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1 (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre II » pp. 16-26
ne pendule. — L’effet d’un souvenir. — Le diable. — M. Prosper. — Les yeux d’un vieillard. — Une nouvelle manière d’effeuill
ce manque d’attraits, il ne me déplaisait pas, du moins j’aimais ses yeux . Je les aimais et je les craignais à la fois, car
fixement. Quand il parlait, sa voix était celle d’un vieillard et ses yeux démentaient sa voix. Il ne m’avait jamais donné q
voix. Il ne m’avait jamais donné que d’excellents conseils, mais ses yeux avaient l’air de contredire ses paroles. Son rega
voulez-vous me la garder ? Je le regardai, muette d’étonnement ; ses yeux lançaient des éclairs. — Est-ce que cela vous con
ivant. J’entendis le bruit sec qui annonce la sonnerie. Je fermai les yeux et j’effeuillai une marguerite de cette façon : U
ne se passa, M. Prosper revint. — Rendez-moi ma pendule, me dit-il, l’ œil en feu. — Déjà ! Et, malgré moi, je soupirai si f
— Dame… J’osais à peine lui répondre… — Dites, vous plaît-elle ? Et l’ œil brillait, brillait… — Je l’aime, fis-je en pleura
ça et me prit la tête dans ses mains. A cette distance des miens, ses yeux me brûlèrent comme un fer rouge. Je me reculai in
2 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre II. Preuves contre les Danses, tirées des Saintes Ecritures. » pp. 11-22
sa beauté ne vous devienne un sujet de chute. (v. 8.) Détournez vos yeux d’une femme parée, et ne regardez point une beaut
regards, qu’il disoit : (c. 3.1, v. 1.) J’ai fait un pacte avec mes yeux  ; car pourquoi aurois-je considéré une vierge ?
pas d’abord, parce qu’il a gagné insensiblement le cœur, passant des yeux dans les pensées et les désirs, et trop souvent d
Aussi Jésus-Christ dit-il : (Matth. c. 5, vv. 29 et 30.) Que si notre œil droit ou notre main droite sont pour nous une occ
vons les arracher et les jeter loin de nous. Il est évident que par l’ œil et la main qui seroient une occasion de péché, J.
er quelque chose qui nous seroit aussi cher et aussi nécessaire que l’ œil et la main droite. Il veut alors qu’on arrache ce
cessaire que l’œil et la main droite. Il veut alors qu’on arrache cet œil , qu’on coupe cette main, ce qui ne pourroit se fa
s’y résoudre et le faire. Il ajoute qu’il faut jeter loin de soi cet œil et cette main qu’on a arrachés, parce qu’ils étoi
, qu’elles ont marché la tête haute, qu’elles ont fait des signes des yeux , qu’elles se sont donné des airs de mollesse dans
re lesquelles le prophète s’élève ? N’y font-elles pas des signes des yeux , qui sont pour elles et pour ceux à qui elles les
ous pas au démon toutes les portes de ses sens, et en particulier vos yeux et vos oreilles, comme pour l’inviter à entrer da
3 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXII, gab » pp. 250-
dons pas nous, saxons. Gab est profondément sérieuse. Elle a de longs yeux noirs qui semblent sommeiller. Quand elle marche,
x est de velours, que sa peau et ses cheveux sont de velours, que ses yeux sont de velours et que son nom devrait être « Vel
un être surnaturel, semblait-il, pouvait arriver à la comprendre. Ses yeux et ses cheveux sont identiques, très noirs et trè
de et pourtant rien de ce qu’ils font ne lui échappe et à travers les yeux mi-clos elle pénètre jusqu’au fond des âmes. Elle
Est-elle brune ou blonde ? — Elle a des cheveux châtain cendré et des yeux bleus, très bleus. — Est-elle élégante ? — Ah ! p
En tout cas, nous sommes plus ignorants des choses qui concernent nos yeux que de celles qui s’adressent à nos oreilles. Peu
celles qui s’adressent à nos oreilles. Peut-être est-ce parce que les yeux , dès l’enfance, sont plus développés, plus avancé
s’exerce plus tôt chez l’enfant que l’ouïe. Le champ d’harmonie de l’ œil comparé à celui de l’oreille est comme le soleil
se de la Beauté qui resplendit dans la nature elle l’interroge de ses yeux clairs. Pour effeuiller l’Inconnu sa main se fait
e la forme, de la couleur et de la lumière que j’ai synthétisé, à ses yeux , lorsque je lui apparus pour la première fois ?
4 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1667 — Début juin : Fragments du Ballet des Muses — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 12 juin 1667 »
Où la TROUPE fait ce qu’il faut Et ravit, par maintes Merveilles, Les Yeux ensemble et les Oreilles. Depuis hier, pareille
TE d’INACHE, Qui se couvre de peau de VACHE, S’y remontre enfin à nos Yeux Plus que jamais facétieux. 87. L’Hôtel de Bour
5 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1664 — 13 février : Le Ballet des Amours déguisés — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 16 février 1664 »
le bel air et justesse, Dont ses pas étaient animés, Plusieurs beaux yeux furent charmés. Maint Prince, Duc et Pair de Fr
tendante chez la Reine. D’Elbeuf la Fille, et non la Sœur, Dont les yeux ont grande douceur, Dont la face est claire et se
li. L’incomparable de Luynes, Dont les beautés presque divines, Les yeux , la gorge, et l’embonpoint Blessent et ne guériss
issante, D’humeur belle et divertissante, Et qui porte dans ses beaux yeux De quoi charmer des demi-Dieux. D’Arquien, dont
des demi-Dieux. D’Arquien, dont l’esprit est fort sage, Et dont les yeux et le visage Ont je ne sais quoi d’assez doux Pou
6 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1661 — 23 juillet : Le Ballet des Saisons — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 31 juillet 1661 »
atrices Admirèrent ses artifices. Un Théâtre des mieux orné Que mon œil ait jamais lorgné, Roulant sur les fortes échines
dansèrent Avec des habits précieux, Qui donnaient bien moins dans les yeux Que mille grâces naturelles Qu’on voyait éclater
célestes, Mignonnes, gracieuses, lestes, Ravissants les cœurs et les yeux ,15 Par leurs pas concertés des mieux,16 Et Jule
7 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVI, autres souverains » pp. 178-
il était et je ne pensais nullement à faire sa connaissance. Mais ses yeux bruns et sa façon d’être, calme et simple, exerça
viron je découvris, à ma grande confusion, que j’étais hantée par ses yeux et que je ne pouvais plus effacer son sourire de
auteuil-cabane en osier, qui vous enferment ainsi qu’une guérite. Ses yeux rencontrèrent encore les miens. Nous ne parlâmes
ait à la fois à mon cœur et à ma main. Est-il besoin de dire que, les yeux tout pleins de l’image de l’autre, je ne pouvais
ons nous croiser. Il ne m’avait toujours pas vue, car il marchait les yeux baissés. Brusquement son regard, une fois encore,
ain gauche comprimant les frémissements de mon cœur, j’attendais, les yeux en fête : il détourna la tête et passa. Je ne dev
8 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1661 — 19 février : Ballet de l’Impatience — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 26 février 1661 »
ut le Roi qui commença, Et si parfaitement dansa, Qu’il ravissait les yeux , sans cesse, Par ses pas et sa noble adresse ; Do
t Thérèse, qui le voyait, Et qui ses louanges oyait, Donnait, par ses yeux , mainte marque Combien elle aimait ce Monarque.
Si les Danseurs firent des mieux Pour plaire à tout plein de beaux yeux , Les instruments pour les oreilles Ne firent pas
9 (1761) Le Festin de Pierre. Ballet Pantomime « [Première partie] »
un discours suivi : c’était une espèce de Déclamation, faite pour les yeux , dont on rendait l’intelligence plus aisée aux Sp
ants, par des signes expressifs et par des mouvements de la tête, des yeux , de la main, des bras et des jambes. [4] Les Pant
qu’un Héros a été tué ou qu’il s’est donné la mort. Ils n’ont que des yeux pour nous entendre, les oreilles leur sont inutil
adence, notre « à plomb », avec la même indifférence qu’on admire des yeux , des bouches, des nez, des mains artistement cray
10 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIX, sardou et kawakami » pp. 214-
enfantins la façon toute particulière qu’il avait de représenter les yeux des gens. C’était toujours des espèces de billes
 : — Ne trouvez-vous pas qu’il a une drôle de manière de dessiner les yeux  ? — Mais c’est que l’œil européen est tout parei
’il a une drôle de manière de dessiner les yeux ? — Mais c’est que l’ œil européen est tout pareil à l’œil du poisson, répo
siner les yeux ? — Mais c’est que l’œil européen est tout pareil à l’ œil du poisson, répondit le père. Cela me donna l’env
11 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre III. Des mouvemens de la Danse par rapport aux actions humaines, suivant les préceptes des Egyptiens & des Grecs. » pp. 59-69
s & par les mouvemens : c’est ce qui s’appelle sçavoir parler aux yeux , & toucher le cœur par des expressions patéti
que les Naturalistes ont remarquées ; que tout parle en lui ; que ses yeux , ses gestes, ses pas, sa mine, ses mouvemens fass
il faut battre du pied, aller par élancemens, menacer de la tête, des yeux de la main, jetter des regards farouches & fu
tenance incertaine. Ceux qui sont affligez, baissent la tête, ont les yeux languissans ; ils croisent les bras, ils paroisse
s, pareilles aux figures de l’éloquence, qui semblent mettre sous les yeux les choses dont l’Orateur parle. Il y en a, dit P
12 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvii.  » pp. 102-108
avoir étudiés. D’ans l’impossibilité où je suis de placer devant vos yeux ces objets intéressans pour nos plaisirs, vous vo
e école de gestes et d’expression. Je commercerai par mettre sons vos yeux , Madame, le danseur le plus étonnant de l’Europe,
pour adopter la monotonie la plus insupportable : il n’offre plus à l’ œil ces oppositions, ces contrastes et ce clair-obscu
sur lui-même si long-tems et si rapidement, qu’il est impossible à l’ œil de compter ses mouvemens de rotation. Vous jugez
isonnemens et les conséquences qu’on en tire ouvriront sans doute les yeux à Vestris, qui ne doit être comparé qu’à, lui-mêm
13 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 17 avril. « En bateau ». — Le préjugé du rythme. »
en avant, fascinée ; deux autres, pensives, observent le sillage, les yeux baissés, tandis qu’au milieu, une quatrième, Mlle
plomb, son élasticité prodigieuse, son articulation parfaite… Pour un œil qui sait voir, pour un œil contemporain, épris de
gieuse, son articulation parfaite… Pour un œil qui sait voir, pour un œil contemporain, épris de « constructivité », de dis
14 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIV, comment m. claretie m’a décidée à écrire ce livre » pp. 272-285
portait. — Oh ! cela va très bien, me répondit-elle. Il n’y a que mes yeux qui m’inquiètent. Je ne peux plus lire sans lunet
et mes petits-enfants, et je vis en eux, mais cela ne me rend pas mes yeux . C’est terrible de ne plus y voir. Et elle avait
au. Le statuaire Rodin nous montrera peut-être ses traits fins et ses yeux vifs au prochain Salon, car il est occupé présent
près, si charmante, cette petite créature si effrayante lorsque, les yeux convulsés, elle mime les affres de l’agonie. Ce j
e parle plus volontiers de philosophie que de théâtre. Gaie, avec son œil bleu et son sourire de faunesse, elle m’a répondu
e Jean, la tête du décapité, qui la suit partout et la regarde de ses yeux fixes de martyr. Loïe Fuller a étudié dans un lab
nsporté ses rampes, ses lanternes électriques, toute cette féerie des yeux qu’elle inventa, perfectionna, qui fait d’elle un
péter Salomé, en robe de drap, sans costume, son pince-nez devant les yeux , dessinant ses pas, esquissant en sa robe sombre
15 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VI. Preuves de la possibilité de la Danse en action »
n’est pas plus expressive que le geste. La Peinture qui retrace à nos yeux les images les plus sortes ou les plus riantes, n
as. Il ne faut que l’arrangement de ces mêmes choses, pour rendre aux yeux quelque action théâtrale que ce puisse être. L’hi
16 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIII, mes danses et les enfants » pp. 134-145
ons aller voir Loïe Fuller dans sa loge. Une flamme s’alluma dans les yeux de l’enfant et elle suivit sa mère en lui serrant
quelque endroit supra terrestre et paradisiaque. Elle regardait, les yeux inquiets, ces murs nus, ce plancher sans tapis, e
t rien d’immatériel. Les bras tendus elle s’avançait en souriant. Les yeux de l’enfant s’ouvraient de plus en plus. A mesure
demandez-lui si je peux revenir la voir danser. Ce fut les larmes aux yeux que je lui répondis : — Venez tant que vous voudr
Pâle vision A l’horizon En ce lieu sombre Fugitive ombre… Devant mes yeux vague Une forme vague, Suis-je fasciné ? Une blan
17 (1908) L’École de danse de Grünewald « L’école de danse du Grünewald » pp. 261-268
ndément que la plus noble symphonie. Deux heures s’écoulèrent, et mes yeux ne se fatiguaient pas de la voir, ni mon esprit d
c’est pour imiter les bas-reliefs de la Grèce, c’est pour réjouir nos yeux par la grâce et la souplesse de leurs gestes, qu’
ers d’attitudes différentes qu’en une seule danse elle fait vivre aux yeux ravis. *** Après avoir vu danser Isadora Duncan,
nous aux petits rats d’opéra les exercices mal compris, surtout leurs yeux , leurs doux yeux candides et tendres d’enfants du
ats d’opéra les exercices mal compris, surtout leurs yeux, leurs doux yeux candides et tendres d’enfants du Nord, me mirent
18 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VI. » pp. 40-55
des jours avantageux, dans des situations heureuses, qui dérobant aux yeux ce qu’ils ont de défectueux, leur prêtent encore
en ne se heurtoit, rien ne se détruisoit ; cette harmonie séduisoit l’ œil , qui embrassoit toutes les parties sans se fatigu
uvais arrangement des couleurs et leur mélange choquant, blessoit les yeux  ; toutes les figures papillotoient et paroissoien
voit le tableau de son effet, parce que rien n’étoit en opposition, l’ œil du spectateur fatigué ne distinguoit aucune forme
de l’oripeau, et l’assemblage bizarre des couleurs, éblouissoient les yeux , sans les satisfaire. La distribution des habits
formera qu’un Camaïeu ; et ce coup d’œil monotone fatiguera bientôt l’ œil , et prêtera son uniformité et sa froideur à l’act
s petits que les hommes, et ces défauts de proportions choquérent les yeux même des moins exercés. Ce pont pouvoit avoir de
sant sur le pont. La dégradation étoit si correctement observée que l’ œil s’y trompoit ; ce qui n’étoit qu’un effet de l’ar
19 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1668 — 17 janvier : Mascarade — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 21 janvier 1668 »
esse, Savoir Madame la DUCHESSE, De Palatine Extraction, Attirait les Yeux , ce dit-on, D’un chacun dessus sa Personne, Aussi
dmirable, Qu’on trouva là presque adorable, Ayant jusques par sus les yeux Des aimables Présents des Cieux, Avec une charman
20 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVII, quelques philosophes » pp. 188-
compagnait le musicien aveugle. Confuse, gênée, elle avait baissé les yeux qu’elle tenait obstinément fixés sur un tablier b
-ce que sa bonté n’est pas peinte sur tout son visage ? La femme, les yeux bas, regardait toujours son tablier bleu. Je dema
pas seul, j’ai mes chiens. La seule chose qui me manque, ce sont mes yeux . Mais je remercie la Providence chaque jour de me
de jolies filles dans des paysages ensoleillés ; considérer dans ses yeux en joie le sourire d’autres yeux, de tendres yeux
es ensoleillés ; considérer dans ses yeux en joie le sourire d’autres yeux , de tendres yeux aimés : il avait vu. Quelle tris
considérer dans ses yeux en joie le sourire d’autres yeux, de tendres yeux aimés : il avait vu. Quelle tristesse devait être
vieillard ne voulait voir que le bon côté et cela, du moins, avec les yeux de l’imagination, l’aveugle le voyait. *** Un jou
21 (1921) L’âme et la danse pp. 99-128
emprunte, elle restitue si exactement la cadence, que si je ferme les yeux , je la vois exactement par l’ouïe. Je la suis, et
t l’autre, qui est si douce, et si aisée à caresser indéfiniment de l’ œil . SOCRATE Mais alors, qui donc est le mince monstr
que rêverait une Raison ? — Que si une Raison rêvait, dure, debout, l’ œil armé, et la bouche fermée, comme maîtresse de ses
les diversions inépuisables qui se répondent et se déduisent sous nos yeux , nous transportent dans les connaissances divines
es commensurables… ÉRYXIMAQUE Vous allez voir ! PHÈDRE Elle ferme les yeux … SOCRATE Elle est tout entière dans ses yeux ferm
 ! PHÈDRE Elle ferme les yeux… SOCRATE Elle est tout entière dans ses yeux fermés, et toute seule avec son âme, au sein de l
comprendre. On ne doit voir son corps qu’en mouvement. ÉRYXIMAQUE Ses yeux sont revenus à la lumière… PHÈDRE Jouissons de l’
uste orgueil des extrêmes orteils de l’Athikté ; il les dévore de ses yeux , il leur tend le visage ; il croit bien de sentir
l’on peut aussi considérer les choses sous ce jour incontestable… Un œil froid la regarderait aisément comme une démente,
elle est ce qu’elle est, et qu’elle se réduit à ce que voient ici nos yeux  ; et l’autre tient très ferme qu’elle représente
sciples ; toutefois je n’ai jamais eu l’occasion d’en observer de mes yeux . SOCRATE Eh bien, ne te semble-t-il pas, Éryximaq
liments monotones de l’existence s’y consument, faisant briller à nos yeux ce qu’il y a de divin dans une mortelle ? PHÈDRE
n ? — Ce qui n’arrivera jamais plus, arrive magnifiquement devant nos yeux  ! — Ce qui n’arrivera jamais plus, doit arriver l
forme… PHÈDRE Regarde, mais regarde !… Elle danse là-bas et donne aux yeux ce qu’ici tu essayes de nous dire… Elle fait voir
llations !… Elle dérobe à la nature des attitudes impossibles, sous l’ œil même du Temps !… Il se laisse tromper… Elle trave
et d’écharpes s’agite… ÉRYXIMAQUE Allons, petite enfant, rouvrons les yeux . Comment te sens-tu maintenant ? ATHIKTÉ Je ne se
22 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIV. » pp. 396-434
; ces défauts m’appartiennent entiérement. Jamais je n’ai eu sous les yeux ces modeles excellents qui ravissent & qui in
ques presque dénués d’intrigue, destinés uniquement à l’amusement des yeux , & dont tout le mérite consiste dans la nouve
ent ont de plus affreux sont immobiles ; leur tête est abattue, leurs yeux sont fixés sur la terre. Vénus & les Graces t
folâtrant avec les Nymphes ; un nouveau dépit s’empare d’eux ; leurs yeux étincellent de feu ; ils les attaquent, les comba
pé grossiérement en imaginant que la Danse n’étoit faite que pour les yeux , & que cet organe étoit la barriere où se bor
méthode de M. Garrick m’a été d’un grand secours : on lisoit dans les yeux & sur la physionomie de mes Faunes tous les m
Spectateur cessant tout d’un coup d’être frappée par l’harmonie, son œil embrassoit avec plus d’attention tous les détails
sespoir qu’elles étouffent en apparence, lorsqu’elles rencontrent les yeux de leur Maître. Le Sultan danse un pas de deux vo
est à l’ame à peindre, c’est à la Physionomie à colorier, ce sont les yeux enfin qui doivent donner les grands coups & t
le doit avoir, aux gestes leur énergie, à la physionomie son ton, aux yeux leur éloquence, aux attitudes & aux positions
23 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1663 — 8 janvier : Ballet des Arts — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 20 janvier 1663 »
ent De ce beau divertissement, Il était rempli de merveilles Pour les yeux et pour les oreilles, Il me parut digne des Dieux
te lumière, Tant par ses habits précieux Que par l’éclat de ses beaux yeux  ; On ne pouvait, sans allégresse, Voir danser ice
24 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre VIII. Preuve de la perfection réelle de la Danse ancienne. »
Pantomime qui, à la fin du rôle d’Œdipe, était censé s’être crevé les yeux , manqua de mettre dans ses mouvements le caractèr
’Acteur sifflé n’osa plus reparaître81. Et comment en effet, sous les yeux d’Horace, aurait-on osé trouver bon ce qui aurait
sisse avec plus de promptitude la vérité, dès qu’elle se montre à ses yeux . Ce défaut et cette bonne qualité ont pour premie
25 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « [Épigraphe] »
la Scène appellent les Grâces, Si la danse n’amuse, et ne charme les yeux , L’ennui suit les plaisirs, et vole sur leurs tra
26 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVI. » pp. 160-172
es inutiles ; les statues ont des oreilles et n’entendent point ; des yeux , et ne voyent rien : j’arrivai et je trouvai cet
égard de clémence : Danans toujours cruel détournoit avec horreur ses yeux de dessus eux, ou, si par hazard, il les regardoi
ce de deux souverains, vinrent me complimenter ; le coeur ému, et les yeux encore baignés de larmes ; ils me dirent : vous ê
lytéimnestre, Egiste et leur suite : Le corps humblement combé et les yeux attachés vers la terre, ils ne sortent de cette a
piré par elles se fraye un chemin à travers les flammes, cherche de l’ oeil et de la main l’assassin de son père ; il l’apper
este revenu à lui-même et jouissant d’un instant de calme ouvroit les yeux , et, en apper cevant une femme voilée et mourante
27 (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre IV » pp. 44-59
i elles deviennent biches ou se marient. — Ce qu’est un homme à leurs yeux . — Un mot d’une fille pauvre. — Le corset et la l
tte dans les bras du premier venu, sans scrupule. L’homme est à leurs yeux un geôlier bienfaisant qui leur ouvre les portes
ête figure de gandin provincial qui les regarde entrer en ouvrant des yeux hébétés, elles le prient de se charger du dépôt d
ernière maladie m’a tellement affaiblie, que ma main tremble, que mes yeux se troublent. « Mon Dieu ! est-ce qu’il faudra qu
28 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XI. » pp. 107-114
on ; la 2de danse pantomime ou en action. La première ne parle qu’aux yeux , et les charme par la simétrie de ses mouvemens,
a première ; elle lui donne la vie et l’expression, et en séduisant l’ oeil elle captive le coeur, et l’entraine aux plus viv
ses que les traits animés de sa physionomie, d’autre énergie, que ses yeux . Tous ces agens des passions lorsqu’ils sont mûs
es gestes, le jeu varié de sa physionomie, l’expression animée de ses yeux sont autant de langues qu’il a à sa disposition ;
29 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Renaud et Armide. Ballet héroïque » pp. 99-108
d ; le jeune guerrier y cherche à son tour ceux de son amante ; leurs yeux s’y rencontrent ; ils y lisent mutuellement les s
nte le bouclier de diamants ; le jeune héros n’a pas plutôt jette les yeux sur ce miroir fidèle qui a la vertu de démasquer
re. Le chevalier Danois, profitant de cet instant, fait briller à ses yeux les armes qu’il lui apporte ; Renaud s’en saisit
s séduisans de la magicienne, détourne ses regards et n’ose lever les yeux  ; elle l’accable de reproches ; elle passe à la p
30 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Descente d’Orphée aux Enfers. Ballet héroï-pantomime. » pp. 215-224
les plus tendres adieux, de revenir promptement. Euridice le suit des yeux et fait des vœux pour son retour. Quatrième p
la main sans la regarder ; elle le conjure et le presse de jetter les yeux sur elle. Fidèle au décret de Pluton, il refuse d
effrayées des regards de ce Dieu, reculent et n’osent plus lever les yeux . La terre s’entr’ouvre ; il en sort une légère va
La présence de ce Dieu charmant ranime bientôt Orphée ; il ouvre ses yeux mourants, il se relève ; mais qu’elle est sa surp
31 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Préface. » pp. -
le Danseur en diverses positions : les préceptes qui passent par les yeux aïant toûjours beaucoup plus d’effet, que ceux qu
lus illustres. Entre tous les Arts qui se sont perfectionnez sous les yeux , & par les liberalitez d’un si puissant Monar
enoient le consulter ; & elle ne s’en sert que pour enchanter les yeux avides qui la regardent, & pour attirer les s
i les regles que je donne dans mon Ouvrage, & il a passé sous les yeux du Maître qui depuis la mort de Lully a composé l
32 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1664 — 17 avril : Ballet ou Comédie-ballet représentée à Saint-Cloud chez Monsieur — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 26 avril 1664 »
, De mets triés sur le volet, Eurent Comédie et Ballet, Et, bref, des yeux et des oreilles S’y divertissant à merveilles, Ad
33 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VII. Sur le même sujet. » pp. 40-55
cues ; ils raisonnent avec impartialité, et leur analyse, ouvrant les yeux de l’ignorance, devient une égide contre la jalou
ssé par l’ignorance et la fortune. Comme ses tableaux n’offroient à l’ œil aucune ombre vigoureusement prononcée, les jolies
e la vue des petites choses conduit insensiblement à la médiocrité. L’ œil est en effet celui de nos sens qui se familiarise
raits de la physionomie, existent également dans la conformation de l’ œil  : de là naît le bon et le mauvais emploi des tein
ne dans le mélange et l’emploi des couleurs qu’à la conformation de l’ œil . Plusieurs personnes dignes de foi, et entre autr
ite lampe antique. Celui-ci répond bonnement qu’il sert à dérober aux yeux les vases dont on fait usage la nuit. Comment ! c
e courage de résister aux assauts de la frivolité et de détourner les yeux à l’aspect des jolies poupées costumées par l’ind
34 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VI. » pp. 78-109
des jours avantageux, dans des situations heureuses, qui dérobant aux yeux ce qu’ils ont de défectueux, leur prêtent encore
ien ne se heurtoit, rien ne se détruisoit ; cette harmonie séduisit l’ œil , & il embrassoit toutes les parties sans se f
ais arrangement des couleurs & leur mêlange choquant blessoit les yeux  ; toutes les Figures papillotoient & paroisso
voit le Tableau de son effet, parce que rien n’étoit en opposition. L’ œil du Spectateur fatigué ne distinguoit aucune forme
l’Oripeau, & l’assemblage bizarre des couleurs éblouissoient les yeux sans les satisfaire. La distribution des habits é
petits que les hommes, & ces défauts de proportion choquerent les yeux même les moins connoisseurs. Ce Pont pouvoit avoi
sant sur le Pont. La dégradation étoit si correctement observée que l’ œil s’y trompoit ; ce qui n’étoit qu’un effet de l’Ar
35 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — Première moitié d’octobre : Divertissement pour la reine — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 17 octobre 1666 »
illes Qui passèrent pour nonpareilles. Jugez ce que ne feront pas Ses Yeux et ses autres Appas.
36 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1667 — 14 février : Le Sicilien ou L’Amour peintre — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 12 juin 1667 »
TE d’INACHE, Qui se couvre de peau de VACHE, S’y remontre enfin à nos Yeux Plus que jamais facétieux.
37 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 17 janvier : Psyché — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 25 juillet 1671 »
t, dessus la Scène,149 Avec tout le pompeux Arroy, Qu’elle parut aux yeux du Roy : Et, dedans ma prochaine Epître, Je m’éte
38 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Paralele. DE. LA PEINTURE. ET DE. LA POESIE. » pp. 213-269
i que les Anciens ont regardé les Poëtes & les Peintres d’un même œil , puisqu’ils étoient dispensez de rendre compte au
son assistance ; devant lui marche l’envie, au visage havre & aux yeux louches, accompagnée de la fraude & de l’arti
de Théâtre ont tiré & tirent encore tous les jours des larmes des yeux de leurs spectateurs, la Peinture peut faire la m
on du Sacrifice d’Abraham, dit ces paroles : « J’ai souvent jetté les yeux sur un tableau qui représente ce spectacle digne
marque que la Peinture de ces tems-là avoit accoutumé de tromper les yeux en tous les objets qu’elle représentoit : cette f
s, que le compas, comme disoit Michel Ange, doit être plutôt dans les yeux que dans les mains. Le Dessein suppose la science
les, prennent un chemin bien plus long que celles qui entrent par les yeux , qui sont des témoins plus fidéles & plus sur
croyons véritables ; car l’essence de la Peinture est de séduire nos yeux , & de nous surprendre par cent objets différe
e que les Peintres & les Sculpteurs les avoient déja exposées aux yeux des Egiptiens pour les adorer. Ovide, tout Poëte
lentes de la Poésie, dit qu’un tableau tient également en suspens les yeux du corps & ceux de l’esprit. Ce qu’on veut ap
é sensible, est de la démontrer dans des ouvrages qui soient sous nos yeux , & ausquels il soit aisé d’avoir recours : le
: dans la figure de la Reine on juge facilement par la rougeur de ses yeux , qu’elle vient de soufrir dans son accouchement ;
qu’elle vient de soufrir dans son accouchement ; & par ces mêmes yeux amoureusement tournez du côté de ce nouveau Princ
en un mot d’entendre un langage d’esprit qui n’est fait que pour les yeux . Y a-t-il un Poëte qui vous représente plus agréa
ntre indispensablement. Car on tire des couleurs une harmonie par les yeux , comme on tire des sons par les oreilles. Mais, m
st plutôt & plus vivement ébranlé par les choses qui frappent les yeux , que par celles qui entrent par les oreilles ; le
39 (1761) Le Festin de Pierre. Ballet Pantomime « [Titre complet figurant sur le frontispice] »
eille, fait moins d’impression sur Les esprits, que ce qui frappe les yeux . Traduction du Père Tarteron.
40 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIV. » pp. 197-215
t ces défauts m’appartiennent entièrement. Jamais je n’ai eu sous les yeux ces modèles excellens qui élèvent et qui inspiren
ues presque dénués d’intrigues, destinés uniquement à l’amusement des yeux , et dont tout le mérite consiste dans la nouveaut
nt ont de plus affreux, sont immobiles ; leur tête est abattue, leurs yeux sont fixés sur la terre. Vénus et les Graces touc
folatrant autour des Nymphes. Un nouveau dépit s’empare d’eux ; leurs yeux étincellent de feu ; ils les attaquent, les comba
pé grossièrement en imaginant que la danse n’étoit faite que pour les yeux , et que cet organe étoit la barrière ou se bornoi
a méthode de M. Garrick m’a été d’un grand secours On lisoit dans les yeux et sur la physionomie de mes Faunes, tous les mou
du spectateur cessant tout à coup d’être frappée par l’harmonie, son œil embrassoit avec plus d’attention tous les détails
sespoir, qu’elles étouffent en apparence lorsqu’elles rencontrent les yeux de leur maître. Le Sultan danse un pas-de-deux vo
le doit avoir, aux gestes leur énergie, à la physionomie son ton, aux yeux leur éloquence aux attitudes et aux positions leu
41 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IX. » pp. 97-129
avec énergie : c’est un éclair qui part du cœur, qui brille dans les yeux , et qui, répandant sa lumière sur tous les traits
bourreaux ; la mort à chaque instant s’imprimoit sur son visage ; ses yeux s’obscurcissoient ; sa voix se prêtoit à peine au
sentent que l’ame se déploie sur le visage, qu’elle se peint dans les yeux , qu’elle anime les traits ; c’est qu’elles sont p
, aggrave le mal, sans le détruire : C’est un emplâtre qui dérobe aux yeux des imperfections, pour en offrir une constante e
un petit espace, frappent davantage que lorsqu’elles sont éparses. L’ œil aime à voir et n’aime point à chercher. La taille
ue sérieux porte un caractère de noblesse ; qu’il ne dérobe point les yeux du danseur, et qu’on peut lire dans leurs regards
touffe encore les regards. En supposant même qu’il ne prive point les yeux de l’expression qu’ils doivent avoir, ne s’oppose
r de leurs progrès et suivre le danseur dans tous ses mouvemens ? Les yeux sont-ils les seuls organes du sentimens ? L’imagi
masque, supplée à ce qui nous est caché ; et lorsque nous voyons les yeux étincellans de jalousie, nous croyons voir le res
’elle soit, ne se prête point à des contre-sens de cette espèce : des yeux expriment la tendresse, tandis que les traits pei
il est toujours gracieux et ne peut changer de caractère, lorsque les yeux en prennent à chaque instant de nouveaux. Il y a
qui le premier s’en servit pour cacher un défaut qu’il avoit dans les yeux  ; mais il ne me dit pas dans quel tems ce Roscius
éatres ; et l’on fit, ainsi qu’à Athènes, des masques énormes. Grands yeux de travers, bouche large et béante, lèvres pendan
nement le plus reculé, est l’image d’une perspective trop étendue : L’ œil s’y perd et ne distingue qu’imparfaitement ; mais
42 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240
eux amans) abordent enfin ; la mort est peinte sur leur visage, leurs yeux s’ouvrent à peine, des cheveux hérissés annoncent
assés, ils reconnoissent Dorval, ils se jettent dans ses bras ; leurs yeux croient à peine ce qu’ils voient ; tous trois ne
t un rempart qu’ils opposent à la barbarie de leurs ennemis, et leurs yeux animés et étincelans de colère semblent défier le
x amans offrent l’image du désespoir et de l’amour en courroux. Leurs yeux se cherchent et s’évitent, s’enflamment et s’atte
tendresse ; elle y paroît insensible, et ne le regardant qu’avec des yeux troublés et menaçans, elle lui montre un poignard
forces diminuent insensiblement, ses jambes se dérobent sous lui, ses yeux s’obscurcissent et se ferment, ses traits annonce
par la main et s’éfforce de le rappeller à la vie. Fernand ouvre les yeux  ; sa vue paroit troublée, il tourne la tête du cô
qu’elle parle à l’ame, et qu’elle intéresse également le cœur et les yeux . J’ai passé légèrement sur les parties de détail
-elle point été affectée, votre cœur ne s’est-il pas attendri, et vos yeux ont-ils pu refuser des larmes aux tableaux simple
ire de la belle nature ; rien ne masqueroit ses imperfections, et les yeux du spectateur n’étant plus éblouis par le clinqua
t-il pas étonnant que ceux qui se sont efforcés de leur dessiller les yeux , se dégoûtent et se repentent même d’avoir tenté
43 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484
Amants) abordent à terre ; la mort est peinte sur leur visage, leurs yeux s’ouvrent à peine, des cheveux hérissés annoncent
assés ! ils reconnoissent Dorval, ils se jettent dans ses bras, leurs yeux croient à peine ce qu’ils voient ; tous trois ne
n rempart qu’ils opposent à la barbarie de leurs ennemis, & leurs yeux animés & étincelants de colere semblent défie
ants offrent l’image du désespoir & de l’amour en courroux. Leurs yeux se cherchent & s’évitent, s’enflamment &
endresse ; elle y paroît insensible & ne le regardant qu’avec des yeux troublés & menaçants, elle lui montre un poig
forces diminuent insensiblement, ses jambes se dérobent sous lui, ses yeux s’obscurcissent & se ferment, ses traits anno
r la main & s’efforce de le rappeller à la vie. Fernand ouvre les yeux , sa vue paroît troublée, il tourne la tête du côt
le parle à l’ame, & qu’elle intéresse également le cœur & les yeux . J’ai passé légérement sur les parties de détail
point été affectée ; votre cœur ne s’est-il pas attendri ; & vos yeux ont-ils pu refuser des larmes aux tableaux simple
e de la belle nature, rien ne masqueroit ses imperfections, & les yeux du Spectateur n’étant plus éblouis par le clinqua
t-il pas étonnant que ceux qui se sont efforcés de leur dessiller les yeux , se dégoûtent & se repentent même d’avoir ten
44 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1670 — 4 février : Divertissement royal, Les Amants magnifiques — Lettres en vers et en prose au Roi de la Gravette de Mayolas — La Gravette de Mayolas, lettre de la fin février 1670 »
ces pompeuses beautés, Dont les surprenantes merveilles Charment les yeux et les oreilles : Et même le Roi Casimir De le vo
45 (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre premier » pp. 6-15
abandonnée. — La société est mal faite, disent-ils en s’essuyant les yeux , elle repousse la pécheresse et à aucun prix elle
nnes d’Ange, et filles de marbre et baronnes d’Ange sont apparues aux yeux des pères de famille moraux et des collégiens dés
, elle devient furieuse. L’autre jour elle voulait aller arracher les yeux à M. Jules Janin parce qu’il avait latinisé sur m
46 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97
ocence, cette bouche vermeille, dont le plaisir semble s’exhaler, ces yeux qui, quoique fermés, expriment le sentiment ; tou
ds ; elle tourne autour de lui, elle se baisse et le considérant d’un œil curieux, elle s’écrie en fuyant : Mes sœurs ! il
es, ce sont des divinités : une jeunesse immortelle brille dans leurs yeux  ; une robe tissue par les Zéphyrs et ornée par Fl
ent de plaisir et la joye et la reconnoissance se peignent dans leurs yeux . Philis, jeune insensible, qui paroissoit moins c
mage la plus belle de l’Amour et de la fidélité ; puis détournant les yeux , elle considère deux cygnes qui folâtrent sur les
change en pitié et bientôt cette pitié devient tendresse : ses beaux yeux , qui n’étoient ouverts que pour se fixer avec ind
n prononce enfin ; Daphnis obtient le prix et la joye brille dans les yeux de Philis. Le son des haubois, des flûtes et des
our et par les Graces ; Philis inquiète et tremblante n’ose lever les yeux , et si par hazard elle les lève, ce n’est que pou
47 (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XI. Le corps de ballet actuel. » pp. 228-269
des Césars. Une chevelure brune, ondée et profonde comme la mer. Des yeux caressants et fous en leur flamme alerte. Pour bo
ne manque pas d’école ; mais c’est une fausse légère. Par exemple, un œil , une langue, un entregent ! Des amis partout ! Ju
proportionnée dans sa minuscule personne. Les cheveux du soleil. Des yeux qui cabriolent pour s’amuser, et qui doivent joli
e son petit nom, le moyen de ne pas être brune ! Le nez kalmouck. Des yeux qui demandent l’aumône à la porte d’un couvent de
d’esprit… dans l’orteil, et qu’elle cause très agréablement… pour les yeux . Adèle Mérante Elle appartient à cette fa
a Cazilda de Ruy Blas : Que, parfois, la vieillesse se gagne par les yeux , Et qu’on vieillit plus vite à voir toujours des
e d’un ragoût surprenant ; des traits d’une délicatesse infinie ; des yeux longs comme ça, — comme ça, — COMME ÇA !!! Comme
ns fine que le crayon de Grévin. Une bouche qui tient tout ce que les yeux promettent. Le petit mendiant de la Korrigane. Un
om, onse doit à soi-même d’avoir les cheveux de la Dolorès Seral, les yeux de Lola Montès, les hanches de la Petra Camara et
Mademoiselle Roumier Des cheveux comme une vapeur d’or ; des yeux d’un bleu de bluet, qui en disent plus long qu’il
48 (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247
iscours. Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux , il faut qu’il nous endorme. &c. 75 Heure
détail inutile. Tout ce qu’on fait de trop est fade et rebutant, Et l’ œil rassasié se détourne à l’instant. Sur les phrases
ontours. Un genre trop égal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux  ; il faut qu’il nous endorme. Un danseur m’ennuîr
sa noblesse. Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d’abord, plut par sa nouveauté : On ne vit plus e
sa noblesse. Au mépris de la grace, un grotesque effronté Trompa les yeux d’abord, plut par sa nouveauté : Bientôt, on ne v
Le pas le plus brillant, la plus aimable danse, Ne peuvent plaire aux yeux , s’ils blessent la cadence. Sachez que Terpsic
oit moelleux sans mollesse, et ferme sans roideur18. En offrant à mes yeux le plus parfait ensemble, Cachez-moi le travail ;
déploya plus de graces27, Et long-temps des Français il enchanta les yeux . De ces maîtres savans disciple ingénieux, Le
z par des pas vétilleux, Si, lorsque vous dansez, vous ne charmez mes yeux . Chant I, vers Travaillez à loisir, quelque
rage33 : Corrigez-le sans cesse et le recorrigez ; Un pas déplaît à l’ œil  ? n’hésitez pas, changez. Ce bel art a ses loi
mal tourné, joli bras mal placé ; Plus je les vois mouvoir, plus mon œil est blessé. Vainement de la Danse elles ont la ma
t naïf n’a rien de fastueux ; Elle enivre à la fois et le cœur et les yeux  : Par elle, tout reçoit une nouvelle grace. Sans
-il peindre une Nymphe11 et l’amant qui l’agace ? Que vos gestes, vos yeux , vifs et lents tour-à-tour, Expriment vos desirs,
seur, m’offrir une girouette. La danse à l’Opéra doit enchanter les yeux , Et non les effrayer par des tours périlleux. L
J’aime sur le théâtre un agréable auteur Qui, sans se diffamer aux yeux du spectateur, Plaît par la raison seule, et jama
J’aime sur le théâtre un élégant danseur Qui, sans se diffamer aux yeux du spectateur, Plaît par la grace seule, et jamai
es. Trop souvent l’amour-propre en cet art fait décheoir : Par les yeux d’un ami cherchez donc à vous voir. Jeunes gens,
ent, ni de monstre odieux, Qui, par l’art imité, ne puisse plaire aux yeux  : D’un pinceau délicat l’artifice agréable Du plu
este fut toujours l’universel langage2 ; Dès son enfance, aidé de ses yeux , de ses mains, L’homme dit ses besoins, ses desir
ent, ni de monstre odieux, Qui, par l’art imité, ne puisse plaire aux yeux  : D’un pinceau délicat l’artifice agréable Du plu
nous divertir, nous arracha des larmes. Gardel, après Noverre, à nos yeux rappela5 Cette Danse expressive où Pylade excell
ue passion parle un différent langage ; La colère est superbe, et ses yeux sont altiers ; L’abattement s’explique en des ges
De figures sans nombre égayez votre ouvrage ; Que tout y fasse aux yeux une riante image : On peut être à la fois et pomp
De figures sans nombre égayez votre ouvrage ; Que tout y fasse aux yeux une riante image : On peut être à la fois et pomp
rtant, dans ce champ glorieux, Vous animer du moins de la voix et des yeux  ; Vous offrir ces leçons que ma Muse au Parnasse
mon automne, en cet art gracieux, J’ose vous animer de la voix et des yeux  ; Agréez ces leçons que ma Muse, au théâtre, Me d
divisions de ses mesures. Il faut une si grande précision pour que l’ œil et l’oreille soient frappés en même temps, que le
mettait à son art. On le vit un jour la main appuyée sur le front, l’ œil fixe, le corps immobile et dans l’attitude d’une
oire, parce qu’on oublie rarement ce qu’on a vu. Hérodote dit que les yeux sont plus fidèles que les oreilles, parce qu’on c
49 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Avant-propos » pp. 5-17
et par l’observation des plus excellents modèles que j’ai eu sous les yeux , appliqué à mes leçons de nouveaux moyens d’ensei
s attitudes et les arabesques. Les élèves ayant ces exemples sous les yeux , comprendront facilement les principes théoriques
honneur du succès à ces deux arts ; il ne me suffit pas de plaire aux yeux , je veux intéresser le cœur. » 3. Voyez la note
es, comme dans l’exemple donné ici : cent élèves à la fois, ayant les yeux fixés sur ce modèle, concevront de suite, ensembl
50 (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre XII » pp. 167-185
hatique. Elle aime la poésie, les soupirs étouffés, les clignements d’ yeux , les billets tendres. Elle croit encore aux amour
, les Espagnoles, les Turques, sont brunes. Quoi de plus joli que des yeux noirs encadrés dans des cheveux d’ébéne ! Le type
! Le type de la jolie femme, selon moi, c’est l’Andalouse. Ses grands yeux bleus à force d’être noirs, qui, suivant l’expres
en face de mon amie, il s’assit sans dire mol et la regarda avec des yeux de somnambule. Mon amie rompit le silence la prem
51 (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « III. Éducation. » pp. 24-35
esque mortes ! Leur corsage est mouillé ; leur bouche grimace ; leurs yeux pleurent ou brûlent. Dans la danse, les jambes se
aissez descendre, et vous lui dites : — Vous… nous… de grâce !… — Les yeux au ciel, sacrebleu ! les yeux au ciel !… — Nos fe
dites : — Vous… nous… de grâce !… — Les yeux au ciel, sacrebleu ! les yeux au ciel !… — Nos fers !… — Les mains en croix et
rre. — Maman m’a dit, — murmure mademoiselle Righetti en baissant les yeux , — que pour les pommes de terre, la potasse est j
52 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1660 — 15 décembre : Ballet de la revente des habits du ballet — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 18 décembre 1660 »
ue, sans doute, tout spectateur En eut la rate épanouie, Tant par les yeux que par l’ouïe.  Enfin, grâce à Monsieur Bontemps
53 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 3 janvier : Les Amours de Jupiter et de Sémélé — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 16 janvier 1666 »
s les Machines du Marais. Ce sont, ce dit-on, des Merveilles Pour les yeux et pour les Oreilles : Pour les Oreilles, je le c
54 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1670 — 14 octobre : Le Bourgeois Gentilhomme — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 15 novembre 1670 »
urs de l’Hôtel, Audit Versaille138, ont fait merveilles, Charmant les yeux , et les oreilles, Et que ceux du Palais Royal, Ch
55 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1662 — 7 février : Ercole Amante — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 18 février 1662 »
lumière, Soit pour les habits précieux, N’ont jamais fait voir à nos yeux Des magnificences pareilles À ces surprenantes me
56 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 12 juin 1667 »
Où la TROUPE fait ce qu’il faut Et ravit, par maintes Merveilles, Les Yeux ensemble et les Oreilles. 80. L’Hôtel de Bourg
57 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les machines de théâtre » p. 458
usion se dissipe. Il y a plusieurs moyens très simples de dérober aux yeux du spectateur ces vilaines cordes, qui seules cha
la plus grande beauté, si on y faisait servir la lumière à rendre aux yeux du spectateur les diverses teintes du jour nature
, ces teintes sont toutes différentes, et pourraient être peintes à l’ œil par le seul arrangement des lumières. Les frais n
st question que de peindre mécaniquement les locaux, pour établir aux yeux du spectateur le lieu où se passe la scène. Ce qu
ouvera mille moyens fréquents d’embellir son spectacle, d’occuper les yeux du spectateur, de préparer l’illusion. Ainsi à la
les inconvénients, et qui en indique tous les effets ? D’ailleurs, l’ œil vigilant d’un poète plein de son plan général, do
58 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39
vivacité, elle donnera du brillant à vos pas, et vous enchanterez les yeux . Soyez léger le plus que vous pourrez ; le specta
« Elle parle à mon âme, elle parle à mes sens, « Et je vois dans ses yeux des tableaux agissants. « Le voile ingénieux de s
ités par ce voile embellies. « Rivale de l’histoire, elle raconte aux yeux  : « Je revois les amours, les faits de nos aïeux 
ment d’une position, d’une attitude quelconque, et l’examiner : que l’ œil même devait l’arrêter, pour ainsi dire, dans l’in
agréables et expressifs de l’autre ; leurs effets réunis offrent aux yeux et aux oreilles des tableaux animés ; ces sons po
age de l’âme et des expressions tout ce que la danse ne peut dire aux yeux du spectateur (J.-J. Rousseau, Dict. de Musique)
mnie (a) a du geste enseigné le langage, « Et l’art de s’exprimer des yeux et du visage. » Danchet. (a) Cette Muse inven
59 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260
avec énergie ; c’est un éclair qui part du cœur, qui brille dans les yeux , & qui répandant sa lumiere sur tous les trai
Bourreaux ; la mort à chaque instant s’imprimoit sur son visage ; ses yeux s’obcurcissoient ; sa voix se prêtoit à peine aux
sentent que l’ame se déploie sur le visage, qu’elle se peint dans les yeux , qu’elle anime & vivifie les traits ; qu’elle
e aggrave le mal sans le détruire ; c’est une emplâtre qui dérobe aux yeux les imperfections, mais qui les laisse subsister.
s un petit espace frappent davantage que lorsqu’elles sont éparses. L’ œil aime à voir, & n’aime point à chercher. Tout
ue sérieux porte un caractere de noblesse ; qu’il ne dérobe point les yeux du Danseur, & qu’on peut lire dans leurs rega
touffe encore les regards. En supposant même qu’il ne prive point les yeux de l’expression qu’ils doivent avoir, ne s’oppose
asque, supplée à ce qui nous est caché, & lorsque nous voyons les yeux étincelants de jalousie, nous croyons voir le res
u’elle soit ne se prête point à des contre-sens de cette espece ; des yeux exprimant la tendresse, tandis que les traits pei
est toujours gracieux & ne peut changer de caractere, lorsque les yeux en prennent à chaque instant de nouveaux. Il y a
qui le premier s’en servit pour cacher un défaut qu’il avoit dans les yeux , mais il ne me dit pas dans quel temps ce Roscius
éatres, & on fit, ainsi qu’à Athenes, des masques énormes. Grands yeux de travers, bouche large & béante, levres pen
le plus considérable, est l’image d’une perspective trop étendue ; l’ œil s’y perd & ne distingue qu’imparfaitement ; m
60 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre iii. sur le même sujet. » pp. 122-128
, l’architecture, la sculpture et la danse, n’ont, à leur tour, que l’ œil pour juge de leurs productions. Si l’oreille comm
et les émotions vives dont l’harmonie et la mélodie l’ont frappée, l’ œil enchanté des merveilles que les arts lui offrent,
plaisir fuit ; la lassitude et l’ennui s’emparent de nous. Lorsque l’ œil et l’oreille ces agens actifs de nos goûts et de
61 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre V. Premier emploi de la Danse »
ons de la terre, tous les Êtres vivants et inanimés, étaient pour les yeux des premiers humains, des signes éclatants de la
62 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1660 — 20 ou 22 novembre : Xerxès — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 4 décembre 1660 »
logis de Sa Majesté ; Il ne m’a point, par ses merveilles, Charmé les yeux , ni les oreilles, Car je n’ai pu, pour voir cela,
63 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144
que les passions impriment sur les traits n’est pas sensible, si ses yeux ne déclament point et ne décèlent pas la situatio
’ignorant : leur effet ne se borne-t-il au contraire qu’à frapper les yeux sans toucher le cœur, sans remuer les passions, s
point été flattées de son jeu, ses sons n’ont point touché, mais les yeux se sont amusés ; il a démanché avec adresse ; ses
, l’ironie, toutes les passions de l’homme, et que, d’accord avec les yeux , la physionomie et les gestes, ils me fassent ent
sespoir et d’accablement : c’est au visage seul à peindre ; c’est aux yeux à parler ; les bras mêmes doivent être immobiles 
rts, dès lors, les pieds, les jambes, le corps, la physionomie et les yeux seront mus dans des sens justes, et les effets ré
64 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE X. » pp. 261-289
que les passions impriment sur les traits n’est pas sensible ; si ses yeux ne déclament point & ne décélent pas la situa
’ignorant ; leur effet ne se borne-t-il au-contraire qu’à frapper les yeux sans toucher le cœur, sans remuer les passions, s
point été flattées de son jeu, ses sons n’ont point touché, mais les yeux se sont amusés ; il a démanché avec adresse, ses
s les passions innées enfin dans l’homme, & que d’accord avec les yeux , la physionomie & les pas, ils me fassent ent
poir & d’accablement : c’est au visage seul à peindre ; c’est aux yeux à parler ; les bras même doivent être immobiles,
s, dès-lors les pieds, les jambes, le corps, la physionomie & les yeux seront mus dans des sens justes, & les effets
65 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Errata du tome I. » pp. 241-242
213. 12. l’on veut l’aisser, lisés : l’on veut laisser. 218. 9. leurs yeux , lisés : leurs yeux. 219. 18. s’alancent sur elle
’aisser, lisés : l’on veut laisser. 218. 9. leurs yeux, lisés : leurs yeux . 219. 18. s’alancent sur elle, lisés : s’élancent
66 (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « A monsieur de Voltaire. » pp. -
; qui suit immédiatement ma Pantomime. Je vous exhorte d’y jetter les yeux , si vous desirez d’apprendre encore de nouvelles
67 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX [X] » pp. 97-106
t le discours accentué selon le mouvement donné, ou il avoit sous les yeux une suite écrite de tous les accents du discours,
’être traités sevérement par le public) étoient obligés de rouler les yeux , de faire des contorsions, enfin de se démener co
e cause, et établir une juste comparaison, il faudroit avoir sous les yeux leur noté et leurs partitions. Quant a la déclama
es nuances des affections de l’âme ; on entendoit le langage de leurs yeux , et les feux qui s’en échappoient, répandoient un
68 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IV. » pp. 25-31
celle de leur baume ; c’est avec des entrechats qu’ils fascinent les yeux de la populace ; et le débit de leurs remèdes aug
qu’elle peut avoir sur l’âme, et quelle ne s’attache qu’a plaire aux yeux . Un beau ballet est jusqu’à présent un être imagi
il paroisse dans la capitale. S’il veut persuader, qu’il dessille les yeux trop fascinés des jeunes danseurs, et qu’il leur
69 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre VI. De la troisiéme Position. » pp. 15-16
igure avec soin, pour qu’on la comprenne plus facilement, & que l’ œil qui est le miroir de l’ame donne plus de force à
70 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre XII. Règles générales à observer dans les actions de Danse »
ené, on fait connaître au Spectateur le sujet qu’on va retracer à ses yeux , le caractère, la qualité, les mœurs des personna
ement du Théâtre, l’amour du Public, et l’espoir de l’Art, ouvrez les yeux , et lisez. Apprenez ce que le grand talent peut p
71 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1667 — 14 février : Le Sicilien ou L’Amour peintre — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 19 juin 1667 »
die, Ce n’est rien : il faut sur les Lieux Porter son Oreille et ses Yeux . Surtout, on y voit deux Esclaves86 Qui peuven
72 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 13 février : Le Ballet de Flore — Lettre en vers et en prose au Roi de la Gravette de Mayolas — La Gravette de Mayolas, lettre du 10 mars 1669 »
ue l’on vous voie. Bien que l’or, la laine ou la soie Veuillent à nos yeux vous cacher, Nos cœurs vont partout vous chercher
73 (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23
a venir ; il est plus clairvoyant qu’Effie elle-même, car de ses gros yeux stupides, mais jaloux, il découvre la légère Sylp
érisson a gémi. — La sorcière s’abandonne à son incantation magique : œil de lézard, pied de grenouille, langue de chien, f
phe fugitive ; il n’y pense plus ; il va de çà, de là, sans lever les yeux vers le nuage ; en même temps il tire de son sein
s à ceux qui les ont vues, peut-être même à ceux qui les ont sous les yeux  ; oui, ce soir, dans une belle loge à l’Opéra de
llez donc lutter avec le drame étincelant que chacun peut toucher des yeux et du cœur ! Achevons cependant le récit commencé
racontait si bien, nous était une fête toujours nouvelle, la fête des yeux plus que des sens, la fête heureuse et riante, qu
u, lentement, d’une mort aérienne, l’horrible sorcière regardant d’un œil narquois cette mort funeste. Cependant les sœurs
74 (1936) Philosophie de la danse
maux ont l’air de ne rien percevoir, ni de ne rien faire d’inutile. L’ œil d’un chien voit les astres, sans doute ; mais l’ê
train : elle revient à son herbe tendre, sans le suivre de ses beaux yeux . L’index de sa cervelle retourne aussitôt à zéro.
é dans la pensée ; mais cette pensée qui nous édifie, — à nos propres yeux , — au-dessus de notre condition sensible est exac
e, c’est son vice et son jouet. Il regarde alors la danseuse avec des yeux extraordinaires, les yeux extra-lucides qui trans
ouet. Il regarde alors la danseuse avec des yeux extraordinaires, les yeux extra-lucides qui transforment tout ce qu’ils voi
écoute et n’écoute que soi ; on dirait qu’il ne voit rien, et que les yeux qu’il porte ne sont que des joyaux, de ces bijoux
qui se borne à la production de quelques spectacles à l’amusement des yeux qui le considèrent ou des corps qui s’y livrent,
75 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1664 — 13 février : Le Ballet des Amours déguisés — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 23 février 1664 »
assez jeunette, Et, mêmement, assez brunette, A toujours enchanté les yeux Des spectateurs jeunes et vieux ; Et, sans parler
76 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XI. » pp. 290-314
maginent être sans défauts ; les autres ferment, pour ainsi dire, les yeux sur ceux que l’examen le plus léger leur feroit d
eurs jarretés & arqués, & souffrez que je vous mette sous les yeux deux exemples vivants : c’est Monsieur Lany &
rs de nos Danseuses. Le panier cache une multitude de défauts, mais l’ œil curieux des critiques ne monte pas assez haut pou
si dire, réuni dans un point, paroît plus vif & plus brillant ; l’ œil l’embrasse tout entier, il est moins partagé &
a à parcourir. D’ailleurs, Monsieur, une jolie physionomie, de beaux yeux , une taille élégante & des bras voluptueux, s
77 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VIII. » pp. 81-87
sion ; mais cette variété et cette mobilité seroit imparfaite, si les yeux n’y ajoutoient pas le signe de la vérité, et de l
andre ce clair-obscur qui les distingue, et les fait valoir. Sans les yeux point d’expréssion, point de vérité, point, d’eff
uvroient-ils pas tous les traits du visage ? ne cachoient-ils pas les yeux  ? oui sans doute. De qu’elle utilité donc pouvoie
78 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IV. » pp. 47-60
celle de leur Baume ; c’est avec des entrechats qu’ils fascinent les yeux de la populace ; & le débit de leurs remedes
elle peut avoir sur l’ame, & qu’elle ne s’attache qu’à plaire aux yeux . Un beau Ballet est jusqu’à présent un être imagi
il paroisse dans la capitale. S’il veut persuader, qu’il dessille les yeux trop fascinés des jeunes danseurs, & qu’il le
79 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1661 — 19 février : Ballet de l’Impatience — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 5 mars 1661 »
, on peut dire Qu’elle capriola des mieux, Et qu’elle charma bien des yeux . 13. Lieutenant des Gardes du Corps.
80 (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Seconde partie] »
errer non pas étendre les actions théâtrales. Nous composons pour les yeux . C’est avec un verre convexe qui réunit tous les
cette danse il est question de remuer l’âme, et non pas de plaire aux yeux . Si on n’y réussit pas, on manque son but ; et qu
s naïves, et aidée de celles d’un art qui se cache, se présente à nos yeux . 39Mais la danse pantomime qui ose s’élever jusq
ai point pour des prétendus bons mots, et j’aurai toujours devant les yeux le conseil, que l’auteur de la Poétique Française
81 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre I. Caractère que doit avoir la Danse Théâtrale »
ne imitation. Ainsi, toute Danse doit exprimer, peindre, retracer aux yeux quelque affection de l’âme, sans cette condition,
82 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1664 — 7 au 12 mai : Les Plaisirs de l’Isle enchantée — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 8 novembre 1664 »
ble Baronne, Actrice si belle et si bonne, Et qui plaisait tant à nos yeux , Jadis, ne l’aurait pas fait mieux. 37. Propos
83 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 13 février : Le Ballet de Flore — Lettre en vers et en prose au Roi de la Gravette de Mayolas — La Gravette de Mayolas, lettre du 21 février 1669 »
sur les meilleurs Danseurs, Et, par sa grâce sans seconde, Ravit les yeux de tout le monde, Qui louait, aussi bien que moi,
84 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 5 août : Ballet des Songes accompagnant la tragédie de collège La Prise de Babylone — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 8 août 1671 »
de commun ne s’y fit, Ainsi que c’étaient toutes merveilles Pour les Yeux , & pour les Oreilles, Quoi que le beau Sexe e
85 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre II. Objections tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 151-166
pardonnable de ne considérer cette danse du Prophète-Roi, qu’avec des yeux tout charnels, comme s’il n’y avoit cherché que l
au-dedans. Quand il se voit libre et sans témoins, il lève tantôt les yeux au ciel pour marquer son admiration et sa confian
vil encore plus que je n’ai paru ; je serai méprisable à mes propres yeux et devant les servantes dont vous parlez, et même
ommençoit à pénétrer l’ame, pourroit-on continuer à se tenir sous ses yeux dans une situation qu’on ne pourroit alors douter
la vérité luit d’une manière si frappante, qu’on cesse d’y fermer les yeux , et que désormais on raisonne et qu’on agisse tou
dans le monde est ou concupiscence de la chair, ou concupiscence des yeux , ou orgueil de la vie ; ce qui ne vient point du
86 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre IV. De quelques Danses des Grecs »
t plus rapides : des pas pressés, des figures animées, peignaient aux yeux des Convives la joie aimable d’une noce. Cette Da
en. Il demande du silence. Toutes les bouches se ferment, et tous les yeux se fixent sur lui. Il raconte alors son aventure
87 (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Des moyens de conserver le talent de la danse. » pp. 133-137
que le vulgaire prend pour autant de modes et qui s’accréditent à ses yeux par la mise brillante de ceux qui les ont contrac
ils aiment à se confondre dans la foule, et par ce moyen dérober aux yeux des spectateurs leurs défauts et leurs gaucheries
88 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 15 mai. Peut-on reconstituer une danse antique. »
e » une danse guerrière d’après tels monuments. Fort bien ! Jetez les yeux sur les documents les plus accessibles. Vous verr
elle montre une plénitude de formes juvénile et ferme qui enchante l’ œil . Les costumes de Poiret sont d’une somptuosité di
89 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 17 janvier : Psyché — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 24 janvier 1671 »
ures, D’Enrichissemens, & Dorures, Que l’on croid, sur la foi des yeux , Etre en quelque Canton des Cieux. D’abord, com
Italien, mêmement, Expriment leur Deuil, à merveille, Et ravissent l’ œil , & l’oreille. Une autre, de Cyclopes, suit,
90 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — L’épouse persanne. Ballet héroï-pantomime. » pp. 197-206
i présente un bosquet ; l’Empereur le reçoit, et en le parcourant des yeux , il y découvre les sentimens les plus tendres. To
ncipales Sultanes ; et au moment où elle va s’humilier, elle lève les yeux sur sa rivale, chancelle et tombe évanouie. Zulmi
de Zélis, lui prodigue les plus tendres soins ; elle ouvre enfin les yeux , mais rencontrant ceux de sa rivale et se trouvan
91 (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IV. Le mastic et le chausson » pp. 36-53
elles-ci sont avivées de carmin ; les dents, lustrées à l’émail ; les yeux , allongés au K’hol… D’aucunes, avec un peu de bi
Dieu ! mon enfant, ton pauvre père est mort !… La fille tamponne ses yeux avec son mouchoir… Et, étouffant un sanglot : — O
Namouna… Elle a sur la peau le duvet pourpré de ses vingt ans. Les yeux et le nez d’une muse. La joue en fleur. Sur les l
et sollicita une échéance précise… Mademoiselle X… ouvrit des grands yeux de vierge étonnée ; elle se fit répéter deux fois
ébotté, qu’un affreux entassement de cors, de durillons, d’oignons, d’ œils de perdrix ; qu’il est informe, exsangue, racorni
92 (1845) Notice sur Giselle pp. 3-24
e voix fraîche, pure et juste, une danse légère et correcte, de beaux yeux bleus d’une douce naïveté, voilà ce que Carlotta
ts, d’être illustres, mais on ne leur pardonne pas d’être heureux. Un œil jaloux épie Giselle, Hilarion, un de ces gardes-c
il voit scintiller dans le feuillage deux étoiles d’azur. Ce sont ses yeux , c’est Giselle ! « Oh ! de grâce, vision incompar
ntir une tiède larme pénétrer sous terre jusqu’à vous, et tomber d’un œil brûlant sur notre cœur glacé. — Non, non, non, qu
a danse la plus pudique et la plus voluptueuse, de le regarder de ton œil le plus tendre, de lui faire ton plus aimable sou
que, commence à exécuter quelques pas avec langueur et lentement. Son œil furtif interroge l’horizon. La nuit s’avance, le
légie chorégraphique pleine de charme et d’attendrissement. Plus d’un œil qui ne croyait voir que des ronds de jambe et des
93 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre V. Des Ballets Allégoriques »
t et déchira son bandeau. Libre alors de la contrainte à laquelle ses yeux avaient été assujettis ; il appela la lumière et
94 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre IV. Objection : On danse en public. » pp. 175-176
pas ce qui se passe au-dedans. Et de quoi peut servir d’être pur aux yeux des hommes, si on ne l’est pas aux yeux de Dieu q
95 (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « A Monseignevr : Monseignevr le marqvis de Buckingham Grand Escuier, & Grand Admiral d’Angleterre, &c. »
réez de tout le Monde. Cest pourquoy ie me suis resolu le donnant aux yeux & iugement de tous, de le pouruoir d’une puis
96 (1845) Notice sur Ondine pp. 3-22
olique et languissante de ces oiseaux charmants et tristes, sont, aux yeux des paysans du voisinage, le symbole des beautés
e villageoise ; c’était un grand personnage à la taille svelte et aux yeux d’un bleu glauque, qui, le premier dimanche de ju
modeste, son maintien décent, sa grâce pudique ; elle avait de grands yeux noirs magnifiques : seulement on s’apercevait ave
our au centre de la civilisation élégante. Imaginez une Gaditaine à l’ œil noir, à la taille flexible, au développement abon
, et ne peut rien apercevoir : la vision n’est perceptible que pour l’ œil jaloux et clairvoyant de Giannina, qui laisse éch
êts sous-marines, tapissées de plantes extraordinaires, inconnues à l’ œil des mortels ; cette douce et murmurante harmonie,
97 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VII, un voyage en russie. — un contrat rompu » pp. 72-81
de peur. Ma mère me supplia de partir. Le cœur plein d’amertume, les yeux noyés de larmes je me laissai une seconde fois em
a main pour me dire de ne pas parler pendant un instant. Il ferma les yeux et je le regardai. Tout s’apaisa en moi. J’attend
emblèrent un siècle, tant j’étais désireuse de savoir, il rouvrit les yeux et me dit en allemand : — Non, non, votre mère ne
98 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XX, une expérience » pp. 222-231
gence répandue sur toute sa figure ! Sous ses cheveux gris blanc, les yeux noirs avaient gardé la vivacité, la douceur du je
ir d’indifférence qui me surprit le plus. J’avais beau me frotter les yeux elle me paraissait nue, ou presque, tellement les
que la musique jouait un prélude de Chopin, elle resta immobile, les yeux baissés, les bras pendants. Puis elle se mit à da
99 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre III. » pp. 17-24
dront se former une idée juste de leur art, jettent attentivement les yeux sur les batailles d’Alexandre, peintes par le Bru
sont les sujets principaux de chaque tableau, ne fixent point seuls l’ œil admirateur. Cette quantité prodigieuse de combatt
llement à une autre ; de scène en scène on arrive au dénouement, et l’ œil lit sans peine et sans embarras l’histoire d’un p
100 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Médée. Ballet tragique. » pp. 65-74
s, malgré toute sa violence n’a point encore osé éclater. Cependant l’ œil pénétrant et jaloux de Médée perce à travers ce m
er sa présence, et de fuir pour jamais les états de Créon. Médée, les yeux fixés vers la terre, paroît immobile ; l’arrêt de
te et de dépit ; Créuse est saisie de crainte et n’ose plus lever les yeux . Créon témoigne le plus violent courroux ; le peu
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