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1 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre V. Du mouvement du Coude & de l’Epaule. » pp. 206-209
Chapitre V. Du mouvement du Coude & de l’Epaule. Le coude, comme le
ement du Coude & de l’Epaule. Le coude, comme le poignet a son mouvement de haut en bas & de bas en haut ; avec cette
jambes, quand vous pliez le genou, c’est le cou-de-pied qui acheve le mouvement en relevant le pas, & ainsi du coude avec le
répresentation des bras, afin de ne rien omettre pour faire tous ces mouvements à propos. 208. Representation des mouvements de
re pour faire tous ces mouvements à propos. 208. Representation des mouvements des poignets Coudes et de l’épaule [Légende inté
même situation qu’ils étoient, 5. Comme aussi lorsque vous prenez un mouvement des poignets ils doivent se plier & s’étendre
dre de même que lorsqu’ils se plient avec les coudes. Quant au second mouvement qui se prend de bas en haut, les mains se trouvan
ils reviennent dans la même attitude que le represente, 5. Ce dernier mouvement de bas en haut, n’est pas moins necessaire que le
qui est expliqué plus au long dans le Chapitre suivant. A l’égard du mouvement de l’épaule, comme ils ne sont gueres distinguez
tent à la hauteur d’où ils sont baissez, ce qui ne se fait que par le mouvement de l’épaule.
2 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VI, lumière et danse » pp. 60-71
ans les ténèbres où il se meut aujourd’hui. *** Notre connaissance du mouvement est presque aussi embryonnaire que notre connaiss
rons que le chagrin. En toute chose, nous ne donnons aucune valeur au mouvement qui exprime la pensée. On ne nous l’enseigne pas
nseigne pas et nous n’y pensons pas. Qui de nous n’a été peiné par un mouvement d’impatience, un froncement de sourcils, un hoche
vement !… Nous avons beau savoir qu’il y a autant d’harmonie dans les mouvements que dans la musique et dans la couleur, nous n’ap
ns la musique et dans la couleur, nous n’apprenons pas l’harmonie des mouvements . Que de fois avons-nous entendu dire : « Je ne pe
ux pas supporter cette couleur. » Mais a-t-on jamais réfléchi que tel mouvement est produit par telle musique. Une polka ou une v
l’atmosphère paisible d’une serre aux vitres vertes, nous faisons des mouvements tout différents de ceux que nous ferions dans une
bleus. Mais nous n’apportons pas d’attention à cette corrélation des mouvements et de leurs causes. C’est pourtant ces choses qu’
ment de lumière et de musique harmonisées ensemble. Lumière, couleur, mouvement et musique. Observation, intuition, et enfin comp
a forme primitive de la danse, transformée à présent en un million de mouvements , qui n’ont avec elle qu’un très lointain rapport,
a amenée à ce qu’elle est de nos jours. Aujourd’hui, danse signifie : mouvements des bras et des jambes. Un mouvement convenu, d’a
. Aujourd’hui, danse signifie : mouvements des bras et des jambes. Un mouvement convenu, d’abord avec un bras et une jambe, puis
tre jambe. S’il y a accompagnement de musique, chaque note demande un mouvement correspondant, et le mouvement, cela va sans dire
ent de musique, chaque note demande un mouvement correspondant, et le mouvement , cela va sans dire, doit guider plutôt la note et
s aller en mesure, ou pour mieux dire qui ne peut pas faire autant de mouvements qu’il y a de notes. Il est terrifiant de penser à
’on entend par chorégraphie de nos jours. Qu’est-ce que la danse ? Du mouvement . Qu’est-ce que le mouvement ? L’expression d’une
de nos jours. Qu’est-ce que la danse ? Du mouvement. Qu’est-ce que le mouvement  ? L’expression d’une sensation. Qu’est-ce qu’une
sations naturelles et violentes seules peuvent être exprimées par les mouvements naturels et c’est tout ce que je tente de faire.
que dans de grandes ou de terribles circonstances. Ce ne sont que des mouvements fugitifs. Pour donner l’impression d’une idée, je
donner l’impression d’une idée, je tâche de la faire naître, par mes mouvements , dans l’esprit des spectateurs, d’éveiller leur i
x exprimer cette force indéfinie mais sûre de son impulsion ; j’ai le mouvement , cela signifie que tous les éléments de la nature
sique, que ce soit un nocturne de Chopin, une sonate de Beethoven, un mouvement lent de Mendelssohn, un lieder de Schumann, ou mê
de Schumann, ou même la cadence des mots dans les vers ? De fait, le mouvement a été le point de départ de tout effort d’express
les gestes, alors que nous le pouvons avec les mots. Puisque c’est le mouvement et non la parole qui est la vérité, nous avons do
3 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre quatrième. Étude des bras » pp. 57-63
. Étude des bras [1] La position, les oppositions42, et surtout les mouvements ou le port des bras43, sont, peut-être, les parti
ec douceur. Bannissez-en la roideur et ne les abandonnez jamais à des mouvements exagérés. Ne les faites point mouvoir par secouss
ctueuses des bras, fig. i, 2 et 3, planc. III. 42. « De tous les mouvements qui se font en dansant, c’est l’opposition ou con
anc. I ; fig. 4, planc. IV ; toutes les figures, planc. VIII). 43. Mouvements des bras. Le mouvement du poignet se prend de deu
IV ; toutes les figures, planc. VIII). 43. Mouvements des bras. Le mouvement du poignet se prend de deux manières, savoir du h
lier le poignet en dedans, faisant un rond de la main, qui de ce même mouvement se remet dans la première situation où elle était
oint trop plier le poignet ; car il paraîtrait cassé. Quant au second mouvement , qui se prend du bas en haut, il faut plier le po
is laisser retourner la main en haut, faisant un demi-tour, et par ce mouvement la main se trouve à la première position des bras
ve à la première position des bras. Le coude, comme le poignet, a son mouvement de haut en bas, et de bas en haut, avec cette dif
ambes, quand vous pliez le genou ; c’est le cou-de-pied qui achève le mouvement , en relevant le pas ; et il en est de même du cou
se remettent dans la situation où ils étaient. Lorsque vous prenez un mouvement des poignets, ils doivent se plier et s’étendre d
dre de même que lorsqu’ils se plient avec les coudes. Quant au second mouvement qui se prend de bas en haut, les mains se trouvan
4 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre IV. De la maniere de prendre des mouvemens du poignet. » pp. 203-205
uire plus facilement. 203. Premiere Representation des bras pour le mouvement des Poignets [Légende intérieure] 3 de haut en b
sous, c’est ce qui fait le contraire de l’un à l’autre. Mais comme le mouvement du poignet se prend de deux manieres ; Sçavoir, d
plier le poignet en dedans faisant un rond de la main, qui de ce même mouvement se remet dans la premiere situation qu’elle étoit
point trop plier le poignet, car il paroîtroit cassé. Quant au second mouvement qui se prend de bas en haut, la main étant en des
mi-tour, comme vous le tracent ces mots rond du poignet, & par ce mouvement la main se trouve à la premiere representation de
5 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre XI. De la maniere de faire les bras avec les pas Tombez & les pas de Gaillarde. » pp. 239-242
tombant, les bras quoique étendus se baissent ; ce qui se fait par le mouvement de l’épaule qui se d’étend, en laissant baisser l
pas, les bras ne font que se baisser & se relever, ce qui est le mouvement de l’épaule, puisque ce n’est que par cette joint
rté à côté pour tirer ensuite l’autre derriere, les bras font le même mouvement que je viens de dire au pas tombé, qui est de se
oit s’opposer en avant de bas en haut : par exemple, en prenant votre mouvement pour assembler, le bras droit qui étoit devant, s
4e position ; & en glissant le corps & la tête font un petit mouvement  ; puis ils se redressent en vous élevant sur ce p
pour lors vos deux bras restent dans leur situation, sans faire aucun mouvement pendant les deux jettez-chassez qui terminent l’é
6 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXVIII. Des Contre-tems de côté de plusieurs sortes. » pp. 168-174
vant, & celuy-cy on doit plier sur les deux pieds. 168. Premier mouvement du Contretems Par exemple, si vous devez faire
evez en sautant. 169. Deuxieme attitude ayant sauté Mais comme le mouvement que l’on prend pour sauter, est plus forcé que ce
airement de ces pas pour aller de côté, ainsi ce pas est composé d’un mouvement sauté, & de deux pas marchez sur la pointe ;
e vous pliez, & se tient en l’air fort étenduë pendant ce premier mouvement  ; mais vous reprenez de suite un second mouvement
pendant ce premier mouvement ; mais vous reprenez de suite un second mouvement en pliant sur le pied gauche, ce qui vous rejette
osé derriere, & celuy de devant se leve dans l’instant du premier mouvement en restant en l’air, le passer derriere lorsque l
t en restant en l’air, le passer derriere lorsque l’on fait le second mouvement , ce qui est un demi-jetté par où se termine ce pa
le pas de Bourée, & celui qui est devant se leve, & au second mouvement vous vous laissez tomber sur ce pied en le jettan
7 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre IV. Origine de la Danse, définition qui en a été faite par les Philosophes. »
l a respiré, et les sons de la voix, le jeu des traits du visage, les mouvements du corps ont été seuls les expressions de ce qu’i
ère et de tendresse, d’affliction et de joie. Il y a de même dans les mouvements du visage et du corps, des gestes de tous ces car
titudes, des sauts, des ébranlements aux sons dont l’âme peignait ses mouvements . Ainsi le Chant, qui est l’expression primitive d
, dans les traits de leur visage, dans leurs regards, dans tous leurs mouvements . Observez cette pâleur subite, ces contorsions vi
entiment de douleur. Voyez ce souris aimable, ces regards de feu, ces mouvements rapides, lorsqu’elle est émue par un sentiment de
naturels à l’homme, on a cependant trouvé des moyens, pour donner aux mouvements du corps les agréments dont ils étaient susceptib
8 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre second. Étude des jambes » pp. 40-51
ement. Tâchez d’acquérir de la facilité dans les hanches, pour que le mouvement des cuisses soit libre, et pour que les genoux se
t être faciles, moelleux et faits avec élégance34 ; il faut que leurs mouvements s’opèrent toujours suivant les règles, et que leu
arqué ; il aura plus d’aisance, plus de grâce dans l’exécution ; ses mouvements seront faciles et délicats ; mais il n’aura pas t
sages, sans renvoyer le lecteur aux chapitres qui les renferme. 33. Mouvements des jambes. Le mouvement du cou-de-pied est celui
cteur aux chapitres qui les renferme. 33. Mouvements des jambes. Le mouvement du cou-de-pied est celui qui consiste dans l’élév
e dans l’élévation et l’abaissement de la pointe du pied. De tous les mouvements , c’est le plus nécessaire parce qu’il soutient le
e, vous relève avec vivacité, et vous fait tomber sur les pointes. Le mouvement du genou ne diffère de celui du cou-de-pied qu’en
nt que la jambe est étendue et la pointe basse. Il est inséparable du mouvement du cou-de-pied. Le mouvement de la hanche est un
t la pointe basse. Il est inséparable du mouvement du cou-de-pied. Le mouvement de la hanche est un mouvement qui conduit celui d
parable du mouvement du cou-de-pied. Le mouvement de la hanche est un mouvement qui conduit celui du cou-de-pied et du genou. Il
la sécheresse à la danse. On peut être très doux et saccader tous les mouvements , en pliant bas comme en ne pliant pas. La raison
e, naturelle et évidente, lorsque l’on considère que les temps et les mouvements du danseur sont exactement subordonnés aux temps
es mouvements du danseur sont exactement subordonnés aux temps et aux mouvements de la musique. En partant de ce principe, il n’es
eux dépend en partie de la flexion proportionnée des genoux ; mais ce mouvement n’est pas suffisant ; il faut encore que les cous
ehors, et de les mouvoir, dans ce sens, en profitant de la liberté du mouvement de rotation du fémur dans la cavité cotyloïde des
9 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre X. De la maniere de faire les bras avec les Coupez de mouvemens. » pp. 236-238
ire les bras avec les Coupez de mouvemens. J’ai separé le coupé de mouvement des autres coupez, pour ne le pas confondre, &
ez tourner vos deux bras un peu en dessous, & vous faites un demi mouvement des poignets, & des coudes en commençant de b
& sans paroître affectée ; mais lorsque vous prenez votre second mouvement qui est le jetté échapé, en commençant votre plié
vos bras s’étendent, & dans le même moment ils prennent un petit mouvement de l’épaule, en se baisant & en se relevant,
bas en haut ; mais les laisser un peu baissés en prenant votre second mouvement , & les relever en le finissant, comme aussi d
10 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre XIII. De la maniere de faire les bras avec les Balancez. » pp. 247-248
étend de haut en bas, & l’autre bras qui est étendu fait un petit mouvement du poignet de haut en bas, aussi parce qu’il faut
en bas, aussi parce qu’il faut que vous tâchiez quand vous faites un mouvement d’un bras, que celui qui est étendu fasse une pet
z du pied droit, le bras droit qui est devant, s’étend en prenant son mouvement de haut en bas, & le bras gauche se tournant
mp; s’oppose au pied droit en revenant de bas en haut ; ce qui est le mouvement contraire de l’un à l’autre ; mais au second demi
11 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XII. » pp. 315-361
hors sans le secours des secondes. Les genoux en effet n’ont que deux mouvements , celui de flexion & celui d’extension ; l’un
mine & qui lui sont inférieures. Elle les tourne conséquemment au mouvement de rotation dont elle est douée, & dans quelq
ort & de la souplesse, au lieu que la boîte ne sollicite qu’à des mouvements qui se ressentent plutôt de la contrainte que de
de leurs ligaments & de leurs muscles se prête à toutes sortes de mouvements  ; d’autres faussent leurs genoux par les attitude
se déplace une omoplate. Celui-là enfin répétant à chaque instant un mouvement & une situation contrainte jette son corps to
genoux, & si vous les étendez ensuite. Que l’on fasse ces divers mouvements soit avec célérité, soit avec lenteur, soit avec
élévation. La flexion des genoux & leur extension participent aux mouvements du coudepied & du tendon d’Achille que l’on d
ent. Je ne dis pas qu’il soit moralement impossible de faire faire un mouvement aux jambes par un effort violent de la hanche ; m
un mouvement aux jambes par un effort violent de la hanche ; mais un mouvement de cette espece ne peut être regardé comme un tem
dérober de dessous mes pieds, la crainte alors m’engageoit à faire un mouvement qui en esquivant la chûte m’élevoit un peu au-des
biles, & mes pieds tendant directement vers la terre étoient sans mouvement , mais dans une position propre à recevoir & à
de secousse au-delà du fossé ? S’il y a de l’impossibilité à faire ce mouvement , combien plus y en aura-t-il à en faire un autre
ses justes proportions ressemblera à l’action de ces Pantins dont les mouvements ouverts & disloqués n’offrent que la charge g
vements ouverts & disloqués n’offrent que la charge grossiere des mouvements harmonieux que les bons Danseurs doivent avoir. C
mation du Danseur qui doivent fixer & déterminer l’étendue de ses mouvements & les proportions que ses pas & ses attit
après des efforts & des contorsions qui ne peuvent s’associer aux mouvements gracieux & harmonieux de la Danse. Voilà, Mo
tranquille, qu’il soit immobile & inébranlable dans le temps des mouvements des jambes. Se prête-t-il au contraire à l’action
sécheresse à la Danse ; on peut être très-dur & sacader tous les mouvements en pliant bas comme en ne pliant pas. La raison e
turelle & évidente lorsque l’on considere que les temps & les mouvements du Danseur sont exactement subordonnés aux temps
mouvements du Danseur sont exactement subordonnés aux temps & aux mouvements de la Musique. En partant de ce principe, il n’es
leux dépend en partie de la flexion proportionnée des genoux, mais ce mouvement n’est pas suffisant ; il faut encore que les coud
& haussent avec douceur. C’est cette harmonie rare dans tous les mouvements qui a décoré le Célebre Dupré du titre glorieux d
 ; le liant, le moëlleux & la douceur qui régnoient dans tous ses mouvements , la correspondance intime qui se rencontroit dans
de l’esprit & de la valeur aux pas, & qui répand sur tous les mouvements un sel qui les anime & qui les vivifie. Il y
p; qui les vivifie. Il y a des oreilles fausses & insensibles aux mouvements les plus simples & les plus saillants ; il y
a d’autres enfin qui se prêtent naturellement & avec facilité aux mouvements des airs les moins sensibles. Mlle. Camargo &
de la valeur & du brillant. Ce charme qui naît de l’harmonie des mouvements de la Musique & des mouvements du Danseur enc
charme qui naît de l’harmonie des mouvements de la Musique & des mouvements du Danseur enchaîne ceux mêmes qui ont l’oreille
sont freres ; les accents tendres & harmonieux de l’un excite les mouvements agréables & expressifs de l’autre ; leurs tal
s airs mêmes destinés à leurs réjouissances ont un caractere & un mouvement différents, quoiqu’ils portent tous celui de la g
ur Danse est séduisante, parcequ’elle tient tout de la nature : leurs mouvements ne respirent que la joie & le plaisir, &
raisonnement ni expression, & la Musique qui devroit diriger ses mouvements , fixer ses pas & déterminer ses temps, ne ser
12 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre III. Des differens mouvemens des bras. » pp. 200-202
us apparent ; parce que l’on ne doit pas plier le coude, sans que son mouvement soit accompagné de celui du poignet : ainsi du co
poignet : ainsi du cou-de-pied & du genou, qui ne peut finir son mouvement sans que l’on soit élevé sur la pointe du pied, q
du pied, qui par consequent est le cou-de-pied qui l’acheve. Quant au mouvement de l’épaule, il n’est apparent que dans les pas t
le corps fait, que les forces vous manquent : aussi l’épaule par son mouvement fait comme si les bras tomboient ; ce qui sera ci
13 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 29 janvier. Le « vendredi » de Mlle Nérys. »
lles faisaient le tour du plateau en adaptant l’allure et la forme du mouvement à la coupe de leurs vêtements de ville ou de soir
costumes très somptueux arborés par Mlle Nérys entravaient plutôt les mouvements indiqués à l’artiste par le maître Clustine qu’il
Larionoff, il s’évertue à circonscrire et à limiter volontairement le mouvement par l’usage du costume « rigide » ; encore ne le
taire — si nous avons bien compris — la figure bizantine esquisse un mouvement qui déplace les lignes, et c’en est fait de la be
14 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE X. » pp. 261-289
E X. J’ai dit, Monsieur, que la Danse étoit trop composée & le mouvement symmétrique des bras trop uniforme, pour que les
iere de Danse est l’Art de faire passer par l’expression vraie de nos mouvements , de nos gestes & de la physionomie, nos senti
pour exprimer les passions : tant qu’on ne variera pas davantage les mouvements des bras, ils n’auront jamais la force d’émouvoir
écarter à chaque instant, ou s’opposer en les suivant exactement aux mouvements de l’ame, qui ne peuvent se limiter par un nombre
timent. Instruit des principes fondamentaux de notre Art, suivons les mouvements de notre ame, elle ne peut nous trahir lorsqu’ell
ns sont les ressorts qui font jouer la machine : quels que soient les mouvements qui en résultent, ils ne peuvent manquer d’être v
e l’est pas, le Danseur sera toujours médiocre. Il en est de même des mouvements des bras ; la bonne grace est à ces derniers, ce
prendre. Que mes confreres se persuadent que j’entends par gestes les mouvements expressifs des bras soutenus par les caracteres f
Ce ne seroit pas m’entendre que de penser que je cherche à abolir les mouvements ordinaires des bras, tous les pas difficiles &
utant d’esprit que d’Art, & qu’ils répondent à l’action & aux mouvements de l’ame du Danseur ; j’exige que dans une expres
que dans une Scene grave on n’en fasse point de légers ; que dans des mouvements de dépit on sache éviter tous ceux qui ayant de l
le de pas enchaînés plus ou moins mal, cette exécution difficile, ces mouvements compliqués, ôtent, pour ainsi dire, la parole à l
Danse. Plus de simplicité, plus de douceur & de moëlleux dans les mouvements procureroit au Danseur la facilité de peindre &am
primer. Il pourroit se partager entre le méchanisme des pas & les mouvements qui sont propres à rendre les passions ; la Danse
sible de mettre de l’ame, de la vérité & de l’expression dans les mouvements , lorsque le corps est sans cesse ébranlé par des
Public par la force de l’illusion, & lui faire éprouver tous les mouvements dont ils sont animés. Cette vérité, cet enthousia
mp; qui force leur cœur à la sensibilité. Le cri de la nature, ou les mouvements vrais de l’action Pantomime doivent également tou
musique que l’on doit regarder comme l’organe & l’interprete des mouvements successifs du Danseur ? Pour que notre Art parvi
s donc, Monsieur ; cessons de ressembler à ces marionnettes, dont les mouvements dirigés par des fils grossiers n’amusent & ne
15 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 15 décembre. La revanche de la danse. »
la musique, il aurait fallu une autorité plastique, une plénitude du mouvement à peine imaginables. Aussi, dans toutes les tenta
ronds de jambes ou entrechats-six, la concordance de durée entre les mouvements consécutifs et identiques avait l’exactitude d’un
n faveur de l’élément statique, les repos se prolongeaient ou bien le mouvement se précipitait par saccades. L’expérience nous fa
se qu’elle redevienne un art appliqué, calqué sur la configuration du mouvement , ancilla choregraphiæ. La danse a donné à pleines
anse la priorité revient à cette dernière. C’est elle qui organise le mouvement dans la durée. Les temps ne sont plus, heureuseme
16 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre XIV. De la maniere de faire les bras avec les pas de Sissonne. » pp. 249-251
consequent le droit se trouve opposé : alors en prenant votre premier mouvement , votre bras droit fait aussi du même tems son mou
votre premier mouvement, votre bras droit fait aussi du même tems son mouvement en le prenant de haut en bas, & le gauche dan
roit, le bras gauche opposé qui en s’étendant vous fait faire par son mouvement le demi tour à gauche ; mais comme le pied droit
vous voulez tourner qui vous en donne la facilité, parce que par son mouvement il oblige le corps de ce tourner du côté qu’il s’
17 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Appendice à l’ouvrage — Premiers exercices » pp. 109-114
, planc. I, et la fig. 3, planc. II. Battements [3] Battements. Mouvements en l’air que l’on fait d’une jambe, pendant que l
s démontre de quelle manière on doit s’exercer en se tenant. Après le mouvement du battement, la jambe retombe à la cinquième pos
attements vous tourneront entièrement et donneront de la facilité aux mouvements des hanches pour les développements et pour l’exé
t les jambes, parce que l’élève sera obligé de doubler le temps et le mouvement . [6] Les petits battements sur le cou-de-pied. La
ts sur le cou-de-pied. La hanche et le genou forment et disposent ces mouvements  ; la hanche conduit la cuisse pour s’écarter ou p
er à faire plusieurs de ces battements de suite. Doublez peu à peu le mouvement jusqu’à ce que vous soyez parvenu, avec le temps,
es enchaînements et pour habituer son oreille à saisir promptement le mouvement et le rythme de la musique. [12] Ce travail serai
oit avoir que la longueur du pied. Ne mettez point de roideur dans le mouvement des jambes, et ne les écartez pas. Il faut aussi
18 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre XVI. De la maniere de faire les bras avec les Contre-tems de Gavote. » pp. 255-263
on le mette, il s’y place avec facilité, & anime la danse par son mouvement sauté & sa variation. Commençons par ceux qui
art et d’autre] contour du bras de haut en bas Lorsque l’on prend le mouvement du contre-tems, comme cette seconde Figure vous l
; à l’autre : afin de faire comprendre que les deux bras font le même mouvement à la fois. 259. Troisieme attitude apres avoir
qui se passe devant, mais en vous jettant sur le droit pour ce second mouvement , il ne faut pas changer vos bras. Vous devez auss
bras gauche opposé : ainsi dans le tems que vous prenez votre premier mouvement pour passer le pied droit derriere, le bras gauch
erent en ce qu’il ne faut pas d’opposition : d’autant que son premier mouvement se prend de la troisiéme ou cinquiéme position, &
mande point d’opposition ; c’est pourquoi il suffit de faire un petit mouvement des deux poignets. Voilà toutes les manieres les
19 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre XVII. Des differentes manieres de faire les bras avec toutes sortes de Chassez. » pp. 264-267
ce coupé vous pliez les deux bras, & vous les étendez au premier mouvement du chassé ; mais au second mouvement qui se relev
amp; vous les étendez au premier mouvement du chassé ; mais au second mouvement qui se releve sur le pied contraire à la jambe, q
l suffit à ce pas une seule opposition qui se commence dès le premier mouvement , & qui se contient dans les deux autres pas.
sent pas néanmoins de faire une petite action des poignets au premier mouvement , & c’est pour éviter cette roideur où ils par
20 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIV. » pp. 134-149
assignés par le moyen des muscles qui y aboutissent et les mettent en mouvement . On peut considérer ces muscles comme de vrais le
autres. Il y a donc des articulations de deux espèces, les unes avec mouvement , et les autres sans mouvement ; j’omettrai ces de
ulations de deux espèces, les unes avec mouvement, et les autres sans mouvement  ; j’omettrai ces dernières comme absolument étran
lisse, à celui de genou, à celui de charnière et à celui de pivot. Le mouvement de coulisse se fait quand deux os coulent et glis
oit deux autres, un à chaque extrémité, comme les vertèbres. Enfin le mouvement de Pivot a lieu, lorsqu’un os considérable tourne
e vertèbre du col sur l’apophèse olondoïde de la seconde vertèbre, le mouvement du Radius avec le Cubitus, où le premier roule au
orsqu’un os considérable tourne sur la pointe d’un autre ; tel est le mouvement de la tête au moyen de l’apophise olontoïde de la
emens. Rien ne contribue tant à l’élégance et à la bonne grace que le mouvement des bras combinés avec les oppositions de la tète
e cette articulation latérale du Radius avec le Cubitus résultent les mouvements de Pronation et de Supina- lion qui concourent à
s maintenant aux articulations qui servent directement aux pas et aux mouvements combinés du méchanisme de l’art. On peut considér
. La jonction de ces deux os constitue l’articulation par genou ; son mouvement de rotation est moins manifeste que celui du bras
trainte, puisque son articulation par charnière, ne lui permet que le mouvement de fléxion et d’extension ; le pied peut cependan
le secours de la hanche, par le moyen des muscles qui en dirigent le mouvement  ; mais cette position dèslors est outrée et défec
ns des parties qu’elle commande, et qui lui sont subordonnées par son mouvement de rotation ; il n’est point d’articulation qui c
conservent leur tension tonique, et ceux de la jambe font exécuter le mouvement de flexion ; si de cette attitude on passe subite
utre attitude, en portant lajambe et la cuisse en avant, alors il y a mouvement de fléxion à la cuisse et mouvement d’extension à
la cuisse en avant, alors il y a mouvement de fléxion à la cuisse et mouvement d’extension à la jambe ; mais lorsque je tends to
tour de jambe dans le moment de cette fléxion, la cuisse sera dans un mouvement d’adduction modifié par lemuscles qui en sont les
rminer leur jeu particulier et d’assigner à chacun d’eux la partie de mouvement qui lui est propre. Si ces notions ne paroissent
21 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 25 septembre. Raden Mas Jodjana, danseur classique. »
ulation désordonnée et violente d’une pantomime naturaliste. Tous les mouvements imitatifs ou révélant une sensation sont réduits
sont réduits à des formules plastiques fixes, à leur forme-type ; ces mouvements ne réalisent pas l’action ; ils la symbolisent. C
e pour l’éternité, une profonde satisfaction intellectuelle. Tous les mouvements de l’acteur étant astreints à un rythme, la panto
très bas, reste impassible ; le regard fermé, absent. Il commence un mouvement en s’appuyant sur la jambe gauche pliée et en ten
n tendant l’autre ; il porte son torse à gauche et imprime au bras un mouvement qui, tantôt se réduit à faire jouer le poignet, t
ait, le danseur porte le centre de gravitation à droite et réitère le mouvement identique ; cette figure de danse dédoublée se ré
22 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre troisième. Étude du corps » pp. 52-56
e buste39 avec élégance, donnez-lui, dans ses oppositions et dans ses mouvements , de la grâce, de la souplesse, de l’abandon, sans
épaules, la tête et le buste, doivent être soutenus, et ornés par les mouvements des bras, et ils doivent les suivre avec grâce, p
le, inébranlable, ferme, sans roideur, mais flexible suivant tous les mouvements des jambes et des bras. Celui qui pendant sa dans
u’après des efforts et des contorsions, qui ne peuvent s’associer aux mouvements gracieux de la danse. » [NdE J. G. Noverre, art.
termes usités le plus généralement dans nos écoles de danse. 40. Les mouvements des jambes, comme l’apprend le chapitre précédent
23 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse et le ballet »
es, et la représentation d’une action par les gestes, les pas, et les mouvements du corps, sont donc ce qui constitue le ballet. I
tarque ; parce que sans rien dire, elle s’exprime par les gestes, les mouvements et les pas. Clausis faucibus, dit Sidoine Apollin
culée. On dansa dans les commencements pour exprimer la joie ; et ces mouvements réglés du corps, firent imaginer bientôt après un
composèrent des danses sublimes, qui exprimaient et qui peignaient le mouvement réglé des astres, l’ordre immuable, et l’harmonie
ansaient d’abord on rond de droite à gauche, et exprimaient ainsi les mouvements du ciel qui se font du levant au couchant. Ils ap
à droite pour représenter le cours des planètes, et ils nommaient ces mouvements antistrophes ou retours ; après ces deux danses,
rmer le corps, le rendre agile ou robuste, et donner des grâces à ses mouvements , avaient uni ces deux exercices ; en sorte que le
r Danse théâtrale] Leurs danses étaient un tableau fidèle de tous les mouvements du corps, et une invention ingénieuse qui servait
mme la tragédie en représentant les passions, servait à rectifier les mouvements de l’âme. Les Grecs avaient d’abord quatre espèce
, deux sources fertiles d’invention, leur suggérèrent les gestes, les mouvements du corps et les figures, pour se faire entendre l
mière de ses parties essentielles : les figures sont la seconde : les mouvements la troisième : la Musique qui comprend les chants
it le seul objet de ce peuple voluptueux ; il était l’âme de tous ses mouvements , et de tous ses exercices. Athénée, d’après Arist
différents, et dès-lors les chevaux Sybarites, au lieu de suivre les mouvements que voulaient leur donner les cavaliers qui les m
un pas et un saut. La danse de terre à terre est formée de pas, et de mouvements égaux, en avant, en arrière, à volte sur la droit
le cheval ne s’y élève point. La danse des courbettes est composée de mouvements à demi élevés, mais doucement, en avant, en arriè
ant, en arrière, par voltes et demi-voltes sur les côtés, faisant son mouvement courbé, ce qui donne le nom à cette espèce de dan
tous les autres, l’air, le temps de l’air, et la figure. L’air est le mouvement de la symphonie qu’on exécute, et qui doit être d
re aux chevaux en avant, en arrière, à droite, à gauche : de tous ces mouvements se forment les figures, et quand d’un seul temps
ntait sur ces chants les aventures, les douleurs d’Eriphanis, par des mouvements et des gestes qui ressemblaient beaucoup à la dan
s en 1667. Voyez Ballet. (B) Danse Danse, s. f. (Art et Hist.) mouvements réglés du corps, sauts, et pas mesurés, faits au
la voix. Les sensations ont été d’abord exprimées par les différents mouvements du corps et du visage. Le plaisir et la douleur e
ir et la douleur en se faisant sentir à l’âme, ont donné au corps des mouvements qui peignaient au-dehors ces différentes impressi
mé des pas lents ou rapides, les traits du visage ont participé à ces mouvements divers, tout le corps a répondu par des positions
24 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 17 avril. « En bateau ». — Le préjugé du rythme. »
sés, tandis qu’au milieu, une quatrième, Mlle Bourgat, se penche d’un mouvement lent et incurvé avec ampleur sur la rame invisibl
che sur les doigts tendus, la courbe du cou-de-pied saillant, tout ce mouvement délicatement articulé, évoque le charme suranné d
usical, est vide de signification plastique, ignore les ressources du mouvement organisé. Et ce n’est pas de Hellerau que viendra
la danse proprement dite. Le rythme doit vaquer à la distribution du mouvement dans le temps ; il prétend en dicter la configura
e un poncif. Ah ! l’on se moque du jeté-battu ! Mais comparez donc le mouvement du danseur, dit moderne ou prétendu « antique » :
25 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 29 mai. Pétrouchka. L’Après-midi d’un faune. Soleil de nuit. »
que où d’innombrables harmonies imitatives sont fondues dans ce vaste mouvement d’ensemble, irrésistible, impératif qui impose au
provisation. Cependant, rien de plus complexe que la configuration du mouvement réparti sur trois plans différents. Et c’est cela
masques valent par l’exagération grotesque, voulue par le maître, des mouvements de danse populaires. Pour les poupées, dans les s
’intérieur le procédé diffère. Pétrouchka est un pantin astreint à un mouvement mécanique, limité, anguleux. Mais Pétrouchka aime
it pas ; il sombre dans l’automatisme de la poupée. Et ce dualisme du mouvement , poignant et cocasse, tient la salle en haleine.
26 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse moderne »
e province. Elle est composée de trois pas joints ensemble, avec deux mouvements . On la commence par une noire en levant. Mouret a
on [Article non signé]. Bourrée, (Pas de) ce pas est composé de deux mouvements  ; savoir d’un demi-coupé avec un pas marché sur l
isse glisser le pied qui est devant jusqu’à la quatrième position. Ce mouvement se fait en laissant plier le genou de la jambe de
nse terre à terre, et s’exécute sur une chaconne, ou sur un air de ce mouvement . Voyez Chaconne en Musique [Article de Rousseau e
la suite on ne la dansa que terre à terre. (B) Pas de courante. Ses mouvements , quoique la courante ne soit plus en usage, sont
me ce pas temps, parce qu’il est renfermé dans un seul pas et un seul mouvement , et qu’il tient la même valeur que l’on emploie à
ême valeur que l’on emploie à faire un autre pas composé de plusieurs mouvements . Voici comment ce pas s’exécute. On place le pied
rreur dans les entrées des démons, etc. (B) Geste Geste, s. m. mouvement extérieur du corps et du visage ; une des premièr
n. L’homme a senti, dès qu’il a respiré ; et les sons de la voix, les mouvements divers du visage et du corps, ont été les express
rver, réfléchir, lire, leur paraissent des distractions nuisibles aux mouvements du corps, où ils se livrent par préférence ; leur
s. En attendant, la vérité se trouvera écrite. Il est certain que les mouvements extérieurs du visage sont les gestes les plus exp
est toujours inférieur à la teinte de la nature, ne peut avoir aucun mouvement , et ne peut être jamais que ce qu’il a paru d’abo
age sont en proportion du sentiment ; et l’expression marquée par les mouvements de ses traits, sont les grâces les plus désirable
le connaissance, sont plus que suffisantes pour rendre les différents mouvements du corps, flexibles, rapides, brillants et moelle
27 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 2 avril. Pour une danseuse morte. — Anniversaire. – Bilan. »
ent merveilleux de son corps bronzé qui se revêtait dans ses moindres mouvements de la noble grandeur des rites bouddhistes ou de
ffirmer hautement l’autonomie de la danse qui transforme et exalte le mouvement usuel et le rythme naturel du muscle selon une lo
le pas d’une étoile est plus riche en variantes de composition et de mouvement , plus lourd de significations idéales qu’un musée
toutes les écoles lui refusent. Ces autres écoles réduisent toutes le mouvement des jambes à ces deux modes du déplacement de l’é
apte à exécuter non seulement d’innombrables variantes du saut et du mouvement giratoire, mais aussi à se déplacer latéralement 
obtenu, leur permettent l’effusion ou les violences du drame mimé. Le mouvement saltatoire exclut toute velléité expressive ; s’i
28 (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « De la manière de jouer les airs de contredanse. » pp. 129-132
qui veut que l’on presse ou ralentise selon la qualité du chant et du mouvement de la mesure. Le vrai mouvement élastique de la d
ntise selon la qualité du chant et du mouvement de la mesure. Le vrai mouvement élastique de la danse est un ; jouer trop lenteme
icien qui voudrait jouer la contredanse et s’assurer de son véritable mouvement , peut l’observer sans être danseur. Pour cet effe
nous l’avons démontré ci-dessus, et par cette raison produit le même mouvement , comme un redoublement de frappement produirait c
29 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 15 mai. Peut-on reconstituer une danse antique. »
t à les réaliser intégralement. Mais peut-on en somme reconstituer un mouvement de danse ? Quelquefois, peut-être, et encore ! Il
nce de tous ces éléments, la tâche reste ardue. Mais s’il s’agit d’un mouvement dont l’image conservée fixe un ou deux aspects se
parant minutieusement ces instantanés pris sur des chevaux vivants au mouvement des coursiers de marbre, il trouva la solution. C
est bon cavalier lui-même, rien de plus simple que de reconstituer le mouvement . Il n’y a pas là, d’ailleurs, de quoi s’étonner.
i Mme Valentine Jean-Hugo rectifie-t-elle dans un ouvrage inachevé le mouvement des danseuses de Sakkarah mentionnées au début de
30 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 5 juin. Les deux Sacres. »
sés par une force occulte, les danseurs répètent à l’infini les mêmes mouvements , à peine équarris, compacts, obstinés, sinistres,
s, s’appesantit sur leurs nuques ployées. Et l’on se dit que d’autres mouvements plus harmonieux, plus libres leur sont interdits
musique défiant toute transposition plastique ? L’unique résultat des mouvements , par lui imaginés, fut la réalisation du rythme.
’étant pas un musée. Mais ce vide il l’a rempli par une succession de mouvements sans logique, sans raison d’être, par des exercic
appuyé sur la paume droite, la joue penchée sur l’autre paume dans un mouvement familier à la femme slave, elle est l’image même
31 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Appendice à l’ouvrage — Traduction des passages italiens parsemés dans cet ouvrage » pp. 115-118
isposez les attitudes de vos personnages et donnez à leurs membres un mouvement tel que cet accord fasse voir ce qui se passe dan
, ou devant elle, parce qu’il importe que vous donniez à vos têtes un mouvement qui annonce de la vivacité naturelle, et qu’elles
avec vitesse les bras et les épaules qui se mettent simultanément en mouvement avec une partie du corps en raison de l’impulsion
en raison de l’impulsion ; et ils se soutiennent élevés, tant que le mouvement est accompagné de celui du corps, dont les reins
ion se fait de deux sens ; c’est-à-dire en avant et en haut, alors le mouvement destiné à se porter en avant, place aussi le corp
ltare dell’uomo, ec. Quando l’uomo, ec. —  Comment l’homme fait trois mouvements en sautant. Quand l’homme s’élance en haut, la tê
32 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre IX. De la maniere de faire les bras avec les Coupez de differentes façons. » pp. 231-235
le demi-coupé, sans néanmoins que ni l’un ni l’autre bras fasse aucun mouvement pendant l’ouverture de jambe. Autre coupé en ava
le bras droit se plie, parce qu’après il s’étend & donne par son mouvement la facilité au corps de se tourner : ainsi de mêm
l ne faut pas de contraste. Pour moi je trouve que l’on peut faire un mouvement des deux poignets, en faisant ce coupé, cela même
en avant & qui sont battus au second pas, on ne doit faire aucun mouvement de bras dans le tems que vous formez vos battemen
33 (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Méthode ou Principes élémentaires sur L’art de la danse pour la ville. » pp. 11-92
er la mesure par la fin d’un pas, il faut encore faire ce pas dans le mouvement qui lui convient, et, pour ainsi dire, noter avec
ment à sa place. Pour lever alternativement les deux bras, au premier mouvement que l’un fait pour redescendre, l’autre fait le s
Ainsi, quand on donne la main, c’est du coude que s’opère le premier mouvement pour lever le bras, ensuite l’avant-bras et la ma
la danse et déploie toutes les grâces du maintien ; la lenteur de son mouvement donne le tems à l’attention d’approfondir les pri
era comme sur les pliés, afin de forcer l’exécution, observant que ce mouvement ne produise point de roideur dans aucune des part
car pour sauter il faut plier les deux genoux à la fois, et forcer ce mouvement . Le pas, qui s’exécute sur place, doit être consi
e il n’observe que deux tems, le levé et le frappé, et pour imiter le mouvement de la danse, il faudrait qu’il frappât sans inter
e pied par le moyen des doigts que l’on rentre en dessous. Ce dernier mouvement , qui doit toujours suivre le premier dans son exé
e genou serré et tourné en arrière, pliez ce genou en le lâchant : ce mouvement apportera le pied que vous renflerez (par le moye
essaire de doubler ensuite le frappement pour s’accoutumer à tenir ce mouvement qui est exact, avec celui de l’exécution des tems
assuré d’un tems ou pas de la danse, il est essentiel d’en régler le mouvement par celui de la musique, en exprimant les tems de
sure, que souvent ils ne distinguent pas. Abrégé des principes du mouvement 3/4 de la musique dite du menuet. Ce genre de
incipes du mouvement 3/4 de la musique dite du menuet. Ce genre de mouvement , qui n’est pas celui de la joie, est une règle im
omme il est indiqué à la manière de plier ; relevez-vous dans le même mouvement  ; sortez la jambe de derrière sur la pointe du pi
faire ce tems, suivez la même règle que pour le tems de courante à un mouvement , avec cette différence que, lorsque la jambe que
our plier également des deux jambes que l’on tiendra tournées (second mouvement ), et se relevant, le corps retournera se replacer
avant, en observant la manière indiquée pour le tems de courante à un mouvement . Exercer ce tems alternativement des deux jambes
, observant également la même règle que pour le tems de courante à un mouvement , avec la différence du second mouvement exécuté à
pour le tems de courante à un mouvement, avec la différence du second mouvement exécuté à la seconde position. Ce tems, comme exe
t, derrière, et de celle qui est derrière, devant, avec uniformité de mouvement  ; soutenez les coudes-pieds dans leur repliement 
t produit le développement des jambes. Il est nécessaire de régler le mouvement de ces exercices par celui de la musique, pris da
ue tems, pour lequel vous ferez les deux coupés ou pliés dans le même mouvement , et vous marcherez les deux tems du pas de bourré
ême mouvement, et vous marcherez les deux tems du pas de bourrée d’un mouvement ou de la valeur d’un des deux pliés, pour former
onnu dans la contredanse sous le nom de pas de bourrée couru. Du mouvement de contredanse 2/4 ou 6/8 de la musique. Ce mo
uru. Du mouvement de contredanse 2/4 ou 6/8 de la musique. Ce mouvement est celui de la joie ; il est sensible à l’oreill
ement pairs de plier, de tendre, pour danser ou sauter. C’est dans ce mouvement que la danse de ville dans un tems a beaucoup aug
re de la musique. Leçons abrégées de quelques tems, ou pas sur le mouvement 2/4 ou 6/8 de la musique, mesure dite de contreda
tivement des deux jambes. Ce tems, comme exercice, habitue à tenir un mouvement continu, et exerce les articulations. De la m
nsécutivement pour faire un second changement de jambe ; continuez ce mouvement des coudes-pieds continuement, en changeant de ja
ion et en dehors. Cet exercice de changement de jambe, exécuté par un mouvement continu de tendre et replier les coudes-pieds, do
ur vous renlever et faire le changement de jambe ; ce qui produira un mouvement continu de plier et tendre durant cette exécution
ement des deux jambes. Ce tems de sissone, lié avec l’assemblé par un mouvement continu de plier et tendre, donne de la souplesse
e se prend en effet tendue, c’est-à-dire sans plier, seulement par le mouvement du coude-pied et d’un lâchement de genou de la ja
, rentrez-la devant l’autre à la troisième position, sans faire aucun mouvement de plié ni de sauté, et sortez consécutivement la
Ce tems de balonné donne de la souplesse dans les articulations et un mouvement (dit de balon) agréable à la danse, quand il est
on. Le tems de cuisse à la première position s’exécute par le même mouvement à la troisième position ; avec cette différence q
te différence que, pour le tems de cuisse à la troisième position, le mouvement ou le tems se trouve assujetti d’une cuisse contr
re ; et que pour le tems de cuisse exécuté à la première position, le mouvement ou le tems n’est assujetti sur rien, puisqu’une c
ment ou le tems n’est assujetti sur rien, puisqu’une cuisse opère son mouvement , en passant contre l’autre à la première position
e genou un peu plié et bien en dehors. Dans cette attitude, faites un mouvement de la cuisse de derrière, en partant de la hanche
eu de côté ; puis enlevez-vous, et de cet élan faites en même tems le mouvement ou le tems de la cuisse, passant contre l’autre à
contre l’autre à la première position, à laquelle vous retiendrez le mouvement de votre cuisse, comme si elle y rencontrait quel
ifférence que vous passerez une cuisse contre l’autre, sans opérer le mouvement comme pour le battre. Du pas ou tems appelé d
peu arrondis, pour leur donner plus de grâces ; ne leur donner aucun mouvement , et dans cet état se tenir éloignés l’un de l’aut
z cet enchaînement en avant et en arrière continuement, et suivant le mouvement des quatre mesures de ce trait. Trait pour al
levé, et terminés par le jeté et l’assemblé continuement, suivant le mouvement des quatre mesures de ce trait. Trait de bala
e sens de la danse ; ils exécuteront ce tems continuement, suivant le mouvement des quatre mesures de ce trait. Trait du dos-
l’assemblé. Ils exécuteront cet enchaînement continuement, suivant le mouvement des quatre mesures de ce trait. Des traits de
l’exécutera continuement pour la chaîne anglaise entière, suivant le mouvement des huit mesures des deux traits. Des traits
t à leur place. On exécutera ces deux traits continuement, suivant le mouvement des huit mesures de ces traits. Du trait appe
xécuteront ce chassé-croisé en même tems, et continuement, suivant le mouvement des huit mesures de ces deux traits. Pour chasser
nt être exécutés dans l’un comme dans l’autre de ces traits. 3. Ce mouvement de lâcher le genou en commençant les pas, joint a
34 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VI. Preuves de la possibilité de la Danse en action »
plus sortes ou les plus riantes, ne les compose que des attitudes, du mouvement des bras, du jeu des traits du visage, qui sont l
’elle veut peindre. Sa marche va de tableaux en tableaux, auxquels le mouvement donne la vie. Il n’est qu’imité dans la Peinture.
peut encore être exécuté par de jeunes gens exercés, qui ont tous les mouvements expressifs et faciles. La Danse, sur notre Théâtr
35 (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Leçon raisonnée du menuet »
aises habitudes que pourrait contracter l’écolier dans les différents mouvements qu’on lui fait exécuter. Les deux pas glissés doi
doit se faire en pliant et l’autre moitié en tendant les jarrets d’un mouvement lent et égal dans l’intervalle des quatre premier
’exécutent en portant les pieds de même à la quatrième position, d’un mouvement plus accéléré, avec les jarrets tendus dans l’int
36 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XL. Des Saillies ou Pas échapez des deux pieds. » pp. 183-186
ems en rejettant le corps sur le pied gauche, & assemblant par ce mouvement sauté, le pied droit auprès du gauche en se posan
cette premiere Figure ; la seconde fait voir le changement au second mouvement , puis que le pied droit revient devant & les
nt pliez, comme au premier ; & la troisiéme represente le dernier mouvement qui se termine par un assemblé, ce qui finit l’ét
37 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre XII. Des Danses des Lacédémoniens »
nes enfants les suivaient : ils imitaient leurs pas, répétaient leurs mouvements , se modelaient sur leurs attitudes. Ces deux trou
êtres représentaient par des figures expressives, des pas graves, des mouvements de caractère, la simplicité, la sagesse, le bonhe
e ces jeunes Spartiates exécutaient vivement avec des pas légers, des mouvements rapides et des figures variées qui exigeaient la
r y exécuter la danse de l’innocence. Leurs pas, leurs regards, leurs mouvements étaient si modestes, si remplis d’agréments et de
s faisaient simples dans le même temps. C’était là toute la magie des mouvements différents l’un de l’autre, sur le même air. 46.
38 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XIX. Discours sur les mouvemens en general. » pp. 67-70
& qui perfectionne ce pas en le faisant couler avec legereté. Le mouvement du genoüil est different de celui-ci, parce qu’il
vous élevez, c’est le cou-de-pied qui perfectionne ce pas ; ainsi le mouvement du genoüil est inseparable du cou-de-pied : celui
separable du cou-de-pied : celui de la hanche est très-different, son mouvement n’est pas si apparent en ce qu’il est plus caché,
39 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre VII. De la maniere de faire les bras avec les tems de Courante, & les demi coupez en arriere. » pp. 214-222
aut en bas, comme ces autres mots : Rond du poignet, vous marquent le mouvement du poignet droit. 216. Deuxieme figure du tems
vraye intelligence de sçavoir le pas avec les bras. 217. Figure du mouvement du cou du pied La 3e. Figure represente comme v
as d’opposition ; les bras étant ouverts dans ce pas il faut faire un mouvement leger des deux, & aussi des poignets de bas e
ous, & en vous relevant & finissant votre pas, faire un petit mouvement des coudes & des poignets de bas en haut ; ce
40 (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Du menuet »
r donne des contours gracieux, du moelleux et de la justesse dans les mouvements , de l’aplomb et du soutien dans l’équilibre du co
corps ; et si la plupart des danseurs ont des attitudes forcées, des mouvements durs et un équilibre mal assuré, c’est qu’ils ign
41 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre X. Vues des Philosophes : objet des Législateurs relativement à la Danse. »
rsque le corps se meut, l’esprit se repose. Les figures, les pas, les mouvements de la Danse amusent également et le Danseur qui l
que. Ce sens, si l’on en croit Platon, produit l’harmonie de tous les mouvements de l’âme et du corps que la Danse sert à entreten
ent ; et il se forme une Danse juste et mesurée entre tous ces divers mouvements . » On dirait que ce philosophe ne nous considère
42 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 14 juillet. « La Maladetta ». »
uelques ruptures de l’alignement. C’est que ces vastes et symétriques mouvements de masses asservies à une volonté unique n’admett
du pied la mesure : ce pas figure la recherche de l’équilibrer par un mouvement ondulé des bras à la seconde ; commencé sur la pl
l’élan et le ballon de ces bonds, les belles courbes arrondies de ses mouvements tournants. Dans les temps d’adage du grand ensemb
43 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre III. Dispute entre Pylade et Hylas. »
e défi fut accepté, le sujet choisi, et le jour pris. Rome entière en mouvement , sollicitée, poussée par la faction d’Hylas court
noble et fière. Sa danse grave, ses bras croisés, ses pas lents, ses mouvements quelquefois animés, souvent suspendus, ses regard
ergie d’une peinture si expressive, entraînés hors d’eux-mêmes par un mouvement unanime, poussent un cri d’admiration, après lequ
44 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 22 janvier. Prose morose. »
était en somme une pantomime mesurée, une comédie en musique où tout mouvement de danse ne se produit qu’en fonction de la donné
nser, pour libérer, pour exalter l’esprit chorégraphique, le génie du mouvement organisé, l’imagination plastique, l’ivresse motr
cé le grand style classique par des effets de stylisation, étouffé le mouvement sous le costume, l’essentiel sous l’accessoire. M
45 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 19 mars. Le cas des Sakharoff. »
tonnant entre tous, nous montre le rythme et la configuration même du mouvement chez le danseur épousant la ligne musicale dans u
du critique, les coupes et les modulations de la phrase traduisent le mouvement chorégraphique d’une manière si concrète que l’on
and jet d’inspiration, d’un grand rythme intérieur extériorisé par le mouvement . Je n’ai pas la sensation d’un style, — car qu’es
46 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39
[4] Soignez la tenue du corps et le port des bras ; il faut que leurs mouvements soient doux, gracieux et toujours d’accord avec c
un tact plus sûr qu’aucun autre ; leur oreille les rendra maîtres du mouvement , de la mesure, et leurs pas cadencés25 se mariero
ur la danse, XII, éd. de 1760, p. 360-361.] (a) On appelle temps un mouvement de jambe. (b) Pas se dit des différentes manièr
nt remplies de justesse.) 24. Ce charme qui naît de l’harmonie des mouvements de la musique et des mouvements du danseur, encha
Ce charme qui naît de l’harmonie des mouvements de la musique et des mouvements du danseur, enchaîne ceux même qui ont l’oreille
par la main ; les accents tendres et harmonieux de l’un excitent les mouvements agréables et expressifs de l’autre ; leurs effets
toujours comme se bat la mesure. Ainsi le maître de musique marque le mouvement du menuet en frappant au commencement de chaque m
e elles les parties d’un même tout. C’est en musique la différence du mouvement  qui résulte de la vitesse ou de la lenteur, de la
excitée, au bruit des instruments « Joint à des pas légers de justes mouvements . » Danchet. 28. Le nom d’Euterpe, du grec
ansons. » Danchet. 29. La pantomime exprime avec rapidité les mouvements de l’âme ; elle est le langage de tous les peuple
la Chironomie, qui signifie art de faire avec grâce les gestes et les mouvements du corps, de cheir, main, et de nomos, loi. 30
47 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 18 septembre. Je fais l’école buissonnière. »
s voltigeurs italiens de la Renaissance. Quant à ce pas de chahut, ce mouvement de la jambe tendue, violemment projetée en avant
la jambe tendue, violemment projetée en avant à la hauteur des yeux, mouvement que les dancing-girls anglaises, bataillons d’ang
evauchant à la tête des preux de Charlemagne. C’est ainsi que l’ample mouvement des pleureuses de Pharaon apparaît, provocant et
n dernier hoquet. Ce débat de la femme avec les voix, ce dialogue des mouvements avec les sons m’ont procuré le plus franc plaisir
ne pénurie de ressources gymnastiques. Mais sa conception est juste : mouvement exagéré et fantaisiste, corsé par l’humour d’une
48 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 6 novembre. Classicisme et exotisme. Une étoile parnassienne : Mlle Schwarz. — Djemil. — Un maître français. — Reprise de « Roméo ». »
Sous la mantille du boléro ou le tartan de la gigue, le tracé de son mouvement reste celui de la danse classique : pur, ample, a
la demi-pointe de la jambe d’appui. Je vois Mlle Zambelli enlever ce mouvement brillant ; il serait plus haut, plus soutenu que
ge, pour le compléter, un langage mimique conventionnel qui exclut le mouvement naturaliste. Seulement ce langage est resté en en
à un concerto classique. L’étoile, instrument concertant, indique le mouvement , simple temps d’exercice, mais beau de sérénité,
de progrès. Les « grands bonshommes » du xixe  siècle ont su doter le mouvement d’une amplitude de développements plus grande, d’
49 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXVIII. Des pas de Bourée & des Fleurets. » pp. 122-132
hé sur la pointe du pied & d’un demi-jetté, ce qui fait le second mouvement , & l’étenduë de votre pas, je dis un demi-jet
ême pas, puisqu’il ne contient non plus que 3. pas. Mais il n’a qu’un mouvement  ; c’est un pas aisé & que l’on apprend facile
corps posé sur le pied gauche vous pliez dessus, & en prenant ce mouvement la jambe droite qui est en l’air marche en faisan
ssez glisser le pied qui est devant jusqu’à la quatriéme position, ce mouvement se fait en laissant plier le genou du pied de der
xplication. Ne l’ayant rapporté qu’à l’occasion du pas de Bourée à un mouvement , & que l’on nomme fleuret ; c’est pourquoi je
50 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre XV. De la maniere de faire les bras avec les pas de Rigaudon, & les Jettez. » pp. 252-254
ous pliez sur les deux jambes pour lever le pied droit, en prenant ce mouvement vous pliez les poignets de haut en bas, & vou
e sorte qu’en les commençant du droit, vous prenez seulement un petit mouvement des poignets de haut en bas, & les bras demeu
51 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VII. » pp. 110-128
arfaite du Peintre, l’instruiroit aujourd’hui de la signification des mouvements méchaniques & indéterminés de nos Pantomimes.
leur ignorance, ainsi que du silence & de l’inefficacité de leurs mouvements . Dès le troisieme siecle on commençoit à s’apperc
sation muette, une peinture parlante & animée qui exprime par les mouvements , les figures & les gestes. Ces figures sont s
es, & que leur physionomie & leurs regards traceront tous les mouvements de leur ame ; lorsque leurs bras sortiront de ce
espace plus considérable, ils décriront par des positions justes les mouvements successifs des passions ; lorsqu’enfin ils associ
ont ; les récits dès-lors deviendront inutiles ; tout parlera, chaque mouvement dictera une phrase ; chaque attitude peindra une
e simples divertissements de Danse, & qui ne me déploient que les mouvements compassés des difficultés méchaniques de l’Art. T
52 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260
sieur, sur le visage de l’homme que les passions s’impriment, que les mouvements & les affections de l’ame se déploient &
des passions, & laisse voir pour ainsi dire l’ame à nu. Tous nos mouvements sont purement automatiques & ne signifient ri
essentielles ? Comment fera-t-il passer dans l’ame du Spectateur les mouvements qui agitent la sienne, s’il s’en ôte lui-même le
l’organe de la Scene muette, il est l’interprete fidelle de tous les mouvements de la Pantomime : en voilà assez pour bannir les
amp; les remettre successivement, suivant les circonstances & les mouvements opposés que l’on éprouveroit dans un pas de deux.
e ce genre. Il ne dit rien, il tourne avec rapidité, il a beaucoup de mouvement & peu d’action ; c’est un tourbillon de pas s
il touche dans le Pathétique ; il fait éprouver dans le Tragique les mouvements successifs des passions les plus violentes, &
mene à l’égalité ; il expiroit enfin : le hoquet de la mort & les mouvements convulsifs de la Physionomie, des bras & de l
absurdité ! sur-tout dans un Spectacle où tout varie, où tout est en mouvement , où les lieux changent, où les nations se succéde
e, lors même que les ressorts & les muscles qui coopérent à leurs mouvements , sont dans une contention forcée, & qui contr
semble, & qu’elle est le miroir fidelle de nos sentiments, de nos mouvements & de nos affections. Aussi mettent-elles plus
ndant de la force & du caractere ; il lui apprend à connoître les mouvements de la nature ; il lui indique la maniere de distr
forces, il faudroit encore qu’il lui enseignât la succession de leurs mouvements , leurs gradations, leurs dégradations & les d
int les yeux du Danseur, & qu’on peut lire dans leurs regards les mouvements qui les affectent : je répondrai premiérement qu’
s’appercevoir de leurs progrès & suivre le Danseur dans tous ses mouvements  ? L’imagination, diront les défenseurs du masque,
urelles ; le masque leur devient étranger ; il ne fait que cacher les mouvements de leur ame ; il est un obstacle aux progrès &
si gênant & si incommode, que l’Acteur récitant ne faisoit aucun mouvement . La déclamation étoit souvent partagée entre deux
es au langage sans parole, & à l’expression vive & animée des mouvements de l’ame désignés par les signes extérieurs. Que
iceron par le tour & l’arrangement des mots, & Roscius par le mouvement des bras & l’expression de la physionomie, pr
que nous ne sommes encore que des enfants ; que nous n’avons que des mouvements machinaux & indéterminés, sans signification,
53 (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « [Des positions] »
servant qu’en détachant le pied, le corps et la tête ne fassent aucun mouvement . Voyez la planche seconde . Troisième positio
portant de bien savoir ; on aura l’attention d’observer pour tous ces mouvements et changements de positions, ce qui a été dit ci-
54 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXV. Du pas de Rigaudon. » pp. 159-161
te qui s’ouvre à côté, & le genou étendu & là reposez du même mouvement aussi à la premiere position ; mais à peine est-e
st que pour faire une liaison de ce pas avec un autre, & faire le mouvement du pas suivant avec plus de facilité. Tous ces di
55 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 18 novembre. Le débat de la musique et du silence. »
ant à la traduction, elle se réduit essentiellement à indiquer par le mouvement des bras la durée des sons, les accents et la cou
es bras qui les invitent à la course au bond, au tourbillonnement des mouvements giratoires. C’est là un chef d’orchestre dirigean
battre et croiser, et je vois fort bien l’entrechat-six compléter le mouvement , et les pointes basses piquer les planches. Chose
56 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 10 décembre « Le Festin de l’araignée ». »
lépidoptères. La ressource indiquée au maître de ballet c’est donc le mouvement imitatif. Ressource aucunement négligeable : Aris
ccidentale et exécutées par des indigènes : ce sont des merveilles de mouvement stylisé et d’une utilisation caractéristique de l
s des mantes religieuses sont des camisoles de force qui entravent le mouvement . Le décor est une vignette agrandie et coloriée a
57 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 12 février. Pylade chez Roscius. »
mée une vision parfaitement construite, harmonieuse ou grandiose. Les mouvements de danse de Tsérételli-Marasquin ont une justesse
monté sur ces patins qui l’exhaussent et l’héroïsent, commande à son mouvement une allure monumentale, le torse se portant avec
monieuse exaltation. Vous avez vu, dans les théâtres où l’on parle le mouvement gauche ou guindé, toujours amoindri et incertain
58 (1761) Le Festin de Pierre. Ballet Pantomime « [Première partie] »
, les passions, les actions des Dieux, des Héros, des hommes, par des mouvements et des attitudes du corps, par des gestes et des
écutait par des gestes parlants, par des signes expressifs et par des mouvements de la tête, des yeux, de la main, des bras et des
s arrêter à dialoguer, et que nous devons toujours agir et suivre des mouvements qui nous lassent, nous sommes forcés de resserrer
ectateursfroids et tranquilles ont admiré nos pas, nos attitudes, nos mouvements , notre cadence, notre « à plomb », avec la même i
59 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 26 juin. Lettre à Mlle ***, de l’Opéra. »
t l’écho plastique. Vous en avez, de plus, accusé les accents par des mouvements intensément marqués. Puis, recueillie, immobile,
emment. Je me rappelle une pose qui correspond à peu près au deuxième mouvement d’une préparation à la quatrième croisée. La jamb
e. Tout de suite vous étiez récompensée : car la courbe altière de ce mouvement sauté enlevant le corps qui retombe verticalement
arrivait à se mépriser un peu elle-même, exilée comme elle l’était du mouvement artistique. Il existe un livre amer du grand trad
60 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 29 janvier. Graine d’étoiles. Plante et fleur. — Grands sujets. — Inconvénients d’un beau titre. »
ge à la grande seconde et, pendant que ses bras impriment au corps un mouvement rotatoire, la jambe d’appui, par un effort du cou
ticale du corps qui vire en montant. En exécutant à trois reprises le mouvement grandiose et léger que nous venons de décrire, la
é graphique. Et il faut voir Mlle Rousseau battre l’entrechat-six, ce mouvement complexe et symétrique qui est bien de son fait :
oselly-Cléopâtre. Je signalerai, en soupirant — toujours dans le même mouvement décisif — une jambe imparfaitement tendue, au gen
61 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre X. Des Actions principales en Danse »
discours. Il faut plusieurs mots, pour exprimer une pensée : un seul mouvement peut peindre plusieurs pensées, et quelquefois la
re, et qu’il faut animer de toute l’expression, qui peut résulter des mouvements passionnés de la Danse. C’était-là sans doute le
62 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 7 mars. Spectacle de danse de Mlle Brociner. »
ent par le geste significatif mais surtout par le dynamisme vivant du mouvement . Ce mouvement est ample et désinvolte car la dans
te significatif mais surtout par le dynamisme vivant du mouvement. Ce mouvement est ample et désinvolte car la danseuse est tourn
63 (1921) Théophile Gautier et le ballet romantique pp. 149-162
batie élégante satisfaisant à un appétit d’harmonie bien ordonnée, de mouvement symétrique, devint le langage de l’indicible, le
donnée, de mouvement symétrique, devint le langage de l’indicible, le mouvement s’érigea en symbole, le geste conventionnel se mu
ets blancs » le mécanisme de la danse, le caractère et l’amplitude du mouvement sont puissamment déterminés par cette conception.
’évadant de la réalité, abordant l’au-delà, la danseuse brise avec le mouvement naturel et s’astreint à une dynamique abstraite e
rigide ; ce n’est plus ni la marche ni la course. C’est une forme de mouvement inouïe, qui s’affranchit des lois de la gravitati
s’affranchit des lois de la gravitation, des habitudes mécaniques du mouvement vulgaire, des nécessités de l’aplomb. La ballerin
re conquête de la danse romantique, c’est l’amplitude plus grande des mouvements , le diapason plus vaste des lignes. Encore au tem
inspirée à la Taglioni par le peintre Eugène Lamy, affranchissant le mouvement , l’entourant d’une brume laiteuse, deviennent l’«
n’a pâli sous sa couronne de fleurs… Quelle légèreté ! quel rythme de mouvements  ! quelle noblesse de geste ! quelle poésie d’atti
ieux du critique-poète à la danseuse je signale surtout l’émotion, le mouvement véhément de la diction ; au fond Gautier n’enrich
a dépassé toutes les espérances ; pas un geste de convention, pas un mouvement faux ; c’est la nature et la naïveté même… » Que
64 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXIII. Des Balancez. » pp. 153-155
e ce n’est que le corps qui se tourne, & que cela ne change aucun mouvement  ; c’est pourquoi je vais décrire la maniere de le
au premier demi-coupé l’épaule s’efface, & la tête fait un petit mouvement  ; ce qui donne l’agrément à ce pas, & que j’e
65 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VIII. De la Musique naturelle attribuée à Dieu comme l’Auteur de la Nature. » pp. 183-194
e chœur qui bat la mesure dans un concert, & qu’il y régle par un mouvement ou battement égal, toutes les facultez corporelle
hine de Marly peut donner une idée & même une espece de preuve du mouvement harmonieux des Planetes ; laquelle auroit été enc
’Inventeur de cette merveilleuse Machine, avoit pensé d’ajoûter à son mouvement des tuyaux d’orgue, qui auroient pû former un Jeu
e ce grand chef-d’œuvre plus digne d’admiration. Ce n’est pas que son mouvement prodigieux & cadencé ne produise une espece d
l’expérience. Ainsi il a été facile à Dieu de donner aux Planetes un mouvement harmonieux, sur les principes de cette Musique na
66 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les artistes de l’opéra »
e temps ils demeurent tranquilles au même lieu, sans faire le moindre mouvement . L’effet théâtral qui est résulté des actions qu’
’Amour, doit faire sentir quelles grandes beautés naîtraient de leurs mouvements , si on les exerçait à agir conformément aux chose
urs. Mais l’expédient sûr et d’embellir le spectacle, et de donner du mouvement aux chœurs, est de mettre à leur tête, et en avan
ue la multitude des choristes, il serait aisé de leur faire faire les mouvements nécessaires. Les chœurs les suivraient comme une
es. Les chœurs les suivraient comme une compagnie de soldats suit les mouvements de ses officiers. Ces acteurs se rompraient eux-m
67 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE II. » pp. 15-29
figurantes se modelent exactement d’après eux, & compassent leurs mouvements , leurs gestes & leurs attitudes, d’après les
soient excellents Comédiens, & qui possédent l’Art de peindre les mouvements de l’ame, par les gestes ! Il est, dis-je, si dif
ont-ils pas l’ouvrage de l’ame, & les interpretes fidelles de ses mouvements  ? Un Maître de Ballets sensé doit faire, dans ce
ations Pantomimes étoient de glace ; à peine une heure & demie de mouvement & de geste fournissoit-elle un seul instant a
mises en œuvre par l’esprit, lorsque le génie ne dirige pas tous ces mouvements , & que le sentiment & l’expression ne leu
68 (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « [Conclusion] »
son but doit être de parler aux yeux par le geste, de substituer des mouvements aux paroles, de représenter par des personnages v
tre : la scène est la toile, les danseurs sont les personnages, leurs mouvements sont les couleurs, la fidélité du costume le colo
musique ; elle doit être en quelque sorte la régulatrice de tous les mouvements du danseur, qui ne saisira jamais l’esprit ni le
, il n’indique exactement que l’action des pieds, et s’il désigne les mouvements des bras, il n’exprime ni les positions, ni les c
69 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXIII. Des agrémens que l’on peut faire dans le Menuet, & l’attention qu’il faut avoir pour le figurer également. » pp. 92-98
qui doit être fort soûtenu, on peut dans ce même tems faire un petit mouvement du corps, & la tête fait aussi une legere inc
les jambes étenduës, aussi-tôt le genoüil droit se plie, qui par son mouvement rejette le corps sur la jambe gauche qui se passe
ant poser le talon droit à terre, & le genoüil se pliant ; par ce mouvement il oblige la jambe gauche de se croiser devant la
70 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre XVIII. De la maniere de faire les bras avec les Saillies, ou pas échapez des deux pieds à la fois. » pp. 268-271
osition, par consequent un bras opposé qu’il faut faire votre premier mouvement  : pour lors ce bras qui est opposé doit s’étendre
issez tomber vos deux bras à côté de vous ; puis vous faites un petit mouvement de la tête en la baisant, & vous la relevez d
71 (1921) L’âme et la danse pp. 99-128
oid ; l’abstinence et son contraire ; l’air et l’eau ; le repos et le mouvement . C’est tout. SOCRATE Mais pour l’âme, il n’y en a
mais conclure. C’est là ne conclure qu’à elle-même… N’est-elle pas ce mouvement mystérieux qui, par le détour de tout ce qui arri
actes bien égaux, et qu’elle frappe du talon les sonores effigies du mouvement . Elle semble énumérer et compter en pièces d’or p
nos corps obscurément accomplissent. À la lumière de ses jambes, nos mouvements immédiats nous apparaissent des miracles. Ils nou
sans aucun bruit le fait comprendre. On ne doit voir son corps qu’en mouvement . ÉRYXIMAQUE Ses yeux sont revenus à la lumière… P
i je veux voir avec une tendre émotion, poindre sur cette vivante, le mouvement sacré. Voyez !… Il naît de ce glissant regard qui
beau ! ÉRYXIMAQUE Toute, elle devient danse, et toute se consacre au mouvement total ! PHÈDRE Elle semble d’abord, de ses pas pl
les de l’univers… Elle trace des roses, des entrelacs, des étoiles de mouvement , et de magiques enceintes… Elle bondit hors des c
 ! point de fiction ! Pourquoi feindre, mes amis, quand on dispose du mouvement et de la mesure, qui sont ce qu’il y a de réel da
s d’être riche ! SOCRATE L’opulence rend immobile. Mais mon désir est mouvement , Éryximaque… J’aurais besoin maintenant de cette
erain bien de la danseuse… Il faudrait à mon esprit cette force et ce mouvement concentré, qui suspendent l’insecte au-dessus de
lui-même, il tentait de changer sa liberté de jugement en liberté de mouvement  ? SOCRATE Alors il nous apprendrait d’un seul cou
t comparable au feu, — dans une essence très subtile de musique et de mouvement , où elle respire une énergie inépuisable, cependa
s, engendrés successivement par nos besoins, et que nos gestes et nos mouvements accidentels soient comme des matériaux grossiers,
, au milieu des échanges les plus actifs… On ne peut plus parler de «  mouvement  »… On ne distingue plus ses actes d’avec ses memb
mmeil magique… SOCRATE Elle reposerait immobile au centre même de son mouvement . Isolée, isolée, pareille à l’axe du monde… PHÈDR
t blanche ! ÉRYXIMAQUE Laissons agir le repos qui va la guérir de son mouvement . PHÈDRE Tu crois qu’elle n’est pas morte ? ÉRYXIM
ATHIKTÉ Asile, asile, ô mon asile, ô Tourbillon ! — J’étais en toi, ô mouvement , en dehors de toutes les choses… Paul Valéry.
72 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 20 janvier. Danses de jadis et danses d’aujourd’hui. »
lla », et sa renommée immense en Espagne est absolument justifiée. Ce mouvement du fandango où elle développe lentement les bras
tions de l’Académie Baraduc ? Or, j’avoue ne pas savoir distinguer le mouvement d’un blues de celui d’un vulgaire fox-trott, ce q
73 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre XII. De la maniere de faire les bras avec les Pirouettez. » pp. 243-246
sautez, où les bras se conduisent à peu prés de même : excepté que le mouvement du bras imite celui de la jambe, en ce que lorsqu
ent du bras imite celui de la jambe, en ce que lorsque vous sautez le mouvement se releve plus vîte : aussi le bras s’étend vivem
74 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 23 octobre. Valses. Chopin à l’opéra. — Le sang viennois. »
rgueilleux et déchirant ! Chopin est le magicien du rythme impair. Ce mouvement de trois quarts qui régit ses airs préférés : maz
français échouent lamentablement dans les mazurkas et les polonaises. Mouvements simples comme bonjour mais qu’on dirait ensorcelé
u en vert s’adonnant à un exercice prolongé pareil de tous points aux mouvements d’un frotteur qui astiquerait un parquet en mesur
timidement sautés, des bras et un torse traduisant avec insistance le mouvement musical comme ceux d’un chef d’orchestre. Avec ce
75 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 25 novembre. L’école du critique. Une leçon de Zambelli. — Divagation sur quelques monstres. »
ce béate. Eh bien, non ! Cette petite défaillance, cette déviation du mouvement qu’avait perçue l’œil infaillible, sombre et lumi
é ; l’ensemble en pâtira. Vous sacrifiez à une pose qui vous plaît le mouvement et ses lois inexorables. Mais le professeur inter
ommençer par la déshumaniser. Ses muscles se plient aux nécessités du mouvement voulu. Ses jambes se tournent en dehors pour ampl
un volume plastique. Ses membres n’agissent plus qu’en fonction d’un mouvement d’ensemble. Ses linéaments affectent des tracés a
76 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VIII. » pp. 129-194
ils. A peine est-il permis à un Maître de Ballets de faire changer le mouvement d’un air ancien ; on a beau leur dire que nos Pré
legme de leur exécution : vains efforts ! Ils connoissent les anciens mouvements , ils savent battre la mesure ; mais ils n’ont que
ors ne peut plus s’allier aujourd’hui : les pas sont multipliés ; les mouvements sont rapides & se succédent avec promptitude 
sante est ou devroit être le Poëme écrit qui fixe & détermine les mouvements & l’action du Danseur ; celui-ci doit donc le
ssive que le Chant sans paroles ; c’est une espece de folie, tous ses mouvements sont extravagants, & n’ont aucune significati
ir la Danse, on du moins connoître les temps & la possibilité des mouvements qui sont propres à chaque genre, à chaque caracte
des Passacailles, parce que le célebre Dupré s’étoit comme fixé à ces mouvements  ; qu’ils s’ajustoient à son goût, à son genre &am
n’a pu éclipser cette noblesse & cette simplicité harmonique des mouvements tendres, voluptueux, mais toujours décents de cet
evroit déterminer, ce me semble, les Musiciens à se varier dans leurs mouvements , & à ne plus travailler pour ceux qui n’exist
e sa Musique le soit à son tour. On se plaint que les Danseurs ont du mouvement sans action, des graces sans expression ; mais ne
l veut immoler son rival. Celui-ci paroît un instant après ; tous ses mouvements me tracent l’image du bonheur, ses gestes, ses at
vous tracer, il faut de toute nécessité que la Musique abandonne les mouvements & les modulations pauvres qu’elle emploie dan
premiers Sujets ; ils me déploient toutes les beautés méchaniques des mouvements harmonieux du Corps ; mais desirer & faire de
ets faits pour s’illustrer mêlent quelquefois aux graces du corps les mouvements de l’ame ; ambitionner de les admirer sous une fo
es, ils contraignent & gênent la Danseuse à un tel point ? que le mouvement de son panier l’affecte & l’occupe quelquefoi
ane, disent cependant que les Danses des Egyptiens représentoient les mouvements célestes & l’harmonie de l’Univers ; ils dans
cela n’étoit ainsi que bien d’autres choses que des figures & des mouvements de convention, aux-quels on attachoit une signifi
77 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE V. » pp. 61-77
mpts & multipliés. Ces liaisons & ces suites de figures ; ces mouvements qui se succédent avec rapidité ; ces formes qui t
la découverte de la source, du principe & des moyens de tous les mouvements dont l’animal est susceptible, l’ont conduit à un
rendre l’homme dans ses proportions, & pour le dessiner dans ses mouvements & dans ses attitudes. Si le nud doit se faire
n’en saisira pas l’esprit & le caractere ; il n’ajustera pas les mouvements de la Danse à ceux de la mesure avec cette précis
x des mots & le tour des phrases l’est à l’éloquence. Ce sont les mouvements & les traits de la musique qui fixent & d
78 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Conclusion » pp. 414-418
excentricités de clown. Mlle Plunkett se signalait par de tumultueux mouvements de croupe. Un rare degré de trivialité fut attein
pparaît, traduisant une belle phrase musicale en lignes, en poses, en mouvements , s’identifiant à la mélodie qui a passé dans ses
nous contemplons avec ravissement la pureté des formes, la grâce des mouvements , l’harmonieuse ordonnance des groupes, combien la
79 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXI. Du pas de Menuet, & la methode la plus facile pour le faire de differens côtez. » pp. 76-83
r le talon droit à terre, pour laisser plier son genoüil ; qui par ce mouvement fait lever la jambe gauche, qui se passe en avant
passe en avant en faisant un demi-coupé échappé, qui est le troisiéme mouvement de ce pas de menuet & son quatriéme pas. Mais
aissant poser doucement le talon, ce qui fait une espece de troisiéme mouvement lorsque l’on est dans l’habitude de le bien faire
80 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXIX. Des Chassez de differentes façons. » pp. 175-182
en sautant à demi, c’est-à-dire, raze de terre ; & en prenant ce mouvement sur les deux pieds, la jambe droite se raproche d
s’entresuivent : car dans le moment que vous pliez sur une jambe son mouvement fait lever l’autre, & en vous relevant vous r
ed droit derriere le gauche à la troisiéme, ou cinquiéme position, ce mouvement jetté par le poids du corps qui tombe avec le pie
81 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre V. Préjugés contre la Danse en Action »
pourra l’égaler ou le surpasser un jour. Le premier sentiment est un mouvement d’orgueil aveugle qui entraîne l’Artiste dans le
au moins, un obstacle au développement des grâces, à la précision des mouvements , à la perfection des figures ? Voilà les forts ar
82 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XX. De la maniere de faire les demi-coupez. » pp. 71-75
igure du demi Coupé Comme on ne peut faire aucuns pas pliez sans un mouvement du genoüil, & qu’ordinairement les pas compos
uence, parce que très-souvent les Ecoliers se relâchant prennent leur mouvement à faux, & ne se relevent pas avec la même fac
83 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XI. » pp. 290-314
n Ensemble ; plus de liaison dans les pas ; plus de moëlleux dans les mouvements  ; plus d’élégance dans les attitudes & dans l
hors & de les mouvoir dans ce sens, en profitant de la liberté du mouvement de rotation du fémur dans la cavité cotiloïde des
des secousses violentes & réitérées, & où elle se livre à des mouvements contraires & à des efforts continuels & m
jeu aux muscles qui s’y attachent & dont dépendent en partie les mouvements du tronc, mouvements & inflexions beaucoup pl
s’y attachent & dont dépendent en partie les mouvements du tronc, mouvements & inflexions beaucoup plus aisés, lorsque ces
. Ce principe posé, l’Artiste doit suggérer relativement aux bras des mouvements différents à ses éleves. Cette attention est très
ntion est très-importante à faire ; les bras courts n’exigent que des mouvements proportionnés à leur longueur ; les bras longs ne
84 (1927) Paul Valéry philosophe de la danse
ussi l’impression par nous éprouvée, les formules non spécifiées. Les mouvements conjugués du corps de ballet paraissent multiplié
à l’avance. Cette élégante théorie de la démarche qui nous montre les mouvements symétriquement successifs des deux jambes est aus
« pénétrant dans ce qui n’est pas possible » e, elle se « consacre au mouvement total » (Goethe raffolait de cet adjectif). Qu’a-
ité fait « le juste orgueil des extrêmes orteils de l’Athikté » ; ces mouvements de rotation ne sont que les avant-coureurs du déc
ère-t-il avec clairvoyance — des roses, des entrelacs, des étoiles de mouvement , de magiques enceintes. Elle bondit hors des cerc
essé : « Asile, asile, ô mon asile, ô Tourbillon ! J’étais en toi, ô mouvement , en dehors de toutes les choses… » Qui lui a souf
nastique d’Athikté ne se distingue en rien, quant à son processus, du mouvement usuel. Mais elle n’obéit plus au réflexe habituel
conception « verticale » se fait jour qui étudie la configuration du mouvement dans l’espace et le rayonnement de la statue viva
t diaphane, autour de ses reins graciles, indique avec ostentation un mouvement rotatif. 6. Les « tours » ultimes d’Athikté, ses
plus, perpétuent, tout au long des parois d’un tombeau de Sakkara, le mouvement même des « marcheuses » dans le « Chahut » de Seu
85 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 19 juin. « Les Femmes de bonne humeur ». »
s qui ne se dément que rarement les procédés de la danse classique au mouvement « vulgaire », déformé et parodié, rehaussé et dis
ource de surprises comiques peut jaillir de l’exécution en mesure des mouvements triviaux et réalistes de la vie familière. Quant
86 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXIV. De la maniere de faire les bras du Menuet. » pp. 99-103
ées : car si le pouce se joignoit à un des doigts, cela marqueroit un mouvement arrêté qui feroit roidir les jointures superieure
eme temps des bras du Menuet Mais du même tems en prenant le second mouvement du pied gauche, le coude se plie un peu en levant
87 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre VIII. Preuve de la perfection réelle de la Danse ancienne. »
ultitude entraînée par l’illusion suivre machinalement les différents mouvements du Tableau dont elle était frappée, pousser des c
approbation était honorable. Rien ne leur échappait, et leur premier mouvement était toujours une saillie de goût. Un jour un Pa
d’Œdipe, était censé s’être crevé les yeux, manqua de mettre dans ses mouvements le caractère de la situation. Tu vois encore, lui
88 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 10 juillet. Le répertoire : « Sylvia » »
nerveux, sautillant, que Staats conduit sans lâcher les rênes. Et le mouvement d’ensemble culmine dans cette étourdissante entré
u par les courbes puissantes, mais par le jeu des angles aigus et des mouvements parallèles et opposés. L’aspect suprême de la Pav
s, mais surtout cette variation de Sylvia et Aminta qui me ravit. Les mouvements simultanés et identiques du danseur (M. Ricaux) e
89 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 13 novembre. Échos du temps passé. Éloge de Rameau. »
des récitatifs, l’éclat de quelques grands cris pathétiques, un ample mouvement chorégraphique travaille, nourrit, emporte l’acti
açant à son tour un autre. M. Guerra accompagne les soli par d’amples mouvements d’ensemble ; et encore une fois il n’a pas tort.
iers d’un carrousel royal. Apollon s’arrête brusquement dans un grand mouvement décoratif, et immédiatement la musique des sphère
90 (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Introduction »
se n’étant autre chose que la belle manière d’exécuter les différents mouvements du corps, de composer son maintien et de se prése
e dans les traits, de ces belles proportions dans les membres, de ces mouvements prestes et souples du corps, on ne voit trop souv
e en avant, l’air de tête fier et gracieux, les membres déliés et les mouvements aisés. En présentant au public ce traité élémenta
91 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IV. » pp. 47-60
quelle force & quel empire n’auroit-elle pas sur nos sens, si ses mouvements étoient dirigés par l’esprit & ses Tableaux e
érisera de mille manieres différentes ; elle donnera de l’énergie aux mouvements extérieurs, & peindra avec des traits de feu
z un Art qui n’est pas fait pour vous. Livrez-vous à un métier où les mouvements de l’ame soient moins nécessaires que les mouveme
un métier où les mouvements de l’ame soient moins nécessaires que les mouvements des bras, & où le génie ait moins à opérer qu
92 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VI. Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’Opéra Français »
uivis et modulés de la voix, et aux yeux par les pas, les gestes, les mouvements mesurés de la Danse. Tout ce qui se fait sur le T
le prenait les habits. Dans les Bals de cérémonie, elle n’était qu’un mouvement sans objet, une occasion toujours la même de mont
pas, par les formes diverses qu’il savait donner à l’ensemble de ses mouvements . Peut-être est-ce le fond le plus riche que la Da
voir, combien j’aurais pu être satisfait, si le jeu de la Danse et le mouvement des machines s’étaient adroitement concertés, pou
par conséquent Armide livrée toute entière et sans retour, aux divers mouvements de la plus vive tendresse. Instruite par son art
93 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’interprétation du chanteur »
it très rapidement ses rôles, faisait faire à ses bras de très grands mouvements , et malgré tout cela ne débitait point, parce qu’
la noblesse, une morgue insupportable ; pour gestes d’expression, des mouvements convulsifs qui n’étaient jamais d’accord avec les
’est et ne doit être que l’expression du sentiment, de la passion, du mouvement de l’âme, que l’art a intention d’imiter : or il
i marche d’un pas apprêté, qui remue au hasard deux grands bras qu’un mouvement monotone de pendule agite ; mon attention cesse ;
es pieds, le corps, se trouvent d’eux-mêmes dans les places, dans les mouvements où ils doivent être. Tout suit l’ordre avec l’ais
ui voit des gestes dans les autres, croit les égaler au moins par des mouvements de bras, par des marches en avant et par de froid
pportable. Jamais dans ces automates fatiguant l’âme ne fait agir les mouvements  ; elle reste ensevelie dans un assoupissement pro
à la seule bonne manière de les adapter sur le théâtre aux différents mouvements du caractère et de la passion. Voyez Déclamation.
Voyez Déclamation. Nous voyons au théâtre français des gestes et des mouvements qui nous entraînent ; s’ils nous laissaient le te
défaut de l’organe : celui de r, par exemple, n’est formé que par un mouvement d’habitude qu’on donne aux cartilages de la gorge
aux cartilages de la gorge, et qui est poussé du dedans au-dehors. Ce mouvement est inutile pour la prononciation de r : il est d
lus vicieux que dans le parler. Le son à donner change, parce que les mouvements que le grasseyement emploie sont étrangers à celu
94 (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Première partie] »
e, l’Histoire, et la Fable ; qu’il sache exprimer les passions et les mouvements de l’âme ; qu’il emprunte de la Peinture et de la
nceptions de l’âme, et découvrir ses sentiments par les gestes et les mouvements du corps : enfin il doit avoir le secret de voir
u’ils voulaient représenter, par des gestes et des signes, et par des mouvements des jambes, des genoux, des mains et du corps : e
orps : et rien ne ressemble plus à la Danse, que l’emploi de tous ces mouvements . D’ailleurs ces mouvements se faisaient au son de
plus à la Danse, que l’emploi de tous ces mouvements. D’ailleurs ces mouvements se faisaient au son des instruments, et en cadenc
cher, et à faire des gestes très délicats, et très expressifs, et des mouvements de tête au son de la flûte, et en cadence, ne dan
95 (1908) Quinze ans de ma vie « Préface » pp. -
t, la forme étrange de langage se dessine. Pour y aider, ni gestes ni mouvements  ; mais seulement l’expression de ses regards clai
ous rendit les merveilles perdues de la mimique grecque, l’art de ces mouvements à la fois voluptueux et mystiques qui interprêten
96 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 24 mai. « Pétrouchka » et « Lâcheté » ou l’histoire vue par le ballet. »
populaire, truculente, goguenarde, assourdissante qui d’un exubérant mouvement d’allégresse accapare la scène ; c’est le rythme
elle devenue cette foule de Pétrouchka, diverse, bariolée, enivrée de mouvement  ? La poupée, le pantin artificiel, mécanique, aut
97 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 13 juin. Les ballets de Loïe Fuller. »
ont la Fuller allonge son bras et amplifie puissamment l’envergure du mouvement est la baguette d’une vraie magicienne. Telle j’a
éclairé. Les ombres qu’elles projettent « doublent » chacun de leurs mouvements sur une échelle plus grande ; parallélisme réjoui
98 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre II. De la maniere de bien marcher. » pp. 4-8
; du même tems le genouil droit se plie & le talon se leve par le mouvement que le corps fait en se posant dessus la jambe ga
s faites un pas du pied droit, c’est le bras gauche qui fait un petit mouvement en devant, ce qui fait le balancier & même ce
99 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre septième. Des pirouettes ; » pp. 79-87
s jambes dans cette position et que les bras soient prêts à donner le mouvement et la force au corps pour le faire tourner, et qu
n penché, et les bras et la tête doivent gracieusement accompagner le mouvement . Cette pirouette a quelque chose qui étonne ; car
que en entier. La jambe qui est en attitude doit se plier, et par son mouvement elle doit accompagner le contour arrondi de la po
orps, de ses bras et de ses jambes soit gracieux et facile, et que le mouvement de toutes les parties du corps soit naturel, et d
100 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre IV. Troubles excités à Rome par les Pantomimes. »
roubles qu’ils exciteraient, les disputes qu’ils feraient naître, les mouvements tumultueux qu’ils pourraient susciter. Sa prévoya
euse à l’inquiétude naturelle des Romains. Il tenait dans sa main les mouvements secrets de la machine, qu’il avait exposée à leur
és, dans ces combats de tous les jours. Tibère trembla que de pareils mouvements ne dégénérassent à la fin en des factions funeste
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