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1 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre IV. Vices du grand Ballet »
Or la Danse théâtrale, ainsi que la Poésie dramatique, doit toujours peindre , retracer, être elle-même une action. Tout ce qui
il y a beaucoup de mouvement, et point d’action. La Danse peut bien y peindre par les habits, par des pas, par des attitudes de
pas rapides, par des sauts précipités, par des tourbillons violents, peindre la rage qui les agite ; mais ce n’était qu’un tra
essentent à un personnage principal, tout l’art de la Danse employé à peindre par gradation et d’une manière successive, l’inte
2 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre I. De la Danse profane »
comme une espèce de langage trouvé et convenu parmi les hommes, pour peindre ces deux sentiments. Ils s’en étaient servis dans
ues ou particulières et successivement les différentes images qu’elle peignit dans les occasions, quoique plus composées, leur
rta au théâtre et dès lors plus combinée, ayant toujours une action à peindre susceptible de tous les embellissements, elle fut
3 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VII. Supériorité et avantages de la Danse en action »
qui conduisent au Temple de mémoire à côté des Montesquieu, lorsqu’on peint comme Vanlo. Les avantages d’un genre sur un autr
s ne regardez pas comme elle, sans voir. Recueillez-vous : apprenez à peindre , ou ne prétendez à aucune sorte de gloire. Vous v
z au premier pas ? Eh quoi (dites-vous) on a donc trouvé le secret de peindre l’esprit ! Je vois dans ces portraits le caractèr
4 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre III. » pp. 17-24
ut par des routes diverses, et concourir unanimement et de concert, à peindre , par la vérité de leurs gestes, et de leur imitat
rencontre dans la nature ; si ces nuances délicates, mais vraies, qui peignent les mêmes passions avec des traits plus ou moins
ur art, jettent attentivement les yeux sur les batailles d’Alexandre, peintes par le Brun ; sur celles de Louis XIV. peintes pa
batailles d’Alexandre, peintes par le Brun ; sur celles de Louis XIV. peintes par Vander-Meulen : ils verront que ces deux héro
terai le ballet en action, en paralelle avec la galerie du Luxembourg peinte par Rubens : chaque tableau présente une scène ;
ue, on n’arrive à rien ; ce n’est point avec les jambes que l’on peut peindre  ; tant que la tête des danseurs ne conduira pas l
5 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE III. » pp. 30-46
r des routes opposées, & concourir unanimement & de concert à peindre par la vérité de leurs gestes & de leur imita
tre dans la nature ; si ces nuances légeres, mais imperceptibles, qui peignent les mêmes passions avec des traits plus ou moins
ur Art, jettent attentivement les yeux sur les batailles d’Alexandre, peintes par Lebrun ; sur celles de Louis XIV, peintes par
batailles d’Alexandre, peintes par Lebrun ; sur celles de Louis XIV, peintes par Vander-Meulen, ils verront que ces deux Héros
trai le Ballet en action, en parallele avec la galerie du Luxembourg, peinte par Rubens : chaque Tableau présente une Scene, c
ue, on n’arrive à rien ; ce n’est point avec les jambes que l’on peut peindre  ; tant que la tête des Danseurs ne conduira pas l
6 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre X. Des Actions principales en Danse »
aut plusieurs mots, pour exprimer une pensée : un seul mouvement peut peindre plusieurs pensées, et quelquefois la plus sorte s
de cet objet unique. Ce ne sont que des tableaux successifs qu’on a à peindre , et qu’il faut animer de toute l’expression, qui
7 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les machines de théâtre » p. 458
ra ; on appelle ainsi plusieurs petits châssis de formes différentes, peints en nuages, et enfilés à des cordes les uns après
tait employée avec soin, et qu’on eût surtout attention à la façon de peindre les différents petits châssis dont elle est compo
is plus grand qui sert de dossier. Ces châssis sont couverts de toile peinte en nuages, plus ou moins éclairés selon les occas
oile peinte en nuages, plus ou moins éclairés selon les occasions. On peint sur la partie de devant, ou une aigle, si c’est l
sage qu’on en veut faire le demande ; qu’on couvre de toile, et qu’on peint ensuite pour remplir l’objet auquel on le destine
couvert ; comme on dit le ciel d’un tableau. Lorsque le ciel est bien peint , qu’on y observe avec soin les gradations nécessa
’un couchant, ces teintes sont toutes différentes, et pourraient être peintes à l’œil par le seul arrangement des lumières. Les
it que le reste regarde le décorateur, et qu’il n’est question que de peindre mécaniquement les locaux, pour établir aux yeux d
8 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VI. Preuves de la possibilité de la Danse en action »
primer. La Danse théâtrale a tous les moments successifs qu’elle veut peindre . Sa marche va de tableaux en tableaux, auxquels l
une Danseuse représentèrent cette action à Sceaux ; et leur Danse la peignit avec toute la force et le pathétique dont elle es
9 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre iii. sur le même sujet. » pp. 122-128
fians d’un vain bruit, mais qu’il parle la langue des passions, qu’il peint et qu’il exprime avec les accens du sentiment ; i
’ont frappée, l’œil enchanté des merveilles que les arts lui offrent, peint à l’imagination, avec une égale promptitude, tous
t pas. Au reste, Monsieur, on ne peut broder sur un mauvais cannevas, peindre un grand tableau d’histoire sur le médaillon d’un
rand simulacre de nos victoires ? il étoit d’autant plus avantageux à peindre , qu’il ne présentoit, pour ainsi dire, qu’une mas
10 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre IV. Origine de la Danse, définition qui en a été faite par les Philosophes. »
tions, des attitudes, des sauts, des ébranlements aux sons dont l’âme peignait ses mouvements. Ainsi le Chant, qui est l’express
u moment où leur raison se développe c’est la Nature primitive qui se peint dans les sons de leur voix, dans les traits de le
11 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « ERRATA DU TOME II. » p. 242
ux. 145. 19. le corps acquierant, lisés : le corps acquérant. 151. 1. peindre des différes, lises : peindre les différens. 164
nt, lisés : le corps acquérant. 151. 1. peindre des différes, lises : peindre les différens. 164 1. et seutimens, lises : et de
12 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Renaud et Armide. Ballet héroïque » pp. 99-108
séduire le jeune héros ; les tableaux voluptueux que ces Nymphes lui peignent , les grouppes variés qu’elles forment au tour de
mbragé par des arbres ; il s’endort et les Nymphes s’empressent à lui peindre les songes les plus agréables. Armide qui s’étoit
graces, l’amour et une foule d’amans fortunés composent leur suite et peignent par leurs attitudes et leurs jeux la félicité don
sses rapides, et les divers tableaux qu’ils présentent, ne peuvent se peindre avec des phrases.
13 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144
ctateurs. L’action n’est donc autre chose que la pantomime. Tout doit peindre , tout doit parler chez le danseur ; chaque geste,
e n’est point-là le but que les beaux arts se proposent ; ils doivent peindre , ils doivent imiter, mais avec des moyens naturel
dans les bras ; je voudrois les voir parler avec plus d’énergie : ils peignent le sentiment et la volupté, mais ce n’est pas ass
timent et la volupté, mais ce n’est pas assez ; il faut encore qu’ils peignent la fureur, la jalousie, le dépit, l’inconstance,
ns les instans de désespoir et d’accablement : c’est au visage seul à peindre  ; c’est aux yeux à parler ; les bras mêmes doiven
e moëlleux dans les mouvemens procureroient au danseur la facilité de peindre et d’exprimer, il pourroit se partager entre le m
son jeu. Les danseurs devroient s’attacher ainsi que les comédiens à peindre et à sentir, puisqu’ils ont le même objet à rempl
14 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE X. » pp. 261-289
ctateurs. L’action n’est donc autre chose que la Pantomime. Tout doit peindre , tout doit parler chez le Danseur ; chaque geste,
e n’est point là le but que les beaux Arts se proposent ; ils doivent peindre , ils doivent imiter ; une élégante simplicité con
dans les bras ; je voudrois les voir parler avec plus d’énergie ; ils peignent le sentiment & la volupté, mais ce n’est pas
ment & la volupté, mais ce n’est pas assez, il faut encore qu’ils peignent la fureur, la jalousie, le dépit, l’inconstance,
es instants de désespoir & d’accablement : c’est au visage seul à peindre  ; c’est aux yeux à parler ; les bras même doivent
de moëlleux dans les mouvements procureroit au Danseur la facilité de peindre & d’exprimer. Il pourroit se partager entre l
son jeu. Les Danseurs devroient s’attacher ainsi que les Comédiens à peindre & à sentir, puisqu’ils ont le même objet à re
15 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 15 janvier. Trois vedettes. »
ne et passionnée — qui a fait Gautier admirer Dolorès Serrai et Manet peindre Lola de Valence — se diminue, s’encanaille — je r
t M. Douglas) cache sous son masque couleur de cirage avec les lèvres peintes en blanc, l’un des meilleurs danseurs fantaisiste
16 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IX. » pp. 97-129
me, l’agitation, le plaisir, la douleur, la crainte et l’espérance se peignent tour-à-tour. Cette expression est cent fois plus
que, et préférer l’art grossier à la belle nature. Comment le danseur peindra-t -il, si on le prive des couleurs les plus essentie
dont on se sert pour ces sortes de caractères, sont mal modelés, mal peints , et qu’ils n’ont aucune vraisemblance ; secondeme
rfectionnés, et que le Flambeau du goût a éclairé les artistes. On ne peint plus, ni on ne danse plus, les vents, avec des so
’une situation triste et malheureuse, vingt quatre heures avant de la peindre et de s’en délivrer. Rien de si gai que lui au co
e ; ses traits laissoient voir à chaque instant de nouveaux sentimens peints avec la plus grande vérité. On peut, sans partial
e son art à une routine qui l’avilit ; puisqu’au lieu de s’attacher à peindre et à sentir, il ne s’est appliqué qu’à la mécaniq
c’est qu’elles sentent que l’ame se déploie sur le visage, qu’elle se peint dans les yeux, qu’elle anime les traits ; c’est q
os regards n’étoient pas assez animés ; le sentiment que vous aviez à peindre étant foible au dedans, n’a pu se manifester au d
a situation que vous avez à rendre, et n’oubliez jamais que pour bien peindre , il faut sentir, mais sentir vivement. » De tels
plusieurs passions à rendre. Il ne seroit pas suffisant de lui faire peindre ces mêmes passions dans toute leur force ; il fau
s feroient parler la danse et raisonner le danseur ; il apprendroit à peindre en apprenant à danser, et ajouteroit à notre art
cette espèce : des yeux expriment la tendresse, tandis que les traits peindront la haine, des regards pleins de fureur, lorsque l
nanimée. Mais si l’art se perfectionne, si les danseurs s’attachent à peindre et à imiter, il faut alors quitter la gêne, aband
17 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260
l’agitation, le plaisir, la douleur, la crainte & l’espérance se peignent tour-à-tour. Cette expression est cent fois plus
& préférer l’Art grossier à la belle nature ? Comment le Danseur peindra-t -il, si on le prive des couleurs les plus essentie
s dont on se sert pour ces sortes de caracteres sont mal modelés, mal peints & qu’ils n’ont aucune vraisemblance ; seconde
ctionnés, & que le flambeau du goût a éclairé les Artistes. On ne peint plus, ni on ne danse plus les Vents avec des souf
e situation triste & malheureuse, vingt-quatre heures avant de la peindre & de s’en délivrer. Rien de si gai que lui au
tement, & qui laissent voir à chaque instant de nouveaux Tableaux peints par le sentiment & la vérité. On peut sans pa
e son Art à une routine qui l’avilit ; puisqu’au lieu de s’attacher à peindre & à sentir, il ne s’est appliqué qu’à la méch
c’est qu’elles sentent que l’ame se déploie sur le visage, qu’elle se peint dans les yeux, qu’elle anime & vivifie les tr
os regards n’étoient pas assez animés ; le sentiment que vous aviez à peindre étant foible au-dedans, n’a pu se manifester au d
ituation que vous avez à rendre, & n’oubliez jamais que pour bien peindre , il faut sentir, mais sentir vivement. » De tels
plusieurs passions à rendre. Il ne seroit pas suffisant de lui faire peindre ces mêmes passions dans toutes leurs forces, il f
eroient parler la Danse & raisonner le Danseur ; il apprendroit à peindre en apprenant à danser, & ajouteroit à notre A
cette espece ; des yeux exprimant la tendresse, tandis que les traits peindront la haine, des regards pleins de fureur lorsque la
nanimée. Mais si l’Art se perfectionne, si les Danseurs s’attachent à peindre & à imiter, il faut alors quitter la gêne, ab
18 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre I. Naissance du Théâtre »
propres à faire le fond des tableaux animés, qu’ils se proposaient de peindre . Le sujet trouvé, la manière de la traiter en dev
es publiques, le moyen facile dans des représentations imitatives, de peindre , avec les couleurs les plus défavorables, des Riv
19 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VIII. » pp. 129-194
tes, comme autant de panneaux agréablement dessinés & artistement peints qu’ils emploient indifféremment pour la division
due avec énergie par celui-là ; tel beau vers énervé par Gronne 3 est peint avec des traits de feu & de génie par Hasse.4
soin de lui esquisser l’action de la Danse, les passions qu’elle doit peindre successivement dans un sujet raisonné, & les
anseur auroit été forcé d’en saisir les traits, de se varier & de peindre à son tour. Cette harmonie qui auroit régné dans
ations dans les lumieres. Rien ne seroit si mauvais qu’une décoration peinte dans le même ton de couleur & dans les mêmes
enres ; dont la toile doit être esquissée par un homme célebre, & peinte ensuite par des Peintres habiles dans des genres
er des traits convenables à toutes les situations que le Danseur peut peindre successivement ; mais loin de s’attacher aux prem
le monologue tient à l’action, il marche de concert avec la Scene, il peint , il retrace, il instruit. Mais comment faire parl
la suit pour jouir de son triomphe. Tircis abandonné, Tircis méprisé, peint son trouble & sa douleur ; bientôt la jalousi
gers de leur côté entraînent Tircis ; il est prêt d’expirer, & il peint encore la douleur qu’il ressent d’être séparé de
seul de Tircis & celle d’Aristée sont pleines de passion ; elles peignent , elles expriment, elles sont de vrais monologues.
de sentiment aussi vive qu’animée. Vous concevez, Monsieur, que pour peindre une action où les passions sont variées, & où
invariable. Je crois donc, Monsieur, qu’il nous seroit plus facile de peindre nos semblables ; que l’imitation en seroit plus n
20 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Paralele. DE. LA PEINTURE. ET DE. LA POESIE. » pp. 213-269
Dante Poëte fameux de ce tems-là lui donnoit, lorsqu’il s’agissoit de peindre de grands sujets de fables de l’Antiquité ; de mê
me qu’un Simon Memmy fut un excellent Peintre pour les portraits : il peignit Pétrarque & la belle Laure son amie. Si donc
rver la majesté des Dieux, pour en faire part aux hommes, comme elles peignent les hommes pour en faire des demi-Dieux : c’est c
de ses Esclaves appelée Compespé, qu’il aimoit éperdument, il la fit peindre par Appellès ; & s’étant apperçu qu’elle avoi
te que si Aléxandre défendit à tout autre Peintre qu’à Appellès de le peindre , & à tout autre Sculpteur qu’à Lisippe de fai
t un si mauvais tour, il fit le tableau dont voici la description. Il peignit un Prince avec de grandes oreilles d’âne, comme o
iption. Il peignit un Prince avec de grandes oreilles d’âne, comme on peint Midas, assis sur un trône, environné du soupçon &
garantir d’un embrasement. Ils se seroient bien gardez, dit Pline, de peindre contre un mur qui n’auroit pû appartenir qu’à un
fait revenir, pour cadrer aux sept tableaux des sept pechez mortels, peints par M. le Brun. Ces deux chefs-d’œuvres de Peintu
s imitations paroissent des véritez. Le tableau de Zeuxis où il avoit peint un garçon qui portoit des raisins, & qui ne f
Peintre qui se servit de la Morale dans sa Profession, & qui sçut peindre l’ame avec ses pensées, aussi-bien que le corps,
Médicis, en seront autant de preuves ; je me servirai de celui où est peinte la naissance de Louis XIII. parce qu’il est le pl
nstances que le Peintre a voulu traiter. La Gallerie du Palais Royal, peinte de nos jours par M. Coypel, dont le sujet est tir
e de parler par les choses, comme il est de l’essence de la Poésie de peindre par les paroles. Il n’est pas véritable, poursuiv
21 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIV. » pp. 396-434
ur porte le dernier coup & dans une entrée générale, il leur fait peindre toutes les passions qu’il inspire. Leur trouble a
ieds celles qu’elles leur destinoient ; ceux-ci dans une attitude qui peint ce que la douleur & l’accablement ont de plus
es mêmes Faunes. L’expression de celle-ci, l’air satisfait de ceux-là peignent avec des couleurs ménagées dans un passage bien e
instant à la Danse expressive & en action ; je me suis attaché à peindre dans une maniere plus grande & moins léchée,
à naissent plusieurs entrées tant générales que particulieres, qui ne peignent que la volupté & le desir ardent que toutes o
donne le bouquet, elle l’accepte avec transport. Les autres Sultanes peignent par leurs attitudes le dépit & la jalousie ;
du sentiment & l’action animée de la Pantomime ? C’est à l’ame à peindre , c’est à la Physionomie à colorier, ce sont les y
& bien plus précieux que des Ballets. En s’attachant exactement à peindre le caractere, les mœurs & les usages de certa
22 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre VIII. De la Danse sacrée des Égyptiens »
urs prières et de leurs sacrifices. Le Taureau, tel qu’on vient de le peindre , trouvé par les prêtres, nourri pendant quarante
les amusements de son enfance, ses amours avec la Déesse Isis. Ils le peignaient ensuite entouré d’une troupe de Guerriers, des Sa
23 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 3 mars : Mascarade — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 9 mars 1669 »
rtes, Et l’on y put voir, en un mot, Plus de Grotesques que Callot, À peindre les Démons idoine, N’en fait voir près son Saint
24 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Apelles et Campaspe, ou la Générosité d’Alexandre. Ballet pantomime. » pp. 177-189
s, il les efface encore, et après un instant de réflexion, il veut la peindre en Déesse. Il donne ses ordres ; les élèves dispa
ibué, Apelles esquisse, il efface, et peu content de son idée il veut peindre Campaspe en Flore. Ses élèves apportent une grand
lle la surpasse en graces et en attraits. Cette pensée le détermine à peindre Campaspe sous la forme de la mère des amours. Il
ue cette cérémonie auguste doit être pompeuse. 1. L’artiste avoit peint ce Prince sous la forme de Jupiter tenant ses fou
25 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IV. » pp. 25-31
différentes ; elle donnera de l’énergie aux mouvemens extérieurs, et peindra avec des traits de feu, le désordre des sens, et
danser vos figurans et vos figurantes, mais qu’ils parlent, et qu’ils peignent en dansant ; qu’ils soient pantomimes, et que les
re sujet ; l’imagination vivement frappée de l’objet que vous voudrez peindre , vous fournira les traits, les pas et les gestes
26 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre IX. Des Actions convenables à la Danse Théâtrale »
n résulte dépend de la manière seule de les traiter. Or le geste peut peindre avec grâce tout ce que la voix peut exprimer. Tou
27 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE PREMIERE. » pp. 2-14
vice, lorsqu’ils s’attacheront à copier fidelement la nature, & à peindre sur la Scene les différentes passions, avec les n
ue le desir des Faunes doit tracer l’un, & la crainte des Nymphes peindre l’autre. Mais que de nuances différentes à ménage
nt entre le plaisir & la crainte ; j’en apperçois d’autres qui me peignent par le contraste de leurs attitudes, les différen
28 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IV. » pp. 47-60
férentes ; elle donnera de l’énergie aux mouvements extérieurs, & peindra avec des traits de feu le désordre des sens &
vos figurants & vos figurantes, mais qu’ils parlent & qu’ils peignent en dansant ; qu’ils soient Pantomimes, & que
re sujet ; l’imagination vivement frappée de l’objet que vous voudrez peindre vous fournira les traits, les couleurs & les
29 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XV. » pp. 150-159
es grouppes à imaginer, des incidens à saisir, des coups de théâtre à peindre  ; le dénouement d’une action vigoureuse lui offri
ule décoration. Ce genre ne demande que des teintes légères propres à peindre l’amour. Il acquiérroit sans doute plus d’intérêt
sé qu’il étoit possible de lui donner plus d’extension en lui faisant peindre des différens sentimens qui agitent l’âme. J’ai d
cité et énergie ; ce n’est point en miniature que le ballet doit être peint , c’est à grands traits, avec de forts coups de pi
30 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VII. » pp. 110-128
laré tel, lorsqu’on manque totalement par l’expression ; lorsqu’on ne peint rien ; lorsque la Danse est totalement défigurée
e la Scene un homme qui expliquoit à haute voix l’action qu’on alloit peindre . Sous le regne de Louis XIV, les récits, les dial
étoient obligés d’écrire le nom des personnages qu’ils avoient voulu peindre , & l’action qu’ils devoient représenter ; tan
; tout parlera, chaque mouvement dictera une phrase ; chaque attitude peindra une situation ; chaque geste dévoilera une pensée
31 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre I. Caractère que doit avoir la Danse Théâtrale »
elle cessait d’être une imitation. Ainsi, toute Danse doit exprimer, peindre , retracer aux yeux quelque affection de l’âme, sa
32 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200
à la fois le Protée, l’Esope, et le Roscius de son siècle. Pour bien peindre cet acteur sublime, il faudroit avoir votre goût
ée ; ce seroit toujours les mêmes traits que j’aurai à saisir. Apelle peignit Alexandre plusieurs fois, et donna à ces différen
nomie, et les imprégnoit des sentimens, et des passions qu’il avoit à peindre . Les talens extraordinaires de Garrick m’ont conv
ompoit jamais dans le choix des teintes qu’il devoit employer pour la peindre  ; dans les instans, par exemple, où il étoit acca
en tremblant qu’il se livre aux grands élans des passions ; il ne les peint qu’avec des demi-teintes, et toujours dans la gên
euse qu’il avoit l’art heureux d’embéllir jusqu’aux ridicules, de les peindre sans charge, et de faire oublier, par un agréable
33 (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « Plan du Ballet »
la secoue, la réveille et disparaît. La Reine se lève ; l’horreur est peinte sur son visage ; elle cherche partout le fantôme,
les bras des Mages. Alors Sémiramis paraît, pâle, échevelée, la mort peinte sur son visage, et se traînant à peine. Des femme
34 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre IV. De quelques Danses des Grecs »
ments devenaient plus rapides : des pas pressés, des figures animées, peignaient aux yeux des Convives la joie aimable d’une noce.
it point les confondre avec celles qu’on imagina dans les suites pour peindre la volupté. Les Grecs la connaissaient, étaient d
35 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre III. Des différentes espèces de Ballets »
es, puisque la Danse en devait être le fond, et qu’elle peut aisément peindre les unes et les autres. Il n’existait rien, par c
caractères nouveaux : ils s’appliquaient avec un soin extrême, à bien peindre les mœurs, les âges, les passions qu’ils mettaien
36 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre première. » pp. 2-8
le vice, lorsqu’ils s’attacheront à copier fidèlement la nature, et à peindre sur la scène les différentes passions, avec les n
; que le desir des Faunes doit tracer l’un, et la crainte des nymphes peindre l’autre. Mais que de nuances différentes à ménage
ttent entre le plaisir et la crainte ; j’en apperçois d’autres qui me peignent par le contraste de leurs attitudes, les différen
37 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Pyrrhus et Polixène. Ballet tragique. » pp. 205-214
eurs yeux se rencontrent, s’évitent, et se retrouvent. Ces deux amans peignent dans cette scène muette tous les mouvemens qui ag
à l’autre, expriment combien cette union importe à leur bonheur ; ils peignent l’inquiétude dont leur âme est agitée. Le grand p
és d’effroi. L’ombre disparoît. Polixène exprime sa douleur ; Pyrrhus peint son desespoir ; il se jette aux genoux de son ama
38 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIV. » pp. 197-215
ieds celles qu’elles leur destinoient : ceux-ci dans une attitude qui peint ce que la douleur et l’accablement ont de plus af
s mêmes Faunes. L’expression de ceux-ci, l’air satisfait de celles-là peignent avec des couleurs ménagées dans un passage bien e
cet instant à la danse expressive et en action ; je me suis attaché à peindre dans une manière plus grande et moins léchée ; et
naissent plusieurs entrées, tant générales que particulières, qui ne peignent que la volupté, et le désir ardent que toutes ont
donne le bouquet ; elle l’accepte avec transport. Les autres sultanes peignent par leurs attitudes le dépit et la jalousie. Zaïr
ive du sentiment et l’action animée de la pantomime ? C’est à l’âme à peindre et c’est à l’âme à saisir le tableau. L’action d
ien plus importants que des ballets. En s’attachant scrupuleusement à peindre le caractère, les mœurs et les usages de certaine
39 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VIII. » pp. 65-96
soin de lui esquisser l’action de la danse, les passions qu’elle doit peindre successivement dans un sujet raisonné, et les tab
e danseur auroit été forcé d’en saisir les traits, de se varier et de peindre à son tour. Cette harmonie qui auroit règné dans
ions dans les lumières. Rien ne seroit plus mauvais qu’une décoration peinte dans le même ton de couleur et dans les mêmes nua
ans tous les genres, dont le sujet doit être dessiné par le poète, et peint ensuite par des peintres habiles dans des genres
er des traits convenables à toutes les situations que le danseur peut peindre successivement ; mais, loin de s’attacher aux pre
monologue tient à l’action ; il marche de concert avec la scène ; il peint , il retrace il instruit. Mais comment faire parle
la suit pour jouir de son triomphe. Tircis abandonné, Tircis méprisé peint son trouble et sa douleur : bientôt la jalousie e
ergers de leur coté, entrainent Tircis ; il est près d’expirer, et il peint encore la douleur qu’il ressent d’être séparée de
e seule de Tircis et celle d’Aristée sont pleines de passions ; elles peignent , elles expriment, elles sont de vrais monologues.
de sentiment aussi vive qu’animée. Vous concevez, Monsieur, que pour peindre un action où les passions sont variées, et où les
invariable. Je crois donc, Monsieur, qu’il nous seroit plus facile de peindre nos semblables ; que l’imitation en seroit plus n
40 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre VI. De la Danse des Funérailles. »
nsations, il n’est point de situation de l’âme que la Danse ne puisse peindre . Aussi les Anciens qui suivaient dans les Arts le
41 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIV, la princesse marie » pp. 146-
mable sourire. Elle me fit voir un grand album dans lequel elle avait peint des fleurs. Une des peintures représentait des gl
considérer la Princesse tandis qu’elle tournait la page. — Je les ai peintes un jour où j’étais très triste. Mais n’avons-nous
es chaises étaient ravissantes, et c’était la Princesse qui les avait peintes . Les panneaux, les cadres de bois, tout était déc
panneaux, les cadres de bois, tout était décoré de fleurs différentes peintes par elle. Autour de la cheminée, la Princesse ava
42 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre III. De la Danse théâtrale des Romains »
t surtout supérieure dans les tableaux de galanterie. Jamais on ne la peignit avec tant de feu, avec des couleurs en même temps
faut avoir beaucoup étudié les hommes, pour oser entreprendre de les peindre . Ce n’est qu’après un examen très profond des pas
43 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre V. Mimes, Pantomimes, Danse Italique »
ccourt. Elle voit d’abord une Tragédie complète : toutes les passions peintes avec les coups de pinceau les plus vigoureux, l’e
e leçon continuelle de l’objet qu’ils avaient à remplir. Ils devaient peindre sans cesse aux yeux des Spectateurs. Leurs mouvem
44 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre II. Détails sur Pylade et Bathylle »
dans tout ce qu’il exécutait qu’images vives et riantes, que tableaux peints par la main légère des Grâces, dessinés par l’Amo
, il s’aperçut que sa Danse, qui caractérisait l’action qu’il avait à peindre , faisait murmurer les Spectateurs. Fous, leur cri
45 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre V. » pp. 37-55
l’on nomma ensuite Palais Royal. Le portrait du Cardinal de Richelieu peint par un grand maître ne peut voir le jour. Thomas
helieu peint par un grand maître ne peut voir le jour. Thomas l’avoit peint en grand, et avoit employé toutes les teintes de
toutes les teintes de la vérité pour le faire ressemblant ; il avoit peint son àme, et son immoralité ; mais le chapitre des
si dire, à travers les générations. C’est alors que l’histoire pourra peindre librement, et oubliant tout à la fois les rangs,
nie. L’histoire ne nous offre que des portraits infidèles lorsqu’elle peint ses contemporains ; la flatterie corrompt ses cou
ranime les cadavres, éclairée par le flambeau de la vérité, elle les peint alors tels qu’ils étoient jadis ; elle saisit leu
46 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre V. » pp. 32-39
ie qui règnent dans les temps et dans les développemens, tout ne vous peint -il pas l’image d’une machine ingénieusement const
aire à l’obéissance. Le peintre n’étudie point aussi l’Anatomie pour peindre des squelettes ; il ne dessine point d’après l’éc
se ne pourra manquer de l’être à son tour. La musique bien faite doit peindre , doit parler : la danse, en imitant ses sons sera
47 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE V. » pp. 61-77
régnent dans les temps, & dans les développements : tout ne vous peint -il pas l’image d’une machine ingénieusement const
raire à l’obéissance. Le Peintre n’étudie point aussi l’Anatomie pour peindre des Squélettes ; il ne dessine point d’après l’Ec
e ne pourra manquer de l’être à son tour. La Musique bien faite, doit peindre , doit parler ; la Danse en imitant ses sons, sera
48 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La mort d’agamemnon. ballet tragique. en cinq actes.  » pp. 141-169
duire de grands effets, c’est toujours en grand que la pantomime doit peindre  ; elle doit employer les couleurs les plus fortes
faire successivement éprouver tous les sentimens que je m’efforce de peindre . Après avoir prouvé qu’un ballet pantomime n’est
t et celle de Cassandre eussent formé le second. D’un côté, il auroit peint la douleur d’Electre et d’Iphise, embrassant le c
nté de sa mère. Ce peintre, en artiste habile, ne se fut pas arrêté à peindre de petites choses, ni toutes les circonstances fr
e de Clytemnestre de la plus vive inquiétude ; un songe funeste lui a peint les plus affreux présages. Egisthe, non moins inq
missant l’écrit fatal ; elle hésite, et l’ouvre avec un mouvement qui peint l’agi-tation de son ame. Ils s’enhardissent, et e
né des Euménides. Il sort de ce monument ; la rage et le désespoir se peignent dans son action ; il apperçoit sa victime, il se
e. Oreste furieux s’abandonne à l’horreur qui le déchire : son action peint avec l’égarement et l’effroi, tout ce que le Crim
49 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241
arbres de la forêt sont chargés de trophées ; tout est martial, tout peint la valeur, tout exprime le courage ; tout parle e
vec inquiétude la décision d’Hercule. Que de situations différentes à peindre  ! Le jeune Héros irrésolu sur son choix, flottant
ent et l’Amour doivent les dessiner ; les graces ingénues doivent les peindre  : tout doit être léger dans ces sortes de ballets
gories ingénieuses ; si c’est, par exemple, un guerrier que l’on veut peindre , on y substituera un Alexandre ; si c’est un Prin
ntre habile les goûts, le caractère et les vertus de celui qu’il veut peindre  ; sans cela plus de ressemblance, plus de vérité.
e ce genre. J’avoue, Monsieur, que je me trouvai fort embarrassé à le peindre . Roger et Bradamante professoient un culte tout o
t des tableaux de chevalet faits pour plaire, si toutes fois ils sont peints avec vérité ; la danse peut y déployer tous les c
ls en Russie ? ce vaste empire leur présentera de nouveaux tableaux à peindre . J’entends les maîtres de ballets se récrier, me
les embéllir ; apprenez à les placer dans des jours avantageux, à les peindre avec vérité ; ils plairont, n’en doutez point, en
50 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre VII. Emploi de l’Archimime dans les funérailles des Romains »
ts. Sur les symphonies lugubres qu’on exécutait pendant la marche, il peignait par sa Danse les actions les plus marquées du per
51 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre X. De la Danse sacrée des Chrétiens »
antiques, dansent après le combat25. Le Pomeranche et le Guide, n’ont peint les anges dansants que d’après Saint Basile, qui
e rassemblaient autour de l’Époux. Leurs Danses vives et modestes lui peignaient leurs chastes désirs, et leurs tendres regards lu
52 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Hyménée et Cryséïs. Ballet anacréontique. » pp. 149-155
uets. Les Pirates se livrent sans ménagement aux excès du vin, et ils peignent leur joye par des danses caractéristiques ; penda
jeunes Athéniennes ; Cryséïs le reçoit dans ses bras ; il a peur, et peint sa situation ; il tremble de froid, pleure, et in
53 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre ii. sur le même sujet. » pp. 116-121
bjets qu’on doit leur présenter ? n’est-il pas extravagant de vouloir peindre en miniature sur une toile de cent pieds ? Est- i
ers. Tous ces chants présentent à l’imagination une foule de tableaux peints par le génie, et de chant en chant, on arrive au
54 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VIII. Ressource unique des Danseurs modernes »
e est plus ou moins estimable, selon qu’il rend, qu’il exprime, qu’il peint avec élégance, une plus grande quantité de choses
55 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VII. » pp. 56-64
laré tel, lorsqu’on manque totalement par l’expression ; lorsqu’un ne peint rien ; lorsque la danse est totalement défigurée
e la scène un homme qui expliquoit à haute voix l’action qu’on alloit peindre . Sous le règne de Louis XIV, les récits, les dial
iles ; tout parlera, chaque mouvement sera expressif, chaque attitude peindra une situation, chaque geste dévoilera une intenti
56 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Mort d’Hercule. Ballet tragique. » pp. 157-168
it faire sa félicité. Cette action forme un pas de trois dialogué qui peint tout à la fois la reconnoissance des deux amans,
V. Philoclète reparoît ; il rappelle Hercule à son devoir ; il lui peint avec force le tableau d’une passion qui va ternir
n. Tous ces tableaux affreux sont tracés par la jalousie Déjanire les peint par l’altération de ses traits, l’expression de s
57 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Appendice à l’ouvrage — Premiers exercices » pp. 109-114
e jeune artiste n’est plus. (a) Le Josepin disait : nous autres nous peignons comme des hommes ; le Guide peint comme un Ange .
sepin disait : nous autres nous peignons comme des hommes ; le Guide peint comme un Ange .
58 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »
ifférentes sensations. La nature leur donna les sons de la voix, pour peindre à l’extérieur les sentiments de douleur, de joie,
remuent et agitent l’âme d’une manière vive, durent nécessairement se peindre dans le chant avec plus de vivacité que les sensa
Voyez Danse. On a entendu de nos jours un chœur très harmonieux, qui peint le croassement des grenouilles, et une imitation
es chantres Romains, aussi adroits qu’eux pour le moins à saisir et à peindre le ridicule, leur rendirent avec usure toutes les
, qui fait tableau dans certaines circonstances, comme lorsqu’on veut peindre l’horreur d’un cachot sombre, d’une caverne obscu
e quelque manière qu’on les emploie. Un concerto, une sonate, doivent peindre quelque chose, ou ne sont que du bruit, harmonieu
abri de cette critique, des airs de violon et quelques chœurs qui ont peint , des accompagnements même qui sont des tableaux d
ux bien faits sont si peu nombreux en comparaison de tous ceux qui ne peignent rien et qui disent toujours la même chose, qu’ils
st et ne peut être que l’expression véritable du sentiment qu’on veut peindre . La Poésie exprime par les paroles, la Peinture p
leurs, les chants doivent être propres à exprimer ce qu’on veut dire, peindre ou chanter. Mais les paroles que la Poésie emploi
e-même aucune expression du sentiment que les paroles de Quinault ont peint . Ce fait est si certain, que sur le même chant qu
é éveillons-nous comme il aurait fallu exprimer endormons-nous, on va peindre pour exemple et pour preuve un de ses morceaux de
59 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240
Constance (c’est le nom des deux amans) abordent enfin ; la mort est peinte sur leur visage, leurs yeux s’ouvrent à peine, de
des cheveux hérissés annoncent leur effroi. Un teint pâle et mourant peint toute l’horreur du trépas qui s’est présenté mill
Béatrix et Clitandre président. Après plusieurs pas particuliers qui peignent l’enjouement et la volupté, le ballet est terminé
est inconnue, que les plans sont vides de sens, que l’on s’attache à peindre des sujets trop minces ou trop vastes, et qu’il y
sprit et le bon sens au jargon entortillé, à ces petits portraits mal peints qui font grimacer la nature, et qui l’enlaidissen
refuser des larmes aux tableaux simples mais touchans, que l’auteur a peints si naturellement ? j’ai eprouvé, me dit-il, tous
emps pour exprimer un sentiment par le geste, qu’il n’en tant pour le peindre par le discours ; ainsi lorsque l’instant est bie
60 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484
nstance (c’est le nom des deux Amants) abordent à terre ; la mort est peinte sur leur visage, leurs yeux s’ouvrent à peine, de
s cheveux hérissés annoncent leur effroi. Un teint pâle & mourant peint toute l’horreur du trépas qui s’est présenté mill
trix, & Clitandre président. Après plusieurs pas particuliers qui peignent l’enjouement & la volupté, le Ballet est term
t inconnue ; que les plans sont vuides de sens ; que l’on s’attache à peindre des sujets trop minces ou trop vastes, & qu’i
it & le bon sens au jargon entortillé, à ces petits portraits mal peints qui font grimacer la nature & qui l’enlaidiss
refuser des larmes aux tableaux simples mais touchants que l’Auteur a peints si naturellement ? J’ai éprouvé, me dit-il, tous
emps pour exprimer un sentiment par le geste, qu’il n’en faut pour le peindre par le discours ; ainsi lorsque l’instant est bie
61 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre VIII. De la Danse des Anciens considérée comme exercice. »
s Dieux occupés, après la défaite des Titans, à des danses nobles qui peignaient leur combat, et leur triomphe. C’est alors que Mi
62 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre première. À Voltaire. » pp. 2-7
modèle, m’a fourni les moyens de faire parier la danse, de lui faire peindre toutes les passions, et de la placer au rang des
t je ne puis décrire que très foiblement ce que je me sens en état de peindre avec force, et avec chaleur. Je joins ici un éxem
63 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »
us, aut hœc, aut illa. Le grand édifice était construit en relief, et peint de différents marbres. Au-devant de l’attique et
différents attributs de guerre et de victoire. Cette colonnade était peinte de différents marbres, dont les bases et chapitea
blement à l’autre. Les fonds des piédestaux étaient ornés de trophées peints en bronze doré, et représentaient différents attr
oute sa hauteur, y compris les pavillons et les cheminées ; le cadran peint à neuf et redoré, ainsi que les inscriptions ; la
ons ; la statue équestre d’Henri IV rebronzée, et la porte principale peinte et redorée. Au-dessus et au-dehors de la croisée
e la barrière de l’Hôtel-de-ville était fermé de cloisons de planches peintes en pierres, pour empêcher le peuple d’entrer dans
s éclatantes. Les exemples frappent l’imagination et l’échauffent. On peint les actions des grands hommes aux jeunes héros, p
e personnages qu’elle procure, la foule de caractères qu’elle offre à peindre et à faire agir, sont en effet les ressources les
sur mer au quartier de Pampuglia, quatre brigantins richement parés, peints et dorés, avec quantité de banderoles et de grand
différentes positions. Dans des coins dérobés à la vue par des toiles peintes en nuages, on avait rangé une foule de joueurs d’
élèbres ont fait. La Philosophie va plus loin ; elle les examine, les peint , et les juge sur ce qu’ils ont voulu faire. M. le
était décoré d’architecture d’ordres composés. Les pilastres étaient peints en lapis ; les chapiteaux, les bases, les cornich
teaux, les bases, les corniches étaient rehaussées d’or ; et la frise peinte en lapis était ornée de guirlandes de fleurs. Dan
rlandes de fleurs. Dans les parties accessoires, les panneaux étaient peints en brèche violette, et les bords d’architecture e
et de la Fable : ils étaient comme encadrés par des chaînes de fleurs peintes en coloris, portées par des groupes d’amours et d
figures allégoriques à la fête. Tous les ornements en fleurs étaient peints en coloris ; tous les autres étaient rehaussés d’
e élégant dont les colonnes séparées étaient fermées par des cloisons peintes des attributs des diverses nations de l’Europe. L
plus grandes choses. Telle fut la manière constante dont M. Turgot se peignit aux Français, pendant le cours de ses brillantes
us les châssis de ce temple, qui semblait consacré à Apollon, étaient peints , et présentaient aux yeux mille divers ornements 
plus brillante par la variété des couleurs, toute l’architecture fut peinte en marbre de différentes espèces ; on y préféra c
rue Madame la Dauphine vit la perspective du palais que l’on y avait peint . De la porte de Saint-Julien on découvre du fond
avec leurs moulures de relief, pour recevoir des emblèmes qui furent peints en camaïeu. Tout était si bien concerté, que cet
ec prudence et sans confusion. Il était remorqué par quatre chaloupes peintes  ; le fond bleu, les préceintes, et les carreaux d
ainsi que les bonnets qui étaient de même couleur. Les rames étaient peintes , le fond bleu, avec des fleurs-de-lis en or et de
re encoignures, on avait établi quatre tourniquets à courir la bague, peints et décorés d’une manière uniforme. Pour former un
s faces moins larges de la cour. Il était ouvert par quatre pilastres peints en marbre blanc, cantonnés de demi-colonnes d’ara
e réunirent sur M. le duc de Saint-Aignan. Le caractère des hommes se peint presque toujours dans les traits saillants de leu
que chose : or on ne représente rien dans ces occasions, lorsqu’on ne peint que des objets sans action ; le mouvement de la f
essein, n’auront jamais que le frivole mérite des découpures. Il faut peindre dans tous les Arts ; et dans ce qu’on nomme spect
eindre dans tous les Arts ; et dans ce qu’on nomme spectacle, il faut peindre par les actions. Les exemples de ce genre de feux
n, échauffée par cette grande image, l’attaque, le combat, la chute ; peignez -vous le spectacle magnifique de ce moment de trio
64 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIII. » pp. 122-133
re qu’il imagine ; mais lorsqu’il quitte les formes symétriques, pour peindre celles que l’on nomme irrégulières, les combinais
? Ces ombres ont des souvenirs, des pensées douces ; mais comment les peindre  ? Virgile en visitant ces lieux enchantés en appe
fleurs que celles qui nous sont connues ; tout doit être vaporeux et peint en demi-teintes. La danse doit à son tour s’assim
65 (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Épître dédicatoire à Madame **** »
mpétueux. Je le sens, Madame, en me laissant aller au plaisir de vous peindre ces prodiges nouveaux dont s’enorgueillit encore
66 (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37
amp; Bayard, &c. &c. Notre Scène comique va bientôt aussi ne peindre que par des gestes les ridicules des hommes. Rapp
risable, fait pour amuser un seul instant. On oublie qu’elle pourrait peindre les vices, les ridicules des hommes, ainsi que la
lable ; mais créer des êtres à qui l’on donne des passions qu’il saut peindre , répandre dans les gestes qu’on leur prête, cet i
prime ses pensées à l’aide du discours, & que dans l’autre on les peint par des gestes. Enfin, celui qui pourra m’imiter,
67 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVI. » pp. 160-172
donne qu’on les sépare et qu’on les entraîne au supplice. Cette scène peinte avec les couleurs fortes et les pinceaux hardis d
lemi ; et il n’est pas douteux qu’un jour ses pinceaux hardis ne nous peignent ceux de notre révolution. Le maître de ballets do
ut leur laisser leur routine accoutumée ; il faut qu’ils persistent à peindre en camayeux, qu’ils n’abandonnent point les trans
68 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212
coutez moi, mais ne m’imitez pas ; voilà la situation que vous avez à peindre  ; et en vous en pénétrant, Notre âme vous fournir
t de facilité, et d’esprit ; il joignoit à l’art de raconter celui de peindre les personnages, et deles ? imiter parfaitement.
était placée. Son salon était vaste ; il était orné de douze panneaux peints par l’ingénieux Pillement ; quatre des quels repr
69 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Psyché et l’Amour. Ballet héroï-pantomime. » pp. 121-134
exprimer un sentiment ou une pensée ; et il ne faut qu’un geste pour peindre l’un et l’autre ; la pantomime est une langue uni
utes les impressions délicieuses que la troupe enjouée se plaît à lui peindre (1). Scène II. Un trait vif et brillant d’ha
l’allégresse. Cette fête enfin se termine par un grouppe général, qui peint la félicité des amans et la joye de ceux qui en s
70 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VIII. Suites du Vice primitif »
seurs, tant vantés du dernier siècle. La tradition théâtrale nous les peint comme des colosses : le goût ne nous les montrera
71 (1908) Quinze ans de ma vie « Préface » pp. -
parence et voir la splendeur cachée des âmes simples. Volontiers elle peint d’un trait vif et brillant les pauvres gens en qu
72 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 15 décembre. La revanche de la danse. »
quand on prônait une œuvre musicale pour son pittoresque et une œuvre peinte pour ses qualités plastiques. La confusion des mo
73 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — L’épouse persanne. Ballet héroï-pantomime. » pp. 197-206
ophi ; l’assortiment et le mélange ingénieux des couleurs doivent lui peindre ses sentimens, des esclaves sont dispersés sur l’
e lui a demandé un entretien particulier qu’il n’a pu lui refuser. Il peint l’inquiétude : son cœur naturellement sensible et
74 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre III. Dispute entre Pylade et Hylas. »
, ses regards tantôt fixes sur la terre, tantôt tournés vers le ciel, peignaient un homme occupé des plus grandes choses, qu’il vo
75 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Horaces. Ballet tragique. » pp. 35-50
re sur ses inquiétudes ; il lui fait les plus tendres adieux. Camille peint dans cette scène tout ce que l’amour, en oppositi
aux dépens de sa félicité, tombe dans les convulsions du désespoir et peint ce que la fureur a de plus affreux. Les Horaces p
une atrocité. Là on voit des grouppes de guerriers, et de femmes qui peignent leur effroi et leur douleur. C’est par ce tableau
76 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre II. De la Danse théâtrale des Grecs »
exposition claire et précise offrît l’idée de l’action qu’elle devait peindre  ; qu’un nœud ingénieux en suspendît la marche, sa
77 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse et le ballet »
aractère, ils composèrent des danses sublimes, qui exprimaient et qui peignaient le mouvement réglé des astres, l’ordre immuable,
sur la scène de nouveaux caractères ; ils prenaient un soin extrême à peindre les âges, les mœurs, les passions des personnages
tres, les instruments convenables aux divers caractères qu’on a voulu peindre  ; et on s’est attaché plus ou moins à cette parti
e. Les Italiens paraissent penser que la musique n’est faite que pour peindre tout ce qui est de plus noble ou de plus bas dans
r en se faisant sentir à l’âme, ont donné au corps des mouvements qui peignaient au-dehors ces différentes impressions : c’est ce
78 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VII. » pp. 72-80
ère de vie, qui la rend intéressante ; elle parle, elle exprime, elle peint les passions et mérite alors d’étre rangée dans l
exprimer que l’instant présent ; le passé, et le futur ne peuvent se peindre par des gestes. Les maîtres de ballets qui qui ve
79 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Alceste. Ballet tragique. » pp. 207-218
a trompette se fait entendre. Lycomède montre de la crainte ; Alceste peint sa joie et menace le ravisseur, qui l’entraîne av
leurs danses la félicité des deux époux. FIN. (1). Ce Palais étoit peint par l’ingénieux Servandony. L’élégance, la riches
80 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre II. Des Danses des Anciens dans les Fêtes publiques »
des Danses pastorales. C’était l’innocence des premiers temps qu’ils peignaient dans leurs pas. Ils jouissaient des plaisirs de l
81 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre V. Honneurs et Privilèges accordés à la Danse »
Empereur les ait réprouvés par une loi expresse. L’Histoire qui nous peint tous les grands Rois occupés sans cesse à cultive
82 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre II. Division de la Danse Théâtrale »
ments, offraient alors les moyens fréquents de varier, d’embellir, de peindre les mouvements de joie populaire, dont chacun des
83 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’interprétation du chanteur »
’œil découvre bientôt l’imposture. [Voir Geste (Danse)] Il faut, pour peindre sur cette toile animée et changeante, un sentimen
sentiment juste, le tact fin et prompt, le talent enfin qui seul peut peindre , parce qu’il peut seul exprimer. Ce grand ressort
s abandonnent l’objet qui les amène, pour jouer sur les mots, et pour peindre en contre-sens ce qu’ils chantent. On en a vu fai
vit le spectateur ; ils sont l’ouvrage du désordre de l’âme ; elle se peint dans cette espèce de dégingandage, plus beau, plu
fait passer dans mon âme tous les sentiments que son beau désordre me peint . (B) Gras Gras, s. m. parler, chanter gras
84 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VI. » pp. 56-71
se éclatante de ce vaste et imposant tableau. Calcule-t-on au lieu de peindre  ? Le nuage fuit et s’éclipse, les teintes lumineu
nétrent d’une admiration respectueuse ; ces hommes extraordinaires se peignent à mon ésprit étonné, sous la forme des Géants ; j
ésquisses très imparfaites par la parole et l’écriture ; on ne peut, peindre le mouvement. Je vais vous raconter une anecdote
85 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 8 mai. Le répertoire : « La Tragédie de Salomé ». »
uvrant à chaque pas un genou délicat où Soudeikine avait, de sa main, peint une rose… Cela tient avant tout au poème, à l’ina
86 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 31 juillet. Notes de vacances sur quelques souvenirs de la saison. »
e. Que dis-je ? Son ambition dépassait le domaine musical. Il voulait peindre , suggérer des illusions optiques, évoquer une vis
87 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VI. Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’Opéra Français »
sition comme une partie principale, si elle n’avait dû toujours agir, peindre , conserver en un mot, le caractère d’imitation et
ce que je pouvais attendre, qu’une froide symphonie, des cartons mal peints , quelques poignées d’étoupes enflammées, et un es
88 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Le jugement de Pâris. Ballet héroïque. » pp. 171-182
t suivie par la plus brillante cour ; à son approche, Junon et Pallas peignent leur agitation ; elles la regardent comme une riv
pareil sujet est susceptible. (1). Cette décoration fut composée et peinte par Servandony ; il en dirigea les machines ; tou
89 (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IX. L’escadron volant de la rue Lepeletier. » pp. 190-203
une fécondité remarquable. Mère de huit enfants, assure-t-on. Faite à peindre et peinte à faire plaisir. Une symphonie en blanc
té remarquable. Mère de huit enfants, assure-t-on. Faite à peindre et peinte à faire plaisir. Une symphonie en blanc majeur. C
90 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre XII. Règles générales à observer dans les actions de Danse »
culières qui dérivent des principes primitifs de l’Art. La Danse doit peindre par les gestes. Il n’est donc rien de ce qui sera
91 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 29 mai. Pétrouchka. L’Après-midi d’un faune. Soleil de nuit. »
une toile de fond, figurant la mer et le ciel (Bakst avait, en 1919, peint une forêt) et à gauche un promontoire praticable,
92 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’artiste »
ve, qui invente ou qui exécute et dispose des ouvrages d’architecture peinte , et toutes sortes de décorations, soit pour le th
Quel est le tableau, dira-t-on peut-être, que la raison peut offrir à peindre à l’art du musicien? Il ne s’agit là que d’un arr
éponds 1°. qu’il n’existe point de musique digne de ce nom, qui n’ait peint une ou plusieurs images : son but est d’émouvoir
93 (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247
’un pas plus vif sait égayer notre âme5. Gardel peut d’un héros nous peindre les combats6 ; Et Deshays, d’un zéphir les amoure
re, Chante un vainqueur poudreux au bout de la carrière, &c. Elle peint les festins, les danses, et les ris ; &c…
ouvre la barrière, Et fournit aux danseurs une vaste carrière ; Elle peint des festins et les jeux et les ris Et fit briller
vergers ; Au combat de la flûte animer deux bergers ; &c… Elle peint des amans la joie et la tristesse ; Flatte, menac
t à l’oreille, Dans les jardins de Flore, au milieu des vergers, Elle peint les combats, et les jeux des bergers, Retrace des
! Le léger Passepied8 doit voler terre-à-terre ; Son pas précipité peint l’effet d’une pierre Alors qu’un jeune bras la la
Parnasse : Et ses bras délicats, par des contours charmans, Nous peignent du roseau les souples mouvemens. D’un ton un p
ens. D’un ton un peu plus haut, mais pourtant sans audace, Faut-il peindre une Nymphe11 et l’amant qui l’agace ? Que vos ges
ler 14, Laissez les pas savans que commande un grand air ; Du peuple, peignez -nous les danses expressives, Présentez-en par-tou
bien à terre, le corps étant posé sur l’autre jambe. 12. J’ai voulu peindre ces danseurs-machines, qui dansent sans expressio
 ; air à trois temps. C’est une espèce de menuet très-vif. M. Noverre peint à merveille le passe-pied, en disant que Mademois
ou Ninette à la Cour, elle rappelait les deux vers par lesquels Ovide peint Vénus boitant avec grace, pour contrefaire son ma
94 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse ancienne »
nsations, il n’est point de situation de l’âme que la danse ne puisse peindre . Aussi les anciens qui suivaient dans les arts le
s : sur les symphonies lugubres qu’on exécutait pendant la marche, il peignait dans sa danse les actions les plus marquées du pe
Danses lascives. On distinguait ainsi les différentes danses qui peignaient la volupté. Les Grecs la connaissaient, et ils ét
danses anciennes qu’on exécutait avec des armes, et dont les figures peignaient quelques évolutions militaires. Plusieurs auteurs
95 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre V. Établissement de l’Opéra Français »
Théâtre des Héros dont la vie merveilleuse était connue : ils les ont peints en action, dans des situations qui naissaient de
31 digne de l’admiration de tous les siècles, où elles pouvaient être peintes avec le pinceau le plus vigoureux, et qui s’était
96 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre I. Des Ballets Ambulatoires »
sur Mer au quartier de Pampuglia, quatre Brigantins richement parés, peints et dorés, avec quantité de banderoles et de grand
97 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre XI. Des Actions Épisodiques en Danse »
tre. Sa Danse était formée de toutes les jolies attitudes qui peuvent peindre une pareille passion. Elle l’animait par degrés :
98 (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Introduction »
vec énergie ; qu’il n’est pas de situation de l’âme qu’elle ne puisse peindre avec vérité, et que l’homme en tire des secours i
99 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1662 — 7 février : Ercole Amante — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 11 février 1662 »
eil, Le dernier dans un appareil Assez conforme à la manière Que l’on peint ce Dieu de lumière : Mais, surtout, furent admiré
100 (1921) Théophile Gautier et le ballet romantique pp. 149-162
r de lune mélancolique argentant les ruines d’un donjon à mâchicoulis peint par Cicéri, la ronde nocturne des esprits élément
r nous la valeur documentaire, le charme animé et précis de portraits peints avec toutes les délicatesses du modelé, toute la
de Elsslérienne à côté de la Cachucha ; c’est la Cracovienne. « Vous peindre cette danse », avoue Théophile Gautier après avoi
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