es paroles, vous apprenez le fait, mais vous ne le voyez pas. Ecoutez
Virgile
, il le mettra devant vos yeux. N’est-il pas vrai
sentiments qu’eurent alors les véritables spectateurs. Ce n’est plus
Virgile
que vous écoutez ; vous êtes trop attentif aux de
objets dans l’imagination des hommes. Ibid., dial. II. Horace et
Virgile
. Caractère de ces deux poëtes. Virgile.
dial. II. Horace et Virgile. Caractère de ces deux poëtes.
Virgile
. Que nous sommes tranquilles et heureux sur ces
is, au bord de cette onde si pure, auprès de ce bois odoriférant3 !
Virgile
. Si vous n’y prenez garde, vous allez faire une
uriers, ils entendent chanter leurs vers ; mais ils n’en font plus4.
Virgile
. J’apprends avec joie que les vôtres sont encore
dans vos odes, d’un ton si assuré : Je ne mourrai pas tout entier1.
Virgile
. Mes ouvrages ont résisté au temps, il est vrai
point jaloux de votre gloire. On vous place d’abord après Homère3.
Virgile
. Nos muses ne doivent point être jalouses l’une
grands ouvrages, soit pour le poëme épique, soit pour la tragédie.
Virgile
. C’est bien à vous à parler de variété, vous qui
a magnificence, la force et la sublimité d’Homère éclatent partout.
Virgile
. Mais je n’ai fait que le suivre pas à pas. Vi
ent partout. Virgile. Mais je n’ai fait que le suivre pas à pas.
Virgile
. Vous n’avez point suivi Homère quand vous avez
plus belle que n’est l’évocation des âmes qui est dans l’Odyssée2.
Virgile
. Mes derniers livres sont négligés : je ne préte
as les laisser si imparfaits ; vous savez que je voulus les brûler.
Virgile
. Quel dommage si vous l’eussiez fait ! C’était u
e : car d’un seul trait il met la nature toute nue devant les yeux.
Virgile
. J’avoue que j’ai dérobé quelque chose à la simp
e songer qu’à peindre en tout la vraie nature. En cela je lui cède.
Virgile
. Vous êtes toujours ce modeste Virgile qui eut t
ature. En cela je lui cède. Virgile. Vous êtes toujours ce modeste
Virgile
qui eut tant de peine à se produire à la cour d’A
es miens. Quoi donc ! me croyez-vous incapable de les reconnaître ?
Virgile
. Il y a, ce me semble, quelques endroits de vos
t coulant : il y a des choses que je croirais un peu trop tournées.
Virgile
. Pour l’harmonie, je ne m’étonne pas que vous so
; leur cadence seule attendrit et fait couler les larmes des yeux.
Virgile
. L’ode demande une autre harmonie toute différen
vez trouvée presque toujours, et qui est plus variée que la mienne.
Virgile
. Enfin, je n’ai fait que de petits ouvrages. J’a
n : mais je n’ai rien exécuté de grand comme votre poëme héroïque3.
Virgile
. En vérité, mon cher Horace, il y a déjà trop lo
re qui renferme plus d’idées saines, ingénieuses et neuves. » 1. Cf.
Virgile
, En., l. IV, v. 504 et suiv. 2. Ut pictura poes
une action progressive et la peinture une action permanente. 3. Cf.
Virgile
, Én., VI, 473 : In nemus umbriferum… ; et, id.,
L’antiquité lui échappait de toutes parts », a dit M. Villemain. 4.
Virgile
et Horace lui-même n’ont pas laissé toutefois de
æ. Voy. enfin l’épitre à Horace, dans les extraits de Voltaire. 1.
Virgile
a emprunté cependant plus d’un trait, qu’il a su
ki, Ulysse raconte à Alcinoüs sa descente aux enfers, tandis que dans
Virgile
celle d’Enée, se passant en action, est d’un effe
se que de consulter le devin Tirésias sur son retour à Ithaque ; chez
Virgile
, au contraire, au motif de piété filiale qui guid
un peu de netteté. — De ces distinctions très-justes entre Homère et
Virgile
, ou plus généralement, entre les différents âges
rapprochera avec intérêt ces observations, placées dans la bouche de
Virgile
et d’Horace par un juge si plein de délicatesse e
. Le poète va plus loin, et prouve, par l’exemple et avec le style de
Virgile
, qu’il a suffi d’ouvrir les yeux et d’observer la
Ouvrez Homère, et vous lui rendrez partout la justice que lui rendait
Virgile
lui-même, qui reconnut, après avoir bien étudié l
αίῃ, Κόπτ᾽· ἐκ δ᾽ ἐγκέφαλος χαμάδις ῥέε, δεῦε δὲ γαῖαν. (Od. Ι-289).
Virgile
enchérit encore sur le tableau d’Homère : Vidi e
la vérité de cette description, et c’est avec la même supériorité que
Virgile
imite toujours Homère ! Quelle profusion de beaut
et horrible repas21. Un mérite particulier à la poésie d’Homère et de
Virgile
, c’est que l’harmonie imitative est presque conti
i peut vous en donner une idée plus juste que les vers d’Homère et de
Virgile
?
nt, car il faut mettre des bornes, même au plaisir de citer Homère et
Virgile
. Ulysse a vu dans les enfers le supplice de plusi
aptim petit æquora campi. (Lib. iii). Aussi grand peintre qu’Homère,
Virgile
a sur lui l’avantage d’une élégance continue, et
le dont Racine et Pope ont seuls approchés parmi les poètes modernes.
Virgile
, toujours sage, au milieu même de ses écarts, ne
urmurent sourdement24. Les contrastes d’harmonie sont fréquents dans
Virgile
, et si sensibles, que l’oreille la moins exercée
Rapprochons maintenant Dryden et Pope, comme nous venons de comparer
Virgile
et Homère. Voici les vers du Virgile anglais : T
e, comme nous venons de comparer Virgile et Homère. Voici les vers du
Virgile
anglais : These eyes beheld, when with his spaci
que Dryden ait ici sur Pope la supériorité que nous avons reconnue à
Virgile
sur Homère. Mais il est facile de s’apercevoir qu
é d’enrichir ses vers de ce qu’offraient de bon ceux du traducteur de
Virgile
. ………………… His bloody hand Snatch’d two, unhappy !
ù le génie du Tasse ait lutté avec succès contre celui d’Homère et de
Virgile
, et ait donné à la langue italienne ce degré de f
eco a quel rumor rimbomba. (Stanz. 111). Ne semble-t-il pas entendre
Virgile
lui-même, quand il fait retentir les profondes ca
tains whistle to the murm’ring floods. 25. Le Tasse a emprunté de
Virgile
cette belle périphrase, et a fait passer dans ses
’une beauté de diction, qu’un simple ornement poétique, devient, dans
Virgile
, une beauté de sentiment, par ce contraste imposa
e Théocrite écrivit ses pastorales ; et c’est à la cour d’Auguste que
Virgile
les imita. 142. Sous combien d’aspects peut-on co
, que le poète doit peindre. C’est ainsi que, dans les vers suivants,
Virgile
a su rassembler, conformément au véritable esprit
te les discours de ses personnages, comme dans la deuxième églogue de
Virgile
: c’est la forme épique ou narrative. D’autres fo
gers qui se racontent l’événement, comme dans la troisième églogue de
Virgile
: alors l’églogue est dramatique. Enfin, quelquef
rable du mérite de la pastorale. A cet égard, Théocrite l’emporte sur
Virgile
; ses descriptions sont plus riches en beautés na
u champêtre, objet si propre à embellir un paysage, que nous présente
Virgile
, d’après Théocrite : Hinc adeo media est nobis v
aux sentiments que le poète veut inspirer ou décrire. C’est ainsi que
Virgile
, dans sa deuxième églogue, qui contient les plain
es employer sans faste, sans apprêt, sans dessein apparent de plaire.
Virgile
est en cela le modèle le plus parfait. La douceur
cité, soit dans les pensées, soit dans les tours, soit dans les mots.
Virgile
en fournit de nombreux exemples ; on peut citer e
s rajeunis et qui conservent cependant encore un air de vieille mode.
Virgile
, parlant d’une bergère, dit qu’en se cachant elle
s aux circonstances de la vie champêtre, comme dans ces beaux vers de
Virgile
, imités par Racan : Sepibus in nostris parvam te
s’élever quelquefois, comme on le voit par l’exemple de Théocrite, de
Virgile
, de Segrais et de Racan. Mais si les bergers imag
né le nom d’idylles aux pastorales de Théocrite, tandis que celles de
Virgile
ont été appelées églogues. Le mot églogue, ἐκλογή
m aux petits poèmes sur la vie champêtre, et on a dit les églogues de
Virgile
, c’est-à-dire les petits poèmes de Virgile sur la
t on a dit les églogues de Virgile, c’est-à-dire les petits poèmes de
Virgile
sur la vie pastorale. Idylle, εἱδύλλιον, veut dir
poètes bucoliques sont : Théocrite, Bion et Moschus, chez les Grecs ;
Virgile
, chez les Latins ; Racan, Segrais, Mme Deshoulliè
loigne trop de celui que l’on veut exprimer. Si, au lieu de dire avec
Virgile
: Hi summo in fluctu pendent, on disait : Hi summ
t de peindre la surface de la terre blanchie par une couche de neige.
Virgile
, parlant des soins que l’on doit aux abeilles, et
aviter, irriguum, peignent admirablement les divers objets dont parle
Virgile
, et répondent parfaitement au but qu’il s’est pro
qui fournissent autant de qualificatifs au nom qui la désigne. Ainsi,
Virgile
a dit : pius Æneas, fortis Achilles, duplex, diru
t généralement avant le nom qu’elles modifient, comme dans ce vers de
Virgile
: Tityre, tu patulœ recubans sub tegmine fagi.
d l’intérêt de la pensée ou l’harmonie du vers l’exigent ainsi. Quand
Virgile
a dit, en parlant des Troyens qui surnagent au mi
érer les qualités d’un objet en les accumulant, comme dans ce vers de
Virgile
: Monstrum horrendum, informe, ingens, cui lume
de grâce, plus de couleur à la pensée. Ainsi, pour peindre l’aurore,
Virgile
dira : Postera jamque dies primo surgebat Eoo, H
i, après de vains efforts, on lui met sous les yeux ces beaux vers de
Virgile
, quel ne sera pas son étonnement ? Qualis popule
est père, et qu’il craint pour la vie de son fils52. Nous voyons dans
Virgile
cette même idée reproduite dans des vers plus bea
de qui veille aux barrières du Louvre, « N'en défend pas nos rois. »
Virgile
, au second livre des Géorgiques, voulant développ
s qui ajoutent le plus d’intérêt à l’objet que l’on décrit. Homère et
Virgile
possèdent au plus haut degré le talent de la desc
les beautés. On en a vu un exemple dans le passage cité plus haut, où
Virgile
, avec une pensée pleine de délicatesse, compare à
Volscens, tombe à terre, et ne tarde pas à rendre le dernier soupir.
Virgile
ne pouvait mieux faire que de comparer le jeune g
es cris d’allégresse. C'est donc une joie vive qui les domine, et que
Virgile
a si bien exprimée par la répétition du mot Itali
C'est ici un sentiment de tristesse et de vive douleur. Voici comment
Virgile
a su le dépeindre : Ipse cavâ solans ægrum testi
un grand nombre, qui sont presque inséparables de leurs substantifs.
Virgile
, qui avait constamment sous les yeux ce beau modè
i, sans cesse allant, revenant sur ma trace, Je murmurais les vers de
Virgile
et d’Horace, Là, nos voix pour prier venaient se
hénier a rimé contre Delille la satire dont voici quelques traits :
Virgile
, en de riants vallons, A célébré l’agriculture ;
es cieux, l’ombre des bois. Les serins chantent dans des cages. 1.
Virgile
a été plus précis. Le Galèse, aujourd’hui Cervero
ombries par la verdure de ses bords. 3. Fortuné est du remplissage.
Virgile
a dit un vieillard de Corycie, ville de Cilicie,
ce mot je préfère les lis et les verveines qui embaument les vers de
Virgile
. 7. Heureuses paraît vague. 8. Virgile est plu
s qui embaument les vers de Virgile. 7. Heureuses paraît vague. 8.
Virgile
est plus simple. Il dit : « Il était heureux comm
aître des mets ? 10. Amassait n’est pas gracieux. 11. Impétueux.
Virgile
dit simplement le triste hiver. 12. Delille repr
dans ce trait de bel esprit mythologique ! Delille est plus païen que
Virgile
; il lui met du vermillon et des mouches. 3. Co
rme allégorique, sans la couvrir du voile de la fiction. Ainsi, quand
Virgile
, dans ses Géorgiques, donne des préceptes sur l’a
pas, il faut qu’il dispose sa matière dans un ordre rationnel. Ainsi
Virgile
, dans ses Géorgiques, traite d’abord du labourage
faire disparaître la sécheresse sous le charme de son style. Écoutez
Virgile
: Quand la neige au printemps s’écoule des monta
dé avec raison comme admirable par ceux qui l’ont lu et bien compris.
Virgile
, plus jeune de vingt-cinq ans que Lucrèce, a chan
lle avait gagné en douceur et en régularité. De sorte que le poème de
Virgile
nous représente la langue et la poésie latine à s
ant en matière, propose ce dont il s’agit137. Ainsi Voltaire, imitant
Virgile
, le Tasse et Milton, a commencé sa Henriade par c
dans le ciel : il prie donc quelque muse de l’en instruire. Homère et
Virgile
s’adressent aux muses païennes ; le Tasse demande
vit jamais une étincelle Du feu divin que l’on nomme raison ; Tel que
Virgile
a peint le vieux Protée, Qui, pour tromper les ef
, ou le récit de l’établissement d’Énée et des Troyens dans l’Italie.
Virgile
a, dans son poème, imité les deux ouvrages d’Homè
uillerie de deux princes pour une esclave. Il est surtout supérieur à
Virgile
pour la peinture des caractères, qui sont tous sa
ce qui a fait dire à Voltaire « que si c’était Homère qui avait fait
Virgile
, c’était son plus bel ouvrage. » Après Virgile,
Homère qui avait fait Virgile, c’était son plus bel ouvrage. » Après
Virgile
, plusieurs Romains nous ont donné des poèmes du g
t dans tout cet ouvrage, font marcher l’auteur bien près d’Homère, de
Virgile
et de Tasse. Les Allemands vantent beaucoup le po
ue les Français pouvaient y arriver. Il a quelques endroits imités de
Virgile
, qui égalent les plus beaux du poète latin, comme
s encore sur la pratique des plus grands écrivains de tous les temps.
Virgile
et Cicéron, dit M. Laurentie, doivent beaucoup de
te solo in littore secum, Te, veniente die, te, decedente, canebat.
Virgile
. C’est toi, quand le jour naît, toi, quand le j
cet exercice, tel que nous l’avons défini, a été permis et conseillé.
Virgile
a marché sur les traces d’Homère, Cicéron sur cel
’embellir et de perfectionner des auteurs imparfaits. C’est ainsi que
Virgile
a pris dans le poème des Argonautes, d’Apollonius
crivains, qui tous se sont livrés à cet exercice, depuis Démosthènes,
Virgile
et Cicéron, jusqu’à Fénelon, Racine et J.-J. Rous
é Clodius de dessein prémédité. C’est aussi par les circonstances que
Virgile
raconte la mort de César, l’histoire de Polyphême
es causes et les effets dans la description de la mort d’Euryale, par
Virgile
, et dans la peinture de la peste des animaux, par
souflé, avec la douce mélodie et le charme continu de l’expression de
Virgile
, il alla confier son embarras à Ségrais son ami,
, dont les deux poètes latins n’eurent guère à s’applaudir, mais dont
Virgile
surtout se trouva fort mal. Il est vrai qu’il en
place à côté d’Homère pour l’invention, mais à une grande distance de
Virgile
, pour le fini des détails et le charme continu de
les tons, de tous les styles ; c’est tour à tour, Homère, les Pères,
Virgile
, le Tasse, Milton, etc. Il faut établir le princi
s en même temps, par les beautés sublimes des Prophètes, d’Homère, de
Virgile
, de Milton, du Dante, etc., etc., comment se fair
nant que les critiques qui se sont obstinés à chercher et à retrouver
Virgile
dans cet ouvrage, en aient été pour les frais de
tion qu’un beau poème français, sur le même sujet qui avait inspiré à
Virgile
un beau poème latin. Le comble de l’art et le pro
odige du talent, dans le traducteur, était d’avoir fait lire et aimer
Virgile
, de ceux qui le connaissaient à peine de nom ; et
Géorgiques sont un bien joli poème ; mais ce ne sont point celles de
Virgile
. Ainsi l’on avait dit et redit à Voltaire : Votre
. Pourquoi d’ailleurs envier au fécond versificateur qui nous a donné
Virgile
, la gloire de nous rendre Lucrèce, mais Lucrèce d
tous les temps ? Il est vrai que ceux qui n’ont pas voulu reconnaître
Virgile
dans les Géorgiques de M. Delille, ne l’ont pas r
s la dernière place. Des vastes champs qu’il venait de parcourir avec
Virgile
et Milton, M. Delille s’élança sur leurs pas aux
te que la poésie pastorale trouve de l’écho dans les âmes. Théocrite,
Virgile
, Florian sont des poètes de cour qui prouvent la
d’harmonie ; Bion et Moschus, ses contemporains, sont moins naturels.
Virgile
imita Théocrite sans l’égaler ; ses églogues pèch
is. Seul parmi les modernes, Gessner marche à côté de Théocrite et de
Virgile
. Il a retrouvé la pastorale dans les montagnes de
incipaux poètes bucoliques : Grecs. Théocrite, Bion, Moschus, Latins.
Virgile
. Français. Racan, Segrais, Deshoulières, Fontenel
e solo in littore secum, Te, veniente die, te, decedente, canebat. (
Virgile
). Tendre épouse, c’est toi qu’appelait son amour
nu. Didon présente à Bitias une coupe d’or pleine de vin. Bitias, dit
Virgile
, s’arrosa de l’or qui remplissait cette coupe.
elles nous amusent, et prêtent à la lecture des poèmes d’Homère et de
Virgile
un charme et un intérêt de plus. La plus ancienne
idée reste dans leur esprit à peu près ce qu’elle est en effet. Quand
Virgile
a dit de la princesse Camille, qu’elle surpassait
er, celeres nec tingeret æquore plantas. (Eneïd. Lib. vii. v. 808).
Virgile
sans doute n’a prétendu le fait ni arrivé, ni pos
lia campos, etc. Qu’était-elle donc, si elle était plus que civile ?
Virgile
, dans la dédicace de ses admirables Géorgiques, a
seule et même dédicace, tout ce qu’il y a de ridiculement outré dans
Virgile
et dans Lucain, et qui adresse le tout à un Domit
er indignée qui rugit : Atque indignatum magnis stridoribus æquor. (
Virgile
). Plus loin, c’est L’Araxe mugissant sous un pon
ont qui l’outrage. (Racine fils). …………… Pontem indignatus Araxes. (
Virgile
). Ailleurs, un arbre s’étonne de se voir chargé d
é de fruits étrangers : Miraturque novas frondes et non sua poma. (
Virgile
). Et, se couvrant des fruits d’une race étrangèr
It tristis arator, Moerentem abjungens fraternà morte juvencum. (
Virgile
). Il meurt ; l’autre, affligé de la mort de son
pouvanté. (Racine.) Dissultant ripæ, refluitque exterritus amnis. (
Virgile
). Quel est ce glaive enfin qui marche devant eux
les grands poètes : Flectere si nequeo superos, Acheronta movebo. (
Virgile
). Si le ciel me trahit, j’armerai les enfers. (
Nous avons vu quel charme empruntaient les poésies d’Homère et de
Virgile
de l’heureuse variété de figures dont ces grands
-dessus des idées ordinaires. Cet être-là sera le dieu d’Homère ou de
Virgile
, mais ne sera pas à coup sûr celui de David, d’Is
éfigurent plus ou moins tout ce qui est de l’homme, et dont Homère et
Virgile
ne sont pas exempts eux-mêmes, parce que tout ce
ue du beau, ne saurait l’être ni longtemps, ni constamment. Homère et
Virgile
ne charment pas toutes les classes de lecteurs :
hapitre des Etudes sur les tragiques grecs de M. Patin (t. III). 2.
Virgile
a mieux dit, Én., IV, 34 : Id cinerem aut manes
torieux Qui voit jusqu’à Cyrus remonter ses aïeux. 1. Souvenir de
Virgile
, Én., II, 501 : … Priamumque per aras Sanguine f
gnes. Dans tout ce passage, on sent, comme le remarque La Harpe, que
Virgile
a servi de modèle à Racine. 2. Application de l
phe qu’Andromaque avait élevé à son époux en Epire, comme le rapporte
Virgile
(liv. III). 1. Pour ce mot, déjà rencontré, voir
ipide, dit M. Aimé Martin, Andromaque est une femme ambitieuse ; dans
Virgile
, c’est une femme qui pleure son mari ; dans Racin
t la nappe mise, Admire un si bel ordre… 2. C’est le mouvement de
Virgile
, liv. Ier de l’Enéide, 44 et suiv. : … Pallasne
jours de César et d’Auguste, et nous offre Catulle, Lucrèce, Térence,
Virgile
, Horace, Tibulle, Properce, Ovide, Phèdre, César,
les classiques anciens, s’il prétendait avoir découvert qu’Homère et
Virgile
ne sont que des poètes fort médiocres, que Démost
e furent pas toujours des langues mortes : il fut un temps où Homère,
Virgile
, Horace étaient vus du même œil que nous ! voyons
oyons que, dès le temps où vivait Juvénal, sous le règne de Domitien,
Virgile
et Horace étaient des poètes que l’on mettait com
us devons les chercher. Dans la poésie épique, par exemple, Homère et
Virgile
sont encore aujourd’hui bien au-dessus de leurs r
es pastorales que nous connaissions, et c’est à la cour d’Auguste que
Virgile
les imitait. Mais quelle que soit l’origine de la
érite du poète dépend beaucoup de la description qu’il en sait faire.
Virgile
, à cet égard, est resté au-dessous de Théocrite,
nsi qu’un antique tombeau produit un si bel effet dans ce paysage que
Virgile
nous a peint, et qu’il a pris de Théocrite : Ill
couleurs analogues aux émotions et aux sentiments qu’il décrit. Ainsi
Virgile
, lorsque dans sa seconde églogue il fait entendre
la vie champêtre comme dans ces beaux vers de la huitième églogue de
Virgile
: Sepibus in nostris parvam te roscida mala, Dux
ns, toujours rebattus par les auteurs d’églogues, depuis Théocrite et
Virgile
, qu’il faut attribuer en grande partie l’insipidi
ité donnerait de la chaleur et de la vie20. L’on regarde Théocrite et
Virgile
comme les pères de la poésie pastorale. Théocrite
chesse dans les descriptions. C’est l’original qui servit de modèle à
Virgile
; les traits les plus remarquables des églogues d
sières, et de prêter à ses bergers un langage peu modeste, tandis que
Virgile
a su éviter une rusticité choquante, et conserver
server partout le caractère de la simplicité des champs. Il y a entre
Virgile
et Théocrite la même distinction à faire qu’entre
: c’est une continuelle répétition des tableaux que nous ont laissés
Virgile
et ceux des poètes anciens qui ont écrit sur la v
chent la sécheresse du sujet, et l’embellissent d’un vernis poétique.
Virgile
, dans ses Géorgiques, se présente à nous comme un
t les épisodes au sujet, et c’est celui que possédait essentiellement
Virgile
. Semble-t-il avoir abandonné ses laboureurs, il y
mes jours ! (Trad. de Tissot.) Le dernier de ces deux beaux vers de
Virgile
est le plus touchant, parce qu’il mêle au détail
que le Liris ronge d’un flot tranquille. (Trad. de Daru.) Homère et
Virgile
possédaient au plus haut degré l’art de décrire.
.) Homère et Virgile possédaient au plus haut degré l’art de décrire.
Virgile
, dans le second livre de l’Énéide, fait un tablea
peur qu’il ne faille ranger dans cette classe les liquidi fontes de
Virgile
, et les prata canis albicant pruinis d’Horace ;
tique d’un fleuve qui a été le témoin de tant d’aventures fabuleuses.
Virgile
s’est servi d’une épithète à la fois belle et heu
re, parce qu’ils ne sont pas exactement modelés sur ceux d’Homère, de
Virgile
et du Tasse. On peut donner des définitions et de
oique tous n’approchent pas également de la perfection d’Homère et de
Virgile
, tous sont incontestablement des poèmes épiques,
d’action se fait assez remarquer dans tous les grands poèmes épiques.
Virgile
, par exemple, a choisi pour sujet l’établissement
u public. Je ne crois pas que, sous ce rapport, aucun poète ait égalé
Virgile
et le Tasse. L’intérêt d’un poème dépend encore b
le premier rang, que le Tasse vient immédiatement après lui, mais que
Virgile
est inférieur à tous les deux. Tous les poètes ép
ncipe, semble uniquement dictée par un respect aveugle pour Homère et
Virgile
. Ces poètes durent faire entrer dans leur récit l
la première de ces méthodes dans l’Iliade, et l’autre dans l’Odyssée.
Virgile
suivit le plan de l’Odyssée, et le Tasse celui de
se. J’avoue cependant qu’il me semble qu’Homère fut moins heureux que
Virgile
dans le choix de son sujet. Le plan de l’Énéide e
des conversations, et Homère les a bien plus fréquemment employés que
Virgile
, et même qu’aucun autre poète. Ce que Virgile nou
réquemment employés que Virgile, et même qu’aucun autre poète. Ce que
Virgile
nous apprend en quelques mots, les héros, dans Ho
sir ces circonstances heureuses qui rendent une description parfaite.
Virgile
nous peint avec magnificence le geste de Jupiter
combats. Le feu de son génie y brille tout entier ; les batailles de
Virgile
et de tous les autres poètes, comparées aux sienn
en est assez sur le père de la poésie épique ; passons actuellement à
Virgile
, dont le génie poétique est bien évidemment disti
la douceur et l’élégance sont les qualités essentielles de l’Énéide.
Virgile
est sans contredit moins animé et moins sublime q
, jusqu’aux temps où les hommes étaient à peine civilisés. En ouvrant
Virgile
, nous reconnaissons l’élégance et la correction d
llusion au caractère ou au gouvernement d’Auguste, ou qui croient que
Virgile
n’a voulu que rendre plus agréable aux Romains ce
e Latium. Dans la conduite de ces circonstances principales du poème,
Virgile
a montré beaucoup d’art et de jugement ; mais l’a
portement, en font un personnage bien plus animé qu’aucun de ceux que
Virgile
a peints dans son Énéide. Outre ces défauts, on p
et à son pays. Cependant, malgré ces défauts qu’il fallait remarquer,
Virgile
a des beautés qui excitèrent à juste titre l’admi
mbre. Le second livre est un chef-d’œuvre que rien n’égala jamais, et
Virgile
semble avoir déployé toute la puissance de son gé
ale, de Lausus et de Mézence sont des exemples frappants du talent de
Virgile
pour produire de tendres émotions. Bien que nous
r, second, quatrième, sixième, septième, huitième et douzième livres.
Virgile
, dans les descriptions de batailles, est bien inf
ns tout ce tableau une philosophie sublime que le génie platonique de
Virgile
et les idées plus développées du siècle d’Auguste
teindre la rudesse du siècle d’Homère. Quant aux beautés poétiques de
Virgile
, à la douceur et à l’harmonie de ses vers, on les
parons l’un à l’autre ces deux princes de la poésie épique, Homère et
Virgile
, il nous semblera incontestable que le premier ne
plus de sublimité, mais aussi plus d’irrégularités et de négligences.
Virgile
eut toujours Homère sous les yeux ; dans beaucoup
vre de l’Odyssée ; c’est ainsi que presque toutes les comparaisons de
Virgile
ne sont que des copies de celles d’Homère. Le mér
bien que la plupart des critiques n’aient pas hésité à l’attribuer à
Virgile
. L’un nous rappelle toute la vivacité des Grecs ;
mposante des Romains. L’imagination d’Homère est plus riche, celle de
Virgile
est plus chaste ; le premier puise sa force dans
er le cœur. Le style d’Homère est plus simple et plus animé, celui de
Virgile
plus élégant et plus soutenu ; celui-là s’élève q
pas perdre de vue, pour excuser les endroits faibles de l’Énéide, que
Virgile
laissa son ouvrage imparfait. Lecture XLIV. La
usiade, Télémaque, la Henriade, le Paradis perdu. Après Homère et
Virgile
se présente Lucain, dont le poème est remarquable
eur ne s’est pas conformé strictement aux plans adoptés par Homère et
Virgile
. Le sujet de la Pharsale a certainement assez de
ourait trop après les expressions saillantes et originales. Comparé à
Virgile
, Lucain a peut-être plus de grandeur et d’élévati
Tasse est surtout remarquable ; à cet égard, il est bien supérieur à
Virgile
, et ne le cède à aucun poète, excepté Homère. Il
est effectivement ni plus merveilleux ni plus romantique qu’Homère et
Virgile
; toute la différence, c’est que ceux-ci ont empl
es caractères, mais il n’y a rien, presque rien, pour la sensibilité.
Virgile
est bien plus tendre et bien plus touchant que lu
est sans doute inférieur à Homère pour l’énergie et la simplicité, à
Virgile
pour la sensibilité, à Milton pour la force et l’
esse des descriptions et la beauté du style, je ne connais qu’Homère,
Virgile
et Milton qui lui puissent être comparés. L’Arios
maque aux enfers, a encore déployé une philosophie bien plus sage que
Virgile
; ce sont cependant les mêmes fables, la même myt
Homère, du moins il est incontestable qu’il laisse loin derrière lui
Virgile
, et tous les poètes connus. Les premier et second
ent des cordages, et l’impression de terreur est portée à son comble.
Virgile
a décrit cette tempête :
langues du monde, et ne rendait applicable à son langage le vers que
Virgile
appliquait autrefois à sa position géographique :
nés sans les adorer. Vous avez une intelligence et des ressorts comme
Virgile
et Horace en avaient ; mais ce n’est pas peut-êtr
s le royaume. Ce fut alors qu’il commença son poème épique à l’âge où
Virgile
avait fini le sien. À peine avait-il mis la main
re Addison écrivit en forme pour prouver que ce poème égalait ceux de
Virgile
et d’Homère : les Anglais commencèrent à se le pe
ir son génie, et l’accroître du génie des autres ; c’est ressembler à
Virgile
, qui imita Homère. Sans doute Milton a jouté cont
e Dryden que la nature l’avait formé de l’âme d’Homère et de celle de
Virgile
. Ce n’est pas la première fois qu’on a porté, du
utifs de même rime. 19. Dans ces beaux vers de sa première églogue,
Virgile
, pénétré du véritable esprit de la poésie pastora
ait la même remarque dans la préface de sa traduction des églogues de
Virgile
. Partout ces paroles que Sylvie adresse à des fle
dire à Dorine : Quoi ! vous êtes dévot, et vous vous emportez ! et
Virgile
avait mis dans la bouche de Didon cette parole si
, j’appris à plaindre le malheur ! De Belloy, profitant de l’idée de
Virgile
et de la forme de Molière, en a fait dans le Siég
tes cruel ! Vous voyez que M. Delille, dans sa traduction du vers de
Virgile
, oppose à l’adjectif malheureuse un substantif ap
re ? Des critiques l’ont blâmé. C’est ainsi que Quintilien reproche à
Virgile
: Nec tantum potui sperare dolorem. Espérance n’e
st pas le synonyme d’attente. Je ne m’aviserai pas de prononcer entre
Virgile
et Quintilien ; mais quant à Racine, le ton génér
re fut le père de la poésie ancienne, c’est le créateur de l’épopée ;
Virgile
n’a fait que l’imiter. — Démosthène fut le père d
ns Corneille, Racine eût fait ses chefs-d’œuvre. Mais entre Homère et
Virgile
, Démosthène et Cicéron, Corneille et Racine, qui
ge en fait de mérite littéraire ? Il est raisonnable de croire que si
Virgile
, Cicéron et Racine eussent écrit avant Homère, Dé
mprudent, qui se croit bien habile, Donnera sur ma joue un soufflet à
Virgile
. Et ceci (tu peux voir si j’observe ma loi), Mont
ita erat nostræ. Le sort que tu éprouves était dû à ma vieillesse. » (
Virgile
, l. xi, v. 165.) Comparez aussi le désespoir de l
le, Lucain et Sénèque ; Bossuet, les prophètes ; Racine, les Grecs et
Virgile
; et Montaigne dit quelque part qu’il y a en lui
pour Bavius, misérable versificateur romain, qui poursuivit Horace et
Virgile
de ses traits jaloux. 3. « André Chénier fut ph
Homère occupe le premier rang, le Tasse vient immédiatement après, et
Virgile
est inférieur à l’un et à l’autre. On peut encore
par principe ; cependant il n’y en a pas un qui n’ait quelque défaut.
Virgile
a fait d’Énée un homme si parfait, qu’il nous par
du paganisme, qui produit un bel effet dans les poèmes d’Homère et de
Virgile
, serait absurde dans les épopées modernes, c’est-
a fait parler des chevaux, mouvoir des statues, marcher des trépieds.
Virgile
a introduit des monstres voraces, qui salissent e
l’issue définitive de l’entreprise. Dès le commencement de son poème,
Virgile
nous offre une péripétie très intéressante : c’es
Les épopées d’Homère sont divisées en vingt-quatre chants, celles de
Virgile
et de Milton en douze, celle du Tasse en vingt, l
s tableaux épiques. Homère excelle dans la description des batailles.
Virgile
a peut-être moins de force, de feu et de sublimit
anquer d’intérêt, lorsqu’ils sont présentés avec art. C’est ainsi que
Virgile
fait descendre Énée aux enfers, où il voit, dans
notre définition, sont l’Iliade et l’Odyssée, d’Homère ; l’Énéide, de
Virgile
; la Divine Comédie, du Dante ; la Jérusalem déli
5 et suiv. 1. Petite île des Cyclades. 2. L’expression est latine.
Virgile
, en parlant des deux colombes qui apparaissent à
tueuses : mais ne serait-il pas préférable de lire savoureuses ? 1.
Virgile
a dit mieux, dans sa première égloque, v. 77 : N
s rappellent par leur harmonie gravé, autant que par l’idée, celui de
Virgile
, Géorg., II, 157 : Fluminaque antiquos subterlab
les premiers troubles de notre révolution. 3. Mouvement emprunté à
Virgile
, Géorg., II, 458 : O fortunatos nimium, sua si b
pour l’oreille et les yeux. 3. On reconnaît le Vox excidit ore de
Virgile
, Én., VI, 686. 4. Hardiesse heureuse, analogue
de plus flatteur et de plus gracieux suffrage. 4. Image empruntée à
Virgile
, Én., II, 360 : … Nox atra cava circumvolat umbr
sens primitif, aujourd’hui presque oublié, du mot fusil. Comparez ici
Virgile
à Boileau : Géorg., I, 135 ; En., I, 178-180. 2
donner de l’élégance et du nombre. » 3. C’est le tremulis flammis de
Virgile
dans les Églogues, VIII, 105. — Il est seulement
ui termine le vers ne place-t-elle pas le lutrin sous nos yeux ? 5.
Virgile
avait dit aussi, Én., VI, 37 : Non hoc ista sibi
opriété est surtout ce que l’on a droit d’exiger ici. Ainsi Homère et
Virgile
ont pu, sans blesser la majesté épique, comparer
tent déjà cet admirable tableau d’une des plus belles comparaisons de
Virgile
: Qualis populeâ mœrens Philomela sub umbrà, etc
comparaison, trop de grandeur dans les images que l’on emploie. Ainsi
Virgile
, qui sera toujours le modèle du goût, comme Homèr
œurs de danses célébrées en son honneur (Ænéid. 4, v. 143). Homère et
Virgile
, à son exemple, pour nous donner une idée de deux
et la naissance de J.-C., morceau vraiment magnifique, qui a fourni à
Virgile
son Pollion, à Pope sa belle églogue du Messie, e
martyrs… Voltaire, Zaïre. Ambo florentes ætatibus, Arcades ambo.
Virgile
. Il laboure le champ que labourait son père. R
; le prince des Apôtres, pour saint Pierre ; le poète, pour Homère et
Virgile
; l’orateur, pour Démosthènes et Cicéron ; le phi
cé ou de Thèbes, pour Pindare ; le cygne de Mantoue, de Cambrai, pour
Virgile
et Fénelon ; l’aigle de Meaux, pour Bossuet ; le
, pour un bon prince ; un Mécène, pour un protecteur des lettres ; un
Virgile
, pour un grand poète ; un Démosthènes, pour un il
t-à-dire de ce que l’on gagne en travaillant. — Étudier Cicéron, lire
Virgile
, c’est-à-dire les ouvrages de Cicéron et de Virgi
ier Cicéron, lire Virgile, c’est-à-dire les ouvrages de Cicéron et de
Virgile
. — On dit Israël, Jacob, Juda, pour désigner le p
oulez, je vais changer de style. Je le déclare donc : Quinault est un
Virgile
; Pradon comme un soleil en nos ans a paru. Boil
ode : Je vous conduirai dans un pays où coulent le lait et le miel.
Virgile
peint en ces termes la légèreté de Camille : Ill
suspensa tumenti, Ferret iter, celeres nec tingeret æquore plantas.
Virgile
. Cinna rappelle ainsi les tristes conséquences d
ir en est infecté ; Le flot qui l’apporta recule épouvanté. Racine.
Virgile
a dit : Refluitque exterritus amnis, Énéide, VI
périodique. Nous citerons, parmi les plus célèbres, Homère, Cicéron,
Virgile
, Fléchier, Bossuet, Racine, Fénelon, Bourdaloue,
ins qui se sont le plus distingués en ce genre, nous citerons Homère,
Virgile
, Horace, Cicéron, La Fontaine, Bossuet, Fléchier,
la construction ordinaire. 299. Citez d’autres exemples. Ce vers de
Virgile
: Accipiens sonitum saxi de vertice pastor, où
4), nous signalerons les plaintes d’Iphigénie à son père, les vers de
Virgile
sur Marcellus, l’Incurable d’Hippolyte Violeau, e
moins nombreux d’Homère, de Démosthènes, de Xénophon, de Sophocle, de
Virgile
, de Cicéron, de Tite-Live, d’Horace, de La Fontai
nt les principaux modèles en ce genre ? Exemples. Ce sont Théocrite,
Virgile
, Racine, Quinault, Fénelon, Massillon, Buffon, et
mère, Anacréon, Théocrite, Bion, Moschus, Catulle, Properce, Tibulle,
Virgile
, Horace, Ovide, La Fontaine, Racine, Hamilton, Vo
. Citez quelques modèles. On trouve des exemples de style riche chez
Virgile
, Racine, Buffon, Chateaubriand, Lamartine, V. Hug
ous citerons Homère, Sophocle, Pindare, Platon, Démosthènes, Cicéron,
Virgile
, Horace, saint Basile, saint Jean Chrysostome, Co
ts sont des modèles de style sublime : la description du Tartare, par
Virgile
: Respicit Æneas subitò… ; le portrait du juste :
e divine ; Et du ciel ébranlé la majesté s’incline6. (M. E. Aignan).
Virgile
enchérit sur son modèle, par l’admirable précisio
peuvent faire sur les âmes une impression plus profonde. C’est ce que
Virgile
avait parfaitement senti, et ce qu’il a exécuté a
chevée ; et Delille est très excusable d’être resté ici au-dessous de
Virgile
, quand Dryden lui-même, Dryden qui écrivait dans
ernier trait est admirable, et les deux traducteurs l’ont emprunté de
Virgile
, trepidentque immisso lumine Manes . Il est évid
r gramina (Deut. 32). Incipe, parve puer, risu cognoscere matrem. (
Virgile
.) 59. La pensée hardie présente les objets sous d
it donné la mesure de son génie encore plus que celle de la Discorde.
Virgile
dit, en parlant de Jupiter : Annuit, et tolum nu
Il n’est pas rare même de le trouver dans les grands sujets : Homère,
Virgile
, Corneille, Bossuet, ont souvent cette noble simp
critures, les Satires et les Épîtres d’Horace, la première Églogue de
Virgile
: et parmi les auteurs français, La Fontaine, La
re par des expressions choisies, coulantes et gracieuses à l’oreille.
Virgile
, Racine, Massillon sont des écrivains qui brillen
rtie pour le tout : Aut Ararim Perthus bibet, aut Germania Tigrim. (
Virgile
.) J’ignore le destin d’une tête si chère. (Raci
alin, créa le vaudeville. (Boileau.) On dit aussi : les Cicéron, les
Virgile
pour Cicéron et Virgile ; Nous pour je quand on
. (Boileau.) On dit aussi : les Cicéron, les Virgile pour Cicéron et
Virgile
; Nous pour je quand on fait un discours public.
d’exclamation qui sert de conclusion à un récit ou à un raisonnement.
Virgile
dit après le tableau des infortunes d’Énée : Tan
ccumulés si ridiculement employés dans certains livres modernes. Dans
Virgile
, Neptune gourmande ainsi les vents déchaînés : J
la colère réduite au désespoir. Je le déclare donc : Quinault est un
Virgile
; Pradon comme un soleil en nos ans a paru ; Pell
donc une figure qui dit moins pour faire entendre plus. Le berger de
Virgile
veut faire entendre qu’il est beau et bien fait,
rdine habetis Achivos, Idque audire sat est, jamdudùm sumite pœnas. (
Virgile
.) Non, non, persécutez ;
O patria ! ô divum domus Ilium, et inclyta bello Mœnia Dardanidum ! (
Virgile
.) Ô vanité ! ô néant ! ô mortels ignorants de le
nature. 246. La scie Tum ferri rigor atque argutæ lamina serræ. (
Virgile
.) Les chaînes : Hinc exaudiri gemitus, et sæva s
resonantia longe Littora misceri, et nemorum increbrescere murmur. (
Virgile
.) Nos poètes français ne se sont pas montrés infé
e. (Chateaubriand.) Il. - Mouvements des êtres sensibles. 247.
Virgile
nous fait entendre le bruit et voir le mouvement
secrets de l’art, il faut étudier de préférence Homère el Démosthène,
Virgile
et Cicéron, Thucydide el Salluste, Xénophon et Cé
acrés et nos auteurs chrétiens, les dieux et les héros d’Homère et de
Virgile
lui paraîtront bien petits auprès du Dieu que cha
s ainsi entendue est un puissant moyen de se former à l’art d’écrire.
Virgile
et Cicéron, dit M. Laurentie, doivent beaucoup de
enne propre pour leur donner une expression nouvelle. C’est ainsi que
Virgile
a imité l’Odyssée, dans les six premiers livres d
nder plus qu’au premier. (Voir le nº xi.) 324. On trouve dans Homère,
Virgile
, Racine, Fénelon et Chateaubriand d’excellents mo
ans ces descriptions, il faut éviter ce qui est vague, confus et usé.
Virgile
et Racine nous en offrent plusieurs exemples : J
re eux quelque rapport de ressemblance. Ainsi Chateaubriand a comparé
Virgile
et Racine, le songe d’Énée et le songe d’Athalie.
ui la domine et qui l’inspire : … Sua cuique deus fit dira cupido. (
Virgile
.) C’est l’enthousiasme qui produit la hardiesse d
embellir, soit pour le féconder. Ainsi Horace, à propos du voyage que
Virgile
doit entreprendre sur la mer, se déchaîne contre
aidés ou traversés par des êtres supérieurs. C’est de là qu’Homère et
Virgile
ont tiré le merveilleux de leurs poèmes. Mais les
cet art ; et, sous le rapport des caractères, il est bien supérieur à
Virgile
et aux autres grands poètes qui ont suivi la même
n’est autre chose que le titre du poème développé. La proposition de
Virgile
peut nous servir de modèle : Arma virumque cano,
ire dire à son héros ce qui a précédé, comme Homère dans l’Odyssée et
Virgile
dans l’Énéide. Dans le premier cas, le récit est
si bien peu de poètes ont pu atteindre à cette hauteur. C’est Homère,
Virgile
, dans l’antiquité ; et puis, après un long interv
à des héros ou à des dieux un langage bas et grossier, comme dans le
Virgile
travesti de Scarron. 483. Le roman est une sorte
où il fait parler les personnages, comme dans la troisième églogue de
Virgile
, et la mixte, où le poète mélange ensemble ces de
ral sont, chez les Grecs, Théocrite, Bion, Moschus : chez les Latins,
Virgile
; chez les Français, Racan, Segrais, Mme Deshouli
ateur chrétien. On peut aussi compter parmi les élégies, l’Églogue de
Virgile
sur la mort de Daphnis et l’Ode d’Horace sur la m
ues. Chant Ier. Après une invocation terminée par l’éloge d’Auguste,
Virgile
parle des travaux qui doivent préparer la terre à
traite des grands troupeaux et l’autre des petits. Dans la première,
Virgile
donne des conseils sur le choix des mères ; à cet
tremble et s’agite (C. Delavigne). L’ivoire pleure dans les temples (
Virgile
). Quelquefois, quand on ne veut pas nommer une pe
de larmes, cent coups de bâton, un déluge de paroles. Polyphème, dans
Virgile
, s’avance en pleine mer, et le flot mouille à pei
ne veut dire. Un exemple de cette figure est le fameux quos ego ! de
Virgile
, qui correspond au français : Ah ! si je vous !…
ieillard reste inébranlable dans son palais et dans sa résolution. » (
Virgile
.) Debout dans sa montagne et dans sa volonté. (V
e de Sophocle, du prince de la tragédie, dans son Œdipe ; le génie de
Virgile
, du grand Homère lui-même, dans son épopée de la
us adstant ; Iste regit dictis animos et pectora mulcet. Ainsi parle
Virgile
, Énéide, lib. I, v. 150, et cette parole du poète
s, c’est plutôt pour imiter quelques tours de phrase, de la façon que
Virgile
en usait avec Ennius, que pour en tirer des mots
voûtes en mugissent, Et l’orgue même en pousse un long gémissement.
Virgile
, cet autre poète du goût, peignant le bruit sourd
fouets, le grincement du fer, le fracas des chaînes ? écoutez encore
Virgile
, Énéide, liv. VI : Hinc exaudiri gemitus et sæva
Ἱστία δέ σφιν Τριχθά τε καὶ τετραχθὰ διέχισεν ἳς ἀνέμοιο. Ce que
Virgile
imite ainsi (Én., liv. I, vers 101) :
ivain, un tact qui trouve sa mesure dans l’étude approfondie du cœur.
Virgile
(Én., X, 392), à propos d’une parfaite ressemblan
érissés sur sa tête divine, Et du ciel ébranlé la majesté s’incline.
Virgile
, abrégeant le tableau, dit : Annuit et totum nut
iant les humbles mortels ; c’est du sublime à la manière d’Homère, et
Virgile
s’y montre son rival : Ipse pater, mediâ nimboru
d’un sublime qu’on pourrait croire emprunté au pinceau d’Homère ou de
Virgile
, si elle n’était une inspiration des livres sacré
ergique, au besoin, elle sait plaire et charmer, étonner et émouvoir.
Virgile
, dans ses Géorgiques, parlant d’Orphée qui ne ces
à part la mesure, et pour la régularité de la phrase, dans la Perse.
Virgile
, pour dire que le jour s’achève, emploie cette pé
fort qu’elle a fait, soupirer, nonchalamment s’étendre et s’endormir.
Virgile
avait dit semblablement (Én., l. vi) : ……………… De
rs et la violence de sa douleur. En voici plusieurs exemples, deux de
Virgile
, le troisième de Massillon : … S
é de sépulture, Des vautours acharnés devienne la pâture. Voyez dans
Virgile
, Énéide IV, les imprécations de Didon et dans la
sse qu’elle est ensevelie dans le sommeil et le vin, c’est faire avec
Virgile
, qui a dit (Énéide, II, v. 265) : Invadunt urbem
e poids ou la peine de son iniquité. 3º Le contenant pour le contenu.
Virgile
dit de Bitias, au livre 1er, v. 736 de l’Énéide :
e nous pouvons et devons traduire par : c’est le fer qu’elles aiment.
Virgile
de même (Énéide, liv. I, v. 738) :
comme ἡ δουλεία, dans Thucydide liv. 5, 23, οἱ δοῦλοι. Custodia, dans
Virgile
, est pour custodes, comme ἡ φυλακή, dans Thucydid
es adjugés par le sort : c’est l’antécédent pour le conséquent. Quand
Virgile
dit, dans son Énéide, liv. II : Fuimus Troes, fu
talepse, lorsqu’on passe par degrés d’une signification à une autre :
Virgile
, Egl. i, dit : Post aliquot, mea regna videns mi
èbre ou fameux que signale l’histoire. On dit : C’est un Homère ou un
Virgile
en parlant d’un grand poète ; c’est un Crésus en
ises pour tout le navire, le toit, tectum, pris pour toute la maison.
Virgile
dit : Ænean in regia ducit tecta . Dans le même
au coloris, des plus séduisantes images. Telle est cette hyperbole où
Virgile
peint l’agilité de l’amazone Camille à la course.
λλαγή) est une figure qui consiste à intervertir l’ordre grammatical.
Virgile
, pour rendre l’idée de mettre à la voile, dit par
’Énée et de sa compagne qui allaient à travers les ombres de l’enfer,
Virgile
, au livre VIe de l’Énéide, dit en usant, avec un
e entre en matière : « Pourquoi, dit-il, Homère, Théocrite, Lucrèce,
Virgile
, Horace, sont-ils heureusement traduits chez les
t le monde dit, etc. » 105. Homère l’a été, en anglais, par Pope ;
Virgile
, par Dryden, Pitt et Warton ; Horace, par Francis
ar Rowe, etc. — En italien, Homère, par Salvini, Cerutti, Cesarotti ;
Virgile
, par Annibal Caro ; Lucrèce, par Marchetti, etc.
, Lutrin, V, 230 : Dans son cœur éperdu cherche en vain du courage.
Virgile
montre également au XIIe livre de l’Énéide, v. 21
t 916, Turnus doutant de lui-même et pressentant sa défaite. 4. Cf.
Virgile
, Én., I, 212 ; et IV, 477. 1. Ainsi Racine dans
s remontent vers leurs sources. 3. C’est le conseil qu’Énée, dans
Virgile
, adresse à ses compagnons, I, 211 : Durate, et v
nes, le 27 juillet 1214, Jean Sans-Terre et l’empereur Othon IV. 3.
Virgile
avait dit, Én., II, v. 503 : Quinquaginta illi t
ste à les amener naturellement, et à les bien encadrer dans le sujet.
Virgile
excelle sous ce rapport : les épisodes de ses Géo
chose. 21. Principaux poètes didactiques. Grec. Hésiode. Latins.
Virgile
, Horace, Lucrèce. Persan. Sadi. Anglais. Prior, P
âge. Christine de Pisan et Alain Chartier citaient Sénèque, Cicéron,
Virgile
. Il arrivait même a la poésie de se gâter pur l’é
, mêla l’imitation de Sannazar et du Tasse à celle de Théocrite et de
Virgile
, et le roman et le drame à l’idylle ; qui, sous l
op bas, c’est le souverain style ; Tel fut celuy d’Homere et celuy de
Virgile
. (Éd. Blanchemain, t. Ve, p. 349.) III. Ma
Qui ne servent de rien au poëte françois, Et soit la seule court ton
Virgile
et Homere ; Puis qu’elle est (comme on dit) des b
n trouvera ci-après et qui rappelle quelquefois heureusement celui de
Virgile
(Géorgiq. III, 75 sqq.). Dieu dans ses œuvres
amours, de chansonnettes ; Car entre nous ne vaut pas un liard Le bon
Virgile
, au prix d’estre gaillard Comme Vaumord, dont la
er est à Pinchêne égal pour le lecteur. (A. P., IV.) Ainsi disait
Virgile
: Qui Bavium non odit, amet tua carmina, Mœvi.
es de J.-B. Rousseau ; — que, dans un genre illustré par Théocrite et
Virgile
, il est resté avec Fontenelle et Lamotte, bien au
les jours de manière et de style ; Tu cours en un moment de Térence à
Virgile
: Aussi rien de parfait n’est sorti de tes mains8
dire A répondu notre hôte : « un auteur sans défaut, « La raison dit
Virgile
et la rime Quinault948. » — Justement. À mon gré
ns Andromaque (1667) et Iphigénie (1674), il s’inspire d’Euripide, de
Virgile
et d’Homère ; dans Phèdre (1677), il reste origin
eut point de Quinault le rival intraitable. Je suis un peu fâché pour
Virgile
et pour toi, Que tous deux, nés Romains, vous fla
plesse ; De peur d’être blâmé, ne blâme jamais rien ; Dit Voltaire un
Virgile
, et même un peu chrétien ; Et toujours en l’honne
ilement les anciens : … Qu’elle n’aille pas De
Virgile
et d’Homère épier tous les pas. (L’Invention.)
; il s’y enivrait de la nature avec sa mère ; seul, il lisait Homère,
Virgile
, le Tasse, Milton, Ossian, « une des palettes où
t proprement un don de seconde vue. Il voit dans Homère, Théocrite et
Virgile
, dans la Bible, dans les Vèdas, la nature comme d
enferaient assez bien la figure de Mellin de Saint-Gelais. 153. Cf.
Virgile
, Æn., IX, 434. Purpureus veluti cum flos succisu
églogue que le nom. Sous le masque d’une imitation de Théocrite et de
Virgile
, elles ne donnent ni leurs bergers, ni leurs nymp
suctum, d’où succus. 167. C’est le raucam per lævia murmur Saxa, de
Virgile
(Géorg. I, 109) ; mais enroué détonne. 168. Voic
in en français ». Voilà le vrai sentiment de la langue d’Homère et de
Virgile
. On le retrouvera dans toute sa pureté chez A. Ch
non classica miles, Non rauci lites pertulit ille fori. 200. Cf.
Virgile
, Géorg., II, 460, et La Fontaine, Élégie aux Nymp
n principale est négative ou restrictive. 218. Encore un latinisme.
Virgile
a dit, Géorg., IV, 467 : Et caligantem nigra for
ttitude, tout y est. 239. Humor, liqueur, liquide. Humida vina, dit
Virgile
, Géorg.. III, 364. 240. Espérer employé ici dan
armure de tête plus légère que le casque. Étymol. espagnole. 242.
Virgile
, Géorg., 1, 508 : Et curvæ rigidum falces confla
es longs bras D’une lambrunche sauvage. (Odes. IV, 21.) (Labrusca,
Virgile
, vigne sauvage.) Quand ce beau printemps je voy.
. Trompeur. Étym. : pipare, siffler, pour prendre les oiseaux. 307.
Virgile
, Æn., IV, 381 : I, sequere Italiam ventis…, pour
re Italiam ventis…, poursuis, cherche. 308. Futur d’ouïr. 309. Cf.
Virgile
, loc. cit., 380-392. — Jodelle a fait dans cette
, legere littus. 386. De poussière. Cest le pulverulenta pu trem… de
Virgile
. 387. Virgile (G. II, 105) dit du laboureur : C
386. De poussière. Cest le pulverulenta pu trem… de Virgile. 387.
Virgile
(G. II, 105) dit du laboureur : Cumulosque ruil m
nt des vers célèbres de Lucrèce (II, 24) : Si non aurea sunt… ; et de
Virgile
(Géorg., II, 460) : Si non ingentem… Voyez La Fon
à mon secours. 533. Je brûle, ardeo. 534. Frigidus horror , dit
Virgile
, frisson, glacé. — On cite encore souvent de Desp
it exigé aujourd’hui, 716. Grandir, élever jusqu’au ciel. 717. Cf.
Virgile
, Æn., VIII, 242 sqq. : Non reçus ac si qua penit
ît. 726. Ruere, actif, lancer. — Briare, ou Briarée, centumgeminus (
Virgile
, Æn., VI, 287). 727. Travaux d’attaque, terme de
larges bras touche le firmament. (Ode pour M. de Bellegarde. Cf.
Virgile
, G., II, 296. Période plus large encore : L’effo
’entre eux ne s’est pas promis l’immortalité ? Horace (Od., III, 30),
Virgile
(Æn., IX, 445), Ovide (Met., XV, 871), Lucain (Ph
action, et enfin le coche, qui arrive le dernier au bout du vers. Cf.
Virgile
, G, III, 335 :
r place. C’est l’art des maîtres qui ont su rendre la nature, Homère,
Virgile
, La Fontaine. Les vers de La Fontaine conforment
u Persan Saadi (1193-1291), traduit par Du Ryer eu 1634. 852. . Cf.
Virgile
, Egl., I, 51 : Hic inter flumina nota Et fontes
cros frigus captabis opacum. 853. Qui me fixera, m’établira ? Cf.
Virgile
, G., II, 485 : Rura mihi et rigui placeant in va
stat, et ingenti ramorum protegat umbra ? La Fontaine goûtait autant
Virgile
et Homère qu’Horace. Voici un passage où l’un est
pour la princesse de Conti, 1689.) Cf. Homère, Il., XX, 226 sqq. et
Virgile
, Æn. VII, 808 sqq. : Illa vel intactæ segetis pe
a, nec teneras cursu læsisset aristas… 854. C’est encore le vœu de
Virgile
, ibid., 475-481. — Voyez sur l’horoscopie et la d
note les vers de La Fontaine, tirés de la fable 13, liv. II. 855.
Virgile
, ibid., 482 : Sin has ne possim naturæ accedere
s », ou l’équivalent et le développement, dans le début du passage de
Virgile
, 460 sqq., et dans un passage célèbre de Lucrèce,
plusieurs images et plusieurs tours contiennent le germe de celui de
Virgile
, De Nat. rerum., II, 20 sqq. : Si non aurea sunt
La Fontaine n’avait pas besoin de puiser dans les vers ravissants de
Virgile
l’amour des champs et des bois ; mais il s’en éta
I, 2) : Hector tomba sous lui, Troie expira sous vous. 865. Cf.
Virgile
, G., II, 460 sqq. : Si non ingentem foribus domu
Horace, Ép. I, 19, v. 19 : O imitatores, servum pecus… ! 880.
Virgile
: Mantua me genuit… 881. La douleur de La Fon
jambe voisine du pied) court, Étymol. : joint, articulation. 916.
Virgile
, G., III, 67 : … Duplex agitur per lumbos spina.
r se relever encore, jalouse et furieuse, maudire et agir. 986. Cf.
Virgile
, Æn., IV, 593 sqq. :
Τυφώς ; ἐξαναζίσει χόλον Θερμοϊς ἀπλήστου бέλεσι πυρπνόου ζάλης. Et
Virgile
, Æn., VIII, 431 : Fulgores nunc terrificos, soni
« canos hirsuta capillos », et le « glacialibus aspera ventis », dont
Virgile
peint l’Hiver, Hyems. 1018. Pièce d’une fantai
N’en portâtes-vous rien à l’oreille des Dieux ? (Égl., III.) (Cf.
Virgile
, Ecl., III, 72 : O quoties et quæ nobis Galatea
. 1033. Ce petit tableau est un modèle de grâce et de fraîcheur. Cf.
Virgile
, Æn. I, v 314 sqq. 1034. C’est le titre même don
ace (Od. II, 14) ; le « terrible passage », le irremeabilis unda de
Virgile
, et dans Horace (Ibid.) : …… unda, sollicet omni
e, où il trouva aussi un protecteur dans le Prince Eugène. 1050. Cf.
Virgile
, Géorg., IV, 405 sqq., 440 sqq. 1051. Cf. Virgil
Eugène. 1050. Cf. Virgile, Géorg., IV, 405 sqq., 440 sqq. 1051. Cf.
Virgile
, Æn., VI. 77 sqq. 1052. Mανία, furor, délire.
Æn., VI. 77 sqq. 1052. Mανία, furor, délire. 1053. C’est ainsi que
Virgile
, Æn. VI, loco citato, dit de la sibylle :
siècle : est troublé, étourdi, par suite paralysé. 1055. Orphée. Cf.
Virgile
, Géorg., IV, 486 sqq. 1056. Cf. Horace, Od., I,
u’il chercha sans la trouver. (Odes, II, 8.) Horace disait aussi à
Virgile
(Od. IV, 12) : Misce stultitiam constilis bravem
et des modernes : Dès qu’un moderne sait me plaire. Il est pour moi
Virgile
, Homère ; Je partage entre eux mon encens. C’est
le du goût dans cet art difficile Où s’égayait Horace, où travaillait
Virgile
, Dans la cour du Palais je naquis ton voisin ; De
cit de Cicéron une comparaison en substituant Sic à Hic. 1109. Cf.
Virgile
, Æn., XI, 750 sqq. — Voyez aussi Victor Hugo (l’A
ion vraie de la nature ; voilà la mélancolie discrète de la poésie de
Virgile
. « Je suis en veine de travail, dit-il dans une l
nie en est juste et expressive. Si le 5e et le 6e délayent un vers de
Virgile
, le 7e a le mérite de ne pas gâter le « pecudesqu
rs., I.) Mais plus bas, que deviennent les fortes images des vers de
Virgile
: Et curvæ rigidum falces conflantur in ensem ?
es dards des armes de Cérès. Quand Delille serre de près les vers de
Virgile
, toujours sobre, précis, coloré et vrai dans la p
udeur de n’oser traduire, dans un poème sur l’agriculture, le sues de
Virgile
(I, 400 ; III, 497) et de dire « ces vils animaux
c. Mais la peinture de la nature s’en accommode moins. En quatre mots
Virgile
nomme et peint la grêle : « Crepitans salit horri
ation, pleine des poètes antiques (depuis Homère, Pindare, Théocrite,
Virgile
, etc., jusqu’a l’Anthologie et aux Analecta, publ
ec, Il., XXIV, 377 ; et Ulysse à Nausicaa, Od., VI, 155 : 1210. Cf.
Virgile
, Æn., V, 344 : Gratior et pulchro veniens in cor
ποι. 1214. Ζεύς Ξείνιος. 1215. Orphée. Voy. Horace, A.P., 393 ; et
Virgile
, G. IV, 510 : Mulcentem tigres… 1216. Mémoir
Od., VIII, 63, 73, 481, 488, à propos de l’aède Démodocus. 1224. Cf.
Virgile
, Égl., VI, 27 sqq. 1225. Cf. Virgile, Égl., VI,
de l’aède Démodocus. 1224. Cf. Virgile, Égl., VI, 27 sqq. 1225. Cf.
Virgile
, Égl., VI, 31 sqq. 1226. Cf. Virgile, G., IV, 34
e, Égl., VI, 27 sqq. 1225. Cf. Virgile, Égl., VI, 31 sqq. 1226. Cf.
Virgile
, G., IV, 346. 1227. Il., I, 528 sqq. 1228. Il
(Il., XVIII). 1230. Plante. Ἀσφοδελός. 1231. Odyss., XI, 34 sqq. ;
Virgile
, Géorg., IV, 471 sqq ; Æn., VI, 306 sqq. 1232.
V, 471 sqq ; Æn., VI, 306 sqq. 1232. Odyss., VIII, 267 sqq. 1233.
Virgile
emploie le même tour, Égl., VI, 62 : Tum Phætont
fils furent les amis de Chénier. 1248. Cf. l’éloge de l’Italie, par
Virgile
, Géorg., II, 135-175. — Le plan des deux poètes e
frappante que ce qui précède.) La conclusion seule diffère : celle de
Virgile
est une exclamation d’enthousiasme et de triomphe
monique du vers : Sous les arches, etc., identique à celle du vers de
Virgile
: Fluminaque antiquos subter labentia muros.
iècle nous a rendus plus difficiles que La Harpe. 1253. Orphée. Voir
Virgile
, G., IV, 506 sqq. ; Ovide, Mét., XI, 1 sqq. 1254
Mét., XI, 1 sqq. 1254. Le tombeau que la tradition dit être celui de
Virgile
, est situé à l’entrée de la grotte souterraine du
II, 7) : Rien d’humain ne battait sous son épaisse armure. 1337.
Virgile
exprime les mêmes idées (Géorg., I, v. 121 sqq.)
omme son aiguillon » c’est Jupiter Curis acuens mortalia corda, dit
Virgile
; pensée que Claudien développe (De Raptu Proserp
s descriptions, entremêlés de nouvelles strophes, et poursuivre comme
Virgile
(Géorg., I) la peinture des travaux successifs qu
Racan. 1364. La fin du vers est dure ; l’expression est juste.
Virgile
, Égl., IX, 7 : Quà se subd
r Ponsard. 1409. Le faux ébénier, appelé aussi cytise laburnum. Cf.
Virgile
, Buc., 1, 79 : Non, me pascente, capellæ Florent
r les élégiaques latins, A. Chénier, Lamartine, et les mélancolies de
Virgile
, et les amertumes de Molière. Ajoutons-y bien des
s, à mon berceau dérobant mon enfance, Me portaient sous la grotte où
Virgile
eut naissance, Où t’entendais le bois murmurer et
ureur. 1432. Génie de l’air dans la mythologie scandinave. 1433.
Virgile
, Géorg., I, 377 : Aut arguta lacus circumvolitav
). Les vents « balayent » verrunt , les nuages, dans Lucrèce, 280, et
Virgile
, (Æn., I, 59). 1448. Aux, dans les… Tour renouv
1449. De « grands bois ». Je retrouve cette largeur de touche dans
Virgile
, Géorg, 1, 140 ; Et magnos canibus circumdare sa
mme un point, auprès du vaste tour que cet astre décrit… 1518. Dans
Virgile
, Æn., XI, 20 : Cælum stellis fulgentibus aptum.
es… » 1534. Ces vers rappellent l’accent et l’harmonie de ceux de
Virgile
et de Lucain. Simulacra modis pallentia miris.
ctère dans la pièce citée plus bas : Bords du Gange, soleil levant. —
Virgile
, dont tout tableau vrai et vivant de la nature ra
mants de ce genre. Voyez par exemple Géorgiq., III, 421-433. 1537.
Virgile
, Géorg., III, 343 : … Tantum campi jacet ! 1
pittoresque, l’accent doux et mélancolique de l’expression rappellent
Virgile
, avec un écho d’Homère (θεία θαλάσση) et une nuan
d’œuvre de la poésie française. » 5. Peinture énergique empruntée à
Virgile
, Én., IV, 642 et 644, où Didon est représentée :
e Théocrite, fort admirée par Racine et Voltaire, la VIIIe églogue de
Virgile
, et le liv. Ier de l’Enéide aux v. 487 et suiv.,
avec ceux que nous offrent ces chefs-d’œuvre de l’antiquité. 1. Voy.
Virgile
,Én., VIII, 240 et 246. Cf. Homère, Il., XX, 61.
les Romains ? (14 novembre 1881). • Décrire le caractère d’Énée dans
Virgile
. (28 novembre 1881). • Apprécier la réforme appor
de ce titre ? (26 juillet 1883). Lettres. • Lettre d’Auguste à
Virgile
qui lui avait envoyé le plan de l’Énéide. / I. —
ait envoyé le plan de l’Énéide. / I. — Il se félicite d’avoir exhorté
Virgile
à entreprendre après les Géorgiques une œuvre cap
que l’Énéide est aussi une épopée savante, et que le génie patient de
Virgile
a su néanmoins, à force d’art réfléchi et de cons
atiques sur l’agriculture, la navigation, la conduite de la vie, etc.
Virgile
s’en est parfois inspiré dans ses Géorgiques. La
didactiques, contemporains de Lucrèce. Immédiatement après lui vient
Virgile
, avec ses Géorgiques, dans lesquelles il cherche
ræcia capta ferum victorem cepit, et artes lntulit agresti Latio. Et
Virgile
a dit de son côté : Excudent alii spirantia moll
æ tibi erunt artes… (En VI, v. 846-851). Nous avons, dans ce vers de
Virgile
, la raison de l’infériorité des Romains dans les
au silence par le pouvoir absolu, est remplacée par les déclamations.
Virgile
et Horace sont les deux grands noms qui dominent
orace sont les deux grands noms qui dominent la poésie de ce siècle :
Virgile
cultiva également le genre pastoral avec ses Buco
e national et vraiment romain. Développement 8. — On peut dire que
Virgile
a composé ses poèmes sous l’inspiration du patrio
rimoine ; les Géorgiques sont encore un témoignage de la gratitude de
Virgile
envers l’empereur ; en effet, il composa ce poème
la même inspiration qu’il composa l’Énéide. Le principal devancier de
Virgile
dans le genre épique était Ennius, qui avait raco
vres de génie qu’à partir du moment où elle se fit l’élève d’Athènes.
Virgile
, au contraire, vécut au temps où l’influence hell
ourquoi, tout le public d’alors, connaissant le sujet du poème auquel
Virgile
travaillait, y applaudissait à l’avance et attend
Le sujet du poème était donc bien national et romain ; la façon dont
Virgile
l’a conçu et développé ne fit que renforcer ce ca
ville qu’il doit fonder. Mais c’est surtout dans le sixième livre que
Virgile
a rassemblé tout ce qui pouvait flatter l’orgueil
tout ce dont se glorifiait un Romain était consacré dans le poème de
Virgile
: origine divine de la race, naissance merveilleu
tificielle que l’Énéide, toute proportion gardée d’ailleurs ! Combien
Virgile
lui-même était-il déjà moins sincère qu’Homère !
sa sensibilité, qui se trahit à propos, a pu être comparée à celle de
Virgile
. Il est intéressant du reste de voir comment La F
agédie du même nom ; toutefois Racine se servit encore d’Homère et de
Virgile
pour peindre les caractères d’Achille et d’Agamem
dre sur le mot de poète. On peut l’être à différents degrés. Pindare,
Virgile
, Horace, Molière, La Fontaine sont de grands poèt
Cérès, au vin le nom de Bacchus, et à la guerre le nom de Mars. Ainsi
Virgile
a dit : Tum cererem corruptam nudis, cerealiaque
le nom d’un auteur pour ses ouvrages. J'ai lu Boileau, j’ai expliqué
Virgile
, Cicéron, Homère. C'est aussi par métonymie que
d’ombre, c’est-à-dire n’a plus d’arbres qui produisent de l’ombrage.
Virgile
a dit : Ante focum si frigus erit, si messis in u
roupeau, la terre pour les peuples de la terre, etc. Nous voyons dans
Virgile
que Didon ayant présenté à Bitias une coupe plein
aitre de la maison se prend aussi pour la maison qu’il habite. Ainsi,
Virgile
a dit : Jam proximus ardet Ucalegon (pour Ucalego
u l’hiver pour l’année, une tête si chère pour une personne si chère.
Virgile
a dit : Tum pavidæ tectis matres ingentibus erra
ils entendent Cicéron ; quand ils disent le Poète, ils veulent nommer
Virgile
. Chez les Grecs, au contraire, l’un est Démosthèn
, on fait remplir à un nom le rôle qu’il ne devrait pas avoir. Ainsi,
Virgile
a dit : dare classibus austros, au lieu de dare c
un adjectif à un autre nom que celui auquel il devrait se rapporter.
Virgile
a dit, en parlant d’Enée et de la Sibylle : Ibant
es voiles sombres ; Les Songes voltigeants fuyaient avec les ombres.
Virgile
a dit, en parlant du jour à son déclin : Et jam
ythagore par ces mots : Non sordidus auctor naturæ verique ; et quand
Virgile
fait dire à Corydon : Nec sum adeò informis. Il
oésie ; on peut même dire qu’elles en sont l’âme et la vie. Homère et
Virgile
, ces princes de la poésie grecque et latine, sont
ait, a dit de lui par ironie : « Je le déclare donc, Quinault est un
Virgile
. » Il voulait dire un mauvais poète. Cicéron, v
faut rapporter à la même figure l’adjectif sacra dans ces paroles de
Virgile
: Auri sacra fames. Sainte soif de l’or (pour dir
er. Ulmus pandit ramos. Cic. Pandere vela. Ov. C'est dans ce sens que
Virgile
a dit : Panduntur portæ, parce qu’une porte s’éte
nt, un lieu entouré d’arbres touffus ; d’où vient cette expression de
Virgile
: Tum sylvis scena coruscis. Lieu ombragé par des
ives à la pratique. Nous pouvons citer en ce genre les Géorgiques, de
Virgile
, l’Art poétique d’Horace, celui de Boileau, etc.
i belle poésie employée à développer le détestable système d’Épicure.
Virgile
, plus modeste dans le choix de son sujet, semble
n sujet est, pour le poète didactique, un objet de grande importance.
Virgile
excelle à cet égard. Dans la description de la mo
mot, par tout ce que le style poétique a d’attrayant et d’enchanteur.
Virgile
embellit des couleurs les plus agréables tous les
l’on place tantôt avant, tantôt après. C’est ce que fait très souvent
Virgile
dans ses Géorgiques. Veut-il dire qu’il faut comm
et Aratus, auteur des Phénomènes célestes ; chez les Latins, Lucrèce,
Virgile
et Horace ; enfin, chez les modernes, Vida, Boile
c. Le poètes les plus célèbres de l’antiquité, Homère chez les Grecs,
Virgile
chez les Latins, ont poussé ce genre d’harmonie à
cri des voiles qui se déchirent, la chute du rocher de Sisyphe, etc.
Virgile
, en habile imitateur, produit des effets d’harmon
lenteur, des syllabes brèves pour ceux qui se font rapidement. Ainsi
Virgile
a imité le mouvement des bras des cyclopes dans l
lement dans ses vers des sons doux et coulants. Tels sont ces vers de
Virgile
: Devenere locos lætos, et amœna vireta Fortunat
ligieux, avec des sentiments vraiment dignes d’un poète chrétien, que
Virgile
nous présente la piété filiale comme la cause pre
votre père ! » Nous citerons aussi les vers suivants, dans lesquels
Virgile
décrit la mort du jeune Euryale, dont le cœur vir
à l’action principale : c’est la peinture de ces monstrueux reptiles.
Virgile
sait profiter du moment où ils offrent à la vue l
longé des reptiles qui domine sur les eaux et se redresse dans l’air.
Virgile
nous montre ensuite leurs crêtes rouges de sang ;
malheureusement, à préconiser un système non moins absurde qu’impie.
Virgile
entreprit avec succès d’égaler Homère dans l’épop
et le Tasse suivit d’un pas ferme et rapide les traces d’Homère et de
Virgile
. En Portugal, le Camoëns cultiva la poésie épique
el dans les formes les plus nobles et les plus choisies : c’est notre
Virgile
français. Pierre Corneille jugé par Racine 1
produit Auguste ne se glorifie guère moins d’avoir produit Horace et
Virgile
. Ainsi, lorsque dans les âges suivants on parlera
l’esprit et du goût. Rome n’a pas eu deux Cicéron, deux Horace, deux
Virgile
. Michel Ange, Raphaël, Le Tasse et l’Arioste sont
e, la Fontaine, Racine et Molière, comme nos pères lisaient Horace et
Virgile
. Une nouvelle littérature commence, qui déjà remp
péter bien humblement, mais du fond du cœur, ces vers si touchants de
Virgile
: Me verò primùm dulces ante omnia Musæ, Quarum
» Sur la colline la plus en vue, et de la pente la plus accessible,
Virgile
entouré de Ménandre, de Tibulle, de Térence, de F
nt, il n’aurait pas la patience de s’y tenir. Sur la même colline que
Virgile
, et un peu plus bas, on verrait Xénophon, d’un ai
dame ? Non ; voilà pourquoi vous me demandez si j’aime mieux Pope que
Virgile
. Ah ! madame, toutes nos langues modernes sont sè
est pas moins beau : c’est la gloire et la conservation de la patrie.
Virgile
, après avoir représenté Euryale surpris et enviro
C’est un argument, dit Ramus, a causa efficiente . Mais il faut que
Virgile
, pour produire des vers si nobles et si touchants
ge dans son sang et dont les yeux sont fermés par l’éternelle nuit37.
Virgile
prend pour Pallas, fils d’Évandre, les mêmes soin
dans son cœur : c’est l’art d’Horace lorsqu’il entreprend de consoler
Virgile
de la perte de son ami Quintilius (Od., I, 24). O
ine que cette personne lui porte bonheur : cum hoc, ergo propter hoc.
Virgile
fait entendre, d’après les idées poétiques, que c
fundæ, etc. déplaisent par leur pompe ; et l’ Arma virumque cano de
Virgile
nous plaît par l’imitation dans l’harmonie de la
bes. Nous trouvons dans ces vers beaucoup d’emphase, et dans ceux de
Virgile
beaucoup de vérité. Sitôt qu’il commence à parler
use de leur rudesse et que nous les trouvons d’accord avec la nature.
Virgile
, si habile imitateur, avait puisé sa science dans
si elle n’est élégante : l’élégance est un des principaux mérites de
Virgile
et de Racine. Dans la Phèdre de Pradon, Hippolyte
qu’il embrasse, dans l’importance des objets qu’il montre à l’esprit.
Virgile
, après avoir représenté dans les champs Élysées l
inesse du sentiment, comme la finesse est la délicatesse de l’esprit.
Virgile
exprime ainsi la ressemblance de deux jumeaux :
usit et absorpsit : non reliquit illi nec ruinam. Voltaire a traduit
Virgile
: Dans sa course d’abord il découvre avec joie L
tyle ; cette vivacité, animée par le sentiment, produit la véhémence.
Virgile
fait ainsi parler Nisus, lorsqu’il veut mourir po
e la perfection de l’éloquence et de la poésie. C’est par cet art que
Virgile
s’est élevé quelquefois dans l’églogue. Ce vers,
poste remarquable qui fixe sur eux l’attention. Ce seul demi-vers de
Virgile
, Navem in conspectu nullam (Æn., I, 188), prouv
plus d’expression à l’idée que si l’on disait simplement qu’il dort.
Virgile
a prêté une double force à cette image : Invadun
e Mars pour les travaux de la guerre, les Muses pour les beaux-arts ;
Virgile
a dit un vieux Bacchus pour du vin vieux : Imple
main tremblante. 5º Le possesseur pour la chose même qu’il possède.
Virgile
a dit : Jam proximus ardet Ucalegon ; Ucalégon
: cette image serait pauvre et mesquine en poésie comme en peinture.
Virgile
a voulu fixer nos regards sur le front même du di
t faite. Ainsi le fer se prend pour l’épée : Armé d’un fer vainqueur.
Virgile
s’est servi de ce mot pour le soc de la charrue :
en exprime l’idée. On en voit un exemple dans ces vers admirables où
Virgile
peint la douleur d’Orphée après la mort d’Eurydic
re pedes tetigitque crura, La tmèse coupe un mot en deux, comme dans
Virgile
, Georg., III, 381 : Septem subjecta trioni, pou
a font passer dans le cœur de ceux qui l’écoutent177. Ce demi-vers de
Virgile
, Usque adeone mori miserum est ? (Æn., XII, 646
, semble braver insolemment la bienséance et l’honnêteté publique183.
Virgile
peint en un vers et demi la consternation de la m
es paroles, vous apprenez le fait, mais vous ne le voyez pas. Écoutez
Virgile
, il le mettra devant vos yeux. N’est-il pas vrai
sentiments qu’eurent alors les véritables spectateurs ? Ce n’est plus
Virgile
que vous écoutez ; vous êtes trop attentif aux de
uvais poète, a dit, par ironie : Je le déclare donc, Quinault est un
Virgile
. Le public n’a pas confirmé le jugement de Despr
mme le mot l’exprime, porte surtout le caractère de l’urbanité. Ainsi
Virgile
, Eclog., III, 90 : Qui Bavium non odit, amet tua
e au-delà de la vérité pour ramener l’esprit à la mieux connaître. »
Virgile
dépeint ainsi la légèreté à la course de l’amazon
ésigne Pythagore par ces mots, non sordidus auctor naturæ verique ;
Virgile
(Eclog., II, 25) fait dire à Corydon, Nec sum ad
é. Gallicisme vif et expressif. 4. C’est le même accent que celui de
Virgile
. (Géorg., II, v. 488.) Horace se reconnaîtrait au
ontaine a retrouvé dans ses paysages la grâce, l’émotion, l’accent de
Virgile
et d’Horace. Il a été sensible même à l’humble be
seront touchés par ce sauvage. 4. Nous laissons, nous abandonnons.
Virgile
a dit dans le même sens : Nos patriæ fines et du
et sa vertu. 6. Octogénaire. Comparez le vieillard de Tarente dans
Virgile
. Homère nous montre le vieux Laerte cultivant ses
xemple de suspension expressive. 4. Comparer à la Peste des animaux (
Virgile
), et au début d’Œdipe roi. 5. Amis. Il a besoin
ce a peint les mœurs des hommes avec plus de naturel et de vérité, si
Virgile
enfin a été plus touchant et plus harmonieux. »
reproches qu’Énée adresse à Sinon dans le récit de la chute de Troie (
Virgile
, Énéide, chant II, v. 57 et suiv.). 1° La premièr
et réciproquement. Ex. Qui Bavium non odit, amet tua carmina, Mævi. (
Virgile
, Églogue III, vers 90.) On peut citer comme exem
es un mot composé. Ex. Septem subjecta trioni , pour septentrioni. (
Virgile
, Géorgiques, livre III, vers 381.) Il en est de m
s en modifier le sens. Ex. Ibant obscuri sola sub nocte per umbram. (
Virgile
, Énéide, livre V, vers 268.) Disjonction, con
ème spondée. Ex. Nōs pătrĭ|æ fī| nā ēt | dūlcĭă | līnquĭmŭs | ărvă. (
Virgile
, Églogue I, vers 3.) 2° Le pentamètre (πέντε, ci
passés et donne à leurs conceptions une forme parfaite et définitive (
Virgile
, dans l’Énéide). Variétés de poème épique À
? — 186 Iliade. — Odyssée. Expédition des Argonautes. Latins
Virgile
Silius Italicu s Lucai n Stace 69 — 18 Après
ie Travaux et Jours Phénomènes et pronostics Lucrèce. Louis Racine.
Virgile
. Horace ; Boileau. Berchoux. Hésiode. Aratus.
rendent l’exécution difficile. Il faut le génie d’un Lucrèce ou d’un
Virgile
pour y réussir, et donner la vie à des matières p
inexorabile fatum Subjecit pedibus, strepitumque Acherontis avari ! (
Virgile
; Géorgiques, liv. II, v. 490 et suiv.) C’est ai
ans ses Géorgiques, le plus parfait peut-être des poèmes didactiques,
Virgile
, génie moins puissant, mais plus souple que celui
erie fine ou cruelle enfermée dans quelques vers aux pointes acérées.
Virgile
a immolé deux poètes dans un seul vers : Qui Bav
quelquefois de chants alternés ou amébéens, — amant alterna Camœna (
Virgile
, Églogue III, vers 59), — dans lesquels des berge
x excès la route est difficile. Suivez, pour la trouver, Théocrite et
Virgile
: Que leurs tendres écrits, par les Grâces dictes
la nature avec Bion, Moschus et surtout Callimaque. Chez les Romains,
Virgile
, dans ses Bucoliques, fait subir à la poésie past
tectes. Lucain devait naturellement croire qu’il était plus grand que
Virgile
. Sénèque le tragique pouvait s’imaginer qu’il bri
bien plus que Sophocle. Le Tasse a pu espérer de laisser derrière lui
Virgile
et Homère. Ces auteurs se seraient trompés en pen
me, qui a eu tant d’écrivains très-estimables, ne nous présente qu’un
Virgile
, qu’un Horace, qu’un Térence, qu’un Catulle, qu’u
nos mœurs. C’est avec cette liberté si judicieuse et si délicate que
Virgile
a suivi Homère5. Je suis, Monsieur, avec l’estime
s, à mon berceau dérobant mon enfance, Me portaient sous la grotte où
Virgile
eut naissance, Où j’entendais le bois murmurer et
age de la Méduse, mort en 1824. 3. Ce sentiment rappelle ce vers de
Virgile
: Non illum pietas, nec Apollinis infuta texit
Cyllare, nom d’un cheval que montoit Pollux, suivant
Virgile
, et Castor, suivant d’autres.
Pô, fleuve, le même que l’Eridan.
Virgile
l’appelle le roi des fleuves, parce qu’il est le
ou de politique qu’il a semées dans ses fables. » 2. C’est ce que
Virgile
a exprimé avec tant de charme, dans la descriptio
. 2. Horace avait ainsi parlé des imitateurs, Ep., I, 19, v. 19. 3.
Virgile
.
plissez de vos douces manies2, Poëtes enchanteurs, adorables génies ;
Virgile
, qui d’Homère appris à nous charmer ; Boileau, Co
vera au chant III de ce poëme un tableau bien tracé, d’après Lucrèce,
Virgile
et Manilius, de la naissance et du développement
au rang des Dieux, et l’honoroient sous le nom de Jupiter indigètes.
Virgile
en a fait le héros de son poëme.
f les détermine à s’arrêter. On dirait des murailles de Carthage dans
Virgile
: … pendent opera interrupta… Pourquoi le morce
outes les promesses de l’exposition. L’auteur n’avait rien à ajouter.
Virgile
, avec le tact parfait qui le caractérise, l’a for
dit le plus ordinairement, parce que nous avons des églogues, soit de
Virgile
, soit de Segrais, soit de madame Deshoulières, qu
x excès la route est difficile. Suivez, pour la trouver, Théocrite et
Virgile
. Que leurs tendres écrits, par les Grâces209 dict
’effet de l’art, mais l’ouvrage de la nature. Gresset, dans son Ode à
Virgile
, parlant de l’églogue, veut Qu’en industrieuse B
imitées en vers par Poinsinet de Sivry. Le prince des poètes latins,
Virgile
, né à Andès près de Mantoue, l’an 70 avant J.-C.,
d’Adonis, idylle de Bion. On y rapporte aussi la cinquième églogue de
Virgile
sur la mort de Daphnis ; quelques Odes d’Horace,
s poétiques. Ainsi Horace, dans son Ode au vaisseau qui devait porter
Virgile
à Athènes, se déchaîne contre l’audace de celui q
t entendre ce qu’on affecte de supprimer. Telles sont ces paroles que
Virgile
met dans la bouche de Neptunea. « Race téméraire
immortelle ; et tout l’Olympe est ébranlé par ce signe redoutable .
Virgile
, dans son Énéide, fait assembler les Divinités de
trois vers d’Homère, et les trois circonstances qui y sont employées.
Virgile
s’en est tenu au signe de tête ; Ovide à l’agitat
se trahit par ses larmes devant un tableau qui représentait Télamon. (
Virgile
a imité ce trait dans le i er livre de l’Énéide.)
nt voir de quelle manière les grands maîtres l’ont mise en pratique.
Virgile
se proposant de donner des préceptes sur tous les
aire connoître tout le prix de son travail. Voyez de quelles couleurs
Virgile
embellit les préceptes qu’il donne sur la culture
de le revêtir des couleurs naturelles de son objet. C’est ce que fait
Virgile
dans tout le cours de son poëme. Veut-il dire qu’
aindrai point de citer celle du coq, tirée du poëme de Rosset, et que
Virgile
n’eût point désavouée. Que le coq de ses sœurs e
ensuite avec art dans son sujet, qu’il ne doit jamais perdre de vue.
Virgile
est encore en ceci un parfait modèle. On va voir
û remarquer dans les derniers vers de cet épisode avec quelle adresse
Virgile
rentre dans son sujet qu’il paroissoit avoir perd
s dieux du même poëte, le seul que la Grèce ait produit en ce genre.
Virgile
dans ses Géorgiques est bien supérieur à Hésiode.
e à rendre le sens de l’original. Lucrèce né dans le même siècle que
Virgile
, embrassa une matière plus élevée, et prétendit d
rdins, par le P. Rapin, jésuite ; ouvrage vraiment digne du siècle de
Virgile
, par l’économie du plan, l’élégance et les grâces
agriculture. Sa poésie est moins vive et moins brillante que celle de
Virgile
: mais elle est douce, harmonieuse et variée. Ses
rre d’un pied léger, levant sa tête audacieuse ». Voyez encore comme
Virgile
personnifie la Renommée dans le quatrième livre d
a fait parler des chevaux, mouvoir des statues, marcher des trépieds.
Virgile
a introduit des monstres voraces, qui salissent e
sser entrevoir que le héros qu’on va chanter est propre à intéresser.
Virgile
exposant son sujet, dit : « Je chante les combat
qui a précédé l’événement par lequel le récit a été commencé ; comme
Virgile
, qui représente tout-à-coup la flotte des Troyens
nt, selon la nature du sujet. Voyez le sentiment et l’expression dont
Virgile
anime le récit de la mort de Nisus et d’Euryale,
criptions, qui, par leur longueur, occuperoient un trop grand espace.
Virgile
peint peut-être ces sortes d’objets avec moins de
ent soit embelli, autant qu’il peut l’être, des charmes de la poésie.
Virgile
a prouvé, en plusieurs endroits de l’Enéïde, qu’i
s n’en sont pas le morceau le moins intéressant. C’est ainsi que dans
Virgile
, Enée descend aux enfers, et voit dans les Champs
animement marqué celle qui a une supériorité décidée sur les autres.
Virgile
n’est pas moins universellement admiré qu’Homère.
aire la métamorphose des vaisseaux troyens en nymphes de la mer. Mais
Virgile
n’en a parlé que selon la tradition et la croyanc
à la fin de ce Volume. (c). Voyez ce mot, dans les notes, ibid. 1.
Virgile
veut parler ici de deux fameuses batailles, dont
re de mots ; quelquefois même un seul suffit. La mort de Laocoon, par
Virgile
, est un tableau ; la peinture des serpents qui vi
lle, et le vaste Olympe en est ébranlé . Cette image a été imitée par
Virgile
, Horace, Ovide, et André Chénier dans son idylle
ugle ou du vieil Homère : Annuit, et totum nutu tremefecit Olympum.
Virgile
. Regum verendorum in proprios greges, Reges in
, La Rochefoucauld, se font remarquer par la concision ; Démosthènes,
Virgile
, Bossuet, Racine, sont précis ; Ovide et Voltaire
e de Pradon, disait Racine, c’est que je sais écrire. Homère, Platon,
Virgile
, Horace, ne sont au-dessus des autre écrivains, d
émerveillés, ils connaissent la recette qui produit les mêmes effets.
Virgile
lit dans Ennius : At tuba terribili sonitu tarat
rgile lit dans Ennius : At tuba terribili sonitu taratantara dixit.
Virgile
aime autant qu’un autre l’harmonie imitative, mai
et d’harmonie ; le dernier seul est laible auprès du cri admirable de
Virgile
: At non infelix animi Phœnissa !… Voltaire a m
ut distinguer. Par exemple, on cite parmi les anacoluthes ces vers de
Virgile
: Saxa vocant Itali mediis quæ in fluetibus aræ…
e l’on ne veuille produire un effet d’harmonie, comme dans ce vers de
Virgile
: Stērnĭtŭr, ēϰănĭmīsqυĕ trĕmēns prōcūmbĭt hŭmī
n des poètes modernes qui ont le plus approché de la versification de
Virgile
. Admirateur enthousiaste du prince des poètes lat
rtais sous mon bras, noués par trois ficelles, Horace et les festins,
Virgile
et les forêts, Tout l’Olympe, Thésée, Hercule, et
une main intelligente. 10. Sequiturque patrem non passibus æquis. (
Virgile
.) 1. Voilà bien le regard des enfants. 2. Ces v
, après avoir déjà marché, non sans succès, sur celles d’Horace et de
Virgile
. Le rejet, ou enjambement, un des plus beaux orne
e, Hermione et Phèdre. 1. Boileau, en parlant de Théocrite et de
Virgile
, Art p., II, v. 27 : Que leurs tendres écrits, p
is tollere moles ? Quos ego... Sed motos præstat componere fluctus. (
Virgile
, Enéide, I, v. 132.) 13. Pour être complèteme
blé de ses maux, S’assit près du laurier fertile Qui, sur la tombe de
Virgile
, Étend toujours ses verts rameaux. En contemplan
e on t’égale, Et pour ta pompe triomphale Le Capitole va s’ouvrir. »
Virgile
a dit. Ô doux présage ! À peine il rentre en son
Pausilippe avec la barque agile D’où le brun marinier chante Tasse et
Virgile
; Toujours, sous l’arbre vert, sur les lits de ga
ntinoüs ; mais il n’est ni rude ni agreste. L’incendie de Troie, dans
Virgile
, n’est point décrit avec les grâces d’une élégie
faire d’effet s’il n’est élégant : c’est un des principaux mérites de
Virgile
. Le grand point, dans la poésie, est que l’élégan
ans la forme, il appose son cachet sur tout ce qui sort de ses mains.
Virgile
disait qu’on arracherait à Hercule sa massue plut
nous sans effort, sont naturalisés. Eh quoi ! priverait-on Varius et
Virgile
D’un droit dont ont joui le vieux Plaute et Cécil
le, Lucain et Sénèque ; Bossuet, les prophètes ; Racine, les Grecs et
Virgile
; et Montaigne dit quelque part qu’il y a en lui
, à Racan préférer Théophile, Et le clinquant du Tasse à tout l’or de
Virgile
. Un clerc, pour quinze sous, sans craindre le hol
a beauté, de la douleur et de la vertu. Émeric David. Horace et
Virgile
Virgile. Que nous sommes tranquilles et heure
la douleur et de la vertu. Émeric David. Horace et Virgile
Virgile
. Que nous sommes tranquilles et heureux sur ces g
lauriers, ils entendent chanter leurs vers, mais ils n’en font plus.
Virgile
. J’apprends avec joie que les vôtres sont encore
tre point jaloux de votre gloire. On vous place d’abord après Homère.
Virgile
. Nos muses no doivent point être jalouses l’une d
la magnificence, la force et la sublimité d’Homère éclatent partout.
Virgile
. Mais je n’ai fait que le suivre pas à pas. Horac
rs plus belle que n’est l’évocation des âmes qui est dans l’Odyssée.
Virgile
. Mes derniers livres sont négligés : je ne préten
ime : car d’un seul trait il met la nature toute nue devant les yeux.
Virgile
. J’avoue que j’ai dérobé quelque chose à la simpl
e nature ; en cela je lui cède. Horace. Vous êtes toujours ce modeste
Virgile
qui eut tant de peine à se produire à la cour d’A
des miens. Quoi donc ! me croyez-vous incapable de les reconnaître ?
Virgile
. Il y a, ce me semble, quelques endroits de vos O
rs ; leur cadence seule attendrit et fait couler les larmes des yeux.
Virgile
. L’ode demande une autre harmonie toute différent
bien : mais je n’ai rien exécuté de grand comme votre poème héroïque.
Virgile
. En vérité, mon cher Horace, il y a déjà trop lon
s ; à côté de sa longue scie, le tailleur de pierres posait Horace et
Virgile
, Molière, Montaigne, qui furent les adorations de
édit.) 32. Homère, Iliade, chant vi. 33. Admirable réminiscence de
Virgile
: Una salus victis nullam sperare salutem (Énéi
Si Pergama dextra Defendi possent, etiam hac defensa fuissent. (
Virgile
. Énéide, ii). 38. À l’époque de Corneille on di
s, Qui, par cantons répandus dans la ville, Pour l’élever dégraderont
Virgile
: Car il n’est point d’auteur si désolé5 Qui dan
5° Le nom de l’auteur pour la chose qu’il a produite : Un Homère, un
Virgile
, pour une édition d’Homère, de Virgile ; Un Raph
il a produite : Un Homère, un Virgile, pour une édition d’Homère, de
Virgile
; Un Raphaël, pour un tableau de Raphaël ; Un b
pris au monde. Et plus loin : Je le déclare donc : Quinault est un
Virgile
; Pradon comme un soleil en nos ans a paru ; Pell
orce, avec noblesse, avec grâce. Telles sont ces vers si touchants où
Virgile
(traduit par Delille) peint la douleur d’Orphée a
an n’avait pas même appris le latin. Toutefois il a fréquemment imité
Virgile
; témoin ce vers de l’Enéide qu’il a traduit : U
. 16, éd. 1604) : « Or imitant ces deux lumières de poésie (Homère et
Virgile
), fondé et appuyé sur nos vieilles Annales, j’ay
ont inondé la terre. Avouez que ni Cicéron, ni Varron, ni Lucrèce, ni
Virgile
, ni Horace n’eurent la moindre part aux proscript
infirmités me font pitié à moi-même. Je ne peux plus lire ni dans mon
Virgile
, ni dans mon Horace, ni dans mon La Fontaine. Je
de Bertaut, elle entreprit de rendre en français quelques parties de
Virgile
. Sa version a souvent du mouvement et quelquefois
rendre la littérature latine que la littérature grecque, mieux sentir
Virgile
qu’Homère, mieux apprécier Cicéron que Démosthène
ippocrate un bourreau, Que Bartole et Jason ignorent le barreau ; Que
Virgile
est passable, encor qu’en quelques pages Il mérit
On admira toute l’énergie de Tacite exprimée dans des vers dignes de
Virgile
, et l’on finit par reconnaître d’un accord unanim
ble amant de la nature, de la pure et simple nature, il aspire, comme
Virgile
, au bonheur de passer sa vie dans une champêtre e
grande poésie ; ce poète d’une civilisation si raffinée goûte Horace,
Virgile
, le Tasse, Racine, mais le naturel sublime d’Homè
t, pour la rendre illustre, il la faut asservir. La Critique.
Virgile
a-t-il bien fait de pincer Mévius ? Horace a-t-il
si ces deux Latins, montés sur le Parnasse, S’égayaient aux dépens de
Virgile
et d’Horace. La défense est de droit, et d’un cou
er, à l’âge de vingt-deux ans, la tragédie de Didon, sujet emprunté à
Virgile
que Pompignan tenait pour un incomparable poète e
s, en vers et en prose, de divers auteurs latins, particulièrement de
Virgile
, où se rencontrent des passages d’une grande beau
rissait tous les jours de la lecture des anciens, surtout de celle de
Virgile
dont il avait fait une étude particulière. Gilber
lement été sacrifiées par lui à l’imitation des anciens. Dans Homère,
Virgile
, Horace, il cherche beaucoup moins les idées que
mprudent, qui se croit bien habile, Donnera sur ma joue un soufflet à
Virgile
, Et ceci (tu peux voir si j’observe ma loi), Mont
rs et plus, sa traduction n’excède guère que de 220. Cette version de
Virgile
, qui avait été annoncée à l’avance par de nombreu
ificateur ne s’est pas aperçu combien les beautés simples et mâles de
Virgile
étaient au-dessus de l’esprit. Les morceaux tradu
s tableaux de Raphaël, copiés par Mignard ; tels sont les tableaux de
Virgile
, calqués par l’abbé Delille174. » Le succès de l
r fruit de ce goût champêtre factice. Il ne voulut pas décrire, comme
Virgile
, le verger du laboureur, mais bien les jardins du
VI.) Il est une liqueur, au poète plus chère, Qui manquait à
Virgile
, et qu’adorait Voltaire : C’est toi, divin café,
ient à tous les habitants des campagnes. Aspirant à suivie le plan de
Virgile
, il essaya de tracer, non les parcs de Wattely et
le et longue rêverie ! Et que de fois encore, aux rayons de Phébé, Un
Virgile
à la main, en moi-même absorbé, Je suis venu m’as
s les derniers de ses recueils, Victor Hugo a cherché à établir entre
Virgile
et lui une sorte de parenté poétique. On ne saura
différences les plus prononcées qui existent entre les deux poètes :
Virgile
est un prodigieux condensateur de pensées. Victor
Fuyant la guerre et les combats, J’aime mieux, sur les pas de
Virgile
ou d’Horace, Dans quelque humble Tibur, comme eux
des chœurs (1852) où l’auteur, qui eut pour premiers maîtres Homère,
Virgile
, Horace, s’est efforcé de reproduire exactement e
pour Bavius, misérable versificateur romain qui poursuivit Horace et
Virgile
de ses traits jaloux. 172. L’Homme des champs,
is dactyles et une césure. (On peut y rapporter certains demi-vers de
Virgile
.) Mūnĕră | lǣtĭtĭ | āmquĕ Dĕ | ī. 3° Le vers al
spagne. Les deux frères P. Corn. et Cn. Corn. Scipion, que Cicéron et
Virgile
appellent des foudres de guerre, y commandaient a
à l’Empire. Ce dernier, mort à la fleur de son âge, est le même dont
Virgile
fait l’éloge à la fin du sixième livre de l’Énéid
es arts, et l’ami des gens de lettres estimables, particulièrement de
Virgile
et d’Horace. Son nom est aujourd’hui un titre d’h
du Misanthrope, et La Fontaine, dans plusieurs de ses fables. 1. Cf.
Virgile
, Én., II, 304 ; Horace, Od., IV, 1,5. 2. Voy.
Racine, inimitable dans ce genre comme dans presque tous les autres.
Virgile
lui-même, quoique très capable de s’élever quand
rtais sous mon bras, noués par trois ficelles, Horace et les festins,
Virgile
et les forêts, Tout l’Olympe, Thésée, Hercule, et
apprendre à développer sa pensée. Que notre élève lise et relise dans
Virgile
les Épisodes des Géorgiques et les principaux dis
ctation ironique de Boileau : « Je le déclare donc : Quinault est un
Virgile
. Cicéron excelle dans l’ironie ; la Milonienne e
Des ruisseaux de larmes coulèrent des yeux de tous les habitants. »
Virgile
dépeint ainsi la légèreté à la course de l’amazon
t est vaste son intelligence, tant ses destinées sont glorieuses ! »
Virgile
a deux Exclamations remarquables au commencement
aît fréquemment dans les tragédies, surtout dans les monologues. Dans
Virgile
, Didon, abandonnée par Énée, ne sait à quoi se ré
être plus forte ; en éloquence, elle doit être adoucie. On cite, dans
Virgile
, la fameuse imprécation de Didon : « Soleil, qui
plus relevé que dans les autres pièces, comme les trois pastorales de
Virgile
, intitulées : Pollion, Silène et Gallus. Mais c’e
re, et qui a consacré à sa mémoire un chant funèbre justement admiré.
Virgile
, né à Mantoue 70 ans avant J.-C, se fit connaître
x ; mais ils ne se sont pas élevés à la même hauteur que Théocrite et
Virgile
. Honorat de Bueil, marquis de Racan, disciple de
corderaient-ils à Cécilius et à Plaute un droit qu’ils refuseraient à
Virgile
, à Varius ? Et quelle raison de me reprocher, à m
cordera-t-il à Cécilius et à Plaute, 152 droit enlevé (refusé) 153à
Virgile
et à Varius ? 154 Et pourquoi moi, 155si je pui
une mort certaine ces travaux gigantesques, si noblement célébrés par
Virgile
. Ce passage fournirait, s’il en était besoin, une
pendant tout un repas, Héliodore le rhéteur, Mécène, Plotius, Varius,
Virgile
et Horace enfin, qui, après nous avoir raconté ce
Quis desiderio sit pudor aut modus Tam cari capitis ? ode adressée à
Virgile
. — 2. Et male formatos incudi reddere versus. Sid
re d’esprit qui soit l’ouvrage de plusieurs. Homère a fait l’Iliade ;
Virgile
, l’Énéide ; Tite-Live, ses Décades ; et l’Orateur
eur consiste à bien définir et à bien peindre. Moïse. Homère, Platon,
Virgile
, Horace, ne sont au-dessus des autres écrivains q
ieux personnage devrait désirer d’avoir faite. L’autre51 fait revivre
Virgile
parmi nous, transmet dans notre langue les grâces
es paroles, vous apprenez le fait, mais vous ne le voyez pas. Ecoutez
Virgile
, il le mettra devant vos yeux. N’est-il pas vrai
sentiments qu’eurent alors les véritables spectateurs. Ce n’est plus
Virgile
que vous écoutez ; vous êtes trop attentif aux de
é, les principaux ornements du discours ? A. Ne trouvez-vous pas que
Virgile
et Homère sont des auteurs assez agréables ? Croy
ssit qu’en peignant les choses avec toutes leurs circonstances. Voyez
Virgile
représentant les navires troyens qui quittent le
sur un nouveau ton En vers latins fait parler la sagesse, Réunissant
Virgile
avec Platon, Vengeur du ciel, et vainqueur de Luc
ain, qui assiégeaient ta porte depuis cinquante ans, en criant contre
Virgile
. Dans le moment arriva un autre versificateur sou
faire d’effet s’il n’est élégant ; c’est un des principaux mérites de
Virgile
. Horace est bien moins élégant dans ses satires,
à la perfection de l’éloquence et de la poésie. C’est par cet art que
Virgile
s’est élevé quelquefois dans l’églogue. Ce vers :
fort bon, et qui ne pourra être reçu à Rome, en Sicile. Théocrite et
Virgile
ont dû vanter l’ombrage et la fraîcheur des eaux
corde une liberté sans bornes. Mais il sera toujours vrai de dire que
Virgile
a mieux peint ses tableaux que Thomson n’a peint
ésulte l’étonnante beauté de la langue de Cicéron, de Tite-Live et de
Virgile
. Me sera-t-il permis de dire qu’à un grand interv
e de Pradon, disait Racine, c’est que je sais écrire. Homère, Platon,
Virgile
, Horace, ne sont au-dessus des autres écrivains,
ique Cependant j’ose dire qu’il a formé son style plutôt sur celui de
Virgile
que sur celui des poètes grecs, j’entends de Soph
que les plus grands poëtes de l’antiquité, tels qu’Homère, Sophocle,
Virgile
, se trouveraient confondus avec une foule d’écriv
ue chose d’un peu brusque et d’un peu pétulant. Le seul Drancès, dans
Virgile
, a le style franc ; et en cela il est moderne, il
ion du système de Copernic), quelques morceaux traduits avec éclat de
Virgile
, etc. 3. Voilà un de ces vers trouvés, une de ce
es siècles de Périclès et d’Auguste, que Milton ne rappelle Homère et
Virgile
; mais il serait injuste de lui refuser de la ric
sions pour un autre ordre d’idées. Homère créa la poésie épique, mais
Virgile
imita Homère ; le Tasse imita Virgile ; le Camoën
ère créa la poésie épique, mais Virgile imita Homère ; le Tasse imita
Virgile
; le Camoëns et le chantre de Henri les imitèrent
doxe : tous les goûts sont également vrais et purs. Quelqu’un préfère
Virgile
à Homère ; supposons, d’un autre côté, que je pla
gile à Homère ; supposons, d’un autre côté, que je place Homère avant
Virgile
; je ne suis pas fondé à dire pour cela que nos g
la que nos goûts soient contradictoires ; la douceur et l’élégance de
Virgile
plaisent davantage à cette personne, comme à moi
et l’énergie d’Homère. Chacun de nous est bien loin de prétendre que
Virgile
et Homère ne soient pas remplis des plus grandes
eur. (Paradis perdu, liv. II, trad. de Delille.) Voyez avec quel art
Virgile
s’est servi de toutes ces idées de silence, d’esp
tances grandes et imposantes qui frappent l’imagination. C’est ce que
Virgile
a fait d’une manière si heureuse dans le passage
posture, une rivière qui lui coule le long du dos. Il y a aussi dans
Virgile
une description qui, sous le même rapport, mérite
nts et les convulsions du géant qui occasionnent ce bruit effroyable.
Virgile
avait à décrire un objet sublime, et les idées qu
re modèle encore, c’est Fénelon, l’auteur des Aventures de Télémaque.
Virgile
, quoique dans quelques passages il s’élève jusqu’
r exemple, que la description de la tempête, dans le premier livre de
Virgile
, soit l’imitation d’une tempête ? En effet, si l’
Ainsi M. Pope, en parlant d’Homère, dit : « Le sceptre de la raison,
Virgile
le lui a justement disputé ; mais son invention,
on de la règle que je viens de donner : « Homère avait plus de génie,
Virgile
avait plus d’art ; dans l’un, ce que nous admiron
t l’ouvrage. Homère nous entraîne avec une impétuosité irrésistible ;
Virgile
nous conduit avec une majesté séduisante. Homère
une majesté séduisante. Homère répand avec une généreuse profusion ;
Virgile
donne avec une soigneuse splendeur. Homère est se
u Nil, qui couvre les terres lointaines de la richesse de ses ondes ;
Virgile
est comme une rivière qui promène entre ses bords
faisant trembler l’Olympe, lançant la foudre, et embrasant le ciel ;
Virgile
ressemble aussi à Jupiter, mais à Jupiter bienvei
iment les mouvements lents ; nous en avons un exemple dans ce vers de
Virgile
: Illi inter sese magna vi brachia tollunt. (Ge
sonitu quatit ungula campum. (Æneidos lib. VIII, v. 596.) Homère et
Virgile
sont de grands maîtres en ce genre de beauté, et
es siècles, sont écrits de la manière la plus simple. Cette pensée de
Virgile
, par exemple, n’a besoin des secours d’aucune fig
ls voudront fixer leur séjour lorsqu’ils seront devenus des dieux, et
Virgile
n’alla déjà que trop loin en disant à Auguste :
à une expression, ou lui donne de la vivacité, comme dans ce vers de
Virgile
: Aut conjurato descendens Dacus ab Istro. (Geo
. Les poètes font un fréquent usage de l’apostrophe ; en voici une de
Virgile
: Pereunt H
es vers tendres et pathétiques, qui ont concilié tant d’admirateurs à
Virgile
, ce poète admirable s’exprime avec la plus grande
de relever ce qu’il y avait de moral dans un ouvrage. C’est ainsi que
Virgile
ne décrit la tempête qui jette sur les côtes d’Af
ssée : Ἀλλʹ ὅτε δὴ τὴν νῆσον… ; les deux autres, plus ornées, sont de
Virgile
et de Fénelon : Hæc ubi dicta…, (Énéide, I) ; et
aton et d’Alexandre, par Barthélemy. Dans un autre genre, l’Écriture,
Virgile
, Bossuet, Buffon, Delille, Rosset, ont fait, à de
t les choses plus vivement. 390. Citez quelques hypotyposes. Homère,
Virgile
et les grands écrivains français nous offrent une
ulations inférieures sont courtes : ce qui est fort prisé. 5. Ainsi
Virgile
, Géorg., III, 87 : At duplex agitur per lumbos s
des armes de Télémaque, description imitée des poèmes d’Homère et de
Virgile
, qui montrera ce que c’est que la prose poétique.
e sentiment est aussi odieux que les vers sont beaux. 7. Souvenir de
Virgile
. Voyez l’excellente édition de M. Manuel. (Dezobr
ts torpens et vultu demisso sont donc pris dans un sens figuré. Quand
Virgile
a dit : Pedibus timor addidit alas, la frayeur a
e Paris à Jérusalem, IIIe partie. 2. Voy. la peinture du cheval dans
Virgile
, Géorgiq., III, v. 75 et suiv. Cf. Molière, les F
dialogue oratoire. 125. Piron, coméd. de la Métromanie. 126.
Virgile
, Énéid. liv. I. 127. Orthographié Jouvenci (NdE)
plus célèbres : l’Iliade et l’Odyssée, d’Homère (grec). L’Énéide, de
Virgile
(latin). Le Ramayana, de Valnicki (sanscrit). Le
produit Auguste ne se glorifie guère moins d’avoir produit Horace et
Virgile
. Ainsi, lorsque, dans les âges suivants, on parle
oir, à ce sujet, la Magicienne de Théocrite et la huitième églogue de
Virgile
, v. 69. 2. En 1654. 1. D’autres personnages de
au, Horace, Aristophane eurent de la verve ; La Fontaine, Ménandre et
Virgile
le plus doux et le plus exquis enthousiasme qui f
res de la mère d’Euryale, du malheureux Pallas, et tant d’autres dont
Virgile
est tout plein ? « Si nous avons besoin d’excit
ce qu’Ajax dans les enfers répond à Ulysse (Homère), et Didon à Énée (
Virgile
). C’est l’expression la plus sublime de l’indigna
quée à l’expression et animée par le sentiment, produit la véhémence.
Virgile
fait ainsi parler Nisus, lorsqu’il veut mourir po
ntinoüs ; mais il n’est ni rude ni agreste. L’incendie de Troie, dans
Virgile
, n’est point décrit avec les grâces d’une élégie
usque adeòne mori miserum est ? Mourir est-il donc un si grand mal ? (
Virgile
, Ænéid.). Si je dis : « Quelques recherches que n
métonymie emploie 1°. la cause pour l’effet. Exemple : lire Cicéron,
Virgile
, pour dire les ouvrages de ces auteurs. Les poëte
que le Pélion n’a point d’ombres, pour dire qu’il n’a point d’arbres.
Virgile
place à l’entrée des enfers les pâles maladies et
exprime l’idée. Ainsi la répétition anime l’expression du sentiment.
Virgile
peint de cette manière la douleur d’Orphée après
œ vel probatœ summa acclamatio. (Quint., l. VIII, c. 5.) Exemples.
Virgile
nous fournit cet exemple : …….. Adeò in teneris
t qui l’outrage. (Racine, fils.) ……………. Pontem indignatus Araxes. (
Virgile
.) Là, c’est un arbre qui s’étonne de se voir cha
rgé de fruits étrangers : Miraturque novas frondes et non sua poma. (
Virgile
.) Et, se couvrant des fruits d’une race étrangè
orta, recule épouvanté. (Racine.) …………. Refluitque exterritus amnis. (
Virgile
.) Tantôt elle fait parler ces objets ou des per
» La preuve de ce que dit ici Quintilien nous est fournie par Lucain.
Virgile
, dans la dédicace de ses admirables Géorgiques, a
rmer un bon style : de tout temps ce moyen a été permis et conseillé.
Virgile
a marché sur les traces d’Homère, Cicéron sur cel
nnel. Disjonctif. Copulatif. Exemples du syllogisme conditionnel. 1.
Virgile
nous fournit deux raisonnemens de cette espèce re
quable. Exemples. Les sons et les coupes des vers suivans, tirés de
Virgile
, nous font entendre les éclats du tonnerre, ses r
comme un ballon, Fait un vacarme de démon, Siffle, souffle, tempête…
Virgile
et son digne interprète luttent ensemble pour pei
iment les mouvemens lents : nous en avons un exemple dans ces vers de
Virgile
: Exemples. Illi inter sese magnâ vi brachia t
les jours de manière et de style, Tu cours en un moment de Térence à
Virgile
. Je m’avoue, il est vrai, s’il faut parler ainsi,
proposé en 1783. L’auteur prit pour son épigraphe un vers célèbre de
Virgile
, en le modifiant légèrement : Tu regere eloquio
omno et inertibus horis, Ducere sollicitæ jucunda oblivia vitæ ! Cf.
Virgile
, Géorg., l. II, v. 88. 545. Balthazar Boileau,
eilleur commerce par le cœur que par l’esprit. » 552. Imitation de
Virgile
., Égl., IV, 42 : Nec varios discet mentiri lana
e noble. 592. C’est une expression biblique qui rappelle ce trait de
Virgile
: Ignescunt iræ . Æn., IX, 66. 593. Cf. Sophocl
versification d’une pièce. 618. Forme poétique, pour Sinaï. 619.
Virgile
, Géorg., II, 402 : Mane salutantum totis vomit æ
âme, à cet aspect, sera mieux possédée. 645. Mouvement emprunté à
Virgile
, En., III, 55 : … Quid non mortall
me de Chateaubriand, qui, à leur occasion, établit un parallèle entre
Virgile
, faisant parler la sibylle de Cumes, et ce morcea
1re du liv. II, 7e strophe. 667. Souvenir de ce mouvement païen (
Virgile
, En., VI, 258) : Procul o, procul este, profani
» 672. « Les gentils. » 673. Imitation de cette forme poétique de
Virgile
, Én., VI, 206 : « ... Quod non sua seminat arbos
e bataille où il avait repoussé les Perses : Vicisti, Galilæe. 682.
Virgile
, Én., III, 490 : Sic oculos, sic ille manus, sic
n., III, 490 : Sic oculos, sic ille manus, sic ora ferebat. 683.
Virgile
, Géorg., IV, 354 : …… Ipse tibi, tua maxima cura
º). Déjà, en 1734, sa tragédie de Didon, où il imita non sans bonheur
Virgile
et Métastase, lui avait attiré de nombreux applau
crées ». 741. Voy sur la mort d’Orphée, Ovide, Métamorph., XI, 1, et
Virgile
, IVe liv. des Géorgiques. 742. « Ce début, dit
ne note de Pompignan lui-même atteste « que sur le haut du tombeau de
Virgile
, qui est de marbre blanc, un laurier a pris racin
à couronner les grands poètes. — On peut voir aussi sur le tombeau de
Virgile
et le laurier qui le couvre, planté, dit-on, par
e trop. 768. Cette expression métaphorique est démesurée. 769. Cf.
Virgile
, Géorg., l. II, v. 148 : Hic ver assiduum, atque
un second à rime semblable. 776. Image familière chez les anciens.
Virgile
parlant de la colère emploie la même métaphore :
né son Télémaque des faits et des descriptions puisées dans Homère et
Virgile
? Fénelon a-t-il eu le loisir de se reposer tranq
r conjugal si attendrissant dans l’épisode d’Orphée et d’Eurydice, de
Virgile
; l’amour filial dont Antigone nous donne un si t
rence, de Phèdre, de Salluste, de César, de Cicéron, de Tite-Live, de
Virgile
, d’Horace, soit le même. Ils ont tous, néanmoins,
ont inondé la terre. Avouez que ni Cicéron, ni Varron, ni Lucrèce, ni
Virgile
, ni Horace, n’eurent la moindre part aux proscrip
le grandeur ; on est toujours prêt, en les regardant, à s’écrier avec
Virgile
: « Salut, féconde mère des moissons, terre de Sa
ane nefas !) a un pied brisé. Lettres 1799. Tarente. Le Galèse et
Virgile
.A M. Chlewaski. Tarente, le 8 juin 1806. Monsi
des Gobelins, et mérite bien moins l’épithète de noire que lui donne
Virgile
: Qua niger humectat flaventia culta Galesus.
’Achille en lui redemandant le cadavre de son fils, plus d’un vers de
Virgile
, des scènes entières du Cid et de Polyeucte, la p
vain qui domine notre siècle littéraire l’hommage que le Dante rend à
Virgile
: Tu duca, tu signore, e tu maestro. Cette influe
miniscences ou d’illusions fécondes, et s’il n’avait eu, à la lettre,
Virgile
pour guide, pour soutien et pour patron à demi-fa
l n’a caché ni à lui-même ni au public ? Certes, il ne sent pas comme
Virgile
, comme Molière, comme Racine. Mais s’il n’eut pas
eint, et qui lui révèle le secret de ces larmes des choses dont parle
Virgile
, il connut la sensibilité de l’homme de Térence :
iré par un passage des Géorgiques 676 il voulut faire le tableau dont
Virgile
avait esquissé les premiers traits. C’était moins
s douces fleurs des landes natales une feuille cueillie au tombeau de
Virgile
. » Le poète eut raison cependant de revenir aux b
e lis, devant un feu de bois, Le tableau du printemps dans un vers de
Virgile
! Sonnets capricieux. Ponsard.(1814-1867.)
Essais le chap. xxv du livre I : De l’Institution des Enfants. 231.
Virgile
fait dire à Didon (Enéide, I, 634) : Non ignara
endre de la vie et de la couleur. 376. Voir le cheval de guerre dans
Virgile
, Georgiques, liv. III. 377. Mille Francos, mil
ans la dernière partie : la Campagne de Carthage. 390. Isaïe. 391.
Virgile
, Énéide, liv. VI, 269. 392. « C’était comme une
ue j’ai fait, en prenant mes plus hautes idées dans la ive églogue de
Virgile
, dans le prophète Isaïe, et dans la seconde épîtr
n une comparaison piquante établie entre ces deux pièces. 572. Voyez
Virgile
, représentant, d’après l’Odyssée d’Homère, chant.
de Protée, Géorgiques, IV, 406 et suivants. 573. Belle imitation de
Virgile
, Ênéide, VI, 47 et suivants. Cf. Ovide, Métamorph
III, m, 9. 577. Il faut voir l’aventure d’Orphée et d’Eurydice dans
Virgile
, livre IV des Géorgiques, et dans Ovide, Métamorp
ses dieux. 579. Nesciaque humanis precibus mansuescere corda. (
Virgile
, Géorgiques, IV, 470.) 580. Dans le sens ancien
. 681. Ce parterre de fleurs est d’un goût moderne. Le vieillard de
Virgile
ne cultive que des plantes utiles. 682. Réflexi
es. 682. Réflexion un peu froide qui fait regretter l’hémistiche de
Virgile
: Regum animis aequabat opes. …. « Il égalait d
traits qu’il y ajoute. 684. Voilà un vers qu’Ovide eût envié ; mais
Virgile
, qui dans ses Géorgiques n’a pas une fois nommé F
du jeune peintre. 689. On peut retrouver ici le souvenir des vers de
Virgile
sur le labyrinthe de Dédale. Voir. Énéide, livre
ée d’Ulysse chez les Pbéaciens au VIe livre de l’Odyssée. 699. Cf.
Virgile
, Enéide, III, 590 : Quum subito e silvis, macie
. Pour le détail du banquet, cf. Catulle, lxiv, vers 43 et suivants ;
Virgile
, Enéide, I. 637. 703. Cf. Catulle, lxiv, 285 :
ison envoie à chaque invité la table qui lui est destinée. 705. Cf.
Virgile
, Enéide, I, 708 : ….Toris jussi discumbere picti
assez semblable à l’hirondelle) est, en effet, consacré à Thétis. Cf.
Virgile
: Dilectae Thetidi alcyones. (Géorgiques I, 399).
n nuage épais toujours embarrassées. 726. On reconnaît les vers de
Virgile
(Ænéide, VI, 77), déjà imités par J. B. Rousseau
e ce que l’auteur a voulu dire. Il n’en est pas de même de ce vers de
Virgile
: Littora tùm patriæ lacrymans, portusque relinq
z ces deux conditions, il a recours au néologisme. Mais si Horace met
Virgile
sur la même ligne que Plaute, dans la concession
nous étonne, nous enchante, nous éblouit. C’est par l’imagination que
Virgile
nous transporte aux Champs-Élysées, que le Tasse
teur s’y oublie et me permette de l’oublier. Par exemple, il faut que
Virgile
disparaisse, et que je m’imagine voir ce beau lie
ntinoüs ; mais il n’est ni rude ni agreste. L’incendie de Troie, dans
Virgile
, n’est point décrit avec les grâces d’une élégie
faire d’effet s’il n’est élégant : c’est un des principaux mérites de
Virgile
. Le grand point, dans la poésie, est que l’élégan
erol, en 1680. Voy. la lettre de Mme de Sévigné du 3 avril 1689. 78.
Virgile
, Æn., l. I., v. 11. 79. L’histoire accuse Colber
…… Λευκαίνει τόδε φῶς ἤδη Λάμπουσ' ἠώς…… 152. Acies obtusa , dit
Virgile
, Géorg. I, 395. 153. Ellipse pour : reconnaître
e une espèce d’impiété, s’il avait trouvé quelque chose à redire dans
Virgile
. Voilà l’idée que certains hommes se forment du p
urs anciens ; qui trouve à la vérité quelques endroits passables dans
Virgile
, mais qui y trouve aussi beaucoup d’endroits dign
n devinrent l’horreur. (Britannicus, I, 1.) 258. C’est ce que dit
Virgile
en parlant du taureau qui se prépare au combat :
cœur. 556. Cette ancienne superstition est attestée par ce vers de
Virgile
, Égl., I, 18 : Sæpe sinistra cava prædixit ab il
Cécilius Statius, Serit arbores quæ alteri sæculo prosint ; de même
Virgile
, Égl., IX, 50 : Insere, Daphni, piros : carpent
x ! Voy. fab. 12 du liv. VII. 578. Là on reconnaît un souvenir de
Virgile
, Géorg., II, 461 : Si non ingentem foribus domus
potuissem, debuissem. 709. On se rappelle ici un passage célèbre de
Virgile
(Én., I, 50) : ce poète sera encore imité un peu
qu’aurait éclaté la mésintelligence de la mère et du fils. 721. Cf.
Virgile
, En., I, 52. 722. Il serait intéressant d’établi
in une comparaison piquante établie entre ces deux pièces. 758. Voy.
Virgile
, représentant, d’après l’Odyssée d’Homère, ch. IV
orphoses de Protée, Géorg., IV, 406 et suiv. 759. Belle imitation de
Virgile
, Én., VI, 47 et suiv. Cf. Ovide, Mét., XIV, 3. To
III, 3, 9. 763. Il faut voir l’aventure d’Orphée et d’Eurydice dans
Virgile
, liv. IV des Géorg., et dans Ovide, Métam., ch. X
Urbain II et de Pierre l’Ermite l’enthousiasme fut général. 777. Cf.
Virgile
. Énéide, l. II, v. 496 et suiv. 778. Les chrétie
et de Didon, si bien décrites dans l’Énéide, sont une pure fiction de
Virgile
. Diogène, né d’un banquier à Synope dans la Paph
introduit dans la ville par les Troyens même, est une pure fiction de
Virgile
. Turenne (Henri de la Tour, vicomte de), né à Se
▲