septième et dix-huitième siècles. — § I. Le père Bonhours. Théorie du
vrai
orné. — § II. L’abbé Trublet. Recette pour faire
n du précieux, et traduit encore à sa renaissance, Balthazar Gracian.
Vraie
devise de la vanité, qui explique pourquoi le pré
ère Bouhours et l’abbé Trublet. § I. Le père Bouhours. — théorie du
vrai
orné. Ce premier docteur du précieux, très est
t pour que Voltaire lui fît une place dans le Temple du, Goût. Il est
vrai
qu’il l’y montre, derrière Pascal et Bourdaloue q
les recommander ; mais surtout qu’elles se gardent bien de n’être que
vraies
. Dans le premier ouvrage de Bouhours12, son estim
que vraies. Dans le premier ouvrage de Bouhours12, son estime pour le
vrai
est plus tiède et son goût pour l’ornement moins
rendait les infidélités faciles. Mais il n’est pas si aisé d’aimer le
vrai
que les ornements ; et Bouhours, quoi qu’il fasse
oi qu’il fasse, n’est qu’à demi converti. Il croit aimer, en 1687, le
vrai
de Boileau, de Bossuet, de Molière ; c’est leur s
l’homme ; il n’aime au fond que l’agréable et le joli ; il ménage le
vrai
et le beau. S’il n’y avait pas derrière ce vrai e
e joli ; il ménage le vrai et le beau. S’il n’y avait pas derrière ce
vrai
et ce beau des personnes avec lesquelles il tient
serait épargnées en leur honneur ! Pour les anciens, il en parle sans
vrai
savoir, raisonnable tant qu’il les loue en gros e
u, s’il admire les bons c’est par de méchantes raisons. Sa théorie du
vrai
embelli, figuré tantôt par un bâtiment qui déplaî
travail littéraire de la pensée au mot. Tout le monde croit tenir le
vrai
; à quoi bon le chercher ? On s’attachera donc au
’édifice, de la taille que de la qualité du diamant. Pour chercher le
vrai
, il faut deux choses données à peu de gens : dout
penser. Tel est l’ordre du travail. Apprendre à penser, chercher le
vrai
, même chose sons des mots différents. Vient ensui
t ; ce sont encore deux mots différents pour la même chose, car où le
vrai
est exprimé, il est orné. Bouhours détruit l’ordr
omme dans ceux de Bouhours, le faux est de penchant et de source ; le
vrai
n’est que de conduite. Bouhours voulait concilier
idées fausses qui s’exagèrent en se reproduisant. Bouhours voulait du
vrai
, à la condition d’être orné. Pour Trublet, il n’y
it du vrai, à la condition d’être orné. Pour Trublet, il n’y a pas de
vrai
; il y a le bon, dont il faut faire le beau. Voic
ses images familières, de moins haut goût que celles de Bouhours. Le
vrai
, dans Bouhours, ce sont les fondements de la mais
ce d’auteurs : ce sont les bons ; il n’y a de bons auteurs que par le
vrai
, et le vrai, au lieu de n’être que le bon, est le
: ce sont les bons ; il n’y a de bons auteurs que par le vrai, et le
vrai
, au lieu de n’être que le bon, est le tout. Allez
Le bon mis en ragoût pour en faire le beau est un pire conseil que le
vrai
orné de Bouhours. Dans la doctrine du vrai orné,
est un pire conseil que le vrai orné de Bouhours. Dans la doctrine du
vrai
orné, il y a du moins le mot, et le mot peut enco
encore faire songer à la chose. Dans lanthéorie du bon assaisonné, le
vrai
n’est pas même nommé. Et combien je me défie du m
le nouveau. Mais le nouveau n’est-il pas trop souvent le contraire du
vrai
qui a passé de mode ? En demandant aux écrivains
e, sauf dans le petit cercle de Bouhours, on demandait aux auteurs le
vrai
, la raison par laquelle nous le discernons du fau
ns du faux. C’était le bon conseil ; car, malgré l’attrait naturel du
vrai
tout tend à nous en éloigner, sans compter qu’il
oigner, sans compter qu’il y a souvent profit à lui être infidèle. Le
vrai
est à la fois un idéal et une règle. Il faut de l
gle. Voilà pourquoi les bons conseillers nous exhortent à chercher le
vrai
. Ils savent que nous n’y sommes ni assez enclins
mes ni assez enclins de nous-mêmes, ni assez aidés par les autres. Le
vrai
dans les livres est la vertu dans la conduite ; a
’attacher aux ornements, c’est prouver qu’on doute de l’excellence du
vrai
, ou qu’on veut avoir pour soi tout seul la gloire
grand critique du dix-septième siècle, Fénelon, a vu dans Cicéron le
vrai
orné ; voilà sa raison de préférer Démosthène à C
ène à Cicéron. Les gens qui recommandent le nouveau ne sentent pas le
vrai
et ne haïssent pas le faux. Je ne suis pas surpri
à Lucain, dit-il, et Cicéron à Sénèque, est un jugement qui, bien que
vrai
, ne suppose pas que l’homme qui le porte soit un
à Cicéron et Lucainà Virgile16. » J’étais bien sûr que la doctrine du
vrai
orné et du bon mis en ragoût le mènerait à dire q
e le goût pour le faux marque plus d’esprit que la préférence pour le
vrai
. En poussant un peu Trublet, on en eût facilement
lement tiré que le nouveau, fût-ce au prix du faux, vaut mieux que le
vrai
sans apprêt. Or, une fois qu’on fait des conditio
ux que le vrai sans apprêt. Or, une fois qu’on fait des conditions au
vrai
, qu’on le veut d’une certains façon et non d’une
, c’en est fait, on appartient au faux, et ce qu’on garde d’estime au
vrai
n’est que du respect humain. § III. Autre ress
à l’esprit, et converti des mouvements en idées17. » Le mot est aussi
vrai
des secondes. Mais peut-être le jeu était-il moin
x manières de passionner la foule au théâtre : par le grand et par le
vrai
. Le grand prend les masses, le vrai saisit l’indi
théâtre : par le grand et par le vrai. Le grand prend les masses, le
vrai
saisit l’individu. Le but du poète dramatique, qu
ujours être, avant tout, de chercher le grand, comme Corneille, ou le
vrai
, comme Molière ; ou, mieux encore, et c’est ici l
où puisse monter le génie, d’atteindre tout à la fois le grand et le
vrai
, le grand dans le vrai, le vrai dans le grand, co
nie, d’atteindre tout à la fois le grand et le vrai, le grand dans le
vrai
, le vrai dans le grand, comme Shakspeare. Car, re
teindre tout à la fois le grand et le vrai, le grand dans le vrai, le
vrai
dans le grand, comme Shakspeare. Car, remarquons-
aut de chacune d’elles constitue le contraire de l’autre. L’écueil du
vrai
, c’est le petit, l’écueil du grand, c’est le faux
e faux. Dans tous les ouvrages de Shakspeare, il y a du grand qui est
vrai
, et du vrai qui est grand. Au centre de toutes se
tous les ouvrages de Shakspeare, il y a du grand qui est vrai, et du
vrai
qui est grand. Au centre de toutes ses créations,
grandeur et de la vérité ; et là où les choses grandes et les choses
vraies
se croisent, l’art est complet. Shakspeare, comme
hautes que nous qui vivent comme nous. Hamlet, par exemple, est aussi
vrai
qu’aucun de nous, et plus grand. Hamlet est colos
n homme, c’est l’homme. Dégager perpétuellement le grand à travers le
vrai
, le vrai à travers le grand, tel est donc, selon
c’est l’homme. Dégager perpétuellement le grand à travers le vrai, le
vrai
à travers le grand, tel est donc, selon l’auteur
ières, tel est le but du poète au théâtre. Et ces deux mots, grand et
vrai
, renferment tout. La vérité contient la moralité,
e Tudor ? La voici. Une reine qui soit une femme. Grande comme reine.
Vraie
comme femme. Il l’a déjà dit ailleurs, le drame c
ont pas liées avec l’ensemble du système, et qui par elles-mêmes sont
vraies
, solides, intéressantes, dignes d’être conservées
tiques, on peut trouver des faits, des données qui resteraient encore
vrais
, le système disparaissant. Ces vérités partielles
monde ; l’analyse des erreurs des sens et de l’imagination est aussi
vraie
pour Helvétius qu’elle l’est pour Malebranche ; l
comme dans le cas précédent : ce sont des points de vue relativement
vrais
, mais dont la vérité s’évanouit dans une synthèse
isme) consiste à supposer que parmi les systèmes il y en a un qui est
vrai
, et que tous les autres sont faux. Par exemple, s
on exclura les trois premiers comme faux, le quatrième seul étant le
vrai
; mais l’idéalisme lui-même étant une expression
st qu’un très-petit nombre de philosophes seulement est resté dans le
vrai
et que le plus grand nombre s’est trompé : conclu
s bonnes passions ne sont pas plus aptes que les mauvaises à juger du
vrai
et du faux. Cette explication est démentie en out
u’on a secoué le joug. Il y a bien là, si l’on veut, quelque chose de
vrai
, et cela peut s’appliquer à quelque jeune témérai
aussi pauvres les profondes pensées d’un Spinoza ou d’un Kant. A dire
vrai
, je ne vois pas qu’il y ait sous ce rapport grand
uvais. Il n’y a donc pas là un critérium suffisant pour distinguer le
vrai
du faux. On dira encore que tels auteurs que nous
lle on n’avait pas accordé assez d’attention : tous les systèmes sont
vrais
par certains côtés, tous représentent un aspect d
t de ses nomades, que chacune d’elles est un miroir de l’univers, est
vrai
des systèmes. Chacun d’eux est comme un microcosm
? Supposer, encore une fois, que parmi tous ces systèmes un seul est
vrai
et que tous les autres sont faux, c’est, nous ven
sque tous se contredisent : ou plutôt on n’a ni tort ni raison, et le
vrai
et le faux vont se perdre dans l’abîme de l’absol
ncilie difficilement avec l’étendue des lumières. Tout cela peut être
vrai
; mais il ne faut pas confondre l’un des abus pos
e coupable, lorsque son seul tort est d’être frappé d’un point de vue
vrai
, mais de négliger les autres, tort dans lequel je
torien de la philosophie ? Il doit recueillir tous ces points de vue,
vrais
par un certain côté, et les transmettre à la phil
troverse) que ce procédé qui consiste tout d’abord à faire la part du
vrai
chez ses adversaires, et en général chez tous les
r trop de choses dans une boîte trop étroite. Si tel point de vue est
vrai
, comment tel autre peut-il l’être également ? Par
st trop ambitieuse dans ses théories métaphysiques ; mais si cela est
vrai
, comment la métaphysique elle-même est-elle possi
possible ? Jusqu’où l’est-elle, et dans quelle mesure ? Quelle est la
vraie
limite de ce que nous pouvons et de ce que nous n
’éclectisme ? Je prends un autre exemple. Incontestablement il y a du
vrai
dans le panthéisme. Personne ne peut nier que Die
Ainsi Dieu est partout, Dieu est en tout, est Deus in nobis. Voilà le
vrai
du panthéisme. D’un autre côté pourtant, il y a d
n degré nécessaire de la philosophie, mais que ce n’est pas encore la
vraie
philosophie elle-même. La vraie philosophie consi
phie, mais que ce n’est pas encore la vraie philosophie elle-même. La
vraie
philosophie consisterait, non pas à ajouter bout
dis bien plus : l’hypothèse que le système de Hegel serait absolument
vrai
est en contradiction avec les principes mêmes de
st en contradiction avec les principes mêmes de son système. S’il est
vrai
en effet que l’univers ne soit que le développeme
le des poètes, ni celle du peuple. Ils connaissent tous les degrés du
vrai
, et n’en dédaignent aucun, aussi éloignés d’un pé
obéissant qu’aux lumières de leur raison, et jamais à un parti pris :
vrais
et inimitables philosophes, que Voltaire et Monta
Plus scientifique quant à la forme, la philosophie moderne est moins
vraie
que la philosophie antique : car la vérité ne se
que comme contingente, puisqu’il viendra un jour où elle ne sera plus
vraie
. Et pourtant croit-on que les partisans de la thé
lus une évolution de la loi de Mariotte elle-même ; elle cesse d’être
vraie
, après je ne sais combien de siècles ; mais au bo
n de siècles ; mais au bout d’une fraction de seconde, elle redevient
vraie
et cela pour un nombre incalculable de siècles. E
nsi ne pourront pas lui enseigner que la loi de Newton cessera d’être
vraie
dans l’avenir, puisque cette loi est précisément
art ; ils ne pourront pas davantage lui apprendre qu’elle n’était pas
vraie
dans le passé. Encore en ce qui concerne l’avenir
Mais, si le principe d’induction tel que nous venons de l’énoncer est
vrai
, il y en aura qui seront à peu près pareilles et
lus souvent survit. Si l’une d’elles nous a fait connaître un rapport
vrai
, ce rapport est définitivement acquis et on le re
nce n’est qu’une classification et qu’une classification ne peut être
vraie
, mais commode. Mais il est vrai qu’elle est commo
t qu’une classification ne peut être vraie, mais commode. Mais il est
vrai
qu’elle est commode, il est vrai qu’elle l’est no
tre vraie, mais commode. Mais il est vrai qu’elle est commode, il est
vrai
qu’elle l’est non seulement pour moi, mais pour t
elle l’est non seulement pour moi, mais pour tous les hommes ; il est
vrai
qu’elle restera commode pour nos descendants ; il
s ; il est vrai qu’elle restera commode pour nos descendants ; il est
vrai
enfin que cela ne peut pas être par hasard. En ré
er plus loin. Une théorie physique, avons-nous dit, est d’autant plus
vraie
, qu’elle met en évidence plus de rapports vrais.
it, est d’autant plus vraie, qu’elle met en évidence plus de rapports
vrais
. À la lumière de ce nouveau principe, examinons l
» et « la Terre ne tourne pas » ne sont donc pas cinématiquement plus
vraies
l’une que l’autre. Affirmer l’une, en niant l’aut
’existence de l’espace absolu. Mais si l’une nous révèle des rapports
vrais
que l’autre nous dissimule, on pourra néanmoins l
us dissimule, on pourra néanmoins la regarder comme physiquement plus
vraie
que l’autre, puisqu’elle a un contenu plus riche.
j’affirme que tous ces phénomènes ont un rapport intime, et cela est
vrai
, et cela reste vrai bien qu’il n’y ait pas et qu’
ces phénomènes ont un rapport intime, et cela est vrai, et cela reste
vrai
bien qu’il n’y ait pas et qu’il ne puisse y avoir
irmer qu’il y a un lien entre les trois phénomènes et cela encore est
vrai
bien qu’il n’y ait pas d’espace absolu. Dans le s
este nous révèle entre tous les phénomènes célestes sont des rapports
vrais
; affirmer l’immobilité de la Terre, ce serait ni
e n’ait pas tout à fait le même sens que pour le vulgaire, et que son
vrai
sens soit bien plus subtil, plus profond et plus
moi toute la justice que vous méritiez. Consolez-vous ; j’aurais été
vrai
, et j’y aurais peut-être autant perdu que vous y
dira l’artiste qui réfléchit avant que de contredire, où est donc le
vrai
modèle, s’il n’existe ni en tout ni en partie dan
s moins senti la vérité de ce que je vous ai dit ? En serait-il moins
vrai
que par un œil microscopique, l’imitation rigoure
jamais recherché l’origine. Si ce que je te disois tout à l’heure est
vrai
, le modèle le plus beau, le plus parfait d’un hom
loignant sans cesse du portrait, de la ligne fausse, pour s’élever au
vrai
modèle idéal de la beauté, à la ligne vraie ; lig
e fausse, pour s’élever au vrai modèle idéal de la beauté, à la ligne
vraie
; ligne vraie, modèle idéal de beauté qui n’exist
s’élever au vrai modèle idéal de la beauté, à la ligne vraie ; ligne
vraie
, modèle idéal de beauté qui n’exista nulle part q
Pugets, des Pigals, des Falconnets ; modèle idéal de la beauté, ligne
vraie
dont les artistes subalternes ne puisent que des
s l’antique ou dans leurs ouvrages ; modèle idéal de la beauté, ligne
vraie
que ces grands maîtres ne peuvent inspirer à leur
igoureusement qu’ils la conçoivent ; modèle idéal de la beauté, ligne
vraie
au-dessus de laquelle ils peuvent s’élancer en se
e tenir approché ou éloigné du modèle idéal de la beauté, de la ligne
vraie
; modèle idéal de la beauté, ligne vraie non trad
al de la beauté, de la ligne vraie ; modèle idéal de la beauté, ligne
vraie
non traditionelle qui s’évanouit presque avec l’h
n peuple, d’un siècle, d’une école ; modèle idéal de la beauté, ligne
vraie
dont l’homme de génie aura la notion la plus corr
rconstances qui l’auront vu naître ; modèle idéal de la beauté, ligne
vraie
qui se corrompt, qui se perd et qui ne se retrouv
; ils la cherchent, non pour aprocher du modèle idéal ou de la ligne
vraie
, mais pour aprocher de plus près de la copie de c
Agasias. C’est un vieux conte, mon ami, que pour former cette statue,
vraie
ou imaginaire que les anciens appeloient la règle
iens appeloient la règle et que j’appelle le modèle idéal ou la ligne
vraie
, ils aient parcouru la nature, empruntant d’elle,
la connaissance la plus profonde de la beauté, étoient remontés à son
vrai
modèle idéal, à la ligne de foi avant que d’avoir
. Je vous déclare que s’ils avoient possédé le modèle idéal, la ligne
vraie
dans leur imagination, ils n’auroient trouvé aucu
s eu que d’emprunt, sourdement, obscurément le modèle idéal, la ligne
vraie
; c’est que si ces modèles avaient été anéantis,
serions arrivé comme eux à un modèle original et premier, à une ligne
vraie
qui aurait été bien plus nôtre, qu’elle ne l’est
; c’est que nature ne fait rien par saut, et que cela n’est pas moins
vrai
dans les arts que dans l’univers. Quelques conséq
isent beaucoup aux hommes de génie. Après cette excursion à laquelle,
vraie
ou fausse, peu d’autres que vous seront tentés de
ous parcourons Boileau des yeux. Tous ces mots qu’il emploie, raison,
vrai
, sublime, pompeux, et tant d’autres, qui sont com
inuelle d’idées et de termes pour obtenir la pensée de Boileau en son
vrai
sens, dans son vrai jour. On s’aperçoit alors que
e termes pour obtenir la pensée de Boileau en son vrai sens, dans son
vrai
jour. On s’aperçoit alors que cette pensée est si
ais pris dans son tempérament particulier la règle de l’art. S’il est
vrai
— et c’est vrai — qu’il se défie de l’imagination
n tempérament particulier la règle de l’art. S’il est vrai — et c’est
vrai
— qu’il se défie de l’imagination et lui trace ri
n jour, et d’un accès de fièvre. Enfin tout le monde sait combien les
vrais
artistes sont sobres à l’ordinaire de considérati
sans en empêcher aucune : c’est celle qui, par essence, distingue le
vrai
du faux. Mais qu’est-ce qu’une pensée vraie, en p
par essence, distingue le vrai du faux. Mais qu’est-ce qu’une pensée
vraie
, en poésie ? La poésie est un art, et la vérité n
la beauté. Mais la beauté, c’est la vérité : Rien n’est beau que le
vrai
… Mais le vrai, c’est la nature : La nature est
s la beauté, c’est la vérité : Rien n’est beau que le vrai… Mais le
vrai
, c’est la nature : La nature est vraie… Raison,
est beau que le vrai… Mais le vrai, c’est la nature : La nature est
vraie
… Raison, vérité, nature, c’est donc tout un, et
aient et corrompaient la nature, qui veut que l’intelligence tende au
vrai
, et que le langage soit le signe de l’idée : ils
rebut les mannequins élégants de Quinault, et produit des hommes, de
vraies
âmes humaines, douloureuses et vivantes : si vrai
it des hommes, de vraies âmes humaines, douloureuses et vivantes : si
vrai
, qu’avec sa grâce puissante, il fait parfois l’ef
ressemble, sans avoir vu l’original. Boileau dit : Mais la nature est
vraie
, et d’abord on le sent. Et M. Zola, traducteur fi
ctement et vigoureusement rendue, et c’est parce que nous les sentons
vraies
, d’une vérité qui nous saisit immédiatement, que
itation n’est donc, en somme, pour Boileau, qu’un moyen de faire plus
vrai
; et, quand il propose sans cesse les anciens pou
evons nous proposer aussi pour modèle : ce qui, étant universellement
vrai
, sera universellement intelligible. La poésie, di
ême ? Peut-être n’a-t-il quitté si souvent la voie où l’engageait son
vrai
génie, pour se faire moraliste et manieur d’idées
e, excellent et très original. Si, en effet, « rien n’est beau que le
vrai
», et si le charme, le je ne sais quoi qui transp
siste principalement à ne jamais présenter au lecteur que des pensées
vraies
et des expressions justes », on ne doit pas préte
impressions ordinaires et communes, qui est significative, et qui est
vraie
d’une vérité universelle. S’il y a un lyrisme hor
l’humanité. Car elles ne diffèrent des nôtres que par l’intensité. Le
vrai
, le grand lyrique, ce n’est pas un Baudelaire, un
es et spirituelles, par quelques vers immortels, où vit la nature, la
vraie
nature champêtre, dans sa saine et belle grossièr
nature que l’épopée imite, implique la mythologie. La mythologie est
vraie
. Mais comme il serait difficile à un moderne, à u
de l’épopée : l’épopée est un poème allégorique, et la mythologie est
vraie
, comme forme d’art exprimant l’abstrait par le co
s. Quant à comparer les peintures avec la nature, il faut un amour du
vrai
que peu de gens possèdent, et là se présente un é
visages bleus et des mains jaunes ; elle délaissera un paysage net et
vrai
pour s’abattre devant des machines flamboyantes,
abitent les personnages tatoués et coloriés qui l’intéressent. Il est
vrai
, cependant, que cette foule bâille aux musées, et
musées pour serre chaude, la réalité est fausse, le conventionnel est
vrai
; en effet, les peintures renfermées dans les mus
e. Séparer de l’ensemble un fragment, l’encadrer et l’offrir dans son
vrai
particulier, voilà l’écueil du réalisme, parce qu
lumière dans un palais. Les paysagistes peignent toujours d’après le
vrai
, et le vrai le plus généralement connu ; aussi il
s un palais. Les paysagistes peignent toujours d’après le vrai, et le
vrai
le plus généralement connu ; aussi ils ont marché
imes pour tout peintre, et qu’il ne lui est pas donné de résoudre. Le
vrai
de la couleur ou de la lumière est si puissant, s
que la guerre amène les rimes les plus redondantes). J’ai dit que le
vrai
, dans la couleur ou dans la lumière, était parfai
, dans la couleur ou dans la lumière, était parfaitement dédaigné, le
vrai
, dans le bonhomme est traité avec encore plus de
à la multiplication des pains. Lorsque Raphaël a voulu entrer dans le
vrai
, le portrait, « ce genre inférieur », comme vous
t une place ; le xixe siècle a affranchi l’ordinaire, le général, le
vrai
. La beauté ne veut rien dire sinon la beauté ; le
choque ; au soleil, les guenilles valent les vêtements impériaux. Le
vrai
embrasse tout ce qui vit et pense ; et il donne a
envoyé promener les Adonis et les Quasimodos romantiques ; alors les
vrais
ouvriers, les vrais paysans, les vrais bourgeois
Adonis et les Quasimodos romantiques ; alors les vrais ouvriers, les
vrais
paysans, les vrais bourgeois dans leur étroitesse
imodos romantiques ; alors les vrais ouvriers, les vrais paysans, les
vrais
bourgeois dans leur étroitesse, tout a été peint
ienne définition, qui a servi à toutes les écoles : le beau, c’est le
vrai
. Tout ce qui est faux de pensée ou d’expression e
erez tout. Boileau vous dira une bonne chose : Rien n’est beau que le
vrai
, et tout de suite, pour faire de l’art et pour fa
aire une rime, il vous joindra à cette bonne chose une niaiserie : le
vrai
seul est aimable. Le romantisme a bien dit aussi
vrai seul est aimable. Le romantisme a bien dit aussi : la nature, le
vrai
, voilà ce qu’il faut imiter. Mais, tout en disant
x qu’il attaquait. Pour nous, nous admettons le laid, parce qu’il est
vrai
; nous admettons le beau, parce qu’il est vrai au
laid, parce qu’il est vrai ; nous admettons le beau, parce qu’il est
vrai
aussi ; nous admettons le vulgaire comme l’extrao
dmettons le vulgaire comme l’extraordinaire, parce que tous deux sont
vrais
; mais ce que nous n’admettons pas, et ce qui a t
nuais ainsi jusqu’à la fin. Je citerais sans relâche, car c’est là le
vrai
beau chez ce peuple grotesque et romantique, de l
de rongeurs très envahissante qui attaque sans cesse le sentiment du
vrai
et du juste pour mettre à sa place, l’amour de l’
par des religieux qui s’ignorent, mais en tout cas, on aime mieux les
vraies
litanies de l’Église que ces légions de : Puisque
elui qui dit… Je suis celui qui fait… Il n’était pas de ceux… etc. Le
vrai
c’est que la poésie est un métier où l’on compte
il boîte. Ce n’est pas assez que, par système, la poésie dénature le
vrai
, il faut que les idées déjà troublées et confuses
ens critique n’existe que chez les gens de bonne foi qui cherchent le
vrai
et n’ont pas honte de s’avouer leurs fautes et de
’à raconter ce qu’on a vu dans son petit coin personnel, et si on est
vrai
, si on représente les gens dont on est entouré, l
s qui se trémoussent en dix volumes on ne sait pourquoi, qui n’ont ni
vraie
passion, ni vraie vie, tous ces batailleurs, qui
nt en dix volumes on ne sait pourquoi, qui n’ont ni vraie passion, ni
vraie
vie, tous ces batailleurs, qui vivent de sang, d’
, m’ennuient, je veux la vérité avant tout, « Rien n’est beau que le
vrai
, etc. » dit Boileau, et c’est une des rares fois
tromper, vous en savez assez pour distinguer s’il est près ou loin du
vrai
. Vous vous retrouvez dans son œuvre qui vous rapp
rsuadé qu’il en avait fait trois fois plus qu’il n’en a signé. Il est
vrai
que cette facilité du roman me diminuait singuliè
rvescence de l’imagination l’entraînent aux dépens de la raison et du
vrai
, quand le culte du passé l’empêche de voir les cu
tème et imite au lieu de créer ; celui qui imite ne voit ni juste, ni
vrai
, il n’est préoccupé que par l’exemple ; il faut d
le peinte, ces bonshommes de carton et ces histoires à peu près aussi
vraies
que les bonshommes qui les racontent. L’homme est
ention de son spectateur qui n’avait pas encore peur de son portier ;
vrai
, parce qu’il employait des hommes de bonne volont
es de foi sous le ciel : tel a été le théâtre au premier jour. Il est
vrai
que cette perfection n’a pas duré longtemps, mais
t eu un autre théâtre toujours agissant, toujours varié,, encore plus
vrai
, encore plus naïf, encore plus complet, qui n’est
un commerce avec la logique. Quant à ceux qui opposent l’idéalisme au
vrai
, leurs idées sont de beaucoup inférieures à celle
homme, et qu’on peigne non pas un homme, mais l’homme. L’homme étant
vrai
puisqu’il est l’homme, tandis qu’un homme est une
l’homme, tandis qu’un homme est une exception ; la réalité n’est pas
vraie
, parce qu’elle ne comporte qu’une spécialité et n
érité. Donc le réalisme qui fait des monographies fait réel, mais non
vrai
, et par conséquent est insignifiant et étroit, le
réel, mais non vrai, et par conséquent est insignifiant et étroit, le
vrai
étant supérieur au réel. — Amen. D’autres sont d’
’était pas conclure sur lui. Ou bien encore, les romantiques sont les
vrais
réalistes, car ils ont fait de la couleur locale.
éable et du réel, mais il faut que cet agréable soit lui-même pris du
vrai
. « On prend d’abord l’imagination que les bonnes
s que nature (l’habitude !) ; beaucoup plus que d’avoir été simple et
vrai
. Vous avez voulu que ce « bonhomme » ait eu, lui
vérité de couleur ne constituait pas le beau qui est la splendeur du
vrai
», et pour faire accepter votre protégé, vous l’a
rtissant, et par conséquent le relève ; Que, demandant à l’artiste le
vrai
utile, il lui demande surtout le sentiment, l’obs
trouve plus nets les gens qui disent que le beau est la splendeur du
vrai
, qu’il y a de l’idéal partout et qu’il faut savoi
n sur ces belles idées. Lorsqu’on dit : « Le beau est la splendeur du
vrai
», voilà des mots agréables et qui plaisent, cela
eries de Delisle, et l’on comprend à l’instant même « la splendeur du
vrai
». Tandis que ces natures vulgaires de réalistes
de toute analyse comme de toute synthèse : le bon et le mauvais. Être
vrai
, être faux, voilà pour moi dans l’art les deux te
u’il permette à cet Allemand les défauts de son pays. J’ai dit que le
vrai
et le faux étaient pour moi, esthétiquement parla
choisi comme termes d’opposition le bon et le mauvais, et pourquoi le
vrai
et le faux, l’utile et l’inutile vous semblent-il
? Une chose bonne ne peut pas être indistinctement utile ou inutile,
vraie
ou fausse, tandis qu’elle peut être belle ou laid
vient à dire que le beau, l’agréable sont des qualités inférieures au
vrai
et à l’utile, et que si vous basez une théorie ar
l’agréable, vous aurez un art inférieur à celui qui sera basé sur le
vrai
et sur l’utile. Je ne crois pas qu’on puisse me c
sur lequel je m’appuie est donc suffisamment justifié. L’utile et le
vrai
, voilà donc la base de toute esthétique raisonnab
on seule doit servir à juger des choses a sonné et que, par suite, le
vrai
et l’utile sont devenus les seules fins du travai
donc les seuls voies à suivre : ou être utile par la science, ou être
vrai
dans l’art ; en suivant l’une ou l’autre voie, il
un homme. Donc, « il faut nécessairement tricher et on est alors plus
vrai
que la vérité ». L’article de M. Perrier est curi
ennent dans la vie humaine qu’un rang secondaire, le travail étant le
vrai
but, la vraie destinée de l’homme. Ces idées cond
a vie humaine qu’un rang secondaire, le travail étant le vrai but, la
vraie
destinée de l’homme. Ces idées conduisent par con
onduit logiquement à dire : il faut tricher, en trichant on fait plus
vrai
que la vérité. Je suppose que le lecteur a été ha
uppose que le lecteur a été habitué comme moi à penser que ce qui est
vrai
est vrai, que ce qui est exact est exact ; cette
e le lecteur a été habitué comme moi à penser que ce qui est vrai est
vrai
, que ce qui est exact est exact ; cette croyance
du sens poétique, ce qui est exact ne l’est pas, que ce qui n’est pas
vrai
, est plus vrai que ce qui est vrai. M. Perrier pe
e, ce qui est exact ne l’est pas, que ce qui n’est pas vrai, est plus
vrai
que ce qui est vrai. M. Perrier peut donc compren
ne l’est pas, que ce qui n’est pas vrai, est plus vrai que ce qui est
vrai
. M. Perrier peut donc comprendre qu’il y ait un M
torité du dieu Vers, me paraît tout surpasser. Ce dessus réel qui est
vrai
et qui recouvre un dessous idéal non vrai mais pl
ser. Ce dessus réel qui est vrai et qui recouvre un dessous idéal non
vrai
mais plus vrai, ayant une apparence distincte ; c
réel qui est vrai et qui recouvre un dessous idéal non vrai mais plus
vrai
, ayant une apparence distincte ; ce dessus réel q
ais plus vrai, ayant une apparence distincte ; ce dessus réel qui est
vrai
mais qui est méprisable, étant matériel ; ce dess
s qui est méprisable, étant matériel ; ce dessous idéal qui n’est pas
vrai
, mais qui doit dominer, effacer ce dessus réel, m
des intentions qui pourraient me mettre bien avec M. Veuillot, c’est
vrai
, mais comme l’amitié de M. Veuillot n’est pas ma
tres règles que l’imitation de la nature ? Je sais qu’il n’y a que le
vrai
qui plaise et qui touche. Je sais encore que la p
t non les règles classiques, — que de lui plaire et le toucher par le
vrai
? Mais cette phrase n’implique-t-elle pas contrad
ait des progrès immenses dans la décoration. Je sais bien qu’on a des
vrais
salons, avec des vraies pendules qui sonnent touj
s dans la décoration. Je sais bien qu’on a des vrais salons, avec des
vraies
pendules qui sonnent toujours minuit pour prouver
es qui sonnent toujours minuit pour prouver qu’elles marchent, et des
vraies
glaces qui reflètent derrière le dos de l’acteur
les personnages du balcon ; je sais tout cela, et aussi qu’il y a des
vrais
fauteuils en élastique et des vraies bouteilles d
tout cela, et aussi qu’il y a des vrais fauteuils en élastique et des
vraies
bouteilles de vrai vin de Champagne, mais l’illus
u’il y a des vrais fauteuils en élastique et des vraies bouteilles de
vrai
vin de Champagne, mais l’illusion, mais l’illusio
dans la perfection du décor ; et de fausses histoires jouées dans de
vrais
salons valent beaucoup moins que de vraies histoi
es histoires jouées dans de vrais salons valent beaucoup moins que de
vraies
histoires jouées dans des salons menteurs. J’ai d
ains vices. La comédie italienne en est une grande preuve : ces types
vrais
, populaires, sont l’abstraction des caractères ;
t ivrogne qui ne craint ni Dieu ni diable, est un type effroyablement
vrai
; on le rencontre partout avec les mêmes passions
cienne définition, qui a servi à toutes les écoles : le beau c’est le
vrai
. Tout ce qui est faux de pensée ou d’expression e
rez tout. Boileau vous dira une bonne chose : Rien n’est beau que le
vrai
; et tout de, suite, pour faire de fart et pour
ire une rime, il vous joindra à cette bonne chose une niaiserie : le
vrai
seul est aimable . Le romantisme a bien dit aussi
rai seul est aimable . Le romantisme a bien dit aussi : la nature, le
vrai
, voilà ce qu’il faut imiter. Mais, tout en disant
x qu’il attaquait. Pour nous, nous admettons le laid, parce qu’il est
vrai
; nous admettons le beau, parce qu’il est vrai au
laid, parce qu’il est vrai ; nous admettons le beau, parce qu’il est
vrai
aussi ; nous admettons le vulgaire comme l’extrao
dmettons le vulgaire comme l’extraordinaire, parce que tous deux sont
vrais
: mais ce que nous n’admettons pas, et ce qui a t
uais ainsi jusqu’à la fin ? Je citerais sans relâche, car c’est là le
vrai
beau chez ce peuple grotesque et romantique, de l
s de poètes trop occupés de leur bonne grâce à chanter. La passion du
vrai
, s’ils la connaissaient, est plus poignante, plus
ïf viennent s’ajouter des images abondantes comme des étoiles ; c’est
vrai
, mais ce sentiment y est bien complet et c’est po
moins poète de tous. Esprits faux, ce qu’il y a de bon, de simple, de
vrai
dans leurs cadences, c’est ce qui aurait justemen
me, passion, mariage, ordre, désordre, religion, absolutisme. » C’est
vrai
, là est sa force et sa faiblesse. M. de Pontmarti
donc là plutôt la vie que ne saurait l’être celle d’un bourgeois. Le
vrai
sentiment pontmartiniste là-dessus c’est qu’Adolp
e œuvre ridicule qu’Adolphe dépasse énormément. Ceci est une histoire
vraie
, René un mensonge. Adolphe est une étude simple,
, Leslie. Fins, observateurs, hommes d’esprit, aimant la nature et le
vrai
, ils ont une peinture expressive qui fait penser,
. « Le grand défaut du temps est l’ambition d’aller plus loin que le
vrai
. (Ceci est écrit en 1802 et en 1856 on en est au
egardent point de près me regarderont avec admiration : deux ou trois
vrais
amis de Claude, en voyant ma prétention, haussero
ésicatoires littéraires. * * * À propos de M. Bouilhet, il est bien
vrai
que Méry ce littérateur à l’ail, Théophile Gautie
se sont assisesà la gamelle des journaux. Cette Revue de Paris est le
vrai
pays de Cocagne des images. * * * Il y a eu pen
Paturot, qui a de fort bonnes idées et qui se préoccupe des peintures
vraies
. Le système d’exposition permanente et de ventes
Molière et La Fontaine, et de son influence sur ses amis. — § IX. Du
vrai
dans les ouvrages de Boileau. Ce qui le met au-de
ieux en certains endroits, mais d’une longueur assommante82. » Il est
vrai
qu’il était alors octogénaire, et que déjà les sa
ect fasse marcher Les astres contre leur nature87 ! Ces vers sont un
vrai
bouquet de fleurs espagnoles. Malherbe imitait, s
res, jusqu’à ces jeux d’esprit, sans nom et sans nombre, qui sont aux
vraies
œuvres de l’esprit ce que sont au travail fécond
les ironies lui donnent du sel, les sentences de la gravité. » Il est
vrai
que Gracian ajoute : « A tout cela il faut mêler
té, des esprits supérieurs, de grands poètes, qui avaient goûté de la
vraie
gloire, allaient demander à la mode les succès br
oleil, il revient de sa méprise, qu’il explique ainsi : Il est bien
vrai
que, sans peine, Il auroit pu desja mieux Sortir
ces du prince, qui le frappa, dit-on, avec des pincettes. L’anecdote,
vraie
ou fausse, fut crue et répétée, parce qu’elle éta
r Baltique pour me promener, je me trouve loin de la Brévone comme un
vrai
poisson hors de l’eau ; car, de nous autres Trito
de se voir tel qu’il était, ou plutôt il eut assez de génie pour être
vrai
avec lui-même ; c’est pour cela qu’il fut si bon
VII. Principes de sa poétique. La raison est l’âme des écrits, le
vrai
en est l’unique objet : telle fut la doctrine fon
d’appliquer la raison à la diversité des genres, et de rechercher le
vrai
qui convient à chacun. Il l’a gravée dans des ver
tent d’elle seule et leur lustre et leur prix… Rien n’est beau que le
vrai
, le vrai seul est aimable. Le mot seul est à la
le seule et leur lustre et leur prix… Rien n’est beau que le vrai, le
vrai
seul est aimable. Le mot seul est à la fois la l
n il n’y a ni lustre ni prix, c’est-à-dire ni forme ni fond ; hors du
vrai
il n’y a pas de beau. Ces vers, que chacun de nou
e détail, que ce qu’il avait en vue, c’est la raison sous la forme du
vrai
. Mais il n’en eut pas d’images aussi claires que
e l’empêcherait-on de chercher, comme la morale et la philosophie, le
vrai
par la raison ? Après avoir été dans notre pays u
demandât cet empire aux seules choses qui le donnent, la raison et le
vrai
? Voilà ce qu’avait pu soupçonner Malherbe et ce
que l’art de choisir, parmi ses pensées, celles qui ont la marque du
vrai
, reconnue par la raison ; mais il fut glorieux po
i passionnée ou si rare, qu’ait proscrite cette libre raison ? Est-il
vrai
que Boileau ait parlé froidement de la passion ?
au-delà, non de celles que j’ai pu connaître, car je ne réduis pas le
vrai
à mon expérience personnelle, mais de celles que
’objet de la raison, comme l’entend Boileau, n’est point une sorte de
vrai
; c’est tout ce qui est vrai. C’est à la fois le
entend Boileau, n’est point une sorte de vrai ; c’est tout ce qui est
vrai
. C’est à la fois le vrai du devoir et le vrai du
nt une sorte de vrai ; c’est tout ce qui est vrai. C’est à la fois le
vrai
du devoir et le vrai du fait ; le vrai de Pascal,
; c’est tout ce qui est vrai. C’est à la fois le vrai du devoir et le
vrai
du fait ; le vrai de Pascal, comme celui de Monta
i est vrai. C’est à la fois le vrai du devoir et le vrai du fait ; le
vrai
de Pascal, comme celui de Montaigne. Seulement Bo
faiblesse et non une vertu. Mais cette condition, loin de borner le
vrai
, n’en fait-elle pas elle-même partie ? Quand nous
en faire honneur comme d’une vertu ? Ces principes de la raison et du
vrai
, Boileau les applique aux genres dont les règles
se conformer à la disposition d’esprit particulière qui y répond ; le
vrai
, c’est tout ce qui est conforme à cette dispositi
t, loin de la gêner, la sert et l’enrichit124 . Ainsi, pour avoir le
vrai
sens de l’admiration qu’inspire à Boileau cette f
ait être mieux conçue, et qu’elle sort par moments de la raison et du
vrai
. Il n’est pas une des prescriptions de Boileau où
eau où l’on ne trouve la raison pour principe de l’inspiration, et le
vrai
pour objet. Que dis-je ? il n’en est pas une qui
elle la règle. Une doctrine littéraire, qui m’impose la raison et le
vrai
, a plus de souci de ma liberté que celle qui auto
la liberté véritable, sinon dans la connaissance de soi-même ? Il est
vrai
que nous ne le croyons pas d’abord ; nous goûtons
mes. On s’insurge contre Boileau par la crainte qu’on a de se voir au
vrai
. Outre qu’il juge les questions brièvement, sans
évertuait alors tout ce qui tenait une plume, il oppose la raison, le
vrai
, comme à un siècle déréglé on se contente de rapp
d’écrits, nous n’attachions pas tous le même sens aux mots raison et
vrai
, comme, en fait de conduite, aux mots probité, ho
de ces mots qui contiennent en eux tout un ordre de vérités, raison,
vrai
, langue, perfection ; mots de ralliement pour l’e
che un moment que pour revenir s’y fixer de nouveau. Cette raison, ce
vrai
, importunaient comme des fantômes tous les poètes
n même temps qu’il opposait à la poésie contemporaine la raison et le
vrai
, réintégrés pour ainsi dire dans la langue poétiq
ir de beaux ouvrages, qui ne portent pas la marque de la raison et du
vrai
, ou qu’il y a une sorte de vrai qui n’est pas con
tent pas la marque de la raison et du vrai, ou qu’il y a une sorte de
vrai
qui n’est pas conforme à la raison. Mais qui oser
délicat de tous les genres ; Boileau ramenait tout à la raison et au
vrai
. Le contrôle amical qu’ils exerçaient les uns sur
qu’on en peut tout au plus conclure, c’est que les aparté, pour être
vrais
, veulent des personnages aussi distraits que La F
divers où chacun d’eux est le premier, la perfection, c’est-à-dire le
vrai
par la raison. Pourquoi vouloir séparer Molière e
lois de l’art, qui eut la gloire de les exprimer si bien. § IX. Du
vrai
dans les ouvrages de Boileau. — ce qui le met au-
grandes vérités de l’art, dont la principale, Rien n’est beau que le
vrai
, fait le sujet de l’épître à Seignelay140; l’util
ée de l’autre. Deux sujets peu dignes de lui, et qui prouvent que les
vraies
sources de l’inspiration étaient taries et que so
é quelques admirateurs considérables de Regnier, plutôt que donné son
vrai
sentiment ? Quoi qu’il en soit, il n’y a guère qu
oésie. Au lieu d’y voir l’expression la plus haute de la raison et du
vrai
, il n’y reconnaissait que l’art et la science, c’
entendu l’école de Ronsard. Sa doctrine favorite, N’estimer rien de
vrai
qu’au goût il ne soit tel, est, en fait de poési
és. Cet empire dont j’ai parlé tout à l’heure, à quoi le doit-il ? Au
vrai
, qu’il a su trouver et exprimer dans la satire, d
ique et dans l’épître, trois genres si unis quoique si différents. Le
vrai
qui fait vivre ses satires littéraires, le plus o
res littéraires, le plus original peut-être de ses ouvrages, c’est le
vrai
d’un excellent plaidoyer en faveur de l’esprit fr
ni la haine des sots et de tout succès qui n’est point mérité163. Le
vrai
de l’Art poétique n’est pas d’une autre sorte que
e les exprimer, et, par analogie, à tous les arts dont l’idéal est le
vrai
. C’est ce qui m’explique pourquoi tous les esprit
timents et nos souvenirs ; mais tous se rappellent l’idéal commun, le
vrai
par la raison, et ils se tournent vers celui qui
de l’Art poétique, exprimant une loi éternelle de l’esprit humain. Le
vrai
des satires morales et des épîtres est d’une autr
orte que celui des satires littéraires et de l’Art poétique. C’est le
vrai
dans la conduite de la vie. Boileau ne s’adresse
lus au goût, mais à la conscience. Il nous fait de vives peintures du
vrai
, plus souvent du vrai de Pascal que du vrai de Mo
conscience. Il nous fait de vives peintures du vrai, plus souvent du
vrai
de Pascal que du vrai de Montaigne, du vrai selon
ait de vives peintures du vrai, plus souvent du vrai de Pascal que du
vrai
de Montaigne, du vrai selon l’esprit chrétien, qu
du vrai, plus souvent du vrai de Pascal que du vrai de Montaigne, du
vrai
selon l’esprit chrétien, qui est moins l’expressi
sir. § X. Perfection de l’art d’écrire en vers. — Le Lutrin. Le
vrai
commun à tous les ouvrages de Boileau, c’est la p
it-il, est naturellement plein d’un nombre infini d’idées confuses du
vrai
, que souvent il n’entrevoit qu’à demi, et rien ne
stent principalement à ne jamais présenter au lecteur que des pensées
vraies
, et des expressions justes », c’est que ses force
de tant de lecteurs qui ne s’inquiètent pas d’où viennent les pensées
vraies
et les expressions justes, et qui, ne pouvant jug
s, il risque de tomber dans le faux pour n’avoir pas voulu répéter le
vrai
. L’imitation, au sens défavorable qu’on y attache
aire sous-entendait ceci : Il n’a fait ni voulu dire que ce qui était
vrai
selon sa nature et sa raison. Aussi est-il d’une
xcellent, qu’il n’en est pas un, dans notre pays, dont je trouve plus
vrai
ce que lui-même a dit d’Homère : C’est avoir pro
à ses vers : Assez près de Regnier m’asseoir sur le Parnasse. Il est
vrai
qu’un peu plus haut il était moins modeste : Et l
pement de l’esprit européen étaient des hommes plus que médiocres, de
vrais
manœuvres, qui tiraient parti, per alcuni denari,
t superficiel et le charlatanisme prétendent imiter les allures de la
vraie
science et ceux où l’auteur, obéissant à une pens
alon ; car le jour n’est pas loin où tout ce qui n’est pas sérieux et
vrai
sera ridicule. Soyons donc vrais, au nom de Dieu,
n où tout ce qui n’est pas sérieux et vrai sera ridicule. Soyons donc
vrais
, au nom de Dieu, vrais comme Thalès quand, de sa
pas sérieux et vrai sera ridicule. Soyons donc vrais, au nom de Dieu,
vrais
comme Thalès quand, de sa propre initiative et pa
initiative et par besoin intime, il se mit à spéculer sur la nature ;
vrais
comme Socrate, vrais comme Jésus, vrais comme sai
oin intime, il se mit à spéculer sur la nature ; vrais comme Socrate,
vrais
comme Jésus, vrais comme saint Paul, vrais comme
it à spéculer sur la nature ; vrais comme Socrate, vrais comme Jésus,
vrais
comme saint Paul, vrais comme tous ces grands hom
ure ; vrais comme Socrate, vrais comme Jésus, vrais comme saint Paul,
vrais
comme tous ces grands hommes que l’idéal a posséd
elle il faut toujours se transporter pour apprécier les choses à leur
vrai
jour, qui pourra mourir tranquille, si, en jetant
est illégitime. Car la perfection est impossible sans la science. La
vraie
façon d’adorer Dieu, c’est de connaître et d’aime
ation spéciale de ces principes à la science astronomique, d’après sa
vraie
position encyclopédique. I L’ensemble des con
es aux trois derniers siècles, et finalement parvenu aujourd’hui à sa
vraie
maturité abstraite. En vertu de cette intime conn
fier suffisamment, pour ceux, du moins, qui en auront bien compris le
vrai
sens général. Quoique d’abord indispensable, à to
inexplicable, mais qui, au fond, est alors en pleine harmonie avec la
vraie
situation initiale de notre intelligence, en un t
osent notre espèce. Sous sa seconde phase essentielle, constituant le
vrai
polythéisme, trop souvent confondu par les modern
évocablement des études plus efficaces, et mieux en harmonie avec nos
vrais
besoins. Même en un temps où le véritable esprit
tte première révolution théologique n’a pu alors donner lieu à aucune
vraie
discussion, l’intervention continue de l’esprit o
en sorte que le plus dangereux obstacle à l’installation finale d’une
vraie
philosophie résulte, en effet, aujourd’hui de ce
ts extérieurs de nos constantes investigations, sans que néanmoins la
vraie
constitution de chacun d’eux puisse, en aucun cas
pour vérifier, conformément à nos explications initiales, combien la
vraie
positivité doit être mûrement préparée, de manièr
urtout aux impulsions pratiques, qui les développent beaucoup, il est
vrai
, mais ne pourraient les faire naître. Ces exigenc
int comme résultant du passage de la lune au méridien local. Tous nos
vrais
besoins logiques convergent donc essentiellement
qu’une foule d’événements s’accomplissent continuellement sans aucune
vraie
dépendance mutuelle ; en sorte que ce penchant in
acquiert enfin toute son importance, parce qu’elle indique en lui le
vrai
fondement philosophique de la sociabilité humaine
nser, à cet égard, de toute discussion, puisqu’on n’y observe plus de
vraie
communauté d’opinions que sur les sujets déjà ram
ous avons vue constituer, à tous égards, le principal caractère de la
vraie
science ; car, la pure érudition, où les connaiss
rflu d’insister ici sur une explication aussi peu contestable. Il est
vrai
que l’exorbitante prépondérance maintenant accord
positif, dont aucune autre propriété ne peut aussi bien manifester le
vrai
caractère et faciliter l’ascendant réel. Notre ar
cette inévitable disposition deviendra dès lors très favorable à nos
vrais
intérêts spéculatifs, en prévenant cette vaine dé
ité de l’état positif aura suffisamment permis de saisir toujours les
vrais
rapports essentiels de chaque partie avec le tout
er comme offrant le seul moyen légitime de connaître l’avenir. Il est
vrai
que l’esprit positif, parvenu à son entière matur
toutes nos saines spéculations pour l’amélioration continue de notre
vraie
condition, individuelle et collective, au lieu de
patible avec la nature des phénomènes et conforme à l’exigence de nos
vrais
besoins ; tandis que l’ancienne manière de philos
Sous cet aspect, il indique l’une des plus éminentes propriétés de la
vraie
philosophie moderne, en la montrant destinée surt
à rendre superflue. La saine philosophie écarte radicalement, il est
vrai
, toutes les questions nécessairement insolubles :
ant toujours émaner de la sagesse vulgaire, n’appartiennent jamais au
vrai
domaine de la science, dont ils constituent, au c
alables relatives à la logique abstraite, où il s’agit d’apprécier la
vraie
méthode philosophique, isolément d’aucune applica
divers ordres de nos spéculations positives, ce qui constituerait la
vraie
difficulté et l’utilité de tels préceptes logique
octrine ne pouvant, en chaque cas, être bien jugées que d’après leurs
vraies
relations mutuelles : il n’est pas plus possible,
orique, cette intime solidarité naturelle entre le génie propre de la
vraie
philosophie et le simple bon sens universel, mont
ujourd’hui remplir la science réelle pour s’élever à la dignité d’une
vraie
philosophie, on ne tarde pas à reconnaître qu’ell
ncipes essentiels de ce même système dont elle attaque sans cesse les
vraies
conditions d’existence. Cette déplorable oscillat
pourrait aboutir qu’à l’éterniser, en s’opposant directement à toute
vraie
prépondérance d’un système quelconque., si on ne
e comportera réellement que des institutions provisoires, tant qu’une
vraie
philosophie générale n’aura pas suffisamment rall
illir aujourd’hui l’esprit positif comme l’unique base possible d’une
vraie
résolution de la profonde anarchie intellectuelle
les plus éminentes spéculations positives ; ce qui institue déjà une
vraie
discipline mentale, propre à améliorer radicaleme
otre animalité remplit naturellement les conditions essentielles d’un
vrai
type philosophique, en caractérisant une limite d
positivité rationnelle doive d’abord sembler purement spéculatif, les
vrais
penseurs y reconnaîtront bientôt la première sour
maine, ce qui constituera toujours la principale application de toute
vraie
théorie de l’Humanité. Dans l’organisme polythéiq
d’incompétence radicale par les diverses écoles actuelles, depuis les
vrais
catholiques jusqu’aux simples déistes, qui, au mi
ncore convenablement jugé ces empiriques prétentions. On doit, il est
vrai
, reconnaître, en général, que l’introduction de t
resque toujours le respect des mœurs antérieures, seules conformes au
vrai
caractère de la sociabilité moderne. D’irrécusabl
e chez la classe soumise. S’il faut aussi admettre la nécessité d’une
vraie
systématisation morale chez ces esprits émancipés
ister davantage, auprès de quiconque possède, même empiriquement, une
vraie
connaissance de l’homme, pour démontrer la supéri
à leur imposer des obligations morales de plus en plus conformes aux
vrais
besoins des peuples. Ces dispositions incontestab
ce aujourd’hui d’éterniser, surtout parmi les géomètres, développe la
vraie
positivité, chez chaque intelligence, seulement e
é aveugle et dispersive, de manière à lui faire acquérir peu à peu le
vrai
caractère philosophique, indispensable à sa princ
tte heureuse disposition, aussi favorable à l’ordre universel qu’à la
vraie
félicité personnelle, acquerra un jour beaucoup d
lle des travaux obligés, rend à l’esprit une pleine disponibilité. Le
vrai
loisir ne doit manquer habituellement que dans la
icté par l’égoïsme et l’irréflexion, on a quelquefois objecté, il est
vrai
, que cette vulgarisation spéculative tendrait à a
nte naturelle, unique objection sérieuse qui, à ce sujet, méritât une
vraie
discussion, résulte aujourd’hui, dans. la plupart
e des opinions et des mœurs que des institutions elles-mêmes, dont la
vraie
régénération, actuellement impossible, exige, ava
éducation normale, ensuite le travail régulier ; tel est, au fond, le
vrai
programme social des prolétaires. Il ne peut plus
beaucoup l’adhésion morale et politique du peuple proprement dit à la
vraie
philosophie moderne. En effet, son judicieux inst
bornera bientôt à y prescrire seulement la condition permanente d’une
vraie
positivité, en y écartant, avec une inflexible sé
xtérieure, parce qu’ils y voient la condition la plus favorable à une
vraie
rénovation mentale et morale : seulement, du poin
ondamental qui convient à cette série d’études, de manière à fixer la
vraie
position que doit occuper, dans leur ensemble, ce
pplication. de ce grand principe à la détermination rationnelle de la
vraie
hiérarchie des études fondamentales, directement
us les êtres réels. Mais, même quand on condense le plus possible les
vraies
conceptions encyclopédiques, on ne saurait réduir
saurait être directe ; d’une autre part, elle n’indique pas assez la
vraie
source de ce système spéculatif, comme un simple
. L’ensemble de cette formule encyclopédique, exactement conforme aux
vraies
affinités des études correspondantes et qui d’ail
deux cas extrêmes, les géomètres, justement fiers d’être placés à, la
vraie
source de la positivité rationnelle, s’obstinent
cadémiquement constituées, n’ont pas non plus atteint jusqu’ici à une
vraie
positivité, puisqu’aucune doctrine capitale n’y e
aissent la nature et les, obligations, que peut seule caractériser la
vraie
hiérarchie scientifique. Qu’attendre, en effet, s
notre loi d’évolution, puisque chaque science ne peut parvenir à une
vraie
positivité qu’autant que l’originalité de son car
ne pleine rationalité, surtout quand il s’agit de constituer enfin le
vrai
régime mental. Ainsi, cet enseignement populaire
onvenablement vulgarisé. C’est là que tous doivent d’abord puiser les
vraies
notions élémentaires de sa positivité générale, e
général de la raison humaine, qui, une fois parvenue chez tous à une
vraie
positivité, devra marcher ensuite sous une nouvel
e qu’il est permis de ne pas croire. Le retour au moyen âge serait la
vraie
conséquence de ces déclamations, si elles se comp
que l’on peut appeler les partis extrêmes. De même qu’en politique le
vrai
libéral veut la liberté non-seulement pour lui-mê
iberté de penser lorsqu’il a déclaré « qu’on ne doit reconnaître pour
vrai
que ce quiparaît évidemment être tel, c’est-à-dir
rel ; car si chacun est juge de la vérité, dit-on, rien n’est plus ni
vrai
, ni faux ; l’un juge d’une manière, l’autre juge
e, et de les concevoir en raison de ses impressions. Il n’y a donc ni
vrai
ni faux d’une manière absolue ; il n’y a que ce q
nc ni vrai ni faux d’une manière absolue ; il n’y a que ce qui paraît
vrai
ou ce qui paraît faux à chacun de nous. S’il en e
proclame ? comment l’homme aurait-il le droit de préférer le faux au
vrai
? Tous ceux qui croient à une vérité absolue, et
d’une part qu’il y a une distinction nécessaire et objective entre le
vrai
et le faux, et d’autre part que l’homme est libre
erstitions et de préjugés, il faut une analyse éclairée qui sépare le
vrai
du faux, et les vérités vraiment naturelles des i
ion des passions brutales ? Donner au cœur le droit de juger entre le
vrai
et le faux, le bien et le mal, c’est dire que le
up d’intermédiaires entre la vérité et moi ; mais il restera toujours
vrai
que le dernier juge, c’est moi-même, j’entends po
t ce qui peut lui passer par la tête, qu’il puisse à son gré déclarer
vrai
ce qui est faux et faux ce qui est vrai, prendre
’il puisse à son gré déclarer vrai ce qui est faux et faux ce qui est
vrai
, prendre sa passion pour souverain arbitre et fai
ur avis, ils vous dénoncent comme des ennemis de la libre pensée : la
vraie
liberté consiste à penser comme eux. Ils se place
d’autres limites que celles de son intelligence même. On dit, il est
vrai
: Mundum tradidit disputationibus eorum , et il
oyé tous les moyens que lui fournit la logique judiciaire, il déclare
vrai
ce qui lui paraît évident. Ainsi procède le médec
bien, mais à quelle condition ? A cette condition qu’elles soient de
vraies
vérités surnaturelles, car si elles ne sont pas t
é ; on s’interdirait d’avance et systématiquement de reconnaître pour
vrai
ce qui peut l’être ; on se fermerait les yeux pou
t vaudrait pour les infidèles aussi bien que pour les partisans de la
vraie
religion. Que l’on ne nous dise pas que le libre
et substituer tout à coup la croyance à la critique ; mais cela n’est
vrai
que pour ceux qui lui donnent ce sens ; pour ceux
erpréter la Bible à leurs risques et périls. Dans la pratique, il est
vrai
, il sera bon que l’autorité des sages guide et éc
on, des modèles et des règles plutôt que des curiosités piquantes, le
vrai
plus que l’agréable, le certain plus que le nouve
Ce qui touche tout le monde, ce qui touche éternellement, ce qui est
vrai
partout et toujours, voilà le beau. Encore aujour
chille nous touchent profondément. C’est que ce sont des scènes aussi
vraies
, aussi jeunes aujourd’hui qu’au temps d’Homère. I
ire, celle-ci ne devant s’attacher qu’à ce qui est humain, général et
vrai
. En cela, elle n’a qu’à suivre les indications qu
égager, et ne conserve dans ses admirations que ce qui est solidement
vrai
et solidement beau. De là le prix qu’il faut atta
succombé ; mais à côté de ces fausses beautés il y en avait d’autres
vraies
, générales, durables, qui ont subsisté. C’est à f
manière dont il les exprime, que son principal objet est de rendre le
vrai
ou l’intelligible par des formes sensibles, en un
a est grand, éternel, admirable pour tous. Pourquoi ? Parce que c’est
vrai
, parce que c’est humain. A la vérité, ce n’est pa
tière dans ce célèbre hémistiche de Boileau : Rien n’est beau que le
vrai
. Mais bientôt à cette théorie s’en ajoute une au
Par une substitution insensible de termes, la raison, loi suprême du
vrai
et du beau, devient peu à peu, pour M. Nisard, la
us, la fausse discipline, la fausse autorité ; ils y substituaient la
vraie
. Il y a donc une vraie et une fausse discipline,
e, la fausse autorité ; ils y substituaient la vraie. Il y a donc une
vraie
et une fausse discipline, et qui juge entre elles
’un grand nombre de raisons individuelles, qui ont cherché chacune le
vrai
à leurs risques et périls et ont mêlé peut-être b
Roy, l’intelligence déforme tout ce qu’elle touche, et cela est plus
vrai
encore de son instrument nécessaire « le discours
écessaire de distinguer. En un sens c’est la première qui est le seul
vrai
fait brut, et la seconde est déjà une sorte de fa
emarque : même au second échelon, l’énoncé d’un fait ne peut être que
vrai
ou faux. Il n’en serait pas de même pour une prop
st l’énoncé d’une convention, on ne peut pas dire que cet énoncé soit
vrai
, au sens propre du mot, puisqu’il ne saurait être
et énoncé soit vrai, au sens propre du mot, puisqu’il ne saurait être
vrai
malgré moi et qu’il est vrai seulement parce je v
propre du mot, puisqu’il ne saurait être vrai malgré moi et qu’il est
vrai
seulement parce je veux qu’il le soit. Quand je d
. Cette convention étant donnée, si l’on me demande : tel fait est-il
vrai
? je saurai toujours que répondre, et ma réponse
postulats qui sont des conventions, un théorème ne peut plus être que
vrai
ou faux. Mais pour répondre à cette question : ce
rai ou faux. Mais pour répondre à cette question : ce théorème est-il
vrai
? ce n’est plus au témoignage de mes sens que j’a
i caractérise un fait. Si vous me posez la question : tel fait est-il
vrai
? je commencerai par vous demander, s’il y a lieu
t. Imaginons maintenant que, par impossible, la loi que nous croyions
vraie
, ne le soit pas et que l’effet chimique n’ait pas
e il y aura deux faits distincts, l’un directement observé et qui est
vrai
, l’autre inféré et qui est faux. On pourra dire à
de notre esprit, une convention déguisée, auquel cas il ne serait ni
vrai
ni faux ? Et en effet il était vérifiable, je n’a
fique n’est que le fait brut traduit dans un langage commode. Il est
vrai
qu’au dernier échelon les choses changent. La ter
à 44°, on lui donnerait un autre nom, voilà tout, et la loi resterait
vraie
. De même quand je dis : les corps graves en chute
illeurs ; il suffit de remarquer qu’il y a une loi, et que cette loi,
vraie
ou fausse, ne se réduit pas à une tautologie. Dir
ement libre ou à peu près libre. Cela alors est une loi qui peut être
vraie
ou fausse, mais qui ne se réduit plus à une conve
adoptant des conventions telles que la proposition soit certainement
vraie
. Pour cela on procède toujours de la même manière
nsi dire, n’est plus soumis au contrôle de l’expérience. Il n’est pas
vrai
ou faux, il est commode. On a trouvé souvent de g
s, à la persécution, à la pauvreté pour la recherche désintéressée du
vrai
. Quand on songe que tout le mouvement intellectue
t sans l’idée d’un reproche, est la manière du peuple ? Non. Ils sont
vrais
, ils sont hommes. Les âmes honnêtes des siècles r
tion raffinée à l’état sauvage ; il faut en appeler à la civilisation
vraie
, dont la Grèce nous offre un incomparable exemple
irée, le Pnyx et l’Acropole ont leur majesté ; mais cette majesté est
vraie
et populaire ; au lieu que la majesté romaine est
uvait un peuple ridicule. Il n’y a de majesté que celle de l’humanité
vraie
, celle de la poésie, celle de la religion, celle
qu’une imitation manquée de la majesté. Ce qu’il nous faut, c’est la
vraie
politesse, la vraie douceur, la vie prise à plein
nquée de la majesté. Ce qu’il nous faut, c’est la vraie politesse, la
vraie
douceur, la vie prise à plein et dans sa vérité,
peu la faute de ceux qui ont confisqué ce nom à leur profit. Mais les
vraies
mœurs démocratiques seraient les plus charmantes,
dans toute leur naïveté première, sans air bourgeois ni raffiné. Les
vraies
mœurs démocratiques supposeraient, d’une part, l’
’extension des relations de famille et des réunions publiques. Il est
vrai
qu’à ce dernier égard notre société offre une lac
qu’avec lui-même, sa famille et quelques amis. Avec eux, il est naïf,
vrai
, plein de verve ; il touche le ciel. En société,
re ni la grossière stupidité ni le scepticisme frivole. C’est l’homme
vrai
et sincère, prenant au sérieux sa nature et adora
x ne renaîtra que quand on reviendra à une conception de la vie aussi
vraie
et aussi peu mêlée de factice que celle qu’on doi
es toutes les surfaces superposées, jusqu’à ce qu’elle arrive au fond
vrai
, où toute convention expire, où l’on est en face
de percer ce voile intermédiaire et de poser incessamment sur le fond
vrai
de notre nature pour y écouter les instincts dési
es du monde 204 ». » L’Inde me représente, du reste, la forme la plus
vraie
et la plus objective de la vie humaine, celle ou
s mystiques regardent en pitié cette faiblesse, et ils ont raison. La
vraie
religion philosophique ne réduirait pas à quelque
pérer de faire des découvertes dans un tel ordre de spéculations ? La
vraie
théodicée, c’est la science des choses, la physiq
ppe désormais inutile. » Que si vous pratiquez le culte du beau et du
vrai
, si la sainteté de la morale parle à votre cœur,
lus absurde encore de dire avec exclusion : l’homme est un corps ; le
vrai
est qu’il y a une substance unique, qui n’est ni
otre monothéisme n’est qu’un système comme un autre, supposant il est
vrai
des notions très avancées, mais relatif comme tou
éloignée de celle à laquelle ramènera la philosophie 208. Cela est si
vrai
que quand les modernes ont voulu faire quelques e
rance, de particularisme, si j’osais dire, cette force d’abstraction,
vrai
vampire qui est allé absorbant tout ce qu’il y av
jettissions encore à la loi Salique ou à la loi Gombette. Tant il est
vrai
qu’en fait de création religieuse les siècles son
C’est dans les Pères, c’est dans les conciles qu’il faut chercher le
vrai
christianisme, et non chez des esprits à la fois
par l’esquisse successive de points de vue divers, dont chacun n’est
vrai
que dans l’ensemble. Une page est nécessairement
n’aura pas l’avantage de plaire à ceux qui, trop fins pour croire au
vrai
, trouvent le scepticisme lui-même beaucoup trop d
accepter. Il serait de mauvais ton de se demander un instant si c’est
vrai
; on l’accepte comme on accepte telle forme d’hab
de critique, mais bien plutôt hébétude et incapacité de comprendre le
vrai
. « Il est commode, dit Fichte, de couvrir du nom
un côté étroit et négliger ce qu’il y a en elles de majestueux et de
vrai
. Voltaire se moque de la Bible, parce qu’il n’a p
e affectés et de couvrir le néant sous un pathos ridicule. S’il était
vrai
, il serait préférable à l’amour ordinaire de Clit
eussent été chassés de chez elle. « Certes la subtilité n’est pas le
vrai
: mieux vaut pourtant être ridicule que vulgaire,
r sa couvée, d’un rocher au milieu de la mer, que cela est sincère et
vrai
? Qui n’a senti, à certains moments de calme, que
qui ne sera jamais celle du peuple : car le peuple est franc, fort et
vrai
; littérature au petit pied, renonçant de gaieté
. Le raisonnement de Gamaliel 196 est invincible. Si une doctrine est
vraie
, il ne faut pas la craindre ; si elle est fausse,
non comme le sceptique, pour les trouver faux, mais pour les trouver
vrais
à quelques égards. Et c’est pour cela que le crit
mplète de l’esprit humain, la considération de l’humanité aspirant au
vrai
et s’enrichissant indéfiniment par l’élimination
qu’on pourrait le désirer, je dis encore sans hésiter : il y a là du
vrai
, bien que je ne possède pas la formule pour l’ext
pour toutes les fleurs qu’il trouve sur son chemin et les prend pour
vraies
et bonnes à leur manière ne saurait être confondu
sé la vie parfaite trouve ici-bas une récompense suffisante. Cela est
vrai
à la lettre de la science. Une des plus nobles âm
, de courtisans oubliés, de grands seigneurs sans vues ni portée. Les
vrais
personnages historiques du temps sont des écrivai
our résoudre le problème de l’humanité. La morale, la philosophie, la
vraie
religion ne sont pas à sa portée ; elle tourne da
eurs de la nature humaine et, brûlant de l’enthousiasme du beau et du
vrai
, créeront cette force nouvelle qui, descendant bi
isif. Je verrais un mouvement populaire du plus odieux caractère, une
vraie
jacquerie, l’égoïsme disant à l’égoïsme : « La bo
ler, Kant, Beethoven sont venus le révéler à lui-même. Ce sont là les
vrais
fondateurs de l’unité allemande ; du moment où to
69, c’est-à-dire pendant dix années : il ne comptait avoir vécu d’une
vraie
vie que durant ce temps-là. Remarqué dès le premi
s : Ce petit être, né au pied du mont Vésuve, écrivait Grimm, est un
vrai
phénomène. Il joint à un coup d’œil lumineux et p
eroute, il disait : « Ce M. Mirabaud (pseudonyme de d’Holbach) est un
vrai
abbé Terray de la métaphysique. Il fait des réduc
te du savoir, du plaisir et de l’esprit humain. » En philosophie, le
vrai
système de l’abbé Galiani est celui-ci : il croit
le plaisir et la douleur ; il n’en a pas un seul pour lui marquer le
vrai
et le faux d’aucune chose. » Galiani ne croit don
morale, le droit, toutes choses utiles, naturelles à l’homme, et même
vraies
si l’on veut, mais d’une vérité purement relative
l’incrédule, celui qui persiste à l’être à tous les instants, fait un
vrai
tour de force ; qu’il ressemble à « un danseur de
de l’imiter ». Et il en concluait qu’il ne faut jamais persécuter les
vrais
incrédules, les incrédules paisibles et sincères
avec admiration, avec enthousiasme, et ils parlent de lui comme d’un
vrai
génie. Galiani lui-même ne semble pas du tout réc
ié que cela. Galiani eut, à un certain moment, un grand succès et un
vrai
triomphe. Vers l’an 1750, dit Voltaire, la natio
gens comme on en a vu sous Louis XVI et depuis, qui oublient trop les
vraies
, les réelles et toujours périlleuses conditions d
il y avait, selon lui toujours, les raisonnements d’hommes, ceux des
vrais
sages, de ceux qui ont cassé la noix (comme l’abb
l en ressent les douleurs cruelles dans les pertes qu’il fait. Il est
vrai
que le nombre de ses vrais amis, de ceux auxquels
cruelles dans les pertes qu’il fait. Il est vrai que le nombre de ses
vrais
amis, de ceux auxquels il tient réellement et par
drait toutes les morts de l’univers sans regret. Cette théorie, très
vraie
peut-être, se trouve en défaut par rapport à lui
Galiani, s’est attaché à montrer que le petit abbé était patriote au
vrai
sens du mot ; qu’il n’a cessé, à travers ses plai
’avait pas cinquante-neuf ans quand il expira le 30 octobre 1787. Son
vrai
titre littéraire aujourd’hui pour nous, sa Corres
t pensées de l’abbé Galiani, etc., etc. Il eût été plus exact et plus
vrai
d’annoncer d’abord qu’on ne donnait que des échan
es seront accessibles à un plus grand nombre de lecteurs, et que leur
vrai
caractère paraîtra mieux. Les dix-huit leçons qu
nos principes, nos procédés, nos résultats. Sous ces trois chefs, le
Vrai
, le Beau, le Bien, nous embrassons la psychologie
losophie que nous professons, mais il n’en est pas le principe. Notre
vraie
doctrine, notre vrai drapeau est le spiritualisme
essons, mais il n’en est pas le principe. Notre vraie doctrine, notre
vrai
drapeau est le spiritualisme, cette philosophie a
er et à s’aimer, et elle conduit peu à peu les sociétés humaines à la
vraie
république, ce rêve de toutes les âmes généreuses
trines nouvelles destinées à régénérer le monde : elles tuent, il est
vrai
, mais elles ne régénèrent point. N’écoutez pas ce
a simplicité comme auparavant on aspirait à la force. Il n’y a qu’une
vraie
langue philosophique, celle de Platon, de Descart
ette année : application des principes exposés aux trois problèmes du
vrai
, du beau et du bien. Il semble assez naturel q
qu’elle en a données, de discerner enfin ce qu’elle nous transmet de
vrai
et de fécond, et ce qu’elle laisse aussi de stéri
lyse et revient, au moins dans la forme, à l’ancienne philosophie. La
vraie
méthode s’efface bien plus encore entre les mains
s corps : c’était donner à la philosophie, sinon sa fin, du moins son
vrai
commencement. Les grandes écoles qui partagent le
ilosophe, pas même Spinoza, ne s’est plus éloigné que Condillac de la
vraie
méthode expérimentale, et ne s’est plus égaré dan
vec bienveillance toutes les écoles, leur emprunte ce qu’elles ont de
vrai
, et néglige ce qu’elles ont de faux. Puisque l’es
hilosophie, dans tous les temps, roule sur les idées fondamentales du
vrai
, du beau et du bien. L’idée du vrai, philosophiqu
le sur les idées fondamentales du vrai, du beau et du bien. L’idée du
vrai
, philosophiquement développée, c’est la psycholog
us irréprochable, et Kant, le plus systématique. Évidemment il y a du
vrai
dans ces deux écoles, et la vérité est un bien qu
te mesure qu’on appelle l’éclectisme. L’éclectisme est à nos yeux la
vraie
méthode historique, et il a pour nous toute l’imp
lus haute utilité de bien discerner dans chaque système ce qu’il a de
vrai
d’avec ce qu’il a de faux, d’abord pour bien appr
stème, ensuite pour rendre le faux au néant, dégager et recueillir le
vrai
, et ainsi enrichir et agrandir la philosophie par
prie. Celui qui porte aujourd’hui la parole devant vous n’est, il est
vrai
, officiellement chargé que du cours de l’histoire
veillance qui jusqu’à présent nous a soutenu ! Première partie. Du
vrai
Première leçon. De l’existence de principes
dérer comme une conquête assurée de la méthode expérimentale et de la
vraie
analyse psychologique rétablissement de principes
e si elles nous étaient naturelles. Mais l’intuition spontanée est la
vraie
logique de la nature. Elle préside à l’acquisitio
e de la cause, et l’explication détruit la chose à expliquer. Le seul
vrai
et légitime résultat de ces curieuses recherches
les lois régulatrices de notre pensée ? Il s’agit de savoir s’il est
vrai
en soi que tout phénomène a une cause et toute qu
ce, et toute succession dans le temps, etc. S’il n’est pas absolument
vrai
que toute qualité a son sujet d’inhérence, il n’e
cipes universels et nécessaires, nous ne croyons pas qu’ils ne soient
vrais
que pour nous : nous les croyons vrais en eux-mêm
e croyons pas qu’ils ne soient vrais que pour nous : nous les croyons
vrais
en eux-mêmes, et vrais encore quand notre esprit
soient vrais que pour nous : nous les croyons vrais en eux-mêmes, et
vrais
encore quand notre esprit ne serait pas là pour l
ses habitudes profondément réfléchies et un peu scolastiques. Est-il
vrai
qu’il n’y ait pas de jugement, même affirmatif da
répondons en allant droit à la racine de la difficulté : il n’est pas
vrai
que tous nos jugements soient négatifs. Nous acco
déal chimérique, extravagant, au-dessus ou plutôt au-dessous de toute
vraie
intelligence, de toute raison digne de ce nom ; c
pes dont les universaux sont les éléments constitutifs. C’est, il est
vrai
, dans le fait particulier d’une cause particulièr
l’auguste et sainte intelligence 42. Il est donc assuré que, dans la
vraie
théorie platonicienne, les Idées ne sont pas des
mé tout ce qui naît et meurt43. » « Quel homme pieux et pénétré de la
vraie
religion oserait nier que tout ce qui est, c’est-
à Dieu même dans lequel elles reposent, et qui achève et consomme la
vraie
connaissance. Mais nous n’avons besoin ni de Dieu
s données, il ne vous sera pas difficile de discerner ce qu’il y a de
vrai
et ce qu’il y a parfois d’excessif dans les passa
et partout les mêmes vérités. Nous ne sommes point ce maître. Il est
vrai
que nous parlons souvent sans lui et plus haut qu
e quel qu’il fut, tout ce que je viens de considérer demeure toujours
vrai
et indubitable. En effet, je ne suis pas assuré d
origine. « Ces vérités éternelles que nos idées représentent sont le
vrai
objet des sciences ; et c’est pourquoi, pour nous
pensable, et que dans celles qui sont naturellement indifférentes, le
vrai
devoir est de s’accommoder au plus grand bien de
ntend dans l’univers : qu’il est la vérité originale, et que tout est
vrai
par rapport à son idée éternelle, que cherchant l
st la vérité, d’elle-même toujours présente à tous les esprits, et la
vraie
source de l’intelligence. C’est de ce côté qu’ell
t universel qui ne peut manquer d’exister, dont l’entendement, à dire
vrai
, est la région des vérités éternelles, comme sain
le du christianisme. Le dernier problème que présentait la science du
vrai
est résolu : nous sommes en possession du fondeme
t de la pensée et l’apanage de l’humanité. Le sentiment n’est, il est
vrai
, qu’un écho de la raison ; mais cet écho se fait
ssance qui se connaît : ici le triomphe de l’instinct, là celui de la
vraie
science. Le sentiment qui accompagne l’intelligen
ce, à jamais perdue, soit remplacée par la vertu, la foi naïve par la
vraie
science, et qu’à travers tant d’illusions évanoui
accomplissement du devoir des contemplations oisives ou déréglées. La
vraie
union de l’âme avec Dieu se fait par la vérité et
abstraction, à l’abstraction de l’être en soi. L’être en soi, il est
vrai
, est pur de toute division, mais à cette conditio
, c’est-à-dire leur Idée, et s’élève ainsi aux Idées, comme aux seuls
vrais
objets de l’intelligence, pour s’élever encore de
nce à la splendide lumière du soleil78. Notre raison, éclairée par la
vraie
science, peut apercevoir cette lumière des esprit
r au-delà. Et encore quand nous disons unité, nous la déterminons. La
vraie
unité absolue doit donc être quelque chose d’abso
ermination diminue à mesure que ces puissances se réalisent. Ainsi la
vraie
unité divine n’est pas l’unité abstraite, c’est l
recherches sur le beau et sur l’art : Ici, comme dans la recherche du
vrai
, commencer par la psychologie. — Des facultés de
ls ont trouvé plus commode de ne la point apercevoir. Diderot, il est
vrai
, a eu l’enthousiasme de la beauté et de l’art, ma
t, dans les idées ou dans les sentiments qu’il excite en nous. Or, la
vraie
méthode, qui doit vous être aujourd’hui familière
droit d’en disposer arbitrairement ; et quand nous disons : Cela est
vrai
, cela est beau, ce n’est plus l’impression partic
, car pour lui elle satisfait à la définition. Il n’y a plus alors de
vraie
beauté ; il n’y a que des beautés relatives et ch
eau, et que, d’après lui, tous les hommes d’un goût délicat, tous les
vrais
artistes appellent l’idéal ? Si nous établissons
même. Cependant, si le sentiment n’est pas un principe, c’est un fait
vrai
et important, et après l’avoir bien distingué de
sirs sensuels, vous n’êtes pas faits pour sentir le beau. De même, le
vrai
artiste s’adresse moins aux sens qu’à l’âme ; en
é des sensations et la Critique de la raison pure, et, même à part le
vrai
et le faux, au seul point de vue du beau, compare
là aussi de l’imagination, bien que le son ne soit pas une image ? Le
vrai
musicien ne possède pas moins d’imagination que l
ion, vous possédez une des conditions sans lesquelles il n’y a pas de
vrai
goût. En effet, pour goûter les œuvres de l’imagi
e qui est comme il faut. Cependant nous n’avons pas encore atteint le
vrai
caractère de la beauté : il y a, en effet, des ob
me est dans l’infini, c’est-à-dire en Dieu ; ou pour mieux parler, le
vrai
et absolu idéal n’est autre que Dieu même. Dieu é
e et à la beauté morale. La beauté intellectuelle, cette splendeur du
vrai
, quel en peut être le principe, sinon le principe
et par le rapport de la beauté idéale à son principe qui est Dieu. —
Vraie
mission de l’art. L’homme n’est pas fait seule
morale dont elle est empreinte. La beauté morale est le fond de toute
vraie
beauté. Ce fond est un peu couvert et voilé dans
rt, ou l’absence d’idéal. Ou bien on copie le modèle, et on manque la
vraie
beauté ; ou bien on travaille de tête, et on tomb
turel, surtout d’une figure vivante. Ce serait mettre les élèves à la
vraie
école de la nature. Ils s’accoutumeraient ainsi à
ut distinguer et savoir les mettre à leur place. Il n’y a pas d’idéal
vrai
sans forme déterminée, il n’y a pas d’unité sans
us persuader que vous êtes en présence de la réalité. Ce qu’il y a de
vrai
dans cette opinion, c’est qu’une œuvre d’art n’es
ard même dont il frappa César, cela toucherait assez médiocrement les
vrais
connaisseurs. Il y a plus : lorsque l’illusion va
émissant d’horreur. Si l’Ariane que je vois et que j’entends était la
vraie
Ariane qui va être trahie par sa sœur, à cette sc
à la source toujours ouverte de la nature. Mais il n’en est pas moins
vrai
que l’art, l’État, la religion, sont des puissanc
e peut l’alliance de l’art, de la religion et de l’État. Rien de plus
vrai
, s’il s’agit de leur union ; rien de plus faux, s
i qui alors animait les artistes et vivifiait leurs œuvres ; cela est
vrai
du temps de Giotto et de Cimabuë ; mais, après An
ui-même une sorte de religion. Dieu se manifeste à nous par l’idée du
vrai
, par l’idée du bien, par l’idée du beau. Ces troi
du même père. Chacune d’elles mène à Dieu, parce qu’elle en vient. La
vraie
beauté est la beauté idéale, et la beauté idéale
de la raison, par le chemin du sublime et du beau, comme par celui du
vrai
et du bien. L’émotion que produit le beau tourne
ement leurs moyens et leurs procédés. — Classification des arts : son
vrai
principe est l’expression. — Comparaison des arts
e dire ; les noms de Démosthène et de Bossuet nous le commandent : la
vraie
éloquence, bien différente en cela de la rhétoriq
ée et fardée, la pire de toutes les impostures ; j’entends le sérieux
vrai
, qui part d’une conviction sincère et profonde. C
conviction sincère et profonde. C’est ainsi que Socrate comprenait la
vraie
éloquence114. Il en faut dire autant de l’histoir
qu’on n’a pas déterminé la nature de l’unité dont on veut parler. La
vraie
unité, c’est l’unité d’expression, et la variété
ement des parties selon des règles artificielles, il y a un abîme. La
vraie
composition n’est autre chose que le moyen le plu
: le plus ou moins de plaisir qu’un art procure ne peut donc être la
vraie
mesure de sa valeur. Cette mesure n’est autre que
s’en rapproche le plus est le premier de tous les arts. Tous les arts
vrais
sont expressifs, mais ils le sont diversement. Pr
qu’enfin c’est dans l’expression que les différents arts trouvent la
vraie
mesure de leur valeur relative, et que l’art le p
rir ensemble autant de poètes du premier ordre ? Nous n’avons, il est
vrai
, ni Homère, ni Dante, ni même le Tasse et Milton.
mière scène de La Mort de Pompée, où vous assistez à un conseil aussi
vrai
, aussi grand, aussi profond que l’a jamais pu êtr
e Boileau à la suite de ces grands hommes. Il vient après eux, il est
vrai
, mais il est de leur compagnie : il les comprend,
assez d’imagination ; nous sommes en train de nous en donner, il est
vrai
, aux dépens de la raison, hélas ! aussi aux dépen
tour de l’antiquité et de la Bible. Il a beaucoup vécu à Rome, il est
vrai
, et il y est mort ; mais il a aussi travaillé en
Hollande un plus grand paysagiste que Claude ? Et saisissez bien son
vrai
caractère. Regardez ces vastes et belles solitude
is Champagne dans l’école flamande139 ? Il est né à Bruxelles, il est
vrai
; mais il est venu de fort bonne heure à Paris, e
on caractère général, et la représentent à leur manière. Il n’est pas
vrai
que l’imagination leur manque, pas plus qu’elle n
eur gloire méconnue couronne naturellement des leçons consacrées à la
vraie
beauté, c’est-à-dire à la beauté morale. Puissent
oute justice. — Distinction du fait et du droit. — Le sens commun, la
vraie
et la fausse philosophie. L’idée du vrai dans
it. — Le sens commun, la vraie et la fausse philosophie. L’idée du
vrai
dans ses développements comprend la psychologie,
rie morale qui dérive de notre théorie du beau et de notre théorie du
vrai
. Nous le pourrions peut-être, mais nous ne le fer
ère. La première maxime de la méthode psychologique est celle-ci : La
vraie
philosophie n’invente pas, elle constate et décri
le germe de l’humanité, mais non pas l’humanité tout entière. L’homme
vrai
, c’est l’homme parfait dans son genre ; la vraie
tout entière. L’homme vrai, c’est l’homme parfait dans son genre ; la
vraie
nature humaine, c’est la nature humaine arrivée à
umaine, c’est la nature humaine arrivée à son développement, comme la
vraie
société c’est aussi la société perfectionnée. Nou
ésagent ou rappellent l’humanité. Mais, par scrupule de méthode et de
vraie
analyse, nous détournons les yeux de l’enfant et
tredit toutes les langues et toutes les notions reçues ; on a, il est
vrai
, l’avantage d’absoudre les tyrans, mais on dégrad
use, sauf à jeter sur tout cela le manteau de lois hypocrites. Il est
vrai
, tel est l’aspect sous lequel le scepticisme nous
la conscience individuelle et à celle du genre humain : n’est-il pas
vrai
que partout on distingue le fait et le droit, le
et dans les âmes, avec quelques erreurs innocentes, le goût sacré du
vrai
, du beau et du bien ! Mais les systèmes philosoph
érêt183 Exposition de la doctrine de l’intérêt. — Ce qu’il y a de
vrai
dans cette doctrine. — Ses défauts. — 1º Elle con
s besoins de l’humanité. Supprimez les passions, plus d’excès, il est
vrai
; mais plus de ressort : faute de vents, le vaiss
question que nous posons est celle-ci : le principe de l’intérêt est
vrai
en lui-même, mais n’y a-t-il pas aussi d’autres p
en lui-même, mais n’y a-t-il pas aussi d’autres principes tout aussi
vrais
, tout aussi légitimes ? L’homme cherche le plaisi
u système de l’intérêt, et nous repoussons le système. Les faits sont
vrais
dans leur juste portée : le système est faux en c
e tout mouvement non voulu, quel qu’il soit, d’un acte volontaire. La
vraie
activité est l’activité volontaire et libre. Le d
plus ses mouvements sont impérieux, plus elle s’éloigne du type de la
vraie
activité où l’âme se possède et se gouverne elle-
ort, plus nous serions libres. Évidemment, c’est le contraire qui est
vrai
. À mesure que la violence du désir augmente, la d
u’il n’est plus maître de soi, qu’il n’est pas lui-même : tant il est
vrai
que la personne humaine réside particulièrement d
du désir de la puissance de se déterminer librement, elle restitue la
vraie
activité qui caractérise la personne humaine. La
la sensation, en partant d’un phénomène passif, ne peut expliquer la
vraie
activité, l’activité volontaire et libre, nous po
nsidérer comme démontré que cette même philosophie ne peut donner une
vraie
morale ; car toute morale suppose la liberté. Pou
t une objection contre la vérité du principe. Car comment un principe
vrai
, raisonnablement appliqué, révolterait-il la cons
genre humain abusé, à Régulus, à d’Assas, à saint Vincent de Paul, la
vraie
philosophie les doit renvoyer aux Petites-Maisons
reté, la présomption, la faiblesse. Ainsi que nous l’avons dit, notre
vrai
intérêt est souvent du discernement le plus diffi
réciproquement. Là est le type de la liberté, et en même temps de la
vraie
égalité ; toute autre est un mensonge. Il n’est p
temps de la vraie égalité ; toute autre est un mensonge. Il n’est pas
vrai
que les hommes aient le droit d’être également ri
esprits et des cœurs mal faits, de l’égoïsme inquiet et ambitieux. La
vraie
égalité accepte sans honte toutes les inégalités
ne qui est vraiment l’homme ; voilà ce que la liberté et avec elle la
vraie
égalité réclament, ou plutôt commandent impérieus
s, et celui de tout ce qu’il y a eu d’hommes vertueux et éclairés, de
vrais
amis de l’humanité. Tel est l’idéal que la vraie
ueux et éclairés, de vrais amis de l’humanité. Tel est l’idéal que la
vraie
philosophie poursuit à travers les siècles, depui
onde, pour la changer, je rêve, j’appelle les bouleversements, il est
vrai
, sans enthousiasme et sans fanatisme politique, c
anchi l’humanité de craintes et d’espérances qui la détournent de ses
vrais
intérêts. C’est un service que le genre humain ap
us avons démontré que la philosophie de la sensation ne connaît ni la
vraie
liberté ni le droit véritable. Qu’est-ce en effet
la sensation et de la morale de l’intérêt. Mais il n’en est pas moins
vrai
que la philosophie de la sensation est fausse, et
valeur, dans une théorie assez large pour contenir tous les éléments
vrais
de la moralité, pour exprimer fidèlement le sens
De même si la nature a joint à la sympathie et à la bienveillance une
vraie
jouissance, c’est à la condition que ces sentimen
rendons un sincère hommage à la morale du sentiment. Cette morale est
vraie
: seulement elle ne se suffit point à elle-même ;
clinons à les partager avec lui ? D’ailleurs si la sympathie était le
vrai
critérium du bien, tout ce pour quoi nous éprouvo
ent aller jusque-là. Et pourtant ce principe est loin de renfermer la
vraie
morale et toute la morale. Le principe de l’intér
uste. En recherchant avant tout l’intérêt général, on échappe, il est
vrai
, à ce vice de l’âme qui s’appelle l’égoïsme, mais
érêt du plus grand nombre. Déjà j’ai bien de la peine à discerner mon
vrai
intérêt dans l’obscurité de l’avenir ; en substit
tablirons nous-mêmes pour le bien203, comme nous l’avons fait pour le
vrai
et pour le beau204, il est certain que d’explicat
plus intime. En faisant donc toutes nos réserves sur ce qu’il y a de
vrai
dans le système qui fait reposer la morale sur la
la volonté, quelle qu’elle soit, d’instituer le bien, pas plus que le
vrai
ni le beau. Je n’ai nulle idée de la volonté de D
r maintient à tous leur caractère et leur rang. Quatorzième leçon.
Vrais
principes de la morale. Description des faits
jugement et de l’idée du bien. Que ce jugement est absolu. Rapport du
vrai
et du bien. — 2º De l’obligation. Réfutation de l
i à une chimère, à une loi artificielle et mensongère, mais à une loi
vraie
, universelle, obligatoire à tous les êtres intell
e sur la constitution même de la nature humaine, comme le jugement du
vrai
et le jugement du beau. Ainsi que ces deux jugeme
morales. Il est bien de ne pas trahir ses serments, et cela aussi est
vrai
. Il est en effet dans la vérité des choses qu’un
s, elles nous apparaissent comme la règle de notre conduite. S’il est
vrai
qu’un dépôt est fait pour être remis à son posses
e ruine et du sentiment qui l’énerve, Kant a restitué à la morale son
vrai
caractère. Il s’est élevé bien haut dans le siècl
ent de l’expérience continuelle que nous en portons avec nous. Est-il
vrai
qu’en présence d’un acte à faire je peux vouloir
ême, et n’a qu’une individualité numérique, simulacre imparfait de la
vraie
individualité, qui est celle de la personne. Une
punis. Cette expression peut sembler paradoxale ; cependant elle est
vraie
. Un coupable qui, ouvrant les yeux à la lumière d
au contraire, supprimez le mérite et le démérite, et il n’y a plus ni
vraies
peines ni vraies récompenses. Des biens et des ho
primez le mérite et le démérite, et il n’y a plus ni vraies peines ni
vraies
récompenses. Des biens et des honneurs immérités
x choses qu’il faut répéter sans cesse, parce qu’elles sont également
vraies
: la première que le bien est bien en lui-même, e
vec les autres. Nous sommes partis du sens commun ; car l’objet de la
vraie
science n’est pas de démentir le sens commun, mai
et en importance. Par ses profondes ressemblances avec le jugement du
vrai
et du beau, le jugement du bien nous a montré les
a métaphysique et de l’esthétique. Le bien, si essentiellement uni au
vrai
, s’en distingue en ce qu’il est la vérité pratiqu
fférences, et parce qu’elle n’aboutit pas à une substance unique ? La
vraie
philosophie, la seule qui convienne à un siècle r
ou la peine, le bonheur ou le malheur ? Nous lirons encore une unité
vraie
du rapport intime de tous ces faits qui, nous l’a
nce qui est, sinon le principe, au moins la règle du courage ; car le
vrai
courage n’est pas un emportement aveugle, c’est a
t en effet l’intelligence qui seule nous peut donner la vue claire du
vrai
et du bien, et qui guide la liberté en lui montra
commence par l’hypothèse, on finit par l’anarchie ou la tyrannie. La
vraie
politique ne dépend point de recherches historiqu
é, gouvernement, pénalité. La justice est le garant de la liberté. La
vraie
liberté n’est pas de faire ce qu’on veut, mais ce
la passion et en obéissant à la justice ; là aussi est le type de la
vraie
liberté sociale. Rien n’est plus faux que cette o
de se respecter elle-même. L’autorité est d’autant plus forte que son
vrai
titre est mieux compris ; et l’obéissance est plu
e loi ne peut ni nous imposer un devoir faux ni nous enlever un droit
vrai
. La sanction de la loi, c’est la punition. Nous a
, sur le mérite et le démérite. Voilà les fondements de toute société
vraie
, digne de ce beau nom de société humaine, c’est-à
ppelait les assemblées de la noblesse, du clergé et du tiers-état, le
vrai
gouvernement représentatif qui convient aux grand
çon. Dieu principe de l’idée du bien Principe sur lequel repose la
vraie
théodicée. Dieu dernier fondement de la vérité mo
constitue. De même que toutes les choses belles et toutes les choses
vraies
se rapportent, celles-ci à une unité qui est la v
l y eût plusieurs êtres absolus, et que l’être en qui se réalisent le
vrai
absolu et le beau absolu ne fût pas aussi celui q
du bien absolu ? L’idée même de l’absolu implique l’absolue unité. Le
vrai
, le beau et le bien ne sont pas trois essences di
e principe que nous pouvons pénétrer jusqu’à un certain point dans la
vraie
nature de Dieu. Dieu n’est pas un être logique, d
mme les méchants. La justice humaine condamne peu d’innocents, il est
vrai
, mais elle absout, faute de preuves, plus d’un co
oins délicat, de l’éducation, de l’habitude. En un mot, s’il est très
vrai
qu’en général la loi du mérite et du démérite s’a
ne le satisfait, c’est parce que son objet est plus élevé, et que le
vrai
terme où il aspire est la perfection infinie. Enf
respectueuse ; il n’est plus qu’un ami, quelquefois même un amant. La
vraie
adoration ne sépare pas l’amour et le respect : c
it rester fidèle à elle-même, et poursuivre encore sa mission la plus
vraie
, qui est d’aimer et de favoriser tout ce qui tend
ut le reste, ainsi qu’il en a été au xviiie siècle. L’alliance de la
vraie
religion et de la vraie philosophie est donc à la
en a été au xviiie siècle. L’alliance de la vraie religion et de la
vraie
philosophie est donc à la fois naturelle et néces
cée. Défaut des divers systèmes connus. — Du procédé qui conduit à la
vraie
théodicée et du caractère de certitude et de réal
inviolable de la science. Reid ne s’égare jamais ; sa méthode est la
vraie
, ses principes généraux sont incontestables, mais
t par excellence la faculté de connaître en tout genre, la faculté du
vrai
, la faculté du beau, la faculté du bien, nous som
l’entendement humain ? Il y a dans la philosophie de la sensation le
vrai
et le faux. Le faux, c’est la prétention d’expliq
est le système même ; nous la repoussons, et le système avec elle. Le
vrai
, c’est que la sensibilité, considérée dans ses or
sibilité, mais de celles qui en paraissent le plus éloignées. Ce côté
vrai
du sensualisme, nous l’avons partout reconnu et m
ke contre la théorie des idées innées qui est à nos yeux parfaitement
vraie
. Nous sommes les premiers à invoquer l’expérience
acceptées par sa sincérité et par sa sagesse. Locke est pour nous le
vrai
représentant, le plus original et tout ensemble l
. Avec Reid et Kant, nous reconnaissons la raison comme la faculté du
vrai
, du beau et du bien. C’est à sa vertu propre que
ans conclure d’un événement à sa cause. Ces principes sont absolument
vrais
, ils le sont partout et toujours. Or l’expérience
t qu’un autre détruit, mensonge autant que vérité, puisque ce qui est
vrai
pour moi est faux pour vous, et même sera faux po
ée du bien est une idée absolue tout comme l’idée du beau et celle du
vrai
; que le bien est une vérité universelle et néces
un fondement assuré dans le respect dû à la personne, établissant la
vraie
liberté et la vraie égalité, et invoquant des ins
dans le respect dû à la personne, établissant la vraie liberté et la
vraie
égalité, et invoquant des institutions, protectri
ir, c’est le droit, et ce qui nous révèle ces trois idées absolues du
vrai
, du beau et du bien, c’est la raison. Le fond de
faut la porter en soi. C’est le cœur, mêlé à la logique, qui fait la
vraie
éloquence ; c’est le cœur, mêlé à l’imagination,
délicates, compliquées, difficiles, on ne suit pas démêler où est le
vrai
, où est le bien ! Le sentiment vient au secours d
l’égoïsme ou celle de l’école. Nous leur empruntons ce qu’ils ont de
vrai
; nous leur laissons des exagérations inutiles ou
s régions déjà bien hautes des principes universels et nécessaires du
vrai
, du beau et du bien, sans aller au-delà, sans rem
as, ou elle est la dernière explication de toutes choses. Est-il donc
vrai
que Dieu nous soit une énigme indéchiffrable, lui
es. Or il n’y a pas d’attributs sans sujet. Et comme ici il s’agit du
vrai
, du beau et du bien absolus, leur substance ne pe
fondement dernier de toute vérité, de toute beauté, de tout bien. Le
vrai
, le beau et le bien ne sont que les manifestation
ns donnent à l’homme un père, un témoin, un consolateur, un juge. Une
vraie
théodicée emprunte en quelque sorte à toutes les
té à jamais la racine d’une telle extravagance273. Non ; il n’est pas
vrai
que la diversité des déterminations et par conséq
moins du monde altérée par la diversité de mes facultés. Il n’est pas
vrai
que l’unité exclue la multiplicité et la multipli
, chez le comte de Schrewsbury, t. II, p. 463, « sentiment profond et
vrai
», dit M. Waagen ; La Madeleine répandant des par
e tous les tableaux qu’il entreprenait, dessins qui sont eux-mêmes de
vrais
tableaux. Ce monument précieux a été longtemps, c
itée, la juge un peu sévèrement. Le catalogue en est mal fait, il est
vrai
, mais comme beaucoup d’autres catalogues ; le méd
1. Ire série de nos ouvrages : Premiers essais de philosophie ; Du
vrai
, du beau et du bien ; Philosophie sensualiste ; P
reurs où sont tombés ceux qui ont osé l’enfreindre, cette règle de la
vraie
analyse psychologique, qu’avant de passer à la qu
la doctrine de Descartes, sur sa preuve de l’existence de Dieu et le
vrai
procédé qu’il emploie, voyez Ire série, t. I, Pre
prises la révélation et la philosophie : il a trouvé plus sûr et plus
vrai
de leur faire à chacune leur part, d’emprunter à
e qu’elle exprime, destituée de grandeur. L’Espagne a produit, il est
vrai
, un admirable écrivain, mais il est unique, Cerva
rêt, voyez t. Ier de la Ire série, Premiers essais, cours de 1817, Du
vrai
principe de la morale, p. 279, surtout les leçons
chelieu aux affaires étrangères, quand le duc de Broglie préparait la
vraie
législation de la presse, et que M. Decazes, l’au
c. Voyez aussi, Ire série, t. Ier, Premiers essais, cours de 1817, Du
vrai
principe de la morale, p. 282, etc., et t. IV, Ph
s… Je n’affaiblis point la part du sentiment ; cependant il n’est pas
vrai
que la morale soit toute dans le sentiment ; si o
du plus grand nombre ; et puisque ce principe est l’expression de la
vraie
justice, vous n’êtes que son ministre en faisant
IX et X de notre traduction. 202. Voyez dans les Premiers essais, Du
vrai
principe de la morale, p. 284-287, une réfutation
e série, t. IV, Philosophie écossaise, ve leçon, sur Smith et sur le
vrai
principe de l’économie politique. 220. Voyez plu
voirs envers les autres, voyez Ire série, t. Ier, Premiers essais, Du
vrai
principe de la morale, p. 282 : « Les plus grande
pire sur soi-même est utile aux autres ? Mais cela n’est pas toujours
vrai
; souvent cet empire s’exerce dans la solitude de
; il saura au besoin être utile aux autres, parce qu’il n’y a pas de
vraie
perfection pour lui sans justice et sans charité.
tirer toutes les vertus utiles, mais la réciproque n’est pas toujours
vraie
. On peut être bienfaisant sans être vertueux. ; o
eux. ; on n’est pas vertueux sans être bienfaisant. » 227. . Sur le
vrai
fondement de la propriété, voyez la leçon précéde
iberté, le caractère, la portée et les limites infranchissables de la
vraie
charité, privée et civile. Nous l’avons réimprimé
rreur de sa menace, par sa vertu préventive. Et c’est bien là, il est
vrai
, un des effets de la pénalité, mais ce n’est pas
i qui la subit, dans sa vertu corrective : et c’est encore là, il est
vrai
, un des effets possibles de la peine, mais non pa
et encore bien plus l’opération mécanique de la nécessité. Tel est le
vrai
caractère de l’action divine. » 242. Timée, p.
cours de 1816, passim. 275. Plaçons ici ce passage analogue sur la
vraie
mesure en laquelle on peut dire à la fois que Die
rtions que l’esprit humain peut toujours accroître, mais une infinité
vraie
, c’est-à-dire l’absolue négation de toutes bornes
nt appartient à un marchand de gravures bien connu, M. Defer. La plus
vraie
compensation du triste état de L’Extrême-Onction,
se colore et s’anime, sans jamais s’emporter, qui partout cherche le
vrai
, mais le vrai aimable, séduisant, charmant, non p
s’anime, sans jamais s’emporter, qui partout cherche le vrai, mais le
vrai
aimable, séduisant, charmant, non pas le vrai arb
herche le vrai, mais le vrai aimable, séduisant, charmant, non pas le
vrai
arbitraire des métaphysiciens, ou le vrai absolu
isant, charmant, non pas le vrai arbitraire des métaphysiciens, ou le
vrai
absolu et abstrait du savant, mais ce vrai solide
des métaphysiciens, ou le vrai absolu et abstrait du savant, mais ce
vrai
solide et éprouvé de la vie mondaine, de la vie p
les expressions du sens commun. En un mot, si Bossuet est l’idéal du
vrai
, il faut que Descartes soit l’idéal du faux, car
uelques réserves, et, si j’admire ces poètes, c’est à titre de poètes
vrais
et non de poètes disciplinés. M. Nisard, d’ailleu
du principe des vérités générales que M. Nisard a si bien pénétré le
vrai
caractère de notre génie dramatique : c’est on ch
n pu les unir ensemble !), que ces grands interprètes nous donnent un
vrai
Corneille, un vrai Racine dans toute leur nobless
ble !), que ces grands interprètes nous donnent un vrai Corneille, un
vrai
Racine dans toute leur noblesse et leur simplicit
on l’a cru, un poëte de cour ou un poëte académique : c’est un poëte
vrai
, plus fort qu’élégant, plus mâle que délicat, c’e
e de Molière et de la Fontaine, quoique au-dessous. Par sa passion du
vrai
, par son horreur du faux, Boileau a instruit le g
lus qu’elles ne le méritent. Ce rapprochement même si ingénieux et si
vrai
que M. Nisard établit entre Descartes et Boileau
il le loue surtout de la liberté de son génie. A merveille, voilà le
vrai
Bossuet supérieurement saisi ; mais il y avait do
s souvent et plus naturellement raison. Bossuet tombe toujours sur le
vrai
». Cependant il reconnaît que Bossuet s’est tromp
n puisse dire que celui qui les a commises soit toujours tombé sur le
vrai
. N’avoir pas deviné la grandeur des sociétés prot
, ni une volonté libre, à qui la passion fait prendre le faux pour le
vrai
: il y a eu l’impossible. Si je résiste à Bossuet
a grande école du dix-septième siècle. Ce progrès porte un nom, resté
vrai
, quoiqu’il ait le tort de ne pas signifier la mêm
qu’en renversant. Il ne sait pas juger le passé ; il le méprise. Son
vrai
nom est l’esprit de révolution. Le bon esprit phi
te sans doute que d’imiter de génie ; mais trouver du nouveau dans le
vrai
, être à son tour un modèle que beaucoup imiteront
s, et je ne m’étonne pas que Montesquieu ait pris le précieux pour le
vrai
dans le moment où il trouvait du cœur à Fontenell
ternes, l’histoire y supplée par la tradition fabuleuse, et entre le
vrai
rebelle à l’art et le vraisemblable qui s’y prête
ue nation, comme pour chaque ville, la seule origine glorieuse est la
vraie
. Des commencements humbles d’où un peuple s’est é
u récit, et les préparateurs de l’histoire avant l’histoire. S’il est
vrai
que Louis XIV n’eût pas goûté la liberté de l’his
ques. On croit lire un bon roman, mais on sait qu’on lit une histoire
vraie
; c’est l’illusion sans la crainte d’être dupe. L
e prépare de longue main la nature des choses et qu’accomplissent les
vrais
grands hommes, ces événements semblent des effets
idées. Il était de notre pays, où, soit attachement médiocre pour le
vrai
, soit plutôt passion d’un peuple artiste pour la
ue de l’esprit est résulté ce mélange de systèmes faux et de théories
vraies
, de rêveries brillantes et de divinations féconde
aits dont la connaissance, dit-il quelque part, constitue la seule et
vraie
science. Mais pour peu qu’ils soient douteux, il
libre, volontaire, toute intelligente et toute bienfaisante. S’il est
vrai
que tout ce qui est ôté au hasard est restitué à
qui fait de la terre un fond de mer, serait irréprochable, s’il était
vrai
, comme le prétend Buffon, que les coquilles, et l
l’ouvrage des eaux. Mais ôtez partout, et la théorie de Buffon reste
vraie
. Les sondes puissantes dont on fouille le sein de
théâtre, où ses débuts avaient eu des fortunes très diverses. Mais sa
vraie
vocation était un génie secret pour le roman de m
ormés ou mal soutenus, et les pensées souvent obscures26? » S’il est
vrai
que le roman de Lesage soit le tableau de la vie
de l’homme tel qu’il est se joignait l’élévation morale. Il est très
vrai
qu’après l’avoir lu, les gens de bien ont plus de
avec la subtilité de moins et l’onction de plus. Ces pages exquises,
vrais
modèles de littérature chrétienne, où la finesse
armant et profond, où l’on sent à la fois l’affection et le jugement,
vraie
saillie de cœur à propos d’un homme dont le cœur
ns un discours. » N’est-ce que cela ? pourront dire les partisans du
vrai
orné de Bouhours et des bonnes viandes bien apprê
rejetant comme lui le mauvais avec soulèvement. » C’est plus près du
vrai
que les subtilités de Montesquieu ; mais Voltaire
auts chez lui. Le trait commun à toutes ces définitions, c’est que le
vrai
n’y est pas nommé. Le neuf, le pensé, l’avaient f
le a dit le mot de l’époque : « Je ne suis point touché de ce qui est
vrai
, mais de ce qui est neuf35. » En revanche, si ce
de ce qui est neuf35. » En revanche, si ces définitions omettent le
vrai
, elles nomment ou contiennent implicitement le pl
res amis, quand ils faisaient à l’écrivain un devoir de plaire par le
vrai
aimable. Mais le plaisir au dix-huitième siècle,
qui amuse. Le dix-septième siècle avait dit : Bien n’est beau que le
vrai
, le vrai seul est aimable. La devise du dix-huit
. Le dix-septième siècle avait dit : Bien n’est beau que le vrai, le
vrai
seul est aimable. La devise du dix-huitième est
lin. Tandis que les philosophes du dix-huitième siècle, en mettant le
vrai
hors du goût, mettent le goût hors de l’homme, la
mme, la définition de Rollin met tout le goût dans le discernement du
vrai
, et le restitue à l’homme devenu juge des beautés
ndrait-il encore ? Combien en garde-t-il dans son livre définitif, le
Vrai
, le Beau et le Bien ? De ce monument, que subsist
ent ; les vérités qu’elles établissent sont plutôt vraisemblables que
vraies
, et plutôt aimées que prouvées. Aussi elles sont
lables que vraies, et plutôt aimées que prouvées. Aussi elles sont la
vraie
matière de l’éloquence. C’est sur elles que presq
ement d’un point à l’autre, qu’il nous semble que nous sommes dans la
vraie
route, et nous nous abandonnons désormais à la sa
s naturels et les plus simples : l’émotion va croissant ; elle est si
vraie
et si bien justifiée, qu’elle autorise deux mots
nalyse, de la démonstration rigoureuse. Quel changement, et qu’il est
vrai
de dire que chacun doit rester chez soi ! Je pren
s intérieurs. Personne n’a jamais douté que cette connaissance ne fût
vraie
. On appelle raison la connaissance des vérités un
une cause. Quelques philosophes ont douté que cette connaissance fût
vraie
. Un très-bon moyen de réfuter ces philosophes, se
stance ; et nous ne pouvons imaginer un cas où cet axiome ne soit pas
vrai
. Mais peut-être cette nécessité vient de la const
nt pas les seules que nous rapportions à notre personne. Il n’est pas
vrai
, comme le dit M. Cousin à la ligne suivante, « qu
qui ressemble au néant même de l’existence ; c’est un Dieu à la fois
vrai
et réel, un et plusieurs, éternité et temps, espa
urtout celui de la guerre, pour laquelle il était né, et qui était sa
vraie
passion, sa vraie maîtresse, son parti, son pays,
guerre, pour laquelle il était né, et qui était sa vraie passion, sa
vraie
maîtresse, son parti, son pays, son roi, le grand
a. 27. L’équivoque est présentée avec une hardiesse naïve page 59 du
Vrai
, du Beau et du Bien.
saurait maintenant nous donner une idée. Le besoin, en effet, est la
vraie
cause occasionnelle de l’exercice de toute puissa
iment, dans un si pauvre système, de se passionner pour le beau et le
vrai
, d’y sacrifier son repos et son bonheur ? Je conç
ndre la vie, un ton dans l’humanité, une faculté de la grande âme. La
vraie
psychologie de l’humanité consisterait à analyser
ieuse de la différente physionomie des faits, pourrait l’affirmer. La
vraie
psychologie, qui prend soin de ne pas désigner pa
re. La psychologie, telle qu’on l’a faite jusqu’à nos jours, est à la
vraie
psychologie historique ce que la philologie compa
ue, le mouvement, le devenir, l’histoire en un mot. L’histoire est la
vraie
forme de la science des langues 98. Prendre un id
rlent ; elles se décomposent et se recomposent sans cesse ; c’est une
vraie
végétation intérieure, une circulation incessante
ne science nommée psychologie, analogue à la minéralogie. Cela est si
vrai
qu’en se plaçant à ce point de vue on ne doit plu
ité complètement absente, pas une voix de la nature, pas un mouvement
vrai
et original du peuple. Que faire en ce monde de g
nge manière d’envisager l’antiquité, ils ont tort. Pour comprendre le
vrai
sens de ces beautés exotiques, il faut s’être ide
u’elle y a attachés, par les symboles qu’elle en a tirés. Cela est si
vrai
que des pastiches des œuvres primitives, quelque
u’une valeur très médiocre. Car ce qui fait le beau, c’est le souffle
vrai
de l’humanité, et non pas la lettre. Je suppose q
pas beau ? C’est que le poème homérique du XIXe siècle ne serait pas
vrai
. Ce n’est pas Homère qui est beau, c’est la vie h
le devinée par miracle au milieu des saturnales du pouvoir absolu. La
vraie
littérature d’une époque est celle qui la peint e
au XIXe siècle n’est pas belle ; car elle applique à faux des formes
vraies
jadis ; elle n’est pas l’expression de l’humanité
position et la signification qu’ils avaient à l’époque où ils étaient
vrais
faisaient les trois quarts de leur beauté. Une œu
saient de nos jours, elles mériteraient à peine d’être remarquées. La
vraie
admiration est historique. La couleur locale a un
istorique. La couleur locale a un charme incontestable quand elle est
vraie
; elle est insipide dans le pastiche. J’aime l’Al
de son immoralité, de son spirituel scepticisme ; car celles-là sont
vraies
. J’aime mieux la Fête de Bellébat ou la Pucelle q
curieux, mais par un sentiment profond et une intime sympathie que la
vraie
admiration des œuvres primitives est possible. To
mme partout, la critique est la condition de la grande esthétique. Le
vrai
sens des choses n’est possible que pour celui qui
st le véritable auteur. L’anonyme est ici bien plus expressif et plus
vrai
; le seul nom qui dût désigner l’auteur de ces œu
détruire leur gloire véritable pour les ennoblir par des chimères. La
vraie
noblesse n’est pas d’avoir un nom à soi, un génie
littérature que quand il a des monuments définis et arrêtés. Mais les
vraies
productions littéraires des peuples enfants, ce s
fallait dire un panthéiste, ce qui n’est pas la même chose. 90. La
vraie
psychologie, c’est la poésie, le roman, la comédi
contemporaine à la nation. M. Guizot fait observer avec raison que la
vraie
littérature du Ve et du VIe siècle, ce ne sont pa
tirera jamais d’un rôle de joueur le comique de caractère, qui est le
vrai
comique. Il est un cas pourtant où ce genre de co
sez joueur quand il joue. Je voudrais bien voir où le Joueur parle en
vrai
joueur. Serait-ce quand, après un coup qui l’a ru
s l’accent de la vérité. La joie de Valère dans le gain est-elle plus
vraie
? Je l’entends, après un coup heureux qui vient d
n caractère. Tel qu’il est, c’est le mélange ingénieux d’une esquisse
vraie
et d’un portrait de fantaisie. Ce qui appartient
nd poète. Parlez-moi plutôt de la langue de Regnard que de son style.
Vraie
dans tout ce qui est esquisse vraie, spirituelle
ngue de Regnard que de son style. Vraie dans tout ce qui est esquisse
vraie
, spirituelle et correcte dans les choses de bon s
roidit plus d’un effet de surprise, émousse plus d’une pointe. Il est
vrai
que faire rire à la scène, en dût-on le succès à
maris. Il n’eut pas l’avantage. Ce fut l’occasion de la querelle. La
vraie
cause était le dépit d’un auteur au début qui en
et la vérité le veut avant la morale. Si rangent tout seul donnait de
vrais
amis, des serviteurs fidèles, qui donc aurait tor
ir être trop rare, Marivaux s’est perdu dans ses propres finesses. Le
vrai
même dans Marianne manque de naïveté, et c’est so
fermant son cœur presque en même temps qu’elle l’entr’ouvre, c’est un
vrai
tour de force de l’art, ou tout simplement une vé
e pas faire rire. Les mœurs du théâtre de Destouches, plus douces que
vraies
, ses caractères qui se corrigent invariablement à
. Mais, dès la première scène, je vois qu’au lieu de s’appeler de son
vrai
nom Damis, il s’est donné le sobriquet de M. de l
on bien à un métromane. Ce n’est qu’une esquisse, mais l’esquisse est
vraie
. Aussi les meilleurs vers de la pièce sont-ils da
veau, ceux qui parlent le mieux, dans la Métromanie, sont les valets.
Vrais
valets de comédie d’ailleurs, copiés sur ce type,
ni mérite, Ni goût, ni jugement qui ne soit contredit, Que rien n’est
vrai
sur rien, qu’importe ce qu’on dit ?... Aujourd’hu
se reconnaître du tout, ou de s’ignorer un peu plus qu’auparavant. La
vraie
comédie n’a pas la prétention de nous mettre de n
t bas de tel travers de ses personnages, mes illustres frères. Il est
vrai
que je m’en dédommageais en me trouvant quelque r
i ignore un tel homme. Approchons-nous, et perçons les apparences. La
vraie
cause de ce malheur obstiné se découvre à nous :
ait pour mari d’un avare affiché ? Et pourtant Harpagon ne serait pas
vrai
, s’il croyait Marianne tout à fait pauvre. L’avar
ordinaire ; mais c’est où se montre un homme de génie. » Rien de plus
vrai
. D’où vient donc, Diderot, que vous vous donnez t
ps de « je veux » ; ils sont trouvés ; ce sont des caractères. Il est
vrai
que ces caractères ne sont pas aimables. Ce sont
es filles, adolescents, et de quelle maturité ! La corruption est son
vrai
nom. « De l’intrigue et de l’argent, te voilà dan
critique, à certaines époques, a voulu voir en eux, au lieu de types
vrais
, d’ingénieuses machines de destruction dans les m
n trouve aussi du moins bon ; il y relève le prix du meilleur. Il est
vrai
que les mêmes mains battent aux deux ; Beaumarcha
urs les pages où je parle du plus gai de mes ouvrages65. » La gaieté
vraie
, celle qui n’a besoin, pour assaisonnement, du ch
is l’objet à peindre lui échappe. Il tourne agréablement autour de la
vraie
comédie, il n’y pénètre pas. Aussi manque-t-il à
la Harpe prodigue à ses vers, pour les scènes où Mme Evrard parle la
vraie
langue de la comédie. C’est que Mme Evrard est un
ue, XIII. 61. La langue de Diderot vaut ici sa critique. 62. Il est
vrai
qu’il écrit à Mme du Deffand, au sujet du même ou
oyenne, pour y avoir sa part croissante désormais. Je sais combien le
vrai
goût et le plus fin a été longtemps l’apanage pre
non pas qu’elle ait dissimulé son âge ; elle n’indique point, il est
vrai
, dans ses Mémoires, la date précise de sa naissan
arti d’un trait avant tout spirituel. Mme de Staal était une personne
vraie
, et son livre est un livre vrai dans toute l’acce
uel. Mme de Staal était une personne vraie, et son livre est un livre
vrai
dans toute l’acception du mot : ce caractère y pa
able de la réalité ? C’est elle qui a dit cette parole durable : « Le
vrai
est comme il peut, et n’a de mérite que d’être ce
n’en connaît pas de plus agréable que celle de Mme de Staal. » C’est
vrai
; pourtant cette prose, bien que d’une netteté si
une nouvelle fraîcheur. Ce ne sont que des riens, mais comme ils sont
vrais
, comme ils tiennent aux fibres secrètes, à celles
charmantes encore jusque dans le suprême désabusement. Comme tous les
vrais
médecins, elle sait bien mieux l’état véritable d
maître ; nul écrivain ne fournirait autant qu’elle de pensées neuves,
vraies
, irrécusables, à ajouter au chapitre des Femmes,
nt au passage une variété pleine d’éclat. Cette correspondance est la
vraie
conclusion des Mémoires. Quoi qu’en ait dit un cr
es de saillies, donnent une idée peut-être plus triste encore et plus
vraie
de sa manière finale d’exister. Sa santé diminue,
à, en lisant ces Mémoires, s’y reconnaît et dit à chaque page : C’est
vrai
. Or, c’est le propre du vrai de vivre, quand il e
y reconnaît et dit à chaque page : C’est vrai. Or, c’est le propre du
vrai
de vivre, quand il est revêtu surtout d’un cachet
ément antipathique, parce que la science populaire ne saurait être la
vraie
science. On lisait sur le fronton de telle école
is, au contraire, avec M. Michelet, qu’il y a chez le peuple une sève
vraie
et supérieure en un sens à celle de la plupart de
original tant qu’il ne fut qu’ouvrier. On aimait en lui l’expression
vraie
de la façon de sentir d’une classe de la société
conserver leur haute indépendance, c’est-à-dire ne poursuivre que le
vrai
dans toute son objectivité, sans s’embarrasser d’
orme populaire ou mondaine. La science de salon est tout aussi peu la
vraie
science que la science des petits traités pour le
n homme vit de son travail intellectuel, ce n’est pas généralement sa
vraie
science qu’il fait valoir, mais ses qualités infé
urs, et ne trouva pas d’éditeur pour sa Science nouvelle. Tant il est
vrai
que ce n’est pas la valeur intrinsèque des choses
, vivre honorablement. Et moi, qui vais à l’âme, moi, le prêtre de la
vraie
religion, je ne sais en vérité ce qui, l’an proch
deux antiquités sur la littérature du dix-huitième siècle. S’il est
vrai
que la perfection de l’esprit français au dix-sep
tre les anciens est sa vanité blessée. Clovis n’est pas lu ; voilà le
vrai
tort d’Homère. Les critiques de Desmarets contre
mère et à Virgile, c’est, faut-il l’écrire ? le jugement. Il est très
vrai
qu’ils n’ont pas jugé les choses et les hommes co
e supérieur à Homère. Il le surpasse en effet, selon Perrault. Il est
vrai
que ce n’est pas comme poète, mais seulement par
avaient-ils fait de l’admiration pour Homère une loi d’État ? Il est
vrai
que les poésies homériques étaient enseignées dan
l’amour est frère de l’amitié et quel est l’aîné des deux. » Il est
vrai
que ce sont des ouvrages de jeunesse. Mais ni l’â
ontre un adversaire qui avait pour lui la jeunesse et la mode. Il est
vrai
qu’on ne lit guère plus le vainqueur que le vainc
des de Desmarets et des légèretés de Perrault, on croyait avoir de la
vraie
critique. Lamotte, d’ailleurs, se louait en homme
esprit d’analyse appliqué aux lettres et aux arts produit, au lieu du
vrai
, quelque chose qui en usurpe pour un temps le cré
st spécieux. Ce qu’est le spécieux, Lamotte va nous l’apprendre. « Le
vrai
mérite, dit-il dans son Discours sur Homère, cons
aît comme son naturel, ce sont ces pensées, équivoques secrètes, qui,
vraies
à la première vue, sont fausses dès qu’on y appui
oilà pourquoi je le relève. Les hommes de génie vont naturellement au
vrai
; les beaux esprits comme Lamotte vont naturellem
eut, et nul n’a ce défaut sans en avoir la qualité. Se jouer entre le
vrai
et le faux n’est pas un bel emploi de l’esprit ;
le faux n’est pas un bel emploi de l’esprit ; mais à côtoyer ainsi le
vrai
, on a la chance d’y toucher quelquefois. Là même
d’impropriétés cachées, Lamotte est bon écrivain quand il est dans le
vrai
de la tradition ou dans la nouveauté de bon aloi.
la houlette et se croyant par vocation le peintre des bergers. Il est
vrai
qu’il n’a pas en vue ceux de Théocrite, trop gros
. Le bon Fontenelle se montra tout à fait le jour où, entrant dans sa
vraie
voie, il eut l’idée d’initier le public aux vérit
r lui-même, et trahissant en plus d’un endroit son faible, l’amour du
vrai
moins fort que l’amour de sa commodité. Sitôt que
s au commerce du monde. Fontenelle avait trouvé du même coup, avec sa
vraie
voie, toutes les convenances de son caractère et
s dès la jeunesse, qui, dans l’âge mûr, paraissent encore jeunes, est
vrai
du style des Éloges ; il ne paraît pas avoir son
pas sans scrupule à imputer à Pascal une part dans le dommage. Il est
vrai
qu’à la différence des autres sceptiques, s’il ve
éfaut de justesse et par la peur de ne pas faire ses affaires avec le
vrai
. De là la vanité de gens qui se jugent moins par
uns au péril de leur liberté, tous au prix de leur repos. Il est très
vrai
que ces grands principes n’ont pas reçu dans leur
rivains du dix-huitième siècle à la lumière du dix-septième. S’il est
vrai
que plus on voit les choses de haut, plus on les
is pourtant il se condamna aux travaux forcés de commentateur. Il est
vrai
qu’il commentait Corneille. Malgré cela il s’impa
e, impérissable, parce qu’elle reproduit ce qu’il y a d’éternellement
vrai
dans la nature et dans le cœur humain ; l’autre s
it ; déterminer avec plus de précision les rapports qui l’unissent au
vrai
et au bon ; établir avec solidité en quoi consist
Il prit pour sujet de son cours : Le fondement des idées absolues du
vrai
, du beau et du bien 16. Ce titre était par lui-mê
L’ouvrage ne démentait pas les promesses du titre. Le beau, comme le
vrai
et le bien, n’est plus le produit d’une sensation
it, tandis qu’un sentiment nous annonce sa présence. Le beau c’est le
vrai
sous sa forme sensible17. Cette définition entraî
oignard même dont il a frappé César, cela toucherait médiocrement les
vrais
connaisseurs21. » Enfin, pour achever de nous co
itique. Il y a presque toujours deux choses dans un système, une idée
vraie
qui le fait naître, une exagération qui le fait r
’une idée ! L’esprit général de l’époque moderne est de substituer le
vrai
en soi à la règle conventionnelle, la raison à l’
ont dit : Fair is foul and foul is fair. Chose étrange et pourtant
vraie
, le vice originel de l’école romantique ce fut de
nous en étalons les formules, comme si nous les avions étudiées ; un
vrai
critique doit être un philosophe ; Qu’on joignît
t la peine d’être rendue. Le juge littéraire doit avoir l’instinct du
vrai
, le sens de l’art. J’accepterais volontiers pour
ien y trouver un peu dépaysés ces visiteurs d’un jour. Serait-il donc
vrai
que chaque lecteur ne les admire que dans ce qu’i
ternes d’idées, secs de langage, ennemis jurés de tout enthousiasme,
vraies
haches de nos discours, tristes Phocions, quoique
à tant d’exigences, donner audience à tant de clients ? Sans doute le
vrai
critique est doué d’un tact délicat qui lui révèl
s’arrêter sur une heureuse page et y appeler le regard. Tout cela est
vrai
pour le critique laborieux, mais pour lui seuleme
jeunes auteurs. Il est par le monde un préjugé funeste ; c’est que le
vrai
talent perce toujours. Vous qui l’affirmez, qu’en
idées toutes trouvées et les jugements tout faits. C’était cru, mais
vrai
. 11. C’est Alex. Gottlieb Baumgarten qui lui don
usin les a refondues et publiées lui-même en 1853, sous ce titre : Du
Vrai
, du Beau et du Bien. La simplification du titre e
ée si heureusement par saint Augustin : « Le beau est la splendeur du
vrai
. » 18. Hegel avait dit aussi : « L’artiste par
veut produire de la véritable poésie, il saisit seulement les traits
vrais
, conformes à l’idée de la chose ; et, s’il prend
! 20. « Si l’on accorde à l’art la haute mission de représenter le
vrai
dans une image sensible, il ne faut pas soutenir
au machinisme des bêtes. 23. Ici Hegel avait été plus large et plus
vrai
que le philosophe français. Pour Hegel, le beau n
4, et ses Mélanges de littérature, vol in-8, 1803-1805. 34. Il est
vrai
que la passion littéraire n’était pas la seule qu
ser à la nation chancelant sur le vide et prête à y tomber. Quant aux
vrais
principes d’une république unanime appelant toute
verra que j’en avais le pressentiment et la tristesse anticipés. Les
vrais
auteurs de ces coups d’État sont ceux qui les ren
e rêve qui les fait tous tomber, sans parvenir à rien de meilleur. Le
vrai
cri du temps c’est un gouvernement tel quel ; le
grande convulsion de la Révolution française en 1791. Il faut que le
vrai
sens de cette révolution ait été perdu en route e
et dans son histoire. Ne serait-il pas possible de retrouver ce sens
vrai
de la Révolution française en remontant à son ori
pinion des masses, en donnant à ces masses envahissantes une histoire
vraie
de la Révolution qu’elles auraient bientôt à repr
e des drames, le chef-d’œuvre de l’intelligence humaine, la poésie du
vrai
. Je voulais être, si cela m’était possible, le dr
rêt à retomber dans l’anarchie. Ces principes, qui étaient ceux de la
vraie
philosophie politique de l’Assemblée constituante
fuse tout et du prolétariat qui anéantit tout. VI La révolution
vraie
, selon moi, ne s’exprimait que par trois principe
ndances légitimes, résultat de mes études et de mes réflexions sur la
vraie
nature et sur les vrais dogmes de la rénovation f
tat de mes études et de mes réflexions sur la vraie nature et sur les
vrais
dogmes de la rénovation française. Ces trois tend
gable que j’apportai dans mon travail à être intéressant force d’être
vrai
. Dans tout ce qu’on me contestera sur la véracité
es circonstances de sa participation aux événements du 31 mai étaient
vraies
, et si, dans le cas où ce bruit aurait quelque fo
deux aspects, terribles au dehors, placables au dedans. C’est sur ce
vrai
modèle, sorti de l’ombre du rideau du lit conjuga
e fait commettre, c’est le crime à froid. Mais j’ai fait connaître le
vrai
coupable, le popularisme jusqu’au sang, et j’ai m
tre le vrai coupable, le popularisme jusqu’au sang, et j’ai montré le
vrai
Danton, noyé dans un forfait dont il se repent, e
par l’expiation. C’est ainsi que, voulant restituer à Robespierre son
vrai
caractère historique de fanatisme systématique et
tacher à cette figure, et dire non la vérité convenue, mais la vérité
vraie
et occulte sur ce tribun, précipité de sa dictatu
’était un procès jugé, mais non instruit ». Mot très hardi, mais très
vrai
. XV J’appris par hasard qu’une des filles
s M. de Saint-Albin, dont le vaste hôtel de la rue du Temple était un
vrai
musée de la Terreur. Il y avait échappé lui-même
r, que pour apparaître aux deux tribunes du peuple : tous ces détails
vrais
du portrait de Robespierre, détails sur lesquels
XXI La science étant un des éléments
vrais
de l’humanité, elle est indépendante de toute for
ontre, au contraire, que le mouvement, la guerre, les alarmes sont le
vrai
milieu où l’humanité se développe, que le génie n
c’est le siècle créateur par excellence. La règle lui manque, il est
vrai
: c’est un taillis épais et luxuriant, où l’art n
rer l’œuvre calme et artificielle de l’écrivain à l’œuvre brûlante et
vraie
qui fut un acte et apparut à son jour comme le cr
ie de beaucoup d’idées nouvelles, que la moralité, l’intelligence, la
vraie
religion aient fait de sensibles progrès ? De mêm
même révolution n’a-t-elle pas produit parallèlement, d’une part, la
vraie
formule des droits de l’homme et le symbole nouve
sent été classés par nos médecins au rang des hallucinés. Tant il est
vrai
qu’une ligne indécise sépare l’exercice légitime
grandes choses. L’ordre est une fin, non un commencement. Cela est si
vrai
que les institutions portent leurs plus beaux fru
it ? Une institution n’a sa force que quand elle correspond au besoin
vrai
et actuellement senti qui l’a fait établir. Au pr
nes, devenues pure série de mouvements réglés, étaient dans l’origine
vraies
et sincères. Quelle différence entre chanter un b
ns de bourse ou de boutique, arrêtassent le mouvement de l’esprit, le
vrai
mouvement religieux. L’état le plus dangereux pou
s publiques, partout des barrières, des consignes, nécessaires il est
vrai
pour l’ordre, mais défendant toute fantaisie. Cha
oge funebre des Officiers morts dans la guerre de 1741, un prodige de
vraie
philosophie & de vraie éloquence, la profonde
orts dans la guerre de 1741, un prodige de vraie philosophie & de
vraie
éloquence, la profondeur & la force du génie,
de son Livre, cette pensée qui est une des meilleures & des plus
vraies
de son Recueil ? « Newton, Pascal, Bossuet, Raci
pece, on se fût bien gardé de dire que cet Auteur étoit un prodige de
vraie
philosophie & de vraie éloquence. *. Dans
de dire que cet Auteur étoit un prodige de vraie philosophie & de
vraie
éloquence. *. Dans le Tableau philosophique d
ez de vérités pour être intéressant, assez de mensonges pour orner le
vrai
, et surtout assez d’élégance et de perfection de
t un livre original, prose ou vers : pour être original, il faut être
vrai
, non pas vrai seulement selon les autres, mais vr
ginal, prose ou vers : pour être original, il faut être vrai, non pas
vrai
seulement selon les autres, mais vrai selon soi.
nal, il faut être vrai, non pas vrai seulement selon les autres, mais
vrai
selon soi. La vérité selon soi, c’est la sincérit
t sincère dans son temps, car les fables de l’Olympe étaient réputées
vraies
par tout l’univers grec et même égyptien. Il lui
nismes populaires de Florence et de Pise, le fond était ignoble, mais
vrai
pour les rues de ces villes. Le Tasse, plus tard,
on époque. Enfin, de nos jours, les mystères de la rédemption étaient
vrais
pour Klopstock, le barde allemand de la Messiade,
dans treize départements à la presque unanimité. J’avais le sentiment
vrai
que mon nom trop nouveau ne pouvait pas rallier a
nivers. Mais peut-être, au-delà des bornes de sa sphère, Lieux où le
vrai
soleil éclaire d’autres cieux, Si je pouvais lais
était que le retentissement harmonieux et déjà lointain d’une douleur
vraie
. L’office fini, je rentrai, muet et mélancolique,
, je restai attendri et mélancolique le reste du jour. Voilà le récit
vrai
de l’espèce de fatuité un peu barbare que Sainte-
eaubriand ne l’avait pas reçue plus que Voltaire ; la poésie, dans sa
vraie
forme sérieuse (le vers), excepté la poésie badin
és, est un mystère. On ne sait pas pourquoi ils sont nécessaires à la
vraie
poésie : moi-même qui ai plaidé contre eux, je ne
génie fut-il honnête dans l’usage qu’il en fit ? Non. Ce génie fut-il
vrai
? Non. Ce génie fut-il juste ? Non. Ce génie fut-
grand ? Oui. Moins grand cependant que s’il eût été toujours honnête,
vrai
, juste, et que sa grandeur eût été aussi honnête,
honnête, vrai, juste, et que sa grandeur eût été aussi honnête, aussi
vraie
, aussi juste dans le sens qu’il fut magnifique da
ions en 1799 et d’écrire le Génie du Christianisme en 1800 ? Était-il
vrai
de vanter la révolution dans ses opinions et dans
rer chef de l’opposition aux Bourbons ? Non, il ne fut ni honnête, ni
vrai
, ni juste, ni moral dans l’usage de son génie. Be
avait découvert que le fond de la vie est la tristesse, que le génie
vrai
est la mélancolie, fille et sœur de la résignatio
’art d’écrire en vers qu’il n’y a de peintre sans l’exécution. Il est
vrai
que l’art des vers est fort différent de la versi
ontre les mauvais écrivains en vers, soit pour apprendre à goûter les
vrais
poètes. Mais le péril de toute théorie sur l’art
ous met loin de là ! Cependant J.-B. Rousseau se vante que l’amour du
vrai
l’a fait auteur et que la vertu fut « son premier
En se défendant ainsi, J.-B. Rousseau se dénonce. Il a pu préférer le
vrai
au faux, soit souvenir de Boileau, soit éclair de
né, au risque de laisser sur le papier une énigme. Ce qui fait que le
vrai
poète choisit bien les mots, c’est qu’il les inve
le condamner une seconde fois par les commentaires de l’arrêt. Il est
vrai
qu’ils étaient adversaires plutôt que juges, et q
ux enfers imitée d’Homère et de Virgile » ; la Politique, l’Amour, la
Vraie
Religion, les Vertus et les Vices « sont des allé
riade n’est possible à personne ; j’entends la lire comme on fait des
vrais
poètes, pour la lire. On ne lit pas la Henriade,
sas !… Le discours septième nous enseigne que la bienfaisance est la
vraie
vertu. Sénèque lui-même, qui a tant raffiné sur l
que lui-même, qui a tant raffiné sur les bienfaits, ne bornait pas la
vraie
vertu à être bienfaisant. Le sixième veut que, no
nse froidement. Otez de ses jugements le trait personnel, ils restent
vrais
. La colère est dans les mots, la justice est dans
une poésie jeune, fraîche, parfumée, qui nous transporte au milieu de
vrais
champs et nous ramène en nous-mêmes ; pour faire
, ce sont ces trois amours qui les premiers s’éveillent dans l’âme du
vrai
poète : l’amour de la nature, l’amour de la beaut
assages où il est vulgaire pour être naturel, et licencieux pour être
vrai
. Quelques pièces ont le tort d’avoir été écrites
ite et de Virgile, autant qu’ils y ont cru eux-mêmes, de cette foi du
vrai
poète dans les choses qu’il crée. De même que Vir
l est poète, et nous le sommes un moment avec lui, parce que là où le
vrai
poète met son âme il y attache la nôtre. André Ch
s ne défloreront même pas, pour les esprits mieux renseignés, l’étude
vraie
du monde antique. L’ignorance des traditions myth
s nécessaires. Depuis, il n’y a rien d’égal. Le monde moderne, il est
vrai
, a créé la Vierge, symbole de pureté, de grâce et
des types dans le sens antique, c’est-à-dire dans le sens uniquement
vrai
du terme ? Non, à coup sûr. Ce sont de riches fan
frappe pour la première fois son entendement. Les grands poètes, les
vrais
artistes qui se sont manifestés dans son sein n’o
conception inférieure que ce soit. Le Beau n’est pas le serviteur du
Vrai
, car il contient la vérité divine et humaine. Il
c’est son génie. La pensée surabonde nécessairement dans l’œuvre d’un
vrai
poète, maître de sa langue et de son instrument.
les dures misères et les joies rapides de la foule, ce sont encore de
vrais
poètes populaires et nationaux, dignes de sympath
hes spéculatives ; aucun homme, enfin, n’a été moins original dans le
vrai
sens du terme. Et c’est pour cela que, de Canton
pocrites. Il n’est pas bon de plaire ainsi à une foule quelconque. Un
vrai
poète n’est jamais l’écho systématique ou involon
mâles, le sentiment le plus large de la nature extérieure, toutes les
vraies
richesses intellectuelles du poète sont contenues
nulle sur l’esprit français, et les professeurs de rhétorique disent
vrai
. Les deux siècles qui viennent de s’écouler offre
péciale encore ? On répond : Les grandes pensées viennent du cœur, la
vraie
poésie est un cri du cœur, le génie réside tout e
te. C’est pour cela que la sensibilité des poètes virils est la seule
vraie
. Je n’ai nul besoin de rappeler les preuves multi
entré, par l’hommage rendu au génie de Victor Hugo, dans le monde des
vrais
poètes, et je n’en sortirai plus. Quant aux insul
l’âme dans une situation donnée, il faut l’avouer, plutôt qu’une page
vraie
, intuitivement reconstruite, de l’époque légendai
et passionné ; ses paysages sont des études de nature vigoureuses et
vraies
, et quand il touche aux choses épiques, c’est ave
ux races disparues. Si poète veut dire créateur, celui-là seul est un
vrai
poète qui donne à ses créations la diversité mult
emment le titre de moralistes, à défaut de tout autre, sans doute. Le
vrai
moraliste applique à l’étude des mœurs, dans leur
et les Sylves indiquent peut-être moins une décadence qu’un retour au
vrai
tempérament de l’auteur. Au fond, et en réalité,
t un homme de concorde et de paix, revêtu de la Peau de Némée. Il est
vrai
que les poils du lion l’enveloppent souvent de te
te n’est jamais le produit d’une inspiration irréfléchie, et que tout
vrai
poète est doublé d’un ouvrier irréprochable, en c
emier rang parmi ses compositions, Il Pianto restera certainement son
vrai
titre de gloire. C’est là que le poète a renfermé
régions du bien ou descende dans les abîmes du mal, elle est toujours
vraie
et légitime, exprimant pour tous ce que chacun n’
tions des uns et peu surpris du silence ahuri de la foule. Ce sont de
vrais
artistes, sans vanité misérable et sans rancunes
qu’il ne faut pas sacrifier le fond à la forme. Nous ignorons, il est
vrai
, que les idées, en étymologie exacte et en strict
deux siècles succède un retour irrésistible vers les sources de toute
vraie
poésie, vers le sentiment de la nature oubliée, d
ants, furent pour toute une génération prochaine une révélation de la
vraie
Poésie. Je ne puis me rappeler, pour ma part, san
n’a été plus attaqué, plus insulté, plus nié que Victor Hugo. Il est
vrai
que ces diatribes et ces négations ne l’ont jamai
et c’est pour cela que la sensibilité des poètes virils est la seule
vraie
. Ai-je besoin, messieurs, de rappeler les preuves
vit le beau poème de Moïse, il ne fit point du libérateur d’Israël le
vrai
personnage légendaire qui nous apparaît aujourd’h
nceptions religieuses dont l’humanité a vécu, et qui, toutes, ont été
vraies
à leur heure, puisqu’elles étaient les formes idé
riginale. Certes, en brûlant par milliers ses misérables victimes, le
vrai
Torquemada, le grand inquisiteur du quinzième siè
but à lui-même, du moins n’a-t-il jamais oublié que si le juste et le
vrai
ont droit de cité en poésie, ils ne doivent y êtr
es. D’autres raisons, d’une nature étrangère à l’art, peuvent, il est
vrai
, s’opposer légitimement à la reprise de cette tra
er d’après la conviction philosophique qu’il s’était faite. Car toute
vraie
et haute poésie contient en effet une philosophie
y : « La vie est un accident sombre entre deux sommeils infinis », si
vraie
qu’elle puisse être, n’a point troublé ses dernie
épourvu d’esprit philosophique, il n’était pas capable de pénétrer la
vraie
nature de la comédie non plus que de la tragédie,
délivra l’esprit de son élément fini, et lui ouvrit les portes de la
vraie
et réelle existence179. Voilà pourquoi l’élément
d’horreur. Mais, sensible à l’héroïsme et à tout ce qui est moral et
vrai
, il professe pour chaque personnage pris à part u
son honneur200 En somme, la tragédie a perdu sa base substantielle et
vraie
, qui est la guerre des Dieux, c’est-à-dire des se
bstance éternelle, manifestée par lui d’une manière plus pure et plus
vraie
dans ses créations hautement générales, qu’elle n
cène comique au dénouement205 ; il n’est pas possible , que les idées
vraies
et les bons sentiments de l’homme subissent final
ternelle. Ainsi, tandis qu’un État organisé selon son type naturel et
vrai
, ayant son chef politique et sa hiérarchie social
qui, en enseignant que tout est probable, c’est-à-dire que rien n’est
vrai
, qu’en chaque question le pour et le contre peuve
nettement prêché le mariage et la soumission à l’ordre établi. Il est
vrai
que l’homme moderne put être pathétique autrement
e citoyen ou de roi. Le grand intérêt du drame romantique fut, il est
vrai
, dans les individus, dans le développement varié
x, les impatiente et leur déplaît. Ils ont à un haut degré le sens du
vrai
, non pas de cette vérité large, concrète, réelle,
que grâce à cette parfaite symétrie du mal et du bien, du faux et du
vrai
, de l’absurde et du raisonnable dans les comédies
e les insolents qui osent le trouver plaisant. — Son Tartuffe, il est
vrai
, ne se prend pas lui-même au sérieux, puisqu’il e
ernelle et du lien conjugal, sans l’innocente et débonnaire gaieté du
vrai
comique. Après lui, le mariage fut profané sur la
dans Don Quichotte, et rien n’est plus propre à jeter du jour sur la
vraie
nature du comique, que la comparaison de leurs œu
c’est ce que Cervantes a fait. D’un motif aussi absurde il a tiré un
vrai
poème, parce qu’il en a tiré une comédie. Don Qui
Mais aux yeux de la raison, cette inconséquence est le conséquent, le
vrai
lui-même. Car l’homme est ainsi fait qu’il porte
ence, se continue victorieusement et conserve une existence réelle et
vraie
. T. V, p. 153. 182. Parmi les chefs-d’œuvre d
egardée comme d’autant plus salutaire qu’elle a moins de goût. Il est
vrai
que la plus haute beauté est sans caractère ; mai
les existences phénoménales du monde réel, te monde de l’art est plus
vrai
que celui de la nature et de l’histoire , t. Ier,
faux et exclusif, elle représente dans leur accord profond, les idées
vraies
que poursuivaient les personnages. Dans la comédi
e et fausse. Sous ce rapport, le risible est souvent confondu avec le
vrai
comique. Tout contraste entre le fond et la forme
e soumettre à l’obligation de ne pas représenter ce qui est en soi le
vrai
, la raison absolue, comme ce qui est faux et se d
en effet, l’apparence, une fausse image de ce qui est substantiel et
vrai
, ou ce qui est mauvais et petit en soi est le côt
se détruit par soi-même, à cause de ce semblant même d’existence, la
vraie
personnalité triomphe encore de cette destruction
pour les spectateurs. Le premier cas seul doit être regardé comme le
vrai
comique. À ce point de vue, un personnage n’est c
nt moral dans la vie du peuple athénien, sur là traie philosophie, la
vraie
foi aux Dieux, l’art solide, qu’Aristophane se mo
scène la contradiction absolue de la véritable nature des Dieux, des
vrais
principes de la vie politique et morale avec les
re, l’ancienne comédie grecque se maintient précisément dam ce cercle
vrai
et substantiel. T. V, p. 194. 213. Rappelons-no
pour les spectateurs, ou aussi à leurs propres yeux, Aristophane, le
vrai
comique, avait fait de ce dernier caractère seule
hrases de Plutarque, refaisait un César, un Brutus, un Coriolan, plus
vrais
, plus vivants, plus Romains que ceux-là qui sont
ité que parce qu’il est un psychologue, ayant bien plus pour visée le
vrai
humain que le vrai historique… Pour lui, l’histoi
est un psychologue, ayant bien plus pour visée le vrai humain que le
vrai
historique… Pour lui, l’histoire, en fin de compt
ciens de la Pensée et de la Forme… L’amour sévère et consciencieux du
vrai
n’est point une vertu païenne. C’est le Christian
nneur, le psychologue, comme Blaze de Bury s’appelle, le chercheur du
vrai
humain plus que du vrai historique, n’a pas crain
omme Blaze de Bury s’appelle, le chercheur du vrai humain plus que du
vrai
historique, n’a pas craint d’aller, qui sait ?… d
’est pas uniquement un romancier. Il y a, dans son livre, beaucoup de
vrai
historique, à côté de ce vrai humain dont il est
er. Il y a, dans son livre, beaucoup de vrai historique, à côté de ce
vrai
humain dont il est si friand… Il sait évidemment
ne lâche rien parce que ce qu’on tient est suspect. Si cela n’est pas
vrai
, — rigoureusement vrai, — cela a tant l’air de l’
ce qu’on tient est suspect. Si cela n’est pas vrai, — rigoureusement
vrai
, — cela a tant l’air de l’être ! On se grise des
dialogues donnent absolument l’impression d’une conversation. Il est
vrai
; mais il n’est que trop vrai ; et l’on ne songe
l’impression d’une conversation. Il est vrai ; mais il n’est que trop
vrai
; et l’on ne songe point, quand on l’en loue, qu’
éniens pouvaient détester ou craindre, c’étaient les philosophes, les
vrais
philosophes, un Socrate ou un Platon, apportant s
saire et qu’à ne jamais parler morale, on enseigne tacitement, il est
vrai
, mais on enseigne très efficacement à n’y pas cro
e ; nous sommes vos rivaux et vos concurrents. Or nous croyons que la
vraie
loi peut seule atteindre à ce but et nous espéron
dit, et ce serait presque le contraire de sa pensée, la splendeur du
vrai
; mais le beau est la splendeur du bien ; et c’es
’a été sa faiblesse auprès de la postérité qu’il a toujours prouvé le
vrai
à l’aide de tous les artifices dont on se sert à
ices dont on se sert à l’ordinaire pour prouver le faux. Il prouve le
vrai
par des arguments captieux, des pièges tendus, de
s laissant à la disposition du sort. Mais il n’en est pas ainsi de la
vraie
et parfaite égalité, qu’il n’est pas aisé à tout
correspondre à une chose définissable ; cet emploi plaisant du mot «
vrai
», que nous avons retrouvé si souvent et qui est
forme à notre goût, en telle sorte que tout homme qui vous parle de «
vraie
» justice, c’est qu’il ne veut point de la justic
il ne veut point de la justice, et que tout homme qui vous parle de «
vraie
» liberté, c’est qu’il est despotiste, et que tou
té, c’est qu’il est despotiste, et que tout homme qui vous parle de «
vraie
» propriété individuelle, c’est qu’il est collect
ausse, et si l’amitié entre inégaux est à peu près impossible, il est
vrai
aussi que l’amitié entre égaux est parfaitement r
tient une âme de vérité, parce que, prise à l’inverse, elle est assez
vraie
, parce que ce n’est pas de l’égalité que naît l’a
atriotes qui s’aiment. On est des égaux quand on est des frères. La «
vraie
» égalité est la fraternité. La « vraie » égalité
quand on est des frères. La « vraie » égalité est la fraternité. La «
vraie
» égalité, et je ne veux pas dire que l’autre soi
sse, mais j’entends que celle-ci est bonne et qu’elle est féconde, la
vraie
égalité existe quand des citoyens très inégaux en
la même mère, et c’est l’égalité à base de sentiment patriotique. La
vraie
égalité consiste à croire que, malgré tant d’inég
nsi et qui s’expriment de la sorte. Il sentait bien qu’il devait être
vrai
et qu’en tout cas il était élégant de croire que
e et glorieuse. Il a eu des héros et il a eu des saints, dans le sens
vrai
de ce mot. C’est un grand peuple qui s’effondre.
ien, sont confuses même en soi. Le mot de Claude Bernard est toujours
vrai
: « Je ne sais rien à fond. Évidemment. Si je sav
r l’étude de la morale de l’étude des choses divines. Socrate, il est
vrai
— dont c’est peut-être un irréparable dommage que
est peut-être un irréparable dommage que nous ayons perdu les paroles
vraies
; et que ni Socrate ni Jésus n’aient écrit, il es
eux si j’étais dans la situation de cet homme-là ! » Et cela est très
vrai
que l’honnête homme serait heureux, s’il était, r
umaine n’est qu’un moment de la vie humaine et par conséquent, fût-il
vrai
que le juste fût victime et que l’injuste fût heu
ées générales que toutes les autres procèdent peu à peu, n’est-il pas
vrai
que savoir c’est se souvenir ? Si savoir c’est se
n. Nous verrons peut-être qu’il l’a poussée trop loin ; mais elle est
vraie
en soi. Quand Pascal a dit : « Travaillons donc à
firmer bien positivement que tout le reste de ce que je t’ai dit soit
vrai
; mais je suis prêt à soutenir de parole et d’eff
r, à la condition, comme la suite l’indique, de trouver de bons et de
vrais
maîtres. « La plupart des reproches que l’on adre
ce superficielle de la vertu. Mais encore a-t-il raison ? Est-il bien
vrai
que qui saurait toute la vertu ne douterait point
douterait point que le bonheur fût précisément en elle ? Est-il bien
vrai
qu’en effet il y soit ? Renan a dit bien joliment
nde avec la vertu dans le courant des choses humaines, cela redevient
vrai
pour ainsi parler à une plus grande profondeur, à
comparables à celles des hommes qui réussissent, qu’il est, à dire le
vrai
, l’homme le plus heureux de ce monde. L’homme qui
et moral à ce que, fût-elle contestable, cette thèse soit tenue pour
vraie
et fasse office de vérité. Il est philosophe, il
les, ce qu’il faut convenir qui leur fait honneur. Mais encore est-il
vrai
que la plupart des hommes estiment le plaisir but
e souffrance, et par ce côté-là encore la théorie fléchit et il n’est
vrai
de dire ni que tous les plaisirs naissent de beso
soit agréable ; nous disons seulement qu’on ne peut pas prendre comme
vrai
bien et comme but de la vie une souffrance qui ce
est même curieux de remarquer qu’à mesure que les plaisirs sont plus
vrais
, ils sont plus mêlés. Si l’on appelle plaisir vra
laisirs sont plus vrais, ils sont plus mêlés. Si l’on appelle plaisir
vrai
celui qui ne naît pas d’une souffrance, il est pl
elle plaisir vrai celui qui ne naît pas d’une souffrance, il est plus
vrai
, nous le voulons bien, mais il est plus mêlé. Le
lever jusqu’à ceux qui sont mêlés de souffrance noble et d’un plaisir
vrai
; et, s’ils peuvent, de se hausser encore jusqu’à
ous le contemplez, par supposition, en entier, et à cet égard, il est
vrai
que vous possédez le souverain bien tout autant q
re, qu’elle est bien organisée, qu’elle est en harmonie. N’est-il pas
vrai
que « pour la santé et la maladie, pour la vertu
une beauté qui, relativement à l’homme, est la beauté suprême ; l’art
vrai
, supérieur à tous les autres et dont on pourrait
s. Tout de même ou à peu près, quand on a admis un raisonnement comme
vrai
sans avoir l’art de raisonner, il arrive plus tar
ris que ni dans les choses ni dans les raisonnements il n’y a rien de
vrai
ni de sûr et que tout est dans un flux et un refl
. C’est un malheur déplorable, — alors qu’il y a un raisonnement très
vrai
, très solide et très susceptible d’être compris —
s — que, « pour avoir entendu de ces raisonnements où tout est tantôt
vrai
, tantôt faux, au lieu de s’accuser soi-même de ce
s déshonorons notre âme en la regardant comme incapable de trouver le
vrai
, au moins en partie, et nous l’honorons en croyan
en croyant fermement qu’elle est dépositaire au moins d’une partie du
vrai
et en faisant nos efforts pour démêler cette véri
réparer et l’aiguiser. Notre âme est notre instrument pour trouver le
vrai
. Il faut l’honorer en la croyant capable de le dé
voir les faits. Il n’y a rien donc, à tous les points de vue, de plus
vrai
que ce paradoxe qu’il vaut mieux subir l’injustic
n ou de quelque chose et il n’a pas l’air d’un maître. Cela est assez
vrai
. Mais s’il y a deux illusions, il y en a une qui
est naturel, légitime et même nécessaire. Mais il n’en est pas moins
vrai
que, lorsqu’il est excessif, il est la cause ordi
lus souvent, il faut le reconnaître, dans la réalité. On peut, il est
vrai
, le rêver autrement et même peut-être le constate
és de la postérité, large ou restreinte, c’est que nous l’aimons : un
vrai
misanthrope ne désire pas du tout la gloire et ne
nestes ou ridicules, mais noble en soi et généreuse. Il est peut-être
vrai
que toutes les passions humaines sont bonnes ou p
nes ou peuvent être bonnes et le sont, pourvu qu’on les ramène à leur
vrai
objet. L’objet de l’amour bien compris c’est l’ét
ce qu’il aime et très souvent lui en attribue et lui en prête. Il est
vrai
. Mais voilà la faculté esthétique éveillée en lui
qu’on mette le pied sur ce dernier. Il est peu de théorie qui ne soit
vraie
par quelque endroit, mais celle-ci me paraît faus
nce platonicienne qu’avait Renan quand il disait, en souriant, il est
vrai
, que « la beauté vaut la vertu », sur quoi Tolsto
our de la beauté périssable, s’il donne, en effet, s’il donne, il est
vrai
, l’idée d’une beauté qui serait parfaite et qui s
ne apothéose et certes, je le répète, il y a bien là quelque chose de
vrai
; seulement, d’une part, c’est un panégyrique qui
aison de ne s’aimer plus que de s’être trop aimé », aussi est-il très
vrai
que le souvenir d’un amour profond est un lien si
faite et pour montrer que la théorie de Platon sur les contraires est
vraie
, et que la théorie de Schopenhauer sur les contra
vraie, et que la théorie de Schopenhauer sur les contraires est plus
vraie
encore ; et pour indiquer que si on les trouve tr
d’elle et s’habituer à n’être troublé ni par l’un ni par l’autre. Le
vrai
sage doit pouvoir dire à la douleur : « tu n’es p
mais aimé s’ils n’avaient jamais entendu parler d’amour ? Il est très
vrai
. Or ne vous semble-t-il pas que ceux qui aiment p
j’ai dit cela au sage Crétois Clinias, il m’a répondu : « Tu dis bien
vrai
. » Or cette vaste étendue de connaissances mal di
que colère, ou au moins quelque aversion, contre leurs maîtres et les
vrais
disciples de leurs maîtres. Je ne serais pas très
tion est de vivre et de vivre bien. Tout ce qui y aide est bon et est
vrai
. Tout ce qui en éloigne ou en distrait, du moins
désir que l’homme a de vivre bien. Mais n’y a-t-il pas autre chose de
vrai
que ce désir ? Non ; il n’y a de vrai, humainemen
s n’y a-t-il pas autre chose de vrai que ce désir ? Non ; il n’y a de
vrai
, humainement parlant, que ce désir. On ne peut pa
ns laquelle on tombe à leur sujet, vient toute de là. Il y a des arts
vrais
et il y a des arts faux. Considérez tous les arts
ts à la lumière que je viens de vous donner, vous verrez que les arts
vrais
sont ceux qui tendent à la morale comme à leur de
ports avec la morale ou selon qu’ils n’en ont pas. D’un côté les arts
vrais
, de l’autre côté les arts faux. Différence et pie
ous venons de voir qu’à la cuisine, art faux, s’oppose l’hygiène, art
vrai
. De même, à la gymnastique, art vrai, s’oppose la
rt faux, s’oppose l’hygiène, art vrai. De même, à la gymnastique, art
vrai
, s’oppose la cosmétique, art faux. La gymnastique
beaux ; la cosmétique donne aux corps une fausse beauté. Or la beauté
vraie
importe à la morale qui préfère le bien au beau,
iste pratique. La législation rentre dans la morale ; elle est un art
vrai
. Le sophiste se donne pour office soit de confond
doit plus s’appeler la politique, mais la rhétorique. Politique, art
vrai
; rhétorique, art faux. L’architecture est un art
Politique, art vrai ; rhétorique, art faux. L’architecture est un art
vrai
. Il importe à la morale, d’une part que les homme
lle qui flatte l’œil par l’éclat des couleurs sans réaliser la beauté
vraie
et qui est un divertissement puéril et dangereux
vraie et qui est un divertissement puéril et dangereux autant que la
vraie
architecture est un objet de contemplation saine,
prononçant ses discours. Il existe de même une fausse musique et une
vraie
musique, une musique qui ennoblit les âmes et une
e où l’âme s’abandonne et se dissout en ses faiblesses. Il existe une
vraie
et une fausse peinture ; une vraie peinture, qui
t en ses faiblesses. Il existe une vraie et une fausse peinture ; une
vraie
peinture, qui a le goût précisément du vrai conci
ne fausse peinture ; une vraie peinture, qui a le goût précisément du
vrai
concilié avec le goût du noble, et une fausse pei
quelquefois avec celui du grimaçant et du laid. Il y a une sculpture
vraie
, qui, cherchant à réaliser l’eurythmie des belles
u’un divertissement d’oisifs assez dangereux ; et qu’il en existe une
vraie
, celle des philosophes et des moralistes, celle a
ification ou, si l’on préfère, la répartition des arts. Les arts sont
vrais
en ceci qu’ils ressortissent à la morale, et ils
à les appeler des « routines », d’abord pour les distinguer des arts
vrais
et pour ne pas leur donner ce nom honorable ; ens
out professionnel, et cela au moins doit mettre sur la voie. Les arts
vrais
sont des arts, les arts faux sont des métiers. Si
moyen de ne pas l’être : mais il doit être créateur. L’artiste, même
vrai
, quand il se borne à répéter des procédés, fait d
dés, fait descendre son art dans la routine. Quoi qu’il en soit, arts
vrais
et arts faux. Les arts faux ne sont que des routi
ts faux. Les arts faux ne sont que des routines méprisables. Les arts
vrais
sont ceux qui sont des acheminements à la morale,
ne. Elle part de la psychologie et elle aboutit à la morale. Cela est
vrai
de tous les arts. Cela est moins visible et évide
Cela est moins visible et évident des autres arts ; mais c’est aussi
vrai
des autres arts que de la rhétorique elle-même. T
n, dans le sens qui est leur sens véritable, dans le sens de leur but
vrai
, seulement entrevu par elles ; ils sont naturelle
et presque la nécessité qu’ils le soient. Et, d’autre part, s’il est
vrai
que les arts doivent être serviteurs de la morale
e et l’autre, se confondent ». Voyons donc les arts comme ils sont au
vrai
. Ils sont si philosophiques que ce sont des « maï
ir. On nous appellerait les uns et les autres créateurs d’âmes, si la
vraie
créatrice de l’âme n’était l’âme même ; mais nous
losophie générale. Nous honorerons donc les arts pourvu qu’ils soient
vrais
et non pas faux, pourvu qu’ils soient, pour ainsi
la beauté, comme il n’est pas besoin de le démontrer ; elle a même du
vrai
et beaucoup de vrai. Il me semble qu’elle n’a bes
n’est pas besoin de le démontrer ; elle a même du vrai et beaucoup de
vrai
. Il me semble qu’elle n’a besoin que d’être un pe
ière et le ton de mes premières pages, c’est une peinture d’intérieur
vraie
, curieuse et un récit bien mené. Les sentiments n
gens de ma pièce. À la vérité, cela me gêne parce que cela n’est pas
vrai
: il y a de très honnêtes gens qui sont ridicules
pâti Molière, c’est de laisser échapper quelques traits d’observation
vraie
, qui, ramenant le spectateur à un demi-sérieux, l
, naturelle et de bon sens, de l’art pour le beau. C’est là qu’est le
vrai
et en même temps je voudrais avoir montré que c’e
es paralyser et stériliser ; c’est ensuite ne pas voir où il est très
vrai
que le beau rejoint le bien, à savoir dans les ar
oit de la supercherie et cet amour des situations nettes me paraît la
vraie
raison du peu de goût qu’ont les hommes pour les
Donc, à ce point de vue encore, Platon ne me paraît pas être dans le
vrai
. Goethe me paraît être beaucoup plus dans la véri
Tu as parfaitement raison ; et si tu réponds naïvement tu es dans le
vrai
; et si tu prétends railler, tu te trompes. L’hom
s politiciens, des rhéteurs, et, du reste, de tous les hommes. Si les
vrais
philosophes et les vrais artistes s’entendent trè
rs, et, du reste, de tous les hommes. Si les vrais philosophes et les
vrais
artistes s’entendent très bien ensemble, c’est qu
t aujourd’hui, que ces discours fussent des mensonges et, tenant pour
vrai
ce qu’on leur disait touchant les Dieux et les ho
, c’est à savoir à faire et dresser des coquins habiles. N’est-il pas
vrai
, du reste, à le bien prendre, que les dieux eux-m
d’appartenir à un État bien constitué et bien gouverné. Or, s’il est
vrai
que la justice est le fondement même d’une sociét
me d’une société, assertion que l’on n’a point réfutée, il reste très
vrai
que la justice est le bien que l’individu doit ch
de bon sens médiocre et méprisable, étant donné qu’il est à peu près
vrai
que par la « justice » on supprime un mal et un b
morale des esclaves que celle qui se fonde sur l’idée de justice. La
vraie
morale, celle qui n’est pas une convention, celle
pure lâcheté, l’éloge de la tempérance et de la justice. Et, dans le
vrai
, quiconque a eu le bonheur de naître de parents r
si l’on venait me répéter que tempérance et abstention constituent le
vrai
bonheur et que « ceux qui n’ont besoin de rien so
r artifice ou par un concours de circonstances. Ce n’est pas une idée
vraie
, puisque ce n’est pas une idée naturelle, puisque
sance ; et que, dès qu’elle se joint à la justice, elle est une force
vraie
; et par conséquent c’est encore la justice qui e
rce qu’elle est une force qui se sent force, par conséquent une force
vraie
. Auparavant elle était une force latente, et c’es
qu’en définitive, c’est la justice qui plane sur le monde. Ce qui est
vrai
des peuples est vrai des partis. Celui qui veut g
st la justice qui plane sur le monde. Ce qui est vrai des peuples est
vrai
des partis. Celui qui veut gouverner selon l’inju
nt de la cité doit être confié aux philosophes ! — Peut-être ; il est
vrai
…, avec une réserve, à une condition. — Lesquelles
ditions ne se trouvant réalisées que dans le philosophe seul, dans le
vrai
, « les peuples ne seront bien gouvernés que quand
perd son nom, mais retrouve sa source, perd son nom, mais retrouve sa
vraie
nature. Elle est l’instinct de fraternité, et cet
dispose de la cire. Ne pensez pas que nous ignorions ce qu’il y a de
vrai
dans ces objections. Seulement dans toute entrepr
esse le plan y fasse entrer tout ce qu’il y a de plus beau et de plus
vrai
et que, s’il rencontre ensuite dans l’exécution q
Platon, Aristophane (Assemblée des femmes), pour s’en moquer, il est
vrai
, mais avec des complaisances où l’auteur de la Ré
orale du simple honnête homme ; et cela, c’était, d’un seul trait, la
vraie
démocratie opposée à la fausse et la bonne à la m
ances selon la chair et selon la force, et avec son idée, hautaine et
vraie
, que non seulement le philosophe devrait être roi
qu’il a mis l’idée de bonté à la place de l’idée de justice ; il est
vrai
, et c’est ce que l’on n’aura jamais ni assez dit
ne qui ne se rattache à la morale comme à sa dernière fin, ce qui est
vrai
et même exact ; mais il a trop voulu que la préoc
iences rigoureuses. L’habitude de la démonstration prépare ce tact du
vrai
, qui se perfectionne par l’usage du monde et l’ex
s même de probabilité, les écarts plus ou moins grands de la ligne du
vrai
. On apprécie les incertitudes ; on calcule les ch
s choses, à s’en occuper sans effort et sans négliger les petites. La
vraie
étendue de l’esprit dérive originairement de l’es
me suis-je dit ; et je me suis répondu : Le goût est le sentiment du
vrai
, du beau, du grand, du sublime, du décent, de l’h
forte pour vous et pour lui. Tenez-vous-en à la véracité ; rendez-le
vrai
, mais vrai sans réserve ; et comptez que cette se
vous et pour lui. Tenez-vous-en à la véracité ; rendez-le vrai, mais
vrai
sans réserve ; et comptez que cette seule vertu a
n avoir de la raison et du goût, puisque de moi-même j’avais tiré les
vraies
conséquences des principes que mon aimable et bel
elquefois fourni des matériaux. C’est à ces traits qu’on reconnoît le
vrai
Poëte. Nature du sujet, sagesse du plan, ordonnan
amp; même d’exceller dans plus d’un genre. En un mot, quand il seroit
vrai
que Lafontaine n’eût jamais eu qu’un style, il se
ia ces écarts de son imagination, quand on eut dissipé sa sécurité :
Vrai
dans tous ses Ecrits, vrai dans tous ses Discours
ation, quand on eut dissipé sa sécurité : Vrai dans tous ses Ecrits,
vrai
dans tous ses Discours, Vrai dans sa pénitence à
a sécurité : Vrai dans tous ses Ecrits, vrai dans tous ses Discours,
Vrai
dans sa pénitence à la fin de ses jours, Du Maîtr
Philosophe, qu’ils usurpent. Une seule de ses Fables renferme plus de
vraie
Philosophie, qu’ils n’en ont répandu dans tous le
ges dont ils fatiguent le Public. La Philosophie du Fabuliste, il est
vrai
, ne ressemble en rien à cette manie audacieuse qu
ur faire dire de Lafontaine, qu’en qualité de Philosophe il connut la
vraie
sagesse & l’art de la faire aimer, comme on a
fait acquis. Dès qu’on parle de l’expression enflammée d’une passion
vraie
, il est de bonne rhétorique de citer les Lettres
, de toucher à ce livre accepté comme un chef-d’œuvre, quoiqu’il soit
vrai
pourtant de dire que le comique en a vieilli et q
réussite de son ouvrage ; car tout homme, en disant que ce livre est
vrai
, ne semble-t-il pas révéler qu’il a connu le fria
Duclos, c’était même un assez pauvre homme, officier général, il est
vrai
, mais qui n’avait pour toute poésie (car c’en est
monde parle et qu’on vante, est-ce vraiment une réalité ? Est-ce une
vraie
femme ? une vraie religieuse ? Et les lettres qu’
’on vante, est-ce vraiment une réalité ? Est-ce une vraie femme ? une
vraie
religieuse ? Et les lettres qu’on lui attribue so
use portugaise de citer une seule phrase de ces lettres où la passion
vraie
, la passion presque sainte de vérité, même quand
ine, et nous n’hésitons pas à le déclarer ! Non ! tout cela n’est pas
vrai
. Quelqu’un a menti ! Nous ne savons pas le nom du
l’autre. Le ciel phénoménal ne peut être tel qu’à la condition que le
vrai
ciel, le ciel nouménal, soit tel qu’il est ; ains
ion n’est pas une unité pour elle-même. L’unité de conscience veut un
vrai
centre, un centre effectif, et la raison humaine
te bien ; mais c’est que dès l’origine il s’est placé en dehors de la
vraie
notion du sujet, telle que Biran l’a déterminée.
ion de billes se transmettent un même mouvement, c’est méconnaître la
vraie
idée de la conscience, c’est confondre encore le
ndition, mais le substratum de la pensée. L’atomisme épicurien est le
vrai
et le seul matérialisme rigoureux, parce qu’il se
volontaire, par laquelle Biran établit contre Kant et contre Hume la
vraie
origine de l’idée de cause ; la théorie de l’obst
, et ne craint-il pas de dire que Dieu est esprit, et que c’est là sa
vraie
définition. Il est surprenant que la négation de
tances que l’idée psychologique de la personnalité humaine. Pour être
vrai
, il faut reconnaître que ce n’est point par la mé
des ou de parties. Hors de là il nous paraît impossible de fonder une
vraie
morale et une vraie politique, car si la personne
ors de là il nous paraît impossible de fonder une vraie morale et une
vraie
politique, car si la personne n’est, comme la cho
sentant comme liée à l’orthodoxie religieuse du xviie siècle, est la
vraie
fille de la philosophie du xviiie . Ni Voltaire,
ant sur le fond des sentiments mêmes du marquis d’Argenson, et sur le
vrai
de ses relations avec son frère le ministre de la
uves ? Je les ai données indirectement dans mes articles en citant le
vrai
texte. Mettons-en ici un passage en regard de cel
’Argenson tel qu’il était en province dans sa jeunesse : Voici le
vrai
texte : Au reste, il était gaillard, d’une bonne
aru. — Ailleurs, et au hasard, veut-on un autre exemple : Voici le
vrai
texte : J’ai cherché d’où j’aimais Don Quichotte
teurs qui me décrivent les usages de leur temps, peu soucieux, il est
vrai
, du temps où vécut leur héros. Ainsi Scudéry, dan
térature et en histoire, de l’école de ceux qui veulent des portraits
vrais
, quand même les visages y auraient quelques verru
e, le ragoût, tout s’y trouve. Ses deux paysages avec figures sont de
vrais
Berghem pour le choix des sites, l’effet et le fa
morceaux vraiment précieux, l’effet en est si piquant, la couleur si
vraie
, la touche si vigoureuse, si spirituelle, l’harmo
Cela, deux cents talents ? — deux cents. — vous me surfaites. — c’est
vrai
Corinthe au moins. Flairez-moi ces trépieds. Son
n lui remarque partout une aisance, une souplesse qui est tout à fait
vraie
. Sa mine est bien torchée (passez-moi ce mot, il
ue je n’ai que du bien à en dire. Il est plus fin, plus piquant, plus
vrai
, moins cru, plus naturel, plus fait que Loutherbo
la scène, et son mouchoir par mé-garde avec le bouquet, comme dans un
vrai
délire d’enthousiasme, il faut voir comme ensuite
d’audace et de révolte lui a réussi. Ajoutez que la pièce est dans la
vraie
mesure de l’art ; la moralité y est plutôt conclu
pendra. Le roman frise parfois le poème ; si nous avions affaire à un
vrai
poème, et que tout cela fût en beaux vers, en bel
À son retour, Sibylle se déclare vaincue ; elle avait compris que le
vrai
Dieu et la vraie foi pouvaient seuls inspirer ces
ibylle se déclare vaincue ; elle avait compris que le vrai Dieu et la
vraie
foi pouvaient seuls inspirer ces grands et sublim
apporte avec elle une sorte de régénération, une transfiguration, de
vrais
miracles ? Et ici je désire être bien compris : j
pris pour amant Gandrax, le savant, l’homme de mérite, athée, il est
vrai
(à propos, je ne croyais pas que ce personnage d’
c’est que les caractères, dans cette Histoire de Sibylle, ne sont pas
vrais
, consistants, humainement possibles ; ils n’ont p
méconnues et absentes sous vos plis et vos draperies, qu’on sente la
vraie
chair et le vrai sang jusque sous la soie et les
ntes sous vos plis et vos draperies, qu’on sente la vraie chair et le
vrai
sang jusque sous la soie et les dentelles ! » Si
Qui en eut plus que Scribe ? Il faut joindre l’observation directe et
vraie
, prise à sa source et renouvelée sans cesse5. M.
fâchée d’être un supplément ; elle n’a pas été à bonne école pour le
vrai
christianisme. 5. Je sais qu’il y a en tout cec
ans la circonstance d’un tel sujet, on pouvait craindre, n’est-il pas
vrai
? que le glorificateur de la Renaissance, le phil
ention qu’eut Balzac dans ses nouvelles les plus courtes, mais il est
vrai
de dire qu’il s’applique à peindre des milieux be
deux ou trois individualités, deux ou trois têtes, en profil, il est
vrai
, mais qui sont arrêtées et dont la fine originali
joues, elle cachait presque le menton de cette figure amaigrie, — une
vraie
tête d’oiseau ! Qui donc, excepté la tante Bénign
rprété et illuminé même l’Histoire avec cette fantaisie qui touche le
vrai
, souvent, dans les délicieux colins-maillards qu’
rceau sur les Amitiés littéraires, un morceau qui n’est peut-être pas
vrai
, mais qu’il faudrait faire vrai pour notre plus g
s, un morceau qui n’est peut-être pas vrai, mais qu’il faudrait faire
vrai
pour notre plus grand agrément et notre plus gran
ppolyte Babou des Païens innocents, — dans le pays des romans, il est
vrai
, qui ne peuvent jamais (c’est sa théorie) être tr
ré avec une ingéniosité profonde que le monde qu’il a créé n’a été le
vrai
qu’après coup ; que quand le monde réel a été fra
tant que l’auteur, ) semblent des fragments inachevés ! L’inspiration
vraie
et désintéressée y est-elle toujours ? La science
te sensibilité ondoyante, dont parfois les impressions sont justes et
vraies
, et d’autres fois injustes et fausses, cette sens
pour tous les deux ! Mais, pour l’oublier, je me réfugie à l’ombre du
vrai
chef-d’œuvre de ces Lettres, — dans cette Notre-D
de plus de trente années, nous en pouvons parler nous-mêmes avec une
vraie
impartialité. Pour être équitable, il faut un peu
r lutte constante est le fond même de l’histoire. Discerner en eux le
vrai
et le faux, le faux qui passe et le vrai qui dure
istoire. Discerner en eux le vrai et le faux, le faux qui passe et le
vrai
qui dure ; mettre à profit les erreurs en en mont
les erreurs en en montrant les causes, à savoir l’exagération même du
vrai
, l’ambition des principes absolus, l’imprévoyance
me, c’est l’intelligence en histoire, c’est le discernement assuré du
vrai
et du faux, fondé sur l’expérience des siècles. I
siècles. Il n’étouffe pas sous l’érudition, comme on l’a prétendu, la
vraie
, la grande originalité, qui vient de Dieu, mais i
losophie. — La philosophie, dernier développement de la pensée. — Son
vrai
caractère au dix-neuvième siècle. Messieurs, Je
’histoire de la philosophie à laquelle elle appartient. Or ce qui est
vrai
d’un système l’est également des différentes époq
e l’esprit de l’homme sur la nature. Le monde de l’art est tout aussi
vrai
, et du même genre de vérité, que le monde politiq
dées sont la pensée sous sa forme essentielle. Les idées peuvent être
vraies
ou fausses ; on les rectifie : mais enfin elles o
ignements, en arrivant au faîte de vos études, vous trouverez dans la
vraie
philosophie, avec l’intelligence et l’explication
eau, l’idée du saint ; et par-delà nous avons trouvé encore l’idée du
vrai
en soi, à son degré le plus élevé, sous sa forme
plus excellent, parce que sous son obscurité apparente il cache toute
vraie
lumière, parce que, tout spécial qu’il est, il s’
és que de monuments écrits, témoignage certain, mesure infaillible du
vrai
degré de civilisation auquel elles étaient arrivé
chose est la philosophie ; c’est dans cette distinction qu’est toute
vraie
intelligence de l’âme humaine et de l’histoire. N
uite c’était un bien, c’était un développement plus riche de la seule
vraie
unité philosophique, celle de la libre réflexion.
élard, Albert, saint Thomas, Roger Bacon, Duns Scott, étaient, il est
vrai
, des esprits originaux, quelquefois même témérair
-même cette conséquence des prémisses que nous avons posées. S’il est
vrai
que l’élément philosophique dans la pensée soit s
liberté, tout mouvement, tout intérêt pratique, par conséquent toute
vraie
moralité ; et comment encore l’homme, se méprisan
conférence, et le mouvement total échappe. Si ces considérations sont
vraies
, il s’ensuit que comme la philosophie est le poin
si dire à leur plus haute puissante, et placés dans leur jour le plus
vrai
. Comme l’histoire de l’humanité est la couronne d
e de vue et dans la science et dans la vie, l’amour de l’humanité. Le
vrai
amour de l’humanité doit nous attacher à tout ce
l’idée du juste, et l’idée du beau, et l’idée du saint, et l’idée du
vrai
; c’est par là que vous vous exercerez à reconnaî
fini, vous ne concevez pas nécessairement l’infini. La réciproque est
vraie
. Quand je vous parle d’unité, vous ne pouvez pas
et de la variété ; l’une est nécessaire à l’autre pour exister de la
vraie
existence, de cette existence qui n’est ni l’exis
l’intelligence humaine. — Des idées dans l’intelligence divine. — Du
vrai
caractère de l’intelligence. — Réponse à quelques
e puis l’imputer à aucun de vous ; elle m’appartient ; et cela est si
vrai
, que s’il me plaît, à l’instant même je prends un
s donnez à cette intelligence ce qui lui est nécessaire pour être une
vraie
intelligence, c’est-à-dire pour se connaître ; ca
éléments divers et harmonieux qui lui sont nécessaires pour être une
vraie
intelligence. Résumons-nous. Il y a dans la raiso
umaine ; loin de là, elles constituent cette raison. Or, ce qui était
vrai
dans la raison humaine considérée subsiste dans l
entièrement incompréhensible, il l’est par plus d’un côté ; cela est
vrai
, et c’est à cause de cela même que les ombres et
te : elle trouvera toujours ici le respect le plus profond et le plus
vrai
; mais en même temps, sans toucher aux droits de
rant l’harmonie essentielle de la religion et de la philosophie, tout
vrai
philosophe entoure de vénération la religion et s
ière, de telle sorte qu’il n’en reste plus rien ? non, et cela est si
vrai
, qu’après avoir fait tel acte, j’en produis un no
ne en elle-même, quoiqu’elle soit manifestée dans le monde, qu’est le
vrai
rapport du monde à Dieu, rapport qui est à la foi
particularité, division, contradiction. — But de l’histoire. — De la
vraie
perfectibilité. — Qu’il y a trois grandes époques
nde envoie à ses sens ni à sa propre personne, il les rapporte à leur
vraie
source. L’intuition de la vérité sans réflexion,
antérieur à la poésie lyrique, aux hymnes, aux litanies : tant il est
vrai
que toute conception primitive est une aperceptio
dans ses aberrations les plus bizarres, peut toujours être ramenée au
vrai
, parce que ses aberrations ne sont jamais que par
eux idées séparées, il cherchera, les deux termes étant connus, leurs
vrais
rapports. Il ne peut donc y avoir que trois époqu
me extravagante, serait impossible. Nous sommes donc toujours dans le
vrai
, et en même temps nous sommes presque toujours da
oi-même, être frappé de tel ou tel élément de sa pensée ; tous, étant
vrais
, peuvent également nous préoccuper ; et on se liv
ce sera l’homme et la figure de l’homme, c’est-à-dire l’image la plus
vraie
du fini, du mouvement et de la mesure. La religio
pas ne pas produire la variété, le fini, le relatif ; de sorte que la
vraie
unité et l’infini véritable étant donnés, vous av
Providence ? À la condition que Dieu passe, sans s’y épuiser, il est
vrai
, dans le monde et dans l’humanité, et par conséqu
yer à notre tour cette aimable accusation à ceux qui la font : car le
vrai
Dieu pour nous, c’est un Dieu qui veille sur son
ui qui habite les déserts glacés de la Sibérie ? Eh bien ! ce qui est
vrai
de ces deux extrêmes de la zone glacée et de la z
d’Arcole et de Rivoli, rendant compte à la postérité de ses desseins
vrais
ou simulés sur cette Italie qui devait lui être c
dées, leur donne à toutes son caractère propre, il n’en est pas moins
vrai
qu’il existe, à côté ou au-dessous, d’autres idée
ure de ses forces, l’idée de l’utile, du juste, du beau, du saint, du
vrai
. Un peuple aussi n’est pas complet s’il n’a fait
quand sur tout ce qu’elle a conçu elle se demande : Tout cela est-il
vrai
en soi ? Quel est le fond de tout cela ? Quelles
a philosophie toutes les idées exclusives sont fausses par un côté et
vraies
par un autre ; elle les accepte toutes, les combi
tout entière ; ce n’est qu’un peuple particulier ; il prend donc pour
vrai
en soi ce qui n’est vrai que relativement ; il ti
u’un peuple particulier ; il prend donc pour vrai en soi ce qui n’est
vrai
que relativement ; il tient comme la vérité absol
rticulières, c’est-à-dire exclusives et fausses, mais se prenant pour
vraies
, c’est-à-dire pour complètes, aspirent à dominer,
ominer, et se rencontrent dans cette prétention commune d’être seules
vraies
et seules dignes de la domination. Là est la raci
ns l’histoire des contradictions et des luttes. Cela n’est, pas moins
vrai
dans la vie intérieure d’un peuple que dans les r
rre et de la fortune incertaine des combats ; en détail, rien de plus
vrai
; en grand, rien de plus faux, car je défie qu’on
viduelle ; tout cela dans cette juste mesure, qui est la marque de la
vraie
grandeur humaine. Cette mesure, qui fait la vraie
est la marque de la vraie grandeur humaine. Cette mesure, qui fait la
vraie
grandeur, fait aussi la vraie beauté. Les objets
deur humaine. Cette mesure, qui fait la vraie grandeur, fait aussi la
vraie
beauté. Les objets de la nature qui ont un aspect
tend sans cesse au général, à l’universel, à l’infini, au sublime. La
vraie
beauté est dans le mélange du fini et de l’infini
ite, comme elle l’est, par celle de ses grands hommes. Or, ce qui est
vrai
d’un peuple est vrai de tous les autres, d’une ép
, par celle de ses grands hommes. Or, ce qui est vrai d’un peuple est
vrai
de tous les autres, d’une époque et de toutes les
st misérable, et nul homme ne se rend à un autre homme. Quand donc la
vraie
puissance, celle de l’idée, n’est pas ou n’est pl
is d’une manière impuissante, infidèle, obscure. Mais aussitôt que le
vrai
représentant se montre, tous aperçoivent distinct
’en le permettant ; que maudire la puissance, j’entends une puissance
vraie
, longue et durable, c’est blasphémer l’humanité,
jamais. La gloire est un témoin irrécusable de l’importance et de la
vraie
grandeur des hommes. Or, quelles sont les plus gr
e Platon et d’Aristote. Le genre humain ne se rend pas compte, il est
vrai
, de ce que représentent ces deux noms, mais il ne
osophes aux prises entre eux nous montrent un certain nombre d’idées,
vraies
en elles-mêmes, mais fausses prises exclusivement
me est tout entier dans son rapport à Dieu, dans la religion ; que la
vraie
religion est le christianisme ; que par conséquen
jectures et les probabilités de l’érudition et de la politique en une
vraie
science dont la base est la nature commune des na
ges par lesquels s’ouvre la science de l’histoire. Ils sont également
vrais
et également incomplets. Après avoir servi l’espr
dre. Cela est évident pour les mathématiques ; cela n’est guère moins
vrai
pour les sciences morales, pour la jurisprudence,
philosophies imbues du même esprit d’indépendance qui constitue toute
vraie
philosophie, partant à peu près de la même méthod
éflexion. C’est un Français qui a donné à la philosophie de Locke son
vrai
caractère et son unité systématique, en suppriman
; au contraire, le point de vue théorique de Tiedemann étant, il est
vrai
, borné, mais bien déterminé, l’application de ce
eur de la théologie le jette dans des scrupules exagérés. Il est bien
vrai
, et c’est aussi notre opinion, que l’Orient, en g
son expression dans la philosophie de Locke ; mais il est tout aussi
vrai
qu’il y a dans la conscience des phénomènes qui n
tion, et y voit les principes de toutes choses. L’idéalisme est aussi
vrai
, et il était aussi nécessaire que l’empirisme. Sa
r d’année en année un abondant tribut de savantes monographies136. Le
vrai
champ de bataille de l’érudition et de la critiqu
es limites de la conscience, comme la condition et le fondement d’une
vraie
théorie psychologique. La métaphysique exige enco
ir ainsi qu’à un déisme impuissant ou à un panthéisme extravagant. Le
vrai
théisme est également éloigné de l’un et de l’aut
un véritable éclectisme dans la philosophie européenne. Or, s’il est
vrai
que le nouveau mouvement philosophique qui se fai
sincérité de sa pensée, en faveur des opinions qui semblent les plus
vraies
. Ainsi je vois dans la Charte tous les contraires
r de l’auditoire sans le prier de recevoir mes remerciements les plus
vrais
de la patiente attention qu’il a bien voulu prête
rtions que l’esprit humain peut toujours accroître, mais une infinité
vraie
, c’est-à-dire l’absolue négation de toutes bornes
vivant et le Dieu caché, Deus vivus et Deus absconditus. » II. Du
vrai
sens dans lequel il faut entendre la nécessité de
tant serait nécessaire pour expliquer la première et la mettre en son
vrai
jour. Veut-on combattre une création arbitraire,
é et l’opération mécanique de la nécessité. Tel est le principe et le
vrai
caractère de l’action divine. » Études sur Pasca
d’un anthropomorphisme extravagant et celui d’un déisme abstrait. Le
vrai
Dieu est un Dieu vivant, un être réel dont tous l
t aux données les plus certaines de la plus simple psychologie. » Du
Vrai
, du Beau et du Bien, leçon xvi, p. 409 : « Si l’h
qui ressemble au néant même de l’existence : c’est un Dieu à la fois
vrai
et réel, à la fois substance et cause, toujours s
ui le possède et le sent. » Passages qui éclaircissent celui-là : Du
vrai
, du beau et du bien, leçon v, p. 119 : « Il est u
abstraction, à l’abstraction de l’être en soi. L’être en soi, il est
vrai
, est pur de toute division, mais à cette conditio
ermination diminue à mesure que ces puissances se réalisent. Ainsi la
vraie
unité divine n’est pas l’unité abstraite, c’est l
e principe que nous pouvons pénétrer jusqu’à un certain point dans la
vraie
nature de Dieu. « Dieu n’est pas un être logique
s avoir ôté à jamais la racine d’une telle extravagance. Il n’est pas
vrai
que la diversité des déterminations, et par consé
moins du monde altérée par la diversité de mes facultés. Il n’est pas
vrai
que l’unité exclue la multiplicité et la multipli
iter trois empruntés à des époques différentes de notre carrière. Du
vrai
, du beau et du bien, leçon xvii, p. 459 : « Le mo
reconnaissait ces trois existences, seulement il se trompait sur leur
vrai
caractère et sur leurs rapports. Selon Spinoza, l
t, dans un magnifique langage, que l’homme n’est qu’un roseau, il est
vrai
, mais un roseau pensant, et que par là il est inc
lconque ? M. Hegel voit bien que l’être pur sans détermination est un
vrai
non-être ; mais comment de cette identité de l’êt
t à mille degrés au-dessous de moi dans l’échelle de l’être, s’il est
vrai
, comme je le sens ou plutôt comme je le sais, cer
a plénitude et l’infinité de sa nature incréée et créatrice. Voilà le
vrai
Dieu, seul capable d’expliquer le système admirab
s seuls qui existent, que ce grand tout si harmonieux et si un est le
vrai
sujet et la dernière application de l’idée de l’u
ème fondamental sont aussi naturelles l’une que l’autre ; cela est si
vrai
, qu’elles reviennent sans cesse à toutes les gran
ans pluralité n’est pas plus réelle que la pluralité sans unité n’est
vraie
. Une unité absolue, qui ne sort pas d’elle-même o
science. Voilà ce que croit en masse le genre humain. L’honneur de la
vraie
philosophie serait de recueillir cette croyance u
bée tour à tour dans l’une ou l’autre extrémité de systèmes également
vrais
sous un rapport, également faux sous un autre, et
n cinq volumes, sous ces titres : Premiers essais de philosophie ; Du
vrai
, du beau et du bien ; Philosophie sensualiste ; P
Esquisse d’un système de philosophie morale et politique. 13. Sur le
vrai
fondement de l’idée de valeur, voyez Philosophie
216. 14. Sur l’idée de la justice et sur celle de la peine, voyez Du
vrai
, du beau et du bien, leçon xv, Philosophie sensua
’un système de philosophie morale et politique. 15. Sur l’idée de la
vraie
égalité, voyez les trois ouvrages précités. 16.
ez les trois ouvrages précités. 16. Voyez toute la seconde partie Du
vrai
, du beau et du bien, en y joignant, dans la Philo
thétique d’Hutcheson, et la leçon x sur l’esthétique de Reid. 17. Du
vrai
, du beau et du bien, leçon v : « L’adoration, aba
l’Esquisse d’un système de philosophie morale et politique. 33. Du
vrai
, du beau et du bien, leçon II, p. 40. 34. Du vr
litique. 33. Du vrai, du beau et du bien, leçon II, p. 40. 34. Du
vrai
, du beau et du bien, leçon Ire, etc. 35. Sur la
rry, Guizot, Thiers et Mignet. 45. M. Quatremère de Quincy. Voyez Du
vrai
, du beau et du bien, deuxième partie, leçon viii,
, leçon viii. 48. Voyez particulièrement toute la première partie Du
vrai
, du beau et du bien, Philosophie écossaise, leçon
philosophie ancienne. Xénophane et Zénon. 51. Sur la création et son
vrai
caractère, voyez le passage bien plus étendu de l
page xv. 53. Contre cet absurde réalisme imputé aux idées, voyez Du
vrai
, du beau et du bien, leçon iv, etc., et Philosoph
hie scolastique, l’Introduction aux ouvrages inédits d’Abélard, où le
vrai
et le faux de ces trois écoles est discuté et app
et le faux de ces trois écoles est discuté et apprécié. 55. Voyez Du
vrai
, du beau et du bien, la leçon iv ; Dieu, principe
60. Sur la méthode psychologique appliquée à la théodicée, voyez Du
vrai
, du beau et du bien, leçon xvi, Dieu, principe de
anisme. La production sans matière préexistante, c’est là en effet la
vraie
création, dont le type nous est donné d’abord, ai
alement nécessaire. » Voyez dans l’Appendice l’éclaircissement sur le
vrai
sens dans lequel il faut entendre la nécessité de
est déjà dans les Premiers essais, p. 242 et p. 250 ; voyez aussi Du
vrai
, du beau et du bien, leçon ii, etc. 66. Premier
on ii, etc. 66. Premiers Essais, du fait de conscience, p. 242 ; Du
vrai
, du beau et du bien, leçon ii, etc. 67. Sur les
, leçons xi et xii. 68. Sur l’admiration et l’enthousiasme, voyez Du
vrai
, du beau et du bien, leçon vi, p. 144 69. Du vra
ousiasme, voyez Du vrai, du beau et du bien, leçon vi, p. 144 69. Du
vrai
, du beau et du bien, leçon iv, Dieu, principe des
os ouvrages. 71. Philosophie de Kant, leçon vi et leçon viii, et Du
vrai
, du beau et du bien, leçons iii et iv, etc. 72.
viii, et Du vrai, du beau et du bien, leçons iii et iv, etc. 72. Du
vrai
, du beau et du bien, leçon iv. 73. Voyez plus ba
Voyez plus bas la leçon xi sur les historiens de l’humanité. 74. Du
vrai
, du beau et du bien, leçon v, Du mysticisme, p. 1
nie de la vertu et du bonheur et ses exceptions en ce monde, voyez Du
vrai
, du beau et du bien, leçons xiv et xvi. 89. C’es
III. 90. Voyez sur le sublime et le beau, et sur ce caractère de la
vraie
beauté d’exprimer l’infini dans le fini, les leço
aie beauté d’exprimer l’infini dans le fini, les leçons viii et ix Du
vrai
, du beau et du bien. 91. Rien de mieux avéré. Vo
s et des romantiques. 94. Sur Shakespeare et sur Corneille, voyez Du
vrai
, du beau et du bien, leçon x, p. 210, etc. 95. R
de Brucker, voyez dans les Premiers essais le fragment intitulé : Du
vrai
commencement de l’histoire de la philosophie, p.
te, leçon v. 120. Sur la souveraineté du peuple, sur ce qu’elle a de
vrai
et ce qu’elle a de faux, voyez ibid., leçon vii.
l’Appendice. 142. Voyez les Premiers essais et surtout nos leçons Du
vrai
, du beau et du bien, et là le Discours d’ouvertur
nstitutionnelle. 155. Le Psalmiste. 156. Saint Paul. 157. Voyez Du
vrai
, du beau et du bien, leçon xiv ; Philosophie écos
ue sa monarchie, et l’histoire du présent a dû ajouter à cette notion
vraie
que, sur cette vieille terre du Vaudeville et de
le mot ! en spiritualité révolutionnaire ; c’est le peuple qui est le
vrai
chef dans cette terrible campagne contre les prin
tés libres, puissantes par elles-mêmes, possédant ce qui investit les
vrais
chefs, les vraies têtes de gouvernement, c’est-à-
antes par elles-mêmes, possédant ce qui investit les vrais chefs, les
vraies
têtes de gouvernement, c’est-à-dire : l’autorité
volutionnaire lui apparaît, peut-être d’autant plus puissante… Il est
vrai
qu’un remords le prend vers la fin de son travail
si cher aux imaginations françaises, on pouvait croire, n’est-il pas
vrai
? que les portraits tracés par lui accuseraient s
rancunes contre madame de Staël. Sensible, inconséquente, entraînée,
vraie
femme au fond sous ses airs grenadiers de virago,
jamais chez elle. » C’était « une bourgeoise enrichie », le fait est
vrai
; mais Michelet veut dire qu’elle était restée bo
s de Notre-Dame, qui sont le seul titre du P. Lacordaire à une gloire
vraie
. Quant à l’historien de saint Dominique, le faux
impétuosité de cette jeunesse) une jeune fille qui, elle, chantait de
vraies
poésies, car elle parlait cette langue des vers q
iment du ridicule est peut-être toute la gaieté. Il faut dire, il est
vrai
, que si le Français est né vaudevilliste, il est
superbe et n’avait jamais été exprimé d’un trait plus profond et plus
vrai
… Certainement, rien n’a jamais valu ni pour elle,
argent qui saupoudre encore ce que Delphine Gay a écrit, pour voir le
vrai
de ce qui est tracé sous cette poussière étincela
mise sur ce monument des Œuvres complètes, — un tombeau ! Et elle est
vraie
… comme une épitaphe, mais comme une épitaphe écri
les femmes font une besogne aussi en harmonie avec leur organisation
vraie
que les belles et pauvres créatures qui, sur les
pes, etc. ; mais en 1838 la voix s’est affermie et étendue. L’émotion
vraie
éclate, casse les cordes de la vieille harpe, et
t le destin est d’imiter, et Napoline, poëme personnel publié, il est
vrai
, en 1833, à l’époque où Mme Delphine Gay était de
e, de l’esprit du monde et de révolte contre lui, qui n’a pas, il est
vrai
, la fierté de la poésie du terrible, cousin que M
). Et pas un trait de commun entre ces deux Clairon ! Laquelle est la
vraie
? Ni l’une ni l’autre peut-être. Du moins pouvons
omptes. Par un phénomène inexplicable et pourtant bien réel, s’il est
vrai
que les diverses figures peintes d’un même comédi
même comédien ne se ressemblent jamais entre elles, il est également
vrai
que les portraits des comédiens d’une même époque
t leurs cerveaux et hantaient leurs nuits ! C’est bien drôle ! Il est
vrai
que leurs horribles coiffures se défaisaient peut
supposer qu’elles ne dormaient pas toujours avec leurs robes. Il est
vrai
aussi que, si l’idée de la beauté féminine est re
si quelque peintre les a fixés sur la toile, ce n’est donc point leur
vrai
visage qu’il nous a transmis, mais un visage arra
e l’art ! C’est assurément le comble de l’abnégation. Ce sont eux les
vrais
Bouddhas ! Comme Bouddha, ils se résignent à revê
chose. Si ce quelque chose est à tout le monde, ce sera d’autant plus
vrai
. On sait que je n’estime, dans ce que je pense, q
tre chose encore que l’art de donner un tour piquant à des sentiments
vrais
ou à des pensées justes. Celui-là, où notre pays
tiennent ; d’être subtil sans raffiner ; de dire du nouveau et d’être
vrai
; de sentir plus délicatement que tout le monde c
en toutes choses excepté dans l’expression de ses sentiments les plus
vrais
? Valait-il mieux que, pour échapper au reproche
specte, ou un emportement qui ne sied pas à l’amour maternel ? Il est
vrai
qu’elle fait tout avec son esprit ; c’est son lan
l vient de la raison qui dédaigne les gentillesses sans se priver des
vraies
grâces. Mais où le sujet manque, ces lettres sont
n pensait en commun avec lui. Il aimait Mme de Sévigné par cette idée
vraie
et charmante, que dans les choses où les femmes s
ction que la surprise. Saint-Simon nie ou critique ; il n’admire pas.
Vrai
type d’un certain esprit d’opposition, il est méc
ont à certains moments qu’un œil sûr et une main fidèle au service du
vrai
. § V. Fin du règne de Louis XIV. — Saint-Simon
est, en tout cas, un exemple qui doit nous rendre indulgents pour les
vrais
politiques, et nous faire estimer ces qualités de
qualités de gouvernement qui n’excluent ni l’honnêteté, ni l’amour du
vrai
, ni l’indépendance, mais qui les accommodent à la
e circonstance ne lui échappait, aucune apparence ne lui dérobait les
vrais
mobiles. Il voyait même des nuances à l’infini ;
sur ouï-dire, soit d’invention. La vie de ce travail ne vient pas du
vrai
, mais du vraisemblable. Saint-Simon raconte ce qu
par les paroles, mais celles que les paroles servent à déguiser ; les
vrais
mobiles des actions, non d’après certains lieux c
à Versailles l’humeur du prince donnait seule le prix aux choses ; le
vrai
n’était vrai que s’il l’était selon la raison du
l’humeur du prince donnait seule le prix aux choses ; le vrai n’était
vrai
que s’il l’était selon la raison du maître, et la
rts sur le bruit qu’il est mieux ; ces valets qui pleurent, les seuls
vrais
amis du monarque ; la froide et triste octogénair
en des faiblesses ou des langueurs, mais la première impression reste
vraie
et demeure aussi la dernière. Il semble qu’entre
nous croyons que le tableau du grand peintre doit subir, pour rester
vrai
, un peu de réduction, et que sa verve s’est donné
; d’un côté, vous êtes mauvais pour vous-même ; de l’autre, vous êtes
vrai
, droit, noble, tout à vos amis. Je finis par un a
re decipior… C’est-à-dire : « L’affection ne m’aveugle point, il est
vrai
que j’aime avec effusion, mais je juge, et avec d
dans cette Correspondance badine ; mais que les paroles sont simples,
vraies
, et qu’elles rejettent bien loin toute maligne pe
tion, je les défie de me tromper. Il n’y a qu’un très petit nombre de
vrais
amis sur qui je compte, non par intérêt, mais par
aits : « La comparaison ne fait que trop sentir le prix des personnes
vraies
, douces, sûres, raisonnables, sensibles à l’amiti
d’esprit, c’est pour le prince Eugène, en qui il a cru apercevoir un
vrai
grand homme. Il avoue qu’il serait curieux de le
quelles ce qu’on appelle fortune n’a aucune part. On assure qu’il est
vrai
, sans faste, sans hauteur, prêt à écouter sans pr
es derniers liens étroits qui rattachaient Fénelon à l’avenir : « Les
vrais
amis, écrivait-il en cette occasion à Destouches,
e même jour », et il cite à ce sujet Philémon et Baucis ; tant il est
vrai
qu’il y a un rapport réel, et que nous n’avons pa
assez longue absence a retardé les réponses que je vous dois. Il est
vrai
, cher homme, que j’ai été dans le plus grand dang
a dit si bien que « la frugalité, la santé et l’innocence en sont les
vraies
sources ». Dans sa dernière lettre du 1er décembr
s est loisible de choisir — de l’Art à toutes ses époques de vitalité
vraie
: d’où vous conclurez que la poésie contemporaine
ner. Vous sentirez bien que je vous apporte l’expression de croyances
vraies
, pour ainsi dire mon motif de vivre, et il suffir
ec une poignante impatience, persuadés qu’il est le seul bon, le seul
vrai
, le seul qui ne nous trahirait pas. Tout à coup,
jet, il avait revêtu dans le vague où il s’abritait les apparences du
vrai
: d’où la déception de constater qu’il n’est déci
e, « elle est l’œil de l’âme », a dit Joubert, « elle est la reine du
vrai
», a dit Baudelaire, « elle est la faculté par la
de personnaliser en elle tous les efforts de l’esprit orienté vers le
vrai
à travers le beau. Constamment aiguillonnée du dé
. C’est une aiguille aimantée qui s’affole ou reprend son orientation
vraie
pour des motifs qui souvent restent invisibles au
chez Baudelaire la douleur s’adoucir, bien exceptionnellement, il est
vrai
, et voyez comment la pensée aussi forte, mais plu
en mélodieuses cadences où la poésie menaçait de s’enliser. À parler
vrai
, il était temps qu’on renonçât à la gracieuse fri
i vous disent le contraire sont des menteurs homicides. Mais aussi la
vraie
vie n’est pas dans ce chemin sanglant de notre sa
ussi la vraie vie n’est pas dans ce chemin sanglant de notre sang, la
vraie
vie est en nous. L’homme a dans ses rêves des ref
d’absolu, est si naturelle, si instinctive, si foncière chez tous les
vrais
artistes, qu’ils ont pour la plupart pris en disg
et ses retours. Le thème principal c’est l’homme, l’homme naturel et
vrai
, et sur ce thème les temps et les lieux font à l’
use mais, en dernière analyse, peut-être bienfaisante cruauté. Il est
vrai
que des œuvres détruites survivent les reproducti
culé les frontières de la nuit. Pourtant, ce ne sont là — en face des
vrais
problèmes de la vie et de la mort — qu’amusettes,
éphone, la bactériologie et la lumière électrique nous détournent des
vraies
, des seules préoccupations légitimes, qui sont ce
savants qui limitent la science à des intérêts tangibles, il y a les
vrais
, les purs savants qui n’ont d’autre désir que de
le dans une des villes qui aient fait le plus pour la science pure et
vraie
et qui compte, à cette heure encore, le plus de s
la liberté est de tradition immémoriale, je puis librement parler… La
vraie
comme la fausse science, Auguste Comte ou Herbert
ère en tyrannie, dépasse les limites du spirituel, se détourne de ses
vraies
voies, accapare les biens temporels. Alors le dog
Beauté abandonne l’idéal religieux, c’est que celui-ci a cessé d’être
vrai
et l’art en le quittant lui dérobe ses plus préci
e à l’attitude expansive de l’homme aux bras ouverts. Et telle est la
vraie
cause du grand mouvement actuel dans les arts, mo
du rite pour les religions, il le sera pour la science — j’entends la
vraie
science, celle dont les regards s’adressent hors
continuent à contempler ces étoiles toujours géminées : le beau et le
vrai
. Résumons-nous. La Beauté, par son caractère de
tinct il appelle au secours vers ceux qui, de leur côté, cherchent le
vrai
, vers les philosophes et les savants. Mais ceux-c
e savant. Encore, celui-ci a-t-il pour lui cette excuse (qui, dans le
vrai
, plutôt le condamnerait) que ses recherches condu
m de Dieu ! Ce n’est pas d’hier que cette funeste anomalie choque les
vrais
éducateurs et dans tous les ordres de l’esprit le
oisième De la sympathie et de la sociabilité dans la critique. La
vraie
critique est celle de l’œuvre même, non de l’écri
l’œuvre même, non de l’écrivain et du milieu. — Qualité dominante du
vrai
critique : la sympathie et la sociabilité. — De l
e l’antipathie causée à certains critiques par certaines œuvres. — La
vraie
critique est-elle celle des beautés ou celle des
plus du tout39. » Flaubert a ici marqué excellemment les qualités des
vrais
critiques. La première de toutes, c’est la puissa
stérile », celle des défauts seule est utile et « nous instruit de la
vraie
nature du génie ». Selon nous, la formule contrai
a vraie nature du génie ». Selon nous, la formule contraire serait la
vraie
, mais, entendons-nous bien, MM. Faguet et Bruneti
et le lecteur, qui peuvent se convenir l’un à l’autre sans être plus
vrais
tous les deux : à certains moments l’histoire, la
ui précède, nous pouvons conclure le caractère éminemment sociable du
vrai
critique, qui doit s’adapter à toutes les formes
Sans être absolu, le jugement théorique est possible et constitue la
vraie
critique. 39. Flaubert, Lettres, p. 81. 40. A
s une dépravation de la nature et le plus grand de tous les vices. Le
vrai
misanthrope est un monstre. S’il pouvait exister,
est un songe. Si vous vous rappelez le héros de cette pièce, voilà le
vrai
misanthrope. » Mais Alceste est-il un homme qui,
Et pourquoi aime-t-il le personnage complexe ? — Parce qu’il aime le
vrai
, parce qu’il voit les hommes complexes en effet e
er pour un méchant lui-même… » Eh bien alors ? dirai-je ; Alceste est
vrai
, et que pouvez-vous encore dire contre lui ? Mais
’il reprend pour ainsi dire quand même : « Mais il n’en est pas moins
vrai
que tous les moyens ne sont pas bons à produire c
homme emporté soient deux caractères très différents, rien n’est plus
vrai
; mais encore il faut voir les scènes les unes av
ctère aurait eu quelque chose de monotone, ensuite parce que, quoique
vrai
, il eût été un peu étroit. Il a préféré, comme il
serait impossible à Alceste dans l’état où il est, c’est de faire un
vrai
trait d’esprit, ce qui demande du sang-froid, de
nnel est engagé et oùAlceste n’a pas le détachement que doit avoir le
vrai
misanthrope, le misanthrope par philanthropie. «
ce qui a beaucoup plus d’importance, que le personnage de Molière est
vrai
et le personnage que rêve Rousseau est faux ; et
e que rêve Rousseau est faux ; et que si le personnage de Molière est
vrai
, l’on n’est plus en droit de dire que Molière la
faire rire : il l’a fait tel parce qu’il peint les hommes. Or est-il
vrai
que les aigris que nous rencontrons, de noble et
itement impuissants sur lui. Il est donc à la fois très noble et très
vrai
. Mais il n’est noble que dans la mesure où il res
oble et très vrai. Mais il n’est noble que dans la mesure où il reste
vrai
. Plus noble encore, plus détaché, planant plus ha
hèse de Rousseau est toujours que le misanthrope de Molière n’est pas
vrai
et que Molière use de mauvais procédés envers Alc
personne ; qui, autour d’une bonne table, soutiennent qu’il n’est pas
vrai
que le peuple ait faim ; qui, le gousset bien gar
sion » d’être le sien. Il ne songe qu’à lui rendre des services et de
vrais
services. Amoureux d’Eliante et par conséquent ay
s, qui ont tous les deux des qualités et des défauts et qui sont très
vrais
l’un et l’autre. Mais Philinte est odieux à Rouss
s caractères en question sur cette idée, chacun des deux eût été plus
vrai
, plus théâtral et que celui d’Alceste eût fait in
ous point occuper de ce passage de Rousseau. Cependant ce portrait du
vrai
Philinte, du parfait Philinte, étant inspiré à Ro
s logiquement et avec verve : « Mais, s’il vous plaît, de même que le
vrai
beau drame que Molière avait en main c’était de f
l’humaine misère et insensible à ses propres mésaventures, de même la
vraie
comédie que Molière avait en main, c’était de mon
ime Eliante d’amitié amoureuse. L’amour d’Eliante pour Alceste est un
vrai
malheur pour Philinte : il le supporte d’une âme
que les légers travers qu’il est impossible qu’il n’ait pas, restant
vrai
, les travers qui sont tels que, s’il ne les avait
nce le Philinte et l’Alceste que Rousseau aurait voulu que, pour être
vrais
, Molière dessinât ; la pièce est conçue, il n’y a
compatissant ? Alceste m’a touché, et ses récits encore M’offrent un
vrai
malheur, Monsieur, que je déplore. Je tremble du
avez perdu du temps… — Oh ! s’écrie Philinte. Alceste ! Est-il bien
vrai
? Quel accident terrible ! — Quoi, Monsieur ? Vou
gros tout cela ; moyennant quoi il pourra se dire : « C’est pourtant
vrai
que le Philinte de Molière contenait ce vilain ho
l ne le dît point. Le caractère de l’Alceste de Fabre est tout à fait
vrai
et il est soutenu jusqu’au bout avec une très gra
rouver le Bourgeois gentilhomme une pièce assez immorale. Il est très
vrai
que le travers de M. Jourdain est une chose fort
Jourdain, pour les raisons que j’ai dites en commençant : il est très
vrai
que M. Jourdain fait en soi une chose bonne, s’él
entilhomme par reflet. C’est lui qui est le bourgeois gentilhomme, le
vrai
, le pur. Il est donc coupable, coupable de vanité
e que Rousseau, en littérature, ne se place jamais au point de vue du
vrai
. La littérature n’est pas pour lui un des moyens
u vrai. La littérature n’est pas pour lui un des moyens de montrer le
vrai
aux hommes, elle est un moyen d’échapper au réel,
e contempteur des hommes qui logiquement devrait dire : « Comme c’est
vrai
et comme vous avez raison », il est l’optimiste i
re] les sots sont victimes des méchants, ce qui, pour n’être que trop
vrai
dans le monde, n’en vaut pas mieux à mettre au th
d’approbation… ». — « Les sots sont victimes des méchants, c’est très
vrai
», dit le Rousseau pessimiste. — Eh bien alors !
cateur et doit être un prédicateur, et est ici non pour me montrer le
vrai
, mais pour me guider vers le bien par tous les mo
s personnes. Vous aviserez-vous de faire des peintures effroyables et
vraies
du vice pour les montrer à un enfant ? Vous aurie
est impossible de ne pas être pour l’un ou pour l’autre. — Il y a du
vrai
; mais tant s’en faut que ce soit vrai tout à fai
n ou pour l’autre. — Il y a du vrai ; mais tant s’en faut que ce soit
vrai
tout à fait, et le public ne laisse pas, dans une
l’Avare, Molière a eu pour but — s’il en a eu un autre que de peindre
vrai
— de montrer qu’un vice quel qu’il soit, conserva
e et assez près d’être dévergondée. Voilà qui est bien, puisque c’est
vrai
; mais aussi ce fils et cette fille, s’ils ne son
bons mouvements de générosité et de bravoure, c’est d’abord pour être
vrai
, ce qu’il ne peut point se résoudre à n’être pas
t « l’optique de la scène » qui exige du « grossissement ». Il y a du
vrai
dans cette objection à l’objection ; mais la vrai
sement ». Il y a du vrai dans cette objection à l’objection ; mais la
vraie
raison de Molière, c’est sa passion. Dans sa hain
ble pour bien distinguer le personnage de l’hypocrite d’avec celui du
vrai
dévot. » Donc le rôle de Cléante est une simple p
les Femmes savantes sont une famille disloquée par le travers de son
vrai
chef, à savoir par la manie de l’intellectualisme
il écrit un rôle de raisonneur où il logera quelques compliments aux
vrais
dévots, d’autre part il invente le personnage de
ceux qui s’en coiffent et les rend méchants. Et quand même il serait
vrai
que ce n’est que l’excès de la passion religieuse
tombé si j’avais suivi votre doctrine. » Mais il n’y a, pour dire le
vrai
, qu’une raison pour quoi Rousseau n’ait pas incri
les paroles. C’est à noter. Cléante, du Tartuffe, n’agit pas ; il est
vrai
; mais Molière, par instinct de bon dramatiste, a
me. — Sans doute, répond immédiatement Rousseau ; « ce n’est que trop
vrai
dans le monde » mais d’abord ce n’est pas à dire
ité ? Non. Admettez-vous qu’ils la fassent ? Oui. Donc la peinture du
vrai
, encore qu’il soit le mal, est légitime et même u
core qu’il soit le mal, est légitime et même utile. Cette peinture du
vrai
, du moment que vous la permettez au sermonnaire,
ousseau et, du reste, de tous ceux qui ont attaqué Molière. Il y a du
vrai
; il y a beaucoup de vrai. Cela est évident par c
ous ceux qui ont attaqué Molière. Il y a du vrai ; il y a beaucoup de
vrai
. Cela est évident par ce qu’a fait Molière et con
« … pour bien distinguer le personnage de l’hypocrite d’avec celui du
vrai
dévot. J’ai employé pour cela deux actes entiers
leurs femmes, des maîtres sur leurs serviteurs ? Il fait rire, il est
vrai
, et n’en devient que plus coupable en forçant, pa
ois, comme étant le paradoxe d’un homme très intelligent. Il est très
vrai
que chez Molière les enfants sont irrespectueux à
, a-t-il le droit de le montrer renversé ainsi ? Sans doute, s’il dit
vrai
. Le poète comique n’a pas autre chose à faire qu’
l dit vrai. Le poète comique n’a pas autre chose à faire qu’à peindre
vrai
, qu’à peindre telles qu’elles sont les choses qui
torique, parce qu’au reproche d’invraisemblance elle répond : « c’est
vrai
; cela a eu lieu », ce qui ferme la bouche aux co
le aussi, pourrait peindre n’importe quoi et dire hautement : « c’est
vrai
», car tout est vrai ; mais l’exceptionnel des mo
indre n’importe quoi et dire hautement : « c’est vrai », car tout est
vrai
; mais l’exceptionnel des moeurs d’un temps est t
des moeurs d’un temps est traité d’invraisemblable, quoique toujours
vrai
, parce que l’on ne peut pas en vérifier l’exactit
peignant ce renversement de l’ordre social, peint-il quelque chose de
vrai
et de vérifiable ? Sans aucun doute. Je reconnais
n valet bâtonne son maître. Mais cela n’est qu’une farce. Mais est-il
vrai
qu’un père avare, d’abord a pour fils un prodigue
e que son fils se moque de lui ? Il n’y a rien de plus commun. Est-il
vrai
qu’un paysan, qui épouse une demoiselle, est trom
u’il y a de plus mauvais dans la vérité qu’on lui montre. Cela est si
vrai
qu’au passage même où il proclame l’amour du beau
olière, ni pour ni contre, et la grande contradiction de Rousseau, la
vraie
, celle-ci, c’est d’avoir dressé un réquisitoire c
homme, il suffit de n’être pas un franc scélérat. » Ici, il y a du
vrai
. Voltaire a eu un mot très judicieux, très précis
n excentrique, et, s’il n’est pas très excentrique, il ne sera pas un
vrai
honnête homme ; il ne sera qu’un mondain aimable.
ux bienséances. Et il faut bien convenir que ce n’est pas tout à fait
vrai
, mais qu’il ne s’en faut pas de beaucoup que ce n
e joli talent de Dancourt, son observation, très superficielle il est
vrai
, mais juste et qui pince, sa plaisanterie facile,
s’il est coupable, il est plus coupable ; et d’une part, il est très
vrai
que les successeurs de Molière héritent de ses pr
re Molière responsable de ses successeurs ; d’autre part, il est très
vrai
aussi que, comparé à ses successeurs, Molière peu
ces plus épurées ; mais aussi qu’arrive-t-il ? Qu’elles n’ont plus de
vrai
comique et ne produisent aucun effet. Elles instr
e les aperçoive pas ; que La Chaussée lui en donne, de mauvais il est
vrai
, et que, encore qu’ils soient mauvais, il ne dise
on ; Vous paraîtrez à tous un objet effroyable, Et vous irez un jour,
vrai
partage du diable, Bouillir dans les enfers à tou
votion comme d’une faiblesse ou comme d’un crime. Mais l’enseigne des
vrais
dévots est de n’en pas avoir, et pourvu qu’ils vi
ent bien, ils laissent les autres vivre à leur guise. La marque de la
vraie
piété est de ne se soucier que d’elle-même, et dè
ais qui a dit : Comica non virtus, vitium non comica res est. C’est
vrai
au fond, et c’est précisément ce qui excuse les p
is elle prend fausse science et philosophie de pacotille pour science
vraie
et sagesse solide, et voilà en quoi elle est ridi
une pastoure n’ayant préféré un quadragénaire à un jouvenceau. Il est
vrai
que le bon Arnolphe n’a aucun mérite intellectuel
qu’en dise Rousseau, il en fait peu. Dans le Tartuffe, écrit, il est
vrai
, avant le Misanthrope, mais remanié jusqu’en 1667
nquer de l’être dès que Ion sort de son état… Quand elles auraient de
vrais
talents, leur prétention les avilirait. Leur dign
ne fois, c’est uniquement pour lui qu’elle doit être élevée et que le
vrai
moyen de l’élever exclusivement pour lui est de l
l’aimer très fort (s’en doute-t-il ?), mais qu’encore (et c’est très
vrai
) il y a plus de chance qu’on l’adore dans le cas
n qui leur est propre est l’adresse et non pas la fausseté ; dans les
vrais
penchants de leur sexe, même en mentant, elles ne
ses limites [il ne dit pas quelles elles sont] on la rend modeste et
vraie
et l’on en fait une loi de l’honnêteté. » Et c’es
te protestante très énergiquement et avec ferveur. Elle élève, il est
vrai
, ses enfants sans catéchisme, mais remarquez que
che aussi et consistante que Sophie ! — Tout compte fait, il est très
vrai
; et il faut reconnaître que, de la Nouvelle Hélo
ure sont tous personnages sympathiques. Il n’y a, à mon avis, rien de
vrai
dans ces trois affirmations. 1° Dans Molière, les
ce que je viens de transcrire soit probant, il faut qu’il ne soit pas
vrai
que les médecins donnent la santé et qu’il ne res
n le ridiculisant, c’est le préjugé qu’on ridiculise ; et il est très
vrai
qu’en cette pièce la nature, la bonne nature, rep
, ce me semble, plus qu’un autre. Examinons pourtant. La thèse serait
vraie
, ou du moins elle pourrait être soutenue, plus ou
rait avoir établi que les discours de Cléante sont l’expression de la
vraie
pensée de Molière. Or, on ne le peut pas plus qu’
du Bourgeois gentilhomme ou Martine encore dans les Femmes savantes,
vraies
filles de la nature s’il en fut, qui ne font poin
i ne nous font rire, qui ne sont comiques ou drôles qu’à force d’être
vraies
. Ne semble-t-il pas qu’elles sont là pour nous di
en raison. Mais laissons Dorine, puisqu’on nous dit, ce qui est assez
vrai
, que c’est surtout une femme d’esprit, et venons
du bon sens. Mais cette idée, pourquoi ne pas l’accepter, si elle est
vraie
? Pour mon compte, je l’accepte et la proclame av
n de son temps que ce qui est toujours sens commun : il sera toujours
vrai
, parmi les « bêtes de troupeau », qu’à jeune femm
une. La gloire elle-même est fondée en sottises. Ou, si l’on veut, la
vraie
gloire est de plaire trois siècles après sa mort
et l’idée moyenne en toutes choses que ce commerce vous donne est le
vrai
; l’autre, antisocial foncièrement, qui dit aux h
ès belle et aussi parce qu’elle ne laisse pas de contenir beaucoup de
vrai
. « Aimer Molière, c’est… » Au fond et en résumé,
mps, il avait créé à son usage une forme de comédie, sobre, sérieuse,
vraie
, sur laquelle nous reviendrons. Puis il créa la t
ieuse, vraie, sur laquelle nous reviendrons. Puis il créa la tragédie
vraie
, à laquelle il se tint. Il accepta les unités, qu
existe pas dans Corneille, quoi qu’on en dise : il est rigoureusement
vrai
que l’intrigue est chez lui occasion, soutien, ou
peuvent tout, dans les rois et les héros, qu’on doit expérimenter la
vraie
nature des passions. Ensuite, parce que, de son t
es passions bourgeoises. Enfin, parce que les sujets historiques sont
vrais
. Corneille a toujours cru que les sujets d’invent
Il demande à l’histoire des actions éclatantes, extraordinaires, mais
vraies
: il repousse les faits fabuleux, irréels, qui ne
pe humain. Ne nous y trompons pas : il n’y a d’original, de grand, de
vrai
dans les Romains de Corneille que ce qui est corn
à Racine en parlant de Corneille. La nature que peint Racine est plus
vraie
pour nous : ne pourrait-on pas dire que cette vér
ille ses héros « impeccables » : car si les maximes de la raison sont
vraies
, il ne saurait y avoir place pour le repentir, ni
Agésilas, elles ne sont pas méprisables. Il y en a de singulièrement
vraies
, comme Othon, comme Pulchérie, comme Suréna : c’e
Pulchérie, comme Suréna : c’est là qu’il faut aller chercher le roman
vrai
des mœurs politiques du xviie siècle, celui qui
’action y tendit, s’y adaptât, et tous les caractères. De là cette si
vraie
et originale composition d’Horace et de Camille :
, la femme idolâtre d’un homme ; et de cette différence, profondement
vraie
, va sortir le choc des deux âmes, dont le meurtre
une puissance singulière de sens dramatique, pour tirer une tragédie,
vraie
, forte, émouvante celle-là et théâtrale, d’une lé
S’il le veut, il y a en lui l’étoffe d’un romancier actuel, fécond et
vrai
; son mauvais goût (car il en a) n’est que dans l
le jeune Boisgontier, sont des personnages d’aujourd’hui, du dernier
vrai
, saisis dans leur relief et assemblés, contrastés
omme le vicomte de Gerfaut, et qui, ailleurs, donne à corps perdu, en
vrai
lion, dans la moderne orgie littéraire. Il a renc
rend garde, jeune-france d’atelier sur toutes les coutures, en un mot
vraie
lune de Gerfaut : chaque grand homme de nos jours
; le terrible commence et les catastrophes se précipitent. Quoique un
vrai
talent dramatique s’y marque jusqu’au bout, j’avo
p moins orageuse de la Femme de quarante ans, me paraît d’autant plus
vraie
, plus conforme, dans son ironie, à ce qui se pass
firmer, sans pouvoir l’indiquer, quelque autre conclusion possible et
vraie
, qu’il eût trouvée en le voulant bien et en resta
nd : nous en sommes à la fois les juges et les justiciables. S’il est
vrai
que nous ne soyons pas théologiens, du moins nous
u premier degré, juges compétents de la vérité du sermon. Et s’il est
vrai
que ce qui touche au mystère et au dogme nous dép
ns les Sermons de Bossuet, des impressions de leur commerce. Elle est
vraie
de lui, cette parole du Christ à ses disciples :
usqu’à mon cœur. § II. Bourdaloue. Il y a d’autres raisons plus
vraies
peut-être de la popularité de Bourdaloue. Il chan
océdé, car en même temps qu’on était assuré d’aller avec lui droit au
vrai
, on était charmé d’y aller si commodément. Rien d
des logiciens, Pascal, ne vient pas à bout de nous par sa logique. Sa
vraie
puissance est dans son éloquence passionnée : sa
a parole soit aussi hardie que son sentiment. Ses peintures n’ont été
vraies
que pour ceux qui pouvaient les appliquer à des v
u’on dit de l’excès du droit, qui n’est que la suprême injustice, est
vrai
de la morale outrée ; elle peut corrompre une âme
l’artiste pour la façon ; le bien-dire les touche presque plus que le
vrai
; ils nous laissent à nous le soin de le démêler
redevient orateur. Au lieu de l’amplification oratoire, nous avons la
vraie
éloquence. La chaleur descend de la tête au cœur,
ue sur pièces, je ne le nie pas ; mais là même il ne cesse pas d’être
vrai
; et, pour le trouver vrai, il suffit qu’en médit
pas ; mais là même il ne cesse pas d’être vrai ; et, pour le trouver
vrai
, il suffit qu’en méditant avec candeur sur les pl
ons même, à charge de les conduire et d’en rester maître. Il est très
vrai
qu’il n’entend pas leur lâcher la bride ; mais à
herchons pourquoi nos grands moralistes sont grands écrivains. Il est
vrai
qu’ils le sont de génie ; mais leur génie, c’est
-même, tout ce qui est de sa propre histoire dans sa morale, voilà le
vrai
charme de cet aimable auteur. S’il n’est pas de c
sprit sans justesse, la recherche de ces choses qui flottent entre le
vrai
et le faux, et qu’on appelle complaisamment le ne
quetis de traits ingénieux que Vauvenargues arrive avec la passion du
vrai
, lequel apparaît en même temps à son esprit comme
dix-septième siècle n’était qu’un préjugé passé de mode. Il est bien
vrai
qu’à l’époque où Vauvenargues voulait ramener les
tout do cette grandeur outrée qu’il a fort raison de distinguer de la
vraie
. Vauvenargues voit pourtant la vraie par moments
fort raison de distinguer de la vraie. Vauvenargues voit pourtant la
vraie
par moments ; je n’affirmerais pas qu’il la sentî
sentît. L’image de la fausse n’est pas dissipée quand il arrive à la
vraie
, et il continue longtemps à les confondre. Person
contemplant l’idéal même de « la simplicité charmante. » Rien de plus
vrai
que ses vives esquisses de La Fontaine, de Montai
ne nous a guère laissé qu’à penser comme lui ou à n’être pas dans le
vrai
. Avec quelle finesse de jugement, comparant Pasca
re, déjà en possession de la faveur publique. Des deux côtés elle fut
vraie
. Vauvenargues devait à Voltaire ces premiers enco
n matériel. Dieu, pour me soutenir, m’avait réservé pour ce moment un
vrai
événement intellectuel et moral. J’ai étudié l’Al
ine quelquefois, car je crains d’y voir quelque chose qui ne soit pas
vrai
et droit ; mais ne feins rien. Dieu le sait ; seu
ui-même sans craindre sa faiblesse ? En vérité, mon ami, n’est-il pas
vrai
que Dieu m’a joué un bien mauvais tour ? Il sembl
été la cause qui avait entravé votre correspondance. Bientôt, il est
vrai
, les détails que l’on me donna suffirent pour lev
séminaire et demande à nous parler. Accepter était immoral, donner la
vraie
raison du refus était impossible, en donner une f
ibliothèques des séances aussi longues qu’il me plaît. Ce sont là mes
vrais
domiciles et ceux où je passe les moments les plu
ir jamais rien rencontré de plus distingué ; j’ai trouvé en lui de la
vraie
philosophie et un esprit décidément supérieur ; c
e ne demande de réponse qu’au cas où cela ne vous fatiguerait pas. La
vraie
réponse sera quand nous nous embrasserons. En att
itié de Dieu, et pour parler la vieille langue chrétienne, qui est la
vraie
, que, si la mort venait à me surprendre, je serai
rerai les jouissances inférieures à la sainte poursuite du beau et du
vrai
. Jusque-là, mon ami, me rappellerai sans regrets
jurer fidélité à tel ou tel système qu’il regarde maintenant comme le
vrai
. Tout ce qu’il peut, c’est de se consacrer à la v
e manière qu’elle soit présentée ; 2º si la cause était absolument la
vraie
, elle aurait de meilleurs défenseurs. Je classe a
n’est jugé par personne. Que les âmes simples possèdent, beaucoup de
vrai
, oh ! mon Dieu ! je le crois ; mais la forme sous
S’il n’est pas céleste, après cela, il est horrible ; et cela est si
vrai
, que je ne vois pas un seul beau type en ce genre
ourtant… Ce que vous dites des antagonistes du christianisme est très
vrai
. J’ai même fait incidemment sur ce point des rech
ration, est des plus respectables ; elle est la plus juste et la plus
vraie
, et ce n’est pas moi qui m’aviserai d’y porter at
ni si régulière que la seconde, mais elle est plus énergique et plus
vraie
. Lorsque, vingt ou vingt-cinq ans environ après l
sans doute la monnaie de sa pièce, comme on dit. Celui-ci repartit en
vrai
soudard : « Je voudrais donc bien qu’il y en eût
des trois papes d’alors (il y en avait trois pour le moment) était le
vrai
et le légitime. Elle lui répondait qu’elle était
s, envoyez un message par devers moi, et je vous ferai savoir tout au
vrai
auquel vous devrez croire, et ce que j’en aurai s
omme vous voudrez), mais de son génie accoutré à la mode du temps, la
vraie
Pucelle en personne, sans rien de fade ni de douc
a sœur et mes frères, qui auraient grande joie de me voir ! Voilà la
vraie
douceur de Jeanne après son moment d’exaltation e
, quand il lui apparaissait, « était en l’habit et la forme d’un très
vrai
prud’homme », — d’un parfait honnête homme. Ces q
affecté de légende. Les plus beaux mots de Jeanne, les mots simples,
vrais
, héroïques, sont enregistrés par les juges et nou
ces dernières années, l’ont enfin comprise, l’ont présentée sous son
vrai
jour, et il est impossible de ne pas rappeler ici
nt et vivant morceau bien des inexactitudes et des infractions au ton
vrai
du sujet. L’auteur, comme toujours, pousse à l’ef
e, l’ivresse de la population, ce cri public d’enthousiasme qui, plus
vrai
que toute réflexion et toute doctrine, plus fort
cessé de l’environner depuis. La Jeanne d’Arc de M. Michelet est plus
vraie
qu’aucune des précédentes. Il en reste, je crois,
dont il se compose, presque aussi bien que l’auteur lui-même. Il est
vrai
que c’est par l’auteur qu’on le sait et de plus p
, aujourd’hui, qui venons de lire la correspondance de Goethe avec la
vraie
Charlotte et avec Kestner son époux, et qui avons
ourd. Dans toutes ces premières pages de Werther, on se sent dans le
vrai
, on est avec Goethe tel qu’il était alors ; et to
du bal, telles qu’elles sont consacrées dans Werther, ne diffèrent du
vrai
que par de légères variantes. Ainsi le village de
eut le mérite d’apprécier du premier jour à sa valeur ; et ce qui est
vrai
encore, c’est que pendant toute cette belle saiso
admirablement dans son Werther, ce qui en fait l’âme, et qui en reste
vrai
pour nous encore, à travers toutes les vicissitud
es bords du Rhin ; on a quelque peine à s’y faire. Comprenons l’amour
vrai
sous toutes les formes et dans tous les costumes
ère, et a jailli de l’imagination et de la pensée de Goethe. Voilà le
vrai
du livre et son cachet immortel ; le reste, déses
oi leur a-t-il indiqué un faux remède ? Là est le vice de Werther. La
vraie
conclusion de Werther pour les artistes (car Wert
ait en vue et livrait aux regards du public un faux Goethe au lieu du
vrai
, un fantôme creux et trompeur après lequel la fou
et je ne l’aimerai plus, mais j’aimerai ses enfants, — un peu, il est
vrai
, à cause d’elle, mais cela ne fait rien… Et même
e plainte à Goethe : « La ressemblance (avec Albert) ne porte, il est
vrai
, disait-il en terminant, que sur le côté extérieu
qu’ils pussent juger de l’effet général avec plus de sang-froid et au
vrai
point de vue : « Il faut, mes chers irrités, que
comprendrez qu’il ne m’a pas rendu un service, — sans dessein, il est
vrai
, et dans l’exaltation d’auteur ou par étourderie,
l soit plus circonspect dorénavant. Excellent ami ! il était dans le
vrai
en pardonnant : pourtant il ne se rendait pas tou
les choses se passent. Ce sont là les suites réelles de Werther, du
vrai
Werther guéri et calmé, et qui sont à opposer, en
ils aux premiers, vous traîner sur les traces de Corneille ? S’il est
vrai
que Racine l’ait surpassé, aucun de ceux qui sont
iques, et toujours sûre d’exciter les émotions les plus vives. Il est
vrai
que Racine et Voltaire lui-même doivent à l’amour
concevoir le beau et de reconnaître la nature. Le beau, le grand, le
vrai
, la nature, sont des dieux partout révérés ; c’es
ur à ce qui est ignoble ; si ce qui n’est pas vraisemblable est assez
vrai
, et si la nature veut être imitée sous tous les a
ntiments, la nature enfin habilement imitée dans tout ce qu’elle a de
vrai
et de noble à la fois ; voilà le mal : mais nous
semble écrire sans aucun but moral3 ». Non, il n’est pas tout à fait
vrai
que ce qui charme le peuple de Londres, satisfass
lassique, c’est-à-dire régulière et terrible, correcte et pathétique,
vraie
et sublime ; d’autant plus admirable, qu’elle uni
are. Il y a bientôt deux siècles que la maturité dure ; et s’il était
vrai
qu’à force d’entraves, on la pût rendre moins pro
les inventer dans notre langue. La fable qu’ils imitent devient plus
vraie
entre leurs mains, l’action plus forte, les resso
e disparaissent jamais, pas même en avant d’une rase campagne. Est-il
vrai
qu’en prenant une action dès son origine, pour la
s en Allemagne ; mais il y a mêlé des détails ignobles qui, pour être
vrais
, n’en sont pas plus tragiques, et ne conviendraie
coupables échappés à la justice humaine. Leur délire appartient à la
vraie
tragédie, mais l’apparition des furies, des spect
pays, n’a déjà que trop de goût pour le spectacle des supplices qui,
vrais
ou imaginaires, devraient inspirer presque autant
dans un petit nombre de scènes ou de situations accidentelles. Il est
vrai
cependant que l’égarement du roi Lear et celui d’
re a bannie du théâtre, y serait une imitation plus originale et plus
vraie
par cela même, de ces délires tragiques. Ce qu’il
vraisemblance. Au gré de ceux-ci, il n’y a de naturel que ce qui est
vrai
, noble et décent ; aux yeux de ceux-là, que ce qu
sentimentales et artificielles de 1830, il ne faut point oublier les
vrais
démolisseurs de la convention romantique. Ils en
et exclusif dans l’immense variété du « document humain ». Disons le
vrai
mot : le naturalisme sort bien moins de la nature
e jamais à la gâter entièrement. Un don secret et précieux retient le
vrai
talent sur la pente, alors même qu’il est tenté d
ens de parler ne possèdent pas, absolument pures de tout alliage, les
vraies
traditions du vrai naturalisme. En voici deux aut
èdent pas, absolument pures de tout alliage, les vraies traditions du
vrai
naturalisme. En voici deux autres du moins qui se
classe et retourne avec joie au ruisseau qui, bien décidément, est sa
vraie
patrie. J’ai raconté sans commentaires. Et mainte
donnant un de ces jours la peine d’examiner et de réduire à sa valeur
vraie
la soi-disant physiologie des matérialistes, arra
ues ou terribles des caractères, des intérêts, des passions, voilà le
vrai
domaine du romancier comme de l’auteur dramatique
e, qu’il tient même dans l’humanité une large place. Mais est-il donc
vrai
qu’il tienne toute la place ? Le romantisme avait
is rien inventé de plus horrible. Quand on a la prétention de « faire
vrai
», il ne faudrait charger personne, pas même les
qui au-delà labourent, sèment et récoltent, et qui sont en réalité le
vrai
peuple français, le fond solide où sans cesse la
amis du peuple ! En vérité, à vous lire, on ne s’en douterait pas. Le
vrai
peuple de Paris seulement, avec ses enthousiasmes
, à toutes les contagions, à tous les vices. Si votre peuple était le
vrai
peuple, il n’y aurait plus qu’à quadrupler le nom
s y touchez, ne paraît pas valoir mieux que lui. Non, ce n’est pas le
vrai
peuple que l’on peint ; ce n’est pas davantage po
au se dire et se croire peut-être républicain, il est, à prononcer le
vrai
mot, la littérature du second empire qui survit à
dront pas de l’école naturaliste. Ils seront des naturalistes au sens
vrai
du mot, des observateurs de la réalité, mais occu
(1894). — Pour la Couronne (1895). — Le Coupable, roman (1897). — Les
Vrais
Riches (1898). — La Bonne Souffrance (1898). O
ait chez M. Coppée, en dépit d’un secret penchant à l’imitation, une
vraie
source de poésie. Elles justifient la sévérité av
urs fanées de la vieille poétique des bohèmes de 1840. La sensibilité
vraie
est aussi parfaitement absente de ce postiche que
sans l’éloigner des artistes. Il plaît aux simples par la simplicité
vraie
de ses conceptions, aux raffinés par le raffineme
par méprise qu’on l’a admis dans l’intimité des cœurs. C’est un poète
vrai
. Il est naturel. Par là il est presque unique, ca
is Coppée garde presque toujours une mesure parfaite. Et comme il est
vrai
, il est touchant. Voilà pourquoi il est chèrement
Crémone et même le Passant, M. François Coppée n’a-t-il pas écrit de
vrais
chefs-d’œuvre dans cette note moderne et émue qui
a chose originale en ce temps de septentriomanie, — peut-être, il est
vrai
, finissante, — un beau drame français, écrit en f
s, non pas seulement des discours, ποιείν μύθουϛ άλλ’ ού λόγουϛ. » Le
vrai
poète est en effet, comme on l’a dit avec raison,
. . Car le mot, c’est le verbe, et le verbe, c’est Dieu237. Mais le
vrai
verbe n’est pas une forme adaptée à la pensée, il
’aux étoiles » : Tout m’attire à la fois et d’un attrait pareil : Le
vrai
par ses lueurs, l’inconnu par ses voiles : Un tra
ciel demeurent, Ces prunelles ont leurs couchants. Mais il n’est pas
vrai
qu’elles meurent : Bleus ou noirs, tous aimés, t
e à la façon d’un paysage les jours de brume : — brume légère, il est
vrai
, où l’on voit filtrer partout la lumière des gran
précisément communique à tant de ses pièces l’émotion et la beauté du
vrai
, se retourne, hélas ! contre lui-même aux heures
D’un triangle où l’algèbre a dépassé l’extase… Voici maintenant la
vraie
inspiration poétique et philosophique tout ensemb
etite ligue de la bouche ?… « La forme qui touche », voilà ce que le
vrai
poète, le poète créateur, doit trouver lui aussi
aspire à l’air libre et chaud des champs que féconde le soleil : les
vraies
fleurs sont celles qui vivent, s’épanouissent et
nées, Moi, Skulda, dont la main grave les destinées, Et ma parole est
vraie
! Et maintenant, ô jours, Allez, accomplissez vot
le véritable auteur du mal comme de la douleur : c’est lui qui est le
vrai
meurtrier d’Abel. Et c’est du sein même de l’homm
m’écrasait-il, Faible et nu sur le roc, quand je vis la lumière ? Le
vrai
coupable est Celui qui a troublé le repos du néan
pourtant, capable d’opposer à l’immorale Nature l’idée du juste et du
vrai
: la science. Et ce sera la science qui vengera l
r, qu’un regard lent à s’ébaucher, lent à s’ouvrir à la lumière, à la
vraie
lumière, celle qui, gagnant de proche en proche,
llard242… Seulement Coppée a trop souvent pensé que, pour trouver le
vrai
, — à notre époque on le cherche beaucoup, — il su
t changé à la réalité, rien, sinon peut-être qu’on en saisit mieux le
vrai
sens. Coppée est le paisible habitant de Paris qu
des bleus d’une douceur de rêve. C’est charmant, pas bien réel ; les
vraies
couleurs, les vraies nuances ont des dégradations
eur de rêve. C’est charmant, pas bien réel ; les vraies couleurs, les
vraies
nuances ont des dégradations infinies que le pinc
une affectation de foi religieuse. Cela tient à ce que l’aristocratie
vraie
, qui est un objet d’imitation servile de la part
me pessimiste d’aujourd’hui, chez beaucoup d’écrivains, n’est ni plus
vrai
en soi, ni plus sincère chez ses apôtres que le p
ernité. Je sortis de l’église encor plus attristé. Où donc est la loi
vraie
? Où donc la foi certaine ? Qu’espérer ? Que pens
in a beau viser à la profondeur philosophique, nous craignons que ses
vrais
titres ne soient du côté de la rhétorique, et qu’
est excellente ; — elle a quelque chose d’inattendu parce qu’elle est
vraie
et naturelle ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙
n franc coloriste. — Autre qualité énorme et qui fait les hommes, les
vrais
hommes, cette peinture a la foi — elle a la foi d
le un succès prompt ? Nous l’ignorons. — Un public a toujours, il est
vrai
, une conscience et une bonne volonté qui le préci
vrai, une conscience et une bonne volonté qui le précipitent vers le
vrai
; mais il faut le mettre sur une pente et lui imp
x sont sus dès longtemps par toute la jeune école — et quoiqu’il soit
vrai
de dire que c’est M. Decamps qui les lui a enseig
nger les lois de la nature. — A la bonne heure — voilà du Decamps, du
vrai
et du meilleur — nous retrouvons donc enfin cette
décoratif. Achille Devéria Voilà un beau nom, voilà un noble et
vrai
artiste à notre sens. Les critiques et les journa
qualités d’élégance et de composition habile, — c’est plutôt, il est
vrai
, un coloriage qu’une peinture, et par ces temps d
pseudo-Delacroix ; — mais que de talent ! quelle énergie ! C’est une
vraie
bataille. — Nous voyons dans cette œuvre toutes s
a des qualités analogues — bonne peinture — mais la couleur, quoique
vraie
couleur, est un peu commune. — Il nous semble que
ivet, dénote un esprit sérieux et appliqué. — Son tableau est, il est
vrai
, d’un aspect froid et laiteux. — Le dessin n’est
s de M. Pérignon sont dures et lisses comme des objets inanimés. — Un
vrai
musée de Curtius. Horace Vernet M. Horace V
tion de certains coloristes pour un sujet si commun. M. Isabey est un
vrai
coloriste — toujours brillant, — souvent délicat.
Sujets à la Henri Berthoud (voyez le livret). — Tableaux de genre,
vrais
tableaux de genre trop bien peints. Du reste, tou
alle à manger, — mais non des peintures de cabinet et de galerie ; de
vrais
tableaux de salle à manger. Kiörboe Des tab
nne heure ! Voilà qui est beau, voilà qui est de la peinture et de la
vraie
peinture ; c’est large, — c’est vrai, — et la cou
qui est de la peinture et de la vraie peinture ; c’est large, — c’est
vrai
, — et la couleur en est belle. — Ces tableaux ont
-Beuve, est une chose curieuse à examiner ; c’est de la chair, il est
vrai
; mais c’est bête comme la nature, et c’est pourt
les hautes qualités qui séparent le grand goût d’avec le goût du trop
vrai
. — Sa Jeune Indienne est certainement une jolie c
oïsme de la vie moderne nous entoure et nous presse. — Nos sentiments
vrais
nous étouffent assez pour que nous les connaissio
i les couleurs qui manquent aux épopées. Celui-là sera le peintre, le
vrai
peintre, qui saura arracher à la vie actuelle son
et poétiques dans nos cravates et nos bottes vernies. — Puissent les
vrais
chercheurs nous donner l’année prochaine cette jo
ur les femmes on peut dire tout ce qu’on voudra : tout sera également
vrai
. C’est aussi une mine très riche que les « erreur
e pensée célèbre et en prendre le contre-pied : ce sera presque aussi
vrai
et cela paraîtra plus piquant. Mais surtout il fa
ps qu’elles ont été faites : on ne peut qu’en varier la forme (il est
vrai
qu’on le peut indéfiniment et qu’on y peut mettre
ns humaines, toutes les pensées qui nous viennent sont nécessairement
vraies
. Cela est aisé à comprendre. Il n’y a pas de loi
era l’exception. Dans le premier cas, le lecteur dira : « Comme c’est
vrai
! » et dans le second cas : « Tiens ! tiens ! c’e
Comme c’est vrai ! » et dans le second cas : « Tiens ! tiens ! c’est
vrai
tout de même » — à moins qu’il ne se contente de
Pascal, La Rochefoucauld, La Bruyère, Joubert. Maintenant il est très
vrai
que, même quand les pensées ne sont qu’un jeu d’e
u’on se sacrifie. Comme l’égoïsme, l’abnégation a son aveuglement. La
vraie
séparation est celle qui ne fait pas souffrir. Ce
aine, neigeuse et chantante. Mais avec Fédora, nous avons retrouvé la
vraie
Sarah, l’unique et la toute-puissante, celle qui
e contente pas de chanter, mais qui vit et vibre tout entière. Il est
vrai
que ce rôle, comme celui de Théodora, a été fait
dides : il lui donne une couleur et une saveur d’exotisme. Bizarre et
vraie
, l’un et l’autre à un degré tout à fait surprenan
fasse si bien tout le contraire de ce que je veux faire ; car il est
vrai
qu’il n’y a personne que j’honore plus que vous,
squées et poudrées », Voltaire et Montesquieu le recueillirent, et la
vraie
conversation commença. À l’hôtel de Rambouillet o
leau, sinon à titre de document historique ; ses dissertations sur le
vrai
, sur l’honneur, sur le style, ressemblent aux amp
e peint M. Cousin est une aristocratie, et la haute naissance, il est
vrai
, enseigne la fierté, parfois la grandeur d’âme, t
etits bourgeois, qu’un seigneur dans une société de seigneurs. Il est
vrai
que je n’ai le droit d’insulter personne, mais j’
de Mme de Longueville, et pour cela établissons les caractères de la
vraie
beauté. Le fond de la vraie beauté, comme de la v
our cela établissons les caractères de la vraie beauté. Le fond de la
vraie
beauté, comme de la vraie vertu, comme du vrai gé
aractères de la vraie beauté. Le fond de la vraie beauté, comme de la
vraie
vertu, comme du vrai génie, est la force. Sur cet
beauté. Le fond de la vraie beauté, comme de la vraie vertu, comme du
vrai
génie, est la force. Sur cette force répandez un
voilà la beauté !… Mme de Longueville avait tous les caractères de la
vraie
beauté, et elle y joignait un charme particulier.
épaules, très-découvertes selon la mode du temps. Voilà le fond d’une
vraie
beauté. Passons aux preuves a posteriori, c’est-à
l’ordre qu’elle occupe dans le système du monde, a plus fait pour la
vraie
science de l’homme que toutes les spéculations im
s phénomènes, mais enfin dans ses lois générales, dans sa physionomie
vraie
. Le physicien est le critique de la nature ; le p
et le philosophe voient des lois et de la raison. Or cette intuition
vraie
de l’humanité, qui n’est au fond que la critique,
été exploré dans tous les sens. Or, qu’on y songe, l’histoire est la
vraie
philosophie du XIXe siècle. Notre siècle n’est pa
u dans la foi. Si l’histoire de l’esprit humain est la marche vers le
vrai
entre deux oscillations qui restreignent de plus
olent dépit contre Abulféda et les auteurs musulmans qui ont écrit en
vrais
croyants la vie de leur prophète. Les apologistes
scientifiques ne fourniraient qu’une nourriture sèche, et cela est si
vrai
que toute grande pensée philosophique se combine
que soit son talent pour peindre la nature humaine, renferme moins de
vraie
psychologie que la narration naïve et crédule des
le prisme de la nationalité ou de l’individualité des narrateurs. La
vraie
histoire de la philosophie est donc l’histoire de
Térence et Virgile sont déjà chrétiens, Sénèque plus encore. Cela est
vrai
, parfaitement vrai, pourvu qu’on sache l’entendre
sont déjà chrétiens, Sénèque plus encore. Cela est vrai, parfaitement
vrai
, pourvu qu’on sache l’entendre. Le christianisme
ovah seul est Dieu ; tout le reste n’est qu’idole. De là l’idée d’une
vraie
religion, qui n’avait pas de sens dans les cultes
thologiques par un plus grand caractère de fixité et de durée. Il est
vrai
à la lettre qu’aucune grande religion n’est morte
ligions organisées, se posant comme révélées, absolues, exclusivement
vraies
, ayant un livre sacré. De l’autre : religions non
u’on ne la comprend pas ou qu’on la prend à faux. Si on se plaçait au
vrai
jour, on en verrait la raison. J’ai voulu montrer
ceux qui s’obligent à trouver dans chacun de ces récits une histoire
vraie
à la lettre et jusque dans ses moindres détails.
tir par une subtilité, et au fond une subtilité peut quelquefois être
vraie
. Mais ce qui est tout à fait impossible, c’est qu
s ce qui est tout à fait impossible, c’est que cent subtilités soient
vraies
à la fois. Il faut en dire autant de la fin de no
et des proverbes populaires sont de cette espèce et expriment un fait
vrai
compliqué d’une cause fictive. La simple énonciat
ent : Il y a un ange pour les petits enfants, elles expriment un fait
vrai
, savoir que les petits enfants ne se font aucun m
é la morale chrétienne n’est au fond que la morale juive. Cela serait
vrai
, si une religion consistait en un certain nombre
ité, les journaux auraient réclamé. Et, si cette histoire n’était pas
vraie
, qui aurait osé l’imaginer ? La grande preuve qu’
et n’a jamais compris que le Coran et les vieilles poésies. 144. La
vraie
mythologie des modernes serait le christianisme d
ince & aux petits Esprits de la Capitale ; il n’en sera pas moins
vrai
que M. de Pompignan est un de ces hommes qui font
d ridicule d’un bon mot, par quiconque est capable de reconnoître les
vraies
beautés par-tout où elles se trouvent ; ou, pour
’égarer. Tout ce que le Poëte y débite est toujours d’accord avec les
vrais
principes. Qu’on lise avec attention son Epître s
eux du bizarre, avide du nouveau, Et, pour comble d’erreur, ennemi du
vrai
beau. Nous ne citerons rien de ses Discours phil
gardé comme la production de l’honnête homme, du sage Littérateur, du
vrai
Philosophe ; ses autres Discours Académiques offr
un dogme fondamental sur lequel elle n’a jamais varié, et qui est la
vraie
conquête scientifique de cette école : c’est que
détrônant les systèmes précédents, confond dans une même ruine et le
vrai
et le faux ; que, s’il est bon de découvrir des v
nt de polémiste des plus distingués. La polémique semble jusqu’ici la
vraie
vocation de M. Caro : c’est le talent qu’il déplo
il a inventé : 1° que la perception extérieure est une hallucination
vraie
; 2° que l’entendement se compose de deux opérati
dans un intérêt moral préconçu. Elle a soutenu les idées absolues du
vrai
, du beau et du bien parce que c’est moral, l’exis
t la science morale disparaîtra-t-elle de la philosophie ? ou bien le
vrai
moraliste doit-il absolument être de l’avis de Be
e. Je concevrais aisément une critique qui, accordant ce qu’il y a de
vrai
dans ces théories, essayerait d’aller plus loin,
s spiritualistes sont si fausses, et les doctrines condillaciennes si
vraies
, pourquoi donc celles-ci ont-elles succombé ? Pou
eure. « La perception extérieure, dit M. Taine, est une hallucination
vraie
» ; mais comme l’hallucination est par définition
par définition une représentation fausse, comment pourrait-elle être
vraie
sans cesser par cela même d’être une hallucinatio
dans l’autre, non ? La perception sera donc non pas une hallucination
vraie
, mais purement et simplement une hallucination, d
et simplement une hallucination, dont on ne saura jamais si elle est
vraie
ou si elle est fausse. Rien de plus contraire d’a
t vraie ou si elle est fausse. Rien de plus contraire d’ailleurs à la
vraie
psychologie que d’expliquer la perception par l’h
appelle le bon sens, « c’est-à-dire à cette puissance de discerner le
vrai
d’avec le faux, qui est, dit-il, naturellement ég
lles et nécessaires sans les voir en Dieu. Kant les a admises, il est
vrai
, comme de simples lois de l’entendement ; mais en
l la même chose que le contingent, et l’infini que le fini : voilà la
vraie
question. Or, cette question ainsi posée me paraî
parties d’un espace fini sont semblables entre elles. Car cela n’est
vrai
que d’un espace infini. Dans un espace fini, les
ci certainement ; les premiers sans doute viendront plus tard. Il est
vrai
que M. Taine reproche à Mill et à l’école condill
et de Laromiguière, non de Hegel, quoi qu’il puisse prétendre. Il est
vrai
que M. Taine nous dit qu’une, fois en possession
étant ainsi devenue évidente, M. Taine a dû l’abandonner et aller aux
vraies
conséquences de la méthode empirique. Au lieu d’e
arté de ce système est précisément ce qui lui en répugne, il n’y a de
vrai
que l’incertain et l’obscur. Par là M. Renan est
Il est l’ordre où la métaphysique, les mathématique, la logique, sont
vraies
. On peut donc dire de lui avec Bossuet, Malebranc
is d’y voir des concessions à l’opinion et à l’habitude plutôt que de
vrais
principes sciemment et scientifiquement reconnus.
tre très-fier. Mais si la loi que nous avons mentionnée plus haut est
vraie
(et l’histoire de la philosophie démontre qu’elle
es esprits positifs, qui n’admettent que les faits, trop peu pour les
vrais
idéalistes, qui veulent un monde intelligible et
s sciences ; mais ce n’est là que l’apparence des choses. Il est bien
vrai
que l’esprit de spéculation est très-rare parmi l
t avec les faits physiques et physiologiques. Si le spiritualisme est
vrai
, il n’a rien à craindre de cette contre-épreuve,
rte par Descartes, elle continuerait à chercher dans la conscience la
vraie
notion de l’esprit ; elle insisterait sur la libe
, et même, à ce dernier point de vue, je doute qu’elle satisfasse les
vrais
savants ; mais enfin laissons-lui ce domaine que
gré lui M. Littré parmi les matérialistes et les athées ; mais est-il
vrai
que l’école positive a toujours été aussi sage ?
autorité (ce qui n’est pas à beaucoup près), que devrait conclure le
vrai
positiviste, celui qui serait vraiment dégagé de
n veut les réaliser quelque part en dehors de la pensée : ils ne sont
vrais
que comme lois de la pensée et de l’esprit. Eh bi
vrais que comme lois de la pensée et de l’esprit. Eh bien, ce qui est
vrai
de chacun de ces types en particulier, de chacune
e mesure du bien et du beau que la jouissance et le désir. Ce qui est
vrai
en morale me paraît également vrai en théodicée ;
jouissance et le désir. Ce qui est vrai en morale me paraît également
vrai
en théodicée ; et si je raisonne d’une manière an
l de Lucien, de Lamettrie, de d’Holbach, de Naigeon, c’est-à-dire des
vrais
athée ? » M. Vacherot, quoi qu’il fasse, sera tou
e que je construis ainsi, tout idéale qu’elle est, n’en est pas moins
vraie
: elle sert de critérium et de phare à toutes les
héodicée elle-même. La théologie chrétienne est plus profonde et plus
vraie
en admettant des mystères dans la nature divine.
ts ? Cette idée, qui n’a pas d’objet et qui n’en aura jamais, est une
vraie
création de notre esprit. Dans la théodicée vulga
le monde tel qu’il est. L’idéalisme hégélien, dont M. Vacherot est le
vrai
représentant parmi nous, se crée de bien plus gra
éviter sans doute le jargon et le pédantisme ; mais la sévérité de la
vraie
science ne comporte que rarement les beautés et l
disant que l’infiniment petit n’est pas identique au zéro : cela est
vrai
; mais il tend sans cesse à se confondre avec ‘lu
objet tous les dogmes du christianisme. À la base est le traité de la
vraie
Religion, où l’on essaye de démontrer le caractèr
a base est d’une faiblesse extrême. Cette base, c’est le traité de la
vraie
Religion, lequel est tout à fait ruineux. Car non
e pas être trompé. En admettant la thèse fondamentale du traité de la
vraie
Religion, le champ de bataille est restreint ; ma
, dans certains cas, on admette une réponse subtile comme valable. Le
vrai
peut quelquefois n’être pas vraisemblable. Une ré
t quelquefois n’être pas vraisemblable. Une réponse subtile peut être
vraie
. Deux réponses subtiles peuvent même à la rigueur
eut être vraie. Deux réponses subtiles peuvent même à la rigueur être
vraies
à la fois. Trois, c’est plus difficile. Quatre, c
thèse, dix, cent, mille réponses subtiles doivent être admises comme
vraies
à la fois, c’est la preuve que la thèse n’est pas
es autres idiomes sémitiques, était admirable. Je le regarde comme un
vrai
savant, écrivais-je à mon ami du séminaire de Sai
onstruction, presque sans syntaxe, expression nue de l’idée pure, une
vraie
langue d’enfant. J’avais, à ce moment, une force
ctisme superficiel me satisfit peu. M. Le Hir était bien plus près du
vrai
en ne cherchant pas à atténuer la chose racontée
ix, selon son goût personnel. Dans un livre divin, en effet, tout est
vrai
, et, deux contradictoires ne pouvant être vraies
in, en effet, tout est vrai, et, deux contradictoires ne pouvant être
vraies
à la fois, il ne doit s’y trouver aucune contradi
ux opinions irréligieuses parce qu’ils avaient envie qu’elles fussent
vraies
. Dans cette grande lutte engagée entre ma raison
physiques et naturelles, qui, à Issy, m’était apparue comme la loi du
vrai
, faisait que je me défiais de tout système. Je ne
re, et s’indignent après cela quand on leur dit qu’ils ne sont pas de
vrais
catholiques. Quelqu’un qui a fait de la théologie
imiste. Il y aura des scissions, je le crois plus que jamais, mais le
vrai
catholique dira inflexiblement : « S’il faut lâch
es intérêts les plus chers ne devaient-ils pas m’engager à le trouver
vrai
? Les considérations temporelles contre lesquelle
ouerai que je crois avoir trouvé dans quelques écrivains allemands le
vrai
mode de christianisme qui nous convient. Puissé-j
la plus pénétrante, notre viatique aussi le plus salutaire, s’il est
vrai
, comme on l’a dit et comme je le crois, que « c’e
éissant à son propre et pur instinct littéraire, ayant des sensations
vraies
, ce qui est, quoi qu’on puisse croire, la chose l
trouver la paix de l’esprit et du cœur dans la paix des choses. Roman
vrai
parce qu’il est sincère, roman vrai parce que c’e
ur dans la paix des choses. Roman vrai parce qu’il est sincère, roman
vrai
parce que c’est le roman d’une âme vraiment roman
redoutable vulgarité ; mais écoutez votre cœur : il est encore votre
vrai
maître, et le plus sûr ; car sans lui, et à vous
e sur la littérature française a été instaurée. Il n’en est pas moins
vrai
que cette école, et il faudrait dire cette littér
pas être le saint-Jean précurseur de M. de Malherbe. » Et c’est très
vrai
; Malherbe est un réformiste qui a eu le génie co
on à faire… Le roi que nous demandons est déjà fait par nature, né au
vrai
parterre des fleurs de lys de France, jeton droit
: « Ah ! folle que tu es ! » est charmant : Et l’ombre, hélas ! dit
vrai
à l’homme qui lui ment, (ceci est de Régnier II)
pu dire qu’il avait tué le lyrisme pour deux cents ans. C’est presque
vrai
. D’autres causes que je crois connaître et que M.
ezza del morir . On sent à chacune de ces pages une immense lassitude
vraie
, une sorte d’affaissement et de délabrement intér
atoire suspect de vague sorcier, pour le lancer dans le domaine de la
vraie
science et de la vie active. Voilà certainement,
d qui se sert de ce terme, — il lâcha Mme de Stein. Oh ! Ce n’est pas
vrai
. Tout porte à croire que ce n’est pas vrai. Tout
e Stein. Oh ! Ce n’est pas vrai. Tout porte à croire que ce n’est pas
vrai
. Tout porte à croire qu’il n’y eut entre Mme de S
moins très original. Il est instructif aussi. Il contient des choses
vraies
qui sont bien inattendues. Saviez-vous que Lamart
à demi-voix. » — Est-ce bien dit ? Et c’est qu’aussi c’est à peu près
vrai
. Avez-vous reproché à Lamartine son voyage en Ori
Parchemins, d’où sortira Le Gendre de M. Poirier ; et c’est une œuvre
vraie
et agréable, mais destinée à vieillir et à paraît
l y a autre chose dans la nôtre, je le sais. Mais c’étaient là choses
vraies
, choses importantes, choses essentielles et qui d
les entassait. Dès lors, fantastique pour son temps, il s’est trouvé
vrai
pour le nôtre ; il était à la hauteur de l’avenir
eur de l’avenir ; il est égal au présent. Peut-être même il sera plus
vrai
dans vingt ans qu’il ne l’est aujourd’hui. Sa glo
ce qui n’était la caractéristique que d’une partie, importante il est
vrai
, de la nation, est devenu celle de la nation pres
n temps qu’il pouvait paraître exagéré, c’est maintenant qu’il paraît
vrai
; c’est demain qu’il semblera discret. Ses invrai
pporte, trop de choses qui seraient intéressantes, qui seraient aussi
vraies
que celles qu’elle nous donne et qui seraient pre
s, ou plutôt cette unique faculté, avec une sorte d’idolâtrie. Il est
vrai
qu’il se trompe sur cet objet jusqu’à avoir l’air
s fortes il aime à nous montrer, non sans quelque indifférence il est
vrai
, les énergies soit pour le bien, soit pour le mal
ceci est comme l’histoire superficielle. Au-dessous passe l’histoire
vraie
, où rien n’est hasard et aventure, qui est exacte
Balzac ressemble si singulièrement, par tant d’aspects, à l’histoire
vraie
qui se déroule devant leurs yeux, comment ne sera
; car ce n’est pas son office de la prêcher. Il n’a à chercher que le
vrai
ou le beau. Mais ici c’est de l’influence de Balz
dhal ne devront pas se dispenser de lire avec soin. Et puis, pour les
vrais
Stendhaliens, la cendre des cigares de Stendhal n
nce d’Ernest Renan. Peut-être s’efforçait-il d’oublier que ce qui est
vrai
d’un homme d’élite ne l’est peut-être pas du genr
tien est le sacrifice des intérêts matériels à ce qu’il croit être le
vrai
. Renan a risqué la misère, et même il l’a embrass
é, chez cet homme de tant d’esprit, un peu de malice à cette humilité
vraie
. L’orgueil offense les modestes, et ils s’en veng
un peu d’eux. Mais était-ce sa faute si l’on ne peut être absolument
vrai
sans être rude, et si l’on ne peut être poli sans
ble de croire avoir raison de la même façon que je crois être dans le
vrai
. » De même toutes ses opinions politiques (car il
cations ; ce n’est pas même tout à fait faux ; seulement ce n’est pas
vrai
. Le patriotisme de Renan n’était pas naïf, comme
ant sans cesse sa religion, prenant ses dogmes d’une façon vivante et
vraie
. Ce peuple est aussi catholique que les Arabes de
l’aurait dit : c’aurait été très spirituel. Et c’est que c’aurait été
vrai
, la vérité même. Boindin disait avec cette gravit
e qui éclate encore plus que tout dans ces lettres, c’est la modestie
vraie
de Renan. La modestie de Renan, aucun de ceux qui
des bruyères rousses. Reste là un moment. Tu auras eu le seul plaisir
vrai
réservé à ton espèce, la contemplation ; et, pend
’apporte des faits. Vous voyez bien qu’il est gorille ! » Il est bien
vrai
que si cette complaisance n’était pas de la colèr
tranquillité, un peu hautaine. Il y fallait beaucoup moins de haine (
vraie
ou apparente) et un peu plus de mépris. Encore es
tant, et vous verrez que je n’exagère point tant. Si la théorie était
vraie
, la classification des auteurs devrait être bien
ctuel de la France moderne, et, si la théorie est juste, ils sont les
vrais
auteurs français du xixe siècle dignes d’être ét
ant un certain nombre d’années, et personne ne pourra se prononcer en
vraie
connaissance de cause pour la négative. Prenons-l
Cela, de plus, assez souvent, n’était pas vivant du tout. Comment le
vrai
peut-il ne pas être vivant, ce sont les Goncourt
jeune fille a été vue, et de près. Mon sentiment est qu’à elle, à la
vraie
Renée, pour « compléter », les auteurs ont ajouté
ion est venue aux auteurs à dater de lui. Ces livres avaient donc une
vraie
valeur, malgré les défauts que j’y trouve. Seulem
demment faits pour intéresser surtout ceux qui les avaient connus. Le
vrai
personnage d’art est celui que n’importe qui reco
ai pas l’impression de l’avoir rencontrée. » En un mot, en lisant les
vrais
réalistes on dit : « Comme c’est ça ! » en lisant
nser ; mais à faire penser, ce qui est bien plus fort (c’est comme le
vrai
homme d’esprit, qui est celui qui rend spirituel
ment n’est pas une création ; c’est une intuition rapide des rapports
vrais
qui sont entre les choses. C’est donc l’intellige
ous alliez me dire… » ; et vous n’alliez pas le dire, mais c’est bien
vrai
que vous commenciez à le penser. C’est que cet ho
ont férus encore sont des jeunes entre quarante et cinquante ans. Les
vrais
jeunes, très entêtés de philosophie, de pensée, d
jours, et de détestables nuits. Ce qu’il y a d’amusant, — et de très
vrai
, par parenthèse, — c’est que cette confiance acca
inture. Le secret pour n’être pas banal, comme toujours, était d’être
vrai
. Un seul reproche, celui qu’il faudra toujours fa
t Taine, la disparition du style, c’est la perfection du style. C’est
vrai
du moins dans les genres littéraires où il n’est
dit assez de fois que c’est à cette moyenne que se ramène toujours le
vrai
réaliste, celui qui sait ce que c’est que le réal
lus limpide, le plus serré, le plus dru, le plus vigoureux et le plus
vrai
, et l’écrivain le plus tranquillement et le plus
et l’écrivain le plus tranquillement et le plus sobrement vigoureux,
vrai
classique par la simple propriété des termes et l
ême chose, mais encore est radicalement faux. La vérité, c’est que le
vrai
est une chose, le bien une autre, et le beau une
d, il s’avise d’en avoir une. Et, inversement, le moraliste… C’est si
vrai
, qu’après avoir constaté qu’il n’y a pas un atome
Renan. Songez-y, jeunes gens : le beau, ce n’est pas grand-chose ; le
vrai
est négligeable ; l’œuvre belle est celle où l’au
aité de morale, de ne pas se demander s’il est amusant, mais s’il est
vrai
; quand on aura affaire à un tableau, de ne pas d
is, qu’est-ce que ça me fait ? Ces personnages, je regarde s’ils sont
vrais
: ils le sont souvent étonnamment ; s’ils agissen
sent conformément à leur caractère, ce qui est une autre façon d’être
vrai
; or ils agissent ainsi, le plus souvent, d’une m
ces études biographiques et biologiques les amènent doucement. Il est
vrai
que dans la bouche du docteur Pascal, c’est « sci
me raconte l’histoire du baron Hulot ; je sais qu’elle n’est que trop
vraie
. Mais que tout d’un coup, sans dire gare, on me m
roit et faux, le lendemain du jour où il a été puissant, pittoresque,
vrai
et même très à l’aise dans un roman du genre épiq
l a été aux différents temps, ce qui élargit et complète et fait plus
vraie
la notion qu’on peut avoir de lui ; en lui-même e
parce que Molière et Balzac ont de l’imagination, mais ils sont très
vrais
en leur fond et ils nous font dire : « Je l’ai vu
et les solanées. Mais il faut qu’on sente chez le satirique un désir
vrai
, sincère et vif de corriger ses concitoyens en le
anesque, il le dit, il en convient. Mais pas du tout ! Il est dans le
vrai
, voilà toute la chose. Laissons tranquille la ter
n longtemps ce soit la seule façon de faire du bonheur. Ce roman très
vrai
, un peu long au début, d’une vraie profondeur et
de faire du bonheur. Ce roman très vrai, un peu long au début, d’une
vraie
profondeur et d’un grand intérêt pathétique en sa
nages disent, on entende distinctement ce qu’ils pensent, et c’est le
vrai
comique que celui-ci. Les hommes ne pouvant jamai
s compliquées. C’est par là qu’il a, lui aussi, son fondement dans le
vrai
; c’est par là que, lui aussi, il est scientifiqu
, moins livresque et moins technique. Il sera le roman romanesque, le
vrai
roman romanesque. Car, ne vous y trompez pas, le
s âmes romanesques ; voilà tout. Et ces personnages ne sont pas moins
vrais
que les autres. Ils sont plus rares, tout simplem
rget. Il a pris des âmes, sinon exceptionnelles, du moins rares, mais
vraies
, comme je crois que vous l’allez voir, et il les
ute. C’est joli, cela ; c’est curieux, c’est rare et c’est absolument
vrai
, vraisemblable, du moins, et logique. Pas une fem
même effet. Du reste, j’étais bien bête. Mais ça ne fait rien ; c’est
vrai
tout de même. » Et tous les bonheurs rêvés s’en v
lira pas moins avec un extrême intérêt une œuvre forte, touchante et
vraie
et romanesque tout de même, parce que ces choses,
n imagination si puissante, si caressante, il a éminemment le sens du
vrai
. Il connaît les choses, ce qui est déjà beaucoup
comme un changement de latitude. Voilà les aventures d’un marin, ses
vraies
aventures. Toutes ses amours sont des amours comm
leurs qu’épouser un marin c’est épouser le veuvage, ce qui est un peu
vrai
. Ainsi est fait ce roman tout simple, tout humble
avez qu’on devient gai en vieillissant, ou plutôt, — car ce n’est pas
vrai
du tout ce que je viens de dire, — vous savez qu’
une jeune fille charmante qui lui dit : « Je vous aime », et qui dit
vrai
; — à moins qu’il n’ait un bon sens si robuste qu
rne et froid, avec des mauvaises humeurs de père qui n’a pas fait son
vrai
devoir envers ses enfants et d’homme qui sent qu’
eu plus que toute la vie, si le sentiment religieux en elle avait été
vrai
. Car si l’on n’aime jamais un être pour-lui-même,
qui a, dix ans, étudié en théologie. Lui aussi a perdu la foi, il est
vrai
; mais il l’a perdue, comme Renan et Scherer, à f
l était désintéressé, pur, sacerdotal et paternel, et tant, à dire le
vrai
avec précision, on s’était jeté à sa tête. Il fau
que, lui, homme de devoir, à tout son devoir ! Il leur laisse, il est
vrai
, une excellente tante. Oui. Mais il n’y a excelle
t vous n’êtes pas intelligent. Ce qu’il faut montrer, parce que c’est
vrai
, c’est que quand on a fait une sottise on n’en es
Mais, n’importe, ce livre est très bon. Il est, le plus souvent, très
vrai
, très réel, très vivant. Il vit bien de la vie de
conscience nette et de santé excellente, est une figure admirablement
vraie
, étonnamment forte, à croire que c’est un portrai
l ne s’est jamais douté de rien. D’autres figures sont plus effacées,
vraies
encore et sortant de temps en temps de la pénombr
causes d’erreur… » C’est très ingénieux et tourné en bon style. Pour
vrai
, oh ! je ne sais trop. À beaucoup, cela s’expliqu
s auteurs, mais je crois bien, en le regrettant, que c’est à peu près
vrai
. J’en ai assez dit pour montrer que L’Ennemi des
a consacrées à la description minutieuse de la cuisine du journal La
Vraie
République ? Telles portions, souvent très consid
oint du tout concentrée, ambitieuse extrêmement peu. Il n’y a rien de
vrai
dans La Vie de bohème que ce trait-là : l’insouci
plutôt à beaucoup négliger, et, à ne prendre que le principal, c’est
vrai
. Évidemment M. Barrès a écarté, comme quantité né
80. Il ne fallait pas les ignorer complètement. IL n’en est pas moins
vrai
qu’en sa généralité, l’observation est juste enco
m’aimez pas, puisque vous ne m’aimez pas plus qu’il ne faut. » C’est
vrai
. Un propriétaire qui, comme tous les propriétaire
il n’aime pas ce qu’il a. C’est un faux propriétaire. Moi, je suis un
vrai
propriétaire. » Il raisonnait juste. Cauzel de mê
la jalousie est d’être déraisonnable. Savoir est déjà une détente. Le
vrai
jaloux, disait Desfeuilles, n’est pas celui qui s
; mais il en reste à la bouche une saveur âcre. Il n’en est pas moins
vrai
que Le Mauvais Désir est une œuvre très distingué
ous dis : c’est la bonne guerre qui sanctifie toute cause. » Voilà la
vraie
morale. On s’y trompe parce qu’il y en a deux, un
la morale, et pour immoraliser tout ce qui n’était pas elle ; et une
vraie
, fondée sur la nature, qui est devenue mal portée
être dur, être impitoyable, et réaliser les œuvres de force. Le type
vrai
de l’humanité c’est le féodal. Courage, audace, r
part est encore la meilleure et la plus grande. — 2º Quand il serait
vrai
que la force est la reine du monde, il ne faut pa
s ! Regardons la vérité fixement. Ayons l’inébranlable volonté d’être
vrais
et sincères coûte que coûte. La loi morale qui no
mer. Eh bien, si nous agissions en vérité ? Si nous avions une morale
vraie
? La morale vraie, c’est le règne de la force acc
ous agissions en vérité ? Si nous avions une morale vraie ? La morale
vraie
, c’est le règne de la force accepté virilement, f
gne de la force accepté virilement, froidement, résolument. La morale
vraie
, c’est le développement normal et naturel des ins
otestant contre elle. Si la « morale des esclaves » n’est pas dans le
vrai
en prêchant, plus ou moins, et en différents term
contient le contraire. Mais c’est qu’aussi le « désir d’être dans le
vrai
» n’est pas encore la véritable source de la mora
» n’est pas encore la véritable source de la morale de Nietzsche. La
vraie
source de la morale de Nietzsche, c’est le désir
cher à la condamnation de la nature ; le sauver malgré elle. C’est si
vrai
, que vous le sauvez même malgré lui. Le nombre de
ièce si usagée, en est-il donc à ne pas savoir encore cela ? — Il est
vrai
que c’est le cœur des littérateurs qui est fait a
se ; il ne l’écrit pas ce feuilleton, il le joue. Le plus ou moins de
vrai
et de réel dans le détail, que lui importe ? S’il
tout manqué. En petit comme en grand, ne l’a pas qui veut. Dampré est
vrai
, je le crois volontiers ; nous savons tous une qu
rvées en détail) et de les confondre un peu en les créant, qui est le
vrai
procédé et le vrai mouvement dramatique. Le monde
de les confondre un peu en les créant, qui est le vrai procédé et le
vrai
mouvement dramatique. Le monde est plein de détai
en arracher un succès, la menace misérable qui termine, tout cela est
vrai
, bien vu, animé : « C’est la seule scène de la pi
de types est épuisée. Le signe tout matériel qui trahit l’absence de
vraie
inspiration, c’est le manque d’haleine, l’essouff
ent, ou plutôt il est à bout. Le procédé des beaux vers est mortel au
vrai
talent ; tout y est sacrifié, la suite et la bell
izons, la véritable fécondité qui se renouvelle et se déploie. Il est
vrai
de dire que c’est précisément parce que tout cela
naturel, dans cet épuisement momentané de la passion lyrique, que les
vrais
talents, ceux qui sentent leur force, se tournent
ait plus approché de la grandeur que le jour où il s’était inspiré du
vrai
système du monde. C’est chez André Chénier que se
e les anciens, plus il admire Homère et Virgile, mieux il sent que la
vraie
manière de les imiter c’est de faire autrement qu
t la plus charmante définition de l’originalité dans la tradition. Le
vrai
culte de l’antiquité, c’est de sortir du sanctuai
idées comme par celle du pinceau, il était bien digne de produire un
vrai
poème didactique dans le grand sens. Mais la révo
aire parler en vers Newton ou Buffon. Ô langue des Français ! Est-il
vrai
que ton sort Est de ramper toujours, et que toi s
pas étonnant que la langue se refuse à ses demi-pensées. Celui qu’un
vrai
démon presse, enflamme, domine, Ignore un tel sup
mariage. M. Sainte-Beuve trouve cette raison mauvaise. « Est-il bien
vrai
, dit-il, que la maturité de la science la prépare
scientifiques et l’inspiration qu’un poète peut y puiser. Il est bien
vrai
qu’au degré de complication et de rigueur où la s
inspirations d’un Lamartine ou d’un Victor Hugo ? Telle est l’âme des
vrais
savants, un foyer d’enthousiasme, voilé souvent s
Bernard aimait à nous répéter dans des entretiens intimes : « Pour le
vrai
savant, nous disait-il, la joie de la découverte
e rebelle, ne peut-elle s’inspirer de la grandeur et de l’harmonie du
vrai
cosmos entrevu à travers les travaux des savants,
ndue et plus précise de l’univers, des idées plus approfondies sur le
vrai
sens de la finalité et sur les grands aspects de
lat nouveaux. Mais dans cette seconde moitié du siècle, peu fécond en
vrais
poètes, il s’est formé toute une école d’ouvriers
avec l’universalité de la substance ? Sachons ne pas savoir, c’est la
vraie
démarche philosophique et la conclusion de cette
’Éternité, l’Étendue, ou la Cause première qui n’a pas dit encore son
vrai
nom. L’homme n’est pas leur œuvre ; elles ne l’on
qui est une qualité dans l’histoire eût été ici un défaut ; tout est
vrai
dans ce petit volume, mais non de ce genre de vér
surtout à excuser, si ce livre avait la moindre prétention à être de
vrais
mémoires, ce sont les lacunes qui s’y trouvent. L
privées seraient sujettes à une déperdition bien moindre. Il est très
vrai
que la science charlatanesque s’épanouirait, sous
applaudissements et la faveur du public seront pour le faux. Mais le
vrai
a une grande force, quand il est libre ; le vrai
our le faux. Mais le vrai a une grande force, quand il est libre ; le
vrai
dure ; le faux change sans cesse et tombe. C’est
le faux change sans cesse et tombe. C’est ainsi qu’il se, fait que le
vrai
, quoique n’étant compris que d’un très petit nomb
s les continuateurs de nos pieux ancêtres, qui aimèrent le bien et le
vrai
sous la forme, reçue en leur temps. L’erreur la p
Tous les siècles d’une nation sont les feuillets d’un même livre. Les
vrais
hommes de progrès sont ceux qui ont pour point de
ant son indépendance, se trouve ainsi relié par son essence même à la
vraie
religion, à la métaphysique, et à la morale. D’a
ême, non de l’écrivain et du milieu. De plus, la qualité dominante du
vrai
critique, c’est cette même puissance de sympathie
que « lorsqu’elle est symbolique, c’est-à-dire expressive d’une idée
vraie
. » La puissance de l’idéalisme même, en littératu
des associations vulgaires, fatigantes et parfois repoussantes. » Le
vrai
réalisme consiste donc à dissocier le réel du tri
rs, de faire sortir l’imprévu de l’habituel ; » et pour cela le seul
vrai
moyen est d’approfondir le réel, d’aller par-delà
d dans l’art moderne la description de la nature. Guyau montre que la
vraie
représentation des choses doit en être une « anim
s une certaine mesure, à des généralisations sociales et humaines. Le
vrai
roman réunit donc en lui tout l’essentiel de la p
e] tous les autres, la prétention d’être un roman social. Mais, si la
vraie
sociabilité des sentiments est la condition d’un
gnait la recherche des ornements et les fleurs du style, mais au sens
vrai
, qui désigne « l’effet significatif et surtout su
l’évolution de l’art, Guyau en étudie la dissolution et recherche les
vraies
causes des décadences littéraires. Il rapproche l
, les prêtres d’une religion sociale sans dogme. « C’est le propre du
vrai
poète que de se croire un peu prophète, et après
fondément désintéressée. « Mon amour, dit-il, est plus vivant et plus
vrai
que moi-même. Les hommes passent et leurs vies av
us irrite, est simplement incompris, et qu’il suffirait de trouver la
vraie
raison des choses pour les regarder d’un œil affe
re. — 3. Son œuvre : le style. Les plagiats. Objet de la comédie : le
vrai
, plaisant et instructif. Les règles. La plaisante
d’avoir acheté les mémoires de Guillot Gorju : c’est une fable, mais
vraie
d’une vérité de légende. Molière est un farceur.
st-il sorti de cette bagarre, que le Tartufe soulève tous les dévots,
vrais
et faux, jésuites et jansénistes, chrétiens rigor
ssi mauvais écrivain qu’on peut être. » (Schérer.) Faisons la part du
vrai
: les négligences abondent dans Molière, et son s
puissance le caractère du portrait. Molière cherche toujours à faire
vrai
. Mais il ajoute à la vérité deux caractères qui a
t pas que, quand le sujet l’y porte, il ne sache dresser une intrigue
vraie
, ou même se passer î d’intrigue, et laisser la vi
: du haut en bas, nous trouverons toujours la même dose d’observation
vraie
. Regardons les farces les plus bouffonnes : n’y a
quette féroce et exquise : Clitandre, Alceste, Philinte, Eliante, les
vrais
honnêtes gens. Le financier n’est qu’entrevu : le
vers toutes les révolutions, les grandes lignes de ses études restent
vraies
: Balzac et Augier nous aideraient à le prouver.
pe amoureux d’une coquette : pourquoi est-ce profondément, tristement
vrai
, cette séduction de la femme en qui tout est arti
ion de la femme en qui tout est artifice, sur l’homme en qui tout est
vrai
? Cela se sent, plutôt qu’on ne le démontre : on
r son idéal plus complet et apparent qu’une simple honnête femme : le
vrai
a ses limites que le faux franchit aisément. Et,
paraît grave et significatif, c’est la façon dont Molière définit la
vraie
dévotion. Je ne doute pas de sa sincérité, et qu’
toute-puissante ; et ainsi ils se présentent dans leur opposition au
vrai
, non au bien : par conséquent, ridicules, et non
’Harpagon n’est-il pas sa nature, ou l’hypocrisie de Tartufe ? Il est
vrai
; mais comme Rabelais et comme Montaigne, Molière
eut fixer un esprit qui estime infiniment et cherche passionnément le
vrai
. Pour ce probe esprit de philosophe, le respect d
a plaisanterie jusqu’à l’extravagance effrénée ou l’indécence énorme,
vrai
fils, lui aussi, de Scarron. Nombre de comédiens3
ace à part à Quinault, pour sa Mère coquette : il y a une observation
vraie
et fine dans cette idée d’une mère jalouse de sa
ni de la vraisemblance. S’il part d’une idée juste, d’une observation
vraie
, il se hâte de la fausser, pour forcer le rire. R
ux que Lesage nous présente, peints d’après nature, parfois même plus
vrais
que nature. Le réalisme cruel fait son apparition
ou plutôt la triste infirmité, mais c’est le faux qui fait l’effet du
vrai
, tant le talent lui a communiqué de mouvement, de
ésarmé, disent les Épicuriens littéraires. Mais si on aimait mieux le
vrai
que le beau, on ne désarmerait pas, même contre l
e fois de la plume brillante de M. Michelet. Certes non, il n’est pas
vrai
de dire que Richelieu propose, sous peine de mort
pentes, la solidité d’un État ! VII Car, voilà en définitive la
vraie
gloire du cardinal de Richelieu, voilà ce qui le
nion publique, qui dure encore, le croira-t-on ? et qui intercepte sa
vraie
physionomie. Lui, Richelieu, le passionné servite
t ?… Lorsque ce bel esprit de l’histoire, plus femme qu’homme, il est
vrai
, dans ses facultés, introduisait une imagination
étique, a dépravé des facultés plus charmantes que puissantes, il est
vrai
, mais réelles, et a sacrifié ce qu’on doit respec
Danton, c’est l’athéisme, c’est la Nature, voilà la chose sacrée, la
vraie
religion des penseurs de l’avenir, voilà le progr
-culotte du temps) pour la société des Jacobins de Nantes, devint une
vraie
église où vinrent jurer les martyrs. » Traduisons
une vraie église où vinrent jurer les martyrs. » Traduisons cela. La
vraie
église était un club et les républicains qui part
ue sa monarchie, et l’histoire du présent a dû ajouter à cette notion
vraie
: que sur cette vieille terre du Vaudeville et de
le mot, en spiritualité révolutionnaire ; c’est le peuple qui est le
vrai
chef dans cette terrible campagne contre les prin
tés libres, puissantes par elles-mêmes, possédant ce qui investit les
vrais
chefs, — les vraies têtes de gouvernement, — c’es
tes par elles-mêmes, possédant ce qui investit les vrais chefs, — les
vraies
têtes de gouvernement, — c’est-à-dire, l’autorité
volutionnaire lui apparaît, peut-être d’autant plus puissante… Il est
vrai
qu’un remords le prend vers la fin de son travail
si cher aux imaginations françaises, on pouvait croire, n’est-il pas
vrai
? que les portraits tracés par lui accuseraient s
des rancunes contre Mme de Staël. Sensible, inconséquente, entraînée,
vraie
femme au fond sous ses airs grenadiers de virago,
jamais chez elle. » C’était « une bourgeoise enrichie », le fait est
vrai
, mais M. Michelet veut dire qu’elle était restée
, homme d’immense doctrine, de foi profonde, de vigueur de parole, un
vrai
lion évangélique enfin, n’aurait-il pas pu se rep
éroïnes de M. Michelet, toutes ces femmes modernes qui ne sont pas de
vraies
chrétiennes, toutes ces femmes plus ou moins libr
s de Notre-Dame, qui sont le seul titre du P. Lacordaire à une gloire
vraie
. Quant à l’historien de saint Dominique, le faux
in ou une garenne solitaire, c’est là qu’il fit l’apprentissage de la
vraie
douleur. Aussi était-il courageux, et c’est alors
Nos idées générales sont l’expression de notre caractère. Cela est
vrai
pour tous, pour Chateaubriand plus que pour perso
ationaliste du xviiie siècle, la foi dans le génie humain qui est la
vraie
négation du christianisme, et exclusif de lui. Ma
iie siècle n’a rien entendu à la poésie, ce qui ne laisse pas d’être
vrai
. Voltaire le gêne, Rousseau l’irrite. Montesquieu
enant qu’à la défendre, ils l’ont perdue. Ceci a bien l’air d’être la
vraie
pensée de Chateaubriand, et non un plaidoyer. C’é
litique. Une note de l’Itinéraire fait soupçonner que l’esclavage, le
vrai
, celui de l’antiquité, ne lui est pas odieux. Com
fait le fond même de son esprit et de son cœur, ce qui est l’état du
vrai
chrétien Rancé, dans sa jeunesse, s’amusait un jo
itement être acceptées par un incrédule. — Ce n’est pas ainsi que les
vrais
docteurs de la foi annoncent leur Dieu. C’est le
ainsi que les vrais docteurs de la foi annoncent leur Dieu. C’est le
vrai
du christianisme que Bossuet s’applique à montrer
ier choix écarte encore une certaine quantité de réel, et le champ du
vrai
va se réduisant indéfiniment, jusque-là que le de
r et transmettre avec sa religion, sa philosophie et sa morale ; — le
vrai
, d’autre part, qui vient de Dieu, que nous devons
qu’il abolit l’ancienne distinction, et, unissant l’art et la foi, le
vrai
et le beau, va demander un art chrétien. C’est pr
avoir, parce que le poète qui l’a conçu était chrétien Esther est une
vraie
chrétienne, et l’auteur a voulu qu’elle le fût ;
t-il selon l’art, que l’artiste se mette lui-même avec ses sentiments
vrais
et intimes, mette l’homme intérieur dans son œuvr
ses ouvrages, à ne se point peindre. En théorie, je ne sais où est le
vrai
; mais, dans la pratique, il est bien certain que
des poésies élégiaques ou lyriques où nous révélerons les sentiments
vrais
de notre cœur. Ecrivons le Génie du Christianisme
d’une passion éternelle, aussi ardente qu’indéterminée18. L’affection
vraie
trouve son objet avant de le chercher. A eux ne d
t merveilleux, tous les épisodes, et admirables, toute la couleur, et
vraie
à ce point qu’elle a été une révélation, tout y e
se promène dans une épopée. Cela fait une dissonance. On cherche les
vrais
héros, les chrétiens indomptables et puissants, q
t faire ses païens trop beaux. De là ce Démodocus, qui souvent est un
vrai
poète, mais qui parfois est un peu niais. La thès
erveilleuses, en tableaux d’une grandeur achevée. C’est avec René, le
vrai
livre de Chateaubriand jeune, sans système, sans
i est très mêlé, souvent très beau, sentant parfois la décadence. Son
vrai
style, celui qui le caractérise le mieux, et qui
aire en France, est fait simplement d’exactitude et de couleur locale
vraie
répandue sans profusion. Ajoutez-y l’art de group
it se juger trop dédaigneusement, mais non sans justesse. Il est très
vrai
que la poésie n’a jamais été pour lui qu’un diver
on était stupéfait de l’abondance et de la netteté des aperçus Il est
vrai
que le lendemain il n’y pensait plus. C’était un
urellement élevé Enfin ce n’était pas un Bernardin de Saint-Pierre. A
vrai
dire il venait bien à la suite d’essais et surtou
plus nobles, les plus générales, et parce qu’il restait sincère, très
vraies
encore et profondes quoique générales ; ce goût d
possible de ne point être au-delà ou en deçà de la mesure. Rien n’est
vrai
, d’une vérité qui n’est pas commune, sans doute,
l a perdu sa violence, mais non pas tout son aiguillon. Aussi l’amour
vrai
, si tant est qu’on puisse affirmer, en choses si
t seul s’accuse, discret encore et gardant sa pudeur, mais profond et
vrai
, qu’il convient de donner au monde les confidence
ement voilée des Deux Pigeons et de Philémon et Baucis. Les amants du
vrai
goût classique ne s’y sont point trompés. Avec ce
Fond et forme, la poésie philosophique était créée en France. Il est
vrai
que je ne crois pas qu’on s’en soit aperçu, et le
ésie dans tout son jour Ces adresses supposent l’imperfection, il est
vrai
, puisqu’elles n’ont pour but que de la cacher, et
niers chants de la Chute, les trois quarts du Pèlerinage d’Harold). A
vrai
dire, son style épique a toujours ce caractère ;
e le prend point toujours et tout entier. Vigny en a été la proie. Le
vrai
tourment du mélancolique, qui est d’adorer l’idéa
se, ce qui mêle encore au deuil une douceur, celle de se plaindre. La
vraie
misère morale (quand elle est sincère) est celle
entendit des pas, Et puis il vit rôder la torche de Judas. S’il est
vrai
qu’au jardin des saintes Ecritures, Le Fils de l’
misses, et y amène par un vaste détour ; ce qui revient à dire qu’une
vraie
doctrine philosophique explique tout, et circonsc
M. Montégut45 dit qu’il sécrète sa poésie comme une perle. Il y a du
vrai
. Il en résulte qu’un des plus vigoureux penseurs
voulait dire. Satan fait une déclaration, ravissante de style, il est
vrai
, mais qui est d’un Don Juan ordinaire ; et quant
me de Vigny a été écrit après les débuts de Lamartine et Hugo, il est
vrai
; mais il ne faut pas oublier que le premier a ét
’auteur est que ce soit facile), le charme est rompu. Les hommes d’un
vrai
goût s’y prennent justement à l’inverse. Ils s’ob
rce qu’ils sont pédants qu’ils continuent de n’en pas avoir. Cela est
vrai
, sauf restriction. Il faut reconnaître que de l’e
irconstance ; mais dont il faudrait tirer quelques pages, superbes de
vraie
éloquence, ou étincelantes d’ironie. Mais, remarq
re. L’esprit bouffon mène à dire des choses amusantes ; mais l’esprit
vrai
mène surtout, ce qui est bien plus important, à n
pas dire de sottises. Et l’esprit bouffon, non surveille par l’esprit
vrai
, a parfois une autre suite, désastreuse, qui est
ttachent à démontrer que Victor Hugo n’en a pas, quand même il serait
vrai
, n’auraient rien prouvé contre lui. Toutefois il
igeable dans les arts littéraires. Le « Dulcia sunto » d’Horace reste
vrai
. Il en est à peu près de la sensibilité dans l’ar
aire, parce que l’art littéraire est un art psychologique. Ce qui est
vrai
, en général, c’est qu’il ne faut pas que la sensi
ers la fin62, dégagé des influences de la mode de 1840, il a donné sa
vrai
à note amoureuse, très originale, quelque chose d
Bernard coloré et bariolé, d’un mauvais goût affriolant et savoureux,
vrai
régal des curieux de style, sans l’ombre, du rest
eux, vrai régal des curieux de style, sans l’ombre, du reste, d’amour
vrai
. Où il sent trop vivement, au contraire, à dépass
bigné) un nouveau genre : la satire lyrique, l’imprécation sacrée, la
vraie
Némésis. Il en est d’autres où ce qu’il n’avait p
fait que, si c’est fatigant, du moins ce n’est pas froid. La passion
vraie
, même vulgaire, a beaucoup de puissance sur les h
inspiré jamais à un grand artiste : Pauca meæ 63. Là, comme tout est
vrai
, et en même temps comme tout est admirablement di
l’ombre et comme le vent ! Il y a là le poème complet de la douleur
vraie
, toutes les phases successives du grand deuil pro
mes. » Cela se concilie pourtant assez bien. Il a peu d’idées, il est
vrai
. Dans tous les genres littéraires où il en faut,
é, Amour, Juste, Grand, Bon, Beau, Paix, Civilisation, Progrès, Ordre
vrai
, Liberté dans la lumière. » Cela fait un beau fra
désir de la mort, si naturelle en pareille situation, mais non pas le
vrai
désespoir, la volonté de n’être plus. Il a cru en
; mais elle ne manque pas de générosité, et si elle ne révèle pas un
vrai
penseur, elle est marquée des traces d’un grand e
’artiste n’est pas le contemplateur du beau. Il est le « serviteur du
vrai
. » Il doit être « utile »80, enseigner, éclairer,
ement rien. On dirait qu’il n’a pas lu ses œuvres, et c’est peut-être
vrai
. Il voit Shakespeare ; il le voit même sous la fo
er — Le poète au ver de terre. Ou bien c’est un simple proverbe : les
vrais
malheureux ce sont les méchants, qui devient le b
araît transfiguré. Je le crois bien. C’est devenu un tableau, et très
vrai
et vif de couleur. On éprouve la sensation que vo
illustrer. Dès lors il ne reste rien, que des vers bien faits. Il est
vrai
qu’ils sont tels toujours. Le défaut le plus grav
exemple, soit un roman très insignifiant si on y cherche une peinture
vraie
et forte des âmes, très vivant comme caractère et
t. Quelquefois le mouvement, l’élan, le transport ce que le sentiment
vrai
, profond le battement plus précipité du cœur donn
ention facile, narration large et forte, imagination aisée de détails
vrais
et frappants, et ce je ne sais quoi qui sent l’ab
rre, homme et Dieu, etc — Les Malheureux : Malheureux selon le monde,
vrais
heureux ; heureux du siècle, vrais misérables ; o
ureux : Malheureux selon le monde, vrais heureux ; heureux du siècle,
vrais
misérables ; opprimés oppresseurs ulcérés ; Abel
its enfants ont des têtes roses. Mais cela est relativement rare. En
vrai
Français, et fidèle en cela à la tradition littér
a seconde partie de la définition du grand écrivain classique. Il est
vrai
en effet qu’on n’est un grand écrivain que quand
loie un mythe sans y croire. Quand Homère le dit, lui qui croit à une
vraie
déesse, vivante et présente, dont les doigts sont
ui, très peu de Chateaubriand et de Byron, quoi qu’on en ait dit, une
vraie
jouissance, dont la naïveté est un charme, à savo
même une traduction éloquente de l’idée. Elle est : 1° une sensation
vraie
, et c’est là le don ; — 2° elle est une sensation
s sûre d’elle-même, et c’est là son grand art. 1° C’est une sensation
vraie
. Il sait voir. Il est, comme disait Gautier de lu
il est comme hanté d’une multitude de Contours précis et de couleurs
vraies
, dont se revêtent naturellement ensuite toutes le
e de la rhétorique agréable. Mais quand il a affaire à des sensations
vraies
, et que, dans la foule de celles qui le pénètrent
vec les heures » de Vigny, pour mesurer la différence d’une sensation
vraie
à une pensée traduite en « figure ». Je crois bie
reau » ne soit amené de bien loin par l’attraction de la rime. Il est
vrai
que M. de Banville affirme que c’en est le mérite
t ou le sentiment exprimé, sans avoir l’air d’y songer, et, pour dire
vrai
, n’y songeant pas, d’une science si profonde qu’e
x cheveux blonds, sa taille svelte, ses gestes gracieux, son élégance
vraie
de dandy spirituel, sa conversation paradoxale et
rs vers : Dire qu’il est grognon, sombre et mystérieux, Ce n’est pas
vrai
d’abord, et c’est encor plus vieux… (Ibid.) et e
France, dans ce ton et dans cette mesure. L’imagination de Musset, la
vraie
, celle qu’il ne se donne pas, celle qu’il ne renc
la débauche. — Et cependant, sous le libertin, l’homme épris d’amour
vrai
toujours subsiste, et entre les deux des révoltes
sont douloureuses. — Et qu’importe encore ? C’est souffrir qui est le
vrai
bien, et c’est avoir souffert qui est la joie der
a trouvé la plus féconde de ses idées poétiques, cette conception si
vraie
du dédoublement de l’homme passionné. Un libertin
adieu l’amour ? » demande Marianne. Et alors ce mot profond, le plus
vrai
que Musset ait trouvé : « Je ne vous aime pas, Ma
le, puis essai d’oubli, même de pardon, de confiance aux consolations
vraies
qui sont celles du travail et de l’art : c’est la
t pas encore le souvenir du bonheur entrevu qui est le charme le plus
vrai
, mais la tristesse même qui en reste, le sentimen
aurez toute cette tragédie intime, singulièrement puissante, surtout
vraie
, tirée des sources mêmes du cœur ; — et vous comp
La méditation sur le monde moderne, dans Rolla, a des passages d’une
vraie
grandeur, où le vers plein et solide, tout d’une
ramènent à voir que la stance de quatre vers à rimes croisées est le
vrai
rythme élégiaque, français, parfaitement accommod
re de ses inspirations : « Ce n’est pas un pur artiste. » — Il y a du
vrai
dans ce jugement ; mais un peu d’affectation. On
dre qu’on n’a jamais été atteint du genre de douleurs qu’il a, il est
vrai
, un peu trop chantées. Les anciens étaient moins
rouve dans toutes ses œuvre « un mot qui sente, je ne dis pas l’amour
vrai
, ni l’amour d’imagination, ni le désir d’aimer, m
taxer de lieu commun. Bien au contraire : n’ayant point d’originalité
vraie
, car l’originalité a toujours consisté à avoir de
ue qui était en lui s’est vite révolté, et voilà Gautier cherchant de
vrais
sujets poétiques. Là il fut arrêté par son manque
étrangeté laborieuse de ses conceptions. Il fuit la platitude, il est
vrai
; mais il se jette dans l’excentricité préméditée
nuait et se faisait jour, et, peu à peu, l’avertissait de sa vocation
vraie
. Quand il se relisait, il s’apercevait que dans s
era que les tableaux, négligeant franchement tout le reste ; mais son
vrai
souci sera la littérature plastique. Le mot est
u’avec ce don unique il a renouvelé la littérature ; mais il est bien
vrai
qu’il a donné un caractère nouveau à certains gen
moderne et surtout du contemporain. Il sait bien que c’est affaire au
vrai
romancier de peindre les hommes de son temps, et
dix pages après l’enterrement du Matamore dans la neige. Vous avez le
vrai
Capitaine Fracasse, une nouvelle archéologique co
exquis d’eaux-fortes vigoureuses et expressives. Il est parfaitement
vrai
qu’il y a là un renouvellement de l’art du novell
me où devait atteindre, avec un peu d’effort et de parti pris, il est
vrai
, mais avec un sens esthétique dont il faut reconn
ous parler dans un roman la langue d’un traité d’architecture. Est-il
vrai
que Gautier disait en riant : « Il faut dans chaq
Capitaine Fracasse est pastiche du style Louis XIII, discret, il est
vrai
, et de bon goût, un peu pénible cependant, cà et
ire. » C’était jusqu’où il pouvait aller dans les confidences. Est-il
vrai
, comme quelques biographes s’efforcent de le croi
conté tranquillement, d’un ton simple, sans étonnement (puisque c’est
vrai
!) ; sans pitié (de quoi sert-elle ?), sans insis
que pendant tout un chapitre des romanciers à la Walter Scott. Il est
vrai
que quand il s’agit de peindre La redoute, le mur
re est-ce qu’il ne se complaît pas trop « dans des descriptions, très
vraies
sans doute, mais qui pourraient être abrégées » 1
ste, on ne peut guère s’empêcher de songer à lui. On a raison. Il est
vrai
qu’il a surtout choisi les sujets exotiques. Cela
t savant, nourri et surveillé, absolument moderne par le goût du fait
vrai
et caractéristique, absolument classique par la m
eilleuses, de donner dans l’extraordinaire sans cesser d’être dans le
vrai
. Ce poète, qui était un matérialiste, a un mervei
plate du réel. Et, d’autre part, il aime ardemment et curieusement le
vrai
. Que faire ? Il en est qui font une part au réel
. Ce qu’il faut pour ménager ce concert, c’est un artiste qui aime le
vrai
, et ce que le vrai transformé par quelqu’un qui l
r ménager ce concert, c’est un artiste qui aime le vrai, et ce que le
vrai
transformé par quelqu’un qui le connaît bien pour
ié comme un autre pourrait faire, et qui même ne la comporte pas. Son
vrai
nom est le pessimisme ironique. Il en résulte, so
larmes. Il l’a bien plus que Virgile, et bien plus aussi la tendresse
vraie
, le besoin d’aimer. Il faut remonter plus haut qu
t de leur sang et de leurs nerfs. Rien de plus hasardeux, il est bien
vrai
; mais enfin rien de plus juste cependant, et des
ires, on n’a guère qu’une tentation, qu’un désir, c’est de les croire
vraies
toutes les deux. Historien contestable et décevan
arrêter sur un tableau noir, et tout à coup disparaît. Ici, il y a un
vrai
défaut. Souvent la suite des temps, la série des
e de son cœur est né le mètre poétique, ont dit les Indiens. Cela est
vrai
du style de Michelet. Inversions, répétitions, re
reste est insupportable à une femme supérieure ; et la réciproque est
vraie
. Il faut bien reconnaître que les esprits excepti
roman. — « Va pour le roman. » Ce fut là sa vocation : les vocations
vraies
s’ignorent longtemps. Avec un autre de ses compat
istence : jouer pour soi, en inventant à mesure, en mêlant sentiments
vrais
et passions simulées, en continuant, à souper, le
agnifique dans les descriptions Certains paysages de Lélia sont d’une
vraie
grandeur, et dans Valentine la peinture du Berri,
ées très longues et creuses, ont des parties rustiques savoureuses et
vraies
, d’une grâce, d’un charme pénétrants. C’est qu’au
ous ait trompés ? Elle n’a embelli que par la forme. Le fond est très
vrai
. Le paysan très beau, de fière encolure et de bel
e trésor de cette œuvre, ce sont les jeunes filles. On sait comme les
vraies
jeunes filles sont rares dans notre littérature.
intervient toujours à un moment 4onné. Leone Leoni, cette histoire si
vraie
et si forte, n’avait nul besoin d’une telle accum
es voir. Je tiens cette règle de George Sand. » Eh bien ! il est très
vrai
que George Sand part de la réalité et sait la voi
tant son caractère, et du même coup détruit l’intérêt. Et cela est si
vrai
que l’intérêt, en effet, l’auteur, à partir de ce
ordes). C’est là que les ailleurs de morceaux choisis iront puiser. A
vrai
dire, ils n’auront pas tort. La richesse et la so
ensibilité délicate trouvent leur place, et qui pourrait bien être le
vrai
roman français. Son influence, peu sensible chez
à peu près et des queues de mots. Chose étrange, il a vu le monde, le
vrai
monde ; et il est si vrai qu’il ne suffit pas de
e mots. Chose étrange, il a vu le monde, le vrai monde ; et il est si
vrai
qu’il ne suffit pas de voir, et que nous sommes t
agnas. Musset n’a jamais gouaillé les sous-préfectures. Il était trop
vrai
Parisien pour cela. Sa philosophie est grosse, co
s ce basochien de petite ville. Il avait l’imagination d’abord, et la
vraie
, non pas celle qui s’exerce dans les mots, qui fa
les plus significatifs, et à chacun nous nous écrions : « Comme c’est
vrai
! j’avais remarqué cela ! » Nous ne l’avions pas
des contrariétés qui confondent. On ne le définit on ne lui donne son
vrai
nom, qu’en laissant tomber des parties énormes de
ntisme sur la vertu, Balzac croit avoir peint l’honnête femme. Il est
vrai
que cette honnête femme passe toutes ses soirées
lle ? N’aigrissez pas le lait d’une mère ! » Le jeune homme est aussi
vrai
, et a la même simplicité d’expression. C’est lui
dignes d’être étudiés par la postérité et forment le tableau le plus
vrai
et le plus vif d’une société, qui ait paru depuis
ement parler, et sans incidents, par la seule accumulation de détails
vrais
et curieux sur un certain monde, celui des journa
mêmes et les hommes Elle est très originale et sauf exceptions, assez
vraie
. Je ne crois pas être en contradiction ici avec c
assaut à la conquête de la fortune, une furieuse soif d’or. Cela est
vrai
; mais cela ne le distinguerait guère de ses préd
est bien là, non tout entière, et je me suis expliqué là-dessus, mais
vraie
, observée d’une manière originale et nouvelle, da
onsidérable des choses de son temps. Des choses même qui ne sont plus
vraies
, prenons garde et ne crions pas trop vite au roma
êler. Ses hommes vertueux sont, le plus souvent, un peu niais, il est
vrai
. C’est qu’il faut savoir reconnaître qu’il en est
leurs consciences, leurs incomparables avantages. Il n’est pas moins
vrai
qu’il les connaît, qu’il sait les voir et les pei
etour au naturel et à la vérité. Il ne faut pas perdre de vue que les
vrais
réalistes fiançais sont Racine, Molière, Boileau2
s la rue — mais de choisir sans passion, sans autre goût que celui du
vrai
, parmi les mille détails de la réalité, les plus
s de l’auteur. — Et pourquoi non ? — Parce qu’il s’agit de peindre le
vrai
, et que, dès que je puis apercevoir les passions
le sais bien, mais qui n’est plus le réalisme. Si ce qui précède est
vrai
, on voit que la chose devient compliquée. Il est
resse et de vénération, paraissant s’écrier à chaque ligne : « Quelle
vraie
grandeur ! » L’un est assurément aussi désagréabl
îne, par là qu’il devient systématique, par là qu’il sort du réalisme
vrai
. Le réalisme devient chez lui une forme du pessim
sie du Beau » 214. Il aime pousser à outrance, au-delà des limites du
vrai
, tout au moins du vrai ordinaire et moyen, qui co
ime pousser à outrance, au-delà des limites du vrai, tout au moins du
vrai
ordinaire et moyen, qui constitue le vraisemblabl
rrement, je trouve cela tragique, et je suis ému ; car cela peut être
vrai
. — Mais que Vautrin, caché dans la maison Vauquer
as moins un peu bizarre. Dans une histoire pleine de personnages très
vrais
, un seul être factice et conventionnel suffit pou
lon le modèle du jeune Horace, de Narcisse ou de Tartufe. Le réalisme
vrai
consiste au contraire à ne jamais admettre qu’un
s environnant comme un cadre, qu’il faut me la peindre Et cela est si
vrai
, que ces descriptions d’objets matériels, après l
e. Ce n’est point une parodie, ce n’est point un équivalent. C’est le
vrai
. C’est une femme du peuple de Paris que vous ente
l’observateur, ayant les mêmes sentiments, mais les exprimant dans le
vrai
langage de leur condition, ils paraîtraient des h
taurateur du réalisme en France. Le bon et le mauvais réalisme, et le
vrai
et le faux, il a fondé tout cela, un peu au hasar
savoir, que nous ne sommes pas nombreux en France à aimer le réalisme
vrai
, la peinture sans passion et sans système de l’ho
dée De la beauté qu’en ce monde j’adore. (Du Bellay.) … Lieux où le
vrai
soleil éclaire d’autres cieux, Si je pouvais lais
urs usées et fausses de la mythologie païenne, les couleurs neuves et
vraies
de la théogonie chrétienne, on pourrait jeter dan
st une exaltation de sa sensibilité ! La Nuit de Décembre est un fait
vrai
. Musset a eu cette hallucination ; une nuit, erra
leur prédominance éclate, la civilisation, revenue à l’éblouissement
vrai
, les reconnaît pour ses seuls fondateurs ; leur s
u et l’autre à dom Calmet, béate et non sévère, ne comprenant pas les
vrais
passages d’un âge à l’autre, incapable de disting
e par règnes et non par progrès. Un roi quelconque est une étape. Les
vrais
relais, les relais de grands hommes, ne sont null
ichotte. Chacun à sa place donc. Volte-face, et voyons maintenant les
vrais
siècles. Au premier rang, les esprits, au deuxièm
imminente. Ad usum populi. L’instruction obligatoire veut l’histoire
vraie
. L’histoire vraie se fera. Elle est commencée. On
m populi. L’instruction obligatoire veut l’histoire vraie. L’histoire
vraie
se fera. Elle est commencée. On refrappera les ef
édaille deviendra le revers. Urbain VIII sera l’envers de Galilée. Le
vrai
profil du genre humain reparaîtra sur les différe
e et à César, le second rang suffit. L’histoire véridique, l’histoire
vraie
, l’histoire définitive, désormais chargée de l’éd
ffacent les gagneurs de provinces. Celui par qui l’on pense, voilà le
vrai
conquérant. Dans l’histoire future, l’esclave Éso
harles-Quint. Dans l’histoire, telle qu’elle se fera sur le patron du
vrai
absolu, cette intelligence quelconque, cet être i
le lit de Molière. Ces renversements de rôles mettront dans leur jour
vrai
les personnages ; l’optique historique, renouvelé
range ; c’est ce que l’histoire va faire. En mentant ? non, en disant
vrai
. L’histoire n’était qu’un tableau, elle va deveni
et superbe des hommes de pensée et de paix ; la rentrée en scène des
vrais
colosses : c’est là un des plus grands faits de n
de l’avenir, azur désormais, se lève éblouissant le groupe sacré des
vraies
étoiles : Orphée, Hermès, Job, Homère, Eschyle, I
es hommes qui ont une supériorité, aussi méconnue d’abord qu’elle est
vraie
. Même l’égoïsme de son parti, qui sentait bien de
e, je n’en doute pas, et y verserait cette vie de l’action qui est la
vraie
vie de l’Histoire. Avec l’amour qu’il a pour ses
rs la fin : « La conspiration que j’ai rapportée est une conspiration
vraie
, aussi vraie que la conspiration du général Malet
La conspiration que j’ai rapportée est une conspiration vraie, aussi
vraie
que la conspiration du général Malet », ce qui es
r les caractères, puisqu’il les a lui-même inventés ! Ce qu’il y a de
vrai
et de réel dans cette conspiration de Rochereuil
a grandeur ou de la profondeur de ce Goujet et de ce Rochereuil, qui,
vrais
ou faux, vous appartiennent, et que vous me donne
es les idées de la minute présente. Le voilà, avec son talent, il est
vrai
, mais ce n’est pas là le talent qu’il faudrait, e
z pénétrant pour voir que Volupté c’est une confession, et que de son
vrai
nom, Amaury s’appelle Charles-Augustin Sainte-Beu
-il pas trop de noms ? La nomenclature ne l’emporte-t-elle pas sur le
vrai
classement ? Et enfin, et surtout, Vinet, aux yeu
reprocher encore, et vous avouer que c’est votre pensée intime, votre
vrai
moi, qui m’attache souvent dans vos écrits. Il me
, on verra bientôt, si l’on y regarde, que ces doctrines, qui font la
vraie
valeur de mon livre, ne sont pas à moi. J’apprend
Vinet, c’est l’idée qu’il se fait de l’auteur de Volupté. Est-il bien
vrai
que celui-ci se soit proposé, lui aussi, de veill
, il aurait fait preuve d’une remarquable faculté divinatoire, car ce
vrai
moi dont il parle, Sainte-Beuve n’en a pris consc
s sont d’un sermonnaire ; c’est du Bourdaloue ; et si ce n’est pas le
vrai
moi de Sainte-Beuve, on put le croire du moins, e
ons d’aujourd’hui, Vinet n’aurait qu’à monter d’une marche » ? Il est
vrai
que Schérer dit aussi que personne n’aurait été p
s 1856 que Sainte-Beuve donne comme assuré — non par lui-même, il est
vrai
, mais s’il n’assure rien lui-même, il accepte l’a
sont auprès de ma grand’mère qui m’effacent de son souvenir ; il est
vrai
qu’ils sont aimables, qu’ils sont colonels, capit
rapportez à mon goût de psychologie fine est même plus spécieuse que
vraie
. Et cette nouvelle n’a été écrite qu’en vue d’une
e foi amenât peu à peu Sainte-Beuve à la désirer et à la partager. Sa
vraie
manière de catéchiser, c’était son amitié, c’étai
Vous me direz que, dans l’intervalle j’en ai analysé d’autres. C’est
vrai
; mais c’est que, quand un livre me pince la fibr
s. Il est effrayant de penser que Vinet a lu la Divine Epopée. Il est
vrai
qu’il avait avalé Prométhée et Ahasvérus. Pauvre
tient à une forme de l’âme, et l’intime individualité du poète est le
vrai
moule de ces vers. Il y aurait, Monsieur, beaucou
plus profonde, jamais. Lettre à Lutteroth : 30 mai 1837 : Il est bien
vrai
que je me suis laissé aller, je ne sais comment,
dirait M. Sainte-Beuve, chez qui ce mot est en grande faveur. Il est
vrai
que sur cette mer d’émotions et d’idées, une chos
us paraissent écrits sous l’inspiration d’un christianisme positif et
vrai
. Sous ce rapport, ils nous ont sérieusement réjou
moindres détails, ne saurait appartenir à une fiction. L’âme, il est
vrai
, devine beaucoup de choses de l’âme ; mais ce n’e
sortir de cette agitation passagère, qui n’a trompé qu’un moment les
vrais
besoins de son cœur, il se retrouve en face des p
Sa passion dure à travers ces désordres, toujours moins pure, il est
vrai
, et toujours plus troublée. Le sentiment d’une ex
ements où le cœur ne fut pour rien, ne renferme pas, à notre avis, le
vrai
danger du livre ; et ce n’est pas là aussi que l’
é ! quelle cruelle vérité ! Ce sont des traits semblables qui font le
vrai
prix de cet ouvrage. Il me semble que, dans son d
ion accidentelle, il eût été plus moral, il eût été, sans doute, plus
vrai
d’observer qu’Amaury était déjà tombé, qu’il avai
son à l’action duquel il allait succomber ailleurs ? Si tout cela est
vrai
, combien n’importait-il pas de le dire, ou du moi
e une remarque, mais avec réserve. L’histoire de cette conversion est
vraie
, j’aime à le croire ; peu importent les détails p
; peu importent les détails purement extérieurs, pourvu que tout soit
vrai
dans le récit des événements intérieurs et de ce
immédiatement déterminés. L’auteur nous a mis en droit de tenir pour
vraie
toute cette partie de son récit, comme la premièr
à poignée dans ces deux volumes tout pleins des observations les plus
vraies
et les plus délicates sur la nature humaine et su
u. Rien n’affaiblit et ne détrempe l’esprit, ne lui ôte la faculté de
vraie
foi, et ne le dispose à un scepticisme universel,
pli est resté, contre tout le poids du passé, du passé qui est notre
vrai
présent, et qui s’accumule tout entier sur le poi
font captif au sein de la liberté. La souffrance est grande, mais le
vrai
danger serait de ne la pas sentir ; le danger sur
naie Ton prix encor est tout flatteur, Et que bien pauvre est la part
vraie
Aux yeux du seul Estimateur76 ! S’il s’agissait
ée, et concourt avec le reste à caractériser les objets. Dans une âme
vraie
tout se tient ; ce qu’elle aime dans le style, el
a besoin d’admirer ; il est, au sens simplement humain, le pontife du
vrai
, du beau et du grand ; de quelque côté qu’il éten
es objets, à leur idée du moins, le culte universel. Or, le grand, le
vrai
et le beau sont à toutes les hauteurs de la vie h
, la grâce et l’humilité apparaissent comme conditions d’une religion
vraie
, le seul par conséquent dont l’accent soit vérita
pas seulement l’instrument de sa pensée, c’en est le fond ; c’est la
vraie
image de sa vie, c’est toute sa vraie philosophie
ée, c’en est le fond ; c’est la vraie image de sa vie, c’est toute sa
vraie
philosophie. C’est en même temps le résultat de l
ieux d’expressions et d’images ? je ne le pense pas. Il est cependant
vrai
que Racine parvient à l’expression de certaines p
sques que les Pensées d’Août sont de la poésie enveloppée, mais de la
vraie
poésie ; chose excellente, chose rare ! Ils diron
sités où l’âme peut amuser son ennui. Convenons-en, la thèse fût-elle
vraie
, l’auteur a payé trop cher cette vérité, par l’ab
et d’innocence, à cela seul il reconnaissait que sa thèse n’était pas
vraie
, car où donc est la vérité qui coûte la vie à une
a véritable instruction chrétienne, « une exposition sérieuse, il est
vrai
, mais extérieure et trop littéraire, où l’imagina
, une autre barrière ; encore une fois, et sans vouloir donner le nom
vrai
, le nom divin de la situation qui se produit à no
faite clarté, il ne sera point généralement compris. Chose étrange et
vraie
pourtant : le christianisme arrangé au gré du mon
ésentations, qui jadis ont été les siennes, il y avait de juste et de
vrai
, et le triomphe de la philosophie chrétienne ne c
ècle, en auront douté ; c’est à l’œuvre à justifier l’ouvrier. Il est
vrai
que, non content de reproduire l’époque dans ses
yeucte 103 », et quelques autres thèses semblables ; peut-être est-il
vrai
de dire que « pour peu qu’on séjourne dans un suj
ont les haltes. Nous n’appliquerons point ce mot à la théologie de la
vraie
religion ; elle n’est pas une halte dans le mouve
par conséquent, elle ne dispose pas de son commencement, si elle est
vraie
, elle comprend tout, parce qu’elle est plus vaste
losophies, et qu’elle renferme dans son sein tout ce que chacune a de
vrai
. Sans être éclectique d’intention, elle est, de f
onne heure ; qu’il reste seulement convenu que, s’il y a une religion
vraie
, sa théologie n’est pas une halte dans le mouveme
poésie de rien, n’est pas de la poésie : le fantastique même est plus
vrai
que cette poésie de convention. Ajoutons encore q
rs, non moins fervents, non moins dévoués, et appuyés d’aplomb sur le
vrai
fondement, forcée de se porter sur plus d’objets,
onnant dans la chaîne des communications divines. Là encore il y a du
vrai
, et il n’y a qu’à souffler sur la poussière qui l
naît la véritable portée des idées. Je ne me rends pas compte, il est
vrai
, de cette dévotion à la Vierge dans l’âme de ces
sortis de ce même lieu. L’amour, l’adoration, la joie tremblante des
vrais
chrétiens y percent à travers la chaleur, et l’am
ttendries ; on aime à Port-Royal ; c’est là le trait distinctif et le
vrai
principe, le vrai résultat et le vrai nom de l’œu
e à Port-Royal ; c’est là le trait distinctif et le vrai principe, le
vrai
résultat et le vrai nom de l’œuvre ; bien que peu
st là le trait distinctif et le vrai principe, le vrai résultat et le
vrai
nom de l’œuvre ; bien que peuplée par des hommes
de vos sacrés déserts ; Le suprême Dieu que je sers Fait partout les
vrais
solitaires107 ! Oui, vous avez raison, jeune hom
génie, qui avez dit avec tant de témérité tant de choses profondément
vraies
et vivement senties, c’est là, c’est dans ces aus
rment plus d’éléments affectueux, plus de tendresse, contenue, il est
vrai
, mais peut-être d’autant plus touchante. Je n’ai
, enfin avec la création des mondes représentée (par un démon, il est
vrai
) comme un passe-temps de Jéhovah, qui fait des ro
elle ne fait pas si bon marché de ses espérances ; son désespoir est
vrai
et poignant ; et nous n’hésitons pas à placer M.
e penser ; tout assemblage de mots peut faire un système ; rien n’est
vrai
, tout est vrai ; c’est la conclusion à laquelle,
assemblage de mots peut faire un système ; rien n’est vrai, tout est
vrai
; c’est la conclusion à laquelle, tout pantelant,
bre poésie. S’il a voulu être sérieux, il fallait qu’il fût précis et
vrai
. S’il n’est pas sérieux, que parle-t-il de désesp
onscience, du milieu des idées de devoir et d’obéissance, que naît le
vrai
sérieux ; celui qui vient d’ailleurs est faux. Qu
trie, prospérité publique, gloire nationale, tout n’est qu’un jeu, un
vrai
jeu d’enfants. Si nous vivons, c’est pour Dieu, e
ne savez si le monde existe ailleurs que dans votre pensée ; faux ou
vrai
, ce que vous dites a un sens ; mais quand vous di
par violence l’inextinguible cri de la nature humaine. Tout cela est
vrai
; mais ce que l’auteur oublie, c’est que les beso
anche rien de notre critique essentielle : le livre est étranger à la
vraie
morale, il la méconnaît, il la froisse ; et c’est
onde ; aujourd’hui il est trop bas : scandale nouveau. Et il est très
vrai
que l’Évangile est tout à la fois trop haut pour
un accord imprévu, et rend un de ces oracles qui sont nécessairement
vrais
parce qu’ils sont purement subjectifs, n’étant qu
se pas plus qu’elle n’aime, ne hait et ne se repent ; mais ce qui est
vrai
, c’est que, du contact de toutes les intelligence
propre ouvre la porte à une foule d’erreurs et de malentendus. Il est
vrai
que la théosophie, par là même qu’elle renonce mo
m inexact ; on ne peut pas être à la fois très modeste et tout à fait
vrai
. En effet, toute religion positive dont elle empr
a mort s’ensuit. Tel devait être, on le sent bien, le caractère de la
vraie
religion ; mais je m’étonne que des esprits nulle
ignorance ; ce vautour, c’est le tourment du doute. Que ce soit là le
vrai
et le grand mal de notre condition, qui le nie ?
ème article154. La religion de la grâce. En exagérant cette idée
vraie
: qu’il y a dans toutes les religions quelque tra
gnes de lui être associés, ont puisé l’élévation morale et le sérieux
vrai
qui distinguent leurs écrits, au milieu de tant d
her dans les idées dont l’Évangile a seulement entouré cette idée, la
vraie
cause de toute l’influence que l’Évangile a exerc
duelle et collective), c’est de prendre pour point de départ une idée
vraie
de notre nature actuelle, une juste appréciation
; il n’y a, si nous osons nous exprimer ainsi, que la vérité qui soit
vraie
, c’est-à-dire qui produise des effets vrais. Tout
i, que la vérité qui soit vraie, c’est-à-dire qui produise des effets
vrais
. Tout système qui repose sur une fiction, sur un
ue dans un défilé sans issue, et, dans sa tortueuse route, toucher le
vrai
chemin que pour le croiser en différents sens, ma
urageante ; peut-être, mais c’est la seule ; peut-être, mais c’est la
vraie
. Rejetez-la, si cela vous plaît ; mais consentez
z plus de système. Comment édifieriez-vous sur une fiction un système
vrai
? Mille erreurs ingénieuses, artistement combinée
rouve au-dessous de l’horizon et du sol, et ne voit plus rien. Il est
vrai
qu’avec une connaissance qui nous élève, l’Évangi
rent qu’en ce qu’elles ne sont pas des religions. À l’exception de la
vraie
, toutes les religions n’ont été que des combinais
nne morale que celle qui découle du principe de la grâce. Il est bien
vrai
qu’une couleur pâlit en s’étendant, et que les ef
u l’Évangile n’eût pas existé. Étrange, inconcevable, est en effet le
vrai
nom du phénomène que nous présente aujourd’hui to
prédit cesse d’être un scandale. Or, si M. Quinet avait rencontré le
vrai
sens de l’Évangile, et tout d’un temps j’ajoute,
le moyen. L’art a pour but le beau, que l’on a appelé la splendeur du
vrai
. Cependant, l’art n’est point l’orthodoxie ; ni l
lus irrésistibles, qu’ils sont presque toujours joints à un sentiment
vrai
d’adoration pour l’objet même que l’on transforme
st commun avec eux. Vous prononcez ensemble les mêmes paroles, il est
vrai
; mais que le sens est différent dans votre bouch
Le lecteur n’a pas besoin de nous pour remarquer tout ce qu’il y a de
vrai
et même d’excellent dans le passage que nous veno
entent : ou bien il existe parmi les religions positives une religion
vraie
, une religion de Dieu ; ou bien il n’y en a point
, ni du temps ; elle est étrangement ondoyante et diverse. Ce qui est
vrai
est seul constant à soi-même, perdurable et immor
st vrai est seul constant à soi-même, perdurable et immortel ; car le
vrai
, c’est Dieu même, en qui « il n’y a nulle variati
trouve en quelque religion, en d’autres termes, s’il y a une religion
vraie
, dire que la poésie ne peut s’y appliquer sans l’
me trépassé, laisse intact le germe impérissable de cet organisme, le
vrai
corps du corps et la vraie substance de l’homme.
le germe impérissable de cet organisme, le vrai corps du corps et la
vraie
substance de l’homme. Mais autour de cet immortel
yr de l’humanité, il en est le défenseur et le sauveur ; et il est si
vrai
qu’il n’en est pas la simple personnification, qu
a main des siècles déjà vieille et commentée. Le mythe originaire, le
vrai
Prométhée, où le trouver, si le plus antique docu
nsables de leurs idées, que toute idée est nécessaire, et par là même
vraie
, que les idées sont les seules réalités morales ;
, humides. Déjà la doctrine en faveur remplit les écrits secondaires,
vrais
canaux qui portent au vulgaire les pensées du gén
des parures théâtrales, M. Michelet restitue à cette grande époque sa
vraie
poésie, trop méconnue ou trop méprisée. Il y parv
tains mots celtiques et de certains mots latins ne peut pas donner la
vraie
origine de notre langue. Il ne faut que souffler
ifficile d’imaginer comment la société serait sortie du chaos. Il est
vrai
que, pour élever les Barbares à elle, l’Église de
rit de la conquête et l’aristocratie des chefs militaires, tel est le
vrai
nom des divisions qui déchirèrent la Gaule sous l
oser pour se recomposer ensuite ; des unités plus restreintes et plus
vraies
par là même devaient se constituer, se cultiver à
part pour former, quand il en serait temps, une unité rationnelle et
vraie
. La société moderne devait passer par la féodalit
puissances et par son activité prodigieuse. Du reste, le tableau trop
vrai
des malheurs de l’Empire sous cette administratio
riptions de l’invasion, sortent des compartiments plus justes et plus
vrais
. Nous voyons apparaître à la fois le royaume de F
ux Capet, c’est une espérance, un droit vivant, qui sommeille, il est
vrai
; mais qui, en temps utile, va peu à peu se révei
cette limite n’est-elle pas dépassée dans le passage suivant ? Il est
vrai
que nous aurions du regret si l’on ne pouvait en
ons faites ; elle fait évanouir beaucoup de mirages trompeurs. Il est
vrai
qu’une idée de pure convention ne saurer durer ;
et n’accorde au temps que ce qu’il faut bien lui laisser. Il est bien
vrai
que notre sagesse historique n’est, en grande par
par l’opinion ; en un mot, que ne pourrait-on pas dire de toutes ces
vraies
et premières causes de ce que l’ancienne histoire
ois bien qu’elle avait ses raisons d’être dégoûtée ; mais elle disait
vrai
: Tout ce que nous voyons, c’est-à-dire tous les
que plus de sûreté à cultiver, même après beaucoup d’autres, un genre
vrai
, qu’à en inventer un qui ne le serait pas. Le gen
lité philosophique et morale, et, dans ce sens du moins, ce genre est
vrai
, s’il n’est pas bon. En soi-même est-il bon ou ne
critique ne peut et ne doit porter que sur l’abus. Le symbolisme est
vrai
. Qui voudrait nier que la succession des faits, d
ce moment n’est pas seulement le plus poétique, il est aussi le plus
vrai
; et l’imperfection, le vague de la forme n’est q
’un roman, ce style n’est pas bon. Il a l’incontestable mérite d’être
vrai
comme expression de l’individualité de l’auteur ;
e vrai comme expression de l’individualité de l’auteur ; il n’est pas
vrai
d’une autre manière qui importe bien autant : je
és, comporterait à peine un déshabillé si absolu. Ce n’est pas que le
vrai
style de l’histoire ne soit à la portée de M. Mic
à jeun réformant les actes de Philippe enivré. À jeun de tout, il est
vrai
; à jeun d’enthousiasme comme de folie : si l’on
ute la vérité sur l’homme et sur les principes ; nous prétendons que,
vrai
sur la valeur des faits, le juge ne le soit pas m
t pas moins sur la valeur des lois qu’il applique. Il n’est pas assez
vrai
s’il est indifférent, puisque l’indifférence est,
commander ; on est toujours assez éloquent lorsqu’on est entièrement
vrai
avec soi-même, et il ne serait pas juste de confo
réserve dans l’expression est peu propre à représenter fidèlement la
vraie
position de l’être moral en face de la loi morale
ent un peu trop son philosophe et son grand esprit ; mais il est trop
vrai
que la déclamation nous a contraints d’en venir l
tionné après les avoir reçus, les éléments de la civilisation. Il est
vrai
qu’à l’époque des grandes invasions, la civilisat
foi, et dont l’Evangile était la seule théorie sociale. Rome, il est
vrai
, ne tarde pas à paraître. Elle n’a pas envoyé ces
leurs exploits, à une simplicité grave, qui est, nous le croyons, la
vraie
éloquence du sujet. Où les choses parlent, il fau
infériorité de la croyance qu’il avait à combattre, à l’absence d’une
vraie
classe sacerdotale chez les peuples auxquels il e
l’instinct monarchique mérite le nom de principe. Mais, réduite à ses
vrais
termes, l’assertion ne saurait être contestée. La
ême celles de leur développement ultérieur. Rien, en politique, n’est
vrai
que d’une vérité relative ; il n’y a qu’une vérit
rationnel, il n’est pas pour cela plus intelligible. Mais ce qui est
vrai
et d’une vérité profonde, c’est d’avoir remarqué
esprit moral contre l’abus qu’en avait fait le sacerdoce232. » Il est
vrai
que l’auteur, en mettant tout entière à la charge
n abus portant dans son sein tous ceux que l’auteur condamne ; il est
vrai
encore que, moins profonde, moins radicale, l’œuv
t pas lu, si d’abord nous ne l’avions raconté. Nous pourrions, il est
vrai
, le raconter d’un seul mot, et peut-être ce mot s
nsporter sur le terrain de la littérature. Le poème nouveau n’est pas
vrai
sous le point de vue littéraire, par cela même qu
s vrai sous le point de vue littéraire, par cela même qu’il n’est pas
vrai
sous le point de vue religieux. Si nous parvenons
, n’est ni beau ni touchant pour eux, parce que pour eux il n’est pas
vrai
. Expliquons-nous bien. Cette classe de lecteurs n
moitié, il ne serait pas croyant à moitié. Pour nous, il est dans le
vrai
. Il y a ici la lutte de deux principes, les plus
le au peuple. Le peuple, croyant ou non-croyant, a des instincts plus
vrais
et plus sûrs. Pour ceux qui ne croient pas à l’Év
ent à personne et que chacun peut remanier à son gré ; c’est un fait,
vrai
ou faux, mais un et indivisible dans sa fausseté
le pied d’une hypothèse, ne peuvent trouver belle, ne la trouvant pas
vraie
, une combinaison qui, dans un hommage formel à l’
conséquences d’un principe doivent être en rapport avec ce principe,
vrai
ou faux ; qu’une chose quelconque ne peut se déve
e son dessein ? C’est ce qu’il s’agit d’examiner. Les augures, il est
vrai
, ne sont pas favorables. En des œuvres de ce genr
même aucun autre. En pratique et par le cœur, on peut rester dans le
vrai
après qu’on en est sorti par la pensée ou par l’i
rs de la femme281. Ainsi la femme, toujours la femme ; c’est, il est
vrai
, la femme qui pleure ; mais qu’importent ces larm
« Tu as été pesé à la balance et tu as été trouvé léger287. » Il est
vrai
que l’enfer n’en est pas moins sauvé. « Il fallai
œuvres elles-mêmes sont les filles de Dieu ? Pour être beaucoup plus
vrai
, cela serait-il moins poétique ? Un auteur qui co
r, près de saint Jean, Madeleine-Marie296. Trompé sans doute est le
vrai
mot : oui, grossièrement trompé. Mais pour pouvoi
la jouissance une religion, finira pas élever, à côté des temples du
vrai
Dieu, des temples à la beauté. La spiritualité co
loin du véritable sentiment, l’auteur se tient encore plus loin de la
vraie
spiritualité. Il n’y en a point dans la Divine Ep
us sensible par l’élégance et par l’éclat une lacune si profonde ; la
vraie
poésie de ces idées, autour desquelles l’auteur s
u’à teneur de notre Évangile la loi éternelle réclame ; et s’il était
vrai
, comme on l’a prétendu, que Sémida représentât l’
c lequel un poème chrétien est toujours intéressant, et même toujours
vrai
, au moins d’une vérité morale. Eh bien ! c’est de
bien ! c’est de cette vérité-là (la plus précieuse de toutes) qu’est
vrai
l’épisode d’Abbadona ; c’est par là aussi qu’en d
er une autre question, créer un autre intérêt ; il s’est trompé : les
vraies
beautés, non seulement évangéliques, mais humaine
de Caïn, de Sémiramis, de Robespierre et de Satan, interrogés sur le
vrai
nom de l’être mystérieux qui vient d’apparaître d
n’ont pas de caractère, ou leur caractère est tout intellectuel : ses
vrais
héros sont des idées : c’est presque avoir dit qu
Ce style est trop constamment magnifique pour être toujours un style
vrai
; il manqua toujours à l’être lorsque le personna
l’être lorsque le personnage que l’écrivain fait parler ne peut être
vrai
qu’à condition de n’être point magnifique. Or, M.
ême, emporté par sa propre abondance, il manque trop souvent les tons
vrais
et pénétrants, et n’a fait qu’éblouir ceux qu’il
out velouté, tout enrubanné, tout plein de mielleuses cajoleries ; la
vraie
grâce, celle dont Milton a décoré l’épouse du pre
uefois pratiquée, cette manière de comprendre sa maxime ; et s’il est
vrai
qu’il ait appris à Racine à faire le second vers
mènes de notre cognition sans aucun rapport peut-être avec les choses
vraies
en elles-mêmes), mais bien existence ternaire, ex
u’un catholique eût pu écrire et pourrait signer nos articles. Il est
vrai
qu’entre un protestant et un catholique M. Soumet
tient à une forme de l’âme, et l’intime individualité du poète est le
vrai
moule de ces vers. Il y aurait, Monsieur, beaucou
urs avec intégrité aux pécheurs le plan de la charité de Dieu dans sa
vraie
forme, dans ses vraies conditions, nous devons no
pécheurs le plan de la charité de Dieu dans sa vraie forme, dans ses
vraies
conditions, nous devons nous garder de particular
nne, que bien des âmes ont été gagnées ; mais il n’en reste pas moins
vrai
que c’est dans la conscience, dans le remords, da
s tard verdoyant et fleuri, le germe de notre résurrection morale. La
vraie
religion ne peut être, dans son principe, qu’une
nstant comblée et relevée. J’eus une profonde et intime révélation du
vrai
, du beau céleste, de l’infini ! Je rassemblai mes
purs de ces anciens écrits, humains à la vérité, mais composés par de
vrais
confesseurs de Jésus-Christ. Dans des sources qui
doit être, sincère et humble ? Et si l’on nous objectait, ce qui est
vrai
en un sens, qu’on n’est pas à un moindre prix sim
ns l’âme on est chrétien ; on est même docteur à sa manière, s’il est
vrai
que la vie enseigne, et que le sentiment se commu
is il restait encore à en parler comme l’auteur en parle355. C’est un
vrai
poème, c’est tout un poème que ce fragment ; et h
côté, la jeunesse s’enflamme aux écrits d’éloquence, sublime, il est
vrai
, dans quelques parties, mais violente, passionnée
tion ? Elle ne peut nous plaire à la tête d’un livre si sérieux et si
vrai
. Troisième article360 Deuxième édition d’«
ers l’infini ou de ce regret poétique des anciennes traditions, où le
vrai
sérieux n’entre communément pour rien. Et comme c
l’erreur de quelques-unes de ses notions ; il fallait l’adresser à la
vraie
lumière ; il fallait lui dire que toute clarté hu
e, tout cela devient un roman ; non que tout cela ne reste sérieux et
vrai
pour l’auteur et pour nous ; mais la littérature,
caractère, j’en conviens, que l’Évangile doit avoir si l’Évangile est
vrai
. Ce sont ces considérations mêmes qui parlent pou
que est généralement une honnête littérature ; tout tend au bon et au
vrai
, mais c’est un vrai sans portée, un bon sans élan
une honnête littérature ; tout tend au bon et au vrai, mais c’est un
vrai
sans portée, un bon sans élan ; le désordre extér
e, de le simuler toujours mieux : mais cette intention est le seul et
vrai
mérite de ces doctrines, qu’un abîme, d’ailleurs,
st la victime des iniquités de l’autre. Il est impossible d’être plus
vrai
dans le détail, plus poignant, plus douloureux ;
à contempler une donnée dans sa dernière expansion, et à retrouver le
vrai
dans l’inouï ; demain je m’attacherai à ces table
’il comprend les passions fortes, s’il sympathise avec l’enthousiasme
vrai
, il excelle à peindre ce qui, faute de traits, se
danger plus grand encore, le rappelât de son rôle de convention à son
vrai
caractère, et le convertît le premier à la doctri
aite pas les questions ex cathedrâ, elle n’en est pas pour cela moins
vraie
, moins instructive ; elle l’est davantage peut-êt
atiques ne sont pas les premiers des psychologistes ; du moins est-il
vrai
de dire, avec Vauvenargues, « qu’il est plus faci
ant ; ou plutôt on cherche à se l’approprier en l’exprimant, s’il est
vrai
qu’en fait de propriétés intellectuelles, on n’a
i assez profonde, ni assez liée. Quelques tableaux bien choisis, bien
vrais
, pouvaient sans doute tenir lieu d’une exposition
ien peu de monde. À prendre l’ensemble du livre, c’est une révélation
vraie
, candide, mais superficielle ; et si l’humanité n
que M. Drouineau en fait ordinairement de bien meilleurs. Il y a une
vraie
saveur de poésie dans ces Confessions. Après tant
convient à un ancien professeur de belles-lettres, et qu’il sied à un
vrai
poète. Il ne dira donc plus : Byron loin d’Écoss
! pourquoi, pourquoi n’était-il pas resté sans reproche ? Il est donc
vrai
que dans toute existence il vient un jour, une he
un. À y voir un système, le livre de La Rochefoucauld ne saurait être
vrai
que moyennant bien des explications et des traduc
uctions de langage qui en modifieraient les termes. Sans doute il est
vrai
que l’homme agit toujours en vue ou en vertu d’un
les plus ordinaires sont ceux qui se font le moins sentir : cela est
vrai
jusque dans la morale. Le mouvement de l’amour-pr
privée, selon M. de La Rochefoucauld, qui passe pour en avoir été le
vrai
modèle. Il accordait beaucoup plus aux autres ; i
je sais un savant encore5, et aussi un poète80, qui sont comme cela),
vrais
Socrates en effet, en ce sens qu’avant que vous a
urne vers la jeunesse pour lui faire la leçon : « Voilà le fond d’une
vraie
beauté ! » M. de La Rochefoucauld n’a point de ce
iie siècle ; c’en est le simulacre peut-être à distance, mais non la
vraie
et naïve ressemblance, qui ne se sépare jamais de
icat ou de choquant, dans la conversation. » Cela n’est pas seulement
vrai
de ce qu’on dit en causant, mais de ce qu’on écri
epasse déjà la nature humaine et en donne une idée plus spécieuse que
vraie
, et à bien des égards décevante. Ils ne veulent,
tion, je les défie de me tromper. Il n’y a qu’un très petit nombre de
vrais
amis sur qui je compte, non par intérêt, mais par
ais je n’en ai jamais vu de plus curieuse ni de plus à contre-pied du
vrai
que celle qui s’est très vite opérée, au sujet de
ucher, laissons-nous attendrir. Nous ne nous appartenons plus, il est
vrai
; mais c’est peut-être pour cela que nous avons p
fléchissant sur le père Grandet, vous vous dites : « … et il est très
vrai
; Le père Grandet c’est M. X-. ., tel que serait
s particularités significatives et qui nous fait dire : « Comme c’est
vrai
! J’avais entrevu cela, je ne l’avais pas vu ; j’
Nous sommes étonnés, choqués, nous nous disons : « mais ce n’est pas
vrai
! » Un je ne sais quoi nous avertit que peut-être
s exceptionnel et que nous manquions de critérium pour juger s’il est
vrai
ou faux. On voudrait encore que l’auteur nous don
t encore que l’auteur nous donnât sa parole d’honneur que le fait est
vrai
et que les caractères sont vrais, auquel cas on l
t sa parole d’honneur que le fait est vrai et que les caractères sont
vrais
, auquel cas on lirait ces livres comme des livres
vérité générale qui nous persuade que, si anormal qu’il soit, il est
vrai
encore, et qui, par là, lui rende en quelque sort
able dont la société est aussi agréable qu’elle est inutile, s’il est
vrai
, ce que l’on pourra contester, que ce qui est agr
embler à quelque chose. Tout ce que je viens de dire est généralement
vrai
; mais, comme il arrive, les choses sont quelquef
e dis assez souvent. Le caractère d’après les lectures, cela est donc
vrai
, mais, comme beaucoup de vérités, d’une vérité re
n objet distinct, mais de toutes choses à un point de vue spécial. Le
vrai
philologue doit être à la fois linguiste, histori
ne devra faire à ces études. Un pas encore, et l’on proclamera que la
vraie
philosophie est la science de l’humanité, et que
ient pas de grands philosophes, et pourtant ils ont plus fait pour la
vraie
philosophie que tant d’esprits creux et systémati
objet, qui n’apporte son trait de lumière à la science du tout, à la
vraie
philosophie des réalités. Les résultats généraux
encore, les lacunes s’augmentent, les conjectures se multiplient, la
vraie
couleur des choses disparaît. La traduction class
telle, tous travaillent pour elle. L’humanité arrivera à percevoir la
vraie
physionomie des choses, c’est-à-dire à la vérité
ience comme la géométrie, où les principes sont simples et absolument
vrais
, sans aucune restriction. Mais il n’en est pas ai
la forme dans les sciences philosophiques et morales méconnaissent la
vraie
nature des résultats de ces sciences et la délica
ogie, en étant sûr que le résultat qui en sortira sera rigoureusement
vrai
. Il ne sera que logiquement vrai, et pourra même
t qui en sortira sera rigoureusement vrai. Il ne sera que logiquement
vrai
, et pourra même n’être pas aussi vrai que les pri
rai. Il ne sera que logiquement vrai, et pourra même n’être pas aussi
vrai
que les principes : car il se peut que la conséqu
conséquences absolument fausses en partant de principes suffisamment
vrais
. Les livres faits pour défendre la propriété par
t sont aussi mauvais que ceux qui l’attaquent par la même méthode. Le
vrai
, c’est que le raisonnement ne doit pas être écout
rçus finement sont ici le seul critérium de vérité. 66. Cela est si
vrai
qu’un même sentiment peut fournir de la poésie, d
crupule de corriger les étymologies de Platon et de Varron. 78. Les
vrais
manuels de l’Antiquité sont les compilations du V
, modérer les louanges, fixer les degrés de gloire & de blâme. Le
vrai
moyen de juger M. de Voltaire est donc de se tran
s rend précieux à tous les Peuples & à tous les Siecles. S'il est
vrai
, comme l'a dit un grand Poëte*, que le plus ou le
ties de l'Epopée ? Mais a-t-on fait attention que sa stérilité est la
vraie
cause de cette disette ? N'est-il pas aisé de s'a
utenue ! Que dirons-nous du Télémaque, qui est & sera toujours un
vrai
Poëme aux yeux des Connoisseurs, comme nous l'avo
ferme plus d'invention, de conduite, d'intérêt, de mouvemens & de
vraie
Poésie, que la Henriade entiere, moins approchant
s ; mais il falloit, pour conserver cet avantage, qu'il respectât les
vrais
principes, & se défiât de la manie de débiter
ner les caracteres, de les soutenir, de les varier, fruit précieux du
vrai
talent, & la marque la plus sûre du génie ? P
e qui peut l'amuser ; qu'il s'inquiete peu s'il est d'accord avec les
vrais
principes ; & qu'enfin, indépendamment des di
parce qu'il a fait Electre, Atrée & Rhadamiste, qui annoncent le
vrai
génie de la Tragédie. Les éloges prodigués à sa
plus que de la confiance pour oser célébrer M. de Voltaire parmi les
vrais
enfans de Thalie. La meilleure de ses Comédies au
ir ni suivre, qui laisse ses Lecteurs dans un doute perpétuel sur ses
vrais
sentimens ! Quel Homme, que celui dont les circon
uvrages ; & quel vaste champ n'y offre-t-il pas aux réflexions du
vrai
Philosophe ! Jamais Homme fut-il plus le jouer de
tune ou à la célébrite : on l'eût vu le modèle & le défenseur des
vrais
principes, en tout genre, si l'intérêt de sa vani
son ame ; tantôt sincere & tantôt artificieux ; tantôt amateur du
vrai
, & tantôt opposé à la vérité ; tantôt modéré
dans la Philosophie, dans l'Histoire, lorsqu'il est désintéressé, le
vrai
échappe rarement à sa vue ; mais le plus petit in
mal à cela, puisque la méthode qu’on suit est la meilleure et la plus
vraie
de toutes : sans quoi elle ne serait pas nôtre. I
un portrait tout à fait réel ? Il est des critiques qui disent : « Le
vrai
est ce qu’il peut », et qui prennent les choses e
qué, et assez élastique comme cet esprit lui-même. Il n’est pas moins
vrai
que cette Histoire devient, par nécessité, un pro
n’est-il pas un peu subtil quand, séparant chez lui le spécieux et le
vrai
, il le veut bon écrivain sitôt qu’il entre dans l
pécieux et le vrai, il le veut bon écrivain sitôt qu’il entre dans le
vrai
, prosateur inégal et douteux dès que le spécieux
éronien, aux nuances morales infinies, abondant et suave, est-il donc
vrai
de dire que certains de ses défauts se peuvent ra
uvée : Romains, j’aime la gloire et ne veux pas m’en taire, est aussi
vrai
du poète que de son héros. La même faiblesse se t
. [NdA] Si l’on cherchait un nom pour rendre l’idée plus sensible, le
vrai
représentant de l’esprit français dans ce que j’a
e, grande, pleine de modestie, vêtue et drapée naturellement, dans le
vrai
goût de Raphaël. L’époux qui peut avoir quarante-
plus on en est frappé. La couleur en est forte, et plus peut-être que
vraie
. Le peintre n’a rien fait encore à mon sens, ni d
e livre saint ; mais il est infiniment plus intéressant. N’est-il pas
vrai
que vous l’aimez mieux incertain et perplexe, et
agne proportionnellement. Mais alors ce n’est plus la scène réelle et
vraie
qu’on voit ; ce n’en est, pour ainsi dire, que la
ur un peu crue et, comme dans le Mariage de la Vierge, plus forte que
vraie
. Mais dites-moi donc, mon ami, pourquoi ce Christ
res de Paris, illustre Montami, je m’en rapporte à vous. N’est-il pas
vrai
que de tous ceux qui assistent à une résurrection
ne manquent jamais de donner à leur ressuscité ? La seule expression
vraie
qu’il puisse avoir est celle d’un homme qui sort
et s’il répond à ce que je sens, je vous offre une Résurrection plus
vraie
, plus miraculeuse, plus pathétique et plus forte
ands hommes, il est probable qu’on arriverait bientôt à la conception
vraie
d’une histoire d’Espagne, — conception que l’on c
tte jouée par le génie jongleur de Montesquieu ! Grâce encore, il est
vrai
, aux documents que MM. Mignet et Pichot publient,
une domination qui ne se renonça jamais, nous continuons d’ignorer le
vrai
Charles-Quint de Yuste, et il reste dans cet empe
par l’individualité de l’Espagne. II C’est que là se trouve la
vraie
réponse et non ailleurs. On peut l’affirmer avec
guerre contre Rome avec l’ardeur de sa jeunesse. Philippe II, lui, le
vrai
moine sans être au monastère, Philippe II, le vér
e, nous le prouve par la manière même dont il le nie ! « Ce qui était
vrai
, dit-il, c’est que, sans se séparer de l’Église o
Catholique aux passions invétérées du vieil Empereur. Et cela est si
vrai
, cette influence subie tour à tour et contrariée
in, assez hardi pour y toucher, cette sagacité supérieure, qui est le
vrai
génie de l’histoire.
je l’ai dit ailleurs, c’est avec de l’Egalité qu’on fait des libertés
vraies
, et c’est avec de la Liberté qu’on fait de l’Egal
Ici dix pages qui seraient sublimes. Je les supprime. Trop beau, trop
vrai
, révolterait le goût d’aujourd’hui. » Je n’exagèr
l’a devant les yeux et veut l’intimider, le réduire ou l’étourdir. Le
vrai
penseur écrit en ne songeant qu’à son idée, seul
de sentiments, d’habitudes et de préjugés. Ce doit être un petit fait
vrai
que la chaise de poste abandonnée au milieu des M
is très intéressé, sentant qu’il travaille, et s’écriant : « Voilà la
vraie
manière de voyager ! » — Les Mémoires d’un touris
Dans cette théorie du caractère français il y a bien des choses : du
vrai
d’abord, et si ce n’est pas là le caractère franç
ien à dire. Il est assez curieux que Stendhal n’ait trouvé de candeur
vraie
que chez le peuple qui a produit les plus grands
que Stendhal a notée, dont il s’est empressé, dans le cynisme moitié
vrai
, moitié affecté où il a coutume, de faire une hau
uez que c’est ici que le problème du « coup de foudre » trouverait sa
vraie
solution, qu’est-ce qui l’explique, ou permet de
ais presque mieux que le livre eût pour titre sa date. 1830, c’est le
vrai
titre de Rouge et Noir. Le siècle a trente ans. I
ne pouvait pas en avoir même le rêve, il y a quarante ans. Elles sont
vraies
; elles sont des faits, et des faits récents. L’a
sont des faits, et des faits récents. L’avenir démontrera que quoique
vraies
, elles sont à peu près des illusions néanmoins ;
rité profonde, admirablement éclairé dans tous ses replis ; caractère
vrai
d’une vérité individuelle, et en même temps repré
énoûment, tant le roman jusque-là était bien fait, était le dénoûment
vrai
, et presque le dénoûment nécessaire, inévitable.
a fait faire une. Cela est bien regrettable. Cela termine un roman «
vrai
» par un dénoûment accidentel. Les deux dénoûment
plus plat et plus gris. Il faut s’empresser d’ajouter qu’il est plus
vrai
et satisfait davantage notre instinct logique. Da
a cette admirable bataille de Waterloo, devenue classique comme récit
vrai
, comme donnant aussi fortement que l’Enlèvement d
si animée, si en relief ; elle a ce dénoûment d’une forte et sobre et
vraie
mélancolie. — Il est fâcheux, que la moitié en so
tiellement. Il n’a pas toujours réussi à nous peindre des personnages
vrais
, mais il l’a voulu, et n’y a pas toujours échoué.
plus juste titre que Mérimée, exempt à peu près de romantisme, il est
vrai
, mais réaliste qui a toujours eu, soit timidité,
emi-siècle, Stendhal apparut comme le plus antiromantique, et c’était
vrai
, de toute l’époque romantique et lyrique et élégi
littéraire, on a déjà vu combien Stendhal est important. Il est très
vrai
qu’il est le restaurateur du réalisme en France,
iencieux dans son métier d’observateur. Il a eu le goût du petit fait
vrai
, vu de près et rapporté fidèlement, et il nous a
menait invinciblement à se renfermer en lui-même ou dans ce cercle de
vrais
amis, autres nous-mêmes, que, seuls, les concentr
loi plus honorable et plus agréable de la vie que d’écrire des choses
vraies
et honnêtes qui peuvent signaler le nom de l’écri
oir. La haine est endémique dans les États démocratiques. Cela est si
vrai
que, d’une part, la politique y devient, dans les
ille n’en est pas moins très intéressante, et dans son ensemble assez
vraie
. Surtout elle avait, quand elle paraissait, le pi
dit Stendhal, « différence engendre haine ». Ce n’est pas tout à fait
vrai
. Différence engendre respect étonné et quasi reli
t de ministère tous les six mois, qui ne représente nullement le pays
vrai
, et dans lequel le pays vrai est stupéfait de ne
ois, qui ne représente nullement le pays vrai, et dans lequel le pays
vrai
est stupéfait de ne point se reconnaître. La jalo
que ce n’est qu’il leur est assez difficile de reconnaître le mérite
vrai
. Montesquieu a tort : le peuple n’est pas admirab
faits bien étudiés, à rectifier ces notions où il y avait beaucoup de
vrai
et beaucoup de faux, et il a donné de l’œuvre rév
é de l’œuvre révolutionnaire en ses grandes lignes le tableau le plus
vrai
et le plus précis que je sache, encore qu’il n’ai
ents qui s’écroulent et qu’il achève de ruiner. Il n’en est pas moins
vrai
qu’on peut encore en compter trois. La Révolution
Tocqueville a inventé une théorie ingénieuse, spécieuse, où il y a du
vrai
, peut-être un peu trop spirituelle, qui est celle
tion. Quoi qu’il en soit, la Révolution a été purement égalitaire. Sa
vraie
devise a été : régularité, uniformité ; plus de d
Cela encore est de la liberté d’une certaine espèce. Ce n’est pas la
vraie
; la vraie consiste à être propriétaire ; oui, à
e est de la liberté d’une certaine espèce. Ce n’est pas la vraie ; la
vraie
consiste à être propriétaire ; oui, à avoir à soi
pu croire que c’était la liberté véritable qu’elle avait établie. Au
vrai
, ce qu’elle a établi, c’est l’ancien régime. L’an
, dans un intérêt français, que dans un intérêt languedocien. C’était
vrai
; mais cela prouve peu. Cela prouve pour une gran
démocratie ne s’y trompe pas, une dernière forme d’aristocratisme. La
vraie
démocratie c’est le gouvernement direct. L’électi
oins dépendante nommée par le pouvoir que nommée par les électeurs. A
vrai
dire, il n’y a de remèdes aux dangers de la démoc
ut cas, qu’elle survive ou qu’elle périsse, elle n’aura jamais ni les
vrais
caractères, ni la puissance, ni la suite, ni les
n corps qui marche après que la tête s’en est séparée. » Rien de plus
vrai
et rien de plus considérable comme conséquence. L
e la vertu ne mène pas toujours à la sagesse ; mais la chose est trop
vraie
. La sagesse se compose de vertu et de sens du rée
nous laisser dans l’incertitude absolue de ce que nous devons croire
vrai
ou probable, ou possible, ou pratique ou impratic
erche la synthèse. Il montre de toute institution humaine qu’elle est
vraie
, qu’elle est fausse et qu’elle redevient vraie pr
on humaine qu’elle est vraie, qu’elle est fausse et qu’elle redevient
vraie
prise d’une façon nouvelle et purgée de ce qui fa
stifiée à nouveau par une nouvelle manière de la pratiquer. Il y a du
vrai
dans cette explication de lui-même qu’il adonnée
in une vérité comme centrale dans ce que la majorité des hommes croit
vrai
, ou qu’il y a dans ce que la majorité embrasse un
e doctrine, à remonter jusqu’au principe premier qui en était bien la
vraie
source, quelquefois cachée, et dès lors il tenait
aisir aux partisans du suffrage universel, et surtout parce que c’est
vrai
, que la souveraineté du peuple, quelque irrationn
Sans aller jusque-là, Proudhon se contente de dire, ce qui est assez
vrai
après tant de bouleversements, de pénétrations ré
ère poétique pour une conception rationnelle. Il y a une métaphysique
vraie
et une métaphysique fausse. La vraie est faite av
onnelle. Il y a une métaphysique vraie et une métaphysique fausse. La
vraie
est faite avec des concepts de la raison, la faus
epts de la raison, la fausse avec des amusements de l’imagination. La
vraie
a pour objet l’absolu et réalise son objet ; la f
ussi bien les beautés d’imagination que les beautés de raison. Il est
vrai
. Est-ce une raison pour croire que ces beautés d’
justice doit être réalisée sur la terre d’une manière absolue : « La
vraie
constitution de la société a pour fondement la ju
l’esprit de justice et semblent n’en avoir aucune notion. Encore que
vrai
comme fait, cela ne vaut pas comme argument. Il n
le moyen l’emportant toujours, momentanément, sur le but, il est bien
vrai
que c’est toujours une force simplement qui s’est
ratrice du mouvement, et c’est elle qui, en quelque mesure, a fait le
vrai
profit ; et de tous ces profits partiels se const
inférieures à d’autres races, il répondait nettement que, s’il était
vrai
, les races inférieures seraient absorbées par les
t de dévouement, à l’esprit de fraternité ; sachez que ce sont là les
vrais
devoirs, et non seulement pour l’individu, mais p
t comme la Galathée de la légende : « Ceci est encore moi. » C’est si
vrai
que la propriété immobilière n’est plus vraiment
. Si je l’offre, il vaudra peu, peut-être ne vaudra-t-il rien. Il est
vrai
que je suis employé par un chef de travail, par u
de plus en plus le travail replace, non plus tous les hommes, il est
vrai
, mais une classe d’hommes, dans les conditions pr
, concertées, exemptes de toute témérité, calculées selon les besoins
vrais
, soustraites aux entraînements qu’amène la lutte,
donnant par conséquent à très haute rétribution à ses favoris, il est
vrai
, mais à aussi basse rétribution qu’il le veut, et
mmes pour s’accabler dans le dessein de dépasser les autres ; mais la
vraie
cause de la concurrence effrénée n’est pas l’ambi
demande sont donc la seule mesure de la valeur de l’objet ; sa valeur
vraie
n’est pas autre chose que la moyenne entre les po
« des dégagements de capitaux 11 », et que par conséquent l’histoire
vraie
soit l’histoire de l’économie politique, et que l
dira que l’apparence même est un commencement de réalité, et cela est
vrai
; mais enfin cette évolution ne s’est pas produit
telle que la tracent les conditions mêmes où vil l’humanité. Cela est
vrai
pour tout homme, plus vrai peut-être pour le crit
nditions mêmes où vil l’humanité. Cela est vrai pour tout homme, plus
vrai
peut-être pour le critique. Le bon critique est u
a jeunesse lui manqua vite. Il est singulier, mais très exact, que le
vrai
moyen de perdre la jeunesse plus tôt que les autr
ui n’excluait que l’enthousiasme et le souci de conclure ; un goût du
vrai
qui n’était qu’une forme de la curiosité, mais po
ri ; et c’est précisément entre ces deux écueils qu’est sans doute la
vraie
voie de la bonne critique. — S’il apprécie les éc
sincère ? C’est presque exact. Convaincu, avec raison, que la poésie
vraie
est l’expression de nos sentiments en toute leur
le, c’est le contraste qu’ils forment avec la poésie du même temps. A
vrai
dire, Gautier aussi, en ses premiers recueils, a
ter les grands poètes romantiques, Lamartine et Hugo au moins. Il est
vrai
qu’en même temps il avait des regards en arrière
irant par ses entours, en se plaçant à sa date et à son lieu, et à sa
vraie
distance des autres hommes. Pour le psychologue,
I Il faut dire plus et un peu le contraire, n’y ayant rien de plus
vrai
que ceci, que toute tendance, en allant jusqu’au
e il résiste, se retient, fait des réserves : « Il n’en est pas moins
vrai
que… » — que l’humanité ne peut pas vivre de cett
aire, et l’on a cessé de le croire ; on cessera de même de tenir pour
vrai
ce dont on est aujourd’hui le plus certain. Mul
nventer et recommencer la course. Travaillons cependant, parce que… A
vrai
dire on ne sait pas trop pourquoi. Voilà bien le
rs entours les éclairent, que leurs entours les aient créés, ce n’est
vrai
que de quelques-uns. Songez qu’en art il n’y a qu
sang-froid : voilà l’esprit de Bayle et voilà surtout le « génie » du
vrai
critique. Une preuve que Sainte-Beuve l’a bien, o
revenir sur ce que nous disons ici, pour le restreindre ; mais il est
vrai
cependant que la curiosité ne va jamais sans symp
ments de Sainte-Beuve envers ses semblables. Et surtout, il aimait le
vrai
. Et comme il aimait l’humanité sans la respecter,
mme il aimait l’humanité sans la respecter, tout de même il aimait le
vrai
avec cette pensée de derrière la tête qu’on ne pe
le contraire… » Cela signifie qu’il ne croyait jamais avoir trouvé le
vrai
et qu’il le cherchait sans fin, et qu’il le préfé
mme eût vécu. C’est avec cette demi-faculté créatrice que se font les
vrais
critiques. Il faut toujours qu’on dise d’eux : «
quelle il s’attache, et qui n’aime qu’à tout comprendre ? Il est très
vrai
que le goût, à s’élargir, se détruit ; à s’étendr
de manière à exciter la pitié. Aux qualités nécessaires pour être un
vrai
critique, je ne sais s’il est homme au monde, si
loires littéraires du xixe siècle ne sont pas dans ses écrits à leur
vraie
place, à leur vrai rang, parce qu’il a toujours q
u xixe siècle ne sont pas dans ses écrits à leur vraie place, à leur
vrai
rang, parce qu’il a toujours quelque raison perso
ées, et il arrive qu’ils ne sont pas d’accord. Sainte-Beuve aimait le
vrai
passionnément, voilà pour ses goûts, et son idée
e qui les satisfait et les retient. Chez les Sainte-Beuve, l’amour du
vrai
devient l’amour de l’exactitude ; et même il n’a
assez tard qu’ils se rendent compte de ce qu’était en eux l’amour du
vrai
. Cette dernière passion, Sainte-Beuve l’a ressent
immense enquête sur l’humanité. Si le salut pour l’homme, et aussi le
vrai
moyen de se conformer aux exigences de sa nature
e, la vérification et le contrôle vingt fois répétés. De cet amour du
vrai
, il s’était fait une conscience, c’est-à-dire une
sont là et pas ailleurs. On aura à opter entre le byzantinisme et le
vrai
progrès. » — Mais il ne donnait guère les profess
xtérieur, voilà nos idées. Pour savoir si une idée que nous avons est
vraie
ou fausse, il faut la ramener à l’image qui en es
s croyons vouloir faire parce que nous le faisons En tout cas, fût-il
vrai
que nous agissions selon un dessein, nous n’avons
nisation sociale est troublée et laisse l’homme libre de revenir à sa
vraie
nature. Cet homme, Taine, non seulement l’aime pe
ue sont des livres d’histoire, et des livres d’historien moraliste. A
vrai
dire, il y avait déjà beaucoup d’histoire mêlée à
e France ou d’Angleterre, comme cela commence évidemment à être moins
vrai
, presque faux, aussi peu prouvé que possible. Car
le qu’il faudrait chercher dans Voltaire ; c’est le nôtre. Ce qui est
vrai
de Voltaire l’est encore plus de Rousseau. Les gr
autant plus qu’il est moins monument littéraire. Et la réciproque est
vraie
. L’histoire s’attache à ce qui a un caractère gén
dans l’univers aucune place pour l’accident et l’imprévu. Ce qui est
vrai
du monde, doit l’être de l’homme de même. Le mond
le voisinage du génie et de la folie est fausse ; mais elle a ceci de
vrai
que le cerveau de l’homme supérieur est comme ten
les simplifier en les ramenant de proche en proche à l’unité. Il est
vrai
que les lois de la nature sont simples, mais cell
es sans lui, et peut-être malgré lui ; elles ne prouvent ni qu’il est
vrai
ni qu’il est faux, car elles n’en dérivent pas ;
ais dans l’histoire, ne laisse pas d’être encore fort intéressante. A
vrai
dire, il n’a pas fait assez d’histoire générale e
ration effrénée de l’abstraction, la science pourrait opposer l’homme
vrai
, celui que la physiologie d’une part et l’histoir
ste », si observateur de la réalité et collectionneur de petits faits
vrais
, selon le rêve même de Taine, qu’au moins ce n’es
ication de la loi, surveille l’administration et finit par en être le
vrai
chef, qui connaît de toute la matière financière,
le temps par quelque moyen que ce soit, c’est encore (rien n’est plus
vrai
) un État dans l’État, une ville libre morale, un
oup d’autres, sera toujours fragmentaire. Du reste, encore qu’il soit
vrai
que c’est surtout le philosophe pessimiste qui a
t un sermonnaire ! Vous êtes fataliste et vous vous emportez ! Il est
vrai
; mais c’est une occasion de vérifier que jamais
qui sont déjà dans le cœur de l’homme ; elles les lui rendent, il est
vrai
, plus forts qu’elles ne les lui prennent, et c’es
ais de la science elle-même il ne croit rien, si ce n’est qu’elle est
vraie
, qu’elle est bornée, qu’elle est nécessaire, et q
est nécessaire, et qu’en dernière analyse elle est inutile. Elle est
vraie
et elle est par cela une satisfaction pour l’espr
pour l’esprit ; mais quand elle se résigne loyalement à être vraiment
vraie
, son domaine est si restreint qu’elle cesse de sa
les préjugés sont nécessaires, qu’il semble même qu’eux seuls ont la
vraie
force à conduire ou à pousser les masses, que la
ait à en être la dégradation ; qu’elle serait condamnée à chercher le
vrai
pour obéir à sa propre loi qui est le progrès rat
que conscience sans science est ruine et de l’âme et de l’univers. Le
vrai
savant est un savant qui est ascète, le vrai ascè
’âme et de l’univers. Le vrai savant est un savant qui est ascète, le
vrai
ascète est un ascète qui est savant. Donc, sinon
a l’homme, et plus particulièrement le savant, comme le sage était le
vrai
Dieu des Stoïciens. — Il y a un peu de cela, comm
sirs intellectuels de Renan) : Vous dites que Dieu est, et vous dites
vrai
; car le voilà qui se forme ; vous dites que Dieu
le voilà qui se forme ; vous dites que Dieu n’est pas, et vous dites
vrai
, car il n’est pas encore arrivé à sa réalisation
te pas, et cela est juste, car c’est l’élimination du mal qui sera la
vraie
création, qui signalera la naissance de Dieu. — V
x mots », un peu vulgaires, à conserver pour ce qu’ils contiennent de
vrai
, et qu’il conserve surtout pour les moments où il
icisme qui consiste à affirmer tout, puisque tout a été, est, ou sera
vrai
, et par synthèse, le temps supprimé, en absolu, e
est, ou sera vrai, et par synthèse, le temps supprimé, en absolu, est
vrai
puisqu’il l’a été, l’est ou le sera. Ce scepticis
udes religieuses sur ses idées politiques n’est pas moins apparent. A
vrai
dire, le Renan scientifique et le Renan religieux
à chaque fois le public par un prestige nouveau ; c’était surtout la
vraie
nature de Renan qui se révélait tout entière, à s
société ait jamais eu de sérieuses préférences pour le vertueux et de
vraies
rigueurs pour le corrompu. Il est étonnant comme
t de vraies rigueurs pour le corrompu. Il est étonnant comme tout est
vrai
, comme tout, plus on y regarde, non seulement peu
aucoup contredit on a au moins une chance d’avoir attrapé une fois le
vrai
. Ce genre de scepticisme, il l’avait toujours eu
ffand l’autre Montaigne, « avoir pour voisin. » Encore qu’il y eût du
vrai
dans cette idée qu’on se faisait de lui, ce n’éta
i dans cette idée qu’on se faisait de lui, ce n’était pas tout à fait
vrai
. Sans que Renan ait jamais joué aucunement la com
répidité d’affirmation ; mais au fond je n’ai guère changé. » C’était
vrai
. Ce qui n’avait pas changé en lui, c’était le fon
par l’esquisse successive de points de vue divers, dont chacun n’est
vrai
que dans l’ensemble. Une page est nécessairement
nature humaine ; elles se concilient dans la vie réelle, dans la vie
vraie
, dirai-je, dans la vie vivante, parce qu’elles so
discret, avec ce compagnon. Renan a enseigné aux hommes la tolérance
vraie
, celle qui excite un homme, sans abandonner ses c
e qui est curieux, c’est que ce dénoûment invraisemblable est un fait
vrai
. Julien Sorel a existé. (Voir les Impressions d’a
s de telle nature qu’il l’a rendu illogique, et que, si le fait reste
vrai
comme fait, il est devenu faux comme dénoûment.
re caractère que ces trois Lettres ou discours à Emmanuel. Ce sont de
vraies
lettres ; elles en portent le cachet : elles sont
fruit d’une action perverse, et à n’estimer jamais que le bien et le
vrai
dans l’homme qui écrit comme dans l’homme qui agi
qui aient eu eux-mêmes cette méthode d’examen et d’analyse, la seule
vraie
, la seule capable de mener à bien l’esprit humain
eu la tentation d’en ouvrir un seul volume ; non par crainte, il est
vrai
, qu’ils me fissent du mal, mais par le sentiment
d. « Je vais au fait, c’est ma devise » disait Voltaire, et il disait
vrai
. Ne tromper personne, à commencer par soi-même, n
un programme très-sain et un bon régime salubre pour l’esprit. Il est
vrai
que ce n’est pas un beau thème à l’éloquence : ce
ujet, il aurait été homme à répondre avec l’éclair dans les yeux que,
vraie
ou fausse en réalité, la tradition n’en était pas
ux que, vraie ou fausse en réalité, la tradition n’en était pas moins
vraie
, et dans un sens supérieur au réel : il y a de ce
comme on disait dans l’École. En un ou deux cas, les vues mêmes sont
vraies
indépendamment du cadre et du lieu. On peut voir
es d’un Centaure se trouve entre ces deux remarquables écrivains à sa
vraie
place, mais ce n’est point pour reprendre l’analy
monieux de forme et si mystique d’inspiration. Il ignora longtemps sa
vraie
personnalité. Lorsque, après avoir terminé ses ét
-Manche il prit conscience de lui-même, et reconnut où se trouvait sa
vraie
famille intellectuelle. Il resta deux ans en Gran
Lyriques anglais du xixe siècle, il y eut comme une révélation de la
vraie
vie et comme une initiation. Le résultat de cette
’amour conscient et de pensée féconde. Mais comme chez la plupart des
vrais
imaginatifs de notre âge, son rêve s’épanouit sur
ibre, épurée, lointaine, ô mon âme future ! Âme heureuse, dis, est-il
vrai
que tu seras heureuse ? Si heureuse dans l’oubli
fleur, ô mon âme future ! Âme heureuse, ah ! si heureuse, dis, est-il
vrai
que tu seras heureuse, si heureuse dans l’oubli d
Couronne. Là-haut, je serai couché sur ton sein, ô Seigneur ! Il est
vrai
, ma journée n’est point encore au soir, et pourta
mone des bois. Il a en plus le velouté des roses. C’est le style d’un
vrai
poète, qui, ayant pris dans l’étude des poètes an
il n’a réussi qu’à produire une œuvre de transition, glorieuse il est
vrai
, mais dans laquelle on sent, entre la pensée et l
isquent dans ce domaine affolant du Mystère ? Que sera-ce si quelques
vrais
petits-fils du Faust de Goethe veulent évoquer le
ur somptueuse ou d’un pittoresque amusant, mais rarement de l’émotion
vraie
, et plus rarement encore de ces visions d’absolu
ue dit Guyau des grands poètes du xixe siècle, doit être encore plus
vrai
dans, l’avenir, car comme il le remarque aussi, d
e dans le fond. Par conséquent, ce qui distinguera toujours la poésie
vraie
de la prose, ce ne sera pas la forme extérieure,
intellectuellement. Mais dans la réalité, que de nuances ! Les œuvres
vraies
sont là devant le critique qui s’interroge. Il fa
it Shelley, sont les législateurs méconnus du monde. Puisque cela fut
vrai
, qu’ils le prouvent encore. Certes le savant mode
é, il faut que nous fassions un grand effort pour comprendre les lois
vraies
de la création poétique et pour nous comprendre n
t qui empêche partout la vie de se décomposer et de se dissoudre. Les
vrais
créateurs sont donc, comme l’affirme avec une pui
article, et ce sera pour montrer de quelles richesses expressives les
vrais
poètes peuvent disposer en ce moment, que j’indiq
r que le poème de génie est en définitive une loi, une loi vivante et
vraie
qui correspond aux rapports réels des êtres, et q
s existences individuelles, les ordinaires lois du milieu humain. Les
vrais
poètes sont donc des guides sûrs pour l’espèce hu
er aux sources mêmes de notre histoire. On sait quelle fut la passion
vraie
ou factice du romantisme naissant pour le moyen â
, eut l’intuition qu’il devait remonter aux sources pour reprendre la
vraie
tradition de la langue. Mais dans cette tradition
n des syllabes et non sur une combinaison de longues et de brèves. La
vraie
tentative révolutionnaire serait de substituer un
it une belle page en vers libres de Verhaeren par exemple, qui est un
vrai
poète, ou de M. Henri de Régnier, on se rend comp
ion devint encore plus précise. Chateaubriand nous donna les premiers
vrais
modèles en ce genre. Puis ce furent Renan, avec s
ommes les plus hautes consolations et les plus vastes espérances. Les
vrais
poètes du futur n’auront pas trop sans doute de t
hose apparaît nécessaire : c’est d’énoncer pour le mieux des émotions
vraies
et profondes, ou des vérités nouvelles. Peu impor
souvent que des indications naturelles faussées et détournées de leur
vrai
sens. VII Comme Salomon et comme Épicure, j’ai pé
d’être notre dôme sur la terre. Ce n’est pas faux, mais ce n’est pas
vrai
non plus de la façon dont il nous semble. C’est u
tout voir, de tout regarder de près, mon extrême plaisir à trouver le
vrai
relatif de chaque chose et de chaque organisation
c’est supprimer le plus délicat des plaisirs, qui est de connaître le
vrai
, de le goûter, et de savoir qu’il s’altère aussit
s’altère aussitôt qu’on le veut mettre en action parmi les hommes. Le
vrai
, c’est le secret de quelques-uns. En un mot, j’ai
éraire. XXI Il y a lieu plus que jamais aux jugements qui tiennent au
vrai
goût, mais il ne s’agit plus de venir porter des
soi par quelque discours passionné, ne sait pas à quel point il reste
vrai
que l’homme au fond n’est qu’un animal et un enfa
parle le vieux Nestor à l’égard des générations successives, c’est un
vrai
plaisir qu’un succès soudain, brillant, facile, q
tout que l’effort ne doit point paraître trop prolongé. Si l’on a une
vraie
veine, l’important est de la développer et de la
i. Aujourd’hui il se retrouve lui seul et lui-même tout entier, à son
vrai
point naturel ; il ressaisit le genre de son tale
à fait composés de Talleyrands : le dialogue paraît donc suffisamment
vrai
; s’il étonnait par moments, on se dirait : C’éta
ous les honneurs. Les deux meilleurs caractères de la pièce, les plus
vrais
d’un bout à l’autre, me semblent Richelieu et la
sombres héros modernes de la scène et du roman ; il a dès l’abord une
vraie
mine funèbre, un langage d’après Werther ; le duc
nces d’alors, il semblait que, pour l’entier triomphe d’un genre plus
vrai
et des jeunes talents qui s’y sentaient appelés,
que nous prétendions, dans cet état de la salle que nous appelons le
vrai
prologue du drame, avoir découvert rien qui resse
e son plus délicieux souvenir. Le rôle de Cosima est gracieux, fin et
vrai
; celui d’Ordonio n’est pas moins vrai, bien que
de Cosima est gracieux, fin et vrai ; celui d’Ordonio n’est pas moins
vrai
, bien que moins aimable. Ordonio ne pense qu’à sé
t autrement ardent et capable des grands sacrifices. Ce caractère est
vrai
encore. Celui du mari de Cosima, Alvise, a de la
porte et n’a pas eu encore un regard ni une pensée de Cosima. Il est
vrai
que, dès qu’elle y pense et qu’on l’en avertit, e
rien. Et puis certains caractères peut-être ne doivent pas être trop
vrais
, trop réels. Ordonio, édition vénitienne de Raymo
épuisé l’illusion jusqu’à la lie, elle se donnerait la mort. — Il est
vrai
que si Cosima se tue à ce moment dans le drame, c
diocres, qui ont plus d’amour-propre que de talent. La Satire, il est
vrai
, a toujours été le fléau de leurs absurdes préten
p; du zele pour leur observation. Dans toutes ses Satires, fidele aux
vrais
principes, il n’emploie le sel de la plaisanterie
amp; l’oisiveté ? Tout le monde sait par cœur l’éloge qu’il y fait du
vrai
; tout le monde est intéressé à en adopter les id
rin, seroit-on plus en droit de lui disputer les qualités qui font le
vrai
Poëte ? N’y a-t-il pas de la Poésie, & de la
ne utilité générale. Les Détracteurs de Despréaux n’osent pas, il est
vrai
, disconvenir de la beauté de cette Poétique ; mai
ir compilé l’Enéïde. D’ailleurs, ce n’est pas en cela que consiste la
vraie
ressemblance des Ouvrages ; c’est dans leurs prop
cent, plus moral que le second, il ne perd jamais de vue le but de la
vraie
Comédie, qui est de corriger les hommes, de guéri
ements sur Rousseau Jugement sur la Nouvelle Héloïse S’il est
vrai
que le meilleur livre est celui dont il y a le pl
’ailleurs n’est plus déplacé que des injures dites au public : il est
vrai
que si quelqu’un s’est jamais pu acquérir ce droi
quoiqu’il ne fût peut-être pas le plus grand des philosophes. Il est
vrai
que quand tout le monde se ferait Diogène comme R
t si vaste, qu’il n’y a, pour ainsi dire, rien qui n’y tienne. Il est
vrai
que l’auteur s’est épargné la peine des liaisons
s’agit de faire avec lui la guerre de chicane. Il faut cependant être
vrai
. Quoiqu’en tout la méthode d’éducation proposée p
é du soin de son éducation ; presque tout ce qu’il dit à ce sujet est
vrai
, bien pensé, et surtout praticable. Il oublie pou
l voudrait mener, s’il avait de la liberté et de la fortune. Cela est
vrai
, raisonnable, sans exagération, sans affectation
y et le fougueux théoricien du réalisme ! Je ne reconnais pas, il est
vrai
, sur ce talent, nouveau pour moi, les influences
ctuelle et solennelle est celui-ci : que la réalité est d’autant plus
vraie
que sa vérité est plus négligée et plus basse. Ce
e consomme pas et qu’on respecte, tandis que la véritable idole et le
vrai
modèle que M. Duranty a dû étudier discrètement,
s ou abjectes, s’imaginant, comme je l’ai dit déjà, que tout est plus
vrai
dans la vie à proportion que tout est moins beau.
eur inouïe ! La beauté peut être plus rare, mais elle n’est pas moins
vraie
que la laideur. C’est là l’erreur de ceux qui s’a
r la misérable idée de son école que, plus on est commun, plus on est
vrai
. Du reste, voulez-vous pénétrer d’un mot dans le
eureux ! d’aplatir Henriette, ce caractère qui n’aurait pas été moins
vrai
quand il serait resté plus ferme, et qui aurait é
de leur avoir dérobées par un raffinement de respect. Et il est très
vrai
que cela même ne suffit pas. Quand on a possédé,
aujourd’hui, une édition savante des œuvres complètes d’Hugo. Est-il
vrai
que M. Claretie y avait jadis songé ? Il était, a
nous occuper. Connaissons-nous bien, nous, où est, comme on dit, le «
vrai
Hugo » et le Victor Hugo « qui restera » ? Pas le
nt les erreurs les plus bouffonnes. Savez-vous quelle était, sur « le
vrai
Voltaire », et le Voltaire qui « devait rester »,
a génération qui le suit qui le doivent faire. C’est la postérité, la
vraie
postérité, celle qui commence un siècle après. Et
s si mauvais que cela. J’y vois d’abord une situation dramatique très
vraie
, très bien conçue et très clairement composée ; i
oyé de lettres de faire part à Elisabeth. Cela s’accorde-t-il avec un
vrai
et profond amour, et de telles précautions ou pré
cette moyenne de l’humanité que nous connaissons bien, et qui est la
vraie
matière de l’art dramatique, comme vous savez qu’
et spirituelle se maintînt toujours aussi bien dans son ton, dans son
vrai
ton, sans chute dans la turlupinade ou sans écart
sonner l’aile Du séraphin jaloux qui veille à son côté ? Mais il est
vrai
que Musset a pu devoir à Jean-Paul quelque chose
sard. Le second, c’était d’écrire des drames et des comédies de mœurs
vraies
, c’est-à-dire de faire du théâtre réaliste, je ne
s-là avec le plus grand succès. Tout ce théâtre est très vivant, très
vrai
, très actuel et en même temps contenant une assez
Giboyer, d’Estrigaud, Navarette (la cocotte femme d’affaires, combien
vrai
encore ce type-là !), maître Guérin, et le séduis
profondes et les plus justes qu’ait eues l’humanité. Elle est un fait
vrai
, qui se vérifie et qui éclate périodiquement sous
ux d’un jour, « ceux qui vivent un temps », comme a dit le poète. Les
vrais
grands se relèvent. On les découvre au bout de di
s, quand une nouvelle génération a paru. Dès lors ils entrent dans la
vraie
gloire. C’est la résurrection. Cela s’est passé p
core la sensibilité élégiaque qui est un des traits saillants de tout
vrai
romantique ; il était non seulement romantique, m
Il n’y avait vu que ce qui était conforme à son tempérament. Un type
vrai
, d’humanité moyenne, éclatant de réalité, rencont
é moyenne, et moins exceptionnels, et aussi bien saisis, partant plus
vrais
encore, dans le sens que ce mot a en littérature,
ssorts déliés et frêles de cette âme complexe et fuyante, et toujours
vraie
pourtant, d’enfant malade. Ici même l’étude était
et même beaucoup plus qu’à Théocrite. Avec Claudie, nous touchons au
vrai
primitif, j’entends au primitif qui est déjà très
ié, que l’auteur a dû omettre, est précisément la plus neuve, la plus
vraie
, la plus émouvante. Il a donc bien fait de créer
sont la partie parfaitement réelle et parfaitement réaliste, dans le
vrai
sens du mot, de cet ouvrage très observé et très
a tromperie ; un peu plus fantaisiste, à peine un peu plus, mais très
vraie
encore, ce me semble. Là-dessus Planche s’est, à
u cœur de Silvain, de sa passion contre ses préjugés, que là était le
vrai
drame, parce que, devant le cas de Silvain-Claudi
té de ce contretemps. C’est la faute de ce clair de lune. Il est très
vrai
que nous aurions pu être surpris par ton seigneur
de M. Jobelin. — Allons donc ! Jolie invention féminine ! Si c’était
vrai
tu n’aurais pas inventé tout à l’heure l’histoire
savons pas et ne pouvons pas savoir si l’histoire Florence-Oscar est
vraie
ou fausse ; car qu’elle soit vraie ou fausse, l’a
r si l’histoire Florence-Oscar est vraie ou fausse ; car qu’elle soit
vraie
ou fausse, l’ahurissement d’Oscar sera le même. S
e faire dire que j’ai été l’amant de cette femme ? » ; et si elle est
vraie
, ce qu’il se dit intérieurement, c’est : « Quel i
: « Imbécile insulteur des âmes… » Morvieux répond : Imbécile, c’est
vrai
. Mais pis encor : méchant ! Je suis méchant. Gami
orvieux ! J’ai choisi ce nom-là », comme un nain Se veut géant. — Mon
vrai
nom : Eudoxe Bénin. — Et d’âpres rages font cont
premier tableau, qui du reste, comme exposition psychologique, est un
vrai
chef-d’œuvre, on voit, chez un mauvais prêtre, c’
ilippe sont très beaux. Enfin Thérèse arrive et il y a une scène, une
vraie
scène, une chose de théâtre. Thérèse est appelée
uples ennemis ! — Dans la Terre promise, il ne fut pas admis. Il est
vrai
que ce n’est pas du tout pour cela ; mais il est
rendre Thérèse et, après tout, ce n’est pas si difficile. — Et il est
vrai
aussi, qu’en attendant, pour parler un peu trop f
ire au public de première, et elle contient des scènes qui sont d’une
vraie
beauté. 19 novembre 1906. M. Émile Bergerat.
d ? — Depuis avant ta naissance. — Ça, c’est extraordinaire ! — C’est
vrai
! Je t’aimais dans le sourire de ta mère qui t’at
les ne soient contentes ni l’une ni l’autre. Au fond, c’est peut-être
vrai
. On tient à son moi actuel par les liens de l’hab
gis Queiss. Autres personnages secondaires, tous bien modelés et très
vrais
, sauf un uhlan idiot, grosse caricature destinée
our, sans précisément s’en douter, et vous n’ignorez pas que c’est la
vraie
façon d’aimer très fort. Le grand amour est un am
scène à faire : Marèze, Juliette. Ah ! celle-là, mon petit, c’est la
vraie
, c’est la seule vraie ; c’est celle que nous atte
e, Juliette. Ah ! celle-là, mon petit, c’est la vraie, c’est la seule
vraie
; c’est celle que nous attendons, que nous réclam
ry a été extraordinaire de vérité, comme toujours, et aussi d’émotion
vraie
, sans rien de déclamatoire, dans le personnage de
l de dire : le fils Marèze) a été admirable. On ne peut pas être plus
vrai
, de la tête aux pieds et de tous les mouvements e
cri : « Mais c’est monstrueux ! — Pourquoi ? » répond l’enfant. C’est
vrai
, pourquoi ? Faudra-t-il donc lui dire pourquoi ?
vous la donne à plaindre. Et puis tout cela m’est bien égal. Est-elle
vraie
? Voilà tout ce que je me demande. Ah ! si elle e
l. Est-elle vraie ? Voilà tout ce que je me demande. Ah ! si elle est
vraie
! Égoïsme au fond, revendication maladroite et én
s d’indiquer. Dénouement véritable, seul logique, seul possible, seul
vrai
, et d’une haute moralité. Les enfants seront heur
ssi ; et lui et elle les tournent à reproche à l’auteur ! » Il y a du
vrai
; mais il reste encore qu’il faut au moins pour c
ce qu’ils nous attendent à dîner. On a le droit d’être malade ; c’est
vrai
; mais comme ils commencent à se refroidir relati
, n’invente aucune comédie contre elle ; mais lui inspire une terreur
vraie
et qui a un fondement vrai. Elle revient de la gr
ontre elle ; mais lui inspire une terreur vraie et qui a un fondement
vrai
. Elle revient de la grotte des loups avec, pour j
espèce animale, et elle recule devant lui, un peu craintive. Voilà le
vrai
fond de la pièce, à mon sentiment, et c’est de ce
la pièce, à mon sentiment, et c’est de ce fond qu’il fallait faire un
vrai
drame, franc et sans alliage. La tragédie se sera
undi ne laisse pas d’avoir de temps en temps. Du talent, du reste, du
vrai
, dans certaines scènes du premier acte, et, presq
et se plaît à se jouer dans les contradictions — ce qui n’est pas si
vrai
que cela, du reste, mais enfin c’est une conventi
i servira à quelque chose plus tard), fort curieuse, apparemment très
vraie
et d’une grande beauté noble, simple et un peu ru
que ce soit tout à fait sincère, et nous comprenons bien qu’il y a du
vrai
, tout au fond, dans l’idée mauvaise du docteur. L
r mon compte j’eusse aimé mieux, comme plus naturel, plus franc, plus
vrai
et plus commode aussi pour moi, public, et me tir
soit pas ! — Je conviens que ce n’est pas vraisemblable ; mais c’est
vrai
. — Brisons là. Nous sommes ridicules. Va la retro
it à l’auteur de nous persuader, par des habiletés à lui, qu’ils sont
vrais
, et c’est à quoi il n’a pas réussi, et c’est à qu
, non pas en soi, mais en ce que personne n’y dit la parole juste, la
vraie
parole juste. Comment ne se trouve-t-il pas quelq
vre sémitique, etc. Il n’est pas précisément sympathique. Cela est si
vrai
que — on connaît ma candeur et l’on n’en doute gu
Il a pris sa revanche dans sa préface. C’est comme Dumas fils. Il est
vrai
que les personnages de Dumas fils n’étaient jamai
du juif, c’est encore l’orgueil, et que le Spernerése sperni est leur
vraie
devise, de quoi je ne leur fais aucun reproche. S
a charmante jeune fille de la maison. Il en est résulté un amour très
vrai
et assez vif de la part de Jean Raidzell, jeune h
ell, jeune homme gâté, capricieux et neurasthénique, et un amour très
vrai
et très profond de la part de Juliette Margès. Gu
lations avec lui à Paris. Ils se voient dans les hôtels. Une femme du
vrai
monde voyant son amant dans les hôtels ? Enfin, m
nt : « Non ! Pas cela ! Non ! Jamais ! Oh ! Va-t-en ! » — C’est donc
vrai
! s’écrie Paul Margès, et il envoie deux balles d
i lui est départi. Qui peut mesurer ces choses-là ? Enfin il est bien
vrai
qu’il aurait fallu que quelque chose nous avertit
née, d’un dialogue parfois un peu mou, mais intéressante en son fond,
vraie
en son fond, d’une très forte moralité comme conc
rine Mme de Guingois. Elle ne l’a pas joué qu’avec son talent. Il est
vrai
que ce n’est pas peu de chose. Tout au contraire
de temps à des choses à peu près inutiles, au lieu de l’employer aux
vraies
préparations nécessaires, c’est-à-dire aux prépar
le temps : « C’est mon père qui me paralyse », c’était le faire très
vrai
, mais le rendre par trop ridicule et par trop enn
ernier. A mon avis, elle n’est pas mauvaise, et surtout elle est très
vraie
. Mais elle a peu porté, parce qu’elle n’est pas é
ui du vieux et celui de Mme de Roine. Le vieux est excellent : il est
vrai
, il est logique, il est bien dessiné et il est am
arde ? » — Le type est exquis et très amusant, et, Dieu merci, il est
vrai
, quand et quand. Pour Mme Briant, j’ai assez dit
l’éloge dans tous les papiers où vous noircissez du blanc. » C’est si
vrai
, notez ceci, que même quand je dis à un auteur :
es assez loin, et que c’est un mélodrame larmoyant, mais un mélodrame
vrai
et solide, sans expédients, presque sans procédés
ne encore, malgré ses trente-neuf ans (ce qui, du reste, me paraît un
vrai
contresens, car les femmes qui sont sur le point
emin vos coups doivent passer. » Les deux hommes sentent qu’elle dit
vrai
et se calment un peu : « Soit, dit le mari. Eh bi
opres. Il n’y a que la sincérité qui vaille quelque chose. Ce qui est
vrai
, ce qui est sincère, c’est, quand on ne s’aime pl
re. M. Grésy, dans le rôle d’un jeune homme de quinze ans, était très
vrai
et très sympathique. Mme Berthe Bady a été bien m
la puissance, ou au moins de la fougue, de la nervosité, de l’émotion
vraie
et, tout à la fin, une peinture large et forte, d
le de résignation. Nous ne nous en étonnons pas beaucoup. L’amour, le
vrai
, a passé par là. Soit. Mais nous ne pouvons pas n
çon qu’elle a tant aimé ! C’est possible. Il est possible que ce soit
vrai
. Mais cela ne nous plaît guère. On n’a pas épousé
nnage principal ; on n’est pas devenu son complice. Donc la pièce, si
vraie
qu’elle puisse être, est manquée. Pour en finir,
mme toujours et plus que jamais, et a quelquefois rencontré l’émotion
vraie
. Il ne lui manquera jamais que le naturel. Du res
très invraisemblable ; Poliche, pour ne pas dire Polichinelle, de son
vrai
nom Didier Mareuil, gros garçon provincial très r
st chose dura à donner ! — Tu ferais peut-être bien de découvrir ton
vrai
caractère, dit le confident. — : Que sais-je ?
re, et que les auteurs nous disent ; « Il est admis, parce que c’est
vrai
, que le Don Juan est un être absolument nul que l
emier trait, c’est le trait essentiel, et il est assez juste et assez
vrai
, n’est-ce pas ? C’est pour cela qu’elle s’est épr
lement éprise de ce pantin de Poliche. Elle s’en est éprise, s’il est
vrai
que c’est être épris de quelqu’un que de connaîtr
mérite et fort original. Voilà ce qu’on me dit. Je crois qu’il y a du
vrai
. — Je ne me reproche pas, décidément, d’avoir l’h
c justesse, d’un mouvement net, précis et ferme, et faisant ainsi son
vrai
métier. M. Brieux a toujours marché droit aux gra
échecs en se détournant de ses récentes erreurs et en revenant à son
vrai
génie — qui est l’observation de la vérité. Qu’es
lus de largeur. Les Hannetons, c’est du Maupassant au théâtre. Il est
vrai
que l’extraordinaire talent des acteurs a pu nous
me. Et je me dis bien un peu que l’artifice est un peu facile, que le
vrai
art était de nous faire imaginer la bataille de W
la gentillesse qu’elle m’a plu davantage. M. Guitry a été naturel et
vrai
, sans la puissance et le panache qui étaient néce
ent donc de paraître et les amis de Rousseau en sont atterrés. Est-ce
vrai
? N’est-ce pas vrai ? C’était trop vrai et Voltai
et les amis de Rousseau en sont atterrés. Est-ce vrai ? N’est-ce pas
vrai
? C’était trop vrai et Voltaire avait été très bi
seau en sont atterrés. Est-ce vrai ? N’est-ce pas vrai ? C’était trop
vrai
et Voltaire avait été très bien informé par Mme d
très bien informé par Mme d’Epinai et par le docteur Tronchin. Est-ce
vrai
? N’est-ce pas vrai ? Les amis de Rousseau se pre
r Mme d’Epinai et par le docteur Tronchin. Est-ce vrai ? N’est-ce pas
vrai
? Les amis de Rousseau se pressent éperdus autour
ssent éperdus autour de lui et lui demandent avec angoisse : « Est-ce
vrai
? N’est-ce pas vrai ? » Rousseau avoue, comme da
de lui et lui demandent avec angoisse : « Est-ce vrai ? N’est-ce pas
vrai
? » Rousseau avoue, comme dans les Confessions,
Cependant Montmollin a parlé… Je ne vois pas dans le texte, — il est
vrai
que je n’ai pas la brochure sous les yeux, — si T
sy, etc. Lisez cet ouvrage demi-historique, demi-imaginatif, toujours
vrai
en son fond. C’est comme un complément utile et a
s. Encore une fois, ils sont poussés à la charge, mais ils sont assez
vrais
. Il y a là le jeune poète qui se recommande à Éve
loi ne condamne un honnête homme à écrire des maximes. * Il n’est pas
vrai
que l’homme s’ignore. Ce qui le lui fait croire,
ïciens faisaient consister le souverain bien. Ce bonheur n’est pas le
vrai
; à peine en est-il l’ombre. Le vrai, celui dont
in bien. Ce bonheur n’est pas le vrai ; à peine en est-il l’ombre. Le
vrai
, celui dont nous sommes avertis par une douceur s
s de poignées de mains ; il tend ses doigts, écartés, froids et mous.
Vrai
disciple de Diogène, il en pratique la maxime, «
ans de la fin de ce siècle, ne sont que de maigres bouquets de fleurs
vraies
, grossis avec des fleurs de papier ! * Ce qui fai
u’il recule ; à défaut des bons, il y employera les mauvais. S’il est
vrai
que les meilleurs des gouvernants soient des homm
s, il fit comme s’il ne me voyait pas. C’est ce que je voulais. Ô mes
vrais
amis, quelle heureuse perte que celle d’un ami de
. * La pire de nos misères publiques, c’est de n’en pas connaître les
vraies
causes. De là, les injustices, les aigreurs, les
et à plusieurs de le soupçonner de complicité ». — Trait admirable et
vrai
de tous les complots ! m’écriai-je, comme assaill
à Barrot. C’est l’homme de ces choses-là, parce qu’il est… Je tais le
vrai
mot dont se rapproche le plus « simple d’esprit »
sements politiques, encore moins dans un examen de conscience sur les
vraies
causes de l’émeute, mais peut-être au milieu de c
n que j’ai constammentvu être l’apanage des Jacobins. » Rien de plus
vrai
. C’est ce qui fait que les Jacobins forment un ge
t pris de trop, la France n’a point été perdue ; ensuite parce que la
vraie
cause de ce revirement de fortune, ce n’est pas l
vec lui8 » ? Ce serait pousser les choses à l’excès. Mais il est très
vrai
qu’il y eut, dans la grande parole de Berryer, du
elquefois, cet autre par aventure, ne fût-ce qu’en me fournissant les
vraies
raisons de persister dans le mien. De leurs disco
voulais pas, ignorant si ce que je voulais était meilleur ; aimant le
vrai
, sans le confondre avec ma convenance, et sans le
rit son jugement sur lui-même. II Que n’eut-il, pour se voir au
vrai
, un ami de l’humeur d’Horace, qui, j’imagine, lui
de, et quel esprit ! Non pas cette fertilité de traits qui ne sont ni
vrais
ni faux, et qui donnent aux gens le très fugitif
int de contradictions à craindre, vous vous teniez plus près de votre
vraie
pensée, et, moins défiante, votre parole était pl
mps, ne fait rien à l’affaire. Et vous avez réussi avec éclat. Il est
vrai
que vos leçons n’allaient au fond de rien ; mais
s, Quintius, si vous aviez su préférer, en vous, ce don d’un jugement
vrai
, à la souplesse d’esprit par laquelle vous vous d
re ? Est-ce qu’en si peu de temps les choses auraient changé ? Il est
vrai
, elles ont changé dès hier, et l’habitude qu’on a
oute la célébrité de Quintius, et je me permettais d’estimer plus ses
vraies
qualités que celles qu’on lui prêtait. J’admirais
jours l’ont trouvé, employant les restes de son esprit à ignorer son
vrai
mérite, triste, soucieux, et, dans de si vives cl
un moyen de poursuivre plus efficacement et d’atteindre plus vite le
vrai
but, l’égalité. C’est ainsi que, par la liberté,
’être en passe, à leur tour, d’avoir affaire à ce droit ? Il est donc
vrai
que, même chez les parfaits de la politique, le g
les points du territoire, aux oreilles des gouvernants. Contrôle plus
vrai
que celui des assemblées délibérantes, et finalem
qu’en le détruisant. Lequel de M. Guizot ou de M. Thiers a été le
vrai
libéral16 ? Quand j’entrai à la Chambre des dé
crime à des hommes nés honnêtes gens. Je donnais à cette logique son
vrai
nom. J’appelais ambition, envie, convoitise, la p
i changer d’avis, ni faire que mon article n’ait point paru. — Il est
vrai
, dit le libraire ; il faut bien que M. Thiers pre
que M. Rouher, sans défiance, fait quelques pas en avant, le soldat,
vrai
soldat d’une telle armée, lui assène un coup de p
puis les plus proches émeutiers, et jouant des bras et des poings en
vrai
fils de l’Auvergne, il atteint la sous-préfecture
endu ne juger que « ce qui reste », c’est-à-dire ce qui sera toujours
vrai
. * Je ne dis bien que ce que j’ai sur le cœur ; o
publicaines sont des idées, non des convoitises, et que le nombre des
vrais
républicains ne se réduit pas, comme je l’avais c
i eu trop peu de talent pour être un homme d’État, et trop d’amour du
vrai
pour être un homme de parti. Aussi ne m’a-t-on ja
es familiarités d’autrefois, et, après les remerciements : « S’il est
vrai
, lui dis-je, que l’admiration que j’inspirais à m
goût à l’herbe remâchée qu’à l’herbe fraîche. Ne serait-ce pas là le
vrai
sens, tout au moins le sous-entendu, de cette rép
Moi aussi, j’eus à faire à Royer-Collard la redoutable visite. Il est
vrai
que je n’étais venu ni pour lui demander sa voix,
r et il refusa l’éloge comme cachant une épigramme. — Quand il serait
vrai
, dit-il, qu’occupé, comme vous l’êtes, de haute l
ltimbanques dans mes conférences à l’École normale supérieure. Il est
vrai
que, pour parler d’un sujet si en dehors des prog
ivé de dire à leur sujet qu’où il y a de la finesse d’observation, de
vrais
portraits sous d’amusantes caricatures, une satir
s pages sur le bon usage qu’on peut faire de cette obligation. Il est
vrai
que j’en parlais fort à mon aise, ayant eu le bon
près égaux, ou, de si peu inégaux, que choisir dans l’ex œquo est un
vrai
travail. Trouver le temps d’y vaquer n’est pas ch
sur leur fauteuil, les académiciens s’y endorment. N’est-il pas plus
vrai
que ce fauteuil les oblige et les stimule ? Compt
académiciens que moi. L’un d’eux, très bon juge, l’avait nommé de son
vrai
nom, vir bonus scribendi peritus. Certes, s’il y
homme de l’humeur de M. Rousse à se préoccuper de son manger. Il est
vrai
qu’il n’y pensait qu’après avoir pourvu à celui d
n’est pas « maîtresse du corps qu’elle anime » ? Aussi est-ce avec un
vrai
soulagement qu’à la fin du Journal du Siège, je l
mé : « Nous mangeons du beurre pour la première fois, et du gigot, un
vrai
gigot ! Maisle plus grand régal pour nous est le
isle plus grand régal pour nous est le pain blanc ? du pain blanc, un
vrai
pain blanc. » Expressions naïves d’honnête sensua
igoureusement séparée de la religion qu’elle paraît l’ignorer. Il est
vrai
que, dans son fond, il ne la soupçonnait pas de r
es secrets qui pussent mettre Dieu en danger. Il croyait que, dans la
vraie
science, toute découverte mène irrésistiblement à
au front, Si l’ardeur d’offenser faisait seule l’affront — Concierge.
Vrai
? concierge ! Et pourquoi cette injure Aux humble
ns des vers dont plus d’un redemande l’enclume. Moi je suis l’âne au
vrai
, l’âne qui, sur son dos, Porte où l’on veut qui v
trouver son chemin, au poète s’adresse. Son sens, flottant du faux au
vrai
, du mal au bien. N’a jamais raffermi ni redressé
Fait à son tribunal apporter la balance. Pour voir par quel métal au
vrai
poids incrusté Le félon la faisait pencher de son
érité J’osai pousser jadis30, le plus loin a porté, Et qui parla plus
vrai
, de la clameur servile Qui du triomphateur assour
s voit tout pensifs, se courber sur les cartes d’Allemagne. Serait-il
vrai
, ô mon Dieu ! faut-il donc se reprendre à vivre ?
as, ils se sont tus, quels valets ! 1870. * Le proverbe populaire dit
vrai
: « On ne meurt pas de chagrin. » Comme une flamm
t, parmi cette foule qui l’écoute, nul ne pense que le général ne dit
vrai
, et qu’il exhorte à des vertus impossibles. Je vo
s infirmes devraient à cette heure porter des robes de deuil ! Est-il
vrai
que cette jeunesse et cette beauté, tu vas les ex
ts de sympathie à nous dire. Il ne lui en vint aucune aux lèvres ; la
vraie
vertu républicaine se défend, comme d’une faibles
acle qu’on affiche et le derrière du rideau. Il y a le prétexte et le
vrai
motif. Jouffroy, sur lequel il a été dit, dans ce
la vie, j’ai le malheur de sentir que je m’attache de plus en plus au
vrai
en lui-même et que je n’entre plus dans le jeu. Q
ceux qui entrèrent alors à l’École normale, que M. Mûtnet a appelé un
vrai
séminaire laïque ; toutefois il est évident que,
a du Pascal dans cette douleur du jeune incrédule. Mais Jouffroy, le
vrai
Jouffroy et non celui de l’Académie, ne s’en tint
comme les temps. Il s’établit un immense éclectisme. La recherche du
vrai
dans toutes les théories, le goût du beau sous to
le plus en peine quand les gouvernements viennent à leur manquer. Le
vrai
, c’est qu’on avait à éviter sans doute une réunio
ernières années. Il y aurait eu, si l’on avait voulu être entièrement
vrai
, à tirer de là une leçon toute naturelle sur les
rd’hui il l’accepte volontiers toute faite de la main de ses amis. Sa
vraie
supériorité est dans la manière dont il entend et
anipulation des esprits, il disait de ce ton légèrement exagéré où le
vrai
et le comique se confondent : « Je suis un pédago
les couleurs et les transparences, mais que, certes, ce n’est pas un
vrai
savant. Le psychologiste en question peut se fair
re que comme d’un âne, d’un ivrogne et de pis encore, à s’enquérir du
vrai
et du faux, et à vouloir vérifier une bonne fois
e la routine. Il n’eut, dans toute sa vie littéraire, qu’une heure de
vrai
talent ; c’est le jour où, piqué au jeu et piqué
on ennemi. Ne vous attaquez pas au poëte ; quelqu’un l’a dit : « Tout
vrai
poëte a dans son carquois une flèche d’Apollon. »
ire casser l’arrêt. C’est encore dans Voltaire qu’il faut chercher la
vraie
et vive critique littéraire de ce temps-là ; c’es
ois en passant des marques de ce mépris qui était en moi un sentiment
vrai
. » Il y a des instincts de race : pourquoi cet é
alifiés qui frisent le génie et qui le manquent. Il y a des paradoxes
vrais
et des paradoxes fous : Mercier en avait des deux
e charlatanisme sous ces airs d’homme fougueux et exalté. Est-il bien
vrai
de dire de lui que « son bonheur était de rendre
ait bien contribuer à me faire une réputation : car ce Mercier est un
vrai
corsaire. Et puis fions-nous à l’honnêteté de ces
é de ces hommes qui ne parlent que de vertu !…18 » Ce Mercier est un
vrai
corsaire ! voilà une tache dans le tableau. Il n’
cieuse : il est dans la veine française, mot dont on abuse et qui est
vrai
pour lui. Il a du bon esprit d’autrefois, de ce q
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