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1 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
ent dans des rapprochements d’idées. Elles dérivent donc toutes de la comparaison  ; la comparaison est le préalable de toutes les f
rochements d’idées. Elles dérivent donc toutes de la comparaison ; la comparaison est le préalable de toutes les formes de langage
pour la faire mieux saisir, une autre idée analogue à la première. La comparaison , nous l’avons prouvé, est dans notre nature, mais
rts saisissables à première vue ; qu’il évite dans l’expression de la comparaison les ambiguïtés, les longueurs, les écarts, les in
les ambiguïtés, les longueurs, les écarts, les incohérences ; que la comparaison circonscrive l’objet, l’éclaircisse, l’avive en l
e autre étoffe. Outre ces lois dictées par la raison, observez que la comparaison varie selon les temps et les genres divers. La po
plus rigoureuse. Dans la poésie grecque, les idées rapprochées par la comparaison ne cadrent souvent que d’un seul côté ; le reste
t au tableau, pour délasser l’esprit, pour varier le ton. Ce sont ces comparaisons à longue queue, qui, au xviie  siècle, faisaient
tiguée de luttes et de combats. Plus tard, on devint plus sévère. Les comparaisons des écrivains latins sont déjà plus étroitement l
et exactes, brillantes et correctes. On a souvent cité les admirables comparaisons qui se rencontrent dans nos grands poëtes et nos
s un beau tableau. » Aujourd’hui enfin l’on demande encore mieux. La comparaison ne doit plus être seulement juste et suivie, nous
es rajeunir singulièrement par la forme. Mais si nous exigeons que la comparaison soit imprévue sans être bizarre, assez développée
de solide et de pénétrant, qu’en conclure ? Qu’il faut être sobre de comparaisons , parce que l’excellent dans le difficile est chos
lles qui se dérobent ou qu’on doit chercher trop loin101. Abrégez la comparaison , retranchez-en les termes solennels qui l’accompa
l’idée à laquelle vous comparez, et vous arrivez au trope. Voici une comparaison  : comme en creusant la pierre ou le métal on y gr
esprit : voilà le trope. Qu’avons-nous fait dans le trope ? Après une comparaison mentale entre une idée et une autre, et une fois
hore. Il y a métaphore, en effet, toutes les fois que, en vertu d’une comparaison mentale, on emploie le signe d’une idée pour expr
talement entre la louange et l’encens, entre Napoléon et l’aigle, une comparaison qui amène la métaphore elliptique, pour ainsi dir
Que jamais ne corrompt l’amertume des mers. Si la mélaphore est une comparaison abrégée, l’allégoric est une métaphore continuée.
à sa pensée ou à son expression. Les auteurs qui joignent l’esprit de comparaison à beaucoup d’observations et de lectures abondent
2 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
appuyées des exemples les plus célèbres dans les poètes anciens. La Comparaison . Le but de toute espèce de comparaison est de
ns les poètes anciens. La Comparaison. Le but de toute espèce de comparaison est de faire ressortir les objets les uns par les
a pensée dans tout son jour ; et peu importe alors de quels objets la comparaison est tirée : elle est heureuse, toutes les fois qu
apparence, et relever cette petitesse prétendue par la noblesse d’une comparaison . Voltaire, qui écrivait dans un temps et chez un
s troupes françaises à une meute de chiens : sûr de la justesse de la comparaison et du rapport vrai des idées, il ne restait plus
rt des grands poètes. Aussi, bien loin de nous choquer, ces sortes de comparaisons nous plaisent-elles dans leurs ouvrages ; et nous
, et, tranchons le mot, de plus trivial au premier coup d’œil, que la comparaison suivante employée par Isaïe, qui fait parler en c
uente du texte. Que l’on réfléchisse maintenant sur la justesse de la comparaison que nous venons de citer, et que l’on dise si le
cœur, et nous citent déjà cet admirable tableau d’une des plus belles comparaisons de Virgile : Qualis populeâ mœrens Philomela sub
u-dessus de l’éloge. Nous croyons cependant bien supérieure encore la comparaison suivante : c’est toujours le prophète Isaïe que n
c’est bien moins ici deux objets rapprochés à dessein, pour faire une comparaison , qu’une seule et même chose, Dieu et la nature :
ssentiellement grand ne peut donc être dégradé dans aucun cas, par sa comparaison avec un objet évidemment inférieur. Lorsqu’il s’a
jet petit par lui-même, on ne saurait mettre trop de noblesse dans la comparaison , trop de grandeur dans les images que l’on emploi
liv. 12. v. 331). Voltaire pousse plus loin encore la hardiesse de la comparaison , en assimilant deux armées qui en viennent aux ma
s Isaïe ; rien n’égale la grandeur de ses idées et la justesse de ses comparaisons . 130« Væ multitudini populorum multorum, ut mul
bres des forêts qui frissonnent à l’approche de la tempête131 ». Les comparaisons du genre gracieux ne sont ni moins fréquentes, ni
s traits plus justes et plus capables de la faire sentir, que dans la comparaison suivante : Tel un arbre que la nature Plaça sur
3 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Argument analytique de la Poétique d’Artistote. » pp. -
ès de la tragédie. V. Définition de la comédie  ses premiers progrès. Comparaison de la tragédie et de l’épopée. VI. § 1. Définitio
ndue de l’action. VIII. De l’unité de l’action. IX. § 1. Digression : comparaison de l’histoire et de la poésie. De l’élément histo
à l’épopée et à l’histoire  de la durée des événements épiques. XXIV. Comparaison de l’épopée avec la tragédie  nombreux mérites d’
de ces problèmes. XXVI. Retour au sujet du chapitre vingt-quatrième : comparaison de l’épopée avec la tragédie  conclusion sur l’ép
4 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
orce immense du pléonasme toi. Ce sera dans l’esprit des écoliers une comparaison entre le danger existant et la timidité de leur c
es ou purement grammaticales ou purement oratoires. I. Métaphore. — Comparaison abrégée. La métaphore (qui transporte le sens
n une autre signification qui ne  convient à ce mot qu’en vertu d’une comparaison qui se fait dans l’esprit. Ainsi, quand  on dit q
s les métaphores sont des images, et des espèces de similitudes et de comparaisons . Quand je dis d’un homme en colère, il est comme
, etc, je détaille les circonstances de la similitude et  je fais une comparaison . Si je dis simplement :  Quand cet homme est en f
s une métaphore, et la métaphore, comme on voit, n’est au fond qu’une comparaison abrégée qu’achève l’imagination. Cette figure est
té. D’après ces paroles de La Harpe, toute métaphore a un rapport de comparaison . Si ce rapport apparaît de suite à l’esprit juste
juste et régulier, la métaphore sera bonne ; elle sera mauvaise si la comparaison est trop recherchée, et que le rapport soit si pe
est employée à propos, plus elle rebute l’esprit quand les termes de comparaison sont faux, emphatiques, triviaux, ignobles, ridic
étaphore. Un lion n’a pas de foudre. Je ne puis établir un rapport de comparaison juste ; si le poète s’était arrêté à Louis, j’aur
raison juste ; si le poète s’était arrêté à Louis, j’aurais achevé la comparaison dans mon esprit, en pensant au maître du tonnerre
veux en bain où on peut tremper les mains, je n’ai plus de rapport de comparaison , et je ne vois qu’un mauvais jeu de mots sur l’ex
) Comment le chagrin peut-il aller à cheval ? — Où est le rapport de comparaison , base de la métaphore ? — Ce rapport n’est point
saisi lui-même à la vue d’un monstre marin. Quelquefois le rapport de comparaison est tout entier dans l’esprit du lecteur, et null
nnées ; mais ce simple mot amène de suite dans l’esprit un rapport de comparaison entre le riche qui se sert de bougies et le pauvr
u moyen d’une perception plus ou moins rapide et claire du rapport de comparaison , qu’on découvre la beauté ou le défaut de la méta
ans la catachrèse par imitation on fait, comme dans la métaphore, une comparaison abrégée ; mais il y a une différence notable dans
ls ? Non, c’est de l’avoir faite Reine malheureuse.(Boss.) XVIII. Comparaison . 42. La comparaison rapproche deux idées qui
ir faite Reine malheureuse.(Boss.) XVIII. Comparaison. 42. La comparaison rapproche deux idées qui se ressemblent soit par
rs, plus de force au raisonnement ou plus de clarté à l’élocution. La comparaison est surtout du domaine de la poésie ; mais l’éloq
t renversé le monarque et le trône, exprime sa pensée par cette belle comparaison qui fait image. Comme une colonne dont la masse
n avoir porté le faix, elle n’est pas même courbée sous sa chûte. La comparaison , dit E. Héreau, est une des figures les plus rich
se étendue, car il faut choisir les analogies et non les épuiser. Les comparaisons doivent être employées à propos et avec discrétio
lies ou trop communes, et les choisir neuves, autant que possible. La comparaison prend le nom de contraste, quand pour fortifier u
nement. XIX. Antithèse. 43. L’antithèse est le contraire de la comparaison . C’est, a dit Labruyère, l’opposition de deux vér
re objet ; le style est ignoble quand les expressions, les idées, les comparaisons sont empruntées d’objets vils et populaires. L
phonème. — 10. Permission. 3e Espèce. — Figures par combinaison. — 1. Comparaison . — 2. Contraste. — 3. Antithèse. — 4. Pointe ou j
5 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
s modèles, par la lecture des ouvrages les plus recommandables, et la comparaison des divers degrés de beauté du même ordre, que l’
ifiés par la raison ; son état naturel et normal est déterminé par sa comparaison avec celui des autres hommes, et l’approbation gé
nt à trouver des mots correspondants ; lorsqu’il en est autrement, la comparaison ou le contraste nous semble imparfait ; cependant
e imparfait ; cependant il ne faut pas y mettre de l’affectation ; la comparaison ou l’opposition doit nous y conduire naturellemen
a pensée, comme dans les exclamations, interrogations, apostrophes et comparaisons  : alors l’on peut varier les mots dont on fait us
e plus beau de tous les tropes. Elle a beaucoup de similitude avec la comparaison exprimée vivement et avec brièveté. Lorsque je di
Lorsque je dis d’un grand ministre : c’est la colonne de l’état ; la comparaison que j’aurais pu faire d’un ministre habile et d’u
iste entre ces objets. Rien ne plaît davantage à l’imagination que la comparaison d’un objet à un autre, la découverte des points d
es dans leur signification littérale. Quoique toute métaphore emporte comparaison , et soit à cet égard une figure de pensée, cepend
que l’homme qui s’en pare. Il faut éviter dans les métaphores toutes comparaisons inexactes, et surtout celles qui formeraient disp
tir une idée différente : en effet, tout objet dont on peut tirer une comparaison (et tous, sans exception, en offrent les moyens)
ent les moyens) fournit une expression figurée qui, à l’aide de cette comparaison , présente la pensée sous un aspect plus lumineux.
freuses, peuvent avec convenance servir dans certains cas de terme de comparaison . Cependant, lors même que les métaphores sont cho
, un auteur ne doit jamais employer des allusions dégoûtantes, ou des comparaisons qui fixeraient sur des images ignobles l’imaginat
emps qui appelait son ennemi stercus curiæ , excrément du sénat ; la comparaison peut être juste, dit-il, mais l’idée qu’elle prés
e-t-on de très remarquables exemples dans l’Écriture sainte. De la comparaison , de l’antithèse, de l’interrogation ; de l’exclam
ra ce que nous avons déjà dit sur l’emploi et l’effet des figures. La comparaison ou similitude est celle qui va d’abord m’occuper 
on. J’ai expliqué la différence qui existait entre la métaphore et la comparaison  ; la première est une comparaison implicite et no
i existait entre la métaphore et la comparaison ; la première est une comparaison implicite et non développée ; la seconde exige qu
rces ne sont connues que d’un petit nombre. » On voit qu’une heureuse comparaison est une espèce d’ornement brillant qui n’ajoute p
hose principale, et l’idée plus claire qui résulte pour nous de cette comparaison et de l’introduction d’un objet nouveau, et ordin
l’objet principal. Aussi le vice le plus contraire à l’agrément de la comparaison est-il l’ambiguïté ; si l’image s’applique à deux
se qui en faisait le mérite, et perd tout son charme. En général, les comparaisons peuvent être réduites aux deux espèces suivantes 
xpliquer, celles qui tendent à embellir. Tous les sujets admettent la comparaison explicative. L’auteur le plus abstrait, dans les
jets les plus arides, peut avec beaucoup de convenance introduire une comparaison dans la seule vue de donner une idée plus claire
ns la seule vue de donner une idée plus claire de son sujet. Mais les comparaisons d’embellissement ne conviennent pas à tous les su
passés. Voici les règles qui doivent être observées dans l’usage des comparaisons  : convenance dans leur introduction, et attention
uction, et attention à la nature des objets où elles sont puisées. La comparaison , comme je l’ai déjà dit, est plutôt le langage de
ut difficilement commettre une plus grande faute que d’introduire une comparaison au milieu d’un mouvement passionné ; l’expression
stance, mais ce n’est qu’avec réserve. La pompe et la solennité d’une comparaison formelle sont tout à fait étrangères à la passion
l’objet de son ardeur l’occupant tout entière. Cependant, quoique la comparaison ne soit pas du domaine de la passion, elle exige,
ent. Voyons maintenant les meilleures sources d’où peut être tirée la comparaison introduite avec propriété. D’abord, il faut évite
ance est trop frappante. La principale jouissance que nous procure la comparaison est de découvrir des rapports entre des objets qu
e des objets qui ne paraissent pas en avoir au premier coup d’œil. La comparaison ne doit pas non plus être triviale, telle que cel
génie. Le poète vulgaire, dont l’esprit stérile croit que toutes les comparaisons ont été épuisées, se borne à suivre humblement le
velles formes qui n’avaient pas encore été remarquées, et donne à ses comparaisons de l’originalité, de l’expression et de la vivaci
té, de l’expression et de la vivacité. » D’un autre côté, quoique la comparaison ne doive pas être basée sur une ressemblance trop
jet. Il faut, de plus, veiller à ce que le sujet qui sert de terme de comparaison ne soit pas un objet inconnu, ou une chose dont p
assumitur, ipsum esse clarius eo quod illuminat. C’est pourquoi les comparaisons fondées sur les découvertes physiques, ou sur que
idus, atteignent rarement leur but. Les anciens ont pris toutes leurs comparaisons dans la nature, et surtout dans les objets dont i
si les loups, les renards, les serpents, leur offraient des termes de comparaison vrais, et faciles à saisir. Les écrivains moderne
iles à saisir. Les écrivains modernes ont adopté, sans réflexion, ces comparaisons , et cependant leur convenance et leur propriété s
es entre eux, que de chercher dans ces objets étrangers des sujets de comparaison . Cette faute dénote toujours un poète qui ne cher
nciers. Enfin, si l’ouvrage est sérieux ou si le sujet est élevé, les comparaisons ne doivent pas être empruntées à des objets bas e
t facilement comprises d’après les principes que nous avons posés. La comparaison est fondée sur la ressemblance, l’antithèse, sur
ditation, et qu’elles sont destinées à se graver dans la mémoire. Les comparaisons et les antithèses sont des figures qui sont le pr
assés confusément en un seul monceau ; enfin elle résulte aussi de la comparaison de l’objet avec des êtres de même nature. Mais le
n, reste toujours, pour l’expression, au-dessous de l’original, et la comparaison le décourage. « Dans les études de ma première je
chacun d’eux, sont si fortement marqués dans leurs écrits, que cette comparaison est, sous bien des rapports, évidente et facile.
ntes et animées. Il peut non seulement employer les métaphores et les comparaisons , mais dans certaines occasions apostropher les sa
tion plutôt que toucher le cœur. Il résulte de ce qui précède que les comparaisons sont toujours dangereuses, et généralement tout à
. Cicéron recommande aussi l’étude des bons modèles, et se sert d’une comparaison frappante de vérité. « De même qu’en me promenant
6 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
gnification propre d’un mot à une autre signification, au moyen d’une comparaison qui se fait dans l’esprit. Si vous dites, en parl
d’un homme cruel, il ressemble à un tigre, vous faites simplement une comparaison  ; mais si vous dites, c’est un tigre, vous faites
mais si vous dites, c’est un tigre, vous faites une métaphore, car la comparaison reste dans l’esprit. Voici d’autres exemples de m
phore est défectueuse quand elle est forcée, fausse dans son point de comparaison , ou tirée d’objets qui répugnent ; telles sont le
r : l’hyperbole, la litote, l’ironie, la réticence, la suspension, la comparaison , l’allusion, l’antithèse, la gradation, l’interro
i son fils ? Non ; c’est de l’avoir faite reine malheureuse. » 6° Comparaison . La comparaison sert à rapprocher des objets q
c’est de l’avoir faite reine malheureuse. » 6° Comparaison. La comparaison sert à rapprocher des objets qui se ressemblent p
ut en poésie-, mais la prose en tire aussi de beaux effets. Voici une comparaison tirée du Crucifix de Lamartine : Le vent, qui ca
lotter sur un blanc mausolée            L’ombre des noirs cyprès. La comparaison prend le nom de contraste quand, au lieu de procé
tre les oppositions des objets. 7° Allusion. L’allusion est une comparaison à demi cachée, par laquelle on dit une chose pour
7 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
sens moral ou métaphysique qui ne convient à ce mot qu’en vertu d’une comparaison qui se fait dans l’esprit. Cette figure est entiè
a ressemblance de deux objets : elle est par là fort rapprochée de la comparaison  ; elle n’est même qu’une comparaison abrégée, une
est par là fort rapprochée de la comparaison ; elle n’est même qu’une comparaison abrégée, une comparaison vive et animée dont on r
e de la comparaison ; elle n’est même qu’une comparaison abrégée, une comparaison vive et animée dont on retranche ces mots : comme
l’État, comme une colonne supporte le poids d’un édifice, je fais une comparaison  ; mais si je dis qu’il est la colonne de l’État,
chées, prises de loin, dont le rapport n’est pas assez naturel, ni la comparaison assez sensible pour le commun des lecteurs, parce
, etc. 216. Qu’est-ce que l’antonomase ? L’antonomase supposant une comparaison qui se fait dans l’esprit, est une espèce de méta
distingue de la métaphore en ce qu’elle ne suppose pas comme elle de comparaison , et qui consiste à substituer un mot à un autre,
la dubitation, l’hypothèse, la réticence, l’ironie, la gradation, la comparaison et l’hypotypose. 238. Qu’est-ce que l’antithèse ?
udiam, sed etiam non videam, planèque sentiam. 246. Qu’est-ce que la comparaison  ? La comparaison consiste à rapprocher deux obje
on videam, planèque sentiam. 246. Qu’est-ce que la comparaison ? La comparaison consiste à rapprocher deux objets qui se ressembl
s détaillée que ne le permet la nature de la métaphore. L’effet de la comparaison est de donner plus de grâce et d’éclat au discour
ccumulées par une révolution sanglante, Bossuet fait cette magnifique comparaison  : Comme une colonne dont la masse solide paraît
l’âme pieuse goûte dans le temple du Seigneur, Lamartine emploie les comparaisons suivantes : Comme la vague orageuse S’apaise en
uns ni les autres. Il en est ainsi de la vérité pour les hommes. La comparaison est une des figures les plus riches de l’éloquenc
8 (1873) Principes de rhétorique française
rattachent l’énumération des parties, — le genre et l’espèce. 2° La comparaison qui comprend aussi les contraires, — - les choses
e le dit la dernière phrase : Ce qu’on appelle esprit est tantôt une comparaison nouvelle, tantôt une allusion fine ; ici l’abus d
du prince de Condé. Leçon VII. Suite des lieux communs. 1. La comparaison . — 2. Les contraires. — 3. Les choses qui répugne
— 7. Des lieux intrinsèques. — 8. Utilité des lieux communs. 1. La comparaison . —  La comparaison consiste à tirer une conclusio
insèques. — 8. Utilité des lieux communs. 1. La comparaison. —  La comparaison consiste à tirer une conclusion du rapport entre
entre les idées que plus d’effet ou plus d’éclat dans le langage. La comparaison conduit l’esprit à conclure du plus au moins, du
inconséquent celui qui ose nier la Providence, argumente ainsi par la comparaison du moins au plus : Il croit qu’un État ne peut ê
re sa raison ? 2. Lescontraires. — Ce lieu commun est une espèce de comparaison qui consiste à bien faire voir ce qu’est une chos
us les yeux les mêmes phénomènes de lumière, de son, de pesanteur Ces comparaisons , qu’on pourrait multiplier, suffisent pou faire c
mment agiraient les contraires, quel effet il pourrait attendre de la comparaison . En suivant cette voie modeste, l’écrivain sera s
à l’infini, puisqu’on peut dire tout ce qu’une chose n’est pas. 2° La comparaison , qui peut à elle seule fournir la matière d’un dé
es, la répétition, le redoublement d’idée, l’opposition, l’incise, la comparaison , etc. III. Opposer les contraires ; faire des co
incise, la comparaison, etc. III. Opposer les contraires ; faire des comparaisons  ; indiquer les circonstances de moyen, de manière
! vous le savez ; le soir nous la vîmes séchée !... De même, dans la comparaison entre Turenne et Condé : Quel spectacle de voir
ses d’un autre œil que les autres hommes ; tout est pour lui objet de comparaison rapide et de métaphore ; sans qu’il y prenne gard
souvent plus agréable ou meilleure à. suivre que la ligne droite. Une comparaison aussi frappante peut être empruntée à la statuair
nt l’une l’autre ! Le pampre et l’épi sont les plus heureux termes de comparaison avec une jeune fille. Comme les mois souffle du N
lieu du mot lions et la métaphore disparaît, il ne reste plus qu’une comparaison  : la métaphore est donc une ligure de mot. 4. Rè
composés, comme l’hypotypose, l’éthopée, la prosopographie, etc. ; la comparaison avec ses diverses espèces : l’allusion, l’ antith
igures de pensée qui servent a la clarté et à l’ornement. 1. De la comparaison . — 2. Qualités qu’elle doit réunir. — 3. Formes d
raison. — 2. Qualités qu’elle doit réunir. — 3. Formes diverses de la comparaison . — 4. Du parallèle. — 5. De l’allusion. — 6. Util
antithèse. — 9. Du paradoxe. — 10. Régles de ces figures. 1. De la comparaison . — La comparaison consiste à rapprocher deux chos
paradoxe. — 10. Régles de ces figures. 1. De la comparaison. — La comparaison consiste à rapprocher deux choses qui se ressembl
e rapprochement d’une idée analogue. Voici par exemple une ravissante comparaison , par laquelle Fénelon ajoute un charme poétique e
et quelle puissance ajoute à l’exposition historique cette admirable comparaison de Massillon : L’Eglise n’opposa jamais aux pers
leur mission. Les vérités philosophiques et morales reçoivent de la comparaison une vivacité qui les rend plus pénétrantes : Le
n rendant grâce à l’arbre qui l’a portée. Marc-Aurèle. Cependant, la comparaison a moins de charme que la métaphore, parce que, ne
ur. 2. Des qualités qu’elle doit réunir. — La première qualité de la comparaison est celle qu’on recommande dans tout travail de l
que l’esprit veut rapprocher. — Rien de moins juste que ces bizarres comparaisons qui rapetissent les objets au lieu de les grandir
nteau d’un Arabe. Montesquieu a dît avec un goût parfait : Dans les comparaisons , l’esprit doit toujours gagner et ne jamais perdr
s le bas ; car elle se-le serait caché si elle l’avait découvert. La comparaison doit être sobre, c’est-à-dire qu’il faut éviter d
prolongé, c’est-à-dire aggravé. Voltaire a dit à propos de l’abus des comparaisons  : Il faut avouer que la nature est bien variée.
e une fois, la nature est comme la nature ; pourquoi lui chercher des comparaisons  ? D’ordinaire, c’est par le rapprochement avec d
raire est quelquefois d’un effet puissant. Telle est cette ingénieuse comparaison qu’on trouve dans Ossian : La musique de Carryl
comme se souvenir des plaisirs passés. 3. Des formes diverses de la comparaison . — Les poëtes et les orateurs offrent l’exemple d
urs offrent l’exemple d’une grande variété de formes pour exprimer la comparaison . Elle se rend d’une façon directe à l’aide de cer
perçois que leur style donne de la couleur au mien. -    Cicéron. La comparaison peut être indiquée seulement par le rapprochement
r sa finesse et sa pénétration d’esprit : telle est cette spirituelle comparaison de Mme de Sévigné : La Providence nous conduit a
Sarmates.  Marc-Aurèle. La Fontaine présente d’une façon si vive la comparaison , qu’il semble voir l’objet transfiguré. Ainsi à p
r de leurs mains. Un morceau tout entier peut n’être qu’une suite de comparaisons  ; ainsi la ravissante élégie de la jeune Captive
ne et de goût le poëte semble avoir présente à la pensée la touchante comparaison de Périclès qui, déplorant la perte de la jeuness
emps. » Chateaubriand a réuni comme à plaisir toutes les formes de la comparaison dans le morceau suivant des Martyrs : Un cri s’é
e débattent dans les angoisses de la douleur. 4. Du parallèle. — La comparaison prolongée et contenant rémunération complète des
ffrent quelque analogie avec le sujet qu’on traite. Elle comporte une comparaison qui se fait tacitement dans l’esprit de l’écrivai
antithèse. — L’antithèse ou le contraste est la figure qui tire de la comparaison de deux objets l’occasion Je les opposer. Saint-L
s. 10. Règles relatives à ces figures. — Toutes les remarques sur la comparaison , l’allusion et l’antithèse sont résumées dans hui
son, l’allusion et l’antithèse sont résumées dans huit règles : I. La comparaison se propose de rendre l’idée plus vive et plus fra
était qu’il ne les avait jamais souhaités, Cicéron l’accable sous une comparaison ironique avec le grand Pompée : Que Pompée est m
i de ces figures s’apprenne surtout, par l’étude, la méditation et la comparaison des bons exemples, on peut, présenter à cet égard
ent la gaieté elle rire ; aller au-devant des objections ; offrir des comparaisons et des exemples ; distribuer une idée en plusieur
ransporte en effet un mot à une signification nouvelle en vertu d’une comparaison sous-entendue. Quand David dit : Dieu est mon sol
me protège comme un bouclier. Une métaphore, dit Quintilien, est une comparaison abrégée. Ainsi le moraliste pourrait dire que la
ne trouble sa fin, c’est le soir d’un beau jour. Fénelon emploie une comparaison quand i ! dit : Le fils d’Idoménée, comme une je
cruellement moissonné dès son premier âge. Bossuet a remplacé cette comparaison par une métaphore : Représentons-nous le jeune p
poëte : Sur les ailes du temps la tristesse s’envole. Il a réuni la comparaison et la métaphore dans ces vers sur la vieillesse e
que d’un banquet ; Remerciant son hôte, et qu’on fît son paquet. Une comparaison acceptée peut se transformer en métaphore : L’ho
e ou de l’élégance. Il emploiera surtout les métaphores, qui, par les comparaisons qu’elles suggèrent à l’esprit, le transportent d’
omme dans toutes les questions de goût, la lecture, la méditation, la comparaison des grands écrivains sont les plus sûrs moyens de
timides avouent qu’elle a vieilli. Non ; la vérité est que certaines comparaisons un peu lourdes, empruntées par Rollin à Cicéron e
le mérite le plus séduisant de Sophocle, de Virgile et de Racine. Une comparaison sera le meilleur moyen de faire sentir les nuance
dans une mesure très-différente d’excellentes leçons de goût ; et la comparaison en peut être très-instructive. 7. Modèles d’éloge
igés dont nos enfants démoliront les statues ! 8. Du parallèle. — La comparaison est un procédé d’étude et d’amplification qui écl
rer ainsi les routes de l’avenir ; non-seulement elle cherche dans la comparaison des productions de l’art, dans leur conformité au
es tours ! Cependant que, terme noble et pompeux ; au Caucase pareil, comparaison hyperbolique ; arrêter marque une sorte d’empire
9 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
-ce que la foudre de Jupiter, qu’est-ce que le trident de Neptune, en comparaison du souffle de Jéovah ? Qu’est-ce que des Dieux qu
t le reproche est fondé ; 3º la monotonie de ses métaphores et de ses comparaisons , constamment empruntées de circonstances locales
s les plus harmoniques. Ainsi chaque contrée aura des métaphores, des comparaisons particulières, un style figuré qui lui sera propr
10 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
lle. Sans frein d’acier, ni rênes d’or, etc. Et le poëte poursuit la comparaison jusqu’à ce qu’il ait épuisé les rapports. La cat
s appellent cette figure alliance de mots. C’est un mariage forcé. La comparaison . — Le poëte, qui veut surtout peindre, fait de se
cé. La comparaison. — Le poëte, qui veut surtout peindre, fait de ses comparaisons des tableaux. L’orateur, qui veut surtout persuad
arts, aux métiers, aux détails familiers de la vie. Souvent aussi sa comparaison est un rapport brièvement exprimé, qui jette sur
11 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
celles qui conviennent le plus au style tempéré, sont l’antithèse, la comparaison et la description, à laquelle se rapportent plusi
ples ; par la vertu il deviendra l’arbitre même des Souverains. » Comparaison . La Comparaison est une figure, par laquelle o
il deviendra l’arbitre même des Souverains. » Comparaison. La Comparaison est une figure, par laquelle on présente les rapp
s même courbée sous sa chute. » Le Télémaque de Fénelon est plein de comparaisons également riches et agréables. Je me borne à cell
soutenir. Ainsi le fils d’Ulyssec était aux portes de la mort. » La comparaison doit être courte le plus qu’il est possible, et o
t rapporter à cette figure le Parallèle, qui n’est autre chose que la comparaison de deux hommes illustres, comme on le voit dans c
12 (1852) Précis de rhétorique
est une figure qui change la signification d’un mot, à la suite d’une comparaison qui se fait dans l’esprit. Par exemple, si, en pa
c les habitudes de la jeune fille et j’ai fait une métaphore. La même comparaison naît dans l’esprit des personnes qui m’écoutent l
es dans un même mot, et ces idées sont rendues plus frappantes par la comparaison . On est obligé d’y recourir lorsqu’on veut faire
extension ou imitation, il y a, comme dans la métaphore, une sorte de comparaison . Toutefois, il ne faut pas confondre ces deux fig
s deux figures. La métaphore unit le plus souvent, dans ses termes de comparaison , l’ordre physique à l’ordre moral, et, lorsque ce
ces termes sont renfermés dans l’ordre physique seul, il y a toujours comparaison saillante et figure hardie ; la catachrèse, au co
eule des expressions devrait nous l’indiquer. Quoique les rapports de comparaison soient tirés dans les deux cas de l’ordre physiqu
hysique, on voit clairement que dans les mots ruisseau de sang il y a comparaison énergique entre les ruisseaux proprement dits et
! Questionnaire. 1. Qu’est-ce que la catachrèse ? — 2. N’y a-t-il pas comparaison dans la catachrèse par imitation, et ne serait-ce
ssion, 15° la Réticence, 16° la Correction, 17° la Suspension, 18° la Comparaison , 19° l’Antithèse, 20° la Commination, 21° l’Obséc
u’il va dire, afin de donner plus d’intérêt à ses paroles. 12. Par la comparaison , on rapproche deux idées qui se ressemblent par u
es figures doivent être employées avec ménagement et à propos. 13. La comparaison doit peindre justement et vivement les objets ; i
réticence, la correction et la suspension ? —  12. Que fait-on par la comparaison et l’antithèse. —  13. Faites une remarque sur la
par la comparaison et l’antithèse. —  13. Faites une remarque sur la comparaison . — 14. Dites aussi quelque chose de plus de l’ant
on. 6. Pour rendre une définition plus claire, on peut recourir à une comparaison courte, et même, si une clarté suffisante ressort
13 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
avons-nous dit, il y a métaphore toutes les fois que, en vertu d’une comparaison mentale, on emploie le signe d’une idée pour expr
analogie ne suffit plus, et qu’il faut ajouter un autre élément à la comparaison . Entrons dans quelques détails. La métonymie est
eux idées correspondance positive, et qui existait préalablement à ma comparaison  ; c’est une métonymie. Ainsi : Métonymies de la c
loniste, dix mille cavaliers. Vous conclurez de tout ceci que plus la comparaison , qui est la base du trope, est rigoureuse et enti
14 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
n mot à une autre signification qui ne lui convient qu’en vertu d’une comparaison qui se fait clans l’esprit. Quintilien l’appelle
’une comparaison qui se fait clans l’esprit. Quintilien l’appelle une comparaison abrégée- Ainsi lorsque Voltaire dit dans la Henri
ontre Richard et le comte d’Arundel, a péché contre la justesse de la comparaison en disant : Dès le premier effort, la lance remp
faut pas s’attacher aux mots, mais aux pensées ; elle ne sert que de comparaison pour donner l’intelligence d’un autre sens que l’
tation. D’autres plaisent par la symétrie ; ce sont : l’antithèse, la comparaison , le parallèle et l’adjonction, D’autres encore pl
prétentieux. L’antithèse prolongée devient un parallèle, ainsi que la comparaison . Cette figure se montre dans toute sa grâce dans
nº 65. — 2° Grandeur et Bassesse de l’homme. Vol. II, nº 63. § II. Comparaison La Comparaison est un rapport de convenance en
ur et Bassesse de l’homme. Vol. II, nº 63. § II. Comparaison La Comparaison est un rapport de convenance entre deux objets qu
Chantres. Vol. II, nº 65. § III. Parallèle Le Parallèle est une comparaison entre deux personnages dont on fait ressortir les
15 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
’art de parler et d’écrire, l’étude attentive des vrais modèles et la comparaison des passages les plus brillants avec ceux où se l
l’objet devient sublime. Les poètes ont emprunté leurs plus sublimes comparaisons du lion ou des autres animaux d’une force surpren
ontre le malheur qui l’accable. Cet objet est ennobli par cette belle comparaison que l’on en fait avec l’astre du jour dont une éc
a cum gemitu [Vomit, en bouillonnant, ses entrailles fumantes]. Cette comparaison de la montagne avec une personne ivre ou malade d
où se trouvent beaucoup de passages d’un très grand mérite ; la belle comparaison de son héros avec l’ange qui, assis sur un tourbi
. Un canal qui se prolonge en ligne droite est une figure insipide en comparaison des sinuosités d’une rivière. Les figures conique
même expression pour plusieurs objets, c’est-à-dire de s’exprimer par comparaisons , par métaphores, par allusions et par d’autres mo
n sur cet objet. Dans cette phrase de Salluste, lorsqu’il établit une comparaison entre l’âme et le corps : Animi imperio, corpori
vent faire considérer notre langue comme très expressive, au moins en comparaison des langues modernes, puisque nous sommes si loin
n seul cas ; ses adjectifs ne varient que pour exprimer les degrés de comparaison , et ses verbes, au lieu de subir tous les changem
hrase traîne péniblement après elle, et l’on peut lui appliquer cette comparaison de M. Pope dans sa description du vers alexandrin
autrement nous nous trouvons comme trompés dans notre attente, et la comparaison ou le contraste perd de sa justesse à nos yeux. A
phrase qui l’exprimait était obscure et embrouillée. C’est ce qu’une comparaison peut faire sentir à tout le monde, et s’il en est
ue, dans les exclamations, les interrogations, les apostrophes et les comparaisons , si vous changez les mots primitivement employés,
tote, et c’est ce qui ne manque jamais de plaire à l’esprit ; car les comparaisons et les ressemblances ont un bien grand charme pou
objet ; aussi a-t-elle beaucoup de rapports avec la similitude ou la comparaison  ; et, rigoureusement parlant, elle n’est même qu’
u la comparaison ; et, rigoureusement parlant, elle n’est même qu’une comparaison exprimée de la manière la plus concise. Lorsque j
onne qui supporte tout le poids d’un édifice, » je fais une véritable comparaison  ; mais si je dis de ce ministre qu’il est « la co
de l’État, » c’est une métaphore. C’est l’entendement qui établit la comparaison entre le ministre et la colonne, car les mots ne
s deux objets est si bien reconnue, que, sans en faire précisément la comparaison , on peut substituer le nom de l’un au nom de l’au
sens le plus littéral. Quoique toute métaphore soit par elle-même une comparaison , et doive, sous ce point de vue, être considérée
remarque porte sur les avantages que la métaphore a sur la véritable comparaison . Combien, en effet, cette pensée eût perdu de sa
joue sans confusion le rôle qui lui convient. Lecture XVII. De la comparaison , de l’antithèse, de l’interrogation, de l’exclama
inerai presque entièrement ce qui me reste à dire sur les figures. La comparaison ou la similitude est celle dont je m’occuperai d’
écédemment en quoi elle diffère de la métaphore. La métaphore est une comparaison qui n’est pas développée, comme quand je dis : « 
aire entendre qu’il lui ressemble par sa force et son courage. Il y a comparaison , lorsque la ressemblance entre deux objets est ex
naissent la source ; » ce simple exemple montrera suffisamment que la comparaison est un ornement fort brillant, et fait pour ajout
elle cette figure orationis lumina . Le plaisir que nous prenons aux comparaisons est juste et dans la nature, et l’on peut lui ass
dans l’empressement avec lequel les enfants saisissent des points de comparaison entre les choses diverses, aussitôt qu’ils sont c
s objets qui les environnent. Secondement, le plaisir que produit une comparaison vient de la clarté qu’elle répand sur l’objet pri
sent été perdus pour notre imagination. On peut considérer toutes les comparaisons sous deux points de vue différents : les unes exp
er un ornement. Il n’est point de sujet qui ne soit susceptible d’une comparaison explicative. Qu’un auteur raisonne de la manière
de philosophie le plus obscur, il peut employer très heureusement une comparaison dans la seule vue de se faire mieux comprendre. T
t vrai, toutes les impressions, mais qui les perd à l’instant. » Les comparaisons qui embellissent, employées moins dans la vue d’é
de parfaite ou d’une conformité réelle. Deux objets peuvent servir de comparaison à un troisième, quoique, strictement parlant, ils
e souvenir des plaisirs qui ne sont plus, douce, mais triste. » Cette comparaison est heureuse et délicate. Cependant il est certai
ne idée plus vraie du caractère de cette harmonie. En général, qu’une comparaison soit fondée sur une ressemblance entre deux objet
objet est grand et noble par lui-même, toutes les circonstances d’une comparaison doivent tendre à le faire paraître plus grand enc
es autres s’appliqueront à la nature des choses qui peuvent servir de comparaison . Premièrement : De la manière d’introduire conven
araison. Premièrement : De la manière d’introduire convenablement une comparaison dans le discours. — Il est évident, d’après ce qu
iscours. — Il est évident, d’après ce que nous avons déjà dit sur les comparaisons , qu’elles ne sont pas, commes les figures dont no
pas poussée trop loin ; mais l’espèce de pompe et de solennité d’une comparaison n’est point compatible avec la passion : elle cha
tragiques. Dans quelques-unes de ses pièces, M. Rowe a multiplié les comparaisons , et souvent les a placées bien mal à propos. Le C
u de paraître agité de la plus violente douleur, lui répond par cette comparaison recherchée : « Ainsi la flamme légère d’une lampe
dans une telle situation, ce langage n’est pas celui de la nature. La comparaison , lorsquelle est destinée à servir d’embellissemen
ne soit agité par aucune passion. En un mot, la véritable place d’une comparaison est dans cette espèce de style qui tient le milie
s actuellement les règles relatives aux objets dont on doit tirer des comparaisons , en supposant qu’on ait trouvé la place qui leur
rouvé la place qui leur convient. D’abord il faut éviter de tirer ses comparaisons d’objets qui ont avec l’objet principal une resse
vec l’objet principal une ressemblance trop évidente. Le charme d’une comparaison consiste surtout en ce qu’elle nous fait découvri
euse obscurité jette l’épouvante parmi les nations, nous admirons une comparaison aussi heureuse et aussi noble. Mais lorsqu’il com
autre berceau, et une belle femme à une autre belle femme. Parmi les comparaisons que rend défectueuses une trop grande ressemblanc
ls se transmettent les uns aux autres comme un droit héréditaire. Ces comparaisons , sans doute, remplirent parfaitement le but des a
oduisent aucune impression sur notre esprit. Le caractère général des comparaisons , dans un ouvrage, est une marque certaine pour di
saisit des ressemblances inaperçues jusqu’à lui, et qui donnent à ses comparaisons de l’originalité, de l’élégance et de l’énergie.
l’originalité, de l’élégance et de l’énergie. En second lieu, si les comparaisons ne doivent pas être fondées sur des ressemblances
l’obscurité, et fatiguent l’imagination. Il est bon d’observer qu’une comparaison entre deux objets qui ont des rapports suffisants
jets. C’est une faute dans laquelle tombe souvent M. Cowley, dont les comparaisons sont en général poussées si loin et présentent ta
ses odes principalement. Troisièmement, l’objet dont on emprunte une comparaison ne doit pas être si généralement inconnu qu’il n’
gratia assumitur, ipsum esse clarius eo quod illuminatur. Ainsi des comparaisons fondées sur des découvertes philosophiques, ou su
chappe trop souvent à nos poètes modernes. Les anciens prennent leurs comparaisons dans des effets de la nature ou dans une classe d
ositions d’un genre sérieux et élevé, il ne faut jamais emprunter ses comparaisons à des objets bas ou ignobles. Au lieu d’embellir
et. C’est un vice que l’on a injustement reproché à quelques-unes des comparaisons d’Homère ; car il ne faut pas perdre de vue que l
des mœurs du siècle dans lequel nous vivons. Voilà pourquoi certaines comparaisons , par exemple, empruntées aux différentes circonst
fondie : la métaphore, l’hyperbole, la prosopopée, l’apostrophe et la comparaison . Il ne nous en reste plus à examiner qu’un petit
e d’appliquer la plupart des règles que nous avons déjà posées. Si la comparaison est fondée sur une ressemblance, l’antithèse ne l
s heureuse qu’elle est exprimée dans un plus petit nombre de mots. La comparaison et l’antithèse sont des figures généralement asse
ou en les représentant en masse ; soit enfin en prenant pour point de comparaison des choses ou des événements d’une nature analogu
lorsqu’elle est vive et animée, nous fait trouver les métaphores, les comparaisons  ; la passion, ou l’émotion violente, nous inspire
e, et on compare ce que l’on a écrit avec le texte de l’auteur. Cette comparaison quelquefois répétée nous fera apercevoir les vice
et de vivacité. Non seulement il peut employer les métaphores et les comparaisons , mais il peut encore faire usage de la prosopopée
de contact ; cherchez quels éclaircissements il pourrait tirer d’une comparaison ou d’un contraste, d’une recherche de causes ou d
u mot Fable dans ses Élements de littérature. 54. Dans la judicieuse comparaison que Denys d’Halicarnasse établit entre le talent
16 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
sir de deviner ce qu’on lui cache ; il emploie surtout l’allusion, la comparaison , l’antithèse, la suspension, etc. » (Filon.) C’e
x pour les faire taire. Il reprend sa méditation, qui est toujours la comparaison qu’il fait de ces personnes avec lui-même, et où
ment l’harmonie imitative, et fait un grand usage de métaphores et de comparaisons . Il convient dans les morceaux descriptifs, tels
admet quelques figures dont les plus communes sont la Métaphore et la Comparaison , la Répétition, l’Apostrophe et la Prosopopée. Ex
es flots suspendus sur ma tête, et je n’en ai pu supporter le poids. ( Comparaison et métaphore.) Tu seras enivrée de douleurs ; tu
e ses petits sous ses ailes ? et tu ne l’as pas voulu. (Prosopopée et comparaison .) Un des grands ornements qui donnent du charme
’agrément dans certaines oppositions qui en réalité sont une sorte de comparaison  ; nous en citons une ici que notre illustre Buffo
et de vivacité, ici le cœur parle avec tendresse, avec amour ; là les comparaisons sont toutes expressives : ce sont les palmes et l
17 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
de développement sont : l’énumération des parties, la description, la comparaison , la répétition. 1° De l’énumération des partie
sage, que la meilleure traduction ne saurait reproduire.) 3° De la comparaison . La comparaison consiste à mettre en regard d
re traduction ne saurait reproduire.) 3° De la comparaison. La comparaison consiste à mettre en regard deux idées qui ont en
us familière et plus facile à concevoir. La poésie aime à se parer de comparaisons riches, nobles, touchantes, afin de plaire à l’im
tête chargée de pluie. » Un écrivain moderne a peint, sous une belle comparaison , le pouvoir odieux de ces tyrans d’Egypte qui n’é
u fond de son labyrinthe que le monarque dictait ses volontés. » Les comparaisons doivent être claires et de nature à mieux faire c
18 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
e classe, consistant en rapprochements d’idées, dérivent toutes de la comparaison . La comparaison doit être juste et suivie, et aut
tant en rapprochements d’idées, dérivent toutes de la comparaison. La comparaison doit être juste et suivie, et autant que possible
uste et suivie, et autant que possible, neuve, rapide et piquante. La comparaison abrégée se nomme trope. Le trope consiste à trans
st la métaphore. Il y a métaphore, toutes les fois qu’en vertu d’une comparaison mentale, on emploie le signe d’une idée pour expr
19 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
omme ; et ici nous entrons dans les similitudes, les différences, les comparaisons , les contraires. Voyez-vous comme, à l’aide des l
e ces lieux suffit pour les définir. Aux semblables se rattachent les comparaisons , les similitudes, du plus au moins, du moins au p
ais, s’il m’est permis de revenir, à cause de son exactitude, sur une comparaison tirée d’objets purement matériels, je dirai : Les
20 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre III. Troisième espèce de mots. » pp. 8-11
e beau, belle, agréable.   28. — Le comparatif, c’est l’adjectif avec comparaison  : quand on compare deux choses, on trouve que l’u
que l’on compare. Nous avons trois adjectifs qui expriment seuls une comparaison  : meilleur, au lieu de plus bon, qui ne se dit pa
21 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
its, qui ne parlent pas à l’imagination. Elle cherche les images, les comparaisons , la couleur, l’éclat. Elle prête la vie aux objet
aisonner, c’est comparer deux propositions ou jugements, et, de cette comparaison , tirer une proposition nouvelle, que l’on appelle
etc. 3° Les Circonstances. — On appelle ainsi la preuve tirée de la comparaison du sujet ou du fait en question avec la personne,
ppelé. » (Bossuet, Oraison funèbre d’Henriette d’Angleterre.) 5° La Comparaison , qu’il ne faut pas confondre avec la figure de pe
èbre de M. Le Tellier.) 6° Les Contraires, qui se rapprochent de la Comparaison et de la Définition, consistent à prouver le suje
s, annonce dans un magnifique langage les incertitudes où le jette la comparaison du pouvoir et de la liberté : Cet empire absolu
plutôt encore de circonstances propres au sujet ou à l’orateur d’une comparaison , d’un souvenir, d’un accident. L’emploi des texte
 ; — l’ordre de disposition, où se classent, après la réflexion et la comparaison , toutes les pensées essentielles du sujet ; — la
mplicité ; et moins il est superbe, plus il devient vénérable. » 10° Comparaison . — Elle rapproche les objets, comme l’antithèse,
êt à la mettre en pièces. » (Oraison funèbre d’Anne de Gonzague). La Comparaison continuée entre deux hommes illustres prend le no
y arrêter, et comme en se jouant, l’Allusion, comme l’Antithèse et la Comparaison , procède par rapprochement et par analogie. « On
t, elle change le sens, et transporte l’application d’un mot, par une comparaison abrégée et réduite à un seul terme. Bossuet dit d
le que je vois encore tomber cette fleur. » Voilà la différence de la comparaison et de la métaphore. — La comparaison se fait avec
eur. » Voilà la différence de la comparaison et de la métaphore. — La comparaison se fait avec trois termes, le signe, l’objet auqu
ois termes, le signe, l’objet auquel on le compare, et le signe de la comparaison . La métaphore supprime le sujet et le signe pour
pre de la figure, sans exprimer ni indiquer aucunement le sujet de la comparaison . Telle est l’idylle de madame Deshoulières à ses
22 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
posées Observez ici comme tout se lie dans l’esprit humain. Par la comparaison et toutes les figures qui s’y rattachent, nous no
chent, il s’embellit par le contraste. » Voilà une image sensible des comparaisons et des antithèses. L’antithèse n’est donc que le
L’antithèse n’est donc que le rapprochement des contrastes, comme la comparaison est le rapprochement des semblables. L’antithèse,
23 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
r telle de ces fables se jouer dans la maison paternelle. L’esprit de comparaison se forme insensiblement dans leurs tendres intell
rant son mal au vrai, et tout ce qu’on en peut ôter de pointes par la comparaison avec le mal d’autrui. Les lettres Que n’a
24 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
 : la définition, l'énumération des parties, le genre et l'espèce, la comparaison , les contraires, les choses qui répugnent entre e
rce qu'il faut aimer la vertu et que la modestie est une vertu. 4° La comparaison est un argument qui compare deux choses ensemble
couronne, pourquoi blâmer Napoléon, qui a fait la même chose ? — Les comparaisons développent la pensée et lui donnent de la force
Présente, je vous fuis ; absente, je vous trouve. (Racine.) 14° La comparaison rapproche deux idées, deux choses, et montre le r
ées, deux choses, et montre le rapport qu'il y a entre ces choses. La comparaison doit être vraie ; elle doit prendre le ton, le st
le sujet et être employée à propos. (Voyez les lieux communs.) Si la comparaison a pour objet des personnes célèbres, elle se nomm
un mot à une autre signification qui ne lui convient qu'à cause d'une comparaison qui est dans l'esprit. Par exemple, l'esprit ne c
ve l'argument que constituent le genre et l'espèce ? Qu'est ce que la comparaison  ? En quoi consistent les contraires ? A quoi serv
coussins sous sa molle épaisseur. (Boileau.) Les parallèles sont des comparaisons qui ont pour objet des personnes célèbres. Corne
25 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
e à une signification nouvelle, qui ne lui convient qu’en vertu d’une comparaison qui est dans l’esprit. Par exemple, quand on dit 
nes, et entre le plaisir que cause la vue d’une belle campagne. Cette comparaison enveloppée que renferme la métaphore, donne une i
té. Mais quoiqu’il soit de l’essence de la métaphore de renfermer une comparaison , l’une et l’autre ne doivent pas être confondues.
rrier : il s’élançait comme un lion au milieu des ennemis ; c’est une comparaison  : elle est exprimée par les termes mêmes. Qu’on d
 : ce lion s’élançait au milieu des ennemis ; c’est une métaphore. La comparaison n’est alors que dans l’esprit : aucun terme ne l’
gorie. L’Allégorie n’est qu’une métaphore continuée : elle sert de comparaison , pour donner à entendre un sens qui n’est point e
26 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
loyées est celle qui suppose une ressemblance dans les objets, et une comparaison qui se fait dans l’esprit ; les rhéteurs la nomme
qui se fait dans l’esprit ; les rhéteurs la nomment métaphore. Si la comparaison est fausse ou forcée, l’image est obscure ou mauv
de ne suffisent pas pour donner du goût ; c’est par l’étude et par la comparaison des modèles qu’il se forme : l’enseignement du ma
27 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
écrivains anciens et modernes qui présentent avec elle des points de comparaison . Au nombre des annotateurs de cette œuvre, on peu
La Harpe, le ton d’Homère pour rendre le choc des deux armées par une comparaison qui rappelle toute la grandeur de l’objet : le de
s, I, 211 : Durate, et vosmet rebus servate secundis. 1. « Cette comparaison , dit La Harpe, est au nombre des plus belles qui
28 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
é et le goût ; elle y ajoute ses propres pensées, et de ce travail de comparaison et de critique, elle fait ressortir quelque vérit
r telle de ces fables se jouer dans la maison paternelle. L’esprit de comparaison se forme insensiblement dans leurs tendres intell
rant son mal au vrai, et tout ce qu’on en peut ôter de pointes par la comparaison avec le mal d’autrui. Vieillards enfin, arrivés a
29 (1881) Rhétorique et genres littéraires
ntrinsèques Définition, Énumération des parties, Genre et Espèce, Comparaison , Contraires, Choses qui répugnent entre elles, Ci
premier (le genre) l’est nécessairement de la seconde (l’espèce). Comparaison et dissemblance La comparaison établit entre d
rement de la seconde (l’espèce). Comparaison et dissemblance La comparaison établit entre deux idées un rapport qui amène une
funèbre de Michel Le Tellier.) La dissemblance est une variété de la comparaison . Contraires Les contraires consistent à pro
) Circonstances Les circonstances sont les preuves tirées de la comparaison du sujet ou du fait avec la personne, le lieu, le
° Intrinsèques, Définition, Énumération des parties, Genre et espèce, Comparaison , Contraires, Choses qui répugnent entre elles. Ci
ence, le nombre, et charme l’oreille quand elle est harmonieuse. Ex. Comparaison du caractère d’Antonin et de Marc-Aurèle dans Bos
rrection ; Concession ; Prétérition, etc. Prosopopée ; Hypotypose ; Comparaison  ; Périphrase, etc. Interrogation ; Apostrophe ;
tères) ; Prosopographie (des personnes) ; Topographie (des lieux). Comparaison La comparaison est la figure par excellence de
aphie (des personnes) ; Topographie (des lieux). Comparaison La comparaison est la figure par excellence de la poésie et de l
ettre en pièces. » (Bossuet, Oraison funèbre d’Anne de Gonzague.) La comparaison prolongée entre deux hommes illustres, entre deux
sser un mot de sa signification propre à une nouvelle, en vertu d’une comparaison mentale. Ex. « Madame a passé du matin au soir c
Jeune Veuve, IV, 21.) Il y a une différence entre la métaphore et la comparaison . Celle-ci se fait avec trois termes : le sujet, l
ois termes : le sujet, l’objet auquel on le compare et le signe de la comparaison . La métaphore supprime le sujet et le signe pour
é au style. Pour faire mieux saisir le rapport et la différence de la comparaison et de la métaphore, on peut citer l’exemple suiva
, Prétérition, etc. 2° Figures d’imagination. Prosopopée, Hypotypose, Comparaison , Périphrase, etc. 3° Figures de passion. Interrog
chien dans Buffon. 5° Parallèle Le parallèle est une espèce de comparaison appliquée aux personnes ou aux caractères. Il opp
30 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
ment trempés, il est barbare. Similitude. La similitude est une comparaison  ; comme elle, elle établit des rapprochements ent
re les objets et nous amène à juger de l’un par l’autre. Telle est la comparaison que fait Racine (Athalie, acte II, scène 9) du te
és ou défauts du jugement. Raisonnement et argumentation. De la comparaison des idées est résulté le jugement. Du rapprocheme
ous me trouverez assez éloquents. » Il importe de choisir. La comparaison de l’exorde du plaidoyer d’Ajax et de celui d’Uly
proche quelquefois de l’Iliade par le sublime des images. Voyez cette comparaison  : Ainsi, lorsque des monts séparés par Alcide, L
quum saucius aram, Taurus, et incertam excussit cervice securim. La comparaison est juste et bien exprimée. C’est une victime rap
ures de pensée qui se rapportent au style tempéré ou fleuri sont : la comparaison et le parallèle, l’allusion, la signification ou
se, l’éthopée, la prosopographie, la topographie, la chronographée. Comparaison . Parallèle. La comparaison rapproche deux obje
ie, la topographie, la chronographée. Comparaison. Parallèle. La comparaison rapproche deux objets qui se ressemblent, au moin
rydice, que lui a ravie le Destin, fait cette juste et attendrissante comparaison  : Qualis, populeâ mœrens Philomela sub umbrâ, Am
amentables accents, dont elle emplit tous les lieux d’alentour. » La comparaison suivante est d’un autre caractère : il s’agit d’H
garde en ses grottes profondes             L’amertume pour lui. Les comparaisons doivent être employées à propos et avec réserve.
loyées à propos et avec réserve. Prodiguées, elles déplairaient. À la comparaison doit se rapporter le parallèle, qui n’est qu’un r
itive à une autre signification qui ne lui convient qu’en vertu d’une comparaison qui est dans l’esprit. Lorsqu’on dit qu’une campa
ent que consiste la métaphore. La métaphore, toutefois, diffère de la comparaison . Qu’on dise d’un guerrier qu’il s’élançait comme
rrier qu’il s’élançait comme un lion au milieu des ennemis, c’est une comparaison . Mais qu’on dise, du même guerrier, que c’est un
c’est un lion qui s’élançait au milieu des ennemis, ce n’est plus une comparaison , c’est une métaphore. La métaphore est le trope l
31 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
n nom à une autre signification qui ne lui convient qu’en vertu d’une comparaison qui existe dans l’esprit. Il n’est point de figur
le discours, soit en vers, soit en prose. La métaphore diffère de la comparaison par la forme seulement ; car le fond est évidemme
fléchir le poids d’un immense édifice, ce ministre, etc., je fais une comparaison , parce que j’exprime tous les points de rapport d
lonne de l’état, voilà une métaphore qui n’est, comme on voit, qu’une comparaison abrégée qu’achève l’imagination. Cette figure, qu
t ; quand c’est dans les pensées que se trouve l’opposition. Comme la comparaison est fondée sur la ressemblance des objets comparé
32 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
ose toute image ? Toute image suppose une ressemblance, renferme une comparaison  ; et de la justesse de la comparaison dépend la c
une ressemblance, renferme une comparaison ; et de la justesse de la comparaison dépend la clarté, la transparence de l’image. Mai
la comparaison dépend la clarté, la transparence de l’image. Mais la comparaison est sous-entendue, indiquée ou développée. On dit
dit encore : tel qu’un lion altéré de sang, etc. Il rugit, suppose la comparaison  ; c’est un lion, l’indique ; tel qu’un lion, la d
présentent, entre la pensée et l’objet physique qui sert de point de comparaison , cette exactitude de rapport et cette vérité sens
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
corset est étonné de se trouver ici. 5. En général, il faut que les comparaisons ajoutent à l’idée de l’objet qu’on vent peindre,
Un loup de mer n’a pas les larmes faciles. Citons, comme exercice de comparaison , l’ode de Lebrun sur le vaisseau le Vengeur, qui,
34 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
plus d’objets sur lesquels il peut s’exercer, dont il peut tirer des comparaisons , des argumens ; le style s’embellit d’images de t
es ; nous comparons deux idées pour en découvrir le rapport, et cette comparaison est un jugement ; nous rapprochons deux jugemens
ai l’idée d’un triangle. Définition du jugement. Le jugement est la comparaison de deux idées (P. R.). On peut le définir aussi u
n jugement d’autres jugemens déjà connus. Cette opération suppose une comparaison préalable de deux jugemens. Base du raisonnement
e majeure, et la seconde celui de mineure. Ainsi le syllogisme est la comparaison de deux idées, par le moyen d’une troisième qui s
chercher, je chercherai une troisième idée pour me servir de terme de comparaison  ; je prendrai celle du vrai bonheur, et je dirai 
de ce moyen oratoire. Il emploie dans la plupart de ses discours les comparaisons les plus justes et les plus énergiques. Voici com
es sophistes ont des tours d’adresse qu’Aristote n’a pas comptés. Les comparaisons , les images, les figures de toute espèce, la pomp
e sens figuré est celui auquel on transporte le mot par une espèce de comparaison . Exemples. Par exemple, le mot chaleur a été ét
re d’un mot à une signification qui ne lui convient qu’en vertu d’une comparaison qui est dans l’esprit, et qu’on supprime dans l’e
e qui fond sur les Troyens, qu’il s’élance comme un lion, je fais une comparaison  ; mais quand Homère dit : Ce lion s’élançait, il
s, prises de loin, et que le rapport n’est point assez naturel, ni la comparaison assez sensible. Théophile a dit : Je baignerai me
lle image les descriptions et les tableaux. Aristote donne ce nom aux comparaisons . Mais, en matière de style, on attache à ce mot u
nos pensées. Ces figures sont l’amplification, l’énumération, la comparaison , la répétition, l’antithèse, et l’hypotipose. Am
mère, ma femme, mes enfans. » (Tit.-Live, l. II, c. 40.) 2°. Par la comparaison de plusieurs objets. Il y a des idées qui entraîn
al du discours, parce que l’idée accessoire qu’on prend pour terme de comparaison , et l’idée première que l’on compare, étant éclai
sant de vivre. » (Quinte-Curce, l. V, c. 8.) Quelquefois le terme de comparaison est une hypothèse, c’est-à-dire qu’au lieu d’être
ui composent la vie de cette princesse.(Exorde de cette orais. fun.) Comparaison . On peut distinguer deux sortes de comparaisons 
e cette orais. fun.) Comparaison. On peut distinguer deux sortes de comparaisons  : les unes de simple ornement, les autres de néce
traitons pas ici de la poésie, nous considérerons principalement les comparaisons comme servant à mettre les pensées plus en éviden
à les rendre plus palpables. Il y a des mots consacrés au tour de la comparaison  : de même que….. comme, ainsi, pareillement, tel
Mais on n’emploie pas toujours ces formules usitées. Quelquefois la comparaison marche toute seule, comme dans l’exemple suivant
Souvent on en fait l’application au sujet, en mêlant les idees de la comparaison avec les termes propres de la chose. Exemple : «
encouragement pour le bien. » (Thomas, éloge de Sully.) Sources des comparaisons . Ordinairement les comparaisons se prennent d’ob
omas, éloge de Sully.) Sources des comparaisons. Ordinairement les comparaisons se prennent d’objets physiques, parce qu’ils sont
pres à faire des tableaux ou des images. Voici pourtant une charmante comparaison prise d’une idée métaphysique : « La musique de
rien dans la nature qui ne puisse fournir à l’écrivain des sujets de comparaison  ; on en peut prendre même dans les idées abstrait
u’on en veut faire. Manière de les introduire dans le discours. Les comparaisons entrent dans le langage de l’imagination, mais el
assions énergiques. Il s’ensuit que la narration tranquille admet des comparaisons fréquentes ; qu’à mesure qu’elle s’anime, elle en
imer. Règles de ces figures. Les règles à observer relativement aux comparaisons sont : 1°. qu’elles soient claires et qu’elles re
de l’analogie entre l’objet comparé et celui qui lui sert de terme de comparaison  ; 3°. qu’elles ne soient pas tirées d’objets rare
ur ainsi dire usés. Répétition Comme toutes les autres figures, les comparaisons ne doivent pas être prodiguées ; il faut les empl
ire va nous les apprendre : « Ce qu’on appelle esprit, est tantôt une comparaison nouvelle, tantôt une allusion fine : ici l’abus d
par cela même qu’il est un ornement. Une pensée fine, ingénieuse, une comparaison juste et fleurie, est un défaut quand la raison s
institutions nouvelles dans la république. (Tit. Liv., l. IV.) 2. La comparaison n’est quelquefois qu’un ornement de style ; mais
e discours. Ce qu’il faut éviter en amplifiant. Énumération. Exemple. Comparaison . Exemples. Sources des comparaisons. Manière de l
amplifiant. Énumération. Exemple. Comparaison. Exemples. Sources des comparaisons . Manière de les introduire dans le discours. Règl
35 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
irmation d’un rapport qu’on aperçoit entre deux idées par suite d’une comparaison qu’on a faite. Quand je dis : Dieu est bon, mon e
Toute image, dit Marmontel, suppose une ressemblance et renferme une comparaison  ; et de la justesse de cette comparaison dépend l
ressemblance et renferme une comparaison ; et de la justesse de cette comparaison dépend la clarté, la transparence de l’image. Le
sa signification propre à une signification étrangère en vertu d’une comparaison qui se fait dans l’esprit. Dites en parlant de Co
e. Mais dites ensuite : Condé s’élance comme un lion, vous faites une comparaison . Quand le prophète-roi dit au seigneur : Votre p
e éclaire mes pas comme une lampe de sa lumière, il aurait exprimé la comparaison et il n’y aurait point eu de figure. 171. La méta
is mots berceau, flotté, submergés sont en parfait rapport avec cette comparaison . 174. Il y a beaucoup de traits de ressemblance e
emploi des métaphores. Cependant, quoique toute métaphore suppose une comparaison , il n’est pas vrai de dire que toute métaphore es
n autre. Elle diffère de la métaphore en ce qu’elle ne suppose pas de comparaison , et elle lui ressemble en ce qu’elle est comme el
t que les quatre premiers tropes dont nous avons parlé renferment une comparaison et se rapportent tous à la métaphore. Ainsi l’all
la réticence, l’antithèse, la gradation, l’ironie, le contraste ou la comparaison . 200. La correction est une figure par laquelle o
Cet enfant de David, votre espoir, votre attente ! (Racine.) 206. La comparaison ou similitude rapproche deux objets qui se ressem
côtés, afin de rendre l’un d’eux plus sensible et plus frappant. Les comparaisons ont pour but d’éclaircir les pensées, d’orner le
elles doivent être claires, justes, nobles et sobrement ménagées. La comparaison a beaucoup de rapports avec la métaphore, et tout
s dit sur l’emploi des images et des métaphores s’applique aussi à la comparaison . Il s’émeut, et semblable à l’instrument terribl
pas. Il chancelle, il hésite, il recule d’un pas. (Delille.) 207. La comparaison prend le nom de contraste lorsqu’elle oppose deux
lèle à propos de la description ; mais il s’agit ici uniquement de la comparaison de deux écrivains qui ont entre eux quelque rappo
dans les choses de sentiment. Qu’il s’embellisse de périphrases et de comparaisons tirées des objets de la campagne et toujours sugg
est-ce que l’ironie prend le nom de sarcasme ? 206. Qu’est-ce que la comparaison ou similitude ? 207. Quand est-ce que la comparai
Qu’est-ce que la comparaison ou similitude ? 207. Quand est-ce que la comparaison prend le nom de contraste ? 208. Quelles sont les
pot. 19. Voir notre Choix de compositions littéraires comme terme de comparaison pour le travail des élèves. 20. Auteurs à consul
36 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
u nous dire que ce qu’il y avait de mieux. Aussi résulte-t-il de leur comparaison avec les moralistes les plus accrédités, que ce q
parfums étonnent les hivers. (Prov. ch. 11. v. 2, 4 et suiv.) Cette comparaison est un de ces traits charmants, si fréquents et t
d’un éclat passager, Ne sortent du néant que pour s’y replonger. Une comparaison d’autant plus sublime, qu’elle rend plus sensible
37 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
erons les développements qui se font par gradation, par similitude ou comparaison , et par expolition. Nous avons traité de la compa
similitude ou comparaison, et par expolition. Nous avons traité de la comparaison et de la gradation à l’article des figures. Quant
38 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
ion. S’agit-il, par exemple, de rendre le choc de deux années par une comparaison qui rappelle toute la grandeur de l’objet ? Sur
dernier vers est sublime. Ces sortes d’oppositions qui terminent une comparaison par une circonstance plus grande que toutes les a
39 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
urs naturelles ! quelle émotion saisissante ! La lecture, l’étude, la comparaison , prêtent à l’imagination ce qui lui manque réelle
e, dans nos idées habituelles, aucun point de rapport, aucun point de comparaison . Le sublime s’élance au-delà des bornes du fini :
40 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
parent autour d’eux une nombreuse postérité1. 1re partie, chap. 2. Comparaison de Démosthène et d’Isocrate. Vous avez mis Dém
émosthène parlait bien autrement contre Philippe. Vous pouvez voir la comparaison que Denys d’Halicarnasse fait de ces deux orateur
41 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VIII. Huitième espèce de mots.  » p. 43
e : il parle beaucoup et réfléchit peu. 6° Enfin il y des adverbes de comparaison , comme plus, moins, aussi, autant, etc. Exemples 
42 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
utre objet en regard de mon sujet, il me sera permis de recourir à la comparaison , que je devrai abréger le plus possible. Souvent
nt dans les trois vers qui suivent, c’est la noblesse des images, une comparaison superbe et la fierté de l’être qui brave égalemen
l’auteur le compare  à un lion qui vient d’égorger un troupeau. Cette comparaison est si rebattue qu’elle est devenue triviale ; ma
l’imagination peut suivre ce mouvement, bondissant comme un léopard ( comparaison courte et vive, telle qu’il la fallait en cet end
43 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
xpliquer lui-même : « Ce qu’on appelle esprit, dit-il, est tantôt une comparaison nouvelle, tantôt une allusion fine ; ici, l’abus
comprendre en quoi consiste cette qualité. Il appelle esprit : 1° une comparaison telle que celle-ci que madame de Sévigné emprunte
parole à une fille qui n’était pas muette. » 2° La métaphore est une comparaison abrégée ; elle est d’un fréquent usage. Madame de
sommes anéantis pour jamais. » 4° L’allusion est aussi une sorte de comparaison , mais qui n’est pas expressément énoncée. Madame
44 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
 : la définition, l’énumération des parties, le genre et l’espèce, la comparaison , les contraires, les choses qui répugnent entre e
urs du même orateur sur la décadence de l’éloquence. Il y joint cette comparaison  : « Semblable à ces arbres dont la stérile beauté
arlerons point de la similitude, qui est presque la même chose que la comparaison , ni de la dissimilitude ou différence, qui se con
e ou différence, qui se confond presque avec les contraires.   4º. La comparaison , qu’il ne faut point confondre avec la figure ain
inconséquent celui qui ose nier la Providence, argumente ainsi par la comparaison du moins au plus : « Il croit qu’un État ne peut
aditus ad causam, et qui consiste surtout à préparer les esprits. La comparaison de l’exorde du plaidoyer d’Ajax et de celui d’Uly
randissent, cela nous paraît noble. On s’en aperçoit surtout dans les comparaisons , où l’esprit doit toujours gagner et ne jamais pe
des expressions pathétiques de la tragédie, ni des métaphores et des comparaisons de l’épopée. Tout écrit, de quelque nature qu’il
la passion. Dans l’oraison funèbre du grand Condé, Bossuet, après la comparaison de l’aigle, ajoute : « Aussi vifs étaient les reg
mot à une autre signification, qui ne lui convient qu’en vertu d’une comparaison qui est dans l’esprit. Toute métaphore renferme d
comparaison qui est dans l’esprit. Toute métaphore renferme donc une comparaison  ; mais elle en rend l’expression plus rapide et p
II, 6). Quand Homère dit qu’Achille s’élance comme un lion, c’est une comparaison  ; mais quand il dit du même héros, ce lion s’élan
s, prises de loin, et que le rapport n’est point assez naturel, ni la comparaison assez sensible. Théophile a dit : Je baignerai m
e ou de l’élégance. Il emploiera surtout les métaphores, qui, par les comparaisons qu’elles suggèrent à l’esprit, le transportent d’
cette figure tout ce que nous avons dit sur les alliances de mots. La comparaison , au lieu d’opposer ainsi les idées, rapproche deu
s de force et de clarté au raisonnement. La poésie aime à se parer de comparaisons riches, grandes, expressives. On en voit un exemp
les vivantes. Les orateurs, sans se permettre trop souvent de telles comparaisons , ne se les interdisent pas. Bossuet, dans l’éloge
le n’est pas même courbée sous sa chute. » Thomas présente une belle comparaison morale dans son éloge de Sully : « L’idée seule d
me juste, un frein pour le mal, un encouragement pour le bien. » Les comparaisons doivent être vraies, nobles, employées à propos e
blessent et importunent. Quand on rapproche deux hommes illustres, la comparaison se nomme parallèle. L’allusion est une comparaiso
mmes illustres, la comparaison se nomme parallèle. L’allusion est une comparaison qui se fait dans l’esprit, et par laquelle on dit
nt la gaieté et le rire ; aller au-devant des objections ; offrir des comparaisons et des exemples ; distribuer une idée en plusieur
45 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
sortie de l’arche et rapportant le rameau d’olivier. En suivant cette comparaison , j’ajouetrai que le Génie du christianisme (1802)
i dit ce mot, et je ne m’en dédis pas. Ce n’est pas une analogie, une comparaison de choses qui se ressemblent : non, c’est la chos
46 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
nnaître le présent : je ne sais pas de travail plus profitable que la comparaison des mœurs antiques avec celles des temps modernes
dat, c’est le barreau qui fait l’avocat. (J’en reviens toujours à mes comparaisons militaires ; mais qu’est-ce que la parole, sinon
47 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
de phrase se servent les bergers ? Les bergers emploient souvent des comparaisons tirées des objets qui frappent leurs yeux, au lie
la joie, la tendresse ou l’espérance. Le poète y fait quelquefois une comparaison de nos travaux, de nos vices, de nos prétendues r
48 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VIII. » pp. 96-97
a fin de l’Histoire de la Critique. Je transcris ici, comme termes de comparaison , les traductions de Dacier, de Batteux et de Chén
49 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre I. » pp. 73-74
n obtient une symétrie plus satisfaisante entre les deux termes de la comparaison marquée par les mots ᾥσπβρ — οὒτω. Peut-être auss
50 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Bonaventure Desperriers. Mort en 1544 » pp. -
sons nouvelles pour mettre les femmes au pas4. Le Pot au lait Comparaison des alquemistes 1 à la bonne femme qui portoit un
51 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
une épigramme continuelle. Nul écrivain n’a jamais été plus riche en comparaisons vives et hardies, en métaphores rapides et involo
’ayant mis hors de soi, selon la volonté divine. 11. Il revient à sa comparaison des aiguilles aimantées qui se tiennent les unes
52 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XX. » pp. 117-119
d’où Ritter conclut à tort contre l’authenticité de ce chapitre. — La comparaison de l’Iliade avec la définition de l’homme est aus
53 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
cher le cœur. Voilà pourquoi, dans le développement des passions, les comparaisons sont toujours dangereuses et souvent déplacées. G
otson, Temple, Boyle, Locke, Newton et Clarke. Lorsqu’il s’agit d’une comparaison entre les anciens et les modernes, l’on entend pa
s dont les ouvrages occupent un rang éminent dans la littérature. Une comparaison entre ces deux classes d’écrivains ne peut être q
éral que j’ai posé ; son application nous mènerait trop loin dans une comparaison entre les anciens et les modernes. Quelque supéri
e qui n’est due qu’à des connaissances plus exactes. Revenons à notre comparaison de l’âge du monde avec l’âge d’un homme, et dison
être écrits d’un style facile, correct et élégant. Ils admettent les comparaisons , les métaphores et, en général, toutes ces figure
utre ouvrage, attireraient toute notre attention. Les métaphores, les comparaisons , les allégories, les personnifications y sont trè
ébreux sous ce rapport, nous trouverons que leurs métaphores et leurs comparaisons peignent admirablement la nature de leur contrée,
, qui, par la grandeur et la dignité des expressions, élevaient leurs comparaisons à la hauteur de leur sujet. Quelle inexprimable g
cérémonies se reproduisent sans cesse sous des formes nouvelles. Les comparaisons dont se servent les poètes sacrés sont en général
peut-être un avantage sur les poètes de la Grèce ou de Rome, dont les comparaisons , par leur extrême étendue, coupent la narration d
upe, et reprend aussitôt le cours de ses idées. Telle est cette belle comparaison , pour faire sentir l’heureuse influence d’un bon
que nubibus rutilat, et sicut pluviis germinat herba de terra. Cette comparaison est une des meilleures et une des plus naturelles
el, ni aux particularités du climat de la Judée. On n’y trouve aucune comparaison empruntée aux rivières ou aux torrents, qui étaie
vec un air de gaîté et d’assurance, assimilé, par une des plus belles comparaisons de l’Iliade, à celui d’un coursier qui bondit et
t inanimées et froides. Aucun poète ne fit un plus fréquent usage des comparaisons  ; la plupart sont de la plus grande beauté. Il fa
sont extrêmement riches de poésie. Cependant je ne crois pas que les comparaisons , prises en général, soient ce que l’on doive admi
du cinquième livre de l’Odyssée ; c’est ainsi que presque toutes les comparaisons de Virgile ne sont que des copies de celles d’Hom
leines de vivacité qui appartiennent particulièrement à l’auteur. Les comparaisons , entre autres, y sont neuves et magnifiques. Cepe
gracieux. Ses descriptions annoncent une imagination étonnante ; ses comparaisons , presque toujours extrêmement heureuses, sont par
onge pas plus à décrire ce qu’il éprouve, qu’à chercher des points de comparaison avec les sentiments qui l’affectent. C’est un lan
a sorte en recevant le coup le plus fatal et le plus inattendu. Cette comparaison eût été admirable dans la bouche d’une personne q
décrire ses gestes et ses regards, et surtout ne va pas chercher des comparaisons pour en rendre la description encore plus sensibl
ent puéril, dû seulement au mauvais goût des auditeurs du siècle, ces comparaisons en vers rimés, et ces couplets par lesquels nos p
tre n’a pas. Nous avons des lettres de tous les deux ; il n’y a nulle comparaison à en faire. D’un autre côté, Démosthène a un gran
54 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
’ai seulement gardé le cygne, parce que le rat me choquait. » 1. Les comparaisons n’ont pas manqué entre Corneille et Racine. Ce qu
ur a imité aussi en quelques passages l’Andromaque d’Euripide. Sur la comparaison de la pièce française avec la pièce grecque, on l
55 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
tes Les pensées brillantes consistent dans le choix d’une heureuse comparaison , relevée par une tournure pleine de précision. La
e signification étendue, augmentée quelquefois encore par un terme de comparaison qui en fait mieux sentir la grandeur. Telle est c
56 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
e. 6. Oui, le grand ressort d’une montre qui se brise. Fénelon a les comparaisons volontiers familières, et toutes simples. 1. Il
ccès de colère. 1. Que d’esprit dans cette analyse ! 2. Encore une comparaison toute voisine de nous. 3. Tour vil ; pour dire 
57 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IV. Éloge de Trajan, par Pline le jeune. »
igé l’esprit du gouvernement, si longtemps corrompu et dépravé. Cette comparaison sert à mieux marquer et le mérite et la reconnais
58 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
n suivante de l’esprit : « Ce qu’on appelle esprit, c’est tantôt une comparaison nouvelle, tantôt une allusion fine ; ici, l’abus
sur des bruyères. Souvent l’espace semblait borné, faute de points de comparaison  ; mais si une vague venait à se lever, un flot à
ions ; il aurait cru faire plus d’effet : il se fût trompé. Charmante comparaison de la jeune fille avec l’épi et le fruit de la vi
de goût et de fraîcheur ; elles se succèdent et changent de point de comparaison sans se nuire, tant elles sont justes et bien cho
59 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
e trouve entre deux ou plusieurs choses ; elle n’est, au fond, qu’une comparaison . L’orateur s’en sert lorsqu’il veut développer un
se, l’instabilité des choses humaines est prouvée et exprimée par des comparaisons accumulées : Quel fruit avons-nous tiré, disent
raires ont une grande analogie avec la similitude. C’est une sorte de comparaison où l’on fait ressortir des différences et des con
ions étendues et ornées, qu’ils entrent dans des détails, fassent des comparaisons , mettent sous les yeux des exemples, opposent plu
60 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
et la structure si délicate que toute autre machine est grossière en comparaison . A rechercher de près les parties, on y voit de t
Remarquez la parfaite symétrie de tous les termes de cette admirable comparaison . 2. Il est curieux de comparer à ce passage ce q
61 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
x son concurrent Ulysse199. (Le Fermier, le Chien et le Renard.) Ces comparaisons de petites choses à ce qu’il y a de plus grand, f
r des expressions pleines de douceur. Le poète y fait quelquefois une comparaison de nos travaux, de nos vices, de notre condition,
vement pénétré ; il suggérera à l’esprit des pensées, des images, des comparaisons analogues et proportionnées au sentiment. C’est d
e son sujet ; et dans un emportement soudain, il débute par de riches comparaisons et de brillantes images. C’est ce que fait Horace
des coups de tonnerre Que leur grandeur doit éclater ? Ce seront des comparaisons riches et multipliées qui nous présenteront les o
62 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
fférents de la même personne. Le parallèle est, comme on le voit, une comparaison soutenue. Il y a plusieurs manières de procéder d
essions nobles et hardies sont toujours de son ressort, ainsi que les comparaisons , les descriptions, les métaphores, le pathétique,
, l’horreur pour le mal. Pour atteindre ce but, l’écrivain se sert de comparaisons , de métaphores, de descriptions, de couleurs, de
es ornements, on remarque les pensées fines, les traits piquants, les comparaisons neuves ou justes et naïves, les sentiments et les
cependant nous ne pûmes aller jusqu’à la flatterie. Bussy-Rabutin. Comparaison . Nous vous retiendrons ici (à Cambrai), comme l
63 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre premier. Idée générale de l’Éloquence. »
lus pour l’éloquence que la nature ; et il résout la question par une comparaison aussi ingénieuse que décisive. « Si Praxitèle, di
64 (1839) Manuel pratique de rhétorique
uvenir de sa vertu, à des statues vivantes et impérissables ; mais la comparaison est implicite, c’est-à-dire, qu’elle n’est pas ex
pouvez d’un seul mot les rendre à la vie. » Remarquez encore ici une comparaison implicite : ces habitants d’Antioche que le senti
composer, sans le secours du livre, le morceau analysé. Enfin, par la comparaison qu’il fera de son travail avec la rédaction adopt
is qui est ou brillante ou rapide, selon que le sujet l’exige ; 3° la comparaison , qui consiste à rapprocher les choses des circons
ographie13, l’éthopée14, le parallèle, le contraste, la similitude ou comparaison , enfin l’hypotypose qui raconte un fait particuli
ec des grâces nouvelles. La similitude, qu’on nomme aussi quelquefois comparaison , en diffère cependant en ce que la comparaison, e
omme aussi quelquefois comparaison, en diffère cependant en ce que la comparaison , en style oratoire, est un véritable raisonnement
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Silvestre de Sacy Né en 1804 » pp. 271-274
e et dieu S’il est vrai que l’univers tout entier ne soit rien en comparaison d’une âme, parce qu’une âme se connaît et que l’u
66 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
, Qui de sa tige arrachée Devient le jouet des vents. Cette dernière comparaison n’est point dans l’original ; mais elle est si bi
uiconque y voudra puiser le vrai beau. Combien de traits sublimes, de comparaisons heureuses, de mouvements pleins d’énergie ou de s
67 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
rofonds. » L’esprit 1 Ce qu’on appelle esprit est tantôt une comparaison nouvelle, tantôt une allusion fine : ici, l’abus
à la littérature et à un peu de réputation ne sont que des fleurs en comparaison des autres maux qui de tout temps ont inondé la t
68 (1854) Éléments de rhétorique française
, ils ne furent plus obligés d’avoir recours à des allusions et à des comparaisons continuelles ; le style devint plus précis, et en
u monde la plus spirituelle : Ce qu’on appelle esprit est tantôt une comparaison nouvelle, tantôt une allusion fine ; ici l’abus d
ner une idée plus claire, plus exacte et plus complète. Tels sont les comparaisons , les exemples, les citations, les témoignages que
r de petites choses. » (Discours sur le s des inscriptions.) De la comparaison ou similitude. La description indirecte procèd
ant d’un autre objet qui lui ressemble : c’est ce que l’on appelle la comparaison ou similitude. Ainsi Voltaire, voulant donner une
e jamais ne corrompt l’amertume des mers. Nous citerons encore cette comparaison tirée de la méditation de M. de Lamartine, intitu
lir ici les soupira des mortels. Les poëtes emploient fréquemment la comparaison pour embellir et varier leurs tableaux ; la prose
sée. Pascal, ne pouvant définir l’espace, en donne une idée par cette comparaison  : « C’est un cercle dont le centre est partout et
le fruit : voilà le despotisme. » De l’allusion. Quelquefois la comparaison n’est pas expressément énoncée ; la phrase a un s
t pas expressément énoncée ; la phrase a un sens indépendant de toute comparaison , mais il existe entre le ait exprimé et un autre
ertir en or tout ce qu’il touchait. L’allusion n’est pas toujours une comparaison déguisée : elle consiste aussi à rappeler un mot
iété dans le discours, on emploie un artifice entièrement opposé à la comparaison  ; on montre qu’il n’y a aucune ressemblance entre
s dit des tropes en général. La métaphore, qu’on pourrait appeler une comparaison abrégée, est un mot employé (primitivement à dési
y ait pas trop de disproportion dans les idées dont elle n’est qu’une comparaison implicite. Ainsi on a eu raison de blâmer ce vers
sir de deviner ce qu’on lui cache ; il emploie surtout l’allusion, la comparaison , l’antithèse, la suspension, etc. Quand la finess
69 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. »
use. Une bonne élocution est d’un effet toujours sûr. Il n’y a pas de comparaison à faire entre l’impression que produit sur nous u
70 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
ντων. La Fontaine a inséré à la fin du premier livre de sa Psyché une comparaison de la comédie et de la tragédie, qui mérite encor
71 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
vient que nous avons multiplié ces occasions de rapprochements et de comparaisons qui habituent l’œil à voir juste, à distinguer le
72 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -
vient que nous avons multiplié ces occasions de rapprochements et de comparaisons qui habituent l’œil à voir juste, à distinguer le
73 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
u niveau de leur renommée. Mais ici l’orateur n’à point à craindre la comparaison de l’austère vérité. La mort qu’ils ont affrontée
74 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur les extraits des problèmes » pp. -144
rouvera plus bas deux autres, chap. v et xl, xxviii et xv. Quant à la comparaison même que fait ici Aristote entre les plaisirs de
75 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
reux2. Je sais qu’il est un goût acquis par l’étude, la lecture et la comparaison , et je ne prétends pas en nier l’empire ni le mér
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
chercher ce qu’il y avait de différent ou de semblable. Cette longue comparaison est, je le crois, la vraie préparation de l’espri
77 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
vec nous, pour qu’ils intéressent notre cœur ; voilà le bon. Quelques comparaisons familières vont répandre une vive lumière sur ces
78 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
le peut ne contenir que des peintures, des récits, des sentiments, la comparaison de notre vie avec celle des bergers. Selon la déf
communs, pourvu que tout y soit exprimé avec grâce. Voyez cette jolie comparaison par laquelle Bernis représente le pouvoir de la m
chrétiens vinrent à bout des infidèles ; il le fait au moyen de cette comparaison  : Comme un torrent fougueux qui, du haut des mon
79 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
Il n’y a peut-être pas dans les écrits de l’antiquité une plus belle comparaison . Ut ex Apennino fluminum, sic ex communi sapienti
l’inconstance de nos caprices. Mais la manière d’agréer est bien sans comparaison plus difficile, plus subtile, plus utile et plus
les· enlève soit rare, et que peu d’écrivains ; s’en accommodent. Les comparaisons tirées d’un fleuve dont le cours, quoique rapides
sont la preuve. Si cependant il est permis de faire entre eux quelque comparaison , et les marquer l’un et l’autre par ce qu’ils ont
x vérités qui se donnent du jour l’une à l’autre. La métaphore, ou la comparaison , emprunte d’une chose étrangère une image sensibl
à faire des images qui soient précises, donnent naturellement dans la comparaison et la métaphore. Les esprits vifs, pleins de feu,
Fragments du discours à l’Académie Rappelez en votre mémoire (la comparaison ne vous sera pas injurieuse), rappelez ce grand e
ais il s’y établit avec lui : le monde s’accoutume à en voir faire la comparaison  : quelques-uns ne souffrent pas que Corneille, le
nd les mêmes choses d’une autre manière ; il les revêt d’images et de comparaisons plus sensibles ; ou bien il remonte aux principes
ses, d’un autre œil que les autres hommes. Tout est pour lui objet de comparaison rapide et de métaphore, sans qu’il y prenne garde
des expressions pathétiques de la tragédie, ni des métaphores et des comparaisons de l’épopée. Chaque genre a ses nuances différent
r un habitant de Paris ; les Anglais tireront plus heureusement leurs comparaisons , leurs métaphores de la marine, que ne feront les
lui font quelquefois oublier ses malheurs66. Je crois voir, dans la comparaison de ces deux morceaux, le disciple qui tâche de lu
dire. Je tiens, en fait de langue, tous les peuples pour barbares, en comparaison des Grecs et de leurs disciples les Romains, qui
ses couleurs. Quoi qu’il en soit, la même observation qui confirme la comparaison de Rollin prouve encore la justesse de celle-ci :
x auteurs comme poëtes, je crois qu’il ne serait pas juste d’en faire comparaison . Sans parler de la supériorité du genre sublime97
arent ce qui est très-fin, il faut le colorer. CVI. Les images et les comparaisons sont nécessaires, afin de rendre double l’impress
e force physique et une force intellectuelle. CVII. Il faut, dans les comparaisons , passer du proche au loin, de l’intérieur à l’ext
80 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
Condé offraient à l’historien des points de rapport et des termes de comparaison que l’orateur a dû saisir, et qui se trouvent néc
81 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
ssi rapprocher de cette pièce, en éloignant d’ailleurs toutes idée de comparaison , les Adieux d’un poëte à la vie, que renferment l
82 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
and sur le même sujet. N’oubliez pas les vers de Juvénal. 1. La même comparaison a été appliquée ainsi par Sénèque : « La gloire s
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
Il ressemble à un gigantesque rubis. 3. Remarquez la constance de la comparaison qui se continue. 4. C’est senti, c’est peint d’a
84 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
très-obéissant et très-fidèle serviteur. 1. Je n’aime guère cette comparaison  ; car le mot d’abeille éveille des idées d’indust
85 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
e : — Si le parjure est un crime, le mensonge est répréhensible. — La comparaison . — Vous établissez des rapports entre deux idées,
86 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
tude et à la précision, les orner de toutes les images, de toutes les comparaisons , de toutes les figures dont il est susceptible. E
fet visible de l’art et du travail, ces figures oratoires, ces riches comparaisons pompeusement étalées, ces élans lyriques fruit d’
et les fougueux transports. Ainsi vous rejeterez les hyperboles, les comparaisons directes, les apostrophes aux êtres insensibles,
n’existe que des extraits dans toutes les éditions précédentes, et de comparaisons , d’observations et de remarques nouvelles. Les tr
tous ses héros un certain air de ressemblance. On a fait beaucoup de comparaisons entre ces deux souverains de notre scène. Mais po
comparer deux poëtes qui ont excellé dans un genre différent ; et ces comparaisons pourront-elles jamais nous servir à apprécier le
s le genre sublime, ni Racine dans le sien ? Quoi qu’il en soit ; ces comparaisons ne sont pas tout-à-fait inutiles, puisqu’elles no
cle, et que l’autre doit plus à Euripide. Ceux qui voudront faire une comparaison entre ces deux grands hommes, pourront donc concl
’on va quelquefois se délasser, qui tendent toutes à la grande. Cette comparaison me paroît juste, pourvu toutefois que ces allées
es dans une belle ordonnance et dans une juste proportion. Toutes ces comparaisons peuvent donner suffisamment à entendre ce que son
re un chemin. Par delà tous ces cieux, le Dieu des cieux réside. Les comparaisons servent infiniment à embellir le poëme épique, pa
elles soient toujours justes et nobles. Homère est le père des belles comparaisons . Elles ont été presque toutes imitées par les poë
le, la hardiesse des figures, la vivacité des images, la noblesse des comparaisons , une foule de traits sublimes dans ce récit d’une
i la doit foudroyer, Et le Batave(f) encor est prêt à se noyer. Cette comparaison m’en rappelle une autre, qui produit un effet vra
87 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
iques entre eux et avec le tout, y seraient dans un état perpétuel de comparaison . Il faudrait présenter non seulement les rapports
nous a montré les plus grands personnages de la Grèce et de Rome. Les comparaisons perpétuelles qu’il fait entre un Grec et un Romai
88 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
le, la hardiesse des figures, la vivacité des images, la noblesse des comparaisons , et, sous ces qualités, tout l’enjouement, toutes
uite, et qui méritait de l’être, dans toutes les langues. C’est, sans comparaison , le plus beau poème épique des temps modernes. So
89 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
moins, qu’un sentier réellement plus court, mais rude et raboteux. La comparaison est de Quintilien. La précision, comme tant d’aut
90 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
donner de la clarté et de la force. Nous appellerons à notre aide les comparaisons , les exemples, les citations, les témoignages ; u
91 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
uent, par l’étude des règles, par la connaissance des modèles, par la comparaison et l’appréciation des chefs-d’œuvre. Dans son éta
92 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
isent. — 4° Après les conjonctions ut et quo pour ut eo, quand il y a comparaison . Ex. : Ut quisque optimus est, ità difficillimè a
, ou imprimis facundus. 5° En mettant un comparatif ou un adverbe de comparaison  : Orator nullus Cicerone fuit eloquentior ; nemo
les épaules : inque humeros cervix collapsa recumbit. Quant aux deux comparaisons suivantes, l’une tirée de l’hyacinthe qui a été a
93 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
nt un vrai tout, quoiqu’ils fussent les uns après les autres ? Quelle comparaison entre le Colisée et une multitude confuse de mais
lumineux : c’est l’esprit de Fénelon dans toute sa beauté. 2. Cette comparaison , plus ingénieuse qu’exacte, éveille l’idée d’une
94 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
ute, et nous, rhéteurs, des enfants. Mais, bien qu’on ait abusé de la comparaison , il n’en est pas moins vrai que, quand le géant a
95 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
Si la lettre est accompagnée d’une fleur ou d’un présent, il fait une comparaison , forme un souhait en rapport avec l’objet offert.
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
chose vient se mettre à sa place. » 1. La Bruyère disait : « Les comparaisons tirées d’un fleuve dont le cours, quoique rapide,
97 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
ère . La colère éclate, en effet, comme le salpêtre, et le rapport de comparaison étant juste, nous ne pouvons blâmer la figure. Ce
ent parce qu’elle est universellement adoptée, et que les rapports de comparaison sont très justes, mais encore parce que le poète
est au-dessus de toute expression. Si je ne craignais d’employer une comparaison trop recherchée, je dirais que ce morceau ressemb
ns la balance ; un mélange de beautés et de défauts ne peut entrer en comparaison avec des productions achevées qui réunissent tous
mies : bronze, tonnerres, etc. Tout le monde aperçoit les rapports de comparaison qui justifient ces figures. La voix d’airain d
cumante. Ici écumante se transporte à mer sans aucune difficulté. La comparaison du laboureur qui trace un sillon dans un champ à
boulet, est un peu courte et n’est là qu’à titre d’ornement. Mais la comparaison la plus belle, le mieux rendue est celle des deux
désert, ces flots qui, unis, combattent encore, tous ces points de la comparaison sont justes, énergiquement exposés et à la hauteu
sur les deux camps.... Métaphore forcée, où il n’y a aucun point de comparaison . Qu’entend le poète par la foudre ? Est-ce le can
ces peuples vaincus qui paient tribut à un conquérant. Ce rapport de comparaison indique qu’il y a métaphore dans l’épithète tribu
igures sont trop hardies : la première n’amène point dans l’esprit la comparaison d’une fleur jaune avec la voile d’un vaisseau ; l
avec la voile d’un vaisseau ; la seconde est inconvenante quoique la comparaison puisse s’établir ; car il est odieux de faire abu
pare à un ami qui accompagne son ami, lui montre son chemin, et cette comparaison justifie la figure. Ces deux vers contiennent une
ortels, Il court : Le premier vers contient une hyperbate, la courte comparaison du jeune héros aux immortels est un trait descrip
heureux que le premier.    Les éclairs sont moins prompts. Forme de comparaison très concise, et dont la force s’accroît par l’hy
crimes, nager dans son sang , sont deux métaphores dont les termes de comparaison apparaissent clairement ; c’est dommage que l’on
est fini ; les cieux sont ouverts, Jésus-Christ est descendu. Par une comparaison énergique, le pécheur est assimilé au criminel, q
z point la peine de balancer les raisons des deux parties ; c’est une comparaison dont mon rival vous épargne les frais et les emba
98 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
contribuent cependant à en donner une idée plus complète. Ce sont les Comparaisons , les Exemples, les Citations, les Témoignages. L’
’Idoménée, et il nous la rend fort touchante par l’emploi d’une belle comparaison . Mort du Fils d’Idoménée L’enfant tombe dans son
99 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
ipaux, le tableau de la littérature grecque au siècle de Périclès. La comparaison s’impose entre cette époque littéraire et celle q
ent écrites. [9] (3 novembre 1885) Esquisser à grands traits la comparaison entre l’Épître aux Pisons d’Horace et l’Art poéti
lque sorte, plus semblable à nous-mêmes ; et c’est toujours par cette comparaison instinctive que nous établissons entre nous et le
oidement, une explication peu nécessaire, La Fontaine fait une petite comparaison piquante ; Le monde est plein de gens qui ne son
à son modèle. En résumé, il n’est guère possible d’établir la moindre comparaison entre notre fabuliste et un autre quelconque, san
n a souvent comparé l’âme à une balance. Rien ne rappelle mieux cette comparaison que ce qui se pusse dans l’âme d’Andromaque. Deux
tion forcée ; néanmoins, ne trouvez-vous pas, ma chère enfant, qu’une comparaison toute naturelle nous fait reconnaître, sous ses f
100 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
position : à la première classe appartiennent toutes les formes de la comparaison , métaphore, métonymie, synecdoque, allégorie, all
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