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1 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — V. L’avare et l’étranger »
V. L’avare et l’ étranger (Haoussa) Il y avait un homme d’une avarice e
son village et s’en alla habiter à l’écart, tant il craignait que des étrangers ne vinssent lui demander l’hospitalité et partage
eur nourriture qu’après l’avoir soigneusement mesuré par poignées. Un étranger entendit railler sa ladrerie : « Aujourd’hui, aff
mari : « Maître, faut-il apporter le touho ? ». L’avare apercevant l’ étranger dit : « Pourquoi l’apporter puisqu’il n’est pas p
e parler voulait dire et se garda bien de démentir son avare époux. L’ étranger alla s’asseoir à côté du maître de la maison : « 
illes et d’herbes. C’est ce qui fait que je n’ai rien à t’offrir ». L’ étranger sortit et, par un détour, revint sur la route qui
ce dernier s’était fait apporter son touho. Tout à coup il aperçut l’ étranger qui, de nouveau, venait à lui : « Vite ! vite ! c
ui : « Vite ! vite ! cria-t-il à sa femme, enlève le touho et quand l’ étranger entrera, annonce-lui que je viens de mourir ». L’
et quand l’étranger entrera, annonce-lui que je viens de mourir ». L’ étranger arrive : « Mon mari vient de mourir, lui déclare
L’avare restait muet, comptant sur sa femme pour le retirer de là. L’ étranger se remit en chemin. Alors la femme rouvrit le tom
e tombeau et en fit sortir son mari : « En fit-il cent fois plus, cet étranger  ! s’écria l’avare, jamais il ne tâtera de mon tou
moi maintenant ». Au moment où l’avare portait les doigts au touho, l’ étranger apparut brusquement tout près de lui. L’avare pri
ac et le ventre et la sauce découlait de sa poche : « Mon hôte, dit l’ étranger , tu affirmes ne pas avoir de couscouss et voilà l
s avoir de couscouss et voilà la sauce qui suinte de ta poche ! » « — Etranger répliqua l’avare, je vais te dire la vérité ; jam
! » « — Etranger répliqua l’avare, je vais te dire la vérité ; jamais étranger , fût-ce un moutâné ndâzi145 ne mangera chez moi »
jamais étranger, fût-ce un moutâné ndâzi145 ne mangera chez moi ». L’ étranger s’éloigna. Il se rendit dans une grande forêt ple
nterré et « ne revit plus la terre »146 car, avant qu’on l’enfouît, l’ étranger à qui il avait refusé le couscouss et qui se trou
2 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre VII »
, tuteur du français. — Son rôle de chien de garde vis-à-vis des mots étrangers . — Les peuples qui imposent leur langue et les pe
les qui imposent leur langue et les peuples qui subissent les langues étrangères — Peuples et cerveaux bi-lingues. Le français, d
palais verbal, n’ait eu pour mission d’étrangler au passage les mots étrangers et d’arrêter ainsi l’invasion qui, à l’heure actu
d’assimilation qu’il a négligée en grande partie. Aujourd’hui le mot étranger qui entre dans la langue, au lieu de se fondre da
r générale, reste visible comme une tache. L’enseignement des langues étrangères nous a déjà inclinés au respect d’orthographes et
x qui imposent leur langue et ceux qui se laissent imposer une langue étrangère . La France a été longtemps le peuple de l’Europe
d’hui, ignorait volontairement les autres langues d’Europe ; tout mot étranger était pour lui du jargon et quand ce mot s’imposa
s mains maladroites dirigent la nef glorieuse. Vilipender les langues étrangères n’est pas mon but, non plus que de déprécier le g
e premier mot qui surgit à leurs lèvres. La connaissance d’une langue étrangère est en général un danger grave pour la pureté de
emment insinué qu’un bon moyen pour inculquer aux Français une langue étrangère serait de les envoyer faire leurs études à l’étra
ais une langue étrangère serait de les envoyer faire leurs études à l’ étranger . Les « petits Français » seraient remplacés en Fr
Je résumerai en un mot ma pensée : le peuple qui apprend les langues étrangères , les peuples étrangers n’apprennent plus sa langu
ma pensée : le peuple qui apprend les langues étrangères, les peuples étrangers n’apprennent plus sa langue. Mais ces considérati
er, comme je l’ai fait pour le grec, l’intrusion en français des mots étrangers , des mots anglais en particulier. 66. Et une qu
3 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — Se connaître »
Se connaître L’égotisme national et la connaissance de l’ étranger La France est, par nature, une personne content
de constater son attitude d’orgueilleuse indifférence vis-à-vis de l’ étranger , pour comprendre son instinctif dédain de tout ce
ie, de la science, de la littérature, de l’art qui se manifestent à l’ étranger , puisque la pensée française, l’industrie françai
u qu’elle avait tout à perdre et rien à gagner en étudiant les œuvres étrangères  !! Ne les trouvez-vous pas savoureuses, ces naïve
.‌ Cette horreur instinctive de la France pour tout ce qui vient de l’ étranger se synthétise dans une conception du nationalisme
e peut se résumer en cette brève formule : « Vive la France ! A bas l’ étranger  ! » On ne peut pas imaginer quelque chose de plus
os de l’opinion. Si vous insinuez timidement devant l’un d’eux, que l’ étranger « a du bon » à certains égard, que diverses prati
fois la preuve de ce que je dis là… Sur le point des relations avec l’ étranger , ne croyez donc point les décourageurs. » C’est d
r la France est dans l’étude méthodique, approfondie, impartiale de l’ étranger , en vue de se comparer aux autres contrées du glo
Il s’agit donc pour la France d’acquérir une exacte connaissance de l’ étranger . C’est à ce labeur qu’elle doit consacrer la part
égard, consiste peut-être dans l’étude des penseurs et des écrivains étrangers . Il faut remonter aux sources mêmes, c’est-à-dire
des poètes, si l’on veut pénétrer la vie des peuples. Lire les textes étrangers , les traduire et les commenter, voilà ce qui impo
it. Le goût bourgeois résiste à l’esprit universel. Traduire un poète étranger , c’est accroître la poésie nationale ; cet accroi
on qu’on veut enrichir, elle s’indigne… » La connaissance des langues étrangères est d’une nécessité vitale, puisqu’elle seule nou
t les peuples. Après la lecture des textes, l’étude directe de la vie étrangère est indispensable. Lire, c’est beaucoup, mais rie
peuples. Le voyage est une illumination ; c’est en revenant des pays étrangers que nous prenons conscience de notre propre pays.
M. Steeg, à un banquet de la Société pour la propagation des langues étrangères  : « Aujourd’hui, à moins de s’enfermer dans sa co
x du dedans, si l’on veut réussir, il est bon d’apprendre les langues étrangères . On apprend les langues étrangères pour apprendre
il est bon d’apprendre les langues étrangères. On apprend les langues étrangères pour apprendre les peuples étrangers. Le temps de
angères. On apprend les langues étrangères pour apprendre les peuples étrangers . Le temps des grandes naïvetés est passé, et il e
 ».‌ Tant que nous n’aurons pas acquis cette connaissance des peuples étrangers , nous ne nous connaîtrons pas nous-mêmes. Tant qu
sque nous saurons, sans contestation possible, ce qui se pratique à l’ étranger , il est impossible que notre vie nationale ne se
4 (1874) Premiers lundis. Tome I « Le vicomte d’Arlincourt : L’étrangère »
Le vicomte d’Arlincourt : L’ étrangère 15 janvier 1825. Au commencement du treizième s
itaire, vêtue de blanc, habitant une maison blanche : on l’appelait l’ Étrangère . Que cette infortunée, qui n’est ni femme ni vier
e de la vallée à l’héritière du château. Qu’on ne s’en étonne pas : l’ Étrangère a plus de pâleur qu’Izolette ; elle a un sourire
s parler de l’apparence de sublimité morale qu’elle présente. Bref, l’ Étrangère aime Arthur et le repousse ; Izolette délaissée p
la démence aux plus horribles crimes, et finit par mourir suicide. L’ Étrangère , ou plutôt la reine Agnès, car Philippe-Auguste l
 ; il a parlé du goût pur, universellement reconnu au vicomte par les étrangers , et a écrit en lettres italiques l’admiration de
à celle de Walter Scott ; et il a fini en signalant le but moral de l’ Étrangère . Il y a là deux contre-sens qu’il importe de rele
uerai seulement ce qu’a fait sous le rapport historique l’auteur de l’ Étrangère . La scène est au commencement du treizième siècle
dice ; Philippe-Auguste est l’Alcide français, l’Apollon de Lutèce. L’ Étrangère , accusée d’un meurtre, est traduite au tribunal d
5 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XV »
Chapitre XV I. L’ Étrangère . — II. La Princesse de Bagdad. I. L’Étrangère
Chapitre XV I. L’Étrangère. — II. La Princesse de Bagdad. I. L’ Étrangère Ce n’est point un pendant au Demi-Monde, c’est
ude que M. Alexandre Dumas vient de donner au Théâtre-Français avec l’ Étrangère . Même conception radicalement fausse des situatio
reçu par mistress Clarkson, un des premiers sujets de la troupe, une étrangère en grande représentation galante à Paris, et c’es
urg brodent son histoire à belles griffes. Mistress Clarkson, c’est l’ Étrangère , l’Inconnue, la femme de l’Apocalypse sur le fron
tre du bal accompagner, en mode mineur, ces commérages légendaires. L’ Étrangère arrive, tandis qu’on chante sa cantate, signalée
ds moqueurs ou irrités qui la visent, et s’éloigne d’un pas résolu. L’ Étrangère partie, la duchesse brise à terre la tasse où ell
nvraisemblance qu’elle contient se met à crier dès qu’on l’examine. L’ Étrangère étant ce qu’on nous a dit, comment admettre que l
obéir. Au reste, c’est surtout une rivale que la duchesse hait dans l’ Etrangère . Elle sait que Gérard l’a connue en Italie, qu’il
en soit, Catherine, rassurée par Gérard lui jurant qu’il n’aime pas l’ Étrangère , et s’engageant à ne jamais la revoir, se décide
ve ensuite, et, sans transition, à brûle-pourpoint, d’arrache-pied, l’ Étrangère lui défile sa confession en un monologue de trois
ur naturelle l’a dénoncé et fait pendre. Cette œuvre pie accomplie, l’ Étrangère a épousé Clarkson, qui s’est bénévolement content
il est le parfait modèle. Ces beaux conseils manquant leur effet ; l’ Étrangère met le feu à sa jalousie. Le petit duc n’aime pas
cette situation insoluble. Le dieu paraît, et c’est un passant aussi étranger à cette querelle d’intérieur qu’il le serait à un
r, les aveux, odieusement inutiles, que le duc fait cyniquement à cet étranger . Il débute par lui confier, pour la remettre à un
mort, comme un « petit lapin », visé, sous bois, par un braconnier. L’ Étrangère avait bien prédit. Voilà donc le dieu demandé, le
hèse ; c’était une arme à deux fins. J’allais oublier la rentrée de l’ Etrangère , absente, en sa qualité de comparse, de la mêlée
ple et solide, elle n’aurait pas marché jusqu’au bout. Il y a, dans l’ Étrangère , des scènes d’un jeu hardi et frappant, des fusée
à relier les fils décousus de l’intrigue. Le personnage parasite de l’ Étrangère ne s’incorpore pas à la pièce ; il y est plaqué.
it. Le public l’avait averti sur la femme de Claude, la victoire de l’ Étrangère reste discutée et douteuse à la troisième récidiv
ure. Pour ma part, je mets la Princesse de Bagdad fort au-dessus de l’ Étrangère , qui met en scène des situations et des personnag
, ni par la conduite de l’action, ni par la vigueur de l’exécution. L’ Étrangère a été pourtant applaudie et la Princesse de Bagda
6 (1874) Premiers lundis. Tome II « Des jugements sur notre littérature contemporaine à l’étranger. »
Des jugements sur notre littérature contemporaine à l’ étranger . 15 juin 1836. Il arrive assez fréquemment de
raine à l’étranger. 15 juin 1836. Il arrive assez fréquemment de l’ étranger des diatribes fort vives contre notre littérature
, sont plus dans le cas d’être jugés à une première vue, même par des étrangers qui ne feraient que passer. Mais un article du Qu
l’impression qu’ils reçoivent de semblables diatribes importées de l’ étranger , lorsque toutes les distinctions à faire, toutes
aquelle il y a lieu au moins de douter que celle de la compétence des étrangers à juger une littérature tout à fait contemporaine
seignements qui équivalent à une naturalisation, que peuvent dire ces étrangers , sinon que d’approchant plus ou moins et de provi
, et qui demande une comparaison attentive, éveillée et de détail, un étranger , quelque instruit et sensé qu’il soit, ne peut, d
a méprise : mais il faut l’y laisser. En causant quelquefois avec des étrangers d’esprit nouvellement débarqués et tout affamés d
ne littérature un peu moins à l’usage de ces bons et honnêtes esprits étrangers , de cette majorité de classe moyenne, de Chambre
pas si dénuée aujourd’hui. C’est en France encore (que les reviewers étrangers daignent le croire) que les ouvrages qu’on lui re
7 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre V. Le Bovarysme des collectivités : sa forme idéologique »
omme moyen du Bovarysme des collectivités. — III. Bovarysme du modèle étranger  : l’idée chrétienne et ses dérivés. — IV. L’idée
pour une société ancienne et déjà constituée la fascination du modèle étranger . La question générale que l’on traite ici exige q
n ou l’autre de ces deux foyers différents de fascination : le modèle étranger et le modèle ancestral. II Le moyen le plus
à ses propres manières d’être pour se soumettre à celles d’un groupe étranger , c’est la force armée. À la suite d’une invasion
nant sa coutume héréditaire, se conçoit selon le modèle de la coutume étrangère  ; c’est alors seulement que le groupe auquel il a
lité, prend l’aspect de l’idée générale. Sous cette forme l’influence étrangère parvient à s’imposer à une société, sans qu’un fa
e et malléable, sujette à subir des déviations du fait des impulsions étrangères . Dans le premier cas, le groupe social n’admet l’
llectivité à l’égard de ceux qui n’en font pas partie, à l’égard de l’ étranger . En même temps en effet qu’il façonnait, avec l’i
pte, sous couleur d’idée générale, les freins fabriqués par un groupe étranger  ? Le principe de modération qui, émanant de ses a
tre retranché, le nouveau principe de modération imposé par la vérité étrangère va accroître la force d’inhibition qui contraigna
sociale, est celle qui est le plus largement ouverte à l’immigration étrangère . Cet état de choses a donné lieu, à la suite du n
a tout au moins l’ignorance de la coutume nationale. Cette conception étrangère fût-elle supérieure à la coutume héréditaire, le
t qui ne sont pas appropriés à son anatomie. Le fait de l’immigration étrangère peut donc être pour la France un bénéfice : il es
protagonistes d’une religion cosmopolite les nouveau-venus, juifs ou étrangers , usent, sciemment ou non, d’une idée générale com
ir si elle est dupé du déguisement idéologique sous lequel un intérêt étranger tente de s’imposer à sa conscience. Croyant obéir
générale ne peut être autre chose que le travestissement d’un intérêt étranger qu’elle va favoriser dans des proportions inappré
parce détour qu’un groupe social, se concevant à l’image d’un modèle étranger , s’affaiblit et se ruine. La fable même peut être
r avoir subi la suggestion d’une idée générale inventée par un groupe étranger . Il convient de se demander si la fascination du
qui, enfermé dans l’intérieur de la maison, à l’abri des regards de l’ étranger , avait été sans doute, aux premiers temps élevé,
nces d’une extraordinaire gravité : par la substitution possible d’un étranger à l’enfant légitime, les ancêtres se voyaient en
8 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XVII. Rapports d’une littérature avec les littératures étrangères et avec son propre passé » pp. 444-461
Chapitre XVII. Rapports d’une littérature avec les littératures étrangères et avec son propre passé Une littérature n’est
pées antérieurement ou qui se développent simultanément dans les pays étrangers . Elle en soutient aussi à chaque époque de son ex
oque déterminée. Il faut commencer par un dénombrement exact des pays étrangers qui peuvent avoir laissé quelque trace dans les œ
e en France ; elles sont nos initiatrices ordinaires aux littératures étrangères . Il sied encore de regarder dans l’intérieur même
entre deux peuples ; il faut rechercher quels Français ont résidé à l’ étranger et quels étrangers en France ; quels ambassadeurs
 ; il faut rechercher quels Français ont résidé à l’étranger et quels étrangers en France ; quels ambassadeurs, commerçants, voya
qui portent aussi sur les anciens. Il importe de savoir quels livres étrangers sont lus, admirés, discutés, traduits, étudiés da
nement d’une précision suffisante, quand on a remarqué que tel auteur étranger fut en vogue à telle époque. Cette notion a besoi
un chef-d’œuvre dans son passage de sa langue originelle en un idiome étranger . Rien ne permet mieux de marquer les étapes que t
les suivre en tout domaine ; tout peut subir et trahir une influence étrangère  ; le jour où à Paris l’on porta des cravates à la
iations de la langue la lutte de l’esprit national contre la pression étrangère qui menace parfois de l’étouffer. Au xvie  siècle
donc plonger au cœur des écrits de tout genre, pour y saisir le genre étranger qui a pu les vivifier ou les gâter ; après quoi,
rcins ! Excès d’amour-propre et de prudence ! L’ignorance des langues étrangères , qui fut si longtemps l’apanage des Français, a e
ême assez souvent que des choses françaises lui reviennent vêtues à l’ étrangère . De même que des mots comme tunnel ou budget ont
aux dépens de notre langue. C’est avant tout l’affaire des historiens étrangers de relever ainsi ce que chaque pays peut devoir à
des concurrents.   § 2. — Un peuple n’imite pas seulement les peuples étrangers  ; il s’imite aussi lui-même ; il a beau parfois s
9 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre IX »
Naissance d’un mot. — Réformes possibles dans l’orthographe des mots étrangers . — Liste de mots anglais réformés. — Liste de mot
jardinier. C’est ainsi qu’il faut que la langue dévore tous les mots étrangers qui lui sont nécessaires, qu’elle les rende mécon
s retrouvé early dans lirlie ? Ce lirlie peut servir de type des mots étrangers qui entrent dans une langue à la fois par la paro
et l’écrire comme le prononcerait un paysan ou un ouvrier tout à fait étranger à l’anglais ou à telle autre langue. Je formulera
les uns, demeurés à la surface de la langue, ont conservé leur forme étrangère  ; les autres, en grand nombre, ont été absorbés,
orsqu’on aura un doute sur la forme française que doit revêtir le mot étranger . Si le mot se refuse à la naturalisation, il faut
10 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 29, qu’il est des païs où les ouvrages sont plûtôt apprétiez à leur valeur que dans d’autres » pp. 395-408
. Tout italien devient donc un peintre pour les tableaux d’un peintre étranger . Il plaint même, pour ainsi dire, les idées capab
res françois sont exposées. Le préjugé des françois est en faveur des étrangers où il ne s’agit pas de cuisine et de bon air, mai
st contraire aux ultramontains. Le françois suppose d’abord l’artisan étranger plus habile que son concitoïen, et il ne revient
ce. Au contraire, la prévention de l’italien est peu favorable à tout étranger qui professe les arts liberaux. Si l’italien rend
tranger qui professe les arts liberaux. Si l’italien rend justice à l’ étranger , c’est le plus tard qu’il lui est possible. Ainsi
héatre qui aïent été faites depuis le renouvellement des lettres. Les étrangers n’adoptent point les comédies et les tragédies de
ni le même respect pour les auteurs, qu’ils adoptent les nôtres. Les étrangers traduisent nos tragédies, mais ils se contentent
11 (1759) Observations sur l’art de traduire en général, et sur cet essai de traduction en particulier
ombien n’en faut-il pas pour démêler encore les finesses d’une langue étrangère  ? et qu’est-ce qu’un traducteur sans cette double
e la ressemblance est manquée. Mais comment se revêtir d’un caractère étranger , si l’on n’y est pas disposé par la nature ? Les
la pensée, sont ceux qui perdent le moins en passant dans une langue étrangère . Corneille doit donc être plus facile à traduire
le fond, et si séduisantes par la négligence même du style. Quelques étrangers les ont méprisées, n’ayant pu les traduire : en e
nc faire pour bien connaître les poètes qui ont écrit dans une langue étrangère  ? Il faut l’apprendre. Que conclure de ces réflex
ne culture ordinaire et des soins médiocres, sont préférés aux fruits étrangers qu’on a fait naître dans ce même sol avec beaucou
attachée à tous les arts qui consistent à se revêtir d’un personnage étranger . Il en est que nous avons avilis par le préjugé l
la contrainte les ait occasionnées. On se trouve quelquefois avec des étrangers de beaucoup d’esprit, qui parlent facilement et h
loient, ne soient point autorisés par l’usage. La conversation de ces étrangers , en la supposant correcte, est l’image d’une bonn
ie de l’original, et en même temps ce goût de terroir que la teinture étrangère doit lui donner. Des traductions bien faites sera
12 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre VII. La littérature française et les étrangers »
Chapitre VII La littérature française et les étrangers Fin des influences italienne et espagnole. La
s sur l’Allemagne. — 2. La vie de société en France et en Europe. Les étrangers à Paris. Les Correspondances littéraires : Melchi
angers à Paris. Les Correspondances littéraires : Melchior Grimm. Les étrangers qui écrivent en français : Frédéric II, le prince
raire et sociale au xviiie  siècle. 1. La littérature française à l’ étranger Pour les nations méridionales, d’abord, les rô
iterai qu’Horace Walpole, l’ami de Mme du Deffand. Paris attirait les étrangers , qui ne venaient pas seulement en dévorer les bea
llectuelle. Et puis il y avait les correspondances intimes : tous ces étrangers qui passaient à Paris y laissaient des amis avec
nge des idées. Jamais dans un autre siècle on n’a eu à compter tant d’ étrangers parmi les plus exquis de nos écrivains. Les lettr
valent celles de leurs correspondants français ; et il y a même trois étrangers qui ont écrit supérieurement notre langue : le pr
13 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre XI. De la géographie poétique » pp. 239-241
e usage : c’est que les anciennes nations, émigrant dans des contrées étrangères et lointaines, donnèrent des noms tirés de leur a
ns un temps où les nations, encore très sauvages, étaient fermées aux étrangers *, nous avons demandé plus haut qu’on nous passât
nt à se civiliser, ils prennent du goût pour les façons de parler des étrangers , comme pour leurs marchandises et leurs manières 
ns souvent répété, les porte à se donner l’illustration d’une origine étrangère , surtout lorsque les traditions de leurs âges bar
i de l’Arcadien Évandre. 3º Lorsque les nations remarquent des choses étrangères , qu’elles ne peuvent bien expliquer avec des mots
de leur langue, elles ont nécessairement recours aux mots des langues étrangères . 4º Enfin, les premiers peuples, incapables d’abs
on le considérait sous le rapport des limites communes avec les cités étrangères , et territorium sous le rapport de la juridiction
14 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre VI »
ans l’orthographe : l’une concerne les mots grecs ; l’autre, les mots étrangers . Les deux questions sont distinctes. Je parlerai
s étrangers. Les deux questions sont distinctes. Je parlerai des mots étrangers dans un autre chapitre. Les mots grecs imposés au
ble que l’on diminue en introduisant dans la cité verbale des figures étrangères , des voix dissonantes. Les mots grecs : il semble
t, purement utilitaire, est de rendre le français plus accessible aux étrangers  ; leurs principes sont ceux qui ont guidé jadis
aise, et si je livre à la serpe la plupart des mots grecs et des mots étrangers , c’est précisément pour leur donner la beauté qui
15 (1767) Sur l’harmonie des langues, et en particulier sur celle qu’on croit sentir dans les langues mortes
Il arriverait la même chose qu’à la musique Italienne chantée par des étrangers ou par des Italiens. Les Italiens trouvent, et av
s ou par des Italiens. Les Italiens trouvent, et avec raison, que les étrangers l’écorchent ; un Français ou un Anglais qui chant
devant eux leur musique, leur font grincer les dents ; cependant ces étrangers , tout en écorchant la musique italienne, y éprouv
le un autre à peu près semblable, que j’ai souvent entendu tenir à un étranger , homme d’esprit, établi en France depuis assez lo
finesse ne saurait être aperçue par des yeux modernes. La plupart des étrangers qui savent le français, sentent-ils le mérite de
ante, répandue par toute l’Europe ; il y a des Français partout ; les étrangers viennent en foule à Paris ; combien de secours po
de secours pour s’instruire de cette langue ? Cependant combien peu d’ étrangers qui l’écrivent avec pureté et avec élégance ? Je
croient qu’on peut faire de bons vers latins, et qui pensent que des étrangers peuvent ressusciter le siècle d’Auguste dans une
de ce talent un meilleur usage, que de l’emprisonner dans une langue étrangère  ; il a mieux aimé être le modèle des poètes franç
t dans sa diction qu’on ne pense communément : d’après cette idée, un étranger qui écrirait en français, croirait, bien faire qu
rte. Autre excellent raisonnement (1) ! C’est comme si on disait : un étranger très médiocrement versé dans la langue française,
e de nos vieux et mauvais poètes n’est pas celui de Racine ; donc cet étranger sera en état de bien écrire en français. Ménage,
eu le bonheur de posséder ces qualités en parlant une langue morte et étrangère , ne les ont-ils plus retrouvées quand ils ont has
16 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — L’inter-nationalisme »
ailleurs à considérer : l’évolution d’un mot. La signification du mot étranger a profondément évolué de l’antiquité classique ju
se servaient du même mot pour désigner les deux qualités distinctes d’ étranger et d’ennemi. Barbaros, chez les Grecs, Hostis che
Pour le petit monde hellénique, comme plus tard pour le monde romain, étranger était synonyme d’ennemi. La pensée moderne a diss
cié les deux termes autrefois confondus. Pour nous désormais, entre l’ étranger et l’ennemi, existe une différence profonde. Les
st résulté, ont eu leur contrecoup sur le sens des mots. Celui du mot étranger , entre mille autres, a évolué jusqu’à signifier u
ent établie et nettement admise de nos jours, entre les deux termes d’ étranger et d’ennemi, chaque peuple semble se comporter co
le péril. Le jour où, dans un cerveau d’homme, ce doute est né, que l’ étranger n’était peut-être pas forcément un ennemi la cons
e de Térence devient celle de nous tous, pour qui rien d’humain n’est étranger . Aujourd’hui l’homme d’un coin de terre civilisé
cun des corps sociaux, liens d’individus ou de groupes, politiquement étrangers , mais humainement solidaires, par le fait même de
moins — se suffisait à elle-même et ses relations commerciales avec l’ étranger se bornaient à un minimum d’objets de nécessité s
ationalités.‌ L’opinion vulgaire est inconsciente de ces accords. L’«  étranger  », pour elle, demeure l’ennemi ; et si deux indiv
17 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire de la littérature française à l’étranger pendant le xviiie  siècle, par M. A. Sayous » pp. 130-145
Histoire de la littérature française à l’ étranger pendant le xviiie  siècle, par M. A. Sayous17
u’il publia, il y a quelques années, sur la Littérature française à l’ étranger pendant le xviie  siècle. Nous avons à rappeler l
ure race, du milieu et du cœur de la France. Frédéric le Grand est un étranger , Français par l’éducation, qui adopte le français
rine, dont on a publié depuis peu les curieux Mémoires. Ces illustres étrangers qui choisissent le français pour leur langue litt
rope du nord et même d’une partie du Midi. Il y a encore une classe d’ étrangers qui écrivent en français, mais ceux-ci parce qu’i
es exemples de ces parfaits naturalisés. Ce ne sont plus vraiment des étrangers , ils sont de Paris (le Suisse Bezenval n’était pl
ay n’est point de Paris ? Enfin, il faut bien en convenir, il y a des étrangers qui écrivent en français du même droit que nous e
e française qui sont chez elles et en pleine terre, tout en étant à l’ étranger . La plus considérable de ces branches est la litt
ués qu'elle n’en pouvait contenir, elle en envoyait de tous côtés à l’ étranger . La patrie des La Rive, des Fictet, ne s’est pas
18 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Préface »
toire de notre littérature : l’influence qu’y ont exercée des auteurs étrangers de race, de langue, de tournure d’esprit à tout c
st venu d’abord aux écrivains nationaux qui se réclamaient de modèles étrangers . Tandis que Shakespeare et Byron restaient pour l
est mieux reconnue et complue dans les productions de certains génies étrangers que dans celles des poètes et des conteurs qu’ell
qu’ont de particulier les écrivains que nous sommes allés adopter à l’ étranger , et ce que signifient les adhésions qu’ils ont re
19 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
oint, par Dieu le tout-puissant, répondit Hagene. Je suis un guerrier étranger et d’autres chevaliers sont confiés à mes soins.
gneurs bien-aimés ont des ennemis, et pour ce motif, je ne mène aucun étranger dans ce pays. Si vous aimez à vivre, descendez vi
féroce batelier. La fureur de celui-ci redoubla contre l’orgueilleux étranger . Il asséna sur la tête de Hagene un coup de son a
il tira des cordes de son instrument des sons si doux, que les fiers étrangers remercièrent Volkêr ! Il endormit sur sa couche m
avec ses hommes. Elle avait préparé une terrible trahison contre les étrangers . Je veux vous dire comment elle se rendit au banq
ents Gunther et Hagene commirent le crime ; maintenant défendez-vous, étrangers . Vous ne pouvez en réchapper. Il faut que votre m
irent étendu mort, ils ne voulurent point épargner plus longtemps les étrangers . Dancwart cria à haute voix à tous les gens de la
us voyez bien, nobles varlets, comme il en ira avec nous. Ainsi donc, étrangers que nous sommes, défendons-nous bien. Certes nous
èles amenèrent une puissante armée devant ce bâtiment. Les serviteurs étrangers se défendirent bravement, mais à quoi bon leurs v
Les hommes d’Etzel se défendirent aussi vigoureusement. On voyait les étrangers parcourir la salle royale, hachant autour d’eux a
ulaient. Alors un effroyable tumulte s’éleva dans cette enceinte. Les étrangers se vengèrent de tout ce qui leur était arrivé. Qu
e. Je crois vraiment que la mort était liguée contre eux. Bientôt les étrangers tuèrent encore plus d’un guerrier. « Maintenant d
r les corps meurtris de ceux que leurs mains avaient tués. Les nobles étrangers étaient surveillés par leurs ennemis. Avant le so
se rendre au combat. Une épouvantable tempête se déchaîna contre les étrangers . Dancwart, le frère de Hagene, cet homme très-rap
et sauf. La terrible lutte dura jusqu’à ce que la nuit y mît fin. Les étrangers se défendirent, ainsi qu’il convient à de bons hé
nt cette violente haine, en venir à un accommodement avec nous, chefs étrangers  ? cela sera bon pour nous tous. Nous n’avons pas
ous inspirer de nous traiter amicalement. Voulez-vous nous tuer, nous étrangers , laissez-nous descendre avec vous dans la plaine.
ne nous offre. » La voûte qui couvrait la salle préserva beaucoup les étrangers , et un grand nombre parvint à échapper à la mort.
ées que jamais roi ait eues à son service. Ceux qui surveillaient les étrangers avaient bien vu que parmi eux beaucoup étaient vi
, ô illustre dame. Maintenant, par égard pour moi, vous ménagerez ces étrangers . » Elle répondit qu’elle le ferait volontiers. Al
20 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre VIII »
des jeux. — La langue de la marine. Il est indifférent que des mots étrangers figurent dans le vocabulaire s’ils sont naturalis
ançais primitifs. Si l’on descend au xixe  siècle, la figure des mots étrangers , même les plus usuels, change et se barbarise. L’
ges que peut causer à une langue devenue respectueuse, un vocabulaire étranger . L’anglais nous a fourni un grand nombre de mots
nt auquel une langue jalouse de son intégrité doit soumettre les mots étrangers . 68. Venu de l’arabe par l’italien ; peut-être
n’est pas mauvais. La tendance au néologisme est assez forte chez les étrangers parlant français et n’ayant naturellement qu’un v
21 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Salammbô par M. Gustave Flaubert. » pp. 31-51
litique sur les dangers qu’il y a pour un État à se servir de troupes étrangères , surtout quand elles sont comme celles-ci, confus
pour le conjurer, il n’avait renvoyé de Sicile en Afrique les troupes étrangères , qu’on allait licencier, que partie à partie et p
rdé le paiement de la solde sous plusieurs prétextes ; et bientôt ces étrangers , se trouvant concentrés dans Carthage, y commiren
int de s’en remettre à Giscon, ce même général qui avait commandé les étrangers en Sicile, qui savait, aussi bien qu’Hamilcar, le
sants à maintenir l’ordre ; plusieurs y périssent : dans ces cohues d’ étrangers de toute nation, il n’y avait, nous dit Polybe, q
uerre commence, la plus abominable des guerres. Les Mercenaires, tout étrangers qu’ils étaient à Cartilage, renfermaient dans leu
’alors fidèles à Carthage, Utique et Hippone-Zaryte, se livrèrent aux étrangers . Carthage elle-même se vit assiégée, serrée de pr
es et d’actions habilement ménagées, il fit si bien qu’il enferma les étrangers dans un lieu, dans une espèce de champ clos appel
22 (1809) Quelques réflexions sur la tragédie de Wallstein et sur le théâtre allemand
s ; mais l’esprit militaire, proprement dit, est devenu toujours plus étranger à l’esprit des peuples. L’esprit militaire ne peu
l’individualité peut seule inspirer de l’intérêt, surtout aux nations étrangères  ; car les Français, comme je le dirai tout à l’he
exemple de tous ceux qui ont voulu traduire en alexandrins des poëtes étrangers , prouve que ce genre de vers nécessite des circon
Il y a, en général, parmi nous, une certaine négligence de l’histoire étrangère , qui s’oppose presque entièrement à la compositio
it dénaturé le chœur des anciens. Il n’avait pas osé le laisser aussi étranger à l’action qu’il l’est dans les meilleures tragéd
avec non moins de force par l’apparition d’une troupe de personnages étrangers à l’action, et qui n’ont avec elle aucun rapport
voulu transporter sur notre théâtre des moyens empruntés des théâtres étrangers , ils ont été plus prodigues de ces moyens, plus b
de ces moyens, plus bizarres, plus exagérés dans leur usage, que les étrangers qu’ils imitaient. Je pense donc que c’est sagemen
Elles ont certainement quelques-uns des inconvénients que les nations étrangères leur reprochent. Elles circonscrivent les tragédi
n même temps superstitieux, inquiet, incertain, jaloux des succès des étrangers dans sa patrie, lors même que leurs succès favori
s une jeune fille cette exaltation, cette indépendance, d’autant plus étrangère à nos idées, qu’il ne s’y mêle aucun égarement, a
troit dans l’obstination qui refuse à comprendre l’esprit des nations étrangères . Sentir les beautés partout où elles se trouvent
23 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre II. Le Bovarysme comme fait de conscience son moyen : la notion »
tes individuels, l’image aussi des sentiments, des pensées, des actes étrangers . À première vue encore, il semble que l’apparitio
ces images qui furent projetées dans sa conscience par des activités étrangères . Il importe de remarquer qu’en naissant, l’indivi
plus grand de refléter des images de sentiments, de pensées, d’actes étrangers . Cela tient à un premier pouvoir, pouvoir d’abstr
i universelle, mais en tant qu’elle vise à reconstituer en un cerveau étranger l’image précise qui se forma en un premier cervea
e impulsion naturelle. En est-il autrement, les notions et les images étrangères sont-elles représentées dans le miroir de la cons
que de l’assaut plus ou moins grave qu’elle subit du fait des images étrangères enfermées dans la notion. Vaincue, elle en vient
24 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre X »
nnu du public et déjà démodé quand il paraît, les mots de figure trop étrangère , elle agirait dans le présent, et les formes refu
tin de scopa 116 . Livrées à elles-mêmes, soustraites aux influences étrangères ou savantes, les langues ne peuvent se déformer,
ons cru que notre parler traditionnel devait accueillir tous les mots étrangers qu’on lui présente et nous avons pris pour un per
proscrive à l’avenir tout mot grec, tout mot anglais, toutes syllabes étrangères à l’idiome, pour que, convaincu par la nécessité,
25 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 21, du choix des sujets des comedies, où il en faut mettre la scene, des comedies romaines » pp. 157-170
uand elle paroît revêtuë de moeurs, de manieres, d’usages et d’habits étrangers , que lorsqu’elle est mise, pour ainsi dire, à not
ira-t-on, ont mis la scene de la plûpart de leurs pieces dans un païs étranger par rapport aux romains pour qui ces comedies éto
les romains. Ceux qui transplantent quelqu’art que ce soit d’un païs étranger dans leur patrie, en suivent d’abord la pratique
nt ainsi la scene latine d’une espece de tyrannie que des personnages étrangers y venoient exercer. Les romains en parlant de leu
e donnoit à sa cour, et dont la memoire s’est conservée dans les païs étrangers autant que celle de ses conquêtes. Le public, qui
26 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Leur correspondance publiée par le chevalier d’Arneth »
Mme de Noailles, en l’exigeant même, sur tous les cas, ce que, comme étrangère et voulant absolument plaire à la nation, vous de
leront de vos affaires, on leur disant honnêtement qu’étant vous-même étrangère , vous ne sauriez vous charger de recommander quel
e Mercv, sera à bien des égards enchantée de Mme l’archiduchesse. Los étrangers et ceux qui ne l’ont pas vue depuis six mois sont
ntement. Comme rien de ce qui peut être utile à S. A. R. ne me paraît étranger à mes devoirs, j’assiste souvent à ses écritures,
st impartial ; deux ou trois petits mots semblent y déceler une plume étrangère , quoique tout y soit, d’ailleurs, d’une observati
ue les grands, les ministres, les ambassadeurs et ministres des Cours étrangères , et les étrangers particuliers, auxquels elle ne
ministres, les ambassadeurs et ministres des Cours étrangères, et les étrangers particuliers, auxquels elle ne dit presque jamais
grâce dans d’autres moments… » L’observateur montre la reine encore étrangère à la politique, s’abstenant d’y intervenir sérieu
son zèle et attachement pour moi. »  96. Ce pays-là : c’est donc un étranger qui écrit.
27 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — III. La tête de mort »
nt ». Et la tête répond : « C’est ma bouche qui m’a fait mourir ! » L’ étranger poursuit son chemin. Il dit au chef de village. «
er ! » Le chef envoie des hommes pour se rendre compte de la chose. L’ étranger va avec eux et leur montre la tête : « La voilà,
et elle ne nous a rien répondu. — « En ce cas, dit le chef, ramenez l’ étranger près de la tête et tuez-le à cet endroit ». On em
28 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mémoires et correspondance de Mallet du Pan, recueillis et mis en ordre par M. A. Sayous. (2 vol. in-8º, Amyot et Cherbuliez, 1851.) — II. » pp. 494-514
parfaitement connu et décrit par Mallet du Pan, qui, en sa qualité d’ étranger , était plus sensible qu’un autre aux légèretés, a
. Homme d’observation toutefois et de bon sens avant tout, absolument étranger par ses origines comme par ses habitudes d’esprit
iment tous les soldats. Nul ne veut avoir l’air d’être vaincu par des étrangers , nul n’aime ces étrangers ». Il suffit que le sol
l ne veut avoir l’air d’être vaincu par des étrangers, nul n’aime ces étrangers  ». Il suffit que le soldat se trouve en présence
ui s’arrangera avec eux. Je vous proteste que, s’il y avait un prince étranger assez riche, assez habile, assez audacieux, vous
te pas moins dans son attitude et son procédé à l’égard des ministres étrangers qui le consultent. Il paraît que quand il causait
oi ou non, cela ne vaut pas six liards ; c’est de la France, et non d’ étrangers battus, conspués, haïs, qu’il doit se faire adopt
ais qu’à la France même : ici, c’est le contraire ; il désespère de l’ étranger , et c’est pour la France qu’il écrit, c’est pour
29 (1912) L’art de lire « Chapitre III. Les livres de sentiment »
ur une heure, nous sentons aussi que notre âme à nous enveloppe l’âme étrangère qu’elle reçoit, et s’en pénètre et s’en enrichit
nous, c’est qu’une partie du subconscient, par l’effet de cette aide étrangère , est entrée dans notre conscient, c’est que nous
lus souvent que ces livres-ci fussent placés par les auteurs en terre étrangère et donnés comme des relations de voyage. D’un Jap
qui passe ; il doit avoir une foule d’idées qui me sont complètement étrangères  ; son essence lui est particulière ». Et encore n
a maintenant entre quarante ou cinquante ans — est presque absolument étranger et indifférent aux temps où il vit. Il ressemble
t pour s’indigner contre lui et pour le maudire ; je dis indifférent, étranger et qui ne le connaît pas et ne se soucie aucuneme
semble quelquefois être son disciple. Le lecteur des anciens est donc étranger à son temps sans y être hostile, si étranger à so
eur des anciens est donc étranger à son temps sans y être hostile, si étranger à son temps qu’il ne lui est pas même hostile et
30 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Amiel, Henri Frédéric (1821-1881) »
de mil (1854). — Il Penseroso (1858). — La Part du rêve (1863). — Les Étrangères (1876). — Charles le Téméraire, romancero histori
e de lui-même, de l’homme et de la vie. Et plus tard encore, dans ses Étrangères , le bruit qu’il n’avait pu faire avec ses Grains
e professeur obscur de Genève, le poète inconnu de Jour à jour et des Étrangères , est célèbre ; et il le restera, comme il l’est d
31 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 115-117
. de Fontenelle ; elle donnera une idée de sa maniere de narrer. « Un Etranger entrant dans Paris, demande à la Barriere la deme
sent nettement qu’ils n’en savent rien. Comment, reprit avec colere l’ Etranger , vous n’en savez rien ! Vous voulez donc vous moq
etenir ; on vient au secours, & l’affaire n’alla pas plus loin. L’ Etranger furieux continue son chemin, en ne cessant de rép
32 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DE LA MÉDÉE D’APOLLONIUS. » pp. 359-406
r-là au palais par une suggestion intime de Junon ; elle aperçoit les étrangers au moment où elle passe de son appartement dans c
nce en médiateur ; il essaye de disposer son grand-père en faveur des étrangers  ; il raconte les services que lui et ses frères e
devenus suspects au roi son père, fait en ceci cause commune avec les étrangers , et a déjà songé à implorer sa sœur. Mais comment
il arrive dans les chagrins, venaient l’irriter. Il lui sembla que l’ étranger se soumettait à l’épreuve, non pas tant qu’il dés
dompter ; que de là s’élevait un grand conflit entre son père et les étrangers  ; que les deux partis s’en remettaient à elle com
ut d’un coup, sans plus se soucier de ses parents, faisait choix de l’ étranger  ; qu’alors ils étaient saisis d’une immense doule
’apporte quelque grand malheur. Tout mon cœur est en suspens pour cet étranger . Qu’il aille parmi son peuple bien loin faire sa
nfants : je crains que notre père ne les fasse périr du coup avec ces étrangers . Ce sont ces horribles songes qu’à peine endormie
se, un expédient quelconque, dans la grande épreuve, en faveur de cet étranger qui lui-même en a tant besoin ? De sa part, et av
n’avoir point été frappée des flèches de Diane avant l’arrivée de cet étranger . Elle le voue à son destin, et veut au même momen
s une imprudence, leur dit-elle, de vous amener ici, tout près de ces étrangers nouvellement débarqués ; aucune femme de la ville
lle leur raconta à demi la promesse à laquelle elle s’est engagée : l’ étranger doit venir pour recevoir d’elle un charme propice
ne dira ni douceurs ni propos d’amour à un jeune garçon, s’il y a des étrangers pour témoins ! Va-t’en bien loin, ô méchant devin
où elle a, pour la première fois, aperçu du haut de son balcon le bel étranger , dit : « Il me sembla que vous vouliez me plaire,
oi ! sois heureuse, ô Chalciope, et adieu toute la maison ! Et toi, ô Étranger , que la mer ne t’a-t-elle englouti avant que tu a
33 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre II. Le mouvement romantique »
nérale de la littérature et de la langue. — 2. Origines françaises et étrangères . Influences artistiques. Circonstances favorables
e  siècle français : le romantisme leur substitue le moyen âge et les étrangers . Ainsi le romantisme sera, en premier lieu, un él
térature romantique. Aux origines françaises se joignent les origines étrangères . Ces influences, dont j’ai marqué précédemment le
et les formes de la littérature. C’étaient des traductions d’ouvrages étrangers , des recueils de chants populaires ou d’anciennes
qui n’étaient pas en général des érudits, ni très savants aux langues étrangères , eurent ainsi pour instructeurs les Guizot et les
de Nerval, leFaust de Gœthe. 1828. E. Deschamps,Études françaises et étrangères (la Cloche de Schiller, le Romancero de Rodrigue,
; la Guerre en temps de paix (1824). Préface des Études françaises et étrangères (1828). Sur la nécessité d’une prosodie. 728. 18
34 (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « De l’influence récente des littératures du nord »
x mari loyalement, Wangel lui dit : « Je te rends ta liberté ; suis l’ Étranger , si tu veux. » Mais, du moment qu’Ellida est libr
la spéculation financière  L’Ami des femmes, la Princesse Georges, l’ Étrangère , Francillon reposent sur la même conception du ma
rien est tout, venant après le reste… Ou bien, quand on accorde à ces étrangers le privilège de savoir rendre seuls « l’entour de
. Je vois que les plus savants hommes, les plus accomplis polyglottes étrangers , ne parviennent jamais à sentir comme nous la phr
ensemble les grands et les médiocres. De même le style des écrivains étrangers doit toujours nous échapper en grande partie. Je
. Or il doit y avoir, à coup sûr, quelque chose de semblable chez les étrangers . Mais précisément cela n’est pas transposable dan
ent à nos œuvres occidentales. J’ajoute encore que le réalisme de ces étrangers est plus chaste que ne fut le nôtre. L’œuvre de c
ême se passer de conclusion. En somme, on voit dans quelle mesure ces étrangers nous ont rendu service. Nous avons accueilli leur
é, une fois de plus, avec cette facilité et cette ardeur les exemples étrangers , cela n’est-il point un signe que c’est nous, en
rge sympathie humaine que nous croyons aujourd’hui découvrir chez les étrangers et qui, pourtant, a toujours été une de nos marqu
elle forme latine, moins choqués de l’absence de cette forme chez les étrangers . Cela me déplaît : car préférer décidément et sys
a me déplaît : car préférer décidément et systématiquement les œuvres étrangères , ce serait les préférer à cause de ce qu’il y a e
35 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 15, le pouvoir de l’air sur le corps humain prouvé par le caractere des nations » pp. 252-276
respirent, et de la terre sur laquelle ils sont élevez. C’est que les étrangers qui se sont habituez dans quelques païs que ce so
s. Les catalans d’aujourd’hui descendent des gots et d’autres peuples étrangers qui apporterent en Catalogne, quand ils vinrent s
ple qui l’habitoit au temps des Scipions. Il est vrai que ces peuples étrangers ont aboli l’ancienne langue. Elle a fait place à
ustrie merveilleuse pour imiter facilement et bien les inventions des étrangers . Cesar donne ce talent aux gaulois, qu’il appelle
neux d’avoir de bonnes troupes, y ont toujours entretenus des corps d’ étrangers . Les naturels du païs, qu’on prétend avoir fait d
quête par les perses a toujours été le joüet d’une poignée de soldats étrangers . Depuis Cambyses les égyptiens d’origine n’ont ja
36 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Herold, André-Ferdinand (1865-1940) »
ent, ce mois, un admirable volume sous les yeux — un écrivain fécond, étranger aux étranges scrupules de la stérilisation préméd
s nouveaux ; il ne se raconte guère lui-même ; il lui faut des thèmes étrangers à sa vie, et il en choisit même qui semblent étra
aut des thèmes étrangers à sa vie, et il en choisit même qui semblent étrangers à ses croyances ; ses reines n’en sont pas moins
37 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »
plus les timides chevreuils… Quand un guerrier reviendra des guerres étrangères et dira : J’ai vu près d’un torrent la tombe d’un
on de soleil en dorait les franges : elles brillaient comme l’or de l’ étranger . Oui, c’était la voix de mon amant : rarement son
e lui. Un barde en cheveux blancs s’avance vers nous. « D’où sont ces étrangers  ? dit-il. Ils sont nés dans un jour malheureux, c
hal : il ne prépare point des fêtes dans son palais pour recevoir les étrangers  ; mais leur sang rougit les ondes de ses torrents
s héros qui ne sont plus ! Quel est celui qui revient de la terre des étrangers , entouré de ses mille guerriers ? L’étendard de M
is de Selma. On alluma mille flambeaux que Fingal avait conquis sur l’ étranger . La fête fut préparée et la nuit se passa dans la
. Nous avons souvent traversé le torrent de Carun pour fondre sur les étrangers , nos épées revenaient teintes de leur sang, et le
ai-je la joie que j’éprouvai à la première vue de l’aimable fille des étrangers , de la belle Moïna ? » « Raconte-nous, lui dit Fi
pour Moïna fut extrême, et mon cœur nageait dans le plaisir. Un chef étranger , épris aussi de la belle Moïna, arrive au palais
ide entouré de milliers d’ennemis, quoique les braves soient absents. Étranger , tu parles avec audace à Clessamor, parce qu’il e
ges à la belle de Sorna. « Fille de la beauté, tu n’es plus. Une rive étrangère reçoit ta dépouille ; mais tu te réjouiras sur to
e avec Colgul. Les ombres de Morven ouvriront leurs salles à la jeune étrangère , lorsqu’elles te verront approcher. Au milieu des
ui, tu l’as trouvée comme je la dépeins, et cette Roscana fut mienne. Étranger , qu’as-tu fait de ma bien-aimée ? » — « Je trouva
combattrai point, dit Connan à l’âme faible, que je ne sache si cette étrangère aime notre race. Chassons le sanglier, et teignon
des enfants de la plaine. Mais tu tomberas comme l’illustre Morar ; l’ étranger sensible viendra s’asseoir et pleurer sur ta tomb
38 (1911) Enquête sur la question du latin (Les Marges)
s de se documenter entièrement, faute de connaître toutes les langues étrangères , rend éminemment désirable l’adoption d’une langu
r leurs actes, leurs discours et leurs écrits. L’art est heureusement étranger à tout leur « ail de basse cuisine ». Bien écrire
iscerner à quel point la pente s’accentue tous les jours. Les idiomes étrangers envahissent terriblement notre pauvre français, e
e française comprend invariablement un nombre exagéré de mots d’argot étranger qu’on emploie à la place de mots français existan
e nous avions été battus en 1870 parce que nous ignorions les langues étrangères . Nos enfants durant leurs études (j’ai trois gran
nent d’achever leurs études) ne sont guère préoccupés que des langues étrangères . Ils leur consacrent le meilleur de leurs efforts
ent, à quoi avait servi à leurs élèves l’enseignement de cette langue étrangère . La réponse a été celle-ci : proportion des élève
 : 1 ½ % ; — les deux langues : 0 %. Il faudrait renoncer aux langues étrangères . Alors on saurait mieux le français, pouvant lui
ue l’on trouvera le moyen de se passer de l’apprentissage des langues étrangères  ? Certes l’espéranto, qui est une langue de plus,
peu délivré du cauchemar d’apprendre durant des années les charabias étrangers  ? Et le jour où le problème serait ainsi résolu,
39 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Introduction. Origines de la littérature française — 1. Éléments et développement de la langue. »
ençale ne devra nous arrêter, comme toutes les littératures de langue étrangère , qu’autant qu’elle aura exercé quelque influence
théologiens érudits et militants, qui firent pour un temps de ce pays étranger un grand producteur de livres et de journaux fran
a civilisation française et de l’influence intellectuelle exercée à l’ étranger par nos écrivains. Dès le moyen âge, la séduction
âge, la séduction de nos idées et de nos écrits fait délaisser à des étrangers leur langue nationale pour la nuire ; le Florenti
40 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 37, que les mots de notre langue naturelle font plus d’impression sur nous que les mots d’une langue étrangere » pp. 347-350
plus que les vers françois. On ne sçauroit recuser le témoignage des étrangers à qui l’usage de la langue françoise est beaucoup
de l’eau quand il lisoit des vers françois. Enfin les françois et les étrangers , je parle de ceux qui sçavent notre langue aussi
vers latins une excellence qui ne soit pas dans les vers françois. L’ étranger qui fait plûtôt fortune dans une cour, qu’un homm
41 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 32, que malgré les critiques la réputation des poëtes que nous admirons ira toujours en s’augmentant » pp. 432-452
aux nations et dont nous avons parlé. Il est aussi rare dans les païs étrangers de trouver un cabinet sans un Moliere que sans un
s de comédiens françois qui ont des établissemens fixes dans les païs étrangers . Le suffrage de nos voisins, aussi libre et aussi
est la cause de la vogue que nos poësies peuvent avoir dans les païs étrangers . Les étrangers nous diront eux-mêmes que ce sont
e la vogue que nos poësies peuvent avoir dans les païs étrangers. Les étrangers nous diront eux-mêmes que ce sont nos poëmes et n
s. La chose est convenuë depuis long-temps. Ils parlent françois. Les étrangers se plaignent même que notre langue envahisse, pou
42 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Ernest Hello »
t Hello étonne trop, quand, de la plume qui a écrit Ludovic, les Deux étrangers , Caïn, qu’as-tu fait de ton frère ? il écrit Ève
cette énergique invention ne s’est pas épuisée en une fois. Les Deux étrangers et le Caïn, qu’as-tu fait de ton frère ? tout inf
Ludovic, n’en sont pas moins aussi d’une beauté souveraine. Les Deux étrangers ont justement ce caractère mystérieux et solennel
t que la critique pourrait hasarder, c’est d’avoir laissé un des Deux étrangers trop dans le vague de l’ombre, et de n’avoir pas
où le mystère physiologique a remplacé le mystère surnaturel des Deux étrangers … La donnée du Caïn, qu’as-tu fait de ton frère ?
43 (1898) La cité antique
blaient ; nous avons quelque peine à les considérer comme des peuples étrangers  ; c’est presque toujours nous que nous voyons en
de les étudier sans songer à nous, comme s’ils nous étaient tout fait étrangers , avec le même désintéressement et l’esprit aussi
les croyances des Italiens et des Grecs, ce n’était pas dans un monde étranger à celui-ci que l’âme allait passer sa seconde exi
es déterminées, la famille seule avait le droit d’y assister, et tout étranger en était sévèrement exclu81. On croyait que le mo
mille troublait le repos des mânes. Aussi la loi interdisait-elle à l’ étranger d’approcher d’un tombeau82. Toucher du pied, même
La loi des Hindous, comme la loi athénienne, défendait d’admettre un étranger , fût-ce un ami, au repas funèbre. Il était si néc
placé ni hors de la maison ni même près de la porte extérieure, où l’ étranger l’aurait trop bien vu. Les Grecs le plaçaient tou
crificia occulta, dit Cicéron96 ; qu’une cérémonie fût aperçue par un étranger , elle était troublée, souillée par ce seul regard
partageait avec personne et qu’il était même interdit de révéler aux étrangers . Il en était ainsi dans l’Inde : « Je suis fort c
it d’y sacrifier. Et cependant il va introduire près de son foyer une étrangère  ; avec elle il fera les cérémonies mystérieuses d
es. Admis dans une nouvelle maison, la maison paternelle lui devenait étrangère . Il n’avait plus rien de commun avec le foyer qui
ien nouveau du culte l’emportait156. L’homme devenait si complètement étranger à son ancienne famille que, s’il venait à mourir,
mancipation avait détaché du culte n’était plus agnat de son père ; l’ étranger qui avait été adopté, c’est-à-dire admis au culte
séparé nettement de tout ce qui n’est pas lui ; il ne faut pas que l’ étranger en approche au moment où les cérémonies du culte
r l’émancipation était écarté aussi de l’héritage230. Au contraire, l’ étranger qui avait été associé au culte d’une famille par
la famille et du culte. Droit d’adopter, c’est-à-dire d’introduire un étranger près du foyer domestique. Droit de désigner en mo
étaient pour son père. Si un testament était fait en sa faveur par un étranger , c’était son père et non pas luiqui recevait le l
ncêtres de tomber dans l’éternel oubli. Il avait le droit d’adopter l’ étranger , mais la religion lui défendait de le faire, s’il
montrant un autre homme : Voilà ton frère. Elle lui disait : Voilà un étranger  ; il ne peut pas participer aux actes religieux d
ienne que les membres de la famille ; or le fils de l’adultère est un étranger qui sera enseveli dans le tombeau. Tous les princ
ui son église283. Ainsi les croyances des premiers âges n’ont pas été étrangères au développement moral de cette partie de l’human
rotégeaient qu’elle et ne voulaient être invoqués que par elle. Aucun étranger ne pouvait être admis aux cérémonies religieuses.
pouvait être admis aux cérémonies religieuses. On croyait que, si un étranger avait une part de la victime ou même s’il assista
ommun à tous ceux de sa gens. » La suite du plaidoyer montre qu’aucun étranger ne pouvait être enseveli dans ce tombeau. Dans un
e association politique de plusieurs familles qui étaient à l’origine étrangères les unes aux autres ; à défaut de lien du sang, l
ssion auxgentiles, si ceux-ci avaient été les uns pour les autres des étrangers  ? Lecaractère le plus saillant et le mieux consta
tres que ceux dont on descendait véritablement ; offrir ce culte à un étranger était une impiété grave. Si donc la gens adorait
mêlent pas : chacune continue à vivre à part dans son tombeau, d’où l’ étranger est exclu. Chaque famille a aussi sa propriété, c
rs la religion domestique ne permet pas d’admettre dans le famille un étranger . Il faut, donc que par quelque moyen le serviteur
lle de l’adoption. Elle signifiait sans doute que le nouvel arrivant, étranger la veille, serait désormais un membre de la famil
membres de la phratrie, et l’on avait grande attention à ce qu’aucun étranger n’en eût une part322. Il y a des usages qui ont d
tecteurs dont elle ne voulait pas partager les bonnes grâces avec des étrangers . C’est là une pensée qui apparaît fréquemment dan
e de ces dieux de n’être adorés que par une famille et de repousser l’ étranger . Enfin les hommes devaient arriver insensiblement
er était le dieu de l’hospitalité ; c’est de sa part que venaient les étrangers , les suppliants, « tes vénérables indigents », ce
être un corps indépendant, puisqu’elle avait un culte spécial dont l’ étranger était exclu. Une fois formée, aucune famille nouv
étranger361. Cette enceinte tracée par la religion est inviolable. Ni étranger ni citoyen n’a le droit de la franchir. Sauter pa
it d’y prendre part, de même le culte du foyer public était caché aux étrangers . Nul, s’il n’était citoyen, ne pouvait assister a
tait citoyen, ne pouvait assister aux sacrifices. Le seul regard de l’ étranger souillait l’acte religieux387. Chaque cité avait
possédait en propre une divinité ne voulait pas qu’elle protégeât les étrangers , et ne permettait pas qu’elle fût adorée par eux.
que cité avait soncorps de prêtres qui ne dépendait d’aucune autorité étrangère . Entre les prêtres de deux cités il n’y avait nul
ompromettre sa religion et sa destinée, si elle l’eût laissé voir aux étrangers . Ainsi, la religion était toute locale, toute civ
t qu’eux. Chacun pouvait dire ce que, dans une tragédie d’Eschyle, un étranger dit aux Argennes : « Je ne crains pas les dieux d
ntes hécatombes416. » De là vient qu’une ville ne permettait pas aux étrangers de présenter des offrandes à ses divinités poliad
le importance, deux choses étaient nécessaires : l’une était qu’aucun étranger ne se glissât parmi les citoyens, ce qui eût trou
gardés par eux avec un très grand soin. On ne les montrait jamais aux étrangers . Révéler un rite ou une formule, c’eût été trahir
étaient tenues secrètes comme celles du culte. Elle était cachée à l’ étranger , cachée même au plébéien. Ce n’est pas parce que
n’existait pas pour l’esclave ; elle n’existait pas davantage pour l’ étranger . Nous verrons plus loin que l’étranger, domicilié
’existait pas davantage pour l’étranger. Nous verrons plus loin que l’ étranger , domicilié dans une ville, ne pouvait ni y être p
ait pas qu’aucune relation de droit pût exister. Or ni l’esclave ni l’ étranger n’avaient part à la religion de la cité. Un étran
i l’esclave ni l’étranger n’avaient part à la religion de la cité. Un étranger et un citoyen pouvaient vivre côte à côte pendant
eligion commune, pas de loi commune. Chapitre XII. Le citoyen et l’ étranger . On reconnaissait le citoyen à ce qu’il avait
s mots μετεῖναι τῶν ἱερῶν, entrer en partage des choses sacrées558. L’ étranger , au contraire, est celui qui n’a pas accès au cul
recevoir de prières et d’offrandes que du citoyen ; ils repoussent l’ étranger  ; l’entrée de leurs temples lui est interdite et
s l’acte religieux qui est offert aux dieux nationaux, le visage d’un étranger se montre aux yeux du pontife ; les auspices en s
roublés559. » Un objet sacré qui tombait momentanément aux mains d’un étranger devenait aussitôt profane ; il ne pouvait recouvr
t purifiés et tous les foyers éteints et renouvelés : le contact de l’ étranger les avait souillés561. C’est ainsi que la religio
lés561. C’est ainsi que la religion établissait entre le citoyen et l’ étranger une distinction profonde et ineffaçable562. Cette
tant qu’elle fut puissante sur les âmes, défendit de communiquer aux étrangers le droit de cité. Au temps d’Hérodote, Sparte ne
tions ! Il fallait d’abord que le peuple réuni votât l’admission de l’ étranger  ; ce n’était rien encore : il fallait que, neuf j
t de difficultés et de précautions que celui qui allait conférer à un étranger le titre de citoyen, et il s’en fallait de beauco
aire une loi nouvelle. D’où vient qu’on opposait tant d’obstacles à l’ étranger qui voulait être citoyen ? Assurément on ne craig
penser aux dieux et conserver aux sacrifices leur pureté. » Exclure l’ étranger , c’est « veiller sur les cérémonies saintes ». Ad
l’étranger, c’est « veiller sur les cérémonies saintes ». Admettre un étranger parmi les citoyens, c’est « lui donner part à la
 ; car il savait que les dieux nationaux étaient portés à repousser l’ étranger et que les sacrifices seraient peut-être altérés
altérés par la présence du nouveau venu. Le don du droit de cité à un étranger était une véritable violation des principes fonda
ait en invoquer la loi et accomplir tous les rites de la procédure. L’ étranger , au contraire, n’ayant aucune part à la religion,
6. Lorsqu’on est arrivé à sentir le besoin d’avoir une justice pour l’ étranger , il a fallu établir un tribunal exceptionnel. Rom
établir un tribunal exceptionnel. Rome avait un préteur pour juger l’ étranger (praetor peregrinus). À Athènes le juge des étran
eur pour juger l’étranger (praetor peregrinus). À Athènes le juge des étrangers a été le polémarque, c’est-à-dire le même magistr
et de toutes les relations avec l’ennemi567. Ni à Rome ni à Athènes l’ étranger ne pouvait être propriétaire568. Il ne pouvait pa
’était pas reconnu ; les enfants nés de l’union d’un citoyen avec une étrangère étaient réputés bâtards569. Il ne pouvait pas fai
r de lui571. On poussait si loin la rigueur de ce principe que, si un étranger obtenait le droit de cité romaine sans que son fi
tte époque, eût la même faveur, le fils devenait à l’égard du père un étranger et ne pouvait pas hériter de lui572. La distincti
et ne pouvait pas hériter de lui572. La distinction entre citoyen et étranger était plus forte que le lien de nature entre père
vue qu’on eût pris à tâche d’établir un système de vexation contre l’ étranger . Il n’en était rien. Athènes et Rome lui faisaien
ue la religion avait établies. Cette religion ne permettait pas que l’ étranger devînt propriétaire, parce qu’il ne pouvait pas a
r de part dans le sol religieux de la cité. Elle ne permettait ni à l’ étranger d’hériter du citoyen ni au citoyen d’hériter de l
ait ni à l’étranger d’hériter du citoyen ni au citoyen d’hériter de l’ étranger , parce que toute transmission de biens entraînait
, et qu’il était aussi impossible au citoyen de remplir le culte de l’ étranger qu’à l’étranger celui du citoyen. On pouvait accu
aussi impossible au citoyen de remplir le culte de l’étranger qu’à l’ étranger celui du citoyen. On pouvait accueillir l’étrange
l’étranger qu’à l’étranger celui du citoyen. On pouvait accueillir l’ étranger , veiller sur lui, l’estimer même, s’il était rich
ait-elle que le tombeau de l’esclave était sacré, mais que celui de l’ étranger ne l’était pas573. Pour, que l’étranger fût compt
it sacré, mais que celui de l’étranger ne l’était pas573. Pour, que l’ étranger fût compté pour quelque chose aux yeux de la loi,
’il se fit le client d’un citoyen. Rome et Athènes voulaient que tout étranger adoptât un patron574. En se mettant dans la clien
En se mettant dans la clientèle et sous la dépendance d’un citoyen, l’ étranger était rattaché par cet intermédiaire à la cité. I
ni achat, ni vente, ni contrat d’aucune espèce578. Il était devenu un étranger dans la ville. Droits politiques, religion, droit
a cité ni dans le tombeau de ses ancêtres590 ; car il était devenu un étranger . Il n’est pas surprenant que les républiques anci
rence des cultes, c’était la barrière que chaque cité élevait entre l’ étranger et ses dieux. Elle défendait à l’étranger d’entre
chaque cité élevait entre l’étranger et ses dieux. Elle défendait à l’ étranger d’entrer dans les temples de ses divinités poliad
nction principale était d’accomplir le sacrifice au nom de la cité. L’ étranger , qui n’avait pas le droit de faire le sacrifice,
croyait combattre aussi contre les dieux de l’autre cité ; ces dieux étrangers , il était permis de les détester, de les injurier
la pensée qu’on a des dieux pour soi et qu’on combat contre des dieux étrangers . Pas de merci pour l’ennemi ; la guerre est impla
el qu’il soit, vis-à-vis de l’ennemi. Il n’y a jamais de droit pour l’ étranger  ; à plus forte raison n’y en a-t-il pas quand on
s tard, quand de nouveaux plébéiens vinrent à Rome, comme ils étaient étrangers à la religion de la cité, on les établit sur l’Av
e où « le çoudra doit ignorer toujours les formules sacrées ». Il est étranger , et par conséquent sa seule présence souille le s
force de l’aristocratie. On le voit accueillir dans Rome une foule d’ étrangers , en dépit du principe religieux qui les exclut ;
trouvaient en dehors de ces cadres, soit qu’ils fussent venus de pays étrangers , soit qu’ils se fussent échappés de lagens et de
on nombreuse. Aussi les rois avaient-ils accueilli et appelé tous les étrangers , sans avoir égard à leur origine. Les guerres se
ents encore entraient dans la composition de cette classe. Beaucoup d’ étrangers affluaient à Rome, comme en un lieu que sa situat
là ni foyers, ni sacrifices, ni patrie. Nous ne quittons qu’une ville étrangère  ; aucune religion héréditaire ne nous attache à c
itaire. De même qu’un culte domestique était un patrimoine auquel nul étranger ne pouvait avoir part, le culte de la cité appart
, le polémarque qui figurait comme chef de l’armée et qui jugeait les étrangers , les six thesmothètes qui paraissaient rendre la
strats, leur faisant rendre leurs comptes, répondant aux ambassadeurs étrangers , rédigeant les instructions des ambassadeurs athé
les avait fait sortir de leur pays ? Était-ce l’invasion d’un peuple étranger , était-ce une révolution intérieure ? on l’ignore
était la race aborigène, véritables Latins ; l’autre était d’origine étrangère , et on la disait venue de Troie, avec Énée, le pr
e familles joignaient à leur nom un surnom qui rappelait leur origine étrangère  ; il y avait ainsi les Sulpicius Camerinus, les C
paraissait. Comme en Grèce, chacun s’attachait volontiers à une ville étrangère , pour faire prévaloir ses opinions ou ses intérêt
ailleurs, étaient dans les attributions de l’assemblée populaire. Les étrangers , dans leurs relations avec Rome, n’avaient donc j
emblait d’autant plus permis que Rome n’était pour personne une ville étrangère  : Sabins, Latins, Étrusques voyaient en elle une
en Romains ; mais elle ne pouvait pas assimiler toute une population étrangère à sa population, tout un territoire à son territo
maintien des institutions de la cité et la subordination à un pouvoir étranger , il y avait une contradiction, qui n’apparaît peu
’avait sur eux aucune action légale. Ses sujets étaient pour elle des étrangers  ; aussi avait-elle vis-à-vis d’eux ce pouvoir irr
imité que l’ancien droit municipal laissait au citoyen à l’égard de l’ étranger ou de l’ennemi. C’est sur ce principe que se régl
r la loi de la cité ni de s’adresser à ses tribunaux. Ils étaient des étrangers  ; la langue juridique et officielle les appelaitp
sorties de la bouche de cet homme. Pourras-tu tolérer, ô dieu, qu’un étranger vienne s’asseoir dans ton temple sacré, comme sén
it ainsi le vieux sentiment de répulsion qui séparait le citoyen de l’ étranger . Il était l’organe de l’antique loi religieuse, q
Il était l’organe de l’antique loi religieuse, qui prescrivait que l’ étranger fût détesté des hommes, parce qu’il était maudit
, droit privé, tout s’y trouvait. Rome se résignait à partager avec l’ étranger sa religion, son gouvernement, ses lois ; seuleme
nt pas pour Rome cette haine que l’on porte ordinairement à un maître étranger  ; ils l’admiraient, ils avaient pour elle de la v
ille natale. Il pouvait continuer à l’habiter, mais il y était réputé étranger  ; il n’était plus soumis aux lois de la ville, n’
par son corps, par ses biens, où la haine était obligatoire contre l’ étranger , où la notion du droit et du devoir, de la justic
es forces physiques, on commença à concevoir Dieu comme véritablement étranger , par son essence, à la nature humaine d’une part,
nciens Juifs, que le Dieu des Juifs ne voulait pas être adoré par des étrangers  ; comme les Romains et les Grecs des temps ancien
r capitolin. Le droit de pratiquer un culte avait été un privilège. L’ étranger avait été repoussé des temples ; le non-Juif n’av
adorateurs de toutes nations. Les Juifs avaient commencé à admettre l’ étranger dans leur religion, les Grecs et les Romains l’av
aces, ni les familles, ni les États. Pour ce Dieu il n’y avait plus d’ étrangers . L’étranger ne profanait plus le temple, ne souil
familles, ni les États. Pour ce Dieu il n’y avait plus d’étrangers. L’ étranger ne profanait plus le temple, ne souillait plus le
a plus la haine ; elle ne fit plus un devoir au citoyen de détester l’ étranger  ; il fut de son essence, au contraire, de lui ens
t de son essence, au contraire, de lui enseigner qu’il avait envers l’ étranger , envers l’ennemi, des devoirs de justice et même
orti de sa phratrie par suite d’une adoption, y était considéré comme étranger  ; en vain se présentait-il à chaque repas sacré,
Fragm., 10 (éd. Didot., t. II, p. 255) : « Si un homme né de parents étrangers se joint à une phratrie, tout Athénien pourra le
ait réussi à atteindre le foyer ne pouvait plus être regardé comme un étranger , il était devenu ἐφέστιος (Sophocle, Trachin., 26
ue dans l’âme humaine : la religion domestique n’est pas faite pour l’ étranger  ; par essence, elle le repousse, mais par cela mê
pour l’étranger ; par essence, elle le repousse, mais par cela même l’ étranger qui y est une fois admis est d’autant plus sacré.
l a touché le foyer, il faut de toute nécessité qu’il cesse d’être un étranger . Le même principe qui l’écartait hier exige qu’il
é trop d’importance en la présentant comme le symptôme d’une invasion étrangère dans l’Attique. Cette invasion n’est indiquée par
fort adoucies avec le temps ; on a des inscriptions qui montrent des étrangers adressant des offrandes aux divinités athéniennes
m sacris clamitabat, hostis exesto. On sait que hostis se disait de l’ étranger (Macrobe, I, 17 ; Varron, De ling. lat., V, 3 ; P
s, I, 2, 65) ; hostilis facies, dans Virgile, signifie le visage d’un étranger . 560. Digeste, liv. XI, tit. 6, 36. 561. On peu
562. Ces règles des temps antiques se sont adoucies plus tard ; les étrangers ont obtenu le droit d’entrer dans les temples de
es, Encore est-il resté certaines fêtes et certains sacrifices d’où l’ étranger a toujours été exclu ; voy. Bœckh, Corp. inscr.,
. Harpocration, v° Πολέμαρχος. 568. Xénophon, De vectigal., II, 6. L’ étranger pouvait obtenir par faveur individuelle ce que le
24. Pétrone, 57. Ulpien, III. Gaïus, 5, 16, 17. 953. Il devenait un étranger à l’égard de sa famille même, si elle n’avait pas
44 (1897) Manifeste naturiste (Le Figaro) pp. 4-5
ons la Brie et la Beauce ! Il faudrait se débarrasser de cette pensée étrangère qui encombre encore notre esprit. Après le grand
vitude spirituelle. Nous ne voulons plus la subir. Le triomphe de ces étrangers sur la littérature ethnique de nos pays nous semb
La mode nous imposa des romances, des odes, des allégories d’auteurs étrangers . Des personnes pourvues de talent eurent le desse
rûtes déplaisants ! Et, en effet, l’antipathie que l’Allemagne et les étrangers inspirent à la masse populaire, nous la possédons
45 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre IV Le Bovarysme des collectivités : sa forme imitative »
bre des individus qui le composent subit la fascination d’une coutume étrangère au lieu de subir la suggestion de la coutume prop
de la coutume héréditaire, les autres s’appliquant à imiter le modèle étranger . Cet antagonisme engendre un défaut de convergenc
-unes de ses propres aspirations pour s’attacher à un idéal en partie étranger et qui ne lui était pas entièrement accessible. S
é à l’époque de Louis XIII, là aussi, pourtant, l’imitation du modèle étranger nous opprime et cette influence va grandir. Si be
46 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre troisième. La connaissance de l’esprit — Chapitre premier. La connaissance de l’esprit » pp. 199-245
nous localisons hors de notre corps apparaissent comme des événements étrangers à nous ou comme des propriétés de corps étrangers
omme des événements étrangers à nous ou comme des propriétés de corps étrangers à nous. V. Nos événements passés, aussi bien que
— Diverses classes d’erreurs au sujet du moi. — Cas où des événements étrangers sont introduits dans l’idée du moi. — Exemples di
événements passés, présents et possibles est remplacée par une série étrangère . — Point de départ de l’illusion. — Suggestions d
s circonstances exceptionnelles pour les disjoindre ou y en insérer d’ étrangers . — Raison générale de la concordance de nos pensé
temps, une soirée d’hiver chez telle personne, tel aspect d’une ville étrangère où j’étais il y a un an. Je puis ainsi remonter t
urs façons à propos de notre moi. En premier lieu, certains matériaux étrangers peuvent s’introduire dans l’idée que nous avons d
nous ; par cette aliénation, le son nous apparaît comme un événement étranger et la couleur comme une qualité d’un corps autre
totales, où, la série de nos événements étant remplacée par une série étrangère , Pierre se croit Paul et agit conformément à sa c
esprit les divers fragments de la série totale. Si alors un fragment étranger ou une série étrangère vient s’intercaler dans la
gments de la série totale. Si alors un fragment étranger ou une série étrangère vient s’intercaler dans la place vide, le patient
énements n’aliène un de ses chaînons propres ou ne reçoive un chaînon étranger  ; que presque toujours le groupe des événements p
t qui lui appartient ou pour insérer en lui quelque pièce qui lui est étrangère . — En effet, ces transpositions sont rares ; on l
47 (1864) Corneille, Shakespeare et Goethe : étude sur l’influence anglo-germanique en France au XIXe siècle pp. -311
EUR Avant-propos Les Français sont en général peu curieux de l’ étranger . C’est la nation qui voyage le moins (à part les
es expéditions militaires) et qui étudie le plus rarement les langues étrangères . « Tout le monde, disent-ils, apprend notre langu
t purement national recouvre presqu’entièrement le fond d’importation étrangère . Mais à distance, et de l’autre côté du Rhin, on
Ce que je puis vous attester, c’est que les imitations de littérature étrangère , et particulièrement de l’Allemagne, étaient moin
nd d’Espagne de première classe en poésie1 ». Lamartine, parfaitement étranger à l’Allemagne, savait l’Italie et comprenait ses
e 1863. SAINTE-BEUVE. I Influences successives des littératures étrangères . — Comment se comporte vis-à-vis d’elles l’esprit
charmantes, en retrouvant au milieu de tant de produits, en apparence étrangers , ceux auxquels il a été habitué dès son enfance,
tantôt indépendant, plus souvent dominé par l’invasion des influences étrangères , réussit cependant à imprimer à l’ensemble de la
mission civilisatrice, s’était fait un idéal artificiel, tout à fait étranger aux idées de liberté et d’égalité qui étaient les
ation. Les Français et Corneille avec eux ne comprenaient les auteurs étrangers ou les anciens qu’à travers leur propre idéal. Il
ude, la grâce et la pureté du style. Et c’est aussi le mérite que les étrangers sont le moins capables d’apprécier. Schlegel en c
La Bruyère. En rappelant, au début de cette étude sur les influences étrangères , ce qu’était la littérature française à l’époque
des, c’était de justifier le choix de mon sujet aux yeux des lecteurs étrangers ou français, de les convaincre de l’influence rée
é restreint de notre réforme littéraire. L’influence des littératures étrangères n’a été qu’une des faces du Romantisme. Aussi con
int borner le Romantisme à l’imitation ou à l’initiation des éléments étrangers qui venaient s’y joindre. Plusieurs autres causes
les différentes branches de la science. Ces progrès d’une littérature étrangère , ces conquêtes qu’elle faisait sur les esprits ém
s littéraires. « Sont-elles nées parmi nous ? Non, ce sont des fruits étrangers  ; fruits dangereux, véritables poisons, qui ne pe
èles. Ce furent là les inconvénients et les ridicules de l’imitation étrangère , mais ce furent aussi les sources auxquels nos gr
qu’au moment où la littérature française ranimée par les littératures étrangères , réagit à son tour sur elles et leur imprima un e
e pût s’étendre, il arriva qu’on prit volontiers, dans la littérature étrangère , le manque de mesure pour de la vigueur, la licen
nde lettré, par Grimm, Helvétius et d’Holbach, l’aube d’une influence étrangère qui devait, à dater de ce moment, lancer des rayo
s nous rappelons que les Allemands adoptent bien plus volontiers, à l’ étranger , les habitudes d’esprit du pays, qu’ils ne cherch
de Staël était d’avoir osé vanter les œuvres littéraires d’une nation étrangère , et d’en avoir proposé quelques-unes comme modèle
lent d’observation de l’auteur. Les chapitres sur la Société, sur les Étrangers qui veulent imiter l’esprit français, sur l’Espri
urs, on a pu faire entrer dans la régularité française un peu de sève étrangère , les Français y ont applaudi avec transport. J.-J
piration véritable, et le souffle de la nature, l’influence d’un ciel étranger . « Je nourrissais toujours au fond du cœur les r
ière qui reproduisit en France, avec exactitude, le génie d’un auteur étranger , en conservant le caractère et le mouvement de la
, de l’autre sur un terrain renouvelé par l’importation de la culture étrangère . III M. Cousin à Berlin, et la philosophie
celle de la philosophie allemande. Comme en littérature, les éléments étrangers affluaient dans le domaine de la spéculation et t
exemple de tous ceux qui ont voulu traduire en alexandrins des poètes étrangers , prouve que ce genre de vers nécessite des circon
« Il y a en général parmi nous une certaine négligence de l’histoire étrangère , qui s’oppose presqu’entièrement à la composition
nçais, nous avons dû tourner plus particulièrement nos regards vers l’ étranger et surtout vers l’Allemagne. Nous avons vu quelle
ire et philosophique que nous avons entrepris d’étudier. Les éléments étrangers durent y jouer un rôle d’autant plus grand, que l
t ne répondait qu’au caprice du moment. Dans son horreur des éléments étrangers à la tragédie classique, Geoffroy s’attaqua même
tzebue et l’imaginaire Ossian, repoussait l’invasion des littératures étrangères  ! En citant plus particulièrement Dussault parmi
e, avec Aristophane, Ménandre, Plaute et Térence, eût été un principe étranger à l’antiquité. Quant au grotesque, les centaures,
servir à des idées incohérentes, molles et lourdes. Mais l’influence étrangère eut d’autres effets plus ou moins durables sur le
’enivrante poésie. » Certes les contes d’Hoffmann étaient tout aussi étrangers à l’esprit français que les pièces de Shakespeare
ins un changement, une nouveauté qui était la bienvenue ! Des auteurs étrangers tels que Berthold Auerbach, Henri Conscience, Jér
ases que le roman venait de parcourir sur les traces des littératures étrangères . Mais il y avait bien plus loin de la poésie fran
ons à signaler les premières imitations qui furent faites des poésies étrangères . Un classique de l’empire, Baour-Lormian, avait t
en français quelques-uns des chefs-d’œuvre poétiques des littératures étrangères . Il a imité entre autres avec un certain bonheur
core tout à fait brisées. Ce n’était pas tout de traduire les poésies étrangères , l’important était d’en saisir le ton, d’en pénét
ns aux littératures germaniques. Sous le titre d’Études françaises et étrangères il publia un recueil de poésies dont la plupart é
t une puissance qu’on ne lui aurait jamais soupçonnée, si les poésies étrangères n’étaient venues lui communiquer leurs audaces. Q
se mettre en révolte avec la création et la société. Lamartine resta étranger à ces grandes luttes de l’homme contre l’autorité
ns considérer Lamartine comme un poète entièrement exempt d’imitation étrangère . Il n’a fait qu’aspirer l’air de son époque pour
poète suisse, Étienne Eggis, seconda pendant quelque temps de sa sève étrangère les innovations des romantiques flamboyants. On l
ésie, le roman ou la critique. L’autre était l’influence des théâtres étrangers qui allait s’exercer sur un terrain tout préparé
kespeare par Letourneur, la collection des Chefs-d’Œuvre des Théâtres étrangers par Barante, Andrieux, Nodier, Villemain, de Rému
appelés les semi-romantiques, c’était aussi l’imitation des théâtres étrangers , et surtout des théâtres anglais et allemand qui
considérer comme ayant écrit sous l’influence immédiate des théâtres étrangers . Avant de se modifier entièrement, le théâtre fra
es auteurs français sans jamais réussir auprès du public. L’imitation étrangère devait produire en France un nouveau genre dramat
partement de la Guerre, avait passé sa vie à combattre les influences étrangères et tout particulièrement celle de la littérature
de soie qui dessine une jambe bien faite ; ce n’est point un vêtement étranger qu’on puisse revêtir à volonté. « Le style, dit
au-delà des frontières, elle a étudié la pensée et les mœurs des pays étrangers  ; il lui reste à accomplir dans son propre pays l
ssus leur prose insipide, sans se douter combien le vrai public reste étranger à la querelle. Je cherche avant tout à rendre sin
erche des origines de notre langue, en côtoyant le marais des langues étrangères auxquelles elle a été demander du secours quelque
, initié aux procédés des maîtres, affranchi de la tyrannie des idées étrangères , il redeviendra lui-même, il exprimera son émotio
26 août dernier, qui confère le titre de citoyen Français à plusieurs étrangers . Vous y lirez que la nation vous a placé au nombr
te allemand. LOI Qui confère le titre de citoyen français à plusieurs étrangers .   Du 26 août 1792, l’an quatrième de la liberté,
réparé l’affranchissement des peuples, ne peuvent être regardés comme étrangers par une nation que ses lumières et son courage on
t que, si cinq ans de domicile en France suffisent pour obtenir, à un étranger , le titre de citoyen français, ce titre est bien
leur sillon les moissons trop légères, S’en allèrent jadis aux terres étrangères ,       Et revinrent courbés d’épis ! Roule, lib
de citoyen français à Schiller (le sieur Gille) et à plusieurs autres étrangers . 15. On dit beaucoup de bien de celle du prince
48 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre troisième. De la sympathie et de la sociabilité dans la critique. »
t M. Taine, nous avons fait d’effort pour comprendre les littératures étrangères , pour nous replacer dans le milieu où tel chef-d’
erions comme une simple preuve d’ignorance de méconnaître les gloires étrangères  ; le nom de Byron, par exemple, a été beaucoup mo
ir des critiques qui se font si larges pour comprendre la littérature étrangère devenir tout à coup intolérants dès qu’il s’agit
e condamner au nom de tout ce qu’on excuse chez d’autres ! Une langue étrangère a ceci de bon qu’elle nous avertit constamment, p
t », verra là une « exagération burlesque ». L’étude des littératures étrangères devrait être un moyen de s’ouvrir l’esprit, non d
49 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gibbon. — I. » pp. 431-451
, il est vrai de dire que ce genre d’émotion et d’inspiration lui est étranger . Ses idées favorites de gouvernement concordent a
ur Pavilliard. Ce fut là que Gibbon, bien moins par aucune suggestion étrangère que par de nouvelles lectures, de nouveaux raison
préparé à être homme du monde par son enfance maladive, son éducation étrangère et son caractère réservé. D’ailleurs aucun Anglai
e lire ou de méditer. » Le sentiment de la nature champêtre n’est pas étranger à Gibbon ; il y a dans ses Mémoires deux ou trois
mais la plus sûre jouissance de sa vie, soit dans sa patrie, soit à l’ étranger  ». Il faut voir avec quel plaisir, qui a fait épo
à la réflexion, ces siècles barbares, ces mobiles auxquels il est si étranger ne sauraient le fixer, et il lui semble qu’il ser
s de précipitation à condamner le caractère moral et la conduite d’un étranger . » j. [1re éd.] quand il a la plume en main
50 (1824) Observations sur la tragédie romantique pp. 5-40
agédie romantique Depuis dix ans, quelques Français et beaucoup d’ étrangers ont entrepris d’abolir parmi nous un système dram
e n’est pas français, empêcher Inès de dire à son époux : Contre les étrangers ton père nous défend1, Mais si les saines doctri
perte. Qu’y a-t-il donc dans toute cette controverse ? c’est que les étrangers sont aussi envieux de la gloire éminente de notre
ou indirectement inconvenantes ; et que la féodalité, la ligue et les étrangers , Dans vos plus grands excès vous soient toujours
lorsqu’elles sont ou secondées ou tolérées par la multitude ; et les étrangers même ne réussissent pas toujours à les consommer.
quid deceat, quid non , du classique Horace qui nous a pervertis. Les étrangers mêmes contribuaient à nous égarer, car enfin il f
sins, qui nous les reprochent, ne savent pas toujours se passer. Les étrangers ne se récrient avec persévérance que contre les t
l’avait si bien prévu Voltaire, que le tableau des mœurs anciennes ou étrangères , s’il est à la fois noble et fidèle, loin de choq
lusieurs ont surpassé en fécondité les plus intarissables dramaturges étrangers . Alexandre Hardy a composé à lui seul plus de 600
51 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXIXe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe (2e partie) » pp. 161-232
suite de la mauvaise renommée que sa liaison fatale avec un séducteur étranger avait portée jusqu’aux oreilles de ce brave solda
er, et encore avec une mauvaise conscience ! si misérable d’errer à l’ étranger  ! Et d’ailleurs je ne leur échapperai pas. Faust.
ée par deux bœufs, les plus gros et les plus vigoureux de ce pays des étrangers . À côté de la voiture marchait d’un pas ferme et
us sommes aujourd’hui ; je ne suis pas encore habituée à demander à l’ étranger cette aumône qu’il donne souvent à regret et seul
e rassurent en vain ; ils lui proposent de sonder le cœur de la jeune étrangère . « Herman a à peine écouté ces paroles. Sa résol
ma mère, pour leur dire que leur fils ne s’était pas trompé et que l’ étrangère est digne d’être aimée. Laissez-moi seul. Je m’en
dans la vigne et cheminent dans l’obscurité. Herman conduit la jeune étrangère le long des escaliers aux degrés rustiques et inf
nseignements les plus touchants sur la perfection de cœur de la belle étrangère , abrégeaient l’heure à table dans les entretiens
t leurs deux amis s’étonnent de la taille et de la beauté de la jeune étrangère , qui s’accorde si bien avec celle d’Herman ; et,
Des exclamations un peu légères du père sur la beauté séduisante de l’ étrangère amenée par son fils blessent le pudique orgueil d
de pitié envers celle qui franchit le seuil de la porte d’une maison étrangère pour y servir. Le pasteur s’interpose, sans s’exp
52 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviiie entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
a nouvelle en fut portée dans les pays d’autres rois ; il donnait aux étrangers et aux siens cheval et vêtement. « Et partout où
e grandes largesses, d’où il advint qu’on vit dans le pays beaucoup d’ étrangers chevauchant avec eux. « Quatre cents porte-glaive
ncontre. « Ces guerriers au grand courage s’avancèrent vers les chefs étrangers , comme il était de droit, et reçurent les hôtes d
oncle Hagene et vous les lui ferez voir. « Les royaumes et les terres étrangères lui sont connus : s’il sait quels sont ces seigne
, dit Hagene. » Il alla vers une fenêtre, et tourna ses yeux vers les étrangers , il les examina. Leurs armes et tout leur équipem
es héros hardis et fiers. « Quand la reine vit Sîfrit, elle parla aux étrangers d’une façon courtoise : « Soyez le bienvenu en ce
er d’une main et leva le javelot. La lutte commençait. Les malheureux étrangers craignaient la fureur de Brunhilt. « Et si Sîfrit
âme faite de façon à deviner leur trahison. Plein de vertus, il était étranger à toute fausseté. Ils devaient porter la peine de
he de tilleul. Près du courant de la source, il se tenait, le superbe étranger . « Les vertus de Sîfrit étaient bien grandes. Il
ais de ses cris. « Quelqu’un de sa suite parla : « Quel peut être cet étranger  ? » Si grande était la douleur de son âme, que le
obles gens de la ville accoururent en hâte. « Ils pleurèrent avec les étrangers  ; car c’était pour eux une dure peine. Ils ignora
e purent se loger dans la ville. Ruedigêr pria ceux qui n’étaient pas étrangers de prendre des logements dans le pays d’alentour.
dons à ceux qui ne purent la voir. Plus d’un d’entre ceux-ci dit aux étrangers  : « Nous croyions que dame Kriemhilt ne possédait
ilt, à toutes les personnes qui en voulaient. « Ses amis et aussi les étrangers étaient d’humeur si généreuse qu’ils n’épargnèren
fut l’objet de grands honneurs. « Son âme se réjouit de l’arrivée des étrangers  ; de grands préparatifs étaient faits pour les re
ent elle regrettait beaucoup Helche. « La reine était bien connue des étrangers et des gens du pays qui disaient que jamais femme
-même. Il me peine fortement qu’ils nous soient si longtemps demeurés étrangers . « Si cela vous plaît, ma femme bien-aimée, j’env
À cause de leur maître, ils seront les bienvenus parmi nous. » « Les étrangers bien armés chevauchaient en ce moment devant le p
ls s’avancèrent vers le roi. Tout le palais était plein. On reçut les étrangers avec d’amicales salutations, ainsi que cela se fa
rois s’étaient aussi rendus là, car ils avaient appris l’arrivée des étrangers . Gîselhêr-l’enfant les vit avec plaisir, à cause
r, s’adressa au roi : « Vous pouvez traiter suivant votre bon plaisir étrangers et amis ; vous en avez plein pouvoir. Je ne pense
53 (1753) Essai sur la société des gens de lettres et des grands
; il ferait moins de bruit, et n’en serait peut-être que meilleur. Un étranger a fait un livre intitulé, de la charlatanerie des
flexions sur les causes de l’empressement que nous affectons pour les étrangers . Je m’écarte en cela d’autant moins de mon sujet,
tion qu’ils ont si fort à cœur. Quand on considère avec attention les étrangers transplantés parmi nous, et qu’on rapproche leurs
portantes qu’on a étudiées toute sa vie, et balbutier dans une langue étrangère parmi des sociétés dont on ne connaît ni les usag
ouvrage ; ils se flattent que la considération qu’ils témoignent aux étrangers sera payée du même prix ; que ces étrangers de re
ion qu’ils témoignent aux étrangers sera payée du même prix ; que ces étrangers de retour chez eux célébreront leurs admirateurs,
arrive enfin, on se résout à prendre patience. Quelquefois on se rend étranger soi-même à sa patrie : ou met trois cents lieues
r dans ce pays même de nouveaux ennemis. On a beau se flatter que les étrangers sont une espèce de postérité vivante dont le suff
les ou de mauvaise foi ; on ne pense pas que plus on se rapproche des étrangers , plus ils perdent ce caractère de postérité, pour
u’une nation est principalement redevable aux talents de l’estime des étrangers , et du bonheur qu’elle a d’attirer chez elle une
uvé le système du monde. C’est principalement à certains journalistes étrangers que ce reproche s’adresse (car je n’ose croire qu
sans exemple de voir ces despotes de la littérature, célébrés par les étrangers et par les Français, survivre, pour la frayeur de
s le second volume de l’Encyclopédie. 4. Pour ne parler ici que des étrangers , tous ceux qui ont connu en France M. le marquis
véritablement me flatter. » S’il est permis de joindre à l’éloge des étrangers celui des morts, qui ne saurait blesser les vivan
54 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Charles-Victor de Bonstetten. Étude biographique et littéraire, par M. Aimé Steinlen. — III » pp. 455-479
ours prises de la mythologie des Scandinaves et des Eddas ; et pour l’ étranger , même le plus alerte et le plus intelligent, il s
. Le commerce achevait d’en disparaître, l’agriculture d’y périr. Les étrangers partaient et ne revenaient plus. Le côté grandios
rnier de tous, vient tout récemment de mourir. N’oubliez pas tous les étrangers célèbres, à commencer par Byron, qui étaient et q
nt et qui sont la bonne fortune de ce lieu de passage, ces gracieuses étrangères venues du Nord, qui rompent la roideur locale et
le français, parce que presque tous ont le sentiment que ce style est étranger à Genève, où l’on manque de goût et, à peu d’exce
russe : Il ne faut pas s’étonner si les Russes préfèrent les modèles étrangers tout faits aux essais des auteurs indigènes. Tout
s les nations civilisées ont commencé par l’imitation de bons modèles étrangers . Après cette imitation, il faut franchir le pas e
coteaux du voisinage, en quête de vues nouvelles, de vieux amis, ou d’ étrangers de bonne compagnie, fraîchement installés dans qu
55 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Note sur les éléments et la formation de l’idée du moi » pp. 465-474
t la crainte de tomber ; ses jambes étaient mues comme par un ressort étranger à sa volonté ; il lui semblait constamment qu’ell
trouble était plus fort que jamais lorsqu’il entrait dans une maison étrangère . « Je ne pouvais plus, dit-il, m’orienter en la q
blait ne pas exister… Il me semblait que j’agissais par une impulsion étrangère à moi-même, automatiquement. Parfois, je me deman
uvent il me semble que je ne suis pas de ce monde ; ma voix me paraît étrangère , et, quand je vois mes camarades d’hôpital, je me
56 (1805) Mélanges littéraires [posth.]
doit être ridicule une latinité qui nous fait rire ? Certainement un étranger , peu versé dans la langue française, s’apercevrai
ais ; on serait obligé d’y parler raison, ou de se taire. Les langues étrangères dans lesquelles nous avons un grand nombre de bon
se fait, par exemple, de la langue française à Paris, ou de la langue étrangère vivante, ou de la langue morte. Dictionnaire de
une langue en assez peu de temps. En effet, il n’est point de langue étrangère que nous ne puissions apprendre, comme nous avons
is encore en proscrivant expressément les significations impropres et étrangères qu’un abus négligé peut introduire, les applicati
en renvoyant à l’article principal : c’est le moyen de faciliter aux étrangers la connaissance de la langue. Il faut enfin, pour
Il serait encore à propos, pour rendre un tel ouvrage plus utile aux étrangers , de joindre à chaque mot la manière dont il devra
omme ou, la première à Rome, la seconde à Londres ; par ce moyen, les étrangers et les Français apprendraient plus aisément la pr
ble ; il supposerait du moins un commerce assidu et raisonné avec des étrangers de toutes les nations qui parlassent bien : deux
t ne peuvent être que de simple curiosité. Indépendamment des racines étrangères d’une langue, et des racines philosophiques dont
osé de à et de bas. On peut observer que les mots composés de racines étrangères , sont plus fréquents dans notre langue, que les m
ettre la raison et le bon sens à la torture. Dictionnaire de langues étrangères mortes ou vivantes. Après le détail assez considé
ntre un dictionnaire de langue française et un dictionnaire de langue étrangère morte ou vivante ; et nous dirons de plus ce qui
i doit être observé dans ces deux espèces de dictionnaires de langues étrangères . En premier lieu, comme il n’est question ici de
premier lieu, comme il n’est question ici de dictionnaires de langues étrangères qu’en tant que ces dictionnaires servent à faire
l me semble qu’il faudrait s’y conformer dans les autres ; une langue étrangère en serait plus tôt apprise, et plus exactement su
d’en faire faire aux autres. Dans les dictionnaires de langue vivante étrangère , on observera, pour ce qui regarde la syntaxe et
s l’enfance, on y est pour l’ordinaire plus versé que dans une langue étrangère vivante que l’on apprend plus tard et plus imparf
écis et rigoureux de chaque terme, que nous le sommes dans une langue étrangère vivante ; que d’ailleurs il y a une infinité de t
orthographe de la langue dans laquelle on traduit et non de la langue étrangère . Par exemple, on sait que l’e en anglais se prono
outer sur les dictionnaires de la langue française traduits en langue étrangère , soit morte soit vivante. L’usage des premiers pe
57 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXIV. »
ct, l’invasion française de 1796 était pour l’Italie, non pas un joug étranger de plus, mais une renaissance nationale et politi
ière patrie. Le pouvoir qu’il attaquait était odieux et suranné ; les étrangers qu’il avait à combattre, les cinq armées germaniq
ieux depuis vingt-cinq ans, vit paisible et triste sous la domination étrangère , dans sa ville natale, l’illustre Manzoni ; homme
ns-nous pas honorer d’un regret et chercher encore sur quelques lyres étrangères cette inspiration poétique dont notre patrie fut
ontre l’anarchie du même cœur dont l’Espagne résistait à l’occupation étrangère . Certes, cette session législative pour les droit
ompe et de splendeur. Là ne se bornent pas les emprunts de cette muse étrangère que notre poésie nouvelle était allée chercher so
ereux de la force, dona Gomez fit entendre ce noble avis d’une bouche étrangère  : À la France, sur la translation des restes de
58 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (1re partie) » pp. 397-476
tériel. Semblables à des interprètes que nous employons dans les pays étrangers pour communiquer avec les hommes et les choses du
nois et aux longues tresses de cheveux pendantes sur ses talons, d’un étranger qui habitait depuis quelques semaines, sous un no
stées secrètes. L’hôtesse me dit qu’elle avait logé en effet ce jeune étranger peu de jours avant celui de mon arrivée au pays,
tranger peu de jours avant celui de mon arrivée au pays, mais que cet étranger , trouvant encore trop de monde et trop de bruit d
a fumée de son toit était semblable à tous ces chalets. J’y trouvai l’ étranger déguisé dont je cherchais depuis plusieurs jours
d’ange féminin, et cependant elle regardait jusqu’au fond de l’âme l’ étranger qui lui parlait de ses petits frères et de sa pet
de ces familles (peut-être dans cette famille même où je découvris l’ étranger de la Chaux-de-Fonds) que Léopold Robert avait re
r le prix de gravure à l’École des beaux-arts de Paris ; sa naissance étrangère l’exclut du concours. Bientôt l’exil politique de
il faisait de Rome, à cette époque, la Salente des arts. Le reflux d’ étrangers longtemps privés par la guerre du séjour de cette
res du pape jusque dans les campagnes d’Albano qui dominent Rome. Les étrangers , rançonnés ou enlevés dans les cavernes des monta
e, et elle posait comme modèle de beauté tragique devant les peintres étrangers  ; le peintre français Schnetz, ami de Léopold Rob
adone. Le caractère méditatif, recueilli et sauvage du jeune peintre étranger se complaisait dans la contemplation de cette inn
59 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Madame de Staël. Coppet et Weimar, par l’auteur des Souvenirs de Mme Récamier (suite et fin.) »
évention et en nous gardant d’y mêler aucune arrière-pensée politique étrangère . N’oublions pas que les hommes, y compris les fem
tations intérieures, et seuls nous en souffririons : mais les nations étrangères seraient tranquilles et dans la prospérité. « S’i
la guerre, au contraire, toute la France se réunira contre l’invasion étrangère , et si l’Empereur a un premier succès, comme il l
ors à cette possibilité, elle pouvait honorablement affecter devant l’ étranger plus d’espérance même qu’elle n’en nourrissait au
ant et intervenir alors dans une intention généreuse. Une spirituelle étrangère , la comtesse d’Albany, en correspondance avec ell
lois, une liberté, un gouvernement à eux, que sous le bon plaisir des étrangers  ; ou que leur défaite est un anéantissement total
60 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre II. Du goût, de l’urbanité des mœurs, et de leur influence littéraire et politique » pp. 414-442
des tours familiers, ou proscrire des beautés simples. En se montrant étranger à ces mœurs de sociétés, on se classait comme inf
ion, un théâtre où l’on appréciait le mérite par les données les plus étrangères à sa véritable valeur ; la société, dis-je, en Fr
t servir de guide aux François, mais comme ils en servent aux nations étrangères . Ce qui renouvelait en France le même esprit, c’é
ope. Avant la révolution, l’on avait souvent remarqué qu’un François, étranger à la société des premières classes, se faisait re
re. La politesse est le lien que la société a établi entre les hommes étrangers les uns aux autres. Il y a des vertus qui vous at
son existence par son rang, par sa naissance, par tous les avantages étrangers à sa propre valeur. Ce que j’ai dit pour les femm
61 (1892) Boileau « Chapitre VII. L’influence de Boileau » pp. 182-206
à 1680. Négligeons toutes les élections où le mérite littéraire a été étranger , ou n’a point été prépondérant. Nous verrons rece
considérer davantage ici l’influence de Boileau sur les littératures étrangères . Car cette influence est tellement inséparable de
ellement inséparable de l’influence générale de l’esprit français à l’ étranger au xviiie  siècle, que même elle s’y confond et q
aire l’histoire de celle-ci dont elle est un chapitre. L’idée que les étrangers ont eue de Boileau, et qu’ils ont traduite chacun
sans s’apercevoir que ce dernier article est prohibé par son code. L’ étranger n’a donc adopté Boileau que comme expression du g
, et elle s’est orientée vers de nouveaux principes. Les littératures étrangères et populaires ont présenté des types inconnus de
62 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre VII. Induction et déduction. — Diverses causes des faux raisonnements »
possible. Mais en laissant de côté les causes de trouble et d’erreur étrangères à la faculté même de raisonner, je ne trouve guèr
charge ; et l’on peut croire que nous agissons de même à l’égard des étrangers . Récemment, un pédant, pesant docteur, essayait d
nt l’orthographe (t la géographie, hors d’état d’apprendre une langue étrangère , libre penseur sans avoir jamais pensé, ne songea
nguer les caractères vraiment essentiels et communs des circonstances étrangères et des particularités locales. Dans tout ce trava
t raisonnable et de bon goût, manifestement absurdes les coutumes des étrangers . Il faut faire pour les opinions ce que Kant reco
63 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre premier. Table chronologique, ou préparation des matières. que doit mettre en œuvre la science nouvelle » pp. 5-23
antiquité. Même erreur chez les Chinois, qui ont fermé leur pays aux étrangers , comme le firent les Égyptiens jusqu’à Psammétiqu
r l’Égypte, ce pays si bien défendu par la nature contre une invasion étrangère . Ensuite Sésostris, avec une armée non moins nomb
eux colonnes dans le Musée de la crédulité. Les Hébreux au contraire, étrangers aux nations païennes, comme l’attestent Josèphe e
la Grèce commença à avoir quelques notions certaines sur les peuples étrangers . Deux lois changent à cette époque la constitutio
vages ; nous n’aimons point à faire le négoce et à commercer avec les étrangers . Sans doute la Providence voulait, comme l’obser
64 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « Remarques finales. Mécanique et mystique »
permette d’évoquer un souvenir. Il nous est arrivé de voir de nobles étrangers , venus de loin mais vêtus comme nous, parlant fra
is de ce côté d’autres précautions encore. Elle a interposé entre les étrangers et nous un voile habilement tissé d’ignorances, d
ite initier ses compatriotes à ce que nous appelons une « mentalité » étrangère , a pu constater chez eux une résistance instincti
onnaître. La nature ne s’y fût pas prise autrement pour faire de tout étranger un ennemi virtuel, car si une parfaite connaissan
ation de préparer une entente entre nations. La maîtrise d’une langue étrangère , en rendant possible une imprégnation de l’esprit
ire tomber d’un seul coup la prévention voulue par la nature contre l’ étranger en général. Mais nous n’avons pas à énumérer tous
ule la première, on pense à quelque compatriote. L’autre concerne les étrangers . Nous venons de dire qu’à côté des guerres accide
ne veut pas se déverser au dehors, ou s’il ne le peut pas parce que l’ étranger ferme ses portes, où trouvera-t-il sa nourriture 
ères premières pour la fabrication, elle tâchera de les emprunter à l’ étranger . Elle paiera sa dette, et recevra de plus la nour
plus la nourriture qu’elle ne trouve pas chez elle, en renvoyant à l’ étranger les produits manufacturés. Les ouvriers se trouve
es ouvriers se trouveront ainsi être des « émigrés à l’intérieur ». L’ étranger les emploie comme il l’aurait fait chez lui ; il
u peut-être ont-ils préféré rester — là où ils sont ; mais c’est de l’ étranger qu’ils dépendent. Que l’étranger n’accepte plus l
r — là où ils sont ; mais c’est de l’étranger qu’ils dépendent. Que l’ étranger n’accepte plus leurs produits, ou qu’il ne leur f
65 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre Premier »
mots de formation populaire, les mots de formation savante, les mots étrangers importés brutalement ; maison, habitation, home,
de ces vocables conquérants, fils bâtards de la Grèce ou aventuriers étrangers , sont d’une laideur intolérable et demeureront la
uveau, s’il voulait bien, à ce prix, oublier qu’il existe des langues étrangères , oublier surtout le chemin du trop fameux Jardin
66 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre VI. Autres preuves tirées de la manière dont chaque forme de la société se combine avec la précédente. — Réfutation de Bodin » pp. 334-341
lique, finissent par ignorer même ses intérêts, comme s’ils y étaient étrangers , incuriâ et ignorantiâ reipublicæ, tanquam alien
reipublicæ, tanquam alienæ . Lorsque les citoyens sont ainsi devenus étrangers à leur propre pays, il est nécessaire que les mon
ou par la ruse, les fils auraient été les instruments d’une ambition étrangère , et auraient trahi ou mis à mort leurs propres pè
67 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIIe entretien. Fior d’Aliza » pp. 177-256
éter, par des voyages sur le continent et par la pratique des langues étrangères , cette éducation soignée d’une fille unique. Elle
famille. V Cette famille, respectée et recherchée de tous les étrangers de la ville et de la campagne, devint le centre d
prières dans une chambre haute de sa maison. Il y vivait entièrement étranger aux tracas d’une maison publique, comme un ermite
promettre, soit avec les révolutionnaires, soit contre les puissances étrangères . Ce prince, encore jeune, mais habile et déjà exp
édiatrice entre les rois et les peuples, et d’empêcher les puissances étrangères d’intervenir, comme une haute police armée, à Nap
ns hérédité, d’une démocratie sans représentation, d’une aristocratie étrangère sans patriotisme, et d’un sacerdoce sans responsa
ution italienne, y agit dans ce sens patriotique et émancipateur de l’ étranger , jusqu’au moment où la fausse idée d’une unité ab
t avec une gracieuse bonté dans ce cercle étroit des nationaux et des étrangers qui venaient honorer, dans sa personne, moins la
ui-même en vers et en prose, sentiments des radicaux ou des carbonari étrangers , avec lesquels il était en relation pendant qu’il
es statues, Du long respect des temps par l’âge revêtues, En voyant l’ étranger d’un pied silencieux, Ne toucher qu’en tremblant
pût feindre de l’ignorer. Ma qualité de représentant d’une puissance étrangère me couvrait ; la qualité de réfugié politique agg
68 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre II. La parole intérieure comparée à la parole interieure »
e et par ses parents, tandis que son langage est inintelligible à des étrangers . L’explication de ces faits est facile. La parole
richir le vocabulaire par des néologismes ou des emprunts aux langues étrangères  ; nous pouvons nous exprimer à nous-mêmes la nuan
dans la langue de tous. De même, quand nous voulons parler une langue étrangère , nous commençons par penser dans notre langue, et
mande. » Pour parler « réellement bien et sans gallicismes une langue étrangère  », il faut nous habituer « à penser » directement
errompue de temps à autre par l’approbation ou la critique d’une voix étrangère et amie [ch. III, § 12]. Plus fréquemment encore,
le s’enrichit volontairement d’un grand nombre de timbres différents, étrangers à nos facultés productrices. Dans un autre cas po
on d’un syllogisme : Ce phénomène est étendu ; — or tout étendu m’est étranger  ; — donc ce phénomène n’est pas mien. Resterait s
ité ; il fait un syllogisme inverse du précédent : Ce phénomène m’est étranger  ; — or tout ce qui m’est étranger a une situation
e du précédent : Ce phénomène m’est étranger ; — or tout ce qui m’est étranger a une situation dans l’espace ; — donc ce phénomè
e leurs antécédents dans la série ; ils sont jusqu’à un certain point étrangers à cette série, dont ils sont venus déranger l’all
fois qu’ils sont employés, pour les mots et les locutions des langues étrangères , quand on commence à les apprendre. Elle a lieu é
sans doute qu’il suggère, qu’il inspire des pensées, comme une bouche étrangère et persuasive, mais c’est aussi que ses suggestio
externer = aliéner, déclarer non-moi ; extérieur = aliéné par le moi, étranger au moi, ou cru tel ; extériorité remplace les bar
que nous avons adoptée en désespoir de cause ; les termes aliéner et étranger sont excellents, mais isolés dans la langue, et n
nd soudain j’entendis une voix (était-ce moi-même ? était-ce une voix étrangère  ? et venait-elle du dedans ou du dehors ? Je ne s
69 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLXIIe entretien. Chateaubriand, (suite.) »
t de pleurs ; Et quelque jour un autre Homère Doit, au fond d’une île étrangère , Mourir aveugle et sans honneurs, « Plus heureux
mage, il a son arbre ; qu’a-t-il besoin de citations et de ressources étrangères  ? » Chateaubriand l’écouta trop tard et revint à
roupes que ces oiseaux visitent nos demeures : quelquefois deux beaux étrangers , aussi blancs que la neige, arrivent avec les fri
n secret. Une lettre qu’il reçut d’Europe, par le bureau des Missions étrangères , redoubla tellement sa tristesse, qu’il fuyait ju
yait en lui son fils aîné. Pour moi, livré de bonne heure à des mains étrangères , je fus élevé loin du toit paternel. « Mon humeur
i alors plus isolé dans ma patrie que je ne l’avais été sur une terre étrangère . Je me jetai dans le monde, un monde qui ne m’ent
seuil ; cet homme s’écria : « Hé bien ! allez-vous faire comme cette étrangère qui vint ici il y a quelques jours ? Quand ce fut
obligé de la reporter à sa voiture. » Il me fut aisé de reconnaître l’ étrangère  qui, comme moi, était venue chercher dans ces lie
ne sais quelle paix qui, en les calmant, ne semblait cependant point étrangère aux tempêtes ; c’était la lune dans une nuit orag
70 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Deschamps, Émile (1791-1871) »
1818). — Le Jeune Moraliste, poème (1826). — Les Études françaises et étrangères , avec préface de l’auteur, poésies (1828). — Romé
nouvelle ; Émile Deschamps (dans la préface des Études françaises et étrangères ) le lui prenait des mains pour ne pas le porter m
71 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Polonius, Jean = Labenski, Ksaveri Ksaverievitch (1800-1855) »
le monde des poètes fut assez vivement surpris. Rien n’y révélait un étranger  ; la langue était des plus pures, le vers ferme e
res, le vers ferme et sonore. Il n’y avait d’étrange que la signature étrangère . Que cachait-elle ? Qu’était-ce que ce nom de Pol
72 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Souvenirs d’un diplomate. La Pologne (1811-1813), par le baron Bignon. »
onner encore de plus beaux exemples, faire de plus grands sacrifices. Étranger à tout calcul personnel ; désintéressé, au point
. » C’est ainsi qu’on parle de certaines personnes quand on écrit à l’ étranger et qu’on est véridique. Cependant cette glace fon
sinage le foyer du commérage diplomatique, avait envoyé les ministres étrangers l’attendre à Berlin où il avait bien le dessein d
es aux droits et prétentions de Mme de Senfft comme femme de ministre étranger . Je n’y ferais pas trop d’attention si je ne rema
’aplomb et la mesure de l’homme d’État consommé. » Tous les ministres étrangers présents à cette scène s’empressèrent naturelleme
73 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre III. Contre-épreuve fournie par l’examen de la littérature italienne » pp. 155-182
ver les consuls de la République, tel fut le songe séculaire des rois étrangers et des patriotes italiens. De là les invasions to
squ’en 1870, attisant les convoitises, semant la discorde, appelant l’ étranger . Quand Garibaldi s’écriait : Roma o morte, il exp
; à l’époque de la Renaissance, plus d’un petit souverain, italien ou étranger , rêva d’être le « prince » invoqué par Machiavel 
i en fait le peuple des inventeurs, des précurseurs, des martyrs. — L’ étranger s’étonne de la « combinazione », la blâme sans la
ureuse chez les autres par contraste avec la réalité de la domination étrangère . Les poètes et prophètes de ce qui sera le Risorg
74 (1895) La musique et les lettres pp. 1-84
t difficile au Français, perplexe en son cas, de juger les choses à l’ étranger  ! Un tel vague, sans même la brume, je le rapport
e toujours, que me poursuit un avis à notre usage, éveillé au contact étranger  ; certes, banal, peut-être, pour cette cause, fré
acilités à la publication d’ouvrages manuscrits. L’usage n’est pas si étranger à l’Académie, dans le premier cas, du moins, que
ge, différemment.     La Taylorian Association inaugurait une suite étrangère d’auditions, qui désigne nos littérateurs. Je n’o
sur ce que j’aime ; aussi la considérable appréhension d’une attente étrangère , me ramènent on ne sait quel ancien souhait maint
es esprits, je ne sais, à leur éloge, comment les désigner, gratuits, étrangers , peut-être vains — ou littéraires.     Nulle — la
re, en route, chez un fourreur, un tapis de jaguar ou de lion, pour l’ étranger , au début et ne me présenter qu’avec ce recul, da
75 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VI. De la politique poétique » pp. 186-220
mps qu’ils cultivaient ; mais, puisqu’en vertu du droit des gens, les étrangers étaient capables du domaine civil, les plébéiens
2. La seconde division fut celle de civis, citoyen, et hostis, hôte, étranger , ennemi ; les premières cités se composaient des
spitalier des peuples héroïques que nous avons observé plus haut. Les étrangers étaient à leurs yeux d’éternels ennemis, et ils f
l’ancienne Germanie. Un passage précieux de Thucydide prouve que les étrangers étaient considérés comme des brigands. Jusqu’à so
brigands ou des pirates, en prenant sans doute ce mot dans le sens d’ étrangers . Nous retrouvons cette coutume chez toutes les na
, cum hoste venito 75. Les peuples civilisés eux-mêmes n’admettent d’ étrangers que ceux qui ont obtenu une permission expresse d
ernelle des modernes, qui leur donne en toute chose cette délicatesse étrangère à l’antiquité. — II. Les épouses doivent s’achete
76 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 385-387
e jugement qu’ont porté de son travail nos Savans & ceux des pays étrangers . L’habile Editeur a conféré les principaux Manusc
de Pline de la Bibliotheque du Roi & de plusieurs autres des pays étrangers , & a profité des notes que le docte M. Huet a
77 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIVe entretien. Littérature politique. Machiavel (3e partie) » pp. 415-477
e, les invasions, les conquêtes, l’anarchie, les dominations diverses étrangères , les Grecs de Byzance, qui avaient transporté à B
e gagnerait l’Italie à cette résurrection de toutes ces vice-royautés étrangères , dans une terre dont le charme attire tous les av
lanais allemand ? Proie successive de tous les ambitieux indigènes ou étrangers qui ont dépecé cette magnifique plaine de l’Itali
qu’après l’introduction des troupes mercenaires sous les condottieri étrangers ou indigènes que ces républiques, opprimées par l
es d’État, par lesquels l’Italie vit tout entière dans la bouche de l’ étranger , les noms de Dante, de Machiavel, de Boccace, de
ajorité des citoyens. Que s’ensuit-il encore ? C’est qu’aucune nation étrangère , autrichienne, française ou piémontaise, n’a le d
e les doigts de la maison de Savoie. L’Italie a besoin de protecteurs étrangers et intéressés à son indépendance, et non d’un maî
nvenances de son pontificat spirituel ; aucune main armée, profane et étrangère , interposée entre les souverains et les peuples,
78 (1860) Cours familier de littérature. X « LXe entretien. Suite de la littérature diplomatique » pp. 401-463
nder si la liberté apportée à la pointe des baïonnettes ou des piques étrangères est bien la liberté ou la servitude. « Ce million
it et cause, si cela lui convient, pour toute nation qu’une puissance étrangère voudrait contraindre ou opprimer dans son libre d
ue envoyés par moi dans les États de Bade. Aucun de ces gouvernements étrangers n’eut à accuser la république de ces fuites de ga
ivile, au contraire, portée, formulée, encouragée par un gouvernement étranger contre des gouvernements avec lesquels ce gouvern
ement étranger contre des gouvernements avec lesquels ce gouvernement étranger n’est pas en guerre, cette guerre civile-là n’a p
dis que la France ne se laisserait jamais dicter sa politique par des étrangers , et que c’était aux Polonais de ressusciter la Po
tte vallée des morts, pour protester contre leur annexion à des races étrangères , demandez-leur s’ils trouveraient bon que Bretons
s peuples conquis sont des droits, les soulèvements artificiels par l’ étranger sont des crimes : nous ne ferons jamais la diplom
79 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le duc de Rohan — II » pp. 316-336
a patrie, il conspire contre sa grandeur et fait cause commune avec l’ étranger . Je voudrais, dans ce rapide exposé et dans l’app
forçait d’introduire à La Rochelle, conducteur et pilote obstiné de l’ étranger en ces parages, toute sa conduite en ces années é
roi d’Angleterre (c’est tout simple) et avec ses coreligionnaires à l’ étranger , soit avec le duc de Savoie, soit même avec le ro
ir pu le sentir, d’avoir été l’allié naturel et comme nécessaire de l’ étranger , de quiconque était alors l’ennemi de la patrie,
Croire qu’il s’embarquerait dans ses grands desseins de combinaisons étrangères en laissant La Rochelle ouverte à l’Anglais et en
» Y aura-t-il un État dans l’État, un allié naturel et permanent de l’ étranger parmi nous, un port et une porte ouverte aux flan
80 (1874) Premiers lundis. Tome I « A. de Lamartine : Réception à l’Académie Française »
umière et la noble beauté. Échappant au tourbillon du monde parisien, étranger à toute coterie, fidèle à ses mystérieuses pensée
la société : c’était en effet un véritable événement littéraire. Tout étranger à la littérature active et militante que soit tou
puis une parole facile, abondante, harmonieuse ; une manière de style étrangère à toute affectation, à toute enflure ; un laisser
81 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Seconde Partie. De l’Éloquence. — Éloquence du barreau. » pp. 193-204
pas non plus en entendre parler. Elles lui parurent presque toujours étrangères à un plaidoyer ; d’autant plus qu’elles n’ont pas
l’économie. Ils recommandèrent qu’on ne les fît point dans une langue étrangère , à moins qu’il ne s’agît d’un texte ou d’une loi
ix anciennes & nouvelles ; loix païennes & chrétiennes ; loix étrangères & loix du royaume. Ce champ est assez vaste p
82 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre cinquième. La Bible et Homère. — Chapitre III. Parallèle de la Bible et d’Homère. — Termes de comparaison. »
Homère, des femmes, et quelquefois la fille même du roi, conduisent l’ étranger au bain. On le parfume, on lui donne à laver dans
ie, et l’abondance a bientôt chassé la faim. Le repas fini, on prie l’ étranger de raconter son histoire. Enfin, à son départ, on
des régions entre leurs tombeaux. Remarquez que l’hôte inconnu est un étranger chez Homère, et un voyageur dans la Bible. Quelle
83 (1863) Causeries parisiennes. Première série pp. -419
pas trop que de les appliquer tous les deux. Sous le régime actuel l’ étranger , le provincial même, qui est Français après tout,
jourd’hui, beaucoup d’œuvres de mérite sont achetées et expédiées à l’ étranger pendant l’intervalle des expositions, et se dérob
prodigalités les plus incroyables de ce genre sur le compte de nobles étrangers . Cela me confirme dans une idée que j’ai toujours
ent anglais dans la forme, très français dans le fond, et où l’accent étranger se faisait sentir tout juste assez pour conserver
. Tenons-nous en garde. Après les ténors manchots et les tragédiennes étrangères , nous pourrions bien en venir aux peintres borgne
es journalistes de mon pays. Il n’est pas un incident de la politique étrangère , pas un crime domestique, pas une opération finan
de ministre, un discours public, ou la lettre d’un correspondant à l’ étranger , je suis sûr d’y récolter le trente-huit millioni
française n’est pas si répandue qu’on le dit, et qu’il est encore des étrangers qui n’auront pas pu rire à nos dépens. Enfin, l’a
vre dont l’esprit populaire auquel on en appelle, parce qu’il reste «  étranger à la lutte des partis », pourrait seul se content
la lutte des partis », pourrait seul se contenter, parce qu’il reste étranger aussi à la philosophie de l’histoire. J’admets, p
n masque viril : « Je suis femme et Parisienne, et rien de ce qui est étranger ne me paraît tout à fait humain. » Les Lettres p
Arnould est mort, il y a huit mois à peine, professeur de littérature étrangère à la Faculté des lettres de Paris, et c’est après
ureux qui sont allés se parer ailleurs, eux aussi, de ce beau titre d’ étranger dont notre civilisation moderne a si singulièreme
sation moderne a si singulièrement altéré la signification. Jadis, un étranger , c’était un infortuné qu’on plaignait et qu’on re
bre que les serfs indigènes parmi lesquels il promène sa curiosité. L’ étranger n’a ni bureau, ni travail, ni service. Il s’endor
siront un jour, mais pour le moment ils sont oubliés. En sa qualité d’ étranger , il n’a qu’un devoir : employer son temps et jete
t après lui qu’un peu d’or. En retour de tout ce qu’il aura appris, l’ étranger n’aura rien enseigné, car on ne lui aura rien dem
t la cité hospitalière par excellence, la seule ville du monde où les étrangers reçoivent un accueil vraiment cordial. Quelques c
commune patrie », quitte à se dire entre eux que Paris est infesté d’ étrangers , et que les boulevards en sont empoisonnés. Ce se
ander en quoi consiste la cordialité de notre accueil. Sans doute les étrangers en France ne sont soumis à aucune vexation dont l
elle qui écrit sur la porte de certaines boutiques : Entrée libre ? L’ étranger , lui, ne se fait pas faute d’interroger. Aussi qu
n journaliste : « Que je suis donc aise de vous rencontrer ! disait l’ étranger , vous allez me mettre au courant de l’état de l’e
je m’aperçois que toutes ces visites donnent lieu, dans les journaux étrangers , à des commentaires où la méfiance et la crainte
réussi, sous de certains rapports, comme on l’espérait. Les visiteurs étrangers n’ont pas répondu à l’appel, et les exposants ont
trouvent leur récompense. Si tous les dantomanes de la France et de l’ étranger prenaient un exemplaire, il me semble que le succ
’il connut son erreur, il s’occupa sans relâche de la réparation. Des étrangers même ont fait de cette réhabilitation leur affair
la Bourse. — Le docteur Véron et les chemins de fer. — Correspondance étrangère des journaux. — Procès de Sara Meyer. Procès Plas
ion des enfants, enfin, de se contenter de l’estime et du respect des étrangers , au lieu de leur méfiance et de leur jalousie. Pl
ent, en général, des correspondances ou des appréciations venues de l’ étranger . On vient de découvrir que cela n’est pas régulie
ureusement bien d’autres pays que la France où les correspondants à l’ étranger ont d’excellentes raisons pour ne pas vouloir sig
e un triste tableau qu’on aimerait à croire exagéré. Espérons que les étrangers ne formeront pas, d’après ces révélations de la v
squé. Vous savez que les journaux ne peuvent pas en rendre compte. UN ÉTRANGER . J’ai lu cela dans le Nord ; c’est très curieux.
es comptes, qui a été inculpé du délit d’entretien d’intelligence à l’ étranger , dans le but de troubler la paix publique ou d’ex
e. UN VIEUX GÉNÉRAL DU PREMIER EMPIRE (un peu sourd) Intelligence à l’ étranger … Avec les Chinois, sans doute… Nous n’avons pas d
pas légale. M. de Flers était le correspondant de plusieurs journaux étrangers , le Journal de Genève, la Gazette d’Augsbourg et
s dans le genre de celle qu’on a décernée à M. About. À ce propos, un étranger m’exprimait son étonnement de voir que, dans un p
n France, et, jusqu’à un certain point, nous avons raison. Les œuvres étrangères — surtout celles des peuples du Nord — nous parai
-nous pas tous intimement convaincus de notre supériorité ? Quant aux étrangers , nous ne les persuaderons jamais. Nos assemblées
entrique de consonnes que se permettent les protes à l’égard des noms étrangers , et au besoin j’ai devant moi le feuilleton du Jo
. Peabody, qui, pour reconnaître le bon accueil qu’il a trouvé, comme étranger , à Londres, il y a vingt-cinq ans, et pour justif
ivain, mais j’ose dire que cette vente eût bien étonné un bibliophile étranger , égaré ce soir-là dans la salle Sylvestre. Il aur
n’est plus qu’une petite ville du continent où les Japonais et autres étrangers s’arrêtent un instant en route pour l’Angleterre.
x intérêts mondains qui auraient trouvé leur compte à l’affluence des étrangers , il serait facile de leur donner satisfaction par
’y eût guère que le bâtiment qui fût prêt. Presque tous les exposants étrangers étaient en retard, et les Français plus que tous
été écrits en anglais, dans une langue très facile, très claire, où l’ étranger ne se laisse que tout juste reconnaître. Tout au
toujours rare de voir un écrivain s’assimiler complétement une langue étrangère , mais cela est surtout curieux quand il s’agit d’
sans fruit pour leur patrie, et ils l’ont peut-être mieux servie à l’ étranger que s’ils fussent restés courbés et résignés dans
eau-des-Fleurs, ainsi que cela se pratique trop souvent à l’égard des étrangers . Si je dis cela, c’est que je suis un peu jaloux
s, dépaysés, rançonnés, des hommes d’esprit réduits en leur qualité d’ étrangers au rôle d’imbéciles sourds-muets, voient les chos
et faciles à repousser, ne vous croyez pas sans péché. À côté de ces étrangers qui jettent au hasard sur le papier leurs impress
çais. La moitié des frais que fait l’Angleterre en ce moment pour les étrangers sont faits à notre intention ; et ce désir de pla
84 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « DE LA LITTÉRATURE INDUSTRIELLE. » pp. 444-471
raire. Voltaire s’enrichissait plutôt encore à l’aide de spéculations étrangères que par ses livres, qu’il ne négligeait pourtant
nces des auteurs, les exactions des journaux, et enfin la contrefaçon étrangère , ait succombé ? Car il n’y a plus de librairie en
peu près soustraite aux diverses atteintes. J’ai nommé la contrefaçon étrangère , et je l’ai nommée la dernière parce qu’en effet
paraît pas l’avis de beaucoup d’intéressés, et c’est à la contrefaçon étrangère presque uniquement qu’auteurs et éditeurs s’en so
nquante ans de lutte, nos Wilberforce, qui ont comparé la contrefaçon étrangère à la traite des nègres, pourront l’emporter. Mais
leurs intérêts matériels et s’y éclairer. A défaut de la contrefaçon étrangère qu’on ne peut atteindre, il y a des manières de c
85 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre II. Réalité des idées égalitaires »
ied d’inégalité. On sait d’ailleurs qu’en fait, lorsque des individus étrangers l’un à l’autre entrent en relation, ils ne se tro
paraissent pas concevoir l’idée qu’aucun droit puisse exister pour l’ étranger , pour le sans-famille, — pour l’homme en tant qu’
els, ne pouvait le franchir. On sait assez, par sa façon de traiter l’ étranger , que l’isolement est sa loi : c’est, par essence,
ts politiques et même religieux que les patriciens se réservaient : l’ étranger les conquiert à son tour. La cité romaine s’étend
omaine, tant la plèbe indigène « misérable et affamée » que les races étrangères « barbares et sauvages ». Le peuple lui-même mépr
vances de l’esprit de la cité antique, à la fin de l’Empire romain, l’ étranger a forcé les portes du droit, l’esclave va les for
86 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVIII. Des obstacles qui avaient retardé l’éloquence parmi nous ; de sa renaissance, de sa marche et de ses progrès. »
ent ces mots se déguisèrent sous une terminaison française, comme des étrangers qui prennent l’habit du pays qu’ils viennent habi
i éclairaient la salle, peignit le fantôme effrayant d’une domination étrangère , qui voulait, disait-il, remplir l’Europe, et apr
facilité à saisir les petites teintes de ridicule qu’une circonstance étrangère mêle quelquefois aux grandes choses, et qui, surt
ent que les mouvements impétueux de leur âme, et qu’aucune convention étrangère ne se mêle chez eux aux cris de la nature. Le mau
veut encore étonner et surprendre : il joint toujours quelque chose d’ étranger à la chose même. Ainsi, tout se dénature, et aucu
e et propre à entraîner : alors sa faiblesse même, jointe à une force étrangère , s’élève et devient partie de la force générale.
87 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « AUGUSTE BARBIER, Il Pianto, poëme, 2e édition » pp. 235-242
ns aux fers, sa noble mamelle que l’oisiveté flétrit ou que souille l’ étranger , — c’est tout ce spectacle, amèrement beau, qui a
Bianca, ou Venise, c’est-à-dire cette divine volupté italienne que l’ étranger du nord achète et profane comme une esclave. — Te
ton Roméo, et il repousse d’elle avec effroi toute intervention de l’ étranger , du barbare, comme il dit, dans cette délivrance
88 (1874) Premiers lundis. Tome II « Adam Mickiewicz. Le Livre des pèlerins polonais. »
te des coutumes, l’attiédissement de la foi et du dévouement en terre étrangère . Il craint pour eux l’exemple des peuples charnel
bon nombre de sévères paroles qui tombent de la bouche du poète sur l’ étranger , sur nous autres Français aussi, accoutumés à plu
nous autres Français aussi, accoutumés à plus de louanges. Ces mots d’ étranger , d’ennemi, d’idolâtre, synonymes pour le poète, s
89 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « IV »
éraire.‌ On concède qu’il peut y avoir du profit à imiter les auteurs étrangers  ; mais imiter un auteur de la même langue c’est,
le romantisme représentait pour Flaubert une « véritable littérature étrangère  ». Notre auteur ne « spécifiant pas », comment un
écrivain français tel que Chateaubriand peut passer pour un écrivain étranger , « on ne sait que dire ». Autorités, témoignages,
90 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Leopardi »
it mystérieusement, depuis ce temps-là, dans la pénombre d’une langue étrangère , toujours d’accès plus ou moins difficile ou désa
t : « Ce fut un Dante couleur de rose ». En France, où l’on avale les étrangers sans les mâcher, comme des hosties, et où les enn
e l’ai dit, il réussit davantage en sa double qualité d’ennuyeux et d’ étranger , ce valétudinaire studieux, — qui, malgré son nom
91 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre II. La qualité des unités sociales. Homogénéité et hétérogénéité »
les murs de la cité : ils reconnaîtront plus aisément l’homme dans l’ étranger . En un mot, la diminution de l’homogénéité intrin
le n’en est-elle pas, pour une part, responsable124 ? La quantité des étrangers avec lesquels Rome entrait en rapport l’obligeait
». Il ne nous est donc pas difficile de retrouver des frères chez les étrangers . La promiscuité européenne, cette « chimie des ra
ombien il faut se défier de ces sortes d’impressions, et que, pour un étranger , les différences entre les représentants d’un mêm
imite moins ses ancêtres, mais on imite plus ses contemporains, même étrangers . On imite moins de gens en tout, mais plus de gen
et se mêlent. Usages grecs ou cultes orientaux, les importations de l’ étranger , usurpant la place des traditions familiales, mar
. Tarde, à naturaliser les importations, à donner à l’usage venu de l’ étranger la force d’une pratique autochtone, et à nous ram
92 (1864) Études sur Shakespeare
xon lui-même, longtemps grossier et barbare comme ses fidèles, jamais étranger , jamais indifférent à leurs sentiments et à leurs
de sa propre nature, indépendante des formes empruntées et de la sève étrangère qu’elle reçut ailleurs de la vieille civilisation
sous les oliviers, chargeant les esclaves des plus pénibles travaux, étrangers à l’empire des habitudes domestiques, les Grecs s
e du propriétaire se passe au milieu de ses champs, il ne reste point étranger aux joies du peuple qui les cultive ou les enviro
réjouir en commun. Comment la poésie dramatique serait-elle demeurée étrangère à un peuple ainsi disposé, si souvent réuni et si
premiers essais du nôtre. Mais il n’en demeurait pas moins populaire, étranger à toute régularité scientifique, et fidèle à l’es
de lettres, armés et fiers de la possession exclusive d’une érudition étrangère qui les séparait de la nation. La cour de France
s seules traductions françaises, s’introduisit comme une de ces modes étrangères par où quelques hommes peuvent se faire remarquer
pars, la pièce demeure mauvaise, sans réalité, sans art, complètement étrangère au système de Shakespeare, intéressante seulement
-être comme un reste de l’ancien usage, n’est qu’un ornement poétique étranger à l’action. Après Périclès, les représentations m
raison, des vices honteux soutenus avec hauteur, un honneur indocile, étranger aux plus simples délicatesses de la probité, une
te sans laquelle il n’y a point de comédie. Ces quatre ouvrages, plus étrangers que les autres comédies au système romanesque, ap
ne autre disposition, un autre aspect ; aucun incident n’est isolé ni étranger au fond même du drame ; aucun lien n’est léger ou
a nature lui donnait droit de participer à ces délicatesses jusque-là étrangères à ses habitudes, Shakespeare se sentit-il chargé,
ment de ce genre. La Restauration amena ensuite en Angleterre un goût étranger , que ne partageait pas toute la nation, mais qui
s, en effet, ce n’est point dans des temps passés ou chez des peuples étrangers à nos mœurs, c’est parmi nous et en nous-mêmes qu
ngé, c’est-à-dire averti par des formes de mœurs qui lui fussent trop étrangères . De là aussi l’importance d’une certaine attentio
e. En Angleterre, comme on l’a vu, le théâtre naissant fut absolument étranger à cet art des décorations, hommage récent rendu à
n connut également la nature ; il sentit qu’une illusion de ce genre, étrangère à toute erreur des sens ou de la raison, simple r
acés. Il faut que l’imagination se prête par degrés à cette situation étrangère , que l’âme s’y accoutume et accepte l’empire des
milieu du danger une plaisanterie peut exalter le courage. Rien n’est étranger à l’impression que ce qui la détruit ; elle s’ali
, pour régner à leur place, les enfants de son fils ; Athalie est une étrangère , soutenue sur le trône par des soldats étrangers 
ls ; Athalie est une étrangère, soutenue sur le trône par des soldats étrangers  ; ennemie du Dieu qu’adore son peuple, elle l’ins
le, elle l’insulte et le bravé par la présence et la pompe d’un culte étranger , tandis que le culte national, sans honneurs, san
xcité, poussé par les cris des malheureux en proie aux vexations de l’ étranger  ; que l’indignation patriotique et religieuse du
93 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « M. Viguier »
ises. Antiquité grecque, connaissance des langues et des littératures étrangères , philologie comparée, histoire reprise aux source
de toutes les Cruscas, s’il y en avait eu une pour chaque littérature étrangère . Voyageur et curieux infatigable, à l’âge de soix
ne faut pas, j’en conviens, s’exposer trop à laisser ses os en terre étrangère . J’espère que le bon Dieu voudra bien me rappeler
est le casino des professeurs et des étudiants, des bourgeois et des étrangers , immense collection de journaux où règne le silen
94 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre dixième. »
Geoffrin. V. 121…. Jamais un roi ne ment. Du milieu de ces idées si étrangères au génie de La Fontaine, il sort pourtant des tra
un peu bizarre, quoique la tortue y soit peinte dans un costume bien étranger à ses habitudes, on peut ranger cet Apologue parm
aisse entrer dans sa composition une foule d’accessoires qui lui sont étrangers . Rapports de position, convenances de société, ca
r quelque orage. Tout le reste est de trop. V. 35. Quand des chiens étrangers …. Il y a trop peu de liaison entre cette idée et
95 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « L’empire russe depuis le congrès de vienne »
stre modèle, dont on incline le nom jusqu’à lui, que jeter un costume étranger sur un type équivaille à en créer un ? Chose natu
y a pas de société, il ne peut y avoir que l’expression d’une société étrangère . Lermontoff et Pouchkine sont des littérateurs fr
présent ni pour l’avenir, chez lequel l’aristocratie parle une langue étrangère , et, socialement, il n’y a à Saint-Pétersbourg qu
e hordes qui a voyagé et de badaud qui rapporte chez lui les coutumes étrangères . Il est des gloires à bon marché. Pierre le Grand
96 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 555-559
me sur des matieres plus utiles ? Le Pour & le Contre, le Journal Etranger auquel il a travaillé, donnent une idée assez fav
que dans les Relations éparses de divers Ecrivains tant Nationaux qu’ Etrangers .  
97 (1903) La renaissance classique pp. -
ose qu’un retour à la tradition nationale déformée par des influences étrangères — à l’Esprit tué par la Lettre. En ce sens, mais
sonnés jusqu’aux moelles. Nous repousserons les philtres de la sirène étrangère , et nous n’imiterons plus l’imprudent Ulysse, qui
où des peuples réveillés de leur sommeil séculaire par la menace de l’ Étranger se préparent à une lutte sans merci contre nous,
enseigner une morale en action, les autres professèrent que l’art est étranger à toute morale. La littérature devenait une simpl
plus clairvoyante du réel. Rejetant tout système préconçu qui serait étranger à l’art, ne nous préoccupant ni des sciences ni d
cultivés à qui rien de ce qui s’adresse à l’intelligence ne doit être étranger . Chaque fois que nous voudrons introduire dans no
réservées soigneusement de tout contact avec la classe servile et les étrangers . Si aujourd’hui la France est un ramassis de quar
lui-même et de ses mélancolies, il en sera réduit à l’imitation de l’ étranger ou à l’exploitation charlatanesque des pires exce
 : on a perverti nos intelligences en les asservissant à des méthodes étrangères , en leur imposant une pensée qui n’est pas la nôt
naires. La voilà ramassée tout entière dans ce Paris de l’art que les étrangers ne connaissent pas, auquel ils préfèrent le Paris
98 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Charles-Victor de Bonstetten. Étude biographique et littéraire, par M. Aimé Steinlen. — II » pp. 435-454
ssemblées qui se tiennent chez Mmes Necker et Geoffrin qu’un mot d’un étranger . Quelqu’un lui proposa d’assister à un dîner où i
mblés tous les hommes célèbres dont les noms sont connus en Europe. L’ étranger , enchanté de cette proposition, y alla ; il trouv
out le monde avait un air contraint, et l’on mourait d’ennui. Enfin l’ étranger , impatienté de leur maussaderie, tira par la manc
ur les autres. Chose singulière ! les émigrés jugeaient très bien les étrangers avec qui ils étaient appelés à vivre, et ne compr
singulier contraste de gens très clairvoyants dans ce qui leur était étranger , et toujours aveugles dans ce qui les touchait eu
99 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid. »
speare a grandi, Goethe s’est élevé, la connaissance des littératures étrangères a découvert les sources et permis de juger avec l
lle. Une autre Étude plus récente, résultat aussi d’un Cours fait à l’ étranger , est le Corneille de M. E. Rambert55. Ces paroles
faites par un des écrivains bien informés qui vivent en présence de l’ étranger et qui ont à soutenir tout le poids des objection
it de près, et aussi ce qui nous flatte. Nous récusons volontiers les étrangers , comme si, du côté de l’art, ils n’étaient pas, à
n exemple. Il y a donc malentendu. A qui la faute ? Ces jugements des étrangers qui nous choquent et nous scandalisent, la premiè
100 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre VI. La parole intérieure et la pensée. — Second problème leurs différences aux points de vue de l’essence et de l’intensité »
ar celle du bruit d’un fouet ; il semble même que de tels sons, moins étrangers à l’idée, la réveilleront plus sûrement dans les
ement dans la réalité psychique ou naturelle une rigueur mathématique étrangère aux données de l’observation. Ces faits incontest
déterminations restrictives de l’humanité ; comme telles, elles sont étrangères à l’idée de l’homme proprement dit, de l’homme or
c’est que le même phénomène se produit chez tous les peuples : « les étrangers entendent les mêmes bruits que nous dans des mots
times dont cette idée se compose logiquement elle ajoute des éléments étrangers , des idées accessoires et parasites, associées à
sement qu’elle est plus factice, un signe également factice, un signe étranger aux éléments donnés dont elle est le groupement a
à la somme de chacun d’eux ; ensuite, l’attention les dédaigne comme étrangers à la généralité de l’idée générale ; ils restent
est le signe ; l’organisation du groupe est parfaite quand une image étrangère à l’essence de l’idée lui est attachée et joue à
, le signe, est donc distincte à la conscience285, et comme le signe, étranger à l’idée, ne la représente pas à proprement parle
veut enrichir ou renouveler ; 2° emprunter des radicaux à des langues étrangères , et les particulariser au moyen des affixes de la
moyen des affixes de la langue maternelle ; 3° emprunter aux langues étrangères des mots tout formés, avec la nuance particulière
nd public ; et, chez les uns et les autres, ou peut dire que les mots étrangers sont des néologismes à l’état naissant, mais mort
te lutte plus agréables, plus naïves et plus neuves : car les idiomes étrangers rajeunissent les pensées et les débarrassent de c
t, Adolphe, Paris, Flammarion, « GF », 1989, p. 62-63). « les idiomes étrangers rajeunissent les pensées et les débarrassent de c
dée qu’on peut rapprocher de l’éloge des traductions des littératures étrangères dans l’article de Mme de Staël en janvier 1816 à
nous reste attribuée, soit que nous nous imaginions entendre une voix étrangère  ; si la parole du dormeur devient extérieure (dél
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