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1 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » p. 345
us savant Théologien qu'habile Littérateur. On a de lui une Méthode d' étudier & d'enseigner chrétiennement les Poëtes, une
d'étudier & d'enseigner chrétiennement les Poëtes, une autre pour étudier & enseigner la Philosophie, une troisieme pou
autre pour étudier & enseigner la Philosophie, une troisieme pour étudier & enseigner la Grammaire, qui prouvent qu'il
ngue, auroit-il pu ajouter.   *. Dans la Préface de sa Méthode pour étudier l'Histoire.
2 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (2e partie) » pp. 97-191
plus qu’un homme. Telle est l’opinion qu’on a d’Aristote après avoir étudié sa Logique. C’est l’échafaudage de toute vérité.
ertain point dans ses applications. Elle n’est pas tenue sans doute d’ étudier la poétique comme elle étudie la psychologie, la
ons. Elle n’est pas tenue sans doute d’étudier la poétique comme elle étudie la psychologie, la morale ou la métaphysique ; ma
le se fait jour à travers ces ruines et ces ténèbres ; et, quand on l’ étudie comme elle le mérite, elle apparaît, dans les bor
plus sages et après l’histoire de la poésie française, il décrit, il étudie presque, chacun des genres, à commencer par l’idy
digne d’attention qui échappe à nos regards, et que nous ne puissions étudier . L’Europe compte à elle seule cinq ou six langues
s modèles accomplis, aussi divers que parfaits. S’il ne pouvait point étudier toute l’humanité, il étudiait du moins l’humanité
vers que parfaits. S’il ne pouvait point étudier toute l’humanité, il étudiait du moins l’humanité dans ce qu’elle a de plus bea
alités. Mais il ne veut pas se borner, comme on l’a fait avant lui, à étudier l’âme de l’homme ; ce n’est point un champ assez
e suffira pas plus que n’a suffi la psychologie ; et, en dédaignant d’ étudier l’âme seule de l’homme, on sera bien près d’étudi
, en dédaignant d’étudier l’âme seule de l’homme, on sera bien près d’ étudier l’âme du monde, et de tomber dans les abîmes où s
que, à ce précepte donné par le philosophe lui-même : « Quand on veut étudier la nature, c’est aux êtres complets qu’il convien
le naturaliste, et, pour parler grec, le physicien : c’est celui qui étudie les phénomènes en tant qu’ils sont unis à la mati
u-dessous même de quelques artistes, de l’architecte, du médecin, qui étudient certaines modifications de la matière, indépendam
indépendamment de la matière même ; au-dessous du mathématicien, qui étudie abstraitement d’autres modifications ; fort au-de
odifications ; fort au-dessous, par conséquent, du métaphysicien, qui étudie plus abstraitement encore les propriétés générale
e dès le début. Si l’âme est le principe des êtres vivants, il faut l’ étudier dans les êtres vivants ; l’homme apparemment n’es
vive, le seul être animé et organisé. Adjugeons donc à la science qui étudie l’organisation des êtres l’étude du principe sans
l ne les omet pas. Depuis Thalès jusqu’à Timée, Platon, Xénocrate, il étudie et critique ses prédécesseurs, ses maîtres, ses c
antérieurs ont commis cette erreur, c’est qu’ils n’avaient pas assez étudié le corps ; ils ne s’étaient pas assez rendu compt
sienne, en les accusant d’être incomplètes, parce qu’elles n’ont pas étudié l’âme dans toute sa généralité. La sensibilité, l
les de son maître, jugeons Aristote par Platon ; Aristote a vingt ans étudié à cette école. Il y aura de plus cet avantage que
t ; puis, traitant la question du point de vue qui lui est propre, il étudie l’une après l’autre les quatre grandes facultés q
sprit ». Aristote, sans engager une polémique directe, avait essayé d’ étudier l’âme surtout par l’observation ordinaire et le t
3 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Deuxième leçon »
blir entre les différentes sciences positives fondamentales, pour les étudier successivement sous le point de vue que nous avon
videmment, en effet, deux travaux d’un caractère fort distinct, que d’ étudier , en général, les lois de la vie, ou de déterminer
de celui de leur formation, toute la didactique se réduisant alors à étudier successivement, dans l’ordre chronologique, les d
Mais il est aisé de voir qu’il n’y a qu’une relation apparente entre étudier une science en suivant le mode dit historique, et
ssairement les plus étrangers à l’homme, doivent, par cela même, être étudiés dans une disposition d’esprit plus calme, plus ra
nts, qui au contraire, n’en dépendent nullement. De la nécessité de n’ étudier les phénomènes physiologiques qu’après ceux des c
, même dans cette hypothèse, que les phénomènes généraux doivent être étudiés avant de procéder à l’examen des modifications sp
haque génération sur celle qui la suit. Il est donc évident que, pour étudier convenablement les phénomènes sociaux, il faut d’
’ailleurs, s’efface de jour en jour, à mesure que les phénomènes sont étudiés d’une manière plus approfondie. Nous persisterons
ion spéciale des savants. Ainsi, les physiciens qui n’ont pas d’abord étudié l’astronomie, au moins sous un point de vue génér
s chimistes qui, avant de s’occuper de leur science propre, n’ont pas étudié préalablement l’astronomie et ensuite la physique
diverses branches principales de la philosophie naturelle ne sont pas étudiées dans l’ordre convenable. N’oublions pas que, dans
u’il est impossible de connaître la méthode positive, quand on veut l’ étudier séparément de son emploi, nous devons ajouter auj
être ensuite transporté dans d’autres, c’est à sa source qu’il faut l’ étudier pour le bien connaître ; comme, par exemple, la t
r spécialement sur le besoin, pour la bien connaître, non seulement d’ étudier philosophiquement toutes les diverses sciences fo
osophiquement toutes les diverses sciences fondamentales, mais de les étudier suivant l’ordre encyclopédique établi dans cette
t peu de bons esprits qui ne soient convaincus aujourd’hui qu’il faut étudier les phénomènes sociaux d’après la méthode positiv
4 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse psychologique »
idéal, et dans la cause prochaine de ces effets. Dans celui-ci nous l’ étudierons en tant que signe de l’homme qui l’a produite. En
e l’œuvre que l’analyste devra tirer les indications nécessaires pour étudier l’esprit de l’auteur ou de l’artiste qu’il veut c
sont celles-là mêmes qu’il importe de déterminer chez l’artiste qu’on étudie , et, de fait, la plupart des œuvres littéraires,
véler le caractère essentiel et particulier de la nature de l’artiste étudié , l’élément même en excès ou en défaut11 par leque
sychologie générale et causer les manifestations particulières du cas étudié . La réponse à ce problème donnera, avec une vrais
un nouveau procédé de vérification et d’investigation en permettant d’ étudier le jeu des lois psychologiques chez toute une cla
ntaires, ni la pathologie mentale, ni les données de l’hypnotisme qui étudient des esprits ou délabrés ou dégénérésda. Il convie
fesseur à Zurich, grand connaisseur des maladies tropicales qu’il put étudier lors d’un voyage en Egypte, a tenté également de
roussais, de Claude Bernard et de John Hughlings Jackson (1835-1911), étudie le normal à partir du pathologique, l’association
5 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Introduction. Le problème des idées-forces comme fondamental en psychologie. »
érations réfléchies, avec leur mécanisme logique, sont plus faciles à étudier par la réflexion même que le fond actif et sensit
el est le rapport sous lequel une psychologie mieux entendue doit les étudier . C’est d’ailleurs parce que tous les phénomènes d
, du problème que se posent les sciences physiques. Les phénomènes qu’ étudient les sciences vraiment objectives — pesanteur, son
re ou Paul, comme de plus ce n’est pas la relation au sujet qui est à étudier ici, mais au contraire l’objet, dépouillé autant
ais y ajoute ses émotions et sa réaction volontaire. Les phénomènes à étudier sont toujours concentriques. Sous ce rapport, la
dès le début, dans l’être sentant ? Non. Quand même l’être individuel étudié par le psychologue n’aurait d’abord aucune notion
ure pas moins essentielle pour le psychologue, parce que, de fait, il étudie la façon dont les phénomènes arrivent à constitue
le vouloir-vivre. C’est ce ressort que le psychologue prend à tâche d’ étudier . Dans les êtres vivants, pour un spectateur, tout
éférence, sont les idées-forces. Nous pouvons donc donner au sujet qu’ étudie la psychologie un nom plus précis et d’un sens mo
récisément composé d’images. En imaginant, nous créons l’objet même à étudier et nous le varions de mille manières. C’est une s
forme l’action et la réaction. VII Dans un premier volume, nous étudierons ce qu’on est convenu d’appeler la vie sensible, q
pport, ils font partie des objets de la science psychologique ; aussi étudierons -nous la genèse et la formation des idées. De là n
la psychologie à la philosophie générale. En effet, si cette méthode étudie des conditions de changement interne et externe,
angement interne et externe, c’est-à-dire des forces psychiques, elle étudie aussi des idées, et principalement les idées qui
omme facteurs psychologiques, non dans leur objet métaphysique : elle étudie leur formation en nous, leur origine expérimental
6 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre III. Des moyens de trouver la formule générale d’une époque » pp. 121-124
fois un et multiple. Mais, pour atteindre cette formule, suffit-il d’ étudier les faits purement littéraires, dont la liaison é
e est la plus féconde et la plus variée. Aussi faut-il prendre pour l’ étudier toutes les précautions possibles. L’observation l
soire. Ce malheur ne lui a pas toujours été épargné. Taine, au lieu d’ étudier la littérature pour elle-même, l’a considérée tro
courir lentement la série des opérations qu’il convient de faire pour étudier dans une époque donnée les divers milieux où se d
7 (1896) Psychologie de l’attention (3e éd.)
eu de son mécanisme. Ce dernier point est le seul que je me propose d’ étudier dans ce travail. Même dans ces limites, la questi
lète absorption. Il sera conforme aux règles d’une bonne méthode de n’ étudier que les cas bien francs, typiques, c’est-à-dire c
on, se montre mieux encore dans les cas franchement morbides que nous étudierons plus tard, sous leur forme chronique qui est l’id
ait incessamment. Tout le monde sait que ce mécanisme a été très bien étudié de nos jours et que la théorie de l’association f
on (nous rappelons encore une fois, pour n’y plus revenir, que nous n’ étudions que les cas bien nets) consiste donc dans la subs
ur la distinguer de certains états qui s’en rapprochent et qui seront étudiés au cours de ce travail (par exemple les idées fix
artificielle de l’individu. Laissons maintenant ces généralités pour étudier dans leur mécanisme toutes les formes de l’attent
psychologie, si la plupart des psychologues ne s’étaient obstinés à n’ étudier que les formes supérieures de l’attention, c’est-
sme moteur de l’attention. Examinons d’abord les faits. Ils n’ont été étudiés sérieusement que de nos jours. Auparavant, les ar
forme l’attention volontaire, d’en retracer la genèse ; ensuite nous étudierons le sentiment d’effort qui l’accompagne et enfin l
r bien comprendre la genèse de l’attention volontaire, le mieux est d’ étudier les enfants et les animaux supérieurs. Les exempl
ou supprimer un mouvement. Le cas le plus connu, le plus anciennement étudié , consiste dans la suspension des mouvements du cœ
frères Weber en 1845, les physiologistes ont mis une grande ardeur à étudier les cas où l’excitation d’un nerf empêche un mouv
sse du muscle ; mais outre ce phénomène, le plus apparent et le mieux étudié , il se produit aussi un état contraire qui tendra
ns l’attention sensorielle ne peut faire aucun cloute. L’horloger qui étudie minutieusement les rouages d’une montre, adapte s
ments sont supprimés. Dans les expériences de laboratoire faites pour étudier l’attention volontaire, cet état de concentration
e d’attention. Elle est irréalisable. Dans les cas morbides  que nous étudierons plus tard, il n’y a rien qui en approche. Notons
ie mixte paraît aussi celle de J. Müller, l’un des premiers qui aient étudié la question. La deuxième thèse, qui est la plus r
rches déjà mentionnées de Duchenne, de Darwin et de tous ceux qui ont étudié les mouvements expressifs, ont mis beaucoup plus
u sujet. Ces recherches sont directes ou indirectes, suivant qu’elles étudient l’attention en elle-même, dans ses variations ind
ions individuelles, à l’état normal et morbide, ou suivant qu’elles l’ étudient comme le moyen, l’instrument d’autres recherches
. En fait, leur état est une forme mitigée de ce cas morbide que nous étudierons plus loin sous le nom d’idée fixe. Ces manifestat
oter les variations de nature et les déviations. Certains auteurs ont étudié les troubles de l’attention, en les rapportant au
idées fixes proprement dites. Plusieurs auteurs contemporains les ont étudiées avec grand soin35 Malheureusement les mémoires et
es secondaires qui ont imposé une direction ? Chaque cas devrait être étudié séparément. En supposant que cette recherche puis
e de l’attention : l’extase en est la forme aiguë. Nous n’avons pas à étudier en entier cet état extraordinaire de l’esprit. No
eut-être d’une sorte d’intoxication. Les auteurs peu nombreux qui ont étudié l’attention pendant le sommeil partent de cette h
sur le rôle des mouvements pour n’y plus revenir ; mais il convient d’ étudier un peu ces états affectifs qui suscitent et souti
détente et de satisfaction. Ces manifestations morbides ont été fort étudiées de nos jours ; on les considère comme les symptôm
i) de la célèbre Introduction au Traité de la nature humaine, qui les étudiera non comme une théorie des idées générales, mais c
8 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre premier. Le problème des antinomies » pp. 1-3
s de nombreux conflits entre l’individu et la société. Nous voudrions étudier les principaux de ces conflits. Pour préciser les
fluences sociales. Tels sont les deux termes en présence. Nous allons étudier les antinomies entre l’individu et la société en
ielle entre l’individu et la société, nous serons amenés, après avoir étudié les diverses antinomies, à nous demander quelle e
9 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre VI. La littérature et le milieu social. Décomposition de ce milieu » p. 155
e nomme point les phénomènes littéraires, en vue desquels nous devons étudier tous les autres ; cependant il y aura lieu de rés
s sociétés qui l’entourent ou qui l’ont précédée. Il faut donc encore étudier les rapports que chaque époque a pu avoir soit av
siècle. Tantôt on reconnaîtra une action exercée sur la nation qu’on étudie par quelqu’une des époques de sa propre histoire
10 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre V. Des trois ordres de causes qui peuvent agir sur un auteur » pp. 69-75
r qu’on peut démêler des liens certains entre eux et l’individu qu’on étudie . § 1. — Un homme à sa naissance n’est pas une tab
l’origine, il faut chercher parmi les ascendants de l’individu qu’on étudie . Recherche délicate, qui demande beaucoup de prud
radiction ? C’est d’abord qu’on a employé une mauvaise méthode : on a étudié cette influence du monde extérieur sur les grands
r conséquent, appartiennent à plusieurs milieux. Il faudrait plutôt l’ étudier sur la masse restée sédentaire et par conséquent
pas inaccessibles. On les découvre en appliquant aux phénomènes qu’on étudie les méthodes d’investigation qui sont usitées dan
11 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre III. L’analyse externe d’une œuvre littéraire » pp. 48-55
ont quelques-uns des points de vue divers où l’on doit se placer pour étudier dans une œuvre littéraire la représentation de la
intérieur, un costume, un visage, un tableau, que sais-je encore ? On étudiera ses procédés de narration. Quels faits met-il en
ature, ou celui de la logique qui est une simplification factice ? On étudiera ses procédés de démonstration. A-t-il des raisonn
oit à son but ou use-t-il de paraboles, d’apologues, de symboles ? On étudiera ses procédés de dialogue. Sait-il garder le soupl
ours qui conduisent insensiblement à des conclusions non prévues ? On étudiera ses transitions d’un ordre d’idées à un autre. So
12 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Seconde Partie. De l’Éloquence. — Éloquence en général. » pp. 177-192
peu la modération. Le fameux livre sur la manière d’enseigner & d’ étudier les belles-lettres fut la pierre d’achoppement. C
pôt de l’université. Il écrivit contre la manière d’enseigner & d’ étudier les belles-lettres. Sous prétexte de l’amour de l
il y avoit mis. Il y déprécioit ses talens, sa méthode d’enseigner, d’ étudier & d’écrire. Le peu de considération que montr
ons est du ressort de la physique. C’est à la physique, dit-il, à les étudier parfaitement ; c’est à elle à tâcher d’en découvr
la liaison de l’ame avec le corps. Un orateur, ajoute-t-il, qui aura étudié les passions en physicien, sera plus en état d’ap
13 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série «  Paul Bourget  »
autres genres littéraires. La critique varie à l’infini selon l’objet étudié , selon l’esprit qui l’étudié, selon le point de v
critique varie à l’infini selon l’objet étudié, selon l’esprit qui l’ étudié , selon le point de vue où cet esprit se place. El
nt ; et, tandis que M. Nisard coupait les œuvres de leurs racines, il étudie , lui, ces racines jusque dans leurs dernières ram
ur portrait ni leur biographie ; il n’analyse point leurs livres et n’ étudie point leurs procédés ; il ne définit point l’impr
’occasion de M. Renan encore, des Goncourt, de M. Taine, de Flaubert, étudier plusieurs cas de conflit entre la démocratie et l
vi. Ce que M. Bourget finit par atteindre tout au fond des âmes qu’il étudie , c’est toujours (quelque forme qu’il revête et de
Car on dirait que, tout au contraire de Shakespeare, M. Bourget s’est étudié à rendre Claudius le moins odieux qu’il se pouvai
Marie-Alice, ou comme Hubert Liauran, cette douce petite fille) et d’ étudier les drames de la conscience dans l’amour. Et, s’i
14 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre I. L’intuition et la logique en Mathématiques. »
ntuition et la logique en Mathématiques. I Il est impossible d’ étudier les Œuvres des grands mathématiciens, et même cel
ontrer, il lui faut plusieurs pages. Voyez au contraire M. Klein : il étudie une des questions les plus abstraites de la théor
extérieur, tantôt il dessine d’un geste de la main les figures qu’il étudie . Évidemment, il voit et il cherche à peindre, c’e
se ont donc toutes deux leur rôle légitime. Mais il est intéressant d’ étudier de plus près quelle est dans l’histoire de la Sci
que celle des éléments isolés, et un naturaliste, qui n’aurait jamais étudié l’éléphant qu’au microscope, croirait-il connaîtr
. Dans un des chapitres de Science et Hypothèse, j’ai eu l’occasion d’ étudier la nature du raisonnement mathématique et j’ai mo
15 (1936) Réflexions sur la littérature « 1. Une thèse sur le symbolisme » pp. 7-17
dépendait de lui, que peu de choses pour s’y préparer. On ne saurait étudier une période d’une littérature sans avoir une opin
lus clair dans tout cela s’il eût renversé l’ordre de son exposition, étudié d’abord les œuvres de chaque poète, puis, à titre
tand » ! Un tableau du symbolisme ne se comprend pas sans un chapitre étudié sur la question du vers, ou plutôt sur les questi
ustave Kahn. C’est insuffisant. Il eût été au moins aussi important d’ étudier la technique de M. Viélé-Griffin. Quant à l’inven
angue soeur de l’autrichien, du suisse et du brésilien, ont-elles été étudiées de si près que cela par M. Barre ? La conclusion,
ue M. Barre a lu attentivement les écrits théoriques des poètes qu’il étudie , les cahiers de leurs aspirations, et bien moins
16 (1913) La Fontaine « I. sa vie. »
et qui était tout à fait de nature à former le génie que nous allons étudier . Il était né de Champenois, d’une part, et de Poi
et maternelle, du même pays, oui, je crois qu’il n’est pas inutile d’ étudier la race dont il est, d’étudier le pays qui l’a vu
ui, je crois qu’il n’est pas inutile d’étudier la race dont il est, d’ étudier le pays qui l’a vu naître au point de vue ethniqu
out une phrase de l’abbé d’Olivet sur les études de La Fontaine. « Il étudia , dit l’abbé d’Olivet  qui est un témoin assez sûr
l a pu le connaître ou, tout au moins, il a pu connaître ses amis  il étudia , nous dit donc l’abbé d’Olivet, sous des maîtres
arrive si souvent aux jeunes gens entre vingt et vingt-cinq ans. Il a étudié pour être avocat et il a été à l’Oratoire. Il a e
peu suivie, qui balbutiait, qui bredouillait, et voilà l’homme qui a étudié le droit pour être avocat. (A la vérité, ce n’éta
é fait à Boileau que La Fontaine a dit lui-même que, à l’Oratoire, il étudiait un peu plus les anciens romans que Rodriguez. Nou
e puis ainsi parler, à savoir Maucroix, qui habitait Reims, qui avait étudié endroit, lui aussi, et qui devait, lui, devenir c
re de La Fontaine devenait plus consistante. Il paraît  on a beaucoup étudié cette question, elle est intéressante jusqu’à un
ne. Ils se seraient dit : « Quelque grand que soit cet homme, si nous étudions sa vie, nous le ferons petit. » Il y a eu probabl
17 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Taine » pp. 305-350
que de mémoire et d’érudition. Cette méthode à l’aide de laquelle il étudie et construit l’Histoire est la méthode positivist
t le produit, par conséquent insuffisante… Elle consiste, en effet, à étudier une société comme un naturaliste étudie un animal
… Elle consiste, en effet, à étudier une société comme un naturaliste étudie un animal. Mais une société dont il ne faut pas s
e qu’un animal qui ne relève que du microscope et du scalpel et qu’on étudie du dehors, pour en expliquer le dedans. L’analyse
rocéphales de Paris n’avaient, dans leurs histoires centralisatrices, étudié que Paris, et quel Paris encore ! Le Paris politi
tre-aperçu, sortant de sa bauge, la Bête humaine que M. Taine vient d’ étudier . Et que ce soit un honneur pour lui, il fut précu
oire. Dans ce volume, qu’il a intitulé La Conspiration jacobine, il a étudié le Jacobinisme comme, dans le premier de tous, il
, il a étudié le Jacobinisme comme, dans le premier de tous, il avait étudié l’ancien régime. Il l’a étudié et décrit comme il
mme, dans le premier de tous, il avait étudié l’ancien régime. Il l’a étudié et décrit comme il eût étudié et décrit le systèm
il avait étudié l’ancien régime. Il l’a étudié et décrit comme il eût étudié et décrit le système organique de quelque monstru
ue monstrueux cétacé, dans une histoire générale des poissons… Il l’a étudié et décrit, sur ses propres témoignages à lui-même
18 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie »
bservation à l’expérience, produit lui-même les phénomènes qu’il veut étudier , en change les conditions, les isole, les combine
ènes se passent dans des conditions qui ne dépendent pas de celui qui étudie … Il ne lui est pas permis de les soustraire succe
méthode d’expérience consiste à isoler les phénomènes pour les mieux étudier séparément, pour déterminer leur essence propre ;
tout étant lié à tout dans l’organisme, il n’est pas possible de bien étudier les parties en dehors du tout et de leurs relatio
ans l’y réduire et sans la sacrifier. Ce que la science physiologique étudie , c’est, d’après M. Claude Bernard, « le phénomène
t également les isoler, et, par la circulation artificielle, en mieux étudier les propriétés. « On isole encore un organe, dit
ansformer des animaux à sang chaud en animaux à sang froid pour mieux étudier les propriétés de leurs éléments histologiques. »
u domaine de l’objectif : c’est un objet extérieur susceptible d’être étudié comme tous les objets extérieurs ; ce qui se pass
19 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Préface » pp. 1-22
ant et Stuart Mill une théorie nouvelle des propositions nécessaires, étudier sur une série d’exemples ce qu’on nomme la raison
omme la météorologie est une application de la physique. Le physicien étudie à part dans son cabinet, sur de petits exemples c
n des vapeurs, leur congélation, leur liquéfaction. Le météorologiste étudie les mêmes choses, mais en grand, sur des cas plus
voir une idée nette de l’Inde brahmanique et bouddhique, s’il n’a pas étudié au préalable l’extase, la catalepsie, l’hallucina
ouvera de plus beaux cas que dans les écrits indiens. Bref, celui qui étudie l’homme et celui qui étudie les hommes, le psycho
dans les écrits indiens. Bref, celui qui étudie l’homme et celui qui étudie les hommes, le psychologue et l’historien, séparé
20 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre I : Rapports de cette science avec l’histoire »
int de vue de l’histoire, et au point de vue de la philosophie : nous étudierons successivement ce double objet. L’objection la pl
mes, le second, c’est de rendre l’histoire inutile. Le philosophe qui étudie les idées des autres est trop enclin à les voir à
stinguons d’abord en toute science la théorie et la pratique. On peut étudier une science pour s’en servir, pour en tirer parti
ience pour s’en servir, pour en tirer parti ; mais on peut en outre l’ étudier pour elle-même. Aux yeux du plus grand nombre, la
fonctions de l’estomac ou du foie ; mais les opérations de la pensée, étudiées dans les plus grands de ses représentants, ont un
losophie est une sorte de contre-épreuve de la psychologie : celle-ci étudie subjectivement les lois de l’esprit, que celle-là
21 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
l’homme, et, dans l’homme, à ce qui n’a rien de physique, à ce que n’ étudient en aucune façon les sciences positives. Le domain
exclue. La métaphysique, imposée à tort par les définitions ci-dessus étudiées , serait, à tort également, interdite par celle-ci
-il pas une des conditions des états de conscience ? La chose reste à étudier ultérieurement. Mais en tout cas, la définition q
prit. Mais c’est de toute autre façon que travaille le philosophe. Il étudie des états de conscience qui sont des faits. Les f
des faits. Les faits ne s’inventent pas. Il faut les observer et les étudier . La méthode idéaliste qui prétend supprimer les f
mer les faits et raisonner à leur propos, mais sans se soucier de les étudier , doit donc être écartée comme trop exclusive.   L
dition à remplir pour une science c’est donc d’avoir une méthode pour étudier l’objet. Au moyen de ces principes, examinons mai
particulière. Examinons d’abord les rapports généraux. Les objets qu’ étudient les différentes sciences positives n’existent pou
’existent pour nous qu’en tant qu’ils sont connus. Or, la science qui étudie les lois de la connaissance, c’est la philosophie
ique, l’induction ; l’histoire naturelle, la classification. Mais qui étudie ces procédés ? C’est la philosophie. Elle en fait
mment ces différents procédés doivent être différemment combinés pour étudier les différents objets des différentes sciences. E
des phénomènes de genres bien différents les uns des autres : pour en étudier l’ensemble il faudra donc plusieurs divisions de
ndant à chacune d’elles. Mais les états de conscience ne peuvent être étudiés par une seule science. Il est nécessaire d’abord
de les réduire à leurs types principaux. Cet inventaire fait, il faut étudier les états de conscience à un autre point de vue.
e la logique. La logique se distingue de la psychologie en ce qu’elle étudie non tous les états de conscience, mais quelques-u
s l’ordre où nous venons de les exposer. Il est bien clair qu’avant d’ étudier les états de conscience en détail, il faut en voi
ur cela par conséquent la placer avant la morale.   Nous avons donc à étudier quatre sciences dans la philosophie : 1. la psych
réduire à un certain nombre de types généraux. Mais les phénomènes qu’ étudie la psychologie ont de fréquentes relations avec d
et la physique, mais entre la psychologie et la physiologie. 2. Elle étudie la durée et non l’intensité. Mais cette école cro
durée et non l’intensité. Mais cette école croit que le seul moyen d’ étudier l’âme, c’est d’étudier ses relations avec le corp
té. Mais cette école croit que le seul moyen d’étudier l’âme, c’est d’ étudier ses relations avec le corps. C’est là qu’est l’er
ue utiles qu’elles puissent être, ne dispensent pas d’une science qui étudie les faits psychologiques en eux-mêmes ; il faut d
au préalable : 1. qu’une science indépendante ait été instituée pour étudier uniquement l’âme ; 2. qu’une science indépendante
quement l’âme ; 2. qu’une science indépendante ait été instituée pour étudier uniquement le corps ; 3. que chacune de ces scien
ps ; 3. que chacune de ces sciences ait ramené les phénomènes qu’elle étudie à un ou plusieurs faits principaux, types et orig
e et la psychophysiologie sort donc une conclusion positive : il faut étudier les états de conscience en eux-mêmes et pour eux-
ficiellement par la mémoire, se donnant ainsi toute facilité pour les étudier de sang-froid, à loisir, comme des objets extérie
ettre la seconde objection. Enfin, à la troisième on répondra qu’on n’ étudiera dans chaque homme particulier, que ce qui est com
ions que les caractères communs. Nous ne nous contenterons même pas d’ étudier ceux qui vivent autour de nous, sous l’empire des
utre on ne saurait comprendre leurs idées, leurs passions, sans avoir étudié d’abord celles qui nous touchent de plus près. L’
otions agréables ou désagréables. Ce seul objet nous permettra donc d’ étudier tous les genres d’émotions. L’objet est à l’infi
teindre, c’est l’abattement. Toutes les variétés des émotions ont été étudiées par Spinoza dans son ouvrage : l’Éthique. On a tr
lieu de ne point adopter cette division des émotions. Il nous reste à étudier la dernière espèce des phénomènes sensibles, les
ieure. De ces trois conditions, il n’y en a qu’une seule qu’il faille étudier  : les rapports des sens et de l’objet. Il ne peut
l’existence de l’objet et de l’intervention du moi. Il nous faut donc étudier les organes qui sont les intermédiaires entre les
un effet de l’expérience et de l’éducation. Mais il y a deux choses à étudier dans l’étendue : 1. L’idée de la distance. Il est
space n’est qu’une partie d’une autre question plus complexe que nous étudierons plus tard : cette question est de savoir si les l
que nous connaissons ne nous autorise à attribuer aux êtres que nous étudions ces deux qualités de notre moi. Reste donc seulem
de : Origine de l’idée d’extériorité. Nous allons donc employer pour étudier l’origine de l’idée de moi la même méthode qui no
ettent point les empiriques anciens. Ce genre d’empirisme est surtout étudié dans la Philosophie de Hamilton et la Logique de
rdre de nos souvenirs, aide à se les rappeler. Nous allons maintenant étudier la mémoire d’une manière plus générale.   Tout so
ination reproduit, tantôt elle combine, tantôt elle crée. Nous allons étudier tour à tour ces trois formes et noter leurs diffé
s éléments, et qui est faite par cette imagination créatrice que nous étudions . Quand Newton invente l’hypothèse de la gravitati
ins états à la fois physiologiques et psychologiques qu’il convient d’ étudier ici. Ces états sont caractérisés par ce trait com
lexes de l’esprit Attention. Comparaison. Abstraction Nous avons étudié jusqu’ici les trois facultés de perception et les
és de perception et les trois facultés de conception. Il nous reste à étudier l’attention, la comparaison, la généralisation, l
ais les caractères. Considéré sous le premier aspect, le jugement est étudié au point de vue de l’extension ; sous le second,
e sont les phénomènes psychiques relatifs au beau. La science qui les étudie se nomine l’Esthétique, de [grec], sensation. Aus
s donc maintenant quelle est sa nature propre. Pour cela, nous allons étudier les diverses façons dont le beau se révèle à l’ho
d’où vient cela. Leçon 31 Qu’est-ce que le beau ? Nous venons d’ étudier les effets du beau, l’émotion esthétique. Partant
Ce sont la volonté, l’instinct, l’habitude. Nous allons commencer par étudier l’instinct. L’instinct est la faculté que nous a
e l’acte développeront ce germe ; elles ne le constitueront pas. Pour étudier l’habitude en elle-même, et la bien comprendre, i
abaisser l’intensité au point de le rendre imperceptible. Nous allons étudier l’effet de l’habitude sur les différentes faculté
ément, y trouve plus de plaisir. Quand pour la première fois, il faut étudier des idées abstraites, on est gêné, fatigué. Mais
alité tel qu’il est appliqué par les sciences, et de la liberté. Nous étudierons aujourd’hui le déterminisme psychologique. Voici
utre but que de faire connaître spéculativement l’esprit ; la logique étudie non plus pour savoir, mais pouvoir ; elle se dema
iquer un objet déterminé : le raisonnement ; un art, car les sciences étudient leurs objets sans avoir un but pratique, n’y font
La logique se divise en deux grandes parties : Dans la première elle étudie les règles que suit l’esprit dans le raisonnement
t d’en douter, et se décide suivant les résultats de cet examen. Elle étudie l’une après l’autre nos diverses facultés, cherch
eux formes de raisonnement : la déduction et l’induction. Nous allons étudier la première. La forme la plus parfaite du raisonn
paré au moyen se nomme majeure, celle où se trouve le petit, mineure. Étudions maintenant le mécanisme du syllogisme. Il a pour
es procédés se combinent différemment suivant les différents objets à étudier  ; en d’autres termes, la méthode varie avec chaqu
de lois : elles constatent les faits, et comme il est impossible d’en étudier la suite sans ordre et sans bornes — l’esprit ne
périence l’enrichissent de faits nouveaux. Les sciences philologiques étudient les lois du langage, soit dans une langue, soit d
e le faire revivre pour nous. La philosophie, les sciences positives, étudient les lois en les abstrayant du temps et de l’espac
 : elles permettent à l’historien de retracer l’esprit du temps qu’il étudie  ; il y a des siècles qui ne peuvent être connus q
à leur origine comme signes. Cette interprétation va nous permettre d’ étudier la question de l’origine du langage. Comment s’es
nous sommes demandé quelle était cette loi, nous avons successivement étudié la morale et l’intérêt, celle du sentiment, et ce
ustrayant à toute préoccupation étrangère à la raison. Il faut qu’ils étudient la question avec une véritable impartialité et ap
n mérite, nous distinguons aussi les devoirs en deux classes que nous étudierons tour à tour : 1. Devoirs négatifs ou de Justice.
ure ? 3. Dieu existe-t-il ? Quelle en est la nature ? Nous avons déjà étudié en psychologie la question de savoir si le monde
ment métaphysiques, les autres plutôt physiologiques. Nous allons les étudier tour à tour. Cudworth imagine entre l’âme et le c
22 (1898) Introduction aux études historiques pp. 17-281
s érudits ou comme des historiens de premier ordre, sans avoir jamais étudié les principes de la méthode ; réciproquement, on
es, dans les sciences proprement dites, des recherches originales, on étudie la théorie des méthodes qui servent dans ces scie
rne (car les documents de l’histoire ancienne, moins nombreux et plus étudiés , sont aussi mieux répertoriés que les autres), ce
qui sépare leur point de vue du nôtre. « Premièrement, disait Mably, étudiez le droit naturel, le droit public, les sciences m
futur historien a déjà lu les meilleurs livres d’histoire et il les a étudiés comme des modèles de style : « il y aura du profi
gue latine qu’une teinture superficielle. Combien de gens, sans avoir étudié le français et le latin du moyen âge, s’imaginent
ela dépend. Cela dépend de la partie de l’histoire qu’il se propose d’ étudier . Inutile de savoir la paléographie pour faire des
enseigné, encore moins pour être infaillible. — D’abord, ceux qui ont étudié longtemps des documents d’un certain genre ou d’u
ut document a une valeur exactement dans la mesure où, après en avoir étudié la genèse, on l’a réduit à une observation bien f
ravaux de critique supérieure (interne) et de construction. Quiconque étudie un point d’histoire est obligé de classer préalab
sent. — Quelle que soit la partie de l’histoire que l’on se propose d’ étudier , trois cas seulement peuvent se présenter. Ou bie
tant et plus » ; il ne blâmait jamais personne, par principe : « Si j’ étudie , c’est pour le plaisir de l’étude, et non pour fa
pays. 3° Chaque auteur a une façon personnelle d’écrire, on doit donc étudier la langue de l’auteur, le sens particulier qu’il
les époques un sens à peu près uniforme. On peut donc se contenter d’ étudier spécialement les expressions qui, par leur nature
re des dogmes (improprement appelées croyances religieuses, puisqu’on étudie les doctrines officielles sans rechercher si elle
r chacune de ses opérations particulières. On doit donc commencer par étudier les renseignements qu’on possède sur l’auteur et
t évident, — réserve faite des passages de sens discutable qu’on doit étudier à part, — on peut dès la première lecture procéde
ion définitive dépend du rapport entre les affirmations. Il faut donc étudier séparément les cas qui peuvent se présenter. III.
e la critique externe des sources177 ; mais la critique des sources n’ étudie que les rapports entre les documents écrits, elle
duit à des conclusions qui ne sont pas toutes définitives. Il reste à étudier l’accord entre les faits pour compléter ou rectif
française en 1750 et en 1800, en Alsace et en Provence). Il faut ici étudier les rapports entre les faits. C’est déjà le comme
rations analytiques aux opérations synthétiques. VII. Mais il reste à étudier le cas du désaccord entre les faits établis par l
sciences d’observation directe choisissent les faits qu’elles veulent étudier , et systématiquement se bornent à observer les fa
x sciences générales ; elle est limitée aux sciences descriptives qui étudient la distribution géographique et l’évolution des p
t l’évolution des phénomènes. Elle impose à l’histoire l’obligation d’ étudier séparément les faits des différents pays et des d
es sont si différents de ceux des autres sciences qu’il faut pour les étudier une méthode différente de toutes les autres. III.
hommes et les sociétés, et c’est même l’objet propre de l’histoire d’ étudier ces différences ; si les hommes avaient toujours
différents suivant la nature des faits, des hommes ou des sociétés à étudier . Pour les dresser on peut commencer par noter les
qui ressemblent aux faits, au personnage, à la société qu’il s’agit d’ étudier . En analysant les cadres de la science déjà faits
rra quelles questions doivent se poser à propos du cas analogue qu’on étudie . Il va sans dire que le choix du cadre modèle dev
ours il faut résoudre une question préalable : Les habitudes qu’on va étudier , de qui ont-elles été l’habitude ? Elles étaient
mêmes habitudes que nous appelons groupe. La première condition pour étudier une habitude est donc de déterminer le groupe qui
conduit à choisir l’espèce de groupe suivant l’espèce de faits. Pour étudier les habitudes intellectuelles (langue, religion,
e, mais le groupe des gens qui ont eu en commun cette habitude ; pour étudier les faits économiques on prendra un groupe lié pa
divisé ? dans quel ensemble rentrait-il ? Il devient possible alors d’ étudier méthodiquement une habitude ou même l’ensemble de
ersonnel chargé de l’autorité ? Quand l’autorité est partagée il faut étudier la division des fonctions, analyser le personnel
de société (en allemand, Zustand). Mais l’histoire ne se borne pas à étudier des faits simultanés pris au repos (on dit souven
its simultanés pris au repos (on dit souvent à l’état statique). Elle étudie les états de société à des moments différents et
comportera plusieurs opérations : 1° déterminer le fait dont on veut étudier l’évolution ; 2° fixer la durée du temps pendant
ent la formation des états et le commencement des évolutions. Comment étudier les institutions ou l’évolution de la France sans
es Gaules par César et de l’invasion des Barbares ? Cette nécessité d’ étudier des faits uniques a fait dire que l’histoire ne p
é toutes les évolutions spéciales. Chacune des espèces de faits qu’on étudie à part (religion, art, droit, constitution) ne fo
ans l’histoire générale, mais dans les histoires spéciales, dès qu’on étudie une durée assez longue pour que l’évolution soit
vénements marquants sont parfois de même espèce que les faits dont on étudie l’évolution, des faits littéraires dans l’histoir
rique générale nécessaire pour raisonner. On devra donc commencer par étudier les conditions particulières du cas (la situation
lui et on admet qu’elles ont agi. Toutes les branches d’histoire qui étudient une seule espèce de faits, isolée de toute autre
solidarité » entre les différentes habitudes d’un même peuple. Pour l’ étudier avec précision, il faudrait l’analyser, et un lie
d’une construction scientifique, car le propre de la science est de n’ étudier que les causes déterminantes. L’historien, pas pl
édés historiques. * * * Chapitre V. Exposition Il nous reste à étudier une question dont l’intérêt pratique est évident.
blic s’en rend bien compte : il ne viendrait à l’esprit de personne d’ étudier l’histoire naturelle dans Buffon, quels que soien
fon, quels que soient les mérites de ce styliste. Mais le même public étudie volontiers l’histoire dans Augustin Thierry, dans
long. La tentation est forte, pour le vulgarisateur de profession, d’ étudier superficiellement quelques monographies récentes,
, renonçant aux recherches personnelles, consacrent tout leur temps à étudier ces synthèses partielles, afin de les combiner d’
s complet, ou doit-il choisir quelques questions et charger l’élève d’ étudier seul les autres ? Doit-il exposer oralement les f
ntissage rationnel et intégral des jeunes gens qui se proposeraient d’ étudier l’histoire de France au moyen âge. Les élèves de
1° la preuve formelle qu’ils savent, par expérience, ce que c’est qu’ étudier un problème historique et qu’ils ont les connaiss
e ceux-là. 8. R. Flint (o. c., p. 15) se félicite de n’avoir pas à étudier la littérature de l’Historic, car « a very large
der les vrais problèmes sont ceux de Lenglet du Fresnoy (Méthode pour étudier l’histoire, Paris, 1713) et de J. M. Chladenius (
avant de savoir s’il existe ou non des documents qui permettent de l’ étudier . C’est, inversement un document, découvert par ha
extes que l’on a publiés, des personnages et des questions que l’on a étudiés . 28. Voir L. Delisle, le Cabinet des manuscrits
e » ; c’est l’ensemble des résultats acquis par les critiques qui ont étudié jusqu’ici les anciens écrits historiques, tels qu
e pour celui qui y assiste ; elle devient historique pour celui qui l’ étudie dans un compte rendu. L’éruption du Vésuve au tem
rie de la communauté des terres ; c’est la discussion de 45 citations étudiées en tenant compte du contexte pour montrer qu’aucu
bservation directe. 160. On voit pourquoi nous n’avons pas défini et étudié à part le « document de première main ». C’est qu
croisement de deux voies différentes de recherches. 175. Ce cas est étudié avec un bon exemple par Bernheim, o. c., p. 421.
derentur. 177. Cf. ci-dessus, p. 77. 178. Il n’est guère possible d’ étudier ici les difficultés spéciales d’application : qua
23 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — I. Faculté des arts. Premier cours d’études. » pp. 453-488
e l’histoire naturelle, qui a toujours été l’asile des méthodes. On n’ étudie pas dans un dictionnaire, on le consulte. Jusqu’à
isonnée ; celui qui la possède a la clef des autres, et il est prêt à étudier avec intelligence, et à apprendre avec rapidité,
que nous leur avons assigné, en entendrait-on mieux les auteurs ? On étudierait donc à cinq ou six ans ce qu’on ne saurait bien a
t pas le vingtième, le centième de nos latinistes. De la manière d’ étudier les langues anciennes ou modernes. Si je ne su
porté l’esprit de la logique dans la grammaire, sur la manière de les étudier toutes. Demandez à Dumarsais comment on apprend l
respondantes à celles de la langue étrangère dont on traduit et qu’on étudie . Et quel est le travail de l’esprit en composant 
nalière là-dessus ? Elle nous apprend que le latin que les élèves ont étudié dans les écoles par le thème et la version leur e
ème et la version leur est très-familier, et que le grec qu’ils n’ont étudié que par la version leur est toujours difficile.
e Beau61 ? — Qui est-ce qui ne le connaît pas ? — A-t-il beaucoup étudié le latin ? — Comme nous. — Et le grec ? — I
qu’en moins de trois ans je possède mieux le grec que Le Beau qui l’a étudié toute sa vie. — Et comment cela ? — Par la mé
position de l’ordre suivant lequel les uns et les autres doivent être étudiés . Cicéron, orateur, politique ou homme d’État et p
en faire usage ; ils ont des idées, il s’agit de les rendre ; ils ont étudié les grands modèles, il s’agit de les imiter ; ils
24 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIIe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (1re partie). Littérature scientifique » pp. 221-288
c Forster et sa femme pour les bords du Rhin et la Hollande, afin d’y étudier les phénomènes de la nature purement matérielle.
nature qu’il rencontra encore, ce furent les poissons volants dont il étudia l’anatomie et la propriété de voler. Mais la pens
ongues années, ont pour nous un attrait particulier. Jadis, lorsque j’ étudiais les étoiles, je fus saisi d’un mouvement de crain
umboldt consacra là de saints loisirs au souvenir de la patrie. » Il étudia tout en marchant les phénomènes locaux nouveaux p
étriques vulgaires, quelques études insignifiantes sur des phénomènes étudiés mille fois avant lui, et quelques phrases prétent
erie de l’écrivain lui préparaient une renommée qui dure encore. Il s’ étudia à mériter des savants et des écrivains célèbres e
subterfuge de cette fausse grandeur. Il n’avait qu’un vrai mérite, il étudiait consciencieusement ce que les autres avaient déco
M. de Humboldt, disciple de ces maîtres dans l’art de se taire, ou d’ étudier les effets sans remonter jamais aux causes. XI
sée. Les quinze jours que je passai dans cette société me permirent d’ étudier en silence ce véritable grand homme, et de sortir
plus pénétrante et plus agréable. On sentait en lui un homme digne d’ étudier les hommes ; on sentait, dans l’autre, un artiste
25 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. VINET. » pp. 1-32
raissait offrir une perspective nouvelle dans des objets tant de fois étudiés et connus. Vue hors de France, et pourtant en pay
elle, ne donnerait qu’un échantillon insuffisant. On ne saurait mieux étudier ces qualités de près et au complet que chez un éc
ors fort désorganisée par suite des événements publics. Les étudiants étudiaient peu ; M. Alexandre Vinet se distingua de bonne he
s à M. Monnard, dans lequel il discute les avantages qu’il y aurait à étudier et à analyser la langue et la littérature materne
tudier et à analyser la langue et la littérature maternelles comme on étudie les langues anciennes, est tout d’abord propre à
soutient, et qui serait fort à défendre à Paris même (qu’il importe d’ étudier les classiques français pas à pas et dans un espr
sentie et parlée dans toute sa pureté, ne nous importe-t-il pas de l’ étudier à sa source la plus sincère et avec une sérieuse
l’éloge, même l’éloge du fond. Il y faut renvoyer en silence ceux qui étudient . Que si, dans tout ceci, nous avons trop souvent
26 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre III. Les tempéraments et les idées — Chapitre III. Montesquieu »
té dans la conception. Montesquieu est un esprit actif qui a toujours étudié , qui, par suite, s’est élargi, enrichi, mais auss
ses qui peuvent affecter les esprits et les caractères. Montesquieu y étudie les influences qui déterminent les tempéraments d
n exposition dans le même sens, selon la même méthode, et commencer à étudier les rapports nécessaires des lois avec chaque ord
militaire522. Pour parler du gouvernement républicain, Montesquieu a étudié Rome, les cités grecques ; il a sous les yeux les
puisse être le ressort du despotisme : faute d’avoir eu l’occasion d’ étudier la Russie, il ne s’est pas avisé qu’on pouvait au
mérique ou de l’Océanie. Il parlait des Jésuites avec des ménagements étudiés , d’un ton moitié figue, moitié raisin. Enfin, et
uis de Secondat, né à la Brède, près de Bordeaux, le 18 janvier 1689, étudia chez les Oratoriens à Juilly, fut reçu, en 1714,
27 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Préface de la seconde édition »
ce siècle une psychologie objective dont la règle fondamentale est d’ étudier les faits mentaux du dehors, c’est-à-dire comme d
rivée à ce degré de maturité intellectuelle. Tandis que le savant qui étudie la nature physique a le sentiment très vif des ré
n fait qui, pour être convenablement déterminé, doit, lui aussi, être étudié du dehors. Car ce qu’il importe de savoir, ce n’e
ue les représentations, individuelles ou collectives, ne peuvent être étudiées scientifiquement qu’à condition d’être étudiées o
ives, ne peuvent être étudiées scientifiquement qu’à condition d’être étudiées objectivement. 4. La proposition n’est, d’aille
Il est inutile de montrer comment, de ce point de vue, la nécessité d’ étudier les faits du dehors apparaît plus évidente encore
28 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Conclusion »
u’aucun deux n’avait jamais pu voir ; et il ajoute : « L’esprit a été étudié par les métaphysiciens, sans s’occuper en rien de
seul point : le sens moral. Les deux chapitres283 qu’il a consacrés à étudier ce fait psychologique chez l’homme et chez les au
iaux. Il diffère donc, sous ce rapport, des psychologues précédemment étudiés , dont la doctrine est presque tout entière indigè
i matérialiste : elle est expérimentale. Sa méthode est double : elle étudie les phénomènes psychologiques, subjectivement, au
its, signes, opinions et actions qui les traduisent. La psychologie n’ étudie pas les faits de conscience, simplement à l’état
29 (1874) Premiers lundis. Tome I « Œuvres de Rabaut-Saint-Étienne. précédées d’une notice sur sa vie, par M. Collin de Plancy. »
es qui ont fait sa destinée. Et cependant jamais le passé ne fut plus étudié qu’aujourd’hui ; jamais les gloires anciennes ne
ine active qui a soif de se venger. Plus tard, lorsqu’après être allé étudier en Suisse, il revint en France en qualité de mini
na aux lettres. Élève chéri de Court de Gébelin, sous lequel il avait étudié en Suisse, il avait embrassé avec ardeur ses idée
30 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Introduction »
mée, De anima) ; elle est encore la science de tout ce qui est ; elle étudie l’homme, la nature et Dieu. Elle reste telle au m
lle de l’homme ; qu’on peut se passer des premiers principes quand on étudie la matière et ses propriétés, mais qu’on ne le pe
losophie qui a pour objet la connaissance de l’âme et de ses facultés étudiées par le seul moyen de la conscience. » (Dict. des
’on n’a aucun droit de retrancher de la science. Ces faits, qui les a étudiés  ? les naturalistes et non point les psychologiste
que l’anatomiste et le physiologiste pourraient passer des siècles à étudier le cerveau et les nerfs sans se douter de ce que
le devait, à l’abstraction. Elle a été cause que les philosophes ont étudié les phénomènes de l’esprit plutôt en logiciens qu
t presque illimité. Mais en quoi consiste cette méthode objective ? A étudier les états psychologiques au dehors, non au dedans
l n’y a point d’autres procédés à suivre que la réflexion, on ne peut étudier les phénomènes psychiques des diverses races anim
er in asbtracto ; de prendre l’esprit tout constitué, adulte, et d’en étudier le mécanisme : elle ne peut et ne doit s’attacher
ne doit s’attacher qu’au fond invariable11, tandis que la psychologie étudie les phénomènes et les facultés dans leur origine,
elles qui se rattachent aux idées d’ordre et de forme ; et celles qui étudient les fonctions de la vie et font un usage perpétue
31 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre VI. Pour clientèle catholique »
ui snob du catholicisme… Il serait long aussi, et combien écœurant, d’ étudier son style de bon élève et son écriture d’enfant s
rce parmi le troupeau de la Libre Parole. Il me serait trop pénible d’ étudier le Léon Daudet d’aujourd’hui. Je reviens à l’époq
ime avec peu de sincérité et de loyauté ; qui, sous prétexte de mieux étudier la nature, se crée d’artificiels sentiments, M. L
» Je ne voyais pas, je ne voulais pas voir que Léon Daudet, quand il étudiait un homme de génie, avait la naïveté de faire de l
nts singuliers et tout à coup d’étonnantes clairvoyances, Léon Daudet étudie la genèse du génie shakspearien. Chacun des drame
damner, ou presque, au nom de la religion romaine. Si on lui permet d’ étudier les philosophies hindoues, c’est à condition qu’i
32 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre premier. Impossibilité de s’en tenir à l’étude de quelques grandes œuvres » pp. 108-111
uru. Qu’avons-nous fait jusqu’ici ? Nous avons montré comment on peut étudier des œuvres individuelles et les rattacher à des i
s et les rattacher à des individus. Nous avons montré comment on peut étudier ces individus eux-mêmes en les rattachant à leur
les plus élevés. Laissons là les métaphores. Nous avons commencé par étudier les œuvres individuelles et les individus eux-mêm
33 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préface de « L’Homme qui rit » (1869) »
eures. C’est en Angleterre que ce phénomène, la Seigneurie, veut être étudié , de même que c’est en France qu’il faut étudier c
Seigneurie, veut être étudié, de même que c’est en France qu’il faut étudier ce phénomène, la Royauté. Le vrai titre de ce liv
34 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre VI : Règles relatives à l’administration de la preuve »
soin d’être nombreux, les documents peuvent être choisis et, de plus, étudiés de près par le sociologue qui les emploie. Il pou
s on ne peut se contenter de comparaisons aussi limitées que quand on étudie quelqu’un de ces courants sociaux qui sont répand
vers développements. Par exemple, on déterminera la forme que le fait étudié prend chez ces différentes sociétés au moment où
i se produisent ainsi ne sauraient donc se comprendre si l’on n’a pas étudié d’abord ces phénomènes plus fondamentaux qui en s
ènes plus fondamentaux qui en sont les racines et ils ne peuvent être étudiés qu’à l’aide de comparaisons beaucoup plus étendue
35 (1874) Premiers lundis. Tome II « Alexis de Tocqueville. De la démocratie en Amérique. »
tion plus étendue ne les avait pas quittés ; ils s’étaient attachés à étudier les divers ressorts du grand ensemble qu’ils avai
volution elle-même. » Il nous emmène donc avec lui en Amérique pour y étudier le principe dominateur et générateur des sociétés
de Montesquieu. Le premier volume de M. de Tocqueville est consacré à étudier la démocratie américaine dans les institutions et
nt sujet et en conséquence de sa distinction lumineuse, mérite d’être étudié , et appartient à l’idée la plus fondamentale qui
36 (1890) L’avenir de la science « Sommaire »
losophie. Grands résultats de l’érudition moderne. Il ne s’agit pas d’ étudier le passé pour le passé. Science des produits de l
iques à celles de l’état actuel. Insuffisance de la psychologie qui n’ étudie que l’état actuel. 2° La psychologie jusqu’ici n’
logie qui n’étudie que l’état actuel. 2° La psychologie jusqu’ici n’a étudié que l’individu. Idée d’une psychologie de l’human
e fait. La science d’un tout qui vît, c’est son histoire. Nécessité d’ étudier les œuvres de l’esprit humain. Rien n’est à négli
37 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « VII »
s des Grecs. Oui, c’est l’avis formel de nos adversaires : on ne peut étudier ni traduire Homère, tout simplement parce que le
e chacun nous présente un Homère différent. Autant dire qu’on ne peut étudier un auteur que si tout le monde le comprend de mêm
vains qui, de Ronsard à Chénier, ne se sont point mal trouvés d’avoir étudié et aimé le divin poète « depuis trois mille ans j
e : transposer ce que l’on observe, mettre à profit les choses vues ; étudier surtout par quels procédés les grands auteurs ont
38 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Calemard de Lafayette, Olivier (1877-1906) »
est sans doute pas de tout point parfait, mais qui est vrai, naturel, étudié et senti sur place, essentiellement champêtre en
lture, M. Léonce de Lavergne ou Arthur Young ; quand, par exemple, il étudie l’étable et le bétail ; quand il nous fait assist
39 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Introduction. » pp. -
donné, une série de siècles, ou chez un peuple déterminé. Il pourrait étudier , décrire, raconter tous les événements, toutes le
y avait un animal, et sous le document il y avait un homme. Pourquoi étudiez -vous la coquille, sinon pour vous figurer l’anima
coquille, sinon pour vous figurer l’animal ? De la même façon vous n’ étudiez le document qu’afin de connaître l’homme ; la coq
; c’est lui qu’il faut tâcher de reconstruire. On se trompe lorsqu’on étudie le document comme s’il était seul. C’est traiter
’Homme corporel et visible n’est qu’un indice au moyen duquel on doit étudier l’homme invisible et intérieur. Quand vous obs
ais jusqu’au fond, étrange et incompréhensible pour quiconque n’a pas étudié le climat et la race ; comment avec une centaine
ne un changement général, en sorte qu’un historien expérimenté qui en étudie quelque portion restreinte aperçoit d’avance et p
rvées dans les monuments avec une précision parfaite ; si bien, qu’on étudie dans cette histoire les deux plus puissants moteu
humaines, je veux dire la nature et la contrainte, et qu’on peut les étudier sans incertitude ni lacune, dans une suite de mon
40 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre IV. L’Histoire »
ition à sa foi politique. Tocqueville : catholique et légitimiste, il étudie avec impartialité la démocratie et la Révolution.
lle subtilité habile à se déguiser sous une sévère exactitude, Guizot étudie les quatre éléments de la société du moyen âge :
re à l’Église. La haute conception qui jadis avait permis à Bossuet d’ étudier si librement les sociétés païennes de l’antiquité
e la démocratie était récent en France, et encore incomplet, il a été étudier la démocratie là où elle était pure et maîtresse,
e de son Histoire du Tiers Etat (1833). Cependant, lorsqu’il se mit à étudier les documents originaux, il s’aperçut que « l’ord
ont produit et fait réussir la mission de Jeanne d’Arc, peuvent être étudiées comme contenant tout le génie de Michelet. Dans l
41 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 27, que les sujets ne sont pas épuisez pour les poëtes, qu’on peut encore trouver de nouveaux caracteres dans la comedie » pp. 227-236
n caractere particulier. Il faut ramasser ces traits, et continuant d’ étudier son modele, extraire, pour parler ainsi, de ses a
personnes qui n’ont point de genie pour la comedie, et qui n’ont pas étudié les hommes par le côté que la comedie doit étudie
e, et qui n’ont pas étudié les hommes par le côté que la comedie doit étudier , n’en puissent pas indiquer de nouveaux. Le commu
42 (1889) La critique scientifique. Revue philosophique pp. 83-89
nous un sentiment de vive sympathie ou d’ardent patriotisme ; il faut étudier la langue même de l’émotion, le rapport choisi en
appel. C’est un excellent moyen de l’analyse psychologique, celle qui étudie l’œuvre, je le répète avec lui, « en tant que sig
(p. 65), que l’analyste devra tirer les indications nécessaires pour étudier l’esprit de l’auteur ou de l’artiste qu’il veut c
ront pas sa réelle valeur. N’est-ce pas honorer un pareil mort, que d’ étudier son œuvre sérieusement afin de pouvoir en profite
43 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre IX. Le trottoir du Boul’ Mich’ »
elles-sœurs siamoises. Quand je me déciderai à tenir ma promesse et à étudier les agents de publicité, je ne pourrai plus ignor
tique contemporaine, si je le fais jamais, comprendra deux parties. J’ étudierai séparément les impuissants parqués dans la critiq
llot. Quand je commencerai à germer, vous aurez fini de pourrir. Je n’ étudierai aucun gendre aujourd’hui. Mais je consens à une b
ivrer à une « enquête qui montre sa conquête ». Prenez une loupe pour étudier le charme de Theuriet, car « ce charme soutenu es
tes pour ne pas m’ennuyer longtemps auprès de Faguet. Je promets de l’ étudier , sérieusement et méthodiquement, à Pâques ou à la
a plus vivante que je connaisse. Elle est de M. Louis Arnould et elle étudie le poète Racan. Nous nous permettrons d’ailleurs
ourage de refaire sa rhétorique sur la place Maub et s’est contenté d’ étudier Lucien Descaves. Ce bon écolier dit couramment « 
sophies et les littératures dans le même esprit qu’un futur comptable étudie l’arithmétique. Camille Mauclair est le disciple
44 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre II : Règles relatives à l’observation des faits sociaux »
te la même dans les questions spéciales. Des idées essentielles qu’il étudie au début, le moraliste passe aux idées secondaire
considérée, et tels qu’il les conçoit. Entreprend-il, par exemple, d’ étudier ce qu’il appelle la production ? D’emblée, il cro
existence en observant de quelles conditions dépendait la chose qu’il étudie  ; car alors il eût commencé par exposer les expér
détachés des sujets conscients qui se les représentent ; il faut les étudier du dehors comme des choses extérieures ; car c’es
phénomènes psychiques objectivement. Ce n’est pas la sensation qu’ils étudient , mais une certaine idée de la sensation. C’est po
ide et sèche analyse révolte certains esprits. Quiconque entreprend d’ étudier la morale du dehors et comme une réalité extérieu
sociale consolidée, il est légitime, sauf indications contraires30 d’ étudier celle-ci à travers celles-là. Quand, donc, le so
estations individuelles. C’est en vertu de ce principe que nous avons étudié la solidarité sociale, ses formes diverses et leu
45 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre troisième. De la sympathie et de la sociabilité dans la critique. »
it sa psychologie, on écrit le roman du romancier. « Lorsque M. Taine étudie Balzac, a-t-on dit, il fait exactement ce que Bal
a-t-on dit, il fait exactement ce que Balzac fait lui-même lorsqu’il étudie , par exemple, le père Grandet. Le critique opère
ntes, mais aussi et surtout par ce qui l’en distingue ; cette école n’ étudie pas assez la personnalité des œuvres, leur ordonn
comprendre, c’est employer la méthode des physiologistes modernes qui étudient les fonctions organiques dans leurs perturbations
46 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 3, que l’impulsion du génie détermine à être peintre ou poëte, ceux qui l’ont apporté en naissant » pp. 25-34
s, et dont nous avons aussi des tableaux au-dessus du médiocre, avoit étudié pour être medecin. Les peres des quatre meilleurs
déja des progrès surprenans dans la géometrie, sans qu’il eut songé à étudier une science. Les parens de M. Tournefort avoient
avoit faits durant long-temps pour l’en détourner. Il se cachoit pour étudier les mathematiques ; et c’est ce qui lui avoit fai
47 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XI »
t demander des leçons aux grands écrivains, mais conseillaient même d’ étudier leurs manuscrits. « Je conseillerais, dit Chateau
eur qu’il nous cite, nous les avons précisément exposés, détaillés et étudiés dans notre dernier livre, dont il se moque et qu’
nseignement que celui de leur génie », Rien n’est plus faux. Flaubert étudiait toujours le style et relisait constamment Chateau
48 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « III »
ont horreur de toute esthétique philosophique, et se dispensent de l’ étudier dans les œuvres théoriques de Wagner, sous le pré
aux23, est contraire à toute vérité et à tout naturel. Wagner, enfin, étudie les conséquences de cet état de choses : « Les ac
s critiques de Wagner sur la mimique moderne, il nous faut maintenant étudier la mimique telle qu’elle se pratique à Bayreuth.
l’histoire de l’art. Une fois les acteurs soumis à sa pensée, Wagner étudie les réformes à introduire dans leur mimique. « N
me Judith Gautier et M. Schuré. Nous ne pouvons, pour la même raison, étudier tous les gestes qui se trouvent dans ce drame ; n
lumière ! Après avoir vu la mimique dans son ensemble, nous allons l’ étudier dans le détail, en la suivant dans ses progrès ch
nteté la plus pure. Le rôle de Parsifal est encore plus intéressant à étudier au point de vue de la mimique, que celui de Kundr
sa signification propre et concourant à l’ensemble, il nous restera à étudier le geste appliqué au chant et à la parole ; mais
persuader à nos acteurs français de faire le voyage de Bayreuth, pour étudier cette mimique incomparable. Charles et Pierre Bon
49 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
e raisonnement est toujours le même, aussi bien dans les sciences qui étudient les êtres vivants que dans celles qui s’occupent
ée à la médecine. Si l’on veut constituer les sciences biologiques et étudier avec fruit les phénomènes si complexes qui se pas
servi à pénétrer dans l’intérieur des corps pour les décomposer et en étudier les parties cachées. Il y a ainsi une gradation n
s et des expériences passives. Je suppose qu’un physiologiste veuille étudier la digestion et savoir ce qui se passe dans l’est
ées, le docteur Beaumont, qui avait pris cet homme à son service, put étudier de visu les phénomènes de la digestion gastrique,
le premier cas, le physiologiste a agi en vertu de l’idée préconçue d’ étudier les phénomènes digestifs et il a fait une expérie
e plus ou moins compliqués, selon la complexité des phénomènes qu’ils étudient . Ils peuvent, l’un et l’autre, avoir besoin de la
la nature de ses problèmes et par la diversité des phénomènes qu’elle étudie . L’investigation médicale est la plus compliquée
ur nous des sciences d’observation, parce que les phénomènes qu’elles étudient sont hors de notre sphère d’action ; mais les sci
médecine, où existent des questions complexes ou obscures non encore étudiées , l’idée expérimentale ne se dégage pas toujours d
, et il comprit que, pour arriver à la vérité, il doit, au contraire, étudier les lois naturelles et soumettre ses idées, sinon
es mœurs et les habitudes, le physiologiste et le médecin qui veulent étudier les fonctions cachées des Corps vivants, le physi
t d’autres qu’on sait ou qu’on croit savoir. Quand les mathématiciens étudient des sujets qu’ils ne connaissent pas, ils induise
e, par suite d’un mécanisme protecteur plus complet que nous aurons à étudier , le milieu intérieur de l’animal à sang chaud se
himique nécessaire avec des milieux intimes que nous devons également étudier et connaître. Autrement, si nous nous bornons à l
t l’organisme, comme on démonte une machine pour en reconnaître et en étudier tous les rouages ; ce qui veut dire, qu’avant d’a
our but commun de remonter à la cause prochaine des phénomènes qu’ils étudient . Or, ce que nous appelons la cause prochaine d’un
. Nous définirons donc la physiologie : la science qui a pour objet d’ étudier les phénomènes des êtres vivants et de déterminer
ce sont oiseuses et inutiles. Il n’y a pour nous que des phénomènes à étudier , les conditions matérielles de leurs manifestatio
ec ses conditions matérielles et c’est là la seule chose qu’il puisse étudier et connaître. En résumé, le but de la science est
l’expérience qu’on croyait connues ne le sont pas. Il y aura à mieux étudier , à rechercher et à préciser les conditions expéri
nde que celle des phénomènes vitaux : c’est pourquoi les sciences qui étudient les corps bruts sont parvenues plus vite à se con
utile au physiologiste, en lui fournissant les moyens de séparer et d’ étudier les principes immédiats, véritables produits orga
physiologique, c’est celui que le physiologiste et le médecin doivent étudier et connaître, parce que c’est par son intermédiai
le milieu cosmique général que le physiologiste et le médecin doivent étudier les excitants des phénomènes vitaux, mais bien da
hysicien et le chimiste, ne pouvant se placer en dehors de l’univers, étudient les corps et les phénomènes isolément pour eux-mê
artificielle ou autrement, dans des conditions où nous pouvons mieux étudier leurs propriétés. On isole parfois un organe en d
que sorte des animaux à sang chaud en animaux à sang froid pour mieux étudier les propriétés de leurs éléments histologiques ;
et pour le physiologiste que de décomposer la machine vivante, afin d’ étudier et de mesurer, à l’aide d’instruments et de procé
us que le chimiste et le physicienne sont physiologistes parce qu’ils étudient la composition ou les propriétés de certains liqu
rend les propriétés des corps organisés très difficiles à fixer et à étudier . Il importe de revenir ici un instant sur la natu
on produit. Galien a résumé les expériences faites avant lui, et il a étudié par lui-même les effets de la destruction de la m
déjà trop d’expériences dangereuses sur les hommes avant de les avoir étudiées soigneusement sur les animaux. Je n’admets pas qu
r ou de modifier certaines parties de la machine vivante, afin de les étudier , et de juger ainsi de leur usage ou de leur utili
utres vivisections dans lesquelles on produit des mutilations dont on étudie les suites en conservant les animaux. D’autres fo
n mot, pour savoir quelque chose des fonctions de la vie, il faut les étudier sur le vivant. L’anatomie ne donne que des caract
et les sacrifier à diverses périodes de ces maladies. On pourra ainsi étudier sur le vivant les modifications des propriétés ph
ique. Je crois avoir, plus qu’aucun autre, insisté sur la nécessité d’ étudier ces diverses conditions physiologiques et avoir m
des tissus vivants, disparaissant plus lentement, peuvent mieux être étudiées . Il est aussi des expériences, dans lesquelles il
de rester des états indéterminés de l’organisme, les prédispositions, étudiées expérimentalement, rentreront par la suite dans d
sont plus difficiles à saisir à mesure que les phénomènes qu’on veut étudier deviennent plus mobiles et plus délicats ; sous c
uand on a affaire à des expériences complexes et variables il faut en étudier les diverses circonstances et ensuite donner l’ex
à faire, au lieu de rassembler empiriquement les faits, c’est de les étudier plus exactement et chacun dans leur déterminisme
des points de vue spéciaux. Il en résulte qu’un même corps peut être étudié minéralogiquement, physiologiquement, pathologiqu
les propriétés de ses divers tissus, je pourrai peut-être trouver et étudier une lésion spéciale à ce poison. L’esprit ici est
ons artificielles qui me permissent de retrouver l’oxygène déplacé. J’ étudiai alors l’action de l’oxyde de carbone sur le sang
er exemple. — En 1843, dans un de mes premiers travaux, j’entrepris d’ étudier ce que deviennent les différentes substances alim
arder la théorie et d’abandonner le fait, j’ai gardé le fait que j’ai étudié , et je me suis hâté de laisser la théorie, me con
j’abandonnai aussitôt les théories et les hypothèses pour observer et étudier le fait en lui-même afin d’en déterminer aussi ex
ir qui soient de plus en plus parfaites. En effet, à quoi servirait d’ étudier , si l’on ne pouvait changer d’opinion ou de théor
venin n’agit pas sur le crapaud. Il fallait nécessairement pour cela étudier le mécanisme de la mort, car il aurait pu se renc
’ai expliqué précédemment (p. 230) comment je fus autrefois conduit à étudier le rôle du sucre dans la nutrition, et à recherch
cependant la combinaison qui serait l’effet de cette cause inconnue. Étudions simplement les circonstances physiques qui accomp
rent à nous à chaque instant. La chaleur détruit, dit-on, l’affinité. Étudions avec persistance la décomposition des corps sous
périmentale résident dans la complexité énorme des phénomènes qu’elle étudie . Je n’ai pas à revenir sur ce point qui a été dév
r à l’administration empirique des remèdes ; mais il lui faut de plus étudier expérimentalement le mécanisme des maladies et l’
ientifique expérimental répugne absolument à produire des effets et à étudier des phénomènes sans chercher à les comprendre. Il
les que les maladies épiphytiques et épizoaires seront plus faciles à étudier et à analyser expérimentalement ; elles arriveron
entale, et aujourd’hui elles ont encore des parties obscures que l’on étudie à l’aide de la même méthode. Malgré tous les obst
nt la science absolue réglée par la logique seule ; ce qui dispense d’ étudier et rend la médecine facile. La médecine expérimen
50 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XVI. La littérature et l’éducation publique. Les académies, les cénacles. » pp. 407-442
les cénacles. Nous avons tourné tout autour de la littérature pour étudier ses rapports avec les autres branches de la civil
guait toutes les façons possibles de construire un syllogisme ; on en étudiait à fond les formes et les règles ; on leur donnait
et pétrisseur d’âmes, comme un Abélard ou un Michelet, mérite d’être étudié isolément, parce qu’il a été capable de faire, no
i a poussé ce cri d’alarme : « L’histoire est la perte de celui qui l’ étudié . » Les belles-lettres sont moins dangereuses : ma
it la Bible dans Homère, on en arrive peu à peu à vider l’œuvre qu’on étudie de son contenu d’idées, à concentrer l’attention
s les collèges où se sont formées les générations d’alors. J’ai jadis étudié longuement les causes et les effets de ce regain
en disparaît. Que l’espagnol et l’italien soient au nombre des objets étudiés à Port-Royal ; qu’en 1732 l’abbé Pluche propose d
’on comprendra qu’il est nécessaire de savoir, non seulement ce qu’on étudiait , mais comment on étudiait chaque chose à toute ép
écessaire de savoir, non seulement ce qu’on étudiait, mais comment on étudiait chaque chose à toute époque. L’histoire romaine,
rères de la Passion ne peuvent être passés sous silence par quiconque étudie les mystères ou les moralités d’antan. Nombre de
51 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Œuvres complètes de Saint-Amant. nouvelle édition, augmentée de pièces inédites, et précédée d’une notice par M. Ch.-L. Livet. 2 vol. » pp. 173-191
un curieux investigateur, M. Livet, qui s’est attaché dès son début à étudier , à remettre en lumière et en honneur la littératu
tendre sur son poète favori et celui qu’il a le plus particulièrement étudié . L’édition est faite avec grand soin, accompagnée
même il s’adonna dès sa jeunesse à la vie mondaine, aventureuse. Il n’ étudia point, ne sut point le latin, mais apprit les lan
ne déplaît pas. Le poète, tout en se vantant presque de n’avoir point étudié et de ne savoir, comme Homère, que la langue de s
raie critique, telle que je me la définis, consiste plus que jamais à étudier chaque être, c’est-à-dire chaque auteur, chaque t
52 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre I. Des Livres qui traitent de la Chronologie & de la maniere d’écrire l’Histoire. » pp. 2-4
année. A la tête du premier volume, est un précis de la Méthode pour étudier l’Histoire. Cette méthode imprimée en 12. vol. in
s une teinture de Chronologie, il faut avoir une idée de la maniere d’ étudier & d’écrire l’Histoire. Il n’y a rien parmi le
53 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres de Goethe et de Bettina, traduites de l’allemand par Sébastien Albin. (2 vol. in-8º — 1843.) » pp. 330-352
e habitait Francfort ; Bettina se lia avec elle, et se mit à aimer, à étudier et à deviner le fils dans la personne de cette mè
n lisant ces lettres de Bettina, on fait comme elle, on se surprend à étudier Goethe dans sa mère, et on l’y retrouve plus gran
était l’étendue, l’universalité même. Grand naturaliste et poète, il étudie chaque objet et le voit à la fois dans la réalité
que objet et le voit à la fois dans la réalité et dans l’idéal ; il l’ étudie en tant qu’individu, et il l’élève, il le place à
uveau, un talent marqué d’originalité, un Byron, un Manzoni, Goethe l’ étudiait aussitôt avec un intérêt extrême et sans y apport
c grandeur. Ici encore Goethe garde bien son caractère de curieux qui étudie et qui cherche à s’expliquer naturellement les êt
54 (1886) Le naturalisme
ités, qui pousse chaque peuple à diriger ses regards vers le passé, à étudier ses écrivains illustres et à chercher chez vous c
aire, secrétaire d’ambassade, romancier et enfin curé de paroisse. Il étudia et pratiqua toutes les sciences et toutes les lan
d furent plutôt des poèmes qu’autre chose. Chateaubriand, au moins, s’ étudiait lui-même et étudiait la société dans laquelle il
oèmes qu’autre chose. Chateaubriand, au moins, s’étudiait lui-même et étudiait la société dans laquelle il vécut. Non pas que Re
rchestre, comme une tempête dans le lac de Côme. Le Rouge et le Noir étudie cette première époque de la Restauration français
ive beaucoup, il ne commet pas la faute de peindre pour peindre. S’il étudie ce que l’on appelle aujourd’hui le milieu ambiant
ammbô est la meilleure œuvre de Flaubert. Avec le même scrupule qu’il étudia les misères d’un village au temps de Louis-Philip
emprunte que le coloris et l’art d’exprimer les sensations. Stendhal étudiait le mécanisme psychologique et le processus des id
siècle et l’expression des éléments esthétiques du dix-neuvième. Ils étudièrent le xviiie  siècle avec une fougue d’artistes et u
n. Ils ont prouvé aussi qu’ils sont de grands observateurs qui savent étudier les caractères. Il est vrai qu’ils ne procèdent n
axiome d’esthétique ! Daudet voit les choses à sa manière, il ne les étudie ni avec la sévère impersonnalité d’un Flaubert, n
que des Goncourt, ni avec la lucidité visionnaire d’un Balzac. Il les étudie avec cette sensibilité naturelle, avec cette iron
audet, un phénomène révèle sa nature d’artiste. Il se plaît surtout à étudier les types rares et originaux, les mœurs étranges
été. Son but est tout différent. Il obéit à sa muse qui lui ordonne d’ étudier , de comprendre et d’exposer la réalité qui nous e
logique que pour n’en venir pas au romancier qu’on discute tant, sans étudier auparavant les physionomies variées de ses camara
e d’analogue à la Comédie humaine de Balzac, un cycle de romans où il étudierait dans l’histoire des individus d’une famille les d
un corps sain ! Le lecteur curieux va dire que, d’après cela, Zola n’ étudie que des cas pathologiques ! que dans la galerie d
laboratoire où Claude Bernard effectua ses expériences et où Pasteur étudia les fermentations empoisonnées et le mode grâce a
es légendes positivistes, flottent dans l’atmosphère comme les germes étudiés par Pasteur, et pénètrent insensiblement dans les
cience incertaine et obscure. Puis oubliant ses idées philosophiques, étudions ses procédés artistiques et sa rhétorique spécial
ssassins et mendiants. Thackeray qui inclinait davantage à la satire, étudia aussi dans le monde qui l’entourait ses types car
uante et nouvelle. Une autre qualité de Selgas, c’est de s’être mis à étudier la vie moderne dans les grandes villes et d’avoir
l n’y a pas de Sancho. Tout le monde est Valera, et cela fait qu’on l’ étudiera bientôt plus comme un classique que comme un roma
e poète bucolique d’une campagne toujours égale, et n’essaya jamais d’ étudier à fond les milieux civilisés, la vie moderne dans
e, dont la tâche n’est pas de corriger et de donner la finale, mais d’ étudier , d’essayer de comprendre et d’expliquer ce qui es
55 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre V. Indices et germes d’un art nouveau — Chapitre III. Retour à l’art antique »
upart des collèges ; l’étude en était facultative dans les autres. On étudiait le latin : mais dans Cicéron et dans Tacite, dans
ondance avec tous les savants et tous les antiquaires de l’Europe. Il étudiait infatigablement les débris de l’art antique, les
 ; il a été indifférent même au xvie siècle : le maître où il allait étudier , c’était Malherbe ; ses modèles, c’étaient les La
e génie et le goût du peintre. Il avait un avantage sur tous ceux qui étudiaient ou imitaient l’antiquité : il était né à Constant
56 (1890) L’avenir de la science « X » pp. 225-238
importants résultats 90. Et d’abord, elle s’est généralement bornée à étudier l’esprit humain dans son complet développement et
nctions de l’âme, il y aurait une embryogénie de l’esprit humain, qui étudierait l’apparition et le premier exercice de ces facult
ion intérieure. Est-ce donc dresser la science de l’homme que de ne l’ étudier , comme l’a fait la psychologie écossaise que dans
précisément là ce qui fait leur importance. Car il est plus facile d’ étudier les natures diverses dans leurs crises que dans l
ires d’une manière plus sensible par leur exagération. Le physicien n’ étudie pas le galvanisme dans les faibles quantités que
nte la nature ; mais il le multiplie par l’expérimentation, afin de l’ étudier avec plus de facilité, bien sûr d’ailleurs que le
de l’étudier avec plus de facilité, bien sûr d’ailleurs que les lois étudiées dans cet état exagéré sont identiques à celles de
ue faire en ce monde de glace ? Certes, ceux qui s’imaginent que l’on étudie la littérature turque au même titre que la littér
grande critique, au contraire, ne craint pas d’arracher la fleur pour étudier ses racines, compter ses étamines, analyser ses t
57 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VII »
un homme. Et tout en gardant sa pleine liberté de critique, quiconque étudiera consciencieusement et sans préjugés les œuvres de
cien fantasque, incapable… » (R. Wagner, IV, 270).   Aujourd’hui j’ai étudié trop consciencieusement la Valkyrie de M. Wilder
autres inepties ! Presque aucun de ces auteurs ne se donne la peine d’ étudier sérieusement tous les écrits de Wagner, de connaî
tudier sérieusement tous les écrits de Wagner, de connaître sa vie, d’ étudier patiemment ses partitions, d’entendre souvent les
Wagner, et qu’en art, la perfection seule compte. Nous voulons qu’ils étudient les écrits de Wagner ; qu’ils apprennent à voir e
enheureuse période de calme et de recueillement, que ceux qui veulent étudier sérieusement les partitions de Wagner sachent bie
estra, commentant et signifiant la situation. Toute la scène serait à étudier , dans les moindres attitudes et dans les moindres
, l’arrivée des deux jeunes écuyers, celle de Kundry sont également à étudier minutieusement. Mais les deux points de la pièce
yser ; et, méthodiquement, comme toute expression sonore, nous allons étudier successivement la distribution de ses accents d’i
ssion la plus passionnément dure du motif 27. Il est intéressant de l’ étudier aux dernières pages du rôle d’Amfortas. C’est com
58 (1903) Articles de la Revue bleue (1903) pp. 175-627
n’est point pour reprendre l’analyse de M. Bérenger, que je voudrais étudier l’œuvre si curieuse de cet écrivain subtil. Je vo
ond volume : La Renaissance de la poésie anglaise, parut en 1889 : il étudie Shelley, Wordsworth, Coleridge, Robert Browning,
ppe, le rapprochent surtout des poètes anglais qu’il a si subtilement étudiés . Lorsqu’on lit la Montée, on sent que ce n’est pa
ession que l’on a en lisant la Montée devient une certitude, quand on étudie les Mémoires d’un Centaure, ou le Roi de la Mer.
é les curiosités du public. En attendant que son heure soit venue, il étudie à fond toutes les connaissances humaines, et surt
s, les jeunes gens : l’excès de leur probité les tient hésitants. Ils étudient , ils amassent des ébauches, ils attendent. Il y a
es du développement de l’œuvre sont trop connues et ont été trop bien étudiées , pour que nous pensions qu’il soit utile de nous
nd de l’âme du poète, est contenu le germe de cet élément que je veux étudier aujourd’hui : le souci plus ou moins conscient de
eaucoup d’œuvres solides : ce sont des ensembles de faits qui ont été étudiés plusieurs fois et qui sont familiers à chacun. Je
e de la création proprement dite de celui de la réalisation ; si nous étudions l’ensemble de la tradition qui s’impose à nous av
vers classique régulier de 12, de 10, de 9, de 8, de 7 syllabes et l’ étudier en lui-même, on ne peut pas raisonnablement conce
l’étudier en lui-même, on ne peut pas raisonnablement concevoir qu’on étudie en lui-même, un vers libre. De là provient la mép
chaque vers peut être, au point de vue de la technique, considéré et étudié en lui-même. C’est là le fond même de la différen
59 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 18, reflexions sur les avantages et sur les inconveniens qui resultoient de la déclamation composée des anciens » pp. 309-323
es théatres modernes, où des comediens dont quelques-uns n’ont jamais étudié même leur métier, composent à leur fantaisie la d
oncerter quelques-uns de nos comediens qui ne s’étant gueres avisez d’ étudier la diversité, les intervalles, et s’il est permis
cesse bientôt d’être une contrainte. Il semble que les regles qu’on a étudiées alors deviennent en nous une portion de la lumier
60 (1870) La science et la conscience « Chapitre II : La psychologie expérimentale »
nt de vue auquel ils se placent. I Il y a différentes manières d’ étudier l’homme. On peut, comme le font les naturalistes,
dans les actes, dans les œuvres de sa vie intellectuelle et morale, l’ étudié par conséquent dans son histoire, sans chercher à
nces physiques et naturelles. C’est qu’en effet, avec cette manière d’ étudier l’homme, il ne s’agit plus de rechercher des caus
de Stuart Mill, d’Alexandre Bain, de E. Littré. La méthode consiste à étudier l’homme dans la succession des phénomènes de la v
e de la nature humaine. N’oublions pas qu’il y a plusieurs manières d’ étudier l’homme, et que chacune de ces méthodes est bonne
hologues de l’école de Stuart Mill et de Littré. Il est vrai qu’ils n’ étudient plus l’homme dans la statistique des faits et dan
ues, tombent au contraire sous l’œil de la conscience et peuvent être étudiées et soumises à l’analyse par la réflexion s’empara
61 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Saint François de Sales. Son portrait littéraire au tome Ier de l’Histoire de la littérature française à l’étranger par M. Sayous. 1853. » pp. 266-286
re ; il a choisi de ce côté sa province. Il s’était attaché d’abord à étudier les écrivains français que la Réformation a produ
’Annecy, il fut envoyé à Paris sous la conduite d’un précepteur. Il y étudia en philosophie chez les Jésuites au collège de Cl
uté de sa jeunesse, retourna en Savoie et fut envoyé en Italie pour y étudier le droit à Padoue, toujours sous la conduite du m
t sérieux esprit chrétien. Et à nous-même profane, mais qui tâchons d’ étudier notre sujet en plus d’un sens, cela semble ainsi.
me à temps pour que ce fût parfait. Pendant que je suis en train de l’ étudier et de chercher encore moins à le juger qu’à le dé
62 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « III. Quelques mots sur l’explication de textes »
classes est à la lecture du cabinet exactement ce que, pour le piano, étudier est à déchiffrer. Le bénéfice est analogue. Par l
ment la pensée de Montaigne, telle qu’elle peut apparaître quand on l’ étudie historiquement selon les règles d’une exacte crit
ittérature. D’ailleurs, faut-il savoir l’espagnol pour être en état d’ étudier le Cid ? ou l’italien, ou l’anglais, ou l’alleman
Cid ? ou l’italien, ou l’anglais, ou l’allemand, pour être en état d’ étudier tel ou tel autre ouvrage français ? Je veux seule
63 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre II. La relativité complète »
e le mouvement réciproque de S et S′ par rapport l’un à l’autre, on n’ étudie pas cette réciprocité sans adopter l’un des deux
talé dans l’espace, homogène, mesurable, visuel. Le mouvement qu’elle étudie est donc toujours relatif et ne peut consister qu
e ; elle exprimait la nécessité où se trouve l’intelligence humaine d’ étudier la réalité partie par partie, impuissante qu’elle
aphysique 14. Nous ajoutions que pour la physique, dont le rôle est d’ étudier les relations entre données visuelles dans l’espa
64 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Première partie. Plan général de l’histoire d’une littérature — Chapitre III. Les questions que l’historien doit se poser. » pp. 16-17
Quels sont, à un moment donné, les caractères de la littérature qu’il étudie  ? Quelle en est la formule ? 2° Quels sont, en ce
existence propre dans les flots de la mer immense. Le géographe qui l’ étudié sait bien que c’est toujours le même fleuve ; mai
65 (1853) Portraits littéraires. Tome II (3e éd.) pp. 59-300
plus dédaigneuse des hommes lettrés, des hommes qui font profession d’ étudier ou de pratiquer la poésie, s’est ralliée à l’opin
l’étude, l’autre pour le chant. S’il veut chanter en même temps qu’il étudie , son chant devient vulgaire et descend peu à peu
t des peintres de l’Italie. L’Italie, en effet, enseigne à ceux qui l’ étudient sérieusement, par les lignes mêmes de son paysage
grands horizons de la campagne romaine, il serait encore profitable d’ étudier l’Italie et de la chanter ; car ce n’est assuréme
admirable accord la justesse et la vivacité. Tous les esprits qui ont étudié Goethe ailleurs que dans Faust et dans Werther re
njustice à la méconnaître, qu’il vaut mieux, dans l’intérêt du poète, étudier individuellement chacune des pièces de ce recueil
pas s’en tenir à cette mélancolique élégie ; je pense qu’il aurait dû étudier ce thème sous plusieurs faces, et le représenter
ées par M. Barbier au pèlerin immortel, ont quelquefois besoin d’être étudiées à plusieurs reprises ; souvent il arrive que les
is qu’il a voulu exposer ses principes, a prouvé qu’il n’avait jamais étudié les questions philosophiques au milieu desquelles
quelque progrès dans une science quelconque sans avoir préalablement étudié la langue de cette science. Or, puisque M. Sue ig
ges et des épisodes qu’il avait jusqu’ici traitée cavalièrement, nous étudierons son œuvre nouvelle avec toute l’attention que l’a
ntervenir comme agent dans une conspiration, ne se croie pas obligé d’ étudier le peuple et le pays qu’il veut, qu’il espère rég
car ces modèles si justement admirés du roman historique veulent être étudiés , et non copiés. Mais nous appellerons son attenti
e dispensera pas les lecteurs qui voudront connaître Henri de Rohan d’ étudier attentivement les guerres de religion du règne de
proposée ; ce n’est pas en quelques mois qu’il aura pu, je ne dis pas étudier , mais seulement apercevoir les questions innombra
t avec une logique rigoureuse ; puisqu’il n’avait pas pris la peine d’ étudier et d’enseigner comment et pourquoi la nouvelle fo
iaux dont la connaissance est désormais indispensable à tous ceux qui étudient notre histoire ; M. Guizot n’a pas songé à revêti
le. Assurément, pour un orateur qui eût bien voulu prendre le temps d’ étudier un pareil sujet, ou préparé depuis longtemps à le
ontemporaine de tous les siècles, et possible en tout lieu ; quand il étudie un à un tous les personnages de la pièce ; quand
l’écho des railleries vulgaires, des quolibets ignorants ; au lieu d’ étudier ou du moins de tolérer comme une nécessité glorie
re, la statuaire et la poésie, il faut n’avoir jamais entrevu, jamais étudié les lois de l’imagination, soit dans le domaine d
mme des monuments de la volonté du poète ; il sera toujours curieux d’ étudier l’épanouissement d’une ode, dont tous les rayons
aine ; mais dans le champ où il s’enferme, sur la face de l’âme qu’il étudie et qu’il s’efforce de reproduire à l’exclusion de
il de la tragédie et de la comédie ? Ce que la tragédie et la comédie étudient séparément, la passion et le ridicule, le drame l
Goethep appartiennent à Shakespeare. Nous pouvons donc sans injustice étudier la tragédie dans Sophocle et le drame dans Shakes
au corps de l’étoffe ; ce n’est pas dans ces hors-d’œuvre qu’il faut étudier le dialogue de Shakespeare. Le poète, malgré l’im
personne, je crois, ne pourrait le nier de bonne foi après les avoir étudiés avec une égale attention, la conclusion est toute
ns la discussion qu’il a entrevu pour la première fois la nécessité d’ étudier l’armée ennemie avant de l’attaquer ? L’heure don
e la vérité de mes paroles, de la fidélité de mon récit, n’ont jamais étudié les développements de l’orgueil poétique. Ils ne
66 (1881) Le roman expérimental
toute l’opération consiste à prendre les faits dans la nature, puis à étudier le mécanisme des faits, en agissant sur eux par l
nde que celle des phénomènes vitaux ; c’est pourquoi les sciences qui étudient les corps bruts sont parvenues plus vite à se con
but de la méthode expérimentale, en physiologie et en médecine, est d’ étudier les phénomènes pour s’en rendre maître. Claude Be
; et il comprit que, pour arriver à la vérité, il doit, au contraire, étudier les lois naturelles et soumettre ses idées, sinon
s que le chimiste et le physicien ne sont physiologistes parce qu’ils étudient la composition ou les propriétés de certains liqu
dans la physiologie, que nous ne pratiquons pas ; seulement, ayant à étudier l’homme, nous croyons ne pas pouvoir nous dispens
ce sont oiseuses et inutiles. Il n’y a pour nous que des phénomènes à étudier , les conditions matérielles de leurs manifestatio
, elle est aussi dans la nature qu’elle peint et dans l’homme qu’elle étudie . Or, si les savants changent les notions de la na
utres documents afin de préciser mieux encore la question que je veux étudier . M. Renan, au début de son discours de réception,
une construction de langue bâtie en l’air. Voilà le romantisme. J’ai étudié , à plusieurs reprises, l’évolution romantique, et
s’ils s’inquiétaient de la nature, s’ils la peignaient, au lieu de l’ étudier comme un milieu exact complétant les personnages,
tillages solennels, des abominations pompeuses. Aujourd’hui, quand on étudie le mouvement littéraire depuis le commencement du
il a été quand même et partout le rhétoricien de génie que je viens d’ étudier . Elle est la raison de la souveraineté qu’il a ex
étendues vérités que le passé affirmait au nom de certains dogmes. On étudie la nature et l’homme, on classe les documents, on
branle à toutes les manifestations intellectuelles, le romancier qui étudie les mœurs complète le physiologiste qui étudie le
lles, le romancier qui étudie les mœurs complète le physiologiste qui étudie les organes. M. Renan est encore ici avec moi. Éc
bitraire. Il prétend que, dans le problème de l’homme, tout doit être étudié et expliqué avec le seul outil de l’expérience et
s la poche une invention. Mon seul rôle a été celui d’un critique qui étudie son âge et qui constate, avec preuves à l’appui,
outes les monstruosités. Prenez les romans et les drames romantiques, étudiez -les à ce point de vue ; vous y trouverez les raff
tion continue qui nous entraîne. Tout mon rôle de critique est donc d’ étudier d’où nous venons et où nous en sommes. Lorsque je
vérité à la nature par une sorte de divination, de révélation ; on l’ étudiait longuement, patiemment, en passant du simple au c
prendre. Mais je restreins maintenant la question, je veux simplement étudier le mouvement naturaliste au théâtre. Toutefois, i
et dans son cerveau. Stendhal restait surtout un psychologue. Balzac étudiait plus particulièrement les tempéraments, reconstit
s malades de leur art. Les premiers, dans Germinie Lacerteux, ils ont étudié le peuple de Paris, peignant les faubourgs, les p
physiologie et de psychologie, monte jusqu’à la poésie la plus haute, étudie les questions les plus diverses, la politique, l’
xactitude à l’esprit de l’époque. Il abstrait l’homme de la nature, l’ étudie avec l’outil philosophique du temps ; il a le bal
bonne, à la condition qu’on y emploiera la méthode scientifique pour étudier la société actuelle, comme la chimie étudie les c
éthode scientifique pour étudier la société actuelle, comme la chimie étudie les corps et leurs propriétés. Quant aux longues
naturalisme au théâtre, depuis le commencement du siècle. Je ne puis étudier à fond cette question des décors et des accessoir
udget, les suivre dans leurs soucis quotidiens et il faudrait surtout étudier les conditions de la librairie de l’époque, savoi
dés par un maître à des serviteurs qui se signalent pour sa gloire. J’ étudierai plus loin dans quelles conditions l’État vient au
une fortune à l’écrivain. Et je n’ai pas parlé de Balzac. Il faudrait étudier le cas prodigieux de Balzac, si l’on voulait trai
que tous leurs œuvres sur des notes, prises longuement. Quand ils ont étudié avec un soin scrupuleux le terrain où ils doivent
expliquer l’œuvre par l’homme. Il replaça l’écrivain dans son milieu, étudia sa famille, sa vie, ses goûts, regarda en un mot
e parti pris. Désormais, on ne séparera plus l’homme de son œuvre, on étudiera celui-ci pour comprendre celle-là. Eh bien ! nos
rs naturalistes n’ont eux-mêmes pas d’autre méthode. Lorsque M. Taine étudie Balzac, il fait exactement ce que Balzac fait lui
die Balzac, il fait exactement ce que Balzac fait lui-même, lorsqu’il étudie par exemple le père Grandet. Le critique opère su
uelconque l’outil d’observation et d’analyse dont il s’est servi pour étudier les personnages qu’il a pris sur nature. On a tor
le critique des mœurs, des passions, des actes du héros mis en scène, étudié dans son être propre et dans les influences que l
age de critique, qui met le romancier devant un personnage dont il va étudier une passion, dans les conditions exactes où se tr
ue individuelle. De la description Il serait bien intéressant d’ étudier la description dans nos romans, depuis Mlle de Sc
giste qui, en parlant d’un insecte particulier, se trouverait forcé d’ étudier longuement la plante sur laquelle vit cet insecte
leau soit inoubliable. C’est dans Gustave Flaubert que je conseille d’ étudier la description, la peinture nécessaire du milieu,
qui distingue notre triste critique actuelle. Un jour, sans doute, j’ étudierai ces romanciers pour marquer leur dissemblance, ca
coup frappé. Il explique comment un homme du peuple est plus facile à étudier et à peindre qu’un gentilhomme. Cela est très jus
ulté tout aussi grande à saisir le paysan. Je connais des livres très étudiés sur Paris, tandis qu’on trouve à peine çà et là q
à peine çà et là quelques notes justes sur les campagnes. Tout est à étudier , voilà la vérité. Enfin, j’arrive à la phrase cap
and ami Edmond de Goncourt qui vous conseillait, à vous les jeunes, d’ étudier le monde, de porter l’observation et l’analyse da
oilà qui s’effare, qui perd pied, qui ne se donne même pas la peine d’ étudier sérieusement la question sur des textes, tellemen
pétent. Même, je veux me mettre à un point de vue tout particulier, n’ étudier chez Berlioz que le génie si longtemps incompris,
les journaux ? Elle ne met pas un seul écrivain en sa place ; elle n’ étudie pas, elle ne classe pas ; elle part sur un mot, s
me hasarderais pas dans cette galère de la politique, si je n’avais à étudier une question bien grave, selon moi. Cette questio
ode. La République sera naturaliste ou elle ne sera pas. Je vais donc étudier le moment politique dans ses rapports avec la lit
a République se comporte à l’égard des écrivains. Il me faut pourtant étudier , avant tout, de quelle façon la République vient
réalise suivant certaines lois. Rien ne serait plus intéressant que d’ étudier ce jeu de l’élément humain se pliant à une nouvel
publicain. Ensuite, connaissant notre République actuelle, je pourrai étudier quels sont ses rapports avec la littérature conte
qu’une nation a une vie propre, une raison d’existence, dont il faut étudier le mécanisme avant de l’utiliser. Les formules so
rt. Au contraire, le républicain naturaliste ne bâtit que lorsqu’il a étudié et sondé le sol ; à chaque pierre qu’il pose, il
lus nombreuses et plus puissantes. Je laisserai donc le passé et je n’ étudierai que l’heure présente, en examinant de quelle faço
rnographes, de romanciers obscènes. Entendez par là que ces écrivains étudient l’homme sans le costumer, dissèquent et analysent
67 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre II. Distinction des principaux courants (1535-1550) — Chapitre II. Jean Calvin »
tation dans la nature, dans les faits, dans l’expérience enfin : elle étudie l’homme, elle lui applique le dogme, elle tire de
rocureur fiscal de l’évêque, fut pourvu d’abord de deux bénéfices. Il étudia la théologie, puis le droit à Orléans avec Pierre
é à Noyon. En 1535, après les premières rigueurs, il va à Bâle, où il étudie l’hébreu avec N. Capito. Il fit la Préface de la
68 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préfaces des « Odes et Ballades » (1822-1853) — Préface de 1824 »
kespeare est tout aussi classique (si classique signifie digne d’être étudié ) que le beau dans Racine ; et le faux dans Voltai
der de leur en faire un crime. Ils auraient pu sans doute se borner à étudier les formes pures des divinités grecques, sans leu
oileau a pu faillir aussi par excès de science ; et que si, lorsqu’on étudie les écrits de ce dernier, on doit suivre religieu
69 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Ruy Blas » (1839) »
chent plus spécialement les penseurs, ce sont des caractères. Si l’on étudie attentivement ces trois classes de spectateurs, v
rticulière que pourrait laisser ce drame, s’il valait la peine d’être étudié , à l’esprit grave et consciencieux qui l’examiner
maîtres ont même cela de remarquable qu’elles offrent plus de faces à étudier que les autres. Tartuffe fait rire ceux-ci et tre
70 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « W.-H. Prescott » pp. 135-148
Histoire, mais de niveau avec elle, il a l’expérience qu’on gagne à l’ étudier ou à l’écrire, et cette expérience lui donne le c
e prince terrible du noir silence. Il s’était toujours, dit Prescott, étudié à leur plaire (aux femmes), même quand il n’avait
de Philippe II ne pouvait pas être faite par un Américain qui n’a pas étudié le Catholicisme, et qui le regarde comme une myth
71 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — L’arbitrage et l’élite »
onvergent vers cet objectif. Des livres nombreux, des congrès annuels étudient la question sous toutes ses faces, des hommes émi
les circonstances le permettront et le conseilleront. Ce sera celle d’ étudier et d’élucider les questions de droit internationa
obre 1889, dix-huit États envoyèrent leurs représentants à Washington étudier un plan d’arbitrage définitif. De cette conférenc
72 (1854) Nouveaux portraits littéraires. Tome I pp. 1-402
posé, du but qu’il a touché, nous aideront à le classer. Béranger n’a étudié ni les langues anciennes, ni les langues de l’Eur
te et plus profitable. Si l’Europe lui est fermée, s’il ne peut pas l’ étudier directement, il ne s’attribue pas le droit de nie
iennent. Si, pour me servir d’une expression familière à ceux qui ont étudié l’extraction et l’emploi des métaux, il était per
en des veilles. Béranger ne l’ignore pas, et j’oserais parier qu’il a étudié mainte et mainte fois le secret de cette négligen
il a étudié mainte et mainte fois le secret de cette négligence. Il a étudié les procédés du bonhomme comme les botanistes étu
négligence. Il a étudié les procédés du bonhomme comme les botanistes étudient les organes d’une plante avant de la classer ; il
t pas moins des modèles de clarté. Je ne doute pas que Béranger n’ait étudié longtemps la prose de Voltaire. Il y a pour un po
t à la lumière, c’est la tâche du goût, et Béranger a su l’accomplir. Étudier la clarté dans la prose sans devenir prosaïque, e
Béranger ont été nombreux. Avant de se décider pour la chanson, il a étudié à peu près tous les genres, depuis l’idylle jusqu
eux qu’il a gouverné la multitude : il nous semble donc utile de les étudier avec un soin particulier. Ce qui les caractérise
son propre cœur qu’il a interrogé avant de prendre la parole. S’il a étudié avec un soin persévérant les trois derniers siècl
s indulgent. Quelle que soit la grandeur du génie poétique résolu à s’ étudier lui-même, quelle que soit l’importance du rôle qu
de la Providence, il est impossible de ne pas reconnaître, de ne pas étudier avec une curiosité religieuse le germe précieux q
Toutefois, malgré ce vice capital, l’épisode de Raphaël mérite d’être étudié sérieusement. Il y a dans ce livre des qualités é
elle foule au pied jusqu’aux astres qui gravitent dans l’espace, elle étudie tout ; elle interroge d’un œil curieux les trois
gner à l’intelligence, Julie, pour contenter son mari, se résigne à l’ étudier . Dans cette contemplation assidue du monde extéri
lèmes dont se compose la connaissance du monde extérieur, après avoir étudié toutes les causes secondes, Julie ne va pas au-de
où il s’engage est une voie funeste, qu’il y prenne garde. À force d’ étudier si constamment les moindres particularités de sa
de Lamartine aime à parler des choses qu’il ignore. Parler des choses étudiées , analysées, après de longues lectures, après des
Pour bien comprendre le caractère de Toussaint Louverture, il faut l’ étudier surtout dans les dix années qui précèdent l’expéd
eprise ; mais, puisqu’elle s’est accomplie, je ne crois pas inutile d’ étudier ces commentaires en les comparant aux pensées qu’
ldée, de l’Égypte et de la Grèce. Décomposer la réalité pour en mieux étudier , pour en mieux connaître toutes les parties, n’es
qui les domine, et pourtant ils ne savent pas parler ; ils n’ont pas étudié , ils ne connaissent pas l’art d’exprimer leur pen
un milieu, une fin, et cet éloge n’a rien de banal pour ceux qui ont étudié sérieusement la poésie lyrique applaudie chez nou
comme l’expression d’une pensée vraie, et pourtant tous ceux qui ont étudié sérieusement la poésie, tous ceux qui connaissent
précision avec Delambre et Cassini ; mais elle ne peut se dispenser d’ étudier la valeur des mots avant de les employer, et M. d
orance. Étrange manière de se défendre ! N’eût-il pas été plus sage d’ étudier la vérité, au lieu de la travestir ? L’Hymne au
résent n’a pas enseigné grand-chose à ceux qui ont pris la peine de l’ étudier , d’après la philosophie de l’histoire. Cette scie
esprits attentifs, si le drame qui se nomme Ruy Blas méritait d’être étudié avec un tel flambeau. Oui, sans doute, Ruy Blas e
naison des mots qui lui obéissaient, les caractères qu’il n’avait pas étudiés . S’il faut, comme nous le croyons, rapporter à la
’impuissance dramatique de l’auteur, la logique prescrit évidemment d’ étudier avec un soin particulier chaque nouveau volume d’
l’esprit la joie de l’évidence. Pour goûter cette joie, il ne faut qu’ étudier . La raison n’accepte pas comme un malheur la curi
leuse, et depuis dix ans, depuis la publication de Cromwell, il a été étudié , commenté, jugé sérieusement. Si la critique a qu
a discussion par l’harmonie et la pureté de ses ouvrages, la critique étudiera la popularité croissante des objections qu’elle a
vre l’ordre chronologique, bien qu’il semble naturellement indiqué, j’ étudierai tour à tour le poète, le romancier, l’historien d
table importance, et je conçois très bien que M. Sainte-Beuve les ait étudiées avec ardeur, avec amour. D’ailleurs, tout en étud
ers plus utiles que Ronsard et Baïf, car ils lui enseignaient l’art d’ étudier sa propre pensée, de sonder son cœur, tandis que
pas une œuvre profane. Ce n’est pas méconnaître et oublier Dieu que d’ étudier la création et d’essayer de la retracer dans tout
otes rassemblées pour un travail qui n’est pas fait. Pour quiconque a étudié le style de Monsieur Jean, la destinée malheureus
rient. Il connaît trop bien les ressources de notre langue, il a trop étudié les métamorphoses de l’idée poétique, depuis le m
Pascal tout nouveau. C’est là qu’il nous est donné de surprendre et d’ étudier toutes les angoisses de ce génie puissant qui se
out le jansénisme est dans ces questions. Et de même qu’il vaut mieux étudier la doctrine et la méthode aristotéliques dans Ari
me que dans les docteurs et commentateurs du moyen âge, il vaut mieux étudier saint Augustin dans ses œuvres que dans son disci
aits mal connus et mal définis. Il a renoncé à la pompe oratoire pour étudier patiemment les théories et les œuvres littéraires
Sainte-Beuve, unissant la pratique à la théorie, devait naturellement étudier les réformes rythmiques de Ronsard avec une atten
elais, il en parle, dans un chapitre spécial, en homme qui a mûrement étudié son sujet et qui le connaît pleinement. Il expliq
ar si le passé ne devait pas offrir une leçon, il serait inutile de l’ étudier  ; mais il ne faut pas chercher le présent dans le
73 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « M. Necker. — I. » pp. 329-349
épuisés : ce côté politique me tente peu ; mais il est une manière d’ étudier M. Necker, qui est à la fois moins rebattue et mo
le préfère à tous les encyclopédistes, économistes et autres ; elle l’ étudie et cherche à se rendre compte par degrés de son o
orité qui vous donne le besoin de plaire aux autres, le besoin de les étudier  ; l’état d’égal à égal, qui vous appelle à les co
ait pourtant que « c’est le seul que la plupart des hommes aient bien étudié , le seul où ils aient fait des découvertes » ; et
nière d’entrer dans un salon, et cette façon dont chacun séparément s’ étudie à prendre le rang et l’attitude qu’il croit lui c
74 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre III. “ Fantômes de vivants ” et “ recherche psychique ” »
ans le temps et dans l’espace. Ce ne sont pas des faits comme ceux qu’ étudie l’historien par exemple. L’histoire, elle, ne se
donc un phénomène qui semblerait, en raison de sa nature, devoir être étudié à la manière du fait physique, chimique, ou biolo
instruction. L’hallucination véridique remonte-t-elle au passé ? vous étudiez les documents, vous les critiquez, vous écrivez u
nce suit les destinées du corps et meurt avec lui. Mais si les faits, étudiés indépendamment de tout système, nous amènent au c
, au lieu de les écarter a priori, des phénomènes comme ceux que vous étudiez  : peut-être la « recherche psychique » eût-elle f
75 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre II. L’analyse interne d’une œuvre littéraire » pp. 32-46
quête semblable sur la figure des choses. Comment l’écrivain que nous étudions reproduit-il la ligne, le contour ? Est-il attiré
u’on forme ainsi permet de constater si les idées de l’écrivain qu’on étudie étaient rares ou nombreuses, claires ou obscures,
autre. Je veux dire que tel écrivain aimera à considérer le détail, à étudier les infiniment petits, à décrire avec un soin min
, l’intensité des aspirations ou des visions idéales de l’œuvre qu’on étudie . L’analyse, en deux mots, doit toujours être qual
76 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre XI. Quelques philosophes »
réalité de l’individu le sentiment de l’irréalité de tout le reste. J’ étudierais Remy de Gourmont idéaliste, puis — comme par la c
alheur, tout le long du volume, il oublie ces larges déclarations. Il étudie uniquement les pauvres petits faits recueillis pa
uvent qu’il est possible de le faire avec quelque sûreté. » Ainsi il étudie la philosophie, poème des poèmes, avec un vil esp
es seulement aux grossiers labeurs terrestres : les entreprises qu’il étudie aboutissent toutes à l’inévitable faillite. Écras
77 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Essai, sur, les études en Russie » pp. 419-428
ait de la prose et des vers dans cette langue, tant bien que mal ; on étudie le grec. Ceux qui se vouent à la théologie, prenn
ogie, prennent dans les classes supérieures une teinture d’hébreu. On étudie aussi un peu sa langue maternelle ; et enfin, dan
et de leurs études. J’oubliais encore de dire que dans ces écoles on étudie aussi les éléments de l’histoire, de la géographi
s savantes et policées obligea les hommes éclairés de chaque nation d’ étudier une multitude si prodigieuse de langues nécessair
78 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VI : M. Cousin philosophe »
Royer-Collard le tira bientôt du sensualisme ; il connut M. de Biran, étudia les Écossais, lut Kant. Ce furent les sources de
ns n’ont qu’une utilité médiocre, lointaine et douteuse. Il n’a guère étudié que la philosophie pratique, qui est la morale. C
croire en elles. Nous parlerons éloquemment de la certitude, on ira l’ étudier dans le livre de M. Cournot42. Arrivons à l’homme
ez les Écossais. Montons jusqu’à Dieu. Il ne s’agit pas, pour nous, d’ étudier sa nature ou de démontrer son existence, comme un
79 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXXI » pp. 323-327
ues salons et qui avaient obtenu le plus vif succès. Mais ayant voulu étudier plus à fond la philosophie et les ouvrages d’Abél
livre de M. de Rémusat, quand même le reste serait aussi difficile à étudier qu’un traité de géométrie ou d’algèbre, et que la
80 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Gérard de Nerval »
s mots sans aperçu et sans critique sur des hommes qu’il aurait fallu étudier il n’y a dans le titre du livre de Gérard de Nerv
de tels cerveaux ! Nous nous étions laissé dire que Gérard de Nerval étudiait avec amour les sciences occultes et reprenait, po
81 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Les Kœnigsmark »
verts en Allemagne et en Angleterre, et avec des caractères curieux à étudier et retrouvés, comme on retrouve des cadavres, dan
ent rien, selon nous, de plus complet et de plus effrayant à ceux qui étudient la force d’impulsion des passions que cette Élisa
qu’il a passé et qu’il fut englouti. » Mais les causes de ces faits, étudiées à leur sinistre clarté, dans ces âmes d’une énerg
82 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Edgar Poe » pp. 339-351
centrée et plus éclatante à la fois que dans Edgar Poe et ses œuvres. Étudier la Bohême sur cet homme, ses livres et ses procéd
udier la Bohême sur cet homme, ses livres et ses procédés, c’est donc étudier la maladie sur le plus puissant organisme qu’elle
rganisme qu’elle ait ruiné en quelques jours. Que nous servirait de l’ étudier sur quelque impuissant ou quelque noué ? Prenons-
83 (1854) Nouveaux portraits littéraires. Tome II pp. 1-419
désirs, toutes ses souffrances ont passé sous nos yeux. L’homme ainsi étudié nous explique le poète, et nous pouvons ouvrir av
dait à l’attention. L’élégance et la grâce des images méritent d’être étudiées  ; mais cette lecture ne dit rien au cœur, et je c
ecteurs que les sonnets et les canzoni. Cependant ils méritent d’être étudiés , et le troisième surtout, le Triomphe de la Mort,
années de sa vie à écrire des satires politiques, ne paraît pas avoir étudié les conditions permanentes du genre qu’il avait c
ur sur les devoirs du poète satirique. n’a pas compris la nécessité d’ étudier les questions sociales dans toute leur généralité
iquité nous a laissé de si admirables modèles, ne peut se dispenser d’ étudier les souffrances aussi bien qui les vices de la so
re italienne, et les poètes qui se proposent la satire ne sauraient l’ étudier avec trop de soin. Il n’est pas difficile, en eff
ité qui fait honneur à M. Bulwer. Si l’auteur d’Ernest Maltravers eût étudié avec plus de soin un sentiment qu’il paraît n’avo
ntines qu’elle a employées pour l’éprouver, pour le connaître, pour l’ étudier . Jusque-là elle agit sagement. Mais la fierté l’e
s diverses manières d’aimer fourniraient à l’imagination l’occasion d’ étudier les souffrances et les joies de l’amour sous des
e valoir Pelham et Eugène Aram, cependant il n’est pas sans intérêt d’ étudier la tentative dramatique de M. Bulwer. Cet essai n
toutes les fonctions publiques, il fut mené à Genève par sa mère pour étudier librement, sans renoncer à la foi de sa famille.
dont s’honore l’humanité. Il est sage sans doute, il est nécessaire d’ étudier avec ardeur, de connaître complètement les causes
is en effet qu’il abandonne le terrain de la discussion générale pour étudier l’histoire du théâtre anglais au xvie  siècle, il
ce au caprice de l’auteur. Nous avons beau reconnaître qu’après avoir étudié Rowe, Steevens, Johnson, Malone et Drake, il n’a
tées au-delà du Rhin, longtemps avant qu’on s’avisât chez nous de les étudier . M. Guizot, qui, grâce à son éducation, savait ce
entifiques. Aussi je ne m’étonne pas de son double échec : il n’a pas étudié les instincts de la foule et ne saurait les analy
osophie française au xviiie  siècle, comme si personne n’avait encore étudié ces questions. Il est bon sans doute d’avoir foi
philosophie commence où finit le rôle de la physiologie. Nos organes, étudiés dans leurs formes et dans leurs fonctions, ne nou
dans le développement intellectuel de la France, il faut absolument l’ étudier dans les trois ouvrages que j’ai nommés : la Révo
jurée par le roi Jean, c’est-à-dire de 1066 à 1215, tous ceux qui ont étudié l’histoire des Tudors, savent très bien que la ré
oin J de dire à ses auditeurs : si vous ne connaissez pas l’histoire, étudiez -la. Je ne la raconterai pas, je me contenterai de
écessaires à l’historien de la révolution française, il nous suffit d’ étudier avec attention et d’apprécier avec sincérité son
ns la trame du récit une singulière confusion, si bien qu’après avoir étudié attentivement dans le livre de M. Michelet l’ense
aise dans son Berrym que dans nos bibliothèques ; il l’a plus souvent étudié , il le connaît mieux que les livres qui nous offr
nt substituer l’émotion à la curiosité, il faut qu’ils se résignent à étudier le chef-d’œuvre de leur maître, avec une attentio
: que les disciples de Sedaine, moins ambitieux dans leurs promesses, étudient l’homme, et nous le montrent tel qu’il est. C’est
s la substance du poème ; il faut avoir vécu de la vie commune, avoir étudié les passions et les ridicules, pour nous présente
peindre Clinias sauvé par l’amour, il n’était pas nécessaire d’avoir étudié le monde : pour emprunter à la vie moderne des pe
l achève sa troisième bouteille, sont des traits pris dans la nature, étudiés avec soin et rendus avec fidélité. La mélancolie
ses lectures un usage si heureux, n’a pas encore senti la nécessité d’ étudier les transformations du style de ce maître illustr
e temps comme devrait les connaître un poète comique. Il paraît avoir étudié les traditions de la comédie beaucoup plus assidû
aît que trop bien les personnages traditionnels de la comédie ; qu’il étudie avec le même soin, la même ardeur, les personnage
ou de Watteau refuseraient de signer. C’est bien la peine vraiment d’ étudier les œuvres de la poésie antique pour les défigure
toute moderne de plusieurs scènes de Britannicus. Néron et Agrippine, étudiés avec une grande finesse, et très vrais, humaineme
’âme des personnages et l’analyse des sentiments qui les agitent pour étudier la forme des manteaux, des armes et des meubles.
une suite de tableaux qu’une action dramatique, du moins ils étaient étudiés et rendus avec soin. L’auteur avait sondé l’âme d
Roxane un accent plus naturel, plus pénétrant. Talma, comme Adrienne, étudiait Molière assidûment. Quoiqu’il n’ait jamais osé ab
e verrai, je serai belle, je serai sublime » ; et Adrienne se remet à étudier son rôle. Maurice, en entrant au foyer de la Comé
varre. 1850. Pour bien connaître Marguerite de Navarre, il faut l’ étudier dans sa correspondance. C’est là, en effet, qu’el
uché de Bourgogne, il donne sa mignonne à un traître. Puisqu’il avait étudié la guerre et la politique dans les romans de la T
prendre les conseils de quelques personnes éclairées, il faut qu’elle étudie la prosodie de notre langue et ne dise plus : Mon
moins dans le droit chemin. Qu’elle se défie des louanges et qu’elle étudie  : elle a, dès à présent, tout ce qu’il faut pour
e folie ; car Talma représente, pour tous ceux qui l’ont sérieusement étudié , l’expression la plus savante et la plus complète
vent pas. Ils expriment leurs pensées dans un admirable langage ; ils étudient et ils démontrent les secrets de leur conscience
nous les montrerait avec une entière franchise. Il faut l’admirer, l’ étudier  ; mais, à moins de fermer les yeux à l’évidence,
Zaïre, quoique très inférieures à Cinna et à Phèdre, méritent d’être étudiées  ; mais si la tragédie que nous demandons, la seul
selle Rachel employer si maladroitement ces dons si précieux. Qu’elle étudie lorsqu’elle est seule ; qu’elle se demande à chaq
, dans l’ode, dans la tragédie, se rattacher à l’antiquité, qu’elle n’ étudiait pas, en préconisant, comme le dernier mot de la p
la pensée humaine, le xviie  siècle de la France, qu’elle n’avait pas étudié davantage. C’était de sa part une méprise singuli
de à tous les hommes de bonne foi, à tous ceux, bien entendu, qui ont étudié l’histoire : y a-t-il, dans la série dramatique q
art, je ne le crois pas. L’auteur se vante en mainte occasion d’avoir étudié l’histoire, d’avoir sondé le passé dans toute sa
hapiteau gothique avec un chapiteau roman, et ne songe pourtant pas à étudier le siècle où se meuvent ses personnages. C’est co
nouvelle mettait le costume et l’ameublement au-dessus des caractères étudiés philosophiquement, au-dessus de l’histoire propre
re son Schisme d’Angleterre. Quant à Schiller, s’il a scrupuleusement étudié le passé pour écrire son Wallenstein, il s’est co
s les flots d’une parole intarissable. Je ne crois pas sans intérêt d’ étudier les causes de cette déchéance. Dans le temps prés
ce de n’être pas démenti par les hommes compétents. Tous ceux qui ont étudié le théâtre depuis dix ans savent à quoi s’en teni
des modèles à dédaigner. Namouna, Marie et la Curée ne seront jamais étudiées sans fruit. Pour les récits de courte haleine, Fr
ne peut jamais devenir pour elle un sujet d’imitation. Consultons-la, étudions -la, nourrissons-nous de sa pensée, mais n’essayon
s devoirs imposés à l’imagination aussi bien qu’à la volonté. Qu’elle étudie le monde intérieur, qu’elle sonde la conscience,
84 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre I. La critique » pp. 45-80
n des critiques les plus probes de ce temps et l’un des rares qui ait étudié les choses dont il discute. Écoutons-le fulminer
ne ténacité pleine de conviction, éclairée sinon impartiale « ils ont étudié la Société française sous la troisième République
concessions aux erreurs de l’art démocratique.   M. Edmond Pilon — a étudié tour à tour les figures curieuses du passe et du
nalysé l’œuvre d’Albert Samain. M. Émile Magne après Bertrand de Born étudie Scarron et son milieu. Les Sentiments, de M. Gilb
ons pas de travaux philosophiques se rapportant à la période que nous étudions en dehors des études de MM. Jules de Gaultier et
85 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre VI. Exordes. — Péroraisons. — Transitions. »
Chapitre VI. Exordes. — Péroraisons. — Transitions. Quand on aura étudié ainsi que je viens de l’indiquer le plan et l’ord
auteur, et non langage de causeur. On a beau, comme Pline le Jeune, s’ étudier à glisser parfois un peu d’incohérence : le procé
86 (1921) Esquisses critiques. Première série
aît comme une date considérable — et j’imagine que l’astrologue qui l’ étudierait , la verrait gouvernée par des astres particulière
cène par Huysmans dans À rebours : des Esseintes. Peut-être un jour s’ étudiera-t -on à rechercher si M. de Montesquiou a fourni le
ine Desbordes-Valmore est un type accompli de cette charmante façon d’ étudier les œuvres d’autrui : c’est un modèle de critique
nner une grande peinture de la société, et qu’il s’est attardé à n’en étudier qu’un coin restreint, en dressant un catalogue pi
culière. Dans les livres qui précèdent ces derniers, M. Bourget avait étudié d’une façon souvent frappante les tribulations d’
t pas du roman pour soutenir ou illustrer une thèse, se proposait d’y étudier des cas psychologiques déterminés. Avant d’être u
actère mélodramatique qu’à la hauteur des problèmes moraux qui y sont étudiés . On aurait pu s’attendre en effet, qu’en abordant
détache, n’expose qu’un cas nettement déterminé. À leur exemple, s’il étudie la matière vivante, il la réduit d’abord en une s
ait il s’apparente à un écrivain qu’avec sa clairvoyance critique, il étudia dans ses Essais de Psychologie contemporaine, à D
ile de Tallemant des Réaux, à qui l’on doit toujours revenir quand on étudie cette partie de l’œuvre de M. de Régnier, en nota
ente naturelle de son intelligence qui est moraliste, construite pour étudier les mœurs et observer l’homme. Ce faisant, peut-o
se relie au naturalisme, on peut pressentir qu’il fera son capital d’ étudier les gens du monde, et si des monstres, des monstr
ant, avec la raison qui vient, l’usage à faire de ses charmes, elle s’ étudie à leur complaire, les flatte doucement, se forme
ichement doué, plein de qualités et de défauts, et qui mérite qu’on l’ étudie . * *    * Le fait que ce fils de comédien ne se f
sentiments vrais, mais dans un cadre irréel, M. Bataille, au rebours, étudie des sentiments faux dans un cadre réel. * *    *
, se veulent et se prennent. Au fait c’est fort naturel : M. Bataille étudie l’instinct, ou plutôt une seule forme de l’instin
ou moins de bonheur, par tant d’artistes ingénieux. * *    * Il faut étudier avec soin les moyens par lesquels M. P.-J. Toulet
réalise entre eux, toute cette technique raffinée que nous achevons d’ étudier fait songer à ce qui définit l’originalité de la
’une savante technique, mais c’est qu’on ne saurait se dispenser de l’ étudier si l’on veut connaître profondément l’art de M. P
* *    * Mais au moment où il nous revient, à nous, personnellement d’ étudier l’œuvre de M. Montfort, et non point de tracer d’
appartenait à la deuxième de ces écoles, le jour où l’on entreprend d’ étudier un écrivain dont on connaît la vie. On pourrait d
anent ; l’autre fait une étude des travers de l’esprit ; un troisième étudie les mouvements du cœur, comment ils se développen
race, il a ces qualités essentielles sans lesquelles il est inutile d’ étudier les travaux d’autrui : une impartialité dont la r
87 (1853) Portraits littéraires. Tome I (3e éd.) pp. 1-363
, ce ne serait pas une raison pour les dédaigner. Il serait curieux d’ étudier dans les notes confidentielles du voyageur les ge
rang parmi les poètes du premier ordre. Quoi qu’il fasse, quoi qu’il étudie , les paroles lui manqueront lorsqu’il voudra pein
ut sera relue avec une vive sympathie par tous ceux qui se plaisent à étudier le jeu des passions humaines. Le maniement le plu
caractère de cette fille, si adorable et si singulière, mérite d’être étudié comme un modèle de vérité. Quels que soient ses é
s’arrêtera, qu’il se continue ou qu’il se renouvelle, qu’après avoir étudié toutes les ressources de l’instrument poétique, i
es notes innombrables sans écrire une partition, le moment est venu d’ étudier et de caractériser sévèrement les odes, les roman
aturité et ne pas toucher aux questions politiques avant de les avoir étudiées  ; mais nous préférons l’inconséquence à l’hypocri
ons sa franchise. Mais il y a dans les Odes et Ballades autre chose à étudier que les sentiments politiques de l’auteur pendant
jette une vive lumière sur toutes les œuvres de l’auteur. Après avoir étudié d’un œil attentif ce recueil lyrique, dont l’inte
oppaient toutes les pièces de ce volume. Pour le juger, il convient d’ étudier successivement trois morceaux de nature diverse q
: un prêtre qui brûle l’encens, un dieu qui le respire. Pour ceux qui étudient d’un œil attentif les maladies de l’âme humaine,
ssance de sa volonté, à comprendre les questions qu’il n’avait jamais étudiées , il est coupable de folie. Or, les Chants du crép
téraire que ce dernier ouvrage, cependant il est indispensable de les étudier avec une sérieuse attention pour comprendre et po
s, et nous avons quelque raison de croire que M. Hugo ne les a jamais étudiés . Nous ne croyons pas, nous sommes loin de croire
absolu. Ainsi M. Hugo lui-même ne prend pas ses théories au sérieux. Étudiées séparément, les différentes parties d’Hernani son
lèmes, dont il ne paraît pas soupçonner l’existence, s’il se résout à étudier la conscience humaine, où se nouent et se dénouen
nnages qui ont joué un rôle dans le passé, il faut qu’il se résigne à étudier le passé. Les disciples de M. Hugo font grand bru
demande autre chose qu’un baptême inutile et trompeur ; il faut qu’il étudie l’homme caché sous le nom qu’il a choisi. À cette
bientôt condamné à subir le dédain public. Pratiquer la vie commune, étudier l’histoire, telles sont donc les deux épreuves au
teraient pas. Ne les jugeons pas d’après des lois qu’ils n’ont jamais étudiées . La critique n’a pas à s’occuper d’eux, puisque d
nous charment et nous émeuvent, et s’il nous est arrivé de voir et d’ étudier des types du même genre, nous trouvons dans Maria
elnave pour des souffrances qu’il ne comprend pas et qu’il dédaigne d’ étudier , semble à Marianna plus voisine de l’injure que d
de le gourmander, et même il nous est permis de croire qu’il n’a pas étudié suffisamment la donnée qu’il voulait traiter. C’e
88 (1876) Romanciers contemporains
ges ? Il ne peut en avoir, car il décrit des phénomènes que seuls ont étudiés quelques hommes spéciaux. Lorsque Eugène Sue, par
physiologie et de la médecine répugne aux esprits délicats. Que l’on étudie l’âme dans ses luttes, et non l’instinct dans cas
aurait accablé les plus forts. Balzac relève moins encore de ceux qui étudient l’art que des spécialistes qui décrivent et analy
es de premier ordre une harmonie parfaite entre les sentiments qu’ils étudient et les expressions dont ils se servent. Chez Balz
t devront avoir sans cesse sur leur table, lire, relire, profondément étudier Colomba. S’il leur est interdit d’atteindre jamai
du caractère principal. Tout concourt à le mettre en relief. Que l’on étudie avec un peu de soin le détail le plus vulgaire en
exique et qu’il put ainsi, grâce à un don incomparable d’observation, étudier les usages, les coutumes, les superstitions, les
est vrai, parce que nul n’a osé s’y aventurer après lui. M. Sandeau a étudié de près l’existence de ces glorieuses et antiques
daignent et qui les raillent, dans une société qu’elles se refusent à étudier de peur d’être réduites à l’admettre. Cette fidél
ortune à faire, ce qui les contraint à frapper à bien des portes et à étudier une infinie variété de situations. D’ailleurs, sp
au temps à la mesure duquel elle a été faite. Nul désormais ne pourra étudier les ridicules de la monarchie de Juillet, sans li
est entière. Germaine est un incomparable modèle, qu’auront profit à étudier tous ceux qui veulent apprendre à composer un réc
. Avec le Fromont jeune, de M. Alphonse Daudet, nous aurons bientôt à étudier un autre mari trompé ; mais celui-ci, à des défau
e, ont su rester eux-mêmes, choisir leur voie et s’y maintenir. Avoir étudié ses devanciers en se dérobant à leur tyrannique i
res, par exemple ; qu’il l’a habité tout juste assez de temps pour en étudier les types principaux et pour y voir de près l’abb
ant du récit. Nous en avons donc appelé à nous-même, et nous venons d’ étudier , cette fois avec calme et de sang-froid, une œuvr
ofondément dans la mémoire, et il est malaisé de les en effacer. Mais étudions Fromont jeune et Risler aîné en lui-même, et indé
vé d’égal, sauf peut-être un seul, M. Zola, que nous aurons bientôt à étudier . Ce n’est pas que M. Daudet n’ait point, lui auss
oit d’attendre avec confiance une revanche prochaine. Il nous reste à étudier en M. Daudet le romancier-poète, ce que nous allo
s sont les questions qu’il n’est pas superflu de se poser au moment d’ étudier le plus audacieux des romanciers, celui qui a le
ordinaire et commune. Paris offre à M. Zola un champ immense. Qu’il l’ étudie sans parti pris, sans idée préconçue, se contenta
de fées bienfaisantes ne nous serait-il pas venu à l’esprit, ayant à étudier un écrivain à qui tout a souri dès son enfance, q
llent et souvent exquis. Cette fois, les personnages secondaires sont étudiés avec beaucoup de soin. On peut en juger par ce po
n. Le premier de ces deux ouvrages n’appartient pas au genre que nous étudions . C’est une suite de confidences intimes, où les v
e l’œuvre est défectueux, les caractères principaux superficiellement étudiés , les buts poursuivis trop multiples et peu nettem
leine, Flamen et l’Histoire de Souci, de Mme Caro, demandaient à être étudiées . Il eût été juste aussi de ne point négliger Sang
Monsieur Lecoq, enfin que dans les œuvres principales que nous allons étudier il n’y a ni abus de la facilité, ni exercice du m
out le travail démonstratif de l’auteur, de réédifier son œuvre, d’en étudier les rouages à la fois si multiples et si simples,
it pourtant de lui par des qualités originales. Le romancier que nous étudions en ce moment a écrit, comme Gaboriau, des romans
leur construction. Il est plus utile, en même temps que plus séant, d’ étudier les auteurs dans les parties où ils excellent. Qu
s à Gaboriau pour éclairer par des exemples le point spécial que nous étudions ici), Gabriel Ferry a compris la gravité de cette
ge d’un pique-assiette, qui est le chef-d’œuvre du genre ? Nous avons étudié de très près ses procédés. La plupart lui apparti
avons résumé les œuvres de ses devanciers dans ce genre spécial. Nous étudions seulement les procédés, et nous nous bornons à in
on du roman d’aventures pour pouvoir être placé parmi ceux qu’on peut étudier avec profit. Au point de vue littéraire, nous avo
ui. De ces quatre rivaux en inventions à outrance, nous en avons déjà étudié deux : Balzac et Dumas. Les deux autres, Eugène S
est-à-dire assez bas. Rien de sincère chez l’un, rien de profondément étudié chez l’autre. Le premier s’est fait le courtisan
populaire, nous ne l’eussions pas introduit dans une galerie où nous étudions seulement les romanciers qui ont déployé des qual
nvoitise. Assurément, nul sujet n’est plus moral, surtout lorsqu’on s’ étudie à mettre en scène non les rares vainqueurs de la
nts et des passions, qui est le roman par excellence, nous avons déjà étudié avec Gabriel Ferry le roman du nouveau monde, ave
’abord ce que les Allemands nomment la lecture du sujet, c’est-à-dire étudient attentivement tout ce qui a été déjà écrit sur la
à tous égards. La pureté de sa langue, la vérité des caractères qu’il étudie , la vie qu’il donne à ses personnages en les main
’eût été manquer de prudence que de ne pas nous réserver les moyens d’ étudier de nouveau le roman des petites villes avec M. Ch
faut rien moins que le souvenir éclatant des œuvres que nous venons d’ étudier dans ce volume. Au surplus, les choix que nous av
s plus heureuses et des plus vives ; les caractères sont profondément étudiés . Ce livre marquera dans la carrière de M. Jules C
89 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Bossuet. Lettres sur Bossuet à un homme d’État, par M. Poujoulat, 1854. — Portrait de Bossuet, par M. de Lamartine, dans Le Civilisateur, 1854. — I. » pp. 180-197
pproximatives, pour un bon nombre. Dès aujourd’hui donc, nous pouvons étudier avec certitude Bossuet dans sa première manière ;
i bien senti les grands côtés de la parole et du talent de Bossuet, a étudié un peu trop légèrement sa vie, et il s’est posé i
ive nature ; il l’a saisie, il l’a appréhendée au corps et en l’âme. Étudions la jeune éloquence de Bossuet, même dans ses hasa
a jeune éloquence de Bossuet, même dans ses hasards de goût, comme on étudie la jeune poésie du grand Corneille. Je sais qu’on
90 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Byron »
e rencontrât le génie grec qu’il n’avait pas trouvé à Harrow, où il n’ étudia point, par cet esprit de contradiction et de pare
ion et de paresse qui est souvent l’esprit des gens de génie. Forcé d’ étudier Homère, comme la tourbe vulgaire des scholars, il
orcé d’étudier Homère, comme la tourbe vulgaire des scholars, il ne l’ étudia point, et le peu qu’il apprit là de la langue gre
91 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8
de sentiment, telle préoccupation d’esprit dans un personnage. Il les étudia dans leurs œuvres, il les étudia dans leur jeu ;
d’esprit dans un personnage. Il les étudia dans leurs œuvres, il les étudia dans leur jeu ; il fut leur disciple, mais un dis
92 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « La course à la mort » pp. 214-219
des esthétiques admises, est original par le cas psychologique qu’il étudie et inaugure, avec les quelques livres marquants d
définitivement en son incapacité le malade et le moribond que M. Rod étudie  : « Oui, le désir et le dégoût se touchent alors
93 (1856) La critique et les critiques en France au XIXe siècle pp. 1-54
, comme en physique, il faut aller du fait à la loi, et l’on se mit à étudier les productions de l’intelligence. La paix qui su
précaution. III. Des théories littéraires au XIXe siècle On n’ étudie les faits que pour en comprendre les causes, et,
e qui n’est pas rigoureusement démontré. Jouffroy n’enseigne pas ; il étudie . Il examine devant vous son sens intime et vous c
iques prissent en France une plus grande extension. Nous négligeons d’ étudier les principes, comme s’ils étaient inutiles ; nou
ent inutiles ; nous en étalons les formules, comme si nous les avions étudiées  ; un vrai critique doit être un philosophe ; Qu’o
vrages, ces écrivains moins entreprenants qui bornent leur ambition à étudier et à sentir les œuvres d’autrui. Défions-nous de
me sur l’esthétique proprement dite) fit un pas de plus. Kant n’avait étudié que la faculté de juger : elle s’occupa de la fac
94 (1879) À propos de « l’Assommoir »
. Roman de la débâcle : Faire revenir Aristide, Eugène et les autres, étudier les journaux de la fin de l’Empire. Roman sur le
l’inspiration religieuse, de la foi, de l’exaltation. A cet effet, il étudia attentivement des ouvrages de piété tels que : le
onyme de l’Exposition des Cérémonies de la messe basse. Non content d’ étudier les documents imprimés et les écrits des spéciali
Le volume est divisé en deux parties : dans la première, M. D. Poulot étudie les divers types d’ouvriers mécaniciens qu’il a r
t de même pour le roman populaire ; M. Denis Poulot a cité des faits, étudié des types ; les résultats de ses études, il les l
is actes pour les Variétés. Les deux amis passèrent quelques heures à étudier la question. Mais les couplets refusaient de veni
nt ainsi, il portait son costume de Mazarin. Et, depuis ce moment, il étudia son rôle avec une ardeur que rien ne ralentit, av
sans aucun souci de la grammaire ni du bon sens. Rien n’est curieux à étudier comme le style de M. Ulbach ; c’est un stylo mou,
ntage de gagner la cause du roman ; on a reconnu que le livre pouvait étudier les plaies sociales ; on reconnaîtra bien une foi
a science physiologique que l’on possède aujourd’hui, et qui permet d’ étudier les influences physiques que subit l’homme moral 
95 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre II. De la reconnaissance des images. La mémoire et le cerveau »
ifie ces trois propositions. I. Les deux formes de la mémoire. J’ étudie une leçon, et pour l’apprendre par cœur je la lis
tre la mémoire par excellence. La seconde, celle que les psychologues étudient d’ordinaire, est l’habitude éclairée par la mémoi
ur le second : nous espérons les dégager en pleine lumière quand nous étudierons les perturbations de la mémoire et les lois de l’
t est la reconnaissance. C’est donc la reconnaissance que nous devons étudier . II. De la reconnaissance en général : images-
ne vérifie ni l’une ni l’autre de ces deux conséquences. Dans un cas étudié par Wilbrand 21, la malade pouvait, les yeux ferm
onnaissance d’une perception semblable. Mais inversement, dans le cas étudié par Charcot 24 et devenu classique d’une éclipse
que l’objet aperçu. De ces différents cercles de la mémoire, que nous étudierons en détail plus tard, le plus étroit A est le plus
la mémoire. De plus, il n’y a pas de troubles plus fréquents ni mieux étudiés que ceux de la mémoire auditive des mots. Enfin l
automatisme psychologique, Paris, 1889. 65. Voir le cas de Grashey, étudié à nouveau par Sommer, et que celui-ci déclare ine
n, 1885). Il faut remarquer pourtant que Wernicke, le premier qui ait étudié systématiquement l’aphasie sensorielle, se passai
96 (1920) Essais de psychologie contemporaine. Tome II
reillement, d’un système il aperçoit la règle qui se dégage. Qui donc étudiera ce système, sinon quelque homme vivant et mêlé à
evant d’eux et qu’elle aboutit très vite à l’apostolat. Il y aurait à étudier les conditions où elle se développe : on trouvera
ion, de dialectique intime et d’atermoiements, comme cet Amiel dont j’ étudierai plus loin le journal avec ses documents si précie
à peu près dans la préface de l’Etrangère : « Donnez-vous la peine d’ étudier attentivement Corneille, Molière et Racine, vous
i que la traduction vulgaire des songes de tous. L’analyse arrive qui étudie la femme vivante, celle dont le cœur romanesque v
à cette hauteur de vues, lui qui a si sérieusement et si sincèrement étudié son temps ? Ecrivain très peu préoccupé des quest
ne la subissent qu’à travers un ou deux d’entre ces poètes. Celui qui étudie dans les écrivains de la génération précédente le
et la figure de l’auteur des Poèmes barbares, mais surtout pour mieux étudier un problème d’esthétique générale qui se pose dev
personnelle de ceux qui ont subi des crises analogues. Cela revient à étudier comment des théories élaborées par des savants se
conciliation est possible entre ces deux doctrines opposées, si l’on étudie d’un peu près la nature de l’esprit scientifique
tira de là une conception nouvelle du caractère, par suite du roman. Etudions dans M. Leconte de Lisle ce que cette idée devien
te, Ignorant que l’on souffre et qu’on puisse en mourir 20… Il faut étudier en son détail le merveilleux morceau intitulé le
’a étendue, raffinée, développée, mise à nu… On devient, à force de s’ étudier , au lieu de s’endurcir, une sorte d’écorché moral
tête, de se représenter ces hommes et ces femmes. De là au travail d’ étudier leurs mœurs il n’y a qu’un pas. C’est ainsi que l
univers excentrique. Il est précieux au suprême degré pour celui qui étudie le caractère et qui rencontre là un exemplaire su
supérieur de l’ambitieux ; il est presque négligeable pour celui qui étudie les mœurs et qui n’a aucune raison de décrire une
emmes d’une personnalité de plus en plus atténuée. Celui qui voudrait étudier chez ces auteurs des types d’âmes différents et c
erait d’une forte lumière bien des discussions de littérature si l’on étudiait avec soin cette antithèse des états et des action
ne lumière. Cela ne suffit pas encore au curieux qui a minutieusement étudié les complications de sa faculté visuelle. Il sait
apitres à partir du quarante-sixième jusqu’au dernier, où se trouvent étudiées les sensations d’une jeune fille agonisante, et d
é se pose à l’endroit de toute grande actrice. Comment la tragédienne étudie-t -elle ses rôles et découvre-t-elle, ignorante comm
avancée. Dans ce premier cas, il demandera aux mœurs nouvelles qu’il étudiera d’être plus simples que les mœurs nationales. C’e
autres avec une intensité si continue qu’il n’a pas le loisir de les étudier en détail, ni la curiosité de considérer celles d
me comme un sujet d’étude sans lyrisme, il ne suit pas qu’il puisse l’ étudier ainsi sans émotion propre. Nous supposons aisémen
ut fait extérieur, toute précision individuelle. Chacun des chapitres étudie un état de l’âme, et, sous le titre de Concordanc
En attendant il quitte son auteur préféré pour composer un discours, étudier la géométrie, préparer un examen. Il mène comme d
e, et l’esprit germanique, et l’analyse, et le goût du songe. On peut étudier par son journal, comme au moyen d’un verre grossi
nent de toutes parts autour de nous à l’heure présente, comme on a pu étudier à propos de Tourguéniev d’autres conséquences et
dres péripéties. Il ressemblait, sur ce point, à un physiologiste qui étudie en détail une maladie dont il doit mourir. Il n’h
ltés exercent sur nous une tyrannie qui ne permet même pas à ceux qui étudient notre existence de concevoir des hypothèses répar
n document essentiel pour quiconque se préoccupera du problème si mal étudié de la sensibilité intellectuelle. Ces pages éclai
est fait. L’œuvre de son âge mûr venait de lui apparaître. Il allait étudier pièce par pièce, rouage par rouage, Paris, ses or
« Descends au plus profond de Paris », dit-il à M. Maxime Du Camp, «  étudie -le dans ses parties les plus secrètes, et puis éc
is, toujours le vaste et composite organisme de la cité monstre qu’il étudie ici dans une de ses plus lamentables attaques de
assembleur de faits et de chiffres fut un hardi voyageur, et qu’ayant étudié beaucoup d’autres pays il est plus capable de com
méritée. Il eût pu se la rendre aussi large pour les volumes où il a étudié la guerre civile de 1871, et pour ceux dans lesqu
acrées aux fils. Cette insurrection, il a eu pourtant le courage de l’ étudier , comme il eût étudié la Ligue ou les Armagnacs. C
insurrection, il a eu pourtant le courage de l’étudier, comme il eût étudié la Ligue ou les Armagnacs. Ce vandalisme, il a vo
de psychologie sociale que l’auteur a intitulée : le Parisien. Ayant étudié l’organisme entier de l’énorme ville, il essaie d
97 (1841) Matinées littéraires pp. 3-32
inspirations. Vous donc qui désirez vous essayer dans l’art d’écrire, étudiez les grands écrivains : c’est le meilleur des trai
de rhétorique. Et vous dont l’ambition ne va pas jusqu’à les imiter, étudiez -les également. Ils vous apprendront mieux que tou
caractère de l’écrivain se révèle dans ses écrits. Ayons donc soin d’ étudier ce caractère dans les phases diverses de sa vie.
ntira Les lois, les mœurs, les croyances surtout, ne sont pas moins à étudier que les lieux et les événements, dans l’appréciat
le et de leur pays. Ces beautés de second ordre nous font un devoir d’ étudier les objets auxquels elles se rapportent, si nous
et entière, de l’homme qui parle à l’homme qui écoute. Nous aurons à étudier ce qui peut donner à la parole toute sa force, au
98 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Préface de la seconde édition » pp. 3-24
transmettre. Il est impossible d’être un bon littérateur, sans avoir étudié les auteurs anciens, sans connaître parfaitement
otes contiennent les preuves qui constatent ; iº. que les Romains ont étudié la philosophie, ont possédé des historiens connus
raîtra dénuée de vérité à tous les Anglais, comme à tous ceux qui ont étudié la littérature anglaise : « On serait étonné de v
99 (1895) Histoire de la littérature française « Avant-propos »
s encore une vie suffirait-elle ? et si l’on attendait d’avoir fini d’ étudier pour écrire cette histoire, l’écrirait-on jamais 
oïsme étroit ou au métier abrutissant. Je ne comprends donc pas qu’on étudie la littérature autrement que pour se cultiver, et
nts incompatibles auxquels on est ordinairement condamné, lorsqu’on a étudié les genres fixes et définis. Les prosateurs qui n
100 (1860) Ceci n’est pas un livre « Le maître au lapin » pp. 5-30
fent d’excroissances bizarres. Sur leurs têtes un superbe chêne (nous étudierons tout à l’heure ce chêne d’une merveilleuse exécut
plus haut que Rodolphe Bresdin est exact et minutieux comme Van Eyck. Étudiez cette Sainte Famille, vous y verrez qu’à l’exempl
pliant ses deux genoux et plongeant ses bras entre ses deux genoux, s’ étudie à se faire petit, petit, dans l’espérance que la
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