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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
paix, étaient son allégresse ; Et son dernier soupir fut un soupir d’ amour . Passant, qu’à son exemple un beau feu te trans
aveuglement Forme un chemin plus doux que le commandement, Lorsque l’ amour l’a fait, et non pas la contrainte. Mais elle n’
e, Consentait, à tes yeux, l’hymen d’une inconnue3 ? Ce grand excès d’ amour que je t’ai témoigné N’a point touché ton cœur,
tu m’as payé d’une impudente feinte, Et tu n’as eu pour moi, respect, amour , ni crainte. Va, je te désavoue1 (Acte V, scène
e, Faire trembler partout les peuples sous la loi, Remplir les bons d’ amour , et les méchants d’effroi ; Joignez à ces vertus
ne. D. rodrigue. Le… ? D. Diègue. Ne réplique point, je connais ton amour  ; Mais qui peut vivre infâme est indigne du jour 
pour me combattre, ou pour me seconder ? Cet effort généreux de votre amour parfaite Vient-il à mon secours, vient-il à ma dé
orable Où ta mort va laisser ta femme inconsolable ; Je croyais que l’ amour t’en parlerait assez, Et je ne voulais pas de sen
lerait assez, Et je ne voulais pas de sentiments forcés ; Mais cette amour si ferme et si bien méritée Que tu m’avais promis
éplorable état où je vous abandonne Est bien digne des pleurs que mon amour vous donne ; Et si l’on peut au ciel sentir quelq
ste et bon peut souffrir ma prière, S’il y daigne écouter un conjugal amour , Sur votre aveuglement il répandra le jour. Seign
s que mon Dieu, mais bien plus que moi-même3. pauline. Au nom de cet amour , ne m’abandonnez pas. Polyeucte. Au nom de cet a
. Au nom de cet amour, ne m’abandonnez pas. Polyeucte. Au nom de cet amour , daignez suivre mes pas4. Pauline. C’est peu de
 ! palyeucte. Éternelles clartés ! Pauline. Tu préfèrés la mort à l’ amour de Pauline ! Polyeucte. Vous préfèrez le monde à
ensemble, ou chacun à son tour ? Ne pourrai-je fléchir la nature ou l’ amour  ? Et n’obtiendrai-je rien d’un époux ni d’un père
uline. Tigre, assassine-moi du moins sans m’outrager. Palyeucte. Mon amour , par pitié2, cherche à vous soulager ; Il voit qu
; Il voit quelle douleur dans l’âme vous possède, Et sait qu’un autre amour en est le seul remède3. Puisqu’un si grand mérite
ur être ainsi traitée4, Et pour me reprocher, au mépris de ma foi, Un amour si puissant5 que j’ai vaincu pour toi ? Vois, pou
se point vos pleurs, ni votre foi ; Mais, de quoi que pour vous notre amour m’entretienne, Je ne vous connais plus, si vous n
Peux-tu voir tant de pleurs d’un œil si détaché ? Peux-tu voir tant d’ amour sans en être touché ? Ne reconnais-tu plus ni bea
e, Après m’avoir fait voir Néarque2 dans la mort, Après avoir tenté l’ amour et son effort, Après m’avoir montré cette soif du
lent le ciel, la terre et les enfers ; Un Dieu qui, nous aimant d’une amour infinie, Voulut mourir pour nous avec ignominie.
mourir pour nous avec ignominie. Et qui, par un effort de cet excès d’ amour , Veut pour nous en victime être offert chaque jou
5. Dans Géronte, comme dans don Diègue et dans le vieil Horace, l’ amour paternel se montre mêlé de tendresse et de fermet
ns dans M. Saint-Marc Girardin : « L’honneur dans don Diègue, comme l’ amour de la patrie dans le vieil Horace, fait taire l’a
Diègue, comme l’amour de la patrie dans le vieil Horace, fait taire l’ amour paternel sans l’étouffer. Don Diègue, il est vrai
. Pitié. C’est bien froid. Ici Pauline a le beau rôle. 3. Un autre amour . C’est un traitement homœopathique. Le vers est d
attendu. Chaque trait procède d’une sorte de nécessité logique. 5. Amour si puissant. Elle cherche à le piquer par la jalo
l’époux se confondent. 2. Je lis dans M. de Lamartine : Jeunesse, amour , plaisir, fugitive beauté ; Beauté, présent d’un
i l’attend l’engloutit tout entière, Un silence éternel succède à ses amours  ; Mais les siècles auront passé sur ta poussière,
2 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
s’y porte, les poursuit et les aime : de là le désir, l’espérance, l’ amour . Les objets lui paraissent-ils désagréables ou nu
roprement Passions : telles sont la colère, la haine, la vengeance, l’ amour et tous les sentiments exaltés. Tous les mouvemen
uvements de notre cœur sont ramenés à deux principes : la Haine, et l’ Amour , qui sont la base de toutes nos passions parce qu
te le danger, l’infamie, le mépris, l’outrage, la violence, etc. Et l’ amour s’appelle piété, tendresse, respect, reconnaissan
supériorité que d’éloquence. Les Passions. Les passions, qui sont l’ amour des objets agréables et la haine des objets désag
t s’abandonner sans remords. Dans cette classe de passions rentrent l’ amour qu’une mère éprouve pour ses enfants, la tendress
tout marcher à ses fins avec autant de force que de sagesse ? 7° Amour L’Amour est le sentiment par lequel le cœur se
er à ses fins avec autant de force que de sagesse ? 7° Amour L’ Amour est le sentiment par lequel le cœur se porte vers
ît aimable, et s’y attache avec plus ou moins de force. Il y a divers amours , tels que l’Amour de Dieu dont nous lisons un mag
attache avec plus ou moins de force. Il y a divers amours, tels que l’ Amour de Dieu dont nous lisons un magnifique exemple da
ns un magnifique exemple dans la tragédie chrétienne de Polyeucte ; l’ amour paternel, si bien exprimé par le grand prêtre Chr
ans l’Iliade, venir racheter sa fille au prix de tous ses trésors ; l’ amour maternel, si admirablement développé par Racine,
r Racine, dans sa tragédie d’Andromaque et dans celle d’Iphigénie ; l’ amour conjugal si attendrissant dans l’épisode d’Orphée
i attendrissant dans l’épisode d’Orphée et d’Eurydice, de Virgile ; l’ amour filial dont Antigone nous donne un si touchant ex
 ; l’amour filial dont Antigone nous donne un si touchant exemple ; l’ amour fraternel, si bien senti par M. Casimir Delavigne
par M. Casimir Delavigne, dans sa tragédie les Enfants d’Édouard ; l’ amour de la patrie, si profondément gravé dans le cœur
a patrie, si profondément gravé dans le cœur de tous les hommes, et l’ amour non moins puissant du sol natal, qui exerce une i
t attachées au mât du vaisseau qui les avait apportées d’Europe. » L’ amour de la patrie, l’attachement au pays qui nous a vu
développé avec vigueur par J.-J. Rousseau dans le morceau suivant. L’ Amour de la Patrie Les plus grands prodiges de vertu on
de la Patrie Les plus grands prodiges de vertu ont été produits par l’ amour de la patrie : ce sentiment doux et vif qui joint
hommes dont les antiques vertus passent pour des fables depuis que l’ amour de la patrie est tourné en dérision. Ne nous en é
s paraissent autant de chimères à quiconque ne les point sentis, et l’ amour de la patrie… ne se conçoit de même qu’en l’éprou
lui donne la Lumière. 11° Haine La Haine est le contraire de l’ amour . Elle se traduit aussi par l’aversion et l’antipa
ance ? Qui t’amène en des lieux où l’on fuit la présence Voilà de ton amour le détestable fruit : Tu m’apportais, cruel, le m
l, d’un honteux affront votre frère blessé A-t-il droit de venger son amour offensé ? Voire fille me plut ; je prétendis lui
3 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
onne une idée saine de nos droits comme de nos devoirs, qui inspire l’ amour de la vérité, de la justice, de l’humanité, et ce
aturel, mais un accident, jamais le but. N’écrivez, ne parlez que par amour de l’art, par amour du vrai, par amour de vos sem
dent, jamais le but. N’écrivez, ne parlez que par amour de l’art, par amour du vrai, par amour de vos semblables. Sans doute,
. N’écrivez, ne parlez que par amour de l’art, par amour du vrai, par amour de vos semblables. Sans doute, les préceptes form
ivain, mais comme préparation ; une fois à l’œuvre, c’est à ce triple amour qu’il doit demander l’inspiration, c’est de lui s
re et les palmes toujours vivantes. Foi au travail, espoir du succès, amour de l’idéal, de la vérité, de l’humanité ; la doct
a doctrine religieuse, se résume dans ces trois mots : foi, espoir et amour . 1. Histoire de la littérature française.
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
ttre dans un billet : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’ amour  ; mais je voudrais que cela fût mis d’une manière
que je vous ai dit : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’ amour . Le maître de philosophie. Il faut bien étendre
comme vous avez dit : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’ amour . Ou bien : D’amour mourir me font, belle marquise
 : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. Ou bien : D’ amour mourir me font, belle marquise, vos beaux yeux. O
r me font, belle marquise, vos beaux yeux. Ou bien : Vos yeux beaux d’ amour me font, belle marquise, mourir. Ou bien : Mourir
marquise, mourir. Ou bien : Mourir vos beaux yeux, belle marquise, d’ amour me font. Ou bien : Me font vos beaux yeux, belle
d’amour me font. Ou bien : Me font vos beaux yeux, belle marquise, d’ amour , mourir. M. Jourdain. Mais, de toutes ces façon
que vous avez dite3 : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’ amour . M. Jourdain. Cependant je n’ai point étudié, e
La Bruyère. 1. C’est le bon sens et l’honneur qui parlent ici. 2. L’ amour de Cléonte et de Lucile sert dans la pièce à déve
5 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
ie antique était la plus vraie et la plus complète ; c’était un cri d’ amour et de reconnaissance envers Dieu, un transport d’
ure, cité perfide, Des prophètes divins malheureux homicides ; De son amour pour toi ton Dieu s’est dépouillé ; Ton encens à
ncident fait naître des couplets : victoires et défaites, plaisirs et amours , personnes et choses, on chansonne tout, on s’amu
èces de chansons : la chanson érotique et la romance, qui célèbrent l’ amour (Anacréon, célèbre poète grec, a laissé son nom a
aissé son nom au genre anacréontique, qui chante aussi l’ivresse et l’ amour ) ; la chanson satirique, dont le nom indique asse
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
ient annoncer la vérité aux hommes, les presser d’obéir à la loi de l’ amour , qui ordonne de renoncer à soi pour se fondre en
ettir les autres, lorsque l’orgueil ou la convoitise étouffe en eux l’ amour de leurs frères. Et Dieu savait qu’il en serait a
espondance de Lamennais. Édition Didier, Librairie académique.) L’ amour de Dieu et des hommes À madame la comtesse de
exprimer l’horreur que m’inspire tout ce qui tend à rompre le lien d’ amour parmi les hommes, tout principe qui autorise à se
it aux siens. » Et qu’est-ce encore que l’Esprit divin, si ce n’est l’ Amour même, essentiel, éternel, l’Amour qui est la vie
e que l’Esprit divin, si ce n’est l’Amour même, essentiel, éternel, l’ Amour qui est la vie du Souverain Être et de tous les ê
e famille nombreuse qui est répandue sur la face de toute la terre. L’ amour de ce père commun doit être sensible, manifeste,
rsonnelles, au lieu du zèle désintéressé et de l’abnégation sévère, l’ amour des richesses et des jouissances que procurent le
7 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
i. Il peut dix ans entiers les aimer, les conduire ; Il est né pour l’ amour , il est né pour l’empire. En amour, en fierté, le
r, les conduire ; Il est né pour l’amour, il est né pour l’empire. En amour , en fierté, le coq n’a point d’égal, Une crête de
ntimens d’Andromaque pour son fils Astianax. Mais d’un autre côté cet amour d’Oreste tient à l’action principale, puisque Her
jet. Hippolyte, fils de Thésée, roi d’Athènes, y laisse entrevoir son amour pour Aricie, princesse du sang royal d’Athènes ;
respire. Voilà le nœud formé. Phèdre toujours en proie à son criminel amour , se flatte encore de séduire Hippolyte par l’offr
venger. En vain Hippolyte se justifie ; en vain fait-il l’aveu de son amour pour Aricie. Son père n’y ajoute aucune foi et l’
loir le faire périr. Voilà le nœud formé. Cinna a confié à Maxime son amour pour Emilie, et le secret motif qui le fait agir.
nom, résolu à se venger de ses deux fils, aussitôt qu’il apprend leur amour pour Monime, voulant même les immoler tous les tr
ce jeune Britannicus, qui fait ombrage à sa puissance autant qu’à son amour , cette perfidie ne nous étonne pas : elle est trè
urront s’empêcher de rire. On sait de plus que la joie, la douleur, l’ amour , la colère, l’ambition, en un mot chaque sentimen
ndant j’ai consacré mes jours, Muses, tenez-moi lieu de fortunes et d’ amours . Mœurs générales, et mœurs particulières dans
langage de ses yeux ? connoît-elle et approuve-t-elle l’excès de son amour  ? que faire pour le savoir ? Il entre chez lui av
oi propice ; et seconde en ce jour Le stratagème adroit d’un innocent amour . Et un peu après, en s’en allant : Je fais pour
qu’enfin cet avis n’est pas d’une personne Qui venille voir cesser l’ amour qu’elle vous donne. Valère et Ergaste s’étant re
et j’attends seulement que vous m’ayez marqué les intentions de votre amour , pour vous faire savoir la résolution que j’ai pr
fortune, tout l’éclat imposant des dignités, toutes les douceurs d’un amour pur et honnête ne sont rien à ses yeux, en compar
e ? Célimène. Ah ! quel orgueil extrême ! C’est un homme gonflé de l’ amour de soi-même : Son mérite jamais n’est content de
ir outragé. Je sais que sur les vœux on n’a point de puissance, Que l’ amour veut par-tout naître sans dépendance, Que jamais
museau, Pour nous donner envie encore de sa peau ! Moi, j’aurois de l’ amour pour ta chienne de face ? Moi, je te chercherois 
es pièces qui sont restées au théâtre français, sont la Surprise de l’ Amour , le Legs, et le Préjugé vaincu. On joue un grand
mplie. De plusieurs comédies que Dorat nous a laissées, la Feinte par amour est la seule qu’on voit reparoître au théâtre. Ap
inition de la Tragédie. Inspirer l’horreur des grands crimes, et l’ amour des grandes vertus, telle est la fin morale de la
sser, De ses bras innocens je me sentis presser. Grand Dieu ! que mon amour ne lui soit point funeste. Du fidelle David(c) c’
fidelle David(c) c’est le précieux reste. Nourri dans ta maison en l’ amour de ta loi, Il ne connoît encor d’autre père que t
ns un amant poignarder dans sa jalouse fureur l’objet innocent de son amour . Quel est l’homme qui, rentrant dans son propre c
son tour la mort de son amant. La proximité du sang et les liaisons d’ amour ou d’amitié sont donc les plus grands moyens qu’o
térêt vraiment théâtral, a ajouté à ce martyre le songe de Pauline, l’ amour de Sévère, le baptême effectif de Polieucte, le s
ui fait que des réponses vagues. Ulysse même le blâme de songer à son amour , dans un temps, où les Dieux irrités demandent du
dit-il, que des yeux ennemis. Calchas, Nestor, Ulysse combattent son amour , et paroissent lui dire qu’il faut qu’il y renonc
esse cet hymen qu’il prétend qu’on diffère, Et vous cherche brûlant d’ amour et de colère. Près d’imposer silence à ce bruit i
inévitable ! Ma fille toute seule étoit plus redoutable. Ton insolent amour qui croit m’épouvanter, Vient de hâter le coup qu
crifice. Eriphile présente à cet entretien, reconnoît les effets de l’ amour d’Achille : sa jalouse fureur s’irrite ; elle veu
eux étalé. N’en a fait, sous ton nom verser la Chanmeslé(a). De l’ amour dans la tragédie. La scène tragique est généra
es suites funestes. Cependant il y a des auteurs qui voudroient que l’ amour fût entièrement banni de nos tragédies. Voici en
valoir contre ceux qui sont d’un sentiment contraire. 1°. Mettre de l’ amour dans la tragédie, c’est en dégrader la majesté, p
actère badin, qui ne s’accomode point avec la gravité tragique. 2°. L’ amour , loin de répandre plus d’intérêt dans les tragédi
et du sexe à la galanterie, n’impose point la nécessité de mêler de l’ amour dans nos pièces tragiques, puisque cette même nat
encore Athalie, Mérope, la mort de César, et d’autres tragédies sans amour . 5°. Enfin une image trop vive de l’amour ne peut
et d’autres tragédies sans amour. 5°. Enfin une image trop vive de l’ amour ne peut que corrompre l’esprit et amollir le cœur
casion dangereuse. Les raisons qu’apportent ceux qui prétendent que l’ amour est absolument nécessaire dans la tragédie, sont
angers et des malheurs que les passions entraînent après elles. Or, l’ amour fougueux, violent, jaloux, aveugle et cruel, n’es
nes : les rôles de femmes étoient joués par des hommes masqués ; et l’ amour eût été ridicule dans leur bouche. 3°. Ce n’est p
n’est pas défigurer les héros de l’antiquité, que de leur donner de l’ amour , pourvu qu’on conserve le fond de leur caractère.
e seroit pas flatter leur goût, que de leur donner des tragédies sans amour . 5°. Enfin la peinture de l’amour n’est pas dange
e de leur donner des tragédies sans amour. 5°. Enfin la peinture de l’ amour n’est pas dangereuse par elle même : elle ne l’es
aisons, sur lesquelles on étaie les deux sentimens opposés touchant l’ amour dans la tragédie. On voit assez que ni les unes n
é. Quelle est donc la conséquence qu’on doit en tirer ? Faut-il que l’ amour règne dans toutes nos tragédies. Faut-il qu’il en
iscours sur la Tragédie qu’il a mis à la tête de Brutus. Vouloir de l’ amour dans toutes les tragédies, me paroît un goût effé
en proscrire toujours est une mauvaise humeur bien déraisonnable….. L’ amour dans une tragédie n’est pas plus un défaut essent
e, que quand il est amené mal à propos ou sans art…. Le mal est que l’ amour n’est souvent chez nos héros que de la galanterie
et combattue par des remords. Il faut (qu’on remarque ceci) ou que l’ amour conduise aux malheurs et aux crimes, pour faire v
cible. Ces dernières paroles expriment parfaitement la manière dont l’ amour doit être présenté sur la scène tragique. Tant qu
et Philène. N’allez pas d’un Cyrus nous faire un Artamène1 : Et que l’ amour souvent de remords combattu, Paroisse une foibles
Veut-on connoître le vrai langage des héros tragiques qu’enflamment l’ amour de la patrie et une ardeur insatiable pour la glo
Le digne objet des vœux de toute l’Italie, Et qu’on mise si haut mon amour et mes soins, Qu’en te couronnant roi, je t’aurai
e n’ai point consulté pour suivre mon devoir : Notre longue amitié, l’ amour , ni l’alliance N’ont pu mettre un moment mon espr
ntérêt. Ce qui relève encore le mérite de cette tragédie, c’est que l’ amour en est exclu. La versification de Gustave, de Pir
se voir Mélice sur un dragon. Aussitôt paroît la fontaine de vérité d’ amour , ornée de statues et de colonnes. Mais bientôt la
s démons volans. Les arbres sont déracinés, les rochers renversés ; l’ amour effrayé s’envole ; et ce désordre sera encore sui
ie, que le destin lui rend à ce prix. Alcide, qui lui déclare alors l’ amour qu’il avoit pour Alceste, lui propose, s’il veut
arque de Caron, et enchaîne Cerbère. Pluton touché du courage et de l’ amour du fils de Jupiter, lui rend Alceste, et les fait
e la victoire : Il ne manquoit plus à ma gloire Que de triompher de l’ amour . Aussitôt Apollon environné des muses et des jeu
ébranlé par leur fureur rebelle Les fondemens sont affermis. De l’ amour dans l’opéra. On ne sauroit étudier un plus p
duisantes et d’images voluptueuses, quoiqu’il y ait des endroits où l’ amour soit représenté comme une dangereuse foiblesse. T
lesse. Tels sont ces vers qu’il met dans la bouche d’As. Ah ! que l’ amour paroît charmant ! Mais, hélas ! il n’est point de
vantable Où vous faites régner une éternelle horreur. Sauvez-moi de l’ amour  ; rien n’est si redoutable ; Rendez-moi mon courr
t et ceux qui sont venus après lui, auroient dû constamment peindre l’ amour dans leurs tragédies-lyriques. Mais attachés à ne
es propres à ce théâtre ; mais encore à substituer à la peinture d’un amour tendre et purement voluptueux, celle d’un amour t
er à la peinture d’un amour tendre et purement voluptueux, celle d’un amour tragique et funeste, ou à embrasser des passions
on ne peuvent-ils pas faire dans l’histoire de toutes les nations ? L’ amour de la gloire et de la patrie, la haine d’une tyra
de religion par rapport aux anciens Romains ; et Didon, victime de l’ amour intéresse tous les cœurs. L’Iliade et l’Odyssée o
e de sa patrie, est retenu auprès de cette jeune reine par un violent amour qui lui fait oublier l’Italie, où il est appelé p
 ! dit-il c’est elle-même qui venoit adoucir mes peines. Transporté d’ amour et de joie ; il prend une partie de ses armes, mo
ent vivement le cœur, qui se livre alors sans réserve aux mouvemens d’ amour ou de haine qui l’entraînent. Je répéterai ici qu
troyen son fils Cupidon. La reine caresse cet enfant ; et peu à peu l’ amour se glisse dans son cœur. Dans un grand repas qu’e
8 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168
De qui jamais les fruits n’enrichissent l’automne Oubliez, oubliez l’ amour de ce berger, Et prenez en son lieu quelque bon m
plutôt projeter quelque bon mariage, Que de vous amuser à ces folles amours . Arténice. Mon père, à quelle fin tendent tous c
eurs expressions à Racan. 3. On trouvera ces stances célèbres sur l’ Amour de la retraite dans nos Morceaux choisis des Clas
parurent les Bergeries, l’auteur se reposa presque entièrement dans l’ amour indolent de la campagne, « faisant de chacun de s
9 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
rdière » de Lyon (1526-1566), qui a fait le Débat de la Folie et de l’ Amour et, comme lui, des élégies ; — François Ier encor
 ; Et mon cœur cessera | d’idolâtrer vos yeux ; Les premiers jours qu’ Amour | range sous sa puissance. Il trouve une transpo
us je puisse parvenir La ou sçavez. (Rondeaux, I, 4.) II. De l’ amour du siècle antique Au bon vieulx temps, un tra
II. De l’amour du siècle antique Au bon vieulx temps, un train d’ amour regnoil, Qui sans grand art et dons se demenoit ;
il, Qui sans grand art et dons se demenoit ; Si qu’un bouquet donné d’ amour profonde, C’estoit donné toute la terre ronde : C
ns : cela duroit un monde Au bon vieulx temps. Or’ s’est perdu ce qu’ amour ordonnoit ; Rien que pleurs faintz, rien que ruse
t ; Qui vouldra donc qu’à aymer je me fonde, Il fault premier82 que l’ amour on refonde, Et qu’on la meine ainsi qu’on la meno
Que perdre toute la maison. (IV, 29.) III. De Cupido et de sa dame Amour trouva celle qui m’est amere : Et j’y estois, j’e
sage luy monte, D’avoir failly honteux Dieu sçait combien : Non, non, Amour , ce dy je, n’ayez honte ; Plus clair voyans88 que
que tout esprit desire, Là le repos où tout le monde aspire, Là est l’ amour , là le plaisir encore : Là, ô mon ame, au plus h
cessivement vinrent, publiés et republiés à différentes reprises, les Amours de Cassandre, avec le cinquième livre des Odes (1
livre des Odes (1552), le Bocage royal (1552), les Hymnes (1555), les Amours de Marie (1557), des Poèmes (1560), des Discours
de sa retraite de l’abbaye de Croix-Val, en Vendômois, les Troisièmes Amours et Amours d’Hélène ; enfin épars à différentes da
aite de l’abbaye de Croix-Val, en Vendômois, les Troisièmes Amours et Amours d’Hélène ; enfin épars à différentes dates dans d
ître. Odes pindariques ou horatiennes, ou anacréontiques ; dans les «  Amours  », sonnets italiens par centaines, chansons ou él
scs pleurs au point du jour l’arrose : La grace dans sa fueille et l’ Amour se repose, Embasmant les jardins et les arbres d’
epos ; Vous serez au fouyer159 une vieille accroupie, Regrettant mon amour et vostre fier desdain. Vivez, si m’en croyez, n’
entiere en ses pas retournee, Quand, loin d’affection, de desir et d’ amour , En pure liberté je passois tout le jour, Et, fra
on, la cerise, le ver luisant, les jeux de l’ombre, etc. ; — dans ses Amours et nouveaux eschanges des pierres precieuses, ver
amus, et appliqua un système d’orthographe simplifié ; qui chanta ses amours dans nombre de sonnets et de chansons, et l’astro
uatre volumes. Elles comprennent neuf livres de Poèmes divers, sept d’ Amours , cinq de Jeux et Passe-Temps. Ses Etrenes de poez
8 foisone De fruicts et de betail. Par tout regne le jeu Et le gentil Amour chaufe tout de son feu. Par tout roulent les frui
flamer d’un lumiere pure294, Voicy venir des Cieux, sous l’escorte d’ Amour , Neuf nymphes qu’on eust dit estre toutes jumelle
Quand l’une me tendant de myrte un verd chapeau295, Me dit : Chante d’ amour d’autres chansons nouvelles, Et tu pourras monter
huit syllabes, une Didon se sacrifiant écrite en alexandrins, et des Amours , des sonnets, des odes, etc., le tout publié en 1
son. Mon deuil n’a’point de fin. Une mort inhumaine. Peut vaincre mon amour , non pas vaincre ma haine309. (Didon se sacrifi
die319, acte III, sc. 1.) Émoi. Monologue LOYS, gentilhomme. Amour premier de nostre vie Inventa la bourellerie320
321 et tourmenté, Demi mort, rompu, transporté, Tourné dans la roue d’ amour  : En mon esprit ne fait séjour Aucun repos ; je s
n sou pour elle en mariage. Mesmement aujourd’hui qu’il n’y a point d’ amour , Et qu’on ne fait sinon aux richesses la cour, La
ertus. Comme tous demeuroient attachés à sa veuë, De tant de traits d’ amour mesme en la mort pourveue ; D’un aussi libre pas
veut se servir de moy, Pour retirer les siens de ce mortel esmoy : L’ amour passionné qu’Assuére me porte Fait revivre en mon
i pour s’élever et gaigner jusqu’à foy Pour ses deux aisles prend ton amour et ma foy Toy qui tiens en ta main des princes le
ternel. De ces deux proceda leur commune Puissance, Leur Esprit, leur Amour , non divers en essance, Ains divers en Persone, e
t cinquante Idillies, « imagettes et petites tablettes de fantaisie d’ amour , » dit-il dans sa préface, très variées d’étendue
e, Et que j’aime chacun, mais, sur tous, ces esprits Que la douceur d’ amour et des muscs tient pris. (Satyres françoises, l
n hôtel410. Il ne vit point de luths et d’epinetes, D’odes, sonnets d’ amours , de chansonnettes ; Car entre nous ne vaut pas un
aux yeux : ainsi sous les discours D’un conte poëtique, et parmi les amours Des héros et des dieux, entremeslés de fables, So
ancier, il y a eu place pour deux poètes : un poète de cour, tout aux amours , aux mascarades et aux carrousels du Louvre sous
72-1877. La Muse des Tragiques Je n’escris plus les feux d’un amour inconnu452 ; Mais, par l’affliction plus sage dev
Sont les vocables d’art460 de ce que j’entreprens ; Les flateurs de l’ Amour ne chantent que leurs vices, Que vocables choisis
vocables choisis à prendre les delices, Que miel, que ris, que jeux, amour et passe-temps, Une heureuse folie à consommer so
Pétrarque, de Sannazar, dont il prend, avec la grâce, la pointe. Ses Amours de Diane, Hippolyte, Cléonice et diverses, ses Be
(Élégie, dans Hippolyte. Éd. A. Michiels, p. 125). Procez contre Amour au siège de la Raison525 « Ingrat est-il vra
ar ma divine flame, L’enlevant jusqu’au ciel et remplissant son ame D’ amour , de beaux désirs, de constance et de foy. « Je l
re, Ayant des os, des nerfs, des poumons et du sang ? » Ainsi parloit Amour avec grand’violence ; Puis nous teusmes tous deux
voir faire aux tourtr’elles Et leurs nids et leurs chants et et leurs amours fidelles, D’ouïr du rossignol la fredonnante voix
autres oyseaux qui caquettent aux bois, Le chant de la bergere et son amour rustique, Voir des mouches à miel la gente republ
nce ; Adieu, France ! adieu mes beaux jours ! La nef qui disjoint nos amours N’a cy de moy que la moitié ; Une part te reste,
anthe (1625), pastorale de Gombauld ; Lygdamon (1629), tragédie, et l’ Amour tyrannique (1638), comédie, dont Voltaire dit (Pr
ites ? Est -ce avec que raison que vous m’avez enjoinct De donner mon amour à qui ne la veut point ? (Les Bergeries, I, 2.)
Qui souvent sont tout gris avant que d’estre sages Oubliez, oubliez l’ amour de ce berger, Et prenez en son lieu quelque bon m
orps soit monté dans les cieux ? ARTÉNICE. Je sçay ce que je dois à l’ amour paternelle ; Mais il faut obeyr à celuy qui m’app
ons donc au logis. Venez aussi, Cleante, Voir accomplir l’hymen d’une amour violente ; Venez disner chez moy. Vous n’y trouve
’aïeul. SILÈNE. Sus donc, preparez-vous à gouster les delices Dont l’ amour satisfait vos fidelles services ; Et nous autres
ance et pour vostre gloire, Taschez d’en vivre jusqu’à cent791, L’ amour d’Uranie. Sonnet792 Il faut finir mes jours
91, L’amour d’Uranie. Sonnet792 Il faut finir mes jours en l’ amour d’Uranie ! L’absence ni le temps ne m’en sçauroie
                       Seigneur, je vous le dis… J’allois… j’étois… l’ amour a sur moi tant d’empire… Je me confonds, seigneur
r D’un bras qui s’est mépris et crut trop ma fureur : Ma haine et mon amour qu’il vouloit satisfaire Portoient le coup au duc
Sa mort sur un gibet marque son impuissance. ADRIEN. Dites mieux, son amour et son obéissance. FLAVIE. Sur une croix enfin… A
a haine, Président bien souvent à la justice humaine, Et, n’observant amour , devoir, ni piété, N’y laissent qu’injustice et q
un genre dont son nom est devenu synonyme, « volage en vers comme en amour  » ; finalement, repentant sincère en ces deux poi
l’Élégie aux Nymphes de Vaux et par le roman en prose et en vers des Amours de Psyché et de Cupidon (1669) à l’inimitable La
ur. » Si j’osois ajouter au mot de l’interprète, J’inspirerois ici l’ amour de la retraite : Elle offre à ses amans des biens
ière : Il ne regarde pas ce qu’il laisse en arrière ; Et tout ce vain amour des grandeurs et du bruit Ne le sauroit quitter q
j’avois usé mes jours ; Mais, quoi ? je suis volage en vers comme en amours . (Épîtres, XVI.) Épître à monseigneur l’év
, en cinq actes : — depuis la comédie-ballet (la Princesse d’Élide, l’ Amour Médecin, le Sicilien, les Amants Magnifiques), la
é le cœur et ses passions, où l’on avait tant aimé et tant parle de l’ amour en prose et en vers ? N’en retrouvait-on pas les
es, sur les épaules et sur la tête des Mithridate et des Hermione ? L’ amour , qui était un des éléments des héros de Corneille
enchaîné de ma gloire passée, J’aurai devant les yeux je ne sais quel amour Que le hasard nous donne et nous ôte en un jour ?
cide. Mais il pense proscrire un prince sans appui ; Il ne sait pas l’ amour qui vous parle pour lui, Que vous et Bajazet vous
a rougi plus d’un jour Du peu qu’il t’en coûtoit pour tromper tant d’ amour . Moi qui, de ce haut rang qui me rendoit si fière
in de se venger se reposent sur moi : Si je perds la douceur d’être l’ amour du monde, J’ai le plaisir nouveau d’en devenir l’
ECTOR, à part. Notre bourse est à fond, et par un sort nouveau, Notre amour recommence à revenir sur l’eau. VALÈRE. Calmons l
L’or est comme une femme ; on n’y sauroit toucher, « Que le cœur, par amour , ne s’y laisse attacher. « L’un et l’autre en ce
stiches de l’antiquité et des romans de chevalerie, oracles, visions, amours romanesques, s’y mêlent étrangement. Saint-Louis
re. Par cet acte, témoin de votre cruauté, J’ai mis dans le tombeau l’ amour et la beauté. Enfin par cette mort, qui fait notr
cède tout ; Rendez-moi seulement une chose donnée Par l’hymen, par l’ amour , et par la destinée ; En un mot, donnez-moi ce qu
toi notre dessein devoit être détruit, Et par l’indigne objet dont l’ amour t’a séduit ! Car je n’en doute point, ton crime e
seule essence, Le suprême pouvoir, la suprême science, Et le suprême amour , unis en trinité, De son règne éternel forment la
and il me plaît, enfler mes chalumeaux, Et je puis ne chanter que mon amour fidèle, Quoiqu’on ne dût chanter que sa gloire im
des égaremens étranges. L’amour-propre est, hélas ! le plus fort des amours  ; Cependant des erreurs il est la plus commune. Q
lus n’est qu’une parodie romaine enchevêtrée d’une ridicule parodie d’ amour , dit M. Villemain, dont l’Œdipe en vers et l’Œdip
sa voix : Heureux si, trop épris d’une beauté rendue, Par un excès d’ amour il ne l’eût point perdue Une seconde fois1055 !
res au siècle où nous sommes, Grands, que vos bienfaits font nommer L’ amour , les délices des hommes, Vous flattez-vous de les
dehors sensible, empressé : Mais nous, ne croyons pas leur rendre Un amour désintéressé. Malgré leur attente déçue L’orgueil
istoire du théâtre tragique entre Racine et Voltaire. Cette fois, ces amours , lieu commun inévitable du théâtre, qui font un é
sans cesse combattu, Ennemi du forfait sans aimer la vertu1065, D’un amour malheureux déplorable victime, S’abandonne aux re
cruel séjour sais-je ce qui m’entraîne ? Si c’est le désespoir, ou l’ amour , ou la haine ? J’ai perdu Zénobie ; après ce coup
ger ma vertu, Réponds-moi, Rhadamiste, et de quoi te plains-tu ? De l’ amour de ton frère ? ah ! barbare ! quand même Mon cœur
ton frère ? ah ! barbare ! quand même Mon cœur eût pu se rendre à son amour extrême, Le bruit de ton trépas, confirmé tant de
prévaloir de ce funeste jour Où tout mon sang coula pour prix de mon amour  ; Rappelle-toi le sort de ma famille entière ; So
a fureur meurtrière ; Et considère après sur quoi tu peux fonder Et l’ amour et la foi que j ai dû te garder. Il est vrai que,
e voulois de ses feux éteindre l’espérance, Et chasser de son cœur un amour qui m’offense. Mais puisqu’à tes soupçons tu veux
puis nier ; Je ne cherche pas même à m’en justifier. Mais, malgré son amour , ce prince qui l’ignore, Sans tes lâches soupçons
connoissez assez1068 un cœur comme le mien Pour croire que sur lui l’ amour ait quelque empire. Mon époux est vivant, ainsi m
on époux est vivant, ainsi ma flamme expire. Cessez donc d’écouter un amour odieux, Et surtout gardez-vous de paroître à mes
perd quelquefois ; la soif de la grandeur, « La colère, l’orgueil, un amour suborneur, « D’un désir curieux les trompeuses sa
s et gai dans tes discours, Chantas les doux loisirs, les vins et les amours  ; Et qui connus si bien cette sagesse aimable Que
voiler, d’enhardir la foiblesse d’autrui, Et d’en être à la fois et l’ amour et l’appui ? VALÈRE. Qu’elle soit un peu plus, un
secret vient ronger. Partout de la douleur j’y trouvai les images. L’ amour a ses tourmens, l’amitié ses outrages1149. Que de
-Écouchard, né à Paris, chanta en des odes la conquête de Minorque, l’ amour des Français pour leurs rois, l’héroïsme du Venge
aux nymphes consacré, D’acanthe et d’aubépine et de lierre entouré. L’ Amour , qui l’écoutait, caché dans le feuillage, Sortit,
a chanté, Zéphire est de retour : Il revient en dansant ; il ramène l’ amour  ; L’ombre, les prés, les fleurs, c’est sa douce f
 ! Hasly ! frais Elysée ! honneur des pâturages ! Lieu qu’avec tant d’ amour la nature a formé, Où l’Aar roule un or pur en so
Les oracles, les arts, les cités fraternelles, Et depuis le chaos les amours immortelles1226 ; D’abord le roi divin, et l’Olym
longtemps témoin de ma tendresse, Reçoive mes tributs de respect et d’ amour , Et vous, Gloire, Vertu, déesses immortelles, Que
au, ravissent tour à tour ; Et j’arrive aujourd’hui tout plein de mon amour . (Desmahis, L’Impertinent.) Rulhière
opularité lui a suffi. Il refusa toujours par simplicité de goût, par amour de l’indépendance, peut-être par calcul, places,
rerais à la source où j’aspire ; Là, je retrouverais et l’espoir et l’ amour , Et ce bien idéal que toute âme désire, Et qui n’
ui dort la bouche demi-close, Gracieux comme l’Orient, Tandis qu’avec amour sa nourrice enchantée, D’une goutte de lait au bo
se, Son cœur plein de sanglots se dégonflait à l’aise, Il pleurait, d’ amour éperdu… — Sois béni, pauvre enfant, tête aujourd’
nui solitaire Te ronge ; quelque chose a gémi dans ton cœur ; Quelque amour t’est venu, comme on en voit sur terre, Une ombre
t, Secouait des lilas dans sa robe légère, Et te contait tout bas les amours qu’il rêvait ? Chanterons-nous l’espoir, la trist
aison céleste, allume nuit et jour L’huile sainte de vie et d’éternel amour  ? Crierons-nous à Tarquin : « Il est temps, voici
e Et qu’une larme de mes yeux, Je te les donnerai sans peine ; De nos amours qu’il te souvienne, Si tu remontes dans les cieux
sur la pierre, Partageant à ses fils ses entrailles de père, Dans son amour sublime il berce sa douleur, Et, regardant couler
d ils parlent ainsi d’espérances trompées, De tristesse et d’oubli, d’ amour et de malheur, Ce n’est pas un concert à dilater
s ce récit d’une vive souffrance, Ne veux-tu voir qu’un rêve et qu’un amour trompé ? Est-ce donc sans motif qu’agit la Provid
harmonie, Et comme le bon sens fait parler le génie. J’admirais quel amour pour l’âpre vérité Eut cet homme si fier en sa na
Il s’obstine, et ses doigts s’ensanglantent aux dards. Ainsi germa l’ amour dans mon âme surprise ; Je croyais ne semer qu’un
vent, Où recueilli dans moi je m’égare en rêvant, Paré de souvenirs d’ amour et de féerie, Le brillant moyen âge et la chevale
ité ? Et que tu ne sois plus, comme dans ta jeunesse, Notre plus cher amour , cette bonne déesse Qui, mêlant son sourire nos s
llages où les morts errent avec les vents, Bretagne ! d’où te vient l’ amour de tes enfants ? Des villes d’Italie, où j’osai,
ole buissonnière1461 Dans les bois pleins de chants, die parfum et d’ amour  ; J’aurais vidé leurs nids pour emplir ta corbeil
triomphateur, Je mets des univers aux pieds du Créateur.     Science, amour du vrai, flamme pure et sacrée, Sublime passion p
nnais d’autant mieux l’histoire. 88. Allusion au bandeau que porte l’ Amour . 89. « C’est, ce me semble, dit Marmontel le sel
bst., favori. — A produit mignard. — Étymol. : minne (haut allemand). amour . 162. Développé, épanoui (de, claudere). 163.
e-et-Loir). Plusieurs fois, Ronsard cité ensemble Gastine et le Loir ( Amours , livre Ier, sonnets 66, 161). Voyez Odes, liv. II
i, du monde ignoré, Vit content de lui-même en un coin retiré ! Que l’ amour de ce rien qu’on nomme renommée N’a jamais enivré
le receveur ordinaire de telles resveries et coleres passionnees de l’ Amour . Ils conmençoyent ainsi : » 247. Rythme gracie
J’apperçoy Rajeunir la terre et l’onde, Et me semble que le Jour Et l’ Amour Comme enfans naissent, au monde. (Amours, livre
elquefois le sens d’acquisition, biens, fonds . L’héritage d’un grand amour de simplicité de parure, et l’acquisition d’un gr
a chante par imitation de l’antiquité et par passion ; on y place ses amours , ses espérances et son repos ; et Ronsard, et Du
on ingentem… Voyez La Fontaine et les notes. 519. Cf. (Procès contre Amour ) cet adjectif pris au sens moral. Il a perdu le s
u ? 525. Le poète plaide devant le tribunal de la Raison, contre l’ Amour qui le rend malheureux. L’Amour se défend avec un
nt le tribunal de la Raison, contre l’Amour qui le rend malheureux. L’ Amour se défend avec une généreuse éloquence. — Ce genr
alité propre à Bertaut « une certaine note plaintive, dans laquelle l’ amour et la religion se rejoignent et peuvent trouver t
xvie  siècle, était la compagne, et comme le cadre de la joie et de l’ amour heureux, n’était pas encore la consolation et le
l’amour heureux, n’était pas encore la consolation et le refuge de l’ amour malheureux, et Bertaut n’eût pas ajouté comme Lam
et menteur, fabriqué par un faussaire, miroir qui brouille toutes ces amours et « d’où provient tout le mal » ; un bracelet qu
le plus habile En mettent leur avis au jour, Et ce qu’on a pour eux d’ amour À plus d’un échauffe la bile. Chacun en parle ha
leurs beautés votre oreille idolâtre. Et sont aujourd’hui l’âme et l’ amour du théâtre. (I, 5.) 806. Qui tient le manusc
donne de l’éclat. La confusion existait encore au xviiie  siècle. « L’ amour n’anoblit-il pas tous les sentiments ? » (J.-J. R
ne n’avait pas besoin de puiser dans les vers ravissants de Virgile l’ amour des champs et des bois ; mais il s’en était pénét
; les deux suivants le forcent à décider sur une question de « cour d’ amour  » ; un chasseur lui raconte sa chasse ; un savant
beauté de Psyché avait irrité la jalousie de Vénus. Elle ordonna à l’ Amour , son fils, de la venger en faisant épouser Psyché
n fils, de la venger en faisant épouser Psyché par un monstre. Mais l’ Amour vit Psyché, l’aima et fit prononcer par l’oracle
yre dans un palais enchanté où le monstre se présente à elle. C’est l’ Amour lui-même ; mais il ne révèle pas son nom ; elle v
qui la brave, Jupiter, qui exige de Vénus pardon et réconciliation, l’ Amour , qui lui est rendu. Tels sont les quatre premiers
t d’une tendresse délicate et charmante pour faire parler Psyché et l’ Amour . — Voir plus haut, p. 222. 936. François de la M
dote, a pu la tenir de Boileau. 942. René Le Pays, auteur d’Amitiés, Amours et Amourettes. Boileau, fait allusion à ce titre
rompée par la dissimulation de Bajazet et d’Atalide, qui cachent leur amour , se croit sûre de celui de Bajazet, et vient le c
pression. Au deuxième acte, elle donne à choisir à Bajazet, entre son amour et le trône, ou la mort ; au cinquième acte, il c
heur pressenti ; après le troisième elle agit. À côté du drame de son amour qui se déroule, se développe la trame ourdie par
dégage pus, le pouvant, le portrait, blesse l’amour-propre et perd l’ amour et la main d’Angélique, voilà le dénouement et la
et jouera, qui, toutes les fois qu’il perd sent revenir sur l’eau son amour , mais qui, au moindre retour de fortune, fait ban
) ? Jason me répudie ! Eh ! qui l’auroît pu croire ! S’il a manqué d’ amour , manque-t-il de mémoire ! Ce dernier vers rappel
fiante humeur voudroit me faire accroire Qu’elle manque aujourd’hui d’ amour ou de mémoire. 1021. Sophonisbe, fille d’Asdru
orace. Au début de la pièce, Syphax dit à Sophonisbe : Est-ce là cet amour que tu m’ayois promis ? Est-ce là cette foi que t
, 3 : Est-ce là ce beau feu ? Sont-ce là tes sermons ?.., Mais cette amour si ferme et si bien méritée Que tu m’ayois promis
e d’honneur ; Il te restoit encor, pour comble de malice, À te lier d’ amour avecque Massinisse. Je veux que je te pèse, et qu
divers Le cours toujours réglé l’annonce à l’univers. La puissance, l’ amour , avec l’intelligence, Unis et divise composent so
elle du théâtre. Zénobie pardonne à Rhadamiste un crime inspiré par l’ amour , auquel elle a survécu. Mais dès lors sa situatio
passion. — Arsame proteste dans un élan sincère de la pureté de leur amour . « Laissez, dit-elle… » 1068. La Harpe signale
nglais, avait, Adèle aux traditions françaises, gâté son Œdipe par un amour ridicule, celui de Philoctète, supprima l’amour d
gâté son Œdipe par un amour ridicule, celui de Philoctète, supprima l’ amour dans Mérope (1743),la pièce classique, à part le
lui les premiers pas :                              … Elle sait mon amour , J’ai parlé ; c’est assez. PASQUIN. Son père est
e Joueur de Regnard, évincé, dit : Le jeu me vengera des perles de l’ amour , il se consolera, lui aussi, avec la poésie ; so
oésie ; son dernier mot est ; Muses ! tenez-moi lieu de fortune et d’ amour . — On peut l’admirer, on ne le plaint pas. C’est
« C’est avec ce sentiment doux et fort tout ensemble, c’est avec cet amour du torrent que j’ai laissé échapper de mon cœur m
nt prêté au pélican, qui l’a toujours fait, prendre pour symbole de l’ amour paternel, et qui inspire si éloquemment notre poè
oix chères à mon oreille ! Ô mes Muses, c’est vous, vous, mon premier amour , Vous qui m’avez aime dès que j’ai vu le jour. Le
Où leurs yeux dans les fleure me regardaient dormir. Ingrat ! ô de l’ amour trop coupable folie ! Souvent je les outrage et f
e soir, tout va fleurir ; l’immortelle nature Se remplit de parfum, d’ amour et de murmure. (La Nuit de Mai.) 1446. Voyez
ples enthousiastes, et de sa fille, qui sacrifie un honnête et ardent amour pour le suivre à Rome où le saint office le cite
10 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
ise. Que faut-il que je dise ? Andromaque. Dis-lui que de mon fils l’ amour est assez fort… Crois-tu que dans son cœur il ait
ur est assez fort… Crois-tu que dans son cœur il ait juré sa mort ? L’ amour peut-il si loin pousser sa barbarie ? Céphise. M
ce que je doi A Pyrrhus, à mon fils, à mon époux, à moi. Voilà de mon amour l’innocent stratagème ; Voilà ce qu’un époux m’a
 ? Hé quoi ! c’est donc moi qui l’ordonne ! Sa mort sera l’effet de l’ amour d’Hermione ! Ce prince, dont mon cœur se faisait
us adore ; Mais de mille remords son esprit combattu Croit tantôt son amour et tantôt sa vertu. Il respecte en Pyrrhus l’honn
ce ? Qui t’amène en des lieux où l’on fuit ta présence ; Voilà de ton amour le détestable fruit : Tu m’apportais, cruel, le m
son mari ; dans Racine, c’est une mère qui veut sauver son fils, et l’ amour maternel la rapproche de nos mœurs, sans que les
11 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
eillant et prudent ! et vous ne demandez au narrateur aucun titre à l’ amour et au respect de ses lecteurs ! Est-ce être consé
ui-même, le pathétique ne comprend que deux sentiments principaux : l’ amour , source de la tendresse, du respect, de la pitié,
l est facile à l’orateur d’émouvoir des auditeurs déjà passionnés par amour ou par haine ; mais, pour les échauffer, quand il
crois qu’il est plus facile de faire passer quelqu’un de la haine à l’ amour , ou de l’amour à la haine, que de vaincre l’indif
plus facile de faire passer quelqu’un de la haine à l’amour, ou de l’ amour à la haine, que de vaincre l’indifférence, cet ét
les faire tourner, suivant leur caractère, au triomphe de sa cause. L’ amour de Dieu excitera les cœurs pieux ; l’amour de la
au triomphe de sa cause. L’amour de Dieu excitera les cœurs pieux ; l’ amour de la gloire animera des soldats ; la haine du de
12 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
durables, comme le ressentiment des injures, le désir de la gloire, l’ amour de la patrie, etc. 462. Qu’est-ce que le dialogue
us une forme ou sous une autre, comme la suite inévitable du crime. L’ amour et l’admiration pour les hommes vertueux, la comp
l’âme éprouve pour ou contre un objet, une action quelconque, comme l’ amour , la haine, la crainte, l’ambition, l’espérance, l
sont les suites funestes. Or, la colère, la vengeance, l’ambition, l’ amour , se disputent tour à tour le premier rang parmi l
droiture et l’honneur, l’ambition sur le désir de la gloire, enfin, l’ amour qui, lorsqu’il est chaste et légitime, est intére
trer les suites funestes lorsqu’il est désordonné et coupable. 477. L’ amour est-il nécessaire à la tragédie ? De toutes les
ie, celle qui joue le plus grand rôle sur le théâtre moderne, c’est l’ amour . Cette passion, cependant, n’est nullement nécess
re l’usage continuel de cette passion dans la tragédie : Vouloir de l’ amour dans toutes les tragédies, dit-il, me paraît un g
mour dans toutes les tragédies, dit-il, me paraît un goût efféminé… L’ amour n’est souvent chez nos héros que de la galanterie
ardée comme une faiblesse et combattue par des remords. Il faut que l’ amour conduise aux malheurs et aux crimes, pour faire v
ison que, loin d’être propre à guérir le spectateur, la peinture de l’ amour profane, même dans les tragédies honnêtes, est da
êtes, est dangereuse pour les mœurs. 478. Les Grecs employaient-ils l’ amour dans la tragédie ? Sur le théâtre grec, cette pa
emmes de mener une vie plus retirée, ce qui eût rendu le langage de l’ amour déplacé sur la scène. D’ailleurs, l’usage ne perm
nnes : les rôles de femmes étaient joués par des hommes masqués, et l’ amour eût paru ridicule dans leur bouche. 479. Quels so
veut-on connaître le vrai langage des héros tragiques qu’enflamment l’ amour de la patrie et une ardeur insatiable pour la glo
duisantes et d’images voluptueuses, quoiqu’il y ait des endroits où l’ amour est représenté comme une dangereuse faiblesse. Te
antable Où vous faites régner, une éternelle horreur. Sauvez-moi de l’ amour  ; rien n’est si redoutable ; Rendez-moi mon courr
funestes, s’attachant presque exclusivement à prendre pour ressort l’ amour avec ses folies extravagantes, ses jalousies furi
13 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
endroits mêmes157. On peut faire ici cette question : La passion de l’ amour doit-elle régner dans les tragédies, c’est-à-dire
que corrompre l’esprit et amollir le cœur. Les autres répondent que l’ amour fougueux, violent, jaloux et cruel, n’est que tro
ommes qui remplissaient les rôles de femmes, et que l’expression de l’ amour eût été ridicule dans cette situation ; que ce n’
ce n’est pas défigurer ni rabaisser les héros que de leur donner de l’ amour , puisque l’histoire réelle ou poétique prouve qu’
ls n’ont pas été exempts de cette passion ; qu’enfin la peinture de l’ amour n’est pas dangereuse par elle-même ; qu’elle ne l
Voltaire, qui dit, dans son Discours sur la tragédie : « Vouloir de l’ amour dans toutes les tragédies, est un goût efféminé ;
’en proscrire toujours, est une mauvaise humeur bien déraisonnable. L’ amour , dans une tragédie, n’est pas plus un défaut esse
dre que quand il est amené mal à propos et sans art. Le mal est que l’ amour n’est souvent, chez nos héros de théâtre, que de
comme une faiblesse et combattue par des remords ; il faut, ou que l’ amour conduise aux malheurs et aux crimes, pour faire v
157. Batteux, Ce qui rend une action tragique. 158. Domairon, de l’ Amour dans la tragédie. 159. Batteux, Quelle peut être
14 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
        « Ce triste cœur, devenu ta victime,         Chérit encor l’ amour qui l’a surpris :         Amour fatal ! ta haine
nu ta victime,         Chérit encor l’amour qui l’a surpris :          Amour fatal ! ta haine en est le prix.         Tant de
de son art employant le secours, Pour rappeler l’objet de ses tristes amours , Elle invoque à grands cris tous les dieux du Tén
pu faire.         Ce n’est point par effort qu’on aime :         L’ amour est jaloux de ses droits ;         Il ne dépend q
vant Eole,         Eole le fuit à son tour :         Mais sitôt que l’ amour s’envole,         Il ne connaît plus de retour1.
15 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
est là qu’est le génie3. C’est là qu’est la pitié, la souffrance et l’ amour  ; C’est là qu’est le rocher du désert de la vie,
besoin d’aimer2 ; hors de là tout est vain ; Et puisque tôt ou tard l’ amour humain s’oublie, Il est d’une grande âme et d’un
t d’une grande âme et d’un heureux destin D’expirer comme toi pour un amour divin3 ! L’espoir en dieu Ah ! pauvre
ix chères à mon oreille ! O mes Muses, c’est vous ; vous, mon premier amour , Vous qui m’avez aimé dès que j’ai vu le jour. Le
s. Le chant doit produire de l’enchantement. 3. Le poëte veut dire l’ amour de l’art, du beau, de l’idéal. Dans cette élégie
16 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
reuves attendrirent et tempérèrent son exaltation sans décourager son amour de la liberté. Revenue en France au lendemain de
s simples, celles que tous les cœurs se croient capables de sentir, l’ amour maternel, l’amour filial, peut-on se vanter de le
que tous les cœurs se croient capables de sentir, l’amour maternel, l’ amour filial, peut-on se vanter de les avoir connues da
le pensée qui remonte vers le ciel. « O France ! terre de gloire et d’ amour  ! si l’enthousiasme un jour s’éteignait sur votre
le talent comme ce vieillard qui demandait si l’on avait encore de l’ amour . » « Quand le cœur est entier dans ce qu’il voit,
17 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
s sentiments impétueux qui poussent au crime les héros tragiques, ces amours qui font leur joie et leur tourment, nous émeuven
Les passions les plus dramatiques sont l’ambition, la vengeance et l’ amour  ; ce sont elles surtout qui poussent l’homme à de
onnelles, extravagantes : c’est la dégradation de l’art dramatique. L’ amour , dans la tragédie moderne, est la passion dramati
a plus sûre. Boileau, Art poét. Les anciens ont rarement employé l’ amour comme mobile principal de l’action tragique ; che
hefs-d’œuvre de Racine et de Voltaire, et ne contiennent aucun rôle d’ amour . Néanmoins, aucune passion n’est plus universelle
re, quand elle est maniée habilement. La première condition est que l’ amour soit tragique, qu’il porte les personnages à de g
s et style, tout doit être héroïque et aspirer au sublime. De plus, l’ amour doit être moral ; c’est-à-dire qu’en poussant les
e la volonté elle-même n’en triomphe par un effet de vertu. Et que l’ amour , souvent de remords combattu, Paraisse une faible
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
ici3 d’un vilain tour ! Quoi ! si pour son prochain4 il avait quelque amour , M’aurait-il fait partir par une nuit si noire ?
cœurs, On doit, pour bien aimer, renoncer aux douceurs, Et du parfait amour mettre l’honneur suprême A bien injurier5 les per
onneur suprême A bien injurier5 les personnes qu’on aime. éliante. L’ amour , pour l’ordinaire, est peu fait à ces lois6. Et l
Et la muette garde une honnête pudeur. C’est ainsi qu’un amant dont l’ amour est extrême Aime jusqu’aux défauts des personnes
 ? Célimène. Ah ! quel orgueil extrême4 ! C’est un homme gonflé de l’ amour de soi-même : Son mérite jamais n’est content de
d’assidus hommages, Mendier des prôneurs les éclatants suffrages. Cet amour de travail, qui toujours règne en eux, Rend à tou
des actes. 4. Alceste venait de dire : A ne rien pardonner le pur amour éclate 5. Célimène, pour se donner l’avantage
îtrez un jour Le tort que vous vous faites ; Le mépris suit de près l’ amour Qu’inspirent les coquettes. Cherchez à vous faire
19 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
es de la grâce, soit dans un transport unanime de reconnaissance et d’ amour , ou dans un mouvement de crainte, d’étonnement et
rs elle comprend toutes les odes qui ont pour principe et pour base l’ amour de la patrie. 203. Quel est le caractère dominant
des vainqueurs, elle doit inspirer la valeur, le mépris de la mort, l’ amour de la patrie, de la liberté et de la gloire. Dans
e badine prend le nom d’anacréontique, quand elle chante Bacchus ou l’ Amour , c’est-à-dire la joie et les plaisirs. Elle tire
modèle une ode de Klopstock, qui a pour titre Salem ou l’Ange du pur amour . David surtout excelle dans le genre gracieux. Se
les. Parmi les nombreuses poésies d’Anacréon, nous ne citerons que l’ Amour mouillé avec une imitation par La Fontaine, l’Amo
ne citerons que l’Amour mouillé avec une imitation par La Fontaine, l’ Amour piqué par une abeille, la Colombe et le Passant,
, Ovide et Properce la réduisirent à peu près aux seuls intérêts de l’ amour  : elle servit à exprimer ses plaintes et ses succ
sortes d’élégies : l’élégie ou poésie érotique, qui est le chant de l’ amour heureux ou malheureux ; et l’élégie proprement di
is, que Chateaubriand regarde comme le plus beau des cantiques sur l’ amour de la patrie . Enfin, nous devons encore à David
a chanson alors, inspirée par le sentiment élevé de la gloire et de l’ amour de la patrie, ne se distingue pas de l’ode ; elle
20 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
e la mythologie : elle est pleine d’esprit et de sel. J’ai désarmé l’ amour  ; et de tout son bagage J’ai pris ce qui pouvait
beau jour, Dioné171 dans les airs portée, Répand, par les mains de l’ Amour , Les riches trésors d’Amalthée172. Ses cygnes vol
poux, tendres amants ! Prononcez vos derniers serments ; L’Hymen et l’ Amour les attendent. Le nœud que vous allez former, Ne
er, Ne saurait être trop durable : L’Hymen fait un devoir d’aimer ; L’ Amour rend ce devoir aimable. Tous deux épuisent leurs
de de grands hommes, Et de grands rois à nos neveux. C’en est fait, l’ Amour et la Gloire183 Couronnent nos tendres amants :
Des Chansons érotiques Les Chansons érotiques sont celles dont l’ amour et la galanterie fournissent le sujet. Pour bien
oute l’année. Lorsqu’une chanson érotique contient une historiette d’ amour , on l’appelle Romance. Elle doit principalement t
21 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IX. De l’élégie. »
s les vers de Tibulle et de Properce, les peines et les plaisirs de l’ amour . Le rythme élégiaque était le distique, composé d
onis), et que Chateaubriand appelle le plus beau des cantiques sur l’ amour de la patrie . Les Lamentations de Jérémie sont a
nt sur elles-mêmes et les découragent ; où les passions, et surtout l’ amour , tendent au raffinement et se prêtent à une analy
22 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre V. Du Roman. »
te effet des passions désordonnées ; s’attacher toujours à inspirer l’ amour de la vertu, et faire sentir qu’elle seule est di
purs que procurent la vie champêtre et les travaux rustiques. Mais l’ amour ne tarda pas à troubler leur repos, et produisit
t, écrits avec décence, et bien propres à entretenir dans les cœurs l’ amour de la vertu : Les Mémoires d’un homme de qualité,
23 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
bstacles, retenue par la crainte des discours publics, partagée par l’ amour de la fortune, n’exerce qu’à demi son empire26. 1
nce, semblaient en promettre une toute contraire. 3° L’ambition et l’ amour de la fortune dans les autres hommes partagent l’
’ambition et l’amour de la fortune dans les autres hommes partagent l’ amour du plaisir. Développement semblable au précédent 
en ce chaos la concorde et le jour, D’éléments divisés il reconnait l’ amour , Les rappelle, et partout, en d’heureux intervall
tacles la traversent ; la crainte des discours publics la retient ; l’ amour de la fortune la partage. 27. Dans les princes e
e spectacle éternel du reste de la terre. 32. Enfin, l’ambition et l’ amour de la fortune dans les autres hommes partagent l’
’ambition et l’amour de la fortune dans les autres hommes partagent l’ amour du plaisir. Les soins qu’elle exige sont autant d
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
n. « Le principal mérite de l’Esprit des lois , a dit Voltaire, est l’ amour des lois qui règne dans cet ouvrage ; et cet amou
it Voltaire, est l’amour des lois qui règne dans cet ouvrage ; et cet amour des lois est fondé sur l’amour du genre humain. »
is qui règne dans cet ouvrage ; et cet amour des lois est fondé sur l’ amour du genre humain. » Il mourut épuisé par ses immen
a rien de si amusant qu’un homme ridicule. J’ai eu naturellement de l’ amour pour le bien et l’honneur de ma patrie, et peu po
plus cette ville dont le peuple n’avait eu qu’un même esprit, un même amour pour la liberté, une même haine pour la tyrannie,
des prérogatives des grands, toujours mêlée de respect, n’était qu’un amour de l’égalité. Les peuples d’Italie étant devenus
sépultures, on ne vit plus Rome des mêmes yeux, on n’eut plus le même amour pour la patrie, et les sentiments romains ne fure
25 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
t l’esprit des jeunes gens et de leur inspirer, en les intéressant, l’ amour et la passion du beau. À moins d’être de ces homm
’objet qu’avant tout il se proposa et qu’il remplit le mieux. Plein d’ amour pour le vieux fond de notre langue, il rejeta imp
lui durent, comme on doit à son père le bien dont on en hérite, leur amour pour la pureté de la langue et leur passion pour
, Quelque gloire qu’il ait à nulle autre pareille, Et quelque excès d’ amour qu’il porte à notre bien, Comme45 échapperons-nou
s Feront ressusciter l’excellence des arts. La foi de ses aïeux, ton amour et ta crainte, Dont il porte dans l’âme une étern
tué ; mais elle approuve ce qui est vraiment le sujet de la pièce, l’ amour combattu. Lors de la composition du Cid, la règle
nce et en lutte, et sont poussées jusqu’aux plus dramatiques excès. L’ amour cruellement éprouvé d’une sœur y maudit un frère
un frère meurtrier de son amant et libérateur de la patrie ; et, par amour pour son pays, un frère verse le sang d’une sœur
ses dieux. La grâce divine triomphera, mais non sans le secours de l’ amour humain sanctifié par les lumières de la foi. Comm
ières de la foi. Comme l’a dit l’auteur lui-même, les transports de l’ amour humain font, dans cette pièce, un si agréable mél
e une énergie supérieure à leur sexe et elles subordonnent toujours l’ amour à de plus nobles sentiments, excepté Camille, dan
e flamme ; Et qu’au lieu d’en punir le zèle injurieux, Sur un crime d’ amour elle ferme les yeux. Don Manrique. Madame, excus
nne.     Allons, reines, allons, et laissons-les juger De quel côté l’ amour avait su m’engager. Scène IV. Don Manriqu
es Frères ennemis. Celui qu’on devait un jour appeler le peintre de l’ amour entreprit, pour son coup d’essai, de faire, d’apr
lexandre le Grand donne naissance à un genre inconnu de tragédie où l’ amour domine sur toutes les autres passions. L’action v
s la personne d’Achille ; politique parfaite, uniquement fondée sur l’ amour du bien public, adroite, noble, et augmentant la
 ? Avez-vous prétendu, que, muet et tranquille, Ce héros, qu’armera l’ amour et la raison, Vous laisse pour ce meurtre abuser
e, mon sang, n’est pas ce que je plains : Je plains mille vertus, une amour mutuelle, Sa piété pour moi, ma tendresse pour el
e vous suivre. Je ne vous presse plus d’approuver les transports D’un amour qui m’allait éloigner de ces bords ; Ce même amou
es transports D’un amour qui m’allait éloigner de ces bords ; Ce même amour , soigneux de votre renommée, Veut qu’ici mon exem
pirer, Loin de blâmer vos pleurs, je suis près de pleurer. Mais votre amour n’a plus d’excuse légitime ; Les dieux ont à Calc
e toujours. Iphigénie.                                     Que cette amour m’est chère ! Quel plaisir de vous voir et de vou
armant, Je sens croître ma joie et mon étonnement ! Dieux ! avec quel amour la Grèce vous révère ! Quel bonheur de me voir la
; cependant il a senti aussi bien que Racine qu’il faut représenter l’ amour comme une passion funeste et tragique, dont rougi
résors, jeune épouse est laissée. Telle fuit la colombe, oubliant ses amours , À l’aspect du milan qui menace ses jours. Les pè
avernes creuses. L’une poussait un faix ; l’autre prêtait son dos ; L’ amour du bien public empêchait le repos ; Les chefs enc
t. Bauderon de) (1643-1737) Quatre contes exquis, Filer le parfait amour , le Serpent mangeur de caïman, le Présent ruineux
sse, on te pleure à Cythère ; En longs habits de deuil les Muses, les Amours , Et ces divinités qui donnent l’art de plaire, De
où Voltaire ait essayé de peindre les combats et les transports de l’ amour , qu’il n’avait jamais crus faits pour le théâtre
pas profondément l’âme, parce que lui-même n’est pas ému. Cependant l’ amour maternel qui règne dans Mérope toucha vivement le
sut faire pleurer pendant trois actes de suite : cette tragédie sans amour obtint un succès plus universel qu’aucune autre t
carrière. D’un tendre hymen à peine il goûtait les appas ; Favori des amours , il sortait de leurs bras. Honteux de n’être enco
ieux et patriotiques, les affections domestiques, la piété filiale, l’ amour paternel, la tendresse conjugale, la charité et l
secret : peut-être qu’en ce jour La nature sur lui pourra plus que l’ amour . Gertrude. Vous verrai-je toujours, le front mor
 : Il est flatteur… Oui, mais… Quand j’y songe pourtant, Si ce nouvel amour , si ce doux hyménée, Bornaient en son essor ma ha
ments d’une jeunesse forte et fougueuse ; mais, toujours dominé par l’ amour de la poésie, des lettres et de l’étude, souvent
d’esprit, André Chénier semble avoir puisé dans le sang maternel son amour pour la Grèce et surtout pour cette Grèce antique
sification, tels que ses procédés de césure et de coupe du vers165. L’ amour de préférence qu’il portait aux modèles grecs n’e
dant ce n’est pas un poète politique, mais bien souvent un poète de l’ amour et de la volupté, comme le chevalier de Bertin et
loi), Montaigne, il t’en souvient, l’avait dit avant moi. Élégie. Amour de la retraite. Ô muses, accourez, solitaires
alculs gravement enfoncé, Un couple sérieux, qu’avec fureur possède L’ amour du jeu rêveur qu’inventa Palamède, Sur des carrés
rai, regrettant peu la cour, Répandait les bienfaits et recueillait l’ amour , Instruisait, consolait, donnait à tous l’exemple
avez pu la prendre, Et vous-même !… » Il reçoit leurs respects, leur amour , Mais il faut bien aussi que Brunon ait son tour.
que, Marche… Honneurs innocents et gloire pacifique ! Ainsi, par leur amour Fénelon escorté, Jusque dans son palais en triomp
e Fontanes, et, pour les sentiments naturels, pour la rêverie, pour l’ amour filial, pour la mélodie, il est un doux et tendre
pas de relief. Une exception doit cependant être faite en faveur de l’ Amour maternel, petit poème qui présente un tableau cha
plus jeune, étendu sur son sein, Sans bruit cherchant la place où son amour aspire, Gravit jusqu’à la bouche où l’appelle un
fils que Millevoye devait trouver les accents de l’âme pour chanter l’ amour maternel. Le recueil des œuvres complètes de Mill
t. Sous ses rameaux trompeurs malheureux qui s’endort203! Volupté des amours  ! cet arbre est ton image. Et moi, j’ai reposé so
mes du repos. Je veux, dans ma marche insensible, Ivre d’un poétique amour , Contempler ton astre paisible Jusqu’au réveil br
és de leurs touffes fleuries ; Mais, ô vallon charmant, si cher à mon amour , Vallon voisin des lieux où j’ai reçu le jour, Le
disaient : « Celle-là, dans ses destins prospères, « Aura des jours d’ amour , d’innocence et de paix. » Et moi, l’œil, attaché
je pars cette année ; Mais reviendrai-je comme toi ? Qu’ils soient l’ amour d’un autre maître, Ces pêchers dont j’ouvris les
eu, où l’air n’est plus respirable pour une créature humaine, et quel amour de la mort, et quelle simplicité auguste dans la
lamme, Car ils venaient, hélas ! d’y voir plus que mon âme. J’ai vu l’ amour s’éteindre et l’amitié tarir. Les vierges se voil
e, sa religion n’est qu’une admiration attendrie pour le Créateur, un amour presque toujours sensuel, quoique épuré par l’amo
r le Créateur, un amour presque toujours sensuel, quoique épuré par l’ amour divin, pour la créature, et une sorte d’idolâtrie
une maison religieuse241. Il a prétendu nous offrir la peinture d’un amour idéal contenu par la religion. Cependant, le sens
rerais à la source où j’aspire ; Là, je retrouverais et l’espoir et l’ amour , Et ce bien idéal que toute âme désire, Et qui n’
eule pensée, D’une vie à bien faire uniquement passée, D’innocence, d’ amour , d’espoir, de pureté ! Tant d’aspirations vers so
out, j’aspire à toi, je t’aime ! Mon âme est un rayon de lumière et d’ amour , Qui, du foyer divin détaché pour un jour, De dés
lles d’automne (1831). Dieu, l’humanité, la compassion, la charité, l’ amour , occupent une grande place dans ce recueil, et la
s voilés. La force, l’audace, la violence caractérise cette œuvre ; l’ amour du courage et de la justice, la haine du mal et d
se faire une demeure, et dire : C’est ici ma maison, mon champ et mes amours  ! Il doit voir peu de temps tout ce que ses yeux
ication que lui reprochait Lamartine : « Tes vers trop tôt ravis à l’ amour de l’auteur, Tes vers, où L’hyperbole, effort de
ent en sortant. Ô vous, plus humbles qu’eux, vous en savez autant ! L’ amour vous a tout dit dans sa langue sublime ; Il a dan
oir rencontrer, comme son Rolla, rien que la satiété. Bientôt, avec l’ amour de la vie et le respect de lui-même, il perdit mê
ni richesse, Ni poètes ni dieux ; tu n’as rien, chasseresse ! Mais l’ amour de ton cœur s’appelle d’un beau nom : La liberté 
. Hélas ! d’un lait trop fort la Muse t’a nourri, L’art fut ton seul amour et prit ta vie entière ; Soixante ans tu courus u
ces du recueil, l’Évangile des champs, montre comment, sans abjurer l’ amour de la nature, il est venu à Dieu. Les Symphonies
tit de ton feuillage, Et mille oiseaux chanteurs, troublés dans leurs amours , Planèrent sur ton front comme un pâle nuage, Per
es-tu retrouver la force et la beauté ! Car j’ai pour les forêts des amours fraternelles, Poète vêtu d’ombre, et dans la paix
nous restera des asiles mystiques Où l’âme va cueillir la pensée et l’ amour . Prends ton vol, ô mon cœur ! la terre n’a plus
, ô blancs sommets, rochers qu’on croit stériles, Bois sombres dont l’ amour est mon heureux travers, Que ne vous dois-je pas
porter ses deuils ou ses bonheurs cachés ; Là qu’on abrite mieux ses amours et ses haines : Les cygnes ont vos lacs, les aigl
ésert pour lui. Il nous aime, il nous connaît toutes, Et, malgré son amour jaloux, Il cède aux humains quelques gouttes Du b
se, Un des biseaux qu’au ciel tu fais chanter, Et dont la voix de ton amour embrase, « À ses accents je restais suspendu, Et
es douze élégies qui la composent. C’est une délicieuse peinture d’un amour de quinze ans, pure et fraîche, avec des descript
espire pas, comme celle de Racan, une naïveté franche et un véritable amour des champs. Ce poète d’esquisses excelle à raffin
uprême, le témoignage de n’avoir chanté que la religion, la patrie, l’ amour de la nature et de l’art, les meilleures, les plu
ur cœur si la crainte est bien forte, Sur la crainte pourtant c’est l’ amour qui l’emporte. Une d’elles, les bras ouverts, les
tait chanté ; Puis, jetant son linceul, chaque ressuscité Levait avec amour , levait au ciel sa tête Sur laquelle roula le flo
in, Demande s’il connaît sous le bois un passage Vers certaine vallée amour du paysage. Puis, tous deux échangeant quelques s
s soigné, est d’une allure large, grave et sereine. On y reconnaît un amour éclairé de la symétrie, une science consommée du
26 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
e, Faire trembler partout les peuples sous sa loi, Remplir les bons d’ amour et les méchants d’effroi5 ; Joignez à ces vertus
. Rodrigue. Le… ? D. Diègue. Le… ?Ne réplique point, je connais ton amour  : Mais qui peut vivre infâme est indigne du jour 
utre hiver, faisant ici ma cour2, Je vous vis, et je fus retenu par l’ amour . Attaqué par vos yeux, je leur rendis les armes :
e, Consentait, à tes yeux, l’hymen d’une inconnue3 ? Ce grand excès d’ amour que je t’ai témoigné N’a point touché ton cœur, o
tu m’as payé d’une impudente feinte, Et tu n’as eu pour moi respect, amour ni crainte. Va, je te désavoue. Dorante. Va, je
oré, monsieur, jusqu’à ce jour Que l’adresse d’esprit fût un crime en amour . Mais si je vous osais demander quelque grâce, A
n et sa race, Je vous conjurerais, par les nœuds les plus doux Dont l’ amour et le sang puissent m’unir à vous, De seconder me
tique de M. Saint-Marc Girardin, le ch. VIII (t. Ier), où, étudiant l’ amour paternel sur notre théâtre, particulièrement chez
27 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
oqs vivaient en paix ; une poule survint, Et voilà la guerre allumée. Amour , tu perdis Troie !… Ces trois mots charmants son
eur et à son art, quand il lui arrive de tomber sur de tels exemples. Amour , tu perdis Troie ! est pour l’homme de goût la pl
z bien vite que je vous l’ai dit ; ne vous souvenez que d’une chose : Amour , tu perdis Troie, — et passons à l’apostrophe. «
nuit à la clarté du jour, Les transports de la rage aux douceurs de l’ amour , A l’étroite amitié la discorde et l’envie, Le pl
se de M. Jourdain : « Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’ amour . » Le maître de philosophie, après avoir retourné
e Solitaire ; dans ce livre, comme dans le Renégat, dans la Mort et l’ Amour , etc., du même écrivain, on trouve des constructi
28 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
pports de ressemblance. Ainsi, quand on dit ignis amoris, le feu de l’ amour  ; ignis iræ, le feu de la colère ; le mot ignis n
ne forme sensible l’ardeur d’une âme qui éprouve de vifs sentiments d’ amour ou de colère. Dans ce cas, on dit que le mot igni
d’aimer ; mais ils diffèrent en ce sens que amare signifie aimer d’un amour naturel, de cet amour que Dieu a mis dans le cœur
fèrent en ce sens que amare signifie aimer d’un amour naturel, de cet amour que Dieu a mis dans le cœur des hommes en les uni
29 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
és, Qui dans un jour sans nuit l’environnez sans cesse De cantiques d’ amour et d’hymnes d’allégresse ; Cieux, terre, célébrez
couronnée, Dans un calme profond s’avance, abandonnée Au souffle des amours  ? Elle apporte dans nos murailles Le carnage et
Les oracles, les arts, les cités fraternelles, Et depuis le chaos les amours immortelles. André Chénier. La Statue de
on tombeau : « Les Parques sont cruelles ! » — Ah ! mon fils, c’est l’ amour , c’est l’amour insensé Qui t’a jusqu’à ce point c
Les Parques sont cruelles ! » — Ah ! mon fils, c’est l’amour, c’est l’ amour insensé Qui t’a jusqu’à ce point cruellement bles
on malheureux fils ! Oui, faibles que nous sommes, C’est toujours cet amour qui tourmente les hommes. S’ils pleurent en secre
mmes. S’ils pleurent en secret, qui lira dans leur cœur Verra que cet amour est toujours leur vainqueur. Mais, mon fils, mais
s, prends cette corbeille et nos fruits les plus beaux ; Prends notre Amour d’ivoire, honneur de ces hameaux ; Prends la coup
il n’émeut pas tous les cœurs. Venez, suivez les pas de la religion d’ amour , comptez, s’il est possible, les bienfaits qu’ell
services de tous genres qu’il a rendus à l’humanité. Le même esprit d’ amour qui enfanta tant de prodiges dans les derniers te
d un client ; Démosthène combat un adversaire, ou tâche de rallumer l’ amour de la patrie chez un peuple dégénéré : l’un et l’
priment toutes les passions, et, en effet, ils sont susceptibles de l’ amour le plus impétueux, de la colère la plus bouillant
igneur, Mais en latin précis, et sans nulle équivoque, Me répondit l’ amour paternel que j’invoque, Transparent et voilé sous
ition du parlement, dont la plupart au commencement n’avaient point d’ amour pour les nouveautés ; mais parce que l’expérience
le blé, la gerbe que tu serres, « Le sillon que ta main féconde avec amour , « L’herbe qui sur ta faux se penche tout le jour
sans amis, sans secours, Mon pauvre enfant, mon fils !… ma vie et mes amours , Que je portais aux champs en remuant la terre, P
spiritualisme, un sens nouveau, légitime et sacré, conciliable avec l’ amour de l’ordre et le respect de tous les droits. L
sordides, Fiers, altérés du beau plutôt que du bonheur, Amoureux de l’ amour , du droit, du vieil honneur, Et tous prêts à mour
s ni richesse, Ni poètes ni dieux, tu n’as rien, chasseresse ! Mais l’ amour de ton cœur s’appelle d’un beau nom : La liberté 
unesse, Tu t’empares des cieux en monarque indompté, Et les vœux de l’ amour t’accompagnent sans cesse. Quand la tempête éclat
llages où les morts errent avec les vents, Bretagne ! d’où te vient l’ amour de tes enfants ? Des villes d’Italie, où j’osai,
avissants élans. Ceux qui les aiment et qui ne vivent plus que de cet amour , sont parfois baignés, eux aussi, dans cette céle
es mœurs des jeunes gens. N. Bonafous (Trad. d’Aristote)48. L’ Amour paternel Avec les premières ombres de la viei
âme, par laquelle nous aimons. La paternité est autant supérieure à l’ amour que l’amour lui-même est supérieur à l’amitié. La
uelle nous aimons. La paternité est autant supérieure à l’amour que l’ amour lui-même est supérieur à l’amitié. La paternité c
e est supérieur à l’amitié. La paternité couronne la vie. Ge serait l’ amour sans tache et plein, si de l’enfant au père il y
que vous avez suivi vous-mêmes, le chemin de l’amitié, le chemin de l’ amour , traces ardentes qui ne leur permettent pas de ré
ire, Viens ! je t’aime ! fuyons !……… Va-t’en ! disais-je, va ! Notre amour est fatal ! Viens, me répondait-il, ou bien je me
ieux, Je vous laisse immoler votre fille à mes yeux ? Que ma foi, mon amour , mon honneur y consente ? AGAMEMNON. Mais vous, q
, d’un honteux affront votre frère blessé, A-t-il droit de venger son amour offensé ? Votre fille me plut, je prétendis lui p
d’Iphigénie elle fut appelée. Je vis moi-même alors le fruit de leurs amours  : D’un sinistre avenir je menaçai ses jours. Sous
ère !… Sous quelque arrêt fatal ce jeune homme accablé M’inspirait un amour d’un vague effroi mêlé. En le voyant frappé du ch
si chers, hélas ! Où je lui prodiguais, libre, joyeuse et fière, Cet amour et ces soins qu’inspire un cœur de mère ?... Auss
ir !… Voilà donc ce retour !… Le Ciel, fléau des miens, ne rend à mon amour Qu’une cendre glacée, une froide poussière ; J’em
liberté trouvera peu de jour À détruire un pouvoir que fait régner l’ amour . Ainsi parlent, seigneur, les âmes soupçonneuses,
Le digne objet des vœux de toute l’Italie, Et qu’ont mise si haut mon amour et mes soins, Qu’en te couronnant roi je t’aurais
ce, Après m’avoir fait voir Néarque dans la mort, Après avoir tenté l’ amour et son effort, Après m’avoir montré cette soif du
ent le ciel, la terre, et les enfers ; Un Dieu qui, nous aimant d’une amour infinie, Voulut mourir pour nous avec ignominie,
mourir pour nous avec ignominie, Et qui, par un effort de cet excès d’ amour , Veut pour nous en victime être offert chaque jou
nneur, La raison éclairée au sombre fanatisme, Le devoir au calcul, l’ amour à l’égoïsme, Développer l’essor des instincts gén
e t’enivre ; Des flatteurs empressés te prodiguent l’encens ; L’or, l’ amour , les festins ont captivé tes sens, Et la dépouill
. C’est fort bien, va du pauvre au riche que tu flattes, Prends-toi d’ amour subit pour les aristocrates ; Va, va, ce n’est pa
               Ah ! quel orgueil extrême ? C’est un homme gonflé de l’ amour de soi-même : Son mérite jamais n’est content de
ue presque tous les sentiments dont l’âme d’un roi est susceptible, l’ amour de la gloire, celui des plaisirs, l’amitié même,
re avénement, toute la France a fait éclater par ses acclamations son amour pour votre famille, la sincérité nous oblige de v
rignon fut seul utile en France, Et s’étonne surtout qu’inspiré par l’ amour , Sans algèbre, autrefois, Quinault charmât la cou
ux accents d’Euripide, D’une sainte folie un peuple furieux Chanter : Amour , tyran des hommes et des dieux ! Puis, ivres des
tes ! honneur à ces forts génies qui étudient, avec puissance et avec amour , tout ce que Dieu a soumis aux regards et aux inv
la créature tombée n’est pas éternellement déshéritée des dons de son amour . Oui, c’est par l’ordre exprès de cette miséricor
aisi. Il peut choisir avec sûreté, parce qu’il voit tout, parce qu’un amour toujours renaissant attache ses yeux sur son modè
nt plus. Là, c’est l’épouse du roi Salomon qui soupire ses ineffables amours , « Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui, il
discours après la cène, dont chaque mot est une source de vérité et d’ amour , inépuisable ici-bas à notre cœur et à notre inte
onnêtes. Son âme a pu être abattue, déchirée ; son patriotisme et son amour de la liberté n’ont pas fléchi. Dans ses lettres,
e genre de son talent. Elle avait su peindre en vers les charmes de l’ amour conjugal : elle ne sut pas écrire une satire éner
s ont tous le même mérite : Tendres, galants, doux et discrets ; Et l’ Amour , qui marche à leur suite, Les croit des courtisan
i quelque chose pouvait nous rappeler au respect des lois du beau à l’ amour et à l’étude des modèles, ce serait cette critiqu
lus grandes ; que cette destinée est celle de presque tous ceux que l’ amour des lettres a trop séduits. Avouez, en effet, mon
notre glorieuse Révolution ? Pour sauver la France, et lui inoculer l’ amour de l’égalité, de la justice et de la fraternité,
science est infaillible, et un Olybrius ne se trompe jamais. Folie d’ amour , on en guérit quand on est jeune, les vieux en me
s’il y en a. Pascal. L’Amour-propre L’amour-propre est l’ amour de soi-même et de toutes choses pour soi : il ren
t de son propre fond. Il est inconstant d’inconstance, de légèreté, d’ amour , de nouveauté, de lassitude et de dégoût. Il est
cun sacerdoce, n’ont eu d’autre mission que le zèle de la vérité et l’ amour de leurs semblables, et, pour être appelés seulem
t leurs écrits ; Voyez à chaque page, empreints dans leur histoire, L’ amour de la patrie et l’amour de la gloire, Des plus no
chaque page, empreints dans leur histoire, L’amour de la patrie et l’ amour de la gloire, Des plus nobles vertus mille traits
fait les hommes utiles et les peuples estimables. Ozanam 105. Amour de la patrie La société humaine demande qu’on
t cela unit. C’est ce que les Latins appellent caritas patrii soli, l’ amour de la patrie, et ils le regardent comme un lien e
pproches de la mort, où la raison revient et où la vengeance cesse, l’ amour de la patrie se réveille : il croit satisfaire à
rebâtirai. » Étant arrivé en Judée, il appelle ses concitoyens, que l’ amour de leur commune patrie unissait ensemble. « Vous
fraternité : car tous les frères ne s’aiment pas, et charité signifie amour . C’est une thèse préférée des socialistes, de dén
e honnête qui ait jamais trouvé le jour où il ne devait plus rien à l’ amour de sa femme et à la jeunesse de ses enfants. Quan
me et de distance ; elle est une, ou elle n’est point. Et le désir, l’ amour , la volonté, voit-on clairement que ce soient des
en aillent à l’écart porter aux vers leur pâture, un cœur palpitant d’ amour pour la vérité, la justice, et une intelligence q
ce à son gré ; Le néant jusqu’à lui s’élève par degré : Intelligence, amour , force, beauté, jeunesse, Sans s’épuiser jamais,
30 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
es causes qui l'on produit. La cause du dévouement des Horace était l' amour de la patrie ; et l'effet était la gloire, le sal
e, où sera ton appui ? A ta faiblesse il ne reste aujourd'hui Que mon amour , mes soins et mon courage. Pour mon enfant, tourn
nce ? Voilà par quels témoins il fallait me prouver, Cruel, que votre amour a voulu la sauver. 2° La subjection, par laquell
ée principale du discours : Tendre épouse, c'est toi qu'appelait son amour , Toi qu'il pleurait la nuit, toi qu'il pleurait l
accepter celle qui contribue le plus à l'effet qu'il veut produire. Amour , sentiment qui porte le cœur à désirer la possess
e dernier cas : Un rêve du matin qui commence éclatant Par de divins amours dans un palais flottant. (La martine.) C'était l
dans un palais flottant. (La martine.) C'était le Tasse chantant ses amours trompés. (Chateaubriand.) Hymne est féminin lorsq
qu'embellissent les roses, Avec plaisir toujours je te revois ; Ici l' amour , de fleurs fraîches écloses, Me couronna pour la
Le devoir, l'intérêt attache à votre sang. (Laharpe.) Que ma foi, mon amour , mon honneur y consente ! (Racine.) Et si l'ombr
nes entre lesquelles il n'existe pas de fortes liaisons d'amitié ou d' amour , on répète le titre de la personne et on laisse u
nairement parler des bergers ; c'est le récit de leurs jeux, de leurs amours , de leurs querelles ; c'est le tableau de la camp
que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d'un malheureux amour , Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la
évangélique : Démosthène combat un adversaire ou tâche de rallumer l' amour de la patrie chez un peuple dégénéré ; Cicéron dé
chaleur. (Voyez l'Abeille du Parnasse.) L'ode anacréontique chante l' Amour et les Grâces. C'est parmi les chansons de Bérang
et vaudeville. La chanson érotique chante les jeux et les plaisirs, l' Amour et sa mère. La chanson bachique chante le vin. Le
31 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
lle est bien faite et avec l’esprit d’une vraie foi et d’un véritable amour de Dieu, de quoi renouveler dans tout le royaume
e fondateur, attachez-vous à inspirer aux demoiselles la crainte et l’ amour de Dieu, moins par de beaux discours que par le s
ructions du christianisme, et par les leçons intérieures du véritable amour qui enseigne tout, en appetissant1, en détruisant
sur l’oraison du cœur, sur l’adoration en esprit et en vérité, sur l’ amour de Dieu, que sur toutes les règles les plus impor
32 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Silvestre de Sacy Né en 1804 » pp. 271-274
ns leur langue. Ses études sont inpirées par la passion des livres, l’ amour des lettres, l’enthousiasme du beau, et le culte
Bure n’existera donc plus ! Ces livres qu’ils avaient rassemblés avec amour vont se partager entre mille mains étrangères, et
éreux mouvements, tant de pures et brillantes images où se peint leur amour du juste et du vrai. » 1. M. de Sacy a dit ail
33 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
s leur langue. Ses études sont inspirées par la passion des livres, l’ amour des lettres, l’enthousiasme du beau, et le culte
r attendre l’inspiration et ne travailler que sous son influence ; un amour de l’art pur généralement répandu ; un désir de g
Bure n’existera donc plus ! Ces livres qu’ils avaient rassemblés avec amour vont se partager entre mille mains étrangères et
onnêtes. Son âme a pu être abattue, déchirée ; son patriotisme et son amour de la liberté n’ont pas fléchi. Dans ses lettres,
éreux mouvements, tant de pures et brillantes images où sa peint leur amour du juste et du vrai. Ils méritent réellement le n
34 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
n ! si tu n’es pas toujours » Et nos premiers regrets et nos derniers amours , » Que nous restions sans voix ; que nos langues
eur va trouver dans son âme : Qu’il est doux à remplir ce précepte d’ amour  ! Voyez ce faible enfant que le trépas menace, Il
e Bethléem chassés par la famine, Noémi, son époux, deux fils de leur amour , Dans les champs de Moab vont fixer leur séjour.
! (v. 17). Quelle délicatesse dans ce sentiment, qui suppose autant d’ amour dans la mère que la fille lui en a voué, et la mê
cs ? ………………………………………………………… À cette fête, hélas ! nous n’aurons pas l’ amour  ; Mais l’amitié suffit pour en faire un beau jour
est adouci. » Mais quoiqu’il me fût doux d’exercer la clémence, » Mon amour fut borné, quand le sien fut immense. » De nos to
35 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
e, et charmant son veuvage, Tendre épouse ! c’est toi qu’appelait son amour , Toi qu’il pleurait la nuit, toi qu’il pleurait l
lissant dans son lit une furtive main, Ravit ces tendres fruits que l’ amour fit éclore, Et qu’un léger duvet ne couvrait pas
e couvrait pas encore. Pour lui plus de plaisir, plus d’hymen, plus d’ amour . Seul parmi les horreurs d’un sauvage séjour, Dan
re. Cher Énée ! ah ! du moins, dans ses derniers adieux Pergame à ton amour recommande ses dieux ! Porte au-delà des mers leu
t une vive lumière Et me couvrit au point que je ne voyais plus. « L’ Amour , dont les doux feux dans ce ciel se répandent, Po
st fait chevalier, si déjà il ne l’est. Souvent il emporte avec lui l’ amour de la châtelaine ; puis, lui absent, le manoir a
prouver au monde comment l’homme peut se transfigurer par la foi et l’ amour . Quel cœur chrétien pourrait ne pas tressaillir d
pens même de la sûreté publique et de l’affection de ses sujets ; cet amour immense du prochain qui débordait de son cœur, qu
s, c’est encore lui qu’ils prennent pour juge. Poussé deux fois par l’ amour du Christ sur la plage barbare, après la captivit
rai, regrettant peu la cour, Répandait des bienfaits et recueillait l’ amour , Instruisait, consolait, donnait à tous l’exemple
avez pu la prendre, Et vous-même !… » Il reçoit leurs respects, leur amour . Mais il faut bien aussi que Brunon ait son tour.
t, Secouait des lilas dans ta robe légère, Il te contait tout bas les amours qu’il rêvait ? Chanterons-nous l’espoir, la tris
aison céleste, allume nuit et jour L’huile sainte de vie et d’éternel amour  ? Crierons-nous à Tarquin : « Il est temps, voici
      Sur ce palmier qui te balance,        Dors, tendre fruit de mon amour  ; Mes bras, quelques instants, ont porté ton enfa
otre enfant. Vos jours pleins de travail, austères, soucieux, Hors l’ amour de nous trois, n’ont jamais vu de fête ; Mais vou
n calme si profond succède à tant d’alarmes. Un héros, des mortels l’ amour et le plaisir, Un roi victorieux vous a fait ce l
u le jour ;     Là, d’une mère infortunée     Vous avez dû plaindre l’ amour .     Mourante, elle croit à toute heure     Enten
e le bruit de mes pas ;     Elle écoute, et puis elle pleure : De son amour ne me parlez-vous pas ?     Ma sœur est-elle mar
in du jour, Couver, trois semaines peut-être, L’espoir tardif de leur amour . Les petits ont vu la lumière ; J’entends leurs
rtu, tendresse immuable ; Ô soins constants, travaux passés, Par quel amour insatiable Serez-vous donc récompensés. Ce matin
fui pour toujours, Avides d’amitiés nouvelles, Oublieux des vieilles amours . Ils vont étaler leur plumage, Voler et chanter
radieux ! Victor Hugo. La Retraite Que ne puis-je inspirer l’ amour de la retraite : Elle offre à ses amants des bien
e timide Viennent étourdiment se prendre dans ses rets. Ô peines de l’ amour  ! ô tourments ! ô regrets ! Vous fuyez, et des ch
e sa vie : L’un redit ses combats, un autre son procès, Cet autre ses amours  ; d’autres, plus indiscrets, Comme moi d’un ami t
s ; mais si sa femelle vient tout à coup à paraître, si les feux de l’ amour , se joignant aux secrètes influences de la saison
pour elle, et qui lui donne, à cet instant même, dans le sacrement d’ amour , un gage certain d’immortalité. Voilà le prêtre ;
r un argent que la mort lui arrache, mais dont elle n’a pu arracher l’ amour de son cœur. Massillon. L’Avarice « Debo
ds monteront au ciel, ou, dans une église, leur cœur se distillera en amour . Eugénie de Guérin 26. Le Corps humain T
tit de ton feuillage, Et mille oiseaux chanteurs, troublés dans leurs amours , Planèrent sur ton front comme un pâle nuage, Per
ouveaux : Tu ne sentiras plus ce bonheur de revivre. Adieu les nids d’ amour qui peuplaient tes rameaux. Adieu les noirs essa
ine, ô géant ! ce que tu dois souffrir. Car j’ai pour les forêts des amours fraternelles ; Poète vêtu d’ombre, et dans la pai
pirer, Loin de blâmer vos pleurs, je suis près de pleurer. Mais votre amour n’a plus d’excuse légitime. Les dieux ont à Calch
ime toujours. Iphigénie.                                    Que cette amour m’est chère ! Quel plaisir de vous voir et de vou
armant, Je sens croître ma joie et mon étonnement ! Dieux ! avec quel amour la Grèce vous révère ! Quel bonheur de me voir la
s’emportent Et, de grâce, empêchez surtout qu’elles ne sortent : Leur amour importun viendrait avec éclat Par des cris et des
crime capital La libéralité vers le pays natal ! Il appelle remords l’ amour de la patrie ! Par la haute vertu la gloire est d
moire, Quand nous avons pu vivre et croître notre gloire. Cinna. Si l’ amour du pays doit ici prévaloir, C’est son bien seulem
Actif, infatigable, invaincu comme lui, Quand je le vois de Rome et l’ amour et l’appui, Tempérant la fierté des vertus héroïq
son fils Néron. Et ne connais-tu pas l’implacable Agrippine ? Mon amour inquiet déjà se l’imagine Qui m’amène Octavie, et
né pour vous une seconde vie parle testament et par le prodige de son amour . Il semblait pour toujours à l’abri d’une nouvell
Fontaine. Les deux Pigeons           Deux pigeons s’aimaient d’ amour tendre :           L’un d’eux, s’ennuyant au logi
dit : « Pourquoi s’inquiéter ? Jamais Dieu n’abandonne les siens. Son amour a des secrets que nous ne connaissons point. Croy
éfense. Je vois par le bonheur tout ce monde animé, Et par des cris d’ amour son auteur proclamé. Ce sol, ces airs, ce feu, ce
voulez que j’aime encore,                        Rendez-moi l’âge des amours , etc.   On voit dans le poète français l’expressi
voit dans le poète français l’expression d’un regret aimable, dont l’ amour et les joies de la vie sont l’objet ; le poète al
point captives. Qui régnaient jadis à la Cour, Et que la Nature et l’ Amour Avaient fait naître sur nos rives. Il est toujour
peine au fouet et à l’aiguillon. Quand la vue d’un objet digne de son amour agit sur le cocher et lui fait sentir l’aiguillon
tel sort n’est sans doute pas à craindre pour le pays qui conserve l’ amour ces nobles études ; qui, après s’être mis à la tê
é connue Change tout, donne à tout une face imprévue.     Chez nous l’ amour , fertile en tendres sentiments, S’empara du théât
et Philène : N’allez pas d’un Cyrus nous faire un Artamène ; Et que l’ amour , souvent de remords combattu, Paraisse une faible
le talent comme ce vieillard qui demandait si l’on avait encore de l’ amour . « Quand le cœur est entier dans ce qu’il voit, o
ns les bras d’Adonis. Ce pôle me présente Andromède et Persée ; Leurs amours immortels échauffent de leurs feux Les éternels f
te magie ! Qu’Hésiode me plaît dans sa Théogonie, Quand il me peint l’ Amour débrouillant le Chaos, S’élançant dans les airs e
ivé par conséquent au sommet de l’art, puisqu’il a excité la pitié, l’ amour et l’admiration par la représentation fidèle de l
as. Horace. Vous n’avez point suivi Homère quand vous avez traité les amours de Didon. Ce quatrième livre est tout original. O
qui nous fit entendre tour à tour La voix de la raison et celle de l’ amour . Quel sublime talent ! souvent quelle sagesse ! M
ants qui viennent chaque jour Verser sur ton cercueil les larmes de l’ amour  ; Vois ces groupes d’enfants se jouant sous l’omb
onde et de la cour, pour les restes de cette maison affligée, le même amour que les anciens Juifs conservaient, dans leur cap
a bienheureuse immortalité, et en nous détachant de plus en plus de l’ amour des choses de la terre. Nous prenions pour conduc
Se disaient : « Celle-là dans ses destins prospères Aura des jours d’ amour , d’innocence et de paix ; » Et moi, l’œil attaché
lle, est là pour me les rendre. » À quoi je répondis : « Chimène, mes amours , Il te rendra ton bien avant qu’il soit dix jours
Arme que la nature a mise en notre main. Qui combat l’intérêt pour l’ amour du prochain ; De Socrate, en un mot, c’est là l’h
ion cette suite de sophismes et de bassesses qui déshonorent Cinna. L’ amour et le patriotisme peuvent expliquer un emportemen
36 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
usse en effet : leurs instincts belliqueux, leur haine du repos, leur amour du butin. L’orateur, pour les entraîner, n’a qu’à
p libres de la joie ou de la douleur, les effusions désordonnées de l’ amour ou de la haine leur paraissent honteuses, moins p
ve dans son cerveau. Mais à voir aussi leur crainte de la honte, leur amour de la gloire, leur constance dans la douleur, la
jours réglé, même dans ses écarts, par un culte profond du beau et un amour inné de la proportion. Connaître bien ce personna
mais avec l’arme bien autrement puissante d’une parole inspirée par l’ amour du droit et de la liberté. IV L’éloquence gr
n, le respect des dieux qui les ont protégés contre les barbares et l’ amour de la liberté qu’ils ont achetée au prix de tant
obéissent pas volontiers, si un peu de crainte ne se trouve mêlée à l’ amour qu’on leur inspire : « — Quand j’ay fidèlement e
s oratoires, les riches expressions coulent de leur âme, enivrée de l’ amour de la patrie, comme l’eau d’un vase trop plein. I
ui donnant la leur. Où trouva-t-il le secret de les gagner ? Dans son amour sincère pour eux. La sympathie vraie a un accent
doivent céder à l’honnêteté, et qu’il faut faire le bien pour le seul amour du bien. Ce sentiment élevé du juste respire dans
l’éloquence. Otez-lui le fondement d’une conviction sérieuse et d’un amour désintéressé du bien, vous enlevez à l’orateur to
37 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
bord d’une onde pure, Croît, à l’abri de l’aquilon4, Un jeune lis, l’ amour de la nature. Heureux, heureux mille fois L’enfan
Britannicus verra-t-il sans alarmes2 Croître, loin de nos yeux, son amour et vos charmes ? Pourquoi, de cette gloire exclus
ron. Caché près de ces lieux, je vous verrai, madame. Renfermez votre amour dans le fond de votre âme : Vous n’aurez point po
uerre cruelle ! Je trouve deux hommes en moi : L’un veut que, plein d’ amour pour toi, Mon cœur te soit toujours fidèle ; L’au
se apparence. 5. Ceci est un ordre. 6. Elle a l’air de croire que l’ amour de Britannicus n’est qu’une forme de la pitié. Qu
 ; grand Dieu ! serait-ce donc là le privilége des grands ? » 3. Son amour est composé de tous les plus nobles sentiments du
38 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
et de les attacher fortement à la défense d’un pays si digne de leur amour , et de les engager à honorer, à imiter le dévouem
rt à l’esclavage qui les aurait séparés d’une patrie si digne de leur amour  ; c’est avec raison que nous recevons d’eux l’exe
l’orateur. C’est une beauté réelle. Que le cœur en soit épris ; que l’ amour en devienne plus actif, à mesure que la connaissa
39 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
é que celui de la fable des deux Moineaux de La Motte ne l’est pas. L’ amour unissait deux moineaux ; ils sont pris dans un pi
e leurs troupeaux, de la culture de leurs fruits, de leurs innocentes amours , coulaient des jours dignes d’envie dans l’abonda
que des maladies contagieuses frappaient leurs troupeaux. Dans leurs amours , ils trouvaient quelquefois des bergères insensib
ergers, Au combat de la flûte animer deux Bergers ; Des plaisirs de l’ amour vanter la douce amorce, Changer Narcisse212 en fl
ue personnage célèbre, agité d’une passion, qui le plus souvent est l’ amour . Le poète doit, dans les premiers vers, exposer e
e, suivant Horace 258, fut d’abord renfermée dans l’élégie, ensuite l’ amour y chanta ses conquêtes. Boileau 259 a dit après l
pensées sublimes, les images pompeuses. Elle n’admet pas non plus cet amour violent et furieux, dont les effets sont si funes
ière : Il ne regarde pas ce qu’il laisse en arrière ; Et tout ce vain amour des grandeurs et du bruit Ne le saurait quitter,
la poésie pastorale, ce sont des bergers qui s’entretiennent de leurs amours ou d’objets champêtres. Dans la satire et l’épîtr
, etc. Quand l’ode dans le genre gracieux ne chante que Bacchus ou l’ Amour , on l’appelle proprement anacréontique, du nom d’
ers ;                 Quand de la rive orientale, L’aurore331, dont l’ amour avance le réveil,                 Vint trouver le
t, elle admire :                 La surprise enchaîne ses sens ; Et l’ amour du héros pour qui son cœur soupire, À sa timide v
l’ai déjà dit, inventeur de l’ode qui porte son nom, ne chanta que l’ amour et les plaisirs de la table. Ses odes, où règne u
40 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
enson écrit en 1752 : « J’ai vu de nos jours diminuer le respect et l’ amour du peuple pour la royauté. » Et quelques mois apr
re d’un sentimentalisme vertueux. Bienfaisance, réforme, espérance, l’ amour du bien, un optimisme brillant et assez aimable,
lorable obstination. Le fond de ses œuvres avait été la peinture de l’ amour  : la peinture de l’amour fut, dès lors, l’unique
ond de ses œuvres avait été la peinture de l’amour : la peinture de l’ amour fut, dès lors, l’unique souci de ses successeurs.
ne le goût de la véritable et de la solide gloire ; qui lui inspire l’ amour de la patrie, et les motifs pour la bien servir ;
de n’être pas touché, mais de recevoir même avec ennui les marques d’ amour et de respect que nous donnent ceux qui nous sont
rin qu’une heure de lecture n’ait dissipé. J’ai eu naturellement de l’ amour pour le bien et l’honneur de ma patrie, et peu po
ne lieu à des réserves plus graves. Si Voltaire s’y montre animé d’un amour sincère pour l’humanité, on ne doit que regretter
e prend guère aux rois, aux victorieux, et aux barbes grises ; mais l’ amour que je porte à mes sujets me rend tout possible e
lus grandes ; que cette destinée est celle de presque tous ceux que l’ amour des lettres a trop séduits. Avouez en effet, mons
l a préparé ce qui fait l’originalité de la poésie de notre temps : l’ amour de la nature mêlé au retour mélancolique de l’hom
parvenus dans ma solitude239 ; et quoique tous mes amis connaissent l’ amour que j’ai pour vos écrits, je ne sais de quelle pa
ances malheureuses le poussent au crime266. Catilina était né avec un amour ardent pour les plaisirs, que la sévérité des loi
est triste que la bonté n’accompagne pas toujours la force, et que l’ amour de la justice ne prévale pas nécessairement dans
ans tous les hommes et dans tout le cours de leur vie, sur tout autre amour  ; mais non seulement les grands hommes se laissen
trésors d’abondance dans ta riche simplicité ! O noms consacrés par l’ amour et par les respects de tous ceux qui chérissent l
e publiciste, le plaideur éternel, avec sa science de la réclame, son amour du bruit, sa fureur d’entreprises. Le Beaumarchai
a chose au tragique, et m’a fait ôter mon emploi, sous prétexte que l’ amour des lettres est incompatible avec l’esprit des af
, l’inquiétude sur la terre, la confiance dans le Ciel, donnaient à l’ amour de cette pauvre paysanne une étendue et une majes
 ! Mais où fuir ? Ne sommes-nous pas attachés par tous les liens de l’ amour et du devoir ? Souffrons plutôt, souffrons avec u
ui qui a dit, par la bouche d’un de ses envoyés : « Je vous aime d’un amour éternel. » (Jérémie). Cette parole doit nous serv
eut parler contre le christianisme sans colère, ni parler de lui sans amour . L’incrédulité n’est qu’une manière d’être de l’e
e un appel au combat ; chaque battement de leur cœur est une pensée d’ amour et de fierté. Dieu l’a donnée, cette patrie, aux
à Athènes quelque chose d’élégant qu’ils n’avaient point à Sparte. L’ amour de la patrie et de la liberté n’était point pour
dit : « Pourquoi s’inquiéter ? Jamais Dieu n’abandonne les siens. Son amour a des secrets que nous ne connaissons point. Croy
a ! attache à ton cœur les ailes de la foi aussi bien que celles de l’ amour , afin qu’il s’envole, non plus au désert, comme l
de l’âme tremblante sur les ailes du repentir, de l’espérance et de l’ amour . Heureux ceux qui, à Rome, au Vatican, dans les s
rs émotions et leurs sentiments de tout genre, la douleur, la joie, l’ amour , la haine, l’indignation, le mépris474. Ce moment
termes : « Mes vrais et loyaux amis, vous avez passé la mer pour « l’ amour de moi et vous vous êtes mis en aventure de mort,
il donné de venir à tire-d’ailes revoir ce cher foyer de travail et d’ amour  ? de dire un mot encore, en langue d’hirondelle,
t pressées, Un monde intérieur d’images, de pensées, De sentiments, d’ amour , d’ardente passion, Pour féconder ce monde, échan
rtoisie parfaite533. Jésus-Christ dans l’humanité. Poursuivant l’ amour toute notre vie, nous ne l’obtenons jamais que d’
vre, aucun rivage n’envoie plus sur notre tombe la brise éthérée de l’ amour . C’est fini, c’est à jamais fini, et telle est l’
fini, c’est à jamais fini, et telle est l’histoire de l’homme dans l’ amour . Je me trompe. Il y a un homme dont l’amour garde
istoire de l’homme dans l’amour. Je me trompe. Il y a un homme dont l’ amour garde la tombe ; il y a un homme dont le sépulcre
éveil, dont chaque mot qu’il a dit vibre encore et produit plus que l’ amour , produit des vertus fructifiant dans l’amour. Il
re et produit plus que l’amour, produit des vertus fructifiant dans l’ amour . Il y a un homme attaché depuis des siècles à un
uscite de la mort et de l’infamie, pour le placer dans la gloire d’un amour qui ne défaille jamais, qui trouve en lui la paix
s les générations. Il y a un homme, enfin, et le seul qui a fondé son amour sur la terre, et cet homme, c’est vous, ô Jésus !
vous qui avez bien voulu me baptiser, me oindre, me sacrer dans votre amour , et dont le nom seul, en ce moment, ouvre mes ent
Qui ? Nommez-m’en un seul ; nommez-moi un homme mort qui ait laissé l’ amour sur son tombeau. Mahomet est vénéré des musulmans
est vénéré des musulmans ; il n’est point aimé. Jamais un sentiment d’ amour n’a effleuré le cœur du musulman répétant sa maxi
 » Un seul homme a rendu tous les siècles tributaires envers lui d’un amour qui ne s’éteint pas. Roi des intelligences, Jésus
naissait à la fois, dans quelques tableaux de bonheur domestique et d’ amour idéal, l’influence heureuse de certains poètes an
ans les vers d’Alfred de Musset. Nous n’avons pas de poète chez qui l’ amour soit plus pur de galanterie comme d’exagération r
it plus pur de galanterie comme d’exagération romanesque, soit plus l’ amour , pour tout dire. Par ce trait, il ressemble à And
sa voix : Heureux si, trop épris d’une beauté rendue, Par un excès d’ amour il ne l’eût point perdue Une seconde fois577 ! Te
votre retour, Semble renaître pour vous plaire ; Les Dryades à votre amour Prêtent leur ombre solitaire. Loin de vous l’Aqui
fausse Isménie, voulant se soustraire à un hymen odieux, encourage l’ amour que ressent pour elle le second fils de Pharasman
A Zénobie). Victime d’un cruel contre vous conjuré, Triste objet d’un amour jaloux, désespéré, Que ma rage a poussé jusqu’à l
désarmé de courroux, Je ferais mon bonheur de revoir mon époux ; Et l’ amour , s’honorant de ta fureur jalouse, Dans tes bras a
enoux ? Songe au prix de quel sang je devins ton époux. Jusques à mon amour , tout veut que je périsse : Laisser le crime en p
re. Œdipe appartient à cette période, et, malgré le froid épisode des amours de Jocaste et de Philoctéte, plusieurs parties de
ssance, Comme il était sans crainte, il marchait sans défense ; Par l’ amour de son peuple il se croyait gardé608. ŒDIPE. O hé
eux, seigneur, et saintement cruelle611, J’étouffai pour mon fils mon amour maternelle. En vain de cet amour l’impérieuse voi
lle611, J’étouffai pour mon fils mon amour maternelle. En vain de cet amour l’impérieuse voix S’opposait à nos dieux et conda
rments et ta foi. O moitié de moi-même ! idole de mon âme ! Toi qu’un amour si tendre assurait à ma flamme, Qu’as-tu fait des
re éprouva mon courage ? Un dieu, sans doute, un dieu qui préside à l’ amour Dans le sein du trépas me conserva te jour. Tu n’
nt, je ne veux point d’excuse ; Il n’en est point pour moi, lorsque l’ amour m’accuse. Tu vis, il me suffit. Je t’ai manqué de
ore t’aurait vue ! Tu me serais ravie aussitôt que rendue ! Ah ! si l’ amour encor te parlait aujourd’hui !…… ALZIRE. O ciel,
sque Sultane639, au printemps de ses jours, Fut enlevée à vos tristes amours Et descendit au ténébreux empire. De mon héros le
voiler, d’enhardir la faiblesse d’autrui, Et d’en être à la fois et l’ amour et l’appui ? VALÈRE. Qu’elle soit un peu plus, un
riches volières ; en un mot, le goût de la villégiature s’appelait l’ amour de la campagne. Delille a rarement dépassé ce cad
sa plus douce fête. Viens donc, viens, charme heureux des arts et des amours  ! Je te chantai deux fois686, inspire-moi toujou
eaux des Césars. Jaloux de tout connaître, un jeune amant des arts, L’ amour de ses parents, l’espoir de la peinture, Brûlait
s dieux ont épargné leur vie : Car tout mortel errant nourrit un long amour D’aller revoir le sol qui lui donna le jour. Mon
es dieux du pauvre, ô Lycus ! que ta vie Soit un objet pour tous et d’ amour et d’envie ! » — « Je te le dis encore, espérons,
re, en ces traits étincelle ; Que nombre de bienfaits, ce sont là ses amours , Fassent une couronne à chacun de ses jours ; Et.
’ai reçu le jour ; Là, d’une mère infortunée Vous avez dû plaindre l’ amour . Mourante, elle croit à toute heure Entendre le b
endre le bruit de mes pas ; Elle écoute, et puis elle pleure : De son amour ne me parlez-vous pas ? Ma sœur est-elle mariée ?
ntendit de loin dans le divin séjour L’harmonieux soupir de l’éternel amour , Les accents du bonheur, les saints concerts des
ses désirs s’y bâtit un séjour Où l’on puise à jamais la science et l’ amour  ; Où dans des océans de beauté, de lumière, L’hom
anger, Comme ces globes d’or qui dans les champs du vide Suivent avec amour ton ombre qui les guide ; Noyé dans la lumière ou
rage, J’irai, j’irai partout te rendre un même hommage, Et, d’un égal amour accomplissant ta loi, Jusqu’aux bords du néant mu
traits expirants où je lisais mon sort, J’ai vu lutter ensemble et l’ amour et la mort ; J’ai vu dans ses regards la flamme d
main du trépas par degrés assoupie, Se ranimer encore au souffle de l’ amour . Je disais chaque jour : « Soleil, encore un jour
s connaître, Moi seul, te découvrant sous la nécessité, J’immole avec amour ma propre volonté ; Moi seul je t’obéis avec inte
ers pas, charme sa dernière heure, Et, gage consacré d’espérance et d’ amour , De celui qui s’éloigne à celui qui demeure Passe
ort, sa beauté plus touchante. Que cet astre à regret s’arrache à ses amours  ! Que la brise du soir est douce et parfumée ! Qu
tout se plaint. La nature lassée A besoin de sommeil, de prière et d’ amour  ! C’est l’heure où les enfants parlent avec les a
Mais n’importe ! je t’aime, ô vieux Campo Santo811, Je t’aime de l’ amour qu’avait pour toi Giotto. Tout désolé qu’il est t
elles queues, Des merles, des serins jaunes comme de l’or, Chantent l’ amour , et l’air plus enivrant encor. Il est, sous les b
. Hélas ! D’un lait trop fort la Muse t’a nourri ; L’art fut ton seul amour et prit ta vie entière ; Soixante ans tu courus u
laire et savant. Né à Lorient en 1806, Brizeux s’est consacré avec un amour obstiné au culte des souvenirs et des traditions
ds sous les épines blanches, Oh ! Les longs entretiens sur nos chères amours  ! Récits toujours pareils, pleins de charme toujo
nui solitaire Te ronge ; quelque chose a gémi dans ton cœur ; Quelque amour t’est venu, comme on en voit sur terre, Une ombre
t, Secouait des lilas dans sa robe légère, Et te contait tout bas les amours qu’il rêvait ? Chanterons-nous l’espoir, la trist
n céleste, allume nuit et jour838 L’huile sainte de vie et d’éternel amour  ? Crierons-nous à Tarquin : « Il est temps, voici
e Et qu’une larme de mes yeux, Je te les donnerai sans peine ; De nos amours qu’il te souvienne, Si tu remontes dans les cieux
cheveux, Avant de nous quitter, un seul instant arrête : Étoile de l’ amour , ne descends pas des cieux ! Poésies diverses.
ute, de ses épreuves à travers le temps, de sa lente ascension vers l’ amour infini, au sein duquel s’achèveront ses destinées
l’Évangile et chanter à mon tour, Au pied du Golgotha, le cantique d’ amour ... La critique a pu se demander si la simplicité
ervât pour les chênes des Alpes et leurs solitudes ses « fraternelles amours , » sa muse, pour être une fois descendue dans la
omne, hélas ! si précoce, a fait taire Le chœur ailé qui chantait les amours . D’hiver chez toi le ciel avance l’heure ; Il t’a
umes obscurs où le pauvre a son nid... Elle aimait entre tous, de son amour de mère, Ceux dont l’âme innocente attend une lum
nneur, La raison éclairée au sombre fanatisme, Le devoir au calcul, l’ amour à l’égoïsme ; Développer l’essor des instincts gé
e t’enivre ; Des flatteurs empressés te prodiguent l’encens ; L’or, l’ amour , les festins, ont captivé tes sens, Et la dépouil
C’est fort bien. Va du pauvre au riche que tu flattes ; Prends-toi d’ amour subit pour les aristocrates ; Va, va, ce n’est pa
cœur, le meurtrit ; Puis le cœur se fend de lui-même, La fleur de son amour périt. Toujours intact aux yeux du monde, Il sent
peine, De beaux cheveux blonds et de grands yeux bleus. De joie et d’ amour sa vie était pleine : Il ne connaissait le mal ni
ts sur l’Esprit des Lois, Montesquieu répète qu’il définit sa vertu l’ amour de la patrie, et qu’il définit l’amour de la patr
épète qu’il définit sa vertu l’amour de la patrie, et qu’il définit l’ amour de la patrie l’amour de l’égalité et de la frugal
a vertu l’amour de la patrie, et qu’il définit l’amour de la patrie l’ amour de l’égalité et de la frugalité. « Quand un écriv
les intérêts généraux qu’il ne redoutait pas. Despote fougueux, tout amour de la patrie, de sa prospérité, de sa gloire, n’é
uerre cruelle ! Je trouve deux hommes en moi : L’un veut que, plein d’ amour pour toi, Mon cœur te soit toujours fidèle ; L’au
passions, il fait de la vertu un art, de la probité un commerce, de l’ amour des hommes un calcul ; il combine, sans errer jam
us impérieuse que quelque union que ce soit. Il allume la flamme d’un amour qui fait mourir l’amour de soi, qui prévaut sur t
e union que ce soit. Il allume la flamme d’un amour qui fait mourir l’ amour de soi, qui prévaut sur tout autre amour Moi, Nap
d’un amour qui fait mourir l’amour de soi, qui prévaut sur tout autre amour Moi, Napoléon, c’est ce que j’admire davantage, p
grets, impressions des grands événements et des beautés de la nature, amour , enthousiasme, tentation du doute, rêveries, dése
mme bouillant et emporté plus de compassion que d’horreur : c’est son amour effréné, c’est l’égarement de la jalousie, qui l’
e vers touchant prononcé par Œdipe, et qui exprimait ce triomphe de l’ amour paternel : Crois-tu qu’à pardonner un père ait t
non pas seulement les signes de sa grandeur, mais les preuves de son amour pour nous ; et si l’humanité perdait cette croyan
idées… 800. Doudan (Pensées et Fragments, page 14) écrivait : « L’ amour maternel dans Notre-Dame de Paris est devenu une
dans Notre-Dame de Paris est devenu une bête enragée. Ce par quoi cet amour tient à l’ordre général du monde en a été soustra
ns la première pièce qui porte son nom : Celle pour qui j’écris avec amour ce livre Ne le lira jamais : quand le soir la dél
ragiques grecs, t ; I, p. 17. 849. Il n’est pas besoin de dire que l’ amour de Sophocle pour la fille d’Eschyle est une simpl
lusieurs situations dramatiques. Mégarine, la fille d’Eschyle, voit l’ amour dont elle est fière cruellement combattu par sa p
axons par Gérald, fils de Ganelon, le faux Amaury. Ou verra comment l’ amour pur et élevé des deux jeunes gens, au moment où l
41 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
es et vulgaires s’imaginent que Dieu est comme obligé de faire pour l’ amour d’eux tout ce qu’ils veulent ; mais une âme forte
nt de ce que l’on ne connaît que confusément et obscurément. Le peu d’ amour que les hommes ont pour la vérité fait qu’ils ne
ition du parlement, dont la plupart au commencement n’avaient point d’ amour pour les nouveautés ; mais parce que l’expérience
69. Conseils adressés à Louis XIV. Vous êtes né, sire, avec un amour extrême pour la justice, avec une bonté et une do
il a ouï réciter des bontés de ce grand roi envers son peuple et de l’ amour extrême de son peuple envers lui. Sire, vous êtes
uple envers lui. Sire, vous êtes né pour attirer de loin et de près l’ amour et le respect de tous vos peuples. Vous devez vou
ant ; mais s’il faut des coups de surprise à nos cœurs enchantés de l’ amour du monde, celui-ci est assez grand et assez terri
’Évangile. Difficulté de la conversion pour les âmes entrainées par l’ amour du monde et des plaisirs. Cette vérité s’est véri
si dire, elles-mêmes dans le tombeau de leur époux ; y enterrent tout amour humain avec ces cendres chéries, et, délaissées s
érifié dans la princesse palatine. Pour la plonger entièrement dans l’ amour du monde, il fallait ce dernier malheur : quoi ?
sa force ni sa faiblesse ; qui ne sut se concilier ni la crainte ni l’ amour  ; qui, avec peu de vices dans le cœur, avait tout
e vous vois agir. Je croyais que vous aviez de l’ambition, mais aucun amour pour la gloire : je voyais bien que votre âme éta
l’attachement pour elle ! » « Eucrate, me dit-il, je n’eus jamais cet amour dominant pour la patrie dont nous trouvons tant d
d’être l’esclave ni l’idolâtre de la société de mes pareils ; et cet amour tant vanté est une passion trop populaire pour êt
nt, comme les chaleurs de l’été sont emportées par un jour d’orage. L’ amour de la gloire fait les grandes fortunes entre les
us leur poids inutile accablera ton cœur, Si Dieu n’y verse encor son amour et sa grâce ; Et l’unique science où tu dois pren
sa gloire et verser tout son sang. Hélas ! qu’avez-vous fait de cette amour parfaite Que vous me souhaitiez, et que je vous s
orable Où ta mort va laisser ta femme inconsolable ; Je croyais que l’ amour t’en parlerait assez, Et je ne voulais pas de sen
éplorable état où je vous abandonne Est bien digne des pleurs que mon amour vous donne ; Et, si l’on peut au ciel sentir quel
ste et bon peut souffrir ma prière, S’il y daigne écouter un conjugal amour , Sur votre aveuglement il répandra le jour. Seign
ins que mon Dieu, mais bien plus que moi-même. PAULINE. Au nom de cet amour ne m’abandonnez pas. POLYEUCTE. Au nom de cet amo
NE. Au nom de cet amour ne m’abandonnez pas. POLYEUCTE. Au nom de cet amour daignez suivre mes pas. PAULINE. C’est peu de me
                Éternelles clartés ! PAULINE. Tu préfères la mort à l’ amour de Pauline ! POLYEUCTE. Vous préférez le monde à
lent le ciel, la terre et les enfers ; Un Dieu qui, nous aimant d’une amour infinie, Voulut mourir pour nous avec ignominie,
mourir pour nous avec ignominie, Et qui, par un effort de cet excès d’ amour , Veut pour nous en victime être offert chaque jou
plus aimé que la clarté du jour ! Ô rival, aussi cher que m’était mon amour  ! Je te perds, et je trouve en ma douleur extrême
upçonne, Qu’au milieu de mes pleurs, qu’il devrait essuyer, Son peu d’ amour me force à me justifier, Si vous n’en pouvez mieu
fait son effort À rejeter sur vous l’horreur de cette mort ; Et, soit amour pour moi, soit adresse pour elle439, Ce soin la f
qui me ressemble ! ANTIOCHUS. Ah ! vivez pour changer cette haine en amour . CLÉOPÂTRE. Je maudirais les dieux s’ils me renda
l j’avais usé mes jours ; Mais quoi ! je suis volage en vers comme en amours . Œuvres diverses. Molière (1622-1673.)
                 Et qu’il me fallût quitter                         L’ amour de ma mie527,                     Je dirais au ro
                 Et qu’il me fallût quitter                         L’ amour de ma mie,                     Je dirais au roi H
Philène : N’allez pas d’un Cyrus nous faire un Artamène571 ; Et que l’ amour , souvent de remords combattu, Paraisse une faible
ouser Monime, la soupçonne d’être pour son fils Xipharès l’objet d’un amour partagé : en feignant de vouloir la donner à ce p
dernière fois presser Monime d’oublier Xipharès et de répondre à son amour . Acte IV, scène IV. Mithridate, Monime. MIT
sied bien de tenir ce discours, Vous qui, gardant au cœur d’infidèles amours , Quand je vous élevais au comble de la gloire, M’
liés, Quelle foule d’États je mettais à vos pieds. Ah ! si d’un autre amour le penchant invincible Dès lors à mes bontés vous
courroux si sévère et si prompt à punir ? Profitez du moment que mon amour vous donne : Pour la dernière fois, venez, je vou
avez arrachée À cette obéissance où j’étais attachée583 ; Et ce fatal amour dont j’avais triomphé, Ce feu que dans l’oubli je
ux innocents j’ai trahi le mystère ; Et, quand il n’en perdrait que l’ amour de son père, Il en mourra587, seigneur. Ma foi ni
ait que l’amour de son père, Il en mourra587, seigneur. Ma foi ni mon amour Ne seront point le prix d’un si cruel détour. Apr
’innocence et la sagesse même, Que je croyais du ciel les plus chères amours , Dans cette source impure aurait puisé ses jours 
 L’aimable Esther a fait ce grand ouvrage. UNE ISRAELITE, seule. De l’ amour de son Dieu son cœur s’est embrasé ;         Au p
é rare Qui rehausse en Joad l’éclat de la tiare ; Dès longtemps votre amour pour la religion Est traité de révolte et de sédi
re, cité perfide ! Des prophètes divins malheureuse homicide : De son amour pour toi ton Dieu s’est dépouillé ; Ton encens à
e, frère de Rhadamiste, qui ne l’a pas vue sans éprouver pour elle un amour qu’elle n’est point éloignée de partager. Mais Ph
À Zénobie.) Victime d’un cruel contre vous conjuré, Triste objet d’un amour jaloux, désespéré, Que ma rage a poussé jusqu’à l
désarmé de courroux, Je ferais mon bonheur de revoir mon époux ; Et l’ amour , s’honorant de ta fureur jalouse, Dans tes bras a
enoux ? Songe au prix de quel sang je devins ton époux. Jusques à mon amour , tout veut que je périsse : Laisser le crime en p
rments et ta foi. Ô moitié de moi-même ! idole de mon âme ! Toi qu’un amour si tendre assurait à ma flamme, Qu’as-tu fait des
re éprouva mon courage ? Un dieu, sans doute, un dieu qui préside à l’ amour Dans le sein du trépas me conserva le jour. Tu n’
nt, je ne veux point d’excuse ; Il n’en est point pour moi, lorsque l’ amour m’accuse. Tu vis, il me suffit. Je t’ai manqué de
ore t’aurait vue ! Tu me serais ravie aussitôt que rendue ! Ah ! si l’ amour encor te parlait aujourd’hui !… ALZIRE. Ô ciel, c
à ma joie en cet auguste jour : Viens avec mon cher fils partager mon amour . ZAMORE. Qu’entends-je ? lui, Gusman ! lui, ton f
ugie Frémira moins qu’une autre à m’arracher la vie. De l’hymen, de l’ amour , il faut venger les droits : Punis une coupable,
es dieux du pauvre, ô Lycus ! que ta vie Soit un objet pour tous et d’ amour et d’envie ! — Je te le dis encore, espérons, étr
ure, en ses traits étincelle. Que nombre de bienfaits, ce sont là ses amours , Fassent une couronne à chacun de ses jours ; Et
« Nulle part, dit La Harpe, Massillon n’a déployé davantage ce sévère amour de la vérité et du devoir qui a tant honoré en lu
ommettre à Voltaire l’excessive mobilité de son esprit et surtout cet amour immense des louanges et de la mode. À ce tableau
gueur ; et l’auteur n’a emprunté de la philosophie de son temps que l’ amour qu’elle affichait pour l’humanité. — Ailleurs aus
Dèce jadis il avait recherché la main de Pauline, qui répondait à son amour  ; mais, séparée de lui, elle avait fini par conse
r les cérémonies des dieux immortels et leurs mystères impurs ? Leurs amours , leurs cruautés, leurs jalousies et tous leurs au
race. Corneille, qui se connaissait si bien en sublime, a senti que l’ amour pour la religion pouvait s’élever au dernier degr
e de comique et d’enseignement. Ce sont justement les déceptions de l’ amour qui mettront le comble à la misanthropie d’Alcest
thalie, l’auteur d’Andromaque et de Phèdre écartant le sentiment de l’ amour , dont il avait tiré de si admirables effets, fit
mme bouillant et emporté plus de compassion que d’horreur : c’est son amour effréné, c’est l’égarement de la jalousie, qui l’
ar ce principe unique il expliqua a la fois le mouvement des planètes amour du soleil, celui de la lune autour de la terre, l
42 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
Avec votre grâce, rien ne me coûtera, etc. » 2º. Loi de charité et d’ amour . Amour et charité, dont l’effet propre est d’adou
otre grâce, rien ne me coûtera, etc. » 2º. Loi de charité et d’amour. Amour et charité, dont l’effet propre est d’adoucir tou
esclaves ; une loi d’espérance comme à des mercenaires, et une loi d’ amour comme à des enfants. Les deux premières furent de
pratiquer, parce qu’elle nous conduit, non par la crainte, mais par l’ amour , etc. » Voilà ce que les amateurs du monde ne com
n vive, une âme sensible et pleine de chaleur. On voit aisément que l’ amour de Dieu l’embrasait. Une éloquence simple et insi
mme un Héros aussi humain qu’il était grand ; 5º comme un Héros que l’ amour de lui-même n’avait point gâté ; bon père, aimabl
. de la Rue, toujours simple, noble, énergique et touchant, inspire l’ amour des vertus qu’il a si bien louées dans ses Héros.
intéressant pour la société civile, et qui doivent respirer en tout l’ amour du bien public. Les trois genres d’éloquence entr
t dans ces belles harangues, est l’expression d’une âme qu’enflamme l’ amour de la patrie, et qui ne conçoit rien que de grand
s prévenue : votre personne était déjà sacrée par le respect et par l’ amour . C’est en elle que se renferment toutes nos espér
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
maison par ses conquêtes. Quand Brutus inspirait au peuple romain un amour immense de la liberté, il ne songeait pas qu’il j
l de justice, aussi ardent que lumineux, vous m’ayez embrasé de votre amour  ! O Dieu ! soyez loué à jamais par vos propres œu
ant ; mais s’il faut des coups de surprise à nos cœurs enchantés de l’ amour du monde, celui-ci est assez grand et assez terri
agit plus que de suivre vos inclinations. Vous êtes né, Sire, avec un amour extrême pour la justice, avec une bonté et une do
l a ouï réciter des bontés de ce grand roi envers son peuple, et de l’ amour extrême de son peuple envers lui1. C’est ainsi qu
és que lui. Oui, Sire, vous êtes né pour attirer de loin et de près l’ amour et le respect de tous vos peuples. Vous devez vou
adorer en tout ses volontés saintes, et apprendre à le servir pour l’ amour de lui-même. Je supplie Votre Majesté de me pardo
pronom est superflu pour la régularité de la construction. 4. Le mot amour est resté féminin, surtout en poésie 5. Composé
déconcerter et rompre cette intelligence, voici l’unique remède : un amour généreux de la vérité, un désir de nous connaître
44 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
ve, Son regard luit pourtant, comme après un doux rêve. La terre avec amour porte la blonde enfant ; Des rameaux par la brise
e maitresse d’école Prnette 2 Elle aimait entre tous, de son amour de mère, Ceux dont l’âme innocente attend une lum
e, au mépris des fleurs, l’or et les diamants ; Que vous refuseriez l’ amour et le génie, Si Dieu vous les offrait avec la pau
45 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31
ments, quand vous confirmez ce que j’ai avancé touchant la part que l’ amour doit avoir dans les belles tragédies, et la fidél
ur temps, de leur nation et de leur humeur ! J’ai cru jusqu’ici que l’ amour étoit une passion trop chargée de faiblesse pour
 : « Je ne sache aucun de ces grands génies qui ait pu faire parler d’ amour Massinisse et Sophonisbe, César et Cléopâtre, aus
46 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
tre rimes alarmes, armes, charmes, larmes 138 id. ; Les deux rimes amour et jour 74 id. ; Les cinq rimes amours, disco
138 id. ; Les deux rimes amour et jour 74 id. ; Les cinq rimes amours , discours, jours, secours et toujours 5 166 id.
rime, on écrit encore ou encor, naguère ou naguères, etc.; qu’on fait amour du genre féminin, même au singulier ; etc. Mais n
ieux, Je vous laisse immoler votre fille à mes yeux ? Que ma foi, mon amour , mon honneur y consente ? AGAMEMNON. Mais vous, q
l, d’un honteux affront votre frère blessé A-t-il droit de venger son amour offensé ? Votre fille me plut, je prétendis lui p
-ce à moi, Arsace, à me charger de ce cruel emploi ? Soit vertu, soit amour , mon cœur s’en effarouche. L’aimable Bérénice ent
re un nom illustre, en mettant son intelligence au service du bien, l’ amour de l’étude, la passion des beaux vers, l’ambition
47 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
le sont propres à donner des idées nobles et généreuses, à inspirer l’ amour du devoir et de la patrie. (Dijon, juillet 1889.)
ivains. (Toulouse, juillet 1886.) Racine Comparer dans Racine l’ amour maternel d’Andromaque, de Clytemnestre, et d’Agri
femmes, en qui il relève la manie de contredire (La Femme noyée), – l’ amour du bavardage et l’indiscrétion (Les Femmes et le
taque et l’autre défend le droit de propriété. (Clermont, août 1885.) Amour de la famille, amour de la patrie, amour de l’hum
nd le droit de propriété. (Clermont, août 1885.) Amour de la famille, amour de la patrie, amour de l’humanité. Montrer commen
iété. (Clermont, août 1885.) Amour de la famille, amour de la patrie, amour de l’humanité. Montrer comment ces trois affectio
e ; devoirs qui découlent de cette idée. (Poitiers, octobre 1889.) L’ amour de la patrie. – Décrire le sentiment qui nous att
e la question. La forme doit être vive et animée. (Paris, août 1880.) Amour de la patrie : ce que l’amour de la patrie a prod
tre vive et animée. (Paris, août 1880.) Amour de la patrie : ce que l’ amour de la patrie a produit de grand et de fécond aux
par là même il est d’un ordre plus relevé. Comparer dans Racine l’ amour maternel d’Andromaque, de Clytemnestre et d’Agrip
lytemnestre et d’Agrippine. Racine a excellé dans la peinture de l’ amour maternel comme Corneille dans celle de l’amour pa
dans la peinture de l’amour maternel comme Corneille dans celle de l’ amour paternel. Dans trois de ses chefs d’œuvre il a mi
et Clytemnestre aiment, celle-ci sa fille et celle-là son fils, d’un amour désintéressé ; Agrippine n’aime son fils que pour
romaque est la plus touchante ; elle est veuve et elle est captive. L’ amour de Pyrrhus la place dans l’alternative cruelle de
de la Révolution sont ses disciples. Il inspire à ses contemporains l’ amour de la nature et il crée toute une école d’écrivai
le choix de ce sujet. Il n’en est pas de plus digne de la tragédie. L’ amour de Chimène pour le meurtrier de son père, malgré
heurs et pleure avec elle. Cette lutte constante entre le devoir et l’ amour , où l’amour est toujours vaincu, est chose nouvel
ure avec elle. Cette lutte constante entre le devoir et l’amour, où l’ amour est toujours vaincu, est chose nouvelle au théàtr
venger l’honneur de son père, Rodrigue n’hésite pas ; il sacrifie son amour et il expose sa vie. Jeune et sans expérience, il
t conduit comme Rodrigue ; tous deux mettent le devoir avant tout. L’ amour n’est qu’un plaisir ; l’honneur est un devoir. D
ont sacrifié ou, du moins, compromis cette grande cause, Cinna pour l’ amour d’Émilie, et celle-ci pour un vain désir de venge
hardie, mais c’est un procédé scénique qui n’avait rien de nouveau. L’ amour , enfin, y est à peu près épisodique. C’est parce
a violence d’Hermione, outragée dans son orgueil, et blessée dans son amour , en fera le dénouement ; mais cette violence elle
comme les anciens, « qu’elle pût servir d’instruction et conseiller l’ amour de la vertu, des arts et de la patrie », mais il
e, dans Andromaque, fait dire à Pyrrhus, comparant les flammes de son amour à l’incendie de Troie : Brûlé de plus de feux qu
u’il mêle le jargon passager de la galanterie au langage durable de l’ amour , l’homme de goût voudrait effacer d’un chef-d’œuv
onquête facile. Nous occupons le Canada et Votre Majesté sait de quel amour pour la mère-patrie sont animés nos colons. Les F
Nous écoulions, transportés d’admiration, ces dialogues sublimes de l’ amour et de l’honneur, du citoyen et du père, des roi e
ous les vers vibrants du Cid. Nous aimions alors comme Rodrigue, et l’ amour au cœur et l’épée au côté, nous bravions même le
ration pour le génie qui a donné au temps de ma jeunesse, un reflet d’ amour , de lutte et d’héroïsme ! E.R. Ce qu’était la
rs, vivre libre au soleil, Et j’ai réglé mon compte avec la poésie. L’ Amour et le Travail ont partagé ma vie : L’amour s’est
n compte avec la poésie. L’Amour et le Travail ont partagé ma vie : L’ amour s’est envolé sur les ailes du temps ; Heureux si
vigilants forcent les basses-cours. Et Ménélas trompé court après ses amours . Mais surtout je répète au valet comme au maître,
étours, Un toit qui suffisait pour y cacher ma vie. Des amis, quelque amour , un cœur exempt d’envie, Le vivre, c’est assez po
et aimé les auteurs de Polyeucte et d’Athalie. Fénelon regrette que l’ amour profane tienne une si grande place dans nos tragé
s nos tragédies ; mais il «ressent une véritable joie » de ce que cet amour exprimé avec emphase ou préciosité, soit trop peu
nelon, ait réclamé pour la Tragédie des passions plus « mâles » que l’ amour , et plus « dignes » d’elle, il mêle à ses sujets,
ts où l’âme, loin d’être amollie par une peinture trop naturelle de l’ amour , se sent emportée par un souffle héroïque de vert
n est beaucoup moins juste encore. Ce dernier fait, il est vrai, de l’ amour , un des principaux ressorts tragiques ; il ne lui
e, implorer le secours de Xipharès. A peine Xipharès a-t-il avoué son amour à Monime qu’on dément la nouvelle de la mort de M
ns ce soupçon ; il va punir son fils quand ce dernier lui dévoile les amours de Xipharès et de Monime. Mithridate, plein de dé
je n’ai pu disposer. Monime a presque fait à Xipharès l’aveu de son amour , lorsqu’elle apprend tout à coup le retour de Mit
enchaînée ? Il faut qu’on joigne encor l’outrage à mes douleurs ! A l’ amour de Pharnace, on impute mes pleurs ! Ici, nous so
à vous, Mon bonheur dépendait de l’avoir pour époux. Avant que votre amour m’eût envoyé ce gage Nous nous aimions……… Elle a
sont-ils ? L’héroïsme chevaleresque, – l’honneur, – la vaillance, – l’ amour filial, – la constance. Conclusion. – Il est la
se donnent mêmes leçons, mêmes exemples, – par le Cid sacrifiant ses amours à son respect filial, – par Auguste sacrifiant sa
olière se montre-t-il l’ennemi de l’instruction chez les femmes ? – L’ amour maternel dans le théâtre de Corneille, de Racine
né dans une de ses lettres. Rien de plus sincère que ce mot. Dans son amour pour sa fille, dans ses amitiés si nombreuses, et
l’on veut paraître ; le monde n’a point « de longues injustices. » L’ amour maternel, si complexe, la bonté, la franchise, l’
s qualités que recommande la morale de Mme de Sévigné. Si parfois son amour pour sa fille l’emporte un peu trop loin, si elle
ous ces écrivains burlesques, ou pédants ou précieux. Boileau avait l’ amour et le respect de la littérature, le souci de la d
qu’il ne craint d’attaquer les poètes à gage, ceux qu’inspire seul l’ amour du gain. Qu’il ait parfois dépassé la mesure, je
non pas seulement dans une disposition naturelle, mais encore dans l’ amour des lettres et le désir de faire triompher la vér
e, la médisance lui sont inconnues ; et comme la vérité est son grand amour , la franchise est sa grande vertu. Mais un mot no
es, parce que, seuls, ils sont éternels ? Ont-ils seulement compris l’ amour , ces poètes amoureux, l’amour avec ses joies inef
éternels ? Ont-ils seulement compris l’amour, ces poètes amoureux, l’ amour avec ses joies ineffables et ses indicibles tourm
ls l’écrivent sans cesse, ils l’ont toujours à la bouche : au fond, l’ amour vrai est absent de leurs vers comme il est loin d
comme il est loin de leur âme. Ce qu’ils prennent sottement pour de l’ amour , ce qu’ils décorent de ce nom sacré, c’est une ga
imais son clair regard et ses jeunes appas, Et sa grâce perfide à mon amour rebelle, M’amusant savamment, me liait à ses pas.
être la fille même de la marquise, rendue parfaitement égoïste par un amour maternel indiscret et aveugle. » – L’idéal d’une
nt je parlais plus haut et qui est formée d’une longue habitude, d’un amour irraisonné et d’une admiration qu’on nous a inspi
dit Corneille. – Il faut aimer sa patrie, exclusivement, plutôt d’un amour un peu farouche que trop conventionnel, et la déf
passionné et la nature déchaînée sous les mots tranquilles : c’est l’ amour qui mène le branle de la vie humaine, comme la mo
ivent y gagner la tenue de la maison, le bien-être de la famille et l’ amour du foyer domestique ? – En tête des cahiers distr
elle de fille, de sœur, d’épouse et de mère, se résume en deux mots : amour et dévouement. – Vous discuterez, sous forme de l
ive, n’est-il pas dans la réunion des devoirs envers soi-même et de l’ amour envers ses semblables ? Ils doivent être une harm
lan, pour le style, pour l’évocation du passé, l’historien ajoute à l’ amour de la vérité, à la pénétration, à l’honnêteté, le
tre en état de bien raconter les faits, l’historien doit avoir un vif amour de la vérité, être patient dans ses recherches, ê
horreur. Pour remplir son rôle de moraliste, l’historien doit avoir l’ amour de la justice, l’amour de l’humanité. 4e Paragrap
on rôle de moraliste, l’historien doit avoir l’amour de la justice, l’ amour de l’humanité. 4e Paragraphe. – Enfin il doit pos
de découvrir. Il veut apporter la paix, non la guerre, la doctrine d’ amour enseignée par Jésus-Christ, non la haine fratrici
soudaine… Ils s’adressent à Édith, à la « belle au cou de cygne ». L’ amour fera ce que n’a pu faire ni l’amitié ni la gratit
’existence… toujours la mer… courage pour la lutte, mépris du danger, amour de la liberté, absence de préjugés sociaux, joie
à la première collision par les nations voisines. (Angoulême.) de l’ amour de la gloire. On a eu tort de tant déclamer contr
me.) de l’amour de la gloire. On a eu tort de tant déclamer contre l’ amour de la gloire ; c’est un des sentiments les plus l
s et les plus nobles que l’àme humaine puisse concevoir. Sans doute l’ amour du bien doit être le principal mobile de la vertu
te l’amour du bien doit être le principal mobile de la vertu ; mais l’ amour du bien n’exclut pas l’amour de la gloire. La glo
le principal mobile de la vertu ; mais l’amour du bien n’exclut pas l’ amour de la gloire. La gloire est, après le sentiment d
sentiment du devoir accompli, la plus douce récompense de la vertu. L’ amour de la gloire prend son principe dans l’un des sen
écessaires au maintien de la société, à savoir, le besoin d’estime. L’ amour de la gloire mal dirigé peut faire commettre des
ence pour enseigner le culte de la vertu, l’immortalité de l’âme et l’ amour d’un Dieu juste et bienfaisant. Elle combat les s
ont les habitants accourent sur le rivage. Concours de 1858. l’ amour de la patrie. Si l’amour de la patrie n’existait
nt sur le rivage. Concours de 1858. l’amour de la patrie. Si l’ amour de la patrie n’existait pas, tous les hommes, dit
ême chez les peuples asservis par l’étranger. – Citer des exemples. L’ amour de la patrie n’est pas exclusif de l’amour de l’h
r. – Citer des exemples. L’amour de la patrie n’est pas exclusif de l’ amour de l’humanité ; des progrès de la civilisation le
e courage militaire. – Il est entretenu par la dignité personnelle, l’ amour de la gloire et de la patrie. Des soldats mercena
re temps. – Du Patriotisme. – Montrer par différents exemples que « l’ amour de la patrie » peut se manifester dans toutes les
chie et enracinée à croire à la supériorité de la patrie française, –  amour de la vie sédentaire, du bien-être au pays natal,
pour aller les étudier chez eux. 4° Paragraphe. – Conclusion. – Cet amour du chez soi est à blâmer. Il est cause de certain
langue Romane, celle que le plus illustre des siens appelle lenguo d’ amour  ? On la croyait bien morte pourtant et gisante su
ce ; – et c’est à cette tâche, en effet, qu’ils se consacrent avec un amour et une piété filiale pour la quelle notre cœur dé
48 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
ur qui l’accompagne, mais par l’activité, la sagesse, la vigilance, l’ amour de la patrie, etc. C’est de cette même manière qu
ne partie de ce morceau. Dans le poète grec, Phèdre se reprochant son amour désordonné pour Hippolyte, dit : « Je n’ignorais
pour Hippolyte, dit : « Je n’ignorais pas l’opprobre de cet indigne amour . Mon sexe m’en faisait assez sentir toute l’horre
rit profond, un discernement juste, un cœur droit et pur, dévoré de l’ amour du bien général. Pleins d’estime, pénétrés d’une
désirs, entreprenants, adonnés à leurs plaisirs, surtout à ceux de l’ amour  ; inconstants, prompts à se dégoûter de ce qu’ils
, et qui leur sont défavorables ; la mauvaise honte, la paresse, et l’ amour de l’oisiveté ; le mépris des remontrances, une p
jour ; mais aussi ils haïssent, comme s’ils devaient aimer un jour. L’ amour et la haine sont dans leur cœur sans vivacité. Il
rte vers ces objets, les poursuit, les aime, et s’y attache : de là l’ amour . Ces objets lui paraissent-ils désagréables ou pe
est mauvais et criminel, les entraîne à la vertu, en leur inspirant l’ amour le plus vif pour tout ce qui est bon et honnête.
tes, produit en nous une si douce et si vive impression d’estime et d’ amour pour ceux qui en sont les auteurs, que nous ne po
l’indignation contre les accusateurs, de l’estime pour l’accusé, de l’ amour pour sa vertu, de l’admiration pour ses sentiment
49 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
lammer d’une noble ardeur pour la famille, la patrie et l’humanité. L’ amour de nos semblables chassera de nos cœurs l’égoïsme
stiques. La patrie est une autre famille à laquelle nous devons aussi amour , dévouement et respect. L’humanité nous montrera
instant l’Être infini, puissant et bon, source éternelle de beauté, d’ amour et d’intelligence ; c’est de lui que tout vient,
mêle, et le jugement suit aussitôt. Le goût a donc son origine dans l’ amour du beau. Tous les hommes le possèdent en principe
50 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
e littéraire2. Que le critique commence par aimer les beaux arts d’un amour sincère ; que son âme en ressente les nobles impr
particulièrement ce genre d’éloquence, son goût juste et noble3, son amour naturel du grand et du beau, ne devaient pas exer
quelque chose pouvait nous rappeler au respect des lois du beau, à l’ amour et à l’étude des modèles, ce serait cette critiqu
’œil pour décider son suffrage ou sa répugnance, je dirai presque son amour ou sa haine, son enthousiasme ou son indignation,
51 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
ement de cette charmante petite comédie de Molière, le Sicilien, ou l’ Amour peintre, le seul ouvrage peut-être en vers blancs
ion. — Le mot définit la chose : Eurydice, c’est toi qu’appelait son amour , Toi qu’il pleurait la nuit, toi qu’il pleurait
antifs employés au lieu d’adjectifs pour qualifier, Lorsque César, l’ amour et l’effroi de la terre ; ou quelques adjectifs
et l’Iouie A son heureux hymen était alors unie… Ce héros qu’armera l’ amour et la raison… Quelles sauvages mœurs, quelle hain
52 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
que désertait l’ingratitude publique. Les effusions passionnées de l’ amour maternel furent sa seule et charmante folie.
le temps que j’ai été dans ma chambre, et surtout de m’ennuyer pour l’ amour de Dieu. Mais ce que je ferai beaucoup mieux que
e. Je trouvai que la place où étoit ce portrait étoit si juste, que l’ amour paternel vous avoit empêché de vouloir défigurer
a marquise de la Baume, qui, s’étant procuré une copie manuscrite des Amours des Gaules, les fit imprimer à l’insu de Bussy. V
53 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
fils expose sa vie pour sauver celle de son père : la cause, c’est l’ amour filial, la reconnaissance, l’instinct du cœur ; l
it. Toutes les passions peuvent donc se rapporter à ces deux chefs, l’ amour et la haine. Les passions tiennent essentiellemen
ent. C’est partout le cœur humain avec ses joies et ses douleurs, ses amours et ses haines. La première condition pour émouvoi
54 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5
urs douces et polies, des inclinations bienfaisantes et généreuses, l’ amour de la justice et de l’humanité. Oui, les Belles-L
des charmes de l’ordre et du beau, le cœur est plus susceptible de l’ amour de l’honnête et du bon. Quand l’esprit se plaît à
55 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
ssant blanchit la vieille tour ; Et déjà, dans les cieux, s’unit avec amour ,   Ainsi que la gloire à la joie, Le premier chan
roie au flot amer, Il a fallu, plaisirs, liberté, fantaisie, Famille, amour , trésors, jusqu’à la poésie,   Tout jeter à la me
sons par le monde en lambeaux dispersées2 ; S’il me plaît de cacher l’ amour et la douleur Dans le coin d’un roman ironique et
x D’où sort la strophe ouvrant ses ailes dans les cieux ; C’est que l’ amour , la tombe, et la gloire et la vie, L’onde qui fui
56 (1839) Manuel pratique de rhétorique
.) Prince, notre ville infortunée n’a que trop de preuves de votre amour , et ce qui faisait sa gloire, fait aujourd’hui sa
pardon, anéantissez la mémoire de notre attentat, en faisant naître l’ amour et la reconnaissance. Il est aisé de brûler des m
« Prince, notre ville infortunée n’a que trop de preuves de -votre amour , et ce qui faisait sa gloire fait aujourd’hui sa
est figurée : l’auteur compare les sentiments de reconnaissance et d’ amour que la clémence de -l’empereur excitera dans tous
ardon ; anéantissez la mémoire de notre attentat, en faisant naître l’ amour et la reconnaissance. » Toutes ces expressions s
ments qu’il a mérités ; la clémence, qui fera naître des sentiments d’ amour et de reconnaissance, anéantira le souvenir de l’
rient selon les sujets. Dans le genre judiciaire, au barreau, c’est l’ amour de la justice, le, zèle d’un ami, un motif d’huma
le auquel la loi accorde ce moyen. Dans le genre délibératif, c’est l’ amour du bien public, du prince, de la patrie. Dans le
public, du prince, de la patrie. Dans le genre démonstratif, c’est l’ amour ardent de la vertu, l’admiration ou la reconnaiss
nables ou contraires à son bonheur. Il y a deux passions générales, l’ amour et la haine, dont toutes les autres ne sont que d
sme disjonctif : « Ou bien Milon a tué Clodius par haine, ou bien par amour de la patrie ; s’il l’a tué par haine, alors, sa
il quittera volontiers sa patrie ; s’il l’a tué par générosité et par amour de la patrie, après avoir rendu un si grand servi
que nous devons t’honorer. Voilà les vrais hommages, voilà le sincère amour que tu as droit d’attendre de tes parents. Aussi
e temple on adore, « Peut-être que Mathan le servirait encore, « Si l’ amour des grandeurs, la soif de commander, « Avec son j
ce ? Qui t’amène en des lieux où l’on fuit ta présence ? Voilà de ton amour le détestable fruit  Tu m’apportais, cruel, le ma
57 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
line que j’aime et que je vous prie d’embrasser tout à l’heure pour l’ amour de moi. Je vous embrasse mille fois. Mme de Sévig
pour elle, et qui lui donne, à cet instant même, dans le sacrement d’ amour , un gage certain d’immortalité. De Lamennais.
a générosité et l’héroïsme même, puisque le chien sacrifie sa vie par amour . Guyet. Parallèles. Modèles. N°
émence de Dieu ? Dieu, qui sonde le fond des cœurs, à qui un soupir d’ amour , un regret suffisent pour pardonner, pouvait-il s
mme il accorde toutes ces demandes du juste, autant par pitié que par amour . Et qui sait ; si dans le cas où Abraham eut cont
d’effroi, que peut-elle faire pour sauver l’enfant ?… O miracle de l’ amour maternel ! cette intrépide mère se jette sur le t
tre âge ! Ta beauté avait des rivales, ta vertu des émules ; mais ton amour maternelle et ton courage te laissent au premier
rnel, Suit l’ homme qui s’égare au vallon de misère. De clémence et d’ amour , esprit consolateur, Dans une coupe d’or, sous te
rs nuages de sang Que l’homme ne sachant où rattacher sa vie, Au seul amour de l’or se livre avec furie. Misère ! après mille
pprochaient de la divine patrie. Ses talents précoces, purifiés par l’ amour de Dieu brillaient déjà d’un éclat céleste, et fa
s le poids des vertus. Alors le Créateur, jetant sur elle un regard d’ amour , ordonne à l’un de ses messagers d’aller chercher
n père, sa mère surtout, qui l’environnaient des soins du plus tendre amour . Ils fixaient sur elle leurs tristes et tendres r
e n’était pas ce corps rendu à la poussière qui était l’objet de leur amour , mais bien l’essence précieuse qui les précédait
t sur qui l’homme doit compter davantage, sont la foi, l’espérance, l’ amour de Dieu, la charité, la bienfaisance, la compassi
x, un rossignol adopta un rosier dont les fleurs faisaient toutes ses amours  ; au pied de ce même buisson, une fourmi avait ét
lons relever nos palais dégarnis : L’herbe croît, c’est l’instant des amours et des nids. J’ai tout vu. Maintenant, fidèle mes
r le faible arrêté...... Des derniers réprouvés telle fut l’agonie. L’ amour survivait seul à la bonté bannie ; Ceux qu’unissa
st un cœur que la joie enivre, un cœur qui palpite sous le poids de l’ amour . Mais tout-à-coup sa voix tombe, l’oiseau se tait
élas ! vous, si heureux, vous, entourés de tant de soins et de tant d’ amour , vous qui, en vous couchant le soir, trouvez un l
uvre ou riche, elle est toujours mère, elle a pour son enfant le même amour . Voilà ce que c’est qu’une salle d’asile. C’est d
insensible à ton morne retour, Froid comme ces tombeaux objets de ton amour  ! A peine sous ce ciel où la nuit suit tes traces
le à un nid de fauvettes ; la mère y couve les précieux fruits de ses amours , retenus encore dans leur faible prison. La Déess
roïne, et les cris de joie, accompagnés de marques de vénération et d’ amour , éclataient partout sur son passage. Jeanne, aprè
digne frère d’Hémon, Et trop indigne aussi d’être fils de Créon. De l’ amour du pays ra montant son âme atteinte, Au milieu de
eaux des Césars. Jaloux de tout connaître, un jeune amant des arts, L’ amour de ses parents, l’espoir de la peinture, Brûlait
eune fille, ange de beauté et de vertu. D’une main rendue forte par l’ amour filial elle écarte les bourreaux, se jette au cou
s ne connaissez et donc pas les plus doux sentiments de la nature : l’ amour et la pitié. Non, vous n’êtes pas nés dans les ra
n. Tu ne fais rien pour moi, tu fais tout pour mon frère, Ses fils, l’ amour de Dieu, la fierté d’une mère, L’attendent, orgue
. Dans ses bras elle portait un jeune enfant qu’elle contemplait avec amour , et sur son front était une couronne, toujours fr
ailes, apportait à la Vierge de la vallée ce chaste et pieux tribut d’ amour . Et, non loin du toit sacré, il y avait un autre
plus suaves, et il en tressait une guirlande, et il la regardait avec amour . Oh ! que ma mère du ciel sera contente ! s’écria
-Mère et le petit enfant. Puis, quand il s’était enivré d’extase et d’ amour , il s’approchait de plus près de l’autel, ses lèv
, tandis qu’il pleurait ainsi, le vieillard à cheveux blancs, à qui l’ amour maternel avait confié son enfance, s’approcha de
d tombent à genoux sur le seuil, et tandis que la reconnaissance et l’ amour montent de leurs cœurs vers a reine du ciel, du s
érer et d’aimer beaucoup. Notre espérance n’est pas ici-bas, ni notre amour non plus, ou s’il y est, ce n’est qu’en passant.
onde ; mais ce monde s’évanouit comme un songe, et c’est pourquoi mon amour s’élève avec vous vers un autre monde. Lorsque je
de leurs chants d’allégresse. De Lamennais. N° 214. — Le Trépas d’ Amour . Un fort illustre et vertueux chevalier alla
x sur le Sauveur crucifié, duquel il escoute les sept paroles avec un amour nonpareil ; et enfin le voit mourant, puis mort,
sur icelles, et les baisant mille et mille fois avec des soupirs d’un amour infiny, il commença à retirer à soy toutes les fo
ai plus où vous chercher, et suivre en terre : Hé ! Jésus, Jésus, mon amour , accordez donc à ce cœur qu’il vous suive et s’en
rel tout doux, aimable, dévot à merveilles, et grandement ardent en l’ amour de Dieu. Sur quoy, sans doute, dit le médecin, so
, dit le médecin, son cœur s’est donc esclaté d’excès et de ferveur d’ amour . Et afin de mieux affermir son jugement, il le vo
ce brave cœur avec ce sacré mot gravé au-dedans d’iceluy : Jésus mon amour  ! L’amour doncques fit en ce cœur l’office de la
cœur avec ce sacré mot gravé au-dedans d’iceluy : Jésus mon amour ! L’ amour doncques fit en ce cœur l’office de la mort, sépa
ns Voltaire : Racine châtiait mieux son style. Sa mère !… ah ! que l’ amour inspire de courage ! Ce vers est assurément un d
ore être heureux, surtout si je n’entends prononcer votre nom qu’avec amour , si j’apprends que vous êtes le bienfaiteur des f
ttentat, en faisant naître dans tous les cœurs la reconnaissance et l’ amour . Il est aisé de livrer des maisons aux flammes, d
dont, terrible à son tour, Il avertit les rois qu’ils n’ont plus son amour . Vous n’achèverez pas. D’une tâche éternelle Vous
ndus à vos mamelles, et que leur père les caresse et vous sourit avec amour , combien ne serait pas cruel celui qui viendrait
e de son Dieu. Le poète n’est point resté au-dessous des sentiments d’ amour et d’indignation qui devaient se combattre dans l
proche aussi les expressions tendre et peines ; comme elle peignent l’ amour et la douleur ! Songe au moins, songe au sang qu
donc que les passions pour compléter l’invention. Sous ce rapport, l’ amour de la famille, l’amour de Dieu, sont mis en jeu,
pour compléter l’invention. Sous ce rapport, l’amour de la famille, l’ amour de Dieu, sont mis en jeu, et la haine des musulma
Et c’est ainsi que doit être un jeune héros possédé tout entier par l’ amour de la gloire ; les timides prévoyances, les solli
esser à leur délivrance : il est fils, il est père tout-à-la-fois ; l’ amour filial, la tendresse paternelle, est-il dans la n
58 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IV. Éloge de Trajan, par Pline le jeune. »
ue vous l’êtes vous-même ; car on commande tout aux sujets, excepté l’ amour . De tous les sentiments, l’amour est le plus fier
commande tout aux sujets, excepté l’amour. De tous les sentiments, l’ amour est le plus fier, le plus indépendant et le plus
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
n sut se ménager une studieuse retraite. La force de son caractère, l’ amour de la gloire et le dévouement à une idée l’élevèr
et la beauté ; tout nous l’annonce, tout le peint comme l’oiseau de l’ amour  ; tout justifie la spirituelle et riante mytholog
leur aigreur sauvage, les venins même à se tourner en remèdes pour l’ amour de lui ? Il serait superflu de vous raconter comm
60 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
le promoteur de cette rénovation poétique ; élevé dans le culte et l’ amour de l’antiquité retrouvée, c’est à elle qu’il empr
une nation toujours en guerre et par principe de gouvernement » ; « l’ amour de la patrie, la passion de la gloire, sentiments
sé un monument achevé, est aussi un illustre exemple de ce que peut l’ amour des lettres sur l’esprit qui le possède ; en effe
une Ériphile, dont la jalousie jette sa note criarde dans leur duo d’ amour . — Libre aux moqueurs de railler Racine d’avoir f
ons pas que ces concessions étaient obligées, et qu’une tragédie sans amour était, à cette époque, difficilement acceptée sur
dame, et aux calculs de leur politique se mêlent les intérêts de leur amour … Quelques belles scènes politiques, où le poète,
puis nous voyons Agésilas (1666) débiter des fadeurs pastorales ; — l’ amour d’Attila (1667), indécis entre la sœur de Mérovée
j’ai commencé de respirer le jour, Albe, mon cher pays et mon premier amour , Lorsqu’entre nous et toi je vois la guerre ouver
fait un personnage un peu égoïste et sans noblesse ; son bonheur, son amour , voilà tout l’horizon de ses pensées ; ajoutons q
au fanatisme héroïque d’Horace un excès contraire, le fanatisme de l’ amour , et pour que les explosions de sa passion poussen
n pays le secours de ton bras. La patrie, pour elle, vient après son amour , ce qui était nécessaire pour amener le choc terr
riace. Tout ce qu’on me disait me parlait de ses feux, etc. Mais cet amour et ses cruels malheurs ne sont qu’un épisode dans
timents d’humanité et de famille, et n’exclut rien, ni l’amitié, ni l’ amour . Il pense comme le dictateur d’Albe : Nous ne so
de ce rôle a fait croire à Voltaire que tout l’intérêt du drame est l’ amour contrarié Sévère et de Pauline, et la lutte dont
s lors rejeté au second. 4. Le vrai sujet n’est pas en effet un duo d’ amour contrarié par un malencontreux mari ; ce serait u
oui des célestes clartés qui l’illuminent, immole à sa loi nouvelle l’ amour d’une épouse adorée et dont le supplice touche de
e dans l’Andromaque de Racine. Plan. — Andromaque est le type de l’ amour conjugal et maternel ; sa fidélité à la mémoire d
squ’à en être cruelle, pleine d’irrésolution quand son orgueil et son amour entrent en lutte ; elle agit pourtant, mais avec
lier ; il est prêt à tout, à tout sacrifier, sauf son dernier bien, l’ amour craintif, mais ardent et sûr de Junie. Surpris à
Mais si elle doit refouler au fond de son cœur tous les dehors de son amour , elle n’en est que plus passionnée, plus dévouée 
ur tous deux ! le père annonce à son fils qu’il lui faut renoncer à l’ amour de Chimène et s’armer contre son père ; Rodrigue
ontraires se partagent cette âme noble, le souvenir de son époux et l’ amour de son fils… Si Andromaque veut sauver son fils,
61 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
s’ils ont quelque goutte de sang français dans les veines et quelque amour pour la gloire de leur pays, pourront-ils lire ce
maison par ses conquêtes. Quand Brutus inspirait au peuple romain un amour immense de la liberté, il ne songeait pas qu’il j
a gloire, la patience dans les travaux, la grandeur de la nation et l’ amour de la patrie, peut se vanter d’avoir trouvé la co
déchirent les mains, et qui les ensanglantent si violemment : ainsi l’ amour des plaisirs. Quand j’écoute parler les voluptueu
ine, si j’ai acquis quelque connaissance des lettres, si j’ai quelque amour de la vérité, quelque goût de la piété, c’est à l
nfaisants. Vous ne serez grand qu’autant que vous leur serez cher : l’ amour des peuples a toujours été la gloire la plus réel
sujet un monument plus durable que l’airain et le bronze, parce que l’ amour dont il est l’ouvrage est plus fort que la mort.
re de tyrannie qui le forçait d’opprimer ses sujets et de perdre leur amour . Lorsqu’ils accordaient la paix à quelque prince,
eures de loisir, je les avais employées à l’écouter : et si j’ai de l’ amour pour la vertu, je le dois aux impressions que ses
dministration plus douce, et ne fut si attaché à ses souverains. Leur amour pour la maison d’Autriche s’est conservé pendant
maison d’Autriche s’est conservé pendant deux générations ; mais cet amour était au fond celui de leur liberté. Enfin la Fra
lle ; comblez vos bienfaits en pénétrant son cœur d’un trait de votre amour  : ce sentiment divin, se répandant partout, réuni
de clémence ou de générosité frappe nos yeux, quelle admiration, quel amour il nous inspire ! Qui est-ce qui ne se dit pas :
les de grands effets. Il représenta tantôt des princesses brûlantes d’ amour et ne respirant que l’adultère et les forfaits, t
s affections de l’âme, est admirable lorsqu’il peint les fureurs de l’ amour ou qu’il excite les émotions de la pitié : c’est
n mot, échappé comme par hasard à cette princesse, laisse éclater son amour pour le fils de Créon421. Euripide multiplia les
e423, ils se déclarèrent ouvertement pour un écrivain qui inspirait l’ amour des devoirs et de la vertu, et qui, portant ses r
s’emportent Et, de grâce, empêchez surtout qu’elles ne sortent : Leur amour importun viendrait avec éclat Par des cris et des
Vous regardez fort peu ce qui nous vient de honte. Mais votre trop d’ amour pour cet infâme époux Tous donnera bientôt à plai
Le digne objet des vœux de toute l’Italie, Et qu’ont mise si haut mon amour et mes soins, Qu’en te couronnant roi je t’aurais
lui saurait souffrir La liberté d’aimer ce qu’il me voit chérir : Son amour pour le duc a produit votre haine. Cherchez un di
Votre caprice enfin veut régler ma faveur : Je sais mal appliquer mon amour et ma haine ; Et c’est de vos leçons qu’il faut q
impunité542 : Votre valeur enfin, naguère si vantée, Dans vos folles amours languit comme enchantée, Et par cette langueur, d
que votre bon astre en ces mêmes esprits Souffre ensemble pour vous l’ amour et le mépris. Par le secret pouvoir d’un charme q
l’on confond le murmure et les vœux. Ah ! méritez, mon fils, que cet amour vous dure : Pour conserver les vœux étouffez le m
I, fab. 13. Les deux pigeons.         Deux pigeons s’aimaient d’ amour tendre554.         L’un d’eux, s’ennuyant au logi
ière : Il ne regarde pas ce qu’il laisse en arrière ; Et tout ce vain amour des grandeurs et du bruit Ne le saurait quitter q
ère aujourd’hui. BÉLISE. Fort bien ! ARISTE.                   Et son amour même m’a fait instance De presser les moments d’u
er si fort jusqu’à ce jour, Qu’ils ne m’ont jamais dit un mot de leur amour  ; Mais, pour m’offrir leur cœur et vouer leur ser
DE. À cent beaux traits d’esprit leur nouveauté prépare. TRISSOTIN. L’ amour si chèrement m’a vendu son lien, PHILAMINTE, ARMA
a morale a des traits dont mon cœur est épris, Et c’était autrefois l’ amour des grands esprits : Mais aux stoïciens je donne
. Préceptes aux auteurs682.     Voulez-vous du public mériter les amours  ? Sans cesse en écrivant variez vos discours : Un
choix. En vain, pour détourner ses yeux de sa misère, J’ai flatté son amour d’un hymen qu’il espère : À ma confusion, Néron v
soupçons et à la haine de Néron ; l’empereur ne lui pardonnera ni son amour pour Junie, ni le souvenir qu’il a conservé des d
ré de la personne de Britannicus, pour lequel il a surpris l’innocent amour de Junie ; il donne ordre d’arrêter sa mère elle-
Et qui de ce dessein vous inspire l’envie731 ? NÉRON. Ma gloire, mon amour , ma sûreté, ma vie. BURRHUS. Non, quoi que vous d
haîné de ma gloire passée732, J’aurai devant les yeux je ne sais quel amour Que le hasard nous donne et nous ôte en un jour !
sa voix : Heureux si, trop épris d’une beauté rendue, Par un excès d’ amour il ne l’eût point perdue             Une seconde
. Mon cœur parle pour vous ; mais je crains vos hauteurs, LE COMTE. L’ amour prendra le soin d’assortir nos humeurs. Comptez s
OMTE. Non ; je n’aspire plus qu’à triompher de moi ; Du respect, de l’ amour , je veux suivre la loi : Ils m’ont ouvert les yeu
a-t-il versé ? Vous me glacez de crainte. EURYCLÈS. Triste effet de l’ amour dont votre âme est atteinte815 ! Le moindre événe
fils, je rends grâce à mon sort. MÉROPE. Je suis sa mère. Hélas ! mon amour m’a trahie. Oui, tu tiens dans tes mains le secre
ots. Déjà la garde accourt avec des cris de rage. Sa mère… Ah ! que l’ amour inspire de courage ! Quel transport animait, ses
en ce qu’il peut rappeler nos écrivains du jour, si abondants, « à l’ amour de la sobriété, à la proportion de la pensée avec
ucauld, l’homme considéré sous un seul de ses plus tristes aspects, l’ amour de soi : La Bruyère nous fait voir l’homme sous t
déploré avec une éloquence attendrie la perte de ce prince, ravi à l’ amour du peuple, et « déjà mûr pour la bienheureuse éte
ap. 5 du livre III de l’Imitation de Jésus-Christ sur les effets de l’ amour de Dieu. 254. Voltaire a parlé de saint Louis co
ommettre à Voltaire l’excessive mobilité de son esprit et surtout cet amour immense des louanges et de la mode. À ce tableau
e cadencée ; par exemple : En pénétrant son cœur d’un trait de votre amour  ; Ce sentiment divin se répandant partout… 375
te toute-puissance, observe M. Saint-Marc Girardin, devait donner à l’ amour paternel, chez les Romains, un caractère particul
502. Remarquez comme ce seul vers plein de réserve, en découvrant l’ amour d’Émilie pour Cinna, contribue à nous intéresser
eil, et si bien opposé à celui de Burrhus, où la probité se joint à l’ amour du bien public. 720. C’est là en effet ce qui de
ure dramatique, M. Saint-Marc Girardin a consacré, sons le titre de l’ Amour maternel, aux Méropes de Torelli, Maffei, Voltair
ns une autre situation, il ne serait point d’une parfaite justesse, l’ amour maternel ne pouvant d’ordinaire être considéré co
62 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
mais rien ne diffère autant dans ses conséquences que la vanité et l’ amour de la gloire : l’une tâche d’escamoter le succès 
la nature et s’y fie pour tout soumettre. Enfin, au- dessus même de l’ amour de la gloire, il y a encore un sentiment plus pur
même de l’amour de la gloire, il y a encore un sentiment plus pur, l’ amour de la vérité, qui fait des hommes de lettres comm
ait à ce caractère doux et paisible que le talent seul enflammait : l’ amour de la liberté34, le respect pour les femmes, l’en
e un appel au combat ; chaque battement de leur cœur est une pensée d’ amour et de fierté. Dieu l’a donnée, cette patrie, aux
Grèce, contre d’autres barbares dont je n’avais reçu aucune injure. L’ amour de la patrie se ranimait au fond de mon cœur ; l’
nneur, ils ne pouvaient s’empêcher de pousser des cris de guerre et d’ amour  ; ils ne se lassaient point d’admirer à leur tête
pressée dans le sein de son époux, ouvrait sur lui des yeux pleins d’ amour et de frayeur, elle aperçoit la tête sanglante du
à Athènes quelque chose d’élégant qu’ils n’avaient point à Sparte. L’ amour de la patrie et de la liberté n’était point pour
le ! Eh comment ? par un prodige qui surpasse tout prodige. Il veut l’ amour des hommes, c’est-à-dire, ce qu’il est le plus di
Ni vos bienfaits ni la nature ne réussiront jamais à leur inspirer un amour tel que celui des chrétiens pour leur Dieu ! Si v
us impérieuse que quelque union que ce soit. Il allume la flamme d’un amour qui fait mourir l’amour de soi, qui prévaut sur t
e union que ce soit. Il allume la flamme d’un amour qui fait mourir l’ amour de soi, qui prévaut sur tout autre amour122. À ce
du monde ? Les fondateurs de religion n’ont pas même eu l’idée de cet amour mystique qui est l’essence du christianisme sous
et la terre. Tous ceux qui croient sincèrement en lui ressentent cet amour admirable, surnaturel, supérieur ; phénomène inex
é de moi ; je n’ai pas davantage le secret d’éterniser mon nom et mon amour dans les cœurs, et d’y opérer des prodiges sans l
de l’âme tremblante sur les ailes du repentir, de l’espérance et de l’ amour . Heureux ceux qui, à Rome, au Vatican, dans les s
es termes : « Mes vrais et loyaux amis, vous avez passé la mer pour l’ amour de moi et vous êtes mis en aventure de mort, ce d
rs émotions et leurs sentiments de tout genre, la douleur, la joie, l’ amour , la haine, l’indignation, le mépris238. Ce moment
riches volières, et en un mot le goût de la villégiature s’appelait l’ amour de la campagne. Delille a rarement dépassé ce cad
sa plus douce fête. Viens donc, viens, charme heureux des arts et des amours  ! Je te chantai deux fois320, inspire-moi toujour
s dit-on, leur antique séjour ; Ainsi les souvenirs, les regrets et l’ amour , Et la mélancolique et douce rêverie, Reviennent
Enfin quel lieu ne cède au lieu de la naissance ? Ah ! c’est là que l’ amour et la reconnaissance, Que d’un instinct puissant
des Césars,     Jaloux de tout connaître, un jeune amant des arts, L’ amour de ses parents, l’espoir de la peinture, Brûlait
és, Qui dans un jour sans nuit l’environnez sans cesse De cantiques d’ amour et d’hymnes d’allégresse ; Cieux, terre, célébrez
j’ai reçu le jour ; Là, d’une mère infortunée Vous avez dû plaindre l’ amour . Mourante, elle croit à toute heure Entendre le b
endre le bruit de mes pas ; Elle écoute, et puis elle pleure : De son amour ne me parlez-vous pas ? Ma sœur est-elle mariée 
ntendit de loin dans le divin séjour L’harmonieux soupir de l’éternel amour , Les accents du bonheur, les saints concerts des
ses désirs s’y bâtit un séjour Où l’on puise à jamais la science et l’ amour  ; Où dans des océans de beauté, de lumière, L’hom
anger, Comme ces globes d’or qui dans les champs du vide Suivent avec amour ton ombre qui les guide ; Noyé dans la lumière ou
rage, J’irai, j’irai partout te rendre un même hommage, Et, d’un égal amour accomplissant ta loi. Jusqu’aux bords du néant mu
traits expirants où je lisais mon sort, J’ai vu lutter ensemble et l’ amour et la mort ; J’ai vu dans ses regards la flamme d
main du trépas par degrés assoupie. Se ranimer encore au souffle de l’ amour . Je disais chaque jour : « Soleil, encore un jour
s connaître, Moi seul, te découvrant sous la nécessité, J’immole avec amour ma propre volonté ; Moi seul je t’obéis avec inte
ers pas, charme sa dernière heure, Et, gage consacré d’espérance et d’ amour , De celui qui s’éloigne à celui qui demeure Passe
ort, sa beauté plus touchante. Que cet astre à regret s’arrache à ses amours  ! Que la brise du soir est douce et parfumée ! Qu
une révolution. On avait eu raison de bannir la périphrase qui tourne amour de l’idée au lieu de l’étreindre ; il fallait s’a
tout se plaint. La nature lassée À besoin de sommeil, de prière et d’ amour  ! C’est l’heure où les enfants parlent avec les
r qu’il sourie, Une âme qui le serve, un enfant qui le prie, Un peu d’ amour  ! Ô toi qui ne sais pas tromper, Porte-lui ton cœ
cheveux, Avant de nous quitter, un seul instant arrête : Étoile de l’ amour , ne descends pas des cieux ! A. de Musset se dét
nui solitaire Te ronge ; quelque chose a gémi dans ton cœur ; Quelque amour t’est venu, comme on en voit sur terre, Une ombre
t, Secouait des lilas dans sa robe légère, Et te contait tout bas les amours qu’il rêvait ? Chanterons-nous l’espoir, la trist
n céleste, allume nuit et jour463 L’huile sainte de vie et d’éternel amour  ? Crierons-nous à Tarquin : « Il est temps, voici
e Et qu’une larme de mes yeux, Je te les donnerai sans peine ; De nos amours qu’il te souvienne, Si tu remontes dans les cieux
’Esthétique de Hegel (traduction Ch. Bénard), tomes II et III. 11. L’ amour de la vie, le regret de fermer les yeux à la bril
’Allemagne le ch. X de la quatrième partie. « L’enthousiasme, c’est l’ amour du beau, l’élévation de l’âme, la jouissance du d
De Oratore, lib. I, ch. xliv. « Telle est la force irrésistible de l’ amour de la patrie, que le plus sage des héros préférai
les intérêts généraux qu’il ne redoutait pas. Despote fougueux, tout amour de la patrie, de sa prospérité, de sa gloire, n’é
uerre cruelle ! Je trouve deux hommes en moi ; L’un veut que, plein d’ amour pour toi, Mon cœur te soit toujours fidèle L’autr
et fera jaillir du cœur et des lèvres du chrétien un acte de loi et d’ amour envers la Providence qui n’a entouré d’ombre ce g
passions, il fait de la vertu un art, de la probité un commerce, de l’ amour des hommes un calcul ; il combine, sans errer jam
e vers touchant prononcé par Œdipe, et qui exprimait ce triomphe de l’ amour paternel : Crois-tu qu’à pardonner un père ait t
non pas seulement les signes de sa grandeur, mais les preuves de son amour pour nous ; et si l’humanité perdait cette croyan
63 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
e véritable bonheur. Les deux Pigeons.     Deux pigeons s’aimaient d’ amour tendre :     L’un d’eux s’ennuyant au logis,     
bé au pays du Soleil, pour le cacher dans ceux du brouillard avec les amours d’un beau prince. Ce palais est enfoui comme un t
talie, et se nomma le Primatice : ce fut bien un beau prince dont les amours s’y cachèrent, mais il était roi, et se nommait F
mit la tête de Renaud ornée d’un beau casque ; deux petits visages d’ amours et des fragments de bouclier formaient le reste d
n s’introduisirent partout ; le respect pour les lois s’affaiblit ; l’ amour de la patrie fut près de s’évanouir. Les généraux
uand les insectes bruissent avec force, et que la caille glousse avec amour dans les sillons, la fraîcheur et le silence semb
ent : les Arabes, la caravane, les noms qui figurent dans ce récit, l’ amour de l’Arabe pour son coursier, le lait du chameau,
64 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
bris disputer aux vautours L’espoir de vos vieux ans, le fruit de vos amours … Que de larmes sans fin sur eux vont se répandre 
es moments, émus de mon retour, Ces murs s’animeront pour m’abriter d’ amour  ! » Rentrer seul, dans la cour se glisser en sile
quiet ou serein, Révèle en toi le cœur avec tant d’évidence, Et que l’ amour dépasse encor l’intelligence ; Non, tu n’es pas d
M. de Lamartine :   « Voilà le toit que ma mère appelait avec tant d’ amour sa Jérusalem, sa maison de paix ! Voilà le nid qu
65 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
se, par exemple, que je veuille inspirer, à ceux qui m’écoutent, de l’ amour pour leurs semblables, et que je tire un premier
ire un premier argument de la satisfaction intérieure que procure cet amour  ; un second, de l’obligation que nous impose à ce
aient pas moins estimés de leurs concitoyens par leurs vertus et leur amour de la patrie que par leur éloquence. Sans doute,
cès. Ces vertus, ces sentiments qu’il faut surtout cultiver, sont : l’ amour de la justice, de l’ordre, de la franchise et de
la bassesse et la corruption ; du courage et de la grandeur d’âme ; l’ amour de la liberté, de la patrie et du bien public, un
i si curieux. Peut-être aussi que, dans ces temps reculés, de quelque amour de la liberté que fussent animés les citoyens d’u
égarements où nos passions nous entraînent, elles peuvent inspirer l’ amour de la vertu et l’horreur du vice. Lorsqu’elles so
des relations plus fréquentes, portaient jusqu’à l’enthousiasme leur amour pour la musique et la danse ; que leurs chefs che
s assortie aux divers mouvements de joie, de douleur, d’admiration, d’ amour , de colère. L’harmonie doit à la nature aussi bie
ement des chants qu’inspiraient la religion, la joie, la vengeance, l’ amour et toutes les émotions vives qui s’emparaient des
n si beau lien. Quels privilèges sont donc réservés aux esclaves de l’ amour , s’ils partagent avec les arbres de si charmantes
litique ou l’intrigue ne sont pour rien dans son ambition ou dans ses amours . Aussi, de tous les poèmes, l’églogue est le plus
n de ses ouvrages, qui portent tous l’empreinte d’un grand génie. Son Amour de la renommée, ou la Passion universelle, réunit
rais le vert tapis des plaines ; Ici, des bois sacrés cacheraient nos amours  : Que n’y puis-je avec toi consumer tous mes jour
pathétique, et sache nous présenter des scènes douces et gracieuses d’ amour , d’amitié et de compassion. Plus on retrouve dans
nages du poème. Les personnages allégoriques, tels que la Renommée, l’ Amour , la Discorde et autres semblables, sont les plus
tor à Andromaque, dans lesquels il réunit tout ce que peut inspirer l’ amour conjugal et la tendresse paternelle. Ce jeune enf
t des événements qui les ont précédées, tels que la ruine de Troie, l’ amour de Didon, la descente aux enfers. Le lecteur, ain
e, toute cette famille fugitive d’Énée, est remplie de tendresse et d’ amour . Le même pathétique existe dans un grand nombre d
st le poète de l’antiquité le plus philosophe et le plus pénétré de l’ amour de la patrie. Neveu de Sénèque, il était lui-même
uce et pleine de charmes. Des cérémonies religieuses, des intrigues d’ amour , des aventures de voyages, des scènes pastorales
l se compose d’êtres allégoriques, comme la Discorde, la Politique, l’ Amour  ; tous trois, revêtus d’une forme humaine, se mêl
rande et majestueuse, et partout respire cet esprit de tolérance, cet amour de l’humanité qui animait Voltaire, et qu’il se p
le moins de succès. Quant aux caractères humains, l’innocence et les amours de nos premiers parents sont exprimés avec une gr
l faut qu’un malheur quelconque soit l’inévitable suite d’un crime. L’ amour et l’admiration pour les hommes vertueux, la comp
ait laissé dans l’esprit du spectateur des impressions favorables à l’ amour de la vertu et au développement des sentiments gé
ans l’histoire ; mais les scènes dans lesquelles il est question de l’ amour des deux fils de Caton pour Lucia, et de celui de
y mettre de la variété en faisant entrer dans sa pièce l’histoire des amours de la famille de son héros ; mais il a rompu l’un
lange maladroit de galanterie avec les grands sentiments qu’inspire l’ amour du bien public, sentiments au développement desqu
sent les sentiments les plus délicieux que nous puissions éprouver. L’ amour et l’amitié ne sont-ils pas, en effet, la source
n leur montrant les effets cruels de l’ambition, de la jalousie, de l’ amour , de la vengeance et des autres passions, lorsqu’o
ntraîne la ruine de tous ceux qu’il aimait ; Callista, en cédant à un amour criminel, plonge son père, ses amis et elle-même
ns. De toutes les passions qui ont fourni des sujets à la tragédie, l’ amour est celle dont on a le plus souvent occupé le thé
ne puisse alléguer aucune raison plausible pour exclure entièrement l’ amour du théâtre, on peut au moins mettre en question s
tes naturelles de la tragédie. Et en effet, ce mélange continuel de l’ amour avec ces grands et solennels événements qui décid
aire, le Douglas de M. Hume, prouvent assez que, sans le secours de l’ amour , un drame peut produire une forte impression sur
insi que dans le Caton de M. Addison, lorsque Lucia avoue à Porcius l’ amour qu’elle a pour lui, mais qu’en même temps elle lu
la beauté et la pureté du style, la noblesse du caractère de Caton, l’ amour de la patrie, et les sentiments vertueux qui y re
n devenait nécessaire au dénouement. À une ou deux exceptions près, l’ amour n’y entrait absolument pour rien. L’immuable dest
mais trop d’enflure et de mauvais goût. Le Théodose ou la Force de l’ amour , par Lee, est la meilleure de ses pièces ; et dan
e sujet même dans Milton. Il est encore vrai que sans la peinture des amours d’Adam et d’Ève, comme sans l’amour de Renaud et
re vrai que sans la peinture des amours d’Adam et d’Ève, comme sans l’ amour de Renaud et d’Armide, les diables de Milton et d
Ève. En effet, il est à remarquer que, dans tous les autres poèmes, l’ amour est regardé comme une faiblesse ; dans Milton seu
re humaine corrompue ; et, comme il n’y a point d’exemple d’un pareil amour , il n’y en a point d’une pareille poésie. « Mais
iers favoris charmeront ton réveil ; Et sur l’ormean, témoin de leurs amours fidèles, Pour toi roucouleront les tendres tourte
66 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
ine glacée,   Aura ma dernière pensée,   Comme elle eut mes premières amours . Charité 1 Au secours d’une infortunée
e pars cette année ; Mais reviendrai-je comme toi ? Qu’ils soient l’ amour d’un autre maître, Ces pêchers dont j’ouvris les
67 (1881) Rhétorique et genres littéraires
ités de l’orateur : 1° Mœurs réelles ; 2° — oratoires. 3° Passions. L’ amour et la haine. Règles. 1° Émotion personnelle ; 2°
ême de l’éloquence. Toutes les passions peuvent se réduire à deux : l’ amour et la haine. On excite l’amour en peignant les ob
passions peuvent se réduire à deux : l’amour et la haine. On excite l’ amour en peignant les objets sous des couleurs agréable
œurs oratoires, Qualités peintes dans le discours.   bienséances. L’ amour et la haine.   R ègles 1° Émotion personnelle ; 2
ision emploie le moins de mots possible pour rendre la pensée. Ex. L’ amour n’est qu’un plaisir, l’honneur est un devoir. (P.
errem.) Je ne vous dirai point combien j’ai résisté ; Croyez-en cet amour par vous-même attesté. (J. Racine, Iphigénie, act
int-Pierre, Études de la nature) ; 2° morale ou philosophique : Ex. L’ amour de la patrie (Chateaubriand, Génie du christianis
une césure. Ex. Dīffŭgĭ|ŭnt ăvĭ|dōs | cārmĭnă | sōlă rŏ|gōs. (Ovide, Amours , III, ix, 28.) On appelle distique la réunion de
Immortels, dominant nos troubles passagers, Sortir, signes jumeaux d’ amour et de colère,          Lui, de l’épargne populair
elle ; Hélas ! aussi fais-je, moi. J’ai perdu ma tourterelle. Si ton amour est fidèle, De même est ferme ma foi ; Je veux al
je suy seul sans compaignie. Adieu, madame, ma lyesse. Or est nostre amour despartie ! Non pourtant : je vous fais promesse
le sonnet suivant : Ne ris point du sonnet, ô critique moqueur. Par amour autrefois en fit le grand Shakespeare C’est sur c
Camoëns de son exil abrège la longueur ; Car il chante en sonnets l’ amour et son empire. Dante aime cette fleur de myrte, e
es victoires des jeux olympiques : avec Sapho et Alcée, elle chante l’ amour et les Grâces. Dans le dithyrambe, elle a pour su
r la description. Son objet est d’inspirer aux habitants des villes l’ amour de la nature en leur peignant les beautés et les
rgers ; Au combat de la flûte animer deux bergers ; Des plaisirs de l’ amour vanter la douce amorce ; Changer Narcisse en fleu
ports avec le monde et avec Dieu. À l’origine, la philosophie a été l’ amour de la sagesse ou de la science, deux mots synonym
uet, le savant évêque d’Avranches, désignait au dix-septième siècle l’ amour comme la source unique des romans ; elle en est t
en. Excepté le roman de Longus (Daphnis et Chloé), celui d’Héliodore ( Amours de Théagène et Chariclée), ce peuple si artiste n
ans où ils retracèrent les grands faits d’armes des chevaliers et les amours des châtelaines. Les romanciers des douzième, tre
68 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
c Alcée, Sapho, Horace et plus tard les modernes, à l’expression de l’ amour et de la grâce. Elle peint les festins, les dans
élégie, enfin, consacrée par les anciens aux joies et aux peines de l’ amour , dicta les vers que soupirèrent Tibulle, Ovide et
ogune en nommera l’aîné.... Ce doit être envers moi le sceau de votre amour . Sans ce gage, ma haine à jamais s’en délie ; Ce
stifie. (Acte II, scène iii.) RODOGUNE. C’est à vous de choisir mon amour ou ma haine. J’aime les fils du roi, je hais ceux
liv. III, chap. iii, 7.) Toutes les passions se réduisent à deux, l’ amour et la haine. « On inspire à l’auditeur l’indigna
atitude, l’horreur contre la cruauté, la compassion pour la misère, l’ amour pour la vertu. Voilà ce que Platon appelle agir s
impies en racontant les égarements d’Anne de Gonzague, les accents d’ amour divin que lui inspire la piété de la reine Marie-
isputant sa fille à la fatalité qui la réclame, fait parler d’abord l’ amour paternel ; elle épouvante Agamemnon par l’atrocit
ueil de toute la Grèce, la passion éclate dans toute sa puissance ; l’ amour maternel, argument irrésistible aux yeux de Clyte
u’il me l’ordonne ; Du secret révélé j’en prendrai le pouvoir, Et mon amour pour naître attendra mon devoir. (Rodogune, acte 
e traits d’une concision sublime. On n’a que l’embarras du choix : L’ amour n’est qu’un plaisir, l’honneur est un devoir. Le
euse : J’irai, bien plus content et ne vous et de moi, Détromper son amour d’une feinte forcée, Que je n’allais tantôt dégui
oiles ? La Fontaine. Que Clytemnestre s’écrie dans les fureurs de l’ amour maternel : O monstre que Mégère en ses flancs a p
qui laissent douter si c’est la crainte ou l’espérance, la haine ou l’ amour qu’ils expriment ; il entre dans des saisissement
sc. ii. Je ne vous dirai point combien j’ai résisté : Croyez-en cet amour par vous-même attesté. Racine, Iphigénie, acte I
. » (Bossuet, Oraison funèbre de Louis de Bourbon.) Un jeune lis, l’ amour de la nature. Athalie, iie chœur. Les autres f
69 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
ment et requier en propre don que, pour le fil sainte Marie et pour l’ amour de mi, vous voelliés avoir de ces six hommes merc
ande en présent personnel que, pour le Fils de sainte Marie et pour l’ amour de moi, vous veuillez avoir pitié de ces six homm
i fut malheureux et moyne Pierre Esbaillart à Sainct Denys ? Pour son amour eut cest essoyne74. Semblablement, où est la royn
aître, conseiller d’État et historiographe de France. Cependant, soit amour de la retraite, soit regret de n’avoir pu jouer u
approches de la mort où la raison revient et où la vengeance cesse, l’ amour de la patrie759 se réveille ; il croit satisfaire
ebâtirai. » Étant arrivée en Judée, il appelle ses concitoyens, que l’ amour de leur commune patrie unissait ensemble. « Vous
le caractère de leur Père, et se montrer vrais enfants de Dieu par l’ amour de la paix.... Soyons donc vraiment pacifiques :
us répond pas. Ne l’entretenez pas même de vos pruniers : il n’a de l’ amour que pour une certaine espèce ; tout autre que vou
Caractère de Newton942 Il était né fort doux et avec un grand amour pour la tranquillité. Il aurait mieux aimé être i
t à l’instant à ses yeux : il ne vit plus en lui qu’un insensé pour l’ amour du public, et qu’un criminel qui attentait à l’au
halame1129. Il était un matin aux genoux de la charmante épouse que l’ amour , l’estime et l’amitié allaient lui donner, lorsqu
aire. Les plus belles pages de Rousseau lui ont été inspirées par son amour ardent de la nature, et c’est à lui que se rattac
nant Paul par le bras, s’approcha de l’habitant1311et le pria, pour l’ amour de Dieu, de pardonnera son esclave, qui était à q
ar un affreux serment, qu’il pardonnait à son esclave, non pas pour l’ amour de Dieu, mais pour l’amour d’elle. Virginie aussi
l pardonnait à son esclave, non pas pour l’amour de Dieu, mais pour l’ amour d’elle. Virginie aussitôt fit signe à l’esclave d
mais rien ne diffère autant dans ses conséquences que la vanité et l’ amour de la gloire : l’une tâche d’escamoter le succès,
la nature et s’y fie pour tout soumettre. Enfin, au-dessus même de l’ amour de la gloire, il y a encore1353 un sentiment plus
e de l’amour de la gloire, il y a encore1353 un sentiment plus pur, l’ amour de la vérité, qui fait des hommes de lettres comm
ait à ce caractère doux et paisible que le talent seul enflammait : l’ amour de la liberté, le respect pour les femmes, l’enth
cu que pour toi ; ton âme sèche et dure n’a point compris la loi de l’ amour . Et maintenant, dans ce monde nouveau où tu entre
rois enfants sans père ni mère, l’avait bâtie avec tant de soins et d’ amour , presque tout entière de ses propres mains ? Quan
une voix douce et caressante, fit des protestations de repentir et d’ amour qui trompèrent la fille de d’Athanaghild. Elle ne
able et confiante, offrant un modèle assez rare, parmi les oiseaux, d’ amour fraternel ; l’alouette, comme l’hirondelle, au be
aine des riches et des grands, elle lui avait profondément inculqué l’ amour des petits. IL redescendait vers eux comme vers s
les pauvres les bénéfices de sa vie. C’est là le véritable signe de l’ amour  : quiconque ne partage pas, n’aime pas. Le généra
teur à l’île d’Elbe1592, et qui lui ont donné tant de preuves de leur amour et de leur dévouement. » Le général Drouot n’étai
loirs que vous avez peut-être apportés ici. Promettez-moi que, pour l’ amour de moi, vous pardonnerez à vos ennemis, et qu’il
me serais mille fois cassé le nez. (Le Livre de mon ami : Nouvelles Amours , IV, V, VI.) Pierre Loti (né en 1850) Pie
e1929 Que j’ai perdu, depuis trois jours, Mon bien, mon plaisir, mes amours  : Eh quoi ! ô souvenance grève1930 ! A peu1931 qu
t ressusciter l’excellence des arts. La foi de ses aïeux2046, ton2047 amour et ta crainte, Dont il porte dans l’âme une étern
Passer pour esprit faible et pour cervelle usée !... Ce grand excès d’ amour que je t’ai témoigné N’a point touché ton cœur, o
tu m’as payé d’une impudente feinte, Et tu n’as eu pour moi respect, amour , ni crainte. Va, je te désavoue. (Le Menteur, ac
à ma tête. » Il le fit, et fit bien. Quant à vous, suivez Mars, ou l’ Amour , ou le Prince2204 ; Allez, venez, courez ; demeur
i d’un vilain tour2257 ! Quoi ! si pour son prochain il avait quelque amour , M’aurait-il fait partir par une nuit si noire ?
. Sosie. J’en ai l’âme ravie. Mercure. Résolument, par force ou par amour , Je veux savoir de toi, traître, Ce que tu fais,
e ? Célimène. Ah ! quel orgueil extrême ! C’est un homme gonflé de l’ amour de soi-même2309. Son mérite jamais n’est content
ésure, La riche expression, la nombreuse2395 mesure, Sorcières dont l’ amour sait d’abord les charmer, De fatigues sans fin vi
ste enfin j’ai moi-même en un jour Sacrifié mon sang, ma haine et mon amour . (Andromaque, acte IV, sc. i.) Burrhus à Néron
enchaîné de ma gloire passée, J’aurai devant les yeux je ne sais quel amour Que le hasard nous donne et nous ôte en un jour24
tor, à part. Notre bourse est à fond, et, par un sort nouveau, Notre amour recommence à revenir sur l’eau. Valère. Calmons
que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d’un malheureux amour , Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la
ils, je rends grâce à mon sort. Mérope. Je suis sa mère. Hélas ! mon amour m’a trahie. Oui, tu tiens dans tes mains le secre
alculs gravement enfoncé, Un couple sérieux, qu’avec fureur possède L’ amour du jeu rêveur qu’inventa Palamède2534 Sur des ca
Ce sujet revenait sans cesse en leurs discours. Tout était en commun, amour , chagrin, souffrance Ce qui manquait à l’un, l’au
es et des odes, des épîtres et des élégies. André Chénier, malgré son amour pour cette antiquité, qu’il a si souvent imitée,
e désespoir dévore. Pour moi Palès2590 encore a des asiles verts, Les Amours des baisers, les Muses des concerts. Je ne veux p
lle, est là pour me les rendre ». A quoi je répondis : « Chimène, mes amours , Il te rendra ton bien avant qu’il soit dix jours
je pars cette année ; Mais reviendrai-je comme toi ? Qu’ils soient l’ amour d’un autre maître, Ces pêchers dont j’ouvris les
aux ans s’envolent tour à tour, Emportant l’un sa joie et l’autre son amour , Ses songes de grandeur et de gloire ingénue, Et
vert où l’on retrouve un jour L’espoir, l’illusion, l’innocence et l’ amour  ! Il continuera donc sa tâche commencée, Tandis q
ves-tu toujours à chaque aurore Toute en pleurs ! Oh ! pour que notre amour coule des jours fidèles, O mon roi, Prends comme
Moreau a écrit quelques aimables nouvelles en prose. La fermière Amour à la fermière ! elle est Si gentille et si douce 
ril le rossignol Chante et la dédommage ; Qu’effrayé par ses chants d’ amour , L’oiseau du cimetière, Longtemps, longtemps se t
x l’école buissonnière Dans les bois pleins de chants, de parfum et d’ amour  ; J’aurais vidé leurs nids pour emplir ta corbeil
marcher dans la vie Comme un homme de bronze, et pour que l’amitié, L’ amour , la confiance et la douce pitié Viennent toujours
évation de la pensée, tous inspirés par les plus nobles sentiments, l’ amour de Dieu, de la liberté, de la patrie, de la famil
pernette et les enfants du village Elle aimait entre tous, de son amour de mère, Ceux dont l’âme innocente attend une lum
le sort vous trahit en ce jour, Et que votre malheur fait croître mon amour . (La Fille d’Eschyle, acte IV, sc. iv.) Réhab
i les composent sont animées de ces tendres et généreuses passions, l’ amour de la famille, l’amour des humbles, l’amour de la
imées de ces tendres et généreuses passions, l’amour de la famille, l’ amour des humbles, l’amour de la patrie. Aussi, peu d’œ
et généreuses passions, l’amour de la famille, l’amour des humbles, l’ amour de la patrie. Aussi, peu d’œuvres poétiques sont-
u jour, Quand la foi rêve, ou bien le doute, Seul, je m’approche avec amour , Je l’interroge et je l’écoute ; Alors je le vois
retour, Et les fraisiers dans leurs cachettes Ont des frémissements d’ amour  ; Le cytise mêle aux broussailles Ses grappes d’o
t fixement le songe du retour ; Je mourais d’un regret de soleil et d’ amour  ; Les lettres du pays ne quittaient plus ma lèvre
d, longtemps abandonné, La mère conte ainsi son enfance première : Un amour maternel était dans la lumière, Quand je revis en
ssé l’ « intrus », Jacquemin, malgré son évidente honnêteté, malgré l’ amour partagé qu’il ressent pour Janik, faisant retombe
n ante annum, avant l’année. 73. Héloïse (1101-1164), célèbre par l’ amour qu’elle inspira au philosophe Abélard (1079-1142)
rangea, posta. 109. Tirer à ceulx, tirer contre ceux, 110. devdPar amour , en gagnant le cœur de ceux qui étaient dans la p
ut se sont attachés à combattre, le jansénisme. 652. Amour-propre, amour de soi-même. 653. Cette mauvaise délicatesse, c
e sur des preuves rationnelles, mais soutenue, échauffée par l’ardent amour qu’il sent dans son cœur pour Dieu. — La charité
. — La charité (même étymologie que l’adjectif cher) est proprement l’ amour de Dieu, et, par suite, l’amour des hommes, consi
que l’adjectif cher) est proprement l’amour de Dieu, et, par suite, l’ amour des hommes, considérés comme créatures de Dieu.
is le monde lui-même sait bien qu’il peut y avoir excès jusque dans l’ amour maternel. 696. . Mes tristes pensées, les pensée
ous sommes heureux, que notre cœur s’endurcisse. 743. Amour-propre, amour de soi-même. 744. Je suis. C’est l’homme animé
, il faut que les hommes aiment la terre où ils habitent ensemble ; l’ amour du sol est la première condition de l’existence d
465) dans son Histoire de la guerre du Péloponnèse (I, 138). 759. L’ amour de la patrie. Bossuet semble confondre quelque pe
ntes, deux sentiments très voisins l’un de l’autre, mais distincts. L’ amour du sol de la patrie est assurément l’un des éléme
ts. L’amour du sol de la patrie est assurément l’un des éléments de l’ amour de la patrie elle-même, mais ne saurait être conf
la Normandie ; et ce dernier à son tour serait mal venu à alléguer l’ amour du sol de la patrie qui le retient dans ses campa
médie), Melpomène (tragédie), Terpsichore (danse), Erato (poésie de l’ amour ), Polymnie (poésie lyrique), Calliope (poésie), U
grand de la littérature allemande. 1353. Entendez : non seulement l’ amour de la gloire véritable devait avoir pour effet de
on de compromettre la sincérité de l’art de Schiller : mais de plus l’ amour de la vérité, plus fort encore, dans une âme comm
r de la vérité, plus fort encore, dans une âme comme la sienne, que l’ amour de la gloire, devait assurer le même résultat. 1
ache à quelqu’un ou à quelque chose (cherté), puis estime, affection, amour . 1482. Le règne de Charles Ier, roi d’Angleterr
otte Corday, qui descendait d’une sœur de Corneille, conçut, dans son amour exalté de la patrie et de la liberté, le dessein
28. Amitié, fréquent dans la langue du xviie siècle, au sens fort d’ amour . 2029. Commun, commun à tout le monde. 2030.
ait que Henri IV s’était converti en1593 au catholicisme. 2047. Ton amour , l’amour qu’il éprouve pour toi. Le poète s’adres
enri IV s’était converti en1593 au catholicisme. 2047. Ton amour, l’ amour qu’il éprouve pour toi. Le poète s’adresse à Dieu
aire quelque chose. 2285. Lui, à Alcméne. — Sa flamme, la flamme (l’ amour ) d’Amphitryon. 2286. Laisse à mon devoir s’acqu
t empoisonner Britannicus, alors âgé de quatorze ans (55). 2421. Cet amour dont il veut parler, c’est l’amour inconstant du
é de quatorze ans (55). 2421. Cet amour dont il veut parler, c’est l’ amour inconstant du peuple pour ceux qui le gouvernent.
du séjour même dans lequel ils se meuvent. 2606. Il s’élève par son amour . Par le fait même qu’il t’aime, il devient quelqu
ttristée d’abord par ses sombres pensées, s’épanche enfin en un cri d’ amour et s’élève jusqu’à Dieu dans une prière passionné
rvent, — par opposition à ceux qui se battent poussés seulement par l’ amour de la liberté qu’ils veulent défendre. 2826. Se
ut, Depuis ces quarante ans la lyre s’est trompée En nous prêchant l’ amour de nos voisins jaloux. Réparez son erreur, enfant
page 1150. Ce noble poète, lui aussi, ramène, dit-il, étroitement son amour  : Sur tous ceux dont le sang coula Pour mes droi
onnaître comme une jeune fille dont les sentiments sont exaltés par l’ amour de la nature et de la liberté. Disciple enthousia
70 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
fforcera d’attendrir l’âme. elle parlera au cœur. Elle puisera dans l’ amour ou la haine des choses ces mouvements entraînants
ssent. Ils s’écrient tous voilà un brave ! Ce mélange de gloire et d’ amour , d’idées douces et guerrières, est le sublime du
itées violemment ; c’est d’un côté la haine de l’ennemi, de l’autre l’ amour de la gloire, de la patrie et de la famille. On n
ous a procuré pourtant de fortes émotions. La curiosité, l’intérêt, l’ amour de la patrie, l’admiration, la joie ont successiv
. 3° Faisons appel aux passions, en faisant tourner en notre faveur l’ amour ou la haine des choses. La familiarité et la simp
RD Pauvre petit,          pars pour la France. —  Que te sert mon amour  ? — Je ne possède rien. —  On vit heureux ailleur
s étaient beaux ces jours            De France ! O mon pays, sois mes amours            Toujours. Vers d’une syllabe. On ne p
imes. 4. Le pluriel ne rime pas avec le singulier. — Enfer, divers, —  amour , jours, — lieux, jeu, — etc. Ces rimes seraient b
71 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
gnala par sa bravoure, dans le fort de la mêlée, au passage du Rhin. Amour (l’) ou Cupidon, que les poètes font dieu de l’am
assage du Rhin. Amour (l’) ou Cupidon, que les poètes font dieu de l’ amour , et fils de Mars et de Vénus. Ils le représentent
urs. Ils lui mettent aussi presque toujours un bandeau sur les yeux. Amours (les). La fable, qui les a personnifiés, les repr
et se poignarda en présence du peuple, vers l’an 890 avant J.-C. Les amours d’Énée et de Didon, si bien décrites dans l’Énéid
t Jésus-Christ, mourut l’an 1689. Jeux, à peu près les mêmes que les Amours personnifiés. Voyez ce mot. Jezabel, femme de l’
teur de la religion protestante. Un caractère violent et fougueux, un amour ardent pour les nouveautés, un orgueil excessif,
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
gement maltraitée ; adore humblement la main qui t’épargne, et pour l’ amour de celui qui te pardonne, aie pitié de ceux qu’il
et ideo non quum jubetur loquitur, sed jubet. 7. En vérité ; avec l’ amour du vrai. 8. Forme latine… quod si… 1. L’effic
veut dire : action persuasive et convaincante. 1. Ce fut parfois un amour platonique. 2. On sent ici l’émotion sincère et
pronom est superflu pour la régularité de la construction. 4. Le mot amour est resté féminin au pluriel, surtout en poésie
73 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
cet enfant qui à peine a fait croire par un sourire qu’il entendait l’ amour qui l’a mis au monde, la parole s’échappe et répo
il aime, il nomme ceux qu’il aime, il leur rend en une parole tout l’ amour qu’il en a reçu. Mais ce n’est là que le commence
asphèmes. Les discours que l’on y tient sont-ils propres à inspirer l’ amour de la vertu ? Hélas ! l’on n’y entend que des max
n à laquelle nous sommes destinés, qui décide de nos haines et de nos amours . Les besoins et les malheurs du prochain ne trouv
74 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
ait comme une partie de sa substance, alors il s’éprend pour lui d’un amour presque fanatique ; et ce qu’on appelle vaguement
que ; et ce qu’on appelle vaguement l’inspiration, n’est rien que cet amour , et cet amour, secondé par les circonstances, cré
’on appelle vaguement l’inspiration, n’est rien que cet amour, et cet amour , secondé par les circonstances, crée des prodiges
75 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
e la curiosité scientifique, le principe de toutes les découvertes. L’ amour aussi ne s’arrête et ne se repose que là. Sur la
e où il aspire est la perfection infinie. Enfin, comme la pensée et l’ amour , l’activité humaine est sans limites. Qui peut di
ul y trouvait à redire et y retouchait sans cesse. Il se livrait avec amour à ce travail, ce qui ne l’empêchait pas de revoir
76 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
de l’éloquence, l’empire de la vertu ; à l’élévation des dignités, un amour aussi éclairé qu’intrépide pour le bien. On admir
ique hardie et généreuse, cette politique constante et intrépide, cet amour invincible de la patrie ; c’est dans l’étude de l
77 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
ce et en sa volonté l’image de la ressemblance divine par la vue et l’ amour du beau, marquer davantage sa supériorité sur tou
ommuniquer aux autres cette ressemblance divine par l’expression et l’ amour du beau, enfin rendre l’homme plus homme, c’est l
les et salubres. De même, dans les arts, le bon goût se reconnaît à l’ amour du simple et du naturel. Celui-là a un mauvais go
use, et qui prennent leur source dans la charité, c’est-à-dire dans l’ amour de Dieu et des hommes. Au contraire, l’égoïsme es
ison par l’inspection de ses ouvrages ; - et qu’il s’enflammât de son amour par le sentiment de ses bienfaits. (Bernardin de
ns de la tristesse, de la joie, de la colère, de l’admiration ou de l’ amour . Tristesse : ………………… Cunctæque profundum Pontum
ces exemples, on se sent tout naturellement embrasé d’admiration et d’ amour pour les grands hommes, et on apprend à fuir le v
bonheur ; 2º un mot terminé par un r avec un autre terminé par un s : amour , recours ; 3º deux mots qui n’ont la même consona
enthousiasme n’est donc autre chose qu’un sentiment, quel qu’il soit, amour , colère, joie, admiration, tristesse, etc., produ
s modernes, il y a souvent une expression vive de reconnaissance et d’ amour , mais on y trouve moins cet enthousiasme et cette
ments, comme on peut le voir dans une ode de Klopstock, l’Ange du pur amour . Toutefois le chrétien devra chercher dans les ps
85. La fin du drame, comme de toute poésie sérieuse, est d’inspirer l’ amour du bien et la haine du mal, par le spectacle du b
r de ce personnage. 510. On prétend que l’ambition, la vengeance et l’ amour sont les trois passions les plus tragiques, parce
d’autres passions plus nobles et plus fécondes. 511. La passion de l’ amour n’est point nécessaire dans la tragédie. Athalie
e de deux grands tragiques, et ces pièces ne contiennent aucun rôle d’ amour . Vouloir cette passion dans toutes les tragédies,
paraît être d’un goût efféminé. Il faut, ajoute le même auteur, que l’ amour conduise aux malheurs et aux crimes pour faire vo
Tout poète tragique doit avoir pour fin d’inspirer l’admiration et l’ amour des hautes vertus, l’horreur et la haine des gran
ant la fin essentielle de ces sortes d’ouvrages, qui est d’inspirer l’ amour de la vertu et de corriger les travers de l’espri
un drame moderne semble impossible sans les extravagantes folies de l’ amour . De nos jours surtout, les plus célèbres dramatur
ris d’être susceptible ; c’est la colère, la vengeance, l’ambition, l’ amour , la douleur exaltée à son plus haut point, mais j
ns mon secours Passer d’heureux jours, Brebis innocentes, Brebis, mes amours . Que Pan vous défende, Hélas ! il le sait ! Je ne
ire, Couronnez-moi de fleurs, apportez-moi ma lyre, Grâces, Plaisirs, Amours , Jeux, Ris, accourez tous ;                 Que l
royen son fils Cupidon. La reine caresse cet enfant, et, peu après, l’ amour se glisse dans son cœur. Dans un grand repas qu’e
s, son neveu, roi d’Ardée. Alecto inspire de même à ce jeune prince l’ amour de la guerre. Le jeune Ascagne blesse imprudemmen
m’unir à votre destinée. « À cette fête, hélas ! nous n’aurons pas l’ amour  ; « Mais l’amitié suffit pour eu faire un beau jo
r de la tragédie ? 510. Est-il vrai que l’ambition, la vengeance et l’ amour sont les trois passions les plus tragiques ? 511.
our sont les trois passions les plus tragiques ? 511. La passion de l’ amour est-elle nécessaire dans la tragédie ? 512. Quel
78 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
il y en a quelques-uns qui sont des deux genres, tels que ceux-ci : Amour est masculin au singulier : =un amour constant ;
eux genres, tels que ceux-ci : Amour est masculin au singulier : =un amour constant ; féminin au pluriel : = des amours cons
sculin au singulier : =un amour constant ; féminin au pluriel : = des amours constantes. Mais quand le mot amours signifie les
ant ; féminin au pluriel : = des amours constantes. Mais quand le mot amours signifie les jeux, les ris, les attraits, représe
ètes, sous la figure de petits enfants ailés, il est masculin : = les amours badins ; les petits amours. Automne est masculin
its enfants ailés, il est masculin : = les amours badins ; les petits amours . Automne est masculin et féminin : = l’automne a
passion), n’a guère d’usage qu’au participe : = il est épris d’un fol amour pour cette femme. Frire. Participe, frit. Présen
79 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
après la mort d’Eurydice : Tendre épouse, c’est toi qu’appelait son amour , Toi qu’il pleurait la nuit, toi qu’il pleurait l
s, et, rempli de gloire en lui-même, remplit tout le reste du monde d’ amour , d’admiration ou de frayeur. Les dehors mêmes de
selle de Sombreuil où l’on voit briller l’héroïsme du courage et de l’ amour filial. Lectures. — 1° Martyre de trois jeunes S
donner un tour gracieux aux plis de sa robe ; enfin qu’à chanter ses amours sur sa lyre. Télémaque, liv. III. Le portrait d
ots. Déjà la garde accourt avec des cris de rage. Sa mère… Ah ! que l’ amour inspire de courage ! Quel transport animait ses e
ntre dans toute sa grâce dans une page de Chateaubriand, écrite sur l’ Amour maternel : Cette femme si faible a tout à coup a
Ver impur de la terre et roi de l’univers,… Etc. Lectures. — 1° L’ Amour maternel. Vol. II, nº 65. — 2° Grandeur et Basses
80 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »
pait avec plaisir de tout ce qui avait du rapport avec l’objet de son amour . Cet amour cependant n’était pas si fidèle aux pl
laisir de tout ce qui avait du rapport avec l’objet de son amour. Cet amour cependant n’était pas si fidèle aux plantes, qu’i
81 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
essence. Et ce fut là ton sort, bienheureux Raphaël, Artiste plein d’ amour , de grâce et de puissance ! Ton œil noir, de bonn
t les tombeaux. Telle est l’inscription suivante, sur une statue de l’ Amour , que Voltaire a traduite du grec : Qui que tu so
82 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
nt, même quand il a l’air de le caresser. 2. Retz a pour la vertu un amour platonique. Il la respecte de loin ; il la loue p
ien de tout cela, et qu’il devint doux, paisible, sans intrigue, et l’ amour de tous les honnêtes gens de son temps ; comme si
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
e littéraire3. Que le critique commence par aimer les beaux arts d’un amour sincère ; que son âme en ressente les nobles impr
quelque chose pouvait nous rappeler au respect des lois du beau, à l’ amour et à l’étude des modèles, ce serait cette critiqu
84 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
’élégance. Et maintenant, voici la grâce : Deux pigeons s’aimaient d’ amour tendre. L’un deux, s’ennuyant au logis, Fut assez
; comme Racine, il y introduit une Aricie aimée par Hippolyte, et cet amour au fond ne m’intéresse pas plus dans l’un que dan
s délicatesses de générosité, de fierté, de sensibilité, de pudeur, d’ amour . Rappelez-vous les reproches si doux de Didon à E
85 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
ous-mêmes1. (Causeries du lundi, t. III. Édit. Garnier frères.) L’ amour de l’antique C’est dans la jeunesse qu’il fau
erselle. Ne nous y appesantissons jamais que pour combattre en nous l’ amour du bruit, l’exagération de notre importance, l’en
lez-vous d’ailleurs que je compare des épitres à un poëme épique, aux amours de Didon, à l’embrasement de Troie, à la descente
86 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
ransports d’admiration pour les actions héroïques, ces ravissements d’ amour pour les grandes âmes ? Cet enthousiasme de la ve
e ses entrailles, plutôt que César triomphant ? Otez de nos cœurs cet amour du beau, vous ôtez tout le charme de la vie2. Mai
me déterminer seule à fuir la société des hommes. Je suis né avec un amour naturel pour la solitude, qui n’a fait qu’augment
rtune, et la réputation même, ne me sont rien. Il est certain que cet amour de l’indépendance me vient moins d’orgueil que de
reste que l’admiration qu’on ne peut refuser à votre beau génie, et l’ amour de vos écrits. Si je ne puis honorer en vous que
87 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
es études propres à former un magistrat : 1re instruction, 1716. L’ amour de son état. Le plus précieux et le plus rare
son état. Le plus précieux et le plus rare de tous les biens est l’ amour de son état. Il n’y a rien que l’homme connaisse
88 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
nt, même quand il a l’air de le caresser. 2. Retz a pour la vertu un amour platonique. Il la respecte de loin ; il la loue p
ien de tout cela, et qu’il devint doux, paisible, sans intrigue, et l’ amour de tous les honnêtes gens de son temps ; comme si
89 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
is, toute la nature. Ils célébrèrent ensuite leur tranquillité, leurs amours , leur bonheur ; et c’est précisément la matière d
ein des mers. Faut-il que le destin barbare S’oppose aux plus tendres amours  ? Ces ruisseaux trouvent dans leur cours Un roc a
parler un personnage agité d’une passion qui, le plus souvent, est l’ amour . Ce nom, singulier chez nous, vient du titre qu’O
inte, suivant Horace, fut d’abord renfermée dans l’élégie ; ensuite l’ amour y chanta ses succès. » Boileau a dit après le poè
pensées sublimes, les images pompeuses. Elle n’admet pas non plus cet amour violent et furieux dont les effets sont si funest
usiasme n’est autre chose, au fond, qu’un sentiment, quel qu’il soit, amour , colère, joie, admiration, tristesse, etc., produ
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
e travail est un trésor. La retraite Je voudrais inspirer l’ amour de la retraite. Elle offre à ses amants des biens
t court encor. Les deux pigeons 2 Deux pigeons s’aimaient d’ amour tendre : L’un d’eux, s’ennuyant au logis3, Fut as
La douce et l’innocente proie ; Les tourterelles se fuyaient : Plus d’ amour , partant plus de joie. Le lion tint conseil, et d
j’avais usé mes jours ; Mais, quoi ! je suis volage en vers comme en amours . 1. M. Cousin a dit : « Tous les fabulistes
dessein les chimères les plus impossibles, non pas l’élection, mais l’ amour du peuple ; et sachant bien aussi que les chimère
formule de l’optimisme. 3. Treuve. Trouve. Molière dit : Non, l’ amour que je sens pour cette jeune veuve Ne ferme point
91 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
lus que de lui, il leur tenait lieu de toutes choses. Ce n’était plus amour ni constance, c’était une aliénation24 de sens, u
ors d’eux-mêmes, et un autre esprit que le leur137. La valeur L’ amour de la gloire, la crainte de la honte, le dessein
ttre dans un billet : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’ amour  ; mais je voudrais que cela fût mis d’une manière
que je vous ai dit : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’ amour . l e maître de philosophie. Il faut bien étendr
comme vous avez dit : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’ amour . Ou bien ; D’amour mourir me font, belle marquise
 : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. Ou bien ; D’ amour mourir me font, belle marquise, vos beaux yeux. O
r me font, belle marquise, vos beaux yeux. Ou bien : Vos yeux beaux d’ amour me font, belle marquise, mourir. Ou bien : Mourir
marquise, mourir. Ou bien : Mourir vos beaux yeux, belle marquise, d’ amour me font. Ou bien : Me font vos beaux yeux, belle
d’amour me font. Ou bien : Me font vos beaux yeux, belle marquise, d’ amour , mourir. m. Jourdain. Mais, de toutes ces façon
e vous avez dite265 : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’ amour . m. Jourdain. Cependant je n’ai point étudié, e
sa famille et à ses amis. Il a eu du respect pour les grands, et de l’ amour pour les petits343 ; et il a plu à Dieu de couron
u’il lui avait départies, d’une grâce divine qui a fait que son grand amour pour Dieu a été le fondement, le soutien et le co
que désertait l’ingratitude publique. Les effusions passionnées de l’ amour maternel furent sa seule et charmante folie. Le
on-seulement inutiles, mais encore dangereuses, comme521 à chanter un amour feint ou agréable, et à remplir l’univers des fol
a gloire, la patience dans les travaux, la grandeur de la nation et l’ amour de la patrie, peut se vanter d’avoir la constitut
gement maltraitée ; adore humblement la main qui t’épargne, et pour l’ amour de celui qui te pardonne, aie pitié de ceux qu’il
t ; ainsi, jamais votre cœur ne sera paisiblement à Dieu tant que cet amour violent, qui vous a si longtemps séparé de lui, y
gne675 La crainte de Dieu est le commencement de la sagesse, et l’ amour de Dieu est l’accomplissement de la loi. Tel est,
uère aux rois, aux barbes grises et aux victorieux ; mais la violente amour que je porte à mes sujets, et l’extrême envie que
répond pas. Ne l’entretenez pas même de vos pruniers769 ; il n’a de l’ amour que pour une certaine espèce ; toute autre que vo
tu, par la vue de l’avenir. Prépare-toi, par des mœurs pures et par l’ amour de la justice, une place dans l’heureux séjour de
t qu’il ne soit dans la vraie paix, qui est toujours inséparable de l’ amour de toutes les volontés de Dieu. Je vous plains se
t les heures de vos épreuves ; il est fidèle à ses promesses et à son amour  ; il ne permettra pas que la douleur vous tente a
qui laissent douter si c’est la crainte ou l’espérance, la haine ou l’ amour qu’ils expriment ; il entre dans des saisissement
de l’univers1072, qui, bien qu’il puisse conduire les hommes par son amour , ne laisse pas de se les attacher encore par les
passagère se perdent dans l’éternité, et que la résignation à Dieu, l’ amour de son prochain, la justice, la bienfaisance, son
de l’avarice et de toutes les passions. Mais s’il fait le bien pour l’ amour du bien même, si ce devoir (épuré et consacré par
n sut se ménager une studieuse retraite. La force de son caractère, l’ amour de la gloire et le dévouement à une idée l’élevèr
plus d’essor à votre âme, et n’appréhendez rien des suites1416. L’ amour des lettres On ne peut avoir l’âme grande, ou
ors et d’abondance, dans ta riche simplicité ! O noms consacrés par l’ amour et par les respects de tous ceux qui chérissent l
a chose au tragique, et m’a fait ôter mon emploi, sous prétexte que l’ amour des lettres est incompatible avec l’esprit des af
ne, moi qu’on a toujours accusé de n’en écrire qu’une pour six. L’ amour du devoir Si vous voulez être inspecteur de l’
poli ; un esprit agile et bien fait, prompt à s’élever au sublime ; l’ amour des plaisirs innocents, les seuls qu’on ait longt
reuves attendrirent et tempérèrent son exaltation sans décourager son amour de la liberté. Revenue en France au lendemain de
st un cœur que la joie enivre, un cœur qui palpite sous le poids de l’ amour . Mais tout à coup la voix tombe, l’oiseau se tait
écrit aussi dans le cœur de l’homme, et l’homme bon l’y conserve avec amour  ; mais d’autres tâchent de l’effacer. Paix sur la
ciété, mais à l’homme intérieur, à l’homme moral ; il lui inspirait l’ amour de la vertu, l’innocence des mœurs, l’humilité, l
grands, qui n’ont eu d’autre mission que le zèle de la vérité, que l’ amour de leurs semblables, et ont souffert la persécuti
er dans les récits consacrés au Consulat et à l’Empire (1845-1862), l’ amour du vrai, la clairvoyance d’une raison supérieure
s leur langue. Ses études sont inspirées par la passion des livres, l’ amour des lettres, l’enthousiasme du beau, et le culte
se tord les mains et souvent se roule à terre, qui me dira si c’est l’ amour , la colère ou la douleur qui la pousse à cet excè
eci : Quand le Christ expirant au sommet du Calvaire, Sauvait par sou amour le genre humain perdu. La terre s’entr’ouvrit ; l
jours, à la tête des nations civilisées, vous demande de lui garder l’ amour des choses de l’esprit, par lequel une grande nat
iller à la fortune de l’esprit humain ; de jeunes Français chez qui l’ amour de la patrie doit être une de ces croyances supér
ien de tout cela, et qu’il devint doux, paisible, sans intrigue, et l’ amour de tous les jeunes gens de son temps ; comme si t
uvère. 229. C’est le bon sens, et l’honneur qui parlent ici. 230. L’ amour de Cléonte et de Lucile sert dans la pièce à déve
que le théâtre de Pompée ; mais quel homme dans Paris est animé de l’ amour du bien public ? On joue, on soupe, on médit, on
our les grands n’est un mérite qu’à la condition d’être tempéré par l’ amour pour les petits. 344. Il s’adresse au passant, à
us leur poids inutile accablera ton cœur, Si Dieu n’y verse encor son amour et sa grâce ; Et l’unique science où tu dois pren
ideo non quum jubetur loquitur, sed jubet. 550. En vérité ; avec l’ amour du vrai 551. Forme latine… quoi si... 552. Com
utez pas : le mépris de la mort était vulgaire parmi les barbares ; l’ amour de la liberté et le désir de la gloire ne leur ét
eut dire : action persuasive et convaincante. 587. Ce fut parfois un amour platonique. 588. On sent ici l’émotion sincère
a chère fille ? Pour les petits poussins de celui qui l’a fait pour l’ amour de Dieu, pour les affections divines et célestes.
e, cette souveraine bonté assurera le nid de nos cœurs pour son saint amour , contre tous les assauts du monde où il nous gara
de ce passage la tirade d’Eliante sur les préventions favorables de l’ amour .    (Misanthrope) 648. C’est le cas de dire av
comme l’orgueil, si je l’ose dire, est la partie la plus subtile de l’ amour de nous-mêmes si profondément enraciné dans nos â
e Bourgogne, son élève, gagnait d’une manière sensible en douceur, en amour des lettres, en humanité. C’est tout une églogue
jour ; Où jamais dans la nuit ce jour divin n’expire ; Où la vie et l’ amour sont l’air qu’elle respire ; Où des corps immorte
idité est synonyme ici d’ambition, et ne s’applique pas seulement à l’ amour de l’argent. 929. Il y a des amis dont on se par
leur aigreur sauvage, les venins même à se tourner en remèdes pour l’ amour de lui ? Il serait superflu de vous raconter comm
mon chien ne me reste ? » Point de trêve à ses soins, de borne à son amour , Il me garde la nuit, m’accompagne le jour. Dans
quelque chose pouvait nous rappeler au respect des lois du beau, à l’ amour et à l’étude des modèles, ce serait cette critiqu
ions favorables. Oh ! quel est celui de nous qui ne se rappel le avec amour les premiers ouvrages qu’il a dévoilés ou savouré
92 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
ainqueur, caressant et farouche. Bientôt, le temps venu de ses fauves amours , Il partit seul, errant et les nuits et les jours
, Dès la première assise, à côté du savoir, Mettez la foi naïve, et l’ amour , et l’espoir2. Le travail 3 Au travail 
93 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
la concision expressive. L’amour-propre L’amour-propre est l’ amour de soi-même et de toutes choses pour soi : il ren
t de son propre fond. Il est inconstant d’inconstance, de légèreté, d’ amour , de nouveauté, de lassitude et de dégoût. Il est
94 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
faire obéir ; les ordres les plus sûrement accomplis sont ceux que l’ amour exécute ; et la soumission sera sans murmure, par
s traces : Ses tigres conduits par les Grâcesl, Sont caressés par les Amours . Momusm,Terpsichoren,Thalieo, Egypansp, Centaures
ers sans-cesse combattu, Ennemi du forfait, sans aimer la vertu, D’un amour malheureux déplorable victime, S’abandonne au rem
cruel séjour sais-je ce qui m’entraîne ? Si c’est le désespoir, ou l’ amour ou la haine ? J’ai perdu Zénobie : après ce coup
95 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
acine met dans la bouche de Phèdre en proie à tous les remords de son amour criminel pour Hippolyte. Où me cacher ? fuyons d
tent tout à la fois la surprise et l’indignation, est le sublime de l’ amour de la patrie. Dans la même Tragédie, une femme qu
onne, Il voit le même Dieu, qu’il a cru, sans le voir, L’objet de son amour , la fin de son espoir. Mais il n’a plus besoin de
on espoir. Mais il n’a plus besoin de foi ni d’espérance : Un éternel amour en est la récompense. Tout ce qu’on pourrait dir
96 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
nombre de livres que je viens d’indiquer, on peut puiser le goût et l’ amour des vertus morales, à la pratique desquelles il f
la nature de l’homme qu’il fasse éclater l’admiration, le respect, l’ amour et tous les autres sentimens de son cœur envers l
r une fausse honte dans la pratique de la vertu. Votre respect, votre amour sincère pour la religion, et pour les devoirs qu’
97 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
mon chien ne me reste ? » Point de trêve à ses soins, de borne à son amour  ; Il me garde la nuit, m’accompagne le jour. Dans
ds de sa tête fleurie. Alors le Créateur, jetant sur elle un regard d’ amour , ordonne à l’un de ses messagers de cueillir les
s. Cette fois encore le lion ange fut suivi de trois de ses frères, l’ amour fraternel, l’amour paternel, et le plus doux de t
e le lion ange fut suivi de trois de ses frères, l’amour fraternel, l’ amour paternel, et le plus doux de tous les anges, l’am
our fraternel, l’amour paternel, et le plus doux de tous les anges, l’ amour maternel. Tous trois environnent la fleur bien ai
notait pas cette tige rendue à la poussière qui était l’objet de leur amour , mais bien l’essence précieuse qui les précédait
ent La douce et innocente proie, Les tourterelles se fuyaient, Plus d’ amour , partant plus de joie. Le lion tint conseil et di
uerrier qui, né dans les alarmes, Eut les champs pour patrie, et pour amours ses armes. Il  ne regrette rien que ses chers éte
velle sur l’humble autel — … plein d’innocence, de joie et de céleste amour — … Un jour vint où il fallut quitter la ma « son
s airs au milieu des cantiques des anges — … N° 214. — Le Trépas d’ Amour À une époque de foi où les pèlerinages étaient
pas Jésus, en quels lieux aller sur ta terre, il pousse des soupirs d’ amour vers le ciel — … Il meurt, on ouvre son corps, et
son corps, et l’on voit ces paroles écrites sur son cœur : Jésus, mon amour — … Avis. Dans le nœud vous ne ferez pas la desc
ots. Déjà la garde accourt avec des cris de rage. Sa mère, ah ! Que l’ amour inspire de courage ! Quel transport animait ses e
ieux, n’en doutez pas, ferment l’oreille aux vœux de la bonté et de l’ amour , lorsque ces vœux n’embrassent pas tous les enfan
u pas toujours la paix de la conscience, les louanges des hommes et l’ amour des dieux ! Va, ma fille, je t’ai devinée, tu n’a
, 000 hommes, les allemands étaient plus de 100, 000 hommes) ; 3º Son amour pour elle : voudrait-il être séparé d’elle dans u
de la fille de ses rois ; il retirera à la reine ses respects et sou amour . Non, Elisabeth ne souillera point sa vie ; elle
que son liane mit au jour Ce triste et dernier fruit d’un malheureux amour , Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la
qu’un appel pathétique aux cœurs des juges. Pourtant il met en jeu l’ amour de la patrie éplorée qui réclame Polidore comme u
98 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VII. des passions  » pp. 89-97
il faut que vous pleuriez ; et qu’ailleurs, après avoir accordé à l’ amour une place dominante dans les écrits, comme dans l
ssion ; qu’il ne faut pas, de nécessité, être amoureux pour peindre l’ amour , ni pleurer réellement pour arracher des larmes a
99 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
où l’on trouve la fable si ingénieuse et si délicate de Psyché. — Les Amours de Théagène et de Chariclée, par Héliodore d’Émès
eur objet. C’est ainsi que l’on a les romans d’intrigue, les romans d’ amour , les romans de caractère, les romans de mœurs, le
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
eux, un sourire aux lèvres : en célébrant la bravoure, la gloire et l’ amour de la patrie, il trouva le secret d’associer dans
temps. Salut à vous, amis de mon jeune âge ! Salut, parents que mon amour bénit ! Grâce à vos soins, ici, pendant l’orage,
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