V. L’avare et l’
étranger
(Haoussa) Il y avait un homme d’une avarice e
son village et s’en alla habiter à l’écart, tant il craignait que des
étrangers
ne vinssent lui demander l’hospitalité et partage
eur nourriture qu’après l’avoir soigneusement mesuré par poignées. Un
étranger
entendit railler sa ladrerie : « Aujourd’hui, aff
mari : « Maître, faut-il apporter le touho ? ». L’avare apercevant l’
étranger
dit : « Pourquoi l’apporter puisqu’il n’est pas p
e parler voulait dire et se garda bien de démentir son avare époux. L’
étranger
alla s’asseoir à côté du maître de la maison : «
illes et d’herbes. C’est ce qui fait que je n’ai rien à t’offrir ». L’
étranger
sortit et, par un détour, revint sur la route qui
ce dernier s’était fait apporter son touho. Tout à coup il aperçut l’
étranger
qui, de nouveau, venait à lui : « Vite ! vite ! c
ui : « Vite ! vite ! cria-t-il à sa femme, enlève le touho et quand l’
étranger
entrera, annonce-lui que je viens de mourir ». L’
et quand l’étranger entrera, annonce-lui que je viens de mourir ». L’
étranger
arrive : « Mon mari vient de mourir, lui déclare
L’avare restait muet, comptant sur sa femme pour le retirer de là. L’
étranger
se remit en chemin. Alors la femme rouvrit le tom
e tombeau et en fit sortir son mari : « En fit-il cent fois plus, cet
étranger
! s’écria l’avare, jamais il ne tâtera de mon tou
moi maintenant ». Au moment où l’avare portait les doigts au touho, l’
étranger
apparut brusquement tout près de lui. L’avare pri
ac et le ventre et la sauce découlait de sa poche : « Mon hôte, dit l’
étranger
, tu affirmes ne pas avoir de couscouss et voilà l
s avoir de couscouss et voilà la sauce qui suinte de ta poche ! » « —
Etranger
répliqua l’avare, je vais te dire la vérité ; jam
! » « — Etranger répliqua l’avare, je vais te dire la vérité ; jamais
étranger
, fût-ce un moutâné ndâzi145 ne mangera chez moi »
jamais étranger, fût-ce un moutâné ndâzi145 ne mangera chez moi ». L’
étranger
s’éloigna. Il se rendit dans une grande forêt ple
nterré et « ne revit plus la terre »146 car, avant qu’on l’enfouît, l’
étranger
à qui il avait refusé le couscouss et qui se trou
, tuteur du français. — Son rôle de chien de garde vis-à-vis des mots
étrangers
. — Les peuples qui imposent leur langue et les pe
les qui imposent leur langue et les peuples qui subissent les langues
étrangères
— Peuples et cerveaux bi-lingues. Le français, d
palais verbal, n’ait eu pour mission d’étrangler au passage les mots
étrangers
et d’arrêter ainsi l’invasion qui, à l’heure actu
d’assimilation qu’il a négligée en grande partie. Aujourd’hui le mot
étranger
qui entre dans la langue, au lieu de se fondre da
r générale, reste visible comme une tache. L’enseignement des langues
étrangères
nous a déjà inclinés au respect d’orthographes et
x qui imposent leur langue et ceux qui se laissent imposer une langue
étrangère
. La France a été longtemps le peuple de l’Europe
d’hui, ignorait volontairement les autres langues d’Europe ; tout mot
étranger
était pour lui du jargon et quand ce mot s’imposa
s mains maladroites dirigent la nef glorieuse. Vilipender les langues
étrangères
n’est pas mon but, non plus que de déprécier le g
e premier mot qui surgit à leurs lèvres. La connaissance d’une langue
étrangère
est en général un danger grave pour la pureté de
emment insinué qu’un bon moyen pour inculquer aux Français une langue
étrangère
serait de les envoyer faire leurs études à l’étra
ais une langue étrangère serait de les envoyer faire leurs études à l’
étranger
. Les « petits Français » seraient remplacés en Fr
Je résumerai en un mot ma pensée : le peuple qui apprend les langues
étrangères
, les peuples étrangers n’apprennent plus sa langu
ma pensée : le peuple qui apprend les langues étrangères, les peuples
étrangers
n’apprennent plus sa langue. Mais ces considérati
er, comme je l’ai fait pour le grec, l’intrusion en français des mots
étrangers
, des mots anglais en particulier. 66. Et une qu
Se connaître L’égotisme national et la connaissance de l’
étranger
La France est, par nature, une personne content
de constater son attitude d’orgueilleuse indifférence vis-à-vis de l’
étranger
, pour comprendre son instinctif dédain de tout ce
ie, de la science, de la littérature, de l’art qui se manifestent à l’
étranger
, puisque la pensée française, l’industrie françai
u qu’elle avait tout à perdre et rien à gagner en étudiant les œuvres
étrangères
!! Ne les trouvez-vous pas savoureuses, ces naïve
. Cette horreur instinctive de la France pour tout ce qui vient de l’
étranger
se synthétise dans une conception du nationalisme
e peut se résumer en cette brève formule : « Vive la France ! A bas l’
étranger
! » On ne peut pas imaginer quelque chose de plus
os de l’opinion. Si vous insinuez timidement devant l’un d’eux, que l’
étranger
« a du bon » à certains égard, que diverses prati
fois la preuve de ce que je dis là… Sur le point des relations avec l’
étranger
, ne croyez donc point les décourageurs. » C’est d
r la France est dans l’étude méthodique, approfondie, impartiale de l’
étranger
, en vue de se comparer aux autres contrées du glo
Il s’agit donc pour la France d’acquérir une exacte connaissance de l’
étranger
. C’est à ce labeur qu’elle doit consacrer la part
égard, consiste peut-être dans l’étude des penseurs et des écrivains
étrangers
. Il faut remonter aux sources mêmes, c’est-à-dire
des poètes, si l’on veut pénétrer la vie des peuples. Lire les textes
étrangers
, les traduire et les commenter, voilà ce qui impo
it. Le goût bourgeois résiste à l’esprit universel. Traduire un poète
étranger
, c’est accroître la poésie nationale ; cet accroi
on qu’on veut enrichir, elle s’indigne… » La connaissance des langues
étrangères
est d’une nécessité vitale, puisqu’elle seule nou
t les peuples. Après la lecture des textes, l’étude directe de la vie
étrangère
est indispensable. Lire, c’est beaucoup, mais rie
peuples. Le voyage est une illumination ; c’est en revenant des pays
étrangers
que nous prenons conscience de notre propre pays.
M. Steeg, à un banquet de la Société pour la propagation des langues
étrangères
: « Aujourd’hui, à moins de s’enfermer dans sa co
x du dedans, si l’on veut réussir, il est bon d’apprendre les langues
étrangères
. On apprend les langues étrangères pour apprendre
il est bon d’apprendre les langues étrangères. On apprend les langues
étrangères
pour apprendre les peuples étrangers. Le temps de
angères. On apprend les langues étrangères pour apprendre les peuples
étrangers
. Le temps des grandes naïvetés est passé, et il e
». Tant que nous n’aurons pas acquis cette connaissance des peuples
étrangers
, nous ne nous connaîtrons pas nous-mêmes. Tant qu
sque nous saurons, sans contestation possible, ce qui se pratique à l’
étranger
, il est impossible que notre vie nationale ne se
Le vicomte d’Arlincourt : L’
étrangère
15 janvier 1825. Au commencement du treizième s
itaire, vêtue de blanc, habitant une maison blanche : on l’appelait l’
Étrangère
. Que cette infortunée, qui n’est ni femme ni vier
e de la vallée à l’héritière du château. Qu’on ne s’en étonne pas : l’
Étrangère
a plus de pâleur qu’Izolette ; elle a un sourire
s parler de l’apparence de sublimité morale qu’elle présente. Bref, l’
Étrangère
aime Arthur et le repousse ; Izolette délaissée p
la démence aux plus horribles crimes, et finit par mourir suicide. L’
Étrangère
, ou plutôt la reine Agnès, car Philippe-Auguste l
; il a parlé du goût pur, universellement reconnu au vicomte par les
étrangers
, et a écrit en lettres italiques l’admiration de
à celle de Walter Scott ; et il a fini en signalant le but moral de l’
Étrangère
. Il y a là deux contre-sens qu’il importe de rele
uerai seulement ce qu’a fait sous le rapport historique l’auteur de l’
Étrangère
. La scène est au commencement du treizième siècle
dice ; Philippe-Auguste est l’Alcide français, l’Apollon de Lutèce. L’
Étrangère
, accusée d’un meurtre, est traduite au tribunal d
Chapitre XV I. L’
Étrangère
. — II. La Princesse de Bagdad. I. L’Étrangère
Chapitre XV I. L’Étrangère. — II. La Princesse de Bagdad. I. L’
Étrangère
Ce n’est point un pendant au Demi-Monde, c’est
ude que M. Alexandre Dumas vient de donner au Théâtre-Français avec l’
Étrangère
. Même conception radicalement fausse des situatio
reçu par mistress Clarkson, un des premiers sujets de la troupe, une
étrangère
en grande représentation galante à Paris, et c’es
urg brodent son histoire à belles griffes. Mistress Clarkson, c’est l’
Étrangère
, l’Inconnue, la femme de l’Apocalypse sur le fron
tre du bal accompagner, en mode mineur, ces commérages légendaires. L’
Étrangère
arrive, tandis qu’on chante sa cantate, signalée
ds moqueurs ou irrités qui la visent, et s’éloigne d’un pas résolu. L’
Étrangère
partie, la duchesse brise à terre la tasse où ell
nvraisemblance qu’elle contient se met à crier dès qu’on l’examine. L’
Étrangère
étant ce qu’on nous a dit, comment admettre que l
obéir. Au reste, c’est surtout une rivale que la duchesse hait dans l’
Etrangère
. Elle sait que Gérard l’a connue en Italie, qu’il
en soit, Catherine, rassurée par Gérard lui jurant qu’il n’aime pas l’
Étrangère
, et s’engageant à ne jamais la revoir, se décide
ve ensuite, et, sans transition, à brûle-pourpoint, d’arrache-pied, l’
Étrangère
lui défile sa confession en un monologue de trois
ur naturelle l’a dénoncé et fait pendre. Cette œuvre pie accomplie, l’
Étrangère
a épousé Clarkson, qui s’est bénévolement content
il est le parfait modèle. Ces beaux conseils manquant leur effet ; l’
Étrangère
met le feu à sa jalousie. Le petit duc n’aime pas
cette situation insoluble. Le dieu paraît, et c’est un passant aussi
étranger
à cette querelle d’intérieur qu’il le serait à un
r, les aveux, odieusement inutiles, que le duc fait cyniquement à cet
étranger
. Il débute par lui confier, pour la remettre à un
mort, comme un « petit lapin », visé, sous bois, par un braconnier. L’
Étrangère
avait bien prédit. Voilà donc le dieu demandé, le
hèse ; c’était une arme à deux fins. J’allais oublier la rentrée de l’
Etrangère
, absente, en sa qualité de comparse, de la mêlée
ple et solide, elle n’aurait pas marché jusqu’au bout. Il y a, dans l’
Étrangère
, des scènes d’un jeu hardi et frappant, des fusée
à relier les fils décousus de l’intrigue. Le personnage parasite de l’
Étrangère
ne s’incorpore pas à la pièce ; il y est plaqué.
it. Le public l’avait averti sur la femme de Claude, la victoire de l’
Étrangère
reste discutée et douteuse à la troisième récidiv
ure. Pour ma part, je mets la Princesse de Bagdad fort au-dessus de l’
Étrangère
, qui met en scène des situations et des personnag
, ni par la conduite de l’action, ni par la vigueur de l’exécution. L’
Étrangère
a été pourtant applaudie et la Princesse de Bagda
Des jugements sur notre littérature contemporaine à l’
étranger
. 15 juin 1836. Il arrive assez fréquemment de
raine à l’étranger. 15 juin 1836. Il arrive assez fréquemment de l’
étranger
des diatribes fort vives contre notre littérature
, sont plus dans le cas d’être jugés à une première vue, même par des
étrangers
qui ne feraient que passer. Mais un article du Qu
l’impression qu’ils reçoivent de semblables diatribes importées de l’
étranger
, lorsque toutes les distinctions à faire, toutes
aquelle il y a lieu au moins de douter que celle de la compétence des
étrangers
à juger une littérature tout à fait contemporaine
seignements qui équivalent à une naturalisation, que peuvent dire ces
étrangers
, sinon que d’approchant plus ou moins et de provi
, et qui demande une comparaison attentive, éveillée et de détail, un
étranger
, quelque instruit et sensé qu’il soit, ne peut, d
a méprise : mais il faut l’y laisser. En causant quelquefois avec des
étrangers
d’esprit nouvellement débarqués et tout affamés d
ne littérature un peu moins à l’usage de ces bons et honnêtes esprits
étrangers
, de cette majorité de classe moyenne, de Chambre
pas si dénuée aujourd’hui. C’est en France encore (que les reviewers
étrangers
daignent le croire) que les ouvrages qu’on lui re
omme moyen du Bovarysme des collectivités. — III. Bovarysme du modèle
étranger
: l’idée chrétienne et ses dérivés. — IV. L’idée
pour une société ancienne et déjà constituée la fascination du modèle
étranger
. La question générale que l’on traite ici exige q
n ou l’autre de ces deux foyers différents de fascination : le modèle
étranger
et le modèle ancestral. II Le moyen le plus
à ses propres manières d’être pour se soumettre à celles d’un groupe
étranger
, c’est la force armée. À la suite d’une invasion
nant sa coutume héréditaire, se conçoit selon le modèle de la coutume
étrangère
; c’est alors seulement que le groupe auquel il a
lité, prend l’aspect de l’idée générale. Sous cette forme l’influence
étrangère
parvient à s’imposer à une société, sans qu’un fa
e et malléable, sujette à subir des déviations du fait des impulsions
étrangères
. Dans le premier cas, le groupe social n’admet l’
llectivité à l’égard de ceux qui n’en font pas partie, à l’égard de l’
étranger
. En même temps en effet qu’il façonnait, avec l’i
pte, sous couleur d’idée générale, les freins fabriqués par un groupe
étranger
? Le principe de modération qui, émanant de ses a
tre retranché, le nouveau principe de modération imposé par la vérité
étrangère
va accroître la force d’inhibition qui contraigna
sociale, est celle qui est le plus largement ouverte à l’immigration
étrangère
. Cet état de choses a donné lieu, à la suite du n
a tout au moins l’ignorance de la coutume nationale. Cette conception
étrangère
fût-elle supérieure à la coutume héréditaire, le
t qui ne sont pas appropriés à son anatomie. Le fait de l’immigration
étrangère
peut donc être pour la France un bénéfice : il es
protagonistes d’une religion cosmopolite les nouveau-venus, juifs ou
étrangers
, usent, sciemment ou non, d’une idée générale com
ir si elle est dupé du déguisement idéologique sous lequel un intérêt
étranger
tente de s’imposer à sa conscience. Croyant obéir
générale ne peut être autre chose que le travestissement d’un intérêt
étranger
qu’elle va favoriser dans des proportions inappré
parce détour qu’un groupe social, se concevant à l’image d’un modèle
étranger
, s’affaiblit et se ruine. La fable même peut être
r avoir subi la suggestion d’une idée générale inventée par un groupe
étranger
. Il convient de se demander si la fascination du
qui, enfermé dans l’intérieur de la maison, à l’abri des regards de l’
étranger
, avait été sans doute, aux premiers temps élevé,
nces d’une extraordinaire gravité : par la substitution possible d’un
étranger
à l’enfant légitime, les ancêtres se voyaient en
Chapitre XVII. Rapports d’une littérature avec les littératures
étrangères
et avec son propre passé Une littérature n’est
pées antérieurement ou qui se développent simultanément dans les pays
étrangers
. Elle en soutient aussi à chaque époque de son ex
oque déterminée. Il faut commencer par un dénombrement exact des pays
étrangers
qui peuvent avoir laissé quelque trace dans les œ
e en France ; elles sont nos initiatrices ordinaires aux littératures
étrangères
. Il sied encore de regarder dans l’intérieur même
entre deux peuples ; il faut rechercher quels Français ont résidé à l’
étranger
et quels étrangers en France ; quels ambassadeurs
; il faut rechercher quels Français ont résidé à l’étranger et quels
étrangers
en France ; quels ambassadeurs, commerçants, voya
qui portent aussi sur les anciens. Il importe de savoir quels livres
étrangers
sont lus, admirés, discutés, traduits, étudiés da
nement d’une précision suffisante, quand on a remarqué que tel auteur
étranger
fut en vogue à telle époque. Cette notion a besoi
un chef-d’œuvre dans son passage de sa langue originelle en un idiome
étranger
. Rien ne permet mieux de marquer les étapes que t
les suivre en tout domaine ; tout peut subir et trahir une influence
étrangère
; le jour où à Paris l’on porta des cravates à la
iations de la langue la lutte de l’esprit national contre la pression
étrangère
qui menace parfois de l’étouffer. Au xvie siècle
donc plonger au cœur des écrits de tout genre, pour y saisir le genre
étranger
qui a pu les vivifier ou les gâter ; après quoi,
rcins ! Excès d’amour-propre et de prudence ! L’ignorance des langues
étrangères
, qui fut si longtemps l’apanage des Français, a e
ême assez souvent que des choses françaises lui reviennent vêtues à l’
étrangère
. De même que des mots comme tunnel ou budget ont
aux dépens de notre langue. C’est avant tout l’affaire des historiens
étrangers
de relever ainsi ce que chaque pays peut devoir à
des concurrents. § 2. — Un peuple n’imite pas seulement les peuples
étrangers
; il s’imite aussi lui-même ; il a beau parfois s
Naissance d’un mot. — Réformes possibles dans l’orthographe des mots
étrangers
. — Liste de mots anglais réformés. — Liste de mot
jardinier. C’est ainsi qu’il faut que la langue dévore tous les mots
étrangers
qui lui sont nécessaires, qu’elle les rende mécon
s retrouvé early dans lirlie ? Ce lirlie peut servir de type des mots
étrangers
qui entrent dans une langue à la fois par la paro
et l’écrire comme le prononcerait un paysan ou un ouvrier tout à fait
étranger
à l’anglais ou à telle autre langue. Je formulera
les uns, demeurés à la surface de la langue, ont conservé leur forme
étrangère
; les autres, en grand nombre, ont été absorbés,
orsqu’on aura un doute sur la forme française que doit revêtir le mot
étranger
. Si le mot se refuse à la naturalisation, il faut
. Tout italien devient donc un peintre pour les tableaux d’un peintre
étranger
. Il plaint même, pour ainsi dire, les idées capab
res françois sont exposées. Le préjugé des françois est en faveur des
étrangers
où il ne s’agit pas de cuisine et de bon air, mai
st contraire aux ultramontains. Le françois suppose d’abord l’artisan
étranger
plus habile que son concitoïen, et il ne revient
ce. Au contraire, la prévention de l’italien est peu favorable à tout
étranger
qui professe les arts liberaux. Si l’italien rend
tranger qui professe les arts liberaux. Si l’italien rend justice à l’
étranger
, c’est le plus tard qu’il lui est possible. Ainsi
héatre qui aïent été faites depuis le renouvellement des lettres. Les
étrangers
n’adoptent point les comédies et les tragédies de
ni le même respect pour les auteurs, qu’ils adoptent les nôtres. Les
étrangers
traduisent nos tragédies, mais ils se contentent
ombien n’en faut-il pas pour démêler encore les finesses d’une langue
étrangère
? et qu’est-ce qu’un traducteur sans cette double
e la ressemblance est manquée. Mais comment se revêtir d’un caractère
étranger
, si l’on n’y est pas disposé par la nature ? Les
la pensée, sont ceux qui perdent le moins en passant dans une langue
étrangère
. Corneille doit donc être plus facile à traduire
le fond, et si séduisantes par la négligence même du style. Quelques
étrangers
les ont méprisées, n’ayant pu les traduire : en e
nc faire pour bien connaître les poètes qui ont écrit dans une langue
étrangère
? Il faut l’apprendre. Que conclure de ces réflex
ne culture ordinaire et des soins médiocres, sont préférés aux fruits
étrangers
qu’on a fait naître dans ce même sol avec beaucou
attachée à tous les arts qui consistent à se revêtir d’un personnage
étranger
. Il en est que nous avons avilis par le préjugé l
la contrainte les ait occasionnées. On se trouve quelquefois avec des
étrangers
de beaucoup d’esprit, qui parlent facilement et h
loient, ne soient point autorisés par l’usage. La conversation de ces
étrangers
, en la supposant correcte, est l’image d’une bonn
ie de l’original, et en même temps ce goût de terroir que la teinture
étrangère
doit lui donner. Des traductions bien faites sera
Chapitre VII La littérature française et les
étrangers
Fin des influences italienne et espagnole. La
s sur l’Allemagne. — 2. La vie de société en France et en Europe. Les
étrangers
à Paris. Les Correspondances littéraires : Melchi
angers à Paris. Les Correspondances littéraires : Melchior Grimm. Les
étrangers
qui écrivent en français : Frédéric II, le prince
raire et sociale au xviiie siècle. 1. La littérature française à l’
étranger
Pour les nations méridionales, d’abord, les rô
iterai qu’Horace Walpole, l’ami de Mme du Deffand. Paris attirait les
étrangers
, qui ne venaient pas seulement en dévorer les bea
llectuelle. Et puis il y avait les correspondances intimes : tous ces
étrangers
qui passaient à Paris y laissaient des amis avec
nge des idées. Jamais dans un autre siècle on n’a eu à compter tant d’
étrangers
parmi les plus exquis de nos écrivains. Les lettr
valent celles de leurs correspondants français ; et il y a même trois
étrangers
qui ont écrit supérieurement notre langue : le pr
e usage : c’est que les anciennes nations, émigrant dans des contrées
étrangères
et lointaines, donnèrent des noms tirés de leur a
ns un temps où les nations, encore très sauvages, étaient fermées aux
étrangers
*, nous avons demandé plus haut qu’on nous passât
nt à se civiliser, ils prennent du goût pour les façons de parler des
étrangers
, comme pour leurs marchandises et leurs manières
ns souvent répété, les porte à se donner l’illustration d’une origine
étrangère
, surtout lorsque les traditions de leurs âges bar
i de l’Arcadien Évandre. 3º Lorsque les nations remarquent des choses
étrangères
, qu’elles ne peuvent bien expliquer avec des mots
de leur langue, elles ont nécessairement recours aux mots des langues
étrangères
. 4º Enfin, les premiers peuples, incapables d’abs
on le considérait sous le rapport des limites communes avec les cités
étrangères
, et territorium sous le rapport de la juridiction
ans l’orthographe : l’une concerne les mots grecs ; l’autre, les mots
étrangers
. Les deux questions sont distinctes. Je parlerai
s étrangers. Les deux questions sont distinctes. Je parlerai des mots
étrangers
dans un autre chapitre. Les mots grecs imposés au
ble que l’on diminue en introduisant dans la cité verbale des figures
étrangères
, des voix dissonantes. Les mots grecs : il semble
t, purement utilitaire, est de rendre le français plus accessible aux
étrangers
; leurs principes sont ceux qui ont guidé jadis
aise, et si je livre à la serpe la plupart des mots grecs et des mots
étrangers
, c’est précisément pour leur donner la beauté qui
Il arriverait la même chose qu’à la musique Italienne chantée par des
étrangers
ou par des Italiens. Les Italiens trouvent, et av
s ou par des Italiens. Les Italiens trouvent, et avec raison, que les
étrangers
l’écorchent ; un Français ou un Anglais qui chant
devant eux leur musique, leur font grincer les dents ; cependant ces
étrangers
, tout en écorchant la musique italienne, y éprouv
le un autre à peu près semblable, que j’ai souvent entendu tenir à un
étranger
, homme d’esprit, établi en France depuis assez lo
finesse ne saurait être aperçue par des yeux modernes. La plupart des
étrangers
qui savent le français, sentent-ils le mérite de
ante, répandue par toute l’Europe ; il y a des Français partout ; les
étrangers
viennent en foule à Paris ; combien de secours po
de secours pour s’instruire de cette langue ? Cependant combien peu d’
étrangers
qui l’écrivent avec pureté et avec élégance ? Je
croient qu’on peut faire de bons vers latins, et qui pensent que des
étrangers
peuvent ressusciter le siècle d’Auguste dans une
de ce talent un meilleur usage, que de l’emprisonner dans une langue
étrangère
; il a mieux aimé être le modèle des poètes franç
t dans sa diction qu’on ne pense communément : d’après cette idée, un
étranger
qui écrirait en français, croirait, bien faire qu
rte. Autre excellent raisonnement (1) ! C’est comme si on disait : un
étranger
très médiocrement versé dans la langue française,
e de nos vieux et mauvais poètes n’est pas celui de Racine ; donc cet
étranger
sera en état de bien écrire en français. Ménage,
eu le bonheur de posséder ces qualités en parlant une langue morte et
étrangère
, ne les ont-ils plus retrouvées quand ils ont has
ailleurs à considérer : l’évolution d’un mot. La signification du mot
étranger
a profondément évolué de l’antiquité classique ju
se servaient du même mot pour désigner les deux qualités distinctes d’
étranger
et d’ennemi. Barbaros, chez les Grecs, Hostis che
Pour le petit monde hellénique, comme plus tard pour le monde romain,
étranger
était synonyme d’ennemi. La pensée moderne a diss
cié les deux termes autrefois confondus. Pour nous désormais, entre l’
étranger
et l’ennemi, existe une différence profonde. Les
st résulté, ont eu leur contrecoup sur le sens des mots. Celui du mot
étranger
, entre mille autres, a évolué jusqu’à signifier u
ent établie et nettement admise de nos jours, entre les deux termes d’
étranger
et d’ennemi, chaque peuple semble se comporter co
le péril. Le jour où, dans un cerveau d’homme, ce doute est né, que l’
étranger
n’était peut-être pas forcément un ennemi la cons
e de Térence devient celle de nous tous, pour qui rien d’humain n’est
étranger
. Aujourd’hui l’homme d’un coin de terre civilisé
cun des corps sociaux, liens d’individus ou de groupes, politiquement
étrangers
, mais humainement solidaires, par le fait même de
moins — se suffisait à elle-même et ses relations commerciales avec l’
étranger
se bornaient à un minimum d’objets de nécessité s
ationalités. L’opinion vulgaire est inconsciente de ces accords. L’«
étranger
», pour elle, demeure l’ennemi ; et si deux indiv
Histoire de la littérature française à l’
étranger
pendant le xviiie siècle, par M. A. Sayous17
u’il publia, il y a quelques années, sur la Littérature française à l’
étranger
pendant le xviie siècle. Nous avons à rappeler l
ure race, du milieu et du cœur de la France. Frédéric le Grand est un
étranger
, Français par l’éducation, qui adopte le français
rine, dont on a publié depuis peu les curieux Mémoires. Ces illustres
étrangers
qui choisissent le français pour leur langue litt
rope du nord et même d’une partie du Midi. Il y a encore une classe d’
étrangers
qui écrivent en français, mais ceux-ci parce qu’i
es exemples de ces parfaits naturalisés. Ce ne sont plus vraiment des
étrangers
, ils sont de Paris (le Suisse Bezenval n’était pl
ay n’est point de Paris ? Enfin, il faut bien en convenir, il y a des
étrangers
qui écrivent en français du même droit que nous e
e française qui sont chez elles et en pleine terre, tout en étant à l’
étranger
. La plus considérable de ces branches est la litt
ués qu'elle n’en pouvait contenir, elle en envoyait de tous côtés à l’
étranger
. La patrie des La Rive, des Fictet, ne s’est pas
toire de notre littérature : l’influence qu’y ont exercée des auteurs
étrangers
de race, de langue, de tournure d’esprit à tout c
st venu d’abord aux écrivains nationaux qui se réclamaient de modèles
étrangers
. Tandis que Shakespeare et Byron restaient pour l
est mieux reconnue et complue dans les productions de certains génies
étrangers
que dans celles des poètes et des conteurs qu’ell
qu’ont de particulier les écrivains que nous sommes allés adopter à l’
étranger
, et ce que signifient les adhésions qu’ils ont re
oint, par Dieu le tout-puissant, répondit Hagene. Je suis un guerrier
étranger
et d’autres chevaliers sont confiés à mes soins.
gneurs bien-aimés ont des ennemis, et pour ce motif, je ne mène aucun
étranger
dans ce pays. Si vous aimez à vivre, descendez vi
féroce batelier. La fureur de celui-ci redoubla contre l’orgueilleux
étranger
. Il asséna sur la tête de Hagene un coup de son a
il tira des cordes de son instrument des sons si doux, que les fiers
étrangers
remercièrent Volkêr ! Il endormit sur sa couche m
avec ses hommes. Elle avait préparé une terrible trahison contre les
étrangers
. Je veux vous dire comment elle se rendit au banq
ents Gunther et Hagene commirent le crime ; maintenant défendez-vous,
étrangers
. Vous ne pouvez en réchapper. Il faut que votre m
irent étendu mort, ils ne voulurent point épargner plus longtemps les
étrangers
. Dancwart cria à haute voix à tous les gens de la
us voyez bien, nobles varlets, comme il en ira avec nous. Ainsi donc,
étrangers
que nous sommes, défendons-nous bien. Certes nous
èles amenèrent une puissante armée devant ce bâtiment. Les serviteurs
étrangers
se défendirent bravement, mais à quoi bon leurs v
Les hommes d’Etzel se défendirent aussi vigoureusement. On voyait les
étrangers
parcourir la salle royale, hachant autour d’eux a
ulaient. Alors un effroyable tumulte s’éleva dans cette enceinte. Les
étrangers
se vengèrent de tout ce qui leur était arrivé. Qu
e. Je crois vraiment que la mort était liguée contre eux. Bientôt les
étrangers
tuèrent encore plus d’un guerrier. « Maintenant d
r les corps meurtris de ceux que leurs mains avaient tués. Les nobles
étrangers
étaient surveillés par leurs ennemis. Avant le so
se rendre au combat. Une épouvantable tempête se déchaîna contre les
étrangers
. Dancwart, le frère de Hagene, cet homme très-rap
et sauf. La terrible lutte dura jusqu’à ce que la nuit y mît fin. Les
étrangers
se défendirent, ainsi qu’il convient à de bons hé
nt cette violente haine, en venir à un accommodement avec nous, chefs
étrangers
? cela sera bon pour nous tous. Nous n’avons pas
ous inspirer de nous traiter amicalement. Voulez-vous nous tuer, nous
étrangers
, laissez-nous descendre avec vous dans la plaine.
ne nous offre. » La voûte qui couvrait la salle préserva beaucoup les
étrangers
, et un grand nombre parvint à échapper à la mort.
ées que jamais roi ait eues à son service. Ceux qui surveillaient les
étrangers
avaient bien vu que parmi eux beaucoup étaient vi
, ô illustre dame. Maintenant, par égard pour moi, vous ménagerez ces
étrangers
. » Elle répondit qu’elle le ferait volontiers. Al
des jeux. — La langue de la marine. Il est indifférent que des mots
étrangers
figurent dans le vocabulaire s’ils sont naturalis
ançais primitifs. Si l’on descend au xixe siècle, la figure des mots
étrangers
, même les plus usuels, change et se barbarise. L’
ges que peut causer à une langue devenue respectueuse, un vocabulaire
étranger
. L’anglais nous a fourni un grand nombre de mots
nt auquel une langue jalouse de son intégrité doit soumettre les mots
étrangers
. 68. Venu de l’arabe par l’italien ; peut-être
n’est pas mauvais. La tendance au néologisme est assez forte chez les
étrangers
parlant français et n’ayant naturellement qu’un v
litique sur les dangers qu’il y a pour un État à se servir de troupes
étrangères
, surtout quand elles sont comme celles-ci, confus
pour le conjurer, il n’avait renvoyé de Sicile en Afrique les troupes
étrangères
, qu’on allait licencier, que partie à partie et p
rdé le paiement de la solde sous plusieurs prétextes ; et bientôt ces
étrangers
, se trouvant concentrés dans Carthage, y commiren
int de s’en remettre à Giscon, ce même général qui avait commandé les
étrangers
en Sicile, qui savait, aussi bien qu’Hamilcar, le
sants à maintenir l’ordre ; plusieurs y périssent : dans ces cohues d’
étrangers
de toute nation, il n’y avait, nous dit Polybe, q
uerre commence, la plus abominable des guerres. Les Mercenaires, tout
étrangers
qu’ils étaient à Cartilage, renfermaient dans leu
’alors fidèles à Carthage, Utique et Hippone-Zaryte, se livrèrent aux
étrangers
. Carthage elle-même se vit assiégée, serrée de pr
es et d’actions habilement ménagées, il fit si bien qu’il enferma les
étrangers
dans un lieu, dans une espèce de champ clos appel
s ; mais l’esprit militaire, proprement dit, est devenu toujours plus
étranger
à l’esprit des peuples. L’esprit militaire ne peu
l’individualité peut seule inspirer de l’intérêt, surtout aux nations
étrangères
; car les Français, comme je le dirai tout à l’he
exemple de tous ceux qui ont voulu traduire en alexandrins des poëtes
étrangers
, prouve que ce genre de vers nécessite des circon
Il y a, en général, parmi nous, une certaine négligence de l’histoire
étrangère
, qui s’oppose presque entièrement à la compositio
it dénaturé le chœur des anciens. Il n’avait pas osé le laisser aussi
étranger
à l’action qu’il l’est dans les meilleures tragéd
avec non moins de force par l’apparition d’une troupe de personnages
étrangers
à l’action, et qui n’ont avec elle aucun rapport
voulu transporter sur notre théâtre des moyens empruntés des théâtres
étrangers
, ils ont été plus prodigues de ces moyens, plus b
de ces moyens, plus bizarres, plus exagérés dans leur usage, que les
étrangers
qu’ils imitaient. Je pense donc que c’est sagemen
Elles ont certainement quelques-uns des inconvénients que les nations
étrangères
leur reprochent. Elles circonscrivent les tragédi
n même temps superstitieux, inquiet, incertain, jaloux des succès des
étrangers
dans sa patrie, lors même que leurs succès favori
s une jeune fille cette exaltation, cette indépendance, d’autant plus
étrangère
à nos idées, qu’il ne s’y mêle aucun égarement, a
troit dans l’obstination qui refuse à comprendre l’esprit des nations
étrangères
. Sentir les beautés partout où elles se trouvent
tes individuels, l’image aussi des sentiments, des pensées, des actes
étrangers
. À première vue encore, il semble que l’apparitio
ces images qui furent projetées dans sa conscience par des activités
étrangères
. Il importe de remarquer qu’en naissant, l’indivi
plus grand de refléter des images de sentiments, de pensées, d’actes
étrangers
. Cela tient à un premier pouvoir, pouvoir d’abstr
i universelle, mais en tant qu’elle vise à reconstituer en un cerveau
étranger
l’image précise qui se forma en un premier cervea
e impulsion naturelle. En est-il autrement, les notions et les images
étrangères
sont-elles représentées dans le miroir de la cons
que de l’assaut plus ou moins grave qu’elle subit du fait des images
étrangères
enfermées dans la notion. Vaincue, elle en vient
nnu du public et déjà démodé quand il paraît, les mots de figure trop
étrangère
, elle agirait dans le présent, et les formes refu
tin de scopa 116 . Livrées à elles-mêmes, soustraites aux influences
étrangères
ou savantes, les langues ne peuvent se déformer,
ons cru que notre parler traditionnel devait accueillir tous les mots
étrangers
qu’on lui présente et nous avons pris pour un per
proscrive à l’avenir tout mot grec, tout mot anglais, toutes syllabes
étrangères
à l’idiome, pour que, convaincu par la nécessité,
uand elle paroît revêtuë de moeurs, de manieres, d’usages et d’habits
étrangers
, que lorsqu’elle est mise, pour ainsi dire, à not
ira-t-on, ont mis la scene de la plûpart de leurs pieces dans un païs
étranger
par rapport aux romains pour qui ces comedies éto
les romains. Ceux qui transplantent quelqu’art que ce soit d’un païs
étranger
dans leur patrie, en suivent d’abord la pratique
nt ainsi la scene latine d’une espece de tyrannie que des personnages
étrangers
y venoient exercer. Les romains en parlant de leu
e donnoit à sa cour, et dont la memoire s’est conservée dans les païs
étrangers
autant que celle de ses conquêtes. Le public, qui
Mme de Noailles, en l’exigeant même, sur tous les cas, ce que, comme
étrangère
et voulant absolument plaire à la nation, vous de
leront de vos affaires, on leur disant honnêtement qu’étant vous-même
étrangère
, vous ne sauriez vous charger de recommander quel
e Mercv, sera à bien des égards enchantée de Mme l’archiduchesse. Los
étrangers
et ceux qui ne l’ont pas vue depuis six mois sont
ntement. Comme rien de ce qui peut être utile à S. A. R. ne me paraît
étranger
à mes devoirs, j’assiste souvent à ses écritures,
st impartial ; deux ou trois petits mots semblent y déceler une plume
étrangère
, quoique tout y soit, d’ailleurs, d’une observati
ue les grands, les ministres, les ambassadeurs et ministres des Cours
étrangères
, et les étrangers particuliers, auxquels elle ne
ministres, les ambassadeurs et ministres des Cours étrangères, et les
étrangers
particuliers, auxquels elle ne dit presque jamais
grâce dans d’autres moments… » L’observateur montre la reine encore
étrangère
à la politique, s’abstenant d’y intervenir sérieu
son zèle et attachement pour moi. » 96. Ce pays-là : c’est donc un
étranger
qui écrit.
nt ». Et la tête répond : « C’est ma bouche qui m’a fait mourir ! » L’
étranger
poursuit son chemin. Il dit au chef de village. «
er ! » Le chef envoie des hommes pour se rendre compte de la chose. L’
étranger
va avec eux et leur montre la tête : « La voilà,
et elle ne nous a rien répondu. — « En ce cas, dit le chef, ramenez l’
étranger
près de la tête et tuez-le à cet endroit ». On em
parfaitement connu et décrit par Mallet du Pan, qui, en sa qualité d’
étranger
, était plus sensible qu’un autre aux légèretés, a
. Homme d’observation toutefois et de bon sens avant tout, absolument
étranger
par ses origines comme par ses habitudes d’esprit
iment tous les soldats. Nul ne veut avoir l’air d’être vaincu par des
étrangers
, nul n’aime ces étrangers ». Il suffit que le sol
l ne veut avoir l’air d’être vaincu par des étrangers, nul n’aime ces
étrangers
». Il suffit que le soldat se trouve en présence
ui s’arrangera avec eux. Je vous proteste que, s’il y avait un prince
étranger
assez riche, assez habile, assez audacieux, vous
te pas moins dans son attitude et son procédé à l’égard des ministres
étrangers
qui le consultent. Il paraît que quand il causait
oi ou non, cela ne vaut pas six liards ; c’est de la France, et non d’
étrangers
battus, conspués, haïs, qu’il doit se faire adopt
ais qu’à la France même : ici, c’est le contraire ; il désespère de l’
étranger
, et c’est pour la France qu’il écrit, c’est pour
ur une heure, nous sentons aussi que notre âme à nous enveloppe l’âme
étrangère
qu’elle reçoit, et s’en pénètre et s’en enrichit
nous, c’est qu’une partie du subconscient, par l’effet de cette aide
étrangère
, est entrée dans notre conscient, c’est que nous
lus souvent que ces livres-ci fussent placés par les auteurs en terre
étrangère
et donnés comme des relations de voyage. D’un Jap
qui passe ; il doit avoir une foule d’idées qui me sont complètement
étrangères
; son essence lui est particulière ». Et encore n
a maintenant entre quarante ou cinquante ans — est presque absolument
étranger
et indifférent aux temps où il vit. Il ressemble
t pour s’indigner contre lui et pour le maudire ; je dis indifférent,
étranger
et qui ne le connaît pas et ne se soucie aucuneme
semble quelquefois être son disciple. Le lecteur des anciens est donc
étranger
à son temps sans y être hostile, si étranger à so
eur des anciens est donc étranger à son temps sans y être hostile, si
étranger
à son temps qu’il ne lui est pas même hostile et
de mil (1854). — Il Penseroso (1858). — La Part du rêve (1863). — Les
Étrangères
(1876). — Charles le Téméraire, romancero histori
e de lui-même, de l’homme et de la vie. Et plus tard encore, dans ses
Étrangères
, le bruit qu’il n’avait pu faire avec ses Grains
e professeur obscur de Genève, le poète inconnu de Jour à jour et des
Étrangères
, est célèbre ; et il le restera, comme il l’est d
. de Fontenelle ; elle donnera une idée de sa maniere de narrer. « Un
Etranger
entrant dans Paris, demande à la Barriere la deme
sent nettement qu’ils n’en savent rien. Comment, reprit avec colere l’
Etranger
, vous n’en savez rien ! Vous voulez donc vous moq
etenir ; on vient au secours, & l’affaire n’alla pas plus loin. L’
Etranger
furieux continue son chemin, en ne cessant de rép
r-là au palais par une suggestion intime de Junon ; elle aperçoit les
étrangers
au moment où elle passe de son appartement dans c
nce en médiateur ; il essaye de disposer son grand-père en faveur des
étrangers
; il raconte les services que lui et ses frères e
devenus suspects au roi son père, fait en ceci cause commune avec les
étrangers
, et a déjà songé à implorer sa sœur. Mais comment
il arrive dans les chagrins, venaient l’irriter. Il lui sembla que l’
étranger
se soumettait à l’épreuve, non pas tant qu’il dés
dompter ; que de là s’élevait un grand conflit entre son père et les
étrangers
; que les deux partis s’en remettaient à elle com
ut d’un coup, sans plus se soucier de ses parents, faisait choix de l’
étranger
; qu’alors ils étaient saisis d’une immense doule
’apporte quelque grand malheur. Tout mon cœur est en suspens pour cet
étranger
. Qu’il aille parmi son peuple bien loin faire sa
nfants : je crains que notre père ne les fasse périr du coup avec ces
étrangers
. Ce sont ces horribles songes qu’à peine endormie
se, un expédient quelconque, dans la grande épreuve, en faveur de cet
étranger
qui lui-même en a tant besoin ? De sa part, et av
n’avoir point été frappée des flèches de Diane avant l’arrivée de cet
étranger
. Elle le voue à son destin, et veut au même momen
s une imprudence, leur dit-elle, de vous amener ici, tout près de ces
étrangers
nouvellement débarqués ; aucune femme de la ville
lle leur raconta à demi la promesse à laquelle elle s’est engagée : l’
étranger
doit venir pour recevoir d’elle un charme propice
ne dira ni douceurs ni propos d’amour à un jeune garçon, s’il y a des
étrangers
pour témoins ! Va-t’en bien loin, ô méchant devin
où elle a, pour la première fois, aperçu du haut de son balcon le bel
étranger
, dit : « Il me sembla que vous vouliez me plaire,
oi ! sois heureuse, ô Chalciope, et adieu toute la maison ! Et toi, ô
Étranger
, que la mer ne t’a-t-elle englouti avant que tu a
nérale de la littérature et de la langue. — 2. Origines françaises et
étrangères
. Influences artistiques. Circonstances favorables
e siècle français : le romantisme leur substitue le moyen âge et les
étrangers
. Ainsi le romantisme sera, en premier lieu, un él
térature romantique. Aux origines françaises se joignent les origines
étrangères
. Ces influences, dont j’ai marqué précédemment le
et les formes de la littérature. C’étaient des traductions d’ouvrages
étrangers
, des recueils de chants populaires ou d’anciennes
qui n’étaient pas en général des érudits, ni très savants aux langues
étrangères
, eurent ainsi pour instructeurs les Guizot et les
de Nerval, leFaust de Gœthe. 1828. E. Deschamps,Études françaises et
étrangères
(la Cloche de Schiller, le Romancero de Rodrigue,
; la Guerre en temps de paix (1824). Préface des Études françaises et
étrangères
(1828). Sur la nécessité d’une prosodie. 728. 18
x mari loyalement, Wangel lui dit : « Je te rends ta liberté ; suis l’
Étranger
, si tu veux. » Mais, du moment qu’Ellida est libr
la spéculation financière L’Ami des femmes, la Princesse Georges, l’
Étrangère
, Francillon reposent sur la même conception du ma
rien est tout, venant après le reste… Ou bien, quand on accorde à ces
étrangers
le privilège de savoir rendre seuls « l’entour de
. Je vois que les plus savants hommes, les plus accomplis polyglottes
étrangers
, ne parviennent jamais à sentir comme nous la phr
ensemble les grands et les médiocres. De même le style des écrivains
étrangers
doit toujours nous échapper en grande partie. Je
. Or il doit y avoir, à coup sûr, quelque chose de semblable chez les
étrangers
. Mais précisément cela n’est pas transposable dan
ent à nos œuvres occidentales. J’ajoute encore que le réalisme de ces
étrangers
est plus chaste que ne fut le nôtre. L’œuvre de c
ême se passer de conclusion. En somme, on voit dans quelle mesure ces
étrangers
nous ont rendu service. Nous avons accueilli leur
é, une fois de plus, avec cette facilité et cette ardeur les exemples
étrangers
, cela n’est-il point un signe que c’est nous, en
rge sympathie humaine que nous croyons aujourd’hui découvrir chez les
étrangers
et qui, pourtant, a toujours été une de nos marqu
elle forme latine, moins choqués de l’absence de cette forme chez les
étrangers
. Cela me déplaît : car préférer décidément et sys
a me déplaît : car préférer décidément et systématiquement les œuvres
étrangères
, ce serait les préférer à cause de ce qu’il y a e
respirent, et de la terre sur laquelle ils sont élevez. C’est que les
étrangers
qui se sont habituez dans quelques païs que ce so
s. Les catalans d’aujourd’hui descendent des gots et d’autres peuples
étrangers
qui apporterent en Catalogne, quand ils vinrent s
ple qui l’habitoit au temps des Scipions. Il est vrai que ces peuples
étrangers
ont aboli l’ancienne langue. Elle a fait place à
ustrie merveilleuse pour imiter facilement et bien les inventions des
étrangers
. Cesar donne ce talent aux gaulois, qu’il appelle
neux d’avoir de bonnes troupes, y ont toujours entretenus des corps d’
étrangers
. Les naturels du païs, qu’on prétend avoir fait d
quête par les perses a toujours été le joüet d’une poignée de soldats
étrangers
. Depuis Cambyses les égyptiens d’origine n’ont ja
ent, ce mois, un admirable volume sous les yeux — un écrivain fécond,
étranger
aux étranges scrupules de la stérilisation préméd
s nouveaux ; il ne se raconte guère lui-même ; il lui faut des thèmes
étrangers
à sa vie, et il en choisit même qui semblent étra
aut des thèmes étrangers à sa vie, et il en choisit même qui semblent
étrangers
à ses croyances ; ses reines n’en sont pas moins
plus les timides chevreuils… Quand un guerrier reviendra des guerres
étrangères
et dira : J’ai vu près d’un torrent la tombe d’un
on de soleil en dorait les franges : elles brillaient comme l’or de l’
étranger
. Oui, c’était la voix de mon amant : rarement son
e lui. Un barde en cheveux blancs s’avance vers nous. « D’où sont ces
étrangers
? dit-il. Ils sont nés dans un jour malheureux, c
hal : il ne prépare point des fêtes dans son palais pour recevoir les
étrangers
; mais leur sang rougit les ondes de ses torrents
s héros qui ne sont plus ! Quel est celui qui revient de la terre des
étrangers
, entouré de ses mille guerriers ? L’étendard de M
is de Selma. On alluma mille flambeaux que Fingal avait conquis sur l’
étranger
. La fête fut préparée et la nuit se passa dans la
. Nous avons souvent traversé le torrent de Carun pour fondre sur les
étrangers
, nos épées revenaient teintes de leur sang, et le
ai-je la joie que j’éprouvai à la première vue de l’aimable fille des
étrangers
, de la belle Moïna ? » « Raconte-nous, lui dit Fi
pour Moïna fut extrême, et mon cœur nageait dans le plaisir. Un chef
étranger
, épris aussi de la belle Moïna, arrive au palais
ide entouré de milliers d’ennemis, quoique les braves soient absents.
Étranger
, tu parles avec audace à Clessamor, parce qu’il e
ges à la belle de Sorna. « Fille de la beauté, tu n’es plus. Une rive
étrangère
reçoit ta dépouille ; mais tu te réjouiras sur to
e avec Colgul. Les ombres de Morven ouvriront leurs salles à la jeune
étrangère
, lorsqu’elles te verront approcher. Au milieu des
ui, tu l’as trouvée comme je la dépeins, et cette Roscana fut mienne.
Étranger
, qu’as-tu fait de ma bien-aimée ? » — « Je trouva
combattrai point, dit Connan à l’âme faible, que je ne sache si cette
étrangère
aime notre race. Chassons le sanglier, et teignon
des enfants de la plaine. Mais tu tomberas comme l’illustre Morar ; l’
étranger
sensible viendra s’asseoir et pleurer sur ta tomb
s de se documenter entièrement, faute de connaître toutes les langues
étrangères
, rend éminemment désirable l’adoption d’une langu
r leurs actes, leurs discours et leurs écrits. L’art est heureusement
étranger
à tout leur « ail de basse cuisine ». Bien écrire
iscerner à quel point la pente s’accentue tous les jours. Les idiomes
étrangers
envahissent terriblement notre pauvre français, e
e française comprend invariablement un nombre exagéré de mots d’argot
étranger
qu’on emploie à la place de mots français existan
e nous avions été battus en 1870 parce que nous ignorions les langues
étrangères
. Nos enfants durant leurs études (j’ai trois gran
nent d’achever leurs études) ne sont guère préoccupés que des langues
étrangères
. Ils leur consacrent le meilleur de leurs efforts
ent, à quoi avait servi à leurs élèves l’enseignement de cette langue
étrangère
. La réponse a été celle-ci : proportion des élève
: 1 ½ % ; — les deux langues : 0 %. Il faudrait renoncer aux langues
étrangères
. Alors on saurait mieux le français, pouvant lui
ue l’on trouvera le moyen de se passer de l’apprentissage des langues
étrangères
? Certes l’espéranto, qui est une langue de plus,
peu délivré du cauchemar d’apprendre durant des années les charabias
étrangers
? Et le jour où le problème serait ainsi résolu,
ençale ne devra nous arrêter, comme toutes les littératures de langue
étrangère
, qu’autant qu’elle aura exercé quelque influence
théologiens érudits et militants, qui firent pour un temps de ce pays
étranger
un grand producteur de livres et de journaux fran
a civilisation française et de l’influence intellectuelle exercée à l’
étranger
par nos écrivains. Dès le moyen âge, la séduction
âge, la séduction de nos idées et de nos écrits fait délaisser à des
étrangers
leur langue nationale pour la nuire ; le Florenti
plus que les vers françois. On ne sçauroit recuser le témoignage des
étrangers
à qui l’usage de la langue françoise est beaucoup
de l’eau quand il lisoit des vers françois. Enfin les françois et les
étrangers
, je parle de ceux qui sçavent notre langue aussi
vers latins une excellence qui ne soit pas dans les vers françois. L’
étranger
qui fait plûtôt fortune dans une cour, qu’un homm
aux nations et dont nous avons parlé. Il est aussi rare dans les païs
étrangers
de trouver un cabinet sans un Moliere que sans un
s de comédiens françois qui ont des établissemens fixes dans les païs
étrangers
. Le suffrage de nos voisins, aussi libre et aussi
est la cause de la vogue que nos poësies peuvent avoir dans les païs
étrangers
. Les étrangers nous diront eux-mêmes que ce sont
e la vogue que nos poësies peuvent avoir dans les païs étrangers. Les
étrangers
nous diront eux-mêmes que ce sont nos poëmes et n
s. La chose est convenuë depuis long-temps. Ils parlent françois. Les
étrangers
se plaignent même que notre langue envahisse, pou
t Hello étonne trop, quand, de la plume qui a écrit Ludovic, les Deux
étrangers
, Caïn, qu’as-tu fait de ton frère ? il écrit Ève
cette énergique invention ne s’est pas épuisée en une fois. Les Deux
étrangers
et le Caïn, qu’as-tu fait de ton frère ? tout inf
Ludovic, n’en sont pas moins aussi d’une beauté souveraine. Les Deux
étrangers
ont justement ce caractère mystérieux et solennel
t que la critique pourrait hasarder, c’est d’avoir laissé un des Deux
étrangers
trop dans le vague de l’ombre, et de n’avoir pas
où le mystère physiologique a remplacé le mystère surnaturel des Deux
étrangers
… La donnée du Caïn, qu’as-tu fait de ton frère ?
blaient ; nous avons quelque peine à les considérer comme des peuples
étrangers
; c’est presque toujours nous que nous voyons en
de les étudier sans songer à nous, comme s’ils nous étaient tout fait
étrangers
, avec le même désintéressement et l’esprit aussi
les croyances des Italiens et des Grecs, ce n’était pas dans un monde
étranger
à celui-ci que l’âme allait passer sa seconde exi
es déterminées, la famille seule avait le droit d’y assister, et tout
étranger
en était sévèrement exclu81. On croyait que le mo
mille troublait le repos des mânes. Aussi la loi interdisait-elle à l’
étranger
d’approcher d’un tombeau82. Toucher du pied, même
La loi des Hindous, comme la loi athénienne, défendait d’admettre un
étranger
, fût-ce un ami, au repas funèbre. Il était si néc
placé ni hors de la maison ni même près de la porte extérieure, où l’
étranger
l’aurait trop bien vu. Les Grecs le plaçaient tou
crificia occulta, dit Cicéron96 ; qu’une cérémonie fût aperçue par un
étranger
, elle était troublée, souillée par ce seul regard
partageait avec personne et qu’il était même interdit de révéler aux
étrangers
. Il en était ainsi dans l’Inde : « Je suis fort c
it d’y sacrifier. Et cependant il va introduire près de son foyer une
étrangère
; avec elle il fera les cérémonies mystérieuses d
es. Admis dans une nouvelle maison, la maison paternelle lui devenait
étrangère
. Il n’avait plus rien de commun avec le foyer qui
ien nouveau du culte l’emportait156. L’homme devenait si complètement
étranger
à son ancienne famille que, s’il venait à mourir,
mancipation avait détaché du culte n’était plus agnat de son père ; l’
étranger
qui avait été adopté, c’est-à-dire admis au culte
séparé nettement de tout ce qui n’est pas lui ; il ne faut pas que l’
étranger
en approche au moment où les cérémonies du culte
r l’émancipation était écarté aussi de l’héritage230. Au contraire, l’
étranger
qui avait été associé au culte d’une famille par
la famille et du culte. Droit d’adopter, c’est-à-dire d’introduire un
étranger
près du foyer domestique. Droit de désigner en mo
étaient pour son père. Si un testament était fait en sa faveur par un
étranger
, c’était son père et non pas luiqui recevait le l
ncêtres de tomber dans l’éternel oubli. Il avait le droit d’adopter l’
étranger
, mais la religion lui défendait de le faire, s’il
montrant un autre homme : Voilà ton frère. Elle lui disait : Voilà un
étranger
; il ne peut pas participer aux actes religieux d
ienne que les membres de la famille ; or le fils de l’adultère est un
étranger
qui sera enseveli dans le tombeau. Tous les princ
ui son église283. Ainsi les croyances des premiers âges n’ont pas été
étrangères
au développement moral de cette partie de l’human
rotégeaient qu’elle et ne voulaient être invoqués que par elle. Aucun
étranger
ne pouvait être admis aux cérémonies religieuses.
pouvait être admis aux cérémonies religieuses. On croyait que, si un
étranger
avait une part de la victime ou même s’il assista
ommun à tous ceux de sa gens. » La suite du plaidoyer montre qu’aucun
étranger
ne pouvait être enseveli dans ce tombeau. Dans un
e association politique de plusieurs familles qui étaient à l’origine
étrangères
les unes aux autres ; à défaut de lien du sang, l
ssion auxgentiles, si ceux-ci avaient été les uns pour les autres des
étrangers
? Lecaractère le plus saillant et le mieux consta
tres que ceux dont on descendait véritablement ; offrir ce culte à un
étranger
était une impiété grave. Si donc la gens adorait
mêlent pas : chacune continue à vivre à part dans son tombeau, d’où l’
étranger
est exclu. Chaque famille a aussi sa propriété, c
rs la religion domestique ne permet pas d’admettre dans le famille un
étranger
. Il faut, donc que par quelque moyen le serviteur
lle de l’adoption. Elle signifiait sans doute que le nouvel arrivant,
étranger
la veille, serait désormais un membre de la famil
membres de la phratrie, et l’on avait grande attention à ce qu’aucun
étranger
n’en eût une part322. Il y a des usages qui ont d
tecteurs dont elle ne voulait pas partager les bonnes grâces avec des
étrangers
. C’est là une pensée qui apparaît fréquemment dan
e de ces dieux de n’être adorés que par une famille et de repousser l’
étranger
. Enfin les hommes devaient arriver insensiblement
er était le dieu de l’hospitalité ; c’est de sa part que venaient les
étrangers
, les suppliants, « tes vénérables indigents », ce
être un corps indépendant, puisqu’elle avait un culte spécial dont l’
étranger
était exclu. Une fois formée, aucune famille nouv
étranger361. Cette enceinte tracée par la religion est inviolable. Ni
étranger
ni citoyen n’a le droit de la franchir. Sauter pa
it d’y prendre part, de même le culte du foyer public était caché aux
étrangers
. Nul, s’il n’était citoyen, ne pouvait assister a
tait citoyen, ne pouvait assister aux sacrifices. Le seul regard de l’
étranger
souillait l’acte religieux387. Chaque cité avait
possédait en propre une divinité ne voulait pas qu’elle protégeât les
étrangers
, et ne permettait pas qu’elle fût adorée par eux.
que cité avait soncorps de prêtres qui ne dépendait d’aucune autorité
étrangère
. Entre les prêtres de deux cités il n’y avait nul
ompromettre sa religion et sa destinée, si elle l’eût laissé voir aux
étrangers
. Ainsi, la religion était toute locale, toute civ
t qu’eux. Chacun pouvait dire ce que, dans une tragédie d’Eschyle, un
étranger
dit aux Argennes : « Je ne crains pas les dieux d
ntes hécatombes416. » De là vient qu’une ville ne permettait pas aux
étrangers
de présenter des offrandes à ses divinités poliad
le importance, deux choses étaient nécessaires : l’une était qu’aucun
étranger
ne se glissât parmi les citoyens, ce qui eût trou
gardés par eux avec un très grand soin. On ne les montrait jamais aux
étrangers
. Révéler un rite ou une formule, c’eût été trahir
étaient tenues secrètes comme celles du culte. Elle était cachée à l’
étranger
, cachée même au plébéien. Ce n’est pas parce que
n’existait pas pour l’esclave ; elle n’existait pas davantage pour l’
étranger
. Nous verrons plus loin que l’étranger, domicilié
’existait pas davantage pour l’étranger. Nous verrons plus loin que l’
étranger
, domicilié dans une ville, ne pouvait ni y être p
ait pas qu’aucune relation de droit pût exister. Or ni l’esclave ni l’
étranger
n’avaient part à la religion de la cité. Un étran
i l’esclave ni l’étranger n’avaient part à la religion de la cité. Un
étranger
et un citoyen pouvaient vivre côte à côte pendant
eligion commune, pas de loi commune. Chapitre XII. Le citoyen et l’
étranger
. On reconnaissait le citoyen à ce qu’il avait
s mots μετεῖναι τῶν ἱερῶν, entrer en partage des choses sacrées558. L’
étranger
, au contraire, est celui qui n’a pas accès au cul
recevoir de prières et d’offrandes que du citoyen ; ils repoussent l’
étranger
; l’entrée de leurs temples lui est interdite et
s l’acte religieux qui est offert aux dieux nationaux, le visage d’un
étranger
se montre aux yeux du pontife ; les auspices en s
roublés559. » Un objet sacré qui tombait momentanément aux mains d’un
étranger
devenait aussitôt profane ; il ne pouvait recouvr
t purifiés et tous les foyers éteints et renouvelés : le contact de l’
étranger
les avait souillés561. C’est ainsi que la religio
lés561. C’est ainsi que la religion établissait entre le citoyen et l’
étranger
une distinction profonde et ineffaçable562. Cette
tant qu’elle fut puissante sur les âmes, défendit de communiquer aux
étrangers
le droit de cité. Au temps d’Hérodote, Sparte ne
tions ! Il fallait d’abord que le peuple réuni votât l’admission de l’
étranger
; ce n’était rien encore : il fallait que, neuf j
t de difficultés et de précautions que celui qui allait conférer à un
étranger
le titre de citoyen, et il s’en fallait de beauco
aire une loi nouvelle. D’où vient qu’on opposait tant d’obstacles à l’
étranger
qui voulait être citoyen ? Assurément on ne craig
penser aux dieux et conserver aux sacrifices leur pureté. » Exclure l’
étranger
, c’est « veiller sur les cérémonies saintes ». Ad
l’étranger, c’est « veiller sur les cérémonies saintes ». Admettre un
étranger
parmi les citoyens, c’est « lui donner part à la
; car il savait que les dieux nationaux étaient portés à repousser l’
étranger
et que les sacrifices seraient peut-être altérés
altérés par la présence du nouveau venu. Le don du droit de cité à un
étranger
était une véritable violation des principes fonda
ait en invoquer la loi et accomplir tous les rites de la procédure. L’
étranger
, au contraire, n’ayant aucune part à la religion,
6. Lorsqu’on est arrivé à sentir le besoin d’avoir une justice pour l’
étranger
, il a fallu établir un tribunal exceptionnel. Rom
établir un tribunal exceptionnel. Rome avait un préteur pour juger l’
étranger
(praetor peregrinus). À Athènes le juge des étran
eur pour juger l’étranger (praetor peregrinus). À Athènes le juge des
étrangers
a été le polémarque, c’est-à-dire le même magistr
et de toutes les relations avec l’ennemi567. Ni à Rome ni à Athènes l’
étranger
ne pouvait être propriétaire568. Il ne pouvait pa
’était pas reconnu ; les enfants nés de l’union d’un citoyen avec une
étrangère
étaient réputés bâtards569. Il ne pouvait pas fai
r de lui571. On poussait si loin la rigueur de ce principe que, si un
étranger
obtenait le droit de cité romaine sans que son fi
tte époque, eût la même faveur, le fils devenait à l’égard du père un
étranger
et ne pouvait pas hériter de lui572. La distincti
et ne pouvait pas hériter de lui572. La distinction entre citoyen et
étranger
était plus forte que le lien de nature entre père
vue qu’on eût pris à tâche d’établir un système de vexation contre l’
étranger
. Il n’en était rien. Athènes et Rome lui faisaien
ue la religion avait établies. Cette religion ne permettait pas que l’
étranger
devînt propriétaire, parce qu’il ne pouvait pas a
r de part dans le sol religieux de la cité. Elle ne permettait ni à l’
étranger
d’hériter du citoyen ni au citoyen d’hériter de l
ait ni à l’étranger d’hériter du citoyen ni au citoyen d’hériter de l’
étranger
, parce que toute transmission de biens entraînait
, et qu’il était aussi impossible au citoyen de remplir le culte de l’
étranger
qu’à l’étranger celui du citoyen. On pouvait accu
aussi impossible au citoyen de remplir le culte de l’étranger qu’à l’
étranger
celui du citoyen. On pouvait accueillir l’étrange
l’étranger qu’à l’étranger celui du citoyen. On pouvait accueillir l’
étranger
, veiller sur lui, l’estimer même, s’il était rich
ait-elle que le tombeau de l’esclave était sacré, mais que celui de l’
étranger
ne l’était pas573. Pour, que l’étranger fût compt
it sacré, mais que celui de l’étranger ne l’était pas573. Pour, que l’
étranger
fût compté pour quelque chose aux yeux de la loi,
’il se fit le client d’un citoyen. Rome et Athènes voulaient que tout
étranger
adoptât un patron574. En se mettant dans la clien
En se mettant dans la clientèle et sous la dépendance d’un citoyen, l’
étranger
était rattaché par cet intermédiaire à la cité. I
ni achat, ni vente, ni contrat d’aucune espèce578. Il était devenu un
étranger
dans la ville. Droits politiques, religion, droit
a cité ni dans le tombeau de ses ancêtres590 ; car il était devenu un
étranger
. Il n’est pas surprenant que les républiques anci
rence des cultes, c’était la barrière que chaque cité élevait entre l’
étranger
et ses dieux. Elle défendait à l’étranger d’entre
chaque cité élevait entre l’étranger et ses dieux. Elle défendait à l’
étranger
d’entrer dans les temples de ses divinités poliad
nction principale était d’accomplir le sacrifice au nom de la cité. L’
étranger
, qui n’avait pas le droit de faire le sacrifice,
croyait combattre aussi contre les dieux de l’autre cité ; ces dieux
étrangers
, il était permis de les détester, de les injurier
la pensée qu’on a des dieux pour soi et qu’on combat contre des dieux
étrangers
. Pas de merci pour l’ennemi ; la guerre est impla
el qu’il soit, vis-à-vis de l’ennemi. Il n’y a jamais de droit pour l’
étranger
; à plus forte raison n’y en a-t-il pas quand on
s tard, quand de nouveaux plébéiens vinrent à Rome, comme ils étaient
étrangers
à la religion de la cité, on les établit sur l’Av
e où « le çoudra doit ignorer toujours les formules sacrées ». Il est
étranger
, et par conséquent sa seule présence souille le s
force de l’aristocratie. On le voit accueillir dans Rome une foule d’
étrangers
, en dépit du principe religieux qui les exclut ;
trouvaient en dehors de ces cadres, soit qu’ils fussent venus de pays
étrangers
, soit qu’ils se fussent échappés de lagens et de
on nombreuse. Aussi les rois avaient-ils accueilli et appelé tous les
étrangers
, sans avoir égard à leur origine. Les guerres se
ents encore entraient dans la composition de cette classe. Beaucoup d’
étrangers
affluaient à Rome, comme en un lieu que sa situat
là ni foyers, ni sacrifices, ni patrie. Nous ne quittons qu’une ville
étrangère
; aucune religion héréditaire ne nous attache à c
itaire. De même qu’un culte domestique était un patrimoine auquel nul
étranger
ne pouvait avoir part, le culte de la cité appart
, le polémarque qui figurait comme chef de l’armée et qui jugeait les
étrangers
, les six thesmothètes qui paraissaient rendre la
strats, leur faisant rendre leurs comptes, répondant aux ambassadeurs
étrangers
, rédigeant les instructions des ambassadeurs athé
les avait fait sortir de leur pays ? Était-ce l’invasion d’un peuple
étranger
, était-ce une révolution intérieure ? on l’ignore
était la race aborigène, véritables Latins ; l’autre était d’origine
étrangère
, et on la disait venue de Troie, avec Énée, le pr
e familles joignaient à leur nom un surnom qui rappelait leur origine
étrangère
; il y avait ainsi les Sulpicius Camerinus, les C
paraissait. Comme en Grèce, chacun s’attachait volontiers à une ville
étrangère
, pour faire prévaloir ses opinions ou ses intérêt
ailleurs, étaient dans les attributions de l’assemblée populaire. Les
étrangers
, dans leurs relations avec Rome, n’avaient donc j
emblait d’autant plus permis que Rome n’était pour personne une ville
étrangère
: Sabins, Latins, Étrusques voyaient en elle une
en Romains ; mais elle ne pouvait pas assimiler toute une population
étrangère
à sa population, tout un territoire à son territo
maintien des institutions de la cité et la subordination à un pouvoir
étranger
, il y avait une contradiction, qui n’apparaît peu
’avait sur eux aucune action légale. Ses sujets étaient pour elle des
étrangers
; aussi avait-elle vis-à-vis d’eux ce pouvoir irr
imité que l’ancien droit municipal laissait au citoyen à l’égard de l’
étranger
ou de l’ennemi. C’est sur ce principe que se régl
r la loi de la cité ni de s’adresser à ses tribunaux. Ils étaient des
étrangers
; la langue juridique et officielle les appelaitp
sorties de la bouche de cet homme. Pourras-tu tolérer, ô dieu, qu’un
étranger
vienne s’asseoir dans ton temple sacré, comme sén
it ainsi le vieux sentiment de répulsion qui séparait le citoyen de l’
étranger
. Il était l’organe de l’antique loi religieuse, q
Il était l’organe de l’antique loi religieuse, qui prescrivait que l’
étranger
fût détesté des hommes, parce qu’il était maudit
, droit privé, tout s’y trouvait. Rome se résignait à partager avec l’
étranger
sa religion, son gouvernement, ses lois ; seuleme
nt pas pour Rome cette haine que l’on porte ordinairement à un maître
étranger
; ils l’admiraient, ils avaient pour elle de la v
ille natale. Il pouvait continuer à l’habiter, mais il y était réputé
étranger
; il n’était plus soumis aux lois de la ville, n’
par son corps, par ses biens, où la haine était obligatoire contre l’
étranger
, où la notion du droit et du devoir, de la justic
es forces physiques, on commença à concevoir Dieu comme véritablement
étranger
, par son essence, à la nature humaine d’une part,
nciens Juifs, que le Dieu des Juifs ne voulait pas être adoré par des
étrangers
; comme les Romains et les Grecs des temps ancien
r capitolin. Le droit de pratiquer un culte avait été un privilège. L’
étranger
avait été repoussé des temples ; le non-Juif n’av
adorateurs de toutes nations. Les Juifs avaient commencé à admettre l’
étranger
dans leur religion, les Grecs et les Romains l’av
aces, ni les familles, ni les États. Pour ce Dieu il n’y avait plus d’
étrangers
. L’étranger ne profanait plus le temple, ne souil
familles, ni les États. Pour ce Dieu il n’y avait plus d’étrangers. L’
étranger
ne profanait plus le temple, ne souillait plus le
a plus la haine ; elle ne fit plus un devoir au citoyen de détester l’
étranger
; il fut de son essence, au contraire, de lui ens
t de son essence, au contraire, de lui enseigner qu’il avait envers l’
étranger
, envers l’ennemi, des devoirs de justice et même
orti de sa phratrie par suite d’une adoption, y était considéré comme
étranger
; en vain se présentait-il à chaque repas sacré,
Fragm., 10 (éd. Didot., t. II, p. 255) : « Si un homme né de parents
étrangers
se joint à une phratrie, tout Athénien pourra le
ait réussi à atteindre le foyer ne pouvait plus être regardé comme un
étranger
, il était devenu ἐφέστιος (Sophocle, Trachin., 26
ue dans l’âme humaine : la religion domestique n’est pas faite pour l’
étranger
; par essence, elle le repousse, mais par cela mê
pour l’étranger ; par essence, elle le repousse, mais par cela même l’
étranger
qui y est une fois admis est d’autant plus sacré.
l a touché le foyer, il faut de toute nécessité qu’il cesse d’être un
étranger
. Le même principe qui l’écartait hier exige qu’il
é trop d’importance en la présentant comme le symptôme d’une invasion
étrangère
dans l’Attique. Cette invasion n’est indiquée par
fort adoucies avec le temps ; on a des inscriptions qui montrent des
étrangers
adressant des offrandes aux divinités athéniennes
m sacris clamitabat, hostis exesto. On sait que hostis se disait de l’
étranger
(Macrobe, I, 17 ; Varron, De ling. lat., V, 3 ; P
s, I, 2, 65) ; hostilis facies, dans Virgile, signifie le visage d’un
étranger
. 560. Digeste, liv. XI, tit. 6, 36. 561. On peu
562. Ces règles des temps antiques se sont adoucies plus tard ; les
étrangers
ont obtenu le droit d’entrer dans les temples de
es, Encore est-il resté certaines fêtes et certains sacrifices d’où l’
étranger
a toujours été exclu ; voy. Bœckh, Corp. inscr.,
. Harpocration, v° Πολέμαρχος. 568. Xénophon, De vectigal., II, 6. L’
étranger
pouvait obtenir par faveur individuelle ce que le
24. Pétrone, 57. Ulpien, III. Gaïus, 5, 16, 17. 953. Il devenait un
étranger
à l’égard de sa famille même, si elle n’avait pas
ons la Brie et la Beauce ! Il faudrait se débarrasser de cette pensée
étrangère
qui encombre encore notre esprit. Après le grand
vitude spirituelle. Nous ne voulons plus la subir. Le triomphe de ces
étrangers
sur la littérature ethnique de nos pays nous semb
La mode nous imposa des romances, des odes, des allégories d’auteurs
étrangers
. Des personnes pourvues de talent eurent le desse
rûtes déplaisants ! Et, en effet, l’antipathie que l’Allemagne et les
étrangers
inspirent à la masse populaire, nous la possédons
bre des individus qui le composent subit la fascination d’une coutume
étrangère
au lieu de subir la suggestion de la coutume prop
de la coutume héréditaire, les autres s’appliquant à imiter le modèle
étranger
. Cet antagonisme engendre un défaut de convergenc
-unes de ses propres aspirations pour s’attacher à un idéal en partie
étranger
et qui ne lui était pas entièrement accessible. S
é à l’époque de Louis XIII, là aussi, pourtant, l’imitation du modèle
étranger
nous opprime et cette influence va grandir. Si be
nous localisons hors de notre corps apparaissent comme des événements
étrangers
à nous ou comme des propriétés de corps étrangers
omme des événements étrangers à nous ou comme des propriétés de corps
étrangers
à nous. V. Nos événements passés, aussi bien que
— Diverses classes d’erreurs au sujet du moi. — Cas où des événements
étrangers
sont introduits dans l’idée du moi. — Exemples di
événements passés, présents et possibles est remplacée par une série
étrangère
. — Point de départ de l’illusion. — Suggestions d
s circonstances exceptionnelles pour les disjoindre ou y en insérer d’
étrangers
. — Raison générale de la concordance de nos pensé
temps, une soirée d’hiver chez telle personne, tel aspect d’une ville
étrangère
où j’étais il y a un an. Je puis ainsi remonter t
urs façons à propos de notre moi. En premier lieu, certains matériaux
étrangers
peuvent s’introduire dans l’idée que nous avons d
nous ; par cette aliénation, le son nous apparaît comme un événement
étranger
et la couleur comme une qualité d’un corps autre
totales, où, la série de nos événements étant remplacée par une série
étrangère
, Pierre se croit Paul et agit conformément à sa c
esprit les divers fragments de la série totale. Si alors un fragment
étranger
ou une série étrangère vient s’intercaler dans la
gments de la série totale. Si alors un fragment étranger ou une série
étrangère
vient s’intercaler dans la place vide, le patient
énements n’aliène un de ses chaînons propres ou ne reçoive un chaînon
étranger
; que presque toujours le groupe des événements p
t qui lui appartient ou pour insérer en lui quelque pièce qui lui est
étrangère
. — En effet, ces transpositions sont rares ; on l
EUR Avant-propos Les Français sont en général peu curieux de l’
étranger
. C’est la nation qui voyage le moins (à part les
es expéditions militaires) et qui étudie le plus rarement les langues
étrangères
. « Tout le monde, disent-ils, apprend notre langu
t purement national recouvre presqu’entièrement le fond d’importation
étrangère
. Mais à distance, et de l’autre côté du Rhin, on
Ce que je puis vous attester, c’est que les imitations de littérature
étrangère
, et particulièrement de l’Allemagne, étaient moin
nd d’Espagne de première classe en poésie1 ». Lamartine, parfaitement
étranger
à l’Allemagne, savait l’Italie et comprenait ses
e 1863. SAINTE-BEUVE. I Influences successives des littératures
étrangères
. — Comment se comporte vis-à-vis d’elles l’esprit
charmantes, en retrouvant au milieu de tant de produits, en apparence
étrangers
, ceux auxquels il a été habitué dès son enfance,
tantôt indépendant, plus souvent dominé par l’invasion des influences
étrangères
, réussit cependant à imprimer à l’ensemble de la
mission civilisatrice, s’était fait un idéal artificiel, tout à fait
étranger
aux idées de liberté et d’égalité qui étaient les
ation. Les Français et Corneille avec eux ne comprenaient les auteurs
étrangers
ou les anciens qu’à travers leur propre idéal. Il
ude, la grâce et la pureté du style. Et c’est aussi le mérite que les
étrangers
sont le moins capables d’apprécier. Schlegel en c
La Bruyère. En rappelant, au début de cette étude sur les influences
étrangères
, ce qu’était la littérature française à l’époque
des, c’était de justifier le choix de mon sujet aux yeux des lecteurs
étrangers
ou français, de les convaincre de l’influence rée
é restreint de notre réforme littéraire. L’influence des littératures
étrangères
n’a été qu’une des faces du Romantisme. Aussi con
int borner le Romantisme à l’imitation ou à l’initiation des éléments
étrangers
qui venaient s’y joindre. Plusieurs autres causes
les différentes branches de la science. Ces progrès d’une littérature
étrangère
, ces conquêtes qu’elle faisait sur les esprits ém
s littéraires. « Sont-elles nées parmi nous ? Non, ce sont des fruits
étrangers
; fruits dangereux, véritables poisons, qui ne pe
èles. Ce furent là les inconvénients et les ridicules de l’imitation
étrangère
, mais ce furent aussi les sources auxquels nos gr
qu’au moment où la littérature française ranimée par les littératures
étrangères
, réagit à son tour sur elles et leur imprima un e
e pût s’étendre, il arriva qu’on prit volontiers, dans la littérature
étrangère
, le manque de mesure pour de la vigueur, la licen
nde lettré, par Grimm, Helvétius et d’Holbach, l’aube d’une influence
étrangère
qui devait, à dater de ce moment, lancer des rayo
s nous rappelons que les Allemands adoptent bien plus volontiers, à l’
étranger
, les habitudes d’esprit du pays, qu’ils ne cherch
de Staël était d’avoir osé vanter les œuvres littéraires d’une nation
étrangère
, et d’en avoir proposé quelques-unes comme modèle
lent d’observation de l’auteur. Les chapitres sur la Société, sur les
Étrangers
qui veulent imiter l’esprit français, sur l’Espri
urs, on a pu faire entrer dans la régularité française un peu de sève
étrangère
, les Français y ont applaudi avec transport. J.-J
piration véritable, et le souffle de la nature, l’influence d’un ciel
étranger
. « Je nourrissais toujours au fond du cœur les r
ière qui reproduisit en France, avec exactitude, le génie d’un auteur
étranger
, en conservant le caractère et le mouvement de la
, de l’autre sur un terrain renouvelé par l’importation de la culture
étrangère
. III M. Cousin à Berlin, et la philosophie
celle de la philosophie allemande. Comme en littérature, les éléments
étrangers
affluaient dans le domaine de la spéculation et t
exemple de tous ceux qui ont voulu traduire en alexandrins des poètes
étrangers
, prouve que ce genre de vers nécessite des circon
« Il y a en général parmi nous une certaine négligence de l’histoire
étrangère
, qui s’oppose presqu’entièrement à la composition
nçais, nous avons dû tourner plus particulièrement nos regards vers l’
étranger
et surtout vers l’Allemagne. Nous avons vu quelle
ire et philosophique que nous avons entrepris d’étudier. Les éléments
étrangers
durent y jouer un rôle d’autant plus grand, que l
t ne répondait qu’au caprice du moment. Dans son horreur des éléments
étrangers
à la tragédie classique, Geoffroy s’attaqua même
tzebue et l’imaginaire Ossian, repoussait l’invasion des littératures
étrangères
! En citant plus particulièrement Dussault parmi
e, avec Aristophane, Ménandre, Plaute et Térence, eût été un principe
étranger
à l’antiquité. Quant au grotesque, les centaures,
servir à des idées incohérentes, molles et lourdes. Mais l’influence
étrangère
eut d’autres effets plus ou moins durables sur le
’enivrante poésie. » Certes les contes d’Hoffmann étaient tout aussi
étrangers
à l’esprit français que les pièces de Shakespeare
ins un changement, une nouveauté qui était la bienvenue ! Des auteurs
étrangers
tels que Berthold Auerbach, Henri Conscience, Jér
ases que le roman venait de parcourir sur les traces des littératures
étrangères
. Mais il y avait bien plus loin de la poésie fran
ons à signaler les premières imitations qui furent faites des poésies
étrangères
. Un classique de l’empire, Baour-Lormian, avait t
en français quelques-uns des chefs-d’œuvre poétiques des littératures
étrangères
. Il a imité entre autres avec un certain bonheur
core tout à fait brisées. Ce n’était pas tout de traduire les poésies
étrangères
, l’important était d’en saisir le ton, d’en pénét
ns aux littératures germaniques. Sous le titre d’Études françaises et
étrangères
il publia un recueil de poésies dont la plupart é
t une puissance qu’on ne lui aurait jamais soupçonnée, si les poésies
étrangères
n’étaient venues lui communiquer leurs audaces. Q
se mettre en révolte avec la création et la société. Lamartine resta
étranger
à ces grandes luttes de l’homme contre l’autorité
ns considérer Lamartine comme un poète entièrement exempt d’imitation
étrangère
. Il n’a fait qu’aspirer l’air de son époque pour
poète suisse, Étienne Eggis, seconda pendant quelque temps de sa sève
étrangère
les innovations des romantiques flamboyants. On l
ésie, le roman ou la critique. L’autre était l’influence des théâtres
étrangers
qui allait s’exercer sur un terrain tout préparé
kespeare par Letourneur, la collection des Chefs-d’Œuvre des Théâtres
étrangers
par Barante, Andrieux, Nodier, Villemain, de Rému
appelés les semi-romantiques, c’était aussi l’imitation des théâtres
étrangers
, et surtout des théâtres anglais et allemand qui
considérer comme ayant écrit sous l’influence immédiate des théâtres
étrangers
. Avant de se modifier entièrement, le théâtre fra
es auteurs français sans jamais réussir auprès du public. L’imitation
étrangère
devait produire en France un nouveau genre dramat
partement de la Guerre, avait passé sa vie à combattre les influences
étrangères
et tout particulièrement celle de la littérature
de soie qui dessine une jambe bien faite ; ce n’est point un vêtement
étranger
qu’on puisse revêtir à volonté. « Le style, dit
au-delà des frontières, elle a étudié la pensée et les mœurs des pays
étrangers
; il lui reste à accomplir dans son propre pays l
ssus leur prose insipide, sans se douter combien le vrai public reste
étranger
à la querelle. Je cherche avant tout à rendre sin
erche des origines de notre langue, en côtoyant le marais des langues
étrangères
auxquelles elle a été demander du secours quelque
, initié aux procédés des maîtres, affranchi de la tyrannie des idées
étrangères
, il redeviendra lui-même, il exprimera son émotio
26 août dernier, qui confère le titre de citoyen Français à plusieurs
étrangers
. Vous y lirez que la nation vous a placé au nombr
te allemand. LOI Qui confère le titre de citoyen français à plusieurs
étrangers
. Du 26 août 1792, l’an quatrième de la liberté,
réparé l’affranchissement des peuples, ne peuvent être regardés comme
étrangers
par une nation que ses lumières et son courage on
t que, si cinq ans de domicile en France suffisent pour obtenir, à un
étranger
, le titre de citoyen français, ce titre est bien
leur sillon les moissons trop légères, S’en allèrent jadis aux terres
étrangères
, Et revinrent courbés d’épis ! Roule, lib
de citoyen français à Schiller (le sieur Gille) et à plusieurs autres
étrangers
. 15. On dit beaucoup de bien de celle du prince
t M. Taine, nous avons fait d’effort pour comprendre les littératures
étrangères
, pour nous replacer dans le milieu où tel chef-d’
erions comme une simple preuve d’ignorance de méconnaître les gloires
étrangères
; le nom de Byron, par exemple, a été beaucoup mo
ir des critiques qui se font si larges pour comprendre la littérature
étrangère
devenir tout à coup intolérants dès qu’il s’agit
e condamner au nom de tout ce qu’on excuse chez d’autres ! Une langue
étrangère
a ceci de bon qu’elle nous avertit constamment, p
t », verra là une « exagération burlesque ». L’étude des littératures
étrangères
devrait être un moyen de s’ouvrir l’esprit, non d
, il est vrai de dire que ce genre d’émotion et d’inspiration lui est
étranger
. Ses idées favorites de gouvernement concordent a
ur Pavilliard. Ce fut là que Gibbon, bien moins par aucune suggestion
étrangère
que par de nouvelles lectures, de nouveaux raison
préparé à être homme du monde par son enfance maladive, son éducation
étrangère
et son caractère réservé. D’ailleurs aucun Anglai
e lire ou de méditer. » Le sentiment de la nature champêtre n’est pas
étranger
à Gibbon ; il y a dans ses Mémoires deux ou trois
mais la plus sûre jouissance de sa vie, soit dans sa patrie, soit à l’
étranger
». Il faut voir avec quel plaisir, qui a fait épo
à la réflexion, ces siècles barbares, ces mobiles auxquels il est si
étranger
ne sauraient le fixer, et il lui semble qu’il ser
s de précipitation à condamner le caractère moral et la conduite d’un
étranger
. » j. [1re éd.] quand il a la plume en main
agédie romantique Depuis dix ans, quelques Français et beaucoup d’
étrangers
ont entrepris d’abolir parmi nous un système dram
e n’est pas français, empêcher Inès de dire à son époux : Contre les
étrangers
ton père nous défend1, Mais si les saines doctri
perte. Qu’y a-t-il donc dans toute cette controverse ? c’est que les
étrangers
sont aussi envieux de la gloire éminente de notre
ou indirectement inconvenantes ; et que la féodalité, la ligue et les
étrangers
, Dans vos plus grands excès vous soient toujours
lorsqu’elles sont ou secondées ou tolérées par la multitude ; et les
étrangers
même ne réussissent pas toujours à les consommer.
quid deceat, quid non , du classique Horace qui nous a pervertis. Les
étrangers
mêmes contribuaient à nous égarer, car enfin il f
sins, qui nous les reprochent, ne savent pas toujours se passer. Les
étrangers
ne se récrient avec persévérance que contre les t
l’avait si bien prévu Voltaire, que le tableau des mœurs anciennes ou
étrangères
, s’il est à la fois noble et fidèle, loin de choq
lusieurs ont surpassé en fécondité les plus intarissables dramaturges
étrangers
. Alexandre Hardy a composé à lui seul plus de 600
suite de la mauvaise renommée que sa liaison fatale avec un séducteur
étranger
avait portée jusqu’aux oreilles de ce brave solda
er, et encore avec une mauvaise conscience ! si misérable d’errer à l’
étranger
! Et d’ailleurs je ne leur échapperai pas. Faust.
ée par deux bœufs, les plus gros et les plus vigoureux de ce pays des
étrangers
. À côté de la voiture marchait d’un pas ferme et
us sommes aujourd’hui ; je ne suis pas encore habituée à demander à l’
étranger
cette aumône qu’il donne souvent à regret et seul
e rassurent en vain ; ils lui proposent de sonder le cœur de la jeune
étrangère
. « Herman a à peine écouté ces paroles. Sa résol
ma mère, pour leur dire que leur fils ne s’était pas trompé et que l’
étrangère
est digne d’être aimée. Laissez-moi seul. Je m’en
dans la vigne et cheminent dans l’obscurité. Herman conduit la jeune
étrangère
le long des escaliers aux degrés rustiques et inf
nseignements les plus touchants sur la perfection de cœur de la belle
étrangère
, abrégeaient l’heure à table dans les entretiens
t leurs deux amis s’étonnent de la taille et de la beauté de la jeune
étrangère
, qui s’accorde si bien avec celle d’Herman ; et,
Des exclamations un peu légères du père sur la beauté séduisante de l’
étrangère
amenée par son fils blessent le pudique orgueil d
de pitié envers celle qui franchit le seuil de la porte d’une maison
étrangère
pour y servir. Le pasteur s’interpose, sans s’exp
a nouvelle en fut portée dans les pays d’autres rois ; il donnait aux
étrangers
et aux siens cheval et vêtement. « Et partout où
e grandes largesses, d’où il advint qu’on vit dans le pays beaucoup d’
étrangers
chevauchant avec eux. « Quatre cents porte-glaive
ncontre. « Ces guerriers au grand courage s’avancèrent vers les chefs
étrangers
, comme il était de droit, et reçurent les hôtes d
oncle Hagene et vous les lui ferez voir. « Les royaumes et les terres
étrangères
lui sont connus : s’il sait quels sont ces seigne
, dit Hagene. » Il alla vers une fenêtre, et tourna ses yeux vers les
étrangers
, il les examina. Leurs armes et tout leur équipem
es héros hardis et fiers. « Quand la reine vit Sîfrit, elle parla aux
étrangers
d’une façon courtoise : « Soyez le bienvenu en ce
er d’une main et leva le javelot. La lutte commençait. Les malheureux
étrangers
craignaient la fureur de Brunhilt. « Et si Sîfrit
âme faite de façon à deviner leur trahison. Plein de vertus, il était
étranger
à toute fausseté. Ils devaient porter la peine de
he de tilleul. Près du courant de la source, il se tenait, le superbe
étranger
. « Les vertus de Sîfrit étaient bien grandes. Il
ais de ses cris. « Quelqu’un de sa suite parla : « Quel peut être cet
étranger
? » Si grande était la douleur de son âme, que le
obles gens de la ville accoururent en hâte. « Ils pleurèrent avec les
étrangers
; car c’était pour eux une dure peine. Ils ignora
e purent se loger dans la ville. Ruedigêr pria ceux qui n’étaient pas
étrangers
de prendre des logements dans le pays d’alentour.
dons à ceux qui ne purent la voir. Plus d’un d’entre ceux-ci dit aux
étrangers
: « Nous croyions que dame Kriemhilt ne possédait
ilt, à toutes les personnes qui en voulaient. « Ses amis et aussi les
étrangers
étaient d’humeur si généreuse qu’ils n’épargnèren
fut l’objet de grands honneurs. « Son âme se réjouit de l’arrivée des
étrangers
; de grands préparatifs étaient faits pour les re
ent elle regrettait beaucoup Helche. « La reine était bien connue des
étrangers
et des gens du pays qui disaient que jamais femme
-même. Il me peine fortement qu’ils nous soient si longtemps demeurés
étrangers
. « Si cela vous plaît, ma femme bien-aimée, j’env
À cause de leur maître, ils seront les bienvenus parmi nous. » « Les
étrangers
bien armés chevauchaient en ce moment devant le p
ls s’avancèrent vers le roi. Tout le palais était plein. On reçut les
étrangers
avec d’amicales salutations, ainsi que cela se fa
rois s’étaient aussi rendus là, car ils avaient appris l’arrivée des
étrangers
. Gîselhêr-l’enfant les vit avec plaisir, à cause
r, s’adressa au roi : « Vous pouvez traiter suivant votre bon plaisir
étrangers
et amis ; vous en avez plein pouvoir. Je ne pense
; il ferait moins de bruit, et n’en serait peut-être que meilleur. Un
étranger
a fait un livre intitulé, de la charlatanerie des
flexions sur les causes de l’empressement que nous affectons pour les
étrangers
. Je m’écarte en cela d’autant moins de mon sujet,
tion qu’ils ont si fort à cœur. Quand on considère avec attention les
étrangers
transplantés parmi nous, et qu’on rapproche leurs
portantes qu’on a étudiées toute sa vie, et balbutier dans une langue
étrangère
parmi des sociétés dont on ne connaît ni les usag
ouvrage ; ils se flattent que la considération qu’ils témoignent aux
étrangers
sera payée du même prix ; que ces étrangers de re
ion qu’ils témoignent aux étrangers sera payée du même prix ; que ces
étrangers
de retour chez eux célébreront leurs admirateurs,
arrive enfin, on se résout à prendre patience. Quelquefois on se rend
étranger
soi-même à sa patrie : ou met trois cents lieues
r dans ce pays même de nouveaux ennemis. On a beau se flatter que les
étrangers
sont une espèce de postérité vivante dont le suff
les ou de mauvaise foi ; on ne pense pas que plus on se rapproche des
étrangers
, plus ils perdent ce caractère de postérité, pour
u’une nation est principalement redevable aux talents de l’estime des
étrangers
, et du bonheur qu’elle a d’attirer chez elle une
uvé le système du monde. C’est principalement à certains journalistes
étrangers
que ce reproche s’adresse (car je n’ose croire qu
sans exemple de voir ces despotes de la littérature, célébrés par les
étrangers
et par les Français, survivre, pour la frayeur de
s le second volume de l’Encyclopédie. 4. Pour ne parler ici que des
étrangers
, tous ceux qui ont connu en France M. le marquis
véritablement me flatter. » S’il est permis de joindre à l’éloge des
étrangers
celui des morts, qui ne saurait blesser les vivan
ours prises de la mythologie des Scandinaves et des Eddas ; et pour l’
étranger
, même le plus alerte et le plus intelligent, il s
. Le commerce achevait d’en disparaître, l’agriculture d’y périr. Les
étrangers
partaient et ne revenaient plus. Le côté grandios
rnier de tous, vient tout récemment de mourir. N’oubliez pas tous les
étrangers
célèbres, à commencer par Byron, qui étaient et q
nt et qui sont la bonne fortune de ce lieu de passage, ces gracieuses
étrangères
venues du Nord, qui rompent la roideur locale et
le français, parce que presque tous ont le sentiment que ce style est
étranger
à Genève, où l’on manque de goût et, à peu d’exce
russe : Il ne faut pas s’étonner si les Russes préfèrent les modèles
étrangers
tout faits aux essais des auteurs indigènes. Tout
s les nations civilisées ont commencé par l’imitation de bons modèles
étrangers
. Après cette imitation, il faut franchir le pas e
coteaux du voisinage, en quête de vues nouvelles, de vieux amis, ou d’
étrangers
de bonne compagnie, fraîchement installés dans qu
t la crainte de tomber ; ses jambes étaient mues comme par un ressort
étranger
à sa volonté ; il lui semblait constamment qu’ell
trouble était plus fort que jamais lorsqu’il entrait dans une maison
étrangère
. « Je ne pouvais plus, dit-il, m’orienter en la q
blait ne pas exister… Il me semblait que j’agissais par une impulsion
étrangère
à moi-même, automatiquement. Parfois, je me deman
uvent il me semble que je ne suis pas de ce monde ; ma voix me paraît
étrangère
, et, quand je vois mes camarades d’hôpital, je me
doit être ridicule une latinité qui nous fait rire ? Certainement un
étranger
, peu versé dans la langue française, s’apercevrai
ais ; on serait obligé d’y parler raison, ou de se taire. Les langues
étrangères
dans lesquelles nous avons un grand nombre de bon
se fait, par exemple, de la langue française à Paris, ou de la langue
étrangère
vivante, ou de la langue morte. Dictionnaire de
une langue en assez peu de temps. En effet, il n’est point de langue
étrangère
que nous ne puissions apprendre, comme nous avons
is encore en proscrivant expressément les significations impropres et
étrangères
qu’un abus négligé peut introduire, les applicati
en renvoyant à l’article principal : c’est le moyen de faciliter aux
étrangers
la connaissance de la langue. Il faut enfin, pour
Il serait encore à propos, pour rendre un tel ouvrage plus utile aux
étrangers
, de joindre à chaque mot la manière dont il devra
omme ou, la première à Rome, la seconde à Londres ; par ce moyen, les
étrangers
et les Français apprendraient plus aisément la pr
ble ; il supposerait du moins un commerce assidu et raisonné avec des
étrangers
de toutes les nations qui parlassent bien : deux
t ne peuvent être que de simple curiosité. Indépendamment des racines
étrangères
d’une langue, et des racines philosophiques dont
osé de à et de bas. On peut observer que les mots composés de racines
étrangères
, sont plus fréquents dans notre langue, que les m
ettre la raison et le bon sens à la torture. Dictionnaire de langues
étrangères
mortes ou vivantes. Après le détail assez considé
ntre un dictionnaire de langue française et un dictionnaire de langue
étrangère
morte ou vivante ; et nous dirons de plus ce qui
i doit être observé dans ces deux espèces de dictionnaires de langues
étrangères
. En premier lieu, comme il n’est question ici de
premier lieu, comme il n’est question ici de dictionnaires de langues
étrangères
qu’en tant que ces dictionnaires servent à faire
l me semble qu’il faudrait s’y conformer dans les autres ; une langue
étrangère
en serait plus tôt apprise, et plus exactement su
d’en faire faire aux autres. Dans les dictionnaires de langue vivante
étrangère
, on observera, pour ce qui regarde la syntaxe et
s l’enfance, on y est pour l’ordinaire plus versé que dans une langue
étrangère
vivante que l’on apprend plus tard et plus imparf
écis et rigoureux de chaque terme, que nous le sommes dans une langue
étrangère
vivante ; que d’ailleurs il y a une infinité de t
orthographe de la langue dans laquelle on traduit et non de la langue
étrangère
. Par exemple, on sait que l’e en anglais se prono
outer sur les dictionnaires de la langue française traduits en langue
étrangère
, soit morte soit vivante. L’usage des premiers pe
ct, l’invasion française de 1796 était pour l’Italie, non pas un joug
étranger
de plus, mais une renaissance nationale et politi
ière patrie. Le pouvoir qu’il attaquait était odieux et suranné ; les
étrangers
qu’il avait à combattre, les cinq armées germaniq
ieux depuis vingt-cinq ans, vit paisible et triste sous la domination
étrangère
, dans sa ville natale, l’illustre Manzoni ; homme
ns-nous pas honorer d’un regret et chercher encore sur quelques lyres
étrangères
cette inspiration poétique dont notre patrie fut
ontre l’anarchie du même cœur dont l’Espagne résistait à l’occupation
étrangère
. Certes, cette session législative pour les droit
ompe et de splendeur. Là ne se bornent pas les emprunts de cette muse
étrangère
que notre poésie nouvelle était allée chercher so
ereux de la force, dona Gomez fit entendre ce noble avis d’une bouche
étrangère
: À la France, sur la translation des restes de
tériel. Semblables à des interprètes que nous employons dans les pays
étrangers
pour communiquer avec les hommes et les choses du
nois et aux longues tresses de cheveux pendantes sur ses talons, d’un
étranger
qui habitait depuis quelques semaines, sous un no
stées secrètes. L’hôtesse me dit qu’elle avait logé en effet ce jeune
étranger
peu de jours avant celui de mon arrivée au pays,
tranger peu de jours avant celui de mon arrivée au pays, mais que cet
étranger
, trouvant encore trop de monde et trop de bruit d
a fumée de son toit était semblable à tous ces chalets. J’y trouvai l’
étranger
déguisé dont je cherchais depuis plusieurs jours
d’ange féminin, et cependant elle regardait jusqu’au fond de l’âme l’
étranger
qui lui parlait de ses petits frères et de sa pet
de ces familles (peut-être dans cette famille même où je découvris l’
étranger
de la Chaux-de-Fonds) que Léopold Robert avait re
r le prix de gravure à l’École des beaux-arts de Paris ; sa naissance
étrangère
l’exclut du concours. Bientôt l’exil politique de
il faisait de Rome, à cette époque, la Salente des arts. Le reflux d’
étrangers
longtemps privés par la guerre du séjour de cette
res du pape jusque dans les campagnes d’Albano qui dominent Rome. Les
étrangers
, rançonnés ou enlevés dans les cavernes des monta
e, et elle posait comme modèle de beauté tragique devant les peintres
étrangers
; le peintre français Schnetz, ami de Léopold Rob
adone. Le caractère méditatif, recueilli et sauvage du jeune peintre
étranger
se complaisait dans la contemplation de cette inn
évention et en nous gardant d’y mêler aucune arrière-pensée politique
étrangère
. N’oublions pas que les hommes, y compris les fem
tations intérieures, et seuls nous en souffririons : mais les nations
étrangères
seraient tranquilles et dans la prospérité. « S’i
la guerre, au contraire, toute la France se réunira contre l’invasion
étrangère
, et si l’Empereur a un premier succès, comme il l
ors à cette possibilité, elle pouvait honorablement affecter devant l’
étranger
plus d’espérance même qu’elle n’en nourrissait au
ant et intervenir alors dans une intention généreuse. Une spirituelle
étrangère
, la comtesse d’Albany, en correspondance avec ell
lois, une liberté, un gouvernement à eux, que sous le bon plaisir des
étrangers
; ou que leur défaite est un anéantissement total
des tours familiers, ou proscrire des beautés simples. En se montrant
étranger
à ces mœurs de sociétés, on se classait comme inf
ion, un théâtre où l’on appréciait le mérite par les données les plus
étrangères
à sa véritable valeur ; la société, dis-je, en Fr
t servir de guide aux François, mais comme ils en servent aux nations
étrangères
. Ce qui renouvelait en France le même esprit, c’é
ope. Avant la révolution, l’on avait souvent remarqué qu’un François,
étranger
à la société des premières classes, se faisait re
re. La politesse est le lien que la société a établi entre les hommes
étrangers
les uns aux autres. Il y a des vertus qui vous at
son existence par son rang, par sa naissance, par tous les avantages
étrangers
à sa propre valeur. Ce que j’ai dit pour les femm
à 1680. Négligeons toutes les élections où le mérite littéraire a été
étranger
, ou n’a point été prépondérant. Nous verrons rece
considérer davantage ici l’influence de Boileau sur les littératures
étrangères
. Car cette influence est tellement inséparable de
ellement inséparable de l’influence générale de l’esprit français à l’
étranger
au xviiie siècle, que même elle s’y confond et q
aire l’histoire de celle-ci dont elle est un chapitre. L’idée que les
étrangers
ont eue de Boileau, et qu’ils ont traduite chacun
sans s’apercevoir que ce dernier article est prohibé par son code. L’
étranger
n’a donc adopté Boileau que comme expression du g
, et elle s’est orientée vers de nouveaux principes. Les littératures
étrangères
et populaires ont présenté des types inconnus de
possible. Mais en laissant de côté les causes de trouble et d’erreur
étrangères
à la faculté même de raisonner, je ne trouve guèr
charge ; et l’on peut croire que nous agissons de même à l’égard des
étrangers
. Récemment, un pédant, pesant docteur, essayait d
nt l’orthographe (t la géographie, hors d’état d’apprendre une langue
étrangère
, libre penseur sans avoir jamais pensé, ne songea
nguer les caractères vraiment essentiels et communs des circonstances
étrangères
et des particularités locales. Dans tout ce trava
t raisonnable et de bon goût, manifestement absurdes les coutumes des
étrangers
. Il faut faire pour les opinions ce que Kant reco
antiquité. Même erreur chez les Chinois, qui ont fermé leur pays aux
étrangers
, comme le firent les Égyptiens jusqu’à Psammétiqu
r l’Égypte, ce pays si bien défendu par la nature contre une invasion
étrangère
. Ensuite Sésostris, avec une armée non moins nomb
eux colonnes dans le Musée de la crédulité. Les Hébreux au contraire,
étrangers
aux nations païennes, comme l’attestent Josèphe e
la Grèce commença à avoir quelques notions certaines sur les peuples
étrangers
. Deux lois changent à cette époque la constitutio
vages ; nous n’aimons point à faire le négoce et à commercer avec les
étrangers
. Sans doute la Providence voulait, comme l’obser
permette d’évoquer un souvenir. Il nous est arrivé de voir de nobles
étrangers
, venus de loin mais vêtus comme nous, parlant fra
is de ce côté d’autres précautions encore. Elle a interposé entre les
étrangers
et nous un voile habilement tissé d’ignorances, d
ite initier ses compatriotes à ce que nous appelons une « mentalité »
étrangère
, a pu constater chez eux une résistance instincti
onnaître. La nature ne s’y fût pas prise autrement pour faire de tout
étranger
un ennemi virtuel, car si une parfaite connaissan
ation de préparer une entente entre nations. La maîtrise d’une langue
étrangère
, en rendant possible une imprégnation de l’esprit
ire tomber d’un seul coup la prévention voulue par la nature contre l’
étranger
en général. Mais nous n’avons pas à énumérer tous
ule la première, on pense à quelque compatriote. L’autre concerne les
étrangers
. Nous venons de dire qu’à côté des guerres accide
ne veut pas se déverser au dehors, ou s’il ne le peut pas parce que l’
étranger
ferme ses portes, où trouvera-t-il sa nourriture
ères premières pour la fabrication, elle tâchera de les emprunter à l’
étranger
. Elle paiera sa dette, et recevra de plus la nour
plus la nourriture qu’elle ne trouve pas chez elle, en renvoyant à l’
étranger
les produits manufacturés. Les ouvriers se trouve
es ouvriers se trouveront ainsi être des « émigrés à l’intérieur ». L’
étranger
les emploie comme il l’aurait fait chez lui ; il
u peut-être ont-ils préféré rester — là où ils sont ; mais c’est de l’
étranger
qu’ils dépendent. Que l’étranger n’accepte plus l
r — là où ils sont ; mais c’est de l’étranger qu’ils dépendent. Que l’
étranger
n’accepte plus leurs produits, ou qu’il ne leur f
mots de formation populaire, les mots de formation savante, les mots
étrangers
importés brutalement ; maison, habitation, home,
de ces vocables conquérants, fils bâtards de la Grèce ou aventuriers
étrangers
, sont d’une laideur intolérable et demeureront la
uveau, s’il voulait bien, à ce prix, oublier qu’il existe des langues
étrangères
, oublier surtout le chemin du trop fameux Jardin
lique, finissent par ignorer même ses intérêts, comme s’ils y étaient
étrangers
, incuriâ et ignorantiâ reipublicæ, tanquam alien
reipublicæ, tanquam alienæ . Lorsque les citoyens sont ainsi devenus
étrangers
à leur propre pays, il est nécessaire que les mon
ou par la ruse, les fils auraient été les instruments d’une ambition
étrangère
, et auraient trahi ou mis à mort leurs propres pè
éter, par des voyages sur le continent et par la pratique des langues
étrangères
, cette éducation soignée d’une fille unique. Elle
famille. V Cette famille, respectée et recherchée de tous les
étrangers
de la ville et de la campagne, devint le centre d
prières dans une chambre haute de sa maison. Il y vivait entièrement
étranger
aux tracas d’une maison publique, comme un ermite
promettre, soit avec les révolutionnaires, soit contre les puissances
étrangères
. Ce prince, encore jeune, mais habile et déjà exp
édiatrice entre les rois et les peuples, et d’empêcher les puissances
étrangères
d’intervenir, comme une haute police armée, à Nap
ns hérédité, d’une démocratie sans représentation, d’une aristocratie
étrangère
sans patriotisme, et d’un sacerdoce sans responsa
ution italienne, y agit dans ce sens patriotique et émancipateur de l’
étranger
, jusqu’au moment où la fausse idée d’une unité ab
t avec une gracieuse bonté dans ce cercle étroit des nationaux et des
étrangers
qui venaient honorer, dans sa personne, moins la
ui-même en vers et en prose, sentiments des radicaux ou des carbonari
étrangers
, avec lesquels il était en relation pendant qu’il
es statues, Du long respect des temps par l’âge revêtues, En voyant l’
étranger
d’un pied silencieux, Ne toucher qu’en tremblant
pût feindre de l’ignorer. Ma qualité de représentant d’une puissance
étrangère
me couvrait ; la qualité de réfugié politique agg
e et par ses parents, tandis que son langage est inintelligible à des
étrangers
. L’explication de ces faits est facile. La parole
richir le vocabulaire par des néologismes ou des emprunts aux langues
étrangères
; nous pouvons nous exprimer à nous-mêmes la nuan
dans la langue de tous. De même, quand nous voulons parler une langue
étrangère
, nous commençons par penser dans notre langue, et
mande. » Pour parler « réellement bien et sans gallicismes une langue
étrangère
», il faut nous habituer « à penser » directement
errompue de temps à autre par l’approbation ou la critique d’une voix
étrangère
et amie [ch. III, § 12]. Plus fréquemment encore,
le s’enrichit volontairement d’un grand nombre de timbres différents,
étrangers
à nos facultés productrices. Dans un autre cas po
on d’un syllogisme : Ce phénomène est étendu ; — or tout étendu m’est
étranger
; — donc ce phénomène n’est pas mien. Resterait s
ité ; il fait un syllogisme inverse du précédent : Ce phénomène m’est
étranger
; — or tout ce qui m’est étranger a une situation
e du précédent : Ce phénomène m’est étranger ; — or tout ce qui m’est
étranger
a une situation dans l’espace ; — donc ce phénomè
e leurs antécédents dans la série ; ils sont jusqu’à un certain point
étrangers
à cette série, dont ils sont venus déranger l’all
fois qu’ils sont employés, pour les mots et les locutions des langues
étrangères
, quand on commence à les apprendre. Elle a lieu é
sans doute qu’il suggère, qu’il inspire des pensées, comme une bouche
étrangère
et persuasive, mais c’est aussi que ses suggestio
externer = aliéner, déclarer non-moi ; extérieur = aliéné par le moi,
étranger
au moi, ou cru tel ; extériorité remplace les bar
que nous avons adoptée en désespoir de cause ; les termes aliéner et
étranger
sont excellents, mais isolés dans la langue, et n
nd soudain j’entendis une voix (était-ce moi-même ? était-ce une voix
étrangère
? et venait-elle du dedans ou du dehors ? Je ne s
t de pleurs ; Et quelque jour un autre Homère Doit, au fond d’une île
étrangère
, Mourir aveugle et sans honneurs, « Plus heureux
mage, il a son arbre ; qu’a-t-il besoin de citations et de ressources
étrangères
? » Chateaubriand l’écouta trop tard et revint à
roupes que ces oiseaux visitent nos demeures : quelquefois deux beaux
étrangers
, aussi blancs que la neige, arrivent avec les fri
n secret. Une lettre qu’il reçut d’Europe, par le bureau des Missions
étrangères
, redoubla tellement sa tristesse, qu’il fuyait ju
yait en lui son fils aîné. Pour moi, livré de bonne heure à des mains
étrangères
, je fus élevé loin du toit paternel. « Mon humeur
i alors plus isolé dans ma patrie que je ne l’avais été sur une terre
étrangère
. Je me jetai dans le monde, un monde qui ne m’ent
seuil ; cet homme s’écria : « Hé bien ! allez-vous faire comme cette
étrangère
qui vint ici il y a quelques jours ? Quand ce fut
obligé de la reporter à sa voiture. » Il me fut aisé de reconnaître l’
étrangère
qui, comme moi, était venue chercher dans ces lie
ne sais quelle paix qui, en les calmant, ne semblait cependant point
étrangère
aux tempêtes ; c’était la lune dans une nuit orag
1818). — Le Jeune Moraliste, poème (1826). — Les Études françaises et
étrangères
, avec préface de l’auteur, poésies (1828). — Romé
nouvelle ; Émile Deschamps (dans la préface des Études françaises et
étrangères
) le lui prenait des mains pour ne pas le porter m
le monde des poètes fut assez vivement surpris. Rien n’y révélait un
étranger
; la langue était des plus pures, le vers ferme e
res, le vers ferme et sonore. Il n’y avait d’étrange que la signature
étrangère
. Que cachait-elle ? Qu’était-ce que ce nom de Pol
onner encore de plus beaux exemples, faire de plus grands sacrifices.
Étranger
à tout calcul personnel ; désintéressé, au point
. » C’est ainsi qu’on parle de certaines personnes quand on écrit à l’
étranger
et qu’on est véridique. Cependant cette glace fon
sinage le foyer du commérage diplomatique, avait envoyé les ministres
étrangers
l’attendre à Berlin où il avait bien le dessein d
es aux droits et prétentions de Mme de Senfft comme femme de ministre
étranger
. Je n’y ferais pas trop d’attention si je ne rema
’aplomb et la mesure de l’homme d’État consommé. » Tous les ministres
étrangers
présents à cette scène s’empressèrent naturelleme
ver les consuls de la République, tel fut le songe séculaire des rois
étrangers
et des patriotes italiens. De là les invasions to
squ’en 1870, attisant les convoitises, semant la discorde, appelant l’
étranger
. Quand Garibaldi s’écriait : Roma o morte, il exp
; à l’époque de la Renaissance, plus d’un petit souverain, italien ou
étranger
, rêva d’être le « prince » invoqué par Machiavel
i en fait le peuple des inventeurs, des précurseurs, des martyrs. — L’
étranger
s’étonne de la « combinazione », la blâme sans la
ureuse chez les autres par contraste avec la réalité de la domination
étrangère
. Les poètes et prophètes de ce qui sera le Risorg
t difficile au Français, perplexe en son cas, de juger les choses à l’
étranger
! Un tel vague, sans même la brume, je le rapport
e toujours, que me poursuit un avis à notre usage, éveillé au contact
étranger
; certes, banal, peut-être, pour cette cause, fré
acilités à la publication d’ouvrages manuscrits. L’usage n’est pas si
étranger
à l’Académie, dans le premier cas, du moins, que
ge, différemment. La Taylorian Association inaugurait une suite
étrangère
d’auditions, qui désigne nos littérateurs. Je n’o
sur ce que j’aime ; aussi la considérable appréhension d’une attente
étrangère
, me ramènent on ne sait quel ancien souhait maint
es esprits, je ne sais, à leur éloge, comment les désigner, gratuits,
étrangers
, peut-être vains — ou littéraires. Nulle — la
re, en route, chez un fourreur, un tapis de jaguar ou de lion, pour l’
étranger
, au début et ne me présenter qu’avec ce recul, da
mps qu’ils cultivaient ; mais, puisqu’en vertu du droit des gens, les
étrangers
étaient capables du domaine civil, les plébéiens
2. La seconde division fut celle de civis, citoyen, et hostis, hôte,
étranger
, ennemi ; les premières cités se composaient des
spitalier des peuples héroïques que nous avons observé plus haut. Les
étrangers
étaient à leurs yeux d’éternels ennemis, et ils f
l’ancienne Germanie. Un passage précieux de Thucydide prouve que les
étrangers
étaient considérés comme des brigands. Jusqu’à so
brigands ou des pirates, en prenant sans doute ce mot dans le sens d’
étrangers
. Nous retrouvons cette coutume chez toutes les na
, cum hoste venito 75. Les peuples civilisés eux-mêmes n’admettent d’
étrangers
que ceux qui ont obtenu une permission expresse d
ernelle des modernes, qui leur donne en toute chose cette délicatesse
étrangère
à l’antiquité. — II. Les épouses doivent s’achete
e jugement qu’ont porté de son travail nos Savans & ceux des pays
étrangers
. L’habile Editeur a conféré les principaux Manusc
de Pline de la Bibliotheque du Roi & de plusieurs autres des pays
étrangers
, & a profité des notes que le docte M. Huet a
e, les invasions, les conquêtes, l’anarchie, les dominations diverses
étrangères
, les Grecs de Byzance, qui avaient transporté à B
e gagnerait l’Italie à cette résurrection de toutes ces vice-royautés
étrangères
, dans une terre dont le charme attire tous les av
lanais allemand ? Proie successive de tous les ambitieux indigènes ou
étrangers
qui ont dépecé cette magnifique plaine de l’Itali
qu’après l’introduction des troupes mercenaires sous les condottieri
étrangers
ou indigènes que ces républiques, opprimées par l
es d’État, par lesquels l’Italie vit tout entière dans la bouche de l’
étranger
, les noms de Dante, de Machiavel, de Boccace, de
ajorité des citoyens. Que s’ensuit-il encore ? C’est qu’aucune nation
étrangère
, autrichienne, française ou piémontaise, n’a le d
e les doigts de la maison de Savoie. L’Italie a besoin de protecteurs
étrangers
et intéressés à son indépendance, et non d’un maî
nvenances de son pontificat spirituel ; aucune main armée, profane et
étrangère
, interposée entre les souverains et les peuples,
nder si la liberté apportée à la pointe des baïonnettes ou des piques
étrangères
est bien la liberté ou la servitude. « Ce million
it et cause, si cela lui convient, pour toute nation qu’une puissance
étrangère
voudrait contraindre ou opprimer dans son libre d
ue envoyés par moi dans les États de Bade. Aucun de ces gouvernements
étrangers
n’eut à accuser la république de ces fuites de ga
ivile, au contraire, portée, formulée, encouragée par un gouvernement
étranger
contre des gouvernements avec lesquels ce gouvern
ement étranger contre des gouvernements avec lesquels ce gouvernement
étranger
n’est pas en guerre, cette guerre civile-là n’a p
dis que la France ne se laisserait jamais dicter sa politique par des
étrangers
, et que c’était aux Polonais de ressusciter la Po
tte vallée des morts, pour protester contre leur annexion à des races
étrangères
, demandez-leur s’ils trouveraient bon que Bretons
s peuples conquis sont des droits, les soulèvements artificiels par l’
étranger
sont des crimes : nous ne ferons jamais la diplom
a patrie, il conspire contre sa grandeur et fait cause commune avec l’
étranger
. Je voudrais, dans ce rapide exposé et dans l’app
forçait d’introduire à La Rochelle, conducteur et pilote obstiné de l’
étranger
en ces parages, toute sa conduite en ces années é
roi d’Angleterre (c’est tout simple) et avec ses coreligionnaires à l’
étranger
, soit avec le duc de Savoie, soit même avec le ro
ir pu le sentir, d’avoir été l’allié naturel et comme nécessaire de l’
étranger
, de quiconque était alors l’ennemi de la patrie,
Croire qu’il s’embarquerait dans ses grands desseins de combinaisons
étrangères
en laissant La Rochelle ouverte à l’Anglais et en
» Y aura-t-il un État dans l’État, un allié naturel et permanent de l’
étranger
parmi nous, un port et une porte ouverte aux flan
umière et la noble beauté. Échappant au tourbillon du monde parisien,
étranger
à toute coterie, fidèle à ses mystérieuses pensée
la société : c’était en effet un véritable événement littéraire. Tout
étranger
à la littérature active et militante que soit tou
puis une parole facile, abondante, harmonieuse ; une manière de style
étrangère
à toute affectation, à toute enflure ; un laisser
pas non plus en entendre parler. Elles lui parurent presque toujours
étrangères
à un plaidoyer ; d’autant plus qu’elles n’ont pas
l’économie. Ils recommandèrent qu’on ne les fît point dans une langue
étrangère
, à moins qu’il ne s’agît d’un texte ou d’une loi
ix anciennes & nouvelles ; loix païennes & chrétiennes ; loix
étrangères
& loix du royaume. Ce champ est assez vaste p
Homère, des femmes, et quelquefois la fille même du roi, conduisent l’
étranger
au bain. On le parfume, on lui donne à laver dans
ie, et l’abondance a bientôt chassé la faim. Le repas fini, on prie l’
étranger
de raconter son histoire. Enfin, à son départ, on
des régions entre leurs tombeaux. Remarquez que l’hôte inconnu est un
étranger
chez Homère, et un voyageur dans la Bible. Quelle
pas trop que de les appliquer tous les deux. Sous le régime actuel l’
étranger
, le provincial même, qui est Français après tout,
jourd’hui, beaucoup d’œuvres de mérite sont achetées et expédiées à l’
étranger
pendant l’intervalle des expositions, et se dérob
prodigalités les plus incroyables de ce genre sur le compte de nobles
étrangers
. Cela me confirme dans une idée que j’ai toujours
ent anglais dans la forme, très français dans le fond, et où l’accent
étranger
se faisait sentir tout juste assez pour conserver
. Tenons-nous en garde. Après les ténors manchots et les tragédiennes
étrangères
, nous pourrions bien en venir aux peintres borgne
es journalistes de mon pays. Il n’est pas un incident de la politique
étrangère
, pas un crime domestique, pas une opération finan
de ministre, un discours public, ou la lettre d’un correspondant à l’
étranger
, je suis sûr d’y récolter le trente-huit millioni
française n’est pas si répandue qu’on le dit, et qu’il est encore des
étrangers
qui n’auront pas pu rire à nos dépens. Enfin, l’a
vre dont l’esprit populaire auquel on en appelle, parce qu’il reste «
étranger
à la lutte des partis », pourrait seul se content
la lutte des partis », pourrait seul se contenter, parce qu’il reste
étranger
aussi à la philosophie de l’histoire. J’admets, p
n masque viril : « Je suis femme et Parisienne, et rien de ce qui est
étranger
ne me paraît tout à fait humain. » Les Lettres p
Arnould est mort, il y a huit mois à peine, professeur de littérature
étrangère
à la Faculté des lettres de Paris, et c’est après
ureux qui sont allés se parer ailleurs, eux aussi, de ce beau titre d’
étranger
dont notre civilisation moderne a si singulièreme
sation moderne a si singulièrement altéré la signification. Jadis, un
étranger
, c’était un infortuné qu’on plaignait et qu’on re
bre que les serfs indigènes parmi lesquels il promène sa curiosité. L’
étranger
n’a ni bureau, ni travail, ni service. Il s’endor
siront un jour, mais pour le moment ils sont oubliés. En sa qualité d’
étranger
, il n’a qu’un devoir : employer son temps et jete
t après lui qu’un peu d’or. En retour de tout ce qu’il aura appris, l’
étranger
n’aura rien enseigné, car on ne lui aura rien dem
t la cité hospitalière par excellence, la seule ville du monde où les
étrangers
reçoivent un accueil vraiment cordial. Quelques c
commune patrie », quitte à se dire entre eux que Paris est infesté d’
étrangers
, et que les boulevards en sont empoisonnés. Ce se
ander en quoi consiste la cordialité de notre accueil. Sans doute les
étrangers
en France ne sont soumis à aucune vexation dont l
elle qui écrit sur la porte de certaines boutiques : Entrée libre ? L’
étranger
, lui, ne se fait pas faute d’interroger. Aussi qu
n journaliste : « Que je suis donc aise de vous rencontrer ! disait l’
étranger
, vous allez me mettre au courant de l’état de l’e
je m’aperçois que toutes ces visites donnent lieu, dans les journaux
étrangers
, à des commentaires où la méfiance et la crainte
réussi, sous de certains rapports, comme on l’espérait. Les visiteurs
étrangers
n’ont pas répondu à l’appel, et les exposants ont
trouvent leur récompense. Si tous les dantomanes de la France et de l’
étranger
prenaient un exemplaire, il me semble que le succ
’il connut son erreur, il s’occupa sans relâche de la réparation. Des
étrangers
même ont fait de cette réhabilitation leur affair
la Bourse. — Le docteur Véron et les chemins de fer. — Correspondance
étrangère
des journaux. — Procès de Sara Meyer. Procès Plas
ion des enfants, enfin, de se contenter de l’estime et du respect des
étrangers
, au lieu de leur méfiance et de leur jalousie. Pl
ent, en général, des correspondances ou des appréciations venues de l’
étranger
. On vient de découvrir que cela n’est pas régulie
ureusement bien d’autres pays que la France où les correspondants à l’
étranger
ont d’excellentes raisons pour ne pas vouloir sig
e un triste tableau qu’on aimerait à croire exagéré. Espérons que les
étrangers
ne formeront pas, d’après ces révélations de la v
squé. Vous savez que les journaux ne peuvent pas en rendre compte. UN
ÉTRANGER
. J’ai lu cela dans le Nord ; c’est très curieux.
es comptes, qui a été inculpé du délit d’entretien d’intelligence à l’
étranger
, dans le but de troubler la paix publique ou d’ex
e. UN VIEUX GÉNÉRAL DU PREMIER EMPIRE (un peu sourd) Intelligence à l’
étranger
… Avec les Chinois, sans doute… Nous n’avons pas d
pas légale. M. de Flers était le correspondant de plusieurs journaux
étrangers
, le Journal de Genève, la Gazette d’Augsbourg et
s dans le genre de celle qu’on a décernée à M. About. À ce propos, un
étranger
m’exprimait son étonnement de voir que, dans un p
n France, et, jusqu’à un certain point, nous avons raison. Les œuvres
étrangères
— surtout celles des peuples du Nord — nous parai
-nous pas tous intimement convaincus de notre supériorité ? Quant aux
étrangers
, nous ne les persuaderons jamais. Nos assemblées
entrique de consonnes que se permettent les protes à l’égard des noms
étrangers
, et au besoin j’ai devant moi le feuilleton du Jo
. Peabody, qui, pour reconnaître le bon accueil qu’il a trouvé, comme
étranger
, à Londres, il y a vingt-cinq ans, et pour justif
ivain, mais j’ose dire que cette vente eût bien étonné un bibliophile
étranger
, égaré ce soir-là dans la salle Sylvestre. Il aur
n’est plus qu’une petite ville du continent où les Japonais et autres
étrangers
s’arrêtent un instant en route pour l’Angleterre.
x intérêts mondains qui auraient trouvé leur compte à l’affluence des
étrangers
, il serait facile de leur donner satisfaction par
’y eût guère que le bâtiment qui fût prêt. Presque tous les exposants
étrangers
étaient en retard, et les Français plus que tous
été écrits en anglais, dans une langue très facile, très claire, où l’
étranger
ne se laisse que tout juste reconnaître. Tout au
toujours rare de voir un écrivain s’assimiler complétement une langue
étrangère
, mais cela est surtout curieux quand il s’agit d’
sans fruit pour leur patrie, et ils l’ont peut-être mieux servie à l’
étranger
que s’ils fussent restés courbés et résignés dans
eau-des-Fleurs, ainsi que cela se pratique trop souvent à l’égard des
étrangers
. Si je dis cela, c’est que je suis un peu jaloux
s, dépaysés, rançonnés, des hommes d’esprit réduits en leur qualité d’
étrangers
au rôle d’imbéciles sourds-muets, voient les chos
et faciles à repousser, ne vous croyez pas sans péché. À côté de ces
étrangers
qui jettent au hasard sur le papier leurs impress
çais. La moitié des frais que fait l’Angleterre en ce moment pour les
étrangers
sont faits à notre intention ; et ce désir de pla
raire. Voltaire s’enrichissait plutôt encore à l’aide de spéculations
étrangères
que par ses livres, qu’il ne négligeait pourtant
nces des auteurs, les exactions des journaux, et enfin la contrefaçon
étrangère
, ait succombé ? Car il n’y a plus de librairie en
peu près soustraite aux diverses atteintes. J’ai nommé la contrefaçon
étrangère
, et je l’ai nommée la dernière parce qu’en effet
paraît pas l’avis de beaucoup d’intéressés, et c’est à la contrefaçon
étrangère
presque uniquement qu’auteurs et éditeurs s’en so
nquante ans de lutte, nos Wilberforce, qui ont comparé la contrefaçon
étrangère
à la traite des nègres, pourront l’emporter. Mais
leurs intérêts matériels et s’y éclairer. A défaut de la contrefaçon
étrangère
qu’on ne peut atteindre, il y a des manières de c
ied d’inégalité. On sait d’ailleurs qu’en fait, lorsque des individus
étrangers
l’un à l’autre entrent en relation, ils ne se tro
paraissent pas concevoir l’idée qu’aucun droit puisse exister pour l’
étranger
, pour le sans-famille, — pour l’homme en tant qu’
els, ne pouvait le franchir. On sait assez, par sa façon de traiter l’
étranger
, que l’isolement est sa loi : c’est, par essence,
ts politiques et même religieux que les patriciens se réservaient : l’
étranger
les conquiert à son tour. La cité romaine s’étend
omaine, tant la plèbe indigène « misérable et affamée » que les races
étrangères
« barbares et sauvages ». Le peuple lui-même mépr
vances de l’esprit de la cité antique, à la fin de l’Empire romain, l’
étranger
a forcé les portes du droit, l’esclave va les for
ent ces mots se déguisèrent sous une terminaison française, comme des
étrangers
qui prennent l’habit du pays qu’ils viennent habi
i éclairaient la salle, peignit le fantôme effrayant d’une domination
étrangère
, qui voulait, disait-il, remplir l’Europe, et apr
facilité à saisir les petites teintes de ridicule qu’une circonstance
étrangère
mêle quelquefois aux grandes choses, et qui, surt
ent que les mouvements impétueux de leur âme, et qu’aucune convention
étrangère
ne se mêle chez eux aux cris de la nature. Le mau
veut encore étonner et surprendre : il joint toujours quelque chose d’
étranger
à la chose même. Ainsi, tout se dénature, et aucu
e et propre à entraîner : alors sa faiblesse même, jointe à une force
étrangère
, s’élève et devient partie de la force générale.
ns aux fers, sa noble mamelle que l’oisiveté flétrit ou que souille l’
étranger
, — c’est tout ce spectacle, amèrement beau, qui a
Bianca, ou Venise, c’est-à-dire cette divine volupté italienne que l’
étranger
du nord achète et profane comme une esclave. — Te
ton Roméo, et il repousse d’elle avec effroi toute intervention de l’
étranger
, du barbare, comme il dit, dans cette délivrance
te des coutumes, l’attiédissement de la foi et du dévouement en terre
étrangère
. Il craint pour eux l’exemple des peuples charnel
bon nombre de sévères paroles qui tombent de la bouche du poète sur l’
étranger
, sur nous autres Français aussi, accoutumés à plu
nous autres Français aussi, accoutumés à plus de louanges. Ces mots d’
étranger
, d’ennemi, d’idolâtre, synonymes pour le poète, s
89
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« IV »
éraire. On concède qu’il peut y avoir du profit à imiter les auteurs
étrangers
; mais imiter un auteur de la même langue c’est,
le romantisme représentait pour Flaubert une « véritable littérature
étrangère
». Notre auteur ne « spécifiant pas », comment un
écrivain français tel que Chateaubriand peut passer pour un écrivain
étranger
, « on ne sait que dire ». Autorités, témoignages,
it mystérieusement, depuis ce temps-là, dans la pénombre d’une langue
étrangère
, toujours d’accès plus ou moins difficile ou désa
t : « Ce fut un Dante couleur de rose ». En France, où l’on avale les
étrangers
sans les mâcher, comme des hosties, et où les enn
e l’ai dit, il réussit davantage en sa double qualité d’ennuyeux et d’
étranger
, ce valétudinaire studieux, — qui, malgré son nom
les murs de la cité : ils reconnaîtront plus aisément l’homme dans l’
étranger
. En un mot, la diminution de l’homogénéité intrin
le n’en est-elle pas, pour une part, responsable124 ? La quantité des
étrangers
avec lesquels Rome entrait en rapport l’obligeait
». Il ne nous est donc pas difficile de retrouver des frères chez les
étrangers
. La promiscuité européenne, cette « chimie des ra
ombien il faut se défier de ces sortes d’impressions, et que, pour un
étranger
, les différences entre les représentants d’un mêm
imite moins ses ancêtres, mais on imite plus ses contemporains, même
étrangers
. On imite moins de gens en tout, mais plus de gen
et se mêlent. Usages grecs ou cultes orientaux, les importations de l’
étranger
, usurpant la place des traditions familiales, mar
. Tarde, à naturaliser les importations, à donner à l’usage venu de l’
étranger
la force d’une pratique autochtone, et à nous ram
xon lui-même, longtemps grossier et barbare comme ses fidèles, jamais
étranger
, jamais indifférent à leurs sentiments et à leurs
de sa propre nature, indépendante des formes empruntées et de la sève
étrangère
qu’elle reçut ailleurs de la vieille civilisation
sous les oliviers, chargeant les esclaves des plus pénibles travaux,
étrangers
à l’empire des habitudes domestiques, les Grecs s
e du propriétaire se passe au milieu de ses champs, il ne reste point
étranger
aux joies du peuple qui les cultive ou les enviro
réjouir en commun. Comment la poésie dramatique serait-elle demeurée
étrangère
à un peuple ainsi disposé, si souvent réuni et si
premiers essais du nôtre. Mais il n’en demeurait pas moins populaire,
étranger
à toute régularité scientifique, et fidèle à l’es
de lettres, armés et fiers de la possession exclusive d’une érudition
étrangère
qui les séparait de la nation. La cour de France
s seules traductions françaises, s’introduisit comme une de ces modes
étrangères
par où quelques hommes peuvent se faire remarquer
pars, la pièce demeure mauvaise, sans réalité, sans art, complètement
étrangère
au système de Shakespeare, intéressante seulement
-être comme un reste de l’ancien usage, n’est qu’un ornement poétique
étranger
à l’action. Après Périclès, les représentations m
raison, des vices honteux soutenus avec hauteur, un honneur indocile,
étranger
aux plus simples délicatesses de la probité, une
te sans laquelle il n’y a point de comédie. Ces quatre ouvrages, plus
étrangers
que les autres comédies au système romanesque, ap
ne autre disposition, un autre aspect ; aucun incident n’est isolé ni
étranger
au fond même du drame ; aucun lien n’est léger ou
a nature lui donnait droit de participer à ces délicatesses jusque-là
étrangères
à ses habitudes, Shakespeare se sentit-il chargé,
ment de ce genre. La Restauration amena ensuite en Angleterre un goût
étranger
, que ne partageait pas toute la nation, mais qui
s, en effet, ce n’est point dans des temps passés ou chez des peuples
étrangers
à nos mœurs, c’est parmi nous et en nous-mêmes qu
ngé, c’est-à-dire averti par des formes de mœurs qui lui fussent trop
étrangères
. De là aussi l’importance d’une certaine attentio
e. En Angleterre, comme on l’a vu, le théâtre naissant fut absolument
étranger
à cet art des décorations, hommage récent rendu à
n connut également la nature ; il sentit qu’une illusion de ce genre,
étrangère
à toute erreur des sens ou de la raison, simple r
acés. Il faut que l’imagination se prête par degrés à cette situation
étrangère
, que l’âme s’y accoutume et accepte l’empire des
milieu du danger une plaisanterie peut exalter le courage. Rien n’est
étranger
à l’impression que ce qui la détruit ; elle s’ali
, pour régner à leur place, les enfants de son fils ; Athalie est une
étrangère
, soutenue sur le trône par des soldats étrangers
ls ; Athalie est une étrangère, soutenue sur le trône par des soldats
étrangers
; ennemie du Dieu qu’adore son peuple, elle l’ins
le, elle l’insulte et le bravé par la présence et la pompe d’un culte
étranger
, tandis que le culte national, sans honneurs, san
xcité, poussé par les cris des malheureux en proie aux vexations de l’
étranger
; que l’indignation patriotique et religieuse du
ises. Antiquité grecque, connaissance des langues et des littératures
étrangères
, philologie comparée, histoire reprise aux source
de toutes les Cruscas, s’il y en avait eu une pour chaque littérature
étrangère
. Voyageur et curieux infatigable, à l’âge de soix
ne faut pas, j’en conviens, s’exposer trop à laisser ses os en terre
étrangère
. J’espère que le bon Dieu voudra bien me rappeler
est le casino des professeurs et des étudiants, des bourgeois et des
étrangers
, immense collection de journaux où règne le silen
Geoffrin. V. 121…. Jamais un roi ne ment. Du milieu de ces idées si
étrangères
au génie de La Fontaine, il sort pourtant des tra
un peu bizarre, quoique la tortue y soit peinte dans un costume bien
étranger
à ses habitudes, on peut ranger cet Apologue parm
aisse entrer dans sa composition une foule d’accessoires qui lui sont
étrangers
. Rapports de position, convenances de société, ca
r quelque orage. Tout le reste est de trop. V. 35. Quand des chiens
étrangers
…. Il y a trop peu de liaison entre cette idée et
stre modèle, dont on incline le nom jusqu’à lui, que jeter un costume
étranger
sur un type équivaille à en créer un ? Chose natu
y a pas de société, il ne peut y avoir que l’expression d’une société
étrangère
. Lermontoff et Pouchkine sont des littérateurs fr
présent ni pour l’avenir, chez lequel l’aristocratie parle une langue
étrangère
, et, socialement, il n’y a à Saint-Pétersbourg qu
e hordes qui a voyagé et de badaud qui rapporte chez lui les coutumes
étrangères
. Il est des gloires à bon marché. Pierre le Grand
me sur des matieres plus utiles ? Le Pour & le Contre, le Journal
Etranger
auquel il a travaillé, donnent une idée assez fav
que dans les Relations éparses de divers Ecrivains tant Nationaux qu’
Etrangers
.
ose qu’un retour à la tradition nationale déformée par des influences
étrangères
— à l’Esprit tué par la Lettre. En ce sens, mais
sonnés jusqu’aux moelles. Nous repousserons les philtres de la sirène
étrangère
, et nous n’imiterons plus l’imprudent Ulysse, qui
où des peuples réveillés de leur sommeil séculaire par la menace de l’
Étranger
se préparent à une lutte sans merci contre nous,
enseigner une morale en action, les autres professèrent que l’art est
étranger
à toute morale. La littérature devenait une simpl
plus clairvoyante du réel. Rejetant tout système préconçu qui serait
étranger
à l’art, ne nous préoccupant ni des sciences ni d
cultivés à qui rien de ce qui s’adresse à l’intelligence ne doit être
étranger
. Chaque fois que nous voudrons introduire dans no
réservées soigneusement de tout contact avec la classe servile et les
étrangers
. Si aujourd’hui la France est un ramassis de quar
lui-même et de ses mélancolies, il en sera réduit à l’imitation de l’
étranger
ou à l’exploitation charlatanesque des pires exce
: on a perverti nos intelligences en les asservissant à des méthodes
étrangères
, en leur imposant une pensée qui n’est pas la nôt
naires. La voilà ramassée tout entière dans ce Paris de l’art que les
étrangers
ne connaissent pas, auquel ils préfèrent le Paris
ssemblées qui se tiennent chez Mmes Necker et Geoffrin qu’un mot d’un
étranger
. Quelqu’un lui proposa d’assister à un dîner où i
mblés tous les hommes célèbres dont les noms sont connus en Europe. L’
étranger
, enchanté de cette proposition, y alla ; il trouv
out le monde avait un air contraint, et l’on mourait d’ennui. Enfin l’
étranger
, impatienté de leur maussaderie, tira par la manc
ur les autres. Chose singulière ! les émigrés jugeaient très bien les
étrangers
avec qui ils étaient appelés à vivre, et ne compr
singulier contraste de gens très clairvoyants dans ce qui leur était
étranger
, et toujours aveugles dans ce qui les touchait eu
speare a grandi, Goethe s’est élevé, la connaissance des littératures
étrangères
a découvert les sources et permis de juger avec l
lle. Une autre Étude plus récente, résultat aussi d’un Cours fait à l’
étranger
, est le Corneille de M. E. Rambert55. Ces paroles
faites par un des écrivains bien informés qui vivent en présence de l’
étranger
et qui ont à soutenir tout le poids des objection
it de près, et aussi ce qui nous flatte. Nous récusons volontiers les
étrangers
, comme si, du côté de l’art, ils n’étaient pas, à
n exemple. Il y a donc malentendu. A qui la faute ? Ces jugements des
étrangers
qui nous choquent et nous scandalisent, la premiè
ar celle du bruit d’un fouet ; il semble même que de tels sons, moins
étrangers
à l’idée, la réveilleront plus sûrement dans les
ement dans la réalité psychique ou naturelle une rigueur mathématique
étrangère
aux données de l’observation. Ces faits incontest
déterminations restrictives de l’humanité ; comme telles, elles sont
étrangères
à l’idée de l’homme proprement dit, de l’homme or
c’est que le même phénomène se produit chez tous les peuples : « les
étrangers
entendent les mêmes bruits que nous dans des mots
times dont cette idée se compose logiquement elle ajoute des éléments
étrangers
, des idées accessoires et parasites, associées à
sement qu’elle est plus factice, un signe également factice, un signe
étranger
aux éléments donnés dont elle est le groupement a
à la somme de chacun d’eux ; ensuite, l’attention les dédaigne comme
étrangers
à la généralité de l’idée générale ; ils restent
est le signe ; l’organisation du groupe est parfaite quand une image
étrangère
à l’essence de l’idée lui est attachée et joue à
, le signe, est donc distincte à la conscience285, et comme le signe,
étranger
à l’idée, ne la représente pas à proprement parle
veut enrichir ou renouveler ; 2° emprunter des radicaux à des langues
étrangères
, et les particulariser au moyen des affixes de la
moyen des affixes de la langue maternelle ; 3° emprunter aux langues
étrangères
des mots tout formés, avec la nuance particulière
nd public ; et, chez les uns et les autres, ou peut dire que les mots
étrangers
sont des néologismes à l’état naissant, mais mort
te lutte plus agréables, plus naïves et plus neuves : car les idiomes
étrangers
rajeunissent les pensées et les débarrassent de c
t, Adolphe, Paris, Flammarion, « GF », 1989, p. 62-63). « les idiomes
étrangers
rajeunissent les pensées et les débarrassent de c
dée qu’on peut rapprocher de l’éloge des traductions des littératures
étrangères
dans l’article de Mme de Staël en janvier 1816 à
nous reste attribuée, soit que nous nous imaginions entendre une voix
étrangère
; si la parole du dormeur devient extérieure (dél
▲