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1 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 10, du temps où les hommes de génie parviennent au mérite dont ils sont capables » pp. 110-121
magistrat, ne deviennent ce qu’ils sont capables d’être, que dans un âge plus avancé que l’âge où les peintres et les poët
ent ce qu’ils sont capables d’être, que dans un âge plus avancé que l’ âge où les peintres et les poëtes atteignent le dégré
invention, ne sont pas si long-temps à se former. Je crois donc que l’ âge de trente ans, est l’âge où communément parlant,
long-temps à se former. Je crois donc que l’âge de trente ans, est l’ âge où communément parlant, les peintres et les poëte
obstacles dont nous avons parlé, nous n’avons pas prétendu marquer l’ âge de trente ans, comme une année fatale, avant laqu
attendre. Il peut se trouver cinq ou six années de difference, dans l’ âge auquel deux grands peintres ou deux grands poëtes
ellente comédie, il faut sçavoir en quoi consiste la difference que l’ âge , l’éducation et la profession, mettent entre des
enre humain, et sçavoir la langue de toutes les passions, de tous les âges , et de toutes les conditions. Dix ans ne sont poi
chargé de chairs dans l’enfance, il ne sçauroit être bien fait dans l’ âge viril. Les enfans, dont les membres sont formez d
t. Plus l’homme de génie et celui qui n’en a point, s’avancent vers l’ âge viril, plus la difference qui est entr’eux devien
s lui donnent plus d’esprit qu’on n’en peut avoir naturellement à cet âge . Mais cet enfant, dès qu’il est parvenu dans l’âg
aturellement à cet âge. Mais cet enfant, dès qu’il est parvenu dans l’ âge où il faut penser, parler et agir de soi-même, dé
entifs durant un plus long-temps, parce qu’ils apprennent encore à un âge où les artisans ordinaires sçavent déja le peu qu
uand il fit sa premiere églogue. Monsieur Racine avoit à peu près cet âge , au dire de M. Despreaux, quand il fit joüer Andr
ente ans quand il fit le cid. Moliere n’avoit point encore fait à cet âge aucune des comédies qui lui ont acquis la réputat
2 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre premier. Table chronologique, ou préparation des matières. que doit mettre en œuvre la science nouvelle » pp. 5-23
dote : 1º Ils divisaient tout le temps antérieurement écoulé en trois âges , âge des dieux, âge des héros, âge des hommes ; 2
1º Ils divisaient tout le temps antérieurement écoulé en trois âges, âge des dieux, âge des héros, âge des hommes ; 2º pen
ent tout le temps antérieurement écoulé en trois âges, âge des dieux, âge des héros, âge des hommes ; 2º pendant ces trois
ps antérieurement écoulé en trois âges, âge des dieux, âge des héros, âge des hommes ; 2º pendant ces trois âges, trois lan
, âge des dieux, âge des héros, âge des hommes ; 2º pendant ces trois âges , trois langues correspondantes se parlèrent, lang
e des siècles écoulés en trois périodes, temps obscur, qui répond à l’ âge divin des Égyptiens, temps fabuleux, qui est leur
qui répond à l’âge divin des Égyptiens, temps fabuleux, qui est leur âge héroïque, enfin temps historique, l’âge des homme
temps fabuleux, qui est leur âge héroïque, enfin temps historique, l’ âge des hommes, dans la nomenclature égyptienne. De
vagabonde, se mettent à cultiver les champs, nous voyons commencer l’ âge d’or ou âge divin des Grecs, et quelques siècles
se mettent à cultiver les champs, nous voyons commencer l’âge d’or ou âge divin des Grecs, et quelques siècles après celui
ou âge divin des Grecs, et quelques siècles après celui du Latium, l’ âge de Saturne, dans lequel les dieux vivaient sur la
ans lequel les dieux vivaient sur la terre avec les hommes. Dans cet âge divin paraît d’abord le premier Hermès. Les Égyp
et fondèrent enfin une grande nation18. D’après la division des trois âges que reconnaissaient les Égyptiens, Hermès devait
vait être un dieu, puisque sa vie embrassait tout ce qu’on appelait l’ âge des dieux dans cette nomenclature19. (An du monde
’âge des dieux dans cette nomenclature19. (An du monde, 3223-3223.) L’ âge héroïque qui suit celui des dieux, est caractéris
ux de ses anciens habitants. (An du monde, 3223.) Le temps certain, l’ âge des hommes commence à l’époque où les jeux olympi
cultivait avec tant de gloire la métaphysique ; c’est pour Athènes l’ âge de la civilisation la plus raffinée. Et c’est alo
3 (1890) L’avenir de la science « XVI »
t qui correspondent à ces trois phases de la connaissance. Le premier âge de l’esprit humain, qu’on se représente trop souv
ée que celle où s’explique terme à terme la pensée plus analysée de l’ âge mûr. Les plus profonds linguistes ont été étonnés
Ce type admirable se continue encore quelque temps dans les premiers âges de la réflexion analytique ; il produit alors ces
us adoucis de Solon, Zaleucus, Numa, etc. Tel est l’esprit humain des âges primitifs. Il a sa beauté, dont n’approche pas no
pensée primitive n’avait vu qu’un seul monde ; la pensée à son second âge aperçoit mille mondes, ou plutôt elle voit un mon
n horizon sans bornes, elle se fixe à terre et sur elle-même. C’est l’ âge de la vue partielle, de l’exactitude, de la préci
de vue théologique est contradictoire au point de vue analytique ; l’ âge analy-tique devrait être athée et irréligieux. Ma
grande fondation dogmatique y est impossible. L’état primitif était l’ âge de la solidarité. Le crime même n’y était pas con
naturelle ; la faute se transmettait et devenait héréditaire. Dans l’ âge réfléchi, au contraire, de tels dogmes semblent a
us voyons l’objection, nous nous roidissons, nous argumentons. Dans l’ âge primi-tif, au contraire, l’affirmation était simp
e, la morale retrouveront leur harmonie dans la réflexion complète. L’ âge primitif était religieux, mais non scientifique ;
n complète. L’âge primitif était religieux, mais non scientifique ; l’ âge intermédiaire aura été irréligieux mais scientifi
ique ; l’âge intermédiaire aura été irréligieux mais scientifique ; l’ âge ultérieur sera à la fois religieux et scientifiqu
les merveilles des premiers jours. Un tel état semblera un retour à l’ âge primitif : mais entre les deux il y aura eu l’abî
points de vue nouveaux. On nous plaindra alors, nous, les hommes de l’ âge d’analyse, réduits à ne voir qu’un coin des chose
avec certitude, bien différents de ces égoïstes penseurs des premiers âges , qui cherchaient à improviser pour eux un système
4 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Discours sur le système et la vie de Vico » pp. -
ent les peuples dans leurs progrès et leur décadence, de calculer les âges de la vie des nations. Alors on connaîtrait les m
humaine, dans la marche de la civilisation, on peut distinguer trois âges , trois périodes ; âge divin ou théocratique, âge
e de la civilisation, on peut distinguer trois âges, trois périodes ; âge divin ou théocratique, âge héroïque, âge humain o
ut distinguer trois âges, trois périodes ; âge divin ou théocratique, âge héroïque, âge humain ou civilisé. À cette divisio
trois âges, trois périodes ; âge divin ou théocratique, âge héroïque, âge humain ou civilisé. À cette division répond celle
lisation dont nous sommes si fiers, doivent être recherchées dans les âges que nous nommons barbares, et qu’il serait mieux
êmes qui nous restent ont été altérés, dénaturés par les préjugés des âges suivants. Ne pouvant expliquer les origines de la
rapprocha les uns des autres les hommes encore stupides des premiers âges . Les fondateurs de la société sont pour nous ces
e par la philosophie. En effet la poésie était déjà pour les premiers âges une philosophie sans abstraction, toute d’imagina
système de langage et d’écriture. Cette langue muette convenait à un âge où dominaient les religions ; elles veulent être
igions ; elles veulent être respectées, plutôt que raisonnées. Dans l’ âge héroïque, la langue divine subsistait encore, la
bsistait encore, la langue humaine ou articulée commençait ; mais cet âge en eut de plus une qui lui fut propre ; je parle
son origine, de l’héroïsme grec, de la poésie populaire des premiers âges chez la même nation, les difficultés disparaissen
ue sublime, tout cela n’est pas le génie d’un homme, c’est celui de l’ âge héroïque. Quelle force de jeunesse n’ont pas alor
ractères purement idéaux ; ce fut là le commencement de son troisième âge , de l’âge humain de la poésie.   L’origine de la
urement idéaux ; ce fut là le commencement de son troisième âge, de l’ âge humain de la poésie.   L’origine de la religion,
oumise à un Dieu, le gouvernement est en effet théocratique. Voilà l’ âge d’or, tant célébré par les poètes, l’âge où les d
effet théocratique. Voilà l’âge d’or, tant célébré par les poètes, l’ âge où les dieux règnent sur la terre. Toute la vertu
oètes, l’âge où les dieux règnent sur la terre. Toute la vertu de cet âge , c’est une superstition barbare qui sert pourtant
ant moyen d’agrandir les républiques.   Pour compléter ce tableau des âges divin et héroïque, nous rapprocherons l’histoire
ari). Aux actes religieux qui composaient seuls toute la justice de l’ âge divin, et qu’on pourrait appeler formules d’actio
à la force avait à craindre de moins ses caprices. — L’équité de cet âge n’est donc pas l’équité naturelle, mais l’équité
liquer. — Imitées des formules religieuses, les formules légales de l’ âge héroïque furent enveloppées des mêmes mystères :
n principe, en vérité. Jusque-là, il n’y a qu’un droit civil ; avec l’ âge humain commence le droit naturel, le droit de l’h
naturel, le droit de l’humanité raisonnable. La justice de ce dernier âge considère le mérite des faits et des personnes ;
ères ; ils diminuent cette terrible puissance paternelle des premiers âges . La bienveillance de la loi descend jusqu’aux esc
ment à l’auteur de la religion son divin caractère. On vit renaître l’ âge divin et le gouvernement théocratique. On vit les
es noms de saints ? c’est que des chapelles y servaient d’asiles. — L’ âge muet des premiers temps du monde se représenta, l
es faveurs venaient bien tard. Il languissait déjà sous le poids de l’ âge et des plus douloureuses infirmités. Enfin ses fo
 : « Maintenant Vico n’a plus rien à espérer au monde. Accablé par l’ âge et les fatigues, usé par les chagrins domestiques
uscules a rectifié cette date d’après les registres de naissance. À l’ âge de sept ans, il perdit beaucoup de sang par suite
un sentiment personnel. La première est une élégie qu’il composa à l’ âge de vingt-cinq ans (1693) ; elle est intitulée Pen
ô noble poète, déjà fameux, déjà antique de son vivant, il vivra aux âges futurs, l’infortuné Vico ! »   Le quatrième volu
le, sur l’Histoire romaine en particulier sur les douze tables, sur l’ âge et la patrie d’Homère, etc. Au moment où les pers
s profond sur la philosophie de l’histoire. L’auteur les a écrits à l’ âge de vingt-cinq ans, lorsqu’il était au séminaire,
5 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Sylvain Bailly. — I. » pp. 343-360
es sciences ont perdu ces deux hommes illustres dans la force de leur âge  ; une mort prématurée a terminé leurs travaux et
sien rendait si piquantes et si gaies ; il répugnait à admettre que l’ âge d’or des sciences, et de l’astronomie en particul
 : l’hypothèse du progrès indéfini de l’humanité, et l’hypothèse d’un âge d’or des sciences mathématiques et physiques près
tarder indéfiniment, Buffon, Bailly se reportaient en arrière vers un âge d’une date non assignable, dans lequel ils plaçai
el peuple sage, savant, inventeur à souhait, et créaient un véritable âge d’or pour des imaginations d’académiciens. Les Ge
s amoureux, les cœurs tendres et les têtes légères ; ils faisaient un âge d’or de petits bergers. Mais les grands bergers a
jeu de la science et de l’imagination, et à satisfaire ce besoin d’un âge d’or en grand, qui était un des caractères optimi
’ailleurs des aperçus moraux pleins de finesse sur ce qu’il appelle l’ âge d’or. En même temps qu’il admet que le souvenir d
oint venue naturellement à l’homme, il reconnaît que le souvenir de l’ âge d’or peut être le produit d’une imagination heure
n en particulier, à mesure qu’on avance dans la vie, peut s’appeler l’ âge d’or : Qui ne regrette pas, s’écrie-t-il, le tem
t pas les tableaux riants qu’elle a laissés dans le souvenir. C’est l’ âge des illusions ; c’est le temps où la nature puiss
é, le ciel aussi tranquille que le fond des cœurs. Voilà le véritable âge d’or ; chaque homme a eu le sien. Si les poètes é
 ; chaque homme a eu le sien. Si les poètes étaient des vieillards, l’ âge d’or ne serait que l’image de cette jeunesse touj
dent il faut quelque chose de plus, pour qu’elles consentent à voir l’ âge d’or dans le passé, sur la foi des vieillards ; i
oute tout ce qu’ils avaient perdu… Et Bailly arrive à conclure que l’ âge d’or, cette fable séduisante, n’est que le « souv
6 (1890) L’avenir de la science « XV » pp. 296-320
e l’humanité est de distinguer deux phases dans la pensée humaine : l’ âge primitif, âge de spontanéité, où les facultés, da
st de distinguer deux phases dans la pensée humaine : l’âge primitif, âge de spontanéité, où les facultés, dans leur fécond
sion intime, atteignaient un objet qu’elles n’avaient pas visé ; et l’ âge de réflexion, où l’homme se regarde et se possède
et l’âge de réflexion, où l’homme se regarde et se possède lui-même, âge de combinaison et de pénibles procédés, de connai
beaux problèmes. L’histoire primitive, les épopées et les poésies des âges spontanés, les religions, les langues n’auront de
que que l’on commet d’ordinaire en appréciant les œuvres des premiers âges viennent de l’ignorance de ce principe et de l’ha
norance de ce principe et de l’habitude où l’on est de juger tous les âges de l’esprit humain sur la même mesure. Soit, par
poques primitives des considérations qui n’ont de sens que pour notre âge de réflexion. Quand les plus grands philosophes,
faut être endurci aux miracles ; il faut s’élever au-dessus de notre âge de réflexion et de lente combinaison pour contemp
es tiraient de leur plénitude le sublime et le divin. Alors c’était l’ âge des miracles psychologiques. Supposer du surnatur
’enchante ou qui l’effraye ; il n’a pas cette distinction qui, dans l’ âge de la réflexion, sépare si nettement le moi et le
: la fécondité du merveilleux dure jusqu’à l’avènement définitif de l’ âge scientifique, seulement avec moins de spontanéité
ntiquité, le Moyen Âge a rappelé de nouveau les temps homériques et l’ âge de l’enfance de l’humanité. La théorie du primiti
e Homère ou Valmiki, parce que leur manière n’est plus celle de notre âge  ? Personne, grâce à Dieu, n’est plus tenté, de no
firmation du fait un jugement de cause 133. Toutes les narrations des âges primitifs étaient subjectives : celles des âges r
es les narrations des âges primitifs étaient subjectives : celles des âges réfléchis sont objectives. La critique consiste à
irable que j’envie à celui qui la réalisera, et qui sera celle de mon âge mûr, si la mort et tant de fatalités extérieures,
famille. Tout ce qu’on peut faire, c’est d’indiquer les degrés et les âges divers de ces curieux procédés. Au plus bas degré
tout développement religieux, traverse deux phases bien distinctes, l’ âge créateur, où se tracent au fond de la conscience
fond de la conscience populaire les grands traits de la légende, et l’ âge de remaniement, d’ajustage, d’amplification verbe
et en un sens littéraire, ayant pour base une création spontanée. Cet âge est nécessairement fade et ennuyeux. Car le spont
4. Ces deux phases dans la création légendaire correspondent aux deux âges de toute religion : l’âge primitif, où elle sort
création légendaire correspondent aux deux âges de toute religion : l’ âge primitif, où elle sort belle et pure de la consci
ort belle et pure de la conscience humaine, comme le rayon de soleil, âge de foi simple et naïve, sans retour, sans objecti
oi simple et naïve, sans retour, sans objection, ni réfutation ; et l’ âge réfléchi, où l’objection et l’apologétique se son
l’âge réfléchi, où l’objection et l’apologétique se sont produites ; âge subtil, où la réflexion devient exigeante, sans p
’on trouvera une subtilité pour s’en débarrasser 145. Dans le premier âge , la religion n’a pas besoin de symboles ; elle es
font sourire, non ce qui est véritablement admirable, le tableau d’un âge de l’humanité dans son inimitable vérité. L’admir
fum durant la veille, et toute une tradition de poésie, qui défraie l’ âge où l’on n’imagine plus. 142. La religion des Sé
7 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
uelconque de la vie de l’individu sont héritées par sa postérité à un âge correspondant. — XI. ORGANES RUDIMENTAIRES : expl
dulte : naturellement nos classifications doivent comprendre tous les âges des individus de chaque espèce. Mais il est bien
ogiques que nous classons les individus des deux sexes et de tous les âges dans une même espèce, bien qu’ils aient parfois p
tres animaux, de même que parmi les fleurs, que des organes, qui, à l’ âge adulte, deviendront très différents, sont parfait
uelconque de la vie de l’individu sont héritées par sa postérité à un âge correspondant. J’ai déjà fait observer incidemmen
exposés. Néanmoins, l’effet d’une cause qui agit ainsi dans le jeune âge et parfois à une époque antérieure à la formation
peu plus tard. Il est indifférent, par exemple, à un oiseau qui, à l’ âge adulte, ne peut se nourrir qu’à l’aide d’un long
sa structure actuelle, peut ne s’être pas manifestée dès les premiers âges de la vie des individus ; et nos animaux domestiq
tend à se manifester dans la postérité de parents variables, au même âge où elle s’est produite chez ces derniers. Certain
taines variations, par leur nature même, ne peuvent s’hériter qu’à un âge correspondant : telles sont les particularités d’
secte parfait du Ver à soie, ou encore les cornes des Bœufs près de l’ âge adulte. Mais il paraît en être de même de ces var
plus tard dans la vie, et qui, néanmoins, tendent à réapparaître à un âge correspondant chez les parents et chez leurs desc
s, leurs Pigeons reproducteurs, lorsqu’ils ont déjà presque atteint l’ âge adulte : peu leur importe qu’ils aient acquis les
ient acquis les qualités ou la forme qu’ils désirent reproduire, à un âge plus ou moins avancé de leur vie, pourvu que l’in
z les ancêtres, et qu’elles ont été héritées par les descendants à un âge correspondant et également avancé. Mais l’exemple
de coutume, ou bien ces différences, au lieu de s’être transmises à l’ âge correspondant se sont transmises un peu plus tôt1
u’ils ont successivement subies se sont manifestées, en général, à un âge assez avancé, et ne se sont transmises à leur pos
e se sont transmises à leur postérité en voie de modification qu’à un âge correspondant, que les jeunes individus des nouve
e chaque modification successive se manifeste en général à un certain âge , et s’hérite à l’âge correspondant, les membres a
successive se manifeste en général à un certain âge, et s’hérite à l’ âge correspondant, les membres antérieurs de l’embryo
les membres de ce dernier ayant subi de profondes modifications à un âge déjà avancé, et s’étant ainsi transformés en main
ins. Or, les modifications ainsi produites s’hériteront également à l’ âge adulte ; tandis que l’embryon restera sans modifi
norons complétement, et dont les effets se manifestent dès le premier âge  ; ou bien, chaque variation peut se transmettre p
xistence de ces espèces que les descendants se modifient dès le jeune âge , de la même manière que les ancêtres, par rapport
un peu différente, il suit, du principe d’hérédité des variations à l’ âge correspondant, que les petits ou les larves peuve
re ; et que ces mêmes modifications sont généralement transmises à un âge correspondant aux descendants des individus accid
n peut citer les dents observées chez les fœtus des Baleines qui, à l’ âge adulte, n’en ont plus172 ; et celles dont on cons
mammifères mâles dont les mamelles se sont pleinement développées à l’ âge adulte, et ont sécrété du lait. De même, chez le
oisins, chez l’embryon que chez l’adulte ; de sorte que dans le jeune âge cet organe est en réalité moins rudimentaire, et
, doit faire usage de toutes ses facultés, le principe d’hérédité à l’ âge correspondant reproduira la réduction de ce même
oduira la réduction de ce même organe chez ses descendants et au même âge  ; conséquemment il ne pourra que rarement l’affec
l’adulte. Mais si chaque nouveau degré d’atrophie s’héritait, non à l’ âge correspondant, mais de plus en plus tôt et enfin
t fait ranger ensemble dans la même espèce les deux sexes, les divers âges et même les variétés reconnues, quelles que fusse
endant les premières phases de la vie, et qu’elles sont héritées à un âge correspondant par les descendants de l’individu m
ie, en vertu du principe que toute modification tend à reparaître à l’ âge correspondant chez la postérité de l’individu mod
8 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre X. De la chronologie poétique » pp. 235-238
. 1º Temps vides de faits, qui devraient en être remplis ; tels que l’ âge des dieux, dans lequel nous avons trouvé les orig
2º Temps remplis de faits, et qui devaient en être vides, tels que l’ âge des héros, où l’on place tous les événements de l
des, tels que l’âge des héros, où l’on place tous les événements de l’ âge des dieux, dans la supposition que toutes les fab
eux où les ont conduits leurs courses vagabondes, et alors commence l’ âge des dieux qui dure neuf siècles. Déterminés dans
oule plus de neuf cents ans depuis le siècle d’or du Latium, depuis l’ âge de Saturne jusqu’au temps où Ancus Martius vient
où Ancus Martius vient sur les bords de la mer s’emparer d’Ostie. — L’ âge héroïque qui vient ensuite, comprend deux cents a
9 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Appendice. Histoire raisonnée des poètes dramatiques et lyriques » pp. 284-285
Nous avons déjà montré qu’antérieurement à Homère il y avait eu trois âges de poètes : celui des poètes théologiens, dans le
poètes héroïques, qui altérèrent et corrompirent ces fables ; enfin l’ âge d’Homère, qui les reçut altérées et corrompues. M
le le tragique par excellence, τραγικώτατος. Ils placent dans le même âge Aristophane, premier auteur de la vieille comédie
nt lettrés, ne composèrent d’autres poésies que des hymnes. Lorsque l’ âge héroïque succéda à l’âge divin, on n’admira, on n
t d’autres poésies que des hymnes. Lorsque l’âge héroïque succéda à l’ âge divin, on n’admira, on ne célébra que les exploit
nges91 la satire, ou tragédie antique jouée par des satyres. Dans cet âge de grossièreté, le premier déguisement consista à
10 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre IV. De la morale poétique, et de l’origine des vertus vulgaires qui résultèrent de l’institution de la religion et des mariages » pp. 168-173
Ils avaient le courage, l’industrie, la magnanimité, les vertus de l’ âge d’or, pourvu que nous n’entendions point par âge
ité, les vertus de l’âge d’or, pourvu que nous n’entendions point par âge d’or, ce qu’ont entendu dans la suite les poètes
les anciens Scythes, où les Américains, brillaient de ces vertus de l’ âge d’or exaltées par tant d’écrivains. Les victimes
victimes de Saturne, et c’est sous Saturne que les auteurs placent l’ âge d’or du Latium ; tant il est vrai que cet âge fut
e les auteurs placent l’âge d’or du Latium ; tant il est vrai que cet âge fut celui de la douceur, de la bénignité et de la
précède, que les fables débitées par les savants sur l’innocence de l’ âge d’or chez les païens. Cette innocence n’était aut
11 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre III. De la logique poétique » pp. 125-167
aussi λόγος signifie idée et parole. Une telle langue convenait à des âges religieux (les religions veulent être révérées en
cuse que trop l’impuissance d’expression qui caractérisa les premiers âges . Pour dire tant d’années, on disait tant d’épis,
formes nécessaires dont toutes les nations se sont servies dans leur âge poétique pour exprimer leurs pensées, et que ces
s nations Le langage poétique fut encore employé longtemps dans l’ âge historique, à peu près comme les fleuves larges e
parlées, correspondant, pour l’ordre comme pour le nombre, aux trois âges écoulés depuis le commencement du monde, âges des
ur le nombre, aux trois âges écoulés depuis le commencement du monde, âges des dieux, des héros et des hommes. La première l
gèrent cette opinion des Égyptiens. Nestor, dit Homère, vécut trois âges d’hommes parlant diverses langues. Nestor a dû êt
ogie , déterminée par les trois langues qui correspondaient aux trois âges des Égyptiens. Cette phrase proverbiale, vivre le
vine dont parlent les Égyptiens. 2. La seconde langue, qui répond à l’ âge des héros, se parla par symboles, au rapport des
nation. En effet, chez les Égyptiens, cette langue correspondait à l’ âge des hommes ; et ce nom d’hommes désigne les class
s emphatiques et même oiseux. Les épisodes sont nés dans les premiers âges de la grossièreté des esprits, incapables de dist
chantée. Le premier genre de vers dut être approprié à la langue, à l’ âge des héros : tel fut le vers héroïque, le plus nob
en, comme l’atteste Festus. Ce vers dut être inventé en Italie dans l’ âge de Saturne, qui répond à l’âge d’or des Grecs. En
vers dut être inventé en Italie dans l’âge de Saturne, qui répond à l’ âge d’or des Grecs. Ennius, cité par le même Festus,
Germains, que ce peuple conservait en vers les souvenirs des premiers âges  ; et dans sa note sur ce passage, Juste-Lipse dit
ue les premiers auteurs du langage furent réputés sages dans tous les âges suivants, puisqu’ils donnèrent aux choses des nom
enres poétiques ; de sorte qu’on peut dire avec vérité que le premier âge du monde s’occupa de la première opération de l’e
origine de la poésie, quelle vivacité avaient les sensations dans les âges poétiques. Ensuite vint Ésope, symbole des morali
ges de la Grèce, employa des exemples pour raisonnements ; et comme l’ âge poétique durait encore, il tirait ces exemples de
12 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VII. Les hommes partagés en deux classes, d’après la manière dont ils conçoivent que s’opère en eux le phénomène de la pensée » pp. 160-178
été lent et graduel, et qu’il vient de se manifester tout à coup ? L’ âge de l’établissement du christianisme fut pour le g
L’âge de l’établissement du christianisme fut pour le genre humain l’ âge de l’émancipation morale, qui avait succédé à cel
ale, qui avait succédé à celui de l’empire absolu de l’imagination. L’ âge actuel serait, dans le système que je me propose
âge actuel serait, dans le système que je me propose de développer, l’ âge d’une seconde émancipation, celle de la pensée pa
ement acquis, il faut tâcher de retenir ce que nous pourrons des deux âges qui ont précédé ; et surtout il faut admettre que
ons des deux âges qui ont précédé ; et surtout il faut admettre que l’ âge actuel ne pourrait pas exister, tel qu’il est, ou
’il n’eût pas été préparé par tous les développements des deux autres âges . Maintenant je puis me décider à vaincre certaine
ensée ne s’opérait pas de la même manière dans tous les hommes de cet âge , et cela me suffit, la supposition que je fais de
ngtemps été la plus nombreuse ; elle existait seule dans les premiers âges du monde. Cette assertion est fondée sur tous les
affranchissement des liens de la parole est une des prérogatives de l’ âge présent de l’esprit humain. Cette idée, que j’ai
13 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Histoire de la Grèce, par M. Grote »
t à son aurore. Appliquant son procédé au plus grand événement de ces âges mythiques et héroïques, à la guerre de Troie, M. 
avants d’outre-Rhin. Là comme ailleurs, pour tout ce qui concerne ces âges lointains et nébuleux où manque tout point de rep
t celle des héros et des temps représentés ; elle n’appartient qu’à l’ âge du poëte qui raconte et qui chante. C’est ainsi q
e ; mais elles nous représentent avec une vérité naïve les mœurs de l’ âge féodal où les trouvères mirent en œuvre ces ancie
roie, s’il y eut en effet un tel siège ; elles n’appartiennent qu’à l’ âge homérique lui-même, et elles ont toute vérité en
que lui-même, et elles ont toute vérité en ce sens. Quel est donc cet âge homérique ? Quel était le procédé de ceux qui y c
à des longs poëmes venus de si loin et transmis dans l’obscurité des âges  ; mais ce n’avait été que des aperçus, des mots d
a besoin de se souvenir, on se souvient. De nos jours même, et en nos âges classiques, nous avons des restes, des vestiges d
ter de la période légendaire, de l’époque créatrice et inspirée, de l’ âge même des rhapsodes. Si l’Odyssée en est, pourquoi
divers moments durant cette période ; il y eut probablement d’abord l’ âge des chants narratifs de peu d’étendue, de ce qu’o
des chants narratifs de peu d’étendue, de ce qu’on appelait épos : l’ âge de l’épopée a suivi, dans lequel ces chants plus
sée ni dans l’Iliade qui sente le moderne, en appliquant ce terme à l’ âge de Pisistrate », et c’est à bon droit que le nom
es, en deux ou trois génies. La nature n’est point avare ; il est des âges heureux et féconds, favorisés par elle, et où il
14 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Le roi Stanislas Poniatowski et Madame Geoffrin »
ques impertinents écrivassiers ! — Madame Geoffrin, qui avait passé l’ âge de la jeunesse, n’avait point donné prise sur ell
t ; c’est qu’elle ne se permît pas l’indécence d’une adoration hors d’ âge , qui dérangerait l’idéal de raison et de sens com
e cette femme dont Voltaire aurait dit : Qui n’a pas l’esprit de son âge , De son âge a tout le malheur ! En vain, cette f
e dont Voltaire aurait dit : Qui n’a pas l’esprit de son âge, De son âge a tout le malheur ! En vain, cette femme, plus j
son âge a tout le malheur ! En vain, cette femme, plus jeune que son âge , parle-t-elle à chaque instant, dans toutes ses l
és les âmes qui valent mieux que lui. Être capable d’amour encore à l’ âge terrible et sans beauté où les femmes sentent leu
amoureuse que Madame Geoffrin, et une amoureuse désheurée, aimant à l’ âge où l’on n’aime plus, ce qui ne l’empêcha pas d’êt
emmes qui aiment trop loin d’elles dans la vie ! Que j’en ai connu, d’ âge de mères, qui s’apaisaient d’une autre tendresse
atowski, nous donne l’idée de cette beauté qui séduisit Catherine à l’ âge où cette femme, quand il s’agissait de choisir se
15 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 9, des obstacles qui retardent le progrès des jeunes artisans » pp. 93-109
xterieurs achevent de se former. C’est le temps qui s’écoule depuis l’ âge de quinze ans jusques à l’âge de trente ans. Les
r. C’est le temps qui s’écoule depuis l’âge de quinze ans jusques à l’ âge de trente ans. Les organes contractent sans peine
un adolescent monitoribus asper… etc. . D’ailleurs tout est pour cet âge l’occasion d’un plaisir plein d’attraits. Les goû
omme sont des passions, et ses passions sont des fureurs. Le feu de l’ âge en donne plusieurs à la fois, et c’est beaucoup,
elle lui laisse. L’excès du vin n’est pas même un de ces vices dont l’ âge corrige les hommes. Cependant en quelques années,
t pas naître un fruit qui le satisfasse. L’impatience naturelle à cet âge , fait qu’on voudroit moissonner un instant après
in de le porter à un travail assidu, concourt avec la legereté de son âge pour le distraire du travail : qu’augurer de lui,
homme de condition, en possession de cent mille livres de rente dès l’ âge de vingt ans. Je crois rencontrer quelle est la s
16 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Le Poème des champs, par M. Calemard de Lafayette (suite et fin) »
qui enfante l’émulation. Il loue la modération, la médiocrité, et cet âge antique, cet âge d’or antérieur à tous les maux q
lation. Il loue la modération, la médiocrité, et cet âge antique, cet âge d’or antérieur à tous les maux que l’apparition d
a source, avec redondance et crédulité. Il énumère et décrit les cinq âges fabuleux, car il en compte cinq (glissant un âge
et décrit les cinq âges fabuleux, car il en compte cinq (glissant un âge des héros entre l’âge d’airain et celui de fer),
es fabuleux, car il en compte cinq (glissant un âge des héros entre l’ âge d’airain et celui de fer), et le nôtre, l’âge de
n âge des héros entre l’âge d’airain et celui de fer), et le nôtre, l’ âge de fer, est le cinquième. Il regrette de ne pas ê
, de quel bois les différentes parties dont elle se compose ; de quel âge les bœufs qu’on y attelle ; le serviteur même n’a
ne il s’égaye et quitte le travail pour aller courir avec ceux de son âge . « Aie une servante qui n’ait ni mari ni enfant.
culier ; mais, dans son tableau de l’origine du monde et des premiers âges des sociétés (au livre Ve), il a cueilli les plus
un idéal plus sage, Dans les goûts de leur caste et les jeux de leur âge Philosophiquement limitent leurs désirs, Sur un m
s à peine fût meilleur, Lent à croître, mais apte à la graisse à tout âge , Tel est le pur mezenc, taureau demi-sauvage ; Et
17 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Argument » pp. 355-356
ns ceux du moyen âge. Il suit dans ces rapprochements sa division des âges divin, héroïque et humain. Il conclut en démontra
s un sens très général.) Chapitre I. Objet de ce livre. — Retour de l’ âge divin. — Pourquoi Dieu permit qu’un ordre de chos
politique des romains se renouvela dans le droit féodal. (Retour de l’ âge héroïque.) — Comparaison des vassaux du moyen âge
en et moderne, considéré relativement au but de la Science nouvelle. ( Âge humain.) — Rome, n’étant arrêtée par aucun obstac
18 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) «  Essais, lettres et pensées de Mme  de Tracy  » pp. 189-209
nuyer est quelque chose de méprisable ». Elle est d’avis que tous les âges ont leur joie, et, tout en sentant ce qu’elle a p
teur et en grosseur tous les autres, et il est bien conservé pour son âge . Il y en a d’autres qui ressemblent à des crocodi
donne des loisirs et peut engendrer par là même plus de regrets : L’ âge , disait-elle, — et sans transition on la retrouve
l’intervalle ; elle avait élevé sa famille et marié ses enfants ; — l’ âge , disait-elle donc, ne nous enlève que des choses
récier. Si l’on perd la danse à trente ans, on acquiert la liberté. L’ âge nous donne l’expérience et des sentiments meilleu
i sépare la dernière jeunesse de la première vieillesse ! car c’est l’ âge d’argent pendant lequel on fait tout ce qu’on veu
res voisines des écueils, et d’avoir hautement acquis les droits de l’ âge de raison. Le jour même où il avait quarante ans,
e, entendant agiter en sa présence la question de savoir quel était l’ âge le plus heureux de la vie, disait en souriant que
t en souriant que c’était à environ soixante ans ; il avait alors cet âge . Juste pensée du chrétien, pour qui le vieillard,
sa fleur. » Je trouve dans un livre d’hier, et sur ce même sujet de l’ âge , cette autre pensée juste et ferme, et si poétiqu
ûts derniers et durables et d’en faire presque des passions. À chaque âge , à chaque étape de la vie, une hôtesse nouvelle,
s naturels, et qui reviennent à dire qu’il faut avoir l’esprit de son âge , ne sont rien encore et ne servent tout au plus q
t les Pensées, datées de Paray trente ans après : la jeunesse, et l’«  âge d’argent » ; le mot mérite de rester34. 27. [Nd
19 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre X. Première partie. Théorie de la parole » pp. 268-299
toutes les générations humaines ; ainsi tous les peuples de tous les âges et de tous les lieux ; ainsi les vivants et les m
e l’homme, la direction des idées et des esprits dans un siècle, à un âge de l’esprit humain. Ainsi la poésie des anciens e
e vue quelconque de la nature, du tableau d’une nation, de celui d’un âge de l’esprit humain. Ceux qui se croient poètes, e
nation, il en résulte que la langue française convient éminemment à l’ âge actuel de l’esprit humain. Au reste, on peut dire
emble que cette langue était tenue en réserve pour cette époque-ci, l’ âge de la lettre fixe, de l’émancipation de la pensée
l’ordre dans les mœurs et dans la langue du peuple, qui doit régir l’ âge actuel des sociétés européennes. IV L’épopé
nes. IV L’épopée est l’histoire du genre humain dans les divers âges de la société. Le représentant des idées d’un siè
stinées humaines, exprimerait d’avance les idées vulgaires d’un autre âge  ; celui-là, comblant l’espace qui le tiendrait sé
e répandent de toutes parts sur la société. Ces époques, qui sont des âges de crise, attirent les regards du poète épique. L
opée, comme il a été dit, n’était autre chose que l’histoire même des âges de l’esprit humain. Ainsi donc, si le cycle épiqu
nous fût parvenu entier, et qu’il eût été continué par les poètes des âges postérieurs ; si les modernes eussent conçu l’épo
trices des traditions, furent une institution nécessaire des premiers âges des sociétés humaines. Les lois somptuaires, rela
uivre, et trop difficile d’expliquer, devaient amener graduellement l’ âge de l’émancipation de la pensée. Il faudra bien de
20 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Charles-Victor de Bonstetten. Étude biographique et littéraire, par M. Aimé Steinlen. — I » pp. 417-434
lui avait passé : il s’était rassis ; il était devenu vieux ; vers l’ âge de trente-cinq à quarante ans, il était redevenu
que je suis avec cette machine usée et délabrée ; mais l’injure de l’ âge que je sens dans le corps, je ne la ressens point
n’est pas seulement en sautant par la fenêtre que Bonstetten, en cet âge avancé, fait acte de jeunesse ; il en donne de me
s lâches maximes qui viennent en aide à l’inertie trop naturelle de l’ âge et à la paresse des organes : À quoi bon ? — Il e
et à la grossièreté des mœurs scolaires, le jeune Bonstetten, vers l’ âge de quatorze ans, fut placé à la campagne près d’Y
d’un vieux cognassier, lui laissèrent dans l’imagination un tableau d’ âge d’or ineffaçable. Dans ses promenades vagabondes
arce qu’on se fait une fausse idée de l’autorité. L’adolescence est l’ âge où la volonté, l’âge où le moi s’éveille ; c’est
e fausse idée de l’autorité. L’adolescence est l’âge où la volonté, l’ âge où le moi s’éveille ; c’est par cette volonté mêm
l’avaient comme subjugué, de manière que la grande différence de nos âges n’était plus sentie par nous. J’étais logé à Camb
silence obstiné et boudeur des poètes profonds, arrivés à un certain âge et taris, cette rancune encore aimante envers ce
21 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Qu’est-ce qu’un classique ? » pp. 38-55
ique ? Lundi 21 octobre 1850. Question délicate et dont, selon les âges et les saisons, on aurait pu donner des solutions
nfondu dans la foule des prolétaires. Une telle expression suppose un âge assez avancé pour qu’il y ait eu déjà comme un re
prirent peine et s’ingénièrent à les imiter. Ceux-ci, après les beaux âges de leur littérature, après Cicéron et Virgile, eu
ans néologisme, nouveau et antique, aisément contemporain de tous les âges . Un tel classique a pu être un moment révolutionn
ans doute de survivre, et qui ont succombé à jamais sous l’injure des âges . Cette seule pensée apprendrait à un esprit juste
s choses d’eux-mêmes sans jactance, et il faut bien plutôt envier les âges heureux et favorisés où les hommes de talent pouv
e proposer de telles unions, qui n’étaient pas alors une chimère. Ces âges , qu’on les appelle du nom de Louis XIV ou de celu
elle du nom de Louis XIV ou de celui de la reine Anne, sont les seuls âges véritablement classiques dans le sens modéré du m
cé ; et tout en parlant notre langue, en subissant les conditions des âges où nous sommes jetés et où nous puisons notre for
Mais pourquoi parler toujours d’être auteur et d’écrire ? il vient un âge , peut-être, où l’on n’écrit plus. Heureux ceux qu
22 (1912) L’art de lire « Chapitre X. Relire »
t, une occupation de gens peu occupés. Royer-Collard disait : « A mon âge , on ne lit plus ; on relit. » C’est, en effet, pl
ard. Il faudrait se persuader que c’est plaisir et profit de tous les âges , et ne pas le réserver exclusivement pour celui o
ma jeunesse » est une parole qu’on se dit assez souvent à un certain âge . Revoir les lieux autrefois visités, les amis aut
trant une dame qu’il n’avait pas vue depuis très longtemps un homme d’ âge hésitait : « Comment ! dit la dame, vous ne me re
, que vous vous trompiez. Dites seulement qu’il était fait pour votre âge , et que votre âge n’est plus fait pour lui. J’ai
ompiez. Dites seulement qu’il était fait pour votre âge, et que votre âge n’est plus fait pour lui. J’aimais les romans à
23 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre III. Le cerveau chez l’homme »
e pouls et la consistance du cerveau augmentent et décroissent avec l’ âge . Voici comment Gall nous décrit cette évolution.
tte parfaite simplicité. Ainsi, pour nous en tenir à la relation de l’ âge et du poids, nous trouvons de singuliers dissenti
e cerveau atteint son poids maximum. Suivant Sœmmering, ce serait à l’ âge de trois ans, ce qui est vraiment inadmissible. S
r. Enfin, d’après Sims, le poids du cerveau irait croissant jusqu’à l’ âge de 20 ans, diminuerait de 20 à 30, reprendrait so
à 30, reprendrait son élan de 30 à 50, et décroîtrait à partir de cet âge . Cette loi extraordinaire, qui suppose une diminu
ll, le rapport du développement du cerveau avec le développement de l’ âge . On a ensuite comparé le poids du cerveau dans le
, et d’ailleurs il est mort à soixante-dix-huit ans, c’est-à-dire à l’ âge où le cerveau décroît. À ces objections, on a rép
xpliquer par l’existence des hydrocéphales, très nombreux dans le bas âge , et dont un grand nombre meurent avant vingt ans.
tes ; les lignes qui les unissent sont appelées sutures. A un certain âge , ces pièces se soudent et n’en forment plus qu’un
24 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre XI. Seconde partie. Conséquences de l’émancipation de la pensée dans la sphère de la littérature et des arts » pp. 326-349
si que nous l’avons fait remarquer, est singulièrement appropriée à l’ âge actuel de l’esprit humain. Je suis persuadé que c
iques et vénérables traditions, répandues parmi les peuples d’un même âge , s’ils ne s’appuyaient pas sur une croyance génér
oint inspiré des hymnes solennels. Nous avons refusé d’interroger nos âges fabuleux ; et les tombeaux de nos ancêtres ne nou
llards disent que leurs pères l’ont vu déjà couvert de la rouille des âges . Les fêtes, quelles qu’elles soient, tiennent à d
idèle à la première de toutes les lois, celle qui oblige à peindre un âge de l’esprit humain ; mais il faut s’abstenir de f
’un livre tout entier. Si j’avais à écrire une poétique appliquée à l’ âge actuel de l’esprit humain, il faudrait que je dis
à son tour, sera facilement pénétré par le jeune homme studieux, à l’ âge où il pourra de lui-même achever la culture de se
ur les propres origines du peuple qui la parle, attendait peut-être l’ âge actuel, l’âge où, inondée de tant de lumières, el
origines du peuple qui la parle, attendait peut-être l’âge actuel, l’ âge où, inondée de tant de lumières, elle pourrait do
25 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Madame Swetchine. Sa vie et ses œuvres publiées par M. de Falloux. »
durant la nuit d’hiver la plus froide, et qu’il n’est pas non plus d’ âge plus ouvert aux perspectives du ciel, ni par cons
t une régénération. Les plus spiritualistes ont des faiblesses avec l’ âge et se sentent vaincus du temps. Leur théorie ne l
acré des ouvrages uniquement à ce sujet. Amenée, moins encore par mon âge que par la reconnaissance qu’il laisse croître, à
irect et d’exemple pour la vieillesse ; « qu’il n’a pas sanctifié cet âge en le traversant », qu’en un mot il a voulu mouri
erche et trouve ainsi des causes finales à toutes les infirmités de l’ âge . La raison providentielle de la surdité, c’est qu
our célébrer et glorifier cette extrémité pénible de l’existence, cet âge ordinairement déploré. La vieillesse est « le Sam
acon sur la mort, des pensées de Montaigne sur la vieillesse, sur cet âge peu agréable, quoi qu’on puisse dire, où des pass
intimité affectueuse, les seules consolations possibles, à un certain âge , « pour ce sexe comblé à un moment des dons les p
ême quelques charmantes pensées de Mme de Tracy sur les douceurs de l’ âge d’argent, cet âge qui sépare la dernière jeunesse
antes pensées de Mme de Tracy sur les douceurs de l’âge d’argent, cet âge qui sépare la dernière jeunesse de la première vi
26 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Térence. Son théâtre complet traduit par M. le marquis du Belloy (suite et fin.) »
rois) ; elle commence : « Mon cher Pamphile, tu vois sa beauté et son âge , et il ne saurait t’échapper que ce sont là de pa
tout hardiment et en ami que vous me paraissez faire au-delà de votre âge et plus que votre état de fortune ne l’exige… » E
connais pas, Clinias. » Et puis les vanteries ordinaires aux hommes d’ âge , les contrastes de leur conduite à celle des jeun
stes de leur conduite à celle des jeunes gens d’aujourd’hui : « A ton âge j’étais occupé à tout autre chose qu’à l’amour ;
nique enfant, l’héritier de ces biens Plus conformes aux goûts de son âge qu’aux miens, A quitté la maison, fuyant mon inju
nt et l’intelligence de la jeunesse, une parfaite indulgence pour cet âge où la vie est si belle et si propice qu’il lui fa
i vous étiez homme, vous le laisseriez faire maintenant, tandis que l’ âge le permet, plutôt que d’attendre qu’il ait mené v
ré, pour s’en aller faire après coup toutes ces mêmes choses, dans un âge moins propice. » Je paraphrase un peu ; chez Tére
es mots pour le sens à la fois et pour la mesure. C’est le secret des âges polis. Térence est le premier, chez les Romains,
quelque chose à apprendre, toujours à modifier et à corriger selon l’ âge , le moment, la pratique et l’expérience. Pétrone
27 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres inédites de la duchesse de Bourgogne, précédées d’une notice sur sa vie. (1850.) » pp. 85-102
et dont elle semblait ressusciter le charme, elle vint en France à l’ âge de onze ans, pour y épouser le duc de Bourgogne q
indiscret en quelques points. La princesse qui arrivait en France à l’ âge de onze ans, avait déjà reçu en Savoie une certai
voir, et en grande quantité. Elle est maigre, comme il convient à son âge  ; sa bouche fort vermeille, les lèvres grosses, l
ues et mal rangées ; les mains bien faites, mais de la couleur de son âge . Elle parle peu, au moins à ce que j’ai vu, n’est
. J’oubliais de vous dire qu’elle est plus petite que grande pour son âge . Jusqu’à cette heure j’ai fait merveille : j’espè
fils ? et quand il mourrait, est-ce que le duc de Berry n’est pas en âge de se marier et d’en avoir ? et que m’importe qui
duite, ce que je tâcherai de mériter à l’avenir. Je me flatte que mon âge n’est pas encore trop avancé, ni ma réputation as
le plus de sévérité conviennent d’ailleurs qu’elle se corrigea avec l’ âge , et que sa volonté, son rare esprit, le sentiment
t des qualités sérieuses, et qui le devenaient de plus en plus avec l’ âge . Elle disait agréablement un jour à Mme de Mainte
ce même Fontainebleau, où la jeune duchesse de Bourgogne arrivait à l’ âge de onze ans, n’avons-nous pas vu arriver aussi (q
28 (1874) Premiers lundis. Tome I « Diderot : Mémoires, correspondance et ouvrages inédits — II »
dans cette intéressante lecture, nous trouvons Diderot qui prend de l’ âge  ; et, il faut l’avouer, l’influence de l’âge se f
s Diderot qui prend de l’âge ; et, il faut l’avouer, l’influence de l’ âge se fait sentir plus d’une fois dans toute la port
r. Pour l’amour noble, idéal, comme pour la poésie, il n’y a que deux âges , jeunesse et vieillesse ; dans l’intervalle, quan
rs inédits adressée à un jeune homme qui se plaignait d’avoir passé l’ âge d’aimer : Va, si tu veux aimer, tu n’as point pa
ir passé l’âge d’aimer : Va, si tu veux aimer, tu n’as point passé l’ âge  ; Si le calme te pèse, espère encore l’orage ; To
achèteront toujours cette passion qui sommeille et se ralentit avec l’ âge dans le bonheur et la sécurité. Ce qui m’a le plu
29 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mes pensées bizarres sur le dessin » pp. 11-18
u’elles ne tiennent point contre le despotisme de la nature, et que l’ âge et la condition en entraînent le sacrifice en cen
inée, lorsqu’elle montrait bien [dans] son organisation extérieure, l’ âge et l’habitude ou la facilité de remplir ses fonct
tend à se réduire à rien. Ce n’est que dans l’intervalle de ces deux âges , depuis le commencement de la parfaite adolescenc
en dehors fait défaut ou beauté. Vous me direz que quels que soient l’ âge et les fonctions, en altérant les formes, elles n
ts, des adultes, des hommes faits, des vieillards, des sujets de tout âge , de tout sexe, pris dans toutes les conditions de
ue les fonctions journalières, la manière de vivre, la condition et l’ âge ont introduits dans les formes. Mon élève ne reve
30 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gibbon. — I. » pp. 431-451
elles d’Horace Walpole ; il a placé volontiers, comme ce dernier, son âge d’or historique dans cette merveilleuse période e
andeur d’un empire et de la félicité du genre humain. À partir de cet âge , couronné par les règnes d’Antonin et de Marc-Aur
t des désespoirs. Il était l’aîné de cinq frères qui moururent en bas âge , et d’une sœur qui vécut un peu plus, et qu’il co
e, qu’il n’échangerait pas, dit-il, pour les trésors de l’Inde ». À l’ âge de sept ans, on le mit aux mains d’un précepteur,
sse rien de regrettable ni à plus forte raison d’enchanteur ; que cet âge d’or du matin de la vie, qu’on vante toujours, n’
si, converti d’abord à la communion romaine à Oxford en juin 1753 à l’ âge de seize ans et deux mois, il se rétractait à Lau
ze ans et deux mois, il se rétractait à Lausanne en décembre 1754 à l’ âge de dix-sept ans et huit mois. C’était exactement,
eu. Racontant son passage à Turin et sa présentation à cette cour à l’ âge de vingt-sept ans, se plaignant du peu de sociabi
st peint, au reste, au vrai et sans flatterie dans son Journal, à cet âge de vingt-cinq ans (mai 1762) : honnête de caractè
uelle il vise. C’est bien le même homme qui, se jugeant plus tard à l’ âge de cinquante-quatre ans, presque au terme de sa c
31 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « M. Émile de Girardin. »
oit justes et utiles. I. Son premier écrit, Émile, publié en 1827 à l’ âge de vingt et un ans, a été le point de départ de t
t librement, sans assujettissement aucun ni discipline, et arrivé à l’ âge de sentir, il trouva à sa disposition, dans un ch
te, tant de pensées justes, délicates ou amères nées du cœur : « A l’ âge où les facultés sont usées, où une expérience sté
blié par un auteur de vingt et un ans « qui a connu la souffrance à l’ âge où les jeunes gens, en général, ne connaissent en
e en rapport avec la durée naturelle de la vie : « Il y a un certain âge dans la vie où l’exaltation n’est plus possible ;
et à emporter l’obstacle, fut-ce d’assaut. Ceux qui l’ont connu à cet âge de première jeunesse et à cette heure de transiti
le voir, n’avaient rien d’hostile : ces deux hommes que six années d’ âge distançaient à peine et qui n’étaient séparés que
ident fatal, ce fut un signe. On peut gémir, regretter ; il y avait l’ âge d’or dans le passé, je l’accorde, l’âge d’or dans
mir, regretter ; il y avait l’âge d’or dans le passé, je l’accorde, l’ âge d’or dans la presse : on a aujourd’hui l’âge d’ar
e passé, je l’accorde, l’âge d’or dans la presse : on a aujourd’hui l’ âge d’argent. Qu’y faire ? C’est l’éternelle loi. Jup
32 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre III. Besoin d’institutions nouvelles » pp. 67-85
itre III. Besoin d’institutions nouvelles Nous sommes arrivés à un âge critique de l’esprit humain, à une époque de fin
ions fossiles, et dans les différentes couches de la terre, plusieurs âges de la nature, je trouvais plusieurs âges de civil
uches de la terre, plusieurs âges de la nature, je trouvais plusieurs âges de civilisation dans les ruines de Rome. Je ne po
re précédent. Je voyais les révolutions successives des empires ; les âges de l’esprit humain m’apparaissaient ; j’assistais
et qui se fera de lui-même par la suite, continuons donc de peindre l’ âge actuel, celui des ruines. Voyons ce qui se passe
. Les costumes et les règles de ces ordres rappelaient les différents âges de la religion, et, par conséquent, de la société
x qui devaient ignorer à jamais que le corps social était arrivé à un âge de crise. Je le dis une fois pour toutes, ce n’es
33 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
société d’élite ; et enfin celle des précieuses. Louis XIV, roi à l’ âge de 5 ans, sous la régence d’Anne d’Autriche sa mè
nfant n’entendait parler que de la gloire de ses armes ; en 1646, à l’ âge de huit ans, il était conduit par sa mère à l’arm
landre et la passait en revue : alors il n’avait pas encore atteint l’ âge où Marié de Médicis faisait donner le fouet à Lou
ujours à leurs poursuites. Dans le parti de la Fronde, les sexes, les âges étaient mêlés et confondus. Mademoiselle de Montp
azarin mit en jeu la séduction de celles de ses nièces qui étaient en âge de fixer les regards. Il maria Laure Mancini au d
34 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre I. Introduction. Trois sortes de natures, de mœurs, de droits naturels, de gouvernements » pp. 291-295
e leurs mœurs, tourner sans en sortir jamais dans ce cercle des trois âges , divin, héroïque et humain. Dans cet ordre immua
rler, il se forma trois sortes de langues et de caractères. Aux trois âges répondirent encore trois espèces de jurisprudence
x, étaient regardés par les héros comme de vils animaux. Le troisième âge fut celui de la nature humaine intelligente, et p
mes croyaient que toute chose était commandée par les dieux. Ce fut l’ âge des oracles, la plus ancienne institution que l’h
35 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres de lord Chesterfield à son fils. Édition revue par M. Amédée Renée. (1842.) » pp. 226-246
rs traités de savoir-vivre et de politesse, si on les rouvre dans les âges suivants, on découvre à première vue des parties
ns à plaire, à briller, à effacer les autres. — Quand j’étais à votre âge , lui dit-il encore, j’aurais été honteux qu’un au
figure, il a beaucoup de vivacité et, je crois, de l’esprit pour son âge . Il parle français parfaitement, il sait beaucoup
impolis, enfin tels que vous les voyez quand ils viennent à Paris à l’ âge de vingt ou vingt et un ans, je ne veux pas que m
arisienne, et le jeune homme ne fit son début à Paris qu’en 1751, à l’ âge de dix-neuf ans, après avoir achevé ses tournées
en théologien, en moraliste, ni en père, dit-il ; je mets de côté mon âge , pour ne considérer que le vôtre. Je veux vous pa
s-maîtres semblent la justifier. Mais ces petits-maîtres, mûris par l’ âge et par l’expérience, se métamorphosent souvent en
resde. Mais sa santé, de tout temps délicate, s’était altérée avant l’ âge , et son père eut la douleur de le voir mourir ava
e amie de France (septembre 1753), sans plaisirs et sans peines : mon âge et ma surdité me défendent les premiers ; ma phil
s aurez des moments tolérables ; c’est tout ce qu’on peut espérer à l’ âge où nous sommes. Cicéron écrivit un beau traité su
36 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Saint-Évremond et Ninon. » pp. 170-191
années plus âgé que Ninon, qui était de 1616 ; il mourut en 1703, à l’ âge de plus de quatre-vingt-dix ans, et elle en 1705,
03, à l’âge de plus de quatre-vingt-dix ans, et elle en 1705, au même âge moins quelques mois. La vie de Saint-Évremond se
Saint-Évremond se partage en deux moitiés bien distinctes. Jusqu’à l’ âge de quarante-huit ans, il vécut en France, à la Co
d, celui qu’il goûtait le plus délicieusement dès sa jeunesse, dans l’ âge des passions, et qui lui devint plus cher chaque
e, je répondrai avec une parole de Goethe, le grand critique de notre âge  : Ce serait, dit-il en parlant de Mme de Tencin,
folles recouvraient souvent un grand sens. Elle réfléchissait dans un âge et dans un train de vie où à peine les autres son
e si longtemps par l’esprit, elle se trouva mûre par là aussi avant l’ âge . Pourtant il y eut des moments où il ne tint à ri
utenir par son esprit, et par tout ce qu’elle savait de faits de tout âge . La considération, chose étrange ! qu’elle s’étai
ait d’elle : Je n’ai point vu cette Ninon dans sa beauté ; mais, à l’ âge de cinquante ans et même jusqu’au-delà de soixant
l’esprit une Minerve. Mais quand Fraguier commença de la connaître, l’ âge lui avait dès longtemps retiré ce qu’elle avait e
37 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Chapitre II. Comment les nations parcourent de nouveau la carrière qu’elles ont fournie, conformément à la nature éternelle des fiefs. Que l’ancien droit politique des romains se renouvela dans le droit féodal. (Retour de l’âge héroïque.) » pp. 362-370
politique des romains se renouvela dans le droit féodal. (Retour de l’ âge héroïque.) À l’âge divin ou théocratique dont
se renouvela dans le droit féodal. (Retour de l’âge héroïque.) À l’ âge divin ou théocratique dont nous venons de parler,
À l’âge divin ou théocratique dont nous venons de parler, succéda l’ âge héroïque avec la même distinction de natures qui
ses qui fussent ex jure optimo ; et dans les lois romaines du dernier âge , il ne reste plus de connaissance des biens de ce
Ces deux dernières formes, convenant également aux gouvernements des âges civilisés, peuvent sans peine se changer l’une po
38 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 189
Autreau, [Jacques] mort à Paris, la patrie, en 1745, dans un âge fort avancé. Il fut Peintre & Poëte, deux tit
s sa vie, c’est qu’il ne commença à travailler pour le Théatre qu’à l’ âge de soixante ans. Il étoit d’une humeur mélancoliq
Il étoit d’une humeur mélancolique ; & malgré les obstacles de l’ âge & du caractere, il a su répandre dans ses Com
39 (1856) Cours familier de littérature. I « Ier entretien » pp. 5-78
e littérature, comment cette impression y est devenue passion dans un âge et consolation dans un autre âge, vous contractie
ession y est devenue passion dans un âge et consolation dans un autre âge , vous contractiez vous-même le sentiment littérai
un petit enfant ; mon intelligence commençait à se développer avec l’ âge , et à s’interroger sur ce qui était derrière la m
rtaines pages qui contenaient sans doute des secrets au-dessus de mon âge , celui qu’on me nommait le bon Dieu s’entretenait
u même bois, on voit les vieilles femmes sortir toutes courbées par l’ âge et par le travail. Elles se rassemblent et s’asse
jamais entièrement de ma mémoire. Et je n’ouvris jamais dans un autre âge le tiroir du secrétaire de ma mère sans la relire
s des jours d’été ; il m’y conduisait souvent avec lui, quand, vers l’ âge de dix à douze ans, le collège me rendait à la fa
amitié qui devint mutuelle quand les années finirent par niveler les âges alors si divers ; amitié restée après sa perte au
é, avec une aisance mêlée de respect, ses deux voisins, supérieurs en âge et en rang à lui, l’abbé m’abandonnait ses chiens
llée pour ces trois amis. Alors commençait entre ces trois hommes, d’ âge , d’esprit et de condition si divers, un entretien
issables ; le jeune vicaire, la modestie et cependant l’ardeur de son âge . La politique était toujours le premier texte de
it les journaux, les pamphlets acerbes, les anecdotes analogues à son âge  ; mon père lisait admirablement les poètes. J’ent
eux blancs, dans un costume presque sordide, et deux demoiselles d’un âge moins avancé, mais à qui la négligence de leurs v
ctère, mais inspirée sans doute par la candeur de ma figure et de mon âge . Les deux sœurs, ses compagnes de solitude, qui s
issait qu’un hymne, je ne vivais qu’un livre à la main. XXXII L’ âge en avançant changea la note, mais non l’instrumen
poser une grande dose de puérilité, je l’avoue, à un homme qui a vécu âge d’homme et qui a vu ce que j’ai vu, pour croire q
40 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre VII » pp. 278-283
amusements des amants de Pénélope. Comment en effet rapporter au même âge des mœurs absolument opposées ? Cette difficulté
rillant et le plus pittoresque. Toutes ces qualités appartenaient à l’ âge héroïque de la Grèce. C’est le génie de cet âge q
tés appartenaient à l’âge héroïque de la Grèce. C’est le génie de cet âge qui fit d’Homère un poète incomparable. Dans un t
deux grands trésors où se trouvent conservées les mœurs des premiers âges de la Grèce. Mais le destin des poèmes d’Homère a
41 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre II. Axiomes » pp. 24-74
ation, ils n’ont pas manqué de juger d’après leur temps, des premiers âges de l’humanité, qui naturellement ne devaient être
es furent les coutumes en vigueur chez les peuples du Latium depuis l’ âge de Saturne, coutumes qui, toujours mobiles chez l
ins ; ils perdirent entièrement de vue leur histoire divine ; aussi l’ âge des dieux, pour parler comme les Égyptiens (Voy.
ite-Live, employé jadis par la sagesse des fondateurs de villes  ; l’ âge de la violence durant encore, il dut fonder sa vi
Les Égyptiens divisaient tout le temps antérieurement écoulé en trois âges , âge des dieux, âge des héros, âge des hommes ; 2
yptiens divisaient tout le temps antérieurement écoulé en trois âges, âge des dieux, âge des héros, âge des hommes ; 2º Pen
ent tout le temps antérieurement écoulé en trois âges, âge des dieux, âge des héros, âge des hommes ; 2º Pendant ces trois
ps antérieurement écoulé en trois âges, âge des dieux, âge des héros, âge des hommes ; 2º Pendant ces trois âges, trois lan
, âge des dieux, âge des héros, âge des hommes ; 2º Pendant ces trois âges , trois langues correspondantes se parlèrent, lang
uches, les fils des Cyclopes et des Lestrigons, à la civilisation des âges d’Aristide, de Socrate et de Scipion. 41-46.
es Égyptiens ne fut autre chose qu’une histoire mêlée de fables ; les âges suivants qui rougissaient de ces fables, leur sup
vain souhait de Platon était en même temps un regret de ces premiers âges pendant lesquels les philosophes régnaient, ou le
it monarchique fut conservé par la loi des douze tables dans tous les âges de l’ancienne Rome : Patri familias jus vitæ et
rtitude est le principe de la jurisprudence inflexible, naturelle aux âges barbares, et dont l’équité civile est la règle. L
42 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préface des « Chansons des rues et des bois » (1865) »
rs une sérieuse et mélancolique leçon que la mise en présence de deux âges dans le même homme, de l’âge qui commence et de l
e leçon que la mise en présence de deux âges dans le même homme, de l’ âge qui commence et de l’âge qui s’achève ; l’un espè
ésence de deux âges dans le même homme, de l’âge qui commence et de l’ âge qui s’achève ; l’un espère dans la vie, l’autre d
43 (1856) Cours familier de littérature. II « Xe entretien » pp. 217-327
e lettres, ces poètes expatriés, ces jeunes filles qui croissaient en âge et en grâce dans l’exil, pénétraient dans toutes
ionnée pour la haute histoire, le seul poème véritablement épique des âges de raison. X Quoi qu’il en soit, j’étais à
dions comme très supérieur à nous par l’esprit comme il l’était par l’ âge , et je crois que nous avions raison. C’était celu
chantaient le convive ; Silencieux réduit où des rayons de bois Par l’ âge vermoulus, et pliant sous le poids, Nous offraien
es, héros, tout dort enseveli ; Qu’à cette épaisse nuit qui descend d’ âge en âge À peine un nom par siècle obscurément surn
os, tout dort enseveli ; Qu’à cette épaisse nuit qui descend d’âge en âge À peine un nom par siècle obscurément surnage ; Q
amortit pas en moi pendant le long voyage d’Italie que je fis avant l’ âge . J’avais vécu seul à Rome avec les livres pendant
sous ma fenêtre jusqu’aux boulevards. Elle y monta, malgré son grand âge , par un escalier de cent marches. Elle me parla d
bre malade dans un cœur sain ; du danger de la solitude absolue à mon âge , qui fausse ou qui aigrit les impressions, ces se
ire parmi ses innombrables amis de toutes les opinions et de tous les âges . Il m’amena lui-même dans ma retraite devenue fou
Madame de Saint-Aulaire, femme jeune mais sérieuse, n’avait de son âge que la beauté ; elle avait été liée avec madame d
, l’esprit le plus riche, le plus cultivé, le plus universel de notre âge . Une littérature à lui tout seul ! sensible comme
les Bourbons régénérés par le sang de Louis XVI. Cette pensée de son âge mûr était alors celle de ma jeunesse. Il mourut à
le jusqu’à sa mort. Nos deux natures ne concordaient pas plus que nos âges . Il voulait trop discuter et moi trop agir. Il po
or. Une porte ouverte laissait voir une salle d’étude. Une femme d’un âge indécis, d’un costume brun, d’une figure pétrie p
oix d’adolescent avait la gravité et l’émotion des fibres fortes de l’ âge mûr. Notre entretien fut ce qu’il devait être, ce
XXX Quelques années après, sa renommée s’était agrandie avec son âge et avec ses œuvres. Il était marié, il avait déjà
rdinairement avec les années, mais qu’il professait hautement avant l’ âge par la seule justesse et par la seule fierté de s
euple. Laissez les vers, bien que j’adore les vôtres. Ce n’est plus l’ âge  ; formez-vous à la grande éloquence d’Athènes et
ais comme à la lecture d’une page de Pascal. Malgré nos différences d’ âge et d’opinion, je le revis de temps en temps à Par
urait été, s’il l’avait voulu, le politique le plus accompli de notre âge . Justesse d’idée, finesse de tact, sûreté de juge
re du siècle. Mais quel démenti plus éclatant aux dénigreurs de notre âge que la tribune de ces trente années ? Toute vanit
poignard dans le sein de tous, qu’il soit traîné !… il n’a épargné ni âge , ni sexe, ni parents, ni amis, qu’il soit traîné 
44 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamennais — L'abbé de Lamennais en 1832 »
L'abbé de Lamennais en 1832 « Vous êtes à l’ âge où l’on se décide ; plus tard on subit le joug de
faut tout connaître et qu’il sera toujours temps de choisir : mais, l’ âge venant, cette vertu du choix, cette énergie de vo
que-là, n’étant plus tenue en suspension par la chaleur naturelle à l’ âge et la fermentation ignée de la vie, se précipite
’a pas su fixer, la volonté trop souvent, dans sa dispersion vers cet âge , se met misérablement au service de mille passion
ment vive et pétulante, il mettait en émoi tous ses camarades du même âge par ses malices, ses saillies et ses jeux. Ses ma
apelles d’alentour. Mais, ayant été placé chez un curé du pays vers l’ âge ordinaire de la première communion, les développe
philosophie, et qu’il terminait par un tableau animé de la Terreur. L’ âge des emportements et des passions survint ; il le
les Cent-Jours, M. de La Mennais se réfugia en Angleterre. Jusqu’à l’ âge de vingt-sept ans, il n’avait jamais voyagé, sauf
ait jamais voyagé, sauf quelques semaines qu’il passa à Paris, vers l’ âge de quinze ans ; il y avait fait de plus longs séj
ste ? Commença-t-il avec le commencement ? s’est-il perpétué dans les âges , et savons-nous où l’interroger aujourd’hui ? Ce
même en supposant acquise la docilité des rois. Il sentit que, dans l’ âge futur régénéré, l’union de l’ordre de justice et
45 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Mme de Caylus et de ce qu’on appelle Urbanité. » pp. 56-77
é. Lundi 28 octobre 1850. Il m’est souvent arrivé de parler de cet âge heureux de la langue et du goût qui, chez nous, c
3, dans le Poitou, Mlle Marguerite de Villette-Murçay fut enlevée à l’ âge de sept ans par Mme de Maintenon. Le roi converti
mena à Paris. » Sur la route on rencontre d’autres jeunes filles d’un âge plus fait, et que Mme de Maintenonréclamait aussi
abbé de Choisy qui la vit alors et depuis, et qui la goûta à tous les âges , nous dit : Les Jeux et les Ris brillaient à l’e
de cette perfection de culture et de goût chez une personne qui, à l’ âge de quinze ans, vit naître Esther, qui en respira
le duc de Villeroi, Mme de Caylus mérita d’être exilée de la Cour à l’ âge de dix-neuf ans. Elle fut exilée une première foi
au plus beau moment de notre passé, on se plaignait déjà ; c’était l’ âge d’or de l’urbanité pourtant. Mais les femmes alor
lupté si noble et si élégant dans l’âme de ses convives, que tous les âges et tous les caractères paraissaient aimables et h
vait Mme de Maintenon(1716) ; je vous paraîtrais flatteuse, et, à mon âge , il ne faut pas changer de caractère. » On prendr
oque finissante de Louis XIV, et elle ne s’est ressentie en rien de l’ âge suivant. Venue après les La Fayette, les Sévigné
46 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Rollin. » pp. 261-282
fonctions spéciales, dans l’étude et dans la prière. Ce n’est qu’à l’ âge de cinquante-neuf ans, qu’à l’occasion d’un disco
dont il donna treize volumes en huit années. L’ayant commencée vers l’ âge de soixante-sept ans, il en avait soixante-seize
te, l’inclina doucement aux réformes utiles, lui ménageant un dernier âge fécond encore et prospère. On a besoin à chaque i
versité, et il est continué dans cette dignité durant deux ans. À cet âge où il fut nommé recteur, Rollin, que nous ne nous
es simplicités, qui rendent peut-être son Histoire utile à un certain âge de l’enfance, en limitent aussi l’usage et en bor
rir) et qu’elle s’attendrit d’autant plus avec l’expérience et avec l’ âge , n’est plus seulement une vertu morale et chrétie
déplore cet esprit précoce d’indépendance qui a remplacé et envahi l’ âge naturel de la soumission et de la docilité. Je fa
développement de l’intelligence sans le devancer, et retenait chaque âge dans les goûts qui lui sont propres. Ces apparenc
sées, par un contraste affligeant, appartiennent à la fois à tous les âges , mais sans rappeler le charme de la jeunesse, ni
âges, mais sans rappeler le charme de la jeunesse, ni la gravité de l’ âge mûr. Sa vie entière se présente comme une de ces
47 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « LEOPARDI. » pp. 363-422
gna les premiers éléments du latin ; quant au grec, l’apprenant dès l’ âge de huit ans dans la grammaire dite de Padoue, l’e
lleusement chez le jeune Leopardi ; il devint un véritable érudit à l’ âge où les autres en sont encore à répéter sur les ba
ble (schiettezza), il incline fort à la croire du moins supérieure en âge , et à ce propos il s’étend sur les conditions div
’enchaîner comme traducteur à quelque illustre classique des premièrs âges  : « Qui ne sait, s’écrie-t-il, que Caro vivra aut
savent ressaisir, d’un puissant effort, les langues et les styles aux âges de décadence, parviennent à les arrêter au pencha
noter ce qu’il y a de mémorable dans ces préludes de Leopardi avant l’ âge de vingt ans, j’indiquerai encore une dissertatio
la voici, je te la rends ! « Oh ! bienheureux et chers, et bénis les âges antiques, où les nations couraient par bandes à l
, ô notre patrie ! Voilà que loin de toi, quand le plus beau de notre âge nous sourit, inconnus du monde entier, nous mouro
e cela vous serve de réconfort, que vous n’en aurez aucun ni dans cet âge ni dans les suivants. Reposez au sein de votre af
des années à d’honorables et ingénieuses tentatives139. Plus jeune d’ âge que la plupart des hommes de ce premier mouvement
 » — Le chant au printemps, où il redemande à la nature renaissante l’ âge d’or des fables antiques, développe une pensée qu
tune145 » Et le vieux Théophraste, comblé de jours et d’honneurs, à l’ âge de plus de cent ans, interrogé par ses disciples
dernier soupir de l’antiquité tout entière, au moment où va expirer l’ âge de l’imagination. Brutus meurt le dernier des Anc
y a dans ce désespoir aussi bien des traits d’originalité147. Notre âge a compté d’autres poëtes et peintres du désespoir
é, je ramène Ce lointain de silence à cette voix prochaine : Le grand âge éternel m’apparaît, avec lui Tant de mortes saiso
réduit pour moi à moins de moitié ; depuis lors, et deux ans avant l’ âge de trente ans, il m’a été enlevé tout entier, et
s-agréablement de notre progrès proclamé par les journaux et de notre âge d’or industriel. Cependant le choléra avait fait
veuve jusqu’à la fin, et, à cette nuit qui obscurcit tous les autres âges , les Dieux n’ont mis pour terme que le tombeau. »
nt non plus, dernier rayon dans l’ombre de la mort, ô conscience de l’ âge futur ! La morne fierté du tombeau se laissa-t-el
48 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Bossuet. Lettres sur Bossuet à un homme d’État, par M. Poujoulat, 1854. — Portrait de Bossuet, par M. de Lamartine, dans Le Civilisateur, 1854. — I. » pp. 180-197
été et à la maladie de nos cœurs : « Bossuet est surtout l’homme de l’ âge où nous sommes », pense-t-il ; et il en donne les
fleuves. Bossuet fut de bonne heure destiné à l’Église : tonsuré à l’ âge de huit ans, il en avait treize à peine quand il
e ne crois pourtant pas me tromper en surprenant la surabondance de l’ âge en certains endroits. Après avoir, dans la premiè
suet devenu l’orateur de Louis XIV ; on y remarque des locutions d’un âge antérieur : « Or encore que nous fassions semblan
etz qu’à Paris. Comment était-il de sa personne dans sa jeunesse, à l’ âge où il prononçait ces discours, déjà si puissants,
a su apercevoir distinctement Bossuet jeune, adolescent, Bossuet à l’ âge d’Éliacin, avant même qu’il eût abordé la chaire
Sa taille, qui devait grandir beaucoup encore, était élevée pour son âge  ; elle avait la délicatesse et la souplesse de l’
plantés, dont on retrouve le mouvement jusque dans ses portraits d’un âge avancé, donnaient du vent et de l’inspiration à s
49 (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIIe entretien. Sur la poésie »
ie et des deux natures de sons que rend l’âme du poëte aux différents âges , reprise d’une des dernières préfaces des Méditat
si les anges joueraient les mêmes mélodies sur des cordes d’un autre âge , empruntées à un autre front. Une bonne tante de
on, et dont les cachots de la Terreur avaient blanchi la tête avant l’ âge , surveillait nos jeux en travaillant de l’aiguill
Ces deux harpes dont les cordes rendent des sons différents selon l’ âge de leurs fibres, mais aussi mélodieux à travers l
s l’image puérile, mais exacte, des deux poésies appropriées aux deux âges de l’homme ? Songe et joie dans la jeunesse ; hym
la poésie. C’est aussi cette voix intérieure qui lui parle à tous les âges , qui aime, chante, prie ou pleure avec elle à tou
d’un premier mariage avec Isabelle d’Esparbis. Veuf et déjà avancé en âge , il avait épousé Louise de Saint-Abre, dont il eu
la maturité de l’un et les grâces de l’autre. Il fut élevé jusqu’à l’ âge de douze ans dans la maison paternelle. La littér
evenu de trois mille francs fut la seule fortune de Fénelon jusqu’à l’ âge de quarante-deux ans. Il passa quelques semaines
50 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Victor Hugo — Victor Hugo, romans (1832) »
ne dans le monde et dans la vie. Or, le monde qu’on n’entrevoit à cet âge que dans une confusion éblouissante, la vie qui n
rassise, après la pratique des hommes et l’épreuve des choses. Le bel âge dans la vie pour écrire des romans, autant qu’il
e dans la vie pour écrire des romans, autant qu’il me semble, c’est l’ âge de la seconde jeunesse ; ce qui répond, dans une
en des intercalations et des refontes, à six ans de distance, dans un âge où chaque année, pour le poëte, est une révolutio
ombien la tournure des personnages, dans ce roman, était conforme à l’ âge du poëte, à sa naïve loyauté, à cette inflexible
éremment en la plupart de ses créations. Cependant M. Hugo gagna de l’ âge  ; il heurta des hommes ; il remua des idées ; il
51 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Appendice sur La Fontaine »
n voulait qu’il ressemblât à quelqu’un parmi les grands poëtes de son âge . Rien qu’à lire une de ses fables ou l’un de ses
inrent de ses devanciers, et passèrent encore à plusieurs poëtes de l’ âge suivant. Et, d’abord, on a droit de regarder comm
ournay, mademoiselle de Scudery et beaucoup d’autres illustres de cet âge , aimaient notre ancienne littérature, tout en lui
reux de dormir, comme il était, il dormit d’un long somme jusqu’à cet âge , et se trouva poëte au réveil. Mais le mot de l’é
semble dans le naturel le plus heureux du monde, s’était formé avec l’ âge cet inimitable style, à la fois trop complexe et
ui l’arrachaient de plus en plus au commerce des honnêtes gens de son âge . Ainsi s’étaient tristement évanouies ces brillan
52 (1856) Cours familier de littérature. II « VIIe entretien » pp. 5-85
u lever ou au coucher d’une époque, « l’heure qu’il est au cadran des âges . » Eh bien ! plus je considère les pas de cette
uvère posthume de notre siècle, ce Boccace sérieux et épique de notre âge , composait ses cent nouvelles, puisées dans l’his
ple en ébullition, l’éloquence. Les orateurs précèdent les poètes ; l’ âge de la poésie commence à renaître ; la liberté, un
t le défrichement du nouveau monde, n’était pas parvenue encore à son âge littéraire. C’est l’âge de la maturité et du lois
veau monde, n’était pas parvenue encore à son âge littéraire. C’est l’ âge de la maturité et du loisir qui succède à l’âge d
e littéraire. C’est l’âge de la maturité et du loisir qui succède à l’ âge de croissance chez les peuples neufs. Mais voilà
rtel de son génie, le génie initiateur de l’Europe. Je n’ai encore qu’ âge d’homme, et j’y ai vu de mes yeux ensevelir Alfie
ésie qui m’attachait à cette patrie d’adoption où je fus jeté avant l’ âge où l’on pense à s’attacher à sa patrie natale. Co
j’en ai eu quelquefois, comme tout le monde, à la fleur de ma vie, l’ âge , les événements, les réflexions, les humiliations
ui craignait et qui aspirait le vent ; un cœur de jeune fille entre l’ âge où l’on rêve et l’âge où l’on aime. J’en avais au
pirait le vent ; un cœur de jeune fille entre l’âge où l’on rêve et l’ âge où l’on aime. J’en avais aussi la candeur et la t
e son poète. Je croyais alors qu’Alfieri était un poète ; j’étais à l’ âge où l’on adore le nom sans savoir s’il est véritab
’ivresse l’oubli de son héroïsme inutile, de son rang perdu et de son âge avancé. Le comte Alfieri avait été touché profond
élevant à la dignité d’homme fait, pour ne pas le faire rougir de son âge . Après le dîner, on rentra dans le cabinet de con
l’écart, enveloppé du silence et de la modestie qui convenaient à mon âge , pendant cette longue et éloquente excursion à tr
n âge, pendant cette longue et éloquente excursion à travers tous les âges , tous les noms, toutes les œuvres de l’Italie lit
53 (1857) Cours familier de littérature. III « XVIIe entretien. Littérature italienne. Dante. » pp. 329-408
arut enfermée dans l’enceinte des temples ou des monastères. Ce fut l’ âge monastique de l’univers. Excepté en Arabie, à Bag
éclat à Paris, à Rome, à Naples. Le feu de l’étude le consuma avant l’ âge , et il expira sur la route en se rendant en 1274
cet enfant, dans l’âme duquel la passion idéale était éclose avant l’ âge des passions terrestres. Élevé dans la familiarit
de la noble famille des Portinari, amie de la sienne, il couva, dès l’ âge de onze ans, une sorte de pressentiment amoureux
ces de famille. Elle remplit l’adolescence du Dante de songes, et son âge mûr de larmes. Béatrice mourut dans la fleur de s
e cherche et ne divinise au fond que son amante. Ses vers, jusqu’à l’ âge de trente ans et au-delà, n’annonçaient pas le po
ns et au-delà, n’annonçaient pas le poète souverain qui devait dans l’ âge avancé se révéler en lui ; c’étaient des sonnets
ués sur les poésies amoureuses des poètes secondaires de son temps. L’ âge , la méditation et le malheur n’avaient pas encore
jeunesse ; c’était le poète théologique, politique et némésien de son âge avancé. L’adversité avait changé sa muse dans son
ui parût le seul et vrai sujet d’épopée poétique et mystique pour son âge et pour la postérité. Il regarda donc pendant lon
fois, sans se reconnaître jamais complétement, de sphère en sphère, d’ âge en âge, d’existence en existence, de vie en mort
ans se reconnaître jamais complétement, de sphère en sphère, d’âge en âge , d’existence en existence, de vie en mort et de m
Savone. Je goûtais beaucoup ces entretiens avec un homme supérieur en âge , en érudition et en politique. Je n’ai jamais per
bruire dans les vers du Dante. XXV D’autres écrivains de notre âge , parmi lesquels on doit citer M. de Saint-Mauris,
mour. Dante ne devait pas échapper à la loi commune. À neuf ans, à un âge dont l’innocence ne laisse rien soupçonner d’impu
plus justement, selon nous, la philosophie spiritualiste de tous les âges , incorporée dans quelques dogmes et dans quelques
54 (1884) Articles. Revue des deux mondes
3, — III. Les Deux Cités ; la philosophie de l’histoire aux différens âges de l’humanité, par F. de Rougemont ; Paris 1874.
n vers magnifiques, le commentaire anticipé du mot de Saint-Simon : l’ âge d’or n’est pas derrière nous, il est devant nous 
, l’histoire universelle se divise en trois grandes périodes ou trois âges  : l’âge de l’Ancien-Testament ou royaume du Père,
ire universelle se divise en trois grandes périodes ou trois âges : l’ âge de l’Ancien-Testament ou royaume du Père, l’âge d
des ou trois âges : l’âge de l’Ancien-Testament ou royaume du Père, l’ âge du Nouveau-Testament ou royaume du Fils, et l’âge
royaume du Père, l’âge du Nouveau-Testament ou royaume du Fils, et l’ âge de l’Évangile éternel ou royaume du Saint-Esprit.
ore rétrogradent, que ceux-ci sont dans l’adolescence, ceux-là dans l’ âge mûr, quelques-uns enfin tout près de la vieilless
bien difficile de renoncer à la vieille comparaison entre les quatre âges de la vie individuelle et les diverses périodes d
nfluences produit un enthousiasme plus durable : de là la religion. L’ âge mûr se distingue par un jugement sobre, une réfle
prudente, une application qui se tourne toute à la pratique ; c’est l’ âge de l’industrie. Enfin une méditation profonde et
par le monde germano-chrétien ; l’Angleterre représente aujourd’hui l’ âge mûr et l’industrie, et l’Allemagne, la nation de
il s’agit des nations, et depuis Florus le parallèle entre les quatre âges de l’homme et les périodes de la vie des peuples
ent successivement les sociétés dans l’enfance et la jeunesse, dans l’ âge mûr, dans la vieillesse. Bacon a cru pouvoir form
la jeunesse d’un état, c’est le métier des armes qui fleurit ; dans l’ âge mûr, c’est encore pendant quelque temps le goût d
dans ce cycle dont les phases diverses sont l’enfance, la jeunesse, l’ âge mûr, la vieillesse ; mats quelles sont les bornes
nération en génération. Il y a comme une régression vers le type de l’ âge de pierre, vers ces crânes de sauvages qui, au di
55 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 4, objection contre la proposition précedente, et réponse à l’objection » pp. 35-43
en d’aborder au rivage. Les hommes ne naissent pas ce qu’ils sont à l’ âge de trente ans. Avant que d’être massons, laboureu
ainte pénible dès l’enfance, lui devient insupportable à mesure que l’ âge lui fait encore mieux sentir, et son talent et sa
avec le génie qui fait les peintres, craïonne avec du charbon, dès l’ âge de dix ans, les saints qu’il voit dans son église
plus rare que de tels génies ne se trouvent point en leur place dès l’ âge de vingt ans. Les génies qui demeurent ensevelis
56 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIIe entretien. Littérature latine. Horace (1re partie) » pp. 337-410
ne parle pas de sa mère, morte sans doute pendant qu’il était en bas âge , esclave peut-être avant l’affranchissement de la
ues. Les uns s’y livraient à l’étude, les autres à la licence de leur âge . C’était là aussi que se formaient entre ces jeun
aient ensuite à Rome les amitiés, les patronages, les clientèles de l’ âge mûr. Cette résidence à Athènes, ville de luxe, de
artisans de Pompée et par conséquent ennemis naturels de César. À cet âge nos amitiés font nos opinions ; il ne faut pas s’
aux partisans de César. Horace avait vingt-deux ans et le feu de cet âge  ; il se distingua dans les premières campagnes de
rpre par une légère inflammation organique. » Tel était Horace à cet âge  ; un peu plus tard la mollesse de son tempérament
au début de sa vie poétique, car la nature de son tempérament, de son âge et de son génie, le portait plutôt à la poésie gr
s de leur sexe ; elles recevaient seules librement les hommes de tout âge dans leurs cercles ; elles y charmaient même les
d’intérêt, tantôt d’amour, à des hommes de toute condition et de tout âge , aux uns pour leur opulence, aux autres pour leur
ées ; bien que licencieuses, on les excusait dans la jeunesse, dans l’ âge mûr on les condamnait ; c’était un scandale, mais
ue je fléchis sous la multiplicité des affaires et sous le poids de l’ âge , je désire vous enlever Horace ; qu’il vienne don
s. Les jeunes gens en font peu d’estime, mais les hommes d’un certain âge l’adorent. Voltaire, à quatre-vingt-trois ans, ad
ibre ! Je suis libre en secret dans mon obscurité. Ma retraite et mon âge ont fait ma sûreté. Je fais un peu de bien, c’est
……………………………… ……………………………………………………… Tes vers en tout pays sont cités d’ âge en âge ; J’ai vécu plus que toi, mes vers dureron
…………… ……………………………………………………… Tes vers en tout pays sont cités d’âge en âge  ; J’ai vécu plus que toi, mes vers dureront moins
57 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Charles-Victor de Bonstetten. Étude biographique et littéraire, par M. Aimé Steinlen. — III » pp. 455-479
ls renferment bien de précieux détails, de fines observations sur les âges , sur les passions, sur la conversation, sur l’enn
ause de la stagnation de vos idées, que vous attribuez faussement à l’ âge . Il y a ici une distinction essentielle à faire
ette éducation continuelle qui fait qu’on ne se fige pas à un certain âge , qu’on ne se rouille pas, et que de toute la forc
z les progrès rapides de voire imbécillité. Mais c’est en avançant en âge que toutes les misères de l’ignorance et de la pa
it. Voyez comme l’homme qui n’a point exercé son âme se courbe avec l’ âge . La pensée, que rien ne soulève, pèse douloureuse
ession du vice, passagère dans la jeunesse, devient permanente avec l’ âge . C’est dans la vieillesse que l’empreinte fixée d
nsées ! Une théorie de sentiments faite avec vous ! Il faut avoir mon âge pour la faire impunément. — Voici deux jours que
eulement avant la mort de Bonstetten. Dans les tout derniers temps, l’ âge l’avait atteint, ses yeux le quittaient ; sa vie
repos éternel dont il jouit, puisqu’il vit sans moyens de défense, l’ âge et la majesté de son chef et de son sénat, n’en f
e l’antique ignorance. L’esprit du siècle, dégagé des débris du vieux âge , s’était montré tellement supérieur aux instituti
58 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Térence. Son théâtre complet traduit par M. le marquis de Belloy »
les lecteurs certaines conditions convenues, qui doivent changer d’un âge à l’autre. Quoi qu’il en soit, Delille ouvrit la
sont passés et ont fait place à une autre manière de voir, à un autre âge  ; et ici, comme dans des ordres d’idées bien plus
pièces de théâtre, et toutes imitées du grec ; on était encore à cet âge intermédiaire que traversent les littératures de
ente-cinq ans environ, la première jeunesse pour un auteur comique, l’ âge même auquel Molière a commencé sa grande carrière
comment aurait-on pu connaître son esprit et ses penchants, lorsque l’ âge , la crainte, le précepteur toujours présent le re
ge de ce modèle de fils qui s’accordait si bien avec tous ceux de son âge , prenait sa part modérée dans leurs plaisirs, se
nage une femme d’Andros, sans parents, pauvre, belle, à la fleur de l’ âge . » — « Aïe ! s’écrie Sosie, je crains fort que ce
59 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Étienne de La Boétie. L’ami de Montaigne. » pp. 140-161
arque. Pourvu d’une charge de conseiller au parlement de Bordeaux à l’ âge de vingt-trois ans (1553), il s’y trouva, quatre
aire naître plus d’un doute. Dans quelle intention précise, et à quel âge au juste l’auteur l’a-t-il composé ? Montaigne, q
suivra, je reverrai son image abattue et désolée. Ni la raison, ni l’ âge ne m’en ôtera le soin, ni l’Océan, jetant entre e
icipée de l’Amérique, qu’il devançait le cours des révolutions et des âges , et ne croirait-on pas entendre en 1793 ou en 179
ages, lui dit-il, est méfiante et n’a foi à une amitié qu’après que l’ âge l’a confirmée et que le temps l’a soumise à mille
ticulière, il m’est évident que La Boétie jugeait que Montaigne à cet âge y était un peu trop enclin, et il le conviait de
es et dissipées de la Régence, il avait trouvé un Vauvenargues de son âge , et si leurs âmes s’étaient prises, ne fût-ce que
 ; mais Saint-Évremond alors n’était déjà plus depuis longtemps à cet âge où on lutte pour les hautes aspirations premières
n d’eux soient écrits antérieurement : ce qui donnerait à La Boétie l’ âge de vingt ans au moins, et non celui de dix-neuf o
60 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Saint-Martin, le Philosophe inconnu. — I. » pp. 235-256
l, un sentiment sacré pour moi. J’ai approfondi ce sentiment dans mon âge avancé, il n’a fait que se fortifier par làe. Aus
dit-il, dans mon adolescence, en lisant un jour dans une prairie à l’ âge de dix-huit ans les Principes du droit naturel de
tout à fait une illusion à la première jeunesse de croire ainsi que l’ âge mûr, par rapport à elle, est déjà vieux et doit s
tournées en vices, qui le plus souvent prolongent les légèretés d’un âge dans un autre ; le coup d’œil plus pur de la jeun
c une grande pénétration morale, et en rectifiant pour ainsi dire les âges de la vie, en les rétablissant dans leur première
sse ne serait-elle pas pour elle le plein exercice de cette vertu ? L’ âge mur, celui des vastes et profondes connaissances 
ure c’était que Saint-Martin, jeune officier au régiment de Foix, à l’ âge de vingt-trois ans, et quel contraste il faisait
e moins, nous aurions pu nous entretenir avec plus de fruit. Mais son âge et sa surdité étaient de trop puissants obstacles
mêmes réserves. e. [1re éd.] J’ai approfondi ce sentiment dans mon âge avancé, et il n’a fait que se fortifier par là.
61 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Madame Necker. » pp. 240-263
entraîner. Gibbon passa cinq années dans cet agréable exil, depuis l’ âge de seize ans jusqu’à vingt et un. En juin 1757 (i
l retour ne fais-je point sur nous en particulier ! Je croyais voir l’ âge d’or sous une administration si pure ; je ne vois
is voir l’âge d’or sous une administration si pure ; je ne vois que l’ âge de fer ; tout se réduit à faire le moins de mal p
la peine, écrit-elle à une amie, à m’habituer à tous changements ; l’ âge , qui vient si lentement en apparence, m’a surpris
ve commence. Mais bientôt son parti est pris, et les ressources de l’ âge mûr sont toutes préparées : Ayant eu des goûts e
en silence et avec douleur, tout contribua à user Mme Necker avant l’ âge . Deux grandes amitiés dominent sa vie, après le c
vint ternir votre amitié. Soyons plus amis encore à présent, quand l’ âge mûr, qui diminue la vivacité des penchants, augme
é de l’autre, elles ne vivent plus que de la même substance. — Dans l’ âge mûr, pense-t-elle délicatement, la femme qui doit
dernier but de consolation et quelquefois encore de bonheur dans cet âge déshérité, elle a de belles et fortes paroles : «
62 (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Histoire » pp. 179-240
arme le fait. L’âme de l’humanité se recueille. Le gnothi séauton des âges modernes renouvelle l’esprit mûr des peuples. Ham
out le siècle tient dans ces quatre études, qui sont comme les quatre âges de l’époque qui nous a précédés et de la France d
ité, et toute la conscience qu’elle avait, non de sa vie, mais de son âge  : l’Histoire commence par un conte épique. Bientô
de l’enfance, les illusions de la jeunesse abandonnent l’humanité. L’ âge légendaire de la Grèce est fini ; l’âge républica
sse abandonnent l’humanité. L’âge légendaire de la Grèce est fini ; l’ âge républicain de Rome est passé. La patrie est un h
amilières. Elle entrera dans les intimités et dans la confidence de l’ âge humain qu’elle se sera donné mission d’évoquer. E
humain qu’elle se sera donné mission d’évoquer. Elle représentera cet âge sur son théâtre même, au milieu de ses entours, a
temporain. Toutes nos origines et tous nos caractères sont en lui : l’ âge moderne est sorti de lui et datera de lui. Il est
nesse par des prestiges de gloire, et parvenue enfin à la raison de l’ âge mûr, s’est lassée de mensonges, d’illusions, de f
63 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE RÉMUSAT » pp. 458-491
drait pas pourtant exagérer, et qui ne sortait pas des limites de son âge . Sa figure régulière s’animait surtout par l’expr
trat de cour souveraine237, elle trouva en cet époux du double de son âge un guide instruit, un ami sûr, et entre sa mère,
ù elle passa sa vie. Mme d’Houdetot ne mourut qu’en janvier 1813, à l’ âge de quatre-vingt-trois ans. Dans les années où nou
elle avait aimés, et dont elle se voyait privée, en cultivant dans un âge avancé les facultés de son cœur. Trop faible pour
re et morale. Douée d’une maturité et d’une prudence supérieure à son âge , son âme droite évita les écueils, et son esprit
s la vie de Mme de Rémusat. Les réflexions graves lui vinrent avant l’ âge , et sa maturité data du cœur même de sa jeunesse.
e innocence qui leur a valu tant de succès. Elles ont tort ; « chaque âge a ses avantages, et aussi ses devoirs. Une femme
u le monde, elle sait le mai, même en n’ayant fait que le bien. A cet âge , elle est ordinairement mère ; depuis longtemps l
avec un accent pénétré et un retour pratique sur elle-même ; dès cet âge , en effet, elle dénoua la ceinture, qui n’avait r
n fixer le beau moment, recule et s’enfuit à l’horizon comme tous les âges d’or. Mme du Deffand et Mme du Châtelet se plaign
r les limites d’un gracieux horizon, la voilà tout d’un coup qui, à l’ âge du repos, à ce moment où l’esprit est le plus suj
uve dans un léger déguisement : Jeune, j’aimai : ce temps de mon bel âge , Ce temps si court, l’amour seul le remplit. Quan
64 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Leur correspondance publiée par le chevalier d’Arneth »
é que de bonté. Il en reste encore plus que je n’en voudrais ; mais l’ âge et le changement d’état la mettront au point conv
l’archiduchesse la plupart des connaissances qu’on peut désirer à son âge . Elle a plus d’esprit qu’on ne lui en a cru penda
ureusement cet esprit n’a été accoutumé à aucune contention jusqu’à l’ âge de douze ans. Un peu de paresse et beaucoup de lé
t objet (les lectures), elle y gagnerait beaucoup pour elle-même. Son Age et son caractère ont besoin d’un peu de gêne pour
isent. Je suis persuadé que si elle veut compatir à la faiblesse de l’ âge et des circonstances, accoutumer sa fille à la re
re son propre jugement ; la méfiance de soi-même, vertu si rare à son âge , est portée chez elle à l’excès ; combien de fois
poésie, la rhétorique, à son tour, serait venue s’en mêler ; après l’ âge du chant, si l’on avait voulu absolument des écri
es actions de la reine. Il avait établi son influence sur elle dans l’ âge où les impressions sont le plus durables, et il é
65 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Glatigny, Albert (1839-1873) »
).] Théodore de Banville Né dans un village, arrivé presque à l’ âge d’homme sans éducation et sans lettres, Albert Gl
si ce mot peut rendre ma pensée, un poète primitif, pareil à ceux des âges anciens, et qui eut été poète, quand même on l’eû
latigny, la plus étrange figure littéraire qu’ait peut-être vue notre âge  ; un comédien errant et ronsardisant qui a aimé l
66 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Daphnis et Chloé. Traduction d’Amyot et de courier »
incertaine, elle ne saurait être cependant rejetée très-bas dans les âges de décadence, car un goût fin y a présidé. La com
à deux années de distance l’un de l’autre (afin que la proportion des âges entre garçon et fille soit mieux gardée), ont été
t trouvés les élèvent comme s’ils étaient à eux, et quand ils sont en âge , on les envoie aux champs, dans les beaux jours,
devoir de s’égayer à la saison nouvelle, eux aussi tendres, jeunes d’ âge , se mirent à imiter ce qu’ils entendaient, et voy
eau. Est-ce fable, est-ce histoire ? prenez-le comme vous voudrez ; l’ âge , du bonhomme, — un spirituel critique l’a baptisé
traduit avec plaisir ce roman dans mon enfance : aussi est-ce le seul âge où il doit plaire… » J’en supprime encore. On es
ment ; Goethe abondait dans son sens en exaltant si fort le perpétuel âge d’or de la Grèce : mais ce qui ne le trompait pas
67 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre II. Marche progressive de l’esprit humain » pp. 41-66
uls et de sa volonté. Enfin l’esprit humain a, ainsi que l’homme, ses âges et ses temps critiques. La vie des sociétés humai
s facultés : il en est de même du genre humain. C’est dans le premier âge que l’homme acquiert tous les matériaux qu’il doi
mier âge, ses progrès sont incomparablement plus rapides que dans les âges suivants : il en est de même aussi des premiers â
des que dans les âges suivants : il en est de même aussi des premiers âges de l’esprit humain. Nous avons donc toujours des
s de choix s’étendent peu à peu, et finissent par être l’opinion de l’ âge suivant, qui, à son tour, voit naître d’autres id
l est peut-être, en effet, utile qu’il reste des témoins de plusieurs âges de civilisation. Nous pourrions à présent jeter u
tout est fait dans le monde pour un certain nombre d’hommes. À chaque âge il y a des rois qui gouvernent, des généraux qui
68 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre dixième. »
os fils, nous nous étonnons d’y trouver de graves plaisirs pour notre âge mur, après y avoir pris un si vif intérêt dans no
t d’avoir l’esprit sain pour s’y plaire. On lit des fables à tous les âges de la vie, et les mêmes fables ; à chaque âge ell
des fables à tous les âges de la vie, et les mêmes fables ; à chaque âge elles donnent tout le plaisir qu’on peut tirer d’
vement. Ils regardent mieux et avec plus d’intérêt. C’est là pour cet âge le profit proportionné. Les fables ne sont pas le
grâce pour le vieillard que pour l’enfant. Le maître du chien n’a ni âge , ni condition, ni fortune : le faible est pour le
it lui est échappé contre les enfants : Mais un fripon d’enfant (cet âge est sans pitié)…71 Tout ce qui d’ailleurs est b
r sa langue, La Fontaine est le plus français de nos poètes. Tous les âges de notre langue poétique, ou plutôt un choix des
es de notre langue poétique, ou plutôt un choix des beautés de chaque âge , forme la sienne. Avait-il lu tous nos vieux poèt
fut le plus aimable : l’esprit, plus charmant alors qu’en aucun autre âge de la société française ; un peu de La Rochefouca
Il n’en est pas de même des Contes de La Fontaine. C’est au plus bel âge de la langue, et pour le plaisir secret d’une soc
69 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « PARNY. » pp. 423-470
la nature plaça son nid mélodieux, et jeune, de retour dans l’île à l’ âge de vingt ans, surtout vers la fin de son séjour,
ses rêves, ses attentes ou ses désespoirs de poëte et d’amant165. A l’ âge de neuf ans, Parny fut envoyé en France et placé
délicieux réduits : les couples heureux se remettaient à pratiquer l’ âge d’or à leur manière et sans trop oublier qu’ils é
puisé, il ne trouva plus qu’elles dans son esprit… » Oui, il vient un âge où ce qui n’avait été à nos lèvres que le sourire
les, la personne qu’on dit être la fille de Parny : déjà d’un certain âge quand je la vis, elle a dû être fort jolie, sinon
e, m’a dit, ainsi qu’à plusieurs, se rappeler que dans son plus jeune âge une dame belle et bien mise, étrangère aux person
Parny n’est que le poëte de l’éveil des sens et de la puberté, de cet âge et surtout de ces climats Où l’amour sans pudeur
re de ces accents dont toute âme sensible peut se ressouvenir, à tout âge , sans rougeur. Lamartine, c’est-à-dire le grand é
mulation à la Properce est resté inachevé. Parny touchait à peine à l’ âge de vingt-cinq ans, et il semblait déjà embarrassé
article sur Parny, bien qu’ils soient dans toutes les mémoires : Son âge échappait à l’enfance. Riante comme l’innocence,
ant plus rien d’érotique au premier aspect, rachetait ces pertes de l’ âge par quelque chose de fin, de discret, de noble, q
belle taille, mince, élégant ; il eut toujours l’air très-noble, et l’ âge lui avait dessiné un profil qui rappelait, par in
e aux créneaux des tours ; Roches que dans son cours lava le flot des âges , Lit d’un cratère éteint où dort une eau sans voi
70 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « La comtesse d’Albany par M. Saint-René Taillandier (suite et fin.) »
papier. C’est le seul plaisir d’une personne raisonnable à un certain âge  ; car les conversations sont médiocres et bien fa
notes d’après ses observations sur ce monde où elle a trop vécu, à l’ âge de cinquante et un ans, après avoir perdu tout ce
ort le 8 octobre 1803, à cinquante-quatre ans, usé et consumé avant l’ âge , épuisé par la fièvre et la rage du travail. Les
n’y a plus de bonheur pour moi dans ce monde, après avoir perdu à mon âge un ami comme lui, qui, pendant vingt-six an ?, ne
de le réduire à sa valeur : « J’ai connu Mme d’Albany à Florence ; l’ âge avait apparemment produit chez elle un effet oppo
ux de Rubens vieillissaient, elles ressembleraient à Mme d’Albany à l’ âge où je l’ai rencontrée. Je suis fâché que ce cœur,
ons nécessaires. Elle avait des maximes pleines de sens : « Il y a un âge où il faut se contenter du bien sans chercher le
le-même, mettre une rallonge à sa vie ; mais la sensibilité n’a qu’un âge , et ce qui est passé, ce qui est perdu et véritab
71 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre quatrième. Éloquence. — Chapitre V. Que l’incrédulité est la principale cause de la décadence du goût et du génie. »
r ? Car, il n’est plus temps de le dissimuler, les écrivains de notre âge ont été en général placés trop haut. S’il y a tan
ils eussent approché davantage de la perfection. Il y a eu dans notre âge , à quelques exceptions près, une sorte d’avorteme
t comme des pygmées sous les hauts portiques des monuments d’un autre âge . Sur leur front dur respirent l’égoïsme et le mép
a le sort de cette grande figure d’Homère qu’on aperçoit derrière les âges  : quelquefois elle est obscurcie par la poussière
72 (1890) L’avenir de la science « A. M. Eugène Burnouf. Membre de l’Institut, professeur au Collège de France. »
r ainsi mes pensées de jeunesse, pour lesquelles peut-être à un autre âge je me ferai critique, et qui auront sans doute bi
nsolation et appui, au milieu des luttes que doit livrer à un certain âge tout esprit distingué pour découvrir et se formul
atiente et philologique des œuvres qu’il a produites à ses différents âges . J’ai l’honneur d’être, Monsieur, avec la plus ha
73 (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « L’expression de l’amour chez les poètes symbolistes » pp. 57-90
se taille dans les nuages un vaste empire de rêve. Pense, domine l’ Âge et respire l’espace. N’espère pas. L’espoir est u
son néant rendu. Ces amitiés intellectuelles, à quoi les poètes de l’ âge symboliste veulent réduire l’Amour, laissait trop
a traversé, en imagination, les marais carbonifères, les forêts de l’ âge mésozoïque. Il sait que notre existence fut repré
de l’âge mésozoïque. Il sait que notre existence fut représentée à l’ âge carbonifère par quelque chose — quelque chose au
ès l’origine, son expression littéraire diffère et varie au cours des âges , au point de marquer la valeur du groupe social.
jamais si mêlé d’aigreurs, de fiel, de troubles et de remords qu’à l’ âge symboliste. Il s’est singulièrement compliqué dan
u’elle n’ait rempli ses destins et réalisé son point de perfection. D’ âge en âge, et degré par degré, à travers, les généra
n’ait rempli ses destins et réalisé son point de perfection. D’âge en âge , et degré par degré, à travers, les générations s
le passé de l’avenir. Ce Narcisse qu’ils croient un legs des anciens âges , c’est « le cadeau des temps futurs », son baiser
74 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre III. Du temps où vécut Homère » pp. 260-263
Chapitre III. Du temps où vécut Homère L’ âge d’Homère nous est indiqué par les remarques suiva
sentiment de Longin, nous partageons l’opinion de ceux qui placent l’ âge d’Homère longtemps après la guerre de Troie, à un
nt été travaillés par plusieurs mains, et continués pendant plusieurs âges . Nouveau pas que nous faisons dans la recherche d
75 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Sylvain Bailly. — II. (Fin.) » pp. 361-379
e : membre de l’Académie des sciences depuis 1763, c’est-à-dire dès l’ âge de vingt-sept ans, il ne dédaigna pas de concouri
ral, la communauté d’hypothèse d’un peuple primitif antédiluvien et l’ âge d’or des Atlantes, cette alliance solennelle cont
oyait telle encore qu’il l’avait vue au premier jour. C’est ici que l’ âge d’or va cesser, mais pas tout de suite cependant.
ur nommer les députés de Paris. Et ici commence pour Bailly un nouvel âge d’or qui sera court, mais que son honorable cande
que son honorable candeur prolongera le plus qu’elle pourra : c’est l’ âge d’or de la Révolution de 89 avant les crimes, ava
plus fraternels. Comme il est écrit qu’avec Bailly on ne sortira des âges d’or qu’à la dernière extrémité, on rencontre ici
ère extrémité, on rencontre ici le moins prévu assurément de tous ces âges fortunés en temps de révolution, celui dans leque
76 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Œuvres inédites de P. de Ronsard, recueillies et publiées par M. Prosper Blanchemain, 1 vol. petit in-8°, Paris, Auguste Aubry, 1856. Étude sur Ronsard, considéré comme imitateur d’Homère et de Pindare, par M. Eugène Gandar, ancien membre de l’École française d’Athènes, 1 vol. in-8°, Metz, 1854. — I » pp. 57-75
a à ce goût nouveau d’études. Ronsard prit une grande résolution. À l’ âge de dix-sept ans, après sept ou huit années de cou
s, chose très neuve alors en France. Ce que fera un jour Alfieri à un âge plus avancé, Ronsard le fit plus jeune, mais par
ans ces considérations générales où l’on opère sur des siècles et des âges tout entiers, et où la critique parcourt à vol d’
en faveur de la religion5. La religion de Ronsard d’ailleurs, en cet âge de fanatisme, paraît avoir été celle d’un homme s
orselet vous ceindre. Ferez vos noms par toute Europe craindre : Et l’ âge d’or verra de toutes parts Fleurir les lys entre
e, en la jeune saison, Bouillonne dans nos cœurs… Mais quand vient l’ âge de trente-cinq ou quarante ans (c’est la limite q
onhomme Ronsard de bonne heure, vers cinquante ans et plus tôt, — à l’ âge où Malherbe, qui est au contraire un poète de vie
77 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « La Fontaine »
ivie les opinions sur le moyen âge, la chevalerie et le gothique. A l’ âge d’or de fantaisie et d’opéra rêvé par La Curne de
es, de plus en plus fortes et intelligentes, ont rencontré au fond un âge non plus d’or, mais de fer, et pourtant merveille
les distingue de leurs contemporains une grande part d’imitation de l’ âge précédent ; et, dans ce frappant contraste qu’ils
sa fortune, sans savoir comment, et au service de tous. Si jusqu’à l’ âge de quarante ans il en parut moins prodigue que pl
ur et une tendresse mélancolique qui le rapproche des poëtes de notre âge . Ceux du xvie  siècle avaient bien eu déjà quelqu
ue ses goûts un peu vulgaires, et de moins en moins scrupuleux avec l’ âge , ne tendaient que trop à affaiblir. Sa vie, ainsi
vant de mourir. Mais, à part le refroidissement de la maladie et de l’ âge , on peut douter que cette tâche, tant de fois ess
78 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Charles Labitte »
é ma jeunesse en pleine récolte… J’étais au comble de la muse et de l’ âge en fleur, — hélas ! et voilà que je suis entré to
proprement le génie de la jeunesse ; la critique est le produit de l’ âge mûr. Poëte ou penseur, on peut être rayé bien ava
deux ou trois années de grâce accordées par la nature sont tout à cet âge . Mais un critique, un érudit, mourir à vingt-neuf
depuis fixé comme juge. Le jeune enfant fut ainsi ramené dès son bas âge dans le Ponthieu, patrie de sa mère, et c’est là
ui dans l’intimité durant les années 1832-1836, c’est-à-dire depuis l’ âge de seize ans jusqu’à celui de vingt, dans lesquel
ou d’élégie, où il s’agissait de peindre un souvenir qui datait de l’ âge de douze ans (ils en avaient seize), il écrivait
ge ces époques flottantes et vagues qu’un amour d’enfant venu avant l’ âge des sens. C’est un point lumineux dans ce demi-jo
u’elles sont vraiment ici un trait distinctif. Charles Labitte, à cet âge heureux, les possédait dans toute leur sève. Lui,
’on ne pouvait se le figurer au premier abord. La prédication, en ces âges fervents, représentait et résumait à certains éga
comme si tout était né avec eux et comme s’ils allaient inaugurer les âges futurs. Il y aurait profit à se le rappeler toute
t une histoire complète de l’infini tel qu’on se le figurait en ces âges crépusculaires : « Hélas ! trois ans à peine s’ét
79 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Victor Hugo — Victor Hugo en 1831 »
amours, les travaux, les deuils de ma jeunesse, Et quoique encore à l’ âge où l’avenir sourit, Le livre de mon cœur à toute
t sous les yeux l’homme vivant qui leur suffit ; que lui-même, avec l’ âge et les distractions d’alentour, il revient moins
esançon pour l’île d’Elbe. L’enfant l’y suivit et y demeura jusqu’à l’ âge de trois ans. La première langue qu’il balbutia f
trop claire aux deux familles, qui, répugnant à unir un couple de cet âge et sans fortune, s’entendirent pour ne plus se vo
ions politiques et religieuses ont subi quelque transformation avec l’ âge et la leçon des événements ; ses idées de poésie
zon, et réfléchis à la surface de la société, semblaient promettre un âge de paisible développement où la voix des poëtes s
ion flatteuse qui n’était, après tout, qu’un vœu ; on comptait sur un âge meilleur qu’on se figurait facile et prochain. Da
tion qui a soufflé sur tant de rêves. Là où d’autres eussent mis leur âge d’or, tâchant de l’éterniser, lui, ardent et inqu
80 (1860) Cours familier de littérature. IX « XLIXe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier » pp. 6-80
jeune à cette époque, mais on ne songeait pas non plus à demander son âge . Elle avait aux yeux l’âge qu’on voulait, car les
on ne songeait pas non plus à demander son âge. Elle avait aux yeux l’ âge qu’on voulait, car les âges étaient réunis dans s
à demander son âge. Elle avait aux yeux l’âge qu’on voulait, car les âges étaient réunis dans ses traits : grâce d’enfant,
âges étaient réunis dans ses traits : grâce d’enfant, gravité noble d’ âge mûr, mélancolie du soir, sérénité d’immortalité,
vement changeait l’impression. On ne pouvait pas dire non plus à quel âge on l’aurait mieux aimée, car chacune des années q
des doigts distraits de la Mode tout exprès pour une personne de cet âge  ; l’art de la femme alors est de s’effacer de peu
un hôtel garni. Ces deux femmes se ressemblaient étonnamment par leur âge , par leur figure, par leur société commune dans l
pas à l’impression reçue ce jour-là par la reine de beauté d’un autre âge . Ma mère céda sans peine aux instances de madame
; on y rencontrait, sans acception d’opinion, tous les hommes de tout âge qui avaient un nom dans les lettres ou dans la po
de sa plénitude, des yeux noirs comme deux charbons mal éteints par l’ âge , un nez fin et presque féminin par la délicatesse
e (depuis madame la duchesse d’Angoulême, captive du Temple), du même âge que Juliette Bernard et d’une figure trop tôt flé
e, il pouvait être pour la jeune fille un appui dans la vie ; par son âge il pouvait être son père. C’est peut-être dans ce
que le seul sentiment qu’elle pouvait rendre, l’amitié ; mais, dès l’ âge de dix-huit ans, on voyait poindre dans ses répon
81 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre VI. Observations philologiques, qui serviront à la découverte de véritable Homère » pp. 274-277
néthon, grand pontife d’Égypte, avait donné à l’histoire des premiers âges de sa nation, écrite en hiéroglyphes, l’interprét
e explication philosophique aux fables qui contenaient l’histoire des âges les plus anciens de la Grèce. Nous avons, dans le
ce. — 8. Voyez plus haut ce que nous avons dit sur la patrie et sur l’ âge d’Homère. Longin, ne pouvant dissimuler la grande
82 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre II. Définition. — Énumération. — Description »
c mot la jeunesse, qui saura les entraînements et les passions de cet âge , celui-là seul pourra juger le mérite du renoncem
emande donc, demande à son public ce que c’est qu’un jeune homme de l’ âge qu’avait saint Bernard, quand il quitta tout pour
un vin ruineux, ne leur permet rien de rassis ni de modéré. Dans les âges suivants on commence à prendre son pli, les passi
et comment accoutumer à la règle, à la solitude, à la discipline, cet âge qui ne se plaît que dans le mouvement et dans le
s dans les musées et les salons, quelques impressions d’enfance, de l’ âge où l’on se fait d’immenses solitudes dans un coin
83 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »
e la nature. Le plus mince avantage acquis par un individu, à quelque âge ou durant quelque saison que ce soit, sur ceux av
imites peut-on supposer à ce pouvoir, lorsqu’il agit pendant de longs âges et scrute rigoureusement la structure, l’organisa
géographique, si l’on admet qu’il y ait eu pendant le long cours des âges de fréquentes migrations d’une partie du monde à
vidus, et que ces variations sont héritées par leurs descendants à un âge correspondant, nous voyons clairement pourquoi le
ne paraîtra que peu réduit et à peine rudimentaire, pendant le jeune âge . C’est ainsi que le Veau, par exemple, a hérité d
u la sélection et, en vertu du principe d’hérédité des variations à l’ âge correspondant, elles se sont transmises de généra
ne peut prouver que la somme de ces variations dans le cours de longs âges soit limitée. Aucune distinction absolue n’a été
ou végétales ont-elles été créées à l’état d’œuf ou de graines ou à l’ âge de parfait développement ? Les mammifères, entre
es très diverses sont cependant construites sur le même plan ; et à l’ âge embryonnaire les espèces se ressemblent les unes
qu’une fraction insignifiante du cours des temps, en comparaison des âges écoulés depuis que la première créature, le progé
qu’aucune espèce vivante ne transmettra sa ressemblance inaltérée aux âges futurs ; et qu’un petit nombre d’entre elles enve
d’une infériorité relative d’organisation. En remontant à travers les âges géologiques, nous devons donc trouver beaucoup de
84 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Vicq d’Azyr. — II. (Fin.) » pp. 296-311
mpathie, en s’identifiant avec elle ; il ne parle pas moins bien de l’ âge mûr et de la vieillesse. Dans son Éloge de Gaubiu
r cette réflexion pleine de charme : Il est donc dans les différents âges de la vie des consolations et des récompenses pou
oire, et jamais elle ne se plaint lorsqu’elle a frappé ce but. Dans l’ âge mûr on commence à jouir du passé, on connaît mieu
t de l’avoir eu pour protecteur dans sa jeunesse, et pour ami dans un âge plus avancé. Il n’oublia jamais les avis que ce r
d’Azyr pour son médecin ; tout le favorisait, et, à peine arrivé à l’ âge de quarante ans, il se voyait, dans toutes les di
ous un soleil ardent, la maladie dont il mourut, le 20 juin 1794, à l’ âge de quarante-six ans. Dans le transport de la fièv
85 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Saint Anselme, par M. de Rémusat. » pp. 362-377
oir aux pieds du roi. Interrogé avec douceur, il répondit suivant son âge , dit qui il était, d’où il venait, ce qu’il voula
contait à tout le monde. Au sortir de cette enfance mystique, vers l’ âge de quinze ans, le jeune Anselme, qui avait fort p
n lui. Mais auparavant il eut son épreuve mondaine et son naufrage. L’ âge des passions et des séductions le prenait insensi
si sûrement discerner les mœurs des personnes de tout sexe et de tout âge , que, lorsqu’il en discourait ensuite, il semblai
oir pleuré au point que sa vue s’en affaiblit, accepta le fardeau à l’ âge de cinquante-neuf ans ; M. de Rémusat nous a trac
oncilié avec son roi Henri Ier, mourut et s’éteignit à Cantorbéry à l’ âge de soixante et quinze ans. On a cité de lui dans
86 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 13, qu’il est des sujets propres specialement pour la poësie, et d’autres specialement propres pour la peinture. Moïens de les reconnoître » pp. 81-107
, doivent prendre un égal interêt à l’action principale du tableau. L’ âge , la patrie, le temperament, le sexe et la profess
uet des acteurs. On conçoit facilement comment un peintre varie par l’ âge , le sexe, la patrie, la profession et le temperam
ge ennuïeux. Il faudroit qu’il commençât par un détail fatiguant de l’ âge , du temperament, et même du vêtement des personna
’est plus facile au peintre intelligent que de nous faire connoître l’ âge , le temperament, le sexe, la profession, et même
homme : il applaudit avec le mouvement de franchise si naturel à son âge au digne choix que fait son maître, et qu’on croi
ent leur étonnement et leur émotion par des gestes convenables à leur âge comme à leur sexe. Le chagrin est peint sur le vi
87 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — I » pp. 93-111
, que sans être nés libertins, nous l’étions devenus, car on imite, d’ âge en âge, l’étage un peu devant nous ; les petits g
ans être nés libertins, nous l’étions devenus, car on imite, d’âge en âge , l’étage un peu devant nous ; les petits garçons
lent trancher du jeune homme, comme les jeunes gens avancés pour leur âge contrefont les hommes importants. Ma mère était b
que chose, soit pour le fond des mœurs, soit pour le ton. Il eut, à l’ âge de vingt-trois ans, une intrigue avec une jeune d
à l’âge de vingt-trois ans, une intrigue avec une jeune dame du même âge que lui, et qui fut la première à l’enhardir : el
cha pas le moindre détail. — Ensuite nous fûmes en partie carrée. À l’ âge que j’avais, cela me flattait de figurer ainsi av
ailliage, quoique ce soit un des beaux ressorts du royaume ; mais son âge était passé de servir (à la guerre), il trouvait
88 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet »
faisait des vignettes, des dessins, tout ce qui était du métier. À l’ âge de onze ans, il avait fait pour Mme de Périgord u
d une tulipe à l’aquarelle qui lui fut payée vingt-quatre sous. Dès l’ âge de treize ans, il se suffisait à lui-même par son
autions et coupa court à ses velléités guerrières en le mariant dès l’ âge de vingt ans c’est vers ce même temps (1809) qu’H
leur grandeur et comme des enfants qui faisaient assez bien pour leur âge  : générations hautaines et gourmées, je ne sais c
s de La Fontaine, pourtant, ont bien de l’esprit : l’Homme entre deux âges et ses deux Maîtresses ressemble déjà à du Gavarn
et mâle. Enfin, l’aimable et brillant Horace saura suffire à tous les âges de la vie comme à toutes les phases de son talent
r un bon parti. D’ailleurs il est temps de penser sérieusement, car l’ âge arrive sans qu’on s’en doute, et lorsqu’on veut f
89 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XV. »
de grâce, quelle perfection animée la poésie allait prendre dans cet âge mémorable, ouvert et terminé par tant de crimes e
uissant de sève natale et de génie, s’est formé sous l’influence de l’ âge philosophique des Grecs. Il en a reçu l’incréduli
même sommeil que les autres. Enfin Démocrite, lorsque le déclin de l’ âge l’avertit que son esprit commençait à languir, vi
nuptiales de quelques riches néophytes : tant une licence consacrée d’ âge en âge conservait d’empire ! Chez les Romains et
es de quelques riches néophytes : tant une licence consacrée d’âge en âge conservait d’empire ! Chez les Romains et dans le
e mythologie. Nul doute cependant que, formé par l’étude de plusieurs âges de la poésie grecque, Catulle n’en ait retrouvé e
piré, il n’aura pas souhaité même l’horizon lumineux du poëte grec, l’ âge héroïque de la Muse, les jours à jamais glorieux
90 (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIe entretien. Biographie de Voltaire »
qu’il avait involontairement compromise. Le vent et la légèreté de l’ âge , la mauvaise renommée de la mère emportèrent ces
s politiques et de son génie. V L’Angleterre fut l’école de son âge mûr, il y respira la liberté de penser ; la liber
inces d’Allemagne afin d’avoir un asile partout. Ces revenus, avant l’ âge de trente-sept ans, s’élevaient à deux cent mille
rose n’assombrissait sa vie. Sa jeunesse avait eu ses tristesses, son âge mûr avait eu ses déceptions et ses colères ; sa v
orité de talent qui caractérise tout ce qu’il pense ou écrit depuis l’ âge de soixante ans jusqu’à l’âge de quatre-vingt-qua
e tout ce qu’il pense ou écrit depuis l’âge de soixante ans jusqu’à l’ âge de quatre-vingt-quatre ans, où la mort prématurée
e quatre-vingt-quatre ans, où la mort prématurée pour lui, même à cet âge , lui arracha la plume de la main. Tout ce qu’il y
’esprit donnait quelquefois le vertige et l’ivresse à sa jeunesse : l’ âge , en ralentissant le mouvement excessif et désordo
in parce que toutes les autres passions étaient amorties en lui par l’ âge que les années ne laissaient plus prévaloir en lu
une lueur froide qui n’a pas besoin d’aliment. XX Ce fut donc l’ âge de la philosophie pour Voltaire. Le libertinage d
avait dissipé sa jeunesse ; la passion de la gloire avait occupé son âge mûr ; le zèle de la vérité et de l’humanité se dé
91 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55
dames, nées à la fin du siècle précédent, étaient à peu près du même âge que la marquise, c’est-à-dire de 35 à 40 ans, en
s, en 1620. N’oublions pas de nommer mademoiselle de Scudéry, du même âge que Julie d’Angennes, 17 ou 18 ans. En hommes, no
be, âgé de 65 ans. Vaugelas, de 35. Le cardinal de Richelieu, du même âge que Vaugelas. Le marquis de Racan, de 31. Ogier d
92 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Œuvres mêlées de Saint-Évremond »
aparté pleins d’agrément. Né en 1613155, il ne mourut qu’en 1703, à l’ âge de plus de quatre-vingt-dix ans. Élevé au collège
je rappellerai qu’on a, depuis peu seulement, déterminé au juste son âge , car c’était une question : on la faisait aller j
e à la fois, qui s’explique assez bien ce qui a dû se passer dans les âges anciens par ce qu’il a vu et observé de son temps
réflexions fines et spirituelles sur la variation de ses goûts avec l’ âge , réflexions dans le sens d’Horace, lorsque Horace
tre-vingt-six ans quand il la perdit : il avait dès longtemps passé l’ âge où l’on recommence. Cette mort de la duchesse de
de sait la vie qu’elle menait dans sa retraite de Londres. Malgré son âge , elle conservait assez de beauté pour avoir encor
t difficile de pouvoir rétablir l’agrément d’un pareil commerce ; à l’ âge où je suis, il m’est impossible de le remplacer…
plus exact de ses biographes, dit qu’on n’a jamais su exactement son âge . — M. Quesnault, sous-préfet de Coutances, a trou
93 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « L’abbé de Bernis. » pp. 1-22
incts à observer quand on parle de Bernis : il ne fut cardinal qu’à l’ âge de quarante-trois ans, et il ne s’engagea réellem
rante-trois ans, et il ne s’engagea réellement dans les ordres qu’à l’ âge de quarante. Jusque-là il était abbé comme on l’é
int lié à son état, il n’était prêtre à aucun degré ; et en 1755, à l’ âge de quarante ans, on le voit hésiter beaucoup avan
s galants, ils sont de sa première jeunesse ; il cessa d’en faire à l’ âge de trente-cinq ans : J’ai abandonné totalement l
nent, sur l’ambition, sur la paresse : Qui sait, au printemps de son âge , Souffrir les maux avec courage A bien des droits
commença. Il y fut nommé dès la fin de l’année 1744, c’est-à-dire à l’ âge de vingt-neuf ans. Il y succédait à l’abbé Gédoyn
peu de force, reculait et retardait : ses mœurs étaient celles de son âge et de son temps ; son cœur et son esprit n’avaien
94 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. Daru. Histoire de la république de Venise. — I. » pp. 413-433
eune Daru fit ses études à Tournon, chez les pères de l’Oratoire. À l’ âge de treize ou quatorze ans, il avait terminé sa rh
s, d’une charge de commissaire des guerres ; il fallut une dispense d’ âge , car il n’avait que dix-sept ans. On le trouve, e
de Périgord lui reconnut une prudence et une mesure au-dessus de son âge . Mais ce que j’ai à cœur de bien montrer déjà et
fait quelquefois un tort irréparable. Il faut être soi dans tous les âges , et ne point faire le vieillard à vingt ans, ni l
e s’y point livrer trop rapidement, d’attendre avant de publier : « L’ âge est le meilleur des Aristarques. » Ses scrupules
, me paraît toujours plus difficile à mesure que j’avance, soit que l’ âge me glace le sang, soit que mon goût s’épure à for
atin. Je n’ai point à entrer dans ce procès ; mais c’est ainsi qu’à l’ âge de vingt et un ans le jeune élève commissaire des
95 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Marie-Antoinette »
e, en écartant tout ce qui est indigne d’être entendu, que si, vers l’ âge de trente ans, Marie-Antoinette en butte à toutes
au faire, elle regardait toujours du côté de Vienne et regrettait cet âge d’or du passé. Parmi les sœurs et belles-sœurs de
e qui mourra comme une sainte sur l’échafaud ; elle se montrait dès l’ âge de six ans comme une petite sauvage, avec « un ai
t belle lettre de Marie-Antoinette, déjà reine, nous la montre vers l’ âge de quatorze ans se jetant dans la piété avec arde
lut tourner la difficulté et rompre le courant en lui donnant avant l’ âge un état princier et une maison. Marie-Antoinette,
Antoinette regarde autour d’elle, elle cherche des auxiliaires de son âge  ; elle compte un peu sur ses jeunes belles-sœurs,
échappe devant nous à ces aimables gaietés ; c’est encore plus de son âge que de son esprit. Un des peintres les plus favor
96 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « QUELQUES VÉRITÉS SUR LA SITUATION EN LITTÉRATURE. » pp. 415-441
à peu près en même temps que le siècle, se trouvaient approcher de l’ âge toujours redoutable de la maturité183. Depuis lor
r, ou, si l’on aime mieux, de moins en moins jeune. Les années à tout âge vont vite, mais surtout celles du milieu. De plus
erait téméraire de prétendre décider de sa physionomie générale à cet âge de son existence. A prendre en effet les trois de
atant aujourd’hui ce que nous autres, xixe  siècle, nous sommes à cet âge qui est censé celui de la maturité, nous ne préte
 ; oui, ils ont été pour beaucoup dans la grandeur et la majesté de l’ âge qu’on les a trop accusés d’accaparer ; leur absen
urtout ceux de sensibilité et d’imagination, qu’à partir d’un certain âge , et durant la seconde moitié de leur vie, on est
brasser la marche de la première moitié avec quelque certitude. A cet âge qu’accuse le chiffre moyen du cadran commun, arti
97 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « UN DERNIER MOT sur BENJAMIN CONSTANT. » pp. 275-299
rincipe, et ce principe est celui-ci : Il faut avoir l’esprit de son âge , dit-on : cela est vrai en avançant ; mais surtou
osité de pensée dans la jeunesse. La vie, en allant, se gâte assez. L’ âge mûr, trop souvent, hélas ! n’a plus cette chevale
e qui est toujours un malheur, fut comme supprimée. On le voit, dès l’ âge de douze ans, dans une lettre pleine de grâce (et
s aveux comme nt il l’employa dans ce premier séjour à Paris, avant l’ âge de vingt ans ; et les lettres qu’il écrit durant
sans fraîcheur à travers ces vertes campagnes. Jean-Jacques, au même âge et avec tous ses défauts, avait le sentiment pass
d’en rabattre. Un excès de délicatesse est de rigueur, surtout à cet âge . Benjamin Constant n’éprouva que trop les inconvé
de la sensibilité dans la jeunesse, c’est de produire, jusque dans un âge assez avancé, des retours simulés, des chaleurs f
98 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre IV »
n’es plus pour beaucoup, hélas ! que le stage aride et fatiguant de l’ âge mûr. La comédie de M. Augier ne remplit point — c
t ans, et, dans l’âme, tous les orgueils et toutes les ardeurs de son âge . Mais la mère s’efforce d’éteindre ses nobles ins
e porte l’empreinte de cette compression. Il envie et il calcule, à l’ âge où l’on rêve et où l’on espère. Il a cette jaunis
un sillon pour unique carrière, il l’envoie planter ses choux avant l’ âge … C’est trop de prudence et trop de sagesse. « Jeu
s, le mari descend le revers de la cinquantaine. Ce grand contraste d’ âges est presque une excuse. On comprend l’ennui de ce
rtune de la maison et son mobilier. Mais M. Pommeau est un clerc de l’ âge d’or ; il ne voit rien et rêve le reste. Sa femme
exerce. Une marchande à la toilette de cette vile espèce doit avoir l’ âge des duègnes et la laideur des sorcières. La vieil
99 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Monsieur Michaud, de l’Académie française. » pp. 20-40
e retours à la poésie. Il avait au plus vingt-quatre ans. Lancé à cet âge dans le tourbillon des événements publics, on ne
mes droits, ma liberté… Si l’on se reporte au ton de l’époque et à l’ âge de l’auteur, on n’attachera pas à ces cocardes d’
ns, M. Michaud regrettait de voir qu’on pût le dire aujourd’hui dès l’ âge de vingt. Dans ces considérations ingénieuses et
tel pour un homme d’une organisation chancelante, que de franchir ces âges indécis, et de ne plus être tout bonnement et fra
ions et ne songe plus qu’à vivre par la pensée. C’est dans ce dernier âge seulement que se déclara tout entier l’esprit de
il n’était pas fâché d’être éloigné. On s’étonnait de le voir, à son âge et avec son peu de santé, s’exposer à de si grand
t assez pénétrants. Il mourut et s’éteignit le 30 septembre 1839, à l’ âge de soixante-douze ans, ayant gagné beaucoup à la
100 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Œuvres de François Arago. Tome I, 1854. » pp. 1-18
toire de ma jeunesse, qui sont des mémoires assez détaillés jusqu’à l’ âge de vingt-cinq ans, et une suite de notices biogra
sure que chacun devrait écrire les siens. Quand on vieillit, sur quel âge de la vie peut-on se reporter avec plaisir, sinon
ter avec plaisir, sinon sur sa jeunesse ? et je dirai, sur quel autre âge pourrait-on revenir pour y intéresser les autres
tres et pour les en entretenir avec fidélité entière et sincérité ? L’ âge mûr est âpre, aride, occupé ; les rivalités et le
avants français deux commissaires, MM. Chaix et Rodriguez. Arago, à l’ âge de vingt ans, eut la joie de se sentir chargé d’u
mais l’opération était sûre. Arago s’y livra avec tout le zèle de son âge et l’ardeur de sa constitution. Durant quelques j
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