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1 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre II. Des livres de géographie. » pp. 5-31
il ne nuit point à la bonté de l’ouvrage de M. Expilly. §. II. Voyages dans toutes les parties du monde. RIen n’est
e de M. l’Abbé Prevot qui parut sous ce titre : Histoire générale des voyages , depuis le commencement du XVme. Siécle, contenan
n a ouvert une souscription pour cette continuation de l’histoire des voyages , ou collection nouvelle 1°. des rélations des voy
l’histoire des voyages, ou collection nouvelle 1°. des rélations des voyages par mer, découvertes, observations, descriptions,
lle de feu M. l’Abbé Prevot, ou publiées depuis cet ouvrage ; 2°. des voyages par terre, faits dans toutes les parties du monde
de son ouvrage & sur laquelle on ne trouve rien. On a dit que les voyages étoient les romans des Philosophes. L’histoire de
cet ouvrage (M. l’Abbé de la Porte) a cru qu’une histoire abrégée des Voyages , en forme de Lettres, dont le style familier, com
quoi nous caractériserons ici les principaux voyageurs. §. III. Voyages en asie. T Avernier connoissoit bien la Perse
n asie. T Avernier connoissoit bien la Perse où il avoit fait six voyages qui ont été publiés in-4°. Paris 1676. en trois v
’il se trompe quelquefois, mais quel voyageur dit toujours vrai ? Ses voyages sont sur-tout précieux aux Joaillers, pour le dét
connoissance des pays étrangers, que s’il y eût voyagé lui-même. Ses Voyages au Levant, en Perse, & aux Indes, depuis l’an
s sont très estimés. On ne fait pas moins de cas de la rélation d’un voyage du Levant, fait par ordre du Roi, contenant l’his
deux vol. in-4°. & en trois volumes in-8°. Le principal objet des voyages de ce Savant fut la Botanique. Après avoir reconn
e de l’histoire ancienne & moderne & une vaste érudition. Son voyage est orné de figures. Les Mémoires de l’Empire du
té d’un philosophe. Il avoit tout examiné par lui-même. Le Journal du voyage de Siam, par l’Abbé de Choisi, Paris 1687. in-4°.
nteur, c’étoit du moins un homme fort crédule. Nous avons de lui deux voyages du Levant imprimés au commencement de ce siécle e
inséparable des petits détails dans lesquels son style est noyé. Ses voyages traduits de l’Allemand en François parurent à Ams
recteur de la Manufacture royale de St. Chamond, a donné un véritable voyage du Levant dans ses Observations sur le commerce &
s dans son livre sont à peu près les mêmes qui ont occupé l’auteur du Voyage en France, en Italie & aux isles de l’Archipe
remet presque au même terme que la disette. Il n’en est pas ainsi des voyages . Dix hommes voyent le même pays & ne voyent p
urs utilement ou agréablement leurs rélations. Nous avons beaucoup de voyages de France, d’Italie, de Grèce ; mais celui-ci n’a
nt extrêmement ses rélations. Je placerai encore dans cet article les Voyages d’un Philosophe, ou Observations sur les mœurs &a
rne les vrais biens des hommes, ne paroît avoir échappé. §. IV. Voyages en afrique. CEtte partie du monde n’est pas a
voyageurs ont écrit de mieux se trouve rassemblé dans l’Histoire des voyages de Mr. l’Abbé Prevot. Nous avons eu depuis la mor
t de la diction n’est pas toujours un inconvénient dans les livres de voyages qui, ainsi que ceux d’histoire, se font lire de q
icieux que nous ayons sur l’Egypte. Il n’est pas commun. Rélation du voyage fait en Egypte en 1672. & 1673. par le Sr. Mi
est courte, mais sage, judicieuse & exacte. On recherche aussi le Voyage d’Afrique fait par le commandement du Roi ou les
par Jean Armand, dit Mustapha, Turc de nation, in-8°. Paris 1633. Le Voyage de Lybie au Royaume de Sénégal, le long du Niger,
de Jannequin Sieur de Rochefort, in-8°. Paris 1643. La Rélation & voyage des côtes d’Afrique, appellées Guinée, avec la de
abitans, par Nic. Villault, sieur de Bellefond, in-12. Paris 1669. Le Voyage du Sieur le Maire, Chirurgien aux Isles Canaries,
négal & Gambie en 1682. in-12. Paris 1695. La Rélation du premier voyage de la Compagnie des Indes orientales en l’Isle de
1665. par Urbain Sauchu de Renne-fort, in-12. Paris 1668. §. V. Voyages en amérique. ON peut commencer l’histoire de
raité la partie qui regarde l’Amérique dans son Histoire générale des Voyages . On peut y joindre l’excellent Voyage autour du m
dans son Histoire générale des Voyages. On peut y joindre l’excellent Voyage autour du monde de l’Amiral Anson, 4. vol. in-12.
t Voyage autour du monde de l’Amiral Anson, 4. vol. in-12. ; un autre Voyage autour du monde, fait en 1764. & 1765. , trad
e, fait en 1764. & 1765. , traduit par M. Suard 1767. in-12. ; le Voyage de l’Amérique méridionale, traduit de l’Espagnol
t de l’Espagnol de M. Ulloa par Mauvillon 1752. deux vol. in-4°. ; le Voyage de l’Amérique Septentrionale, par M. de Chabert 1
age de l’Amérique Septentrionale, par M. de Chabert 1753. in-4°. ; le Voyage de Pensilvanie, traduit de l’Allemand, par M. de
de Pensilvanie, traduit de l’Allemand, par M. de Surgi, in-12. ; les Voyages du P. Labat, Dominicain, en plusieurs volumes in-
2. ; les Voyages du P. Labat, Dominicain, en plusieurs volumes in-12. Voyage fait au Pérou en 1751. , par M. l’Abbé de la Blan
1. , par M. l’Abbé de la Blanchardiere, 1751. in-12. ; la Rélation du voyage de la riviere des Amazones, par M. de la Condamin
ion du voyage de la riviere des Amazones, par M. de la Condamine ; le Voyage du même à l’Equateur ; l’Histoire de l’Orenoque d
aussi un grand nombre d’idées fausses. Nous avons un grand nombre de voyages faits en Amérique ou dans quelques parties de l’A
nstruisant, les livres que nous avons indiqué suffisent. §. VI. Voyages en europe. Nous plaçons cette partie à la fin
aste érudition à beaucoup d’esprit naturel. Le même nous a donné son voyage d’Italie sous le titre de Nouvelles observations
n en prépare une édition en 4. vol. in-12. Madame du Bocage a mis son voyage d’Italie en forme de Lettres. On le trouve dans l
69. avec de nouveaux soins. M. de la Lande a publié la même année son Voyage d’Italie en 8. vol. in-12. , avec des cartes &
s au défaut d’un bon ouvrage particulier sur ce pays, on peut lire le Voyage de France, d’Espagne, de Portugal & d’Italie,
on veut connoître. Les jeunes gens doivent sur-tout se former par les voyages . Mais gardez-vous bien de faire comme les Anglois
2 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Eugène Fromentin ; Maxime du Camp »
e plus facile que la « littérature facile ». C’est la littérature des voyages . Nous ne parlons pas, bien entendu, des voyages s
st la littérature des voyages. Nous ne parlons pas, bien entendu, des voyages scientifiques, de ces glorieuses courses à traver
ons perdues ou les fossiles d’un monde écroulé. Mais nous parlons des voyages pittoresques, individuels, artistiques ou littéra
! Et, de fait, demandez-vous-le ! que faut-il pour écrire un livre de voyage  ?… Il ne faut que partir… et que revenir, hélas !
on état. Et ils l’ont aussi. Quand on veut faire de la littérature de voyages , savez-vous comment on s’y prend ? On emporte un
lle est, sans rien exagérer, la manière actuelle de faire un livre de voyage . Telle la nouvelle littérature facile, si facile
qu’elle ne sera bientôt plus une littérature du tout ! Les livres de voyages sont tout ce qu’on voudra, excepté des livres. Il
écrits en courant et comme sous la dictée des choses matérielles, le voyage , en soi, est si peu de chose, qu’il ne vaut guère
ois l’expérience en a été faite ! Si dans cette masse de relations de voyages pittoresques dont nous sommes accablés, bavardage
vre qui ait, lui, sa physionomie, ce n’est pas, soyez-en certain ! le voyage qui la lui a donnée ; mais c’est le voyageur, le
çu pour les éclairer et de l’expression pour les écrire. Avec ou sans voyage , l’auteur eût été toujours un écrivain, ayant tou
ain, ayant toute sa virtualité d’écrivain, et, que disons-nous ? sans voyage il l’aurait eue bien davantage encore ; car tradu
étude trop troublante de son esprit, et qu’il nous eût donné moins de Voyages , nous aurions des œuvres sévères, creusées et pro
squelles surnage, déjà obscurément, son nom ?… II C’est donc le voyage plus que le voyageur contre lequel s’inscrit la C
génie, le voyageur peut tout racheter ; mais la facilité d’écrire un voyage touche littérairement à une corruption, comme tou
comprendre ! ce ne sont pas les observations recueillies au moyen des voyages que nous repoussons. Nous n’entendons pas clouer
s doute. Mais ce que nous ne pouvons admettre au même titre, c’est le voyage servi à l’état de livre facile dans sa négligence
ses indiscrétions d’album ou son intimité de correspondance. C’est le voyage enfin qui veut être un livre et qui ne peut, un l
hui à deux voyageurs contemporains qui viennent chacun de publier son voyage , tous deux appartenant à cette race d’écrivains p
s réels et très persistants, ce que nous venons de dire des livres de voyages . Assurément, comme on va le voir, il est impossib
nnée dans le Sahel 32, qui n’en est pas à son coup d’essai en fait de voyages , car il nous a donné déjà Un Été dans le Sahara.
oup. D’abord, par une contradiction piquante, ce faiseur de livres de voyages , qui a voyagé, n’est point au fond un voyageur. L
de que celle du repos absolu. Homme qui se déplace bien plus qu’il ne voyage , il a déjà bu, les yeux mi-clos, à cette large co
elle description dévore tout et en a le droit, car dans les livres de voyage elle est sur son terrain plus qu’ailleurs. L’aute
il excusera le présent, qui a bien besoin d’être excusé ! » Tel son Voyage dans le Sahel révèle Fromentin. À ces qualités de
et la première, à nos yeux, est d’être le moins possible un livre de voyage , comme son auteur est le moins possible un voyage
e un charme de passé que ne connaissent pas d’ordinaire les livres de voyage , qui poussent droit devant eux la tête en avant,
t, parce que l’ouvrage de Fromentin n’est rien de plus qu’un livre de voyage individuel et pittoresque, quoiqu’il le soit moin
Le seul mérite du livre est de simplifier cette question de livres de voyages que nous avons traitée aujourd’hui, et qui, grâce
nous avons traitée aujourd’hui, et qui, grâce à la multiplication des voyages , devient un fléau littéraire des plus menaçants.
3 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) «  Œuvres de Chapelle et de Bachaumont  » pp. 36-55
efs-d’œuvre, et qui est réputée classique en son genre, que leur joli Voyage . En voici cette fois une édition très soignée, tr
point de vue convenable pour en bien juger. Ainsi ferons-nous pour le Voyage de Chapelle et Bachaumont. Mais en même temps qu’
est devenue le point de départ d’une mode et d’un genre. On a eu des voyages en vers et en prose sur le même ton et d’après le
s’avise-t-il de sortir d’une boutade heureuse ? Il ne manque donc au Voyage de Chapelle et Bachaumont que d’être resté unique
moins indulgentes que lui, y entra pour beaucoup. Il lit peu après un voyage en Italie, et il commit à Borne je ne sais quelle
influence (s’il en avait eu jamais). Son beau moment, qui date de son Voyage en 1656, ne s’étend guère au-delà de la jeunesse
r lui une douzaine d’années de vogue1. Voyons maintenant en quoi son Voyage mérita sa réputation. En 1656, c’est-à-dire dix a
e goût n’était pas également sain et pur. Chapelle et son camarade de voyage , âgés l’un et l’autre de trente à trente-deux ans
our faire un tour dans le Midi, et dans le compte rendu léger de leur voyage qu’ils envoient à leurs amis de Paris, ils trouve
sa nièce Mme Denis une lettre en vers et en prose qu’on intitule son Voyage à Berlin, disait : « N’allez pas vous imaginer qu
cadre n’y fait trop rien, et c’est par d’heureux détails que le joli Voyage réussit. Le début, à parler vrai, ne nous agrée p
t d’un coup à les redire moins bien en assez mauvaises rimes. Dans le Voyage de Chapelle et Bachaumont, on mange beaucoup ; on
à ce qu’était primitivement le nom de précieuse pour les femmes. Ces voyages de beaux esprits, qui s’aventurent hors de leur c
ins cela encore de Chapelle que de tous ceux qui l’ont imité pour son Voyage , de La Fontaine tout d’abord s’en allant à Limoge
de rire des beaux esprits maniérés. À qui lira de près cet endroit du Voyage en regard de la satire de Boileau, il paraîtra mê
rir les itinéraires en vers qu’ils nous ont laissés : Horace, dans ce Voyage à Brindes, est assez sec, mais élégamment sérieux
voir dans le monde byzantin quelque bel esprit qui se soit avisé d’un voyage mythologique, mais je m’imagine qu’en y prodiguan
uteurs modernes. L’ouvrage est ou a été joli, le genre reste faux. Le voyage n’était que le prétexte et le cadre à la railleri
, malgré ce qu’on y appelait esprit, est détestable. Bertin, dans son Voyage de Bourgogne, adressé à Parny, est moins mauvais 
serne (c’était le nom de leur maison de plaisance), il a fait un vrai voyage , et il ne s’est pas dit du moins qu’il imiterait
ient. Quelle différence avec la tempête qui se lit dans le journal du Voyage à l’Île-de-France de Bernardin de Saint-Pierre, e
qui y est et ce qu’ils y voyaient, un jeu d’esprit bien plutôt qu’un voyage , et tout sera bien. 6. [NdA] Nouvelle édition r
’Horace et qui lisent au bivouac) pour me rappeler certains traits du Voyage à Brindes, qui ne sont point précisément sérieux
4 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Montaigne en voyage »
Montaigne en voyage Lundi 24 mars 1862. Il est un petit nombre d’é
s dans sa librairie et dans sa chambré, mais hors de sa chambre et en voyage . J’aurai peut-être, même après tant d’excellents
édition de ses Essais, qui est de cette année même, entreprit un long voyage et voulut faire son tour d’Allemagne, de Suisse e
oyage et voulut faire son tour d’Allemagne, de Suisse et d’Italie. Le voyage dura dix-sept mois et huit jours en tout, depuis
Aussi avait-il longtemps différé avant de se mettre aux champs. « Les voyages , disait-il, ne me blessent que par la dépense. »
n grand train, du moins avec un train fort honnête. Le Journal de son voyage , publié très tard pour la première fois, en 1774,
r s’y exercer et s’y entretenir. Il s’y trouve pêle-mêle des notes de voyage , des particularités sur les villes et pays qu’il
santé et des prises fréquentes d’eaux ou de médecines. Montaigne, en voyage , était tout appliqué avoir, à regarder ; à peine
egrette de ne pas s’être assez préparé à l’avance par des lectures au voyage d’Allemagne et de Suisse ; mais, pour celui d’Ita
par le culte et par le commerce intime des auteurs de l’Antiquité. Il voyage en compagnie de trois ou quatre gentilshommes de
erres et du sable. On ne sent jamais mieux qu’en lisant ce Journal de voyage et de santé combien Montaigne était né heureux. I
de Constance. Là Montaigne regretta d’avoir omis trois choses en son voyage  : 1° de n’avoir point emmené avec lui un cuisinie
avec ce redoublement de belle humeur et de sérénité que lui donne le voyage  : « Brixen, — très belle petite ville, au trave
car il inclinait plutôt sur trop de chaud que de froid, et en tout ce voyage , jusques lors, n’avions eu que trois jours de fro
, et surtout de justice et de sûreté. » Cette première partie de son voyage , dont il se montrait si enchanté, n’avait fait qu
ager qu’il haïssait le voisinage du lieu où il se dût reposer… ». Le voyage pour Montaigne était comme un conte des Mille et
ille et une Nuits. Il n’était pas de l’avis de ceux qui disent : Les voyages sont beaux, surtout quand ils sont faits. Il aim
Les voyages sont beaux, surtout quand ils sont faits. Il aimait le voyage pour le voyage même, — aller pour voir et voir en
ont beaux, surtout quand ils sont faits. Il aimait le voyage pour le voyage même, — aller pour voir et voir encore. Loin d’êt
omme ennuyé et qui se fuit lui-même, puis c’est l’artiste surtout qui voyage en la personne de Chateaubriand : chez Montaigne,
amusé de la vie, et qui dépense la sienne sans compter. Chateaubriand voyage pour en rapporter des tableaux, pour écrire et dé
et décrire au retour ; quand il a son image, il en a assez. Montaigne voyage pour apprendre du nouveau et pour regarder sans c
ardente et en tirer gloire. Ajoutez que pour Montaigne philosophe le voyage n’était qu’une réfutation perpétuelle, en action
5 (1913) La Fontaine « V. Le conteur — le touriste. »
tranquillement… Petite remarque à faire. Il y a un passage (dans le Voyage en Limousin) de La Fontaine où il parle de son so
est tout entier contenu dans cet ouvrage qu’on a appelé après coup le Voyage en Limousin et qui, simplement, est constitué par
bord de se demander à propos de quoi et dans quelles circonstances ce voyage a été fait, même au point de vue artistique, et n
ue artistique cela a quelque importance, comme vous allez le voir. Ce voyage a été un voyage forcé. On discute un peu là-dessu
la a quelque importance, comme vous allez le voir. Ce voyage a été un voyage forcé. On discute un peu là-dessus ; il y a eu de
mps, mais enfin exilé en même temps que son oncle, Jannart, et que ce voyage ait été forcé ? J’en suis persuadé, moi, à cause
laquelle on trouverait qu’il est possible que La Fontaine ait fait ce voyage par dévouement pour son oncle Jannart et pour l’a
ais je vous fais juges des textes suivants, qui me font croire que le voyage était imposé à La Fontaine. « La fantaisie de vo
n qu’il doit y obéir lui personnellement, et, pour moi, je crois à un voyage forcé. Le premier caractère intéressant de ces le
pour donner à sa femme, à qui il l’avait promis, des relations de son voyage  ; puis aussi avec une arrière-pensée, et même deu
t-être parce que cela ne lui a pas paru former un ouvrage complet. Ce Voyage en Limousin qui s’arrête avant qu’il ait dit un m
mière lettre, premier mot : « Vous n’avez jamais voulu lire d’autres voyages que ceux des chevaliers de la Table Ronde ; mais
i, a quitté MIle de La Fontaine en lui promettant une relation de son voyage . Il ne veut pas être grondeur tout le temps, il n
itez d’aussi bonnes nuits que j’en aurai de mauvaises avant que notre voyage soit achevé. » Vous verrez, quand je vous lirai
igeant la même conclusion. Avant tout, et c’en est un des charmes, le Voyage en Limousin est un recueil de lettres authentique
Fontaine, et non pas adressées à elle par fiction. Ce n’est pas un «  Voyage de Chapelle et de Bachaumont » ; c’est un voyage
n. Ce n’est pas un « Voyage de Chapelle et de Bachaumont » ; c’est un voyage de La Fontaine ayant le caractère domestique et f
t qui intéresse non seulement Mlle de La Fontaine, mais tous, dans ce voyage tout à fait agréable, tout à fait charmant, c’est
rai que… c’est tout. Il n’y a pas d’autre passage pittoresque dans le Voyage en Limousin que ces cinq-là : le jardin de Mme C…
ar quel hasard, ou je ne sais par quelle décision de la fatalité, son voyage s’arrête, ou du moins la relation de son voyage s
n de la fatalité, son voyage s’arrête, ou du moins la relation de son voyage s’arrête, de sorte qu’on ne peut savoir si La Fon
ntéressant. Je sais quelqu’un qui s’est longtemps proposé de faire ce voyage , et d’une façon très intéressante, en prenant le
é de faire ce voyage, et d’une façon très intéressante, en prenant le Voyage de La Fontaine en Limousin comme un guide Joanne 
omme de notre temps avec celles du poète. Cela serait un joli nouveau voyage en Limousin. Je sais qui veut faire cela, qui est
ous. Je passe donc sur les « sensations d’art » de La Fontaine en son voyage . Cependant je veux vous indiquer, parce que je n’
trouverez pas beaucoup, ce que vous ne trouverez presque pas dans le Voyage en Limousin. On sent bien que La Fontaine ne tien
place publique d’Orléans. Là on voit précisément l’homme qui fait, du voyage , une enquête sur l’humanité ; il se trompe quelqu
omme, ne fait point. On ne trouve exactement, parmi ses compagnons de voyage et tous les gens qu’il a rencontrés, on ne trouve
t par s’apercevoir qu’il avait tourné absolument le dos au but de son voyage . Revenons à sa cousine de Châtellerault. « On me
» Voilà de quel ton La Fontaine parle de ses rencontres féminines en voyage , et ce ton est absolument charmant avec le commen
être un psychologue curieux, ni même informé. Il n’y a rien comme le Voyage en Limousin qui nous renseigne sur le caractère d
6 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite.) »
olis récits et croquis sous une autre forme. Il fit, en 1839-1840, le voyage d’Égypte, de Palestine et de Syrie. On a imprimé
été remplacés un peu arbitrairement. Mais savez-vous que ce récit de voyage est des plus agréables, que ces lettres forment u
trace son itinéraire depuis Paris : Châlons, Lyon, Avignon, Arles, un voyage à la papa, huit jours pour faire deux cents lieue
fait l’effet, à ce naturel parfait et sans mélange, d’un Gil Blas en voyage , — un Gil Blas en képi. Du Caire il va visiter le
nture de Gaza peut se raconter ; c’est le seul accident pénible de ce voyage où tout va pour le mieux, et cet accident pénible
nous étions dans Bethléem !… Voilà, chère amie, de ces événements de voyages qui leur donnent tant de charme. A peine une émot
tres une image fidèle, n’étranglons jamais les hommes. C’est dans son voyage de Syrie qu’Horace Vernet paraît avoir conçu pour
perpétuer presque invariables. Cette idée le reprit vivement dans son voyage de Syrie, et en repassant sur ses impressions anc
oit ainsi. Le retour d’Orient répondit pour l’intérêt à l’ensemble du voyage . À Smyrne, Horace Vernet rencontre (février 1840)
me un fleuret ! La vérité aussi est que, si infatigable qu’il soit en voyage , il en a assez pour cette fois ; il a sa dose ; s
aime le grand air et ne sente en rien le renfermé. II. L’autre grand voyage d’Horace Vernet fut en Russie. Il y était allé un
rt désiré. Je crois bien que la cause première et déterminante de ces voyages en Russie avait été quelque petit démêlé avec la
bon sens. On a sa Correspondance de ce temps, c’est-à-dire du second voyage , qui a été imprimée en partie, comme celle d’Orie
les manœuvres comme étant de son État-major, l’accompagnant dans ses voyages à l’intérieur, traité par lui non comme un peintr
42, à observer les changements qui ont eu lieu ici depuis mon premier voyage . Il y en a de singuliers, entre autres celui qui
droit de la recommandation : « Dans tous les cas, rassurez-vous ! les voyages qui forment la jeunesse ne déforment pas la vieil
esse ne déforment pas la vieillesse. » C’était une de ses maximes. Ce voyage en Russie ne le déforma pas du tout. Les circonst
d’abord à accompagner l’empereur dans le midi de la Russie : un beau voyage , rapide comme le vent, où l’on voyait tout à tire
ami, en homme de la Cour, de passer sa vie dans les parades, dans les voyages et dans les fêtes. Les doigts recommençaient à lu
9. M. Gochelet. 20. MM. Charles Burton et Goupil, ses compagnons de voyage . 21. Le Tableau parlant est un opéra-comique do
titre : Lettres intimes de M. Horace Vernet de l’Institut pendant son voyage en Russie (1842 et 1813). Fragments inédits d’une
intervalle pendant lequel Horace Vernet avait eu le temps de faire le voyage de Paris et de retourner à Pétersbourg. Ces lettr
Je trouve dans une de ses lettres du 22 octobre 1842, au retour d’un voyage qu’il venait de faire avec l’empereur, ce passage
Débats contre la Russie. Je me sais bon gré de ma retenue pendant mon voyage et de n’avoir pas tout dit, car véritablement, d’
7 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIIe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (1re partie). Littérature scientifique » pp. 221-288
niversité de Francfort. L’Anglais Forster, compagnon de Cook dans ses voyages , lui en donna le goût, pour rivaliser avec Cook.
dans ses entretiens avec Forster qu’il conçut la première idée de son voyage terrestre dans l’Amérique du sud. Alexandre, au c
t les autres domaines de la succession, pour fournir aux frais de son voyage en Amérique, projeté depuis son enfance. L’amitié
isait la connaissance, était de nature à développer son goût pour les voyages , à soutenir son courage et à le fortifier. Lorsqu
raliste Anderson, qui accompagna le capitaine Cook dans son troisième voyage autour du monde, recommandait à tous les médecins
du climat, le calme habituel de la nature, doublaient le charme de ce voyage , et, lorsque Humboldt fut arrivé dans la région s
e voler. Mais la pensée humaine fait aussi valoir ses droits, dans un voyage à travers le vaste océan ; partout où l’œil se po
our continuer joyeusement leur route ? Dans les derniers jours de son voyage , Humboldt devait encore apprendre à connaître les
péniblement Humboldt à cause des circonstances qui avaient motivé le voyage  ; le jeune homme allait chercher fortune, pour so
a maladie qui avait éclaté sur le navire, en apportant à ses plans de voyage une diversion fertile en résultats. Les passagers
ble, pour attendre un autre navire qui les porterait au terme de leur voyage , Cuba ou Mexico. On conseilla au capitaine de se
rofesseur de mathématiques à Caracas. Il le mesure, et en général son voyage ressemble beaucoup à une visite d’amateur dans un
ent américain, se rembarque et rentre à Bordeaux, ne rapportant de ce voyage soi-disant autour du monde que quelques calculs t
s propres citations intéressées. En réalité, qu’apprenait au monde ce voyage déclaré classique en naissant ? Rien, absolument
tilhomme prussien avait eu la pensée de visiter l’univers, et que son voyage trigonométrique s’était borné à parcourir, le com
rs et de sentiment qui ne périront jamais. Qu’y avait-il donc dans le voyage plus pompeux qu’intéressant de M. de Humboldt pou
nt encore tout le mérite. Nous avons plusieurs fois essayé de lire ce voyage tant vanté, sans pouvoir y découvrir autre chose
n de Prusse. Alexandre, après avoir préparé la rédaction de son grand voyage avec Arago, Cuvier, Vauquelin, Gay-Lussac, et aut
, indépendamment des sommes nécessaires à solder les préparatifs d’un voyage en Perse, en Chine, au Thibet, vingt-quatre mille
ibet, vingt-quatre mille livres de rente pendant la durée de ce grand voyage . Son frère Guillaume assistait aux congrès où se
Je me trouvais logé en 1811, avec le duc de Riario, mon compagnon de voyage , dans un hôtel, à Rome, où logeaient aussi Guilla
. Il allait partir, sur l’invitation de l’empereur de Russie, pour un voyage d’exploration dans ce vaste empire, quand la mala
s souffrances. La mort de cette femme fut un événement, car, dans ses voyages , Mme de Humboldt s’était mise en rapports intimes
pela son frère à Berlin pour lui confier la direction des musées. Son voyage en Russie ne fut qu’une rapide répétition de son
s musées. Son voyage en Russie ne fut qu’une rapide répétition de son voyage en Amérique. Même appareil et même inanité. Ses c
vaste salle encombrée avec ordre des reliques de la nature pendant le voyage de son maître. « Humboldt était insensible à la
op obérée les subventions nécessaires à la publication de son premier voyage . Il fallut ajourner. En 1814 il suivit son roi à
8 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « J.-J. Ampère ; A. Regnault ; Édouard Salvador »
un, tout autant que si ce domaine était immobile. Le moindre livre de voyage écrit… même par un grimaud, peut être instructif
peine de ne rien apprendre et de ne pas intéresser, que les livres de voyage soient écrits par des esprits d’un ordre élevé et
la difficulté nouvelle que l’on trouve maintenant à faire un livre de voyage  ? Le sien, qu’il appelle une promenade, avec une
là, en effet, ce que nous sommes en droit d’attendre de tout livre de voyage , s’il ne se réduit pas à n’être que de la pituite
, qu’on allait oublier, pourrait jeter moins de profil ! II Le Voyage en Orient 20, que nous avons placé à dessein, dan
et qui se remue comme si elle était immortelle, donnent à un livre de voyage en ce pays un intérêt de hauteur d’histoire. A. R
e d’un moyen d’observation supérieure en rapport avec la rapidité des voyages  ; car la vapeur, qui nous donne la vitesse des ai
lles aussi vivantes que peuvent l’être ces impressions ! III Ce Voyage en Orient nous conduit naturellement au livre d’É
nace d’une famine, et on sera averti. 18. Promenade en Amérique ; Voyage en Orient ; L’Orient, Marseille et la Méditerrané
9 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Exploration du Sahara. Les Touareg du Nord, par M. Henri Duveyrier. »
, par M. Henri Duveyrier22. Lundi 21 novembre 1864. L’instinct des voyages dut être l’un des plus anciens de l’homme. Aller
voyageurs et voyageurs. La plus noble forme que revêt la vocation des voyages est assurément celle qui réunit l’instinct et la
un champ plus positif et plus défini. A dix-neuf ans, il méditait un voyage vers ces contrées centrales de l’Afrique qui n’on
: première difficulté. M. H. Duveyrier, en se consacrant à une vie de voyage et d’exploration africaine, a procédé graduelleme
bien accueilli nulle part, et il revint bientôt à Biskra préparer le voyage décisif qu’il avait en vue. Son but, c’était de p
progrès amenés par le temps, c’est la méthode de Volney, en son beau Voyage de Syrie et d’Égypte, que je retrouve appliquée d
uf ans, qui n’en a pas encore vingt-cinq aujourd’hui, et qui après un voyage de près de trois années et l’interruption d’une m
libéral envers les guides, envers ses serviteurs et ses compagnons de voyage . »   Ces guides du Sahara sont des personnages r
surtout avec le Soudan ; ils en tirent l’ivoire. Il est reconnu qu’un voyage au Soudan suffit à enrichir son homme ; on y gagn
rétien dans une ville où nul autre n’a pu pénétrer depuis. Pendant le voyage , Othman apprend quelques mots d’anglais que sa mé
et les Français ont besoin de se connaître. Othman fait d’abord trois voyages en Algérie, et, entre chacun de ces trois voyages
fait d’abord trois voyages en Algérie, et, entre chacun de ces trois voyages , il conduit des explorateurs français dans son pa
, est, en effet, général chez eux, et ils ne le quittent jamais ni en voyage ni au repos, ni même pour manger, ni pour dormir.
onné idée de ce volume intéressant. Pour M. H. Duveyrier, son premier voyage n’est qu’un prélude ; il médite, sa tâche de réda
10 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Table des chapitres et des paragraphes. Contenus dans ce second Volume. » pp. -
taires sur la Géographie ; des Dictionnaires géographiques, 5 §. II. Voyages dans toutes les parties du monde, 9 §. III. Voya
iques, 5 §. II. Voyages dans toutes les parties du monde, 9 §. III. Voyages en Asie, 13 §. IV. Voyages en Afrique, 20 §. V.
s toutes les parties du monde, 9 §. III. Voyages en Asie, 13 §. IV. Voyages en Afrique, 20 §. V. Voyages en Amérique, 25 §.
9 §. III. Voyages en Asie, 13 §. IV. Voyages en Afrique, 20 §. V. Voyages en Amérique, 25 §. VI. Voyages en Europe, 27 C
§. IV. Voyages en Afrique, 20 §. V. Voyages en Amérique, 25 §. VI. Voyages en Europe, 27 Chap. III. Des Livres nécessaires
11 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Nouveaux voyages en zigzag, par Töpffer. (1853.) » pp. 413-430
Nouveaux voyages en zigzag, par Töpffer. (1853.) Mardi 16 août 1
lus agréable ou d’éclairer sa route si l’on part, ou de se figurer le voyage si l’on reste, que de prendre les livres de Töpff
ue M. Dubochet a publiés magnifiquement en 1844. Ce sont ces nouveaux Voyages qu’on publie aujourd’hui74, et pour lesquels les
le plus de souvenirs, de résultats d’observation ou d’expérience, son Voyage de 1842 autour du Mont-Blanc et au Grimsel. Maint
nt un exemple. Au moment où ces réflexions lui viennent (car c’est en voyage qu’elles lui viennent, sur la route de Viège dans
onix, alors peu fréquentés, et depuis, chaque année, il renouvela ses voyages des Alpes, jusqu’à ce qu’en août 1787, il parvint
scriptions et comptes rendus tout scientifiques qu’il a donnés de ses voyages , Saussure a été peintre par endroits : en présenc
de rusticité ». Les choses en étaient là lorsque Töpffer commença ses voyages pédestres en 1823. Vers le même temps, un peintre
fait vite, et saisit dès les premiers jours la poésie de ce genre de voyages , poésie de fatigue, de courage, de curiosité et d
iration rien que de morne, de consternant et de désolé. Le charme des voyages de Töpffer, c’est qu’il ne reste jamais longtemps
ces pensées graves et funèbres jusque dans la lecture de ces derniers Voyages si remplis de soleil, de joie, d’accidents de tou
sthène, et il se souvient évidemment du grec dans cette phrase de ses Voyages en zigzag, par exemple : C’est là mieux qu’aille
12 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces diverses — Préface du « Rhin » (1842) »
. Le Rhin. Lettres à un ami, in Œuvres complètes de Victor Hugo. En voyage , tome I, Paris, Imprimerie nationale, Librairie O
ontre de ce grand fleuve produisit en lui ce qu’aucun incident de son voyage ne lui avait inspiré jusqu’à ce moment, une volon
trois mois d’études, à la vérité fort mêlées, il lui sembla que de ce voyage d’archéologue et de curieux, au milieu de sa mois
et ce n’est rien, c’est le journal d’une pensée plus encore que d’un voyage . Pendant que le corps se déplace, grâce au chemin
. L’esprit de tout rêveur chausse les bottes de sept lieues. Ces deux voyages mêlés l’un à l’autre, voilà ce que contiennent ce
mment, ne serait-ce pas dérouter le public, livrer la réalité même du voyage aux doutes et aux conjectures, et par conséquent
r, c’était manquer le but. Les lettres qu’il avait écrites durant son voyage se présentèrent alors à son esprit. Il les relut,
des contre-forts à la chose utile ; que, sous un certain rapport, le voyage du rêveur, empreint de caprice, et peut-être pour
orte des pièces justificatives ; chacune d’elles est un certificat de voyage , de passage et de présence ; le moi, ici, est une
es. Comme l’auteur l’explique dès les premières pages de ce livre, il voyage solitaire sans autre objet que de rêver beaucoup
13 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « LE COMTE XAVIER DE MAISTRE. » pp. 33-63
z jamais entendu parler de moi sans la circonstance indiquée dans mon Voyage autour de ma chambre, et qui me fit garder les ar
, et qui me fit garder les arrêts pendant quelque temps30. » Avant ce voyage ingénieux, il en avait fait un autre plus hardi e
ingénieux, il en avait fait un autre plus hardi et moins enfermé, un voyage aéronautique ; il partit d’une campagne près de C
a s’abattre à deux ou trois lieues de là. Des arrêts pour un duel, un voyage à la Montgolfier, voilà de grandes vivacités de j
au régiment de marine en garnison à Alexandrie, lorsqu’il écrivit le Voyage autour de ma chambre ; quelques allusions pourtan
quelque autre sujet : je n’y pensai plus. » En relisant cet agréable Voyage , on apprend à en connaître l’auteur mieux que s’i
et malgré l’air de dissertation dont il se pique au chapitre xxiv du Voyage , ç’a été surtout un moyen pour lui de fixer en to
enfin des lieux divers qui lui furent une patrie. La douce malice du Voyage se répand et se suit dans toutes les distractions
n commence, tout en comprenant celle par où l’on finit33. Revenons au Voyage  : les divorces, querelles et raccommodements de l
vé le bonheur. Vingt ans s’étaient passés depuis qu’il avait écrit le Voyage autour de ma chambre ; un jour, en 1810, à Saint-
oin de le faire imprimer à Saint-Pétersbourg (1811), en y joignant le Voyage  ; mais Lépreux et Voyage ne furent guère connus e
à Saint-Pétersbourg (1811), en y joignant le Voyage ; mais Lépreux et Voyage ne furent guère connus en France avant 1817, ou m
rver les taches que l’on peut avoir dans le cristallin. Mais, dans ce voyage autour de la chambre de l’œil, il n’y a absolumen
, et insérée dans le Magasin pittoresque (septembre 1836). — Dans ses voyages du Nord (Lettres sur l’Islande), M. Marmier a ren
14 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Volney. Étude sur sa vie et sur ses œuvres, par M. Eugène Berger. 1852. — I. » pp. 389-410
jugement, le plus efficace était de voyager : j’arrêtai le plan d’un voyage  ; le théâtre me restait à choisir : je le voulais
rit négatif ne se donna point carrière comme plus tard. Volney fit un voyage savant, exact, positif, et l’écrivit avec des qua
t l’écrivit avec des qualités de style rares, bien qu’incomplètes. Ce Voyage en Égypte et en Syrie, qui parut en 1787, est son
parut en 1787, est son beau titre : faisons comme lui, examinons. Un voyage en Orient était à cette date une grande chose : l
cheval aussi bien qu’un Arabe du désert. On entrevoit ainsi dans son voyage quelque trace de ce qu’il fit personnellement ; m
auprès de la plupart des lecteurs ; mais j’ai pensé que le genre des voyages appartenait à l’histoire et non aux romans. Je n’
é plutôt à l’excès contraire ; il affecterait au besoin l’aridité. Le Voyage de Volney s’ouvre par la description de l’Égypte
ant de soin à les dénuder toujours ? Il déclame peu ou point dans son Voyage , et diffère honorablement en cela des auteurs de
l’armée trouvèrent en lui l’indicateur sûr qu’il leur fallait, et son Voyage fut un manuel précieux pour cet état-major illust
t écourtée chez Volney, qui ne voulait point, à l’époque où parut son Voyage , se faire de querelles, et qui se contentait de l
nstitution de 91 eut fait table rase en France. La publication de son Voyage en 1787 rendit Volney célèbre. Quoique par la for
a au-dessous de sa réputation. Il y décela un fanatisme froid que son Voyage ne laissait qu’entrevoir, et dont sa justesse d’e
n peinture, de Marie-Joseph Chénier et de Le Brun en poésie. Dans son Voyage , Volney n’avait été qu’un observateur inflexible 
ure et du Commerce en Corse. 5. [NdA] Voir la Partie pittoresque des Voyages dans les Alpes de Saussure, publiée par M. Sayous
15 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Edmond About » pp. 63-72
t d’en faire un. » Avec l’invention des chemins de fer, tout livre de voyage est menacé de devenir prochainement une impertine
qui lui en créait une, quand il n’en avait pas. Alors, les livres de voyage n’étaient pas d’une grande difficulté (intellectu
tir de sa chambre. La critique doit donc les en prévenir. Un livre de voyage est tenu maintenant d’être, plus que tout autre l
es les Universités du monde, About pouvait faire mieux qu’un livre de voyage  : il pouvait faire un livre de séjour. Il s’était
e — l’univers étant devenu un véritable pont aux ânes — tout livre de voyage ne sera plus désormais lisible, même en wagon. Et
lic par un jeune homme qui reviendra bientôt de ses erreurs et de ses voyages , et dont la prochaine visite sera plus intéressan
zigzag de tous les touristes de France venant apporter leurs notes de voyage à toute bibliothèque qui se croira obligée de les
16 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Appendices de, la deuxième édition »
Appendices dela deuxième édition Appendice I.Le voyage en boulet Nous l’avons dit, mais nous ne sauri
leurs impressions. Je dis qu’ils ne sont pas d’accord sur la durée du voyage si Pierre affirme que Paul est resté absent un te
l lui répondra qu’il est bien certain d’être resté moins longtemps en voyage , parce qu’il a lui-même mesuré la durée de son vo
ns longtemps en voyage, parce qu’il a lui-même mesuré la durée de son voyage avec une unité de temps définie de la même manièr
système Terre, et synchronisées par signaux lumineux. Au cours de son voyage , Paul peut lire l’heure marquée par celle de ces
de pouce à son horloge ; il enregistre le désaccord. Poursuivant son voyage , il constate que la différence des heures entre s
passe dans le système de vitesse — v. Tout est à recommencer pour le voyage de retour. Imaginons qu’automatiquement l’horloge
ouvons recommencer le raisonnement précédent : au bout d’une heure de voyage , marquée par l’horloge de Paul, celui-ci constate
é une durée de 4 h, et qu’il est bien resté, non pas 3 h, mais 4 h en voyage . Telle est l’objection. Il est impossible, comme
à, au moment où il va rentrer dans le système, sur ses impressions de voyage  : ce Paul-là n’a rien constaté et n’a pas eu d’im
ierre. Tout ce que la physique nous dira des constatations de Paul en voyage devra s’entendre des constatations que le physici
de tout système de référence. Le Paul qui sort du boulet au retour du voyage , et qui fait de nouveau partie alors du système d
les raisonnements et les calculs de Pierre pendant que Paul était en voyage . Le personnage succède à la peinture, Paul référé
précède, comme dans notre quatrième chapitre, nous avons décomposé le voyage du boulet en deux trajets de sens opposés qui fus
élération qui détermine le changement de sens, et considérer alors le voyage du boulet, dans son ensemble, comme un mouvement
alors qu’une horloge fantasmatique, substituée pour toute la durée du voyage à l’horloge réelle : de fantasmatique elle redevi
due au système immobile. Réelle elle fût d’ailleurs restée pendant le voyage pour un observateur réel. Elle n’eût pris alors a
17 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « L’abbé Barthélemy. — I. » pp. 186-205
olument les contemporains), et je parlerai aujourd’hui de l’auteur du Voyage d’Anacharsis, de l’abbé Barthélemy. L’ouvrage qui
agne, entre Marseille et Toulon, et lui-même naquit à Cassis, dans un voyage qu’y avait fait sa mère, le 20 janvier 1716. Il n
n de sa famille et faisait de temps en temps à Marseille ou à Aix des voyages qui entretenaient ses relations avec les savants
ous ceux qui l’ont connu. Avant d’être célèbre comme écrivain par son Voyage du jeune Anacharsis, qu’il publia seulement à l’â
er en Italie, de le loger chez lui à Rome et de lui faciliter tout le voyage . Ce fut le commencement d’une liaison qui alla se
crivit l’abbé Barthélemy au comte de Caylus durant ces deux années de voyage d’Italie ; curieuses pour le biographe, elles n’o
édant. Enfin sa moisson augmente, son lot s’accroît ; il sent que son voyage n’aura pas été tout à fait en pure perte : c’étai
d’Italie, qu’il s’est senti un peu perdu dans ce champ immense ; son voyage l’a encore plus humilié que réjoui, en lui révéla
e Pyrrhus quand il fut contraint d’abandonner la Sicile. » Durant ce voyage d’Italie, il me semble voir deux instincts aux pr
’il mit trente années ensuite à combiner et à écrire. Au retour de ce voyage d’Italie, la vie de l’abbé Barthélemy s’assoit et
lacée, elle et son mari, sous les noms de Phédime et d’Arsame dans le Voyage du jeune Anacharsis : « Phédime discerne d’un cou
érieuse du mérite de l’abbé Barthélemy comme antiquaire, et avant son Voyage d’Anacharsis, échappe à mon appréciation : ce qu’
18 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Charles-Victor de Bonstetten. Étude biographique et littéraire, par M. Aimé Steinlen. — III » pp. 455-479
mental ; c’était Matthisson qui l’avait liée avec Bonstetten, dans un voyage de cette dame en Suisse. Pendant que Bonstetten é
uite de sa vie intellectuelle, dura trente ans. Il le variait par des voyages . Le plus remarquable fut celui d’Italie qu’il ref
es plus éloquentes : elles se trouvent dans son principal ouvrage, le Voyage dans le Latium. L’ouvrage se compose de deux part
première est d’un classique et d’un antiquaire : elle s’intitule : «  Voyage sur la scène des six derniers livres de L’Énéide 
), et qui en ont profité, lui ont rendu justice. La seconde partie du Voyage , toute moderne, est d’un homme qui a administré a
cinq ans après, écrivant à une jeune et brillante amie qui faisait ce voyage  : « Que je voudrais voir l’Italie avec vous ! lui
ire, que je vois mes tableaux dans son âme comme dans un miroir. » Le Voyage dans le Latium, publié à la fin de 1804, eut du s
çaise. L’intention première de l’auteur était de publier trois autres voyages  : l’un à la campagne d’Horace, l’autre à Préneste
tous ces matériaux se perdirent : « Si j’avais soupçonné le succès du Voyage dans le Latium, disait-il, je les aurais faits to
rallie. Son œuvre n’a pas de clocher ni d’acropole. Eh bien ! quatre voyages dans le Latium, sur quatre points principaux de c
à l’époque de la première campagne d’Italie, il avait fait plusieurs voyages à Milan ; il y avait même été présenté au glorieu
ide d’amour devient peu sensible à l’amitié. — Vous devrez écrire vos voyages , écrire chaque jour ou chaque semaine ce qui vous
ade ne manquait jamais son effet. Tous les ans d’ailleurs, un ou deux voyages servaient à convaincre l’actif vieillard « qu’il
se sont perdus sans retour les précieux manuscrits complémentaires du Voyage dans le Latium. Les lettres de la comtesse d’Alba
19 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Le Christianisme en Chine, en Tartarie et au Thibet »
considération qui vaut mieux encore. Il a publié déjà deux récits de voyage , l’un en Chine, l’autre sur les plateaux du Thibe
ns un but de propagande religieuse, — l’auteur était lazariste, — ces voyages , dont nous avons rendu compte avec une sympathie
caractère, de décision, de persévérance que de curiosité élevée ; ces voyages , qu’il faudra désormais citer quand on parlera de
orité comme historien. Dans tout état de cause et de littérature, les voyages préparent merveilleusement à l’histoire, mais dan
es conserver. Et telle est l’Asie, l’Asie tout entière. Huc, dans ses voyages comme dans ce livre-ci, ne nous parle que des Chi
hui ressemble à hier, comme il doit ressembler à demain. L’auteur des Voyages en Chine et au Thibet, par cela même qu’il y avai
le manche est dans la main de Dieu… Témoin plus que personne, par ses voyages et ses études, de cette stérilité historique dont
20 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Madame, duchesse d’Orléans. (D’après les Mémoires de Cosnac.) » pp. 305-321
is. Quand la Cour était ailleurs, il aimait à revenir faire de petits voyages et des séjours dans la capitale ; il y mettait mê
me une sorte de malice à l’égard du roi, à qui il se flattait que ces voyages déplaisaient : Mais c’est qu’en effet, nous dit
grande ou plus petite cour. Cependant, comme je ne voyais pas que ces voyages fissent l’effet qu’il devait désirer, et qu’au co
vec tout l’agrément imaginable, et sans aucun mélange de chagrin. Au voyage de Fontainebleau qui se fit à peu de temps de là,
sa fâcheuse mésaventure de Paris, au commencement de 1670. Durant le voyage de Douvres, où elle était allée voir le roi son f
(1er juin), elle avait pensé à ce pauvre M. de Valence. Au retour du voyage , quatre jours avant sa mort, le 26 juin, elle lui
Je ne suis pas surprise de la joie que vous me témoignez avoir de mon voyage d’Angleterre ; il m’a été très agréable, et, quel
ant des menaces pour l’avenir. Une autre lettre écrite à la veille du voyage d’Angleterre, le 28 avril 1670, exprimait les cra
mon sujet, et je dois m’attendre à bien des chagrins au retour de ce voyage … Monsieur veut que je fasse revenir le chevalier,
Dans les quelques jours qu’elle passa à Saint-Cloud, au retour de son voyage d’Angleterre et à la veille de sa mort, La Fare n
21 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « L’abbé de Choisy. » pp. 428-450
. de Lamennaisi, dans l’écrit intitulé Affaires de Rome, racontant le voyage qu’il y fit en 1832, a dépeint en quelques traits
ever dans le Journal qu’il fit, et qu’il publia bientôt après, de son voyage à Siam. Vers 1684, il était venu à Louis XIV une
est vrai, et point prêtre. Mais qu’importe ! il ferait sa retraite en voyage , il se ferait ordonner prêtre là-bas en débarquan
croyant suivre un rayon de la grâce. On a l’agréable relation de son voyage et de ses impressions diverses jour par jour ; il
sset ; mais, dans le cas présent, on ne va qu’à une mystification (ce voyage de Siam ne fut pas autre chose), et il est bien c
s’ennuie pas, mais il ne se plaint jamais de ses compagnons ; plus le voyage dure, et plus il est enchanté d’eux. Quand ils so
q mois ; il ne trouve pas assez d’expressions pour se féliciter de ce voyage  ; il y voit le doigt de Dieu qui a voulu le retir
u péril. Quoi qu’il arrive, pense-t-il, j’aurai toujours fait un beau voyage  ; j’aurai appris bien de petites choses ; je n’au
r étoile, à la première inspiration du moment. « Nous faisons bien ce voyage -ci à la française », dit-il quelque part, donnant
révu à l’avance ; et il a raison. Quand il est arrivé au terme de son voyage , dans ce royaume de Siam où il rêvait une si bell
e de haïr. En tout, le contraire d’Alceste et de M. de Montausier. Ce voyage de Siam réhabilita jusqu’à un certain point l’abb
ques présents par le roi de Siam. Par malheur, dans cet intervalle du voyage , le cardinal de Bouillon avait encouru la disgrâc
22 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Topffer »
Topffer10 Les Voyages en Zig-Zag, de R. Topffer, ont été édités avec un
a été pris et écrasé tout doucement, sans souffrir et sans crier. Les Voyages en Zig-Zag sont les derniers et les meilleurs de
excursions de l’auteur, et 1847, époque de sa mort si prématurée. Ces voyages , distribués en trois parties : — la Grande-Chartr
ne pattefiche dans un mur ! Rappelez-vous donc le Bourbonnais dans le Voyage sentimental, et le peuplier au pied duquel est as
qui en a deux, et pourquoi les Zig-Zags fatiguent, à la fin, comme un voyage , tandis que le Sentimental Journey intéresse comm
orgueilleuse, un sourire ; mais Topffer lui a donné le sien ! 10. Voyages en Zig-Zag [31 décembre 1853].
23 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre V. Indices et germes d’un art nouveau — Chapitre III. Retour à l’art antique »
nd sur sa solide érudition, sont pour quelque chose dans le succès du Voyage du Jeune Anacharsis : mais le goût du public y a
il y a participé ; il l’a propagé dans la poésie. Guys, l’auteur d’un Voyage de Grèce, était des amis de sa famille. Il fréque
S. Rocheblave, Essai sur le comte de Caylus, Paris, in-8. 1887. 615. Voyage de Nointel. avec le peintre J. Carrey, à Athènes
oyage de Nointel. avec le peintre J. Carrey, à Athènes en 1674. Spon, Voyage d’Italie, de Dalmatie, de Grèce et de Levant, 167
almatie, de Grèce et de Levant, 1677, 3 vol. in-12. Paul Lucas, trois Voyages , publ. en 1704, 1712 et 1719. Caylus va en Italie
e (1758 et 1770). Choiseul-Gouffier, la Grèce pittoresque, 1792-1824 ( voyage en 1776). Guys, Voyage littéraire en Grèce (1771)
eul-Gouffier, la Grèce pittoresque, 1792-1824 (voyage en 1776). Guys, Voyage littéraire en Grèce (1771). 616. Herculanum fut
cadet au régiment d’Angoumois, en garnison à Strasbourg. En 1784, il voyage en Suisse et en Italie, avec les Trudaine (17S4-1
24 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Ramond, le peintre des Pyrénées — III. (Fin.) » pp. 479-496
ition chez les juges de profession et les critiques, Ramond, dans ses Voyages au Mont-Perdu, publiés en 1801, prenait hautement
me habite la région de la sérénité. Dix ans plus tard, dans un autre voyage entrepris au Mont-Perdu, voisin du Marboré, abord
publiées en 1789, je signalerai deux grands endroits. Dans un de ses voyages , Ramond est monté au pic d’Espingo, au cœur des p
servateur et de l’amant de la nature. L’Oberman de Senancour dans ses voyages aux Alpes sera capable de former un tel vœu, mais
nouvelée et complétée une dernière fois au sommet du Pimené, dans les Voyages imprimés en 1801. Ces sortes de tableaux théoriqu
rait droit au Marboré qui avait été le grand attrait de son précédent voyage . La saison était trop avancée pour lui permettre
lent de trésors pour le géologue, le minéralogiste, le botaniste. Les Voyages au Mont-Perdu et dans la région adjacente, publié
lainte, pour faire du mal à un homme qui n’en veut à personne. » Les Voyages au Mont-Perdu me semblent le plus classique des d
re qu’il lut à ce sujet à l’Institut devrait être ajouté au volume de Voyages de 1801, si on réimprimait ce dernier87. La premi
e première vision qu’une idée accablante et bizarre. Mais à un second voyage , un mois après, en septembre, tout s’éclaircit, t
25 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Une monarchie en décadence, déboires de la cour d’Espagne sous le règne de Charles II, Par le marquis de Villars »
Coulanges. Les lettres qu’elle écrivait à cette dernière, pendant son voyage d’Espagne, étaient lues de tout ce monde délicat 
ine, de même qu’en Espagne on réglait point par point le départ et le voyage du roi pour aller à sa rencontre. C’est sur ces e
de ses conseils. Il y eut même, dès ces premiers jours et pendant le voyage  ; un religieux théatin, le Père Vintimiglia, qui
e part et d’autre ce qu’ils auraient pu penser de plus honnête. » Le voyage de Burgos à Madrid se fit lentement. La reine des
le roi, fut un temps sans être servie. » Dans l’été de 1680, un petit voyage que le roi voulut faire avec la reine à Aranjuez,
oir lieu faute d’argent. Mais voici le piquant de la circonstance. Le voyage de l’Escurial, à une certaine époque de l’année,
s et des saisons, et il n’y a pas moyen de l’éluder. Au contraire, le voyage d’Aranjuez, dans le cas présent, n’était qu’un ex
s surent faire naître des difficultés qui rompirent insensiblement le voyage , tantôt à cause des méchants chemins, tantôt pour
lques mulets pour porte, des équipages par avance, et ne rompirent le voyage qu’un jour avant celui qu’on avait pris pour le d
quelques extraits choisis de cette Relation du marquis. Le Journal du Voyage d’Espagne, de Mme d’Aulnoy, une femme de beaucoup
26 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Mémoires de Malouet »
diction et élégants. Malouet savait décrire ; et déjà, à son premier voyage d’Amérique, allant à Saint-Domingue, il avait occ
erberie, où Malouet avait misses deux filles en partant pour son long voyage , appartenait aux Chabanon. Il y avait des saisons
date du moins, entre Bernardin de Saint-Pierre et Chateaubriand. Son Voyage à la Guyane vient bien après le Voyage à l’Ile de
t-Pierre et Chateaubriand. Son Voyage à la Guyane vient bien après le Voyage à l’Ile de France de Bernardin de Saint-Pierre (p
rs en ont jugé ainsi. De nos jours, M. Ferdinand Denis a réimprimé ce Voyage à la Guyane dans un petit volume qu’il a fait pré
est vrai, c’est qu’il y a profit et plaisir à suivre Malouet dans ce voyage d’exploration en Guyane, dans ses visites chez le
Suard, en publiant en 1803 toute cette partie littéraire et morale du Voyage de Malouet, avait probablement la pensée de faire
e forts frappent juste en même temps ! Une anecdote, racontée dans le Voyage à la Guyane, soulève une petite question littérai
as impossible, en effet, qu’il y ait un reflet de l’un à l’autre. Les voyages de Malouet, même avant d’être publiés, étaient co
n pour y mourir ; le président Dupaty, qui partait pour son sémillant voyage d’Italie ; le comte de Choiseul-Gouffier, qui s’e
27 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Eugène Gandar »
des beaux-arts étudiés dans leurs chefs-d’œuvre, qu’il n’a négligé ni voyages , ni lectures sur place, ni vérifications de toute
Université mûrissent leur esprit et complètent leur éducation par des voyages utiles ; il veut que nous apprenions l’Antiquité
bservations. Il m’encourage à voyager en Orient, et désire que je n’y voyage pas seul. Si les ressources du ministère le perme
du de la vigueur de son esprit ; il voulut bien prendre intérêt à mon voyage , et me questionna sur la route que je me proposai
gna presque de mes réponses : “Un homme intelligent peut-il songer au voyage d’Orient sans s’y préparer par un voyage à Venise
ntelligent peut-il songer au voyage d’Orient sans s’y préparer par un voyage à Venise ? Peut-il, traversant Milan, résister au
mieux que la Grèce elle-même. La longueur, les frais, les fatigues du voyage ne doivent pas vous effrayer ; malade, je l’ai fa
ses impressions pour les classer avec ordre et les fixer. « Un pareil voyage fait si vite est propre à donner le sentiment plu
ions, il eut un instant l’idée de tout quitter, de renoncer à ce beau voyage d’Italie et de Grèce, et, au risque de briser sa
» Pour être plus sûr de se calmer, il alla faire à la fin de mars un voyage de quelques semaines à Naples, la ville de l’oubl
ait tout. Éprouvé par le climat de l’Attique, il se décida à faire un voyage dans les îles Ioniennes, à Corfou, Zante, Céphalo
comprennent après un coup d’œil et prononcent après une lecture. Les voyages à vol d’oiseau ne conviennent pas au tempérament
jeté de la ligne ou de la couleur. C’est ce qu’il fit d’abord dans ce voyage des îles, et sa correspondance nous le dit agréab
 août 1848)… J’ai pris une sotte habitude, celle de vous raconter mes voyages  ; cela n’a pas le sens commun : la nature a mille
office sévère auquel il s’était voué. Gandar est l’homme qui, même en voyage , fait le moins l’école buissonnière ; il est déjà
le à remplir une chaire dans une Faculté des lettres, le fruit de ces voyages ne sera pas tout à fait perdu pour ceux qui écout
toute une vie. » Il avait fait, en septembre-octobre 1848, un petit voyage en Arcadie et en Élide, dont il envoya un récit d
nous aurions commentées peut-être sans les bien comprendre, et chaque voyage fait faire à chacun de nous un pas de plus dans c
sse de Gandar, je ne dirai ici que quelques mots encore de son second voyage en Grèce. II Il ne faut jamais revoir, dit-on, ce
je retrouve tels que je les ai connus, aussi surpris qu’à mon premier voyage parce que je sors de nos brumes, et plus ému, par
ue littéraire. Il réalisa en partie son rêve pour Shakespeare dans un voyage qu’il fit à Londres au commencement de l’automne
lettre à sa mère, datée de l’École française d’Athènes, à son second voyage (7 juin 1853), Gandar écrivait : « Je t’avouerai
à tout autre chose que l’apathie et l’inaction ; mais le mouvement du voyage , Homère et les écrits que je me hâte de terminer
28 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « M. Rodolphe Topffer »
sinateur plein de naturel et d’originalité, dont les Nouvelles et les Voyages avaient obtenu, dans ces dernières années, tant d
s de l’alarmer. En 1842, il fit avec son pensionnat son dernier grand voyage alpestre au mont Blanc et au Grimsel. Nous en avo
ssins, que M. Dubochet se propose de publier comme un tome second des Voyages en zigzag. Jamais, selon nous, Topffer n’a mieux
avantage lui-même. Il semblait, dès le jour du départ, se dire que ce voyage serait le dernier ; il embrassait, pour ainsi dir
rs se traîner à son devoir271. Pour la première fois il renonça à son voyage annuel avec sa jeune bande, et il allait partir p
e, il alla à Mornex, tiède village du Salève, se préparer à un second voyage de Vichy. Avant de partir, il eut la douleur de v
. » Cette veine lui est heureuse en mainte page de ses écrits, de ses voyages  ; il renouvelle ou crée de bien jolis mots. Qui n
mière excursion pédestre de Topffer. Lorsqu’on aura publié ce dernier voyage de 1842, on aura sous les yeux la série de toutes
29 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 2-3
trouve néanmoins des détails vrais & intéressans dans son Nouveau Voyage aux Isles de l’Amérique. Il y donne une idée asse
e la Religion, du Gouvernement, & du Commerce de ses Habitans. Ce Voyage est écrit avec un ton de liberté & de franchi
sa, dit-on, sur les lieux. Le P. Labat a fait aussi l’Histoire de ses Voyages en Espagne & en Italie, qui sont beaucoup moi
30 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Bernardin de Saint-Pierre. — I. » pp. 414-435
ès Buffon et Rousseau et avant Chateaubriand. M. de Humboldt, dans le voyage aux régions équinoxiales qu’il entreprit au comme
uilla avec ses chefs. Il recommença, peu après, la même faute dans un voyage qu’il fit à l’île de Malte, alors menacée d’un si
lité et de cœur quand sa susceptibilité n’était point en jeu. Dans ce voyage de Russie, toutefois, il trouva moyen encore de r
e Ville-d’Avray, il met en ordre ses observations et ses souvenirs de voyage  ; il rédige ses mémoires sur la Hollande., la Pru
ses couleurs et y achever sa palette de peintre. On a le récit de son voyage qu’il publia en 1773 : Voyage à l’île de France,
alette de peintre. On a le récit de son voyage qu’il publia en 1773 : Voyage à l’île de France, à l’île de Bourbon, au cap de
s un peu trop. Il y a donc de la sobriété et un tour très net dans ce Voyage , écrit sous forme de lettres à un ami ; ce sont d
les Chinois… » Malgré ces touches heureuses, il manquait pourtant au Voyage de l’île de France, et à son exactitude complète,
e remit à tenter et à fatiguer la fortune. Il s’occupa de rédiger son Voyage  ; il vit quelques gens de lettres, Rousseau, d’Al
e). 56. [NdA] Les gravures qui accompagnaient la première édition du Voyage , ont un caractère philanthropique marqué et sont
31 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Volney. Étude sur sa vie et sur ses œuvres, par M. Eugène Berger. 1852. — II. (Fin.) » pp. 411-433
la Constitution de 91 et avec le rapport de Thouret. Volney, dans son voyage de Syrie et dans ses excursions au désert, avait
ue et moral de l’antiquité, si bien compris par Montesquieu. Dans son voyage aux États-Unis, étudiant les sauvages, il leur co
peu alors ; son mérite réel et positif était dans tout son jour. Son Voyage d’Égypte et de Syrie avait rang d’un ouvrage clas
enait dans les divers pays. Volney lui-même fut ressaisi du désir des voyages , et dans le courant de l’an III, prévoyant pour l
outes les parties des États-Unis, appliquant sa méthode d’étude et de voyages , commençant par le climat et par les circonstance
dans Atala. Pour suivre le procédé que j’ai déjà appliqué au premier Voyage de Volney, j’extrairai de son Voyage aux États-Un
ue j’ai déjà appliqué au premier Voyage de Volney, j’extrairai de son Voyage aux États-Unis une page, la plus marquante à mon
pleins, si courts, même en hiver, de votre souci à l’idée du moindre voyage , prenez bien garde à ce que vous ferez. Pour un a
(Tableau du climat et du sol des États-Unis d’Amérique). Son premier Voyage en Égypte a commencé sa réputation ; il a eu un s
dit la vérité. C’est l’éloge le moins commun, lorsque l’on parle d’un voyage , et c’est celui que doit chercher à mériter celui
32 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXXVI » pp. 147-152
XXXVI Ce 2 décembre 1843. voyage du duc de bordeaux en angleterre. — craintes de l
 montalembert. — cousin sur vanini. — catholicisme et éclectisme. Le voyage du duc de Bordeaux en Angleterre est plus que jam
dres tant que le duc de Nemours y serait. La reine Victoria a pris ce voyage du duc de Bordeaux en pique, et l’a considéré com
ication trop libre des deux pavillons. Au bout de quelque temps de ce voyage entre bons amis, le catholicisme se trouverait fo
33 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « TABLE » pp. 340-348
es formats Charpentier. — L'Illustration. — M. Édouard Charton. — Les Voyages en zigzag de Töpffer     74 XIX. — Cousin — Lettr
ot et Cousin. — M. de Genoude     100 XXVII. — Accident au Tréport. —  Voyage de la reine d’Angleterre. — Réponse d’Edgar Quine
. — Le discours du cardinal Pacca. — Sénilité fleurie. — Notes de mon voyage à Rome     113 XXIX. — Un Catéchisme, par M. Cous
Rébecca Félix, frère et sœur de mademoiselle Rachel. — Léon Gozlan. —  Voyage de Chateaubriand à Londres. — Visite d’Eugène Sue
ranger. — Quatre grandes puissances du jour. — Dupin     144 XXXVI. —  Voyage du duc de Bordeaux en Angleterre. — Craintes de l
34 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Paul Bourget, Études et portraits. »
Chaucer à George Elliot. J’ai connu quelques Anglais ; j’en ai vu en voyage , où ils se conduisent en « hommes libres » qui us
race et de même culture. Que m’apprendrait de plus, je vous prie, un voyage ou même un séjour à Londres ou au bord des lacs d
me suis, sans doute, figuré depuis que j’avais fait le plus adorable voyage , et je le raconte quelquefois en coupant mon réci
ue je le revois, non à travers mes propres souvenirs ; je sens que ce voyage n’a rien ajouté à la vision que j’apportais avec
nt, sans le savoir, conformé la réalité à cette vision. Depuis, je ne voyage plus. J’enviais autrefois Pierre Loti, qui mourra
35 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Le président de Brosses. Sa vie, par M. Th. Foisset, 1842 ; ses Lettres sur l’Italie, publiées par M. Colomb, 1836. » pp. 85-104
nt plus cet appareil érudit. De Brosses le sentait bien, et, dans son voyage d’Italie, voyant à quels détails sa recherche le
L’intérêt qui se porte à tel ou tel ordre de la connaissance humaine, voyage et se déplace, en quelque sorte, avec la société
is, pour le mieux connaître, il est plus simple de le suivre dans son voyage d’Italie. Il partit de Dijon le 30 mai 1739, avec
voix de Brosses pour secrétaire, le chargeant d’écrire les détails du voyage aux amis de Dijon, à toute une aimable et franche
des navigations aux terres australes (1756), il tracera le plan d’un voyage de circumnavigation qui inspirera Bougainville. C
je le fais causer devant nous, et que je ne prétends pas analyser son voyage . En même temps que, dans sa seconde visite à Rome
se décide ; il a ses amis, ses devoirs qui le rappellent ; durant ce voyage , ses yeux sont satisfaits, son cœur est ennuyé. I
facile de se contenir sur de grands objets que sur de petits. Dans un voyage à Paris, en 1754, il fit la connaissance de Dider
nt de si violentes conséquences ; il mourut assez brusquement dans un voyage qu’il fit à Paris, le 7 mai 1777, à l’âge de soix
36 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Jean-Jacques Ampère »
nôtre. Il s’est intitulé en quelques-uns de ses livres le critique en voyage  : littéralement ou au moral, il l’a été de tout t
is à peine de dévoiler quelque chose aujourd’hui79, que plus tard les voyages d’Ampère en Allemagne, puis dans le Nord, y appor
je rencontre sous sa signature (26 mars 1825) est un compte rendu du Voyage dans le Latium de Bonstetten. Ampère avait lu ce
um de Bonstetten. Ampère avait lu ce livre avec plaisir soit dans son voyage de Rome, soit au retour, et il nous en fait part.
eur du Globe, M. Dubois, était fait pour réussir lui-même dans un tel voyage . Goethe l’eût écouté avec étonnement dans sa conv
nts. Les choses n’en étaient pas tout à fait là encore à ce moment du voyage en Allemagne, mais déjà la paix et l’harmonie rég
usqu’à la fin, — par l’agréable relation qu’il a donnée de ce premier voyage . Je viens de la relire après quarante ans : je ne
on volume de mélanges publiés en 1833 sous le titre de Littérature et Voyages , il a réuni nombre d’articles à ce sujet ; ce n’é
autres, n’a pas eu de suites. Ampère vécut trop sur ce seul et unique voyage en Scandinavie. Un juge compétent, et qui a le dr
Allemagne et dans le Nord. » Cette date représente en effet celle du voyage d’Ampère et de son érudition scandinave, à laquel
diteur, qu’y a-t-il d’étonnant qu’il ait préféré de rapides récits de voyages qui l’amusaient à faire à la fois comme voyages e
de rapides récits de voyages qui l’amusaient à faire à la fois comme voyages et comme récits, et qui réussissaient à bien moin
nde infidélité qu’Ampère fit à son cours du Collège de France fut son voyage d’Égypte (novembre 1844-janvier 1845). Jusque-là
s extrêmement agréables d’ailleurs et qui ont laissé leurs traces. Le Voyage dantesque, c’est-à-dire le pèlerinage à tous les
mer puissamment ce qu’il avait devant les yeux ; c’était un lettré en voyage  : il lui fallait de l’accessoire tiré des livres 
i avait eu du ministre de l’instruction publique une mission pour son voyage d’Égypte, comment un tel académicien se serait-il
it évidemment de se compléter. Nécessaire peut-être pour l’auteur, ce voyage l’était moins pour le public, et il ne ressortait
quelques jours avant. Nous avions, discuté ensemble le moment où mon voyage à Cannes lui serait le plus agréable et où les an
Rome fut fécond pour Ampère ; il y avait fait, depuis 1824, bien des voyages , mais dans les dernières années la ville éternell
e. Tant qu’il ne se donne que pour le commentateur et le compagnon de voyage de Virgile aux collines d’Évandre, je me plais à
lus ou moins ressemblants et quelquefois douteux ; mais, cela dit, ce voyage à travers l’histoire romaine qu’on refait avec Am
au bout : il aurait dû se retrancher bien des excursions et plus d’un voyage . Rome ne l’aurait pas si fort captivé, ni transfo
à grands cris. Si vous le voyez, et qu’il vous parle de mes plans de voyage , n’en dites rien, je vous prie, à personne. Mille
me Brack, tante de la jeune personne, lui avait écrit au début de son voyage , et quand il n’était encore qu’à Strasbourg, ce s
ouer un peu de la vérité. 84. Extrait d’une lettre d’un compagnon de voyage et témoin oculaire, M. Mérimée. 85. C’est une re
française, voici de la littérature sanscrite ou chinoise. Après sept voyages , Sindbad-le-Marin se fixa enfin dans les murs de
37 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Ramond, le peintre des Pyrénées — I. » pp. 446-462
nt tout un prosateur : il le devint dès les années suivantes dans son voyage de Suisse, en se souvenant de Rousseau et de Buff
sseau et de Buffon, et en présence des grands spectacles naturels. Ce voyage est de 1777. Il le fit à pied avec un ami né dans
ur d’être enfin parvenus à ce terme de leurs désirs, à ce but de leur voyage , sans éprouver un sentiment de respect et de terr
vain, sur la religion philosophique et morale de Ramond. Son récit de voyage dans les parties supérieures du Hasly offre des p
yeux qui s’égarent dans l’immensité : on voit que c’est un globe qui voyage dans le voisinage de notre planète. Le soleil aus
r, vous écrivez comme Rousseau. » Et en effet, ces parties du premier Voyage de Ramond rappellent notablement les formes et le
e nature. Il ne faudrait pas croire cependant que toutes les notes du voyage de Ramond soient de ce ton, qui deviendrait fatig
Français, et personne les Suisses. 83. [NdA] Je retrouve dans ses Voyages au Mont-Perdu, publiés en 1801, un sentiment tout
38 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Journal du marquis de Dangeau — I » pp. 1-17
presque guéri quand le roi partit (pour Chambord), etc.  Et dans ces voyages de Chambord il n’oubliera pas de dire combien il
opérer une première fois, n’est pas entièrement guéri et projette un voyage à Barèges ; il annonce ce voyage, qui d’ailleurs
pas entièrement guéri et projette un voyage à Barèges ; il annonce ce voyage , qui d’ailleurs ne se fera pas : Mardi 21 (mai 1
ans le cabinet de Mme la Dauphine et lui déclara sa résolution sur le voyage . Sa Majesté a envoyé un ordinaire à Monsieur pour
é du roi n’était pas entièrement rétablie. On ne sait si elle sera du voyage . Ici Dangeau est presque malin. Ces vapeurs de M
roi est encore malade, ou de ce qu’elle ignore encore si elle sera du voyage , grand écueil pour elle aux yeux de tous ? Dangea
choses se dessinent ; il devient moins sûr que jamais qu’elle soit du voyage , et on lit à la date du samedi 25 mai : « Mme de
qui pût, à des conditions honorables, lui tenir compagnie pendant son voyage de Suède, et lui servir soit par la conversation,
39 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Le maréchal Marmont, duc de Raguse. — III. (Suite et fin.) » pp. 47-63
alla à Vienne, et y résida habituellement jusque vers 1843, sauf les voyages qu’il fit dans l’intervalle. À dater de 1843, ce
« un nouvel intérêt à son existence », il conçut le projet d’un grand voyage à travers la Hongrie, la Russie méridionale, jusq
en Syrie et en Égypte. Il quitta Vienne le 22 avril 1834, et, dans un voyage de près de onze mois, il chercha les distractions
étude faite de près et sur les lieux, que le duc de Raguse termina ce voyage , et qu’il put dire en se rendant toute justice :
en Égypte n’est apparu depuis longtemps. L’intérêt de ces sortes de voyages est surtout relatif au temps où ils s’exécutent,
veauté et de cet à-propos qui sont leur premier mérite. Cependant les Voyages du duc de Raguse, publiés en 1837, et auxquels il
eaubriand. Une remarque qui ne saurait échapper à ceux qui ont lu ces Voyages , et qui en ressort sans aucune jactance, c’est à
e on préparait, vers le temps de sa mort, une nouvelle édition de ses Voyages , et que l’un de ses amis avait songé que ce pourr
40 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. de Ségur : Mémoires, souvenirs et anecdotes. Tome III. »
r la Crimée, à la suite de Catherine. On sait assez les détails de ce voyage d’apparat, dont Potemkin avait d’avance ménagé le
de poésie légère qu’il avait composés. Enhardi par la familiarité du voyage , par la présence de l’aide de camp favori, et sur
tique spirituelle parait sans peine, ou qu’elle réparait du moins, le voyage eut beaucoup d’agréments pour M. de Ségur et ses
ubliques grecques, pu sur le bon roi Thoas et la pauvre Iphigénie. Le voyage terminé, les affaires et les intrigues diplomatiq
41 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
ame de Maintenon n’était pas encore certaine alors de faire un second voyage à Barèges avec le duc du Maine. Elle vivait fort
. Aussitôt qu’elle vit approcher le retour du roi, elle décida que le voyage de madame de Maintenon à Barèges aurait lieu ; el
e lendemain il pria le roi de trouver bon qu’il allait faire un petit voyage de quinze jours à Liancourt. On dît qu’il ne revi
e, à la fin de septembre ou au commencement d’octobre, de Barèges. Ce voyage semblait d’abord n’avoir point eu de succès, et e
a, dit madame de Sévigné, que le duc du Maine, remis de la fatigue du voyage , se portail mieux qu’on ne pensait. Le 20 octobre
42 (1874) Premiers lundis. Tome I « Mémoires de madame de Genlis sur le dix-huitième siècle et la Révolution française, depuis 1756 jusqu’à nos jours — III »
e plus sérieux à dire ? On fit bientôt une autre échappée ; ce fut un voyage d’Italie que madame de Chartres prit sur elle, sa
Chartres prit sur elle, sans permission du roi. Il fut bien leste, ce voyage . Madame de Genlis, c’est elle qui nous le dit, av
nus, des ananas et des figues superbes ; et c’est ainsi que finit le voyage d’Italie. De retour à Paris, madame de Genlis s’o
ire encore ? parlerai-je de sa conduite dans cette Révolution, de ses voyages de Paris à Londres et de Londres à Paris, de sa f
43 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Dominique par M. Eugène Fromentin (suite et fin.) »
de tendresse et une explosion continuelle d’émotions délicieuses. Un voyage que fait Madeleine, l’été de cette année, avec se
e l’enfant du jeune homme. Le portrait de Madeleine, au retour de son voyage , est admirablement conçu et présenté. Nous retrou
ique, dont c’est le récit, à la rentrée de Madeleine au retour de son voyage  : « Elle arriva vers la fin de juillet. De loin,
pes ses épais cheveux, un peu hérissés par la poussière et le vent du voyage . On eût dit que ce geste d’une personne qui march
i a chaud rafraîchissait aussi sa mémoire… Quoique brisée par un long voyage en voiture, il lui restait encore de ce perpétuel
rainte pour l’avenir ; il ne s’est pas aperçu que parmi les objets de voyage qu’on déballait, près d’un bouquet de rhododendro
sans émotion d’abord, elle s’efforce de le ramener, de le guérir. Un voyage qu’elle fait aux Trembles avec lui, et où il repa
mais, il se résout alors à un grand parti ; il entreprend un lointain voyage , mais d’où il revient vite et sans tenir tout ce
u de commissaire-priseur dans son récit. Une fois, pendant le premier voyage de Madeleine, quand elle est aux eaux, il pénètre
44 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Regnard. » pp. 1-19
on père, et il se trouva maître d’une partie de sa fortune. Il fit le voyage d’Italie. On a le récit de ses aventures tant soi
rette en cet endroit que Regnard n’ait pas fait comme pour ses autres voyages , qu’il n’ait pas donné un récit tout nu et sans o
navré, s’en revient à Paris, et, pour se distraire, il entreprend ses voyages du Nord. Cette période tout amoureuse et presque
is, MM. de Corberon et de Fercourt. Il ne songe d’abord qu’à faire un voyage de Hollande ; mais, après quelques mois passés à
e serait curieux à lui de compléter cette aventure barbaresque par un voyage en Laponie ; il le lui conseilla, et lui promit à
e possible vers le pôle nord dans le pays des Lapons. Cette partie du voyage de Regnard est fort intéressante, et elle mériter
un coin de légèreté, du moins il fait bon marché de lui-même. Dans ce voyage extrême de Laponie, après avoir aperçu du haut d’
entreprises sans succès. Je considérai l’état de ma vie présente, les voyages vagabonds, les changements de lieux, la diversité
45 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Manuel, Eugène (1823-1901) »
. — Pendant la guerre, poésies (1871). — L’Absent, drame (1873). — En voyage , poésie (1890). — Poésies de l’école et du foyer
sarts Le dernier ou plutôt le plus récent ouvrage de M. Manuel, En voyage , nous montre le talent du poète sous ses trois as
ce d’élégie, de narration et de lyrisme. C’est comme une symphonie du voyage où revient, ainsi qu’un motif principal”, l’évoca
46 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Duclos. — III. (Fin.) » pp. 246-261
es. » Personne, du reste, n’a joui plus agréablement que lui dans ses voyages , et en toute occasion, de l’avantage social qu’il
rée d’un bel esprit, et est beaucoup plus impétueux qu’agréable. » Le voyage de Duclos en Italie (novembre 1766-juin 1767) a l
r lui une relation, qui n’a paru qu’en 1791. Ce qui le détermina à ce voyage , ce fut l’irritation extrême où l’avait mis l’aff
lla de s’absenter quelque temps, et il se le conseilla à lui-même. Un voyage en Italie était alors une entreprise fatigante ;
d’athlète, a-t-il soin de nous dire, en ajoutant qu’il la mit dans ce voyage à toutes sortes d’épreuves : Duclos avait l’orgue
de la classe moyenne. Une circonstance assez touchante se mêle à son voyage d’Italie. Duclos était à Naples quand il apprit l
s, connaissant sa tendresse pour elle et ne voulant pas attrister son voyage , se concertèrent avec sa famille pour la lui cach
47 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 472-474
a un Auteur du même nom & de la même ville, à qui nous devons un Voyage littéraire de la Grece, en deux vol. in-8°, plein
tations parasites, & par un style plus Provençal que François. Ce Voyage ne vaut pas, à beaucoup près, celui de M. de Choi
vaut pas, à beaucoup près, celui de M. de Choiseul-Gouffier, intitulé Voyage pittoresque de la Grece, qui annonce un amateur p
48 (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Bernardin de Saint-Pierre »
Après des études fort distraites et fort traversées, qu’entrecoupa un voyage à la Martinique avec un de ses oncles, Bernardin,
réforme jusque dans les détails de la vie actuelle. Partout, dans ses voyages , son but secret et cher était de trouver, d’obten
crédit de d’Alembert lui procura un libraire pour la relation de son voyage à l’Ile-de-France. Cette relation, sous forme de
auteur s’excuse presque d’avoir oublié sa langue durant dix années de voyages et d’absence, le style est déjà tout formé, et l’
t pure de ce qui est devenu plus tard un tableau. Bernardin, dans ses voyages , avait toujours beaucoup écrit ; il composait des
ssent une quantité d’esquisses et d’aquarelles dans leurs cartons. Le Voyage à l’Ile-de-France est donc déjà d’un écrivain exe
ière fois tout entier, dans le mystère ! D’autres pages touchantes du Voyage , et qui trahissent bien, dans sa sincérité premiè
nie ne sont que le composé poétique et coloré de ce dont on a dans le Voyage le trait réel et nu. Pour n’en citer qu’un exempl
nage de Virginie et de son frère à la Rivière-Noire est fait, dans le Voyage , par Bernardin accompagné de son nègre, et lorsqu
comme la colombe au désert, pour y replacer le bonheur. Un endroit du Voyage touche directement à l’innovation pittoresque de
le contraire de la crudité et de la discordance59. La publication du Voyage à l’Ile-de-France fut suivie, pour Bernardin, de
ureux, qui a tant couru le monde, prier M. Hennin de lui épargner les voyages inutiles à Versailles ; car il les fait à pied, i
thousiaste de la littérature et des écrivains français, avait fait le voyage de Paris vers 1810 ; il désirait passionnément co
49 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XIII. Premières tentatives sur Jérusalem. »
allait à Jérusalem pour la fête de Pâques. Le détail de chacun de ces voyages est peu connu ; car les synoptiques n’en parlent
esser l’opinion juive, avec laquelle il n’avait pas encore rompu. Ces voyages , d’ailleurs, étaient essentiels à son dessein ; c
51-54) a un sentiment vague du système du quatrième évangile sur les voyages de Jésus. Plusieurs discours contre les Pharisien
t clairement indiqués (Jean, II, 13, et V, 1), sans parler du dernier voyage (VII, 10), après lequel Jésus ne retourna plus en
que de l’an 29. Mais les circonstances données comme appartenant à ce voyage sont d’une époque plus avancée (comp. surtout Jea
es chapitres de Jean, ou plutôt il a mêlé les circonstances de divers voyages . 586. On en peut juger par le Talmud, écho de la
50 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite et fin.) »
sly. Il avait flairé ce vaste et attrayant sujet de la Smalah dès son voyage de Russie ; il avait henni à cette nouvelle comme
d’épisodes animés et vivants. Mais, pour la Bataille d’Isly, un autre Voyage d’Afrique lui parut nécessaire, il partit de Mars
aroc et dans le désert mettaient sur les dents plus d’un compagnon de voyage , mais laissaient Horace frais et dispos presque c
aux dernières belles heures de l’après-midi. Horace fit bien d’autres voyages depuis, mais celui-ci peut être regardé comme la
de tout ce qui se déroule sous mes yeux. Comme il est probable que le voyage actuel est le dernier que j’entreprendrai, je ten
quefois, et les plus gais, les plus rieurs se surprennent à rêver. Ce voyage de 18 jours fut plein de péripéties et d’incident
craignait d’être rattrapé par un ennemi. » Je passe sur le reste du voyage où les contrariétés mêmes, les retards et les cou
le maréchal Saint-Arnaud, sur l’état de défense de Sébastopol que son voyage en Russie l’avait mis à même de connaître, il ava
On connaît sa Messe en Kabylie, dont il conçut l’idée dans un dernier voyage d’Afrique en 1853. Mais il nous suffit d’indiquer
ajoute que l’enseigne s’est vue longtemps rue Dauphine. Il faisait un voyage pédestre en France, en Auvergne, avec M. de Ponté
51 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « La comtesse d’Albany par M. Saint-René Taillandier (suite et fin.) »
re et Londres avec Alfieri en 1791 : on a son Journal et ses notes de voyage , dont M. Saint-René Taillandier a publié quelques
andier a publié quelques extraits. Mais on remarquera, avant tout, ce voyage que la veuve du Prétendant, du feu roi soi-disant
mie, nous dit Alfieri, en donnant les raisons qu’il avait de faire ce voyage , désirait aussi voir l’Angleterre, pays qui diffè
ervation également modérée et raisonnable. On lit dans son Journal de voyage écrit en français ; — car c’est en français qu’éc
straction. Je me reproche toujours de ne l’avoir pas forcé à faire un voyage  : il se serait distrait par force. Son âme ardent
seur spirituel, original et volontiers paradoxal. Simond, l’auteur du Voyage en Italie, nous a présenté également Fabre sous c
sée d’étrangers les plus notables. M. de Chateaubriand, à son premier voyage d’Italie, vit la comtesse et lui fut présenté en
comment, sur ce salon des bords de l’Arno. Fabre l’accompagna dans ce voyage qu’elle fit à petites journées. Mme d’Albany, à s
52 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Madame Geoffrin. » pp. 309-329
mais que pour faire en 1766, à l’âge de soixante-sept ans, son fameux voyage de Varsovie. D’ailleurs, elle n’avait pas quitté
ait, raconte-t-on, de lui faire lire quelque ouvrage d’histoire ou de voyages , et, comme on lui donnait toujours un premier tom
me paraît simple. Le grand événement de la vie de Mme Geoffrin fut le voyage qu’elle fit en Pologne (1766), pour aller voir le
n a cru qu’une petite commission diplomatique se glissa au fond de ce voyage . On a les lettres de Mme Geoffrin écrites de Vars
de Pologne à la famille Sirven. Mme Geoffrin avait bonne tête, et ce voyage ne la lui tourna point. Marmontel, en lui écrivan
ment, elle disait, en se félicitant de son lot, et sans ivresse : Ce voyage fait, je sens que j’aurai vu assez d’hommes et de
remercier Dieu d’être née Française et particulière. Au retour de ce voyage où elle avait été comblée d’honneurs et de consid
es modestes. Quand on la complimentait et qu’on l’interrogeait sur ce voyage , qu’elle répondît ou qu’elle ne répondît pas, ell
53 (1835) Critique littéraire pp. 3-118
ans après, il reçoit les ordres. Puis, avant de partir pour un grand voyage , il veut visiter une dernière fois le château de
par exemple, et je choisis cette circonstance entre mille, son héros voyage  ; il voyage en compagnie de M. et de madame de Co
, et je choisis cette circonstance entre mille, son héros voyage ; il voyage en compagnie de M. et de madame de Couaën et de l
és à ces chers objets, y faisaient déborder l’amertume. Dans ce court voyage , si gracieux au départ, et durant lequel rien d’e
tor Jacquemont, avec sa famille et plusieurs de ses amis, pendant son voyage dans l’Inde. (1828-1832.) I. Le 26 août 1
naturaliste français, envoyé par le gouvernement pour entreprendre un voyage scientifique dans les Grandes-Indes. Nous laisser
bscur, sans autres antécédents que quelques essais de critique et des voyages de recherches géologiques en France, en Suisse et
ffet, qu’allait-il faire aux Grandes-Indes ? Voyager. Or, à quel prix voyage-t -on dans les Indes ? Telle fut la première questio
0 ; le gouverneur de l’Inde a plus d’un million. Lord William Bentink voyage avec trois cents éléphants, treize cents chameaux
lons voir des Indiens, des mœurs indiennes ; nous pourrons juger d’un voyage indien. Jacquemont voyage à cheval, suivi de son
mœurs indiennes ; nous pourrons juger d’un voyage indien. Jacquemont voyage à cheval, suivi de son service, de ses bagages et
omme on le pense bien, n’est pas de suivre Victor Jacquemont dans son voyage de sept cents lieues à travers l’Indoustan, non p
vre à la trace toutes les manifestations de l’esprit français dans ce voyage que Victor Jacquemont lui fait entreprendre aux I
on palais impérial de Delhi notre modeste compatriote. Ce fut dans le voyage de Jacquemont une mémorable circonstance dont nou
’est une erreur. Runjet-Sing n’est pas mort ; il vivait à l’époque du voyage de Jacquemont, en 1831, et tout porte à croire qu
de Runjet-Sing ; mais, bien qu’il ne cherchât pas les aventures, son voyage en fourmille : à chaque instant, l’aventure se pr
Cette vérité, que je ne veux qu’indiquer ici, éclate à chaque pas du voyage de Jacquemont. Son bon sens triomphe précisément
ant, et moyennant cela aussi pauvre aujourd’hui qu’avant ce singulier voyage . Prisonnier quelquefois, diplomate souvent, guerr
là. Il nous faut donc revenir un instant sur nos pas, et reprendre le voyage de Jacquemont au moment où finit notre dernier ar
née. Cette dernière excursion à travers la presqu’île devait faire du voyage de Jacquemont le plus complet qui eût jamais été
ouvons-nous l’accompagner encore, et le suivre pas à pas ! Ce nouveau voyage dans un pays à peine exploré, cette pointe hardie
porte ; et parmi toutes les chances de mort qui abondent dans ce long voyage , les dangers auxquels la science l’expose sont le
rdeurs d’un soleil dévorant. De plus, Jacquemont avait choisi pour ce voyage la saison la plus dangereuse de l’année. Mais qu’
sion sur la nature de la maladie qu’il avait rapportée de son dernier voyage , et sur le danger qu’il courait. C’était une infl
e tant d’efforts courageux, mourir ! Est-ce ainsi que devait finir le voyage scientifique de Victor Jacquemont ? « Oh ! qu’il
54 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre XII. Suite des machines poétiques. — Voyages des dieux homériques. Satan allant à la découverte de la création. »
Chapitre XII. Suite des machines poétiques. —  Voyages des dieux homériques. Satan allant à la découvert
Nous touchons à la dernière des machines poétiques, c’est-à-dire aux voyages des êtres surnaturels. C’est une des parties du m
t peut-être tombeau de la nature ; il pèse en lui-même les dangers du voyage . Bientôt, déployant ses ailes, et repoussant du p
55 (1922) Gustave Flaubert
aisienne subsistera toujours chez Flaubert. Voyez dans ses Carnets de voyage son entrée à Jérusalem. Fermentation d’hôpital, p
ne lui défendait — à regret — d’entrer. Le Garçon reparut pendant le voyage d’Orient. Flaubert le retrouva en la personne du
gnol intérieurs. Mais il revêtit le costume oriental. Tout le long du voyage , les deux amis se jouèrent une comédie où l’un fa
ailleries de tous, en proie intérieurement à tous les rêves, rêves de voyage , rêves de gloire, rêves de la Rome de Néron, rêve
aison pour celle de juge et d’avocat, il se résigna. Mais d’abord, un voyage paraissant le couronnement et la récompense d’un
housiasme. « Je suis dans le plus grand embarras si je veux faire mon voyage aux Pyrénées », écrivait-il le 9 juin à Chevalier
ement un paletot et un bonnet de coton, l’instinct donc me dit que le voyage sans doute me plaît, mais le compagnon guère. » C
lui donna place, quelque temps après, dans Novembre. A son retour de voyage — fin de 1840 — il passe son année à Rouen, tout
en 1845, le père, la mère, les deux époux et Gustave partent pour un voyage moins de noces que de famille en Italie. Nous avo
de noces que de famille en Italie. Nous avons (en outre des Notes de voyage ) par les lettres à Le Poittevin le journal de ce
des Notes de voyage) par les lettres à Le Poittevin le journal de ce voyage . À Marseille, en 1840, descendu à l’hôtel Richeli
Flaubert à quitter, pour toujours, croit-il, la vie de Paris, et son voyage lui a donné l’horreur du mouvement, le goût de re
première épreuve de ce que sera plus tard le renoncement définitif au voyage , le retour d’Orient et la claustration avec la Bo
qui aboutisse, se fait dans l’expérience de la terre, l’aventure, le voyage . Pourquoi lui et sa maîtresse partent-ils pour l’
s pleins de trésors et de beauté voilée. Ensemble ils partent pour un voyage en Italie, qui ressemble assez à celui que Flaube
écrire ; à défaut du Liban, Croisset. A la dernière page des notes de voyage en Italie se trouvent ces mots énigmatiques : « C
e assez silencieuse et mélancolique. De temps en temps, il faisait un voyage à Paris, voyait Louise à peu près tous les deux m
rahies35. » Il y eut dans leur liaison deux périodes, séparées par le voyage de Flaubert en Orient. En 1849, ils étaient à peu
à Paris, allant en Orient, il n’alla même pas la voir, et de tout son voyage ne lui écrivit pas. À son retour, pourtant, ils s
nt lassante. Elle demande à Flaubert de lui laisser lire les notes de voyage qu’il a rapportées d’Orient. Après beaucoup de di
ment dans sa vie et celle de sa famille. Il refuse toujours. Dans ses voyages à Paris, elle lui faisait des scènes scandaleuses
des rendez-vous de Flaubert et de Louise Colet, avait voulu faire ce voyage , revoir le vieil ami, probablement en 1866, quand
ssi) des écrivains réalistes pour s’en affranchir eux-mêmes. 3. Le voyage d’Orient L’année 1846 a une autre importance e
et de brouillons le coup de tonnerre d’un éclatant début. Depuis son voyage d’Italie, la Tentation de saint Antoine, telle qu
sions autant et plus de choses qu’Ahasvérus n’en avait mises dans ses voyages , que la grande diablerie surtout y permettait le
son imagination. Il avait terminé Novembre par une furieuse marche au voyage . « Emportez-moi, tempêtes du Nouveau Monde qui dé
stave à réaliser le Voyager ! Voyager ! Elle finit par consentir à un voyage en Bretagne, où elle-même rejoindrait les deux am
d’un sac et d’un cahier de papier blanc qui se noircit vite, font un voyage très gai. A leur retour, ils se mettent à rédiger
, font un voyage très gai. A leur retour, ils se mettent à rédiger ce voyage , non en collaboration, mais en juxtaposition, Du
e plus bel horizon qu’il eût rêvé. Du Camp, qui avait fait en 1844 un voyage en Turquie d’Europe, projetait de repartir pour u
un voyage en Turquie d’Europe, projetait de repartir pour un nouveau voyage en Égypte et en Asie jusqu’en Perse et au Caucase
orter la décision en faisant valoir les avantages de santé qu’un long voyage et le plein air apporteraient à ce grand garçon n
it promis à Mme Flaubert de veiller attentivement sur un compagnon de voyage qui était, à certains points de vue, un grand enf
enfant, et il tint fidèlement sa promesse. Tout le labeur pratique du voyage lui incomba constamment, et Flaubert, avec ses al
i il s’engageait (il dut, sur une lettre de Mme Flaubert, renoncer au voyage de Perse et du Caucase), il serait parti seul. En
courageusement, fidèle à l’amitié et à sa parole. Nous lui devons ce voyage où Flaubert s’est vraiment découvert et où il est
s, mais nous connaissons assez Flaubert pour nous douter que dans son voyage , comme à Croisset, il pensait surtout à être aill
e à Croisset, il pensait surtout à être ailleurs. Être ailleurs qu’en voyage , c’était être chez lui. Être chez lui, c’était éc
45. » Sauf ceci, qu’il n’y parle jamais de la Bovary, les carnets de voyage et la correspondance de Flaubert confirment les r
otes qu’en Égypte et en Grèce, et que les autres notes relatives à ce voyage furent transcrites sur les siennes, après leur re
on les assises où s’établira fortement Yonville-l’Abbaye. Car dans ce voyage , qui est en somme un voyage littéraire, la littér
fortement Yonville-l’Abbaye. Car dans ce voyage, qui est en somme un voyage littéraire, la littérature tient la place d’honne
chose, l’idée même du sujet. Nous prenons des notes, nous faisons des voyages , misère ! misère ! Nous devenons savants, archéol
oût. Ce qu’il prenait autrefois pour le goût de se remuer, le rêve du voyage , c’était le dégoût de la vie sédentaire. Le voyag
remuer, le rêve du voyage, c’était le dégoût de la vie sédentaire. Le voyage lui permet de loger et de classer le voyage dans
de la vie sédentaire. Le voyage lui permet de loger et de classer le voyage dans le même dégoût. Excellente disposition pour
plus malade comme je l’ai été durant les quatre premiers mois de mon voyage . Je voyais tout à travers le voile d’ennui dont c
ent de celui des mystiques. Saint Antoine est maintenant du passé. Le voyage n’a pas distrait Flaubert, mais l’a au contraire
bservation est surtout moral. Je n’aurais jamais soupçonné ce côté au voyage . Le côté psychologique, humain, comique, y est ab
mais à se connaître. Même chose était arrivée à Montaigne lors de son voyage d’Italie, d’où il est revenu l’homme du troisième
e. La plus belle découverte, la seule, qu’ait faite Flaubert dans son voyage d’Orient, c’est une découverte intérieure. « Je v
ens le besoin de m’établir51. » Le meilleur et le plus décisif de son voyage d’Orient, c’est donc le visage qu’il tourne de là
fin de l’automne, dépouillent brusquement les arbres, le mouvement du voyage a fait tomber de lui tout un décor extérieur d’im
papier ; mais cette vie, il l’avait menée, bon gré mal gré, avant son voyage . Il revient d’Orient avec une grande lassitude, u
faut la creuser avec, est un dur courant56 ! » Il est curieux que le voyage d’Orient ait dégoûté Du Camp comme Flaubert de l’
à cette époque, et ce ne sont pas des Orientales qui succèdent à son voyage , ce sont des Occidentales, les Chants modernes (i
la petite unité, dans l’escouade à deux qu’était ce couple d’amis, le voyage d’Orient avait donné à Du Camp, avec la fonction
plus énergique, lui éviter auprès des Ruchouk-Hanum les accidents de voyage que le docteur Dumesnil croit, de son point de vu
son retour, il s’était débrouillé pour son compte, et fort bien. Son voyage en Orient ayant eu quelque figure de mission offi
près Versailles pour y passer l’été, il va écrire le Nil ; encore des voyages , quel triste genre ! Il n’a pas écrit un vers d’A
tation de La Bruyère, assez infructueusement, dans Par les champs. Le voyage a étoffé ses horizons, accru ses forces, brûlé se
de sûreté. La trentaine passée, Flaubert s’est calmé ou résigné. Son voyage d’Orient lui a fait sentir l’illusion du changeme
uvre d’art à accomplir, comme d’une grande montagne à escalader ? Dur voyage et qui demande une volonté acharnée. D’abord on a
t de maîtrise à laquelle Flaubert est arrivé, après les essais et les voyages , ce mélange de lyrisme et d’ironie qui donne le t
r : le faux goût classique reste dans un espace à deux dimensions. Le voyage d’Orient était d’ailleurs pour Flaubert le lieu b
t, sous la figure de l’aveugle, du monstre grimaçant entrevu dans ces voyages à Rouen qui la menaient à l’adultère, du mendiant
il est curieux que ce soit précisément en tournant le dos, après son voyage , à la Tentation, et en écrivant, selon le conseil
us quelquefois réfléchi, écrit Flaubert le 6 octobre 1850, pendant ce voyage d’Orient, où se sont formées en somme toutes les
nt si heureux, ils reviennent si souvent, ils ont si bonne santé ! En voyage , on en rencontre beaucoup, et déjà nous en avons
le de l’art, comme les premiers étaient vus à travers le mouvement du voyage . Si Flaubert s’est proposé de peindre dans Homais
et parlât à son imagination, il avait fallu qu’il le conçût dans son voyage d’Orient, comme un alibi. Mais il y avait beau te
ilitaire, qui s’attache à une époque instructive et typique, comme le Voyage d’Anacharsis ou les Martyrs. Du libre, du pittore
on de la tour franque. Flaubert écrivait en 1845, lors de son premier voyage d’Italie : « Je porte l’amour de l’antiquité dans
Salammbô. Il avait fallu à Madame Bovary le brassage et l’aération du voyage d’Orient. Écrite à Croisset sur une chaise longue
vait été préparée et mise en train sur les grands chemins. De même le voyage que fit vers cette époque Flaubert en Afrique, po
homme a raison. Faguet, qui a monté, non seulement comme bourgeois en voyage , mais comme rédacteur du Bædeker, déclare l’ascen
ui symbolise sous eux l’écoulement et le rythme de la durée. C’est le voyage de Frédéric, le bateau d’abord, puis la voiture.
e. Toute une humanité caricaturale remonte une rivière lente, dans ce voyage sur l’eau que Flaubert a soigné comme le tableau
aison de ridicules humains. Il écrivait d’ailleurs, en Orient, que le voyage développait en lui d’une façon extraordinaire le
à la fin : « Comme on avait coutume alors de se vêtir sordidement en voyage … », et « Et des pères de famille ouvraient de gro
e, qui est d’un art étonnant, cette série singulière et frappante, le voyage de la diligence, l’entrée à Paris par d’affreux q
effet, jusqu’ici, c’est bien un rythme de rêve qui a tout conduit, le voyage nocturne en diligence et cette course après Regim
à laquelle est incorporée toute la sagesse orientale et grecque, les voyages et les miracles. Le défilé des idoles, avec sa su
aul et Virginie. On songe à la Devinière de Rabelais, et on ferait le voyage , là aussi, Un cœur simple en main. Voici cet aspe
il se savait trop vieux — et trop désargenté — pour étayer du nouveau voyage en Orient qui eût été nécessaire. Il pensait à un
ne chose qui m’obsède… C’est ma bataille des Thermopyles. Je ferai un voyage en Grèce… Je veux écrire cela sans me servir de v
ar leur contraste, ils forment les deux hémisphères du monde où va le voyage de découverte, les deux moitiés du globe impérial
de façon vraiment laborieuse, ce sont les chapitres qu’il rédigea du voyage en Bretagne qu’il fit avec Du Camp. Ces notes de
il rédigea du voyage en Bretagne qu’il fit avec Du Camp. Ces notes de voyage à mettre au net sont conçues par lui comme un exe
, p. 480. 45. Souvenirs littéraires, t. I, p. 481. 46. Carnets de voyage , t. I, p. 185. 47. Carnets de voyage, t. I, p.
t. I, p. 481. 46. Carnets de voyage, t. I, p. 185. 47. Carnets de voyage , t. I, p. 187. 48. Correspondance, t. II, p. 20
56 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Alexis de Tocqueville »
consiste en quatre fragments de très courte haleine : les notes d’un Voyage en Sicile, une Course au lac d’Onéida, Quinze jou
un sujet moins neuf. Dans les autres fragments, au contraire, dans le Voyage en Sicile, la Course au lac d’Onéida, et surtout
écrit son Temple de Gnide ; mais notre recherche a été vaine. Dans le Voyage en Sicile, nous n’avons qu’une rhétorique parfait
ourtant, l’une et l’autre, que la relation d’un homme bien élevé, qui voyage et qui écrit comme tous les hommes bien élevés. R
i qui le fait. Seulement, cet agrément qui vient des circonstances du voyage , celui qui les raconte ne le gâte point par sa ma
57 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Théophile Gautier (Suite.) »
Théophile Gautier (Suite.) Poésies. —  Voyages . — Salons. — Critique dramatique. — Romans : le C
même, quand on est Théophile Gautier. II. En 1840, il fit son premier voyage d’Espagne. Il avait peu couru jusqu’alors et n’av
du feu avec deux ou trois amis et à peu près autant de chats55. » Le voyage d’Espagne le fit un tout autre homme et le transf
résenter dans un cadre, je veux le faire pour l’endroit capital de ce voyage d’Espagne, pour le moment décisif qui est l’entré
on eût pu la faire au laurier de Daphné. III. Une fois mis en goût de voyage et cette nouvelle vocation reconnue et déclarée,
e. Athènes, après Grenade, ne fut que le plus admirable accident. Son voyage d’Afrique, en 1845, l’avait aguerri à toutes les
remière qualité. » 55. Ce premier Théophile Gautier, antérieur aux voyages et avant qu’il fut devenu l’homme des feuilletons
58 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre V. La littérature et le milieu terrestre et cosmique » pp. 139-154
le besoin d’un contraste violent et de nouveaux aspects. Le goût des voyages est alors né presque partout à la fois, et une fo
ce goût, qui était chez nos grands-pères une rareté. J’ai nommé les voyages . Ils ont sur la littérature des effets puissants.
l’essor plus hardi de l’esprit humain. En ce temps-là toutefois, les voyages étaient lents, difficiles, périlleux. Rares étaie
ts vierges. S’il est vrai, comme je le disais tout à l’heure, que les voyages ont vigoureusement aidé au développement de la li
ature, on peut dire, en retour, que la littérature l’a bien rendu aux voyages . Elle en a répandu le goût en éveillant les imagi
n romancier de notre siècle a marqué fortement l’action des récits de voyages sur une imagination vive de femme qui s’ennuie. C
de sensations artistiques et imprévues. Il était convenu alors que le voyage était ce qu’il y avait de plus poétique, surtout
59 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Philarète Chasles » pp. 111-136
posthume de Chasles qui n’ajoutera pas beaucoup à sa gloire. C’est un Voyage , non plus à travers ses ennemis, mais à travers s
nt plus protestant et plus anglais que dans ses autres ouvrages. Il y voyage , en Angleterre, et pour cette raison il doit y êt
pagnols ou italiens dans lesquels il a fait, selon moi, ses meilleurs voyages . Il l’est davantage et il l’est tellement son ima
rester. Or, puisqu’il écrit lui-même à la tête de son livre le mot «  voyage  », il aurait dû se rappeler qu’un critique n’est
oyageur ordinaire et de ceux-là dont Sterne a donné la liste dans son Voyage sentimental. Le critique en voyage à travers les
t Sterne a donné la liste dans son Voyage sentimental. Le critique en voyage à travers les littératures emporte autre chose qu
les choses et les hommes, et il ne va pas se les faire, ces idées, en voyage . Il les avait avant de partir. Le pays qu’il visi
60 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Alexandre de Humboldt »
sèrent, ni ne faussèrent, ni n’usèrent les fatigues, les climats, les voyages , et qui dura près de cent ans, comme celle de Fon
ervations, mouvement d’idées, tout chez lui fut mis en branle par les voyages . Dans son Asie centrale, dans son Voyage aux régi
i fut mis en branle par les voyages. Dans son Asie centrale, dans son Voyage aux régions équinoxiales, dans son Atlas géograph
anique, il ne fut jamais qu’un voyageur, parlant passionnément de ses voyages , et à ce point qu’on peut se demander ce qu’il au
globe qui montre les mesures qu’il a prises, le voyageur qui a lu des voyages et qui en a fait, produise sur nous tous l’effet
61 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXIV. Alexandre de Humboldt »
sèrent, ni ne faussèrent, ni n’usèrent les fatigues, les climats, les voyages , et qui dura près de cent ans, comme celle de Fon
ervations, mouvement d’idées, tout chez lui fut mis en branle par les voyages . Dans son Asie centrale, dans son Voyage aux régi
i fut mis en branle par les voyages. Dans son Asie centrale, dans son Voyage aux régions équinoxiales, dans son Atlas géograph
anique, il ne fut jamais qu’un voyageur, parlant passionnément de ses voyages , et à ce point qu’on peut se demander ce qu’il au
obe, qui montre les mesures qu’il a prises, le voyageur, qui a lu des voyages et qui en a fait, produise sur nous tous l’effet
62 (1875) Premiers lundis. Tome III « Maurice de Guérin. Lettre d’un vieux ami de province »
riand, l’Orphée et l’Antigone de Ballanche, quelques pages de Quinet ( Voyage en Grèce et Prométhée), on en chercherait les tra
le grand qu’il en retrouve et en exprime. L’abbé Barthélemy, dans le Voyage d’Anacharsis (si agréable et si utile d’ailleurs)
je n’ai point à vous en parler ; mais à Ballanche, à Quinet (dans son Voyage en Grèce), il manque un peu trop, pour correctif
63 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Saint-Marc Girardin »
ctuelles et à la gloire de son auteur. Il est intitulé : Souvenirs de voyages et d’études 3, et il justifie parfaitement son ti
des, le bazar du talent… autrefois. Cet ouvrage, du reste, — notes de voyage prises en courant, — ne peut avoir l’importance d
s qu’on réimprime sont choisis avec discernement ! 1. Souvenirs de voyages et d’études (Pays, 16 décembre 1832) 2. Ce chapi
64 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « La Mare au diable, La Petite Fadette, François le Champi, par George Sand. (1846-1850.) » pp. 351-370
pays. » Tout l’intérêt et toute l’action du roman se passent dans ce voyage . Germain d’abord devait faire la route seul, mont
ence à deviser avec la petite Marie. Elle est au fait du motif de son voyage . Il lui parle de ses enfants, du petit Pierre, so
ie de l’enfant, sa ferme volonté de ne plus lâcher prise et d’être du voyage , tous ces riens sont retracés au vif et relevés d
r. » Il faut que Germain, insensiblement, et avant la fin de ce court voyage , devienne amoureux de cette petite Marie qu’il n’
rle toujours de sa première femme, de sa pauvre défunte, et maudit ce voyage entrepris pour la remplacer. Cependant l’enfant f
te pureté de la jeune fille qu’il a étonnée un moment ; il achève son voyage , et n’arrive qu’au matin chez la veuve, la lionne
es tout à fait rares et neuves de l’idylle, sur la première partie du voyage . La petite Marie, en arrivant chez le fermier qui
65 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXVIII » pp. 266-276
murmure et l’ombre sont à moi. Il vient de faire, pour sa santé, le voyage d’Ischia où il a pris les eaux, il est revenu par
use des histoires merveilleuses et incroyables qu’il racontait de ses voyages  : on pourrait donner le même surnom au Balzac d’a
e dans les journaux amis d’avoir écrit un seul vers durant ce dernier voyage , et même depuis longtemps : nous avons en conséqu
aura occupé, car nous tenons d’une personne qui l’a rencontré dans ce voyage et qui passait au retour par nos contrées, que l’
66 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Œuvres de Frédéric-le-Grand Correspondance avec le prince Henri — II » pp. 375-394
r servir la politique et les desseins de son frère. En 1770, après un voyage en Suède auprès de la reine leur sœur, le prince
re à tout le monde, enfin tout ce qu’il faut. Vous aurez le temps, en voyage , de recueillir un magasin de louanges dont vous p
cru pouvoir former de tels projets, ne sachant pas bien, avant votre voyage de Pétersbourg, dans quelles dispositions cette c
prendre, il fallait aussitôt civiliser. Le prince Henri fit un second voyage à Saint-Pétersbourg (1776), pendant lequel il con
rédéric jugeait si essentielle aux intérêts de sa politique, date des voyages du prince Henri, et l’honneur de l’avoir cimentée
. » Louis XVI avait lui-même invité le prince Henri à entreprendre ce voyage , et il l’accueillit bien. Louis XVI avait de l’él
feu sacré. Le prince Henri, de retour à Rheinsberg, après son premier voyage de France, eut l’occasion d’y recevoir un Françai
67 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Le duc de Lauzun. » pp. 287-308
n séjour à Montmorency : Mme de Luxembourg, dit-il, avait amené à ce voyage (1760) sa petite-fille, Mlle de Boufflers, aujour
encore l’anglais, se mit à l’étudier et fit à quelque temps de là un voyage en Angleterre pour y rejoindre lady Sarah. Cette
it Lauzun, ajoute-t-elle, n’est point bien avec lui ; … il trouve son voyage ridicule ; il n’a pas voulu lui confier ses dépêc
s généraux les uns après les autres : tout l’état-major y passe. À un voyage qu’il fait dans le Palatinat, et où il est des mi
avait été des plus bizarres. Des aventures galantes, romanesques, des voyages , des courses de chevaux, une grande magnificence
mbition commençait à lui venir : tout récemment, avant et pendant son voyage de Varsovie, il avait adressé des mémoires à la c
iers, car cette vie de chevaux, de courses, de paris à l’anglaise, de voyages et de train magnifique en tous pays, n’avait pu s
68 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre I. La demi-relativité »
son orbite 1. Il est aisé de voir que, dans ces conditions, le double voyage du premier rayon ne devrait pas avoir la même dur
age du premier rayon ne devrait pas avoir la même durée que le double voyage du second 2. Calculons en effet, d’après la ciném
orloge le commencement et la fin de l’intervalle occupé par le double voyage du rayon : c’est au milieu de l’intervalle qu’il
ther voit bien que les trajets sont inégaux, puisque, dans le premier voyage , le rayon lancé du point O doit courir après le p
du point O doit courir après le point A qui fuit, tandis que dans le voyage de retour le rayon renvoyé du point A trouve le p
mplet d’aller et de retour. Or, nous savons que la durée de ce double voyage , comptée sur l’horloge en O, est toujours la même
la vitesse du système. Il en sera donc encore ainsi pour la durée du voyage unique, comptée par ce nouveau procédé sur deux h
69 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « L’abbé de Marolles ou le curieux — I » pp. 107-125
nnées. Il était de sa cour et de sa suite. Il l’accompagnait dans ses voyages . Je ne sais s’il était capable de se former un id
tragédies de Sénèque, telles que la Médée, l’Hercule furieux. Dans un voyage de trois mois qu’il fit en sa compagnie, il tradu
rs, dit-il, à qui sa piété en avait suggéré le désir ». Dans un autre voyage et séjour à Forges, bien des années après, on le
uvent cité de lui un mot qui ressemble presque à une saillie. Dans un voyage avec la princesse, en passant à Amiens, comme on
scopes sur la fortune des hommes ; et l’instant d’après, parlant d’un voyage en mer que fait devant Dieppe la princesse Marie
tion de l’abbaye dont il jouissait depuis quatorze ans. Ses fréquents voyages , ses longs séjours à Paris et ses assiduités à l’
70 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « L’abbé Barthélemy. — II. (Fin.) » pp. 206-223
s siècles antérieurs de la Grèce, fait le frontispice du monument. Le Voyage proprement dit s’ouvre avec bonheur et avec émoti
, dans son Essai sur les révolutions, est parti, en quelque sorte, du Voyage d’Anacharsis, pour les comparaisons continuelles
n entendu pour l’antique : c’est ce goût et presque cette mode que le Voyage du jeune Anacharsis est venu servir et accélérer.
a quelque passage de Sapho ou de Sophocle à traduire en vers dans son Voyage , il recourt volontiers à la muse de l’abbé Delill
les endroits principaux du monument. Lorsque Barthélemy publiait son voyage , M. de Choiseul était mort depuis 1785 ; Mme de C
tait destinée à survivre à l’ami qui la célébrait si délicatement. Le Voyage d’Anacharsis avait paru depuis quelques mois, et
71 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « L’Empire Chinois »
devra pas uniquement aux circonstances de sa vie et à l’acquis de son voyage , mais à des qualités personnelles que la Critique
Toutes ces inventions de ragoût pour rendre plus piquant un récit de voyage , pour augmenter l’établissement du lecteur, cette
t plus à l’aise vis-à-vis de lui qu’il n’a voulu faire qu’un livre de voyage et d’histoire, et qu’il a traité le public frança
toilette chinoise du pauvre lazariste, par laquelle Huc commence son voyage  ! Il n’y a que des prêtres catholiques pour avoir
a fierté d’un Charles XII à Bender. En plusieurs circonstances de son voyage , il rappelle presque la belle scène des coups de
72 (1924) Intérieurs : Baudelaire, Fromentin, Amiel
son compatriote Pierre Loti, que des morceaux de journal, journal de voyage ou journal fictif d’une vie, arrangés et romancés
u travestissement et du masque, la haine du domicile et la passion du voyage . » Certes, Baudelaire eût été incapable de faire
étier, a écrit trois ouvrages (dont un en deux volumes) : un récit de voyages , un roman d’analyse, un livre de critique d’art,
fournir une spécialité de peintre. Au printemps de 1846, il a fait le voyage d’Algérie avec un jeune peintre, Charles Labbé, d
ute sa vie, Armand Du Mesnil, dont plus tard il épousera la nièce. Ce voyage nous ouvre un jour curieux sur le caractère timor
ui voir traverser deux fois la mer eût rendu sa mère malade et que ce voyage eût semblé à son père une ridicule et damnable fo
tre à la nature méridionale et de partir pour l’Algérie. Mais pour ce voyage il faut de l’argent : nouveaux tiraillements. La
de La Rochelle sont de bien meilleur travail, parce que les frais de voyage du peintre sont moindres. « S’il faut que je me p
ribue. » Il finit tout de même par partir pour l’Algérie. Son premier voyage n’avait été qu’une reconnaissance sur Alger, sa b
este un an en Algérie, de l’automne de 1852 à celui de 1853. C’est le voyage dont il a tiré ses deux livres, en y transposant
que. Il n’y avait eu qu’un roman dans sa vie comme il n’y avait qu’un voyage refait plusieurs fois. Il avait écrit le voyage,
me il n’y avait qu’un voyage refait plusieurs fois. Il avait écrit le voyage , il écrivit le roman, qui ne parut qu’en avril et
renouveler son répertoire d’orientaliste. Il se laissa tenter par le voyage que le vice-roi d’Égypte, à l’occasion des fêtes
r toute une caravane de lettrés et d’artistes français. Son carnet de voyage , publié par Louis Gonse, est des plus intéressant
Il s’y décide, et en attendant l’Italie, il fait en l’été de 1876 un voyage d’un mois dans les musées de Belgique et de Holla
t le rechercher légitimement, et Fromentin, dans ses grands récits de voyage , ne se fait pas faute de transformer en ce sens l
ue Cabat devant la Seine rêvait à une idée du fleuve. Dès son premier voyage en 1846 il écrivait : « Plus j’étudie cette natur
réalisé grand’chose de ces ambitions. La façon dont il comprenait son voyage d’Algérie, les ambitions précises et limitées, mo
rivain et le peintre. Au commencement de son second et plus important voyage , celui de 1847, il écrit : « J’entends, tu le com
il écrit : « J’entends, tu le comprends, tirer un double parti de ce voyage  : d’abord faire mon éducation de peintre dans ce
e, avantageux pour sa carrière, néfaste à son art. Il a fait en trois voyages de jeunesse, relativement courts, sa provision co
e que lui prête le Journal. Il prétend avoir écrit ses deux livres de voyage « sans autre ressource que la mémoire et dans la
ts sur une fiction : des lettres à Armand Du Mesnil, écrites après le voyage , et que la comparaison avec les carnets nous mont
recte ne lui fournit rien de bien utilisable. Au retour de son second voyage il écrit : « Il y a un trop-plein de sensations q
us mille formes : notes, récits, aquarelles, dessins, esquisses. » Le voyage , vu avec un certain recul, entre dans la période
ux livres de Fromentin une valeur hors pair dans notre littérature de voyage , c’est le merveilleux équilibre entre l’œil qui p
de facettes, avaient retenu de sensations pendant le cours d’un long voyage en pleine lumière, il essayait de l’approprier au
dans la tradition qui va de Poussin à René Ménard. À ce moment de son voyage , Fromentin est hanté par l’Orient stylisé des pat
ine de la prose, il l’eût trouvée. L’Itinéraire de Chateaubriand, les Voyages en Orient de Lamartine, de Gautier, de Gérard de
i, et il semble bien que ce soit là la destinée de tous les livres de voyage . Ceux de Fromentin sont peut-être les récits de c
aturellement, ceux de grands écrivains. La Philosophie de l’Art et le Voyage en Italie ne montrent qu’une connaissance superfi
e et de Hollande (les Maîtres d’autrefois sont écrits à la suite d’un voyage dans ces pays), il cherche naturellement et d’abo
batailles qu’il a livrées et où il a eu l’heur de son côté. Aussi ce voyage dans les musées de Belgique et de Hollande condui
ndes œuvres plastiques. IV. Le romancier Si ces trois livres de voyage et de critique lui ont mérité grande estime, c’es
oire était extraordinaire, la réalité du souvenir. Les deux livres de voyage , les Maîtres d’autrefois, sont en partie des livr
be qui n’est pas de logique extérieure, mais de vérité intérieure. Ce voyage pendant lequel son absence a fait cristalliser l’
aisseur de lui-même savait qu’il eût perdu à insister. Dix volumes de voyages en Afrique et en Asie eussent fort peu ajouté à l
autant et plus que sa différence ? « Depuis ma vingtième année et mon voyage en Italie, j’ai toujours été le confesseur de que
sance des hommes, c’est-à-dire la possession de plus d’une langue, le voyage , la littérature » ; un Sainte-Beuve qui eût uni l
73 (1874) Premiers lundis. Tome I « Bonaparte et les Grecs, par Madame Louise SW.-Belloc. »
mission relative aux arts. Le général lui ordonna d’examiner dans son voyage les forces, les moyens de défense, les dispositio
an, et c’est à Paris que ce vieillard, devenu presque aveugle dans le voyage , parvint, non sans beaucoup de peines et de démar
e réfugia en Angleterre où il publia, pour vivre, une relation de son voyage . Quant à la Grèce, elle n’a qu’à se féliciter de
74 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Gérard de Nerval  »
son instinct de connaisseur et d’artiste, ses souvenirs rapportés de voyage , tout était le bois sculpté, comme un autel, du l
Il y a bien des choses diverses en ces volumes. Il y a du roman, des voyages , presque de l’histoire, de la biographie, de la c
de Nerval ? ce qui vaut le mieux en ces cinq volumes, c’est encore le Voyage d’Orient, c’est-à-dire un livre de faits et d’obs
ntanes aurait admirée ! Tout ce qui est de regard et de récit dans ce Voyage d’Orient est à étonner de bon sens, de bonne hume
75 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « La femme au XVIIIe siècle, par MM. Edmond et Jules de Goncourt. » pp. 2-30
s les Mémoires de M. de Luynes, de tous les soupers, des chasses, des voyages à Choisy, à la Muette, avec les trois sœurs favor
rmes parfaits avec lui ni avec la duchesse de Choiseul auparavant. Ce voyage de Mme de Luxembourg à Chanteloup fit une grosse
anèges pour se réconcilier avec eux… » Qu’arrive-t-il pourtant de ce voyage tant commenté à l’avance et où chacun est sur le
rtrait de M. de Choiseul en carton. C’était, disait-elle, sa boîte de voyage . Le lendemain, il en parut une autre superbe ; le
elle à Mme du Deffand. Vous allez lui faire bien des questions sur le voyage de la maréchale. Son amabilité s’est soutenue jus
e des grâces. Je crois qu’en tout elle aura été assez contente de son voyage … » On distingue bien en tout ceci l’art, le jeu,
as réussir auprès d’elle, même d’égale à égale. — D’autres visites et voyages à Chanteloup se passent encore mieux les années s
76 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre VI. Science, histoire, mémoires »
’esprit de l’homme et l’influence de l’œuvre. — 4. Mémoires, lettres, voyages  : Mme de Rémusat, Marbot, Pasquier, Doudan, etc.
es, qu’il faut vite chasser pour être juste. 4. Mémoires, lettres, voyages . Il y a du romantisme dans Renan : c’est-à-dir
ce chapitre, aux mémoires, aux lettres, aux récits et impressions de voyages . Ces écrits, pourtant, peuvent se considérer dans
lleurs moralistes que nous ayons eus en ce siècle. Pour les récits de voyages , qui se rattachent tantôt aux Lettres et plus sou
œuvres d’art, comme les deux livres de Fromentin sur l’Algérie, ou le Voyage aux Pyrénées de Taine, ou ces exquises Sensations
Études d’histoire religieuse, 1884, in-8 ; Mélanges d’histoire et de voyages , in-8, 1878 ; Drames philosophiques (Caliban, l’E
77 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Franklin. — III. Franklin à Passy. (Fin.) » pp. 167-185
rsque Franklin arrivait à Paris à la fin de décembre 1776, et que son voyage , qui allait devenir un séjour de huit années et d
elques semaines en septembre 1767 et en juillet 1769. Dans le premier voyage qu’il avait fait à Paris et dont il a rendu compt
été un obstacle à ce qu’il connût mieux la société française dans ses voyages de 1767 et de 1769. Mme Geoffrin, pour qui il ava
odernes, doit beaucoup à Franklin. Il visita Voltaire dans le dernier voyage que celui-ci fit à Paris (février 1778), et où il
frétées pour différents ports, nous espérons pour chacune un heureux voyage  ; mais les vents contraires, les bancs cachés, le
es découvertes d’Herschell semblaient l’appeler à un futur et sublime voyage de découverte céleste à travers les sphères. En l
78 (1929) Amiel ou la part du rêve
ut au bout de quelques mois en 1881, et ne quitta Genève que pour des voyages de vacances ou de santé. Il plut à un certain nom
itut genevois, que cette existence n’eut « d’autres incidents que ses voyages , la publication de quelques volumes et malheureus
ge d’un premier Journal bientôt interrompu, il revient de son premier voyage , le bon voyage de vacances suisse à la Töpffer, c
Journal bientôt interrompu, il revient de son premier voyage, le bon voyage de vacances suisse à la Töpffer, cent lieues à pi
ersonnelle de la Vie. Nous sommes loin de la Course à Chamonix et des Voyages en zigzag ! Dans cet ordre de la grande symphonie
urs, dans la suite, il ne tint que très irrégulièrement le Journal en voyage  : le voyage extérieur et le voyage intérieur ne f
suite, il ne tint que très irrégulièrement le Journal en voyage : le voyage extérieur et le voyage intérieur ne faisaient pas
très irrégulièrement le Journal en voyage : le voyage extérieur et le voyage intérieur ne faisaient pas double emploi. On n’a
en revient beaucoup plus protestant qu’il ne l’était en y allant. Son voyage nous révèle (mais le lui révèle-t-il ?) qu’il est
aines d’été à Florence, qui lui donne la plus forte impression de son voyage . Le seul monument devant lequel il ressent, comme
porte-t-il plus violemment vers ce quatrième quart : les femmes ? Le voyage d’Italie, c’est pour Amiel le commencement de cet
du roman. Aucun emblème ne nous paraît en effet mieux convenir à son voyage d’Italie que la figure de la célèbre Germaine. Pl
vait durer toute sa vie. L’hiver de 1843 ne fut qu’une halte entre le voyage d’Italie et le grand voyage de six ans, d’où il a
iver de 1843 ne fut qu’une halte entre le voyage d’Italie et le grand voyage de six ans, d’où il allait revenir, c’était sûr,
uite la Flandre, la Belgique, la Hollande, le Rhin. Racontez-nous ces voyages  ! demandera peut-être le lecteur au biographe. Di
evenu annuel de trois mille francs ! Et puis, d’après ses lettres, ce voyage solitaire de cinq mois lui parut monotone et vide
n de son séjour en fut inquiétée. Ce nuage fondit tout à fait dans un voyage d’été en Allemagne, après lequel, — le 15 octobre
installa à Berlin. C’est là qu’il allait passer quatre ans — sauf les voyages ordinaires de vacances — de sa vingt-troisième à
al figurait une métropole religieuse de la race. Tout cela rendait le voyage du Nord plein d’attrait pour les imaginations ber
la Hollande et à la Belgique, celles de 1847 aux bains de mer. Amiel voyage pendant les vacances parce qu’un Genevois voyage,
bains de mer. Amiel voyage pendant les vacances parce qu’un Genevois voyage , et qu’il faut s’instruire. Là n’est pas sa vocat
nce toute ma vie intérieure : enfance, collège, famille, adolescence, voyage , jeux, tendances, peines, plaisirs, le bon et le
érieuse et décidée, Amiel en avait connu une autre à Naples, dans son voyage d’étudiant, et il avait eu une correspondance ave
le moins. On dirait une spécialité. Depuis ma vingtième année, et mon voyage en Italie, j’ai toujours été le confesseur de que
séparent de la cinquantaine. Philine est veuve, elle est libre, elle voyage . Elle se partage entre Genève, l’Allemagne, Paris
ain qui le lui tend. Cela dure ainsi dix ans. On se revoit après des voyages . On séjourne, en été, dans le même village de la
Tâchons de faire de même. » Montaigne aurait souhaité mourir seul, en voyage , dans une auberge. Jamais le célibat, l’indiffére
79 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — I. Takisé, Le taureau de la vieille »
ès, au côté de leur mari. Au bout de sept mois, le sartyi s’en fut en voyage . Le lendemain de son départ, ses femmes se réunir
« nous voilà perdues sans retour car « le sartyi, une fois revenu de voyage , nous « fera couper la tête. Sûrement il ne « pou
mari, dans l’appréhension d’une mort inévitable. Le sartyi revint de voyage quelques jours après. Avant même de boire l’eau q
80 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIIe entretien. Revue littéraire de l’année 1861 en France. M. de Marcellus (1re partie) » pp. 333-411
lite une longue série de livres, les uns, souvenirs personnels de ses voyages , fleurs de sa jeunesse, recueillies de vingt à vi
dit avoir découverte ; il me doit bien des facilités apportées à son voyage , et il s’en est montré peu reconnaissant ; mais j
ne les ai point vus. « Ils s’en vengent par des publications de leurs voyages , où chacun d’eux me fait figurer à sa guise, et t
ses traces et avoir de ses nouvelles. Celui-ci fit en treize jours le voyage de la Mecque, et il ne rapportait que des notions
e fut de croire à quelque vengeance des musulmans. Dans son précédent voyage , publié à Paris, il avait dévoilé les mystères de
’une fable adroite ? « — Pas du tout, reprit lady Stanhope ; dans son voyage à Fez, Ali-Bey, qui, grâce à son costume et à sa
eul héritage de son père.” « Lady Stanhope apprit avec plaisir que le voyage d’Ali-Bey avait un autre but que des découvertes
sait ce savant dans une de ses dernières lettres que j’ai lue, et mon voyage au centre de l’Afrique, doivent résoudre les deux
sion produira infiniment plus de résultats utiles à l’humanité que le voyage au pôle.” « Lady Stanhope déplora doublement la m
t vrai qu’il y a à peine pénétré. J’ai appris avec étonnement que ses voyages avaient dérangé sa fortune ; je ne lui ai jamais
81 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviie entretien. Un intérieur ou les pèlerines de Renève »
tout ce que Dieu a créé pour sentir et aimer les belles choses. Notre voyage en est la preuve. — Il est surtout la preuve de v
s ont bien pu voir, le soir à la veillée, que c’était notre manuel de voyage que nous consultions toujours devant eux. — Je vo
ci. On a été touché partout de notre simplicité, et du motif de notre voyage à pied, et le peuple hospitalier nous a traitées
lui promîmes de lui raconter, au retour, toutes les circonstances du voyage et toute la physionomie du pays. Nous partîmes pa
t qui n’avaient pas encore d’habitués ni de meubles, étonnés de notre voyage à pied, crurent que nous manquions de tout, et vo
ur, qu’avec de pareilles gens et dans un si bon pays, notre bourse de voyage ne baissait pas vite ; mon mari, qui nous l’avait
ison, je vais vous y conduire en trois pas, car il n’a pas eu un long voyage à faire pour aller de son lit de bois à son lit é
n ! se dirent-elles entre elles, il faut que nous participions à leur voyage puisque nous en sommes en partie l’objet ; moi je
emps demain, et comme nous voulons que la peine et les frais de votre voyage en l’honneur de nos anciens maîtres soient partag
us a préparé la petite économie dont le besoin était prévu pour notre voyage , il devait nous accompagner, une maladie l’a rete
82 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
nsi que nous le verrons à la fête de Kriemhilt. » Hagene conseilla le voyage . Depuis lors il s’en repentit. Il s’y serait bien
t, il disait: « C’est pour ce motif que Hagene veut renoncer au grand voyage à la cour d’Etzel. » Hagene de Troneje répondit:
it sur le cœur ; il dit: « Il me faut gémir de ce que vous fassiez ce voyage à la cour du roi Etzel. » Il s’appelait Rûmolt et
ez nos vêtements, nous vous ferons connaître comment se passera votre voyage à la cour des Hiunen. » Semblables à des oiseaux,
rs voiles merveilleux, elles exposèrent au vrai ce que devait être le voyage dans le pays d’Etzel. L’autre femme des eaux prit
sage des femmes ! » Elle dit: « Puisque tu ne veux pas renoncer à ce voyage , sache que là-haut, au bord des ondes, s’élève un
, leurs bêtes de somme chargées. Ils n’avaient encore éprouvé dans le voyage aucune contrariété qui les affligeât, si ce n’est
nt annoncé ce matin de bonne heure que nous ne reviendrions pas de ce voyage . Maintenant, voici ce que je conseille de faire:
mirent à penser avec souci à cette dure mort qui les attendait en ce voyage de fête, et certes ce n’était pas sans motif. Ils
éremment le Roi et ses hommes-liges. Nous n’avons pas fait un heureux voyage , en nous rendant à cette fête. » Elle dit: « Soye
vez fait. Avec un peu de bon sens, vous eussiez bien pu renoncer à ce voyage . « — Personne ne m’a envoyé quérir, répondit Hage
fs qui sont mes maîtres. Je suis leur homme-lige, et en de semblables voyages de cour, je suis rarement resté en arrière. » Ell
dit Dancwart, car ainsi nous pourrions bientôt nous repentir de notre voyage à cette cour. J’étais encore un petit enfant quan
83 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Don Quichotte (suite et fin.) »
en 1613, des Comédies et intermèdes en 1615 ; il donnait en 1614 son Voyage au Parnasse, satire en vers imitée de l’italien,
r de la Galatée, de Don Quichotte de la Manche, le même qui a fait le Voyage du Parnasse et d’autres ouvrages qui courent le m
i Sa Majesté Chinoise lui avait remis quelque chose pour mes frais de voyage . Il me répondit qu’il n’y avait même pas pensé. E
s plaira. Ma santé n’est pas assez bonne pour entreprendre un si long voyage , sans compter qu’outre que je suis malade je suis
ssai, il m’offrit ses services, puis il piqua son âne et continua son voyage , chevauchant d’un air fier et me laissant fort tr
e. Il est d’un si bon naturel ! 9. Depuis que je formais ce vœu, le Voyage au Parnasse a été traduit en français pour la pre
84 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Les derniers rois »
âchais de les faire profiter de ce que j’avais appris au cours de mes voyages . Mais j’y apportais sans doute trop de zèle, et j
on de simple particulier convient mieux à mes goûts. Puis, j’aime les voyages . Je quitte Venise demain matin et serai à Paris d
ient jamais, qui ne songe qu’à faire des économies pour organiser des voyages de découvertes, et qui n’aspire qu’au renom de bo
85 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
« N’espérez pas de plaisir, dit-elle à son frère, sur le récit de ce voyage , ni sur la citadelle de Tournay. Je suis trop enn
obéir. Elle veut bien être au père, mais pas à la mère. Elle fait le voyage à cause de lui, point du tout pour l’amour d’elle
lui, point du tout pour l’amour d’elle. » (Ceci peut se rapporter au voyage de Tournay de 1673, ou à celui de Barèges de 1675
86 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIIIe entretien. Littérature latine. Horace (2e partie) » pp. 411-480
avoisée de voiles qui portait Mécène, Horace et leurs amis pendant le voyage de Brindes ; la treille de Tibur entre deux colon
petit billet suivant à son ami Bullatius, pour le détourner de longs voyages , est un véritable jet d’eau de proverbes jailliss
des tons infiniment plus familiers dans une autre épître intitulée le Voyage à Brindes, écrite à peu près dans le même temps,
ce badinage qu’il savait jouer avec le pinceau comme avec la lyre. Ce voyage en vers familiers est surtout intéressant par la
ellente compagnie de la cour d’Auguste. Cette société, réunie pour un voyage de plaisir, se composait d’Horace, de Mécène, d’H
nterie leur itinéraire pour perpétuer les accidents et les charmes du voyage  ; de plus, ce voyage avait un charme tout particu
e pour perpétuer les accidents et les charmes du voyage ; de plus, ce voyage avait un charme tout particulier pour Horace, pui
s et pour souper chez Muréna. Coccéius et Muréna, leurs compagnons de voyage , possédaient des maisons de campagne dans ce beau
brité municipale ? « Enfin, dit-il, j’arrive à Brindes, terme de mon voyage et de mes vers. » L’itinéraire est gai comme un
ns, a trouvé encore aujourd’hui son chemin de Rome à l’Adriatique, le voyage d’Horace à la main. Les amis se séparent à Brinde
87 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Ramond, le peintre des Pyrénées — II. (Suite.) » pp. 463-478
Collier, Jefferson, le ministre américain en France, ayant à faire un voyage , apprécia assez les talents et la capacité de Ram
de 1787 qu’il aborda, pour la première fois, les Pyrénées. Ce curieux voyage est le sujet d’un volume publié en 1789, sous le
nt avec originalité son nom (Observations sur les Pyrénées, 1789 ; et Voyages au Mont-Perdu, 1801). On ferait avec ces deux ouv
comme cela s’était vu dans les vallées de la Suisse et des Alpes. Le Voyage en Syrie et en Égypte de Volney, qui avait paru e
, Ramond n’étant point alors un personnage en vue. Jefferson fit deux voyages en ces années, l’un de sept semaines en Angleterr
88 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
s irrésolutions sont toujours les mêmes. Il faut attendre le temps du voyage de Barèges, et le faire si le petit duc le fait…
ifique ; madame de Maintenon était à Barèges avec le duc du Maine. Le voyage de madame de Maintenon se faisait à petites journ
né, ou elle prenait plaisir à visiter sa famille. Dans le cours de ce voyage , elle écrit, le 20 mai, du Petit-Niort, à l’abbé
esse de Fontevrault et madame de Thianges : je crois qu’un si heureux voyage réchauffera le cœur des deux amies. » 10 novembr
… Elle m’a commandé de l’en faire souvenir. » 109. Pour Barèges. Ce voyage eut lieu tout au commencement du mois de mai. 11
89 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Lawrence Sterne »
rien comprendre à l’imagination de l’auteur du Tristram Shandy et du Voyage sentimental. Mais je l’ai dit, partout ailleurs q
erne, Tristram Shandy voile trop, selon moi, s’il ne l’écrase pas, le Voyage sentimental, aussi vivant, aussi dramatique, auss
et. Un ouvrage, inconnu en France, de l’auteur du Tristram Shandy, du Voyage sentimental et des Lettres à Elisa Draper, oui !
qu’il a publié. Sterne n’est pas là, c’est trop évident, le Sterne du Voyage sentimental et du Tristram, le vrai Sterne enfin 
n’y voyaient plus rien, ne s’était pas épuisé dans le Tristram et le Voyage sentimental. Des Mémoires de Sterne, esprit perso
90 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « L’abbé Prévost »
et ses œuvres, y compris le Pour et Contre et l’Histoire générale des Voyages , vont beaucoup au-delà de cent volumes. De tous c
, le marquis raconte les malheurs de son père, les siens propres, ses voyages en Angleterre, en Allemagne, sa captivité en Turq
 le duc de…, qui le conjure de servir de guide à son fils dans divers voyages . Ils partent donc pour l’Espagne d’abord, puis vi
re romanesque, répond assez à celui de Bérénice en tragédie. Après le voyage d’Espagne et de Portugal, et durant la traversée
deux est une nièce qu’on avait déguisée de la sorte pour la sûreté du voyage  ; mais le marquis, si triste de la mort de sa Dia
e ce soit une Histoire de Guillaume-le-Conquérant ou une Histoire des Voyages , c’est le même style agréable, mais fluidement mo
aguesseau, de son côté, le chargea de rédiger l’Histoire générale des Voyages 102. Son désintéressement au milieu de ces source
91 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviiie entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
certes, je n’ai nul souci de tous mes ennemis. « Venez en aide à mon voyage au pays des Burgondes ; que moi et mes guerriers
Puisque tu ne veux pas y renoncer, dit dame Sigelint, j’aiderai à ton voyage , ô mon unique enfant ; je donnerai à toi et à tes
frit, le jeune homme, s’inclina devant la reine et parla : « Pour mon voyage je ne veux prendre que douze guerriers. Qu’on pré
ussent terminés. Il conservait la ferme résolution d’entreprendre son voyage . « Son père lui fit faire un costume de chevalier
eaumes épais et des boucliers brillants et larges. « Le temps de leur voyage vers les Burgondes approchait. Et hommes et femme
ujours et partout de tous. Il n’avoue pas encore le vrai motif de son voyage à cette cour, mais il couve en silence son amour
her à celui qui veut conquérir son amour. Puissiez-vous renoncer à ce voyage  ! » « Le roi Gunther parla : « Jamais ne naquit u
« — Qu’elle soit aussi forte qu’elle voudra, je n’abandonnerai pas ce voyage vers Brunhilt, n’importe ce qui peut m’arriver. I
lait Albrîch. Les guerriers hardis et puissants se ceignaient pour le voyage . « Lorsque le fort Sîfrit portait la tarnkappe il
oi Gunther, consent, selon les conseils de Sîfrit, à renoncer pour ce voyage matrimonial à la force et au nombre de son armée.
ez le bienvenu en ce pays, seigneur Sîfrit ; quel est le but de votre voyage  ? Je désirerais le connaître. « — Bien des grâces
s’inquiétaient en leur cœur du sort de Gunther. Ils pensaient : « Ce voyage tournera mal pour nous. » « Pendant ce temps, Sîf
agene, le brave Dancwart, parla : « Je me repens intérieurement de ce voyage . On nous appelait des héros et nous devrions perd
vite à revenir prendre leur service à la cour. XIII Le récit du voyage de Sîfrit et de Kriemhilt à la cour de Gunther es
e roi Sigemunt alla trouver Kriemhilt et dit : « Hélas ! malheur à ce voyage en ce pays ! Qui donc a pu tuer avec tant de barb
r et emmena avec elle cent des plus belles jeunes filles de Worms. Ce voyage , raconté dans tous ses détails par le poëte, s’ac
de leur parenté et de leurs fidèles. Ils se réjouirent tous de notre voyage , quand nous quittâmes notre patrie. « — Merci pou
re, et il y prononça peu de bonnes paroles. Les autres conseillant le voyage au Hiunen-lant, le féroce Hagene y montra un dang
92 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XVIII » pp. 74-75
es formats-charpentier. — l’illustration. — m. édouard charton. — les voyages en zigzag de topffer. Ce post-scriptum n’est qu
e qui dirige si bien depuis des années le Magasin pittoresque. — Les Voyages en zigzag de Töpffer, qui ne sont que ses recueil
93 (1912) Chateaubriand pp. 1-344
Première conférence1. Enfance et jeunesse. — Le voyage en Amérique Chateaubriand ! Quelles images fa
us loin, il nous dit que M. de Malesherbes lui montait la tête sur ce voyage  ; qu’il allait le voir le matin ; que, le nez col
estait à Paris, l’engageât dans ce magnifique « divertissement » d’un voyage d’exploration (peut-être l’excellent homme feigni
la guerre de l’Indépendance. Mais au reste, si Chateaubriand rêve de voyage , il rêve surtout, et par là même, de littérature.
Bernardin qui part pour l’Amérique. C’est un fils de marin, qui rêve voyages de découvertes. Et c’est aussi un jeune homme tri
vais sujets. Donc il s’embarque à Saint-Malo au printemps de 1791. Il voyage avec l’abbé Nagot, supérieur de Saint-Sulpice et
alier de Chateaubriand lui explique tant bien que mal le motif de son voyage . « Il m’écoutait avec une sorte d’étonnement. » (
’ailleurs très vite son parti : « J’entrevis que le but de ce premier voyage serait manqué… et, en attendant l’avenir, je prom
ir démontré dans ses Etudes critiques, en se servant du texte même du Voyage en Amérique et des Mémoires d’outre-tombe, que Ch
i même le Mississipi ; et qu’il a été tout au plus au Niagara. Or, le Voyage en Amérique étant son premier ouvrage, M. de Chat
aucoup plus de pays qu’il n’en a visité en effet. Quel qu’ait été son voyage , il en rapporte une masse de notes, une suite de
ires d’outre-tombe. Le reste, il le publie, en 1827, sous le titre de Voyage en Amérique. Mais les morceaux insérés dans les M
en pas douter, de sa dernière et souveraine manière. Au contraire, le Voyage en Amérique semble bien être la reproduction à pe
e désir d’inexploré qui lui a fait entreprendre, à vingt-cinq ans, ce voyage de l’esprit à travers le monde ancien et le monde
C’est d’ailleurs, quant aux événements, et sauf les quatre livres du voyage de Chactas en Europe, une série presque ininterro
popée, qui n’est vraiment pas le contraire des Incas de Marmontel. Le voyage de Chactas en France est agréable. Chactas, qui a
x-huitième siècle, et du dix-huitième siècle tout entier : car, si le voyage de Chactas en France est écrit dans l’esprit de V
ur humain… Cette partie est terminée par une anecdote extraite de mes voyages en Amérique et écrite sous les huttes mêmes des s
tombe n’ait troublé votre âme à son tour. » Notez enfin que, après le voyage au Canada, c’est Lucile qui marie son frère. N’es
ance, il ne connaissait guère que la Bretagne. Alors il fait un petit voyage triomphal en France, par Lyon, Avignon, Marseille
ande-Chartreuse. Il achète et plante la Vallée-aux-Loups. Il fait son voyage d’Orient (du 13 juillet 1806 au 5 juin 1807). Et
après le dixième livre, les Martyrs m’ont semblé assez ennuyeux. Ces voyages , ces descriptions éternelles ! Ces anachronismes
’hui, encore plus ennuyeux que les Martyrs. Pourquoi avait-il fait ce voyage en Grèce, dans l’archipel, à Constantinople, en A
mages » pour son poème des Martyrs. Il nous dit aussi qu’il a fait ce voyage par piété : « Je serai peut-être le dernier des F
ateur, et son humeur curieuse et surtout inquiète. La littérature de voyages est, chez nous, abondante. On a écrit, au moyen â
Orient. Mais je ne rappellerai que les livres connus : le Journal de Voyage de Montaigne, les Voyages de Flandre et de Hollan
llerai que les livres connus : le Journal de Voyage de Montaigne, les Voyages de Flandre et de Hollande, de Laponie, de Pologne
gne de Regnard, les Lettres sur l’Italie du président de Brosses, les Voyages de Volney en Égypte et en Syrie ; au dix-neuvième
Voyages de Volney en Égypte et en Syrie ; au dix-neuvième siècle, le Voyage en Orient de Lamartine, le Rhin de Victor Hugo, l
ara de Fromentin, et, sous divers titres, les notes et impressions de voyage de Jacquemont, de Stendhal, de Taine. Dieu sait s
evenu. Il s’agit d’aller de Misitra à Magoula : « C’est en général un voyage très facile, surtout pour un homme qui a vécu che
e. L’Itinéraire est, si j’ose dire, le plus « truqué » des livres. Ce voyage nous est présenté comme un événement tout à fait
a plus implacable exactitude, adopte d’abord la forme d’un journal de voyage , nous rend compte de ses actes heure par heure. I
et les pourboires qu’il donne, et ne nous laisse pas ignorer que son voyage lui a coûté cinquante mille francs. Il fait un ét
rs hôtes, nous conter les réceptions qu’on lui fait, des incidents de voyage , des histoires de brigands. Voici un exemple de c
nous laver la barbe et les mains au premier ruisseau. Voilà comme on voyage aujourd’hui dans le pays d’Alcibiade et d’Aspasie
Aspasie. Au fond, il aime cette vie-là, qui lui rappelle son fameux voyage au Canada, ou sa vie à l’armée des princes. Son v
lle son fameux voyage au Canada, ou sa vie à l’armée des princes. Son voyage en Orient, cent ans avant l’agence Cook, n’est pa
ar enfin le titre du livre est l’Itinéraire de Paris à Jérusalem ; ce voyage est un pèlerinage, et Chateaubriand nous a dit qu
, et de beaucoup, et qu’il a écrite avec le plus de plaisir, c’est le voyage en Grèce. Dès qu’il arrive à la Terre-Sainte, il
es yeux, qu’il croit souvent avoir dirigés. Il y a ses impressions de voyage . Il y a ses rêveries, ses visions, ses colères, s
de lettres, de morceaux d’histoire, de descriptions, d’impressions de voyage , de rêveries. La composition en est large et libr
erlin et à Londres, il raconte les commencements de la Révolution, le voyage en Amérique, l’armée des princes, l’exil à Londre
e de Rome, la fin du règne de Charles X, la Révolution de Juillet, le voyage à Prague et à Venise. Et enfin, de 1836 à 1839, r
unesse. Il a passé la soixantaine lorsqu’il nous raconte ses derniers voyages avec un charme si puissant de mélancolie. Et il e
Taine et Renan, c’est-à-dire stupides autant que scélérats. C’est le voyage en Amérique, un nouvel et définitif arrangement d
C’est le voyage en Amérique, un nouvel et définitif arrangement de ce voyage où, ne voulant perdre aucune de ses descriptions,
’avoue, j’ai un faible pour la dernière partie des Mémoires, pour les voyages à travers l’Allemagne et la Bohême. Il y a là, to
athalie ». C’est elle qui attendit Chateaubriand en Espagne après son voyage en Palestine. Quand il la retrouva, il eut à la c
estine ; il est, sans elle, ambassadeur à Berlin, puis à Londres ; il voyage continuellement sans elle. Il semble qu’il n’ait
s de plus grand que de donner le jour à un homme. » Pendant un de ses voyages , aux Pâquis, près Genève, le 15 septembre 1831, i
dont je n’ai pu vous parler : des Études historiques, des lettres de voyage , une histoire de la littérature anglaise, et comb
94 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres de Mlle de Lespinasse. » pp. 121-142
t épousé le frère de Mme Du Deffand. C’est chez ce frère que, dans un voyage en Bourgogne, Mme Du Deffand rencontra à la campa
jamais été plus vives. On en prendra idée quand on saura que, dans un voyage qu’il fit à Fontainebleau dans l’automne de 1771,
samedi soir 15 mai 1773. M. de Guibert allait partir et faire un long voyage en Allemagne, en Prusse, peut-être en Russie. On
agne, en Prusse, peut-être en Russie. On a la relation imprimée de ce voyage de M. de Guibert, et il est curieux de mettre ces
ut noter ce qui est l’irrégularité et la contradiction même. Avant le voyage de M. de Guibert en Allemagne, Mlle de Lespinasse
jamin Constant, Mme de Boigne, Adrien de Montmorency, etc. Pendant ce voyage , maint accident survint au-dehors, tempête, tonne
95 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Monsieur Michaud, de l’Académie française. » pp. 20-40
pas à ce surcroît de rigueur. Les détails de cette arrestation, de ce voyage à Paris, de son évasion au Pont-Royal, ménagée pa
ces récits attachants et légers comme il les aimait. Enfant, dans les voyages presque annuels qu’il faisait à Boulogne-sur-Mer,
rches et de leurs études. C’est alors qu’il conçut l’idée de faire le voyage d’Orient et de Jérusalem pour vérifier quelques p
aurait trouvés8. La Correspondance d’Orient, qui est le journal de ce voyage entrepris par M. Michaud de compagnie avec M. Pou
e parce que ce sont des lettres, on se laisse aller agréablement à ce voyage , fait en toute bonne foi et sincérité. Quand le p
, mais pour corriger les fautes d’un livre d’histoire. L’objet de mon voyage lointain pourrait bien ne pas trouver grâce devan
96 (1826) Mélanges littéraires pp. 1-457
i besoin, était, les écrivains royalistes. Mon premier article sur le voyage en Espagne de M. de Laborde faillit de me coûter
nistre en Suède, je n’ai pu l’obtenir, par la raison qu’ayant fait le voyage de Gand, je ne m’étais pas rendu à mon poste à St
erre. Nous pourrons faire aussi des observations astronomiques et des voyages autour du monde ; mais pour devenir jamais un peu
cœur humain, le motif de l’intérêt général qu’inspire la lecture des Voyages . Fatigués de la société où nous vivons, et des ch
unés, leurs maux nous consolent. Mais l’intérêt attaché au récit des voyages diminue chaque jour, à mesure que le nombre des v
fiquant de pelleteries parmi les Indiens, il ne donne modestement son voyage que pour le journal de sa route. Le 15, le vent
ait sentir dans l’ouvrage : il est malheureux qu’un simple journal de voyage manque de méthode et de clarté. M. Mackenzie expo
ssionnaires13. Pour se faire une idée nette du point de départ et des voyages de M. Mackenzie, voici donc peut-être ce qu’il es
euve et sa navigation jusqu’à l’océan Boréal, sont l’objet du premier voyage de M. Mackenzie. Parti du fort Chipiouyan, le 3 d
92, il part une seconde fois du fort Chipiouyan pour faire un nouveau voyage . Dirigeant sa course à l’ouest, il traverse le la
étermina la latitude au 69° 14’ nord ; ce fut le terme de son premier voyage . Les glaces, le manque de vivres, et le décourage
uve enfin au fort Chipiouyan. Je vais maintenant rendre compte de son voyage à l’Océan Pacifique, montrer ce que les sciences
l’Océan Pacifique. Le 10 d’octobre 1792, trois ans après son premier voyage , M. Mackenzie part une seconde fois du fort Chipi
le commerce avec les Indiens, et à prendre des renseignements sur son voyage . « Parmi les Sauvages qui vinrent me visiter, ét
ais des rois, et la solitude au commerce des hommes. Le traducteur du Voyage de M. Mackenzie observe que les compagnons du mar
lait des amis partis pour la Contrée des Âmes, et depuis longtemps en voyage . « Nos guides, dit M. Mackenzie, ayant aperçu de
qui en dernier résultat tournent également au profit du commerce, le voyage de M. Mackenzie à l’ouest est, sous ce point de v
ackenzie à l’ouest est, sous ce point de vue, moins important que son voyage au nord. Le capitaine Vancouver avait suffisammen
gouvernement, pour l’avantage de la France. Du moins le projet de ce voyage , qui vient d’être achevé par un étranger, ne para
dans les mêmes desseins, et qu’au moment où il exécutait son premier voyage , je parcourais aussi les déserts de l’Amérique ;
cœur, et que n’enseignent point les préceptes de la rhétorique. Le Voyage pittoresque et historique de l’Espagne, par M. Al
l’histoire qui ne demandent pas le même courage dans l’historien. Les Voyages , par exemple, qui tiennent à la fois de la poésie
quité ne nous a laissé qu’un modèle de ce genre d’histoire : c’est le Voyage de Pausanias ; car le Journal de Néarque et le Pé
udèle jusqu’à nos jours, on peut compter à peu près cent trente-trois voyages exécutés dans la seule Palestine. C’est à M. l’ab
et à M. de Choiseul-Gouffier qu’il faut donc rapporter l’origine des Voyages pittoresques proprement dits. Il est bien à désir
istoriens de leurs chefs-d’œuvre ; on compte une foule de tours ou de Voyages pittoresques d’Angleterre ; les monuments de la F
autant d’élégance que de clarté, l’auteur trace ainsi le plan de son voyage  : « L’Espagne est une des contrées les moins con
x nous peigne quelque jour ces lieux magiques. La troisième époque du Voyage pittoresque d’Espagne renfermera les monuments go
lorsqu’on vient du pays des Arabes ! À en juger par l’introduction du Voyage pittoresque, l’auteur nous paraît surtout éminemm
te et la mort, shame and death. » Enfin, dans la quatrième époque du Voyage , l’auteur donnera les vues des monuments modernes
on se rappelle que les deux frères de M. de Laborde ont péri dans le voyage de M. de la Peyrouse, victimes de l’ardeur de s’i
vons dans ce moment même sous les yeux une vue de Jérusalem, tirée du Voyage pittoresque de Syrie : quel que soit le mérite de
sont pour les voyageurs, tous les plaisirs pour nous qui profitons du voyage  : nous allons au bout de la terre sans quitter no
responds, dit-il, ordinairement à ceux qui me demandent raison de mes voyages  : Je sais bien ce que je fuis, mais non pas ce qu
ornements du monde. Dieu en chasse loin nos divisions ! » Sur le Voyage au Levant, de M. le comte de Forbin Mai 1819.
comte de Forbin Mai 1819. Monsieur le comte de Forbin, dans son Voyage au Levant, réunit le double mérite du peintre et
des gabarres La Surveillante et L’Active. Il avait pour compagnons de voyage , M. l’abbé de Janson, missionnaire, M. Huyot, arc
la côte de Cérigo, mourut le jeune Cochereau, qui avait entrepris le voyage plein de joie et d’ardeur 74. Dans les projets d
’aller visiter Athènes. Il faut lire la description d’Athènes dans le Voyage . M. le comte de Forbin peint avec une expression
et la parfaite ressemblance, à celle que l’on trouve dans le Nouveau Voyage du Levant : nous ne pouvons résister au plaisir d
uines d’Éphèse, dont la description est un des plus beaux morceaux du voyage . « Je parvins, dit M. Forbin, avec assez de diff
n’aurait rien vu, et il aurait tout défiguré. Nous admirons le grand Voyage d’Égypte ; nous rendons hommage aux gens de lettr
eureusement il s’en faut beaucoup que tous les Mémoires du magnifique Voyage d’Égypte, soient écrits dans le même esprit, témo
tager d’Alcinoüs. Les Français peuvent tirer un autre profit de leurs voyages  ; ils peuvent se convaincre, en parcourant le mon
à la lecture du Jean Sbogar de M. Ch. Nodier, ou de l’épisode du beau Voyage de M. de Forbin, ou des Mémoires d’un Espagnol, o
d on veut parvenir, il faut éviter la route que nous avons suivie. Voyages . [Décembre 1819.] Enfin nous entrons dans not
re 1819.] Enfin nous entrons dans notre élément ; nous arrivons aux voyages  : parlons-en tout à notre aise ! Ce n’est pas san
s aurions sollicité une place sur les vaisseaux qui ont recommencé le voyage cette année : nous hivernerions maintenant dans u
ines de la monarchie ? Une chose touchante dans le journal du dernier voyage à la baie de Baffin, est la précaution prise de r
baron de Humboldt, dans les belles forêts de la Nouvelle-Grenade. Le Voyage aux régions équinoxiales du nouveau continent, fa
ue dies miseris mortalibus aevi Prima fugit. Pour louer dignement ce Voyage , le meilleur moyen serait d’en transcrire des pas
ion que l’auteur introduit dans la narration successive de ces saints voyages , commencés avec le bourdon et continués avec l’ép
Basse-Égypte. Il y a un esprit de révolte dans l’Orient, qui rend les voyages difficiles et dangereux ; les Arabes tuent aujour
ateaubriand, M. et Mme de Tocqueville, M. Le Pelletier d’Aunay. 73. Voyage dans le Levant, page 5. 74. Idem, page 6. 75.
Aunay. 73. Voyage dans le Levant, page 5. 74. Idem, page 6. 75. Voyage dans le Levant, p. 44. 76. Voyage dans le Levan
page 5. 74. Idem, page 6. 75. Voyage dans le Levant, p. 44. 76. Voyage dans le Levant, page 60 et suiv. 77. Voyez le ci
97 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXXV » pp. 144-146
ébecca félix, frère et sœur de. mademoiselle rachel. — léon gozlan. —  voyage de chateaubriand a londres. — visite d’eugène sue
relativement très-favorables, et plus qu’il ne faudrait.) — On dit le voyage de M. de Chateaubriand à Londres très-prochain ;
98 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Lahor, Jean = Cazalis, Henri (1840-1909) »
à cette riche et multiple expérience intellectuelle celle des grands voyages et de la vie cosmopolite. C’est dire que peu d’éc
de vue de la dialectique rigoureuse, un très grand et très séduisant voyage , fécond en fortes pensées, et du reste d’une maje
99 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite.) »
telle quelle, est incomparable. On était en 1837. C’était son second voyage d’Afrique. Horace Vernet, qui avait à peindre le
ux bataillons pour escorte : « Voilà comme je suis organisé pour mon voyage  : six mules pour porter mon bagage, mes tentes, e
à bord du bâtiment qui le ramenait, et encore plein des sensations du voyage , il les a racontées à Mme Vernet dans une lettre
Je t’avoue que le cœur m’a battu en voyant le terme et le but de mon voyage , les plus hautes montagnes du grand Atlas se déve
u parler. Il me suffira de dire que je n’ai rien vu dans aucun de mes voyages qui m’ait autant frappé. Cette ville toute couleu
que injustice dans le cas présent15. « Pour en revenir au but de mon voyage , disait Horace Vernet en terminant sa lettre, j’a
100 (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Le comte de Ségur »
evalier de Bouflers, et les conseils de Voltaire lui-même, au dernier voyage du grand poëte à Paris. Ce gracieux bagage de fam
intéressante des Mémoires de M. de Ségur est consacrée aux détails du voyage en Crimée où l’ambassadeur de France eut l’honneu
où l’ambassadeur de France eut l’honneur d’accompagner Catherine. Ce voyage romanesque et même mensonger, tout rempli d’illus
ertissement et les mille circonstances. Est-ce avant, est-ce après ce voyage , qu’il eut à poser lui-même une limite dans les d
l ne voulait pourtant pas épuiser ? Je crois bien que ce fut avant le voyage et dans l’été qui précéda la signature de son tra
 ; les rivages d’Utopie et d’Atlantide s’enfuyaient à l’horizon : les voyages en Crimée étaient terminés. Les Mémoires de M. de
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