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1 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre II » pp. 10-20
nt en consultant la nature, je me bornerai à chercher dans celle de l’ homme le principe inné des arts et des connaissances hu
s humaines. Oui, c’est dans la conformation, ou la construction de l’ homme dans ses organes, et ses facultés intellectuelles
tude, ce que l’on nomme le centre de gravité ; ils préservent enfin l’ homme des chûtes, et des accidens inévitables, dont il
a pantomime sans règle, de la musique, et de la mélodie sans étude. L’ homme , condamné dès sa naissance à la peine et au trava
Il faut conclure d’après ces observations puisées dans la nature de l’ homme , que la danse, et la musique privées de règles et
monde. La nécessité et le besoin furent deux sources fécondes, où les hommes puisèrent les prémiers principes des arts, et des
nation de sa longue léthargie, elle s’échauffa gradativement ; et les hommes apprirent dès cet instant à sentir et à apprécier
urnir des modèles parfaits dans tous les genres. Ce fut alors que les hommes devinrent imitateurs ; la marche régulière des as
musique par ce clair-obscur, qui est l’âme des beaux arts. Le premier homme qui fit un air, le composa sans règle et sans mes
habitants, et devint l’âme de leurs amusemens champêtres. Le premier homme qui eut l’idée heureuse d’adapter des paroles au
ffèrent l’imagination, excitérent l’industrie, et dévelopérent dans l’ homme le germe de tous les talens. La sculpture dont le
une main industrieuse prit les formes, que l’idée, et la volonté de l’ homme voulurent lui imprimer. La première tête qu’il pa
ltation et du geste, les Prothée, les Batyae, et les Pylade. Tous ces hommes célèbres, en étonnant leurs siècles reçurent les
louis par an, s’il vouloit y rester. Tout est bien changé ; mais ces hommes rares seront toujours nos maîtres, et nos modèles
avers les siècles, et ils seront en vénération, tant qu’il y aura des hommes qui cultiveront les arts, et les lettres. Il me s
e et la puissance ; et comme si un coup électrique eût animé tous les hommes , bientôt les arts et les sciences se montrèrent e
magnificence, ce fut dans cette ville si justement célébrée, que des hommes supérieurs exposèrent aux regards d’un peuple pas
mperceptible ; j’ai puisé toutes mes observations dans la nature de l’ homme  ; je ne crois pas être tombé dans l’erreur ; si j
2 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre IV. Objection : On danse en public. » pp. 175-176
ondamner hautement. Je réponds en second lieu, que si la présence des hommes peut arrêter les actions extérieures dont on sent
le consentement intérieur qu’on leur donne, parce qu’on sait que les hommes ne voient pas ce qui se passe au-dedans. Et de qu
ui se passe au-dedans. Et de quoi peut servir d’être pur aux yeux des hommes , si on ne l’est pas aux yeux de Dieu qui sonde l
réponds en troisième lieu, qu’on ne sera pas toujours en présence des hommes  : et n’est-il pas à craindre que les passions aya
3 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXII. Du Menuet, & de la maniere de le danser régulierement. » pp. 84-91
alement de bas en haut] [à gauche] deux pas de menuet en avant pour l’ homme [à droite] deux pas de menuet en avant pour la de
86. Troisieme Figure [Légende intérieure] [du centre vers le haut] L’ homme un pas en arriere / Un de Coté en quittant la mai
i vous mets en presence Par cette Figure, elle vous represente que l’ homme fait un pas de Menuet en arriere, pour laisser pa
ure Principal du Menuet [Légende intérieure] [du haut vers le bas] L’ homme (2) deux pas du coté gauche .... deux pas en avan
er et quite la main........... [du centre vers la gauche] figure de l’ homme en faisant le tour entier en tenant la main et la
gure. 89. [Légende intérieure] [du centre vers le haut] figure de l’ homme en tenant la main gauche et faisant le tour entie
orsque vous tenez les deux mains, vous faites un tour ou deux, mais l’ homme fait un pas de Menuet en arriere, en amenant à lu
our en ôter du même tems son chapeau : enfin le pas du Menuet fini, l’ homme porte le pied droit à côté de la deuxiéme positio
4 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XI. » pp. 107-114
par le charme de la figure, seront insuffisantes pour le succès, si l’ homme qui possède ces qualités, n’est appellé par goût
des-Côtes. Je crois pouvoir avancer comme vérité incontestable, que l’ homme apporte en naissant un germe précieux susceptible
dans toutes les créatures ne se développe pas également dans tous les hommes . Il est des terrains ingrats qui ne produisent qu
tentifs et laborieux les plus abondantes récoltés. Voilà l’image de l’ homme en général, la variété de ses gouts, de ses incli
particulière de chaque portion de terre. Les facultés physiques de l’ homme quelles qu’elles soient, ne se développent qu’à l
tionnent que par une application constante et un travail opiniâtre. L’ homme employé dès sa naissance à la culture de la terre
et la souplesse si nécessaires aux mouvemens variés des bras. Voilà l’ homme robuste et vigoureux, l’homme machine et routinie
aux mouvemens variés des bras. Voilà l’homme robuste et vigoureux, l’ homme machine et routinier. Le moral à son tour ne peut
sent et deviennent incapables de glandes conceptions. Dans cet état l’ homme s’éclipse ; il ne pense point ; il rumine. Mais a
eu de tant d’étres ineptes, on distingue, comme je vous l’ai dit, des hommes privilégiés, et particulièrement favorisés par la
acquièrent par la répétition des mouvemens une dexterité telle, qu’un homme habile dans un art n’est pas propre à passer subi
5 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre IV. Origine de la Danse, définition qui en a été faite par les Philosophes. »
e de la Danse, définition qui en a été faite par les Philosophes. L’ Homme a eu des sensations au premier moment qu’il a res
itive du sentiment, en a fait développer une seconde qui était dans l’ homme , et c’est cette expression qu’on a nommée Danse.
eu, et dont la Nature elle-même est le principe. Dès qu’il y a eu des hommes , il y a eu sans doute des Chants et des Danses. S
la création du monde jusqu’à nous, et qu’il est vraisemblable que les hommes chanteront et danseront jusqu’à la destruction to
e mieux connue, l’Art des gestes. Quoiqu’ils soient tous naturels à l’ homme , on a cependant trouvé des moyens, pour donner au
6 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre VIII. De la Danse des Anciens considérée comme exercice. »
essions vives, fortes, et légères, dont elle était composée. Tous les hommes ont un penchant naturel à l’imitation, de là le p
nom de Héros, et dont l’orgueil ne voyait qu’en pitié tous les autres hommes , fixèrent leurs regards sur les Dieux, et ils les
s, d’ailleurs, la guerre était le seul chemin ouvert à la gloire. Les hommes qui se croyaient nés pour elle, devaient par cons
s. Les qualités de l’âme, l’amour de l’ordre, le désir du bonheur des hommes ont été depuis, les vertus plus précieuses des sa
7 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’artiste »
Sur l’artiste Décorateur Décorateur, s. m. (Spectacle.) homme expérimenté dans le dessein, la peinture, la scul
orateur à l’opéra de Paris : on ne saurait choisir pour cet emploi un homme trop intelligent ; c’est là où le génie, l’expéri
ne sauraient manquer de paraître fort extraordinaires. On a cru qu’un homme devait être tout à fait hors de lui-même, pour po
uffisante pour éclaircir mon idée) de ce qui se passe dans l’âme de l’ homme de génie, lorsque la raison, par une opération ra
meut, le ravit, et l’absorbe. Observez que je parle ici de l’âme d’un homme de génie ; parce que j’entends par le mot génie,
ici d’une opération froide et commune de la mémoire. Il n’est point d’ homme à qui elle ne rappelle souvent les différents obj
ais empoisonné ; une éloquence noble et mâle, des accents dignes de l’ homme , font retentir le barreau, nos tribunes, nos chai
up un grand tableau auquel rien ne manque, et qui paraît toujours à l’ homme de génie, à qui il sert de modèle, bien supérieur
pourra désormais être poète excellent, sans cesser de passer pour un homme sage ; un musicien sera sublime, sans qu’il soit
u’il soit indispensablement réputé pour fou. On ne regardera plus les hommes les plus rares comme des individus presqu’inutile
ra-t-on un jour qu’ils peuvent penser, vivre, agir comme le reste des hommes . Ils auront alors plus d’encouragement à espérer,
la société, seront peut-être à la fin persuadés qu’un artiste, qu’un homme de lettres tiennent dans l’ordre des choses un ra
e froides copies retournées de mille petites façons différentes : les hommes disparaissent ; on ne trouve plus à leur place qu
été un enthousiasme véritable. Il y a donc de faux enthousiasmes. Un homme peut se croire des talents, du génie, et n’avoir
le rendre. Voyez Génie [Article non signé]. L’enthousiasme plonge les hommes privilégiés qui en sont susceptibles, dans un oub
a bien de la peine à détruire. Mais a-t-on vu encore quelque espèce d’ hommes parfaite ? en trouve-t-on beaucoup qui portent un
un des moindres ouvrages de la raison ? Aussi lorsque vous verrez un homme de lettres, un peintre, un musicien souple, rampa
que nous pouvons produire et ce que nous avons appris. La raison d’un homme de génie décompose les différentes idées qu’elle
8 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre III. Sur le même sujet. » pp. 19-23
les peut combattre et détruire de la manière la plus victorieuse. Les hommes doués d’une organisation parfaite peuvent juger s
degré de chaleur, de supériorité et d’estime quelle mérite. D’autres hommes , et ils sont rares, étudient les arts sans les ex
teindre ce but commun à tous les arts, l’imitation de la nature ; ces hommes , dis-je, sont des juges intègres ; ils prononcent
du goût, ni mettre des bornes aux élans du génie, je citerai quelques hommes célébrés. Racine fit Athalie et les Plaideurs ; M
la plus enthousiaste, est celle qui le juge le mieux. J’abandonne à l’ homme d’esprit et de goût qui a avancé cette opinion, l
a légèreté, avec la quelle nous avons jugé Hayden et Mozart. Ces deux hommes vraiment célèbres, méritent bien une petite lettr
9 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre V. Honneurs et Privilèges accordés à la Danse »
es et les récompenses sont les ressorts les plus sûrs des actions des hommes . L’Artiste qu’on punit ou qu’on récompense à prop
ériorité que le génie et les talents doivent avoir dans l’opinion des hommes , sur la naissance, la fortune, et les dignités. C
guerrière. Le Roi de Prusse entraîné par ce penchant, si naturel aux hommes extraordinaires, pour les beaux-arts, les a appel
sa Capitale, et ils y fleurissent. Il a sur pied cent cinquante mille hommes , pour défendre ses droits, et toutes les Langues
ces médiocres. Il est vrai qu’il eut une manière à lui d’être méchant homme , et mauvais Roi.
10 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Appendice à l’ouvrage — Traduction des passages italiens parsemés dans cet ouvrage » pp. 115-118
doit pas s’appuyer sur une louange non méritée ; car il ne faut qu’un homme de bon sens, pour détromper cent personnes qu’ell
nt le mérite, savent adroitement se servir du penchant naturel qu’a l’ homme d’être imitateur, de courir où il voit les autres
ponderazione dell’uomo. Sempre il peso. —  Du centre de gravité de l’ homme debout. Le poids de l’homme qui repose sur une ja
pre il peso. —  Du centre de gravité de l’homme debout. Le poids de l’ homme qui repose sur une jambe seule, se partagera en p
ule, se partagera en proportion égale sur le point qui le soutient. L’ homme qui se meut, aura son centre de gravité sur le mi
. 77. Come nel saltare dell’uomo, ec. Quando l’uomo, ec. —  Comment l’ homme fait trois mouvements en sautant. Quand l’homme s
omo, ec. —  Comment l’homme fait trois mouvements en sautant. Quand l’ homme s’élance en haut, la tête est trois fois plus act
11 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Avant-propos » pp. 5-17
Avant-propos « Le chant, si naturel à l’ homme , ne pouvant manquer de le séduire, lui a inspiré,
d’un sentiment, en a fait développer une seconde qui existait chez l’ homme , à laquelle on a donné le nom de Danse ou de Ball
voit par là, que le chant et la danse ne sont pas moins naturels à l’ homme que la voix et le geste, et que l’une et l’autre
que les instruments qui leur ont donné lieu. Depuis qu’il existe des hommes , il y a eu, sans doute, des chants et des danses 
ansé depuis la création jusqu’à nous, et il est vraisemblable que les hommes chanteront et danseront jusqu’à la destruction to
ne cento [traduction] 5. » [6] « L’approbation et les suffrages des hommes qui se distinguent dans les arts, les seuls juges
arts, les seuls juges à considérer, doivent servir à perfectionner l’ homme à talent, qui ne doit avoir que du mépris pour le
ls n’étaient jugés que par les savants. Il serait à souhaiter que les hommes à talent n’eussent pour juges que ceux dont l’opi
anseurs, parlent beaucoup de danse. » Je crois que les écrits de ces hommes , qui ont employé tant de veilles pour l’amour de
12 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre VII. Emploi de l’Archimime dans les funérailles des Romains »
is on y ajouta un usage digne de la sagesse des Anciens Égyptiens. Un homme instruit en l’Art de contrefaire l’air, la démarc
t en l’Art de contrefaire l’air, la démarche, les manières des autres hommes , était choisi pour précéder le cercueil. Il prena
r, sous ces traits honorables, quand ils auraient cessé de vivre. Les hommes , indignes de ce nom, et nés pour le malheur de l’
13 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre II. Preuves contre les Danses, tirées des Saintes Ecritures. » pp. 11-22
dont la vie n’est qu’un adultère continuel ! C’est parce que le saint homme Job craignoit le danger et le mal qu’il y a dans
car comme le ver s’engendre dans les vêtemens, ainsi l’iniquité de l’ homme vient de la femme  ; c’est-à-dire comme le ver se
ieux faire sentir cette vérité, le Saint-Esprit ajoute (v. 14.) : Un homme qui vous fait du mal, vaut mieux qu’une femme qui
tte sentence si extraordinaire ? Elle signifie que la méchanceté d’un homme qui nous afflige est moins à craindre que les man
euse et bienfaisante. Pourquoi ? Parce que le mal que fait un méchant homme , peut servir à exercer la patience, et être par l
que les précautions et la retenue que le Saint-Esprit recommande aux hommes dans tous les endroits qui viennent d’être rappor
ard des femmes, sont également nécessaires aux femmes par rapport aux hommes , et leur sont par conséquent également recommandé
â audacior fiat ad crimina ? Cet ancien auteur ajoute : « L’ame de l’ homme tendant naturellement au vice, et y tombant facil
e aux Colossiens. (c. 3, vv. 5 et 6.) Faites mourir les membres de l’ homme terrestre qui est en vous, la fornication, l’impu
; puisque ce sont ces excès qui font tomber la colère de Dieu sur les hommes rebelles à la vérité. Bien loin que dans les dan
rité. Bien loin que dans les danses on fasse mourir les membres de l’ homme terrestre, qui sont les passions et les vices, to
14 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VII. Sur le même sujet. » pp. 40-55
équente, lorsque j’y vais, que quelques artistes estimables, quelques hommes de lettres ou des amateurs dont j’admire l’esprit
, mais je connois votre indulgence. Vous pardonnerez le radotage d’un homme vieux comme Anacréon, et qui ne desire son esprit
sprit et ses graces, que pour célébrer vos charmes et vos vertus. Les hommes qui chérissent les arts, (et vous savez, Madame,
de voir et de comparer, ont appris à juger sainement. Cette classe d’ hommes estimables est bien petite, je le sais ; mais ell
voit existé en Angleterre un Lord qui ne voyoit rien comme les autres hommes . Lorsque les prés et les arbres étaloient l’éclat
son mari est entrepreneur et fournisseur des armées. C’est un galant homme  ; pendant son absence, notre maîtresse s’amuse po
médiocre en tout genre dans la ligne des Zéros ; elle ne juge point l’ homme sur la fécondité, mais sur la perfection de ses o
ne peuvent rien produire de beau. Nous avons dans ce premier art des hommes justement célèbres ; il ne seroit pas difficile d
tous les genres, déploient et mettent en évidence le génie des grands hommes  ; sans ces circonstances, il reste concentré et i
érieur, s’éteint, sans avoir pu briller un seul instant.   Les grands hommes dans tous les genres ne doivent être employés qu’
ose, ce retour à la pudeur qui embellit la beauté même, inspirera aux hommes cette politesse, ces égards et ce respect qui reg
plus aimable, le plus galant et le plus intéressant de l’Europe. Les hommes peuvent se comparer à ces insectes, qui prennent
là, Madame, ce que les amateurs des arts m’ont dit ; voilà ce que les hommes les plus distingués par leur mérite et leurs mœur
si toutes les femmes vous ressembloient. Ce sont elles qui créent les hommes , qui les élévent, qui épurent leurs mœurs, qui co
15 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XVIII. De la maniere de faire les Reverences avant de danser. » pp. 60-66
civilité que de faire attendre celle qui doit danser avec vous. 61. Homme et Femme prest a faire la premier Reverence avant
ême ligne, le Cavalier tient la Demoiselle par la main ; la main de l’ homme en dessous 5. & celle de la Demoiselle en des
dehors, la main paroît enveloppée dans les jupes. De cette attitude l’ homme porte le pied droit a côté de soy, de même qu’il
son pied gauche aussi à côté d’elle 9. à la deuxiéme position. 63. Homme et Femme faisant la Reverence pour Dancer Ces d
s deux Figures icy sont pour exprimer la forme de cette reverence ; l’ homme ayant porté son pied à la deuxiéme position, il p
16 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre I. Renaissance des Arts »
rre. La plupart des successeurs d’Auguste méritèrent à peine le nom d’ hommes . Rome, l’Italie dégénérèrent et déchurent. La dép
rs barbares. Je franchis cette Lacune immense, qui pour l’honneur des hommes devrait être effacée des Annales du monde, et qui
. Les plaisirs de l’esprit succédèrent à une galanterie Gothique. Les hommes furent instruits, ils devinrent polis, sociables,
17 (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre XII » pp. 167-185
Chapitre XII Sommaire. — La maladresse des hommes vis-à-vis des femmes. — Le Manuel des amoureux, l
Les petits malheurs qui arrivent aux gaudins, — et même aux autres hommes , — car les gandins sont du sexe masculin, — ont p
ls sont d’une maladresse sans égale. Je n’ai jamais rencontré un seul homme qui s’y soit pris d’une manière intelligente.
n’est pas rare de voir une brune faire elle-même une déclaration à l’ homme qui lui plaît. Ne pas se fier à cela cependant. A
que. C’est la plus affreuse liaison qu’on puisse avoir dans la vie. L’ homme assez tombé pour devenir l’amant d’un bas-bleu es
pourquoi les bandeaux ne le seraient-ils pas à un moment donné ? Les hommes ne sont pas si habiles qu’on ne puisse, au moyen
est à moitié prise. A partir de cette publication je souhaite que les hommes soient moins maladroits dans leurs façons d’assié
ce chapitre j’ai vaillamment déclaré n’avoir jamais rencontré un seul homme habile à parler aux dames. Je me suis trompée. J’
18 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre II. Objections tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 151-166
dre, pour corriger et conduire à la piété et à la justice, afin que l’ homme de Dieu soit parfait et disposé à toutes sortes d
ntraire, le démon, tout opposé à Jésus-Christ, porte présentement les hommes à rire et à se divertir, en se réservant, par une
20.) Marie, conduisant le chœur des femmes, répétoit après celui des hommes  : Chantons une hymne à la gloire du Seigneur, par
c une harmonie majestueuse les hymnes sacrées, après que les chœurs d’ hommes les avoient entonnées ? Et combien, par conséquen
les contienne, et qu’elle les empêche de se répandre au-dehors. « Un homme touché de Dieu jusqu’au fond du cœur, dit un célè
omme lui, de l’infinie grandeur de Dieu et de l’extrême bassesse de l’ homme  ? Quoi, au contraire, de plus capable de faire pe
conome infidèle autorise son infidélité ? Cet économe, en agissant en homme très-infidèle à son maître, a agi en même temps e
agissant en homme très-infidèle à son maître, a agi en même temps en homme très-prudent pour les affaires temporelles ; et c
antique du nouveau testament, dont le sujet est la réconciliation des hommes avec Dieu par Jésus-Christ ; et vous n’avez poin
oint du vin  ; et vous dites : Il est possédé du démon. Le fils de l’ homme est venu buvant et mangeant , et vous dites : C’
ls de l’homme est venu buvant et mangeant , et vous dites : C’est un homme de bonne chère et qui aime à boire. C’est avec r
de toutes ses forces. Cependant, lorsque ces choses se faisoient, les hommes n’étoient point avec les femmes… Or, maintenant f
les plus folles et les plus indécentes sont les mieux reçues. Là, les hommes n’étoient point avec les femmes, il n’y avoit poi
ert le chemin pour y répondre qu’en général tout ce qui intéresse les hommes dans des inclinations vicieuses, est proscrit ave
19 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre XII. Des Danses des Lacédémoniens »
Chœurs de Musique entretenus des fonds publics, on voyait un jour les hommes déjà faits41 former des Danses légères. Ils étaie
disait : Nous avons été jadis Jeunes, vaillants et hardis. Celle des hommes suivait après, qui disait : Nous le sommes mainte
use ; afin, répondit-il, que faisant les mêmes exercices que font les hommes , elles n’eussent rien moins qu’eux, ni quant à la
i commandiez à vos maris : aussi n’y a-t-il que nous qui portions des hommes … Et était en ce temps-là l’honnêteté et la pudici
autre pour leur diverse éducation, et combien plus peut, à rendre les hommes vertueux la nourriture que non pas la Nature. » P
20 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre II. Détails sur Pylade et Bathylle »
hylle On trouve dans le caractère particulier de chacun de ces deux hommes célèbres la cause première de la diversité de leu
ait été le Général, à l’Empereur lui-même, comme s’il n’eût été qu’un homme . Il eut des admirateurs, des partisans, des entho
effrayèrent plusieurs, et les révoltèrent tous. Tant qu’on verra des hommes supérieurs dans leur Art, qui fixeront sur eux l’
s les siècles. Ainsi lors qu’une continuité de grands succès élève un homme à talents au-dessus de tous ses Contemporains : q
à ses entours ne balancent plus son mérite ; on cherche alors quelque homme nouveau pour l’opposer à l’ancien. On le désigne
21 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre VIII. Preuve de la perfection réelle de la Danse ancienne. »
t ne leur ont pas encore procuré la facilité de la suivre. La foule d’ hommes bornés qui fréquentent nos Spectacles ne sauraien
démêler, que j’écris ce Chapitre. Je ne l’adresse pas non plus, à ces hommes médiocres, qu’il est si difficile de persuader et
tous les Spectateurs. L’Aréopage frémit d’horreur et d’épouvante. Des hommes vieillis dans le métier des armes tremblèrent : l
Thémistocle était un héros, que Socrate fut le plus sage de tous les hommes  ; et c’était au temps de ces Grecs fameux, sur ce
es fureurs d’Ajax79, ou les tendres douleurs d’Hécube80. Et sur quels hommes ces vives impressions étaient-elles produites ? i
22 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre V. Premier emploi de la Danse »
d’un sentiment qu’elle a profondément gravé dans le cœur de tous les hommes . Ils sortaient à peine des mains du Créateur la v
connaissance pour leurs cœurs. Il est donc très vraisemblable que les hommes chantèrent d’abord les bienfaits de Dieu, et ils
23 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre II. Des moyens qui conduisent à la connaissance des Arts »
les Arts, comme de toutes les Sociétés qui se sont formées entre les hommes . Il faut, pour les bien connaître, remonter aux c
t aveuglément l’impulsion du ressort qui la fait mouvoir, et tous les hommes en général, qui, dans les Arts dont ils s’occupen
fallait attendre que le temps eût réuni les différentes opinions des hommes sur ce qui leur plaisait, pour pouvoir enseigner
24 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VII. Supériorité et avantages de la Danse en action »
ui fournit autant de moyens d’expression qu’il y a de passions dans l’ homme . Autant de tableaux qu’il y a dans la nature de m
’étude constante de la nature. Il saisit alors le pinceau. Les grands hommes renaissent, les événements mémorables se retracen
ux qu’avec ses livres. Il rit, joue, et badine dans le monde avec les hommes … Un flot nous entraîne. Je vous suis… Quelle atte
25 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre III. Fêtes de Louis XIV relatives à la Danse, depuis l’année 1643 jusqu’en l’année 1672 »
. Ce Poète devint bientôt célèbre dans ce genre ; mais le P… de P***, homme fort aimable, et fait en tout pour la bonne compa
is de la sienne. L’Auteur est discuté publiquement et à la rigueur. L’ homme du monde qui travaille, dit-on, pour son plaisir,
ours les mêmes choses. On aspirait au plaisir d’être dédommagé par un homme neuf, des rhapsodies d’un Auteur usé. Ce discours
lible, le P… de P*** comme la ressource unique, et Benserade comme un homme médiocre, sans goût, sans imagination et presque
beaucoup de patience, un grand fond de fermeté, la certitude que les hommes ne sont pas toujours injustes, le secours du temp
dont vous auriez tôt ou tard fixé l’admiration, et qui vous méprise. Hommes privilégiés par la nature, aimez-vous mutuellemen
26 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre V. Sur le même sujet. » pp. 30-34
esoin et la nécessité peuvent être regardés comme deux sources où les hommes puisèrent leur industrie, leurs connoissances et
es idées, Bientôt le génie s’empressa de couronner ses efforts ; et l’ homme brut dans son état primitif, parvint à éclairer s
esclaves, que la force avoit enrolés pour les dévouer au carnage. Des hommes intelligens, peut-être un pâtre, dont la cornemus
e leur pays. Le calme bien rétabli, le goût des plaisirs, naturel à l’ homme  ; l’amour, sa première passion ; la richesse, qui
27 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVII, quelques philosophes » pp. 188-
pour apercevoir les artisans de cette joyeuse harmonie. C’étaient un homme et une femme qui passaient. L’homme jouait de l’a
te joyeuse harmonie. C’étaient un homme et une femme qui passaient. L’ homme jouait de l’accordéon tout en marchant à petits p
de ceux qui la produisaient que je hélai le couple. Je voulais que l’ homme jouât dans le jardin, derrière la maison, pour qu
Je les fis asseoir sous un arbre, auprès du fauteuil de ma mère, et l’ homme joua de l’accordéon jusqu’au moment où l’on vint
ù l’on vint nous avertir que le déjeuner était servi. Je demandai à l’ homme et à la femme s’ils avaient mangé. Quand je décou
geraient notre repas. Nous eûmes, à table, une longue conversation. L’ homme avait toujours été aveugle. Je lui demandai s’il
Je m’attendais à des remerciements passionnés et à des dithyrambes. L’ homme dit seulement : — On vous remercie bien, ma bonne
musique. Après quatre ans, ils disparurent. Je ne les revis jamais. L’ homme , que j’avais vu souffrant, devait être mort, et l
ule. *** A Marseille, un jour, je vis un autre aveugle, un très vieil homme , assis sur un pliant, contre un mur. Auprès de lu
— Et quel âge avez-vous donc ? — Quatre-vingts ans, madame. Ce vieil homme avait une longue marche à fournir pour regagner s
28 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XI. » pp. 290-314
Il est rare, Monsieur, pour ne pas dire impossible de trouver des hommes exactement bien faits ; & par cette raison, i
nts, de Danseurs ou de Baladins détestables ; que sai-je, Monsieur, d’ hommes insupportables dans tous les genres. Ces mêmes ho
je, Monsieur, d’hommes insupportables dans tous les genres. Ces mêmes hommes placés où ils devoient être auroient été utiles à
plus léger leur feroit découvrir ; or dès qu’ils ignorent ce que tout homme qui a quelques lumieres est en droit de leur repr
és sur aucuns principes raisonnés & suivis ; ils dansent moins en hommes qu’en machines ; l’arrangement disproportionné de
ns-nous très-peu de Danseurs qui en soient exempts. Nous disons qu’un homme est jarreté, lorsque ses hanches sont étroites &a
; vigoureux sont gros & nerveux. On pense assez communément qu’un homme gros & trapu doit être lourd ; ce principe es
e la Danse, car la légéreté ne naît que de la force des muscles. Tout homme qui n’en sera aidé que foiblement, tombera toujou
premier est arqué ; il a tiré de ce défaut un avantage qui annonce l’ homme habile ; il est tendu, il est en dehors, il est v
se habitude & aux jupes, elles paroissent plus brillantes que les hommes , parce que, comme je l’ai dit, ne battant que du
29 (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre premier » pp. 6-15
ur égale maintenant. J’exploite ma réputation ; que les prudes et les hommes graves s’en prennent à mes apologistes, qui ont c
’ait pas encore voulu faire ma connaissance, il m’a toujours plu, cet homme -là. Il élève la voix, je lève la jambe : nous som
m’avoir fait maudire par ma famille ! D’introduire dans mon récit un homme de la campagne — le roi de pique — lequel m’aurai
la quatrième ligne… et vous aussi. V Pourtant, voyez comme les hommes sont bizarres, il en est très-peu qui ne se laiss
onc faire, lui ai-je dit ; il ne comprend pas ce qu’il dit, c’ pauvr’ homme  !
30 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre III. » pp. 21-26
penses, les distinctions et les honneurs excitèrent l’émulation ; les hommes célèbres dans tous les genres parurent en foule d
magnificence, et de prodigalité, n’est-il pas douloureux de voir des hommes , d’une sublimité rare, délaissés, abandonnés, et
étoit déclarée si hautement la protectrice. Là, je vois Périclès, cet homme , qui, par son éloquence, sa sagesse, et ses vertu
iva pendant quarante ans l’amour des Athéniens ; je vois, dis-je, cet homme aussi illustre dans la paix que dans la guerre, à
caractère familière aux Athéniens, ils élevèrent une statue à ce même homme , qu’ils avoient empoisonné.   Je suis, etc.
31 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — XI » p. 141
le rêve de la poésie commence. Faut-il l’avouer ? L’amour, tel que l’ homme l’a conçu, le cœur, la charité, la musique, l’art
enfin, Dieu sensible au cœur, voilà ce que l’art des sons propose à l’ homme . Ces divins propos ou ces fantômes n’ont plus de
32 (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37
ique va bientôt aussi ne peindre que par des gestes les ridicules des hommes . Rappellez-vous, s’il est possible, le Philosophe
tant. On oublie qu’elle pourrait peindre les vices, les ridicules des hommes , ainsi que la Comédie. On compose des Pantomimes
gestes ; que la Pantomime n’était pas le talent « de faire agir des hommes sur la Scène », & d’imaginer des changemens s
r d’intrigue, d’actions, la rendre un tableau mouvant de la folie des hommes , « c’est le caractère distinctif des grands Maîtr
imens qui s’échappent de l’âme, que les gestes expriment, & que l’ homme médiocre ne rencontre jamais : voilà le talent ra
mp; mettent à l’instant le Spectateur au fait, elles sont l’ouvrage d’ hommes de goût, qui sentent, qui réfléchissent. Jugez pa
ent d’une foule de gens qui ont la faiblesse d’esprit de me croire un homme ordinaire », & qui ôsent me disputer les laur
Auteur « que l’on n’a jamais vu. Quoi ! faudra-t-il toujours dire aux hommes  : Ne haïssez jamais celui qui ne vous est pas con
En dépit de ces Censeurs sévères, je ne me trouve pas moins un habile homme . « Les désagrémens attachés aux arts de l’esprit,
long-temps que l’Envie s’est apperçue qu’il valait mieux calomnier l’ homme que l’Ouvrage, parce que l’Ouvrage est sous les y
uvrage, parce que l’Ouvrage est sous les yeux du Lecteur, & que l’ homme n’y est pas. Mais s’il peut se dire à lui-même qu
’adouciront point la haîne ; on ne l’a pas espéré : mais aux yeux des hommes sages & désintéressés, qui y reconnaîtront le
33 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XI. » pp. 145-156
Il est rare, Monsieur, pour ne pas dire impossible, de trouver des hommes exactement bienfaits ; et par cette raison, il es
ans, de danseurs et de baladins détestables, que sais-je, Monsieur, d’ hommes insupportables dans tous les genres. Ces mêmes ho
je, Monsieur, d’hommes insupportables dans tous les genres. Ces mêmes hommes placés où il devroient être, auroient été utiles 
plus léger leur feroit découvrir : or, dèsqu’ils ignorent ce que tout homme qui a quelques lumières est en droit de leur repr
ns nous très-peu de danseurs qui en soient exempts. Nous disons qu’un homme est jarreté, lorsque ses hanches sont étroites et
plus vigoureux sont gros et nerveux. On pense assez communément qu’un homme gros et trapu doit être lourd : ce principe est v
la danse ; car la légèreté ne naît que de la force des muscles. Tout homme qui n’en sera aidé que foiblement, tombera toujou
vaise habitude et aux jupes, elles paroissent plus brillantes que les hommes , parce que, comme je l’ai dit, ne battant que du
monter aux causes de ces jouissances, c’est assez pour le plupart des hommes  ; mais analyser les jouissances, est le fait de l
34 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre X. Vues des Philosophes : objet des Législateurs relativement à la Danse. »
s Philosophes : objet des Législateurs relativement à la Danse. Les hommes communs ne considèrent dans les plaisirs que le p
pour sa propre gloire, et pour le bonheur du reste de l’humanité. Ces hommes supérieurs à l’espèce ordinaire, examinent, compa
l’impétuosité de la colère, et des transports rapides de la joie. « L’ homme , dit un ancien philosophe, a un sens capable d’or
35 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VI. Témoignage d’Auteurs et de Ministres protestans contre les Danses. » pp. 72-93
s sauts et des mouvemens, mesurés de façons diverses, en assemblées d’ hommes et de femmes, au son de choses vaines et profanes
léger, remuant, sans arrêt ; ce qui ne peut convenir à l’honneur de l’ homme chrétien… Quant à ce que de telles démarches se f
u’en la tête ; et nous disons que pour cela la folie et la vanité des hommes se montrent bien plus grandes… Avoir mis cette va
a parole de Dieu nous recommande, non pas de garder mesure à rendre l’ homme vain en une danse, et cependant en toutes ses act
ls ne devroient cependant jamais perdre de vue : c’est que, « quand l’ homme fidèle use de la récréation, ce n’est pas tant po
insistent comme étant le comble du mal dans les danses, c’est que les hommes et les femmes s’y trouvent ensemble pour s’y donn
pareilles circonstances la femme est un objet de concupiscence pour l’ homme , et l’homme pour la femme, la matière de l’inflam
rconstances la femme est un objet de concupiscence pour l’homme, et l’ homme pour la femme, la matière de l’inflammation est d
sans inconvénient. Non pas toutefois qu’il ne soit jamais permis aux hommes et aux femmes de se trouver ensemble ; mais seule
cela encore, et en de telles assemblées, il y a des privautés entre l’ homme et la femme, tout est perdu… En quelque part que
ainsi punie. » chapitre X. Et en effet, si la seule rencontre de l’ homme avec la femme peut par le moyen des regards « all
20. tom. 1, pag. 308 et 309.) « Il y a quelque espérance, lorsque les hommes respectent les règles, quoiqu’ils ne les suivent
l’esprit et du cœur ; et la Religion ne peut plus subsister parmi des hommes qui en sont ennemis et par leurs actions et par l
et souvent même parmi ceux qui paroissent avoir renoncé à la vie des hommes du siècle. Ceux qui conservent une lumière plus p
36 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre VI. De la Danse des Funérailles. »
apitre VI. De la Danse des Funérailles. Comme la Nature a donné à l’ homme des gestes relatifs à toutes ses différentes sens
vanité des survivants. L’orgueil est à peu près le même dans tous les hommes  : les nuances qu’on croit y apercevoir sont peut-
37 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre III. Dispute entre Pylade et Hylas. »
plesse dans l’esprit, qu’on nomma douceur de caractère. C’est sur cet homme que les ennemis de Pylade jetèrent les yeux, d’ab
toujours la première fortune des gens à talents. Pylade supportait en homme ferme cette disgrâce. Hylas en jouit en jeune éto
tantôt fixes sur la terre, tantôt tournés vers le ciel, peignaient un homme occupé des plus grandes choses, qu’il voyait, qu’
38 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre I. De l’utilité de la Théorie dans tous les Arts. »
ssance profonde des moyens qui servent à le développer avec sûreté. L’ homme rare qui réunit la théorie et le talent, s’élève,
t le talent, s’élève, avec les ailes de l’Aigle, jusqu’au sublime ; l’ homme commun qui les confond ou qui les sépare, manque
39 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre V. Témoignages des Évêques dans leurs Instructions pastorales, des Catéchismes, et des Théologiens contre les Danses. » pp. 51-71
étoit en bonne intelligence avec le prélat, et dont le chef étoit un homme de bien, ayant été informé de cette contravention
uestion : Peut-être n’y a-t-il pas de mal, ou y en a-t-il peu que les hommes dansent avec des femmes ? Et voici sa réponse : «
cation sont un mal, je ne vois pas comment ce n’en est pas un que des hommes dansent avec des femmes, la danse pouvant facilem
blées de danses, et comme ils sont appliqués à jeter dans le cœur des hommes à l’égard des femmes, et des filles à l’égard des
le cœur des hommes à l’égard des femmes, et des filles à l’égard des hommes , les étincelles ou plutôt les flammes de l’amour
lée de larmes, et comme dans une prison, et que de quelque côté que l’ homme se tourne il ne voit autour de lui que des sujets
de ces plaisirs mondains et des plus dangereux, que la fragilité des hommes est telle, que les danses deviennent le principe
En rapportant le sentiment de plusieurs saints et de plusieurs grands hommes , qui, à l’envi les uns des autres ont condamné le
qui ne peut que déplaire à des yeux chastes, et qui est indigne d’un homme sensé, inane spectaculum, honestis invisum oculi
il n’y a point d’instrumens, et que vous y voyiez des femmes, et des hommes encore plus efféminés que les femmes, faire en si
ant que s’il pouvoit alléguer contre les danses l’autorité de quelque homme du monde, en réputation par son esprit et ses écr
s consciences, qu’ils n’y allassent jamais. » Il est beau de voir un homme du monde et d’un si rare génie, donner ici des le
n de rigorisme ceux qui tiennent ferme pour ne pas permettre ce qu’un homme instruit par sa propre expérience, plus que par l
40 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre II. De la Danse théâtrale des Grecs »
es, et sur les gens qui les exercent. Le moyen de faire entendre à un homme insensible, qu’il doit être ému, ou à un homme qu
de faire entendre à un homme insensible, qu’il doit être ému, ou à un homme qui est dans un accès de frénésie, qu’il devrait
, comme une imitation par les gestes, des actions et des passions des hommes . Portée au Théâtre, elle y reçut plusieurs accroi
41 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VI, lumière et danse » pp. 60-71
le soir, j’agitais dans le rayonnement de mes projecteurs. Soudain un homme , grand et fort, orné en outre d’une lourde chaîne
tout interdites, nous demanda ce qui s’était passé. Je lui désignai l’ homme à la chaîne qui nous dominait de toute sa hauteur
tous les animaux émirent des sons différents. L’harmonie existait, l’ homme , classant et cataloguant les sons, créa la musiqu
musique. On sait ce qu’il a su en tirer depuis !… Or, aujourd’hui, l’ homme , passé maître sur le terrain musical, en est enco
de la nature qui se composent et se décomposent. Un jour viendra où l’ homme saura les employer de si précieuse façon pour des
nous prouve le résultat naturel des causes qui ont d’abord poussé les hommes à danser. Maintenant ces causes sont oubliées et
C’est ainsi que la matière subit la force de la cause immatérielle. L’ homme civilisé et bien trempé, seul, résiste le mieux à
42 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212
t va d’exaltation en exaltation. Il ne voit, il ne parle que du grand homme , et il en parle avec le délire de l’enthousiasme 
besoin. Ce n’est point avec une plume foible que l’on ose écrire à l’ homme qui dispose, a son gré, de celle du goût et du gé
ur les premiers acteurs ; il étoit orné des bustes de tous les grands hommes de l’Angleterre : un autre étoit destiné aux seco
chir, Si la mort n’eût, pas enlevé Roubillard, sculpteur français, et homme de mérite, il lui auroit fait, exécuter votre bus
ésentations que lui fit un grand personnage, il répondit : les grands hommes ont l’univers pour patrie. Il ne voyait les acteu
t souvent vingt voitures à sa porte. Cette société étoit composée des hommes les plus instruits de la cour, des savans, des ge
ons, qui par leurs beautés, placent cet auteur célèbre au dessus de l’ homme , et l’élevent dans les régions célestes de l’immo
er tomber de sa plume sur tout ce qu’elle écrit. J’ose espérer, que l’ homme , (ou le génie) qui a autant de réputations différ
43 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — IX »
st organique. Et plus elle est infaillible, plus elle est monotone. L’ homme commun n’a pas encore compris le sens de la nuanc
dre harmonieux. Elle aussi est fondée sur la nécessité organique de l’ homme . Mais cette ordonnance n’est pas la seule ; il n’
44 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 18 décembre. Quinault, Rowe. »
les suprêmes élégances de l’entrechat, et le pathétique triomphe de l’ homme enlevant la danseuse, érigeant de sa droite tendu
synthèse de l’énergie, de la vigueur, de l’impérieuse domination de l’ homme et de la ductilité, de l’abandon, de l’impondérab
ention acrobatique. Quinault fait triompher le goût français. De tels hommes sont faits pour rendre à la danse classique, art
45 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 12 février. Pylade chez Roscius. »
rle le mouvement gauche ou guindé, toujours amoindri et incertain des hommes en veston et des hommes en chiton, toute cette mi
ou guindé, toujours amoindri et incertain des hommes en veston et des hommes en chiton, toute cette misère plastique, tout ce
. Et c’est dans le principe même de notre art prétendu périmé que cet homme d’aujourd’hui a pu trouver la confirmation de ses
46 (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre II » pp. 16-26
Chapitre II Sommaire. — La curiosité des hommes . — Ce qui m’a fait quitter le sentier de la vertu
e nouvelle manière d’effeuiller les marguerites. — Chut ! I Les hommes ont une manie bien désagréable, ils sont curieux
ur que la clef ne fût pas dans la serrure. — La porte s’ouvrit, et un homme portant sous son bras un objet enveloppé d’une se
n bras un objet enveloppé d’une serge verte apparut sur le seuil. Cet homme , c’était M. Prosper. M. Prosper était mon voisin,
47 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre I. Époque du plus haut point de gloire de l’Art »
aient une injustice, qui allait jusqu’à la tyrannie, dans l’exil d’un homme public, qui était devenu nécessaire aux plaisirs
terre. Que de ressources heureuses n’a-t-on pas dans la frivolité des hommes , pour leur faire adorer même le joug qu’on leur i
son règne, que parce que l’habitude de régner et la connaissance des hommes , la lui avaient rendue légère. 62. Je ne crois
l n’en est point qui n’accorde à Auguste la connaissance profonde des hommes , et de l’art de les gouverner. Le plan, dont je p
48 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse et le ballet »
de savoir choisir ; la gloire d’un règne dépend presque toujours d’un homme mis à sa place, ou d’un homme oublié. Les ballets
d’un règne dépend presque toujours d’un homme mis à sa place, ou d’un homme oublié. Les ballets représentés en France jusqu’e
ns le Père Ménestrier, qui en a fait un savant traité, et qui était l’ homme de l’Europe le plus profond sur cette matière. (B
 : c’est ce qu’on a nommé geste. Voyez Geste. Le chant si naturel à l’ homme , en se développant, a inspiré aux autres hommes q
e chant si naturel à l’homme, en se développant, a inspiré aux autres hommes qui en ont été frappés, des gestes relatifs aux d
oyez Chant) a fait développer une seconde expression qui était dans l’ homme qu’on a nommée danse. Et voilà ses deux principes
uments de deux arts auxquels ils ont donné lieu. Dès qu’il y a eu des hommes , il y a eu sans doute des chants et des danses ;
ansé depuis la création jusqu’à nous, et il est vraisemblable que les hommes chanteront et danseront jusqu’à la destruction to
d’un sentiment qui semble gravé profondément dans le cœur de tous les hommes . Dans les premiers temps où ils sortaient à peine
rême, et des motifs touchants de reconnaissance pour leurs cœurs. Les hommes chantèrent donc d’abord les louanges et les bienf
rd l’exemple des Grecs jusqu’au règne d’Auguste ; il parut alors deux hommes extraordinaires qui créèrent un nouveau genre, et
des actions gaies, vives et badines. La nature avait donné à ces deux hommes le génie et les qualités extérieures ; l’applicat
qu’Auguste accorda à leurs théâtres et à leurs compositions. Ces deux hommes rares ne furent point remplacés ; leur art ne fut
iption qui en parut étonna l’Europe, et piqua l’émulation de quelques hommes à talents, qui profitèrent de ces nouvelles lumiè
49 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse ancienne »
t sa sœur rassemblèrent deux grands chœurs de musique, l’un composé d’ hommes , l’autre de femmes, qui chantèrent et dansèrent u
ieu à son tour entraîné par le penchant de l’imitation si naturel à l’ homme , se rappela après sa sortie de l’Egypte les cérém
s la sainte paix des Chrétiens. Il se forma alors des congrégations d’ hommes et de femmes, qui à l’exemple des Thérapeutes se
s en l’honneur d’un Dieu mort sur une croix pour le salut de tous les hommes , d’un Dieu ressuscité le troisième jour pour cons
es abus qui naissent toujours de la faiblesse et de la bizarrerie des hommes , dégénéra après les premiers temps de zèle en des
ns vu, aux mouvements de joie et de reconnaissance qu’inspirèrent aux hommes les bienfaits récents du Créateur, donna dans les
ité la plus reculée. Le plaisir a toujours été l’objet des désirs des hommes  ; il s’est modifié de mille manières différentes,
funérailles Danse des funérailles. « Comme la nature a donné à l’ homme des gestes relatifs à toutes ses différentes sens
anité des survivants : l’orgueil est à peu près le même dans tous les hommes  ; les nuances qu’on croit y apercevoir sont peut-
presse de Lycurgue. Cette danse était composée de deux chœurs, l’un d’ hommes faits, l’autre d’enfants : ils dansaient nus, en
es et des Lapithes : les différents mouvements de ces monstres moitié hommes et moitié chevaux, qu’il était nécessaire de rend
is on y ajouta un usage digne de la sagesse des anciens Egyptiens. Un homme instruit en l’art de contrefaire l’air, la démarc
t en l’art de contrefaire l’air, la démarche, les manières des autres hommes , était choisi pour précéder le cercueil ; il pren
our sous ces traits honorables quand ils auraient cessé de vivre. Les hommes indignes de ce nom, et nés pour le malheur de l’e
50 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre V. » pp. 37-55
uvre ; les récompenses et les distinctions excitèrent l’émulation des hommes de génie, enfin ils firent pour Florence ce que l
mma leur imagination, et le succès couronna leurs efforts. Les grands hommes parûrent dans tous les genres ; la nature sembla
a France donna le ton à l’Europe, et son exemple enfanta par tout des hommes célèbres, que leur mérite naturalisoit, et qui av
aux arts. Toutes ces merveilles avoient été préparées par deux grands hommes , Richelieu et Mazari. Ils furent les précurseurs
liant tout à la fois les rangs, et les titres, elle nous montrera les hommes qui n’existent plus, tels qu’ils étoient, et nous
sa naissance. On ne peut se refuser à regarder l’Abbé Perrin comme un homme qui eut assez de génie pour entrer dans les vües
r le commerce, d’aiguilloner l’industrie, et d’honorer l’agriculture. Homme en place et honnête homme, il ne détournoit jamai
on fut agréée. Il obtint encore celle d’attirer en France deux grands hommes capables d’étendre le cercle alors étroit des sci
le bonheur du peuple, et l’illustration des sciences et des arts. Cet homme rare et d’un mérite extraordinaire eût des envieu
ur, la calomnie, la jalousie et toutes les passions qui dégradent les hommes , ne firent contre lui que des attaques infructueu
e sont aussi difficiles à déraciner que ceux de l’enfance, et que les hommes ainsi que les enfans se plaisent constamment à en
51 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200
us voulez, Monsieur, que je vous trace le portrait de Garrick, de cet homme extraordinaire, qui fut tout à la fois le Protée,
i donc qu’un croquis très-imparfait des principaux traits de ce grand homme  ; laissant à votre plume éloquente le soin de les
n et la reconnoissance. Il seroit bien à souhaiter, Monsieur, que les hommes de lettres employassent un instant leurs plumes s
dire, de leurs sépulcres ; et en les ressuscitant dans la mémoire des hommes , ils leur assigneraient une place au temple de l’
yle et des Roscius. Il pouvoit être regardé comme le légataire de ces hommes rares, qui firent jadis l’admiration d’Athènes et
es passions violentes, ou par de grands intérêts. Dans ce moment où l’ homme égaré marche, profère quelques mots sans suite, t
eoient eu croupe avec eux, Preville eût la fantaisie de contrefaire l’ homme ivre ; Garrick en applaudissant à l’imitation de
nqué une chose bien essentielle à la vérité et a la ressemblance de l’ homme ivre, que vous venez d’imiter » — « quoi donc, lu
aient insensiblement placée à côté de Melpomène. Lord Chesterfield, l’ homme de plus instruit et le plus aimable de Londres, d
rand genre qu’elle avoit adopté ; que la fréquentation habituelle des hommes de lettres, joint à un esprit naturel, et au dési
52 (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Cinquième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 92-100
stinguées. Comme je le saluais avec respect, il comprit ma méprise en homme habitué à faire son effet, et après m’avoir deman
de m’apprendre qu’il était M. Champorel, premier valet de chambre et homme de confiance de M. le duc. Celui-ci était absent
ncé et qui entrait après moi dans la cour. — On aura soin de ce brave homme , me dit-il. Eh ! c’est le père Rédoré ! On le soi
mais je sais ce qu’il a souffert pour devenir ce qu’il est. C’est un homme qui n’a pas son égal au monde pour la patience, l
esté une impression rassurante et un respect anticipé pour ce roi des hommes qui, en dépit du proverbe, est l’idéal de son val
de suite. Je pensais à toi, à moi, à mon hôte et à Champorel. Comme l’ homme est, malgré qu’il en ait, un profond égoïste, je
ollège tu as vécu de privations sans me le dire. Tu as fait de moi un homme et j’ai été heureux bien longtemps sans savoir et
oir et la nature, j’ai constaté que j’étais un orphelin abandonné des hommes et recueilli par un bon ange comme le héros d’un
résolu de ne se point coucher et d’aller attendre son maître avec des hommes et des flambeaux au pied de la montagne. J’étais
53 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 26 janvier : Ballet de la Naissance de Vénus — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 7 février 1665 »
Bigarany,49 De Modène, et non pas de Rome, Et fort habile et galant Homme . Enfin, pour finir mon rollet Touchant ce splen
ment, Tant Princes du Sang, qu’autrement. Un fort honnête et galant Homme Qu’il n’est pas besoin que je nomme, Homme, enver
Un fort honnête et galant Homme Qu’il n’est pas besoin que je nomme, Homme , envers-moi, de coeur humain, Et mon ami, de long
54 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX [X] » pp. 97-106
Augustin a adopté la même opinion ; il me semble que ces deux grands hommes (qui probablemeut n’étoient danseurs ni l’un ni l
it sur les vices, et qu’elle foudroyoit les passions, qui dégradent l’ homme . Eh bien ! Monsieur, tous ces génies rares n’avoi
ut avoir en lisant les auteurs anciens. Il n’est pas nécessaire qu’un homme bien proportionné soit musicien pour faire de bea
’où est venu le mot hypocrite, pour exprimer un mime qui contrefait l’ homme de bien. On nominoit musique rithmique, ce que no
prononciation, les infléxions, les repos etc. et comme il y avoit un homme chargé d’accompagner, probablement les accents de
e s’enrouer. Cicéron ne vouloit point qu’on l’accompagnât. C’étoit un homme grave, qui savoit se posséder ; mais Quintillien
55 (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre IV » pp. 44-59
mme. — Pourquoi elles deviennent biches ou se marient. — Ce qu’est un homme à leurs yeux. — Un mot d’une fille pauvre. — Le c
es de la maison. L’indépendance a toujours été le premier besoin de l’ homme , comme de la femme, du reste. II La plupart
mme, qu’elle se jette dans les bras du premier venu, sans scrupule. L’ homme est à leurs yeux un geôlier bienfaisant qui leur
urs petites roueries sont plus fortes que les grandes diplomaties des hommes spéciaux. Elles ont imaginé une foule de moyens p
charmes. On rembourse le provincial. Comme les femmes remboursent les hommes . Nota. — Le tour ne réussit pas infailliblement,
56 (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VII » pp. 90-105
 — Arrivée d’étrangers de distinction. — Départ de Gil Perez. — Trois hommes comme il faut. — L’air morgue de Markouski. — Son
t. On parle presque autant de lui que de moi. VI Il n’est pas d’ homme à Paris dont on se moque plus que de Markouski. I
Russes, fit-il ; enfin ! Et il se dirigea vers son contrôle, où trois hommes modestement vêtus demandaient, le chapeau à la ma
es trois inconnus que le professeur s’obstinait à appeler « ses trois hommes distingués » passèrent toute la nuit à boire et à
lles de leurs amis, ceux-là comme ils étaient venus. Seuls, les trois hommes distingués ne firent pas mine de partir. — Faut-i
57 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XII, la collection de m. groult » pp. 124-133
mier plan, dans la galerie des notabilités parisiennes. L’un était un homme du monde, fin, délicat, spirituel, galant et poss
commettre un sacrilège !… Elle m’apprit alors que M. Groult était un homme qui avait fait une énorme fortune dans les pâtes
Boyer avec exaltation, a rassemblé les plus beaux trésors d’art qu’un homme ait jamais possédés. C’était très intéressant, sa
à part moi, qu’une telle manie ne devait guère laisser de loisir à un homme , pourtant si riche, de faire du bien autour de lu
nt entouré la gestation de ses chefs-d’œuvre ; il en parlait comme un homme de cœur et comme un critique d’art. En nous disan
58 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE II. » pp. 15-29
’exécutent, aient rencontré cet instant de naturel inné chez tous les hommes  ; instant précieux qui se montre toujours avec au
u le mérite du Compositeur ; cela m’a presque persuadé que les grands hommes ne font jamais de petites fautes, & qu’il y a
oir & de m’intéresser ; j’applaudis alors à l’adresse, j’admire l’ homme machine, je rends justice à sa force, à son agili
crime.. &.. l’échafaud. Cependant ces mots arrangés par le grand homme composent ce beau Vers du Comte d’Essex : Le cr
u langage, & qu’il ne suffit pas d’en connoître l’Alphabet. Qu’un homme de génie arrange les lettres, forme & lie les
59 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre VII. Des Bals publics »
arté que lorsque l’Hôtel de Ville a été gouverné par quelqu’un de ces hommes rares dont ses fastes l’honorent. Lorsque les Sui
postérité, pour l’honneur de notre siècle, mettra de niveau avec les hommes les plus célèbres du siècle de Louis XIV107, sut
tout s’embellit, tout devient admirable sous la main vivifiante d’un homme de génie. [Voir Fêtes de la Ville de Paris] 106
60 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VI. Sur le même sujet. » pp. 35-39
ionale qui augmentent tous les ans les fonds qui y sont destinés. Des hommes opulens et amis des arts firent un prospectus, da
cé dans le chœur de ce pompeux édifice où repose la cendre des grands hommes de cette nation, est construit de manière à recev
phonies enchanteresses d’Hayden et par des Concertos exécutés par les hommes les plus célèbres. Plus de quatre cens musiciens
61 (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190
uis des siècles : « C’était un art nouveau qui est mort avec ce grand homme . » Stendhal ne faisait que partager l’opinion gé
iselle Arnaud ou de Raphaël par David ou de Canova par M. Lemot… Tout homme qui a un succès immense dans sa nation est remarq
xpriment leur étonnement”, mais comment ? Voilà le talent de ce grand homme . Il a observé admirablement les gestes humains4… 
nous pouvons donner une très légère idée des ballets inventés par cet homme de génie. * *  * Salvatore Viganò naquit à Naples
t s’y fixe jusqu’en 1803. C’est alors que Viganò fait représenter Les Hommes de Prométhée, médiocre ballet où l’on reconnaît l
xcessive des allégories imaginées par Viganò, parle de lui comme d’un homme de génie10. C’est en 1804 que Viganò fit ses débu
figurants, c’est pour ce théâtre dont le décorateur Sanquirico est un homme de génie, qu’il va écrire ses chefs-d’œuvre. À ce
. Parfois il se trompe, mais, dit Stendhal, « l’exécrable de ce grand homme est meilleur que l’excellent des autres13 ». Avan
à face humaine, mais qu’on pouvait difficilement reconnaître pour des hommes , gisaient çà et là en des attitudes qui trahissai
On assistait ensuite aux efforts stériles du Titan pour instruire les hommes dans l’art de construire des habitations et de cu
ui-même n’avait jamais intégralement appliquées. Ce n’étaient pas des hommes furieux que montrait Viganò, mais de véritables b
l retombait sur la terre et au troisième acte, en faisait présent aux hommes . Des étincelles du feu naissaient de petits amour
arbres. Ils en descendaient sur un air mélodieux et poursuivaient les hommes . Ceux-ci commençaient à prendre conscience de la
anvier 1818 : « On a été sur le point de mettre en prison Viganò. Cet homme de génie ne sait pas composer sur le papier. Il a
aient à leur sœur trois urnes de métal dont ils faisaient présent aux hommes . À son retour sur la terre, au 3e acte, Thia s’em
perdaient leurs feuilles et leurs fruits. Amour venait au secours des hommes menacés de mourir de faim et leur faisait enseign
n nouveau cataclysme. À l’âge d’argent succédait l’âge de bronze. Les hommes vêtus de fourrures pour se préserver du froid dev
hal écrivait de Milan à de Mareste le 2 novembre 1819 : « Deux grands hommes , à savoir Monti et moi sommes fous des deux premi
62 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128
Chapitre III l’opéra de paris sous la direction véron L’ homme qui dirigeait l’Opéra de Paris en 1834 et qui all
était personnifié de la façon la plus éclatante par Louis Véron. Cet homme avait toutes les qualités et tous les défauts néc
petits yeux clignotants, émerge à peine. Fort de sa connaissance des hommes et de son succès, il dévale d’un air satisfait, d
ques Et des plaques : Je les ferais faire en strass !31 Tel était l’ homme qui tint pendant quatre ans, de 1831 à 1835, le s
tait, éclatait dans tout cet éblouissement. Ce clinquant attirait les hommes de négoce, les financiers, les arrivés de la poli
ique, il eut du moins le mérite de s’adjoindre comme collaborateur un homme qui avait du goût et des idées, Duponchel, archit
eut le don de se faire obéir. Quoique le poste fût dangereux pour un homme de vertu médiocre comme lui, quoiqu’il eût des fa
nconi fut dépassé et fit faillite, et M. Véron est depuis ce temps un homme riche. Le nom de Véron vivra éternellement dans l
élaborait, les soirs de premières représentations. Il dispersait ses hommes en tirailleurs, de manière à ce que les salves d’
ns la salle qui veulent l’entreprendre, je le ferai continuer par mes hommes  ; mais je ne réponds de rien. « — Alors, dit Meye
es pays. La critique littéraire et dramatique était entre les mains d’ hommes qui savaient juger et écrire. Si la critique musi
t en lui-même, il croyait pouvoir se passer de louanges achetées. Les hommes courageux qui osaient braver la vengeance des ban
à l’emporte-pièce qui sont souvent d’une drôlerie incontestable. Cet homme était la terreur des coulisses. Pour se rendre co
ds noms au bas des billets les plus humbles, les plus obséquieux. Les hommes sont plats et lâches ; les femmes s’offrent. Ce C
ine prospérité que Véron cessa son exploitation. S’il fut, en tant qu’ homme , l’objet de nombreuses attaques, le jugement de s
63 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre III. Objet de cet Ouvrage. »
e ; mais jamais aussi l’instruction ne fut si répandue. Cette foule d’ hommes oisifs qu’on ne saurait désigner que par les plac
besoin qu’ils se donnassent la peine de le lire. Il y a une espèce d’ hommes pour qui seuls, tous les Traités les plus Philoso
64 (1936) Philosophie de la danse
re quelques propositions que va, devant vous, risquer sur la Danse un homme qui ne danse pas. Vous attendrez un peu le moment
ps qui n’est plus tout à fait le même que celui de la vie pratique. L’ homme s’est aperçu qu’il possédait plus de vigueur, plu
une minute. L’araignée guette et ne s’amuse pas sur sa toile. Mais l’ homme  ?   L’homme est cet animal singulier qui se regar
L’araignée guette et ne s’amuse pas sur sa toile. Mais l’homme ?   L’ homme est cet animal singulier qui se regarde vivre, qu
ucoup plus simple de construire un univers que d’expliquer comment un homme tient sur ses pieds. Demandez à Aristote, à Desca
te, la moindre action, le temps le plus bref, semblent l’inspirer. Un homme pratique est un homme qui a l’instinct de cette é
le temps le plus bref, semblent l’inspirer. Un homme pratique est un homme qui a l’instinct de cette économie de temps et de
et non à un but figuré et localisé, prennent un régime périodique ; l’ homme qui marche prend un régime de cette espèce ; le d
le distrait qui balance son pied ou qui tambourine sur les vitres ; l’ homme en profonde réflexion qui se caresse le menton, e
nscience réfléchie à ses données immédiates, et je salue Argentina en homme qui est exactement content d’elle comme il voudra
65 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX. » pp. 88-96
nce ; ce fut dans la comédie des nuées, écrite par Aristophane, que l’ homme le plus instruit et le plus sage de la Grèce se v
tes ces farces monstrueuses étoient applaudies avec transport par des hommes d’un rare mérite, et en présence des pères de la
Cyprien s’exprime ainsi : « Le pantomime est un monstre, qui n’est ni homme ni femme, dont toutes les manières sont plus lasc
déshonnête ; et que le maître qui a su faire ressembler davantage un homme à une femme, est celui qui passe pour avoir fait
ait sa fortune. » D’après cette assertion, il est à présumer que les hommes , qui éxercoient la profession du théatre, étoient
66 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VI. » pp. 40-55
mps d’Auguste, ne peut-il se faire aujourd’hui ? Ce seroit avilir les hommes que de le penser, et dépriser le goût et l’esprit
de fureur et de désespoir qui la suivent, qu’il prenne pour modèle un homme dont la férocité et la brutalité naturelle soit c
l’action d’un crocheteur jaloux sera moins pittoresque que celle d’un homme dont les sentimens seront élevés. Le premier se v
te plus la chaleur sera concentrée, et plus l’effet sera attachant. L’ homme grossier et rustique ne peut fournir au peintre q
suit sa vengeance est toujours celui d’une joie basse et triviale. L’ homme bien né lui en présente au contraire une multitud
et leur génie à des productions d’un genre bas et trivial. Les grands hommes ne doivent créer que de grandes choses, et abando
x, sans les satisfaire. La distribution des habits étoit telle, que l’ homme cessoit de paroitre dès l’instant, qu’il cessoit
totalité du pont ; les chevaux postiches étoient plus petits que les hommes , et ces défauts de proportions choquérent les yeu
67 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VI. » pp. 78-109
emps d’Auguste ne peut-il se faire aujourd’hui ? Ce seroit avilir les hommes que de le penser, & dépriser le goût & l’
ureur & de désespoir qui la suivent ? qu’il prenne pour modele un homme dont la férocité & la brutalité naturelle soi
’action d’un crocheteur jaloux, sera moins pittoresque que celle d’un homme dont les sentiments seront élevés. Le premier se
rruptions n’en sont alors que plus funestes & plus dangereuses. L’ homme grossier & rustique ne peut fournir au Peintr
t sa vengeance, est toujours celui d’une joie basse & triviale. L’ homme bien né lui en présente au contraire une multitud
leur génie a des productions d’un genre bas & trivial. Les grands Hommes ne doivent créer que de grandes choses, & aba
eux sans les satisfaire. La distribution des habits étoit telle que l’ homme cessoit de paroître dès l’instant qu’il cessoit d
totalité du Pont ; les chevaux postiches étoient plus petits que les hommes , & ces défauts de proportion choquerent les y
68 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre IX. De la Danse sacrée des Grecs et des Romains »
s sacrés, qui rendent agréables, utiles, et solides, les sociétés des hommes . Numa crut, qu’en jetant parmi eux les fondements
t d’abord exécutée. Que ne peut pas la force de l’imagination sur les hommes d’un sang vif ? Les Prêtres alors se croyaient vr
69 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre VI. Des Ballets Moraux »
ir ; la honte ou la gloire d’un règne dépendent presque toujours d’un homme oublié, ou d’un homme mis à sa place. [Voir Balle
oire d’un règne dépendent presque toujours d’un homme oublié, ou d’un homme mis à sa place. [Voir Ballet] 84. On nommait Sa
70 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 18 septembre. Je fais l’école buissonnière. »
eurs, il ne saurait qu’en faire. Les sympathies et les curiosités des hommes de lettres ne vont que trop à lui ; même j’en pâl
t révèle un tempérament individuel : c’est lui qui semble entraîner l’ homme . Devant le trombone agressif et lubrique, la Nina
ty et Tillio. Leur réputation est considérable et, ma foi, méritée. L’ homme , grand, beau assoupli par l’exercice classique, t
e » en un sketch de Schéhérazade, exotique et sanguinaire. Et quand l’ homme fait le moulinet avec le corps de la danseuse, c’
71 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XII. » pp. 115-121
ases ; il fortifie et augmente le charme de 1’ éloquence ; il est à l’ homme qui parle, ce que sont les accompagnemens à l’hom
ence ; il est à l’homme qui parle, ce que sont les accompagnemens à l’ homme qui chante. Le geste conventionnel est ridiculem
e, comme je l’entends, est un second organe que la nature à donné à l’ homme  ; mais il ne se fait entendre que lorsque l’ame l
ne de Médicis, ni sous celui de Louis quatorze. Dauberval, mon élève, homme rempli de goût se déclara l’apôtre zélé de ma doc
72 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvi » pp. 89-95
manières de faire. Il seroit un Phénix, et il n’en existe point. Les hommes les plus instruits dans leur art doivent se ménag
de tant de merveilles, les étudient et les copient ; le génie de ces hommes illustres embrâse le leur ; ils trouvent dans les
e génie. J’ai cependant admiré dans ces divertissemens quelques pas d’ hommes exécutés avec autant de justesse que d’ensemble e
rigoureusement exiger qu’un maître des ballets soit un puriste et un homme de lettres ? si ces deux dernières productions av
73 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre VII. De la Danse sacrée des Juifs »
t sa Sœur rassemblèrent deux grands Chœurs de Musique, l’un composé d’ hommes , et l’autre de femmes. Moïse se mit à la tête du
tous les Psaumes, par les chœurs, dont ils font mention, une troupe d’ hommes dansants au son de divers instruments de Musique.
74 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre III. De la Danse théâtrale des Romains »
ré. Pylade né en Cilicie, et Batyle [Bathylle] d’Alexandrie, les deux hommes en ce genre les plus surprenants, vinrent y dével
langue, et qui n’ont jamais pu apprendre la mienne. Les gestes de cet homme leur feront entendre mes volontés. Thymèle, du t
qui n’appartenaient qu’à l’esprit. Il faut avoir beaucoup étudié les hommes , pour oser entreprendre de les peindre. Ce n’est
75 (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VIII » pp. 106-119
seulement le directeur de son théâtre, mais il en représente la joie. Homme charmant, bien élevé, ses manières sont élégantes
s en ne les payant pas du tout. Oscar, le régisseur général, un brave homme de l’ancienne école, n’en revient pas encore. — I
liblement le Panthéon. Elle chantera le rondeau obligé sur les grands hommes , s’y fera applaudir par la claque, qui ne compren
mes doivent avoir dans leurs vie à se reprocher au moins la mort d’un homme . Jusqu’à présent, mademoiselle Clémentine n’a heu
76 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VI. Objection : Il faut se récréer quelquefois. » pp. 179-187
eut s’accommoder des choses si simples, et qu’il faille réveiller les hommes gâtés par quelques objets d’un mouvement plus ext
pres paroles. (tom. 7, p. 654 et 655.) « Pour déraciner, dit ce grand homme , tout à la fois le goût de la comédie, il faudroi
seule fois par un mouvement qui lui paroissoit indigne d’un Dieu fait homme . Je ne m’en étonne pas ; car nos douleurs et nos
épondoient aux pharisiens qui leur en avoient donné l’ordre : Jamais homme n’a parlé comme cet homme. Il parle néanmoins av
qui leur en avoient donné l’ordre : Jamais homme n’a parlé comme cet homme . Il parle néanmoins avec une toute autre douceur
77 (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Poste-face, Post-scriptum , ou. Réflexions sur l’incertitude des jugemens en matière de Littérature. » pp. 38-48
porta quelque temps sur celle de Racine ; & l’Athalie de ce grand Homme ne fut pas toujours regardée comme un chef-d’œuvr
it en tout genre. Ne peut-il pas arriver, me répliquera-t-on, que tel homme qui s’arroge le droit de prononcer définitivement
peu de mots à cette grave objection, qu’il est impossible qu’un seul homme réunisse toutes les connaissances humaines, dont
dent-ils pas leur succès des applaudissemens continuels du Public ? L’ homme le plus savant, le plus raisonnable propose ses i
sentiment d’un seul est moins que rien, & même celui de plusieurs hommes assemblés, pourquoi tant de gens s’ingérent-ils d
78 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IV. » pp. 27-36
gtems, et ne trouvèrent point d’azile. Sans doute des productions des hommes de génie devoient assurer aux beaux arts une exis
réposa long-tems, sans donner de successeurs à cette foule de grands hommes que la Grèce avoit produits. Mais au nom d’August
à la protection qu’il accorda aux arts, et par un heureux échange les hommes de génie firent oublier ses cruautés : sans eux l
rent dans leur course ni asile, ni protection, ni secours. Les grands hommes finissent, je le repète encore ; mais la mort, en
e des arts est indestructible ; cette émanation devine, qui donne à l’ homme une si grande prééminence sur les êtres de son es
79 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260
LETTRE IX. C’est comme vous le savez, Monsieur, sur le visage de l’ homme que les passions s’impriment, que les mouvements
nes & les Tritons ont la partie supérieure du corps semblable aux hommes , la partie inférieure tient du Bouc & du Pois
voulez hideux, chargés, tout me paroît outré ; mais tout me montre l’ homme , non comme il est, mais comme il peut être sans c
eut être sans choquer la vraisemblance. D’ailleurs la différence de l’ homme & de ces êtres engendrés de la fiction &
u contraire les jours où il doit représenter un Poëte, un Artisan, un Homme du Peuple, un Nouvelliste, un petit Maître ; car
’ai vu, Monsieur, & ce que les Comédiens devroient voir ; voilà l’ homme que je cite pour modele ; tant pis pour ceux qui
tant pis pour ceux qui dédaigneront de le suivre. En imitant ce grand homme , il ne seroit pas difficile d’abolir les masques,
ture, quelle doit être ma surprise, lorsque je verrai à l’Opéra douze hommes qui n’auront à eux tous qu’un même visage ! &
grossiere de la Danse & qui n’en a jamais senti l’esprit. Un tel homme est fait pour aller faire le saut périlleux : le
t me tracer que les passions & les affections de son ame : un tel homme enfin n’est qu’un mal-adroit dont l’exécution pén
nseuses de nos jours ont, proportion gardée, plus d’exécution que les hommes  ; elles font tout ce qu’il est possible de faire.
e, plus d’expression & plus d’intérêt dans leur exécution que les hommes . En apportant le même soin qu’elles, nous ne sero
as servi dans des rôles où il n’est pas nécessaire de ressembler à un homme de condition. M. Dumoulin pareillement s’étoit él
e Moliére dans les Femmes savantes .... .... J’ai vu clairement des hommes dans la Lune. . . . . . . . . . . . Je n’ai point
s hommes dans la Lune. . . . . . . . . . . . Je n’ai point encor vu d’ hommes , comme je crois ; Mais j’ai vu des clochers tout
80 (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] «  Traité du geste, Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. » pp. 49-60
parle souvent plus mal que la soubrette ; le valet a le langage d’un homme de Cour ; & le Marquis, dépeint par le Poète
mieux se priver du plaisir d’entendre réciter les vers de ces grands Hommes , afin de remédier plus sûrement à la mal-adresse
Rome, rempli d’admiration, partagea son estime entre ces deux grands hommes  ; deux partis divisèrent la ville, & faillire
Encore un autre trait. Trois ou quatre gestes, faits pourtant par un homme du peuple, confondirent, dit-on, un habile Philos
e ménage. Pour vous, tendres épouses, souvent compagnes infortunées d’ hommes brutaux ; dans des momens d’orage, témoignez par
connaissance du geste est la science la plus sublime dans laquelle l’ homme puisse exceller.
81 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 24 mai. « Pétrouchka » et « Lâcheté » ou l’histoire vue par le ballet. »
 ? La poupée, le pantin artificiel, mécanique, automatique a évincé l’ homme  ; elle prime l’acteur désemparé. Il reste juste a
, cette danse macabre de l’indifférence, l’action mimée s’étiole, les hommes vivants se dérobent. Le drame passionnel, la mort
82 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — X. m. et mme camille flammarion  » pp. 108-
up d’autres personnes, je ne remarquai pas tout d’abord, que les deux hommes ne se parlaient pas. Enfin je m’en rendis compte,
observatoire, et, à sa mort, légua cette merveilleuse propriété à un homme qu’il n’avait jamais vu : cet homme était Camille
cette merveilleuse propriété à un homme qu’il n’avait jamais vu : cet homme était Camille Flammarion. Je me souviens d’avoir
somme, mais s’aperçut alors qu’il n’avait plus assez d’argent, et les hommes de l’agence de location s’en retournèrent avec le
83 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Préface. » pp. -
fet, que ceux qui sont dénuez de secours. Le Public n’attend pas d’un homme comme moi, qui a passé tout le tems de sa vie à é
naissance ; mais il en est de même de la Danse que de la Comédie, les hommes ont cherché à tirer de l’utilité de ce que le seu
nnes ; mais on peut dire qu’elle merite les soins presque de tous les hommes , quand même ils n’en devroient faire usage que da
Louis le Grand sera toûjours regardé avec justice, comme le Regne des hommes les plus illustres. Entre tous les Arts qui se so
84 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VI. » pp. 56-71
t-elles dailleurs éxcellentes, finissent par produire l’ennui. Chaque homme porte avec lui la mesure de ses plaisirs, et le t
esure, se change bientôt en dégoût. L’ennui naît de la satiété, car l’ homme est facilement transporté vers les extrêmes, le p
essité de l’instant qui doivent déterminer le parti du compositeur. L’ homme mercenaire en fait d’art imitateur suit servileme
productions du génie me pénétrent d’une admiration respectueuse ; ces hommes extraordinaires se peignent à mon ésprit étonné,
r, sera celui qui parviendra le mieux à former un élève. L’etude de l’ homme et de ses facultés physiques dirigera ses précept
e né avec toutes les dispositions que l’art du théatre exige, et si l’ homme qui s’y destine n’a pas été primordialement favor
e, et de dire : il est plaisant, et bourru, mais il est liane, et bon homme  ; dailleurs il entend son affaire à merveille, et
85 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre II. Des Fêtes du même genre dans les autres Cours de l’Europe »
Cour cependant, au milieu de ses triomphes et sous le ministère d’un homme vraiment grand, dont une économie bourgeoise ne b
la rendre l’admiration de l’Europe. Il ne fallait que s’y servir des hommes , que le génie et l’art mettaient en état d’imagin
Cardinal de Richelieu, il s’était pris de quelque amitié pour Durand, homme maintenant tout à fait inconnu, et que je n’arrac
86 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 30 octobre. Le danseur et le préjugé au travesti. »
qui inaugura la suprématie de la virtuose sur l’ensemble, réduisit l’ homme à des fonctions purement auxiliaires. Ils n’étaie
le ballet ne saurait — opine-t-il — se passer de la participation des hommes et n’admet pas les femmes travesties. Cependant l
cades et, pour l’individu, d’une éducation complète. M. Ricaux est un homme de talent. Mais s’il réussit la tâche de former s
87 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XIV. » pp. 77-82
n seroit aujourd’hui une excellente choriphée. La danse plus riche en hommes nous offroit le Grand Dupré ; je dis grand, parce
à merveille.   Au reste la danse alors offroit bien plus de talens en hommes qu’en femmes. C’est tout le contraire aujourd’hui
te ; il triomphe, il lutte de force, de vigueur et de talent avec les hommes  ; et les femmes mettent dans la balance du jugeme
88 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre ii. sur le même sujet. » pp. 116-121
-propre, la jalousie et toutes les petites passions qui dégradent les hommes , et qui avilissent les artistes, contribuent néce
qui captent, à force de bassesses, la confiance et la protection des hommes en place. On sait que la France est la patrie et
il se trouvoit relégué, il ne pouvoit pas même distinguer les grands hommes , auteurs, acteurs, et devenus seuls spectateurs d
89 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 3 août : Ballet du Temps accompagnant la tragédie de collège Gusmans — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 8 août 1666 »
LETTRES chérit l’Empire, Pour animer les STUDIEUX, Qui se font grands Hommes chez Eux, Une TRAGÉDIE excellente, Dont la Scène
90 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Paralele. DE. LA PEINTURE. ET DE. LA POESIE. » pp. 213-269
à la convenance que ces deux Arts ont avec la Musique. Mais comme les hommes ne s’accordent pas toujours sur les choses mêmes
; la Poésie se furent enfin montrées dans leur plus grand lustre, des hommes d’un génie extraordinaire donnerent au Public des
ue dans le Ciel observer la majesté des Dieux, pour en faire part aux hommes , comme elles peignent les hommes pour en faire de
té des Dieux, pour en faire part aux hommes, comme elles peignent les hommes pour en faire des demi-Dieux : c’est ce qu’on a d
e de leur art, consacrerent aux Dieux leurs ouvrages, croyant que les hommes en étoient indignes. La Gréce touchée de reconnoi
dans la Ville par un autre côté que celui où étoit le Cabinet de cet homme illustre, il aima mieux épargner la Peinture, que
er ennemi d’un art qui travaille à honorer les Dieux, à instruire les hommes , & à leur donner l’immortalité. Pour les effe
elle on ne sçauroit bien représenter les mœurs & les actions des hommes , ce qui est cependant la fin de la Poésie ; l’exé
lle ne manque pas de ressorts non plus que la Poésie, pour plaire aux hommes , pour leur imposer, & pour ébranler leurs esp
rdinaire : ils ont tant de patience pour ces sortes d’ouvrages, qu’un homme passera tout un jour à tourner une plume pour la
principale fin du Poëte est d’imiter les mœurs & les actions des hommes . La Peinture a le même objet, mais elle y va d’un
a faculté de raisonner ; & l’on dit que ce précieux appanage de l’ homme , qui se rencontre dans la Poésie avec tous ses or
e matiere à raisonner, non seulement aux Philosophes, mais à tous les hommes . Quintilien avoue que la Peinture pénétre si avan
ont aussi regardé Orphée, Lin, Musée, Homere, & Hésiode comme des hommes divins ; ils donnoient aussi la qualité de saints
ine au hazard, suivant l’opinion commune, par l’effet de l’ombre de l’ homme & la clarté du Soleil, ou de l’ombre de la lu
, Livre X. dit que les premiers Peintres prirent les proportions de l’ homme à l’ombre du Soleil, en tirant des lignes pour en
91 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IX. De la Musiqué Elémentaire attribuée aux Esprits Aëriens & aux Oracles de l’Antiquité. » pp. 195-211
ontraire aux ordres du Sénat, un prodige ou phantôme ressemblant à un homme , fort haut & beau par excellence, s’apparut à
, il passa dans cette grande Ville une espece de phantôme ou de grand homme , d’une figure prodigieuse, qui jouant du flageole
mp; ils sont toujours écoutez favorablement, par l’avidité qu’ont les hommes de sçavoir tout ce qui leur est nouveau, soit vra
’ont jamais pû éxécuter : ce qui fait voir qu’il n’appartient pas aux hommes de vouloir réformer la nature sans la participati
e Créateur de l’Univers : mais qu’il en peut renaître aussi comme des hommes , suivant l’opinion des Cabalistes : j’oserai dire
92 (1921) Quelques lettres inédites de célébrités chorégraphiques pp. 222-226
Cn Gallet. Je ne compare sûrement point mon faible talent à ceux des hommes célèbres que je viens de citer, mais seulement ma
blir leurs productions sur le théâtre de l’Opéra de Paris, quel est l’ homme à talent qui voudra rester attaché à ce théâtre p
qu’on semble le penser que la place dont il s’agit soit tenue par un homme d’un talent avoué, car la médiocrité compromettra
travail a besoin de la plus grande tranquillité, soit à la merci de l’ homme sans place ou de l’intrigant ? Il est temps, Cit
e, je demande une retraite honorable, et telle que peut la mériter un homme qui a servi trente ans son pays de toutes les man
93 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1661 — 19 février : Ballet de l’Impatience — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 26 février 1661 »
, Dudit Ballet est l’inventeur. Hesselin en est Conducteur, Hesselin, Homme de remarque, Et qui des plaisirs du Monarque, Qu’
je ne dirai bien, ni mal, Jusques en l’autre Carnaval, Où Taloi, cet Homme si rogue, N’aura peut-être, plus de vogue. 11.
94 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1670 — 14 octobre : Le Bourgeois Gentilhomme — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 20 décembre 1670 »
ent, Font dans le Bourgeois gentilhomme, Où La Grange, en fort galant Homme , Fait le Rôle qui lui sied mieux, Savoir celui d’
95 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Discours préliminaire. » pp. -
nos actions et de toute notre conduite ; et non pas les préjugés des hommes , la multitude des mauvais exemples et les coutume
a cupidité est le grand ressort qui remue et fait agir la plupart des hommes . Ce qui plaît aux sens et flatte cette cupidité,
, changeoit de nature, et comme si la vérité dépendoit du caprice des hommes pour être vérité. Mais qu’on s’efforce tant qu’on
e Dieu même ; et parce qu’il ne peut se tromper, toutes les idées des hommes qui sont contraires aux siennes, ne peuvent être
cet esprit de malice. Il y a donc un autre adversaire ; mais c’est l’ homme qui se fait à lui-même cet adversaire : car s’il
règle inviolable de toute notre conduite, et non pas les préjugés des hommes , les coutumes du monde, et les mauvais exemples q
Il n’a point disposé ces douze apôtres à suivre plusieurs milliers d’ hommes  ; mais il a plutôt préparé plusieurs milliers d’h
urs milliers d’hommes ; mais il a plutôt préparé plusieurs milliers d’ hommes à se soumettre à ces douze apôtres… Celui qui, ma
t faites en Dieu. Saint Augustin, réfléchissant sur l’amour que les hommes ont naturellement pour la vérité, puisqu’ils n’ai
de prophétie : (Ép. 2, c. 4, v. 3 et 4.) Il viendra un temps que les hommes ne pourront plus souffrir la saine doctrine, et q
ége de l’esprit d’impudicité, un artifice de l’enfer pour séduire les hommes , un feu qui n’est capable que d’embraser le cœur
96 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre IV. État actuel de la Danse Théâtrale en France »
les Savants de la Chine déclarent qu’il est savant. Je crois voir un homme qui ayant dans sa main la clef du Temple des Muse
97 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XI, une visite chez rodin » pp. 118-123
l faut voir Rodin, pour l’apprécier à sa juste valeur. Il faut voir l’ homme , le cadre et l’œuvre, dans leur grand ensemble, p
nt, je puis dire que Rodin est, avec le maître Anatole France, un des hommes qui, en France, m’ont le plus impressionnée. Anat
lui est reconnaissant. » Moins certes que je ne le suis moi-même à l’ homme qui a écrit ces lignes. Mais je suis heureuse, su
98 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »
a partie théâtrale, celle du sentiment, et cette coupe rare que peu d’ hommes ont connue, qui est le grand talent du théâtre ly
plus savantes compositions. L’usage des chansons est fort naturel à l’ homme  : il n’a fallu, pour les imaginer, que déployer s
: leurs lois et leurs histoires, les louanges des dieux et des grands hommes , furent chantées avant que d’être écrites ; et de
myrte, donnèrent lieu à un proverbe grec, par lequel on disait qu’un homme chantait au myrte, quand on le voulait taxer d’ig
L’usage établi en France d’un commerce libre entre les femmes et les hommes , cette galanterie aisée qui règne dans les sociét
retombent toujours. Inventer des chants nouveaux, n’appartient qu’à l’ homme de génie ; trouver de beaux chants, appartient à
tient qu’à l’homme de génie ; trouver de beaux chants, appartient à l’ homme de goût. (S) Le chant est l’une des deux première
nature. Voyez Geste. C’est par les différents sons de la voix que les hommes ont dû exprimer d’abord leurs différentes sensati
de langage, qui est de tous les pays, est aussi entendu par tous les hommes , parce qu’il est celui de la nature. Lorsque les
Accent [Article de Dumarsais]. Lorsque les mots furent trouvés, les hommes qui avaient déjà le chant, s’en servirent pour ex
ait été d’abord donné par la nature ; car rien n’est plus naturel à l’ homme que le chant, même musical : c’est un soulagement
oie, servit bientôt après pour célébrer les actions de grâces que les hommes rendirent à la Divinité ; et une fois établi pour
e pour régler les différents tons de la voix. Les sons étaient dans l’ homme  : il entendit chanter ; il fut frappé par des bru
ilités ; il semble que cette espèce de feu divin qui anime les grands hommes , épure aussi leur sentiment, et le rend plus fin,
ent, et le rend plus fin, plus délicat, plus sûr que celui des autres hommes . Personne dans le royaume ne l’avait plus exquis
rtiste a portée dans ses ouvrages dramatiques ; mais il l’a saisie en homme original ; il a vu la lumière dès qu’elle a paru 
était sans examen rejeté sur le poète. On sait que Quinault était un homme modeste et tranquille, que Lully n’avait pas hont
là le plan qu’il a tracé, que Lully aurait dû suivre, et terminer en homme de génie par un entr’acte, dans lequel la magie a
99 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VIII. Témoignages des Païens même contre les Danses. » pp. 99-101
oit dominée par l’impureté ; qu’elle alloit plus souvent chercher les hommes , que les hommes ne la cherchoient ; et que ce qui
l’impureté ; qu’elle alloit plus souvent chercher les hommes, que les hommes ne la cherchoient ; et que ce qui pouvoit servir
100 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre V. Établissement de l’Opéra Français »
s ont imaginé une représentation vivante des différentes passions des hommes  : ce trait de génie est sublime. Ils ont exposé s
r le Spectateur. Oserait-on le dire ? une des bonnes tragédies de cet homme extraordinaire suppose plus d’étendue de génie qu
tés. Le moyen qu’il ne prévit pas qu’il se trouverait tôt ou tard des hommes rigides qui refuseraient de se prêter aux supposi
t ni moins nobles ni moins touchants ? Écouterait-on la critique d’un homme de mauvais goût qui déclamerait contre une compos
ts combinés il pouvait résulter un ensemble ravissant, qui arrachât l’ homme à lui-même, pour le transporter pendant le cours
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