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1 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
e lui. Au delà de Gurau, en tirant vers le fleuve de l’Oder, était un bois épais, au travers duquel le général saxon sauva s
terie fatiguée. Les Suédois, sans se rebuter, le poursuivirent par le bois même, avançant avec difficulté dans des routes à
ne praticables pour des gens de pied. Les Saxons n’eurent traversé le bois que cinq heures avant la cavalerie suédoise. Au s
le bois que cinq heures avant la cavalerie suédoise. Au sortir de ce bois coule la rivière de Parts, au pied d’un village n
rs au comble de la fortune. 2. On désigne ainsi de grosses pièces de bois , armées de pieux pointus et ferrés, dont on se se
2 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
us les jours, je revois Le haut des toits de chaume, et le bouquet de bois , Au vieux puits la servante allant emplir ses cru
rd, mais un rien les ramène. Le fusil d’un chasseur, un coup parti du bois , Viennent de réveiller mes remords d’autrefois :
rt de louise Quand Louise mourut à sa quinzième année, Fleur des bois par la pluie et le vent moissonnée, Un cortége no
tant un cri sourd signe de la tempête… Le chevreuil Dans un bois du canton, pris dès son plus jeune âge, Il était
a fraîcheur des sources. Sa trace était partout dans les sentiers des bois  ; Mais nul brame amoureux ne répétait sa voix ; P
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
me rendra des eaux le cours limpide et frais ? Qui peindra des grands bois le studieux silence, La liberté des champs et leu
rs, Pierre-Gante et sa roche Sont là. J’ai reconnu cet air si vif des bois , Qu’avec tant de plaisir j’aspirais autrefois ; L
a mer. Ne me conduisez pas : j’en sais toutes les routes ; Parmi ces bois grandis, je les retrouve toutes ; J’irais, ferman
qui frappe et vous appelle. Lorsque de la vallée, ou du bourg ou des bois , Le soir, dans le château, je rentrais autrefois,
4 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
Dieu ! misericorde ! Mon filz, mon filz, voyez vous ceste chorde, Ce bois , ce feu, et ce cousteau icy ? Isac, Isac, c’est p
5 Escoute, bucheron, arreste un peu le bras ; Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas ; Ne vois-tu pas le sang, leq
et, Echo sera sans vois ; Tout deviendra campagne, et, en lieu de les bois , Dont l’ombrage incertain lentement se remue177,
le aux choses d’importance, Mais mal-aisé pour moy qui suis parmi les bois Les nymphes qui n’ont rien que le luth et là vois
Romains et les doctes Gregeois Nomment songe, fumee et fueillage des bois , Qui n’ont jamais icy la verité cognue Que, je ne
ergeries, 1re journée245). Avril246 Avril, l’honneur et des bois Et des mois ; Avril, la douce esperance Des fruic
ouloit dedans le met272, et d’une force estrange Faisoyent geindre le bois et pleuvoir la vendange : Autres à dos panché ent
s’abaissent. La mer r’entre en prison. Les montaignes renaissent. Les bois montrent déjà leurs limoneus rameaus ; Ja la mont
l fut magistrat à Caen et gentilhomme campagnard, et resta poète. Les bois , les vergers, le Clain du Poitou, l’Orne de la No
n excés ; Qui voit de son château, de sa maison plaisante419, Un haut bois , une prée, un parc qui le contente… Les pensers e
nature428……     Ores429 seulet il va de campagne en campagne, Ores de bois en bois, de vallon en montagne, Prenant mille pla
8……     Ores429 seulet il va de campagne en campagne, Ores de bois en bois , de vallon en montagne, Prenant mille plaisirs ju
iens, franc de haine et d’envie, Parmy les champs, les forests et les bois , Loin du tumulte et du bruit populaire, Et qui ne
cœur d’affections serviles, Compagnon de ces dieux qui sont parmy les bois . J’ay chassé loin de luy l’ardante convoitise, L’
es, à Royaumont, dont l’abbé était son ami, faisant des vers dans les bois , faisant pis à la ville, héritant un jour d’une p
st trouvé ; Et ses peschés à confesser commence : Disant qu’il a par bois , montagne et plaine, Tant nuict que jour, perpétr
de trompes et d’abbois680 Car chacun porte au col sa trompe par les bois Où cent couples681 de crin pendillent cordelees.
  O le plaisir que c’est, ayant au poing un livre, De se perdre en un bois , et de tout soing delivre, D’ainsi philosopner au
nol la fredonnante voix, Le chant d’autres oyseaux qui caquettent aux bois , Le chant de la bergere et son amour rustique, Vo
des mouches à miel la gente republique, Voir le vert et l’azur et des bois et des eaux, Voir d’automne et d’estémeurir les f
r une croix enfin… ADRIEN.                                     Sur un bois glorieux, Qui fut moins une croix qu’une échelle
dormir ; paresseux, ami du « somme » avec délices, ami des Muses, des bois , des bêtes ; académicien sur le tard (en 1684), e
ce qu’il faut faire. — C’est, dit-il, afin de m’aider À recharger ce bois  ; tu ne tarderas guère841. Le trépas vient tout
paix, et méprise le reste : Content de ses douceurs, errant parmi les bois , Il regarde à ses pieds les favoris des rois ; Il
xercice est mon plaisir suprême, Je voulus, pour bien faire, aller au bois moi-même, Et nous conclûmes donc d’attacher nos e
illy des vers dans ce « cabinet de verdure » qui a conservé le nom de Bois de Sylvie. (Voir Ph. Chasles, les Victimes de Boi
ynard Conseils à un courtisan. Ode Alcippe, reviens dans nos bois , Tu n’as que trop suivy les rois Et l’infidèle es
’encenser la faveur et de suivre le roy. Faret1011, je suis ravy des bois où je demeure ; J’y trouve la santé de l’esprit e
VI.) Plus loin, une forêt noire et muette : Quiconque au sein d’un bois affreux et solitaire Après s’être engagé, d’un pa
loient, mais leur charmante voix Laissoit encor dormir le silence des bois  ; Et les bètes sortant à regret des gagnages1032
uois sur le dos et le bras retroussé, Plus matin que le jour dans ces bois arrivée, La Nymphe pour chasser pense s’être levé
veaux que m’offre la nature Mes yeux sont égayés ; Et tantôt dans les bois , tantôt dans les prairies, Je promène toujours me
à toi, L’avenir encor moins : conduis bien ton ménage, Divertis-toi, bois , dors, sois tranquille, sois sage. De quel nuage
potager », heureux comme Horace, sans avoir Tibur, de son bouquet de bois , de « son petit ruisseau », de « ses petits pénat
eth).   MACBETH. Je croyois traverser, dans sa profonde horreur, D’un bois silencieux l’obscurité perfide. Le vent grondoit
ux jours de l’automne, En suivant le cours de ton eau, Entendre et le bois qui frissonne Et le cri plaintif du vanneau1151 !
uet les faisoit taire. Lassés de tant d’affronts, tous les oiseaux du bois Viennent lui dire un jour : « Mais parlez donc, b
champs que j’aimois, et vous, douce verdure, Et vous, riant exil des bois  ! Ciel, pavillon de l’homme, admirable nature, Sa
es s’agitoient ; On vit errer, la nuit, des spectres lamentables, Des bois muets sortoient des voix épouvantables ; L’airain
t. I.) IV Nymphe tendre et vermeille, ô jeune poésie ! Quel bois est aujourd’hui ta retraite choisie ? Quelles fle
sés de toutes parts ! Salut, de la nature admirables caprices, Où les bois , les cités pendent en précipices ! Je veux, je ve
errant. » C’est ainsi qu’achevait l’aveugle en soupirant, Et près des bois marchait, faible, et sur une pierre S’asseyait. T
et les sons de sa voix « Émeuvent l’air et l’onde, et le ciel et les bois . » Mais il entend leurs pas, prête l’oreille, es
est terminée, Vierges dont le trépas suspendit l’hyménée1231, Mais, ô bois , ô ruisseaux, ô monts, ô durs cailloux, Quels dou
d’un fils inconnu marâtre involontaire, Vola, doux rossignol, sous le bois solitaire1235 ; Ensuite, avec le vin, il versait
douce patrie et les parents aimés1238. Enfin, l’Ossa, l’Olympe et les bois du Pénée Voyaient ensanglanter les banquets d’hym
et la mort. L’autel est dépouillé. Tous vont s’armer de flamme, Et le bois porte au loin des hurlements de femme L’ongle1240
épars dans tes herbes nouvelles Ne trompent une main crédule, ni les bois Des tigres frémissants ne redoutent la voix ; Ni
sent partout, sur tes nobles rivages, Fleurs, moissons et vergers, et bois , et pâturages, Rampent au pied des murs d’opulent
mbres dispersés1253, Le Thrace, errant sur les montagnes, Remplit les bois et les campagnes Du cri perçant de ses douleurs :
Que le soleil enflamme au travers de la nue ; Ces vallons ombragés de bois majestueux ; Ce fleuve qui se roule en replis sin
ent légèrement la pointe des guérets ; Un torrent de parfums sort des bois et des plaines ; Le soleil, en fuyant, se projett
lus à nos yeux qu’une image confuse. Près de chaque buisson, dans les bois tortueux, Le ver étincelant luit au fond des ombr
r de Laprade, le plus renommé de l’école de Lamartine, qui chante les bois et les montagnes, et Leconte de Lisle, le plus br
rs présente à ma tendresse. Ah ! quand la pâle automne aura jauni nos bois , Ô mon père ! je veux promener ma tristesse Aux l
eur. La chute des feuilles1284. Élégie De la dépouille de nos bois L’automne avait jonché la terre : Le bocage était
n aurore, Un jeune malade, à pas lents, Parcourait une fois encore Le bois cher à ses premiers ans : « Bois que j’aime ! adi
lents, Parcourait une fois encore Le bois cher à ses premiers ans : «  Bois que j’aime ! adieu…, je succombe ; Votre deuil me
de mort. Fatal oracle d’Epidaure1285 ! Tu m’as dit : Les feuilles des bois À tes yeux jauniront encore, Mais c’est pour la d
rs, Pierre-Gante et sa roche Sont là. J’ai reconnu cet air si vif des bois , Qu’avec tant de plaisir j’aspirais autrefois ; L
er1306. Ne me conduisez pas : j’en sais toutes les routes ; Parmi ces bois grandis, je les retrouve toutes ; J irais, ferman
ce. — Librairie académique Didier et Cie.) Promenade matinale au bois de Ville-d’Avray Maître de mes loisirs et lib
t les prés reverdir, et renaître les fleurs, Et se rougir au loin les bois aux mille têtes ! L’étoile du matin est l’astre d
ile du soir se lève dans l’azur. Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres, Le crépuscule encor jette un dernier ray
Il n’est rien de commun entre la terre et moi. Quand la feuille des bois tombe dans la prairie, Le vent du soir s’élève et
oétiques, I. — Hachette et Cie, éditeurs.) L’automne Salut ! Bois couronnés d’un reste de verdure ! Feuillages jaun
ant, dont la faible lumière Perce à peine à mes pieds l’obscurité des bois . Oui, dans ces jours d’automne où la nature expi
s, les chaumières sans voix ; Nulle feuille ne tremble à la voûte des bois  ; Et la mer elle-même, expirant sur sa rive, Roul
poudreux Portent sous le soleil un peu d’ombre avec eux ; Au joug de bois poli le timon s’équilibre, Sous l’essieu gémissan
e plaine bleue avec ses routes blanches, Les moissons jaune d’or, les bois comme un point noir, Et les lacs renvoyant le cie
tions, 1856), « Juvenilia » sous le titre de Chansons des Rues et des Bois (1865) ; « Senilia », pourrait-on dire si le poèt
es, jusqu’aux quatrains courts et serrés des Chansons des Rues et des Bois , en passant par les agencements multiples de stro
XLIII.) Aux arbres ………………………………………………… Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours, Je vous aime, et vous, l
ent, joyeux convives ! Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois , Dans tout ce qui m’entoure et me cache à la fois
aux aquilons, Sur les déserts pieux où l’esprit se recueille, Sur les bois que l’automne emporte feuille à feuille, Sur les
, Jéricho s’aperçoit, c’est la ville des palmes ; Et, prolongeant ses bois , des plaines de Phogor, Le lentisque touffu s’éte
r.) Le cor I J’aime le son du cor, le soir, au fond des bois , Soit qu’il chante les pleurs de la biche aux abo
Lorsqu’au déclin du jour, assis sur la bruyère, Avec un vieil ami tu bois en liberté1416, Dis-moi, d’aussi bon cœur viderai
sa chasse circulaire1433, L’onde claire, Elle s’enfuit d’un vol sûr. Bois qui chantent, fraîches plaines D’odeurs pleines,
son origine, semble rajeunir un recueil sous un air de fraîcheur des bois , il a, comme tant d’autres en ce siècle, écrit au
tous les jours je revois Le haut des toits de chaume et le bouquet de bois , Au vieux puits la servante allant emplir ses cru
sé large et creux contre les loups enferme, Ton hameau recouvert d’un bois de châtaignier, Et tes beaux champs de seigle ; a
voi de Louise Quand Louise mourut à sa quinzième année, Fleur des bois par la pluie et le vent moissonnée, Un cortège no
iré par leurs voix, Les yeux en feu, le loup, comme un trait, sort du bois , Tue un jeune poulain, étrangle une génisse ; Mai
-là dans Coat-Lorh. Ô landes ! ô forêts ! pierres sombres et hautes, Bois qui couvrez nos champs, mers qui battez nos côtes
nière, Nous aurions fait tous deux l’école buissonnière1461 Dans les bois pleins de chants, die parfum et d’amour ; J’aurai
t par-dessus sans mouiller ses grelots. Mais j’aime la Voulzie et ses bois noirs de mûres, Et dans son lit de fleurs ses bon
um de forêts. Marcher à deux sur les fleurs et la mousse, Au fond des bois rêver, s’asseoir, courir, Oh ! quel bonheur ! oh 
mpté de beaux jours, hélas ! et des jours sombres Que savent tous ces bois , complices ou témoins ; J’ai connu d’autres maux
6, Mon plus cher souvenir… à frapper quelque jour, Mon vieil hôte, du bois l’ornement et l’ancêtre ; À lui de s’écrouler… Pu
ucis, nos travaux, te sont tous inconnus ! LE POÈTE. Écoute, dans ces bois déjà pleins de ténèbres, Du zéphyr qui s’endort l
Dans les vignes épars, mais à leur nid fidèles, Les oiseaux vers les bois rentraient à tire d’ailes : Et l’âme, vers le cie
ux tapissés par la neige Lentement serpentait le funèbre cortège. Les bois ainsi que nous restaient silencieux, Un crêpe de
espirer l’air que respirent les chênes… Les livres sont fermés et les bois sont ouverts1490. (Le Livre d’un père. — Les Va
dé plus d’un carquois Des traits que m’ont fournis les rochers et les bois  ; Là, pour d’autres combats j’en trouverais encor
es, Qui de vous n’a passé de ces heures divines Avoir les champs, les bois , l’horizon spacieux, La beauté de la terre et la
Qu’en traversant les deux y jette la linotte ; Ces frissons dans les bois des vents alternatifs1496 Ces mille bruits confu
d’herbe verte et mouillée, Un frais soleil pénètre en l’épaisseur des bois  ; Toute chose étincelle, et la jeune feuillée Et
e nuit ………………………………………………………… Et la nuit formidable enveloppa les bois . Les oiseaux s’étaient tus, et sur les rameaux fr
; Les panthères, par bonds musculeux et rapides, Dans l’épaisseur des bois chassaient les daims timides, Et, sur le bord pro
blanchissez le sable, Vents qui tourbillonnez sur les caps, dans les bois , Et qui multipliez en lamentables voix, Par-delà
leurs nids sut le rivage, Qui ne se posent point sur les rameaux des bois  ; Nonchalamment bercés sur le courant de l’onde.
han, grand effort, comme de l’homme qui soulève un fardeau ou fend du bois . De là suer d’ahan, origine incertaine, probablem
oient les charrues. (Ibid.) Le soir, Les vents sont assoupis, les bois dorment sans bruit. (Égl., IV.) La nuit, Foul
à la Forest de Gastine. 176. Les Dryades (δρῠς, chêne), nymphes des bois , vivaient sous l’ombrage et se retiraient dans le
t, cherchant la fin d’un vers que je construi, Je trouve au coin d’un bois qui m’avait fui ; Quelquefois, aux appas d’un ham
rus (cura, soin et souci). 220. Satyres. Étymol. : Pan, divinité des bois , et αἴξ (génitif αἴγος), chèvre. 221. Cotte, j
us la nuit brune, Quand le soleil a fait place à la lune, Au fond des bois les Nymphes s’assembler, Danser, sauter, se donne
rs. Et resveur m’esgaray tout seul par les destours Des Antres et des Bois affreux et solitaires, Où la Muse, en dormant, m’
ruisselets, rivieres, fontaines prez, combes, chasteaux, villages et bois  ; bref, de tout cela que l’œil sçauroit souhaiter
serie ». 260. C’est le Sordidus Autumnus d’Ovide. 261. Morceau de bois qui ferme la bonde, trou rond par lequel on empli
eutrer un vaisseau. 262. On appelle fausset ou broche la cheville de bois destinée à boucher le trou fait au tonneau par le
. 348.) 372. Garrot a signifié 1° trait d’arbalète, 2° morceau de bois court que l’on passe dans une corde pour la serre
de loing sa musette et sa voix Qui troubloit doucement le silence des bois . (I.3) Que le soleil est haut ! Desja de ces
puiser dans les vers ravissants de Virgile l’amour des champs et des bois  ; mais il s’en était pénétré, et la poésie du maî
e) ou andouillers, les chevillures sortant de la corne, ou ramure, ou bois , du cerf. Le cerf de sept ans en a cinq de chaque
par les pieds de l’animal. 902. Tête, en terme de vénerie, signifie bois . À trois ans, le cerf a son premier bois complet 
n terme de vénerie, signifie bois. À trois ans, le cerf a son premier bois complet ; le second, à quatre ans. 903. Chiens q
. — Appuyer, exciter les chiens du cor et de la voix. 911. Sortir du bois . Sonner le débûcher. Étymol. busch (allemand), d’
ner le débûcher. Étymol. busch (allemand), d’où bûche, bosc, bosquet, bois , buisson. 912. Fameux marchand de chevaux. 913.
la danse, et le son des hautbois L’attire des hameaux à l’ombrage des bois . (Égl., II.) (Cf. Boileau, Art Poétique, II, 1
qu’il raille en 1741, le portait sans doute voir ses moissons et ses bois . 1100. Géomètre et astronome (1698-1759), de Sa
endris de grands cœurs… C’est ainsi qu’on peut vivre à l’ombre de ses bois , En guerre avec les sots, en paix avec soi-même,
moule du temps ; il les écrit « comme un bûcheron qui chante dans ses bois en faisant des fagots ». 1152. C’est encore dans
tre passé dans ces deux arts. Il n’aimait pas la solitude : Ce qu’un bois m’inspire, Je veux à mes côtés trouver à qui le d
brille une mer glacée. À peine sur le dos de ces sentiers luisants Un bois armé de for soutient ses pas glissants. On le vo
quelin, à graver sur un camée : Diane se repose et dort au sein d’un bois  : Haletant sous ses pas, son jeune chien fidèle,
ts que lui inspiraient, aux mêmes lieux, mais à 32 ans, la mer et les bois . On suit ainsi les étapes de son imagination et d
it ainsi les étapes de son imagination et de son âme : La Mer et les Bois . Tancarville, 1817. Jeune, j’aimais les bois. So
on âme : La Mer et les Bois. Tancarville, 1817. Jeune, j’aimais les bois . Sous leurs vertes ramures Qui des flots de la me
Mais l’âme y devient triste et s’y sent solitaire ; Le mouvement des bois la berce sur la terre. C’est toujours le passé qu
s suit, Aux rameaux desséchés, à l’hiver, à la nuit. Ainsi, parmi les bois , quand seul je me promène. À de tristes pensers l
ne ; Vers un autre horizon je porte en vain les yeux, Et la voûte des bois cache celle des cieux. L’Océan ! l’Océan ! là l’
e suis allé revoir les chaumières qui fument Aux bords silencieux des bois qui les parfument. Ô vieux rochers déserts où j’a
Paris en 1519). 1347. « Qu’est-ce que le trône ? Quatre morceaux de bois revêtus d’un morceau de velours. Tout dépend de c
e et murmure, Tout parle à la fois, Fumée et verdure, Les nids et les bois . Le vent parle aux chênes, L’eau parle aux fontai
). Alors le fier lion poussa, dans ce silence, À travers les grands bois et les marais dormants Un de ces monstrueux et no
VIII.) Je prendrai par la main les deux petits enfants : J’aime les bois où sont les chevreuils et les faons, Où les cerfs
ssons à sa Muse grisée de printemps dans les Chansons des rues et des bois , livre puéril et charmant, débauche d’esprit et d
r l’or du gazon, Sur les timides joncs de la source isolée Et sous le bois rêveur qui tremble à l’horizon. Et, de la vallée
portaient sous la grotte où Virgile eut naissance, Où t’entendais le bois murmurer et frémir, Où leurs yeux dans les fleure
beaux qu’on les suppose ! Fi de l’osier flexible, ou bien du simple bois  ! L’artiste a dessiné la forme qu’elle impose : E
a dessiné la forme qu’elle impose : Elle y veut inscruter la nacre au bois de rose ; Il serait d’or massif, s’il était à son
du Printemps.) Ainsi fait V. Hugo dans les Chansons des rues et des bois , C’est un nouveau genre de « préciosité » ; mais
uvelé du xviie  siècle, et ordinaire à Corneille. 1449. De « grands bois  ». Je retrouve cette largeur de touche dans Virgi
une vapeur rose ; Nul vent lourd et poudreux ne ternissait encor Les bois tout d’émeraude et les froments tout d’or. (Ibi
e Baptême au Désert.) 1473. Cf. dans nos Prosateurs, p. 692, les «  Bois coupés en automne », par H, Taine. 1474. Au, re
ïen des temps du polythéisme. 1476. Le propriétaire qui exploite ses bois marque, à la couleur, d’un signe convenu les arbr
remède à nos haines, Règne autour des palais comme autour des grands bois . Ici ce n’est plus au bûcheron, c’est au poète l
étable, Deux grands bœufs blancs marques de roux ; Le charrue est en bois d’érable, L’aiguillon en branche de houx. C’est p
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
rs et des fruits. Ce bruissement des prairies, ces gazouillements des bois , ont des charmes que je préfère aux plus brillant
és. Bientôt des tonnerres affreux firent retentir de leurs éclats les bois , les plaines et les vallons ; des pluies épouvant
ne demi-heure de marche, nous conduisit à travers des marais dans les bois d’Ermenonville. La lune, vers son plein, était dé
s, ou cherchent leurs parents sous des ruines. Le bruit des eaux, des bois , de la foudre et des vents, qui tombent et se bri
uscule d’automne dans toute sa mélancolie. Les touffes lointaines des bois limitent merveilleusement, par leur panache majes
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
n haut à travers un voile de feuillage, répand dans la profondeur des bois une demi-lumière changeante et mobile, qui donne
s sont couverts de leurs fleurs ou parés d’un naissant feuillage. Les bois , les vallons, les rivières, les rochers, entenden
rmures du jour luttent sur les coteaux, au bord des fleuves, dans les bois et dans les vallées, lorsque les forêts se taisen
s. La rivière qui coulait à mes pieds, tour à tour se perdait dans le bois , tour à tour paraissait brillante des constellati
nt leurs nids sur le rivage, qui ne se posent pas sur les rameaux des bois  ; nonchalamment bercés sur le courant de l’onde,
7 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
nts sans les nouveaux hôtes qui viennent les animer. De ces hôtes des bois , les fauvettes sont les plus nombreuses comme les
enues et les bosquets ; plusieurs espèces s’enfoncent dans les grands bois , et quelques-unes se cachent au milieu des roseau
semaines après que ce chantre du printemps s’est tu, l’on entend les bois résonner partout du chant de ces fauvettes ; leur
ix qu’un petit cri fréquent et répété ; ils le font entendre dans les bois dès l’aurore, jusqu’à ce qu’aux premiers rayons d
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
r en voyant la dégradation de cette terre : il y avait les plus vieux bois du monde ; mon fils, dans son dernier voyage, y a
anciens corbeaux établis depuis deux cents ans dans l’horreur de ces bois , ces chouettes qui, dans cette obscurité, annonça
d’incanto 1 s’il en fut jamais. Je suis ravie de m’en aller dans mes bois  ; j’espère au moins en trouver aux Rochers qui ne
faisait défaut. On lit ailleurs : « Je serais fort heureuse dans ces bois , si j’avais une feuille qui chantât. Ah ! la joli
la jolie chose qu’une feuille qui chante ! et la triste demeure qu’un bois où les feuilles ne disent mot, et où les hibous p
9 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
errant. » C’est ainsi qu’achevait l’aveugle en soupirant, Et près des bois marchait, faible, et sur une pierre S’asseyait3.
me, et les sons de sa voix Emeuvent l’air et l’onde et le ciel et les bois . »     Mais il entend leurs pas, prête l’oreille,
pars dans tes herbes nouvelles Ne trompent une main crédule2 ; ni tes bois Des tigres frémissants ne redoutent la voix ; Ni
sent partout, sur tes nobles rivages, Fleurs, moissons et vergers, et bois , et pâturages, Rampent au pied des murs d’opulent
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
n haut à travers un voile de feuillage, répand dans la profondeur des bois une demi-lumière changeante et mobile, qui donne
s. La rivière qui coulait à mes pieds, tour à tour se perdait dans le bois , tour à tour reparaissait brillante des constella
Florides, et des serpents oiseleurs sifflent suspendus aux dômes des bois , en s’y balançant comme des lianes. Si tout est s
ée, En rayons tremblotants sous ces eaux répétée, Ou qui jette en ces bois , à travers les rameaux, Une clarté douteuse et de
arez ces vers de Saint-Victor sur le Meschacebé : On entend dans les bois de confuses clameurs. Mariant leurs parfums, leur
étincelle ; La colombe gémit ; tout s’unit, tout s’appelle, Dans les bois , dans les prés, dans les airs, sur les eaux. La l
11 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
r en voyant la dégradation de cette terre : il y avait les plus vieux bois du monde ; mon fils, dans son dernier voyage, y a
anciens corbeaux établis depuis deux cents ans dans l’horreur de ces bois , ces chouettes qui, dans cette obscurité, annonça
d’incanto 2 s’il en fut jamais… Je suis ravie de m’en aller dans mes bois  ; j’espère au moins en trouver aux Rochers qui ne
faisait défaut. On lit ailleurs : « Je serais fort heureuse dans ces bois , si j’avais une feuille qui chantât. Ah ! la joli
la jolie chose qu’une feuille qui chante ! et la triste demeure qu’un bois où les feuilles ne disent mot, et où les hibous p
12 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
nes. Mais l’âme du poète ne peut rester insensible à ce tableau ; ces bois qui se dépouillent en gémissant de leur parure, c
ns poétiques. 16. Citez les vers de Lamartine sur l’automne. Salut, bois couronnés d’un reste de verdure, Feuillages jauni
ant, dont la faible lumière Perce à peine à mes pieds l’obscurité des bois . Oui, dans ces jours d’automne où la nature expir
13 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — A — article »
de la loi, et qu’on appeloit l’Arche d’alliance. Elle étoit faite de bois de setim ; revêtue en dedans et en dehors de l’or
s, quatre gros anneaux d’or, dans lesquels on passoit deux leviers de bois de setim, revêtus d’or.
14 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
scrits, bondissant à travers les halliers, Fiers louveteaux à qui ces bois sont familiers, Avaient refait, dans l’ombre, une
os chasseurs dominaient cette vaine poursuite, Du seuil de ces grands bois dont les troncs vénérés, Comme des combattants ét
oici, travailleurs aux abois, Que vous voyez venir, par le sentier du bois , Les rouges tabliers, les corbeilles couvertes D’
15 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
ne haie Qui en mai parer ne se voille Et covrir de novele foille ; Li bois recovrent lor verdure, Qui sunt sec tant com y ve
en mai ne se veuille parer — et couvrir de feuilles nouvelles. — Les bois recouvrent leur verdure, — eux qui sont desséchés
it la justice Maintes foiz avint que en estei il se aloit seoir ou bois de Vinciennes après sa messe, et se acostoioit à
s il les faisoit délivrer en la manière que je vous ai dit devant dou bois de Vincennes. (Histoire de Saint Louis, XII, édit
de Wailly.) Mainte fois (il) advint qu’en été il allait s’asseoir au bois de Vincennes après la messe et s’accotait à un ch
t expédier, en la manière que je vous ai dite ci-dessus (à propos) du bois de Vincennes. Jean Froissart43 (1337 — vers 1
aux, et le para134 pour son plaisir… Gargantua venu à l’endroit135 du bois fut avisé136 par Eudémon137 que dedans le château
re nouveaux fourneaux avec grande dépense d’argent et consommation de bois et de temps. Quand j’eus batelé263 plusieurs aimé
e six jours et six nuits devant le dit fourneau sans cesser de brûler bois par les deux gueules, il ne fut possible de pouvo
nt un autre malheur, lequel me donna grande fâcherie, qui est que, le bois m’ayant failli300, je fus contraint brûler les ét
ma fournée me coûtait plus de six vingts écus338. J’avais emprunté le bois et les étoffes, et avais emprunté partie de ma no
re et le porphyre465. Je vous dirai seulement qu’à la porte il y a un bois , où, en plein midi, il n’entre de jour que ce qu’
uêtes522, fut pris en même temps aussi chez lui, et il fut conduit au bois de Vincennes. Vous vous étonnerez du choix de ce
à tous les points de vue. Aperçois-je une rivière, je la côtoie ; un bois touffu, je vais sous son ombre ; une grotte, je l
s seul, je m’enfonçai dans les anfractuosités de la montagne ; et, de bois en bois, de roche en roche, je parvins à un rédui
je m’enfonçai dans les anfractuosités de la montagne ; et, de bois en bois , de roche en roche, je parvins à un réduit si cac
t moi, dîner à la porte Maillot : après le dîner, nous traversâmes le bois de Boulogne jusqu’à la Muette ; là, nous nous ass
res guenilles qui m’environnaient. Une chaise de paille, une table de bois , une tapisserie de Bergame, une planche de sapin
upie1220 : l’argile moderne brisée par le bronze antique. La table de bois disputait encore le terrain, à l’abri d’une foule
toi qui substitues chez moi le fatal et précieux bureau à la table de bois , c’est toi qui perds les nations, c’est toi qui p
laissaient peu de dépense à faire pour suffire à tous nos besoins. Le bois mort dans les forêts voisines était en abondance,
assigné. C’était un vallon solitaire, où l’on ne voyait guère que des bois . Il y aperçoit une pauvre cabane, il y frappe ; i
ntend de tous côtés les accents maternels, dans les vallons, dans les bois , dans les prés. Oh ! qu’il est doux alors de quit
u des carrosses qui menacent l’homme de pied1301, pour errer dans les bois , sur les collines, au fond des vallons, sur des p
ner. L’esclave marronne les conduisit, par des sentiers au milieu des bois , à travers de hautes montagnes qu’ils grimpèrent
s souvent à Meudon : c’était ma promenade favorite ; je préférais ses bois sauvages, ses étangs solitaires, ses allées de sa
ses hautes futaies, aux routes fréquentées, aux taillis uniformes du Bois de Boulogne, aux décorations de Bellevue1329, aux
ts. Un jour, après avoir longtemps marché dans une partie inconnue du bois , nous parvînmes dans un espace solitaire, fort dé
déjeune avec du vin blanc ; on suit les vendangeurs, on se repose au bois ou dans les prés ; on abat les noix ; on a cueill
t seul contre tous qu’un chevalier écossais, attaqué par eux dans les bois , avait été traîtreusement mis à mort. Dans ces hô
rides, et des serpents oiseleurs1399 sifflent suspendus aux dômes des bois , en s’y balançant comme des lianes. Si tout est s
trois sorcières en lambeaux faisaient sortir de jeunes poulains d’un bois sacré, afin de découvrir par leur course, à quel
ns ? Nous cherchâmes, tant qu’il fit jour, notre chemin à travers ces bois  ; mais plus nous cherchions, plus nous nous perdi
be : Malheureux comme le chien à Brisquet, qui n’allit qu’une fois au bois , et que le loup mangit 1466. (Contes de la veill
es, et leur poids se trouvait augmenté d’une grande et forte hampe en bois de chêne, au sommet de laquelle on la1476 fixait.
paniers dans la cale, je reconnaissais les coups de sa hache dans le bois , et je les baisais en mémoire de lui ! Ce sont le
délicat des deux hommes qui survivaient, perdant ses forces, lâcha le bois qui le soutenait, et descendit au fond de la mer
foule de dômes dorés resplendissants de lumière, mélange singulier de bois , de lacs, de chaumières, de palais, d’églises, de
e cette ville, et on s’engagea ensuite à travers les marécages et les bois pour remonter, par un mouvement à droite, le bord
va voir comment ils tinrent parole. N’ayant ni le temps d’abattre des bois ni celui de les débiter, on alla au malheureux vi
eux village de Studianka, on en démolit les maisons, on en retira les bois qui semblaient propres à l’établissement d’un pon
ressé comme on l’était, on n’avait pas eu le temps d’équarrir1553 les bois formant le tablier du pont. On s’était servi de s
donné douze mille âmes au village de Jemmapes ; on a bâti, coupé les bois , séché des marais. Et avec tout cela, aujourd’hui
oids. Tout d’un coup parut un homme à cheval, sortant d’un bouquet de bois à portée de pistolet de la maison. L’inconnu saut
’abriter contre la terreur nocturne des forêts inconnues, une tour de bois pour le veilleur dont la trompe a annoncé le leve
u cadavre de quelque cerf mort de vieillesse, enfoui au plus épais du bois sous les broussailles, et que les loups commençai
fit expliquer où il était, et quand il sut que c’était au milieu d’un bois , il eut un peu peur. « Y a-t-il de méchantes bête
d’un bois, il eut un peu peur. « Y a-t-il de méchantes bêtes dans ce bois  ? demanda-t-il à son père. — Non, fit le père, il
onc menti quand tu m’as dit que, si j’allais avec toi dans les grands bois , les loups m’emporteraient ? — Voyez-vous ce rais
etit Pierre, que ton père ne ment jamais. Nous avons passé les grands bois pendant que tu dormais, et nous sommes à présent
bois pendant que tu dormais, et nous sommes à présent dans les petits bois , où il n’y a pas de méchantes bêtes. — Les petits
ans les petits bois, où il n’y a pas de méchantes bêtes. — Les petits bois sont-ils bien loin des grands ? — Assez loin ; d’
rands ? — Assez loin ; d’ailleurs les loups ne sortent pas des grands bois . Et puis, s’il en venait ici, ton père les tuerai
chère mère ? — Non, puisque je l’ai vu mettre dans une belle boîte de bois blanc, et que ma grand’mère m’a conduit auprès po
On se sert pour cela d’une sorte de chevalet surmonté d’un levier en bois , qui, retombant sur des rainures, hache la plante
; quand la haute grive1706 faisait entendre sa première note dans les bois sonores ; puis, quand tout se taisait de nouveau
out le monde s’asseyait sur les chaises de paille ou sur les bancs de bois poli, et la conversation s’engageait. Après les i
de me mêler à ce grand mouvement de barques, de radeaux, de trains de bois , de mouches1771 à vapeur qui se côtoyaient, s’évi
Plein d’un remords et d’un souci, Aux rochers je me plains ainsi, Aux bois , aux antres et aux ondes : Rochers, bien que soye
it, Et la vieillesse qui me suit De jeune en vieillard me transforme. Bois , bien que perdiez tous les ans En hiver vos cheve
temps en temps leurs courses enchaînées Vieillir2085 avecque lui les bois qu’il a plantés. Il ne va point fouiller aux terr
’on bâille vingt fois, Qu’elle grouille2308 aussi peu qu’une pièce de bois . Acaste. Que vous semble d’Adraste ? Célimène.
herchant la fin d’un vers que je construi2387, Je trouve au coin d’un bois le mot qui m’avait fui ; Quelquefois, aux appas23
Promettent du repos sous leurs ombrages frais ; Dans ces tranquilles bois pour eux plantés exprès, La cadence aussitôt, la
abusé, comme lui, de cette manière d’écrire. L’automne Voyez les bois surtout lorsque la pâle automne2530, Près de la v
ence. Tel est le sort commun. Bientôt les aquilons Des dépouilles des bois vont joncher les vallons : De moment en moment, l
blessure, J’aime à mêler mon deuil au deuil de la nature2531. De ces bois desséchés, de ces rameaux flétris, Seul, errant,
champs que j’aimais, et vous, douce verdure, Et vous, riant exil des bois  ! Ciel, pavillon de l’homme, admirable nature, Sa
urs yeux ravis Tous les trésors de la nature, Des prés, des eaux, des bois , des vergers pleins de fruits. Nos pèlerins, voya
t de loin, à grands cris appelant leurs compagnes, Et les nymphes des bois , des sources, des montagnes, Toutes, frappant leu
s dans tes herbes nouvelles Ne trompent une main crédule2572 ; ni tes bois Des tigres frémissants ne redoutent la voix ; Ni
sent partout, sur tes nobles rivages, Fleurs, moissons et vergers, et bois , et pâturages, Rampent au pied des murs d’opulent
s peine et sans effroi ? Le Berger. Tu te plais mieux sans doute aux bois , à la prairie ; Tu le peux. Assieds-toi parmi l’h
Si le loup quelquefois En saisit un, l’emporte, et s’enfuit dans les bois , C’est ma faute ; il fallait braver ses dents avi
Tailleur de pierres de Saint-Point (1851)2601. L’automne Salut, bois couronnés d’un reste de verdure. Feuillages jauni
ant, dont la faible lumière Perce à peine à mes pieds l’obscurité des bois . Oui, dans ces jours d’automne où la nature expir
marais ; Voilà l’enfant des chaumières Qui glane sur les bruyères Le bois tombé des forets. C’est la saison où tout tombe A
cloche des ténèbres Balance ses glas funèbres, La nuit, à travers les bois , A chaque vent qui s’élève, A chaque flot sur la
altier l’herbe me glorifie ; J’y2625 chauffe la fourmi, des nuits j’y bois les pleurs, Mon rayon s’y parfume en traînant sur
saient voler le sang, la poudre et le goudron, S’enfonçaient dans les bois , comme au cœur des grands ormes Le coin du bûcher
ique.) Le Cor I J’aime le son du cor, le soir, au fond des bois , Soit qu’il chante les pleurs de la biche aux abo
s appela deux fois. » Dieu ! que le son du cor est triste au fond des bois  ! (Poésies : Livre moderne) Victor Hugo (18
joint Montlignon à Saint-Leu2695, Une terrasse qui s’incline Entre un bois sombre et le ciel bleu ? C’est là que nous vivion
de Louise2741 Quand Louise mourut à sa quinzième année, Fleur des bois par la pluie et le vent moissonnée, Un cortège no
lées ! Heureux les chers oiseaux qui chantent leurs chansons Dans les bois frissonnants où passent leurs volées ! Oh ! les v
à la fermière ! elle est Si gentille et si douce ! C’est l’oiseau des bois qui se plaît Loin du bruit, dans ta mousse ; Vieu
eux, je revois L’enclos plein de lumière, La haie en fleurs, le petit bois , La ferme et la fermière ! Si Dieu, comme notre c
risonnière, Nous aurions fait tous deux l’école buissonnière Dans les bois pleins de chants, de parfum et d’amour ; J’aurais
mi-voix, Il sème aux prés les perce-neiges2794 Et les violettes aux bois . Sur le cresson de la fontaine Où le cerf boit, l
ds étroits, Ainsi jasent les hirondelles, Voyant venir la rouille aux bois . Je comprends tout ce qu’elles disent, Car le poè
x tapissés par la neige, Lentement serpentait le funèbre cortège. Les bois ainsi que nous restaient silencieux. Un crêpe de
, VIII.) La chanteuse La pauvre enfant, le long des pelouses du bois , Mendiait : elle avait des larmes véritables ; Et
ate à la fois : La fougère dresse sa tête, Comme une crosse, dans les bois  ; Relevant sa coiffe dorée, Le genêt dit : « C’es
œuvre, et plusieurs des pièces de ses recueils de vers, le Chemin des Bois (1867), le Bleu et le Noir (1874), sont rapidemen
r, Courbez-vous, assouplis sous les doigts du vannier. (Le Chemin des bois  : En forêt.) Les confitures A la Saint-Jea
ffe au théâtre, on crève ; La Patti2935 va donner le sol.... Dans le bois où la lune rêve, J’écoute un divin rossignol. Pay
n peu rudes Là-haut, dans ton Rouergue aux âpres solitudes, Parmi les bois touffus et les genêts amers. Tu ne les liras poin
manches de hache usés entre tes mains ! Que de soupirs éteints par le bois dans ses ombres ! Que de nuits sans sommeil lorsq
’horribles blessures, Dans cette lutte avec la matière, où souvent Le bois se révoltait comme un être vivant, Et rendait à t
n première ! Comme je vous aimais déjà, fleurs et lumière ! Collines, bois sacrés, bon soleil réchauffant, Oh ! je t’aimais
amour ; Les lettres du pays ne quittaient plus ma lèvre. Pourtant les bois sont beaux où l’on allait courir : Mais est-ce la
ui s’animent parfois ; Et c’est ce qui fait peur aux enfants dans les bois  : Ils devinent dans tout des paupières écloses. C
laise amère ; La terre, m’accueillant comme une bonne mère Disait aux bois émus : « C’est le petit ami ! » La nature m’aimai
au progrès social par l’art et par la poésie. Entrée en forêt Le bois antique et jeune encore Dans sa beauté calme appa
euilles rondes. Le Vin Fort bien : mais tu jaillis en source dans les bois  ; Tu soulèves, torrent, tes vagues furibondes Tou
st vrai que, depuis six mois, Tu vis tranquillement dans ta maison de bois , Comme ferait un bon bourgeois ; Mais ce n’est pa
el clair Je porte les vaisseaux jusqu’à la vaste mer. Je reverdis les bois  ; j’arrose les prairies ; Mes rives sont gaîment
e ! Soyons l’un pour l’autre indulgents.... Le Vin. Source claire des bois et sang des grappes mures, Marions-nous, commère,
la Muette est à Passu. Passy et Neuilly sont situé ssur la lisière du bois de Boulogne, à l’ouest de Paris. Passy est, depui
est enfui de chez son maître et qui est ainsi réduit à errer dans les bois . 1305. Pamplemousses, quartier du nord-est de l
om donné à une espèce de palmier et aux cannes qu’on fabrique avec le bois de cet arbre. 1311. Habitant, mot consacré pour
, l’avant, poupe, l’arrière ; cale, le fond ; mât, la longue pièce de bois qui porte les voiles ; membrure ou membrures, l’e
1508. A l’extrémité est la presque’île du Cotentin. 1509. Pièce de bois qui porte la voile. 1510. Vêtement à manches, qu
e universelle, livre LIII), avait coutume d’avoir un petit morceau de bois flexible à la main pour se nettoyer les dents ; e
ites en peau de bête. 1769. Dentu, éditeur. 1770. Vergue, pièce de bois qu’on place en travers du mât pour soutenir la vo
iées entre elles à travers le temps, ajouter à son âge et à celui des bois qu’il a plantés. Ce développement est imité d’un
rine, sur la côte de Sicile. 2566. Sous le cèdre, dans un coffre en bois de cèdre. 2567. Néréides, divinités, filles de
étable, Deux grands bœufs blancs, marqués de roux ; La charrue est en bois d’érable, L’aiguillon en branche de houx. C’est p
Orient. 2799. Chibouchs (mot turc), pipes turques à long tuyau de bois . On dit d’ailleurs généralement une chibouque, et
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
age étonnant le ramier, Le hardi voyageur visite le palmier. Mais les bois sont trop grands pour ses ailes naissantes, Et le
isaient voler le sang, la poudre et le goudron, S’enfonçaient dans le bois , comme au cœur des grands ormes   Le coin du bûch
chemin large et droit Conduit à la maison de forme britannique, Où le bois est cloué dans les angles de brique4, Où le toit
17 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
isions dans le délire. L’Église militante Armé d’une croix de bois , on vit le Christianisme tout à coup s’avancer au
 : « Nous sommes entourés, cernés, pressés et comme étouffés par les bois  ; les mouvements du terrain sont si légers que c’
ident de la maison est un étang encaissé comme une rivière entre deux bois qui le dominent ; il a la largeur du Tarn et s’al
Elle est blanche comme Rayssac ; on l’aperçoit de même à travers les bois , et les grands arbres qui l’entourent doublent en
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Jean-Baptiste Rousseau 1670-1741 » pp. 441-444
os crayons : Reprenez tout, j’abandonne sans peine Votre Hélicon, vos bois , votre Hippocrène3, Vos vains lauriers d’épine en
. Les Dryades (d’un mot grec qui signifie chêne) sont les nymphes des bois . 4. Cette mythologie perpétuelle est aujourd’hui
19 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
les roulaient dans un profond silence ; L’aquilon se taisait dans les bois , sur les mers ; Les habitants des eaux, les monst
s, Des oiseaux émaillés les troupes vagabondes, Ceux qui peuplent les bois , ceux qui fendent les ondes ; Livrés nonchalammen
e lui-même, quand il fait retentir les profondes cavités du cheval de bois sous l’effort de la javeline lancée par Laocoon ?
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
eures, Où, comme ton ruisseau, coulaient mes douces heures ! Dont les bois et les prés, et les aspects touchants, Peut-être
voix, Ils veulent le frais des bocages. L’azur des cieux, l’ombre des bois . Les serins chantent dans des cages. 1. Virgil
par-dessus sans mouiller ses grelots. Mais j’aime la Voulzie, et ses bois noirs de mûres, Et dans son lit de fleurs ses bon
21 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
leur tige : la tige elle-même se revêt d’une dure écorce, qui met le bois tendre à l’abri des injures de l’air ; les branch
nourrissent la flamme qui conserve en nous la chaleur naturelle. Leur bois n’est pas seulement utile pour le feu : c’est une
gazons toujours fleuris, au bord de cette onde si pure, auprès de ce bois odoriférant3 ! Virgile. Si vous n’y prenez gar
22 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
ne où l’on puise cette eau Qui fait rimer et Racine et Boileau, Je ne bois point, ou bien je ne bois guère ; Dans un besoin
Qui fait rimer et Racine et Boileau, Je ne bois point, ou bien je ne bois guère ; Dans un besoin si j’en avais affaire, J’e
23 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
t de temps en temps leurs courses enchaînées Vieillir avecque lui les bois qu’il a plantés. Il ne va point fouiller aux ter
mmes : Vous êtes exposée aux malices des hommes ; Je n’ai plus de mes bois les saintes voluptés. Ne reviendront-ils point, c
, s’éloignait des rivages : Lui-même il se fuyait, et jamais dans ces bois Les échos n’ont formé de concerts de leurs voix.
té, Et de ma seule oisiveté Tu me fais un bonheur extrême. Parmi ces bois et ces hameaux, C’est là que je commence à vivre,
ile S’ouvrent sur les rochers une route facile. Pour eux seuls de ces bois Dieu forma l’épaisseur ; Et les trous tortueux de
spendu… Un bruit s’entend… l’air siffle… l’autel tremble… Du fond des bois , du pied des arbrisseaux, Deux fiers serpents sou
t, et vingt meutes barbares, Près de porter la guerre au monarque des bois , En rapides abois162 font éclater leurs voix : En
les fossés, les palis et les ponts, Et les murs et les champs, et les bois et les monts. Tout fumant de sueur, vers un fleuv
e de fureur. L’animal aux abois Se montre digne encor de l’empire des bois  ; Il combat de la tête, il couvre de blessures L’
i, je veux un jour en des bords retirés, Sur un riche coteau ceint de bois et de priés, Avoir un humble toit, une source d’e
d des eaux ces nombreux coquillages : La terre a moins de fruits, les bois moins de feuillages ; Tout ce que le soleil prodi
rave caractère, Semblent se conformer au deuil du monastère. Sous ces bois jaunissants j’aime à m’ensevelir ; Couché sur un
eur, Le soir, foule à pas lents ces vallons sans couleur, Cherche les bois jaunis, et se plaît au murmure Du vent qui fait t
onseigneur est ici ! » Chacun est accouru, Chacun veut le servir ; de bois et de ramée Une civière agreste aussitôt est form
ses devanciers. Il nous attendrit sur une demeure abandonnée, sur un bois détruit, sur une feuille qui tombe, comme le fera
je gravissais les cimes, Vieux rochers au front chauve ou couronné de bois , Après dix ans d’absence, enfin je vous revois !
s lieux ! Là, tout plaît à mon âme et tout rit à mes yeux : Voilà les bois , le roc, le pieux monastère Où, sous l’œil vigila
rants ! J’aimais à contempler ces longs amphithéâtres De collines, de bois et de rochers noirâtres, Où les nombreux foulons,
   Et, d’un œil que la foi rassure, Regarde sans pâlir le crucifix de bois Que la vierge chrétienne a saisi de ses doigts, E
, jusqu’aux roseaux, J’entendais rire au clair de lune Les lutins des bois et des eaux, Qui, sous ses clartés taciturnes, Du
les apprêts Sur le front du palmiste ou les bras du cyprès ; Mais les bois sont trop grands pour ses ailes naissantes Et les
e du soir se lève dans l’azur. Aux sommets de ces monts couronnés de bois sombres, Le crépuscule encor jette un dernier ray
Il n’est rien de commun entre la terre et moi. Quand la feuille des bois tombe dans la prairie, Le vent du soir s’élève et
he, Comme nous en pleurant elle y colla sa bouche ; Ses larmes sur le bois ruisselaient à grands flots, Et la chambre un mom
té moins féconde que sa pleine maturité. Les Chansons des rues et des bois (1865), très souvent blâmables pour fautes grossi
et recouvre d’ombre, Loin du monde sourd et moqueur, Une lyre dans le bois sombre, Une oreille dans notre cœur. Elle donne
t le poids, Rêve et se hâte de descendre Le long des coteaux dans les bois . Là, du plaisir tout a la forme : L’arbre a des
, Où l’eau court, où le buisson tremble, Dans la maison qui touche au bois , Elle avait dix ans, et moi trente ; J’étais pou
ois, Comme nous allions dans la plaine ! Comme nous courions dans les bois  ! Puis vers la lumière isolée Étoilant255 le log
Qui joint Montlignon à Saint-Leu, Une terrasse qui s’incline Entre un bois sombre et le ciel bleu ? C’est là que nous vivio
oir d’automne, à travers champs, je gagne                  Les grands bois jaunissants, etc. …………………………………………………………… Mais j’
ans son quartier natal compter bien des saisons, Sans voir jaunir les bois ou verdir les gazons ; Avec les mêmes goûts avoir
omme la mort l’état de plagiaire ; Mon verre n’est pas grand, mais je bois dans mon verre274 » Il a résumé sa poétique dans
 ; J’entendis des sanglots et des bruits menaçants ; Je vis errer des bois les hôtes invisibles, Pour te défendre, hélas ! c
ait de ta large harmonie : Pour parler dans la brise, elle a créé les bois  ; Quand elle veut gémir d’une plainte infinie, De
; On chasse des vallons ses hôtes merveilleux, Les dieux aimaient des bois les temples séculaires, La hache a fait tomber le
silence.) Dites, ô blancs sommets, rochers qu’on croit stériles, Bois sombres dont l’amour est mon heureux travers, Que
flots assoupissants murmurer sous les fleurs. J’aime mieux, dans ces bois où l’oiseau seul m’écoute, Cherchant dès le matin
Dans son esprit il avait hasardées, Tout doucement mènent au fond du bois Le saint rêveur perdu dans ses idées. « Que de m
remède à la satiété, Ne triomphaient de la monotonie ? » Et dans le bois , priant et méditant, Le moine allait, allait ;… m
méditant, Le moine allait, allait ;… mais à mesure Qu’il avançait, le bois , à chaque instant, Changeait d’aspect, de forme e
mier sa palme orientale. Ce ne sont plus partout que fleurs de miel, Bois odorants, gazons, roses vermeilles ; On croirait
ier fuit, le cèdre disparaît, Et le sapin revient avec son ombre. Le bois ainsi de nouveau transformé, Le moine arrive au b
ous les jours je revois Le haut des toits de chaume, et le bouquet de bois , Au vieux puits la servante allant emplir ses cru
a vieillesse. Mais pourquoi ce matin, aux heures du sommeil, Dans les bois d’alentour devancer le soleil ? L’oiseau n’a pas
, et faisant signe au prêtre de la main, Demande s’il connaît sous le bois un passage Vers certaine vallée amour du paysage.
24 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
ait le plus grand charme, ce sont les images. De la dépouille de nos bois L’automne avait jonché la terre : Le bocage était
n aurore, Un jeune malade, à pas lents, Parcourait une fois encore Le bois cher à ses premiers ans. Bois que j’aime, adieu !
as lents, Parcourait une fois encore Le bois cher à ses premiers ans. Bois que j’aime, adieu ! je succombe, Votre deuil me
25 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
ue son aigre et déchirante voix De sa rauque allégresse importune les bois , Qu’il offense à la fois et les yeux et l’oreille
rs présente à ma tendresse, Ah ! quand le pâle automne aura jauni les bois , Ô mon père, je veux promener ma tristesse Aux li
26 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
t assigné. C’était un vallon solitaire, où on ne voyait guère que des bois . Il y aperçoit une pauvre cabane, il y frappe ; i
rs et des fruits. Ce bruissement des prairies, ces gazouillements des bois , ont des charmes que je préfère aux plus brillant
27 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
Et de loin à grands cris appelant leurs compagnes, Et les nymphes des bois , des sources, des montagnes. Toutes, frappant leu
trois sorcières en lambeaux faisaient sortir de jeunes poulains d’un bois sacré, afin de découvrir par leur course à quel p
pant des replis d’un nuage d’or, verse tout à coup sa lumière sur les bois , l’Océan et les deux armées. La terre paraît embr
it armée de plusieurs barbes ou crochets tranchants et recourbés ; le bois était couvert de lames de fer dans presque toute
me le représenter, ce bon roi, comme l’histoire le représente dans le bois de Vincennes, sous ces arbres que le temps a resp
: Monseigneur est ici ! chacun est accouru, Chacun veut le servir. De bois et de ramée Une civière agreste aussitôt est form
tants. Les anciens prêtres se cachaient et disaient la messe dans les bois . On essaya dans quelques endroits des mesures de
es chants            Le lierre à l’ombre pacifique,            Et les bois abrités des vents,            Dont l’impénétrable
s présente à ma tendresse. Ah ! quand le pille automne aura jauni les bois , Ô mon père ! je veux promener ma tristesse Aux l
épars dans tes herbes nouvelles Ne trompent une main crédule ; ni tes bois Des tigres frémissants ne redoutent la voix ; Ni
sent partout, sur tes nobles rivages, Fleurs, moissons et vergers, et bois , et pâturages, Rampant au pied des murs d’opulent
orte et pure, Ce rayon tout puissant qui m’aurait rajeuni ! Dans ces bois , altérés de ton souffle, ô Nature ! Nous n’irons
e des eaux, et le front des montagnes, Ridés et non vieillis ; et les bois toujours verts S’iront rajeunissant ; le fleuve d
rop pesant pour moi. À mes yeux éblouis vainement tu présentes De tes bois toujours verts les masses imposantes, Tes jardins
ue son aigre et déchirante voix De sa rauque allégresse importune les bois , Qu’il offense à la fois et les yeux et l’oreille
scrit en mettant sa tête à prix, le force à fuir, à demeurer dans les bois , où il ne trouve que quelques animaux sauvages qu
. Lorsque ces courses le lui produisent rien, il retourne au fond des bois , se met en quête, cherche, suit la piste, chasse,
assez longtemps en les suivant aux portées. Lorsqu’il veut sortir du bois , jamais il ne manque de prendre le vent ; il s’ar
s réfléchis : la nature a fait les pinsons pour être les chantres des bois , allons donc dans les bois pour juger leur chant,
ait les pinsons pour être les chantres des bois, allons donc dans les bois pour juger leur chant, et surtout pour en jouir.
ntrées où l’homme n’a jamais résidé, couvertes ou plutôt hérissées de bois épais et noirs, dans toutes les parties élevées ;
 ; J’entendis des sanglots et des bruits menaçants ; Je vis errer des bois les hôtes invisibles, Pour te défendre, hélas ! c
ait de ta large harmonie ; Pour parler dans la brise, elle a créé les bois  : Quand elle veut gémir d’une plainte infinie, De
foudre, au milieu du roulement du tonnerre, éclairait l’intérieur du bois . Le bon franciscain, qui nous avait accompagnés,
demeure de l’homme. Mme de Staël. La Source Je sais parmi nos bois une claire fontaine, Fraîche même à midi, tant so
n amant, Qui sur son flot plaintif emporte lentement Le feuillage des bois desséché par l’automne Et berce la tristesse à so
us mystérieuses. Venise prit l’aspect d’une flotte immense, puis d’un bois de hauts cyprès, où les canaux s’enfonçaient comm
, Vous serez les témoins de mon deuil éternel !… Ainsi qu’au fond des bois Philomèle plaintive, Je veux, dans ce palais, à c
qu’il en fait, que ses contrôles perpétuels sur le pain et le vin, le bois , le sel et la chandelle, ne sont rien que pour vo
ur les armes plus ou moins perfectionnées qu’il a imaginées, prend un bois à l’extrémité duquel il place une pierre tranchan
lois, Tous les hommes suivant la grossière nature, Dispersés dans les bois couraient à la pâture : La force tenait lieu de d
eux les fleuves ont été des dieux, et les fontaines des naïades ; les bois et les montagnes ont eu leurs divinités particuli
on Les fleurs de mes pêchers nouvellement écloses. Ces montagnes, ces bois qui bordent l’horizon                Sont couvert
gazons toujours fleuris, au bord de cette onde si pure, auprès de ce bois odoriférant ! Horace. Si vous n’y prenez garde, v
   Et, d’un œil que la foi rassure, Regarde sans pâlir le crucifix de bois Que la vierge chrétienne a saisi de ses doigts :
s emporte le moindre ; qu’une pierre enfonce dans l’eau plutôt que du bois  ; qu’un arbre croit en un lieu plutôt qu’en un au
paix, et méprise le reste ; Content de ses douceurs, errant parmi les bois , Il regarde à ses pieds les favoris des rois ! Il
28 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
enthousiasme, ils intéressèrent à leurs sentiments les prairies, les bois , toute la nature. Ils célébrèrent ensuite leur tr
é de l’exactitude, n’a-t-elle point perdu du côté de la naïveté ? Ses bois sont souvent des bosquets, et ses fontaines des j
ique, fait un contresens. Voici cette pièce : De la dépouille de nos bois L’automne avait jonché la terre. Le bocage était
n aurore, Un jeune malade, à pas lents, Parcourait une fois encore Le bois cher à ses premiers ans. « Bois que j’aime ! adie
lents, Parcourait une fois encore Le bois cher à ses premiers ans. «  Bois que j’aime ! adieu, je succombe ; Votre deuil me
sage de mort. Fatal oracle d’Épidaure, Tu m’as dit : Les feuilles des bois À tes yeux jauniront encore, Mais c’est pour la d
29 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
ets, le chant d’une fauvette, Le matin d’un beau jour, la verdure des bois ,         La fraîcheur d’une violette,         Mil
nimant leur voix languissante, Réveillent les échos endormis dans ces bois . Où brillaient les glaçons, on voit naître les ro
t les tapis verts dont la grotte était environnée. Là, on trouvait un bois de ces arbres touffus qui portent des pommes d’or
dans toutes les saisons, répand le plus doux de tous les parfums. Ce bois semblait couronner ces belles prairies, et formai
30 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
xercice est mon plaisir suprême, Je voulus, pour bien faire, aller au bois moi-même, Et nous conclûmes tous d’attacher nos e
rop hâtée Ne soit en son chemin par une autre heurtée, 8. Sort du bois … 1. C’est le nom de chevaux de cette partie de
31 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
rs et des fruits. Ce bruissement des prairies, ces gazouillements des bois , ont des charmes que je préfère aux plus brillant
ne demi-heure de marche, nous conduisit à travers des marais dans les bois d’Ermenonville. La lune, vers son plein, était dé
32 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
iron. — Tuba (de tubus), trompette, instrument droit, d’airain, ou de bois , ou de corne. Clangorque tubarum. V. — Cornu, esp
CCII. — Pyra, rogus, bustum. Pyra (de πῦρ, feu) est un amas de bois pour brûler ; par extension, bûcher, pile de bois
feu) est un amas de bois pour brûler ; par extension, bûcher, pile de bois sur laquelle on brûlait les morts. Innumeras stru
pari jubet. Cæs. Il se prend ordinairement pour un lieu où il y a des bois et des pâturages. Saltibus in vacuis pascunt. Vir
rages. Saltibus in vacuis pascunt. Virg. Sylva est le mot général, un bois , une forêt. Genus humanum in montibus ac sylvis d
êt. Genus humanum in montibus ac sylvis dissipatum. Cic. —  Nemus, un bois de haute futaie, un bois pour l’agrément. Nemus q
ibus ac sylvis dissipatum. Cic. —  Nemus, un bois de haute futaie, un bois pour l’agrément. Nemus quod nulla ceciderat ætas.
is pour l’agrément. Nemus quod nulla ceciderat ætas. Ov, —  Lucus, un bois sombre consacré à quelque divinité. Pios errare p
pression de Virgile : Tum sylvis scena coruscis. Lieu ombragé par des bois agités au souffle du vent. Anciennement on représ
,) lance, pique. Eminùs hastâ, cominùs gladio uti. Cic. — Hastile, le bois de la pique. — Gesum, trait des anciens Gaulois. 
do. Vineæ, mantelets. C'étaient des machines de guerre faites de bois et de claies, et garnies de terre ; elles étaient
33 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
paix, et méprise le reste. Content de ses douceurs, errant parmi les bois , Il regarde à ses pieds les favoris des rois ; Il
es. Vous paraissez toujours son le même plumage ; Et jamais dans les bois on n’a vu les corbeaux         Des rossignols emp
ncor l’églogue quelquefois Rend dignes d’un Consul la campagne et les bois . Lorsque le poète lui-même raconte, il peut pren
pampres, des sillons dorés, Des prés fleuris, de vertes plaines, Des bois , des lointains azurés : Sur ce mélange de spectac
, se déchaîne contre l’audace de celui qui affronta le premier sur un bois fragile les flots et les tempêtes, et contre l’im
ophes mises en vers par le duc de N***. Un clair ruisseau, de petits bois , Une fraîche et tendre prairie Me font un trésor,
é ; Et de ma seule oisiveté Tu me fais un bonheur extrême. Parmi ces bois et ces hameaux, C’est là que je commence à vivre,
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
j’allais avoir quinze ans, Je marchais un jour, à pas lents, Dans un bois , sur une bruyère. Au pied d’un arbre vint s’asseo
portaient sous la grotte où Virgile eut naissance, Où j’entendais le bois murmurer et frémir. Où leurs yeux dans les fleurs
35 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
ix qu’un petit cri fréquent et répété ; ils le font entendre dans les bois dès l’aurore, jusqu’à ce qu’aux premiers rayons d
on âge. —  Tout chez lui était propre mais usé —.… II économisait son bois , en hiver. — Sa vie était régulière. — Semblable
s pasteurs le premier domestique ; Redevenu sauvage, il erre dans les bois  ! Qu’il aperçoive l’homme, il rentre sous ses loi
ai sous les yeux. Je suis près d’une haute montagne toute couverte de bois épais. Au nord est la source d’un fleuve, — Au pi
ssous du voyageur. À droite, à gauche, on rencontre des cascades, des bois touffus, des montagnes élancées, couronnées d’ifs
e pauvre — … N° 168. — La Leçon maternelle Exposition. Dans le bois de St-Cloud, un enfant frappait sa bonne en prése
s, pour la punir, commanda qu’on l’attachât à un arbre au milieu d’un bois — … Deux jours après, on vint voir ce qu’elle éta
a rencontre de l’ours, depuis le moment où François le voit sortir du bois , jusqu’à celui où il lui brise la poitrine. N°
mence — … Au premier coup de lance, Ivanhoé tombe avec son cheval — … Bois Guilbert à peine touché en fait autant — …..Ivanh
é en fait autant — …..Ivanhoé se relève et l’épée à la main, fond sur Bois Guilbert, en lui criant de se rendre — … Le grand
Guilbert, en lui criant de se rendre — … Le grand-maître s’écrie, que Bois Guilbert est vaincu — … On s’avance près du cheva
rop interrompu dans ses méditations et ses prières, s’en alla dans un bois qu’on appelait La forêt sombre — … On sut l’y déc
e portique modeste ; mais où le ciel parle encore à des cœurs pieux ! Bois consacrés, salut ! Salut ! Champ funéraire, humbl
de vivants phosphores chaque fois que l’aviron fend les flots, — Les bois mêmes, — offrent aux regards — de volantes étoile
fleurs artificielles pour les fêtes, etc. Terminez par le crucifix de bois , dont vous ferez un portrait attendrissant, en di
haleur, c’est ce qui arrête les animaux. 85. Ce qu’ils font dans les bois , dans les vallons. 86. Les végétaux languissent.
36 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
difice : l’air y est sain et tempéré, la situation en est riante ; un bois sacré l’ombrage du côté du couchant ; les dieux d
ui coupent, qui vont et qui viennent, qui roulent ou qui charrient le bois du Liban, l’airain et le porphyre ; les grues2 et
37 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
x qu’un petit cri, fréquent et répété ; ils le font entendre dans les bois dès l’aurore, jusqu’à ce qu’aux premiers rayons d
, en redoublant sa voix, Fait tressaillir l’écho qui dort au fond des bois . « Oh ! bonjour ! dit l’enfant, qui se souvenait
t, on ne peut troubler le breuvage de celui qui est plus haut. Or, je bois vingt pas au-dessous de vous. Donc je ne trouble
i sous les veux. Il y a en effet une haute montagne toute couverte de bois épais : vers le nord, on en voit sortir des eaux
s, excepté à quelques personnes que la chasse attire au milieu de nos bois . Nous avons, j’oubliais d’en parler, beaucoup de
ents du jour luttent sur les coteaux, aux bords des fleuves, dans les bois et dans les vallées. C’est à cette heure que Phil
sont couverts de leurs fleurs, ou parés d’un naissant feuillage, Les bois , les vallons, les rivières, les rochers entendent
e et se développer ; des voix inconnues s’élèvent dans le silence des bois , comme le chœur de anges champêtres dont on a imp
s se balancer au loin sous des nuances incertaines, ces châteaux, ces bois , ces chaumières, bizarrement groupés, s’élever du
brick. Le brick lui-même, malgré ses fortes membrure et les pièces de bois énormes qui le traversent d‘un bord à l’ autre, c
her du ciel en vivant près du prêtre ; Quelques vases de terre, ou de bois , ou d’étain, Où de Marthe attentive on voit brill
inée, Ce christ, les bras ouverts et la tête inclinée, Cette image de bois du maître que je sers, Céleste ami, qui seul me p
ures, leur dit que ce n’est pas encore celle de leur repos ; dans les bois , ils s’appellent d’une voix frémissante, étonnés
n revenant de la cité prochaine, Mon père, un soir, me conta dans les bois  : (O mes amis, que Dieu vous garde un père ! Le m
ns les ténèbres, saisissant tour-à-tour les branches, les racines des bois qu’il rencontrait sans songer à ses guides, sans
eaux. La mère de Loïs ne revoit plus son fils. Elle s’en va dans les bois , et s’écrie : « Où êtes-vous, Loïs, Loïs, mon che
onyme. N° 168. — La Leçon Maternelle. A Saint-Cloud, sous le bois , tout rouge de colère, Un enfant poursuivait sa b
tu sens un jour que ton âme faiblisse, Souviens-toi de la dame et des bois de Saint-Cloud. Cette voix entendue aux rives de
e de l’atteindre et de la dévorer, cette famille se dispersa dans les bois  ; et la lionne, que la tendresse maternelle ne ra
 : le barbare ordonna qu’elle fut attachée à un arbre, au milieu d’un bois , pour y mourir de faim, ou devenir la pâture des
it de toute l’aventure par ses soldats, et rame-né par un monstre des bois aux sentiments de l’humanité que son cœur farouch
ajestueuse et brillante étendue ! La cité, le hameau, la verdure, les bois , Semblent s’offrir à lui pour la première fois ;
nt le front des collines prochaines..... Là, muette et pensive, à nos bois , à nos plaines, Par un dernier regard, j’adressai
une affreuse liqueur, et le présentant à la jeune fille : « Prends et bois à la santé de la Nation, dit-il rudement. » Mlle
g humain : elle maîtrise cependant un mouvement d’horreur. « Et si je bois , s’écrie-t-elle, mon père aura la vie et la liber
emble a cette voix ; Et, poussant un grand cri, se plonge au fond des bois . Mollevault. N° 195 à 198. — Vision de Charl
de quelque village, il voyait les paysans sortir de leurs maisons de bois et se porter en foule à sa rencontre ; il se plai
ns ? Nous cherchâmes, tant qu’il fit jour, notre chemin à travers ces bois  ; mais plus nous cherchions, plus nous nous perdi
re éloignée, la route inconnue. Et tout-à-coup, dans la profondeur du bois , des voix sinistres se font entendre, des voix de
vous forceront d’adorer leurs dieux, vains simulacres de pierre et de bois . Ce même Dieu, qui s‘était plu à réunir sur vous
elle anime ; mais enfin il faut céder. C’est en vain qu’à travers les bois , avec sa cavalerie toute fraîche, Beck précipite
este portique, Mais où le Ciel encor parle à des cœurs pieux ! Salut, bois consacrés ! Salut, champ funéraire,     Des tombe
s flots mouvants, Offrent aux nautonniers des phosphores vivants. Les bois mêmes, les bois, quand la nuit tend ses voiles Of
, Offrent aux nautonniers des phosphores vivants. Les bois mêmes, les bois , quand la nuit tend ses voiles Offrent aux yeux s
38 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Système métrique des poids et mesures. » p. 70
1 Millimètre cube (billionième du mètre cube 0,000000001 Pour le bois de chauffage. Décastere, ou dix stères 10 stèr
39 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
tout son cœur. La solitude lui a préparé le vivre et le couvert ; les bois ne sont point armés contre lui ; il retourne enfi
s grisâtre d’automne, lorsque la bise souffle sur les champs, que les bois perdent leurs dernières feuilles, une troupe de c
scendre : ils attendent la nuit, et font des évolutions au-dessus des bois . Aussitôt que la vapeur du soir enveloppe la vall
re entendre, mais pour écouter : il y a dans le sourd mugissement des bois quelque chose qui charme les oreilles. Les arbres
s sont couverts de leurs fleurs ou parés d’un naissant feuillage. Les bois , les vallons, les rivières, les rochers, entenden
e et se développer : des voix inconnues s’élèvent dans le silence des bois , comme le chœur des anges champêtres dont on a im
sonner l’air de Diane, j’étais étonné d’ouvrir les yeux au milieu des bois . Il y avait pourtant un charme à ce réveil du gue
pant des replis d’un nuage d’or, verse tout à coup sa lumière sur les bois , l’Océan et les armées. La terre paraît embrasée
Gaulois suspendent des reliques aux rameaux du plus beau rejeton d’un bois sacré. Quand de sa main droite Mérovée agitant un
agoula, qui donne son triste nom à Lacédémone, on remarquait un petit bois de cyprès. Mais ce Magoula même, qui fut autrefoi
où l’on venait de faire la moisson ; la troisième présentait un long bois d’oliviers qui s’étendait un peu circulairement d
en haut à travers un voile de feuillages répand dans la profondeur du bois une demi-lumière changeante et mobile qui donne a
se mieux dormir pour toujours ? Sept heures. Ne pouvant sortir de ces bois , nous y avons campé. La réverbération de notre bû
s, atteints à peine de la lumière, ressemblent, dans l’enfoncement du bois , à de pâles fantômes rangés en cercle au bord d’u
de Numa n’a jamais été qu’une inspiration puisée dans la solitude des bois . Les dieux Brahma de l’Inde sont une invention ps
s serrées et au pas de course, par une chaussée étroite et un pont de bois qui traversait la rivière. Les barbares eurent à
ait armée de plusieurs barbes ou crochets tranchants et recourbés. Le bois était couvert de lames de fer dans presque toute
la légère, vêtus de casaques matelassées et portant de longs arcs de bois ou des arbalètes d’acier. Le duc montait un cheva
ACBETH. Quel est donc, réponds-moi, l’objet qui m’a frappé ? Dans les bois d’Inverness, au milieu de ces roches Qui de ce pa
iter ma terreur. Je croyais traverser, dans sa profonde horreur, D’un bois silencieux l’obscurité perfide. Le vent grondait
soins, plus d’importune image. Amis, la liberté nous attend dans les bois . Sans nous plaindre, et de l’homme, et des grands
ux des essaims. Géorgiques, I. IV. Un monastère au milieu des bois     Les bois peuvent s’offrir sous des aspect
Géorgiques, I. IV. Un monastère au milieu des bois     Les bois peuvent s’offrir sous des aspects sans nombre314 
nt se toucher, Paraîtront à la fois se fuir et se chercher. Ainsi, le bois par vous perd sa rudesse austère : Mais n’en détr
est des humains l’instinct involontaire, Le désert les effraye. En ce bois solitaire Placez donc, s’il se peut, pour console
ris À vos palais pompeux opposez leurs cabanes ; Peuplés par eux, vos bois ne seront, plus profanes, Et leur touchant aspect
heur, et que sous d’humbles toits, Paisible colonie, ils habitent vos bois . À peine on aura su le sort qui les exile, Vos so
nde318 : Loin de ce monde où règne un air contagieux, Vous aimerez ce bois sombre et religieux, Ses pâles habitants, leur ri
eures, Où, comme ton ruisseau, coulaient mes douces heures ! Dont les bois et les prés, et les aspects touchants, Peut-être
ajestueuse et brillante étendue ! La cité, le hameau, la verdure, les bois , Semblent s’offrir à lui pour la première fois ;
aile341. Vous tous qui voltigez, nagez, courez, rampez342, Hôtes des bois , des champs, des sommets escarpés, Ah ! quand tou
omme la mort l’état de plagiaire ; Mon Terre n’est pas grand, mais je bois dans mon verre. Ce progrès ne se marquait pas se
, et tout ce que j’aimai. C’est là, près d’une eau pure, au coin d’un bois tranquille, Qu’à mes mânes éteints je demande un
40 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
ecte ? 1° Il choisit un vaste emplacement sur nue colline entourée de bois , de prairies, d’eaux vives, etc., d’où la vue pui
Il se procure des matériaux de toutes sortes, pierres, marbres, fers, bois , bronzes, etc, — Ce sont les accessoires de l’inv
41 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
Le lieu de la scène est ordinairement un paysage champêtre, comme les bois , les prairies, le bord des rivières, des fontaine
ntéressante, il s’élève et Rend digne d’un consul la campagne et les bois Si canimus silvas, silvæ sint consule dignæ.
42 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
re, dans une petite vallée fort basse, entre des marais fangeux et un bois de grands chênes, loin de toutes les routes, on r
murs ou élancés dans l’air, à ces longues terrasses qui dominent les bois , à ces flèches légères que le vent balance, à ces
’une Diane mystérieuse, deux fois déesse et deux fois adorée dans ces bois voluptueux. Mais la base de cet étrange monument
rédication chrétienne. Toute une civilisation est dans cette croix de bois qui marque sur la terre le triomphe de l’égalité
43 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
paix, et méprise le reste. Content de ses douceurs, errant parmi les bois , Il regarde à ses pieds les favoris des rois ; Il
sire3, D’être aussi gras que moi, lui repartit le chien. Quittez les bois , vous ferez bien : Vos pareils y sont misérables,
quinze ans entiers il ne sera obligé de la fumer ; il plante un jeune bois , et il espère qu’en moins de vingt années il lui
rionale, la mer Méditerranée vue des hauteurs de Sorrente, les grands bois , les eaux limpides, la neige sur la montagne, le
44 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
est pourquoi. 13. Blessât (de vasiare). 14. Arcs-boutants, pièce de bois , pour soutenir le berceau. 15. Affûtés, assemblé
s. Affûté vient d’affût, composé d’à et de fût, qui signifie pièce de bois (fustem). 16. On les lève, entre les tours du Ha
45 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198
a vue d’un animal malade, le gémissement d’un cerf poursuivi dans les bois par les chasseurs, l’aspect d’un arbre penché sur
46 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
e Pontferrada, et nous allâmes nous mettre en embuscade dans un petit bois qui bordait le grand chemin de Léon, dans un endr
ère qu’ils m’honoreront de leurs suffrages. » Là-dessus, je sortis du bois , et poussai vers le religieux, en priant le ciel
is, mon père, ajoutai-je, finissons : mes camarades, qui sont dans ce bois , s’impatientent ; jetez tout à l’heure votre bour
parut pesante. Je remontai sur ma bête, et je regagnai promptement le bois , où les voleurs m’attendaient avec impatience pou
les peuples, et non pas à les conquérir. Ce prince, dans sa maison de bois , où nous le représente Priscus, maître de toutes
; avec la hache de pierre, il a tranché, coupé les arbres, menuisé le bois , façonné ses armes et les instruments de première
à tous les points de vue. Aperçois-je une rivière, je la côtoie ; un bois touffu, je vais sous son ombre ; une grotte, je l
point dans son lieu naturel, en pleine campagne, sur la lisière d’un bois ou sur le bord d’un ruisseau, où il eût été fréqu
pant des replis d’un nuage d’or, verse tout à coup sa lumière sur les bois , l’Océan et les armées. La terre paraît embrasée
en haut à travers un voile de feuillages répand dans la profondeur du bois une demi-lumière changeante et mobile qui donne a
sse mieux dormir pour toujours. Sept heures. Ne pouvant sortir de ces bois , nous y avons campé. La réverbération de notre bû
ts, atteints à peine de la lumière, ressemblent, dans renfoncement du bois , à de pâles fantômes rangés en cercle au bord d’u
ocher où je n’aie grimpé pour chercher quelques points de vue, pas un bois qui ne m’ait donné de l’ombre, pas un écho que je
la légère, vêtus de casaques matelassées et portant de longs arcs de bois ou des arbalètes d’acier. Le duc montait un cheva
près et du bruit monotone Que font les chariots qui passent dans les bois … Voilà la description brillante, pleine d’images
rverti, je ne sais pourquoi dans les éditions modernes) : la Belle au bois dormant ; le Petit Chaperon rouge ; la Barbe-Bleu
fonds commun de contes merveilleux, d’ogres, de géants, de Belles au bois dormant, de Petits-Poucets aux bottes de sept lie
i pâle qui ne traverse leur maigre et immobile feuillage. Ce sont des bois sans mystère et sans voix , même au printemps ;
ques, plantés pour servir de points de vue ; pour celui-là, ces longs bois de saplus, jetés à profusion et sans symétrie sur
le soleil couchant lance ses derniers rayons à travers un bouquet de bois de saplus qui borde an loin le désert. Alors rien
vise de jeter les yeux sur sa bibliothèque, dont il n’estimait que le bois , et y prend ce qui lui a le moins coûté de tout s
mystérieux666. Je croyais traverser, dans sa profonde horreur, D’un bois silencieux l’obscurité perfide. Le vent grondait
ajestueuse et brillante étendue ! La cité, le hameau, la verdure, les bois , Semblent s’offrir à lui pour la première fois ;
Lycus le fertile domaine …………..Soudain, à l’autre bord, Du fond d’un bois épais un noir fantôme sort699, Tout pâle, demi-nu
L’enfant, interdite et peureuse, A ce spectre hideux sorti du fond du bois , Veut fuir ; mais elle entend sa lamentable voix.
d’airain, Et l’amphore vineuse et la coupe aux deux anses. « Mange et bois , dit Lycus ; oublions les souffrances. Ami, leur
emplit une coupe profonde, L’envoie à l’étranger : « Salut, mon hôte, bois  : De ta ville bientôt tu reverras les toits, Fuss
dant seuls la nuit à ses gémissements ; N’ayant d’autres amis que les bois solitaires, D’autres consolateurs que ses larmes
t de loin, à grands cris appelant leurs compagnes, Et les Nymphes des bois , des sources, des montagnes, Toutes, frappant leu
unon, Telle Io, tourmentée, en l’ardente saison, Traverse en vain les bois et la longue campagne, Et le fleuve bruyant qui p
poir790. » Le cor. I J’aime le son du cor, le soir, au fond des bois , Soit qu’il chante les pleurs de la biche aux abo
s appela deux fois. » Dieu ! que le son du cor est triste au fond des bois  ! Poèmes antiques et modernes. L’aigle blessé
isaient voler le sang, la poudre et le goudron, S’enfonçaient dans le bois , comme au cœur des grands ormes Le coin du bûcher
ents les plaintes et les voix De ces corps vermoulus comme un antique bois  : La vieille aime à lutter : c’est un joueur en v
omme la mort l’état de plagiaire ; Mon verre n’est pas grand, mais je bois dans mon verre. Ce progrès ne se marquait pas se
eaux sont jalouses. Il est des bruits joyeux même au fond des grands bois  : Je mêle à ces accords ma rumeur incessante ; L’
TORRENT. L’eau jaillit, la roche déserte Va répondre aux chansons des bois  ; Je donne aux prés leur robe verte ; Ils sont mu
e autour de la forêt ; Et des sentiers encor verts où je rêve Sous le bois mort le gazon disparaît. Arbres chéris, plus d’om
, Sur ces buissons adieu les gais oiseaux ! Ainsi, mon cœur, dans les bois où tu songes L’automne arrive et la bise a souffl
nos vagues harmonies, Je ne sens plus flotter nos visions ; Comme ces bois , en perdant ton mystère, Tu vois la fin de tes ra
nant la voûte, Un jour plus pur descend pour t’éclairer. Oui ! si les bois , l’ombrage aimé du chêne, Ont trop caché la lumiè
x tapissés par la neige, Lentement serpentait le funèbre cortège. Les bois , ainsi que nous, restaient silencieux. Un crêpe d
ait ma nature fragile ; C’est l’hiver, quand je lis, devant un feu de bois , Le tableau du printemps dans un vers de Virgile 
chanteuse (E. Manuel). La pauvre enfant, le long des pelouses du bois , Mendiait : elle avait des larmes véritables ; Et
er. Souvent, loin des maisons banales où vous êtes, Assis au fond des bois , j’ai dîné de noisettes ; Mais cela m’a donné l’â
enait de l’usage des collecteurs, de marquer sur une petite taille de bois ce que les contribuables avaient donné. 183. Ou
au de papier coupé avec des ciseaux, et que l’on colle ensuite sur du bois (étymologie : coller et ficher). 237. Naturalis
magna labentia flumina terra... 843. Comparez la Source dans les Bois , au livre II des Harmonies de Lamartine : Dans c
« ces stances simples et courtes, la rêverie d’un promeneur dans les bois , au déclin de l’automne, sa. tristesse devant les
47 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
t que, n’étant plus nuit, il n’est pas encor jour, Au bord de quelque bois sur un arbre je grimpe ; Et, nouveau Jupiter, du
former l’ensemble de l’habitation, puis pincer ensuite les pièces de bois secondaires destinées à la distribution intérieur
48 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIII. » pp. 124-127
la même fable, Épéus étant l’artiste qui fabriqua le fameux cheval de bois   par conséquent cet épisode, comme aussi sans dou
49 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Henri IV, 1553-1610 » pp. -
n’aurés manqué, ainsy que vous l’avez annoncé à Mornay, de vendre vos bois de Mezilac et Cuze, et ils auront produit quelque
50 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
temps : Les eaux ; Les prés ; Les arbres dans les jardins et dans les bois  ; Les abeilles ; Les troupeaux. Vous terminez par
plus. Combien le spectacle de la nature est changé ! Les vignes, les bois , les champs, les prés, les parterres n’offrent pl
ent dans le sujet. Les champs, les prés, les vignes, les jardins, les bois , seront séparément caractérisés par l’aspect qu’i
les diverses circonstances de cette course aventureuse à travers les bois  ; le loup blessé a encore assez de forces pour tr
sorti seul pour se promener, rêvant à des vers, s’est égaré dans les bois . Tableau du lieu sauvage où il se trouve. Tout à
après une journée consacrée à l’étude, étant allé se promener dans un bois , s’étend sur l’herbe et tombe dans un profond som
jà chef de bataillon ; pendant la guerre de 1812, on l’envoie dans un bois faire une reconnaissance. Il rencontre un régimen
ent chirurgien de ses amis. Jules continue sa reconnaissance dans les bois , et tombe au milieu d’une division russe. Après u
fermées. Enfin le sylphe descend au milieu d’affreuses ruines dans un bois épais et sauvage. Là errait un grand coupable, ab
reuse. Un cerf est lancé. Poursuivi par le chasseur, l’animal sort du bois et s’enfuit à travers les champs. La plaine était
la fleur vulgairement appelée muguet, qui croît abondamment dans les bois , qu’elle parfume de son odeur suave. 3. L’auteu
51 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
une telle enseigne. Forêt, signifiant une étendue de pays couvert de bois , est féminin : = la forêt que nous allons travers
x, émaux, soupiraux, travaux. Lorsque travail signifie une machine de bois à quatre piliers, entre lesquels les maréchaux at
es honneurs ; = le limon fertilise les terres ; = les vers rongent le bois . Dans ces phrases, les mots aimons, ambitionnez,
s de ces actions, puisqu’ils les produisent. Vertu, honneurs, terres, bois , sont objets, parce qu’ils sont les termes de ces
52 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168
n chantant, comme le dit l’Art poétique, « Philis, les bergers et les bois  ». Devancier de la Fontaine, il a trouvé d’heureu
53 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
lle anime ; mais enfin il faut céder. C’est en vain qu’au travers des bois , avec sa cavalerie toute fraîche, Beck4 précipite
s emporte le moindre ; qu’une pierre enfonce dans l’eau plutôt que du bois  ; qu’un arbre croît en un lieu plutôt qu’en un au
54 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
a mère. Des ornements de l’art l’œil bientôt se fatigue ; Mais les bois , mais les eaux, mais les ombrages frais, Tout ce
. Corneille. Arbres dépouillés de verdure, Malheureux cadavres des bois . J.-B. Rousseau. On peut quelquefois adoucir une
ment, comme le sifflement des vents ou des serpents, le craquement du bois qui se rompt, le bourdonnement d’une abeille, le
en frémit. L. Racine. Le retentissement du clairon et du cheval de bois frappé par une javeline. Sed tum fortè cava dum
. Bientôt des tonnerres affreux firent retentir de leurs éclats les bois , les plaines et les vallons ; des pluies épouvant
55 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXV. » pp. 131-134
e la relève. « On prétend aussi qu’il se trouve des biches qui ont un bois comme le cerf, et cela n’est pas absolument contr
56 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
eux vers firent cent mille fois Pleurer les monts, les plaines et les bois . (Du Belloy.) Bref, ce fut le règne des précieux
is muratus, puis ratus, enfin rat. — On faisait venir le latin lucus ( bois sacré) de non lusere (ne pas luire), sous prétext
(bois sacré) de non lusere (ne pas luire), sous prétexte que dans un bois on ne voit pas clair. » 1. Guillaume de Sallust
57 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
veaux que m’offre la nature Mes yeux sont égayés ; Et tantôt dans les bois , tantôt dans les prairies, Je promène toujours me
que vous ne faites que promener vos rêveries dans les prairies et les bois . Quant à la dernière strophe, si pompeuse de form
58 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
Rouler au sein des mers sa gloire et son limon. Heureuse au fond des bois la source pauvre et pure Heureux le sort caché da
e altier l’herbe me glorifie ; « J’y chauffe la fourmi, des nuits j’y bois les pleurs. « Mon rayon s’y parfume en traînant s
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
difice ; l’air y est sain et tempéré, la situation en est riante ; un bois sacré l’ombrage du côté du couchant ; les dieux d
ui coupent, qui vont et qui viennent, qui roulent ou qui charrient du bois du Liban, l’airain et le porphyre ; les grues5 et
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
ne bête fauve dans sa tanière, mais sans pouvoir faire, du morceau de bois qui lui servira de défense, ni une épée, ni un dr
vous quitte pour aller voir des lilas que j’ai plantés dans un petit bois au pied de notre couvent, et qui ont bien de la p
61 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
ns ? Nous cherchâmes, tant qu’il fit jour, notre chemin à travers ces bois  ; mais plus nous cherchions, plus nous nous perdi
62 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
pieds environ. Du sommet on voyait percer l’extrémité d’une croix de bois peinte en noir. Dans plusieurs cantons de la Cors
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
vise de jeter les yeux sur sa bibliothèque, dont il n’estimait que le bois , et y prend ce qui lui a le moins coûté de tout s
64 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
arbre et le porphyre. Je vous dirai seulement qu’à la porte il y a un bois où en plein midi il n’entre de jour que ce qu’il
éveille. Après que le sommeil a longtemps promené mon esprit dans des bois , des jardins et des palais enchantés77, où j’épro
qu’il en fait, que ses contrôles perpétuels sur le pain et le vin, le bois , le sel et la chandelle ne sont rien que pour vou
cupent, et qui leur suffisent. Ils se plaisent même davantage dans un bois sauvage et épais, que371 dans les lieux les plus
nguent du commun du monde. Il est permis à chacun de demeurer dans un bois  ; mais il n’y a que les riches qui puissent avoir
énéraux et les deux armées semblent avoir voulu se renfermer dans des bois et dans des marais566, pour décider leur querelle
elle anime ; mais enfin il faut céder. C’est en vain qu’à travers des bois , avec sa cavalerie toute fraîche, Beck précipite
lles aperçurent un berger qu’elles n’avaient point encore vu dans ces bois  ; il leur parut gracieux, noble, aimant les Muses
e faisait son disciple. Aussitôt les naïades et les autres nymphes du bois souriaient aussi. Ce critique était jeune, gracie
47. Le serin et le rossignol Si le rossignol est le chantre des bois , le serin est le musicien1248 de la chambre ; le
our notre conduit1303. Nous plantâmes, à l’entrée, de petits bouts de bois minces et à claire-voie1304 qui, faisant une espè
ntiques1341 que celles du lac de Genève, parce que les rochers et les bois y bordent l’eau de plus près ; mais elles ne sont
re toutes sortes de cultures. On y trouve des champs, des vignes, des bois , des vergers, de gras pâturages ombragés de bosqu
s sont couverts de leurs fleurs ou parés d’un naissant feuillage. Les bois , les vallons, les rivières, les rochers, entenden
rmures du jour luttent sur les coteaux, au bord des fleuves, dans les bois et dans les vallées, lorsque les forêts se taisen
er l’air de Diane1570, j’étais étonné d’ouvrir les yeux au milieu des bois . Il y avait pourtant un charme à ce réveil du gue
e du sauvage, et tu me fis trouver dans les solitudes américaines les bois du Pinde. A quel bord n’as-tu pas conduit mes rêv
ns ? Nous cherchâmes, tant qu’il fit jour, notre chemin à travers ces bois  ; mais plus nous cherchions, plus nous nous perdi
eaux seuls marquent le chemin. Beaux effets de lumière sous les hauts bois de sapins. Les corps élancés des arbres laissent
oins bien allumé, et, quand il invoque le Ciel, regarde un plafond de bois peint, ou bien, au-dessous du plafond, la dernièr
l’orgueil local lui en donne le nom. Tout près de la maison, un petit bois , et plus loin quelques bouquets de sapin sont la
vise de jeter les yeux sur sa bibliothèque, dont il n’estimait que le bois , et y prend ce qui lui a le moins coûté de tout s
sés. 48. On lit dans Boileau (satire IV) : Comme on voit qu’en un bois que cent routes séparent Les voyageurs sans guide
sa correspondance. Même lettre. « Je serais fort heureuse dans ces bois , si j’avais une feuille qui chantât. Ah ! la joli
la jolie chose qu’une feuille qui chante ! et la triste demeure qu’un bois où les feuilles ne disent mot, et où les hiboux p
Rouler au sein des mers sa gloire et son limon. Heureuse au fond des bois la source pauvre et pure ! Heureux le sort caché
e altier l’herbe me glorifie ; « J’y chauffe la fourmi, des nuits j’y bois les pleurs, « Mon rayon s’y parfume en traînant s
paroles de ceux qui l’interrogeaient. 853. Les dryades, nymphes des bois , naissaient et mouraient avec les arbres d’où dép
ue son aigre et déchirante voix De sa rauque allégresse importune les bois , Qu’il offense à la fois et les yeux et l’oreille
is pasteurs le premier domestique. Redevenu sauvage, il erre dans les bois  : Qu’il aperçoive l’homme, il rentre sous ses loi
e à tons les points de vue. Aperçois-je une rivière, je la côtoie; un bois touffu, je vais sous son ombre; une grotte, je la
a vue d’un animal malade, le gémissement d’un cerf poursuivi dans les bois par les chasseurs, l’aspect d’un arbre penché sur
agoula, qui donne son triste nom à Lacédémone, on remarquait un petit bois de cyprès. Mais ce Magoula même, qui fut autrefoi
nt leurs nids sur le rivage, qui ne se posent pas sur les rameaux des bois  ; nonchalamment bercés sur le courant de l’onde,
65 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
illé l’homme de tout sentiment, elle le rende semblable à un tronc de bois . Mais aussi de l’autre costé il ne faut pas moins
et huguenot. Essais, travaux et misères de Bernard Palissy Le bois m’ayant failli je fus contraint de brûler les est
r ma fournee me coutoit plus de six vingts escus. J’avois emprunté le bois et les estoffes, et si avois emprunté partie de m
robiont pour se retirer en leurs maisons, et se caschoient dedans des bois  : mais comme ilz estoient descouvertz, hommes et
ient où se cacher. Il feust nombré sur le champ ou dans les vignes et bois de dit huit cens à deux mil hommes mortz, outre c
entretient le tige en sa sève et vigueur. On peut faire une jambe de bois , un bras de fer et un nez d’argent, mais non pas
n’aurés manqué ainsy que vous l’avez annoncé à Mornay, de vendre vos bois de Mezilac et Guze, et ils auront produit quelque
barque ; c’est lui qui m’en répondra421. À Madame de Grignan. Les bois du Buron422 De Nantes, lundi au soir, 7e mai
er envoyant la dégradation de cette terre : il y avoit les plus vieux bois du monde ; mon fils, dans son dernier voyage, lui
anciens corbeaux établis depuis deux cents ans dans l’horreur de ces bois , ces chouettes qui, dans cette obscurité, annonço
oi, ma bonne, je ne pleure point et suis ravie de m’en aller dans mes bois  ; j’en trouverai au moins aux Rochers qui ne sero
difice : l’air y est sain et tempéré, la situation en est riante ; un bois sacré l’ombrage du côté du couchant ; les dieux d
ui coupent, qui vont et qui viennent, qui roulent ou qui charrient le bois du Liban, l’airain et le porphyre ; les grues et
avoit point de terrain d’où, par un ruisseau, par une ravine, par un bois , ou par une éminence, il ne sût tirer quelque ava
ses plus secrètes pensées. Un jour qu’ils chassoient ensemble dans un bois , le vizir, voyant deux cor-beaux qui croassoient
ervation. Pour se délasser de ses pénibles travaux, il chasse dans ce bois avec son fidèle Zéangir. Que ce secrétaire est he
romantiques que celles du lac de Genève, parce que les rochers et les bois y bordent l’eau de plus près ; mais elles ne sont
re toutes sortes de cultures. On y trouve des champs, des vignes, des bois , des vergers, de gras pâturages ombragés de bosqu
j’en aurois fait un sur chaque gramen des prés, sur chaque mousse des bois , sur chaque lichen qui tapisse les rochers ; enfi
s des habitations ; il ne reste point dans les taillis, mais dans les bois de hauteur, sur les vieux arbres des plus belles
ans sans les nouveaux hôtes qui viennent les animer. De ces hôtes des bois , les fauvettes sont les plus nombreuses comme les
enues et les bosquets ; plusieurs espèces s’enfoncent dans les grands bois , et quelques-unes se cachent au milieu des roseau
semaines après que ce chantre du printemps s’est tu, l’on entend les bois résonner partout du chant de ces fauvettes ; leur
urs et des fruits. Ce bruissement des prairies, ces gazouillemens des bois , ont des charmes que je préfère aux plus brillans
’aperçus, à travers les palissades de ma cabane, une lumière dans les bois . Bientôt après, j’entendis la voix de Paul qui m’
 » Sur-le-champ nous nous mettons en route. Comme nous traversions le bois de la Montagne-Longue, et que nous étions déjà su
ant sur le sable. À quelque distance de là, nous vîmes, à l’entrée du bois , un feu autour duquel plusieurs habitans s’étoien
oient autour. Vers les sept heures du matin, nous entendîmes dans les bois un bruit de tambours : c’étoit le gouverneur, M. 
entendu, toute la nuit, des bruits sourds dans la montagne ; dans les bois , les feuilles des arbres remuent sans qu’il fasse
mieux que nos moutons. Adieu, petit lapin, je vais retourner dans mes bois , à mes champs et à mon verger. J’élèverai une sta
e les missionnaires viennent de lui confier, et le fait cuire avec le bois de la charrue. Depuis plus de trois siècles il no
forêt de cyprès dont on aperçoit les portiques sombres ; là, c’est un bois léger d’érables, où le soleil se joue comme à tra
n haut à travers un voile de feuillages, répand dans la profondeur du bois une demi lumière changeante et mobile, qui donne
s. La rivière qui coulait à mes pieds, tour à tour se perdait dans le bois , tour à tour reparaissait brillante des constella
in de la fraîche exhalaison de la rosée, les avenues, les bouquets de bois , les maisons de briques rouges, les chaumières cr
a ne ressemble à rien de ce que vous avez pu voir. Ne parlons pas des bois d’orangers, ni des haies de citronniers ; mais ta
s s’éleva, et les gardes lui défendirent d’avancer, en le menaçant du bois de leurs lances. Un des étrangers, plus poli que
d à côté de moi sous le soleil ; ma boîte à couleurs craque, comme du bois qui brûle. On n’entend plus rien. Il y a là quatr
igles qui nagent sans remuer leurs ailes, dans l’océan de l’éther. Ce bois de pins est certainement le plus magnifique de to
e retirer dans la tour, je viens saluer les glaciers de Ruitorts, les bois sombres du mont Saint-Bernard, et les pointes biz
haut, sur le sommet de la montagne de Charvensod. Isolé au milieu des bois , auprès d’un champ désert, il reçoit les derniers
res, aux gazons, aux fleurs qui sentent bon, aux rochers sombres, aux bois mélancoliques pleins d’animaux silencieux et sauv
hargebœuf arrêta sa voiture derrière une misérable chaumière bâtie en bois et en terre, entourée de quelques arbres fruitier
e nos aires de grange. Devant une table desservie et devant un feu de bois vert qui fumait, Napoléon était assis sur une cha
; le sou parisis, 15 deniers ; — tournois, 12 deniers. 54. Statue de bois couverte de lames d’argent, relique de la ville d
t encore au dix-huitième siècle s’éclater de rire. On dit encore : le bois s’éclate. 274. Du Mahomètisme. 275. Comparez la
sant ma petite croisée, les coudes sur le toit, j’admirais les grands bois noyés dans l’azur du vallon, j’écoutais les merle
toire d’un sous-maître. — Revue des Deux Mondes, 15 déc. 1870.) Les Bois coupés en automne Je ne sais rien de plus touchan
ois coupés en automne Je ne sais rien de plus touchant que la vue des bois coupés en automne. Les grands arbres abattus, à d
troncs inertes et lourds qui montrent la large plaie de la hache. Les bois deviennent alors silencieux et mornes ; une pluie
présent avec une vivacité admirable. Je voyais Antoine, au chemin des bois , ayant quitté la prairie, et laissant fuir devant
66 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
plus des leçons de Neptunea. Mes seuls gémissements font retentir les bois , Et mes coursiers oisifs ont oublié ma voix. À l
B. Rousseau : Arbres dépouillés de verdure, Malheureux cadavres des Bois … Si les idées qu’excitent les termes métaphoriqu
même des Dieux, que tu puisses invoquer dans le besoin. Construit du bois d’une des plus fameuses forêts de Ponta, en vain
67 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
                         Qu’un chêne, un vieil érable, Patriarche des bois , lève un front vénérable, (Delille). cet aspect
68 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
n’était plus ce roi pacifique, accessible à ses sujets, assis sous le bois de Vincennes avec une affabilité que la simplicit
69 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
ensés. 3. On lit dans Boileau (satire IV) : Comme on voit qu’en un bois que cent routes séparent Les voyageurs sans guide
70 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
sont des ravines et des précipices, d’un côté ; c’est, de l’autre, un bois impénétrable, dont le fond est un marais, et derr
71 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
vous forceront d’adorer leurs dieux, vains simulacres de pierre et de bois  ! » Ce même Dieu, qui s’était plu à réunir sur vo
72 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
que j’aimais, et vous, douce verdure,         Et vous riant exil des bois  ! Ciel, pavillon de l’homme, admirable nature,   
73 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
ntrées où l’homme n’a jamais résidé, couvertes ou plutôt hérissées de bois épais et noirs dans toutes les parties élevées ;
cri, screp, screp, fréquent et répété ; ils le font entendre dans les bois dès l’aurore, jusqu’à ce qu’aux premiers rayons d
74 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
on, il n’y aurait qu’à mourir. J’ai quelquefois des rêveries dans ces bois , d’une telle noirceur, que j’en reviens plus chan
75 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
oup de pouvoir dire avec Musset : Mon verre n’est pas grand, mais je bois dans mon verre. 5. Socrate était pauvre, et n
76 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
e l’action : cantillo, je chante tout bas, je fredonne ; sorbillo, je bois à petits coups, je buvotte. — La désinence sso dé
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
de loin, à grands cris, appelant leurs compagnes, Et les nymphes des bois , des sources, des montagnes, Toutes, frappant leu
78 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
e vos dieux frivoles, Insensibles et sourds, impuissants, mutilés, De bois , de marbre, ou d’or5, comme vous les voulez : C’
ls ne sont tous que simulacres vains : C’est de l’or, de l’argent, du bois et de la pierre,   Qui tient sa forme de vos main
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
difice ; l’air y est sain et tempéré, la situation en est riante ; un bois sacré l’ombrage du côté du couchant ; les dieux d
ui coupent, qui vont et qui viennent, qui roulent ou qui charrient du bois du Liban, l’airain et le porphyre ; les grues3 et
80 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
a ne ressemble à rien de ce que vous avez pu voir. Ne parlons pas des bois d’orangers, ni des haies de citronniers ; mais ta
81 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
ui ronge l’âme. Je le compare à ces petits vers qui se logent dans le bois des chaises et des meubles, dont j’entends le cra
82 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
plaisent au milieu du bruit de la ville. En effet, les champs et les bois offrent des jouissances si pures, des plaisirs si
es champs soient moins favorables pour l’étude : les montagnes et les bois ont je ne sais quoi de poétique, et nulle part l’
te-faix. Un jour, il rapportait des champs une charge considérable de bois , qu’il avait lié en fagot avec une petite corde ;
gé. Il s’approche, examine la manière savante et industrieuse dont ce bois a été assemblé, dont il est posé, et l’invite à s
yant répondu que c’était lui-même, le philosophe le prie de délier ce bois , et de le remettre ensuite dans le même état. Cel
s variées ; leur nombre égale les épis des moissons, les feuilles des bois , les sables que la mer rejette sur ses rivages. D
les habitations des humains ; les cerfs abandonnent les retraites des bois , et fuient çà et là dans les carrefours. Les best
t toute l’année, elle conserve sa bénigne influence. Les habitants du bois , qu’on appelle Ammoniens, logent dans des cabanes
u’on appelle Ammoniens, logent dans des cabanes éparses. Le milieu du bois , entouré d’une triple muraille, leur sert de fort
es gardes et de la maison militaire du prince. Il y a encore un autre bois d’Ammon, au milieu duquel se voit une source appe
itoyens [illisible chars][texte coupé]rent bientôt élevé des tours de bois pour se défendre ; puis, [illisible chars][texte
urent des licteurs, et les faisceaux furent suspendus à des portes de bois  ; un consul récolta des moissons, et les champs f
ui habitent aux campagnes, les Silvains et les Nymphes, divinités des bois , n’y font point leur séjour : elle est le théâtre
un chêne majestueux ; puis, montrant le fer sacrilége enfoncé dans le bois  : « Maintenant, dit-il, qu’aucun de vous ne craig
lles. Ils ont des images et des espèces d’enseignes qu’ils tirent des bois sacrés et portent dans les combats. Et le princip
je supplie tous les dieux protecteurs de tous les peuples, et même ce bois sacré qui murmure sur la cime du Capitole, je les
mme ils le disent eux-mêmes, s’enforcer dans le silence religieux des bois , c’est-à-dire, dans la solitude. La réputation mê
83 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
s membres dispersés, Le Thrace, errant sur les montagnes, Remplit les bois et les campagnes Du cri perçant de ses douleurs ;
84 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
pieds environ. Du sommet on voyait percer l’extrémité d’une croix de bois peinte en noir. Dans plusieurs cantons de la Cors
85 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
; ce sont des ravins et des précipices d’un côté, c’est de l’autre un bois impénétrable ; dans le fond est un marais ; et de
 ! mon Dieu ! Ce sont des montagnes, des ravins, des précipices, des bois , des marais, des torrents, des forts, des forêts
que au singulier, ne forment pas une rime. — Exploit ne rime pas avec bois , courroux avec goût, trépas avec état, etc. 6. U
86 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
te de douanier, et nous nous tenions adossés à la hutte. À droite, un bois répandu sur le penchant de la côte étalait dans u
87 (1854) Éléments de rhétorique française
de, que le lion rugit, que le serpent que la mouche bourdonne, que le bois craque, que la rivière coule, et que le ruisseau
ette proposition : je me promène, et celle-ci : je me promène dans un bois , dans une prairie, à quatre heures, à midi, avant
is, Tous les hommes suivaient la grossière nature, Dispersés dans les bois couraient à la pâture ; La force tenait lieu de d
plus des leçons de Neptune ; Mes seuls gémissements font retentir les bois , Et mes coursiers oisifs ont oublié ma voix. Que
int-Pierre : « Ce bruissement ! des prairies, ces gazouillements des bois , ont des charmes que je préfère aux plus brillant
difice ; l’air y est sain et tempéré, la situation en est riante : un bois sacré l’ombrage du côté du couchant ; les dieux d
iennent, qui taillent et qui coupent, qui roulent et qui charrient le bois du Liban, l’airain etle porphyre ; les grues et l
’elle anime. Mais enfin il faut céder. C’est en vain qu’à travers les bois , avec sa cavalerie toute fraîche, Beck précipite
e cabane qu’on aura disposée comme le toit paternel ; tantôt c’est un bois , un vallon, un coteau, à qui l’on fera porter que
t pensé de sa vie qu’à la chasse, vint pour emmener mes fils dans ses bois  ; il resta quelque temps assis à notre table acti
autres, qui avaient passé presque toute leur vie à cheval ou dans les bois , se hasardaient dans les spéculations les plus ab
88 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
ous éblouir à distance, un ou deux lambeaux de pourpre ; on décrit un bois sacré et l’autel de Diane, ou bien le ruisseau qu
rveilleux, et son pinceau bizarre nous représente un dauphin dans les bois , un sanglier dans les flots. Ainsi, faute de tale
parti, le mot ne revient plus. Les hommes vivaient dispersés dans les bois , quand un poëte sa cré, interprète des Dieux, Orp
ens-mariés ; 1153construire des villes ; 1154graver des lois sur le bois . 1155 C’est ainsi que l’honneur et la gloire 11
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
à tous les points de vue. Aperçois-je une rivière, je la côtoie ; un bois touffu, je vais sous son ombre ; une grotte, je l
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
cher au-dehors ; et, au défaut d’autres objets, elles s’adressent aux bois , aux rochers, etc., lors surtout que ces objets o
ète, trompé par Pyrrhus, et désespérant de l’attendrir, s’adresse aux bois , aux rochers de Lemnos, les confidents habituels
91 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
trône d’ébène, avec un visage noir et menaçant, une couronne de même bois sur la tête, tenant d’une main un sceptre, et de
it enlevé Hélène, femme de Ménélas, roi de Sparte. L’énorme cheval de bois , où ils enfermèrent des troupes, et qui fut intro
92 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
. La rivière qui coulait à mes pieds, tour à tour se perdait dans les bois , tour à tour reparaissait toute brillante des con
les massifs d’arbres, la rivière qui brille, court, se perd dans les bois et va refléter plus loin les constellations de la
93 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
avec méchant, repos avec berceaux, douleur avec candeur ; croix avec bois , flanc, avec sang. Ex. : Sur l’argent, c’est tou
ne rimeraient pas ensemble. Ne faites donc point rimer loi avec voix, bois ou exploit non plus que genou avec courroux, etc.
94 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
rs composé de douze syllabes qui sont toutes accentuées : Lac, près, bois , monts, ifs, pins, eaux, mers, flamme, air, tout
95 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
elle anime ; mais enfin il faut céder. C’est en vain qu’à travers des bois , avec sa cavalerie toute fraîche, Beck précipite
96 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
nnu et si beau du Passant et de la Tourterelle : Que fais-tu dans ce bois , plaintive Tourterelle ? — Je gémis, j’ai perdu m
lle qui se trouve dans ce vers de La Fontaine : Craignez le fond des bois et leur vaste silence. En effet, s’il est diffic
97 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
meurt de faim, moins que rien, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois , etc. « Nous sommes naturellement portés, dit Q
98 (1839) Manuel pratique de rhétorique
c’est des ravins et des précipices, d’un côté ; c’est, de l’autre, un bois impénétrable, dont le fond est un marais, et derr
vole, « Je me laisse aveugler pour une vaine idole, « Pour un fragile bois , que malgré mon secours « Les vers sur son autel
énéraux et les deux armées semblent avoir Voulu se renfermer dans des bois et dans des marais, pour décider leur querelle co
’elle anime. Mais enfin il faut céder. C’est en vain qu’à travers les bois , avec Sa cavalerie toute fraîche, Bek précipite s
99 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
votre aile. Vous tous qui voltigez, nagez, courez, rampez, Hôtes des bois , des champs, des sommets escarpés,     Ah ! quand
errant. » C’est ainsi qu’achevait l’aveugle en soupirant, Et près des bois marchait, faible, et sur une pierre S’asseyait. T
me, et les sons de sa voix Émeuvent l’air et l’onde et le ciel et les bois . »     Mais il entend leurs pas, prête l’oreille,
s appela deux fois. » Dieu ! que le son du cor est triste au fond des bois  ! A. de Vigny 11. Les Grecs et les Italie
du clairon pour la dernière fois Éveille les échos endormis dans les bois , Et que tout bruit s’éteint dans l’immense étendu
s de cette profonde humilité quelle lumière va jaillir ! Cherchez les bois où brilla l’épée de Washington : qu’y trouvez-vou
ons qui partaient des feux allumés en plein air à leur sommet avec du bois ou du charbon de terre, ne devaient jamais traver
A. de Musset 38. L’Âme du Poëte Beau lac, j’ai vu, de ce bois sombre, Tes flots s’embraser au soleil ; Ils bril
difice : l’air y est sain et tempéré, la situation en est riante ; un bois sacré l’ombrage du côté du couchant ; les dieux d
ui coupent, qui vont et qui viennent, qui roulent ou qui charrient le bois du Liban, l’airain et le porphyre ; les grues et
on à la Bretagne Ô landes ! ô forêts ! pierres sombres et hautes, Bois qui couvrez nos champs, mers qui battez nos côtes
et l’on bâille vingt fois, Qu’elle grouille aussi peu qu’une pièce de bois . ACASTE. Que vous semble d’Adraste ? CÉLIMÈNE.   
Qu’elle nous donne encore, outre tous ses produits Notre provision de bois , de vin, de fruits... Enfin notre maison est asse
100 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
l assoupissait le monde ; Ni les flots de la mer, ni les feuilles des bois N’exhalaient un murmure, une plainte, une voix ;
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