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1 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre deuxième »
septième et dix-huitième siècles. — § I. Le père Bonhours. Théorie du vrai orné. — § II. L’abbé Trublet. Recette pour faire
n du précieux, et traduit encore à sa renaissance, Balthazar Gracian. Vraie devise de la vanité, qui explique pourquoi le pré
ère Bouhours et l’abbé Trublet. § I. Le père Bouhours. — théorie du vrai orné. Ce premier docteur du précieux, très est
t pour que Voltaire lui fît une place dans le Temple du, Goût. Il est vrai qu’il l’y montre, derrière Pascal et Bourdaloue q
les recommander ; mais surtout qu’elles se gardent bien de n’être que vraies . Dans le premier ouvrage de Bouhours12, son estim
que vraies. Dans le premier ouvrage de Bouhours12, son estime pour le vrai est plus tiède et son goût pour l’ornement moins
rendait les infidélités faciles. Mais il n’est pas si aisé d’aimer le vrai que les ornements ; et Bouhours, quoi qu’il fasse
oi qu’il fasse, n’est qu’à demi converti. Il croit aimer, en 1687, le vrai de Boileau, de Bossuet, de Molière ; c’est leur s
l’homme ; il n’aime au fond que l’agréable et le joli ; il ménage le vrai et le beau. S’il n’y avait pas derrière ce vrai e
e joli ; il ménage le vrai et le beau. S’il n’y avait pas derrière ce vrai et ce beau des personnes avec lesquelles il tient
serait épargnées en leur honneur ! Pour les anciens, il en parle sans vrai savoir, raisonnable tant qu’il les loue en gros e
u, s’il admire les bons c’est par de méchantes raisons. Sa théorie du vrai embelli, figuré tantôt par un bâtiment qui déplaî
travail littéraire de la pensée au mot. Tout le monde croit tenir le vrai  ; à quoi bon le chercher ? On s’attachera donc au
’édifice, de la taille que de la qualité du diamant. Pour chercher le vrai , il faut deux choses données à peu de gens : dout
penser. Tel est l’ordre du travail. Apprendre à penser, chercher le vrai , même chose sons des mots différents. Vient ensui
t ; ce sont encore deux mots différents pour la même chose, car où le vrai est exprimé, il est orné. Bouhours détruit l’ordr
omme dans ceux de Bouhours, le faux est de penchant et de source ; le vrai n’est que de conduite. Bouhours voulait concilier
idées fausses qui s’exagèrent en se reproduisant. Bouhours voulait du vrai , à la condition d’être orné. Pour Trublet, il n’y
it du vrai, à la condition d’être orné. Pour Trublet, il n’y a pas de vrai  ; il y a le bon, dont il faut faire le beau. Voic
ses images familières, de moins haut goût que celles de Bouhours. Le vrai , dans Bouhours, ce sont les fondements de la mais
ce d’auteurs : ce sont les bons ; il n’y a de bons auteurs que par le vrai , et le vrai, au lieu de n’être que le bon, est le
 : ce sont les bons ; il n’y a de bons auteurs que par le vrai, et le vrai , au lieu de n’être que le bon, est le tout. Allez
Le bon mis en ragoût pour en faire le beau est un pire conseil que le vrai orné de Bouhours. Dans la doctrine du vrai orné,
est un pire conseil que le vrai orné de Bouhours. Dans la doctrine du vrai orné, il y a du moins le mot, et le mot peut enco
encore faire songer à la chose. Dans lanthéorie du bon assaisonné, le vrai n’est pas même nommé. Et combien je me défie du m
le nouveau. Mais le nouveau n’est-il pas trop souvent le contraire du vrai qui a passé de mode ? En demandant aux écrivains
e, sauf dans le petit cercle de Bouhours, on demandait aux auteurs le vrai , la raison par laquelle nous le discernons du fau
ns du faux. C’était le bon conseil ; car, malgré l’attrait naturel du vrai tout tend à nous en éloigner, sans compter qu’il
oigner, sans compter qu’il y a souvent profit à lui être infidèle. Le vrai est à la fois un idéal et une règle. Il faut de l
gle. Voilà pourquoi les bons conseillers nous exhortent à chercher le vrai . Ils savent que nous n’y sommes ni assez enclins
mes ni assez enclins de nous-mêmes, ni assez aidés par les autres. Le vrai dans les livres est la vertu dans la conduite ; a
’attacher aux ornements, c’est prouver qu’on doute de l’excellence du vrai , ou qu’on veut avoir pour soi tout seul la gloire
grand critique du dix-septième siècle, Fénelon, a vu dans Cicéron le vrai orné ; voilà sa raison de préférer Démosthène à C
ène à Cicéron. Les gens qui recommandent le nouveau ne sentent pas le vrai et ne haïssent pas le faux. Je ne suis pas surpri
à Lucain, dit-il, et Cicéron à Sénèque, est un jugement qui, bien que vrai , ne suppose pas que l’homme qui le porte soit un
à Cicéron et Lucainà Virgile16. » J’étais bien sûr que la doctrine du vrai orné et du bon mis en ragoût le mènerait à dire q
e le goût pour le faux marque plus d’esprit que la préférence pour le vrai . En poussant un peu Trublet, on en eût facilement
lement tiré que le nouveau, fût-ce au prix du faux, vaut mieux que le vrai sans apprêt. Or, une fois qu’on fait des conditio
ux que le vrai sans apprêt. Or, une fois qu’on fait des conditions au vrai , qu’on le veut d’une certains façon et non d’une
, c’en est fait, on appartient au faux, et ce qu’on garde d’estime au vrai n’est que du respect humain. § III. Autre ress
à l’esprit, et converti des mouvements en idées17. » Le mot est aussi vrai des secondes. Mais peut-être le jeu était-il moin
2 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Marie Tudor » (1833) »
x manières de passionner la foule au théâtre : par le grand et par le vrai . Le grand prend les masses, le vrai saisit l’indi
théâtre : par le grand et par le vrai. Le grand prend les masses, le vrai saisit l’individu. Le but du poète dramatique, qu
ujours être, avant tout, de chercher le grand, comme Corneille, ou le vrai , comme Molière ; ou, mieux encore, et c’est ici l
où puisse monter le génie, d’atteindre tout à la fois le grand et le vrai , le grand dans le vrai, le vrai dans le grand, co
nie, d’atteindre tout à la fois le grand et le vrai, le grand dans le vrai , le vrai dans le grand, comme Shakspeare. Car, re
teindre tout à la fois le grand et le vrai, le grand dans le vrai, le vrai dans le grand, comme Shakspeare. Car, remarquons-
aut de chacune d’elles constitue le contraire de l’autre. L’écueil du vrai , c’est le petit, l’écueil du grand, c’est le faux
e faux. Dans tous les ouvrages de Shakspeare, il y a du grand qui est vrai , et du vrai qui est grand. Au centre de toutes se
tous les ouvrages de Shakspeare, il y a du grand qui est vrai, et du vrai qui est grand. Au centre de toutes ses créations,
grandeur et de la vérité ; et là où les choses grandes et les choses vraies se croisent, l’art est complet. Shakspeare, comme
hautes que nous qui vivent comme nous. Hamlet, par exemple, est aussi vrai qu’aucun de nous, et plus grand. Hamlet est colos
n homme, c’est l’homme. Dégager perpétuellement le grand à travers le vrai , le vrai à travers le grand, tel est donc, selon
c’est l’homme. Dégager perpétuellement le grand à travers le vrai, le vrai à travers le grand, tel est donc, selon l’auteur
ières, tel est le but du poète au théâtre. Et ces deux mots, grand et vrai , renferment tout. La vérité contient la moralité,
e Tudor ? La voici. Une reine qui soit une femme. Grande comme reine. Vraie comme femme. Il l’a déjà dit ailleurs, le drame c
3 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre II : Rapports de l’histoire de la philosophie avec la philosophie même »
ont pas liées avec l’ensemble du système, et qui par elles-mêmes sont vraies , solides, intéressantes, dignes d’être conservées
tiques, on peut trouver des faits, des données qui resteraient encore vrais , le système disparaissant. Ces vérités partielles
monde ; l’analyse des erreurs des sens et de l’imagination est aussi vraie pour Helvétius qu’elle l’est pour Malebranche ; l
comme dans le cas précédent : ce sont des points de vue relativement vrais , mais dont la vérité s’évanouit dans une synthèse
isme) consiste à supposer que parmi les systèmes il y en a un qui est vrai , et que tous les autres sont faux. Par exemple, s
 on exclura les trois premiers comme faux, le quatrième seul étant le vrai  ; mais l’idéalisme lui-même étant une expression
st qu’un très-petit nombre de philosophes seulement est resté dans le vrai et que le plus grand nombre s’est trompé : conclu
s bonnes passions ne sont pas plus aptes que les mauvaises à juger du vrai et du faux. Cette explication est démentie en out
u’on a secoué le joug. Il y a bien là, si l’on veut, quelque chose de vrai , et cela peut s’appliquer à quelque jeune témérai
aussi pauvres les profondes pensées d’un Spinoza ou d’un Kant. A dire vrai , je ne vois pas qu’il y ait sous ce rapport grand
uvais. Il n’y a donc pas là un critérium suffisant pour distinguer le vrai du faux. On dira encore que tels auteurs que nous
lle on n’avait pas accordé assez d’attention : tous les systèmes sont vrais par certains côtés, tous représentent un aspect d
t de ses nomades, que chacune d’elles est un miroir de l’univers, est vrai des systèmes. Chacun d’eux est comme un microcosm
 ? Supposer, encore une fois, que parmi tous ces systèmes un seul est vrai et que tous les autres sont faux, c’est, nous ven
sque tous se contredisent : ou plutôt on n’a ni tort ni raison, et le vrai et le faux vont se perdre dans l’abîme de l’absol
ncilie difficilement avec l’étendue des lumières. Tout cela peut être vrai  ; mais il ne faut pas confondre l’un des abus pos
e coupable, lorsque son seul tort est d’être frappé d’un point de vue vrai , mais de négliger les autres, tort dans lequel je
torien de la philosophie ? Il doit recueillir tous ces points de vue, vrais par un certain côté, et les transmettre à la phil
troverse) que ce procédé qui consiste tout d’abord à faire la part du vrai chez ses adversaires, et en général chez tous les
r trop de choses dans une boîte trop étroite. Si tel point de vue est vrai , comment tel autre peut-il l’être également ? Par
st trop ambitieuse dans ses théories métaphysiques ; mais si cela est vrai , comment la métaphysique elle-même est-elle possi
possible ? Jusqu’où l’est-elle, et dans quelle mesure ? Quelle est la vraie limite de ce que nous pouvons et de ce que nous n
’éclectisme ? Je prends un autre exemple. Incontestablement il y a du vrai dans le panthéisme. Personne ne peut nier que Die
Ainsi Dieu est partout, Dieu est en tout, est Deus in nobis. Voilà le vrai du panthéisme. D’un autre côté pourtant, il y a d
n degré nécessaire de la philosophie, mais que ce n’est pas encore la vraie philosophie elle-même. La vraie philosophie consi
phie, mais que ce n’est pas encore la vraie philosophie elle-même. La vraie philosophie consisterait, non pas à ajouter bout
dis bien plus : l’hypothèse que le système de Hegel serait absolument vrai est en contradiction avec les principes mêmes de
st en contradiction avec les principes mêmes de son système. S’il est vrai en effet que l’univers ne soit que le développeme
le des poètes, ni celle du peuple. Ils connaissent tous les degrés du vrai , et n’en dédaignent aucun, aussi éloignés d’un pé
obéissant qu’aux lumières de leur raison, et jamais à un parti pris : vrais et inimitables philosophes, que Voltaire et Monta
Plus scientifique quant à la forme, la philosophie moderne est moins vraie que la philosophie antique : car la vérité ne se
4 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre XI. La Science et la Réalité. »
que comme contingente, puisqu’il viendra un jour où elle ne sera plus vraie . Et pourtant croit-on que les partisans de la thé
lus une évolution de la loi de Mariotte elle-même ; elle cesse d’être vraie , après je ne sais combien de siècles ; mais au bo
n de siècles ; mais au bout d’une fraction de seconde, elle redevient vraie et cela pour un nombre incalculable de siècles. E
nsi ne pourront pas lui enseigner que la loi de Newton cessera d’être vraie dans l’avenir, puisque cette loi est précisément
art ; ils ne pourront pas davantage lui apprendre qu’elle n’était pas vraie dans le passé. Encore en ce qui concerne l’avenir
Mais, si le principe d’induction tel que nous venons de l’énoncer est vrai , il y en aura qui seront à peu près pareilles et
lus souvent survit. Si l’une d’elles nous a fait connaître un rapport vrai , ce rapport est définitivement acquis et on le re
nce n’est qu’une classification et qu’une classification ne peut être vraie , mais commode. Mais il est vrai qu’elle est commo
t qu’une classification ne peut être vraie, mais commode. Mais il est vrai qu’elle est commode, il est vrai qu’elle l’est no
tre vraie, mais commode. Mais il est vrai qu’elle est commode, il est vrai qu’elle l’est non seulement pour moi, mais pour t
elle l’est non seulement pour moi, mais pour tous les hommes ; il est vrai qu’elle restera commode pour nos descendants ; il
s ; il est vrai qu’elle restera commode pour nos descendants ; il est vrai enfin que cela ne peut pas être par hasard. En ré
er plus loin. Une théorie physique, avons-nous dit, est d’autant plus vraie , qu’elle met en évidence plus de rapports vrais.
it, est d’autant plus vraie, qu’elle met en évidence plus de rapports vrais . À la lumière de ce nouveau principe, examinons l
» et « la Terre ne tourne pas » ne sont donc pas cinématiquement plus vraies l’une que l’autre. Affirmer l’une, en niant l’aut
’existence de l’espace absolu. Mais si l’une nous révèle des rapports vrais que l’autre nous dissimule, on pourra néanmoins l
us dissimule, on pourra néanmoins la regarder comme physiquement plus vraie que l’autre, puisqu’elle a un contenu plus riche.
j’affirme que tous ces phénomènes ont un rapport intime, et cela est vrai , et cela reste vrai bien qu’il n’y ait pas et qu’
ces phénomènes ont un rapport intime, et cela est vrai, et cela reste vrai bien qu’il n’y ait pas et qu’il ne puisse y avoir
irmer qu’il y a un lien entre les trois phénomènes et cela encore est vrai bien qu’il n’y ait pas d’espace absolu. Dans le s
este nous révèle entre tous les phénomènes célestes sont des rapports vrais  ; affirmer l’immobilité de la Terre, ce serait ni
e n’ait pas tout à fait le même sens que pour le vulgaire, et que son vrai sens soit bien plus subtil, plus profond et plus
5 (1767) Salon de 1767 « Adressé à mon ami Mr Grimm » pp. 52-65
moi toute la justice que vous méritiez. Consolez-vous ; j’aurais été vrai , et j’y aurais peut-être autant perdu que vous y
dira l’artiste qui réfléchit avant que de contredire, où est donc le vrai modèle, s’il n’existe ni en tout ni en partie dan
s moins senti la vérité de ce que je vous ai dit ? En serait-il moins vrai que par un œil microscopique, l’imitation rigoure
jamais recherché l’origine. Si ce que je te disois tout à l’heure est vrai , le modèle le plus beau, le plus parfait d’un hom
loignant sans cesse du portrait, de la ligne fausse, pour s’élever au vrai modèle idéal de la beauté, à la ligne vraie ; lig
e fausse, pour s’élever au vrai modèle idéal de la beauté, à la ligne vraie  ; ligne vraie, modèle idéal de beauté qui n’exist
s’élever au vrai modèle idéal de la beauté, à la ligne vraie ; ligne vraie , modèle idéal de beauté qui n’exista nulle part q
Pugets, des Pigals, des Falconnets ; modèle idéal de la beauté, ligne vraie dont les artistes subalternes ne puisent que des
s l’antique ou dans leurs ouvrages ; modèle idéal de la beauté, ligne vraie que ces grands maîtres ne peuvent inspirer à leur
igoureusement qu’ils la conçoivent ; modèle idéal de la beauté, ligne vraie au-dessus de laquelle ils peuvent s’élancer en se
e tenir approché ou éloigné du modèle idéal de la beauté, de la ligne vraie  ; modèle idéal de la beauté, ligne vraie non trad
al de la beauté, de la ligne vraie ; modèle idéal de la beauté, ligne vraie non traditionelle qui s’évanouit presque avec l’h
n peuple, d’un siècle, d’une école ; modèle idéal de la beauté, ligne vraie dont l’homme de génie aura la notion la plus corr
rconstances qui l’auront vu naître ; modèle idéal de la beauté, ligne vraie qui se corrompt, qui se perd et qui ne se retrouv
 ; ils la cherchent, non pour aprocher du modèle idéal ou de la ligne vraie , mais pour aprocher de plus près de la copie de c
Agasias. C’est un vieux conte, mon ami, que pour former cette statue, vraie ou imaginaire que les anciens appeloient la règle
iens appeloient la règle et que j’appelle le modèle idéal ou la ligne vraie , ils aient parcouru la nature, empruntant d’elle,
la connaissance la plus profonde de la beauté, étoient remontés à son vrai modèle idéal, à la ligne de foi avant que d’avoir
. Je vous déclare que s’ils avoient possédé le modèle idéal, la ligne vraie dans leur imagination, ils n’auroient trouvé aucu
s eu que d’emprunt, sourdement, obscurément le modèle idéal, la ligne vraie  ; c’est que si ces modèles avaient été anéantis,
serions arrivé comme eux à un modèle original et premier, à une ligne vraie qui aurait été bien plus nôtre, qu’elle ne l’est
; c’est que nature ne fait rien par saut, et que cela n’est pas moins vrai dans les arts que dans l’univers. Quelques conséq
isent beaucoup aux hommes de génie. Après cette excursion à laquelle, vraie ou fausse, peu d’autres que vous seront tentés de
6 (1892) Boileau « Chapitre IV. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » » pp. 89-120
ous parcourons Boileau des yeux. Tous ces mots qu’il emploie, raison, vrai , sublime, pompeux, et tant d’autres, qui sont com
inuelle d’idées et de termes pour obtenir la pensée de Boileau en son vrai sens, dans son vrai jour. On s’aperçoit alors que
e termes pour obtenir la pensée de Boileau en son vrai sens, dans son vrai jour. On s’aperçoit alors que cette pensée est si
ais pris dans son tempérament particulier la règle de l’art. S’il est vrai — et c’est vrai — qu’il se défie de l’imagination
n tempérament particulier la règle de l’art. S’il est vrai — et c’est vrai  — qu’il se défie de l’imagination et lui trace ri
n jour, et d’un accès de fièvre. Enfin tout le monde sait combien les vrais artistes sont sobres à l’ordinaire de considérati
sans en empêcher aucune : c’est celle qui, par essence, distingue le vrai du faux. Mais qu’est-ce qu’une pensée vraie, en p
par essence, distingue le vrai du faux. Mais qu’est-ce qu’une pensée vraie , en poésie ? La poésie est un art, et la vérité n
la beauté. Mais la beauté, c’est la vérité : Rien n’est beau que le vrai … Mais le vrai, c’est la nature : La nature est
s la beauté, c’est la vérité : Rien n’est beau que le vrai… Mais le vrai , c’est la nature : La nature est vraie… Raison,
est beau que le vrai… Mais le vrai, c’est la nature : La nature est vraie … Raison, vérité, nature, c’est donc tout un, et
aient et corrompaient la nature, qui veut que l’intelligence tende au vrai , et que le langage soit le signe de l’idée : ils
rebut les mannequins élégants de Quinault, et produit des hommes, de vraies âmes humaines, douloureuses et vivantes : si vrai
it des hommes, de vraies âmes humaines, douloureuses et vivantes : si vrai , qu’avec sa grâce puissante, il fait parfois l’ef
ressemble, sans avoir vu l’original. Boileau dit : Mais la nature est vraie , et d’abord on le sent. Et M. Zola, traducteur fi
ctement et vigoureusement rendue, et c’est parce que nous les sentons vraies , d’une vérité qui nous saisit immédiatement, que
itation n’est donc, en somme, pour Boileau, qu’un moyen de faire plus vrai  ; et, quand il propose sans cesse les anciens pou
evons nous proposer aussi pour modèle : ce qui, étant universellement vrai , sera universellement intelligible. La poésie, di
ême ? Peut-être n’a-t-il quitté si souvent la voie où l’engageait son vrai génie, pour se faire moraliste et manieur d’idées
e, excellent et très original. Si, en effet, « rien n’est beau que le vrai  », et si le charme, le je ne sais quoi qui transp
siste principalement à ne jamais présenter au lecteur que des pensées vraies et des expressions justes », on ne doit pas préte
impressions ordinaires et communes, qui est significative, et qui est vraie d’une vérité universelle. S’il y a un lyrisme hor
l’humanité. Car elles ne diffèrent des nôtres que par l’intensité. Le vrai , le grand lyrique, ce n’est pas un Baudelaire, un
es et spirituelles, par quelques vers immortels, où vit la nature, la vraie nature champêtre, dans sa saine et belle grossièr
nature que l’épopée imite, implique la mythologie. La mythologie est vraie . Mais comme il serait difficile à un moderne, à u
de l’épopée : l’épopée est un poème allégorique, et la mythologie est vraie , comme forme d’art exprimant l’abstrait par le co
7 (1856) Réalisme, numéros 1-2 pp. 1-32
s. Quant à comparer les peintures avec la nature, il faut un amour du vrai que peu de gens possèdent, et là se présente un é
visages bleus et des mains jaunes ; elle délaissera un paysage net et vrai pour s’abattre devant des machines flamboyantes,
abitent les personnages tatoués et coloriés qui l’intéressent. Il est vrai , cependant, que cette foule bâille aux musées, et
musées pour serre chaude, la réalité est fausse, le conventionnel est vrai  ; en effet, les peintures renfermées dans les mus
e. Séparer de l’ensemble un fragment, l’encadrer et l’offrir dans son vrai particulier, voilà l’écueil du réalisme, parce qu
lumière dans un palais. Les paysagistes peignent toujours d’après le vrai , et le vrai le plus généralement connu ; aussi il
s un palais. Les paysagistes peignent toujours d’après le vrai, et le vrai le plus généralement connu ; aussi ils ont marché
imes pour tout peintre, et qu’il ne lui est pas donné de résoudre. Le vrai de la couleur ou de la lumière est si puissant, s
que la guerre amène les rimes les plus redondantes). J’ai dit que le vrai , dans la couleur ou dans la lumière, était parfai
, dans la couleur ou dans la lumière, était parfaitement dédaigné, le vrai , dans le bonhomme est traité avec encore plus de
à la multiplication des pains. Lorsque Raphaël a voulu entrer dans le vrai , le portrait, « ce genre inférieur », comme vous
t une place ; le xixe  siècle a affranchi l’ordinaire, le général, le vrai . La beauté ne veut rien dire sinon la beauté ; le
choque ; au soleil, les guenilles valent les vêtements impériaux. Le vrai embrasse tout ce qui vit et pense ; et il donne a
envoyé promener les Adonis et les Quasimodos romantiques ; alors les vrais ouvriers, les vrais paysans, les vrais bourgeois
Adonis et les Quasimodos romantiques ; alors les vrais ouvriers, les vrais paysans, les vrais bourgeois dans leur étroitesse
imodos romantiques ; alors les vrais ouvriers, les vrais paysans, les vrais bourgeois dans leur étroitesse, tout a été peint 
ienne définition, qui a servi à toutes les écoles : le beau, c’est le vrai . Tout ce qui est faux de pensée ou d’expression e
erez tout. Boileau vous dira une bonne chose : Rien n’est beau que le vrai , et tout de suite, pour faire de l’art et pour fa
aire une rime, il vous joindra à cette bonne chose une niaiserie : le vrai seul est aimable. Le romantisme a bien dit aussi 
vrai seul est aimable. Le romantisme a bien dit aussi : la nature, le vrai , voilà ce qu’il faut imiter. Mais, tout en disant
x qu’il attaquait. Pour nous, nous admettons le laid, parce qu’il est vrai  ; nous admettons le beau, parce qu’il est vrai au
laid, parce qu’il est vrai ; nous admettons le beau, parce qu’il est vrai aussi ; nous admettons le vulgaire comme l’extrao
dmettons le vulgaire comme l’extraordinaire, parce que tous deux sont vrais  ; mais ce que nous n’admettons pas, et ce qui a t
nuais ainsi jusqu’à la fin. Je citerais sans relâche, car c’est là le vrai beau chez ce peuple grotesque et romantique, de l
de rongeurs très envahissante qui attaque sans cesse le sentiment du vrai et du juste pour mettre à sa place, l’amour de l’
par des religieux qui s’ignorent, mais en tout cas, on aime mieux les vraies litanies de l’Église que ces légions de : Puisque
elui qui dit… Je suis celui qui fait… Il n’était pas de ceux… etc. Le vrai c’est que la poésie est un métier où l’on compte
il boîte. Ce n’est pas assez que, par système, la poésie dénature le vrai , il faut que les idées déjà troublées et confuses
ens critique n’existe que chez les gens de bonne foi qui cherchent le vrai et n’ont pas honte de s’avouer leurs fautes et de
’à raconter ce qu’on a vu dans son petit coin personnel, et si on est vrai , si on représente les gens dont on est entouré, l
s qui se trémoussent en dix volumes on ne sait pourquoi, qui n’ont ni vraie passion, ni vraie vie, tous ces batailleurs, qui
nt en dix volumes on ne sait pourquoi, qui n’ont ni vraie passion, ni vraie vie, tous ces batailleurs, qui vivent de sang, d’
, m’ennuient, je veux la vérité avant tout, « Rien n’est beau que le vrai , etc. » dit Boileau, et c’est une des rares fois
tromper, vous en savez assez pour distinguer s’il est près ou loin du vrai . Vous vous retrouvez dans son œuvre qui vous rapp
rsuadé qu’il en avait fait trois fois plus qu’il n’en a signé. Il est vrai que cette facilité du roman me diminuait singuliè
rvescence de l’imagination l’entraînent aux dépens de la raison et du vrai , quand le culte du passé l’empêche de voir les cu
tème et imite au lieu de créer ; celui qui imite ne voit ni juste, ni vrai , il n’est préoccupé que par l’exemple ; il faut d
le peinte, ces bonshommes de carton et ces histoires à peu près aussi vraies que les bonshommes qui les racontent. L’homme est
ention de son spectateur qui n’avait pas encore peur de son portier ; vrai , parce qu’il employait des hommes de bonne volont
es de foi sous le ciel : tel a été le théâtre au premier jour. Il est vrai que cette perfection n’a pas duré longtemps, mais
t eu un autre théâtre toujours agissant, toujours varié,, encore plus vrai , encore plus naïf, encore plus complet, qui n’est
un commerce avec la logique. Quant à ceux qui opposent l’idéalisme au vrai , leurs idées sont de beaucoup inférieures à celle
homme, et qu’on peigne non pas un homme, mais l’homme. L’homme étant vrai puisqu’il est l’homme, tandis qu’un homme est une
l’homme, tandis qu’un homme est une exception ; la réalité n’est pas vraie , parce qu’elle ne comporte qu’une spécialité et n
érité. Donc le réalisme qui fait des monographies fait réel, mais non vrai , et par conséquent est insignifiant et étroit, le
réel, mais non vrai, et par conséquent est insignifiant et étroit, le vrai étant supérieur au réel. — Amen. D’autres sont d’
’était pas conclure sur lui. Ou bien encore, les romantiques sont les vrais réalistes, car ils ont fait de la couleur locale.
éable et du réel, mais il faut que cet agréable soit lui-même pris du vrai . « On prend d’abord l’imagination que les bonnes
s que nature (l’habitude !) ; beaucoup plus que d’avoir été simple et vrai . Vous avez voulu que ce « bonhomme » ait eu, lui
vérité de couleur ne constituait pas le beau qui est la splendeur du vrai  », et pour faire accepter votre protégé, vous l’a
rtissant, et par conséquent le relève ; Que, demandant à l’artiste le vrai utile, il lui demande surtout le sentiment, l’obs
trouve plus nets les gens qui disent que le beau est la splendeur du vrai , qu’il y a de l’idéal partout et qu’il faut savoi
n sur ces belles idées. Lorsqu’on dit : « Le beau est la splendeur du vrai  », voilà des mots agréables et qui plaisent, cela
eries de Delisle, et l’on comprend à l’instant même « la splendeur du vrai  ». Tandis que ces natures vulgaires de réalistes
de toute analyse comme de toute synthèse : le bon et le mauvais. Être vrai , être faux, voilà pour moi dans l’art les deux te
u’il permette à cet Allemand les défauts de son pays. J’ai dit que le vrai et le faux étaient pour moi, esthétiquement parla
choisi comme termes d’opposition le bon et le mauvais, et pourquoi le vrai et le faux, l’utile et l’inutile vous semblent-il
 ? Une chose bonne ne peut pas être indistinctement utile ou inutile, vraie ou fausse, tandis qu’elle peut être belle ou laid
vient à dire que le beau, l’agréable sont des qualités inférieures au vrai et à l’utile, et que si vous basez une théorie ar
l’agréable, vous aurez un art inférieur à celui qui sera basé sur le vrai et sur l’utile. Je ne crois pas qu’on puisse me c
sur lequel je m’appuie est donc suffisamment justifié. L’utile et le vrai , voilà donc la base de toute esthétique raisonnab
on seule doit servir à juger des choses a sonné et que, par suite, le vrai et l’utile sont devenus les seules fins du travai
donc les seuls voies à suivre : ou être utile par la science, ou être vrai dans l’art ; en suivant l’une ou l’autre voie, il
un homme. Donc, « il faut nécessairement tricher et on est alors plus vrai que la vérité ». L’article de M. Perrier est curi
ennent dans la vie humaine qu’un rang secondaire, le travail étant le vrai but, la vraie destinée de l’homme. Ces idées cond
a vie humaine qu’un rang secondaire, le travail étant le vrai but, la vraie destinée de l’homme. Ces idées conduisent par con
onduit logiquement à dire : il faut tricher, en trichant on fait plus vrai que la vérité. Je suppose que le lecteur a été ha
uppose que le lecteur a été habitué comme moi à penser que ce qui est vrai est vrai, que ce qui est exact est exact ; cette
e le lecteur a été habitué comme moi à penser que ce qui est vrai est vrai , que ce qui est exact est exact ; cette croyance
du sens poétique, ce qui est exact ne l’est pas, que ce qui n’est pas vrai , est plus vrai que ce qui est vrai. M. Perrier pe
e, ce qui est exact ne l’est pas, que ce qui n’est pas vrai, est plus vrai que ce qui est vrai. M. Perrier peut donc compren
ne l’est pas, que ce qui n’est pas vrai, est plus vrai que ce qui est vrai . M. Perrier peut donc comprendre qu’il y ait un M
torité du dieu Vers, me paraît tout surpasser. Ce dessus réel qui est vrai et qui recouvre un dessous idéal non vrai mais pl
ser. Ce dessus réel qui est vrai et qui recouvre un dessous idéal non vrai mais plus vrai, ayant une apparence distincte ; c
réel qui est vrai et qui recouvre un dessous idéal non vrai mais plus vrai , ayant une apparence distincte ; ce dessus réel q
ais plus vrai, ayant une apparence distincte ; ce dessus réel qui est vrai mais qui est méprisable, étant matériel ; ce dess
s qui est méprisable, étant matériel ; ce dessous idéal qui n’est pas vrai , mais qui doit dominer, effacer ce dessus réel, m
des intentions qui pourraient me mettre bien avec M. Veuillot, c’est vrai , mais comme l’amitié de M. Veuillot n’est pas ma
tres règles que l’imitation de la nature ? Je sais qu’il n’y a que le vrai qui plaise et qui touche. Je sais encore que la p
t non les règles classiques, — que de lui plaire et le toucher par le vrai  ? Mais cette phrase n’implique-t-elle pas contrad
ait des progrès immenses dans la décoration. Je sais bien qu’on a des vrais salons, avec des vraies pendules qui sonnent touj
s dans la décoration. Je sais bien qu’on a des vrais salons, avec des vraies pendules qui sonnent toujours minuit pour prouver
es qui sonnent toujours minuit pour prouver qu’elles marchent, et des vraies glaces qui reflètent derrière le dos de l’acteur
les personnages du balcon ; je sais tout cela, et aussi qu’il y a des vrais fauteuils en élastique et des vraies bouteilles d
tout cela, et aussi qu’il y a des vrais fauteuils en élastique et des vraies bouteilles de vrai vin de Champagne, mais l’illus
u’il y a des vrais fauteuils en élastique et des vraies bouteilles de vrai vin de Champagne, mais l’illusion, mais l’illusio
dans la perfection du décor ; et de fausses histoires jouées dans de vrais salons valent beaucoup moins que de vraies histoi
es histoires jouées dans de vrais salons valent beaucoup moins que de vraies histoires jouées dans des salons menteurs. J’ai d
ains vices. La comédie italienne en est une grande preuve : ces types vrais , populaires, sont l’abstraction des caractères ;
t ivrogne qui ne craint ni Dieu ni diable, est un type effroyablement vrai  ; on le rencontre partout avec les mêmes passions
cienne définition, qui a servi à toutes les écoles : le beau c’est le vrai . Tout ce qui est faux de pensée ou d’expression e
rez tout. Boileau vous dira une bonne chose : Rien n’est beau que le vrai  ; et tout de, suite, pour faire de fart et pour
ire une rime, il vous joindra à cette bonne chose une niaiserie : le vrai seul est aimable . Le romantisme a bien dit aussi
rai seul est aimable . Le romantisme a bien dit aussi : la nature, le vrai , voilà ce qu’il faut imiter. Mais, tout en disant
x qu’il attaquait. Pour nous, nous admettons le laid, parce qu’il est vrai  ; nous admettons le beau, parce qu’il est vrai au
laid, parce qu’il est vrai ; nous admettons le beau, parce qu’il est vrai aussi ; nous admettons le vulgaire comme l’extrao
dmettons le vulgaire comme l’extraordinaire, parce que tous deux sont vrais  : mais ce que nous n’admettons pas, et ce qui a t
uais ainsi jusqu’à la fin ? Je citerais sans relâche, car c’est là le vrai beau chez ce peuple grotesque et romantique, de l
s de poètes trop occupés de leur bonne grâce à chanter. La passion du vrai , s’ils la connaissaient, est plus poignante, plus
ïf viennent s’ajouter des images abondantes comme des étoiles ; c’est vrai , mais ce sentiment y est bien complet et c’est po
moins poète de tous. Esprits faux, ce qu’il y a de bon, de simple, de vrai dans leurs cadences, c’est ce qui aurait justemen
me, passion, mariage, ordre, désordre, religion, absolutisme. » C’est vrai , là est sa force et sa faiblesse. M. de Pontmarti
donc là plutôt la vie que ne saurait l’être celle d’un bourgeois. Le vrai sentiment pontmartiniste là-dessus c’est qu’Adolp
e œuvre ridicule qu’Adolphe dépasse énormément. Ceci est une histoire vraie , René un mensonge. Adolphe est une étude simple,
, Leslie. Fins, observateurs, hommes d’esprit, aimant la nature et le vrai , ils ont une peinture expressive qui fait penser,
. « Le grand défaut du temps est l’ambition d’aller plus loin que le vrai . (Ceci est écrit en 1802 et en 1856 on en est au
egardent point de près me regarderont avec admiration : deux ou trois vrais amis de Claude, en voyant ma prétention, haussero
ésicatoires littéraires. * *   * À propos de M. Bouilhet, il est bien vrai que Méry ce littérateur à l’ail, Théophile Gautie
se sont assisesà la gamelle des journaux. Cette Revue de Paris est le vrai pays de Cocagne des images. * *   * Il y a eu pen
Paturot, qui a de fort bonnes idées et qui se préoccupe des peintures vraies . Le système d’exposition permanente et de ventes
8 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre sixième »
Molière et La Fontaine, et de son influence sur ses amis. — § IX. Du vrai dans les ouvrages de Boileau. Ce qui le met au-de
ieux en certains endroits, mais d’une longueur assommante82. » Il est vrai qu’il était alors octogénaire, et que déjà les sa
ect fasse marcher Les astres contre leur nature87 ! Ces vers sont un vrai bouquet de fleurs espagnoles. Malherbe imitait, s
res, jusqu’à ces jeux d’esprit, sans nom et sans nombre, qui sont aux vraies œuvres de l’esprit ce que sont au travail fécond
les ironies lui donnent du sel, les sentences de la gravité. » Il est vrai que Gracian ajoute : « A tout cela il faut mêler
té, des esprits supérieurs, de grands poètes, qui avaient goûté de la vraie gloire, allaient demander à la mode les succès br
oleil, il revient de sa méprise, qu’il explique ainsi : Il est bien vrai que, sans peine, Il auroit pu desja mieux Sortir
ces du prince, qui le frappa, dit-on, avec des pincettes. L’anecdote, vraie ou fausse, fut crue et répétée, parce qu’elle éta
r Baltique pour me promener, je me trouve loin de la Brévone comme un vrai poisson hors de l’eau ; car, de nous autres Trito
de se voir tel qu’il était, ou plutôt il eut assez de génie pour être vrai avec lui-même ; c’est pour cela qu’il fut si bon
VII. Principes de sa poétique. La raison est l’âme des écrits, le vrai en est l’unique objet : telle fut la doctrine fon
d’appliquer la raison à la diversité des genres, et de rechercher le vrai qui convient à chacun. Il l’a gravée dans des ver
tent d’elle seule et leur lustre et leur prix… Rien n’est beau que le vrai , le vrai seul est aimable. Le mot seul est à la
le seule et leur lustre et leur prix… Rien n’est beau que le vrai, le vrai seul est aimable. Le mot seul est à la fois la l
n il n’y a ni lustre ni prix, c’est-à-dire ni forme ni fond ; hors du vrai il n’y a pas de beau. Ces vers, que chacun de nou
e détail, que ce qu’il avait en vue, c’est la raison sous la forme du vrai . Mais il n’en eut pas d’images aussi claires que
e l’empêcherait-on de chercher, comme la morale et la philosophie, le vrai par la raison ? Après avoir été dans notre pays u
demandât cet empire aux seules choses qui le donnent, la raison et le vrai  ? Voilà ce qu’avait pu soupçonner Malherbe et ce
que l’art de choisir, parmi ses pensées, celles qui ont la marque du vrai , reconnue par la raison ; mais il fut glorieux po
i passionnée ou si rare, qu’ait proscrite cette libre raison ? Est-il vrai que Boileau ait parlé froidement de la passion ?
au-delà, non de celles que j’ai pu connaître, car je ne réduis pas le vrai à mon expérience personnelle, mais de celles que
’objet de la raison, comme l’entend Boileau, n’est point une sorte de vrai  ; c’est tout ce qui est vrai. C’est à la fois le
entend Boileau, n’est point une sorte de vrai ; c’est tout ce qui est vrai . C’est à la fois le vrai du devoir et le vrai du
nt une sorte de vrai ; c’est tout ce qui est vrai. C’est à la fois le vrai du devoir et le vrai du fait ; le vrai de Pascal,
; c’est tout ce qui est vrai. C’est à la fois le vrai du devoir et le vrai du fait ; le vrai de Pascal, comme celui de Monta
i est vrai. C’est à la fois le vrai du devoir et le vrai du fait ; le vrai de Pascal, comme celui de Montaigne. Seulement Bo
faiblesse et non une vertu. Mais cette condition, loin de borner le vrai , n’en fait-elle pas elle-même partie ? Quand nous
en faire honneur comme d’une vertu ? Ces principes de la raison et du vrai , Boileau les applique aux genres dont les règles
se conformer à la disposition d’esprit particulière qui y répond ; le vrai , c’est tout ce qui est conforme à cette dispositi
t, loin de la gêner, la sert et l’enrichit124 . Ainsi, pour avoir le vrai sens de l’admiration qu’inspire à Boileau cette f
ait être mieux conçue, et qu’elle sort par moments de la raison et du vrai . Il n’est pas une des prescriptions de Boileau où
eau où l’on ne trouve la raison pour principe de l’inspiration, et le vrai pour objet. Que dis-je ? il n’en est pas une qui
elle la règle. Une doctrine littéraire, qui m’impose la raison et le vrai , a plus de souci de ma liberté que celle qui auto
la liberté véritable, sinon dans la connaissance de soi-même ? Il est vrai que nous ne le croyons pas d’abord ; nous goûtons
mes. On s’insurge contre Boileau par la crainte qu’on a de se voir au vrai . Outre qu’il juge les questions brièvement, sans
évertuait alors tout ce qui tenait une plume, il oppose la raison, le vrai , comme à un siècle déréglé on se contente de rapp
d’écrits, nous n’attachions pas tous le même sens aux mots raison et vrai , comme, en fait de conduite, aux mots probité, ho
de ces mots qui contiennent en eux tout un ordre de vérités, raison, vrai , langue, perfection ; mots de ralliement pour l’e
che un moment que pour revenir s’y fixer de nouveau. Cette raison, ce vrai , importunaient comme des fantômes tous les poètes
n même temps qu’il opposait à la poésie contemporaine la raison et le vrai , réintégrés pour ainsi dire dans la langue poétiq
ir de beaux ouvrages, qui ne portent pas la marque de la raison et du vrai , ou qu’il y a une sorte de vrai qui n’est pas con
tent pas la marque de la raison et du vrai, ou qu’il y a une sorte de vrai qui n’est pas conforme à la raison. Mais qui oser
délicat de tous les genres ; Boileau ramenait tout à la raison et au vrai . Le contrôle amical qu’ils exerçaient les uns sur
qu’on en peut tout au plus conclure, c’est que les aparté, pour être vrais , veulent des personnages aussi distraits que La F
divers où chacun d’eux est le premier, la perfection, c’est-à-dire le vrai par la raison. Pourquoi vouloir séparer Molière e
lois de l’art, qui eut la gloire de les exprimer si bien. § IX. Du vrai dans les ouvrages de Boileau. — ce qui le met au-
grandes vérités de l’art, dont la principale, Rien n’est beau que le vrai , fait le sujet de l’épître à Seignelay140; l’util
ée de l’autre. Deux sujets peu dignes de lui, et qui prouvent que les vraies sources de l’inspiration étaient taries et que so
é quelques admirateurs considérables de Regnier, plutôt que donné son vrai sentiment ? Quoi qu’il en soit, il n’y a guère qu
oésie. Au lieu d’y voir l’expression la plus haute de la raison et du vrai , il n’y reconnaissait que l’art et la science, c’
entendu l’école de Ronsard. Sa doctrine favorite, N’estimer rien de vrai qu’au goût il ne soit tel, est, en fait de poési
és. Cet empire dont j’ai parlé tout à l’heure, à quoi le doit-il ? Au vrai , qu’il a su trouver et exprimer dans la satire, d
ique et dans l’épître, trois genres si unis quoique si différents. Le vrai qui fait vivre ses satires littéraires, le plus o
res littéraires, le plus original peut-être de ses ouvrages, c’est le vrai d’un excellent plaidoyer en faveur de l’esprit fr
ni la haine des sots et de tout succès qui n’est point mérité163. Le vrai de l’Art poétique n’est pas d’une autre sorte que
e les exprimer, et, par analogie, à tous les arts dont l’idéal est le vrai . C’est ce qui m’explique pourquoi tous les esprit
timents et nos souvenirs ; mais tous se rappellent l’idéal commun, le vrai par la raison, et ils se tournent vers celui qui
de l’Art poétique, exprimant une loi éternelle de l’esprit humain. Le vrai des satires morales et des épîtres est d’une autr
orte que celui des satires littéraires et de l’Art poétique. C’est le vrai dans la conduite de la vie. Boileau ne s’adresse
lus au goût, mais à la conscience. Il nous fait de vives peintures du vrai , plus souvent du vrai de Pascal que du vrai de Mo
conscience. Il nous fait de vives peintures du vrai, plus souvent du vrai de Pascal que du vrai de Montaigne, du vrai selon
ait de vives peintures du vrai, plus souvent du vrai de Pascal que du vrai de Montaigne, du vrai selon l’esprit chrétien, qu
du vrai, plus souvent du vrai de Pascal que du vrai de Montaigne, du vrai selon l’esprit chrétien, qui est moins l’expressi
sir. § X. Perfection de l’art d’écrire en vers. — Le Lutrin. Le vrai commun à tous les ouvrages de Boileau, c’est la p
it-il, est naturellement plein d’un nombre infini d’idées confuses du vrai , que souvent il n’entrevoit qu’à demi, et rien ne
stent principalement à ne jamais présenter au lecteur que des pensées vraies , et des expressions justes », c’est que ses force
de tant de lecteurs qui ne s’inquiètent pas d’où viennent les pensées vraies et les expressions justes, et qui, ne pouvant jug
s, il risque de tomber dans le faux pour n’avoir pas voulu répéter le vrai . L’imitation, au sens défavorable qu’on y attache
aire sous-entendait ceci : Il n’a fait ni voulu dire que ce qui était vrai selon sa nature et sa raison. Aussi est-il d’une
xcellent, qu’il n’en est pas un, dans notre pays, dont je trouve plus vrai ce que lui-même a dit d’Homère : C’est avoir pro
à ses vers : Assez près de Regnier m’asseoir sur le Parnasse. Il est vrai qu’un peu plus haut il était moins modeste : Et l
9 (1890) L’avenir de la science « VII »
pement de l’esprit européen étaient des hommes plus que médiocres, de vrais manœuvres, qui tiraient parti, per alcuni denari,
t superficiel et le charlatanisme prétendent imiter les allures de la vraie science et ceux où l’auteur, obéissant à une pens
alon ; car le jour n’est pas loin où tout ce qui n’est pas sérieux et vrai sera ridicule. Soyons donc vrais, au nom de Dieu,
n où tout ce qui n’est pas sérieux et vrai sera ridicule. Soyons donc vrais , au nom de Dieu, vrais comme Thalès quand, de sa
pas sérieux et vrai sera ridicule. Soyons donc vrais, au nom de Dieu, vrais comme Thalès quand, de sa propre initiative et pa
initiative et par besoin intime, il se mit à spéculer sur la nature ; vrais comme Socrate, vrais comme Jésus, vrais comme sai
oin intime, il se mit à spéculer sur la nature ; vrais comme Socrate, vrais comme Jésus, vrais comme saint Paul, vrais comme
it à spéculer sur la nature ; vrais comme Socrate, vrais comme Jésus, vrais comme saint Paul, vrais comme tous ces grands hom
ure ; vrais comme Socrate, vrais comme Jésus, vrais comme saint Paul, vrais comme tous ces grands hommes que l’idéal a posséd
elle il faut toujours se transporter pour apprécier les choses à leur vrai jour, qui pourra mourir tranquille, si, en jetant
est illégitime. Car la perfection est impossible sans la science. La vraie façon d’adorer Dieu, c’est de connaître et d’aime
10 (1842) Discours sur l’esprit positif
ation spéciale de ces principes à la science astronomique, d’après sa vraie position encyclopédique. I L’ensemble des con
es aux trois derniers siècles, et finalement parvenu aujourd’hui à sa vraie maturité abstraite. En vertu de cette intime conn
fier suffisamment, pour ceux, du moins, qui en auront bien compris le vrai sens général. Quoique d’abord indispensable, à to
inexplicable, mais qui, au fond, est alors en pleine harmonie avec la vraie situation initiale de notre intelligence, en un t
osent notre espèce. Sous sa seconde phase essentielle, constituant le vrai polythéisme, trop souvent confondu par les modern
évocablement des études plus efficaces, et mieux en harmonie avec nos vrais besoins. Même en un temps où le véritable esprit
tte première révolution théologique n’a pu alors donner lieu à aucune vraie discussion, l’intervention continue de l’esprit o
en sorte que le plus dangereux obstacle à l’installation finale d’une vraie philosophie résulte, en effet, aujourd’hui de ce
ts extérieurs de nos constantes investigations, sans que néanmoins la vraie constitution de chacun d’eux puisse, en aucun cas
pour vérifier, conformément à nos explications initiales, combien la vraie positivité doit être mûrement préparée, de manièr
urtout aux impulsions pratiques, qui les développent beaucoup, il est vrai , mais ne pourraient les faire naître. Ces exigenc
int comme résultant du passage de la lune au méridien local. Tous nos vrais besoins logiques convergent donc essentiellement
qu’une foule d’événements s’accomplissent continuellement sans aucune vraie dépendance mutuelle ; en sorte que ce penchant in
acquiert enfin toute son importance, parce qu’elle indique en lui le vrai fondement philosophique de la sociabilité humaine
nser, à cet égard, de toute discussion, puisqu’on n’y observe plus de vraie communauté d’opinions que sur les sujets déjà ram
ous avons vue constituer, à tous égards, le principal caractère de la vraie science ; car, la pure érudition, où les connaiss
rflu d’insister ici sur une explication aussi peu contestable. Il est vrai que l’exorbitante prépondérance maintenant accord
positif, dont aucune autre propriété ne peut aussi bien manifester le vrai caractère et faciliter l’ascendant réel. Notre ar
cette inévitable disposition deviendra dès lors très favorable à nos vrais intérêts spéculatifs, en prévenant cette vaine dé
ité de l’état positif aura suffisamment permis de saisir toujours les vrais rapports essentiels de chaque partie avec le tout
er comme offrant le seul moyen légitime de connaître l’avenir. Il est vrai que l’esprit positif, parvenu à son entière matur
toutes nos saines spéculations pour l’amélioration continue de notre vraie condition, individuelle et collective, au lieu de
patible avec la nature des phénomènes et conforme à l’exigence de nos vrais besoins ; tandis que l’ancienne manière de philos
Sous cet aspect, il indique l’une des plus éminentes propriétés de la vraie philosophie moderne, en la montrant destinée surt
à rendre superflue. La saine philosophie écarte radicalement, il est vrai , toutes les questions nécessairement insolubles :
ant toujours émaner de la sagesse vulgaire, n’appartiennent jamais au vrai domaine de la science, dont ils constituent, au c
alables relatives à la logique abstraite, où il s’agit d’apprécier la vraie méthode philosophique, isolément d’aucune applica
divers ordres de nos spéculations positives, ce qui constituerait la vraie difficulté et l’utilité de tels préceptes logique
octrine ne pouvant, en chaque cas, être bien jugées que d’après leurs vraies relations mutuelles : il n’est pas plus possible,
orique, cette intime solidarité naturelle entre le génie propre de la vraie philosophie et le simple bon sens universel, mont
ujourd’hui remplir la science réelle pour s’élever à la dignité d’une vraie philosophie, on ne tarde pas à reconnaître qu’ell
ncipes essentiels de ce même système dont elle attaque sans cesse les vraies conditions d’existence. Cette déplorable oscillat
pourrait aboutir qu’à l’éterniser, en s’opposant directement à toute vraie prépondérance d’un système quelconque., si on ne
e comportera réellement que des institutions provisoires, tant qu’une vraie philosophie générale n’aura pas suffisamment rall
illir aujourd’hui l’esprit positif comme l’unique base possible d’une vraie résolution de la profonde anarchie intellectuelle
les plus éminentes spéculations positives ; ce qui institue déjà une vraie discipline mentale, propre à améliorer radicaleme
otre animalité remplit naturellement les conditions essentielles d’un vrai type philosophique, en caractérisant une limite d
positivité rationnelle doive d’abord sembler purement spéculatif, les vrais penseurs y reconnaîtront bientôt la première sour
maine, ce qui constituera toujours la principale application de toute vraie théorie de l’Humanité. Dans l’organisme polythéiq
d’incompétence radicale par les diverses écoles actuelles, depuis les vrais catholiques jusqu’aux simples déistes, qui, au mi
ncore convenablement jugé ces empiriques prétentions. On doit, il est vrai , reconnaître, en général, que l’introduction de t
resque toujours le respect des mœurs antérieures, seules conformes au vrai caractère de la sociabilité moderne. D’irrécusabl
e chez la classe soumise. S’il faut aussi admettre la nécessité d’une vraie systématisation morale chez ces esprits émancipés
ister davantage, auprès de quiconque possède, même empiriquement, une vraie connaissance de l’homme, pour démontrer la supéri
à leur imposer des obligations morales de plus en plus conformes aux vrais besoins des peuples. Ces dispositions incontestab
ce aujourd’hui d’éterniser, surtout parmi les géomètres, développe la vraie positivité, chez chaque intelligence, seulement e
é aveugle et dispersive, de manière à lui faire acquérir peu à peu le vrai caractère philosophique, indispensable à sa princ
tte heureuse disposition, aussi favorable à l’ordre universel qu’à la vraie félicité personnelle, acquerra un jour beaucoup d
lle des travaux obligés, rend à l’esprit une pleine disponibilité. Le vrai loisir ne doit manquer habituellement que dans la
icté par l’égoïsme et l’irréflexion, on a quelquefois objecté, il est vrai , que cette vulgarisation spéculative tendrait à a
nte naturelle, unique objection sérieuse qui, à ce sujet, méritât une vraie discussion, résulte aujourd’hui, dans. la plupart
e des opinions et des mœurs que des institutions elles-mêmes, dont la vraie régénération, actuellement impossible, exige, ava
éducation normale, ensuite le travail régulier ; tel est, au fond, le vrai programme social des prolétaires. Il ne peut plus
beaucoup l’adhésion morale et politique du peuple proprement dit à la vraie philosophie moderne. En effet, son judicieux inst
bornera bientôt à y prescrire seulement la condition permanente d’une vraie positivité, en y écartant, avec une inflexible sé
xtérieure, parce qu’ils y voient la condition la plus favorable à une vraie rénovation mentale et morale : seulement, du poin
ondamental qui convient à cette série d’études, de manière à fixer la vraie position que doit occuper, dans leur ensemble, ce
pplication. de ce grand principe à la détermination rationnelle de la vraie hiérarchie des études fondamentales, directement
us les êtres réels. Mais, même quand on condense le plus possible les vraies conceptions encyclopédiques, on ne saurait réduir
saurait être directe ; d’une autre part, elle n’indique pas assez la vraie source de ce système spéculatif, comme un simple
. L’ensemble de cette formule encyclopédique, exactement conforme aux vraies affinités des études correspondantes et qui d’ail
deux cas extrêmes, les géomètres, justement fiers d’être placés à, la vraie source de la positivité rationnelle, s’obstinent
cadémiquement constituées, n’ont pas non plus atteint jusqu’ici à une vraie positivité, puisqu’aucune doctrine capitale n’y e
aissent la nature et les, obligations, que peut seule caractériser la vraie hiérarchie scientifique. Qu’attendre, en effet, s
notre loi d’évolution, puisque chaque science ne peut parvenir à une vraie positivité qu’autant que l’originalité de son car
ne pleine rationalité, surtout quand il s’agit de constituer enfin le vrai régime mental. Ainsi, cet enseignement populaire
onvenablement vulgarisé. C’est là que tous doivent d’abord puiser les vraies notions élémentaires de sa positivité générale, e
général de la raison humaine, qui, une fois parvenue chez tous à une vraie positivité, devra marcher ensuite sous une nouvel
11 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Introduction »
e qu’il est permis de ne pas croire. Le retour au moyen âge serait la vraie conséquence de ces déclamations, si elles se comp
que l’on peut appeler les partis extrêmes. De même qu’en politique le vrai libéral veut la liberté non-seulement pour lui-mê
iberté de penser lorsqu’il a déclaré « qu’on ne doit reconnaître pour vrai que ce quiparaît évidemment être tel, c’est-à-dir
rel ; car si chacun est juge de la vérité, dit-on, rien n’est plus ni vrai , ni faux ; l’un juge d’une manière, l’autre juge
e, et de les concevoir en raison de ses impressions. Il n’y a donc ni vrai ni faux d’une manière absolue ; il n’y a que ce q
nc ni vrai ni faux d’une manière absolue ; il n’y a que ce qui paraît vrai ou ce qui paraît faux à chacun de nous. S’il en e
proclame ? comment l’homme aurait-il le droit de préférer le faux au vrai  ? Tous ceux qui croient à une vérité absolue, et
d’une part qu’il y a une distinction nécessaire et objective entre le vrai et le faux, et d’autre part que l’homme est libre
erstitions et de préjugés, il faut une analyse éclairée qui sépare le vrai du faux, et les vérités vraiment naturelles des i
ion des passions brutales ? Donner au cœur le droit de juger entre le vrai et le faux, le bien et le mal, c’est dire que le
up d’intermédiaires entre la vérité et moi ; mais il restera toujours vrai que le dernier juge, c’est moi-même, j’entends po
t ce qui peut lui passer par la tête, qu’il puisse à son gré déclarer vrai ce qui est faux et faux ce qui est vrai, prendre
’il puisse à son gré déclarer vrai ce qui est faux et faux ce qui est vrai , prendre sa passion pour souverain arbitre et fai
ur avis, ils vous dénoncent comme des ennemis de la libre pensée : la vraie liberté consiste à penser comme eux. Ils se place
d’autres limites que celles de son intelligence même. On dit, il est vrai  : Mundum tradidit disputationibus eorum , et il
oyé tous les moyens que lui fournit la logique judiciaire, il déclare vrai ce qui lui paraît évident. Ainsi procède le médec
bien, mais à quelle condition ? A cette condition qu’elles soient de vraies vérités surnaturelles, car si elles ne sont pas t
é ; on s’interdirait d’avance et systématiquement de reconnaître pour vrai ce qui peut l’être ; on se fermerait les yeux pou
t vaudrait pour les infidèles aussi bien que pour les partisans de la vraie religion. Que l’on ne nous dise pas que le libre
et substituer tout à coup la croyance à la critique ; mais cela n’est vrai que pour ceux qui lui donnent ce sens ; pour ceux
erpréter la Bible à leurs risques et périls. Dans la pratique, il est vrai , il sera bon que l’autorité des sages guide et éc
12 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre I : Une doctrine littéraire »
on, des modèles et des règles plutôt que des curiosités piquantes, le vrai plus que l’agréable, le certain plus que le nouve
Ce qui touche tout le monde, ce qui touche éternellement, ce qui est vrai partout et toujours, voilà le beau. Encore aujour
chille nous touchent profondément. C’est que ce sont des scènes aussi vraies , aussi jeunes aujourd’hui qu’au temps d’Homère. I
ire, celle-ci ne devant s’attacher qu’à ce qui est humain, général et vrai . En cela, elle n’a qu’à suivre les indications qu
égager, et ne conserve dans ses admirations que ce qui est solidement vrai et solidement beau. De là le prix qu’il faut atta
succombé ; mais à côté de ces fausses beautés il y en avait d’autres vraies , générales, durables, qui ont subsisté. C’est à f
manière dont il les exprime, que son principal objet est de rendre le vrai ou l’intelligible par des formes sensibles, en un
a est grand, éternel, admirable pour tous. Pourquoi ? Parce que c’est vrai , parce que c’est humain. A la vérité, ce n’est pa
tière dans ce célèbre hémistiche de Boileau : Rien n’est beau que le vrai . Mais bientôt à cette théorie s’en ajoute une au
Par une substitution insensible de termes, la raison, loi suprême du vrai et du beau, devient peu à peu, pour M. Nisard, la
us, la fausse discipline, la fausse autorité ; ils y substituaient la vraie . Il y a donc une vraie et une fausse discipline,
e, la fausse autorité ; ils y substituaient la vraie. Il y a donc une vraie et une fausse discipline, et qui juge entre elles
’un grand nombre de raisons individuelles, qui ont cherché chacune le vrai à leurs risques et périls et ont mêlé peut-être b
13 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre X. La Science est-elle artificielle ? »
Roy, l’intelligence déforme tout ce qu’elle touche, et cela est plus vrai encore de son instrument nécessaire « le discours
écessaire de distinguer. En un sens c’est la première qui est le seul vrai fait brut, et la seconde est déjà une sorte de fa
emarque : même au second échelon, l’énoncé d’un fait ne peut être que vrai ou faux. Il n’en serait pas de même pour une prop
st l’énoncé d’une convention, on ne peut pas dire que cet énoncé soit vrai , au sens propre du mot, puisqu’il ne saurait être
et énoncé soit vrai, au sens propre du mot, puisqu’il ne saurait être vrai malgré moi et qu’il est vrai seulement parce je v
propre du mot, puisqu’il ne saurait être vrai malgré moi et qu’il est vrai seulement parce je veux qu’il le soit. Quand je d
. Cette convention étant donnée, si l’on me demande : tel fait est-il vrai  ? je saurai toujours que répondre, et ma réponse
postulats qui sont des conventions, un théorème ne peut plus être que vrai ou faux. Mais pour répondre à cette question : ce
rai ou faux. Mais pour répondre à cette question : ce théorème est-il vrai  ? ce n’est plus au témoignage de mes sens que j’a
i caractérise un fait. Si vous me posez la question : tel fait est-il vrai  ? je commencerai par vous demander, s’il y a lieu
t. Imaginons maintenant que, par impossible, la loi que nous croyions vraie , ne le soit pas et que l’effet chimique n’ait pas
e il y aura deux faits distincts, l’un directement observé et qui est vrai , l’autre inféré et qui est faux. On pourra dire à
de notre esprit, une convention déguisée, auquel cas il ne serait ni vrai ni faux ? Et en effet il était vérifiable, je n’a
fique n’est que le fait brut traduit dans un langage commode. Il est vrai qu’au dernier échelon les choses changent. La ter
à 44°, on lui donnerait un autre nom, voilà tout, et la loi resterait vraie . De même quand je dis : les corps graves en chute
illeurs ; il suffit de remarquer qu’il y a une loi, et que cette loi, vraie ou fausse, ne se réduit pas à une tautologie. Dir
ement libre ou à peu près libre. Cela alors est une loi qui peut être vraie ou fausse, mais qui ne se réduit plus à une conve
adoptant des conventions telles que la proposition soit certainement vraie . Pour cela on procède toujours de la même manière
nsi dire, n’est plus soumis au contrôle de l’expérience. Il n’est pas vrai ou faux, il est commode. On a trouvé souvent de g
14 (1890) L’avenir de la science « XXIII »
s, à la persécution, à la pauvreté pour la recherche désintéressée du vrai . Quand on songe que tout le mouvement intellectue
t sans l’idée d’un reproche, est la manière du peuple ? Non. Ils sont vrais , ils sont hommes. Les âmes honnêtes des siècles r
tion raffinée à l’état sauvage ; il faut en appeler à la civilisation vraie , dont la Grèce nous offre un incomparable exemple
irée, le Pnyx et l’Acropole ont leur majesté ; mais cette majesté est vraie et populaire ; au lieu que la majesté romaine est
uvait un peuple ridicule. Il n’y a de majesté que celle de l’humanité vraie , celle de la poésie, celle de la religion, celle
qu’une imitation manquée de la majesté. Ce qu’il nous faut, c’est la vraie politesse, la vraie douceur, la vie prise à plein
nquée de la majesté. Ce qu’il nous faut, c’est la vraie politesse, la vraie douceur, la vie prise à plein et dans sa vérité,
peu la faute de ceux qui ont confisqué ce nom à leur profit. Mais les vraies mœurs démocratiques seraient les plus charmantes,
dans toute leur naïveté première, sans air bourgeois ni raffiné. Les vraies mœurs démocratiques supposeraient, d’une part, l’
’extension des relations de famille et des réunions publiques. Il est vrai qu’à ce dernier égard notre société offre une lac
qu’avec lui-même, sa famille et quelques amis. Avec eux, il est naïf, vrai , plein de verve ; il touche le ciel. En société,
re ni la grossière stupidité ni le scepticisme frivole. C’est l’homme vrai et sincère, prenant au sérieux sa nature et adora
x ne renaîtra que quand on reviendra à une conception de la vie aussi vraie et aussi peu mêlée de factice que celle qu’on doi
es toutes les surfaces superposées, jusqu’à ce qu’elle arrive au fond vrai , où toute convention expire, où l’on est en face
de percer ce voile intermédiaire et de poser incessamment sur le fond vrai de notre nature pour y écouter les instincts dési
es du monde 204 ». » L’Inde me représente, du reste, la forme la plus vraie et la plus objective de la vie humaine, celle ou
s mystiques regardent en pitié cette faiblesse, et ils ont raison. La vraie religion philosophique ne réduirait pas à quelque
pérer de faire des découvertes dans un tel ordre de spéculations ? La vraie théodicée, c’est la science des choses, la physiq
ppe désormais inutile. » Que si vous pratiquez le culte du beau et du vrai , si la sainteté de la morale parle à votre cœur,
lus absurde encore de dire avec exclusion : l’homme est un corps ; le vrai est qu’il y a une substance unique, qui n’est ni
otre monothéisme n’est qu’un système comme un autre, supposant il est vrai des notions très avancées, mais relatif comme tou
éloignée de celle à laquelle ramènera la philosophie 208. Cela est si vrai que quand les modernes ont voulu faire quelques e
rance, de particularisme, si j’osais dire, cette force d’abstraction, vrai vampire qui est allé absorbant tout ce qu’il y av
jettissions encore à la loi Salique ou à la loi Gombette. Tant il est vrai qu’en fait de création religieuse les siècles son
C’est dans les Pères, c’est dans les conciles qu’il faut chercher le vrai christianisme, et non chez des esprits à la fois
15 (1890) L’avenir de la science « XXII » pp. 441-461
par l’esquisse successive de points de vue divers, dont chacun n’est vrai que dans l’ensemble. Une page est nécessairement
n’aura pas l’avantage de plaire à ceux qui, trop fins pour croire au vrai , trouvent le scepticisme lui-même beaucoup trop d
accepter. Il serait de mauvais ton de se demander un instant si c’est vrai  ; on l’accepte comme on accepte telle forme d’hab
de critique, mais bien plutôt hébétude et incapacité de comprendre le vrai . « Il est commode, dit Fichte, de couvrir du nom
un côté étroit et négliger ce qu’il y a en elles de majestueux et de vrai . Voltaire se moque de la Bible, parce qu’il n’a p
e affectés et de couvrir le néant sous un pathos ridicule. S’il était vrai , il serait préférable à l’amour ordinaire de Clit
eussent été chassés de chez elle. « Certes la subtilité n’est pas le vrai  : mieux vaut pourtant être ridicule que vulgaire,
r sa couvée, d’un rocher au milieu de la mer, que cela est sincère et vrai  ? Qui n’a senti, à certains moments de calme, que
qui ne sera jamais celle du peuple : car le peuple est franc, fort et vrai  ; littérature au petit pied, renonçant de gaieté
. Le raisonnement de Gamaliel 196 est invincible. Si une doctrine est vraie , il ne faut pas la craindre ; si elle est fausse,
non comme le sceptique, pour les trouver faux, mais pour les trouver vrais à quelques égards. Et c’est pour cela que le crit
mplète de l’esprit humain, la considération de l’humanité aspirant au vrai et s’enrichissant indéfiniment par l’élimination
qu’on pourrait le désirer, je dis encore sans hésiter : il y a là du vrai , bien que je ne possède pas la formule pour l’ext
pour toutes les fleurs qu’il trouve sur son chemin et les prend pour vraies et bonnes à leur manière ne saurait être confondu
sé la vie parfaite trouve ici-bas une récompense suffisante. Cela est vrai à la lettre de la science. Une des plus nobles âm
, de courtisans oubliés, de grands seigneurs sans vues ni portée. Les vrais personnages historiques du temps sont des écrivai
our résoudre le problème de l’humanité. La morale, la philosophie, la vraie religion ne sont pas à sa portée ; elle tourne da
eurs de la nature humaine et, brûlant de l’enthousiasme du beau et du vrai , créeront cette force nouvelle qui, descendant bi
isif. Je verrais un mouvement populaire du plus odieux caractère, une vraie jacquerie, l’égoïsme disant à l’égoïsme : « La bo
ler, Kant, Beethoven sont venus le révéler à lui-même. Ce sont là les vrais fondateurs de l’unité allemande ; du moment où to
16 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « L’abbé Galiani. » pp. 421-442
69, c’est-à-dire pendant dix années : il ne comptait avoir vécu d’une vraie vie que durant ce temps-là. Remarqué dès le premi
s : Ce petit être, né au pied du mont Vésuve, écrivait Grimm, est un vrai phénomène. Il joint à un coup d’œil lumineux et p
eroute, il disait : « Ce M. Mirabaud (pseudonyme de d’Holbach) est un vrai abbé Terray de la métaphysique. Il fait des réduc
te du savoir, du plaisir et de l’esprit humain. » En philosophie, le vrai système de l’abbé Galiani est celui-ci : il croit
le plaisir et la douleur ; il n’en a pas un seul pour lui marquer le vrai et le faux d’aucune chose. » Galiani ne croit don
morale, le droit, toutes choses utiles, naturelles à l’homme, et même vraies si l’on veut, mais d’une vérité purement relative
l’incrédule, celui qui persiste à l’être à tous les instants, fait un vrai tour de force ; qu’il ressemble à « un danseur de
de l’imiter ». Et il en concluait qu’il ne faut jamais persécuter les vrais incrédules, les incrédules paisibles et sincères 
avec admiration, avec enthousiasme, et ils parlent de lui comme d’un vrai génie. Galiani lui-même ne semble pas du tout réc
ié que cela. Galiani eut, à un certain moment, un grand succès et un vrai triomphe. Vers l’an 1750, dit Voltaire, la natio
gens comme on en a vu sous Louis XVI et depuis, qui oublient trop les vraies , les réelles et toujours périlleuses conditions d
il y avait, selon lui toujours, les raisonnements d’hommes, ceux des vrais sages, de ceux qui ont cassé la noix (comme l’abb
l en ressent les douleurs cruelles dans les pertes qu’il fait. Il est vrai que le nombre de ses vrais amis, de ceux auxquels
cruelles dans les pertes qu’il fait. Il est vrai que le nombre de ses vrais amis, de ceux auxquels il tient réellement et par
drait toutes les morts de l’univers sans regret. Cette théorie, très vraie peut-être, se trouve en défaut par rapport à lui
Galiani, s’est attaché à montrer que le petit abbé était patriote au vrai sens du mot ; qu’il n’a cessé, à travers ses plai
’avait pas cinquante-neuf ans quand il expira le 30 octobre 1787. Son vrai titre littéraire aujourd’hui pour nous, sa Corres
t pensées de l’abbé Galiani, etc., etc. Il eût été plus exact et plus vrai d’annoncer d’abord qu’on ne donnait que des échan
17 (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492
es seront accessibles à un plus grand nombre de lecteurs, et que leur vrai caractère paraîtra mieux. Les dix-huit leçons qu
nos principes, nos procédés, nos résultats. Sous ces trois chefs, le Vrai , le Beau, le Bien, nous embrassons la psychologie
losophie que nous professons, mais il n’en est pas le principe. Notre vraie doctrine, notre vrai drapeau est le spiritualisme
essons, mais il n’en est pas le principe. Notre vraie doctrine, notre vrai drapeau est le spiritualisme, cette philosophie a
er et à s’aimer, et elle conduit peu à peu les sociétés humaines à la vraie république, ce rêve de toutes les âmes généreuses
trines nouvelles destinées à régénérer le monde : elles tuent, il est vrai , mais elles ne régénèrent point. N’écoutez pas ce
a simplicité comme auparavant on aspirait à la force. Il n’y a qu’une vraie langue philosophique, celle de Platon, de Descart
ette année : application des principes exposés aux trois problèmes du vrai , du beau et du bien. Il semble assez naturel q
qu’elle en a données, de discerner enfin ce qu’elle nous transmet de vrai et de fécond, et ce qu’elle laisse aussi de stéri
lyse et revient, au moins dans la forme, à l’ancienne philosophie. La vraie méthode s’efface bien plus encore entre les mains
s corps : c’était donner à la philosophie, sinon sa fin, du moins son vrai commencement. Les grandes écoles qui partagent le
ilosophe, pas même Spinoza, ne s’est plus éloigné que Condillac de la vraie méthode expérimentale, et ne s’est plus égaré dan
vec bienveillance toutes les écoles, leur emprunte ce qu’elles ont de vrai , et néglige ce qu’elles ont de faux. Puisque l’es
hilosophie, dans tous les temps, roule sur les idées fondamentales du vrai , du beau et du bien. L’idée du vrai, philosophiqu
le sur les idées fondamentales du vrai, du beau et du bien. L’idée du vrai , philosophiquement développée, c’est la psycholog
us irréprochable, et Kant, le plus systématique. Évidemment il y a du vrai dans ces deux écoles, et la vérité est un bien qu
te mesure qu’on appelle l’éclectisme. L’éclectisme est à nos yeux la vraie méthode historique, et il a pour nous toute l’imp
lus haute utilité de bien discerner dans chaque système ce qu’il a de vrai d’avec ce qu’il a de faux, d’abord pour bien appr
stème, ensuite pour rendre le faux au néant, dégager et recueillir le vrai , et ainsi enrichir et agrandir la philosophie par
prie. Celui qui porte aujourd’hui la parole devant vous n’est, il est vrai , officiellement chargé que du cours de l’histoire
veillance qui jusqu’à présent nous a soutenu ! Première partie. Du vrai Première leçon. De l’existence de principes
dérer comme une conquête assurée de la méthode expérimentale et de la vraie analyse psychologique rétablissement de principes
e si elles nous étaient naturelles. Mais l’intuition spontanée est la vraie logique de la nature. Elle préside à l’acquisitio
e de la cause, et l’explication détruit la chose à expliquer. Le seul vrai et légitime résultat de ces curieuses recherches
les lois régulatrices de notre pensée ? Il s’agit de savoir s’il est vrai en soi que tout phénomène a une cause et toute qu
ce, et toute succession dans le temps, etc. S’il n’est pas absolument vrai que toute qualité a son sujet d’inhérence, il n’e
cipes universels et nécessaires, nous ne croyons pas qu’ils ne soient vrais que pour nous : nous les croyons vrais en eux-mêm
e croyons pas qu’ils ne soient vrais que pour nous : nous les croyons vrais en eux-mêmes, et vrais encore quand notre esprit
soient vrais que pour nous : nous les croyons vrais en eux-mêmes, et vrais encore quand notre esprit ne serait pas là pour l
ses habitudes profondément réfléchies et un peu scolastiques. Est-il vrai qu’il n’y ait pas de jugement, même affirmatif da
répondons en allant droit à la racine de la difficulté : il n’est pas vrai que tous nos jugements soient négatifs. Nous acco
déal chimérique, extravagant, au-dessus ou plutôt au-dessous de toute vraie intelligence, de toute raison digne de ce nom ; c
pes dont les universaux sont les éléments constitutifs. C’est, il est vrai , dans le fait particulier d’une cause particulièr
l’auguste et sainte intelligence 42. Il est donc assuré que, dans la vraie théorie platonicienne, les Idées ne sont pas des
mé tout ce qui naît et meurt43. » « Quel homme pieux et pénétré de la vraie religion oserait nier que tout ce qui est, c’est-
à Dieu même dans lequel elles reposent, et qui achève et consomme la vraie connaissance. Mais nous n’avons besoin ni de Dieu
s données, il ne vous sera pas difficile de discerner ce qu’il y a de vrai et ce qu’il y a parfois d’excessif dans les passa
et partout les mêmes vérités. Nous ne sommes point ce maître. Il est vrai que nous parlons souvent sans lui et plus haut qu
e quel qu’il fut, tout ce que je viens de considérer demeure toujours vrai et indubitable. En effet, je ne suis pas assuré d
origine. « Ces vérités éternelles que nos idées représentent sont le vrai objet des sciences ; et c’est pourquoi, pour nous
pensable, et que dans celles qui sont naturellement indifférentes, le vrai devoir est de s’accommoder au plus grand bien de
ntend dans l’univers : qu’il est la vérité originale, et que tout est vrai par rapport à son idée éternelle, que cherchant l
st la vérité, d’elle-même toujours présente à tous les esprits, et la vraie source de l’intelligence. C’est de ce côté qu’ell
t universel qui ne peut manquer d’exister, dont l’entendement, à dire vrai , est la région des vérités éternelles, comme sain
le du christianisme. Le dernier problème que présentait la science du vrai est résolu : nous sommes en possession du fondeme
t de la pensée et l’apanage de l’humanité. Le sentiment n’est, il est vrai , qu’un écho de la raison ; mais cet écho se fait
ssance qui se connaît : ici le triomphe de l’instinct, là celui de la vraie science. Le sentiment qui accompagne l’intelligen
ce, à jamais perdue, soit remplacée par la vertu, la foi naïve par la vraie science, et qu’à travers tant d’illusions évanoui
accomplissement du devoir des contemplations oisives ou déréglées. La vraie union de l’âme avec Dieu se fait par la vérité et
abstraction, à l’abstraction de l’être en soi. L’être en soi, il est vrai , est pur de toute division, mais à cette conditio
, c’est-à-dire leur Idée, et s’élève ainsi aux Idées, comme aux seuls vrais objets de l’intelligence, pour s’élever encore de
nce à la splendide lumière du soleil78. Notre raison, éclairée par la vraie science, peut apercevoir cette lumière des esprit
r au-delà. Et encore quand nous disons unité, nous la déterminons. La vraie unité absolue doit donc être quelque chose d’abso
ermination diminue à mesure que ces puissances se réalisent. Ainsi la vraie unité divine n’est pas l’unité abstraite, c’est l
recherches sur le beau et sur l’art : Ici, comme dans la recherche du vrai , commencer par la psychologie. — Des facultés de
ls ont trouvé plus commode de ne la point apercevoir. Diderot, il est vrai , a eu l’enthousiasme de la beauté et de l’art, ma
t, dans les idées ou dans les sentiments qu’il excite en nous. Or, la vraie méthode, qui doit vous être aujourd’hui familière
droit d’en disposer arbitrairement ; et quand nous disons : Cela est vrai , cela est beau, ce n’est plus l’impression partic
, car pour lui elle satisfait à la définition. Il n’y a plus alors de vraie beauté ; il n’y a que des beautés relatives et ch
eau, et que, d’après lui, tous les hommes d’un goût délicat, tous les vrais artistes appellent l’idéal ? Si nous établissons
même. Cependant, si le sentiment n’est pas un principe, c’est un fait vrai et important, et après l’avoir bien distingué de
sirs sensuels, vous n’êtes pas faits pour sentir le beau. De même, le vrai artiste s’adresse moins aux sens qu’à l’âme ; en
é des sensations et la Critique de la raison pure, et, même à part le vrai et le faux, au seul point de vue du beau, compare
là aussi de l’imagination, bien que le son ne soit pas une image ? Le vrai musicien ne possède pas moins d’imagination que l
ion, vous possédez une des conditions sans lesquelles il n’y a pas de vrai goût. En effet, pour goûter les œuvres de l’imagi
e qui est comme il faut. Cependant nous n’avons pas encore atteint le vrai caractère de la beauté : il y a, en effet, des ob
me est dans l’infini, c’est-à-dire en Dieu ; ou pour mieux parler, le vrai et absolu idéal n’est autre que Dieu même. Dieu é
e et à la beauté morale. La beauté intellectuelle, cette splendeur du vrai , quel en peut être le principe, sinon le principe
et par le rapport de la beauté idéale à son principe qui est Dieu. —  Vraie mission de l’art. L’homme n’est pas fait seule
morale dont elle est empreinte. La beauté morale est le fond de toute vraie beauté. Ce fond est un peu couvert et voilé dans
rt, ou l’absence d’idéal. Ou bien on copie le modèle, et on manque la vraie beauté ; ou bien on travaille de tête, et on tomb
turel, surtout d’une figure vivante. Ce serait mettre les élèves à la vraie école de la nature. Ils s’accoutumeraient ainsi à
ut distinguer et savoir les mettre à leur place. Il n’y a pas d’idéal vrai sans forme déterminée, il n’y a pas d’unité sans
us persuader que vous êtes en présence de la réalité. Ce qu’il y a de vrai dans cette opinion, c’est qu’une œuvre d’art n’es
ard même dont il frappa César, cela toucherait assez médiocrement les vrais connaisseurs. Il y a plus : lorsque l’illusion va
émissant d’horreur. Si l’Ariane que je vois et que j’entends était la vraie Ariane qui va être trahie par sa sœur, à cette sc
à la source toujours ouverte de la nature. Mais il n’en est pas moins vrai que l’art, l’État, la religion, sont des puissanc
e peut l’alliance de l’art, de la religion et de l’État. Rien de plus vrai , s’il s’agit de leur union ; rien de plus faux, s
i qui alors animait les artistes et vivifiait leurs œuvres ; cela est vrai du temps de Giotto et de Cimabuë ; mais, après An
ui-même une sorte de religion. Dieu se manifeste à nous par l’idée du vrai , par l’idée du bien, par l’idée du beau. Ces troi
du même père. Chacune d’elles mène à Dieu, parce qu’elle en vient. La vraie beauté est la beauté idéale, et la beauté idéale
de la raison, par le chemin du sublime et du beau, comme par celui du vrai et du bien. L’émotion que produit le beau tourne
ement leurs moyens et leurs procédés. — Classification des arts : son vrai principe est l’expression. — Comparaison des arts
e dire ; les noms de Démosthène et de Bossuet nous le commandent : la vraie éloquence, bien différente en cela de la rhétoriq
ée et fardée, la pire de toutes les impostures ; j’entends le sérieux vrai , qui part d’une conviction sincère et profonde. C
conviction sincère et profonde. C’est ainsi que Socrate comprenait la vraie éloquence114. Il en faut dire autant de l’histoir
qu’on n’a pas déterminé la nature de l’unité dont on veut parler. La vraie unité, c’est l’unité d’expression, et la variété
ement des parties selon des règles artificielles, il y a un abîme. La vraie composition n’est autre chose que le moyen le plu
 : le plus ou moins de plaisir qu’un art procure ne peut donc être la vraie mesure de sa valeur. Cette mesure n’est autre que
s’en rapproche le plus est le premier de tous les arts. Tous les arts vrais sont expressifs, mais ils le sont diversement. Pr
qu’enfin c’est dans l’expression que les différents arts trouvent la vraie mesure de leur valeur relative, et que l’art le p
rir ensemble autant de poètes du premier ordre ? Nous n’avons, il est vrai , ni Homère, ni Dante, ni même le Tasse et Milton.
mière scène de La Mort de Pompée, où vous assistez à un conseil aussi vrai , aussi grand, aussi profond que l’a jamais pu êtr
e Boileau à la suite de ces grands hommes. Il vient après eux, il est vrai , mais il est de leur compagnie : il les comprend,
assez d’imagination ; nous sommes en train de nous en donner, il est vrai , aux dépens de la raison, hélas ! aussi aux dépen
tour de l’antiquité et de la Bible. Il a beaucoup vécu à Rome, il est vrai , et il y est mort ; mais il a aussi travaillé en
Hollande un plus grand paysagiste que Claude ? Et saisissez bien son vrai caractère. Regardez ces vastes et belles solitude
is Champagne dans l’école flamande139 ? Il est né à Bruxelles, il est vrai  ; mais il est venu de fort bonne heure à Paris, e
on caractère général, et la représentent à leur manière. Il n’est pas vrai que l’imagination leur manque, pas plus qu’elle n
eur gloire méconnue couronne naturellement des leçons consacrées à la vraie beauté, c’est-à-dire à la beauté morale. Puissent
oute justice. — Distinction du fait et du droit. — Le sens commun, la vraie et la fausse philosophie. L’idée du vrai dans
it. — Le sens commun, la vraie et la fausse philosophie. L’idée du vrai dans ses développements comprend la psychologie,
rie morale qui dérive de notre théorie du beau et de notre théorie du vrai . Nous le pourrions peut-être, mais nous ne le fer
ère. La première maxime de la méthode psychologique est celle-ci : La vraie philosophie n’invente pas, elle constate et décri
le germe de l’humanité, mais non pas l’humanité tout entière. L’homme vrai , c’est l’homme parfait dans son genre ; la vraie
tout entière. L’homme vrai, c’est l’homme parfait dans son genre ; la vraie nature humaine, c’est la nature humaine arrivée à
umaine, c’est la nature humaine arrivée à son développement, comme la vraie société c’est aussi la société perfectionnée. Nou
ésagent ou rappellent l’humanité. Mais, par scrupule de méthode et de vraie analyse, nous détournons les yeux de l’enfant et
tredit toutes les langues et toutes les notions reçues ; on a, il est vrai , l’avantage d’absoudre les tyrans, mais on dégrad
use, sauf à jeter sur tout cela le manteau de lois hypocrites. Il est vrai , tel est l’aspect sous lequel le scepticisme nous
la conscience individuelle et à celle du genre humain : n’est-il pas vrai que partout on distingue le fait et le droit, le
et dans les âmes, avec quelques erreurs innocentes, le goût sacré du vrai , du beau et du bien ! Mais les systèmes philosoph
érêt183 Exposition de la doctrine de l’intérêt. — Ce qu’il y a de vrai dans cette doctrine. — Ses défauts. — 1º Elle con
s besoins de l’humanité. Supprimez les passions, plus d’excès, il est vrai  ; mais plus de ressort : faute de vents, le vaiss
question que nous posons est celle-ci : le principe de l’intérêt est vrai en lui-même, mais n’y a-t-il pas aussi d’autres p
en lui-même, mais n’y a-t-il pas aussi d’autres principes tout aussi vrais , tout aussi légitimes ? L’homme cherche le plaisi
u système de l’intérêt, et nous repoussons le système. Les faits sont vrais dans leur juste portée : le système est faux en c
e tout mouvement non voulu, quel qu’il soit, d’un acte volontaire. La vraie activité est l’activité volontaire et libre. Le d
plus ses mouvements sont impérieux, plus elle s’éloigne du type de la vraie activité où l’âme se possède et se gouverne elle-
ort, plus nous serions libres. Évidemment, c’est le contraire qui est vrai . À mesure que la violence du désir augmente, la d
u’il n’est plus maître de soi, qu’il n’est pas lui-même : tant il est vrai que la personne humaine réside particulièrement d
du désir de la puissance de se déterminer librement, elle restitue la vraie activité qui caractérise la personne humaine. La
la sensation, en partant d’un phénomène passif, ne peut expliquer la vraie activité, l’activité volontaire et libre, nous po
nsidérer comme démontré que cette même philosophie ne peut donner une vraie morale ; car toute morale suppose la liberté. Pou
t une objection contre la vérité du principe. Car comment un principe vrai , raisonnablement appliqué, révolterait-il la cons
genre humain abusé, à Régulus, à d’Assas, à saint Vincent de Paul, la vraie philosophie les doit renvoyer aux Petites-Maisons
reté, la présomption, la faiblesse. Ainsi que nous l’avons dit, notre vrai intérêt est souvent du discernement le plus diffi
réciproquement. Là est le type de la liberté, et en même temps de la vraie égalité ; toute autre est un mensonge. Il n’est p
temps de la vraie égalité ; toute autre est un mensonge. Il n’est pas vrai que les hommes aient le droit d’être également ri
esprits et des cœurs mal faits, de l’égoïsme inquiet et ambitieux. La vraie égalité accepte sans honte toutes les inégalités
ne qui est vraiment l’homme ; voilà ce que la liberté et avec elle la vraie égalité réclament, ou plutôt commandent impérieus
s, et celui de tout ce qu’il y a eu d’hommes vertueux et éclairés, de vrais amis de l’humanité. Tel est l’idéal que la vraie
ueux et éclairés, de vrais amis de l’humanité. Tel est l’idéal que la vraie philosophie poursuit à travers les siècles, depui
onde, pour la changer, je rêve, j’appelle les bouleversements, il est vrai , sans enthousiasme et sans fanatisme politique, c
anchi l’humanité de craintes et d’espérances qui la détournent de ses vrais intérêts. C’est un service que le genre humain ap
us avons démontré que la philosophie de la sensation ne connaît ni la vraie liberté ni le droit véritable. Qu’est-ce en effet
la sensation et de la morale de l’intérêt. Mais il n’en est pas moins vrai que la philosophie de la sensation est fausse, et
valeur, dans une théorie assez large pour contenir tous les éléments vrais de la moralité, pour exprimer fidèlement le sens
De même si la nature a joint à la sympathie et à la bienveillance une vraie jouissance, c’est à la condition que ces sentimen
rendons un sincère hommage à la morale du sentiment. Cette morale est vraie  : seulement elle ne se suffit point à elle-même ;
clinons à les partager avec lui ? D’ailleurs si la sympathie était le vrai critérium du bien, tout ce pour quoi nous éprouvo
ent aller jusque-là. Et pourtant ce principe est loin de renfermer la vraie morale et toute la morale. Le principe de l’intér
uste. En recherchant avant tout l’intérêt général, on échappe, il est vrai , à ce vice de l’âme qui s’appelle l’égoïsme, mais
érêt du plus grand nombre. Déjà j’ai bien de la peine à discerner mon vrai intérêt dans l’obscurité de l’avenir ; en substit
tablirons nous-mêmes pour le bien203, comme nous l’avons fait pour le vrai et pour le beau204, il est certain que d’explicat
plus intime. En faisant donc toutes nos réserves sur ce qu’il y a de vrai dans le système qui fait reposer la morale sur la
la volonté, quelle qu’elle soit, d’instituer le bien, pas plus que le vrai ni le beau. Je n’ai nulle idée de la volonté de D
r maintient à tous leur caractère et leur rang. Quatorzième leçon. Vrais principes de la morale. Description des faits
jugement et de l’idée du bien. Que ce jugement est absolu. Rapport du vrai et du bien. — 2º De l’obligation. Réfutation de l
i à une chimère, à une loi artificielle et mensongère, mais à une loi vraie , universelle, obligatoire à tous les êtres intell
e sur la constitution même de la nature humaine, comme le jugement du vrai et le jugement du beau. Ainsi que ces deux jugeme
morales. Il est bien de ne pas trahir ses serments, et cela aussi est vrai . Il est en effet dans la vérité des choses qu’un
s, elles nous apparaissent comme la règle de notre conduite. S’il est vrai qu’un dépôt est fait pour être remis à son posses
e ruine et du sentiment qui l’énerve, Kant a restitué à la morale son vrai caractère. Il s’est élevé bien haut dans le siècl
ent de l’expérience continuelle que nous en portons avec nous. Est-il vrai qu’en présence d’un acte à faire je peux vouloir
ême, et n’a qu’une individualité numérique, simulacre imparfait de la vraie individualité, qui est celle de la personne. Une
punis. Cette expression peut sembler paradoxale ; cependant elle est vraie . Un coupable qui, ouvrant les yeux à la lumière d
au contraire, supprimez le mérite et le démérite, et il n’y a plus ni vraies peines ni vraies récompenses. Des biens et des ho
primez le mérite et le démérite, et il n’y a plus ni vraies peines ni vraies récompenses. Des biens et des honneurs immérités
x choses qu’il faut répéter sans cesse, parce qu’elles sont également vraies  : la première que le bien est bien en lui-même, e
vec les autres. Nous sommes partis du sens commun ; car l’objet de la vraie science n’est pas de démentir le sens commun, mai
et en importance. Par ses profondes ressemblances avec le jugement du vrai et du beau, le jugement du bien nous a montré les
a métaphysique et de l’esthétique. Le bien, si essentiellement uni au vrai , s’en distingue en ce qu’il est la vérité pratiqu
fférences, et parce qu’elle n’aboutit pas à une substance unique ? La vraie philosophie, la seule qui convienne à un siècle r
ou la peine, le bonheur ou le malheur ? Nous lirons encore une unité vraie du rapport intime de tous ces faits qui, nous l’a
nce qui est, sinon le principe, au moins la règle du courage ; car le vrai courage n’est pas un emportement aveugle, c’est a
t en effet l’intelligence qui seule nous peut donner la vue claire du vrai et du bien, et qui guide la liberté en lui montra
commence par l’hypothèse, on finit par l’anarchie ou la tyrannie. La vraie politique ne dépend point de recherches historiqu
é, gouvernement, pénalité. La justice est le garant de la liberté. La vraie liberté n’est pas de faire ce qu’on veut, mais ce
la passion et en obéissant à la justice ; là aussi est le type de la vraie liberté sociale. Rien n’est plus faux que cette o
de se respecter elle-même. L’autorité est d’autant plus forte que son vrai titre est mieux compris ; et l’obéissance est plu
e loi ne peut ni nous imposer un devoir faux ni nous enlever un droit vrai . La sanction de la loi, c’est la punition. Nous a
, sur le mérite et le démérite. Voilà les fondements de toute société vraie , digne de ce beau nom de société humaine, c’est-à
ppelait les assemblées de la noblesse, du clergé et du tiers-état, le vrai gouvernement représentatif qui convient aux grand
çon. Dieu principe de l’idée du bien Principe sur lequel repose la vraie théodicée. Dieu dernier fondement de la vérité mo
constitue. De même que toutes les choses belles et toutes les choses vraies se rapportent, celles-ci à une unité qui est la v
l y eût plusieurs êtres absolus, et que l’être en qui se réalisent le vrai absolu et le beau absolu ne fût pas aussi celui q
du bien absolu ? L’idée même de l’absolu implique l’absolue unité. Le vrai , le beau et le bien ne sont pas trois essences di
e principe que nous pouvons pénétrer jusqu’à un certain point dans la vraie nature de Dieu. Dieu n’est pas un être logique, d
mme les méchants. La justice humaine condamne peu d’innocents, il est vrai , mais elle absout, faute de preuves, plus d’un co
oins délicat, de l’éducation, de l’habitude. En un mot, s’il est très vrai qu’en général la loi du mérite et du démérite s’a
ne le satisfait, c’est parce que son objet est plus élevé, et que le vrai terme où il aspire est la perfection infinie. Enf
respectueuse ; il n’est plus qu’un ami, quelquefois même un amant. La vraie adoration ne sépare pas l’amour et le respect : c
it rester fidèle à elle-même, et poursuivre encore sa mission la plus vraie , qui est d’aimer et de favoriser tout ce qui tend
ut le reste, ainsi qu’il en a été au xviiie  siècle. L’alliance de la vraie religion et de la vraie philosophie est donc à la
en a été au xviiie  siècle. L’alliance de la vraie religion et de la vraie philosophie est donc à la fois naturelle et néces
cée. Défaut des divers systèmes connus. — Du procédé qui conduit à la vraie théodicée et du caractère de certitude et de réal
inviolable de la science. Reid ne s’égare jamais ; sa méthode est la vraie , ses principes généraux sont incontestables, mais
t par excellence la faculté de connaître en tout genre, la faculté du vrai , la faculté du beau, la faculté du bien, nous som
l’entendement humain ? Il y a dans la philosophie de la sensation le vrai et le faux. Le faux, c’est la prétention d’expliq
est le système même ; nous la repoussons, et le système avec elle. Le vrai , c’est que la sensibilité, considérée dans ses or
sibilité, mais de celles qui en paraissent le plus éloignées. Ce côté vrai du sensualisme, nous l’avons partout reconnu et m
ke contre la théorie des idées innées qui est à nos yeux parfaitement vraie . Nous sommes les premiers à invoquer l’expérience
acceptées par sa sincérité et par sa sagesse. Locke est pour nous le vrai représentant, le plus original et tout ensemble l
. Avec Reid et Kant, nous reconnaissons la raison comme la faculté du vrai , du beau et du bien. C’est à sa vertu propre que
ans conclure d’un événement à sa cause. Ces principes sont absolument vrais , ils le sont partout et toujours. Or l’expérience
t qu’un autre détruit, mensonge autant que vérité, puisque ce qui est vrai pour moi est faux pour vous, et même sera faux po
ée du bien est une idée absolue tout comme l’idée du beau et celle du vrai  ; que le bien est une vérité universelle et néces
un fondement assuré dans le respect dû à la personne, établissant la vraie liberté et la vraie égalité, et invoquant des ins
dans le respect dû à la personne, établissant la vraie liberté et la vraie égalité, et invoquant des institutions, protectri
ir, c’est le droit, et ce qui nous révèle ces trois idées absolues du vrai , du beau et du bien, c’est la raison. Le fond de
faut la porter en soi. C’est le cœur, mêlé à la logique, qui fait la vraie éloquence ; c’est le cœur, mêlé à l’imagination,
délicates, compliquées, difficiles, on ne suit pas démêler où est le vrai , où est le bien ! Le sentiment vient au secours d
l’égoïsme ou celle de l’école. Nous leur empruntons ce qu’ils ont de vrai  ; nous leur laissons des exagérations inutiles ou
s régions déjà bien hautes des principes universels et nécessaires du vrai , du beau et du bien, sans aller au-delà, sans rem
as, ou elle est la dernière explication de toutes choses. Est-il donc vrai que Dieu nous soit une énigme indéchiffrable, lui
es. Or il n’y a pas d’attributs sans sujet. Et comme ici il s’agit du vrai , du beau et du bien absolus, leur substance ne pe
fondement dernier de toute vérité, de toute beauté, de tout bien. Le vrai , le beau et le bien ne sont que les manifestation
ns donnent à l’homme un père, un témoin, un consolateur, un juge. Une vraie théodicée emprunte en quelque sorte à toutes les
té à jamais la racine d’une telle extravagance273. Non ; il n’est pas vrai que la diversité des déterminations et par conséq
moins du monde altérée par la diversité de mes facultés. Il n’est pas vrai que l’unité exclue la multiplicité et la multipli
, chez le comte de Schrewsbury, t. II, p. 463, « sentiment profond et vrai  », dit M. Waagen ; La Madeleine répandant des par
e tous les tableaux qu’il entreprenait, dessins qui sont eux-mêmes de vrais tableaux. Ce monument précieux a été longtemps, c
itée, la juge un peu sévèrement. Le catalogue en est mal fait, il est vrai , mais comme beaucoup d’autres catalogues ; le méd
1. Ire série de nos ouvrages : Premiers essais de philosophie ; Du vrai , du beau et du bien ; Philosophie sensualiste ; P
reurs où sont tombés ceux qui ont osé l’enfreindre, cette règle de la vraie analyse psychologique, qu’avant de passer à la qu
la doctrine de Descartes, sur sa preuve de l’existence de Dieu et le vrai procédé qu’il emploie, voyez Ire série, t. I, Pre
prises la révélation et la philosophie : il a trouvé plus sûr et plus vrai de leur faire à chacune leur part, d’emprunter à
e qu’elle exprime, destituée de grandeur. L’Espagne a produit, il est vrai , un admirable écrivain, mais il est unique, Cerva
rêt, voyez t. Ier de la Ire série, Premiers essais, cours de 1817, Du vrai principe de la morale, p. 279, surtout les leçons
chelieu aux affaires étrangères, quand le duc de Broglie préparait la vraie législation de la presse, et que M. Decazes, l’au
c. Voyez aussi, Ire série, t. Ier, Premiers essais, cours de 1817, Du vrai principe de la morale, p. 282, etc., et t. IV, Ph
s… Je n’affaiblis point la part du sentiment ; cependant il n’est pas vrai que la morale soit toute dans le sentiment ; si o
du plus grand nombre ; et puisque ce principe est l’expression de la vraie justice, vous n’êtes que son ministre en faisant
IX et X de notre traduction. 202. Voyez dans les Premiers essais, Du vrai principe de la morale, p. 284-287, une réfutation
e série, t. IV, Philosophie écossaise, ve  leçon, sur Smith et sur le vrai principe de l’économie politique. 220. Voyez plu
voirs envers les autres, voyez Ire série, t. Ier, Premiers essais, Du vrai principe de la morale, p. 282 : « Les plus grande
pire sur soi-même est utile aux autres ? Mais cela n’est pas toujours vrai  ; souvent cet empire s’exerce dans la solitude de
 ; il saura au besoin être utile aux autres, parce qu’il n’y a pas de vraie perfection pour lui sans justice et sans charité.
tirer toutes les vertus utiles, mais la réciproque n’est pas toujours vraie . On peut être bienfaisant sans être vertueux. ; o
eux. ; on n’est pas vertueux sans être bienfaisant. » 227. . Sur le vrai fondement de la propriété, voyez la leçon précéde
iberté, le caractère, la portée et les limites infranchissables de la vraie charité, privée et civile. Nous l’avons réimprimé
rreur de sa menace, par sa vertu préventive. Et c’est bien là, il est vrai , un des effets de la pénalité, mais ce n’est pas
i qui la subit, dans sa vertu corrective : et c’est encore là, il est vrai , un des effets possibles de la peine, mais non pa
et encore bien plus l’opération mécanique de la nécessité. Tel est le vrai caractère de l’action divine. » 242. Timée, p.
cours de 1816, passim. 275. Plaçons ici ce passage analogue sur la vraie mesure en laquelle on peut dire à la fois que Die
rtions que l’esprit humain peut toujours accroître, mais une infinité vraie , c’est-à-dire l’absolue négation de toutes bornes
nt appartient à un marchand de gravures bien connu, M. Defer. La plus vraie compensation du triste état de L’Extrême-Onction,
18 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre II : La littérature du xviie  siècle »
se colore et s’anime, sans jamais s’emporter, qui partout cherche le vrai , mais le vrai aimable, séduisant, charmant, non p
s’anime, sans jamais s’emporter, qui partout cherche le vrai, mais le vrai aimable, séduisant, charmant, non pas le vrai arb
herche le vrai, mais le vrai aimable, séduisant, charmant, non pas le vrai arbitraire des métaphysiciens, ou le vrai absolu
isant, charmant, non pas le vrai arbitraire des métaphysiciens, ou le vrai absolu et abstrait du savant, mais ce vrai solide
des métaphysiciens, ou le vrai absolu et abstrait du savant, mais ce vrai solide et éprouvé de la vie mondaine, de la vie p
les expressions du sens commun. En un mot, si Bossuet est l’idéal du vrai , il faut que Descartes soit l’idéal du faux, car
uelques réserves, et, si j’admire ces poètes, c’est à titre de poètes vrais et non de poètes disciplinés. M. Nisard, d’ailleu
du principe des vérités générales que M. Nisard a si bien pénétré le vrai caractère de notre génie dramatique : c’est on ch
n pu les unir ensemble !), que ces grands interprètes nous donnent un vrai Corneille, un vrai Racine dans toute leur nobless
ble !), que ces grands interprètes nous donnent un vrai Corneille, un vrai Racine dans toute leur noblesse et leur simplicit
on l’a cru, un poëte de cour ou un poëte académique : c’est un poëte vrai , plus fort qu’élégant, plus mâle que délicat, c’e
e de Molière et de la Fontaine, quoique au-dessous. Par sa passion du vrai , par son horreur du faux, Boileau a instruit le g
lus qu’elles ne le méritent. Ce rapprochement même si ingénieux et si vrai que M. Nisard établit entre Descartes et Boileau
il le loue surtout de la liberté de son génie. A merveille, voilà le vrai Bossuet supérieurement saisi ; mais il y avait do
s souvent et plus naturellement raison. Bossuet tombe toujours sur le vrai  ». Cependant il reconnaît que Bossuet s’est tromp
n puisse dire que celui qui les a commises soit toujours tombé sur le vrai . N’avoir pas deviné la grandeur des sociétés prot
, ni une volonté libre, à qui la passion fait prendre le faux pour le vrai  : il y a eu l’impossible. Si je résiste à Bossuet
19 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre troisième »
a grande école du dix-septième siècle. Ce progrès porte un nom, resté vrai , quoiqu’il ait le tort de ne pas signifier la mêm
qu’en renversant. Il ne sait pas juger le passé ; il le méprise. Son vrai nom est l’esprit de révolution. Le bon esprit phi
te sans doute que d’imiter de génie ; mais trouver du nouveau dans le vrai , être à son tour un modèle que beaucoup imiteront
s, et je ne m’étonne pas que Montesquieu ait pris le précieux pour le vrai dans le moment où il trouvait du cœur à Fontenell
ternes, l’histoire y supplée par la tradition fabuleuse, et entre le vrai rebelle à l’art et le vraisemblable qui s’y prête
ue nation, comme pour chaque ville, la seule origine glorieuse est la vraie . Des commencements humbles d’où un peuple s’est é
u récit, et les préparateurs de l’histoire avant l’histoire. S’il est vrai que Louis XIV n’eût pas goûté la liberté de l’his
ques. On croit lire un bon roman, mais on sait qu’on lit une histoire vraie  ; c’est l’illusion sans la crainte d’être dupe. L
e prépare de longue main la nature des choses et qu’accomplissent les vrais grands hommes, ces événements semblent des effets
idées. Il était de notre pays, où, soit attachement médiocre pour le vrai , soit plutôt passion d’un peuple artiste pour la
ue de l’esprit est résulté ce mélange de systèmes faux et de théories vraies , de rêveries brillantes et de divinations féconde
aits dont la connaissance, dit-il quelque part, constitue la seule et vraie science. Mais pour peu qu’ils soient douteux, il
libre, volontaire, toute intelligente et toute bienfaisante. S’il est vrai que tout ce qui est ôté au hasard est restitué à
qui fait de la terre un fond de mer, serait irréprochable, s’il était vrai , comme le prétend Buffon, que les coquilles, et l
l’ouvrage des eaux. Mais ôtez partout, et la théorie de Buffon reste vraie . Les sondes puissantes dont on fouille le sein de
théâtre, où ses débuts avaient eu des fortunes très diverses. Mais sa vraie vocation était un génie secret pour le roman de m
ormés ou mal soutenus, et les pensées souvent obscures26? » S’il est vrai que le roman de Lesage soit le tableau de la vie
de l’homme tel qu’il est se joignait l’élévation morale. Il est très vrai qu’après l’avoir lu, les gens de bien ont plus de
avec la subtilité de moins et l’onction de plus. Ces pages exquises, vrais modèles de littérature chrétienne, où la finesse
armant et profond, où l’on sent à la fois l’affection et le jugement, vraie saillie de cœur à propos d’un homme dont le cœur
ns un discours. » N’est-ce que cela ? pourront dire les partisans du vrai orné de Bouhours et des bonnes viandes bien apprê
rejetant comme lui le mauvais avec soulèvement. » C’est plus près du vrai que les subtilités de Montesquieu ; mais Voltaire
auts chez lui. Le trait commun à toutes ces définitions, c’est que le vrai n’y est pas nommé. Le neuf, le pensé, l’avaient f
le a dit le mot de l’époque : « Je ne suis point touché de ce qui est vrai , mais de ce qui est neuf35. » En revanche, si ce
de ce qui est neuf35. » En revanche, si ces définitions omettent le vrai , elles nomment ou contiennent implicitement le pl
res amis, quand ils faisaient à l’écrivain un devoir de plaire par le vrai aimable. Mais le plaisir au dix-huitième siècle,
qui amuse. Le dix-septième siècle avait dit : Bien n’est beau que le vrai , le vrai seul est aimable. La devise du dix-huit
. Le dix-septième siècle avait dit : Bien n’est beau que le vrai, le vrai seul est aimable. La devise du dix-huitième est 
lin. Tandis que les philosophes du dix-huitième siècle, en mettant le vrai hors du goût, mettent le goût hors de l’homme, la
mme, la définition de Rollin met tout le goût dans le discernement du vrai , et le restitue à l’homme devenu juge des beautés
20 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre IV : M. Cousin écrivain »
ndrait-il encore ? Combien en garde-t-il dans son livre définitif, le Vrai , le Beau et le Bien ? De ce monument, que subsist
ent ; les vérités qu’elles établissent sont plutôt vraisemblables que vraies , et plutôt aimées que prouvées. Aussi elles sont
lables que vraies, et plutôt aimées que prouvées. Aussi elles sont la vraie matière de l’éloquence. C’est sur elles que presq
ement d’un point à l’autre, qu’il nous semble que nous sommes dans la vraie route, et nous nous abandonnons désormais à la sa
s naturels et les plus simples : l’émotion va croissant ; elle est si vraie et si bien justifiée, qu’elle autorise deux mots
nalyse, de la démonstration rigoureuse. Quel changement, et qu’il est vrai de dire que chacun doit rester chez soi ! Je pren
s intérieurs. Personne n’a jamais douté que cette connaissance ne fût vraie . On appelle raison la connaissance des vérités un
une cause. Quelques philosophes ont douté que cette connaissance fût vraie . Un très-bon moyen de réfuter ces philosophes, se
stance ; et nous ne pouvons imaginer un cas où cet axiome ne soit pas vrai . Mais peut-être cette nécessité vient de la const
nt pas les seules que nous rapportions à notre personne. Il n’est pas vrai , comme le dit M. Cousin à la ligne suivante, « qu
qui ressemble au néant même de l’existence ; c’est un Dieu à la fois vrai et réel, un et plusieurs, éternité et temps, espa
urtout celui de la guerre, pour laquelle il était né, et qui était sa vraie passion, sa vraie maîtresse, son parti, son pays,
guerre, pour laquelle il était né, et qui était sa vraie passion, sa vraie maîtresse, son parti, son pays, son roi, le grand
a. 27. L’équivoque est présentée avec une hardiesse naïve page 59 du Vrai , du Beau et du Bien.
21 (1890) L’avenir de la science « X » pp. 225-238
saurait maintenant nous donner une idée. Le besoin, en effet, est la vraie cause occasionnelle de l’exercice de toute puissa
iment, dans un si pauvre système, de se passionner pour le beau et le vrai , d’y sacrifier son repos et son bonheur ? Je conç
ndre la vie, un ton dans l’humanité, une faculté de la grande âme. La vraie psychologie de l’humanité consisterait à analyser
ieuse de la différente physionomie des faits, pourrait l’affirmer. La vraie psychologie, qui prend soin de ne pas désigner pa
re. La psychologie, telle qu’on l’a faite jusqu’à nos jours, est à la vraie psychologie historique ce que la philologie compa
ue, le mouvement, le devenir, l’histoire en un mot. L’histoire est la vraie forme de la science des langues 98. Prendre un id
rlent ; elles se décomposent et se recomposent sans cesse ; c’est une vraie végétation intérieure, une circulation incessante
ne science nommée psychologie, analogue à la minéralogie. Cela est si vrai qu’en se plaçant à ce point de vue on ne doit plu
ité complètement absente, pas une voix de la nature, pas un mouvement vrai et original du peuple. Que faire en ce monde de g
nge manière d’envisager l’antiquité, ils ont tort. Pour comprendre le vrai sens de ces beautés exotiques, il faut s’être ide
u’elle y a attachés, par les symboles qu’elle en a tirés. Cela est si vrai que des pastiches des œuvres primitives, quelque
u’une valeur très médiocre. Car ce qui fait le beau, c’est le souffle vrai de l’humanité, et non pas la lettre. Je suppose q
pas beau ? C’est que le poème homérique du XIXe siècle ne serait pas vrai . Ce n’est pas Homère qui est beau, c’est la vie h
le devinée par miracle au milieu des saturnales du pouvoir absolu. La vraie littérature d’une époque est celle qui la peint e
au XIXe siècle n’est pas belle ; car elle applique à faux des formes vraies jadis ; elle n’est pas l’expression de l’humanité
position et la signification qu’ils avaient à l’époque où ils étaient vrais faisaient les trois quarts de leur beauté. Une œu
saient de nos jours, elles mériteraient à peine d’être remarquées. La vraie admiration est historique. La couleur locale a un
istorique. La couleur locale a un charme incontestable quand elle est vraie  ; elle est insipide dans le pastiche. J’aime l’Al
de son immoralité, de son spirituel scepticisme ; car celles-là sont vraies . J’aime mieux la Fête de Bellébat ou la Pucelle q
curieux, mais par un sentiment profond et une intime sympathie que la vraie admiration des œuvres primitives est possible. To
mme partout, la critique est la condition de la grande esthétique. Le vrai sens des choses n’est possible que pour celui qui
st le véritable auteur. L’anonyme est ici bien plus expressif et plus vrai  ; le seul nom qui dût désigner l’auteur de ces œu
détruire leur gloire véritable pour les ennoblir par des chimères. La vraie noblesse n’est pas d’avoir un nom à soi, un génie
littérature que quand il a des monuments définis et arrêtés. Mais les vraies productions littéraires des peuples enfants, ce s
fallait dire un panthéiste, ce qui n’est pas la même chose. 90. La vraie psychologie, c’est la poésie, le roman, la comédi
contemporaine à la nation. M. Guizot fait observer avec raison que la vraie littérature du Ve et du VIe siècle, ce ne sont pa
22 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre sixième »
tirera jamais d’un rôle de joueur le comique de caractère, qui est le vrai comique. Il est un cas pourtant où ce genre de co
sez joueur quand il joue. Je voudrais bien voir où le Joueur parle en vrai joueur. Serait-ce quand, après un coup qui l’a ru
s l’accent de la vérité. La joie de Valère dans le gain est-elle plus vraie  ? Je l’entends, après un coup heureux qui vient d
n caractère. Tel qu’il est, c’est le mélange ingénieux d’une esquisse vraie et d’un portrait de fantaisie. Ce qui appartient
nd poète. Parlez-moi plutôt de la langue de Regnard que de son style. Vraie dans tout ce qui est esquisse vraie, spirituelle
ngue de Regnard que de son style. Vraie dans tout ce qui est esquisse vraie , spirituelle et correcte dans les choses de bon s
roidit plus d’un effet de surprise, émousse plus d’une pointe. Il est vrai que faire rire à la scène, en dût-on le succès à
maris. Il n’eut pas l’avantage. Ce fut l’occasion de la querelle. La vraie cause était le dépit d’un auteur au début qui en
et la vérité le veut avant la morale. Si rangent tout seul donnait de vrais amis, des serviteurs fidèles, qui donc aurait tor
ir être trop rare, Marivaux s’est perdu dans ses propres finesses. Le vrai même dans Marianne manque de naïveté, et c’est so
fermant son cœur presque en même temps qu’elle l’entr’ouvre, c’est un vrai tour de force de l’art, ou tout simplement une vé
e pas faire rire. Les mœurs du théâtre de Destouches, plus douces que vraies , ses caractères qui se corrigent invariablement à
. Mais, dès la première scène, je vois qu’au lieu de s’appeler de son vrai nom Damis, il s’est donné le sobriquet de M. de l
on bien à un métromane. Ce n’est qu’une esquisse, mais l’esquisse est vraie . Aussi les meilleurs vers de la pièce sont-ils da
veau, ceux qui parlent le mieux, dans la Métromanie, sont les valets. Vrais valets de comédie d’ailleurs, copiés sur ce type,
ni mérite, Ni goût, ni jugement qui ne soit contredit, Que rien n’est vrai sur rien, qu’importe ce qu’on dit ?... Aujourd’hu
se reconnaître du tout, ou de s’ignorer un peu plus qu’auparavant. La vraie comédie n’a pas la prétention de nous mettre de n
t bas de tel travers de ses personnages, mes illustres frères. Il est vrai que je m’en dédommageais en me trouvant quelque r
i ignore un tel homme. Approchons-nous, et perçons les apparences. La vraie cause de ce malheur obstiné se découvre à nous :
ait pour mari d’un avare affiché ? Et pourtant Harpagon ne serait pas vrai , s’il croyait Marianne tout à fait pauvre. L’avar
ordinaire ; mais c’est où se montre un homme de génie. » Rien de plus vrai . D’où vient donc, Diderot, que vous vous donnez t
ps de « je veux » ; ils sont trouvés ; ce sont des caractères. Il est vrai que ces caractères ne sont pas aimables. Ce sont
es filles, adolescents, et de quelle maturité ! La corruption est son vrai nom. « De l’intrigue et de l’argent, te voilà dan
critique, à certaines époques, a voulu voir en eux, au lieu de types vrais , d’ingénieuses machines de destruction dans les m
n trouve aussi du moins bon ; il y relève le prix du meilleur. Il est vrai que les mêmes mains battent aux deux ; Beaumarcha
urs les pages où je parle du plus gai de mes ouvrages65. » La gaieté vraie , celle qui n’a besoin, pour assaisonnement, du ch
is l’objet à peindre lui échappe. Il tourne agréablement autour de la vraie comédie, il n’y pénètre pas. Aussi manque-t-il à
la Harpe prodigue à ses vers, pour les scènes où Mme Evrard parle la vraie langue de la comédie. C’est que Mme Evrard est un
ue, XIII. 61. La langue de Diderot vaut ici sa critique. 62. Il est vrai qu’il écrit à Mme du Deffand, au sujet du même ou
23 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mémoires de madame de Staal-Delaunay publiés par M. Barrière »
oyenne, pour y avoir sa part croissante désormais. Je sais combien le vrai goût et le plus fin a été longtemps l’apanage pre
non pas qu’elle ait dissimulé son âge ; elle n’indique point, il est vrai , dans ses Mémoires, la date précise de sa naissan
arti d’un trait avant tout spirituel. Mme de Staal était une personne vraie , et son livre est un livre vrai dans toute l’acce
uel. Mme de Staal était une personne vraie, et son livre est un livre vrai dans toute l’acception du mot : ce caractère y pa
able de la réalité ? C’est elle qui a dit cette parole durable : « Le vrai est comme il peut, et n’a de mérite que d’être ce
n’en connaît pas de plus agréable que celle de Mme de Staal. » C’est vrai  ; pourtant cette prose, bien que d’une netteté si
une nouvelle fraîcheur. Ce ne sont que des riens, mais comme ils sont vrais , comme ils tiennent aux fibres secrètes, à celles
charmantes encore jusque dans le suprême désabusement. Comme tous les vrais médecins, elle sait bien mieux l’état véritable d
maître ; nul écrivain ne fournirait autant qu’elle de pensées neuves, vraies , irrécusables, à ajouter au chapitre des Femmes,
nt au passage une variété pleine d’éclat. Cette correspondance est la vraie conclusion des Mémoires. Quoi qu’en ait dit un cr
es de saillies, donnent une idée peut-être plus triste encore et plus vraie de sa manière finale d’exister. Sa santé diminue,
à, en lisant ces Mémoires, s’y reconnaît et dit à chaque page : C’est vrai . Or, c’est le propre du vrai de vivre, quand il e
y reconnaît et dit à chaque page : C’est vrai. Or, c’est le propre du vrai de vivre, quand il est revêtu surtout d’un cachet
24 (1890) L’avenir de la science « XX »
ément antipathique, parce que la science populaire ne saurait être la vraie science. On lisait sur le fronton de telle école
is, au contraire, avec M. Michelet, qu’il y a chez le peuple une sève vraie et supérieure en un sens à celle de la plupart de
original tant qu’il ne fut qu’ouvrier. On aimait en lui l’expression vraie de la façon de sentir d’une classe de la société
conserver leur haute indépendance, c’est-à-dire ne poursuivre que le vrai dans toute son objectivité, sans s’embarrasser d’
orme populaire ou mondaine. La science de salon est tout aussi peu la vraie science que la science des petits traités pour le
n homme vit de son travail intellectuel, ce n’est pas généralement sa vraie science qu’il fait valoir, mais ses qualités infé
urs, et ne trouva pas d’éditeur pour sa Science nouvelle. Tant il est vrai que ce n’est pas la valeur intrinsèque des choses
, vivre honorablement. Et moi, qui vais à l’âme, moi, le prêtre de la vraie religion, je ne sais en vérité ce qui, l’an proch
25 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre premier »
deux antiquités sur la littérature du dix-huitième siècle. S’il est vrai que la perfection de l’esprit français au dix-sep
tre les anciens est sa vanité blessée. Clovis n’est pas lu ; voilà le vrai tort d’Homère. Les critiques de Desmarets contre
mère et à Virgile, c’est, faut-il l’écrire ? le jugement. Il est très vrai qu’ils n’ont pas jugé les choses et les hommes co
e supérieur à Homère. Il le surpasse en effet, selon Perrault. Il est vrai que ce n’est pas comme poète, mais seulement par
avaient-ils fait de l’admiration pour Homère une loi d’État ? Il est vrai que les poésies homériques étaient enseignées dan
l’amour est frère de l’amitié et quel est l’aîné des deux. » Il est vrai que ce sont des ouvrages de jeunesse. Mais ni l’â
ontre un adversaire qui avait pour lui la jeunesse et la mode. Il est vrai qu’on ne lit guère plus le vainqueur que le vainc
des de Desmarets et des légèretés de Perrault, on croyait avoir de la vraie critique. Lamotte, d’ailleurs, se louait en homme
esprit d’analyse appliqué aux lettres et aux arts produit, au lieu du vrai , quelque chose qui en usurpe pour un temps le cré
st spécieux. Ce qu’est le spécieux, Lamotte va nous l’apprendre. « Le vrai mérite, dit-il dans son Discours sur Homère, cons
aît comme son naturel, ce sont ces pensées, équivoques secrètes, qui, vraies à la première vue, sont fausses dès qu’on y appui
oilà pourquoi je le relève. Les hommes de génie vont naturellement au vrai  ; les beaux esprits comme Lamotte vont naturellem
eut, et nul n’a ce défaut sans en avoir la qualité. Se jouer entre le vrai et le faux n’est pas un bel emploi de l’esprit ;
le faux n’est pas un bel emploi de l’esprit ; mais à côtoyer ainsi le vrai , on a la chance d’y toucher quelquefois. Là même
d’impropriétés cachées, Lamotte est bon écrivain quand il est dans le vrai de la tradition ou dans la nouveauté de bon aloi.
la houlette et se croyant par vocation le peintre des bergers. Il est vrai qu’il n’a pas en vue ceux de Théocrite, trop gros
. Le bon Fontenelle se montra tout à fait le jour où, entrant dans sa vraie voie, il eut l’idée d’initier le public aux vérit
r lui-même, et trahissant en plus d’un endroit son faible, l’amour du vrai moins fort que l’amour de sa commodité. Sitôt que
s au commerce du monde. Fontenelle avait trouvé du même coup, avec sa vraie voie, toutes les convenances de son caractère et
s dès la jeunesse, qui, dans l’âge mûr, paraissent encore jeunes, est vrai du style des Éloges ; il ne paraît pas avoir son
pas sans scrupule à imputer à Pascal une part dans le dommage. Il est vrai qu’à la différence des autres sceptiques, s’il ve
éfaut de justesse et par la peur de ne pas faire ses affaires avec le vrai . De là la vanité de gens qui se jugent moins par
uns au péril de leur liberté, tous au prix de leur repos. Il est très vrai que ces grands principes n’ont pas reçu dans leur
rivains du dix-huitième siècle à la lumière du dix-septième. S’il est vrai que plus on voit les choses de haut, plus on les
26 (1856) La critique et les critiques en France au XIXe siècle pp. 1-54
is pourtant il se condamna aux travaux forcés de commentateur. Il est vrai qu’il commentait Corneille. Malgré cela il s’impa
e, impérissable, parce qu’elle reproduit ce qu’il y a d’éternellement vrai dans la nature et dans le cœur humain ; l’autre s
it ; déterminer avec plus de précision les rapports qui l’unissent au vrai et au bon ; établir avec solidité en quoi consist
Il prit pour sujet de son cours : Le fondement des idées absolues du vrai , du beau et du bien 16. Ce titre était par lui-mê
L’ouvrage ne démentait pas les promesses du titre. Le beau, comme le vrai et le bien, n’est plus le produit d’une sensation
it, tandis qu’un sentiment nous annonce sa présence. Le beau c’est le vrai sous sa forme sensible17. Cette définition entraî
oignard même dont il a frappé César, cela toucherait médiocrement les vrais connaisseurs21. » Enfin, pour achever de nous co
itique. Il y a presque toujours deux choses dans un système, une idée vraie qui le fait naître, une exagération qui le fait r
’une idée ! L’esprit général de l’époque moderne est de substituer le vrai en soi à la règle conventionnelle, la raison à l’
ont dit : Fair is foul and foul is fair. Chose étrange et pourtant vraie , le vice originel de l’école romantique ce fut de
nous en étalons les formules, comme si nous les avions étudiées ; un vrai critique doit être un philosophe ; Qu’on joignît
t la peine d’être rendue. Le juge littéraire doit avoir l’instinct du vrai , le sens de l’art. J’accepterais volontiers pour
ien y trouver un peu dépaysés ces visiteurs d’un jour. Serait-il donc vrai que chaque lecteur ne les admire que dans ce qu’i
ternes d’idées, secs de langage, ennemis jurés de tout enthousiasme, vraies haches de nos discours, tristes Phocions, quoique
à tant d’exigences, donner audience à tant de clients ? Sans doute le vrai critique est doué d’un tact délicat qui lui révèl
s’arrêter sur une heureuse page et y appeler le regard. Tout cela est vrai pour le critique laborieux, mais pour lui seuleme
jeunes auteurs. Il est par le monde un préjugé funeste ; c’est que le vrai talent perce toujours. Vous qui l’affirmez, qu’en
idées toutes trouvées et les jugements tout faits. C’était cru, mais vrai . 11. C’est Alex. Gottlieb Baumgarten qui lui don
usin les a refondues et publiées lui-même en 1853, sous ce titre : Du Vrai , du Beau et du Bien. La simplification du titre e
ée si heureusement par saint Augustin : « Le beau est la splendeur du vrai . » 18. Hegel avait dit aussi : « L’artiste par
veut produire de la véritable poésie, il saisit seulement les traits vrais , conformes à l’idée de la chose ; et, s’il prend
! 20. « Si l’on accorde à l’art la haute mission de représenter le vrai dans une image sensible, il ne faut pas soutenir
au machinisme des bêtes. 23. Ici Hegel avait été plus large et plus vrai que le philosophe français. Pour Hegel, le beau n
4, et ses Mélanges de littérature,  vol in-8, 1803-1805. 34. Il est vrai que la passion littéraire n’était pas la seule qu
27 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (2e partie) » pp. 305-367
ser à la nation chancelant sur le vide et prête à y tomber. Quant aux vrais principes d’une république unanime appelant toute
verra que j’en avais le pressentiment et la tristesse anticipés. Les vrais auteurs de ces coups d’État sont ceux qui les ren
e rêve qui les fait tous tomber, sans parvenir à rien de meilleur. Le vrai cri du temps c’est un gouvernement tel quel ; le
grande convulsion de la Révolution française en 1791. Il faut que le vrai sens de cette révolution ait été perdu en route e
et dans son histoire. Ne serait-il pas possible de retrouver ce sens vrai de la Révolution française en remontant à son ori
pinion des masses, en donnant à ces masses envahissantes une histoire vraie de la Révolution qu’elles auraient bientôt à repr
e des drames, le chef-d’œuvre de l’intelligence humaine, la poésie du vrai . Je voulais être, si cela m’était possible, le dr
rêt à retomber dans l’anarchie. Ces principes, qui étaient ceux de la vraie philosophie politique de l’Assemblée constituante
fuse tout et du prolétariat qui anéantit tout. VI La révolution vraie , selon moi, ne s’exprimait que par trois principe
ndances légitimes, résultat de mes études et de mes réflexions sur la vraie nature et sur les vrais dogmes de la rénovation f
tat de mes études et de mes réflexions sur la vraie nature et sur les vrais dogmes de la rénovation française. Ces trois tend
gable que j’apportai dans mon travail à être intéressant force d’être vrai . Dans tout ce qu’on me contestera sur la véracité
es circonstances de sa participation aux événements du 31 mai étaient vraies , et si, dans le cas où ce bruit aurait quelque fo
deux aspects, terribles au dehors, placables au dedans. C’est sur ce vrai modèle, sorti de l’ombre du rideau du lit conjuga
e fait commettre, c’est le crime à froid. Mais j’ai fait connaître le vrai coupable, le popularisme jusqu’au sang, et j’ai m
tre le vrai coupable, le popularisme jusqu’au sang, et j’ai montré le vrai Danton, noyé dans un forfait dont il se repent, e
par l’expiation. C’est ainsi que, voulant restituer à Robespierre son vrai caractère historique de fanatisme systématique et
tacher à cette figure, et dire non la vérité convenue, mais la vérité vraie et occulte sur ce tribun, précipité de sa dictatu
’était un procès jugé, mais non instruit ». Mot très hardi, mais très vrai . XV J’appris par hasard qu’une des filles
s M. de Saint-Albin, dont le vaste hôtel de la rue du Temple était un vrai musée de la Terreur. Il y avait échappé lui-même
r, que pour apparaître aux deux tribunes du peuple : tous ces détails vrais du portrait de Robespierre, détails sur lesquels
28 (1890) L’avenir de la science « XXI »
XXI La science étant un des éléments vrais de l’humanité, elle est indépendante de toute for
ontre, au contraire, que le mouvement, la guerre, les alarmes sont le vrai milieu où l’humanité se développe, que le génie n
c’est le siècle créateur par excellence. La règle lui manque, il est vrai  : c’est un taillis épais et luxuriant, où l’art n
rer l’œuvre calme et artificielle de l’écrivain à l’œuvre brûlante et vraie qui fut un acte et apparut à son jour comme le cr
ie de beaucoup d’idées nouvelles, que la moralité, l’intelligence, la vraie religion aient fait de sensibles progrès ? De mêm
même révolution n’a-t-elle pas produit parallèlement, d’une part, la vraie formule des droits de l’homme et le symbole nouve
sent été classés par nos médecins au rang des hallucinés. Tant il est vrai qu’une ligne indécise sépare l’exercice légitime
grandes choses. L’ordre est une fin, non un commencement. Cela est si vrai que les institutions portent leurs plus beaux fru
it ? Une institution n’a sa force que quand elle correspond au besoin vrai et actuellement senti qui l’a fait établir. Au pr
nes, devenues pure série de mouvements réglés, étaient dans l’origine vraies et sincères. Quelle différence entre chanter un b
ns de bourse ou de boutique, arrêtassent le mouvement de l’esprit, le vrai mouvement religieux. L’état le plus dangereux pou
s publiques, partout des barrières, des consignes, nécessaires il est vrai pour l’ordre, mais défendant toute fantaisie. Cha
29 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 417-418
oge funebre des Officiers morts dans la guerre de 1741, un prodige de vraie philosophie & de vraie éloquence, la profonde
orts dans la guerre de 1741, un prodige de vraie philosophie & de vraie éloquence, la profondeur & la force du génie,
de son Livre, cette pensée qui est une des meilleures & des plus vraies de son Recueil ? « Newton, Pascal, Bossuet, Raci
pece, on se fût bien gardé de dire que cet Auteur étoit un prodige de vraie philosophie & de vraie éloquence.   *. Dans
de dire que cet Auteur étoit un prodige de vraie philosophie & de vraie éloquence.   *. Dans le Tableau philosophique d
30 (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVe entretien. Chateaubriand, (suite) »
ez de vérités pour être intéressant, assez de mensonges pour orner le vrai , et surtout assez d’élégance et de perfection de
t un livre original, prose ou vers : pour être original, il faut être vrai , non pas vrai seulement selon les autres, mais vr
ginal, prose ou vers : pour être original, il faut être vrai, non pas vrai seulement selon les autres, mais vrai selon soi.
nal, il faut être vrai, non pas vrai seulement selon les autres, mais vrai selon soi. La vérité selon soi, c’est la sincérit
t sincère dans son temps, car les fables de l’Olympe étaient réputées vraies par tout l’univers grec et même égyptien. Il lui
nismes populaires de Florence et de Pise, le fond était ignoble, mais vrai pour les rues de ces villes. Le Tasse, plus tard,
on époque. Enfin, de nos jours, les mystères de la rédemption étaient vrais pour Klopstock, le barde allemand de la Messiade,
dans treize départements à la presque unanimité. J’avais le sentiment vrai que mon nom trop nouveau ne pouvait pas rallier a
nivers. Mais peut-être, au-delà des bornes de sa sphère, Lieux où le vrai soleil éclaire d’autres cieux, Si je pouvais lais
était que le retentissement harmonieux et déjà lointain d’une douleur vraie . L’office fini, je rentrai, muet et mélancolique,
, je restai attendri et mélancolique le reste du jour. Voilà le récit vrai de l’espèce de fatuité un peu barbare que Sainte-
eaubriand ne l’avait pas reçue plus que Voltaire ; la poésie, dans sa vraie forme sérieuse (le vers), excepté la poésie badin
és, est un mystère. On ne sait pas pourquoi ils sont nécessaires à la vraie poésie : moi-même qui ai plaidé contre eux, je ne
génie fut-il honnête dans l’usage qu’il en fit ? Non. Ce génie fut-il vrai  ? Non. Ce génie fut-il juste ? Non. Ce génie fut-
grand ? Oui. Moins grand cependant que s’il eût été toujours honnête, vrai , juste, et que sa grandeur eût été aussi honnête,
honnête, vrai, juste, et que sa grandeur eût été aussi honnête, aussi vraie , aussi juste dans le sens qu’il fut magnifique da
ions en 1799 et d’écrire le Génie du Christianisme en 1800 ? Était-il vrai de vanter la révolution dans ses opinions et dans
rer chef de l’opposition aux Bourbons ? Non, il ne fut ni honnête, ni vrai , ni juste, ni moral dans l’usage de son génie. Be
avait découvert que le fond de la vie est la tristesse, que le génie vrai est la mélancolie, fille et sœur de la résignatio
31 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre quatrième »
’art d’écrire en vers qu’il n’y a de peintre sans l’exécution. Il est vrai que l’art des vers est fort différent de la versi
ontre les mauvais écrivains en vers, soit pour apprendre à goûter les vrais poètes. Mais le péril de toute théorie sur l’art
ous met loin de là ! Cependant J.-B. Rousseau se vante que l’amour du vrai l’a fait auteur et que la vertu fut « son premier
En se défendant ainsi, J.-B. Rousseau se dénonce. Il a pu préférer le vrai au faux, soit souvenir de Boileau, soit éclair de
né, au risque de laisser sur le papier une énigme. Ce qui fait que le vrai poète choisit bien les mots, c’est qu’il les inve
le condamner une seconde fois par les commentaires de l’arrêt. Il est vrai qu’ils étaient adversaires plutôt que juges, et q
ux enfers imitée d’Homère et de Virgile » ; la Politique, l’Amour, la Vraie Religion, les Vertus et les Vices « sont des allé
riade n’est possible à personne ; j’entends la lire comme on fait des vrais poètes, pour la lire. On ne lit pas la Henriade,
sas !… Le discours septième nous enseigne que la bienfaisance est la vraie vertu. Sénèque lui-même, qui a tant raffiné sur l
que lui-même, qui a tant raffiné sur les bienfaits, ne bornait pas la vraie vertu à être bienfaisant. Le sixième veut que, no
nse froidement. Otez de ses jugements le trait personnel, ils restent vrais . La colère est dans les mots, la justice est dans
une poésie jeune, fraîche, parfumée, qui nous transporte au milieu de vrais champs et nous ramène en nous-mêmes ; pour faire
, ce sont ces trois amours qui les premiers s’éveillent dans l’âme du vrai poète : l’amour de la nature, l’amour de la beaut
assages où il est vulgaire pour être naturel, et licencieux pour être vrai . Quelques pièces ont le tort d’avoir été écrites
ite et de Virgile, autant qu’ils y ont cru eux-mêmes, de cette foi du vrai poète dans les choses qu’il crée. De même que Vir
l est poète, et nous le sommes un moment avec lui, parce que là où le vrai poète met son âme il y attache la nôtre. André Ch
32 (1899) Préfaces. — Les poètes contemporains. — Discours sur Victor Hugo pp. 215-309
s ne défloreront même pas, pour les esprits mieux renseignés, l’étude vraie du monde antique. L’ignorance des traditions myth
s nécessaires. Depuis, il n’y a rien d’égal. Le monde moderne, il est vrai , a créé la Vierge, symbole de pureté, de grâce et
des types dans le sens antique, c’est-à-dire dans le sens uniquement vrai du terme ? Non, à coup sûr. Ce sont de riches fan
frappe pour la première fois son entendement. Les grands poètes, les vrais artistes qui se sont manifestés dans son sein n’o
conception inférieure que ce soit. Le Beau n’est pas le serviteur du Vrai , car il contient la vérité divine et humaine. Il
c’est son génie. La pensée surabonde nécessairement dans l’œuvre d’un vrai poète, maître de sa langue et de son instrument.
les dures misères et les joies rapides de la foule, ce sont encore de vrais poètes populaires et nationaux, dignes de sympath
hes spéculatives ; aucun homme, enfin, n’a été moins original dans le vrai sens du terme. Et c’est pour cela que, de Canton
pocrites. Il n’est pas bon de plaire ainsi à une foule quelconque. Un vrai poète n’est jamais l’écho systématique ou involon
mâles, le sentiment le plus large de la nature extérieure, toutes les vraies richesses intellectuelles du poète sont contenues
nulle sur l’esprit français, et les professeurs de rhétorique disent vrai . Les deux siècles qui viennent de s’écouler offre
péciale encore ? On répond : Les grandes pensées viennent du cœur, la vraie poésie est un cri du cœur, le génie réside tout e
te. C’est pour cela que la sensibilité des poètes virils est la seule vraie . Je n’ai nul besoin de rappeler les preuves multi
entré, par l’hommage rendu au génie de Victor Hugo, dans le monde des vrais poètes, et je n’en sortirai plus. Quant aux insul
l’âme dans une situation donnée, il faut l’avouer, plutôt qu’une page vraie , intuitivement reconstruite, de l’époque légendai
et passionné ; ses paysages sont des études de nature vigoureuses et vraies , et quand il touche aux choses épiques, c’est ave
ux races disparues. Si poète veut dire créateur, celui-là seul est un vrai poète qui donne à ses créations la diversité mult
emment le titre de moralistes, à défaut de tout autre, sans doute. Le vrai moraliste applique à l’étude des mœurs, dans leur
et les Sylves indiquent peut-être moins une décadence qu’un retour au vrai tempérament de l’auteur. Au fond, et en réalité,
t un homme de concorde et de paix, revêtu de la Peau de Némée. Il est vrai que les poils du lion l’enveloppent souvent de te
te n’est jamais le produit d’une inspiration irréfléchie, et que tout vrai poète est doublé d’un ouvrier irréprochable, en c
emier rang parmi ses compositions, Il Pianto restera certainement son vrai titre de gloire. C’est là que le poète a renfermé
régions du bien ou descende dans les abîmes du mal, elle est toujours vraie et légitime, exprimant pour tous ce que chacun n’
tions des uns et peu surpris du silence ahuri de la foule. Ce sont de vrais artistes, sans vanité misérable et sans rancunes
qu’il ne faut pas sacrifier le fond à la forme. Nous ignorons, il est vrai , que les idées, en étymologie exacte et en strict
deux siècles succède un retour irrésistible vers les sources de toute vraie poésie, vers le sentiment de la nature oubliée, d
ants, furent pour toute une génération prochaine une révélation de la vraie Poésie. Je ne puis me rappeler, pour ma part, san
n’a été plus attaqué, plus insulté, plus nié que Victor Hugo. Il est vrai que ces diatribes et ces négations ne l’ont jamai
et c’est pour cela que la sensibilité des poètes virils est la seule vraie . Ai-je besoin, messieurs, de rappeler les preuves
vit le beau poème de Moïse, il ne fit point du libérateur d’Israël le vrai personnage légendaire qui nous apparaît aujourd’h
nceptions religieuses dont l’humanité a vécu, et qui, toutes, ont été vraies à leur heure, puisqu’elles étaient les formes idé
riginale. Certes, en brûlant par milliers ses misérables victimes, le vrai Torquemada, le grand inquisiteur du quinzième siè
but à lui-même, du moins n’a-t-il jamais oublié que si le juste et le vrai ont droit de cité en poésie, ils ne doivent y êtr
es. D’autres raisons, d’une nature étrangère à l’art, peuvent, il est vrai , s’opposer légitimement à la reprise de cette tra
er d’après la conviction philosophique qu’il s’était faite. Car toute vraie et haute poésie contient en effet une philosophie
y : « La vie est un accident sombre entre deux sommeils infinis », si vraie qu’elle puisse être, n’a point troublé ses dernie
33 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
épourvu d’esprit philosophique, il n’était pas capable de pénétrer la vraie nature de la comédie non plus que de la tragédie,
délivra l’esprit de son élément fini, et lui ouvrit les portes de la vraie et réelle existence179. Voilà pourquoi l’élément
d’horreur. Mais, sensible à l’héroïsme et à tout ce qui est moral et vrai , il professe pour chaque personnage pris à part u
son honneur200 En somme, la tragédie a perdu sa base substantielle et vraie , qui est la guerre des Dieux, c’est-à-dire des se
bstance éternelle, manifestée par lui d’une manière plus pure et plus vraie dans ses créations hautement générales, qu’elle n
cène comique au dénouement205 ; il n’est pas possible , que les idées vraies et les bons sentiments de l’homme subissent final
ternelle. Ainsi, tandis qu’un État organisé selon son type naturel et vrai , ayant son chef politique et sa hiérarchie social
qui, en enseignant que tout est probable, c’est-à-dire que rien n’est vrai , qu’en chaque question le pour et le contre peuve
nettement prêché le mariage et la soumission à l’ordre établi. Il est vrai que l’homme moderne put être pathétique autrement
e citoyen ou de roi. Le grand intérêt du drame romantique fut, il est vrai , dans les individus, dans le développement varié
x, les impatiente et leur déplaît. Ils ont à un haut degré le sens du vrai , non pas de cette vérité large, concrète, réelle,
que grâce à cette parfaite symétrie du mal et du bien, du faux et du vrai , de l’absurde et du raisonnable dans les comédies
e les insolents qui osent le trouver plaisant. — Son Tartuffe, il est vrai , ne se prend pas lui-même au sérieux, puisqu’il e
ernelle et du lien conjugal, sans l’innocente et débonnaire gaieté du vrai comique. Après lui, le mariage fut profané sur la
dans Don Quichotte, et rien n’est plus propre à jeter du jour sur la vraie nature du comique, que la comparaison de leurs œu
c’est ce que Cervantes a fait. D’un motif aussi absurde il a tiré un vrai poème, parce qu’il en a tiré une comédie. Don Qui
Mais aux yeux de la raison, cette inconséquence est le conséquent, le vrai lui-même. Car l’homme est ainsi fait qu’il porte
ence, se continue victorieusement et conserve une existence réelle et vraie . T. V, p. 153. 182. Parmi les chefs-d’œuvre d
egardée comme d’autant plus salutaire qu’elle a moins de goût. Il est vrai que la plus haute beauté est sans caractère ; mai
les existences phénoménales du monde réel, te monde de l’art est plus vrai que celui de la nature et de l’histoire , t. Ier,
faux et exclusif, elle représente dans leur accord profond, les idées vraies que poursuivaient les personnages. Dans la comédi
e et fausse. Sous ce rapport, le risible est souvent confondu avec le vrai comique. Tout contraste entre le fond et la forme
e soumettre à l’obligation de ne pas représenter ce qui est en soi le vrai , la raison absolue, comme ce qui est faux et se d
en effet, l’apparence, une fausse image de ce qui est substantiel et vrai , ou ce qui est mauvais et petit en soi est le côt
se détruit par soi-même, à cause de ce semblant même d’existence, la vraie personnalité triomphe encore de cette destruction
pour les spectateurs. Le premier cas seul doit être regardé comme le vrai comique. À ce point de vue, un personnage n’est c
nt moral dans la vie du peuple athénien, sur là traie philosophie, la vraie foi aux Dieux, l’art solide, qu’Aristophane se mo
scène la contradiction absolue de la véritable nature des Dieux, des vrais principes de la vie politique et morale avec les
re, l’ancienne comédie grecque se maintient précisément dam ce cercle vrai et substantiel. T. V, p. 194. 213. Rappelons-no
pour les spectateurs, ou aussi à leurs propres yeux, Aristophane, le vrai comique, avait fait de ce dernier caractère seule
34 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Les Femmes et la société au temps d’Auguste » pp. 293-307
hrases de Plutarque, refaisait un César, un Brutus, un Coriolan, plus vrais , plus vivants, plus Romains que ceux-là qui sont
ité que parce qu’il est un psychologue, ayant bien plus pour visée le vrai humain que le vrai historique… Pour lui, l’histoi
est un psychologue, ayant bien plus pour visée le vrai humain que le vrai historique… Pour lui, l’histoire, en fin de compt
ciens de la Pensée et de la Forme… L’amour sévère et consciencieux du vrai n’est point une vertu païenne. C’est le Christian
nneur, le psychologue, comme Blaze de Bury s’appelle, le chercheur du vrai humain plus que du vrai historique, n’a pas crain
omme Blaze de Bury s’appelle, le chercheur du vrai humain plus que du vrai historique, n’a pas craint d’aller, qui sait ?… d
’est pas uniquement un romancier. Il y a, dans son livre, beaucoup de vrai historique, à côté de ce vrai humain dont il est
er. Il y a, dans son livre, beaucoup de vrai historique, à côté de ce vrai humain dont il est si friand… Il sait évidemment
ne lâche rien parce que ce qu’on tient est suspect. Si cela n’est pas vrai , — rigoureusement vrai, — cela a tant l’air de l’
ce qu’on tient est suspect. Si cela n’est pas vrai, — rigoureusement vrai , — cela a tant l’air de l’être ! On se grise des
35 (1905) Pour qu’on lise Platon pp. 1-398
dialogues donnent absolument l’impression d’une conversation. Il est vrai  ; mais il n’est que trop vrai ; et l’on ne songe
l’impression d’une conversation. Il est vrai ; mais il n’est que trop vrai  ; et l’on ne songe point, quand on l’en loue, qu’
éniens pouvaient détester ou craindre, c’étaient les philosophes, les vrais philosophes, un Socrate ou un Platon, apportant s
saire et qu’à ne jamais parler morale, on enseigne tacitement, il est vrai , mais on enseigne très efficacement à n’y pas cro
e ; nous sommes vos rivaux et vos concurrents. Or nous croyons que la vraie loi peut seule atteindre à ce but et nous espéron
dit, et ce serait presque le contraire de sa pensée, la splendeur du vrai  ; mais le beau est la splendeur du bien ; et c’es
’a été sa faiblesse auprès de la postérité qu’il a toujours prouvé le vrai à l’aide de tous les artifices dont on se sert à
ices dont on se sert à l’ordinaire pour prouver le faux. Il prouve le vrai par des arguments captieux, des pièges tendus, de
s laissant à la disposition du sort. Mais il n’en est pas ainsi de la vraie et parfaite égalité, qu’il n’est pas aisé à tout
correspondre à une chose définissable ; cet emploi plaisant du mot «  vrai  », que nous avons retrouvé si souvent et qui est
forme à notre goût, en telle sorte que tout homme qui vous parle de «  vraie  » justice, c’est qu’il ne veut point de la justic
il ne veut point de la justice, et que tout homme qui vous parle de «  vraie  » liberté, c’est qu’il est despotiste, et que tou
té, c’est qu’il est despotiste, et que tout homme qui vous parle de «  vraie  » propriété individuelle, c’est qu’il est collect
ausse, et si l’amitié entre inégaux est à peu près impossible, il est vrai aussi que l’amitié entre égaux est parfaitement r
tient une âme de vérité, parce que, prise à l’inverse, elle est assez vraie , parce que ce n’est pas de l’égalité que naît l’a
atriotes qui s’aiment. On est des égaux quand on est des frères. La «  vraie  » égalité est la fraternité. La « vraie » égalité
quand on est des frères. La « vraie » égalité est la fraternité. La «  vraie  » égalité, et je ne veux pas dire que l’autre soi
sse, mais j’entends que celle-ci est bonne et qu’elle est féconde, la vraie égalité existe quand des citoyens très inégaux en
la même mère, et c’est l’égalité à base de sentiment patriotique. La vraie égalité consiste à croire que, malgré tant d’inég
nsi et qui s’expriment de la sorte. Il sentait bien qu’il devait être vrai et qu’en tout cas il était élégant de croire que
e et glorieuse. Il a eu des héros et il a eu des saints, dans le sens vrai de ce mot. C’est un grand peuple qui s’effondre.
ien, sont confuses même en soi. Le mot de Claude Bernard est toujours vrai  : « Je ne sais rien à fond. Évidemment. Si je sav
r l’étude de la morale de l’étude des choses divines. Socrate, il est vrai — dont c’est peut-être un irréparable dommage que
est peut-être un irréparable dommage que nous ayons perdu les paroles vraies  ; et que ni Socrate ni Jésus n’aient écrit, il es
eux si j’étais dans la situation de cet homme-là ! » Et cela est très vrai que l’honnête homme serait heureux, s’il était, r
umaine n’est qu’un moment de la vie humaine et par conséquent, fût-il vrai que le juste fût victime et que l’injuste fût heu
ées générales que toutes les autres procèdent peu à peu, n’est-il pas vrai que savoir c’est se souvenir ? Si savoir c’est se
n. Nous verrons peut-être qu’il l’a poussée trop loin ; mais elle est vraie en soi. Quand Pascal a dit : « Travaillons donc à
firmer bien positivement que tout le reste de ce que je t’ai dit soit vrai  ; mais je suis prêt à soutenir de parole et d’eff
r, à la condition, comme la suite l’indique, de trouver de bons et de vrais maîtres. « La plupart des reproches que l’on adre
ce superficielle de la vertu. Mais encore a-t-il raison ? Est-il bien vrai que qui saurait toute la vertu ne douterait point
douterait point que le bonheur fût précisément en elle ? Est-il bien vrai qu’en effet il y soit ? Renan a dit bien joliment
nde avec la vertu dans le courant des choses humaines, cela redevient vrai pour ainsi parler à une plus grande profondeur, à
comparables à celles des hommes qui réussissent, qu’il est, à dire le vrai , l’homme le plus heureux de ce monde. L’homme qui
et moral à ce que, fût-elle contestable, cette thèse soit tenue pour vraie et fasse office de vérité. Il est philosophe, il
les, ce qu’il faut convenir qui leur fait honneur. Mais encore est-il vrai que la plupart des hommes estiment le plaisir but
e souffrance, et par ce côté-là encore la théorie fléchit et il n’est vrai de dire ni que tous les plaisirs naissent de beso
soit agréable ; nous disons seulement qu’on ne peut pas prendre comme vrai bien et comme but de la vie une souffrance qui ce
est même curieux de remarquer qu’à mesure que les plaisirs sont plus vrais , ils sont plus mêlés. Si l’on appelle plaisir vra
laisirs sont plus vrais, ils sont plus mêlés. Si l’on appelle plaisir vrai celui qui ne naît pas d’une souffrance, il est pl
elle plaisir vrai celui qui ne naît pas d’une souffrance, il est plus vrai , nous le voulons bien, mais il est plus mêlé. Le
lever jusqu’à ceux qui sont mêlés de souffrance noble et d’un plaisir vrai  ; et, s’ils peuvent, de se hausser encore jusqu’à
ous le contemplez, par supposition, en entier, et à cet égard, il est vrai que vous possédez le souverain bien tout autant q
re, qu’elle est bien organisée, qu’elle est en harmonie. N’est-il pas vrai que « pour la santé et la maladie, pour la vertu
une beauté qui, relativement à l’homme, est la beauté suprême ; l’art vrai , supérieur à tous les autres et dont on pourrait
s. Tout de même ou à peu près, quand on a admis un raisonnement comme vrai sans avoir l’art de raisonner, il arrive plus tar
ris que ni dans les choses ni dans les raisonnements il n’y a rien de vrai ni de sûr et que tout est dans un flux et un refl
. C’est un malheur déplorable, — alors qu’il y a un raisonnement très vrai , très solide et très susceptible d’être compris —
s — que, « pour avoir entendu de ces raisonnements où tout est tantôt vrai , tantôt faux, au lieu de s’accuser soi-même de ce
s déshonorons notre âme en la regardant comme incapable de trouver le vrai , au moins en partie, et nous l’honorons en croyan
en croyant fermement qu’elle est dépositaire au moins d’une partie du vrai et en faisant nos efforts pour démêler cette véri
réparer et l’aiguiser. Notre âme est notre instrument pour trouver le vrai . Il faut l’honorer en la croyant capable de le dé
voir les faits. Il n’y a rien donc, à tous les points de vue, de plus vrai que ce paradoxe qu’il vaut mieux subir l’injustic
n ou de quelque chose et il n’a pas l’air d’un maître. Cela est assez vrai . Mais s’il y a deux illusions, il y en a une qui
est naturel, légitime et même nécessaire. Mais il n’en est pas moins vrai que, lorsqu’il est excessif, il est la cause ordi
lus souvent, il faut le reconnaître, dans la réalité. On peut, il est vrai , le rêver autrement et même peut-être le constate
és de la postérité, large ou restreinte, c’est que nous l’aimons : un vrai misanthrope ne désire pas du tout la gloire et ne
nestes ou ridicules, mais noble en soi et généreuse. Il est peut-être vrai que toutes les passions humaines sont bonnes ou p
nes ou peuvent être bonnes et le sont, pourvu qu’on les ramène à leur vrai objet. L’objet de l’amour bien compris c’est l’ét
ce qu’il aime et très souvent lui en attribue et lui en prête. Il est vrai . Mais voilà la faculté esthétique éveillée en lui
qu’on mette le pied sur ce dernier. Il est peu de théorie qui ne soit vraie par quelque endroit, mais celle-ci me paraît faus
nce platonicienne qu’avait Renan quand il disait, en souriant, il est vrai , que « la beauté vaut la vertu », sur quoi Tolsto
our de la beauté périssable, s’il donne, en effet, s’il donne, il est vrai , l’idée d’une beauté qui serait parfaite et qui s
ne apothéose et certes, je le répète, il y a bien là quelque chose de vrai  ; seulement, d’une part, c’est un panégyrique qui
aison de ne s’aimer plus que de s’être trop aimé », aussi est-il très vrai que le souvenir d’un amour profond est un lien si
faite et pour montrer que la théorie de Platon sur les contraires est vraie , et que la théorie de Schopenhauer sur les contra
vraie, et que la théorie de Schopenhauer sur les contraires est plus vraie encore ; et pour indiquer que si on les trouve tr
d’elle et s’habituer à n’être troublé ni par l’un ni par l’autre. Le vrai sage doit pouvoir dire à la douleur : « tu n’es p
mais aimé s’ils n’avaient jamais entendu parler d’amour ? Il est très vrai . Or ne vous semble-t-il pas que ceux qui aiment p
j’ai dit cela au sage Crétois Clinias, il m’a répondu : « Tu dis bien vrai . » Or cette vaste étendue de connaissances mal di
que colère, ou au moins quelque aversion, contre leurs maîtres et les vrais disciples de leurs maîtres. Je ne serais pas très
tion est de vivre et de vivre bien. Tout ce qui y aide est bon et est vrai . Tout ce qui en éloigne ou en distrait, du moins
désir que l’homme a de vivre bien. Mais n’y a-t-il pas autre chose de vrai que ce désir ? Non ; il n’y a de vrai, humainemen
s n’y a-t-il pas autre chose de vrai que ce désir ? Non ; il n’y a de vrai , humainement parlant, que ce désir. On ne peut pa
ns laquelle on tombe à leur sujet, vient toute de là. Il y a des arts vrais et il y a des arts faux. Considérez tous les arts
ts à la lumière que je viens de vous donner, vous verrez que les arts vrais sont ceux qui tendent à la morale comme à leur de
ports avec la morale ou selon qu’ils n’en ont pas. D’un côté les arts vrais , de l’autre côté les arts faux. Différence et pie
ous venons de voir qu’à la cuisine, art faux, s’oppose l’hygiène, art vrai . De même, à la gymnastique, art vrai, s’oppose la
rt faux, s’oppose l’hygiène, art vrai. De même, à la gymnastique, art vrai , s’oppose la cosmétique, art faux. La gymnastique
beaux ; la cosmétique donne aux corps une fausse beauté. Or la beauté vraie importe à la morale qui préfère le bien au beau,
iste pratique. La législation rentre dans la morale ; elle est un art vrai . Le sophiste se donne pour office soit de confond
doit plus s’appeler la politique, mais la rhétorique. Politique, art vrai  ; rhétorique, art faux. L’architecture est un art
Politique, art vrai ; rhétorique, art faux. L’architecture est un art vrai . Il importe à la morale, d’une part que les homme
lle qui flatte l’œil par l’éclat des couleurs sans réaliser la beauté vraie et qui est un divertissement puéril et dangereux
vraie et qui est un divertissement puéril et dangereux autant que la vraie architecture est un objet de contemplation saine,
prononçant ses discours. Il existe de même une fausse musique et une vraie musique, une musique qui ennoblit les âmes et une
e où l’âme s’abandonne et se dissout en ses faiblesses. Il existe une vraie et une fausse peinture ; une vraie peinture, qui
t en ses faiblesses. Il existe une vraie et une fausse peinture ; une vraie peinture, qui a le goût précisément du vrai conci
ne fausse peinture ; une vraie peinture, qui a le goût précisément du vrai concilié avec le goût du noble, et une fausse pei
quelquefois avec celui du grimaçant et du laid. Il y a une sculpture vraie , qui, cherchant à réaliser l’eurythmie des belles
u’un divertissement d’oisifs assez dangereux ; et qu’il en existe une vraie , celle des philosophes et des moralistes, celle a
ification ou, si l’on préfère, la répartition des arts. Les arts sont vrais en ceci qu’ils ressortissent à la morale, et ils
à les appeler des « routines », d’abord pour les distinguer des arts vrais et pour ne pas leur donner ce nom honorable ; ens
out professionnel, et cela au moins doit mettre sur la voie. Les arts vrais sont des arts, les arts faux sont des métiers. Si
moyen de ne pas l’être : mais il doit être créateur. L’artiste, même vrai , quand il se borne à répéter des procédés, fait d
dés, fait descendre son art dans la routine. Quoi qu’il en soit, arts vrais et arts faux. Les arts faux ne sont que des routi
ts faux. Les arts faux ne sont que des routines méprisables. Les arts vrais sont ceux qui sont des acheminements à la morale,
ne. Elle part de la psychologie et elle aboutit à la morale. Cela est vrai de tous les arts. Cela est moins visible et évide
Cela est moins visible et évident des autres arts ; mais c’est aussi vrai des autres arts que de la rhétorique elle-même. T
n, dans le sens qui est leur sens véritable, dans le sens de leur but vrai , seulement entrevu par elles ; ils sont naturelle
et presque la nécessité qu’ils le soient. Et, d’autre part, s’il est vrai que les arts doivent être serviteurs de la morale
e et l’autre, se confondent ». Voyons donc les arts comme ils sont au vrai . Ils sont si philosophiques que ce sont des « maï
ir. On nous appellerait les uns et les autres créateurs d’âmes, si la vraie créatrice de l’âme n’était l’âme même ; mais nous
losophie générale. Nous honorerons donc les arts pourvu qu’ils soient vrais et non pas faux, pourvu qu’ils soient, pour ainsi
la beauté, comme il n’est pas besoin de le démontrer ; elle a même du vrai et beaucoup de vrai. Il me semble qu’elle n’a bes
n’est pas besoin de le démontrer ; elle a même du vrai et beaucoup de vrai . Il me semble qu’elle n’a besoin que d’être un pe
ière et le ton de mes premières pages, c’est une peinture d’intérieur vraie , curieuse et un récit bien mené. Les sentiments n
gens de ma pièce. À la vérité, cela me gêne parce que cela n’est pas vrai  : il y a de très honnêtes gens qui sont ridicules
pâti Molière, c’est de laisser échapper quelques traits d’observation vraie , qui, ramenant le spectateur à un demi-sérieux, l
, naturelle et de bon sens, de l’art pour le beau. C’est là qu’est le vrai et en même temps je voudrais avoir montré que c’e
es paralyser et stériliser ; c’est ensuite ne pas voir où il est très vrai que le beau rejoint le bien, à savoir dans les ar
oit de la supercherie et cet amour des situations nettes me paraît la vraie raison du peu de goût qu’ont les hommes pour les
Donc, à ce point de vue encore, Platon ne me paraît pas être dans le vrai . Goethe me paraît être beaucoup plus dans la véri
 Tu as parfaitement raison ; et si tu réponds naïvement tu es dans le vrai  ; et si tu prétends railler, tu te trompes. L’hom
s politiciens, des rhéteurs, et, du reste, de tous les hommes. Si les vrais philosophes et les vrais artistes s’entendent trè
rs, et, du reste, de tous les hommes. Si les vrais philosophes et les vrais artistes s’entendent très bien ensemble, c’est qu
t aujourd’hui, que ces discours fussent des mensonges et, tenant pour vrai ce qu’on leur disait touchant les Dieux et les ho
, c’est à savoir à faire et dresser des coquins habiles. N’est-il pas vrai , du reste, à le bien prendre, que les dieux eux-m
d’appartenir à un État bien constitué et bien gouverné. Or, s’il est vrai que la justice est le fondement même d’une sociét
me d’une société, assertion que l’on n’a point réfutée, il reste très vrai que la justice est le bien que l’individu doit ch
de bon sens médiocre et méprisable, étant donné qu’il est à peu près vrai que par la « justice » on supprime un mal et un b
morale des esclaves que celle qui se fonde sur l’idée de justice. La vraie morale, celle qui n’est pas une convention, celle
pure lâcheté, l’éloge de la tempérance et de la justice. Et, dans le vrai , quiconque a eu le bonheur de naître de parents r
si l’on venait me répéter que tempérance et abstention constituent le vrai bonheur et que « ceux qui n’ont besoin de rien so
r artifice ou par un concours de circonstances. Ce n’est pas une idée vraie , puisque ce n’est pas une idée naturelle, puisque
sance ; et que, dès qu’elle se joint à la justice, elle est une force vraie  ; et par conséquent c’est encore la justice qui e
rce qu’elle est une force qui se sent force, par conséquent une force vraie . Auparavant elle était une force latente, et c’es
qu’en définitive, c’est la justice qui plane sur le monde. Ce qui est vrai des peuples est vrai des partis. Celui qui veut g
st la justice qui plane sur le monde. Ce qui est vrai des peuples est vrai des partis. Celui qui veut gouverner selon l’inju
nt de la cité doit être confié aux philosophes ! — Peut-être ; il est vrai …, avec une réserve, à une condition. — Lesquelles
ditions ne se trouvant réalisées que dans le philosophe seul, dans le vrai , « les peuples ne seront bien gouvernés que quand
perd son nom, mais retrouve sa source, perd son nom, mais retrouve sa vraie nature. Elle est l’instinct de fraternité, et cet
dispose de la cire. Ne pensez pas que nous ignorions ce qu’il y a de vrai dans ces objections. Seulement dans toute entrepr
esse le plan y fasse entrer tout ce qu’il y a de plus beau et de plus vrai et que, s’il rencontre ensuite dans l’exécution q
Platon, Aristophane (Assemblée des femmes), pour s’en moquer, il est vrai , mais avec des complaisances où l’auteur de la Ré
orale du simple honnête homme ; et cela, c’était, d’un seul trait, la vraie démocratie opposée à la fausse et la bonne à la m
ances selon la chair et selon la force, et avec son idée, hautaine et vraie , que non seulement le philosophe devrait être roi
qu’il a mis l’idée de bonté à la place de l’idée de justice ; il est vrai , et c’est ce que l’on n’aura jamais ni assez dit
ne qui ne se rattache à la morale comme à sa dernière fin, ce qui est vrai et même exact ; mais il a trop voulu que la préoc
36 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Lettre, à Madame la comtesse de Forbach, sur l’Éducation des enfants. » pp. 544-544
iences rigoureuses. L’habitude de la démonstration prépare ce tact du vrai , qui se perfectionne par l’usage du monde et l’ex
s même de probabilité, les écarts plus ou moins grands de la ligne du vrai . On apprécie les incertitudes ; on calcule les ch
s choses, à s’en occuper sans effort et sans négliger les petites. La vraie étendue de l’esprit dérive originairement de l’es
me suis-je dit ; et je me suis répondu : Le goût est le sentiment du vrai , du beau, du grand, du sublime, du décent, de l’h
forte pour vous et pour lui. Tenez-vous-en à la véracité ; rendez-le vrai , mais vrai sans réserve ; et comptez que cette se
vous et pour lui. Tenez-vous-en à la véracité ; rendez-le vrai, mais vrai sans réserve ; et comptez que cette seule vertu a
n avoir de la raison et du goût, puisque de moi-même j’avais tiré les vraies conséquences des principes que mon aimable et bel
37 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 23-38
elquefois fourni des matériaux. C’est à ces traits qu’on reconnoît le vrai Poëte. Nature du sujet, sagesse du plan, ordonnan
amp; même d’exceller dans plus d’un genre. En un mot, quand il seroit vrai que Lafontaine n’eût jamais eu qu’un style, il se
ia ces écarts de son imagination, quand on eut dissipé sa sécurité : Vrai dans tous ses Ecrits, vrai dans tous ses Discours
ation, quand on eut dissipé sa sécurité : Vrai dans tous ses Ecrits, vrai dans tous ses Discours, Vrai dans sa pénitence à
a sécurité : Vrai dans tous ses Ecrits, vrai dans tous ses Discours, Vrai dans sa pénitence à la fin de ses jours, Du Maîtr
Philosophe, qu’ils usurpent. Une seule de ses Fables renferme plus de vraie Philosophie, qu’ils n’en ont répandu dans tous le
ges dont ils fatiguent le Public. La Philosophie du Fabuliste, il est vrai , ne ressemble en rien à cette manie audacieuse qu
ur faire dire de Lafontaine, qu’en qualité de Philosophe il connut la vraie sagesse & l’art de la faire aimer, comme on a
38 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Lettres portugaises » pp. 41-51
fait acquis. Dès qu’on parle de l’expression enflammée d’une passion vraie , il est de bonne rhétorique de citer les Lettres
, de toucher à ce livre accepté comme un chef-d’œuvre, quoiqu’il soit vrai pourtant de dire que le comique en a vieilli et q
réussite de son ouvrage ; car tout homme, en disant que ce livre est vrai , ne semble-t-il pas révéler qu’il a connu le fria
Duclos, c’était même un assez pauvre homme, officier général, il est vrai , mais qui n’avait pour toute poésie (car c’en est
monde parle et qu’on vante, est-ce vraiment une réalité ? Est-ce une vraie femme ? une vraie religieuse ? Et les lettres qu’
’on vante, est-ce vraiment une réalité ? Est-ce une vraie femme ? une vraie religieuse ? Et les lettres qu’on lui attribue so
use portugaise de citer une seule phrase de ces lettres où la passion vraie , la passion presque sainte de vérité, même quand
ine, et nous n’hésitons pas à le déclarer ! Non ! tout cela n’est pas vrai . Quelqu’un a menti ! Nous ne savons pas le nom du
39 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre II : Partie critique du spiritualisme »
l’autre. Le ciel phénoménal ne peut être tel qu’à la condition que le vrai ciel, le ciel nouménal, soit tel qu’il est ; ains
ion n’est pas une unité pour elle-même. L’unité de conscience veut un vrai centre, un centre effectif, et la raison humaine
te bien ; mais c’est que dès l’origine il s’est placé en dehors de la vraie notion du sujet, telle que Biran l’a déterminée.
ion de billes se transmettent un même mouvement, c’est méconnaître la vraie idée de la conscience, c’est confondre encore le
ndition, mais le substratum de la pensée. L’atomisme épicurien est le vrai et le seul matérialisme rigoureux, parce qu’il se
volontaire, par laquelle Biran établit contre Kant et contre Hume la vraie origine de l’idée de cause ; la théorie de l’obst
, et ne craint-il pas de dire que Dieu est esprit, et que c’est là sa vraie définition. Il est surprenant que la négation de
tances que l’idée psychologique de la personnalité humaine. Pour être vrai , il faut reconnaître que ce n’est point par la mé
des ou de parties. Hors de là il nous paraît impossible de fonder une vraie morale et une vraie politique, car si la personne
ors de là il nous paraît impossible de fonder une vraie morale et une vraie politique, car si la personne n’est, comme la cho
sentant comme liée à l’orthodoxie religieuse du xviie  siècle, est la vraie fille de la philosophie du xviiie . Ni Voltaire,
40 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — Post-scriptum » pp. 154-156
ant sur le fond des sentiments mêmes du marquis d’Argenson, et sur le vrai de ses relations avec son frère le ministre de la
uves ? Je les ai données indirectement dans mes articles en citant le vrai texte. Mettons-en ici un passage en regard de cel
’Argenson tel qu’il était en province dans sa jeunesse : Voici le vrai texte : Au reste, il était gaillard, d’une bonne
aru. — Ailleurs, et au hasard, veut-on un autre exemple : Voici le vrai texte : J’ai cherché d’où j’aimais Don Quichotte
teurs qui me décrivent les usages de leur temps, peu soucieux, il est vrai , du temps où vécut leur héros. Ainsi Scudéry, dan
térature et en histoire, de l’école de ceux qui veulent des portraits vrais , quand même les visages y auraient quelques verru
41 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Réponse à une lettre de M. Grimm » pp. 205-206
e, le ragoût, tout s’y trouve. Ses deux paysages avec figures sont de vrais Berghem pour le choix des sites, l’effet et le fa
morceaux vraiment précieux, l’effet en est si piquant, la couleur si vraie , la touche si vigoureuse, si spirituelle, l’harmo
Cela, deux cents talents ? — deux cents. — vous me surfaites. — c’est vrai Corinthe au moins. Flairez-moi ces trépieds. Son
n lui remarque partout une aisance, une souplesse qui est tout à fait vraie . Sa mine est bien torchée (passez-moi ce mot, il
ue je n’ai que du bien à en dire. Il est plus fin, plus piquant, plus vrai , moins cru, plus naturel, plus fait que Loutherbo
42 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Octave Feuillet »
la scène, et son mouchoir par mé-garde avec le bouquet, comme dans un vrai délire d’enthousiasme, il faut voir comme ensuite
d’audace et de révolte lui a réussi. Ajoutez que la pièce est dans la vraie mesure de l’art ; la moralité y est plutôt conclu
pendra. Le roman frise parfois le poème ; si nous avions affaire à un vrai poème, et que tout cela fût en beaux vers, en bel
À son retour, Sibylle se déclare vaincue ; elle avait compris que le vrai Dieu et la vraie foi pouvaient seuls inspirer ces
ibylle se déclare vaincue ; elle avait compris que le vrai Dieu et la vraie foi pouvaient seuls inspirer ces grands et sublim
apporte avec elle une sorte de régénération, une transfiguration, de vrais miracles ? Et ici je désire être bien compris : j
pris pour amant Gandrax, le savant, l’homme de mérite, athée, il est vrai (à propos, je ne croyais pas que ce personnage d’
c’est que les caractères, dans cette Histoire de Sibylle, ne sont pas vrais , consistants, humainement possibles ; ils n’ont p
méconnues et absentes sous vos plis et vos draperies, qu’on sente la vraie chair et le vrai sang jusque sous la soie et les
ntes sous vos plis et vos draperies, qu’on sente la vraie chair et le vrai sang jusque sous la soie et les dentelles ! » Si
Qui en eut plus que Scribe ? Il faut joindre l’observation directe et vraie , prise à sa source et renouvelée sans cesse5. M. 
fâchée d’être un supplément ; elle n’a pas été à bonne école pour le vrai christianisme. 5. Je sais qu’il y a en tout cec
43 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Hippolyte Babou »
ans la circonstance d’un tel sujet, on pouvait craindre, n’est-il pas vrai  ? que le glorificateur de la Renaissance, le phil
ention qu’eut Balzac dans ses nouvelles les plus courtes, mais il est vrai de dire qu’il s’applique à peindre des milieux be
deux ou trois individualités, deux ou trois têtes, en profil, il est vrai , mais qui sont arrêtées et dont la fine originali
joues, elle cachait presque le menton de cette figure amaigrie, — une vraie tête d’oiseau ! Qui donc, excepté la tante Bénign
rprété et illuminé même l’Histoire avec cette fantaisie qui touche le vrai , souvent, dans les délicieux colins-maillards qu’
rceau sur les Amitiés littéraires, un morceau qui n’est peut-être pas vrai , mais qu’il faudrait faire vrai pour notre plus g
s, un morceau qui n’est peut-être pas vrai, mais qu’il faudrait faire vrai pour notre plus grand agrément et notre plus gran
ppolyte Babou des Païens innocents, — dans le pays des romans, il est vrai , qui ne peuvent jamais (c’est sa théorie) être tr
ré avec une ingéniosité profonde que le monde qu’il a créé n’a été le vrai qu’après coup ; que quand le monde réel a été fra
tant que l’auteur, ) semblent des fragments inachevés ! L’inspiration vraie et désintéressée y est-elle toujours ? La science
te sensibilité ondoyante, dont parfois les impressions sont justes et vraies , et d’autres fois injustes et fausses, cette sens
pour tous les deux ! Mais, pour l’oublier, je me réfugie à l’ombre du vrai chef-d’œuvre de ces Lettres, — dans cette Notre-D
44 (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie
de plus de trente années, nous en pouvons parler nous-mêmes avec une vraie impartialité. Pour être équitable, il faut un peu
r lutte constante est le fond même de l’histoire. Discerner en eux le vrai et le faux, le faux qui passe et le vrai qui dure
istoire. Discerner en eux le vrai et le faux, le faux qui passe et le vrai qui dure ; mettre à profit les erreurs en en mont
les erreurs en en montrant les causes, à savoir l’exagération même du vrai , l’ambition des principes absolus, l’imprévoyance
me, c’est l’intelligence en histoire, c’est le discernement assuré du vrai et du faux, fondé sur l’expérience des siècles. I
siècles. Il n’étouffe pas sous l’érudition, comme on l’a prétendu, la vraie , la grande originalité, qui vient de Dieu, mais i
losophie. — La philosophie, dernier développement de la pensée. — Son vrai caractère au dix-neuvième siècle. Messieurs, Je
’histoire de la philosophie à laquelle elle appartient. Or ce qui est vrai d’un système l’est également des différentes époq
e l’esprit de l’homme sur la nature. Le monde de l’art est tout aussi vrai , et du même genre de vérité, que le monde politiq
dées sont la pensée sous sa forme essentielle. Les idées peuvent être vraies ou fausses ; on les rectifie : mais enfin elles o
ignements, en arrivant au faîte de vos études, vous trouverez dans la vraie philosophie, avec l’intelligence et l’explication
eau, l’idée du saint ; et par-delà nous avons trouvé encore l’idée du vrai en soi, à son degré le plus élevé, sous sa forme
plus excellent, parce que sous son obscurité apparente il cache toute vraie lumière, parce que, tout spécial qu’il est, il s’
és que de monuments écrits, témoignage certain, mesure infaillible du vrai degré de civilisation auquel elles étaient arrivé
chose est la philosophie ; c’est dans cette distinction qu’est toute vraie intelligence de l’âme humaine et de l’histoire. N
uite c’était un bien, c’était un développement plus riche de la seule vraie unité philosophique, celle de la libre réflexion.
élard, Albert, saint Thomas, Roger Bacon, Duns Scott, étaient, il est vrai , des esprits originaux, quelquefois même témérair
-même cette conséquence des prémisses que nous avons posées. S’il est vrai que l’élément philosophique dans la pensée soit s
liberté, tout mouvement, tout intérêt pratique, par conséquent toute vraie moralité ; et comment encore l’homme, se méprisan
conférence, et le mouvement total échappe. Si ces considérations sont vraies , il s’ensuit que comme la philosophie est le poin
si dire à leur plus haute puissante, et placés dans leur jour le plus vrai . Comme l’histoire de l’humanité est la couronne d
e de vue et dans la science et dans la vie, l’amour de l’humanité. Le vrai amour de l’humanité doit nous attacher à tout ce
l’idée du juste, et l’idée du beau, et l’idée du saint, et l’idée du vrai  ; c’est par là que vous vous exercerez à reconnaî
fini, vous ne concevez pas nécessairement l’infini. La réciproque est vraie . Quand je vous parle d’unité, vous ne pouvez pas
et de la variété ; l’une est nécessaire à l’autre pour exister de la vraie existence, de cette existence qui n’est ni l’exis
l’intelligence humaine. — Des idées dans l’intelligence divine. — Du vrai caractère de l’intelligence. — Réponse à quelques
e puis l’imputer à aucun de vous ; elle m’appartient ; et cela est si vrai , que s’il me plaît, à l’instant même je prends un
s donnez à cette intelligence ce qui lui est nécessaire pour être une vraie intelligence, c’est-à-dire pour se connaître ; ca
éléments divers et harmonieux qui lui sont nécessaires pour être une vraie intelligence. Résumons-nous. Il y a dans la raiso
umaine ; loin de là, elles constituent cette raison. Or, ce qui était vrai dans la raison humaine considérée subsiste dans l
entièrement incompréhensible, il l’est par plus d’un côté ; cela est vrai , et c’est à cause de cela même que les ombres et
te : elle trouvera toujours ici le respect le plus profond et le plus vrai  ; mais en même temps, sans toucher aux droits de
rant l’harmonie essentielle de la religion et de la philosophie, tout vrai philosophe entoure de vénération la religion et s
ière, de telle sorte qu’il n’en reste plus rien ? non, et cela est si vrai , qu’après avoir fait tel acte, j’en produis un no
ne en elle-même, quoiqu’elle soit manifestée dans le monde, qu’est le vrai rapport du monde à Dieu, rapport qui est à la foi
particularité, division, contradiction. — But de l’histoire. — De la vraie perfectibilité. — Qu’il y a trois grandes époques
nde envoie à ses sens ni à sa propre personne, il les rapporte à leur vraie source. L’intuition de la vérité sans réflexion,
antérieur à la poésie lyrique, aux hymnes, aux litanies : tant il est vrai que toute conception primitive est une aperceptio
dans ses aberrations les plus bizarres, peut toujours être ramenée au vrai , parce que ses aberrations ne sont jamais que par
eux idées séparées, il cherchera, les deux termes étant connus, leurs vrais rapports. Il ne peut donc y avoir que trois époqu
me extravagante, serait impossible. Nous sommes donc toujours dans le vrai , et en même temps nous sommes presque toujours da
oi-même, être frappé de tel ou tel élément de sa pensée ; tous, étant vrais , peuvent également nous préoccuper ; et on se liv
ce sera l’homme et la figure de l’homme, c’est-à-dire l’image la plus vraie du fini, du mouvement et de la mesure. La religio
pas ne pas produire la variété, le fini, le relatif ; de sorte que la vraie unité et l’infini véritable étant donnés, vous av
Providence ? À la condition que Dieu passe, sans s’y épuiser, il est vrai , dans le monde et dans l’humanité, et par conséqu
yer à notre tour cette aimable accusation à ceux qui la font : car le vrai Dieu pour nous, c’est un Dieu qui veille sur son
ui qui habite les déserts glacés de la Sibérie ? Eh bien ! ce qui est vrai de ces deux extrêmes de la zone glacée et de la z
d’Arcole et de Rivoli, rendant compte à la postérité de ses desseins vrais ou simulés sur cette Italie qui devait lui être c
dées, leur donne à toutes son caractère propre, il n’en est pas moins vrai qu’il existe, à côté ou au-dessous, d’autres idée
ure de ses forces, l’idée de l’utile, du juste, du beau, du saint, du vrai . Un peuple aussi n’est pas complet s’il n’a fait
quand sur tout ce qu’elle a conçu elle se demande : Tout cela est-il vrai en soi ? Quel est le fond de tout cela ? Quelles
a philosophie toutes les idées exclusives sont fausses par un côté et vraies par un autre ; elle les accepte toutes, les combi
tout entière ; ce n’est qu’un peuple particulier ; il prend donc pour vrai en soi ce qui n’est vrai que relativement ; il ti
u’un peuple particulier ; il prend donc pour vrai en soi ce qui n’est vrai que relativement ; il tient comme la vérité absol
rticulières, c’est-à-dire exclusives et fausses, mais se prenant pour vraies , c’est-à-dire pour complètes, aspirent à dominer,
ominer, et se rencontrent dans cette prétention commune d’être seules vraies et seules dignes de la domination. Là est la raci
ns l’histoire des contradictions et des luttes. Cela n’est, pas moins vrai dans la vie intérieure d’un peuple que dans les r
rre et de la fortune incertaine des combats ; en détail, rien de plus vrai  ; en grand, rien de plus faux, car je défie qu’on
viduelle ; tout cela dans cette juste mesure, qui est la marque de la vraie grandeur humaine. Cette mesure, qui fait la vraie
est la marque de la vraie grandeur humaine. Cette mesure, qui fait la vraie grandeur, fait aussi la vraie beauté. Les objets
deur humaine. Cette mesure, qui fait la vraie grandeur, fait aussi la vraie beauté. Les objets de la nature qui ont un aspect
tend sans cesse au général, à l’universel, à l’infini, au sublime. La vraie beauté est dans le mélange du fini et de l’infini
ite, comme elle l’est, par celle de ses grands hommes. Or, ce qui est vrai d’un peuple est vrai de tous les autres, d’une ép
, par celle de ses grands hommes. Or, ce qui est vrai d’un peuple est vrai de tous les autres, d’une époque et de toutes les
st misérable, et nul homme ne se rend à un autre homme. Quand donc la vraie puissance, celle de l’idée, n’est pas ou n’est pl
is d’une manière impuissante, infidèle, obscure. Mais aussitôt que le vrai représentant se montre, tous aperçoivent distinct
’en le permettant ; que maudire la puissance, j’entends une puissance vraie , longue et durable, c’est blasphémer l’humanité,
jamais. La gloire est un témoin irrécusable de l’importance et de la vraie grandeur des hommes. Or, quelles sont les plus gr
e Platon et d’Aristote. Le genre humain ne se rend pas compte, il est vrai , de ce que représentent ces deux noms, mais il ne
osophes aux prises entre eux nous montrent un certain nombre d’idées, vraies en elles-mêmes, mais fausses prises exclusivement
me est tout entier dans son rapport à Dieu, dans la religion ; que la vraie religion est le christianisme ; que par conséquen
jectures et les probabilités de l’érudition et de la politique en une vraie science dont la base est la nature commune des na
ges par lesquels s’ouvre la science de l’histoire. Ils sont également vrais et également incomplets. Après avoir servi l’espr
dre. Cela est évident pour les mathématiques ; cela n’est guère moins vrai pour les sciences morales, pour la jurisprudence,
philosophies imbues du même esprit d’indépendance qui constitue toute vraie philosophie, partant à peu près de la même méthod
éflexion. C’est un Français qui a donné à la philosophie de Locke son vrai caractère et son unité systématique, en suppriman
 ; au contraire, le point de vue théorique de Tiedemann étant, il est vrai , borné, mais bien déterminé, l’application de ce
eur de la théologie le jette dans des scrupules exagérés. Il est bien vrai , et c’est aussi notre opinion, que l’Orient, en g
son expression dans la philosophie de Locke ; mais il est tout aussi vrai qu’il y a dans la conscience des phénomènes qui n
tion, et y voit les principes de toutes choses. L’idéalisme est aussi vrai , et il était aussi nécessaire que l’empirisme. Sa
r d’année en année un abondant tribut de savantes monographies136. Le vrai champ de bataille de l’érudition et de la critiqu
es limites de la conscience, comme la condition et le fondement d’une vraie théorie psychologique. La métaphysique exige enco
ir ainsi qu’à un déisme impuissant ou à un panthéisme extravagant. Le vrai théisme est également éloigné de l’un et de l’aut
un véritable éclectisme dans la philosophie européenne. Or, s’il est vrai que le nouveau mouvement philosophique qui se fai
sincérité de sa pensée, en faveur des opinions qui semblent les plus vraies . Ainsi je vois dans la Charte tous les contraires
r de l’auditoire sans le prier de recevoir mes remerciements les plus vrais de la patiente attention qu’il a bien voulu prête
rtions que l’esprit humain peut toujours accroître, mais une infinité vraie , c’est-à-dire l’absolue négation de toutes bornes
vivant et le Dieu caché, Deus vivus et Deus absconditus. » II. Du vrai sens dans lequel il faut entendre la nécessité de
tant serait nécessaire pour expliquer la première et la mettre en son vrai jour. Veut-on combattre une création arbitraire,
é et l’opération mécanique de la nécessité. Tel est le principe et le vrai caractère de l’action divine. » Études sur Pasca
d’un anthropomorphisme extravagant et celui d’un déisme abstrait. Le vrai Dieu est un Dieu vivant, un être réel dont tous l
t aux données les plus certaines de la plus simple psychologie. » Du Vrai , du Beau et du Bien, leçon xvi, p. 409 : « Si l’h
qui ressemble au néant même de l’existence : c’est un Dieu à la fois vrai et réel, à la fois substance et cause, toujours s
ui le possède et le sent. » Passages qui éclaircissent celui-là : Du vrai , du beau et du bien, leçon v, p. 119 : « Il est u
abstraction, à l’abstraction de l’être en soi. L’être en soi, il est vrai , est pur de toute division, mais à cette conditio
ermination diminue à mesure que ces puissances se réalisent. Ainsi la vraie unité divine n’est pas l’unité abstraite, c’est l
e principe que nous pouvons pénétrer jusqu’à un certain point dans la vraie nature de Dieu. « Dieu n’est pas un être logique
s avoir ôté à jamais la racine d’une telle extravagance. Il n’est pas vrai que la diversité des déterminations, et par consé
moins du monde altérée par la diversité de mes facultés. Il n’est pas vrai que l’unité exclue la multiplicité et la multipli
iter trois empruntés à des époques différentes de notre carrière. Du vrai , du beau et du bien, leçon xvii, p. 459 : « Le mo
reconnaissait ces trois existences, seulement il se trompait sur leur vrai caractère et sur leurs rapports. Selon Spinoza, l
t, dans un magnifique langage, que l’homme n’est qu’un roseau, il est vrai , mais un roseau pensant, et que par là il est inc
lconque ? M. Hegel voit bien que l’être pur sans détermination est un vrai non-être ; mais comment de cette identité de l’êt
t à mille degrés au-dessous de moi dans l’échelle de l’être, s’il est vrai , comme je le sens ou plutôt comme je le sais, cer
a plénitude et l’infinité de sa nature incréée et créatrice. Voilà le vrai Dieu, seul capable d’expliquer le système admirab
s seuls qui existent, que ce grand tout si harmonieux et si un est le vrai sujet et la dernière application de l’idée de l’u
ème fondamental sont aussi naturelles l’une que l’autre ; cela est si vrai , qu’elles reviennent sans cesse à toutes les gran
ans pluralité n’est pas plus réelle que la pluralité sans unité n’est vraie . Une unité absolue, qui ne sort pas d’elle-même o
science. Voilà ce que croit en masse le genre humain. L’honneur de la vraie philosophie serait de recueillir cette croyance u
bée tour à tour dans l’une ou l’autre extrémité de systèmes également vrais sous un rapport, également faux sous un autre, et
n cinq volumes, sous ces titres : Premiers essais de philosophie ; Du vrai , du beau et du bien ; Philosophie sensualiste ; P
Esquisse d’un système de philosophie morale et politique. 13. Sur le vrai fondement de l’idée de valeur, voyez Philosophie
216. 14. Sur l’idée de la justice et sur celle de la peine, voyez Du vrai , du beau et du bien, leçon xv, Philosophie sensua
’un système de philosophie morale et politique. 15. Sur l’idée de la vraie égalité, voyez les trois ouvrages précités. 16.
ez les trois ouvrages précités. 16. Voyez toute la seconde partie Du vrai , du beau et du bien, en y joignant, dans la Philo
thétique d’Hutcheson, et la leçon x sur l’esthétique de Reid. 17. Du vrai , du beau et du bien, leçon v : « L’adoration, aba
l’Esquisse d’un système de philosophie morale et politique. 33. Du vrai , du beau et du bien, leçon II, p. 40. 34. Du vr
litique. 33. Du vrai, du beau et du bien, leçon II, p. 40. 34. Du vrai , du beau et du bien, leçon Ire, etc. 35. Sur la
rry, Guizot, Thiers et Mignet. 45. M. Quatremère de Quincy. Voyez Du vrai , du beau et du bien, deuxième partie, leçon viii,
, leçon viii. 48. Voyez particulièrement toute la première partie Du vrai , du beau et du bien, Philosophie écossaise, leçon
philosophie ancienne. Xénophane et Zénon. 51. Sur la création et son vrai caractère, voyez le passage bien plus étendu de l
page xv. 53. Contre cet absurde réalisme imputé aux idées, voyez Du vrai , du beau et du bien, leçon iv, etc., et Philosoph
hie scolastique, l’Introduction aux ouvrages inédits d’Abélard, où le vrai et le faux de ces trois écoles est discuté et app
et le faux de ces trois écoles est discuté et apprécié. 55. Voyez Du vrai , du beau et du bien, la leçon iv ; Dieu, principe
60. Sur la méthode psychologique appliquée à la théodicée, voyez Du vrai , du beau et du bien, leçon xvi, Dieu, principe de
anisme. La production sans matière préexistante, c’est là en effet la vraie création, dont le type nous est donné d’abord, ai
alement nécessaire. » Voyez dans l’Appendice l’éclaircissement sur le vrai sens dans lequel il faut entendre la nécessité de
est déjà dans les Premiers essais, p. 242 et p. 250 ; voyez aussi Du vrai , du beau et du bien, leçon ii, etc. 66. Premier
on ii, etc. 66. Premiers Essais, du fait de conscience, p. 242 ; Du vrai , du beau et du bien, leçon ii, etc. 67. Sur les
, leçons xi et xii. 68. Sur l’admiration et l’enthousiasme, voyez Du vrai , du beau et du bien, leçon vi, p. 144 69. Du vra
ousiasme, voyez Du vrai, du beau et du bien, leçon vi, p. 144 69. Du vrai , du beau et du bien, leçon iv, Dieu, principe des
os ouvrages. 71. Philosophie de Kant, leçon vi et leçon viii, et Du vrai , du beau et du bien, leçons iii et iv, etc. 72.
viii, et Du vrai, du beau et du bien, leçons iii et iv, etc. 72. Du vrai , du beau et du bien, leçon iv. 73. Voyez plus ba
Voyez plus bas la leçon xi sur les historiens de l’humanité. 74. Du vrai , du beau et du bien, leçon v, Du mysticisme, p. 1
nie de la vertu et du bonheur et ses exceptions en ce monde, voyez Du vrai , du beau et du bien, leçons xiv et xvi. 89. C’es
 III. 90. Voyez sur le sublime et le beau, et sur ce caractère de la vraie beauté d’exprimer l’infini dans le fini, les leço
aie beauté d’exprimer l’infini dans le fini, les leçons viii et ix Du vrai , du beau et du bien. 91. Rien de mieux avéré. Vo
s et des romantiques. 94. Sur Shakespeare et sur Corneille, voyez Du vrai , du beau et du bien, leçon x, p. 210, etc. 95. R
de Brucker, voyez dans les Premiers essais le fragment intitulé : Du vrai commencement de l’histoire de la philosophie, p. 
te, leçon v. 120. Sur la souveraineté du peuple, sur ce qu’elle a de vrai et ce qu’elle a de faux, voyez ibid., leçon vii.
l’Appendice. 142. Voyez les Premiers essais et surtout nos leçons Du vrai , du beau et du bien, et là le Discours d’ouvertur
nstitutionnelle. 155. Le Psalmiste. 156. Saint Paul. 157. Voyez Du vrai , du beau et du bien, leçon xiv ; Philosophie écos
45 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Les Femmes de la Révolution » pp. 73-87
ue sa monarchie, et l’histoire du présent a dû ajouter à cette notion vraie que, sur cette vieille terre du Vaudeville et de
le mot ! en spiritualité révolutionnaire ; c’est le peuple qui est le vrai chef dans cette terrible campagne contre les prin
tés libres, puissantes par elles-mêmes, possédant ce qui investit les vrais chefs, les vraies têtes de gouvernement, c’est-à-
antes par elles-mêmes, possédant ce qui investit les vrais chefs, les vraies têtes de gouvernement, c’est-à-dire : l’autorité
volutionnaire lui apparaît, peut-être d’autant plus puissante… Il est vrai qu’un remords le prend vers la fin de son travail
si cher aux imaginations françaises, on pouvait croire, n’est-il pas vrai  ? que les portraits tracés par lui accuseraient s
rancunes contre madame de Staël. Sensible, inconséquente, entraînée, vraie femme au fond sous ses airs grenadiers de virago,
jamais chez elle. » C’était « une bourgeoise enrichie », le fait est vrai  ; mais Michelet veut dire qu’elle était restée bo
s de Notre-Dame, qui sont le seul titre du P. Lacordaire à une gloire vraie . Quant à l’historien de saint Dominique, le faux
46 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « Mme de Girardin. Œuvres complètes, — Les Poésies. »
impétuosité de cette jeunesse) une jeune fille qui, elle, chantait de vraies poésies, car elle parlait cette langue des vers q
iment du ridicule est peut-être toute la gaieté. Il faut dire, il est vrai , que si le Français est né vaudevilliste, il est
superbe et n’avait jamais été exprimé d’un trait plus profond et plus vrai … Certainement, rien n’a jamais valu ni pour elle,
argent qui saupoudre encore ce que Delphine Gay a écrit, pour voir le vrai de ce qui est tracé sous cette poussière étincela
mise sur ce monument des Œuvres complètes, — un tombeau ! Et elle est vraie … comme une épitaphe, mais comme une épitaphe écri
les femmes font une besogne aussi en harmonie avec leur organisation vraie que les belles et pauvres créatures qui, sur les
pes, etc. ; mais en 1838 la voix s’est affermie et étendue. L’émotion vraie éclate, casse les cordes de la vieille harpe, et
t le destin est d’imiter, et Napoline, poëme personnel publié, il est vrai , en 1833, à l’époque où Mme Delphine Gay était de
e, de l’esprit du monde et de révolte contre lui, qui n’a pas, il est vrai , la fierté de la poésie du terrible, cousin que M
47 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « L’exposition Bodinier »
). Et pas un trait de commun entre ces deux Clairon ! Laquelle est la vraie  ? Ni l’une ni l’autre peut-être. Du moins pouvons
omptes. Par un phénomène inexplicable et pourtant bien réel, s’il est vrai que les diverses figures peintes d’un même comédi
même comédien ne se ressemblent jamais entre elles, il est également vrai que les portraits des comédiens d’une même époque
t leurs cerveaux et hantaient leurs nuits ! C’est bien drôle ! Il est vrai que leurs horribles coiffures se défaisaient peut
supposer qu’elles ne dormaient pas toujours avec leurs robes. Il est vrai aussi que, si l’idée de la beauté féminine est re
si quelque peintre les a fixés sur la toile, ce n’est donc point leur vrai visage qu’il nous a transmis, mais un visage arra
e l’art ! C’est assurément le comble de l’abnégation. Ce sont eux les vrais Bouddhas ! Comme Bouddha, ils se résignent à revê
48 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre quinzième. »
chose. Si ce quelque chose est à tout le monde, ce sera d’autant plus vrai . On sait que je n’estime, dans ce que je pense, q
tre chose encore que l’art de donner un tour piquant à des sentiments vrais ou à des pensées justes. Celui-là, où notre pays
tiennent ; d’être subtil sans raffiner ; de dire du nouveau et d’être vrai  ; de sentir plus délicatement que tout le monde c
en toutes choses excepté dans l’expression de ses sentiments les plus vrais  ? Valait-il mieux que, pour échapper au reproche
specte, ou un emportement qui ne sied pas à l’amour maternel ? Il est vrai qu’elle fait tout avec son esprit ; c’est son lan
l vient de la raison qui dédaigne les gentillesses sans se priver des vraies grâces. Mais où le sujet manque, ces lettres sont
n pensait en commun avec lui. Il aimait Mme de Sévigné par cette idée vraie et charmante, que dans les choses où les femmes s
ction que la surprise. Saint-Simon nie ou critique ; il n’admire pas. Vrai type d’un certain esprit d’opposition, il est méc
ont à certains moments qu’un œil sûr et une main fidèle au service du vrai . § V. Fin du règne de Louis XIV. — Saint-Simon
est, en tout cas, un exemple qui doit nous rendre indulgents pour les vrais politiques, et nous faire estimer ces qualités de
qualités de gouvernement qui n’excluent ni l’honnêteté, ni l’amour du vrai , ni l’indépendance, mais qui les accommodent à la
e circonstance ne lui échappait, aucune apparence ne lui dérobait les vrais mobiles. Il voyait même des nuances à l’infini ;
sur ouï-dire, soit d’invention. La vie de ce travail ne vient pas du vrai , mais du vraisemblable. Saint-Simon raconte ce qu
par les paroles, mais celles que les paroles servent à déguiser ; les vrais mobiles des actions, non d’après certains lieux c
à Versailles l’humeur du prince donnait seule le prix aux choses ; le vrai n’était vrai que s’il l’était selon la raison du
l’humeur du prince donnait seule le prix aux choses ; le vrai n’était vrai que s’il l’était selon la raison du maître, et la
rts sur le bruit qu’il est mieux ; ces valets qui pleurent, les seuls vrais amis du monarque ; la froide et triste octogénair
49 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres et opuscules inédits de Fénelon. (1850.) » pp. 1-21
en des faiblesses ou des langueurs, mais la première impression reste vraie et demeure aussi la dernière. Il semble qu’entre
nous croyons que le tableau du grand peintre doit subir, pour rester vrai , un peu de réduction, et que sa verve s’est donné
; d’un côté, vous êtes mauvais pour vous-même ; de l’autre, vous êtes vrai , droit, noble, tout à vos amis. Je finis par un a
re decipior… C’est-à-dire : « L’affection ne m’aveugle point, il est vrai que j’aime avec effusion, mais je juge, et avec d
dans cette Correspondance badine ; mais que les paroles sont simples, vraies , et qu’elles rejettent bien loin toute maligne pe
tion, je les défie de me tromper. Il n’y a qu’un très petit nombre de vrais amis sur qui je compte, non par intérêt, mais par
aits : « La comparaison ne fait que trop sentir le prix des personnes vraies , douces, sûres, raisonnables, sensibles à l’amiti
d’esprit, c’est pour le prince Eugène, en qui il a cru apercevoir un vrai grand homme. Il avoue qu’il serait curieux de le
quelles ce qu’on appelle fortune n’a aucune part. On assure qu’il est vrai , sans faste, sans hauteur, prêt à écouter sans pr
es derniers liens étroits qui rattachaient Fénelon à l’avenir : « Les vrais amis, écrivait-il en cette occasion à Destouches,
e même jour », et il cite à ce sujet Philémon et Baucis ; tant il est vrai qu’il y a un rapport réel, et que nous n’avons pa
assez longue absence a retardé les réponses que je vous dois. Il est vrai , cher homme, que j’ai été dans le plus grand dang
a dit si bien que « la frugalité, la santé et l’innocence en sont les vraies sources ». Dans sa dernière lettre du 1er décembr
50 (1893) Du sens religieux de la poésie pp. -104
s est loisible de choisir — de l’Art à toutes ses époques de vitalité vraie  : d’où vous conclurez que la poésie contemporaine
ner. Vous sentirez bien que je vous apporte l’expression de croyances vraies , pour ainsi dire mon motif de vivre, et il suffir
ec une poignante impatience, persuadés qu’il est le seul bon, le seul vrai , le seul qui ne nous trahirait pas. Tout à coup,
jet, il avait revêtu dans le vague où il s’abritait les apparences du vrai  : d’où la déception de constater qu’il n’est déci
e, « elle est l’œil de l’âme », a dit Joubert, « elle est la reine du vrai  », a dit Baudelaire, « elle est la faculté par la
de personnaliser en elle tous les efforts de l’esprit orienté vers le vrai à travers le beau. Constamment aiguillonnée du dé
. C’est une aiguille aimantée qui s’affole ou reprend son orientation vraie pour des motifs qui souvent restent invisibles au
chez Baudelaire la douleur s’adoucir, bien exceptionnellement, il est vrai , et voyez comment la pensée aussi forte, mais plu
en mélodieuses cadences où la poésie menaçait de s’enliser. À parler vrai , il était temps qu’on renonçât à la gracieuse fri
i vous disent le contraire sont des menteurs homicides. Mais aussi la vraie vie n’est pas dans ce chemin sanglant de notre sa
ussi la vraie vie n’est pas dans ce chemin sanglant de notre sang, la vraie vie est en nous. L’homme a dans ses rêves des ref
d’absolu, est si naturelle, si instinctive, si foncière chez tous les vrais artistes, qu’ils ont pour la plupart pris en disg
et ses retours. Le thème principal c’est l’homme, l’homme naturel et vrai , et sur ce thème les temps et les lieux font à l’
use mais, en dernière analyse, peut-être bienfaisante cruauté. Il est vrai que des œuvres détruites survivent les reproducti
culé les frontières de la nuit. Pourtant, ce ne sont là — en face des vrais problèmes de la vie et de la mort — qu’amusettes,
éphone, la bactériologie et la lumière électrique nous détournent des vraies , des seules préoccupations légitimes, qui sont ce
savants qui limitent la science à des intérêts tangibles, il y a les vrais , les purs savants qui n’ont d’autre désir que de
le dans une des villes qui aient fait le plus pour la science pure et vraie et qui compte, à cette heure encore, le plus de s
la liberté est de tradition immémoriale, je puis librement parler… La vraie comme la fausse science, Auguste Comte ou Herbert
ère en tyrannie, dépasse les limites du spirituel, se détourne de ses vraies voies, accapare les biens temporels. Alors le dog
Beauté abandonne l’idéal religieux, c’est que celui-ci a cessé d’être vrai et l’art en le quittant lui dérobe ses plus préci
e à l’attitude expansive de l’homme aux bras ouverts. Et telle est la vraie cause du grand mouvement actuel dans les arts, mo
du rite pour les religions, il le sera pour la science — j’entends la vraie science, celle dont les regards s’adressent hors
continuent à contempler ces étoiles toujours géminées : le beau et le vrai . Résumons-nous. La Beauté, par son caractère de
tinct il appelle au secours vers ceux qui, de leur côté, cherchent le vrai , vers les philosophes et les savants. Mais ceux-c
e savant. Encore, celui-ci a-t-il pour lui cette excuse (qui, dans le vrai , plutôt le condamnerait) que ses recherches condu
m de Dieu ! Ce n’est pas d’hier que cette funeste anomalie choque les vrais éducateurs et dans tous les ordres de l’esprit le
51 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre troisième. De la sympathie et de la sociabilité dans la critique. »
oisième De la sympathie et de la sociabilité dans la critique. La vraie critique est celle de l’œuvre même, non de l’écri
l’œuvre même, non de l’écrivain et du milieu. — Qualité dominante du vrai critique : la sympathie et la sociabilité. — De l
e l’antipathie causée à certains critiques par certaines œuvres. — La vraie critique est-elle celle des beautés ou celle des
plus du tout39. » Flaubert a ici marqué excellemment les qualités des vrais critiques. La première de toutes, c’est la puissa
stérile », celle des défauts seule est utile et « nous instruit de la vraie nature du génie ». Selon nous, la formule contrai
a vraie nature du génie ». Selon nous, la formule contraire serait la vraie , mais, entendons-nous bien, MM. Faguet et Bruneti
et le lecteur, qui peuvent se convenir l’un à l’autre sans être plus vrais tous les deux : à certains moments l’histoire, la
ui précède, nous pouvons conclure le caractère éminemment sociable du vrai critique, qui doit s’adapter à toutes les formes
Sans être absolu, le jugement théorique est possible et constitue la vraie critique. 39. Flaubert, Lettres, p. 81. 40. A
52 (1910) Rousseau contre Molière
s une dépravation de la nature et le plus grand de tous les vices. Le vrai misanthrope est un monstre. S’il pouvait exister,
est un songe. Si vous vous rappelez le héros de cette pièce, voilà le vrai misanthrope. » Mais Alceste est-il un homme qui,
Et pourquoi aime-t-il le personnage complexe ? — Parce qu’il aime le vrai , parce qu’il voit les hommes complexes en effet e
er pour un méchant lui-même… » Eh bien alors ? dirai-je ; Alceste est vrai , et que pouvez-vous encore dire contre lui ? Mais
’il reprend pour ainsi dire quand même : « Mais il n’en est pas moins vrai que tous les moyens ne sont pas bons à produire c
homme emporté soient deux caractères très différents, rien n’est plus vrai  ; mais encore il faut voir les scènes les unes av
ctère aurait eu quelque chose de monotone, ensuite parce que, quoique vrai , il eût été un peu étroit. Il a préféré, comme il
serait impossible à Alceste dans l’état où il est, c’est de faire un vrai trait d’esprit, ce qui demande du sang-froid, de
nnel est engagé et oùAlceste n’a pas le détachement que doit avoir le vrai misanthrope, le misanthrope par philanthropie. « 
ce qui a beaucoup plus d’importance, que le personnage de Molière est vrai et le personnage que rêve Rousseau est faux ; et
e que rêve Rousseau est faux ; et que si le personnage de Molière est vrai , l’on n’est plus en droit de dire que Molière la
faire rire : il l’a fait tel parce qu’il peint les hommes. Or est-il vrai que les aigris que nous rencontrons, de noble et
itement impuissants sur lui. Il est donc à la fois très noble et très vrai . Mais il n’est noble que dans la mesure où il res
oble et très vrai. Mais il n’est noble que dans la mesure où il reste vrai . Plus noble encore, plus détaché, planant plus ha
hèse de Rousseau est toujours que le misanthrope de Molière n’est pas vrai et que Molière use de mauvais procédés envers Alc
personne ; qui, autour d’une bonne table, soutiennent qu’il n’est pas vrai que le peuple ait faim ; qui, le gousset bien gar
sion » d’être le sien. Il ne songe qu’à lui rendre des services et de vrais services. Amoureux d’Eliante et par conséquent ay
s, qui ont tous les deux des qualités et des défauts et qui sont très vrais l’un et l’autre. Mais Philinte est odieux à Rouss
s caractères en question sur cette idée, chacun des deux eût été plus vrai , plus théâtral et que celui d’Alceste eût fait in
ous point occuper de ce passage de Rousseau. Cependant ce portrait du vrai Philinte, du parfait Philinte, étant inspiré à Ro
s logiquement et avec verve : « Mais, s’il vous plaît, de même que le vrai beau drame que Molière avait en main c’était de f
l’humaine misère et insensible à ses propres mésaventures, de même la vraie comédie que Molière avait en main, c’était de mon
ime Eliante d’amitié amoureuse. L’amour d’Eliante pour Alceste est un vrai malheur pour Philinte : il le supporte d’une âme
que les légers travers qu’il est impossible qu’il n’ait pas, restant vrai , les travers qui sont tels que, s’il ne les avait
nce le Philinte et l’Alceste que Rousseau aurait voulu que, pour être vrais , Molière dessinât ; la pièce est conçue, il n’y a
compatissant ? Alceste m’a touché, et ses récits encore M’offrent un vrai malheur, Monsieur, que je déplore. Je tremble du
avez perdu du temps… — Oh ! s’écrie Philinte. Alceste ! Est-il bien vrai  ? Quel accident terrible ! — Quoi, Monsieur ? Vou
gros tout cela ; moyennant quoi il pourra se dire : « C’est pourtant vrai que le Philinte de Molière contenait ce vilain ho
l ne le dît point. Le caractère de l’Alceste de Fabre est tout à fait vrai et il est soutenu jusqu’au bout avec une très gra
rouver le Bourgeois gentilhomme une pièce assez immorale. Il est très vrai que le travers de M. Jourdain est une chose fort
Jourdain, pour les raisons que j’ai dites en commençant : il est très vrai que M. Jourdain fait en soi une chose bonne, s’él
entilhomme par reflet. C’est lui qui est le bourgeois gentilhomme, le vrai , le pur. Il est donc coupable, coupable de vanité
e que Rousseau, en littérature, ne se place jamais au point de vue du vrai . La littérature n’est pas pour lui un des moyens
u vrai. La littérature n’est pas pour lui un des moyens de montrer le vrai aux hommes, elle est un moyen d’échapper au réel,
e contempteur des hommes qui logiquement devrait dire : « Comme c’est vrai et comme vous avez raison », il est l’optimiste i
re] les sots sont victimes des méchants, ce qui, pour n’être que trop vrai dans le monde, n’en vaut pas mieux à mettre au th
d’approbation… ». — « Les sots sont victimes des méchants, c’est très vrai  », dit le Rousseau pessimiste. — Eh bien alors !
cateur et doit être un prédicateur, et est ici non pour me montrer le vrai , mais pour me guider vers le bien par tous les mo
s personnes. Vous aviserez-vous de faire des peintures effroyables et vraies du vice pour les montrer à un enfant ? Vous aurie
est impossible de ne pas être pour l’un ou pour l’autre. — Il y a du vrai  ; mais tant s’en faut que ce soit vrai tout à fai
n ou pour l’autre. — Il y a du vrai ; mais tant s’en faut que ce soit vrai tout à fait, et le public ne laisse pas, dans une
l’Avare, Molière a eu pour but — s’il en a eu un autre que de peindre vrai — de montrer qu’un vice quel qu’il soit, conserva
e et assez près d’être dévergondée. Voilà qui est bien, puisque c’est vrai  ; mais aussi ce fils et cette fille, s’ils ne son
bons mouvements de générosité et de bravoure, c’est d’abord pour être vrai , ce qu’il ne peut point se résoudre à n’être pas 
t « l’optique de la scène » qui exige du « grossissement ». Il y a du vrai dans cette objection à l’objection ; mais la vrai
sement ». Il y a du vrai dans cette objection à l’objection ; mais la vraie raison de Molière, c’est sa passion. Dans sa hain
ble pour bien distinguer le personnage de l’hypocrite d’avec celui du vrai dévot. » Donc le rôle de Cléante est une simple p
les Femmes savantes sont une famille disloquée par le travers de son vrai chef, à savoir par la manie de l’intellectualisme
il écrit un rôle de raisonneur où il logera quelques compliments aux vrais dévots, d’autre part il invente le personnage de
ceux qui s’en coiffent et les rend méchants. Et quand même il serait vrai que ce n’est que l’excès de la passion religieuse
tombé si j’avais suivi votre doctrine. » Mais il n’y a, pour dire le vrai , qu’une raison pour quoi Rousseau n’ait pas incri
les paroles. C’est à noter. Cléante, du Tartuffe, n’agit pas ; il est vrai  ; mais Molière, par instinct de bon dramatiste, a
me. — Sans doute, répond immédiatement Rousseau ; « ce n’est que trop vrai dans le monde » mais d’abord ce n’est pas à dire 
ité ? Non. Admettez-vous qu’ils la fassent ? Oui. Donc la peinture du vrai , encore qu’il soit le mal, est légitime et même u
core qu’il soit le mal, est légitime et même utile. Cette peinture du vrai , du moment que vous la permettez au sermonnaire,
ousseau et, du reste, de tous ceux qui ont attaqué Molière. Il y a du vrai  ; il y a beaucoup de vrai. Cela est évident par c
ous ceux qui ont attaqué Molière. Il y a du vrai ; il y a beaucoup de vrai . Cela est évident par ce qu’a fait Molière et con
« … pour bien distinguer le personnage de l’hypocrite d’avec celui du vrai dévot. J’ai employé pour cela deux actes entiers
leurs femmes, des maîtres sur leurs serviteurs ? Il fait rire, il est vrai , et n’en devient que plus coupable en forçant, pa
ois, comme étant le paradoxe d’un homme très intelligent. Il est très vrai que chez Molière les enfants sont irrespectueux à
, a-t-il le droit de le montrer renversé ainsi ? Sans doute, s’il dit vrai . Le poète comique n’a pas autre chose à faire qu’
l dit vrai. Le poète comique n’a pas autre chose à faire qu’à peindre vrai , qu’à peindre telles qu’elles sont les choses qui
torique, parce qu’au reproche d’invraisemblance elle répond : « c’est vrai  ; cela a eu lieu », ce qui ferme la bouche aux co
le aussi, pourrait peindre n’importe quoi et dire hautement : « c’est vrai  », car tout est vrai ; mais l’exceptionnel des mo
indre n’importe quoi et dire hautement : « c’est vrai », car tout est vrai  ; mais l’exceptionnel des moeurs d’un temps est t
des moeurs d’un temps est traité d’invraisemblable, quoique toujours vrai , parce que l’on ne peut pas en vérifier l’exactit
peignant ce renversement de l’ordre social, peint-il quelque chose de vrai et de vérifiable ? Sans aucun doute. Je reconnais
n valet bâtonne son maître. Mais cela n’est qu’une farce. Mais est-il vrai qu’un père avare, d’abord a pour fils un prodigue
e que son fils se moque de lui ? Il n’y a rien de plus commun. Est-il vrai qu’un paysan, qui épouse une demoiselle, est trom
u’il y a de plus mauvais dans la vérité qu’on lui montre. Cela est si vrai qu’au passage même où il proclame l’amour du beau
olière, ni pour ni contre, et la grande contradiction de Rousseau, la vraie , celle-ci, c’est d’avoir dressé un réquisitoire c
homme, il suffit de n’être pas un franc scélérat. »   Ici, il y a du vrai . Voltaire a eu un mot très judicieux, très précis
n excentrique, et, s’il n’est pas très excentrique, il ne sera pas un vrai honnête homme ; il ne sera qu’un mondain aimable.
ux bienséances. Et il faut bien convenir que ce n’est pas tout à fait vrai , mais qu’il ne s’en faut pas de beaucoup que ce n
e joli talent de Dancourt, son observation, très superficielle il est vrai , mais juste et qui pince, sa plaisanterie facile,
s’il est coupable, il est plus coupable ; et d’une part, il est très vrai que les successeurs de Molière héritent de ses pr
re Molière responsable de ses successeurs ; d’autre part, il est très vrai aussi que, comparé à ses successeurs, Molière peu
ces plus épurées ; mais aussi qu’arrive-t-il ? Qu’elles n’ont plus de vrai comique et ne produisent aucun effet. Elles instr
e les aperçoive pas ; que La Chaussée lui en donne, de mauvais il est vrai , et que, encore qu’ils soient mauvais, il ne dise
on ; Vous paraîtrez à tous un objet effroyable, Et vous irez un jour, vrai partage du diable, Bouillir dans les enfers à tou
votion comme d’une faiblesse ou comme d’un crime. Mais l’enseigne des vrais dévots est de n’en pas avoir, et pourvu qu’ils vi
ent bien, ils laissent les autres vivre à leur guise. La marque de la vraie piété est de ne se soucier que d’elle-même, et dè
ais qui a dit : Comica non virtus, vitium non comica res est. C’est vrai au fond, et c’est précisément ce qui excuse les p
is elle prend fausse science et philosophie de pacotille pour science vraie et sagesse solide, et voilà en quoi elle est ridi
une pastoure n’ayant préféré un quadragénaire à un jouvenceau. Il est vrai que le bon Arnolphe n’a aucun mérite intellectuel
qu’en dise Rousseau, il en fait peu. Dans le Tartuffe, écrit, il est vrai , avant le Misanthrope, mais remanié jusqu’en 1667
nquer de l’être dès que Ion sort de son état… Quand elles auraient de vrais talents, leur prétention les avilirait. Leur dign
ne fois, c’est uniquement pour lui qu’elle doit être élevée et que le vrai moyen de l’élever exclusivement pour lui est de l
l’aimer très fort (s’en doute-t-il ?), mais qu’encore (et c’est très vrai ) il y a plus de chance qu’on l’adore dans le cas
n qui leur est propre est l’adresse et non pas la fausseté ; dans les vrais penchants de leur sexe, même en mentant, elles ne
ses limites [il ne dit pas quelles elles sont] on la rend modeste et vraie et l’on en fait une loi de l’honnêteté. » Et c’es
te protestante très énergiquement et avec ferveur. Elle élève, il est vrai , ses enfants sans catéchisme, mais remarquez que
che aussi et consistante que Sophie ! — Tout compte fait, il est très vrai  ; et il faut reconnaître que, de la Nouvelle Hélo
ure sont tous personnages sympathiques. Il n’y a, à mon avis, rien de vrai dans ces trois affirmations. 1° Dans Molière, les
ce que je viens de transcrire soit probant, il faut qu’il ne soit pas vrai que les médecins donnent la santé et qu’il ne res
n le ridiculisant, c’est le préjugé qu’on ridiculise ; et il est très vrai qu’en cette pièce la nature, la bonne nature, rep
, ce me semble, plus qu’un autre. Examinons pourtant. La thèse serait vraie , ou du moins elle pourrait être soutenue, plus ou
rait avoir établi que les discours de Cléante sont l’expression de la vraie pensée de Molière. Or, on ne le peut pas plus qu’
du Bourgeois gentilhomme ou Martine encore dans les Femmes savantes, vraies filles de la nature s’il en fut, qui ne font poin
i ne nous font rire, qui ne sont comiques ou drôles qu’à force d’être vraies . Ne semble-t-il pas qu’elles sont là pour nous di
en raison. Mais laissons Dorine, puisqu’on nous dit, ce qui est assez vrai , que c’est surtout une femme d’esprit, et venons
du bon sens. Mais cette idée, pourquoi ne pas l’accepter, si elle est vraie  ? Pour mon compte, je l’accepte et la proclame av
n de son temps que ce qui est toujours sens commun : il sera toujours vrai , parmi les « bêtes de troupeau », qu’à jeune femm
une. La gloire elle-même est fondée en sottises. Ou, si l’on veut, la vraie gloire est de plaire trois siècles après sa mort
et l’idée moyenne en toutes choses que ce commerce vous donne est le vrai  ; l’autre, antisocial foncièrement, qui dit aux h
ès belle et aussi parce qu’elle ne laisse pas de contenir beaucoup de vrai . « Aimer Molière, c’est… » Au fond et en résumé,
53 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre II. Corneille »
mps, il avait créé à son usage une forme de comédie, sobre, sérieuse, vraie , sur laquelle nous reviendrons. Puis il créa la t
ieuse, vraie, sur laquelle nous reviendrons. Puis il créa la tragédie vraie , à laquelle il se tint. Il accepta les unités, qu
existe pas dans Corneille, quoi qu’on en dise : il est rigoureusement vrai que l’intrigue est chez lui occasion, soutien, ou
peuvent tout, dans les rois et les héros, qu’on doit expérimenter la vraie nature des passions. Ensuite, parce que, de son t
es passions bourgeoises. Enfin, parce que les sujets historiques sont vrais . Corneille a toujours cru que les sujets d’invent
Il demande à l’histoire des actions éclatantes, extraordinaires, mais vraies  : il repousse les faits fabuleux, irréels, qui ne
pe humain. Ne nous y trompons pas : il n’y a d’original, de grand, de vrai dans les Romains de Corneille que ce qui est corn
à Racine en parlant de Corneille. La nature que peint Racine est plus vraie pour nous : ne pourrait-on pas dire que cette vér
ille ses héros « impeccables » : car si les maximes de la raison sont vraies , il ne saurait y avoir place pour le repentir, ni
Agésilas, elles ne sont pas méprisables. Il y en a de singulièrement vraies , comme Othon, comme Pulchérie, comme Suréna : c’e
Pulchérie, comme Suréna : c’est là qu’il faut aller chercher le roman vrai des mœurs politiques du xviie siècle, celui qui
’action y tendit, s’y adaptât, et tous les caractères. De là cette si vraie et originale composition d’Horace et de Camille :
, la femme idolâtre d’un homme ; et de cette différence, profondement vraie , va sortir le choc des deux âmes, dont le meurtre
une puissance singulière de sens dramatique, pour tirer une tragédie, vraie , forte, émouvante celle-là et théâtrale, d’une lé
54 (1874) Premiers lundis. Tome II « Charles de Bernard. Le nœud Gordien. — Gerfaut. »
S’il le veut, il y a en lui l’étoffe d’un romancier actuel, fécond et vrai  ; son mauvais goût (car il en a) n’est que dans l
le jeune Boisgontier, sont des personnages d’aujourd’hui, du dernier vrai , saisis dans leur relief et assemblés, contrastés
omme le vicomte de Gerfaut, et qui, ailleurs, donne à corps perdu, en vrai lion, dans la moderne orgie littéraire. Il a renc
rend garde, jeune-france d’atelier sur toutes les coutures, en un mot vraie lune de Gerfaut : chaque grand homme de nos jours
; le terrible commence et les catastrophes se précipitent. Quoique un vrai talent dramatique s’y marque jusqu’au bout, j’avo
p moins orageuse de la Femme de quarante ans, me paraît d’autant plus vraie , plus conforme, dans son ironie, à ce qui se pass
firmer, sans pouvoir l’indiquer, quelque autre conclusion possible et vraie , qu’il eût trouvée en le voulant bien et en resta
55 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre septième »
nd : nous en sommes à la fois les juges et les justiciables. S’il est vrai que nous ne soyons pas théologiens, du moins nous
u premier degré, juges compétents de la vérité du sermon. Et s’il est vrai que ce qui touche au mystère et au dogme nous dép
ns les Sermons de Bossuet, des impressions de leur commerce. Elle est vraie de lui, cette parole du Christ à ses disciples :
usqu’à mon cœur. § II. Bourdaloue. Il y a d’autres raisons plus vraies peut-être de la popularité de Bourdaloue. Il chan
océdé, car en même temps qu’on était assuré d’aller avec lui droit au vrai , on était charmé d’y aller si commodément. Rien d
des logiciens, Pascal, ne vient pas à bout de nous par sa logique. Sa vraie puissance est dans son éloquence passionnée : sa
a parole soit aussi hardie que son sentiment. Ses peintures n’ont été vraies que pour ceux qui pouvaient les appliquer à des v
u’on dit de l’excès du droit, qui n’est que la suprême injustice, est vrai de la morale outrée ; elle peut corrompre une âme
l’artiste pour la façon ; le bien-dire les touche presque plus que le vrai  ; ils nous laissent à nous le soin de le démêler
redevient orateur. Au lieu de l’amplification oratoire, nous avons la vraie éloquence. La chaleur descend de la tête au cœur,
ue sur pièces, je ne le nie pas ; mais là même il ne cesse pas d’être vrai  ; et, pour le trouver vrai, il suffit qu’en médit
pas ; mais là même il ne cesse pas d’être vrai ; et, pour le trouver vrai , il suffit qu’en méditant avec candeur sur les pl
ons même, à charge de les conduire et d’en rester maître. Il est très vrai qu’il n’entend pas leur lâcher la bride ; mais à
herchons pourquoi nos grands moralistes sont grands écrivains. Il est vrai qu’ils le sont de génie ; mais leur génie, c’est
-même, tout ce qui est de sa propre histoire dans sa morale, voilà le vrai charme de cet aimable auteur. S’il n’est pas de c
sprit sans justesse, la recherche de ces choses qui flottent entre le vrai et le faux, et qu’on appelle complaisamment le ne
quetis de traits ingénieux que Vauvenargues arrive avec la passion du vrai , lequel apparaît en même temps à son esprit comme
dix-septième siècle n’était qu’un préjugé passé de mode. Il est bien vrai qu’à l’époque où Vauvenargues voulait ramener les
tout do cette grandeur outrée qu’il a fort raison de distinguer de la vraie . Vauvenargues voit pourtant la vraie par moments 
fort raison de distinguer de la vraie. Vauvenargues voit pourtant la vraie par moments ; je n’affirmerais pas qu’il la sentî
sentît. L’image de la fausse n’est pas dissipée quand il arrive à la vraie , et il continue longtemps à les confondre. Person
contemplant l’idéal même de « la simplicité charmante. » Rien de plus vrai que ses vives esquisses de La Fontaine, de Montai
ne nous a guère laissé qu’à penser comme lui ou à n’être pas dans le vrai . Avec quelle finesse de jugement, comparant Pasca
re, déjà en possession de la faveur publique. Des deux côtés elle fut vraie . Vauvenargues devait à Voltaire ces premiers enco
56 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Appendice »
n matériel. Dieu, pour me soutenir, m’avait réservé pour ce moment un vrai événement intellectuel et moral. J’ai étudié l’Al
ine quelquefois, car je crains d’y voir quelque chose qui ne soit pas vrai et droit ; mais ne feins rien. Dieu le sait ; seu
ui-même sans craindre sa faiblesse ? En vérité, mon ami, n’est-il pas vrai que Dieu m’a joué un bien mauvais tour ? Il sembl
été la cause qui avait entravé votre correspondance. Bientôt, il est vrai , les détails que l’on me donna suffirent pour lev
séminaire et demande à nous parler. Accepter était immoral, donner la vraie raison du refus était impossible, en donner une f
ibliothèques des séances aussi longues qu’il me plaît. Ce sont là mes vrais domiciles et ceux où je passe les moments les plu
ir jamais rien rencontré de plus distingué ; j’ai trouvé en lui de la vraie philosophie et un esprit décidément supérieur ; c
e ne demande de réponse qu’au cas où cela ne vous fatiguerait pas. La vraie réponse sera quand nous nous embrasserons. En att
itié de Dieu, et pour parler la vieille langue chrétienne, qui est la vraie , que, si la mort venait à me surprendre, je serai
rerai les jouissances inférieures à la sainte poursuite du beau et du vrai . Jusque-là, mon ami, me rappellerai sans regrets
jurer fidélité à tel ou tel système qu’il regarde maintenant comme le vrai . Tout ce qu’il peut, c’est de se consacrer à la v
e manière qu’elle soit présentée ; 2º si la cause était absolument la vraie , elle aurait de meilleurs défenseurs. Je classe a
n’est jugé par personne. Que les âmes simples possèdent, beaucoup de vrai , oh ! mon Dieu ! je le crois ; mais la forme sous
S’il n’est pas céleste, après cela, il est horrible ; et cela est si vrai , que je ne vois pas un seul beau type en ce genre
ourtant… Ce que vous dites des antagonistes du christianisme est très vrai . J’ai même fait incidemment sur ce point des rech
57 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Procès de Jeanne d’arc, publiés pour la première fois par M. J. Quicherat. (6 vol. in-8º.) » pp. 399-420
ration, est des plus respectables ; elle est la plus juste et la plus vraie , et ce n’est pas moi qui m’aviserai d’y porter at
ni si régulière que la seconde, mais elle est plus énergique et plus vraie . Lorsque, vingt ou vingt-cinq ans environ après l
sans doute la monnaie de sa pièce, comme on dit. Celui-ci repartit en vrai soudard : « Je voudrais donc bien qu’il y en eût
des trois papes d’alors (il y en avait trois pour le moment) était le vrai et le légitime. Elle lui répondait qu’elle était
s, envoyez un message par devers moi, et je vous ferai savoir tout au vrai auquel vous devrez croire, et ce que j’en aurai s
omme vous voudrez), mais de son génie accoutré à la mode du temps, la vraie Pucelle en personne, sans rien de fade ni de douc
a sœur et mes frères, qui auraient grande joie de me voir ! Voilà la vraie douceur de Jeanne après son moment d’exaltation e
, quand il lui apparaissait, « était en l’habit et la forme d’un très vrai prud’homme », — d’un parfait honnête homme. Ces q
affecté de légende. Les plus beaux mots de Jeanne, les mots simples, vrais , héroïques, sont enregistrés par les juges et nou
ces dernières années, l’ont enfin comprise, l’ont présentée sous son vrai jour, et il est impossible de ne pas rappeler ici
nt et vivant morceau bien des inexactitudes et des infractions au ton vrai du sujet. L’auteur, comme toujours, pousse à l’ef
e, l’ivresse de la population, ce cri public d’enthousiasme qui, plus vrai que toute réflexion et toute doctrine, plus fort
cessé de l’environner depuis. La Jeanne d’Arc de M. Michelet est plus vraie qu’aucune des précédentes. Il en reste, je crois,
58 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Werther. Correspondance de Goethe et de Kestner, traduite par M. L. Poley » pp. 289-315
dont il se compose, presque aussi bien que l’auteur lui-même. Il est vrai que c’est par l’auteur qu’on le sait et de plus p
, aujourd’hui, qui venons de lire la correspondance de Goethe avec la vraie Charlotte et avec Kestner son époux, et qui avons
ourd. Dans toutes ces premières pages de Werther, on se sent dans le vrai , on est avec Goethe tel qu’il était alors ; et to
du bal, telles qu’elles sont consacrées dans Werther, ne diffèrent du vrai que par de légères variantes. Ainsi le village de
eut le mérite d’apprécier du premier jour à sa valeur ; et ce qui est vrai encore, c’est que pendant toute cette belle saiso
admirablement dans son Werther, ce qui en fait l’âme, et qui en reste vrai pour nous encore, à travers toutes les vicissitud
es bords du Rhin ; on a quelque peine à s’y faire. Comprenons l’amour vrai sous toutes les formes et dans tous les costumes
ère, et a jailli de l’imagination et de la pensée de Goethe. Voilà le vrai du livre et son cachet immortel ; le reste, déses
oi leur a-t-il indiqué un faux remède ? Là est le vice de Werther. La vraie conclusion de Werther pour les artistes (car Wert
ait en vue et livrait aux regards du public un faux Goethe au lieu du vrai , un fantôme creux et trompeur après lequel la fou
et je ne l’aimerai plus, mais j’aimerai ses enfants, — un peu, il est vrai , à cause d’elle, mais cela ne fait rien… Et même
e plainte à Goethe : « La ressemblance (avec Albert) ne porte, il est vrai , disait-il en terminant, que sur le côté extérieu
qu’ils pussent juger de l’effet général avec plus de sang-froid et au vrai point de vue : « Il faut, mes chers irrités, que
comprendrez qu’il ne m’a pas rendu un service, — sans dessein, il est vrai , et dans l’exaltation d’auteur ou par étourderie,
l soit plus circonspect dorénavant. Excellent ami ! il était dans le vrai en pardonnant : pourtant il ne se rendait pas tou
les choses se passent. Ce sont là les suites réelles de Werther, du vrai Werther guéri et calmé, et qui sont à opposer, en
59 (1824) Observations sur la tragédie romantique pp. 5-40
ils aux premiers, vous traîner sur les traces de Corneille ? S’il est vrai que Racine l’ait surpassé, aucun de ceux qui sont
iques, et toujours sûre d’exciter les émotions les plus vives. Il est vrai que Racine et Voltaire lui-même doivent à l’amour
concevoir le beau et de reconnaître la nature. Le beau, le grand, le vrai , la nature, sont des dieux partout révérés ; c’es
ur à ce qui est ignoble ; si ce qui n’est pas vraisemblable est assez vrai , et si la nature veut être imitée sous tous les a
ntiments, la nature enfin habilement imitée dans tout ce qu’elle a de vrai et de noble à la fois ; voilà le mal : mais nous
semble écrire sans aucun but moral3 ». Non, il n’est pas tout à fait vrai que ce qui charme le peuple de Londres, satisfass
lassique, c’est-à-dire régulière et terrible, correcte et pathétique, vraie et sublime ; d’autant plus admirable, qu’elle uni
are. Il y a bientôt deux siècles que la maturité dure ; et s’il était vrai qu’à force d’entraves, on la pût rendre moins pro
les inventer dans notre langue. La fable qu’ils imitent devient plus vraie entre leurs mains, l’action plus forte, les resso
e disparaissent jamais, pas même en avant d’une rase campagne. Est-il vrai qu’en prenant une action dès son origine, pour la
s en Allemagne ; mais il y a mêlé des détails ignobles qui, pour être vrais , n’en sont pas plus tragiques, et ne conviendraie
coupables échappés à la justice humaine. Leur délire appartient à la vraie tragédie, mais l’apparition des furies, des spect
pays, n’a déjà que trop de goût pour le spectacle des supplices qui, vrais ou imaginaires, devraient inspirer presque autant
dans un petit nombre de scènes ou de situations accidentelles. Il est vrai cependant que l’égarement du roi Lear et celui d’
re a bannie du théâtre, y serait une imitation plus originale et plus vraie par cela même, de ces délires tragiques. Ce qu’il
vraisemblance. Au gré de ceux-ci, il n’y a de naturel que ce qui est vrai , noble et décent ; aux yeux de ceux-là, que ce qu
60 (1879) L’esthétique naturaliste. Article de la Revue des deux mondes pp. 415-432
sentimentales et artificielles de 1830, il ne faut point oublier les vrais démolisseurs de la convention romantique. Ils en
et exclusif dans l’immense variété du « document humain ». Disons le vrai mot : le naturalisme sort bien moins de la nature
e jamais à la gâter entièrement. Un don secret et précieux retient le vrai talent sur la pente, alors même qu’il est tenté d
ens de parler ne possèdent pas, absolument pures de tout alliage, les vraies traditions du vrai naturalisme. En voici deux aut
èdent pas, absolument pures de tout alliage, les vraies traditions du vrai naturalisme. En voici deux autres du moins qui se
classe et retourne avec joie au ruisseau qui, bien décidément, est sa vraie patrie. J’ai raconté sans commentaires. Et mainte
donnant un de ces jours la peine d’examiner et de réduire à sa valeur vraie la soi-disant physiologie des matérialistes, arra
ues ou terribles des caractères, des intérêts, des passions, voilà le vrai domaine du romancier comme de l’auteur dramatique
e, qu’il tient même dans l’humanité une large place. Mais est-il donc vrai qu’il tienne toute la place ? Le romantisme avait
is rien inventé de plus horrible. Quand on a la prétention de « faire vrai  », il ne faudrait charger personne, pas même les
qui au-delà labourent, sèment et récoltent, et qui sont en réalité le vrai peuple français, le fond solide où sans cesse la
amis du peuple ! En vérité, à vous lire, on ne s’en douterait pas. Le vrai peuple de Paris seulement, avec ses enthousiasmes
, à toutes les contagions, à tous les vices. Si votre peuple était le vrai peuple, il n’y aurait plus qu’à quadrupler le nom
s y touchez, ne paraît pas valoir mieux que lui. Non, ce n’est pas le vrai peuple que l’on peint ; ce n’est pas davantage po
au se dire et se croire peut-être républicain, il est, à prononcer le vrai mot, la littérature du second empire qui survit à
dront pas de l’école naturaliste. Ils seront des naturalistes au sens vrai du mot, des observateurs de la réalité, mais occu
61 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Coppée, François (1842-1908) »
(1894). — Pour la Couronne (1895). — Le Coupable, roman (1897). — Les Vrais Riches (1898). — La Bonne Souffrance (1898). O
ait chez M. Coppée, en dépit d’un secret penchant à l’imitation, une vraie source de poésie. Elles justifient la sévérité av
urs fanées de la vieille poétique des bohèmes de 1840. La sensibilité vraie est aussi parfaitement absente de ce postiche que
sans l’éloigner des artistes. Il plaît aux simples par la simplicité vraie de ses conceptions, aux raffinés par le raffineme
par méprise qu’on l’a admis dans l’intimité des cœurs. C’est un poète vrai . Il est naturel. Par là il est presque unique, ca
is Coppée garde presque toujours une mesure parfaite. Et comme il est vrai , il est touchant. Voilà pourquoi il est chèrement
Crémone et même le Passant, M. François Coppée n’a-t-il pas écrit de vrais chefs-d’œuvre dans cette note moderne et émue qui
a chose originale en ce temps de septentriomanie, — peut-être, il est vrai , finissante, — un beau drame français, écrit en f
62 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre neuvième. Les idées philosophiques et sociales dans la poésie (suite). Les successeurs d’Hugo »
s, non pas seulement des discours, ποιείν μύθουϛ άλλ’ ού λόγουϛ. » Le vrai poète est en effet, comme on l’a dit avec raison,
. . Car le mot, c’est le verbe, et le verbe, c’est Dieu237. Mais le vrai verbe n’est pas une forme adaptée à la pensée, il
’aux étoiles » : Tout m’attire à la fois et d’un attrait pareil : Le vrai par ses lueurs, l’inconnu par ses voiles : Un tra
ciel demeurent, Ces prunelles ont leurs couchants. Mais il n’est pas vrai qu’elles meurent : Bleus ou noirs, tous aimés, t
e à la façon d’un paysage les jours de brume : — brume légère, il est vrai , où l’on voit filtrer partout la lumière des gran
précisément communique à tant de ses pièces l’émotion et la beauté du vrai , se retourne, hélas ! contre lui-même aux heures
D’un triangle où l’algèbre a dépassé l’extase… Voici maintenant la vraie inspiration poétique et philosophique tout ensemb
etite ligue de la bouche ?… « La forme qui touche », voilà ce que le vrai poète, le poète créateur, doit trouver lui aussi
aspire à l’air libre et chaud des champs que féconde le soleil : les vraies fleurs sont celles qui vivent, s’épanouissent et
nées, Moi, Skulda, dont la main grave les destinées, Et ma parole est vraie  ! Et maintenant, ô jours, Allez, accomplissez vot
le véritable auteur du mal comme de la douleur : c’est lui qui est le vrai meurtrier d’Abel. Et c’est du sein même de l’homm
m’écrasait-il, Faible et nu sur le roc, quand je vis la lumière ? Le vrai coupable est Celui qui a troublé le repos du néan
pourtant, capable d’opposer à l’immorale Nature l’idée du juste et du vrai  : la science. Et ce sera la science qui vengera l
r, qu’un regard lent à s’ébaucher, lent à s’ouvrir à la lumière, à la vraie lumière, celle qui, gagnant de proche en proche,
llard242… Seulement Coppée a trop souvent pensé que, pour trouver le vrai , — à notre époque on le cherche beaucoup, — il su
t changé à la réalité, rien, sinon peut-être qu’on en saisit mieux le vrai sens. Coppée est le paisible habitant de Paris qu
des bleus d’une douceur de rêve. C’est charmant, pas bien réel ; les vraies couleurs, les vraies nuances ont des dégradations
eur de rêve. C’est charmant, pas bien réel ; les vraies couleurs, les vraies nuances ont des dégradations infinies que le pinc
une affectation de foi religieuse. Cela tient à ce que l’aristocratie vraie , qui est un objet d’imitation servile de la part
me pessimiste d’aujourd’hui, chez beaucoup d’écrivains, n’est ni plus vrai en soi, ni plus sincère chez ses apôtres que le p
ernité. Je sortis de l’église encor plus attristé. Où donc est la loi vraie  ? Où donc la foi certaine ? Qu’espérer ? Que pens
in a beau viser à la profondeur philosophique, nous craignons que ses vrais titres ne soient du côté de la rhétorique, et qu’
63 (1868) Curiosités esthétiques « I. Salon de 1845 » pp. 1-76
est excellente ; — elle a quelque chose d’inattendu parce qu’elle est vraie et naturelle ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙
n franc coloriste. — Autre qualité énorme et qui fait les hommes, les vrais hommes, cette peinture a la foi — elle a la foi d
le un succès prompt ? Nous l’ignorons. — Un public a toujours, il est vrai , une conscience et une bonne volonté qui le préci
vrai, une conscience et une bonne volonté qui le précipitent vers le vrai  ; mais il faut le mettre sur une pente et lui imp
x sont sus dès longtemps par toute la jeune école — et quoiqu’il soit vrai de dire que c’est M. Decamps qui les lui a enseig
nger les lois de la nature. — A la bonne heure — voilà du Decamps, du vrai et du meilleur — nous retrouvons donc enfin cette
décoratif. Achille Devéria Voilà un beau nom, voilà un noble et vrai artiste à notre sens. Les critiques et les journa
qualités d’élégance et de composition habile, — c’est plutôt, il est vrai , un coloriage qu’une peinture, et par ces temps d
pseudo-Delacroix ; — mais que de talent ! quelle énergie ! C’est une vraie bataille. — Nous voyons dans cette œuvre toutes s
a des qualités analogues — bonne peinture — mais la couleur, quoique vraie couleur, est un peu commune. — Il nous semble que
ivet, dénote un esprit sérieux et appliqué. — Son tableau est, il est vrai , d’un aspect froid et laiteux. — Le dessin n’est
s de M. Pérignon sont dures et lisses comme des objets inanimés. — Un vrai musée de Curtius. Horace Vernet M. Horace V
tion de certains coloristes pour un sujet si commun. M. Isabey est un vrai coloriste — toujours brillant, — souvent délicat.
Sujets à la Henri Berthoud (voyez le livret). — Tableaux de genre, vrais tableaux de genre trop bien peints. Du reste, tou
alle à manger, — mais non des peintures de cabinet et de galerie ; de vrais tableaux de salle à manger. Kiörboe Des tab
nne heure ! Voilà qui est beau, voilà qui est de la peinture et de la vraie peinture ; c’est large, — c’est vrai, — et la cou
qui est de la peinture et de la vraie peinture ; c’est large, — c’est vrai , — et la couleur en est belle. — Ces tableaux ont
-Beuve, est une chose curieuse à examiner ; c’est de la chair, il est vrai  ; mais c’est bête comme la nature, et c’est pourt
les hautes qualités qui séparent le grand goût d’avec le goût du trop vrai . — Sa Jeune Indienne est certainement une jolie c
oïsme de la vie moderne nous entoure et nous presse. — Nos sentiments vrais nous étouffent assez pour que nous les connaissio
i les couleurs qui manquent aux épopées. Celui-là sera le peintre, le vrai peintre, qui saura arracher à la vie actuelle son
et poétiques dans nos cravates et nos bottes vernies. — Puissent les vrais chercheurs nous donner l’année prochaine cette jo
64 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « La comtesse Diane »
ur les femmes on peut dire tout ce qu’on voudra : tout sera également vrai . C’est aussi une mine très riche que les « erreur
e pensée célèbre et en prendre le contre-pied : ce sera presque aussi vrai et cela paraîtra plus piquant. Mais surtout il fa
ps qu’elles ont été faites : on ne peut qu’en varier la forme (il est vrai qu’on le peut indéfiniment et qu’on y peut mettre
ns humaines, toutes les pensées qui nous viennent sont nécessairement vraies . Cela est aisé à comprendre. Il n’y a pas de loi
era l’exception. Dans le premier cas, le lecteur dira : « Comme c’est vrai  ! » et dans le second cas : « Tiens ! tiens ! c’e
 Comme c’est vrai ! » et dans le second cas : « Tiens ! tiens ! c’est vrai tout de même » — à moins qu’il ne se contente de
Pascal, La Rochefoucauld, La Bruyère, Joubert. Maintenant il est très vrai que, même quand les pensées ne sont qu’un jeu d’e
u’on se sacrifie. Comme l’égoïsme, l’abnégation a son aveuglement. La vraie séparation est celle qui ne fait pas souffrir. Ce
aine, neigeuse et chantante. Mais avec Fédora, nous avons retrouvé la vraie Sarah, l’unique et la toute-puissante, celle qui
e contente pas de chanter, mais qui vit et vibre tout entière. Il est vrai que ce rôle, comme celui de Théodora, a été fait
dides : il lui donne une couleur et une saveur d’exotisme. Bizarre et vraie , l’un et l’autre à un degré tout à fait surprenan
65 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre V : M. Cousin historien et biographe »
fasse si bien tout le contraire de ce que je veux faire ; car il est vrai qu’il n’y a personne que j’honore plus que vous,
squées et poudrées », Voltaire et Montesquieu le recueillirent, et la vraie conversation commença. À l’hôtel de Rambouillet o
leau, sinon à titre de document historique ; ses dissertations sur le vrai , sur l’honneur, sur le style, ressemblent aux amp
e peint M. Cousin est une aristocratie, et la haute naissance, il est vrai , enseigne la fierté, parfois la grandeur d’âme, t
etits bourgeois, qu’un seigneur dans une société de seigneurs. Il est vrai  que je n’ai le droit d’insulter personne, mais j’
de Mme de Longueville, et pour cela établissons les caractères de la vraie beauté. Le fond de la vraie beauté, comme de la v
our cela établissons les caractères de la vraie beauté. Le fond de la vraie beauté, comme de la vraie vertu, comme du vrai gé
aractères de la vraie beauté. Le fond de la vraie beauté, comme de la vraie vertu, comme du vrai génie, est la force. Sur cet
beauté. Le fond de la vraie beauté, comme de la vraie vertu, comme du vrai génie, est la force. Sur cette force répandez un
voilà la beauté !… Mme de Longueville avait tous les caractères de la vraie beauté, et elle y joignait un charme particulier.
épaules, très-découvertes selon la mode du temps. Voilà le fond d’une  vraie beauté. Passons aux preuves a posteriori, c’est-à
66 (1890) L’avenir de la science « XV » pp. 296-320
l’ordre qu’elle occupe dans le système du monde, a plus fait pour la vraie science de l’homme que toutes les spéculations im
s phénomènes, mais enfin dans ses lois générales, dans sa physionomie vraie . Le physicien est le critique de la nature ; le p
et le philosophe voient des lois et de la raison. Or cette intuition vraie de l’humanité, qui n’est au fond que la critique,
été exploré dans tous les sens. Or, qu’on y songe, l’histoire est la vraie philosophie du XIXe siècle. Notre siècle n’est pa
u dans la foi. Si l’histoire de l’esprit humain est la marche vers le vrai entre deux oscillations qui restreignent de plus
olent dépit contre Abulféda et les auteurs musulmans qui ont écrit en vrais croyants la vie de leur prophète. Les apologistes
scientifiques ne fourniraient qu’une nourriture sèche, et cela est si vrai que toute grande pensée philosophique se combine
que soit son talent pour peindre la nature humaine, renferme moins de vraie psychologie que la narration naïve et crédule des
le prisme de la nationalité ou de l’individualité des narrateurs. La vraie histoire de la philosophie est donc l’histoire de
Térence et Virgile sont déjà chrétiens, Sénèque plus encore. Cela est vrai , parfaitement vrai, pourvu qu’on sache l’entendre
sont déjà chrétiens, Sénèque plus encore. Cela est vrai, parfaitement vrai , pourvu qu’on sache l’entendre. Le christianisme
ovah seul est Dieu ; tout le reste n’est qu’idole. De là l’idée d’une vraie religion, qui n’avait pas de sens dans les cultes
thologiques par un plus grand caractère de fixité et de durée. Il est vrai à la lettre qu’aucune grande religion n’est morte
ligions organisées, se posant comme révélées, absolues, exclusivement vraies , ayant un livre sacré. De l’autre : religions non
u’on ne la comprend pas ou qu’on la prend à faux. Si on se plaçait au vrai jour, on en verrait la raison. J’ai voulu montrer
ceux qui s’obligent à trouver dans chacun de ces récits une histoire vraie à la lettre et jusque dans ses moindres détails.
tir par une subtilité, et au fond une subtilité peut quelquefois être vraie . Mais ce qui est tout à fait impossible, c’est qu
s ce qui est tout à fait impossible, c’est que cent subtilités soient vraies à la fois. Il faut en dire autant de la fin de no
et des proverbes populaires sont de cette espèce et expriment un fait vrai compliqué d’une cause fictive. La simple énonciat
ent : Il y a un ange pour les petits enfants, elles expriment un fait vrai , savoir que les petits enfants ne se font aucun m
é la morale chrétienne n’est au fond que la morale juive. Cela serait vrai , si une religion consistait en un certain nombre
ité, les journaux auraient réclamé. Et, si cette histoire n’était pas vraie , qui aurait osé l’imaginer ? La grande preuve qu’
et n’a jamais compris que le Coran et les vieilles poésies. 144. La vraie mythologie des modernes serait le christianisme d
67 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 532-537
ince & aux petits Esprits de la Capitale ; il n’en sera pas moins vrai que M. de Pompignan est un de ces hommes qui font
d ridicule d’un bon mot, par quiconque est capable de reconnoître les vraies beautés par-tout où elles se trouvent ; ou, pour
’égarer. Tout ce que le Poëte y débite est toujours d’accord avec les vrais principes. Qu’on lise avec attention son Epître s
eux du bizarre, avide du nouveau, Et, pour comble d’erreur, ennemi du vrai beau. Nous ne citerons rien de ses Discours phil
gardé comme la production de l’honnête homme, du sage Littérateur, du vrai Philosophe ; ses autres Discours Académiques offr
68 (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot
un dogme fondamental sur lequel elle n’a jamais varié, et qui est la vraie conquête scientifique de cette école : c’est que
détrônant les systèmes précédents, confond dans une même ruine et le vrai et le faux ; que, s’il est bon de découvrir des v
nt de polémiste des plus distingués. La polémique semble jusqu’ici la vraie vocation de M. Caro : c’est le talent qu’il déplo
il a inventé : 1° que la perception extérieure est une hallucination vraie  ; 2° que l’entendement se compose de deux opérati
dans un intérêt moral préconçu. Elle a soutenu les idées absolues du vrai , du beau et du bien parce que c’est moral, l’exis
t la science morale disparaîtra-t-elle de la philosophie ? ou bien le vrai moraliste doit-il absolument être de l’avis de Be
e. Je concevrais aisément une critique qui, accordant ce qu’il y a de vrai dans ces théories, essayerait d’aller plus loin,
s spiritualistes sont si fausses, et les doctrines condillaciennes si vraies , pourquoi donc celles-ci ont-elles succombé ? Pou
eure. « La perception extérieure, dit M. Taine, est une hallucination vraie  » ; mais comme l’hallucination est par définition
par définition une représentation fausse, comment pourrait-elle être vraie sans cesser par cela même d’être une hallucinatio
dans l’autre, non ? La perception sera donc non pas une hallucination vraie , mais purement et simplement une hallucination, d
et simplement une hallucination, dont on ne saura jamais si elle est vraie ou si elle est fausse. Rien de plus contraire d’a
t vraie ou si elle est fausse. Rien de plus contraire d’ailleurs à la vraie psychologie que d’expliquer la perception par l’h
appelle le bon sens, « c’est-à-dire à cette puissance de discerner le vrai d’avec le faux, qui est, dit-il, naturellement ég
lles et nécessaires sans les voir en Dieu. Kant les a admises, il est vrai , comme de simples lois de l’entendement ; mais en
l la même chose que le contingent, et l’infini que le fini : voilà la vraie question. Or, cette question ainsi posée me paraî
parties d’un espace fini sont semblables entre elles. Car cela n’est vrai que d’un espace infini. Dans un espace fini, les
ci certainement ; les premiers sans doute viendront plus tard. Il est vrai que M. Taine reproche à Mill et à l’école condill
et de Laromiguière, non de Hegel, quoi qu’il puisse prétendre. Il est vrai que M. Taine nous dit qu’une, fois en possession
étant ainsi devenue évidente, M. Taine a dû l’abandonner et aller aux vraies conséquences de la méthode empirique. Au lieu d’e
arté de ce système est précisément ce qui lui en répugne, il n’y a de vrai que l’incertain et l’obscur. Par là M. Renan est
Il est l’ordre où la métaphysique, les mathématique, la logique, sont vraies . On peut donc dire de lui avec Bossuet, Malebranc
is d’y voir des concessions à l’opinion et à l’habitude plutôt que de vrais principes sciemment et scientifiquement reconnus.
tre très-fier. Mais si la loi que nous avons mentionnée plus haut est vraie (et l’histoire de la philosophie démontre qu’elle
es esprits positifs, qui n’admettent que les faits, trop peu pour les vrais idéalistes, qui veulent un monde intelligible et
s sciences ; mais ce n’est là que l’apparence des choses. Il est bien vrai que l’esprit de spéculation est très-rare parmi l
t avec les faits physiques et physiologiques. Si le spiritualisme est vrai , il n’a rien à craindre de cette contre-épreuve,
rte par Descartes, elle continuerait à chercher dans la conscience la vraie notion de l’esprit ; elle insisterait sur la libe
, et même, à ce dernier point de vue, je doute qu’elle satisfasse les vrais savants ; mais enfin laissons-lui ce domaine que
gré lui M. Littré parmi les matérialistes et les athées ; mais est-il vrai que l’école positive a toujours été aussi sage ?
autorité (ce qui n’est pas à beaucoup près), que devrait conclure le vrai positiviste, celui qui serait vraiment dégagé de
n veut les réaliser quelque part en dehors de la pensée : ils ne sont vrais que comme lois de la pensée et de l’esprit. Eh bi
vrais que comme lois de la pensée et de l’esprit. Eh bien, ce qui est vrai de chacun de ces types en particulier, de chacune
e mesure du bien et du beau que la jouissance et le désir. Ce qui est vrai en morale me paraît également vrai en théodicée ;
jouissance et le désir. Ce qui est vrai en morale me paraît également vrai en théodicée ; et si je raisonne d’une manière an
l de Lucien, de Lamettrie, de d’Holbach, de Naigeon, c’est-à-dire des vrais athée ? » M. Vacherot, quoi qu’il fasse, sera tou
e que je construis ainsi, tout idéale qu’elle est, n’en est pas moins vraie  : elle sert de critérium et de phare à toutes les
héodicée elle-même. La théologie chrétienne est plus profonde et plus vraie en admettant des mystères dans la nature divine.
ts ? Cette idée, qui n’a pas d’objet et qui n’en aura jamais, est une vraie création de notre esprit. Dans la théodicée vulga
le monde tel qu’il est. L’idéalisme hégélien, dont M. Vacherot est le vrai représentant parmi nous, se crée de bien plus gra
éviter sans doute le jargon et le pédantisme ; mais la sévérité de la vraie science ne comporte que rarement les beautés et l
disant que l’infiniment petit n’est pas identique au zéro : cela est vrai  ; mais il tend sans cesse à se confondre avec ‘lu
69 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre V. Le Séminaire Saint-Sulpice (1882) »
objet tous les dogmes du christianisme. À la base est le traité de la vraie Religion, où l’on essaye de démontrer le caractèr
a base est d’une faiblesse extrême. Cette base, c’est le traité de la vraie Religion, lequel est tout à fait ruineux. Car non
e pas être trompé. En admettant la thèse fondamentale du traité de la vraie Religion, le champ de bataille est restreint ; ma
, dans certains cas, on admette une réponse subtile comme valable. Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable. Une ré
t quelquefois n’être pas vraisemblable. Une réponse subtile peut être vraie . Deux réponses subtiles peuvent même à la rigueur
eut être vraie. Deux réponses subtiles peuvent même à la rigueur être vraies à la fois. Trois, c’est plus difficile. Quatre, c
thèse, dix, cent, mille réponses subtiles doivent être admises comme vraies à la fois, c’est la preuve que la thèse n’est pas
es autres idiomes sémitiques, était admirable. Je le regarde comme un vrai savant, écrivais-je à mon ami du séminaire de Sai
onstruction, presque sans syntaxe, expression nue de l’idée pure, une vraie langue d’enfant. J’avais, à ce moment, une force
ctisme superficiel me satisfit peu. M. Le Hir était bien plus près du vrai en ne cherchant pas à atténuer la chose racontée
ix, selon son goût personnel. Dans un livre divin, en effet, tout est vrai , et, deux contradictoires ne pouvant être vraies
in, en effet, tout est vrai, et, deux contradictoires ne pouvant être vraies à la fois, il ne doit s’y trouver aucune contradi
ux opinions irréligieuses parce qu’ils avaient envie qu’elles fussent vraies . Dans cette grande lutte engagée entre ma raison
physiques et naturelles, qui, à Issy, m’était apparue comme la loi du vrai , faisait que je me défiais de tout système. Je ne
re, et s’indignent après cela quand on leur dit qu’ils ne sont pas de vrais catholiques. Quelqu’un qui a fait de la théologie
imiste. Il y aura des scissions, je le crois plus que jamais, mais le vrai catholique dira inflexiblement : « S’il faut lâch
es intérêts les plus chers ne devaient-ils pas m’engager à le trouver vrai  ? Les considérations temporelles contre lesquelle
ouerai que je crois avoir trouvé dans quelques écrivains allemands le vrai mode de christianisme qui nous convient. Puissé-j
70 (1905) Propos littéraires. Troisième série
la plus pénétrante, notre viatique aussi le plus salutaire, s’il est vrai , comme on l’a dit et comme je le crois, que « c’e
éissant à son propre et pur instinct littéraire, ayant des sensations vraies , ce qui est, quoi qu’on puisse croire, la chose l
trouver la paix de l’esprit et du cœur dans la paix des choses. Roman vrai parce qu’il est sincère, roman vrai parce que c’e
ur dans la paix des choses. Roman vrai parce qu’il est sincère, roman vrai parce que c’est le roman d’une âme vraiment roman
redoutable vulgarité ; mais écoutez votre cœur : il est encore votre vrai maître, et le plus sûr ; car sans lui, et à vous
e sur la littérature française a été instaurée. Il n’en est pas moins vrai que cette école, et il faudrait dire cette littér
pas être le saint-Jean précurseur de M. de Malherbe. » Et c’est très vrai  ; Malherbe est un réformiste qui a eu le génie co
on à faire… Le roi que nous demandons est déjà fait par nature, né au vrai parterre des fleurs de lys de France, jeton droit
 : « Ah ! folle que tu es ! » est charmant : Et l’ombre, hélas ! dit vrai à l’homme qui lui ment, (ceci est de Régnier II)
pu dire qu’il avait tué le lyrisme pour deux cents ans. C’est presque vrai . D’autres causes que je crois connaître et que M.
ezza del morir . On sent à chacune de ces pages une immense lassitude vraie , une sorte d’affaissement et de délabrement intér
atoire suspect de vague sorcier, pour le lancer dans le domaine de la vraie science et de la vie active. Voilà certainement,
d qui se sert de ce terme, — il lâcha Mme de Stein. Oh ! Ce n’est pas vrai . Tout porte à croire que ce n’est pas vrai. Tout
e Stein. Oh ! Ce n’est pas vrai. Tout porte à croire que ce n’est pas vrai . Tout porte à croire qu’il n’y eut entre Mme de S
moins très original. Il est instructif aussi. Il contient des choses vraies qui sont bien inattendues. Saviez-vous que Lamart
à demi-voix. » — Est-ce bien dit ? Et c’est qu’aussi c’est à peu près vrai . Avez-vous reproché à Lamartine son voyage en Ori
Parchemins, d’où sortira Le Gendre de M. Poirier ; et c’est une œuvre vraie et agréable, mais destinée à vieillir et à paraît
l y a autre chose dans la nôtre, je le sais. Mais c’étaient là choses vraies , choses importantes, choses essentielles et qui d
les entassait. Dès lors, fantastique pour son temps, il s’est trouvé vrai pour le nôtre ; il était à la hauteur de l’avenir
eur de l’avenir ; il est égal au présent. Peut-être même il sera plus vrai dans vingt ans qu’il ne l’est aujourd’hui. Sa glo
ce qui n’était la caractéristique que d’une partie, importante il est vrai , de la nation, est devenu celle de la nation pres
n temps qu’il pouvait paraître exagéré, c’est maintenant qu’il paraît vrai  ; c’est demain qu’il semblera discret. Ses invrai
pporte, trop de choses qui seraient intéressantes, qui seraient aussi vraies que celles qu’elle nous donne et qui seraient pre
s, ou plutôt cette unique faculté, avec une sorte d’idolâtrie. Il est vrai qu’il se trompe sur cet objet jusqu’à avoir l’air
s fortes il aime à nous montrer, non sans quelque indifférence il est vrai , les énergies soit pour le bien, soit pour le mal
ceci est comme l’histoire superficielle. Au-dessous passe l’histoire vraie , où rien n’est hasard et aventure, qui est exacte
Balzac ressemble si singulièrement, par tant d’aspects, à l’histoire vraie qui se déroule devant leurs yeux, comment ne sera
; car ce n’est pas son office de la prêcher. Il n’a à chercher que le vrai ou le beau. Mais ici c’est de l’influence de Balz
dhal ne devront pas se dispenser de lire avec soin. Et puis, pour les vrais Stendhaliens, la cendre des cigares de Stendhal n
nce d’Ernest Renan. Peut-être s’efforçait-il d’oublier que ce qui est vrai d’un homme d’élite ne l’est peut-être pas du genr
tien est le sacrifice des intérêts matériels à ce qu’il croit être le vrai . Renan a risqué la misère, et même il l’a embrass
é, chez cet homme de tant d’esprit, un peu de malice à cette humilité vraie . L’orgueil offense les modestes, et ils s’en veng
un peu d’eux. Mais était-ce sa faute si l’on ne peut être absolument vrai sans être rude, et si l’on ne peut être poli sans
ble de croire avoir raison de la même façon que je crois être dans le vrai . » De même toutes ses opinions politiques (car il
cations ; ce n’est pas même tout à fait faux ; seulement ce n’est pas vrai . Le patriotisme de Renan n’était pas naïf, comme
ant sans cesse sa religion, prenant ses dogmes d’une façon vivante et vraie . Ce peuple est aussi catholique que les Arabes de
l’aurait dit : c’aurait été très spirituel. Et c’est que c’aurait été vrai , la vérité même. Boindin disait avec cette gravit
e qui éclate encore plus que tout dans ces lettres, c’est la modestie vraie de Renan. La modestie de Renan, aucun de ceux qui
des bruyères rousses. Reste là un moment. Tu auras eu le seul plaisir vrai réservé à ton espèce, la contemplation ; et, pend
’apporte des faits. Vous voyez bien qu’il est gorille ! » Il est bien vrai que si cette complaisance n’était pas de la colèr
tranquillité, un peu hautaine. Il y fallait beaucoup moins de haine ( vraie ou apparente) et un peu plus de mépris. Encore es
tant, et vous verrez que je n’exagère point tant. Si la théorie était vraie , la classification des auteurs devrait être bien
ctuel de la France moderne, et, si la théorie est juste, ils sont les vrais auteurs français du xixe  siècle dignes d’être ét
ant un certain nombre d’années, et personne ne pourra se prononcer en vraie connaissance de cause pour la négative. Prenons-l
Cela, de plus, assez souvent, n’était pas vivant du tout. Comment le vrai peut-il ne pas être vivant, ce sont les Goncourt
jeune fille a été vue, et de près. Mon sentiment est qu’à elle, à la vraie Renée, pour « compléter », les auteurs ont ajouté
ion est venue aux auteurs à dater de lui. Ces livres avaient donc une vraie valeur, malgré les défauts que j’y trouve. Seulem
demment faits pour intéresser surtout ceux qui les avaient connus. Le vrai personnage d’art est celui que n’importe qui reco
ai pas l’impression de l’avoir rencontrée. » En un mot, en lisant les vrais réalistes on dit : « Comme c’est ça ! » en lisant
nser ; mais à faire penser, ce qui est bien plus fort (c’est comme le vrai homme d’esprit, qui est celui qui rend spirituel
ment n’est pas une création ; c’est une intuition rapide des rapports vrais qui sont entre les choses. C’est donc l’intellige
ous alliez me dire… » ; et vous n’alliez pas le dire, mais c’est bien vrai que vous commenciez à le penser. C’est que cet ho
ont férus encore sont des jeunes entre quarante et cinquante ans. Les vrais jeunes, très entêtés de philosophie, de pensée, d
jours, et de détestables nuits. Ce qu’il y a d’amusant, — et de très vrai , par parenthèse, — c’est que cette confiance acca
inture. Le secret pour n’être pas banal, comme toujours, était d’être vrai . Un seul reproche, celui qu’il faudra toujours fa
t Taine, la disparition du style, c’est la perfection du style. C’est vrai du moins dans les genres littéraires où il n’est
dit assez de fois que c’est à cette moyenne que se ramène toujours le vrai réaliste, celui qui sait ce que c’est que le réal
lus limpide, le plus serré, le plus dru, le plus vigoureux et le plus vrai , et l’écrivain le plus tranquillement et le plus
et l’écrivain le plus tranquillement et le plus sobrement vigoureux, vrai classique par la simple propriété des termes et l
ême chose, mais encore est radicalement faux. La vérité, c’est que le vrai est une chose, le bien une autre, et le beau une
d, il s’avise d’en avoir une. Et, inversement, le moraliste… C’est si vrai , qu’après avoir constaté qu’il n’y a pas un atome
Renan. Songez-y, jeunes gens : le beau, ce n’est pas grand-chose ; le vrai est négligeable ; l’œuvre belle est celle où l’au
aité de morale, de ne pas se demander s’il est amusant, mais s’il est vrai  ; quand on aura affaire à un tableau, de ne pas d
is, qu’est-ce que ça me fait ? Ces personnages, je regarde s’ils sont vrais  : ils le sont souvent étonnamment ; s’ils agissen
sent conformément à leur caractère, ce qui est une autre façon d’être vrai  ; or ils agissent ainsi, le plus souvent, d’une m
ces études biographiques et biologiques les amènent doucement. Il est vrai que dans la bouche du docteur Pascal, c’est « sci
me raconte l’histoire du baron Hulot ; je sais qu’elle n’est que trop vraie . Mais que tout d’un coup, sans dire gare, on me m
roit et faux, le lendemain du jour où il a été puissant, pittoresque, vrai et même très à l’aise dans un roman du genre épiq
l a été aux différents temps, ce qui élargit et complète et fait plus vraie la notion qu’on peut avoir de lui ; en lui-même e
parce que Molière et Balzac ont de l’imagination, mais ils sont très vrais en leur fond et ils nous font dire : « Je l’ai vu
et les solanées. Mais il faut qu’on sente chez le satirique un désir vrai , sincère et vif de corriger ses concitoyens en le
anesque, il le dit, il en convient. Mais pas du tout ! Il est dans le vrai , voilà toute la chose. Laissons tranquille la ter
n longtemps ce soit la seule façon de faire du bonheur. Ce roman très vrai , un peu long au début, d’une vraie profondeur et
de faire du bonheur. Ce roman très vrai, un peu long au début, d’une vraie profondeur et d’un grand intérêt pathétique en sa
nages disent, on entende distinctement ce qu’ils pensent, et c’est le vrai comique que celui-ci. Les hommes ne pouvant jamai
s compliquées. C’est par là qu’il a, lui aussi, son fondement dans le vrai  ; c’est par là que, lui aussi, il est scientifiqu
, moins livresque et moins technique. Il sera le roman romanesque, le vrai roman romanesque. Car, ne vous y trompez pas, le
s âmes romanesques ; voilà tout. Et ces personnages ne sont pas moins vrais que les autres. Ils sont plus rares, tout simplem
rget. Il a pris des âmes, sinon exceptionnelles, du moins rares, mais vraies , comme je crois que vous l’allez voir, et il les
ute. C’est joli, cela ; c’est curieux, c’est rare et c’est absolument vrai , vraisemblable, du moins, et logique. Pas une fem
même effet. Du reste, j’étais bien bête. Mais ça ne fait rien ; c’est vrai tout de même. » Et tous les bonheurs rêvés s’en v
lira pas moins avec un extrême intérêt une œuvre forte, touchante et vraie et romanesque tout de même, parce que ces choses,
n imagination si puissante, si caressante, il a éminemment le sens du vrai . Il connaît les choses, ce qui est déjà beaucoup 
comme un changement de latitude. Voilà les aventures d’un marin, ses vraies aventures. Toutes ses amours sont des amours comm
leurs qu’épouser un marin c’est épouser le veuvage, ce qui est un peu vrai . Ainsi est fait ce roman tout simple, tout humble
avez qu’on devient gai en vieillissant, ou plutôt, — car ce n’est pas vrai du tout ce que je viens de dire, — vous savez qu’
une jeune fille charmante qui lui dit : « Je vous aime », et qui dit vrai  ; — à moins qu’il n’ait un bon sens si robuste qu
rne et froid, avec des mauvaises humeurs de père qui n’a pas fait son vrai devoir envers ses enfants et d’homme qui sent qu’
eu plus que toute la vie, si le sentiment religieux en elle avait été vrai . Car si l’on n’aime jamais un être pour-lui-même,
qui a, dix ans, étudié en théologie. Lui aussi a perdu la foi, il est vrai  ; mais il l’a perdue, comme Renan et Scherer, à f
l était désintéressé, pur, sacerdotal et paternel, et tant, à dire le vrai avec précision, on s’était jeté à sa tête. Il fau
que, lui, homme de devoir, à tout son devoir ! Il leur laisse, il est vrai , une excellente tante. Oui. Mais il n’y a excelle
t vous n’êtes pas intelligent. Ce qu’il faut montrer, parce que c’est vrai , c’est que quand on a fait une sottise on n’en es
Mais, n’importe, ce livre est très bon. Il est, le plus souvent, très vrai , très réel, très vivant. Il vit bien de la vie de
conscience nette et de santé excellente, est une figure admirablement vraie , étonnamment forte, à croire que c’est un portrai
l ne s’est jamais douté de rien. D’autres figures sont plus effacées, vraies encore et sortant de temps en temps de la pénombr
causes d’erreur… » C’est très ingénieux et tourné en bon style. Pour vrai , oh ! je ne sais trop. À beaucoup, cela s’expliqu
s auteurs, mais je crois bien, en le regrettant, que c’est à peu près vrai . J’en ai assez dit pour montrer que L’Ennemi des
a consacrées à la description minutieuse de la cuisine du journal La Vraie République ? Telles portions, souvent très consid
oint du tout concentrée, ambitieuse extrêmement peu. Il n’y a rien de vrai dans La Vie de bohème que ce trait-là : l’insouci
plutôt à beaucoup négliger, et, à ne prendre que le principal, c’est vrai . Évidemment M. Barrès a écarté, comme quantité né
80. Il ne fallait pas les ignorer complètement. IL n’en est pas moins vrai qu’en sa généralité, l’observation est juste enco
m’aimez pas, puisque vous ne m’aimez pas plus qu’il ne faut. » C’est vrai . Un propriétaire qui, comme tous les propriétaire
il n’aime pas ce qu’il a. C’est un faux propriétaire. Moi, je suis un vrai propriétaire. » Il raisonnait juste. Cauzel de mê
la jalousie est d’être déraisonnable. Savoir est déjà une détente. Le vrai jaloux, disait Desfeuilles, n’est pas celui qui s
; mais il en reste à la bouche une saveur âcre. Il n’en est pas moins vrai que Le Mauvais Désir est une œuvre très distingué
ous dis : c’est la bonne guerre qui sanctifie toute cause. » Voilà la vraie morale. On s’y trompe parce qu’il y en a deux, un
la morale, et pour immoraliser tout ce qui n’était pas elle ; et une vraie , fondée sur la nature, qui est devenue mal portée
être dur, être impitoyable, et réaliser les œuvres de force. Le type vrai de l’humanité c’est le féodal. Courage, audace, r
part est encore la meilleure et la plus grande. — 2º Quand il serait vrai que la force est la reine du monde, il ne faut pa
s ! Regardons la vérité fixement. Ayons l’inébranlable volonté d’être vrais et sincères coûte que coûte. La loi morale qui no
mer. Eh bien, si nous agissions en vérité ? Si nous avions une morale vraie  ? La morale vraie, c’est le règne de la force acc
ous agissions en vérité ? Si nous avions une morale vraie ? La morale vraie , c’est le règne de la force accepté virilement, f
gne de la force accepté virilement, froidement, résolument. La morale vraie , c’est le développement normal et naturel des ins
otestant contre elle. Si la « morale des esclaves » n’est pas dans le vrai en prêchant, plus ou moins, et en différents term
contient le contraire. Mais c’est qu’aussi le « désir d’être dans le vrai  » n’est pas encore la véritable source de la mora
 » n’est pas encore la véritable source de la morale de Nietzsche. La vraie source de la morale de Nietzsche, c’est le désir
cher à la condamnation de la nature ; le sauver malgré elle. C’est si vrai , que vous le sauvez même malgré lui. Le nombre de
71 (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Le Comte Walewski. L’École du Monde »
ièce si usagée, en est-il donc à ne pas savoir encore cela ? — Il est vrai que c’est le cœur des littérateurs qui est fait a
se ; il ne l’écrit pas ce feuilleton, il le joue. Le plus ou moins de vrai et de réel dans le détail, que lui importe ? S’il
tout manqué. En petit comme en grand, ne l’a pas qui veut. Dampré est vrai , je le crois volontiers ; nous savons tous une qu
rvées en détail) et de les confondre un peu en les créant, qui est le vrai procédé et le vrai mouvement dramatique. Le monde
de les confondre un peu en les créant, qui est le vrai procédé et le vrai mouvement dramatique. Le monde est plein de détai
en arracher un succès, la menace misérable qui termine, tout cela est vrai , bien vu, animé : « C’est la seule scène de la pi
72 (1878) La poésie scientifique au XIXe siècle. Revue des deux mondes pp. 511-537
de types est épuisée. Le signe tout matériel qui trahit l’absence de vraie inspiration, c’est le manque d’haleine, l’essouff
ent, ou plutôt il est à bout. Le procédé des beaux vers est mortel au vrai talent ; tout y est sacrifié, la suite et la bell
izons, la véritable fécondité qui se renouvelle et se déploie. Il est vrai de dire que c’est précisément parce que tout cela
naturel, dans cet épuisement momentané de la passion lyrique, que les vrais talents, ceux qui sentent leur force, se tournent
ait plus approché de la grandeur que le jour où il s’était inspiré du vrai système du monde. C’est chez André Chénier que se
e les anciens, plus il admire Homère et Virgile, mieux il sent que la vraie manière de les imiter c’est de faire autrement qu
t la plus charmante définition de l’originalité dans la tradition. Le vrai culte de l’antiquité, c’est de sortir du sanctuai
idées comme par celle du pinceau, il était bien digne de produire un vrai poème didactique dans le grand sens. Mais la révo
aire parler en vers Newton ou Buffon. Ô langue des Français ! Est-il vrai que ton sort Est de ramper toujours, et que toi s
pas étonnant que la langue se refuse à ses demi-pensées. Celui qu’un vrai démon presse, enflamme, domine, Ignore un tel sup
mariage. M. Sainte-Beuve trouve cette raison mauvaise. « Est-il bien vrai , dit-il, que la maturité de la science la prépare
scientifiques et l’inspiration qu’un poète peut y puiser. Il est bien vrai qu’au degré de complication et de rigueur où la s
inspirations d’un Lamartine ou d’un Victor Hugo ? Telle est l’âme des vrais savants, un foyer d’enthousiasme, voilé souvent s
Bernard aimait à nous répéter dans des entretiens intimes : « Pour le vrai savant, nous disait-il, la joie de la découverte
e rebelle, ne peut-elle s’inspirer de la grandeur et de l’harmonie du vrai cosmos entrevu à travers les travaux des savants,
ndue et plus précise de l’univers, des idées plus approfondies sur le vrai sens de la finalité et sur les grands aspects de
lat nouveaux. Mais dans cette seconde moitié du siècle, peu fécond en vrais poètes, il s’est formé toute une école d’ouvriers
avec l’universalité de la substance ? Sachons ne pas savoir, c’est la vraie démarche philosophique et la conclusion de cette
’Éternité, l’Étendue, ou la Cause première qui n’a pas dit encore son vrai nom. L’homme n’est pas leur œuvre ; elles ne l’on
73 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Préface »
qui est une qualité dans l’histoire eût été ici un défaut ; tout est vrai dans ce petit volume, mais non de ce genre de vér
surtout à excuser, si ce livre avait la moindre prétention à être de vrais mémoires, ce sont les lacunes qui s’y trouvent. L
privées seraient sujettes à une déperdition bien moindre. Il est très vrai que la science charlatanesque s’épanouirait, sous
applaudissements et la faveur du public seront pour le faux. Mais le vrai a une grande force, quand il est libre ; le vrai
our le faux. Mais le vrai a une grande force, quand il est libre ; le vrai dure ; le faux change sans cesse et tombe. C’est
le faux change sans cesse et tombe. C’est ainsi qu’il se, fait que le vrai , quoique n’étant compris que d’un très petit nomb
s les continuateurs de nos pieux ancêtres, qui aimèrent le bien et le vrai sous la forme, reçue en leur temps. L’erreur la p
Tous les siècles d’une nation sont les feuillets d’un même livre. Les vrais hommes de progrès sont ceux qui ont pour point de
74 (1889) L’art au point de vue sociologique « Introduction »
ant son indépendance, se trouve ainsi relié par son essence même à la vraie religion, à la métaphysique, et à la morale. D’a
ême, non de l’écrivain et du milieu. De plus, la qualité dominante du vrai critique, c’est cette même puissance de sympathie
que « lorsqu’elle est symbolique, c’est-à-dire expressive d’une idée vraie . » La puissance de l’idéalisme même, en littératu
des associations vulgaires, fatigantes et parfois repoussantes. » Le vrai réalisme consiste donc à dissocier le réel du tri
rs, de faire sortir l’imprévu de l’habituel ;  » et pour cela le seul vrai moyen est d’approfondir le réel, d’aller par-delà
d dans l’art moderne la description de la nature. Guyau montre que la vraie représentation des choses doit en être une « anim
s une certaine mesure, à des généralisations sociales et humaines. Le vrai roman réunit donc en lui tout l’essentiel de la p
e] tous les autres, la prétention d’être un roman social. Mais, si la vraie sociabilité des sentiments est la condition d’un
gnait la recherche des ornements et les fleurs du style, mais au sens vrai , qui désigne « l’effet significatif et surtout su
l’évolution de l’art, Guyau en étudie la dissolution et recherche les vraies causes des décadences littéraires. Il rapproche l
, les prêtres d’une religion sociale sans dogme. « C’est le propre du vrai poète que de se croire un peu prophète, et après
fondément désintéressée. « Mon amour, dit-il, est plus vivant et plus vrai que moi-même. Les hommes passent et leurs vies av
us irrite, est simplement incompris, et qu’il suffirait de trouver la vraie raison des choses pour les regarder d’un œil affe
75 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre III. Molière »
re. — 3. Son œuvre : le style. Les plagiats. Objet de la comédie : le vrai , plaisant et instructif. Les règles. La plaisante
d’avoir acheté les mémoires de Guillot Gorju : c’est une fable, mais vraie d’une vérité de légende. Molière est un farceur.
st-il sorti de cette bagarre, que le Tartufe soulève tous les dévots, vrais et faux, jésuites et jansénistes, chrétiens rigor
ssi mauvais écrivain qu’on peut être. » (Schérer.) Faisons la part du vrai  : les négligences abondent dans Molière, et son s
puissance le caractère du portrait. Molière cherche toujours à faire vrai . Mais il ajoute à la vérité deux caractères qui a
t pas que, quand le sujet l’y porte, il ne sache dresser une intrigue vraie , ou même se passer î d’intrigue, et laisser la vi
: du haut en bas, nous trouverons toujours la même dose d’observation vraie . Regardons les farces les plus bouffonnes : n’y a
quette féroce et exquise : Clitandre, Alceste, Philinte, Eliante, les vrais honnêtes gens. Le financier n’est qu’entrevu : le
vers toutes les révolutions, les grandes lignes de ses études restent vraies  : Balzac et Augier nous aideraient à le prouver.
pe amoureux d’une coquette : pourquoi est-ce profondément, tristement vrai , cette séduction de la femme en qui tout est arti
ion de la femme en qui tout est artifice, sur l’homme en qui tout est vrai  ? Cela se sent, plutôt qu’on ne le démontre : on
r son idéal plus complet et apparent qu’une simple honnête femme : le vrai a ses limites que le faux franchit aisément. Et,
paraît grave et significatif, c’est la façon dont Molière définit la vraie dévotion. Je ne doute pas de sa sincérité, et qu’
toute-puissante ; et ainsi ils se présentent dans leur opposition au vrai , non au bien : par conséquent, ridicules, et non
’Harpagon n’est-il pas sa nature, ou l’hypocrisie de Tartufe ? Il est vrai  ; mais comme Rabelais et comme Montaigne, Molière
eut fixer un esprit qui estime infiniment et cherche passionnément le vrai . Pour ce probe esprit de philosophe, le respect d
a plaisanterie jusqu’à l’extravagance effrénée ou l’indécence énorme, vrai fils, lui aussi, de Scarron. Nombre de comédiens3
ace à part à Quinault, pour sa Mère coquette : il y a une observation vraie et fine dans cette idée d’une mère jalouse de sa
ni de la vraisemblance. S’il part d’une idée juste, d’une observation vraie , il se hâte de la fausser, pour forcer le rire. R
ux que Lesage nous présente, peints d’après nature, parfois même plus vrais que nature. Le réalisme cruel fait son apparition
76 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « III. M. Michelet » pp. 47-96
ou plutôt la triste infirmité, mais c’est le faux qui fait l’effet du vrai , tant le talent lui a communiqué de mouvement, de
ésarmé, disent les Épicuriens littéraires. Mais si on aimait mieux le vrai que le beau, on ne désarmerait pas, même contre l
e fois de la plume brillante de M. Michelet. Certes non, il n’est pas vrai de dire que Richelieu propose, sous peine de mort
pentes, la solidité d’un État ! VII Car, voilà en définitive la vraie gloire du cardinal de Richelieu, voilà ce qui le
nion publique, qui dure encore, le croira-t-on ? et qui intercepte sa vraie physionomie. Lui, Richelieu, le passionné servite
t ?… Lorsque ce bel esprit de l’histoire, plus femme qu’homme, il est vrai , dans ses facultés, introduisait une imagination
étique, a dépravé des facultés plus charmantes que puissantes, il est vrai , mais réelles, et a sacrifié ce qu’on doit respec
Danton, c’est l’athéisme, c’est la Nature, voilà la chose sacrée, la vraie religion des penseurs de l’avenir, voilà le progr
-culotte du temps) pour la société des Jacobins de Nantes, devint une vraie église où vinrent jurer les martyrs. » Traduisons
une vraie église où vinrent jurer les martyrs. » Traduisons cela. La vraie église était un club et les républicains qui part
ue sa monarchie, et l’histoire du présent a dû ajouter à cette notion vraie  : que sur cette vieille terre du Vaudeville et de
le mot, en spiritualité révolutionnaire ; c’est le peuple qui est le vrai chef dans cette terrible campagne contre les prin
tés libres, puissantes par elles-mêmes, possédant ce qui investit les vrais chefs, — les vraies têtes de gouvernement, — c’es
tes par elles-mêmes, possédant ce qui investit les vrais chefs, — les vraies têtes de gouvernement, — c’est-à-dire, l’autorité
volutionnaire lui apparaît, peut-être d’autant plus puissante… Il est vrai qu’un remords le prend vers la fin de son travail
si cher aux imaginations françaises, on pouvait croire, n’est-il pas vrai  ? que les portraits tracés par lui accuseraient s
des rancunes contre Mme de Staël. Sensible, inconséquente, entraînée, vraie femme au fond sous ses airs grenadiers de virago,
jamais chez elle. » C’était « une bourgeoise enrichie », le fait est vrai , mais M. Michelet veut dire qu’elle était restée
, homme d’immense doctrine, de foi profonde, de vigueur de parole, un vrai lion évangélique enfin, n’aurait-il pas pu se rep
éroïnes de M. Michelet, toutes ces femmes modernes qui ne sont pas de vraies chrétiennes, toutes ces femmes plus ou moins libr
s de Notre-Dame, qui sont le seul titre du P. Lacordaire à une gloire vraie . Quant à l’historien de saint Dominique, le faux
77 (1887) Études littéraires : dix-neuvième siècle
in ou une garenne solitaire, c’est là qu’il fit l’apprentissage de la vraie douleur. Aussi était-il courageux, et c’est alors
Nos idées générales sont l’expression de notre caractère. Cela est vrai pour tous, pour Chateaubriand plus que pour perso
ationaliste du xviiie  siècle, la foi dans le génie humain qui est la vraie négation du christianisme, et exclusif de lui. Ma
iie  siècle n’a rien entendu à la poésie, ce qui ne laisse pas d’être vrai . Voltaire le gêne, Rousseau l’irrite. Montesquieu
enant qu’à la défendre, ils l’ont perdue. Ceci a bien l’air d’être la vraie pensée de Chateaubriand, et non un plaidoyer. C’é
litique. Une note de l’Itinéraire fait soupçonner que l’esclavage, le vrai , celui de l’antiquité, ne lui est pas odieux. Com
fait le fond même de son esprit et de son cœur, ce qui est l’état du vrai chrétien Rancé, dans sa jeunesse, s’amusait un jo
itement être acceptées par un incrédule. — Ce n’est pas ainsi que les vrais docteurs de la foi annoncent leur Dieu. C’est le
ainsi que les vrais docteurs de la foi annoncent leur Dieu. C’est le vrai du christianisme que Bossuet s’applique à montrer
ier choix écarte encore une certaine quantité de réel, et le champ du vrai va se réduisant indéfiniment, jusque-là que le de
r et transmettre avec sa religion, sa philosophie et sa morale ; — le vrai , d’autre part, qui vient de Dieu, que nous devons
qu’il abolit l’ancienne distinction, et, unissant l’art et la foi, le vrai et le beau, va demander un art chrétien. C’est pr
avoir, parce que le poète qui l’a conçu était chrétien Esther est une vraie chrétienne, et l’auteur a voulu qu’elle le fût ;
t-il selon l’art, que l’artiste se mette lui-même avec ses sentiments vrais et intimes, mette l’homme intérieur dans son œuvr
ses ouvrages, à ne se point peindre. En théorie, je ne sais où est le vrai  ; mais, dans la pratique, il est bien certain que
des poésies élégiaques ou lyriques où nous révélerons les sentiments vrais de notre cœur. Ecrivons le Génie du Christianisme
d’une passion éternelle, aussi ardente qu’indéterminée18. L’affection vraie trouve son objet avant de le chercher. A eux ne d
t merveilleux, tous les épisodes, et admirables, toute la couleur, et vraie à ce point qu’elle a été une révélation, tout y e
se promène dans une épopée. Cela fait une dissonance. On cherche les vrais héros, les chrétiens indomptables et puissants, q
t faire ses païens trop beaux. De là ce Démodocus, qui souvent est un vrai poète, mais qui parfois est un peu niais. La thès
erveilleuses, en tableaux d’une grandeur achevée. C’est avec René, le vrai livre de Chateaubriand jeune, sans système, sans
i est très mêlé, souvent très beau, sentant parfois la décadence. Son vrai style, celui qui le caractérise le mieux, et qui
aire en France, est fait simplement d’exactitude et de couleur locale vraie répandue sans profusion. Ajoutez-y l’art de group
it se juger trop dédaigneusement, mais non sans justesse. Il est très vrai que la poésie n’a jamais été pour lui qu’un diver
on était stupéfait de l’abondance et de la netteté des aperçus Il est vrai que le lendemain il n’y pensait plus. C’était un
urellement élevé Enfin ce n’était pas un Bernardin de Saint-Pierre. A vrai dire il venait bien à la suite d’essais et surtou
plus nobles, les plus générales, et parce qu’il restait sincère, très vraies encore et profondes quoique générales ; ce goût d
possible de ne point être au-delà ou en deçà de la mesure. Rien n’est vrai , d’une vérité qui n’est pas commune, sans doute,
l a perdu sa violence, mais non pas tout son aiguillon. Aussi l’amour vrai , si tant est qu’on puisse affirmer, en choses si
t seul s’accuse, discret encore et gardant sa pudeur, mais profond et vrai , qu’il convient de donner au monde les confidence
ement voilée des Deux Pigeons et de Philémon et Baucis. Les amants du vrai goût classique ne s’y sont point trompés. Avec ce
Fond et forme, la poésie philosophique était créée en France. Il est vrai que je ne crois pas qu’on s’en soit aperçu, et le
ésie dans tout son jour Ces adresses supposent l’imperfection, il est vrai , puisqu’elles n’ont pour but que de la cacher, et
niers chants de la Chute, les trois quarts du Pèlerinage d’Harold). A vrai dire, son style épique a toujours ce caractère ;
e le prend point toujours et tout entier. Vigny en a été la proie. Le vrai tourment du mélancolique, qui est d’adorer l’idéa
se, ce qui mêle encore au deuil une douceur, celle de se plaindre. La vraie misère morale (quand elle est sincère) est celle
entendit des pas, Et puis il vit rôder la torche de Judas. S’il est vrai qu’au jardin des saintes Ecritures, Le Fils de l’
misses, et y amène par un vaste détour ; ce qui revient à dire qu’une vraie doctrine philosophique explique tout, et circonsc
M. Montégut45 dit qu’il sécrète sa poésie comme une perle. Il y a du vrai . Il en résulte qu’un des plus vigoureux penseurs
voulait dire. Satan fait une déclaration, ravissante de style, il est vrai , mais qui est d’un Don Juan ordinaire ; et quant
me de Vigny a été écrit après les débuts de Lamartine et Hugo, il est vrai  ; mais il ne faut pas oublier que le premier a ét
’auteur est que ce soit facile), le charme est rompu. Les hommes d’un vrai goût s’y prennent justement à l’inverse. Ils s’ob
rce qu’ils sont pédants qu’ils continuent de n’en pas avoir. Cela est vrai , sauf restriction. Il faut reconnaître que de l’e
irconstance ; mais dont il faudrait tirer quelques pages, superbes de vraie éloquence, ou étincelantes d’ironie. Mais, remarq
re. L’esprit bouffon mène à dire des choses amusantes ; mais l’esprit vrai mène surtout, ce qui est bien plus important, à n
pas dire de sottises. Et l’esprit bouffon, non surveille par l’esprit vrai , a parfois une autre suite, désastreuse, qui est
ttachent à démontrer que Victor Hugo n’en a pas, quand même il serait vrai , n’auraient rien prouvé contre lui. Toutefois il
igeable dans les arts littéraires. Le « Dulcia sunto » d’Horace reste vrai . Il en est à peu près de la sensibilité dans l’ar
aire, parce que l’art littéraire est un art psychologique. Ce qui est vrai , en général, c’est qu’il ne faut pas que la sensi
ers la fin62, dégagé des influences de la mode de 1840, il a donné sa vrai à note amoureuse, très originale, quelque chose d
Bernard coloré et bariolé, d’un mauvais goût affriolant et savoureux, vrai régal des curieux de style, sans l’ombre, du rest
eux, vrai régal des curieux de style, sans l’ombre, du reste, d’amour vrai . Où il sent trop vivement, au contraire, à dépass
bigné) un nouveau genre : la satire lyrique, l’imprécation sacrée, la vraie Némésis. Il en est d’autres où ce qu’il n’avait p
fait que, si c’est fatigant, du moins ce n’est pas froid. La passion vraie , même vulgaire, a beaucoup de puissance sur les h
inspiré jamais à un grand artiste : Pauca meæ 63. Là, comme tout est vrai , et en même temps comme tout est admirablement di
l’ombre et comme le vent ! Il y a là le poème complet de la douleur vraie , toutes les phases successives du grand deuil pro
mes. » Cela se concilie pourtant assez bien. Il a peu d’idées, il est vrai . Dans tous les genres littéraires où il en faut,
é, Amour, Juste, Grand, Bon, Beau, Paix, Civilisation, Progrès, Ordre vrai , Liberté dans la lumière. » Cela fait un beau fra
désir de la mort, si naturelle en pareille situation, mais non pas le vrai désespoir, la volonté de n’être plus. Il a cru en
 ; mais elle ne manque pas de générosité, et si elle ne révèle pas un vrai penseur, elle est marquée des traces d’un grand e
’artiste n’est pas le contemplateur du beau. Il est le « serviteur du vrai . » Il doit être « utile »80, enseigner, éclairer,
ement rien. On dirait qu’il n’a pas lu ses œuvres, et c’est peut-être vrai . Il voit Shakespeare ; il le voit même sous la fo
er — Le poète au ver de terre. Ou bien c’est un simple proverbe : les vrais malheureux ce sont les méchants, qui devient le b
araît transfiguré. Je le crois bien. C’est devenu un tableau, et très vrai et vif de couleur. On éprouve la sensation que vo
illustrer. Dès lors il ne reste rien, que des vers bien faits. Il est vrai qu’ils sont tels toujours. Le défaut le plus grav
exemple, soit un roman très insignifiant si on y cherche une peinture vraie et forte des âmes, très vivant comme caractère et
t. Quelquefois le mouvement, l’élan, le transport ce que le sentiment vrai , profond le battement plus précipité du cœur donn
ention facile, narration large et forte, imagination aisée de détails vrais et frappants, et ce je ne sais quoi qui sent l’ab
rre, homme et Dieu, etc — Les Malheureux : Malheureux selon le monde, vrais heureux ; heureux du siècle, vrais misérables ; o
ureux : Malheureux selon le monde, vrais heureux ; heureux du siècle, vrais misérables ; opprimés oppresseurs ulcérés ; Abel 
its enfants ont des têtes roses. Mais cela est relativement rare. En vrai Français, et fidèle en cela à la tradition littér
a seconde partie de la définition du grand écrivain classique. Il est vrai en effet qu’on n’est un grand écrivain que quand
loie un mythe sans y croire. Quand Homère le dit, lui qui croit à une vraie déesse, vivante et présente, dont les doigts sont
ui, très peu de Chateaubriand et de Byron, quoi qu’on en ait dit, une vraie jouissance, dont la naïveté est un charme, à savo
même une traduction éloquente de l’idée. Elle est : 1° une sensation vraie , et c’est là le don ; — 2° elle est une sensation
s sûre d’elle-même, et c’est là son grand art. 1° C’est une sensation vraie . Il sait voir. Il est, comme disait Gautier de lu
il est comme hanté d’une multitude de Contours précis et de couleurs vraies , dont se revêtent naturellement ensuite toutes le
e de la rhétorique agréable. Mais quand il a affaire à des sensations vraies , et que, dans la foule de celles qui le pénètrent
vec les heures » de Vigny, pour mesurer la différence d’une sensation vraie à une pensée traduite en « figure ». Je crois bie
reau » ne soit amené de bien loin par l’attraction de la rime. Il est vrai que M. de Banville affirme que c’en est le mérite
t ou le sentiment exprimé, sans avoir l’air d’y songer, et, pour dire vrai , n’y songeant pas, d’une science si profonde qu’e
x cheveux blonds, sa taille svelte, ses gestes gracieux, son élégance vraie de dandy spirituel, sa conversation paradoxale et
rs vers : Dire qu’il est grognon, sombre et mystérieux, Ce n’est pas vrai d’abord, et c’est encor plus vieux… (Ibid.) et e
France, dans ce ton et dans cette mesure. L’imagination de Musset, la vraie , celle qu’il ne se donne pas, celle qu’il ne renc
la débauche. — Et cependant, sous le libertin, l’homme épris d’amour vrai toujours subsiste, et entre les deux des révoltes
sont douloureuses. — Et qu’importe encore ? C’est souffrir qui est le vrai bien, et c’est avoir souffert qui est la joie der
a trouvé la plus féconde de ses idées poétiques, cette conception si vraie du dédoublement de l’homme passionné. Un libertin
adieu l’amour ? » demande Marianne. Et alors ce mot profond, le plus vrai que Musset ait trouvé : « Je ne vous aime pas, Ma
le, puis essai d’oubli, même de pardon, de confiance aux consolations vraies qui sont celles du travail et de l’art : c’est la
t pas encore le souvenir du bonheur entrevu qui est le charme le plus vrai , mais la tristesse même qui en reste, le sentimen
aurez toute cette tragédie intime, singulièrement puissante, surtout vraie , tirée des sources mêmes du cœur ; — et vous comp
La méditation sur le monde moderne, dans Rolla, a des passages d’une vraie grandeur, où le vers plein et solide, tout d’une
ramènent à voir que la stance de quatre vers à rimes croisées est le vrai rythme élégiaque, français, parfaitement accommod
re de ses inspirations : « Ce n’est pas un pur artiste. » — Il y a du vrai dans ce jugement ; mais un peu d’affectation. On
dre qu’on n’a jamais été atteint du genre de douleurs qu’il a, il est vrai , un peu trop chantées. Les anciens étaient moins
rouve dans toutes ses œuvre « un mot qui sente, je ne dis pas l’amour vrai , ni l’amour d’imagination, ni le désir d’aimer, m
taxer de lieu commun. Bien au contraire : n’ayant point d’originalité vraie , car l’originalité a toujours consisté à avoir de
ue qui était en lui s’est vite révolté, et voilà Gautier cherchant de vrais sujets poétiques. Là il fut arrêté par son manque
étrangeté laborieuse de ses conceptions. Il fuit la platitude, il est vrai  ; mais il se jette dans l’excentricité préméditée
nuait et se faisait jour, et, peu à peu, l’avertissait de sa vocation vraie . Quand il se relisait, il s’apercevait que dans s
era que les tableaux, négligeant franchement tout le reste ; mais son vrai souci sera la littérature plastique. Le mot est
u’avec ce don unique il a renouvelé la littérature ; mais il est bien vrai qu’il a donné un caractère nouveau à certains gen
moderne et surtout du contemporain. Il sait bien que c’est affaire au vrai romancier de peindre les hommes de son temps, et
dix pages après l’enterrement du Matamore dans la neige. Vous avez le vrai Capitaine Fracasse, une nouvelle archéologique co
exquis d’eaux-fortes vigoureuses et expressives. Il est parfaitement vrai qu’il y a là un renouvellement de l’art du novell
me où devait atteindre, avec un peu d’effort et de parti pris, il est vrai , mais avec un sens esthétique dont il faut reconn
ous parler dans un roman la langue d’un traité d’architecture. Est-il vrai que Gautier disait en riant : « Il faut dans chaq
Capitaine Fracasse est pastiche du style Louis XIII, discret, il est vrai , et de bon goût, un peu pénible cependant, cà et
ire. » C’était jusqu’où il pouvait aller dans les confidences. Est-il vrai , comme quelques biographes s’efforcent de le croi
conté tranquillement, d’un ton simple, sans étonnement (puisque c’est vrai  !) ; sans pitié (de quoi sert-elle ?), sans insis
que pendant tout un chapitre des romanciers à la Walter Scott. Il est vrai que quand il s’agit de peindre La redoute, le mur
re est-ce qu’il ne se complaît pas trop « dans des descriptions, très vraies sans doute, mais qui pourraient être abrégées » 1
ste, on ne peut guère s’empêcher de songer à lui. On a raison. Il est vrai qu’il a surtout choisi les sujets exotiques. Cela
t savant, nourri et surveillé, absolument moderne par le goût du fait vrai et caractéristique, absolument classique par la m
eilleuses, de donner dans l’extraordinaire sans cesser d’être dans le vrai . Ce poète, qui était un matérialiste, a un mervei
plate du réel. Et, d’autre part, il aime ardemment et curieusement le vrai . Que faire ? Il en est qui font une part au réel
. Ce qu’il faut pour ménager ce concert, c’est un artiste qui aime le vrai , et ce que le vrai transformé par quelqu’un qui l
r ménager ce concert, c’est un artiste qui aime le vrai, et ce que le vrai transformé par quelqu’un qui le connaît bien pour
ié comme un autre pourrait faire, et qui même ne la comporte pas. Son vrai nom est le pessimisme ironique. Il en résulte, so
larmes. Il l’a bien plus que Virgile, et bien plus aussi la tendresse vraie , le besoin d’aimer. Il faut remonter plus haut qu
t de leur sang et de leurs nerfs. Rien de plus hasardeux, il est bien vrai  ; mais enfin rien de plus juste cependant, et des
ires, on n’a guère qu’une tentation, qu’un désir, c’est de les croire vraies toutes les deux. Historien contestable et décevan
arrêter sur un tableau noir, et tout à coup disparaît. Ici, il y a un vrai défaut. Souvent la suite des temps, la série des
e de son cœur est né le mètre poétique, ont dit les Indiens. Cela est vrai du style de Michelet. Inversions, répétitions, re
reste est insupportable à une femme supérieure ; et la réciproque est vraie . Il faut bien reconnaître que les esprits excepti
roman. — « Va pour le roman. » Ce fut là sa vocation : les vocations vraies s’ignorent longtemps. Avec un autre de ses compat
istence : jouer pour soi, en inventant à mesure, en mêlant sentiments vrais et passions simulées, en continuant, à souper, le
agnifique dans les descriptions Certains paysages de Lélia sont d’une vraie grandeur, et dans Valentine la peinture du Berri,
ées très longues et creuses, ont des parties rustiques savoureuses et vraies , d’une grâce, d’un charme pénétrants. C’est qu’au
ous ait trompés ? Elle n’a embelli que par la forme. Le fond est très vrai . Le paysan très beau, de fière encolure et de bel
e trésor de cette œuvre, ce sont les jeunes filles. On sait comme les vraies jeunes filles sont rares dans notre littérature.
intervient toujours à un moment 4onné. Leone Leoni, cette histoire si vraie et si forte, n’avait nul besoin d’une telle accum
es voir. Je tiens cette règle de George Sand. » Eh bien ! il est très vrai que George Sand part de la réalité et sait la voi
tant son caractère, et du même coup détruit l’intérêt. Et cela est si vrai que l’intérêt, en effet, l’auteur, à partir de ce
ordes). C’est là que les ailleurs de morceaux choisis iront puiser. A vrai dire, ils n’auront pas tort. La richesse et la so
ensibilité délicate trouvent leur place, et qui pourrait bien être le vrai roman français. Son influence, peu sensible chez
à peu près et des queues de mots. Chose étrange, il a vu le monde, le vrai monde ; et il est si vrai qu’il ne suffit pas de
e mots. Chose étrange, il a vu le monde, le vrai monde ; et il est si vrai qu’il ne suffit pas de voir, et que nous sommes t
agnas. Musset n’a jamais gouaillé les sous-préfectures. Il était trop vrai Parisien pour cela. Sa philosophie est grosse, co
s ce basochien de petite ville. Il avait l’imagination d’abord, et la vraie , non pas celle qui s’exerce dans les mots, qui fa
les plus significatifs, et à chacun nous nous écrions : « Comme c’est vrai  ! j’avais remarqué cela ! » Nous ne l’avions pas
des contrariétés qui confondent. On ne le définit on ne lui donne son vrai nom, qu’en laissant tomber des parties énormes de
ntisme sur la vertu, Balzac croit avoir peint l’honnête femme. Il est vrai que cette honnête femme passe toutes ses soirées
lle ? N’aigrissez pas le lait d’une mère ! » Le jeune homme est aussi vrai , et a la même simplicité d’expression. C’est lui
dignes d’être étudiés par la postérité et forment le tableau le plus vrai et le plus vif d’une société, qui ait paru depuis
ement parler, et sans incidents, par la seule accumulation de détails vrais et curieux sur un certain monde, celui des journa
mêmes et les hommes Elle est très originale et sauf exceptions, assez vraie . Je ne crois pas être en contradiction ici avec c
assaut à la conquête de la fortune, une furieuse soif d’or. Cela est vrai  ; mais cela ne le distinguerait guère de ses préd
est bien là, non tout entière, et je me suis expliqué là-dessus, mais vraie , observée d’une manière originale et nouvelle, da
onsidérable des choses de son temps. Des choses même qui ne sont plus vraies , prenons garde et ne crions pas trop vite au roma
êler. Ses hommes vertueux sont, le plus souvent, un peu niais, il est vrai . C’est qu’il faut savoir reconnaître qu’il en est
leurs consciences, leurs incomparables avantages. Il n’est pas moins vrai qu’il les connaît, qu’il sait les voir et les pei
etour au naturel et à la vérité. Il ne faut pas perdre de vue que les vrais réalistes fiançais sont Racine, Molière, Boileau2
s la rue — mais de choisir sans passion, sans autre goût que celui du vrai , parmi les mille détails de la réalité, les plus
s de l’auteur. — Et pourquoi non ? — Parce qu’il s’agit de peindre le vrai , et que, dès que je puis apercevoir les passions
le sais bien, mais qui n’est plus le réalisme. Si ce qui précède est vrai , on voit que la chose devient compliquée. Il est
resse et de vénération, paraissant s’écrier à chaque ligne : « Quelle vraie grandeur ! » L’un est assurément aussi désagréabl
îne, par là qu’il devient systématique, par là qu’il sort du réalisme vrai . Le réalisme devient chez lui une forme du pessim
sie du Beau » 214. Il aime pousser à outrance, au-delà des limites du vrai , tout au moins du vrai ordinaire et moyen, qui co
ime pousser à outrance, au-delà des limites du vrai, tout au moins du vrai ordinaire et moyen, qui constitue le vraisemblabl
rrement, je trouve cela tragique, et je suis ému ; car cela peut être vrai . — Mais que Vautrin, caché dans la maison Vauquer
as moins un peu bizarre. Dans une histoire pleine de personnages très vrais , un seul être factice et conventionnel suffit pou
lon le modèle du jeune Horace, de Narcisse ou de Tartufe. Le réalisme vrai consiste au contraire à ne jamais admettre qu’un
s environnant comme un cadre, qu’il faut me la peindre Et cela est si vrai , que ces descriptions d’objets matériels, après l
e. Ce n’est point une parodie, ce n’est point un équivalent. C’est le vrai . C’est une femme du peuple de Paris que vous ente
l’observateur, ayant les mêmes sentiments, mais les exprimant dans le vrai langage de leur condition, ils paraîtraient des h
taurateur du réalisme en France. Le bon et le mauvais réalisme, et le vrai et le faux, il a fondé tout cela, un peu au hasar
savoir, que nous ne sommes pas nombreux en France à aimer le réalisme vrai , la peinture sans passion et sans système de l’ho
dée De la beauté qu’en ce monde j’adore. (Du Bellay.) … Lieux où le vrai soleil éclaire d’autres cieux, Si je pouvais lais
urs usées et fausses de la mythologie païenne, les couleurs neuves et vraies de la théogonie chrétienne, on pourrait jeter dan
st une exaltation de sa sensibilité ! La Nuit de Décembre est un fait vrai . Musset a eu cette hallucination ; une nuit, erra
78 (1864) William Shakespeare « Conclusion — Livre III. L’histoire réelle — Chacun remis à sa place »
leur prédominance éclate, la civilisation, revenue à l’éblouissement vrai , les reconnaît pour ses seuls fondateurs ; leur s
u et l’autre à dom Calmet, béate et non sévère, ne comprenant pas les vrais passages d’un âge à l’autre, incapable de disting
e par règnes et non par progrès. Un roi quelconque est une étape. Les vrais relais, les relais de grands hommes, ne sont null
ichotte. Chacun à sa place donc. Volte-face, et voyons maintenant les vrais siècles. Au premier rang, les esprits, au deuxièm
imminente. Ad usum populi. L’instruction obligatoire veut l’histoire vraie . L’histoire vraie se fera. Elle est commencée. On
m populi. L’instruction obligatoire veut l’histoire vraie. L’histoire vraie se fera. Elle est commencée. On refrappera les ef
édaille deviendra le revers. Urbain VIII sera l’envers de Galilée. Le vrai profil du genre humain reparaîtra sur les différe
e et à César, le second rang suffit. L’histoire véridique, l’histoire vraie , l’histoire définitive, désormais chargée de l’éd
ffacent les gagneurs de provinces. Celui par qui l’on pense, voilà le vrai conquérant. Dans l’histoire future, l’esclave Éso
harles-Quint. Dans l’histoire, telle qu’elle se fera sur le patron du vrai absolu, cette intelligence quelconque, cet être i
le lit de Molière. Ces renversements de rôles mettront dans leur jour vrai les personnages ; l’optique historique, renouvelé
range ; c’est ce que l’histoire va faire. En mentant ? non, en disant vrai . L’histoire n’était qu’un tableau, elle va deveni
et superbe des hommes de pensée et de paix ; la rentrée en scène des vrais colosses : c’est là un des plus grands faits de n
de l’avenir, azur désormais, se lève éblouissant le groupe sacré des vraies étoiles : Orphée, Hermès, Job, Homère, Eschyle, I
79 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Ranc » pp. 243-254
es hommes qui ont une supériorité, aussi méconnue d’abord qu’elle est vraie . Même l’égoïsme de son parti, qui sentait bien de
e, je n’en doute pas, et y verserait cette vie de l’action qui est la vraie vie de l’Histoire. Avec l’amour qu’il a pour ses
rs la fin : « La conspiration que j’ai rapportée est une conspiration vraie , aussi vraie que la conspiration du général Malet
 La conspiration que j’ai rapportée est une conspiration vraie, aussi vraie que la conspiration du général Malet », ce qui es
r les caractères, puisqu’il les a lui-même inventés ! Ce qu’il y a de vrai et de réel dans cette conspiration de Rochereuil
a grandeur ou de la profondeur de ce Goujet et de ce Rochereuil, qui, vrais ou faux, vous appartiennent, et que vous me donne
es les idées de la minute présente. Le voilà, avec son talent, il est vrai , mais ce n’est pas là le talent qu’il faudrait, e
80 (1848) Études sur la littérature française au XIXe siècle. Tome III. Sainte-Beuve, Edgar Quinet, Michelet, etc.
z pénétrant pour voir que Volupté c’est une confession, et que de son vrai nom, Amaury s’appelle Charles-Augustin Sainte-Beu
-il pas trop de noms ? La nomenclature ne l’emporte-t-elle pas sur le vrai classement ? Et enfin, et surtout, Vinet, aux yeu
reprocher encore, et vous avouer que c’est votre pensée intime, votre vrai moi, qui m’attache souvent dans vos écrits. Il me
, on verra bientôt, si l’on y regarde, que ces doctrines, qui font la vraie valeur de mon livre, ne sont pas à moi. J’apprend
Vinet, c’est l’idée qu’il se fait de l’auteur de Volupté. Est-il bien vrai que celui-ci se soit proposé, lui aussi, de veill
, il aurait fait preuve d’une remarquable faculté divinatoire, car ce vrai moi dont il parle, Sainte-Beuve n’en a pris consc
s sont d’un sermonnaire ; c’est du Bourdaloue ; et si ce n’est pas le vrai moi de Sainte-Beuve, on put le croire du moins, e
ons d’aujourd’hui, Vinet n’aurait qu’à monter d’une marche » ? Il est vrai que Schérer dit aussi que personne n’aurait été p
s 1856 que Sainte-Beuve donne comme assuré — non par lui-même, il est vrai , mais s’il n’assure rien lui-même, il accepte l’a
sont auprès de ma grand’mère qui m’effacent de son souvenir ; il est vrai qu’ils sont aimables, qu’ils sont colonels, capit
rapportez à mon goût de psychologie fine est même plus spécieuse que vraie . Et cette nouvelle n’a été écrite qu’en vue d’une
e foi amenât peu à peu Sainte-Beuve à la désirer et à la partager. Sa vraie manière de catéchiser, c’était son amitié, c’étai
Vous me direz que, dans l’intervalle j’en ai analysé d’autres. C’est vrai  ; mais c’est que, quand un livre me pince la fibr
s. Il est effrayant de penser que Vinet a lu la Divine Epopée. Il est vrai qu’il avait avalé Prométhée et Ahasvérus. Pauvre
tient à une forme de l’âme, et l’intime individualité du poète est le vrai moule de ces vers. Il y aurait, Monsieur, beaucou
plus profonde, jamais. Lettre à Lutteroth : 30 mai 1837 : Il est bien vrai que je me suis laissé aller, je ne sais comment,
dirait M. Sainte-Beuve, chez qui ce mot est en grande faveur. Il est vrai que sur cette mer d’émotions et d’idées, une chos
us paraissent écrits sous l’inspiration d’un christianisme positif et vrai . Sous ce rapport, ils nous ont sérieusement réjou
moindres détails, ne saurait appartenir à une fiction. L’âme, il est vrai , devine beaucoup de choses de l’âme ; mais ce n’e
sortir de cette agitation passagère, qui n’a trompé qu’un moment les vrais besoins de son cœur, il se retrouve en face des p
Sa passion dure à travers ces désordres, toujours moins pure, il est vrai , et toujours plus troublée. Le sentiment d’une ex
ements où le cœur ne fut pour rien, ne renferme pas, à notre avis, le vrai danger du livre ; et ce n’est pas là aussi que l’
é ! quelle cruelle vérité ! Ce sont des traits semblables qui font le vrai prix de cet ouvrage. Il me semble que, dans son d
ion accidentelle, il eût été plus moral, il eût été, sans doute, plus vrai d’observer qu’Amaury était déjà tombé, qu’il avai
son à l’action duquel il allait succomber ailleurs ? Si tout cela est vrai , combien n’importait-il pas de le dire, ou du moi
e une remarque, mais avec réserve. L’histoire de cette conversion est vraie , j’aime à le croire ; peu importent les détails p
; peu importent les détails purement extérieurs, pourvu que tout soit vrai dans le récit des événements intérieurs et de ce
immédiatement déterminés. L’auteur nous a mis en droit de tenir pour vraie toute cette partie de son récit, comme la premièr
à poignée dans ces deux volumes tout pleins des observations les plus vraies et les plus délicates sur la nature humaine et su
u. Rien n’affaiblit et ne détrempe l’esprit, ne lui ôte la faculté de vraie foi, et ne le dispose à un scepticisme universel,
pli est resté, contre tout le poids du passé, du passé qui est notre vrai présent, et qui s’accumule tout entier sur le poi
font captif au sein de la liberté. La souffrance est grande, mais le vrai danger serait de ne la pas sentir ; le danger sur
naie Ton prix encor est tout flatteur, Et que bien pauvre est la part vraie Aux yeux du seul Estimateur76 ! S’il s’agissait
ée, et concourt avec le reste à caractériser les objets. Dans une âme vraie tout se tient ; ce qu’elle aime dans le style, el
a besoin d’admirer ; il est, au sens simplement humain, le pontife du vrai , du beau et du grand ; de quelque côté qu’il éten
es objets, à leur idée du moins, le culte universel. Or, le grand, le vrai et le beau sont à toutes les hauteurs de la vie h
, la grâce et l’humilité apparaissent comme conditions d’une religion vraie , le seul par conséquent dont l’accent soit vérita
pas seulement l’instrument de sa pensée, c’en est le fond ; c’est la vraie image de sa vie, c’est toute sa vraie philosophie
ée, c’en est le fond ; c’est la vraie image de sa vie, c’est toute sa vraie philosophie. C’est en même temps le résultat de l
ieux d’expressions et d’images ? je ne le pense pas. Il est cependant vrai que Racine parvient à l’expression de certaines p
sques que les Pensées d’Août sont de la poésie enveloppée, mais de la vraie poésie ; chose excellente, chose rare ! Ils diron
sités où l’âme peut amuser son ennui. Convenons-en, la thèse fût-elle vraie , l’auteur a payé trop cher cette vérité, par l’ab
et d’innocence, à cela seul il reconnaissait que sa thèse n’était pas vraie , car où donc est la vérité qui coûte la vie à une
a véritable instruction chrétienne, « une exposition sérieuse, il est vrai , mais extérieure et trop littéraire, où l’imagina
, une autre barrière ; encore une fois, et sans vouloir donner le nom vrai , le nom divin de la situation qui se produit à no
faite clarté, il ne sera point généralement compris. Chose étrange et vraie pourtant : le christianisme arrangé au gré du mon
ésentations, qui jadis ont été les siennes, il y avait de juste et de vrai , et le triomphe de la philosophie chrétienne ne c
ècle, en auront douté ; c’est à l’œuvre à justifier l’ouvrier. Il est vrai que, non content de reproduire l’époque dans ses
yeucte 103 », et quelques autres thèses semblables ; peut-être est-il vrai de dire que « pour peu qu’on séjourne dans un suj
ont les haltes. Nous n’appliquerons point ce mot à la théologie de la vraie religion ; elle n’est pas une halte dans le mouve
par conséquent, elle ne dispose pas de son commencement, si elle est vraie , elle comprend tout, parce qu’elle est plus vaste
losophies, et qu’elle renferme dans son sein tout ce que chacune a de vrai . Sans être éclectique d’intention, elle est, de f
onne heure ; qu’il reste seulement convenu que, s’il y a une religion vraie , sa théologie n’est pas une halte dans le mouveme
poésie de rien, n’est pas de la poésie : le fantastique même est plus vrai que cette poésie de convention. Ajoutons encore q
rs, non moins fervents, non moins dévoués, et appuyés d’aplomb sur le vrai fondement, forcée de se porter sur plus d’objets,
onnant dans la chaîne des communications divines. Là encore il y a du vrai , et il n’y a qu’à souffler sur la poussière qui l
naît la véritable portée des idées. Je ne me rends pas compte, il est vrai , de cette dévotion à la Vierge dans l’âme de ces
sortis de ce même lieu. L’amour, l’adoration, la joie tremblante des vrais chrétiens y percent à travers la chaleur, et l’am
ttendries ; on aime à Port-Royal ; c’est là le trait distinctif et le vrai principe, le vrai résultat et le vrai nom de l’œu
e à Port-Royal ; c’est là le trait distinctif et le vrai principe, le vrai résultat et le vrai nom de l’œuvre ; bien que peu
st là le trait distinctif et le vrai principe, le vrai résultat et le vrai nom de l’œuvre ; bien que peuplée par des hommes
de vos sacrés déserts ; Le suprême Dieu que je sers Fait partout les vrais solitaires107 ! Oui, vous avez raison, jeune hom
génie, qui avez dit avec tant de témérité tant de choses profondément vraies et vivement senties, c’est là, c’est dans ces aus
rment plus d’éléments affectueux, plus de tendresse, contenue, il est vrai , mais peut-être d’autant plus touchante. Je n’ai
, enfin avec la création des mondes représentée (par un démon, il est vrai ) comme un passe-temps de Jéhovah, qui fait des ro
elle ne fait pas si bon marché de ses espérances ; son désespoir est vrai et poignant ; et nous n’hésitons pas à placer M. 
e penser ; tout assemblage de mots peut faire un système ; rien n’est vrai , tout est vrai ; c’est la conclusion à laquelle,
assemblage de mots peut faire un système ; rien n’est vrai, tout est vrai  ; c’est la conclusion à laquelle, tout pantelant,
bre poésie. S’il a voulu être sérieux, il fallait qu’il fût précis et vrai . S’il n’est pas sérieux, que parle-t-il de désesp
onscience, du milieu des idées de devoir et d’obéissance, que naît le vrai sérieux ; celui qui vient d’ailleurs est faux. Qu
trie, prospérité publique, gloire nationale, tout n’est qu’un jeu, un vrai jeu d’enfants. Si nous vivons, c’est pour Dieu, e
ne savez si le monde existe ailleurs que dans votre pensée ; faux ou vrai , ce que vous dites a un sens ; mais quand vous di
par violence l’inextinguible cri de la nature humaine. Tout cela est vrai  ; mais ce que l’auteur oublie, c’est que les beso
anche rien de notre critique essentielle : le livre est étranger à la vraie morale, il la méconnaît, il la froisse ; et c’est
onde ; aujourd’hui il est trop bas : scandale nouveau. Et il est très vrai que l’Évangile est tout à la fois trop haut pour
un accord imprévu, et rend un de ces oracles qui sont nécessairement vrais parce qu’ils sont purement subjectifs, n’étant qu
se pas plus qu’elle n’aime, ne hait et ne se repent ; mais ce qui est vrai , c’est que, du contact de toutes les intelligence
propre ouvre la porte à une foule d’erreurs et de malentendus. Il est vrai que la théosophie, par là même qu’elle renonce mo
m inexact ; on ne peut pas être à la fois très modeste et tout à fait vrai . En effet, toute religion positive dont elle empr
a mort s’ensuit. Tel devait être, on le sent bien, le caractère de la vraie religion ; mais je m’étonne que des esprits nulle
ignorance ; ce vautour, c’est le tourment du doute. Que ce soit là le vrai et le grand mal de notre condition, qui le nie ?
ème article154. La religion de la grâce. En exagérant cette idée vraie  : qu’il y a dans toutes les religions quelque tra
gnes de lui être associés, ont puisé l’élévation morale et le sérieux vrai qui distinguent leurs écrits, au milieu de tant d
her dans les idées dont l’Évangile a seulement entouré cette idée, la vraie cause de toute l’influence que l’Évangile a exerc
duelle et collective), c’est de prendre pour point de départ une idée vraie de notre nature actuelle, une juste appréciation
; il n’y a, si nous osons nous exprimer ainsi, que la vérité qui soit vraie , c’est-à-dire qui produise des effets vrais. Tout
i, que la vérité qui soit vraie, c’est-à-dire qui produise des effets vrais . Tout système qui repose sur une fiction, sur un
ue dans un défilé sans issue, et, dans sa tortueuse route, toucher le vrai chemin que pour le croiser en différents sens, ma
urageante ; peut-être, mais c’est la seule ; peut-être, mais c’est la vraie . Rejetez-la, si cela vous plaît ; mais consentez
z plus de système. Comment édifieriez-vous sur une fiction un système vrai  ? Mille erreurs ingénieuses, artistement combinée
rouve au-dessous de l’horizon et du sol, et ne voit plus rien. Il est vrai qu’avec une connaissance qui nous élève, l’Évangi
rent qu’en ce qu’elles ne sont pas des religions. À l’exception de la vraie , toutes les religions n’ont été que des combinais
nne morale que celle qui découle du principe de la grâce. Il est bien vrai qu’une couleur pâlit en s’étendant, et que les ef
u l’Évangile n’eût pas existé. Étrange, inconcevable, est en effet le vrai nom du phénomène que nous présente aujourd’hui to
prédit cesse d’être un scandale. Or, si M. Quinet avait rencontré le vrai sens de l’Évangile, et tout d’un temps j’ajoute,
le moyen. L’art a pour but le beau, que l’on a appelé la splendeur du vrai . Cependant, l’art n’est point l’orthodoxie ; ni l
lus irrésistibles, qu’ils sont presque toujours joints à un sentiment vrai d’adoration pour l’objet même que l’on transforme
st commun avec eux. Vous prononcez ensemble les mêmes paroles, il est vrai  ; mais que le sens est différent dans votre bouch
Le lecteur n’a pas besoin de nous pour remarquer tout ce qu’il y a de vrai et même d’excellent dans le passage que nous veno
entent : ou bien il existe parmi les religions positives une religion vraie , une religion de Dieu ; ou bien il n’y en a point
, ni du temps ; elle est étrangement ondoyante et diverse. Ce qui est vrai est seul constant à soi-même, perdurable et immor
st vrai est seul constant à soi-même, perdurable et immortel ; car le vrai , c’est Dieu même, en qui « il n’y a nulle variati
trouve en quelque religion, en d’autres termes, s’il y a une religion vraie , dire que la poésie ne peut s’y appliquer sans l’
me trépassé, laisse intact le germe impérissable de cet organisme, le vrai corps du corps et la vraie substance de l’homme.
le germe impérissable de cet organisme, le vrai corps du corps et la vraie substance de l’homme. Mais autour de cet immortel
yr de l’humanité, il en est le défenseur et le sauveur ; et il est si vrai qu’il n’en est pas la simple personnification, qu
a main des siècles déjà vieille et commentée. Le mythe originaire, le vrai Prométhée, où le trouver, si le plus antique docu
nsables de leurs idées, que toute idée est nécessaire, et par là même vraie , que les idées sont les seules réalités morales ;
, humides. Déjà la doctrine en faveur remplit les écrits secondaires, vrais canaux qui portent au vulgaire les pensées du gén
des parures théâtrales, M. Michelet restitue à cette grande époque sa vraie poésie, trop méconnue ou trop méprisée. Il y parv
tains mots celtiques et de certains mots latins ne peut pas donner la vraie origine de notre langue. Il ne faut que souffler
ifficile d’imaginer comment la société serait sortie du chaos. Il est vrai que, pour élever les Barbares à elle, l’Église de
rit de la conquête et l’aristocratie des chefs militaires, tel est le vrai nom des divisions qui déchirèrent la Gaule sous l
oser pour se recomposer ensuite ; des unités plus restreintes et plus vraies par là même devaient se constituer, se cultiver à
part pour former, quand il en serait temps, une unité rationnelle et vraie . La société moderne devait passer par la féodalit
puissances et par son activité prodigieuse. Du reste, le tableau trop vrai des malheurs de l’Empire sous cette administratio
riptions de l’invasion, sortent des compartiments plus justes et plus vrais . Nous voyons apparaître à la fois le royaume de F
ux Capet, c’est une espérance, un droit vivant, qui sommeille, il est vrai  ; mais qui, en temps utile, va peu à peu se révei
cette limite n’est-elle pas dépassée dans le passage suivant ? Il est vrai que nous aurions du regret si l’on ne pouvait en
ons faites ; elle fait évanouir beaucoup de mirages trompeurs. Il est vrai qu’une idée de pure convention ne saurer durer ;
et n’accorde au temps que ce qu’il faut bien lui laisser. Il est bien vrai que notre sagesse historique n’est, en grande par
par l’opinion ; en un mot, que ne pourrait-on pas dire de toutes ces vraies et premières causes de ce que l’ancienne histoire
ois bien qu’elle avait ses raisons d’être dégoûtée ; mais elle disait vrai  : Tout ce que nous voyons, c’est-à-dire tous les
que plus de sûreté à cultiver, même après beaucoup d’autres, un genre vrai , qu’à en inventer un qui ne le serait pas. Le gen
lité philosophique et morale, et, dans ce sens du moins, ce genre est vrai , s’il n’est pas bon. En soi-même est-il bon ou ne
critique ne peut et ne doit porter que sur l’abus. Le symbolisme est vrai . Qui voudrait nier que la succession des faits, d
ce moment n’est pas seulement le plus poétique, il est aussi le plus vrai  ; et l’imperfection, le vague de la forme n’est q
’un roman, ce style n’est pas bon. Il a l’incontestable mérite d’être vrai comme expression de l’individualité de l’auteur ;
e vrai comme expression de l’individualité de l’auteur ; il n’est pas vrai d’une autre manière qui importe bien autant : je
és, comporterait à peine un déshabillé si absolu. Ce n’est pas que le vrai style de l’histoire ne soit à la portée de M. Mic
à jeun réformant les actes de Philippe enivré. À jeun de tout, il est vrai  ; à jeun d’enthousiasme comme de folie : si l’on
ute la vérité sur l’homme et sur les principes ; nous prétendons que, vrai sur la valeur des faits, le juge ne le soit pas m
t pas moins sur la valeur des lois qu’il applique. Il n’est pas assez vrai s’il est indifférent, puisque l’indifférence est,
commander ; on est toujours assez éloquent lorsqu’on est entièrement vrai avec soi-même, et il ne serait pas juste de confo
réserve dans l’expression est peu propre à représenter fidèlement la vraie position de l’être moral en face de la loi morale
ent un peu trop son philosophe et son grand esprit ; mais il est trop vrai que la déclamation nous a contraints d’en venir l
tionné après les avoir reçus, les éléments de la civilisation. Il est vrai qu’à l’époque des grandes invasions, la civilisat
foi, et dont l’Evangile était la seule théorie sociale. Rome, il est vrai , ne tarde pas à paraître. Elle n’a pas envoyé ces
leurs exploits, à une simplicité grave, qui est, nous le croyons, la vraie éloquence du sujet. Où les choses parlent, il fau
infériorité de la croyance qu’il avait à combattre, à l’absence d’une vraie classe sacerdotale chez les peuples auxquels il e
l’instinct monarchique mérite le nom de principe. Mais, réduite à ses vrais termes, l’assertion ne saurait être contestée. La
ême celles de leur développement ultérieur. Rien, en politique, n’est vrai que d’une vérité relative ; il n’y a qu’une vérit
rationnel, il n’est pas pour cela plus intelligible. Mais ce qui est vrai et d’une vérité profonde, c’est d’avoir remarqué
esprit moral contre l’abus qu’en avait fait le sacerdoce232. » Il est vrai que l’auteur, en mettant tout entière à la charge
n abus portant dans son sein tous ceux que l’auteur condamne ; il est vrai encore que, moins profonde, moins radicale, l’œuv
t pas lu, si d’abord nous ne l’avions raconté. Nous pourrions, il est vrai , le raconter d’un seul mot, et peut-être ce mot s
nsporter sur le terrain de la littérature. Le poème nouveau n’est pas vrai sous le point de vue littéraire, par cela même qu
s vrai sous le point de vue littéraire, par cela même qu’il n’est pas vrai sous le point de vue religieux. Si nous parvenons
, n’est ni beau ni touchant pour eux, parce que pour eux il n’est pas vrai . Expliquons-nous bien. Cette classe de lecteurs n
moitié, il ne serait pas croyant à moitié. Pour nous, il est dans le vrai . Il y a ici la lutte de deux principes, les plus
le au peuple. Le peuple, croyant ou non-croyant, a des instincts plus vrais et plus sûrs. Pour ceux qui ne croient pas à l’Év
ent à personne et que chacun peut remanier à son gré ; c’est un fait, vrai ou faux, mais un et indivisible dans sa fausseté
le pied d’une hypothèse, ne peuvent trouver belle, ne la trouvant pas vraie , une combinaison qui, dans un hommage formel à l’
conséquences d’un principe doivent être en rapport avec ce principe, vrai ou faux ; qu’une chose quelconque ne peut se déve
e son dessein ? C’est ce qu’il s’agit d’examiner. Les augures, il est vrai , ne sont pas favorables. En des œuvres de ce genr
même aucun autre. En pratique et par le cœur, on peut rester dans le vrai après qu’on en est sorti par la pensée ou par l’i
rs de la femme281. Ainsi la femme, toujours la femme ; c’est, il est vrai , la femme qui pleure ; mais qu’importent ces larm
« Tu as été pesé à la balance et tu as été trouvé léger287. » Il est vrai que l’enfer n’en est pas moins sauvé. « Il fallai
œuvres elles-mêmes sont les filles de Dieu ? Pour être beaucoup plus vrai , cela serait-il moins poétique ? Un auteur qui co
r, près de saint Jean, Madeleine-Marie296. Trompé sans doute est le vrai mot : oui, grossièrement trompé. Mais pour pouvoi
la jouissance une religion, finira pas élever, à côté des temples du vrai Dieu, des temples à la beauté. La spiritualité co
loin du véritable sentiment, l’auteur se tient encore plus loin de la vraie spiritualité. Il n’y en a point dans la Divine Ep
us sensible par l’élégance et par l’éclat une lacune si profonde ; la vraie poésie de ces idées, autour desquelles l’auteur s
u’à teneur de notre Évangile la loi éternelle réclame ; et s’il était vrai , comme on l’a prétendu, que Sémida représentât l’
c lequel un poème chrétien est toujours intéressant, et même toujours vrai , au moins d’une vérité morale. Eh bien ! c’est de
bien ! c’est de cette vérité-là (la plus précieuse de toutes) qu’est vrai l’épisode d’Abbadona ; c’est par là aussi qu’en d
er une autre question, créer un autre intérêt ; il s’est trompé : les vraies beautés, non seulement évangéliques, mais humaine
de Caïn, de Sémiramis, de Robespierre et de Satan, interrogés sur le vrai nom de l’être mystérieux qui vient d’apparaître d
n’ont pas de caractère, ou leur caractère est tout intellectuel : ses vrais héros sont des idées : c’est presque avoir dit qu
Ce style est trop constamment magnifique pour être toujours un style vrai  ; il manqua toujours à l’être lorsque le personna
l’être lorsque le personnage que l’écrivain fait parler ne peut être vrai qu’à condition de n’être point magnifique. Or, M.
ême, emporté par sa propre abondance, il manque trop souvent les tons vrais et pénétrants, et n’a fait qu’éblouir ceux qu’il
out velouté, tout enrubanné, tout plein de mielleuses cajoleries ; la vraie grâce, celle dont Milton a décoré l’épouse du pre
uefois pratiquée, cette manière de comprendre sa maxime ; et s’il est vrai qu’il ait appris à Racine à faire le second vers
mènes de notre cognition sans aucun rapport peut-être avec les choses vraies en elles-mêmes), mais bien existence ternaire, ex
u’un catholique eût pu écrire et pourrait signer nos articles. Il est vrai qu’entre un protestant et un catholique M. Soumet
tient à une forme de l’âme, et l’intime individualité du poète est le vrai moule de ces vers. Il y aurait, Monsieur, beaucou
urs avec intégrité aux pécheurs le plan de la charité de Dieu dans sa vraie forme, dans ses vraies conditions, nous devons no
pécheurs le plan de la charité de Dieu dans sa vraie forme, dans ses vraies conditions, nous devons nous garder de particular
nne, que bien des âmes ont été gagnées ; mais il n’en reste pas moins vrai que c’est dans la conscience, dans le remords, da
s tard verdoyant et fleuri, le germe de notre résurrection morale. La vraie religion ne peut être, dans son principe, qu’une
nstant comblée et relevée. J’eus une profonde et intime révélation du vrai , du beau céleste, de l’infini ! Je rassemblai mes
purs de ces anciens écrits, humains à la vérité, mais composés par de vrais confesseurs de Jésus-Christ. Dans des sources qui
doit être, sincère et humble ? Et si l’on nous objectait, ce qui est vrai en un sens, qu’on n’est pas à un moindre prix sim
ns l’âme on est chrétien ; on est même docteur à sa manière, s’il est vrai que la vie enseigne, et que le sentiment se commu
is il restait encore à en parler comme l’auteur en parle355. C’est un vrai poème, c’est tout un poème que ce fragment ; et h
côté, la jeunesse s’enflamme aux écrits d’éloquence, sublime, il est vrai , dans quelques parties, mais violente, passionnée
tion ? Elle ne peut nous plaire à la tête d’un livre si sérieux et si vrai . Troisième article360 Deuxième édition d’«
ers l’infini ou de ce regret poétique des anciennes traditions, où le vrai sérieux n’entre communément pour rien. Et comme c
l’erreur de quelques-unes de ses notions ; il fallait l’adresser à la vraie lumière ; il fallait lui dire que toute clarté hu
e, tout cela devient un roman ; non que tout cela ne reste sérieux et vrai pour l’auteur et pour nous ; mais la littérature,
caractère, j’en conviens, que l’Évangile doit avoir si l’Évangile est vrai . Ce sont ces considérations mêmes qui parlent pou
que est généralement une honnête littérature ; tout tend au bon et au vrai , mais c’est un vrai sans portée, un bon sans élan
une honnête littérature ; tout tend au bon et au vrai, mais c’est un vrai sans portée, un bon sans élan ; le désordre extér
e, de le simuler toujours mieux : mais cette intention est le seul et vrai mérite de ces doctrines, qu’un abîme, d’ailleurs,
st la victime des iniquités de l’autre. Il est impossible d’être plus vrai dans le détail, plus poignant, plus douloureux ;
à contempler une donnée dans sa dernière expansion, et à retrouver le vrai dans l’inouï ; demain je m’attacherai à ces table
’il comprend les passions fortes, s’il sympathise avec l’enthousiasme vrai , il excelle à peindre ce qui, faute de traits, se
danger plus grand encore, le rappelât de son rôle de convention à son vrai caractère, et le convertît le premier à la doctri
aite pas les questions ex cathedrâ, elle n’en est pas pour cela moins vraie , moins instructive ; elle l’est davantage peut-êt
atiques ne sont pas les premiers des psychologistes ; du moins est-il vrai de dire, avec Vauvenargues, « qu’il est plus faci
ant ; ou plutôt on cherche à se l’approprier en l’exprimant, s’il est vrai qu’en fait de propriétés intellectuelles, on n’a
i assez profonde, ni assez liée. Quelques tableaux bien choisis, bien vrais , pouvaient sans doute tenir lieu d’une exposition
ien peu de monde. À prendre l’ensemble du livre, c’est une révélation vraie , candide, mais superficielle ; et si l’humanité n
que M. Drouineau en fait ordinairement de bien meilleurs. Il y a une vraie saveur de poésie dans ces Confessions. Après tant
convient à un ancien professeur de belles-lettres, et qu’il sied à un vrai poète. Il ne dira donc plus : Byron loin d’Écoss
! pourquoi, pourquoi n’était-il pas resté sans reproche ? Il est donc vrai que dans toute existence il vient un jour, une he
81 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Préface pour les Maximes de La Rochefoucauld, (Édition elzévirienne de P. Jannet) 1853. » pp. 404-421
un. À y voir un système, le livre de La Rochefoucauld ne saurait être vrai que moyennant bien des explications et des traduc
uctions de langage qui en modifieraient les termes. Sans doute il est vrai que l’homme agit toujours en vue ou en vertu d’un
les plus ordinaires sont ceux qui se font le moins sentir : cela est vrai jusque dans la morale. Le mouvement de l’amour-pr
privée, selon M. de La Rochefoucauld, qui passe pour en avoir été le vrai modèle. Il accordait beaucoup plus aux autres ; i
je sais un savant encore5, et aussi un poète80, qui sont comme cela), vrais Socrates en effet, en ce sens qu’avant que vous a
urne vers la jeunesse pour lui faire la leçon : « Voilà le fond d’une vraie beauté ! » M. de La Rochefoucauld n’a point de ce
iie  siècle ; c’en est le simulacre peut-être à distance, mais non la vraie et naïve ressemblance, qui ne se sépare jamais de
icat ou de choquant, dans la conversation. » Cela n’est pas seulement vrai de ce qu’on dit en causant, mais de ce qu’on écri
epasse déjà la nature humaine et en donne une idée plus spécieuse que vraie , et à bien des égards décevante. Ils ne veulent,
tion, je les défie de me tromper. Il n’y a qu’un très petit nombre de vrais amis sur qui je compte, non par intérêt, mais par
ais je n’en ai jamais vu de plus curieuse ni de plus à contre-pied du vrai que celle qui s’est très vite opérée, au sujet de
82 (1912) L’art de lire « Chapitre III. Les livres de sentiment »
ucher, laissons-nous attendrir. Nous ne nous appartenons plus, il est vrai  ; mais c’est peut-être pour cela que nous avons p
fléchissant sur le père Grandet, vous vous dites : « … et il est très vrai  ; Le père Grandet c’est M. X-. ., tel que serait
s particularités significatives et qui nous fait dire : « Comme c’est vrai  ! J’avais entrevu cela, je ne l’avais pas vu ; j’
Nous sommes étonnés, choqués, nous nous disons : « mais ce n’est pas vrai  ! » Un je ne sais quoi nous avertit que peut-être
s exceptionnel et que nous manquions de critérium pour juger s’il est vrai ou faux. On voudrait encore que l’auteur nous don
t encore que l’auteur nous donnât sa parole d’honneur que le fait est vrai et que les caractères sont vrais, auquel cas on l
t sa parole d’honneur que le fait est vrai et que les caractères sont vrais , auquel cas on lirait ces livres comme des livres
vérité générale qui nous persuade que, si anormal qu’il soit, il est vrai encore, et qui, par là, lui rende en quelque sort
able dont la société est aussi agréable qu’elle est inutile, s’il est vrai , ce que l’on pourra contester, que ce qui est agr
embler à quelque chose. Tout ce que je viens de dire est généralement vrai  ; mais, comme il arrive, les choses sont quelquef
e dis assez souvent. Le caractère d’après les lectures, cela est donc vrai , mais, comme beaucoup de vérités, d’une vérité re
83 (1890) L’avenir de la science « VIII » p. 200
n objet distinct, mais de toutes choses à un point de vue spécial. Le vrai philologue doit être à la fois linguiste, histori
ne devra faire à ces études. Un pas encore, et l’on proclamera que la vraie philosophie est la science de l’humanité, et que
ient pas de grands philosophes, et pourtant ils ont plus fait pour la vraie philosophie que tant d’esprits creux et systémati
objet, qui n’apporte son trait de lumière à la science du tout, à la vraie philosophie des réalités. Les résultats généraux
encore, les lacunes s’augmentent, les conjectures se multiplient, la vraie couleur des choses disparaît. La traduction class
telle, tous travaillent pour elle. L’humanité arrivera à percevoir la vraie physionomie des choses, c’est-à-dire à la vérité
ience comme la géométrie, où les principes sont simples et absolument vrais , sans aucune restriction. Mais il n’en est pas ai
la forme dans les sciences philosophiques et morales méconnaissent la vraie nature des résultats de ces sciences et la délica
ogie, en étant sûr que le résultat qui en sortira sera rigoureusement vrai . Il ne sera que logiquement vrai, et pourra même
t qui en sortira sera rigoureusement vrai. Il ne sera que logiquement vrai , et pourra même n’être pas aussi vrai que les pri
rai. Il ne sera que logiquement vrai, et pourra même n’être pas aussi vrai que les principes : car il se peut que la conséqu
conséquences absolument fausses en partant de principes suffisamment vrais . Les livres faits pour défendre la propriété par
t sont aussi mauvais que ceux qui l’attaquent par la même méthode. Le vrai , c’est que le raisonnement ne doit pas être écout
rçus finement sont ici le seul critérium de vérité. 66. Cela est si vrai qu’un même sentiment peut fournir de la poésie, d
crupule de corriger les étymologies de Platon et de Varron. 78. Les vrais manuels de l’Antiquité sont les compilations du V
84 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 457-512
, modérer les louanges, fixer les degrés de gloire & de blâme. Le vrai moyen de juger M. de Voltaire est donc de se tran
s rend précieux à tous les Peuples & à tous les Siecles. S'il est vrai , comme l'a dit un grand Poëte*, que le plus ou le
ties de l'Epopée ? Mais a-t-on fait attention que sa stérilité est la vraie cause de cette disette ? N'est-il pas aisé de s'a
utenue ! Que dirons-nous du Télémaque, qui est & sera toujours un vrai Poëme aux yeux des Connoisseurs, comme nous l'avo
ferme plus d'invention, de conduite, d'intérêt, de mouvemens & de vraie Poésie, que la Henriade entiere, moins approchant
s ; mais il falloit, pour conserver cet avantage, qu'il respectât les vrais principes, & se défiât de la manie de débiter
ner les caracteres, de les soutenir, de les varier, fruit précieux du vrai talent, & la marque la plus sûre du génie ? P
e qui peut l'amuser ; qu'il s'inquiete peu s'il est d'accord avec les vrais principes ; & qu'enfin, indépendamment des di
parce qu'il a fait Electre, Atrée & Rhadamiste, qui annoncent le vrai génie de la Tragédie.   Les éloges prodigués à sa
plus que de la confiance pour oser célébrer M. de Voltaire parmi les vrais enfans de Thalie. La meilleure de ses Comédies au
ir ni suivre, qui laisse ses Lecteurs dans un doute perpétuel sur ses vrais sentimens ! Quel Homme, que celui dont les circon
uvrages ; & quel vaste champ n'y offre-t-il pas aux réflexions du vrai Philosophe ! Jamais Homme fut-il plus le jouer de
tune ou à la célébrite : on l'eût vu le modèle & le défenseur des vrais principes, en tout genre, si l'intérêt de sa vani
son ame ; tantôt sincere & tantôt artificieux ; tantôt amateur du vrai , & tantôt opposé à la vérité ; tantôt modéré
dans la Philosophie, dans l'Histoire, lorsqu'il est désintéressé, le vrai échappe rarement à sa vue ; mais le plus petit in
85 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire de la littérature française, par M. D. Nisard. Tome iv. » pp. 207-218
mal à cela, puisque la méthode qu’on suit est la meilleure et la plus vraie de toutes : sans quoi elle ne serait pas nôtre. I
un portrait tout à fait réel ? Il est des critiques qui disent : « Le vrai est ce qu’il peut », et qui prennent les choses e
qué, et assez élastique comme cet esprit lui-même. Il n’est pas moins vrai que cette Histoire devient, par nécessité, un pro
n’est-il pas un peu subtil quand, séparant chez lui le spécieux et le vrai , il le veut bon écrivain sitôt qu’il entre dans l
pécieux et le vrai, il le veut bon écrivain sitôt qu’il entre dans le vrai , prosateur inégal et douteux dès que le spécieux
éronien, aux nuances morales infinies, abondant et suave, est-il donc vrai de dire que certains de ses défauts se peuvent ra
uvée : Romains, j’aime la gloire et ne veux pas m’en taire, est aussi vrai du poète que de son héros. La même faiblesse se t
. [NdA] Si l’on cherchait un nom pour rendre l’idée plus sensible, le vrai représentant de l’esprit français dans ce que j’a
86 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Deshays » pp. 208-217
e, grande, pleine de modestie, vêtue et drapée naturellement, dans le vrai goût de Raphaël. L’époux qui peut avoir quarante-
plus on en est frappé. La couleur en est forte, et plus peut-être que vraie . Le peintre n’a rien fait encore à mon sens, ni d
e livre saint ; mais il est infiniment plus intéressant. N’est-il pas vrai que vous l’aimez mieux incertain et perplexe, et
agne proportionnellement. Mais alors ce n’est plus la scène réelle et vraie qu’on voit ; ce n’en est, pour ainsi dire, que la
ur un peu crue et, comme dans le Mariage de la Vierge, plus forte que vraie . Mais dites-moi donc, mon ami, pourquoi ce Christ
res de Paris, illustre Montami, je m’en rapporte à vous. N’est-il pas vrai que de tous ceux qui assistent à une résurrection
ne manquent jamais de donner à leur ressuscité ? La seule expression vraie qu’il puisse avoir est celle d’un homme qui sort
et s’il répond à ce que je sens, je vous offre une Résurrection plus vraie , plus miraculeuse, plus pathétique et plus forte
87 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XI. MM. Mignet et Pichot. Charles Quint, son abdication, son séjour et sa mort au monastère de Yuste. — Charles V, chronique de sa vie intérieure dans le cloître de Yuste » pp. 267-281
ands hommes, il est probable qu’on arriverait bientôt à la conception vraie d’une histoire d’Espagne, — conception que l’on c
tte jouée par le génie jongleur de Montesquieu ! Grâce encore, il est vrai , aux documents que MM. Mignet et Pichot publient,
une domination qui ne se renonça jamais, nous continuons d’ignorer le vrai Charles-Quint de Yuste, et il reste dans cet empe
par l’individualité de l’Espagne. II C’est que là se trouve la vraie réponse et non ailleurs. On peut l’affirmer avec
guerre contre Rome avec l’ardeur de sa jeunesse. Philippe II, lui, le vrai moine sans être au monastère, Philippe II, le vér
e, nous le prouve par la manière même dont il le nie ! « Ce qui était vrai , dit-il, c’est que, sans se séparer de l’Église o
Catholique aux passions invétérées du vieil Empereur. Et cela est si vrai , cette influence subie tour à tour et contrariée
in, assez hardi pour y toucher, cette sagacité supérieure, qui est le vrai génie de l’histoire.
88 (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Troisième série
je l’ai dit ailleurs, c’est avec de l’Egalité qu’on fait des libertés vraies , et c’est avec de la Liberté qu’on fait de l’Egal
Ici dix pages qui seraient sublimes. Je les supprime. Trop beau, trop vrai , révolterait le goût d’aujourd’hui. » Je n’exagèr
l’a devant les yeux et veut l’intimider, le réduire ou l’étourdir. Le vrai penseur écrit en ne songeant qu’à son idée, seul
de sentiments, d’habitudes et de préjugés. Ce doit être un petit fait vrai que la chaise de poste abandonnée au milieu des M
is très intéressé, sentant qu’il travaille, et s’écriant : « Voilà la vraie manière de voyager ! » — Les Mémoires d’un touris
Dans cette théorie du caractère français il y a bien des choses : du vrai d’abord, et si ce n’est pas là le caractère franç
ien à dire. Il est assez curieux que Stendhal n’ait trouvé de candeur vraie que chez le peuple qui a produit les plus grands
que Stendhal a notée, dont il s’est empressé, dans le cynisme moitié vrai , moitié affecté où il a coutume, de faire une hau
uez que c’est ici que le problème du « coup de foudre » trouverait sa vraie solution, qu’est-ce qui l’explique, ou permet de
ais presque mieux que le livre eût pour titre sa date. 1830, c’est le vrai titre de Rouge et Noir. Le siècle a trente ans. I
ne pouvait pas en avoir même le rêve, il y a quarante ans. Elles sont vraies  ; elles sont des faits, et des faits récents. L’a
sont des faits, et des faits récents. L’avenir démontrera que quoique vraies , elles sont à peu près des illusions néanmoins ;
rité profonde, admirablement éclairé dans tous ses replis ; caractère vrai d’une vérité individuelle, et en même temps repré
énoûment, tant le roman jusque-là était bien fait, était le dénoûment vrai , et presque le dénoûment nécessaire, inévitable.
a fait faire une. Cela est bien regrettable. Cela termine un roman «  vrai  » par un dénoûment accidentel. Les deux dénoûment
plus plat et plus gris. Il faut s’empresser d’ajouter qu’il est plus vrai et satisfait davantage notre instinct logique. Da
a cette admirable bataille de Waterloo, devenue classique comme récit vrai , comme donnant aussi fortement que l’Enlèvement d
si animée, si en relief ; elle a ce dénoûment d’une forte et sobre et vraie mélancolie. — Il est fâcheux, que la moitié en so
tiellement. Il n’a pas toujours réussi à nous peindre des personnages vrais , mais il l’a voulu, et n’y a pas toujours échoué.
plus juste titre que Mérimée, exempt à peu près de romantisme, il est vrai , mais réaliste qui a toujours eu, soit timidité,
emi-siècle, Stendhal apparut comme le plus antiromantique, et c’était vrai , de toute l’époque romantique et lyrique et élégi
littéraire, on a déjà vu combien Stendhal est important. Il est très vrai qu’il est le restaurateur du réalisme en France,
iencieux dans son métier d’observateur. Il a eu le goût du petit fait vrai , vu de près et rapporté fidèlement, et il nous a
menait invinciblement à se renfermer en lui-même ou dans ce cercle de vrais amis, autres nous-mêmes, que, seuls, les concentr
loi plus honorable et plus agréable de la vie que d’écrire des choses vraies et honnêtes qui peuvent signaler le nom de l’écri
oir. La haine est endémique dans les États démocratiques. Cela est si vrai que, d’une part, la politique y devient, dans les
ille n’en est pas moins très intéressante, et dans son ensemble assez vraie . Surtout elle avait, quand elle paraissait, le pi
dit Stendhal, « différence engendre haine ». Ce n’est pas tout à fait vrai . Différence engendre respect étonné et quasi reli
t de ministère tous les six mois, qui ne représente nullement le pays vrai , et dans lequel le pays vrai est stupéfait de ne
ois, qui ne représente nullement le pays vrai, et dans lequel le pays vrai est stupéfait de ne point se reconnaître. La jalo
que ce n’est qu’il leur est assez difficile de reconnaître le mérite vrai . Montesquieu a tort : le peuple n’est pas admirab
faits bien étudiés, à rectifier ces notions où il y avait beaucoup de vrai et beaucoup de faux, et il a donné de l’œuvre rév
é de l’œuvre révolutionnaire en ses grandes lignes le tableau le plus vrai et le plus précis que je sache, encore qu’il n’ai
ents qui s’écroulent et qu’il achève de ruiner. Il n’en est pas moins vrai qu’on peut encore en compter trois. La Révolution
Tocqueville a inventé une théorie ingénieuse, spécieuse, où il y a du vrai , peut-être un peu trop spirituelle, qui est celle
tion. Quoi qu’il en soit, la Révolution a été purement égalitaire. Sa vraie devise a été : régularité, uniformité ; plus de d
Cela encore est de la liberté d’une certaine espèce. Ce n’est pas la vraie  ; la vraie consiste à être propriétaire ; oui, à
e est de la liberté d’une certaine espèce. Ce n’est pas la vraie ; la vraie consiste à être propriétaire ; oui, à avoir à soi
pu croire que c’était la liberté véritable qu’elle avait établie. Au vrai , ce qu’elle a établi, c’est l’ancien régime. L’an
, dans un intérêt français, que dans un intérêt languedocien. C’était vrai  ; mais cela prouve peu. Cela prouve pour une gran
démocratie ne s’y trompe pas, une dernière forme d’aristocratisme. La vraie démocratie c’est le gouvernement direct. L’électi
oins dépendante nommée par le pouvoir que nommée par les électeurs. A vrai dire, il n’y a de remèdes aux dangers de la démoc
ut cas, qu’elle survive ou qu’elle périsse, elle n’aura jamais ni les vrais caractères, ni la puissance, ni la suite, ni les
n corps qui marche après que la tête s’en est séparée. » Rien de plus vrai et rien de plus considérable comme conséquence. L
e la vertu ne mène pas toujours à la sagesse ; mais la chose est trop vraie . La sagesse se compose de vertu et de sens du rée
nous laisser dans l’incertitude absolue de ce que nous devons croire vrai ou probable, ou possible, ou pratique ou impratic
erche la synthèse. Il montre de toute institution humaine qu’elle est vraie , qu’elle est fausse et qu’elle redevient vraie pr
on humaine qu’elle est vraie, qu’elle est fausse et qu’elle redevient vraie prise d’une façon nouvelle et purgée de ce qui fa
stifiée à nouveau par une nouvelle manière de la pratiquer. Il y a du vrai dans cette explication de lui-même qu’il adonnée
in une vérité comme centrale dans ce que la majorité des hommes croit vrai , ou qu’il y a dans ce que la majorité embrasse un
e doctrine, à remonter jusqu’au principe premier qui en était bien la vraie source, quelquefois cachée, et dès lors il tenait
aisir aux partisans du suffrage universel, et surtout parce que c’est vrai , que la souveraineté du peuple, quelque irrationn
Sans aller jusque-là, Proudhon se contente de dire, ce qui est assez vrai après tant de bouleversements, de pénétrations ré
ère poétique pour une conception rationnelle. Il y a une métaphysique vraie et une métaphysique fausse. La vraie est faite av
onnelle. Il y a une métaphysique vraie et une métaphysique fausse. La vraie est faite avec des concepts de la raison, la faus
epts de la raison, la fausse avec des amusements de l’imagination. La vraie a pour objet l’absolu et réalise son objet ; la f
ussi bien les beautés d’imagination que les beautés de raison. Il est vrai . Est-ce une raison pour croire que ces beautés d’
justice doit être réalisée sur la terre d’une manière absolue : « La vraie constitution de la société a pour fondement la ju
l’esprit de justice et semblent n’en avoir aucune notion. Encore que vrai comme fait, cela ne vaut pas comme argument. Il n
le moyen l’emportant toujours, momentanément, sur le but, il est bien vrai que c’est toujours une force simplement qui s’est
ratrice du mouvement, et c’est elle qui, en quelque mesure, a fait le vrai profit ; et de tous ces profits partiels se const
inférieures à d’autres races, il répondait nettement que, s’il était vrai , les races inférieures seraient absorbées par les
t de dévouement, à l’esprit de fraternité ; sachez que ce sont là les vrais devoirs, et non seulement pour l’individu, mais p
t comme la Galathée de la légende : « Ceci est encore moi. » C’est si vrai que la propriété immobilière n’est plus vraiment
. Si je l’offre, il vaudra peu, peut-être ne vaudra-t-il rien. Il est vrai que je suis employé par un chef de travail, par u
de plus en plus le travail replace, non plus tous les hommes, il est vrai , mais une classe d’hommes, dans les conditions pr
, concertées, exemptes de toute témérité, calculées selon les besoins vrais , soustraites aux entraînements qu’amène la lutte,
donnant par conséquent à très haute rétribution à ses favoris, il est vrai , mais à aussi basse rétribution qu’il le veut, et
mmes pour s’accabler dans le dessein de dépasser les autres ; mais la vraie cause de la concurrence effrénée n’est pas l’ambi
demande sont donc la seule mesure de la valeur de l’objet ; sa valeur vraie n’est pas autre chose que la moyenne entre les po
« des dégagements de capitaux 11 », et que par conséquent l’histoire vraie soit l’histoire de l’économie politique, et que l
dira que l’apparence même est un commencement de réalité, et cela est vrai  ; mais enfin cette évolution ne s’est pas produit
telle que la tracent les conditions mêmes où vil l’humanité. Cela est vrai pour tout homme, plus vrai peut-être pour le crit
nditions mêmes où vil l’humanité. Cela est vrai pour tout homme, plus vrai peut-être pour le critique. Le bon critique est u
a jeunesse lui manqua vite. Il est singulier, mais très exact, que le vrai moyen de perdre la jeunesse plus tôt que les autr
ui n’excluait que l’enthousiasme et le souci de conclure ; un goût du vrai qui n’était qu’une forme de la curiosité, mais po
ri ; et c’est précisément entre ces deux écueils qu’est sans doute la vraie voie de la bonne critique. — S’il apprécie les éc
sincère ? C’est presque exact. Convaincu, avec raison, que la poésie vraie est l’expression de nos sentiments en toute leur
le, c’est le contraste qu’ils forment avec la poésie du même temps. A vrai dire, Gautier aussi, en ses premiers recueils, a
ter les grands poètes romantiques, Lamartine et Hugo au moins. Il est vrai qu’en même temps il avait des regards en arrière
irant par ses entours, en se plaçant à sa date et à son lieu, et à sa vraie distance des autres hommes. Pour le psychologue,
I Il faut dire plus et un peu le contraire, n’y ayant rien de plus vrai que ceci, que toute tendance, en allant jusqu’au
e il résiste, se retient, fait des réserves : « Il n’en est pas moins vrai que… » — que l’humanité ne peut pas vivre de cett
aire, et l’on a cessé de le croire ; on cessera de même de tenir pour vrai ce dont on est aujourd’hui le plus certain. Mul
nventer et recommencer la course. Travaillons cependant, parce que… A vrai dire on ne sait pas trop pourquoi. Voilà bien le
rs entours les éclairent, que leurs entours les aient créés, ce n’est vrai que de quelques-uns. Songez qu’en art il n’y a qu
sang-froid : voilà l’esprit de Bayle et voilà surtout le « génie » du vrai critique. Une preuve que Sainte-Beuve l’a bien, o
revenir sur ce que nous disons ici, pour le restreindre ; mais il est vrai cependant que la curiosité ne va jamais sans symp
ments de Sainte-Beuve envers ses semblables. Et surtout, il aimait le vrai . Et comme il aimait l’humanité sans la respecter,
mme il aimait l’humanité sans la respecter, tout de même il aimait le vrai avec cette pensée de derrière la tête qu’on ne pe
le contraire… » Cela signifie qu’il ne croyait jamais avoir trouvé le vrai et qu’il le cherchait sans fin, et qu’il le préfé
mme eût vécu. C’est avec cette demi-faculté créatrice que se font les vrais critiques. Il faut toujours qu’on dise d’eux : « 
quelle il s’attache, et qui n’aime qu’à tout comprendre ? Il est très vrai que le goût, à s’élargir, se détruit ; à s’étendr
de manière à exciter la pitié. Aux qualités nécessaires pour être un vrai critique, je ne sais s’il est homme au monde, si
loires littéraires du xixe  siècle ne sont pas dans ses écrits à leur vraie place, à leur vrai rang, parce qu’il a toujours q
u xixe  siècle ne sont pas dans ses écrits à leur vraie place, à leur vrai rang, parce qu’il a toujours quelque raison perso
ées, et il arrive qu’ils ne sont pas d’accord. Sainte-Beuve aimait le vrai passionnément, voilà pour ses goûts, et son idée
e qui les satisfait et les retient. Chez les Sainte-Beuve, l’amour du vrai devient l’amour de l’exactitude ; et même il n’a
assez tard qu’ils se rendent compte de ce qu’était en eux l’amour du vrai . Cette dernière passion, Sainte-Beuve l’a ressent
immense enquête sur l’humanité. Si le salut pour l’homme, et aussi le vrai moyen de se conformer aux exigences de sa nature
e, la vérification et le contrôle vingt fois répétés. De cet amour du vrai , il s’était fait une conscience, c’est-à-dire une
sont là et pas ailleurs. On aura à opter entre le byzantinisme et le vrai progrès. » — Mais il ne donnait guère les profess
xtérieur, voilà nos idées. Pour savoir si une idée que nous avons est vraie ou fausse, il faut la ramener à l’image qui en es
s croyons vouloir faire parce que nous le faisons En tout cas, fût-il vrai que nous agissions selon un dessein, nous n’avons
nisation sociale est troublée et laisse l’homme libre de revenir à sa vraie nature. Cet homme, Taine, non seulement l’aime pe
ue sont des livres d’histoire, et des livres d’historien moraliste. A vrai dire, il y avait déjà beaucoup d’histoire mêlée à
e France ou d’Angleterre, comme cela commence évidemment à être moins vrai , presque faux, aussi peu prouvé que possible. Car
le qu’il faudrait chercher dans Voltaire ; c’est le nôtre. Ce qui est vrai de Voltaire l’est encore plus de Rousseau. Les gr
autant plus qu’il est moins monument littéraire. Et la réciproque est vraie . L’histoire s’attache à ce qui a un caractère gén
dans l’univers aucune place pour l’accident et l’imprévu. Ce qui est vrai du monde, doit l’être de l’homme de même. Le mond
le voisinage du génie et de la folie est fausse ; mais elle a ceci de vrai que le cerveau de l’homme supérieur est comme ten
les simplifier en les ramenant de proche en proche à l’unité. Il est vrai que les lois de la nature sont simples, mais cell
es sans lui, et peut-être malgré lui ; elles ne prouvent ni qu’il est vrai ni qu’il est faux, car elles n’en dérivent pas ;
ais dans l’histoire, ne laisse pas d’être encore fort intéressante. A vrai dire, il n’a pas fait assez d’histoire générale e
ration effrénée de l’abstraction, la science pourrait opposer l’homme vrai , celui que la physiologie d’une part et l’histoir
ste », si observateur de la réalité et collectionneur de petits faits vrais , selon le rêve même de Taine, qu’au moins ce n’es
ication de la loi, surveille l’administration et finit par en être le vrai chef, qui connaît de toute la matière financière,
le temps par quelque moyen que ce soit, c’est encore (rien n’est plus vrai ) un État dans l’État, une ville libre morale, un
oup d’autres, sera toujours fragmentaire. Du reste, encore qu’il soit vrai que c’est surtout le philosophe pessimiste qui a
t un sermonnaire ! Vous êtes fataliste et vous vous emportez ! Il est vrai  ; mais c’est une occasion de vérifier que jamais
qui sont déjà dans le cœur de l’homme ; elles les lui rendent, il est vrai , plus forts qu’elles ne les lui prennent, et c’es
ais de la science elle-même il ne croit rien, si ce n’est qu’elle est vraie , qu’elle est bornée, qu’elle est nécessaire, et q
est nécessaire, et qu’en dernière analyse elle est inutile. Elle est vraie et elle est par cela une satisfaction pour l’espr
pour l’esprit ; mais quand elle se résigne loyalement à être vraiment vraie , son domaine est si restreint qu’elle cesse de sa
les préjugés sont nécessaires, qu’il semble même qu’eux seuls ont la vraie force à conduire ou à pousser les masses, que la
ait à en être la dégradation ; qu’elle serait condamnée à chercher le vrai pour obéir à sa propre loi qui est le progrès rat
que conscience sans science est ruine et de l’âme et de l’univers. Le vrai savant est un savant qui est ascète, le vrai ascè
’âme et de l’univers. Le vrai savant est un savant qui est ascète, le vrai ascète est un ascète qui est savant. Donc, sinon
a l’homme, et plus particulièrement le savant, comme le sage était le vrai Dieu des Stoïciens. — Il y a un peu de cela, comm
sirs intellectuels de Renan) : Vous dites que Dieu est, et vous dites vrai  ; car le voilà qui se forme ; vous dites que Dieu
le voilà qui se forme ; vous dites que Dieu n’est pas, et vous dites vrai , car il n’est pas encore arrivé à sa réalisation
te pas, et cela est juste, car c’est l’élimination du mal qui sera la vraie création, qui signalera la naissance de Dieu. — V
x mots », un peu vulgaires, à conserver pour ce qu’ils contiennent de vrai , et qu’il conserve surtout pour les moments où il
icisme qui consiste à affirmer tout, puisque tout a été, est, ou sera vrai , et par synthèse, le temps supprimé, en absolu, e
est, ou sera vrai, et par synthèse, le temps supprimé, en absolu, est vrai puisqu’il l’a été, l’est ou le sera. Ce scepticis
udes religieuses sur ses idées politiques n’est pas moins apparent. A vrai dire, le Renan scientifique et le Renan religieux
à chaque fois le public par un prestige nouveau ; c’était surtout la vraie nature de Renan qui se révélait tout entière, à s
société ait jamais eu de sérieuses préférences pour le vertueux et de vraies rigueurs pour le corrompu. Il est étonnant comme
t de vraies rigueurs pour le corrompu. Il est étonnant comme tout est vrai , comme tout, plus on y regarde, non seulement peu
aucoup contredit on a au moins une chance d’avoir attrapé une fois le vrai . Ce genre de scepticisme, il l’avait toujours eu
ffand l’autre Montaigne, « avoir pour voisin. » Encore qu’il y eût du vrai dans cette idée qu’on se faisait de lui, ce n’éta
i dans cette idée qu’on se faisait de lui, ce n’était pas tout à fait vrai . Sans que Renan ait jamais joué aucunement la com
répidité d’affirmation ; mais au fond je n’ai guère changé. » C’était vrai . Ce qui n’avait pas changé en lui, c’était le fon
par l’esquisse successive de points de vue divers, dont chacun n’est vrai que dans l’ensemble. Une page est nécessairement
nature humaine ; elles se concilient dans la vie réelle, dans la vie vraie , dirai-je, dans la vie vivante, parce qu’elles so
discret, avec ce compagnon. Renan a enseigné aux hommes la tolérance vraie , celle qui excite un homme, sans abandonner ses c
e qui est curieux, c’est que ce dénoûment invraisemblable est un fait vrai . Julien Sorel a existé. (Voir les Impressions d’a
s de telle nature qu’il l’a rendu illogique, et que, si le fait reste vrai comme fait, il est devenu faux comme dénoûment.
89 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Le père Lacordaire. Quatre moments religieux au XIXe siècle. »
re caractère que ces trois Lettres ou discours à Emmanuel. Ce sont de vraies lettres ; elles en portent le cachet : elles sont
fruit d’une action perverse, et à n’estimer jamais que le bien et le vrai dans l’homme qui écrit comme dans l’homme qui agi
qui aient eu eux-mêmes cette méthode d’examen et d’analyse, la seule vraie , la seule capable de mener à bien l’esprit humain
eu la tentation d’en ouvrir un seul volume ; non par crainte, il est vrai , qu’ils me fissent du mal, mais par le sentiment
d. « Je vais au fait, c’est ma devise » disait Voltaire, et il disait vrai . Ne tromper personne, à commencer par soi-même, n
un programme très-sain et un bon régime salubre pour l’esprit. Il est vrai que ce n’est pas un beau thème à l’éloquence : ce
ujet, il aurait été homme à répondre avec l’éclair dans les yeux que, vraie ou fausse en réalité, la tradition n’en était pas
ux que, vraie ou fausse en réalité, la tradition n’en était pas moins vraie , et dans un sens supérieur au réel : il y a de ce
comme on disait dans l’École. En un ou deux cas, les vues mêmes sont vraies indépendamment du cadre et du lieu. On peut voir
90 (1903) Articles de la Revue bleue (1903) pp. 175-627
es d’un Centaure se trouve entre ces deux remarquables écrivains à sa vraie place, mais ce n’est point pour reprendre l’analy
monieux de forme et si mystique d’inspiration. Il ignora longtemps sa vraie personnalité. Lorsque, après avoir terminé ses ét
-Manche il prit conscience de lui-même, et reconnut où se trouvait sa vraie famille intellectuelle. Il resta deux ans en Gran
Lyriques anglais du xixe  siècle, il y eut comme une révélation de la vraie vie et comme une initiation. Le résultat de cette
’amour conscient et de pensée féconde. Mais comme chez la plupart des vrais imaginatifs de notre âge, son rêve s’épanouit sur
ibre, épurée, lointaine, ô mon âme future ! Âme heureuse, dis, est-il vrai que tu seras heureuse ? Si heureuse dans l’oubli
fleur, ô mon âme future ! Âme heureuse, ah ! si heureuse, dis, est-il vrai que tu seras heureuse, si heureuse dans l’oubli d
Couronne. Là-haut, je serai couché sur ton sein, ô Seigneur ! Il est vrai , ma journée n’est point encore au soir, et pourta
mone des bois. Il a en plus le velouté des roses. C’est le style d’un vrai poète, qui, ayant pris dans l’étude des poètes an
il n’a réussi qu’à produire une œuvre de transition, glorieuse il est vrai , mais dans laquelle on sent, entre la pensée et l
isquent dans ce domaine affolant du Mystère ? Que sera-ce si quelques vrais petits-fils du Faust de Goethe veulent évoquer le
ur somptueuse ou d’un pittoresque amusant, mais rarement de l’émotion vraie , et plus rarement encore de ces visions d’absolu
ue dit Guyau des grands poètes du xixe  siècle, doit être encore plus vrai dans, l’avenir, car comme il le remarque aussi, d
e dans le fond. Par conséquent, ce qui distinguera toujours la poésie vraie de la prose, ce ne sera pas la forme extérieure,
intellectuellement. Mais dans la réalité, que de nuances ! Les œuvres vraies sont là devant le critique qui s’interroge. Il fa
it Shelley, sont les législateurs méconnus du monde. Puisque cela fut vrai , qu’ils le prouvent encore. Certes le savant mode
é, il faut que nous fassions un grand effort pour comprendre les lois vraies de la création poétique et pour nous comprendre n
t qui empêche partout la vie de se décomposer et de se dissoudre. Les vrais créateurs sont donc, comme l’affirme avec une pui
article, et ce sera pour montrer de quelles richesses expressives les vrais poètes peuvent disposer en ce moment, que j’indiq
r que le poème de génie est en définitive une loi, une loi vivante et vraie qui correspond aux rapports réels des êtres, et q
s existences individuelles, les ordinaires lois du milieu humain. Les vrais poètes sont donc des guides sûrs pour l’espèce hu
er aux sources mêmes de notre histoire. On sait quelle fut la passion vraie ou factice du romantisme naissant pour le moyen â
, eut l’intuition qu’il devait remonter aux sources pour reprendre la vraie tradition de la langue. Mais dans cette tradition
n des syllabes et non sur une combinaison de longues et de brèves. La vraie tentative révolutionnaire serait de substituer un
it une belle page en vers libres de Verhaeren par exemple, qui est un vrai poète, ou de M. Henri de Régnier, on se rend comp
ion devint encore plus précise. Chateaubriand nous donna les premiers vrais modèles en ce genre. Puis ce furent Renan, avec s
ommes les plus hautes consolations et les plus vastes espérances. Les vrais poètes du futur n’auront pas trop sans doute de t
hose apparaît nécessaire : c’est d’énoncer pour le mieux des émotions vraies et profondes, ou des vérités nouvelles. Peu impor
91 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Pensées »
souvent que des indications naturelles faussées et détournées de leur vrai sens. VII Comme Salomon et comme Épicure, j’ai pé
d’être notre dôme sur la terre. Ce n’est pas faux, mais ce n’est pas vrai non plus de la façon dont il nous semble. C’est u
tout voir, de tout regarder de près, mon extrême plaisir à trouver le vrai relatif de chaque chose et de chaque organisation
c’est supprimer le plus délicat des plaisirs, qui est de connaître le vrai , de le goûter, et de savoir qu’il s’altère aussit
s’altère aussitôt qu’on le veut mettre en action parmi les hommes. Le vrai , c’est le secret de quelques-uns. En un mot, j’ai
éraire. XXI Il y a lieu plus que jamais aux jugements qui tiennent au vrai goût, mais il ne s’agit plus de venir porter des
soi par quelque discours passionné, ne sait pas à quel point il reste vrai que l’homme au fond n’est qu’un animal et un enfa
92 (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Alexandre Dumas. Mademoiselle de Belle-Isle. »
parle le vieux Nestor à l’égard des générations successives, c’est un vrai plaisir qu’un succès soudain, brillant, facile, q
tout que l’effort ne doit point paraître trop prolongé. Si l’on a une vraie veine, l’important est de la développer et de la
i. Aujourd’hui il se retrouve lui seul et lui-même tout entier, à son vrai point naturel ; il ressaisit le genre de son tale
à fait composés de Talleyrands : le dialogue paraît donc suffisamment vrai  ; s’il étonnait par moments, on se dirait : C’éta
ous les honneurs. Les deux meilleurs caractères de la pièce, les plus vrais d’un bout à l’autre, me semblent Richelieu et la
sombres héros modernes de la scène et du roman ; il a dès l’abord une vraie mine funèbre, un langage d’après Werther ; le duc
nces d’alors, il semblait que, pour l’entier triomphe d’un genre plus vrai et des jeunes talents qui s’y sentaient appelés,
93 (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — George Sand. Cosima. »
que nous prétendions, dans cet état de la salle que nous appelons le vrai prologue du drame, avoir découvert rien qui resse
e son plus délicieux souvenir. Le rôle de Cosima est gracieux, fin et vrai  ; celui d’Ordonio n’est pas moins vrai, bien que
de Cosima est gracieux, fin et vrai ; celui d’Ordonio n’est pas moins vrai , bien que moins aimable. Ordonio ne pense qu’à sé
t autrement ardent et capable des grands sacrifices. Ce caractère est vrai encore. Celui du mari de Cosima, Alvise, a de la
porte et n’a pas eu encore un regard ni une pensée de Cosima. Il est vrai que, dès qu’elle y pense et qu’on l’en avertit, e
rien. Et puis certains caractères peut-être ne doivent pas être trop vrais , trop réels. Ordonio, édition vénitienne de Raymo
épuisé l’illusion jusqu’à la lie, elle se donnerait la mort. — Il est vrai que si Cosima se tue à ce moment dans le drame, c
94 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 151-168
diocres, qui ont plus d’amour-propre que de talent. La Satire, il est vrai , a toujours été le fléau de leurs absurdes préten
p; du zele pour leur observation. Dans toutes ses Satires, fidele aux vrais principes, il n’emploie le sel de la plaisanterie
amp; l’oisiveté ? Tout le monde sait par cœur l’éloge qu’il y fait du vrai  ; tout le monde est intéressé à en adopter les id
rin, seroit-on plus en droit de lui disputer les qualités qui font le vrai Poëte ? N’y a-t-il pas de la Poésie, & de la
ne utilité générale. Les Détracteurs de Despréaux n’osent pas, il est vrai , disconvenir de la beauté de cette Poétique ; mai
ir compilé l’Enéïde. D’ailleurs, ce n’est pas en cela que consiste la vraie ressemblance des Ouvrages ; c’est dans leurs prop
cent, plus moral que le second, il ne perd jamais de vue le but de la vraie Comédie, qui est de corriger les hommes, de guéri
95 (1799) Jugements sur Rousseau [posth.]
ements sur Rousseau Jugement sur la Nouvelle Héloïse S’il est vrai que le meilleur livre est celui dont il y a le pl
’ailleurs n’est plus déplacé que des injures dites au public : il est vrai que si quelqu’un s’est jamais pu acquérir ce droi
quoiqu’il ne fût peut-être pas le plus grand des philosophes. Il est vrai que quand tout le monde se ferait Diogène comme R
t si vaste, qu’il n’y a, pour ainsi dire, rien qui n’y tienne. Il est vrai que l’auteur s’est épargné la peine des liaisons
s’agit de faire avec lui la guerre de chicane. Il faut cependant être vrai . Quoiqu’en tout la méthode d’éducation proposée p
é du soin de son éducation ; presque tout ce qu’il dit à ce sujet est vrai , bien pensé, et surtout praticable. Il oublie pou
l voudrait mener, s’il avait de la liberté et de la fortune. Cela est vrai , raisonnable, sans exagération, sans affectation
96 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Duranty » pp. 228-238
y et le fougueux théoricien du réalisme ! Je ne reconnais pas, il est vrai , sur ce talent, nouveau pour moi, les influences
ctuelle et solennelle est celui-ci : que la réalité est d’autant plus vraie que sa vérité est plus négligée et plus basse. Ce
e consomme pas et qu’on respecte, tandis que la véritable idole et le vrai modèle que M. Duranty a dû étudier discrètement,
s ou abjectes, s’imaginant, comme je l’ai dit déjà, que tout est plus vrai dans la vie à proportion que tout est moins beau.
eur inouïe ! La beauté peut être plus rare, mais elle n’est pas moins vraie que la laideur. C’est là l’erreur de ceux qui s’a
r la misérable idée de son école que, plus on est commun, plus on est vrai . Du reste, voulez-vous pénétrer d’un mot dans le
eureux ! d’aplatir Henriette, ce caractère qui n’aurait pas été moins vrai quand il serait resté plus ferme, et qui aurait é
97 (1907) Propos de théâtre. Quatrième série
de leur avoir dérobées par un raffinement de respect. Et il est très vrai que cela même ne suffit pas. Quand on a possédé,
aujourd’hui, une édition savante des œuvres complètes d’Hugo. Est-il vrai que M. Claretie y avait jadis songé ? Il était, a
nous occuper. Connaissons-nous bien, nous, où est, comme on dit, le «  vrai Hugo » et le Victor Hugo « qui restera » ? Pas le
nt les erreurs les plus bouffonnes. Savez-vous quelle était, sur « le vrai Voltaire », et le Voltaire qui « devait rester »,
a génération qui le suit qui le doivent faire. C’est la postérité, la vraie postérité, celle qui commence un siècle après. Et
s si mauvais que cela. J’y vois d’abord une situation dramatique très vraie , très bien conçue et très clairement composée ; i
oyé de lettres de faire part à Elisabeth. Cela s’accorde-t-il avec un vrai et profond amour, et de telles précautions ou pré
cette moyenne de l’humanité que nous connaissons bien, et qui est la vraie matière de l’art dramatique, comme vous savez qu’
et spirituelle se maintînt toujours aussi bien dans son ton, dans son vrai ton, sans chute dans la turlupinade ou sans écart
sonner l’aile Du séraphin jaloux qui veille à son côté ? Mais il est vrai que Musset a pu devoir à Jean-Paul quelque chose
sard. Le second, c’était d’écrire des drames et des comédies de mœurs vraies , c’est-à-dire de faire du théâtre réaliste, je ne
s-là avec le plus grand succès. Tout ce théâtre est très vivant, très vrai , très actuel et en même temps contenant une assez
Giboyer, d’Estrigaud, Navarette (la cocotte femme d’affaires, combien vrai encore ce type-là !), maître Guérin, et le séduis
profondes et les plus justes qu’ait eues l’humanité. Elle est un fait vrai , qui se vérifie et qui éclate périodiquement sous
ux d’un jour, « ceux qui vivent un temps », comme a dit le poète. Les vrais grands se relèvent. On les découvre au bout de di
s, quand une nouvelle génération a paru. Dès lors ils entrent dans la vraie gloire. C’est la résurrection. Cela s’est passé p
core la sensibilité élégiaque qui est un des traits saillants de tout vrai romantique ; il était non seulement romantique, m
Il n’y avait vu que ce qui était conforme à son tempérament. Un type vrai , d’humanité moyenne, éclatant de réalité, rencont
é moyenne, et moins exceptionnels, et aussi bien saisis, partant plus vrais encore, dans le sens que ce mot a en littérature,
ssorts déliés et frêles de cette âme complexe et fuyante, et toujours vraie pourtant, d’enfant malade. Ici même l’étude était
et même beaucoup plus qu’à Théocrite. Avec Claudie, nous touchons au vrai primitif, j’entends au primitif qui est déjà très
ié, que l’auteur a dû omettre, est précisément la plus neuve, la plus vraie , la plus émouvante. Il a donc bien fait de créer
sont la partie parfaitement réelle et parfaitement réaliste, dans le vrai sens du mot, de cet ouvrage très observé et très
a tromperie ; un peu plus fantaisiste, à peine un peu plus, mais très vraie encore, ce me semble. Là-dessus Planche s’est, à
u cœur de Silvain, de sa passion contre ses préjugés, que là était le vrai drame, parce que, devant le cas de Silvain-Claudi
té de ce contretemps. C’est la faute de ce clair de lune. Il est très vrai que nous aurions pu être surpris par ton seigneur
de M. Jobelin. — Allons donc ! Jolie invention féminine ! Si c’était vrai tu n’aurais pas inventé tout à l’heure l’histoire
savons pas et ne pouvons pas savoir si l’histoire Florence-Oscar est vraie ou fausse ; car qu’elle soit vraie ou fausse, l’a
r si l’histoire Florence-Oscar est vraie ou fausse ; car qu’elle soit vraie ou fausse, l’ahurissement d’Oscar sera le même. S
e faire dire que j’ai été l’amant de cette femme ? » ; et si elle est vraie , ce qu’il se dit intérieurement, c’est : « Quel i
: « Imbécile insulteur des âmes… » Morvieux répond : Imbécile, c’est vrai . Mais pis encor : méchant ! Je suis méchant. Gami
orvieux ! J’ai choisi ce nom-là », comme un nain Se veut géant. — Mon vrai nom : Eudoxe Bénin. —  Et d’âpres rages font cont
premier tableau, qui du reste, comme exposition psychologique, est un vrai chef-d’œuvre, on voit, chez un mauvais prêtre, c’
ilippe sont très beaux. Enfin Thérèse arrive et il y a une scène, une vraie scène, une chose de théâtre. Thérèse est appelée
uples ennemis ! — Dans la Terre promise, il ne fut pas admis. Il est vrai que ce n’est pas du tout pour cela ; mais il est
rendre Thérèse et, après tout, ce n’est pas si difficile. — Et il est vrai aussi, qu’en attendant, pour parler un peu trop f
ire au public de première, et elle contient des scènes qui sont d’une vraie beauté. 19 novembre 1906. M. Émile Bergerat.
d ? — Depuis avant ta naissance. — Ça, c’est extraordinaire ! — C’est vrai  ! Je t’aimais dans le sourire de ta mère qui t’at
les ne soient contentes ni l’une ni l’autre. Au fond, c’est peut-être vrai . On tient à son moi actuel par les liens de l’hab
gis Queiss. Autres personnages secondaires, tous bien modelés et très vrais , sauf un uhlan idiot, grosse caricature destinée
our, sans précisément s’en douter, et vous n’ignorez pas que c’est la vraie façon d’aimer très fort. Le grand amour est un am
scène à faire : Marèze, Juliette. Ah ! celle-là, mon petit, c’est la vraie , c’est la seule vraie ; c’est celle que nous atte
e, Juliette. Ah ! celle-là, mon petit, c’est la vraie, c’est la seule vraie  ; c’est celle que nous attendons, que nous réclam
ry a été extraordinaire de vérité, comme toujours, et aussi d’émotion vraie , sans rien de déclamatoire, dans le personnage de
l de dire : le fils Marèze) a été admirable. On ne peut pas être plus vrai , de la tête aux pieds et de tous les mouvements e
cri : « Mais c’est monstrueux ! — Pourquoi ? » répond l’enfant. C’est vrai , pourquoi ? Faudra-t-il donc lui dire pourquoi ?
vous la donne à plaindre. Et puis tout cela m’est bien égal. Est-elle vraie  ? Voilà tout ce que je me demande. Ah ! si elle e
l. Est-elle vraie ? Voilà tout ce que je me demande. Ah ! si elle est vraie  ! Égoïsme au fond, revendication maladroite et én
s d’indiquer. Dénouement véritable, seul logique, seul possible, seul vrai , et d’une haute moralité. Les enfants seront heur
ssi ; et lui et elle les tournent à reproche à l’auteur ! » Il y a du vrai  ; mais il reste encore qu’il faut au moins pour c
ce qu’ils nous attendent à dîner. On a le droit d’être malade ; c’est vrai  ; mais comme ils commencent à se refroidir relati
, n’invente aucune comédie contre elle ; mais lui inspire une terreur vraie et qui a un fondement vrai. Elle revient de la gr
ontre elle ; mais lui inspire une terreur vraie et qui a un fondement vrai . Elle revient de la grotte des loups avec, pour j
espèce animale, et elle recule devant lui, un peu craintive. Voilà le vrai fond de la pièce, à mon sentiment, et c’est de ce
la pièce, à mon sentiment, et c’est de ce fond qu’il fallait faire un vrai drame, franc et sans alliage. La tragédie se sera
undi ne laisse pas d’avoir de temps en temps. Du talent, du reste, du vrai , dans certaines scènes du premier acte, et, presq
et se plaît à se jouer dans les contradictions — ce qui n’est pas si vrai que cela, du reste, mais enfin c’est une conventi
i servira à quelque chose plus tard), fort curieuse, apparemment très vraie et d’une grande beauté noble, simple et un peu ru
que ce soit tout à fait sincère, et nous comprenons bien qu’il y a du vrai , tout au fond, dans l’idée mauvaise du docteur. L
r mon compte j’eusse aimé mieux, comme plus naturel, plus franc, plus vrai et plus commode aussi pour moi, public, et me tir
soit pas ! — Je conviens que ce n’est pas vraisemblable ; mais c’est vrai . — Brisons là. Nous sommes ridicules. Va la retro
it à l’auteur de nous persuader, par des habiletés à lui, qu’ils sont vrais , et c’est à quoi il n’a pas réussi, et c’est à qu
, non pas en soi, mais en ce que personne n’y dit la parole juste, la vraie parole juste. Comment ne se trouve-t-il pas quelq
vre sémitique, etc. Il n’est pas précisément sympathique. Cela est si vrai que — on connaît ma candeur et l’on n’en doute gu
Il a pris sa revanche dans sa préface. C’est comme Dumas fils. Il est vrai que les personnages de Dumas fils n’étaient jamai
du juif, c’est encore l’orgueil, et que le Spernerése sperni est leur vraie devise, de quoi je ne leur fais aucun reproche. S
a charmante jeune fille de la maison. Il en est résulté un amour très vrai et assez vif de la part de Jean Raidzell, jeune h
ell, jeune homme gâté, capricieux et neurasthénique, et un amour très vrai et très profond de la part de Juliette Margès. Gu
lations avec lui à Paris. Ils se voient dans les hôtels. Une femme du vrai monde voyant son amant dans les hôtels ? Enfin, m
nt : «  Non ! Pas cela ! Non ! Jamais ! Oh ! Va-t-en ! » — C’est donc vrai  ! s’écrie Paul Margès, et il envoie deux balles d
i lui est départi. Qui peut mesurer ces choses-là ? Enfin il est bien vrai qu’il aurait fallu que quelque chose nous avertit
née, d’un dialogue parfois un peu mou, mais intéressante en son fond, vraie en son fond, d’une très forte moralité comme conc
rine Mme de Guingois. Elle ne l’a pas joué qu’avec son talent. Il est vrai que ce n’est pas peu de chose. Tout au contraire
de temps à des choses à peu près inutiles, au lieu de l’employer aux vraies préparations nécessaires, c’est-à-dire aux prépar
le temps : « C’est mon père qui me paralyse », c’était le faire très vrai , mais le rendre par trop ridicule et par trop enn
ernier. A mon avis, elle n’est pas mauvaise, et surtout elle est très vraie . Mais elle a peu porté, parce qu’elle n’est pas é
ui du vieux et celui de Mme de Roine. Le vieux est excellent : il est vrai , il est logique, il est bien dessiné et il est am
arde ? » — Le type est exquis et très amusant, et, Dieu merci, il est vrai , quand et quand. Pour Mme  Briant, j’ai assez dit
l’éloge dans tous les papiers où vous noircissez du blanc. » C’est si vrai , notez ceci, que même quand je dis à un auteur :
es assez loin, et que c’est un mélodrame larmoyant, mais un mélodrame vrai et solide, sans expédients, presque sans procédés
ne encore, malgré ses trente-neuf ans (ce qui, du reste, me paraît un vrai contresens, car les femmes qui sont sur le point
emin vos coups doivent passer. » Les deux hommes sentent qu’elle dit vrai et se calment un peu : « Soit, dit le mari. Eh bi
opres. Il n’y a que la sincérité qui vaille quelque chose. Ce qui est vrai , ce qui est sincère, c’est, quand on ne s’aime pl
re. M. Grésy, dans le rôle d’un jeune homme de quinze ans, était très vrai et très sympathique. Mme Berthe Bady a été bien m
la puissance, ou au moins de la fougue, de la nervosité, de l’émotion vraie et, tout à la fin, une peinture large et forte, d
le de résignation. Nous ne nous en étonnons pas beaucoup. L’amour, le vrai , a passé par là. Soit. Mais nous ne pouvons pas n
çon qu’elle a tant aimé ! C’est possible. Il est possible que ce soit vrai . Mais cela ne nous plaît guère. On n’a pas épousé
nnage principal ; on n’est pas devenu son complice. Donc la pièce, si vraie qu’elle puisse être, est manquée. Pour en finir,
mme toujours et plus que jamais, et a quelquefois rencontré l’émotion vraie . Il ne lui manquera jamais que le naturel. Du res
très invraisemblable ; Poliche, pour ne pas dire Polichinelle, de son vrai nom Didier Mareuil, gros garçon provincial très r
st chose dura à donner ! — Tu ferais peut-être bien de découvrir ton vrai caractère, dit le confident. — : Que sais-je ?
re, et que les auteurs nous disent ; «  Il est admis, parce que c’est vrai , que le Don Juan est un être absolument nul que l
emier trait, c’est le trait essentiel, et il est assez juste et assez vrai , n’est-ce pas ? C’est pour cela qu’elle s’est épr
lement éprise de ce pantin de Poliche. Elle s’en est éprise, s’il est vrai que c’est être épris de quelqu’un que de connaîtr
mérite et fort original. Voilà ce qu’on me dit. Je crois qu’il y a du vrai . — Je ne me reproche pas, décidément, d’avoir l’h
c justesse, d’un mouvement net, précis et ferme, et faisant ainsi son vrai métier. M. Brieux a toujours marché droit aux gra
échecs en se détournant de ses récentes erreurs et en revenant à son vrai génie — qui est l’observation de la vérité. Qu’es
lus de largeur. Les Hannetons, c’est du Maupassant au théâtre. Il est vrai que l’extraordinaire talent des acteurs a pu nous
me. Et je me dis bien un peu que l’artifice est un peu facile, que le vrai art était de nous faire imaginer la bataille de W
la gentillesse qu’elle m’a plu davantage. M. Guitry a été naturel et vrai , sans la puissance et le panache qui étaient néce
ent donc de paraître et les amis de Rousseau en sont atterrés. Est-ce vrai  ? N’est-ce pas vrai ? C’était trop vrai et Voltai
et les amis de Rousseau en sont atterrés. Est-ce vrai ? N’est-ce pas vrai  ? C’était trop vrai et Voltaire avait été très bi
seau en sont atterrés. Est-ce vrai ? N’est-ce pas vrai ? C’était trop vrai et Voltaire avait été très bien informé par Mme d
très bien informé par Mme d’Epinai et par le docteur Tronchin. Est-ce vrai  ? N’est-ce pas vrai ? Les amis de Rousseau se pre
r Mme d’Epinai et par le docteur Tronchin. Est-ce vrai ? N’est-ce pas vrai  ? Les amis de Rousseau se pressent éperdus autour
ssent éperdus autour de lui et lui demandent avec angoisse : « Est-ce vrai  ? N’est-ce pas vrai ? » Rousseau avoue, comme da
de lui et lui demandent avec angoisse : « Est-ce vrai ? N’est-ce pas vrai  ? » Rousseau avoue, comme dans les Confessions,
Cependant Montmollin a parlé… Je ne vois pas dans le texte, — il est vrai que je n’ai pas la brochure sous les yeux, — si T
sy, etc. Lisez cet ouvrage demi-historique, demi-imaginatif, toujours vrai en son fond. C’est comme un complément utile et a
s. Encore une fois, ils sont poussés à la charge, mais ils sont assez vrais . Il y a là le jeune poète qui se recommande à Éve
98 (1889) Ægri somnia : pensées et caractères
loi ne condamne un honnête homme à écrire des maximes. * Il n’est pas vrai que l’homme s’ignore. Ce qui le lui fait croire,
ïciens faisaient consister le souverain bien. Ce bonheur n’est pas le vrai  ; à peine en est-il l’ombre. Le vrai, celui dont
in bien. Ce bonheur n’est pas le vrai ; à peine en est-il l’ombre. Le vrai , celui dont nous sommes avertis par une douceur s
s de poignées de mains ; il tend ses doigts, écartés, froids et mous. Vrai disciple de Diogène, il en pratique la maxime, « 
ans de la fin de ce siècle, ne sont que de maigres bouquets de fleurs vraies , grossis avec des fleurs de papier ! * Ce qui fai
u’il recule ; à défaut des bons, il y employera les mauvais. S’il est vrai que les meilleurs des gouvernants soient des homm
s, il fit comme s’il ne me voyait pas. C’est ce que je voulais. Ô mes vrais amis, quelle heureuse perte que celle d’un ami de
. * La pire de nos misères publiques, c’est de n’en pas connaître les vraies causes. De là, les injustices, les aigreurs, les
et à plusieurs de le soupçonner de complicité ». — Trait admirable et vrai de tous les complots ! m’écriai-je, comme assaill
à Barrot. C’est l’homme de ces choses-là, parce qu’il est… Je tais le vrai mot dont se rapproche le plus « simple d’esprit »
sements politiques, encore moins dans un examen de conscience sur les vraies causes de l’émeute, mais peut-être au milieu de c
n que j’ai constammentvu être l’apanage des Jacobins. » Rien de plus vrai . C’est ce qui fait que les Jacobins forment un ge
t pris de trop, la France n’a point été perdue ; ensuite parce que la vraie cause de ce revirement de fortune, ce n’est pas l
vec lui8 » ? Ce serait pousser les choses à l’excès. Mais il est très vrai qu’il y eut, dans la grande parole de Berryer, du
elquefois, cet autre par aventure, ne fût-ce qu’en me fournissant les vraies raisons de persister dans le mien. De leurs disco
voulais pas, ignorant si ce que je voulais était meilleur ; aimant le vrai , sans le confondre avec ma convenance, et sans le
rit son jugement sur lui-même. II Que n’eut-il, pour se voir au vrai , un ami de l’humeur d’Horace, qui, j’imagine, lui
de, et quel esprit ! Non pas cette fertilité de traits qui ne sont ni vrais ni faux, et qui donnent aux gens le très fugitif
int de contradictions à craindre, vous vous teniez plus près de votre vraie pensée, et, moins défiante, votre parole était pl
mps, ne fait rien à l’affaire. Et vous avez réussi avec éclat. Il est vrai que vos leçons n’allaient au fond de rien ; mais
s, Quintius, si vous aviez su préférer, en vous, ce don d’un jugement vrai , à la souplesse d’esprit par laquelle vous vous d
re ? Est-ce qu’en si peu de temps les choses auraient changé ? Il est vrai , elles ont changé dès hier, et l’habitude qu’on a
oute la célébrité de Quintius, et je me permettais d’estimer plus ses vraies qualités que celles qu’on lui prêtait. J’admirais
jours l’ont trouvé, employant les restes de son esprit à ignorer son vrai mérite, triste, soucieux, et, dans de si vives cl
un moyen de poursuivre plus efficacement et d’atteindre plus vite le vrai but, l’égalité. C’est ainsi que, par la liberté,
’être en passe, à leur tour, d’avoir affaire à ce droit ? Il est donc vrai que, même chez les parfaits de la politique, le g
les points du territoire, aux oreilles des gouvernants. Contrôle plus vrai que celui des assemblées délibérantes, et finalem
qu’en le détruisant. Lequel de M. Guizot ou de M. Thiers a été le vrai libéral16 ? Quand j’entrai à la Chambre des dé
crime à des hommes nés honnêtes gens. Je donnais à cette logique son vrai nom. J’appelais ambition, envie, convoitise, la p
i changer d’avis, ni faire que mon article n’ait point paru. — Il est vrai , dit le libraire ; il faut bien que M. Thiers pre
que M. Rouher, sans défiance, fait quelques pas en avant, le soldat, vrai soldat d’une telle armée, lui assène un coup de p
puis les plus proches émeutiers, et jouant des bras et des poings en vrai fils de l’Auvergne, il atteint la sous-préfecture
endu ne juger que « ce qui reste », c’est-à-dire ce qui sera toujours vrai . * Je ne dis bien que ce que j’ai sur le cœur ; o
publicaines sont des idées, non des convoitises, et que le nombre des vrais républicains ne se réduit pas, comme je l’avais c
i eu trop peu de talent pour être un homme d’État, et trop d’amour du vrai pour être un homme de parti. Aussi ne m’a-t-on ja
es familiarités d’autrefois, et, après les remerciements : « S’il est vrai , lui dis-je, que l’admiration que j’inspirais à m
goût à l’herbe remâchée qu’à l’herbe fraîche. Ne serait-ce pas là le vrai sens, tout au moins le sous-entendu, de cette rép
Moi aussi, j’eus à faire à Royer-Collard la redoutable visite. Il est vrai que je n’étais venu ni pour lui demander sa voix,
r et il refusa l’éloge comme cachant une épigramme. — Quand il serait vrai , dit-il, qu’occupé, comme vous l’êtes, de haute l
ltimbanques dans mes conférences à l’École normale supérieure. Il est vrai que, pour parler d’un sujet si en dehors des prog
ivé de dire à leur sujet qu’où il y a de la finesse d’observation, de vrais portraits sous d’amusantes caricatures, une satir
s pages sur le bon usage qu’on peut faire de cette obligation. Il est vrai que j’en parlais fort à mon aise, ayant eu le bon
près égaux, ou, de si peu inégaux, que choisir dans l’ex œquo est un vrai travail. Trouver le temps d’y vaquer n’est pas ch
sur leur fauteuil, les académiciens s’y endorment. N’est-il pas plus vrai que ce fauteuil les oblige et les stimule ? Compt
académiciens que moi. L’un d’eux, très bon juge, l’avait nommé de son vrai nom, vir bonus scribendi peritus. Certes, s’il y
homme de l’humeur de M. Rousse à se préoccuper de son manger. Il est vrai qu’il n’y pensait qu’après avoir pourvu à celui d
n’est pas « maîtresse du corps qu’elle anime » ? Aussi est-ce avec un vrai soulagement qu’à la fin du Journal du Siège, je l
mé : « Nous mangeons du beurre pour la première fois, et du gigot, un vrai gigot ! Maisle plus grand régal pour nous est le
isle plus grand régal pour nous est le pain blanc ? du pain blanc, un vrai pain blanc. » Expressions naïves d’honnête sensua
igoureusement séparée de la religion qu’elle paraît l’ignorer. Il est vrai que, dans son fond, il ne la soupçonnait pas de r
es secrets qui pussent mettre Dieu en danger. Il croyait que, dans la vraie science, toute découverte mène irrésistiblement à
au front, Si l’ardeur d’offenser faisait seule l’affront — Concierge. Vrai  ? concierge ! Et pourquoi cette injure Aux humble
ns des vers dont plus d’un redemande l’enclume. Moi je suis l’âne au vrai , l’âne qui, sur son dos, Porte où l’on veut qui v
trouver son chemin, au poète s’adresse. Son sens, flottant du faux au vrai , du mal au bien. N’a jamais raffermi ni redressé
Fait à son tribunal apporter la balance. Pour voir par quel métal au vrai poids incrusté Le félon la faisait pencher de son
érité J’osai pousser jadis30, le plus loin a porté, Et qui parla plus vrai , de la clameur servile Qui du triomphateur assour
s voit tout pensifs, se courber sur les cartes d’Allemagne. Serait-il vrai , ô mon Dieu ! faut-il donc se reprendre à vivre ?
as, ils se sont tus, quels valets ! 1870. * Le proverbe populaire dit vrai  : « On ne meurt pas de chagrin. » Comme une flamm
t, parmi cette foule qui l’écoute, nul ne pense que le général ne dit vrai , et qu’il exhorte à des vertus impossibles. Je vo
s infirmes devraient à cette heure porter des robes de deuil ! Est-il vrai que cette jeunesse et cette beauté, tu vas les ex
ts de sympathie à nous dire. Il ne lui en vint aucune aux lèvres ; la vraie vertu républicaine se défend, comme d’une faibles
99 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « De la dernière séance de l’Académie des sciences morales et politiques, et du discours de M. Mignet. » pp. 291-307
acle qu’on affiche et le derrière du rideau. Il y a le prétexte et le vrai motif. Jouffroy, sur lequel il a été dit, dans ce
la vie, j’ai le malheur de sentir que je m’attache de plus en plus au vrai en lui-même et que je n’entre plus dans le jeu. Q
ceux qui entrèrent alors à l’École normale, que M. Mûtnet a appelé un vrai séminaire laïque ; toutefois il est évident que,
a du Pascal dans cette douleur du jeune incrédule. Mais Jouffroy, le vrai Jouffroy et non celui de l’Académie, ne s’en tint
comme les temps. Il s’établit un immense éclectisme. La recherche du vrai dans toutes les théories, le goût du beau sous to
le plus en peine quand les gouvernements viennent à leur manquer. Le vrai , c’est qu’on avait à éviter sans doute une réunio
ernières années. Il y aurait eu, si l’on avait voulu être entièrement vrai , à tirer de là une leçon toute naturelle sur les
rd’hui il l’accepte volontiers toute faite de la main de ses amis. Sa vraie supériorité est dans la manière dont il entend et
anipulation des esprits, il disait de ce ton légèrement exagéré où le vrai et le comique se confondent : « Je suis un pédago
les couleurs et les transparences, mais que, certes, ce n’est pas un vrai savant. Le psychologiste en question peut se fair
100 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Poésies, par Charles Monselet »
re que comme d’un âne, d’un ivrogne et de pis encore, à s’enquérir du vrai et du faux, et à vouloir vérifier une bonne fois
e la routine. Il n’eut, dans toute sa vie littéraire, qu’une heure de vrai talent ; c’est le jour où, piqué au jeu et piqué
on ennemi. Ne vous attaquez pas au poëte ; quelqu’un l’a dit : « Tout vrai poëte a dans son carquois une flèche d’Apollon. »
ire casser l’arrêt. C’est encore dans Voltaire qu’il faut chercher la vraie et vive critique littéraire de ce temps-là ; c’es
ois en passant des marques de ce mépris qui était en moi un sentiment vrai . » Il y a des instincts de race : pourquoi cet é
alifiés qui frisent le génie et qui le manquent. Il y a des paradoxes vrais et des paradoxes fous : Mercier en avait des deux
e charlatanisme sous ces airs d’homme fougueux et exalté. Est-il bien vrai de dire de lui que « son bonheur était de rendre
ait bien contribuer à me faire une réputation : car ce Mercier est un vrai corsaire. Et puis fions-nous à l’honnêteté de ces
é de ces hommes qui ne parlent que de vertu !…18 » Ce Mercier est un vrai corsaire ! voilà une tache dans le tableau. Il n’
cieuse : il est dans la veine française, mot dont on abuse et qui est vrai pour lui. Il a du bon esprit d’autrefois, de ce q
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