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1 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XVII. Saint-Bonnet »
onnet19 [Le Pays, décembre 1853, article refusé] I Il est une question qui brûlait hier, et qui, tiède aujourd’hui, pour
rendre sa chaleur première, car elle n’a pas été résolue. C’est cette question des classiques grecs et latins, en apparence tout
imposée à l’Opinion, comme une vérité. Et il y avait plus. Sur cette question de l’enseignement si grave, si pressante, si peu
, une de ces intelligences supérieures qui ferment les débats sur une question , comme Cromwell ferma la porte du parlement et en
siologie intellectuelle il irait au fond des choses et creuserait les questions jusqu’au tuf. Il se tient si loin de la forge aux
. Saint-Bonnet est une de ces pompes intellectuelles qui vident toute question à laquelle s’applique le formidable appareil de l
ées dans lequel il eût fonctionné, nous aurions eu toujours sur cette question de l’enseignement, puisqu’il la traitait, un livr
u n’a pas oublié sans doute que les prétentions en présence sur cette question de l’enseignement, c’étaient, d’une part, l’innoc
t la griffe de sa toute-puissante analyse dans les flancs mêmes de la question psychologique, il a substitué une question de nat
ans les flancs mêmes de la question psychologique, il a substitué une question de nature humaine et d’inévitabilité logique à un
avec éclat. Mais là ne se borne point le mérite du livre dont il est question aujourd’hui. Il faut entrer dans les détails de c
l’affaiblissement de la Raison en Europe, donné à une brochure sur la question des classiques ; et ce titre, si plein de choses,
dans les limites, si agrandies et si fouillées qu’elles soient, d’une question de psychologie. Il est assez indifférent pour le
pre des esprits véritablement supérieurs est d’élever jusqu’à eux les questions qu’ils posent, et de n’en descendre pas moins jus
ns qu’ils posent, et de n’en descendre pas moins jusqu’au fond de ces questions soulevées. M. Saint-Bonnet a prouvé à quelle race
vé à quelle race d’esprits il appartenait, en donnant pour base à une question de réforme dans l’éducation publique cette histoi
nt de la Raison, parcourt, après l’avoir creusé, pour arriver à cette question de l’influence du paganisme sur de jeunes âmes, q
’influence du paganisme sur de jeunes âmes, qui ne semble être qu’une question de rhétorique aux esprits superficiels, mais qui
ux esprits superficiels, mais qui est, pour les esprits profonds, une question de philosophie, de gouvernement, d’avenir du mond
grand mineur, ce grand stratégiste, qui creuse si bien le dessous des questions qu’il veut résoudre, il ne restera nulle incertit
incertitude pour les plus inquiets. Toute anxiété sera dissipée ! La question qui a dernièrement scandalisé MM. les dandies lit
in et ne vouloir l’étudier que dans les sources les plus pures, cette question , qui n’est pas seulement une question de pédagogu
s sources les plus pures, cette question, qui n’est pas seulement une question de pédagogue, mais une question d’âme, sera plus
question, qui n’est pas seulement une question de pédagogue, mais une question d’âme, sera plus que résolue : elle sera épuisée.
hapitre. Ce sont les conclusions, pour ainsi dire, catholiques, de la question . Mais ce qui est neuf, ce qui appartient en propr
vec ascendant le mot décisif qui doit influer sur les destinées d’une question posée et en litige encore. Il ralliera les intell
plaudi ou délaissé du public, ce livre n’en formule pas moins, sur la question de l’enseignement classique, les grandes considér
quelles il faudra bien revenir. Et ce n’est pas tout, En dehors de la question pratique de l’enseignement, l’ouvrage de M. Saint
ntière, avec laquelle on répondra désormais au Rationalisme sur cette question de la Raison, qu’il a si cruellement et si machia
des Études classiques que M. Saint-Bonnet paraît seul avoir saisi la question là où elle est réellement, c’est-à-dire dans l’ét
dix-huitième siècle fût possible ?… Nous prions ceux qui séparent la question de l’éducation des besoins et des périls du dix-n
2 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « A. Dumas. La Question du Divorce » pp. 377-390
A. Dumas. La Question du Divorce [Le Constitutionnel, 23 février 188
ls méritent, selon moi, d’y être bas… C’est la Nana de M. Zola, et la Question du Divorce, par M. Alexandre Dumas fils. La Nana
pour des raisons honteusement, ignominieusement inexprimables, et la Question du Divorce pour des raisons qu’on peut avouer, el
re de la Trinité, comme on s’était jeté à la lecture de Nana ou de la Question du Divorce de M. Dumas, c’est que, malgré l’appro
naire, non seulement de pensée, mais de style et même de ton, dans la Question du Divorce. Aussi est-ce lui qui fit le plus de b
gie, M. Dumas et le Père Didon, ne se sépareraient plus. Mais dans la question du divorce, le Père Didon, qui finira bien, un jo
 Alexandre Dumas a vu son compère en approbation le planter là sur la question du divorce, il a dû être bien surpris ! Mais on a
quand, tous les deux, ils s’étaient, embrassés à pleins bras dans la question de l’Appel au Christ, et, franchement ! il n’y av
agités et bavards au silence : « Je n’ai pas à discuter avec vous la question du divorce. Il est condamné par mon Église, et ce
nôtre ; et c’est mieux qu’une réponse : c’est la mise à l’écart d’une question impertinente posée contre l’Église, que tous ceux
e droit de discuter avec ceux-là qui n’y croient pas ! Il faut que la question reste dans son intégralité fière… Eh bien, jusqu’
même ceux qui croient à l’Église se sont amusés à byzantiner sur une question qui ne souffre pas de Byzance ! Le divorce, pour
rce, pour une nation catholique comme le fut la France, n’est pas une question . Ce n’est pas non plus une question pour une nati
e le fut la France, n’est pas une question. Ce n’est pas non plus une question pour une nation historique qui sait, comme la nôt
e, de tempérament, de mœurs et de siècles. Ce n’est pas davantage une question pour une nation politique, car la vraie et grande
e leurs pauvres sensibilités, ont toujours envisagé, depuis que cette question du divorce s’agite sur le tambour de la révolte,
sible des égalités ! En termes absolus, ce n’est d’aucune manière une question que la question du divorce, et qui la pose n’est
és ! En termes absolus, ce n’est d’aucune manière une question que la question du divorce, et qui la pose n’est plus qu’un outla
ez chrétienne, assez historique, assez politique pour repousser cette question du divorce, qui, de ce qu’elle est posée comme el
e fois, deux fois, ils sont toujours repris par elle ! Cette affreuse question du divorce, qui a pour solution de violer la fami
ie et de laisser la démocratie dans le ventre qu’elle a violé ; cette question révolutionnaire, qui est toujours opiniâtrement r
des jours où la démocratie avait gagné une bataille de plus ; — cette question révolutionnaire n’est peut-être pas le dernier mo
berté, qui est la fureur de ce siècle, qui fait le fond même de cette question du divorce : sur laquelle les gens s’égosillent !
ans (Delphine), madame de Staël, a discuté le pour et le contre de la question du divorce plus éloquemment que M. Dumas, et du p
3 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Le Docteur Favrot »
res de problèmes qui se rattachent à l’éternelle et toujours actuelle question des sépultures, puisque nous mourons tous les jou
oit comme une flèche. Sa plume a fil de bistouri et doit débrider une question comme il débride une plaie. Bâti très logiquement
erniers, le matérialisme a beaucoup remué, sans arriver à rien, cette question des inhumations qui est pour lui la question défi
ns arriver à rien, cette question des inhumations qui est pour lui la question définitive. Rappelez-vous, si vous le pouvez, les
ur les inhumations ne peut être là. Il est ailleurs. Il est dans deux questions terribles dont nous allons parler et qui s’élance
êts d’un livre comme celui que le docteur Favrot a voulu faire ; deux questions qu’il fallait nécessairement traiter à fond, et d
ons ne sont que des éclairs qui passent, les hommes oublient ces deux questions redoutables, malgré l’impression qu’ils en reçoiv
mourraient de leur profondeur. Eh bien, c’étaient là, avant tout, les questions qui devaient prendre la plus grande place dans le
metière de Méry, à cette heure en projet, et ne touche nullement à la question générale des grands cimetières, qui n’est, en som
question générale des grands cimetières, qui n’est, en somme, que la question retournée des grandes villes, de ces grands centr
lisation présente ?… Il a été, je le reconnais, plus explicite sur la question des enterrements vivants, qu’il a exposée et qu’i
s froid comme elle, qui pouvait suffire pour traiter cette effrayante question qui convulse jusqu’à la pensée, et qu’à force de
nt appuyer. Il nous rapporte la discussion récente du Sénat sur cette question des inhumations prématurées, et les solutions ins
ont résolu complètement, péremptoirement, une fois pour toutes, cette question des inhumations précipitées qui pend comme un poi
dans la discussion du Sénat, rien de concluant n’a été posé sur cette question terrifiante, à laquelle tout homme de sens devrai
étourdis ! Et quand je dis la mort, c’est bien pis que la mort, cette question des enterrements vivants ! La mort comme nous la
r !… Ah ! je ne crois pas que dans ce siècle de progrès, qui fait des questions de toutes choses et qui s’imagine être un grand a
qui s’imagine être un grand améliorateur du sort des hommes, il y ait question plus importante, plus pressante, plus menaçante,
. Si la masse commune des esprits était organisée comme Edgar Poe, la question qui nous occupe aujourd’hui serait depuis longtem
chambres mortuaires, il se tait naturellement et conséquemment sur la question de surveillants qui est si importante avec l’inte
e se préoccupe pas beaucoup d’ordres religieux, passe outre sur cette question , dont il ne se doute pas, comme sur toutes les au
4 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mars 1886. »
Paris, le 8 mars 1886. La question Lohengrin e 5 Lettre de Philippe Gille.
Monsieur, Vous me faites l’honneur de me demander mon opinion sur la question Wagnérienne ; bien convaincu que je ne persuadera
la lumière est la lumière, une étoile se voit de partout ; c’est une question de hauteur, Shakespeare, Goethe, Molière, Dante,
ssi bien qu’au-delà de nos frontières ; je ne veux qu’effleurer cette question de la politique que des passionnés, des intéressé
ion de la politique que des passionnés, des intéressés ont mêlée à la question d’Art. Rions de Wagner et plaignons le quand il é
, joue Wagner et les patriotes se gardent bien de souffler mot. Cette question ne peut être sérieuse, elle est même ridicule et
. Gross, ne voulant pas que cette représentation fût entravée par des questions politiques, fit une démarche auprès du ministre d
ablir à l’Opéra. Un second incident eut plus d’importance : ce fut la question de la traduction française du poème. Plusieurs Wa
re Lohengrin, et nommait MM. Déroulède et Disz ; puis il examinait la question du patriotisme de Wagner, de la Capitulation, et
Capitulation, et concluait à ce qu’elle n’avait rien à faire avec la question artistique. Y eut-il, en effet, une ligue contre
allons voir plus loin d’ailleurs M. Déroulède aborder publiquement la question .   Enfin au quartier latin, quelques étudiants vo
M. Léon Carvalho directeur de l’opera-comique   Puisque nous avons la question du Lohengrin, il faut l’aborder de front. Je vois
nservatoire et dit public de MM. Colonne et Lamoureux ; il n’est plus question de protestations ni de batailles. L’art a triomph
, de bonne foi, se figure faire œuvre de patriotisme en étouffant une question d’art sous ses clameurs. Ah ! mon cher ami, si no
blic sera debout, tout entier aux clameurs de la rue. Il ne sera plus question de Lohengrin, ni d’aucune musique du passé ou de
us pour défendre l’œuvre d’art et rien qu’elle, en la dégageant de la question mesquine d’une personnalité dont le souvenir irri
illustré du 19). Dans l’Intransigeant du 15, M. de Gramont discute la question au double point de vue du patriotisme et de l’int
ëns publie dans la France du 24, ne se rapporte qu’indirectement à la question , M. Saint-Saëns s’y déclare hostile à l’introduct
bientôt à revenir sur cette lettre. M. Francisque Sarceyl reprend la question dans le Gagne-Petit du 27 ; sans se targuer de co
lic, il demande la représentation de Lohengrin. Après un exposé de la question , il continue ainsi : Il est vrai que j’en juge à
Jullien :   M. Carvalho jouera-t-il ou ne jouera-t-il pas Lohengrin ? Question grave et qui fait noircir énormément de papier. E
azette de France du 17 : feuilleton de M. Simon Boubée ; résumé de la question  : … Mme Adam fait observer que nous aurions mauva
mun Lohengrin avec cette bravade teutonne ? .. La France du 17 : « la question Wagner », par M. Lucien Nicot : … Dans un demi-si
s’est toujours montré hostile à la France. « Oui, je fais de ceci une question de chauvinisme ; et tous ceux qui se montrent opp
aris …   Le Télégraphe du 17 ; signé C. L. :   … Tout se réduit à une question d’opportunité …   Le Constitutionnel du 18 ; feui
ale, c’est le patriotisme.   La Liberté du 18 ; chronique (anonyme) : questions du patriotisme et de l’art, leur indépendance, ma
trie.   La Patrie du 19 ; feuilleton de M. de Thémines : examen de la question aux points de vue de l’art, — de la nationalité,
tin que Wagner …   Gil Blas du 22 ; article de M. Louis Ulbach : La question se réduit à ce dilemme : Ou bien l’auteur de Lohe
onner la preuve.   Le 22, est mise en vente dans les mes de Paris la question Wagner par un Français, une brochure de onze page
am. Le Drapeau (moniteur de la Ligue des Patriotes), numéro du 23 : «  Question Wagner », signée Paul Déroulède :     La Ligue de
de M. Reyer : … Il nous sera bien permis de dire qu’il y a dans cette question et dans les incidents auxquels elle a donné lieu,
du Chevalier Jean, à Cologne, publiait un article où, distinguant la question artistique de toutes autres, il adressait aux art
talité. Cela passe peut-être un peu la mesure, je ne traiterai pas la question de principe, n’ayant d’ailleurs pas qualité pour
t relire Lohengrin au coin de mon feu. Mais laissons Lohengrin et les questions brûlantes, et retournons paisiblement à Angers. Q
et, comme on pouvait s’y attendre, au-delà comme en deçà du Rhin, la question patriotique se mêle à la question d’art … M. Sain
, au-delà comme en deçà du Rhin, la question patriotique se mêle à la question d’art … M. Saint-Saëns a cru devoir se prononcer
stérité … Le Guide Musical :   … Au fond de toute cette campagne, une question de protectionnisme …   Le 25 février, à l’Alcazar
: Edouard Dujardin 5. Ce numéro étant exclusivement consacré à la question Lohengrin, on a dû remettre au suivant le mois wa
iselle Juliette Lambert qui épouse m. Adam et dont il est aujourd’hui question . Des filles de la comtesse d’Agoult, l’aînée, apr
NdA] e. Le numéro du 8 mars 1886 était intégralement consacré à la «  question Lohengrin », c’est-à-dire aux problèmes rencontré
te œuvre à Paris. Le premier article montre jusqu’où pouvait aller la question de la représentation. On pouvait refuser catégori
] h. Allusion à un pamphlet de Wagner : Une capitulation dont il est question dans l’article de Wolff cité plus loin. Wolff dén
s du premier volume de La Revue wagnérienne. On voit bien ici que les questions soulevées ne sont absolument pas musicales mais u
, un misérable… », comme on peut le lire à la fin de l’article. Cette question est encore un sujet de polémique en Israël. Dans
autre mesure, en Allemagne et en France, les problématiques liées aux questions idéologiques sont au cœur des mises en scène. Aux
on des opéras de Wagner n’a jamais posé de problèmes particuliers. La question de la réception est plus importance pour les œuvr
5 (1895) La science et la religion. Réponse à quelques objections
dais guère qu’il dût provoquer tant de bruit. A la vérité, il y était question , sinon de la « banqueroute », en tout cas des « f
prétend que la science aurait fait banqueroute7. Serrons cependant la question de plus près. En fait, les sciences physiques ou
tes, je ne dis pas à résoudre, mais à poser convenablement les seules questions qui importent : ce sont celles qui touchent à l’o
cêtre, — en sommes-nous plus avancés ? et que savons-nous de la vraie question de nos origines ? « Dans l’hypothèse mosaïque de
, « l’hypothèse mosaïque de la création » nous donne une réponse à la question de savoir d’où nous venons, et la théorie de l’év
hie, ni la linguistique ne nous en donneront non plus jamais une à la question de savoir ce que nous sommes ; et soutiendront-el
r qu’à plus forte raison les sciences naturelles ne décideront pas la question de savoir où nous allons ? Qu’est-ce que l’anatom
er dans l’hellénisme, il n’en est pas sorti. Là pourtant est toute la question , et quand on retrouverait l’un après l’autre, dan
s « mythes solaires » ? Voilà sans doute ce qu’on appelle une « jolie question  », mais, à vrai dire, que nous importe ? et quel
, que nous importe ? et quel intérêt a-t-elle bien en soi ? La grande question est ici de savoir s’il existe une loi de l’histoi
que ; mais le christianisme est une puissance tellement vivante et la question de ses origines implique de si fortes conséquence
audrait plaindre l’imbécillité des critiques qui ne porteraient à ces questions qu’un intérêt purement historique. » Ces paroles
rtie. Incapable de nous fournir un commencement de réponse aux seules questions qui nous intéressent, ni la science en général, n
sent de la science, et après l’expérience que nous en avons faite, la question du libre arbitre, par exemple, ou celle de la res
’Église à l’égard des formes de gouvernement, comme en s’occupant des questions ouvrières avec une sollicitude particulièrement a
cle, non adversante neque repugnante doctrina catholica… Il n’est pas question davantage des différents régimes politiques, et i
autorité. Il a donc voulu revenir, à plusieurs fois, sur cette grande question , et on lit, dans la Lettre aux cardinaux français
eu ». Son langage n’a pas été moins net, ni moins conciliant, sur la question ouvrière. Dans l’Encyclique du 29 juin 1881, aprè
ement des deux classes. Citons encore ce passage de la Lettre sur la Question ouvrière, à M. G. Decurtins, du 7 août 1893 : S’
ve ? J’ajoute que l’impuissance radicale de la science à résoudre les questions d’origine et de fin semble avoir désormais opéré
eu. C’est pourquoi, comme je le disais, si l’on examine froidement la question , nous n’avons rien à sacrifier. Il n’appartient p
nous également séparer la « morale » de la religion ? C’est une autre question , beaucoup plus grave et plus délicate. Il ne para
ns « immorales », ou des morales « sans Dieu ». J’en dis autant de la question de savoir si nous instituerons quelque jour cette
ais tout à l’heure. Elle n’est pas mûre ; et l’autre, la première, la question de savoir ce qu’il entrait de « surnaturel » dans
issance à leurs officiers, comme différant avec eux d’opinion sur une question de discipline ou de service : telle est l’image d
de la nature. Avec la même facilité, nous admettrons encore que la «  question sociale » ne soit qu’une « question morale ». C’e
, nous admettrons encore que la « question sociale » ne soit qu’une «  question morale ». C’est le titre, aussi bien, qu’un philo
nt de gagné si jamais nous en comprenions toute la signification : La question sociale est une question morale 31. Cela veut dir
s en comprenions toute la signification : La question sociale est une question morale 31. Cela veut dire, en effet, que l’on aur
ui est notre attache animale à la vie… Mais je ne traite pas ici la «  question sociale », et il me suffit d’avoir indiqué ce que
t d’avoir indiqué ce que l’on veut dire quand on la transforme en une question morale. Car on voit la conséquence, et qu’au lieu
s règles, pourvu qu’on le guérisse. Lorsque la maison brûle, il n’est question pour tous ceux qui l’habitent que d’éteindre le f
ter » mais, et, en attendant mieux, pour « grossir » le dossier de la question . Professeur au Collège de France ; directeur et
dire encore à Saint-Mandé. Ce sera l’affaire de deux mots et de trois questions , — dont la première est déjà bien jolie, mais la
je me rappelle avoir vu le nom du docteur Clemenceau. Voici donc une question pour le docteur Clemenceau. Du temps qu’il était
ger à tout le monde, c’est à M. Jean Jaurès que je dédie la troisième question . M. Jaurès éprouve pour les misérables, je ne veu
lattait de quelque chose au monde, c’était d’avoir introduit dans les questions d’exégèse et de philologie une rigueur, une préci
un dilettante. Pour Condorcet, j’en suis bien aise aussi, quoique la question soit un peu plus délicate. Comment oublierais-je
our être beaucoup plus préoccupés que nous ne le sommes en France des questions religieuses, la Russie, l’Angleterre, les États-U
l’esprit philosophique. » J’aime d’ailleurs à penser que, dans les «  questions scientifiques », M. Berthelot apporte, à l’habitu
que les Scherer et les Renan ont clairement montré. « Qu’on tourne la question comme on voudra, disait Scherer, on arrivera touj
e ne l’explique pas, à vrai dire, mais je la précise. Il n’y a qu’une question à résoudre, et quand je dis qu’il n’y en a qu’une
je soutiens que l’exégèse ne nous sert qu’à nous dérober. Cette seule question tranchée, toutes les autres suivent, sans en exce
uvre en est-elle moins ce qu’elle est ? Et si non, qui ne voit que la question subsiste tout entière et qu’elle est, comme nous
s Dieu ? » C’est ce que Bossuet voulait dire. On ne saurait mettre la question de la divinité de Jésus à la merci d’une chicane
de mesurer la portée de ses paroles. C’est une preuve de plus qu’une question de ce genre ne se décide pas en quelque sorte au
y avoir de « gouvernement » en matière de conscience, mais c’est une question  ; et, pour en montrer l’importance en deux mots,
ce sombre à son tour la Charité » comment n’a-t-on pas vu qu’il était question de toute autre chose ? J’en demeure encore tout s
e n’ai changé d’avis ni sur ce point d’histoire littéraire, ni sur la question plus générale que je discute en ce moment. Mais j
sme. On voit encore une fois que tout cela n’a rien de commun avec la question de savoir si les « institutions charitables » son
ait ou défaisait des ministères, nous prenions la peine d’étudier les questions que nous voulions traiter un jour, et à la discus
i ! Ces procédés sont trop commodes. Eh bien, non ! S’il existe une «  question sociale », ce n’est pas en la traitant ainsi qu’o
6 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Le Marquis Eudes de M*** »
Le Marquis Eudes de M***12 Les livres qui remuent des questions sont si rares, qu’entre tous les autres ce sont c
s pour ne pas troubler la paix de l’erreur. Du reste, ce n’est ni une question ni deux que ce livre de cinq cents pages secoue a
e cinq cents pages secoue avec puissance, mais c’est tout un ordre de questions qui, résolues au sens de l’auteur, entraîneraient
s faits qui se sont produits et qui semblent avoir posé eux-mêmes les questions à la science désorientée et muette, il a pensé qu
nt accepté par conséquent le dogme et la tradition catholiques sur la question des influences surnaturelles et l’existence des b
conséquence et ne sont, en définitive, que le prélude de débats et de questions bien autrement graves, réservés pour un second mé
sur ce sujet, et, mêlant la polémique à l’histoire, séparant, dans la question magnétique, l’agent mystérieux confondu tous les
iques, la même influence que ceux qui les guident ; et sur toutes ces questions , prises à revers des solutions de la science mode
gique, qui ne veulent jamais voir que les faits seuls dans toutes les questions . Mais pour ceux qui sentent en eux-mêmes cet impé
ains faibles et tremblantes d’un mysticisme maladif avaient agacé les questions , mais c’était là tout ! Et cependant il était tem
hommes religieux, et pour les philosophes, et pour le public, que les questions fussent nettement et carrément posées. D’aujourd’
e catholicisme cet honneur et cet avantage que c’est lui qui pose les questions . Pendant que la philosophie s’embrouille sans con
osophie s’embrouille sans conclure ou… se tait, pendant que sur cette question des esprits, de tradition comme Dieu et comme la
7 (1890) L’avenir de la science « IX »
uverte et à l’exposition, et les résultats généraux que la science en question fournit pour son compte à la solution du problème
lution est aussi impérieusement exigée par notre nature que celle des questions relatives à nous-mêmes et à la cause première ? L
pourrait faire servir les sciences particulières à la solution d’une question philosophique. Je choisis le problème qui, depuis
le sens de la vie humaine. Or ce problème se divise à mes yeux en six questions subordonnées, lesquelles devraient toutes se réso
esquelles devraient toutes se résoudre par des sciences diverses : 1° Question ethnographique. — Si et jusqu’à quel point les ra
et de linguistique sans lesquelles l’ethnographie est impossible. 2° Question chronologique. — À quelle époque l’humanité ou ch
poque l’humanité ou chaque race est-elle apparue sur la terre   Cette question devrait se résoudre par le balancement de deux mo
antiquités de la Chine, de l’Égypte, de l’Inde, des Hébreux, etc. 3° Question géographique. — À quels points du globe l’humanit
du moins possédât les résultats acquis par la philologie comparée. 4° Question physiologique. — Possibilité et mode d’apparition
ans les recoins de la nature  Il faudrait, pour aborder ce côté de la question , posséder à fond la physiologie comparée, et être
fond la physiologie comparée, et être capable d’avoir un avis sur la question la plus délicate de cette science. 5°Question psy
r du spontané et de le reproduire en soi au sein même du réfléchi. 6° Question historique. — Histoire de l’humanité avant l’appa
8 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La révocation de l’Édit de Nantes »
r les croyances collectives du protestant ?… L’expression du livre en question l’atteste encore plus que les opinions qu’on y tr
à leur sommet, pour ne pas le prévoir. Mais, pour eux, il y avait une question plus haute que la question de ce dommage : c’étai
le prévoir. Mais, pour eux, il y avait une question plus haute que la question de ce dommage : c’était la question posée et repo
it une question plus haute que la question de ce dommage : c’était la question posée et reposée depuis des siècles, cette questi
mage : c’était la question posée et reposée depuis des siècles, cette question de l’unité dans l’État, qui n’a perdu de son impo
tique. On eût dit qu’à partir des commencements de la monarchie cette question s’endormait par moments, puis avait ses réveils d
qui essayent de grandir le pouvoir en le concentrant, telle était la question première et celle qui, dans l’adoption d’une mesu
es passions aveuglantes du sectaire, aurait frappé au cœur même de la question historique qui domine tout son livre, et eût essa
out le monde toute résolue, et résolue comme tout le monde résout les questions  ! Sans daigner répondre à ces reproches d’immoral
r la Hollande et par l’Angleterre, et soulevée à propos de toutes les questions  ! Il se serait demandé encore si, dans la prévisi
faire encore ! Charles Weiss, qui est passé tout près de cette belle question historique et politique, ne l’a point touchée. L’
t acquis, et grâce à des travaux récents très complets, que sur cette question de la succession d’Espagne Louis XIV soutint la s
9 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Femme et l’Enfant » pp. 11-26
isons là, nous ne l’induisons pas des tendances générales du livre en question  ; nous avons mieux que cela pour le condamner. No
s tard et qu’elle doit nécessairement atteindre, c’est répondre à une question morale par une raison économique, et c’est là bou
actuels d’une philosophie qui mutile l’homme pour le simplifier, les questions morales, en fin de compte, seront toujours les gr
les questions morales, en fin de compte, seront toujours les grandes questions , les questions premières ou dernières, et l’homme
morales, en fin de compte, seront toujours les grandes questions, les questions premières ou dernières, et l’homme se prendra dan
ez, comme, du reste, tous les économistes de père en fils, déplace la question sociale et la met dans un accroissement de riches
se au lieu de la mettre dans un accroissement de moralité, toutes les questions qui suivent celle-là et qui auraient dû trouver p
ouvement d’idées qui s’est produit depuis quelque temps, cette grande question a été posée, au milieu des économistes ébahis. L’
’est plus permis, enfin, sous peine de superficialité, de traiter une question économique en la détachant de sa tige, c’est-à-di
dans l’état actuel des discussions nul ne saurait être écouté sur une question économique sans dire à quelle philosophie on ratt
re temps, n’apporte pas plus que ceux-là de solution nouvelle à cette question de la misère qui épouvante les intelligences sans
. Modifier ingénieusement le cadre dans lequel on pose aujourd’hui la question de la misère, la traiter au point de vue du doubl
10 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Gérard de Nerval »
promettre un travail des plus graves, car il dépend de la solution de questions qui ne sont pas résolues encore ! Quelle académie
core ! Quelle académie, en Europe, mettra sérieusement au concours la question de savoir si l’illuminisme est un développement d
Nerval pouvait se dispenser de toucher quelque part dans son livre la question de l’illuminisme, au double point de vue psycholo
Raimond Lulle est un sujet magnifique, où tout ce qui concerne cette question , obscure et brillante tout à la fois, de l’illumi
cune conclusion à l’avance sur ce sujet, d’autant plus actuel que les questions , irrépudiables maintenant, de somnambulisme, d’él
e, d’électricité, de magnétisme, se nouent par plus d’une racine à la question de l’illuminisme. Tout ce que nous voulons dire,
ors, on se collète avec les difficultés qui subsistent. On répond aux questions qui vous pressent et auxquelles personne n’a répo
11 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre premier. La question de fait et la question de goût » pp. 30-31
Chapitre premier. La question de fait et la question de goût Supposons que no
Chapitre premier. La question de fait et la question de goût Supposons que nous ayons dressé comme i
à dire qu’en présence d’une œuvre littéraire se posent toujours deux questions  : une question de fait, sur laquelle l’accord peu
ésence d’une œuvre littéraire se posent toujours deux questions : une question de fait, sur laquelle l’accord peut s’opérer ; un
ons : une question de fait, sur laquelle l’accord peut s’opérer ; une question de goût, sujet d’interminables discussions. L’his
ons. L’historien, comme tout homme, rencontre sur son chemin ces deux questions différentes et si souvent confondues. Mais avant
12 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Chastel, Doisy, Mézières »
ace que dans le gouvernement, l’Académie française mit au concours la question de l’influence de la charité chrétienne sur le mo
ugueuses initiatives, eut la bonne idée de poser devant l’opinion une question dégrisante, une question d’histoire. En demandant
la bonne idée de poser devant l’opinion une question dégrisante, une question d’histoire. En demandant à l’Étude, dans son prog
ion bien grande ou des connaissances bien étendues pour savoir que la question posée par l’Académie était, par cela même qu’elle
, rare à l’époque où il brilla, et qui lui fit mettre au concours une question historique dont elle discernait très bien la port
pénétré de l’esprit catholique, bien plus important dans une pareille question que le talent, c’est en vérité plus fâcheux que d
l, le livre que, sous un titre différent, Martin Doisy a écrit sur la question proposée par l’Académie. Ce livre, dont le titre
Académie. Ce livre, dont le titre étreint dans l’esprit et précise la question davantage (Assistance comparée dans l’ère païenne
ppris dans les écrits protestants de MM. Schmidt et Chastel sur cette question du paupérisme qui est la grande question des soci
Schmidt et Chastel sur cette question du paupérisme qui est la grande question des sociétés modernes, lesquelles tuent l’âme au
13 (1875) Premiers lundis. Tome III «  À propos, des. Bibliothèques populaires  »
: « Je proteste contre des imputations personnelles qui sortent de la question , et qui s’adressent à des hommes honorables. « M.
« M. de Mentque. Je demande formellement que l’orateur revienne à la question , c’est-à-dire à la discussion de la loi ; il est
à prendre la parole.) « M. Suin. Nous demandons qu’on revienne à la question . « Voix diverses. Oui ! oui ! — À la loi. — Parle
ite l’orateur à continuer son discours, mais en se renfermant dans la question , ainsi que le désire le Sénat, « (Le calme se rét
eillante, et que M. le Président Troplong m’assurait que, lorsque ces questions de doctrine se représenteraient par leur côté lég
, dans cet intervalle, que des discussions d’un intérêt étranger à la question précédemment soulevée. Mais, dans la séance du ve
office de sénateur, si je ne disais tout haut ce que je pense sur une question où il est fait appel directement à nos conviction
n’aurais guère qu’à profiter et à m’instruire en écoutant sur tant de questions dont la pratique et l’étude me sont étrangères le
efois et bien rarement, pensais-je, ce ne serait guère que s’il était question de littérature, c’est-à-dire de ce que je connais
inions les plus sincères peuvent être diamétralement opposées sur les questions les plus importantes ; où le vrai, dans tout ce q
livres condamnés, comme à Rome. (Protestations.) Encore une fois, la question , messieurs, n’est point tout simplement de savoir
t pas être réélu sans cela ! (Rumeurs.) Un sénateur. Ce n’est pas la question , M. Sainte-Beuve. Élu pour ses ouvrages par le pe
ce moment, le cercle de la discussion ; mais je suis en plein dans la question générale, au cœur de cette question. Dieu merci !
n ; mais je suis en plein dans la question générale, au cœur de cette question . Dieu merci ! Nous vivons sous un régime qui a la
lités, je les relève. Je suivais un raisonnement, je le continue : la question est celle de savoir pourquoi je suis ici. Eh bien
le supposer cette jurisprudence sommaire qui consiste à étrangler une question et à supprimer un homme en 48 heures. Je vous avo
ui fait d’un peuple sans religion un peuple en décadence. Mais ici la question est autre : on n’est plus libre. Qu’on en gémisse
e pour supprimer en lui, dans les 48 heures, l’homme nécessaire d’une question ou d’une cause. Je suis à mille lieues de cette c
onnelle. — Entre lui et moi, il n’y a pas dans tout ceci une ombre de question ou de cause ; il n’y a qu’une offense, dont je po
14 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
ntre le culte des faits. L’Académie française a mis au concours cette question  : « De la nécessité de concilier dans l’histoire
ve habituelles, elle a indiqué d’avance et imposé sa solution avec la question . Le philosophe le plus original de notre temps, l
viner. — Mon cher lecteur, j’ai fini ma tâche. Il y a aujourd’hui une question pendante, la question de la critique littéraire.
eur, j’ai fini ma tâche. Il y a aujourd’hui une question pendante, la question de la critique littéraire. Un autre l’eût d’abord
bonne foi qui pense que la science humaine peut résoudre au moins la question de la critique littéraire, qui confesse sa propre
ruse au lion, la force au renard, ni la grâce au paysan du Danube. La question du goût est la plus délicate des trois questions
paysan du Danube. La question du goût est la plus délicate des trois questions particulières qui composent la question générale
t la plus délicate des trois questions particulières qui composent la question générale de la critique littéraire. Le goût a cec
tolérance de l’esprit historique. Et les théories ! voilà encore une question . Il ne s’agit pas de savoir si les conseils prati
15 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « IV. Saisset »
ui nous amènera un âge comme l’histoire n’en a pas encore vu ? car la question se débat, selon M. Saisset, entre ces deux altern
ne ». Pour lesquels nous prononcerons-nous ?… Après ces paroles et la question ainsi posée, qui ne croirait que M. Saisset a cho
isset a vu très juste dans les circonstances contemporaines, et si la question morale et intellectuelle du monde doit s’agiter e
ontrent au moins de la souplesse dans le talent de M. Saisset ? Si la question philosophique du temps présent est, comme l’a dit
temps présent est, comme l’a dit M. Saisset et comme je le crois, la question de la personnalité divine ; si, au terme où est a
de la personnalité divine, quelque découverte qui fasse avancer cette question  ? Je viens de lire cette longue méditation cartés
e, c’est une témérité pour les prudents, et la force serait sur cette question de Dieu de s’élever plus haut qu’une philosophie
lité d’aucune sorte, triviale même dans le faux, par exemple, dans la question des religions, qui ne sont d’après lui que des am
e que le déisme pur ne le permet pas, et ensuite parce que, sur cette question de Dieu, l’Institut ne se soucie pas qu’on dépass
16 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXV. Le Père Ventura »
ndant quelque chose de différent aussi et qui n’est pas seulement une question de talent, d’originalité et de forme. En si haute
l’Homme du Temps. Il a mis sa main, sa main libre de prêtre, sur les questions du moment, et il a été tout à la fois sacerdotal
nous, seraient donc tenus de jeter sur le temps, — sur le détail des questions du temps, — ce regard pénétrant qui n’a jamais ma
dans sa fécondité et de dire enfin le mot suprême que, sur toutes les questions , le christianisme, s’il rencontre un homme de gén
tre que vous avez pris, c’est bien autre chose. C’est une réponse aux questions des novateurs du temps. C’est une panacée. Or, qu
le sermon final de son Carême, parce qu’il résume en somme toutes les questions agitées dans les autres et qu’il pose celle-là qu
que-là, ce qu’il faut voir et ce qu’il faut faire pour résoudre cette question de la fragilité, de l’accident qui est, hélas ! a
que sort des flancs de la morale et ne peut pas sortir d’ailleurs, la question primaire, la question fondamentale, à cette heure
la morale et ne peut pas sortir d’ailleurs, la question primaire, la question fondamentale, à cette heure de l’histoire, est la
17 (1818) Essai sur les institutions sociales « Addition au chapitre X de l’Essai sur les Institutions sociales » pp. 364-381
acer ici, avec quelques changements, comme addition au chapitre X. La question traitée dans ce chapitre se présentera encore par
Institutions sociales, mais seulement la partie qui se rapporte à la question de l’institution du langage. Les philosophes qui
question de l’institution du langage. Les philosophes qui dans cette question ont pris pour cause initiative, pour impulsion or
aturée ; mais il faudrait discuter de nouveau les grandes et immenses questions relatives à l’institution du langage, à la format
culper. Une première remarque va jeter un jour décisif sur toutes les questions de ce genre. Il me paraît évident que la révélati
e social et à l’homme individuel Maintenant je dois aborder une autre question qui me fut faite par le même philosophe. J’avais
voir aucune connaissance de l’art d’écrire ; et, dans le cas où cette question paraîtrait devoir être décidée affirmativement, d
tivement, de déterminer en quoi a consisté cette influence ». La même question a été remise au concours en 1825 et 1826. Le conc
J’avoue que j’ai besoin de connaître ces deux mémoires pour saisir la question proposée, qui sans doute a reçu son sens de celui
3. Ce qui me rappelle ce grand travail de M. Fabre d’Olivet, c’est la question proposée par l’Institut, et surtout les termes da
18 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre III. Le cerveau chez l’homme »
imagination, et d’un autre côté, quand on a quelque expérience de ces questions , on sait qu’il est bien rare que les faits s’y pr
particulière sur ce sujet ; seulement il hésite à se prononcer sur la question d’inégalité intellectuelle, et pour lui la divers
telligence dans la partie frontale du cerveau ; mais ceci touche à la question des localisations, que nous ne voulons pas entame
re des plus importantes que la science positive ait établies en cette question , et il ne paraît pas qu’elles aient été depuis ni
. Qui ne voit les faux-fuyants perpétuels que l’on emploie dans cette question  ? Si le poids fait défaut, on invoque la forme ;
utre animal. Je ne voudrais pas être obligé d’aborder incidemment une question des plus difficiles et des plus complexes, celle
lus complexes, celle des différences de l’homme et de l’animal. Cette question mérite d’être examinée en elle-même et non comme
e et mécanique des actes humains. Je reviens maintenant à ma première question  : le singe étant si inférieur à l’homme par l’Int
puisse en dire autant ? Je suis d’avis que l’on ne doit pas mêler les questions morales et sociales aux questions zoologiques ; j
avis que l’on ne doit pas mêler les questions morales et sociales aux questions zoologiques ; je voudrais cependant que l’histoir
sœurs dans les races inférieures ; la conscience humaine franchit la question zoologique et la tranche instinctivement : voilà
s aucun scrupule l’esclavage du bœuf ou de l’âne31 ? Peu m’importe la question d’origine ; je ne cherche pas si un seul couple a
19 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 22, que le public juge bien des poëmes et des tableaux en general. Du sentiment que nous avons pour connoître le mérite de ces ouvrages » pp. 323-340
voïe ne vaut pas celle du sentiment lorsqu’il s’agit de décider cette question . L’ouvrage plaît-il ou ne plaît-il pas ? L’ouvrag
tte ce trait. La raison ne veut point qu’on raisonne sur une pareille question , à moins qu’on ne raisonne pour justifier le juge
our justifier le jugement que le sentiment a porté. La décision de la question n’est point du ressort du raisonnement. Il doit s
au jugement que le sentiment prononce. C’est le juge compétent de la question . Raisonne-t-on, pour sçavoir si le ragoût est bon
rsqu’il s’agit du coloris d’un tableau. C’est l’oreille lorsqu’il est question de juger si les accens d’un récit sont touchans o
nt une montre sont à l’égard de ceux qui n’en ont point, quand il est question de sçavoir l’heure. Je crois cette pensée du nomb
x lieux, comme à la nature de l’ouvrage dont il sera particulierement question , comprendra beaucoup mieux encore que je ne pourr
ger de l’éneïde. Le public se restraint suivant l’ouvrage dont il est question de juger. Le mot de public est encore ou plus res
ser le témoignage de celui qui a souffert une operation lorsqu’il est question uniquement de sçavoir si l’operation a été doulou
20 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre XI. La Science et la Réalité. »
tingence et déterminisme Je n’ai pas l’intention de traiter ici la question de la contingence des lois de la nature, qui est
ouveau du mot contingence n’aidera pas beaucoup à résoudre toutes ces questions qui se posent naturellement et dont nous venons d
éclairer un peu. § 6. — Objectivité de la science J’arrive à la question posée par le titre de cet article : Quelle est la
antité pure (ce serait trop particulariser la nature des relations en question ), mais on comprend que je ne sais plus qui se soi
cours », c’est-à-dire intelligible. Mais ce n’est là qu’un côté de la question . Un ensemble absolument désordonné ne saurait avo
ait-elle connaître les véritables rapports des choses ? À la première question , personne n’hésiterait à répondre, non ; mais je
rions rien comprendre ; je me demande même si nous comprenons bien la question . Quand donc une théorie scientifique prétend nous
une image grossière. Elle est donc provisoire et caduque. La première question étant hors de cause, reste la seconde. La science
devrait-il être rapproché ? Pour comprendre le sens de cette nouvelle question , il faut se reporter à ce que nous avons dit plus
sont au courant des expériences faites peuvent se mettre d’accord. La question est de savoir si cet accord sera durable et s’il
qu’il en sera ainsi invoquer aucune raison à priori ; mais c’est une question de fait, et la science a déjà assez vécu pour qu’
s à tous les êtres pensants. Cela va nous permettre de revenir sur la question de la rotation de la Terre ce qui nous fournira e
de rapports vrais. À la lumière de ce nouveau principe, examinons la question qui nous occupe. Non, il n’y a pas d’espace absol
21 (1921) Enquête sur la critique (Les Marges)
[ Question ] Nous avons adressé à quelques amis des Marges
nous possédons maintenant ? Nous croyons important d’éclaircir cette question , et nous vous serions reconnaissants de nous y ai
’influence sur les créateurs. Mais il en a peu. Au surplus, sur cette question , je me range à l’avis ancien de Charles Maurras,
: feuilleton ou longue étude de revue. Le public français aime qu’une question soit vidée. La critique par notules, par incident
cord sur les principes. Aujourd’hui ce sont les principes qui sont en question , et la critique est sans cesse obligée de se pose
, s’offrir un Sainte-Beuve. Et cette enquête pose une fois de plus la question de la situation des intellectuels dans la présent
ue je préfère, car elle fait tableau et traite dans leur ensemble les questions littéraires qui se débattent à un certain moment.
vons pas de Sainte-Beuve. Pour répondre, maintenant, à chacune de vos questions  : 1º La critique n’est pas en décadence, à mon av
ute la république des lettres, ou de décider au suffrage universel la question de savoir ce que vaut la critique actuelle et ce
la critique exactement comme il convient ». M. Jean de Gourmont, à la question du renouveau, répond par un « peut-être », qui es
n’est pas en décadence », écrit M. Souchon, et c’est déjà prendre la question par le côté négatif. M. Souchon ajoute que les cr
e et par le directeur du journal où ils écrivent. Insistant sur cette question du journal, M. Reboux estime que « la critique li
bre de leurs pages ». Mais ceci nous conduit à notre seconde série de questions . Quel est votre idéal de la critique ? demandaien
e philosophe ajoute : « Aujourd’hui ce sont les principes qui sont en question , et la critique est sans cesse obligée de se pose
aractère. » De toutes les réponses qui nous ont été faites sur cette question , l’une des plus curieuses, et qui mérite le mieux
il en est une autre plus alerte, plus mêlée au bruit du jour et à la question vivante, elle doit nommer ses héros, ses poètes ;
22 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Conclusion »
mineuses physiologies278 se bornent généralement à réimprimer sur ces questions quelques phrases de Condillac, les physiologistes
pendamment de la volonté, — On peut se demander si Darwin a résolu la question capitale et dernière : pourquoi telle émotion agi
e naturelle. » D’accord avec les auteurs qui précèdent sur toutes les questions de fait, il diffère quelquefois d’eux en théorie
: de l’accord des philosophes que nous avons passés en revue, sur les questions capitales de la psychologie, et de leurs dissenti
des phénomènes. Ce qu’est l’âme ou l’esprit, elle l’ignore. C’est une question hors de sa portée qu’elle renvoie à la métaphysiq
d de ces phénomènes, quoiqu’elle ne les explique pas tout entiers. La question de la croyance ou affirmation reste posée, mais n
qu’on peut les en tirer ; mais comment s’y trouvent-elles ? C’est une question de genèse que vous n’examinez pas, parce que vous
semble d’états de conscience est notre moi. Sont-ils libres ? — Cette question est factice, inintelligible, par conséquent insol
vre Mind and Brain, 1re édit. 1860. Appendix. Il a aussi traité cette question dans son Traité des Maladies nerveuses des femmes
o explain belief , etc., etc. 289. Toute solution dernière sur cette question dépasse la psychologie expérimentale : ce serait
23 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces diverses — Préface du « Rhin » (1842) »
Et puis, infailliblement, un jour, bientôt peut-être, le Rhin sera la question flagrante du continent. Pourquoi ne pas tourner u
x hommes et aux événements, et doit toujours être prête à aborder les questions pratiques comme les autres. Il faut qu’il sache a
pour qu’on le prenne en mauvaise part. Tout en cherchant à sonder la question d’avenir qu’offre le Rhin, il ne se dissimule poi
t fixée en lui, devint un de ses points de départ dans l’examen de la question . Cependant les choses diverses que, durant cette
s à déduire ici. On se rappelle qu’il y a six ou huit mois environ la question du Rhin s’est agitée tout à coup. Des esprits, ex
comme un devoir. À son avis, tout devoir veut être rempli. Lorsqu’une question qui intéresse l’Europe, c’est-à-dire l’humanité e
spiration, archéologue par sympathie, il n’eût vu dans le Rhin qu’une question politique internationale ? Éclairer par un rappro
litique internationale ? Éclairer par un rapprochement historique une question contemporaine, sans doute cela peut être utile ;
le point d’appui incontestable et naturel de ses conclusions dans la question rhénane ; que la familiarité de certains détails,
malheureusement trop insuffisante, était de résoudre amicalement une question de haine ; et que, dans tous les cas, du moment o
24 (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre V. Les âmes »
ur farouche, demi-nu sur sa paille, ainsi que Job, disputer sur cette question , frivole en apparence, de la naissance d’un homme
rand qu’on soit, on ne résout pas les problèmes. On presse l’abîme de questions . Rien de plus. Quant aux réponses, elles sont là,
un instant, puis rentrent et se perdent dans l’absolu. De toutes ces questions , celle entre toutes qui nous obsède l’intelligenc
e l’intelligence, celle entre toutes qui nous serre le cœur, c’est la question de l’âme. L’âme est-elle ? première question. La
serre le cœur, c’est la question de l’âme. L’âme est-elle ? première question . La persistance du moi est la soif de l’homme. Sa
mes se condense en un seul cri pour affirmer l’âme. Et puis, deuxième question , y a-t-il de grandes âmes ? Il semble impossible
u, ne portent-ils pas en eux une sorte de solution partielle de cette question si abstruse du libre arbitre ? L’apostolat, étant
t le messie ; tel est le génie. Maintenant revenons, — car toutes les questions qui se rattachent au mystère sont le cercle et l’
. Il se détache par moments de ces âmes une vérité qui brille sur les questions où elle tombe. Telle de ces âmes ressemble à un a
tant elles ont cela de commun que toutes elles apportent de l’infini. Questions incommensurables et insolubles. Cela n’empêche pa
25 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre IX. La pensée est-elle un mouvement ? »
pitre IX La pensée est-elle un mouvement ? Admettons que toutes les questions que nous avons signalées soient résolues, que l’o
. Écartons aussi du débat actuel (car il ne faut pas mêler toutes les questions ) la grande hypothèse suivant laquelle toutes les
de discuter ici cette séduisante et redoutable doctrine. Réduisant la question à des termes précis, nous disons : La pensée est-
l. Je réponds : Ne voyez-vous pas que c’est précisément ce qui est en question  ? Sans doute il se passe quelque chose dans les n
la sensation de chaleur ; mais c’est là, je le répète, ce qui est en question , et l’on retrouve toujours deux ordres de phénomè
ir comment on pense, mais mais qui est-ce qui pense ; ce n’est pas la question du quomodo, c’est la question du quid. » Rien n’e
qui est-ce qui pense ; ce n’est pas la question du quomodo, c’est la question du quid. » Rien n’est mieux dit. Sans doute, nous
. On peut même dire qu’il y a la déjà un commencement de réponse à la question du quomodo. Car si je demande comment un sujet co
a science, disons-le, ne connaît pas de réponse à ces doutes et à ces questions , et là sera éternellement le point d’appui de la
urpassant en petitesse la plus petite sphère déterminée imaginable.La question peut donc être réduite sans fin, mais ne saurait
26 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Xavier Eyma » pp. 351-366
dans l’ivresse de sa force, cette inconséquence de mépris ? Une telle question est tout le livre de Xavier Eyma. Ce n’est pas pu
’a amnistiée, légitimée, posée triomphalement comme la solution d’une question de droit et d’honneur, — après avoir dit, cependa
l’Histoire ne soit pas désarmée de sa justice : — « la solution d’une question de droit et d’honneur » ? Il nous l’assure, ce ne
voulurent pas payer une taxe dont l’Angleterre avait besoin. Ah ! une question de droit ! ose bien dire Eyma. Mais quel droit ?…
droit de ne pas venir au secours des misères de la mère-patrie ! Une question d’honneur ! Quel honneur ?… De liarder avec elle,
s charges et de ses douleurs ! Moi, je ne cesserai d’appeler cela une question d’orgueil, d’avarice et d’ingratitude, une questi
’appeler cela une question d’orgueil, d’avarice et d’ingratitude, une question que le peuple américain d’alors n’aurait jamais p
and ce ne sont pas des dérisions et des contresens ! III Toutes questions restées pendantes dans le livre de Xavier Eyma. X
américaine ! Je voudrais définitivement savoir — oui ou non ! — si la question de l’esclavage déchirera un jour, pour en faire d
27 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre VI. Du raisonnement. — Nécessité de remonter aux questions générales. — Raisonnement par analogie. — Exemple. — Argument personnel »
Chapitre VI. Du raisonnement. — Nécessité de remonter aux questions générales. — Raisonnement par analogie. — Exemple
On s’étonne de ce que ce mortel est mort », cette seule formule de la question le dispense de toute argumentation : et nous voyo
pouvaient faire impression sur le tribunal. Trouver la formule de la question , c’est presque tout : car la formule enveloppe la
l’adversaire ; mais le fait, que l’on reconnaît, enferme toujours une question générale qu’il faut en extraire ; il n’y a vraime
ait besoin de moi. » Il crée un conflit de devoirs : ici apparaît une question générale. Jules Favre, en posant le fait, fait to
ritique. On ne saurait trop s’attacher, en tout sujet, à discerner la question générale parmi les circonstances particulières. A
Les lettres de Mme de Sévigné, les Fables de la Fontaine abondent en questions générales légèrement discutées et délicatement ré
élicatement résolues. Pour décider sur un fait particulier ou sur une question générale, vous pouvez chercher des cas dont la so
28 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Rome et la Judée »
nz de Champagny a beau nous dire avec raison, dans sa préface, que la question pour le monde et l’histoire n’est ni la question
s sa préface, que la question pour le monde et l’histoire n’est ni la question économique, ni la question politique, ni même la
on pour le monde et l’histoire n’est ni la question économique, ni la question politique, ni même la question sociale, mais la q
n’est ni la question économique, ni la question politique, ni même la question sociale, mais la question morale, la question de
mique, ni la question politique, ni même la question sociale, mais la question morale, la question de l’homme, de sa vie terrest
n politique, ni même la question sociale, mais la question morale, la question de l’homme, de sa vie terrestre et de sa vie au-d
un chrétien, n’est point, selon nous, une réponse péremptoire à cette question mère. Il est à côté. En sa qualité de chrétien, C
mère. Il est à côté. En sa qualité de chrétien, Champagny tient cette question pour résolue ; mais pourtant, puisqu’il fait un l
29 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « [Addenda] »
relle d’Allemand, quoi que vous en disiez : dans les trois quarts des questions de textes ou de critique proprement dite, les All
est de littérature ancienne. Il faut faire de cela, ce me semble, une question de fait et pas autre chose. Vous ne pouvez absolu
orps, et d’ailleurs je ne me sens pas très compétent en ces sortes de questions . Les lettres de Marie-Autoinette ont pu paraître
s sont vraies. Que si l’on retrouvait une lettre d’Henri IV où il fût question de la poule au pot, il faudrait que cette lettre
on ouvrage sur Gustave III, et qui est jusqu’ici le dernier mot de la question . Ce n’est pas sans un sentiment pénible que je su
ise en train de drame, qui demeurent à bon droit suspects. » Il sera question encore de Marie-Antoinette dans les volumes suiva
’Hunolstein, ne les donnait pas toutes. Il ne m’a été répondu à cette question que très vaguement : « Vous vous êtes étonné que
30 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Panurge » pp. 222-228
e contre le roi des Dipsodes, puis s’embarrassant dans cette épineuse question du mariage, et parcourant pour s’amuser dans son
ment en une profonde quiétude d’esprit. « Remède à fâcherie ? » Cette question qu’il propose à Pantagruel près de l’île Caneph,
ridicules de ce que l’on vénère ailleurs. Ni l’exaltation à propos de questions métaphysiques, ni le respect de la force ou du dr
rime plus amusante qu’acharnée, celle de Montaigne et de Voltaire, la question finale qui s’empare de l’esprit français, est bie
hez et désolez. » *** Aujourd’hui beaucoup de choses ont varié, et la question de Panurge se pose plus inquiétante. Notre vie es
otre scepticisme a subsisté ; mais il veut maintenant approfondir les questions suspectes, et, à cet effort, il a perdu toute gaî
31 (1888) Demain : questions d’esthétique pp. 5-30
Demain, questions d’esthétique À propos d’un livre de nouvelles
res d’aujourd’hui. En particulier, j’adressai à M. Anatole France les questions que voici : Que pensez-vous que doive être la li
une réponse publique la lettre que je vous avais adressée à propos de questions littéraires nouvelles. Je vous remercie de la cou
ils sauront que le temps des idées générales est passé  Mais ici deux questions se dressent, une question de fond et une question
s idées générales est passé  Mais ici deux questions se dressent, une question de fond et une question de forme (comme on disait
ssé  Mais ici deux questions se dressent, une question de fond et une question de forme (comme on disait très jadis). D’abord l’
e toutes les métaphysiques, dans le frisson de mystère dont certaines questions ont toujours fait frémir toute l’humanité, dans l
ondamnez pas si vite : êtes-vous bien sûr qu’ils aient tort ? L’autre question est celle-ci : les procédés qui ont suffi à l’ana
lyse du composé humain suffiront-ils à la synthèse ? Et à peine cette question est-elle formulée qu’on voit que le plus notable
32 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Armand Hayem »
posant de l’Être social 46, n’était primitivement qu’une réponse à la question de savoir « quelles sont les raisons de la différ
, avec cette majesté et cette incorrection de cuistres officiels, des questions plus ou moins impertinentes aux esprits assez mod
’il visait. Mais l’Académie, qui a retiré de ses programmes futurs la question posée par elle dans ce brumeux français qui la di
l’Être social. II C’est de l’être social, en effet, qu’il est question , sans tant barguigner ! C’est de beaucoup plus qu
adémies touchent parfois de leurs mains aveugles et tâtonnantes à des questions qui leur feraient peur si elles en voyaient la po
entre elles et se pulvérisent, est-elle la vie ou la mort ?… Voilà la question , sans métaphysique ! Cette anarchie incontestable
, mais je pourrais citer encore, je pourrais citer à l’infini. Sur la question à feu, en ce moment, de l’égalité entre les deux
obe une fois de plus, si bien qu’en résumé et partout, sur toutes les questions , son Mémoire, fait pour une académie devant laque
33 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Mistral. Mirèio »
i l’on veut bien y réfléchir, est quelque chose de plus intime qu’une question de plénitude, résolue avec plus ou moins de puiss
ce singulier pâtre du pays des Troubadours, peut soulever plus d’une question , mais non celle du talent. Il est incontestable.
mer verte, — de préciser avec exactitude à quels endroits du poème en question expire la poésie que M. Mistral n’a pas faite et
’expression était assez fier cependant pour avoir l’insouciance d’une question pareille, bête comme une personnalité, M. Frédéri
ller très-haut. Seulement, disons-le lui en finissant, il y avait une question plus importante et plus élevée que la question de
issant, il y avait une question plus importante et plus élevée que la question de la langue provençale et du succès actuel de Mi
t du succès actuel de Mirèio qui peut très bien attendre : c’était la question des patois en poésie ou en littérature, question
ttendre : c’était la question des patois en poésie ou en littérature, question qui n’a jamais été posée carrément et qu’il était
34 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — L’arbitrage et l’élite »
sociales61 ; ce discours a le mérite d’être un excellent résumé de la question et je n’y ajouterai que quelques détails compléme
rs cet objectif. Des livres nombreux, des congrès annuels étudient la question sous toutes ses faces, des hommes éminents de tou
ttront et le conseilleront. Ce sera celle d’étudier et d’élucider les questions de droit international dont les événements actuel
ront la solution nécessaire. Sans doute il y a un grand nombre de ces questions auxquelles se mêle un intérêt politique national
ional, jugerait également « les difficultés de frontières, les graves questions de droit public, et même les affaires d’honneur q
ction ? n’est-ce point précisément le rôle des élites de trancher les questions générales ? Les hommes d’élite ne sont-ils point
ensée du monde, et ce sont eux qui devraient donner leur avis sur les questions générales qui divisent les nations. C’est je croi
idique leur ferait généralement défaut. Mais pour débattre les hautes questions qui leur seraient soumises, ne suffit-il pas d’un
35 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préface des « Feuilles d’automne » (1831) »
inations et les systèmes aux prises de toutes parts avec le vrai ; la question de l’avenir déjà explorée et sondée comme celle d
e poésie fasse tourner les yeux à la foule ? — Ceci n’est plus qu’une question de second ordre, la question de succès, la questi
ux à la foule ? — Ceci n’est plus qu’une question de second ordre, la question de succès, la question du libraire et non du poët
n’est plus qu’une question de second ordre, la question de succès, la question du libraire et non du poëte. Le fait répond d’ord
u libraire et non du poëte. Le fait répond d’ordinaire oui ou non aux questions de ce genre, et, au fond, il importe peu. Sans do
; hac atque illac Perfluo. C’est maintenant le lieu de répondre à la question des personnes qui ont bien voulu demander à l’aut
pinion qu’il y a dix ans sur ces choses variables qui constituent les questions politiques, mais qui, dans ses changements de con
36 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre I : Philosophie religieuse de M. Guizot »
e du monde tel qu’il est ; mais en même temps qu’on croit écarter ces questions comme insolubles, on les tranche néanmoins dans u
oduits partout et toujours ? Pourquoi l’esprit humain a-t-il, sur ces questions suprêmes, atteint de si bonne heure à des essais
a métaphysique est-elle restée stationnaire ? Le fait qui soulève ces questions en donne la réponse. « L’homme a reçu sur l’objet
t l’espoir de l’humanité sur une opinion toute scientifique. Les deux questions dont parle M. Guizot sont deux questions à l’étud
toute scientifique. Les deux questions dont parle M. Guizot sont deux questions à l’étude ; ce ne sont pas des questions résolues
nt parle M. Guizot sont deux questions à l’étude ; ce ne sont pas des questions résolues. Il semble fâcheux qu’une doctrine qui d
a liberté qui fait la responsabilité ; sur ce point, pas de débat. La question maintenant est de savoir si la responsabilité est
lois de la nature, qui seraient immuables ; mais c’est ce qui est en question  : elles sont permanentes, non nécessaires. Dieu,
out récemment l’objet d’une étude dans la Revue, comprend surtout les questions pratiques, le christianisme et la liberté, le chr
c l’esprit nouveau. 39. Il y aura un quatrième volume, consacré aux questions de critique et d’exégèse, mais il ne changera rie
37 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Introduction »
le propre des esprits philosophiques, c’est de placer avant tout les questions de principes, ils commenceront par examiner les a
évelopper qu’à cette condition : laisser au début tout un ensemble de questions non résolues et abandonnées aux discussions des p
 ? Que valent nos sens ? peut-on se fier à eux ? Ce sont là autant de questions que le physicien néglige. Il accepte la foi du se
endant de l’étude des causes secondes. Dans la science du langage, la question chère aux philosophes est celle d’origine. Posée
lectes, il les classe, en suit et en explique la filiation ; mais les questions d’origine lui semblent téméraires, au moins préma
spécial, ne se constituent qu’en laissant à leur début un ensemble de questions non résolues. A rigoureusement parler, elles n’on
elques vérités rationnelles ou expérimentales, ne point s’arrêter aux questions de principes et laisser à la philosophie ces disc
et, mieux vaudrait la forcer au silence. Supposez résolues toutes nos questions sur Dieu, la nature, et nous-mêmes, que resterait
e, comme la physique, comme la chimie ou la physiologie, renferme des questions dernières, transcendantes, celles de principes, d
(celle des phénomènes). Un second résultat, c’est de faire naître des questions vaines, factices, comme celle-ci : La conscience
gie tend-elle à se séparer de la métaphysique ? Au lieu de décider la question , j’aime mieux mettre quelques faits sous les yeux
édiates ; elle ne s’occupera ni de l’âme ni de son essence, car cette question étant au-dessus de l’expérience et en dehors de l
sera-t-elle spiritualiste ou matérialiste ? Nous répondons que cette question n’a point de sens et qu’autant vaudrait la poser
le. Le spiritualisme et le matérialisme impliquent une solution de la question de substance, laquelle est réservée à la métaphys
Elle ressemblera en cela aux autres sciences qui toutes éliminent les questions d’origine et de fin, les renvoyant à la métaphysi
rrain fertile de l’expérience. Des deux parts, c’est ne comprendre la question qu’à demi : chacune de ces deux méthodes a besoin
e. « J’analyserai les actions et appétits des hommes comme s’il était question de lignes, de plans et de solides », Ethiq. III.
xiste un art particulier qu’on appelle la connaissance des hommes. La question est de savoir si cet art ne peut pas devenir une
ires. Quand on considère cependant l’immense variété des faits et des questions qu’elle renferme, la tâche semble inépuisable, de
cette période de désordre apparent et de fécondité réelle, où chaque question est étudiée à part et creusée à fond. Une bonne c
quer que ce n’est qu’autant que la psychologie se risque à traiter la question fondamentale de la connaissance et à s’introduire
38 (1902) Les poètes et leur poète. L’Ermitage pp. 81-146
ous vous serions donc très obligés si vous vouliez bien répondre à la question suivante : Quel est votre Poète ? « Il s’agit,
, à mon avis. Mon poète est donc Verlaine. Émile Blémont. — La question  : « Quel est votre poète ? » que vous voulez bien
caparé : cela le classe et son génie. Adolphe Boschot. — Votre question est fort aimable et fort indiscrète. Vous me dema
ronique et jamais épuisé. Marcel Clavié. — Je trouve que cette question ne peut être résolue que d’une manière générale.
a petite flûte, afin que cette constatation amène une réponse à votre question  : Quel est mon poète ? Franc-Nohain. Les motifs
— aimé — Verlaine. Henri Degron. — Diablement difficile, votre question , savez-vous ? Remy de Gourmont a mille fois raiso
avec un grand G, et cela nous mettra d’accord. Mais enfin il y a ces questions si complexes, si indéfinissables, de direction in
t point parler. On nous taxerait de parti-pris ! Savez-vous que cette question est diablement difficile ? Pour terminer, il sera
peu près impossible de répondre d’une façon nette et définitive à la question posée par votre enquête. Il s’agit de dire quel e
ovince lointaine, qu’à tel autre sacré dieu — ou plus. — Mais puisque question il y a : Verlaine, entre tous, Verlaine pour avoi
r une simple préférence, ce serait peut-être différent, mais il n’est question , n’est-ce pas, que de savoir qui a le plus souver
te ». Paul Fort. — Hugo. André Foulon de Vaulx. — Votre question m’embarrasse beaucoup. Je n’admire jamais un arti
t-être lui qui est « mon poète » au sens où l’entend sans doute votre question , c’est à dire que c’est lui qui joue le mieux ave
te de Lisle est dans Vigny)… Paul-Louis Garnier. — À une telle question quelle réponse faire qui ne soit avant tout le ré
par avance devinée et ainsi sans enseignement. J’eusse plutôt aimé la question à rebours : « Quel n’est pas votre poète ? » Rien
ne adaptation symphonique du lied lamartinien le Lac, etc. Et puis la question est un peu étroite. Quel est mon poète ? Tous les
e « Hugo fut toute la poésie et toute la pensée du xixe  siècle. » La question ainsi posée ne peut en effet recevoir qu’une seul
ants, peut-être même surtout à un vivant, mais je me tais, puisque la question n’est pas posée. Louis Mercier. — Mon poèt
olte et ne mépriserait point la bonté. Mais les termes mêmes de votre question limitent ma réponse. Nul homme n’étant l’expressi
loin. Et rien n’est plus sublime. — Laissez-moi donc répondre à votre question  : Victor Hugo et vous remercier, comme lecteur
plaisirs qu’à Ernest Renan où à M. Lachelier par exemple. Mais cette question est bien oiseuse. Vous avez entre les mains un be
ine. Yvanhoë Rambosson. — Il est difficile de répondre à votre question . Mon poète ? Je n’en ai pas au sens où vous l’ent
que celle de n’importe quelle nation. Ernest Raynaud. — Votre question limitée aux poètes morts (et français, n’est-ce p
éverin. — Je suis, je l’avoue, très embarrassé de répondre à votre question , que je ne m’étais jamais posée jusqu’à présent.
n, Shelley, Ronsard, Le Tasse. Robert de Souza. — Certes cette question est habituelle et même, pour les raisons qui l’on
nt partielles dont il a surhaussé la poésie !… Aux siècles passés, la question s’expliquait : Quel est votre poète ? elle n’est
à tant d’éclat, Le Forgeron. Jean Viollis. — La forme de votre question est peut-être un peu absolue. Tout au plus vous i
sans avoir remercié M. Remy de Gourmont auquel nous empruntâmes notre question , et les poètes qui vinrent en si grand nombre nou
39 (1864) William Shakespeare « Préface »
ncore, par le sujet lui-même. À l’occasion de Shakespeare, toutes les questions qui touchent à l’art se sont présentées à son esp
ons qui touchent à l’art se sont présentées à son esprit. Traiter ces questions , c’est expliquer la mission de l’art ; traiter ce
iter ces questions, c’est expliquer la mission de l’art ; traiter ces questions , c’est expliquer le devoir de la pensée humaine e
de l’éluder. L’auteur l’a compris. Il n’a point hésité à aborder ces questions complexes de l’art et de la civilisation sous leu
40 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Samuel Bailey »
e faire un traité complet et méthodique, mais d’aborder seulement les questions où il a quelque chose à dire. Bornons-nous à deux
ique qu’il fait de Berkeley ne me paraît pas entrer dans le vif de la question  : celle de Kant est inexacte. Croirait-on qu’il l
les arguments de M. Bailey n’ont jeté aucune lumière nouvelle sur la question et ont laissé la théorie de Berkeley telle qu’ell
en conséquence, il semble qu’on se débarrasserait d’un bon nombre de questions embarrassantes parmi lesquelles il faut mettre la
lonté, ce qui est littéralement la liberté d’une non-existence. » La question examinée de près se réduit, suivant l’auteur, à s
ent en état de « vouloir » agir comme nous agissons. Or, c’est là une question de fait : et les exemples abondent pour montrer q
l’a dit, la liberté de quelque chose qui n’existe pas — la véritable question se présente sous une forme qui ne laisse plus guè
41 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Dupont-White »
us dans sa préface comme s’il ne nous avait pas compris. Telle est la question , pourtant, qui domine cette matière. Dans l’intér
ne veut pas dire la France, il ne dit rien. Or, c’est précisément la question française que nous voulons une dernière fois lui
es efforts à se démonter le cerveau, n’est rien de plus qu’une petite question d’histoire, et d’histoire de France. Nous ne somm
bitrairement les uns à l’État et les autres à l’Individu. Or, ici, la question de l’État, qui est toute la question de son livre
autres à l’Individu. Or, ici, la question de l’État, qui est toute la question de son livre, vient de nouveau se poser à propos
son livre, vient de nouveau se poser à propos du progrès, et si cette question , qui dévore tout, reste sans solution et sans lum
armées et triomphantes aujourd’hui, mais qui seront vaincues demain ? Questions qui reviennent de toutes parts, et au milieu desq
42 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « VIII. M. de Chalambert. Histoire de la Ligue sous le règne de Henri III et de Henri IV, ou Quinze ans de l’histoire de France » pp. 195-211
era-t-elle cette fois le jour, — le grand et pur jour ?… Telle est la question . M. Victor de Chalambert, esprit droit et ferme,
t le bout des lèvres dans la coupe de ses écrits, Voltaire, sur cette question de la Ligue comme sur tant d’autres questions d’h
its, Voltaire, sur cette question de la Ligue comme sur tant d’autres questions d’histoire, a perverti le sens public pour un tem
détail des faits, mais qui, selon nous, ne creusent pas assez dans la question des origines, cette seule question qui éclaire to
ous, ne creusent pas assez dans la question des origines, cette seule question qui éclaire tout en histoire et que M. de Chalamb
e Nantes, sous Louis XIV, et négligent de poser au xvie  siècle cette question de vie et de mort qui donne un intérêt si suprême
ué, une âme si forte à l’intérêt catholique ! Or, en la posant, cette question , on sort du vague des mots et des idées, on entre
r aux penseurs politiques de nos jours qui ont rayé, il est vrai, les questions de foi de leurs programmes, c’est-à-dire toute l’
ement comminatoire, et il a raison quant au fait en soi-même. Mais la question , posée par l’histoire, est bien au-dessus de ce d
43 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Le père Augustin Theiner »
eureux — le dessein qu’il cache doit faire un jour sa destinée. Grave question , du reste ; car, si le livre réussissait, il y au
eul coup le mal fait par plusieurs générations. Eh bien, au cas où la question contre les jésuites, qui n’est que la question co
Eh bien, au cas où la question contre les jésuites, qui n’est que la question contre Rome, et la question contre Rome, qui n’es
ion contre les jésuites, qui n’est que la question contre Rome, et la question contre Rome, qui n’est que la question contre les
la question contre Rome, et la question contre Rome, qui n’est que la question contre les gouvernements, serait encore une fois
e de honte, peut-il même être calomnié ? Oui ! telle est pour nous la question , — et elle est plus haute à notre sens que tout c
honorable ou dommageable à la gloire de Clément XIV ? Voilà toute la question d’histoire dans sa simplicité et dans sa rigueur.
et honnête pour toutes les lâchetés politiques, c’est précisément la question , et elle nous semble suffisamment résolue par les
il avait affaire à un prêtre, et que, de laïque à religieux, dans une question qui intéresse la papauté et l’histoire, il n’y a
44 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Introduction »
ment peuvent-ils être résolus ? Affaire de sentiment, diront les uns. Question de principes, diront les autres. Sentiment ou pri
cientifique. Des principes évoqués vous pourrez déduire que l’idée en question est bonne ou mauvaise, respectable ou détestable 
s civiles et juridiques, politiques et économiques ? — Ce sont là des questions de technique sociale. Lorsque nous prenons parti
, c’est que nous avons répondu, explicitement ou implicitement, à ces questions . Que nous faut-il pour y répondre nettement ? — S
osée, reste à savoir quels moyens sont propres à la réaliser. À cette question , il semble que l’observation scientifique devrait
’ambition légitime, mais prématurée, de résoudre scientifiquement les questions sociales n’a-t-elle pas retardé la solution des p
s sont les diverses conséquences de ces formes diverses ? — Autant de questions que les différentes sciences des phénomènes histo
ont les idées égalitaires, une explication partielle ? — Telle est la question précise que nous voulons nous poser. Si nous réus
45 (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot
me à la révolte. Ils voulaient savoir le fond des choses, étudier les questions en elles-mêmes, et on ne leur parlait plus que de
vers ces pages si vivantes, et l’auteur se déploie librement dans les questions les plus délicates et les plus élevées. Enfin une
n’est pas que j’interdise à la philosophie de dire son opinion sur la question que M. Renan a si vaillamment portée au tribunal
as mêler les problèmes d’ordre différent. L’existence de Dieu est une question , la divinité de Jésus en est une autre. Celle-ci
as de théologie révélée, à plus forte raison si l’on en admet une. La question que la philosophie pose et veut résoudre est cell
le est déjà assez difficile. La philosophie spiritualiste, dans cette question , travaille pour son propre compte, et non dans un
Il a un sentiment très-vif et très-juste de la situation actuelle des questions , et l’on sent qu’il n’est pas disposé à se laisse
rentes branches échappent à beaucoup d’esprits peu familiers avec ces questions . M. Caro démêle toutes ces nuances avec souplesse
’ouvrage piquant et intéressant, mais qui ne touchent pas au fond des questions , on peut ramener toute la polémique de l’auteur à
ue pour le problème de la destinée humaine, qui est la plus haute des questions morales. Enfin M. Cousin ne cesse de réfuter les
ements. M. Taine me paraît trancher ici avec beaucoup de légèreté une question des plus délicates et des plus élevées : la philo
ots : que sais-je ? que dois-je ? que puis-je espérer ? Or toutes ces questions ont rapport à la destinée humaine. Les athées et
iant l’une ou l’autre. Nous ne pouvons d’ailleurs tout dire sur cette question , l’une des plus grandes du siècle, et sur laquell
montre aucune invention ni aucune originalité, il reprend toutes les questions exactement dans les mêmes termes où on les posait
eu, et surtout sans prétendre qu’elles soient Dieu lui-même. La seule question pour la psychologie est de savoir s’il y a de tel
que l’expérience ces notions universelles et nécessaires. Or, ici, la question n’est pas tant de savoir s’il y a des facultés di
ême chose que le contingent, et l’infini que le fini : voilà la vraie question . Or, cette question ainsi posée me paraît à peine
tingent, et l’infini que le fini : voilà la vraie question. Or, cette question ainsi posée me paraît à peine effleurée par M. Ta
Mais ne voyez-vous pas que vous opérez ici précisément ce qui est en question , à savoir le passage du contingent au nécessaire,
endue ce que j’ai affirmé de la première, c’est avancer ce qui est en question . Car de la première, je dis qu’elle est continuée
é de la concentration connu, c’est la conscience. On peut faire trois questions à cette cosmogonie qui rappelle beaucoup la physi
issent pencher du côté fatal que j’ai signalé. Entre les innombrables questions que les idées que je viens d’exposer pourraient p
chelle dans la nature. Aristote et Leibnitz l’ont dit avant Hegel. La question est de savoir si dans ce développement il n’y a p
essence que des intervalles de degré ? Et pour en revenir au point en question , pourquoi la conscience serait-elle simplement la
e et très-complexe, on arrive à effacer et à confondre la plupart des questions  ; on énonce des principes sans preuves ; on ne di
ses Mélanges que les physiciens de nos jours aient trop abandonné les questions de physique générale et philosophique auxquelles
ns leur domaine propre, deviennent confus, obscurs, inexacts dans les questions philosophiques proprement dites, et pour introdui
de M. Littré. Il consacre quelques pages de cette préface à l’une des questions qui lui tiennent le plus à cœur, ainsi qu’à nous,
ne des questions qui lui tiennent le plus à cœur, ainsi qu’à nous, la question des causes finales. Il nous fait d’abord une grav
e et exclusive de toute métaphysique. Je n’entrerai point ici dans la question tout abstraite (et qui serait déjà un problème mé
orrespond en dehors de nous quelque chose d’absolu ; mais, prenant la question du dehors, je dis que retrancher de l’esprit huma
sible, c’est à-dire l’absolu, je réponds que vous posez ce qui est en question , à savoir que l’homme ne possède aucune notion ab
ressée des principes et des causes, si le philosophe doit étudier les questions en elles-mêmes et ne s’élever à la solution que p
ir fondés sur des rapports absolus. Ainsi, sur la plupart des grandes questions de la psychologie et de la morale, M. Vacherot so
exister par cette raison que l’idéal ne peut pas être réel ; mais la question est précisément de savoir si le parfait est un id
un obstacle à l’être ? » Leibnitz, qui s’était posé précisément cette question , n’avait pas hésité à répondre que l’idée de parf
le notion implique-t-elle contradiction ? Il ne faut pas confondre la question de la nature de Dieu avec celle des rapports de D
ence et leur langueur. On estimait trop aisée la solution des grandes questions  ; on acceptait sans les contrôler sérieusement de
naissances, ne commettent pas une pareille faute. Ils étudient chaque question séparément et l’une après l’autre. La synthèse se
nier mot ? Sachons nous contenter de progrès lents et successifs. Une question spéciale bien étudiée doit avoir plus de prix pou
de la psychologie. Je ne dis pas qu’il faille toujours en rester aux questions préliminaires et éviter les dernières conclusions
46 (1911) Enquête sur la question du latin (Les Marges)
dront-ils, enfin, à une réforme. Eugène Montfort . Enquête sur la question du latin [Question] Ayant été reçu le 5
réforme. Eugène Montfort . Enquête sur la question du latin [ Question ] Ayant été reçu le 5 avril par M. Steeg, nous
de les ébranler, nous vous prions de vouloir bien répondre à ces deux questions  : 1º Avez-vous déjà remarqué autour de vous que
llente, des mobiles politiques. La réforme de l’orthographe a été une question politique… Seulement ce sont nos gouvernants — et
Valère (1860-1936) Il m’est difficile de répondre à votre première question , ne m’occupant exclusivement que de littérature p
tion la plus monstrueuse que l’on ait jamais vue. Quant à la deuxième question , il est absurde même de la formuler. Comment ! no
eux être un autochtone. Je ne suis pas autorisé pour répondre à votre question , je vous parle sans savoir, sans érudition ; mais
s, que notre pays soit infecté par la politique à tel point que toute question d’intérêt national y soit immédiatement considéré
ire de parti. Henri Duvernois Voici ma réponse à votre première question  : L’esprit français et la langue sont menacés. Le
i n’est à l’origine que du latin transformé. Je ne vois pas ce que la question peut avoir de politique : il me semble que c’est
que la question peut avoir de politique : il me semble que c’est une question nationale, supérieure par conséquent à tous les p
Vincent d’Indy Permettez-moi de répondre d’abord à votre deuxième question , parce qu’elle me stupéfie… Qu’est-ce que le lati
on, désespérant non seulement de résoudre, mais même de comprendre la question . Quant à la décadence si rapide de la langue fran
ut l’esprit de l’éducation qui se trouve en jeu. Depuis beau temps la question est ouverte. Je vous renvoie à la magnifique Leço
ts (Flying Jib), Le Gil-Blas (Nozière), ont également disserté sur la question et nous avons lu leurs remarques et leurs observa
47 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »
nerait trop loin, ou trouvera mieux sa place ailleurs. Mais la grosse question des Vérités nécessaires est de notre ressort, et
orme, dirait Kant. Mais que sont ces lois de la conscience ? Toute la question est là. Elles sont le résultat de l’expérience de
e ces modifications. L’école de la sensation a grandement obscurci la question par sa conception antiscientifique de la table ra
e, qui a à montrer les formes de la pensée, non leur origine. Mais la question d’expérience est une question d’origine, et la ps
de la pensée, non leur origine. Mais la question d’expérience est une question d’origine, et la psychologie nous révèle que l’ex
l’époque, sur la légitimité du critérium et en particulier sur cette question  : Toute modification de l’âme correspond-elle exa
et la physiologie comparées sont les plus sûrs guides dans toutes les questions biologiques, parce que les organismes simples son
aître paradoxale qu’à ceux qui n’ont aucune habitude de ces sortes de questions . « Par suite, dit-il, quand nous faisons tout not
rnes ; et par suite à faire disparaître l’esprit comme substratum. La question de savoir si la conscience est quelque chose de s
t laquelle ? Tel est, quand on y réfléchit, le point en débat dans la question qui nous occupe. L’idéaliste dit : il n’y a qu’un
lle, pour reparaître avec l’état d’après ? Hume ne résout point cette question , ne la pose même pas. Le métaphysicien répond : o
e est subordonnée aux lois de la vie, et de couper court par là à des questions mal posées et à des problèmes factices. Pourquoi,
s étant renversées sur la rétine, voyons-nous les objets droits ? Ces questions et celles de ce genre sont psychologiques, et ne
es actions associées, entre des énergies et des synergies ? Voilà des question  ? très importantes qu’aucun n’a essayé de résoudr
directement le psychologue. 196. Ces protégomènes comprennent les questions suivantes : Qu’est-ce que la philosophie ? Méthod
48 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre II : Examen critique des méditations chrétiennes de M. Guizot »
y pourrait vivre à l’aise, s’il le voulait. Le voudra-t-il ? Voilà la question . Sans doute nous savons que quelques-uns des espr
ux n’a mission pour traiter au nom de l’Église. Laissons au reste ces questions , qui sont d’intérêt contemporain, pour aller, ave
porain, pour aller, avec M. Guizot, au fond des choses. Au-dessus des questions de conduite, de sagesse, je dirai même de politiq
isir, monsieur et cher confrère, à causer un peu à fond avec vous des questions qui, malgré la diversité de nos occupations habit
rtes années aux affaires publiques. Ce qui m’est resté appartient aux questions religieuses. Je ne songe plus qu’à recueillir les
a philosophie soit ou ne soit pas une science, cela ne fait rien à la question , puisque la religion n’en est pas une non plus. C
reuve de la révélation. Ce qui donne à supposer que la foi résout des questions que la philosophie ne résout pas, c’est que la fo
u qui parle, et de l’autre c’est l’homme ; mais on ne voit pas que la question est précisément de savoir si c’est Dieu qui parle
que philosophique. Entre M. Guizot et les philosophes il n’y a qu’une question d’opinion. Il a ses opinions comme les philosophe
phie, on se demande donc naturellement : de quel christianisme est-il question  ? Il montre en effet une telle impartialité entre
glise catholique, on sait en outre qu’il s’intéresse si vivement à la question la plus pressante de l’église catholique au temps
rofondes considérations de Platon, de Lebniz et de Malebranche sur la question du mal, tout cela mérite à peine l’honneur d’une
able l’hypothèse que vous nous proposez, c’est supposer ce qui est en question . Si je demande comment il se fait qu’un enfant in
infirmités d’un père coupable, comment croire que l’on répond à cette question en transportant à l’origine de l’humanité ce fait
des lois données, d’où il n’y a rien à conclure en faveur du dogme en question . La doctrine de la chute n’explique rien de ce qu
49 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Innocent III et ses contemporains »
t forcé à l’immense crédit intellectuel de l’Allemagne ? Telle est la question . Question facile ! Une bonne étude d’histoire dev
l’immense crédit intellectuel de l’Allemagne ? Telle est la question. Question facile ! Une bonne étude d’histoire devrait la ré
aine, est-ce une raison suffisante pour déclarer que les écrivains en question ne trouvent d’absolument vrai que les idées au no
epuis 1841 ? Tout y retentissait alors de catholicisme à propos de la question des mariages mixtes, soulevée par le fanatisme du
du nouveau règne, qui n’a pu juger du peu d’influence qu’exercent les questions exclusivement religieuses sur les sentiments publ
prédécesseur l’était peu. Mais il connaît l’Allemagne. Il sait que la question vitale pour elle, la question qui la remue et qui
il connaît l’Allemagne. Il sait que la question vitale pour elle, la question qui la remue et qui l’enflamme, n’est pas religie
’enfin, d’une façon comme d’une autre, on ne revint pas toujours à la question politique, brisant la question religieuse et s’ét
autre, on ne revint pas toujours à la question politique, brisant la question religieuse et s’établissant sur ses débris ? Tell
e qui l’empêcha d’avancer beaucoup la solution d’une des plus grosses questions de son temps : la rivalité des deux concurrents à
de gouvernement ? Or, comment se conduisit le héros de Hurter dans la question d’où devait sortir la gloire de son règne et sur
si empêchée, si difficile. Au concile de Latran (en 1215) il en était question encore, et plus tard, soixante ans après, le schi
50 (1874) Premiers lundis. Tome II « Chronique littéraire »
s qui écrase la petitesse de nos Chambres. L’Irlande est désormais la question vitale pour l’Angleterre ; l’Irlande opprimée et
à la cause de la civilisation, d’après l’autorité de leur poëte. Les questions plus que politiques, les questions sociales, que
près l’autorité de leur poëte. Les questions plus que politiques, les questions sociales, que tant d’esprits éminents ont tourmen
s et si méritoires, de Saint-Simon, d’Enfantin et de M. Fourier ; ces questions , grâce à Béranger, circuleront maintenant parmi l
ble, l’instant où la population de la France les redira en chœur. Des questions sociales, si nous passons aux politiques, à propr
ls marcheront ensemble. Quand Lucrèce Borgia n’aurait tranché d’autre question que celle-ci : « M. Victor Hugo est-il ou n’est-i
a polémique a dû changer de terrain, à partir de ce soir-là. La seule question qu’elle ait à poser est dorénavant celle-ci : « M
es efforts inouïs et ces œuvres altières qui s’accumulent ? Voilà des questions que personne ne peut s’empêcher de s’adresser à s
51 (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « La Tolérance »
’est plus permis de prendre la parole ici sans remuer les plus hautes questions . Or, les gens qui lisent mal m’ont accusé de ne p
héroïsme. On parle de la tolérance comme d’un devoir qui ne fait plus question  ; elle est inscrite dans le catéchisme républicai
it qu’elle le fût des catholiques eux-mêmes. Le temps est venu où les questions politiques ne doivent plus être que des questions
mps est venu où les questions politiques ne doivent plus être que des questions françaises ou des questions sociales. Ici encore,
s politiques ne doivent plus être que des questions françaises ou des questions sociales. Ici encore, attachons nous à ce qui nou
des hommes de bonne volonté. Ce qui prépare le mieux la solution des questions sociales, c’est en somme, pour chacun, son propre
52 (1875) Premiers lundis. Tome III « De la liberté de l’enseignement »
des inutilités. D’autres fois, il soulève et suscite les plus graves questions . C’est le cas aujourd’hui. La pétition qui a été
e. C’est uniquement au point de vue politique que je viens aborder la question . Il y a trois siècles environ (c’est un fait), l’
fériorité morale déplorable. Je ne discuterai point ici ce côté de la question . J’ai ouï dire seulement à plus d’un esprit conva
coup je ne discute pas et ne viens point faire ici de philosophie. La question est une question politique, c’est une question de
e pas et ne viens point faire ici de philosophie. La question est une question politique, c’est une question de fait. Comment le
ici de philosophie. La question est une question politique, c’est une question de fait. Comment les droits modernes se constaten
se tenir entre clercs et juifs au monastère de Cluny ; aux premières questions du chevalier qui demanda dès le début à interveni
ttent qu’à la raison et à l’examen pour les solutions quelconques des questions qui avaient été précédemment livrées aux religion
rs, ne nous embarquons pas, Gouvernement et corps politique, dans des questions de libre arbitre et de liberté métaphysique. Gard
plutôt que la disposition vraie d’un Gouvernement dans ces sortes de questions devrait être une équitable et suprême indifférenc
 le ministre de l’instruction publique pour lui signaler les faits en question . La calomnie, on le voit, avait mis du temps à ch
fficielle : « Je ferai en peu de mot, a-t-il dit, l’historique de la question . Depuis Hippocrate et Galien jusqu’à Broussais, l
est confuse, peu digérée. La fin aussi semble excéder et entamer une question nouvelle, toute une théorie pénale, sans la trait
cien Sénat, pour qu’on en soit à discuter dans cette enceinte sur ces questions , comme si nous étions un concile philosophique ou
ertaine et vague en ses prétextes, qui vient soulever les plus graves questions de liberté d’enseignement supérieur, et qui s’att
ur qui les a écoutés, des conseillers de malheur. Ceci me ramène à la question de la conclusion , — cette demande de la liberté
le soutenir. Mais je frémis pourtant lorsque j’entends dire que cette question de liberté d’enseignement est à l’étude ; car le
ssent ou se rectifient ; que dans un temps prochain et futur bien des questions futiles ou dangereuses te trouveront graduellemen
53 (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »
: La physiologie Il n’est pas nécessaire d’être fort au courant des questions philosophiques du temps pour savoir qu’il n’y a p
a suscité l’école et la méthode dites positivistes, qui relèguent les questions de cause, de principe et de fin, parmi les problè
que le dialogue éternel entre le spiritualisme et le matérialisme. La question n’est plus entre la science et la métaphysique ;
connu les rapports qui les unissent. Dans l’antiquité, cette dernière question n’a guère moins préoccupé les philosophes que les
vie organique. Enfin le dernier mot de l’école de la sensation sur la question des rapports du physique et du moral se trouve da
ardeur des recherches ni l’essor des ambitions physiologiques dans la question toujours agitée des rapports du physique et du mo
rt d’observer et l’art d’expérimenter ont fait de tels progrès que la question tant débattue changea bientôt de face avec la phy
instruments les plus délicats, ont répandu de telles lumières sur la question des rapports du physique et du moral qu’il en est
thodes de recherche, et qui éclairent d’une lumière toute nouvelle la question des rapports de l’âme et du corps. Il ne s’agit p
à leur insu, tous les physiologistes, même les plus réservés sur les questions psychologiques et métaphysiques, même les plus fr
soit le principe, et tranchent ainsi déjà, sans le vouloir, la grave question qui divise les écoles spiritualiste et matérialis
piritualiste et matérialiste. Tout cela n’est peut-être encore qu’une question de mots. Un terme impropre ne fait pas une doctri
appliquent ce que nous appelons la méthode physiologique aux diverses questions de psychologie particulière, comme le libre arbit
’on reste dans ces conditions, il n’y a plus maintenant à discuter la question de savoir si l’homme peut penser sans cerveau. Te
ue de la substance cérébrale nous ait appris le dernier mot sur cette question de la qualité relative du cerveau, on n’en pourra
s molécules et leurs mouvements expliquent tout10. » En réservant la question métaphysique que tout positiviste regarde comme i
és. Elle se trompe également quand elle tranche la grande et délicate question de savoir si le cerveau est le sujet ou simplemen
, c’est confondre l’organe avec l’être lui-même, et trancher ainsi la question contrairement aux révélations de la conscience et
s physiologistes psychologues se trompent le plus gravement, c’est la question du libre arbitre. On a vu plus haut MM. Vulpian e
54 (1874) Premiers lundis. Tome II « Jouffroy. Cours de philosophie moderne — I »
eptions, des désenchantements. « Alors l’homme se pose cette terrible question  : D’où viens-je, pourquoi suis-je venu ? où vais-
it eu une heure, un moment dans sa vie où il ne se soit adressé cette question désespérante. Nul, nul ne peut y échapper, depuis
se expliquer toute cette agitation. « Ici encore arrive la formidable question de la destinée… Qu’est-ce que l’humanité ? D’où v
de, … d’autres qu’elle est perfectible… Quelle est la réponse à cette question , qui est une, indivisible ?… « C’est la religion
religion, toute philosophie, doivent contenir la réponse à toutes les questions de l’homme sur sa destinée. C’est par ce moyen qu
érité de son système), de même vous trouverez la réponse à toutes les questions sur la destinée de l’homme, de la société, de l’h
voir la philosophie répondant à tous les doutes, résolvant toutes les questions contenues dans le grand problème de la destinée d
55 (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — III »
es, une même qualité de noblesse intellectuelle, prit dans toutes ces questions de publicité une attitude absolument opposée à ce
 « Tant qu’on ne s’est pas adressé sur un auteur un certain nombre de questions et qu’on n’y a pas répondu, on n’est pas sûr de l
y soumettent-ils ? Eh ! parce que, Sainte-Beuve l’a vu, aucune de ces questions n’est indifférente pour juger l’auteur d’un livre
’un air abruti. » Bien que nous n’ayons pas les mêmes opinions sur la question du Panama, mon confrère aurait pu dire, par exemp
e problème de l’individualisme radical, qui est une des plus fécondes questions de ce temps, et qui ne va rien moins qu’à poser q
56 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre I. Les travaux contemporains »
ifs ont l’habitude de reprocher aux philosophes de ne pas aborder ces questions avec assez d’impartialité : ils leur reprochent d
s scientifiques ; il est l’un des premiers qui aient appliqué à cette question difficile la méthode expérimentale. Je n’ai pas à
lleurs M. Claude Bernard ne s’est point occupé particulièrement de la question qui nous intéresse : pour dire la vérité, il ne l
l ne la croit pas mûre pour la science. Il aime à dire que ce sera la question du xxe  siècle, et peut-être, dans son for intéri
n. Néanmoins les philosophes ont précisément la faiblesse d’aimer les questions qui sont encore à l’état de nébuleuses ; ils aime
lignes, je dois signaler deux ouvrages importants à consulter sur la question qui nous occupe. C’est d’abord la Physiologie du
57 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préface des « Derniers Jours d’un condamné » (1832) »
ais en avant de tous les procès criminels ; c’est la sombre et fatale question qui palpite obscurément au fond de toutes les cau
s dont l’enveloppe la rhétorique sanglante des gens du roi ; c’est la question de vie et de mort, dis-je, déshabillée, dénudée,
la colonne, la Chambre tout entière se mit à pleurer et à bramer. La question de la peine de mort fut mise sur le tapis, nous a
, à cause de lui et sans attendre que vous fussiez intéressés dans la question , vous faisiez plus qu’une œuvre politique, vous f
vu qu’on voulait lui donner le change, il s’est fâché contre toute la question en masse, et, chose remarquable ! il a pris fait
out le poids. C’est votre maladresse qui l’a amené là. En abordant la question de biais et sans franchise, vous l’avez compromis
at dirigeants, et, avec la peur, l’humanité s’en alla. Il ne fut plus question d’abolir le supplice capital ; et une fois qu’on
 ? Qu’avez-vous à alléguer pour la peine de mort ? Nous faisons cette question sérieusement ; nous la faisons pour qu’on y répon
ue parce qu’ils haïssent tel ou tel qui l’attaque. C’est pour eux une question quasi-littéraire, une question de personnes, une
tel qui l’attaque. C’est pour eux une question quasi-littéraire, une question de personnes, une question de noms propres. Ceux-
our eux une question quasi-littéraire, une question de personnes, une question de noms propres. Ceux-là sont les envieux, qui ne
les affaires capitales, le président soit tenu de poser au jury cette question  : L’accusé a-t-il agi par passion ou par intérêt 
guillotinerait plus Othello. Au reste, qu’on ne s’y trompe pas, cette question de la peine de mort mûrit tous les jours. Avant p
58 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Rathery »
fluences diverses et réciproques ? N’y avait-il donc pas à prendre la question dans un repli plus profond et à montrer que, malg
et souche commune d’une même race d’esprits ? Qui sait ? les grandes questions littéraires, comme les grandes questions politiqu
its ? Qui sait ? les grandes questions littéraires, comme les grandes questions politiques, sont peut-être latines. Ce qu’on nomm
même génie, — le génie latin, — exposé à différentes latitudes. Grave question que Rathery, enfermé dans un programme, ne pouvai
59 (1928) Les droits de l’écrivain dans la société contemporaine
ementation, quelle qu’elle soit, qui apportera un peu d’ordre dans la question des lettres autographes, loin d’être une entrave,
e nouvelles suggestions paraissent dans les journaux sur les diverses questions relatives à la présente enquête. Au sujet des dro
La Société des Gens de Lettres, préoccupée également par cette même question , l’a mise à son ordre du jour. Tout récemment, M.
l est bien évident que si j’ai étudié avec curiosité et sympathie ces questions , qui présentent des difficultés pratiques, qui me
uinzaine ont ouvert à ce sujet une « Enquête ». Ils ont adressé trois questions à un certain nombre de personnalités du monde jur
ui que beaucoup de gens n’imaginent pas que l’on puisse envisager une question d’un point de vue différent. Certains marchands p
famille se sont faite de lui. Mais tant que l’écrivain est vivant, la question est toute différente. On s’étonne même d’être obl
tre célèbre et de l’ordre public. L’importante reste la même dans des questions d’un ordre différent, moins immédiatement sensibl
t les tribunaux qui décident librement et qui jugent le fond de cette question . Or, ce qui leur apparaît confidentiel, ce sont l
ères, les secrets relatifs à la concurrence commerciale ou encore des questions d’ordre diplomatique. Je ne crois pas que les jug
clare10 avec juste raison qu’il y a, avant tout, en ces matières, une question de tact.) Enfin nous verrons plus loin qu’aussitô
Enfin nous verrons plus loin qu’aussitôt que l’écrivain est mort, la question change complètement d’aspect. Les libraires aurai
à la codification écrite ? Il est vrai que si tous les cas de chaque question étaient envisagés, les jurisconsultes et ceux qui
laissée aux tribunaux. Cependant, ajoutent les juristes eux-mêmes, la question n’est pas très précise. Le plus souvent, lorsque
oir édité quelques pages de Maurice Barrès28, qui s’exprimait sur des questions politiques d’une manière qui ne coïncidait pas ex
rêmement nombreux. J’ai dit combien les tribunaux comprennent peu les questions intellectuelles. Il suffit qu’ils interviennent d
de gros volumes de correspondance36, discussions avec Claudel sur des questions de dogme, ou avec des abbés sur des questions con
ns avec Claudel sur des questions de dogme, ou avec des abbés sur des questions confessionnelles15. Encore Mme Rivière, universit
ceaux et de le manger. Il faut ici agrandir le sujet. C’est toute la question de la propriété intellectuelle qui est à remettre
. Ce procédé dogmatique, souvenir du Moyen âge, me fait penser à la «  question  » qui permettait, à l’aide de pressions savantes
droits de la Critique m’obligerait à répondre : non, à votre première question et deux fois non, à la seconde. Je n’ai jamais ve
aquelle j’eusse opposé cette théorie de l’abus du droit dont il était question plus haut… Quant à votre question troisième, mon
ie de l’abus du droit dont il était question plus haut… Quant à votre question troisième, mon cher confrère, j’ai répondu trop l
i que vous m’avez fait du livre de Péguy50. Volontiers je réponds aux questions que vous suggèrent les quelques lignes de Valéry
paroles ou les conseils de leurs auteurs à ses amis. 3° Seule, la 3e question est délicate. Les vieux manuscrits, les documents
la publication des lettres privées et des lettres intimes. C’est une question de mesure, de tact et d’opportunité. Une publicat
nts — est parfois utile et rarement nuisible. En un mot, tout est une question d’espèce, à vouloir tracer des règles trop rigour
es Poètes Français Paris, 7 mai 1927. Mon cher confrère, La première question que vous posez est d’une simplicité qui n’a d’éga
entiments bien dévoués. Sébastien-Charles Leconte P. S.  Les 2e et 3e questions sont, quant à la réponse que je leur ferais conte
r cour, ne peuvent jamais se faire à ces usages. Maintenant, toute la question est de savoir jusqu’à quel point on est autorisé
le symbole du secret perpétuel. [NdA] 12. Je reparle plus loin de la question des droits d’auteur accordés aux héritiers. [NdA]
60 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre III : Sentiments et Volonté »
général, ne semblent pas aussi précises ni aussi complètes que sur la question des sensations et des idées. Les uns n’y touchent
peut en penser. M. Herbert Spencer, qui a été préoccupé surtout de la question de méthode, se place au point de vue de la psycho
tés éminemment philosophiques, quand on voit un auteur répondre à une question complexe par une formule nette, prétendre embrass
la volonté, très suffisante à beaucoup d’égards, vaut surtout par les questions qu’elle entrevoit et la méthode qu’elle inaugure.
d’avoir aperçu la méthode. L’auteur, sans être absolument muet sur la question du libre arbitre, l’effleure à peine : le mot n’y
a liberté, qu’on la considère comme vraie ou comme illusoire, est une question de fait aussi, et il n’est guère possible de la r
ne de la métaphysique. Un seul passage (ch. xxiv, p. 328) effleure la question . L’auteur nous dit qu’une fausse conception de l’
l’agréable. M. John Stuart Mill, note 48, renvoie, pour l’étude de la question , à John Ruskin, qui fournit, dit-il, un témoignag
61 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VII. Les hommes partagés en deux classes, d’après la manière dont ils conçoivent que s’opère en eux le phénomène de la pensée » pp. 160-178
soit pour attaquer les opinions nouvelles, soit pour les défendre. La question de l’origine du pouvoir est évidemment la même qu
l’objet de ce chapitre, parce que je dois, pour le moment, laisser la question indécise jusqu’à ce qu’elle sorte d’elle-même de
’ailleurs ce n’est point ici le lieu d’entrer dans le fond même de la question , puisque je dois admettre, quant à présent, les d
e des intérêts différents qui peuvent exister : cela compliquerait la question , et n’est point de mon sujet. D’ailleurs il n’y a
société a été imposée à l’homme, nous trouverons la liaison des deux questions , si distinctes en apparence, de l’origine du pouv
ation que j’ai à faire consiste dans l’importance que j’attache à une question aussi abstraite et aussi ténue que celle dont nou
igine de la parole et l’origine de la société sont absolument la même question , il en résulte que les deux systèmes relativement
emps ; ainsi vous devez leur rendre votre estime et votre amour. » La question de l’origine du langage a souvent occupé les phil
62 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre premier. De l’invention dans les sujets particuliers »
pathies s’agglutineront en quelque sorte autour du noyau primitif. La question ne vous sera plus indifférente et étrangère : une
circonstances particulières la thèse générale, il n’a pas examiné la question historique et la situation de Rome. Il s’est dema
il est descendu en lui-même, et il a interrogé son âme française. La question particulière d’histoire romaine a fait place à un
çaise. La question particulière d’histoire romaine a fait place à une question générale, qui de nouveau a reçu une forme particu
er. En un mot on cherche ce qu’on sait, ce qu’on a vu sur la chose en question  ; ou bien ce qu’on sait, ce qu’on pense, ce qu’on
63 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »
cience. La liberté Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi la question de la liberté met aux prises ces deux systèmes op
 31, ni surtout avec le phénomène de la division de la lumière 32. La question de l’élasticité des atomes soulève des difficulté
sterons pas, pour le moment, sur ce dernier point ; nous réservons la question de savoir en quel sens le moi se perçoit comme ca
sens le moi se perçoit comme cause déterminante. Mais à côté de cette question d’ordre psychologique, il en est une autre, de na
ir à plusieurs actes différents, également possibles. C’est sur cette question de l’égale possibilité, de deux actions ou de deu
pour X, pouvait ou ne pouvait pas opter pour Y : je répondrais que la question est vide de sens, parce qu’il n’y a pas de ligne
de point O, pas de chemin OX, pas de direction OY. Poser une pareille question , c’est admettre la possibilité de représenter adé
pourquoi se croyait-on libre ? — Et l’on ne voit pas que cette double question revient toujours à celle-ci : le temps est-il de
ni impossible, par la raison fort simple qu’il ne pouvait encore être question de chemin. » — Faites abstraction de ce symbolism
vant d’être accompli, ne l’était pas encore. » En d’autres termes, la question de la liberté sort intacte de cette discussion ;
uter. Mais le déterministe ne se tiendra pas pour battu, et posant la question sous une nouvelle forme : « Laissons de côté, dir
, les actions accomplies, considérons seulement des actes à venir. La question est de savoir si, connaissant dès aujourd’hui tou
t libre dans des circonstances graves ; nous l’appellerons Pierre. La question est de savoir si un philosophe Paul, vivant à la
u moment précis où, l’action s’accomplissant, il ne pouvait plus être question de la prévoir, mais simplement d’agir. Ici encore
uit à la constatation pure et simple du fait accompli. C’est donc une question vide de sens que celle-ci : l’acte pouvait-il ou
si au moment même où l’acte s’accomplit ; il ne pourra donc plus être question de le prévoir. Dans le second cas, on présuppose
complir, les autres, qu’une fois accompli il l’est définitivement. La question de la liberté sort intacte de cette discussion, c
s deux illusions, à leur tour, en impliquent une troisième, et que la question de savoir si l’acte pouvait ou ne pouvait pas êtr
be OX que le mobile décrit à partir du point O. C’est là, au fond, la question que vous posiez quand vous faisiez intervenir un
ourrait être prévue, on identifie inconsciemment le temps dont il est question dans les sciences exactes, et qui se réduit à un
eur durée est cette influence même. C’est pourquoi il ne saurait être question d’abréger la durée à venir pour s’en représenter
ermination et causalité. En vain nous alléguons qu’il ne saurait être question ni de prévoir une action future à la manière d’un
artout où l’expérience nous fait constater cette régularité ; mais la question est précisément de savoir si on la retrouve dans
nt, en ce qui concerne la liberté, revient sans qu’on s’en doute à la question suivante : « le temps peut-il se représenter adéq
64 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Armand Pommier » pp. 267-279
Armand Pommier, l’auteur de La Dame au manteau rouge, dont il va être question aujourd’hui, n’est pas un débutant littéraire ; m
que dans le roman : la Physiologie ! II C’est là, en effet, une question très-actuelle et très-grave, et qu’on ne peut pas
gique, et devant lequel la Science elle-même se tait comme devant une question insoluble, c’est cette grossièreté dans l’étonnem
ttérature du dix-neuvième siècle, et, quand la Critique se pose cette question -là, elle se fait l’effet de se pencher sur le bor
sur nos têtes, avec l’empoignement de l’Imagination publique par ces questions de magnétisme contre lesquelles les plus forts d’
prits vigoureusement et fièrement amoureux de la difficulté ! Mais la question que j’ai remuée ici n’est pas limitée à un seul p
un seul point, n’est pas étranglée dans un seul phénomène : c’est la question du roman physiologique avec toutes ses inventions
65 (1914) L’évolution des genres dans l’histoire de la littérature. Leçons professées à l’École normale supérieure
ne devrais pas essayer de l’écrire ; et, reculant à un autre temps la question de l’Évolution des Genres, si je n’étudierais pas
erait jamais rien si l’on attendait toujours ; et puis, il y va d’une question de méthode. Car, pourquoi la plupart de nos histo
on croit commencer par le commencement en commençant par épuiser les questions les plus particulières ; par étudier les hommes s
res, ou les noms, qui les fixent pour nous dans l’histoire ? Voilà la question que j’essaye de résoudre ; et tout ce qui n’y con
on du Mariage, que sais-je encore ? il n’est plus aujourd’hui partout question que d’évolution. Or, s’il est toujours bon de se
aire y a-t-il génération dans le vrai sens du mot ? C’est la première question que nous essayerons de résoudre. En second lieu,
ose ainsi parler, le contraire du semblable ? Ce sera notre troisième question , — dont je pense que vous voyez assez l’analogie
avec le problème général de l’évolution. Il nous reste à dire, cette question et les autres, les moyens que nous prendrons, sin
vestibule, nous pourrons entrer dans les appartements, et traiter la question de L’Évolution des genres. Elle en comprend, si j
s du caprice même des écrivains ou des artistes ? Ce sera la première question . 2° De la Différenciation des genres. Supposé que
actérise ensuite, et enfin qui les individualise ? Ce sera la seconde question  ; et déjà vous voyez qu’elle est sensiblement ana
utres par des frontières ou des barrières infranchissables. Troisième question , celle de la Fixation des genres, ou des conditio
d’autres termes, quels sont les Modificateurs des genres ! Quatrième question , la plus complexe peut-être et la plus obscure de
olution, si nous la trouvons, nous tonnera le plus de lumières sur la question qui nous occupe, et qui est enfin la dernière que
le. Vous vous souvenez que c’est là précisément que nous reprenons la question à notre compte ; et — d’une manière à la fois un
verons alors l’objet essentiel de notre recherche. 1° Sur la première question , celle de l’Existence des genres, et pour décider
rtine ou aux Odes d’Hugo les Chansons de Béranger. 2° Sur la deuxième question  : Comment les genres se différencient, c’est à la
n que nous emprunterons nos arguments, et la division elle-même de la question . Sans doute, la différenciation des genres s’opèr
a Stabilité des genres. Et toutefois, dès à présent, dans cette seule question , je vous en indique au moins trois qui sont conte
sible peut-être ? Ce n’est rien de moins, comme vous le voyez, que la question du classicisme ; et dans la littérature comme ail
n verrez la complexité, les difficultés et l’étendue. 4° La quatrième question est peut-être plus vaste encore, et si nous ne vo
rement dans l’histoire de la littérature et de l’art ? Mais c’est une question que nous ne saurions décider avant d’avoir vérifi
ivarol, à la Chamfort, à la Duclos ; ensuite, le droit de traiter ces questions , sociales ou religieuses, que d’autres moralistes
s ne tirions rien d’utile pour la solution ou la position de quelques questions très générales et très importantes, dont je veux
humaines, peut-on séparer l’art d’avec la vie sociale ? A toutes ces questions nous trouverons sans doute de quoi répondre, ou,
s proprement littéraire. Sans se rendre encore assez indifférents aux questions de personnes, et tout en se permettant d’étranges
es allaient cependant donner dans leurs œuvres par première place aux questions de principes ou de doctrine. Et ils n’allaient pa
bservation ne soit vraie, — c’est un livre quelque peu pédant, où les questions , au lieu d’être tranchées par l’autorité d’Aristo
ou de Térence ? de Virgile ou d’Homère, et pourquoi ? Telles sont les questions sur lesquelles roule toute la critique de Scalige
n et critique. — Sa théorie de l’art et sa conception de la poésie. —  Question sur le rôle de Richelieu dans l’histoire de la li
ôle de Richelieu dans l’histoire de la littérature. — Chapelain. — La question des trois unités, son histoire et son évolution,
us savez, demeurer environ deux cents ans. Il s’élève à ce propos une question curieuse — et que je voudrais bien qu’on examinât
mêler enfin comme l’un d’eux à leurs rivalités. Je ne tranche pas la question  ; je la propose seulement, et je voudrais qu’elle
loir sonder plus profondément ses desseins, c’est qu’il suffit que la question se pose pour que nous dussions faire à Richelieu
nfluence et tâcher d’en caractériser la nature, c’est d’abord dans la question des trois unités, et conséquemment, de la détermi
e inaperçue. Il ne s’agit point de faire aujourd’hui l’histoire de la question des trois unités : elle nous entraînerait trop lo
édie française. Il est bon cependant, dès à présent, de savoir que la question n’a pas été du tout, comme on semble le croire, i
origine est un peu plus reculée qu’on ne le dit dans le temps. Cette question des trois unités, il l’a discutée partout avant q
e. C’est le janséniste ici qui perce… Il reste seulement une dernière question  : c’est à savoir qui nous assurera que les règles
ons dit, les premières années de sa vie littéraire, la discussion des questions de principes en allait remplir et même un peu agi
à 1702. Il est vrai qu’il avait habilement choisi son terrain. Sur la question de forme, en effet, et sur le prix qu’il y attach
r à reconnaître, sous la pédanterie des mots, l’importance réelle des questions qu’ils recouvrent ; et, de même que nos philosoph
Au point de vue philosophique, ce n’est en effet rien de moins que la question même du progrès qui s’est trouvée d’abord engagée
voie. Or, de nos jours mêmes, s’il vous plaît, quand vous discutez la question du latin, ou la question plus générale des réform
mes, s’il vous plaît, quand vous discutez la question du latin, ou la question plus générale des réformes de l’enseignement ; qu
’est-ce que l’on fait, qu’est-ce que vous discutez ? Vous discutez la question que posèrent il y a deux cents ans, les Perrault
e à sentir ? Nous avons d’ailleurs un autre avantage à poser ainsi la question . C’est que nous voyons comment et pourquoi se son
gu dans l’affectation de sa simplicité ; et vous y trouverez enfin la question mieux posée, beaucoup mieux, d’une manière un peu
nd, et par un homme d’une tout autre portée d’intelligence. Toute la question de la prééminence des anciens sur les modernes, é
s nouveaux. Grâce en effet aux préjugés mémos qu’il apportait dans la question , auteur d’un poème sur la Peinture, frère de l’ar
s l’allez voir, le grand public et les femmes elles-mêmes juges d’une question qui ne semblait être jusqu’alors du domaine ou de
vons déjà dit, l’idée de progrès est impliquée dans la position de la question même, on ne saurait refuser l’honneur de l’avoir
des Dialogues ne se serve à peu près uniquement que pour brouiller la question . Chaque art, en effet, a ce qu’on appelle son bea
ue par la voie des mêmes intermédiaires, … Comme au surplus c’est une question sur laquelle nous aurons cette année même plus d’
rive insensiblement à une indifférence entière — et barbare — sur les questions de forme et de style. Il ne tient compte aucun de
ns un Shakespeare ou dans un Gœthe ; ou encore, pourquoi de certaines questions , comme celle de la destinée, qui sont enveloppées
e biais, et, pour ainsi parler, d’une manière tout occasionnelle, une question qui valait bien la peine qu’on l’abordât plus fra
ais il n’a pas toujours une vue très nette et très sûre du fond de la question . Il commente bien faiblement Pindare ; et je croi
première phase de la querelle, et qui exprime, par conséquent, sur la question , le dernier état de la pensée de Boileau. Votre d
clarer satisfait. Si c’était maintenant de Boileau lui-même qu’il fût question , de son mérite personnel et de son originalité de
us général — et pour conclure à notre tour, — dégageant maintenant la question des considérations particulières qui ne servent q
ue la critique fait véritablement son entrée dans le monde, et que la question des mérites respectifs d’Homère et de Virgile, ou
. Mais la preuve la plus significative de l’universel intérêt que ces questions excitent, c’est de les voir, avec le xviiie  sièc
beaucoup de choses ; et vous connaîtrez enfin les commencements d’une question que nous aurons à traiter prochainement nous-même
ndance ; achever de secouer le joug des anciens ; mettre elle-même en question l’universalité, l’autorité, l’immutabilité de ses
ne faisons pas grand cas de son théâtre, et, là-dessus, ce serait une question que de savoir si nos dédains ne passent pas la me
érise éminemment, vous le savez, c’est d’être avant tout préoccupé de questions religieuses, politiques, sociales, mais en revanc
ittérature, et surtout d’art. Silent leges inter arma. Quand il n’est question de rien de moins que de renverser, pour le recons
r activité se dépense à d’autres emplois ; et, de s’enfermer dans les questions purement littéraires, cela équivaut pour eux à un
lique, c’est celui-là, ou encore, si vous l’aimez mieux, que toute la question est du sens que l’on donne à ce mot de nature, si
dernier point, je serais moins affirmatif. Elle renouvelle encore la question d’une autre manière : c’est en se plaçant, pour l
en transporter les beautés sur la scène française, et sans mêler à la question littéraire une vaine question d’amour-propre nati
la scène française, et sans mêler à la question littéraire une vaine question d’amour-propre national ou de patriotisme. Ce qu’
uera d’être une espèce d’insulte à tout ce que nous croyons. Voilà la question  ; vous connaissez la réponse. Il faut savoir gré
il y en a même deux, et les voici. La première, c’est que, sur aucune question , générale ou particulière, ni sur la question de
, c’est que, sur aucune question, générale ou particulière, ni sur la question de la liberté dans l’art et du « faux bon goût »,
question de la liberté dans l’art et du « faux bon goût », ni sur la question de l’emploi de l’histoire dans le drame, à l’imit
de Shakespeare — et de Voltaire aussi, ne l’oublions pas, — ni sur la question enfin du mélange des genres ou des trois unités,
ue le faux dans Calderon. Pour le coup, c’était faire rétrograder la question par-delà Mme de Staël ; et la distinction lumineu
tout le reste n’a pour objet que de préparer de plus loin à ces deux questions une réponse à la fois plus précise, plus ample et
ntemporaine. Est-il venu trop tard ? est-il venu trop tôt ? C’est une question qu’on pourra traiter dans quelque cinquante ou ce
œuvre de ses prédécesseurs, a éveillé l’attention sur cette nature de questions . Or ; vous remarquerez que la critique ainsi retr
aintenant vous ajoutez l’influence de Fauriel, et de sa curiosité des questions d’origines ; si vous ajoutez l’influence du criti
l’autre n’a-t-il point passé dans sa prose ?   Voilà tout un ordre de questions dont à peine encore s’était-on avisé. Elles s’int
ordinaires des hommes ? la table, le jeu, les voyages ? Aucune de ces questions n’est désormais indifférente. Aurions-nous les Pe
vantements » ? Indispensable à la connaissance de Pascal lui-même, la question ne l’est pas moins à l’intelligence des Pensées.
ans que j’aie besoin d’insister davantage, dans quelle série d’autres questions ces questions nous jettent à leur tour. D’étudier
besoin d’insister davantage, dans quelle série d’autres questions ces questions nous jettent à leur tour. D’étudier l’œuvre d’un
ent en cela qu’ils sont presque anonymes… Mais comme c’est encore une question que nous retrouverons, je passe, et je viens à la
de vous le dire, car si je voulais vous montrer qu’il l’est, c’est la question même de la Moralité dans l’art qu’il me faudrait
e ne le pense pas, ou du moins, de quelque manière qu’on tranchera la question , ce sera pour d’autres raisons, tirées d’ailleurs
l’objet de ce cours que de vous en donner les raisons. Sur toutes ces questions , nous aurons bientôt à revenir, et nous les prend
66 (1898) Introduction aux études historiques pp. 17-281
, d’ailleurs, qui s’y intéressent — soient avertis : il n’en sera pas question ici3. Nous nous proposons ici d’examiner les cond
ire et prévu. On voit encore leurs émules discuter à perte de vue des questions oiseuses : si l’histoire est un art ou une scienc
e se procurer la liste de tous les documents utiles pour élucider une question (par exemple, la liste de tous les manuscrits con
n’est-il pas exposé, en effet, à rencontrer dans l’étude du passé des questions de philosophie, de droit, de finances, etc. ? Et
ère, par exemple, est considérée comme indispensable à qui traite des questions de finance actuelles, l’est-elle moins à qui se p
s’est-on pas demandé ? Et des flots d’encre ont coulé au sujet de ces questions mal posées, sans intérêt ou sans solution, qui, l
vaillent49. Il semble donc qu’il n’y ait pas de réponse générale à la question posée au commencement de ce chapitre : en quoi do
tième, la leçon a n’est en réalité attestée qu’une fois ; et la seule question est de savoir si elle est, intrinsèquement, moins
t puis, il est louable de réagir contre ceux qui ne mettent jamais en question la provenance des documents ; mais c’est aller tr
. Dans quels cadres ? suivant quel ordre ? Il est clair que c’est une question d’espèces et que la prétention de formuler des rè
ment de l’habitude de recourir aux sources directes et de traiter des questions précises109. Un jour viendra sans doute où, tous
critique externe auront été accomplis. Dans les deux premiers cas, la question de l’opportunité d’une division du travail ne se
onté ne supplée pas ». Quelles qualités ? Ceux qui se sont posé cette question ont répondu vaguement : « Des qualités plutôt mor
us intelligents parfois que d’autres, qui sont indemnes de la tare en question . Ce sont eux dont on entend dire : « Il travaille
xemple à critiquer systématiquement tous les documents relatifs à une question , pour s’en procurer l’intelligence ; ils critique
ntelligence ; ils critiquent indifféremment des textes relatifs à des questions très diverses, à la seule condition que ces texte
es spécialistes de la critique externe s’appliquait exclusivement aux questions dont la solution importe, si elle était disciplin
A la vérité, il y a des érudits modestes et bienveillants : c’est une question de caractère ; la préoccupation » professionnelle
l que l’auteur a dissimulé volontairement sous une forme inexacte. La question est logiquement très embarrassante : il n’existe
git pas de les reconstituer toutes, il suffit de répondre à une seule question  : si l’auteur a opéré correctement ou non ? — La
à une seule question : si l’auteur a opéré correctement ou non ? — La question peut être abordée de deux côtés. 1° On connaît so
is pour toutes. IV. Le questionnaire critique comporte deux séries de questions qui correspondent aux deux séries d’opérations pa
tude. Mais il sera plus clair d’exposer séparément en deux séries les questions à se poser. La première série de questions servir
arément en deux séries les questions à se poser. La première série de questions servira à chercher si l’on a quelque motif de se
ou manifestent des sentiments très intenses. Cette première série de questions aboutira au résultat provisoire de discerner les
ffirmations qui ont chance d’être mensongères. V. La seconde série de questions servira à examiner s’il y a un motif de se défier
de même façon que le mensonge volontaire. On peut donc s’en tenir aux questions déjà posées pour reconnaître la sincérité. Mais i
il pas été amené à la déformer à son insu parce qu’il répondait à une question  ? C’est le cas de toutes les affirmations obtenue
au questionneur en répondant ce qu’il croit lui être agréable, toute question par elle-même suggère la réponse ; ou du moins el
ffirmation obtenue par interrogation, en se demandant quelle a été la question posée et quel préjugé elle peut avoir fait naître
gnements qui l’intéressaient peu. De ce genre sont les réponses à des questions faites par une autorité (il suffit de voir commen
traction, généralisation, raisonnement, calcul. Il faut donc ici deux questions . L’auteur semble-t-il avoir opéré sur des données
n petit groupe qu’il connaissait158. VI. Ces deux premières séries de questions sur la sincérité et l’exactitude des affirmations
nymes » dont la rédaction d’ensemble a eu pour auteur un inconnu ; la question se pose même sur un auteur connu pour chacune des
st très difficile de mentir ou de se tromper. — La dernière série des questions que doit se poser la critique a pour but de disce
Pour reconnaître si l’auteur s’est trouvé dans ce cas on a plusieurs questions à poser. 1° Le fait affirmé va-t-il évidemment à
n seul coup, réunis en une impression totale. Alors, l’analyse et les questions critiques étant devenues instinctives, on aura ac
tre après examen des documents, ou le rejeter comme impossible par la question préalable ? L’invraisemblance n’est pas une notio
nts indirects des documents. Comment doit se trancher ce conflit ? La question n’a pas grand intérêt pratique ; presque tous les
par ailleurs, et seraient écartés par une critique correcte. Mais la question du miracle a soulevé de telles passions qu’il peu
incipe de classement approprié aux faits historiques. Or sur ces deux questions capitales les historiens ne sont pas arrivés enco
183 ; toute science est formée d’une série de réponses à une série de questions méthodiques. Dans toutes les sciences d’observati
nd même on n’y a pas songé d’avance, les faits observés suggèrent des questions et obligent à les préciser. Mais les historiens n
s matériaux, doit se faire une règle stricte de toujours procéder par questions comme les autres sciences184. Mais comment poser
er par questions comme les autres sciences184. Mais comment poser les questions dans une science si différente des autres ? C’est
réelles  ; la vue directe des objets guide le savant et lui dicte les questions à poser. En histoire rien de pareil. — On dit vol
’un homme ou d’une nation ; il ne suffira donc pas à poser toutes les questions auxquelles l’historien doit répondre pour donner
sociétés à étudier. Pour les dresser on peut commencer par noter les questions de détail qu’aura suggérées la lecture même des d
rées la lecture même des documents ; mais il faudra, pour classer ces questions — souvent même pour en compléter la liste, — reco
cadres de la science déjà faits pour ces cas connus, on verra quelles questions doivent se poser à propos du cas analogue qu’on é
oraux (pouvoirs, procédure). — 2° Institutions ecclésiastiques (mêmes questions ). — 3° Institutions internationales  : A. Diploma
ce à trier les faits historiques pour les classer, on se heurte à une question qui a provoqué d’ardentes querelles. Tout acte hu
une des catégories de la pensée humaine s’est souvent exprimée par la question puérile : si l’histoire est un art ou une science
ages privés ou institutions politiques, toujours il faut résoudre une question préalable : Les habitudes qu’on va étudier, de qu
amilles » de langues, d’arts, de peuples. — Il faut donc se poser ces questions  : comment le groupe était-il subdivisé ? dans que
oires et une autorité matérielle, il se pose deux séries nouvelles de questions  : 1° Quel était le personnel chargé de l’autorité
es, politiques (diplomatie et usages de guerre) ; elle pose les mêmes questions que l’étude des institutions politiques. — Il y f
ne suffisent jamais à remplir entièrement les cadres ; à beaucoup de questions ils ne donnent pas de réponse directe, il manque
de constatation serait achevé. L’histoire doit-elle en rester là ? La question est vivement débattue et on ne peut éviter de la
vivement débattue et on ne peut éviter de la résoudre, car c’est une question pratique. Les érudits, habitués à recueillir tous
devra revenir au questionnaire de groupement, répondre à chacune des questions , puis rapprocher les réponses. On les résumera al
formés par l’imitation de leurs devanciers. Il resterait une dernière question . N’y a-t-il jamais que des hommes semblables qui
mes, elle n’atteint que les conditions de leur existence. La dernière question de l’histoire reste insoluble par les procédés hi
ques. * * * Chapitre V. Exposition Il nous reste à étudier une question dont l’intérêt pratique est évident. Sous quelles
rtée, souvent qualifiées de « curieux », s’attaquent volontiers à des questions insignifiantes225 ; et c’est même un assez bon cr
’il s’agit d’établir des détails, ils s’abandonnent dans l’exposé des questions générales à leurs penchants naturels, comme le co
tion du Ministère dans les discussions de la Société pour l’étude des questions d’enseignement secondaire, dans la Revue de l’ens
ion devra se développer l’enseignement historique en France242 et les questions qu’on devra résoudre pour acquérir une technique
acquérir une technique rationnelle. Nous essayons ici de formuler ces questions dans un tableau méthodique. 1° Organisation génér
rofesseur doit-il faire un cours complet, ou doit-il choisir quelques questions et charger l’élève d’étudier seul les autres ? Do
exercices actifs. Pour exposer et justifier la solution à toutes ces questions , ce ne serait pas trop d’un traité spécial243. On
bagage proprement scolaire. De ces connaissances-là il n’était jamais question à l’École, où, conformément à la théorie régnante
s lassé d’appuyer sur ce point malade ; et, pour se convaincre que la question des examens a toujours été considérée comme la cl
dans ses trois volumes publiés depuis 1885, de cinq ans en cinq ans : Questions d’enseignement national, Études et Étudiants, A p
onal, Études et Étudiants, A propos de nos écoles. C’est ainsi que la question de la réforme des examens de l’enseignement supér
premier coup ? D’abord, il importait de se mettre d’accord sur cette question préliminaire : quel est le genre d’aptitudes ou d
n document, découvert par hasard, qui suggère l’idée d’approfondir la question d’histoire que ce document intéresse et de collig
n a découverts, des textes que l’on a publiés, des personnages et des questions que l’on a étudiés. 28. Voir L. Delisle, le Cabi
tille, etc., que l’on dut, plus tard, restituer. — Il ne saurait être question , aujourd’hui, de procéder à des confiscations. Ma
caires ont mis souvent à l’ordre du jour, en ces dernières années, la question du prêt (ou de la communication hors des dépôts o
aliens tenus à Gênes (1893) et à Rome (1895), ont aussi débattu cette question , mais sans aboutir. — Quelles sont les libertés q
e que ne l’imaginent les gens qui ne sont pas du métier. 71. Il sera question des interpolations au chapitre III, p. 77. 72. L
8. Les travaux de M. Julien Haver, réunis dans le tome de ses Œuvres ( Questions mérovingiennes, Paris 1896, in-8) sont considérés
La lecture des mémoires où M. L. Delisle s’est attaché à élucider des questions de provenance est aussi très profitable. — Les qu
élucider des questions de provenance est aussi très profitable. — Les questions de cet ordre sont celles où triomphent les érudit
r de ceux qui les possèdent  » . Les pièces d’une polémique sur cette question , évidemment dépourvue d’importance, entre M. Brun
elléniste, paléographe et bibliographe Charles Graux, par E. Lavisse ( Questions d’enseignement national, Paris, 1885, in-18, p. 2
termes, par E. Lavisse, dans ses allocutions aux étudiants de Paris ( Questions d’enseignement national, p. 14, 86, etc.). 127.
r la Germanie de Tacite par les Lois barbares. Voir dans la Revue des questions historiques, 1887, t. I, la leçon de méthode, De
es et les deux conduisent souvent à des résultats opposés. » Revuedes questions historiques, 1887 t. I. — Voir aussi (l’Alleu …,
éfini et étudié à part le « document de première main ». C’est que la question a été mal posée par la pratique des historiens. L
raient une très longue étude. 180. Le P. de Smedt a consacré à cette question une partie de ses Principes de la critique histor
la critique historique (Paris, 1887, in-12). 181. La solution de la question est différente pour les sciences d’observation di
. 183. L’hypothèse dans les sciences expérimentales est une forme de question accompagnée d’une réponse provisoire. 184. Fuste
forme première qu’ont tous mes travaux, c’est-à-dire sous la forme de questions que je me pose et que je m’efforce d’éclaircir  »
les arts et le reste de la vie sociale ont ainsi posé la première la question la plus difficile. 220. Pour les époques ancienn
ssés jusqu’à l’absurde. 234. Cf. plus haut, p. 208 . 235. Il a été question plus haut de la part de subjectivité qu’il n’est
e partie de ce travail [Ch. S.]. 244. Constatons cependant que, à la question posée en juillet 1897 aux candidats au Baccalauré
e des professeurs, Paris, 189, in-8. [Ch. S.] 247. J’ai traité cette question dans la Revue universitaire, 1896, t. I. [Ch. S.]
supérieur en France, Paris, 1888-1894, 2 vol. in-8. 249. E. Lavisse, Questions d’enseignement national, p. 12. 250. Cf. plus ha
67 (1890) Nouvelles questions de critique
ec lui sur une controverse où se trouvent impliquées beaucoup plus de questions , et plus graves qu’on ne les croirait tout d’abor
e l’oser dire, que Beethoven était Allemand ? C’est ici brouiller les questions , et les brouiller dangereusement. L’art est une c
faire servir à la consolidation l’un de l’autre. Mais où peut-être la question se brouille encore davantage, c’est quand M. Gast
ge, puisque M. Gaston Paris en convient, heurte toutes les règles, la question est donc de savoir ce que valent ces règles et qu
e héritier. On l’a dit, et on ne saurait trop le répéter : s’il n’est question que de valeur littéraire, ce qui demeure inédit,
si bien fait de ne pas mettre au jour. On pourrait encore examiner la question de savoir si, sous le prodigieux amas de ces publ
, déchiffré tant d’énigmes, résolu tant de problèmes, et vidé tant de questions historiques. Car j’admire, pour moi, l’extrême mo
e arrêté justement à la dix-neuvième Il ne s’agit que de savoir si la question elle-même vaut l’obstination que nous mettons à l
lui, quel en est l’auteur probable ? Telles sont les trois ou quatre questions , sans une solution, ou plutôt sans une discussion
eaucoup à une connaissance plus précise du caractère de Rabelais. Ces questions , et bien d’autres qui s’y rattachent, nous eussio
gnerod, dit Richelieu, et Bouchard, surnommé Montmorency ? Quant à la question même du texte imprimé des Pensées de Pascal, on s
as trente et une, comme on le croyait, que l’édition en 363 pages. La question étant de chercher la raison des suppressions qui
elle de la première de la Vie de Molière. Mais, de toutes les petites questions que soulève la bibliographie de Montesquieu, je s
ne famille, à laquelle Montesquieu n’eut point de part. C’est la même question qui revient : la question des impressions, suppos
tesquieu n’eut point de part. C’est la même question qui revient : la question des impressions, suppositions et contrefaçons de
’elle. Or, ces services, quels sont-ils ? et les rend-elle ? C’est la question que l’on se fait, quand on la voit à peu près uni
lui demande aussitôt ou elle en est de la lettre B. Pour poser cette question intéressante, mais indiscrète, nous ne manquerion
ais, sans chercher tant de prétextes, il vaut encore mieux traiter la question pour elle-même en France, et de notre temps même,
dans un Dictionnaire historique de la langue, — ou nulle part. Ni les questions d’origine ou d’étymologie, ni toutes celles qui t
ruel, mais un quatrième seulement ; et, ce quatrième livre, c’est une question fort débattue que de savoir s’il est de Rabelais.
ns demander quelle est la compétence de l’Académie française dans ces questions qui confinent à tout ce qu’il y a de plus obscur
qu’il faudra que l’on prenne son parti de le remanier tout entier. La question qui se pose est précisément de savoir si l’ouvrag
lus intéressantes, à coup sûr, que la discussion de ses choix, où les questions de personnes sont trop mêlées, et surtout depuis
que ce soit un livre très intéressant mais il aurait pu l’être, et la question qu’il soulève est curieuse. D’où vient, en effet,
t parvenir qu’en les exagérant tour à tour ; je sens qu’il n’est plus question de trouver la vérité, mais uniquement de vaincre 
elles n’ont point tendus. Il faut donc que l’avocat apprenne voir les questions sous toutes leurs faces, et combien un seul genre
ur les plaider sans doute, mais d’abord pour les gagner. Sur quoi, la question n’est pas de savoir si leur métier n’en vaut pas
et après avoir attaqué l’abus de la liberté dans une fille, il était question d’en revendiquer l’usage dans un fils. Je n’ai pa
n’ai pas besoin de rappeler autrement l’affaire des Calas, et quelles questions s’y trouvaient impliquées, si ce n’est pour dire
juger les lois, mais de les interpréter. Cependant, toutes ces graves questions ne se discutent qu’autant que l’on s’élève au-des
er sur chacun de ces points. « Il n’y a pour ainsi dire pas une seule question relative à l’organisation, à l’évolution, et aux
a nature ; — ce qui n’est pas répondre, puisque c’est répondre par la question même. Elle n’est d’ailleurs ni facile ni claire ;
té de son imagination lui suggère. Pour ne parler ici que d’une seule question , Flourens n’hésitait pas à en faire le partisan d
, signifie deux choses à la fois : la première, que Buffon, sur cette question comme sur bien d’autres, a longtemps ou toujours
rts, c’est que l’étendue de son regard avait parcouru l’horizon de la question toute entière. Nous n’avons point ici qualité pou
st pas peu d’ambition à M. Georges Pellissier que d’avoir proposé ces questions , ce ne lui est pas un mince mérite que d’en avoir
s de la littérature européenne au XIXe siècle. I Sur la première question « Comment le Classicisme a-t-il péri ? » M. Georg
t l’opinion générale, mais ne la divisent pas. Cela est vrai même des questions de personnes : on n’a jamais tenté, depuis cent c
ante ans qu’il est mort, de réhabiliter Campistron. Cela est vrai des questions de préséance : on n’a jamais douté, depuis cent a
ionnée que de Corneille dans la tragédie politique. Cela est vrai des questions de doctrines ou de principes : et c’est peut-être
st-il historiquement déterminé ? C’est la seconde ou la troisième des questions que M. Pellissier se propose et il y répond nette
celui de Corneille et de Racine, ce qui pourrait d’ailleurs faire une question  ; enfin que, dans leurs plus beaux vers, le « gro
ssier ; et pour le moment, puisqu’elle était nécessaire, il n’est pas question de savoir s’il a fait preuve, pendant un demi-siè
liaison avec celles qui l’ont elle-même précédée ? Pour le moment, la question est plus facile à poser qu’à résoudre ; on l’agit
nt nos pères ? C’est selon qu’on l’entend ; et, pour répondre à cette question , il nous faudrait parler beaucoup. Mais, en atten
e lui les prescriptions des anciennes rhétoriques. Cependant il n’est question que de reconnaître et de préciser les caractères
l’âme même de son inspiration. Au surplus, et puisqu’il est mort, la question est sans doute oiseuse. On conviendra seulement q
ns une intimité plus étroite ; si l’on se rappelle que nulle part les questions d’art n’ont été plus passionnément agitées que da
ce que j’en pense. Mais c’est pour ne point brouiller aujourd’hui les questions  ; c’est pour ne pas risquer de perdre de vue le s
ux camélias, c’est par le Fils naturel, c’est par le Demi-Monde ou la Question d’argent que le réalisme a conquis le théâtre. Mê
, des Effrontés, du Fils de Giboyer. Et c’est enfin le Demi-Monde, la Question d’argent ou la Dame aux camélias qui sont demeuré
pourquoi, si c’était de lui que je voulusse ici parler. Mais il n’est question que de son œuvre, sur le caractère de laquelle il
n supposait que M. Dumas eût cessé d’écrire après le Demi-Monde et la Question d’argent, — c’est-à-dire presque avant que d’avoi
ion d’argent, — c’est-à-dire presque avant que d’avoir commencé, — la Question d’argent et Madame Bovary, qui sont à peu près du
ant davantage, étudiant les faits dans leurs causes, l’importance des questions qu’il traitait — et que d’ailleurs il va sans dir
er le jugement du lecteur ou du spectateur. Avec sa préoccupation des questions de morale, il a réagi contre ce pessimisme béat,
ais ce n’est ici, pour le moment, que le plus petit côté d’une grande question . Si j’ajoutais maintenant qu’une autre influence,
Dictionnaire des métaphores, il touchait à l’une des plus difficiles questions de l’histoire naturelle et de la métaphysique du
oute longtemps et beaucoup peiné sur ce livre ; et puis, parce que la question qu’il y voulait traiter est certainement intéress
aux aimables dilettantes qui font profession de trouver ces sortes de questions bien oiseuses. Il leur suffit, pour eux, qu’une œ
jadis en écoles, il sera toujours plus qu’intéressant d’examiner ces questions « oiseuses ». Car, autant qu’à la critique, elles
e exactement la nature… Mais je ne veux pas inutilement compliquer la question , j’essaye plutôt de la réduire à ce qu’elle a d’e
entiel, et j’admets que l’on n’ait jamais discuté sérieusement sur la question de savoir si l’art doit ou ne doit pas imiter la
s enfin ne se forment, ne s’opposent, et ne s’excommunient que sur la question du degré d’exactitude ou de fidélité de cette imi
imples, ont de grands avantages. Car, d’abord, elles transforment une question d’esthétique, c’est-à-dire de sentiment, où chacu
laisance pour ses goûts, pour ses opinions, pour ses préjugés, en une question d’histoire naturelle, et, par conséquent, de scie
t à éviter une méprise que l’on commet encore trop souvent dans cette question sur caractère et la portée de certaines œuvres. P
ittérature, n’ont peut-être été dépassées ? On pourrait faire la même question sur les sculptures de Michel-Ange et sur les pein
elle échappe et généralement, pour chaque cas particulier, c’est une question nouvelle à résoudre, une question entière, où les
r chaque cas particulier, c’est une question nouvelle à résoudre, une question entière, où les définitions ne servent que d’indi
nquille et doux. Quelle est d’ailleurs, en poésie, l’importance de la question de forme et combien ceux-là sont rares, quoi que
qu’ils nous ont fait dire ; et c’est ici, si je ne me trompe, que la question , en les dépassant, s’élargit singulièrement. De
 passants », et qu’est-ce que le « vulgaire » ? Car c’est là toute la question . Et je crains bien qu’en général, pour un poète o
u’il y faut résister tout de même ? Telles sont les belles et grandes questions que M. Paul Bourget s’est proposées dans son Disc
Mais n’est-il pas bien étonnant que l’on doive discuter de pareilles questions  ? et cela seul n’est-il pas ce que l’on appelle u
actions humaines, c’est cette intelligence pénétrante et profonde des questions qu’il y traite. Lorsque M. Daudet, l’an dernier,
s ses romans n’est pas le plus immortel, a voulu toucher de certaines questions , c’est être encore bien indulgent de dire qu’il e
conscience de sa supériorité. Ce ne sont pas, on le voit, de petites questions que M. Paul Bourget a traitées dans son Disciple,
Bourget a traitées dans son Disciple, et ce ne sont pas non plus des questions inutiles. Ce sont des questions actuelles, s’il e
ciple, et ce ne sont pas non plus des questions inutiles. Ce sont des questions actuelles, s’il en fut, et ce sont, comme telles,
t des questions actuelles, s’il en fut, et ce sont, comme telles, des questions qu’il faut bien qu’on discute… Mais si j’ai tâché
ont-elles ? J’essayerai de le dire quelque jour. 1er juillet 1889. Question de morale Il y a tantôt deux mois qu’à l’occas
scientifique » ; et tout le monde voit assez qu’ils ne font rien à la question . Mais ce que je ne puis m’empêcher de faire obser
la morale et pour l’humanité. Je viens en effet maintenant à la vraie question , et, la dégageant de cette polémique, je la pose
r l’accélération séculaire du mouvement de la lune. Mais déjà, sur la question de l’égalité des races humaines, j’estime que l’a
estime que l’anthropologiste ne saurait être trop prudent, puisque la question même, étant hypothétique, ne saurait être suscept
opose. Et pourquoi n’en a-t-on pas le droit ? C’est que, s’il y a des questions , je ne dis pas étrangères, mais extérieures à l’h
imales ou de la formation du système du monde, — il y en a, comme les questions habituelles de l’économie politique et de la mora
ications qu’elle comporte ». Il a pris charge d’âmes, en traitant les questions d’où dépend toute la conduite humaine ; — et si n
s’excuser », il n’y aurait pas de « disciple », il n’y aurait pas de question , il n’y aurait pas de roman. Mais ce que l’on oub
nt à peine plus vides de sens que ceux de vice ou de vertu ? Voilà la question nettement posée ; et pour vous faciliter la répon
fin. Or, aussi longtemps que la science » n’aura pas de réponse à ces questions , elle ne sera, comme les « religions » qu’elle cr
t » : il veut dire, une manière de nous empêcher de penser aux seules questions qui nous intéressent, et de tromper le désespoir
t, dit Spinoza, — et sachez qu’il songe à Pascal, — qu’il n’a pas été question pour eux de choses naturelles, réglées par les lo
resque timide, avec des précautions pieuses, comme il convient en des questions où la moindre erreur se propage en ondulations in
Darwin, ou aux Haeckel, mais dont nous leur disons uniquement que les questions morales ne sont pas de sa compétence. Ils en dira
donnée, c’est sur ce terrain qu’il faut qu’à leur tour ils portent la question . Car, de répondre par de grands mots, de m’accuse
de l’autre, et encore moins bien de l’intérêt et de la gravité de la question . Mais s’ils estiment que jamais une « théorie abs
ectures, par M. Gaston Paris 1885, Hachette. 2. J’ai déjà traité la question de fond, dans le premier volume de mes Études cri
68 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre III. La notion d’espace. »
ie non-euclidienne, en laissant presque complètement de côté d’autres questions plus difficiles à aborder, telles que celles qui
roite ? Il est évident que l’expérience ne peut résoudre une pareille question  ; on ne demanderait pas, par exemple, à l’expérie
nts non-euclidiens ? J’ai montré dans Science et Hypothèse qu’à cette question il faut répondre oui. On a souvent observé que si
en thermomètre Fahrenheit, soit en thermomètre Réaumur. Et alors une question se pose : ce continuum amorphe, que notre analyse
éritable géométrie qualitative c’est donc l’Analysis Situs. Les mêmes questions qui se posaient à propos des vérités de la géomét
lus haut. § 4. — La notion de point Il semble maintenant que la question que nous nous posions au début est résolue. Quand
nous représenter tel élément et le distinguer d’un autre élément. La question est de savoir si le point que je me représentais
e point et la difficulté n’aura fait qu’augmenter. De toute façon, la question suivante se pose : pourquoi jugeons-nous que tout
dait si elles sont liées par la proportion que je viens d’énoncer, la question me semblerait ridicule, tout comme si l’on me dem
rce que α peut être corrigé par S″ aussi bien que par S. Et alors une question se pose : si j’ai constaté que S corrige α et β e
tation artificielle et je néglige systématiquement tout un côté de la question  ; mais ce n’est que par cet artifice que je puis
69 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « M. Émile de Girardin. »
M. Émile de Girardin. Émile 64. Questions de mon temps, 1836 à 1856 65 Questions de l’année
ile de Girardin. Émile 64. Questions de mon temps, 1836 à 1856 65 Questions de l’année 66. Lundi 11 avril 1864. M. Émile d
veille, dès qu’on le prononce, des passions en bien des sens et mille questions à la fois, des discussions de toutes sortes, poli
is, des discussions de toutes sortes, politiques, sociales ; la seule question littéraire est absente et fait défaut, à ce qu’il
re, si étranger à toute rancune, si oublieux des choses seules et des questions importantes, de celles du jour, de celles de dema
sage, parce qu’il est empreint de la marque de Jean-Jacques. Il y est question des grands, et il n’y en a plus aujourd’hui. Mais
ce serait appeler l’attention du philosophe et du législateur sur des questions qui n’ont pas encore été soulevées… Un tel caract
ique que j’avais adopté pour me dispenser de répondre directement aux questions … » Il a souvent rencontré un jeune homme, Édouard
ire : « L’homme qui a toujours vécu dans les camps réduit toutes les questions de morale au mot d’honneur, tous les devoirs à l’
on le sait trop, la plus noble plume et la plus désintéressée en ces questions , celle d’Armand Carrel. Là où se pesaient des chi
70 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre I. L’intuition et la logique en Mathématiques. »
faut plusieurs pages. Voyez au contraire M. Klein : il étudie une des questions les plus abstraites de la théorie des fonctions ;
ques, comme on l’a dit, se sont arithmétisées. III Une première question se pose. Cette évolution est-elle terminée ? Avon
rs seulement que vous pourrez affirmer qu’il jouit de la propriété en question . Vous n’avez fait que déplacer la difficulté. » C
le monde ; elle oublie ses origines historiques ; on voit comment les questions peuvent se résoudre, on ne voit plus comment et p
blème nouveau ? Il faut d’abord qu’il reconnaisse l’analogie de cette question avec celles qui ont déjà été résolues par cette m
ette méthode ; il faut ensuite qu’il aperçoive en quoi cette nouvelle question diffère des autres, et qu’il en déduise les modif
aire du psychologue et du métaphysicien et je ne discuterai pas cette question . Mais il suffit que la chose soit douteuse pour q
vention. À propos des dernières réflexions que je viens de faire, une question se pose que je n’ai le temps, ni de résoudre, ni
71 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre IV : La Volonté »
ns le second exclusivement, pour en faire toute la volonté. De là des questions factices et des assertions étranges ; par exemple
lontaire. 3. Motifs, leur conflit, résolution et effort. 4. Enfin, la question si discutée de la liberté. II Les germes in
, que la fumée s’élève, ou tel autre attribut des corps matériels. La question de la liberté, « cette serrure brouillée de la mé
omplète impropriété du mot ou de l’idée pour exprimer le phénomène en question . » Nous pouvons produire tout un mystère, toute u
séquence simple et claire ; faites-y entrer l’idée de liberté, et la question devient un chaos. Le terme Aptitude (Abilily) est
rien de commun. Une métaphore relative à la vertu ayant produit cette question , on aurait pu tout aussi bien se demander si la v
’un groupe est plus fort qu’un autre, c’est là le cas tout entier. La question de la liberté de choix consiste donc à savoir si
proche ; l’ordre y est quelquefois plus apparent que réel ; les mêmes questions y sont reprises et traitées plusieurs fois. Mais
72 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface du « Roi s’amuse » (1832) »
on autorité privée, de son droit divin de ministre, intimé l’ordre en question . Le ministre n’avait pas de raison à donner. Le m
nt au collet, la première impression est un profond étonnement. Mille questions se pressent dans votre esprit. ─ Ou est la loi ?
her de quels éléments ce fait semble devoir être composé, la première question qui se présente est celle — ci, et il n’est perso
ral par l’invention, est-ce qu’il serait immoral par l’exécution ? La question ainsi posée nous paraît se détruire d’elle-même,
rile ? Quand il sera grand, nous verrons. Cependant, à n’envisager la question pour un instant que sous le point de vue privé, l
re pour l’ordre, on en est maintenant à trembler pour la liberté. Des questions de libre pensée, d’intelligence et d’art sont tra
e que le peu d’importance de l’ouvrage et de l’auteur dont il est ici question , la mesure ministérielle qui les frappe n’est pas
et la propriété sont toutes deux, sont tout entières engagées dans la question . Ce sont la de hauts et sérieux intérêts ; et, qu
73 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VII. Le langage et le cerveau »
Chapitre VII Le langage et le cerveau La question des rapports du cerveau et de la parole a beaucou
elligence et répondait si bien par oui et non, et par ses gestes, aux questions qu’on lui faisait, qu’un jeune interne, qui avait
, et, comme dirait Bacon, prorogatifs), il y en a un qui à toutes les questions répondait : « N’y a pas de danger » ; quelque tem
oca. Mais chacun de ces savants ayant une opinion particulière sur la question , exposons chacune d’elles séparément. La doctrine
plus nombreuses que dans les cas précédents. D’après l’analyse de la question faite par M. Baillarger avec une grande précision
re. En résumé, nous ne nous permettrons pas de rien conclure dans une question si neuve et si controversée. C’est un sujet à l’é
et les facultés affectives, n’ont pas été réellement décomposées. La question est donc toujours en suspens, ou, pour mieux parl
74 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VI. Du trouble des esprits au sujet du sentiment religieux » pp. 143-159
ssée par nous. À l’époque où commença la prédication de Luther, si la question eût pu n’être qu’une question politique, la réfor
ommença la prédication de Luther, si la question eût pu n’être qu’une question politique, la réformation n’aurait pas eu lieu :
es sur les institutions religieuses ; remarquons enfin que toutes les questions qui tiennent à l’existence de la société sont des
outes les questions qui tiennent à l’existence de la société sont des questions religieuses. Aussi, en nous arrêtant sur ce derni
ise, et devient sans force en passant dans la société civile ! Si les questions qui tiennent à l’existence de la société sont des
 ! Si les questions qui tiennent à l’existence de la société sont des questions religieuses avant d’être des questions politiques
istence de la société sont des questions religieuses avant d’être des questions politiques ; si ces principes s’épuisent en passa
75 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXI. Mme André Léo »
voudraient enchaîner tout le monde au nom de la liberté, sur une des questions qui tiennent le plus au cœur de la Démocratie, et
Démocratie, et que cette recommenceuse éternelle de révolutions et de questions révolutionnaires a recommencé d’agiter ! II
questions révolutionnaires a recommencé d’agiter ! II C’est la question du Divorce. Mme de Staël l’a touchée un jour, ave
nulle créature de son sexe n’a la pensée assez mâle pour résoudre une question à la taille du grand Bonald, puisqu’elle-même, Mm
d, comme étant trop homme, à voulu se colleter à son tour, avec cette question du Divorce, qui, pour la femme, enferme toute sa
vu, et j’ai pris plaisir à le reconnaître : Mme André Léo a, dans la question du Divorce, été moins femmelette femelle que les
elle que les femmelettes mâles de son parti ; mais en dehors de cette question , elle n’est plus qu’un bas-bleu de la troupe et q
76 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « II »
mes. Que parlez-vous de principes : il n’y a pas de principes. Est-il question de vertu ? Qu’est-ce que la vertu ? Le mal ? Y a-
ouvrages de M. Albalat, je n’aurais peut-être jamais réfléchi sur ces questions  ; ils furent mon point de départ. Je leur dois be
ferme, le dilettantisme est si tentateur pour un esprit subtil ! Les questions ayant généralement deux faces, on peut toujours,
ouvrages de M. Albalat, je n’aurais peut-être jamais réfléchi sur ces questions  ; ils furent mon point de départ. Je leur dois be
ferme, le dilettantisme est si tentateur pour un esprit subtil ! Les questions ayant généralement deux faces, on peut toujours,
a servilité, et sans renoncer à son originalité si l’on en a9. »‌ La question est ainsi fort bien posée. 8. Annales politique
77 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Léon Feugère ; Ambroise-Firmin Didot »
où la pensée contemporaine glisse encore et continue de s’égarer… La question de la Renaissance, — cette question qui est parto
ncore et continue de s’égarer… La question de la Renaissance, — cette question qui est partout à cette heure, dans l’enseignemen
enseignement, dans l’art, dans la philosophie et dans les mœurs, — la question de la Renaissance est au fond de son livre ; elle
ent l’un et l’autre avec des armes empruntées à l’Antiquité. Quand la question est ainsi posée, et elle l’est par la nature des
é, pour les plus minces considérations littéraires, toutes les graves questions que la Renaissance et le xvie  siècle ont soulevé
78 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Armand Baschet »
au cerveau, c’est : Que faisait le Roi chez la Reine ? Voilà toute la question . Eh bien, le Roi n’y faisait absolument rien !… e
et petit. Mais quand la Reine paraît —  apparuit dea ! — et quand la question se pose, la question qui tint près de quatre ans
la Reine paraît —  apparuit dea ! — et quand la question se pose, la question qui tint près de quatre ans la France de l’étique
raconte les faits et gestes couvre tout. Quand il s’agit de la grande question politique d’intéresser les sens d’un roi, au fond
ur, présumables ou possibles. Il n’est là, pour Baschet, qu’une haute question dynastique et diplomatique. Dans un roman, s’il e
79 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Léopold Ranke » pp. 1-14
ui vécut si fort, et qui s’étonnerait, s’il revenait au monde, que la question religieuse qui dominait les esprits des grands pr
it les esprits des grands protestants du xvie  siècle, ne fût plus la question première pour les historiens, leurs successeurs.
à ses yeux, l’importance prime celle de tous les autres, et c’est la question de l’État, comme on dit en Prusse. La question de
es autres, et c’est la question de l’État, comme on dit en Prusse. La question de l’État renferme toute la question du Protestan
État, comme on dit en Prusse. La question de l’État renferme toute la question du Protestantisme pour Ranke et toute la question
t renferme toute la question du Protestantisme pour Ranke et toute la question de l’Histoire. Même le degré de civilisation se m
80 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Μ. Eugène Hatin » pp. 1-14
Μ. Hatin le croit, il devrait le prouver ; car là est précisément la question , là est le débat que l’histoire qu’il va nous rac
pectacles de vigoureuses conclusions. Il faut donc en revenir à cette question d’autorité qui doit primer toutes les questions d
onc en revenir à cette question d’autorité qui doit primer toutes les questions de liberté dans les sociétés vivant en commun, ma
our le journalisme, la santé et l’état normal ! II Ainsi, cette question nécessaire du droit du journalisme, qui devait da
du journalisme, qui devait dans toute histoire bien faite précéder la question de son existence, et que Μ. Hatin aurait dû exami
d’abord s’il avait eu seulement en lui velléité d’homme d’État, cette question n’a pas même été abordée, et rien n’a pu l’y fair
81 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Madame de Staël. Coppet et Weimar, par l’auteur des Souvenirs de Mme Récamier (suite et fin.) »
-ci, le mouvement qui aurait porté Mme de Staël à écrire la lettre en question , serait infiniment honorable, et, par conséquent,
bien douteuses) l’empereur de Russie être le roi de cette guerre ! La question est entre ces deux ; le reste leur obéira. « Brûl
ête. » Qu’en dites-vous ? Pour moi, cette lettre lue, et avant toute question à son sujet, je ne puis m’empêcher de m’écrier :
ue celle qu’on a essayée et qu’on a presque élevée à la hauteur d’une question de parti, car les légitimistes et M. Nettement s’
e ce rapide et violent orage. On est vraiment curieux aussi sur cette question des Cent-Jours, et on voudrait faire de M. Thiers
s ? M. Thiers est-il croyant à cette conversion ? Je n’accepte pas la question posée en ces termes. Laissons ces mots mystiques
permanentes, et qu’on ne pouvait s’empêcher d’en accorder ? Toute la question est là. Qu’il eût mieux aimé gouverner autrement,
’avait pensé d’abord, était venu en 1815 ? Voilà le point unique, une question non de sentiment, mais de fait et d’application.
mpressions souvent contraires, l’impossibilité morale de la lettre en question n’existe pas. 50. Ce qui peut se traduire ainsi 
82 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « M. Émile de Girardin. »
M. Émile de Girardin. Émile. Questions de mon temps, 1836 à 1856. Questions de l’année
M. Émile de Girardin. Émile. Questions de mon temps, 1836 à 1856. Questions de l’année Il y a en M. de Girardin l’homme pos
n parcourt, comme je viens de le faire, les deux premiers volumes des Questions de mon temps, on est frappé de l’à-propos et de l
s intermédiaires et misérables (fin de 1848, 1849, 1850, 1851) où les questions , se déplaçant chaque jour au souffle des partis,
r son critérium, son principe de certitude, et il est prêt sur chaque question . Ce système, qui ne comporterait guère une applic
lecteurs, sans compter les nouveaux. Il a abordé d’emblée plus d’une question et a mené de front, pour ainsi dire, plus d’une c
tions, etc. On l’a combattu ici même 69 sur plus d’un point. Dans ces questions toutes politiques et qui ne sont pas de notre res
aque dossier, s’ouvrant à l’instant, fait pluie et cascade sur chaque question , sur chaque adversaire. Il y joint une sorte de v
ce Block. 69. C’est-à-dire dans le journal Le Constitutionnel. 70. Questions de mon temps, tome Ier, pages 276, 277, 280.
83 (1881) Le roman expérimental
é est décisive, va me servir de base solide. Je trouverai là toute la question traitée, et je me bornerai, comme arguments irréf
aissance de la vie passionnelle et intellectuelle. Ce n’est là qu’une question de degrés dans la même voie, de la chimie à la ph
core, n’en est pas même au bégaiement. I Avant tout, la première question qui se pose est celle-ci : en littérature, où jus
d’invention, de génie dans l’œuvre. Ainsi, sans avoir à recourir aux questions de la forme, du style, que j’examinerai plus tard
être appliquée aux corps vivants. C’est ici le point important de la question , que je vais examiner avec Claude Bernard. Le rai
voulues. J’insiste, parce que, je le répète, le point important de la question est là. Claude Bernard, en parlant des vitalistes
ces phénomènes. Sans me risquer à formuler des lois, j’estime que la question d’hérédité a une grande influence dans les manife
our continuer la solution du problème et résoudre scientifiquement la question de savoir comment se comportent les hommes, dès q
âge de scolastique et de théologie. Maintenant, je passe à la grande question d’application et de morale. III Le but de l
tout des bases solides à la justice en résolvant par l’expérience les questions de criminalité, n’est-ce pas là être les ouvriers
sa puissance sur la nature. » Tout à l’heure, je reviendrai sur cette question de l’idéal, qui n’est, en somme, que la question
reviendrai sur cette question de l’idéal, qui n’est, en somme, que la question de l’indéterminisme. Claude Bernard dit avec rais
et du chimiste. Dès lors, nous entrons dans la science. Je réserve la question du sentiment et de la forme, dont je parlerai plu
es meilleurs fruits suivant la nature. » Tout se réduit ensuite à une question de méthode. Si vous restez dans l’idée a priori,
stent dès lors dans l’inconnu, en dehors des lois de la nature. Cette question de l’idéal, scientifiquement, se réduit à la ques
a nature. Cette question de l’idéal, scientifiquement, se réduit à la question de l’indéterminé et du déterminé. Tout ce que nou
de l’inconnu. Dès lors, les philosophes se tiennent toujours dans les questions en controverse et dans les régions élevées, limit
jours et ne trouveraient jamais une vérité. J’ai négligé jusqu’ici la question de la forme chez l’écrivain naturaliste, parce qu
priori, mais il est aussi dans la forme, dans le style. Seulement, la question de méthode et la question de rhétorique sont dist
dans la forme, dans le style. Seulement, la question de méthode et la question de rhétorique sont distinctes. Et le naturalisme,
expérimental, nous pourrons très bien risquer des hypothèses sur les questions d’hérédité et sur l’influence des milieux, après
une revanche de la poésie contre l’esprit scientifique. Je trouve la question nettement posée dans la République française. Je
es enguirlandées de journaliste. Entendez donc que les jeunes gens en question sont les écrivains naturalistes, ceux qui ont pou
imées. Je citerai d’autres documents afin de préciser mieux encore la question que je veux étudier. M. Renan, au début de son di
ge et plus vivante de sentir et de rendre. Mais si l’on sort de cette question de langage, on voit que les romantiques ne se sép
rfait et le plus aimable des hommes. Je ne veux pas me perdre dans la question philosophique ; je n’examinerai point ses théorie
Claude Bernard dans la science. D’ailleurs, traitons tout de suite la question du style. À plusieurs reprises, M. Renan revient
a question du style. À plusieurs reprises, M. Renan revient sur cette question , et en termes excellents. Je cite : « La vraie mé
rait pas que les problèmes qu’il soulevait touchaient aux plus graves questions philosophiques. Il n’en fut jamais ému. Il ne cro
» Eh bien toute l’enquête moderne est là. On a remis les problèmes en question , la science actuelle procède à une révision des p
re ici avec moi. Écoutez-le : « Quoique Claude Bernard parlât peu des questions sociales, il avait l’esprit trop grand pour ne pa
s : il y a la science et il y a la poésie. Certes, oui ; il n’est pas question de supprimer les poètes. Il s’agit simplement de
exacte des choses et des êtres. À notre époque, il n’y a plus qu’une question de tempérament : les uns ont le cerveau ainsi bât
vation et à l’analyse, en dehors de toute idée préconçue d’absolu. La question de rhétorique vient ensuite. Nous allons en cause
nons à notre heure faire notre besogne. Le terrain a été déblayé ; la question de langue ne nous arrête plus, nous avons toute l
œuvre de sévérité et de franchise. M. Renan a soulevé une douloureuse question , celle de nos défaites de 1870. Il nous place dev
de mots sonores. L’école romantique a fait du patriotisme une simple question de rhétorique. Pour être patriote, il suffit dans
s relevez les âmes et que vous préparez la revanche. Toujours la même question de musique. Ce n’est là que de l’excitation sensu
l’économie sociale comme dans l’art de la guerre. Et si j’abordais la question de morale ! J’ai démontré que d’honnêtes gens ne
me date de la première ligne qu’un homme a écrite. Dès ce jour-là, la question de la vérité était posée. Si l’on conçoit l’human
u’on affecte de ne pas le comprendre. Mais je restreins maintenant la question , je veux simplement étudier le mouvement naturali
M. Octave Feuillet a réussi. Je vais me permettre de reprendre cette question à sa source, pour tâcher de la résoudre logiqueme
et de psychologie, monte jusqu’à la poésie la plus haute, étudie les questions les plus diverses, la politique, l’économie socia
te impersonnalité morale des œuvres est capitale, car elle soulève la question de la moralité dans le roman. On nous reproche vi
st pourquoi on nous accuse de nous plaire dans l’ordure. En somme, la question de la moralité dans le roman se réduit donc à ces
tuations, qu’elle soit dénouée à l’heure dite. Et l’on entre dans des questions de métier d’abord, l’analyse ennuie, le public de
es sortes, il ne se meut qu’au milieu des obstacles. Enfin, il y a la question du lecteur isolé et des spectateurs pris en masse
re, depuis le commencement du siècle. Je ne puis étudier à fond cette question des décors et des accessoires, je me contente de
parfois cent lieues d’un alinéa à un autre. Il en est de même pour la question de temps. On doit tricher. Une action qui demande
s de dialogues ainsi réduits aux paroles strictement utiles. Reste la question des personnages sympathiques. Je ne me dissimule
er tout un public prêt à se passionner en faveur du vrai. Ce sera une question de tact et de force. On verra alors que les leçon
s à ménager, il devenait grammairien et rhétoricien, enfoncé dans des questions de tradition, de règles et de recettes. Il faut e
ce dogme indiscuté pour batailler uniquement dans les œuvres sur les questions de grammaire et de rhétorique. Dès lors, dans les
argent, et sur quel pied ? Pour répondre complètement à ces diverses questions , la besogne serait considérable, une besogne de r
lante, l’écrivain parasite des siècles classiques est surtout dans la question d’argent. Naturellement, il m’est impossible de t
lui paierait ses dédicaces d’une pension. Examinons tout de suite la question de l’argent dans notre littérature actuelle. Le j
ils l’abêtissent et la rendent incapable de grandes œuvres. C’est une question à examiner. Pour l’instant, je constate simplemen
ques auteurs qui vivent du volume. Je veux indiquer rapidement ici la question d’argent, telle qu’elle se présente à un débutant
tudier le cas prodigieux de Balzac, si l’on voulait traiter à fond la question de l’argent dans la littérature. Balzac fut un vé
comme le seul outil qu’il connût bien et qui pût le sauver. Voilà la question d’argent posée avec carrure. Ce n’est pas seuleme
est venue, caractérise parfaitement l’idée actuelle du public sur la question . À ceux qui s’indignaient des embarras d’argent o
. L’État intervient, cela est de toute justice ; car remarquez que la question se pose toujours de la même façon : ou l’écrivain
t rien en recevoir. IV Tel est donc, de nos jours, l’état de la question d’argent dans la littérature. Maintenant, il me s
s grandes ? Je sais bien tout ce qu’on peut dire, si l’on envisage la question sous certains côtés fâcheux. Le mercantilisme dev
ut ce qu’il pense. N’est-ce pas beau ? L’argent a ici sa grandeur. La question a donc toujours été très mal posée. Il faut parti
rature n’est pas ici en jeu. C’est même là ce qui devrait trancher la question . Les débutants ont tort de crier contre les feuil
e entasse meuble sur meuble. Voyez Balzac. Cela est terrible, car une question se pose tout de suite : comment la postérité se c
ouffle scientifique qui pénètre de plus en plus notre littérature. La question d’argent est simplement un résultat, dans la tran
re, je finirai en traitant brièvement ce qu’on appelle chez nous « la question des jeunes ». Nos débutants ont des exigences, ce
alent de quelque puissance finit par se produire et par s’imposer. La question est là et pas ailleurs. On n’aide pas le génie à
trouvent confondus et qui souffrent dans la foule. Dès ce moment, la question se simplifie. Il n’y a plus qu’à laisser aller le
de leurs rivaux achèvent de leur donner du génie. Donc, pour moi, la question des jeunes n’existe pas. C’est un lieu commun don
grandeur de notre littérature est dans la solution de cette prétendue question des jeunes, Moi, qui aime volontiers à dire les v
rend ma démonstration assez difficile. Les exemples éclairciraient la question . Mais chacun peut remarquer que certains romancie
e confondre aujourd’hui avec les facultés du romancier. Il y a là une question qu’il me paraît intéressant de traiter. On sait c
ie et de la science pendant les deux derniers siècles car, sous cette question littéraire de la description, il n’y a pas autre
vie intense ; elle vous empoigne et vous passionne ; elle soulève les questions les plus irritantes, elle a une chaleur de batail
de méthode, de voie bonne et mauvaise, en sous-entendant toujours la question du tempérament. Voilà donc le livre de M. Paul Al
ce pauvre naturalisme ? Si je réunissais tout ce qu’on publie sur la question , j’élèverais un monument à l’imbécillité humaine.
s du tout, vous mentez ! Vous faites misérablement du naturalisme une question de rhétorique, lorsque je me suis toujours efforc
ion de rhétorique, lorsque je me suis toujours efforcé d’en faire une question de méthode. J’ai appelé naturalisme le large mouv
et deviné. Je passe au reproche de la banalité. C’est d’abord ici une question d’appréciation. Il est difficile de spécifier ce
ité au commencement, à la nature et à l’homme. Mais il y a ensuite la question de la forme. Dire, bon Dieu ! que des gens ont ac
oir si le modèle pose mieux ou offre plus de ressources, c’est là une question secondaire ; il faut simplement que le modèle soi
onnière dans des vérités qui ne sont point démontrées. D’ailleurs, la question de méthode domine tout. Lorsque M. de Goncourt, l
s de l’abominable cuisine. Eh bien ! je déclare ne pas comprendre. La question se pose ainsi : comment les journaux, si pudibond
entrent dans des détails vraiment scandaleux ; et la liberté de leurs questions est telle parfois, ils analysent l’ordure si à fo
x pages, et Dieu sait quelles pages compactes, à tourner autour de la question sans y entrer, à plaisanter, à se battre contre d
ogie », il s’écrie : « Ce n’est pas le moment d’examiner cette grande question philosophique de l’esprit et de la matière, ni ce
n Dieu ! quelles exigences ! Attendez. Et j’arrive maintenant à cette question  : Comment M. Charles Bigot, un homme de mérite as
conscience dans ses études littéraires. Et, dès qu’il touche à cette question du naturalisme, le voilà qui s’effare, qui perd p
erd pied, qui ne se donne même pas la peine d’étudier sérieusement la question sur des textes, tellement il a les préjugés coura
seulement çà et là un éloge. M. Duranty et ses amis élargissaient la question , remontaient aux principes, parlaient de rénover
ec une hauteur superbe. Rien ne les effraye, ils attaquent toutes les questions  ; Duranty se charge de la doctrine et fournit six
ccasions au besoin ; que, sous prétexte, aujourd’hui, d’éclaircir une question de droit littéraire ; demain, de signaler le tort
en faite est une bonne action. J’en étais donc là de mon étude sur la question , charmé quand je lisais l’article d’un véritable
evant vous toutes les portes ; si vous osez faire la vérité sur telle question , vous vous mettez à dos un parti puissant. Mais n
is pas dans cette galère de la politique, si je n’avais à étudier une question bien grave, selon moi. Cette question est de savo
ue, si je n’avais à étudier une question bien grave, selon moi. Cette question est de savoir quel ménage, bon ou mauvais, vont f
de l’heure actuelle des amis ou des adversaires. La solution de cette question est d’une gravité extrême. Pour moi, l’existence
u vote, il y eut une scission suprême dans le parti royaliste, sur la question du drapeau blanc. La République l’emporta d’une v
nt en jeu, ils détraquent la formule, ils compliquent terriblement la question par le chaos d’idées, de volontés, d’ambitions, d
aux lettres le droit de marcher et de se renouveler. Mais il y a une question plus grave, dans l’attitude hostile des républica
ns et des artistes, c’est une véritable calamité, il patauge dans des questions qu’il ne connaît pas, il stupéfie ses administrés
un peu vague, je vais tâcher de l’expliquer. Pour les républicains en question , l’Empire se basait sur des faits, tandis, que la
hose très grave, car au fond de cette accusation étonnante, il y a la question de l’existence même de la République. Il existe b
siècle est là. Au fond des querelles littéraires, il y a toujours une question philosophique. Cette question peut rester confuse
relles littéraires, il y a toujours une question philosophique. Cette question peut rester confuse, on ne remonte pas jusqu’à el
rt. L’écrivain naturaliste estime qu’il n’a pas à se prononcer sur la question d’un Dieu. Il y a une force créatrice, voilà tout
III J’arrive à la partie pratique. Je n’ai soulevé ces grandes questions qu’incidemment, pour établir nettement l’évolutio
ettant les choses au mieux, s’il était assez fort pour se dégager des questions de routine et des questions politiques, s’il bala
s’il était assez fort pour se dégager des questions de routine et des questions politiques, s’il balayait les médiocres et distri
, une pareille commission joue un rôle odieux et inexplicable. Petite question , dira-t-on ; la question n’est pas petite pour le
joue un rôle odieux et inexplicable. Petite question, dira-t-on ; la question n’est pas petite pour les écrivains qui n’obtienn
ernelle ? Les gouvernements tombent, mais la censure demeure. Ici, la question s’élargit. Je sais bien que la censure passe pour
ce que, justement, ces chefs-d’œuvre n’ont pas été écrits. » Toute la question est là. Si la censure n’a pas un rôle actif très
84 (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »
ontient aucune idée a priori, aucun mot ontologique. Il n’y est point question de l’essence ni de la substance des choses ; la c
che avant tout à l’ordre moral, restant indifférente ou étrangère aux questions de haute cosmologie qui intéressent la philosophi
l’homme soit libre en réalité, comme il le croit, ceci est une autre question qu’aucune analyse psychologique ne peut résoudre.
échappent à la science humaine. Cela posé, de quoi s’agit-il dans la question qui nous occupe ? Est-ce d’une simple vérité subj
é et tout acte de la vie morale ? Si cela était, il n’y aurait pas de question , et les philosophes n’en seraient pas encore aujo
s de l’être humain, comme la liberté, comme la spiritualité, sont des questions toujours discutées et jamais résolues. Si ces att
ument à priori tiré de l’incompétence de la conscience ; il soumet la question de la liberté à la décisive épreuve de la méthode
preuve de la méthode antinomique, ainsi qu’il le fait pour toutes les questions de l’ordre métaphysique. Il pose donc en regard l
appe à la démonstration. Est-ce à dire que Kant soit sceptique sur la question de la liberté ? Nullement. Non-seulement il y cro
rdonnée à deux faits dont l’un est précisément l’objet du postulat en question . Oui sans doute, le concept de la loi morale, pou
nscience comme au seul moyen possible de prouver la liberté. Toute la question se réduit à savoir si vraiment ce témoignage peut
seulement des actes ou encore de la cause de ceux-ci ? Voilà toute la question . Il nous semble qu’elle est tranchée par la défin
commun de conclure à l’absorption en Dieu ; mais quel Dieu ? Toute la question entre le bon et le mauvais mysticisme, entre la b
vitus, Summa libertas . Qui a tort, qui a raison ? Le fait est que la question n’est pas aussi simple que le pensent les moralis
e aussi, à une simple théorie mécanique des passions où il n’est plus question de liberté, de droit et de devoir ? C’est toujour
85 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) «  Œuvres et correspondance inédites de M. de Tocqueville — I » pp. 93-106
it sentir dans cette suite de chapitres coupés, où il se pose plus de questions encore qu’il n’en résout. La complexité, qui est
ivant. Combien de fois M. de Tocqueville ne s’est-il point posé cette question au sujet de son ami : Pourquoi n’écrit-il pas ? P
rnative, dans ce double état d’excitation ou de calme relatif, que de questions également il s’adresse ? Il est l’un des hommes q
nt il s’adresse ? Il est l’un des hommes qui s’est le plus adressé de questions , qui s’est le plus mis à la question lui-même. Da
es qui s’est le plus adressé de questions, qui s’est le plus mis à la question lui-même. Dans ses dernières années comme dans le
et son fond de tableau déjà préparé, il ne se poserait pas toutes ces questions · préliminaires, il ne dresserait pas avec tant de
ulqué à quelques hommes, à une postérité survivante et vivace, que de questions encore (tome i, page 404) ! « D’où vient cette r
86 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « IX. L’abbé Mitraud »
ous le demandons encore. Le prêtre aujourd’hui n’a pas plus avancé la question que les philosophes. Seulement ce n’est pas l’inf
initif, au lieu de la concevoir comme un état de passage, et alors la question devient pour lui ce qu’elle fut, par exemple, pou
ténèbres de l’ancien monde et la lumière du Jour Divin ? Car voilà la question qu’un esprit plus méthodique et plus creusant que
amental avec une netteté suffisante. Il tourne et patine autour de la question en effaçant sa personne et sa pensée, mais en le
écrit, ayant la prétention d’être une solution chrétienne à la grande question du temps présent, sont-ils une définition orde et
Or, l’auteur des Sociétés humaines touche-t-il une seule fois à cette question de la famille, type et pierre angulaire de toute
ses intentions, compromettre un prêtre, compromettre Dieu, dans cette question du socialisme contre laquelle un gouvernement d’é
87 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Michelet » pp. 167-205
tinuée avec moins de talent qu’il ne l’a ouverte, et qu’au lieu d’une question d’idées et de philosophie, il n’y ait plus entre
e philosophie, il n’y ait plus entre lui et la Critique qu’une unique question de valeur littéraire. C’est une grande simplifica
cision dans l’estime des faits qui font de l’Introduction du livre en question un chef-d’œuvre d’appréciation et de vérité. Tout
out contre l’économie politique. C’est tout le monde moderne dans une question . Il ne s’en aperçoit même pas, lui, cet homme si
a vue croître depuis longtemps dans Michelet, et bien avant qu’il fût question pour lui de physiologie et d’études d’amphithéâtr
lesquels il était fait pouvaient-ils lui retremper son génie ? Toutes questions impossibles à résoudre. Avec un homme comme Miche
VIII D’ailleurs, comment ne se seraient-ils pas mépris sur cette question de la Grâce opposée par eux à la Justice, ces sin
s avons traversées et pour aller d’un trait et par le plus court à la question terrible, que le doux Michelet, l’ancien professe
ien professeur de rhétorique, appelle le divorce social et qui est la question éternelle, effroyable, béante et menaçante comme
est assez emporté, mais, comme nous autres chrétiens, il croit que la question politique n’est qu’une question morale, que tout
ous autres chrétiens, il croit que la question politique n’est qu’une question morale, que tout est dans un homme, pour les peup
, la puissance immortelle. Ce n’était pas là, pour lui, du reste, une question de fierté impie contre la nature des choses. La n
88 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre IX. L’antinomie politique » pp. 193-207
isi, qui m’est imposé par un comité que je ne connais pas ; — sur des questions qui ne m’intéressent peut-être pas, alors que d’a
des questions qui ne m’intéressent peut-être pas, alors que d’autres questions qui m’intéresseraient ne sont pas posées devant l
nt pis si aucun des partis ne répond à mes aspirations. C’est sur des questions la plupart du temps factices, artificielles, sur
st quand personne ne voit plus goutte dans la discussion qu’on met la question aux voix95. L’individualisme est, en politique co
a formule, est un régime qui permet à chaque citoyen de s’occuper des questions politiques et sociales qui l’intéressent et sur l
teur qui, au moyen des journaux, s’adressent à elle en ton nom sur la question du moment.” Ainsi le peuple se tyrannise lui-même
89 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Royalistes et Républicains »
peuvent briller, ces espèces d’Études historiques nées à propos d’une question contemporaine, filles de l’occasion politique, ne
la circonstance qui l’a inspiré. Il aurait pu sortir du relatif d’une question contemporaine pour entrer dans l’absolu d’une con
e l’histoire. Eh bien, il ne s’en est pas même douté ! Aveuglé par la question présente, esclave d’une opinion politique en harm
istorique ! Pour nous, c’est plus piquant comme cela… Et, de plus, la question est plus haute que de telles misères… Oui ! cela
-disant équilibre, de contenir et de dominer ! III Car voilà la question qui surgissait alors et qu’il fallait aborder. Ma
erdu en cinquante ans trois dynasties, et qui n’a avancé qu’une seule question , des cent mille qu’il a stérilement agitées : cel
90 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « César Daly »
és, de nous parler de cette organisation des concours, la plus grande question pratique d’art et d’État qui à cette heure puisse
vif, soit comme artiste, soit comme archéologue, à cette passionnante question des concours, si lucidement traitée dans le livre
du talent de Daly, nous croyons, nous, après avoir lu son mémoire, la question assez pénétrée de lumière pour n’en être plus une
dont il a dit parfois que les inspirations étaient finies ? Voilà la question qui nous eût donné, à nous, si confiants en lui p
siècle, mais ç’a été tout… Naîtra-t-il ? Sera-t-il vigoureux ? Cette question et cette vue très individuelles, qui rayonnent à
s vastes espaces de sa revue à ses adversaires d’idées sur toutes les questions qu’ils seraient tentés d’y discuter. Je ne connai
91 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXVI. Médecine Tessier »
son effort qu’en posant (pourquoi n’est-ce que de profil ?) la grande question de l’immutabilité des maladies. Le physiologisme,
ersé tout ce qu’on savait et tout ce qui était force de loi sur cette question fondamentale. « Le mot nature vient du mot nasci 
la simplicité de la lumière, par conséquent, « toutes les fois qu’une question de nature est posée, elle implique à l’instant mê
’une question de nature est posée, elle implique à l’instant même une question d’origine. Donc la question des maladies pose la
posée, elle implique à l’instant même une question d’origine. Donc la question des maladies pose la question de leur origine et
regarder au fond de l’histoire, le rationalisme devait considérer ces questions comme vaines et insolubles, et il n’y a pas manqu
92 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXXII. L’Internelle Consolacion »
éraire, qui a écrit le mot fameux et qu’on cite toujours quand il est question de l’Imitation : « L’Imitation est le premier des
linant vers l’erreur qui s’est appelée Jansénius — sur cette terrible question de la nature et de la grâce. Mais le succès couvr
duction très fermement écrite, dans laquelle ils ont agité toutes les questions littéraire qui se rattachaient, soit à l’Imitatio
Quoique touchées en bien des points avec compétence et sagacité, ces questions n’ont pas cependant été amenées par les spirituel
e pourrait exiger. Nous sommes, nous, très coulants sur ces sortes de questions  : quel fut l’auteur de l’Imitation ? quel fut l’a
s’appelait A Kempis ou de toute autre réunion de syllabes. C’est une question de bal masqué. Ce qu’il y a de certain, c’est que
93 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Francisque Sarcey »
triomphe ; là où le bon sens ne suffit peut-être pas, dans certaines questions délicates qu’il est porté à simplifier un peu tro
temporaine. La politique l’ennuie : on n’y voit pas assez clair ; les questions y sont trop complexes, presque insolubles. En som
t l’activité d’esprit — moins la sensiblerie et les illusions  que de questions n’a-t-il pas remuées et que de services n’a-t-il
le divorce et les réceptions de l’Académie, les caisses d’épargne, la question des égouts et les questions de grammaire… il faud
s de l’Académie, les caisses d’épargne, la question des égouts et les questions de grammaire… il faudrait, comme on dit en vers l
la fois patiente et amusée, qui jamais ne se hâte ni ne s’ennuie, les questions les plus compliquées se font simples, et les plus
compliquées se font simples, et les plus ingrates, intéressantes. La question des égouts — vous vous rappelez ? les odeurs de P
dent à quelque réel besoin des générations nouvelles, c’est une autre question . Tout ce que je veux dire, c’est que M. Sarcey, c
; Richelieu, cruel… » (Flaubert, Bouvard et Pécuchet)  S’il s’agit de questions morales, le public a sa solution toute prête, cel
urs leur dire : Que le théâtre soit un art inférieur, ce n’est pas la question . Elle n’est pas d’ailleurs si simple ni si facile
ance n’a été aussi grande entre le « peuple » et les « habiles ». Ces questions que je viens d’indiquer ne se posaient guère pour
94 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre IV. L’espace et ses trois dimensions. »
de comparer les positions des objets A et B dans l’espace absolu ; la question n’aurait alors manifestement aucun sens ; il s’ag
ne impression tactile attribuable à l’objet B ? Pour répondre à cette question , ceux qui sauraient déjà la géométrie raisonnerai
jet B est également en M cet objet B touchera mon premier doigt. À la question posée, on doit donc répondre oui. Pour nous, qui
te pas sur ces considérations qui se rattachent comme on le voit à la question des signes locaux soulevée par Lotze. § 3. — L
raisonner de la sorte ; nous ne pouvons que constater. Mais alors une question se pose ; comment, avant de savoir la géométrie,
de l’identité des deux espaces tactiles nous dispense de discuter la question de l’identité de l’espace tactile et de l’espace
is dimensions pour qu’il en ait autant que l’espace représentatif. La question empirique peut se poser sous une autre forme. Est
Mais il n’en est pas ainsi ; je ne discuterai pas ici complètement la question , je me bornerai à rappeler l’exemple frappant que
r l’espace à plus de trois dimensions ? Et d’abord que signifie cette question  ? Au vrai sens du mot, il est clair que nous ne p
ns nos sensations, étant limités, ne peuvent être homogènes. Ainsi la question posée ne peut s’entendre que d’une manière ; est-
nervation du cœur ; je ne saurais toutefois partager ses idées sur la question qui nous occupe. N’étant pas physiologiste, j’hés
95 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre III : Examen de la doctrine de Tocqueville »
raties. Il n’y a pas là sans doute de contradiction, car il n’est pas question du même objet ni de la même société ; mais il est
rnes est un fait manifeste ; mais est-elle légitime ? C’est une autre question . Un fait n’est pas légitime parce qu’il est ancie
 de Tocqueville s’est privé d’une grande force en laissant de côté la question de droit, pour ne s’occuper que du fait. Il a exa
la démocratie prise en soi est une cause juste. Or c’est là, en cette question , un poids considérable à apporter dans la balance
ment de l’être moral ; c’est un gain pour la nature humaine. Si de la question de principe nous passons à la question de fait, n
ur la nature humaine. Si de la question de principe nous passons à la question de fait, nous trouverons que Tocqueville n’a peut
lus de faits que nous n’en avons à notre disposition pour trancher la question . Au reste, si l’on résolvait cette terrible diffi
sur sa situation extérieure, l’est sur sa qualité d’homme ? Là est la question . N’étant plus soutenu par le dehors, il n’a de gr
ette inquiète préoccupation qu’il adressait à M. Albert de Broglie la question suivante, qui, de la part d’un écrivain, un peu s
les occasions et les différentes conditions des hommes. Cette grande question me semble digne de votre esprit, et celui-ci capa
is qui montre avec quelle pénétration hardie Tocqueville abordait les questions les plus délicates ; peut-être la demi-liberté qu
96 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Monsieur de Broglie. » pp. 376-398
se soit produit dans le Comité secret de cette nuit mémorable. Sur la question posée en ces termes : « Le maréchal a-t-il commis
érêt tout particulier qui s’attachait au nom glorieux de Ney et de la question d’humanité même, il y avait dans ce vote autre ch
qui était plutôt une loi de proscription et de bannissement. Sur les questions de liberté individuelle, de liberté de presse, de
au sujet de la guerre d’Espagne (14 mars 1823). Après avoir dégagé la question des ambiguïtés et des arguties dont quelques orat
il n’émeut : là même où ses sentiments sont en jeu et où il s’agit de questions qui lui tiennent à cœur, il s’adresse surtout à l
me ; soit enfin qu’abordant, à propos de l’Othello de M. de Vigny, la question de l’art dramatique en France, il se félicite de
réventions d’une autre nature. Ce qu’il disait là sur un point de la question , il le disait ou le pensait sur les autres points
’en faut que tout à la fin il ne recommence, tant l’auteur se pose de questions nouvelles en finissant. Il n’y a point de pause m
dra que l’usage n’en était pas déplacé27. Ayant subi un échec sur la question des indemnités réclamées par les États-Unis d’Amé
dans la Charte, et de ne plus souffrir qu’on en remît chaque jour en question le principe. Tous les gouvernements ayant eu leur
97 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LX » pp. 231-236
ns la réaction religieuse du jour, se mirent à désirer que le cœur en question fût précisément celui de saint Louis ; il ne s’ag
tructif qu’amusant, et dont il tire pour moralité qu’il faut en toute question préférer la meilleure critique à la méthode fanta
prætorium du bon Oldbuck de Monkbarns40. Dans la troisième lettre, la question prend une importance excessive ; elle est proclam
ant auteur quitte à la fin le terrain historique, et, transportant la question au milieu des nuages, il recourt aux voies étrang
98 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre V : Rapports du physique et du moral. »
ysique et du moral dans son récent livre l’Esprit et le Corps 189. La question , il l’avoue, est pleine de difficultés ; mais on
II Allant encore plus loin, M. Bain a montré le rapport entre la question qui nous occupe et celle de la corrélation des fo
rôle — la poésie, l’éloquence, l’influence sociale. » Voilà bien des questions posées et qu’aujourd’hui nul assurément ne peut t
tions réflexes, mais sont bien plus compliqués. » C’est là une grosse question posée en passant : à notre avis elle contient la
une grosse question posée en passant : à notre avis elle contient la question du rapport du physique et du moral dans sa totali
99 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Histoire de la Grèce, par M. Grote »
n mythe solaire, venu de la même source que les plus antiques Védas ? Questions obscures, sans doute insolubles, où l’érudition e
uvrir le tableau, je répéterai la réponse du peintre Zeuxis à la même question qui lui fut faite, quand il exposa son chef-d’œuv
t devenus l’honneur et le patrimoine même de l’esprit humain ? Toutes questions que M. Grote a reprises sans aucune prévention po
par l’esprit pratique anglais. Rappelons ici les termes précis de la question , telle qu’elle s’est posée, il y a soixante-dix a
— une conception philosophique de Vico ; Wolf, le premier, donna à la question tout son poids, se livra, en la serrant de près,
pour ne pas admettre de longs et très-longs poëmes : là est toute la question . La fidélité de la mémoire cultivée est extrême ;
des gens instruits qui, chez nous, sont si en retard sur les grosses questions et à qui il convient d’offrir les idées sans trop
ère, et l’un des esprits les plus aiguisés et les mieux avisés sur la question , une lettre très-vive dont je citerai la partie e
mprovisateur, de ses artifices, qu’il faut chercher la solution de la question que vous venez d’effleurer. » Ici nous rentrons d
100 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Saint-Bonnet » pp. 1-28
ique livre du Pape, qui semblait si impérieusement péremptoire sur la question d’infaillibilité, Saint-Bonnet a écrit un livre i
aisons et de preuves, et qu’il n’a pas craint d’appeler, du nom de la question même : l’Infaillibilité. Ah ! on a bien raison de
Nonobstant cette nécessité, cependant, quand on fait un livre sur la question d’infaillibilité, de mêler, dans une mesure inévi
le, la philosophie à l’histoire, il n’en est pas moins vrai que cette question immense est assez spacieuse pour les deux genres
us hautes aptitudes à la métaphysique, est entré nettement dans cette question de l’Infaillibilité par la porte des faits et de
traire, bien plus métaphysicien que politique, a pénétré dans la même question par l’étude de l’essence même et des principes, a
ondeur. III Ainsi, un grand livre après un grand livre, sur une question inépuisable au génie lui-même, voilà ce qu’une Cr
purement littéraire comme la nôtre était tenue à signaler. Quant à la question qui est le fond du livre de Saint-Bonnet, — de ce
s pas à la discuter. L’auteur du Pape, à son époque, centralisait la question entre chrétiens, écrasant les inconséquents sous
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