des ensembles de moyens d’action sur les sens, propres à susciter des
émotions
d’un certain ordre. L’œuvre littéraire, notamment
s, à produire chez ses lecteurs ou ses auditeurs une sorte spéciale d’
émotion
, l’émotion esthétique qui a ceci de particulier q
re chez ses lecteurs ou ses auditeurs une sorte spéciale d’émotion, l’
émotion
esthétique qui a ceci de particulier qu’elle ne s
de phrases écrites, destinées à représenter un spectacle émouvant : l’
émotion
qu’on ressent après l’avoir lu et en le lisant, e
on qu’on ressent après l’avoir lu et en le lisant, est sa fin ; cette
émotion
se distingue de celle que produirait le spectacle
ouvoir et d’émouvoir stérilement. Nous rechercherons plus tard si ces
émotions
, inefficaces sur le moment, ne deviennent pas, da
fie pas le caractère ; on pourra examiner encore si l’habitude de ces
émotions
sans aboutissement, quelle qu’en soit la nature,
e littéraire est un ensemble de signes écrits destinés à produire des
émotions
inactives3, et la première tâche de l’analyste qu
ner la nature, la particularité, à la fois des moyens employés et des
émotions
produites par l’auteur. Il devra envisager ce dou
ar l’auteur. Il devra envisager ce double problème : quelles sont les
émotions
que l’ensemble des œuvres de tel auteur suscite,
rechercher ensuite à quels effets il les emploie, ou remonter de ces
émotions
aux artifices qui les causent. Nous supposerons c
cera à chercher à reconnaître le nombre, la nature et l’intensité des
émotions
que cette lecture suscite, à les classer ; il se
aucun esthéticien. En effet, tous les systèmes de classification des
émotions
mettent à part les émotions esthétiques4, et en f
, tous les systèmes de classification des émotions mettent à part les
émotions
esthétiques4, et en forment une division spéciale
motions esthétiques4, et en forment une division spéciale séparée des
émotions
ordinairescp. Or, nous avons vu que l’émotion est
n spéciale séparée des émotions ordinairescp. Or, nous avons vu que l’
émotion
esthétique est une forme inactive de l’émotion or
r, nous avons vu que l’émotion esthétique est une forme inactive de l’
émotion
ordinaire, et que chacune de ces dernières peut t
de l’audition d’une œuvre d’art. D’autre part, on ne peut classer les
émotions
esthétiques sous les différents chefs que l’on ap
émotions esthétiques sous les différents chefs que l’on applique aux
émotions
ordinaires, parce que celles-là manquent précisém
susceptibles d’exercer sur nous un attrait ou une répulsion. » Or les
émotions
les plus douloureuses, les plus pathétiques d’un
ation que de joie ; et à l’intensité près qui est plus forte pour les
émotions
esthétiques d’ordre pénible, celles-ci et les plu
l, de mal dont on veuille se défendre6. Cette qualité essentielle des
émotions
esthétiques, — leur propriété de ne posséder qu’u
de ce travail, nous croyons qu’il faudra à l’avenir distinguer dans l’
émotion
ordinaire (non plus esthétique) : d’une part, l’e
t et joyeux. Si on admet celle hypothèse, le reste est fort simple. L’
émotion
esthétique d’un spectacle représenté, se distingu
. L’émotion esthétique d’un spectacle représenté, se distinguera de l’
émotion
d’un spectacle réel perçu, et à plus forte raison
a de l’émotion d’un spectacle réel perçu, et à plus forte raison de l’
émotion
résultant d’un spectacle auquel il prend une part
auquel il prend une part personnelle. — en ce que la première de ces
émotions
, tout en conservant intact l’élément excitation,
qu’elles sont fictives, mensongères, innocentes. Au contraire, dans l’
émotion
réelle, ces images ont toute l’intensité que leur
certitude qu’elles vont passer à l’état de sensation. Les causes de l’
émotion
esthétique sont, contrairement aux causes de l’ém
es causes de l’émotion esthétique sont, contrairement aux causes de l’
émotion
réelle, une hallucination que l’on sait inconscie
iment des spectacles ou des idées tristes. C’est que dans celles-ci l’
émotion
causée par des images fictives douloureuses sera
es fictives douloureuses sera extrême ; et dans celles-ci également l’
émotion
, étant de l’ordre factice, fictif, esthétique, ne
humaine et sociale, nous comprenons maintenant pourquoi les suprêmes
émotions
esthétiques sont improductives d’actes, comme nou
d’actes, comme nous l’avons dit au commencement de ce chapitre ; ces
émotions
comprennent toutes les souffrances harcelantes de
xpression artistique, la suggestion, l’expression, le symbolecs. Si l’
émotion
esthétique est une excitation générale, si une ém
ymbolecs. Si l’émotion esthétique est une excitation générale, si une
émotion
est l’ébranlement diffus qui accompagne la format
de composition, un ébranlement diffus qui est déjà un commencement d’
émotion
d’autant plus esthétique qu’elle est absolument d
ier exprime surtout des sentiments et des sensations ; le second, des
émotions
et des idées ; le troisième, des idées II
il reste acquis que l’on ne peut désigner avec quelque exactitude les
émotions
d’une œuvre d’art par les coefficients de peine o
nt associés dans l’œuvre. C’est ainsi que l’on sera forcé de parler d’
émotions
, de grandeur, de mystère, de vérité, d’horreur, d
la sorte un certain nombre d’œuvres d’art, qu’aucune ne présente une
émotion
que l’on puisse qualifier positivement de peine o
re ou un pur exercice corporel ou intellectuel, donne du plaisir. Les
émotions
esthétiques sont en général comprises entre ces l
, avec une tendance cependant à se rapprocher de la joie, qui est une
émotion
d’excitation presque pure et sans images naissant
nfirme pratiquement l’hypothèse que nous avons énoncée plus haut. Les
émotions
étant désignées, il conviendrait d’en mesurer l’i
ccès, il sera fort difficile d’obtenir jamais la mesure objective des
émotions
causées par une œuvre d’art, par la raison que ce
ctive des émotions causées par une œuvre d’art, par la raison que ces
émotions
, comme les autres, sont subjectives et ne possède
e citations et de paraphrases, dégager clairement les trois ou quatre
émotions
principales. Les écrits de Poe font appel surtout
rtement ; Mozart a le charme de la bouté heureuse. L’intensité de ces
émotions
peut être exprimée avec une approximation suffisa
ager les éléments de l’œuvre qui produisent plus particulièrement ces
émotions
; il reste à déterminer les moyens par lesquels s
mment qu’on a coutume d’y introduire, n’appartiennent pas au genre. L’
émotion
produite par un roman dépend du décor où il se pa
demment énumérés, aux renseignements tirés directement de l’étude des
émotions
, et aux conclusions générales que l’on peut indui
ttéraire, la philosophie et la science. Dans ces livres, l’examen des
émotions
et de la forme extérieure pourra rester le même.
ses aptitudes, ni en raison du but qu’il poursuit. Pour ces œuvres, l’
émotion
produite ne dérive des idées qu’elles expriment,
uvent, en certaines finies spécialement douées, susciter de profondes
émotions
esthétiques. En étendant ce point de vue à toutes
logies plus lointaines, étant donné que toute œuvre d’art produit une
émotion
causée, soit par les moyens d’expression employés
st évident que ces travaux sur l’effet émotionnel des œuvres, sur les
émotions
esthétiques, c’est-à-dire les émotions les plus d
émotionnel des œuvres, sur les émotions esthétiques, c’est-à-dire les
émotions
les plus définies de toutes dans leur cause et da
ie à peine esquissée de la psychologie : la connaissance générale des
émotions
. On pourra prétendre que l’analyste devant consta
nalyse, les genres supérieurs et bas ; elle s’applique aussi bien à l’
émotion
d’un charretier écoulant une chanson de café-conc
e jeu d’une locomotive. L’analyste est un individu ; son avis sur les
émotions
provoquées par une œuvre et sur les moyens auxque
reposent sur une confusion entre l’acte d’apprécier l’intensité d’une
émotion
et celui de la reconnaître, d’en désigner l’espèc
Il est vrai que peu d’hommes s’accordent à ressentir le même degré d’
émotion
à propos de la lecture d’un même livre : que ces
atisfaisante. Entre personnes ressentant faiblement ou fortement de l’
émotion
à propos d’une œuvre, il n’existe que bien rareme
e que bien rarement des désaccords sur la nature et la cause de cette
émotion
. On peut ne pas aimer Balzac, mais de ceux qui l’
e pour les choses bonnes, utiles, agréables, la vertu de susciter des
émotions
artistiques. Mais la question n’est pas là. Car l
estion n’est pas là. Car les choses utiles et bonnes ne suscitent ces
émotions
que quand elles sont belles par-dessus le marché,
ces émotions que quand elles sont belles par-dessus le marché, et ces
émotions
esthétiques sont bien différentes de celles que p
s objets utiles, bons, agréables, réels, vivants peuvent susciter une
émotion
esthétique quand ils sont seulement utiles, bons,
onscience rapide de cette stimulation générale » (NdA) 4. Voir Bain,
Émotions
et volonté, I, 14, Wundt. Psych. phys. IV, 18 [He
nalisée, Théodule Ribot. Il renvoie au livre d’Alexander Bain sur les
Émotions
et la Volonté (voir note 4, p. 2), ainsi qu’aux t
p. 31-33. (NdE)]. (NdA) 5. Il va de soi que nous mettons à part les
émotions
de colère ou de dégoût que peut susciter chez cer
es la vue ou l’audition d’une œuvre d’art qui lui répugne. Le genre d’
émotion
que ressent un classique à propos d’un roman de Z
rouve indiqué : « Toutes les fois qu’un artiste vivement frappé d’une
émotion
quelconque… exprime cette impression par un procé
érêt subsiste en raison d’une pitié et d’une répulsion semblables à l’
émotion
qu’inspireraient des spectacles pathétiques réels
sthétique. A ses yeux, les deux formes de beauté « procurent une même
émotion
» (p. 25), ce qui l’amène à énoncer que l’esthéti
l’angle de la « dégénérescence ». Il écrivit aussi une Pathologie des
émotions
(Alcan, 1892). (NdE)
Chapitre III :Les
Émotions
I Dans le grand ouvrage qui nous occupe, l
est celle dont nous allons aborder l’étude177 ; elle a pour objet les
émotions
. Quoique l’auteur, dans sa préface, annonce qu’il
et l’on ne pourrait guère la souhaiter plus complète. Chaque espèce d’
émotions
est caractérisée avec soin, considérée dans ses e
ion laite en détail et par fragments, sous le titre spécial de chaque
émotion
, y gagne en précision. En un mot, on y retrouve t
puis dans ses Essays (t. 1, 1868), a fait du livre de M. Bain sur les
Emotions
une critique détaillée dont voici la substance. M
comme base de classification, les caractères les plus manifestes des
émotions
, tels qu’ils nous sont donnés subjectivement et o
ment. Au point de vue objectif, il s’en réfère au langage naturel des
émotions
et aux phénomènes sociaux qui en résultent. Au po
int de vue subjectif, il tient pour indécomposables et primitives les
émotions
que l’analyse de la conscience donne comme telles
omposables, et que l’analyse résout parfaitement. Il en doit être des
émotions
comme des actes intellectuels. Tout comme le conc
plus aisé, assurément, de comparer des animaux et des organes que des
émotions
; de là, une première difficulté. Une seconde, pl
itions de ce progrès : Il faudrait étudier l’évolution ascendante des
émotions
à travers le règne animal ; rechercher celles qui
’intelligence. Noter les différences qui existent sous le rapport des
émotions
, entre les races humaines inférieures et supérieu
et composées. 3. Observer l’ordre d’évolution et de développement des
émotions
, depuis la première enfance jusqu’à l’âge mûr. La
e enfance jusqu’à l’âge mûr. La comparaison de cette triple étude des
émotions
dans le règne animal, le progrès de la civilisati
aiment scientifique des phénomènes affectifs. L’ordre d’évolution des
émotions
donnerait leur ordre de dépendance mutuelle. On v
orent la justice et la pitié ; qu’elles connaissent à peine certaines
émotions
esthétiques, comme celles de la musique ; que l’a
uerons d’en ajouter une dernière : M. Bain porte à neuf le nombre des
émotions
simples. Faut-il croire qu’elles sont absolument
me conclusion sous une autre forme et d’une autre manière. Toutes les
émotions
simples ou composées avaient pour première source
e à un circuit nerveux fort étroit. Cette loi de diffusion fait que l’
émotion
se transmet par ondulations au cœur, à l’estomac,
, chacune à son tour. » C’est sur ces manifestations extérieures des
émotions
, sur leurs résultats et leurs caractères subjecti
ond cas, elle est dépensée, parce que les courants se combattent. Les
émotions
résultant de la loi de relativité : tels sont la
de la puissance ou de l’impuissance. A cette classe appartiennent les
émotions
qui, en voyage, résultent de la surprise ; la joi
orte : timidité, superstition, crainte panique, effroi religieux. Ces
émotions
relâchent les muscles, affaiblissent les fonction
onctions digestives, agissent sur la peau, les yeux, les cheveux. Les
émotions
tendres : affections bienveillantes, reconnaissan
t capables de continuité, surtout lorsqu’elles sont peu intenses. Les
émotions
personnelles (of self) : amour, estime et admirat
u millionnaire, du savant qui découvre, de l’artiste qui réussit. Les
émotions
irascibles. « Au lieu d’un plaisir engendrant un
« Au lieu d’un plaisir engendrant un plaisir comme dans le cas des «
émotions
tendres, nous avons ici une souffrance qui abouti
s, nous avons ici une souffrance qui aboutit à une souffrance. » Les
émotions
qui résultent de l’action (pursuit), comme dans l
par nature. L’exercice de l’intelligence produit un certain nombre d’
émotions
, tandis que les associations par contiguïté, fond
és sur les neuf titres qui précèdent sont simples, irréductibles, les
émotions
esthétiques et les émotions morales qui forment l
récèdent sont simples, irréductibles, les émotions esthétiques et les
émotions
morales qui forment les deux derniers groupes, so
Deux bons chapitres (xiii et xiv) sur la sympathie, l’imitation et l’
émotion
idéale, c’est-à-dire celle qui a pour cause de pu
des états corporels qui l’accompagnent. Ces deux lois expliquent les
émotions
contagieuses, la propagation du bâillement ou du
e le beau produit sur nous. Il y a un certain nombre de sentiments ou
émotions
que nous appelons esthétiques ; quelle en est la
ent. Tous nos sens, dit M. Bain, ne sont pas aptes à nous fournir des
émotions
esthétiques ; car il faut exclure de cette catégo
n volcan en éruption, les cimes alpestres, un ouragan, nous causent l’
émotion
idéale d’un pouvoir transcendant. La grandeur des
on et d’Aristote, de Shakespeare et d’Homère — qui nous suggère cette
émotion
. « La puissance humaine est le sublime vrai et li
trainte ou en accroissant la conscience de notre énergie, produit une
émotion
agréable dont le rire est une manifestation. Un s
recouvré momentanément l’usage de leurs membres, par suite de quelque
émotion
violente. Les émotions et les sensations tendent
l’usage de leurs membres, par suite de quelque émotion violente. Les
émotions
et les sensations tendent donc à produire des mou
que les muscles, peuvent recevoir la décharge. De là l’influence des
émotions
sur le cœur et les organes digestifs. Enfin la dé
i constituent la conscience. Les sensations excitent des idées et des
émotions
; celles-ci, à leur tour, éveillent d’autres idée
et des émotions ; celles-ci, à leur tour, éveillent d’autres idées et
émotions
et ainsi de suite ; c’est-à-dire que la tension q
u groupes de nerfs, quand ils nous procurent des sensations, idées ou
émotions
, engendre une tension équivalente dans quelques a
cachent leur colère sont les plus vindicatifs. Pourquoi ? parce que l’
émotion
s’accroît en s’accumulant. L’activité corporelle,
orelle, au contraire, la nécessité d’une vie d’efforts, affaiblit les
émotions
, parce que l’excitation nerveuse se dépense matér
ants. Vous riez. Pourquoi ? c’est que vous étiez en proie à une forte
émotion
, ou, physiologiquement parlant, votre système ner
interruption est survenue : la vue de cette chèvre ne peut causer une
émotion
égale à celle de la réconciliation des deux amant
celle de la réconciliation des deux amants ; il y a donc un surplus d’
émotion
qui doit s’écouler ; la décharge se produit par l
c : ce sont là autant d’exemples de la manière dont le trop plein des
émotions
peut se dépenser, et empêcher par suite qu’elles
te monographie psychologique. Revenons à M. Bain et à son analyse des
émotions
morales. Très-claire dans le détail, elle est plu
omposition d’éléments simples, a-t-il pu se produire pour l’homme des
émotions
morales nouvelles ? La réponse manque à ces quest
iments ne diffère du mien qu’en apparence et dans la forme. » 179.
Emotions
and Will, ch. i. 180. Ch. ii. 181. Physiology
dans leur complexité croissante, les deux modes de la notion et de l’
émotion
. L’art plastique recrée les sensations ; l’art li
ncore, par un détournement de leur destin premier, traduire certaines
émotions
d’origine sensuelle ou notionnelle. Mais les émot
duire certaines émotions d’origine sensuelle ou notionnelle. Mais les
émotions
les plus subtiles et les plus profondes sont recr
venus les raisonnements habituels, le rêveur regarde, réfléchit : son
émotion
a disparu. L’émotion est ainsi un état très insta
ts habituels, le rêveur regarde, réfléchit : son émotion a disparu. L’
émotion
est ainsi un état très instable et très rare de l
discerner les éléments, toute à sentir l’impression totale. Parfois l’
émotion
escorte un raisonnement, ou quelques paroles pron
que les amants connaissent, aux rares minutes de l’amour. Traduire l’
émotion
par des mots précis était évidemment impossible :
ar des mots précis était évidemment impossible : c’était décomposer l’
émotion
, donc la détruire. L’émotion, plus encore que les
emment impossible : c’était décomposer l’émotion, donc la détruire. L’
émotion
, plus encore que les autres modes vitaux, ne peut
être traduite directement, mais seulement suggérée. Pour suggérer les
émotions
, mode subtil et dernier de la vie, un signe spéci
es historiques fut acquis aux sons le pouvoir d’évoquer les profondes
émotions
de l’esprit ? Non point, certes, par une prédesti
ontinuelle de nouveaux langages musicaux : à chaque peuple, les mêmes
émotions
suggérées par des rythmes et des sons différents.
ains rythmes et sons à certains états passionnels de l’esprit. Dans l’
émotion
joyeuse, souvent la poussée des images devient pl
nt. Ainsi, et par maintes accordances telles, désormais secrètes, les
émotions
des premières âmes furent liées à ces signes. Le
naguère noté les lois dominantes. L’art musical, recréant la vie des
émotions
, devait obéir à ces lois : par elles il fut régi,
urent pleinement réalistes : ils n’ont point créé pour la musique des
émotions
nouvelles : ils ont recréé, plus vivantes, les ém
a musique des émotions nouvelles : ils ont recréé, plus vivantes, les
émotions
qui, dans l’habitude, poignaient leurs âmes. La s
un état plus complexe d’hétérogénéité. Sous l’habitude croissante les
émotions
s’affinent, se multiplient. C’est, d’abord, dans
l’espérance, le fougueux désir. Bientôt, s’épandent les nuances ; les
émotions
deviennent plus subtiles ; à chaque moment corres
lexité croissante des signes et du langage. Les rythmes, au début ; l’
émotion
produite seulement par les rapports de sons : c’e
ts de sons : c’est la Mélodie. Puis sous l’hétérogénéité montante des
émotions
, naît une forme plus complexe, l’emploi des accor
e leur place dans la mélodie. La mélodie est une musique produisant l’
émotion
par les rapports ce ses éléments : l’harmonie vér
sans cesse plus complexe, sous la complexité sans cesse plus vive des
émotions
: et chacun de ses termes acquit une valeur émoti
r émotionnelle plus précise, devint plus exclusivement le signe d’une
émotion
définie. A mesure que les âmes se développent, el
ivent pas intéresser en tant que sons, mais comme les représentants d’
émotions
artistiques. Mais un jour vient où, pour les âmes
éjà l’heure approche où les sons musicaux ne pourront plus produire l’
émotion
, s’ils sont directement entendus : leur caractère
opre de sons empêchera l’âme de les considérer comme de purs signes d’
émotions
. Une musique nouvelle deviendra nécessaire, écrit
musique nouvelle deviendra nécessaire, écrite, non jouée, suggérant l’
émotion
sans l’intermédiaire de sons entendus, la suggéra
i nous la lisons : et ses sonorités nous procurent plus entièrement l’
émotion
, sans l’intermédiaire de la voix. Enfin la Musiqu
imple et comprise par tout un peuple. Puis tels artistes créèrent des
émotions
qui devinrent incompréhensible aux masses : toujo
que s’affinait, décroissant le nombre des esprits pouvant recréer ces
émotions
supérieures. Aujourd’hui la hiérarchie naturelle
accents et des timbres. III Sous ces lois générales, l’art des
émotions
fut développé, depuis le jour où lésâmes ressenti
eloppé, depuis le jour où lésâmes ressentirent, d’abord, le mode de l’
émotion
. Que furent les premières émotions, et les premiè
ressentirent, d’abord, le mode de l’émotion. Que furent les premières
émotions
, et les premières musiques ? Nous pouvons savoir,
, et les premières musiques ? Nous pouvons savoir, seulement, que les
émotions
furent, au début, simples et peu nombreuses, fort
es et tambourins des Assyriens. Ces peuples traduisaient leurs naïves
émotions
par des mouvements sonores, sans nul souci de rec
ment, n’offre aucun sens aux oreilles des Arabes. Chez les Grecs, les
émotions
devinrent plus multiples et subtiles. Cependant l
subtiles. Cependant les Grecs n’étaient guère disposés aux très vives
émotions
: ils se contentèrent d’une musique purement ryth
s, formes mélodiques multiples, répondant à des formes spéciales de l’
émotion
. La musique des Grecs, assurément, ne nous serait
. Ils aperçurent que les divers genres et modes, par leur liaison aux
émotions
, avaient acquis la valeur, sans cesse plus précis
ils attribuèrent un caractère spécial : le diatonique fut assigné aux
émotions
graves et viriles ; le chromatique aux émotions p
nique fut assigné aux émotions graves et viriles ; le chromatique aux
émotions
plaisantes ; l’enharmonique aux émotions très viv
viriles ; le chromatique aux émotions plaisantes ; l’enharmonique aux
émotions
très vives et rapides. Ils reconnurent une valeur
angue musicale précise, qui seule permet une expression régulière des
émotions
. Chaque mélodie fut marquée d’un Ethos, ou caract
pressive, le plain-chant, traduction simple et profonde des premières
émotions
religieuses. La musique grecque avait été celle d
uvellement émues : elle avait été universelle. Tous avaient les mêmes
émotions
: tous purent comprendre le même langage musical
motions : tous purent comprendre le même langage musical recréant ces
émotions
. Au Moyen Age, la loi des différences croissantes
vanciers ne suffisaient plus à traduire la multiplicité naissante des
émotions
. Ils inventèrent des sons nouveaux : certaines no
ns de quartes et de quintes, qui aujourd’hui signifient pour nous les
émotions
les plus étranges et nous paraissent les plus dur
les plus dures, elles étaient, pour les âmes anciennes, le signe des
émotions
les plus naturelles. Pendant quatre siècles, null
ent doux et plaisant. Mais bientôt, sous raffinement ininterrompu des
émotions
, furent trouves de nouveaux accords. Ainsi naquit
it, tout proche, le contre-point, un effort à composer dans l’âme les
émotions
, par les alliances des motifs, et les emmêlements
gnes, appelant un vocabulaire précis, et leur rattachement défini à l’
émotion
qu’ils devaient traduire. Ils négligèrent la sign
ts, les cliquettes ; les carillons. Mais ces chansons exprimaient des
émotions
réelles, des émotions simples et naïves, cependan
es carillons. Mais ces chansons exprimaient des émotions réelles, des
émotions
simples et naïves, cependant plus fines que celle
oujours peu variés, d’autant plus expressifs dans le petit nombre des
émotions
diverses. Pendant que les savants compositeurs dé
osée, par une multitude de circonstances historiques, à ressentir les
émotions
. Elle y fut aidée par la réforme de Luther, dirig
ée à la musique par les contra-puntistes antérieurs. Il éprouvait des
émotions
très profondes : il les voulut traduire par le mo
fut conduit à exprimer dans la langue compliquée du contre-point des
émotions
fort peu compliquées, presque pareilles aux émoti
contre-point des émotions fort peu compliquées, presque pareilles aux
émotions
du peuple ; et pour parvenir à cette fin, il a mo
ofondément qu’il en a fait une musique nouvelle. Il a dit les états d’
émotions
sommaires, mais très intenses et sincères de son
e la primitive piété, quelques rêveries douloureuses. Pour rendre ces
émotions
; il a choisi des thèmes mélodiques clairs et bre
: ou bien il accumulait les modulations puissantes, aggravant ainsi l’
émotion
du thème à chacun de ses retours. Il a, dans la b
aint-Mathieu, limitant des récitatifs qui recréent, comme des mots, l’
émotion
religieuse, c’est le chœur initial et le chœur fi
pages31 ? Bach avait créé la musique moderne : il lui avait donné les
émotions
qu’elle devait exprimer, et la langue où elle les
devait exprimer, et la langue où elle les devait exprimer. Les mêmes
émotions
furent recréées dans le même langage, par les mus
naturelles qui avaient modifié les âmes. Au dix-huitième siècle, les
émotions
n’avaient point cessé être naïves et simples t el
s esprits. Les œuvres de Joseph Haydn sont le plus parfait poème de l’
émotion
élégante, coquette et naïve. Parfois déjà, dans l
nés. Celui-là, cependant, éprouvait avec une intensité singulière les
émotions
, profondes et polies, de son pays et de son temps
ourd’hui nous reposent de nos démocratiques bruyances, ils disent les
émotions
de leur âge, dans la langue que leur avaient fait
musicien dans l’âme duquel ont vécu, précises et réelles, toutes les
émotions
humaines, toutes absolument ; un Dieu donc, puisq
ouver de semblables. Les deux héros se regardent en face, suffoqués d’
émotion
, mais presque se défiant l’un l’autre. La phrase
ythme avec une vivacité croissante. Richard Wagner a le secret de ces
émotions
excessives qu’aucune parole ne rendrait. Le duo d
rôle de Kurwenal, et merveilleusement soutenu en sa bonhomie forte. L’
émotion
même de l’écuyer revêt une forme à soi, franche e
conceptions les plus hautes, les plus philosophiques, autant que les
émotions
exquises et charmantes ? Le fragment de Siegfried
Chapitre quatrième Les
émotions
proprement dites. L’appétit comme origine des émo
quatrième Les émotions proprement dites. L’appétit comme origine des
émotions
et de leurs signes expressifs. I. Nature des é
origine des émotions et de leurs signes expressifs. I. Nature des
émotions
proprement dites. — II. Expression des émotions.
ifs. I. Nature des émotions proprement dites. — II. Expression des
émotions
. Explication biologique. — III. Explication physi
tion biologique. — III. Explication physiologique de l’expression des
émotions
. — IV. Explication psychologique de l’expression
ion des émotions. — IV. Explication psychologique de l’expression des
émotions
. — V. Explication sociologique de l’expression de
ssion des émotions. — V. Explication sociologique de l’expression des
émotions
. — VI. Interprétation des signes. I Nature d
sion des émotions. — VI. Interprétation des signes. I Nature des
émotions
proprement dites. Le mot même d’émotion indiqu
signes. I Nature des émotions proprement dites. Le mot même d’
émotion
indique un mouvement de l’âme, motus animi, comme
un mouvement de l’âme, motus animi, comme disaient les anciens, et l’
émotion
peut se définir un changement soudain apporté dan
e impression agréable ou pénible est bien la condition ordinaire de l’
émotion
, mais, à vrai dire, l’émotion proprement dite ne
le est bien la condition ordinaire de l’émotion, mais, à vrai dire, l’
émotion
proprement dite ne commence qu’avec la modificati
, par exemple, agissent différemment sur le cours de la conscience. L’
émotion
est donc, en définitive, le changement soudain ap
ue, du plaisir et de la douleur dans le domaine mental. Il y a dans l’
émotion
un ouragan intérieur ; en même temps il y a un ou
ents corporels qui le précèdent, l’accompagnent et le suivent ; toute
émotion
, au lieu de borner ses effets perturbateurs à la
enant, au point de vue psychologique, quel est l’élément primitif des
émotions
? Est-ce le mouvement de la pensée qui explique c
sée qui explique celui de la volonté et de l’appétit, conséquemment l’
émotion
? Ou, au contraire, est-ce ici encore la volonté
rimordial ? Certains psychologues ont cherché la première origine des
émotions
dans le domaine de l’intelligence et ont voulu le
dans la passion que son effet intellectuel. Pour lui, ce n’est pas l’
émotion
, par exemple la frayeur causée par une bête féroc
e des conséquences, idée de la défense immédiate, etc., — qui cause l’
émotion
. Herbart confond l’effet avec la cause. Wundt, lu
’aperception, c’est-à-dire la saisie des objets par l’intelligence. L’
émotion
n’est plus alors, selon lui, en son origine, que
ussi Wundt aboutit à faire de la surprise, comme Bain et Descartes, l’
émotion
fondamentale. « On peut, dit-il, regarder comme l
ntale. « On peut, dit-il, regarder comme la forme la plus simple de l’
émotion
l’état qui se manifeste au dedans de nous à la pe
’effroi, et fait qu’on tressaille visiblement. Wundt en conclut que l’
émotion
élémentaire est la surprise, « qui se comporte, à
raît point encore aboutir aux éléments véritables et primordiaux de l’
émotion
. Wundt ne s’est pas demandé si, au lieu de ramene
donc considérer l’étonnement, avec Descartes, Bain et Wundt, comme l’
émotion
vraiment primitive. Descartes a beau dire : « L’é
ractères de l’effort intellectuel, de l’effort musculaire, enfin de l’
émotion
qui accompagne la crainte. L’étude des effets phy
ur s’écarter de l’objet, on pour s’approcher de l’objet nutritif. Les
émotions
, en dernière analyse, sont donc des mouvements in
t, d’autre part, aux organes où ils s’expriment. II Expression des
émotions
. Explication biologique. Diderot a dit : « Tou
; mais alors, remarque Darwin, il y a tension de la volonté contre l’
émotion
, et ce conflit interne s’exprime encore fidèlemen
. Le principe biologique qui, selon Darwin, explique l’expression des
émotions
, c’est l’hérédité des habitudes. D’abord utiles p
raîne avec elle des désavantages accidentels. Ainsi, durant une forte
émotion
comme la crainte, il y a usure de substance dans
ssociés ensuite avec ceux de l’effort en général, et, de là, avec les
émotions
où la peine entre comme élément. Voilà pourquoi n
t les limites. III Explications physiologiques de l’expression des
émotions
Au point de vue physiologique, la loi qui unit
sion des émotions Au point de vue physiologique, la loi qui unit l’
émotion
à ses signes extérieurs est la même qui régit tou
duits liquides dans le tube intestinal ; le cœur bat plus vite dans l’
émotion
ou parfois s’arrête, et cette influence a lieu pa
ennent alors les signes les plus extérieurs et les plus visibles de l’
émotion
: une brûlure au doigt contracte les traits du vi
re avis, qu’une conséquence particulière de la loi d’équivalence. Les
émotions
très violentes, par la réaction qu’elles produise
’en pensent pas si long, rougissent elles-mêmes sous l’influence de l’
émotion
, il est bien plus raisonnable d’admettre, avec Wu
otion, il est bien plus raisonnable d’admettre, avec Wundt, que toute
émotion
, excitant vivement le cœur, produit dans les vais
e l’innervation vaso-motrice, phénomène compensateur qui accompagne l’
émotion
cardiaque. Il y a là une série de métamorphoses n
dans les extrémités inférieures, devenues plus légères. S’il y a une
émotion
un peu plus violente, l’inclinaison de la balance
e sang. De là ces effets de bascule qui se produisent dans toutes les
émotions
et qui résultent de leur propagation à tous les g
isme. Warner, lui, a soigneusement étudié les effets produits par les
émotions
sur la nutrition, ce qu’il appelle les signes tro
ux, des nerfs ganglionnaires, de la circulation et de la nutrition, l’
émotion
produit une excitation également générale des ner
s effets différents produits par le caractère agréable ou pénible des
émotions
. D’après lui, l’énergie du sentiment, quelle qu’e
e même accorder à Mosso que la quantité seule, et non la qualité de l’
émotion
, « pèse sur la balance de l’expression. » Non ; i
hologique, et essayons de remonter ainsi jusqu’à l’effet premier de l’
émotion
agréable ou de l’émotion douloureuse. IV Expli
remonter ainsi jusqu’à l’effet premier de l’émotion agréable ou de l’
émotion
douloureuse. IV Explication psychologique de l
tion douloureuse. IV Explication psychologique de l’expression des
émotions
Si les physiologistes avaient considéré les ém
xpression des émotions Si les physiologistes avaient considéré les
émotions
dans leurs éléments psychologiques, ils se seraie
as un seul changement mental qui ne soit, à divers degrés, sensation,
émotion
et volition, pas plus qu’il n’y a de mouvement po
es sont les signes ou plutôt l’exécution même. C’est dans l’effet des
émotions
non sur l’intelligence, mais sur l’activité primo
isir, vous aurez la répulsion consciente et le désir. Telles sont les
émotions
primitives, avec le mouvement général du corps qu
nque d’adaptation préalable et de la résistance que rencontre alors l’
émotion
de la joie ; cette résistance est une peine, qui
n, qu’il s’est associé ensuite avec le sentiment d’effort et avec les
émotions
où la peine entre comme élément : ces deux explic
ou de contraction organique qui est le vrai générateur du langage des
émotions
. V Explication sociologique de l’expression de
ngage des émotions. V Explication sociologique de l’expression des
émotions
Passons maintenant aux considérations, d’ordin
l, c’est-à-dire ne soient pas le siège de sensations rudimentaires, d’
émotions
vagues et d’appétitions aveugles. Rappelons-nous
être sentie comme peine ou plaisir rudimentaire : c’est le germe de l’
émotion
diffuse. Enfin, toutes les parties ayant le pouvo
vivantes, prend donc la triple forme d’une solidarité d’excitation, d’
émotion
et de réaction. On peut résumer cette communicati
ier qui se sent menacé dans sa vie. Quand votre voix est tremblante d’
émotion
, votre corps tout entier tremble en ses moindres
sorte d’électricité par influence à laquelle on a justement comparé l’
émotion
: de là les passions soudaines et les soudains em
t pas étonnant que le violon rappelle une voix humaine et exprime des
émotions
très complexes, tandis que la flûte rappellera pl
ugmente notre activité et repousser ce qui la diminue : la langue des
émotions
, qu’elles soient physiques ou morales, n’a donc a
es. Ce concert, cette société est si bien ie caractère essentiel de l’
émotion
et de son langage, que c’est l’absence même d’acc
entre toutes les parties de l’organisme qui nous fait distinguer les
émotions
feintes des véritables. Par exemple, dans la comé
en dehors. Il y a donc, à la fois, interversion du vrai courant de l’
émotion
et contradiction de témoignages entre les divers
autre indifférence. Inversement, quand on s’efforce de dissimuler une
émotion
réelle, il est bien difficile que le courant de l
simuler une émotion réelle, il est bien difficile que le courant de l’
émotion
, qui ne peut alors s’épancher par l’expression mi
e s’est-il passé ? Celui qu’elle aime vient d’entrer dans le salon. L’
émotion
qui ne se dépense pas par sa voie directe se dépe
bles chez les autres. Par une sorte de réponse ou de choc en retour l’
émotion
de notre voisin nous est revenue. En voyant les m
s grande l’espèce de sonorité interne par laquelle un être répond à l’
émotion
d’autrui. Et pourquoi cette sonorité devient-elle
rveau humain ? Là, toute idée tendant à se réaliser, l’idée seule des
émotions
d’autrui devient elle-même une émotion. Chaque êt
se réaliser, l’idée seule des émotions d’autrui devient elle-même une
émotion
. Chaque être alors, grâce à la pensée, ne vit plu
ers. 53. « L’aperception, dit-il, est la source psychologique des
émotions
ou mouvements de l’Âme. » (Psychologie physiologi
hez lui. Ces muscles se contractent encore sous l’influence des mêmes
émotions
(terreur extrême) qui font hérisser les poils des
iers échelons de l’ordre auquel l’homme appartient. » (Expression des
émotions
, p. 335). L’explication de Darwin est quelque peu
c, âpre, pénétrant, poignant, piquant, écrasant, etc. 62. « Quand l’
émotion
est violente, dit Mantegazza (p. 70), elle peut t
Chapitre premier La solidarité sociale, principe de l’
émotion
esthétique la plus complexe I. La transmission
ipe de l’émotion esthétique la plus complexe I. La transmission des
émotions
et leur caractère de sociabilité. — Transmission
dans l’art ? La pitié. — La vengeance. 5° Transmission indirecte des
émotions
par l’intermédiaire des signes. L’expression. II.
ecte des émotions par l’intermédiaire des signes. L’expression. II. L’
émotion
esthétique et son caractère social— L’agréable et
t. — La solidarité sociale et la sympathie universelle, principe de l’
émotion
esthétique la plus complexe et la plus élevée. —
est un état d’âmes, un phénomène de sympathie et de sociabilité. — L’
émotion
esthétique et l’émotion morale. III. L’émotion ar
phénomène de sympathie et de sociabilité. — L’émotion esthétique et l’
émotion
morale. III. L’émotion artistique et son caractèr
et de sociabilité. — L’émotion esthétique et l’émotion morale. III. L’
émotion
artistique et son caractère social. L’objet de l’
pour nous faire sympathiser avec d’autres vies et produire ainsi une
émotion
d’un caractère social. — Eléments de l’émotion ar
et produire ainsi une émotion d’un caractère social. — Eléments de l’
émotion
artistique. 1° Plaisir intellectuel de reconnaîtr
et moyen de l’art. — Le but le plus haut de l’art est de produire une
émotion
esthétique d’un caractère social. Ressemblance et
omorphisme et le sociomorphisme dans l’art. I — La transmission des
émotions
et leur caractère de sociabilité La transmissi
un point, tendent essentiellement à se propager. La transmission des
émotions
entre les organismes peut avoir lieu d’une manièr
gonflement et une rougeur très apparents13. » 2° La transmission des
émotions
, qui s’accomplit ainsi à distance d’un système ne
traire. Chacun de nous a éprouvé, les romanciers ont souvent décrit l’
émotion
profonde que peut faire ressentir le plus léger c
vèle le plus sûrement la mort. Laura Bridgman se souvient encore de l’
émotion
horrible qu’elle ressentit, toute petite, au touc
e remarque Bain, le toucher est toujours sous-entendu dans toutes les
émotions
tendres, pourquoi chaque créature est disposée à
volution, un rôle considérable dans la transmission des sensations et
émotions
. Ce rôle est évident chez les sociétés animales ;
ment des faits qui passent inaperçus chez les personnes moyennes14. L’
émotion
esthétique est la plus immatérielle et la plus in
on esthétique est la plus immatérielle et la plus intellectuelle, des
émotions
humaines ; les organes à l’aide desquels elle se
ou esthétique, etc. C’est que le caractère agréable ou pénible d’une
émotion
provient, non du premier état mental qui lui sert
utre les moyens directs, il y a des moyens indirects de transmettre l’
émotion
qui jouent un rôle toujours plus marqué entre les
i primitivement ne pouvait transparaître au dehors que dans les cas d’
émotion
vive, peut constamment se faire jour. En d’autres
la primitive solidarité inconsciente des systèmes nerveux. II — L’
émotion
esthétique et son caractère social Dans l’étud
cience, bien plus que la sensation brute, qui explique et constitue l’
émotion
esthétique. Celle-ci est, selon nous, un élargiss
davantage lorsqu’il a été soumis à des excitations sensorielles. Les
émotions
esthétiques peuvent avoir une influence non seule
iverses parties du moi nous a semblé constituer le premier degré de l’
émotion
esthétique ; la solidarité sociale et la sympathi
et la sympathie universelle va nous apparaître comme le principe de l’
émotion
esthétique la plus complexe et la plus élevée. D’
hétique la plus complexe et la plus élevée. D’abord, il n’y a guère d’
émotion
esthétique sans une émotion sympathique, et pas d
la plus élevée. D’abord, il n’y a guère d’émotion esthétique sans une
émotion
sympathique, et pas d’émotion sympathique sans un
y a guère d’émotion esthétique sans une émotion sympathique, et pas d’
émotion
sympathique sans un objet avec lequel on entre en
, qu’on revêt d’une certaine unité et d’une certaine vie. Donc, pas d’
émotion
esthétique en dehors d’un acte de l’intelligence
émeuvent, nous font sympathiser avec eux, par cela même éveillent des
émotions
esthétiques. Un simple rayon de soleil ou de lune
’élevant, le sentiment du beau devient de plus en plus impersonnel. L’
émotion
morale la plus haute est, elle aussi, une émotion
plus impersonnel. L’émotion morale la plus haute est, elle aussi, une
émotion
sociale, mais elle se distingue de l’émotion esth
ute est, elle aussi, une émotion sociale, mais elle se distingue de l’
émotion
esthétique par le but qu’elle poursuit et impose
ctif, et, comme dit Kant, téléologique. Sans exclure entièrement de l’
émotion
esthétique l’activité et même la finalité, nous a
’activité et même la finalité, nous avons cependant reconnu que cette
émotion
est le sentiment d’une solidarité déjà existante,
ique, comme la morale, doit chercher ce qui ne périra pas. III — L’
émotion
artistique et son caractère social Nous avons
— L’émotion artistique et son caractère social Nous avons vu que l’
émotion
esthétique, causée par la beauté, se ramène en no
elligence, volonté) ; maintenant, de quelle manière définirons-nous l’
émotion
artistique, celle que cause l’art ? L’art est un
touche dans toute description littéraire ou reproduction de l’art. L’
émotion
artistique est donc, en définitive, l’émotion soc
eproduction de l’art. L’émotion artistique est donc, en définitive, l’
émotion
sociale que nous fait éprouver une vie analogue à
e que c’est que d’aimer, l’artiste vous forcera à éprouver toutes les
émotions
de l’amour ; comment ? en vous montrant un être q
r fond, ne sont autre chose que des manières multiples de condenser l’
émotion
individuelle pour la rendre immédiatement transmi
r la fiction, pour multiplier à l’infini la puissance contagieuse des
émotions
et des pensées. Par cette fiction dont se servent
ce milieu, l’induction réciproque multiplie l’intensité de toutes les
émotions
et celle de toutes les idées, comme il arrive sou
nature, ou enfin aux êtres fictifs créés par l’imagination humaine. L’
émotion
artistique est donc essentiellement sociale ; ell
arge et universelle. Le but le plus haut de l’art est de produire une
émotion
esthétique d’un caractère social. 13. Pierre
logique, il n’est pas étrangede supposer avec M. Ochorowiez que toute
émotion
, tout sentiment et bien des idées même pourraient
es ; aussi, pour expliquer les sentiments supérieurs, par exemple les
émotions
esthétiques, morales, sociales, ce n’est plus au
us large. Selon nous, le vrai thème simple, que toute motion et toute
émotion
suppose, c’est l’appétition. Les sentiments les p
t l’appétition. Les sentiments les plus intellectuels sont composés d’
émotions
sensitives, les unes individuelles, les autres an
nt de la pensée. Il y a une base sensitive et motrice jusque sous les
émotions
morales et sociales, qui ont pour effet la conser
succinctement en revue les catégories supérieures de sentiments et d’
émotions
; nous les verrons s’expliquer par les mêmes lois
le désintéressement est la force prédominante de l’idée d’autrui. Les
émotions
vraiment désintéressées offrent ainsi un caractèr
même temps que d’intelligence. Par cela même aussi peuvent naître les
émotions
morales, attachées à l’idée même de la société un
ées à l’idée même de la société universelle et de ses fins. Quant aux
émotions
religieuses, ce sont les émotions morales et soci
iverselle et de ses fins. Quant aux émotions religieuses, ce sont les
émotions
morales et sociales s’élargissant jusqu’à embrass
universalité des êtres et leur principe. Il est une dernière classe d’
émotions
qui demanderait une longue étude et dont nous ne
longue étude et dont nous ne pouvons dire ici que quelques mots : les
émotions
esthétiques, ainsi appelées parce qu’elles sont l
re ou pour agir. C’est donc là que les lois de la sensibilité et de l’
émotion
se montrent dans leur libre jeu. Une émotion agré
e la sensibilité et de l’émotion se montrent dans leur libre jeu. Une
émotion
agréable peut naître de sensations relativement i
’apercevons ni les relations externes ni les éléments internes. Cette
émotion
n’est pas encore nettement esthétique, à moins qu
soi ; on commence alors à sentir esthétiquement. La seconde classe d’
émotions
esthétiques est celle où le sentiment est détermi
par le Créateur éprouve une vibration et rend un son proportionné à l’
émotion
que la nature sensible de l’homme imprime à son c
ni parole, mais un déchirement convulsif du cœur qui éclate, quand l’
émotion
de l’homme est modérée et habituelle, l’homme se
rt pour l’exprimer d’un langage simple, tempéré et habituel comme son
émotion
. Quand l’émotion, au contraire, est extrême, exal
r d’un langage simple, tempéré et habituel comme son émotion. Quand l’
émotion
, au contraire, est extrême, exaltée, infinie sur
art chante pour un de nos sens, quand l’enthousiasme, qui n’est que l’
émotion
de sa suprême puissance, saisit l’artiste. L’art
de ces trois phénomènes et de ces trois images il sort pour nous une
émotion
, et que de cette immense plaine d’épis il ne sort
présente, le cœur sympathise, la mémoire se déplie, l’image surgit, l’
émotion
naît, avec l’émotion naît la poésie dans l’âme. V
pathise, la mémoire se déplie, l’image surgit, l’émotion naît, avec l’
émotion
naît la poésie dans l’âme. Vous pouvez chanter l’
t sur vos lèvres, le silence ou le vers sont seuls à la mesure de vos
émotions
! Voilà une des poésies de la terre ! Nous ne fin
nes diurnes ou nocturnes de notre séjour terrestre. Tout ce qui a son
émotion
a sa poésie. Tout ce qui a sa poésie demande à êt
dit-on souvent. Nous répondons en deux mots : parce qu’elle a plus d’
émotion
pour nos yeux, pour notre pensée, pour notre âme.
roduisent en nous une première impression de plaisir ou de terreur. —
Émotion
! Ensuite, elle est transparente, elle ressemble
geantes, roulant tantôt la lumière, tantôt la nuit dans ses vagues. —
Émotion
! Elle est immense, et elle imprime par son étend
s limite une idée de grandeur démesurée qui fait penser à l’infini. —
Émotion
! Ses vagues, quand elles lèchent sans bruit la g
la respiration douce du sommeil d’un enfant sur le sein de sa mère. —
Émotion
! Quand elle écume, au lever d’un jour d’été, sou
nnements harmonieux de l’onde qui commence à frissonner sur le feu. —
Émotion
! Quand elle s’accumule en montagnes humides sous
es nuages et les tremblements de la terre qui déracinent les cités. —
Émotion
! Si un navire en perdition apparaît et disparaît
les algues, tremblant de reconnaître un époux, un père ou un fils. —
Émotion
! Si une voile dérive par un jour serein du port,
autre terre, d’autres soleils, d’autres hommes, d’autres destinées. —
Émotion
! Si une flotte dont on attend le retour montre a
mort pour la patrie, de la gloire et du deuil assiégent la pensée. —
Émotion
! Si la mer est peuplée de barques de pêcheurs co
r une à une les lampes des phares, étoiles terrestres des matelots. —
Émotion
! Si la mer est vide, on songe à l’espace qu’aucu
aboure ses vagues pour on ne sait quelle moisson de vie ou de mort. —
Émotion
! Si l’œil cherche à sonder le lit murmurant de c
sent, ou rampent, ou nagent dans les mystères de ce monde des eaux. —
Émotion
! Enfin, si on calcule par la pensée l’incalculab
la supputation des siècles et on a quelque sentiment de l’étendue. —
Émotion
! Toutes ces émotions éparses ou réunies forment
iècles et on a quelque sentiment de l’étendue. — Émotion ! Toutes ces
émotions
éparses ou réunies forment pour l’homme la poésie
lère, le mugissement, la cadence de l’élément dont son âme, à force d’
émotions
montées de l’abîme à ses sens, contracte un momen
qui est du domaine de la prose ? Nous trouverions partout que c’est l’
émotion
qui est la mesure de la poésie dans l’homme ; que
arce que la vertu est au fond la plus forte, comme la plus divine des
émotions
. XIV Voilà pourquoi les vrais poëtes chante
s se trompent même pour leur gloire. À talent égal, le son que rend l’
émotion
du bien et du beau est mille fois plus intime et
elle il convient de commencer, portera sur les moyens employés et les
émotions
produites. « Quelles sont les émotions que l’ense
sur les moyens employés et les émotions produites. « Quelles sont les
émotions
que l’ensemble des œuvres de tel auteur suscite,
t l’étude psychologique du poète. Un critique littéraire estimerait l’
émotion
« esthétique » ; le psychologue dégagera les émot
ire estimerait l’émotion « esthétique » ; le psychologue dégagera les
émotions
« ordinaires » de conservation, de sympathie, qui
r aucun esthéticien (p. 31). Elle n’est rien moins que de savoir si l’
émotion
esthétique est quelque chose de spécial, ou si el
cial, ou si elle ne serait pas simplement une « forme inactive » de l’
émotion
ordinaire, chacune de nos émotions pouvant tour à
plement une « forme inactive » de l’émotion ordinaire, chacune de nos
émotions
pouvant tour à tour devenir esthétique, et résult
sintéressé, il sent bien que l’art doit avoir sa marque propre, que l’
émotion
esthétique se distingue en quelque chose des émot
ue propre, que l’émotion esthétique se distingue en quelque chose des
émotions
ordinaires, et il recourt, pour se tirer d’embarr
croyons, écrit-il (p. 36), qu’il faudra à l’avenir distinguer dans l’
émotion
ordinaire (non plus esthétique) : d’une part, l’e
, quand elles comprennent le moi comme sujet souffrant et joyeux. » L’
émotion
esthétique aurait alors ceci de particulier, que,
ù je ne ressens ni terreur, ni colère, ni pitié, et qui n’est pas une
émotion
ordinaire transformée. Les arts se distinguent pa
matériel est l’action humaine, appellent nécessairement un cortège d’
émotions
ordinaires, pénibles ou joyeuses, qui n’y prennen
ur d’art », il ne suffit point de noter la qualité ou la quantité des
émotions
accessoires que suscite l’œuvre, et il ne s’agit
mpathie ou d’ardent patriotisme ; il faut étudier la langue même de l’
émotion
, le rapport choisi entre les perceptions qui en s
de philosophie pure1. Aussi bien M. H. avait-il raison de relever les
émotions
accessoires auxquelles chaque poète fait le plus
hoc est à mesurer ». « L’effet de l’œuvre, écrit-il (p. 167), étant l’
émotion
qu’elle suscite, et cette émotion accompagnant l’
l’œuvre, écrit-il (p. 167), étant l’émotion qu’elle suscite, et cette
émotion
accompagnant l’image sensible de son contenu dans
ment, une musique légère et très fine, admettant le comique, et d’une
émotion
discrète. Là un Loge inimitable, M. Vogl. Le 25,
squement dans la troisième manière du Maître, nous jette au plein des
émotions
multiples où transperce le drame … Cette fois, Ma
œuvre, ce drame si simple, où, plus qu’en Tannhaeuser et Lohengrin, l’
émotion
est sincère et profonde. Nous donnerons quelque i
qu’à l’ordinaire souffrant : alors son âme, longuement accoutumée aux
émotions
, fut — sous l’influence encore de maints embarras
encore de maints embarras matériels, — très saisie par des multiples
émotions
: le maître les recréa volontairement, les promut
oi donc ! gémit le poète — et la musique ne dit point son cri, mais l’
émotion
qu’il en a, douloureuse et désespérée — Pouvoir,
l’Art un rôle très net. Musicien, il devait éprouver et traduire des
émotions
. Il les a éprouvées toutes, toutes absolument, et
ut allongée, les retours, les codas furent supprimées, sauf lorsque l’
émotion
requérait des figures telles, ou quelques structu
oint, il le destina à traduire les marches simultanées, dans l’âme, d’
émotions
diverses. Ici encore, suppression, aussitôt, des
s71 : là, nulle règle cruelle, et le droit de ne point développer les
émotions
au-delà de leur mesure vécue. Toutefois, et même
symphonies, la tâche de Beethoven (je n’ai point à mentionner ici les
émotions
qu’il a exprimées) demeure tout admirable. Il a v
sibles ; l’une personnelle, traduisant, dans le minutieux détail, les
émotions
d’une âme individuelle ; l’autre exprimant les ém
x détail, les émotions d’une âme individuelle ; l’autre exprimant les
émotions
générales, totales, d’une masse humaine, la résul
lles de foule. Le Mage Divin Beethoven comprit que, à la traduction d’
émotions
personnelles et intimes, seyait seulement une mus
e assistance ? A une foule peuvent être offerts seulement les grosses
émotions
d’une foule : l’orchestre, jusque le jour où il d
est à dire, uniquement, les grandes passions collectives, les blocs d’
émotions
généraux. Ainsi les œuvres orchestrales de Beetho
exprimaient point des notions précises, elles dirigeaient seulement l’
émotion
, indiquant sa nature exacte. Un quatuor de Beetho
indiquant sa nature exacte. Un quatuor de Beethoven nous suggère des
émotions
définies ; mais le maître nous a laissés libres d
ions définies ; mais le maître nous a laissés libres de choisir à ces
émotions
les causes, le siège, les accompagnements notionn
péra de Gluck, au contraire, et sans rien exprimer d’autre, sinon des
émotions
, — nous indique, au moyen des paroles, la situati
ste, le héros imposé par le livret de l’œuvre. Recréer exactement des
émotions
réelles au moyen d’une langue musicale instituée,
musical des significations un peu rapides, tôt perdues. Et comme les
émotions
étaient, au dix-huitième siècle, adorablement sim
st enfui ; les âmes s’aggravent, à mesure que le siècle va. Voici les
émotions
plus fortes exprimées par Christophe Glück ; et d
tre, autant que chez Glück — à ce que la musique recrée seulement les
émotions
définies du personnage en scène ; des opéras rigo
d’analyse jusque là insoupçonnée : avec cela, un très petit nombre d’
émotions
, les mêmes sans cesse traduites, et par les mêmes
musique employés à recréer, suivant leurs nuances profondes, ces cinq
émotions
. Un chef-d’œuvre tel, que les psychologues y pour
grandit le sentiment de leurs forces externes. Dans le même temps les
émotions
acquirent une intensité plus vive ; mais elles pe
Sous ces influences mentales fut instituée la musique romantique. Les
émotions
par elles recréées sont toujours très intenses ;
int mettre ces progrès au service de l’art. Ils tentèrent recréer des
émotions
non réelles dans la vie coutumière, impuissantes
mes ; mais point davantage en ses œuvres sérieuses il n’a exprimé une
émotion
réelle. Pareillement. Berlioz, incapable d’émotio
il n’a exprimé une émotion réelle. Pareillement. Berlioz, incapable d’
émotion
, mais exemplaire dramaturge romantique, s’exténua
air avisé d’un négociant, que la musique, si elle ne répond pas à des
émotions
, doit, sans vaines recherches savantes, être seul
compositeur Jacques Offenbach ? Celui-là, du moins, a créé une vie d’
émotions
spéciale. Son œuvre, close encore naguère à notre
risiennes. Entre les deux musiques, dont l’une exprime et analyse les
émotions
d’un individu, dont l’autre recrée les émotions c
xprime et analyse les émotions d’un individu, dont l’autre recrée les
émotions
collectives de masses humaines, Offenbach a, cons
par Bach, et par Grétry, et par Beethoven, à la recréation affinée d’
émotions
délicates, elle demeure précieuse seulement comme
, voulut restituer, par les moyens d’elle comme de toute musique, les
émotions
très subtiles de son âme. Je voudrais dire encore
flit dynamique et sélection dans les plaisirs et les peines, dans les
émotions
, dans les pensées, dans les états de conscience d
e étant ainsi, sous certains rapports, une répétition des sensations,
émotions
, pensées, accompagnée de mouvements cérébraux et
que, c’est-à-dire qu’elle suppose le phénomène mental élémentaire : l’
émotion
suivie de réaction motrice, la sensation suivie d
isposition fonctionnelle », chez l’être vivant, suppose elle-même des
émotions
plus ou moins élémentaires et des efforts élément
s les cellules vivantes, c’est à nos yeux l’appétit, accompagné d’une
émotion
plus ou moins agréable ou pénible, concomitante d
vec l’activité. D’une part, l’esprit se représente moins aisément les
émotions
que les perceptions et idées ; d’autre part, il e
il y a des distinctions nécessaires à établir. Il est très vrai que l’
émotion
sert à produire le souvenir, mais pourquoi ? parc
ue l’émotion sert à produire le souvenir, mais pourquoi ? parce que l’
émotion
s’accompagne de mouvements caractérisés, intenses
rganisme, puis dirigés et coordonnés par la volonté ; conséquemment l’
émotion
ouvre aux courants nerveux des voies nouvelles, p
ace sans exciter notre attention et sans laisser de trace. Mais, si l’
émotion
sert à produire le souvenir en ouvrant des voies
de la nature abstraite et superficielle des signes ou symboles ; les
émotions
, au contraire, sont des états généraux et profond
les à reproduire qu’une simple esquisse de nature intellectuelle. Les
émotions
sont le retentissement affectif des états de cons
ts de conscience ; il faut que ces états se renouvellent pour que les
émotions
reparaissent ; et encore faut-il qu’ils se renouv
conscience primitifs sont donc ou des actes ou des sensations, et les
émotions
sont des intermédiaires. A vrai dire, le souvenir
effets en sens inverse : — pensée, mouvements de réaction corporelle,
émotion
psychique, — et c’est alors seulement que je puis
nous sympathisons avec nous-mêmes par l’intermédiaire des mouvements,
émotions
et pensées qui aboutissent à ressusciter tel sent
l y a toutefois une différence importante entre les sensations et les
émotions
, sous le rapport de leurs formes vives et de leur
ation. Le contraste est nécessairement beaucoup moins accusé pour les
émotions
et états affectifs, comme tels, puisqu’ils sont t
antes et de tous les mouvements concomitants pour ne considérer que l’
émotion
en elle-même. Ces remarques sont importantes pour
e degré d’influence que les idées peuvent avoir sur la production des
émotions
. Une simple idée, causée par l’excitation des cen
moins faible ; si l’idée est intense, vive, claire, elle produit une
émotion
plus intense et plus vive. Cette force émotionnel
ée enveloppe une représentation plus distincte de mouvements et que l’
émotion
elle-même est plus aisément réductible à des mouv
ements. Ainsi l’idée du grincement de dents peut aisément provoquer l’
émotion
même ; c’est qu’ici les éléments moteurs sont plu
t dessinés par l’imagination et effectués par la volonté, l’idée et l’
émotion
se suggèrent aisément. Quand, au contraire, il s’
laires et intérieurs, comme dans la faim ou la soif, l’idée éveille l’
émotion
avec difficulté. Quand nous pensons à la faim apr
états de conscience, 2° le mouvement organique, et de produire ainsi
émotion
et motion. Les idées mêmes de telle émotion et de
que, et de produire ainsi émotion et motion. Les idées mêmes de telle
émotion
et de tel acte moteur rentrent dans cette conditi
ondition générale ; les idées les plus fortes sont donc les idées des
émotions
et des volitions ; ce sont aussi celles qui peuve
tions. Enfin on a tort de ne pas distinguer, dans cette question, les
émotions
physiques et les émotions morales. Autant les pre
ne pas distinguer, dans cette question, les émotions physiques et les
émotions
morales. Autant les premières sont difficiles à r
à intensité égale. Ici encore, selon nous, il faudrait distinguer les
émotions
physiques et les émotions morales. Le mal physiqu
ore, selon nous, il faudrait distinguer les émotions physiques et les
émotions
morales. Le mal physique est bien vite oublié, ma
conservation des idées. S’il est vrai, comme nous l’avons dit, que l’
émotion
et la réaction motrice soient les deux « facteurs
e. Mais la mémoire proprement dite est dans les sentiments, appétits,
émotions
fondamentales ; aussi est-là ce qui offre le plus
es, les gestes. On reconnaît encore là les deux éléments essentiels :
émotion
et motion. Parmi les mots, le malade oublie d’abo
actifs, qui subsistent les derniers, sont l’immédiate expression des
émotions
et des volitions. Les causes physiologiques des a
ent un sens défini, et sont, chacune, le développement intégrai d’une
émotion
. Quant à ceux qui veulent étudieriez différentes
à forme fixe ; leur esprit s’est habitué à un développement libre des
émotions
; et, en même temps qu’ils s’inspiraient de la fo
virtuoses encore, et ils continuent à broder, autour d’une très mince
émotion
non approfondie, des variations, toujours. —Trist
l’analyse ; essai à suivre une série de sentiments, essai à dire une
émotion
, essai à faire de l’humain, — chétif et pauvre es
modes distincts et successifs de la Sensation, de la Notion, et de l’
Émotion
. Tous trois sont en réalité formés d’un élément s
oint qu’elles deviennent imprécises, dans la coulée totale. C’est les
émotions
, la passionnante angoisse et la fervi de joie, ét
e vertige. Dans les trois modes de la Sensation, de la Notion et de l’
Émotion
, est toute la vie de notre âme. Aussi l’Art, récr
lignes réelles, qu’un mot diffère d’une notion ou un son musical de l’
émotion
qu’il nous suggère. Et la Peinture, depuis que, a
notions s’était constitué, la Littérature, et ce fut enfin l’art des
émotions
, la Musique. Wagner, après Beethoven, l’exerça, d
r notionnelle, mais comme des syllabes sonores, évoquant dans l’âme l’
émotion
, par le moyen d’alliances harmoniques. Le même be
Le même besoin de traduire, par les procédés de leur art, la vie de l’
émotion
, ce besoin a, très tôt, pris les peintres. Et une
tels objets qui nous inspiraient, par d’autres motifs, telle ou telle
émotion
: voici ces couleurs, et ces contours, et ces exp
leurs, et ces contours, et ces expressions, liés dans notre âme à ces
émotions
; et les voici devenus, non plus seulement les si
nt les signes de sensations visuelles, mais les signes, aussi, de nos
émotions
; les voici devenues, par le hasard de cette liai
rs et lignes représentent, les prenant, seulement, comme les signes d’
émotions
, les mariant de façon à produire en nous, par leu
elle, et la musique des sons ne suffisait-elle pas à traduire toute l’
émotion
? En aucune façon. Les poètes, les peintres symph
aucune façon. Les poètes, les peintres symphonistes, créent bien des
émotions
comme les musiciens ; mais ils créent des émotion
s, créent bien des émotions comme les musiciens ; mais ils créent des
émotions
tout autres, dont la différence ne peut se défini
nt des émotions tout autres, dont la différence ne peut se définir, l’
émotion
, par sa nature même, étant indéfinissable en des
e vision réelle, sont puissamment réalistes en ce qu’ils recréent une
émotion
totale, réelle et vivante. Mais ne sent-on pas co
émotion totale, réelle et vivante. Mais ne sent-on pas combien cette
émotion
est spéciale, peu ressemblante à l’émotion suggér
sent-on pas combien cette émotion est spéciale, peu ressemblante à l’
émotion
suggérée par une œuvre de musique ? Aussi la pein
t également précieux. Elle est seulement plus récente, étant un art d’
émotions
affinées ; et elle a produit des œuvres d’une bea
ps) ce fut l’extraordinaire poète Léonard de Vinci. Il nous donna les
émotions
d’une lascive terreur, par le mystère d’expressio
Wagner. Avec Rembrandt, l’emmêlement apaisé des lumières, créant une
émotion
plus calme. Puis Watteau fut le traducteur des tr
ur, être descriptive de sensations réelles, ou suggestives de réelles
émotions
. Ils ont compris, seulement, que ces deux tendanc
er ses grandes toiles à la création harmonieuse d’intimes et vivantes
émotions
. Il a justement dédaigné, pour cette fin, la repr
et des contours vaguement humains achevant, en des poses languides, l’
émotion
calme et parfumée du tableau ! C’est assurément l
me fin artistique, la création désintéressée, par les peintures, de l’
émotion
passionnelle. Nul n’est respectable autant que ce
’improvisations harmoniques. Déjà il négligeait, dans le besoin d’une
émotion
à créer, les couleurs et les lignes réelles des o
qu’il a voulu suivre, apparaît nettement, dès l’abord. Il a rêvé une
émotion
voluptueuse, spécialement féminine, et traduite p
isage d’une pâleur jaune, allongé, accentue le caractère féminin de l’
émotion
; au-dessous, une éblouissante robe, et la sympho
e, encore, et M. Besnard n’est point parvenu à nous donner complète l’
émotion
qu’il a tentée. Telle liaison des couleurs ici, a
t les fantaisies pareilles de Watteau ; mais elles nous suggèrent les
émotions
plus aimées de notre sang moderne ; et, dans un m
e sont point graves, peut-être, ni doctorales ; mais je leur dois une
émotion
vivante, et la très sainte joie de l’Art. M. Whis
sonnage en habit noir, ce qui, l’année dernière, rendait si intense l’
émotion
de son tableau, ces vagues contours féminins, et
elle complique et modifie ses précédés symphoniques, sous un afflux d’
émotions
plus complexes. M. Gustave Moreau, qui, naguère a
bsence. Cette cantilène, d’un motif mélodique charmant, respirant une
émotion
attendrie et pénétrante, est reprise dans ses hui
approcher. Mais dès le premier jour mon cœur est allé tout entier aux
émotions
douces, aux images claires, à cette mystérieuse m
ssimismes : mais il a joyeusement créé pour nous un mode nouveau de l’
émotion
artistique. Et, par-dessus son œuvre, il nous a l
s modes distincts et successifs de la Sensation, de la Notion et de l’
Émotion
. Tous trois sont, en réalité, formés d’un élément
elles deviennent imprécises, dans la coulée totale. Ce sont alors les
émotions
, la passionnante angoisse et la fébrile joie, éta
nt ce vertige. Ces trois modes de la Sensation, de la Notion, et de l’
Émotion
, constituent toute la vie de notre âme. Aussi l’A
ignes réelles, qu’un mot diffère d’une notion, ou un son musical de l’
émotion
qu’il suggère. Et la peinture, depuis que, au moy
notions s’était constitué : la littérature. Et ce fut enfin l’art des
émotions
, la musique. Wagner, après Beethoven, l’exerça da
r notionnelle, mais comme des syllabes sonores, évoquant dans l’âme l’
émotion
, par le moyen d’alliances harmoniques. Le même be
Le même besoin de traduire, par les procédés de leur art, la vie de l’
émotion
, ce besoin a très tôt poussé les peintres à sorti
els objets qui nous inspiraient, pour d’autres motifs, telle ou telle
émotion
: voici désormais ces couleurs, et ces contours,
leurs, et ces contours, et ces expressions, liés dans notre âme à ces
émotions
; et les voici devenus non plus seulement les sig
ment les signes de sensations visuelles, mais les signes aussi de nos
émotions
; les voici devenus, par le hasard de cette liais
eurs et lignes représentent, les prenant seulement comme les signes d’
émotions
, les mariant de façon à produire en nous, par leu
lle ? Et la musique des sons ne suffirait-elle pas à traduire toute l’
émotion
? Elle n’y suffirait nullement. Les poètes, les p
ait nullement. Les poètes, les peintres symphonistes, créent bien des
émotions
, comme les musiciens ; mais ils créent des émotio
, créent bien des émotions, comme les musiciens ; mais ils créent des
émotions
tout autres, dont la différence, d’ailleurs, ne p
ns tout autres, dont la différence, d’ailleurs, ne peut se définir, l’
émotion
étant, par sa nature même, indéfinissable. Mais q
, n’en sont pas moins puissamment réalistes en ce qu’ils recréent une
émotion
totale, réelle et vivante. Mais ne sent-on pas co
émotion totale, réelle et vivante. Mais ne sent-on pas combien cette
émotion
est spéciale, combien différente de l’émotion que
nt-on pas combien cette émotion est spéciale, combien différente de l’
émotion
que nous suggère une œuvre de musique ? Aussi la
t également précieux. Elle est seulement plus récente, étant un art d’
émotions
affinées ; et elle a produit des œuvres d’une bea
tes de leur temps), ce fut le poète Léonard de Vinci. Il nous donna l’
émotion
d’une lascive terreur, par le mystère d’expressio
randt, au contraire, une surnaturelle jouerie de lumières, créant une
émotion
à la fois plus inquiète et plus retenue. Puis Wat
eur, être descriptive de sensations réelles, ou suggestive de réelles
émotions
. Ils ont senti, seulement, que ces deux tendances
elle complique et modifie ses procédés symphoniques, sous un afflux d’
émotions
plus complexes. M. Gustave Moreau, qui naguère av
négliger toute réalité de vision afin de reproduire exactement leurs
émotions
. Je voudrais essayer, au sujet de la littérature,
s n’avaient point des sensations vives, et n’étaient guère portés à l’
émotion
: nulle fougue passionnée ne secoue l’ordonnance
re et ces impatiences qui sont les sources désormais principales de l’
émotion
dans nos cœurs. Au sortir des gymnastiques, ils s
La peinture a produit les œuvres des Vinci et des Rubens, évoquant l’
émotion
par l’agencement des couleurs et des lignes : la
: la littérature a produit un art symphonique, la Poésie, évoquant l’
émotion
par l’agencement musical des rythmes et des sylla
ainsi certaines syllabes, longtemps employées à des mots suggérant l’
émotion
, étaient devenues les signes directs de cette émo
ots suggérant l’émotion, étaient devenues les signes directs de cette
émotion
. Dans cette naissance d’une musique nouvelle, le
s des phrases, à la façon de périodes mélodiques, destinées à créer l’
émotion
. L’éloquence de Cicéron, de Salluste, de Tite-Liv
rmonie, où chaque note (accord) acquit une force spéciale et propre d’
émotion
. Certaines âmes affinées connurent la tristesse a
brûlante joie de maintes syllabes ; elles y trouvèrent la notation d’
émotions
musicales, mais aussi différentes des émotions de
ouvèrent la notation d’émotions musicales, mais aussi différentes des
émotions
de la pure musique que des émotions produites par
cales, mais aussi différentes des émotions de la pure musique que des
émotions
produites par les procédés plastiques. Une harmon
inventeur prodigieux, Hugo, a créé la poésie romantique, évoquant les
émotions
d’une vie toute sensuelle. Les poètes Parnassiens
ne symphonie véritable, où fût analysée et développée la marche d’une
émotion
dans une âme. Le premier. M. Mallarmé a tenté une
remier. M. Mallarmé a tenté une poésie savamment composée en vue de l’
émotion
totale. Volontiers il a pris pour sujet l’émotion
omposée en vue de l’émotion totale. Volontiers il a pris pour sujet l’
émotion
produite par la création et la contemplation de r
éale d’une poésie purement émotionnelle, mais indiquant la raison des
émotions
en même temps qu’elle les traduisait. Il nous a o
d’emblée, mais bien après un légitime effort, les sereines et nobles
émotions
de son noble esprit. M. Mallarmé a cru devoir enc
sens particulier, et les a employés seulement pour produire certaines
émotions
très spéciales. Un jeune poète, M. Laforgue, tout
thmes, indéfiniment variée suivant l’indéfini mouvement des nuances d’
émotion
. J’admire cette musique, — grandement savante déj
ous suggérer, par des liaisons de syllabes, la joie harmonieuse d’une
émotion
vivante. Ainsi une littérature nouvelle s’est — p
couleur, aujourd’hui, peut diversement suggérer une sensation ou une
émotion
, de même les syllabes de nos mots sont ensemble l
ême les syllabes de nos mots sont ensemble les signes de notions et d’
émotions
. Ce sont deux arts, ayant les mêmes moyens : deux
nt d’idées sensibles et abstraites, se produisant l’une l’autre, et d’
émotions
; vous permettrez à tous ces éléments d’entrer da
t les notions sensibles et les raisonnements intimes, et la marée des
émotions
qui, par instants, précipite les sensations et le
elle seront perçues les images, raisonnés les arguments, senties les
émotions
. Le lecteur comme l’auteur verra tout, les choses
ntaux. La vie que peuvent recréer les littératures est une vie où les
émotions
interrompent, par places, la série des notions. L
tionnel des mots : puisque aussi bien nuls mots ne peuvent traduire l’
émotion
. La vie, — notre vie surtout, si nerveuse, — est
dans leur complexité croissante, les deux modes de la notion et de l’
émotion
. L’art plastique recrée les sensations ; l’art li
ncore, par un détournement de leur destin premier, traduire certaines
émotions
d’origine sensuelle et rationnelle. Mais les émot
duire certaines émotions d’origine sensuelle et rationnelle. Mais les
émotions
les plus subtiles et les plus profondes sont recr
enus les raisonnements habituels : le rêveur regarde, réfléchit ; son
émotion
a disparu. L’émotion est ainsi un état très inst
habituels : le rêveur regarde, réfléchit ; son émotion a disparu. L’
émotion
est ainsi un état très instable et très rare de l
discerner les éléments, toute à sentir l’impression totale. Parfois l’
émotion
escorte un raisonnement, ou quelques paroles pron
, que les amants connaissent aux rares minutes de l’amour. Traduire l’
émotion
par des mots précis était évidemment impossible ;
ar des mots précis était évidemment impossible ; c’était décomposer l’
émotion
, donc la détruire. L’émotion, moins encore que le
emment impossible ; c’était décomposer l’émotion, donc la détruire. L’
émotion
, moins encore que les autres modes vitaux, peut ê
ement ; elle peut seulement nous être suggérée. Et, pour suggérer les
émotions
, mode subtil et dernier de la vie, un signe spéci
es historiques fut acquis aux sons le pouvoir d’évoquer les profondes
émotions
de notre âme ? Non point, certes, par une prédest
continuelle de nouveaux langages musicaux. À chaque peuple les mêmes
émotions
sont suggérées par des rythmes et des sons différ
ains rythmes et sons à certains états passionnels de l’esprit. Dans l’
émotion
joyeuse, souvent, la poussée des images devient p
nt. Ainsi, et par maintes concordances telles, désormais abolies, les
émotions
des premières âmes furent liées à des signes. Le
naguère noté les lois dominantes. L’art musical, recréant la vie des
émotions
, devait obéir à ces lois ; par elles il fut régi
urent pleinement réalistes ; ils n’ont point créé pour la musique des
émotions
nouvelles, mais seulement cherché à recréer plus
motions nouvelles, mais seulement cherché à recréer plus vivantes les
émotions
qui, dans l’habitude, poignaient leurs âmes. La s
n état plus complexe d’hétérogénéité. Sous l’habitude croissante, les
émotions
s’affinent, se multiplient. C’est d’abord, dans l
, l’espérance, le fougueux désir. Bientôt s’épandent les nuances, les
émotions
deviennent plus subtiles, à chaque moment corresp
lexité croissante des signes et du langage. Les rythmes, au début ; l’
émotion
produite seulement par les rapports des sons : c’
des sons : c’est la mélodie. Puis, sous l’hétérogénéité montante des
émotions
, naît une forme plus complexe, l’emploi des accor
e leur place dans la mélodie. La mélodie est une musique produisant l’
émotion
par les rapports de ses éléments ; l’harmonie vér
sans cesse plus complexe, sous la complexité sans cesse plus vive des
émotions
; et chacun de ses termes acquit une valeur émoti
r émotionnelle plus précise, devint plus exclusivement le signe d’une
émotion
définie. À mesure que les âmes se développent, el
pas nous intéresser en tant que sons, mais comme les représentants d’
émotions
artistiques. Mais un jour vient où, pour les âmes
éjà l’heure approche où les sons musicaux ne pourront plus produire l’
émotion
s’ils sont directement entendus ; leur caractère
opre de sons empêchera l’âme de les considérer comme de purs signes d’
émotions
. Une musique nouvelle deviendra nécessaire, écrit
musique nouvelle deviendra nécessaire, écrite, non jouée, suggérant l’
émotion
sans l’intermédiaire de sons entendus, la suggéra
i nous la lisons : et ses sonorités nous procurent plus entièrement l’
émotion
sans l’intermédiaire de la voix. Enfin la musique
imple et comprise par tout un peuple. Puis tels artistes créèrent des
émotions
qui devinrent incompréhensibles aux masses : touj
que s’affinait, décroissait le nombre des esprits pouvant recréer ces
émotions
supérieures. Aujourd’hui la hiérarchie naturelle
accents et des timbres. III Sous ces lois générales, l’art des
émotions
s’est développé, depuis le jour où les âmes resse
veloppé, depuis le jour où les âmes ressentirent d’abord le mode de l’
émotion
. Que furent les premières émotions, et les premi
ressentirent d’abord le mode de l’émotion. Que furent les premières
émotions
, et les premières musiques ? Nous pouvons savoir,
, et les premières musiques ? Nous pouvons savoir, seulement, que les
émotions
furent, au début, simples et peu nombreuses, fort
ales et tambourins des Assyriens. Ces races traduisaient leurs naïves
émotions
par des mouvements sonores, sans nul souci de rec
ment, n’offre aucun sens aux oreilles des Arabes. Chez les Grecs, les
émotions
devinrent plus multiples et subtiles. Cependant l
subtiles. Cependant les Grecs n’étaient guère disposés aux très vives
émotions
: ils se contentèrent d’une musique purement ryth
, formes mélodiques distinctes, répondant à des formes spéciales de l’
émotion
. Et la musique des Grecs, assurément, ne nous ser
. Ils aperçurent que les divers genres et modes, par leur liaison aux
émotions
, avaient acquis la valeur, sans cesse plus précis
ils attribuèrent un caractère spécial : le diatonique fut assigné aux
émotions
graves et viriles ; le chromatique aux émotions p
nique fut assigné aux émotions graves et viriles ; le chromatique aux
émotions
plaisantes ; l’enharmonique aux émotions très viv
viriles ; le chromatique aux émotions plaisantes ; l’enharmonique aux
émotions
très vives et rapides. Ils reconnurent ainsi une
langue musicale précise, qui seule permet une expression précise des
émotions
. Chaque mélodie fut marquée d’un Ethos ou caractè
pressive, le plain-chant, traduction simple et profonde des premières
émotions
religieuses. La musique grecque avait été celle
uvellement émues : elle avait été universelle. Tous avaient les mêmes
émotions
; tous purent comprendre le même langage musical
motions ; tous purent comprendre le même langage musical recréant ces
émotions
. Au moyen âge, la loi des différences croissantes
vanciers ne suffisaient plus à traduire la multiplicité naissante des
émotions
, ils inventèrent des sons nouveaux. Certaines not
ns de quartes et de quintes, qui aujourd’hui signifient pour nous les
émotions
les plus étranges, et dont les sonorités nous son
es à entendre, elles étaient, pour les âmes anciennes, les signes des
émotions
les plus suaves et les plus naturelles. Pendant q
t doux et plaisant ». Mais bientôt, sous raffinement ininterrompu des
émotions
, furent trouvés de nouveaux accords. Ainsi naquit
it, tout proche, le contrepoint ; un effort à composer dans l’âme les
émotions
, par les alliances des motifs et un emmêlement ha
ignes, appelant un vocabulaire précis et leur rattachement défini à l’
émotion
qu’ils devaient produire. Ils négligèrent la sign
ots, les cliquettes, les carillons. Mais ces chansons exprimaient des
émotions
réelles, des émotions simples et naïves, plus fin
es carillons. Mais ces chansons exprimaient des émotions réelles, des
émotions
simples et naïves, plus fines cependant que celle
oujours peu variés, d’autant plus expressifs dans le petit nombre des
émotions
signifiées. Et déjà chaque province avait un lang
ar une multitude de circonstances historiques, à ressentir les fortes
émotions
. Elle y fut aidée encore par la réforme de Luther
trapuntistes antérieurs des Flandres et de l’Italie. Il éprouvait des
émotions
très profondes : il les voulut traduire, par le m
l fut conduit à exprimer dans la langue compliquée du contrepoint des
émotions
fort peu compliquées, presque pareilles aux émoti
contrepoint des émotions fort peu compliquées, presque pareilles aux
émotions
du peuple ; et, pour parvenir à cette fin, il a m
ofondément qu’il en a fait une musique nouvelle. Il a dit les états d’
émotion
très intenses et sincères de son âme. Cinq ou six
s de la simple piété, quelques rêveries douloureuses. Pour rendre ces
émotions
, il a choisi des thèmes mélodiques clairs et bref
ou bien il accumulait les modulations expressives, aggravant ainsi l’
émotion
du thème à chacun de ses retours. Et, dans la bon
int Mathieu, encadrant des récitatifs qui recréent, comme des mots, l’
émotion
religieuse, c’est le chœur initial et le chœur fi
en âge, Sébastien Bach a créé la musique moderne ; il lui a donné les
émotions
qu’elle devait exprimer, et la langue où elle les
rimer, et la langue où elle les devait exprimer. Et ce sont les mêmes
émotions
qui furent recréées, dans le même langue, par les
aient modifié les âmes. Dans la seconde moitié du xviiie siècle, les
émotions
n’avaient point cessé d’être naïves et simples :
s esprits. Les œuvres de Joseph Haydn sont le plus parfait poème de l’
émotion
élégante, coquette et naïve. Parfois déjà, dans l
ons. Celui-là, cependant, éprouvait avec une intensité singulière les
émotions
profondes et polies de son pays et de son temps.
ourd’hui nous reposent de nos démocratiques bruyances, ils disent les
émotions
de leur âge, dans la langue que leur ont faite le
musicien dans l’âme duquel ont vécu, précises et réelles, toutes les
émotions
humaines, toutes absolument ; un Dieu donc, puisq
qu’à l’ordinaire souffrant ; alors son âme, longuement accoutumée aux
émotions
, fut — sous l’influence encore de maints embarras
fluence encore de maints embarras matériels — saisie par de multiples
émotions
; et le maître les recréa volontairement, les pro
i donc ! gémit le poète7 — et la musique ne dit point son cri, mais l’
émotion
qu’il en a, douloureuse et désespérée — pouvoir f
l’art un rôle très net. Musicien, il devait éprouver et traduire des
émotions
: il les a éprouvées toutes, toutes absolument, e
fut allongée, les retours, les codas furent supprimés, sauf lorsque l’
émotion
requérait des figures telles, ou quelque structur
haut. Il lui servit à traduire les marches simultanées, dans l’âme, d’
émotions
diverses. Ici encore, suppression aussitôt des or
s ouvertures : là nulle règle, et le droit de ne point développer les
émotions
au-delà de leur mesure vécue. Toutefois et même
symphonies, la tâche de Beethoven (je n’ai point à mentionner ici les
émotions
qu’il a exprimées) demeure tout admirable. Il a v
ossibles : l’une personnelle, traduisant dans le minutieux détail les
émotions
d’une âme individuelle : l’autre exprimant les ém
ux détail les émotions d’une âme individuelle : l’autre exprimant les
émotions
générales, totales, d’une masse humaine, la résul
les de foules. Le Mage divin Beethoven a compris qu’à la traduction d’
émotions
personnelles et intimes seyait seulement une musi
assistance ? À une foule peuvent être offertes seulement les grosses
émotions
d’une foule : l’orchestre, jusqu’au jour où il de
orner à dire uniquement les grandes passions collectives, les blocs d’
émotions
générales. Ainsi les œuvres orchestrales de Beeth
exprimaient point des notions précises, elles dirigeaient seulement l’
émotion
en indiquant sa nature exacte. Un quatuor de Beet
indiquant sa nature exacte. Un quatuor de Beethoven nous suggère des
émotions
définies ; mais le maître nous a laissés libres d
ions définies ; mais le maître nous a laissés libres de choisir à ces
émotions
les causes, l’origine, les accompagnements notion
ck, au contraire, — et sans rien exprimer d’autre, lui aussi, que des
émotions
, — nous indique, au moyen de paroles, la situatio
ste, le héros imposé par le livret de l’œuvre. Recréer exactement des
émotions
réelles, au moyen d’une langue musicale précise,
de leur inventeur, qui les avait voulues trop précises. Et, comme les
émotions
étaient, vers le milieu du xviiie siècle, adorab
nées en années. Voici déjà, exprimées par Christophe Gluck, de fortes
émotions
d’une grandeur quasi antique. Et déjà la langue d
re, autant que chez Gluck, — à ce que la musique recrée seulement les
émotions
définies du personnage en scène : les opéras inva
r d’analyse jusque-là insoupçonnée ; avec cela un très petit nombre d’
émotions
, les mêmes sans cesse traduites, et par les mêmes
musique employés à recréer, suivant leurs nuances profondes, ces cinq
émotions
. Un chef-d’œuvre tel que les psychologues y pourr
randit le sentiment de leurs formes externes. Dans le même temps, les
émotions
acquirent une intensité plus vive ; mais elles pe
us ces influences nouvelles, fut instituée la musique romantique. Les
émotions
par elle recréées sont toujours très violentes ;
mettre ces progrès au service de l’art. Ils tentèrent de recréer des
émotions
non réelles dans la vie coutumière, impuissantes
nt rares les passages de ses œuvres où il soit parvenu à exprimer des
émotions
réelles, à nous faire sentir profondément la touc
air avisé d’un négociant, que la musique, si elle ne répond pas à des
émotions
, doit, sans vaines recherches savantes, être seul
compositeur Jacques Offenbach ? Celui-là, du moins, a créé une vie d’
émotion
spéciale. Son œuvre, close encore naguère à notre
risiennes. Entre les deux musiques, dont l’une exprime et analyse les
émotions
d’un individu, dont l’autre recrée les émotions c
xprime et analyse les émotions d’un individu, dont l’autre recrée les
émotions
collectives de masses humaines, Offenbach a const
s par Bach et par Mozart, et par Beethoven, à la recréation affinée d’
émotions
délicates, elle demeure précieuse seulement comme
er, voulut restituer, par le moyen d’elle comme de toute musique, les
émotions
très subtiles de son âme. M. Stéphane Mallar
des récits, paysages, ou doctrines, mais à évoquer dans les âmes des
émotions
musicales, différentes de celles que pouvait sugg
habitude des langages a lié, dans notre esprit, telle syllabe à telle
émotion
; les Parnassiens ont voulu achever ce langage po
ment prémédité des syllabes, dans le motif même, afin de produire une
émotion
totale. En exemple, ces quelques vers : Dans le G
e, ou quelqu’un de ces préludes religieux de Bach, produisant toute l’
émotion
par un agencement voulu de ses harmonies ? Logic
ète : c’est une sincérité manifeste, un visible effort à éprouver les
émotions
qu’il traduit : c’est encore la préférence donnée
musiques : mais ils n’avaient pas employé ces musiques à exprimer des
émotions
définies : il pensa que la poésie devait être un
ie, art des rythmes et des sons, devait, étant une musique, créer des
émotions
. Or les émotions, dans notre âme, sont inséparabl
es et des sons, devait, étant une musique, créer des émotions. Or les
émotions
, dans notre âme, sont inséparables de leurs cause
es idées joyeuses ou pénibles. Une sonate peut bien nous procurer des
émotions
sans le secours d’un texte, scénario, ou programm
ns pleine que la musique dramatique, où l’auteur nous donne, avec les
émotions
, l’énoncé de leurs causes. Et cette nécessité est
causes. Et cette nécessité est plus vive encore pour la poésie : les
émotions
que les syllabes évoquent sont tellement délicate
lles requièrent absolument l’adjonction à elles d’idées précises. Des
émotions
justifiées par des sujets, c’est l’objet de la Po
chaque poète doit traduire, par la musique des mots, les idées et les
émotions
dont il est lui-même plus intensément saisi. M. M
ait. » III Par quelle forme la poésie devait-elle exprimer les
émotions
de ces rêves philosophiques ? Le problème était m
primer les idées qui émeuvent le poète, et en même temps suggérer les
émotions
définies qui accompagnent ces idées ? C’est ce pr
n et en artiste. D’abord il a admis cette proposition évidente, que l’
émotion
poétique, ainsi que toute forme élevée de l’art,
u’il avait en vue : traduire des idées, et suggérer en même temps les
émotions
de ces idées. Aux points saillants de ses poèmes
que ! Exprimer par la poésie, par une poésie logique et composée, des
émotions
définies, et les plus hautes émotions ! Et puis j
poésie logique et composée, des émotions définies, et les plus hautes
émotions
! Et puis je crois sincèrement que, malgré ses fa
de ses pièces est écrite dans un ton homogène et convenant à la seule
émotion
que le sujet doit produire. C’est, dans l’Après-m
xpliquer son jugement ; mais il a voulu exprimer, en la justifiant, l’
émotion
que causait au poète ce musicien, envahissant la
te en ce poème : le sujet nettement indiqué par des mots saillants, l’
émotion
traduite par le ton général de la mélodie, et le
tion des poèmes de Poe, prodigieusement fidèle par la restitution des
émotions
, sous les mots ; une préface à Vathek, légère et
hilosophique de M. Mallarmé. Il avait senti que la source suprême des
émotions
était pour lui la recherche de la vérité ; et que
relever la destination de la poésie, en la consacrant à exprimer des
émotions
définies. Et déjà, malgré les railleries, il a ét
nsoler son amère veillée. C’est le point de départ poétique : alors l’
émotion
survient. Pourquoi donc ne trouve-t-il pas en lui
tout autre : devant des objets familiers, laisser monter en son âme l’
émotion
poétique, une émotion dominée toujours par cette
s objets familiers, laisser monter en son âme l’émotion poétique, une
émotion
dominée toujours par cette altière croyance dans
êve consolateur ? Peut-être a-t-il voulu traduire des visions par des
émotions
, et montrer l’intime correspondance de ces deux é
, et montrer l’intime correspondance de ces deux états. Mais dans les
émotions
qu’il exprime, et dans l’admirable musique dont i
on était encore à peu près unanime à les juger ridicules. Avec quelle
émotion
je les ai relus ! Combien de vieux souvenirs ils
oésie où seraient harmonieusement fondus les ordres les plus variés d’
émotions
et d’idées. À chacun de ses vers, pour ainsi dire
l’artifice d’une sonorité musicale continue, toujours appropriée à l’
émotion
du sujet. Tout autres apparaissent les moyens nar
e, une harmonie sonore, mais continue, moins adaptée aux nuances de l’
émotion
traduite que destinée à être un mélodrame musical
rythmes, par un souci à modifier la musique suivant les détours de l’
émotion
. Et puis des strophes d’une douceur voilée, atten
t rythmés régulièrement. Il a déféré à la prose le pouvoir de créer l’
émotion
par un enchaînement sonore de rythmes et de sylla
ité la vie des mondes qu’il crée, il sait traduire, dans sa phrase, l’
émotion
des lieux et des choses. Il néglige de restituer
ux il suggère toute la vision, les revêtant d’une musique adaptée à l’
émotion
même qui naît d’eux18. Cette musique des phrases,
ourrait établir le vocabulaire précis de ses sonorités, en regard des
émotions
particulières qu’elles traduisent. Je ne saurais,
s termes, tandis que s’affinent et se multiplient et se précisent nos
émotions
. À exprimer des émotions par la musique des mots.
finent et se multiplient et se précisent nos émotions. À exprimer des
émotions
par la musique des mots. M. de Villiers était évi
écrivant ses rêves, et peut-être à son insu, imprégner son style de l’
émotion
qui le poignait. Voilà pourquoi ses histoires, ma
us d’un sermon, — mais par bonté, parce que toujours est mauvaise une
émotion
excessive — : « Mes enfants, ne pleurez pas tant
profondément, durant les 420 pages de son livre, et que cette unique
émotion
lui soit venue au spectacle des prairies du comté
un monde infini de mobiles images, de pensées ingénieuses, d’étranges
émotions
. Ou plutôt, si je n’avais peur qu’on prît trop au
Martin et de Jacques Dechartre ; et je voudrais dire encore la forte
émotion
que j’y ai ressentie. J’ai été frappé, notamment,
rt ou à raison, nous les jugeons plus réelles. Sans compter la part d’
émotion
que contient d’avance pour nous le seul nom d’un
mort d’un misérable enfant torturé dans un hôpital, des scènes d’une
émotion
simple et profonde qui, bien par-delà Swift, m’on
n qui se découvre en eux. Je sais peu de récits plus tragiques, d’une
émotion
plus forte, que l’histoire de la douleur d’amour
nt Domaine pour la limpidité gracieuse du récit, et la fraîcheur de l’
émotion
, et la grâce du style. Mais ils ont paru dans un
s très précises et puis de cette harmonie ambiante, qui sert à dire l’
émotion
spéciale des pays rêvés. 19. À propos d’un ouvra
antipathique et nous empêche de vibrer fortement sous l’influence des
émotions
que l’artiste veut nous donner ; l’invraisemblabl
férente comme on se dévouait jadis aux dieux. Cette sincérité de leur
émotion
doit se retrouver dans leurs œuvres, et, pour com
nt de plus en plus réaliste au grand sens du mot ; c’est-à-dire que l’
émotion
esthétique causée par les phénomènes d’induction
de sympathie y tient une place, toujours plus importante, à côté de l’
émotion
esthétique directement obtenue par la sensation o
plique suffisamment que par leur valeur expressive. La douleur et ces
émotions
complexes qui constituent pour ainsi dire la péno
se à un détail anatomique parfaitement rendu le pouvoir de produire l’
émotion
. « Une larme, par exemple, peut être, dit-il, trè
aitement reproduit à nos yeux tous les caractères physiologiques de l’
émotion
, il ne pourrait manquer d’exciter l’émotion, parc
tères physiologiques de l’émotion, il ne pourrait manquer d’exciter l’
émotion
, parce qu’alors il aurait rendu aussi avec la mêm
l’autre, et il est toujours possible de nous faire sympathiser avec l’
émotion
mentale en nous en montrant les signes extérieurs
rs, la sympathie est plus immédiatement éveillée par la peinture de l’
émotion
morale que par celle de ses signes physiologiques
but de tout écrivain est de produire chez le lecteur la totalité de l’
émotion
qu’il décrit, et cela, en décrivant le plus petit
etit nombre possible des symptômes extérieurs ou intérieurs de cette,
émotion
. Il faut donc choisir parmi ces symptômes, non pa
mes, non pas toujours les plus saillants, mais les plus contagieux. L’
émotion
sympathique du lecteur est toujours en raison inv
épense d’attention qu’on a exigée de lui. Le choix des symptômes de l’
émotion
est ce qui caractérise l’art de l’écrivain ; et c
al. C’est une voie beaucoup plus simple pour produire, par exemple, l’
émotion
de la peur, de décrire cette émotion entérines mo
le pour produire, par exemple, l’émotion de la peur, de décrire cette
émotion
entérines moraux que de nous représenter la sensa
sposition à la tristesse : les larmes sont la conséquence ultime de l’
émotion
, et ne peuvent à elles seules la produire si on n
ujet, sinon le cerveau, du moins le cœur, c’est-à-dire l’ensemble des
émotions
et des sentiments humains ; le romancier, qu’il l
œur humain ou le voir de grandeur naturelle. Son domaine propre est l’
émotion
, mais, dans ce domaine, il peut choisir tel genre
pre est l’émotion, mais, dans ce domaine, il peut choisir tel genre d’
émotion
qui lui convient le mieux, qu’il sent plus sympat
beux, semé de ruelles où on ne se promène pas avec plaisir. Parmi les
émotions
, M. Zola a un faible marqué pour les moins relevé
qui nous semblent parfois les moins poétiques, simplement parce que l’
émotion
esthétique est usée par l’habitude. Il y a de la
ste naturaliste, nous l’avons vu, est de tirer d’objets vulgaires des
émotions
neuves, fraîches, poétiques, et pour cela de déro
fre par lui seul les caractères qui distinguent, selon Spencer, toute
émotion
esthétique. C’est un jeu de l’imagination, et un
dans la vivacité plus ou moins grande de ce rappel ? Ajoutons que les
émotions
passées se présentent à nous dans une sorte de lo
général, toute perception indifférente, tout détail inutile nuit à l’
émotion
esthétique ; en supprimant ce qui est indifférent
e ; en supprimant ce qui est indifférent, le souvenir permet donc à l’
émotion
de grandir. C’est dans une certaine mesure embell
ela derrière soi, et pourtant ces riens se mêlaient à vos plus douces
émotions
; c’était quelque chose d’amer qui, au lieu de re
fet d’un tableau, d’une œuvre demi-inanimée, demi-vivante. Les seules
émotions
qui vivent encore sous cette neige, ou qui sont p
des et grandes. Le souvenir est ainsi comme un jugement porté sur nos
émotions
; c’est lui qui permet le mieux d’apprécier leur
ment peuvent un jour être altérés par le métier, mais le souvenir des
émotions
de jeunesse ne l’est pas, garde toute sa fraîcheu
ntique, au lieu d’insister sur la perception objective, insiste sur l’
émotion
intérieure qui l’accompagne, et elle cherche à ra
intérieure qui l’accompagne, et elle cherche à ranimer en nous cette
émotion
; au lieu de s’appuyer sur le sens trop intellect
crivain ne nous fait voir les choses qu’indirectement, en suscitant l’
émotion
interne qui accompagne la vision externe. Pour su
émotion interne qui accompagne la vision externe. Pour susciter cette
émotion
, Hugo et Flaubert sont comparables à Isaïe. Ils o
guère de paysages auquel je n’aie intimement mêlé mes pensées ou mes
émotions
, qui n’ait pris pour moi un sens, ne m’ait suggér
e, qui éveille tout d’un coup la mémoire nette d’une sensation, d’une
émotion
éprouvée jadis ou qu’on croit avoir éprouvée. Tou
e senties profondément, les détails capables de réveiller en nous une
émotion
endormie ou d’exciter une émotion nouvelle. Chate
s capables de réveiller en nous une émotion endormie ou d’exciter une
émotion
nouvelle. Chateaubriand abonde en exemples. Qui n
es de détails caractéristiques : le premier traduit les sensations et
émotions
ressenties ou pouvant être généralement ressentie
nt ressenties par tout le monde ; le second traduit les sensations et
émotions
d’un personnage donné, dans un état passionnel do
r ainsi le détail caractéristique, celui qui provoque la sensation, l’
émotion
, parce qu’il n’est lui-même que la formule d’une
sensation, l’émotion, parce qu’il n’est lui-même que la formule d’une
émotion
: Quand il allait au Jardin des plantes, la vue
tout effet qui apparaît comme cherché se trouve par là même manqué. L’
émotion
la plus vive est l’état mental le plus instable.
scerner, parmi toutes les sensations, celles qui renferment le plus d’
émotion
latente, afin de reproduire celles-là de préféren
seulement dans le monde le petit nombre de choses se rapportant à son
émotion
, ne remarque rien du reste et l’oublie. Le sentim
e naturelle de l’esprit. Par là même, c’est arrêter chez le lecteur l’
émotion
sympathique. Il peut y avoir quelque chose de con
porter dans un lieu vivement éclairé, ou inversement. Il y a en toute
émotion
profonde quelque chose de crépusculaire, un voile
ême phénomène que l’abstraction ; elle enlève d’un côté l’intensité d’
émotion
et de couleur qu’elle reporte de l’autre. Or, tou
icularités esthétiques d’une œuvre se composent d’un certain nombre d’
émotions
, d’images verbales, d’images d’objets, de personn
taine succession, par un rythme et un groupement d’images, d’idées, d’
émotions
et de sensations, par un certain cours de phénomè
par une disposition organique qui lui faisait ressentir vivement les
émotions
de grandeur et qui a influé sur toutes les partie
t un tableau déjà poussé, que compléteront les indications tirées des
émotions
qu’il suggère. L’interprétation des émotions sera
s indications tirées des émotions qu’il suggère. L’interprétation des
émotions
sera simple et directe s’il s’agit d’œuvres évide
use, l’auteur semble s’efforcer d’empêcher que l’on aperçoive quelles
émotions
il a voulu suggérer, ou même que l’on en ressente
blic ; ils usent des modes d’expression propres à causer une certaine
émotion
, la décrivent et la désignent clairement soit en
lacroix, presque toute la musique. L’interprétation psychologique des
émotions
indiquées et suggérées dans ces œuvres est facile
nce, de grandeur, sur lesquelles il est impossible de se tromper. Ces
émotions
ont été ou voulues consciemment et nourries par l
rimées dans son œuvre comme dans un monologue. Dans les deux cas, ces
émotions
sont celles-là mêmes qu’il importe de déterminer
peut conclure directement à l’existence permanente chez l’auteur des
émotions
de l’œuvre, et déduire de celle-ci les conditions
, toute exubérance et toute confusion. Leurs œuvres sont froides et l’
émotion
y résulte des spectacles même qu’ils représentent
te, s’adresse aux sens et à l’intelligence, pour provoquer par elle l’
émotion
que les artistes passionnés cherchent à produire
t dans son œuvre son idéal de beauté, et cherche à susciter certaines
émotions
esthétiques pures, auxquelles il sera légitime de
t à celui dont ils sont les disciples leurs moyens d’expressions, les
émotions
dont ils jouent et il semblerait qu’appliquée ain
’examen des moyens internes et externes, de la forme, du contenu, des
émotions
qui caractérisent l’œuvre d’un auteur, en assigna
tué par le même mécanisme général de sensations, d’images, d’idées, d’
émotions
, de volitions, d’impulsions motrices et inhibitri
ion, l’idéation, l’action réciproque du langage et de la pensée, de l’
émotion
et de la pensée, des sensations et des idées, sur
spèces de mouvement qui font les ambitieux en tout genre, le besoin d’
émotion
et la personnalité : mais dans les passions moral
un tel sujet inspire, les deux principes de ces passions, le besoin d’
émotion
et l’égoïsme. Le premier produit l’amour du jeu,
peut-être, de toutes les passions, c’est le besoin et le plaisir de l’
émotion
. On ne trouve de bon dans la vie que ce qui la fa
On ne trouve de bon dans la vie que ce qui la fait oublier ; et si l’
émotion
pouvait être un état durable, bien peu de philoso
ant les objets, fait disparaître la réalité de tout. Dans un moment d’
émotion
, il n’y a plus de jugement, il n’y a que de l’esp
des marins traverser de nouveau les mers, seulement pour ressentir l’
émotion
des dangers auxquels ils ont échappé. Le grand je
uption momentanée de la durée successive des idées habituelles, cette
émotion
qui soulage du poids de la vie. Mais, indépendamm
ances, il n’existe rien de plus pénible que l’instant qui succède à l’
émotion
; le vide qu’elle laisse après elle, est un plus
ité. La plupart des hommes cherchent donc à trouver le bonheur dans l’
émotion
, c’est-à-dire, dans une sensation rapide, qui gât
le devoir. Mais point n’est besoin d’aller jusqu’à la passion. Dans l’
émotion
la plus tranquille peut entrer une certaine exige
elle et d’analyser ce que nous éprouvons. C’est ce qui arrive dans l’
émotion
musicale, par exemple. Il nous semble, pendant qu
ectualisme qu’on suspend le sentiment à un objet et qu’on tient toute
émotion
pour la répercussion, dans la sensibilité, d’une
dre l’exemple de la musique, chacun sait qu’elle provoque en nous des
émotions
déterminées, joie, tristesse, pitié, sympathie, e
s émotions déterminées, joie, tristesse, pitié, sympathie, et que ces
émotions
peuvent être intenses, et qu’elles sont complètes
imaginatif, que d’ailleurs le musicien ne pourrait pas susciter cette
émotion
en nous, la suggérer sans la causer, si nous ne l
taient en effet adhérents. Mais Rousseau a créé, à propos d’elle, une
émotion
neuve et originale. Cette émotion est devenue cou
usseau a créé, à propos d’elle, une émotion neuve et originale. Cette
émotion
est devenue courante, Rousseau l’ayant lancée dan
t plus que la montagne. Certes, il y avait des raisons pour que cette
émotion
, issue de l’âme de Jean-Jacques, s’accrochât à la
ion, provoqués directement par la montagne devaient s’accorder avec l’
émotion
nouvelle. Mais Rousseau les a ramassés ; il les a
lequel les Romains caractérisaient le charme de la campagne. Mais une
émotion
neuve, sûrement créée par quelqu’un, ou quelques-
qui les déterminent, peuvent d’ailleurs aussi bien attirer à eux une
émotion
antérieurement créée, et non pas toute neuve. C’e
l’amour naturel dans un sentiment en quelque sorte surnaturel, dans l’
émotion
religieuse telle que le christianisme l’avait cré
amour confine à l’adoration, plus grande est la disproportion entre l’
émotion
et l’objet, plus profonde par conséquent la décep
à moins qu’il ne s’astreigne indéfiniment à voir l’objet à travers l’
émotion
, à n’y pas toucher, à le traiter religieusement.
nce qu’entre le sentiment primitif, émanant de l’objet lui-même, et l’
émotion
religieuse, appelée du dehors, qui est venue le r
orme, parce que c’est l’intervalle entre le divin et l’humain. Qu’une
émotion
neuve soit a l’origine des grandes créations de l
néral, cela ne nous paraît pas douteux. Non pas seulement parce que l’
émotion
est un stimulant, parce qu’elle incite l’intellig
la volonté a persévérer. Il faut aller beaucoup plus loin. Il y a des
émotions
qui sont génératrices de pensée ; et l’invention,
ubstance. C’est qu’il faut s’entendre sur la signification des mots «
émotion
», « sentiment », « sensibilité ». Une émotion es
gnification des mots « émotion », « sentiment », « sensibilité ». Une
émotion
est un ébranlement affectif de l’âme, mais autre
avant. Mais sortons des métaphores. Il faut distinguer deux espèces d’
émotion
, deux variétés de sentiment, deux manifestations
position psychologique d’une excitation physique. Dans la première, l’
émotion
est consécutive à une idée ou à une image représe
on de la sensibilité par une représentation qui y tombe. Mais l’autre
émotion
n’est pas déterminée par une représentation dont
quand on oppose la sensibilité à l’intelligence ou quand on fait de l’
émotion
un vague reflet de la représentation. Mais de l’a
relation de ce qui engendre à ce qui est engendré. Seule, en effet, l’
émotion
du second genre peut devenir génératrice d’idées.
est aussi intelligente que l’homme, mais qu’elle est moins capable d’
émotion
, et que si quelque puissance de l’âme se présente
n à la critique, et celle qui invente. Création signifie, avant tout,
émotion
. Il ne s’agit pas seulement de la littérature et
blème qui a inspiré de l’intérêt est une représentation doublée d’une
émotion
, et que l’émotion, étant à la fois la curiosité,
é de l’intérêt est une représentation doublée d’une émotion, et que l’
émotion
, étant à la fois la curiosité, le désir et la joi
ture et dans l’art ! L’œuvre géniale est le plus souvent sortie d’une
émotion
unique en son genre, qu’on eût crue inexprimable,
l’intelligence laissée à elle-même et celle que consume de son feu l’
émotion
originale et unique, née d’une coïncidence entre
les et communs, donnés d’avance dans des mots. En résumé, à côté de l’
émotion
qui est l’effet de la représentation et qui s’y s
peine une oeuvre littéraire pourra secouer nos nerfs et susciter une
émotion
du premier genre, intense sans doute, mais banale
couramment dans la vie, et en tout cas vide de représentation. Mais l’
émotion
provoquée en nous par une grande œuvre dramatique
ue en idées ou en images. C’est dire qu’en faisant une large part à l’
émotion
dans la genèse de la morale, nous ne présentons n
présentons nullement une « morale de sentiment ». Car il s’agit d’une
émotion
capable de cristalliser en représentations, et mê
endrai rester libre de me conduire à ma guise. Mais si l’atmosphère d’
émotion
est là, si je l’ai respirée, si l’émotion me pénè
ise. Mais si l’atmosphère d’émotion est là, si je l’ai respirée, si l’
émotion
me pénètre, j’agirai selon elle, soulevé par elle
le je ne voudrais pas résister. Et au lieu d’expliquer mon acte par l’
émotion
elle-même, je pourrai aussi bien le déduire alors
e alors de la théorie qu’on aura construite par la transposition de l’
émotion
en idées. Nous entrevoyons ici la réponse possibl
e, Avant la nouvelle morale, avant la métaphysique nouvelle, il y a l’
émotion
, qui se prolonge en élan du côté de la volonté, e
représentation explicative dans l’intelligence. Posez, par exemple, l’
émotion
que le christianisme a apportée sous le nom de ch
st qu’on ne peut pas ici, le plus souvent, retrouver au fond de soi l’
émotion
originelle. Il y a des formules qui en sont le ré
ence sociale au fur et à mesure que se consolidait, immanente à cette
émotion
, une conception nouvelle de la vie ou mieux une c
d’elle. Justement parce que nous nous trouvons devant la cendre d’une
émotion
éteinte, et que la puissance propulsive de cette
cendre d’une émotion éteinte, et que la puissance propulsive de cette
émotion
venait du feu qu’elle portait en elle, les formul
nt à en faire autant ; finalement toutes se rejoignent dans la chaude
émotion
qui les laissa jadis derrière elle et dans les ho
au contraire, est implicitement contenu le sentiment d’un progrès. L’
émotion
dont nous parlions est l’enthousiasme d’une march
nt éprouvé, sont les représentations simples qui jaillissent ici de l’
émotion
au fur et à mesure qu’on s’appesantit sur elle. N
Écoutons leur langage ; il ne fait que traduire en représentations l’
émotion
particulière d’une âme qui s’ouvre, rompant avec
C’est qu’il est, lui-même, retour au mouvement, et qu’il émane d’une
émotion
— communicative comme toute émotion — apparentée
u mouvement, et qu’il émane d’une émotion — communicative comme toute
émotion
— apparentée à l’acte créateur. La religion expri
i se propage d’âme en âme, indéfiniment, comme un incendie. Une telle
émotion
pourra évidemment s’expliciter en idées constitut
font-ils autre chose que noter en termes de pensée platonicienne une
émotion
créatrice, l’émotion immanente à l’enseignement m
que noter en termes de pensée platonicienne une émotion créatrice, l’
émotion
immanente à l’enseignement moral de Socrate ? Les
; il est moins qu’intelligence. Celui-ci est aspiration, intuition et
émotion
; il s’analysera en idées qui en seront des notat
fra-intellectuelle. L’efficacité de l’appel tient à la puissance de l’
émotion
qui fut jadis provoquée, qui l’est encore ou qui
fut jadis provoquée, qui l’est encore ou qui pourrait l’être : cette
émotion
, ne fût-ce que parce qu’elle est indéfiniment rés
inale un amour qui paraît être l’essence même de l’effort créateur. L’
émotion
créatrice qui soulevait ces âmes privilégiées, et
nct, vous ne pouvez pas ne pas poser ce soulèvement de l’âme qu’est l’
émotion
: dans un cas vous avez l’obligation originelle,
la marque de sa personnalité. Amour qui est alors en chacun d’eux une
émotion
toute neuve, capable de transposer la vie humaine
sa sensibilité. Dans ce domaine elle est d’ailleurs incomparable ; l’
émotion
est ici supra-intellectuelle, en ce qu’elle devie
aquelle il suscite, avec une certitude prévue, l’extrême de certaines
émotions
, remonter de ces moyens à ces effets, des artific
ns la posture intellectuelle assignée, il subit d’avance le choc de l’
émotion
que le poète prémédite. Cette préparation est fai
une inversion subite, le poète touche la région cérébrale, désigne l’
émotion
qu’il va surexciter. Comme la peur s’empare de to
n’user en une fois que d’un style, à ne susciter et redoubler qu’une
émotion
, conquiert le lecteur, l’emmène et le trouble ; p
lisant le Chat noir, que l’auteur se voyait perdu par l’alcool, et l’
émotion
du Corbeau, qui est factice, ne diffère pas de ce
ttéraires, habile à composer et à stiller d’une main sûre la délicate
émotion
qui transporte le lecteur hors de lui-même, et le
sthétique artificieuse que nous avons analysée, tendant à évoquer les
émotions
rares que nous allons étudier, ne pouvaient être
; le style se déroule en formes multiples, volontairement adapté aux
émotions
que le conteur veut suggérer. Toute l’œuvre conçu
allait analyser la subtilité, Edgard Poe a tenté de faire naître deux
émotions
alliées en proportions variables : la curiosité e
mêle, en proportions variables, mais en présence constante, l’une des
émotions
humaines, la plus violente, la plus tumultueuse e
e. Nous sommes ici aux contins du possible et au sommet de la gamme d’
émotions
terrifiantes que Poe scande dans son œuvre. En qu
ntes, ni dans la plupart de ses poèmes, il ne se sert pour produire l’
émotion
, du spectacle de l’amour normal, qui est pourtant
oe. Ayant séparé les éléments de son esthétique et les composants des
émotions
qu’elle sert à provoquer, nous avons discerné un
-ci sont employés à exciter dans l’âme du lecteur un double courant d’
émotions
associées comme deux fils entrelacés et alternant
ons montré. Edgar Poe a limité son effort à produire parfaitement des
émotions
de curiosité et d’horreur. Chez un littérateur st
ulté d’y exceller, de même Poe s’est appliqué à faire naître les deux
émotions
spéciales à son œuvre, parce qu’il sentait pouvoi
s jusqu’à l’invention des situations, des personnages, des plans, des
émotions
, et même de certaines vérités scientifiques. Anal
nstitution cérébrale que l’on peut exprimer comme suit : chez Poe les
émotions
se transforment constamment en pensées. Il est d
e de l’examiner et de le manier, cesse d’affecter la conscience comme
émotion
et devient cette chose atone, claire et utile, un
n de l’horreur, l’originalité de l’association, la transformation des
émotions
en pensées, séparées par l’analyse, sont en réali
autres, les empêchent de devenir chez leur auteur même des sources d’
émotion
. Si la faculté de voir et de retenir des images h
ient les sujets rebattus, unis à son rationalisme réfractaire à toute
émotion
, firent qu’il ne sut montrer de l’amour, source d
esthétique rationaliste, par laquelle il avoue exclure de l’art toute
émotion
et tout enthousiasme. Dans un article sur Bryant,
des poétiques anciennes enjoignant à l’artiste de ressentir d’abord l’
émotion
qu’il veut provoquer. L’on constatera une différe
aux exubérances incorrectes du tempérament, le conseil de livrer des
émotions
secrètes en amusement à des étrangers, l’invite a
ns d’horreur, les associations incohérentes, la raison domptant toute
émotion
, ont été situés entre 1809 et 1849 dans la matièr
é primordiale de son âme, à ce rationalisme qui le fit ne ressentir d’
émotions
qu’en son existence inférieure et sauva l’artiste
ar le Créateur, éprouve une vibration et rend un son proportionné à l’
émotion
que la nature sensible de l’homme imprime à son c
ment convulsif du cœur qui éclate, l’homme se sert, pour exprimer son
émotion
, d’un langage simple, habituel et tempéré comme e
émotion, d’un langage simple, habituel et tempéré comme elle. Quand l’
émotion
, au contraire, est extrême, exaltée, infinie ; qu
art chante pour un de nos sens, quand l’enthousiasme, qui n’est que l’
émotion
à sa suprême puissance, saisit l’artiste. L’art d
de ces trois phénomènes et de ces trois images il sort pour nous une
émotion
, et que de cette immense plaine d’épis il ne sort
pleure, le cœur sympathise, la mémoire se souvient, l’image surgit, l’
émotion
naît ; avec l’émotion naît la poésie dans l’âme.
hise, la mémoire se souvient, l’image surgit, l’émotion naît ; avec l’
émotion
naît la poésie dans l’âme. Vous pouvez chanter l’
t sur vos lèvres, le silence ou le vers sont seuls à la mesure de vos
émotions
! Voilà une des poésies de la terre ! Nous ne fin
nes diurnes ou nocturnes de notre séjour terrestre. Tout ce qui a son
émotion
a sa poésie. Tout ce qui a sa poésie demande à êt
dit-on souvent. Nous répondons en deux mots : Parce qu’elle a plus d’
émotion
pour nos yeux, pour notre pensée, pour notre âme.
roduisent en nous une première impression de plaisir ou de terreur. —
Émotion
! Ensuite, la mer est transparente ; elle ressemb
geantes, roulant tantôt la lumière, tantôt la nuit dans ses vagues. —
Émotion
! Elle est immense, et elle imprime par son étend
s limite une idée de grandeur démesurée qui fait penser à l’infini. —
Émotion
! Ses vagues, quand elles lèchent sans bruit la g
la respiration douce du sommeil d’un enfant sur le sein de sa mère. —
Émotion
! Quand elle écume, au lever d’un jour d’été, sou
nnements harmonieux de l’onde qui commence à frissonner sur le feu. —
Émotion
! Quand elle s’accumule en montagnes humides sous
es nuages et les tremblements de la terre qui déracinent les cités. —
Émotion
! Si un navire en perdition apparaît et disparaît
les algues, tremblant de reconnaître un époux, un père ou un fils. —
Émotion
! Si une voile dérive par un jour serein du port,
autre terre, d’autres soleils, d’autres hommes, d’autres destinées. —
Émotion
! Si une flotte dont on attend le retour montre,
mort pour la patrie, de la gloire et du deuil, assiègent la pensée. —
Émotion
! Si la mer est peuplée de barques de pêcheurs co
r une à une les lampes des phares, étoiles terrestres des matelots. —
Émotion
! Si la mer est vide, on songe à l’espace qu’aucu
aboure ses vagues pour on ne sait quelle moisson de vie ou de mort. —
Émotion
! Si l’œil cherche à sonder le lit murmurant de c
sent, ou rampent, ou nagent dans les mystères de ce monde des eaux. —
Émotion
! Enfin, si on calcule par la pensée l’incalculab
la supputation des siècles et on a quelque sentiment de l’éternité. —
Émotion
! IX Toutes ces émotions éparses ou réunies
on a quelque sentiment de l’éternité. — Émotion ! IX Toutes ces
émotions
éparses ou réunies forment pour l’homme la poésie
lère, le mugissement, la cadence de l’élément dont son âme, à force d’
émotions
montées de l’abîme à ses sens, contracte un momen
qui est du domaine de la prose ? Nous trouverions partout que c’est l’
émotion
qui est la mesure de la poésie dans l’homme ; que
parce que la vertu est au fond la plus forte comme la plus divine des
émotions
. XI Voilà pourquoi les vrais poètes chanten
s se trompent même pour leur gloire. À talent égal, le son que rend l’
émotion
du bien et du beau est mille fois plus intime et
mproprement encore les conditions de la poésie. Quoi ! la poésie ou l’
émotion
par le beau, la poésie, cette essence des choses
d’être ce qu’elle est, parce que le poète doué de ce sens sublime, l’
émotion
par le beau, ne consentira pas à ravaler ce sens
dre lointain, frappa aussi les oreilles de Damayanti, qui frissonna d’
émotion
et d’attente ; elle entendit en même temps les ch
ra à une poésie des accents plus vrais et plus intimement émanés de l’
émotion
et de la conscience. Faisons des vœux, ajoute-t-i
ui disparaît l’élément réfléchissant, la Pensée ; il ne reste que les
émotions
, la Passion, — ce que la musique exprime. Dans le
oles à ses musiques, il s’efforce à exprimer, presque uniquement, des
émotions
; donc, dans le drame, il rejette ce qui n’est pa
raites de l’action même du drame, peuvent se livrer tout à fait à une
émotion
purement lyrique. Ce propos d’ailleurs était indi
par le désespoir du malheureux excommunié, se poursuit à travers des
émotions
si navrantes, qu’il s’est rencontré des personnes
dédaigner toute réalité de vision afin de reproduire exactement leurs
émotions
. Je voudrais essayer, au sujet de la littérature,
ls n’avaient point des sensations vives et n’étaient guère portés à l’
émotion
: nulle fougue passionnée ne secoue l’ordonnance
vres mortelles des chagrins, et la maladie et la misère qui causent l’
émotion
. Au sortir des luttes gymnastiques, ils poursuiva
a produit les œuvres symphoniques des Vinci et des Rubens, évoquant l’
émotion
par l’agencement des couleurs et des ligues ; la
; la littérature a produit un art symphonique, la Poésie, évoquant l’
émotion
par l’agencement musical des rythmes et des sylla
tristesse, ainsi certaines syllabes, employées à des mots suggérant l’
émotion
, étaient devenues les signes directs de cette émo
ots suggérant l’émotion, étaient devenues les signes directs de cette
émotion
. Dans cette naissance d’une musique nouvelle, les
s des phrases, à la façon de périodes mélodiques, destinées à créer l’
émotion
. L’éloquence de Tite-Live, de Cicéron, de Sallust
rmonie, où chaque note (accord) acquit une force spéciale et propre d’
émotion
. Certaines âmes affinées connurent la tristesse a
brûlante joie de maintes syllabes : elles y trouvèrent la notation d’
émotions
musicales, mais aussi différentes des émotions de
ouvèrent la notation d’émotions musicales, mais aussi différentes des
émotions
de la pure musique, que des émotions produites pa
ales, mais aussi différentes des émotions de la pure musique, que des
émotions
produites par les procédés plastiques. Une harmon
obles sentiments. Victor Hugo créa la poésie romantique, évoquant les
émotions
seules de vies tout sensuelles. Son art conserva
e symphonie véritable, où soit analysée et développée la marche d’une
émotion
. Le premier, M. Mallarmé tenta une poésie savamme
premier, M. Mallarmé tenta une poésie savamment composée, en vue de l’
émotion
totale. Il adopta volontiers pour sujet l’émotion
mposée, en vue de l’émotion totale. Il adopta volontiers pour sujet l’
émotion
produite, dans une âme étrangement pensive, par l
éale d’une poésie purement émotionnelle, mais indiquant la raison des
émotions
en même temps qu’elle les traduisait. Il donna d’
d’emblée, mais bien après un légitime effort, les sereines et hautes
émotions
de son noble esprit. M. Mallarmé s’est vu obligé
sens particulier, et les a employés seulement pour produire certaines
émotions
. Un jeune poète, M. Laforgue, maintenant la forme
thmes, indéfiniment variée suivant l’indéfini mouvement des nuances d’
émotion
. J’admire cette musique, grandement savante déjà
ues expressives, suggérant, par des liaisons de syllabes, une vivante
émotion
. Ainsi une littérature nouvelle s’est — par les l
couleur, aujourd’hui, peut, diversement, évoquer une sensation ou une
émotion
, les syllabes denos mots sont, ensemble, les sign
n, les syllabes denos mots sont, ensemble, les signes de notions et d’
émotions
. C’est deux arts, ayant les mêmes moyens : deux l
ent d’idées, sensibles, abstraites, se produisant l’une l’autre, et d’
émotions
: vous jugerez tous ces éléments dignes d’entrer
e M. Laforgue m’ont séduit plutôt par des innovations formelles : les
émotions
exprimées sont encore très vagues, insuffisamment
tes et leurs visions : il éprouve les angoisses et les joies de leurs
émotions
. Et, comme tous les aristocrates, il n’a point le
t, qui bouleverse l’âme et la force à créer la plus intense vie d’une
émotion
précise.26 Un amoncellement de syllabes fortes et
ré, où bruissent les révoltes de quelque luxurieuse passion ; c’est l’
émotion
douloureuse d’une lutte entre la science et les é
t les notions sensibles et les raisonnements intimes, et la marée des
émotions
qui, par instants, précipite les sensations et le
elles seront perçues les images, raisonnés les arguments, senties les
émotions
: le lecteur, comme l’auteur, verra tout, les cho
ntaux. La vie que peuvent recréer les littératures est une vie où les
émotions
interrompent, par places, la série des notions. L
nel des mots : puisque, aussi bien, nuls mots ne peuvent traduire les
émotions
. La vie, — notre vie surtout, si nerveuse — est u
ouvrir une apparence légendaire et symbolique la vie très-moderne des
émotions
qu’il créait. [NdA] 20. L’histoire en ces temps
ole expérimentale d’Angleterre sur la psychologie des sentiments, des
émotions
, des phénomènes affectifs en général, ne semblent
ent simples et surtout homogènes. Mais une passion, un sentiment, une
émotion
, comprennent le plus souvent des éléments très di
e connaissance : une douleur enveloppe l’idée de ce qui la cause, une
émotion
implique la connaissance de son objet. Évidemment
uble méthode d’analyse et de synthèse ; d’être en état de ramener une
émotion
très complexe à une émotion plus simple, et de re
synthèse ; d’être en état de ramener une émotion très complexe à une
émotion
plus simple, et de remonter ainsi graduellement j
mples, et de montrer comment, par addition, se forment des agrégats d’
émotions
de plus en plus complexes, et de reconstituer ain
ement la réalité. Mais nous sommes encore bien loin de cet idéal. Les
émotions
fondamentales irréductibles ne sont pas même déte
de la psychologie comparée. Il voudrait qu’on déterminât d’abord les
émotions
les plus générales, celles qui sont communes à to
préoccupé du point de vue humain, s’est attaché à montrer comment les
émotions
complexes résultent des émotions simples par asso
s’est attaché à montrer comment les émotions complexes résultent des
émotions
simples par association. La méthode reste donc la
urs. L’exposition des conditions physiologiques des sentiments et des
émotions
manque dans l’ouvrage. On y chercherait aussi vai
ires sont pour nous une troisième cause de plaisirs ou de peines. Ces
émotions
esthétiques52 se ramènent encore à une associatio
aptation à une fin. » N’est-ce pas dire que les choses qui excitent l’
émotion
du Beau et du Sublime sont celles qui ont une ass
fidèle jusqu’à la mort. Cette ballade fait frissonner. On devine à l’
émotion
de Senta, pendant qu’elle chante, qu’un désir ino
hes et les critiques que la musique doit exciter dans l’âme certaines
émotions
, et que chacun des signes musicaux se trouve lié
aines émotions, et que chacun des signes musicaux se trouve lié à une
émotion
de l’âme qu’il excite en se produisant. Mais il e
ce que si tel accord ou tel rythme est associé dans notre âme à telle
émotion
, ce n’est pas d’une manière universelle, naturell
sens qu’ils avaient pour eux. C’est que ce rapport entre le son et l’
émotion
résulte simplement d’associations d’idées, souven
our que la musique réponde à son but en provoquant dans notre âme des
émotions
, que les auditeurs aient déjà une habitude, et la
et la même chez tous, d’associer à certains signes musicaux certaines
émotions
intérieures. Or, je crois bien que les Français,
is des siècles par ces mélodies, une association rigoureuse entre les
émotions
et les signes qui les expriment. C’est ainsi que
tique nationale. Pendant que Beethoven, puis Wagner, traduisaient les
émotions
de leur âme et de leur race dans la langue musica
iques du XVIIIe siècle, nos compositeurs russes devaient traduire les
émotions
des âmes et des races slaves dans la langue music
que achevée d’avance. Restait la grammaire, c’est-à-dire le choix des
émotions
que l’on exprimerait, et la forme générale que l’
ais, sont des boîtes faites d’avance où le musicien doit enfermer les
émotions
de ses personnages ; c’était gêner le libre dével
ions de ses personnages ; c’était gêner le libre développement de ces
émotions
, leur imposer des limites et des répétitions arbi
renoncé à toutes ces formules. Leur musique suit pas à pas le jeu des
émotions
: c’est la mélodie infinie, le récitatif continu.
es plus louables. Ils se sont dit que, la musique devant traduire des
émotions
définies, les œuvres dramatiques des grands poète
t leur fournir les indications les plus nettes et les plus belles des
émotions
à traduire. Méprisant donc, comme l’avait fait Wa
les bruits d’une bataille, tandis que le héros, en scène, exprime les
émotions
que ce bruit lui suggère. Richard Wagner avait co
Wagner avait compris autrement le rôle de l’orchestre. Pourvu que les
émotions
des personnages nous soient données en même temps
, parlent et agissent ; l’orchestre, quelque part, nous exprime leurs
émotions
: ces émotions, en effet, veulent, aujourd’hui, ê
issent ; l’orchestre, quelque part, nous exprime leurs émotions : ces
émotions
, en effet, veulent, aujourd’hui, être exprimées p
ou italien ; et, lorsque nous quittions le théâtre, de chasser notre
émotion
par une moquerie et une plaisanterie impitoyable
la mélodie continue et le récitatif continu pour laisser s’exprimer l’
émotion
. La question du rôle de l’orchestre est posée. El
u rôle de l’orchestre est posée. Elle est chez Wagner expression de l’
émotion
, là où, chez les Russes, l’émotion est exprimée p
le est chez Wagner expression de l’émotion, là où, chez les Russes, l’
émotion
est exprimée par le chant, ce qui ouvre de nombre
ui par lequel, dans un autre ordre, l’ordre des actes et non plus des
émotions
, un homme ayant connu une entreprise, portant en
e, se reproduit, renaît, redevient efficace et cause des actes ou des
émotions
analogues à ceux qui existent dans l’âme primitiv
ment le même mécanisme psychologique avec des résultats différents. L’
émotion
que donne un livre d’aventures et les émotions qu
résultats différents. L’émotion que donne un livre d’aventures et les
émotions
qui pourraient accompagner ces aventures mêmes so
s ; les chants guerriers soulèvent les masses ; et fort souvent cette
émotion
factice suffit à ceux qui l’éprouvent et leur ôte
point important la définition, donnée, au début, de l’œuvre d’art. L’
émotion
qu’elle procure ne se traduit pas en actes, imméd
ents esthétiques se distinguent des sentiments réels violents. Mais l’
émotion
esthétique, tout en étant fin en soi et en ne pro
s probablement, par la désuétude de cette transition, la tendance des
émotions
réelles à se transformer de la sorte ; et les sen
fier la conduite des individus et des masses, la sorte particulière d’
émotions
et de pensées que chaque ouvrage tend à faire naî
qui permette de décider entre le mérite d’œuvres également intenses d’
émotions
, également parfaites d’expression : mais il en es
un ensemble de moyens et d’effets esthétiques tendant à susciter des
émotions
qui ont pour signes spéciaux de n’être pas immédi
de nous fait pénétrer dans toute la complexité de sa pensée et de son
émotion
. L’histoire ne nous fournit sur les mobiles, sur
poignante du beau, de frapper l’âme humaine en quelque place vierge d’
émotion
, ils seront empêchés, s’ils veulent atteindre le
nté qu’ils expriment, un arrière-fonds plus ténébreux de pensées et d’
émotions
qu’ils sont impuissants à signifier. La biographi
s éléments, et en étudiant le jeu des bons moyens d’expression et des
émotions
exprimées, fournira à l’esthétique un grand nombr
part, ces moyens et ces effets ne pouvant être étudiés qu’en vue de l’
émotion
qu’ils produisent, conduiront à des notions resso
donné. Même, en vertu de la substitution qui peut s’opérer entre une
émotion
réelle et une émotion esthétique, en vertu de l’a
de la substitution qui peut s’opérer entre une émotion réelle et une
émotion
esthétique, en vertu de l’affaiblissement de forc
et nombreuse rythmique, et M. Charles Vildrac, d’une large et simple
émotion
que nous dirons à valeur morale. Près de ce group
n universelle, tentant ainsi une unité philosophique qui dégageât son
émotion
Métaphysique émue tout en exprimant sa complexi
uvés, eux, les presque dédaignés de Parnasse ! Ils leur apportaient l’
émotion
tumultueuse de la gloire soudaine… Et il sied de
Symbolisme » dériveront du thème général de la poésie au hasard de l’
émotion
individuelle : c’est là encore, en suprême épanou
ble caractéristique du superbe talent de Verhaeren. Cette essentielle
émotion
créera plus tard, en toute son œuvre, cette sorte
ant peut-être de sa pantelante horreur, elle s’élargira immensément d’
Emotion
et de Beauté à mesure que, retrouvant, par la mét
les données scientifiques nous allons considérer l’Instinct comme l’
émotion
rudimentaire (et pourtant, de quelle énormité, d’
prime sensation perçue de l’énergie à travers son éternité!), comme l’
émotion
vers où se sont orientées âprement les chimiques
suivant le processus de l’Etre, nous sentons progressivement, avec l’
émotion
de nous référer continuement à l’Universel, la ma
e être reprise aux origines mêmes du Verbe, là où elle commence à une
émotion
gutturale de l’instinct. Nous devions rendre au V
a valeur idéographique, et lui restituer le mouvement en mesures de l’
émotion
, c’est-à-dire le vrai Rythme… De théorie et de pr
essentielle et comme physiologique, le Rythme est représentatif de l’
émotion
que dégage l’Idée, émotion qui est inséparable d’
ologique, le Rythme est représentatif de l’émotion que dégage l’Idée,
émotion
qui est inséparable d’elle. Or, l’Emotion se déno
’émotion que dégage l’Idée, émotion qui est inséparable d’elle. Or, l’
Emotion
se dénonce muettement par le geste : toute émotio
able d’elle. Or, l’Emotion se dénonce muettement par le geste : toute
émotion
se répète de mouvements sensiblement pareils et é
phénomène du mouvement et de la durée, qui se mesure de vibrations. L’
émotion
a produit l’expression phonétique, elle-même imit
ste le Verbe-idéogramme qui exprimera totalement cette pensée et son
émotion
doit aussi, nécessairement, reprendre sa valeur p
ac.) Donc, en élection (qui sera spontanée) par le poète possédé de l’
Emotion
, en élection des mots au mieux d’expression idéog
t elle-même son Rythme-évoluant : Rythme qui est essentiellement de l’
émotion
extériorisée et remettant en vibration les causes
valent organiquement, parce qu’en le temps de la totale expiration, l’
émotion
, le sentiment, l’idée, inscrivent des intervalles
voir déterminer, en partant des données évolutives comme puissantes d’
émotion
suprêmement synthétique une Métaphysique scienti
mps dans mon esprit. L’Œuvre est le développement de la Méthode, en l’
émotion
spéciale et inéprouvée encore qui devait résulter
nt à un plan de spéculations envisageant (maintenant avec la profonde
émotion
de certitudes scientifiques et leurs hypothèses)
t et sociologiquement scientifique. Depuis les origines, c’est donc l’
émotion
de la Vie évoluée, en ses intuitions au passé, en
nt évoluantes pour les poètes persuadés que la Poésie doive devenir l’
émotion
suprême de la connaissance et de la conscience hu
mer que la poésie doit savoir et penser pour en dire nouvellement son
émotion
et son lyrisme, et à œuvrer ainsi selon son énerg
res légendaires qui contenaient à la fois le dogme et l’éthique, et l’
émotion
et le savoir essentiel. Que l’on me permette de l
lé au cours de ces pages… Et ce sera l’occasion de les remercier avec
émotion
, avec tous ceux qui m’honorèrent aussi de leur am
généraliser, sortirent de l’égotisme comme mesure habituelle de leur
émotion
inspiratrice en s’élevant à du concept philosophi
mois de mai et suivants, dans la revue la Basoche, de Bruxelles, où l’
émotion
est si grande, m’écrit son directeur, que deux pa
», mais ils n’ont point la science technique de leurs modèles et leur
émotion
musicale. D’aucuns aussi, suivant la sorte de spi
particulier d’exprimer, en une parole librement cadencée, le genre d’
émotions
élevées et vagues que suggèrent les beaux vers. L
plus prosaïque, et s’il a à montrer de la même façon une passion, une
émotion
, une idée, il se bornera de même à la donner à co
, lointaine, grandie, à peine aperçue et mystérieusement belle ; de l’
émotion
qu’elle suggère, toute intelligence est excluse.
le et suggestive, mais cohérente cependant, laisse le champ libre aux
émotions
qui lui sont associées et à celles même qui résul
vantage qu’il y a à faire sourdre dans l’âme du lecteur de puissantes
émotions
, sans l’y solliciter expressément, mais en lui la
tre réalistement et prosaïquement des spectacles fantastiques, où son
émotion
propre, réprimée et tue, n’intervient nullement p
e, réprimée et tue, n’intervient nullement pour suggérer au lecteur l’
émotion
qu’il doit ressentir ; tout donne même à croire q
nés, réfractaires à tout sentiment artistique, fournissant, intacts d’
émotions
fictives, leur génération. L’espèce en est rare e
ar son merveilleux don de rendre tout le sinueux de la vie, que par l’
émotion
de pitié et de tristesse qui pénètre tous ces écr
Enfin, en suprême artiste de la prose, Tolstoï suggère les puissantes
émotions
qu’il suscite par la nature même de tout ce qu’il
e ; elles montrent des âmes nobles, fort bonnes, et calmes, animées d’
émotion
simples et liantes d’amour tendre, de courage, de
galement démesurées, le place en des incidents forcés où la crise des
émotions
se trouve grandie par leur conflit. Tous les adje
e l’amour du bien et la haine du mal le spectateur subît un conflit d’
émotions
le plus puissant qui soit fait si toutefois on n’
présentation par embellissement et par dégradation, des deux ordres d’
émotion
l’exultation, la haine et la pitié. II. Conclu
de l’esprit. Le passage rapide par des états d’âmes variés, pensées,
émotions
, volontés, fait que tous tes phénomènes mentaux s
de ce romancier, et que tout le reste est fourni par ce que donne son
émotion
. Nous avons pu déterminer ainsi quelles atteintes
élément et se distingue, précisément parce qu’elle est accompagnée d’
émotions
, de sympathies et d’antipathies dictées par le te
admirable, dans son intelligence, sa sensibilité et sa volonté ; les
émotions
qu’il élabore en livres, le soumettent à certaine
un livre, tout écrivain se propose de susciter chez ses lecteurs des
émotions
factices égales, et la plupart du temps supérieur
les plus élevées au spectacle de l’affliction, à vouloir susciter des
émotions
tragiques, douloureuses, angoissantes, afin de fa
le de gens qui partagent, dans une certaine mesure, les opinions, les
émotions
, les sensations qu’il présente, qui partagent don
l’esthétique artificieuse et calculée, l’originalité d’invention, les
émotions
accouplées d’horreur et de curiosité, la prédomin
florentines. Mais dans l’œuvre complexe de Heine, toute la poésie, l’
émotion
, le côté grave et passionnel est ou allemand, ou
ques de Heine. Dans les Sérénades, la pièce VIIl est assurément d’une
émotion
toute germanique ainsi que la pièce XI, qui début
l’Écho), dans les Mois, de vraies chansons musicales, simples, d’une
émotion
naïve et naturelle, comme eût pu en composer un d
Cependant, il nous semble que les Intimités laissent au souvenir une
émotion
parente et celle qu’on éprouve en lisant l’Interm
ération des qualités qui les caractérisent, de leur bonhomie, de leur
émotion
, de leur comique, de leurs perpétuelles démonstra
personnels dans leurs œuvres, à l’intensité et à la qualité de leurs
émotions
. Ce fait est remarquable et général ; la sensibil
s pays, nos romantiques et leurs prédécesseurs donnèrent à sentir les
émotions
charmantes et grandioses que suscite la vue de be
toï durent clairement leur succès à l’ardeur et à l’effusion de leurs
émotions
. Ce qu’on peut conclure de l’inégale distribution
de la vie sociale. Il n’est pas inutile de savoir que ce sont Là les
émotions
qui tendent à suggérer à l’étranger presque toute
cadents dissemblaient des Symbolistes en ce sens qu’ils admettaient l’
émotion
directe, la traduction exacte des phénomènes de l
d’accessoires. Le résultat poursuivi par le poème sera uniquement une
émotion
esthétique. « Le Beau étant la Variété dans l’Un
au étant la Variété dans l’Unité, plus un poème offrira de motifs à l’
émotion
esthétique dans une rigoureuse unité de but, plus
reuse unité de but, plus il se rapprochera de l’idéal poursuivi. « L’
émotion
esthétique a pour cause (étant admise la réalité
les mots) choisis, associés et rythmés (vers, strophes), en vue d’une
émotion
esthétique à produire. « Elles seront reliées en
exprime une chose purement morale. « Le poème destiné à produire une
émotion
esthétique sera symbolique. « Le poème symbolique
elle est née, à expliquer par des lois organiques ou historiques les
émotions
qu’elle suscite et les idées qu’elle exprime. Rie
héorie des facultés, Les Sens et l’Intelligence (1855), ainsi que Les
Émotions
et la Volonté (1859). L’œuvre de celui qui contri
La Revue contemporaine, de la parution de la traduction française des
Émotions
et la volonté, donnée chez Alcan par P.-L. Le Mon
-L. Le Monnier. Le critique suisse salue cet effort de classement des
émotions
, inscrit dans le sillage de Spencer et de Wundt,
s loin cette typologie, pour distinguer, comme Bain, et d’autres, « l’
émotion
esthétique » des autres émotions (voir CS, p. 31)
tinguer, comme Bain, et d’autres, « l’émotion esthétique » des autres
émotions
(voir CS, p. 31). (NdE) by. « esthopsychologie »
elirons, pour retrouver dans cette sorte de lecture expérimentale les
émotions
qu’ils nous avaient autrefois données, et que cet
ous suffisent pour la pratique ; ajoutons-y le souvenir même de cette
émotion
. Mais comme visions précises ? Quelques tableaux.
n une brève exclamation, en quelques paroles expressives, cet excès d’
émotion
. Quand cet état contemplatif aura pris fin, les i
aura fait passer dans notre esprit seront peut-être oubliées, mais l’
émotion
subsistera : longtemps encore après que nous sero
t ; elles en accentuent le caractère ; nous en recevons un surcroît d’
émotion
; et le sentiment initial, ainsi exalté par son e
laisir de jeu, de la sympathie et de l’amour, sans compter toutes les
émotions
accessoires que l’objet nous donne par son expres
ont à tous les degrés et en proportions indéfiniment variables dans l’
émotion
résultante. Ce qui fait l’unité de sentiments aus
impressions que le tableau. Comme l’admiration est ici accompagnée d’
émotions
diverses, elle-même sera plus émue ; elle prendra
une œuvre pathétique par son expression morale, c’est-à-dire par les
émotions
diverses qu’elle nous donne, soit un phénomène to
ut à fait distinct, qui viendrait se plaquer en quelque sorte sur ces
émotions
, sans se confondre avec elles. Il entre dans notr
de plus profond encore que les représentations intérieures, dans les
émotions
intimes qui accompagnent l’apparition des images.
pour désigner la beauté d’expression morale ; il implique à la fois l’
émotion
, et un certain caractère de beauté dû à cette émo
que à la fois l’émotion, et un certain caractère de beauté dû à cette
émotion
même. Dans tous les cas, c’est en ce sens que nou
s la nature, toutes les rêveries qu’elle nous a suggérées, toutes les
émotions
qu’elle nous a données ou que nous lui avons prêt
oète que nous ne le sommes nous-mêmes. Alors il nous communiquera des
émotions
que nous n’avions jamais éprouvées à ce degré ; i
avait frappés, les incidents de la route. Ou bien, sous le coup de l’
émotion
que nous venons d’éprouver, nos pensées prendront
ordinaire intensité. Si la valeur d’un art se mesurait à la force des
émotions
qu’il peut produire, l’art dramatique tiendrait s
atures idéales, tout imprégnées de grâce et de charme, ou vibrantes d’
émotions
lyriques ; il leur fera dire les mots magiques qu
es acteurs me rendront cet enchantement. Que l’œuvre gagne en vie, en
émotion
, en plénitude et intensité d’effet, cela est indé
il a recueilli en lui-même, pour s’en pénétrer davantage, toutes les
émotions
qu’il en avait reçues. Et librement, pendant que
les intonations de notre voix ; tantôt ces intonations répondent à l’
émotion
que nous avons éprouvée, tantôt par une sorte de
; il ne cherchera pas des accords qui signifient qu’il éprouve cette
émotion
, mais des accords qui soient en harmonie avec ell
nts pathétiques doivent trouver un écho, éprouvera par contrecoup des
émotions
analogues ; et ce sont celles-là que la musique l
un accent rythmique, pas un accord qui ne corresponde à une nuance d’
émotion
particulière. « La musique, dit Taine, a cela d’
pression purement musicale, et de ne pas nous dépenser à son sujet en
émotions
ou rêveries supplémentaires. Mais nous appelleron
s ou rêveries supplémentaires. Mais nous appellerons au contraire ces
émotions
et ces rêveries de tout notre cœur, si nous somme
n musicale. Ce jour-là s’était produit ce phénomène bien connu, cette
émotion
intense qui parfois prend un auditoire et revient
elui où le lecteur éprouve, pour un des personnages mis en scène, une
émotion
sympathique. Jusque-là, on pensait, on imaginait
e de ce personnage. Nous voyons de ses yeux, et avec la netteté que l’
émotion
donne à nos représentations, les événements qui v
touchant le cœur ; il n’y réussira pas, s’il est lui-même rebelle à l’
émotion
et incapable d’aimer. L’impassibilité sied au sav
drait mal au poète. J’admets encore que la poésie ne requiert pas des
émotions
d’une intensité extrême. Trop poignantes, elles n
té indispensable au poète est une sensibilité d’artiste, qui dans ses
émotions
les plus sincères garde le besoin de l’harmonie e
nconvénients. Nous craindrions beaucoup plus la froideur, le défaut d’
émotion
. Quand le sentiment décroît, l’effet poétique est
fet poétique est moindre. Un poète qui réussirait à s’interdire toute
émotion
n’aurait fait que renoncer à son moyen d’action l
nsée ; mais il y manquerait toujours quelque chose, cette puissance d’
émotion
sans laquelle il n’y a pas de complète poésie. No
Peut-elle réussir tout à fait ? Il sera bien difficile de donner aux
émotions
feintes l’intonation de l’émotion vraie. On les m
sera bien difficile de donner aux émotions feintes l’intonation de l’
émotion
vraie. On les mettra trop en dehors, à la façon r
ice. Le plus sûr moyen d’avoir l’air ému, c’est encore d’éprouver une
émotion
réelle. — Mais s’il n’est pas dans mon tempéramen
it été dépourvu de sensibilité, un seul vers vraiment poétique d’où l’
émotion
soit absente. Je n’en trouve pas pour mon compte.
ent parfois les poètes les plus impressionnables pour parler de leurs
émotions
, il ne faut même pas y voir une affectation de fr
si l’on sourit quand on sent venir les larmes, pour réagir contre son
émotion
; et c’est précisément quand on lutte contre elle
t ému la qualité essentielle du poète, et dans la transmission de ces
émotions
la fin suprême de son art. La valeur d’une œuvre
ne peut pas être en poésie la chose essentielle. Avant d’exprimer des
émotions
, il faut que la poésie existe. La musique en expr
x autres arts : ce n’est pas sa qualité essentielle et distinctive. L’
émotion
qui nous reste de la lecture d’un poème est chose
voir, dans les vers qu’il nous présente, qu’un moyen d’exprimer cette
émotion
, ce serait un contresens esthétique. Appliquez ce
cords musicaux suffiraient pour nous communiquer à moins de frais une
émotion
aussi intense. Dégager de l’ensemble des suggesti
i ont une valeur en elles-mêmes, abstraction faite de ce sentiment. L’
émotion
, directement exprimée, n’a en soi aucune valeur p
mée, n’a en soi aucune valeur poétique. « J’aime ! Je souffre ! » Ces
émotions
, exprimées avec force, ou bien analysées dans leu
du poète, de développer ces images consécutives ou déterminantes de l’
émotion
. C’est en cela qu’il fait œuvre de poésie. On ne
it qu’elle sera très pathétique. Il est des romans et des drames où l’
émotion
est portée à son maximum d’intensité, et qui pour
ésie était d’exalter le sentiment. On ne peut même admettre que toute
émotion
augmente la valeur poétique de l’objet qui nous l
ns avancer dans notre enquête, en cherchant de quelle nature sont ces
émotions
qui concourent de façon indéniable à l’effet poét
mps que je me représente les objets dont il est ému, je me figure ses
émotions
; elles deviennent pour moi un objet de contempla
me, que ces prétendus sentiments imaginaires sont tout simplement des
émotions
très réelles, que j’éprouve par sympathie en me r
is par me laisser entraîner ; je me fais, des sentiments décrits, une
émotion
personnelle, qui m’étreint réellement le cœur ; c
Mais ce n’est pas par là que je débute. Avant de sympathiser avec une
émotion
, il faut bien que nous ayons commencé par nous la
l reste pour nous un spectacle ; ou si ce spectacle nous émeut, notre
émotion
personnelle différera de celle que l’on nous repr
écho qui la prolonge et achève de la développer. Si par excellence l’
émotion
exprimée est de celles qui sont universellement s
us vibrante. Les grands poètes sont ceux qui nous donnent ces grandes
émotions
collectives. Leurs sentiments les plus personnels
exion n’avait pas à intervenir. C’est l’imagination, stimulée par une
émotion
intense, qui a tout fait. De là l’incohérence, l’
nts ; et puis il s’abandonnera au mouvement spontané des idées et des
émotions
que la situation lui suggérera33. L’œuvre qu’il a
and il s’agit d’exprimer une souffrance physique intense ou une forte
émotion
morale, telle que l’admiration, le désespoir ou l
rvalles à peu près égaux des intonations à peu près semblables. Toute
émotion
tend à accentuer encore cette périodicité. Dans l
bles. Toute émotion tend à accentuer encore cette périodicité. Dans l’
émotion
extrême, la parole devient absolument rythmique,
nt un plus large rythme, chaque stance lui apporte un nouvel afflux d’
émotions
et de pensées. C’est une houle puissante comme ce
e développer à loisir les images suggérées, de nous pénétrer de notre
émotion
. Le poète lui-même, pendant qu’il compose, subit
e sur les pensées exprimées. Aussi la prose peut obtenir des effets d’
émotion
que la lecture d’aucun poème ne nous procurera. S
rs, qui pourrait nous transmettre, dans leur poignante sincérité, les
émotions
intimes du poète. « Il nous semble, dit Guyau, qu
que à rythmer ses vers, il est incapable d’éprouver en même temps une
émotion
sincère. Pour le vrai poète, la poésie n’est pas
ence, la ralentir, la précipiter, et par instants même, pour porter l’
émotion
à son maximum, la briser brusquement. Mais pas un
de vers les plus fortement rythmées qui produiront la plus puissante
émotion
esthétique. Ce sont elles qui mettent le mieux en
es apparaissent et plus les rêves reflètent les préoccupations et les
émotions
de la veille. » Vaschide. Recherches expérimental
ents, et il n’y a pas de raison pour que l’art néglige cette source d’
émotions
. » L’Esthétique, Reinwald, 1878, p. 606. 24. Il
é que l’imagination inventive doit toujours être stimulée par quelque
émotion
. « Toutes les formes de l’imagination créatrice i
n 2, de l’attrait des spectacles propres à exciter en nous une grande
émotion
. Des gladiateurs Cette émotion naturelle qui s’
propres à exciter en nous une grande émotion. Des gladiateurs Cette
émotion
naturelle qui s’excite en nous machinalement, qua
les mouvemens remuënt l’ame et la tiennent occupée ; cependant cette
émotion
a des charmes capables de la faire rechercher mal
a long-tems avant que d’être pleinement effacée ; mais l’attrait de l’
émotion
est plus fort pour bien des gens que les reflexio
’une condition libre. Mais les romains sentoient à l’amphithéatre une
émotion
qu’ils ne trouvoient pas au cirque ni au théatre.
éference pour leurs remontrances et pour leurs ordres. L’attrait de l’
émotion
fait oublier les premiers principes de l’humanité
ntion d’esprit plus suivie : et qu’ils ne tiennent pas l’ame dans une
émotion
continuelle ainsi que le jeu des landsquenets, la
n’entre en rapport avec eux et ne réussit à les distinguer que dans l’
émotion
qu’il ressent à leur occasion ; c’est de l’unique
qu’il ressent à leur occasion ; c’est de l’unique substance de cette
émotion
qu’il tire la représentation qu’il s’en forme ; c
e émotion qu’il tire la représentation qu’il s’en forme ; c’est cette
émotion
même dont une part plus ou moins grande se transf
nsi que la force d’analyse que nous usons à prendre conscience de nos
émotions
est soustraite à la force au moyen de laquelle no
le Génie de la Connaissance, il existe une tendance à faire de leurs
émotions
des spectacles, et, cette transformation de leur
eurs leur rend seule perceptibles les formes et les couleurs, quelque
émotion
, au contact des passions humaines leur permet seu
tentif à regarder en soi comme au dehors, si on a essayé de noter ses
émotions
, d’en saisir les causes, les effets, les nuances,
e resserrant chaque jour entre la sensibilité et l’intelligence ; les
émotions
multiplieront les idées, l’esprit affinera le cœu
me un être actif et conscient, toutes les connaissances et toutes les
émotions
antérieures concourront insensiblement dans tout
abituelle sur soi-même, et les méditations intimes ne collaborent à l’
émotion
présente. Si elle écrit au courant de la plume un
ons, et, par-dessus tout, cette pudeur des âmes délicates qui voile l’
émotion
d’un sourire et élude par la fantaisie l’expressi
t des tableaux piquants qui font naître la gaieté, ou en excitant les
émotions
de l’âme. Les émotions de l’âme ont leur source d
qui font naître la gaieté, ou en excitant les émotions de l’âme. Les
émotions
de l’âme ont leur source dans les rapports inhére
ions diverses, et quelquefois bizarres, établies dans la société. Les
émotions
de l’âme ont donc une cause durable qui subit peu
t particulières à quelques destinées seulement, ajoutent beaucoup à l’
émotion
causée par le malheur. Il faut cependant éviter d
elui d’une situation nouvelle tirée du mouvement même des passions, l’
émotion
qu’elle excite en vous est un plaisir plus innoce
t un plaisir plus innocent que le combat des gladiateurs ; mais cette
émotion
n’agrandit pas davantage la pensée et le sentimen
n écrivain ne mérite de gloire véritable, que lorsqu’il fait servir l’
émotion
à quelques grandes vérités morales. Les circonsta
t aussi puissamment des spectateurs républicains, que la peinture des
émotions
qui répondent à tout notre être par leur analogie
els, qu’ils ne détournent point, même par des beautés poétiques, de l’
émotion
profonde qui doit absorber toute autre idée. Enfi
t absorber toute autre idée. Enfin, pour ouvrir une nouvelle source d’
émotions
théâtrales, il faudrait trouver un genre interméd
entraîné par ce talent, pour ainsi dire involontaire, qui reçoit une
émotion
au lieu de la chercher, qui s’abandonne à ses imp
humaine ; ces limites qui resserrent douloureusement notre cœur, une
émotion
vague, un sentiment élevé les fait oublier pendan
à la fois dans un même sujet, dans un même ouvrage, les délices de l’
émotion
et l’assentiment de la sagesse. 64. Ducis, dans
aites par la vie même, les chemins par où a passé une première fois l’
émotion
et par où elle peut passer une seconde fois, visa
as sur la vie réelle ; toutes les fois qu’il est ému, il rapporte son
émotion
à cette fin pratique, l’intérêt de son art ; il n
es facettes ; l’idée est la lumière du mot. L’idée est nécessaire à l’
émotion
même et à la sensation pour les empêcher d’être b
même et à la sensation pour les empêcher d’être banales et usées, « L’
émotion
est toujours neuve, a dit V. Hugo, et le mot a to
Hugo, et le mot a toujours servi, de là l’impossibilité d’exprimer l’
émotion
. » Eh bien non, et c’est là ce qu’il y a de désol
» Eh bien non, et c’est là ce qu’il y a de désolant pour le poète, l’
émotion
la plus personnelle n’est pas si neuve ; au moins
agit par suggestion. L’objet de l’art, en effet, est de produire des
émotions
sympathiques et, pour cela, non pas de nous repré
e l’art aboutissent à déterminer dans quelles conditions se produit l’
émotion
sympathique ou antipathique. Le but dernier de l’
de la lumière : elle se communique tout alentour ; produisez en moi l’
émotion
, cette émotion, passant dans mon regard, puis ray
elle se communique tout alentour ; produisez en moi l’émotion, cette
émotion
, passant dans mon regard, puis rayonnant au dehor
ontanés en un mot, et sincères. La sincérité est le principe de toute
émotion
, de toute sympathie, de toute vie, parce qu’elle
ut et toujours, de quelque nature que soient les circonstances et les
émotions
. Même en représentant un être moins complexe et p
signe d’un sentiment spontané et intense, c’est un langage simple ; l’
émotion
la plus vive est celle qui se traduit par le gest
même, de son auteur, des groupes d’hommes en qui l’œuvre produit une
émotion
esthétique. Comme on aura pu le remarquer, cette
éler en acte, agissante, développant dans une âme humaine les ondes d’
émotions
qu’elle est faite pour susciter. Il faut donc ici
omme une force dont le choc est à mesurer. L’effet de l’œuvre étant l’
émotion
qu’elle suscite, et cette émotion accompagnant l’
mesurer. L’effet de l’œuvre étant l’émotion qu’elle suscite, et cette
émotion
accompagnant l’image sensible de son contenu dans
ges de haute littérature demeurent la constatation insuffisante d’une
émotion
morale inexpliquée. Jointes aux démonstrations pl
s d’une espèce morale, qui concentrent et qui exaltent en eux toute l’
émotion
et la réflexion excitée dans la foule mêlée de le
ellules mêmes, immatérielles ou s’ignorant matière, de la pensée, des
émotions
, des douleurs, des joies, des souvenirs d’êtres e
’auteur de ce qui les émeut, et fixés dans cette similitude par cette
émotion
même. Tout l’arsenal des moyens exacts et artisti
ier ; qu’une intelligence malheureusement partiale contrôlait mal ses
émotions
et plus mal encore ses facultés, il semblera util
mentaires, que sous forme de sentiments, d’affections, de passions, d’
émotions
d’aversion, de crainte, de pitié, d’intérêt, de g
e que l’on sait et ce que l’on suppose sur l’effet de l’ascendant des
émotions
dans un organisme spirituel. II Le style de
s ne manquent pas de postuler l’aversion et le mépris du lecteur. Ses
émotions
lui sont ainsi constamment soufflées ; on le pous
ique ou morale facile à retenir, comme il ne néglige guère, quand son
émotion
déborde, de prendre la parole lui-même pour dire
ils résultats. Son œuvre n’est pas consacrée à susciter les profondes
émotions
induites de science et de sympathie que cause le
ystérieux, que l’on conçoive un écrivain qui, dans ces trois sortes d’
émotions
, ne peut faire une description, poser un personna
e qui ont pour caractéristique l’outrance dans l’expression des mille
émotions
du romancier, les sentiments auxquels il fait app
itié, à la pure sympathie, et qui n’excède guère ainsi le domaine des
émotions
d’approbation ou de désapprobation. L’œuvre de Di
rtaines parties de ses autres livres, s’est élevé parfois à l’une des
émotions
esthétiques les plus puissantes, la terreur pure,
stigmates composites de la vie, c’est par surcroît et par à côté de l’
émotion
qu’il lui inspire. L’effroi le lui a permis ; plu
l’image apaisée de la vie. Elles nous en reproduisent les puissantes
émotions
par une représentation fictive, dont la douleur e
ainsi elles se transformaient presque immédiatement en sentiments, en
émotions
, et que celles-ci enfin, étant non pas de source
qui donnera même, par réciproque, quelques lumières sur l’action de l’
émotion
chez l’homme. Tout d’abord, cela est bien connu d
homme. Tout d’abord, cela est bien connu des psychologues modernes, l’
émotion
, la sensibilité, sont les antécédents indispensab
re en outre qu’en dehors de l’influence qu’une tendance trop vive aux
émotions
exerce sur les perceptions et sur la connaissance
tement cette expression de son individualité qui est l’œuvre d’art. L’
émotion
, comme nous l’avons dit plus haut, est un état d’
tirique et méprisante. Pour être sans grande variété qualitative, les
émotions
n’en sont pas moins changeantes quantitativement.
a tout ce qu’il ressent ; il sera à la fois outré et redondant (Bain,
Émotions
et volonté, p. 21) et quand Dickens aura à poser
de son art. Cette sorte de transport et d’affolement que causent les
émotions
, fait qu’un homme affecté de quelque passion ne p
i que de la faiblesse générale de ses peintures de caractère. Enfin l’
émotion
a pour principale propriété d’annuler la réflexio
a en 1870 à une hémiplégie cérébrale, ayant amèrement ressenti plus d’
émotions
, plus de sympathies et de haines, sinon de plus h
et nos peines ne sont plus que des « représentations obscures », nos
émotions
sont des « précipitations de pensées ». Si au con
ces théories, la représentation intellectuelle serait antérieure à l’
émotion
sensible, elle ferait partie de ses conditions mê
hangement utile ou nuisible. Nous extrayons cette représentation de l’
émotion
elle-même et de l’impulsion motrice qui la suit,
épulsive, tantôt attractive, dès que nous pouvons réfléchir sur cette
émotion
et faire attention à ses limites plutôt qu’à son
ce cas, ce sera l’accord ou le conflit des tendances qui produira les
émotions
agréables ou désagréables ; ce ne sera plus l’acc
t dite, qui implique comparaison, mais il n’est pas nécessaire pour l’
émotion
agréable ou désagréable. Je n’ai pas besoin de ri
idées, des images qui, pour leur part, contribuent à diversifier les
émotions
. « Il suit de là que la douleur n’a pas seulement
couleur même. C’est par une abstraction artificielle qu’on sépare des
émotions
une qualité tout intellectuelle qui serait indiff
enfants et les sauvages, les sons et les couleurs ont un caractère d’
émotion
beaucoup plus tranché que chez l’homme adulte et
e, tantôt gaie : c’est ce qui les rend propres à devenir des moyens d’
émotion
esthétique. Seulement, nos sens raffinés ne font
tion très claire, comme celle d’une figure de géométrie, renferme des
émotions
tellement faibles qu’elles sont insaisissables. Q
le le tabac. Au point de vue physiologique, l’opposition actuelle des
émotions
et des représentations s’explique par ce fait que
sir : recherchons donc si le désir peut être par lui-même la source d’
émotions
esthétiques. Désirer, aimer (l’amour se réduit
nier considère le besoin et le désir qui en naît comme excluant toute
émotion
esthétique. Défendant contre nous sa théorie5, il
remière semble indifférente au premier abord ; pourtant, il est peu d’
émotions
plus profondes et plus douces que celle de passer
on, si intimement liée à la précédente, n’est pas plus exclusive de l’
émotion
esthétique. Le sentiment de la vie réparée, renou
ts rythmés, la simple action de se mouvoir a pu fournir à l’homme des
émotions
d’un genre élevé. Le libre espace a lui-même quel
, les sons doux, caressants ou passionnés de la musique. Le type de l’
émotion
esthétique est l’émotion de l’amour, toujours mêl
ts ou passionnés de la musique. Le type de l’émotion esthétique est l’
émotion
de l’amour, toujours mêlée d’un désir plus ou moi
mour, croyons-nous, est plus ou moins présent au fond des principales
émotions
esthétiques. L’admiration même n’est-elle pas un
s abstraits. Non seulement ces sens ne nous fournissent pas seuls nos
émotions
esthétiques, mais de plus nous croyons qu’ils n’o
ssentiel. Il est sans doute un point, nous le verrons plus tard, où l’
émotion
esthétique la plus haute se confond entièrement a
insi dire qu’au plus haut degré de l’échelle. Aux degrés inférieurs l’
émotion
esthétique ne diffère plus autant des autres émot
rés inférieurs l’émotion esthétique ne diffère plus autant des autres
émotions
. Celles-ci ne demandent pas mieux que d’être part
e sentir toute une foule traversée en même temps que soi par une même
émotion
, que cette émotion soit esthétique, morale, ou mê
foule traversée en même temps que soi par une même émotion, que cette
émotion
soit esthétique, morale, ou même simplement intér
e de « crainte et de charme », de trouble et de désir. Il n’est pas d’
émotion
esthétique qui n’éveille en nous une multitude de
é, l’élément sensible est notablement restreint par ces écoles dans l’
émotion
esthétique ; quant à l’élément actif, il est pres
au domaine de la vie ; il nous reste à examiner le second. Puisque l’
émotion
esthétique consiste en grande partie dans un ense
qui décharge pourtant le trop-plein de force nerveuse accumulée par l’
émotion
. C’est ainsi que l’art cesse d’être dangereux ; t
ssion à une autre et traduire en un acte particulier, fort louable, l’
émotion
générale inspirée par tel sentiment esthétique de
les autres ; par cela même nous sommes portés à agir en tous sens. L’
émotion
esthétique la plus vive, la moins mêlée de triste
il et diriger seul le navire sur la grande mer furieuse, loin que son
émotion
esthétique en eût été affaiblie, il eût mieux com
ames de Shakespeare et de V. Hugo, les gens du peuple éprouveront des
émotions
violentes, presque pénibles, plutôt que des émoti
éprouveront des émotions violentes, presque pénibles, plutôt que des
émotions
vraiment esthétiques. L’intérêt qu’ils y prennent
n immense du ciel ouvert. Ici la grâce proprement dite se fond avec l’
émotion
du sublime. Nous voyons des mouvements qui, physi
la pitié, l’indignation, sont tout ensemble belles et bonnes. Aussi l’
émotion
artistique peut-elle être considérée souvent comm
peut-elle être considérée souvent comme une simple forme dérivée de l’
émotion
morale. L’art, qui a pour condition essentielle l
utant plus moral qu’il est plus capable de ressentir profondément une
émotion
esthétique. — Mais, nous objectera M. Spencer, il
ue acquérir chez eux une intensité durable ; ils se contentent donc d’
émotions
plus grossières, mais plus intenses pour eux et p
leur nature ; ils n’ont pas absolument tort à leur point de vue : une
émotion
, après tout, ne vaut qu’en tant qu’on la sent. Do
rapport, nous avons tous l’oreille un peu dure. Peut-être cependant l’
émotion
la plus esthétique qu’on puisse exciter en nous e
; ils ressemblent à une onde venue du fond de la mer, qui marque une
émotion
sourde de toute la masse, tandis que les sensatio
n et de Jouffroy, que tous nos sens sont capables de nous fournir des
émotions
esthétiques. Considérons d’abord les sensations d
Le sens du tact, quoi qu’on en ait dit, est une occasion constante d’
émotions
esthétiques de toute sorte. Sous ce rapport il pe
, mais la perception de forme et de contour est si peu nécessaire à l’
émotion
esthétique qu’elle ne s’acquiert souvent qu’à la
ne pouvons avoir que des perceptions informes et mal coordonnées ; l’
émotion
esthétique qui s’en dégage sera donc vague et aur
des idées que nous avons fini par y associer. Je me rappelle encore l’
émotion
pénétrante que j’éprouvai, tout enfant, en respir
oins systématiques que les philosophes. Pour produire le maximum de l’
émotion
esthétique, loin de se servir exclusivement des t
réable ou désagréable, tend à devenir esthétique ou antiesthétique. L’
émotion
esthétique nous semble ainsi consister essentiell
, une harmonie entre les sensations, les pensées et les sentiments. L’
émotion
esthétique a généralement pour base, pour pédale,
ire à une symphonie, correspond au passage de la sensation simple à l’
émotion
esthétique. Au reste, il n’est pas de sensation q
l faut placer le beau. Chapitre VII. Théorie générale du beau. — L’
émotion
artistique et la couleur dans les arts Le rés
e est le fond même du beau. Il résulte de ce qui précède qu’en fait d’
émotion
, rien de ce qui est superficiel et partiel, rien
apparences, ne vaut pas la dépendance où nous sommes par rapport aux
émotions
réelles et passionnées, aux souffrances ou aux jo
ans son fond. Mais ce n’est plus l’art, c’est son contraire même. Les
émotions
vraiment esthétiques sont celles qui nous possède
oulait dédier à Bonaparte, pouvait être aussi envahi et troublé par l’
émotion
esthétique que Bonaparte lui-même l’avait été par
blé par l’émotion esthétique que Bonaparte lui-même l’avait été par l’
émotion
de livrer telle ou telle bataille. Le véritable a
l’épanouissement de l’être même et la fleur de la vie. Les grandes
émotions
esthétiques sont en général très voisines, tantôt
nons d’établir la règle pratique suivante pour l’art et la poésie : l’
émotion
produite par l’artiste sera d’autant plus vive qu
sprit. En d’autres termes, l’art devra intéresser indistinctement à l’
émotion
toutes les parties de nous-mêmes, les inférieures
eurs plus ou moins artificielle, c’est qu’il existe encore en lui des
émotions
plutôt animales qu’humaines, trop simples, incapa
rches commencées par des savants tels que Darwin sur l’expression des
émotions
. Le système nerveux et ses rapports avec le systè
squ’il est arrivé à un état supérieur, éprouver des sensations et des
émotions
nouvelles, sans cesser d’être encore accessible à
e accessible à ce que contenaient de grand ou de beau ses précédentes
émotions
. Or, c’est ce qui arrive à l’homme moderne pour l
cédentes émotions. Or, c’est ce qui arrive à l’homme moderne pour les
émotions
de l’art. Tout en goûtant l’art propre à notre ép
s idées universelles de la science, ce sera en prenant pour moyen les
émotions
qu’elles excitent. À ce prix seulement la science
st-à-dire de mouvements physiologiques) et un système de pensées ou d’
émotions
, la science du vers doit s’appuyer tout ensemble
, la langue rythmée du vers, qui a pour but d’exprimer avant tout des
émotions
, a elle-même l’émotion pour cause première. C’est
ers, qui a pour but d’exprimer avant tout des émotions, a elle-même l’
émotion
pour cause première. C’est un fait que, sous l’in
, parfois dans la souffrance morale, le corps entier s’agite et, si l’
émotion
n’est pas trop violente, il tend à se balancer d’
la sensibilité. Le vers nous fait remonter d’un ton dans la gamme des
émotions
. Fixer, perfectionner cette musique de l’émotion,
n dans la gamme des émotions. Fixer, perfectionner cette musique de l’
émotion
, tel a été au début et tel est encore l’art du po
t par battre à l’unisson. De même que le vers exprime naturellement l’
émotion
et la propage, il est aussi un moyen de concentre
’elle tend à le distraire davantage du développement des idées ou des
émotions
, et que le rythme, au contraire, nous permet d’éc
Le rythme, comme le geste, est, nous l’avons vu, une conséquence de l’
émotion
; il ne doit pas lui survivre, sans quoi il prend
ans le vers moderne. Autant le rythme est l’expression naturelle de l’
émotion
, autant il semble étrange au premier moment de ri
rattache indirectement au principe premier de tout langage rythmé : l’
émotion
. Chapitre II. Les théories romantiques du vers
ers, comme nous l’avons vu plus haut, est d’exprimer et de produire l’
émotion
, d’aller au cœur, il est clair que le calembour o
rusque rupture d’équilibre dans l’organisme et comme l’invasion d’une
émotion
nouvelle et tumultueuse, qui se transmettra à l’a
pleine et mesurée, la pensée devenue chantante sous l’influence de l’
émotion
. Dans les lettres de G. Flaubert à G. Sand se tro
ais il y a quelque chose de supérieur encore à l’admiration : c’est l’
émotion
, et il ne la produit qu’en s’oubliant lui-même, e
l’insuffisance du vocabulaire descriptif qu’en associant toujours une
émotion
morale à son imparfaite copie de la ligne et de l
copie de la ligne et de la couleur » ; or, dès que le sentiment et l’
émotion
reprennent le premier rang, les mots et les sonor
ujourd’hui, et c’est pourtant ce qui ressort des pages précédentes. L’
émotion
, tel nous a paru être le principe psychologique d
tel nous a paru être le principe psychologique du langage rythmé ; l’
émotion
, à son tour, a pour cause un sentiment ; le senti
plus d’idées, plus de sentiments, y accumuler pour ainsi dire plus d’
émotion
latente, plus de force nerveuse. Lorsque l’alexan
chose de contradictoire et de choquant, puisque, fait pour produire l’
émotion
par sa forme rythmée, il tend à la détruire par s
nstruosité. Un vers bien scandé, sonore, qui semble tout frémissant d’
émotion
, prêt à chanter, et qui pourtant ne nous chante r
mme le croit M. de Banville, mais elle le raccourcit67. Ensuite, si l’
émotion
tend à produire un rythme dans le langage, elle t
t fait pour ainsi dire de passion restera le langage naturel de toute
émotion
grande et durable. Les mots simples, primitifs, c
r en nous l’antique nature humaine, tout instinctive et passionnée. L’
émotion
que la poésie nous donne a ainsi la puissance du
ité n’en doivent être les objets propres et directs, mais seulement l’
émotion
et la beauté ». (Critique philosophique, 4e année
4.) — Nous aurons à rechercher précisément s’il peut y avoir une vive
émotion
esthétique en dehors de toute vérité, de toute ré
opposition qu’établit M. Grant Allen entre les fonctions vitales et l’
émotion
esthétique, il reconnaît que le besoin et le dési
croyons que ce n’est pas un simple facteur, mais un élément même de l’
émotion
esthétique. Cet élément subsiste encore aujourd’h
ée, vient à exiger un certain effort, elle pourra encore éveiller des
émotions
esthétiques, mais ce sera plutôt l’idée du grandi
e que les odeurs entreraient comme élément nécessaire dans toutes nos
émotions
esthétiques, jusque dans nos jugements sympathiqu
sion du Niagara. Chez un tempérament comme celui de M. Grant Allen, l’
émotion
esthétique, étant le produit de comparaisons et d
mblait convaincu que l’Image seule est poétique. La Poésie vient de l’
émotion
. Or cette Émotion, l’Idée, procédant par étapes s
ue l’Image seule est poétique. La Poésie vient de l’émotion. Or cette
Émotion
, l’Idée, procédant par étapes successives, par gr
e, demeure intense, esthétique. Et, dès que je voudrai analyser cette
émotion
, le charme s’évanouira. On ne peut avoir à la foi
ien qui les enrégimente ou les lie, dans le seul but de provoquer une
émotion
, de sorte qu’une ligne construite ainsi : Sicile
fausse, eh ! serais-tu vraie ? « N’y a-t-il pas dans cette idée une
émotion
d’une acuité douloureuse pour certains ? Comme un
e qui guidera le Poète dans le choix de ses éléments, en vue de telle
émotion
à produire. Par ainsi, le Poète, en même temps qu
rtement dans Amour, où se révèle une langue davantage émondée. Ici, l’
émotion
perçue se note, incontinent, sans plus la coquett
ch, un psychologue aussi, curieux de l’expression, mais enfermant les
émotions
qu’il traduit sous les rigoureuses lignes d’un co
ant des images et des sensations ; à peine, par instants, de l’intime
émotion
, de la spéculation contemplative, un reflet : tou
eautés vocales et symphoniques qui seraient de nature à interrompre l’
émotion
tragique ; qu’il renonce au récitatif, aux ariett
idents inattendus, et les sourires, et les pleurs, vers quelque noble
émotion
finale ! Celui qui réalisera une telle œuvre sera
Maître… Ainsi, je choisirai, pour éclairer, dans la succession de ses
émotions
intérieures, une de ces journées de Beethoven, le
ineur nous retient comme l’une des rares conceptions du maître où une
émotion
, vive et cruelle, de souffrance, est le point de
é semble l’avoir entièrement dérobé au monde de la douleur. Or, cette
émotion
douloureuse qui reparaît, maintenant, en quelques
e œuvre, s’il n’a, en son âme, la plus profonde sérénité. Aussi cette
émotion
cruelle qui s’exprime dans ces œuvres doit-elle a
devant nous avec sa pleine largeur, et nous a remplis, dès lors, de l’
émotion
innommée, étrangement joyeuse, à la vue de ce par
figuration exacte de leurs formes ? Ou bien doit-elle nous donner des
émotions
plus fines, plus intimes, et, pour ainsi dire, pe
ythmes et des sons, évoquer en nous, plus exacte, la vie intense de l’
émotion
; ainsi peuvent les peintres, par le même moyen d
nt des lignes et des teintes, évoquer en nous, réelles, précises, des
émotions
que nulle poésie, nulle musique, ne sauraient exp
ulaires associations entre les images et les sentiments, — un monde d’
émotion
vivante et bienheureuse : deux peintures sont, to
de la vie plastique ; un tableau de M. G. Moreau, le symphoniste des
émotions
affinées, ou quelque dessin, épouvantant, de M. R
ale des formes : et il a, en d’adorables dessins, écrit le poème de l’
émotion
plastique, communiquant aux âmes des émotions étr
ins, écrit le poème de l’émotion plastique, communiquant aux âmes des
émotions
étrangement douces et tièdes, par une combinaison
yreuth ? M. Fantin-Latour a voulu nous donner, en langage plastique l’
émotion
de la scène, et il nous l’a donnée. Ces blanches
us ces hommes, diversement, avec d’inégales expressions, témoignent l’
émotion
intime que leur a donnée, à tous, l’extraordinair
où s’exprime l’esprit ; l’antithèse est le romantisme, le temps de l’
émotion
et des sentiments. Enfin, la synthèse voit l’inte
re réaliste et l’autre, « médiate », poésie de la peinture, « monde d’
émotion
vivante et bienheureuse ». Il cite les noms de De
ient dessiner le cours de la pensée, peser ou mesurer l’intensité des
émotions
». Sa récente Physiologie mentale (1875) est un a
osophique les esprits imbus des idées courantes. — Son Expression des
Emotions
traite un point de la corrélation du physique et
si Darwin a résolu la question capitale et dernière : pourquoi telle
émotion
agit sur tel muscle ou tel groupe de muscles plut
se ont toujours été sans exception. L’étude des phénomènes affectifs,
émotions
, sentiments, est assez incomplète, avons-nous dit
ccord. Les deux faits fondamentaux sont le plaisir et la douleur. Les
émotions
ou passions sont de deux sortes : simples, compos
imples, composées. On ne s’entend ni sur le nom, ni sur le nombre des
émotions
simples. On est unanime à ranger parmi les émotio
sur le nombre des émotions simples. On est unanime à ranger parmi les
émotions
composées toutes les manifestations du sentiment
ifiq. internat.) 282. La Descendance de l’homme. — L’expression des
Emotions
. 283. Chapitre III et chapitre V. 284. An Intr
t les joies et les tristesses profondes, les passions réfléchies, les
émotions
esthétiques. L’intensité pure doit se définir plu
mieux, au plus ou moins grand nombre d’états simples qui pénètrent l’
émotion
fondamentale. Par exemple, un obscur désir est de
e cette intervention progressive d’éléments nouveaux, visibles dans l’
émotion
fondamentale, et qui semblent en accroître la gra
n du spectateur. Si les oeuvres de la statuaire antique expriment des
émotions
légères, qui les effleurent à peine comme un souf
qu’il ait été suggéré, et non pas causé. On comprend alors pourquoi l’
émotion
esthétique nous paraît admettre des degrés d’inte
e sensation autre chose que cette sensation même. Mais la plupart des
émotions
sont grosses de mille sensations, sentiments ou i
exe originalité. Pourtant l’artiste vise à nous introduire dans cette
émotion
si riche, si personnelle, si nouvelle, et à nous
nce et la nôtre ; et plus sera riche d’idées, gros de sensations et d’
émotions
le sentiment dans le cadre duquel il nous aura fa
de faits psychiques élémentaires que nous démêlons confusément dans l’
émotion
fondamentale. On soumettrait les sentiments morau
a effort intellectuel ou attention ; dans le second se produisent des
émotions
qu’on pourrait appeler violentes ou aiguës, la co
’attention c’est l’idée plus ou moins réfléchie de connaître : dans l’
émotion
, l’idée irréfléchie d’agir. L’intensité de ces ém
aître : dans l’émotion, l’idée irréfléchie d’agir. L’intensité de ces
émotions
violentes ne doit donc point être autre chose que
. Nous n’irons point jusqu’à soutenir, avec M. William James 8, que l’
émotion
de la fureur se réduise à la somme de ces sensati
a des fureurs contenues, et d’autant plus intenses. C’est que là où l’
émotion
se donne libre carrière, la conscience ne s’arrêt
era de la colère qu’une idée, ou, si vous tenez encore à en faire une
émotion
, vous ne pourrez lui assigner d’intensité. « Une
ments font partie de la frayeur même : par eux la frayeur devient une
émotion
, susceptible de passer par des degrés différents
quand on éprouve de la honte, fût-elle rétrospective. L’acuité de ces
émotions
s’évalue au nombre et à la nature des sensations
ntiments profonds, dont nous parlions au début de cette étude, et les
émotions
aiguës ou violentes que nous venons de passer en
se pénètrent le plus souvent, parce que les faits plus simples qu’une
émotion
ou qu’un effort enveloppe sont généralement repré
64. 6. Le mécanisme de l’attention, Alcan, 1888. 7. Expression des
émotions
, page 79. 8. What is an emotion ? Mind, 1884, pa
9. Principes de psychologie, tome I, page 523. 10. Expression des
émotions
, page 84. 11. L’homme et l’intelligence, page 36
36. 12. Ibid., page 37. 13. Ibid., page 43. 14. Expression des
émotions
, page 84. 15. Ch. FÉRÉ, Sensation et mouvement,
rge, est un plaisir pur. Il n’est pas suivi des inconveniens dont les
émotions
serieuses qui auroient été causées par l’objet mê
r en nous la semence d’une tristesse durable. Nous joüissons de notre
émotion
sans être allarmez par la crainte qu’elle dure tr
irs très-réels, mais ces maux ne sont pas les suites necessaires de l’
émotion
artificielle causée par le portrait de Cyrus et d
ion artificielle causée par le portrait de Cyrus et de Mandane. Cette
émotion
artificielle n’en est que l’occasion ; elle fomen
e regle generale : que notre ame demeure toujours la maîtresse de ces
émotions
superficielles que les vers et les tableaux excit
t de métier, l’impassibilité est, a priori, impossible à l’artiste10.
Émotion
au début de l’œuvre, émotion dans l’œuvre, c’est
est, a priori, impossible à l’artiste10. Émotion au début de l’œuvre,
émotion
dans l’œuvre, c’est la règle commune même à ceux
de l’art », chère à l’école allemande. Flaubert, qui voulait que « l’
émotion
et la pitié sortent s’il y a lieu des choses même
ire les misères humaines, mais ne jamais s’attendrir sur elles, car l’
émotion
eût altéré la beauté de leur expression artistiqu
, mais pour sa beauté plastique, sa force expressive et l’intensité d’
émotion
qu’il peut en retirer, sera moins accueillant. Il
à court, et très embarrassé de parler ou d’écrire. Quand on a nommé l’
émotion
qu’on éprouve, qu’ajouter de plus ? Le cœur plein
comme donner un corps au sentiment vague et flottant de sa nature. L’
émotion
s’exprime spontanément par le cri inarticulé, la
s. Le plus souvent cela prouve moins la sincérité et l’intensité de l’
émotion
que la vulgarité et l’inculture de celui qui la r
hakespeare, au fond, a procédé de même ; à la peinture extérieure des
émotions
il mêle des mots, des traits, des couplets qui no
tant de personnes s’affligent. Elles ont des impressions fortes, des
émotions
vives, et elles ne trouvent rien à dire, rien à é
d’un beau geste, d’un applaudissement bien placé, du caprice ou de l’
émotion
d’un petit groupe de spectateurs. Le troupeau sui
idée de beauté à l’idée même de sexualité. C’est ceci, que toutes les
émotions
humaines, quels que soient leur ordre, leur natur
doux et nerveux par la découverte d’un amant chez sa femme. Parmi les
émotions
qui retentissent le plus sûrement sur tout organi
ur tout organisme un peu sensible, il faut placer au premier rang les
émotions
esthétiques. Et ainsi elles retournent à leur ori
es qui permettent des associations d’idées sexuelles et de toutes les
émotions
qui retentissent sur le système génital. Mais il
le jargon des marchands d’orviétan spiritualiste. La conscience de l’
émotion
s’élabore au moment où l’émotion y passe, mais el
an spiritualiste. La conscience de l’émotion s’élabore au moment où l’
émotion
y passe, mais elle ne fait que passer en laissant
ations intenses et fortement localisées. On veut seulement dire que l’
émotion
esthétique met l’homme en un état favorable à la
otion esthétique met l’homme en un état favorable à la réception de l’
émotion
érotique. Cet état est donné aux uns par la musiq
s d’estampes. L’exemple inverse serait sans doute moins paradoxal : l’
émotion
esthétique est celle dont l’homme se laisse le pl
fait illégitime, succès et beauté ayant une origine commune dans les
émotions
, la seule différence étant la différence même des
évolué. Et d’ailleurs très peu d’hommes sont capables d’une originale
émotion
esthétique ; la plupart de ceux qui l’éprouvent n
mbre des fidèles qui sont venus et qui l’accompagnent en cortège. Les
émotions
de la caste et les émotions du peuple sont destin
nus et qui l’accompagnent en cortège. Les émotions de la caste et les
émotions
du peuple sont destinées à un même aboutissement.
es humaines, moins diffuses ou plus réfractaires, chez lesquelles les
émotions
ne retentissent pas vers le centre de grande sens
duit de la chaleur : le train brûle, que l’on voulait faire rouler. L’
émotion
en route vers le sens génital qu’elle a mission d
s’agissait de conserver l’espèce, voici que naît l’idée de beauté. L’
émotion
esthétique, et alors sous sa forme la plus pure,
la plus pure, la plus désintéressée, n’est donc qu’une déviation de l’
émotion
génitale. L’Aphrodite qui nous entraînait à son c
e que le courant émotionnel s’est diffusé, formant ainsi ce mélange d’
émotion
et d’intelligence qui nous donne le sens esthétiq
s’il ne se formait pas des coupures ou des nœuds dans les fils, si l’
émotion
atteignait toujours son but, les hommes seraient
retourner vers notre point de départ, voici un résumé : Deux sortes d’
émotions
concourent à la formation du sens esthétique ; le
sortes d’émotions concourent à la formation du sens esthétique ; les
émotions
de nature génésique et toutes les autres émotions
ns esthétique ; les émotions de nature génésique et toutes les autres
émotions
, quelles soient-elles, selon une proportion qui v
esoin émotionnel s’étant extrêmement développé, à toutes les causes d’
émotions
, même terribles, même sanglantes. Mais ces émotio
utes les causes d’émotions, même terribles, même sanglantes. Mais ces
émotions
de toute nature, qui font la vie même de l’homme,
es qu’on vit, enveloppés par l’orage, se posséder avec fureur, ou à l’
émotion
douce de Tibulle, quam juvat immites… Les horribl
té. On a vu des hommes auxquels l’odeur des pommes pourries donne des
émotions
fortes et nécessairement sexuelles. Schiller en a
mmes pourries. Voici donc toute une classe d’hommes chez lesquels les
émotions
arrêtées à moitié chemin se transforment en intel
ique des plus obscurs. On peut même dire que cette transformation des
émotions
se fait, peu ou beaucoup, chez tous les hommes ;
fait, peu ou beaucoup, chez tous les hommes ; il arrive aussi que les
émotions
retentissent presque également dans toutes les di
ses expériences. En des types tels que Torquemada ou Robespierre, les
émotions
n’aboutissent pas au sens génital ; elle se heurt
’exerce en même temps que la puissance génitale. Tout homme capable d’
émotion
est capable d’amour et en même temps soit de crua
ie tout ce qu’elle a de beauté pure ou forte, qui sortira en l’état d’
émotion
intellectuelle, moins sensible au meurtre qu’à la
ait vivre ; on aura aussi un spectateur qui, malgré quelques lueurs d’
émotion
intellectuelle, sort du théâtre à peu près comme
guère ; il jugera de l’œuvre d’après l’intensité ou la qualité de son
émotion
. Ça lui donne du plaisir, ou le laisse froid, et
présentants de la caste esthétique jugent aussi une œuvre d’art par l’
émotion
qu’ils ont éprouvée, mais cette émotion est d’un
t aussi une œuvre d’art par l’émotion qu’ils ont éprouvée, mais cette
émotion
est d’un ordre tout particulier ; c’est l’émotion
prouvée, mais cette émotion est d’un ordre tout particulier ; c’est l’
émotion
esthétique. Seules, pour eux, appartiennent à l’a
l’art, à la catégorie de la beauté, les œuvres, qui peuvent donner l’
émotion
, le frisson esthétique. Ainsi se sont trouvées ex
es, ayant un but quelconque en dehors de ce but précis et exclusif, l’
émotion
esthétique ; et aussi les œuvres trop sexuelles,
e, n’en est pas moins un jardin clos. L’art est donc ce qui donne une
émotion
pure, c’est-à-dire sans vibrations hors d’un grou
ont, exactement comme celles qu’elle admire, pour but de susciter des
émotions
. C’est une question de qualité, non d’essence. El
. La justice littéraire est une absurdité. Elle suppose la parité des
émotions
en des hommes d’une catégorie physiologique diffé
ogique différente. Une œuvre est belle pour ceux à qui elle donne des
émotions
. La sensibilité est incorruptible, aussi bien cel
s’agirait de façonner ainsi la physiologie du commun des hommes que l’
émotion
au lieu d’aboutir au centre génital se diffusât v
cet état semble rare. Tous les hommes sont aptes à recevoir certaines
émotions
esthétiques, et tous en sont avides ; mais presqu
sont avides ; mais presque aucun ne se soucie de la qualité de cette
émotion
. Etre ému, voilà l’important. Nul monument depuis
ise a médité, l’étourderie a rêvé ; il tombait de là comme un orage d’
émotions
. On chercha à le détourner ; il était trop tard,
ement à l’expansion de l’instinct génital. Un caillou rouge donne une
émotion
à un oiseau, et cette émotion surexcite son désir
nct génital. Un caillou rouge donne une émotion à un oiseau, et cette
émotion
surexcite son désir. Tel est le rôle social de l’
le, ici, j’entends l’ensemble des hommes, — il faut qu’il éprouve des
émotions
esthétiques, il faut que ses nerfs tremblent sous
ourvu qu’il pleuve ! Je n’ai voulu que montrer la légitimité de toute
émotion
esthétique, quelle que soit sa source, et de tout
i méchant que de forcer d’entrer. C’est à chaque homme de se donner l’
émotion
qui lui est nécessaire et la morale qui lui convi
sant outillage d’un tissage nous subjugue ; qui a jamais regardé avec
émotion
le simple jeu de deux aiguilles à tricoter ? Cepe
; le rythme de sa poitrine dit l’état de son âme et les degrés de son
émotion
. Aucun discours ne trouve un homme plus sensible.
euse. Darwin a trouvé chez les animaux l’esquisse de l’expression des
émotions
. Il y a dans la mimique humaine une importante pa
elle les a changés de nuances, elle les a multipliés ; aux signes des
émotions
vraies sont venus se joindre les signes des émoti
; aux signes des émotions vraies sont venus se joindre les signes des
émotions
fausses, et alors seulement il y a eu langage. L’
usses, et alors seulement il y a eu langage. L’expression animale des
émotions
n’est pas un langage, car elle ne saurait feindre
« j’ai froid », quand on a peur ou qu’on a froid ; c’est exprimer une
émotion
ou une sensation au moyen de signes verbaux, et a
blement de l’animal transi ou affamé. Mais si au contraire, niant son
émotion
ou sa sensation, l’homme qui a froid dit « j’ai c
st né, comme le mensonge, d’une vive conscience des sensations et des
émotions
; il affirme un état de sensibilité extrême, en m
s bons esclaves, les bons citoyens. Aussi, comme l’on comprend bien l’
émotion
de Paul Bert48, interprète de la médiocrité unive
pointant son sourire vert dans les rocailles du sol ; — joies aussi d’
émotion
enfantine, de fillette qui fait joujou avec les d
’œuvre d’aujourd’hui et dans celle de la veille qu’il faut chercher l’
émotion
pure, celle qui n’est déterminée par aucun préjug
: « Lisez vous-même et jugez. L’art n’a de valeur que comme source d’
émotions
intellectuelles. Ne confondez pas cela avec l’émo
comme source d’émotions intellectuelles. Ne confondez pas cela avec l’
émotion
sentimentale. Ce qui touche d’abord la sensibilit
elligence n’est pas de l’art non plus. Tenez-vous-en à l’expression d’
émotion
intellectuelle. Ce qu’elle a d’incorrect vous aid
unir notre individu. Nous revenons vers la Nature. Nous recherchons l’
émotion
saine et divine. Nous nous moquons de l’art pour
’art pour l’Art, que les idées éternelles, les divines et rayonnantes
émotions
durent abandonner les régions glacées de la Poési
t si modernes, de littérature artificielle. N’est-ce pas, en effet, d’
émotions
, de sensations subies et souffertes par l’homme,
soient MM. Mallarmé, Moréas ou de Régnier, négligent et dédaignent l’
émotion
naturelle ; ils la considèrent comme banale, sans
nt métamorphosée en un misérable dilettantisme. Il est, pour eux, des
émotions
naturelles trop violentes qu’ils pressentent, mai
elle est une autobiographie. C’est par là que Verlaine est éternel. L’
émotion
fécondatrice ne doit pas être négligée. L’éducati
ciens devinrent nos objets favoris ; on préféra l’ivresse verbale aux
émotions
naturelles, les parcs factices, aux sites champêt
menus faits de la vie quotidienne, le grand art est de retrouver des
émotions
divines ; en de frustes objets, de découvrir un s
d’art, le frisson de l’Idée, il n’a jamais autrement tressailli. Ses
émotions
sont tout intellectuelles. Ainsi je crois que M.
voix involontaire et spontanée. De notre soumission à l’univers, aux
émotions
, aux paysages, naît la logique de nos pensées et
proche du sommeil. Pour eux, l’apathie, qui est l’absence complète d’
émotions
, était un état supérieur, une position aussi envi
els, il n’est pas rare qu’ils arrivent à décupler l’intensité de leur
émotion
. Mais surtout, ils s’infatuent de la façon toute
que l’on s’y attarde. Ils gardent d’autant moins d’intérêt que plus d’
émotions
les exaltent, car ces émotions les détournent des
nt d’autant moins d’intérêt que plus d’émotions les exaltent, car ces
émotions
les détournent des rites. Un homme paraît — c’est
dant, à les entendre notre âme n’éprouve pas de grandes, d’épuisantes
émotions
. Nous ne nous sentons ni élevés, ni amoindris. Ma
accable d’ennui et l’aventure poétique ne correspond à aucune de nos
émotions
habituelles et journalières. Ces héros extraordin
hent et s’y engouffrent avec vertige. Certes il expire sous le choc d’
émotions
si puissantes, mais c’est pour renaître transsubs
nt, leur recherche fut identique. La réalité lui fournit des motifs d’
émotion
et, comme eux, il s’émerveilla dans les truandail
n poétique demeurait insuffisante ; l’uniformité métrique glaçait les
émotions
, malgré l’évocatrice puissance de l’épithète. Enf
es. Plus rien ne subsiste en nous, qui soit littéraire ou cérébral, l’
émotion
devient toute physique. Des adverbes aux sonorité
oète devait s’asservir à la nature, se soumettre au joug sacré de ses
émotions
, en être le docile esclave attentif. Et c’était e
Francis Vielé-Griffin ! le rapprochement de ces deux noms me comble d’
émotions
. Ces deux poètes furent à peu près contemporains
uriste s’oppose au naturaliste, en ce qu’à l’observation il préfère l’
émotion
. Sacrifiant la documentation exacte, il estime da
e des innombrables sonorités. * * * Négligeant ce qu’elle possède d’
émotion
et de grandeur, je voudrais insister davantage su
ce même esprit que le jeune écrivain, au cours d’une méditation sur l’
émotion
, promulguait : « Peu importent, en effet, les ano
que Paul Verlaine négligea « l’écriture artiste » pour le culte de l’
émotion
, parce qu’il nous délivra, littérairement, de l’i
olorer de toutes les flammes amoureuses, trembler aux plus disparates
émotions
, à l’âge où les âmes fleuries et parfumées se des
lu faire voir qu’elle se retrouve aussi au fond même de l’art ; que l’
émotion
esthétique la plus complète et la plus élevée est
; que l’émotion esthétique la plus complète et la plus élevée est une
émotion
d’un caractère social ; que l’art, tout en conser
nséquent plus social : — « La solidarité sociale est le principe de l’
émotion
esthétique la plus haute et la plus complexe. » L
re sous les sentiments mêmes les idées, car l’idée est nécessaire à l’
émotion
et à la sensation pour les empêcher d’être banale
tion et à la sensation pour les empêcher d’être banales et usées. « L’
émotion
est toujours neuve, prétend V. Hugo, et le mot a
Hugo, et le mot a toujours servi ; de là l’impossibilité d’exprimer l’
émotion
. » — « Eh bien non, répond Guyau, et c’est là ce
, répond Guyau, et c’est là ce qu’il y a de désolant pour le poète, l’
émotion
la plus personnelle n’est pas si neuve ; au moins
la pure jouissance de la sensation. » D’ailleurs, les symptômes de l’
émotion
peuvent s’emprunter aussi bien au domaine de la p
qui nous semblent parfois les moins poétiques, simplement parce que l’
émotion
esthétique est usée par l’habitude. Il y a de la
es déséquilibrés et des névropathes, dont il étudie la littérature. L’
émotion
esthétique se ramenant en grande partie à la cont
l semble qu’il y ait en lui, comme chez tout véritable poète, assez d’
émotion
et de sympathie pour traverser et animer la natur
rir la meilleure recette, celle qui assure le maximum d’hilarité ou d’
émotion
. M. Jullien propose : « Serrer la vie du plus prè
sation en idée ; en d’autres termes : exprimer dans une œuvre d’art l’
émotion
que la vie extérieure lui a communiquée. Pourquoi
le, sur le papier ou sur le marbre, un reflet plus ou moins pâle de l’
émotion
déjà passée ? C’est que, cette émotion, l’artiste
reflet plus ou moins pâle de l’émotion déjà passée ? C’est que, cette
émotion
, l’artiste voudrait la ressusciter à sa volonté.
ule avec aisance, naturellement ; son esprit souple laisse déborder l’
émotion
qui remplit son cœur ; il crée par la surabondanc
éaction du spectateur, et que du choc des deux mouvements jaillisse l’
émotion
dramatique. La sensation de l’artiste n’est réali
r la sensation du dramaturge, pour que son expression adéquate soit l’
émotion
d’une foule devant un spectacle ? L’impression de
n sur la scène d’une action fictivement empruntée au réel suscitera l’
émotion
complémentaire, dans la communion de tous les spe
Perses : parce qu’il y sentait, traduite dans la langue des dieux, l’
émotion
encore chaude de Salamine, de la victoire remport
ouge de sa satire, la foule tremblait comme une houle, de colère et d’
émotion
. Il y a un an, à Paris, on jugea presque subversi
rir la meilleure recette, celle qui assure le maximum d’hilarité ou d’
émotion
. M. Jullien propose : « Serrer la vie du plus prè
sation en idée ; en d’autres termes : exprimer dans une œuvre d’art l’
émotion
que la vie extérieure lui a communiquée. Pourquoi
le, sur le papier ou sur le marbre, un reflet plus ou moins pâle de l’
émotion
déjà passée ? C’est que, cette émotion, l’artiste
reflet plus ou moins pâle de l’émotion déjà passée ? C’est que, cette
émotion
, l’artiste voudrait la ressusciter à sa volonté.
ule avec aisance, naturellement ; son esprit souple laisse déborder l’
émotion
qui remplit son cœur ; il crée par la surabondanc
éaction du spectateur, et que du choc des deux mouvements jaillisse l’
émotion
dramatique. La sensation de l’artiste n’est réali
r la sensation du dramaturge, pour que son expression adéquate soit l’
émotion
d’une foule devant un spectacle ? L’impression de
n sur la scène d’une action fictivement empruntée au réel suscitera l’
émotion
complémentaire, dans la communion de tous les spe
Perses : parce qu’il y sentait, traduite dans la langue des dieux, l’
émotion
encore chaude de Salamine, de la victoire remport
ouge de sa satire, la foule tremblait comme une houle, de colère et d’
émotion
. Il y a trois ans, à Paris, on jugea presque subv
’artiste préhistorique. Ainsi, de son origine, la musique exprima les
émotions
issues des choses par la représentation des bruit
le son des trompettes, rythme, mélodie, timbre, devint expressif des
émotions
guerrières ; quand fut institué le rite chrétien,
u sens des paroles qu’elles accompagnaient, devinrent expressives des
émotions
suggérées par ces paroles ; les chansons populair
ue par l’instrument des sons l’art des sentimalités, c’est-à-dire des
émotions
si multiples et confuses qu’elles ne s’expriment
des sensations linéaires de la nature pointent les flux d’idées et d’
émotions
d’elles issues ; une littérature puissante de vis
, et spéciaux strictement en leurs langages, mais capables chacun des
émotions
universelles. Ainsi, quand derrière Akëdyssërilad
s œuvres de Weber et de ses disciples, peut charmer qui se contente d’
émotions
moyennes grossies par de petits moyens : Tannhæus
des marcias de Lohengrin, comment verrait-il qu’à dire un tel ordre d’
émotions
suffiraient les quatre archets enseignés depuis B
commencement d’un art nouveau ; il a calculé, le jeune artiste, que l’
émotion
de ses musiques se doublerait de l’émotion de ses
é, le jeune artiste, que l’émotion de ses musiques se doublerait de l’
émotion
de ses poèmes et se triplerait de l’émotion de se
siques se doublerait de l’émotion de ses poèmes et se triplerait de l’
émotion
de ses spectacles ; et — ne serait-ce pas le prof
éveloppement musical, et le texte vaut le plus souvent à déterminer l’
émotion
; les mimiques ajoutent peu à la précision des ps
n un art et véritablement devenues elles — que les voilà mes fuyeuses
émotions
, et que les voilà les joies et les douleurs que j
partie musical (l’éclosion d’une adolescence, les rappels d’anciennes
émotions
), avec les addendas de faits positifs et de secre
ui disparaît l’élément réfléchissant, la Pensée ; il ne reste que les
émotions
, la Passion, ce que la musique exprime. Dans les
ettante, l’harmonieuse féerie ; et laissez que les cœurs poignables d’
émotions
palpitent de l’immortelle symphonie ; fauteurs ob
endu. Conclusion ; objection extra-artistique. — Le Parsifal est l’
émotion
née de la contemplation de l’éternel désir, et la
mêmes sensations, il a besoin, pour maintenir en lui le même degré d’
émotion
, que ses impressions soient renouvelées. Evolutio
adaptation de notre organisme pour percevoir toujours le même degré d’
émotion
. Notre organisme ne perçoit plus les sensations t
poésie s’adapte donc aux exigences de notre organisme qui a besoin d’
émotions
nouvelles pour être troublé. C’est ce qui expliqu
ès ancienne, une poésie d’autrefois peuvent recréer en nous un état d’
émotion
vivant. Ce qui est oublié redevient neuf, et il y
re, dans la vie des peuples, un rythme de résurrections successives d’
émotions
anciennes, que nous rajeunissons. Admirons l’immu
nt. Ce sont les femmes qui, parmi les poèmes, choisissent ceux dont l’
émotion
est adéquate à la sensibilité ambiante : alors, e
ne vraie sincérité. Oui, en vérité, dans le creuset de leur cœur, les
émotions
littéraires et les émotions réelles se confondent
vérité, dans le creuset de leur cœur, les émotions littéraires et les
émotions
réelles se confondent en une même vivante sincéri
la vibration immédiate de leur sensibilité, le mouvement même de leur
émotion
spontanée. On dirait aussi qu’elles tentent d’att
planté en nous. Mais, malgré sa volonté de déposer dans son œuvre ses
émotions
brûlantes, la poétesse se rend compte qu’elle ne
, et personnellement j’aime la concision de ces notations, j’aime ces
émotions
emprisonnées dans un vers comme une fougère sous,
sie, il y a un rythme doux et tendre, dont le flux laisse en nous une
émotion
très subtile : Aux eaux douces du songe où longu
omme un baiser : on la sent s’insinuer en soi, et c’est à la fois une
émotion
intellectuelle et un peu sensuelle : Des voiles
ant son lyrisme, d’un demi-ton, qu’elle trouvera la note juste de son
émotion
: L’odeur de mon pays était dans une pomme. Je l
de cette poésie verlainienne et mallarméenne, dont elles ont senti l’
émotion
sensuelle et artistique. Et je ne m’indigne pas d
a, dans ces vers, le besoin de ressusciter, par le rythme des mots, l’
émotion
ressentie devant les paysages : Je m’assoierai p
e un cri où l’inflexion de la voix exprime la nuance et le degré de l’
émotion
. C’est cette musicalité du vers qui recrée en nou
e aux sensations extérieures, pour percevoir toujours le même degré d’
émotion
). Marie Dauguet, et c’est ce que sa poésie nous a
s mêmes amours que l’aède de Lesbos, mais elle a comme christianisé l’
émotion
de Sapho, en substituant à la sérénité de la poét
s paysages qui ont pris les nuances et les teintes changeantes de ses
émotions
: Le ciel était de feu et d’or… un ciel sauvage,
t de cette Muse, qui associe à la plainte verlainienne de son chant l’
émotion
des paysages. Elle voyage, et à côté d’elle son a
e dans sa chair, en contemplant sa beauté inutile. Il y a une sincère
émotion
dans ces strophes que soulève un sanglot : C’est
atulle Mendès est un jardin plein de clarté, où les sentiments et les
émotions
de l’heure se dessinent et se détachent nettement
ances des instants, et cette lumière est la réverbération même de son
émotion
. Avec quels mots de fraîcheur, et comme mouillés
onnée. Curiosité de ses propres sensations, désir de fixer toutes les
émotions
de sa vie, il n’y a pas de poésie sans cela. On a
e pas trop t’étonner au réveil. L’enfant naît ; la mère nous dit son
émotion
et sa douleur : Te voilà hors de l’alvéole, Peti
es élans de sa sensibilité, pour n’en retenir que le dessin précis. L’
émotion
que l’on éprouve en lisant, en étudiant ce volume
remier regard, au premier palper des mains et de l’intelligence), — l’
émotion
ressentie est d’abord presque tout intellectuelle
ectuelle. Mais on admire le poète de ne nous avoir lui-même livré son
émotion
qu’intellectualisée par l’art. Obscurément nous r
e de sa sensibilité, la réaction subite de ses sens effleurés par les
émotions
de la vie. Mais ce travail d’abeilles, butineuses
ures, et elle a dû bien souffrir, avant de succomber étouffée par les
émotions
réveillées d’Émilie, de René, de Rolla, de Werthe
sée et irrassasiable ; et qui ne s’aperçoit pas que son âme déborde d’
émotions
factices et que le seul remède serait de fermer t
qu’elle esthétise la foule hurlante : elle parle du « pain » avec une
émotion
bien écrite. C’est du Hugo. Et les jolies choses
es de ce temps, exige un rythme parfait et rigoureusement adéquat à l’
émotion
que le poète veut exprimer. [La Plume (1893).]
la même façon que nous de lier ses idées. Ou plutôt idées, souvenirs,
émotions
, impressions, ce dont il se soucie le moins, c’es
t, apparaît réellement chez lui inspiratrice divine, source et mère d’
émotion
, en qui convergent toute chanson et tout cœur. [L
il a toujours soumis ses libres dons d’image, de vie, de rythme et d’
émotion
, à une pensée souveraine, qui donne une raison à
nous touche, malgré tout, plutôt par des qualités de philosophe. Son
émotion
est trop générale, n’est pas contenue dans les li
t. Nous verrons, en examinant la littérature du Nord, quelle source d’
émotions
on peut trouver dans une religion d’un autre cara
que de la poésie, jamais leurs tragédies ne nous feront éprouver une
émotion
égale à celles qu’ils ressentaient en les écoutan
; et ils pouvaient suppléer, par les terreurs religieuses, à quelques
émotions
naturelles. Tout, chez les Grecs, a le charme et
ié ; il a donc fallu creuser plus avant pour retrouver la source de l’
émotion
; et le malheur isolé a eu besoin de recourir à u
s seuls noms d’Ajax, d’Achille, d’Agamemnon, produisaient d’abord une
émotion
de souvenir. Leur destinée était pour les Grecs u
dogmes dispense du besoin de convaincre, de remonter à la source des
émotions
de l’âme ; et les passions humaines ne sont plus
aire, à mieux connaître, et la nature humaine, et la sienne propre. L’
émotion
produite par les tragédies de Voltaire est donc p
ous étions déjà seuls, où serait l’appui d’une espérance ? par quelle
émotion
notre âme pourrait-elle s’élever jusqu’au ciel ?
manière, aux hommes ce qui leur est commun à tous, cause toujours une
émotion
profonde ; et c’est encore sous ce point de vue q
c’est cette mobilité d’âme qui vous fait recevoir de l’imagination l’
émotion
que les autres hommes ne pourraient éprouver que
é, tout ce qui l’agrandit et l’honore, appartient à la puissance de l’
émotion
. Du moment où la littérature commence à se mêler
obligé de se supposer des passions pour les peindre, de s’exciter à l’
émotion
pour en saisir les effets, de se modifier pour éc
ès, d’évolution, de développement manque à l’étude de M. Bain sur les
émotions
, on la voit apparaître dans le demi-volume consac
eine à une diminution de vitalité. Mais les mouvements causés par les
émotions
sont fort différents de ceux causés par la volont
par là tendance à diminuer le sentiment intérieur. Cependant, quand l’
émotion
est trop violente, mieux vaut lui lâcher la bride
e résistance. Un curieux exemple de l’influence de la volonté sur les
émotions
, c’est l’induction ab extra qui consiste à prendr
dans le caractère individuel. L’homme idéal serait celui chez qui les
émotions
auraient une grande puissance, l’intelligence une
es sensations organiques, des cinq sens proprement dits, des diverses
émotions
. Ces motifs peuvent nous déterminer, ou bien par
de plus que mon existence corporelle, unie à mes sensations, pensées,
émotions
, volitions, en supposant que leur classification
est d’autant plus admirable qu’elle éveille en nous plus d’idées et d’
émotions
personnelles, qu’elle est plus suggestive. Le gra
gré de vibrer au contact de l’œuvre d’art, d’éprouver la totalité des
émotions
qu’elle peut fournir ; de là le rôle du critique
ue idéal est l’homme à qui l’œuvre d’art suggère le plus d’idées et d’
émotions
, et qui communique ensuite ces émotions à autrui.
suggère le plus d’idées et d’émotions, et qui communique ensuite ces
émotions
à autrui. C’est celui qui est le moins passif en
n ; croire, c’est aimer. De même qu’il y a de la sympathie dans toute
émotion
esthétique, il y a aussi de l’antipathie dans cet
le. En somme, ce ne sont point les lois complexes des sensations, des
émotions
, des pensées mêmes, qui rendent la critique d’art
ales beautés de son art, l’acuité de sa vision, la délicatesse de son
émotion
et la science de sa méthode, la sorte particulièr
dans les phénomènes, un moment dans les physionomies, les gestes, les
émotions
, les âmes. Et de l’effort que chaque artiste fait
a vie dans son évolution, les visages dans leurs transformations, les
émotions
dans leurs conflits, chaque âme dans sa diversité
e posée près de son lit, tantôt s’assombrissant, se creusant sous une
émotion
tragique : Subitement sur la figure riante de la
euse qui, la nuit, envahit un couple d’amants dans un coupé étroit, l’
émotion
tendre et insinuante, allant de l’un à l’autre, l
moureux de sa phrase, la gaieté de son humeur, et la tendresse de son
émotion
! De là aussi, de son goût du bizarre et du fanta
e garde de tomber dans la mièvrerie ou le pessimisme : la recherche d’
émotions
délicates le préserve habituellement de s’appliqu
ble en face de moi, en robe de chambre de flanelle blanche ; la douce
émotion
que l’on ressent au soir d’une journée bien emplo
ait à tel point que je ne trouvais que peu ou rien à dire. » C’est l’
émotion
dont est saisi tout jeune poëte ou artiste qui se
emière fois face à face en présence de l’objet vivant de son culte, l’
émotion
de tel d’entre nous et de nos générations devant
ous et de nos générations devant Chateaubriand ou devant Lamartine, l’
émotion
de Wagner abordant dévotement Beethoven. Heureuse
vie, et le diabolique en lui ne dominait pas. Il n’évitait en rien l’
émotion
, il y restait ouvert et accessible par tous les p
art autant que possible ; et il s’appliquait surtout à exprimer cette
émotion
dès qu’elle devenait vive, à la revêtir poétiquem
de lui-même, sans entamer le fond. Il se maîtrisait. Il cueillait ses
émotions
à mesure qu’elles levaient en lui et ne les laiss
ût fallu arracher ensuite pour les mettre dehors. Il est le poëte des
émotions
et des impressions, non des entrailles (exceptons
la laideur en soi, pour la souffrance, un besoin d’arrêter à temps l’
émotion
dès qu’elle menaçait de devenir trop douloureuse.
siens. M. Sully Prudhomme : poésie scientifique ; généralisation de l’
émotion
personnelle par l’intelligence philosophique. Ess
(1853) : explosion puissante de satire lyrique. Toutes les variétés d’
émotions
et de pensées intimes sont réunies dans les Conte
sa poésie prend un autre objet que le moi du poète. Elle exprime les
émotions
d’un homme, mais des émotions d’ordre universel.
t que le moi du poète. Elle exprime les émotions d’un homme, mais des
émotions
d’ordre universel. Cela donne à son œuvre un air
les rythmes. C’est un charmant poète et bien original, chez qui sens,
émotion
, couleur, comique, tout naît de l’allure des mètr
’il applique même aux faits de sa sensibilité ; il ne s’arrête qu’aux
émotions
où transparaît quelque servitude ou quelque aspir
qui tenta d’enfermer dans de petits tableaux, discrètement teintés d’
émotion
, les mœurs du peuple parisien, les scènes de la r
, naturaliste mystique, idéaliste chrétien, et partout subordonnant l’
émotion
à la pensée. Psyché (1841), Odes et poèmes (1843)
a similarité. Lois parallèles de la conscience. — II. Association des
émotions
et appétitions. Son caractère fondamental. — III.
té des relations entre les cellules cérébrales. II Association des
émotions
et appétitions Le mécanisme de l’association d
? L’association des idées, selon nous, présuppose en effet celle des
émotions
et, sous celle des émotions, celle des impulsions
selon nous, présuppose en effet celle des émotions et, sous celle des
émotions
, celle des impulsions. L’impulsion dominante, com
lle de l’activité nerveuse qui en est la condition. L’appétition et l’
émotion
apparaissent ainsi au fond do la mémoire, comme l
que tout à l’heure aussi j’étais triste. » C’est donc la similarité d’
émotion
, c’est l’état de la sensibilité qui a été la puis
té de l’appétition, de l’effort, de la volonté, jointe à l’unité de l’
émotion
et à l’unité de conscience. Du côté physiologique
t passif, ni une reproduction toute machinale, puisque l’attention, l’
émotion
et l’appétition y ont leur part. Si les idées ou
ement sur la plaine sans limites, font descendre au fond du coeur des
émotions
tragiques ; la mer est un hôte disproportionné et
pas besoin de violentes secousses et il n’est pas propre aux grandes
émotions
. Tout est moyen ici, tempéré, plutôt tourné vers
sonne point, il n’arrive point à des jugements nets ; mais toutes ces
émotions
sourdes, semblables aux bruissements innombrables
anteau des métaphores, sans être troublés par l’afflux trop grand des
émotions
. Bien plus, ils voient aussi nettement les liaiso
par excellence. Ils se gardent bien, en un sujet triste, de pousser l’
émotion
jusqu’au bout ; ils évitent les grands mots. Souv
beauté leur plaît, mais elle ne les transporte pas ; ils goûtent les
émotions
agréables, ils ne sont pas propres aux sensations
ne résultante où l’emporte un des cléments. Cette complexité de toute
émotion
pourrait se déduire des deux conceptions dominant
aires qui aboutissent au cerveau. Il est probable que des rudiments d’
émotions
agréables ou désagréables émergent de toutes les
seulement le présent qui résonne en nous, mais encore le passé : nos
émotions
en apparence les plus nouvelles renferment le res
res. Quoi de plus neuf, semble-t-il, et de plus frais que la première
émotion
d’amour éprouvée par la jeune fille ? Et cependan
ersel ; la rougeur de ses joues est le signe visible d’une infinité d’
émotions
intérieures où se résument les émotions de toute
igne visible d’une infinité d’émotions intérieures où se résument les
émotions
de toute une race ; ce n’est pas elle seulement q
it, la vue d’un paysage réveille en nous simultanément des milliers d’
émotions
profondes, maintenant vagues, qui existaient dans
aîcheur ont un effet psychologique qui entre comme élément dans notre
émotion
; nos souvenirs personnels y sont aussi associés,
is le grand ressort de l’intelligence et de la volonté n’est-il pas l’
émotion
agréable ou douloureuse, qui est une des première
nt le plaisir en mouvement, ἡδονή ἐν ϰινήσει, ce que nous nommons des
émotions
, des troubles, des perturbations de l’âme. Mais i
s’est développé par une évolution naturelle. À l’origine, toutes les
émotions
étaient agréables ou pénibles, et elles le sont e
; c’est un état dérivé, une composition de mouvements extérieurs et d’
émotions
intérieures. La parfaite indifférence n’est qu’un
une seule seconde ; tous nos plaisirs et toutes nos peines étant des
émotions
composées, des agglomérations de plaisirs et de p
l’accompagnement de l’action normale ; selon nous, le plaisir, comme
émotion
distincte, apparaît précisément lorsque la limite
ne, presque seul, dans la sensibilité inférieure de l’homme, dans les
émotions
venues des organes internes, de la température, d
pour clore des temps, à des descentes d’éternités, — de sensation, d’
émotion
et de sentiment presque unanimement a été, même s
ur les sommets païens les divinités s’entendaient des passions et des
émotions
humaines les plastiques et lumineuses Apparences,
ite et plus loin, d’un nœud d’intuitions authentiquer en une parole d’
émotion
multiple ordonnée des phonétiques valeurs, le plu
mogène tact sensationnel la digression luxuriante des sensations, des
émotions
et des idées et les renouvelant dans la phonalité
oint où nous en sommes et avant de la montrer tout à l’heure unie aux
émotions
et aux idées), prétend, en déterminant aux mots l
uand évolutivement la pensée ne se peut désunir de l’instinct et de l’
émotion
qui l’engendrent. Les sons émeuvent par leur vert
ieurs, ainsi qu’en les décrivant. De même qu’entre le geste muet et l’
émotion
l’analogie se dénonce, de même les sensations de
sorte de geste sonore qu’est, en première parole, le son guttural. L’
émotion
a produit l’expression phonétique, et le souvenir
e résultat, — sous le regard. Donc, étant donné le dessein d’exprimer
émotions
, sentiments et idées s’apparentant à tel ordre d’
si, valent organiquement, parce qu’en le temps de totale expiration l’
émotion
, le sentiment, l’idée, inscrivent des intervalles
s lourds et sacrés, surent en eux enclore le Dogme et l’Éthique, et l’
Émotion
et la Conscience…
du style littéraire et poétique consiste, selon nous, à stimuler les
émotions
selon les lois de l’induction sympathique, et à é
: les choses ne nous arrivent et ne nous touchent que comme vision et
émotion
, comme interprétation de l’esprit et du cœur huma
t de beaux airs, parce que nous ne sentons point venir jusqu’à nous l’
émotion
et la vie d’une main humaine vibrant sur leurs co
avoir des symboles. C’est par la profondeur de la pensée même et de l’
émotion
qu’on donne au style l’expression symbolique, c’e
eaucoup plus complexes et capables d’éveiller en nous beaucoup plus d’
émotions
sympathiques. L’artiste fait sonner ce carillon i
itude un certain plaisir par elle-même : c’est un moyen d’augmenter l’
émotion
que d’y faire collaborer à la fois plusieurs cent
desséchée, des brins de poussière — ou le vide265 ! » Entre certaines
émotions
morales ou intellectuelles et les émotions d’ordr
ide265 ! » Entre certaines émotions morales ou intellectuelles et les
émotions
d’ordre purement sensitif, il y a une corresponda
timent qui en accompagne la vision ; l’image tire alors sa force de l’
émotion
qu’elle évoque, et parfois d’une émotion d’ordre
age tire alors sa force de l’émotion qu’elle évoque, et parfois d’une
émotion
d’ordre moral ou même intellectuel. Ma maison me
re mieux sentir, de généraliser pour donner ensuite plus de force à l’
émotion
particulière qu’on veut traduire. On se sert ains
ci un exemple frappant tiré de Flaubert. Il commence par donner à une
émotion
très complexe la netteté et la simplicité d’une s
résonance de la pensée. Donc compensation du silence par l’appel à l’
émotion
ou à la réflexion. Dans la plupart des strophes b
antôt les systématisations de pensée et tantôt les systématisations d’
émotion
. « Quand, disait Flaubert, on sait frapper avec u
es arts, celui qui, par excellence, est l’art de la sympathie et de l’
émotion
; c’est pourquoi la prose revendique de plus en p
te liberté, en présence d’un changement marqué dans le sentiment ou l’
émotion
, de changer aussi de rythme ; mais en prose, c’es
es heurts dans l’harmonie de la nature, et il y en a aussi dans toute
émotion
humaine. Cette forme-là est bonne qui s’est trouv
ontestable que la prose, dont l’unique mesure est la pensée même et l’
émotion
, répond bien à la complexité croissante des conna
e, à son second moment, est obligée d’apparaître comme interne. — Nos
émotions
et voûtions ne sont que la face affective et acti
j’étais là, j’ai regardé de ce côté, puis de cet autre, j’ai eu telle
émotion
, j’ai fait tel geste, et maintenant je suis ici.
observer à distance, dans le passé ou dans l’avenir, une série de nos
émotions
. — Mais ce nous-mêmes, auquel, par un retour perp
ectement en moi telles sensations, et que certains événements en moi,
émotions
, voûtions, provoquent directement dans mon corps
fais qu’annoncer comme possible tel événement, sensation, perception,
émotion
, volition, qui fera peut-être partie de mon être,
ssifs, sensations, images, idées, perceptions, souvenirs, prévisions,
émotions
, désirs, volitions, liés entre eux, provoqués par
ulaire, telle image prépondérante, tel mot mental prépondérant, telle
émotion
, désir, volition. — En ce moment, je souffre de l
D’un côté, elle est une connaissance ; de l’autre côté, elle est une
émotion
. Elle est agréable, pénible, surprenante, effraya
sont justement l’énergie, l’affaiblissement, les intermittences de l’
émotion
. Il n’y a là qu’un seul et même fait à deux faces
mon être réel, c’est tel groupe présent et réel de sensations, idées,
émotions
, désirs, volitions ; ma conception de mon être ac
t à la place de ses personnages, épouse leurs passions, éprouve leurs
émotions
. — Nulle part on ne voit si nettement l’opération
ce qui nous conduit à lui imputer des perceptions, idées, souvenirs,
émotions
, désirs semblables à ceux dont ces actions sont l
mmense, chaque classe d’événements internes, sensations, perceptions,
émotions
, chaque espèce de perceptions, de sensations et d
rceptions, émotions, chaque espèce de perceptions, de sensations et d’
émotions
a son image associée avec celle de ses conditions
s vrais de M. Alphonse Daudet, s’y insinue encore çà et là, mêle de l’
émotion
à l’exactitude des peintures et impose à l’observ
on, pas fort. Et la conversation continue sur ce ton… Pas la moindre
émotion
de se voir, rien à se dire, rien… Le litre fini,
t la surprise, le rire et souvent la pitié. V Pitié, tendresse,
émotion
qui va jusqu’aux larmes, ces historiettes en débo
lle école sont des oeuvres violentes et froides et ne donnent que des
émotions
pessimistes, c’est-à-dire des émotions qui, par-d
froides et ne donnent que des émotions pessimistes, c’est-à-dire des
émotions
qui, par-delà les souffrances des individus, vont
eu, et cela sans contraste violent ni secousse ; c’est, jusque dans l’
émotion
extrême, la clairvoyance qui donne à l’émotion to
; c’est, jusque dans l’émotion extrême, la clairvoyance qui donne à l’
émotion
tout son prix et fait qu’on en jouit davantage. Q
eurs preuves de loyalisme. Aux premiers jours de la guerre, quand une
émotion
hostile se produisit dans l’ancien ghetto parisie
oit possible de trouver un texte où s’affirme avec plus de force et d’
émotion
le désir passionné d’Israël de se confondre dans
antes histoires. Je n’y cherche et n’y trouve pas autre chose que des
émotions
poétiques. » Ce sont des émotions poétiques enco
n’y trouve pas autre chose que des émotions poétiques. » Ce sont des
émotions
poétiques encore qu’il cherche dans la guerre, et
endra jamais ! Si vous saviez combien elles sont riches et belles les
émotions
que donne la venue au monde du jour bien-aimé !
je retrouve tout pur le plaisir passionnant des courses de taureaux :
émotion
pareille, l’arène est en haut. » Tout cela se ré
es lettrés. Leurs domaines imaginaires furent submergés par un flot d’
émotion
qui leur monta du cœur ; ils se livrèrent, dans l
émoignage établit cette scène. Nul commentaire n’ajouterait rien à l’
émotion
de sympathie que nous inspire un tel acte, plein
nt enchaînées pour former des symphonies totales et pour traduire des
émotions
définies. Ils me plaisent seulement comme les imp
hir de toutes les mythologies et d’y couler, comme un bronze divin, l’
émotion
de son rêve, la poignante sensation de ses désirs
son tour le musicien, et ce souvenir funèbre ajouta, semble-t-il, à l’
émotion
poignante du drame… Poète né au pays du soleil, É
te éloquence irrésistible de la blessure ou de la caresse, mais cette
émotion
qui doit être, en poésie, prépondérante même à la
t à n’importe quel degré dans la trame d’une poésie quelconque, cette
émotion
ne constitue-t-elle pas certainement et dans la m
r, qui est le premier. L’Ému ou le Rêveur, car la rêverie, c’est de l’
émotion
encore au temps passé ou au temps futur, l’Ému ou
veur, voilà le vrai poète ! Seulement il ne l’est pas assez, de par l’
émotion
ou de par la passion uniques, pour pouvoir entièr
llement assez de langage pour faire fond de poète aux sublimités de l’
émotion
, et pour que sur l’art de son solfège brille mieu
et tout ce qui aimait la poésie en fut enivré. Elle-même s’enivra aux
émotions
qu’elle fit naître, mais tout le monde fut de si
au point de vue de la galerie et du succès, ni au point de vue de son
émotion
intérieure, ce moment unique… ce premier coup d’a
e poétique dont la prétention n’avait pas fait sourire et qui avait l’
émotion
de la jeunesse, quoiqu’elle la prit un peu trop p
a seule poésie qu’elle pouvait avoir, le cri du cœur ou sa rêverie, l’
émotion
de vingt ans disparut… et pour faire place à l’in
o des Alpes, etc. ; mais en 1838 la voix s’est affermie et étendue. L’
émotion
vraie éclate, casse les cordes de la vieille harp
pçonné et senti, avec une sûreté surprenante, la nature intime de nos
émotions
. Cette exception est tout à l’honneur du grand au
ansonnante, d’une ingénuité si aimable et d’une délicatesse infinie d’
émotion
. À le voir si délicieux, à le sentir si émerveill
e temps une synthèse de tous ces genres. Ce serait plutôt une suite d’
émotions
exprimées lyriquement. Il suffisait, en effet, à
se vouent avec une ardeur plus sainte au grand acte des noces, et les
émotions
qu’ils ressentent alors enrichissent de germes d’
ant je sais des hommes qui se signeraient presque et qui simulent une
émotion
folle lorsqu’ils lisent des pages de ce genre :
avec une sorte de tendresse mêlée d’une pitié vague, avec ce genre d’
émotion
triste et résignée qu’exprima dans des toiles mém
é de simuler, quand il se trouve en présence d’un de ses confrères, l’
émotion
la plus délirante. Puis, comme on se promenait, l
istingue les auteurs que j’ai cités plus haut c’est leur culte pour l’
émotion
et le développement de leur sensibilité. À cause
anouies. » Puis, il prouve d’une manière extrêmement judicieuse que l’
émotion
d’art est tout à fait différente de l’émotion de
mement judicieuse que l’émotion d’art est tout à fait différente de l’
émotion
de pensée. Il s’élève contre cette définition, én
ont si sensibles chez M. Rency, mais il vaut surtout par la force des
émotions
, leur extrême abondance, leur singulière pureté.
riste quiconque aime la nature, simule ou ressent devant elle quelque
émotion
(tout poète, dans ce cas, serait naturiste), mais
nd travail est de mettre un ordre hiérarchique et symétrique dans nos
émotions
, de les orchestrer comme une symphonie. Viollis a
lyrique qui provoquent précisément, chez celui qui écoute, le jeu des
émotions
et les mouvements de l’âme. Le malheur est que M.
M. Clément Rochel produiront, chez les uns comme chez les autres, une
émotion
profonde. Le Napoléon Ier de Proudhon est assuré
avité, ainsi qu’un breuvage d’ange. Telle rêverie individuelle, telle
émotion
courante, prend toujours, lorsque Dierx l’exprime
ents, soulevée par l’odeur sacrée des édens terrestres, gonflée par l’
émotion
harmonieuse du monde. Statue métamorphosée ! rayo
De tous les écrivains du Parnasse, il aura été celui dont les modes d’
émotion
se rapprochent le plus de ceux des jeunes Naturis
timentaux ; chez lui, la raison et la conscience président au jeu des
émotions
. Il sait combiner selon de justes proportions les
hoses, mais, il ne doit jamais abandonner les régions du sublime, les
émotions
les moins limpides s’épurent en filtrant dans son
écit de M. Georges Rodenbach, l’Arbre, appartient, par ses qualités d’
émotion
et de simplicité, à la même famille d’œuvres. Ce
e la mort de son fils. Alors, celle-ci avoue, dans la violence de son
émotion
; elle avoue qu’elle a été séduite par un des étr
ue, ces charmantes œuvres ne nous avaient laissé prévoir les suprêmes
émotions
que nous devions ressentir à la lecture de cet Es
n’ont guère réussi à provoquer parmi les foules de grands courants d’
émotion
. Cette œuvre de régénération sentimentale, la jeu
brièveté, le tour naïf et pénétrant de ces petites épopées, la malle
émotion
, les légendes pieuses et charmantes, et, comme la
propos d’idées attristantes. Et, par une exagération singulière, ces
émotions
mélancoliques se manifestent fréquemment chez Hei
t de vanité, de sottise et de fausseté qui souille ses plus délicates
émotions
, lui suggère sa raillerie suicide. Il s’accable d
ariations dans tous ses poèmes. Il en a condensé les incidents et les
émotions
dans son Intermezzo, cette suite de petites pièce
ès être mort avec Shakespeare, un esprit fait de poésie, de gaieté, d’
émotion
délicate, de candeur, d’imaginations légères, de
ons de Heine étaient variables, de même et plus fortement encore, ses
émotions
propres étaient instables, changeantes au point d
r dans l’organisation intellectuelle de ses représentants une série d’
émotions
et d’idées puissamment intégrées. Et comme sous l
ironie, son esprit et sa sensibilité, la variabilité organique de ses
émotions
, la clairvoyance de son analyse survécurent à sa
e la sensibilité, qui met de l’ordre et des nuances dans le chaos des
émotions
, qui surtout rend nettes et perceptibles les impr
cat. Sans doute c’est l’affaire à la réflexion de lire dans l’âme les
émotions
; et c’est en appliquant à l’observation intérieu
t une œuvre d’art, un poème, un paysage, on reste morne et muet, sans
émotion
, que factice, sans idée, que convenue, sans parol
ce, on contraindra les sentiments à se préciser : le nuage confus des
émotions
se divisera, et de l’obscure vapeur qui bout dans
Il doit avoir pour objet une communication immédiate, et publique des
émotions
, et pour moyen l’union entière et libre des trois
ant du poète, l’orchestre dira le fond, intraduisible en paroles, des
émotions
, au moyen des motifs définis, constituant un lang
mais soutenue par le poème dramatique qui dira le « Pourquoi ? » des
émotions
traduites. Suit l’analyse des premiers opéras de
osophique, et, déjà, volontiers pessimiste. Aussi, naturelle paraît l’
émotion
que ressentit Wagner lorsque, vers 1857, il connu
Elle doit traduire, par la mélodie symphonique, nos sentiments et nos
émotions
, parce que ni le roman, ni la poésie, mais la mus
ment, l’impression des faits naturels ? Mais toute impression est une
émotion
, déjà ; c’est le plaisir ou la peine provoqués en
orale, — son œuvre la plus faible, — a voulu, clairement, peindre les
émotions
d’un amant devant la nature champêtre. Reste l’ex
st un dramaturge, voulant produire la vie entière, non telle ou telle
émotion
. Les symphonies de Beethoven, purement expressive
ourquoi ; le drame complet, analytique et réaliste devait motiver les
émotions
par des faits, et, pour conserver à l’œuvre son u
gnérienne est aussi un moyen à d’autres objets ; le Maître a vu que l’
émotion
n’était jamais en nous homogène, ni constante ; s
a musique lyrique, pour faire comprendre que l’idée reparaît, coupe l’
émotion
. Richard Wagner a deviné le rôle, nécessaire au t
à MM. Gallet et Détroyat ; par l’aveu de son impuissance à sentir les
émotions
musicales, il renonce à devenir un musicien13. No
s, c’est aussi hâter l’avènement d’un art de sincérité, de liberté, d’
émotion
et de logique. Tout le monde sait aussi bien qu
lorsqu’il dit le « motif de la bannière », le « motif de la profonde
émotion
ce Sachs », M. Camille Benoit, ne veut pas, assur
e, — ne peut représenter un objet, et elle ne peut représenter qu’une
émotion
innommée ; il y a seulement correspondance entre
la pression d’un de ces souvenirs personnels qui font trouver dans l’
émotion
qu’on éprouve le talent qu’il faut pour la commun
uvi, et regrettant l’intérêt qu’il a pris à toute cette histoire et l’
émotion
que l’auteur a su lui donner. Tel est le défaut d
n ligne droite jusqu’au dénouement, et le dénouement, qui doit être l’
émotion
suprême et en même temps l’idée du livre, agrafan
rtient ce genre de roman. Eh bien, demandez à ces livres palpitants l’
émotion
passée, demandez-leur l’idée qu’ils résument et e
dre compte en deux mots. Or, dans Louise, rien de pareil. Vous avez l’
émotion
. Vous n’avez pas l’idée. Vous n’avez pas la mâle
la poésie de La Fontaine, c’est cette spontanéité, cette richesse des
émotions
, qui, dans la vie réelle, en font le plus incorri
itionnels, La Fontaine a versé toute la richesse de sa nature, de ses
émotions
, de ses expériences. On s’est demandé souvent par
er. C’est une combinaison unique de représentation impersonnelle et d’
émotion
personnelle. La Fontaine tempère le lyrisme par l
tte douceur pénétrante, d’une essence inconnue, vient précisément des
émotions
lyriques dont cette âme de poète a imprégné sa ma
re chaque vérité conçue par son esprit il sentait se lever toutes les
émotions
de son cœur, toutes les images de ses sensations.
, ne pouvant l’appeler lyrique ; il y manque en général la passion, l’
émotion
, la profondeur ; et il y manque l’art. Ce sont de
me sera sentimental et pittoresque. Mais si nous nous intéressons aux
émotions
qui ne sont pas les nôtres, c’est que nous sommes
est homme : nous avons en commun avec lui la nature et la source des
émotions
. La qualité seule, l’intensité, les formes accide
ions ou des symboles de l’universel ou de l’inconnaissable. Entre ces
émotions
particulières de l’individu et ces conditions ess
e, les facultés discursives, le raisonnement, les idées s’atténuer, l’
émotion
grandir et la puissance poétique. Nous avons sais
u discours latin, pour faire des mots la sincère et simple image de l’
émotion
ou de la sensation. Nous devons enfin considérer
canalisait dans la vie individuelle et dans le domaine littéraire, l’
émotion
et la pensée métaphysiques : quand, par le progrè
r existait dès la première expérience : toutes les représentations et
émotions
de l’animal poursuivant ou déchirant sa proie éta
réaliser pleinement, par le moyen d’une pure idée, les sensations et
émotions
de plaisir attachées au jeu. Il ne suffit pas à l
en réponse à la douleur ? Nous verrons plus loin que l’expression des
émotions
est, en définitive, l’expression des appétitions
oup. Au contraire, les mouvements qui suivent une représentation, une
émotion
et une appétition, ont des antécédents psychiques
rs, cette explication mécanique laisse en dehors la représentation, l’
émotion
, l’appétition, la motion même. Or, ce qui est à e
idu éprouve, il y en a seulement un petit nombre qui occasionnent des
émotions
de peine ou de plaisir assez distinctes pour deve
eule, mais au cœur tout près d’elle, nous faire participer aux graves
émotions
des choses, comme autant de consciences confuses
le prendra et s’en trouvera riche. Les formes meurent, mais la même
émotion
qui me pousse à chanter persistera en d’autres et
, s’émerveillant des mêmes choses avec des sourires identiques et des
émotions
semblables. La vie ramène de communs états d’âme.
elui-là l’idée est un chiffre, une équation ; pour celui-ci c’est une
émotion
, un sentiment, quelque chose qui vibre et qui s’é
du moindre frisson des blés, du plus léger murmure des feuilles. Son
émotion
, il nous la communique dans sa beauté première, t
sentées avec leur valeur orale, donnent à la strophe sa plus complète
émotion
: Hors le rire du vent dans les hêtres Et la chu
rt de lier les sons de même nature, afin de nous donner, en plus de l’
émotion
morale, comme un goût physique des choses décrite
des sons. Chacun des paysages de Régnier s’offre représentatif d’une
émotion
intérieure, d’un chant du cœur. Les fleurs sont
roulements du tonnerre et l’évocation par la Symphonie pastorale des
émotions
qui se passent dans l’âme des paysans. Par les p
tre l’âme du lecteur et celle du poète, nous identifier à leur propre
émotion
. L’emploi instinctif de ce procédé d’expression e
eignent sur l’état d’âme des personnages. Tout concourt à renforcer l’
émotion
fondamentale, converge vers l’expression morale,
rges. Cet emploi des images accumulées est d’un heureux effet, car l’
émotion
du poète, pour être communiquée dans sa vérité mo
thète nue, abstraite ou trop rigide. Une seule image peut fixer cette
émotion
et l’exprimer à peu près, mais comment un qualifi
k accumule les tableaux appropriés, qui tous concourent à renforcer l’
émotion
première. Ô ces regards pauvres et las !… Il y e
oici une image puis une autre et leur ensemble constitue une vibrante
émotion
. Le passage suivant, que j’extrais du Livre des R
un état d’âme puise sa vie intuitive dans une série d’impressions, d’
émotions
et de sentiments, bref d’éléments ou mieux de pro
nature se colore de la nuance de notre âme. Les choses sont autant d’
émotions
en puissance et recueillent notre propre exaltati
e mon cœur, croisez vos doigts émus sur votre sein qui bat, que votre
émotion
rythme un chant de triomphe, comprenez-vous, dans
réalisme poétique d’un Wordsworth, les images berceuses et teintées d’
émotion
d’un Kaets, les subtiles notations d’un Dickens s
oire n’hésita pas à se créer un style « pouvant passer, au gré de l’
émotion
, de la prose au vers et du vers à la prose ». Cet
ompte des élisions naturelles. Suivant le ton que nous prenons, ton d’
émotion
, ton oratoire, ton ironique, nous élidons naturel
ée, depuis si longtemps pressée par un amoureux effort, poussée d’une
émotion
à l’autre jusqu’à sa forme, enferme vraiment en s
éférences. Chaque fois que je les relis je me sens pénétré de la même
émotion
indéfinissable. Le Magnolier est l’histoire de de
à creuser à l’intérieur d’eux-mêmes, pour faire jaillir la source des
émotions
vraies et primordiales qui dort dans l’intime de
alité par excellence de nos personnes, les diverses pulsations de nos
émotions
concrètes, le chant instinctif d’un tempérament,
e du mot se révèle par un heurt chez le lecteur, elle déclenche notre
émotion
et provoque la suggestion en nous colorant de sa
e résumer ainsi : trouver un rythme qui reproduise le rythme de notre
émotion
dans ses riches variétés. Or le rythme intérieur
donc nous voulons atteindre un chimérique isochronisme et chanter nos
émotions
dans un rythme parlé adéquat à notre état d’âme n
au-delà quelque chose d’inexprimable. » L’expressif se confine dans l’
émotion
et veut que nous la partagions ; l’harmonieux nou
illeté, palpé le cerveau de chacun de ses contemporains, épuisé leurs
émotions
douloureuses en les pressant dans son âme. Mithou
jours. » Pour mieux donner l’impression du continu et développer nos
émotions
dans leur pure durée, nous dédaignons d’interromp
des nuits bleutées teignent de leur nuance psychique particulière les
émotions
de l’artiste. Et toute union n’est qu’un essaim
mpressionnisme sentimental des premiers vers de Souza s’est changé en
émotion
cérébrale ; la sensibilité du poète, si j’ose dir
u plutôt les uns et les autres vivent bien d’une vie concrète, mais l’
émotion
des premiers dégage d’abord une série de vibratio
Pour le Bonheur. Le premier livre, Histoires de France, synthétise l’
émotion
cérébrale du poète à travers le temps. Il exprime
ent donc à ceci : trouver un rythme capable de clicher exactement nos
émotions
, d’exprimer dans toutes leurs sinuosités les mouv
lettrés. » 2º « En échange la prononciation distraite et rapide, les
émotions
vives, le langage usuel sur des objets courants,
e affectif ; il est caractérisé par l’apparition dans la conscience d’
émotions
très fortes et très intimes, capables de détermin
ntense, une sorte de ferveur religieuse et un élan vers l’action. Ces
émotions
, d’une nature toute spéciale, ne se confondent nu
gences physiques de la vie animale. Empêcher un poète de transcrire l’
émotion
qui l’agite serait aussi cruel que de condamner à
mplexe et vivante, réceptacle de toutes nos sensations, de toutes nos
émotions
, de toutes nos pensées, de tout nous, ne saurait
etc. D’où ce désir de « tout sentir », cette joie de vie, ce besoin d’
émotions
multiples, ce perpétuel éveil des sens, cette fac
influer sur l’esthétique. Le poète représenté ainsi comme une série d’
émotions
qui se prolongent, ne redoute rien tant que de fi
e d’émotions qui se prolongent, ne redoute rien tant que de figer ces
émotions
, que d’en arrêter l’élan dans des formes trop rud
te enfin et ses procédés de suggestion, ses rythmes qui élargissent l’
émotion
fondamentale et la font retentir profondément dan
i. Un poème s’adresse d’abord au cœur, est l’expression figurée d’une
émotion
. Avant tout, le poète chante l’état d’exaltation
stion et des paroles simples, il demande au lecteur d’achever par son
émotion
la vision qu’il a créée. Mais l’objet même de cet
; il nous les rappelle plutôt, comme s’il épelait la confidence d’une
émotion
que déjà nous avions devinée ». Il est assez natu
eur d’âmes a usé de tous les genres littéraires pour extérioriser les
émotions
caractéristiques de son moi cultivé. Ce moi est r
plus, comme saint Ignace possède l’art de nous faire participer à ses
émotions
. On connaît les moyens qu’il emploie pour nous do
n croit au fur et à mesure qu’une analyse plus poussée intensifie nos
émotions
. « Quelque jour, dit Barrès, un statisticien dres
. « Quelque jour, dit Barrès, un statisticien dressera la théorie des
émotions
, afin que l’homme à volonté les crée toutes en lu
Thésée synthétise, pour Barrès, cet état bienheureux de vie où chaque
émotion
est dans sa fleur : Hippolyte, figure primitive
mieux entendre les rumeurs de cette conscience et aviver ses propres
émotions
, Barrès a voyagé, demandant aux paysages et aux v
otre activité vivante. » Qu’éprouvons-nous en face du Parthénon ? Une
émotion
purement historique, si l’on peut dire, des impre
tout pressés par la vie banale, évoquent confusément les plus grandes
émotions
historiques ». Culte des héros, symboles de l’éne
hie, par communication subjective, Barrès, nous fait participer à ses
émotions
par suggestion. Le procédé évocateur qu’il emploi
tourera de toutes les circonstances extérieures capables d’aviver les
émotions
(un jour de pluie à Gérardmer, l’audition d’une m
e les beaux soldats de la France, mais tout de même il enregistre des
émotions
plus que des documents. Après que nous avons tant
aimables et fécondes et, quand je ne respirerai plus, mes meilleures
émotions
, que je place dans un être tout perméable, seront
goût ? Gide met une furieuse fièvre dans ses plaintes ; une poignante
émotion
nous saisit à la lecture de Paludes et voici un m
s, s’enrichir d’une infinité de personnalités, jouer. Multiplier les
émotions
. Ne pas s’enfermer en une seule vie, en un seul c
rps ; faire son âme hôtesse de plusieurs. Savoir qu’elle frémisse aux
émotions
d’autrui comme aux siennes… Que l’admiration la s
ude, le désir, le pathétique. Une phrase hardie résume ce bréviaire d’
émotions
: Une existence pathétique, Nathanaël, plutôt qu
e des nuits d’été. La plaine tremble de chaleur. Nathanaël, que toute
émotion
sache te devenir une ivresse. Si ce que tu manges
isses-tu ne pas revenir… » Troublant exemple mais qui enferme en son
émotion
déchirante l’art subtil, sobre de Gide, sans ampl
riche de sens concret et présentée avec grâce nous faisait palpiter d’
émotion
, au sortir de lectures desséchantes. Mais ce ne f
st le moi vécu ou la vie même qui se déroule ; plus personnel car une
émotion
ainsi contemplée à sa source revêt nécessairement
communiquer à d’autres la qualité de ses sentiments, extérioriser ses
émotions
fondamentales ? Force nous est, si nous voulons p
rête l’écoulement de la conscience et change la source fluente de nos
émotions
en bloc de marbre froid et dur. Il n’y a pas de m
la nécessité d’accumuler les images, pour trahir le moins possible l’
émotion
fondamentale, pour l’exprimer dans toute sa fraîc
vaux d’approche que le poète contemporain parvient à extérioriser son
émotion
et à la rendre communicable. « L’artiste vise à n
acer dans le temps qui s’écoule, pour saisir la qualité intensive des
émotions
, bref pour rendre avec sincérité l’élan premier d
éformer, ni l’amoindrir. Ce style abonde en synesthésies et donne à l’
émotion
toutes ses harmoniques. Des exemples comme les su
voit par le dedans, il plonge en son fond, il sent immédiatement ses
émotions
et ses désirs. Presque jusqu’à son entrée dans la
existence extérieure et intérieure sans pouvoir éteindre cette soif d’
émotion
qui le brûle. Et toujours la même plainte monte à
st pas philosophique ou scientifique, mais artistique. Il produit des
émotions
et des images, non des idées : et il ordonne, il
émotions et des images, non des idées : et il ordonne, il exprime ces
émotions
et ces images, non pas selon la loi du vrai, mais
gues religiosités endormies dans nos âmes, à escompter rapidement ces
émotions
au profit du catholicisme, avant qu’on ait eu le
n sur une équivoque et un malentendu ; il fondait la croyance sur des
émotions
de poète et d’artiste, et triomphait par un prest
incipaux objets de l’art, et l’autre de l’expression des plus intimes
émotions
de l’âme, ramener partout le travail littéraire à
aul, et ailleurs), le développer en artiste, pour la beauté et pour l’
émotion
. Cette conception-là, seule, est un coup de génie
ons. Chateaubriand s’y donne le plaisir de noircir dramatiquement les
émotions
de sa jeunesse : d’une amitié fraternelle, toute
80
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« XVII »
is admettre, comme clichés, chaleur bienfaisante, perversité précoce,
émotion
contenue, front fuyant, chevelure abondante, ni m
un style, peut se trouver dans un autre à l’état d’image renouvelée.
Emotion
contenue n’est pas plus ridicule qu’émotion dissi
’état d’image renouvelée. Emotion contenue n’est pas plus ridicule qu’
émotion
dissimulée ; quant à front fuyant, c’est une expr
dré Chénier un thème riche en développements de toute sorte. Depuis l’
émotion
patriotique, depuis l’orgueil du triomphe jusqu’à
e si l’histoire n’était pas cent fois plus éloquente et plus riche en
émotions
que toutes ces comparaisons lointaines et laborie
e a voulu désigner, les sentiments qu’il s’est proposé de traduire, l’
émotion
émotion par le lecteur demeurerait encore assez t
u désigner, les sentiments qu’il s’est proposé de traduire, l’émotion
émotion
par le lecteur demeurerait encore assez tiède ; c
ez tiède ; car c’est à peine s’il est permis d’attribuer au poète une
émotion
sincère. Préoccupé du soin de l’expression qu’il
mesures diverses le moyen d’être majestueux : l’emphase a remplacé l’
émotion
. Nous devons regretter qu’André Chénier n’ait pas
njustice, par satiété ? Serait-il condamné à chercher constamment des
émotions
nouvelles ? En voyant l’inattention dédaigneuse q
approche plutôt de l’élégie que de l’ode, de sincères espérances, des
émotions
réelles, des vœux ardents et partis du cœur. Mais
ance pour démêler dans ce cinquième livre la grâce et la naïveté de l’
émotion
, la ferveur et la confiance qui animent le poète.
e, ou la chute d’une dynastie parjure, il ne prend conseil que de son
émotion
; il a sous les yeux le modèle qu’il se propose d
e supplée pas et ne suppléera jamais la sincérité, la profondeur de l’
émotion
. Or, dans toutes les œuvres lyriques de M. Hugo,
s les œuvres lyriques de M. Hugo, où trouver une page qui respire une
émotion
sincère ? Le cinquième livre des Odes semble répo
connaissance complète de l’instrument poétique, avant de chanter ses
émotions
et ses pensées. Oui, sans doute, le cinquième liv
, en éclat, le style du cinquième livre des Odes, qu’il y a loin de l’
émotion
sincère de l’adolescent aux émotions factices du
vre des Odes, qu’il y a loin de l’émotion sincère de l’adolescent aux
émotions
factices du chef de famille ! Amant agité de trou
son imagination au service de sa parole impérieuse ; il a voulu que l’
émotion
et la pensée jaillissent du choc des mots comme l
ère bonne foi que ces deux magnifiques palais soient inhabités, que l’
émotion
et la pensée n’animent pas ces chants mélodieux.
’il désapprendrait le culte des mots, et reviendrait à la pensée, à l’
émotion
, par l’étude patiente, par l’analyse assidue du t
regretter que l’auteur n’ait puisé qu’une seule fois à cette source d’
émotions
. Ce n’est pas moi qui contesterai l’habileté sing
omme l’a fait M. Hugo, c’est croire que l’étonnement peut remplacer l’
émotion
, c’est poser l’antithèse comme loi suprême de la
ée peut-être avec une simplicité artificielle, est cependant pleine d’
émotion
, et n’appartient pas au monde qu’habitent les per
nna contraste heureusement avec Noëmi. Curieuse, ardente, amoureuse d’
émotion
, elle comprend les devoirs de la famille, mais ne
mée, elle veut être émue, et, pour satisfaire cette soif impérieuse d’
émotion
, elle ira tête baissée au-devant du danger. Elle
montré comment le cœur, une fois résolu à faire de la curiosité, de l’
émotion
, de l’ingratitude, la loi suprême de la vie entiè
efois effrayante, et qui pourtant ne franchit jamais les limites de l’
émotion
poétique. Toutes les scènes de ce drame lamentabl
mutuelles confidences de Henri et de Marianna remplissent l’âme d’une
émotion
douce et font presque oublier la cruelle prophéti
ianna se décide à le quitter. Une pareille menace, loin d’ajouter à l’
émotion
, diminue la pitié qu’inspirait Henri. Si Marianna
même sens, et Marianna, autrement encadrée, ne produirait pas la même
émotion
. L’auteur a très bien rendu l’humilité fière de M
Dans Marianna, dans Fernand, dans Madeleine, nous avons rencontré des
émotions
sérieuses, une profonde connaissance de l’âme hum
et de Sterne. Ce mélange de raillerie et de sincérité, d’ironie et d’
émotion
, donne au lecteur un plaisir singulier, difficile
s lèvres, pleines de naturel et d’entraînement, et qui font place aux
émotions
les plus attendrissantes. Le rire et l’attendriss
uguste. Il y a, je le sais, quelques vers consacrés à la peinture des
émotions
populaires ; mais ces vers sont si peu nombreux q
est partout, mais le spectateur ne voit rien. L’auditoire écoute sans
émotion
, sans effroi, le récit de toutes les scènes auxqu
pose le discours, il ne sait porter ni l’évidence dans l’esprit, ni l’
émotion
dans le cœur. Pourtant, malgré toutes les réserve
de duel, un chœur, des récits, un requiem ; et les lieux communs des
émotions
insignifiantes défilaient en une suite de formule
Puis, le drame était repris, et l’ennui des actions sans intérêt, des
émotions
vulgairement fausses et des banalités. Le troisiè
ns du dernier siècle, connaissaient un art tout de ténue et plaisante
émotion
. C’était un charme aimable, l’ancienne musique ;
luxes, l’opéra véritablement était le séjour de plaisir d’où venait l’
émotion
très commode d’une vie vague et très bonne. Or, R
plus guère qui se veuille contenter de pure musique ; à tous sont des
émotions
terribles, énormes, totales ; aucun ne consent à
e de Racine ; on est, de nature et d’éducation, incapable des grandes
émotions
totales, et l’on s’acharne à celles là, uniquemen
uement : ainsi les très misérables musiciens expriment faussement des
émotions
fausses. Ce n’est pas le drame qui règne, c’est u
depuis Rameau, notre tradition française, certes, avec les ordinaires
émotions
de la vie commune. Oh ! l’artiste que la néfaste
les gentillesses, — un moderne opéra, Papagena ou Manon, — les fines
émotions
d’une vie légère, légèrement créée, — et jamais W
ier motif des instruments à cordes, avec la puissante expression de l’
émotion
d’une âme profondément saisie ; tranquillisé et a
les horreurs des guerres civiles, est beaucoup plus susceptible de l’
émotion
excitée par Shakespeare, que de celle causée par
odernes, et surtout Shakespeare, trouvent de plus profondes sources d’
émotions
dans la nécessité philosophique. Elle se compose
i par des vieillards blasés, ni par des jeunes gens qui trouvent leur
émotion
en eux-mêmes. Les Français ont souvent condamné l
ue Shakespeare représente. Ce n’est pas comme excitant une trop forte
émotion
, mais comme détruisant quelquefois jusqu’à l’illu
leur attendrissement à la plainte volontaire ; ils s’abandonnent à l’
émotion
que fait naître une douleur qui ne répond plus d’
y prend, si l’intensité est suffisante, la forme d’une image ou d’une
émotion
. L’image est le plus souvent hallucination pure,
’une émotion. L’image est le plus souvent hallucination pure, comme l’
émotion
n’est qu’agitation vaine. Mais l’une et l’autre p
e supérieur : l’image est alors symbolique de ce qui se prépare, et l’
émotion
est une concentration de l’âme dans l’attente d’u
a pu constater dans des entretiens silencieux, seul à seul, avec une
émotion
où son âme se sentait fondre tout entière, ce qu’
cuper désormais toute la place. La personne coïncide alors avec cette
émotion
; jamais pourtant elle ne fut à tel point elle-mê
sée, s’il est vrai, comme nous le disions, qu’il y ait deux espèces d’
émotion
, l’une infra-intellectuelle, qui n’est qu’une agi
s, la direction, l’inspiration : en ce point siégeait une indivisible
émotion
que l’intelligence aidait sans doute à s’explicit
t elle-même plus que musique et plus qu’intelligence. A l’opposé de l’
émotion
infra-intellectuelle, elle restait sous la dépend
our faire reparaître une étoile qui rentre aussitôt dans la nuit. Une
émotion
de ce genre ressemble sans doute, quoique de très
sentir pleinement qu’une fois dans sa vie, mais elle est toujours là,
émotion
unique, ébranlement ou élan reçu du fond même des
rivain tentera pourtant de réaliser l’irréalisable. Il ira chercher l’
émotion
simple, forme qui voudrait créer sa matière, et s
l’essence même de Dieu. Cet amour a-t-il un objet ? Remarquons qu’une
émotion
d’ordre supérieur se suffit à elle-même. Telle mu
et du besoin d’aimer, avec toutes les conséquences qu’entraîne cette
émotion
créatrice, je veux dire avec l’apparition d’êtres
on créatrice, je veux dire avec l’apparition d’êtres vivants où cette
émotion
trouve son complément, et d’une infinité d’autres
créé et ce qui crée, entre les notes juxtaposées de la symphonie et l’
émotion
indivisible qui les a laissées tomber hors d’elle
auroient pas été défigurez, si leurs possesseurs les eussent vûs sans
émotion
; car tous les tableaux ne sont pas du genre de c
e ou de notre secours pussent nous ébranler avec facilité. Ainsi leur
émotion
seule nous touche subitement ; et ils obtiennent
oir ce que la fortune décidoit sur les théatres voisins ? C’est que l’
émotion
des autres nous émeut nous-mêmes, et ceux qui joü
ages ne sont que des souvenirs animés par des images sensibles39. Les
émotions
causées par les poésies ossianiques, peuvent se r
nature, telles qu’elles sont représentées dans le Midi, excitent des
émotions
aussi nobles et aussi pures que celles du Nord ;
ertaines beautés de la nature, est une sensation toujours la même ; l’
émotion
que nous causent les vers qui nous retracent cett
ité. Il faut alors qu’il cherche dans le cœur humain les sources de l’
émotion
, qu’il fasse sortir d’une expression éloquente, d
mains, et des larmes, qu’elle dévore, lui montent dans la voix, que l’
émotion
étrangle par moments. « Enfin, je ne parle pas de
é qui passe. Et jusqu’au débarbouillage chez le pharmacien, angoisse,
émotion
, pendant des secondes qui paraissent éternelles.
il avait vu blessé, et blessé à l’œil. 12 février Oh ! la bonne
émotion
de couper son livre vierge, et dans la moite fraî
président, à la voix d’un vieux père noble édenté, dans le silence d’
émotion
de la salle, ânonne une lettre d’amour, dont il s
ôté, comme dans un plâtre de guillotiné. Que c’est donc beau la vraie
émotion
et le poignant de la réalité d’une sincère douleu
repasse encore la main sur la figure, et rouvre une bouche où, sous l’
émotion
, sa voix s’étrangle… Puis soudain il se met à rac
assassins, un acteur de bas drame, apportant à son client une fausse
émotion
, une fausse sensibilité, une déclamation gesticul
e vieux juge dans tout le procès, en cette lecture est pénétrée d’une
émotion
grave. Le tribunal se lève et confère quelques se
Avec l’intérêt poignant et le mouvement et la vie du récit, et avec l’
émotion
, comme encore présente des balles, des boulets, d
harmer le mal. 22 juin Le général Bataille nous entretient de l’
émotion
du feu. Pas d’émotion, une fois l’action engagée,
uin Le général Bataille nous entretient de l’émotion du feu. Pas d’
émotion
, une fois l’action engagée, mais avant, par exemp
s, des larmes tombaient de mes yeux sur ses mains que je baisais, mon
émotion
la gagnant, elle me prit dans ses bras, et m’embr
voque autour de lui des sujets de sentiment, il grossit à son gré ses
émotions
légères ; c’est un organe à part qui réclame son
rieurs à leur sensibilité, d’une expression bien souvent en deçà de l’
émotion
, ces talents qui ne parviennent à rendre ce qu’il
de quelque ami, savant historien. On n’y releva pas assez les belles
émotions
lyriques du Prologue, la fervente et sérieuse Int
le pensait aussi, lorsqu’à la lecture de ce dernier volume et sous l’
émotion
de cet amer sanglot, il écrivait à Mme Tastu les
ui charme ; On doit paraître ingrat, car on le fuit souvent. Contre l’
émotion
qui réveille une larme A tort on se défend. Ains
rament », et la vanité, chose toute cérébrale, n’a rien à voir avec l’
émotion
primesautière de don Juan, quand son regard se cr
es abandons des femmes. Le trait caractéristique de don Juan, c’est l’
émotion
auprès de celles-ci, émotion profonde, naïve, sin
ait caractéristique de don Juan, c’est l’émotion auprès de celles-ci,
émotion
profonde, naïve, sincère, égale et peut-être supé
fonde, naïve, sincère, égale et peut-être supérieure en intensité à l’
émotion
réglée des hommes qui mêlent l’idée du devoir aux
ns du plus bas étage à avoir des Desgrieux. Il a montré, presque avec
émotion
et en condamnant sur ce point les railleries vulg
me paraît un absolu chef-d’œuvre ; et, pour l’unité, la simplicité, l’
émotion
, l’emporte à mes yeux sur la Tristesse d’Olympio
la spiritualité, la douceur ; elles n’ont pas besoin de revêtir leurs
émotions
d’un caractère exceptionnel, leur cœur étant très
entiers. [Lamartine (1893).] Émile Deschanel Ce n’est pas sans
émotion
que nous avons abordé l’étude de cet être unique,
tout se dispose pour la complète libération de l’âme, un chant où les
émotions
allégées semblent venir du fond d’un rêve. La mat
e n’est qu’une méditation qui s’exalte, soit à l’appel tumultueux des
émotions
intérieures, soit devant le spectacle des embelli
; elle nous impressionne par tous nos sens, en toutes nos capacités d’
émotions
; et l’art qui la voudrait complètement exprimer,
iées, par, chacune, son langage propre, — ayons en nous, néanmoins, l’
émotion
, complète, de la Chose vivante. Ayons en nous l’é
néanmoins, l’émotion, complète, de la Chose vivante. Ayons en nous l’
émotion
complète de la Chose vivante, et, dans nos œuvres
ers de l’Isle-Adam, en cette éblouissante merveille, nous a donné les
émotions
d’apparitions et de musiques mystiquement idéales
e. Stéphane Mallarmé. Souvenirs wagnériens Ce n’est jamais sans
émotion
que je pense à l’époque de ma vie où j’ai vécu, p
sera, certes, puissante ; l’extraordinaireté du pèlerinage prépare l’
émotion
d’une non commune révélation, d’une haute cérémon
ent et s’appellent, parmi l’inéluctable empoignement des très réelles
émotions
, peu à peu nous descend, insensiblement et nécess
sicale en essayant de toucher tous les sens et la plus grande gamme d’
émotions
. La littérature wagnérienne est emplie d’échos mu
itique réellement scientifique, qui ne juge pas une œuvre d’après les
émotions
qu’elle éveille, émotions très contingentes, capr
ique, qui ne juge pas une œuvre d’après les émotions qu’elle éveille,
émotions
très contingentes, capricieuses et variables selo
s chrétiens. Mais la terreur chiliastique diffère essentiellement des
émotions
« fin de siècle ». Le désespoir des hommes, au to
oisi offre l’occasion d’augmenter agréablement dans l’obscurité leurs
émotions
musicales par des émotions d’un autre genre. Le p
menter agréablement dans l’obscurité leurs émotions musicales par des
émotions
d’un autre genre. Le poète Haraucourt fait déclam
r ressentir, en face de n’importe quelle œuvre floue ou ridicule, les
émotions
d’un dégénéré, ou célèbrent en expressions exubér
le plus souvent en vain. Cet état d’âme est toujours lié à de fortes
émotions
que la conscience conçoit comme un effet de ses p
onçoit comme un effet de ses pressentiments ; mais, au contraire, ces
émotions
les précèdent et forment la cause des pressentime
bleu, celles d’un visage de jeune fille, de l’amour et de toutes ses
émotions
, etc. Bref, cette unique perception peut, par le
ue l’on observe chez le mystique ordinaire. A l’extase sont liées des
émotions
excessivement fortes dans lesquelles la plus arde
tes dans lesquelles la plus ardente volupté se mêle à la douleur. Ces
émotions
accompagnent chaque activité violente et démesuré
ement comme moyen d’entente entre les individus et de communication d’
émotions
, qu’il est une fonction sociale, non une source d
l’œil, et où murmuraient les sources chaudes parfumées de toutes les
émotions
. Et plus encore que l’erreur de leur philosophie,
ment que la vraie force motrice de ses idées et de ses actes sont les
émotions
, ces excitations élaborées dans les profondeurs d
ses exploits musculaires de la guerre, et sentaient peu le besoin des
émotions
que donnent l’art et la poésie ; ce besoin était
t l’art et la poésie ; ce besoin était complètement satisfait par les
émotions
infiniment plus fortes de l’amour-propre et du dé
r et évoquer dans le spectateur les impressions du sens visuel et les
émotions
directement excitées par elles, mais veut exprime
t simplement dans cette raideur pleine de gaucherie la source de leur
émotion
, et imitèrent avec beaucoup de peine et de consci
ensuite, parce que le schéma éveille un travail de pensée et non une
émotion
, et que la tâche de l’art consiste à éveiller des
et non une émotion, et que la tâche de l’art consiste à éveiller des
émotions
. Les préraphaélites, toutefois, n’avaient aucune
phaélites. Ils ne peignirent pas des vues sobrement conçues, mais des
émotions
. Ils introduisirent, en conséquence, dans leurs t
subi la mort, sur la croix. Mais, dans la conscience d’Holman Hunt, l’
émotion
a éveillé simultanément l’image du Christ priant
représentations nettes qu’ils renferment, doivent aussi éveiller des
émotions
et les faire résonner dans la conscience. Mais le
rationnel ; il est de plus fait pour éveiller en tout homme sain des
émotions
; les émotions éveillées se rapportent enfin à l’
est de plus fait pour éveiller en tout homme sain des émotions ; les
émotions
éveillées se rapportent enfin à l’objet du poème.
eux ne signifient absolument rien ; ils n’éveilleront pas la moindre
émotion
chez un lecteur sain d’esprit qui ne croit pas au
égénéré et hystérique sur lequel la kabbale fait de l’impression, les
émotions
provoquées par les nombres sacrés ne se rapporter
d’autre but que d’éveiller par l’association d’idées toutes sortes d’
émotions
agréables. Dans ce cas-ci, les cinq noms de femme
et de séparation définitive par la mort, et ces images provoquent les
émotions
douloureuses qui accompagnent habituellement les
lent moyen pour révéler un état d’âme dans lequel prédomine une forte
émotion
. Il est naturel, par exemple, que l’amant qui asp
de ce refrain naturel et compréhensible. Ils n’ont rien à voir avec l’
émotion
ou l’action de la pièce ; ils paraissent étranger
nt en conséquence facilement chez le lecteur émotif et inattentif une
émotion
générale, comme fait aussi une série de notes mus
endre la strophe, tandis qu’en fait il interprète seulement sa propre
émotion
d’après son degré de culture, son caractère et se
est assis, et ne perçoit que les phénomènes qui s’accordent avec ses
émotions
et leur donnent corps : le souffle du vent qui fu
ait pour aboutir à un beau livre101 ». M. Charles Morice déplore avec
émotion
que le bel esprit soit dans « l’obligation de s’i
t de recommandables chapelets, et le philistin sent avec une profonde
émotion
la fleur merveilleuse de la foi germer et s’épano
rfs organiques prédomine sur celle de l’écorce cérébrale grise, leurs
émotions
sont maîtresses de leurs aperceptions. Quand des
jamais indiquer exactement à quoi il pense, il ne peut que désigner l’
émotion
qui domine momentanément sa conscience. Il ne peu
ions nuageuses fuyantes et flottantes qui reçoivent leur coloris de l’
émotion
régnante, de même que la fumée, au-dessus d’un cr
résenter, par des mots obscurs d’un coloris émotionnel déterminé, une
émotion
, une « disposition d’esprit ». Aussi ce qu’il app
de rêver, c’est-à-dire qui transmet des « dispositions d’esprit » ou
émotions
vagues, et non pas des processus intellectuels. L
vers provoque par sa seule sonorité, indépendamment de tout sens, une
émotion
cherchée. Le mot ne doit pas agir par l’idée qu’i
on est musical. Il n’exprime pas une aperception déterminée, mais une
émotion
générale de l’animal. Le grillon joue du violon,
; et ils deviennent capables de rendre perceptibles non seulement des
émotions
générales et simples, mais des groupes d’apercept
t cependant il peut, dans les deux cas, éveiller absolument les mêmes
émotions
que si, plein de sonorité, il arrivait à la consc
complètement inconnue, et de lui donner par le seul effet sonore une
émotion
déterminée ! On constatera toujours que cela est
colorée déterminée et exigent que le mot n’éveille pas seulement une
émotion
musicale, mais produise en même temps un effet es
nt reconnaître soit quelque acte ou spectacle extérieur, soit quelque
émotion
intérieure du peintre. La photographie reflète sa
nct de l’émotivité inconsciente. Il perçoit ce qui s’accorde avec ses
émotions
; ce qui ne s’accorde pas avec elles n’existe pas
importance pour l’idée fondamentale, mais d’après leur rapport avec l’
émotion
du poète. D’idée fondamentale, du reste, il n’y e
Le roman est seulement écrit parce que le poète a ressenti de fortes
émotions
, accrues par certains traits du tableau du monde
isolées qui peuvent être très nettes, quand elles se rapportent à son
émotion
; mais cette pensée n’est pas capable de rattache
tiré à des centaines de milliers d’exemplaires, et lu, avec une vive
émotion
, par des millions de personnes. A partir de ce mo
it agréable et utile au pauvre diable ; il n’a pensé qu’à ses propres
émotions
, à sa colère, à son mécontentement. Ce philanthro
activité cérébrale, engendrer des aperceptions et des idées à côté d’
émotions
immédiates ; alors chacun des arts agissant de co
a mort par la faim ». A côté de l’aigrissement anarchiste, une autre
émotion
domine toute la vie intellectuelle consciente et
toute la vie intellectuelle consciente et inconsciente de Wagner : l’
émotion
sexuelle. Il a été toute sa vie un érotique (dans
ui, lui aussi, ne signifie rien de précis, mais éveille néanmoins une
émotion
et peuple la conscience de représentations flotta
rement pas le résultat de la méditation, mais un écho mystique de ses
émotions
d’enfant) ; « son opéra est l’opéra de la rédempt
veur, a éprouvé l’ardent besoin d’extérioriser ses impressions et ses
émotions
, et il a créé Parsifal, auquel il départit quelqu
uve même dans les fragments défigurés de l’Évangile quelques-unes des
émotions
que celui-ci peut jadis avoir excitées en lui, ce
e n’a osé, Wagner l’a fait : de l’action si incomparablement riche en
émotions
du sacrifice de la messe, il a tiré des effets de
ment senti la symbolique de la Cène, elle a provoqué en lui une forte
émotion
mystique, et il a éprouvé le besoin de revêtir d’
Il voulait voir et sentir comment les élus goûtent, avec de violentes
émotions
, le corps du Christ et son sang rédempteur, et co
cathédrale et la grand’-messe, et apportent dans la pièce toutes les
émotions
que les cérémonies d’église ont laissées dans leu
est refusée. Il tire le fond émotionnel de ses pièces de ses propres
émotions
mystico-érotiques, et les faits extérieurs qui fo
ns existants, et les colorier ensuite subjectivement avec ses propres
émotions
. Il ne voit la vie que si elle est couchée sur le
e paresse, de pauvreté d’invention, un calcul assez peu noble sur des
émotions
préexistantes chez le lecteur ; mais on ne peut n
e à exprimer, et l’émotivité n’a rien chez elle de maladif, puisque l’
émotion
est son essence même. Nous savons, au reste, qu’u
re qui s’élance de « leitmotif » en « leitmotif » ne traduit plus des
émotions
générales, mais a la prétention de s’adresser à l
t dépouiller la musique de son essence propre, et, de transmetteuse d’
émotion
, la rendre transmetteuse de cogitation. Le déguis
igne d’un écrit raisonnable. Les symbolistes qui veulent éveiller une
émotion
musicale ne composent pas une mélodie, mais align
qui peuvent provoquer peut-être la gaieté ou le courroux, mais non l’
émotion
visée. Quand Wagner veut exprimer l’idée de « géa
le rendre plus clair, mais pour le renforcer par l’intervention de l’
émotion
. La musique est une espèce de table d’harmonie da
moulage de phrases de cette sorte, aussi peu le mouvement flottant d’
émotions
sourdement confuses conduit à la formation d’une
motions sourdement confuses conduit à la formation d’une mélodie. Les
émotions
, de même, peuvent être plus moins nettes. Elles p
et de grondement souterrains de cause et de direction inconnues. Les
émotions
sont-elles compréhensibles : elles voudront s’exp
de la musique pour dire quelque chose de précis. Il est clair qu’une
émotion
non consciente de ses motifs et de ses buts, non
oreligionnaires (ils ne prennent la parole que sous l’influence d’une
émotion
), auront été frappés des sons tout à fait insolit
e musicale balbutiante et fait d’elle un digne moyen d’expression des
émotions
d’hommes civilisés. Il déclare que la musique ins
la neuvième symphonie. Dans ce cas-là, Beethoven fut maîtrisé par une
émotion
si forte et si univoque, que le caractère plus gé
alaam acquiert la parole quand il a quelque chose de précis à dire. L’
émotion
qui devient nettement consciente de son contenu e
ement consciente de son contenu et de son but cesse d’être une simple
émotion
et se transforme en aperception, en idée et en ju
ceaux ont ceci de commun, qu’ils peignent. Ils ne constituent pas une
émotion
intérieure jaillissant de l’âme sous forme de son
et du sautillement des flammes, etc. Ces créations ne sont pas nées d’
émotions
internes, mais ont été provoquées par les impress
e et bien nécessaire. La science sait quels désordres une seule forte
émotion
morale, un danger de mort soudain, par exemple, p
gruau que moulent eux-mêmes les végétariens. Il tombe en une violente
émotion
devant les aspersions d’eau froide et les courses
marché. L’immense majorité de ses fanatiques n’y comprenait rien. Les
émotions
que leur faisaient éprouver les œuvres de leur id
e » et du gilet de flanelle, qui faisaient battre plus vite, dans une
émotion
délicieuse, les cœurs des fidèles de Wagner à l’a
ortifier au contraire des pensées élevées, larges et distinguées. Les
émotions
qu’ils durent à leur satisfaction d’eux-mêmes, il
tées à un cercle très restreint de représentations qui renferment une
émotion
, soit pour tout le monde, soit seulement pour lui
on des mouvements du prêtre lisant sa messe, et il éveille en eux les
émotions
de la foi mystique. Ils trahissent cette associat
pressions de son enfance et produisent en lui, pour cette raison, des
émotions
. Mais les princesses enfermées dans des tours, so
trahit au premier coup d’œil la profonde insincérité de sa prétendue
émotion
. Quand à l’esprit d’un adorateur de cotillons se
e lascive que la pièce doit exprimer et communiquer au lecteur. Cette
émotion
, si immorale et vulgaire qu’elle soit, parce qu’e
ions doivent le frapper d’une manière quelconque, éveiller en lui une
émotion
quelconque, afin que lui vienne l’idée de les obj
traité lui a inspiré de la curiosité, de l’intérêt, de la colère, une
émotion
agréable ou désagréable, qu’il a forcé son esprit
ement de vices, de crimes et de pourriture, sans le moindre mélange d’
émotions
saines, d’aspects réjouissants dans la nature et
L’homme éprouverait-il par hasard, de temps en temps, le besoin d’une
émotion
douloureuse et aspirerait-il à la tragédie comme
édie qui nous y aide ; nous sentons douloureusement, il est vrai, les
émotions
, mais en même temps nous éprouvons un apaisement
es distraites et maniérées pour le rendre, éveiller chez le lecteur d’
émotion
d’aucune sorte. Les seules émotions dont il est c
rendre, éveiller chez le lecteur d’émotion d’aucune sorte. Les seules
émotions
dont il est capable, — abstraction faite de l’org
fixent son attention, l’occupent et l’excitent, bref, lui causent une
émotion
. L’activité imitative, — et les arts du dessin ne
équemment exercée et facilitée par l’habitude, il n’est plus besoin d’
émotions
extraordinairement fortes pour la provoquer. Chaq
iste ; elle satisfait le besoin qu’a son organisme de transformer ses
émotions
en mouvement. Il crée l’œuvre d’art non pour l’am
été et ayant parfois besoin de celle-ci, à faire partager ses propres
émotions
à ses semblables, comme lui-même ressent aussi le
s propres émotions à ses semblables, comme lui-même ressent aussi les
émotions
de ses semblables. Ce besoin de se savoir en comm
artiste, il est vrai, n’a plus uniquement l’intention de partager ses
émotions
avec les autres, mais crée son œuvre avec l’idée
u’il est pour eux le mode d’expression naturel et nécessaire de leurs
émotions
, mais parce qu’ils voient d’un œil envieux les su
e autre manifestation d’une individualité. Il se peut très bien que l’
émotion
exprimée par l’artiste dans son œuvre découle d’u
ceptions, mais en aperceptions, en idées et en jugements, ainsi qu’en
émotions
accompagnantes, élaborées dans l’inconscient. Le
ontestablement répugnant. Il laisse néanmoins bien vite reconnaître l’
émotion
que le peintre a voulu exprimer : son sentiment d
étiveté de l’homme vis-à-vis la puissance de la nature. C’est la même
émotion
que Holbein a incarnée dans sa « Danse macabre »,
si intense, mais d’une façon railleuse et amère ; c’est aussi la même
émotion
qui, un peu moins sombre et plus mélancoliquement
ermet de reconnaître une intention morale, quand elle nous révèle une
émotion
sympathique de l’auteur. Car ce que nous apercevo
re chaque création d’art, c’est la particularité de son créateur et l’
émotion
d’où elle est sortie, et notre sympathie ou antip
émotion d’où elle est sortie, et notre sympathie ou antipathie pour l’
émotion
de l’auteur a la plus forte part dans notre appré
s clairement sa profonde pitié à la vue de ces êtres déchus, et cette
émotion
, nous la sentons comme moralement belle. De même,
e. De même, nous ne sommes pas un moment en doute sur la moralité des
émotions
de l’artiste, quand nous voyons les gravures de C
s la scène de l’assassinat dans le Raskolnikow de Dostojewski290. Ces
émotions
-là sont belles. Nous éprouvons, à les partager, u
aigu. Ce fait ne se produit pas chez ceux-là seuls qui partagent les
émotions
de l’auteur, c’est-à-dire sont attirés et agréabl
la conscience ; car l’artiste et le poète s’adressent avant tout à l’
émotion
, et celle-ci est plus facile à exciter chez la fe
i ? Est-ce parce que ces esprits estiment plus le beau que le vrai, l’
émotion
que la connaissance ? Non. Mais parce qu’ils ont
ment une source de connaissance. Il l’est de trois façons. D’abord, l’
émotion
qui suscite l’œuvre d’art est elle-même un moyen
ension plus aiguës de toute la série de phénomènes en rapports avec l’
émotion
. Ensuite, l’œuvre d’art permet de pénétrer du reg
la profondeur où les choses informes sont en travail d’apparition. L’
émotion
d’où sort l’œuvre d’art chargée de pressentiment
art doit être morale, car elle a pour but d’exprimer et d’exciter des
émotions
; en vertu de ce but elle tombe sous la compétenc
elle tombe sous la compétence de la critique, qui examine toutes les
émotions
au point de vue de leur utilité ou de leur nocivi
abitués à regarder comme réel : le caractère, la façon de penser et l’
émotion
de l’artiste. Car qu’est-ce que l’imagination ? U
es représentations provenant de l’association d’idées, se manifeste l’
émotion
qui domine l’artiste. Car celle-ci a pour effet q
gantes qu’un cheval ailé ou une femme à griffes de lion, révèlent une
émotion
vraie ; celui-là, cette aspiration qui naît de l’
les détaillistes de la psychologie une tâche féconde de dépister les
émotions
d’où sont sorties les images fantastiques les plu
e les véritables artistes ; qui n’ont rien d’original à dire, pas une
émotion
, pas une idée, mais pastichent, avec une superfic
ne veux à aucun prix ». Elle voit venir, en proie à la plus profonde
émotion
, le prodige attendu : le renouvellement du sacrif
ou utile, je suppose que je resterai ici. — Kroll (la regardant avec
émotion
). Savez-vous bien qu’il y a de la grandeur dans l
lui suggère le jeu de son association d’idées sous l’influence de son
émotion
momentanée. Ils sont en outre une matière excessi
disposition d’esprit gaie s’exalte passagèrement jusqu’à la hauteur d’
émotions
de plaisir (extravagance, ivresse de joie), qui t
disant « réalisme ». La source de toute véritable œuvre d’art est une
émotion
. Celle-ci naît soit par un processus vital dans l
les deux cas, l’artiste ressent le besoin de donner expression à son
émotion
dans l’œuvre d’art. Cette émotion est-elle d’orig
e besoin de donner expression à son émotion dans l’œuvre d’art. Cette
émotion
est-elle d’origine organique, il choisira parmi s
es impressions sensorielles du moment celles qui s’accordent avec son
émotion
, et formera avec elles son œuvre. Estelle d’origi
monde extérieur, les expériences sensorielles qui ont évoqué en lui l’
émotion
demandant à s’objectiver, et il y liera, en vertu
deux cas absolument le même : l’artiste assemble, sous l’empire d’une
émotion
, des aperceptions sensorielles immédiates et des
lement, ce sont celles-là ou celles-ci qui prédominent, suivant que l’
émotion
a son origine dans les aperceptions sensorielles
ctement, on peut bien nommer réalistes les œuvres qui résultent d’une
émotion
suscitée par le phénomène du monde, et idéalistes
hénomène du monde, et idéalistes celles dans lesquelles s’exprime une
émotion
organique. Mais ces dénominations n’ont pas une v
eur réellement distinctive. Chez les individus tout à fait sains, les
émotions
naissent presque uniquement par les impressions d
e exclut cette possibilité. Elle n’est jamais que l’incarnation d’une
émotion
subjective. Vouloir connaître le monde par l’œuvr
inconsciemment, sa manière de sentir et de penser ; elle découvre ses
émotions
et montre quelles représentations remplissent sa
présentations remplissent sa conscience et sont à la disposition de l’
émotion
avide d’expression. Elle n’est pas un miroir du m
l qu’il l’a vu ; elle ne sera donc de nouveau qu’un témoignage de son
émotion
, et non le cliché d’un phénomène. Travailler abso
énomène du monde, l’autre de ses processus organiques intérieurs, les
émotions
qui l’excitent à créer ; l’un est capable d’atten
licates particularités des objets et fasse en même temps résonner les
émotions
que l’observateur éprouve pendant ses observation
, que l’œuvre n’est pas née du besoin d’extérioriser poétiquement une
émotion
vraie. Et une erreur encore bien pire que la froi
on. L’association d’idées est, on le sait, fortement influencée par l’
émotion
. Un Zola, rempli a priori de sensations organique
une activité intellectuelle supérieure et compliquée, et exciter les
émotions
accompagnatrices de celle-ci ; une « symphonie de
e ses descriptions romantiques et par l’intensité et la vérité de son
émotion
pessimiste, qui rend irrésistiblement impressionn
l’individu, mais pour toute une classe d’hommes. Nous arrivons par l’
émotion
à une généralisation qui, d’ordinaire, n’est qu’u
oix se mêlait aussi, et cette idée éveilla en lui une aspiration, une
émotion
allant jusqu’aux larmes ». La Jeune-Allemagne par
veur ou au moins l’indulgence de la foule sans jugement et facile à l’
émotion
. Les brigands prétendent toujours qu’ils sont gui
quement de boue un auteur reconnu et méritant. Vu la prédominance des
émotions
vulgaires et mauvaises chez les membres de la ban
ion de l’inaptitude à l’attention, au penser clair et au contrôle des
émotions
, et a pour cause l’affaiblissement des centres cé
ormalement, d’où faiblesse de volonté, inattention, prédominance de l’
émotion
, manque de connaissance, absence de sympathie, d’
nseigne que le développement va de l’instinct à la connaissance, de l’
émotion
au jugement, de l’association d’idées vagabonde à
dans les lignes fondamentales des différents modes d’expression de l’
émotion
humaine. Tout élargissement des cadres artistique
rs romans, au lieu d’aventures extraordinaires, les réflexions et les
émotions
d’êtres simples de la moyenne ; Diderot qui, dans
u’il vit et souffre, tel qu’il sent et aspire, il éveille en nous une
émotion
qui deviendra la mère de projets de changements,
ngements, de réformes et d’améliorations. C’est en excitant de telles
émotions
fécondes, et, par elles, le désir de guérir des m
ler l’intérêt et la sympathie pour l’ouvrier. Il n’y a pas non plus d’
émotion
vraie et utile à attendre de fadeurs sans vérité
homme s’est déjà trop développée. L’art et la poésie ont pour objet l’
émotion
, la science a pour objet la connaissance. Ceux-là
l’imagination, c’est-à-dire avec l’association d’idées dirigée par l’
émotion
; celle-ci travaille avec l’observation, c’est-à-
ui lui est habituelle. Sa sympathie le fait participer, avec de vives
émotions
personnelles, à chaque émotion fortement et clair
hie le fait participer, avec de vives émotions personnelles, à chaque
émotion
fortement et clairement exprimée de l’artiste. Il
sur la peau des hystériques, la naissance de nævus par impressions ou
émotions
maternelles, sont l’effet de représentations sur
schenya ». 284. « L’art est la manifestation esthétique des grandes
émotions
humaines ». (Auguste Comte). 285. Edmund R. Clay
l’anglais par A. Burdeau, Paris, 1886, p. 234. « La sympathie est une
émotion
causée en nous par ce qui nous semble être l’émot
ympathie est une émotion causée en nous par ce qui nous semble être l’
émotion
ou la sensation d’autrui ». 286. Pietro Blaserna
note de la page 38. 293. Wilhelm Lœwenthal fait dériver de la même
émotion
pressentant l’avenir, le sentiment et le besoin r
le fait qu’on raconte, on en évoque l’image, avec tout le cortège des
émotions
qu’il a suscitées. Sinon, on l’imagine tel qu’il
produit l’impression. Chacun de ces détails enfonce insensiblement l’
émotion
dans le cœur du lecteur en déterminant l’image vi
nts des témoins oculaires, Mme de Sévigné, lisant, écoutant tout avec
émotion
, coordonnant les détails dans son esprit si net,
s. Voilà qui double reflet dramatique du récit, qui prépare l’âme à l’
émotion
, l’esprit à l’intelligence du fait. Par ce dévelo
a vie. Non, il n’est pas de tragédie écrite qui égale, en intensité d’
émotion
, cette tragédie sans paroles. * * * Puisque j’ai
s. * * * Puisque j’ai dû au docteur Eugène Doyen quelques-unes de mes
émotions
les plus rares — émotions artistiques, car le bon
u docteur Eugène Doyen quelques-unes de mes émotions les plus rares —
émotions
artistiques, car le bon sorcier était beau à voir
esauts d’une verve capricieuse, à tout ce que l’instant fait passer d’
émotions
, d’images et de rythmes en une âme extraordinaire
achine nerveuse sensible au moindre choc, un cerveau si prompt, que l’
émotion
, souvent, s’est formulée avant la conscience de l
ompt, que l’émotion, souvent, s’est formulée avant la conscience de l’
émotion
. Le talent de Paul Fort est une manière de sentir
et profond. Il correspond à ce que nous avons de meilleur en nous : l’
émotion
de l’homme devant l’homme. Parfois, un certain se
evant l’homme. Parfois, un certain sentiment religieux agrandit cette
émotion
et la verse sur le monde. Guigou avait du mystiqu
Georges Rency « Il faut y voir seulement l’expression sincère d’
émotions
différentes selon la grâce et la variété des jour
s, et de restreindre, en quelques strophes aux charmantes cadences, l’
émotion
de ces heures décisives où l’homme et le paysage
nouveau poète que j’ai le plaisir de vous présenter, vous trouverez l’
émotion
, la belle candeur, tour à tour forte et charmante
ouveau de la bonne humeur française, rajeunie par un mélange mesuré d’
émotion
tendre, aussi éloignée que possible de la fadeur
Sandeau et qu’il a méritée. Il a toujours dosé homœopathiquement les
émotions
qu’il nous a données, et cela sans calcul, sans p
a vie. Rassis promptement, comme toutes les âmes tièdes, d’une grande
émotion
de jeunesse, il se voua discrètement à des études
al, au nez même des personnages qu’il met en scène, et, par là, tue l’
émotion
avant qu’elle soit née, en la tarissant dans sa s
ans ce livre, où l’on cherche vainement la simplicité, la grandeur, l’
émotion
, et une beauté sombre. « Je me dépouille pour met
la régit s’énonce ainsi : « Les actions, les sensations, pensées ou
émotions
présentes tendent à raviver celles qui leur resse
d’association s’établit ainsi : « Des actions, sensations, pensées,
émotions
passées sont plus aisément rappelées, quand on le
n vue que la résurrection, le réveil littéral des sensations, images,
émotions
, suites de pensées antérieures. Mais il y a d’aut
qu’il produira, quand le nouveau plan sera réalisé. De même pour les
émotions
. Les sentiments d’hommes qui diffèrent tout à fai
auteur. Nous allons la retrouver amplement exposée, sous le titre des
Emotions
. 168. V. Müller, t. II, p. 512. 169. Voir pou
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