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1 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — I. Takisé, Le taureau de la vieille »
I. Takisé, Le taureau de la vieille (Haoussa) Une des vaches du troupeau d’un Peu
d’un Peuhl s’échappa au moment de vêler et alla mettre bas dans un «  vieux  » lougan (champ). Elle regagna ensuite le parc à
disant que le veau avait sans doute été dévoré par quelque fauve. Une vieille , qui cherchait des feuilles d’oseille pour la sau
devint un taureau gros et gras. Un jour un boucher vint demander à la vieille de lui vendre son taureau mais elle s’y refusa fo
ent du refus, alla trouver le sartyi134 et lui dit : « Il y a chez la vieille Zeynêbou un « gros taureau qui ne doit être mangé
ous le commandement d’un de ses dansama135, chercher le taureau de la vieille . Quand la petite troupe arriva chez Zeynêbou le m
oint du jour, le dansama et les sept bouchers se présentèrent chez la vieille et se dirigèrent vers le piquet auquel était atta
Les huit hommes, peu rassurés, reculèrent et le dansama, appelant la vieille , lui dit : « La vieille ! dis donc à ton taureau
ssurés, reculèrent et le dansama, appelant la vieille, lui dit : « La vieille  ! dis donc à ton taureau « de se laisser passer l
! dis donc à ton taureau « de se laisser passer la corde au cou. » La vieille s’approcha du taureau : « Takisé ! mon Takisé, lu
tamer sa chair. Le chef des bouchers pria le sartyi de faire venir la vieille . Il déclara que, sans elle, il serait impossible
r Takisé qui devait avoir un grigri contre le fer. Le sartyi manda la vieille et lui dit : « Si on n’arrive pas à égorger ton t
er ton taureau sans plus tarder, je vais te faire couper le cou. » La vieille s’approcha de Takisé qui était toujours lié et co
e la viande devant le sartyi. Celui-ci leur commanda de remettre à la vieille pour sa part la graisse et les boyaux. La vieille
da de remettre à la vieille pour sa part la graisse et les boyaux. La vieille mit le tout dans un vieux panier et l’emporta che
pour sa part la graisse et les boyaux. La vieille mit le tout dans un vieux panier et l’emporta chez elle. Arrivée là, elle d
ger de l’animal qu’elle avait élevé et à qui elle avait tant tenu. La vieille n’avait ni enfant ni captive et devait faire son
es jeunes filles s’arrêtèrent dans leur fuite et vinrent auprès de la vieille . Celle-ci donna à la plus jolie le nom de Takisé
de Takisé et appela l’autre Aïssa. Elles restèrent longtemps avec la vieille sans que personne s’aperçut de leur présence car
rendit visite au roi, le gambari lui raconta qu’il avait vu chez une vieille femme du village une jeune fille d’une beauté san
ie du dioula, chercher la jeune fille. Elle se présenta, suivie de la vieille . « Ta fille est merveilleusement jolie dit le sar
cette dernière, je vais la prendre pour femme. — Sartyi, répondit la vieille , je veux bien te la donner comme épouse mais que
elle fondrait « aussitôt comme de la graisse. » Le sartyi promit à la vieille que jamais Takisé ne sortirait aux heures de sole
2 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxvie entretien. L’ami Fritz »
t encore : « Tu te lèveras le matin, entre sept et huit heures, et la vieille Katel t’apportera ton déjeuner, que tu choisiras
et de te marier. Avec cela, Kobus, j’ose te prédire que tu deviendras vieux comme Mathusalem ; ceux qui te suivront diront :
z Kobus suivit exactement la règle qu’il s’était tracée d’avance ; sa vieille servante Katel, la meilleure cuisinière de Hunebo
choses encore, plus profondes ; de ces choses qui vous rappellent les vieux souvenirs de la jeunesse, et qui sont pour nous…
ante, et il vit les trois bohémiens sur le seuil de la chambre, et la vieille Katel derrière, sous la porte. Il vit Iôsef, gran
retroussée. III Kobus a concentré toutes ses affections sur sa vieille cuisinière Katel, qui a servi son père. Il l’envo
oisir la revue de sa cave. Il s’extasie sur chaque échantillon de vin vieux . L’eau vient à la bouche à chaque dégustation. Il
is colombes. Enfin tous les meubles, les hautes portes d’armoires, la vieille chiffonnière en bois de rose, le buffet à larges
ayons ; dans l’autre, la vaisselle, de cette magnifique porcelaine de vieux saxe fleuronnée, moulée et dorée : les piles d’as
ouge, avertie d’avance, entrait alors pour veiller au service, car la vieille Katel ne pouvait être à la fois dans la cuisine e
plus agréable en ce bas monde que de s’asseoir, avec trois ou quatre vieux camarades, devant une table bien servie, dans l’a
heure ? » Ah ! je vous le dis, c’est un grand plaisir de traiter ses vieux amis, et de penser : « Cela recommencera de la so
comble de ses bénédictions, et les autres de célébrer la gloire de la vieille Allemagne, ses jambons, ses pâtes et ses nobles v
des choses chez Fritz Kobus, vers une heure de l’après-midi : le vin vieux avait produit son effet. Le grand Frédéric Schoûl
avez donc un grand dîner ! toute la ville en parle. — Chut ! » fit la vieille servante. Toutes les oreilles s’étaient dressées
je n’oserai jamais ! — Bah ! bah !… Katel, dépêche-toi. » Lorsque la vieille servante revint avec une tasse, Sûzel, rouge jusq
tait assise, toute droite sur le bord de sa chaise, entre Kobus et le vieux rebbe. « Eh bien, qu’est-ce qu’on fait à la ferme
eux un verre de vin ? — Oh non ! j’aime le café, monsieur Kobus. » Le vieux rebbe regardait la petite d’un air tendre et pate
ge. — Merci, monsieur David », répondit la petite à voix basse. Et le vieux rebbe se redressa content, la regardant d’un air
 ; en la regardant, il vous semblait être en pleine campagne, dans la vieille ferme, après la fonte des neiges. « Alors, tout r
nt de t’avoir vue ; mais puisque tu es si gênée avec nous, va voir la vieille Katel qui t’attend ; elle te mettra un bon morcea
era bien content. » Elle s’échappa comme un oiseau de sa cage ; et le vieux David, les yeux pétillants de joie, s’écria : « V
me de ménage, j’en étais sûr ! s’écria Kobus en riant aux éclats ; le vieux posché-isroel ne peut voir une fille ou un garçon
sans songer à les marier… Ah ! ah ! ah ! — Eh bien, oui ! s’écria le vieux rebbe, la barbiche hérissée ; oui, j’ai dit et je
ut même avoir un petit poupon rose dans les bras. — Allons, tais-toi, vieux , tu radotes. — Je radote… c’est toi qui radotes,
et David Sichel, l’homme raisonnable. Quelle diable d’idée possède le vieux rebbe, de vouloir marier tout le monde ! — N’est-
de vouloir vivre… » Mais alors Fritz se mit tellement à rire, que le vieux rebbe en devint tout pâle d’indignation : « Tu ri
pas cela, Kobus, ce n’est pas ainsi qu’on raisonne. » En parlant, le vieux rebbe faisait des gestes si comiques, il imitait
ssi par trop innocent. Voilà quinze ans que je vis tranquille avec ma vieille Katel, que j’ai tout arrangé chez moi pour être à
temps. Alors, tu voudras bien avoir une femme ! — J’aurai Katel. — Ta vieille Katel a fait son temps comme moi. Tu seras forcé
penser. Tu vois que je raisonne mes petites affaires aussi bien qu’un vieux rebbe qui prêche à la synagogue. Avant tout, tâch
vie qui nous a été confié. — Il a de drôles d’idées tout de même, ce vieux rebbe, dit alors Frédéric Schoûltz, en remplissan
able, à vous goberger aux dépens de leur travail. Vous pouvez rire du vieux rebbe, mais il a la satisfaction de vous dire au
aient mieux en bonheur que vous. Te rappelles-tu, Kobus, ton père, le vieux Zacharias, si grave à son tribunal ; te rappelles
rlons d’autre chose ! — Non ; tous vos plaisirs de garçon, tout votre vieux vin que vous buvez entre vous, tout votre égoïsme
rai, de plus juste, et vous ne m’écoutez pas ! » En parlant ainsi, le vieux rebbe semblait tout ému ; le gros percepteur Hâan
ute. » Fritz était devenu rêveur. « Oui, il ne parle pas mal, pour un vieux posché-isroel, fit-il en riant ; mais je m’en tie
h ! David, tu ne me connais pas encore. — Tu te marieras ! s’écria le vieux rebbe, en nasillant d’un air ironique ; tu te mar
Frédéric Schoûltz marchaient en avant, Kobus et Iôsef ensuite, et le vieux David Sichel tout joyeux derrière. Ils remontèren
l tout joyeux derrière. Ils remontèrent bras dessus, bras dessous, la vieille rue des Capucins, et entrèrent à la brasserie du
des Capucins, et entrèrent à la brasserie du Grand-Cerf, en face des vieilles Halles. VI Kobus, le lendemain, se lève la
e où la Lauter serpente au milieu des prairies, vit, à la pointe d’un vieux chêne, un busard qui observait les pigeons tourbi
atteignait à peine le chemin des voitures, au pied de la côte, que le vieux fermier anabaptiste, avec son large collier de ba
nn ; bonjour Kasper », dit-il tout joyeux. Il s’était rapproché de la vieille ferme, dont la façade était couverte d’un lattis
cinq ou six petits gobelets et la cruche de grès à fleurs bleues ; de vieilles images de saintes, enluminées de vermillon et enc
t une bonne petite femme de ménage ; elle fera la satisfaction de vos vieux jours, père Christel. — Dieu le veuille, monsieur
erme, et Kobus s’étonnait de regretter si peu sa cave, sa cuisine, sa vieille Katel et la bière du Grand-Cerf, dont il s’était
si ces choses n’avaient jamais existé. J’aurais du plaisir à voir le vieux rebbe David, le grand Frédéric Schoûltz, le perce
ant de choses ? Cela doit être naturel. — Oui, monsieur Kobus, dit le vieux fermier, c’est naturel : les uns naissent avec de
isir. « Quand on est forcé de porter son chien à la chasse, disait le vieux garde Frœlig, cela va mal ; les vrais chiens de c
est prise pour les faire. — Eh ! nous n’avons qu’à l’appeler, dit le vieux fermier ; elle nous expliquera cela. — Sûzel ! Sû
de la ferme, revient après quelques jours à la ville ; il va voir le vieux rebbe, qui le chicane toujours sur l’article du m
David Sichel prit un air grave : « Kobus, dit-il, je me rappelle une vieille histoire, dont chacun peut faire son profit. Avan
ier jeune, que de prendre sa servante pour femme, comme font tous les vieux garçons. Crois-moi… — Va-t’en au diable ! s’écria
lé dans la cuisine, le dîner est prêt, mets donc la table ! » Mais le vieux rebbe, ses yeux fins plissés d’un air ironique, s
à la petite Sûzel… tu sais, la fille de l’anabaptiste ? — Ah ! dit le vieux rebbe en attachant sur Kobus son œil gris ; tiens
ligente. Dans trois ou quatre ans, elle connaîtra la cuisine comme ta vieille Katel ; elle conduira son mari par le bout du nez
ent, je ne sais quelle idée passa par la tête de Fritz, il observa le vieux rebbe du coin de l’œil et dit : « Elle fait très-
. Le lendemain, il n’y songeait plus, quand ses yeux tombèrent sur le vieux clavecin entre le buffet et la porte. C’était un
les yeux, et bien d’autres choses encore. Il s’assit, essaya quelques vieux airs et joua le Troubadour et l’antique romance d
cru me rappeler d’une seule note, se dit-il ; c’est étonnant comme ce vieux clavecin a gardé l’accord ; il me semble l’avoir
semble l’avoir entendu hier. » Et se baissant, il se mit à tirer les vieux cahiers de leur caisse : le Siége de Prague, la C
iége de Prague, la Cenerentola, l’ouverture de la Vestale, et puis de vieilles romances d’amour, de petits airs gais, mais toujo
oi ton cœur, ou je vas mourir ! » Il ne se lassait pas de répéter la vieille romance, et cela durait bien depuis vingt minutes
s à jouer le Siége de Prague avec un enthousiasme extraordinaire ; le vieux clavecin bourdonnait et frissonnait jusque dans s
ûle, qui doit le prêter aujourd’hui, à dix heures, entre les mains du vieux rebbe David Sichel, car les juifs ont leur manièr
virent la berline que Fritz avait louée, s’approchant au trot, et le vieux postillon Zimmer, avec sa grosse perruque de chan
nd ! Ah ! ah ! ah ! la bonne farce ! » Ils descendirent, suivis de la vieille servante qui souriait, et Zimmer, les voyant appr
a les rênes, et les chevaux repartirent au petit trot, pendant que le vieux postillon embouchait son cornet et faisait retent
âan, voilà comment je comprends les voyages ! Ne me parlez pas de ces vieilles pataches, de ces vieux paniers à salade qui vous
rends les voyages ! Ne me parlez pas de ces vieilles pataches, de ces vieux paniers à salade qui vous éreintent, j’en ai par-
ur. » Alors il pensait : « Pourvu qu’elle soit là-bas ! pourvu que le vieux Christel ne se soit pas ravisé ! » Cette crainte
 Oh ! oui, monsieur Kobus ! » fit-elle en regardant la grand’mère. La vieille inclina la tête au bout d’une seconde, et dit : «
posait sur le bras de Fritz avec une grâce naïve ; mais deux ou trois vieilles , les yeux plissés, souriaient dans leurs rides et
l contre-coup de ce renversement de sa pensée. Les amis accourent, le vieux rebbe le premier. On lui arrache son secret. Kobu
’agitait rien, et Fritz, le regardant, sentit ses genoux trembler. Le vieux rebbe, au bout d’un instant, fourra la main dans
entra dans l’allée comme effaré, puis dans la grande salle, suivi du vieux David, qui se frottait les mains et riait dans sa
de la cuisine, la bouche béante : et la petite Sûzel, assise dans le vieux fauteuil de cuir, entre le grand fourneau de font
ans le vieux fauteuil de cuir, entre le grand fourneau de fonte et la vieille horloge, qui battait sa cadence éternelle, Sûzel,
ous tenez ma vie entre vos mains…. — Mais, monsieur Kobus, s’écria le vieux fermier d’une voix forte et les bras étendus, c’e
donc pour nous tous ensemble ! — Voilà un honnête homme ! » pensa le vieux rebbe. Et Fritz dit avec attendrissement : « Si S
es yeux écarquillés, se penchant pour voir et pour entendre. Enfin le vieux rebbe se moucha et dit : « C’est bon… c’est bon…
res se dégarnirent, et comme l’anabaptiste remplissait les verres, le vieux rebbe, tout joyeux, lui dit : « Eh bien, Christel
tel, Moi, je pense qu’après la rentrée des foins…. » Fritz regarda le vieux rebbe, qui dit : « Écoutez, Christel, les foins s
viendrez demain à Hunebourg dresser le contrat. » Alors on but, et le vieux rebbe, souriant, ajouta : « J’ai fait bien des ma
milieu d’eux trois mois auparavant, et qu’il déclara hautement que le vieux rebbe avait eu raison de dire autrefois : « qu’en
livre hébraïque et qu’il trouvait sublime, quoiqu’elle ne fût pas du Vieux Testament : « Mes bien-aimés, aimons-nous les uns
3 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — II. Le fils des bâri »
es parents se désolaient, ne pouvant rien comprendre à tout cela. Une vieille leur dit un jour : « Mais ce n’est pas un être hu
dait le caporal-laptot. — Jette-le dans la brousse ! lui conseilla la vieille . Il disparaîtra et vous en serez débarrassés ! « 
end !… Je n’ose pas. « — Tu n’as pas besoin d’avoir peur, répliqua la vieille . Expose-le sous un arbre de la plage. S’il est de
’emporteront avec eux. Il n’y a pas de danger que tu te trompes ». La vieille a demandé 7 œufs, du riz pilé délayé dans un peu
le de tafia sur une troisième. Elle, le caporal, Nâna et trois autres vieilles ayant passé l’âge d’avoir des enfants sont partis
t partis vers 6 heures du soir au moment où la nuit tombe. Les quatre vieilles portaient l’enfant. Ils se sont rendus à la plage
is assiettes avec leur contenu ont été rangées devant l’enfant. Et la vieille a dit à celui-ci : « Quand tu ne vas plus nous vo
race, va-t’en tout de suite. Nous renonçons à toi ». Déjà les autres vieilles étaient allées avec Nâna se cacher derrière l’éno
t éloigné de dix pas, attendant pour voir ce qui allait se passer… La vieille se dirigea vers le fromager pour s’y cacher avec
4 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Anatole France »
ses livres même nous l’apprennent. Il est né, je pense, dans quelque vieille maison de la rue de Seine ou du quai Malaquais, d
voir leurs formes, leurs couleurs et en jouir ; et il a su goûter les vieilles choses et s’intéresser au passé. Ce petit enfant
a virginité de sa fille, non par égoïsme, mais parce que la vie de la vieille femme est encore utile aux siens, aux pauvres et
é jeune, il sait aimer. Et puis c’est l’homme d’un siècle où l’on est vieux de bonne heure. Sylvestre Bonnard résume en lui t
si on ne veut retenir que les plus éminentes de ses qualités, est un vieux savant célibataire, très intelligent, très réfléc
la montrer très vivante et très particulière. M. Bonnard est bien un vieux garçon, et qui a des manies de vieux garçon. Il e
iculière. M. Bonnard est bien un vieux garçon, et qui a des manies de vieux garçon. Il est opprimé par sa vieille servante, q
ux garçon, et qui a des manies de vieux garçon. Il est opprimé par sa vieille servante, qu’il respecte et qu’il craint. Il a un
s extraordinaires d’événements. Même ce don paraît de peu de prix aux vieux méditatifs (à moins qu’il ne soit porté à un degr
a poursuite et l’épouse à la dernière page : voilà le Chat maigre  Un vieux savant envoie du bois, pendant l’hiver, à sa vois
s. La petite femme, devenue princesse russe, reconnaît le bienfait du vieux savant en lui offrant un livre précieux dont il a
rant un livre précieux dont il avait envie : et voilà la Bûche  Notre vieux savant s’intéresse à une orpheline dont il a aimé
sonnages ? Quels sont les masques humains que rendra de préférence un vieux savant comme Sylvestre Bonnard ? Ceux dont il dif
la vie intérieure. Voici le marquis Tudesco, le proscrit italien, le vieux pitre emphatique et lettré, qui a traduit le Tass
es et vivantes, mais réverbérées, si je puis dire, dans l’esprit d’un vieux sage qui sait beaucoup et qui a beaucoup songé.
sances. Cette vision de petites portions de la comédie humaine par un vieux membre de l’Institut très savant et très bon, c’e
es fait jusqu’ici bien venir de ma gouvernante, qui, comme toutes les vieilles gens, est assez morose de son naturel. Ménagez-la
n grand désir de pleurer ? Pauvre Jeanne, pauvre mère ! Je suis trop vieux pour rester bien sensible ; mais, en vérité, c’es
it tous les sentiments et toutes les impressions, est la science d’un vieux savant, d’un membre de l’Institut. De là, en main
rondeur de sa taille ne laissaient aucun doute à cet égard, même à un vieux savant comme moi. J’ajouterai, sans crainte de me
lisez et goûtez longuement, je vous prie, cette exquise harangue d’un vieux savant à un vieux chat : Hamilcar, lui dis-je en
nguement, je vous prie, cette exquise harangue d’un vieux savant à un vieux chat : Hamilcar, lui dis-je en allongeant les ja
du grand combat, tu défends contre de vils rongeurs les livres que le vieux savant acquit au prix d’un modique pécule et d’un
n la plus déliée des mouvements d’une âme enfantine. Il satisfera les vieux humanistes, car il respire l’amour des bonnes let
5 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Deltuf » pp. 203-214
naturel. Dans l’une et l’autre de ces nouvelles, il y a une étude de vieille fille, de ce type toujours très-fécond quand il s
nneur à l’observation de M. Deltuf, laquelle ne s’est pas répétée. La vieille fille de La Famille Percier, qui perd un mari qu’
dévouements mêlés de faiblesse à une famille qui la tyrannise, est la vieille fille, pur et vieux sang, sublime et ridicule tou
aiblesse à une famille qui la tyrannise, est la vieille fille, pur et vieux sang, sublime et ridicule tour à tour. Dans Le M
blime et ridicule tour à tour. Dans Le Mariage de Caroline, c’est la vieille fille encore, mais qui s’est donné la passion mat
ièce, et c’est la jalousie maternelle exaspérée dans le cœur de cette vieille fille, restée vieille fille pourtant par tous les
usie maternelle exaspérée dans le cœur de cette vieille fille, restée vieille fille pourtant par tous les autres cotés de son c
es hommes qui ont vécu et qui savent comme la vie est faite. Les deux vieilles filles de M. Deltuf ne ressemblent pas à La Vieil
faite. Les deux vieilles filles de M. Deltuf ne ressemblent pas à La Vieille fille de Balzac, qui est purement et profondément
ment comique, éclairant de son comique un drame sombre. Chez les deux vieilles filles de M. Deltuf, le pathétique et le comique
le pathétique et le comique se combattent, mais il reste toujours la vieille fille idéale à nous donner, l’être fier et pur qu
dicule a tant d’empire : or, celui qu’on a jeté sur la position de la vieille fille est si grand et si officiel, qu’ils croirai
-être le voir rejaillir jusqu’à eux, s’ils considéraient seulement la vieille fille par les côtés touchants, élevés, héroïques,
6 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XIII. Mme Swetchine »
la neige », car dans Mme Swetchine c’est encore moins la femme que la vieille femme qu’on doit adorer, eh ! bien, dans ces page
re grimacer. Oui, c’est le type de la femme et particulièrement de la vieille femme, mais sur un double fond idéal, rarement un
n double fond idéal, rarement uni, de monde et de sainteté ! C’est la vieille femme dans sa magnifique et délicieuse acception
cception d’autrefois, car nous n’avons plus maintenant que des femmes vieilles , qui veulent paraître jeunes toujours … Avant d’ê
femmes vieilles, qui veulent paraître jeunes toujours … Avant d’être vieille tout à fait, elle avait pu être une femme aimable
is sa supériorité n’a daté nettement que de sa vieillesse. Seulement, vieille même, et avec les acquisitions et les grâces tard
lque chose ne fut pas non plus la dévotion, la dévotion ordinaire aux vieilles femmes dévotes, dont je n’ai pas, du reste, à dir
u, sous ses cheveux blancs et dans ses rides, comme il convient à une vieille femme, heureuse d’être, par la vieillesse, devenu
ent mieux que de la charpie, mais un dictame, sur le mal cruel d’être vieux . Chirurgienne d’abord, elle a un courage d’analys
jeunesse autrefois, et qui sait même la leur faire préférer ! Ah ! le vieux moralisme païen est vaincu ! Cicéron et Sénèque e
mots, écrits au crayon, sur son papier à papillotes, par une main de vieille femme, qui, ce soir-là, peut-être encore avait la
t par un miracle. On y croit, à ce miracle étrange, — consoler d’être vieux , — plus étonnant que la résurrection des morts, p
; mais moi, non ! Peut-être est-ce parce que je suis plus près d’être vieux que d’être résigné… J’avoue cependant que c’est l
7 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Le Prince » pp. 206-220
ile, plus sur le fond, un russe et sa femme debout. à côté d’eux, une vieille accroupie qui leur dit la bonne aventure. Derrièr
ux, une vieille accroupie qui leur dit la bonne aventure. Derrière la vieille et plus sur le devant un enfant nu, étendu sur se
à la maison trouva qu’on lui avait coupé ses poches. Montrez-moi une vieille rusée qui attache l’attention d’une jeune innocen
ache l’attention d’une jeune innocente enchantée, tandis qu’une autre vieille lui vide ou lui coupe ses poches ; et si chacune
bassin. Au-devant du massif, jeune homme s’avançant bêtement vers une vieille qui le regarde et semble lui dire : " c’est l’ois
à un certain tour de tête qu’on n’a qu’une fois. une fille charge une vieille de remettre une lettre. petit ovale. Du même. La
ise tout à fait de goût, mais froide de visage. J’en dis autant de la vieille . Quant à l’action, elle est tout à fait équivoque
vieille. Quant à l’action, elle est tout à fait équivoque : est-ce la vieille qui apporte une lettre ou à qui l’on donne une le
er celle qui la lâchera. L’action, le mouvement, l’air empressé de la vieille , me l’auraient peut-être appris, mais cela n’y es
ant sa lettre cachetée d’une main, et de l’autre fesant sa leçon à la vieille , mais cela n’y était pas. Vous avez pris le momen
. Et puis une tête de jeune fille est si belle à peindre, une tête de vieille prête tant à l’art ! Pourquoi ne s’en être pas oc
on les passerait avec dédain. un jeune homme récompense le zèle de la vieille . pendant du précédent. Du même. à droite et de fa
oux la lettre déployée et donnant de l’autre main une pièce d’or à la vieille . Même richesse d’ajustement, même platitude de tê
it la lettre, où il s’attendrit, où le cœur lui bat, où il retient la vieille par le bras, où le trouble et la joie se confonde
le bras, où le trouble et la joie se confondent sur son visage, où la vieille qui s’y connaît l’observe malignement valait beau
on des deux cuisses, et la main posée où la couverture se plisse. Son vieux père et sa vieille mère sont debout au pied du li
es, et la main posée où la couverture se plisse. Son vieux père et sa vieille mère sont debout au pied du lit tout à fait dans
is elle n’a point le caractère faux et rusé de son métier ; c’est une vieille comme une autre. Sur le fond, entre ces deux femm
pas. Même mérite et même défaut à la fille qui remet une lettre à la vieille , et à son pendant. Si cet artiste n’eût pas pris
8 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre III »
ent que ce sont des oreilles, on les lui tire pour le lui prouver. Ce vieux burgrave, cette vieille fée, ce varlet de fabliau
eilles, on les lui tire pour le lui prouver. Ce vieux burgrave, cette vieille fée, ce varlet de fabliau, ce gentillâtre de pige
t là, un bout de… l’oreille de George Dandin. Aujourd’hui, toutes ces vieilles querelles de caste et de classe n’existent plus q
circuler en faisant le gros dos autour de son gendre, à la façon d’un vieux matou casanier ; il se confond devant lui en poli
ntre une tonne de harengs et une barrique de fromages, rêve, pour ses vieux jours, quelque maison de campagne fabuleuse, avec
i pousse droit aux monstres d’or massif de la fortune ; et, à voir le vieux Poirier, vous diriez qu’il les a péchés à la lign
pendant que le jeune couple savourait en paix la première ivresse, le vieux Poirier, qui vient d’apprendre la nouvelle proues
ille francs arrachés aux griffes des oiseaux de proie, ce bon tour de vieux renard jouant les corbeaux, ce chef-d’œuvre d’adr
t, gaspillé par un caprice d’enfant oisif et prodigue ! Il enrage, le vieux marchand, mais il se contient, car il voit encore
e laisse ironiquement s’avancer à petits pas dans ses confidences. Le vieux boutiquier met une aimable pudeur à dévoiler l’am
il et le plus honteux ? A partir de ce moment, il devient sauvage, ce vieux Poirier, et je sais gré à la comédie de l’énergie
e Renommée vaut mieux que Ceinture dorée. C’est sous l’enseigne de ce vieux proverbe que M. Augier a placé sa pièce. Son héro
M. Roussel, où nous attend un tableau pathétique. Nous retrouvons le vieux spéculateur penché sur ses dossiers, à la clarté
ps, une ferme, une basse-cour et un troupeau !… Je voudrais t’y voir, vieux millionnaire que tu es, à cette ration congrue qu
est à qui des deux amants chantera plus haut ses louanges, et même le vieux Roussel prend son pipeau d’argent et finit par ve
de Mademoiselle Geneviève, la cousine de son mari, la petite nièce du vieux marquis. Sur quoi, la courtisane lui promettait d
arquis. Elle se fait surprendre, en tête-à-tête avec son mari, par ce vieux gentilhomme qui a fait, en 1833, la dernière camp
s’ennuie, fait la morte. Cette vie de calme et de vertu lui pèse ; ce vieux marquis et cette vieille marquise, blanchis dans
. Cette vie de calme et de vertu lui pèse ; ce vieux marquis et cette vieille marquise, blanchis dans l’honneur et la loyauté,
ête d’une comtesse, et que le Montrigaud lui envoie, en sa qualité de vieux diable que cela amuse de tenter les femmes. Elle
elle est horrible ; le faux sourire de l’entremetteuse grimace sur ce vieux et vicieux visage : si le sabbat avait une portiè
avec délices ces odeurs de corruption parisienne que lui rapporte la vieille , et sa tête s’exalte au ressouvenir de ces joies
, le nom scandaleux de la femme à laquelle il a livré son honneur. Le vieux marquis demande à rester seul avec elle, et là, e
monde, pourquoi, — puisque votre marquis est un gentilhomme breton de vieille roche, — ne l’avoir pas reléguée dans quelque don
me un lion héraldique, une grand’tante qui tint de l’abbesse et de la vieille fée, et toute sorte de grands parents immémoriaux
n haine de son servage féodal et de ces mœurs antédiluviennes, et des vieux portraits à perruque, et des vertus en vertu-gadi
e ; il n’y a ni l’étoffe ni le nerf d’un justicier de famille dans ce vieux marquis, si tolérant et si bonhomme pendant les d
9 (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1881 » pp. 132-169
s le mardi gras, ce soir ? — Oui, oui, répondait-il, maman — il a une vieille mère infirme — m’a dit ce matin en s’éveillant :
on. J’étais monté prendre une pièce de cinq francs, pour que la bonne vieille femme fit un joyeux mardi-gras, puis j’ai réfléch
historiens… » * * * — Voltaire n’a que l’esprit, tout l’esprit d’une vieille femme du xviiie  siècle ; mais jamais de son espr
nt à Flaubert, je vais dîner avec Tourguéneff et Maupassant, chez une vieille amie de Flaubert, la belle Mme Brainne. Après dîn
re, qu’on l’avait fait monter dans l’unique voiture de deuil, avec un vieux parent, et que ce vieux parent l’avait dévirginis
onter dans l’unique voiture de deuil, avec un vieux parent, et que ce vieux parent l’avait dévirginisée, dans le trajet au ci
dans une toute petite chambre, presque remplie par un immense lit, un vieux et un jeune prêtre. Dans la nuit qui précéda sa m
it cela, de la porte derrière laquelle elle écoutait, apparaissait la vieille servante, la figure cachée dans ses mains, et qui
iva que lorsqu’il était mort. Dimanche 26 juin Quand on devient vieux , il se glisse dans vos yeux quelque chose, qui en
* * — Un joli détail parisien. Une pauvre rue se cotisant pour qu’un vieux de cette rue, un vieux que tout le monde aime, ai
arisien. Une pauvre rue se cotisant pour qu’un vieux de cette rue, un vieux que tout le monde aime, ait une consultation de C
on petit, je suis encore là… et à nous deux, nous aurons miné tant de vieilles choses, et à l’heure, où c’était brave… qu’il vie
s et de jeunes filles, habillés des couleurs passées et déteintes des vieux vêtements, remises à la mode par les peintres pré
olée du bouquin. Jeudi 15 septembre Je tombe chez Burty, sur le vieux graveur Pollet, un japonisant frénétique, et qui
diable. » * * * — Visite de noces d’une jeune femme rieuse, chez une vieille tante de son mari, affligée d’une tympanite (mala
jetait : « Ne troublez pas mes hypothèses, monsieur ! » * * * — X… le vieux beau orléaniste n’a plus aujourd’hui pour figure,
cher Ravaud, c’est le nom du cocher de mes cousines de Villedeuil, du vieux cocher entrevu à l’enterrement de mon frère, qui
hier, blaguait si spirituellement et si gaiement. La veille garde des vieux mercredis de la princesse s’en va, et je reste le
10 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « André Theuriet »
Mme Malapert avait des doigts de fée pour rapetasser et rallonger les vieux vêtements, et, bien que son amour-propre en souff
Mme de Grandclos, et il ne s’en attristait plus… « Maintenant il est vieux , il a pris sa retraite, et, encore que rien ne le
vergers, des fermes, des villages et les ruelles montantes de quelque vieille petite ville… Et je me dis : « Qu’il y fait bon !
avec une grande netteté, tel verger dans le Mariage de Gérard, telle vieille maison bourgeoise dans Tante Aurélie, tel sentier
ces deux excellents récits. Nul n’a mieux peint les solitaires, les «  vieux originaux », vivant aux champs ou dans les bois,
berté, où s’enracinent les idées fixes. Rappelez-vous ses veuves, ses vieux gentilshommes, ses vieilles filles et ses vieux g
s idées fixes. Rappelez-vous ses veuves, ses vieux gentilshommes, ses vieilles filles et ses vieux garçons, Mme Heurteloup, tant
-vous ses veuves, ses vieux gentilshommes, ses vieilles filles et ses vieux garçons, Mme Heurteloup, tante Aurélie, M. Noël,
11 (1857) Cours familier de littérature. III « XVe entretien. Épisode » pp. 161-239
èvres, et que j’en écrivis les strophes au crayon sur les marges d’un vieux Pétrarque in-folio, où je les reprends pour les d
on âme et moi. Moi.     Quel fardeau te pèse, ô mon âme ! Sur ce vieux lit des jours par l’ennui retourné ? Comme un fru
son frileux asile Nos cheveux blancs pareils à la toison que file La vieille femme assise au seuil de sa maison ! Dans un loi
! Depuis qu’en ces lieux le temps m’oublia seule, La terre m’apparaît vieille comme une aïeule Qui pleure ses enfants sous ses
pas pour toi le délice Du brasier tiède et réchauffant Qu’allume une vieille nourrice Au foyer qui nous vit enfant ? Ou l’imp
uit et jour le granit ; Les vitraux brisés par les grêles Livrent aux vieilles hirondelles Un libre passage à leur nid ! Leur
le nom ou le chiffre des enfants qui les ont apprivoisées. Je dis au vieux jardinier de rappeler ma jument noire, qui paissa
u d’admiration. À la droite, on compte neuf ou dix châtaigniers aussi vieux et aussi vénérés que ceux de Sicile ; ils rampent
ousse enclos de pierres sèches où j’étais venu chercher le dossier du vieux châtaignier. Je m’élançai, je franchis le mur, et
us le bras. Dans ce pauvre homme je venais de reconnaître un des plus vieux coquetiers de ces montagnes, qui louait à notre m
res, dans les villages voisins. Ce coquetier des montagnes était déjà vieux et cassé dans mon enfance. Je le croyais couché d
ngé, comme mon visage ; car vous l’avez entendue bien souvent sous le vieux sorbier de votre cour, quand nous ramassions au p
plus large qu’aux autres hommes ? car je crois que vous êtes le plus vieux de la vallée. » — « J’ai quatre-vingts ans », me
ou plutôt l’âne me garde quand les enfants n’y sont pas ; car il est vieux pour un animal presque autant que je suis vieux p
sont pas ; car il est vieux pour un animal presque autant que je suis vieux pour un homme ; il sait que je n’y vois pas, il n
de ceux qui me rencontrent sur le chemin, et que j’ai connus dans les vieux temps. Par exemple, dites-moi donc, Monsieur », p
x ! Ce chant intérieur tombait peu à peu en approchant davantage. Ma vieille jument pressait le pas ; elle gravissait le chemi
la barrière entrouverte par laquelle on entre dans l’enclos. Un seul vieux chien invalide se traîna péniblement à ma rencont
ouvrit la porte au bruit des pas de mon cheval. Elle courut dire à la vieille servante, qui filait sa quenouille dans une chamb
es et sur les sables humides, jusqu’à une petite porte percée dans un vieux mur tapissé de lierre et de buis. Vous savez que
ière du village. Vous savez que j’ai ajouté à ce cimetière ombragé de vieux noyers, un petit coin de terre retranché au jardi
ssi, que portaient quatre jeunes filles d’un hameau des montagnes. Le vieux curé les suivait en récitant quelques versets de
12 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — IV. Les ailes dérobées »
rocurer une monture qui te portera jusqu’au sommet du mont ! » Et le vieux frappa dans ses mains. Aussitôt une gigantesque t
le apparut, toute sellée et bridée : « Enfourche ce cheval ! » dit le vieux à Sakaye. Celui-ci obéit à l’invitation et l’oise
l reconnut quantité de crânes humains épars sur le sol. Il demanda au vieux à qui appartenait la case d’or et qui avait tué l
us ces crânes. Il lui demanda aussi pour quelle raison un homme aussi vieux que lui se trouvait seul dans cet affreux endroit
ences, il était le seul à y habiter. « Sakaye Macina, lui répondit le vieux , c’est moi le gardien de cette maison. Ceux qui l
si un mangeur d’hommes ? lui demanda Sakaye ». — « Moi ? répondit le vieux , non pas ! « Je suis un yébem, mais pas un anthr
vir de gardien et il m’est impossible de me relever ». — « Eh bien, vieux  ! reprit Sakaye, où sont-ils en ce moment ces yéb
13 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Auguste Vitu » pp. 103-115
Auguste Vitu Ombres et vieux murs. Le Pays, 3 janvier 1860. I Ombres e
Ombres et vieux murs. Le Pays, 3 janvier 1860. I Ombres et vieux murs ! — Au premier coup d’œil, un joli titre, qu
ait rêver, mais qui n’indique rien de précis. Pourquoi, en effet, ces vieux murs et ces ombres ?… Les ombres seraient-elles l
t l’auteur, contrairement à son titre, a fait de la lumière ?… Et les vieux murs, seraient-ce ces monuments d’un autre âge do
l en fut jamais, et non pas de cette comédie que l’auteur d’Ombres et vieux murs a su y trouver, et qu’il y a mise dans les t
ement de ce chapitre, que le vrai génie spécial de l’auteur Ombres et vieux murs, que son originalité la plus vive, serait, s
r l’histoire et de la regarder, dans les ombres et sous la portée des vieux murs, pour saisir ce qui s’y cache d’inepties, de
faux républicain, ce faux bonhomme et ce faux écrivain, qui fit de la vieille prose française comme Vanderburgh fit de vieux ve
ivain, qui fit de la vieille prose française comme Vanderburgh fit de vieux vers, Auguste Vitu n’a pas, vous le voyez, en dép
14 (1895) Impressions de théâtre. Huitième série
des citations, pour mêler à la trame du dialogue les propres vers du vieux poète. Mais on y sent une émotion, un respect sin
irades de ce glorieux Cid, où ils ont joué Rodrigue et Chimène. Et le vieux poète a aussi son Antigone : une jeune nièce, Mar
illeure de ’ouvrage. L’auteur nous y entr’ouvre le cœur douloureux du vieux poète. Pierre Corneille achève la traduction d’un
auvreté de Corneille, faire la richesse de deux feuilletons) dans les vieilles notes prises par moi il y a vingt ans au cours de
pires, à peindre des orgueils absurdes et inhumains… L’autre plaie du vieux poète (la première étant la pauvreté), c’est la d
e, de l’autre chez nos dramaturges et romanciers naturalistes… Pauvre vieux Corneille ! Désempanachée, la littérature lui par
. Ma veine, dit-il dans une épître au Roi, de 1667. N’est plus qu’un vieux torrent, qu’ont tari douze lustres ; Et ce serait
iment du devoir. Eh bien ! je vous jure que, si Corneille n’était pas vieux de deux siècles, et si on lisait tout son théâtre
us largement qu’il put ; et enfin ce fut lui qui, en 1671, demanda au vieux maître de l’aider à écrire Psyché. ) Donc, pour e
troublé (l’atmosphère du théâtre a d’ailleurs fait son œuvre, et Le vieux coursier a senti l’aiguillon), finirait par prom
et 1 avant-dernier. Marquise, si mon visage A quelques traits un peu vieux , Souvenez-vous qu’à mon âge Vous ne vaudrez guère
vers, de Scarron. 20 février 1893. Comme on s’amuse parfois aux vieilles estampes de Callot, on peut trouver plaisir à ce
rit des amateurs de curiosités et de bric-à-brac, vous goûterez cette vieille chose, vous vous appliquerez même à vous la surfa
it souvent écrite à la diable, cette bouffonnerie du cul-de-jatte. Ce vieux type du matamore, du tranche-montagne, contempora
vissement qui est dans la nature humaine, une confirmation indirecte, vieille comme l’humanité, de ce mot solennel du poète, qu
ge particulier du monument qu’elle décore ; enfin le symbolisme de ce vieux mythe, par où se trouvent si vivement exprimés la
ela. C’est une farce, à peu près improvisée, cela est visible, sur un vieux sujet de fabliau ; une farce assez brutale, très
one. Or, tout à coup, sans aucune espèce de transition, — parce qu’un vieux bonhomme de prêtre, faisant en cela son métier, l
ont que vieilleries. « Enfin, va pour cette conversion foudroyante de vieux tyran. Mais puisqu’il veut réparer ses fautes, il
n instant abolit comme un instant la fonde, Mais l’éternelle loi plus vieille que le monde ! Je n’y veux point manquer pour un
soudainement une meilleure vengeance et, jetant son poignard, dit au vieux monstre épouvanté : « Je me trompais ; ce qu’il m
ins héroïques (il y en a bien une centaine) qui descend des lèvres du vieux Campéador. Ce par quoi Hugo couronne l’héroïsme d
s choses toutes seules, en dépit de la générosité et de la loyauté du vieux mari et de sa trop jeune femme, qui punissent la
n de cette union disproportionnée. Et cette comédie a des larmes : le vieux Danville souffre pour de bon ; il souffre tout au
de bon ; il souffre tout autant que souffrira, six ans plus tard, le vieux Gomez de Silva. Et toutefois nous sentons que la
e des Vieillards et qu’ils font partie d’un dialogue familier où deux vieux bourgeois échangent leurs souvenirs. Dès lors, ce
 : Car des emplois de feu demandent toute une âme. Ceci est un très vieux lieu commun et qui prête aux effets de rhétorique
-dire à lui-même, son foyer, sa femme et ses enfants. Il habitait une vieille maison, que Mme Solness aimait à cause des souven
spérant vaguement l’incendie. Et l’incendie, un soir, a éclaté, et la vieille maison a été détruite, — telles les vieilles croy
un soir, a éclaté, et la vieille maison a été détruite, — telles les vieilles croyances de Solness. Il l’a, dis-je, laissée brû
de faim) ; nous faisons, dis-je, la connaissance du père Baumert, un vieux pauvre tordu comme un cep, et de sa vieille femme
issance du père Baumert, un vieux pauvre tordu comme un cep, et de sa vieille femme impotente ; et nous entrevoyons, derrière l
ange la ratatouille de chien, et l’on continue à boire. Jœger lit aux vieux la « Chanson du Linceul », — une rude chanson et
aîtres : C’est leur linceul que nous tissons ! Et, enfin, pour la «  vieille Allemagne » : C’est son linceul que nous tissons
ue nous tissons ! La chanson lue et commentée, ou la chante… Mais le vieux Baumert, les mains sur son ventre, sort un instan
(M. Hauptmann ne les flatte point), ils sont épouvantables à voir. Le vieux Baumert, en haillons, monte sur une table et gueu
illage commence.. Le dernier tableau me paraît d’une grande beauté Le vieux tisserand Hilse semble un échappé des romans de T
vriers comme les patrons, eussent seulement une parcelle de la foi du vieux Hilse, pour que la vie devînt tolérable à tous ;
illage ; et la troupe arrive, et tire sur les insurgés ; et, comme le vieux Hilse s’est remis à son métier près de la fenêtre
rappé au front par une balle perdue, et meurt sans pousser un cri… Sa vieille femme, assise dans un coin, ne sait pas ce qui se
petite esclave grecque venue du fond de l’Arcadie », était fiancée au vieux roi Ablamore, et le jeune chevalier Palomides dev
t rencontrés, ils s’aiment silencieusement et désespérément. Alors le vieux roi les fait porter tous deux, les mains liées et
s traits d’une grâce bizarre ou d’un pittoresque inattendu. Ainsi, le vieux roi se penchant vers Alladine endormie : « Je vai
le ne lui adresse pas la parole ; mais elle se met à bavarder avec le vieux roi. Et le vieux roi lui dit : « Toi qui ne parla
pas la parole ; mais elle se met à bavarder avec le vieux roi. Et le vieux roi lui dit : « Toi qui ne parlais pas, comme tu
ous décrivent la bonté de cette petite princesse. « Hier soir, dit le vieux roi à la faible Alladine, j’ai surpris le baiser
mir comme des petits enfants ; je ne t’ai pas fait mal ? » lui dit le vieux roi, après lui avoir serré les bras un peu fort.
grandissante, en sort toute seule. C’est bien simple. La scène est un vieux jardin planté de saules. Au fond, une maison, don
outent pas que tant d’autres en savent davantage ; et que moi, pauvre vieux , je tiens ici, à deux pas de leur porte, tout leu
eur porte, tout leur petit bonheur, comme un oiseau malade, entre mes vieilles mains que je n’ose pas ouvrir… » L’angoisse devie
e dans une île sans nom ; et nous ne savons pas non plus le nom de la vieille reine qui a ordonné le meurtre de son petit-fils 
nseignements que nous donne Ygraine, la sœur de Tintagiles, sur cette vieille femme mystérieuse : « Elle ne se montre pas… Elle
se montre pas… Elle vit là, toute seule, dans sa tour… Elle est très vieille  ; elle est la mère de notre mère et elle veut rég
iles ; un navire est allé le chercher là où il était, par ordre de la vieille reine. Et, des deux sœurs de l’enfant, nous savon
oin d’être informés par le menu de la politique et du caractère de la vieille reine qui tue l’enfant Tintagiles ? Nous le conna
onnant de peur, ni elle, celle qui n’est même pas nommée, la méchante vieille dont la main centenaire est si lente à étrangler
bat : toutes les chandelles sont allumées sur la table de famille. Le vieux Karalyk, un bonhomme à lèvre rasée et à barbe de
s’est converti, et il ajoute qu’elle devrait bien en faire autant. La vieille juive, indignée, mec l’ivrogne à la porte. Piotr
Mais, avant tout, il faut cacher cette infamie au père… Il rentre, le vieux Karalyk, et serre tendrement dans ses bras le fil
cosaques envoyés pour rétablir l’ordre dans le pays vient demander au vieux juif ses papiers et son permis de séjour. Le malh
ant dans l’esprit de la folle, elle allait peut-être étrangler de ses vieilles mains sèches son petit-fils renégat… Mais point :
la religion universelle, la pure flamme de justice et de charité des vieux Prophètes. Ainsi se rencontrerait ce qu’Israël eu
océen qui ne veut pas avouer, — M. Henry Fouquier nous a fait, sur le vieux vaudeville, sur Bouffé et sur Déjazet, une confér
emier acte de Boquillon à la recherche d’un père. Ce Boquillon est un vieux garçon égoïste, douillet, ami de ses aises et qui
ui adresse le colonel Fougas, condamné à mort par les Autrichiens. Le vieux savant lui offre une hospitalité de quelques heur
ciselures et de dorures, et c’était une maison où l’on comptait. Ces vieux meubles n’ont pas changé. Tout cela est neuf et b
. Jusseaume, Morand, Carré et Charles Gounod, pour endormir en moi de vieux scrupules très mystérieux, mais d’autant plus ten
i ont le plus retenu de la poésie du livre. Il y a là une placette de vieille ville bretonne ! Et une apparition de village tas
n petit Silvestre, qui doit bientôt partir pour son service, et de la vieille Maon, fille, femme, sœur, mère et grand’mère de m
i ?… Pourtant, il faut aller voir l’étonnante tête de M. Calmettes en vieux loup de mer. On rencontre un autre bateau de pêch
aud, ruinée, est venue demeurer, dans une humble maisonnette, avec la vieille Maon, qui est la grand’mère de Yann. Pour nourrir
ants du village « jouent » à injurier la folle après lui avoir tué un vieux chat qu’elle aimait, le grand Yann survient, disp
ns Mme Cardinal, et alors j’ai imaginé ceci : Mlle Anglochère est une vieille fille, — je dis une vieille vierge, — absolument
ai imaginé ceci : Mlle Anglochère est une vieille fille, — je dis une vieille vierge, — absolument honnête et respectable, mais
sé, elle fera comme les autres et aura nécessairement des amants), la vieille demoiselle veut du moins que sa nièce « ne tourne
homme, l’excellent baron des Œillettes, qui appartient à l’espèce des vieux messieurs sensibles, le dépôt qu’elle avait elle-
eut-être qu’elle n’a pas été mariée, qu’elle est, comme j’ai dit, une vieille vierge, et qu’elle ne se fait guère, de cet amour
vanité, j’ai voulu que personne n’y échappât, ni le directeur, ni le vieux monsieur, ni la petite fille prodige, — ni l’aute
isant cette petite description à son beau-père. Voyez-vous la tête du vieux Labosse ! Eh bien, c’est ça, la « couleur locale 
n. Ah ! qu’il s’ennuie dans sa Caprée délicieuse aux douze palais, le vieux César ! M. Rzéwuski a fait de lui un nihiliste hy
tu es lâche… et tu mourras… à trente ans… oui… à trente ans… » Et le vieux César expire dans un spasme, en désespéré narquoi
tôt, à la froideur de l’accueil que lui fait la mère Cardevent, — une vieille paysanne arlésienne d’Alphonse Daudet, — elle com
arçon dans les bras de Valentine. Et je ne vous ai rien dit encore du vieux bohème Grigneux. C’est peut-être que son histoire
intre Hugon, officier de la Légion d’honneur et membre de l’Institut, vieux roublard, caressant avec la jeunesse. « Je suis l
ce les réminiscences qui abondent dans Cabotins. — Eh ! oui, les plus vieilles histoires et les types les plus connus peuvent êt
s réellement et naïvement vivantes, et non plus de simples pupazzi du vieux guignol tragique ou farce. « Passer la rampe », l
ncolie, et pour la gaieté, et même pour la poésie. C’est un bien beau vieux mur que le vieux mur qui sépare les jardins du bo
a gaieté, et même pour la poésie. C’est un bien beau vieux mur que le vieux mur qui sépare les jardins du bonhomme Bergamin e
t et le fleurissent ; il est plein de trous qui sont des nids ; et de vieux arbres se penchent au-dessus. Et sur sa crête vie
droite et l’autre à gauche, dégringolent de la crête hospitalière du vieux mur. Chacun des papas, avec de grandes imprécatio
ots désagréables. Les voilà donc brouillés tous les quatre, jeunes et vieux , et tout est à recommencer. Percinet s’en est all
rouvaient l’impérieux besoin de se revoir… Straforel sera payé, et le vieux mur ne sera pas rebâti. Je ne vous dis pas que l’
is, l’envoûté d’une ville. Il est le poète de Bruges la Morte, de ses vieilles maisons aux pignons dentelés, de ses canaux plats
le poète des cloches, des cierges et des voiles de lin ; le poète des vieilles chambres, des vieux meubles et des vieux miroirs,
es cierges et des voiles de lin ; le poète des vieilles chambres, des vieux meubles et des vieux miroirs, le poète de la plui
les de lin ; le poète des vieilles chambres, des vieux meubles et des vieux miroirs, le poète de la pluie, de l’ennui doux, d
t de pas feutrés dans une chambre de malade… C’est d’abord la vie des vieilles chambres tout imprégnées de passé : Rien n’a cha
mbre », ne sont-ce pas celles de Rembrandt ? — Puis, c’est la vie des vieux canaux : Oh ! les vieux quais dormant dans le so
lles de Rembrandt ? — Puis, c’est la vie des vieux canaux : Oh ! les vieux quais dormant dans le soir solennel, Sentant pass
ère, Qui s’en va tout là-bas vers les ponts en tunnel. Et la vie des vieux réverbères : Et ces fanaux semblaient remplis de
t celles de la vue et à prêter aux choses, surtout aux humbles et aux vieilles choses, la vie la plus minutieusement humaine (ce
le méditatif Jean, qui, ayant fait venir une béguine pour soigner sa vieille tante malade, et vivant depuis des semaines auprè
l aimait, c’était le mystère de ses cheveux. Il ne songe plus qu’à sa vieille tante morte, et laisse partir la sœur Gudule sur
res, ou à peu près, et, de dépit, elle consent à épouser le financier vieux et laid, mais riche, que lui proposait sa mère. —
songe. Oui, la société où nous vivons est telle qu’un homme comme ce vieux corsaire paisible et gouailleur de sénateur Morin
te au moment où je les exprime ? C’est le cas, ou jamais, de citer la vieille sentence de La Bruyère : « Quand une lecture vous
planchettes par des tringles dont un bout s’échappe. Un seul garçon, vieux , à favoris blancs, feuillette dans un coin l’Univ
e soir dans la bière de Mars… Mais, tandis qu’il ouvrait son cœur, un vieux monsieur, tapi derrière le paravent du journal le
ps, écoutait sa confession avec une vive curiosité. Potasse parti, le vieux monsieur s’avance vers Boubouroche et lui dit : x
x distingués, Amédée… Expliquez-vous, Monsieur, je vous prie. » Et le vieux monsieur s’explique. Il habite sur le même palier
cte de Boubouroche n’est autre those qu’une variation sur un des plus vieux thèmes comiques. C’est l’éternelle histoire de la
ain, de très humain, et dont la cocasserie extravagante repose sur un vieux fond solide, à chaux et à sable, de bonne grosse
repose sur un vieux fond solide, à chaux et à sable, de bonne grosse vieille vérité traditionnelle. Donc, nous sommes chez Adè
uverte. A cet instant passe sur le palier, regagnant son domicile, le vieux monsieur du premier acte. Boubouroche se jette su
mystères de cette suprême et très « artistique » transformation de la vieille gaieté française. Et je ne veux pas donner de ran
âges héroïques, fourvoyé et mal à l’aise dans les cadres étroits des vieilles cités. Ma brutalité, ma férocité, mon obscénité,
ui, du bagne, on a trouvé la scène piquante ; et, quand elle grise le vieux et lui vole ses économies de Nouméa, le public a
et une contrebasse que râcle une femme en camisole de coton bleu. Un vieux chapeau de paille est accroché au manche de l’ins
fiancée et leur annonce la « bonne nouvelle » : « Père, dit Tellis au vieux paysan, l’homme juste peut maintenant espérer ; l
15 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre Premier »
physique des mots. — Origines des mots français. — Les doublets. — Le vieux français et la langue scolastique. — Le latin rés
mais la demi-instruction, si malheureusement répandue, oppose à cette vieille force l’inertie de plusieurs sophismes. Cependant
l’opuscule de Brachet, quoiqu’ils s’y trouvent certainement : Latin Vieux Français Français moderne Latin Monasterium M
ment, la vaincre. Nous ne comprenons plus, sans études préalables, le vieux français ; la tradition a été rompue le jour où l
astiques. Cet apport, continué par les siècles, a presque submergé le vieux français. On en était arrivé à croire, avant la c
gâté la langue française. Il n’est pas bien certain, en effet, que le vieux français fût aussi dénué qu’on l’a cru : si les i
l’autre union. Ce n’est donc pas là un doublet véritable ; mais si le vieux français avait tiré un mot de unionem (unir), nou
16 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Jules de Glouvet »
ut d’aujourd’hui, et aussi beaucoup plus philosophes. C’est un peu le vieux rêve naïf de Rousseau et de beaucoup d’autres son
qui fait tant de bonnes actions, qui nourrit son grand-père, puis une vieille pauvresse, qui sauve son ennemi d’un incendie et
it gardé sa ferme, son fils serait riche et n’irait pas en prison. La vieille demoiselle Geneviève Bourgeois, propriétaire d’un
ttre au lycée et au Sacré-Cœur. Adèle, ambitieuse et sèche, épouse un vieux pour sa fortune, la dévore en quelques années et,
e, et linguiste ou philologue à l’occasion. M. de Glouvet a étudié le vieux français et a sans doute collectionné les archaïs
ela, que M. de Glouvet n’ait point résisté à la tentation d’écrire en vieux style des contes moyenâgeux. Je sais que cet exer
et d’aventure à ceux qui les lisent, et c’est le cas des Histoires du vieux temps de M. Jules de Glouvet. On a l’illusion, lo
que nous aimons dans nos mobiliers, où nous préférons parfois du faux vieux aux si jolis meubles soyeux et capitonnés qu’on n
ère qui veut faire un notaire de son fils, et Geneviève Bourgeois, la vieille fille héroïque, gardienne jalouse de la terre fam
ation l’autre exaspérée jusqu’au meurtre. Le fermier Buré a chassé le vieux Robine, son beau-père, à qui il doit le gîte et l
t qui vénère son grand-oncle le berger. Fleuse, silencieux, ramène le vieux Robine chez Buré : « Vous devez quatre mois ; fai
joute : « T’as son bien ; soigne-le. » — Mais quelques jours après le vieux Robine est trouvé pendu chez son gendre. Fleuse v
s l’a pendu à l’une des solives du plafond (car sous un des ongles du vieux il découvre un cheveu rouge, rouge comme les chev
Forestier, le Marinier, le Berger, la Famille Bourgeois, Histoire du vieux temps, chez Calmann Lévy  l’Idéal, l’Étude Chando
hez Plon. 54. Sauf erreur, se guémenter est plutôt une corruption du vieux verbe se guermenter (qu’on trouve, par exemple, d
17 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Appendice sur La Fontaine »
it de Molière qu’un jugement imparfait et hasardé si on l’isolait des vieux écrivains français auxquels il reprenait son bien
e il a dû trouver en des temps plus voisins quelque descendant de ces vieux et respectables maîtres, qui l’aura introduit dan
s écrivains grecs et latins, bien plus qu’à exhumer les œuvres de nos vieux rimeurs. Personnne parmi les doctes ne songeait à
rapporte pas à l’éditeur) eut communication, pendant deux jours, d’un vieux roman-manuscrit in-folio, intitulé le Renart cont
olletet avait une connaissance particulière et un amour ardent de nos vieux poëtes197, La Fontaine ne dut pas moins retirer d
jours assez de la première pour qu’on reconnût en lui le commensal du vieux Colletet, le disciple de Voiture, et l’ami de Sai
es tracées, se contentait d’être le dernier et le plus parfait de nos vieux poëtes. C’était, il est vrai, un vieux poëte uniq
nier et le plus parfait de nos vieux poëtes. C’était, il est vrai, un vieux poëte unique en son genre, et par mille endroits
, ni à maître Vincent, ni à maître Clément, ni à maître François ; un vieux poëte, adorateur de Platon, fou de Machiavel, ent
é sur Ronsard l’opinion courante, et un peu oublié ce qu’autrefois le vieux Colletet lui avait dû en raconter. 199. La Fonta
18 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1852 » pp. 13-28
r notre journal la série du Manteau d’Arlequin. * * * — Portrait d’un vieux monsieur en omnibus. Face massive et mafflue. Des
. Petit nez très relevé au bout couleur de nèfle. Oreilles couleur de vieille cire, avec dessus un duvet blanc comme sur les or
vieille cire, avec dessus un duvet blanc comme sur les orties. Autre vieux monsieur. Cheveux blancs très courts, sourcils re
sin de Corinthe. * * * — « Les tragédies… oh ! que c’est embêtant ces vieilles tragédies !… Rachel… une femme plate !… — c’est J
it rien. Qu’est-ce qu’on peut me dire : que je suis bête, que je suis vieux , que je suis laid ! Ça m’est parfaitement égal… C
gne : À la renaissance du Perroquet savant, un mur qui avance avec de vieilles grilles rouillées qu’on ne dirait jamais s’ouvrir
tée comme l’ombre du chapeau de la duchesse d’Angoulême. Il avait une vieille livrée, une vieille voiture, et un vieux nègre qu
chapeau de la duchesse d’Angoulême. Il avait une vieille livrée, une vieille voiture, et un vieux nègre qu’il avait rapporté d
d’Angoulême. Il avait une vieille livrée, une vieille voiture, et un vieux nègre qu’il avait rapporté des colonies, où il me
r de la feuillée des dos de peintres chenus, ressemblant à des dos de vieux druides. On essaye des parties de billard sur un
19 (1875) Premiers lundis. Tome III « Du point de départ et des origines de la langue et de la littérature française »
es lois. On prévoit aujourd’hui le moment où la connaissance de cette vieille langue, et de la littérature qu’elle porte avec e
e qu’il est, une vaillante phalange, composée et des praticiens de la vieille langue, qui y ont été rompus de bonne heure, sans
pas déserteurs de l’antiquité, maisralliés, bien qu’un peu tard, à la vieille étude nationale, et organisateurs d’emblée (grâce
ient devenir surannées ; mais elle ne s’adressa point aux œuvres déjà vieilles de deux ou trois siècles, et depuis cent ans déjà
, Claude Fauchet dans ses Origines, s’avisèrent de s’inquiéter de ces vieux poètes, de ces vieilles rimes et de ces vieux rom
ses Origines, s’avisèrent de s’inquiéter de ces vieux poètes, de ces vieilles rimes et de ces vieux romans oubliés. Fauchet, no
t de s’inquiéter de ces vieux poètes, de ces vieilles rimes et de ces vieux romans oubliés. Fauchet, notamment, dressa un cat
t le titre que lui donnait en 1594 l’avocat Loisel, en lui dédiant un vieux poème de la Mort attribué à Hélinand, qu’il publi
publiait sans le bien comprendre. Mais ce mouvement de retour vers la vieille poésie ne se suivit point alors. Le xviie  siècle
: il eût craint de se gâter l’élocution et le goût en retournant à de vieux jargons. Il eût fait beau voir qu’un de ces jargo
Sainte-Palaye, initié par la lecture de Froissart à l’amour de notre vieille poésie fut possédé d’une véritable passion du moy
atori, le savant bibliothécaire de Modène, je ne sais quel recueil de vieux jongleurs provençaux. « L’heure de notre dîner fa
Jacob Grimm et de Franz Bopp, mais qui pratiquaient et maniaient les vieux textes et qu’animait le zèle louable de les produ
grammaire. « Après avoir posé cette règle générale, Fallot divise le vieux langage français en trois dialectes principaux, q
aient le plus occupés, dans les dernières années, de ces questions de vieille langue ; il y portait du savoir, de l’esprit, de
de reconnaître et d’établir des règles de syntaxe qui eussent tiré la vieille langue de cette condition irrégulière propre aux
liquid obscuritatis, etsi gratiam augent34. » Les langues romanes, le vieux français en particulier, tout en défigurant à tan
ou deux, un Dictionnaire complet de la langue française, y compris la vieille langue : le Glossaire de Roquefort n’est qu’une é
ines, a exprimé des doutes, et soutenu que tenter d’appliquer à notre vieux français cette rigueur grammaticale, cette précis
es, c’était faire une création rétroactive, supposer aux monuments du vieux français une pureté systématique qui lui est le p
est un travailleur zélé et qui a su trouver pour les monuments de nos vieux âges une flamme égale à celle qu’il eut jadis pou
ches ni comparaisons de toutes sortes, pour discerner les éléments du vieux français, élément latin, celtique, germanique, po
s de notre langue que ce dédaigneux a entrepris. » (De la Lecture des vieux romans, par Chapelain, dans la Continuatum des Mé
toutes les voies), M. Bekker a publié, à Berlin, quelques-uns de nos vieux romans de chevalerie. — M. Michelant est allé pub
alerie. — M. Michelant est allé publier l’un des plus célèbres de ces vieux poëmes à Stuttgart. — En Angleterre, il faut cite
ir, le premier, appliqué la critique littéraire proprement dite à nos vieux monuments, étant compromis chez Génin par trop de
20 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le Roman de Renart. Histoire littéraire de la France, t. XXII. (Fin.) » pp. 308-324
nscience et pour en tirer vite la moralité. Le même apologue, chez le vieux trouvère inconnu, est au contraire traité avec co
n y aperçoit un millier de fromages qu’on avait fait assoleiller ; la vieille qui devait les garder était rentrée au logis. Tiè
gis. Tiècelin saisit l’occasion et en prend un pour se restaurer ; la vieille sort et lui jette des pierres. Le corbeau la rail
des pierres. Le corbeau la raille et emporte le fromage, faisant à la vieille ce que tout à l’heure Renart lui fera à lui-même.
de Renart. — Vous croyez la fable finie ; pas le moins du monde. Nos vieux trouvères ne sont pas pressés : ils chantent et r
pas les os si durs qu’il ose se mucher ici ; notre palis n’est pas si vieux qu’il l’ait pu déjà mettre en pièces. Ce n’est qu
d’école, l’Armorique un peu arriérée et cantonnée restait fidèle à la vieille forme poétique comme aux vieilles mœurs ; elle re
rée et cantonnée restait fidèle à la vieille forme poétique comme aux vieilles mœurs ; elle restait surtout fidèle à ce courage
u’on ne nous parle plus des Romances du Cid pour en faire honte à nos vieux trouvères : ici, il y a des accents tout pareils,
à nos vieux trouvères : ici, il y a des accents tout pareils, que le vieux chantre patriotique a pris sur le vif et tirés de
qu’elles soient, se répondent par certains accents et par le cœur. Le vieux trouvère, dans sa simple rudesse, a peut-être mêm
de Beaumanoir. Quant à l’idée que j’ai eue dans ce petit chapitre de vieille littérature, elle pourrait se résumer en ces mots
21 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « José-Maria de Heredia »
onquête 59 en est une sur l’imagination… Cette antique chronique d’un vieux chroniqueur oublié et à peu près inconnu en Franc
d’un homme heureux, pourrait cependant s’étonner. Il est vrai que ce vieux Bernai Diaz del Castillo n’est pas tout seul dans
e. Heredia a donné là un très beau support d’écusson aux armoiries du vieux chroniqueur Diaz, avec ces deux resplendissants m
nt de fois imprimé à Séville. Les Andalouses, s’il faut en croire les vieux moralistes, ont toujours été singulièrement douée
coucher du soleil, d’une vie étrange. L’alguazil s’y hasarde peu. Des vieilles femmes crient des boudins, des beignets frits à l
de génie, a mieux aimé emboîter le pas, en le traduisant, derrière un vieux soldat oublié, et bravement chausser les vieilles
raduisant, derrière un vieux soldat oublié, et bravement chausser les vieilles bottes et la casaque de guerre de cet héroïque ro
uerre de cet héroïque roquentin ! Charme des qualités contraires ! Le vieux Conquistador en a eu un pour ce fils des Conquist
t-ce d’une main gourde de vieillesse ou endolorie de blessures que le vieux soldat chroniqueur, Don Quichotte anticipé, avait
22 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1857 » pp. 163-222
ille est tout ébranchée. Une visite à un oncle, et une visite à notre vieille cousine de Courmont, habitant un logement d’ouvri
it épousée pour sa fortune, — morte dans un grenier en compagnie d’un vieux chien, — a été enterrée dans la fosse commune, et
oin, ces larmes dévorées, ces misères, aussi loin que votre jeunesse. Vieilles plaies dont vous ne vous souvenez, que lorsqu’ell
faire cuire une nouvelle. J’en faisais la descente, et je trouvais un vieux savant qui savait tout, et surtout prométhifier l
une chambre inondée de soleil, des meubles tout mangés de lumière, de vieilles tapisseries, dont toutes les couleurs seraient ét
symptôme que le monde, tel qu’on le voit aujourd’hui, s’est fait bien vieux et bien triste, et que beaucoup d’aimables choses
se rassied, et, toute la soirée, reste au cœur de la conversation des vieux , n’ouvrant pas la bouche, raide sur sa chaise, sé
tes, tout entiers à se carotter les uns aux autres un écu neuf ou une vieille idée… À propos d’un duel né là, le commissaire de
it cabinet pouvant contenir, les coudes serrés, six personnes. Là, le vieux père Maire, servait lui-même en personne, et dans
oloration dorée de Rembrandt en ses têtes juives. Adèle Courtois, une vieille célébrité de la galanterie. Juliette une blondine
sous une rochée de trois immenses tilleuls, réunis et joints au pied, vieux tilleuls sur lesquels s’étend par plaques une mou
ntant sur le cercueil. Autour du cercueil, des compagnons d’armes, de vieux soldats, de vieux bonshommes encore verts, au rub
eil. Autour du cercueil, des compagnons d’armes, de vieux soldats, de vieux bonshommes encore verts, au ruban de la Légion d’
ermiers, en chapeaux noirs, venus de loin et tout poussiéreux, et les vieux serviteurs retraités, les domestiques septuagénai
dans un contrat de vente, je l’ai oublié, mais le personnage était un vieux marchand de sabots, — oui, un marchand de sabots
une domesticité, qu’il avait trouvé le moyen de s’attacher ainsi. La vieille Marie-Jeanne remémore encore avec un ressouvenir
dix jours, une lettre de son père, avant d’oser l’ouvrir. Ah ! cette vieille Marie-Jeanne, il faut l’entendre, dans le fond de
mettions en broche et nous repartions ! » Et dans les souvenirs de la vieille cuisinière associée à l’orgueil de la famille, co
gnorer l’auberge et de descendre chez un ami. Vieil ami, ce Colardez, vieux complice de mon père dans les luttes électorales,
à la campagne, de l’argent dans ma poche, avec une femme bon garçon, vieille amie qui me raconte ses amants ; libres tous les
es types consacrés qui traînent dans les mémoires idiotes, toutes ces vieilles connaissances du préjugé populaire, tous ces pers
 J’aimerais autant avoir perdu 20 000 francs. » La vérité est que le vieux Buloz versa de vraies larmes sur son ami, qui a p
s, la très sérieuse intention d’épouser, et qui nous rappelle du bien vieux passé… Il y a des années qu’on ne s’est vu. On s’
Fleury, causant avec Banville, quand tombe dans notre conversation le vieux dieu du drame, le vieux Frédérick Lemaître… Dans
ville, quand tombe dans notre conversation le vieux dieu du drame, le vieux Frédérick Lemaître… Dans tout cela, par tous ces
23 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIe entretien. Balzac et ses œuvres (2e partie) » pp. 353-431
sa voie tortueuse, par la paix de ses maisons, qui appartiennent à la vieille ville et que dominent les remparts. Des habitatio
, qui excellaient à ces railleries urbaines. Les anciens hôtels de la vieille ville sont situés en haut de cette rue jadis habi
sinon légitimement, les plus beaux vignobles de l’arrondissement, une vieille abbaye et quelques métairies. Les habitants de Sa
e La Gaudinière, née de La Bertellière, mère de Mme Grandet ; puis du vieux M. La Bertellière, père de la défunte ; et encore
ls entassaient leur argent pour pouvoir le contempler secrètement. Le vieux M. La Bertellière appelait un placement une prodi
sept à huit cents poinçons de vin. Il possédait treize métairies, une vieille abbaye, où, par économie, il avait muré les crois
el le vigneron participait à sa convenance et secrètement. Quoique le vieux Cruchot et M. des Grassins possédassent cette pro
uelle avait droit un homme qui ne devait jamais rien à personne, qui, vieux tonnelier, vieux vigneron, devinait avec la préci
un homme qui ne devait jamais rien à personne, qui, vieux tonnelier, vieux vigneron, devinait avec la précision d’un astrono
les conversations de la ville. Pour quelques personnes, la fortune du vieux vigneron était l’objet d’un orgueil patriotique.
hé. Son bois de chauffage était coupé dans ses haies ou pris dans les vieilles truisses à moitié pourries qu’il enlevait au bord
les entre-deux étaient remplis de blanc en bourre qui avait jauni. Un vieux cartel de cuivre, incrusté d’arabesques en écaill
aîtresse branche s’adaptait au piédestal de marbre bleuâtre agencé de vieux cuivre, ce piédestal formait un chandelier pour l
oignures, espèces de buffets terminés par de crasseuses étagères. Une vieille table à jouer en marqueterie, dont le dessus fais
raits au pastel étaient censés représenter l’aïeul de Mme Grandet, le vieux M. de La Bertellière, en lieutenant des gardes fr
que. Chaque servante, voyant à la pauvre sexagénaire du pain pour ses vieux jours, était jalouse d’elle, sans penser au dur s
nes inouïes, après vingt ans de service, Grandet résolut de donner sa vieille montre à Nanon, seul présent qu’elle reçut jamais
eul présent qu’elle reçut jamais de lui. Quoiqu’il lui abandonnât ses vieux souliers (elle pouvait les mettre), il est imposs
on était toujours suivie d’un regard indéfinissable que lui jetait la vieille servante. Ce mot, dit de temps à autre, formait d
. Cette pitié, placée au cœur de Grandet et prise tout en gré pour la vieille fille, avait je ne sais quoi d’horrible. Cette at
Cette atroce pitié d’avare, qui réveillait mille plaisirs au cœur du vieux tonnelier, était pour Nanon sa somme de bonheur.
vue inattendue de ce beau jeune homme, son cousin, contraste avec la vieille et vulgaire société de son père ; elle inspire à
quarante mille livres de rente ? — Et leurs économies, reprenait une vieille Cruchotine, Mlle de Gribeaucourt. Un monsieur de
24 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Biographie de Camille Desmoulins, par M. Éd. Fleury. (1850.) » pp. 98-122
xcite l’intérêt : le souvenir de son dernier acte, de ces feuilles du Vieux Cordelier où il osa, le premier sous la Terreur e
le impression ils reçurent de l’apparition de ces premiers numéros du Vieux Cordelier : ce fut, six mois avant Thermidor, com
bien lui encore qui, même revenu à une sorte de résipiscence dans son Vieux Cordelier, dira : « Je mourrai avec cette opinion
La guillotine de Louis XVI apparemment. Camille, le futur écrivain du Vieux Cordelier, est déjà tout entier dans cette brochu
Il faut mettre ces tristes paroles en regard du troisième numéro du Vieux Cordelier, qui les expie. André Chénier avait pub
ume de journaliste pour publier (décembre 93) les premiers numéros du Vieux Cordelier. Quand on ne connaît que de réputation
des chiens 12. Marat est beaucoup mieux traité en apparence dans le Vieux Cordelier ; mais on comprend pourquoi, et ce n’es
on oratoire et de tactique. Quoi qu’il en soit, dans tout ce début du Vieux Cordelier on sent bien l’homme qui s’est fourvoyé
erve qui, en trois ou quatre passages, est excellente, il est dans Le  Vieux Cordelier ce qu’il était dans ses précédents écri
gne mascarade de l’évêque apostat Gobel ; en un mot, il parle dans Le  Vieux Cordelier l’argot du temps ; il a le style débrai
elles peuvent être jetées. J’ai dit que Camille, dans un endroit du Vieux Cordelier, a un mouvement d’élévation véritable ;
Évangile. Je pourrais citer encore la page suivante de ce numéro 5 du Vieux Cordelier, laquelle est plus irréprochable pourta
tre vie comme des malades… » C’est même la seule vraiment belle de ce Vieux Cordelier, qui, dans la plus désastreuse des cris
, il ne lui restait plus, en décembre 93 (au moment où il commença Le  Vieux Cordelier), que deux amis, Danton et Robespierre 
25 (1860) Ceci n’est pas un livre « Hors barrières » pp. 241-298
terrompait sa lecture pour plonger une main osseuse et jaune comme un vieux cierge, — où les veines n’étaient plus indiquées
j’arrive de bonne heure au café, je me place à la table de mon petit vieux , — j’accapare sa Gazette et son Charivari. Il vie
du coin de l’œil l’entrée de mon problème. Le premier regard du petit vieux fut pour sa place ; en la voyant occupée, une viv
yages, si bien qu’elle finit par rester au fond. Évidemment, le petit vieux se défiait de moi, je le gênais. Pourquoi ? Ma c
personne qui je suis… » ……………………………………………………………………… Depuis, le petit vieux et moi nous avons passé bien des soirées ensemble
trottiner devant moi. Il s’arrêtait, à trente pas de là, auprès d’une vieille femme sordide et repoussante. Je les regardai de
ant près d’un quart d’heure, avec une singulière volubilité ; puis la vieille disparut à l’angle d’une rue mal famée, — et mon
ement les nerfs. « Le flacon ! toujours le flacon ! » reprit le petit vieux . Après une pause : « Vous ne savez pas ce qu’elle
ensai-je… et Philarète Chasles sera bien content. » Le soir, le petit vieux ne vint pas au café, — le lendemain non plus. Je
Dubarry avait escamoté, tout en causant, le flacon d’élixir du petit vieux . Il était tout naturel qu’elle eût songé à son fu
ancival et de M. de La Harpe. Disons-le pourtant : il existe aussi un vieux Capitole, un Capitule authentiquement vieux, héri
tant : il existe aussi un vieux Capitole, un Capitule authentiquement vieux , hérissé de fort curieuses sculptures ; mais il e
ergistes de grand chemin qui amassent de quoi se meubler, — sur leurs vieux jours, — des appartements en bois-de rose, en nou
irait Henry Murger. « C’est étrange, mais il me semble que vous, — le vieux , — vous m’avez offert des couteaux à Châtelleraul
26 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1856 » pp. 121-159
, Saint-Santin, une masure qui l’a séduit par la date de 1555 sur une vieille pierre, et il a enfin trouvé un logis et un asile
cause de la décadence de l’art ; — enfin, lâchant la polychromie, le vieux Delécluze s’étend longuement sur les difficultés
la nature. Les générations de notre temps sont trop civilisées, trop vieilles , trop amoureuses du factice et de l’artificiel po
taches. — Le maître de l’établissement est appelé par les filles : le vieux marquis. Au premier, un interminable corridor ave
idées en enfance, les marmottages et radotages du passé, hantant ces vieilles cervelles comme un revenant, des paroles édentées
pprochant tout près, entre ces jambes qui ne courront plus. Il y a de vieilles petites créatures séchées et ratatinées, empaquet
aricatures lentes, appuyant leur pas qui tremble sur la béquille d’un vieux parapluie. D’autres, avec un grand abat-jour sur
re ; elle paraît rouler en elle une de ces consciences césariennes de vieille femme, qui repasse muettement, dans une mémoire d
egardant, et pour essayer de guérir, nous achetons deux pots à thé de vieux Saint-Cloud, montés en vermeil, dans leur boîte à
dénoircir l’âme en nous enchantant le regard avec l’éclair gai d’une vieille et belle chose, d’une claire porcelaine à la doru
du passé ait tenu la pointe du graveur, et que mieux que la pierre du vieux Paris soit venu sur ces feuilles de papier. Oui,
er. Oui, dans ces images, on dirait ressuscitée un peu de l’âme de la vieille cité : c’est comme une magique réminiscence d’anc
des chouettes de pierres dans les niches des dessus de fenêtres. Une vieille femme à cheveux blancs vous introduit dans une sa
tant de temps en temps au milieu de la phraséologie dramatique et des vieux clichés de la bonne aventure, de crapuleux éclats
gue), sur la polissonnerie de laquelle M. Thiers a tant débagoulé, le vieux Delécluze, contait à Vignères, que lui et sa sœur
le rapin tout à la fois du dessinateur, choumaquant et recarrelant de vieux souliers. Gavarni rit beaucoup avec nous d’un art
27 (1893) Impressions de théâtre. Septième série
ment, les autres pour rire et par allusion à, un « cliché » déjà très vieux . Aristophane est resté un grand nom ; et c’est ju
. Deux faits me paraissent hors de doute. Si assurément la pudeur est vieille comme les sexes, et si elle fut connue et pratiqu
Salabacca. Nous y voyons quelques viveurs athéniens, entre autres le vieux philosophe Eironès, par lequel M. Donnay a cru re
ut son principal instrument d’action. Encore enfant, elle se donne au vieux Lépide parce qu’il était riche. Cette orgueilleus
r-ville, dont Sophie disait : « C’est un ennuyeux qui ressemble à ces vieux laquais qu’on appelle La Jeunesse. » Millin nous
n, et de je ne sais quoi encore : le bavardage libre et pimenté d’une vieille Lisette qui aurait l’esprit de Chamfort. Notez qu
te, abondaient les gardes municipaux et que, autour du catafalque, de vieux généraux devisaient avec ennui. Assurément, du fo
aux devisaient avec ennui. Assurément, du fond de son immortalité, le vieux maître a dû approuver ces obsèques, car il a touj
érent du nôtre, sérieux, naïf et grand, qui a le don de rafraîchir de vieilles choses, en les ressentant avec une extraordinaire
nsabilité reconquise, se met tout de suite à aimer les enfants de son vieux mari) ; et la sœur de Hilda, la charmante et rais
’ailleurs son invention pouvait se donner carrière sans scandale, ces vieilles œuvres consacrées par les âges étant devenues une
des idées que l’on a trouvées soi-même, ces idées fussent-elles aussi vieilles que le monde. Une idée personnelle n’est pas une
l ne faut jamais réciter une conférence apprise par cœur. Oh ! que le vieux maître a raison ! Oh ! la peur de ne pas retrouve
e l’Eden-Théâtre : c’est le « Palais Indien ». Enfin, dans un coin de vieille rue fantastique, une madone espagnole éclairée pa
es traits essentiels. Le titre indique assez la donnée. C’est un très vieux sujet, complètement « retourné ». Il s’agit des e
e leur en reste que quatre-vingt mille. Ou plutôt il ne reste rien au vieux fêtard : mais André, en fils délicat, partage ave
s plus saines et les plus touchantes du monde. Cela ouvre les yeux du vieux piaffeur : le mari qu’il faut à Hélène, c’est And
e, n’étant plus protégé, il est repris de ses habitudes vicieuses, le vieux La Rivonnière installe dans l’hôtel une maîtresse
de l’unique chance qu’il avait d’être sauvé. Nous le voulons bien. Ce vieux « marcheur », — que M. Dumas, à mon gré, considèr
e badine pas sur l’article, vient demander raison à La Rivonnière. Le vieux beau se conduit galamment : il prend la querelle
iets sur l’issue du duel ? Non, n’est-ce pas ? Et c’est, en effet, le vieux monsieur qui sert un bon coup d’épée au jeune mar
e, et qu’il finira par se laisser marier à la bonne Mme Godefroy, une vieille amie, une veuve excellente, et qui le guette depu
ur la vérité du bonhomme. Sauf erreur, ce n’est qu’au théâtre que les vieux mauvais sujets, les débauchés approchant de la so
d’autre part, ils se connaissent si bien eux-mêmes. Je trouve que le vieux viveur n’a pas toute l’inconscience qui conviendr
ait pu vivre comme il a vécu ? Mais c’est peut-être que cette vie du vieux La Rivonnière, l’auteur ne la voit pas du même œi
orale du monde et même de la morale de Scribe. Et il me paraît que le vieux La Rivonnière a par trop bénéficié de cette inadv
bonté) et fortement brouillé la conscience. Et alors je me méfie… Ce vieux monsieur s’est mis un jour en tête d’épouser une
 ! C’est bon chez M. Scribe, cette candeur subite et ces scrupules du vieux fêtard. Mais chez Dumas le clairvoyant, le véridi
… » Eh ! oui, cela était logique ; oui, cela devait arriver ; oui, le vieux monsieur trop jeune devait faire la cour à sa bru
-huitième siècle aux légères boiseries blanches ; un cabinet tendu de vieilles tapisseries allemandes ; un jardin de principicul
chent sur le ciel du couchant ; au dernier plan, les pignons aigus de vieilles maisons ouvragées, piquées, à chacune de leurs pe
elle désespérance… Fantasio a beau dire à un moment : « Regarde cette vieille ville enfumée ; il n’y a pas de places, de rues,
ond mariage de leur amie Mme Claire. Cela les dérange dans leurs plus vieilles et plus chères habitudes. Oh ! la cave de Durosie
M. Meilhac ait un faible de plus en plus marqué pour la grâce, de ces vieux artifices traditionnels. Déjà, dans l’Ingénue, il
s et des femmes, une tendance à jouer plus franc jeu, à se passer des vieux mensonges convenus, trucs débinés et qui ne tromp
fauteuil, prise tout à coup de paralysie générale. Toute la vie de la vieille paralytique s’est réfugiée dans ses yeux. Les ass
lement. Exaspéré par cette jubilation muette, Laurent se jette sur la vieille femme pour l’étrangler : mais il recule devant so
ce, comme vous savez, avait des ennemis, même avant d’être connue. Un vieux monsieur, dont la badauderie des Cercleux et des
sformation, éminemment falote, des marquis de Molière. C’est aussi le vieux marquis de Chambersac qui n’ayant plus le sou, s’
enfin de « bazarder » l’épée du connétable, l’épée historique dont ce vieux marchand à la toilette de Chambersac lui a offert
l’auteur du Prince d’Aurec a été scrupuleusement équitable. Ouvrez un vieux livre, les Caractères de La Bruyère, aux chapitre
la voir. Elle lui parle doucement et gentiment ; elle l’appelle « son vieux papa ». Ledoux est remué, et la tendresse paterne
pour les soins, as-tu jamais eu rien à redire ?… » Elle a raison, la vieille Mme Ledoux. C’est sur toute notre vie que nous de
d’insister là-dessus. Paul Anthelm Théâtre-Libre : La Fin du vieux temps, pièce en trois actes, de M. Paul Anthelm.
l, et je fais le méritoire effort de souhaiter la pluie. ) La Fin du vieux temps avait aussi contre elle le décor de son deu
trer une grange, avait entassé sur la scène une quantité de bottes de vieux foin avarié et moisi, qui sentait à plein nez « l
rie. Ces loques grouillaient ; on se grattait rien qu’à les voir. Les vieux tricots des femmes n’étaient pas mal non plus. So
s. Sous la poussière de brique dont elle s’était enduit la figure, la vieille servante Françoise était souverainement hideuse,
usqu’au crime, des gars qui se flanqueront des coups de faux, quelque vieux paysan que ses enfants aideront à crever, probabl
tefois, c’est qu’il ne justifie pas entièrement son titre : la Fin du vieux temps. Si j’en crois, d’une part, le père Muselle
la Fin du vieux temps. Si j’en crois, d’une part, le père Muselle, le vieux paysan ignorant et têtu, — et, de l’autre, Jean F
ien sous-officier et muni de son « certificat d’études », l’esprit du vieux temps se réduit à vivre dans la saleté, à cultive
temps se réduit à vivre dans la saleté, à cultiver la terre selon les vieilles coutumes, et, si vous avez une fille, à ne la mar
battre. J’aurais cru qu’il y avait autre chose. Ce que représente le vieux Muselle, c’est tout au plus la routine, ce n’est
uré l’Avarice rustique et la Routine toute pure, il eût placé quelque vieille paysanne au grand cœur, comme il s’en rencontre e
’il eût un peu plus conscience de ce qui le sépare si profondément du vieux Muselle ; que, dans sa langue de paysan intellige
n cherchons pas plus long que M. Paul Anthelm. Il reste que la Fin du vieux temps est l’histoire du mariage d’un brave garçon
du régiment. Mais, quoique Jean ait du bien et « de la conduite », le vieux ne veut pas entendre parler de lui parce que, com
dit, Jean mange du pain blanc et qu’il a ses idées sur la culture. Le vieux entend marier sa petite-fille à un benêt, Balthaz
l’aïeul terrible, comme un petit garçon. Et Thermette, épouvantée (le vieux l’a menacée du bâton), est obligée de renoncer à
il vivra seul dans son trou, puisque les enfants n’obéissent plus aux vieux et puisque c’est autant dire la fin du monde ! Vo
terre. Et un beau dimanche, en l’absence de Thermette et de Jean, le vieux Muselle entre furtivement dans leur maison, avec
Muselle entre furtivement dans leur maison, avec la complicité de la vieille servante. La scène est fort jolie. Le vieux prend
vec la complicité de la vieille servante. La scène est fort jolie. Le vieux prend le petit dans son berceau ; il le tripote,
in ! » Il lui fait risette ; il lui dit des bêtises attendries de bon vieux grand-père… Thermette et Jean le surprennent dans
rennent dans ces occupations… Ils le supplient de rester avec eux. Le vieux se laisse faire, tout en grognant. Tel est ce dra
érent. Les physionomies des personnages ont de la vérité, et celle du vieux Muselle a de la grandeur dans sa rudesse. Athali
r un enfant. La grande scène de Joas et d’Athalie, la rencontre de la vieille reine toute-puissante et du frêle enfant de chœur
dats qui vont deux par deux. Le Dôme central a des tons rougeâtres de vieux paillons dédorés, tandis que les deux dômes bleus
ylle tragique, et, j’ose dire, majestueuse. Le fond, c’est une de ces vieilles idées immuables dont je parlais tout à l’heure. L
t une fille parfaitement sage, modeste, douce et travailleuse ; et la vieille Martril, la mère d’Antibel, est tout à fait injus
 », il l’aimerait tout comme. Elle voit clair encore sur ce point, la vieille Martril, quand, après le charivari qui s’est term
s cessé de m’occuper de toi. J’ai trimé, j’ai peiné, je me suis faite vieille avant l’âge pour toi, pour te voir content. Et vo
tions de paysanne avaricieuse, et des préventions et des violences de vieille femme impérieuse et têtue. Bref, ces deux-là sont
— cueillent des haricots au jardin. Mette, très câline, interroge la vieille sur son petit-fils Jan qui est à l’armée, — là-ba
c’est elle qu’il aime, et qu’il est seulement un peu timide. Mais la vieille Martril a une autre idée. Antibel a remarqué des
excité par Martril, il prend son fusil et se met en embuscade avec la vieille femme… Et cependant Jan, dans son lit, se retourn
une. Et c’est pourquoi Mette, qui n’est point philosophe, consulte la vieille Gate, la « devine », et son bouc Barrabas… Admire
à la façon des voleurs ou des ivrognes. Son bouc Barrabas la suit, un vieux bouc noir, haut encorné, solide encore sur ses qu
r la cuisse, mettent en l’air, pour tout un Carême, les jeunes et les vieilles dévotes des deux faubourgs. » C’est bien cela. Ne
on plein de rondeur, canaille cordiale ; le régisseur, fané comme une vieille pomme, le teint blêmi d’avoir trop vécu à l’ombre
res gommeux, et jusqu’à un Peau-Rouge en veston avec une chevelure de vieille femme maigrement éparse sur le dos, encombrent la
ecteur » qui l’a suivie, charge Gaston de la débarrasser, un soir, du vieux monsieur, lui promet ses faveurs en récompense et
es, des jeunes demoiselles hystériques, des « petits féroces » et des vieux garçons libidineux opprimés par leur servante. Et
édie italienne. Il faut bien admettre que, dans une littérature aussi vieille et aussi copieuse que la nôtre, beaucoup de chose
t ainsi le couple Privat est ramené à ses fréquentations d’autrefois, vieux garçons noceurs avec leurs amies. D’un geste déco
s élémentaires de la morale bourgeoise, pour assurer la survivance du vieux nom des Chantemelle, — survivance dont je ne puis
écemment renvoyée parce qu’elle la soupçonnait d’être la maîtresse du vieux duc. La duchesse, quoique dévote, accueille avec
se, délivrée d’un gros poids. Et, un instant après, elle fait part au vieux duc des confidences de Robert. Or, le duc aussi a
en !… S’il n’était pas à moitié crevé, je le… » Cela, c’est le cri du vieux paillard trompé. Mais tout à coup le duc se tait.
t qu’Hélène lui a donné un fils ; mais elle a découvert la liaison du vieux duc et de Mlle Vatrin et, dès lors, le mariage de
sion honteuse, et par dire à son père quelques dures vérités. Mais le vieux duc l’arrête d’un mot : « Robert a un tils. » Ce
n’est pas une mauvaise fille. Elle a eu la faiblesse de se donner au vieux duc, parce qu’il l’a voulu et qu’il était le maît
ceptant pour mari, je lui ferais une mortelle injure. » Vainement, le vieux duc lui parle du « nom » qu’il faut sauver. « Eh 
de la mettre à la porte. Or, cette femme est au courant des amours du vieux duc et d’Hélène. Et Claire et Hélène, et le vieux
urant des amours du vieux duc et d’Hélène. Et Claire et Hélène, et le vieux duc, savent qu’elle sait… Evidemment, cette femme
le ramènerez à Chantemelle quand l’hiver y sera moins dur. » Alors le vieux duc, sans s’approcher, très « chic » toujours : «
sans avoir pu épouser Hélène ni donner son nom au petit Henri, si le vieux duc constatait alors que la duchesse est le seul
nt ce que ses filles ont souffert par lui, mais ne pouvant rompre son vieux lien, s’humilie devant son enfant : « … Tu ne sai
nt son enfant : « … Tu ne sais pas ce qu’il y a de faiblesse dans les vieilles âmes qui se cramponnent à la vie, au lieu de se p
algré qu’elle en ait, la façon dont ses filles viennent de trailer la vieille maîtresse de son mari a fait à Mme de Grécourt un
Mme Boisset fait son devoir de mère de drame populaire et rembarre le vieux polisson. A quoi il réplique qu’il aura le regret
yeux que Louise soit si supérieure que cela à son mari. Il n’est pas vieux , il n’est pas laid. Il a eu, à l’école primaire,
femmes chuchotent derrière elle, et elle ne comprend pas pourquoi le vieux marquis de Rosay qu’elle avait consenti à épouser
et Nohan apprend, pendant la courte absence de la jeune fille, que le vieux marquis de Rosay, son ancien fiancé, lui a laissé
donner une preuve sans réplique : elle a renoncé aux deux millions du vieux marquis… Ils tombent dans les bras l’un de l’autr
onfusion serait vite dissipée, ou elle ne se prolongerait que par les vieux artifices auxquels le théâtre nous a accoutumés.
’elle parle, l’évêque Simplice sent une flamme inconnue parcourir ses vieilles veines. Il va jusqu’à louer les attraits terrestr
is tour, — de le sauver avant la faute. Il entre sous les habits d’un vieux pauvre et demande à manger. Alors, la fausse Luce
28 (1890) La vie littéraire. Deuxième série pp. -366
e et il la tue. Tel est le sujet, l’argument, comme on disait dans la vieille rhétorique. On sait qu’il est traité avec une hab
ous nos actes ? Nous naissons incorrigibles, hélas ! Nous naissons si vieux  ! Si Clémenceau avait songé que tous les éléments
stache incolore et pendante, il réalisait tout ce que nous lisons des vieux chefs scandinaves, dont le sang coulait dans ses
non point sans mélange. Issu d’un Champenois et d’une Bas-Normande de vieille souche, Gustave Flaubert était bien un fils de la
ne disant ni oui ni vere ; mais bien Normand des mers, roi du combat, vieux Danois venu par la route des cygnes, n’ayant jama
billée par des vierges. Avez-vous vu au Louvre un petit bas-relief de vieux style grec, tout asiatique, qui a été trouvé dans
connu en ce monde que deux hommes heureux de leur œuvre : l’un est un vieux colonel, auteur d’un catalogue de médailles ; l’a
der dans la glace sans éclater de rire. Est-ce que la vue seule d’une vieille paire de bottes n’a pas quelque chose de profondé
ion. Le legs trop expressif de l’amant ne suggère aucune réflexion au vieux mari, qui est fort simple. Le bonhomme Roland n’a
juger sa mère, il devrait au moins l’excuser. Il sait ce que vaut le vieux Roland, et que c’est un imbécile. » — Oui, mais s
dans un temps où la poésie, qui semble avoir renié définitivement les vieilles formes héroïques et didactiques, se complaît, dep
pas dépouillé le vieil homme ; il reste, par l’esprit, citoyen de la vieille petite planète où quelque scoliaste latin écrivit
fille, à élever. Il écrivait en 1855 à madame Senior : Je suis trop vieux pour me marier, mais je voudrais trouver une peti
emblants sur les grains délicieux du maroquin. Il me souvient de deux vieux prêtres qui aimaient les livres et qui n’aimaient
rages modestement reliés. Ils recueillaient volontiers les écrits des vieux théologiens dont personne ne veut plus. Ils metta
que ce livre est janséniste. Quant au vicaire, il reçut un jour d’une vieille demoiselle un exemplaire de l’Imitation elzévir,
rêtre, les yeux encore humides, la bouche déjà souriante, achetait un vieux Lactance au père Malorey, et se réjouissait de li
pas d’amour sans fétichisme, et rendons cette justice aux amoureux du vieux papier noirci, qu’ils sont tout aussi fous que le
il est sublime cet effort victorieux de l’homme pour s’affranchir des vieux liens du crime ! Qu’elle est auguste cette lente
vore : il est désormais un vice radical, un germe morbide. C’était le vieux nourricier des hommes des cavernes ; maintenant i
portaient à manger et à boire à leurs amis morts. En souvenir de ces vieux rites, les Myriniens déposaient parfois dans les
aint-Sulpice. Ce devait être la joie des bonnes petites filles et des vieilles femmes d’alors. Il y a une frappante analogie ent
Saint-Cyr de Rayssac naquit à Castres en 1837. Son père, cadet d’une vieille famille albigeoise, fier comme Artaban et pauvre
ntir l’amour et la beauté sous la poussière des livres amassés par le vieux Dugas-Montbel, l’union féconde du sensualisme et
ler. Dans ce temps, j’épelais pour mieux savoir te lire, Et tous les vieux amours qu’il te plaît de maudire Enseignaient à m
lata, se fondent dans des conditions si nouvelles, mais même pour les vieilles sociétés d’Europe qui aspirent, à se régler aussi
er, d’une manière approximative l’âge de la terre. La terre n’est pas vieille . Elle existe à l’état solide depuis 25 millions d
l renferme des vérités que votre statistique ne contiendra jamais. La vieille histoire est un art ; c’est pourquoi elle a, dans
te entre les arbustes pour me demander du pain. Et je songeais que ce vieux jardin, peuplé d’animaux, ressemblait assez au pa
e. Le geôlier donna pour compagnon de chambre à la jeune Écossaise un vieux médecin de Ville-d’Avray, fort entêté de matérial
us ne savez pas ce que vous perdez. Pour moi, je suis pauvre, je suis vieux , je suis malade ; et m’ôter la vie, c’est m’ôter
Voilà, madame, d’où vient que je suis triste quand vous êtes gaie. Ce vieux médecin de Ville-d’Avray était bien moins sage qu
t barbare dominait la petite cité et pesait sur les formes trapues du vieux Parthénon que les guerres médiques devaient détru
omme Socrate, Euripide avait sur les dieux des pensées contraires aux vieilles maximes de la cité. Cet esprit scientifique et mo
historiens. Oui, les marionnettes sont sorties du sanctuaire. Dans la vieille Espagne, dans l’ardente patrie des Madones habill
te, et toujours la même, et surtout toujours la même pour ce : pauvre vieux mari qui t’aime si bien, qui t’aimera aussi longt
 : « Quand je ne t’ai pas auprès de moi, ma pauvre tête est comme un vieux château dont le concierge est absent et où tout e
ne pouvaient être produites que par une longue et savante culture. Le vieux catholicisme et la jeune philosophie, la féodalit
n-Jacques. La bergerie à la veille de la Terreur. Trois ans après, le vieux général de Custine était traduit devant le tribun
ns la terre de Fervacques, qu’elle avait récemment achetée et dont le vieux château, égayé par le souvenir de la belle Gabrie
s être seule lorsqu’on n’est plus jeune » ! Au moins faudrait-il être vieille  ! mais on est si longtemps à n’être plus jeune sa
être vieille ! mais on est si longtemps à n’être plus jeune sans être vieille , que c’est là ce qu’il y a de plus pénible ; ce q
oise tombées sous la mitraille en criant : « Vive l’empereur ! » La vieille garde fut admirable de constance et de fermeté. C
l dit d’une voix haute : « Officiers, sous-officiers et soldats de ma vieille garde, l’ennemi nous a dérobé trois marches. Il e
achetait tous les libelles qui se criaient sous ses fenêtres, dans la vieille rue de Saint-André-des-Arcs. J’ai lu cette notice
produire. C’est pourquoi elle ne se montre que dans les sociétés déjà vieilles , à l’heure exquise des premiers déclins. Elle sur
i, il est permis aujourd’hui d’admirer toutes les formes du beau. Les vieux préjugés d’école n’existent plus. On peut aimer e
elles formes de l’art. « Un peuple n’est jamais coupable », disait le vieux roi Louis-Philippe à Claremont. Voilà une sage pa
est là une nouveauté. Et, comme toutes les nouveautés, elle est aussi vieille que le monde. De tout temps, l’art a voulu représ
à plus naturelle. Les savants prétendent que le Petit Poucet est plus vieux que l’Iliade ; ce n’est pas impossible. Eh bien,
t est plus vieux que l’Iliade ; ce n’est pas impossible. Eh bien, les vieilles femmes qui contaient le Petit Poucet aux enfants
ent, n’en doutez point, ce que se proposait le poète villageois de la vieille France qui fit cette chanson, bien connue de La F
les pensées. Ne nous imaginons pas que les temps sont venus, que les vieilles littératures vont tomber en poudre au son des tro
ontemporaines par rapport à nous. Il a fait sagement, à l’exemple des vieux maîtres, car de la sorte le bon ermite nous intér
it hellénique. L’église où, sous le nom de Jésus, ils retrouvaient le vieux , dieu de leurs pères, satisfaisait complètement à
t morts, lui laissèrent leurs champs fécondés par les larmes de cette vieille Isis que la sainte Vierge avait chassée. Mais Ant
e feuilles de palmier. Ses austérités étaient tempérées. Quand il fut vieux , ses disciples obtinrent qu’il leur permît de lui
a rêverie — à la vie simple et remplie de quelque homme de bien, d’un vieux prêtre, par exemple, occupé d’études et se réveil
elle est sans pitié pour leurs peines et leurs misères. Elle tient la vieille habileté de M. d’Oronge pour aussi ridicule que l
Est-ce à dire qu’il faille regretter les anciennes disciplines et les vieilles maisons, l’institut des demoiselles de Saint-Cyr,
antiques animées, vivifiées par une âme moderne, souvenirs émus de la vieille France, dont bientôt la poésie allait pieusement
que toujours symétrique et régulier comme les jardins sans arbres des vieilles miniatures ! Le malheur est que je dévorai en que
e sorte de trouble et comme une hallucination. Il me semble que cette vieille France que je viens de traverser si vite, cette t
nde du moyen âge ; il pourrait être représenté, à la rigueur, par une vieille horloge un peu compliquée, comme celle de Strasbo
t. Il unit au goût littéraire le sens philosophique, et son Manuel de vieux français, dont je vous parle ici, n’a tant d’inté
es leur chanter. Aussi la Chanson de Roland, et généralement tous les vieux gestes étaient-ils chantés par des jongleurs. De
direction intellectuelle, littéraire et sociale. » (Page 32.) Et le vieux chêne sous lequel je suis assis parle à son tour,
ement de mon feuillage. L’âme de tes aïeux est dans ces chansons plus vieilles que moi-même. Connais ces aïeux obscurs, partage
ne poignée dans ta main sans penser qu’elle est sacrée. Aime tous ces vieux parents dont la poussière mêlée à cette terre m’a
ccompagne souvent une irrémédiable caducité. Tant d’ouvrages naissent vieux  ! Il y a beaucoup de compilateurs dans l’Universi
l’œuvre de chair, de sang et d’âme de la patrie et de l’humanité. Une vieille chanson de geste raconte que la comtesse de Rouss
ppelle, non sans quelque rancune, qu’ayant surpris dans mes mains une vieille édition du Jardin des racines grecques, dont l’ex
rale par des chasubliers qui vivent avec une pieuse modestie dans une vieille maison héréditaire adossée à l’église. L’enfant s
Agnès. Elle devient une brodeuse mystique et retrouve les secrets des vieux maîtres brodeurs. Un jeune ouvrier verrier lui ap
n héroïne a découvert elle-même toute cette féerie chrétienne dans un vieux livre du xvie  siècle. Mais cela même est bien in
Un grand manteau d’or couvre ses épaules, Et moi dont la veste est de vieux coutil ! Partons, joli cœur, pour le Bois-Gentil.
gestes réglés par les Muses. Mon amitié pour les marionnettes est une vieille amitié. Je l’ai déjà exprimée ici l’an passé. J’a
us montrer l’ombre. Mais ce qu’il disait revenait en somme à ceci. Le vieux Dumas faisait des contes, et il avait raison. Pou
ons de ces hauts remparts de Saint-Valéry dont l’embrun a couvert les vieux grès d’une rouille dorée. Mais ce n’avait pas été
és qu’il portait en sautoir. Son visage était bronzé comme celui d’un vieux pilote. Il me tendit une main large, mais trop do
s n’avions rien et nous attendions tout. Si, je le reconnaissais, mon vieux compagnon d’armes ! Oui, compagnon d’armes, car,
e avec l’amour de ce terrible Océan qui lui a pris son père. Comme le vieux pilote que M. Jean Richepin fait si bien parler d
pêche, suspendus partout, aux murs, aux poutres du plafond. Tous ces vieux compagnons de sa vie d’autrefois, elle les tenait
oujours agitées, mes petites Psychés anxieuses ? Elles me montrent ma vieille Bible en estampes, la bible que ma mère m’avait d
ant je dévorais des yeux avant même de savoir lire. C’était une bonne vieille Bible. Elle datait du commencement du xviie  sièc
nce, l’artiste n’ayant pas imaginé qu’on pût rien représenter de plus vieux en ce genre. Il y avait des nymphes de Jean Goujo
, eût pu connaître la tour de Babel et les bains de Bethsabé. Oh ! ma vieille Bible en figures, quelles délices j’éprouvais à l
ait conduite sérieusement. C’est une sagesse que j’ai laissée avec ma vieille Bible. Quels regrets n’en ai-je pas ! Songez donc
s une bonne promenade ! Croire qu’on a le secret de l’univers dans un vieux livre, sous la lampe, le soir, quand la chambre e
et pourtant rêver ! car je rêvais alors et tous les personnages de ma vieille bible venaient, dès que j’étais couché, défiler d
l’avons eue plus ou moins ; tous nous avons feuilleté, autrefois, une vieille Bible en estampes. Tous nous nous sommes fait de
u désert, des ombres des Elohim, il était le fils d’une humanité déjà vieille et, pour ainsi dire, aussi éloignée que la nôtre
mmun berceau. C’en est fait. L’homme moderne, lui aussi, a déchiré sa vieille Bible en estampes. Lui aussi, il a laissé au fond
, que l’exégèse a trouvé le sens véritable de la Bible hébraïque. Les vieux textes sur lesquels reposait une croyance tant de
s historiques. À tel endroit, pour mieux faire comprendre l’esprit du vieux chef nomade, il parlera d’Abd-el-Kader ; à tel au
’affreux massacres en l’honneur de ce dieu cruel. » Où donc est mon vieux recueil d’images saintes, dans lesquelles ce même
n, et en commençant par M. Challemel-Lacour lui-même ? À l’exemple du vieux Cormenin, nous pourrions essayer d’esquisser un p
chêne. Sa personne anguleuse et voûtée exprime la dignité propre à un vieux parlementaire blanchi dans les débats publics. Il
e qui s’y rencontre et que j’ai copiée. Je la trouve à point dans mes vieux papiers, ce qui est une espèce de miracle, car je
, comme je me trouvais sur la montagne Sainte-Geneviève, au centre du vieux pays des études, j’entrai dans l’église Saint-Éti
moriam precibus potius quam elogiis prosequere . » Au sortir de cette vieille maison de pierre où les noms de Pascal et de Raci
t paisible, heureux sur son petit rocher de Saint-Lô, à l’ombre de sa vieille église aux dentelles de pierres noires, dans ces
onthieu. C’est une puissante douceur que de sentir revivre en soi les vieux âges. Je suis sûr que M. Ernest Prarond l’a éprou
e du noir donjon carré de la maison de ville. Ces murs, me disais-je, vieux témoins des combats et des désirs des hommes, ces
 ; ce que M. Philippe de Chennevières appelle « la leste bonhomie des vieux conteurs du nord de la France ». Il s’est fait de
rs littéraires, des tonneaux de pétrole, ils trouvaient devant eux un vieux monsieur très poli et très entêté qui les détermi
s qui se sont écoulés comme un jour — M. Prarond, retiré sous quelque vieux toit d’Abbeville, a poursuivi paisiblement ses so
ille, il s’est voué, dans ces dernières années, à l’illustration d’un vieux poème latin que publia en 1516, un autre fils d’A
Il y prit garde à temps, et, détachant ces enluminures des marges, du vieux texte, il en fit un petit recueil à part, qu’il a
Au moins je veux répéter vos paroles tout empreintes de l’esprit des vieux âges » : LA BANNIÈRE Tours — Orléans Jeanne, en
de quelle étrange et gracieuse façon M. Ernest Prarond commentait le vieux poème de Valerand de la Varanne. Mais, comme je l
ois jours de marche, conduire son armée devant Paris. Christine était vieille alors ; elle vivait, depuis onze ans, cloîtrée da
lle souffrit à Rouen, sous le régent d’Angleterre. Ce sont encore les vieux poètes du xve  siècle qui nous fournissent ce pré
uirait à celle des choses. Pour le ton général on s’inspirerait de la vieille et vénérable pièce dont je viens de parler. Le ve
que les deux saintes fussent des dames et représentassent l’âme de la vieille France. Il faudrait que toute la fleur de la poés
souffre pas les archaïsmes du discours. On est choqué d’entendre des vieux mots sur de jeunes lèvres. Pour qu’une telle œuvr
gny, ils consentent à « raccourcir leur vue ». Mais nous parlions des vieux poètes. Neuf ans après la mort de Jeanne, le prév
’à rappeler la ballade de Villon, pour compléter notre anthologie des vieux chantres de la bonne Jeanne, parmi lesquels on re
29 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Octave Feuillet »
s hommes si beaux, si tristes et si prompts aux actes héroïques ; ces vieilles châtelaines et ces vieux gentilshommes si dignes,
s et si prompts aux actes héroïques ; ces vieilles châtelaines et ces vieux gentilshommes si dignes, si polis et si fiers ; t
ois il se trouve enfermé avec elle, par un accident imprévu, dans une vieille tour en ruines et manque de se casser le cou pour
ous leurs biens à une congrégation religieuse ; mais heureusement une vieille demoiselle fort riche meurt en léguant sa fortune
ucher un cygne pour aller sur l’eau, apprivoise un fou, catéchise son vieux curé et l’amène à un sentiment plus élevé de sa p
t là-dessus des doutes vous viennent sur la justesse des propos de la vieille douairière prêchant le romanesque aux jeunes gens
ifiants comme M. de Bévallans et d’autres dont le nom m’échappe ; les vieux gentilshommes un peu maniaques comme M. des Rameu
mes un peu maniaques comme M. des Rameures ou M. de Courteheuse ; les vieilles femmes aimables et charitables comme Mme de Féria
aimables et charitables comme Mme de Férias ou Mme de Louvercy ; les vieilles femmes évaporées comme Mme de Combaleu ou venimeu
beau cousin, l’oblige à se marier pour détourner les soupçons de son vieux mari, continue d’être à lui, est surprise une nui
était venu. « Adieu, imbécile ! » lui crie-t-elle par la fenêtre  La vieille Mme de Lerne voudrait que son fils, pour se range
parce qu’elle n’a pas appris le catéchisme, parce qu’elle a reçu d’un vieux médecin une éducation purement scientifique et la
tout entières du Feuillet des meilleurs jours. Le comte-évêque et le vieux gentilhomme qui vit dans le XVIIe siècle, tant le
30 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XII. L’homme touffu »
nt, les unes après les autres, anéanties par l’orphelin. Un jour, une vieille vint le trouver et lui dit : « Tu gaspilles tes g
déclara le kuohi et ton fils aura pour femme une de mes filles ». La vieille salua le roi et s’en revint chez elle, où elle fi
arine de mil. De cette pâte légère elle fabriqua des « mâssa »162. La vieille prit alors le sentier qui menait au lougan des or
avait pas goûté de ces galettes depuis son départ du village, héla la vieille , lui en acheta deux et les mangea à belles dents.
cher la dernière bouchée qu’il tomba à terre profondément endormi. La vieille ne perdit pas de temps. Elle courut prévenir le k
31 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — J — Jouy, Jules (1855-1897) »
me ses nourrissons. M. Jules Jouy a beau dire dans un refrain : Les vieux , les vieux, Sont très ennuyeux, Qu’ils s’aiment e
rissons. M. Jules Jouy a beau dire dans un refrain : Les vieux, les vieux , Sont très ennuyeux, Qu’ils s’aiment entre eux !
les vieux, Sont très ennuyeux, Qu’ils s’aiment entre eux ! À bas les vieux  ! il est de leur race, car ces vieux s’appellent
s’aiment entre eux ! À bas les vieux ! il est de leur race, car ces vieux s’appellent Désaugiers, Béranger, Charles Gille,
32 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre I. Le broyeur de lin  (1876) »
auvre servante, à qui je lisais des contes. J’aspirais à revenir à ma vieille ville sombre, écrasée par sa cathédrale, mais où
e tournant vers la Vierge neuve, on eût cru faire une infidélité à la vieille . Saint Yves était l’objet d’un culte encore plus
e séducteur suprême dans nos plus saintes illusions, j’ai gardé de ce vieux temps de précieuses expériences. Au fond je sens
ent rendez-vous, était un bâtiment énorme, couvrant, comme toutes les vieilles constructions, beaucoup d’espace pour loger peu d
it, à chaque rayon de soleil, à l’ombre de l’auvent, s’asseoir sur de vieilles chaises de paille. C’était l’endroit le plus viva
laquelle nous ne passions jamais sans quelque étonnement. C’était une vieille fille de quarante-cinq ans, coiffée d’une large c
adie cruelle, qui la mina lentement. Ma, mère était tout à fait de ce vieux monde par ses sentiments et ses souvenirs. Elle p
. Sous le premier Empire, avant les indemnités, il servit d’asile aux vieilles demoiselles nobles les mieux élevées. On les voya
prêtres n’aimaient pas, quoique ce fût un homme de bien, et Gode, la vieille sorcière, qui, le lendemain de ta naissance, alla
es trouve bornés au fond… Non, on ne peut plus comprendre combien ces vieux nobles de campagne étaient respectés, quoiqu’ils
comme des fenêtres d’église, indiquaient une demeure noble, un de ces vieux castels qui étaient habités avant la Révolution p
it, et il partit avec les autres. Il revint de bonne heure, trouva sa vieille maison, que personne n’avait voulu occuper, dans
ite ville, qui ne sont bons à rien et qui ne valaient pas le quart du vieux noble de campagne, n’auraient pas voulu d’elle po
ns cette organisation forte et qui ne souffrait pas d’être déviée. Le vieux père attribuait à une certaine faiblesse d’esprit
uré. Dans un quart d’heure, notre linge va être porté chez vous. » Le vieux Kermelle se joignit à elle, et le vicaire laissa
ée. Le vicaire prononça sur sa tombe des paroles d’édification.  » Le vieux vécut encore quelques années, mourant peu à peu,
33 (1875) Premiers lundis. Tome III « Nicolas Gogol : Nouvelles russes, traduites par M. Louis Viardot. »
mme en ces mœurs et en ces âges barbares. Il s’agit bien vite pour le vieux Tarass, tout fier des jeunes recrues qui lui arri
perdu pour sa religion, pour sa race, pour son père. Le moment où le vieux Tarass apprend d’un Juif qu’Andry est dans la pla
vement de Tarass rappelle celui-là. Toute la tendresse et l’espoir du vieux Cosaque se concentrent dès ce moment sur son nobl
ordres de Tarass Boulba lui-même, élu ataman pour la circonstance. Le vieux Tarass, resté avec une troupe affaiblie, se dispo
ue vérité. Enfin il prend un parti ; il va trouver, lui si altier, un vieux Juif auquel il a eu affaire plus d’une fois. Les
luaient le peuple. Le premier de tous marchait Ostap. « Que sentit le vieux Tarass, lorsqu’il vit son Ostap ? Que se passa-t-
station, le massacre, l’incendie, ne cessent plus, jusqu’à la mort du vieux Tarass qui s’obstine, à la tête de son polk, à ne
arent, depuis des siècles, certaines branches de la famille slave. Le vieux Tarass se croit un bon chrétien à sa manière ; il
34 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre X »
er les idées nouvelles ; elle trouverait les mots nécessaires dans le vieux français, dans les termes inusités, quoique purs,
ns n’ont pas gardé en français leur sens originaire, bien des mots du vieux français n’ont plus exactement en français modern
pas possible qu’une langue littérairement aussi vivante ait perdu sa vieille puissance verbale ; il suffira sans doute que l’o
er sur des analogies multiples, le second d’après muet et fluet. — Le vieux français avait asoleillé. NdA 115. Il y a aussi
e veut pas dire autre chose que viscéral. NdA 116. Scopa a donné en vieux français escouve, écouve, dont il est resté écouv
35 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre III. Le Petit Séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet (1880) »
i des prétendus néo-catholiques, pleins de naïves illusions, ces bons vieux prêtres se défiaient de lui. Un Tertullien égayan
plus frivole, si on ne la conçoit comme un grand et continuel devoir. Vieux et chers maîtres, maintenant presque tous morts,
ents. Je n’en ai pas vu une trace dans ma jeunesse ecclésiastique. Le vieux livre où je faisais mes examens de conscience éta
lisme ne se séparait pas de la religion. Dernièrement, en classant de vieux papiers, je trouvai une lettre d’elle qui m’a fra
’a frappé. Elle est adressée à une excellente demoiselle Guyon, bonne vieille fille, qui me gâtait beaucoup quand j’étais enfan
éducation qu’autrefois. Ma sœur eut ainsi pour première maîtresse une vieille ursuline qui l’aimait beaucoup et lui faisait app
r les psaumes qu’on chante à l’église. Après un ou deux ans, la bonne vieille fut au bout de son latin et vint consciencieuseme
représente Dieu. » Faire un prêtre était l’œuvre par excellence : les vieilles filles qui avaient quelque bien n’imaginaient pas
rme d’une mouette blanche, autour de l’église ruinée de Saint-Michel, vieille masure frappée par la foudre qui domine Tréguier.
l fallait, pour cette délicate opération, non un prêtre sérieux de la vieille école gallicane qui aurait pu avoir l’idée de rét
enversé l’œuvre si savamment concertée. Le 17 mai, jour de la mort du vieux pécheur, au matin, rien n’était signé encore. L’a
ences était à peu près exclue ; il n’en avait pas la moindre idée. La vieille maison de la rue Saint-Victor fut ainsi, pendant
en tombant subitement dans un milieu aussi différent de celui de mes vieux prêtres de Bretagne, têtes vénérables, totalement
e Bretagne ne ressemblait pas plus à celui que je trouvais ici qu’une vieille toile, dure comme une planche, ne ressemble à de
e, ne ressemble à de la percale. Ce n’était pas la même religion. Mes vieux prêtres, dans leur lourde chape romane, m’apparai
élève de Saint-Nicolas se hasardait à rappeler cette maison, quelque vieux directeur se trouvait là pour dire : « Oh ! oui,
nes. Or, parmi ces volumes modernes, qui détonnaient souvent avec les vieilles routines des cahiers, j’en remarquai un qui produ
ses chiffons, sa force révolutionnaire et ses mollesses flasques. Mes vieux prêtres de Bretagne savaient bien mieux les mathé
36 (1855) Préface des Chants modernes pp. 1-39
j’ai nommés se levèrent semblables à des prêtres de régénération, les vieilles murailles du monument littéraire s’ébranlèrent à
ation a remplacé la richesse et la pureté des lignes. Semblable à une vieille femme qui teint ses cheveux, frotte de rouge ses
le et s’avancer résolûment vers l’avenir, elle a repris facilement la vieille voie tracée on elle flaire les pistes des anciens
ns : « Cet homme est un fou ; mais il ne sait donc pas que toutes ces vieilles armures dont il est risiblement accoutré sont bon
as encore été tuée par cette gérontocratie qui la dévore. Le culte du vieux est chez nous une manie, une maladie, une épidémi
ons — il est partout, chez tous les peuples. Qu’est-ce donc que cette vieille histoire d’un péché originel, d’un paradis perdu,
ère d’Enfer, le 29 juillet 1830 ; ils demandent l’absolution de leurs vieux péchés et font pénitence aux genoux de deux ou tr
par un large traité de civilisation à tout prix, descendront dans la vieille Asie sous la conduite de leurs généraux ; leurs a
en toutes choses : il ne doit pas y avoir de forces perdues ! Que le vieux monde s’écroule, nul n’en peut douter ! Voyez où
des pièces du théâtre de Guignole. Il est temps d’en finir avec ces vieux débris des religions physiques de l’antiquité, av
la force de l’association à la faiblesse individuelle, qui brise les vieux liens qui nouaient l’essor de la société, qui dét
dans ses historiens et dans ses poètes, j’ai été la chercher dans ses vieilles patries. Elle n’y est plus, car elle est partout.
n’en suis pas encore arrivé là ; mais je crois qu’il faut laisser les vieilles allégories, les vieilles histoires, les vieilles
vé là ; mais je crois qu’il faut laisser les vieilles allégories, les vieilles histoires, les vieilles images dans la demeure vi
’il faut laisser les vieilles allégories, les vieilles histoires, les vieilles images dans la demeure vide des dieux détrônés. N
 ; les nouvelles religions paraissent et se formulent peu à peu ; les vieilles se défendent et argumentent à outrance. Les philo
ve ! J’ai rêvé l’union des gens de lettres ; j’ai rêvé qu’oubliant de vieilles dissidences, de sots malentendus et de puériles d
ouvrent la tranchée. Ah ! si cela était, quel siège on ferait à cette vieille et trop solide citadelle des erreurs invaincues e
mais un but, l’art littéraire a fait fausse route ; il est revenu aux vieux errements du passé. Rien n’est encore perdu, rien
37 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Maurice Bouchor »
Moyen Age, est resté Faust dans le poème de Bouchor. Il est resté le vieux Faust intraitable, immaniable, impossible à déchr
on ne joue pas avec la légende du Diable sans bientôt y croire. Cette vieille légende dont on se moque, à son tour se moque des
se supprime ni ne se laisse déguiser… C’est toujours le Diable et sa vieille légende ! C’est toujours le vieux marché de l’hom
r… C’est toujours le Diable et sa vieille légende ! C’est toujours le vieux marché de l’homme pécheur qui voudrait épuiser, d
chor, au risque d’y casser les beaux onyx de ses ongles de poète ! La vieille colonne de la crypte noire du Moyen Age ne l’a po
pre originalité… Maurice Bouchor qui, aujourd’hui, a voulu ranimer le vieux Faust et le rajeunir, a fini par le tuer dans un
tre moderne, qu’ils nous donnent quelque chose de plus moderne que ce vieux Faust modernisé ! Maurice Bouchor a pu mettre le
38 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Entretiens sur l’architecture par M. Viollet-Le-Duc »
s de pierre, qui précéda de peu chez nous l’étude et la recherche des vieilles Chansons de geste, avait déjà pris du développeme
comme témoin et assistant, parfois comme pèlerin aussi de ces bons et vieux arts. C’était en effet une sorte de pèlerinage où
les larges quais, les grandes rues, on cherchait tout exprès les plus vieux quartiers, les plus étroites ruelles ; on s’arrêt
s vieux quartiers, les plus étroites ruelles ; on s’arrêtait à chaque vieille pierre ornée et ciselée, à chaque petit hôtel aya
fidèle et une histoire du monument. N’importe ! toute cette façade du vieux parvis en était désormais illuminée. La fondation
esque de famille. Fils d’un père qui avait goûté l’un des premiers la vieille poésie française, ou ce que l’on appelait alors d
un autre ordre, à sa manière, du mérite des œuvres et des maîtres du vieux temps. Entendant son respectable et très aimé onc
n ne garde que des souvenirs très vagues. On me confiait souvent à un vieux domestique qui me menait promener où sa fantaisie
r moi, c’était la rose que j’avais devant les yeux, qui chantait. Mon vieux guide voulut en vain me détromper ; sous cette im
lus de rapport véritable entre les grands artistes de la Grèce et nos vieux maîtres laïques bâtisseurs de cathédrales, qu’ent
39 (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1874 » pp. 106-168
de Balzac, que ne connaîtront peut-être pas ses biographes futurs. Le vieux Giraud racontait, ce soir, qu’il était voisin du
une nuée qui semblait la fumée rougeoyante d’un incendie, la masse de vieille pierre de Notre-Dame apparaissait violette, avec
. Il y a, dans ces premières pages, un portrait très saisissant de la vieille Lætitia, de la mère inconsolée du César disparu,
lire, ce délire particulier aux maladies du cerveau, et qui fait, aux vieux comme aux jeunes, repasser, dans les dernières he
est pas de créer des personnages, que le public ne salue pas comme de vieilles connaissances, le tout n’est pas de découvrir une
ise du ciel. Ces jours-là, j’aime à lire de l’histoire, surtout de la vieille histoire : il me semble que je ne la lis pas, mai
spirituelle de Knaus. Une montagne de malles et de sacs de nuit, une vieille calèche au velours rouge passé, des chaises à por
morte, dans un paysage de l’autre monde. Mardi 29 septembre La vieille Marguerite, la cuisinière épiscopale de mon oncle
a cuisinière épiscopale de mon oncle de Neufchâteau, est ici, et, ses vieux doigts de soixante-dix ans, font réapparaître, po
ce, et quels sauvages sont nos vainqueurs. Il y a vraiment dans cette vieille cuisine provinciale de la France, comme l’exquisi
ravaille appliquée, absorbée. De temps en temps, la tête de diable du vieux Giraud apparaît derrière l’épaule ou le gant de S
soutache un corsage de jais, Mme de Galbois tricote un bonnet pour le vieux Giraud. Les hommes se sont rassemblés autour de l
’abbé Coquereau, de Benedetti, de Mme Benedetti, de Victor Giraud, du vieux Giraud, du docteur Puysaye. Sur un coin de la tab
ntrevoit d’élégiaques têtes d’études d’Amaury Duval ; on entrevoit de vieilles gravures représentant Napoléon Ier en costume tro
Marché avait reçu, dans un envoi de tapis d’Orient modernes, quelques vieux tapis de Perse. On me les montre et devant ce ras
in dernièrement, pour mon cours, je n’ai pu m’en procurer… Et sans un vieux médecin, vous savez Pasteur ?… celui qui suit mon
e causent d’une actrice de la Comédie-Française, quand tout à coup le vieux Giraud dit : « C’est drôle, moi, j’ai manqué d’êt
, dans un dîner chez Bressant. C’était alors, en termes d’atelier, un vieux plumeau, mais sa fille marchait derrière elle, et
mmer le comte de Paris, la comtesse de Paris, Mme de Saint-Didier, le vieux duc d’Hérouville, bonhomme étrange, qui déjeune a
e duc d’Aumale, il n’y a qu’un mot pour le peindre : c’est le type du vieux colonel de cavalerie légère. Il en a l’élégance s
science, une érudition que n’ont pas d’ordinaire les princes. Sauf le vieux duc d’Hérouville, la table ne compte pas de perso
40 (1891) La vie littéraire. Troisième série pp. -396
e soi-même et qu’on sort de soi tant que l’on veut, à l’exemple de ce vieux professeur de Nuremberg dont M. Joséphin Péladan,
é notre part au trésor universel du mal moral. J’ai déjà parlé4 de ma vieille bible en estampes et du paradis terrestre que j’a
le sais maintenant, et je suis bien près de croire que le Dieu de ma vieille bible avait raison. Ce bon vieillard, amateur de
rien dire, mais nous avons pâli. Le plus grand mal (et sans doute le vieux jardinier à la barbe blanche de ma vieille bible
grand mal (et sans doute le vieux jardinier à la barbe blanche de ma vieille bible l’avait prévu), c’est qu’avec la bonne igno
se blanche, ou plutôt la Voix claire, car les savants hésitent, et le vieux saxon ne se lit pas très facilement, ce dont vous
s quand ils s’efforcent de représenter des hommes et des animaux. Les vieux tailleurs de pierre du temps de l’empereur Othon
e Syrie dont la vie a été écrite en syriaque par saint Ephrem. Étant vieux , il vivait seul dans une petite cabane, lorsque s
, des manies odieuses ; dans ses mauvais moments, il grimace comme un vieux macaque. Il affectait dans sa personne une sorte
up de celle des théologiens. Ses meilleurs vers semblent inspirés des vieilles proses de l’Église et des hymnes du bréviaire. Co
te assez pervers et je reconnais qu’ils distinguent Baudelaire de ces vieux moines qui redoutaient avec sincérité les fantôme
le jour, où tu veux, tu mènes tes pieds nus Et fredonnes tout bas de vieux airs inconnus ; Et, quand descend le soir au mant
erbère Dont le vent bat la flamme et tourmente le verre, Au cœur d’un vieux faubourg, labyrinthe fangeux Où l’humanité grouil
pagnons, blanchis dans les batailles, Dont la moustache pend comme de vieux drapeaux, — Les bannières, les fleurs et les arcs
il est divin. Rabelais6 Vous est-il arrivé de visiter quelque vieux et magnifique monument en compagnie d’un savant q
x bâtons, et qui me disait bonjour, le nez barbouillé de tabac ; à un vieux professeur de mathématiques, manchot, qui, la fac
ieuse : une jeune admiration. Le parfum des fleurs qui descendait des vieux murs, la jeunesse, la poésie, l’art ! Ô charmante
ns… Vous l’avez vu, terrible, la bouche ébréchée comme la gueule d’un vieux canon… Il est heureux pour Notre Seigneur Jésus-C
d’effroyablement satanique et d’adorablement enfantin. Et c’était un vieux monsieur du meilleur ton, d’une belle politesse,
é sur la convention. Un soir, voilà une quinzaine d’années, je vis un vieux tragédien de l’Odéon qui, le front ceint du bande
assaient les chevaux sarrasins. Il a des tendresses infinies pour les vieux pavés de la place de l’Odéon, et si on lui en fai
côte de Provence le souvenir des Sarrasins qui l’ont bâti, fouille un vieux grenier encombré de parchemins illisibles et devi
ille de nouveau dans le grenier aux parchemins et qu’il y cherche des vieux noms et des vieilles dates ! Qu’il compose l’hist
ns le grenier aux parchemins et qu’il y cherche des vieux noms et des vieilles dates ! Qu’il compose l’histoire du Puget-Maure s
C’est un beau sujet et propre à remplir la longue paix des soirs. Un vieux scoliaste a dit, je ne sais où, cette grave parol
visites généreuses que, notre Darwin sous le bras, nous faisions à ce vieux Jardin des Plantes où M. Paul Bourget promène ave
ruit l’humanité depuis longtemps. Car il est, dans son essence, aussi vieux que l’homme même, et les mythes primitifs, l’anti
on de la science à la morale est d’une application fâcheuse. Elle est vieille comme le monde et elle a produit, durant son long
n’oubliez point que c’est un très grand psycho-physiologiste : « Le vieux Sixte, dont M. Paul Bourget nous a fort bien expo
te de Pang et du vampire parce qu’il me semble très populaire et très vieux . Je signale notamment aux amateurs du folklore un
ttait l’air comme l’aile d’un grand papillon, quand, tout à coup, une vieille femme qu’il n’avait point aperçue d’abord lui fit
a ma vie. Tchouang-Tsen tira de sa bourse une pièce de monnaie, et la vieille parla en ces termes : « Cette dame que vous avez
à sécher la terre de la tombe au souffle de son éventail. » Quand la vieille eut terminé son récit, le sage Tchouang-Tsen song
là leurs plus douces reliques. Avouons-le humblement : le peuple, le vieux peuple des campagnes est l’artisan de notre langu
vont par les campagnes recueillant sur les lèvres des bergers et des vieilles filandières les secrets de la muse rustique, ont
hansons expirantes qu’on recueille aujourd’hui dans nos villages sont vieilles sans doute, plus vieilles que nos grand’mères ; m
ecueille aujourd’hui dans nos villages sont vieilles sans doute, plus vieilles que nos grand’mères ; mais dans leur forme actuel
t quelque objet délicat : « Traitez-le comme une jeune fille. » Leurs vieilles chansons touchent les jeunes filles avec cette di
ces surnoms qui plaisaient à La Fontaine, car le bonhomme, étant très vieux , a dit dans une ballade : J’aime les sobriquets
der sur ma table une petite boîte d’humble apparence dans laquelle un vieux brave prit longtemps son tabac à priser. Il s’en
ez un bric-à-brac, pêle-mêle avec des médailles de Sainte-Hélène, des vieux galons et des vieux parchemins. C’est une boîte r
êle-mêle avec des médailles de Sainte-Hélène, des vieux galons et des vieux parchemins. C’est une boîte ronde, en noyer, qui
lque invalide et que la scène qui en orne le couvercle rappelait à ce vieux brave le temps des amours. Peut-être la portait-i
un pauvre soldat conte son affaire en marchant au supplice, comme le vieux sergent de Béranger. Ce soldat s’était engagé « p
nir, ce qui m’a le plus frappé en parcourant dans divers recueils nos vieilles chansons de soldats. On n’y trouve pas trace de h
ne clairement que nous ne savons point haïr. Quand il ne resterait du vieux génie français que les couplets sans rimes que no
ormandie. Il y a une quinzaine d’années, j’ai vu vendre à Clermont de vieilles robes de paysannes auvergnates. La reine Marie Le
J’avais aujourd’hui l’esprit vagabond et rétif. Que voulez-vous ? le vieux Silène lui-même ne conduisait pas tous les jours
chez les frères hospitaliers de Saint-Jean de Dieu, à l’ombre de ces vieux arbres qui virent mourir madame de la Sablière et
Le méchant taudis dans lequel je rêvais en jouant le Parcifal sur un vieux piano était en réalité plus somptueux que le Louv
d’autre, c’est la même naïveté dans l’idéalisme et le même culte des vieilles traditions. M. Amélineau a recueilli les monument
coutume séculaire et qui dure encore. À neuf ans, il accompagnait le vieux berger qui paissait les moutons de son père. Déjà
lam y éclate par avance. Il y a déjà du marabout et du mahdi dans les vieux moines chrétiens de la vallée du Nil. Léon He
Mais chacun en comprit le danger si on le laissait aux mains de cette vieille enragée. On l’y laissa. M. Jacolliot, qui représe
charmantes. Il aime tout ce qui caresse le regard et parle du passé : vieux meubles magnifiques, riches tapisseries, étoffes
a pour ses fils la beauté d’une mère. M. Gabriel Vicaire, issu d’une vieille famille bressane, a chanté avec amour son pays d’
nciens rois, quelque château ciselé comme un bijou qui me rappelle la vieille France, ce qu’elle a été dans le monde, alors je
igine des feux de la Saint-Jean. La Bresse a semblablement oublié ses vieilles chansons ; et c’est sur les lèvres des mendiants
eilles chansons ; et c’est sur les lèvres des mendiants chenus et des vieilles édentées que M. Julien Tiersot ou M. Gabriel Vica
Mais si la Reyssouse et les coteaux de Revermont n’entendent plus ces vieilles mélodies populaires, le cœur des bons Bressans n’
illants combats, d’obscur labeur, Elles ont grand besoin, ces pauvres vieilles âmes, D’un instant de repos dans la paix du Seign
. Il a mis bien joliment en vers ce conte pieux, si populaire dans la vieille France, de saint Nicolas et des trois enfants dan
s dont le saint évêque a miraculeusement conservé l’existence dans le vieux saloir qui devait être leur cercueil : La mort n
où Voltaire apparaît si vivant et si étrange sous sa coiffe de nuit, vieux squelette agile, aux yeux de feu, en robe de cham
e, il ne nous arrive de blesser involontairement les admirateurs d’un vieux maître. Et puis, il y a tant de manières de dire
nous fait par mégarde et par indifférence. Ainsi, dit-on, faisait le vieux M. Fagon, parce qu’il était physicien. Il pardonn
ondante simplicité la vie de son frère Jean. Celui-ci avait, dans ses vieux jours, commencé la biographie de Barthélémy, laqu
irs l’accablait. Un jour il prit le bateau, ce bateau de Saint-Cloud, vieux complice des folies du printemps. Il y vit une je
che Chrysé, ni les troupeaux qu’engraisse Dans ses riches sillons, la vieille Argos, ni rien Que la mesure en tout de l’aimable
de la vie future. Il y a quelques années, je fus appelé auprès d’une vieille parente qui se mourait dans une petite ville norm
s de la Couronne boréale est en train de mourir. Et toutes, jeunes ou vieilles ou mortes, courent éperdument dans l’espace. C’es
elle révolution dans l’idéal des hommes, qu’il est impossible que les vieilles croyances subsistent plus longtemps sans transfor
es conséquences. J’ai connu, étant enfant, le dernier défenseur de la vieille cosmogonie sacrée. C’était un prêtre nommé Mathal
supérieurs. Il résista et finalement fut interdit. Je l’ai connu très vieux et très pauvre, plein de foi, de douleur et de su
ont demandé à M. Maurice Bouchor de mettre pour elles sur la scène la vieille histoire de Tobie. Les poupées poètes furent bien
longtemps. Ils croient en Dieu, qui protège la tribu de Nephtali. Le vieux Tobie, captif à Ninive, ensevelit les morts et mé
a femme, à Ninive. Ce qui restait du foie du poisson rendit la vue au vieux Tobie. Le bon juif qui écrivit cette histoire sui
les fontaines des Nymphes, suspendait des tableaux aux branches d’un vieux chêne et gardait à son foyer des petites figures
sthétique moderne. M. Joséphin Péladan nous parle avec admiration des vieux Florentins. Ils aimaient Florence. Auguste Barbie
tout son clergé le cercueil de l’auteur des Diaboliques. Il érige ce vieux Barbey en père de l’Église et le tient pour le de
encore pour ceux qu’il défend. Peut-être blasphème-t-il moins que le vieux docteur des Diaboliques, car le blasphème était p
aurais voulu un pinceau plus fin, trempé dans l’or et l’outremer des vieux enlumineurs. Je rêvais, sur un dessin un peu grêl
aimaient mieux porter des chapeaux de fleurs. Or, ce hêtre était très vieux , très beau et très vénérable. On l’appelait aussi
di. Mais elles se montraient peu. Une bonne chrétienne de Domrémy, la vieille Béatrix, disait innocemment : — J’ai ouï conter
ats, va-t’en, je te chasse ! » Que s’était-il passé ? Juste ce que le vieux savant reprochait à sa servante. Et que lui repro
éon 19 janvier. I Je passais sous les galeries de l’Odéon. Un vieux poète, un maître d’études et deux étudiants y feu
ie, à ceux mêmes qui liront sans couper les pages. Je me figurais mon vieux poète, mon maître d’étude et mes deux étudiants p
cène sous le nom de Myron. Disputeur âpre, posé d’aplomb en face des vieux maîtres, il apparaissait présomptueux autant qu’e
logie de Lemerre, qu’on verra si j’ai toujours rendu témoignage à mes vieux compagnons d’armes, aux Léon Dierx, aux Louis de
d Copperfield, à lui, exprime un goût si profond et si délicat de nos vieux faubourgs paisibles, qu’on y ressent, pour peu qu
ement mes souvenirs aux vôtres. J’ai été nourri sur les quais, où les vieux livres se mêlent au paysage. La Seine qui coulait
est bien instructif à cet égard. On voit que l’abîme nous sépare des vieux maîtres, nous qui avons appris à lire dans les li
t mélancolique des états d’âmes et des modes de penser, les œuvres du vieux Flaubert restent debout, respectées. C’est assez
erlaine. Ce n’est point un jeune homme pâle et mélancolique, c’est un vieux vagabond, fatigué d’avoir erré trente ans sur tou
ui n’est soumise à aucune loi connue. Oh ! oui, c’est un vagabond, un vieux vagabond des routes et des faubourgs. Il fut des
VILLY, à Ménippe. Monsieur, de votre vivant, vous étiez habillé d’un vieux sac de meunier et vous dormiez dans une grande ja
Fuster. Elle refusait la porte de sa chambre à son mari, qui était un vieux guerrier las de courir le monde et désireux de co
out cela me confirme dans l’idée que j’ai bien fait de vivre dans une vieille amphore, en compagnie des grenouilles de la fonta
de notre vie moderne aux larges horizons et de cette vie exquise des vieux humanistes courbés sur les parchemins délicieux !
— Allons ! me dit M. de Nolhac en quittant sa table, laissons là les vieux humanistes et ce Tomaso Inghirami qui vous amuse
haitons qu’il soit conservé comme un morceau d’art et d’histoire. Nos vieux humanistes de la Renaissance, qui, d’un cœur zélé
Paris, qui n’est pas conservateur en politique, le soit du moins des vieilles pierres et des vieux souvenirs. Il respecte les r
nservateur en politique, le soit du moins des vieilles pierres et des vieux souvenirs. Il respecte les ruines et pose avec un
un jour dans un parc, à l’ombre d’une charmille, sous les traits d’un vieux Faune qui, souriant dans sa gaine de pierre mouss
ux d’encre et les presses qui font trembler, en roulant, les murs des vieilles maisons. Car il croit fermement avec Rabelais que
. Vacquerie est ergoteur et chicanier, c’est comme son compatriote le vieux Corneille, avec noblesse et fierté, par l’entêtem
au fond, que de la polémique. C’est pourquoi elle plut infiniment au vieux Granier de Cassagnac et à M. Auguste Vacquerie qu
te Vacquerie qui, chacun dans son camp, avaient l’amour du combat. Le vieux Granier, qui était jeune alors, appelait Racine «
du combat. Le vieux Granier, qui était jeune alors, appelait Racine «  vieille savate ». M. Vacquerie l’appela « un pieu », ce q
 Auguste Vacquerie de l’avoir appelé un pieu ; j’ai envie de dire aux vieux critiques de la vieille place Royale : « Vous ave
l’avoir appelé un pieu ; j’ai envie de dire aux vieux critiques de la vieille place Royale : « Vous avez bien fait. Vous vous b
en était un. Je le veux. Embrassons-nous. » Et si vous me répondez, vieux maître blanchi sous le harnois de l’écrivain, si
ier du moins dans mon âme. Il n’est pas si difficile que vous croyez, vieux lion, de faire ses délices à la fois des Plaideur
jamais cet ouvrage en volume, l’apprit par cœur dans je ne sais quel vieux journal introuvable qu’on lui avait prêté pour qu
ans l’Agonie d’un saint, de M. Leconte de Lisle, et dans le Pilori du vieux Glaize. Et nous avons songé que Futura ne venait
heur délicieuse, et que le sage de Kapilavastu soit encore pour notre vieille humanité souffrante le meilleur des conseillers e
hat-Noir chez elle, pour l’amusement d’un très grand philosophe, d’un vieux maître vénérable et bien-aimé, d’un sage que rien
ude de majesté familière qu’Ingres, sur une toile fameuse, a donné au vieux Bertin, notre maître, le grand savant, le grand s
41 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « JASMIN. » pp. 64-86
table don. Si on recherche avec curiosité les traditions locales, les vieux noëls en patois, les vestiges d’une culture ou d’
Jacques Jasmin (Jaquou Jansemin) est né en 97 ou 98 ; l’autre siècle, vieux et cassé, n’avait plus, dit-il, qu’une couple d’a
l, qu’une couple d’années à passer sur la terre, quand, au coin d’une vieille rue, dans une masure peuplée de plus d’un rat, le
nçait à s’y distinguer : il avait eu un prix, et ce prix, c’était une vieille soutane usée qu’on allait lui rajuster et qu’il é
’il était prêt d’endosser, bien qu’avec un peu de honte de la voir si vieille . Mais le diable, le lorgnant du coin de l’œil, di
trouvères du Nord, quelque novelle peu mystique et assez contraire au vieux poëme de la vie de sainte Fides d’Agen. Chassé in
est un poëme burlesque, qui a pour héros le sensible Oduber, veuf et vieux , qui songe à se remarier : les souvenirs du Lutri
ent fleurir, devraient grener, Tant belle épousée va passer ! Et le vieux Te Deum des humbles mariages semblait descendre d
épouse Angèle ; il l’épouse, pensant toujours à Marguerite. La bonne vieille Jeanne, diseuse de bonne aventure, que la noce re
son malheur, dissimule ; elle a l’air d’attendre encore Baptiste. La vieille lui dit : « Ma fille, tu l’aimes trop, je te blâm
cher, sous ce titre d’homme du peuple, un bon grain d’érudition et de vieille langue, comme Béranger et Paul-Louis de ce côté-c
42 (1910) Victor-Marie, comte Hugo pp. 4-265
rrecommençable, l’élaboration de l’histoire propre, l’élaboration, la vieille , l’antique élaboration de l’histoire que l’on ne
, vous appartenez à une des plus hautes, des plus anciennes, des plus vieilles , des plus grandes, et puisqu’aussi bien nous nous
du que nous ne nous flattons plus, une des plus nobles familles de la vieille tradition bourgeoise libérale républicaine orléan
vieille tradition bourgeoise libérale républicaine orléaniste. De la vieille tradition bourgeoise française, libérale français
  Moi vous le savez bien. Les tenaces aïeux, paysans, vignerons, les vieux hommes de Vennecy et de Saint-Jean-de-Braye, et d
ire conquirent tant d’arpents de bonne vigne n’ont pas été longs, les vieux , ils n’ont pas tardé ; ils n’en ont pas eu pour l
bout, debout jusqu’au bout, et même un peu plus droits quand ils sont vieux que quand ils sont jeunes. Je finirai comme le gé
sse ; tout cassé, tout bancal, tout bossu, tout malfichu. Je serai un vieux cassé, un vieux courbé, un vieux noueux. Je serai
, tout bancal, tout bossu, tout malfichu. Je serai un vieux cassé, un vieux courbé, un vieux noueux. Je serai un vieux retors
ut bossu, tout malfichu. Je serai un vieux cassé, un vieux courbé, un vieux noueux. Je serai un vieux retors. Je serai peut-ê
e serai un vieux cassé, un vieux courbé, un vieux noueux. Je serai un vieux retors. Je serai peut-être un vieux battu (des év
rbé, un vieux noueux. Je serai un vieux retors. Je serai peut-être un vieux battu (des événements de cette gueuse d’existence
vieux battu (des événements de cette gueuse d’existence). Je serai un vieux rompu, un vieux tordu, un vieux moulu, un vieux t
événements de cette gueuse d’existence). Je serai un vieux rompu, un vieux tordu, un vieux moulu, un vieux tortu, toutes les
ette gueuse d’existence). Je serai un vieux rompu, un vieux tordu, un vieux moulu, un vieux tortu, toutes les rimes (populair
istence). Je serai un vieux rompu, un vieux tordu, un vieux moulu, un vieux tortu, toutes les rimes (populaires) en u, sauf d
uf deux (ou trois) dont l’une est que je ne serai certainement pas un vieux cossu. En quoi je me distinguerai de quelques fer
le chambre, la chambre à coucher, la chambre des maîtres. Je serai un vieux tassé, un vieux chenu. On dira : c’est le père Pé
hambre à coucher, la chambre des maîtres. Je serai un vieux tassé, un vieux chenu. On dira : c’est le père Péguy qui s’en va.
vité, cette courtoisie bien française. À peine allemande. Je serai un vieux rabougri, ma peau sera ridée, ma peau sera une éc
ux rabougri, ma peau sera ridée, ma peau sera une écorce, je serai un vieux fourbu, un raccourci de vieux pésan. Exactement p
e, ma peau sera une écorce, je serai un vieux fourbu, un raccourci de vieux pésan. Exactement paisan, en appuyant sur paî, en
ur paî, en traînant paî, mais en le nourrissant au contraire. Trop de vieux derrière moi se sont courbés, se sont baissés tou
onnes années. Puissé-je écrire seulement comme ils causaient. Trop de vieux , (et de vieilles), ont vécu sur la vigne, sur la
Puissé-je écrire seulement comme ils causaient. Trop de vieux, (et de vieilles ), ont vécu sur la vigne, sur la délicate vigne, p
os typographes nomment si savamment, si opportunément des mastics. La vieille distinction des genres avait du bon dans la socié
r les routes de France vous faites de grands voyages à pied. Comme le vieux Quinet, rentrant d’exil, reprenait possession du
ouvelle. Et nous sommes bien en effet, en tant de sens, les élèves du vieux Quinet, des jeunes Quinet renaissants, si je puis
unes Quinet renaissants, si je puis dire, renés, comme lui, comme ces vieux républicains des républicains nationalistes, (ces
paysans, vignerons, où je suis reçu comme un vieil ami, comme un déjà vieux camarade, où les vieux et les femmes me reçoivent
je suis reçu comme un vieil ami, comme un déjà vieux camarade, où les vieux et les femmes me reçoivent, m’accueillent, me tra
cueillent, me traitent, me causent comme un fils, où les enfants déjà vieux m’accueillent comme un frère. C’est à moi qu’on d
p de vaillance pour être ironiques. Ils sont trop bons Français, trop vieux Français pour être ironiques. Ils vous parlent do
era (le même qui vous disait, qui vous dit en même temps : J’suis ben vieux à présent. J’suis pus guère bon à rien. J’la fera
familières, dans l’abri, dans l’atmosphère familière, abritante, d’un vieux familier cabaret. Alors là on peut se lancer. Là
rre lavés comme neufs, (on nous parle des Hollandais), et pourtant si vieux , si usés, si poreux, comme des éponges rouges, si
e par terre, si délavés, spongieux, usés par les pas des aïeux, cette vieille horloge séculaire en noyer ciré, cette vieille (b
s pas des aïeux, cette vieille horloge séculaire en noyer ciré, cette vieille (bonne) femme d’horloge, inflexible mais vieille,
en noyer ciré, cette vieille (bonne) femme d’horloge, inflexible mais vieille , vigilante mais vieille, soigneuse et peut-être s
ille (bonne) femme d’horloge, inflexible mais vieille, vigilante mais vieille , soigneuse et peut-être soupçonneuse mais vieille
lle, vigilante mais vieille, soigneuse et peut-être soupçonneuse mais vieille , tout ce ménage bien fait est en lui-même pour lu
efois au coin d’un mur, montant, grimpant à la grille d’une porte, ce vieux puits, si feuillu, si moussu ; mais qui dans la r
. De ce bourdonnement, de ce ronronnement d’énorme insecte. Où est le vieux cheval aux yeux bandés qui du matin au soir tourn
ou qui s’allume,              La nuit, comme un flambeau. C’est votre vieille garde au loin jonchant la plaine, Demain, c’est W
ets aussi ! Or il attribue gaillardement ces deux strophes comme une Vieille chanson. C’est à n’y pas croire. Vous verrez vous
connaît, que depuis nos premières enfances nous saluons tous comme un vieux souvenir, comme un des plus admirables jeux de no
est, qui fait l’épigraphe de tout le livre : Renouvelons aussi Toute vieille pensée.                             Joachim du Be
lui est bien égal, premièrement et d’ensemble il appelle, il attribue Vieille chanson le texte, ou l’un des textes les plus con
dans sa pensée, lui avoir fait tort ; peut-être au contraire) ; (car Vieille chanson dans sa pensée était certainement quelque
ut presque toujours un goût, un respect superstitieux de l’ancien, du vieux , en ce sens, ainsi entendu ; il en avait une cons
dans le moderne), une certaine superstition, une sorte de mystique du vieux .) (Une mystique de brocanteur.)   Deuxièmement i
u’est-ce que je vois. Je vois qu’il a fait aussi une variante dans sa Vieille chanson. Vive la liberté. Mais il en abuse peut-ê
st même si mauvaise que cette espèce de protection qu’il fait à cette vieille chanson en se l’épinglant comme épigraphe, en l’a
s lui, bon prince, généreux, (il est jeune), en plus il sauvera cette vieille chanson, qu’il aime, il nous la gardera pour la m
z.   Quatrièmement, et tout Hugo est encore là-dedans, pour faire du vieux , pour authentiquer comme vieille sa vieille chans
go est encore là-dedans, pour faire du vieux, pour authentiquer comme vieille sa vieille chanson il lui a mis une vieille graph
re là-dedans, pour faire du vieux, pour authentiquer comme vieille sa vieille chanson il lui a mis une vieille graphie de fanta
, pour authentiquer comme vieille sa vieille chanson il lui a mis une vieille graphie de fantaisie qui est bien la plus amusant
amusante qui soit : esbranlez, fraischement escloses. Or en face d’un vieux texte il n’y a que deux attitudes à prendre : (ra
ne collationnait même pas. Même pas à l’imprimerie. J’ai trouvé cette vieille chanson, à qui enfin il veut faire un sort, (dign
ion de la fin. D’où un fâcheux affaiblissement de la pensée, de toute vieille pensée. Dans le ceinturon on a supprimé les deux
ophes, des plus beaux vers de ce plus beau poème. Saluons d’abord nos vieilles connaissances les rimes en ombre, qui intervenant
t infiniment plus qu’un poème, (et Hugo le sentait bien, le gueux, le vieux , le savait bien), c’est que c’est peut-être la se
curieux aboutissement, par un curieux retour. Un homme comme Hugo, un vieux politicien, poète, politicien, s’aperçoit très bi
aube de la vie, Vos jeunes étendards, troués à faire envie       À de vieux drapeaux d’Austerlitz ! Mais on ne peut pas dire
es poèmes. L’épigraphe nous apprend, une épigraphe qui n’est plus une vieille chanson et qui n’est plus de Du Bellay, une épigr
ordinaires, plus noirs que le noir de fumée, sans jamais parvenir, le vieux et le maître, avec tout ce labeur, malgré tout ce
qu’ils sortaient de lui, qu’ils lui venaient naturellement ainsi. Les vieux criminels censément les plus endurcis de Corneill
’il faut bien voir qu’il y a déjà dans Horace. Dans le jeune. Dans le vieux . Ainsi tout le romain de Polyeucte est déjà en g
d. Déjà nous n’étions plus l’un et l’autre des jeunes hommes dans des vieux régiments, nous étions des vieux hommes dans des
t l’autre des jeunes hommes dans des vieux régiments, nous étions des vieux hommes dans des jeunes régiments. Pourtant. Avec
ées), à ceux qui montent la journée devant soleil levé. Cela c’est le vieux jeu, toujours bon, le premier jeu, l’ancien jeu,
a c’est le vieux jeu, toujours bon, le premier jeu, l’ancien jeu, le ( vieux ) Balzac. (Toujours jeune). Voici le perfectionnem
fondez des villes ; artilleur ; colonial ; vous qui réveillant votre vieux sang breton, et votre vieux sang méditerranéen, e
ur ; colonial ; vous qui réveillant votre vieux sang breton, et votre vieux sang méditerranéen, et votre vieux sang de patien
votre vieux sang breton, et votre vieux sang méditerranéen, et votre vieux sang de patience hollandaise nous restituez la va
ueule des canons monstrueux ; nos gringalets, nos freluquets ; et ces vieux anciens les canons monstrueux à ta porte accroupi
avaient l’air de commander le défilé. Ils passaient l’inspection. Ces vieux canons invalides, non blessés toutefois généralem
oi, le maître de l’artillerie, bellum enim regum ultima ratio  ; les vieux canons de bronze, beaux comme des cloches, pansus
rés comme des cuivres et des airains qu’ils étaient ; dorés comme des vieux soleils un peu ombrés ; bronzes à la voix puissan
monte des rives de Seine, gagne la vallée, occupe l’Esplanade. Et la vieille artillerie regardait passer la jeune, l’artilleri
vivement dans la classe des hommes de quarante ans. J’en profite. Le vieux politicien profite de tout. Je fonde le parti des
43 (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1870 » pp. 3-176
ographie de l’Assomption de Murillo, des vases à fleurs, tout cassés, vieux rebuts de l’autel, une cafetière en plaqué, don d
refuge après la mort de notre mère, notre refuge après la mort de la vieille Rose, ç’a été le lieu de nos vacances de chaque é
emin de fer de l’Est. Au milieu de caisses, de paniers, de paquets de vieux linge, de corbillons, de bouteilles, de matelas,
ien de chasse sur ses pieds, et une béquille posée à côté d’elle, une vieille lorraine, en bonnet brun piqué, qui tire de temps
soldat français prêt à partir pour la mort, quand la voix cassée d’un vieux petit bonhomme bancroche et hoffmannesque jette c
Tuileries, près du grand bassin, les N dorés, sont dissimulés sous de vieux journaux, et des couronnes d’immortelles pendent
sque exclusivement de tous les médiocrates et de toutes les ganaches, vieilles et jeunes, de l’extrême gauche. ……………………………………………
alatinat, et dont la colère expression survivait dans la bouche de la vieille femme, me montrant, il y a quelques années, le ch
nlieue de Paris, en haut desquels sont juchées, toutes branlantes, de vieilles femmes tenant sur leurs genoux des cages, où volè
ceps, tout chargés de raisins noirs, j’aperçois la cravate blanche du vieux Blaisot, du doyen des marchands d’estampes, du de
e le feu d’une cheminée de forge. Pendant que je regarde au loin, une vieille femme qui a conservé un accent de province, me di
me dit : « Est-il possible qu’on brûle tout ça ! » On sent chez cette vieille femme un sentiment manquant absolument à la popul
rochée par une ficelle à une épaule, et portant, de sa main libre, un vieux baromètre doré. Le soir, je retourne à Montmartre
et des objets de literie jetés sur le trottoir, et çà et là, quelques vieilles femmes assises au soleil, devant la porte d’une a
ec un air de décision. En ce moment défile, avec la tenue martiale de vieilles troupes, un bataillon de garde municipale, dont u
nniversaire de la proclamation de la République, une manifestation de vieux voyous et de jeunes titis, portant devant eux une
’on fusillera demain. Dans les vivats de la foule, j’y vois entrer un vieux curé, gaillardement en selle sur un cheval, qu’on
rien, n’entendant rien, inattentive aux voitures qui la frôlent, une vieille femme de la campagne, sous son bonnet de linge en
ercher l’inconnu tragique, qu’enferme silencieusement, en elle, cette vieille exilée des champs. Nous sommes seulement cinq che
la viande. Il me semble revoir, telle que me les dépeignait ma pauvre vieille cousine Cornélie de Courmont, une de ces queues d
ces queues de la grande Révolution, en cette attente de gens mêlés de vieilles haillonneuses, de bizets à képis, de petits bourg
une minute silencieux. Je vais prendre Burty aux Tuileries… Sous ces vieux plafonds noircis par les fêtes et les soupers de
lanc. La population civile de Boulogne semble réduite à deux ou trois vieilles femmes boitaillant sur la chaussée, et presque se
queues interminables à la porte des bouchers, des queues composées de vieux bonshommes tout cassés ; de rubiconds gardes nati
de vieux bonshommes tout cassés ; de rubiconds gardes nationaux ; de vieilles femmes ayant des petits bancs sous le bras pour s
endrait pour des aérostats. Le plein air sent la poudre, ainsi que la vieille salle du théâtre du Cirque Franconi, les lointain
de Rouher : il semble le domicile non de choses d’hier, mais de très vieilles choses mortes. Il n’y a pas jusqu’aux rangées de
rs museaux bleuâtres. Et à la lueur d’une chandelle mourante, dans un vieux chandelier de cuivre, se voit le fauve du cou d’u
, incertains s’ils doivent fermer. Le rappel bat, la générale bat, un vieux garde national apoplectique passe son képi à la m
stupide entêtement. Et puis, qu’est-ce que ce décret qui rappelle les vieux retraités, quand on a besoin de jeunes, de capaci
s introduit dans un petit salon, au plafond et aux murs recouverts de vieilles tapisseries. Il y a deux femmes en noir, au coin
moi, quant à mon goût personnel, je suis comme vous, j’aime mieux nos vieilles rues… » Quelqu’un ayant prononcé le mot de « gran
s reçoivent, à la première entrevue, avec un : « Tiens, c’est toi, ma vieille  ! » La curieuse transformation des commerces du m
glissent, coulent, se répandent les étalages d’autres commerces : de vieux pantalons, des morceaux de tuyaux de poêle, des a
rencontres de figures de misère qui donnent froid ; des rencontres de vieilles haillonneuses, dont la clef rouillée de leur taud
ntre des pans de murailles, glissées à terre, se traîne lentement une vieille femme, accablée sous le poids du bois qu’elle por
nd je l’ai revu en Belgique, c’était un autre homme, on aurait dit un vieux capitaine de cavalerie… Mais, il faut le reconnaî
hapeau de philosophe champêtre, un chapeau d’inventeur. Une moitié de vieille porte Louis XV m’introduit dans l’unique pièce du
une chaise, la seule restée intacte, est posé à plat, entr’ouvert, un vieux livre à tranche rouge, le livre tel qu’il a été l
omme des coins de cimetière… Sur la route abandonnée, les semelles de vieux souliers se mêlent, dans la boue, aux branchages
es sur des bancs, frileusement encapuchonnées. Au milieu d’elles, une vieille édentée, dont le menton est plus saillant que le
t se marient tous les types des vendeurs et courtiers de chevaux : le vieux Normand avec son bonnet de coton à raies bleues e
e une population de jeunes voyous retors et madrés, à la frimousse de vieux diplomates. Une grande fillette, à l’œil impudiqu
canapé de femmes, dont l’une qui fait les honneurs du salon, est une vieille femme, aux cheveux d’argent, dans une robe feuill
morte, et qui montre, par un cœur très évasé, un grand morceau de sa vieille peau : une femme qui a de la marquise d’autrefois
autrefois et de la cabotine d’aujourd’hui. Lui, le dieu, je le trouve vieux  : ce soir, il a les paupières rouges, le teint br
des arbustes, passer des heures, un sécateur à la main, à nettoyer de vieux lierres de leurs brindilles, à sarcler des plans
! C’est trop imbécile ! Le chagrin m’a abêti, m’a donné la manie d’un vieux boutiquier, retiré des affaires. Je crains qu’il
des sucres d’orge de toutes couleurs. On me contait ceci. Une pauvre vieille femme avait toute sa vie et toute son âme concent
sienne, divise le pain en deux morceaux. Et, le repas vite achevé, la vieille femme court donner à un pauvre la portion de son
ce, je tombe dans une foule menaçante, au milieu d’affreuses têtes de vieilles femmes, embéguinées de madras, et qui ont l’air d
44 (1874) Premiers lundis. Tome I « Mémoires relatifs à la Révolution française. Le Vieux Cordelier, par Camille Desmoulins ; Les Causes secrètes ou 9 thermidor, par Villate ; Précis du 9 thermidor, par Ch.-A. Méda, Gendarme »
Mémoires relatifs à la Révolution française Le Vieux Cordelier, par Camille Desmoulins ; Les Causes se
e son parti se rattache surtout à son souvenir, c’est le rédacteur du Vieux Cordelier, Camille Desmoulins. Né avec des affect
uver son pays ; ceux qui s’y opposent n’auront pas mon chocolat. » Le Vieux Cordelier fut donc un acte de courage et d’expiat
hommes avec l’esprit de Voltaire. Disons pourtant que pour qui lit le Vieux Cordelier sans préparation, sans se reporter en i
thermidor, que plus tard consomma la lâcheté enhardie par la peur. Au Vieux Cordelier les éditeurs ont joint dans le même vol
45 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Théophile Gautier. » pp. 295-308
u’il n’en faut à une femme pour continuer un ancien tricot ou quelque vieux morceau de tapisserie… Et d’autant que Le Capitai
man du Capitaine Fracasse, sur l’impression si connue que causent les vieilles tapisseries que le vent remue, que la lune éclair
de pauvreté. Ce dernier des Sigognac vit, au fond des Landes, dans un vieux château délabré que l’auteur appelle le Château d
ue nous connaissons, vivait dans sa tour en Écosse, en compagnie d’un vieux domestique que M. Gautier appelle tout bêtement P
théâtre espagnol, italien et français ; dans toutes les Nouvelles des vieux romanciers du commencement du dix-septième siècle
ptième siècle, et que seul un romantisme impuissant, qui travaille en vieux , quand il croit faire du neuf, peut nous donner,
 une pâle et gothique tapisserie des galeries défuntes, faite avec de vieilles laines passées, et que l’avenir, — et un avenir p
46 (1875) Premiers lundis. Tome III « Les poètes français »
 ! » Il y a là un tableau à faire, il y a un tableau tout fait, et le vieux trouvère, cette fois, a été peintre. Mais le poèt
is, a été peintre. Mais le poète n’est que passager. Le propre de ces vieux récits, en général, est de se dessiner comme de s
s’y reconnaît de cette verte sève qui tenait aux racines mêmes de la vieille France. J’ai entendu regretter que lorsque cette
la Renaissance ou du moyen âge, nos poètes modernes aient négligé ces vieux monuments, et ne s’y soient pas directement inspi
si on les avait alors connues, il y aurait eu mieux à faire avec ces vieilles épopées. Il en sort un souffle parfois puissant,
es temps : c’est un vers d’or. La matière épique y est donc, dans ces vieux poèmes, et très-abondante, à moitié brute, à moit
tard. Il est à jamais à regretter que la connaissance précise de nos vieux textes n’ait pas coïncidé avec le premier essor d
ois, sur le terrain d’une épopée limitée, l’avantage reste du côté du vieux trouvère sans renom, Bertrand de Bar-le-Duc, à qu
e de terre, n’a cessé de verdoyer, de bourgeonner et de fleurir ; ces vieux récits n’ont cessé de vivre, de se réciter, de se
ce que Boccace, qui était fils d’une Parisienne, avait emprunté à nos vieux conteurs. Le conte, après avoir fait le voyage d’
sentiment bien vif et bien net qu’on est sorti des amphigouris de la vieille langue, si mal employée par les derniers rimeurs,
continue de lui adresser et qu’il ne mérita qu’à ses débuts. Et même vieux et cassé avant l’âge, il ne cessa d’avoir, jusqu’
sions et même de pensées pour quiconque aime à se renouveler dans les vieilles lectures ! Pellisson, qui s’était mis un jour à r
d : il était surtout de la famille de Rabelais, de Villon et des bons vieux Gaulois, — de cette famille modifiée toutefois et
n opposition déclarée avec Malherbe, et s’étant fait le défenseur des vieux poètes, il est devenu le premier nom auquel s’est
aché volontiers le mouvement moderne quand on est allé rechercher ces vieux chefs par-dessus la tête de Malherbe. Il ne faut
47 (1874) Premiers lundis. Tome II « Mémoires de Casanova de Seingalt. Écrits par lui-même. »
nnaître en passant Voisenon, Fontenelle, Carlin, et être l’écolier du vieux Crébillon ; ce coureur, échappé des Plombs, mort
Crébillon ; ce coureur, échappé des Plombs, mort bibliothécaire en un vieux château de Bohême, y a écrit, vers 1797, à l’âge
dans la grotte des Nymphes, faciles nymphæ risere ; à ceux que notre vieille littérature grivoise et conteuse ne rebute pas, q
re ordres mineurs. Le voilà petit abbé à poil follet, l’orgueil de sa vieille grand-mère. L’illustre poète lubrique Baffo donna
rique Baffo donna l’œil à l’achèvement de son éducation poétique ; un vieux sénateur retiré des affaires, mais non du monde,
, bien qu’il prétende en un endroit, épicurien qu’il est, que l’homme vieux a pour ennemi la nature entière, il n’a pas l’air
d’abord à Césene ou à Mantoue (je ne sais lequel), voyageant avec un vieux capitaine hongrois, lui-même il avait éprouvé dep
us le suivrons à Paris où il se perfectionne dans le français sous le vieux Crébillon le tragique, singulier maître de langue
48 (1949) La vie littéraire. Cinquième série
de loi dans une Assemblée française, on s’apercevra peut-être que les vieilles humanités ne méritaient pas le dédain sous lequel
ne soit de son domaine. Et il développa amplement sa pensée. C’est un vieux critique qui parlait ainsi. Pourtant je ne fus pa
’étais loué moi-même et si je n’avais loué mes compagnons, s’écria le vieux conquistador, qui l’eût fait à ma place ? Serait-
aturité, chez les moralistes et les politiques, et parmi les anciens. Vieux et près de mourir, il visitait des champs de bata
douard Drumont et la question juive. — Les souvenirs et les haines du vieux Jacob. — Les tribus reconstituées et le nouveau r
e qui n’est pas juif. Sans doute la foi juive est une foi jalouse. Le vieux Jacob est vindicatif ; il attend le châtiment de
ausse nouvelle fit célébrer un an trop tôt la prise de Sébastopol, un vieux juif de Pologne, qui passait ses journées à la Bi
stoire tout à fait chrétienne ? La ténacité du juif nous effraye ; le vieux Jacob, après qu’il est vengé, ne pardonne pas enc
qu’elle était allée en Italie, et qu’il y avait là des pierres assez vieilles pour attendrir le cœur d’un savant. C’est pourquo
tique. M. Drumont propose une solution. Il conseille d’en revenir aux vieux moyens, à l’exil et à la confiscation. Il le cons
grandi dans la persécution ? Ah ! chrétiens, comme vous avez rendu le vieux Jacob ingénieux ! C’est en lui interdisant de pos
res du Brabant, se cachaient au fond des sources et sous l’écorce des vieux chênes. Un jour qu’elle s’en était allée dans la
e forêt un château, près d’un étang. Là vivait la fille de Radbod, le vieux duc païen des Frisons ; elle se nommait Ortrude e
dit encore : « Je sais lire dans le livre de la destinée. Écoute : La vieille souche royale de Radbod va reverdir. » C’est pour
mps après, le roi Henri vint tenir son ban avec sa chevalerie sous un vieux chêne, dans une prairie qu’arrose l’Escaut. Quand
omme au cœur. Richard Wagner ne l’a point inventée. Il l’a prise à un vieux minnesinger allemand qui lui-même l’avait emprunt
cette hauteur poétique et morale. Wagner a bien fait en refaisant la vieille légende de Lohengrin. C’est le propre des légende
y mangent aux rats, et je sens parfois des piles d’infolio, reliés en vieille basane, s’ébouler dans mon cerveau. J’y voudrais
raitent comme des chiens. « Quelle joie ! Il y avait dans la file une vieille à qui je criai : Prussienne ! en jetant de la bou
la bêtise et la violence ne sont pas des figures nouvelles sur cette vieille planète. Le sage veut les combattre sans penser l
roclamation est bien bête ; pourquoi des injures contre moi, toi, mon vieux compagnon ? Il fallait simplement dire : “Le vœu
qu’on n’entrera pas volontiers dans ma pensée. Mais qu’on songe à nos vieux hagiographes, aux pieux légendaires qui travailla
es luttes d’idées, dans ces « combats d’esprits », comme les nomme le vieux Corneille, qui les conduisait si majestueusement.
orien Sardou naquit, dit son biographe, le 5 septembre 1831, dans une vieille maison de la rue Beautreillis. Son père, un Prove
livres à l’École de commerce de Charonne. Il comptait parmi les plus vieux auteurs de la maison Hachette, et il lui fut donn
en cinq actes. Il a raconté lui-même sa visite à la comédienne, déjà vieille et encore charmante. La page est exquise, on me s
remparts devenus des promenades, son château fort, ses couvents, son vieux pont sur l’Orge, la ville haute aux ruelles tortu
ir, devant le grand feu que parfumaient des branches de genévrier. Le vieux seigneur y racontait ses aventures et les récits
rédacteur spécial décrivait les armoiries frappées sur les plats des vieilles reliures. Celui-là, très galant homme d’ailleurs,
ropre à cet homme qui avait en lui du myste. Cet article traitait des vieilles enseignes. Champfleury, amoureux du bric-à-brac,
ux du bric-à-brac, avait joint à son article — je le vois encore — un vieux bois vermoulu sur lequel étaient grossièrement gr
ec l’agilité silencieuse et prudente d’un chat à travers les piles de vieille vaisselle, il notait, notait, notait. C’était le
ire, triste jusqu’à la mort, l’âme flottante, éparse dans les choses, vieux comme elles et renaissant avec elles, à demi cons
ue j’ai aimé… En attendant, M. Pierre Loti livre quelques-uns de ses vieux états d’âme. Il en est un que nous avions déjà pl
du désert ait inventé l’amour exotique et fourni au sensualisme de la vieille Europe des formes, des couleurs et des odeurs nou
ange incessamment. La matière demeure et la forme se perd, a dit le vieux Ronsard. J’ai cru et je crois encore que les form
ale de n’avoir point assez marqué à M. Huret qu’en me séparant de mes vieux amis du Parnasse sur une question de prosodie, je
cet esthète nourri de Rossetti et de Mary Robinson, a gardé pour les vieux peintres de l’Ombrie les caresses les plus douces
ération d’hommes cherche une émotion nouvelle devant les ouvrages des vieux maîtres. Le spectateur le mieux doué est celui qu
de consomption. Il est plein de force, de génie et de vices. C’est un vieux vagabond étrangement robuste. Quand il erre, la n
x et prévoyants, il trouve et prend tout naturellement, au lieu d’une vieille amphore, jetée sur le chemin de Corinthe où passa
oit dit sans le calomnier, Ont fait à ce monstre d’orgueil Une âme de vieux prisonnier. C’est à l’hôpital qu’il composait se
à ces longues, tristes et fades heures d’hôpital, se demande, lui le vieux , l’infatigable, le terrible vagabond, s’il ne se
roublés, telle scène fait songer, par sa simplicité pieuse, à quelque vieille légende. Et cela n’est nullement affecté chez lui
ne pas s’y fier. Ce petit discours est tout à fait dans le ton de la vieille et bonne hagiographie. Pour en faire une légende
int vos vérités d’archives, vos vérités d’autographes, vos vérités de vieilles lettres d’amour et de vieux papier timbré, dont v
vérités d’autographes, vos vérités de vieilles lettres d’amour et de vieux papier timbré, dont vous nous bouchez la poésie e
sentez-vous point la tristesse profonde et douce de respirer dans de vieilles lettres les âmes disparues et d’évoquer parmi les
er de la Grande Armée, fut élevée à Saint-Denis et qu’elle épousa son vieux professeur de physique, M. Charles, membre de l’I
elle rentrait à l’Institut, je vois d’ici le sourire mince et fin du vieux savant coiffé en ailes de pigeon. Ces histoires m
en la fille d’un militaire, l’élève de Saint-Denis, la jeune femme du vieux savant qui gonflait des ballons. C’est madame Cha
alais symbolique des travailleurs. Et tout aussitôt il nous montre la vieille église de Notre-Dame dans une gloire de lumière,
voulu voir dans le roman de M. Georges Renard, et je n’y trouve qu’un vieux communard très brave homme, plus remarquable par
fois, on est perdu pour la toucher. C’était à n’y rien comprendre. Le vieux sermonnaire breton et son jeune auditeur me rappe
nécessaires, mais vous n’étiez pas invincibles. À dire vrai, dans ces vieux âges et pour longtemps encore, il vous manquait l
ous laissent debout sur la plate-forme. Votre culte se meurt avec les vieux cultes. Il est temps que M. Renan, qui vous aime
ne convenait, on sera peut-être curieux de connaître quelqu’un de ces vieux prêcheurs du quinzième siècle, qui laissèrent si
trouvera un moine humaniste, produira le Pantagruel. Maillard a lu le vieux Roman de la rose et garde le goût des allégories.
ndit aussitôt chez une dame de Lyon, qui s’écria : — Hélas ! ma bonne vieille , mon mari est un jaloux qui me couperait le nez p
r encore à ce jeu de bagues. Cette Lyonnaise ne vaut rien du tout. La vieille courut chez une Parisienne. C’était une coquine,
don, qui suspendait son lorgnon à un ruban d’azur, fut de flairer les vieux livres sur les parapets. Catherine Théot 29
ivins. Robespierre, au lieu d’oiseaux, avoit une nuée de femmes ; une vieille baronne, espèce de coriphée, continuellement chez
e d’adorantes. Vilate avait raison : Robespierre eut ses saintes. Une vieille prophétesse, Catherine Théot, l’annonça comme un
t peuple comptait quelques dévotes, des mesmériens, des illuminés, un vieux soldat ; sans doute aussi, des contre-révolutionn
à remplacer, par un miracle concerté, la Mère de Dieu au moment où la vieille prophétesse rajeunirait pleine de grâce. On ajout
ême du peuple des faubourgs et des campagnes qui demeurait attaché au vieux culte. Dans beaucoup de villes et de villages, il
de joie que de foi. C’est à une sorte d’allégresse intérieure que les vieux prêtres reconnaissent l’élection divine chez les
rs un socialisme chrétien, elle entre dans les voies indiquées par le vieux prêtre qu’elle a jadis foudroyé. [Un nouvel Év
rbes de ce temps, reprenant ainsi, avec étude, la tradition naïve des vieux maîtres flamands qui représentaient Notre Seigneu
néo-catholicisme. Je ne crois pas, pour ma part, au renouvellement du vieux dogme et du vieux culte par une société de profes
Je ne crois pas, pour ma part, au renouvellement du vieux dogme et du vieux culte par une société de professeurs et de gens d
rai, n’est pour moi entièrement nouveau. Avez-vous entendu parler des vieilles religions de l’Inde ? Elles sont pleines de vues
es cieux. Je soupçonne que c’est un néant auprès duquel le scheol des vieux juifs ou le nirvana des bouddhistes est un séjour
is au contraire cultivée et fleurie comme ces vergers décrits par les vieux poètes. L’amour et la pitié 4 décembre 1892
t ni à boire ni à manger. Du matin au soir il étudiait. Il était très vieux , mais il étudiait toujours. Ses voisins, le voyan
’attaque avec sa raideur coutumière. Dans le fait, il poursuivait une vieille querelle. Ayant, voilà cinq ou six ans, voulu, et
du poète : il voyait bien que Baudelaire avait peint, à l’exemple des vieux casuistes, le monde de la Chute. Une croyance int
t, en morale, indifférents comme la nature dont ils sont les voix. Un vieux janséniste, plein de sens et de doctrine, M. Barb
rfidie, ni une malice, si l’on garde à ce dernier mot la force de son vieux sens. Il ne parlait jamais des méchants ni des so
l aime les dictons, les proverbes et les maximes : que deviennent les vieilles lunes ? Où va tout ce qui a brillé, puis disparu 
eilles lunes ? Où va tout ce qui a brillé, puis disparu ? Où vont les vieilles lunes de Trianon, de la Malmaison et des Tuilerie
? Dans sa pitié charmante, le poète leur donne un refuge à Venise, la vieille lune des villes. Puis, enfin, à l’aube du jour et
ivre étrange et magnifique sont toutes dédiées à ces deux puissances, vieilles comme le monde et qui dureront autant que lui, la
généralement attribué. Pourtant, cet hymne ne se trouve pas dans une vieille édition que j’ai sous les yeux. Et je fais réflex
c les hymnes, les antiennes du dixième siècle et du onzième, avec ces vieilles séquences, ou proses, qui expriment dans un langa
que cet essai soit tout à fait heureux. Mais La Fontaine et aussi mon vieux maître Antony Deschamps firent chacun de cette pr
sont ivres D’être parmi l’écume inconnue et les cieux ! Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux Ne retiendra ce cœu
près-midi d’un faune me semble profondément philosophique. Si j’étais vieux et si j’habitais la province, j’en ferais une glo
et l’on est M. Labosse, tel que nous le montre Henri Lavedan dans Le Vieux jeu. Aux Champs-Élysées, M. le comte, qui a toute
ieux jeu. Aux Champs-Élysées, M. le comte, qui a toute l’apparence du vieux Labosse, fait mine, tremblant et chancelant, de s
x, c’est monsieur Cardinal, madame Cardinal et leurs filles, c’est le vieux Labosse, c’est le monde de l’argent et du plaisir
sens où l’emploient Thibault de Champagne et Guillaume de Lorris. Les vieux trouvères appelaient de ce nom toute espèce de ch
une main filiale aux monuments des aïeux. Ils aimaient les restes des vieux âges, même quand ils ne les comprenaient pas très
omain, il voit Andromède, Hercule, avec la même netteté qu’il voit un vieux berger breton debout à la pointe du Raz. Contours
m’a fallu d’efforts ! Je voudrais être pur : la honte originelle, Le vieux sang de la bête est resté dans mon corps. Et je
publié par Louis Ratisbonne, page 61.) C’est une vieille dame de la vieille société, madame de Béthune, qui se rappelait cett
ous dirai point comment elle se tire d’affaire, sur les conseils d’un vieux médecin, qui sait la vie et connaît le monde. Tou
ses. Grâce à une ruse audacieuse de M. Le Hinglé, qui fait chanter le vieux maître chanteur, Françoise recouvre sa lettre san
ire, M. Jules Soury ne sort guère de chez lui que pour se rendre à la vieille Sorbonne, où, depuis dix ans, il enseigne, dans u
es poètes. L’autre jour un de mes amis rencontra sous une voûte de la vieille Sorbonne condamnée l’auteur de ce livre ingénieux
pprit seul un peu de latin et fit quelques thèmes et versions avec un vieux maître d’humanités. Durant les longues heures du
epuis lors, vous avez vu beaucoup des contradictions amusantes de vos vieux maîtres tomber devant les investigations nouvelle
favorable à Goltz et à l’école de Strasbourg, en qui revit encore le vieux Flourens. Il va dans le sens des localisations, e
siez que tout est mêlé dans le génie humain, comme dans le cerveau du vieux Flourens, et que l’expérience agit sur le sentime
49 (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre III. Zoïle aussi éternel qu’Homère »
équi, vient à Ferney et écrit avec supériorité : J’ai vu Voltaire, ce vieux enfant. Que l’injustice ait un contre-coup sur l’
ces choses ? Qui raconte ces histoires ? Cette bonne personne, votre vieille complaisante, ô tyrans, votre vieille camarade, ô
s ? Cette bonne personne, votre vieille complaisante, ô tyrans, votre vieille camarade, ô traîtres, votre vieille auxiliaire, ô
lle complaisante, ô tyrans, votre vieille camarade, ô traîtres, votre vieille auxiliaire, ô dévots, votre vieille consolatrice,
eille camarade, ô traîtres, votre vieille auxiliaire, ô dévots, votre vieille consolatrice, ô imbéciles ! la calomnie. II
cachot où était mort Bernard Palissy. Jeune, il goûta de la prison ; vieux , de l’exil. Il fut vingt-sept ans éloigné de Pari
pour en faire jaillir la flamme ! ah ! il y a de la vestale en vous, vieux mécontent ! ah ! vous avez un autel, la patrie !
la colonne vertébrale. Ceci les regarde. Tant pis pour ces gens de la vieille mode et de la vieille Rome. Ils sont de l’antiqui
Ceci les regarde. Tant pis pour ces gens de la vieille mode et de la vieille Rome. Ils sont de l’antiquité, et de l’antiquaill
plus exquis. Tels sont les poëtes ; telles sont les Alpes. Ces grands vieux monts horribles sont de merveilleux faiseurs de r
50 (1908) Esquisses et souvenirs pp. 7-341
spécieuse que l’on détériore. Les ratures de Chateaubriand Le vieux Balzac et ses contemporains, Vaugelas, Ablancourt
a Bruyère était un marqueteur avec des lubies. Il s’extasiait sur les vieux rondeaux du père de maître Clément. Boileau-Despr
urieusement ; puis, chez Mme Récamier, il lisait ces nouveautés à ses vieux admirateurs. Ceux-ci, fort anxieux, écoutaient le
s entendrez soupirer la mer nourrice de fameux corsaires. Là-haut, le vieux conteur arabe fait merveille ; et vous avez, le m
es femmes sont assises par terre ou couchées sur des gradins bas. Une vieille accroupie prépare le café. Une paix tombe avec le
essé d’enterrer depuis longtemps sur les hauteurs du cimetière et les vieilles tombes, cachées sous l’herbe légère et les fleure
is plusieurs années. Ce fut pendant la nuit, heure qui convient à ces vieux quartiers, car, alors, avec les ombres du ciel et
orce et la bise aiguë. On descendit le cercueil, de cette maison d’un vieux quartier, morne et chancelante, où le poète s’éta
arlent sans doute fort bien, mais avec cet accent rauque, parfois, du vieux spectre romantique avertissant Hamlet. Elles ne s
it un fervent de l’arrière-saison. Avec lui, l’Automne entre dans les vieux appartements pleins de moisissure, dans les cours
ons de la seizième année que la chose m’arriva ; et je ne suis pas si vieux  ! J’étais alors fort avide de lectures : les bibl
joli ». Il la mena voir la grande église d’Avignon, où il y avait un vieux Christ en bois peint, de grandeur naturelle. Là,
périt victime de son noctambulisme, pendu par des malandrins dans une vieille ruelle de Paris, peut-être au moment où il cherch
sont des fleurs de Smyrne qu’une main amie offrit, au départ, à cette vieille Anglaise en corsage rouge qui somnole là-bas. Le
s mâts immobiles des navires amarrés, rajeunir les parois rongées des vieilles maisons, et, descendant sur les quais, rythmer le
e suspendue dans le ciel…   Quelques-unes des ruelles escarpées de la vieille ville portent des noms gracieux de Heurs ou de fr
fruits. D’autres s’appellent de la Lune blanche, des Marquises, de la Vieille Monnaie, des Quatre Pâtissiers… Dans ce quartier
brunette lève les plus beaux yeux du monde, en plumant un poulet. Des vieilles ratatinées qui trottinent vendent des pommes d’am
harrette. Au fond de ce dédale, par-dessus un fouillis de pignons, un vieux clocher poreux dresse sa croix de fer. Des femmes
sorte de bassin qu’alimente une fontaine couverte de mousse. De très vieux platanes, fort beaux, entourent la place ; ils on
ur du rebord supérieur des kiosques. * … Le crépuscule descend sur le Vieux Port : ciel vaporeux, mer grise dont la surface b
ar jeu, car il est malplaisant de porter le joug des émotions avec un vieux cœur dans la poitrine… Vérone On mande de
contempler l’épinette de l’illustre musicien.   … Nous possédons deux vieux récits italiens sur les aventures de Roméo et Jul
d’argent. Lorsque nous arrivâmes à F… midi sonnait à l’horloge de la vieille église juchée sur un tertre, derrière un bouquet
arne. Trois ou quatre vaches vinrent devant la grille, menées par une vieille à chapeau de paille. Les bêtes allaient, roulant
de billard dont les coups étaient marqués par l’horloge enrouée de la vieille église. Ensuite, en longeant un sentier, nous gag
traverse. Nous partîmes sur la voiture de mon ami, traînée par un bon vieux cheval. Nous repassâmes le pont sur le Tarn, qui
onument, — que l’on venait d’inaugurer, — de Leconte de Lisle. Pauvre vieux maître, c’était bien la peine de vivre inconnu, b
s propos sans suite le long d’une grille de jardin, pour connaître un vieux poète ?   N’est-ce pas que pour l’ensemble il n’y
tion de mes Cantilènes et mes juvéniles luttes d’alors. Plus tard, le vieux poète parla du Pèlerin passionné sans indulgence.
x vernis du Japon bien groupés, une margelle de puits. Il y a un très vieux tombeau que l’épais lierre qui le couvre a rendu
itait avec un art plein de nuances. Un soir, Verlaine me parla de son vieux camarade Mallarmé et me récita le Tombeau d’Edgar
sa seconde manière presque : SAINTE À la fenêtre recélant Le santal vieux qui se dédore De sa viole étincelant Jadis avec f
nt Jadis avec flûte ou mandore, Est la Sainte pâle, étalant Le livre vieux qui se déplie Du Magnificat ruisselant Jadis selo
vec son vol du soir Pour la délicate phalange Du doigt, que, sans le vieux santal Ni le vieux livre, elle balance Sur le plu
Pour la délicate phalange Du doigt, que, sans le vieux santal Ni le vieux livre, elle balance Sur le plumage instrumental,
etit vin blanc qui sent la résine. Il y a autour de moi des pêcheurs, vieux et pauvres, pareils à ceux de Théocrite, couchant
nt… J’ai connu l’horreur sacrée de la forêt profonde ; j’ai suivi ces vieilles femmes dont la peau semble une écorce, glissant e
rimas. Dans l’unique rue les passants sont rares ; au bout, devant la vieille église accroupie, le calvaire étire ses bras sur
t catalogué. Mon Diable n’est pas une divinité dans la manière de ces vieilles Euménides qui faisaient : hon ! hon ! hon ! hon !
re de vert, sinon un peu de mousse. Allée, platanes De belle écorce, Vieux bancs de pierre, Je vous revois Dans la lumière D
vous ? votre vie est fixée avec une épingle… J’ai aimé les ormes d’un vieux quinconce, des platanes au bord d’un gave, des pe
s sans vitres font des trous noirs. Une salle rance d’auberge avec un vieux billard au milieu. Tout à coup, en face, sonne l’
assez le naufrage de Camoens, la disgrâce de Racine et les savates du vieux Corneille. Je n’eusse point vu d’inconvénient à l
lée-aux-Loups : Je me tenais à la fenêtre d’une salle basse devant un vieux mur de clôture, crevassé, couronné de lierre. Que
nds un bon petit train omnibus. Comme je me retrouve à l’aise dans ce vieux compartiment, clair et capitonné. Il est vrai que
ur de la bouteille de derrière les fagots : du vin pourpré, issu d’un vieux plant français d’avant le phylloxéra. M. Tobie no
uarante-cinq ans environ, porte sa courte barbe sous un nez camus. Un vieux avec des traits immobiles et coupés de rides prof
moment est mêlé de rayons et de nuages, teint fort délicatement cette vieille maçonnerie. Je me retourne et j’ai sous les yeux
, et la rade avec l’écueil écumeux de la Fournigue au milieu. Dans le vieux Bormes, de l’eau court avec un doux murmure entre
asures, un dattier s’élance, haut et fructifère. Dans le silence, une vieille va, portant sur sa tête une charge de fagots… Je
uis j’aperçois sur le rivage, dans un recoin au bas d’un talus, trois vieux pêcheurs qui apprêtent des palangres ou lignes de
et. On l’entasse dans des paniers jonchés de varech. … Je remarque un vieux pêcheur à face de moine, glabre, mafflu, aux yeux
ouette l’eau où elles se posent par instant.   … J’ai pénétré dans le vieux Menton par la rue consacrée à la gloire du généra
ue l’on peut commencer à s’étonner sans scrupule. Maîtresse artère du vieux Menton, elle traverse de part en part le pittores
raccommode des bas, assise sous une tête d’agneau pendue au croc, une vieille ratatinée qui fend le bois d’une caisse pour fair
ont quelques-uns font penser à Callot ou à Goya. Quant à la partie du vieux Menton qui regarde la baie de Gara van, elle se c
de la petite ville de Saint Antonin au bord de l’Aveyron. Là aussi de vieilles rues étroites serpentent enchevêtrées, riches en
ndes se tiennent sous de larges parasols de toile. Il y en a qui sont vieilles , avec des figures sèches et tannées ; il y en a q
y a des gens qui traitent ce dos de démagogue et cette boutonnière de vieille folle. — Oh ! les méchantes langues ! Rallis s’es
de l’âme. Je ne ris point. Mais ce sont des hommes politiques. Ah, ce vieux sanglier de Delyannis ! il fallait le voir avec s
ir en regardant ce politicien de quatorze lustres, je me rappelai les vieux maîtres d’armes que j’eus l’occasion de rencontre
andonner, briser mon avenir… Des malheurs de famille, vous savez… une vieille mère à nourrir… un jeune frère à élever. Il sour
nouveau Phalère, ce n’est qu’une charmante station de bains, mais au vieux , et bien loin, là-bas sur les rochers où la mer m
amais produire enfant si vertueux ? chante d’elle Robert Garnier, le vieux tragique, miracle de mauvais goût et de verve sub
ute semée de fleurs ; devant le huis, une table grossière supporte un vieux plateau plein de minces cierges fuselés, les uns
ité la ruine des demi-dieux et héros de l’ancienne religion ?…   Toi, vieux marinier de la côte de Phalère, consacre au Saint
ns à passer — devant une fontaine — ombragée d’un figuier. — Alors un vieux farceur — dont la famille était — chez mon oncle
ussi — de choses plus réelles ; — je veux parler des cailles — qu’une vieille servante — rôtissait en plein air — sur un doux f
moins rouge, enfin très pâle ; — et nous nous regardons — comme deux vieux amis. — Ô surprise ! ô surprise ! — Que je suis d
51 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « Mme de Girardin. Œuvres complètes, — Les Poésies. »
nt et truculent Gautier, obligé à vanter des tragédies jetées dans le vieux moule classique et écrites comme si le moule étai
Y vîtes-vous jamais en femmes quelque chose comme le vieil Homère, le vieux Dante, le vieux Milton, le vieux Corneille, le vi
ais en femmes quelque chose comme le vieil Homère, le vieux Dante, le vieux Milton, le vieux Corneille, le vieux Gœthe ? Saph
lque chose comme le vieil Homère, le vieux Dante, le vieux Milton, le vieux Corneille, le vieux Gœthe ? Sapho, qui ne lance q
vieil Homère, le vieux Dante, le vieux Milton, le vieux Corneille, le vieux Gœthe ? Sapho, qui ne lance qu’un cri avant de se
er à la mer, était jeune. La plume se refuserait à écrire jamais : la vieille Sapho. C’est que pour l’homme et pour la femme, e
t affermie et étendue. L’émotion vraie éclate, casse les cordes de la vieille harpe, et les bras veufs survivent dans le nature
52 (1898) La cité antique
Introduction. De la nécessité d’étudier les plus vieilles croyances des anciens pour connaître leurs instit
es, ses règles, ses usages, ses magistratures. Mais avec le temps ces vieilles croyances se sont modifiées ou effacées ; le droi
l faut donc étudier avant tout les croyances de ces peuples. Les plus vieilles sont celles qu’il nous importe le plus de connaît
le passé. Les populations grecques et italiennes sont infiniment plus vieilles que Romulus et Homère. C’est dans une époque plus
s Hellènes ? Ils avaient, comme les Italiens, des chants antiques, de vieux livres sacrés ; mais de tout cela il n’est rien p
sont infiniment anciens ; cette langue, en exprimant les pensées des vieux âges, s’est modelée sur elles, et elle en a gardé
s les funérailles, dans la cérémonie du mariage ; ces rites sont plus vieux que lui, et ce qui le prouve, c’est qu’ils ne rép
ues grands hommes et des bienfaiteurs de l’humanité. D’après les plus vieilles croyances des Italiens et des Grecs, ce n’était p
ne l’en séparait pas ; elle s’enfermait avec lui dans le tombeau. Si vieilles que soient ces croyances, il nous en est resté de
leurs morts. Mais la foule qui, même à Athènes, restait attachée aux vieilles croyances, accusa ses généraux d’impiété et les f
nt touchât à cette petite provision destinée aux besoins du mort. Ces vieilles croyances ont persisté longtemps, et l’expression
n, est condamné à une faim perpétuelle26. » Voilà des croyances bien vieilles et qui nous paraissent bien fausses et ridicules.
dans ce livre que l’idée de la métempsycose a passé par-dessus cette vieille croyance ; déjà même auparavant, la religion de B
res leurs offrandes. Ces idées et ces rites sont ce qu’il y a de plus vieux dans la race indo-européenne, et sont aussi ce qu
uprès de lui. Quand le palais de Priam est envahi, Hécube entraîne le vieux roi près du foyer : « Tes armes ne sauraient te d
cérémonie sainte, par laquelle ils entraient en communion ensemble66. Vieilles croyances, qui à la longue disparurent des esprit
es et de donner à chacun d’eux un nom propre et une forme humaine, le vieux culte du foyer subit la loi commune que l’intelli
it pas sans cela la relation très étroite qui s’est établie entre ces vieilles croyances et la constitution de la famille grecqu
de la religion. Il nous est presque aussi difficile de comprendre les vieilles croyances de ces hommes qu’il l’eût été à eux d’i
de l’être et transmettait l’étincelle de vie. Il est résulté de cette vieille opinion qu’il fut de règle que le culte domestiqu
es rites, les mêmesprières, les mêmes fêtes que son mari. De là cette vieille définition du mariage que les jurisconsultes nous
e droit de succession. L’institution du mariage sacré doit être aussi vieille dans la race indo-européenne que la religion dome
n de leurs croyances aussi nette que celle que nous trouvons dans les vieux livres de l’Orient, du moins leurs lois sont enco
mauvaise et punissable. Denys d’Halicarnasse, qui avait compulsé les vieilles annales de Rome, dit avoir vu une ancienne loi qu
famille, les ancêtres, le foyer, réclamaient. « Par lui, disaient les vieilles lois des Hindous, un père acquitte sa dette enver
un, pour que les cérémonies funèbres ne cessent pas. » Ainsi parle le vieux législateur des Hindous148. Nous avons un curieux
t au culte de l’ancienne155. Nous avons vu, en effet, que d’après ces vieilles croyances le même homme ne pouvait pas sacrifier
par le culte n’a plus été la seule qui fût admise. À mesure que cette vieille religion s’affaiblit, la voix du sang parla plus
pace est consacré au « dieu de l’enceinte170 ». Il est résulté de ces vieilles règles religieuses que la vie en communauté n’a j
morts au champ qui entourait ce tertre. On peut lire dans le livre du vieux Caton une formule par laquelle le laboureur itali
our y avoir un temple, n’avait pas pu déposséder le dieu Terme. Cette vieille tradition montre combien la propriété était sacré
tait un dieu. Le sacrilège était horrible et le châtiment sévère ; la vieille loi romaine disait : « S’il a touché leTerme du s
au propriétaire de vendre son champ : il ne faisait que rappeler une vieille loi. Tout porte à croire que dans les anciens tem
t inaliénable comme en Grèce. S’il ne reste aucun témoignage de cette vieille loi, on distingue du moins les adoucissements qui
remarque qu’on doit faire. Les Institutes de Justinien rappellent le vieux principe, alors tombé en désuétude, mais non oubl
par les contemporains des Scipions, si elle ne s’était appuyée sur de vieux principes qu’on respectait encore. Elle visait à
t eu rien à dire de l’hérédité ab intestat parce que sur ce point les vieilles règles s’étaient mieux maintenues. Ainsi, sans qu
s aux mâles et aux descendants des mâles227 ». On citait encore cette vieille loi au temps de Démosthène, bien qu’elle eût été
s proche. Au temps de Justinien, le législateur necomprenait plus ces vieilles lois ; elles lui paraissaient iniques, et il accu
ille, ils ne sont pas parents. On voit bien quelle était la pensée du vieux législateur quand il établissait ces règles si mi
pouvait pas l’être tant que cette société restait sous l’empire de la vieille religion. Dans les croyances de ces âges anciens,
’est l’indivision du patrimoine avec une sorte de droit d’aînesse. La vieille religion établissait une différence entre le fils
e règle de droit : l’aîné seul héritait des biens. Ainsi le disait un vieux texte que le dernier rédacteur des Lois de Manou
ion240. Chez les Athéniens, il ne faut pas s’attendre à trouver cette vieille institution encore en vigueur au temps de Démosth
e l’eût accrue de siècle en siècle en l’empêchant de se morceler ? Ce vieux droit d’aînesse se prouve par ses conséquences et
t mineurs. On conçoit que cette règle n’ait pu durer qu’autant que la vieille religion domestique était en pleine vigueur. Cett
ans fin du fils au père disparut de bonne heure à Athènes. À Rome, la vieille règle fut scrupuleusement conservée : le fils ne
mariage255. L’idée de paternité ne s’attachait donc pas à ce mot. La vieille langue en avait un autre qui désignait proprement
t, la famille seule avait le droit de les juger. Le Sénat respecta ce vieux principe et laissa aux maris et aux pères la char
sur la morale dans les sociétés primitives. Sans prétendre que cette vieille religion ait créé les sentiments moraux dans le c
se qui, à la vue de Troie en flammes, ne veut pourtant pas quitter sa vieille demeure. Voyez Ulysse à qui l’on offre tous les t
t le dessus, il ne manqua pas de combattre de toutes ses forces cette vieille institution. S’il avait pu l’anéantir complètemen
religion. Une telle fiction fut possible au temps de César, quand la vieille religion des familles ne touchait plus personne.
sente la gens comme une association factice a donc contre lui : 1° la vieille législation qui donne aux gentiles un droit d’hér
a formation de lagens antique et de sa nature, si l’on se reporte aux vieilles croyances et aux vieilles institutions que nous a
que et de sa nature, si l’on se reporte aux vieilles croyances et aux vieilles institutions que nous avons observées plus haut.
nt groupées en un seul faisceau. Que dit encore le droit privé de ces vieux âges ? En observant ce qu’était l’autorité dans l
ques date de cette haute antiquité et se rattache visiblement à cette vieille religion. L’unité de naissance et de culte se mar
e, si l’on y prend garde, à la différence des deux religions. Pour la vieille religion domestique, la famille était le vrai cor
s en font foi pour la branche qui a donné naissance aux Hindous ; les vieilles croyances et le vieux droit privé l’attestent pou
nche qui a donné naissance aux Hindous ; les vieilles croyances et le vieux droit privé l’attestent pour ceux qui sont devenu
e cette nature pouvait être l’œuvre d’un homme. La clientèle est plus vieille que Romulus. Elle a d’ailleurs existé partout, en
t une réciprocité de devoirs entre le patron et le client. Écoutez la vieille loi romaine : « Si le patron a fait tort à son cl
anctuaire de mon foyer. » Lorsque Virgile décrit ce qu’il y a de plus vieux dans la religion de Rome, il montre Hercule assoc
tes d’Ovide, dans Tacite, dans Caton l’Ancien, qui avait compulsé les vieilles annales, et dans deux autres écrivains qui doiven
mes, à travers leurs incessantes transformations, restent fidèles aux vieux usages ! On ne peut pas raisonnablement supposer
tions et de souvenirs que l’on trouve déjà consignés dans les vers du vieux Nævius et dans les histoires de Caton l’Ancien. V
e d’un culte purement moral, d’une adoration d’esprit, n’est pas très vieille dans l’humanité. Aux âges anciens, le culte consi
2. L’antique usage des repas en commun est signalé aussi par les plus vieilles traditions athéniennes ; on racontait qu’Oreste,
La forme même des pains était immuablement fixée444. Ces règles de la vieille religion ne cessèrent jamais d’être observées, et
Virgile en a consigné le souvenir, par deux fois, dans sonEnéide ; le vieux Latinus reçoit les envoyés d’Énée, non pas dans s
élégua ce soin à des prêtres spéciaux que l’on appelaepulones449. Ces vieilles coutumes nous donnent une idée du lien étroit qui
gitamenta.Il n’y avait pas de ville qui n’eût aussi une collection de vieux hymnes en l’honneur de ses dieux487 ; en vain la
e, au temps d’Adrien, les prêtres de chaque ville lui racontèrent les vieilles histoires locales ; ils ne les inventaient pas ;
ent, ces beaux et brillants écrits nous laissent encore regretter les vieilles archives des villes et tout ce qu’elles nous appr
de l’imagination des hommes. Mais ce souvenir qui nous est resté des vieilles annales, nous montre au moins le respect pieux qu
annales et altéré la religion. Nous pouvons donc croire que dans ces vieux livres, si tout n’était pas vrai, du moins il n’y
i. Or c’est, pour l’historien qui cherche à percer l’obscurité de ces vieux temps, un puissant motif de confiance, que de sav
Ces erreurs mêmes, ayant encore l’avantage d’être contemporaines des vieux âges qu’il étudie, peuvent lui révéler, sinon le
lisaient celles-ci étaient les mêmes qui présidaient aux fêtes où les vieux récits étaient chantés. Il vint d’ailleurs un tem
cérémonie religieuse était alors accomplie502. On reconnaît même à de vieux usages qui ont duré jusqu’à la fin de l’histoire
ui signifie littéralement ceux qui sont à accomplir le sacrifice521 : vieille expression qui indique l’idée qu’on se faisait pr
est dû. » Assurément le philosophe romain se préoccupait peu de cette vieille religion des Lares et des Mânes ; mais il traçait
entent comme quelque chose d’antique, d’immuable, de vénérable. Aussi vieilles que la cité, c’est le fondateur qui les a posées,
loiscarmina549, des vers, lesGrecs disaient νόμοι, des chants550. Ces vieux vers étaient des textes invariables. Y changer un
e de véto, attaquer le décret devant lestribunaux comme contraire aux vieilles lois et le faire annuler. Il n’y avait certes pas
prières de quiconque n’était pas leur concitoyen. Il est vrai que ces vieilles croyances se sont à la longue modifiées et adouci
’habitude, par l’intérêt, par la haine invétérée, par le souvenir des vieilles luttes. Il n’y avait plus à revenir sur le passé.
découvrissent d’autres principes et un autre lien social que ceux des vieux âges. Chapitre XV. Relations entre les cités ;
lles. C’est ce qu’on peut voir en observant comment les hommes de ces vieux âges se faisaient la guerre, comment ils concluai
eux, si libre penseur, a, au contraire, un singulier respect pour les vieilles traditionset les vieux rites. Sa principale relig
au contraire, un singulier respect pour les vieilles traditionset les vieux rites. Sa principale religion, celle qui obtient
Tout ce qui touche à l’antiquité est sacré pour un Athénien. Il a de vieux recueils où sont consignés ses rites et jamais il
e l’état de famille, il existait déjà une distinction de classes ; la vieille religion domestique avait établi des rangs. Lorsq
les premiers siècles, de ce qu’on appelait le peupleromain. Dans une vieille formule de prière, qui se répétait encore au temp
us sommes pourtant frappé de voir dans Tite-Live, qui connaissait les vieilles traditions, que les patriciens reprochaient aux p
iers temps de la cité. On aperçoit, en effet, dans la nature même des vieilles idées religieuses, plusieurs causes qui entraînai
es familles ; il crée des patriciens ; il altère autant qu’il peut la vieille constitution religieuse de la cité. Tarquin est a
lue. Elle lui donnait des droits qui paraissaient sacrés. D’après les vieilles croyances, celui-là seul pouvait être propriétair
é l’œuvre des classes inférieures, qui avaient intérêt à détruire les vieilles institutions, mais de l’aristocratie, qui voulait
pour le plaisir de dominer que pour défendre contre des attaques ses vieilles institutions, ses antiques principes, son culte d
dépit de ses efforts et de sa victoire même, le danger subsista. Les vieilles institutions commençaient à chanceler et de grave
ts allaient s’introduire dans la constitution intime des familles. Le vieux régime de la gens, fondé par la religion de la fa
ipiunt habere, dit le jurisconsulte. Il y a dans la langue latine une vieille expression qui paraît dater de cette époque : fam
uverodieuse. Cette clientèle, cette sorte de servage, qui était aussi vieille que la constitution de la famille, on la faisait
es qui incombent à son ancien maître. Les dispositions si dures de la vieille loi qui l’obligent à payer la rançon du patron, l
se trouva plus dans le même cadre que son patron. Il est vrai que la vieille loi lui commanda encore de voter comme lui, mais
estât dans les mains des familles sacrées. L’autre voulait briser les vieilles barrières qui la plaçaient en dehors du droit, de
avons dit plus haut que Solon commença par affranchir la terre de la vieille domination que la religion des familles eupatride
changeant la constitution politique, avait laissé subsister toute la vieille organisation religieuse de la société athénienne.
vain la loi de Solon disait que tous les Athéniens étaient libres. La vieille religion saisissait l’homme au sortir de l’Assemb
té athénienne était entièrement transformée794. Or la suppression des vieilles tribus, remplacées par des tribus nouvelles, où t
vaient les mêmes ennemis. L’ambition des rois était de se dégager des vieux principes de gouvernement qui entravaient l’exerc
’exercice de leur pouvoir. L’ambition de la plèbe était de briser les vieilles barrières qui l’excluaient de l’association relig
u’ils étaient plébéiens803. Le patriciat remettait donc en vigueur le vieux principe qui voulait que la religion héréditaire
vait la laisser faire et se réjouir. Mais d’autres, moins fidèles aux vieux principes ou plus soucieux de la grandeur romaine
C’étaient vraiment les comices de la plèbe, et ils n’avaient rien des vieilles règles ni de la religion du patriciat. Il est vra
plèbe paraissait donc monstrueuse et impie aux patriciens. Aussi les vieilles annales, que Tite-Live et Denys consultaient en c
emblait pas qu’on pût les enlever aux patriciens. Car c’était dans la vieille religion un dogme inébranlable que le droit de ré
itaires. La plèbe affranchissait la religion et le sacerdoce de cette vieille règle de l’hérédité ; elle prétendait que tout ho
atriciens eux-mêmes. Quelques-uns d’entre eut invoquèrent en vain les vieilles règles et dirent : « Le culte va être altéré, sou
de la plèbe ; le patriciat n’était plus qu’un nom ou un souvenir. Les vieux principes sur lesquels la cité romaine, comme tou
it. Car autant les eupatrides et les patriciens étaient attachés à la vieille religion des familles et par conséquent au vieux
ient attachés à la vieille religion des familles et par conséquent au vieux droit, autant la classe inférieure avait de haine
apportait dans la cité d’autres principes, ne comprenait rien ni aux vieilles règles du droit de propriété, ni à l’ancien droit
». Il ne paraît pas avoir fait autre chose que de mettre en écrit les vieilles coutumes, sans y rien changer. Sa première loi es
reproduire le droit ancien. Elle avait la dureté et la raideur de la vieille loi non écrite. On peut croire qu’elle établissai
tier à l’épouser843. La parenté par les femmes était inconnue dans le vieux droit ; Solon l’admet dans le droit nouveau, mais
aine que le droit naturel commence à parler presque aussi haut que la vieille religion. Solon introduisit encore dans la législ
sons une loi d’Athènes qui enjoint au fils de nourrir son père devenu vieux ou infirme ; une telle loi implique nécessairemen
de la victime, Solon l’accorda à tout citoyen850. Encore une règle du vieux droit patriarcal qui disparaissait. Ainsi à Athèn
se d’hommes qui remplaçait une autre classe au pouvoir. C’étaient les vieux principes qui étaient mis de côté, et des règles
fut conservé. Il est assez ordinaire à l’homme, lorsqu’il rejette de vieilles institutions, de vouloir en garder au moins les d
appellent res publica, les Grecs τὸ κοινόν, voilà ce qui remplace la vieille religion. C’est là ce qui décide désormais des in
ient être joint au sacerdoce. Lorsque la cité athénienne repoussa les vieux procédés religieux du gouvernement, elle ne suppr
uvoir politique. Les archontes conservaient l’autorité, telle que les vieux âges l’avaient conçue ; les stratèges avaient cel
rie des révolutions, une fois commencée, ne devait pas s’arrêter. Les vieux principes étaient renversés, et l’on n’avait plus
evé de détruire ce respect superstitieux. Nul n’osait rompre avec les vieilles formes de la religion nationale ; la démocratie c
son champ. Mais à l’époque où les révolutions nous ont conduits, ces vieilles croyances sont abandonnées et la religion de la p
aisaient une révolution, et que tous les deux, s’autorisant du nom du vieux législateur Lycurgue, prétendaient ramener Sparte
tinuait à entretenir ce feu, à faire les repas publics, à chanter les vieux hymnes : vaines cérémonies, dont on n’osait pas s
es allaient de ville en ville et enseignaient aux hommes, au lieu des vieux hymnes de la cité, des chants nouveaux où il n’ét
grands dieux de la terre et du ciel ; et le peuple grec oubliait ses vieux hymnes domestiques ou nationaux pour cette poésie
. Puis la philosophie parut, et elle renversa toutes les règles de la vieille politique. Il était impossible de toucher aux opi
, dédaigna les cultes locaux et c’en fut assez pour qu’il rejetât les vieux modes de gouvernement et essayât de fonder une so
ces deux grands esprits. C’étaient des hommes ardents à combattre les vieilles erreurs. Dans la lutte qu’ils engagèrent contre t
Grecs que pour gouverner un État, il ne suffisait plus d’invoquer les vieux usages et les lois sacrées, mais qu’il fallait pe
uverner sans discuter ses institutions. Il douta de la justice de ses vieilles lois sociales, et d’autres principes lui apparure
ociété grecque s’affranchit de jour en jour davantage de l’empire des vieilles croyances et des vieilles institutions. Après lui
t de jour en jour davantage de l’empire des vieilles croyances et des vieilles institutions. Après lui, les philosophes discutèr
its l’habitude. Platon subit encore, en certains points, l’empire des vieilles idées. L’État qu’il imagine, c’est encore la cité
une existence heureuse et facile. » Ainsi la philosophie rejette les vieux principes des sociétés, et cherche un fondement n
vernement des États. Mais leurs principes étaient fort éloignés de la vieille politique municipale. Voici en quels termes un an
l’association humaine. Il dédaigne les divisions que la religion des vieux âges a établies. Comme il conçoit le Dieu del’uni
e même sens que les idées, qu’ils tendaient comme elles à la ruine du vieux régime municipal, et qu’ils préparaient de nouvea
ns, sa légende de Tarpeia et de Tatius ; elle alléguait aux Grecs les vieux hymnes qu’elle possédait en l’honneur de la mère
aste sacerdotale, cette sorte de patriotisme disparut avec toutes les vieilles croyances. L’amour de la cité ne périt pas encore
triotisme nouveau n’eut pas exactement les mêmes effets que celui des vieux âges. Comme le cœur ne s’attachait plus au prytan
rent monstrueuse et criminelle ; elle était, en effet, contraire à la vieille religion et au vieux droit des cités. Le consul M
minelle ; elle était, en effet, contraire à la vieille religion et au vieux droit des cités. Le consul Manlius répondit que,
le sacré, comme sénateur, comme consul ? » Manlius exprimait ainsi le vieux sentiment de répulsion qui séparait le citoyen de
supportait plus les charges pécuniaires953. C’était la conséquence du vieux principe qui ne permettait pas qu’un même homme a
les sujets ; il faisait même disparaître la distinction beaucoup plus vieille que la religion et le droit avaient marquée entre
ue funeste aux populations. Nous devons nous arrêter au moment où les vieilles formes sociales que l’antiquité avait établies fu
it de se rappeler que l’ancienne société avait été constituée par une vieille religion, dont le principal dogme était que chaqu
travail des philosophes, le progrès de la pensée avaient ébranlé les vieux principes de l’association humaine. On avait fait
vait fait d’incessants efforts pour s’affranchir de l’empire de cette vieille religion, à laquelle l’homme ne pouvait plus croi
son essence, précisément parce qu’il ne s’en est pas occupé. Dans les vieux âges, la religion et l’État ne faisaient qu’un ;
ature même lui confère pour les besoins de l’enfant. La femme, que le vieux culte plaçait dans une position inférieure au mar
avail ; l’acquisition en fut rendue plus facile, et les formalités du vieux droit furent définitivement écartées. Ainsi, par
éd. Welcker, v. 513, et Pausanias, VI, 6, 9. Les Thébains avaient une vieille expression pour signifier mourir, ἣρωα γένεσθαι ;
nus, biographe de Thucydide, et par Plutarque, Cimon, 4. — Il y a une vieille anecdote qui prouve combien on jugeait nécessaire
rlons ici du droit le plus ancien. Nous verrons dans la suite que ces vieilles lois ont été modifiées. 103. Hérodote, V, 73, po
olitique, II, 4, 4. 195. Aristote, Politique, II, 3, 7. Cette loi du vieux législateur ne visait pas à l’égalité des fortune
ère. 216. Isée, De Pyrrhi hereditate, 68. 217. Cette disposition du vieux droit attique n’était plus en pleine vigueur au q
pas le plaidoyer de l’adversaire qui soutenait évidemment, au nom des vieux principes, que la fille n’avait aucun droit ; mai
IX, 105-101, 126. Cette ancienne règle a été modifiée à mesure que la vieille religion s’est affaiblie. Déjà dans le code de Ma
es entre les frères. 242. Démosthène, In Bœotum, de nomine. 243. La vieille langue latine a conservé un vestige de cette indi
entre eux qu’un lot de terre et vivaient sur le même domaine ; or la vieille langue désignait par ce mot des frères et même de
en l’honneur du fondateur ; nous serions tenté de voir un écho de ces vieux chants dans quelques vers d’Ennius que cite Cicér
érémonie de la lustration a été instituée par Servius. Elle est aussi vieille que Rome. Ce qui le prouve, c’est que la lustrati
αὶ πραΰνοντες οὕς ἀλάστορας καὶ παλαμναίους ὀνομάζουσι. 483. Sur les vieux hymnes que les Grecs continuaient chanter dans le
archaïque (De ling. lat., y, 97). — Sur le respect des Grecs pour les vieux rites, voyez quelques exemples curieux dans Pluta
rvius, VII, 678 ; VIII, 398. Lettres de Marc-Aurèle, IV, 4. 490. Les vieilles annales de Sparte, ὦροι, παλαιόταται ἀναγραφαί, s
de la cité. De là vient que nous trouvons dans les tragiques tant de vieilles traditions et même de vieilles formes de langage.
us trouvons dans les tragiques tant de vieilles traditions et même de vieilles formes de langage. 495. Euripide, Oreste, 1594-1
Pomponius, au Digeste, De origine juris. 539. De là est venue cette vieille définition que les jurisconsultes ont conservée j
n, 21. 665. Voyez ce qu’Isocrate dit de la fidélité des ancêtres aux vieux rites, Aréopagitique, 29-30. Cf. Lysias, Adv. Nic
comach., 19 : Τὰ ἐκ τῶν κύρβεων θύοντες. Démosthène rappelle aussi le vieux principe qui exige que les sacrifices soient fait
il y avait longtemps que la plebs faisait partie du populus. Mais les vieilles formules restaient comme des vestiges du temps où
I, p. 915. Il est assez visible, toutefois, qu’au temps de Platon ces vieilles lois n’étaient plus observées. 767. Festus, v° P
céron, De rep., II. 14 ; Pomponiu, au Digeste, t, 2. Plusieurs de ces vieilles lois sont citées par Pline, XIV, 12 ; XXXII, 2 ;
d’Isée et de Démosthène. Il y a pourtant cette remarque à faire : le vieux principe qui voulait que le mari fût propriétaire
on reçue avant même que Rome fût en rapports suivis avec l’Orient. Un vieux devin, dans une prédiction qui se rapportait à la
de ajoutait que l’auteur d’une proposition si impie, si contraire aux vieux principes des religions poliades, avait été frapp
53 (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1883 » pp. 236-282
une chambre entouré de petites filles ; et de la cheminée sortait une vieille femme, une vieille fée, qui avait un piment, tout
de petites filles ; et de la cheminée sortait une vieille femme, une vieille fée, qui avait un piment, tout rouge dans sa bouc
bouche, sans doute pour faire croire à du feu, à de la flamme, et la vieille qui était une fillette, travestie, se faisait ame
etits détails. Mercredi 18 avril Ce soir, chez la princesse, le vieux Franck se plaint que tout soit à la philologie, q
que des noms, qu’il y ait une convention pour rejeter les idées, ces vieilles aristocrates, selon son expression. Vendredi 2
le, était Swinburne. * * * — Un véritable homme de lettres, que notre vieux Tourguéneff. On vient de lui enlever un kyste dan
gacer… je lui demande une rétractation, en lui adressant des amis, de vieux amis, qui, je crois, peuvent témoigner que je ne
rse la nature. Mardi 26 juin Transfusion de nouveaux dans notre vieux dîner de Magny, en train de mourir. Tous hommes p
le mal de mer. Lundi 27 août Je monte hier, en voiture, avec un vieux monsieur à favoris blancs, le chapeau posé en arr
s cachés, en des fonds de mer, n’existerait-il pas des animaux, aussi vieux que le monde ? Oui, c’est aujourd’hui la question
ndant à X… pourquoi il était si triste : « Eh bien ! vous qui êtes un vieux cochon, je puis vous le dire, répondait-il. Je su
Affaires étrangères, empreintes d’une ironie gandine, ou des têtes de vieux journalistes conservateurs ; affectant une triste
anches, chez sa mère. C’est curieux cette figure de la tata, de cette vieille dévouée, qui avait douze cents francs de rente, e
ement, et déchirant et mettant en pièces tout ce qui tombait sous ses vieilles mains. * * * — Dans un dîner chez Girardin, Glads
54 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1861 » pp. 361-395
trement. Ça devait être, dans le même milieu et la même tonalité, une vieille fille dévote et chaste… Et puis j’ai compris que
écès, Mariages, Abjurations. L’œil accroche au passage quelque nom de vieille paroisse qui fait songer : Saint-Séverin, Saint-J
ette, avec l’air du génie du lieu, flairant les actes, découvrant les vieilles naissances et les vieilles morts, comme on trouve
u lieu, flairant les actes, découvrant les vieilles naissances et les vieilles morts, comme on trouve les sources avec une espèc
les morts, comme on trouve les sources avec une espèce divination, un vieux bonhomme au teint gris sale, de la couleur de ces
ivination, un vieux bonhomme au teint gris sale, de la couleur de ces vieux livres, grand, fort, cassé et voûté : il ressembl
descriptions. Puis une trop belle syntaxe, une syntaxe à l’usage des vieux universitaires flegmatiques, une syntaxe d’oraiso
ice de Guérin dans Le Centaure. * * * — A-t-on remarqué que jamais un vieux juif n’est beau ? Il n’y a pas de nobles vieillar
désespérément dans l’amour la reconnaissance qu’elle n’est pas encore vieille . Un amant lui semble une protestation contre son
t pâle, une petite fille qui a un serin jaune perché sur un bras, une vieille femme noire, austère, janséniste, la mère inconso
sons qui ont l’air de vaisseaux, des toits qui ont l’air de poupes de vieilles galères, des escaliers qui sont des échelles, des
plus belle que la nôtre. De Sœur Philomène, il passe aux femmes, aux vieilles femmes, comme Mme de Boigne, auprès desquelles il
55 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre V »
tout à l’heure le banquier serrera sans gant la main du banquiste. Ce vieux marquis, le meilleur personnage de la pièce, est
Il a M. Charrier pour associé, et pour valet de ses hautes œuvres un vieux bohème cynique et sceptique qu’il a déterré d’un
e procès qui le déshonore ; sur quoi, Vernouilhet tire de sa poche un vieux numéro de la Gazette des Tribunaux qu’il met sous
vingt ans par son père… Tout s’arrange cependant. Charrier payera ses vieilles dettes ; M. de Sergines épousera sa fille ; mais
e il y a des bourreaux d’argent. Au premier acte, nous sommes chez le vieux marquis d’Auberive, ce gentilhomme, quinteux et s
rochainement son manifeste à la Chambre, et le comité, soufflé par le vieux marquis, a décidé que Maréchal serait le porte-vo
eut être un fumier pour y faire pousser un lis. » Cette confession du vieux bohème est d’un effet poignant : elle arrache la
s vous souvenez de la charmante scène où madame de Blossac apprend au vieux Maréchal qu’il n’y a jamais eu de M. de Blossac.
on petit plomb y fait un fracas de bombe fulminante. Aux arguments du vieux libéral, le légitimiste frais éclos oppose le dis
eproche, avec l’âpreté généreuse de la jeunesse, son métier vénal. Le vieux bohème convient de son déshonneur, mais ce n’est
56 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Le Livre des rois, par le poète persan Firdousi, publié et traduit par M. Jules Mohl. (3 vol. in-folio.) » pp. 332-350
ulaire dans sa patrie. Si jamais vous allez en Perse, dans ce pays de vieille civilisation, qui a subi bien des conquêtes, bien
iétaires ruraux, qui, dans tout pays, sont naturellement attachés aux vieilles mœurs. Or, pour se concilier cette classe composé
ouvèrent rien de mieux que de réchauffer et de favoriser le culte des vieilles traditions historiques et nationales, les souveni
ma tête. Je reconnus que le moment de parler était arrivé, et que les vieux temps allaient revenir. » Il se rendit donc à la
employer avec eux d’autres armes que la persuasion, et, regardant son vieux père avec tendresse, il lui dit ces belles parole
suives. » Sohrab engage le combat ; tout plie devant lui. Jamais nos vieux romans de chevalerie n’ont retenti de pareils cou
e son fils, et le duel va s’entamer. La pitié, tout à coup, saisit le vieux chef, en voyant ce jeune guerrier si fier et si b
it-il, la terre est sèche et froide, l’air est doux et chaud. Je suis vieux  ; j’ai vu maint champ de bataille, j’ai détruit m
t pas celui qu’il cherche, s’il n’est pas l’illustre Roustem. Mais le vieux chef, qui ne veut pas donner à ce jouvenceau trop
rès de succomber, fait en lui comme un suprême effort. En abordant le vieux chef, il s’adresse à lui le sourire sur les lèvre
57 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Charles-Victor de Bonstetten. Étude biographique et littéraire, par M. Aimé Steinlen. — I » pp. 417-434
her ; mais cela lui avait passé : il s’était rassis ; il était devenu vieux  ; vers l’âge de trente-cinq à quarante ans, il ét
ingénieux confrère M. Flourens, Sénèque s’y est surpassé : « Je suis vieux , écrivait-il à son jeune ami Lucilius, je suis pl
Je suis vieux, écrivait-il à son jeune ami Lucilius, je suis plus que vieux , ce mot de vieillesse est lui-même trop jeune pou
t : Quand j’étais jeune… lui, il disait naturellement : Quand j’étais vieux . M. Rossi, qui savait si bien son Bonstetten, et
peine d’entreprendre telle étude, tel travail, parce que je suis trop vieux pour l’achever. Comme si l’on achevait jamais que
e de cette ville. Les Bonstetten devinrent ainsi un des six grands et vieux lignages du patriciat bernois. Braves chevaliers,
faisaient de lui un patricien bernois par trop infidèle à l’esprit du vieux sénat cantonal. En France, vers le même temps, co
al Horace en parcourant la campagne ou perché entre les branches d’un vieux cognassier, lui laissèrent dans l’imagination un
x déjeuner de muffins et de thé. Alors apparaissent Shakespeare et le vieux Linné (Gray s’occupait beaucoup de botanique et d
58 (1899) Esthétique de la langue française « Le vers populaire  »
deux littératures roulent sur le même fond de sable : l’homme et ses vieux malheurs ; très souvent, ils s’en vont, parallèle
Allez en France, allez en Flandre, en Allemagne ou en Suède, priez la vieille qui tricote ou la jeune fille qui bêche de vous c
ur et dans la tour un flambeau  » : si elle daigne ou si elle ose, la vieille ou la jeune vous chantera, version flamande214 :
ns et nage vers moi ! Ainsi fit le fils du roi, il était jeune. « Une vieille femme le vit, bien mauvaise mégère. Elle alla sou
le de Schiller, qu’apprennent les écoliers, à celles que chantent les vieilles « le soir à la chandelle » ! Une poésie non écrit
rs un euphémisme pour un mot trop clair et devenu trop brutal, que le vieux français traitait avec moins de réserve. Ce systè
émentaires surgissent violentes et cyniques, comme dans la chanson du Vieux Mari, dont sa femme attend la mort pour en porter
59 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « M. Paul Bourget »
quarante, comme à l’Académie… M. Paul Bourget avait trop d’âme   à la vieille manière, qui est l’immortelle ! — pour s’enrégime
celle qui lui a succédé, on comparait ses poèmes, pour l’effet, à de vieux sujets de pendule, et le Sélim de La Fiancée d’Ab
st un peu tombé… mais pour se relever, comme son Mazeppa ! Homère est vieux . Ossian est vieux. Milton est vieux. Sophocle est
ais pour se relever, comme son Mazeppa ! Homère est vieux. Ossian est vieux . Milton est vieux. Sophocle est vieux. Il faut to
r, comme son Mazeppa ! Homère est vieux. Ossian est vieux. Milton est vieux . Sophocle est vieux. Il faut toujours, pour faire
 ! Homère est vieux. Ossian est vieux. Milton est vieux. Sophocle est vieux . Il faut toujours, pour faire un grand poète, du
60 (1887) Discours et conférences « Discours à l’Association des étudiants »
vail intérieur. J’eus tort peut-être ; il en est résulté que, sur mes vieux jours, au lieu d’être, selon l’usage, un conserva
avantageusement remplis par un autre travail. Il y a un beau mot d’un vieux rabbin du premier siècle. On lui reprochait de fa
opinion est que la règle morale et légale du mariage sera changée. La vieille loi romaine et chrétienne paraîtra un jour trop e
rité incontestée. Les révolutions m’ont rendu la tâche difficile. Mon vieux principe de fidélité bretonne fait que je ne m’at
Soyez contents de vivre, comme nous sommes contents d’avoir vécu. La vieille gaieté gauloise est peut-être la plus profonde de
61 (1889) Impressions de théâtre. Troisième série
pense alors aux faciles compagnes du jeune temps, qui maintenant sont vieilles comme lui et voudraient mourir : « De même aussi
draient mourir : « De même aussi les pauvres petites femmes, qui sont vieilles et qui n’ont pas de quoi, quand elles voient de j
ste-t-il ? Honte et péché. Il est mort, voilà trente ans, et je reste vieille et chenue… » Et la ballade de la belle haulmière
et qui s’appelle Ume-no-haru-tate-shi-no-go-sho-zome. Simplement. La vieille Yuri-Nokata veut venger sa fille Nadeshiko que so
s, gracieusement arqué et réfléchi dans une jolie petite rivière). La vieille l’aperçoit, la rejoint, l’empoigne par ses cheveu
gances de leur civilisation stationnaire, ils restent des enfants, de vieux enfants, c’est pour cela qu’ils sont tour à tour
, sur une place publique, grâce au hasard d’une chanson que chante la vieille Tika, Ivashita reconnaît la bonne nourrice et son
ums et des musiques, auprès d’un beau palais. Les personnages sont le vieux Leonato, gouverneur de Messine ; le roi don Pèdre
e aussi se met à aimer Claudio. Et le bon roi don Pèdre en avertit le vieux Leonato ; et les deux jeunes gens sont fiancés (o
u lieu de répondre au prêtre le « oui » qu’on attend, Claudio crie au vieux Leonato : « Reprends ta fille ! » raconte ce qu’i
r en tes yeux ! Il sort comme un fou. Héro s’est évanouie. Alors, le vieux Leonato, penché sur elle : Ne rouvre pas les yeu
, puisqu’elle est morte ! Or, tandis qu’il la pleure, il rencontre le vieux Leonato, qui ne doute plus de l’innocence de sa f
M. Legendre ne nous révèle qu’au dernier acte le pieux stratagème du vieux Leonato. — Enfin, il nous a débarrassés du person
particulier, est bien surprenant. La première fois qu’il rencontre le vieux Leonato et son frère, après la scène de l’église,
avons été, dit-il, sur le point d’avoir nos deux nez cassés par deux vieux édendés », et il continue sur ce ton. Un peu aprè
vie, et cette vie, elle la communiquait à flots aux figures pâlies du vieux drame. Il est impossible, je crois, d’expliquer,
r moi les Fâcheux sentent un peu trop le développement de l’école, la vieille satire classique. Ce n’est que la mise en scène d
ïre, tandis qu’on laisse dans l’oubli tant de petits chefs-d’œuvre du vieux répertoire que je pourrais nommer ici, depuis la
ouges ? dans quels cabarets borgnes ? dans quelle ruelle tortueuse du vieux Paris ? Très digne dans ses loques, il doit entre
condition sociale. (Comparez, s’il vous plaît, cette pudeur de notre vieux théâtre à la pudeur, toute contraire dans ses eff
de Piron, de Sedaine et de Favart. Cela m’a fait feuilleter quelques vieux volumes dépareillés du Répertoire général du théâ
ls goûtaient délicatement la vie, — et ils sont morts. Comme cela est vieux  ! comme cela est loin de nous ! Mais, dans cent a
e chose. Nous apparaîtrons nous aussi, à nos arrière-neveux, comme de vieilles petites ombres effacées par la distance, avec des
voudrions qu’on fit pour nous dans cent ans. Regardons pieusement les vieux tableaux, et feuilletons les vieilles estampes av
cent ans. Regardons pieusement les vieux tableaux, et feuilletons les vieilles estampes avec un sentiment d’amitié. Et, si l’on
de ce délicieux grotesque d’il y a cent ans suffirait à sauver le bon vieux petit acte de Patrat. Mais il est, en outre, tout
bien naïfs, — mais naïfs à un tel point qu’ils vous désarment… C’est vieux , c’est gentil, c’est bon, bébête, inoffensif et d
f et doux. On voudrait avoir ça accroché au mur de sa chambre dans un vieux cadre. Beaumarchais Odéon : Conférence de M
vraiment, la bonne grâce et la gentillesse des victimes, et ce que ce vieux monde apporta de bonne volonté, de générosité spi
tirer le diamant, etc… ; Un marquis toujours ivre et qui exploite les vieilles femmes ; Un valet, Frontin, dont les rapports com
tin ; Finet, faussaire, autre complice de Frontin ; Mme Turcaret, une vieille folle qui, venue à Paris, se donne pour comtesse,
le comte, sur la comtesse, sur Chérubin, sur ceux qui vont mourir. Le vieux monde y paraît tout à fait aimable ; et il semble
eau… », dit Bazile. — Ah ! dit Figaro, voilà notre imbécile, avec ses vieux proverbes ! Eh bien ! pédant ! que dit la sagesse
ai démêlé. Nous sommes « au temps de Luther », naturellement, chez la vieille Thécla, qui vit avec son fils Luigi, sa petite-fi
ille Thécla, qui vit avec son fils Luigi, sa petite-fille Elsi, et le vieux serviteur Marco. Thécla s’est faite luthérienne ;
ienne ; Luigi hésite encore ; la gentille Elsi n’a pas d’opinion ; le vieux Marco ne se prononce pas. Il m’a semblé que Thécl
droit au ciel… Paolo veille, pendant que l’orage gronde au dehors… La vieille Thécla descend de sa chambre et, sans le voir, ou
as de Paolo est unique. Vous n’y trouverez rien d’analogue dans notre vieux théâtre. Ne me parlez pas du fanatisme de Polyeuc
niquent leur grandeur d’âme. Elle s’écrie au quatrième acte : « Ô mon vieux Corneille ! viens à mon aide ! viens soutenir mon
ur, écrase virilement une larme au coin de son œil avec le geste d’un vieux colonel du Gymnase. Enfin (et c’est ce qui achève
que le développement, est racontée au second acte par tante Mian, la vieille servante. Je ne puis mieux faire que de vous mett
r a mêlé son poison, Il mourra dans l’année. Or, la méchante femme Du vieux seigneur des Baux avait livré son âme Et son corp
sens, avec une part d’absurde et d’inexpliqué, comme il arrive à ces vieux symboles quand, à force de se transmettre de géné
de ces choses belles et obscures, pour inventer un symbole qui semble vieux de plusieurs centaines d’années et qui a l’air d’
ue ce qu’il croit leur faire manger ainsi, c’est la mort. En vain son vieux domestique Ramon essaye de lui faire entendre que
toi. » Et, là-dessus, l’aimable Malandran jure qu’il va étrangler le vieux Ramon. Il n’en fait d’ailleurs absolument rien (s
croyez que ce sauvage a fini d’être un sauvage, vous vous trompez. La vieille servante Mian fait remarquer que le sang de Eanet
on franche et directe, et de douter ainsi de la sincérité de mes plus vieilles et de mes plus orthodoxes admirations : car je ne
s deux cousines mariées, c’est le maléfice du fruit défendu. Alors le vieux malin fait croire à Léon qu’un obstacle éternel,
ucet nous a tant plu. Elle a la jeunesse lointaine et persistante des vieux pastels. Cette œuvre d’un goût mesuré, d’un agrém
son plaisir où il le trouve. Sans doute ce petit animal vit dans une vieille société toute garrottée de lois, d’usages, de con
ur, deux petites femmes, parlant de lui, ont déclaré qu’il devenait «  vieux jeu ». Et c’est pourquoi Max, très affecté, s’est
lui que j’en ai le cœur déchiré… Et ne lui dites pas que je suis trop vieux , n’est-ce pas ? C’est inutile. — Oui, mon ami. »
Pepa, vingt-six ans, non mariée (car je n’ose dire ni jeune fille ni vieille fille), Pepa, fille d’artiste, Espagnole par sa m
’autrefois, la « femme brisée » d’aujourd’hui, est, au fond, une bien vieille connaissance ; on peut se demander, en revanche,
vers les millions de Bettina et que son parrain, le curé, n’est qu’un vieux malin… Jean lui dit : « Tu es un lâche ! » Paul l
ut à coup, à propos de rien, tu lui fais des phrases sur ton père, le vieux médecin de campagne, tué pendant la guerre, sur s
ait, dans aucun cas, se manifester de cette façon. Elles examinent le vieux prêtre d’un air de supériorité étrangement déplac
l’un de ses anciens tours, avec le plus connu et le plus suranné. Le vieux Scapin se méfiera d’abord un peu ; mais son espri
Pâque-Dieu ! C’est donc là ce qu’on nomme Vertu bourgeoise ! Et moi, vieux fou, pauvre bonhomme Qui parfois me jugeais, à vo
sentiment religieux chez Raoul Ponchon. » Depuis quinze ans, dans sa vieille maison de Saint-Malo, d’où l’on voit la mer par t
ison de Saint-Malo, d’où l’on voit la mer par toutes les fenêtres, le vieux François Legoëz attend son petit-fils Pierre. Voi
fils Pierre. Voilà huit ans qu’on est sans nouvelle du gars ; mais le vieux espère toujours. Et Janik, la cousine de Pierre,
enne », jusqu’à maudire la mer qui lui a pris son mari, qui a pris au vieux Legoëz ses quatre fils et à Janik son fiancé. Maî
u ni de la mer. C’est une brave femme que cette Marie-Anne ; mais le vieux matelot et sa petite sont exquis : ils ont, avec
e ménager, pour ne pas me faire mourir de joie ? » Et tout à coup, le vieux aperçoit le sac, les hardes, le chapelet : « Ah !
raît pas bon, dites-vous alors que celui de la pièce est meilleur. Le vieux Legoëz interroge son petit-fils. Ainsi, Pierre n’
rs et le surprend. Il a réfléchi : il est prêt à tendre la main à son vieux compagnon qui, au bout du compte, n’a rien à se r
ik aime Jacquemin, croyant aimer Pierre ; c’est à cause d’elle que le vieux Legoëz s’attendrit en faveur du flibustier ; c’es
sentation de la Sortie de Saint-Cyr. Mon Dieu ! comme il est bon, le vieux Claude, le brosseur du brave colonel Montlouis !
t arriver la nuit, par le train de deux heures. Mais il a écrit à son vieux Claude qu’il voulait, en arrivant, lui parler dan
r s’être opposé à la brimade » d’un nouveau, d’un « melon ». Voilà le vieux Claude dans tous ses états ! Il réveille la petit
se contre son cœur, et écrase virilement une petite larme. Emotion de vieux brave : s’il est colonel, il est père ; mais s’il
nner une leçon d’escrime. Cela, c’est la jolie scène, le « clou ». Le vieux Claude, tout en enseignant à la petite sœur des b
es mouvements d’épaules, par sa brusquerie cordiale, est une adorable vieille brisque. Quant à Mlle Reichenberg, ce n’est pas s
tachée par les toits rouges d’une usine et que surmontent, là-bas, un vieux château à tourelles et une terrasse bordée de hau
is trente-cinq ans, d’une haine implacable le marquis de Clerfont, un vieux rêveur qui a la manie des inventions, et qu’il l’
audis, c’est presque celui du père sonore de la Trouille. Au fond, de vieux rideaux de calicot bleu cachent un lit ; à un mom
e de sauver Robert et le marquis. Pascal le lui promet. Il déclare au vieux Carvajan qu’il payera les dettes du marquis, car
rne et romantique, que nous offre le septième tableau ! A droite, une vieille église romane, une église des Odes et Ballades, e
r Souvarof indigné : « Misérables ! vibre-t-il, vous abandonnez votre vieux général ? » Et il commence un petit discours. Les
n carton et se met à sangloter comme on sanglote au théâtre. Alors la vieille cantinière Atwine s’avance au milieu de la scène,
appareil naïf nous ont fort amusés. Nous avons beaucoup aimé aussi la vieille cantinière russe, et les grognards, et le loustic
lle cantinière russe, et les grognards, et le loustic de la pièce, un vieux juif à barba de bouc, astucieux et jovial, qui va
nt-Leu refuse même à Jacques Bonhomme le droit de remplacer un pauvre vieux qui tremble de fièvre. Le reste est à l’avenant.
dont la femme vient d’accoucher, et son dernier morceau de pain à un vieux mendiant ; il protège une vieille femme qui passe
, et son dernier morceau de pain à un vieux mendiant ; il protège une vieille femme qui passe pour sorcière et accueille un hom
et « l’amour m’enfièvre de rude sorte ». Le baron de Saint-Leu est un vieux seigneur, digne, rigide, à cheval sur ses droits
aineux commande le pillage du château. Il rencontre dans une salle le vieux baron et le frappe en l’accablant d’injures. Le v
avec majesté : « Vassal, dit-il, j’écoute tes plaintes ! » Bravo, le vieux  ! La foule l’acclame et se soulève toute contre l
voir ce qu’elle disait et prononçait « Skopenhauer ». Qu’importe ? La vieille duchesse, surtout, était sympathique à ces lecteu
tragique de M. Paul Margueritte. Au moins les personnages étaient de vieilles connaissances ; et il y avait, dans le plaisir qu
ent, à appeler Monsieur Scribe. Nous avons revu pareillement ces deux vieilles connaissances : Mlle Forgue et M. Damoye. Hélas !
Leloir, qui a joué avec assez d’ampleur la scène des Burgraves où le vieux Job se donne tant de mal pour se faire occire par
, qui a montré du naturel, — un naturel de théâtre, — dans le rôle du vieux Noël de la Joie fait peur ; enfin Mlle Avocat, to
ux ! (Deuxième accessit. ) Mlle Marthe Bertrand (Antoinette, dans les Vieux Garçons). C’est la troisième des petites Bertrand
tez les plaisanteries), et de l’entendre entonner avec componction le vieux et vénérable cantique de pénitence :            
62 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LI » pp. 198-202
donner le signal d’une révolution au sein de la docte compagnie : le vieux parti, dit académique, des rédacteurs du Constitu
une petite révolution dans le journal même (le Constitutionnel) ; le vieux parti des Jay, des Étienne, battu à l’Académie, a
noms ; mais ces promesses magnifiques tiennent peu d’ordinaire, et le vieux Constitutionnel, en voulant se rajeunir comme Éso
son, pourrait bien avoir le destin de Pélias. On revient aisément aux vieilles images classiques en parlant du Constitutionnel.
63 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Eugène Talbot » pp. 315-326
e j’ai nommés plus haut. Laissons à Villemain la peine de répéter les vieilles sottises de La Harpe, cet homme de goût ! Laisson
Saliat, qui, ramenant tout à la préoccupation de son temps comme les vieux peintres au costume du leur, quels que soient les
dit-il en son style d’une senteur antique et exquise, — c’est que les vieux historiens (comme aussi les poètes)sont dignes vé
Malgré l’enfantillage de l’anecdote et le fabuleux des récits que ce vieux rapsode d’Hérodote, qui voyageait, — vagabond moi
era une originalité et un contraste qui auront leur ragoût, que cette vieille et toujours jeune histoire d’Hérodote contrastant
ent Dieu sous la remise et qui sont, elles, si jeunes et cependant si vieilles déjà !
64 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Notice historique sur M. Raynouard, par M. Walckenaer. » pp. 1-22
. Si, par exemple, il accordait tant à la constitution municipale des vieilles cités, s’il croyait à la perpétuité de cette cons
lui, le centre de son érudition et de sa conquête ; il voudra que la vieille langue du Midi ait été primitivement la dominante
lle natale. Il avait dans la liberté du tête-à-tête un grain de cette vieille gaieté gauloise, relevée ici d’une pointe d’ail à
onfondre, dans son érudition un peu particulière, avec l’héritage des vieilles libertés municipales léguées par les Romains. S’i
s Provençaux, celle de Brignoles, aurait commencé par être la mère du vieux français tout entier, la mère aussi du catalan, d
e dire, ou du moins en ne le disant qu’incidemment, des grammaires en vieux langage où étaient indiquées avec précision les r
endait jusqu’à nous autres Picards et Normands ; il faisait sur notre vieille langue française l’application et la vérification
it reconnues dans l’ancienne langue du Midi, et montrait que nos bons vieux auteurs du xiie  siècle n’écrivaient pas au hasar
e sorte que tous ceux qui s’occupent maintenant de la publication des vieux textes rencontrent à l’origine M. Raynouard comme
ur à un ami dont les yeux s’étaient un peu machinalement fixés sur un vieux tapis qui était dans l’appartement. Il mourut le
65 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Paul-Louis Courier. — II. (Suite et fin.) » pp. 341-361
ont fait du grec avec le père et qu’ils ne sont pas tout à fait aussi vieux que lui, ils croient que c’est une raison pour êt
culte, et en se conduisant, dès le lendemain de leurs noces, comme de vieux maris. Qu’on me pardonne cette seule observation
s dans le pays une bande noire qui achetait les grandes terres et les vieux châteaux, qui démolissait les uns et morcelait le
te en vue comme plus à sa portée et à son usage ; il n’aime point les vieux châteaux, soit gothiques, soit de Renaissance ; e
urieux n’abandonne jamais. « Toujours le style te démange », a dit le vieux Joachim Du Bellay. Avant de se constituer prisonn
, par Montaigne et par d’autres encore ; il a lu particulièrement les vieux conteurs. Son style est un combiné de tous ces st
geois, qui est une pièce des plus achevées, il se pose tout à fait en vieux soldat laboureur, devenu bûcheron et vigneron, am
ait en vieux soldat laboureur, devenu bûcheron et vigneron, ami de la vieille gloire nationale ; et, quand ce jeune curé d’Azay
s aux gens d’en haut, il y avait en France un autre vrai laboureur et vieux soldat, que je ne donne pas comme un modèle d’att
de cela qu’on flatte les rois. » On croit entendre l’éclat de voix du vieux Quatremère tonnant contre ces fausses et flagorne
66 (1887) Discours et conférences « Discours prononcé à Quimper »
. Pour moi, j’aime mieux la superstition que le fanatisme. Toutes nos vieilles races de l’Occident et du Nord ont été ou sont en
à notre esprit, nous pouvons rendre au monde de réels services. Notre vieux fonds d’honnêteté, du train dont vont les choses,
de recommencer ; je ne me plains que d’une seule chose, c’est d’être vieux dix ans trop tôt. Je ne suis pas un homme de lett
que je me disais, ces jours-ci à Perros, en retrouvant toute sorte de vieilles petites connaissances, des oiseaux, des fleurs po
illes petites connaissances, des oiseaux, des fleurs poussant sur les vieux murs, dont j’avais oublié le nom, et, en particul
67 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1853 » pp. 31-55
près de la place Monceau… Il était sec comme son nom, froid comme un vieux mur, jaune, blême, exsangue, une mine d’inquisite
à coup, ainsi que du feu d’un caillou, jaillir de l’indignation de ce vieux bourgeois habitué par sa longue vie à ne s’indign
es atténuantes, plus atténuantes, que de déclarer que nous avions une vieille bonne qui était depuis vingt ans chez nous. À cet
? — Non. — Alors je… (Mettez ici l’expression la plus énergique de la vieille France.) En sortant de la salle du tribunal, nous
que jour la science mange du Dieu… N’a-t-on déjà pas mis la foudre du vieux Jupiter en bouteille de Leyde ?… Oui, oui, je cro
e un établi hors de service, sur lequel, les coudes posés à plat, une vieille dormichonne, brinqueballant de la tête comme les
un antique banc de chêne scellé à la muraille, et sur l’autre côté un vieux comptoir. Sur le banc, dans des poses ratatinées,
’y a pas de prostituées au-dessous de 60 ans, et où ces femmes ont de vieux béguins de linge maternels, — on débite de l’amou
e maternels, — on débite de l’amour depuis 50 jusqu’à 10 centimes aux vieux pervertis et aux tout petits jeunes gens timides
68 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre II. Prière sur l’Acropole. — Saint-Renan. — Mon oncle Pierre. — Le Bonhomme Système et la Petite Noémi (1876) »
ique finissaient par me précipiter plus que jamais au pôle opposé. Un vieux papier que je retrouve parmi mes notes de voyage
isme. J’avais reçu, avant de naître, le coup de quelque fée. Gode, la vieille sorcière, me le disait souvent. Je naquis avant t
Morlaix, n’en présentent qu’une faible partie. Loin d’encourager ces vieilles dévotions populaires, le clergé ne fait que les t
bizarres ; il feint de l’ignorer. Où donc est caché le trésor de ces vieilles histoires ? Dans la mémoire du peuple. Allez de c
ne (mon grand-père du côté maternel était de Bordeaux), racontait ces vieilles histoires avec esprit et finesse, glissant avec a
vent fort transparente. À cela se mêlaient des traits d’un monde plus vieux encore, que j’ai retrouvés chez les Lapons. En vi
mbécillité ; mais ce que l’anthropologie traite de stupidité chez les vieilles races incomplètes n’est souvent qu’une force extr
antisme de l’âme et de l’imagination, à l’idéal pur. Je sortais de la vieille race idéaliste en ce qu’elle avait de plus authen
primitif. On ne comprendra jamais ce qu’il y avait de bonté dans ces vieux Celtes, et même de politesse et de douceur de mœu
n et Renaud de Montauban avaient eu la vogue. On connaissait tous ces vieux personnages, on savait leur vie par cœur ; chacun
ien. Mon père était plutôt doux et mélancolique. Il me donna le jour, vieux , au retour d’un long voyage. Dans les premières l
ordre établi, me sont restés comme une des meilleures images de cette vieille société fondée sur Dieu et le roi, deux étais qu’
constance particulière augmentait cette animosité et créait autour du vieux solitaire une sorte d’atmosphère de diaboliques t
respect instinctif pour Système, elle me disait toujours : « C’est un vieux terroriste. je me figure par moments l’avoir vu e
i de ce qu’il écrase que le char de l’idole de Jugurnath. Toute cette vieille société dont je viens d’essayer un crayon a maint
plus. Les chemins de fer et les bateaux à vapeur l’ont rainée. Et les vieux bardes, ô ciel ! en quel état je les ai vus rédui
69 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Octave Feuillet »
délicats, la Partie de dames, qui n’est aussi qu’une conversion. Deux vieilles gens (M. O. Feuillet ne se fait pas faute de nous
et il ne craint pas, tant il y met de soin et de coquetterie, que ces vieilles amours nous paraissent sentir le rance), deux vie
terie, que ces vieilles amours nous paraissent sentir le rance), deux vieilles gens donc, Mme d’Ermel, femme de soixante-deux an
i en a soixante-dix, jouent tous les soirs une partie de dames que le vieux médecin vient faire chez sa voisine à la campagne
ute ; mais cette année il retarde de cinq minutes sur l’an passé : sa vieille amie s’en aperçoit et tout bas s’en alarme ; elle
le docteur a tout l’air d’être un peu jaloux : il le laisse voir à sa vieille amie dès qu’elle reparaît, et aussi, par haine du
s délicates et fort curieusement observées et démêlées entre ces deux vieux cœurs amoureux de Mme d’Ermel et du docteur Jacob
a une mission ; il s’est chargé de décrire un monument historique, un vieux cloître ruiné en Normandie, et, pour mieux faire,
70 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XIV. »
in, où, selon la plaisanterie d’Horace159, les Muses avaient dicté de vieilles prédictions dont il trouvait le style fort barbar
e. On vit à côté de la vie. » On croirait entendre une réprimande du vieux Caton à des oisifs, un de ces axiomes martelés pe
donnée par ses défenseurs et ses alliés. Ainsi, cette rude poésie des vieux âges de Rome, quoique imitée en partie de la Grèc
Accius. Nous en avons surtout pour témoin un amateur passionné de ces vieux poëtes, Cicéron, qui leur devait bien quelque cho
yriques. Quant à ses successeurs, Horace même, si dédaigneux pour ces vieux temps, a cité l’art savant de Pacuvius et l’éléva
ris, ulceris æstus168. Enfin un curieux témoignage à la gloire de ce vieux poëte de la république, c’est le brillant abrévia
é de la mémoire et de la vue des spectateurs romains les drames de la vieille école. Cela devrait dater déjà de près d’un demi-
evers de la tyrannie ? quels acteurs auraient pu jouer les scènes des vieux drames interprétées par la terreur ou la haine pr
71 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Vicaire, Gabriel (1848-1900) »
onne race gauloise », qu’elles ont servi à distinguer tour à tour nos vieux « fableors » anonymes du moyen âge et leurs hérit
, c’est alors d’un plaisir moins franc. Les uns ont choisi dans notre vieux fonds populaire les attitudes douloureuses, les e
e aussi ; mais il recherche le ton bonhomme, le ton bonne femme de la vieille poésie (et c’est une note personnelle). Cette vie
nne femme de la vieille poésie (et c’est une note personnelle). Cette vieille poésie est pour lui pédestre et légère, à cotillo
72 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Figurines (Deuxième Série) » pp. 103-153
s de philosophie bourgeoise, accaparé par les chansonniers et par les vieux messieurs des académies provinciales de jadis. Gr
enfin pris lui-même tantôt pour un membre du Caveau et tantôt pour un vieux monsieur dans le genre du regretté Camille Doucet
inue de porter en soi quelque chose de stable et de traditionnel : la vieille France, simplement. Avant de toucher ce vrai fond
ssent. Il y a même ajouté de nouveaux tics. Cela va, parfois, dans le Vieux Marcheur, jusqu’à la convention la plus extravaga
ans ce vide, et comment ce nihilisme, d’ordinaire avachi et doux, des vieux viveurs peut tourner au farouche et au macabre. V
ays de Loire (vera et mera Gallia), et peut-être d’historien pour les vieilles choses jolies et fanées — croyances et meubles, m
passé. Il aime, il peint avec une émotion vraie et un charme rare les vieux prêtres, les « bonnes dames », les vieilles demoi
vraie et un charme rare les vieux prêtres, les « bonnes dames », les vieilles demoiselles pieuses, les jeunes filles innocentes
e… Sur quoi, je me pose cette question : — Tandis qu’il absolvait son vieux marcheur, qui sait s’il n’y avait pas, chez Laved
ète : ce qui fait bien des affaires. Nous avions eu la phrase de « la vieille chanson » : nous eûmes, ce jour-là, celle de « la
cherche, travaille, progresse, apprend, ose de plus en plus. Né d’un vieux sang républicain et très pur ; muni des meilleure
euple, bonne fille quand elle veut, pas imposante, Marianne a de plus vieux meubles, de plus vieux châteaux et de plus vieux
d elle veut, pas imposante, Marianne a de plus vieux meubles, de plus vieux châteaux et de plus vieux parchemins que tous les
, Marianne a de plus vieux meubles, de plus vieux châteaux et de plus vieux parchemins que tous les rois et tous les empereur
73 (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1878 » pp. 4-51
e homme, qu’on me dit être Massenet ; je regarde la tête chevaline du vieux Bapst ; je regarde la tête étonnamment simiesque
ce de l’enfant, comme lui parle une histoire bêtement merveilleuse de vieille femme, de nourrice. Mercredi 23 janvier Fla
u à une exposition, le matin, et qu’il a l’air de convoiter, comme un vieux a envie d’une pucelle. On s’est levé de table. Ma
u xviie  siècle, une vraie romance des chansons de La Borde, puis une vieille chanson d’amour arabe, finissant par une plainte,
itation. Oui, quoique les jeunes semblent jusqu’ici enracinés dans le vieux passé et les vieilles méthodes, j’ai la convictio
ue les jeunes semblent jusqu’ici enracinés dans le vieux passé et les vieilles méthodes, j’ai la conviction, que d’ici à peu d’a
entre un cul-de-jatte, une jeune fille marchant avec des crosses, une vieille femme aux œillères à verres bleus lui couvrant le
vieille femme aux œillères à verres bleus lui couvrant les tempes. La vieille femme a d’abord parlé de son mari malade, disant
de maladrerie de banlieue, où demeurent tous ces estropiés, et où, un vieux père Romain vient faire, pour un sou, les lits de
es photographes, et la Taverne anglaise, qui semble le réfectoire des vieux romantiques. On me disait que Georges, l’ancien g
oit sur une habitation aux murs de six pieds d’épaisseur. Là, dans ce vieux bois geignant par le vent qui s’élève, j’ai la se
être en tiers entre elles deux. Samedi 28 septembre Ce soir, le vieux Giraud contait ceci. Encore enfant, au temps des
ent attristé…, cette attention m’a averti que je commençais à être un vieux . » Mardi 3 décembre Aujourd’hui, au dîner d
rte bonheur à mon travail ! Lundi 30 décembre Un joli mot d’une vieille femme de mes amies, à qui sa bru disait qu’elle a
74 (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre IV. Shakespeare l’ancien »
comme dira un jour Horace, si l’on joue une pièce à femmes, fût-ce la vieille Alceste de Thespis, tout est plein, il y a foule.
cheveux noirs ; on discute, on dispute ; les vieillards sont pour les vieux  ; les jeunes sont pour Eschyle. Les jeunes défend
le contre Thespis, comme ils défendront Corneille contre Garnier. Les vieux sont indignés. Écoutez bougonner les nestors. Qu’
trop haut, et le tétracorde chante trop bas, et qu’a-t-on fait de la vieille division sacrée des tragédies en monodies, stasim
pensée. Au feu toutes ces pièces, et qu’on se contente de réciter les vieux paeans de Tynnichus ! Au reste, c’est Chœrilus qu
able. Eschyle devrait être cité en justice et boire la ciguë comme ce vieux misérable de Socrate. Vous verrez qu’on se conten
éclatent de rire. Ils critiquent, eux aussi, mais autre chose. Quelle vieille brute que ce Solon ! c’est lui qui a institué l’a
s haines. Jeunes, on lui préféra les anciens, Thespis et Phrynichus ; vieux , on lui préféra les nouveaux, Sophocle et Euripid
un rêve, les vivants aveugles. » Sa tragédie n’est autre chose que le vieux dithyrambe orphique se mettant tout à coup à crie
ait l’opération. Sorte de filtrage, épurant et amoindrissant, d’où la vieille doctrine divine tombait goutte à goutte, humaine.
ssable, et il disait à Euripide que, pour comprendre Heraclite et les vieux philosophes, « il faudrait être un nageur de Délo
it aux canonisations. C’était lui qui disait : Il n’est chasse que de vieux chiens et châsse que de vieux saints ; et quoiqu’
lui qui disait : Il n’est chasse que de vieux chiens et châsse que de vieux saints ; et quoiqu’il n’aimât pas les nouveaux ve
t de Corwey, en Allemagne, et les Institutions de Quintilien dans une vieille tour de l’abbaye de Saint-Gall. Une tradition, co
75 (1890) L’avenir de la science « Préface »
c. M. de Sacy, peu de temps après, m’encouragea dans la même voie. Le vieux janséniste s’apercevait bien de mes hérésies ; qu
ans, ne me permirent pas de penser à autre chose. Je me disais que le vieux manuscrit serait publié après ma mort, qu’alors u
is tout dire, et souvent je le disais mal. La nuance fugitive, que le vieux français regardait comme une quantité négligeable
ites de l’humanité, un état de profond abaissement. L’erreur dont ces vieilles pages sont imprégnées, c’est un optimisme exagéré
oir qui nous protège contre le mal. On y trouve également enraciné un vieux reste de catholicisme, l’idée qu’on reverra des â
. Un gros embarras résultait du parti que j’avais pris d’imprimer mon vieux pourana tel qu’il est ; c’étaient les ressemblanc
politiques et sociales, on peut dire que le progrès y est faible. La vieille économie politique, dont les prétentions étaient
76 (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1891 » pp. 197-291
lvers. Et dans ce garni, d’étranges déclassés de tous les sexes : une vieille femme de la société, une absintheuse, se mettant
moi-même, je m’en vais au Musée du Louvre, remiser mon esprit dans du vieux passé. Ah ! cette vieille Grèce vert-de-grisée !
u Musée du Louvre, remiser mon esprit dans du vieux passé. Ah ! cette vieille Grèce vert-de-grisée ! Ah ! ces miroirs de Corint
Vendredi 13 mars Je lis ce soir, dans un journal, la mort de ce vieux camarade de lettres, de Banville. Diable, diable,
is demandé, au moment où je posais le pied sur la dernière marche, un vieux landau s’engageait à reculons devant moi, dans l’
e n’y être pas. Mardi 7 avril Oui, elle persiste même chez les vieux , l’allégresse intérieure, éprouvée en se couchant
e l’état de délaissement, où était tombée la pauvre Joséphine, en ses vieux jours, et me contait que son père, déjeunant avec
de l’imitation, n’emprunte point comme ses innocents devanciers à ses vieux concitoyens, mais maintenant détrousse sournoisem
ndi 15 juin J’ai eu aujourd’hui en pleine rue, le compliment qu’un vieux , comme moi, peut avoir d’une femme. Je passais en
sur la tête, comme il en vient aux serpents empaillés au plafond des vieux musées de province. Et l’on jette dans la cage de
ct ancien. Un logis tout plein d’un méli-mélo d’objets disparates, de vieux portraits de famille, de meubles Empire, de kakem
esquiou en parle avec le tact et la grâce d’un descendant d’une vraie vieille famille, rappelant les bandeaux de cheveux bravem
bre remplie de fleurs : une vraie chapelle ayant pour desservants, un vieux ménage soigné dans sa vieillesse, comme la comtes
n’en a jamais vu. Des rapports s’établissent entre la comtesse et le vieux ménage. La vieille femme meurt. La comtesse écrit
. Des rapports s’établissent entre la comtesse et le vieux ménage. La vieille femme meurt. La comtesse écrit une lettre de cond
la nuit à se promener, sa lettre à la main. Des années se passent. Le vieux bonhomme meurt ces temps-ci. Et la comtesse appre
à la couleur de l’eau de mer, donne à ce Parisien la physionomie d’un vieux loup de mer. On s’est assis sur la petite terrass
ienne, Ni rien ne sais… Puis la mélancolique pièce de Ronsard sur la vieille maîtresse : Quand vous serez bien vieille, au so
ue pièce de Ronsard sur la vieille maîtresse : Quand vous serez bien vieille , au soir, à la chandelle… Assise au coin du feu,
du rez-de-chaussée du Louvre, en face de moi, à ces catacombes de la vieille Égypte pharaonique. Et me voilà devant le colossa
s modernes de la vie vivante traversaient légèrement mon rêve dans le vieux passé, sans interrompre mon ensommeillement. S
sommeillement. Samedi 15 août Aujourd’hui, chez les Zeller, le vieux docteur Blanche parlait curieusement du culte de
e du cœur, très avancée, et autour du lit, où elle était couchée, une vieille folle, qui était sa mère, dansait. La misérable c
ntait, que Morny ne voulait jamais recevoir, un malheureux, une femme vieille ou laide, faisant tout, dans sa fuite de la réali
de Daudet, quand il faisait jouer L’Idole, pièce se passant entre des vieux  : « C’est bien triste ! » Rosny disait aujourd’hu
77 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIe entretien. Sur le caractère et les œuvres de Béranger » pp. 253-364
ucien Bonaparte. Lucien Bonaparte avait quelque chose de romain de la vieille république dans le caractère et dans l’attitude.
us le Consulat, Lucien conservait contre la monarchie je ne sais quel vieux levain de républicain déchu qui le faisait chef d
ront à notre peine, Et, l’orage enfin dissipé, Ils reviendront sur le vieux chêne Que tant de fois il a frappé. Pour prédire
c’est comme la foudre, Qui se relève et gronde au haut des airs… Le Vieux Drapeau tricolore est la complainte héroïque du s
éditieux, c’est une invective sanglante, disons-le, injuste contre le vieux roi libéral, Louis XVIII, à qui sa vieillesse et
es sont imputées à crime. Ce sont des villageois qui parlent : Notre vieux roi, caché dans ces tourelles,     Louis, dont no
e est là comme le phare immense D’un nouveau monde et d’un monde trop vieux . Pauvre soldat, je reverrai la France ! La main d
peuples et les rois. La Paix, qui fuit, m’abandonne tes guides ; La vieille Europe a perdu ses remparts. Viens de trésors co
ursier fidèle ! Et foule aux pieds les peuples et les rois. Dans le vieux Sergent, le républicain et le bonapartiste se con
’autre histoire.   Là viendront les villageois   Dire alors à quelque vieille  :   Par des récits d’autrefois,   Mère, abrégez n
en est trop pour si petit théâtre ; Finissons-en : le monde est assez vieux ,           Le monde est assez vieux. Les jeunes
Finissons-en : le monde est assez vieux,           Le monde est assez vieux . Les jeunes gens me disent : Tout chemine : À pe
ns, amis, j’ai cru le voir éclore ; Finissons-en : le monde est assez vieux ,           Le monde est assez vieux. Dans la tou
Finissons-en : le monde est assez vieux,           Le monde est assez vieux . Dans la touchante ballade de Jeanne la Rousse,
ez sur Jeanne la Rousse ! On a surpris le braconnier. XXIV Le Vieux Vagabond va plus loin encore ; il y a des grincem
démagogue ; je suis peuple et je ne suis point bourgeoisie ; je suis vieux et je n’ai plus la main assez ferme pour résister
i-même je ne pus le vaincre. — « Vous êtes de ceux qui ne sont jamais vieux , lui dis-je, parce qu’ils vivent après leur mort
ue leur temps à eux est la postérité ; mais, d’ailleurs, fussiez-vous vieux et n’eussiez-vous plus de sang dans les veines, d
ssert, d’une voix chevrotante, la chanson du Dieu des bonnes gens, du Vieux Sergent, de la Bonne Vieille, tandis que la table
te, la chanson du Dieu des bonnes gens, du Vieux Sergent, de la Bonne Vieille , tandis que la table tout entière répétait en chœ
ire pour le pieux devoir, l’enveloppait dans une page déchirée de ses vieilles éditions pour la glisser dans les doigts du pauvr
 ; elle entrait en rougissant et demandait à parler en particulier au vieux poète. Il l’emmenait dans une embrasure de croisé
s les larmes de la belle enfant mouillaient déjà ses mains. Puis deux vieux concierges infirmes, l’un soutenant l’autre, sonn
78 (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1879 » pp. 55-96
hez la princesse avec les deux fils du prince Napoléon, Benedetti, le vieux Giraud, les deux Popelin, Anastasi, la baronne de
r ses amis et les amis de Zola. Il y a là des gens de toute sorte, le vieux Janvier, l’oculiste Magne, la phalange de Médan.
it point de chemise. Je causais de cette toilette, ce soir, quand une vieille femme s’est mise à dire : « Que l’hydrothérapie a
leur peau ou de leurs formes. Il y a du vrai dans ce que disait cette vieille femme. * * * — Un banquier, un banquier supérieur
es programmes des professeurs d’esthétique de l’Institut, toute cette vieille foi artistique, plus entêtée, plus dépourvue de c
, singulier, bizarre. Samedi 7 juin Je suis à l’enterrement du vieux Maherault, l’avant-dernier collectionneur sincère
nc : c’est une vision qui a un rien de fantastique. * * * — Un mot du vieux Giraud, sur une femme galante de la société, ayan
uquel il apportait une consommation sur son siège : « Maintenant, mon vieux , tout est permis, tu peux faire tout ce qui te fa
s détaillées… Puis mon grand roman sur l’Empire… Mais avant tout, mon vieux , j’ai besoin de me débarrasser d’une chose qui m’
s une maison, qu’habitait un descendant de Louis XV, possesseur d’une vieille Encyclopédie. Bracquemond cherchait là dedans le
t sous les pieds de leurs martyres, et puis qui, tirant un orgue d’un vieux bahut, servait aux gens appréciant sa cuisine, de
79 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLXIe Entretien. Chateaubriand »
a de brins de mousse sur les lattes de pierre brute qui tapissent les vieux toits. Mon père, ma mère, mes sœurs ont laissé pl
herchée ; cela sent la grande décadence, les magnifiques débris d’une vieille langue. Ni Cicéron ni Bossuet n’auraient trouvé c
les écueils de la Bretagne, au milieu des forêts et des lacs, dans un vieux château, demeure d’une vieille race. Son père éta
u milieu des forêts et des lacs, dans un vieux château, demeure d’une vieille race. Son père était sévère comme le temps ; sa m
c’était la plus haute adulation qu’il pût adresser au restaurateur du vieux monde, qui pétrissait dans ses mains un monde nou
au futur souverain de l’empire. Chateaubriand, que je n’ai connu que vieux , était alors dans le modeste éclat de sa jeunesse
Bernardin de Saint-Pierre ! Chactas commence son récit : Il est bien vieux , il a soixante-treize ans : « À la prochaine lun
e même ne peut ravir aux Sachems cette simplicité joyeuse : comme les vieux oiseaux de nos bois, ils mêlent encore leurs viei
oyeuse : comme les vieux oiseaux de nos bois, ils mêlent encore leurs vieilles chansons aux airs nouveaux de leur jeune postérit
es fleurs, est portée dans la grotte qui va lui servir de tombeau. Le vieux prêtre, le père Aubry, marche comme un vieillard
80 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre IV, Eschyle. »
arathon, Eschyle avait déjà lutté sur la scène ; il y avait vaincu le vieux Pratinas. Entre les deux guerres et jusqu’à sa mo
vulsions », — Une autre fois, Eschyle eut un théâtre tué sous lui. Le vieux cirque de bois qui servait encore de scène à Athè
ces mélodies » : Hiéron combla Eschyle de dons et d’honneurs, mais le vieux poète n’habita pas son palais, trouvant sans dout
amine, la franchit d’un bond. Toute rudesse primitive tombe comme une vieille écorce de cette nouvelle souche ; ses mœurs, ses
religion plus profonde et plus mystérieuse que celle de son temps. Le vieux poète allait évidemment la puiser à des sources c
rmi ses contemporains, il paraît avoir retenu le sens naturaliste des vieux mythes : l’Aryen reparaît en lui sous l’Hellène.
gé dans sa splendide armure, sur l’enclume de l’épopée, n’était qu’un vieux glaive rongé par la rouille, auquel on donnait à
A peine venue au monde de l’histoire, elle transforma et rajeunit les vieux dieux ; elle les refit à son image et les doua de
culte des Cabires et des Curètes, des Dactyles et des Telchines, ces vieux Génies métallurgiques, mineurs et forgerons soute
temple abattu. — Il y a des espaces laissés en blanc, aux angles des vieilles mappemondes du quinzième siècle, qui portent cett
81 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Chansons de Béranger. (Édition nouvelle.) » pp. 286-308
eu de son talent, renferme Le Dieu des bonnes gens, Mon âme, La Bonne Vieille , où l’inspiration sensible donne le ton ; Le Vieu
on âme, La Bonne Vieille, où l’inspiration sensible donne le ton ; Le  Vieux Sergent, Le Vieux Drapeau, La Sainte-Alliance des
ieille, où l’inspiration sensible donne le ton ; Le Vieux Sergent, Le  Vieux Drapeau, La Sainte-Alliance des peuples, etc., où
nt déjà une légère teinte de socialisme, comme Les Contrebandiers, Le  Vieux Vagabond. Voilà bien des genres, et il semble que
désordre de l’égarement ni à la flamme. Je passe les atours, reste de vieux style :  …… Pourquoi ces atours Entre tes baise
et les coutures. Les coutures, en effet, et en voulez-vous ? Dans Le  Vieux Célibataire, par exemple, qu’est-ce que ces vers 
plus difficilement un vers moins facile. Ce qu’il y a de joli dans Le  Vieux Célibataire, et de tout à fait engageant, c’est l
plupart des pièces, et je ne fais qu’indiquer la voie. Dans La Bonne Vieille , le troisième couplet est d’un geste bien déclama
en d’un trait malin, il aurait fallu répondre : Toujours. Cette Bonne Vieille rappelle, sans du tout l’effacer, certain sonnet
hants très élevés du recueil de 1833, tels que Les Contrebandiers, Le  Vieux Vagabond, Jacques, Jeanne la Rousse, ont une fort
82 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Henri Heine »
vec une intensité prodigieuse et persuasive. Toute la démonologie des vieux contes germaniques a peuplé d’ombres ses poèmes.
e sait nous faire voir et tâter des mains des ombres de divinités, si vieilles que tous leurs adorateurs sont morts, des allégor
ayant le relief, les ombres profondes et la lumière blondissante des vieilles eaux-fortes : Il pleut, il vente et il neige. As
s du rossignol. Ailleurs, dans une promenade aux environs de quelque vieille ville allemande, il décrit longuement tout le pay
poussière qui s’irise ; J’entends son vague bruissement. Devant une vieille tour, un soldat fait l’exercice : Il manie son f
 Maria la morte », dont il croit entendre la « voix soyeuse » dans un vieux palais de Vérone, dont il retrouve le vague visag
x lèvres silencieuses et pâles… — Et quel regard singulier me jeta la vieille femme chargée de garder le cadavre, quand elle m’
lle, les galants baisemains d’autrefois ; il a transposé en mineur de vieux motifs badins ; il en a fait des nocturnes, des v
ou perverses, aimantes ou aimées. De la tragédie qu’elles jouent, la vieille tragédie de l’amour, nous ne connaissons ni le hé
amour éclos dans « le beau mois de mai », une fille froide comme une vieille rouée, vide d’âme comme une morte, des ironies ci
83 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIVe entretien. Épopée. Homère. — L’Odyssée » pp. 445-524
ncore, quand ils étaient dignes d’être aimés, par le souvenir, par la vieille affection du pays et par la déférence volontaire,
t du château avec les chaumières ; les nombreux serviteurs, jeunes ou vieux , attachés héréditairement à la famille par honneu
que le battage des gerbes sur l’aire. La table était gouvernée par le vieux Joseph, semblable à Patrocle dépeçant les viandes
s en temps par quelques remarques profondes, fines ou malicieuses, du vieux berger, aussi sage que Nestor, ou par quelques ri
a couleur de la couverture en bois noir, nous pensions que c’était un vieux bréviaire de notre oncle ou un missel de sacristi
ier et qui la jette en nuage poudreux aux poules ; si je le lisais au vieux Jacques, le berger qui trait ses chèvres descendu
ambres des étrangers ? le domestique qui va déterrer le flacon de vin vieux , dans le sable du caveau, et qui le verse dans le
Le lendemain, à la même heure et au même lieu, notre mère rouvrit le vieux livre. Notre attention devançait le mouvement de
uses jarres. Là étaient rangés contre la muraille des tonneaux de vin vieux et délectable, contenant une boisson pure et divi
age par terre que Nestor conseille à son hôte. « “Mes enfants, dit le vieux roi, hâtez-vous d’amener pour Télémaque les cheva
’elle sanglotent toutes ses servantes, les plus jeunes comme les plus vieilles  ! « Ne fut-ce pas exactement ainsi, mes enfants,
ai-je pas sur le seuil de la porte, entourée des servantes, jeunes et vieilles , qui pleuraient comme moi, autour de moi ? Ne dir
e statues de bronze, de vases d’or ciselés ? Les arts sont donc aussi vieux que le monde ! Et les jardins ! ajoutions-nous. C
rétendants. — « Peindriez-vous autrement aujourd’hui, mes enfants, le vieux bûcheron du village de Clemencey, qui vient tous
ière. » — « Que vous semble de la fidélité de cette description d’un vieux mendiant ? nous demanda notre mère ; vous frappe-
’Ulysse, et qui, sans l’assistance ni de sa maîtresse Pénélope, ni du vieux Laërte, père d’Ulysse, lui fit une enceinte de gr
s et d’épines. » — « C’est ce que vous voyez faire tous les jours au vieux Jacques quand il veut parquer ses moutons sur les
nduit à la ville son roi, qui s’appuyait sur un bâton comme un pauvre vieux mendiant, ses membres couverts de livides haillon
ption de son petit domaine champêtre les vergers de votre grand-père, vieux et féconds en fruits comme l’âge avancé. » Elle l
84 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Correspondance de Béranger, recueillie par M. Paul Boiteau. »
nt le pauvre et la fille légère, trinquant avec le curé joufflu et le vieux sergent, présidant aux danses de la guinguette, d
e l’humanité en beau. Je suis celui qui console encore ; car tous mes vieux amis sont bien découragés : seul, j’entrevois un
ns, un bel âge assurément : « J’ai à dîner, ce triste jour, quelques vieux amis, les seuls qui vous pardonnent de vieillir,
sur son rassasiement des hommes ; il sentait le besoin du monde, des vieux amis ou même des jeunes visages nouveaux, et il s
vous méritez un pareil sort : tous vos amis s’en féliciteront, et les vieux garçons comme moi, en voyant votre bonheur, regre
est un mélange de sages conseils et d’admiration sincère, un reste de vieux respect, égayé de beaucoup de sans-gêne et joint
ire, celui qui, dans son fauteuil, reprenait pour la centième fois de vieux écrits et se mettait à penser tout haut en referm
oit lui savoir gré de la manière dont il remet au pas une de ses plus vieilles connaissances, un classique maussade et saugrenu,
aire un amusement de la poésie pourtant. C’est un joujou qui sied aux vieux enfants, mais que le public brise dans leurs main
85 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Lettres de la marquise Du Deffand. » pp. 412-431
incipale correspondance et tout ce qui la fait mieux connaître. Cette vieille aveugle s’éprit à l’instant de l’esprit vif, hard
r. Chaque femme, ici, en a un ou deux qui ne bougent de chez elle… Le vieux président Hénault est la pagode de chez Mme Du De
Le vieux président Hénault est la pagode de chez Mme Du Deffand, une vieille aveugle, une débauchée d’esprit, chez qui j’ai so
ueur d’alors, d’encourir un ridicule par cette passion affichée de la vieille aveugle : et quant à Mme Du Deffand, nous la juge
lpole, malgré ses rigueurs plus apparentes que réelles, appréciait sa vieille amie à tout son prix et l’admirait extrêmement. I
a été un moment maîtresse du Régent ; elle est maintenant tout à fait vieille et aveugle ; mais elle a gardé toute sa vivacité,
ainte de Walpole revient sans cesse ; il modère le plus qu’il peut sa vieille amie ; il la raille d’être romanesque, sentimenta
es qu’elle. Il ne rougit point, je vous assure, de parler de sa chère vieille amie. À chaque voyage, il la trouve comme rajeuni
qui j’aime à vivre, je me coucherai à minuit s’il le faut. » Comme le vieux Venceslas, elle ne voulait s’endormir que le plus
86 (1899) Esthétique de la langue française « Le vers libre  »
lerait commode… » Gœthe disait cela en 1831203, au moment même où les vieilles lois du vers français n’allongeaient leurs bras q
e, une vie individuelle. Ce vers, en son mode type, l’alexandrin, est vieux comme le monde français et comme le monde latin e
sentiellement » l’alexandrin, il s’agit de briser une tradition aussi vieille que la civilisation occidentale204, et nous voilà
assonances qui, par leur nouveauté, sonnent parfois plus haut que les vieilles rimes usées au duo imprévu. C’est un retour très
te de cet art antique et « intégral », un soir, dans une rue calme du vieux Paris. Des petites filles tournent enchaînées par
oute aurore est dans ta chair. | (La Clarté de Vie.) Ainsi Douze, le vieux nombre traditionnel et donc sacré s’impose à ceux
lui de neuf syllabes, çà et là ; de même chez Verlaine : 9. Telle la vieille mer sous le jeune soleil. 10. Sagesse d’un Louis
tes vagues son front couronné d’algues. Qu’elle devient discrète, la vieille rime tyrannique qui faisait sonner son bâton sur
elques mots en ot, auxquels ne correspondent nulles finales en oe (le vieux français en avait beaucoup), en oc, os, en at, ac
87 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
œurs, la comédie qui avait fait la joie antique. L’arrêt qui brisa le vieux théâtre en faveur du théâtre nouveau est à coup s
oin de s’enfuir en emportant ses marionnettes, comme Énée emporta son vieux père, Godard fit un appel énergique à tous les ga
eux père, Godard fit un appel énergique à tous les galants, jeunes ou vieux , qui avaient mis à profit l’ombre discrète de sa
natiques avec la race aimable disparue, ou peu s’en faut, de quelques vieux spectateurs, grands écouteurs aux portes du théât
voir passer ces broderies et ces sourires ; demander le nom de cette vieille toute courbée, et savoir, horreur ! que c’est la
le qui se pût faire : autant valait ramasser dans la rue infecte, les vieux pots de fard où rien ne reste du vermillon détein
, les caprices ; les intrigues, les orages, les succès, les chutes du vieux théâtre, avaient un charme sans égal, pour l’amat
voix était rude et fausse ; Saint-Phal était charmant à voir dans Le Vieux Célibataire. Il se rappelle Damas, intelligent et
 ; à celui-là rien ne coûtait ; il était tout à fait le Pasquin de la vieille comédie. — Il était plein de verve, de mouvement
bien vêtu, disant bien la comédie, et c’était tout. Il est mort très vieux  ; il est mort deux fois : c’est-à-dire que le bru
ec quatre chandelles, un morceau de tapisserie, un brin de farine, un vieux paravent et un peu d’esprit comptant, on produisa
n disparaît de l’affiche des vivants. Dites-moi ce que deviennent les vieux comédiens, et je vous dirai ce que deviennent les
eviennent les vieux comédiens, et je vous dirai ce que deviennent les vieilles lunes. Ils passent sur la terre en déclamant, pui
, à ses transes, à ses délires ? où est le comédien, qui tôt ou tard, vieux , malade, infirme, délaissé, abandonné, privé de s
beaux vers, son cœur plein de nobles passions ; elle rajeunissait le vieux velours à force de beauté, elle rendait son éclat
nissait le vieux velours à force de beauté, elle rendait son éclat au vieux satin à force de jeunesse. Qu’importe que le vase
ne à pomme d’or, et elle va frapper à toutes les portes, la charmante vieille , et aux jeunes qu’elle rencontre, elle sourit en
s d’Homère. Allons, allons, laissez-vous attendrir, parce que je suis vieille et rieuse, parce que je suis pauvre et seule. Une
va dire à Lacédémone que nous avons vécu ! Heureuse encore, la pauvre vieille qui peut sonner ainsi le glas funèbre de la repré
comédiennes dans la soie et dans l’or qui donnent à peine à la bonne vieille un regard de pitié. — Luxe menteur ! vice impitoy
ment indigne ! Ainsi ils déchiraient ces beaux vers, comme autant de vieux linge ; ainsi ils se disaient des gueulées en réc
éon ; sur sa tête se sont accumulés, à plaisir, les honneurs des plus vieilles royautés et la toute-puissance de la royauté la p
ement, en ce temps-là, une espèce à part. Le théâtre, comme disait la vieille Cottitis, est favorable surtout aux femmes. « Le
r montrait son pourpoint doublé d’affiches et sa garde-robe comique : vieilles plumes, vieux haut-de-chausses, bas de soie tout
urpoint doublé d’affiches et sa garde-robe comique : vieilles plumes, vieux haut-de-chausses, bas de soie tout pleins de trou
poux. Ce duc d’Ascalio est horrible ; on dirait Robert Macaire devenu vieux et duc. On n’a jamais vu un plus grand misérable
omédiens ordinaires de cette imagination puissante ! Voilà comment ce vieux comédien a échappé à ce théâtre dont il était le
ne femme, giovane femmina, en peut-elle savoir plus long que les plus vieux médecins ? — Monseigneur ! répond Gillette, songe
mémoire lui fournisse. — Lady Capulet, c’est le nom de la dame. Toute vieille et toute pauvre que peut être cette dame, elle es
re, le docteur Blanche a vu venir à lui, à demi fous d’épouvante, les vieux poètes de l’Empire épouvantés des premiers bruits
maison du docteur Blanche ; elle se promenait, l’été passé, sous ces vieux arbres qui ont abrité de leur ombre séculaire, So
us haïr, cette mère de famille livrée à des jouets d’enfant, ou cette vieille fille qui se jette dans l’amour idéal, faute d’un
e Boccace, aux folies de la reine de Navarre, aux récits amoureux des vieux fabliaux ! quelle plus gaie et plus vraie science
de tous dans le genre des représentations fidèles et scrupuleuses des vieux temps, Tony Johannot qui vient de mourir, laissan
it laissée ! À coup sûr c’est la comédie la plus latine de Plaute, ce vieux latin qui représenterait, au besoin, toute la lan
nt lui. Certes, nous sommes de grands inventeurs ; nous ravaudons les vieilles comédies, nous rapetassons les anciennes tragédie
etassons les anciennes tragédies, nous mettons des manches neuves aux vieilles chlamydes, nous réparons la bande de pourpre des
neuves aux vieilles chlamydes, nous réparons la bande de pourpre des vieux manteaux ; chez le savetier du coin on n’est occu
cothurnes, à ressemeler des brodequins ; — nous sommes des poètes en vieux , calembour à part. Sentez-vous cette vieille odeu
 nous sommes des poètes en vieux, calembour à part. Sentez-vous cette vieille odeur de laine et de cuir ? c’est la tragédie qui
sse ! Sentez-vous le safran qui vous monte à la tête ? voyez-vous ces vieilles couronnes de lauriers de Pæstum, ces écharpes et
m, ces écharpes et ces roses de Malte, rosas Melithenses ? — c’est la vieille comédie qui passe ! Vous la reconnaîtrez aux fran
archant ainsi sur les brisées de Diderot et de La Chaussée : enfin ce vieux bonhomme d’un vrai génie n’a pas dédaigné la vrai
e ses lois et sa façon de se vêtir. Tu es Romain, reste Romain, et le vieux Caton, quand tu sortiras d’une maison décriée, te
rebelle. —  Lydia, dormis ? Nous, cependant, nous, les Parisiens du vieux Paris, les petits-maîtres de la ville et de la co
vait traduire honnêtement, —  ad munditiem  ; nous avons emprunté aux vieux comiques tout l’esprit qui se pouvait assaisonner
et Névius avaient fait leur profit de cette fable qui était déjà une vieille fable. Bien plus, les divers personnages de cette
saveur d’une langue bien faite ; le peuple y retrouvait avec joie ses vieux mots, précieusement enchâssés dans les formes nou
étrange, débris respectables, parfum d’un autre siècle, souvenir des vieux âges, précieux matériaux que la tourbe des traduc
Nuées, et qu’il est mort plein de gloire, plein d’honneur, estimé des vieux soldats qui l’avaient vu combattre et ramener l’a
ixième sens par excellence. Grand danger de traduire les comédies des vieux peuples ; on ne traduit pas l’esprit et la gaîté
t étranger, il a étudié avec un grand soin, avec un rare esprit notre vieux théâtre. Entre autres grands maîtres, notre auteu
s et d’amours en amours jusqu’au jour où sa maison fut déserte, où la vieille Arsinoé elle-même la fit consigner à sa porte. On
n temps aussi qu’on nous en donne de nouvelles ; les nôtres sont bien vieilles et bien usées ; elles ont posé la première pierre
i se meurt est si heureux de se rattacher à une poésie naissante ! La vieille Ninon, à quatre-vingts ans, ne fut pas plus fière
ait attendre M. Baron ! Il se moque des comédiennes, quand elles sont vieilles et laides ; il dit comme cela que le premier devo
ide et piquante, qui ne pense qu’à s’enrichir aux dépens de la pauvre vieille imbécile de créature dont elle exploite le dernie
abitués à la retenue de Molière, qui avez toujours rencontré, dans la vieille comédie, les plus honnêtes sentiments cachés sous
se devinée. On était si las enfin de la grandeur et de la sévérité du vieux roi ! L’atmosphère était si fort chargée des mias
ertu. Elle achète et elle vend ; c’est là son métier. Elle achète les vieilles dépouilles et les jeunes défroques ; son commerce
t au voile de dentelle. Elle habille et elle déshabille à son gré les vieilles femmes et les jeunes femmes, laissant celles-ci t
froid était balayé avec soin ; sur cette table en sapin reposaient de vieux bons livres, les derniers amis du pauvre ; ceux-l
temps et les révolutions ne les aient précipitées dans le même néant… vieilles gravures des modes d’autrefois. Les vieilles comé
tées dans le même néant… vieilles gravures des modes d’autrefois. Les vieilles comédies ne disparaissent pas entièrement ! Le te
ore un singulier mot, dont vous ne trouveriez le synonyme que dans le vieux français de la reine de Navarre. Et enfin, si vou
sont teints, aussi bien que ses sourcils et sa moustache. Il est plus vieux que. Saturne ; cependant, comme au temps de sa na
ambre, son messager naturel. Araminte est une femme comme Lucinde, ni vieille et ni jeune, ni belle, et ni laide, ni bourgeoise
que la comédie est l’école des mœurs ! — Qu’il n’y a de moral que le vieux répertoire, et plaignez-vous en vile prose, des h
ucinde de la terre, où est le mal ? Est-ce que je m’intéresse à cette vieille folle, pas plus qu’à Cidalise, pas plus qu’à Aram
ls se mettaient de moitié dans l’œuvre commune, celui-ci apportant sa vieille expérience des choses du théâtre, celui-là ses an
ôté, madame Patin, marchande notre chevalier ; mais, d’autre part, la vieille baronne en est déjà venue à donner des arrhes ; m
omme, lui promet les mille pistoles pour le même soir ; ainsi fait la vieille baronne. Voilà notre chevalier bien content ; mal
et d’elle-même, et cette parodie-là c’est le dandy ! Il paraît que la vieille Comédie-Française représentait à merveille L’Homm
(déjà !) de fumée et de bruit qui tiennent la plume en disant : « ces vieux critiques sont bien lents à mourir ». « Neque co
88 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Œuvres complètes de Saint-Amant. nouvelle édition, augmentée de pièces inédites, et précédée d’une notice par M. Ch.-L. Livet. 2 vol. » pp. 173-191
it par son père dans une bibliothèque de province : il y avait de ces vieux auteurs français ; il les lut. Il commença par Ch
x choses, d’une part louer M. Livet de son zèle à faire connaître les vieux poètesn, l’encourager à poursuivre ces travaux d’
est restée longtemps la peinture expressive et fidèle de quantité de vieux châteaux perdus dans les forêts druidiques, et pr
 de Lassay vers 1695, dans un château, au milieu des bois, qui est si vieux qu’on dit dans le pays que ce sont les fées qui l
on ode, avait autrefois sa place assurée dans la bibliothèque de tout vieux château. Si nous nous demandons aujourd’hui, en l
rrait le sujet de la ballade : Que j’aime à voir la décadence De ces vieux châteaux ruinés, Contre qui les ans mutinés Ont d
ndant ç’a été un défaut de beaucoup d’auteurs : Buchanan a décrit une vieille avec toutes les figures de sa rhétorique ; Saint-
une visite polie et de galant homme n. [1re éd.] faire connaître nos vieux poètes o. [1re éd.] dans lesquelles Boileau n'es
89 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « De la poésie en 1865. (suite et fin.) »
ment sur soi et un suprême effort de quelques fidèles pour sauver les vieilles mœurs ou du moins les vieilles chansons, pour les
rt de quelques fidèles pour sauver les vieilles mœurs ou du moins les vieilles chansons, pour les préserver et les clôturer, s’i
binaisons et par ses récitations chaleureuses, remettre en honneur le vieux patois, nécessairement altéré, et faire accroire
ompte à M. Luzel de ses nobles sentiments de résistance, de sa foi au vieux culte, aux mœurs nationales. Il déteste peut-être
le temps Passât vite sur son printemps ; Oui, je voudrais qu’elle fût vieille  ! Non pas pour être alors vainqueur De l’amour qu
toujours jeune et belle ; Mais pour que son doux entretien Me gardât vieux longtemps près d’elle, Et sans que le monde en dî
timent dans un sonnet, l’un des meilleurs de sa façon : UNE GLACE DU VIEUX TEMPS. Glace de l’ancien temps, dans ton vieux ca
façon : UNE GLACE DU VIEUX TEMPS. Glace de l’ancien temps, dans ton vieux cadre à fleurs Couronné de ramiers, au frémisseme
90 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Franklin. — II. (Suite.) » pp. 149-166
mandait non seulement en qualité de colon, mais aussi d’Anglais de la vieille Angleterre, ardent à travailler à la future grand
soit bien sa patrie intellectuelle. Il a écrit quelque chose sur les vieilles mélodies écossaises, et sur l’impression délicieu
omme l’eût fait plus tard un Dugald Stewart, d’expliquer pourquoi ces vieilles mélodies sont si agréables. Ses remarques, à ce s
ur aller dans un pays et chez un peuple que j’aime. Je vais partir du vieux monde pour le nouveau, et je me figure que je sen
ive (1789) : « Nous nous sommes mis en garde contre un mal auquel les vieux États sont très sujets, l’excès de pouvoir dans l
enant cet amour-propre ? » — « À porter et à user jusqu’au bout leurs vieux habits, jusqu’à ce qu’ils sachent eux-mêmes s’en
n faire de neufs. » Franklin parlant ainsi devant le Parlement de la vieille Angleterre, était un peu comme le Paysan du Danub
, comme il rappelait, est brisé ; il en fait son deuil. L’homme de la vieille Angleterre en lui n’existe plus. Les hostilités s
91 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Madame de Créqui »
quatre-vingts lettres retrouvées et publiées il se dégage une tête de vieille femme qui n’est pas celle de la marquise de Créqu
de l’ancien monde qui ne s’étaient pas enversaillées, comme disait le vieux marquis de Mirabeau, — elle a les haines et les m
courte-paille, d’après l’argument de Pascal, il s’éteignit pauvre et vieux dans ses coiffes (car il en portait) chez les frè
léchissent d’autant mieux qu’elle ne s’y est jamais mirée, elle était vieille , et l’on croit qu’elle l’a toujours été. On ne pe
et l’on croit qu’elle l’a toujours été. On ne peut se l’imaginer que vieille , dit Sainte-Beuve, prenant trop pour un effet de
ne dentelle d’aujourd’hui, qui ficelle ce petit et précieux paquet de vieilles dentelles rousses, cette Introduction est terminé
92 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Jules de Gères »
et occulta, La Soif de l’infini, Pâquerette, et enfin L’Arbre devenu vieux , qui me paraît sans comparaison la plus belle piè
onner  ». Eh bien, c’est après avoir lu cette pièce de L’Arbre devenu vieux et celle de la Soif de l’infini, qu’on se demande
es de ces pièces la longueur, la puissance du souffle… L’Arbre devenu vieux n’a pas moins de cent dix-neuf strophes… Or, ces
er la précision, nette et presque coupante, du détail. L’Arbre devenu vieux , le chef-d’œuvre du volume, réunit ces deux quali
comme un hêtre ou comme un centaure ?… De Gères, dans L’Arbre devenu vieux , n’a pas l’étrange originalité de Guérin, qui nou
s : Autour d’un ormeau foudroyé Grimpait vivace un tendre lierre, Le vieux tronc s’effondrait, noyé Dans la guirlande famili
93 (1874) Premiers lundis. Tome II « Li Romans de Berte aus Grans piés »
s exclusivement français et gaulois, plus littéraire, en abordant nos vieux romans suivant l’aspect plus familier à nos érudi
critique soigneuse et délicate, de faire des travaux précieux sur les vieux monuments de notre langue. C’est ce genre de méri
à montrer son sang, bien qu’il fasse nuit, et à accuser Berte, que la vieille Margiste vient saisir aussitôt comme sa fille, et
uivrons cette continuation avec l’intérêt qu’inspirent ces récits des vieux trouvères qui firent les délices de nos aïeux.
94 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre VI »
ables barbares (j’en nommerai quarante) d’avoir été taillés comme des vieux arbres trop chargés de bois mort ! Souvent il suf
ilactère, qui garde un air un peu gauche, surtout si on le compare au vieux filatire 57 que le pèlerin Richard avait au XIIe
bouleversement entrepris par certains réformateurs que l’ignorance du vieux français rend tout à fait impropres à concilier l
ceux qui ont guidé jadis l’Académie espagnole quand elle simplifia la vieille orthographe  ; j’ai donné les motifs à la fois de
95 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1863 » pp. 77-169
ouvenirs sur Mme Récamier, nous esquisse une figure de son salon : le vieux Forbin-Janson. On le rencontrait dans l’escalier
bert me contait, un de ces soirs, que son grand-père maternel, un bon vieux médecin, ayant pleuré dans une auberge, en lisant
et les a menés, le soir, dans sa loge à l’Opéra. Une vraie partie de vieux de Paul de Kock. Et Sainte-Beuve se met à parler
ment costumé et jouant le Pied qui remue, mené par Artus, travesti en vieux gendarme. Le bal ressemble un peu à ces tableaux
unesse, parlant religieusement de son père, un douanier de la mer, un vieux gabelou bronzé, qui, pendant une semaine passée à
t. Il a une parole amène tombant d’une bouche aux dents longues d’une vieille Anglaise. C’est Taine, l’incarnation en chair et
… Puis nous allons en corps, à la reprise de Don Juan de Marana, une vieille pièce de Dumas père, encore plus vieillie que vie
de Marana, une vieille pièce de Dumas père, encore plus vieillie que vieille . Dans un corridor, Saint-Victor tombe sur Crémieu
es, se nouant et se dénouant dans un rayon de lune. Quand on brûle de vieilles lettres d’amour, il s’élève dans la flamme des so
e l’esprit pas d’une plus haute volée que celui qu’avaient toutes les vieilles femmes spirituelles du temps… Son théâtre, ose-t-
oire : c’est le mensonge et la convention pompeuse et bête de la plus vieille et solennelle histoire… Sa science, ses hypothèse
uve, quand on ne sait plus ce qu’on dit ! * * * — Un bien beau mot du vieux Rothschild, prononcé l’autre jour chez Walewski.
e Sand, elle ne restera pas plus que Mme de Genlis. — C’est déjà bien vieux , Balzac ! hasarde Saint-Victor, et puis c’est tro
s posent sur un plancher, l’épaule frôle un châssis de bois, garni de vieux journaux. Et nous voilà au milieu d’apparitions é
Là-dedans des odeurs de quinquet, des vapeurs de gaz, des âcretés de vieille poussière, des sueurs de danseuses rousses, des é
commodé avec le bon Dieu pour faire un journal. Tu t’es remis avec le vieux . La table rit. … Taine. — Par exemple, la femme a
se reflètent avec des solidités denses, et sous la dernière arche du vieux pont, près de moi, de l’arc de son ombre, se déta
où des écriteaux promettent des rues, chaque maison isolée recèle un vieux nom de théâtre, ici la Franconi, là, la veuve d’A
e des coulisses. Aux bureaux de leurs caisses, les hôtels montrent de vieilles femmes, dont les voix vous rappellent des voix d’
ui commence. Mercredi 9 septembre Nous enterrons ce matin notre vieille cousine de Courmont, âgée de 83 ans, une de nos v
94, et qui garde la vitalité des gens de ce temps, sous ses traits de vieille femme, montre les restes d’une beauté passée, all
ie moue de regret, quand, sur les huit heures, après le bonsoir de ma vieille , adressé par le fils à sa mère, la grand-maman em
u fond de ses loques colorées, il finit par retirer, en soupirant, la vieille culotte de peau de ses longues chevauchées, une c
il considère avec l’attendrissement d’un serpent qui contemplerait sa vieille peau. En cherchant son roman, il a découvert un
sa tunique. Alors, avec une grâce charmante, il donna sur la joue du vieux , une petite tape de gronderie amicale — et passa
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es solides une science esthétique. Mais alors notre planète sera bien vieille et touchera aux termes de ses destins. Le soleil,
des connaisseurs rire de ce style, qu’ils croyaient celui de quelque vieux capitaine. Le plaisant qui riait le plus fort éta
ilieu de ses employés ; il était vraiment pour eux le patron, dans le vieux sens, dans le bon sens du mot. D’ailleurs, il en
ngtemps rompu aux affaires, suppléer, avec ses deux jeunes frères, le vieux chef que nous regrettons, mais qui revit dans ses
t morte après quarante-quatre ans de solitude. Chaque matin, comme le vieux Rollin dans sa maison de Saint-Étienne-du-Mont, e
, avait un jour, assise au coin du feu, passé les pincettes à un très vieux monsieur d’une manière trop sensuelle. J’étais là
he, bien que l’occasion de la faire n’ait jamais manqué, certes, à la vieille humanité : « Quand on aime, dit M. Paul Bourget 
qu’as-tu vu sur ton chemin ? » les oiseaux qui font leur nid dans le vieux clocher répondent par leur chant : « Marie, Marie
erthelot, qui est chimiste, commence à soupçonner ces choses, que les vieux alchimistes avaient devinées avant lui. Mais comm
z les grands, dans tout le peuple, la chair débridée faisait rage. Ce vieux pontife obèse était grand d’impureté, quand, aux
rance et cela pour diverses raisons. On y professe à la fois les plus vieilles sciences du monde et les plus nouvelles. L’enseig
ouvrît à toutes son sein indulgent. Cet établissement unit en lui des vieux procédés et les nouvelles méthodes : tel professe
s nouvelles méthodes : tel professeur y continue encore Rollin et nos vieux oratoriens ; tel autre, comme M. Gaston Paris ou
charment par une expression de silence et de recueillement. Ils sont vieux , mais non point d’une antiquité profonde. Leurs p
iberté de vous conduire aujourd’hui — par la rue Saint-Jacques — à la vieille maison que fonda François Ier, c’est pour vous fa
e qui nous sortons. La mode s’en est mêlée et a failli tout gâter. En vieilles chansons comme en vieille vaisselle la fraude est
s’en est mêlée et a failli tout gâter. En vieilles chansons comme en vieille vaisselle la fraude est venue servir la vanité. M
ngt-cinq ans à recueillir les contes et les chansons avec lesquels de vieilles servantes avaient bercé son enfance. Comment il s
d’autres que M. Bladé a interrogés pendant plus de vingt-cinq ans. Le vieux Cazaux dit un jour à M. Bladé : « J’ai ouï-dire q
l’unité de bien des thèmes populaires s’accuse nettement. » Mais ces vieilles , ces éternelles histoires, en passant dans chaque
avec des peignes d’or leurs cheveux de soie. On y retrouve aussi ces vieilles et étranges connaissances du traditionniste : ces
e sont de petits esprits occupés surtout à tourmenter les chevaux. Le vieux Cazaux les a vus, aussi vrai que nous devons tous
sors au voyageur qui lui a donné la sépulture. C’est le sujet du plus vieux roman du monde, de ce roman chaldéen d’où les Jui
n’est même pas si facile qu’on croit d’obtenir une copie fidèle d’un vieux texte. M. Amélineau en sait quelque chose. Étant
romis. J’ai corrigé dans le style tout ce qu’il y avait de rude et de vieux . J’ai remplacé, autant que je l’ai pu, les senten
l’âpre et belle vallée du Grésivaudan, on a cru reconnaître en lui ce vieux génie dauphinois, si tenace, si positif, si labor
simple papyrus découvert dans le tombeau de quelque momie ou comme un vieux parchemin oublié dans les archives d’une ville dé
Sans être comme Shakespeare un divinateur infaillible des âmes, notre vieux poète ne manquait pas de tout discernement ; il s
, pas même l’art d’un Shakespeare. Il faut la lire dans Plutarque. Ce vieux Plutarque est un merveilleux narrateur. Je vous r
it une femme dangereuse. Et l’on peut penser d’elle ce que pensait le vieux professeur de Henri Heine. « Mon vieux professeur
enser d’elle ce que pensait le vieux professeur de Henri Heine. « Mon vieux professeur, dit Heine, n’aimait pas Cléopâtre ; i
lle a perdu Antoine et contribué peut-être à la perte de César, et le vieux professeur parlait d’or. Ce n’est peut-être pas a
funérailles du vaincu. Quand, dans les jours sombres, Æhnobarbus, son vieux compagnon, l’abandonna la veille de la bataille,
ar son sentiment de l’art, il est tout Français. Il est nourri de nos vieux romans de chevalerie et il semble ne vouloir conn
de la poésie. M. Jean Moréas et son école ont rejeté les règles de la vieille prosodie. Ils se sont débarrassés de la fausse cé
o et des romantiques serait-elle éternelle ? Je ne vois guère que les vieux lions de 1830, s’il en est encore, pour gémir de
pas de plus dans une voie dès longtemps suivie. Le vers brisé de nos vieux romantiques est aujourd’hui tenu pour exemplaire
ure beaucoup, en sorte que ses vers, pleins de vocables pris dans les vieux auteurs, ressemblent à la maison gallo-romaine de
cité dans un vieil in-folio, dont les tranches d’un rouge bruni et le vieux cuir largement écorné m’inspirent beaucoup de vén
la me retient dans l’idée qu’il y a dans les sentiments des hommes un vieux fonds sur lequel les poètes mettent des broderies
éré jadis tout à fait comme il l’est aujourd’hui. Et je crois que les vieilles idées, à cet égard, valaient mieux que les nouvel
erait bien extraordinaire qu’on ne dénichât pas quelques douzaines de vieux conteurs obscurs pour montrer que M. de Pontmarti
généreuse qui s’accuse faussement dans vingt auteurs, depuis les plus vieux contes hindous jusqu’à Madame Cottin, où elle est
l avait seulement puisé au même fonds que le poète et fouillé dans un vieux recueil de contes orientaux dont les inventeurs s
idée ne vaut que par la forme et que donner une forme nouvelle à une vieille idée, c’est tout l’art, et la seule création poss
comme Montufar. Ce Montufar était un dangereux fripon. Associé à une vieille femme galante, il prenait la mine d’un dévot pers
e parle étant assez connue. M. Charles Louandre l’a insérée, dans ses vieux conteurs français. Le texte que j’en ai sous les
esse et les grands biens de dame Isidore, qui n’est en réalité qu’une vieille courtisane édentée, plus pauvre que Job. L’avare
est la mer que sillonnaient jadis sur les galères et les trirèmes les vieux poètes et les vieux sages ; et comme ils se tenai
nnaient jadis sur les galères et les trirèmes les vieux poètes et les vieux sages ; et comme ils se tenaient debout à la poup
ins que les pêcheurs de Dulichium, les pirates de Zacinthe les bonnes vieilles occupées à raccommoder les filets sur les rivages
veux sur la tête, l’homme enfin le plus digne d’envie et de pitié, le vieux roi des pirates, le père des navigateurs. Tel est
ablement sans beaucoup de retouches dans l’épopée. Tous les héros des vieux contes montrent, dans des circonstances analogues
des magiciennes réapparaissent comme des fantômes au lit de mort des vieux rois à la barbe de neige. Dante, dont le noir gén
suivit une tradition barbare d’après laquelle le fils de Laerte, très vieux , naviguait dans l’Océan, sous les étoiles du ciel
seule vue de cet homme, le terrible goéland des rochers d’Ithaque, le vieux pirate, est purifié, lavé de ses crimes, pardonné
le Arène trouvaient encore le temps, à Paris, de s’amuser aux vers du vieux chanteur. Excusez-moi donc si je me mêle à la con
, ni aux femmes. C’est là une morale, et une morale considérable, une vieille morale. Guillaume de Humboldt la professait et la
sais quoi de rare et d’exquis, de chimérique aussi, qui faisait de ce vieux monsieur un personnage de fantaisie, échappé d’un
l’Éperon où fleurissaient en tout temps les camélias bleus, saluer le vieux maître si poli, dont l’âme était fleurie comme so
mon heureuse enfance Avait des jours encor     Tout filés d’or ! Ô ma vieille Font-Georges, Vers qui les rouges-gorges Et le do
e lyrique fut en poésie, quand il lui plut, un clown sans égal. Notre vieux Scarron n’est, à côté de lui, qu’un grossier mata
contester. Et la vérité est que cette manière oubliée qui, dans notre vieille littérature s’appelait le burlesque, il l’a renou
sa vie et de son œuvre, M. de Banville s’est attaché à restaurer les vieux poèmes à forme fixe, rondeau, ballade, chant roya
et les simples, parmi de très petites gens que dédaignait une société vieille et fière. Ces ignorants possédaient, il est vrai,
our être entendus des ignorants, ils continuèrent comme les païens la vieille littérature de Rome. Ils imitèrent Cicéron dans l
ourpre, traversait les rues au milieu des acclamations du peuple, une vieille femme aveugle, levant le bras vers le jeune César
mplir dans son illustre règne de quelques mois ce qu’avait annoncé la vieille aveugle. Il n’avait jamais été galiléen que par f
gus, le village, demeuré idolâtre, devait donner son dernier nom à la vieille religion abolie. Mais les cultes rustiques de l’I
auré en quelques mois. Je crois, au contraire, que Julien rétablit la vieille religion dans les formes qu’elle avait prises alo
qu’il est jeune. Ni le Trévoux ni Furetière ne le connaissaient. Mon vieux Furetière, qui fait mes fréquentes délices, donne
aintes pour les églises de village et elle chantait avec sentiment de vieux airs quand elle était seule. Elle était simple, d
s histoires de Rollin et l’Odyssée, si amusante et si facile dans les vieilles traductions. On le voit, le choix était bon, et l
1839, le jeune Weiss prenait des leçons de danse et de maintien d’un vieux Dijonnais, nommé Mercier, professeur de la bonne
lui rappela toujours les Syracusaines de Théocrite. Et il était déjà vieux quand il écrivait : « Je ne puis prononcer le nom
t dure. On sait que le ministère Fortoul a laissé dans la mémoire des vieux universitaires un pénible souvenir. En 1855, l’in
plus précieux des mœurs d’autrefois, pas de témoignages plus sûrs des vieux états d’âme que tel conte ou telle chanson, à les
il touche par son origine au temps jadis ; il naquit contemporain des vieux âges, car il vit le jour et fut nourri dans la pe
Il mena ses premiers jeux dans les rues montueuses, à l’ombre de ces vieilles maisons aux poutres sculptées et peintes en rouge
talienne par sa mère, l’enfant était, par Jean-François, son père, de vieille souche bretonne. Le Goffic veut dire, en celtique
sieur saint Efflam, roi d’Irlande. C’était, en effet, la coutume des vieux saints irlandais d’aborder la côte armoricaine da
nuits, ô douces nuits d’antan, Où sont nos haltes et nos courses ; Le vieux saule près de l’étang, Et les genêts au bord des
objets singuliers jetés à l’aventure ; Des loques, une pique avec de vieux chapeaux.      Une femme, en riant, écoute les p
ur double, et l’on n’y voit point, comme chez M. Joséphin Peladan, un vieux docteur allemand, épris d’esthétique, visiter la
emme se jeta avec ardeur dans la philosophie et dans les sciences. Le vieux mathématicien Roberval lui donnait des leçons. Sa
e persuadera facilement, à bien prendre ici le mot domestique dans le vieux sens et selon la définition qui subsiste dans le
és, dans la nuit, jusqu’au dernier par les légionnaires de Pompée, le vieux roi s’échappa seul à cheval, avec sa concubine Hy
tés dont un poète se plut à orner ses plans. On sait seulement que le vieux roi « se proposait de longer la rive septentriona
rible sultan. Il était si défiguré qu’on ne put le reconnaître qu’aux vieilles cicatrices dont il était couvert. Pompée le fit c
ramené les beaux jours du royaume de Pergame : l’Asie affranchie, la vieille Grèce elle-même soulevaient sur leurs épaules, da
, adressant un appel désespéré au fanatisme religieux et national des vieux peuples de l’Asie et des hordes nomades du Nord,
mieux peut-être que tous les récits de guerre le vrai Mithridate, le vieux sultan de Pont, le despote, l’Oriental. FIN 1
97 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « La Fontaine de Boileau »
lat soudain Faisait rire l’écho jusqu’au bout du jardin, Soit que, du vieux Sénat l’âme tout occupée, Il poignardât César en
u vallon d’en bas, La fontaine en tes vers Polycrène épanchée, Que le vieux villageois nomme aussi la Rachée 12, Mais que plu
mancipés, prompts aux neuves douceurs, Grands écoliers riant de leurs vieux professeurs. Si le même conseil préside aux beaux
us simple est d’aller. Ce moulin par devant Nous barre le chemin ; un vieux pont nous invite, Et sa planche en ployant nous d
98 (1887) Discours et conférences « Discours prononcé à Tréguier »
iré de force ! Je vous devrai la joie d’avoir revu une fois encore ma vieille ville de Tréguier, à laquelle m’attachent de bien
er, en faisant le tour du cloître et de la cathédrale, en visitant ma vieille maison, je me disais que rien absolument, n’était
thédrale a toujours son adorable légèreté. L’herbe qui pousse sur les vieilles tombes du cloître est toujours aussi touffue ; j’
rience d’un compatriote, qui vous a quittés jeune et qui vous revient vieux , après avoir vu des mondes assez divers. Je ne vo
99 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — CHAPITRE VI »
vre de chair qui lui revient. Son procédé est simple et appartient au vieux répertoire de la fourberie. Maître Guérin s’est f
lzac. C’est une peinture d’une vérité amère et hardie que celle de ce vieux fripon dans sa maison, jovial et bourru, gouaille
 ; elle a peur lui et elle l’aime. Elle a la servilité idolâtre d’une vieille concubine arabe accroupie, dans l’angle de la ten
ornée et touchante, pauvre d’esprit, grande de cœur. C’est Cendrillon vieille et mère, mais transfigurée, elle aussi, et rayonn
y dresse des actes de vente et des contrats de mariage, à dérouter un vieux praticien. Quelle différence du notaire technique
nous introduit dans la maison de M. Tenancier, un riche bourgeois de vieille souche, plein d’honnêteté et de prud’homie, dans
peut dire qu’aujourd’hui, comme au retour de l’Émigration, il y a une vieille et une nouvelle France. Pour l’immense Moutard-Cl
, où d’Estrigaud, qui a décidément jeté sur la marquise son dévolu de vieux garçon libertin, entreprend de démontrer à son fr
égarée par M. Tenancier, sur son bureau, au moment où il rangeait de vieux papiers de jeunesse, et ramassée par son fils. Il
dans le Mariage de Figaro et la Mère coupable, épouserait sagement le vieux Bartholo. Sint ut sunt, aut non sint ! « Qu’ils s
, en lui léguant son nom, acquittera sa dette de cœur envers elle. Le vieux Tenancier, jadis aussi clairvoyant que Zadig, mai
écit : étalée sur la scène, elle semble impossible. Les Cassandres du vieux Théâtre italien refuseraient d’avaler l’énorme my
100 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1855 » pp. 77-117
pendant le Directoire a paru samedi. Nous passons aujourd’hui chez le vieux Barrière, si paternel pour nous à l’occasion de l
int-Jean-d’Angely, la duchesse de Bréant, etc., etc., un bataillon de vieilles femmes, mais qui avaient conservé ce je ne sais q
rd ? — Mais, Madame, qui m’a desservi ainsi ; je n’ai que l’esprit de vieux , le reste… Où vous revoir, dites ? Elle s’arrête,
ancret sur un mur ; sur un autre, des costumes et des coiffures de la vieille Alsace, parmi lesquels une garniture de tête, en
vierges ou dessinés dans leurs papiers de soie, et son grand plat de vieille faïence enfermant une gerbe de pipes merveilleuse
illeusement culottées. Et encore, dans cet atelier, traînaient sur un vieux divan, deux bouquins à la reliure tout usée, les
calé sur sa canne, en la pose que j’ai vue à l’oncle Shandy, dans une vieille illustration du roman de Sterne, regardait vaguem
e. Le monde mourrait de civilisation. Autrefois, en Europe, quand une vieille population d’une aimable contrée était convenable
andres de rivière. Mais, déjà, que de choses changées, disparues ! Le vieux bac où nous passions et repassions, n’est plus. L
le aux grands peupliers, l’étroit bras de rivière a été élargi. Et le vieux pommier aux pommes vertes, criantes sous la dent,
e apothéose de l’automne. 5 novembre Les Folies-Nouvelles. Une vieille garde mal vêtue au contrôle. Le placeur : un anci
ccrocheuses de trottoir. * * * — Je copie ces quelques lignes dans de vieilles notes d’Edmond : « Quand je commençai à être un
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