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1 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre IV. La langue française au xviie  »
ngue. — 2. L’Académie française et le Dictionnaire. Vaugelas : le bon usage . Appauvrissement et raffinement de la langue : la
dre les signes et les formules aussi commodes que possible à tous les usages intellectuels. En général, les précieux se sont l
, s’affranchissait de la tradition ancienne et ne reconnaissait que l’ usage actuel : ainsi tout terme suranné était absolumen
prise est une conséquence du même esprit : s’il s’agit de faciliter l’ usage et d’augmenter la clarté, rien de mieux que simpl
i de la préciosité consiste à ne concevoir d’autre supériorité dans l’ usage des mots que de détourner ou de compliquer l’expr
’académie ; il ne céda qu’au bout de trois ans, le 10 juillet 1637. L’ usage des harangues de réception fut inauguré en 1640 p
lherbe aussi, il ne reconnaît qu’un critérium en fait d’élocution : l’ usage . Rien de plus rationnel, dès qu’on ne voit dans u
d’être reconnu par ceux qui l’emploient. Vaugelas subordonne donc à l’ usage , et même y réduit l’analogie et le raisonnement :
ne donc à l’usage, et même y réduit l’analogie et le raisonnement : l’ usage seul est souverain. Mais il y a un bon et un mauv
nement : l’usage seul est souverain. Mais il y a un bon et un mauvais usage  : qu’est-ce que le bon usage ? « C’est la façon d
verain. Mais il y a un bon et un mauvais usage : qu’est-ce que le bon usage  ? « C’est la façon de parler de la plus saine par
et la plus claire, la plus bienfaisante aussi, est perdue de vue : l’ usage du peuple (dans les régions de la France où la la
. Vaugelas, très positif et très utilitaire, donne toute autorité à l’ usage des honnêtes gens, puisqu’après tout, la langue a
er la littérature au peuple. Si Vaugelas établit la souveraineté de l’ usage , il est bien clair qu’il n’a pas songé à fixer la
; et il s’est efforcé de la déterminer par un lin discernement du bon usage . Il avait si bien mis en train le Dictionnaire, q
du siècle le résultat du travail du siècle. Un peu trop savant pour l’ usage des honnêtes gens, puisqu’il reproduit le plan du
ivés, il ne contenait que la langue de la société polie, les termes d’ usage universel, qui sont les signes nécessaires de ces
2 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Vaugelas. Discours de M. Maurel, Premier avocat général, à l’Audience solennelle de la Cour impériale de Chambéry. »
ugelas, — à une grammaire non pédantesque, humaine, mondaine, toute d’ usage et de Cour ; non pas du tout à une grammaire élém
gnifique. Ce qu’il a été plus véritablement, ç’a été le greffier de l’ usage . Il a passé sa vie à observer cet usage en bon li
ent, ç’a été le greffier de l’usage. Il a passé sa vie à observer cet usage en bon lieu, à en épier, à en recueillir tous les
les changements survenus pendant un demi-siècle et rendre compte de l’ usage présent, « règle plus forte que tous les raisonne
islateur ni réformateur, il n’est que le secrétaire et le témoin de l’ usage . Il ne se donne pas pour juge, il ne fait que le
que rapporteur, mais un rapporteur excellent. Il entend et définit l’ usage autrement que ne le faisait Malherbe, lequel, un
e contraste de deux genres si différents. Selon Vaugelas, il y a donc usage et usage ; il exclut le trivial, et il définit le
te de deux genres si différents. Selon Vaugelas, il y a donc usage et usage  ; il exclut le trivial, et il définit le bon de c
e compter les bons auteurs. Ils contribuent pour quelque chose au bon usage , — moins toutefois que la Cour ou le monde, comme
les atticismes. En se voyant obligé, en sa qualité de rédacteur de l’ usage , de sacrifier certains mots et de donner acte de
ts et de toutes les façons de parler, dit-il, qui sont aujourd’hui en usage , les meilleures sont celles qui l’étaient déjà du
de ses règles : « Un mot ancien, qui est encore dans la vigueur de l’ usage , est incomparablement meilleur à écrire qu’un tou
qu’un tout nouveau qui signifie la même chose. Ces mots qui sont de l’ usage ancien et moderne tout ensemble sont beaucoup plu
ges. Il en est un peu d’ailleurs des mots comme des costumes, et de l’ usage comme de la mode ; et il leur citerait volontiers
à l’enregistrement des locutions qui lui ont été fournies par le bon usage  : il a quelques règles qui sont pour lui le résul
ur lui le résultat de l’observation et d’une comparaison attentive. L’ usage ne tranche pas tout : dans les cas douteux, et qu
recoure à l’analogie, — l’analogie qui pourtant n’est elle-même que l’ usage étendu et transporté du connu au moins connu. Tou
té du connu au moins connu. Toute notre langue n’est fondée que sur l’ usage ou l’analogie, « laquelle encore n’est distinguée
ue sur l’usage ou l’analogie, « laquelle encore n’est distinguée de l’ usage que comme la copie ou l’image l’est de l’original
démêlé et ingénieusement déduit ? Ne demandez pas trop de raison à l’ usage  ; il fait beaucoup de choses par raison, beaucoup
que ces façons de parler qui semblent être sans raison, pourvu que l’ usage les autorise. — La bizarrerie n’est bonne nulle p
es autorise. — La bizarrerie n’est bonne nulle part que là. » Le bon usage à ses yeux ne se distingue pas du bel usage ; il
le part que là. » Le bon usage à ses yeux ne se distingue pas du bel usage  ; il les confond. En cela il se sépare de ceux et
e laisse pas de souffrir en les sacrifiant. Mais qu’y faire ? c’est l’ usage , ce grand tyran, qui le veut ; résister est inuti
ceux qui vivent aujourd’hui ; et quand on changera quelque chose de l’ usage que j’ai remarqué, ce sera encore selon ces mêmes
3 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7172-17709
qu’il renferme dans sa signification. Cette définition n’a pas dans l’ usage ordinaire des Grammairiens, toute l’étendue qui l
ire prendre à un mot les différentes terminaisons ou inflexions que l’ usage a établies pour exprimer les différens rapports d
Grammaire, peut-on dire, d’apprendre les inflexions, destinées par l’ usage à marquer les diverses relations des mots à l’ord
. La Grammaire n’est, pour ainsi dire, que le code des décisions de l’ usage sur tout ce qui appartient à l’art de la parole :
la composition sont assujetties à cette uniformité de procédés, que l’ usage seul peut introduire & autoriser. La Grammair
t, au moyen de son union avec quelqu’autre, les formes établies par l’ usage pour exprimer les idées particulieres qui peuvent
n mot, au moyen de ses diverses inflexions, les formes établies par l’ usage pour exprimer les idées accessoires qui peuvent m
n mot, au moyen de ses diverses inflexions, les formes établies par l’ usage pour exprimer les idées accessoires qui peuvent m
n mot, au moyen de ses diverses inflexions, les formes établies par l’ usage pour exprimer les idées accessoires qui peuvent p
galement susceptibles du même nombre d’idées modificatives ; on que l’ usage n’a pas établi le même nombre d’inflexions pour l
plector, vient amplexari. D’ailleurs les verbes primitifs, auxquels l’ usage a refusé un supin, sont également privés de l’esp
i ne sont qu’apparentes, parce que la racine génératrice n’est plus d’ usage . Ainsi dans la dérivation des fréquentatifs, dont
fréquentatifs, dont les primitifs sont de la premiere conjugaison, l’ usage qui tâche toûjours d’accorder le plaisir de l’ore
uis, découlent de ce sens primordial, ou viennent du pur caprice de l’ usage . Une derniere preuve que les Latins n’avoient pas
a signification originelle auroit été dégradée par une fantaisie de l’ usage . En second lieu, que quand la conséquence pourroi
ûe ; & ces futurs sont simples ou composés, selon qu’il a plû à l’ usage de désigner les uns par de simples inflexions, &a
de toutes les formes analogiques, soit simples, soit composées, que l’ usage a établies pour exprimer uniformément les accesso
de retrancher du tableau de leurs conjugaisons, des expressions d’un usage si nécessaire, si ordinaire, & si uniforme. S
an laudaturus sim. Chose singuliere ! Cette locution autorisée par l’ usage des meilleurs auteurs latins, devoit faire conclu
e. Au contraire on n’a jamais pu employer laudavero dans les cas où l’ usage demande expressément le mode subjonctif, & né
amp; coenaveram, & par conséquent il appartient au même mode. Les usages de toutes les langues déposent unaniment cette vé
teriti perfecti servat consonantes, ut dixi, dixero . Nous avons fait usage plus haut de cette remarque même, pour rappeller
ette idée avec les autres circonstances du tems, & apprendre de l’ usage de chaque langue ce qu’il a autorisé ou non, pour
ire, ou regardez-le comme fait). Il ne faut pas croire non plus que l’ usage d’aucune langue restreigne exclusivement ces futu
lle de signification, qui ne peut être changée ni détruite par aucuns usages particuliers, & que les bons auteurs ne perde
tivement exprime l’avenir, mais de diverses manieres. La licence de l’ usage sur les futurs va bien plus loin encore, puisqu’i
& que nous avons gagné est un prétérit avec la même acception. L’ usage n’a pas introduit de futur conditionnel : il le f
ent, c’est que nous avons transporté mal-à-propos aux mots latins les usages de la prononciation françoise. Avant l’introducti
deux articulations, la forte & la foible, que & gue ; & l’ usage faisoit connoitre à laquelle de ces deux valeurs
leur étymologie ; & nous prononçons la foible, pour obéir à notre usage , qui peut être a quelque conformité avec celui de
rammaires italienne & espagnole : nous ne sortirons point ici des usages de notre langue. Les deux lettres C & G y sui
jusqu’à certain point le même systeme, malgré les irrégularités de l’ usage . 1°. Elles y conservent leur valeur naturelle dev
; l’on prononce manja, forjons. Cette pratique cependant n’est plus d’ usage aujourd’hui pour la lettre c ; on a substitué la
e aux deux lettres C & G devant e, i, & leur ôter celle que l’ usage y a attachée dans ces circonstances, on met après
G deviennent auxiliaires pour exprimer des articulations auxquelles l’ usage à refusé des caracteres propres. C suivi de la le
us lui avons assigné. Chacun a son opinion, c’est un gallicisme où l’ usage autorise la transgression de la syntaxe de concor
tis causâ. Eiles sont toute déconcertées ; c’est un gallicisme, où l’ usage qui met le mot toute en concordance de genre avec
ce est ici sacrifiée. Vous avez beau dire, c’est un gallicisme, où l’ usage permet à l’ellipse d’altérer l’intégrité physique
seaux qui partirent pour cette expédition ; c’est un gallicisme, où l’ usage consent que l’on soustraye les parties de la phra
ns la premiere, le mot incroyable qui se présente à la tête, contre l’ usage ordinaire, paroît ne s’y trouver que pour fixer d
venons d’arriver, nous allons partir ; ce sont des gallicismes, où l’ usage est forcé de dépouiller de leur sens naturel les
dans le moment ; expression détournée d’un pretérit récent, auquel l’ usage n’en a point accordée d’analogique : nous allons
ns dans le moment ; expression équivalente à un futur prochain, que l’ usage n’a point établi. Ces sortes de locutions ont pou
dans le système ordinaire, & que l’auteur ne fait que déroger à l’ usage , sans le corriger. D’autre part, la soûdivision d
Marsais paroît avoir adoptées ; parce qu’elles sont autorisées par un usage , qui au fond n’a rien de contraire aux vûes légit
TIF, s. m. c’est le second cas dans les langues qui en ont reçu : son usage universel est de présenter le nom comme terme d’u
é le plus unanimement adopté, apparement parce qu’il exprime l’un des usages les plus fréquens de ce cas ; il naît du nominati
-or-e, tempor-a, temp-or-um, temp-or-ibus. C’est par une suite de cet usage du génitif, que ce cas a été choisi comme le sign
nitif s’éloigne de cette analogie ; ce sont des noms grecs auxquels l’ usage de la langue latine a conservé leur génitif origi
Nous avons vû jusqu’ici la nature, la destination générale, & les usages particuliers du génitif ; n’en dissimulons pas le
ammaire) GENRE, s. m. terme de Grammaire. Genre ou classe, dans l’ usage ordinaire, sont à-peu-près synonymes, & signi
de cette distribution dans presque toutes les langues qui en ont fait usage . A s’en tenir donc rigoureusement à cette considé
regles propres à faire connoître les genres des noms : il n’y a que l’ usage qui puisse en donner la connoissance ; & quan
discours assujetties à l’influence des genres, va nous en apprendre l’ usage , & en même tems le vrai motif de leur institu
voulons, vous voulez, &c. En introduisant donc dans les langues l’ usage des genres, on a pû revêtir les verbes de termina
gues, & dont les Grecs, les Latins, & nous-mêmes n’avons fait usage qu’à l’égard des participes, apparemment parce qu
ce qu’ils rentrent dans l’ordre des adjectifs. C’est donc d’après ces usages constatés, & d’après les observations précéde
t à la classe des noms leurs corrélatifs. Ainsi parce qu’il a plu à l’ usage de la langue latine, que le nom vir fût du genre
jectifs est absolument nécessaire pour bien établir la nature & l’ usage des genres : mais cette nécessité ne prouve-t-ell
liere de chaque langue, à faire connoître les terminaisons que le bon usage donne aux adjectifs, relativement aux genres des
contraire, & ceci prouve bien l’indépendance & l’empire de l’ usage , les noms correspondans aquila & vulpes sont
arde, duché, équivoque, &c. Ce n’étoit pas l’intention du premier usage de répandre des doutes sur le genre de ces mots,
ssoires qui originairement avoient été attachées au choix du genre. L’ usage primitif n’introduit rien d’inutile dans les lang
devons observer en premier lieu, que cette confusion est un abus si l’ usage constant de la langue ne l’autorise : en second l
quivoque maudite, Ou maudit ? car sans peine aux rimeurs hazardeux, L’ usage encor, je crois, laisse le choix des deux. Ces v
ae divûm incedo regina, &c. je suis certain, je suis certaine. L’ usage en a déterminé quelques-uns par des formes exclus
par les étrangers, mais pour être parlées dans la nation qui en fait usage  ; que les fautes des étrangers ne peuvent rien pr
ent de telle ou telle forme, prennent telle ou telle place, suivant l’ usage & le génie de chaque langue. Or ce sont les m
rbe, on doit mettre le nom de cet objet au cas accusatif, parce que l’ usage a destiné ce cas à marquer cette sorte de service
cas à marquer cette sorte de service. C’est une métaphore prise d’un usage très-ordinaire de la vie civile. Un grand gouvern
s deviennent propres en quelque sorte, quand ils sont consacrés par l’ usage & définis avec soin. On pouvoit cependant évi
ici question, ainsi que des mots régie & régime, destinés au même usage . Il étoit plus simple de donner le nom de complém
f du verbe actif doit être à l’accusatif, &c. M. Dumarsais a fait usage de ce mot en bien des occurrences, sans en faire
elques termes qu’il plaise aux différens peuples de la terre de faire usage , de quelque maniere qu’ils s’avisent de les modif
ux sortes de principes. Les uns sont d’une verité immuable & d’un usage universel ; ils tiennent à la nature de la pensée
& dépendante de conventions libres & muables, & ne sont d’ usage que chez les peuples qui les ont adoptés libremen
dre le droit de les changer ou de les abandonner, quand il plaira à l’ usage de les modifier ou de les proscrire. Les premiers
rt grammatical au contraire est postérieur aux langues, parce que les usages des langues doivent exister avant qu’on les rappo
ne peut donner aucune consistance à la théorie, si elle n’observe les usages combinés & les pratiques différentes, pour s’
regarde comme un abus introduit par divers Grammairiens, de dire : l’ usage est en ce point opposé à la Grammaire. « Puisque
à parler comme on parle, à celle enfin que l’on designe par le nom d’ usage dans l’expression censurée. Mais cet usage a toûj
l’on designe par le nom d’usage dans l’expression censurée. Mais cet usage a toûjours un rapport nécessaire aux lois immuabl
n corps de doctrine indépendant des décisions arbitraires de tous les usages , & dont les principes sont des lois également
mp; immuables ? Or c’est à ces lois de la Grammaire générale, que les usages particuliers des langues peuvent se conformer ou
ent toûjours & nécessairement l’esprit. Si l’on trouve donc que l’ usage d’une langue autorise quelque pratique contraire
um est à consuetudine ut peccare suavitatis causâ liceret : c’est à l’ usage qu’il attribue les fautes dont il parle, impetrat
tudine ; & conséquemment il reconnoît une regle independante de l’ usage & supérieure à l’usage ; c’est la nature même
t il reconnoît une regle independante de l’usage & supérieure à l’ usage  ; c’est la nature même, dont les décisions relati
fait naître ces plaintes ; on voit, quoi qu’on en puisse dire, que l’ usage autorise de véritables fautes contre les principe
muables dictés par la nature. Eh ! comment pourroit-il se faire que l’ usage des langues s’accordât toûjours avec les vûes gén
dât toûjours avec les vûes générales & simples de la nature ? Cet usage est le produit du concours fortuit de tant de cir
ticulieres. Rien n’est plus aisé que de se méprendre sur le véritable usage d’une langue. Si elle est morte, on ne peut que c
du meilleur siecle. Si elle est vivante, la mobilité perpétuelle de l’ usage empêche qu’on ne puisse l’assigner d’une maniere
points saillans de notre systeme grammatical, & la liberté que l’ usage de notre langue paroit avoir laissée sur la forma
diates. Voyez Son & Syllabe . La Prosodie fixe les décisions de l’ usage par rapport à l’accent & à la quantité. L’acc
ntité Les mots ne conservent pas toûjours la forme matérielle que l’ usage vulgaire leur a assignée primitivement ; souvent
ies intégrantes qui les composent, sans que ces licences avouées de l’ usage en alterent la signification : comme dans les mot
mot. 2°. La valeur des mots consiste dans la totalité des idées que l’ usage a attachées à chaque mot. Les différentes especes
e sens fondamental est celui qui résulte de l’idée fondamentale que l’ usage a attachée originairement à la signification de c
munément indiquées par des formes différentes, telles qu’il plaît aux usages arbitraires des langues de les fixer : de-là les
tous les mots que nous venons d’indiquer). Les différentes lois de l’ usage sur la génération des formes qui expriment ces ac
se des moyens d’invention, & des regles de critique pour en faire usage . Voyez Etymologie & Art Etymologique Tels s
uer sur chacun des mots qu’ils renferment, les décisions propres de l’ usage , relatives à ces points de vûe. Voyez Dictionnair
qui doit abandonner sans reserve le choix des moyens de la parole à l’ usage , Quem penès arbitrium est & jus & norma l
& jus & norma loquendi. Voyez Concordance, Apposition, & Usage Le Régime est le signe que l’usage a établi dan
z Concordance, Apposition, & Usage Le Régime est le signe que l’ usage a établi dans chaque langue, pour indiquer le rap
par des terminaisons ; par-tout c’est par les moyens qu’il a plû à l’ usage de consacrer. Voyez Régime & Détermination .
suelle, est celle où les mots sont rangés dans l’ordre autorisé par l’ usage de chaque langue. Elle a differens procédes, à ca
générale sur l’énonciation de la pensée ; quelque conformité que les usages particuliers des langues puissent avoir à ces pri
ues & des pratiques les plus ordinaires ; ce sont des écarts de l’ usage avoués même par la raison. La construction usuell
; les autres au sens. Celles ci sont les diverses altérations que les usages des langues autorisent dans la forme de la propos
représenter le matériel des mots, avec les caracteres autorités par l’ usage de chaque langue. On considere dans le matériel d
racteres prosodiques. 1°. Les caracteres élémentaires sont ceux que l’ usage a destinés primitivement à la représentation des
om commun de lettres. La liste de toutes les lettres autorisées par l’ usage d’une langue, se nomme alphabet ; & on appell
es termes, & de les employer les uns pour les autres. C’est à cet usage , introduit par la maniere dont les premiers Gramm
ogie du mot Grammaire. 2°. Les caracteres prosodiques sont ceux que l’ usage a établis pour diriget la prononciation des mots
és de leur mutuelle dépendance. Cette partie s’appelle Ponctuation. L’ usage n’y décide guere que la forme des caracteres qu’e
st aspirée à la fin des trois interjections ah, eh, oh. A la vérité l’ usage de notre orthographe place ce caractere à la fin
pas employé comme les autres lettres ? n’avons-nous pas à opposer à l’ usage des Grecs celui de toutes les Nations de l’Europe
e pas, du-moins par la pluralité des suffrages ? C’est, dit-on, que l’ usage moderne ne doit son origine qu’à la négligence de
mp; que celui des Grecs paroît venir d’une institution réfléchie. Cet usage qu’on appelle moderne est pourtant celui de la la
braïque, dont le hé ה, n’est rien autre chose que notre h ; & cet usage paroît tenir de plus près à la premiere instituti
p; Η ensuite, ΤΗΕΟΣ pour ΘΕΟΣ. Nous avons fidélement copié cet ancien usage des Grecs dans l’orthographe des mots que nous av
ve en faveur de l’opinion que je défens ici, que c’est le plus ancien usage , &, à tout prendre, le plus universel, puisqu
&, à tout prendre, le plus universel, puisqu’il n’y a guere que l’ usage postérieur des Grecs qui y fasse exception. Au su
s. Quoi qu’il en soit, la lettre h a dans notre orthographe différens usages qu’il est essentiel d’observer. I. Lorsqu’elle es
es fautes que le peuple commet d’abord par ignorance deviennent enfin usage à force de répétitions, & font loi, même pour
e, qui s’écrivoient autrefois charactere, cholere, cholique. Puisse l’ usage amener insensiblement la suppression de tant d’au
ues qui admettent la distinction des genres ; la seule stabilité de l’ usage suffit pour y en introduire. (E. R. M.) HIAT
ifié par ces observations ? que ce sont des licences autorisées par l’ usage en faveur de la difficulté, ou suggérées par le g
l’hiatus. 3°. Quoique les Latins n’élidassent pas au milieu du mot, l’ usage de leur langue avoit cependant égard au vice de l
t-il pas une langue qui ne pût fortifier cette objection par quelques usages particuliers & par des exemples : les mots gr
labe incommode, en n’en faisant qu’une de deux sons consécutifs que l’ usage de la langue n’avoit pas réunis en une diphthongu
ut mot qui, sans aucun changement dans le matériel, est destiné par l’ usage à diverses significations propres, & dont par
rtant entre eux des différences, légeres à la vérité, mais réelles. L’ usage des homonymes de la premiere espece, exige que da
i deviendroit peut-être ensuite la source d’une infinité d’erreurs. L’ usage des homonymes de la seconde espece exige de l’exa
res, sous le nom de paronomase. Les Latins en faisoient encore plus d’ usage que nous, amantes sunt amentes. Voyez Paronomase
anis : mutat uvam strigili (II. sat. vij. 110.) pour strigilim uvâ. L’ usage de mutare aliquid aliquâ re dans le sens de prend
ots, sur le véritable tour de la construction analytique, & sur l’ usage légitime des figures, l’hypallage va donc disparo
latin ; comme il n’y avoit que les terminaisons des mots, qui, dans l’ usage ordinaire, fussent les signes des relations que l
t ici une raison, & peut-être la meilleure espece de raison sur l’ usage d’une langue, que nous ne devons plus connoître q
oit en latin d’être réputée figure, parce qu’elle étoit contraire à l’ usage commun de cette langue, où l’on avoit coutume de
est un renversement de l’ordre naturel ou analytique, autorisé par l’ usage commun de la langue latine, & que l’anastroph
mp; que l’anastrophe est un renversement du même ordre, contraire à l’ usage commun & autorisé seulement dans certains cas
, sectio, coupure. Cette figure a lieu, lorsque par une licence que l’ usage approuve dans quelques occasions, l’on coupe en d
ux parties un mot composé de deux racines élémentaires, réunies par l’ usage commun, comme satis mihi fecit, pour mihi satisfe
, pasce capellas. Les bons écrivains évitent autant qu’ils peuvent l’ usage de cette figure, parce qu’elle peut répandre quel
sur le sens qu’elle interrompt ; & Quintilien n’approuvoit pas l’ usage fréquent que les Orateurs & les Historiens en
’ellipse peut être aisément suppléée, & qu’elle ne blesse point l’ usage  ». Voyez Anacoluthe . « Il justifie ensuite cet
ere d’un sens total causée ou par une petite inversion qui déroge à l’ usage commun, c’est l’anastrophe, ou par l’insertion de
toutes les langues anciennes que nous connoissons, aucune ne faisoit usage de l’articulation qu’elle représente ; & que
ente ; & que parmi les langues modernes, si quelques-unes en font usage , elles la représentent d’une autre maniere. Ainsi
IOTISME, subst. masc. (Gramm.) c’est une façon de parler éloignée des usages ordinaires, ou des lois générales du langage, ada
iaris, propre, particulier. C’est un terme général dont on peut faire usage à l’égard de toutes les langues ; un idiotisme gr
, très-saint, ter sanctus, ou sanctus, sanctus, sanctus : & notre usage de lier très au mot positif par un tiret, est fon
ce d’idiotismes qui sont des façons de parler éloignées seulement des usages ordinaires, mais qui ont avec les principes fonda
si les Allemans observent en cela, & les lois générales & les usages communs. Mais ils disent, diese manner sind geleh
rbe, & l’on doit reconnoître ici que les Allemands s’écartent des usages communs, qui donnent la préférence à l’adjectif e
e allemand. Mais comment pourra-t-on concilier ce raisonnement avec l’ usage presque universel, d’exprimer l’attribut par un a
éraux. qui sont la concordance, le régime & la construction. Si l’ usage particulier d’une langue autorise l’altération du
alors une figure de mots que l’on appelle trope . Voyez ce mot. Si l’ usage autorise une locution contraire aux lois générale
ersion littérale qui en seroit faite, y auroit un autre sens. Ainsi l’ usage où nous sommes, dans la langue françoise, d’emplo
tution de notre langue, & dont il étoit plus raisonnable de faire usage , que de violer une loi aussi essentielle que cell
evenue une locution propre à notre langue, un gallicisme, parce que l’ usage en a prévalu au point qu’il n’est plus permis de
iscours. Elle fait connoître le génie de la langue latine ; ensuite l’ usage , mieux que le maître, apprend le tour de la langu
voyez Tems) ; si ce n’est, dit-il, en ce qu’il est employé à un autre usage . C’est donc confondre les modes que de rapporter
ion de présent postérieur. Cette conséquence se confirme encore par l’ usage des autres langues. Non seulement les Grecs emplo
; & il semble en conséquence que personne n’ait osé voir ce que l’ usage le plus fréquent mettoit tous les jours sous les
bé Girard prétend (vrais princ. Disc. viij. du verbe, pag. 13.) que l’ usage n’a point fait dans nos verbes de mode impératif,
u’il ait lû. En cela nous imitons les Latins qui font souvent le même usage , non-seulement de la troisieme, mais même de tout
r. 2. legite ou legitote. 3. legunto. Ce qui manque à l’impératif, l’ usage le supplée par le subjonctif ; & ce que les r
nalogie des futurs des autres modes ; & que les tems qui y sont d’ usage , sont véritablement un présent postérieur, ou un
rétends poser, c’est le simple résultat de la déposition combinée des usages des langues ; mais j’avoue que ce résultat peut d
avoir été adoptée bien légèrement, & il ne paroît pas que dans l’ usage de la langue latine, les bons écrivains aient sup
jetté sur les différentes especes de mots, & sur l’unanimité des usages de toutes les langues à cet égard, conduit nature
linables, ou essentiellement indéclinables ; & si l’unanimité des usages combinés des langues ne nous trompe pas sur ces d
presque par-tout, ne l’est point dans la langue franque, qui ne fait usage que de l’infinitif ; la place qu’il occupe &
terre mille variétés semblables, suites naturelles de la liberté de l’ usage , décidé quelquefois par le génie propre de chaque
mple, où les noms & les adjectifs se déclinent, il y en ait que l’ usage a privés des inflexions que l’analogie leur desti
pportent dans l’élocution latine aucune équivoque ; & il est d’un usage bien entendu, quand on fait l’analyse d’une phras
c’est comme si l’on disoit que cornu auroit été mis à l’ablatif, si l’ usage l’eût décliné comme les autres noms. J’avoue cepe
langue ne devoit pas être en quelque sorte le code des décisions de l’ usage de cette langue, plutôt que la copie inconséquent
rendre dans un sens précis & déterminé, les noms avant lesquels l’ usage de notre langue les place ; mais ils le font de d
isse, plus analogues aux futurs des modes personnels ; voyez Tems . L’ usage , malgré ses prétendus caprices, ne peut résister
er, & c’est sans doute pour cela qu’il a des inflexions & des usages qui lui sont propres, ce qui suffit pour constitu
mode infinitif ? Cette question ne peut se résoudre que d’après les usages combinés des langues. L’observation la plus frapp
nséquences qui sortent naturellement de cette vérité. I. Le principal usage du verbe est de servir à l’expression du jugement
un jugement, parce que tout jugement suppose un sujet déterminé. Les usages des langues nous apprennent que l’infinitif ne fa
Traité de la synt. gr. ch. j. regl. 4.) donne cette pratique comme un usage élégant. La différence qu’il y a donc à cet égard
rocédés des deux langues en ce qui concerne les noms. Nous ne faisons usage de l’article que pour déterminer l’étendue de la
est qu’il est faux que dans l’ordre analytique il ait un sujet, que l’ usage de la langue latine met à l’accusatif. C’est pour
e point l’analogie de la langue latine. L’accusatif a deux principaux usages également avoués par cette analogie, quoique fond
relative à quelque objet ; amo Ciceronem (j’aime Cicéron). Le second usage de l’accusatif est de caractériser le complément
°. enfin que le moyen est si raisonnable qu’on pourroit même en faire usage avant des verbes du mode subjonctif : supposons q
, &c. comme de agere cum patre, sic ut : or ce dernier tour est d’ usage , & on lit dans Nepos (Cimon. 1.) egit cum Cim
juscule à la tête de certains mots susceptibles de divers sens dans l’ usage ordinaire, & alors la majuscule initiale indi
t qu’elle choque les yeux. Outre que cette pratique est contraire à l’ usage général de la nation, elle tend à nous priver de
end toujours de la distinction précise des objets. Conformez-vous à l’ usage reçu, quelque anomalie que vous pensiez y voir ;
mez-vous à l’usage reçu, quelque anomalie que vous pensiez y voir ; l’ usage universel est moins capricieux & plus sage qu
« Les premieres causes, dit-il, qui excitent la voix humaine à faire usage de ses facultés, sont les sentimens ou les sensat
voilà pourquoi j’ai préféré celui de particule, qui est également en usage  ». (Vrais princ. tom. I, disc. ij. pag. 80.) Il
ntielle des interjections, & l’inutilité de vouloir en préparer l’ usage par aucun art, lorsqu’on est sûr d’être bien diri
les especes de mots, que pour en spécifier ensuite plus nettement les usages  ; ainsi n’ayant rien à remarquer sur les usages d
te plus nettement les usages ; ainsi n’ayant rien à remarquer sur les usages des interjections, la distinction de leurs différ
, si l’on veut, des interjections ; mais on auroit dû en distinguer l’ usage  : en indique les objets les plus éloignés, ecce d
u d’enseigner les langues. Il y a dans chacune une marche fixée par l’ usage  ; & cette marche est le résultat de la divers
qui nous est commune. Ces moyens à la vérité peuvent bien être mis en usage par l’intérêt ; mais ils n’en dépendent en aucune
nam ante est in arma ruere, & sic mori ; & S. Isidore a fait usage de cette remarque dans sa construction, ruamus in
ngue même, que de placer toujours les mots selon cette succession ; l’ usage ne les avoit soumis à ces inflexions, que pour do
u’il soit possible de commettre en fait de langage ; il a contredit l’ usage , & commis un barbarisme. Les grammairiens de
donne le nom d’inversion qu’au renversement de cet ordre, & que l’ usage des mots est arbitraire, pourvû que l’on ait la p
umpta pudenter. Hor. art poet. 51. il faut montrer l’abus de l’ancien usage , & l’utilité ou même la nécessité du changeme
cessité du changement ; sans quoi, il faut respecter inviolablement l’ usage du langage didactique, comme celui du langage nat
aordinaire que ce prétendu françois ? Il n’y a ni suite raisonnée, ni usage connu, ni sens décidé. Mais il ne faut pas m’en e
s. « Les idées accessoires, dit M. du Marsais, ibid. sont d’un grand usage dans l’ironie : le ton de la voix, & plus enc
e méthode éclairée & raisonnée qui a formé les langues ; c’est un usage conduit par le sentiment. Cela est vrai sans dout
ans raison & arrangées sans goût, par la volonté capricieuse d’un usage également aveugle & tyrannique. « En lisant
es plus concluans contre la témérité de ceux qui taxent hardiment les usages des langues de bisarrerie, de caprice, de confusi
elque motif particulier plus puissant que la raison analogique. Ici l’ usage aura voulu éviter un concours trop dur de voyelle
s époques, & conséquemment a une époque postérieure, sans que cet usage puisse être taxe d’irrégularité. Voyez Tems . Il
 ; & K quidem penitùs supervacua est. Scanrus nous apprend un des usages que les anciens faisoient de cette lettre : c’éto
ilien lui-même assûre que quelques-uns autrefois avoient été dans cet usage , quoiqu’il le trouve erroné. Cette lettre inutile
b. I. de accidentibus litterarum. Si cette remarque est fondée sur un usage réel, elle est perdue aujourd’hui pour nos organe
cede dans les personnes instruites qu’à la connoissance certaine d’un usage contraire ; & dont l’empreinte est encore vis
. Je risquerai ici un essai de correction, moins pour en conseiller l’ usage à personne, que pour indiquer comment on auroit p
se confondre avec celle des mots Athalie, Cornélie, Emilie, poulie. L’ usage de la diérèze fera disparoître cette équivoque. O
cipal & les sens accessoires qui constituent le sens propre que l’ usage a attaché à chaque mot ; les divers sens figurés
il les a affranchis de la servitude de cette construction ? Tout est usage dans les langues ; le matériel & la significa
s ensembles. C’est une vérité sentie par tous ceux qui ont parlé de l’ usage  ; mais une vérité mal présentée, quand on a dit q
arlé de l’usage ; mais une vérité mal présentée, quand on a dit que l’ usage étoit le tyran des langues. L’idée de tyrannie em
déraisonnable ; & cependant rien de plus juste que l’empire de l’ usage sur quelque idiome que ce soit, puisque lui seul
ntendu, ce qui est le plus contraire à la destination de la parole. L’ usage n’est donc pas le tyran des langues, il en est le
nce : & je dirois d’après cela, qu’une langue est la totalité des usages propres à une nation pour exprimer les pensées pa
p; tels que sont aujourd’hui les Italiens & les Allemans ; avec l’ usage général des mêmes mots & de la même syntaxe,
des mêmes mots & de la même syntaxe, chaque peuple peut avoir des usages propres sur la prononciation ou sur les terminais
res sur la prononciation ou sur les terminaisons des mêmes mots : ces usages subalternes, également légitimes, constituent les
au gouvernement ; il ne peut y avoir dans sa maniere de parler qu’un usage légitime : tout autre qui s’en écarte dans la pro
s provinces, & chaque province a le sien. Si dans la totalité des usages de la voix propres à une nation, on ne considere
rs ou du soulagement dans les maux violens, il n’étoit pas d’un grand usage dans le cours ordinaire de la vie où regnent des
faciles à décrire, & les actions visibles ; qu’il n’est pas d’un usage universel, puisque l’obscurité ou l’interposition
, & que la parole paroît avoir été fort nécessaire pour établir l’ usage de la parole. On doit juger que les premiers mots
la parole. On doit juger que les premiers mots dont les hommes firent usage , eurent dans leurs esprits une signification beau
simple raisonnement. Une langue est, sans contredit, la totalité des usages propres à une nation pour exprimer les pensées pa
communication, & qui, par des actes déja réitérés, aura fondé les usages qui constituent le corps de sa langue. D’autre pa
naturelle, vû sur-tout qu’elle ne seroit étouffée chez eux par aucun usage ni aucun préjugé contraire ? Ce qui est vraiment
mouvemens de notre ame, sont les mêmes pour toutes les langues : nos usages à cet égard ne sont point arbitraires, parce qu’i
ement, sans quoi la communication des pensées, & la tradition des usages qui servent à les exprimer, auroient été impossib
e ; il peupla peu-à-peu chaque pays en y attachant les habitans que l’ usage d’une même langue y avoit réunis, & que le de
y en de si disgraciés, qu’on quitteroit les uns pour les autres, si l’ usage d’une même langue n’étoit pour les habitans des p
ois, elles se sont promptement multipliées, & n’ont point perdu l’ usage des premieres inventions. La haute antiquité de c
hommes qui parlent originairement la même. Si un particulier altere l’ usage commun, son expression est d’abord regardée comme
pliquer : dans l’un ou l’autre cas, on lui indique la loi fixée par l’ usage , ou du-moins on se la rappelle. Si cette faute pa
épeter, elle cesse enfin d’être faute ; elle acquiert l’autorité de l’ usage , elle devient propre à la même langue qui la cond
e qu’ils auroient été assujettis à céder au torrent des décisions des usages des différens siecles. Ainsi c’est une véritable
n’est plus question que de s’assurer des décisions arbitraires du bon usage . Cette conséquence, que les réflexions suivantes
hacun en décidoit d’après son oreille ou son goût particulier : ici l’ usage a fixé toutes les constructions. Dans une proposi
utres inversions usitées en allemand ; elles y sont déterminées par l’ usage , & ce seroit un barbarisme que d’y substituer
parce que la construction de la phrase y est constamment reglée par l’ usage , qui n’a rien abandonné à la décision du goût ou
ce que nous savons de l’histoire des différens idiomes dont on a fait usage sur la terre. La langue hébraïque, la plus ancien
e nous ne pouvons rendre dans la nôtre, parce que nous ignorons leurs usages  ? Nous y suppléons de notre mieux par des descrip
férentes idées partielles ; soit principales, soit accessoires, que l’ usage a attachées à la signification de chaque mot &
a pensée qu’elles se proposent d’exprimer ; on trouve de même, dans l’ usage qu’elles font de la voix, des procédés communs à
ans quelque autre pareille, où les mots de papa & de mama sont en usage , il n’est pas arrivé quelquefois que papa signifi
les par les décisions raisonnées, ou, si l’on veut, capricieuses de l’ usage . Voyez Onomatopée . Enfin il y a, sinon dans tout
qu’à prendre garde quels sont ceux dont chaque peuple fait le plus d’ usage dans les mots de sa langue, & de quelle manie
t, comme le génie de la langue l’est par le caractere de la nation. L’ usage habituel des articulations rudes désigne un peupl
nation chinoise, assez connu d’ailleurs, de ce qu’elle ne fait aucun usage de l’articulation rude r. La langue italienne, do
n du grec que du latin. La réunion de plusieurs mots en un seul, ou l’ usage fréquent des adjectifs composés, marque dans une
ner une explication qui débrouille l’idée informe de ceux qui en font usage . Il est de coutume de supposer qu’il y a des lang
nt du peuple qui parloit la langue matrice, dans le pays ou l’on fait usage de la langue prétendue dérivée. C’est ainsi que l
le, la, les, nos verbes auxiliaires, l’indéclinabilité de nos noms, l’ usage des pronoms personnels dans la conjugaison, une m
nos procédés se sont trouvés inalliables avec les gérondifs, avec les usages que les Romains faisoient de l’infinitif, avec le
pas plus obscure, ou le seroit peut-être moins, y est proscrite par l’ usage comme vicieuse & barbare. Dans l’un & dan
nom de la boussole a passé chez tous les peuples qui en connoissent l’ usage , & que l’origine italienne de ce mot prouve e
ation qui la parle. Une langue, je l’ai déjà dit, est la totalité des usages propres à une nation, pour exprimer les pensées p
opres à une nation, pour exprimer les pensées par la voix ; & ces usages fixent les mots & la syntaxe. Les mots sont l
s quelle partie la littérature cette belle langue n’est-elle pas d’un usage infini ? Elle fournit des maîtres & des model
savans de l’Europe, & dont il seroit à souhaiter peut-être que l’ usage devint encore plus général & plus étendu, afi
furent appellés originairement lineaturae, & qu’insensiblement l’ usage a réduit ce mot à literae, parce qu’ils sont comp
utes les autres, persuade que quand les lettres commencerent à être d’ usage pour remplir l’ecriture symbolique, dont les cara
é qui dût paroitre prodigieuse, puisque d’autres peuples en avoient l’ usage . Que ne dit-on plutôt que les lettres sont les im
de ce mot : ce qu’il importe le plus ici de faire connoître, c’est l’ usage & la véritable nature des lettres considérées
considérable dans les sons & articulations dont les peuples sont usage . De-là vient qu’il nous est difficile, pour ne pa
cteres sont-ils lûs diversement par les différens peuples qui en font usage , parce que chacun d’eux exprime selon le génie de
e le parti de se conformer sur ce point à toutes les bisarreries de l’ usage , dont l’empire après tout est aussi raisonnable &
onnelle, & que cette convention ne peut avoir d’autre titre que l’ usage le plus reçu. Voyez Orthographe . Comme nous dist
peut opposer ce que la raison paroît insinuer, sinon pour réformer l’ usage , du moins pour l’éclairer. M. du Marsais désiroit
du Marsais désiroit que l’on proposât un nouvel alphabet adapté à nos usage présens, (Voyez Alphabet), débarrassé des inutili
e connoître. L’art d’analyser, qui est peut-être le seul art de faire usage de la raison, est aussi difficile que nécessaire 
amp; elementa pro litteris & litterae pro elementis vocantur. Cet usage contraire à la premiere institution, est venu, sa
ermutation des lettres. L’attraction est une opération par laquelle l’ usage introduit dans un mot une lettre qui n’y étoit po
avec s peuvent aussi être commuables. D’autres vûes autorisées par l’ usage contre les principes naturels de la prononciation
génération des alphabets qui ont eu cours ou qui sont aujourd’hui en usage , on peut consulter le ch. xx. du liv. I. de la se
représenter le matériel des mots, avec les caracteres autorisés par l’ usage de chaque langue. On peut voir à l’article Gramm
do, soit qu’on parle à une seule personne ou à plusieurs ; car tout l’ usage de ce mot, dit un ancien grammairien, c’est de de
ît parmi les blés & qui leur est nuisible. Zizanie n’est point en usage au propre, mais il se dit par métaphore pour disc
s sans ce secours. Quoique ces lieux communs ne soient pas d’un grand usage dans la pratique, il n’est pourtant pas inutile d
ue, il n’est pourtant pas inutile de les connoître ; on en peut faire usage pour réduire un discours à certains chefs ; mais
e a encore à nous dire sur la métaphore.] « Remarques sur le mauveis usage des métaphores. Les métaphores sont défectueuses,
6°. Chaque langue a des métaphores particulieres qui ne sont point en usage dans les autres langues : par exemple, les Latins
rai que chaque langue a ses métaphores propres & consacrées par l’ usage , que si vous en changez les termes par les équiva
ium erit. Mais la métaphore assujettie aux lois que la raison & l’ usage de chaque langue lui prescrivent, est non seuleme
de la parole ; & l’on n’apprend à le bien faire, qu’en suivant l’ usage , qui, par rapport aux langues vivantes, ne peut s
ent prétend-on venir à bout de la parler seul, sans en avoir étudié l’ usage dans ses sources, ou sans avoir présent un monite
dans nos élémens, qu’après s’être assuré qu’en effet ils fondent les usages qui y ont trait, & qu’ils doivent servir à le
incipes qui peut convenir à la méthode analytique dont je conseille l’ usage , qu’il me soit permis d’insérer ici un essai d’an
aujourd’hui nous disons afin que ; 5°. que nous ne sommes plus dans l’ usage d’employer les adjectifs mien, tien, sien avec le
6°. que la métonymie de vaillances pour actions courageuses, n’est d’ usage que dans le langage populaire, & que si nous
, comme on voit, que le jeune éleve a déja les notions dont on y fait usage  ; qu’il connoît les différentes parties de l’orai
mp; précise de chacune de ces formes accidentelles, en en indiquant l’ usage , formera le code le plus clair & le plus préc
a proposition, les autres particulieres, qui dépendent uniquement des usages de chaque langue. Le champ de ce troisieme traité
nt la construction usuelle est transpositive ; ce qui y a introduit l’ usage des cas & des déclinaisons dans les noms, les
és de signification, qui en est comme la déclinaison philosophique. L’ usage des cas dans la syntaxe latine doit être expliqué
rellement, à propos de l’accusatif & de l’ablatif, les principaux usages des prépositions. Viendront ensuite les conjugais
s conjugaisons seront suivies de quelques remarques générales sur les usages propres de l’infinitif, des gérondifs, des supins
er les exceptions les plus considérables ; mais il faut attendre de l’ usage la connoissance des autres. Voilà toute la matier
Les définitions doivent en être claires, justes, & précises : les usages des figures doivent y être indiqués avec goût &am
r qui lui étoit connu, sans quoi il auroit employé an, dont il a fait usage ailleurs. Ajoutez qu’il n’y a ici que le tour int
ffet sur des principes solides & avoués par la raison & par l’ usage connu de la langue latine. C’est donc le moyen le
uel de la phrase latine pour en connoitre le sens. Ceci demande sur l’ usage de cette méthode quelques observations qui en fer
je puis le dire, d’un instinct aveugle : ce qu’ils connoissent par l’ usage non raisonné de leur langue maternelle me suffit
e de leur âge. M. du Marsais veut encore qu’ils acquiérent un certain usage non raisonné de la langue latine, & il veut q
uve presque prodigieuse. C’est principalement pour les forcer à faire usage de leur raison que je ne voudrois pas qu’on leur
ail. Il est bien plus simple de rechercher la nature des modes dans l’ usage que l’on en fait dans les langues, que de s’amuse
amp; quand il ne se seroient jamais déclinés, ce seroit un effet de l’ usage qui ne peut jamais leur ôter leur déclinabilité i
rtée commune de notre intelligence, faudroit-il renoncer à ce que les usages constans des langues nous en indiquent clairement
tres Grammairiens, la distinction des modes, décidée d’ailleurs par l’ usage universel de toutes les langues qui conjuguent le
lorsqu’il est employé pour exciter dans l’esprit l’idée totale que l’ usage primitif a eu intention de lui faire signifier :
nt point, on les éprouve ; on les voit, on les observe. Les différens usages des langues sont donc, en quelque maniere, les ph
les articles des differens cas. La distinction des cas n’est pas d’un usage universel dans toutes les langues, mais elle est
qui puissent en être les termes. La seconde observation qui naît de l’ usage des cas, c’est que deux sortes de principes en re
ad, & que le complément de cette préposition est assujetti par l’ usage de la langue latine à se revêtir de cette termina
ue du verbe venerant, & que le nominatif est le cas destiné par l’ usage de la langue latine à designer ce rapport à l’ord
es lois différentes. Chaque nom a un genre fixe & déterminé par l’ usage , ou par la nature de l’objet nommé, ou par le cho
 ; baculus (bâton) est du masculin, mensa (table) est du féminin, par usage  ; finis en latin, duché en françois, sont du masc
sans le prononcer & sans être apostrophé. Voyez Personne . Or les usages de toutes les langues déposent unanimement que l’
it être notre ressource, si nous saisissons quelques observations des usages connus. Une singularité frappante, unanimement ad
l’origine & la source de toutes les métamorphoses auxquelles les usages des langues ont assujetti cette espece de mots, p
rses époques que l’on peut envisager dans la durée. Il paroît par les usages de toutes les langues qui ont admis des tems, que
jonctions ; il faut les puiser dans l’examen analytique des différens usages de ces mots. 1°. Les prépositions dans toutes les
rege, in urbe, ad exeundum. Une seconde observation essentielle sur l’ usage des prépositions, c’est que dans les langues dont
parconséquent, entantque, aureste, dureste ; ce qui est contraire à l’ usage de notre orthographe, & conséquemment aux vér
ligé de démêler dans les mots les différentes idées accessoires que l’ usage peut y attacher, qu’ils avoient adopté le système
tre la justesse, de ne pas s’en servir plutôt que d’un autre auquel l’ usage auroit attaché la signification de la même idée m
risent à-peu-près l’espece du mot ; & formes accidentelles, que l’ usage de chaque langue a fixées relativement aux vûes d
donc qu’il faut dire qu’un mot est une totalité de sons, devenue par usage pour ceux qui l’entendent, le signe d’une idée to
urellement que des sentimens. 5°. Enfin, je dis qu’un mot devient par usage le signe d’une idée totale, afin d’assigner le vr
avoit un langage naturel, il seroit connu de toute la terre & en usage par-tout ». C’est une vérité que j’ai exposée en
lloit pour cela des croisées de crux : les Latins ont considéré que l’ usage des fenêtres est de recevoir la lumiere ; le nom
’est qu’alors qu’ils appartiennent à l’idiôme national. Ainsi c’est l’ usage qui autorise les mots, qui en détermine le sens &
ne, ont un fondement ancien dans la langue latine. Les Grecs ont fait usage de la même racine, & ils ont μῦθος, discours 
propre fonds, & que l’onomatopée l’eût consacré chez tous au même usage , par un tour d’imagination qui est universel parc
res qui ne se prononcent plus aujourd’hui, cela semble prouvé par les usages qui se sont perpétués dans plus d’une province, &
re : mais une remarque tirée de la conjugaison des verbes, jointe à l’ usage où l’on est depuis long-tems de rendre ces lettre
oyez L & Linguale . Dans la langue françoise la lettre N a quatre usages différens, qu’il faut remarquer. 1°. N, est le si
dans a-t-il reçu, & dans les phrases semblables, il paroît que l’ usage a inseré le t, parce qu’il est le signe ordinaire
ble indiquer une division entre les deux idées : or dans les cas où l’ usage insere un n euphonique, les deux idées exprimées
ussi par-là une partie de cette signification. Mais dans les cas où l’ usage laisse subsister l’hiatus, il n’y a aucune liaiso
lle-ci, rien, absolument rien, n’a pu le déterminer. 3°. Le troisieme usage de la lettre n, est d’être un caractere auxiliair
nitif analogue caronis, syncopé dans carnis, &c. 4°. Le quatrieme usage de la lettre n est d’être avec le t, un signe mue
du nez. Nous n’avons point de caracteres destinés exclusivement à cet usage  ; nous nous servons de m ou de n après une voyell
ard de nos négations, non & ne, il y a dans notre langue quelques usages qui lui sont propres, & dont je pourrois gros
regle ; ils ne considerent que la prononciation autorisée par le même usage qui est reconnu pour législateur exclusif dans le
ographes un reproche mieux fondé ; c’est qu’ils violent les lois de l’ usage dans le tems même qu’ils affectent d’en consulter
consulter les décisions & d’en reconnoître l’autorité. C’est à l’ usage légitime qu’ils s’en rapportent sur la prononciat
t sur la prononciation, & ils font très-bien ; mais c’est au même usage qu’ils doivent s’en rapporter pour l’orthographe 
ention la plus unanime, qui ne peut jamais se reconnoître : que par l’ usage le plus général de la plus nombreuse partie des g
qu’un néographe sage ne s’avisera point de fronder si généralement l’ usage , & qu’il se contentera d’introduire quelque l
endue plus sage est un aveu qu’on n’a pas le droit d’innover contre l’ usage reçu, & une imitation de cette espece de prud
rmer ? Sa gloire n’est véritablement intéressée qu’au maintien de ses usages , parce que ses usages sont ses lois, ses richesse
véritablement intéressée qu’au maintien de ses usages, parce que ses usages sont ses lois, ses richesses & ses beautés ;
tous les autres idiomes, parce que chaque langue est la totalité des usages propres à la nation qui la parle, pour exprimer l
de Pantalon-Phébus, plaisanterie pleine d’art, où ce critique a fait usage de la plûpart des locutions nouvelles qui étoient
telle expression fut autrefois néologique, qui est aujourd’hui du bel usage  : & il n’y a qu’à comparer l’usage présent de
ue, qui est aujourd’hui du bel usage : & il n’y a qu’à comparer l’ usage présent de la langue, avec les remarques du P. Bo
i : mais d’autres vûes & d’autres principes ont fixé sur cela les usages des langues, & il faut s’y conformer sans rés
elques pléonasmes autorisés dans les langues sous le nom de figure, l’ usage de la nôtre n’a-t-il pas autorisé de même le solé
de regarder comme vicieuses toutes les locutions où l’on en feroit un usage non autorisé : tels sont tous les exemples que Sa
semblable à celui que le lecteur a actuellement sous les yeux. 2°. L’ usage des noms propres suppose déja une connoissance de
e étoile est une étoile, chaque cheval est un cheval, &c. voilà l’ usage de la société nationale, parce que son intérêt ne
énérique . § 2. Pour ce qui est des noms propres, c’est en vertu d’un usage postérieur qu’ils acquierent une signification in
t aux nombres, c’est une chose attestée par la déposition unanime des usages de tous les idiomes, qu’il y a quatre especes de
e parnasse, & les Cicérons dans notre barreau. Je sai bon gré à l’ usage d’une distinction si délicate & si utile tout
tions de l’un ou de l’autre genre qui ne soient point autorisées de l’ usage , qu’on pût les expliquer par les mêmes principes
ujours des écarts qu’on ne doit se permettre que sous l’autorité de l’ usage qui est libre & très libre. L’usage de notre
ttre que sous l’autorité de l’usage qui est libre & très libre. L’ usage de notre langue ne nous permet pas de dire, le pe
déclare & fais la guerre aux peuples de l’ancien Latium ; & l’ usage de la langue latine a permis à Tite Live, & à
nus populis priscorum Latinorum bellum indico facioque : liberté de l’ usage que l’on ne doit point taxer de caprice, parce qu
nd sont ordinaux essentiellement, & numéraux par la décision de l’ usage seulement : ils ne sont point tirés des adjectifs
a quatrieme, la quinzieme à l’égard de la quatorzieme, &c. Mais l’ usage ayant attaché à ces deux adjectifs la précision n
core que par les mathématiciens, mais qui passeront sans doute dans l’ usage général. Multiple est aussi un adjectif multiplic
ultiple, est un adjectif multiplicatif par essence, & numéral par usage  : son correspondant en allemand est numéral par l
voulu donner à ce cas le nom de subjectif, pour mieux caractériser l’ usage qu’il en faut faire. Je crois que l’ancienne déno
françois. Ce caractere a été long-tems le seul dont les Grecs fissent usage pour représenter le même son, & ils l’appello
t même qu’en vertu de cette heureuse disposition que la tradition des usages nationnaux des langues se conserve & passe de
e croix. Partout c’est la même chose, envisagée ici par son principal usage , là par ses inconvéniens, ailleurs par une relati
. Datif), abuser de l’analogie, & n’en pas connoître le véritable usage , que d’en tirer de pareilles inductions ». (B. E
nom de l’instrument organique du matériel de la parole : orare, faire usage de la bouche pour énoncer sa pensée ; oratio, la
M.) ORAL Oral (Grammaire) ORAL, adj. (Gramm.) Dans l’ usage ordinaire, oral veut dire qui s’expose de bouche
cteres qui le rendent reconnoissable ? Une langue est la totalité des usages propres à une nation pour exprimer les pensées pa
e & la plus vraie que l’on puisse donner des langues, parce que l’ usage seul en est le législateur naturel, nécessaire &a
nécessité, de ne reconnoître dans les langues que les décisions de l’ usage  ? C’est qu’on ne parle que pour être entendu ; qu
e la multitude elle-même, c’est-à-dire, ceux qui sont autorisés par l’ usage . Tout ce qui a la même fin & la même universa
nnels, & la convention ne peut être autorisée ni connue que par l’ usage . Les productions de la voix ne pouvant être que d
on. Or, cette convention est de même nature que la premiere ; c’est l’ usage qui doit l’autoriser & la faire connoître. Il
à exécuter. Qu’importe ? Vous devez vous conformer aux décisions de l’ usage , quelque capricieuses & quelque inconséquente
rant les avantages, de ménager néanmoins avec respect l’autorité de l’ usage national, & de soumettre vos idées à ce qu’il
ne aucune perfection, qu’autant qu’il sera autorisé & connu par l’ usage national, parce que la perfection des signes dépe
c beaucoup de justesse, les raisons pour & contre les droits de l’ usage en fait d’orthographe ; & en permettant aux n
de circonspection les cas où les écrivains sages peuvent abandonner l’ usage ancien, pour se conformer à un autre plus approch
it diviser ce même traité en trois parties : la premiere exposeroit l’ usage des caracteres élémentaires ou des lettres, tant
tions qu’ils peuvent avoir dans la phrase ; la seconde expliqueroit l’ usage des caracteres prosodiques ; & la troisieme é
e que celle de la région orthologique ; c’est pourquoi l’on en a fait usage dans le tableau général que l’on a donné de la Gr
e muet. Les anciennes langues orientales ne paroissent pas avoir fait usage de cette consonne. L’articulation représentée par
gaisons, qui peuvent servir ensuite de modeles aux autres mots, que l’ usage & l’analogie ont soumis aux mêmes variations
mmairien, n’a pas approuvé cet expédient, puisqu’on n’en a fait aucun usage dans aucun des livres élémentaires que l’on a imp
mettra à la suite la déclinaison de Deus, parce que ce mot étant d’un usage fréquent doit être connu ; & l’on remarquera
une contradiction frappante qu’il n’est pas possible de croire que l’ usage ait jamais autorisée : quelques exemples mal anal
’ordre naturel, les regles analogiques n’étant que les résultats de l’ usage . S’il y a donc des regles communes à toutes les d
it pas assigner la raison : mais on ne peut statuer le fait que par l’ usage  ; & l’usage universel, qui s’explique à merve
la raison : mais on ne peut statuer le fait que par l’usage ; & l’ usage universel, qui s’explique à merveille par l’analo
n sous-entend le nom qui est l’objet immédiat, parce qu’en vertu de l’ usage il est suffisamment indiqué par le génitif : ains
articipes dans l’origine, sont devenus de purs adjectifs, parce que l’ usage a supprimé de leur signification l’idée de l’exis
as, de Ménage, du pere Bouhours, ni de M. l’abbé Régnier, parce que l’ usage a déja changé depuis eux ; je prendrai pour guide
prendrai pour guides MM. d’Olivet & Duclos, témoins éclairés d’un usage plus récent & plus sûr, & sur-tout de cel
bes de la langue franque ne laissent pas d’etre des verbes, quoique l’ usage ne leur ait accordé ni nombres, ni personnes, ni
de n’a pas empêché la distinction, parce qu’elle n’a pas confondu les usages . Le supin y a toujours été employé comme un nom,
es on prétend interpréter les gallicismes, ayent été autorisées par l’ usage de cette langue : il suffit que chacun des mots q
e vrai, si l’on veut, que quam habeo amatum, vouloit dire dans le bel usage des Latins, que j’aime, & non pas que j’ai ai
étérits passifs ; & il faut en conclure, que sans l’autorité de l’ usage qui vouloit quam amavi, & qui n’introduit pas
st si semblable dans notre langue, qu’ils auront peine à croire que l’ usage ait prétendu les distinguer. Pour lever ce scrupu
s neutres-passifs, voyez Neutre  ; verbes irréguliers par rapport à l’ usage le plus universel, mais peut-être plus réguliers
de notre supin actif, & du prétérit de notre participe passif, l’ usage les distingue pourtant l’un de l’autre par la div
mbre avec le sujet. Cette regle ne souffre aucune exception ; & l’ usage n’a point autorisé celle que propose M. l’abbé Re
; & il n’est plus question que de distinguer les cas où l’on fait usage du supin, & ceux où l’on emploie le participe
seconde, que est complément de vous auriez ; c’est pourquoi l’on fait usage du supin. Je l’ai entendu chanter, par le supin,
autres n’en ont lu, & en parlant de lettres, j’en ai reçu deux. L’ usage veut que l’on dise, les chaleurs qu’il a file, &a
ce & d’art, on peut toujours la soumettre à l’examen  ». Ainsi l’ usage se trouvant partagé, le parti le plus sage qu’il
, qu’en recueillant avec scrupule, & comparant avec soin tous les usages , a rassemble sous un seul coup d’oeil les différe
nséparables, comme re, de, des, mes, dis, &c…. Tous ces différens usages des particules, & l’utilité dont il est de co
& en voici la preuve. Un mot est une totalité de sons devenue par usage , pour ceux qui l’entendent, le signe d’une idée t
st point contraire à cette regle, il signifie porteur au col. On fait usage de cor devant les mots qui commencent par r, corr
sont introduits dans la langue en d’autres tems, & qu’étant d’un usage moins populaire, ils ont été moins exposes à souf
 : & l’abbréviateur de Richelet, M. l’abbé Goujet, péche contre l’ usage & contre l’analogie, lorsqu’il écrit enmaillo
particule qui a dans notre langue, ainsi qu’elle avoit en latin, deux usages très-différens. 1°. Elle conserve en plusieurs mo
me sens, quand on les considere comme venues de la préposition, que l’ usage les partage quelquefois entre des mots simples qu
qui ne sont plus usités, & j’en ai ajoûté quelques-uns qui sont d’ usage  : mécomptes, mécompter ; méconnoissable, méconnoi
est ampliatif dans l’affirmation ouida ; & c’est le seul cas où l’ usage permette aujourd’hui de l’employer. Cette particu
à la composition des thèmes. Ger. Vossius dans sa syntaxe latine à l’ usages des écoles de Hollande & de West-Frise, s’exp
ec le pronom réfléchi, pour exprimer le sens passif, au lieu de faire usage de la forme passive : ainsi l’on dit, cette march
if du débit, & qu’on eût pu dire sera débitée, s’il avoit plu à l’ usage d’autoriser cette phrase dans ce sens. Je dis dan
connus de nos Grammairiens, de ceux même qui reconnoissent que notre usage a autorisé des tours exprès & une conjugaison
terminés & construits d’après ou contre les regles établies par l’ usage de la langue : une proposition au contraire est b
est la principale, que ce ne soit pas quand l’autre phrase qui est en usage approche fort de celle que vous inventez. Par exe
l faut dire absolument prier Dieu, sans s’amuser à raisonner contre l’ usage qui le veut ainsi. Quitter l’envie pour perdre l’
r de nouvelles façons de parler, & qu’il faut suivre celles que l’ usage a établies ; car cela ne s’entend que des mots… M
raordinaire, ou une association de termes dont on n’a pas encore fait usage jusques-là. Mais, je l’ai dit, article Néologism
djectif περισσὸς a pour racine l’adverbe πέρα, outre mesure. Je ferai usage de cette remarque dans le reste de l’article. 2°.
amp; il semble en faire un caractere particulier & propre, tant l’ usage en est fréquent & nécessaire. 1°. Un nom cons
rasement dans l’imagination & dans l’ame du lecteur. 6°. C’est un usage très-ordinaire de la langue hébraïque de mettre l
hrase essentiellement vicieuse ait pû être dans la langue sainte d’un usage si fréquent sans aucune nécessité. Je dis d’un us
ngue sainte d’un usage si fréquent sans aucune nécessité. Je dis d’un usage fréquent ; car rien de plus commun que ce tour da
conjugaison simple fournissoit la même idée. Qu’on y prenne garde ; l’ usage des langues est beaucoup moins aveugle qu’on ne l
ion, répondre à ce que je viens d’observer sur la circonspection de l’ usage qui n’autorise jamais une locution irréguliere sa
emarque de M. de Vaugelas, qu’on a commencé à dire pluriel : le grand usage a toujours été auparavant d’écrire plurier ». M.
rire plurier ». M. de Vaugelas lui-même reconnoît l’unanimité de cet usage contraire au sien : aussi trouva-t-il des contrad
97.) ; & les grammaires de P. R. sont pour plurier. Aujourd’hui l’ usage n’est plus douteux, & les meilleurs grammairi
l’étudier dans toutes les Grammaires françoises, ou l’apprendre de l’ usage  : mais j’ajouterai quelques observations, en comm
s foible ; c’est ce qui leur donne souvent dans notre langue, le même usage qu’à l’s  ». C’est assigner véritablement la cau
djectifs ; & assurément, il n’y auroit point d’inconvénient, si l’ usage le permettoit, d’écrire beaus, chevaus, heureus,
rages bien composez, au lieu de qualités, sensés, composés. Puisque l’ usage contraire prévaut par le nombre des Ecrivains qui
nt départis, que ce n’est plus un motif suffisant pour en conserver l’ usage dans le cas dont il s’agit. Une seconde observati
l le pouvoit, puisqu’il reconnoît un peu plus haut (pag. 270.), que l’ usage est partagé entre deux partis nombreux, dont le p
ca, les dussent à de pareilles vûes, plutôt qu’à l’inconséquence de l’ usage , qui auroit substitué un nom nouveau à l’ancien,
le papier comme pour le piquer. On se sert de cette marque à bien des usages . 1°. On termine par un point toute la proposition
saire. Pour ce qui regar de le choix de ces deux ponctuations & l’ usage des deux points dont on vient de parler. Voyez Po
comme nous prononçons Paul. J’ai exposé en parlant de la Lettre I, l’ usage de la diérèse, & j’y ait dit qu’un second usa
de la Lettre I, l’usage de la diérèse, & j’y ait dit qu’un second usage de ce signe est d’indiquer que la voyelle précéde
ainte qu’on ne confondît l’i écrit avec un jambage d’u, a introduit l’ usage de mettre un point au-dessus : c’est une inutilit
u’on ne doit pourtant pas abandonner, puisqu’elle est consacrée par l’ usage . Les Hébraïsans connoissent une autre espece de p
s Samaritains, qui ne peignoient guere que les consonnes, parce que l’ usage très-connu de leur langue fixoit chez eux les pri
, veut dire bercail, &c. Avant l’invention des points-voyelles, l’ usage , la construction, le sens total de la phrase, la
sque nos signes de ponctuation n’ont aucun équivoque, & sont d’un usage facile : iis non uti, dit Masclef (Gramm. heb. ca
principes en sont même aujourd’hui si incertains, si peu fixés par l’ usage uniforme & constant des bons auteurs, qu’au p
es versets. Cicéron connoissoit aussi ces notes distinctives, & l’ usage qu’il convenoit d’en faire. On peut voir (article
de les marquer dans le discours écrit, mais même qu’il connoissoit l’ usage des points pour cette distinction : car le mot or
même attachement & le même respect que les Juifs pour les anciens usages , elles purent aisément préférer l’habitude ancien
ependant, ajoute-t-il, on n’est point encore convenu tout-à-fait de l’ usage des divers signes de la ponctuation. La plûpart d
érale ; & cette partie essentielle de l’Orthographe ne tient de l’ usage nationnal que le nombre, la figure, & la vale
. De la virgule. La virgule doit être le seul caractere dont on fasse usage par-tout où l’on ne fait qu’une seule division de
use dans la prononciation. Exemple : des anciennes moeurs, un certain usage de la pauvreté, rendoient à Rome les fortunes à-p
ors, nonobstant la conjonction qui marque la diversité, il faut faire usage de la virgule pour indiquer la pause : c’est le b
quand une division subalterne n’exige rien de plus. C’est pourtant l’ usage de la plûpart des écrivains, & la regle presc
able Les anges sont les garants. Remarquez encore que je n’indique l’ usage de la virgule, que pour les cas où l’ordre nature
Tribuns cédez la place aux consuls. Révol. rom. liv. II. Cependant l’ usage universel est d’employer la virgule dans ce cas-l
ier beaucoup davantage les observations que l’on pourroit faire sur l’ usage de la virgule, en entrant dans le détail minutieu
division & soudivision de sens partiels, doit encore décider de l’ usage des deux points, pour les cas où il y a trois div
le garant d’un retour d’amitié. Théor. des sent. ch. v. 5°. C’est un usage universel & fondé en raison, de mettre les de
st sujet à l’influence de la proportion qui jusqu’ici a paru regler l’ usage des autres signes de ponctuation : ainsi il doit
près une période ou une proposition composée, dans laquelle on a fait usage des deux points en vertu de quelqu’une des regles
n ne fait ordinairement : la plûpart des écrivains multiplient trop l’ usage du point, & tombent par-là dans l’inconvénien
toute la liaison des parties de leur ouvrage ; mais ou ils ignorent l’ usage précis des ponctuations, ou ils négligent d’y don
xemple pris d’une lettre de madame de Sévigné, dans lequel on verra l’ usage des trois points tout-à-la-fois : En effet, dès q
mp; cite les mêmes exemples que ce grammairien. C’étoit apparemment l’ usage des littérateurs & des éditeurs de ce tems-là
encore copié, dans le même ouvrage de Vossius, un principe faux sur l’ usage du point interrogatif : c’est que si le sens va s
Positif (Grammaire) POSITIF, ve, adj. (Gram.) ce terme, dans l’ usage ordinaire, est opposé à l’adjectif négatif ; &
al, sont négatifs. Voyez Négation . Mais les Grammairiens font encore usage de ce terme positif dans autre sens, qui differe
. Cette observation est fondamentale pour rendre raison des différens usages des deux sortes d’adjectifs. 1°. Ce principe expl
la phrase plus de vivacité, & conséquemment plus de vérité, que l’ usage a autorisé la contraction de l’article avec le po
fondés sur des services accidentels, qui peuvent changer au gré de l’ usage  ; la nomenclature des sciences & des arts doi
amp;c. ne sont absolus, au sens des grammairiens allemans, que dans l’ usage présent de leur langue & de la nôtre ; &
l’Encyclopédie, je ne m’arrêterai point ici à détailler les différens usages de ces adjectifs par rapport à notre langue ; c’e
st à nos grammaires françoises à discuter ces lois accidentelles de l’ usage  ; mais je m’arrêterai à deux points particuliers,
n’être en effet d’aucune importance s’il ne s’agit que de connoître l’ usage de la langue & de s’y conformer : mais cela n
ncertitude, & il décide, dans sa note sur cette remarque, que cet usage de notre langue n’autorise pas à dire que mon, to
employés au féminin : bien loin de cela, c’est elle qui a déterminé l’ usage à les rendre susceptibles de ce genre. Quel incon
a méthode de supposer des maximes & des regles indépendantes de l’ usage , & de ne point chercher à connoître les mots
passe à l’observation qui concerne la langue allemande : c’est que l’ usage y a introduit deux articles & deux adjectifs
peut concevoir, par cette propriété de la langue allemande, combien l’ usage a de ressources pour enrichir les langues, pour y
ination qui en fait le caractere ; ce n’est qu’un moyen d’en rendre l’ usage plus général, par la liberté d’appliquer l’idée d
l suffit d’observer que la dialectique de Sanctius est démentie par l’ usage des Arméniens qui ont dix cas ; comme nous le cer
égnier (Gramm. fr. in-12. pag. 590. in-4°. pag. 622.) dit que c’est l’ usage ordinaire depuis cinquante ans, & que l’usage
2.) dit que c’est l’usage ordinaire depuis cinquante ans, & que l’ usage est ou un maître ou un tyran auquel il faut toujo
udroit continuer de dire que nos noms ont des cas, puisque c’étoit un usage de tems immémorial dans notre Grammaire. C’est qu
c’étoit un usage de tems immémorial dans notre Grammaire. C’est que l’ usage n’a véritablement autorité que sur le langage nat
t, mais de décider la nature d’un mot ; ce qui est une affaire, non d’ usage , mais de raisonnement. Au reste Th. Corneille (no
tous les rapports que chaque préposition peut exprimer en vertu de l’ usage de notre langue. Ce détail ne peut convenir qu’à
t dans des redites, & de dépecer sous différens titres les divers usages de la même préposition. Ne vaudroit-il pas mieux
x penser à réduire sous un point de vue unique & général tous les usages d’une même prêposition ? Quelque difficile que pa
uadé qu’elle est très-possible : de quelque bisarrerie qu’on accuse l’ usage , ce prétendu tyran des langues, j’ai reconnu dans
n mot, mais ce mot résulte de l’union de plusieurs radicaux. 4°. « L’ usage , dit M. l’abbé Girard, tom. II. pag. 242. a accor
e les quatre citées par l’abbé Girard, auxquelles il est permis par l’ usage d’avoir d’autres prépositions dans leur complémen
sprit des idées fausses, que de dire, comme M. l’abbé Girard « que l’ usage a accordé à quelques prépositions la permissien d
barbarisme qu’introduiroit dans la phrase la plénitude analytique. L’ usage n’a autorisé ces ellipses que pour donner en effe
lytiques ne sont point proposés ici comme des modeles à suivre dans l’ usage  ; ce sont des développemens pour rendre raison du
ce sont des développemens pour rendre raison du véritable esprit de l’ usage , & non pour en altérer les décisions. 6°. « 
que des tems : mais je ne dois pas montrer ici jusqu’à quel point les usages des langues particulieres s’y conforment ou s’en
t Tems, l’ensemble du système métaphysique, & sa liaison avec les usages des différens idiomes. (B. E. R. M.) PRÉTÉRI
, elles font. J’appelle le second cas datif, parce qu’il sert au même usage que le datif latin, & qu’on peut le traduire
on dit effectivement écoute-me, suivez-me ; or il est certain que les usages modernes des patois sont les usages anciens de la
ez-me ; or il est certain que les usages modernes des patois sont les usages anciens de la langue nationale, comme les différe
doit appeller conjonctif ce qui sert à joindre : c’est le sens que l’ usage a donné à ce mot, d’après l’étymologie. Le même g
en anglois, on trouve les mots qui signifient homme, employés au même usage que notre… on. 2. Sur ce que… on reçoit quelquefo
natures, par la raison qu’ils n’en déterminent aucune, quoique dans l’ usage ils en supposent une connue. Tout le monde connoî
y tient lieu de l’article qu’il exclut. Exemples : chaque pays a ses usages , chaque science a ses principes & sa chimere.
que l’esprit philosophique l’a remis en valeur, & qu’il est d’un usage aussi universel que tout autre, sur-tout dans le
après tout il n’importe que de bien connoître la destination & l’ usage . C’est une bévue, selon eux, que d’employer le fl
pris. J’avoue qu’il n’importe de connoître que la destination & l’ usage des mots ; mais leur destination & leur usage
destination & l’usage des mots ; mais leur destination & leur usage tient à leur nature, & leur nature en est la
réunis pour cela, ou qu’un seul, au moyen des idées accessoires que l’ usage y aura attachées, suffise pour cette fin ; l’expr
ndent, il s’ensuit qu’il n’y a point de mot qui soit réduit à ce seul usage . Ainsi, quand on dit Dieu est tout-puissant, ce n
me avare recherche avec avidité des biens dont il ignore le véritable usage  ; être sage avec excès, c’est etre fou  : les att
second ; recherche avec avidité des biens dont il ignore le véritable usage , c’est une maniere d’être d’un homme avare ; être
la syntaxe influe sur les inflexions numériques des mots, & que l’ usage des conjonctions est peut-être inexplicable sans
ettre les phrases à l’examen analytique, on est surpris de voir que l’ usage y en introduit beaucoup plus d’elliptiques que de
dit, article Mot , §. 2. n. 3. de la nature des conjonctions, que l’ usage de cette sorte de mot amene assez naturellement d
ons où une plénitude scrupuleuse feroit languir l’élocution ; & l’ usage autorise alors, dans toutes les langues, l’ellips
pour exprimer une pensée, si un mot pouvoit suffire ; mais du-moins l’ usage tend partout à supprimer tout ce dont il peut aut
Augustus vicit. Voyez Inversion, Hyperbate . Il y a des langues où l’ usage autorise presque également ces trois sortes de ph
ombe que sur la figure du signe ; & j’aimerois encore mieux, si l’ usage l’autorisoit, le nom ancien d’hyphen, mot grec, d
isqu’ils n’y marquent que peu ou point ce qu’annoncent leurs noms ; l’ usage orthographique en a été détaillé ailleurs. Voyez
qu’elle est brève ; Ω indique qu’elle est douteuse. On ne fait aucun usage de ces signes, vraiment prosodiques, que quand on
& cui dissyllabe au datif. Il faisoit très-bien de s’en tenir à l’ usage de sa langue ; mais en y obéissant, il auroit pu
en y obéissant, il auroit pu & dû l’apprécier. Si l’on avoit fait usage de la diérese, qu’on eût écrit cui au nominatif &
distinction ; mais parce qu’ils contredisoient dans leur pratique, l’ usage dont aucune particulier n’a droit de s’écarter, m
ononçons, conformément aux lois du méchanisme de la parole & de l’ usage national. La quantité artificielle est l’apprécia
ation ; on peut dire aussi qu’elle fait obstacle aux impressions de l’ usage , qui est dans l’art de parler le maître le plus s
t. Les syllabes des mots sont longues ou breves, ou par nature ou par usage . 1°. Une syllabe d’un mot est longue ou breve par
te tela, scandite muros, est donc dans la regle générale, ainsi que l’ usage ordinaire des Grecs à cet égard, & ce que l’o
r les deux, la voyelle doit devenir longue. On objectera encore que l’ usage de notre orthographe est diamétralement opposé à
la premiere longue ? 2°. Une syllabe d’un mot est longue ou breve par usage seulement, lorsque le méchanisme de la prononciat
érens metres des Grecs & des Latins. Dans nos langues modernes, l’ usage est le meilleur & le plus sûr maître de quant
est immédiatement précédée de f, m ou v, comme enfer, amer, hyver. L’ usage est sur cela le principal maître qu’il faut consu
est sur cela le principal maître qu’il faut consulter ; & c’est l’ usage actuel : celui dont les décisions sont consignées
mple, je me flatte, tu te vantes, nous nous promenons, &c. Mais l’ usage n’introduit guere de choses superflues dans les l
t , que M. du Marsais a omis en son lieu, quoiqu’il fasse fréquemment usage de ce terme. Art. I. Du complément. On doit rega
lémens d’un même mot, la Grammaire générale établit une regle, dont l’ usage ne s’écarte que peu ou point dans les langues par
sage la Grammaire générale, & qui est à-peu-près la boussolle des usages particuliers des langues analogues, la relation d
démontré, & qui est en soi très-lumineux, très-fécond, & d’un usage très-étendu. Je suis encore bien plus étonné qu’i
trop heureux, si ma remarque déterminoit nos Grammairiens à en faire usage  : ce seroit poser l’un des principaux fondemens d
atical doit être à l’accusatif ; l’accusatif est le cas destiné par l’ usage de la langue latine, à marquer que le nom ou le p
oints de vue sous lesquels on peut envisager l’idée principale dont l’ usage l’a rendu le signe. Il faut remarquer que les Gra
e qu’ils voudront maintenir dans notre grammaire, sous prétexte que l’ usage de notre langue fixe du-moins la place de chaque
istes ; & malgré ses déclarations réitérées de ne consulter que l’ usage de notre langue, & de parler le langage propr
vinculo relationis. Les Grammairiens font du terme de relatif tant d’ usages si différens, qu’ils feroient peut-être sagement
ent être tombés des écrivains qui n’ont pas bien compris le sens de l’ usage primitif. L’observation de ce savant critique est
que défaut qu’il y ait à l’origine des mots ou des phrases, dès que l’ usage les autorise, il les légitime, & il faut oubl
l peut y avoir tel auteur, dont l’autorité ne constateroit pas le bon usage , & les meilleurs même ne sont pas irrépréhens
rs même ne sont pas irrépréhensibles ; on trouve des défauts contre l’ usage dans Boileau, dans Racine, dans Labruyere, &c
plicable, & insupportable. Pour justifier ce pléonasme, on cite l’ usage des Hébreux, mais on ne prend pas garde que cette
ion que dans l’article précédent, & par rapport aux mêmes vues, l’ usage en est légitime dans le langage grammatical. III.
embrasser tous les objets soumis à sa jurisdiction. IV. Le principal usage que font les Grammairiens du terme relatif, est p
icit ventus ; les Hébreux alors ne laissent au relatif que le dernier usage , de marquer l’union de la proposition avec une au
marquer l’union de la proposition avec une autre ; & pour l’autre usage , qui est de tenir la place du nom, ils l’exprimen
icit eum ventus… Les Grammairiens n’ayant pas bien distingué ces deux usages du relatif, n’ont pu rendre aucune raison de cett
τῷ μώλωπι αὐτοῦ ἰάθητε, cujus livore ejus sanati estis. Surpris d’un usage si peu raisonnable, & si difficile à explique
;c. Cette indéclinabilité du prétendu pronom relatif, combinée avec l’ usage constant des Hébreux d’y joindre l’adjectif démon
eque du prétendu pronom relatif hébraïque. Si les Hébreux ne font pas usage de l’adjectif démonstratif dans le cas où il est
es qui le déclinent, adjectif démonstratif & conjonctif ; & l’ usage , dans aucune, ne peut le dépouiller en quelques c
qui a toujours rapport à un antécédent, mais qui est dépouillé de son usage de pronom ; n’enfermant rien dans sa significatio
ibut de la proposition incidente, & retenant seulement son second usage d’unir la proposition où il se trouve, à une autr
oser, dans la dénomination même, le principe justificatif de tous les usages que les langues en ont faits. Cependant comme il
ec celui-ci ; & cette préférence, connue par raison ou sentie par usage , sauve la phrase des incertitudes de l’équivoque 
de la parole, qui est l’énonciation claire de la pensée ; & si l’ usage introduit quelques termes équivoques, par quelque
ervent à joindre une proposition incidente ; il a été très-facile à l’ usage d’autoriser l’ellipse de cet antécédent, lorsque
’y a qu’une personne qui puisse accuser quelqu’un, & d’ailleurs l’ usage de notre langue est, en cas d’ellipse, de n’emplo
à des périphrases qu’il faut rappeller quand on veut en analyser les usages . Cujus signifie ad quem hominem pertinens ; ains
lement par la raison du besoin, telle que je l’ai exposée, mais par l’ usage même des meilleurs écrivains : je me contenterai
où ; notre conjonction que ressemble assez par l’universalité de ses usages , à l’ut de la langue latine, & suppose, comme
l me semble qu’on n’a pas encore assez examiné & reconnu tous les usages de l’ellipse dans les langues : elle mérite pourt
; le système du bureau typographique, beaucoup plus raisonnable qu’un usage aveugle, la nomme se, s. m. Le signe de la même a
sons dans Childeric. C’est encore par la même raison d’affinité que l’ usage de la prononciation allemande exige que quand la
ment expliqueroit-il le méchanisme de ce changement ? Les détails des usages de la lettre s dans notre langue occupent assez d
itive & fondamentale, qui lui vient de la décision constante de l’ usage , & qui doit être le principal objet à détermi
es acceptions, parce que le même mot matériel peut être destiné par l’ usage à être, selon la diversité des occurrences, le si
ives, puisqu’on y distingue l’une des significations primitives que l’ usage a attachées au mot, de toutes les autres dont il
nstances fixent assez l’acception précise qui y convient, & que l’ usage n’a mis dans ce cas aucun des mots qui sont fréqu
est employé pour signifier ce pour quoi il a été d’abord établi par l’ usage , sous quelqu’une des acceptions qui viennent d’êt
particulieres, soit parce que ces expressions sont tirées de certains usages établis dans un pays, & inconnus dans un autr
duire littéralement, afin de faire entendre le sens figuré qui est en usage dans cette langue à l’égard d’un certain mot ; au
endons en notre langue par une image différente de celle qui étoit en usage en latin ; alors je voudrois distinguer : 1°. si
en est par lui-même indéterminé, & qu’il devient déterminé par l’ usage que l’on en sait. D’après les notions que j’ai do
x qui entendent la langue où l’expression figurée est autorisée par l’ usage . Lorsque nous donnons au blé le nom de Cérès, dit
x qui entendent la langue où l’expression figurée est autorisée par l’ usage  : ainsi pour bien entendre le véritable sens litt
Walleis, jacobin anglois, fit imprimer vers la fin du xv. siecle, à l’ usage des predicateurs, une explication morale des méta
ine des peres. 3. Sens anagogique. Le sens anagogique n’est guere en usage que lorsqu’il s’agit de différens sens de l’Ecrit
ies, & comme une sorte de jeu dont il est souvent permis de faire usage  ». IX. Sens louche, Sens équivoque. Le sens lou
totale dont un mot est le signe primitif par la décision unanime de l’ usage . L’acception est un aspect particulier sous leque
croit toujours assez bien pourvu, & qui pourtant est bien rare. L’ usage a autorisé dans notre langue une maniere de parle
yé dans un sens général, pour désigner toute espece de faute contre l’ usage de la langue ; & il étoit d’abord synonyme de
à propos de donner à ce mode le nom de conjonctif, n’ont abandonné l’ usage le plus général, que pour n’avoir pas bien compri
e sousentendre en françois être, quand on dit, le vrai persuade. Si l’ usage a préféré dans ces occasions le genre neutre ; c’
mparaison, ils la supposent nécessairement. C’est pour cela 2°. que l’ usage de la langue latine a pu autoriser l’ellipse de l
eur paroitront des locutions insoutenables & non autorisées par l’ usage . Quoique j’aie déjà répondu ailleurs aux scrupule
ce rapport est en latin celui de supériorité, comme le seul auquel l’ usage ait destiné une terminaison propre, & le seul
mplius ; tout cela, & mille autres exemples, démontre assez que l’ usage de cette langue attachoit un sens véritablement a
r pour garant de ce qu’il avance, & j’y renvoie avec lui. 4°. Cet usage de répéter le mot pour en amplifier le sens, n’ét
ns & des Allemands ne prouve rien autre chose que la liberté de l’ usage dans les différens idiomes ; mais l’une des deux
st plus conforme que l’allemande à celle des Latins. 6°. Notre propre usage ne nous démontre-t-il pas la même vérité ? Les pr
II. xj.) Perizonius observe (Ibid. not. I.) que quand il s’agit de l’ usage des choses, il est inutile d’incidenter sur les n
sur les noms qu’on leur a donnés ; parce que ces noms dépendent de l’ usage de la multitude qui est inconstante & aveugle
amp; Vaugelas, sur la nécessité de distinguer un bon & un mauvais usage dans le langage national, & ce que j’en ai in
qu’est désignée la différence des deux sens : sur quoi est fondé cet usage  ? Quand on dit, par exemple, ma passion est plus
uppression totale du terme de comparaison est le signe autorisé par l’ usage pour désigner que c’est la totalité des autres ob
graduels, & qu’il auroit pu arriver dans quelques idiomes, que l’ usage les y eût caractérisés par des terminaisons propr
t également susceptible des sens graduels, & puisse recevoir de l’ usage des terminaisons qui y soient relatives. Adjec
int qui est inséparable de la susceptibilité même des sens, puisque l’ usage est d’ailleurs le maître absolu d’exprimer comme
st de l’objet de la parole. Cela se justifie d’ailleurs par plusieurs usages particuliers des langues. 1°. La voix active &
Latins donnent un exemple qui auroit pu être étendu davantage : si l’ usage a pu établir sur un même radical des variations p
té de répéter l’article avant le mot comparatif, vient du choix que l’ usage de notre langue en a fait pour désigner la supéri
a le même sens que dicere fuit ou dixisse est pourroient avoir, si l’ usage les avoit autorisés. De-là vient, 2°. que le prét
atin à produire des formes actives & passives, comme il a plû à l’ usage , parce que la diversité des terminaisons sert à m
re en o à cause du nominatif en um : mais il est vraissemblable que l’ usage a proscrit l’ablatif en o, pour empêcher qu’on ne
price des particuliers, ni même que quelques exemples autorisés par l’ usage d’une langue puissent y fonder une loi générale d
; & il le seroit par le fait, si l’exception devenoit générale. L’ usage , par exemple, de la langue latine, permet de dire
Rome, à Lyon) : c’est que vivere Romae, Lugduni, est une phrase que l’ usage n’autorise que pour les noms propres de villes qu
sent les rudimens, à la question ubi ; dans d’autres circonstances, l’ usage veut que l’on suive l’analogie générale, ou n’en
t être dérogé que sous l’autorité incommunicable du législateur, de l’ usage en un mot. Quem penes arbitrium est, & jus,
à l’intégrité de l’expression & à l’intelligence de la pensée, l’ usage lui-même peut-il étendre ses droits jusqu’à compr
chant d’ailleurs, le plus qu’il est possible, de l’analogie & des usages de la langue dont il est question : c’est le sens
es, parce que c’est se perfectionner d’autant dans la pratique du bon usage  ; mais quand ce secours vient à manquer, il faut
uffisamment indiqué par ces subjonctifs mêmes, & par le si. Notre usage nous donne ici la même licence, & nous pouvon
e fusse plus sage. Dans cette traduction littérale, je ne fais encore usage d’aucun tems conditionnel ; j’en suis dispensé pa
ont fait qu’abréger comme dans le premier exemple ; mais ce que notre usage a autorisé à l’égard de ce premier exemple, il ne
c’est une imitation déplacée de la phrase espagnole qui autorise cet usage  ; mais la phrase françoise le rejette, & nous
la syllabe devient réelle pour l’oreille, au lieu que les syllabes d’ usage ne se comptent que par le nombre des voyelles qui
qui s’écrivent… Par exemple, le mot armateur est de trois syllabes d’ usage , & de cinq réelles, parce qu’il faut suppléer
es voyelles écrites : ainsi, le mot françois scribe, qui passe dans l’ usage ordinaire pour un mot de deux syllabes, a réellem
en établi, par la nature même des élémens de la voix, combinée avec l’ usage ordin ire de la parole, qu’il est indispensable d
e maniere à l’r, quoique dans les paroles mises en musique, il soit d’ usage d’écrire cette r immédiatement après l’a, & q
consonnes dans une même syllabe, il ne suffiroit pas de consulter les usages particuliers d’une seule langue, il faudroit cons
sages particuliers d’une seule langue, il faudroit consulter tous les usages de toutes les langues anciennes & modernes ;
tion d’aucun autre son que de celui de l’e muet presque insensible, l’ usage de les rapporter à la voyelle précédente est abso
sera même une occasion favorable de leur faire remarquer qu’il est d’ usage de regarder la consonne finale comme faisant syll
st pour cela que j’ai cru ne devoir point, comme M. Duclos, opposer l’ usage à la nature, pour fixer la distinction des deux e
un son sensible prononcé en un seul coup de voix. Il me semble que l’ usage universel de toutes les langues nous porte à ne r
cit.) que nous avons des vers qui sont à-la-fois de douze syllabes d’ usage , & de vingt-cinq à trente syllabes physiques.
l’analyse des phrases sylleptiques. Il me semble que ce trope n’est d’ usage que dans les phrases explicitement comparatives,
and le sens figuré que l’on associe au sens propre est autorisé par l’ usage dans les occurrences où il n’y a pas de syllepse.
es gens du monde, ensorte qu’on puisse les consulter pour connoître l’ usage qu’il faut suivre par rapport à la prononciation
donc que synecdoque étant un mot scientifique, qui n’est point dans l’ usage vulgaire, il faut l’écrire d’une maniere qui n’in
n’induise pas à une prononciation peu convenable à son origine. 4°. L’ usage de rendre par ch le χ des Grecs, a introduit une
ue nous avons pris des Grecs. Ces mots étant devenus communs, & l’ usage ayant fixé la maniere de les prononcer & de l
nt fixé la maniere de les prononcer & de les écrire, respectons l’ usage  ; prononçons cathéchisme, machine, chimere, archi
it caractéristique de l’original. Les petites maisons de bergers : l’ usage de notre langue a attaché à petites maisons, quan
encore un coup, que les expressions figurées soient autorisées par l’ usage , ou du-moins que le sens littéral qu’on veut fair
une espece particuliere, ni tout nom d’espece pour le genre ; c’est l’ usage seul qui donne à son gré ce privilege à un mot pl
prononçant, d’un seul coup de voix, deux sons consécutifs qui, dans l’ usage ordinaire, se prononcent en deux coups. C’est ain
, & y adapter des exemples qui en démontrent la justesse, & l’ usage qu’il faut en faire. Les autres recueilleront les
ynonymes, n’est rien moins qu’arbitraire ; qu’il est fondé sur le bon usage de notre langue ; & qu’il ne s’agit, pour en
. Gottsched vient de donner (1758, à Leipsick) des observations sur l’ usage & l’abus de plusieurs termes & façons de
langue, par l’autorité des bons écrivains dont la maniere constate l’ usage , est fondé sur la raison même ; & par conséqu
es : maints est synonyme de plusieurs ; mais le premier n’est plus en usage  ; c’est la grande ressemblance de signification,
 ; c’est la grande ressemblance de signification, qui est cause que l’ usage n’a conservé que l’un de ces termes, & qu’il
ue l’un de ces termes, & qu’il a rejetté l’autre comme inutile. L’ usage , ce [prétendu] tyran des langues, y opere souvent
nombre des articulations de la voix : & il semble en effet que l’ usage de tous les idiomes, tout indélibéré qu’il paroît
ns la forme qui y est établie, &c… Tous ces termes passent dans l’ usage  : on les généralise dans la suite, & on les e
, Inversion, Méthode, Figure, Cas , &c. Supplément, Préposition, Usage , &c. (E. R. M. B.) SYNTHESE Synth
amp; je ne sais même s’il pourroit réellement être autorisé par aucun usage , de violer en aucune maniere la loi de la concord
de la signification arbitraire qu’elles ont reçue de l’autorité de l’ usage , puisqu’elles n’ont aucune signification propre &
ucune signification propre & naturelle. Que l’on reproche à notre usage , j’y consens, de n’avoir pas toute la simplicité
la simplicité possible : c’est un défaut qui lui est commun avec les usages de toutes les langues, & qui par conséquent,
de vue possibles, il ne s’agira plus que de les reconnoître dans les usages connus des langues, soit en les considérant d’une
tte définition, non-seulement les simples inflexions consacrées à cet usage , mais encore toutes les locutions qui y sont dest
eure. Art. II. Conformité du système méthaphysique des Tems avec les usages des langues. On conviendra peut-être que le syste
r d’être purement idéale, & d’avoir assez peu d’analogie avec les usages des langues. La raison, j’en conviens, autorise c
à justifier les hypothèses. §. 1. Système des Présens justifié par l’ usage des langues. Prenons donc la voie de l’analyse ;
inamissible, je veux dire, la simultanéité d’existence. Les différens usages que nous venons de remarquer dans le présent indé
upation, & jugeons de la véritable destination de ce tems par les usages des langues qui l’admettent, plutôt que par les d
attachés servilement à la grammaire latine, plutôt que de consulter l’ usage , à qui seul appartient la législation grammati al
rd d’une époque déterminément postérieure ; & c’est précisément l’ usage naturel du tems dont il s’agit ici. Ecoutons enco
lui qui eût marqué l’avenir avec rapport au présent… néanmoins dans l’ usage on l’a confondu… & en latin même on se sert p
este, ou je le retracte. §. 2. Système des Prétérits justifié par les usages des langues. Comme nous avons reconnu quatre prés
térit indéfini : & quoiqu’en effet on ne l’employe pas à autant d’ usages différens que le présent indéfini, il en a cepend
de toute époque, ce qui est l’essence des tems indéfinis. 1°. On fait usage de ce prétérit pour désigner le prétérit actuel.
à une époque postérieure. §. 3. Système des futurs, justifié par les usages des langues. L’idée de simultanéïté, celle d’anté
ise, que je suis extrèmement surpris que personne n’ait songé à faire usage d’une idée qui ne peut que répandre beaucoup de j
cation originelle, toute autre que celle de l’existence, & dont l’ usage le dépouille entierement, quand il sert à la form
ce de service, ils n’ont pû y être assujettis que par l’autorité de l’ usage , quem penes arbitrium est & jus & norma l
Hor. art. poët. 72. Les langues modernes de l’Europe font bien plus d’ usage des verbes auxiliaires que les langues anciennes 
u définis, antérieurs ou postérieurs, se confirme encore par un autre usage qui est une espece d’anomalie : c’est que novi, m
es de présens, comme je l’ai avancé. III. La langue latine est dans l’ usage de n’employer dans les conjugaisons que l’auxilia
plois des tems, M. l’abbé Regnier a bien fait d’écrire en titre que l’ usage confond quelquefois les tems des verbes, (gram. f
n’est pas en état de discerner & de sentir. C’est pour cela que l’ usage du présent indéfini est si fréquent dans les réci
l’idée de co-existance rendue, pour ainsi dire, plus saillante par l’ usage perpétuel du présent indéfini, qui n’indique que
e, & met en évidence la témérité de ceux qui taxent hardiment les usages des langues de bisarrerie, de caprice, de confusi
ut-être, parce qu’en effet j’ai à-peu-près examiné ceux qui sont d’un usage plus universel. Mais notre langue en a adopté que
icisme qui a été blâmé par M. l’abbé Fontanini ; mais l’autorité de l’ usage l’a enfin consacrée dans la langue italienne ; &a
perdent sous cet aspect leur signification originelle ; le choix de l’ usage qui les a autorisés à faire ces fonctions, est po
ochains. On justifieroit par des inductions à-peu-près pareilles, les usages des verbes auxiliaires avoir & devoir, pour d
la génération des tems, de remarquer cette propriété dans ceux que l’ usage y a soumis ; mais en faire comme le caractere dis
m’ai été souvenu, comme on diroit j’ai été arrivé : mais de ce que l’ usage n’a point autorisé cette formation des tems surco
ne sauroit trop enrichir dès qu’on peut le faire sans contredire les usages analogiques. Mais, me dira-t-on, l’analogie même
vais me servir de cette distinction dans une derniere remarque sur l’ usage des prétérits comparatifs. Ils ne peuvent jamais
les parties qui en auront été adoptées ou rejettées par les différens usages de ces idiomes. Nous avons six modes en françois 
nalogie, qui dans les cas réellement semblables, établit toujours les usages des langues sur les mêmes principes, nous porte à
sion générale de l’analogie ; & reconnoissons, par l’analyse de l’ usage , la vraie nature de chacun de ces tems. 1°. Le pr
tes les manieres d’envisager les tems ; rien n’y répugne. Cependant l’ usage de notre langue n’a admis qu’une seule forme pour
; le second défini antérieur : c’est que le premier est destiné par l’ usage à exprimer le rapport d’existence, qui lui convie
ien exactement d’une langue dans une autre, & de rendre selon les usages de l’une ce qui est exprimé dans l’autre, sous un
ceux qui la parlent le mieux, parce qu’accoutumés à suivre en cela l’ usage du grand monde comme à en suivre les modes dans l
urs habillemens, ils ne réfléchissent pas plus sur les fondemens de l’ usage de la parole que sur ceux de la mode dans les vêt
j’aye cet avantage. Mais je l’ai vu s’accorder parfaitement avec les usages du latin, du françois, de l’espagnol, de l’italie
ard d’une époque actuelle ; ce qui exige les prétérits dont on y fait usage  : dans les dernieres on exprimeroit toute autre c
eut jamais la regarder comme abusive, parce que ce qui est fixé par l’ usage n’est jamais contraire à l’usage, ni par conséque
ive, parce que ce qui est fixé par l’usage n’est jamais contraire à l’ usage , ni par conséquent abusif. « Plusieurs grammairi
l’un à la place de l’autre. Cette opinion me paroît contredite par l’ usage , suivant lequel on peut toujours substituer le pr
ne different entr’eux que par de très légeres nuances. Il en est de l’ usage & de diverses significations de ces tems, com
thema, (thème), positio, id quod primò ponitur. Les grammairiens font usage de ce terme dans deux sens différens. 1°. On appe
e, non plus que celui de l’investigation du thême grec. 2°. Le second usage que l’on fait en grammaire, du mot thême, est pou
ont plus contre elle que l’inflexibilité de l’habitude établie par un usage déja ancien. Voyez Etudes, Littérature, & Mét
onjuguer, & qu’il a appris la raison des cas dont il a remarqué l’ usage dans les auteurs qu’il a expliqués, vous ferez bi
de mettre du françois en latin ; j’en blâme seulement l’abus & l’ usage déplacé ». Ainsi pense le rédacteur des instruct
deux points de vue. M. du Marsais a détaille, article division , les usages de ce caractere dans notre orthographe : mais il
il en a omis quelques-uns que j’ajouterai ici. 1°. Dans son troisieme usage , il auroit dû observer que le mot ce après les ve
ébreu en grec, de grec en latin, de latin en françois, &c. Mais l’ usage ordinaire nous indique que ces deux mots differen
ue les anciens donnoient autrefois à son équivalent. J’en ai exposé l’ usage en parlant de la lettre I ; & j’ai fait, art.
érentes nations, langue latine, langue françoise ; & il donne cet usage du mot langue, comme un exemple de la catachrèse.
qui va parler. Part. I. art. vij. §. 2. 1°. « Un des plus fréquens usages des tropes, c’est de réveiller une idée principal
ram rudibus vocem signare figuris. 5°. « Les tropes sont d’un grand usage pour déguiser les idées dures, desagréables, tris
6°. « Enfin les tropes enrichissent une langue, en multipliant l’ usage d’un même mot ; ils donnent à un mot une signific
uent, pour pouvoir dire que tel ait été le premier & le principal usage des tropes. D’ailleurs ce n’est point là, ce me s
eux qui manquent, pour pouvoir dire que le premier & le principal usage des tropes ait été de completter la nomenclature
elui de ce qu’ils connoissoient moins ». III. De la maniere de faire usage des tropes. C’est particulierement dans les trope
iv.) que consistent les richesses du langage ; aussi comme le mauvais usage des grandes richesses cause le déreglement des ét
sage des grandes richesses cause le déreglement des états, le mauvais usage des tropes est la source de quantité de fautes qu
cette liaison est la seconde chose qui rend les tropes obscurs. 3°. L’ usage trop fréquent des tropes est une autre cause d’ob
de celui qui parle. On ne condamne pourtant ici que le trop fréquent usage des tropes extraordinaires : il y en a qui ne son
défectueuses, dit que ceux qui sont instruits du bon & du mauvais usage des figures ne trouveront que trop d’exemples à r
cadémie françoise l’a indiqué de même dans ses premieres éditions : l’ usage présent est de prononcer le même son dans les deu
l’e muet, nos peres n’en ont rien fait à l’égard de celle-ci quand l’ usage s’en introduisit ; & on l’appelle plus commun
. m. (Gram.) en analysant avec la plus grande attention les différens usages du verbe dans le discours, voyez Mot , art. I. j’
chaque langue, se revêtir de toutes les formes accidentelles que les usages ont attachées aux noms & aux pronoms, qui pré
in oratione. (Id. ib.) Telle est la raison que Priscien donne de cet usage  : mais il me semble que ce n’est l’expliquer qu’à
e qui appartient au verbe. C’est, selon lui, un mot dont le principal usage est de désigner l’affirmation … l’on s’en sert en
ent dans la conjugaison ; qu’ils y ont été forcés par l’unanimité des usages de tous les idiomes, qui en ont toujours formé le
spécifique de la nature du verbe, sert infiniment à en multiplier les usages dans le discours, & justifier de plus en plus
ue cette réflexion est d’autant plus pondérante, qu’elle porte sur un usage universel & commun à toutes les langues connu
u verbe. La grammaire générale dit que c’est un mot dont le principal usage est de signifier l’affirmation. Cette idée de l’a
le verbe, si je disois simplement que c’est un met dont le principal usage est de signifier l’existence intellectuelle, ou m
ance relative à la seconde personne : voyez Possessif . Quand on fait usage de ces adjectifs, c’est pour qualifier les êtres
naturel, par des signes d’une valeur arbitraire & constatée par l’ usage que l’on nomme lettres, doit donc comprendre pare
p; les consonnes. Les voyelles sont donc des lettres consacrées par l’ usage national à la représentation des sons. « Les voy
s articulations ; au lieu que les consonnes, qui sont destinées par l’ usage national à la représentation des articulations, n
bé de Dangeau tout ce qu’on lui donne ici ; ne peut-on pas dire que l’ usage de notre prononciation a changé depuis cet académ
’est avisé d’en faire entrer l’influence dans ce qui constitue le bon usage d’une langue ; & l’on a raison : voyez Usage
qui constitue le bon usage d’une langue ; & l’on a raison : voyez Usage . On peut dire, 2°. que le grand Corneille étant
de la langue françoise, dont j’ai parlé ci-dessus. (B. E. K. M.) USAGE , COUTUME Usage Usage, s. m. (Gram.) L
e, dont j’ai parlé ci-dessus. (B. E. K. M.) USAGE, COUTUME Usage Usage, s. m. (Gram.) La différence prodigieu
i parlé ci-dessus. (B. E. K. M.) USAGE, COUTUME Usage Usage , s. m. (Gram.) La différence prodigieuse de mots
de se mettre au fait des locutions qui constituent la langue, c’est l’ usage . « Tout est usage dans les langues (Voyez Langu
des locutions qui constituent la langue, c’est l’usage. « Tout est usage dans les langues (Voyez Langue, init.) ; le matér
. C’est pourquoi j’ai cru devoir définir une langue, la totalité des usages propres à une nation pour exprimer les pensées pa
ont il soit plus aisé & plus commun de se former l’idée, que de l’ usage [en général] ; & il n’y a nul objet dont il s
plus difficile & plus rare de se former une idée exacte, que de l’ usage par rapport aux langues. » Ce n’est pas précisém
de l’usage par rapport aux langues. » Ce n’est pas précisément de l’ usage des langues qu’il est difficile & rare de se
& rare de se former une idée exacte, c’est des caracteres du bon usage & de l’étendue de ses droits sur la langue. L
entre en matiere en commençant par distinguer le bon & le mauvais usage , & ne s’occupe ensuite que des caracteres du
sions. « Si ce n’est autre chose, dit M. de Vaugelas en parlant de l’ usage des langues (Remarq. pref. art. ij. n. 1.), si ce
-même . . . . Il y a sans doute, continue-t-il (n. 2.), deux sortes d’ usages , un bon & un mauvais. Le mauvais se forme du
encore trop générales pour servir de fondement à la définition du bon usage , qui est, dit-il (n. 3.), la façon de parler de l
rivains de réputation, on pourra aisément discerner quel est le [bon] usage . La plus nombreuse partie est quelque chose de pa
mme n’étant pas la meilleure ; & pour juger avec certitude du bon usage , il faut effectivement indiquer la portion la plu
langage. C’est donc d’après ces observations que je dirois que le bon usage est la façon de parler de la plus nombreuse parti
qui ôte à la multitude la droit de concourir à l’établissement du bon usage , ni une basse flatterie qui s’en rapporte à la pl
ce n’est que de cette conformité qui se trouve entre les deux, que l’ usage s’établit ». C’est que, comme je l’ai remarqué p
gelas, ibid. n. 5. que la cour ne contribue incomparablement plus à l’ usage que les auteurs, ni qu’il y ait aucune proportion
qui autorise [qui constate] le langage de la cour, qui marque le bon usage , & décide celui qui est douteux. Dans une nat
peut prétendre à faire, aussi bien qu’un autre état, la regle du bon usage . Cependant il y en a certains, auxquels un consen
Ainsi l’italien qui se parle à la cour du pape, semble d’un meilleur usage que celui qui se parle dans le reste de l’Italie 
tion romaine. » Ceci prouve de plus en plus combien est grande sur l’ usage des langues, l’autorité des gens de lettres disti
me ou du néographisme, qui sont les ennemis les plus dangereux du bon usage de la langue nationale : c’est aux habiles écriva
bli. Voyez Néologique, Néologisme . Par rapport aux langues mortes, l’ usage ne peut plus s’en fixer que par les livres qui no
siecle auquel on s’attache ; & pour décider le siecle du meilleur usage , il faut donner la préférence à celui quia donné
, les Horace, les Virgile, &c. Dans les langues vivantes, le bon usage est douteux ou déclaré. L’usage est douteux, quan
c. Dans les langues vivantes, le bon usage est douteux ou déclaré. L’ usage est douteux, quand on ignore quelle est ou doit ê
la pratique de ceux dont l’autorité en ce cas seroit prépondérante. L’ usage est déclaré, quand on connoît avec évidence la pr
tique de ceux dont l’autorité en ce cas doit être prépondérante. I. L’ usage ayant & devant avoir une égale influence sur
doit écrire, le soit aussi. » 2°. « La seconde cause du doute de l’ usage , c’est la rareté de l’usage. Par exemple, il y a
 » 2°. « La seconde cause du doute de l’usage, c’est la rareté de l’ usage . Par exemple, il y a de certains mots dont on use
Rem. de Vaugelas. Préf. art. v. n. 2. Si le doute où l’on est sur l’ usage procede de la prononciation qui est équivoque, il
, à cause de la rareté des témoignages, ou même à cause de celle de l’ usage  ; il faut recourir alors à l’analogie pour décide
r comparaison ; car l’analogie n’est autre chose que l’extension de l’ usage à tous les cas semblables à ceux qu’il a décidés
ncore, en foi de quoi, &c. La même analogie, qui doit éclairer l’ usage dans les cas douteux, doit le maintenir aussi con
ans le mot temps, plutôt que d’écrire tems, du-moins jusqu’à ce que l’ usage soit devenu général sur ce dernier article. Ceux
rantir, élémentaire, savante, savantasse, prudente ; ainsi tant que l’ usage contraire ne sera pas devenu général, les écrivai
crivains sages garderont garants, éléments, savants, prudents. Il. L’ usage déclaré est général ou partagé : général, lorsque
our & par des auteurs distingués dans le tems. 1°. A l’égard de l’ usage général, il ne faut pas s’imaginer qu’il le soit
ontairement soit de parler, soit d’écrire d’une maniere contraire à l’ usage déclaré : autrement, on s’expose ou à la pitié qu
ridicule que mérite le néologisme]. « Les témoins les plus sûrs de l’ usage déclaré, dit encore le pere Buffier, n. 36. sont
que que le public adopte & approuve leur témoignage.  » 2°. « L’ usage partagé … est le sujet de beaucoup de contestatio
ssent entendre ce qu’on veut dire, & qu’ils ne contredisent pas l’ usage qui est manifestement le plus universel ; pourquo
moins que chacun s’en rapporte à son goût, pour se décider entre deux usages partagés. Mais qu’est-ce que le goût, sinon un ju
où faut-il chercher des raisons prépondérantes, quand l’autorité de l’ usage se trouve également partagée ? L’analogie est pre
aisonnemens analogiques que dans deux circonstances ; savoir, quand l’ usage est douteux, & quand il est partagé. Hors de-
en effet contre le fondement de toutes les langues, que d’opposer à l’ usage général les raisonnemens même les plus vraissembl
es plus plausibles ; parce qu’une langue est en effet la totalité des usages propres à une nation pour exprimer la pensée par
ui termine les mots je veux, tu peux, tu veux, tu peux. « J’avoue l’ usage , dit-il, ibid. p. 91. & en même tems l’indiff
que l’imagination y suppose par la façon de la traiter, & le bon usage du mauvais autant que je les peus connoître… Quan
rammairien n’a pas assez pris garde qu’en avouant l’universalité de l’ usage qu’il condamne, il dément d’avance ce qu’il dit e
inées par un e muet, c’est dans notre langue une regle invariable ; l’ usage de son aveu, a varié à l’égard de je peux & j
varié à l’égard de je peux & je veux. Il réplique que ce dernier usage est mauvais, & qu’il a attention à le disting
’il a attention à le distinguer du bon. C’est un vrai paralogisme ; l’ usage universel ne sauroit jamais être mauvais, par la
-bon n’est pas mauvais, & que le souverain degré de la bonté de l’ usage est l’universalité. Mais cet usage, dont l’autori
e souverain degré de la bonté de l’usage est l’universalité. Mais cet usage , dont l’autorité est si absolue sur les langues,
, & norma loquendi. Art. poët. Hor. Quel est celui, de tous ces usages fugitifs qui se succedent sans fin comme les eaux
es, cachées pour nous sous le voile de l’ancien langage. C’est donc l’ usage du tems où nous vivons qui doit nous servir de re
i-même, lorsque lui & moi avons fait entrer dans la notion du bon usage , l’autorité des auteurs estimés du tems. Au-surp
, l’autorité des auteurs estimés du tems. Au-surplus, entre tous ces usages successifs, il peut s’en trouver un, qui devienne
apport aux langues, qui ne changent en effet que la superficie du bon usage une fois constaté, sans en altérer les principes
ois de l’analogie qui n’est, comme je l’ai dit, qu’une extension de l’ usage à tous les cas semblables à ceux qu’il a déja déc
s l’attache de l’analogie, sans avoir, pour ainsi dire, le sceau de l’ usage actuel, signatum praesente notâ (Hor. art. poët.)
e C S, excepté quelques-uns, devenus plus communs & adoucis par l’ usage  ; comme Xavier, que l’on prononce Gzavier ; Xénop
l’appelle i grec. Cette dénomination vient de ce que nous en faisons usage au lieu de l’v (u psilon) des Grecs, dans les mot
e en conséquence martir, sillabe, simbole, sintaxe, hipocrite. Si cet usage devient général, notre orthographe en sera plus s
eu. Dans ce cas, à l’exception du seul adverbe y, nous ne ferons plus usage de ce caractere que pour représenter deux ii cons
la lettre s entre deux voyelles, comme dans maison, cloison, misere, usage , &c. que nous prononçons maizon, cloizon, miz
que à M. Diderot. Les bornes de cet Ouvrage n’ont pas permis de faire usage de cet article en entier. 2. (a) On dit cependa
4 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre I. Malherbe »
e la croyance du prince et de la majorité des sujets, très soumis à l’ usage et très épris de raison, disputeur, argumenteur,
uelle attention voulait-il qu’on l’écoutât, quand il dogmatisait de l’ usage et vertu des participes ? » Malherbe s’était don
s ramenait à Marot ? Non, et bien au contraire ; car sa règle était l’ usage , l’usage présent et vivant sans doute, non pas l’
t à Marot ? Non, et bien au contraire ; car sa règle était l’usage, l’ usage présent et vivant sans doute, non pas l’usage des
règle était l’usage, l’usage présent et vivant sans doute, non pas l’ usage des gens qui étaient morts depuis trois quarts de
vient à dire que Malherbe acceptait précisément les innovations que l’ usage avait consacrées, repoussait celles que l’usage a
les innovations que l’usage avait consacrées, repoussait celles que l’ usage avait condamnées : il n’appauvrissait pas la lang
t général, son travail était excellent. Mais où Malherbe prenait-il l’ usage  ? Il semble se référer toujours au langage « cour
me du roi, de faire français ce qui n’est pas du français de Paris. L’ usage aussi lui fournissait la règle du sens et du genr
lui fournissait la règle du sens et du genre des substantifs, et de l’ usage il tirait des lois universelles et nécessaires. A
fs, et de l’usage il tirait des lois universelles et nécessaires. A l’ usage encore il demandait de prononcer sur l’arrangemen
ire de la langue : il veut qu’on satisfasse à la raison, ainsi qu’à l’ usage  ; et l’usage même tire son autorité de la raison.
gue : il veut qu’on satisfasse à la raison, ainsi qu’à l’usage ; et l’ usage même tire son autorité de la raison. Car si l’on
naît point une langue poétique plus noble que la langue épurée du bon usage  : il distingue très sensément la langue commune d
5 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — L’abbé Boileau, et Jean-Baptiste Thiers. » pp. 297-306
quelques communautés de religieux & de religieuses. Il croyoit l’ usage de la discipline établi chez eux très-contraire a
présenta son manuscrit, le titre étoit :Histoire des flagellans sur l’ usage pervers des fouets *. Il fut obligé de mettre bon
tres mœurs. Ce même homme se déclara, dans une lettre anonyme, pour l’ usage de la discipline. L’abbé Boileau fut très-maltrai
agellations avec le même zèle qu’il montra lorsqu’il écrivit contre l’ usage des perruques que portent les ecclésiastiques. Il
vaine, mais raison plus étrange encore pour vouloir qu’on admettre un usage quelquefois criminel & suggéré par la débauch
ttre un usage quelquefois criminel & suggéré par la débauche ; un usage qui peut être remplacé par tant d’autres plus dig
t être remplacé par tant d’autres plus dignes d’un vrai pénitent ; un usage qui peut être remplacé par tant d’autre plus dign
ut être remplacé par tant d’autre plus dignes d’un vrai pénitent ; un usage enfin que la religion ne prescrit pas, & qui
dans laquelle il assure que l’Histoire des flagellans condamne, non l’ usage de la discipline, mais l’abus qu’on en peut faire
ndécentes ; ses expressions sont basses, ordurières. Il falloit que l’ usage du monde lui fut bien étranger. Quelqu’un lui dem
6 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 11-15754
parce qu’ils la prononçoient, & cette prononciation est encore en usage dans nos Provinces méridionales, où l’on prononce
ces lettres l’emportoit sur le nombre de l’autre. On a fait quelques usages de cette lettre qu’il est utile d’observer. 1. L’
p; loqui alicui, parler à quelqu’un, &c. A l’égard des différens usages de la préposition à, il faut observer 1. que tout
nner le Lecteur au discernement que lui donne la connoissance & l’ usage de sa propre Langue. Rapport de cause, rapport d’
à gros intérét. Donner quelque chose à quelqu’un, &c. Les autres usages de cette préposition reviennent ensuite à ceux-là
sion, ou imitation : mais il est bon de remarquer quelques-uns de ces usages , afin d’avoir des exemples qui puissent servir de
refuser son coeur à ces yeux, qui sont de la classe des beaux yeux. L’ usage abrege ensuite l’expression, & introduit des
ce, ou en présence, coram. Telles sont les principales occasions où l’ usage a consacré la préposition à. Les exemples que nou
ha ! vox quiritantis, optantis, admirantis, dit Robertson. Ces divers usages de l’a en Grec ont donné lieu à ce vers des Racin
mais il faut observer que ces sortes de dénominations se tirent de l’ usage le plus fréquent, ou même de quelqu’un des usages
tions se tirent de l’usage le plus fréquent, ou même de quelqu’un des usages . C’est ainsi que Priscien, frappé de l’un des usa
de quelqu’un des usages. C’est ainsi que Priscien, frappé de l’un des usages de ce cas, l’appelle cas comparatif ; parce qu’en
ente : Lutetioe est dans un cas oblique qu’on appelle génitif, dont l’ usage est de déterminer le nom auquel il se rapporte d’
uroit autant que leur vie, ensuite par deux Consuls annuels ; que cet usage fut interrompu pendant quelques années ; que l’on
qui avoient la suprème autorité, mais qu’on reprit bien-tôt l’ancien usage d’élire des. Consuls : qu’enfin Jules César, &
mmes nos pensées autrement que par la parole, cette nécessité & l’ usage où nous sommes de donner des noms aux objets réel
mer le mot de mémoire. On a commencé par faire des observations sur l’ usage , le service, ou l’emploi des mots : ensuite on a
s les observations que l’on a faites touchant le bon & le mauvais usage que nous pouvons faire des facultés de notre ente
poche, nous disons par imitation que Dieu a tiré le monde du néant. L’ usage où nous sommes tous les jours de donner des noms
mp;c. j’eus abstrait, &c. Le présent du subjonctif n’est point en usage  ; on dit j’abstrairois, &c. on dit aussi que
ion greque qui entre dans la composition des mots, & qui a divers usages . & ᾠδὴ, cantus, chant. On l’appelle aussi τόν
ot, en tant que prononcé avec toutes les modifications établies par l’ usage de la Langue que l’on parle. Chaque nation, chaqu
cent Flamand, &c. L’accent. Gascon éleve la voix où, selon le bon usage , on la baisse : il abrege des syllabes que le bon
selon le bon usage, on la baisse : il abrege des syllabes que le bon usage allonge ; par exemple un gascon dit par consquent
Muses ont joüi de la tranquillité qui leur est nécessaire pour faire usage de leurs talens ; j’ai, dis-je, bien de la peine
l y avoit de son tems des notes ou signes dont les copistes faisoient usage . Hanc diligentiam subsequitur modus etiam & f
voir parlé des accens, parle encore de certaines notes qui étoient en usage , dit-il, chez les Auteurs célebres, & que les
instruits. Les Grecs paroissent être les premiers qui ont introduit l’ usage des accens dans l’écriture. L’Auteur de la Méthod
qu’ainsi il y a bien de l’apparence qu’ils ne commencerent à en faire usage que lorsque les Romains, curieux de s’instruire d
suite les copistes l’arrondirent de cette maniere ˜, ce qui n’est en usage que dans le grec. Cet accent étoit destiné à fair
falloit la rabaisser sur la même syllabe. Les Latins ont fait le même usage de ces trois accens. Cette élevation & cette
Paris, on éleve la derniere dis. Au reste, nous ne sommes pas dans l’ usage de marquer dans l’écriture, par des signes ou acc
abe breve ou longue autrement qu’elle ne doit être prononcée, selon l’ usage , ou d’un ton grave ou aigu, tout le peuple se réc
Notre Parterre démêle, avec la même finesse, ce qui est contraire à l’ usage de la bonne prononciation ; & quoique la mult
& l’abaissement de la voix ; les autres signes, qui ont d’autres usages , ont d’autres noms, comme l’esprit rude, l’esprit
gard des Latins, on croit communément que les accens ne furent mis en usage dans l’écriture que pour fixer la prononciation,
selon Isidore Ω. Nous nous servons du tiret ou trait d’union pour cet usage , porte-manteau, arc-en-ciel ; ce mot hyphen est p
on ; ils ne sont plus, à cet égard, que des accens imprimés : voici l’ usage que nous en faisons en Grec, en Latin, & en F
ens à prononcer régulierement le Latin. Nos Imprimeurs ont conservé l’ usage de mettre un accent circonflexe sur l’â de l’abla
tes ces variétés, qui paroissent des bisarreries ou des caprices de l’ usage à ceux qui ignorent les véritables causes des cho
e de P. R. pag. 733. 735, &c. Finissons cet article par exposer l’ usage que nous faisons aujourd’hui, en François, des ac
été d’abord suivie avec bien de l’exactitude : mais aujourd’hui que l’ usage du Bureau typographique, & la nouvelle denomi
ierre ou Paul : cet ou vient de aut. J’ajoûterai, en finissant, que l’ usage n’a point encore etabli de mettre un accent sur l
n’est pas usité en François dans ce sens littéral. Il signifie dans l’ usage ordinaire abord, entrée, facilité d’aborder quelq
Grammaire) ACCIDENT, s. m. terme de Grammaire ; il est surtout en usage dans les anciens Grammairiens ; ils ont d’abord r
’il n’est tiré d’aucun autre mot de la Langue dans laquelle il est en usage . Ainsi en François Ciel, Roi, bon, sont des mots
ersion & le dégoût, si. Les interjections ne servant qu’à ce seul usage , & n’étant jamais considérées que sous la mêm
on a donnés aux différens cas ne sont tirés que de quelqu’un de leurs usages , & sur-tout de l’usage le plus fréquent, ce q
s ne sont tirés que de quelqu’un de leurs usages, & sur-tout de l’ usage le plus fréquent, ce qui n’empêche pas qu’ils n’e
tif, qu’ils appellent le sixieme cas. Mais il suffit d’observer que l’ usage des cas n’est pas restraint à celui que leur déno
r ces anciennes dénominations, pourvû que l’on explique les différens usages particuliers de chaque cas. L’accusatif fut donc
oüeurs de Piquet, accuser le point. En déterminant ensuite les divers usages de ces cas, j’en trouve trois qu’il faut bien rem
ervice de l’accusatif c’est de terminer une de ces prépositions qu’un usage arbitraire de la Langue Latine détermine par l’ac
ification de ante. J’ai dit qu’en ces occasions ce n’étoit que par un usage arbitraire que l’on donnoit au nom déterminant la
ntes terminaisons, il falloit bien qu’alors ils en eussent une ; or l’ usage a consacré la terminaison de l’accusatif après ce
prépositions qui se construisent aussi avec le génitif. Le troisieme usage de l’accusatif est d’être le suppôt de l’infiniti
ot par un nom, si un tel nom avoit été introduit & autorisé par l’ usage . Par exemple, pour dire Herum esse semper lenem,
ard du François, nous n’avons ni déclinaison ni cas ; nous ne faisons usage que de la simple dénomination des noms, qui ne va
jectif métaphysique. Parfait est encore un adjectif métaphysique. L’ usage de la vie nous fait voir qu’il y a des êtres qui
es & plus étendues. Nous acquérons ces idées insensiblement par l’ usage de la vie ; car dès notre enfance, à mesure que n
rver que les mots changent de valeur selon les différentes vûes que l’ usage leur donne à exprimer : boire, manger, sont des v
ns les rapports que les mots ont entre eux, la position n’est d’aucun usage pour faire connoître l’identité de l’adjectif ave
n’est pas indifférent en François, selon la syntaxe élégante & d’ usage d’énoncer le substantif avant l’adjectif, ou l’ad
ou blanc bonnet : mais par rapport à l’élocution & à la syntaxe d’ usage , on ne doit dire que bonnet blanc. Nous n’avons s
re, accoûtumée au commerce des personnes de la nation qui font le bon usage . Ainsi je me contenterai de donner ici des exempl
rreur panique. Ton dur. Trait piquant. Urbanité romaine. Urne fatale. Usage abusif. Verbe actif. Verre concave. Verre convexe
use, malheureuse affaire, &c. Voilà des pratiques que le seul bon usage peut apprendre ; & ce sont-là de ces finesses
olle ; ces féminins se sont conservés : mais les masculins ne sont en usage que devant une voyelle ; un bel homme, un nouvel
nouveau, fou, mou, ne forment point de féminin : mais Espagnol est en usage , d’où vient Espagnole ; selon la regle générale,
que l’adjectif doit avoir la terminaison qui convient au genre que l’ usage a donné au substantif : sur quoi on doit faire un
e marquer que l’e qui le précede est un e fermé : pour moi je ne fais usage du z aprés l’e fermé, que pour la seconde personn
imitation. Voyez Abstraction . Au reste les adjectifs sont d’un grand usage , surtout en Poësie, où ils servent à faire des im
amment, il parle bien, il écrit mal. Les dénominations se tirent de l’ usage le plus fréquent : or le service le plus ordinair
sion adverbiale ; c’est-à-dire qui est équivalente à un adverbe. Si l’ usage avoit établi un seul mot pour exprimer le même se
mp;c. c’est qu’autrefois on prononçoit l’a & l’i en ces mots-là ; usage qui se conserve encore dans nos Provinces méridio
e ces sons particuliers, tant simples que composés, a été fixée par l’ usage , & qu’ainsi chacun d’eux a été le signe de qu
és mots. Ces mots considérés relativement à la société où ils sont en usage , & regardés comme formant un ensemble, sont c
fait la variété. C’étoit beaucoup que les hommes eussent trouvé par l’ usage naturel des organes de la parole, un moyen facile
amm. tom. I. p. 179. « Pour moi, dit aussi Quintilien, à moins qu’un usage bien constant n’ordonne le contraire, je crois qu
loin en loin la maniere de prononcer ; & l’on peut assûrer que l’ usage qui est aujourd’hui conforme à l’ancienne orthogr
nstances. Quand une fois ce concours a produit son effet, & que l’ usage de la prononciation est établi, il n’y a aucun pa
er qui soit en droit de s’y opposer, ni de faire des remontrances à l’ usage . Mais l’orthographe est un pur effet de l’art ; t
s vieux écrivains qui n’ont pas la force de se défaire de leur ancien usage  : mais enfin la distinction dont nous parlons éto
de lire les livres qui ont été imprimés selon l’orthographe alors en usage . Enfin cet alphabet rendroit l’orthographe plus f
’ellipse peut être aisément suppléée, & qu’elle ne blesse point l’ usage . (F) ANADIPLOSE ANADIPLOSE, s. f. (Gramm.
gnifie l’homme dit ; man kan, l’homme peut. L’analogie est d’un grand usage en Grammaire pour tirer des inductions touchant l
vice de construction dans lequel on tombe par des inversions contre l’ usage , vitium inversionis. On en donne pour exemple ces
dire, que la phrase seroit exprimée suivant le tour, le génie & l’ usage de la langue Angloise. Ce qu’on dit ici de l’angl
e suivent pas les regles communes. Les langues se sont formées par un usage conduit par le sentiment, & non par une métho
isonnable, nous devons voir si l’expression est assez autorisée par l’ usage , & si nous pouvons en rendre raison par l’ana
ner la préférence à celles qui sont le plus communément reçûes dans l’ usage ordinaire des bons Auteurs. Mais expliquons à not
aturelle ; & Virgile ne s’en est servi que parce qu’elle étoit en usage en ce sens, aussi-bien que ad coelum ou in coelum
620. où il a dit temnere pour contemnere. Cette figure est souvent en usage dans les étymologies. C’est ainsi, dit Nicot, que
bstantif masculin ; d’où les Latins ont fait apostrophus pour le même usage . R. ἀποστρέφω, averto, je détourne, j’ôte. L’usag
ophus pour le même usage. R. ἀποστρέφω, averto, je détourne, j’ôte. L’ usage de l’apostrophe en Grec, en Latin & en Franço
exegesis, du Grec ἐπεξήγησις, composé d’ἐπὶ, préposition qui a divers usages , & vient d’ἕπω, sequor ; & d’ἐξήγησις, en
de ; il se marque comme un petit c sur la lettre, ἅμα, ensemble ; son usage est d’indiquer qu’il faut prononcer la lettre ave
est appellée thesis ; ces mesures étoient fort connues & fort en usage chez les Anciens. Voyez Terentianus Maurus ; Diom
s toûjours dans les autres langues des équivalens qui y ayent le même usage  ; les Grees mettent souvent leurs articles devant
. Comme ces prépositifs ne se mettent point au nominatif, & que l’ usage qu’on en fait n’est pas trop uniforme, les Hébraï
re un article ὁ, ἡ, τό, τοῦ, τῆς, τοῦ, &c. dont ils font un grand usage  ; ce mot est en Grec une partie spéciale d’oraiso
sa, αὕτη ἡ μοῦσα, c’est-à-dire cette la muse. Les Latins faisoient un usage si fréquent de leur adjectif démonstratif, ille,
Ovide, Metam. Lib. I. v. 32. Il y a un grand nombre d’exemples de cet usage , que les Latins faisoient de leur ille, illa, ill
be du masculin ille, a donné lieu à notre pronom il dont nous faisons usage avec les verbes, ille affirmat, (Phaed. Lib. III.
Grammairiens nomment articles, peut-être parce que ces mots sont d’un usage plus fréquent : avant que d’en parler plus en dét
ans contraction ; ils disent de le pain, de le vin ; tel est encore l’ usage dans presque toutes nos provinces limitrophes, su
s hommes ; à des Médecins, to some physicians, à quelques Médecins. L’ usage de sous-entendre ainsi quelque nom générique deva
je dis qu’il est beau. A est aussi une préposition qui, entre autres usages , marque un rapport d’attribution, donner son coeu
ticulier qu’elles doivent indiquer chacune selon la destination que l’ usage leur a donnée, sauf aux Latins à marquer un certa
tre de ad ou de a. Les Latins ont fait de leur préposition de le même usage que nous faisons de notre de ; or si en latin de
réposition, le de françois doit l’être aussi toûjours. 1°. Le premier usage de cette préposition est de marquer l’extraction,
actas. Virg. des chênes frappés de la foudre. de more ; Virg. selon l’ usage . de medio potare die, Horace, dès midi ; de tener
ieu des cieux ; pannus de lanâ, un drap, une étoffe de laine. Ainsi l’ usage que les Latins ont fait de cette préposition a do
servent à faire connoître en François les rapports particuliers que l’ usage les a chargés de marquer, sauf à la langue Latine
adjectif, ou la terminaison masculine, ou la féminine. Selon ce que l’ usage nous en a appris, si nous disons le soleil plûtôt
ire, qu’il est dans la classe des noms de choses inanimées auxquels l’ usage a consacré la terminaison des adjectifs déjà dest
re une langue vivante, dit sur ce passage que Térence a parlé selon l’ usage  ; & que s’il a dit unam, une, au lieu de quam
particule de tous les cas. N’est-ce pas là indiquer bien nettement l’ usage que l’on doit faire de cette préposition ? Ce qu’
avant que de passer à un plus grand détail touchant l’emploi & l’ usage de ces adjectifs, je crois qu’il ne sera pas inut
ne nous montre d’abord que des êtres particuliers. Mais lorsque par l’ usage de la vie on a acquis une suffisante provision d’
nous d’objet réel qui soit ou espece ou genre ou humanité, &c. L’ usage où nous sommes tous les jours de donner des noms
onformes à l’idée exemplaire que nous avons acquise de l’espece par l’ usage de la vie : cette idée exemplaire n’est qu’une af
nifie quelqu’un, quispiam, non nullus, non nemo. Ce mot est encore en usage en ce sens parmi le peuple & dans le style du
la nature & l’art. Ces noms d’individus spécifiques sont fort en usage dans l’apologue, le loup & l’agneau, l’homme
nzieme siecle, & S. Thomas dans le douzieme, qui introduisirent l’ usage de ce ly : leurs disciples les ont imités. Ce ly
ités. Ce ly n’est autre chose que l’article François li, qui étoit en usage dans ces tems-là. Ainsi fut li chatiaus de Galath
ération des ancêtres de J. C. au premier chapitre de S. Matthieu. Cet usage des Grecs fait bien voir que l’article leur servo
la maison possédoit avant que les noms propres de famille fussent en usage . Alors le nom est précédé de la préposition de, p
if, comme ne faisant ensemble qu’un même tout, alors on ne fait aucun usage de l’article : ainsi on dit François premier, Cha
ien aise de trouver dans les exemples suivant, quel est aujourd’hui l’ usage à l’égard de ces mots, sauf au lecteur à s’en ten
à l’égard de ces mots, sauf au lecteur à s’en tenir simplement à cet usage , ou à chercher à faire l’application des principe
viere de Seine ; ainsi de quelques autres, surquoi nous renvoyons à l’ usage . Remarques sur ces phrases 1°. il a de l’argent,
dem mica in eo est, Nicot ; & cette façon de parler est encore en usage en Flandre. Le substantif brin, qui se dit au pro
nt par figure à faire une négation comme pas & point ; & si l’ usage de ce mot étoit aussi fréquent parmi les honnêtes
ion. De même notre pas & notre point ne sont plus regardés dans l’ usage que comme des particules négatives qui accompagne
ire, considérés comme faisant chacun un être à part. Remarques sur l’ usage de l’article, quand l’adjectif précede le substan
es. Voici une liste d’exemples dont le Lecteur judicieux pourra faire usage , & juger des principes que nous avons établis
isées. Se servir des termes établis par Ces exemples peuvent servir l’ usage . de modeles. Evitez l’air de l’affectation Evitez
tte regle (II. partie, chap. X.) Cet auteur paroît la restraindre à l’ usage présent de notre langue ; cependant de la maniere
esse à observer dans l’emploi que l’on fait des signes destinés par l’ usage pour marquer non-seulement les objets de nos idée
pere, de tel ami, & que l’expression ne soit pas consacrée par l’ usage au seul sens spécifique ou adverbial, alors on pe
ûe. Les prépositifs & les prépositions servent aussi à de pareils usages en françois. Selon ces principes il paroît qu’une
étoiles indique qu’il y a quelques mots qui manquent. Ce mot étoit en usage dans le même sens, chez les anciens ; c’est un di
arquer un mot ou une pensée : mais il est plus ordinaire que pour cet usage , on employe cette marque NB, qui signifie nota be
ttre à table, &c. mais je crois que c’est une faute contre le bon usage  ; car avant étant une préposition, doit avoir un
deux roues qu’on ajoûte à celles de derriere ; ce mot est sur-tout en usage en Artillerie : on dit aussi en Architecture, ava
(Grammaire) AUGMENT, s. m. terme de Grammaire, qui est surtout en usage dans la grammaire Greque. L’augment n’est autre c
rammaire Greque de P. R. Ce terme d’augment syllabique, qui n’est en usage que dans la grammaire Greque, devroit aussi être
de l’une & de l’autre espece, sans que le mot d’augment y soit en usage  : par exemple, honor au nominatif, honoris au gén
rtir, il doit arriver, &c. Le verbe faire a souvent aussi le même usage , faire voir, faire part, faire des complimens, fa
relativement au service qu’ils rendent dans la langue où ils sont en usage , & non par rapport à quelqu’autre langue, don
es-ci ne doivent être formées que d’observations justes tirées du bon usage de la langue particuliere dont elles traitent. (F
mp; l’on dit encore la statue de Beel. Enfin le mot alphabetum dont l’ usage s’est conservé jusqu’à nous, fait bien voir que b
. 150. Pour nous, excepté avec quelques monosyllabes, nous ne faisons usage de l’élision que lorsque le mot suivi d’une voyel
de la parole a introduit dans toutes les langues, outre l’élision, l’ usage des lettres euphoniques, & comme dit Cicéron,
mence par une voyelle, à moins que ce ne soit dans les occasions où l’ usage a introduit un n euphonique entre la voyelle nasa
langue, mais qu’il est pris dans un sens qui n’est pas autorisé par l’ usage de cette langue, ensorte que les naturels du pays
x ou intestins pris en ce sens, sont un barbarisme, parce que selon l’ usage de notre langue nous ne prenons jamais ces mots d
2°. En prenant un mot dans un sens différent de celui qu’il a dans l’ usage ordinaire, comme quand on se sert d’un adverbe co
idi. 3°. Enfin en usant de certaines façons de parler, qui ne sont en usage que dans une autre langue. Au lieu que le solécis
n trouve dans une phrase un mot qui ne devoit pas y paroître, selon l’ usage reçû  ». Latinitas est quoe sermonem purum conse
e ce mot a été formé par onomatopée de bath, espece d’interjection en usage quand on veut faire connoître que ce qu’on nous d
mot de butubata est composé de quatre monosyllabes, qui font fort en usage parmi les enfans, les nourrices & les imbécil
se change facilement en p ou en m, maman : mots qui étoient aussi en usage chez les Latins, an témoignage de Varon & de
écisement comme notre c dans les lettres capitales, & elle est en usage au commencement, au milieu, & à la fin des mo
e notre cédille. Depuis que l’auteur du bureau typographique a mis en usage la méthode dont on parle au chapitre vj. de la Gr
’une même lettre : il y a cependant une différence remarquable dans l’ usage que les Latins ont fait de l’une & de l’autre
enti, quingenti, septengenti, &c. de porricere qui est demeuré en usage dans les sacrifices, on a fait porrigere ; &
ains une lettre numérale qui signifioit cent. Nous en faisons le même usage quand nous nous servons du chiffre Romain, comme
& d’inventer quelquefois des caracteres, ou du moins de faire un usage particulier des caracteres déjà inventés pour dés
x, des formules d’abréviation, formant comme une espece de langue à l’ usage de ceux qui étoient initiés dans la science. On p
res littéraux peuvent se diviser, eu égard à leur nature & à leur usage , en nominaux, & en emblématiques. Les caracte
; les plus commodes, que d’engager les différentes nations à en faire usage  ; elles ne s’accordent, dit M. de Fontenelle, qu’
nations chez lesquelles ils ont pris naissance, & où ils sont en usage , en caracteres Grecs, caracteres Hébraïques, cara
sista jusqu’au tems de la captivité de Babylone ; après quoi l’on fit usage de celui des Assyriens, qui est l’Hébreu dont on
admirent les caracteres Latins, avec l’Office Latin de S. Grégoire. L’ usage des caracteres Gothiques, inventés par Ulfilas, f
tere, quoiqu’il y ait plusieurs changemens considérables, tant dans l’ usage que dans la prononciation. Depuis le tems de Gall
s Latins. Après Michel, les caracteres Grecs recommencerent à être en usage  ; mais depuis ce tems, ïls reçurent des altératio
eux sortes d’écritures à la main ; 1°. la batarde, qui est le plus en usage , & que les maîtres appellent aussi italienne 
ement chiffres. Les especes de caracteres, qui sont principalement en usage aujourd’hui, sont le commun & le Romain : on
u son nom : ou, peut-être, de ce que les anciens Romains en faisoient usage sur leurs monnoies, & dans les inscriptions d
mple IIX, signifie 8 ; IICIX, 89 ; 2°. certains caracteres ont été en usage , qui semblent avoir du rapport aux lettres ; par
à cause que les François l’ont inventé, & en font principalement usage , est plus ordinairement nommé chiffre de compte o
s par lvj. & ainsi des autres, &c. On en fait principalement usage dans les chambres des comptes ; dans les comptes
Goltzius en fit un autre pour l’explication des médailles. On fait un usage particulier de plusieurs caracteres différens dan
premier ces deux caracteres, dont tous les auteurs modernes ont fait usage depuis. D’autres auteurs employent d’autres signe
ent de celui-ci [non reproduit] ; mais aujourd’hui on n’en fait aucun usage . [non reproduit]est le signe de similitude, recom
anea Berolinensia, & dont Leibnitz, Wolf, & d’autres ont fait usage , quoiqu’en général les auteurs ne s’en servent po
nous avons cru pouvoir en faire mention. (E) Caracteres dont on fait usage dans l’Arithmétique des infinis. Le caractere d’
les caracteres chimiques sont devenus encore inutiles pour ce dernier usage  : on ne s’en sert plus aujourd’hui que comme d’un
remarque judicieuse de Priscien : « Chaque cas, dit-il, a plusieurs usages  ; mais les dénominations se tirent de l’usage le
s, dit-il, a plusieurs usages ; mais les dénominations se tirent de l’ usage le plus connu & le plus fréquent. » Multas a
icle . 2°. Le second point qui est à considérer dans les cas, c’est l’ usage qu’on en fait dans les langues qui ont des cas. A
r toi, &c. On va entendre ce que je veux dire. Les cas ne sont en usage que dans les langues où les mots sont transposés,
uent les corrélatifs, & dès-lors je trouve le sens. Voilà le vrai usage des cas. Ager aret, herba moriens sitit prae vit
’une simple dénomination, le Roi, le peuple : mais comme je sai par l’ usage l’analogie & la syntaxe de ma langue, la simp
eur, ni celui qui a été vaincu ; il auroit besoin de quelques jours d’ usage , pour apprendre parmi nous que c’est l’ordre des
couper, tailler ; au supin coesum, d’où vient césure. Ce mot n’est en usage parmi nous que par allusion & par figure, qua
hant ou dans des pieces de caprice. (F) CITATION Citation, usages Il ne sera pas inutile de rapporter ici quelq
Citation, usages Il ne sera pas inutile de rapporter ici quelques usages en matiere de citations, soit théologiques, soit
r est. Ibid. L’éducation publique éloigne-t-elle trop les enfans de l’ usage du monde, de façon que lorsqu’ils sont hors de le
ij. Cette observation de Quintilien ne peut être aujourd’hui d’aucun usage parmi nous. On ne peut rien ajoûter à l’attention
s : & les châtimens dont parle Quintilien ne sont presque plus en usage . Voyez Collége. (F) CLASSIQUE CLASSIQUE
qui donnent ce nom au point-virgule sont dans l’erreur. Apparemment l’ usage a varié ; car Martin Fertel, Richelet, & le d
tre chose, sinon que lorsqu’on voudra joindre un adjectif à soleil, l’ usage veut en France que des deux terminaisons de l’adj
t purement arbitraire, & dépend uniquement du choix aveugle que l’ usage a fait de la terminaison masculine de l’adjectif
it à s’introduire dans le tems de Cicéron, fut ensuite autorisé par l’ usage . Il ne sera pas inutile d’observer les quatre adj
digitus, le plus petit doigt. Les mots qui reviennent souvent dans l’ usage sont sujets à être abregés. Au reste les adverbes
très-bon ; buonissima, très-bonne. Chaque langue a sur ces points ses usages , qui sont expliqués dans les grammaires particuli
té faits, & qui ont à enseigner ou à en étudier la valeur & l’ usage  ; les autres feront mieux de passer à quelque art
si bien que leur destination, & leur emploi étant déterminé par l’ usage , l’arrangement que l’on en fait dans la prépositi
arle, comme si cette pratique avoit d’autre but que d’éclairer le bon usage , & de le faire suivre avec plus de lumiere, &
te pratique, & sur l’utilité que les jeunes gens en retirent. Cet usage est si bien fondé en raison, qu’il est recommandé
réels ; sur quoi il faut observer que les hommes ayant remarqué par l’ usage de la vie que les individus des différentes espec
ce mot concret étoit un terme dogmatique ; en effet, il n’est pas en usage dans le discours ordinaire, on ne s’en sert que q
tives du Latin copulare, joindre, assembler, lier. La premiere est en usage dans l’affirmation, & l’autre dans la négativ
les copulatives : attention, soins, crédit, argent, j’ai tout mis en usage pour, &c. cette suppression rend le discours
c l’apostrophe, & observe que ce mot, qui autrefois étoit fort en usage , est renfermé aujourd’hui au style de chancelleri
donc, par conséquent, ainsi, partant : mais ce dernier n’est guere d’ usage que dans les comptes où il marque un résultat. 8°
utre, il est demeuré. 9°. La conjonction que : ce mot est d’un grand usage en François, M. l’abbé Girard l’appelle conjoncti
l’on soit instruit de ses devoirs : cette conjonction est d’un grand usage dans les comparaisons ; elle conduit du terme com
erminaisons particulieres, au moins dans les tems simples : tel est l’ usage en Grec, en Latin, en François, &c. Il y a t
ont au pluriel, du moins selon leur premiere destination ; car dans l’ usage ordinaire on les employe aussi au singulier : c’e
ces trois vûes de l’esprit, a donné lieu aux Grammairiens de faire un usage particulier du mot de personne par rapport au dis
amene cette différence, ou par la seule raison du caprice & d’un usage aveugle ; ainsi nous marquons la premiere personn
l’esprit soient distinguées avec netteté, & que l’on apprenne par usage à connoître les signes de ces distinctions ? Parm
nds n’ont point de verbes passifs en un seul mot, tel est aussi notre usage , & celui de nos voisins ; on se sert d’un ver
amp; mettre ensuite au-dessus une liste alphabetique des verbes que l’ usage a exceptés de la regle. Je crois aussi que l’on p
econde, &c. l’essentiel est de bien connoître la signification, l’ usage & le service d’un mot. Amusez-vous ensuite ta
consonnances ont de la grace en Latin, pourvû qu’on n’en fasse pas un usage trop fréquent dans le même discours, & qu’ell
rendre ces différentes manieres sous le nom général de consonnance. L’ usage de cette figure demande du goût & de la fines
ttoit l’oreille, pourvû qu’il n’y eût point d’affectation & que l’ usage n’en fût pas trop fréquent ; reproche qu’on fait
ations que l’on donne à l’air qui sort des poumons, lorsqu’on en fait usage pour former les sons destinés à être les signes d
; même certaines parties des organes, dont les autres ne font point d’ usage . Il y a aussi une forme ou maniere particuliere d
amp; qu’on ne s’arrête point aux caracteres de notre alphabet, ni à l’ usage souvent déraisonnable que l’on fait de ces caract
lui soit propre. C’est une lettre double que les copistes ont mise en usage pour abréger. Elle fait quelquefois le service de
quinze caracteres propres ; je rejette ici les caracteres auxquels un usage aveugle a donné le son de quelqu’un des quinze qu
de notre langue. Je ne cherche que le fait. D’ailleurs je respecte l’ usage dans le tems même que j’en reconnois les écarts &
est vicieuse quand les mots d’une phrase ne sont pas arrangés selon l’ usage d’une langue. On dit qu’une construction est greq
ue ou latine, lorsque les mots sont rangés dans un ordre conforme à l’ usage , au tour, au génie de la langue greque, ou à celu
parle ou qui écrit s’écarte de cet ordre par des transpositions que l’ usage autorise, l’esprit de celui qui ecoute ou qui lit
es signes dont nous parlons, & dont il connoît la destination par usage . Il y a en toute langue trois sortes de construct
struction figurée. Cette troisieme sorte d’arrangement est le plus en usage  ; c’est pourquoi je l’appelle construction usuell
eviennent ensuite l’original des signes dont nous nous servons dans l’ usage de la parole ; ainsi nous divisons, nous analyson
ue l’on a commencé dans notre enfance à nous donner l’exemple & l’ usage de l’élocution. D’abord on nous a montré l’objet,
ancions en âge, & que l’expérience nous apprenoit le sens & l’ usage des prépositions, des adverbes, des conjonctions,
t les signes de l’ordre successif des correlatifs ; différence dans l’ usage des métaphores, dans les idiotismes, & dans l
ndiquent la place & les rapports des mots ; ce qui est d’un grand usage lorsqu’il y a inversion, c’est-à-dire lorsque les
nt pas exprimés. C’est en ces occasions que l’analogie est d’un grand usage  : ce n’est alors que par analogie, par imitation,
de cette analogie ne s’acquiert que par imitation, & par un long usage commencé dès les premieres années de notre vie. L
tion simple. La construction figurée est à la vérité autorisée par un usage particulier ; mais elle n’est pas conforme à la m
, & non avec des hommes. Tel est l’ordre significatif ; tel est l’ usage général. Cependant on dit fort bien la plûpart de
es. 1°. La préposition ante se construit avec l’accusatif ; tel est l’ usage ordinaire : cependant on trouve cette préposition
il faut observer qu’il y a six sortes de figures qui sont d’un grand usage dans l’espece de construction dont nous parlons,
istes ont recueilli un grand nombre d’exemples où cette figure est en usage  : mais comme les auteurs latins employent souvent
llam ? quoe illum ? quoe me ? quoe non ? Sur quoi Donat observe que l’ usage de l’ellipse est fréquent dans la colere, & q
ntendre le sens des mots énoncés. Ce n’est qu’à cette condition que l’ usage authorise les transpositions & les ellipses.
nous venons de parler peut aisément être remplie, alors nous faisons usage de l’ellipse, sur-tout quand nous sommes animés p
oit rendre raison d’une façon de parler qui n’est plus aujourd’hui en usage dans notre langue, mais qu’on trouve dans les liv
r sens on sousentend factus sit, & il y a facta dans le second. L’ usage de cette sorte de zeugma est souffert en latin ;
surabondance. Au reste la surabondance qui n’est pas consacrée par l’ usage , & qui n’apporte ni plus de netteté, ni plus
ots sont construits selon le sens & la pensée, plûtôt que selon l’ usage de la construction ordinaire ; par exemple, monst
latin ; comme il n’y avoit que les terminaisons des mots, qui dans l’ usage ordinaire fussent les signes de la relation que l
la relation que les mots ont entre eux. Ainsi nous ne saurions faire usage de cette figure, que lorsque le rapport des corre
un froid serpent est caché sous l’herbe. Nous ne pouvons donc faire usage des inversions, que lorsqu’elles sont aisées à ra
e phrase greque, cela veut dire que l’ellipse d’un certain mot est en usage en grec dans ces occasions, & que cette ellip
sage en grec dans ces occasions, & que cette ellipse n’est pas en usage en latin dans la construction usuelle ; qu’ainsi
ieurs prépositions qu’ils construisent avec le génitif ; & dans l’ usage ordinaire ils suppriment les prépositions, ensort
lieu à plusieurs façons de parler, qui ne sont que des formules que l’ usage a consacrées. On se sert si souvent du pronom il
que j’entens par cette construction l’arrangement des mots qui est en usage dans les livres, dans les lettres, & dans la
ervice de ces signes. Ils ont observé encore l’ordre pratique & d’ usage . 2°. La seconde sorte de construction est appellé
truction figurée est défectueuse quand elle n’est pas autorisée par l’ usage . Mais quoique l’usage & l’habitude nous fasse
éfectueuse quand elle n’est pas autorisée par l’usage. Mais quoique l’ usage & l’habitude nous fassent concevoir aisément
our démêler exactement les rapports que les mots ont entr’eux selon l’ usage de la langue dont il s’agit. Des parties de la p
en, voilà le sujet de la proposition. M. l’abbé de S. Pierre a mis en usage le mot de bienfaisance, qui exprime le sens d’aim
ns de toute la proposition. Ces propositions elliptiques sont fort en usage dans les devises & dans les proverbes : en ce
nçois par la préposition de, dont les Latins ont souvent fait le même usage , comme nous l’avons fait voir en parlant de l’art
les signes de ces différentes déterminations. Quand on connoît bien l’ usage & la destination de ces signes, on sait la sy
tendre in urbe. 2°. Quand un nom détermine un verbe, il faut suivre l’ usage établi dans une langue pour marquer cette détermi
nécessité de l’énonciation, la construction usuelle place au gré de l’ usage certains adjectifs avant, & d’autres après le
jet de l’action de forcer. Cette transposition du pronom n’est pas en usage dans toutes les langues. Les Anglois disent, I dr
uantité de maux. De maux, est le qualificatif de tant ; c’est un des usages de la préposition de, de servir à la qualificatio
i. Cependant nous avons la raison pour partage, Et vous en ignorez l’ usage . Voilà deux propositions liées entr’elles par la
syllabes, pour, par, est desagréable à l’oreille. Vous en ignorez l’ usage  ; vous, est le sujet ; en ignorez l’usage, est l’
oreille. Vous en ignorez l’usage ; vous, est le sujet ; en ignorez l’ usage , est l’attribut. Ignorez, est le verbe ; l’usage,
sujet ; en ignorez l’usage, est l’attribut. Ignorez, est le verbe ; l’ usage , est le déterminant de ignorez ; c’est le terme d
’est employé que pour réveiller l’idée d’un autre mot, vous ignorez l’ usage de la raison. Innocens animaux, n’en soyez point
mots, qui font un sens qui pourroit être énoncé par un seul mot, si l’ usage en avoit établi un. Trouble, agitation, repentir,
la réduction de deux syllabes en une. Ce mot est particulierement en usage dans la Grammaire greque. Les Grecs ont des décli
lement au génitif, & signifie de Demosthene. Les Grecs font aussi usage de la contraction dans les verbes. On dit sans co
e, l’honneur, &c. Mais il faut observer que ce mot crase n’est en usage que dans la Grammaire greque, lorsqu’on parle des
e lettre ; il doit nous suffire d’en bien connoître la valeur & l’ usage . Cependant nous pouvons remarquer en passant que
l’attribution ou de la destination. Les dénominations se tirent de l’ usage le plus fréquent ; ce qui n’exclut pas les autres
e tirent de l’usage le plus fréquent ; ce qui n’exclut pas les autres usages . En effet le datif marque également le rapport d’
re du tour d’imagination sous lequel le mot est considéré ; ensuite l’ usage & l’analogie de chaque langue destinent des s
rito, elle se voiloit pour, à cause de ; c’est le rapport de fin. Cet usage se conserve encore aujourd’hui dans le pays des B
ment le nom après la préposition. Dans les langues qui ont des cas, l’ usage a affecté certains cas à certaines prépositions.
sons entre les prépositions, a été faite en chaque langue au gré de l’ usage . Or il est arrivé en latin seulement, que l’usage
langue au gré de l’usage. Or il est arrivé en latin seulement, que l’ usage a affecté aux prépositions à, de, ex, pro, &c
rtaines prépositions, ensorte que cette terminaison n’ait aucun autre usage . Tout ce qui suit de-là, c’est que les noms grecs
nom qui est, ou au génitif, ou au datif, ou à l’accusatif, suivant l’ usage arbitraire de cette langue, dont les noms ont cin
datif, & l’accusatif. Les Latins n’en ont consacré que deux à cet usage  ; savoir l’accusatif & l’ablatis. Je ne dis
s ne pouvons que les prendre telles qu’elles sont. S’il avoit plû à l’ usage de donner aux noms grecs & aux noms-latins un
ins, ont été données à ces terminaisons à cause de quelqu’un de leurs usages , mais non exclusivement : je veux dire que la mêm
je veux dire que la même terminaison peut servir également à d’autres usages qu’à celui qui lui a fait donner sa dénomination,
ec des prépositions, en un mot ajustées de la maniere qu’il plaît à l’ usage & à l’analogie de la langue latine, suffisent
e n’est que la disposition ou combinaison des mots entre eux, selon l’ usage d’une langue, qui fait que celui qui parle excite
e les mots ont plus ou moins de terminaisons que dans telle autre ; l’ usage de chaque langue ajuste tout cela, & y regle
langue, & savoir autant qu’il lui est possible le nombre & l’ usage de ces inflexions, aussi bien que des autres sign
’égard du datif grec ? Ce datif a d’abord, comme en latin, un premier usage  : il marque la personne à qui l’on donne, à qui l
; génitif, datif, ou accusatif, selon la destination arbitraire que l’ usage fait alors de la terminaison du nom, dans les lan
Mais c’est abuser de l’analogie & n’en pas connoître le véritable usage , que de tirer de pareilles inductions : c’est ce
érentes vûes de l’esprit sont désignées de la maniere qu’il plaît à l’ usage de chaque langue de les désigner. En françois si
son qu’on appelle accusatif dans les rudimens latins. Mais si selon l’ usage de la langue latine nous mettons ce mot patrem ap
faut lui donner après ce verbe ou après cette préposition, suivant l’ usage de la langue dans laquelle on parle ? Si nous dis
LINABLE, adj. m. & f. terme de Grammaire. Il y a des langues où l’ usage a établi que l’on pût changer la terminaison des
sont déclinables, c’est-à-dire qu’ils changent de terminaison selon l’ usage établi dans la langue. Il y a des noms dont la te
émoin les muets de naissance, & les enfans qui commencent à faire usage de leur faculté intellectuelle ; mais ni les uns
peuvent suffire à tout. Nous trouvons des moyens plus féconds dans l’ usage des mots ; c’est alors que notre pensée prend une
es verbes changent de terminaison, & que chaque terminaison a son usage propre, & indique le correlatif du mot. Il en
clinaisons des noms. En effet, la même inflexion peut avoir plusieurs usages , & même des usages tout contraires, sans que
effet, la même inflexion peut avoir plusieurs usages, & même des usages tout contraires, sans que ces divers services app
des verbes qui n’ont pas tous les modes ou tous les tems qui sont en usage dans les verbes réguliers. Voy. Cas, Conjugaison,
e, c’est-à-dire qui ne fait point un mot toute seule, mais qui est en usage dans la composition de certains mots. Je crois qu
ux, (Gramm.) L’académie françoise fait ce mot masculin, & c’est l’ usage le plus suivi ; cependant Danet, Richelet, &
culier, il me paroît que ce mot étant purement grec, & n’étant en usage que parmi les gens de Lettres, & seulement qu
u’en grec on appelleroit une dialecte. Si le mot de dialecte étoit en usage parmi nous, nous pourrions dire que nous avons la
On peut voir aussi le traité de Joannes Grammaticus, de dialectis. L’ usage de ces dialectes étoit autorisé dans la langue co
la langue commune, Les quatre dialectes sont l’attique, qui étoit en usage à Athenes ; l’ionique, qui étoit usitee dans l’Io
t, Ephese, Smyrne, &c. La troisieme dialecte étoit la dorique, en usage parmi un peuple de Grece qu’on appelloit les Dori
t donc une figure qui se fait lorsque par une liberté autorisée par l’ usage d’une langue, un poëte qui a besoin d’une syllabe
Grammaire ; ce mot par lui-même est adjectif de syllabe ; mais dans l’ usage , on le prend substantivement. a est une syllabe m
enne, les îles Luc-ayes en Amérique. Cette diphthongue ai est fort en usage dans nos provinces d’au-delà de la Loire. Tous le
ttollo, ἦρον, attollebam. Observons en passant que les Grecs ont fait usage de cette diphthongue ai, au commencement, au mili
t souvent de deux syllabes en vers. Iou ; cette diphthongue n’est d’ usage que dans nos provinces méridionales, ou bien en d
sans doute parce que le mot dissyllabe étoit déjà consacré à un autre usage . DISTRIBUTIF Distributif (Grammaire)
f. terme d’Imprimerie ; c’est une petite ligne ou tiret dont on fait usage en quatre occasions différentes. I. Lorsqu’il ne
par des accens la différence des e. Voyez ce que nous avons dit sur l’ usage & la destination des accens, même sur l’accen
recs, ni aux points des Hébreux. Tout signe qui a une destination, un usage , un service, est respecté par les personnes qui a
ne changent pas la nature du son simple, qui seul est aujourd’hui en usage , comme dans la derniere syllabe de ils aimoient,
e la conserver & de la faire respecter, qui est d’en faire un bon usage  ? Erudimini qui judicatis terram. Psalm. ij. v. 1
difficile de réformer, & qui nous servent ensuite de regle dans l’ usage que nous faisons de notre raison : ainsi il impor
e Physique. On trouveroit dans la description de plusieurs machines d’ usage , une ample moisson de faits amusans & instruc
maîtres qui ont du zele & du discernement pourront faire un grand usage pour bien conduire l’esprit de leurs jeunes éleve
cieux qui nous donnât la logique des enfans en forme de dialogues à l’ usage des maîtres. On pourroit faire entrer dans cet ou
on de ne lui rien dire de nouveau qui ne puisse se lier avec ce que l’ usage de la vie peut déjà lui avoir appris. Le grand se
t que rendre, ce que c’est qu’être dù, ni ce que c’est que chacun ? L’ usage de la vie nous l’a appris, & ce n’est qu’alor
nes du cerveau ont acquis une certaine consistance, & après que l’ usage de la vie nous a donné certaines connoissances pr
Traité, I. part. pag. 32. & 33. que les en fans ont acquis par l’ usage de la vie un grand nombre de connoissances sur de
1. Il n’est guere vraissemblable qu’un homme privé dès l’enfance de l’ usage de tous ses sens, pût aisément s’élever jusqu’à l
sentiment & par pratique la destination des terminaisons, & l’ usage que les anciens en faisoient. Après quelques jour
, où, comme dans plusieurs autres maladies, nous ne pouvons pas faire usage de cette souplesse & de cette liberté d’espri
is dans la nature se présente à nous dans le sommeil, c’est que par l’ usage de la vûe nous avons vû en divers tems & en d
 ; le premier moyen, c’est le régime, la tempérance, la continence, l’ usage des alimens propres à guérir chaque sorte de mala
e entendre ce que nous pensons aux autres hommes, qui en font le même usage que nous, ce qui nous dispense de recourir à des
s judicieux qui pour donner aux jeunes gens certaines connoissances d’ usage , leur font lire & leur expliquent l’état de l
cessaires pour rendre la construction pleine. Ce retranchement est en usage dans la construction usuelle de toutes les langue
e rend plus vif & plus soûtenu : mais il doit être autorisé par l’ usage  ; ce qui arrive quand le retranchement n’apporte
e toute elliptique, c’est-à-dire que les Latins faisoient un fréquent usage de l’ellipse ; car comme on connoissoit le rappor
dans la phrase elliptique : au contraire notre langue ne fait pas un usage aussi fréquent de l’ellipse, parce que nos mots n
l & plus particulier pour dans ; cette distinction, dis-je, a son usage  ; mais on trouve des occasions où il paroît qu’on
a Chine, au Pérou, &c. Il semble que l’éloignement & le peu d’ usage où nous sommes de parler de ces pays lointains, n
Bouhours a fait sur ces deux prépositions des remarques conformes à l’ usage , & qui ont été répétées par tous les grammair
n & l’abaissement de la voix, & les inflexions qui étoient en usage quand le grec ancien étoit encore une langue viva
souvent forgées par les nouveaux grammairiens, ou accommodées à leur usage , c’est que non-seulement les anciens, mais ceux d
ce mot terminé par un e muet, l’ont fait du genre féminin, & cet usage a prévalu. Le peuple abuse en plusieurs mots de c
peres prenoient de donner des épithetes aux personnes, qu’est venu l’ usage des noms propres de famille. Quand le simple adje
oit jamais se servir d’epithetes par ostentation ; on n’en doit faire usage que pour appuyer sur les objets sur lesquels on v
l’attention. (F) ÈS ÈS, préposition qui n’est aujourd’hui en usage que dans quelques phrases consacrées, comme maîtr
té de la grammaire françoise, page 1569. Mais quelques années après l’ usage changea. Nicot en 1606 dit qu’il est plus commun
ts ; elle vient de la préposition latine è ou ex, & elle a divers usages . Souvent elle perd l’s, & quelquefois elle le
ade, escalade, &c. sur quoi on ne peut donner d’autre regle que l’ usage . (F) ESPRIT Esprit (Grammaire grecque)
cabinet du feu roi Louis XIV. dans son traité du bon & du mauvais usage des manieres de parler, dit qu’il y a bien des co
-d-eram, pro-d-ero, &c. Ce service des lettres euphoniques est en usage dans toutes les langues, parce qu’il est une suit
rammaticale, on doit se souvenir de cette réflexion de Cicéron, que l’ usage nous autorise à préférer l’euphonie à l’exactitud
hilosophie.) signifie communément la connoissance acquise par un long usage de la vie, jointe aux réflexions que l’on a faite
rt, on veut dire qu’outre les connoissances que chacun acquiert par l’ usage de la vie, il a observé particulierement ce qui r
électricité, &c. La pratique de faire des expériences est fort en usage en Europe depuis quelques années, ce qui a multip
1°. Nous avons remarqué ailleurs que les langues se sont formées par usage & comme par une espece d’instinct, & non
dire, il y en a qui, &c. ou prendre quelqu’autre tour qui soit en usage parmi nous. L’académie Françoise a remarqué que d
ives, c’est d’entrer dans certaines façons de parler consacrées par l’ usage . Le second service, & le plus raisonnable, c’
ur parler à notre maniere, le h aspiré : ainsi ils ne faisoient point usage du φ qui se prononçoit avec aspiration ; & co
int usage du φ qui se prononçoit avec aspiration ; & comme dans l’ usage de la parole ils faisoient souvent entendre le so
ent toutes les décisions des jurisconsultes. Telle est la raison de l’ usage du double f, ff, employé pour signifier les pande
nsorte qu’un mot peut avoir une forme grammaticale masculine, selon l’ usage de l’élocution, & réveiller en même tems un s
& savoir les noms de celles de chaque espece qui sont le plus en usage . Il y a d’abord deux especes générales de figures
iens prae vitio aëris sitit. L’ellipse & l’hyperbate sont fort en usage dans les langues où les mots changent de terminai
rler nouvelles & affectées, qui ne sont pas consacrées par le bon usage , & que nos bons écrivains évitent. Ce mot vie
P. R. page 562. C’est pourquoi les Grammairiens analogistes, qui font usage de leur raison, rejettent l’antiptose, & expl
doit regarder ces locutions comme autant d’idiotismes consacrés par l’ usage  ; ce sont des façons de parler de la construction
’hyperbole, la synecdoque, la métonymie, l’euphémisme qui est fort en usage parmi les honnêtes gens, & qui consiste à dég
. Nous renvoyons aussi au mot Trope , pour parler de l’origine, de l’ usage & de l’abus des tropes. Il y a une derniere s
ni, que je n’en connoisse les bornes, & que je n’aye acquis par l’ usage de la vie, l’idée d’une étendue ultérieure ; mais
tion d’une somme d’argent qu’on amasse & qu’on destine à certains usages . Faire un fond pour bâtir, pour joüer, &c. On
itive & fondamentale, qui lui vient de la décision constante de l’ usage , & qui doit être le principal objet à détermi
es acceptions, parce que le même mot matériel peut être destiné par l’ usage à être, selon la diversité des occurrences, le si
ives, puisqu’on y distingue l’une des significations primitives que l’ usage a attachées au mot, de toutes les autres dont il
nstances fixent assez l’acception précise qui y convient, & que l’ usage n’a mis dans ce cas aucun des mots qui sont fréqu
est employé pour signifier ce pour quoi il a été d’abord établi par l’ usage , sous quelqu’une des acceptions qui viennent d’êt
particulieres, soit parce que ces expressions sont tirées de certains usages établis dans un pays, & inconnus dans un autr
duire littéralement, afin de faire entendre le sens figuré qui est en usage dans cette langue à l’égard d’un certain mot ; au
endons en notre langue par une image différente de celle qui étoit en usage en latin ; alors je voudrois distinguer : 1°. si
en est par lui-même indéterminé, & qu’il devient déterminé par l’ usage que l’on en sait. D’après les notions que j’ai do
x qui entendent la langue où l’expression figurée est autorisée par l’ usage . Lorsque nous donnons au blé le nom de Cérès, dit
x qui entendent la langue où l’expression figurée est autorisée par l’ usage  : ainsi pour bien entendre le véritable sens litt
Walleis, jacobin anglois, fit imprimer vers la fin du xv. siecle, à l’ usage des predicateurs, une explication morale des méta
ine des peres. 3. Sens anagogique. Le sens anagogique n’est guere en usage que lorsqu’il s’agit de différens sens de l’Ecrit
ies, & comme une sorte de jeu dont il est souvent permis de faire usage  ». IX. Sens louche, Sens équivoque. Le sens lou
totale dont un mot est le signe primitif par la décision unanime de l’ usage . L’acception est un aspect particulier sous leque
s qui le font naître, sans voir l’utilité ou les inconvéniens, dont l’ usage de ces objets peut être la cause dans la suite. L
e, les sens nous font suffisamment discerner les besoins qui y sont d’ usage  : ensorte que plus une chose nous est salutaire,
endre le parti de ne point juger, plûtôt que de juger rien de faux. L’ usage & l’expérience servent à discerner le témoign
appercevoir la grandeur & la distance des objets. C’est de quoi l’ usage universel peut nous convaincre. On a établi pour
rreurs, que les sens seuls occasionneroient. Ce n’est que par un long usage , que nous apprenons à juger des distances par la
de juger des objets que nous voyons, est un art, qu’on apprend par l’ usage & par l’expérience. S’il reste quelque doute
a plûpart d’entr’eux, pour leur faire porter, quand ils ont atteint l’ usage de la raison, un jugement commun & uniforme,
bien simple, que l’homme n’est point une mouche. Et quel en seroit l’ usage , si l’homme pouvoit considérer un ciron, & qu
nous eût procuré plus d’inquiétude que de plaisir. En un mot, le bon usage de ceux que nous avons, suffit à notre félicité.
es gens du monde, ensorte qu’on puisse les consulter pour connoître l’ usage qu’il faut suivre par rapport à la prononciation
donc que synecdoque étant un mot scientifique, qui n’est point dans l’ usage vulgaire, il faut l’écrire d’une maniere qui n’in
n’induise pas à une prononciation peu convenable à son origine. 4°. L’ usage de rendre par ch le χ des Grecs, a introduit une
ue nous avons pris des Grecs. Ces mots étant devenus communs, & l’ usage ayant fixé la maniere de les prononcer & de l
nt fixé la maniere de les prononcer & de les écrire, respectons l’ usage  ; prononçons cathéchisme, machine, chimere, archi
it caractéristique de l’original. Les petites maisons de bergers : l’ usage de notre langue a attaché à petites maisons, quan
encore un coup, que les expressions figurées soient autorisées par l’ usage , ou du-moins que le sens littéral qu’on veut fair
une espece particuliere, ni tout nom d’espece pour le genre ; c’est l’ usage seul qui donne à son gré ce privilege à un mot pl
7 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre X. Des Livres nécessaires pour l’étude de la Langue Françoise. » pp. 270-314
1708. C’est celle en effet qui a eu long-tems le plus de cours pour l’ usage ordinaire, mais elle a été, ce semble, entraînée
de la délicatesse de notre langue, & qui a sçu faire un très-bon usage des ouvrages les plus estimés sur cette matiere.
oise, suivant M. Restaut ; l’orthographe de principes ; & celle d’ usage . Par la premiere, il entend celle qui est fondée
une étude particuliére de la Grammaire françoise. Par l’orthographe d’ usage , il entend celle dont on ne peut guéres donner de
’une maniere plûtôt que d’une autre, sans autre raison que celle de l’ usage ou de l’étymologie. M. Restaut n’a pas perdu de v
ace où M. le Roi détermine avec autant de précision que de justesse l’ usage des accens & la propriété des lettres. Ces re
iéres à chacune, & qu’on appelle proprement tropes. Il détaille l’ usage des tropes dans le discours, & les abus qu’on
rivain judicieux, également éloigné de respecter superstitieusement l’ usage , & de le heurter en tout par une réforme impr
telligence des vieux livres écrits en cette langue, mais d’indiquer l’ usage des mots en usage, l’auteur n’auroit pas dû le gr
ux livres écrits en cette langue, mais d’indiquer l’usage des mots en usage , l’auteur n’auroit pas dû le grossir inutilement
ai remarqué de plus quelques méprises. Un livre fait pour apprendre l’ usage des termes, ne doit adopter ni autoriser des mots
ermes les plus connus des arts & des sciences : le tout tiré de l’ usage & des bons auteurs de la langue françoise. Ou
l’homme, celle des animaux, & particuliérement la connoissance, l’ usage & la vertu des plantes & des minéraux, de
e point étoit cependant essentiel dans un livre fait pour apprendre l’ usage de la langue, & pour montrer l’emploi des mot
ui, n’étant point à portée de connoître les loix ou les caprices de l’ usage , prononcent les mots comme ils les trouvent écrit
ns métaphysique que certains mots reçoivent quelquefois en vertu d’un usage établi ; mais on n’a pas fait mention des sens fi
donnent à plusieurs termes, & qui ne sont point autorisés par un usage reçu. Ces sortes de figures appartiennent à ceux
la lecture peut, cependant, être très-utile. On peut en faire le même usage que Virgile faisoit des poésies d’Ennius. Lafonta
s en vers & en prose, pour faciliter l’intelligence des loix, des usages , des coutumes, & des actes publics ; avec un
8 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Vaugelas. Discours de M. Maurel, Premier avocat général, à l’audience solennelle de la Cour impériale de Chambéry. (Suite et fin.) »
ouvré la santé ; elles aimaient mieux recouvert. Vaugelas, docile à l’ usage jusqu’à en être esclave, faiblit étrangement en c
enfants savent ; et recouvert avec toute la Cour pour satisfaire à l’ usage qui, en matière de langue, l’emporte toujours par
a raison et la grammaire sont parvenues pourtant à déloger le mauvais usage . Les courtisans, pour ne pas se fatiguer en prono
française, il n’aurait pourtant pas le pouvoir d’ôter ni de donner l’ usage à un seul mot. » C’est Vaugelas qui a dit cette b
réquente Communion (1643), se réglant en cela sur les terminaisons en usage dans les mots de Netteté, Sainteté, Honnêteté ; m
er du sérieux. Vaugelas, qui préférait les mots anciens restés dans l’ usage , n’était nullement ennemi des mots nouveaux quand
x est entré dans la langue littéraire plutôt qu’il n’est passé dans l’ usage courant : c’est qu’il est de sa nature un mot sav
t en pleine défaveur auprès de Vaugelas et n’avait point cours dans l’ usage familier : « Ce mot, dit-il, ne me semble point b
ures de mots, et qui était l’homme de France le mieux renseigné sur l’ usage , n’oublie pas, chemin faisant, d’y joindre toutes
lait s’éclaircir d’un doute, n’était pas indifférente : pour saisir l’ usage au passage et le prendre sur le fait, il ne s’agi
aite aisance et naïveté qui est la grâce en même temps que l’âme de l’ usage . Vaugelas tenait donc une autre voie et s’y prena
les interroge sur un cas douteux qui ne peut être éclairci que par l’ usage , compliquent à l’instant leur réponse, et en trou
savants. Moins on a étudié, et plus on va droit dans ces choses de l’ usage  : on se laisse aller, sans se roidir, au fil du c
sion contre celles qui ne sont pas dans le commerce ordinaire, dans l’ usage , et en chercher la raison jusque dans les Topique
ù ils pourront acquérir beaucoup d’honneur, maintenant et défendant l’ usage des citations en langue latine (il y est intéress
peu propre à persuader ; il abonde en termes et locutions déjà hors d’ usage et dont le français ne veut plus ; il dit transla
pirituel et fin des Excentricités du Langage 63; lui aussi, il sait l’ usage , il l’écoute, il l’épie en tous lieux, le mauvais
les vois se dresser en foule, frapper à la porte du Dictionnaire de l’ usage et vouloir en forcer l’entrée. Je vois des substa
, elle abandonne et néglige de tenir au courant son Dictionnaire de l’ usage  ; elle se laisse devancer et déborder par tous le
trop manqué depuis quelque temps à l’Académie française. Cependant l’ usage se modifie et varie chaque jour ; ce n’est point
nts, excessifs, et en renchérissant à tout instant sur les anciens, l’ usage ne fait, en somme, que répondre à des besoins ou
écidé qu’il y avait lieu d’examiner et de revoir le Dictionnaire de l’ usage pour le remettre au courant. Je ne sais quel guig
9 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 36, de la rime » pp. 340-346
ines et la seconde et la troisiéme feminines, mélange qui est fort en usage dans plusieurs especes de poësie. Mais pour ne pa
que long-temps après s’être formées en un corps politique ; comme les usages nationaux étoient déja établis et même fortifiez
angue grecque et de la langue latine ; on a bien poli et rectifié ces usages , mais il n’a pas été possible de les changer enti
n temps pour changer les regles de notre poësie, et pour introduire l’ usage des vers mesurez à la maniere de ceux des grecs e
composé du mélange de ces nouveaux venus et des anciens habitans. Les usages de la nation dominante ont prévalu en plusieurs c
à rimer ses vers, et la rime passa même dans la langue latine dont l’ usage s’étoit conservé parmi un certain monde. Vers le
ins, qui sont des vers latins rimez comme nos vers françois furent en usage , et ils y étoient encore, quand on fit ceux-ci. L
10 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 18, reflexions sur les avantages et sur les inconveniens qui resultoient de la déclamation composée des anciens » pp. 309-323
e font croire qu’il y avoit plus d’avantage que d’inconvenient dans l’ usage dont il est ici question, et que c’étoit l’experi
s la déclamation composée à la declamation arbitraire. Premierement l’ usage des anciens épargnoit aux comediens tous les cont
ur jeu ne sçauroit être naturel, et du moins il doit devenir froid. L’ usage ancien mettoit le comedien excellent au niveau du
niveau du comedien mediocre. Je réponds à la premiere objection. Cet usage , il est vrai, faisoit perdre quelques beautez à u
s ne mettoient-ils pas entre leurs acteurs ? Cette objection contre l’ usage de composer et d’écrire en note la déclamation, a
ais, me dira-t-on, la lupart des gens du métier se soûlevent contre l’ usage de composer et d’écrire en notes la déclamation,
t d’écrire en notes la déclamation, sur la premiere exposition de cet usage . Je répondrai en premier lieu, que plusieurs pers
nnoître d’autres regles que l’instinct et la routine désaprouveront l’ usage des anciens par un premier mouvement, il ne s’ens
sage des anciens par un premier mouvement, il ne s’ensuit pas que cet usage fut mauvais. Il ne s’ensuit pas même qu’ils conti
11 (1730) Des Tropes ou des Diférens sens dans lesquels on peut prendre un même mot dans une même langue. Traité des tropes pp. 1-286
parures afectées s’éloignent de la maniére de s’habiller, qui est en usage parmi les honêtes gens. Les apôtres étoient persé
aveugle dans le sens propre, signifie une persone qui est privée de l’ usage de la vue : si je me sers de ce mot pour marquer
la cause pour l’éfet, c’est une métonymie particuliére, qui étoit en usage en latin ; nous l’expliquerons dans la suite. avé
de la prose, sans qu’il en sut rien. Ces conoissances ne sont d’aucun usage pour faire un compte, ni pour bien conduire une m
sciences et les arts ne sont que des observations sur la pratique : l’ usage et la pratique ont précédé toutes les sciences et
l’air eut de la pesanteur et de l’élasticité ? Tout a son tems et ses usages , et Moliére nous déclare dans ses préfaces, qu’il
ache ou amuse l’imagination et done aisément à deviner à l’esprit. usages ou éfets des tropes. Un des plus fréquens usages
iner à l’esprit. usages ou éfets des tropes. Un des plus fréquens usages des tropes c’est de réveiller une idée principale
f a dit : c’est de lui que nous vient etc. Les tropes sont d’un grand usage pour déguiser des idées dures, desagréables, tris
périphrase. Enfin les tropes enrichissent une langue en multipliant l’ usage d’un même mot, ils donent à un mot une significat
anquent, pour pouvoir dire que tel ait été le premier et le principal usage des tropes. D’ailleurs ce n’est point là, ce me s
ient moins. ce qu’on doit observer, et ce qu’on doit éviter dans l’ usage des tropes, et pourquoi ils plaisent. les tropes
particulières, soit parce que ces expressions sont tirées de certains usages établis dans un pays et inconus dans un autre : s
ns figurés du mot voix, que nous avons remarqués, ne sont pas tous en usage en latin, on ne dit point vox pour sufrage. Nous
aduire litéralement, afin de faire entendre le sens figuré qui est en usage en cette langue à l’égard d’un certain mot ; autr
st-à-dire, à la manière dont on rend le même fonds de pensée, selon l’ usage d’une autre langue. (…) etc. Chassez les larmes d
endons en notre langue, par une image diférente de celle qui étoit en usage en latin : alors je voudrois distinguer : si l’
qui a le plus de raport à celle qu’on veut exprimer ; par exemple : l’ usage ordinaire est de clouer des fers sous les piés de
nçois, non seulement de celui qui tue son pére, ce qui est le premier usage de ce mot ; mais il se dit encore par extension d
de colère. (…). Ces sortes d’extensions doivent être autorisées par l’ usage d’une langue, et ne sont pas toujours réciproques
s présentoient la coupe à celui qu’ils vouloient exciter à boire. Cet usage s’est conservé en Flandre, en Holande, et dans le
ement borné ; mais pour supléer à celles qui manquent, on done divers usages à la même préposition. Chaque préposition a sa pr
osition in est une préposition de lieu, c’est-à-dire, que son premier usage est de marquer la circonstance générale d’être da
s les saisons. Herodote dit que les grecs ont pris des babiloniens l’ usage de diviser le jour en douze parties. Les romains
de diviser le jour en douze parties. Les romains prirent ensuite cet usage des grecs, il ne fut introduit chez les romains q
à eux mêmes ; delà vient que ces mots ont été le plus détournés à des usages diférens : être assis, être aimé, etc. avoir de l
eux lieues de tour, cet ouvrage a des défauts ; les passions ont leur usage  ; il a de l’esprit, il a de la vertu : et ensuite
cation : les enfans ont lié la signification des mots aux idées que l’ usage leur a fait conoitre que ces mots signifioient.
’ont pu garder long-tems une simplicité qui les restraignit à un seul usage  ; c’est ce qui a causé plusieurs irrégularités ap
dire, qu’un mot a fait de sa première signification et de son premier usage  : ainsi cette figure mérite une atention particul
des autres tropes. Les maitres de l’art restraignent la métonymie aux usages suivans. La cause pour l’efet ; par exemple : v
du pain : ils croioient que Bacchus étoit le dieu qui avoit trouvé l’ usage du vin ; ainsi ils donoient au blé le nom de Cérè
ur les diférentes manières de faire les procédures selon les diférens usages établis en chaque jurisdiction : le stile du pala
conseil, le stile des notaires, etc. Ce mot a encore plusieurs autres usages qui viènent par extension de ceux dont nous venon
do, soit qu’on parle à une seule persone, ou à plusieurs : car tout l’ usage de ce mot, dit un ancien grammairien, c’est de de
encore un coup, que les expressions figurées soient autorisées par l’ usage  ; ou du moins que le sens litéral qu’on veut fair
une espèce particulière, ni tout nom d’espèce pour le genre : c’est l’ usage seul qui done à son gré ce privilège à un mot plu
s femmes qu’on a toujours excluses de la succession à la courone. Cet usage toujours observé est ce qu’on apèle aujourd’hui l
ole est ordinaire aux orientaux. Les jeunes gens en font plus souvent usage que les persones avancées en age. On doit en user
exemples d’une semblable prosopopée ; mais il est mieux de n’en faire usage que dans les ocasions où il ne s’agit que d’amuse
croît parmi les blés et qui leur est nuisible. zizanie n’est point en usage au propre, mais il se dit par métaphore pour disc
as sans ce secours. Quoique ces lieux comuns ne soient pas d’un grand usage dans la pratique, il n’est pourtant pas inutile d
que, il n’est pourtant pas inutile de les conoitre ; on en peut faire usage pour réduire un discours à certains chefs ; mais
tis, l’un des anciens, l’autre des modernes. remarques sur le mauvais usage des métaphores. les métaphores sont défectueuses,
. Chaque langue a des métaphores particulières qui ne sont point en usage dans les autres langues ; par exemple : les latin
i vrai que chaque langue a ses métaphores propres et consacrées par l’ usage , que si vous en changez les termes par les équiva
e romaine à un vaisseau agité par la tempête. L’allégorie est fort en usage dans les proverbes. Les proverbes allégoriques on
vouloit dire un mauvais poète. Les idées accessoires sont d’un grand usage dans l’ironie : le ton de la voix, et plus encore
arquer plusieurs exemples dans Balzac et dans Voiture. Je ne sai si l’ usage que ces auteurs ont fait de cette figure seroit a
ombres, ainsi le besoin, autant que la superstition avoit introduit l’ usage d’y alumer des flambeaux. manes, les manes, c’est
er de l’arangement et de la signification des mots d’une langue par l’ usage établi en une autre langue pour exprimer la même
inations sont plus déterminées, on doit se conformer sur ce point à l’ usage ordinaire des grammairiens et des rhéteurs. Un de
ciens sont apelées des hypallages : le mot de métathèse n’est guère d’ usage que lorsqu’il s’agit d’une transposition de lettr
rquer que l’expression est figurée, et en quoi elle est figurée. Usage et abus des tropes Une même cause dans les mêm
egyptiens, dans celle des grecs et dans celle des latins : on en fait usage aujourdui parmi les peuples même les plus barbare
l est vrai que telle expression figurée en particulier n’a pas été en usage partout ; mais partout il y a eu des expressions
iberté que pour louer, pour admirer, pour adorer ; mais ceux qui font usage de leurs lumières et qui ne se conduisent point p
es défectueuses, dit que ceux qui sont instruits du bon et du mauvais usage des figures, ne trouveront que trop d’exemples à
., sont substantifs ou adjectifs ? Ils sont l’un et l’autre suivant l’ usage qu’on en fait. Quand ils sont le sujet de la prop
orsqu’il a dit : (…) : les fleuves changés, c’est-à-dire, contre leur usage , contre leur nature, arêtèrent le cours de leurs
menuet ; danser est alors un verbe actif. Les latins ont fait le même usage etc. Cette remarque sert à expliquer ces façons
’ils lisent. On évitoit facilement ces sens louches en latin, par les usages diférens de (…). Quelquefois pour abréger, on se
x qui entendent la langue où l’expression figurée est autorisée par l’ usage . « lorsque nous donons au blé le nom de Cérès, di
x qui entendent la langue où l’expression figurée est autorisée par l’ usage  : ainsi pour bien entendre le véritable sens lité
Walleis, Jacobin Anglois, fit imprimer vers la fin du XV siècle, à l’ usage des prédicateurs une explication morale des métam
t au fanatisme. sens anagogique. Le sens anagogique n’est guère en usage , que lorsqu’il s’agit des diférens sens de l’ecri
arodies, et come une sorte de jeu dont il est souvent permis de faire usage . suite du sens adapté. de la parodie et des cento
nterdit successivement par chapitres et selon l’ordre de l’alphabet l’ usage d’une lettre, c’est-à-dire, que dans le premier c
n réèle de l’esprit, c’est une idée abstraite que nous aquérons par l’ usage de la vie, à l’ocasion de l’absence des objets, e
nous font plaisir ou qui nous afligent. Dès que nous avons eu quelque usage de notre faculté de consentir ou de ne pas consen
ses sortes d’impressions particulières, dont nous somes afectés par l’ usage de la vie. Tel est l’home. Les noms de ces classe
idée abstraite : les expressions métaphoriques sont tous les jours en usage dans le langage des homes, mais la métaphore n’es
airiens et des rhéteurs. Les idées abstraites que nous aquérons par l’ usage de la vie, sont en nous autant d’idées exemplaire
ue nous venons de dire, que nous aquérons ces idées exemplaires par l’ usage de la vie, fait bien voir qu’il ne faut point éle
e en lui même, ou plutot l’idée de nombre que nous avons aquise par l’ usage de la vie. Tous les objets qui nous environent et
est pas conforme à l’idée exemplaire que j’ai aquise du cercle, par l’ usage de la vie, et par les réflexions que cet usage a
quise du cercle, par l’usage de la vie, et par les réflexions que cet usage a fait naitre dans mon esprit. La fortune, le haz
s objets, et les réflexions que nous fesons sur ces impressions par l’ usage de la vie et par la méditation, sont la source de
rmi celles-ci, les unes sont plus faciles à aquérir que les autres, l’ usage de la vie nous mène à quelques-unes presque sans
savent dèja, parce que les règles ne sont que des observations sur l’ usage , ainsi comencez par faire lire les exemples des f
igure, en conservant toujours l’idée principale et en aïant égard à l’ usage de la langue ; mais ce qui fait voir qu’à parler
nterai d’observer que plus on fera de progrès, plus on reconoitra cet usage propre des termes, et par conséquent l’inutilité
es : maints est synonime de plusieurs ; mais le premier n’est plus en usage  : c’est la grande ressemblance de signification q
e : c’est la grande ressemblance de signification qui est cause que l’ usage n’a conservé que l’un de ces termes, et qu’il a r
rvé que l’un de ces termes, et qu’il a rejeté l’autre come inutile. L’ usage , ce tiran des langues, y opère souvent des mervei
12 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — L’orthographe, et la prononciation. » pp. 110-124
parties grammaticales, a fait voir qu’en matière d’orthographe, si l’ usage étoit un maître dont il convint en général de res
plus de zèle que de sagesse à la réformer. Se moquant également de l’ usage reçu, de l’inutilité & des inconvéniens d’une
place fut obligé, pour pouvoir le lire, de le faire copier suivant l’ usage accoutumé. On y lit, saje, usage, langaje, néglij
e lire, de le faire copier suivant l’usage accoutumé. On y lit, saje, usage , langaje, néglijence, peizam, Fransoés, Ejipsiens
de faire écrire souvent, dans une même page, les mêmes mots suivant l’ usage ordinaire, & suivant ses nouvelles idées. Cet
x qui lui préféroient l’ancienne. M. l’abbé d’Olivet combattit pour l’ usage . L’abbé Desfontaines, toujours en guerre pour abb
t que l’Anglois ne se prononce bien qu’avec beaucoup de peine & d’ usage . On voit assez de François, de femmes même, qui l
eu. Ils parurent également éloignés de respecter superstitieusement l’ usage , & de le heurter en tout. L’orthographe pour
anathématisa quiconque ne se conformeroit point à la prononciation d’ usage dans les écoles. Les professeurs royaux se moquèr
13 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre V. Transition vers la littérature classique — Chapitre II. La langue française au xvie siècle »
e beaucoup amasser, l’être prompt à exécuter, comme aussi le fréquent usage des adjectifs neutres, l’intelligible, le choisis
ille langue et le latin. Il reste dans la conjugaison des traces de l’ usage du moyen âge : le latin nous donne sa proposition
ression de la conjonction que devant le subjonctif, et surtout dans l’ usage si développé alors de l’inversion. Du latin aussi
fusion de formes anciennes et nouvelles, comme il apparaît bien par l’ usage actuel, où très capricieusement sont parvenues ta
1541 et en 1560, et voyons comment en moins de vingt ans, par le seul usage , la langue s’est filtrée et clarifiée. En 1541, C
t, Régnier, Montchrétien, François de Sales, Du Vair se réduisent à l’ usage du peuple, au parler naturel et commun. Les compo
enrichir à l’avenir, il compte sur l’exploitation des matériaux que l’ usage du peuple fournira. Montaigne, nous l’avons vu, e
ur Pasquier, il est par toute la France, dans toutes les provinces. L’ usage de la Cour ne prévaudra qu’au début du siècle sui
14 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Observations sur l’orthographe française, par M. Ambroise »
façonnés à nos gosiers, par des siècles entiers de prononciation et d’ usage  : ils sont le contraire de ce qui est calqué et c
écrits pour la première fois, ils ne l’ont pas été par des savants. L’ usage a donc amené et produit pour ce vieux fonds domes
anquam sont devenus les cancans. Mais les errata, bien que si fort en usage et qui devraient être acclimatés, ce semble, n’on
ographe surchargée de lettres qui ne se prononcent pas, mais suivre l’ usage constant et retenir les restes de l’origine et le
r les restes de l’origine et les vestiges de l’antiquité autant que l’ usage le permettra. Le premier Dictionnaire de l’Académ
ots et de syllabes que l’était l’abbé d’Olivet. On objecte toujours l’ usage  ; mais il y a une distinction à faire, et que Dum
marsais dès le principe a établie : c’est la prononciation qui est un usage , mais l’écriture est un art, et tout art est de n
upa court à la discussion en disant : « S’il entre, je sors. » Mais l’ usage a triomphé de bien d’autres résistances, et les C
. Ne serait-ce pas à dire, à indiquer dans un Dictionnaire du présent usage  ? Mais je conviens que sur cette pente il y a à p
livres ou par les anciens vocabulaires : il est mobile, et c’est à l’ usage et au goût combinés à le saisir et à l’indiquer.
s éviter, car ils répondent à un goût nouveau, à un besoin nouveau. L’ usage les impose. Toutes les fois qu’un usage s’obstine
uveau, à un besoin nouveau. L’usage les impose. Toutes les fois qu’un usage s’obstine, c’est qu’il a sa raison d’être. Le mot
ésente du lendemain ! Et en particulier sur cet article des termes en usage  : « On a retranché, disait-il, si je ne me trompe
15 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — La déformation  »
ensuite, nul concile, même académique, ne saurait prévaloir contre l’ usage . Que M. Deschanel condamne des innovations telles
les et outrecuidants, une quantité de mots alors nouveaux dans le bel usage . L’opuscule est précédé d’une lettre de Jean-Bapt
discutable. Si l’on n’admet pas, comme jadis, l’autorité absolue de l’ usage , du bel usage, on n’a pour guide que son propre g
l’on n’admet pas, comme jadis, l’autorité absolue de l’usage, du bel usage , on n’a pour guide que son propre goût ; mais on
s que soient les changements et, si l’on veut, les déformations que l’ usage lui impose, une langue reste belle tant qu’elle r
formation linguistique, M. Deschanel s’est placé au point de vue de l’ usage et de la correction académique. C’est aussi ce qu
e du parler de la place Maubert123 a toujours sa valeur, et il y a un usage obscur qui souvent sera l’usage universel, demain
23 a toujours sa valeur, et il y a un usage obscur qui souvent sera l’ usage universel, demain. Vaugelas dit innocemment : « D
le monde et avec le précieux Anonyme. Il ne s’agit pas de contester l’ usage (l’usage est comme l’âme et la vie des mots, dit
et avec le précieux Anonyme. Il ne s’agit pas de contester l’usage (l’ usage est comme l’âme et la vie des mots, dit encore Va
et stylet, qui ne descendirent jamais, ou descendirent trop tard, à l’ usage populaire : Stoccata Estocade Saffetta Estafet
ation de chaircuitier, marchand de chair cuite. Le mot aujourd’hui en usage est assez récent, et récent aussi le verbe charcu
ces mots successivement pour rejeter les mauvais, — ceux qui sont en usage . Ce sont des substantifs verbaux, comme il y en a
généralement, du bouis ; ces deux formes ont sans doute été aussi en usage pour la finale du mot que le vieux français écriv
rbonate de soude ! » De tous les carbonates, un seul est usuel et son usage est constant ; on le tire de la foule, on le spéc
ssi faire une distinction133. Métail a disparu. Maline. Echigner. L’ usage impose échiner et maligne ; il impose aussi clign
voir, voyez voir. Vaugelas disait, à propos de certains pléonasmes d’ usage , que « la parole n’est pas seulement une image de
n est toute récente et particulièrement arbitraire ; elle a devancé l’ usage . A ce propos, il faut noter la certitude plaisant
des perruches de l’ancien continent ; ce nom de perriche est assez en usage . » Buffon, Lettre à l’abbé Bexon. NdA 128. En b
16 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 1, idée generale de la musique des anciens et des arts musicaux subordonnez à cette science » pp. 6-19
les grecs étoient soumis aux successeurs d’Auguste, il a dû sçavoir l’ usage qu’on faisoit de la musique à Rome et dans la Gre
maniere qu’on peut se servir également pour expliquer l’étendue et l’ usage de la musique des anciens, soit des auteurs grecs
incipes sur lesquels il opere, et qui enseigne tout ce qui concerne l’ usage qu’on peut faire de la voix, ainsi qu’à faire ave
nt ces modes du nom des païs où ils avoient été mis principalement en usage . Ils nommoient donc l’un, le mode phrigien, l’aut
dans l’art poetique, pris dans toute son étendue. En effet, suivant l’ usage des grecs, l’art de composer la melopée faisoit u
e composer la melopée deux arts distincts, c’est qu’il a eu égard à l’ usage des romains, qui étoit que les poetes dramatiques
, puisqu’on ne pouvoit pas bien enseigner la grammaire sans montrer l’ usage dont y étoient le metre et le rithme. Cet écrivai
17 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 17, de l’étenduë des climats plus propres aux arts et aux sciences que les autres. Des changemens qui surviennent dans ces climats » pp. 290-294
paravant. L’accroissement du commerce a rendu le vin une boisson d’un usage aussi commun dans plusieurs païs où il n’en vient
s denrées qui ne croissent que sous le soleil le plus ardent, sont en usage , même parmi le bas peuple, en Hollande, en Anglet
ans les vins de ces isles qu’on y transporte en si grande quantité. L’ usage frequent et habituel des denrées des païs chauds
contrées des maladies qu’on n’y connoissoit pas avant qu’on y fit un usage aussi fréquent d’alimens étrangers et qui ne sont
dire à Monsieur Regis, célebre medecin d’Amsterdam, que depuis que l’ usage des denrées dont je viens de parler, s’étoit intr
18 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 42, de notre maniere de réciter la tragédie et la comedie » pp. 417-428
rt des habits de ville, c’est-à-dire, de ceux qui sont communément en usage pour joüer la comedie. Les françois ne s’en tienn
parle dans les conversations ordinaires. Toutes les négligences que l’ usage autorise dans la prononciation des entretiens fam
et écrit, et dans celui qu’il publia huit jours après contre d’autres usages communs sur le théatre anglois, et qui lui parois
communs sur le théatre anglois, et qui lui paroissent avec raison des usages vicieux. Tel est l’usage d’y exposer les appareil
lois, et qui lui paroissent avec raison des usages vicieux. Tel est l’ usage d’y exposer les appareils des supplices les plus
upplices les plus affreux, et quelquefois le supplice même. Tel est l’ usage d’y faire apparoître des spectres hideux et des f
19 (1805) Mélanges littéraires [posth.]
est point la faute des maîtres, c’est, encore une fois, la faute de l’ usage . Rhétorique. Quand on sait ou qu’on croit savoir
eux un pouvoir dont ils ne sauraient s’affranchir ; et, en matière d’ usage , ce sont les gens d’esprit qui reçoivent la loi d
que des langues mortes, dont les savants seuls sont à portée de faire usage . J’en dis autant de l’histoire et de toutes les s
t au gouvernement, comme je l’ai dit, à faire changer la routine et l’ usage  ; qu’il parle, et il se trouvera assez de bons ci
er, sans regret, au temps que j’ai perdu dans mon enfance : c’est à l’ usage établi, et non à mes maîtres, que j’impute cette
ravaille un auteur ancien, il est difficile de n’en faire aucun : les usages , les allusions à des faits particuliers, les diff
règles générales de la méthode analytique, et de la manière de faire usage des hypothèses, applique avec beaucoup de clarté
les à l’art de déchiffrer, dans lequel elles sont en effet d’un grand usage . La première règle qu’il prescrit, est de faire u
ipalement trois choses à considérer ; la signification des mots, leur usage , et la nature de ceux qu’on doit y faire entrer.
La signification des mots s’établit par de bonnes définitions ; leur usage , par une excellente syntaxe ; leur nature enfin,
horique : mais quoique ces mots pris au sens propre ne soient plus en usage , la définition doit néanmoins toujours tomber sur
iger, c’est qu’il fasse connaître au moins celles qui sont le plus en usage . Qu’il me soit permis de remarquer à cette occasi
ns les synonymes, les différences qui sont uniquement de caprice et d’ usage quelquefois bizarre, avec celles qui sont constan
que mot, par les différentes circonstances dans lesquelles on en fait usage , les différents genres de styles où on les appliq
ù on les applique, les différents mots auxquels ils se joignent, leur usage au sens propre, au figuré, etc. Nous n’avons parl
cations et applications commenceront à s’autoriser par l’exemple et l’ usage de ce qu’on appelle la bonne compagnie. J’en dis
est de l’étudier, de la comparer aux autres langues, et d’en faire l’ usage le plus exact et le plus vrai dans leurs ouvrages
les noms propres, tous les termes de sciences qui ne sont point d’un usage ordinaire et familier ; mais il est nécessaire d’
ns un dictionnaire de langue. Il faut y distinguer ceux qui ne sont d’ usage que dans la conversation, d’avec ceux qu’on emplo
long est distingué de l’a bref par un accent circonflexe, parce que l’ usage de l’accent est de distinguer la quantité dans le
igner la prononciation, et nous nous en servons souvent pour d’autres usages  : ainsi, nous nous servons de l’accent grave dans
uffisait pas pour faire cette distinction. Enfin un autre abus dans l’ usage des accents, c’est que nous désignons souvent, pa
souvent même la lettre surnuméraire devrait s’écrire autrement que l’ usage ne le prescrit : ainsi l’s dans temps devrait êtr
e purs accents, à moins de multiplier tellement ces accents, que leur usage dans l’orthographe deviendrait une étude pénible.
mple, les mots tems et temps sont aujourd’hui à peu près également en usage dans l’orthographe ; le premier est un peu plus c
néanmoins comme l’orthographe sçavoir et sçavant est encore assez en usage , il faudra faire des renvois de ces articles. Il
es, a dû, ou du moins, a pu souvent employer des mots qui n’étaient d’ usage que dans la conversation, et qu’on ne devrait pas
l’expression et le tour dont il s’agit, et ne se résoudre à en faire usage qu’après s’être assuré que cette façon de parler
peu de temps, dans la connaissance de la langue ; car, avec un peu d’ usage et de syntaxe, il reconnaîtrait bientôt aisément
ue française traduits en langue étrangère, soit morte soit vivante. L’ usage des premiers peut faciliter jusqu’à un certain po
provision et beaucoup de lecture, on apprendra la syntaxe par le seul usage , surtout celle de plusieurs langues modernes, qui
ormés d’un hexamètre et d’un pentamètre. Cette forme de vers a été en usage de très bonne heure dans les élégies, et Horace d
ne à la force du terme, ce n’est autre chose que bien parler ; mais l’ usage a donné à ce mot, dans nos idées, un sens plus no
ement l’éloquence qui présente à l’auditeur de grands objets ; et cet usage grammatical, dont quelques littérateurs pédants e
excès le soin minutieux d’éviter le concours des voyelles ; c’est à l’ usage , dit ce grand orateur, à procurer seul cet avanta
ze syllabes réelles et physiques ou douze syllabes de convention et d’ usage , font également un de nos grands vers ; les vers
le il nous est resté le témoignage d’Eschine même son ennemi, enfin l’ usage sans doute inimitable qu’il faisait de sa langue
lleurs presque aussi communes, même dans le discours ordinaire, que l’ usage des mots pris dans un sens figuré, est commun dan
xemple, qui paraît digne d’être suivi. Les éloges historiques sont en usage dans nos Académies des sciences et des belles-let
20 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre cinquième. De l’influence de certaines institutions sur le perfectionnement de l’esprit français et sur la langue. »
ule du palais et dans les impuretés de la chicane, ou par les mauvais usages des courtisans ignorants, ou par l’abus de ceux q
ces titres ambitieux, son rôle se bornait à montrer ou à éclaircir l’ usage et à distinguer le bon du mauvais. Le bon usage,
trer ou à éclaircir l’usage et à distinguer le bon du mauvais. Le bon usage , selon lui, c’était l’accord, sur le sens d’un mo
se recommander de monsieur Coeffeteau, il reconnaissait l’empire de l’ usage , et il y déférait, regrettant, mais ne défendant
laquelle il rédigeait ses Remarques. Il le défiait de les achever. L’ usage changeait, disait-il, dans le moment même que Vau
ses remarques ; car, pour peu qu’il attendît, il pouvait discerner l’ usage passager de l’usage définitif, et il n’enregistra
, pour peu qu’il attendît, il pouvait discerner l’usage passager de l’ usage définitif, et il n’enregistrait qu’avec plus de c
e confiance des mots qui avaient pu résister à la double épreuve de l’ usage et du temps. Malgré tout ce soin pour n’admettre
mes, Vaugelas ne laissait pas d’avoir encore des scrupules, non sur l’ usage , mais sur la manière dont il en avait expliqué le
ue notre langue et notre empire. Quand on changera quelque chose de l’ usage que j’ai remarqué, ce sera encore selon les mêmes
ps qu’il laissait mourir, sans protester, certains mots rejetés par l’ usage , fussent-ils de Coeffeteau, il hasardait quelques
oeffeteau, il hasardait quelques vœux timides en faveur de mots que l’ usage n’avait pas encore autorisés. Sans en prescrire f
lité du témoignage. Nul ne s’aperçut qu’il se fût mis à la place de l’ usage pour frapper ses contradicteurs, ni qu’en enregis
apper ses contradicteurs, ni qu’en enregistrant quelque décision de l’ usage qui leur était défavorable, il parût prendre plai
oi à tous les académiciens futurs de remercier la compagnie ; de là l’ usage des discours de réception. Patru s’était proposé
éception. Patru s’était proposé de donner une Rhétorique, et, selon l’ usage du temps, on ne parlait guère moins de cette rhét
et l’admission, comme le rejet des mots, se décida par la passion. L’ usage , qui doit être une sorte d’habitude, où l’on incl
s étaient moins longs. La meilleure critique qu’on en ait faite est l’ usage qui s’est établi de n’en publier que les extraits
a langue française. Port-Royal a regardé au-delà du bon et du mauvais usage propres à notre pays. Les langues ont été comparé
mmes, quels que soient les diversités des signes et les caprices de l’ usage dans chaque pays. De même, c’est dans la raison q
21 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre III. Des éloges chez tous les premiers peuples. »
hommes. Ainsi la découverte du feu, l’application de cet élément aux usages de la vie, l’art de forger les métaux, l’idée de
ays d’Homère et de Platon, lorsque déjà elle avait adopté ou créé cet usage . Mous verrons la même coutume chez les premiers R
montons vers le nord et chez les Scandinaves, nous retrouvons le même usage . Les peuples qui brûlèrent Rome avaient des préte
ne de vivre ? Il traîne une vie ennuyeuse, et le lâche ne fait jamais usage de son cœur. Quand les épées se heurtent, le devo
et le renard au lieu de célébrer les héros. L’Amérique eut les mêmes usages que notre ancienne Europe. Au Mexique, au Pérou,
résil, au Canada, et jusque dans des pays où les peuples ignoraient l’ usage du feu5, on a trouvé des espèces de poèmes destin
22 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 11, les romains partageoient souvent la déclamation théatrale entre deux acteurs, dont l’un prononçoit tandis que l’autre faisoit des gestes » pp. 174-184
re, en deux tâches, et il dit les raisons qui furent la cause que cet usage s’établit comme le bon usage. Livius Andronicus,
les raisons qui furent la cause que cet usage s’établit comme le bon usage . Livius Andronicus, poëte célebre et qui vivoit
soin et de la peine de prononcer. Delà, continuë Tite-Live, naquit l’ usage de partager la déclamation entre deux acteurs, et
éciter, pour ainsi dire, à la cadence du geste des comédiens ; et cet usage a si bien prévalu que les comédiens ne prononcent
que sur le théatre. Comme Tite-Live ne fait que narrer l’origine de l’ usage qui se pratiquoit de son temps, je ne songerois p
23 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Mémoires du duc de Luynes sur la Cour de Louis XV, publiés par MM. L. Dussieux et E. Soulié. » pp. 369-384
ortés. On pardonne à la fortune du connétable, quand on voit le noble usage qu’en ont fait ses descendants. Le duc de Luynes,
rément. Plusieurs jours se passèrent sans que M. de Nangis osât faire usage de cette permission ; enfin, dans le même voyage,
arly, au sortir des majestueuses symétries de Versailles ? Il y a des usages qui disparaissent insensiblement : mais à quelle
ns une salle fort chaude et en plein été. Quarante ans plus tard, cet usage subsistait encore. L’abbé Le Dieu, ancien secréta
neur de boire à ma santé. » Du temps de M. de Luynes, il paraît que l’ usage ordinaire de dîner le chapeau sur la tête subsist
quence On sait, dit-il (août 1738), qu’il y a longtemps qu’il est en usage , lorsqu’on a l’honneur de manger avec le roi, d’ô
éral, y mangeaient avec leurs chapeaux sur la tête. J’ai vu aussi cet usage , et il n’y a pas grand nombre d’années qu’il est
Bourgogne, on mangeait sans chapeau, et quand quelqu’un, ignorant cet usage , gardait son chapeau, on l’en avertissait ; et M.
gère velléité d’indépendance : M. le cardinal de Fleury était dans l’ usage d’entrer dans les cabinets du roi par une porte d
24 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Lettre sur l’orthographe » pp. 427-431
cation des moyens, sur la mise de toutes choses en petite monnaie à l’ usage de tous. Et pourtant je n’en reconnais pas moins
mmes de la société se sont piquées d’honneur et se sont mises, dans l’ usage ordinaire, à vouloir écrire convenablement. La gé
rançais. Mais que cette parfaite orthographe, si on ne la possède par usage et d’enfance, est donc rare ! Et je ne sais pourq
plaisir dans celui que je parcours bon nombre de ces petits avis à l’ usage des demi-habiles ; je leur en souhaiterais un peu
outes les facilités, de toutes les promptitudes, en faire le meilleur usage  ! C’est mon vœu toutes les fois que je vois se pr
25 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76
is il paraît que la facilité de madame de Sévigné était contraire à l’ usage , puisque Bussy-Rabutin ajoute encore ce trait de
ssy-Rabutin ajoute encore ce trait de satire : « Il n’y a guère que l’ usage qui la pourrait contraindre ; mais elle ne balanc
d’hui un peu recherché. Il manque au moins de cette familiarité que l’ usage a fait entrer à la suite dans la conversation et
dans la quatrième période, en examinant la doctrine de Molière sur l’ usage de plusieurs expressions qu’il a voulu maintenir,
ur l’usage de plusieurs expressions qu’il a voulu maintenir, et que l’ usage a écartées de la langue. 29. Histoire amoureus
26 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 13, de la saltation ou de l’art du geste, appellé par quelques auteurs la musique hypocritique » pp. 211-233
vres où l’on n’en apperçoit pas avant que d’avoir été éclairé sur cet usage . On entend, par exemple, distinctement le passage
chant cet art que les gestes dont il enseignoit la signification et l’ usage , n’étoient pas ainsi que ceux de nos danseurs le
s saliens, que nos vieux romains n’ont pas dédaigné cet art. Enfin, l’ usage s’en est conservé jusqu’à nous sans être blâmé. M
eron pour Murena, à qui Caton avoit reproché d’être un danseur, que l’ usage de la saltation n’étoit toleré dans les hommes gr
quelqu’un, n’est pas le geste dont on se sert en Italie pour le même usage . Le françois fait signe à ceux qu’il veut appelle
morales. Dans l’Asie, les coutumes, la maniere de se vêtir, enfin les usages nationnaux, n’ont jamais été aussi sujets au chan
tre sujet ne demande pas que nous suivions la saltation dans tous les usages qu’ils en faisoient. Parlons encore de la saltati
27 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 3, de la musique organique ou instrumentale » pp. 42-53
s. Je crois même à propos de remettre ce que j’ai à dire concernant l’ usage que les anciens faisoient de leurs instrumens pou
oient la même idée que nous sur la perfection de la musique, et sur l’ usage qu’il étoit possible d’en faire. Aristides Quint
s airs militaires. Quintilien après avoir dit qu’on faisoit un grand usage de la musique dans les armées lacedemoniennes pou
ose ? N’est il pas même permis de croire que c’est au talent de faire usage des instrumens de guerre, lequel nous possedons s
contre ceux qui veulent entreprendre d’en expliquer la structure et l’ usage . Il est bon de se ressouvenir en lisant les ouvra
28 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — I. Faculté des arts. Premier cours d’études. » pp. 453-488
ent plus de mémoire, de combinaison et de finesse que la géométrie. L’ usage journalier de la vie les a tous disposés, depuis
te n’est que probabilité ; que cette partie de l’enseignement estd’un usage immense dans les affaires de la vie ; qu’elle emb
que, qu’on n’aura que l’embarras du choix. Rivard21 en a composé à l’ usage de nos collèges. (L’algèbre.) Le même auteur a pu
en s’est laissé conduire dans l’enchaînement des propositions par les usages de la vie, ils sont excellents. (Le calcul des pr
Pour les élèves les Éléments de mécanique de Trabaud29 ; ouvrage à l’ usage de nos écoles. (L’hydraulique.) Les Éléments d’hy
aité de la sphère et du calendrier 34 par Rivard, qui l’a composé à l’ usage de nos écoles. (Les globes.) Un bon Traité des g
et raisonnée. La logique est l’art de penser juste, ou de faire un usage légitime de ses sens et de sa raison, de s’assure
p d’autres : je m’élève contre un ordre d’enseignement consacré par l’ usage de tous les siècles et de toutes les nations, et
proposât de les enseigner comme on apprend la langue maternelle, par usage , par un exercice journalier, méthode très avantag
trèsdifficiles à saisir, très-dures à tourner ; qu’elles ne sont à l’ usage que d’un très-petit nombre de conditions ; qu’à c
atigueront à l’entendre ; s’il parle un latin barbare, comme il est d’ usage et de nécessité dans une langue morte à laquelle
une infinité de termes correspondants à nos mœurs, à nos lois, à nos usages , à nos fonctions, à nos ouvrages, à nos invention
s langues anciennes ou modernes. Si je ne suis pas d’accord avec l’ usage sur le temps de l’enseignement des langues ancien
s Philippiques, ses autres discours, sans être instruit des lois, des usages et de l’état de la République, lorsqu’il parut ?
her. Mais il est plein de peintures licencieuses, et pour en rendre l’ usage innocent il faudrait l’estropier partout. Bion et
en aplanir la difficulté par des notions générales sur les mœurs, les usages , les faits ; en un mot, par l’histoire des temps 
ent. Les étudiants ont acquis des connaissances, il s’agit d’en faire usage  ; ils ont des idées, il s’agit de les rendre ; il
29 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 4, de l’art ou de la musique poëtique, de la mélopée. Qu’il y avoit une mélopée qui n’étoit pas un chant musical, quoiqu’elle s’écrivît en notes » pp. 54-83
La melopée nomique, (c’est, comme on le verra, celle dont on faisoit usage dans la publication des loix) compose sur les ton
de trouver encore dans les anciens auteurs des faits qui supposent l’ usage dont parle Capella. On voit par exemple dans Plut
ement Athénes et les autres villes de la Grece qui pouvoient avoir un usage semblable à celui des atheniens, ne faisoient poi
es en comptoient jusques à dix. Mais ces auteurs s’accordent sur leur usage . Isidore De Seville dit encore dans ses origines
e dans lequel Priscien s’étoit reservé de traiter au long de tous les usages qu’on faisoit des accens. Cet ouvrage que nous n’
composé, soit qu’il se soit perdu, nous auroit enseigné apparemment l’ usage qu’en faisoient les compositeurs de déclamation.
s abaissemens de la voix. On faisoit de ces accens à peu près le même usage que les juifs font aujourd’hui de leurs accens mu
30 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 12, des masques des comédiens de l’antiquité » pp. 185-210
le gesticulateur et le chanteur. Eschile avoit introduit en Gréce cet usage . Diomede nous dit bien que ce fut un Rosius Gallu
qui étoient bigles, mais il ne nous dit pas quand Rosius vivoit. Cet usage s’est même conservé en partie sur les théatres mo
i est à la biblioteque du roi, et même le Térence de Madame Dacier. L’ usage des masques empêchoit donc qu’on ne vît souvent u
e nous prêter à toutes les suppositions établies sur le théatre par l’ usage , que nous entrons dans celles qui font le noeud d
raits que le rouge nous laisse voir. On pourroit dire pour défendre l’ usage du masque, qu’il ne cache point au spectateur les
ourquoi, ajoute-t-il, on conseille aux comédiens de s’en servir. Quel usage veut-on que les comédiens pussent faire d’une pie
ui a écrit quelque temps après Pline semble nous apprendre pourquoi l’ usage de cette pierre étoit à préferer à celui de l’air
31 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 24, des actions allegoriques et des personnages allegoriques par rapport à la peinture » pp. 183-212
nc de dire à leur sujet que l’inventeur fait ordinairement un mauvais usage de son esprit, quand il l’occupe à donner le jour
ont ornez. Revenons aux personnages allegoriques anciens, et voïons l’ usage qu’il est permis d’en faire dans les compositions
. Je ne me souviens pas que Raphael ni le Poussin aïent jamais fait l’ usage vicieux des personnages allegoriques que j’ose cr
Jerôme présent à la céne, et S. François assister au crucifiment. Cet usage vicieux est relegué depuis long-tems dans les tab
. Les peintres font servir encore ces compositions à peu près au même usage que les égyptiens emploïoient leurs figures hiero
que nous avons nommées des compositions mixtes, sont d’un plus grand usage que les compositions purement allegoriques. Quoiq
peine pour persuader aux peintres qu’on peut faire quelquefois un bon usage des compositions et des personnages allegoriques.
sceptibles de ces embellissemens. Mais le défaut d’aimer trop à faire usage du brillant de l’imagination qu’on appelle commun
32 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 25, des personnages et des actions allegoriques, par rapport à la poësie » pp. 213-220
ons allegoriques, par rapport à la poësie Parlons présentement de l’ usage qu’on peut faire en poësie des personnages et des
tte espece, et je n’ai jamais entendu loüer Lucain d’en avoir fait un usage plus fréquent. Le lecteur fera de lui-même la ref
ncipal. Quand aux actions allegoriques, les poëtes n’en doivent faire usage qu’avec un grand discernement. On peut s’en servi
evons faire d’une allegorie. Je crois donc qu’il en faut abandonner l’ usage aux poëtes qui racontent, et qu’elle ne doit poin
33 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
hypocrites, sottes et beaux esprits. Dans sa satire, il décrit leurs usages , leurs mœurs, leur conversation ; il indique le q
l le fait à l’occasion de l’hôtel Rambouillet et comme tableau de ses usages . Nous verrons plus loin ce que cette prétention a
ruelles. C’est une nymphe du siècle , dit Somaise, qui a inventé cet usage . Il parle probablement de mademoiselle de Scudéry
quels documents nous sont restés sur l’esprit des précieuses et sur l’ usage qu’elles en faisaient ; sur leurs mœurs et sur l’
euses et sur l’usage qu’elles en faisaient ; sur leurs mœurs et sur l’ usage qu’elles faisaient de leur beauté. « La première
le mot j’aime, et qui n’autorise pas au-delà du mot j’estime pour cet usage . Le petit Dictionnaire des Précieuses est un recu
principaux courtisans de ce temps : de plusieurs nouveautés (dans les usages ) qui ont accompagné cette nouveauté de langage :
s pécores, ces bourgeoises, ces provinciales sont tellement privées d’ usage , de tact, de discernement, qu’elles prennent de p
e, il avait pu se croire personnellement intéressé à faire tomber des usages nouveaux qui étaient sa condamnation, et pouvaien
cite et comme convenable, ce qui, dans ses pièces, était conforme à l’ usage et aux mœurs de la société du temps, et encore tr
cores, bourgeoises, provinciales, presque canailles, qui ont si peu d’ usage du monde qu’elles traitent, en hommes de distinct
e l’éditeur du Ménagiana très facile à concevoir, c’est qu’il était d’ usage dans les impressions du temps de n’écrire qu’en a
lles autour d’une taille de travail est le seul moyen d’enseigner les usages du monde où les jeunes personnes sont destinées à
34 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 8, des instrumens à vent et à corde dont on se servoit dans les accompagnemens » pp. 127-135
n un morceau d’ivoire ou de quelqu’autre matiere dure, façonné pour l’ usage qu’on en vouloit faire. Il s’appelloit pecten en
avoient un grand nombre de ces instrumens, dont la construction et l’ usage se sont perdus. D’ailleurs les instrumens à vent
de Plutarque sur la musique. La poëtique d’Horace suppose encore cet usage , et Dion raconte que du temps de Neron on se serv
ds que cette expression renferme veritablement un reproche dans notre usage , mais c’est uniquement à cause du sens limité dan
35 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 2, de la musique rithmique » pp. 20-41
ssi-bien le geste que la recitation. Cet art enseignoit donc le grand usage qu’on peut faire de la mesure et du mouvement. On
ce que pouvoit changer dans la signification propre de ces termes un usage autorisé. Or saint Augustin dit positivement qu’i
un usage autorisé. Or saint Augustin dit positivement qu’il étoit en usage de son temps, de donner le nom de rithme à tout c
sé la déclamation. Saint Augustin rend en quelque sorte raison de cet usage , en disant que tout ce qu’un musicien doit faire
ntité des sillabes, des pieds et des figures du vers ; ainsi que de l’ usage qu’on en peut faire, pour donner plus d’agrément
passage que je viens de rapporter, Quintilien parle très-souvent des usages pratiquez par les comediens et qu’il y appelle ar
36 (1773) Discours sur l’origine, les progrès et le genre des romans pp. -
oient très retirées, ne se mêloient de rien, n’influoient sur rien. L’ usage les reléguoit au sein de leurs maisons ; mais ce
leurs maisons ; mais ce n’étoit point la jalousie qui avoit dicté cet usage , c’étoit la politique. Les citoyens d’Athenes cra
contre-sens. Les premiers Romains, presque aussi austeres dans leurs usages que les anciens Spartiates, furent comme eux gouv
quelques loix aux vaincus, & reçurent d’eux, en échange, quelques usages , quelques vices même, toujours plus prompts à s’a
i inonderent les différentes provinces de l’Empire, y porterent leurs usages , leurs productions, leur génie. Ils avoient, comm
dit-on, redevables de l’art d’écrire des Romans. Ils firent un prompt usage de cette découverte, & leur imagination, natu
a, Clarice, Grandisson, &c. sont des cours de morale pratique à l’ usage de tous les états : on y voit figurer des acteurs
iroit seul pour établir la réputation d’un Ecrivain. Le ton & les usages du grand monde, les travers & les foiblesses
tes, en quatre volumes. Elle sera ornée de tous les accessoires que l’ usage autorise ; usage que je trouve établi, & que
lumes. Elle sera ornée de tous les accessoires que l’usage autorise ; usage que je trouve établi, & que je crois enfin de
t-il défendu de se faire peindre ? N’exposez aux regards que ce que l’ usage permet d’y exposer, & ne craignez point de mu
37 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
femmes du grand monde et de la cour, du langage commun, c’est moins l’ usage de certains tours, de certaines formes et de cert
ressembler à la cour, finit par imiter à la longue sa réserve dans l’ usage de la parole, son ignorance des locutions liasses
de son ouvrage ; mais il avoua que ces mots dont on lui reprochait l’ usage , étaient justement bannis de la conversation, et
st qu’il venait de se faire un changement dans la langue, c’est que l’ usage de la bonne compagnie en avait récemment banni no
38 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 9, de la difference qui étoit entre la déclamation des tragedies et la déclamation des comedies. Des compositeurs de déclamation, reflexions concernant l’art de l’écrire en notes » pp. 136-153
ion, en latin : qui fecerat modos. j’ai deja prevenu le lecteur sur l’ usage qu’on faisoit ordinairement de ce terme. C’étoit
les moindres encore que les intervalles les plus petits qui soient en usage dans la nôtre. Quant à la maniere d’écrire cette
ps avant qu’on y ouvrît les théatres. Ciceron, après avoir parlé de l’ usage que les pythagoriciens faisoient de la musique da
a le second roi des romains, tenoit de l’école de Pythagore plusieurs usages qu’il avoit introduits dans son petit état, cite
des caracteres avec lesquels on pût écrire en notes la déclamation en usage sur notre théatre. Nous n’avons point assez d’acc
39 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — De la langue Françoise. » pp. 159-174
oissance profonde qu’il avoit des auteurs Grecs & Latins, & l’ usage qu’il en faisoit pour extraire les beautés origin
une homme se fait dans les collèges, ce langage s’épure ensuite par l’ usage du monde & par la bonne compagnie. Le commerc
out autre de juger de l’abus qu’on fait souvent des droits réels de l’ usage . Dans son discours de réception à l’académie Fran
é, ni réfroidi. On ne feroit que conserver le tour, le goût & les usages de la langue, consignés dans les grands modèles.
to, altro di ferro. *. Voilà ce qui n’est pas possible. De nouveaux usages , de nouvelles modes, &c. exigent de nouveaux
40 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Notes sur l’Ancien-Régime »
é depuis 1748 ; aussi presque tous les meubles sont pourris et hors d’ usage  ; ils valaient 7 612 livres en 1748 ; ils ne sont
utant de dépense qu’il produit de revenu. » — « On ne connaît point l’ usage de la chaux pour l’engrais des terres labourables
le décrire, est évalué comme il suit : 1. La terre de Blet, suivant l’ usage du pays pour les terres nobles, est évaluée au de
s, et vaut net 308 003 livres. 2. La terre des Brosses est, suivant l’ usage du pays, évaluée au denier 22, car elle cesse d’ê
u seigneur juge de toutes les affaires concernant les eaux et forêts, usages , délits, pêche et chasse. 3° Droit de voirie, ou
terre des Brosses). Les vassaux n’ont sur les communaux qu’un droit d’ usage . « La presque totalité des fonds sur lesquels ils
de pâturage appartiennent en propriété aux seigneurs, fors ce droit d’ usage dont ils sont grevés ; encore n’est-il accordé qu
41 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre III. Poésie érudite et artistique (depuis 1550) — Chapitre I. Les théories de la Pléiade »
spirèrent la passion de perfectionner l’instrument que la langue et l’ usage mettaient à leur disposition. Du Bellay veut la r
bien des mots dans la langue ; les meilleurs resteraient, élus par l’ usage  ; une sorte de concurrence et de sélection nature
mots purement français », disait Du Bellay, et il ne permettait qu’un usage très modéré et habilement exceptionnel de « vocab
richesses qu’il lui apportera. D’abord il conseille de « remettre en usage les antiques vocables ». Qui ferait « un lexicon
Ronsard : le provignement des mots : « Si les vieux mots abolis par l’ usage ont laissé quelque rejeton, tu le pourras provign
choses : 1° qu’il fallait innover avec prudence et choix ; 2° qu’à l’ usage seul appartiendrait d’autoriser les innovations,
42 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Madame de Lambert et madame Necker. » pp. 217-239
ré par Voiture et Balzac. Elle était riche, faisait un bon et aimable usage de ses richesses, du bien à ses amis, et surtout
s çà et là, reconnurent en elle la régulatrice de la langue et du bel usage , et même un tribunal souverain du goût. Mais, tre
ou moins, durant les trente-cinq dernières années du siècle. Il est d’ usage de vivre longtemps, à l’Académie ; c’est là une h
avait prêté ses manuscrits à des amis qui furent indiscrets, selon l’ usage . Les conseils à son fils parurent pour la premièr
défends pas, répondait-elle ; il n’est plus question que de savoir l’ usage que j’en ai su faire. » Cet usage est assez indi
’est plus question que de savoir l’usage que j’en ai su faire. » Cet usage est assez indiqué par ces conseils mêmes, si fine
ien-pensante, et qui fit de ses qualités et de sa fortune un si noble usage , a été donnée dès longtemps par un de ses autres
it-il, contiennent un cours complet de la morale la plus parfaite à l’ usage du monde et du temps présent. Quelque affectation
43 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 21, du choix des sujets des comedies, où il en faut mettre la scene, des comedies romaines » pp. 157-170
ilement la nature quand elle paroît revêtuë de moeurs, de manieres, d’ usages et d’habits étrangers, que lorsqu’elle est mise,
e, comme nous le serions si ce personnage blessoit les bienséances en usage dans notre patrie et dans notre tems. Nous ne ser
ans les grandes vertus, qu’ils ne le sont dans les coûtumes, dans les usages ordinaires, en un mot dans les vices et les vertu
rriva aux funerailles de Vespasien, où Suetone nous dit que suivant l’ usage on joüoit le caractere du défunt dans une piece d
44 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Chœur. » pp. 21-24
lle-même ? Comment les anciens conservaient-ils si scrupuleusement un usage si sujet au ridicule ? c’est que le chœur étant l
t l’Œdipe de Voltaire. Les violons y suppléent. On a blâmé ce dernier usage , qui ôte à la tragédie une partie de son lustre.
ue instrumentale. Le grand Corneille répond à ces objections, que cet usage a été établi pour donner du repos à l’esprit, don
45 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Division dramatique. » pp. 64-109
s sur l’apologie de l’auteur dramatique dont on va jouer la pièce ; l’ usage du prologue est, sur le théâtre anglais, beaucoup
rnements. Corneille lui-même ne s’est pas trop élevé au-dessus de ces usages dans l’exposition de Rodogune, où, par un acteur
ce et celui de la langueur. Le spectateur est tellement habitué à cet usage , qu’il n’est qu’auditeur dans le commencement. Il
a fois. Les chœurs de leurs comédies étaient en partie destinés à cet usage  ; ils y rassemblaient plusieurs personnages ridic
éré la méthode d’immoler leurs victimes successivement. Au reste, cet usage dura peu chez les Grecs, c’était dans les chœurs
le sont inconnus ; mais à l’épilogue des anciens, ils ont substitué l’ usage des petites pièces ou comédies, qu’on fait succéd
que la tragédie aurait pu exciter. L’épilogue n’a pas toujours été d’ usage sur le théâtre des anciens ; et il n’est pas, à b
odie soit une pièce de poésie chantée ou récitée par un homme seul, l’ usage néanmoins la restreint pour signifier les vers lu
était très commune sur les théâtres grecs et latins : ils avaient cet usage , parce qu’il est facile. Mais on eût dû dire aux
icite. On peut compter, parmi les manières de manquer au dialogue, un usage vicieux, familier à plusieurs poètes, et surtout
46 (1898) Introduction aux études historiques pp. 17-281
résenter, comme W. B. Boyce1, un résumé de l’histoire universelle à l’ usage des commençants et des personnes pressées. Nous n
ment, avec une rapidité surprenante. Un livre sur les répertoires à l’ usage des érudits et des historiens est, en règle génér
eprésenté le texte en capitales de l’archétype disparu, où, suivant l’ usage antérieur au viiie  siècle, les mots n’étaient pa
le classement, de tables et d’index variés, propres à en faciliter l’ usage  : tables d’incipit dans les regestes chronologiqu
de signes. C’est en effet le caractère des signes créés exprès pour l’ usage scientifique, l’algèbre, la nomenclature chimique
ul (comte), capite census (censitaire), agellus (grand domaine). 2° L’ usage de la langue peut différer d’une région à une aut
gle fondamentale de l’interprétation. Elle implique qu’avant de faire usage d’une phrase d’un texte on a lu le texte dans son
colonus, servus) ; —  institutions (conventus, justitia, judex) ; —   usages (alleu, bénéfice, élection) ; —  sentiments, obje
ndu ou très durable, par exemple un acte commun à toute une armée, un usage commun à tout un peuple ou à tout un siècle, un c
un jugement d’ensemble sur le caractère d’un homme, d’un groupe, d’un usage , d’un événement. — Ce sont là des sommes ou des c
pensable pour tous les chiffres élevés et toutes les descriptions des usages d’un peuple ; car il y a chance que l’auteur ait
ucoup plus grossiers, très durables ou très étendus (l’existence d’un usage , d’un homme, d’un groupe, même d’un peuple), expr
eu aucune tentation de le déformer ? C’est le cas des faits généraux, usages , institutions, objets, personnages, que l’auteur
e façon qu’on l’ait vu souvent (par exemple un monument, un homme, un usage , un événement de longue durée) ? — 2° A-t-il été
de façon que beaucoup de gens l’aient vu (une bataille, une guerre, l’ usage de tout un peuple) ? — 3° Est-il exprimé en terme
ir (l’existence en général d’un homme, d’une ville, d’un peuple, d’un usage ) ? Ce sont ces faits grossiers qui forment la par
si c’est un phénomène d’une espèce inconnue à l’auteur, un acte ou un usage qui lui paraît inintelligible, si c’est une parol
s sur lesquelles les documents sont rares, pour l’antiquité, pour les usages de la vie privée, on a tenté d’utiliser les œuvre
rtout des faits étendus et durables (appelés parfois faits généraux), usages , doctrines, institutions, grands événements ; ils
accordent de façon à former un tout cohérent. — Une institution ou un usage d’un peuple s’établit par l’accord de renseigneme
à cent lieues de distance pourront se confirmer de façon à établir l’ usage d’un peuple (par exemple chez les Germains) ; ils
nt on tire des faits d’écriture, de langue, de style, de doctrines, d’ usages , d’événements. L’inscription de Mesha fournit des
ions). — 3° Institutions internationales  : A. Diplomatie. B. Guerre ( usages de guerre et arts militaires). C. Droit privé et
pent irrésistiblement dans l’esprit humain, on les appelle habitudes, usages , institutions. Ce ne sont que des constructions d
rvir de questionnaire pour déterminer toutes les espèces d’habitudes ( usages ou institutions) dont on peut essayer de faire l’
ude d’un groupe quelconque d’habitudes historiques, langue, religion, usages privés ou institutions politiques, toujours il fa
bres de ce groupe se ressemblaient en tout point et avaient les mêmes usages . En fait aucun groupe réel, pas même une société
es individuelles et volontaires : langue, art, sciences, conceptions, usages privés ; là il suffit de constater en quoi consis
ernationales, intellectuelles, économiques, politiques (diplomatie et usages de guerre) ; elle pose les mêmes questions que l’
ême sens198, de façon que par une série de différences graduelles, un usage , ou un état de société se transforme en un usage
ences graduelles, un usage, ou un état de société se transforme en un usage ou un état différents, ou pour parler sans métaph
dresser le tableau de la société. Pour chacun des faits, conditions, usages , personnel investi de l’autorité, règles officiel
e, comme les spécialistes sont enclins à l’imaginer. L’évolution d’un usage ou d’une institution (langue, religion, Église, É
stitution (langue, religion, Église, État) n’est qu’une métaphore, un usage est une abstraction ; une abstraction n’évolue pa
qui évoluent au sens propre200. Lorsqu’apparaît un changement dans un usage , c’est que les hommes qui le pratiquent ont chang
s dans la masse énorme des faits. Ces tranches sont les périodes  ; l’ usage en est aussi ancien que l’histoire. On en a besoi
qu’il n’a pas existé ; l’argument s’applique à toute sorte de faits, usages de tout genre, évolutions, événements. Il repose
t aussi produits. Ce raisonnement s’applique à toute espèce de faits, usages , transformations, accidents individuels. A partir
es ne manquent pas dans les documents ; mais, comme ils sont nés de l’ usage , beaucoup correspondent mal aux groupes réels ; i
ît pour la première fois et pour la dernière la forme, la doctrine, l’ usage , l’institution, le groupe. Mais il ne suffit pas
ns communes qui permettent d’en marquer les étapes. — Toute habitude ( usage ou institution) commence par être un acte spontan
tané de quelques individus ; quand les autres l’imitent il devient un usage . De même les opérations sociales sont d’abord exé
e individuelle, imitation et acceptation volontaire par la masse. — L’ usage , devenu traditionnel, se transforme en coutume ou
e reste la dernière et dure jusqu’à la destruction de la société. — L’ usage se relâche, les règles sont violées, le personnel
lace qu’ils ont tenue dans la réalité. Il n’est pas indifférent qu’un usage ait été pratiqué par une centaine ou par des mill
t pour établir la proportion des différentes formes ou des différents usages dans une période ou une région donnée, soit pour
s les causes d’erreur, et elle agit en toute matière, sur l’étude des usages , des institutions, même sur l’appréciation de la
ppés de la régularité de ces successions, ont regardé l’évolution des usages (d’un mot, d’un rite, d’un dogme, d’une règle de
t son évolution. C’est la théorie du développement (Entwickelung) des usages et des institutions ; lancée en Allemagne par l’é
ngues seule achève de s’en dégager216. — De même qu’on assimilait les usages à des êtres doués d’une vie propre, on personnifi
ormes. — On a pris pour objet d’étude un détail de la vie sociale (un usage , une institution, une croyance, une règle), défin
sociétés connues et de dresser la statistique de tous les cas où deux usages se rencontrent ensemble. C’est le principe des ta
ation, soit par contrainte. — Ou les hommes qui pratiquaient l’ancien usage sont disparus et ont été remplacés par d’autres h
ombre de sociétés différentes, prépare à comprendre et à accepter des usages variés ; en faisant voir que les sociétés se sont
s, vie économique) et à l’histoire générale ? Aux institutions ou aux usages et aux événements ? A l’évolution des usages maté
Aux institutions ou aux usages et aux événements ? A l’évolution des usages matériels, à l’histoire intellectuelle, à la vie
as ? — Comment faire pénétrer les images des faits historiques ? Quel usage faire des gravures ? Des reproductions et des res
reproductions et des restitutions ? Des scènes de fantaisie ? — Quel usage faire des récits et des descriptions ? Des textes
paroles et les formules ? — Comment faire localiser les faits ? Quel usage faire des tableaux chronologiques, des tableaux s
ent faire comprendre l’enchaînement des faits et l’évolution ? — Quel usage peut-on faire de la comparaison ? — Quelle langue
e avec les principaux phénomènes sociaux et les différentes espèces d’ usages et d’institutions qu’il ne serait guère pratique
s la réalité actuelle ; elle lui fait comprendre par la comparaison d’ usages différents les caractères de ces usages, leur var
mprendre par la comparaison d’usages différents les caractères de ces usages , leur variété et leurs ressemblances. — L’étude d
de les critiquer, en temps et lieu252. Aujourd’hui que la plupart des usages qui nous paraissaient défectueux ont été abolis,
lire un document à travers un autre document ; il protestait contre l’ usage d’expliquer la Germanie de Tacite par les Lois ba
r les ambassadeurs vénitiens du xvie  siècle, et les descriptions des usages des Germains dans la Germanie de Tacite. 159. Il
e même durée, explique les transformations simultanées des différents usages et institutions d’une même société par les transf
assez ample. C’est surtout dans les Dictionnaires biographiques que l’ usage de ne pas donner de preuves tend à persister ; vo
renseignements nécessaires pour comprendre le présent. 238. Le même usage a été adopté dans les pays allemands sous le nom
rative et descriptive des anciens peuples de l’Orient, Supplément à l’ usage des professeurs, Paris, 189, in-8. [Ch. S.] 247.
47 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Seconde Partie. De l’Éloquence. — Éloquence de la chaire. » pp. 205-232
adémicien obscur, un de ces hommes sans imagination, sans génie, sans usage du monde, mais qui percent la foule par la singul
ans saint Bernard ! Presque tous les anciens orateurs sacrés ont fait usage de leur talent. Ils se sont servis des avantages
de Cambrai, Fénélon, s’est élevé plus fortement que personne contre l’ usage de ces divisions. Il les condamne dans ses Dialog
e déclare, sans balancer, pour la méthode des divisions recherchées ; usage que méprisèrent les Grecs & les Romains ; que
tains momens. Massillon ne desiroit rien tant que de voir établir cet usage *. Mais tout ce que put écrire & dire le P. La
ntinue encore à prêcher de mémoire, parce que l’on croit que c’est un usage universel. Cependant qu’on se transporte à Londre
48 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre IV. De la morale poétique, et de l’origine des vertus vulgaires qui résultèrent de l’institution de la religion et des mariages » pp. 168-173
ions superstitieuses et farouches du paganisme produisit chez elles l’ usage de sacrifier aux dieux des victimes humaines. Lor
oit par le sacrifice d’Iphigénie65. Les sacrifices humains étaient en usage chez les Gaulois (César) et chez les Bretons (Tac
Moloch. Mais Tacite nous assure que les sacrifices humains étaient en usage dans la Germanie, contrée toujours fermée aux étr
49 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 37, des défauts que nous croïons voir dans les poëmes des anciens » pp. 537-553
nous apprend que même après Numa, les romains étoient encore dans cet usage . Ils chantoient à table de ces cantiques compose
auroit dû se faire toujours. Cependant il n’y a qu’un petit nombre d’ usages , et même un petit nombre de vices et de vertus qu
sique. Sa tâche est de faire des peintures fidelles des moeurs et des usages de son païs, pour rendre son imitation la plus ap
e ancienne de gouverner leurs chevaux, non plus que beaucoup d’autres usages . Voici ce que dit Boesbeck, ambassadeur de l’emp
50 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 15, observations concernant la maniere dont les pieces dramatiques étoient représentées sur le théatre des anciens. De la passion que les grecs et les romains avoient pour le théatre, et de l’étude que les acteurs faisoient de leur art et des récompenses qui leur étoient données » pp. 248-264
us,) n’auroit-elle pas été suffisante pour désabuser les romains de l’ usage de partager la déclamation entre deux acteurs, si
ains de l’usage de partager la déclamation entre deux acteurs, si cet usage eut été aussi mauvais qu’on est porté à le croire
t pû voir, à ce qu’il dit lui-même, les orateurs romains mettoient en usage pour conserver leur voix les pratiques les plus s
ut plus, lorsqu’il faisoit une revûë des troupes, appeller, suivant l’ usage des romains, chaque soldat par son nom. Il les fa
51 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre I. De la sagesse philosophique que l’on a attribuée à Homère » pp. 252-257
vulgaire ; passons encore au poète de nous avoir rappelé fidèlement l’ usage d’empoisonner les flèches 83, comme le fait le hé
ssée, qui va exprès à Éphyre pour y trouver des herbes vénéneuses ; l’ usage enfin de ne point ensevelir les ennemis tués dans
es qui nous forcent de rechercher quel fut le véritable Homère. 83. Usage barbare dont les nations se seraient constamment
52 (1902) Le problème du style. Questions d’art, de littérature et de grammaire
ntérieurs. Ils se servent volontiers de tout ce qui a été sacré par l’ usage , des phrases connues, riches de ferments émotionn
l’effroi et, garçon timide, il s’excusa de ce que, contrairement aux usages de l’école, il se servait de ses yeux pour regard
ble, — qui n’entre volontiers dans une phrase claire formée de mots d’ usage . C’est une question des plus graves pour l’avenir
 : amou-re, coeu-re, ca-re, etc. La poésie populaire a profité de cet usage , purement lyrique, pour féminiser délicieusement
a n’est plus possible. Il faudra donc tout au moins un catalogue de l’ usage . Ce point est secondaire. Il n’est pas indispensa
intime l’union ; et aussi de certains artifices commodes, de certains usages qu’il est plus facile de suivre que d’oublier. Si
ait ni s’enseigner, ni s’apprendre spécialement ; on l’acquiert par l’ usage , par la lecture, par l’écriture. En somme, tous c
a tête des règles et des exceptions qui ne leur seront jamais d’aucun usage  ! Songez à des créatures auxquelles on enseignera
édiger, en quoi cela peut-il être utile de connaître le rapport que l’ usage a fixé en un son et un signe phonétique ? A rien.
vieilles gens sont soupçonneuses » Il y a là une inconnaissance de l’ usage , une insensibilité de l’oreille qui surprennent ;
e aigle est le féminin, puisque le latin est aquila ; mais le genre d’ usage semble bien être le masculin. Pourquoi amour et o
iècle, reprit son genre ancien ; les grammairiens crurent concilier l’ usage et l’étymologie en concédant le féminin au plurie
s. Il est bon de laisser là un peu d’indécision et de laisser faire l’ usage . Moins on entrave l’usage, mieux la langue se por
à un peu d’indécision et de laisser faire l’usage. Moins on entrave l’ usage , mieux la langue se porte. Pourquoi encore les de
el masculin. Mais pourquoi la circulaire dit-elle que délice est d’un usage rare ? Quel délice ! Au dix-septième siècle, quan
essions, dit la circulaire, le mot œuvre est employé au masculin, cet usage est fondé sur une différence de sens bien subtile
n, cet usage est fondé sur une différence de sens bien subtile. » Cet usage est fondé sur l’arbitraire. Il est absurde ; mais
chapitre concernant l’article ne fait guère que sanctionner plusieurs usages nouveaux peut-être fautifs, mais qu’il serait tém
e fatalisme païen revit dans ce mot feu, maintenant presque hors de l’ usage , mais qui pourrait revivre, si l’on savait tout c
principe qu’une règle grammaticale ne doit être que la sanction de l’ usage , du « bel usage », ou admettra que la tolérance d
règle grammaticale ne doit être que la sanction de l’usage, du « bel usage  », ou admettra que la tolérance des infractions d
ve être très grande lorsque la règle est quotidiennement violée par l’ usage même. Je ne vois donc pas qu’il y ait à protester
pour la féminisation des adjectifs, chaque fois que la tradition ou l’ usage le permettent. « Elle a l’air doux », cela me sem
peuvent coexister dans une langue, mil a cédé la place à mille pour l’ usage commun. Faut-il le déloger du petit coin où il se
e d’en comprendre l’opportunité. Cette prétendue licence représente l’ usage constant des auteurs classiques. Le Dictionnaire
consonne ou une h aspirée : toutes seules, toute contente, et que cet usage a force de loi. Mais l’usage contraire ne ne pas
outes seules, toute contente, et que cet usage a force de loi. Mais l’ usage contraire ne ne pas marquer l’accord devant l’h m
ois ils sont rebelles. La seule autorité donc à invoquer ici, c’est l’ usage et nos habitudes sensorielles. Usage dit usure ;
ité donc à invoquer ici, c’est l’usage et nos habitudes sensorielles. Usage dit usure ; les nuances s’effacent de la vieille
rfait du présent des verbes comme ramasser, embrasser, autrefois d’un usage restreint. Le discrédit s’est jeté par assimilati
grammaire on interroge, pour obéir à sa voix, la tendance générale, l’ usage , soit établi, soit en formation. Or, nous avons v
donne des exemples de l’accord, même dans les cas où il n’est plus d’ usage  : Ma grant honor aveie retenude (Ma fortune j’
dictoires. Ils en trouveraient. Aussi bien s’agit-il du présent, de l’ usage d’aujourd’hui. Cet usage est en contradiction ave
aient. Aussi bien s’agit-il du présent, de l’usage d’aujourd’hui. Cet usage est en contradiction avec la tolérance ministérie
tolérances que l’on ne peut blâmer, puisqu’elles ne font que suivre l’ usage ou confirmer une tendance générale, elle est plei
plus-la vraie langue française, mais un jargon simplifié, arrangé à l’ usage du peuple. Pourquoi, d’ailleurs, enseigner à des
ou de Bavière. Les règles de la grammaire ne sont autre chose que des usages rédigés en code par les grammairiens ; ces usages
autre chose que des usages rédigés en code par les grammairiens ; ces usages sont l’œuvre séculaire du peuple ; il y a un droi
langue sans le concours du peuple, c’est-à-dire sans le concours de l’ usage , le mot peuple, en linguistique, signifiant tous
ts pour ramener à ce modèle unique toutes les autres formes encore en usage . Elle a également, et c’est où le publiciste trio
53 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre V : Lois de la variabilité »
ariabilité I. Effets des conditions extérieures. — II. Effets de l’ usage ou du défaut d’exercice des organes en relation a
s variations dans une certaine direction déterminée. II. Effets de l’ usage ou du défaut d’exercice des organes en relation a
e suffisent, je pense, à établir que, chez nos animaux domestiques, l’ usage fréquent ou continuel de certains organes tend à
ions la taille et le poids de son corps, il ait fait un plus fréquent usage de ses pieds et moins d’usage de ses ailes, jusqu
son corps, il ait fait un plus fréquent usage de ses pieds et moins d’ usage de ses ailes, jusqu’à ce qu’elles devinssent ains
quent, ils ne peuvent leur être d’une grande importance ou d’un grand usage . Pourtant, nous pourrions aisément, en quelques c
e, 200 ont des ailes tellement défectueuses qu’ils n’en peuvent faire usage  ; et que sur les 29 genres qui sont particuliers
ne longue suite de générations, chaque insecte qui fit un moins grand usage de ses ailes, soit par suite de leur moindre déve
éoptères anthophiles et les Lépidoptères, qui doivent forcément faire usage de leurs ailes pour se procurer leur subsistance,
les autres. En somme, on peut conclure, je pense, que l’habitude et l’ usage ou le défaut d’exercice des organes ont quelquefo
mpérament et de structure de divers organes, mais que les effets de l’ usage ou du défaut d’exercice de ces organes se sont so
habitudes en produisant des différences de constitution, le fréquent usage des organes en leur donnant plus de force et de d
lète des générations successives, et qui comprend comme conséquence l’ usage ou le défaut d’exercice des organes, le changemen
t encore une cause identique. Les circonstances locales décident de l’ usage fréquent ou du défaut d’exercice des organes, et
54 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre II. Axiomes » pp. 24-74
s (tant des faits intérieurs de l’histoire des peuples, comme lois et usages , que des faits extérieurs, comme guerres, traités
qui, à travers les siècles, à travers les changements de langues et d’ usages , nous sont arrivées déguisées par l’erreur, ce se
çons de parler vulgaires sont les témoignages les plus graves sur les usages nationaux des temps où se formèrent les langues.
ù se formèrent les langues. 18. Une langue ancienne qui est restée en usage , doit, considérée avant sa maturité, être un gran
usage, doit, considérée avant sa maturité, être un grand monument des usages des premiers temps du monde. Ainsi c’est du latin
i les touchent, conformément à leur propre nature, et aux passions et usages qui en dérivent. Cet axiome est une règle importa
nce bestiale pour commencer la société. Les siècles s’écoulèrent, les usages changèrent, et les fables furent altérées, détour
Égyptiens, les Grecs et les Latins, les premiers écrivains qui firent usage des nouvelles langues de l’Europe, lorsque la bar
ent faire entendre. C’est le principe des langues hiéroglyphiques, en usage chez toutes les nations dans leur première barbar
ns le sens le plus étendu, n’est que la science de faire des choses l’ usage qu’elles ont dans la nature. Tel est le principe
55 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Journal et mémoires du marquis d’Argenson, publiés d’après les manuscrits de la Bibliothèque du Louvre pour la Société de l’histoire de France, par M. Rathery » pp. 238-259
choses que de plus habiles auraient dissimulées ou arrangées à notre usage . Il met, comme on dit, les pieds dans le plat. So
onda. Il ne se vit jamais écrivain plus étranger à Vaugelas et au bon usage . Maintenant qu’on fait des lexiques de tous les a
elquefois un peu loin et, pour trop vouloir l’équité, il choquait les usages du pays et les mœurs. Il ne craignait pas d’avoir
avec brutalité et offense contre le torrent ; je respectais mal leurs usages  ; je ne regardais pas leur bien patrimonial comme
’il est nécessité à aller comme il est monté. On n’en put faire aucun usage dans l’intendance de Caen, parce qu’il s’y fit la
l s’y fit lapider d’abord. Il ne voulut pas prendre garde qu’il est d’ usage , jusqu’à des temps meilleurs, que tout ce qui app
es moments. Ce M. d’Aube, ce torrent mécanique dont il voudrait faire usage et tirer si bon parti, n’était autre que M. Riche
56 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre VI. Des Livres qui traitent de la Rhétorique. » pp. 294-329
quence uniquement dans le talent de faire sur l’ame des autres, par l’ usage de la parole, l’impression de sentiment que nous
gloire & la vertu sont inséparables. La Rhétorique Françoise à l’ usage des Demoiselles, avec des exemples tirés de nos m
& de nous remplir des préceptes d’Aristote, sans les plier à nos usages , à nos mœurs, a cru devoir les abandonner & t
’ouvrage le plus complet que nous connoissions en ce genre, & son usage , pour qui saura le lire avec fruit, ne se bornera
ue est un art utile, puisqu’elle rend à faciliter l’énonciation, ou l’ usage de parler de la maniere la plus propre à persuade
oint la méthode de partager les Sermons en deux ou trois points, ni l’ usage où l’on est d’apprendre tout par cœur. Mais si ce
proche à celle des sophistes, & ne sçait-elle pas en faire un bon usage  ? Et si l’éloquence des Philippiques de l’Orateur
57 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 35, de l’idée que ceux qui n’entendent point les écrits des anciens dans les originaux, s’en doivent former » pp. 512-533
iberté de changer les figures et d’en substituer d’autres qui sont en usage dans sa langue, à la place de celles dont son aut
les figures et toutes les prosopées fondées sur les moeurs et sur les usages de son païs. Voilà en premier lieu ce qu’on ne fa
es critiques de n’avoir point assez de connoissance des moeurs et des usages des differens peuples, pour juger quelles figures
s des differens peuples, pour juger quelles figures ces moeurs et ces usages autorisent ou n’autorisent pas dans un certain po
angue sans apprendre en même-temps plusieurs choses des moeurs et des usages du peuple qui la parloit, ce qui donne une intell
58 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre I : Qu’est-ce qu’un fait social ? »
ivies dans ma profession, etc., etc., fonctionnent indépendamment des usages que j’en fais. Qu’on prenne les uns après les aut
onventions du monde, si, en m’habillant, je ne tiens aucun compte des usages suivis dans mon pays et dans ma classe, le rire q
raignons pour qu’il apprenne à tenir compte d’autrui, à respecter les usages , les convenances, nous le contraignons au travail
iété, comme c’est le cas pour le droit, la morale, les croyances, les usages , les modes même. Mais quand elle n’est qu’indirec
lus malléable ; mais elle a des formes bien plus rigides qu’un simple usage professionnel ou qu’une mode. Il y a ainsi toute
59 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XVIII. Des Livres sur l’Art Militaire & sur les sciences qui y ont rapport. » pp. 370-378
a traduit cet ouvrage en allemand par ordre du Roi de Prusse, pour l’ usage des Officiers de son armée. On peut y joindre les
n veut la cultiver les livres suivans. De la construction & de l’ usage des instrumens de Mathématiques, par Bion. La mei
entée de plusieurs nouvelles planches, & de dessins conformes à l’ usage présent, aussi bien que de remarques, parmi lesqu
60 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre X. De la simplicité du style »
chées par la rhétorique, et elles en font elles-mêmes très facilement usage . Il est des jeunes gens qui écrivent d’un style n
u mélodrame. Il y a là ce respect des grands mots, des mots hors de l’ usage commun, qu’on retrouve chez tous les hommes médio
aute de connaître l’étendue et l’énergie d’un mot, on s’imagine que l’ usage domestique et quotidien qu’on en fait le rend inc
61 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre III. De la logique poétique » pp. 125-167
ques, les noms des pères, dont les poètes, et surtout Homère, font un usage si fréquent. De même, les patriciens de Rome sont
utiles ou nécessaires à la vie humaine, et a produit la diversité des usages , dont celle des langues est résultée. C’est ce qu
les proverbes prouvent jusqu’à l’évidence. Ce sont des maximes pour l’ usage de la vie, dont le sens est le même, mais dont l’
riées, et les modifiant diversement. Nous faisons dans cet ouvrage un usage continuel de ce vocabulaire. C’est, avec une méth
s caste adeunto. Pietatem adhibento. De là vint, chez les Romains, l’ usage mentionné par le même Cicéron ; les enfants chant
és au moyen âge, lorsque les nations, redevenues muettes, perdirent l’ usage du langage vulgaire. Il ne nous reste aucune conn
ur assurer la distinction des propriétés furent ensuite appliqués aux usages publics, soit à ceux de la paix (d’où provinrent
médailles), soit à ceux de la guerre. Dans ce dernier cas, ils ont l’ usage primitif des hiéroglyphes, puisqu’ordinairement l
figurer les nombres, et que les Latins conservèrent toujours le même usage . (Vico.) 58. Les locutions héroïques conservées
62 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
ns la comédie, si les péripéties n’en avaient été réglées d’avance. L’ usage s’établit donc d’écrire le sujet et le plan de la
ou tout au moins d’accord avec elle. C’était là une règle qui dans l’ usage souffrait de nombreuses exceptions ; on les prodi
e les marchands portaient dans leurs magasins, et qui était encore en usage au dix-huitième siècle parmi les avocats dans leu
 ; puis, le noir prévalut par habitude et fut le plus généralement en usage pour ce pourpoint ainsi que pour la robe. La culo
63 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 24-41
t très-possible de faire perdre leur trivialité aux termes le plus en usage parmi le Peuple, pourvu qu’un Ecrivain soit assez
le tien. La noblesse du Prologue d’Esther n’est point dégradée par l’ usage du mot pavé : Tu le vois tous les jours devant t
de grands Poëtes. Mais supposons encore qu’il fût impossible de faire usage de certains termes ; les périphrases, les métapho
ins, ils pouvoient le devenir, par la raison même qu’il en avoit fait usage  : Vous pouvez bien, César, lui répondit Pomponius
64 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Quatrième faculté d’une Université. Faculté de théologie » pp. 511-518
t respectable et le bas clergé ignorant et vil. En France, où c’est l’ usage contraire, où le mérite obtient les dignités suba
entiels du culte schismatique-grec, nos bons auteurs peuvent être à l’ usage de ses écoles. Il y a sur la matière de l’Écritur
Ladvocat105, bibliothécaire et professeur de Sorbonne, a composée à l’ usage de nos écoles. Je crois toutefois qu’il ne faudra
ion publique, c’est à lui à en concilier la forme et l’objet avec les usages , les lois, les mœurs et les besoins de l’empire d
65 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre VII. Dernières preuves à l’appui de nos principes sur la marche des sociétés » pp. 342-354
nt aux vaincus que les droits politiques, et leur laissèrent le libre usage du droit naturel ( jus naturale gentium humanarum
, et qui devaient être les cérémonies solennelles des peuples avant l’ usage des langues vulgaires. Puis lorsqu’il y eut un la
s héroïques se transformèrent en actions personnelles ; on conserva l’ usage de les dénoncer solennellement aux débiteurs. Il
familles étaient, si je puis le dire, des noms réels, antérieurs à l’ usage des langues vulgaires. Le signe distinctif du pèr
66 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Rollin. » pp. 261-282
uelle j’ai employé une partie de ma vie, et dont j’ai beaucoup plus d’ usage que la langue française ». Et d’Aguesseau, le fél
son rectorat, on en distingue une par laquelle il improuve vivement l’ usage de jouer des tragédies dans les collèges de l’Uni
l’enseignement qu’on lui fermait. Il se la rouvrit plus large et à l’ usage de tous. C’est à cette date seulement que le Roll
vait faite de Quintilien en 1715. Dans une préface latine où, selon l’ usage des modernes qui écrivent en latin, il cherchait
son Histoire utile à un certain âge de l’enfance, en limitent aussi l’ usage et en bornent la portée. Je n’ai pu me retenir to
amilles, ni ces bienséances qui défendent les mœurs publiques, ni ces usages qui sont le lien de la société ; elle marche vers
, entraînant avec elle nos souvenirs, nos bienséances, nos mœurs, nos usages  ; et les vieillards ont gémi de se trouver plus é
67 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre X. Première partie. Théorie de la parole » pp. 268-299
. La langue française est éminemment aristocratique, c’est-à-dire à l’ usage des classes cultivées par l’éducation. C’est la l
son état d’innocence, puis déchu de cet état primitif par le mauvais usage de sa liberté. Homère peignit l’homme luttant ave
fie faiseur, et le mot poésie, qui signifie invention, ne furent d’un usage général que vers le temps d’Hérodote. Jusque-là l
re. Le mot porte en Orient a encore une signification qui tient à ces usages antiques, et le nom de Porte-Ottomane donné au go
orte-Ottomane donné au gouvernement turc est un monument de ces mêmes usages . Souvenons-nous du Forum, des tribunaux sur les p
rute, servant de limite à nos héritages, est la dernière trace de ces usages primitifs. Tant que dura la liberté chez les Grec
que l’écriture a été très longtemps avant de pouvoir s’appliquer aux usages particuliers. Les philosophes discouraient en pré
68 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » p. 289
même temps celui d'un homme qui connoît sa Langue & sait en faire usage , avec autant de noblesse que de simplicité. Son m
encore relevé par une piété sincere, tendre & solide fruit du bon usage de ses lumieres ; elle fit sa ressource dans sa r
69 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 5482-9849
doit montrer que ses personnages. La meilleure maniere de connoître l’ usage qu’on doit faire de l’esprit, est de lire le peti
sieurs branches. Esprit d’un corps, d’une société, pour exprimer les usages , la maniere de penser, de se conduire, les préjug
t de leur origine, comme des instrumens que l’industrie employe à des usages nouveaux. Fantaisie veut dire aujourd’hui un desi
fastes encore, fasti urbis, fasti rustici ; c’étoit un calendrier à l’ usage de la ville & de la campagne. On a toûjours c
l y a des tems féconds en crimes, & non pas fertiles en crimes. L’ usage enseigne toutes ces petites différences. Article
adoucissent à la longue la prononciation des mots qui sont le plus en usage  ; c’est ce que les Grecs appelloient euphonie. On
ois I. que l’on vit quelque uniformité dans les moeurs & dans les usages  : la cour ne commença que dans ce tems à servir d
discipline dans la guerre. Ils ont été les premiers qui ont quitté l’ usage de la lance & des piques. La bataille d’Ivri
de la lance & des piques. La bataille d’Ivri commença à décrier l’ usage des lances, qui fut bien-tôt aboli ; & sous L
fut bien-tôt aboli ; & sous Louis XIV. les piques ont été hors d’ usage . Ils porterent des tuniques & des robes jusqu
robes jusqu’au seizieme siecle. Ils quitterent sous Louis le Jeune l’ usage de laisser croître la barbe, & le reprirent s
s mots qui signifient les parties du corps humain, ou des choses d’un usage journalier, & qui n’ont rien de commun avec l
e reste est latin ; & les mots latins furent tous abrégés selon l’ usage & le génie des nations du Nord : ainsi de pal
is encore une consistance réguliere. François premier abolit l’ancien usage de plaider, de juger, de contracter en latin ; us
abolit l’ancien usage de plaider, de juger, de contracter en latin ; usage qui attestoit la barbarie d’une langue dont on n’
rbarie d’une langue dont on n’osoit se servir dans les actes publics, usage pernicieux aux citoyens dont le sort étoit réglé
on trouve vingt termes convenables à la poésie comique, pour un d’un usage plus relevé ; & c’est encore une raison pour
us forte ; cela signifie être son amant ; ce mot n’est presque plus d’ usage aujourd’hui que dans les vers familiers. Un galan
inorité de Louis IX. jura l’observation du traité sur l’ame du roi. L’ usage de garantir les états d’un tiers, étoit très anci
es affaires publiques. Ce fut au commencement du xvije siecle que cet usage utile fut inventé à Venise, dans le tems que l’It
& moral) contre l’utilité de l’inoculation, dit que si on met en usage la petite vérole artificielle, la mort sera bien
giciens, sortiléges de toute espece, faux prodiges, faux merveilleux, usages superstitieux ; elle a relegué dans les écoles mi
imagination des Poëtes, qui en furent les theologiens, tantôt par les usages des peuples, le nombre, les noms, les attributs d
plus obscur peut avoir plus de grandeur d’ame qu’un monarque. Mais l’ usage ne permet pas qu’on dise, ce marchand, ce fermier
a bassesse prodigue & que la vanité reçoit, ne sont plus guere en usage . La hauteur est souvent prise pour de la grandeur
rire, ni à enseigner. L’habile homme est donc celui qui fait un grand usage de ce qu’il sait. Le capable peut, & l’habile
e, en sont cause : il y a encore plusieurs peuples qui n’en ont aucun usage . Cet art ne fut commun que chez un très-petit nom
y a des nations qui ont subjugué une partie de la terre sans avoir l’ usage des caracteres. Nous savons que Gengis-Kan conqui
us constatés, des dates précises, des autorités, plus d’attention aux usages , aux lois, aux moeurs, au commerce, à la finance,
de ; on attend de vous des instructions sur les moeurs, les lois, les usages de ces nations nouvelles pour l’Europe. Nous avon
ement Pétrone, & statim urceatim pluebat. Nous avons consacré cet usage illégitime chez les Gentils, & légitime parmi
s ; ils devinrent bouchers & cruels : enfin, ils introduisirent l’ usage horrible de sacrifier des victimes humaines, &
70 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « III. Quelques mots sur l’explication de textes »
t en eux. Il faut que j’aie appris à distinguer le sens du livre de l’ usage que j’en fais. Il ne s’agit pas seulement de reco
, une analyse de sensations esthétiques, soit pour une recherche de l’ usage et des applications actuelles de l’œuvre étudiée.
toute leur intelligence. De là naquit, chez les meilleurs maîtres, l’ usage de courber les esprits sur les textes, et, si je
du temps présent les indications des Essais, pourrait en tirer pour l’ usage présent de la vie. Si la culture des Universités
e et dans ses circonstances. » (Les Caractères, ch. xiv : De quelques usages .) 7. Je puis ajouter que la valeur de cet exerc
71 (1769) Les deux âges du goût et du génie français sous Louis XIV et sous Louis XV pp. -532
jets pour en exprimer l’idée avant que l’écriture alphabétique fût en usage . Il est même vraisemblable que telle fut l’origin
age Thalès. Il est le premier qui ait prédit les éclipses, enseigné l’ usage de l’étoile polaire, décrit la rondeur de la terr
p; les Payens. Elle devint pour eux une arme dont ils firent un ample usage . Parmi les Poëtes, Claudien est le seul digne d’ê
trois unités, dans le tems même que Corneille n’en faisait pas encore usage dans ses Drames. Rotrou, que Corneille appellait
s, parut même encore trop imparfaite au célebre de Thou pour en faire usage . Il écrivit son Histoire en Latin. Ce qui fait re
on en est redevable. Il paraît, cependant, que les Français en firent usage des premiers. C’est ce que fait augurer la fleur
grand en fut l’ouvrage (b) ; L’enfer mit contre i ruse & force en usage  ; Il fit des Régimens de fantômes armés ; Il mit
&c. Avouez, poursuivit Lemoine, que c’est là faire un véritable usage du merveilleux ? Je l’avoue, lui dit le Poëte mod
n, & que les Poëtes anciens avaient eu raison d’en faire un ample usage . Ainsi, le prix de l’Epopée fut adjugé à notre si
ere supérieure dont l’objet est rempli, le Dieu alloit désapprouver l’ usage de ces armes étrangeres. Il ne l’approuva même qu
que par choix, Sur les débris du vieux Gaulois, Je combinai pour mon usage . Faut-il annoncer les exploits D’un Héros qui vol
subordination parmi cette cohorte. On obéit à la fin ; mais, selon l’ usage , on murmura en obéissant. La Troupe des modernes
qu’il adressait la parole. D’un sujet bien choisi voulez-vous faire usage  ? Mettez en jeu tous ses ressorts. D’un œil vif &
reté des sujets propres à la scene, & de la difficulté d’en faire usage . Nous en sommes réduits à glaner, disaient-ils ;
st un Petit-Maître. Au bon vieux tems un mari fut jaloux. C’était l’ usage  : autre tems, autre mode ; Et maintenant qui dit
t. Je donnai tout au sentiment, Et du faux bel-esprit je dédaignai l’ usage  : Je parlai d’amour tendrement : Je fus des passi
re & l’espoir & les vœux, De son germe fécond fait un stérile usage . Ce fut aussi le motif que Rameau employa pour s
us deux quelquefois elle daignait sourire ; Et rien de plus : c’est l’ usage des champs. Peut-être il differe à la Ville ; Ma
du bonheur ? Son sanctuaire est votre cœur ; Mais vous en profanez l’ usage . Laissez donc ces rêveurs abstraits Diriger le pe
des Romains. Il frondait en Philosophe, sous le nom d’Usbec, certains usages , certains ridicules des Français. Avec le secours
mé cet Ecrivain des prestiges de l’Eloquence. Il condamna hautement l’ usage qu’il en avait fait & qu’il en voulait faire.
nce par une foule de détails sur la politique, les connoissances, les usages & les mœurs de nos peres ; détails qui n’aura
les inventeurs. Ils profitaient de leurs travaux pour en déterminer l’ usage . Ils indiquaient la pratique de ce qui ne fut d’a
spéculative à sa perfection, ceux du nôtre en avaient perfectionné l’ usage & l’utilité a-24. D’autres Physiciens, les Ch
ir encore plus souvent de son flambeau que du glaive dont Mercure fit usage pour écorcher Marsias. Sur les pas de l’aigle ra
e auquel il ne manquait que la couleur. D’autres se bornaient au seul usage du crayon. Le gracieux Eisen, l’exact & séver
ans sa Préface de n’avoir pas eu recours à la magie. Mais le fréquent usage qu’il fait des démons & des anges, est une au
cs & les Romains, Racine a voulu seulement peindre des Français : usage toléré dans quelques-uns de nos Romans, mais qui
trop tard, s’il n’eût été qu’un génie ordinaire, l’Auteur d’Œdipe fit usage des ressources qui manquent rarement à un génie d
rand succès, dans Hypermnestre. On a fait encore depuis un plus ample usage de ce moyen. Craignons seulement l’abus & app
mple usage de ce moyen. Craignons seulement l’abus & approuvons l’ usage . Du reste, ne négligeons aucun des ressorts de l’
ême qu’il n’eut pas de Corneille pour prédécesseur. Il n’a point fait usage de toutes les ressources que présente aujourd’hui
stume : tels étaient les accessoires dont Quinaut fut obligé de faire usage . Ils n’étaient pour lui que d’un faible secours,
oëte lui en ait souvent fourni la matiere. Lully n’a point assez fait usage du chromatique, de cette heureuse complication de
e accompagnement. Lully fit encore d’autres innovations, telles que l’ usage avantageux des dissonances : en un mot, il donna
public, ce sont les fanatiques sectateurs de tout ce qui est passé en usage , qui l’ont forcé de restraindre l’essor qu’il pou
e & morte des monumens élevés parmi nous & sous nos yeux. Cet usage , introduit par la nécessité, ne s’est depuis main
oujours amoureux, Avec elle passer la vie ! Ce Poëte fit un fréquent usage des rimes redoublées. On lui en attribue même l’o
pour lui en substituer un au-dessus de ses forces : il n’en fera nul usage  ; l’ennui le gagnera, & l’ennui est mortel po
p; il n’est pas facile d’en soumettre de meilleure à son jugement. L’ usage où elle fut long-tems de prescrire aux Poëtes le
Poëte il faut être amoureux. Boil. Art Poët. L’Elégie fut fort en usage au commencement du dernier siecle. Il n’est, pour
la nôtre ; il y a nécessairement plus de rapport entre les mœurs, les usages , la maniere de penser de nos voisins & de nou
saisi leurs discours, plus on sort content d’eux & de soi-même. L’ usage de payer aux Souverains, aux Princes & à quel
qu’il a rectifié l’ancien abus par l’adresse avec laquelle il en fait usage . Patru en usa plus heureusement encore ; mais il
que chaque récipiendaire s’est fait une loi de joindre à la formule d’ usage la discussion d’un point de Littérature ou de Phi
vit beaucoup de part & d’autre, & chacun resta, comme c’est l’ usage , dans son opinion. Mallebranche trouva depuis un
îme. On pourra y fouiller long-tems sans l’épuiser. La variété de nos usages , l’influence qu’elle a sur notre maniere de pense
son systême, l’influence nécessaire du climat sur les loix & les usages d’un peuple. Une foule d’exemples viennent à l’ap
e Usbeck fronde avec légéreté nos ridicules, décrit avec agrément nos usages , reprend avec force nos préjugés, nous trace avec
a Nation Française. Rien qui regarde spécialement les mœurs & les usages  ; rien qui tende à faire connaître le génie &
vues aux seuls événemens politiques & militaires. Les mœurs, les usages , le génie de la Nation, ses progrès dans les arts
e. Nos presses Françaises ont elles-mêmes plus d’une fois servi à cet usage abusif. C’est un subterfuge pour fixer l’attentio
emens de maniere à rendre sa narration plus piquante. C’était aussi l’ usage des Historiens de l’antiquité ; mais on exige plu
près Davila. Vaugelas, qui avait tant médité sur notre Langue, mit en usage ses découvertes dans sa belle traduction de Quint
ertains traits de l’Histoire des tems reculés. Nous trouvons certains usages ridicules, parce que nous en jugeons d’après les
plus complette qu’elle n’a pu l’être encore. C’est imiter en partie l’ usage des Chinois, si attentifs à constater les fastes
ême, a plus d’une fois adopté certaines innovations introduites par l’ usage . On sait qu’il est le, premier instituteur de tou
Il écrivit aussi sur la comete qui parut en 1665. Picart fit un utile usage du mécromettre inventé par Auzout. Le même Astron
lcul ; mais il y eut différentes manieres de calculer. On fit d’abord usage de l’Arithmétique ordinaire. Platon & Euclide
ieues pour chaque dimension. En un mot, l’Arithmétique, au moyen de l’ usage des progressions, servait seule aux procédés de l
tique. Au surplus, l’Arithmétique commune a été appliquée à différens usages . On fait qu’il existe encore aujourd’hui une Arit
science. L’Allemagne vit paraître le fameux Kepler. Il introduisit l’ usage de l’infini dans la Géométrie, usage qui facilite
fameux Kepler. Il introduisit l’usage de l’infini dans la Géométrie, usage qui facilite beaucoup la solution des problêmes l
ompliqués. Le Marquis de l’Hôpital, célebre Géometre, fit un brillant usage de ce calcul. Mais il fut combattu par d’autres G
e cette recherche, inventa la poulie & la vis, deux machines d’un usage très-opposé. Aristote, qui écrivit beaucoup sur l
ible que tout soit supposé. Personne n’a mieux connu la force & l’ usage des leviers. Avec leur combinaison & un point
Rochelle, & retiré en Angleterre où il est mort, fit un ingénieux usage de la Méchanique pour expliquer le mouvement de l
’une nouvelle Boussole bien supérieure à celle qui est aujourd’hui en usage . M. Saverien, Ingénieur de la Marine, a inventé u
r Jean Pecquet. Il dissipa toutes les fausses idées qu’on avait sur l’ usage du foie, sur le changement du chyle en sang, &
r titre Exposition anatomique de la structure du corps humain. Il fit usage de ce qu’on savait sur cette matiere en homme qui
est un dépôt qu’il a confié au nôtre, & celui-ci en fait un digne usage . On fait qu’en pareil cas il n’est guere moins di
toutes ses richesses, & de lui fournir tous les moyens d’en faire usage . Que de monumens élevés à sa gloire, ou par ses o
voir les talens & le génie, il faut trouver l’occasion d’en faire usage  ; & l’Architecte est de tous les Artistes cel
un Acteur dont on parle encore avec éloge, réforma, pour sa part, cet usage monotone. C’est le fameux Baron. Il joignit à bea
it toujours. Beaubourg, qui lui succéda, prit une autre route. Il fit usage d’une déclamation fastueuse & cadencée : c’ét
franchit tout-à-coup, & comme par inspiration, les entraves de l’ usage . On la vit courir sur la scène & serrer son f
72 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 199
aucun succès, il s’est rendu plus utile aux Lettres, par un meilleur usage de son érudition. Il n’est point de Bibliotheque
r l’éclaircissement de l’Histoire, pour l’explication des mots hors d’ usage , pour l’intelligence des Auteurs Grecs & Lati
73 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre VII. De la propriété des termes. — Répétition des mots. — Synonymes. — Du langage noble »
à la poésie et à l’éloquence. Un certain nombre de mots, réservés à l’ usage familier, avaient des équivalents nobles : ainsi
Cette révolution, où périt le langage noble, mit naturellement hors d’ usage le terme noble de chaque couple de synonymes : qu
de familiers, de bas, de dégradés : leur sens, leurs affinités, leur usage ordinaire mettent des différences entre eux, et i
74 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 17, quand ont fini les représentations somptueuses des anciens. De l’excellence de leurs chants » pp. 296-308
hanter les loüanges de Dieu des airs composez par les payens pour des usages prophanes, à condition qu’on executât cette musiq
a composé ou reglé l’office et le chant gregorien qui sont encore en usage dans un très-grand nombre d’églises catholiques,
usicaux. Je reviens au sujet de tant de discussions, je veux dire à l’ usage de composer et d’écrire en notes la declamation q
75 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 81-82
e du vice. On y reconnoît une plume exercée par l'aisance que donne l' usage de la Société. La plupart respirent une Philosoph
nt placées par-tout, plus particuliérement dans le style familier : l' usage des exclamations devient gauche & froid, quan
76 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre XI. De l’ignorance de la langue. — Nécessité d’étendre le vocabulaire dont on dispose. — Constructions insolites et néologismes »
comprennent tant mal que bien, combien y en a-t-il qui soient à leur usage  ? Le mot leur donne une idée plus ou moins ressem
mots barbares ; de là la création de tours et de mots nouveaux, que l’ usage n’autorise pas. Soit qu’on ne sache pas faire usa
s nouveaux, que l’usage n’autorise pas. Soit qu’on ne sache pas faire usage des mots qu’on connaît, soit qu’on n’ait pas les
77 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Essai, sur, les études en Russie » pp. 419-428
des devoirs des citoyens, fussent consignées pour l’instruction et l’ usage du peuple ; et une espèce de catéchisme usuel, qu
comme des poids et mesures, des différents états et professions, des usages que le dernier d’entre le peuple a intérêt de con
ique et gratuite. Mais après les heures publiques les préfets sont en usage de donner encore des leçons particulières pour un
eçons particulières pour une rétribution qui n’est pas forte ; et cet usage est bon à conserver, parce qu’il ménage au préfet
ues. Celle de droit est la plus employée. XV. C’est un très-bel usage en Allemagne que celui d’envoyer les pièces des p
78 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre IX. De l’astronomie poétique » pp. 233-234
dieux et les héros. Pour retrouver l’astronomie poétique, nous ferons usage de trois vérités philologiques : I. L’astronomie
héniciens apprirent des Chaldéens, et communiquèrent aux Égyptiens, l’ usage du cadran, et la connaissance de l’élévation du p
79 (1868) Alexandre Pouchkine pp. 1-34
rtain parfum de noblesse et de gravité, qui ne tient peut-être qu’à l’ usage qu’on en fait. D’ailleurs, quant à la question de
y a guère de patois en Russie, et, sauf le dialecte petit-russien, en usage en Ukraine, toutes les anciennes provinces moscov
ont pas rimées. Aujourd’hui non seulement la rime est consacrée par l’ usage , mais on y a joint encore l’alternance régulière
rime féminine. Tel est le mètre dont Pouchkine a fait le plus souvent usage et qu’il a rendu, pour ainsi dire, classique. Est
en partie la cause d’un défaut fréquent chez les auteurs qui en font usage avec le plus d’habileté. La facilité qu’ils ont d
é par la mode, et dont peut-être on ne pouvait plus faire un meilleur usage . Pouchkine, au contraire, avait découvert une min
NdE : Nous avons remplacé l’orthographe du xixe  siècle par celle en usage aujourd’hui. Quand cela était nécessaire, nous en
80 (1767) Sur l’harmonie des langues, et en particulier sur celle qu’on croit sentir dans les langues mortes
ous, parce que ce mérite consistait sûrement presque en entier dans l’ usage heureux qu’il faisait de sa langue ; usage dont l
t presque en entier dans l’usage heureux qu’il faisait de sa langue ; usage dont la finesse ne saurait être aperçue par des y
rançaise est sans inversions, au lieu que la langue latine en fait un usage presque continuel ; or cette inversion avait sans
enir que par des conversations fréquentes dans la langue même, par un usage assidu, et par des réflexions sans nombre, que ce
même, par un usage assidu, et par des réflexions sans nombre, que cet usage seul peut suggérer. C’est en effet de cette seule
our notre littérature, M. de Voltaire a fait de ce talent un meilleur usage , que de l’emprisonner dans une langue étrangère ;
encore cessé d’écrire, en langue, latine, à ne point perdre cet utile usage . Autrement il faudrait bientôt qu’un géomètre, un
81 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 75-77
s des vers alexandrins sans rimes, qu’on appelle vers blancs, fort en usage en Angleterre, & qui y rendent la versificati
cène. M. de Voltaire, plus que tout autre, n’a pas négligé d’en faire usage , avant que l’Ouvrage même de M. de Laplace parût.
82 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome IV pp. -328
le grand conseil avoit enregistré, mais toujours avec les réserves d’ usage , le maintien des libertés de l’église Gallicane &
du conquérant de la Chine. Il fallut, conformément aux loix & aux usages de l’empire, s’adresser à un tribunal. Camhi minu
quatre fois la terre de son front. Ces prosternations sont encore en usage , lorsqu’on salue, à la Chine, les personnes const
lement à la religion ? Ne sont-ce que des pratiques civiles & des usages de police ? Reconnoît-on ses pères & le philo
aire les Chinois plus superstitieux qu’ils ne sont ; de tolérer leurs usages & leurs pratiques, d’autant plus qu’on ne voy
les docteurs, juge absolu du sens des loix, des cérémonies & des usages de la nation. Mais, comment s’ouvrir à l’empereur
éen chargé de le juger, lui, sa cour, les Mandarins, les lettrés, les usages & la langue de l’empire. Le légat dit qu’il s
dans un mandement, les rits de la Chine concernant les morts, & l’ usage du mot qu’avoit employé le prince pour signifier
ises, au nombre de trois cent, furent brûlées ou employées à d’autres usages , sans aucune espérance de rétablissement. Voilà l
méthodes de ces messieurs. Remontons seulement au seizième siècle. L’ usage de l’antimoine(*) fit alors élever une contestati
e la faculté jugea de même : elle défendit, par un décret solemnel, l’ usage de l’antimoine. Le parlement vint à l’appui de la
ement. Ce ne fut qu’environ l’an 1650 que, ce même remède devenu d’un usage plus fréquent par la constance de quelques médeci
. Depuis ce temps-là, plusieurs auteurs ont écrit pour & contre l’ usage de l’antimoine. Gui Patin, que ses grandes connoi
. En conséquence, la faculté fit un décret par lequel elle approuva l’ usage de l’antimoine. Le parlement se règla sur cette d
e bière. Il étoit revenu, de plusieurs endroits, à la police, que cet usage étoit dangereux. La faculté de médecine, consulté
docteurs présens, il y en eut jusqu’à trente-trois qui approuvèrent l’ usage de la levure, & que, parmi les absens, plusie
question demeuroit indécise, & qu’on étoit au moins en doute si l’ usage de la bière n’est point contraire à la santé. Le
toit autorisée par les loix. Aussi les nations étrangères, chez qui l’ usage a plus d’empire que parmi nous, comprenoient enco
ent cependant contraints de rester dans leur sphère. Ils ne faisoient usage de leur talent, que pour les maladies extérieures
rés qui n’avoient pour partage que l’exercice de la barberie, & l’ usage de quelques pansemens aisés à mettre en pratique 
s deux docteurs assistans, celle de très-sage docteur (**), suivant l’ usage observé dans les écoles de l’université. Ces troi
; sur la possession. Il y avoit près de trente ans qu’il étoit dans l’ usage de consacrer son ministère au public. S’il n’avoi
e une science qui ait des principes surs & des démonstrations ? L’ usage en est-il utile & nécessaire ? Est-ce un art
que les catacombes étoient des cimetières creusés par les payens, à l’ usage de leurs esclaves. Ce sentiment particulier n’est
de quelque copiste. Ils voulurent la prévenir, empêcher qu’on ne fît usage des cahiers pour en donner promptement une éditio
iles ; mais les dessus contenoient quelques cahiers remplis de mots d’ usage pour les arts. Charpentier prend les premières fe
ns y étoient en dispute avec les missionnaires jésuites, au sujet des usages & des rits des peuples Malabares. Il saisit c
de cérémonies payennes & de superstitions ridicules ; ils sont en usage parmi les peuples de la côte de Coromandel &
périeurement : ils ont surtout une fonction bien singulière. Il est d’ usage qu’ils annoncent au bruit des instrumens, & q
rtaines libations purifient les ames, & d’autres les souillent. L’ usage du vin est un crime. On crieroit à l’impiété de v
cins y florissoit : ils n’avoient jamais permis à leurs néophites les usages de leur pays. Les jésuites arrivèrent dans la mêm
lques prières précipitées qu’ils faisoient dans les bains, si fort en usage chez les Indiens ; à leur éloignement pour manger
sûr, lui a-t-on répondu, que la religion Malabare prescrive tous ces usages  ? N’en outre-t-il point lui-même la peinture ? Ce
ve tous ces usages ? N’en outre-t-il point lui-même la peinture ? Ces usages sont-ils véritablement des rits ? Un musulman pou
nt plus de force, que le révérend père Custode ne se doutoit pas de l’ usage qu’on feroit un jour de ses portraits. Celui qu’i
tection déclarée d’un grand prince. Il passa par tous les exercices d’ usage dans l’école : il soutint sa Sorbonnique le 23 no
83 (1707) Discours sur la poésie pp. 13-60
les autres, au lieu de l’examiner en elle-même, se sont fondés sur l’ usage différent que les hommes en ont fait. Ses panégyr
plus honteux et les passions les plus grossiéres. Mais enfin, quelque usage qu’on ait fait communément de la poësie, elle n’e
s l’ode, doit briller dès le début même. Elle est opposée en cela à l’ usage du poëme épique, où l’on exige un commencement si
, et en achever plus rapidement sa course. On voit assez par tous ces usages , que l’ode tend particuliérement au sublime. Ains
it rien pour l’homme au-delà de la vie présente, il en mettoit le bon usage à en consacrer tous les instans à la volupté. La
ue nous connoissons, à celle que décrit Pindare, et qui n’est plus en usage . J’ai développé quelquefois ses pensées, et j’y a
i me confirme dans ma pensée, c’est qu’Horace est plus retenu sur cet usage , qu’il ne l’auroit été, s’il l’eût cru sans consé
i-même aussi fortement qu’il méritoit d’être loüé par les autres. Cet usage a commencé avec les poëtes, et on diroit qu’ils s
84 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre III »
rennent un rapport constant ; celle qui semble aujourd’hui le plus en usage consiste à unir deux substantifs en donnant au se
plus seulement du bout de la plume ; nous examinerons ce point. De l’ usage des termes grecs dans les sciences médicales, on
elle possède une langue générale dont elle a malheureusement imposé l’ usage aux historiens et aux critiques. En voici un aper
biographe ignorait peut-être l’existence antérieure de ce mot dans l’ usage français ; il ignorait encore bien plus que bios
85 (1760) Réflexions sur la poésie
fastidieux. En poésie même, les auteurs de génie n’en font plus aucun usage  ; ils n’osent toutefois le condamner ouvertement
; les uns croyant avoir la raison pour eux, et les autres réclamant l’ usage et l’habitude, devant lesquels la raison doit se
ans rime ; mais je ne désespère pas que s’ils s’établissent jamais, l’ usage ne commence par nos vers lyriques, par ceux qui s
ans rien produire, et qui en matière de plaisir protègent les anciens usages . Malheureusement ces gens de goût, qui déclamerai
86 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre V. Figures de construction et figures de pensées. — Alliances de mots et antithèses »
’il y a abus ou beauté, et, en tout cas, ces libertés ne sont pas à l’ usage de ceux qui apprennent à écrire. Il faut faire to
ces figures, on détourne une construction, une forme de phrase de son usage propre ; on la substitue à celle qui équivaudrait
mots, ni les constructions ne sont détournés de leur sens et de leur usage propre. Cela même marque l’emploi et les limites
87 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — Les inscriptions des monumens publics de France doivent-elles être écrites en Latin ou en François. » pp. 98-109
Trajan. Ce n’étoit pas pour la première fois qu’on s’élevoit contre l’ usage . Dès 1636, M. de la Chambre, l’un des premiers ac
& fit ouvrir les yeux à bien des gens, esclaves jusqu’alors de l’ usage . Le roi lui-même voulut que, par la suite, les gl
éduire tous les goûts à un goût général. Elle a pris faveur comme nos usages & nos modes. On a comparé les talens de nos b
88 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 2, de l’attrait des spectacles propres à exciter en nous une grande émotion. Des gladiateurs » pp. 12-24
t depuis long-tems dans tous les païs habitez par les grecs. Quelques usages pratiquez autrefois dans les jeux funebres, et qu
x accusez l’aveu de leurs crimes. Tous les supplices dont il permet l’ usage , sont de ceux qui tuent les condamnez sans leur f
en champ clos, entre deux ou plusieurs champions, furent long-tems en usage parmi nous ; et les personnes les plus considerab
89 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 33, de la poësie du stile dans laquelle les mots sont regardez en tant que les signes de nos idées, que c’est la poësie du stile qui fait la destinée des poëmes » pp. 275-287
le de la comedie. Du moins le poëte comique ne doit-il en faire qu’un usage très-sobre. Il ne doit les emploïer que pour fair
s amener où l’on veut, consiste principalement à sçavoir faire un bon usage de ces images. L’écrivain le plus austere, celui
n discours écrit en vers. Quintilien explique si bien la nature et l’ usage des images et des figures dans les derniers chapi
90 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre III. Trois espèces de jurisprudences, d’autorités, de raisons ; corollaires relatifs à la politique et au droit des Romains » pp. 299-308
loin que ces pratiques aient eu aucun but d’imposture, c’étaient des usages sortis de la nature même des hommes de l’époque ;
ême des hommes de l’époque ; une telle nature devait produire de tels usages , et de tels usages devaient entraîner nécessairem
’époque ; une telle nature devait produire de tels usages, et de tels usages devaient entraîner nécessairement de telles prati
91 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 378-380
n’aima plus l’étude : il est vrai qu’il n’a pas toujours fait un bon usage de son savoir. En s’attachant à toutes les Scienc
es : mais la vérité n’est point leur héritage ; elle est celui du bon usage , des lumieres, & de la raison.  
92 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 419-421
s & des vertus, les changemens opérés dans le caractere & les usages de la Nation, les principes de nos libertés, les
os mœurs ; en opposant, avec autant de justesse que de précision, les usages actuels à ceux de l'ancien temps ; en donnant aux
93 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « La femme au XVIIIe siècle, par MM. Edmond et Jules de Goncourt. » pp. 2-30
veux parler de la maréchale de Luxembourg, cet arbitre souverain de l’ usage et de la politesse, cette Mme de Maintenon, moins
s attiques du château. En envoyant à la reine chaque année, selon son usage , son cadeau d’étrennes, Mme de Boufflers y joigna
celle qui exerçait, on l’a dit, une espèce de police pour le ton et l’ usage du monde, le censeur de la bonne compagnie durant
cela. » Mme de Luxembourg, cette grande maîtresse du bon ton et de l’ usage ici-bas, croyait savoir même celui du Paradis. Sa
ues-unes des remarques qu’elle avait recueillies de sa bouche sur les usages du grand monde et en les rédigeant dans une sorte
eur le Dauphin ; mais en parlant à lui, on disait Monsieur. C’était l’ usage . (Voir le joli Fragment des Mémoires de la duches
94 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Entretiens sur l’architecture par M. Viollet-Le-Duc (suite et fin.) »
us38 ; même depuis la collection Campana et les innombrables bijoux d’ usage rassemblés aujourd’hui sous nos yeux, le livre de
es selon la formule, pourra servir presque indifféremment à plusieurs usages . Mais est-ce que les Grecs dont on parle sans ces
et largement pourvu à la destination, à la commodité présente et à l’ usage . Mais nous, préoccupés de je ne sais quelles idée
ervissons à eux, et nous importons pour d’autres mœurs, pour d’autres usages et sous un autre climat, des formes toutes faites
re. Sa règle est que la disposition d’un bâtiment est commandée par l’ usage qu’on en veut faire. L’ornementation, à laquelle
pour le lui rendre aujourd’hui. IV. C’est encore une tactique à leur usage , de le représenter comme un homme instruit, il es
95 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Plan, d’une université, pour, le gouvernement de Russie » pp. 433-452
bitude qui distingue singulièrement un homme d’un autre, surtout si l’ usage du inonde guérit le premier de l’ergoterie, ce qu
elles, aux religions, aux différents gouvernements, aux mœurs et aux usages des nations, à la société dont on est membre, aux
ces qu’on en a déduites, sa théorie ; l’application de la science à l’ usage , sa pratique. L’érudition ou l’historique plus ou
ut l’être ; je circonscrirai ce plan dans les limites ordinaires et d’ usage  ; je présenterai le tableau de l’un et de l’autre
je supprime le quatrième cours des exercices, parce qu’il n’est pas d’ usage dans les universités d’y enseigner la musique, la
dets de terre elle a ses cadets de mer. Je cède bien ridiculement à l’ usage , et il faut que je sois étrangement subjugué par
96 (1898) La cité antique
ciens. C’est d’elle que la cité a tenu ses principes, ses règles, ses usages , ses magistratures. Mais avec le temps ces vieill
un radical peut quelquefois révéler une ancienne opinion ou un ancien usage  ; les idées se sont transformées et les souvenirs
Rome, on voit persister chez le vulgaire un ensemble de pensées et d’ usages qui dataient assurément d’une époque très éloigné
de et Virgile nous ont donné la description de cette cérémonie dont l’ usage s’était conservé intact jusqu’à leur époque quoiq
rts se nourrissent21. » Les plaisanteries de Lucien attestent que ces usages subsistaient encore de son temps : « Les hommes s
sa culina, espèce de cuisine d’un genre particulier et uniquement à l’ usage du mort24. Plutarque raconte qu’après la bataille
saire25. Lucien nous dit quelle est l’opinion qui a engendré tous ces usages . « Les morts, écrit-il, se nourrissent des mets q
es expressions synonymes chez les anciens49. Il est manifeste que cet usage d’entretenir toujours du feu sur un autel se rapp
ait, parmi les arbres, les espèces qui pouvaient être employées à cet usage et celles dont il y avait impiété à se servir50.
isparurent des esprits, mais qui laissèrent longtemps après elles des usages , des rites, des formes de langage, dont l’incrédu
sevelir les morts dans les maisons, et il ajoute : « Par suite de cet usage , c’est aussi dans les maisons qu’on honore les La
a couronne, comme nous aurons souvent l’occasion de le voir, était en usage dans toutes les cérémonies du culte. Sa robe est
il est de ceux à qui le gâteau est présenté163. À compter d’après nos usages , la parenté dessapindas irait jusqu’au septième d
e champ pour aller accomplir les cérémonies de son culte177. L’ancien usage était d’enterrer les morts, non pas dans des cime
nt à la limite du champ, les autres vers le milieu180. » D’après cet usage on conçoit que l’idée de la propriété se soit fac
aidant, le Terme fut considéré comme un dieu distinct et personnel. L’ usage des Termes ou bornes sacrées des champs paraît av
ment à laisser à sa place192. » De toutes ces croyances, de tous ces usages , de toutes ces lois, il résulte clairement que c’
le fils qui en naîtra sera mon fils et célébrera mes obsèques222 ». L’ usage était le même à Athènes ; le père pouvait faire c
t obéir, et que la cité elle-même respectait299. Tel est l’ensemble d’ usages et de lois que nous trouvons encore en vigueur au
, mais aucune d’elles ne répond à toute la série de faits, de lois, d’ usages , que nous venons d’énumérer. Suivant une autre th
que cette supercherie n’aurait pas eu de motif, si ce n’avait été un usage constant chez les véritables gentes de reconnaîtr
ent plus tard par celui de Maximus ou de Dorso. On sait qu’il était d’ usage à Rome que tout patricien portât trois noms. On s
ils avaient tous, à l’origine, un même patrimoine indivis, ce fut un usage et même une nécessité que lagens entière répondît
d’unemêmegens portassent un même nom, et c’est aussi ce qui arriva. L’ usage des noms patronymiques date de cette haute antiqu
ne sorte d’initiation du nouveau venu au culte domestique. Un curieux usage , qui subsista longtemps dans les maisons athénien
e repas dressé devant le dieu ; les tables étaient de bois, suivant l’ usage des ancêtres, et la vaisselle était de terre. Les
nde attention à ce qu’aucun étranger n’en eût une part322. Il y a des usages qui ont duré jusqu’aux derniers temps de l’histoi
t tard. Ce mode d’enfantement des cités anciennes est attesté par des usages qui ont duré fort longtemps. Si nous regardons l’
travers leurs incessantes transformations, restent fidèles aux vieux usages  ! On ne peut pas raisonnablement supposer que de
s eussent trouvé ces villes toutes bâties et déjà fort anciennes. Ces usages nous disent clairement ce que c’était qu’une vill
race ; cette colonie lui institua un culte après sa mort, « suivant l’ usage ordinaire. » Hiéron de Syracuse, ayant fondé la v
aux Spartiates. Dès qu’Athènes eut acquis de la puissance, le premier usage qu’elle en fit fut de s’emparer des ossements de
x appartenait en propre à une famille ou à une cité. Ainsi il était d’ usage que chaque cité, sans compter ses héros, eût enco
la ville était prise425. On trouve en Grèce les mêmes opinions et des usages analogues. Encore au temps de Thucydide, lorsqu’o
un, par tous les citoyens, en l’honneur des divinités protectrices. L’ usage de ces repas publics était universel en Grèce ; o
eux, commence et finit par des libations et des prières432. L’antique usage des repas en commun est signalé aussi par les plu
convive avait une couronne sur la tête ; c’était en effet un antique usage de se couronner de feuilles ou de fleurs chaque f
glées par le rituel de chaque cité. S’écarter en quoi que ce fût de l’ usage suivi par les ancêtres, présenter un plat nouveau
as plus succulent et mieux en rapport avec leur goût. C’était assez l’ usage à Sparte445. La coutume des repas sacrés était en
même table, chantent un hymne à la louange du dieu de la cité447. Cet usage se perpétua à Rome. Il y eut toujours une salle o
y montait qu’avec une couronne sur la tête469, et pendant longtemps l’ usage voulut qu’il commençât son discours par invoquer
des railleries contre leur général. Mais ils conservèrent du moins l’ usage de répéter de temps en temps l’antique refrain, I
Aussi chaque cité avait-elle un livre où tout cela était conservé. L’ usage des livres sacrés était universel chez les Grecs,
ls ; il ajoute qu’elle était pratiquée encore de son temps501. Un tel usage avait sa raison d’être : comme le roi allait être
nie religieuse était alors accomplie502. On reconnaît même à de vieux usages qui ont duré jusqu’à la fin de l’histoire de Spar
ils offraient un sacrifice à la divinité poliade517. C’était aussi l’ usage que dans l’exercice de leurs fonctions ils eussen
n pouvoir exorbitant. La seule explication qu’on puisse donner de ces usages , ou plutôt de ces rites de l’élection, c’est que
romise dans ses mains. Cette sorte d’examen paraît avoir été aussi en usage à Rome. Il est vrai que nous n’avons aucun rensei
s tard, la loi est sortie des rituels ; on l’a écrite à part ; mais l’ usage a continué de la déposer dans un temple, et les p
autre. L’isolement était la loi de la cité. Avec les croyances et les usages religieux que nous avons vus, comment plusieurs v
me prière et se partager les mets sacrés. Mais essayez donc, avec ces usages , de faire un seul État de la Grèce entière ! Comm
oyait des victimes à Lavinium « où étaient ses pénates649 ». L’ancien usage des Grecs était même que la colonie reçût de la m
et il se fait une procession où chacun porte le costume qui était en usage au temps de Thésée. Il y a un autre jour où l’Ath
de l’expédition Avant de partir, il accomplit un sacrifice, suivant l’ usage . Il emmène avec lui, comme fait tout général, une
pater l’était comme lui dans sagens ; c’était même à Rome un antique usage d’appeler chacun de ces puissants patrons du nom
ent β ;σιλεύς le chef du γένος et que les clients de Rome gardèrent l’ usage d’appeler rex le chef de la gens. Ces chefs de fa
eut le faire pour le serf. Si le client meurt, tout ce dont il a eu l’ usage revient de droit au patron, de même que la succes
ui n’était propriétaire de rien aurait-il emprunté ? Ce n’est guère l’ usage , dans aucune société, de prêter à ceux qui n’ont
re la classe desmauvais, κακοί ; c’est encore de ce nom qu’il était d’ usage de désigner la classe inférieure. Cette classe, l
nt à compter leurs aïeux ; mais on riait de ces hommes783. On garda l’ usage d’inscrire sur quelques tombes que le mort était
mais l’agitation continua après lui. En vain les eupatrides mirent en usage toutes les ressources de leur religion. En vain i
’un passé qui avait peine à disparaître ; par là, les traditions, les usages , les règles, les distinctions qui avaient régné d
ει ἔνοχος ἕἷναι812. Plutarque nous rapporte, à ce sujet, un singulier usage  : il paraît que, lorsqu’on rencontrait un tribun
ifiât comme si l’on avait eu le corps souillé par cette rencontre813. Usage que quelques dévots observaient encore du temps d
iller lentement par ses plébiscites à faire des espèces de lois à son usage et à élaborer un code qui n’aurait jamais de vale
ison, frappèrent la porte de leurs faisceaux. Comme elle ignorait cet usage , elle eut peur. Les rires et les questions ironiq
t de la religion la règle d’hérédité, s’était fait une religion à son usage . Elle s’était donné des lares domestiques, des au
aites, mais ils les ont faites sur la demande de la plèbe et pour son usage . Cette législation n’est donc plus le droit primi
ion qui ne pouvait plus durer. On imagina donc un procédé qui fût à l’ usage du plébéien et qui, pour les relations civiles, p
et peut être acquis indifféremment de deux manières, par achat ou par usage  ; il en est de même de la propriété fictive de la
par usage ; il en est de même de la propriété fictive de la femme. L’ usage ici, c’est la cohabitation d’une année ; elle éta
side ; mais le consul est contraint, sinon par la loi, du moins par l’ usage , d’accepter tous les candidats et de déclarer que
es, c’est-à-dire des prêtres annuels du foyer, qu’on avait conservé l’ usage de le nommer par la voie du sort. Il est juste de
que pour gouverner un État, il ne suffisait plus d’invoquer les vieux usages et les lois sacrées, mais qu’il fallait persuader
de beaucoup d’autres que nous ne connaissons pas924. « Car c’était l’ usage à Rome, dit un ancien925, de faire entrer chez el
suscitée sous la forme d’un hommage rendu aux grandes fortunes ; et l’ usage s’établit que les prolétaires allassent chaque ma
ngeait même pas à créer des institutions nouvelles qui fussent à leur usage . Elle ne fit jamais une constitution pour les peu
it latin, c’est-à-dire celles dont les habitants pouvaient, suivant l’ usage autrefois établi dans le Latium, devenir citoyens
vait tracées. On put gouverner les hommes sans avoir à se plier à des usages sacrés, sans prendre avis des auspices ou des ora
6. Cette croyance était si forte, ajoute Cicéron, que, même lorsque l’ usage de brûler les corps s’établit, on continua à croi
I, 27 Manes rite conditi. — La description de Virgile se rapporte à l’ usage des cénotaphes ; il était admis que lorsqu’on ne
 ; Oreste, 1416-1418. Virgile, Én., VI, 221 ; XI, 191-196. — L’ancien usage d’apporter des dons aux morts est attesté pour At
ments avec le mort (Plutarque, Solon, 21). Lucien parle encore de cet usage  : « Que de vêtements et de parures n’a-t-on pas b
nérailles de César, dans une époque de grande superstition, l’antique usage fut observé ; on porta au bûcher les munera, vête
 ; XXIII, 165-176. Virgile, Én., X, 519-520 ; XI, 80-84 ; 197. — Même usage en Gaule. César, B. G., V, 17. 7. Euripide, Hécu
ion dans le Pro Flacco, 38, et dans la première Philippique, 6. — Ces usages étaient encore observés au temps de Tacite (Hist.
de noms divers, βῶμος, ἐσχάρα ; ce dernier finit per prévaloir dans l’ usage et fut le mot dont on désigna ensuite la déesse V
père qui est mort à Erétrie. Dinarq., In Aristog., 18. 89. L’antique usage des tombeaux de famille est attesté de la manière
nous a été conservé par Justin, III, 5. Eschyle fait allusion au même usage lorsqu’il dit, en parlant de guerriers qui vont p
Hélène, 1163-1168. 91. Chez les Étrusques et les Romains il était d’ usage que chaque famille religieuse gardât les images d
aut., VIII, 245). 116. Plutarque, Solon, 20 ; Præc. conjug., I. Même usage chez les Macédoniens ; Quinte-Curce, VIII, 16 : J
’accomplissait par un sacrifice (Varron, De re rust., II, 4). — Mêmes usages chez les anciens Hindous (Lois de Manou, III, 27-
beau des Busélides, « tertre assez étendu et enclos suivant l’antique usage , où reposent en commun tous ceux qui sont issus d
entent de doter leurs deux sœurs. La dot n’était d’ailleurs, dans les usages d’Athènes, qu’une faible partie de la fortune pat
s prêtres. Les membres de la curie s’en dispensaient volontiers, et l’ usage s’était introduit de remplacer le repas commun pa
I, 54. 336. Homère, Iliade, II, 352. Varron, De ling. lat., V, 89. L’ usage subsista à Athènes de ranger les soldats par trib
le fondateur « père des cérémonies sacrées » (Hyporchemes, fr. 1). L’ usage d’instituer un culte pour le fondateur est attest
ενοι δέρκονται ὲς ἡέλιον δύνοντα. Ces derniers mots font allusion à l’ usage qu’avaient les Athéniens d’enterrer les morts en
lutarque, Périclès, 11, et Isocrate, Aréopagitique, 29, mentionnent l’ usage des ἑστιάσεις à Athènes. 435. Athénée, V, 2 : Οἱ
αὶ δημοσία ἑστιάσεις ποιείται (IV, 61). Il fait encore allusion à cet usage , X, 25. Pindare, dans la xie Néméenne, décrit le
ores amplioresque facerent rogabantur (Valère-Maxime, IV, 1, 10). Ces usages persistèrent jusque sous l’empire ; Vopiscus, Aur
iaste : Στέφανον ἔθος ἦν τοῖς λέγουσι στεφα-νοῦσθαι πρῶτον. C’était l’ usage ancien. —. Cicéron, In Vatinium, 10 : In Rostris,
ssaient pas d’abord dans cette assemblée ; pourtant, comme il était d’ usage qu’ils formassent dans l’armée une centurie emplo
19. 883. Héraclide de Pont, dans Athénée, XII, 26. — Il est assez d’ usage d’accuser la démocratie athénienne d’avoir donné
97 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Étude sur la vie et les écrits de l’abbé de Saint-Pierre, par M. Édouard Goumy. L’abbé de Saint-Pierre, sa vie et ses œuvres, par M. de Molinari. — II » pp. 261-274
qui rompt en visière à l’étymologie et qui ne tient aucun compte de l’ usage . Exemple. — Écrivant dans sa vieillesse un parall
sse d’opposer à toute réforme de l’orthographe le vers d’Horace sur l’ usage , maître absolu et seul régulateur légitime du lan
t, quand on est un tribunal autorisé, donner une légère impulsion à l’ usage . Ainsi, pour ces trois mots qui viennent du grec
ment dans une nouvelle édition revue et corrigée du dictionnaire de l’ usage , telle qu’on l’attend et qu’on l’espère bientôt d
98 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Haraucourt, Edmond (1857-1941) »
ans en être, mais se ressent du passé surtout en ces points où, par l’ usage et peut-être l’abus des facultés rationnelles, il
on livre de vers Âme nue, il avoue un retour, ce matérialiste, vers l’ usage classique et spirituel de la pensée. [La Littérat
99 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XIII. Des Livres de Médecine, de Botanique, de Chymie, d’Anatomie, de Chirurgie, &c. » pp. 325-328
bles qui sont à la campagne, sont capables de pratiquer avec un peu d’ usage & d’intelligence. La théorie que l’auteur don
nt l’histoire des maladies chirurgicales, & la maniere le plus en usage de les traiter, in-8°. deux vol. avec figures. Le
100 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Avant-propos » pp. 1-5
iquer tout ce que les auteurs anciens ont dit de leur musique et de l’ usage qui s’en faisoit de leur temps. Il est donc arriv
sur les avantages et sur les inconveniens qui pouvoient resulter de l’ usage des anciens.
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