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1 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
une lettre morte ? Nos pères, en consacrant cette expression, avaient compris et témoigné que de toutes les études qui peuvent
nstrument, il faut nécessairement le connaître, le posséder, en avoir compris toutes les ressources. Toute langue est un fait a
hétiques ne viennent que lorsque l’étude analytique en aura bien fait comprendre la signification réelle. Dans les sciences de fai
t au même nombre que les noms qu’il qualifie, quand il a parfaitement compris tous les éléments de ce fait grammatical, qu’alor
conçoit que, pour la diriger en ce sens, il s’agit de chercher à bien comprendre et à bien rendre les écrivains anciens, plutôt qu
ours, les traités les plus remarquables ; qu’il lui fasse observer et comprendre les divers mérites et l’artifice de la compositio
es limites du modèle. Si celui-ci, en effet, est bien choisi, l’élève comprendra par cette étude en quoi consiste la plénitude d’u
gne du vague et du lieu commun, et le jeune homme accoutume son âme à comprendre le grand, et à penser lui-même comme les illustre
précoces, et préféraient avoir d’abord à émonder et à sareler8. Mais comprenez -les bien. S’abandonner à une exubérance parfois m
2 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
ant que le passé en aurait fait éclore. Il suit encore que l’on a mal compris Denys d’Halicarnasse, Cicéron et Quintilien quand
 ; mais je crois que ceux qui les ont interprétés les ont parfois mal compris . On affirme, dans quelques rhétoriques, que Denys
es intérêts mis en jeu, et détermine à son tour le ton de la voix. Ou comprend aisément que l’on ne peut s’élever à des vues trè
s sur cette matière, ni du vague qu’entraînent ces développements mal compris . S’il a pu confondre le sublime avec le style sub
t Zénon, teindra l’expression, verba sensu tincta esse oportet. Mais comprenez bien mes paroles, et quand je recommande de songe
’est plus rivalité, mais servilité, ô imitatores, servum pecus ! Vous comprendrez ce qu’est l’imitation, en comprenant bien ce qu’e
et enfin les ornements dont l’élocution est susceptible, et que l’on comprend sous le nom général de figures. 63. Un des géni
. M. Géruzez, également professeur à l’université, n’a pas moins bien compris le mot de Buffon. « Le style est l’homme même si
3 (1852) Précis de rhétorique
ordre, et à les présenter dans un style convenable. 2. La composition comprend trois parties, qui sont : l’invention, la disposi
. Quand sont-ils extrinsèques ? — 11. Tout cela est assez difficile à comprendre . Expliquez-vous par un exemple. — 12. L’invention
rté. 6. La clarté est cette qualité du style qui fait que l’on est compris avec facilité. Pour être clair, il faut posséder
ées dans le langage, et ne pas en créer à volonté. On ne serait point compris en disant cent estomacs pour cent hommes. Questio
-ce pas une métaphore ? — 3. Citez-nous des exemples qui nous fassent comprendre ces observations. — 4. Qu’est-ce que l’allégorie 
peu de mots un sens très étendu. 12. Pour résumer : Le sublime Comprend dans la pensée : Comprend dans l’expression :
tendu. 12. Pour résumer : Le sublime Comprend dans la pensée : Comprend dans l’expression : Ce qu’il y a de plus grand.
œuvres littéraires ont deux parties bien distinctes : 1° le fond, qui comprend l’invention et ses ressources, la disposition et
et ses ressources, la disposition et ses éléments ; 2° la forme y qui comprend toutes les espèces d’ornements que nous avons pas
peut quelquefois parfaitement s’entendre sans se parler. 13. Le geste comprend les mouvements de la tête, des yeux, des bras, de
partie du corps s’adresse le geste ? — 13. Quels mouvements le geste comprend -il ? — 14. Indiquez les effets produits par les m
lettres ? (24e Leçon) — Chapitre II. De la narration24. 1. On comprend sous le nom générique de narration toutes ces com
it de plus ressortir les formes de l’antithèse. Questionnaire. 1. Que comprend -on sous le nom générique de narration ? — 2. De c
lequel on conseillait ou on dissuadait ; et le genre judiciaire, qui comprenait l’accusation et la défense devant les tribunaux.
tte comme indigne d’elle l’artifice de la plupart des tropes. 6. Elle comprend les conférences, les sermons, les prônes, les ins
l genre ne prête davantage à la diversité. 14. L’éloquence judiciaire comprend les plaidoyers civils et criminels, les réquisito
d’ostentation, et n’a d’autre but que le plaisir de l’auditeur. Elle comprend les panégyriques civils et les discours d’apparat
e ? — 5. Quelles sont les ressources de l’éloquence sacrée ? — 6. Que comprend -elle ? — 7. De quelles choses traite l’éloquence
 ? — 13. Quel style exige ce genre d’éloquence ? — 14. Quels discours comprend -il ? — 15. Quel est le but de l’éloquence académi
de placer dans la bouche de certains personnages. 2. Ces allocutions comprennent les exhortations et les harangues. § I. — Exhor
inir les discours qui font partie des exercices classiques ? — 2. Que comprennent ces allocutions ? — 3. Qu’est-ce que l’exhortatio
levés il n’emploiera que des rimes plates. Il est inutile, pour faire comprendre toutes ces observations, de citer des exemples. R
e impératrice. Nous nous arrêterions sur ce mot avec intérêt, et nous comprendrions à merveille toute son énergie. Pourquoi le même p
n’est pas mon but, je vais seulement les indiquer. La poésie lyrique comprend  : L’ode sacrée (le cantique). L’ode héroïque. L’o
’ode badine (la chanson). La cantate et l’oratorio. La poésie épique comprend  : L’épopée proprement dite. Le poème héroïque. Le
dite. Le poème héroïque. Le poème héroï-comique. La poésie dramatique comprend  : La tragédie proprement dite. La tragédie popula
rique. La comédie (haute). La comédie populaire. La poésie didactique comprend  : Le poème didactique. L’épitre. La satire. L’apo
tique. L’épitre. La satire. L’apologue. Le conte. La poésie pastorale comprend  : L’églogue. L’idylle. La poésie élégiaque ne co
sie pastorale comprend : L’églogue. L’idylle. La poésie élégiaque ne comprend que l’élégie. La poésie fugitive comprend : L’acr
le. La poésie élégiaque ne comprend que l’élégie. La poésie fugitive comprend  : L’acrostiche. Le bouquet. La charade. La compla
ion est du galimatias simple. Si l’hémistiche était un repos, comment comprendrait -on ces vers de Boileau : Que toujours dans vos v
4 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
probité, la bienveillance, la modestie, la prudence. Par passions ils comprenaient les qualités et les moyens à l’aide desquels l’or
l’intelligence ont dans l’un et l’autre une vigueur proportionnée. On comprend que, pour exercer sur un individu l’influence de
ain ou grec. En se pénétrant bien de l’esprit de ce type national, on comprendra et on expliquera mieux ses compatriotes. Un exemp
e s’applique également à plusieurs des paragraphes de ce chapitre. On comprend que l’éducation, le milieu dans lequel on se meut
fois les connaissances assez généralement répandues pour que tous le comprennent et l’exigent. Racine, qui a si admirablement, j’a
ment étudiée ; mais il sentait que ses contemporains ne l’eussent pas comprise comme lui. Deux écueils sont d’ailleurs à éviter
s années : puissent les jeunes écrivains de l’un et l’autre sexe bien comprendre que l’outrecuidance des prétentions, le ton rogue
5 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
ce. Revenons, par exemple, à l’idée république. L’idée république est comprise dans l’idée gouvernement, état, société. Le dével
nous ne saisissons pas bien ce que peut être une république, nous le comprendrons mieux en voyant ce qu’elle n’est pas. — Ce n’est,
ente pas le moindre inconvénient. Peu importe le mot, pourvu que vous compreniez bien la chose. Les antécédents et les conséquent
? Parlerez-vous des révolutions des empires, sans tenter de les faire comprendre par l’exposé des motifs qui les ont amenées ? Acc
laisant et amer au sein même de la grandeur… » Et il continue à faire comprendre ainsi la nécessité de cette opinion consolatrice,
tion, par les développements d’idées qu’ils suggèrent. Les contraires comprennent tout ce que les anciens appelaient repugnantia, c
6 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
Chapitre III. Du genre épique 328. Que comprend le genre épique ? Le genre épique (ἔπος, parole,
un ton si élevé. C’est une entreprise, c’est-à-dire un événement qui comprend un ensemble de faits ou d’actions qui doivent ten
Ainsi que nous venons de le dire, l’invention ou la conception épique comprend trois choses : l’entreprise et ses qualités ; les
sujet, c’est de n’être " pas d’une date trop récente, de ne pas être compris dans une période historique trop familière à tous
fet, dans ce Dieu qui crée l’univers d’une parole, qui voit tout, qui comprend tout, qui donne seule la vie à tout ce qui existe
se tire ni des croyances religieuses, ni des formes allégoriques. Il comprend tous les êtres fantastiques nés de nos rêveries s
tantes et difficiles. § II. — La disposition épique. 379. Que comprend la disposition épique ? Comme toute composition
e nœud se trouve insensiblement formé. La préparation, dans l’Énéide, comprend les vingt-deux vers qui suivent l’invocation : U
’Odyssée, qui ne commence qu’au départ d’Ulysse de l’île d’Ogygie, ne comprend que. cinquante-huit jours, quoique le temps compr
île d’Ogygie, ne comprend que. cinquante-huit jours, quoique le temps compris entre la prise de Troie et le rétablissement de l
rticle II. Des épopées secondaires 400. Quels sont les poèmes compris sous le nom d’épopées secondaires ? Les poèmes q
e, parce qu’ils consistent essentiellement dans le récit, et que l’on comprend sous le nom d’épopées secondaires, sont au nombre
7 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
Il suit de là que, sans perdre de vue l’indication du sujet, on doit comprendre dans les éléments de l’exorde les dispositions à
ec suite et intérêt, sans non-chalance, sans distraction. Docile : il comprendra , il entrera sans effort, sans fatigue, dans l’esp
promesse, Me dit d’un ton aisé, doux, simple, harmonieux… etc. Vous comprenez que cette modestie, cette douce et harmonieuse si
lle le seul but de l’exorde, qu’elle appelle exposition, est de faire comprendre le sujet ou de s’emparer vivement de l’imaginatio
adorez sans le connaître, c’est lui que je vous annonce…, etc. » Vous comprenez toute l’adresse de cet exorde. Aux yeux de l’apôt
sont ou paraissent en opposition avec ce qu’il soutient. Si l’on veut comprendre la nature de l’insinuation, qu’on relise la scène
avec Voltaire : quelquefois ! si je n’avais expliqué comment il faut comprendre cette assertion. 42. Most epie poete plunge i
8 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
nse devant les tribunaux. Ainsi le genre (ou l’éloquence) judiciaire, comprend toutes les affaires qui se plaident en justice. C
plus compliqués que ceux des autres genres. Car dans l’invention ils comprennent les passions oratoires, dans la disposition ils s
s à l’improviste en présence les uns des autres pourraient à peine se comprendre , et jamais l’oreille d’un grammairien n’aurait en
pirions quand il gronde. En suivant les instincts de notre cœur, nous comprendrons le langage des passions, et nous saurons avec ce
ient pris le parti d’écouter les orateurs dans les ténèbres. Le geste comprend les mouvements de la tête, des yeux, des bras, de
levés il n’emploiera que des rimes plates. Il est inutile, pour faire comprendre toutes ces observations, de citer des exemptes. R
e impératrice. Nous nous arrêterions sur ce mot avec intérêt, et nous comprendrions à merveille toute son énergie. Pourquoi le même p
’est pas mon but, je vais seulement les indiquer.   La poésie lyrique comprend  : L’ode sacrée (le cantique). L’ode héroïque. L’o
L’ode badine (la chanson). La cantate et l’oratorio. La poésie épique comprend  : L’épopée proprement dite. Le poême héroïque. Le
dite. Le poême héroïque. Le poême héroï-comique, La poésie dramatique comprend : La tragédie proprement dite. La tragédie popula
rique. La comédie (haute). La comédie populaire. La poésie didactique comprend  : Le poême didactique. L’épitre. La satire. L’apo
ue. L’épitre. La satire. L’apologue. Le conte. -- La poésie pastorale comprend  : L’églogue. L’idylle. La poésie élégiaque ne co
sie pastorale comprend : L’églogue. L’idylle. La poésie élégiaque ne comprend que l’élégie. La poésie fugitive comprend : L’acr
le. La poésie élégiaque ne comprend que l’élégie. La poésie fugitive comprend  : L’acrostiche. Le bouquet. La charade. La compla
e ; par le second, l’orateur conseillait ou dissuadait ; le troisième comprenait l’accusation et la défense devant les tribunaux.
on est du galimathias simple. Si l’hémistiche était un repos, comment comprendrait -on ces vers de Boileau : Que toujours dans vos v
9 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE V. Autres sortes de vers. » pp. 332-338
vers. Outre les vers hexamètres et pentamètres, la poésie latine en comprenait beaucoup d’autres dont la mesure avait été emprun
s a deux trochées à la fin, au lieu de deux dactyles, et le quatrième comprend deux dactyles et deux trochées. Vides ut alta st
t | pr[ATTcaractere]sĭdĭ | dūlcē dĕ | cūs mĕŭm ! Le vers glyconique comprend un spondée, ou plus rarement un trochée et deux d
scĕ phă | rētrā. La strophe saphique, qu’Horace aimait de préférence, comprend trois vers saphiques et un vers adonique. Integ
10 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
rateur est obligé de parler en public, c’est l’Action. Cette dernière comprend la Prononciation, le Geste, et Mémoire. Nous leur
adresse au Cœur. D’après cette triple opération, l’invention oratoire comprend trois grandes parties : 1° les Faits ; 2° le Rais
sir les rapports qu’elle a avec une autre. Un de nos poètes nous fait comprendre par la profondeur de l’Océan, la profondeur de la
, non tel qu’il est, mais tel qu’il devrait être, ou pour mieux faire comprendre la différence qui existe entre deux idées. La Fon
’on désigne sous le nom de Circonstances. En effet, les circonstances comprennent tous les autres lieux communs : ce sont toutes le
de les appliquer à des objets trop indignes. Saint Chrysostome a bien compris cette vérité, quand il a dit : « Gloire, richesse
gine. 3° Exemple à fortiori, ou de supériorité : Bossuet veut faire comprendre au dauphin, fils de Louis XIV, qu’il faut de la f
t qu’elle est l’appui le plus fort de l’éloquence. Et pour nous faire comprendre clairement sa pensée : « Un corps désossé, ajoute
 ; le cœur est le sanctuaire où elle réside. C’est elle qui nous fait comprendre et aimer les charmes de la vérité et de la vertu 
ses mœurs. Si est donc indispensable à l’écrivain ou à l’orateur de comprendre les différents caractères de ses auditeurs, et de
ine, et l’Amour, qui sont la base de toutes nos passions parce qu’ils comprennent les deux rapports de notre âme avec le bien et le
11 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
en qu’ils sont disposés à les confier à celui qui paraît le mieux les comprendre , et qui a l’art de faire prévaloir ses raisons su
istoire des autres peuples qui égalent en éclat cette aube lumineuse. Comprenez -vous déjà maintenant combien l’éloquence d’un che
guerrier, l’orateur grec doit être un politique. Si vous voulez mieux comprendre encore en quoi cette éloquence naissante de la ci
rois. Puis il compatit à leurs maux, à leurs longues souffrances : il comprend l’impatience qu’ils ont de retourner dans leur pa
aire de toutes ; un simple tableau de la société athénienne vous fera comprendre qu’elle était aussi la plus difficile à remplir.
’armes ; demain, si le projet échoue, ils seront peut-être ses juges. Comprenez -vous tout ce que cette situation si simple et pou
glorieux projets que parce qu’ils ont trouvé des âmes capables de les comprendre . D’autres sont venus après eux qui aimaient aussi
moins propices. VI démosthène Si vous voulez être capables de comprendre le grand rôle de Démosthène, rejetez bien vite lo
t ? — Sans doute. — Et vous pensez que celui-là, étant le plus apte à comprendre vos intérêts, serait aussi le plus apte à les déf
itoyens en leur parlant des intérêts publics. Si c’est ainsi que vous comprenez l’éloquence de la tribune, entrez avec moi dans l
s, ce qui fait la force de ce caractère et sa grandeur, c’est d’avoir compris que la puissance d’Athènes fondée par la liberté
ous donner la force de vouloir, comme il vous ont donné la faculté de comprendre  ! — Il leur fait le tableau le plus sombre de leu
onnais, Athéniens, mais quelle tournure prendre pour l’énoncer ? Vous comprenez bien tous comme moi ce qu’il faudrait faire ; ce
ination. Les philosophes conçoivent des abstractions ; les peuples ne comprennent que les idées qu’ils voient et qu’ils touchent. I
12 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
précipitation, on le voit assez, serait une cause d’erreur. Le sujet compris , il importe de l’analyser, de réunir des idées et
as apprendre à son élève les fables de La Fontaine. D’abord il ne les comprendrait pas, et s’il les comprenait ce serait pis encore,
ables de La Fontaine. D’abord il ne les comprendrait pas, et s’il les comprenait ce serait pis encore, la morale de ses fables éta
éciez la satire, et surtout la satire littéraire, telle qu’elle a été comprise et traitée par Boileau. (Paris, avril 1891.) Quel
de le justifier. (Poitiers, août 1890.) 1. Dites d’abord comment vous comprenez l’honneur. 2. Dépeignez la triste situation qui e
a revêtu des insignes du grand cordon de la Légion d’honneur, faisant comprendre à son visiteur l’inconvenance de son langage. (Li
octobre 1879). Justice et charité. (Clermont, août 1881.) Des devoirs compris dans la morale individuelle. (Clermont, octobre 1
e jouer dans les projets de Richelieu ? – La tragédie telle qu’on l’a comprise au xvii e siècle avait-elle eu des modèles ? En q
? En quoi Molière diffère-t-il de ce poète ? – Comment Boileau a-t-il compris la satire et dans quel genre de satires a-t-il ex
t-il s’étonner que les habitués de l’hôtel de Rambouillet n’aient pas compris Polyeucte ? L’histoire des querelles religieuses
alités et quels défauts lui reproche-t-on ? – Comment Voltaire a-t-il compris l’art d’écrire l’histoire ? – Est-il vrai que Vol
plaire, aient cherché à s’approprier les qualités qu’il aimait. On le comprendra mieux encore si l’on songe qu’à cette époque le m
s essentielles que la ressemblance. Pascal prend plaisir à nous faire comprendre la faiblesse de notre nature, il nous humilie, il
e soutenir Britannicus contre Néron et elle n’a pas d’autre guide. On comprend que si elle l’engage à faire une bonne action, el
ngage du comte est plein d’emphase et d’une vanité insupportable ; on comprend qu’un tel homme, blessé dans son amour-propre, se
housiasme le premier chef-d’œuvre de Racine, ne s’y trompa point ; il comprit que quelque chose de nouveau venait de se révéler
cette violence elle-même est le trait distinctif de ce caractère. On comprend qu’une telle femme, poussée à bout, ne recule poi
stres exemples et Régnier ne lui est pas inférieur. L’apologue, ainsi compris , n’est plus une leçon de morale, un peu moins sèc
nsciences, il démêle le vrai motif des actions, il l’indique, il fait comprendre que tout part de là ; il est donc inutile que, le
e redevable à Voltaire ? L’Histoire, telle que l’antiquité l’avait comprise , était surtout une leçon de politique et de moral
n nous sont à peu près inconnus. Voltaire trouva que l’histoire ainsi comprise ne suffisait point à satisfaire notre curiosité ;
ments d’un public nombreux. Villemain se montra plus sévère et il fit comprendre tout ce qu’il y a d’artificiel dans le poème de V
llu du temps pour l’établir. Voltaire, avec la perspicacité du génie, comprenait tout ce qui manquait à ses œuvres tragiques ; il
et partout il est un maître. L’histoire, telle qu’on l’avait toujours comprise avant lui, était trop incomplète. « On n’a fait,
eilleurs historiens. Il a le tort de trop céder à ses passions. il ne comprend point la grandeur du moyen âge ; il méconnaît sou
nvient seulement de ne pas trop l’enfoncer ; une piqûre suffit. Ainsi comprise , la moquerie n’est pas indigence d’esprit, elle e
. Ils l’ont tournée en ridicule parce qu’ils étaient impuissants à la comprendre . Les hommes de génie, les grands inventeurs, tous
arement correct ; il n’achève point ses phrases ; il devine qu’il est compris à demi-mot et il passe. Il court de sujet en suje
oir et ne rapporter que l’essentiel. C’est le fait d’un esprit vif de comprendre d’abord et d’exposer clairement ce qu’il a compri
n esprit vif de comprendre d’abord et d’exposer clairement ce qu’il a compris . Le tour rapide du style, les allusions ingénieus
profit. Relisez-la, vous qui avez dirigé de grandes affaires, vous la comprendrez mieux et vous y prendrez plus de plaisir. D’Arge
vécu que pour les autres, vous apprendrez à vivre pour vous, et vous comprendrez vite que les joies de l’âme sont les seules désir
e puissance maritime. Votre illustre prédécesseur, Sire, l’avait bien compris . Secondé par Colbert, il développa notre marine,
xplicable erreur, l’intérêt légitime et l’usure. J’essayerai de faire comprendre que le capital est, lui aussi, un agent de la pro
fermer, est l’un des plus grands poètes qui aient jamais été. Vous ne comprenez pas que tous ces nouveaux auteurs que vous applau
is elle est d’une application générale : tous peuvent la goûter et la comprendre . C’est bien là le caractère du génie de La Fontai
é, la discipline à la liberté ; le législateur du Parnasse pouvait-il comprendre un génie aussi indépendant que celui de La Fontai
enthousiasme qui nous auraient prouvé que l’auteur de Télémaque avait compris et aimé les auteurs de Polyeucte et d’Athalie. Fé
. Les belles œuvres romantiques choquent violemment ses idées. Il les comprend , puisqu’il est intelligent, mais elles restent en
vrai, Politeus, la campagne a pour moi un charme que vous ne sauriez comprendre  : ce que vous appelez sa monotonie, je le ressens
a douloureusement dans ton cœur ; tu gémiras de ton impuissance et tu comprendras enfin que la seule richesse éternelle et valable
lace un exemple fécond et un glorieux devoir. La Convention nationale comprendra qu’en décernant à Wilberforce les honneurs civiqu
éraires, n’ayant pour tout horizon que les murs de son salon, n’a pas compris le sentiment de la nature qui, déjà était contenu
eurs œuvres, la manière dont elles envisagent l’existence, dont elles comprennent le devoir, leur morale, en un moi, nous la trouve
s les lettres de Mme de Sévigné, l’étude même rapide de sa vie ferait comprendre quelle put être sa morale. Veuve très jeune, à l’
elle le dit, « paresseuse que pour elle-même ». Si Mme de Sévigné ne comprend pas toujours ses devoirs de justice, elle connaît
Faut-il s’identifier avec Fontenelle, se mettre à sa place, pour bien comprendre son accusation ? Il est évident que son témoignag
sprits ! Ce clinquant de la forme, je l’excuserais, Monsieur, sans le comprendre , si la sincérité et l’élévation de l’idée venaien
es anciens que nos beaux esprits citent à tout propos sans jamais les comprendre , ni jamais les imiter, comme une amphore précieus
t les œuvres, parce que, seuls, ils sont éternels ? Ont-ils seulement compris l’amour, ces poètes amoureux, l’amour avec ses jo
es à bonne source, appuyées sur un fonds d’études psychologiques bien comprises , et qu’elles savaient les exposer dans un langage
il ne sache rien parce que vous le lui avez dit, mais parce qu’il l’a compris lui-même ; qu’il n’apprenne pas la science, qu’il
et qu’elle tend à pénétrer de plus en plus dans la pratique ; on fera comprendre l’attrait qui peut en résulter pour l’élève, et p
’introduction des néologismes ? Ce sujet n’a pas été, tant s’en faut, compris ni traité aussi bien qu’il nous était permis de l
nsolations que la science lui paraît impuissante à donner, a été bien comprise et convenablement expliquée dans un bon nombre de
Ce sujet délicat, très abordable cependant, et d’un intérêt facile à comprendre , n’a été convenablement traité dans ses diverses
dre. Celles mêmes qui n’ont pas donné dans ce travers et ont su mieux comprendre la question et s’y tenir, ne se sont pas distingu
sion de cet établissement si utile au progrès des sciences, et qui ne comprenait alors qu’une collection de plantes incomplète et
sible, d’autant plus que nous les lisons fort longtemps, avant de les comprendre . Pour qu’on pût faire usage de Corneille et de R
cine pour les jeunes filles ; je suis tout à fait sûre qu’elles ne le comprennent pas ; j’entends le plus grand nombre. Cela n’a ri
elles cesseront de nous dire ce qu’elles pensent, dès qu’elles auront compris , quand ce ne serait qu’à cause des autres, qui éc
enseigner cela ; mais où s’arrêteront-elles ? je parle de celles qui comprennent . Une autre chose encore : Racine ne nous présente
s esprits géométriques, habitués à ne manier que des abstractions, ne comprennent rien aux choses de la vie ; ils ne savent pas com
s délicats que ceux qui éclatent aux yeux de l’esprit géométrique. Il comprend mieux la réalité, parce qu’il comprend mieux l’ho
ux de l’esprit géométrique. Il comprend mieux la réalité, parce qu’il comprend mieux l’homme ; il sait que l’humanité n’est pas
traité à l’aide de la linguistique moderne, et c’est ainsi que l’ont compris les meilleures de nos aspirantes. S’il importe de
e notre grande poésie lyrique, qui n’est même plus contemporaine, peu comprise , mal jugée, admirée de confiance et en bloc ; Lam
joutait à la confusion des idées. Deux aspirantes seulement n’ont pas compris le sujet, et ont pu croire, par une erreur singul
ascal écrit : « Ceux qui sont accoutumés à juger par le sentiment ne comprennent rien aux choses de raisonnement ; car ils veulent
tres, au contraire, qui sont accoutumés à raisonner par principes, ne comprennent rien aux choses de sentiment, y cherchant des pri
de notre langue au xvi e et au xvii e siècle. La question a été bien comprise par la plupart des aspirantes ; mais toutes n’ont
ient pas des écrivains comparables à Regnier et à Montaigne ; mais on comprend pourquoi la langue n’a pas été fixée avec ces der
e la grammaire. Le texte indiquait à peu près le plan, qui a été bien compris et bien suivi. Les faits ont été convenablement p
t appelât cette conclusion naturelle. Nos aspirantes l’auraient mieux compris si, chargeant un peu moins leur mémoire du poids
pliquaient, après avoir saisi et groupé les faits principaux, à mieux comprendre les lois fortement appuyées d’un petit nombre d’e
ré combien quelques qualités brillantes, une certaine facilité à tout comprendre , ou plutôt à tout reproduire, une parole aisée et
ésident du jury1 : « Un petit nombre d’aspirantes seulement ont bien compris le sujet, quoique leurs études scientifiques euss
s au XVIIe siècle, fût-ce dans les genres les plus sérieux ? Pour comprendre le véritable sens et l’intérêt d’une réflexion qu
ouffonnerie et de la tristesse », prendrait leur place à toutes deux. Comprise ainsi, la réflexion de Balzac est donc avant tout
ode lente et tranquille sans craindre d’être réfutés ou de n’ètre pas compris . « Bossuet rend des oracles, dit M. Paul Albert,
pamphlets, les pièces comiques, les discours familiers ? La Bruyère a compris qu’un trait vif et court suffisait à ses peinture
ses peintures de la société ; mais avant lui, tout le xvii e siècle a compris la même chose et a procédé par phrases courtes qu
ses Sermons et dans son Histoire des variations. Les grands écrivains comprennent tous qu’il faut proportionner le style au sujet,
incomparable pour la polémique. Quand on lit la prose de Voltaire, on comprend qu’on la préfère même à celle de Bossuet, malgré
ssentielles lui manquent. » Les écrivains du xviii e siècle ont bien compris que la grandeur manquait à leur style, et pour y
pratiqué, à quelque degré que ce soit, l’enseignement, et n’en a pas compris , n’en a pas senti le charme passionnant, est pour
ignement ? Et à quel prix s’achète ce plaisir ? – Comment feriez-vous comprendre à un enfant qui, pour s’excuser d’une faute, vous
ence, qu’il sache varier ses moyens, se préoccupant avant tout d’être compris , et ne donnant aux esprits qu’il doit « instituer
u, et que sa sensibilité aura été aussi intéressée ; non seulement il comprend le sujet, mais il le sentira, il en sera pénétré,
une autre se substitue à la sienne, et lui dicte une loi que l’enfant comprenne , accepte, qui ait à ses yeux un caractère de néce
été maître de lui-même, il n’a pas été libre. Mais, pour qu’elle soit comprise de l’enfant, pour qu’elle aille jusqu’à sa jeune
intérêt à étudier de près les sujets donnés aux écoles scientifiques comprises dans le présent travail. Concours d’octobre 188
nterrogation doit être une révision orale, vivante, de choses sues et comprises . C. L’interrogation n’a sa raison d’être que si t
 – La parole force la maître à éclaircir, à classer ses idées. Il les comprend mieux en les expliquant, en les développant. 3e P
nstruction ; ne manquez pas d’en profiter. » – Quels sont et comment comprenez -vous les devoirs de politesse auxquels un jeune i
discipline scolaire peut préparer à l’obéissance à la loi. – Comment comprenez -vous cette maxime de La Fontaine : « Notre ennemi
fait mieux prendre des habitudes de ponctualité ; rien ne fait mieux comprendre l’utilité et l’avantage immense d’un travail régu
les premiers conquérants du nouveau monde ; heureux si ses compagnons comprennent comme lui que c’est une conquête pacifique et chr
avec son rival. C’est le type du chef d’État moderne, tel que nous le comprenons . 2e Paragraphe. – Richard Cœur de Lion, qui fut u
sion des Pastoureaux ; ils sont pourchassés et en partie massacrés, y compris leur chef, par ceux mêmes qui leur avaient ouvert
s d’Athènes, mais du monde. (Montaigne.) Montrez ce que cette réponse comprise littéralement a de vrai et de faux. – C’était pen
ecours de leurs compagnons….. Dix hommes pour un ! Leçon terrible que comprend si bien le cœur navré de l’officier responsable,
e en bouche, d’oreille en oreille, les hommes du grand hunier se font comprendre enfin… Et l’élève de hurler en se faisant un port
e des lettres fortifie l’intelligence et l’assouplit en l’habituant à comprendre et à discerner toutes les nuances du beau. Elle é
llectuelle de l’homme ; non seulement il dompte la nature, mais il la comprend  ; il en recherche et en découvre les lois. Mervei
. La Fontaine combat cette doctrine dans ce discours en vers, qu’il a compris parmi ses fables. Il oppose à Descartes les ruses
on étonnement en reconnaissant qu’elle est bien la même. Quand il eut compris , il se plaignit, mais on ne fit que rire de son a
ers. Il faut qu’ils ne soient pas trop confiants en eux-mêmes, qu’ils comprennent que le courage individuel ne suffit pas pour assu
qui fait seule l’objet de la composition), celui-indiquera comment il comprend son rôle : d’après Carnot, toutes les obligations
aut voir de haut les théories, les saisir dans leur ensemble, en bien comprendre la portée, les comparer entre elles. Il faut remo
xe ? – Décrire une étable bien ordonnée. – Lui opposer une étable mal comprise , mal agencée. – Utilité des langues étrangères po
après qu’on aura lu et relu la matière, après qu’on l’aura méditée et comprise , de se tracer un plan où, point par point, on se
Colbert sont abandonnés. Le trésor est vide. 5° Paragraphe. – Sully comprend mal l’industrie : Henri IV la protège. – Ses prog
enant au dehors. On rompt avec des préjugés, avec une routine dont on comprend les conséquences. Institut commercial Corn
musée. 1er Partie. – Ce que doit être un musée commercial. – Il doit comprendre des échantillons des produits d’exportation, des
 – Tant d’avantages militent en faveur des musées commerciaux et font comprendre pourquoi ils sont en faveur et en honneur chez to
e foule déjà si considérable augmente chaque jour, soit parce qu’elle comprend des sociétés jeunes et fécondes, comme les Etats-
ublent de population tous les vingt ou trente ans, soit parce qu’elle comprend des populations immenses, comme les 230 millions
eaux mondes, pour l’existence économique1. Les hommes de gouvernement comprennent en effet que se limiter à la politique en Europe,
13 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
volution du soleil.] « De l’aveu des Grecs l’action théâtrale pouvait comprendre une demi- révolution du soleil, c’est-à-dire un j
2) : Or comme eux l’héroïc, suivant le droit sentier, Doit son œuvre comprendre au cours d’un an entier  Le tragic, le comic, ded
ndre au cours d’un an entier  Le tragic, le comic, dedans une journée Comprend ce que fait l’autre au cours de son année. Le thé
liade, en sa haute entreprise, Être au cercle d’un jour ou guère plus comprise . Cependant Pierre Delaudun, dans sa Poétique, pu
14 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
maticales. Nous engageons donc les jeunes élèves à les méditer, à les comprendre et à les appliquer eux-mêmes dans de fréquentes c
ne teinture convenable de la rhétorique, elles seront plus en état de comprendre et de dignement apprécier les hommes qui brillent
ment à imiter par le son de sa voix la nature de cet objet pour faire comprendre sa pensée. Et de même qu’à l’aide du crayon ou du
s clous plantés par les Romains dans le temple de Minerve. La seconde comprend les caractères alphabétiques dont l’usage est uni
15 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
nt. Une fois la pensée mère, celle qui donne l’unité de dessein, bien comprise et bien saisie, il s’agit, disions-nous, de dispo
voilà ce qui nous attache à une exposition quelle qu’elle soit. Vous comprenez donc que, par son importance, la narration ou thè
ant d’une narration ou d’une thèse. Tout est là, et ce précepte, bien compris , dispense de tous les autres. En effet, dans tout
éclairé sur votre dessein, ou trop vivement préoccupé de l’action, ne comprenne pas l’utilité de votre tableau, ou n’y accorde qu
action en lui, en réveillant, pour les lui faire partager ou du moins comprendre , les émotions humaines qui dorment au sein de la
16 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
est obligé d’ajouter, sous le nom d’action, une quatrième partie qui comprenait autrefois la mémoire et la prononciation. Nous n’
s et extérieurs. On entend par preuves les raisons propres à faire comprendre la vérité que l’on a avancée. Tout l’art de prouv
contraires ; les causes et les effets ; enfin les circonstances, qui comprennent presque tous les autres5. La définition est un pe
rconstances. On appelle ainsi un lieu commun très fécond, et qui même comprend tous les autres. Ce sont toutes les particularité
’amour et la haine comme la base de toutes les passions, parce qu’ils comprennent les deux rapports de notre âme avec le bien et le
ation, division. La confirmation et la réfutation sont quelquefois comprises sous le nom collectif de la preuve. La confirmati
r si lumineux, que les personnes les moins intelligentes puissent les comprendre , et en sentir la force et la certitude. En ce fai
duit chez nous les chefs-d’œuvre les plus admirables. Cette éloquence comprend  ; entre autres ouvrages, les sermons, les panégyr
Mais cette dernière relation nous importe moins que l’autre, et nous comprenons tous ces discours sous le nom d’éloquence sacrée.
fit un récit touchant des belles actions de sa vie. Le peuple romain comprit combien il serait utile à la république de louer
anciens. § 15. Éloquence délibérative. L’éloquence délibérative comprend tous les discours dans lesquels on délibère sur c
la connaître, qui calomnient en ce moment mon discours, sans l’avoir compris , m’accusent d’encenser des idoles impuissantes au
17 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »
e littéraire est d’un usage commun, mais elle n’est pas toujours bien comprise . Combien n’avons-nous pas vu de jeunes élèves se
nesse une idée de l’harmonie du vers. On ne peut ni bien lire ni bien comprendre la poésie française, si l’on n’a pas quelques not
collèges, de mauvais vers latins pendant plusieurs années. En faisant comprendre aux élèves que de mauvais vers français ne sont p
18 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
se de ses vues. Les exemples récents de Marius et de Sylla lui firent comprendre qu’il n’était pas impossible de s’élever à la sou
ple, plus léger, plus rapproché de la conversation47. Pour bien faire comprendre ce que doit être le style de l’histoire, il n’y a
r des hommes aidés de la seule lumière naturelle49. L’Histoire sainte comprend tous les siècles qui se sont écoulés depuis la cr
ecclésiastique ne diffère de l’histoire profane que par l’objet. Elle comprend l’espace de temps qui s’est écoulé depuis la publ
tails, ce qui a été exécuté plus d’une fois. Une histoire universelle comprendrait le fond de toutes les histoires des peuples, rédu
uarante livres, dont quinze seulement nous sont parvenus. Cet ouvrage comprenait l’histoire des Syriens, des Mèdes, des Perses, de
loppement et qui présentent le plus d’intérêt chez les modernes. Elle comprend la naissance, les progrès, le perfectionnement, l
de ses membres qui se sont le -plus distingués. Cette dernière partie comprend les notices biographiques, ou éloges des académic
19 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
mmaire, quand il a fait dire à Agamemnon, J’écrivis en Argos… Vous comprenez pourquoi l’hiatus est absolument interdit dans le
lement par le sens, mais par l’harmonie. C’est ce que n’ont pas assez compris quelques rhéteurs modernes. Ils appellent période
ile, Cotillon simple et souliers plats : Est-il rien qui fasse mieux comprendre la coquette assurance de la laitière Perrette que
hythme et le mouvement, et nous verrons quelle valeur l’harmonie bien comprise ajoute au discours. Sûr de lui-même et du lendema
ot Ilion : Ilion, ton nom seul a des charmes pour moi ! 76. Pour comprendre toute la vertu de l’harmonie, opposez l’un à l’au
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
les impressions. Sous le politique se cache un artiste digne de tout comprendre et de tout sentir. L’art d’écrire l’histoire
t doué saisit sur-le-champ ce qu’on lui dit, voit, entend à demi-mot, comprend , s’il est enfant ce qu’on lui enseigne, s’il est
e, on peint juste ; on entre dans les secrets ressorts des choses, on comprend et on fait comprendre comment elles se sont accom
on entre dans les secrets ressorts des choses, on comprend et on fait comprendre comment elles se sont accomplies ; diplomatie, ad
21 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
ilà la raison réelle de cette dernière catégorie de figures, que j’ai comprises sous le titre général de mutation on inversion, e
action en général avant le sens spécial dans lequel elle devait être comprise ici. Cette construction, que l’on a nommée constr
x mots précédents, mais à l’idée qui le préoccupe et dans laquelle il comprend , il absorbe ce mot. Voici une jolie syllepse dans
oir épuisée. Quoi qu’il en soit, le jeune rhétoricien aura facilement compris , je l’espère, quelles figures doivent principalem
autant proposer une nouvelle figure qu’on appellera jurement, et qui comprendra les morbleu, les ventre-saint-gris, les pecaire,
22 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
parler Buffon sur ce sujet ; il nous expliquera clairement comment il comprend l’éloquence, et quelle différence il établit entr
iciaire. 1° Le Genre Démonstratif, consacré à la louange ou au blâme, comprend les invectives contre les vices en général et con
t bien, et développe les raisons qui doivent les déterminer. Le genre comprend les sermons des prédicateurs, les discours sur le
23 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
spitalier pour tous les sentiments. Il n’en est aucun qu’il ne puisse comprendre . Heureux celui qui d’un cœur humble reconnaît da
spitalier pour tous les sentiments. Il n’en est aucun qu’il ne puisse comprendre . 1. Personnages comiques de Molière ; ils représ
rands hommes se disent : « Il me ressemble par tel ou tel côté. » 8. Comprenez  : « Ainsi devise, et pense chacun. » 9. Ces beau
24 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
la clarté de l’élocution doit frapper l’esprit. L’on écrit pour être compris  ; et c’est par la clarté que ce but est atteint à
avant de la rendre ; il vaudrait mieux se taire que d’écrire sans se comprendre . C’est le conseil de Maynard. Mon ami chasse bie
dage est un style prétentieux et fatigant par les mots recherchés. Il comprend aussi l’affectation dans les sujets. C’est Mariva
voir ce que j’en ferai, qu’il ne relève que de moi seul.(Marivaux.) Comprendra ces énigmes qui pourra. 2. De la correction
les uns aux autres pour faire antithèse. Quelques exemples vont faire comprendre aisément ces explications.   PÉRIODE CARRÉE. 1er
as. Ainsi, d’une part, il ne suffit pas que les hommes instruits vous comprennent  ; il faut que le commun des hommes vous entende a
tende aussi ; et d’autre part, il ne suffit pas qu’un homme du peuple comprenne ce que vous voulez dire, il faut encore qu’un gra
et l’épée, je fais une figure hardie, énergique et que tout le monde comprend , parce qu’on aperçoit de suite un rapport sensibl
z imposteur ! Le poète fait une proposition sans verbe, et chacun le comprend . Dans tous ces cas, l’esprit n’éprouve aucun emba
sion, synthèse, signifie, suivant son étymologie grecque, l’action de comprendre une idée sans le secours du mot. C’est une figure
conformer à l’usage, autrement on court le risque de ne pas se faire comprendre , et même de dire des choses ridicules. Quelle grâ
ui précède pour faire entendre ce qui suit. ou ce qui suit pour faire comprendre ce qui précède. Elle ouvre pour ainsi dire la por
c’est trop étendre les mots. Il me semble que les jeunes gens ont dû comprendre la nature du sublime, et qu’ils sauront le distin
exprimer un sens très-étendu en peu de mots, de telle sorte que, pour comprendre parfaitement la pensée, il faut appeler à son aid
distinctifs dans le tableau synoptique suivant.   Le sublime. Comprend Comprend Dans la pensée. Dans l’expression.
ifs dans le tableau synoptique suivant.   Le sublime. Comprend Comprend Dans la pensée. Dans l’expression. Ce qu’i
guer les figures et tous les ornements du discours. Si l’élève a bien compris tout ce qui précède, ce genre d’analyse lui devie
la soumission à la volonté de Dieu avant la crainte qu’il inspire. On comprend qu’il serait impossible d’entrer dans un pareil d
25 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
us pourrions donc renvoyer aux traités ex professo sur la matière. On comprend maintenant pourquoi nous demandions que cette étu
dente ou préalablement démontrée, c’est-à-dire qui soit manifestement comprise dans innocent, et qui, à son tour, comprenne mani
re qui soit manifestement comprise dans innocent, et qui, à son tour, comprenne manifestement Milon, meurtrier de Clodius. Je tro
re affirmé ou nié de chaque espèce particulière et de chaque individu compris dans cette idée. Si maintenant nous analysons le
26 (1853) Éléments de la grammaire française « Préface. » p. 2
ternelle que doivent commencer les études, dit M. Rollin. Les enfants comprennent plus aisément les principes de la Grammaire, quan
acquis ces idées particulières, ne peut entendre la définition. J’ai compris , sous la dénomination de pronoms adjectifs, tous
27 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
quelque vérité préalablement établie. Les débutants à la chaire ne le comprirent pas assez. Frappés du coloris de ces tableaux de
ndum allius dicendo, sed etiam ad extenuandum atque abjiciendum. Pour comprendre cette distinction, relisez la fable des Animaux m
strait ; il fatigue s’il est vulgaire ; s’il est original, il est mal compris  ; s’il est chargé de trop de détails, il ressembl
lité revoltante en faveur du premier, s’est cru obligé, pour la faire comprendre , de signer l’article : fontenelle, neveu de Corne
28 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
nces. Plus l’âme est cultivée, plus elle sent sa noblesse, mieux elle comprend Dieu, mieux elle sait goûter ce qui est beau et b
n amusement pour son imagination frivole ; mais en mûrissant, elle en comprendra la justesse, et finira par mépriser les livres fu
eurs fois les livres ou les passages qui vous auront frappé ; vous en comprendrez mieux les beautés ; votre goût se formera rapidem
style, parce qu’elle met à la fois en mouvement l’intelligence, pour comprendre le sens d’une langue étrangère ; le goût, pour sa
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
cée. Je revins enfin à huit heures ; mais en rentrant ici, bon Dieu ! comprenez -vous bien ce que je sentis en montant ce degré ?
dérangé, et votre pauvre petite fille qui me représentait la mienne. Comprenez -vous bien tout ce que je souffris ? Les réveils d
pistoles dont il n’eut pas un sou un mois après. Il est impossible de comprendre ce qu’il fait, ni ce que son voyage de Bretagne l
il y avait cinq ans qu’il retardait de venir à Chantilly, parce qu’il comprenait l’excès de cet embarras. Il dit à M. le Prince qu
30 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
r il faut choisir, et la première condition du goût, après avoir tout compris , est de ne pas voyager sans cesse, mais de s’asse
parfaits modèles et exemplaires ne cesse d’être considéré de nous et compris . C’est par les yeux, c’est par les arts encore, c
tres idées que les leurs, et surtout quand il s’agit d’admettre et de comprendre les choses du passé. » De ces esprits exclusiveme
rare. Les Latins et surtout les Grecs ont eu des admirateurs qui les comprenaient peu. Ce n’est pas avec des phrases toutes faites
31 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
lucidus ? Buffon va vous le dire, et, d’après ce qui précède, vous le comprendrez aisément. « Rien ne s’oppose plus à la chaleur q
ner, de Josabeth, de Joas. Mais plus on en pénètre l’esprit, mieux on comprend qu’il y règne en outre, d’un bout à l’autre, une
non moins importante, et plus savamment amenée que celle du § 12. On comprend que l’exercice dont je viens de présenter l’essai
’un à l’autre, et la trame du discours souvent interrompue. Pour bien comprendre cet artifice de la disposition, il suffirait de c
strophe 30. Il est peu propre aux efforts d’une longue carrière ; je comprends ce sentiment de modestie ; mais il ajoute qu’il e
32 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
ssique. D’autre part, quelques personnes ont paru n’en avoir pas bien compris le dessein, et lui ont adressé des reproches plus
une lecture plus récréative qu’un traité de rhétorique, mais l’élève comprend toujours la nécessité du premier, rarement il voi
ir autre. Mais entendons-nous bien, et que personne ne s’y trompe. Je comprends par moralité celle du citoyen, de l’homme d’honne
33 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
droits, la splendeur et l’harmonie des plus grands poëtes, et l’on ne comprend pas quels vers remplaceraient cette prose incompa
uelque fois même en règles rigoureuses. Art poétique et poésie. — On comprend dès lors ce que c’est que l’art poétique, et comm
bsolue de tout poëme dramatique. Le bon sens et le goût font aisément comprendre cette rigueur. Les poètes et les critiques du xvi
art oratoire : « La Rhétorique est l’art de bien dire, définition qui comprend d’un mot toutes les qualités, et ensemble les mœu
st vrai du premier l’est nécessairement de la seconde, qui s’y trouve comprise . C’est un lieu commun propre au genre judiciaire,
sont des conditions essentielles de l’éloquence. Ce sont les qualités comprises sous le nom de mœurs dans l’Invention. 1° La pro
ée que pour la vérité et la vertu. » (Lettre à l’Académie, § iv.) On comprend qu’il soit difficile de donner un exemple particu
de leur imagination, prennent un ton qu’ils ne peuvent soutenir. » On comprend la nécessité de ménager ses forces et la sensibil
nécessité de ménager ses forces et la sensibilité de l’auditeur ; on comprend mieux encore la puissance irrésistible où arrive
teur et à l’enthousiasme du poète, sans les fantaisies du dernier. On comprendra mieux encore la différence de la narration histor
ssante et irrésistible, consiste à redoubler la pensée, pour la faire comprendre et adopter. Massillon et Bourdaloue excellent dan
us favorables à la démonstration philosophique de la vérité : l’homme comprend mieux les objets, quand on lui explique ce qu’ils
à ses auditeurs les règles générales de l’éloquence, telles qu’il les comprenait après Platon et Aristote, Cicéron et Tacite, Boss
vérité doit être claire pour tous. Autrement, si l’écrivain n’est pas compris , c’est en général parce qu’il ne se comprend pas
, si l’écrivain n’est pas compris, c’est en général parce qu’il ne se comprend pas lui-même : Avant donc que d’écrire, apprenez
difficile que celui d’en dire de grandes. » La raison en est aisée à comprendre  : c’est que l’enthousiasme, la colère, la haine,
verselles ; tous les hommes et tous les peuples les ressentent et les comprennent . Au contraire, la plaisanterie, la gaîté, le badi
nt l’effet d’un tour particulier de l’esprit, et demandent, pour être compris et goûtés, une disposition d’esprit analogue. Aus
nçaient à regretter au xviie siècle. Les écrivains du xviiie ne les comprennent plus, ou les proscrivent par une fausse délicates
34 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
s ou les Allemands. C’est ce que la critique du xviie  siècle n’a pas compris , et ses fausses idées sur la noblesse du style lu
e revêtues des plus brillantes couleurs de l’imagination. Voulez-vous comprendre la richesse du style ? Ouvrez l’admirable sermon
’art du sublime ; entreprendre un tel sujet serait avouer qu’on ne le comprend pas. J’appelle sublime, en littérature, l’express
sous un double poids. Les deux hommes se regardent, ils avaient tout compris . « Non, Pierre, dit le plus jeune à son camarade,
35 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
l’appeler capitale du royaume. » — Il fait nuit et Didon veille. — On comprend que le sentiment demande une périphrase pour la p
estueux. Voilà l’expolition. Voici la synonymie : Cicéron veut faire comprendre la fuite soudaine et inattendue de Catilina : Abi
habiles. Voici une construction de Racine qui, ce me semble, me fera comprendre . C’est dans Iphigénie : Il me représenta l’honne
able de Virgile : At non infelix animi Phœnissa !… Voltaire a mieux compris le tour latin, et, malgré l’inconcevable distract
36 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
enseigner, qui enseigne, relatif à l’instruction. Le genre didactique comprend donc les ouvrages- où l’auteur se propose d’ensei
t le suivre dans l’ordre naturel des matières. Il faut que, pour bien comprendre ce qui est dit au commencement du livre, on ne so
à revenir plusieurs fois sur une même chose, quand elle ne peut être comprise , à la première vue, que par les lecteurs qui ont
convenable. Ce n’est pas tout d’avoir lu l’ouvrage ; il faut le bien comprendre , et, avant de porter un jugement sur ce qu’il con
37 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Définition et division. »
ut la rhétorique comme art de bien parler. Ce passage seul peut faire comprendre combien la science de bien dire est importante, n
ux remarques suivantes. 1° La subdivision de la Rhétorique en général comprend , dit-on, l’invention, la disposition, l’élocution
38 (1881) Rhétorique et genres littéraires
un don naturel. La Rhétorique est un art, fruit de l’observation, qui comprend l’ensemble des règles puisées dans l’étude des mo
ui n’appartient qu’à l’éloquence, toutes les parties de la Rhétorique comprennent les grands principes de la composition. Ils sont
ents, il plaît par les mœurs, il touche par les passions. L’invention comprend donc : 1° les Arguments, 2° les Mœurs, 3° les Pas
core par exclusion, en montrant ce que le sujet n’est pas, pour faire comprendre ce qu’il est. Ex. La Mollesse, dans Boileau, pei
te de la passion. Par elle on dit le contraire de ce qu’on veut faire comprendre pour donner à sa pensée plus de force ou plus de
, nous donne un exemple d’ironie. « Il est excusable : quel moyen de comprendre , dans la première heure de la digestion, qu’on pu
bole de l’enfant prodigue. — Toutefois l’allégorie doit être facile à comprendre , et c’est avec raison que Lemierre a dit : L’all
es de ses romans, de ses drames et de ses comédies. Quand le dialogue comprend plus de deux personnages, il faut qu’il y en ait
e générale et l’histoire critique des œuvres de l’esprit humain. Elle comprend donc : 1° l’Étude des genres littéraires et des r
les combinaisons forment ce qu’on appelle pieds. Leur double prosodie comprenait à peu près les mêmes pieds et les mêmes espèces d
(genre gracieux), etc. Autres genres de poésie lyrique On peut comprendre dans le genre lyrique de petits poèmes qui, surto
’y a guère d’ouvrages en vers plus beaux ni plus difficiles, et qu’il comprend à la fois la magnificence du style de l’ode et la
Il semble n’avoir pas connu le Paradis perdu de Milton et il n’a pas compris que le merveilleux chrétien est le ressort de la
oème dramatique Quelles que soient ses règles, le poème dramatique comprend trois parties : 1° l’exposition du sujet ; 2° le
chez les Grecs, et les Romains, en France Les anciens ont souvent compris sous le nom d’ἐιδύλλια une foule de petits poèmes
mple et la plus naturelle. 1° Genre oratoire. Le genre oratoire comprend  : 1° l’éloquence politique ou de la tribune ; 2°
e l’État. L’éloquence politique appartient au genre délibératif. Elle comprend les discours de politique générale, les discours
s à tout un pays, comme un discours politique. L’éloquence judiciaire comprend les réquisitoires, les plaidoyers, les mémoires e
s les autres classes de l’Institut. L’éloquence académique ou savante comprend  : 1° les discours de réception ; 2° les éloges hi
nt établies de tout temps sur la surface du globe. L’histoire profane comprend l’histoire civile, politique et intellectuelle de
Son objet, ses qualités, sa division Le genre didactique en prose comprend tous les traités de philosophie, de métaphysique,
ujourd’hui. Philosophie, sa division La philosophie élémentaire comprend  : 1° La psychologie ou science de l’âme, dont l’o
olaire Définition de la lettre, ses règles, ses caractères On comprend sous ce terme les diverses lettres missives (en l
39 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
iriger les volontés. 3. Pour éviter tous les malentendus et pour bien comprendre ce que les rhéteurs modernes ont écrit sur l’éloq
is ? quid ? ubi ? qua vi ? quoties ? cur ? quomodo ? quando ? Ce qui comprend la personne, la chose, le lieu, les moyens, le no
une certaine étendue, elle rend le discours plus clair, plus facile à comprendre et plus instructif pour la masse des auditeurs. E
’autorité de Fénelon pour combattre les divisions ; mais Fénelon bien compris interdit seulement les divisions prodiguées à tou
en exposé, les preuves et les raisonnements qui le suivent seront mal compris , et le travail de l’orateur sera perdu. Narratio
Une foule d’orateurs cherchent plus à se faire admirer qu’à se faire comprendre , et leurs discours, pleins d’érudition et de prof
ne peut point suppléer au défaut d’un orateur qui n’a pas su se faire comprendre . 253. Le discours, dit Quintilien, doit être clai
en sera entendu, et se souvenir qu’il ne suffit pas qu’on puisse nous comprendre  ; il faut de plus qu’on ne puisse en aucune maniè
endre ; il faut de plus qu’on ne puisse en aucune manière ne pas nous comprendre  : non ut intelligere possit auditor, sed ne omni
urandum. (Quint.) 255. Un dernier point très essentiel pour être bien compris , c’est de ne pas écrire un discours comme on écri
u’il veut exprimer ; que par la voix ou la prononciation il les fasse comprendre et sentir à ses auditeurs ; et enfin, que le gest
274. Par voix ou prononciation, nous entendons ici l’art de faire comprendre le sens et de faire sentir la force et la beauté
aussi de plaire et d’émouvoir, il ne lui suffit pas d’être pleinement compris  ; il faut encore que, par les inflexions de sa vo
édien changeait les gestes et rendait encore la pensée. 287. Le geste comprend tous les mouvements du corps propres à faire ress
dans les tribunaux, sont soumises à un jugement ; et le démonstratif comprend les éloges, les panégyriques et les discours sati
z votre sujet, choisissez des divisions simples, pratiques, faciles à comprendre et à retenir. 335. La confirmation ou corps du di
et du merveilleux. Le prédicateur doit combattre ce préjugé, et faire comprendre aux fidèles que la sainteté consiste dans les ver
ce judiciaire. 372. L’éloquence judiciaire ou éloquence du barreau comprend tous les discours prononcés devant les tribunaux
me section. De l’éloquence militaire42. 397. L’éloquence militaire comprend les harangues prononcées par un général d’armée p
e parce qu’elle a pour théâtre les académies ou sociétés littéraires, comprend les discours de réception, les éloges historiques
rnée ! quelle justesse et quelle élégance dans cette distribution qui comprend en trois mots les trois parties du premier motif 
ludes de mœurs sont de tous les temps, de tous les lieux ; elles sont comprises de tout le monde et elles intéressent tout le mon
gligé ce puissant moyen. Il est pourtant si facile ! Tout le monde ne comprend pas une belle démonstration, mais tout le : monde
e monde ne comprend pas une belle démonstration, mais tout le : monde comprend un beau sentiment. En résumé, le discours doit êt
pensées et de la divagation de leurs discours, ils bavardent sans se comprendre et noient leurs auditeurs dans les flots de leur
ts qui vous écoutent se rengorgent en eux-mêmes de penser qu’ils vous comprennent , si bien vous vous mettez à leur portée. Ne vous
laider devant lui, si son enfance ne lui eût épargné le chagrin de me comprendre . Je change les positions pour un instant. Je supp
le plus émouvant que celui de Mirabeau devant Marie-Antoinette, et ne comprenez -vous pas ce respect, cet attrait, cet hommage att
? C’est là qu’il faut s’arrêter. La foi lui laisse tout ce qu’il peut comprendre  ; elle ne lui ôte que les mystères et les objets
evé au-dessus de la terre ? Pourquoi ce chagrin superbe de ne pouvoir comprendre l’infini ? Ce grain de sable que je foule aux pie
ne peut croire dans son ivresse que la trompette l’appelle ; l’a-t-il comprise , il se dit : Va ! De loin, il savoure l’odeur des
-t-elle pure et exacte ? 280. Suffit-il à l’orateur d’être pleinement compris  ? 281. Que faut-il pour bien déclamer ? 282. Qu’e
 ? 286. Qu’est-ce que le geste, et quelle est sa puissance ? 287. Que comprend le geste ? 288. Comment l’orateur doit-il tenir l
96. Quels sont les principaux orateurs du barreau français ? 397. Que comprend l’éloquence militaire ? 398. Que faut-il penser d
icier doit-il donner son avis dans les conseils militaires ? 402. Que comprend l’éloquence académique ? 403. Quelle est la missi
40 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
r ses pensées aux autres ; il faut alors s’exprimer de manière à être compris , comme on le désire : c’est ce qu’on appelle la C
précédent dont la marche est facile, et dont toutes les pensées sont comprises sans effort. Pour éviter de pécher contre la clar
endre sa pensée avec le plus de clarté possible, et de manière à être compris de tout le monde. Autrement on s’attirerait l’épi
ut sacrifier à la clarté. Lorsque l’obscurité vient de ce que l’on ne comprend pas bien soi-même ce que l’on veut dire ou écrire
s ses forces, il s’excède, et même meurt pour mieux obéir. La pureté comprend 3 qualités distinctes : 1° La Correction grammati
41 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
les sont perfectibles par la méthode et l’exercice. La rhétorique qui comprend cette méthode et cet exercice est donc possible e
’éprouver ou de l’avoir éprouvée soi-même, et qu’il suffit de la bien comprendre , il doit l’étudier aussi dans les autres, dans le
l’élocution, et les ornements dont elle est susceptible, et que l’on comprend sous le nom de figures. Chapitre XVI. Les q
ment adopté les partage en Figures de pensées et Figures de mots qui comprennent  : Les figures de diction ou de grammaire, Les fig
42 (1873) Principes de rhétorique française
 ; il constate les faits de la nature et il en dégage les lois. Ainsi comprise , la rhétorique est une branche de la critique : c
enne s’y joindre : or la rhétorique est précisément ce travail ; elle comprend toutes les réflexions provoquées par le spectacle
t.    Sans doute il ne suffit pas de connaître les règles, il faut en comprendre l’esprit, s’en expliquer les motifs, en étudier l
me suprême de la poésie. Les grands esprits du dix-septième siècle le comprenaient bien ; aussi appelaient-ils un traité de logique 
servent qu’à faire valoir les preuves. L’étude des moyens de prouver comprend deux choses : les arguments et les lieux communs.
umération des parties, — le genre et l’espèce. 2° La comparaison qui comprend aussi les contraires, — - les choses qui répugnen
r et la haine, sont donc le fond de toutes les autres, parce qu’elles comprennent les deux rapports de notre âme avec le bien et le
ort, je recommandai mon âme à Dieu et ma vengeance à ma patrie. Pour comprendre la puissance du pathétique, il suffit de comparer
arties reconnues par la rhétorique sont l’exorde, la proposition, qui comprend la division ; la narration, la confirmation, la r
tels sont les éléments essentiels et permanents du discours. L’exorde comprendra la proposition et la division, la confirmation re
facilité et du plaisir à vous suivre, si dès l’abord vous lui faites comprendre le genre et la nature de l’affaire. 5.Del’intér
peut t’émouvoir ? Ne sens-tu pas que tes complots sont dévoilés ? Ne comprends -tu pas par le silence même de ceux qui t’environn
comment craindraient-ils jamais d’être trop clairs et trop faciles à comprendre dans ce qu’ils disent et ce qu’ils écrivent ? Qua
teur Ces comparaisons, qu’on pourrait multiplier, suffisent pou faire comprendre l’utilité des lieux communs. Ce sont comme autant
ilité morale qui soit à la lois touchant et risible ; Molière a mieux compris , parce qu’il en trouvait l’original en lui-même.
de la péroraison. — Pour atteindre ce double but, la péroraison doit comprendre deux parties distinctes, l’une qui se rapporte au
résumées dans les cinq préceptes qui suivent : I. La péroraison doit comprendre le résumé des arguments développés dans la confir
— A la rigueur, telle est l’unité naturelle de toute composition bien comprise qu’on pourrait dire qu’à propos d’un sujet quelco
enfant destiné à sauver le monde. Ces exemples suffisent pour faire comprendre l’importance de la construction des mots et pour
e rapprochement avec des objets physiques qu’on cherche à mieux faire comprendre les idées métaphysiques. Ainsi Démosthène veut re
ous donner la force de vouloir comme ils vous ont donné la faculté de comprendre  ! L’atténuation peut même aller jusqu’à dissimul
ôte le pain à toute une province : Il est excusable ; quel moyen de comprendre dans la première heure de la digestion qu’on puis
ilement dans les airs un souffle qui l’ébranle. Quant aux poëtes, on comprend qu’ils offrent h profusion de beaux exemples de p
de nos petits journaux crée un jargon que les Parisiens seuls peuvent comprendre , qui n’a rien à voir avec le dictionnaire de l’Ac
soit telle, dit Quintilien, que la plus faible attention suffise pour comprendre et que la pensée frappe les esprits, comme le sol
e soleil frappe la vue. Ce n’est pas assez que l’auditeur puisse nous comprendre , il faut même qu’il ne puisse eu, aucune manière
mprendre, il faut même qu’il ne puisse eu, aucune manière ne nous pas comprendre . Saint Augustin appuie avec force sur l’importan
’il n’est point entendu, s’imaginer qu’il ait rien dit. En vain il se com­prend lui-même, il est comme s’il n’avait pas dit un mo
lui-même, il est comme s’il n’avait pas dit un mot à celui qui ne le comprend pas. Ainsi la phrase manque à son premier office
pour le dire arrivent aisément. Boileau. Quand on se contente de comprendre à demi, on se contente aussi d’exprimer à demi, e
s de l’obscurité dans ce que j’écris, si je sens que le lecteur ne me comprendra pas très-bien, je retranche simplement du passage
er le mérite des écrivains sur la peine qu’ils donnent à qui veut les comprendre . Ou s’imagine volontiers que ce sont des gens d’e
hme. — 9. Règles. 1. Du naturel. — Cette qualité est plus facile à comprendre qu’à définir ; le naturel exclut toute recherche
chercher les sons les plus doux, les plus agréables à l’oreille. Elle comprend deux choses, l’euphonie et le nombre. L’euphonie
Montesquieu. Il ne faut pas que l’auditeur ait trop à chercher pour comprendre  ; la limite est en ce cas assez difficile à recon
plification et, du style déclamatoire. La littérature proprement dite comprend toutes les compositions relatives aux questions d
léchie des intonations et des mouvements inspirés par la nature. Elle comprend des qualités et se rapporte à des faits qui n’int
uel choc ! la terre a tremblé ; les chevaux, cachés sous Dacier, ont. compris l’ardeur de leurs maîtres, ils ont bondi, ils se
, pour donner une leçon et la rendre plus expressive et plus facile à comprendre , la fable fait parier des animaux, des plantes, o
a trivialité. L’aisance est le vrai caractère de ce style ; l’aisance comprend l’enjouement et l’urbanité, elle résulte du choix
il ne me restait qu’à parler de la division ; mais je crois que vous comprenez assez vous-même ce qui me la fait désapprouver. Q
e trait qui lui donne sa physionomie propre ; de même l’écrivain doit comprendre , marquer et bien faire sentir le caractère domina
res aient éclairé et fécondé les esprits. C’est ce que Napoléon avait compris quand il a dit : « Les lettres, c’est l’esprit hu
s grandes découvertes de la science. C’est ce que Napoléon avait bien compris , lorsqu’il disait dans sa vive et brusque éloquen
que et morale : Des grands hommes. Sujet. — La vie des grands hommes comprend deux parts bien distinctes : Au début, le grand h
hommes comprend deux parts bien distinctes : Au début, le grand homme comprend mieux que tout autre les besoins de son temps et
l joue deux rôles ; on peut marquer deux époques dans sa carrière. Il comprend mieux que tout autre les besoins de son temps, le
voir ri sa gloire ; c’est là ce qui fait qu’il est, dès qu’il paraît, compris , accepté, suivi, que tous se prêtent et concouren
sentir qu’il en avait examiné et vu le principe ; c’était au Chêne à comprendre ce discours. Tout ce qui suit est sec et même men
43 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIV. » pp. 128-130
avaient toutes ces choses. Ce n’est peut-être pas sa faute si nous le comprenons si difficilement aujourd’hui. Voyez, sur les ques
us. Ils n’ont pas observé que les Νίπτρα, déjà cités au chap. xvi, ne comprennent pas seulement le court incident du bain d’Ulysse,
44 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -
France, ces encouragements bienveillants : « Je vous félicite d’avoir compris que les abrégés ne profitent qu’à ceux qui les fo
fait de donner aux préceptes un juste développement qui les fait bien comprendre . » Un autre juge également compétent voulait bien
45 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
une faculté inhérente à l’esprit humain, aussi bien que la faculté de comprendre et de raisonner. Tous les hommes, dit Cicéron, pa
ans savoir faire un vers grec. On n’a pas besoin d’être éloquent pour comprendre ce qu’il y a de beau dans les meilleurs discours
n de l’autre. Nous le faisons toutefois pour être plus clair et mieux compris . D’ailleurs, on ne peut pas avoir une juste idée
t qu’il discerne jusqu’aux moindres nuances qui lui appartiennent. On comprend très bien ce que Boileau veut dire dans ces deux
s idées, parce que le mot parfum est ici sous-entendu. Pour être bien compris , on dira donc : Un roi s’enivre du parfum de la l
s inusités, déjà vieillis ou trop nouveaux. Voulez-vous être toujours compris , employez des termes bien connus de ceux qui vous
ence ? (Maynard.) 408. Le meilleur moyen d’être clair, c’est de bien comprendre soi-même ce qu’on veut dire et de méditer à loisi
n croit par là en imposer au vulgaire qui admire aisément ce qu’il ne comprend pas. Ce défaut est commun de nos jours. Diderot d
est difficile d’être plus inintelligible. Évidemment, l’auteur ne se comprenait pas lui-même, et les lignes qui précèdent sont ce
il ne doit négliger aucun moyen de plaire. S’il ne songeait qu’à être compris et à éviter les fautes de langage, on se dégoûter
e métonymie, une métaphore ou une catachrèse. L’essentiel est de bien comprendre qu’il y a un trope et de sentir comment ces chang
’il s’abaisse, je le vante et le contredis toujours, jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il est un monstre incompréhensible. 203. La g
e phrase de Bossuet est une période à deux membres. Le premier membre comprend trois incises, le second en renferme deux. Si l’o
et longtemps prônées par l’aveuglement ou la passion. 271. L’analyse comprend trois opérations. Comme il y a trois opérations d
ue genre. Règles générales de la narration. 299. Toute narration comprend l’exposition, le nœud de l’action, et le dénoueme
aire18. 356. Sous le nom de dissertation ou genre didactique, nous comprenons ici toutes les compositions où l’on discute une v
connaître les beautés ou les défauts d’un ouvrage d’esprit. Nous les comprenons dans le genre didactique, parce que les jugements
sa plénitude. Malgré les gracieuses fictions du paganisme antique, on comprend assez que cette flamme céleste n’a été accordée a
sont le didactique, le pastoral et l’élégiaque ; 3º les petits poèmes compris sous le nom de poésies fugitives. Les règles de l
econd chant de l’Art poétique. Ces deux genres de poésie lyrique sont compris sous le nom d’ode, qui vient du mot grec ὠδῂ, cha
que et le genre mixte. Du genre tragique. 507. Le genre tragique comprend deux sortes de poèmes dramatiques : la tragédie p
s acteurs, le charme de la musique, l’exaltation de tous les sens, on comprendra facilement que le théâtre est avec le roman le gr
la comédie. Troisième section. Genres secondaires. 540. Nous comprenons ici, sous le titre de genres secondaires, le genr
’instruction qui est ici le principal objet. 542. Le genre didactique comprend le poème didactique proprement dit, le poème desc
s significatives prononcées à l’Assemblée par Tallien, ils avaient pu comprendre le sens de la promesse que Manuel leur fit deux j
lexions ? 270. En quoi consiste l’analyse ? 271. Combien d’opérations comprend l’analyse ? 272. Quels sont les avantages de l’an
ttéraires ? 298. Qu’est-ce que la narration ? 299. Combien de parties comprend une narration quelconque ? 300. Quel est le but d
es ? 355. Quels sont les principaux écrivains épistolaires ? 356. Que comprenez -vous sous le nom de dissertation ou genre didacti
es de drames ? 507. Quelles sont les sortes de poèmes dramatiques que comprend le genre tragique ? 508 Qu’est-ce que la tragédie
lusieurs grands hommes du monde sur les œuvres dramatiques ? 540. Que comprend -on sous le titre de genres secondaires ? 541. Que
res secondaires ? 541. Quel est le but du poème didactique ? 542. Que comprend le genre didactique ? 543. Qu’est-ce que le poème
46 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
nce de la tribune, nommée aussi éloquence politique ou parlementaire, comprend les discours prononcés dans les assemblées délibé
noncent moins de conviction que d’impuissance. L’éloquence judiciaire comprend plusieurs sortes de discours, dont les uns sont p
et concise. § VII. Éloquence académique. L’éloquence académique comprend les discours prononcés dans les académies ou les
47 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
ais maintenant, au loin, tout est silencieux. Le misérable écoute, et comprend sa ruine. Il serre, désolé, ses fils sur sa poitr
d j’ai connu la Vérité, J’ai cru que c’était une amie ; Quand je l’ai comprise et sentie J’en étais déjà dégoûté. Et pourtant e
spoir ; Et, quoi qu’on en ait dit, ma raison s’épouvante De ne pas le comprendre , et pourtant de le voir. Qu’est-ce donc que ce mo
48 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
ition ? Sous le nom d’exercices préparatoires à la composition, nous comprenons , outre l’étude et la connaissance des principes l
ent dans les particularités accidentelles qui déterminent l’objet, et comprennent ce qui le précède, ce qui l’accompagne et ce qui
ent le moyen le plus fécond d’approfondir un sujet. Elles sont toutes comprises dans ce vers : Quis ? quid ? ubi ? quoties ? quâ
49 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre V. — De l’Action »
r le sens du discours ; trop rapide, elle ne laisse point le temps de comprendre  ; trop lente, elle fait bâiller et endort. La tro
des gestes ? Le geste qui interprète si admirablement nos sentiments comprend le jeu de la physionomie, les attitudes du corps,
50 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
connaître une ombre, Je reconnus celui qui fit le grand refus1, Et je compris alors que ce groupe confus Était formé de ceux qu
rdents. Or, les âmes des morts allaient grinçant des dents, Car elles comprenaient ces paroles amères ; Elles maudissaient Dieu, leu
, dès le moment de sa création, un être essentiellement social. On ne comprend point l’intelligence sans la parole, ni l’homme s
l joue deux rôles : on peut marquer deux époques dans sa carrière. Il comprend mieux que tout autre les besoins de son temps, le
voir et sa gloire : c’est là ce qui fait qu’il est, dès qu’il paraît, compris , accepté, suivi, que tous se prêtent et concouren
ng avenir, c’était là le vœu, la pensée générale du pays. Napoléon le comprit et l’accomplit ; le gouvernement consulaire fut d
eurs enfants, les salles de spectacle ; c’est le seul où ils puissent comprendre des tragédies qui leur représentent les héros des
finit par la plus sanglante tyrannie que le monde ait jamais vue. On comprend facilement que telle soit la conséquence fatale d
u succès, calomnient sans cesse les dompteurs des révolutions. Ils ne comprennent pas que, soit qu’ils en aient ou non le sentiment
vrais, nécessaires, qu’elles roulaient dans leurs flots impurs. On ne comprendra rien à l’histoire de l’Europe depuis le xvie  siè
aspirations, d’incomplètes doctrines, dont le public, faute d’y rien comprendre , commençait à se fatiguer, ils avaient apporté de
puis six ans. L. Vitet. Renaissance du spiritualisme Pour comprendre aujourd’hui ce qu’avaient de neuf en 1822 les rec
s magistrats, dans toute cette population amie de l’ordre qu’il avait comprise et défendue mieux qu’elle ne savait se comprendre
e l’ordre qu’il avait comprise et défendue mieux qu’elle ne savait se comprendre et se défendre elle-même. Elle accourut en foule
faiblesse, mais par le goût qu’elle inspire à l’habileté qui sait la comprendre et s’en servir. Il s’associa aux divers pouvoirs,
e journal ou une brochure tout au plus. Et notez ceci en passant, mal compris de ceux qui chez vous se mêlent d’écrire : il n’y
mer, qui fait sa subsistance. Buffon. Le Bocage Le Bocage comprend une partie du Poitou, de l’Anjou et du comté Nant
si tous ceux Qui me voient contempler la rue en paresseux, Pouvaient comprendre alors avec quel œil d’envie Je regarde passer le
arlons à cœur ouvert en rompant notre chaîne : Si vous me haïssez, je comprends votre haine, Car Richelieu peut-être, à votre pla
gloire à cueillir ! et quelle grande chose Fera mon successeur, s’il comprend et s’il ose ! Mais je le cherche en vain, cet esp
bles anciens, Tombés nobles, se sont relevés citoyens ! MARAT. Tu n’y comprends rien. DANTON.                                    
pour d’autres ! Mes yeux ne sont pas plus timides que les vôtres ; Je comprends un moment de colère, un frisson, Un vertige sangl
es froides veilles La pauvreté murmure à de jeunes oreilles ? Vous ne comprenez pas, n’ayant jamais eu faim, Qu’on renonce à l’ho
quarts du profit. J’aurais bien pu me remonter ; je commençais même à comprendre que, pour gagner du bien, le savoir-faire vaux mi
tous les états, Salut, nous nous devons un respect réciproque ; Nous comprenons l’esprit positif de l’époque ; Nous sommes des pi
seulement dire quelques mots francs, Dictés par l’amitié comme je la comprends . — Tu fis bien de payer les dettes paternelles ;
é, Et tout leur bel esprit ne fait que m’étourdir, Moi, qui cherche à comprendre avant que d’applaudir. De traiter ces Messieurs j
dans le feu de la bataille ! mais nous avons entendu et nous avons dû comprendre le cri qui avait enfanté les bataillons. La légal
it son visage, il releva la tête et jeta sur moi un regard étonné. Je compris que la bataille était gagnée dans son esprit ; el
ssocié au génie des sciences. C’est tout cela que Napoléon avait bien compris , lorsqu’il disait dans sa vive et brusque éloquen
ait de la poésie le type de la perfection de tous les arts, l’art qui comprend tous les autres, auquel tous aspirent, auquel nul
ntier de la justice et de la providence du Très-Haut ; elle nous fait comprendre sa conduite sur le genre humain ; les épreuves du
e ce dernier point est contesté. On reproche à Cicéron de n’avoir pas compris son temps, de n’avoir pas vu que le moment était
r il faut choisir, et la première condition du goût, après avoir tout compris , est de ne pas voyager sans cesse, mais de s’asse
en attendant, elle est à Vitré toute seule, mourant d’ennui. Vous ne comprenez pas que cela puisse jamais revenir à Picard. Elle
net et mes allées nettes, ces grandes allées que vous aimez. Vous ne comprenez pas encore où cela peut aller ; voici une autre p
maître ! Il m’a bien juré que je ne m’en repentirais pas ; il vous a comprise , ma chère enfant, dans une espèce de contrat qu’i
élicatesse pour rudoyer le malheureux qu’ils ont secouru, pour ne pas comprendre que l’aumône engage celui qui la donne et lui int
ieuses, rendre les peuples incapables d’en supporter les maux et d’en comprendre la triste grandeur. Il est trop facile d’abaisser
ette intelligence supérieure qu’on appelle raison, par laquelle il se comprend lui-même, et avec lui les choses qui l’entourent
aître les choses qui lui sont bonnes ou mauvaises, mais il a celui de comprendre à quel titre et comment les choses portent pour l
n accomplissant la destinée que lui impose sa nature, a la faculté de comprendre qu’il en a une, que toute chose, et la création e
volonté dans l’accomplissement de cette destination, mais encore ils comprennent qu’ils en ont une, et qu’elle est le mot de cette
Qu’elle nous montre des parties distinctes dans la pensée, alors nous comprendrons qu’elle puisse se dissoudre. Elle ne l’a pas fait
gion est consommée. En effet, le christianisme, si peu étudié, si peu compris , n’est pas moins que le résumé des deux grands sy
nte, mais encore très-élevée. L’une s’adresse à l’âme tout entière, y compris l’imagination. L’autre ne s’adresse qu’à la raiso
spoir ; Et, quoi qu’on en ait dit, ma raison s’épouvante De ne pas le comprendre et pourtant de le voir. Qu’est-ce donc que ce mon
51 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
σιμα μέλη. Dans ces chants, qui varient avec le nombre des ἐπεισόδια, compris généralement entre 2 et 6, le chœur fait surtout
ostentation de parvenus, recherchent les élégances de l’art sans les comprendre ni les goûter. Lucilius voit les dangers de ce ra
dans le genre satirique. On voit combien la série est longue, et l’on comprend que Quintilien avait quelque raison de dire : Sa
on de croire qu’à un art nouveau, il fallait une langue nouvelle ; il comprit que le français du moyen âge n’avait pas l’ampleu
tre ; l’homme a donc été fait pour une destinée meilleure, il doit le comprendre , et ces austères réflexions doivent remplir sa vi
hé contre les convenances de la tragédie, telles, du moins, qu’on les comprenait de son temps. Comment, diront enfin les détracteu
us les partagerons en trois époques : 1º De 1635 à 1641 cette période comprend  : Médée (1635), — le Cid (1636), — Horace, et Cin
s, mais les actions. S’il n’avait écouté que lui-même, il aurait bien compris que les situations ne suffisent pas à l’intérêt t
nt inférieures, comme Théodore et Pertharite, surtout. — Cette époque comprend  : la Mort de Pompée (1641), gâtée par une emphase
, chez les Romains, ont parfois usé de ce procédé pour mieux se faire comprendre de leur grossier auditoire. L’apologue devint ens
de caractères à son plus humble degré ; Boileau ne semble pas l’avoir compris , et sa sévérité est vraiment déplacée lorsqu’il r
s et arts ; 4º Affaires ecclésiastiques. Dans la première partie, qui comprend vingt-trois chapitres sur trente-neuf, et se subd
XXI) ; victoire de Denain (chap. XXIII). Dans la deuxième partie, qui comprend deux chapitres, auxquels il convient de rattacher
, la préoccupation de rendre au public ce qu’ils lui ont emprunté. On comprend comment une telle société, où la culture intellec
s et des modernes défraie la conversation du plus modeste salon, — on comprend , disons-nous, comment une telle société a pu prod
qui devine et sent le beau bien plutôt qu’elle ne peut le voir ou le comprendre , au-dessus de l’admiration éclairée et motivée de
pour moi, je n’ai ni son enthousiasme, ni sa confiance optimiste. Je comprends mon époque et j’en souffre, car je vois la chose
s et les pouvoirs du forum comme ceux du Sénat. C’est ce qui m’a fait comprendre l’histoire comme une sorte de protestation morale
de mes contemporains, je m’égarai sur la foi de leur admiration. J’ai compris , depuis lors, à quel point j’avais fait fausse ro
dition on peut avoir une langue vraiment nationale, que tous puissent comprendre et qui produise des chefs-d’œuvre durables. Rons
et qui produise des chefs-d’œuvre durables. Ronsard. — Fort bien, je comprends maintenant votre pensée ; mais alors si la langue
52 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
end, pour ainsi dire, le langage transparent, et fait que nous sommes compris sans peine et sans effort de ceux auxquels nous p
nette, simple ; chaque phrase est facile à saisir : le sens se laisse comprendre sans la moindre peine. Nous ferons le même éloge
lème fatal de son exclusion, souriant à cet aspect, le jeune Égyptien comprit aisément ce dont il était question, et ne se déco
pensée est exprimée avec assez de développement pour être facilement comprise . Romulus, dans une assemblée où il survint tout
Une vue des Pyrénées. Vol. II, nº 80. La Convenance du style au sujet comprend une dernière qualité que nous nommerons la Couleu
exemple que nous proposons, intitulé : Mort de Bayard, nous fera bien comprendre en quoi consiste ce cachet, indispensable à certa
comique. Quelques citations sont nécessaires ici pour que nous soyons compris . L’un des auteurs les plus remarquables en ce gen
53 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
res du style varient suivant la nature des sujets que l’on traite. On comprend eu effet que le style ne saurait être le même dan
rement à chacun d’eux. Section I. — Genre simple Le Genre simple comprend le Style simple, le Style naïf, le Style familier
mot, il renferme toutes les grâces de l’élocution et de l’esprit. Il comprend  : 1° Le style élégant ; 2° Le style fin ou spirit
psycose du Singe. Vol. II, nº 99. § III. Style pittoresque Pour comprendre ce que c’est que Style pittoresque, il suffira d’
ts suffiront pour en donner une idée satisfaisante. Si l’on veut bien comprendre cette espèce de style, il faut que l’on reporte u
ntend le son de la trompette guerrière, son intelligence qui lui fait comprendre que le combat va s’engager, et ses frémissements
oppose le portrait d’un bon juge et d’un bon prince ; il nous le fait comprendre au moyen des couleurs les plus vives et les plus
54 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
leste de Laplace soit obscure, parce que le commun des lecteurs ne la comprend pas. Mais dans tout ce qui n’est point science pu
e des termes techniques et l’affectation des formes étranges, il sera compris de tous les hommes intelligents, et son ouvrage g
leurs adeptes fasse une vertu de ce vice, on le conçoit ; le renom de comprendre seul ce qui est inintelligible au reste du monde
55 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
ou antonomases chez ceux-là. Ajoutez que souvent une locution unique comprend en elle plusieurs figures, comme nous avons remar
pensées. Les figures de mots affectent uniquement l’expression. Elles comprennent  : 1° Les figures de diction ou de grammaire qui m
e des figures de mots, où la construction seule est modifiée, devrait comprendre l’apostrophe, l’exclamation et autres formes que
56 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
§ I. De la poésie en général. 1° Sens du mot. On a coutume de comprendre par le mot poésie l’expression de la pensée sous
umaine, une harmonie qui trouve en nous son écho. L’homme qui sent et comprend vivement la nature, est doué de facultés poétique
oésie n’est plus un art particulier, mais l’art suprême et unique qui comprend tous les autres, et les absorbe dans sa sublime g
57 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
nent, le représentant fidèle et supérieur de son pays, l’homme qui le comprendra et le servira le mieux, soit qu’il s’agisse de tr
pourtant capable de conviction, d’affection, de désintéressement. Je comprends que Hampden l’ait condamné ; je ne comprends pas
de désintéressement. Je comprends que Hampden l’ait condamné ; je ne comprends pas que l’histoire, en le chargeant de ce qui fit
58 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
l’égard du néant, un milieu entre rien et tout. Infiniment éloigné de comprendre les extrêmes, la fin des choses et leur principe
urai pas davantage en possédant des terres. Par l’espace l’univers me comprend et m’engloutit comme un point ; par la pensée je
ivers me comprend et m’engloutit comme un point ; par la pensée je le comprends . L’homme n’est qu’un roseau le plus faible de la
’il s’abaisse, je le vante et le contredis toujours, jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il est un monstre incompréhensible. Que l’homm
59 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
oût plus sûr que tous les poètes, et, mieux que tous les poètes, il a compris ce qui convient et ne convient pas dans une œuvre
son école. « Avec moins de rigueur et plus de justesse, dit-il, il a compris que si la rhétorique, considérée abstraitement et
judiciaire (parmi les moyens qui se rapportent à ce dernier genre est comprise l’étude des passions et des mœurs) ; moyens qui c
définitivement résolue. Denys d’Halicarnasse opinait pour la période comprise entre 334 et 324. Parmi les modernes, Max Schmidt
d, un seul (Iriarte, p. 196). L’édition princeps de la Rhétorique est comprise dans les Rhetores græci d’Alde Manuce, (t. I, 150
es corrections. Il a défini lui-même en ces termes la manière dont il comprenait son rôle de traducteur : « Je me suis attaché à l
obert (II) Estienne, mort en 1629, est de Paris, 1624, in-8º. Elle ne comprend que les deux premiers livres. Le traducteur dit q
. Elle ne fait, pour ainsi dire, que transformer la difficulté de les comprendre . L’autre manière, qu’on pourrait appeler la maniè
traits qui le distinguent des autres poètes, a celui-ci, qu’il a bien compris cela, soit par sa connaissance de l’art, soit par
a lieu dans la scène du bain76, sont préférables. V. La seconde forme comprend les reconnaissances inventées par le poète ; auss
de Théodecte, le nœud consiste dans les faits accomplis jusques et y compris l’enlèvement de l’enfant, et le dénouement va dep
l aux parties dont une tragédie est composée85. L’une est complexe et comprend dans son ensemble la péripétie et la reconnaissan
un de deux manières : ou bien il désigne un seul objet, ou bien il en comprend plusieurs par conjonction. Ainsi l’Iliade est un
pe ne sait pas comment Laïus a péri ; mais la mort de Laïus n’est pas comprise dans le drame ; ainsi, dans Électre, ceux qui rac
s : le délibératif, le judiciaire et le démonstratif. La délibération comprend l’exhortation et la dissuasion. En effet, soit qu
public, on emploie l’un ou l’autre de ces moyens. La cause judiciaire comprend l’accusation et la défense : ceux qui sont en con
ratiquent, nécessairement, l’un ou l’autre. Quant au démonstratif, il comprend l’éloge ou le blâme. IV. Les périodes de temps pr
l est utile, pour travailler à la législation, non seulement que l’on comprenne quel mode de gouvernement est avantageux, par la
a pratique de ces deux exercices, c’est le pancrace, et celle qui les comprend tous, le pentathle. XV. Une belle vieillesse, c’e
èces sont dans le même rapport que les plus grands individus qu’elles comprennent . V. (Il y a avantage), lorsque tel résultat est s
à tel ou tel, et l’impossible, non. Sont préférables aussi les choses comprises dans la fin de la vie236, car ce qui est une fin
anté l’apparence d’être les plus grands biens, car ces deux avantages comprennent tous les autres. XXXIX. De même encore ce qui se
et, mais ces genres diffèrent des précédents ; de même que le bonheur comprend la vertu, la félicitation comprend aussi ces genr
récédents ; de même que le bonheur comprend la vertu, la félicitation comprend aussi ces genres247. XXXV. La louange et les déli
es qui s’y rapportent. V. Du reste, toute cette question est facile à comprendre , soit d’après ce que nous avons dit en ce qui tou
ou l’affaire en question, ou le caractère moral des intéressés. Aussi comprend -on, de reste, qu’il ne faut pas manquer de s’assu
tendu qu’il s’y ajoute une contrainte. Il n’est donc pas difficile de comprendre ce qui s’y rapporte et ce qu’il convient d’en dir
a lieu le plus souvent. IV. En premier lieu, par conséquent, il faut comprendre que, relativement au point sur lequel on doit par
: « Cette raison qui existe toujours les hommes sont incapables de la comprendre . » On ne voit pas clairement si c’est après toujo
δε γαῖα Πελοπείας χθονός581… En effet, cette division pourrait faire comprendre tout autre chose que (la pensée du poète), comme
ent avoir lieu soit au commencement, soit sur la fin. Le commencement comprend toujours les mots (en entier), mais la fin (seule
élocution et les enthymèmes sont élégants lorsqu’ils sont promptement compris . Voilà pourquoi l’on ne goûte ni les enthymèmes e
nde aucun effort d’intelligence), — ni ceux dont l’énoncé ne fait pas comprendre la signification, mais bien plutôt ceux dont le s
s comprendre la signification, mais bien plutôt ceux dont le sens est compris dès qu’on les articule, si même il ne l’était pas
ne faut pas que celle-ci soit étrangère611, car on aurait peine à la comprendre  ; ni banale, car elle ne ferait aucune impression
a surprise, car il dit autre chose. Le mot est joli pour celui qui le comprend , attendu que, si l’on ne soupçonne pas que Nicon
hèse, mieux elle vaut. La raison en est que l’antithèse la fait mieux comprendre , et que l’on comprend plus vite ce qui est exprim
a raison en est que l’antithèse la fait mieux comprendre, et que l’on comprend plus vite ce qui est exprimé brièvement. X. Il fa
re ou familière. V. Quant aux exordes du discours judiciaire, il faut comprendre qu’ils jouent le même rôle que les prologues des
ustice. » X. Haranguer est plus difficile que de plaider ; et cela se comprend  : dans le premier cas, on s’occupe de l’avenir, e
, xvi, 214. 607. Chap. iv, § 3. 608. Aristote, si nous l’avons bien compris , parle ici du cas où l’auditeur peut penser : « C
penser : « C’est aussi ce que je me disais. » 609. À savoir, d’être compris d’emblée ou avec un léger effort. 610. Isocrate,
60 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
te croyais assuré de surprendre Préneste, pendant la nuit, as-tu bien compris que c’était grâce à mes ordres, grâce aux troupes
c’est ce mot que tu attends ; pars. Eh bien, Catilina ? remarques-tu, comprends -tu le silence des sénateurs ? Ils ne réclament pa
Mallius, personne, je le vois bien, ne sera assez aveugle pour ne pas comprendre qu’il existe une conjuration, ou assez pervers po
puis, le secours de mes conseils et de ma parole. La première classe comprend ceux qui, devant beaucoup, possèdent plus encore,
à quelque esclave fugitif, à quelque gladiateur ? La troisième classe comprend des hommes déjà sur le déclin de l’âge, mais dont
ses qui sont en présence ; ce parallèle seul nous fera beaucoup mieux comprendre toute la faiblesse de nos adversaires. Je vois au
ns a imaginé des supplices réservés, dans les enfers, aux impies. Ils comprenaient bien, en effet, que, cette crainte une fois écart
e que Verrès n’a laissé aucune de ces richesses dans toute la Sicile, comprenez que je parle simplement, et non sur le ton d’un a
chat, quand il n’était pas permis au vendeur de vendre à son gré. Ils comprirent que si, dans les provinces, celui qui commandait
la stupidité en tout le reste. XV. Ce récit de Pamphile me fit comprendre que Verrès entretenait auprès de lui ces deux frè
vous lui aviez rendu, vous avez cessé de rendre, parce que vous avez compris que c’était lâcher votre proie, sans espérance de
ir, vous le lui aviez renvoyé, après en avoir y ôté les figures. Vous comprenez ici que c’est son goût pour les belles choses, et
pour tous les encensoirs qu’il a trouvés en Sicile. Or, on ne saurait comprendre le nombre et la beauté de ceux que l’on y voyait.
; l’art le disputait à la richesse de la matière. Sa grandeur faisait comprendre qu’il avait été fait pour orner, non la demeure d
, né d’une famille illustre et revêtu de la première magistrature. On comprend aisément ce qu’il souffrait, attaché ainsi nu sur
e temple que ce dieu. LVIII. À l’égard de ce Jupiter Impérator, comprenez -vous quels hommages il recevait dans son temple ?
Grecs et font leurs délices. Ainsi leurs plaintes doivent vous faire comprendre qu’ils sont très affligés de la perte de ces chos
uvenir de cette statue leur arrachèrent les larmes des yeux ; d’où je compris que c’était un monument des crimes et non pas des
 : je ne dis rien ni pour le condamner ni pour le justifier ; mais je comprends que Domitius ait mieux aimé paraître impitoyable
t cette déclaration devant une foule de personnes, qui pouvaient bien comprendre que s’il recevait ce cruel affront, c’était pour
il exigea des Mamertins qu’ils fournissent leur part. XXII. Ils comprirent alors qu’ils ne pourraient pas jouir longtemps d’
ent qu’il leur demandait, ou il ne s’est conduit ainsi que pour faire comprendre aux Mamertins qu’ils avaient bien placé leur arge
ion de l’éloge qu’ont fait de lui des Mamertins ! Mais qui de vous ne comprend pas combien cet éloge renferme de charges contre
s romains, et qu’il avait ordonné d’y conduire les autres pirates, il comprit que s’il faisait mettre dans le même lieu celui q
e le personnage : où le relègue-t-il ? à Lilybée apparemment. Je vous comprends  : cependant il n’est pas homme à craindre tous ce
it rien de plus beau que les murailles et le port de cette ville, ils comprirent que, s’ils ne les voyaient sous le gouvernement d
it effacer ou inscrire ce qu’il voulait sur les registres publics. Il comprend aujourd’hui l’inutilité de tous ces artifices, se
Je vois, juges, que cette conduite indigne tout le monde ; et je l’ai compris dès l’action précédente, lorsque les témoins fais
stres un terme que ce barbare, ce débauché n’a jamais pu remarquer ni comprendre , dit-il ; c’est-à-dire, comme l’entendent les Sic
ingulière, selon vos défenseurs ; mais plutôt, comme tout le monde le comprend assez, vous avez été retenu par les remords de vo
mes de la nouvelle loi, parmi les anciens juges. LXX. Or qui ne comprend pas, sans que je le dise, combien je serai obligé
61 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
hté est saisi de douleur et laisse éclater son désespoir. Sa fille en comprend la cause et se résigne à son sort avec : courage.
que la Providence ne veille pas sur tout le monde. L’abbé Beauregard comprend alors qu’il a affaire à un homme exaspéré par la
parcourir, et qui est plus sérieux que la narration. Pour bien faire comprendre en quoi consiste cet exercice, nous citerons quel
qu’il y a d’essentiel à la pensée pour la caractériser, pour en faire comprendre la justesse, bien établir ses raisons, prévoir et
’esprit, et dont nous allons citer quelques exemples pour mieux faire comprendre en quoi consiste cette qualité. Il appelle esprit
tre portrait ! Ne plus trouver cette aimable personne ! M. de Grignan comprend bien ce que je veux dire et ce que je sentis. Le
62 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
port2, Et, sortant du baptême, il m’envoie à la mort. Si vous pouviez comprendre et le peu qu’est la vie, Et de quelles douceurs c
vre portes-tu ? — Les lois de Dieu mon Père, Où de ses Testaments est compris le mystère. — Pourquoy l’estomac nu ? — Découvrir
Elle a des principes. 2. Meurt pour son Dieu. Pauline ne doit plus comprendre . Cela renverse ses idées païennes ; aussi va-t-el
iqueur capiteuse qui enivre. 3. Que sert ? Il voit qu’il n’est plus compris , et semble se décourager. 4. Cruel. Le cœur de
ugie au pied de la croix. 5. Mais j’ai tort. Il ne peut encore être compris . Aussi change-t-il de langage ; il ne parle plus
63 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
nière à se faire entendre. Et ce n’est pas assez que l’on puisse vous comprendre , dit Quintilien, il faut faire en sorte qu’il soi
intilien, il faut faire en sorte qu’il soit impossible de ne pas vous comprendre . Sans la clarté, les plus riches ornements du sty
e suite d’idées qui n’ont aucun sens raisonnable, et auxquelles on ne comprend rien. Racine est tombé dans ce défaut, quand il a
ge élevé, Que Rome et quarante ans ont à peine achevé. On ne saurait comprendre ce que c’est qu’un naufrage élevé au-dessus de la
et jetée sur la toile. Il est clair que ceux qui parlent ainsi ne se comprennent pas eux-mêmes. Il vaut mieux se taire que de parl
64 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
nt être de leur siècle. Nous ne les blâmons point, parce que nous les comprenons là où ils sont. Mais nous ne comprendrions point
ons point, parce que nous les comprenons là où ils sont. Mais nous ne comprendrions point aujourd’hui la scène des fossoyeurs de Haml
e, si l’on veut, à une certaine époque, l’esprit du christianisme mal compris  ; mais vouloir réinstaller de telles mœurs et un
65 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
cée, pourvu que l’esprit du lecteur soit réellement satisfait ; qu’il comprenne que la matière est épuisée et que toute addition
uter. Virgile, avec le tact parfait qui le caractérise, l’a fort bien compris , et l’idée d’un treizième livre est une bouffonne
lumière et la chaleur ; la lumière, par l’unité du dessein, qui, bien comprise , répand sur toutes les idées le même jour avec de
66 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
, qui sont : 1° l’Exorde ; 2° la Proposition où la Division se trouve comprise  ; 3° la Narration ; 4° la Confirmation ou la Preu
cit des faits. Dans l’Oraison funèbre du prince de Condé la narration comprend tout le récit de la vie du prince. On pourrait en
t valoir ses raisons, l’orateur renverse colles de son adversaire. On comprend que dans les plaidoyers l’avocat ait à combattre
67 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
le, la poésie, en un mot toutes les formes de la pensée, nos extraits comprennent les genres essentiels qui ont leur raison d’être,
d’un travail souvent pénible, si les jeunes lecteurs de notre recueil comprennent bien cette leçon écrite à toutes ses pages, à sav
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -
le, la poésie, en un mot toutes les formes de la pensée, nos extraits comprennent les genres essentiels qui ont leur raison d’être,
d’un travail souvent pénible, si les jeunes lecteurs de notre recueil comprennent bien cette leçon écrite à toutes ses pages, à sav
69 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
Notice] On peut diviser ses tragédies en trois groupes. Le premier comprend les sujets puisés aux sources grecques : (Androma
r Esther et Athalie, créations d’un maître que la Bible inspire. Pour comprendre son originalité, rappelons-nous que cet homme de
70 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
t aux opérations militaires, mais d’après nos cœurs et nos bras, vous comprendrez que ce n’est pas un vain pressentiment de ma part
sentant qu’il était emporté par la violence de sa tendresse. Quand il comprit que sa mère voulait parler, il réunit autour de l
reprises, à nos efforts ? Animés de l’inspiration religieuse, ils ont compris en quoi consiste la véritable vertu ; ils étaient
présomptions pour l’avenir de la guerre. » Alexandre répliqua : « Je comprends et j’apprécie tes raisons, Parménion ; mais il se
trez tels qu’il le désire, tels que je vous conseille d’être, moi qui comprends bien son esprit, jamais vous ne serez dans le mal
avec vous, vous n’avez pas vu mon âme, mais d’après mes actions, vous compreniez qu’elle était présente dans ce corps. Soyez donc
es, elles nous donnent des pressentiments de l’avenir. Par là on peut comprendre ce qu’elles deviendront, lorsqu’elles seront enti
est avantageuse et sans danger. Pour peu que vous réfléchissiez, vous comprendrez que celle dont il s’agit maintenant, est d’une tr
éter la guerre sans ajournement. « Quant à moi, Lacédémoniens, je ne comprends rien aux longs discours des Athéniens. Ils se son
es de tout ce que le soleil éclaire dans ce pays, qui pourrait ne pas comprendre qu’un grand changement s’est opéré ? « Des condit
sa vie, lorsque vous aurez ainsi assuré la sécurité des Parthes, vous comprendrez facilement alors ce que peuvent contre des brigan
raisonnements n’ébranlèrent pas les résolutions de Pyrrhus. Peut-être comprenait -il qu’il sacrifiait un bonheur réel, placé à sa p
e seulement d’amener le sénat à des sentiments plus doux : faites-lui comprendre que vous ne pouvez continuer la guerre, sans vous
double devoir de défendre et de cultiver les terres de la patrie, je comprends que cette noble et ancienne coutume, que cette vi
71 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
tances et celui des vers. Il faut cinq stances, chacune d’onze vers y compris le refrain. L’envoi, qui est ordinairement de cin
Les Grecs et les Latins n’ont rien en ce genre de si parfait : car il comprend ensemble tout ce qu’il y a de beau dans l’ode pou
72 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
r du public. Grâce à ce contre-sens, celui-ci finissait peu à peu par comprendre et par applaudir. L’homme qui a eu de nos jours l
ts, et nous en sommes revenus deux ou trois mille. » Napoléon lui fit comprendre un jour que l’origine de sa grande fortune était
icatesse ménage le sentiment ; elle désire à la fois et craint d’être comprise  ; c’est la Galatée de Virgile, Quæ fugit ad sali
73 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
ynecdoque. Tout ce que j’ai dit de la synecdoque prouve qu’il y faut comprendre la figure qu’on a souvent appelée antonomase, qui
temps plus intelligible presque que le mot propre ; vous serez mieux compris en disant un bon violon, dix mille chevaux, que s
allait au delà ; la litote reste en deçà. Chimène ne peut mieux faire comprendre son amour à Rodrigue qu’en lui disant toute en la
74 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
L’histoire sainte a été écrite par des hommes inspirés de Dieu. Elle comprend tous les siècles qui se sont écoulés depuis la cr
ésiastique a été écrite par des hommes aidés de leur seul génie. Elle comprend l’espace de temps, qui s’est écoulé depuis la pub
nze seulement nous sont parvenus avec quelques fragments. Cet ouvrage comprenait l’histoire des Égyptiens, des Syriens, des Mèdes,
bles et vertueuses. Histoire littéraire. L’histoire littéraire comprend la naissance, les progrès, la perfection, la déca
le cache dans son sein, sont la matière de l’histoire naturelle. Elle comprend ce qu’on appelle le règne animal, c’est-à-dire, l
75 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
théâtre est le lieu d’où l’on peut voir la scène et les acteurs ; il comprend donc à la fois et ceux qui jouent et ceux qui reg
jouent et ceux qui regardent jouer. L’amphithéâtre, au contraire, ne comprend que les spectateurs. La pièce que l’on joue prend
des rois, des princes ou ceux qui gouvernent les peuples, et que l’on comprend sous le nom de héros ; le dénouement en est le pl
s haute condition. Comme nous le dirons, les autres sont généralement comprises sous le nom de drames. Ce n’est pas assez que l’a
e dramatique ; et quand nos auteurs comiques écrivent des parades, on comprend qu’ils y mettent plus d’art et d’invention qu’il
76 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
la première. XV. Ceux qui sont accoutumés à juger par le sentiment ne comprennent rien aux choses de raisonnement ; car ils veulent
tres, au contraire, qui sont accoutumés à raisonner par principes, ne comprennent rien aux choses de sentiment, y cherchant des pri
vue sont si étonnés quand on leur présente des propositions ou ils ne comprennent rien et où pour entrer il faut passer par des déf
nces des choses où il y a beaucoup de principes. Par exemple, les uns comprennent bien les effets de l’ eau, en quoi il y a peu de
ient peut-être pas pour cela grands géomètres, parce que la géométrie comprend un grand nombre de principes, et qu’une nature d’
quences des principes, et c’est là l’esprit de justesse ; l’autre, de comprendre un grand nombre de principes sans les confondre,
s éléments de la géométrie à ceux qui ont assez d’imagination pour en comprendre les hypothèses. Mais j’estime, et c’est peut-être
elles manquent ne peuvent avoir de force. Il importe donc bien de les comprendre et de les posséder ; et c’est pourquoi, pour rend
ssi. Il sera aisé de le faire entendre à ceux qui auront parfaitement compris le peu que j’en ai dit ; mais s’ils ne l’ont pas
lu et appris par cœur le même livre, le sachent également, si l’un le comprend en sorte qu’il en sache tous les principes, la fo
de force d’avec un homme mort. Tel dira une chose de soi-même sans en comprendre l’excellence, où un autre comprendra une suite me
ra une chose de soi-même sans en comprendre l’excellence, où un autre comprendra une suite merveilleuse de conséquences qui nous f
ue la logique a peut-être emprunté les règles de la géométrie sans en comprendre la force : et ainsi, en les mettant à l’aventure
, ils en ont marqué un nombre étrange d’autres où ceux-là se trouvent compris , sans qu’ils sachent lequel est le bon. Et ainsi,
s et la bouche ouverte, croit que cela lui plaît, et à mesure qu’il y comprend moins, l’admire davantage ; il n’a pas le temps d
ui ont lu un ouvrage en rapportant certains traits dont ils n’ont pas compris le sens, et qu’ils altèrent encore par tout ce qu
r ; des négligences dans les vers et dans l’expression, qu’on ne peut comprendre en un si grand homme. Ce qu’il y a eu en lui de p
est sans sel, sans utilité, sans nouveauté. Que sert aux lecteurs de comprendre aisément et sans peine des choses frivoles et pué
seulement ne les atteignent pas, ne les admirent pas, mais ils ne les comprennent point et voudraient d’ailleurs encore moins les i
r les maux que ces vains rhéteurs causent dans une république. B. Je comprends bien que ces rhéteurs étaient à craindre dans les
science des lois et de la jurisprudence : par la science des lois il comprend tous les principes de philosophie pour régler les
struire et de redresser les esprits. Vous voyez que ces connaissances comprennent toute la philosophie la plus solide. Ainsi Platon
u’il a faites de passages détachés, et trouvés comme par hasard. Vous comprenez bien que tout cela ne saurait faire un habile hom
l’éloquence, qui consiste toute à émouvoir. B. Oui, j’avais peine à comprendre cela ; comment l’entendez-vous ? A. Le voici. Qu
persuasion de l’éloquence. B. Comment dites-vous ? Je n’ai pas bien compris . A. Je dis que le philosophe ne fait que convainc
a vertu dans les cœurs. Il est bon de remarquer cela en passant, pour comprendre combien les gens du dernier siècle se sont trompé
de la manière touchante dont ils sont arrivés. C. Je n’avais jamais compris tout cela. Je vois bien maintenant que ce que vou
mon esprit. Mais revenons à ce que vous nous avez promis. A. Vous le comprendrez bientôt. A quoi peut servir, dans un discours, to
de saisissement tient et suspens l’âme de tous les auditeurs. B. Je comprends que ces suspensions bien employées seraient belle
s par spiritualité que je dis ceci, je ne parle qu’en orateur. B. Je comprends cela ; mais vous nous avez parlé des yeux : ont-i
bien quand on parle sans avoir réglé toutes ses paroles. C. Et moi je comprends bien ce qui vous rend si incrédule : c’est que vo
jeter les fredons dans l’éloquence aussi bien que dans la musique. Ne comprenez -vous pas maintenant ce que j’appelle discours fre
ous n’en sommes pas encore autant sortis que nous le croyons. Vous en compreniez bientôt la raison. Les barbares qui inondèrent l'
auts même. Mais cette excessive indulgence de ses admirateurs me fait comprendre encore l’extrême rigueur de ses critiques. Je voi
s sans affectation. Il faut lire la seconde scène du second acte pour comprendre ce que je dis. Qu’on me permette d’en citer la fi
r la vivacité, la variété et le tour aimable du style ; et je ne puis comprendre que l’on juge si sévèrement d’un ouvrage si peu s
t en cela il a encore raison, car autrement sa nation ne l’aurait pas compris . Les Grecs attachaient moins de prix à la fidélit
purisme ridicule, une pusillanimité. XLIII. Quand on se contente de comprendre à demi, on se contente aussi d’exprimer à demi, e
77 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
al de Saxe se formait au grand art de la guerre ? Rien de plus aisé à comprendre  : « Il étudiait l’art qui enseigne les propriété
incre pour se former un système nouveau de connaissance ? Écoutez, et comprenez , s’il est possible, quelque chose à ce qui suit :
78 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
monde jusqu’à nos jours (Bossuet, de Ségur). L’histoire générale, qui comprend les faits de toute une époque ou de tout un empir
tique : si celle-ci présente le tableau des événements, celle-là fait comprendre la marche des esprits. C’est par la littérature q
79 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
parties, que nous nommons aussi analyse. Cherchons maintenant à faire comprendre aux jeunes gens comment ils peuvent développer un
vue d’intérêt, ni inutile au développement. Dans l’exemple cité, vous comprenez quel parti vous pourrez tirer du mot république (
ement à cette proposition : le commandement est chose difficile. Vous comprenez aussi que, tout en aidant beaucoup au développeme
80 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
s, toutes les conceptions de Gargantua ou de Pantagruel. C’est ne pas comprendre Rabelais que de vouloir toujours et partout le co
’est ne pas comprendre Rabelais que de vouloir toujours et partout le comprendre . Sans voir dans ses éclats de rire une série d’al
on peut prendre avec la lippe, c’est-à-dire la lèvre. 8. Ce que. 9. Comprit . 10. Donner sa pâture. 11. Et aussi parce que.
81 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
l pas favorable à la vraisemblance et à l’intérêt ? Il est facile de comprendre , après ce que nous avons dit, quelle est la facil
t chaque scène doit-elle être caractérisée ? L’action secondaire que comprend chaque acte doit avoir, comme l’action principale
uste : Ciel ! etc. Article II. Du genre tragique 466. Que comprend le genre tragique ? Le genre tragique ou genre s
Que comprend le genre tragique ? Le genre tragique ou genre sérieux comprend trois espèces de compositions dramatiques : la tr
le caractère, les passions, la situation des personnages. Nous ferons comprendre cette vérité par des exemples. Ainsi, veut-on con
genre admet la prose. § II. — De la comédie populaire 523. Que comprend la comédie populaire ? La comédie populaire, qui
i a pour objet le divertissement et la gaieté avec ou sans but moral, comprend la farce, la parodie, et les pièces à scènes déta
perversion, comme une source de dépravation au sein de la société. On comprend par là combien il est difficile à un chrétien fid
82 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
t exemples, etc., etc. Ceci est un peu abstrait ; mais, pour me faire comprendre , je vais citer mon propre exemple. Quand j’ai vou
savoir : la probité, la modestie, la bienveillance et la prudence. On comprend aussi sons le nom de mœurs, les bienséances que l
arquer dans le pathétique. 1° Considéré en lui-même, le pathétique ne comprend que deux sentiments principaux : l’amour, source
83 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
M. Cousin, l’art pour l’art, mais pourvu que l’art lui-même soit bien compris , pourvu que l’on sache bien que, sous peine de me
mérité les développements de l’in-8°. Car dans le choix du sujet est compris celui de la forme, qui appelle également toute l’
84 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VII. des passions  » pp. 89-97
ommuniquer ou exprimer la passion doit, non pas la ressentir, mais la comprendre  ; ce qui est bien différent. Sa devise sera le ve
e, détruit toute idée de sensibilité pratique et actuelle. La passion comprise , l’écrivain saura la feindre lui-même ou la prête
85 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
musant. § I. Origine du roman. Quoique le roman, tel que nous le comprenons aujourd’hui, soit une véritable création des temp
roman dans nos mœurs actuelles. Après ce que nous venons de dire, on comprendra , sans qu’il soit besoin de les expliquer, les dif
86 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
il y avait cinq ans qu’il retardait de venir à Chantilly, parce qu’il comprenait l’excès de cet embarras. Il dit à M. le prince qu
a peine à les supporter : ceux que j’ai de vous sont de ce nombre. Ne comprenez -vous point bien l’effet que cela peut faire dans
87 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
t, et dicere ; dire le droit ou juger. — L'adjectif sincer-us, a, um, comprend les deux mots sine, sans, et cera, cire ; c’est-à
tite digression sur les origines latines doit suffire pour nous faire comprendre toute l’importance qu’il faut attacher à l’étude
88 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
Voltaire et de J. J. Rousseau (1778). — La troisième période, enfin, comprend le règne de Louis XVI jusqu’à la convocation des
étrante, a mieux connu et déterminé les conditions de l’épopée, mieux compris pourquoi le poète épique ne saurait se produire d
iniâtres, qui suivent patiemment leurs idées jusqu’au bout. » Mais on comprend que, dans un siècle aussi militant, la limite ent
qui n’est pas de notre sujet ; mais cette vue générale suffit à faire comprendre quels devront être les principaux caractères de l
le jugement d’ensemble, y apporterait des réserves et des nuances. On comprend bien, par exemple, que, dans cette première pério
stant, Royer-Collard, Thiers, Guizot, Berryer, tous rivaux ou alliés, comprennent de la même manière les conditions essentielles de
e deux périodes distinctes, et toutes les deux appartenant à l’époque comprise entre 1815 et 1848. Dans la première période, le
le pas perdu de sa décision, et n’a-t-elle pas mis son honneur à tout comprendre et à conclure le moins possible ? Le roman, de so
ment ses devoirs d’évêque. Il mourut en 1742. Les œuvres de Massillon comprennent , outre le Petit Carême, un Grand Carême 53, un Av
tôt. — Ah ! Mon fils, répliqua le bon religieux, qui n’avait garde de comprendre le vrai sens de mes paroles, que dites-vous ? Que
e fus pas en cette peine. M. le duc d’Orléans m’avait bien entendu et compris  ; il sauta au maréchal d’Estrées114. Lui et tous
, sa probité, son désintéressement. Cependant je n’ai pu éviter de le comprendre dans la déclaration que vous venez d’entendre. La
el, qu’il semblait, à voir ceux auxquels il s’adressait, qu’ils ne le comprenaient pas, et ils ne s’en remirent point de toute la le
vers tous les genres à la fois et excelle dans plusieurs. Mais, on le comprend , sur l’œuvre de Voltaire, comme sur le siècle don
té), le mérite original de Voltaire n’en est pas diminué : ce qu’il a compris avec une raison supérieure, c’est que l’histoire
er à pied, c’est voyager comme Thalès, Platon Pythagore. J’ai peine à comprendre comment un philosophe peut se résoudre à voyager
673, à l’imitation de ce qui se faisait déjà en Italie250. Les Salons comprennent neuf séries, de 1759 à 1781. Si on a reproché, av
. De nouvelles et plus graves infirmités, d’ailleurs, lui donnèrent à comprendre que ses jours étaient comptés. « Le désespoir est
soulevée par le vent, grossissait à chaque instant, et tout le canal compris entre cette île et l’île d’Ambre, n’était qu’une
s la connaître, qui calomnient eh ce moment mon discours sans l’avoir compris , m’accusent d’encenser des idoles impuissantes au
ujours : A boire au Roi. Mon ami (suppose que ce soit moi) ne pouvant comprendre ce que cela veut dire, je fais sonner ma montre.
Il faut avoir le courage de l’avouer : longtemps nous n’avons point compris la Révolution dont nous sommes les témoins ; long
lieu de nous dépiter follement contre un ordre de choses que nous ne comprenons pas, attachons-nous aux vérités pratiques. Songeo
rement attachée à celle de très grand, et c’est assez pour nous. Nous comprendrons que, sous l’empire de l’être qui réunit ces deux
la langue, à ne pas dépasser les impressions qu’il veut produire. On comprend que l’un des premiers il ait applaudi à la renais
qui profite à la liberté politique d’un peuple profite au talent. On comprend qu’une telle idée n’était pas faite pour plaire a
lus influé sur la littérature de son pays sert, ce me semble, à mieux comprendre cette littérature. Gœthe est un homme d’un esprit
rive droite, le Taygète déploie son magnifique rideau : tout l’espace compris entre ce rideau et le fleuve est occupé par des c
la rencontre malheureuse et abominable416. » Mais, disent-ils, on ne comprend pas l’Être infini : puissants génies qui comprenn
, disent-ils, on ne comprend pas l’Être infini : puissants génies qui comprennent tout le reste ! autrement seraient-ils si choqués
s qu’ils croient, il n’en est aucune qu’ils ne connaissent, qu’ils ne comprennent parfaitement. Que croient-ils donc ? Croient-ils
croient-ils donc ? Croient-ils à l’attraction ? Oui, sans doute. Ils comprennent donc que les corps agissent à distance l’un sur l
e la force, et comment elle se transmet. Est-ce un être physique ? Le comprennent -ils ? Si c’est une portion de matière qui passe d
e ce qui est ; elle se perd dans un atome ; et ils veulent clairement comprendre Celui qui a créé de rien et cet atome et l’univer
cusation des Irlandais l’avait seule étonné un moment : il ne pouvait comprendre qu’un royaume jusque-là si soumis, si empressé mê
tures diverses, et, si l’on veut une réserve, le goût d’exposer et de comprendre plus que le besoin de juger et de conclure : c’es
le type de la perfection de tous les arts, l’art par excellence, qui comprend tons les autres, auquel tous aspirent, auquel nul
é que, seul de tous les êtres de la création, l’homme a la faculté de comprendre qu’il a une destinée à accomplir, tandis que chez
M. Mignet, d’ailleurs, eut bientôt l’auditoire le mieux fait pour le comprendre et le goûter : déjà membre de l’Académie français
philosophique qui se dégage de la mobilité confuse des événements. On comprend , dés lors, pourquoi l’historien donne une place s
lui, les embrasse toutes, l’intelligence, c’est-à-dire la faculté de comprendre et d’exprimer tout avec netteté501. Nul autre ne
re ; il a le secret de tout éclaircir, parce que lui-même a le don de comprendre sans effort tout ce qu’il aborde. Mais ce que l’o
orien d’oublier ses propres idées, ses propres sentiments, pour mieux comprendre les idées et les sentiments des hommes d’autrefoi
légitimes les manifestations les plus diverses de l’esprit humain, à comprendre toutes les causes jusqu’à se refuser le droit d’a
de rapprochement possible. Comment le dix-huitième siècle pouvait-il comprendre et traduire Tacite ? Il le regardait comme un mis
dans son caractère le plus général et dans sa plus large définition, comprend les littératures à l’état de santé et de fleur he
e (le dialecte napolitain), que certainement ces dames n’auraient pas compris . Et il n’est guère probable que Perrault lui même
ont passé. On ne connaît bien, a-t-on dit, que ce qu’on aime : on ne comprend bien que ce qu’on a été. Qu’il ait donc été, lui
critique est celle de M. Nisard lui-même. La critique, telle qu’il la comprend , est une science plus jalouse de conduire l’espri
plus remarquables créations de Voltaire. La seconde époque de sa vie, comprise entre son retour d’Angleterre et son installation
oive vous surprendre ? ŒDIPE. J’entrevois des malheurs que je ne puis comprendre  ; Je crains que par les dieux le pontife inspiré
nom que Ducis a donné à lady Macbeth) ces visions, dont il cherche à comprendre le sens mystérieux666. Je croyais traverser, dan
efrain, « cette rime de l’air, » comme on l’a appelé heureusement. On comprend par là que le récit d’un fait ne convient pas à l
t sans pouvoir le surprendre, J’ai vu partout un Dieu sans pouvoir le comprendre  ! J’ai vu le bien, le mal, sans choix et sans des
rythme, d’en varier à l’infini la forme et le mouvement. Mais, on le comprend , une étude de l’œuvre lyrique de M. Victor Hugo d
ultat heureux : elle renouvela l’inspiration ; le moyen âge fut mieux compris , le goût s’enhardit par la connaissance des litté
d j’ai connu la Vérité, J’ai cru que c’était une amie ; Quand je l’ai comprise et sentie, J’en étais déjà dégoûté. Et pourtant e
spoir ; Et, quoi qu’on en ait dit, ma raison s’épouvante De ne pas le comprendre et pourtant de le voir. Qu’ est-ce donc que ce mo
obles anciens, Tombés nobles, se sont relevés citoyens. MARAT. Tu n’y comprends rien. DANTON. Tu n’y comprends rien.Non ; je n’a
sont relevés citoyens. MARAT. Tu n’y comprends rien. DANTON. Tu n’y comprends rien.Non ; je n’ai pas ce génie. Je veux tout sim
tous les états, Salut ! Nous nous devons un respect réciproque ; Nous comprenons l’esprit positif de l’époque ; Nous sommes des pi
seulement dire quelques mots francs, Dictés par l’amitié comme je la comprends . — Tu fis bien de payer les dettes paternelles ;
ux et de grâce. Je lance aux plats fumants de longs regards amis ; On comprend , et voilà que mon couvert est mis. SILVIA. J’ente
343. Des jugements aussi rapides ne sauraient être complets, on le comprend . Il n’y faut voir qu’un trait général vivement en
à la liberté : nous entendons tout, nous sommes propres à tout, nous comprenons tout. En lui témoignant de la considération et de
ude Lorrain, dit-il, sont une des choses qui m’ont le mieux permis de comprendre comment pouvait échapper à la monotonie ce bonheu
érité, de sa gloire, n’était pourtant pas éteint dans son cœur, et il comprenait à quelles conditions, par quels moyens le pouvoir
; on peint juste ; on entre dans les secrets ressorts des choses ; on comprend et on fait comprendre comment elles se sont accom
n entre dans les secrets ressorts des choses ; on comprend et on fait comprendre comment elles se sont accomplies ; diplomatie, ad
ondition indispensable que d’entrer dans toutes les doctrines, que de comprendre toutes les causes, que de se passionner pour tout
ux salut lointain d’un jeune homme inconnu. Je ne sais si du style il comprit la richesse ; Il laissa dans ses yeux sourire sa
89 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
faire semblant. Fugere insimulavi. Cic. Plus souvent, accuser, faire comprendre que quelqu’un est coupable. Marcellum insimulabat
idere l’effet de la confiance. Cette phrase de Tite-Live nous le fait comprendre  : Et consules magis non confidere, quàm non crede
it souvent plusieurs familles. — Familia était comme les branches, et comprenait le père, la mère, les enfants, les esclaves, etc.
es jubet occidi. XC. — Gens, natio. Gens, synonyme de natio, comprend la race entière. Gens trojana, gens romana, gens
du corps. Habitus animi, l’état de l’âme. — Synonyme de vestitus, il comprend tout ce qui sert à orner le corps ; tandis que ve
l comprend tout ce qui sert à orner le corps ; tandis que vestitus ne comprend que les vêtements. Vestitu et cætero habitu insig
e. Intelligere (legere inter), voir une chose parmi d’autres, la comprendre . Non tam multa intelligo, quàm multa dixisti. — P
lir. Fructus percipere. Au figuré, percevoir une chose, la saisir, la comprendre . Diligenter quæ dicuntur percipere. Cic. Perciper
ipere morbum, contracter une maladie. Au figuré, concevoir, entendre, comprendre . Concipere scelus in se. Cic. Méditer un forfait.
due. Pulchra libertas. Pulcherrima præmia, etc. — Formosus (de forma) comprend le visage et toute la personne ; d’une belle figu
Les Romains partageaient la nuit en quatre veilles, et chaque veille comprenait trois heures : la première, depuis six heures jus
payait chaque citoyen à raison de ses revenus. — Vectigal (de vehere) comprenait tous les droits que l’on payait pour les marchand
90 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
ui sont badins, moqueurs ou, si l’on veut, ironiques. Les premiers se comprennent d’eux-mêmes ; les seconds sont ceux où l’on préte
est regardé avec raison comme admirable par ceux qui l’ont lu et bien compris . Virgile, plus jeune de vingt-cinq ans que Lucrèc
oportionné. L’histoire ne montre que les causes naturelles ; l’épopée comprend non seulement le jeu des causes naturelles, mais
le dénouement ce qu’on nomme l’achèvement. Ce mot, dont tout le monde comprend le sens général et ordinaire, est pris en poésie
91 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
s’attacher, sont la clarté et la convenance : toutes les autres sont comprises dans ces deux là. Je vais les faire connaître, et
’explication et toute la clarté qu’il faut, pour que ses lecteurs les comprennent parfaitement. S’il doit, suivant le précepte d’Ho
s ou agréments du style, peuvent être rapportés à deux principaux qui comprennent tous les autres : ce sont l’obscurité et l’affect
uite de phrases qui n’ont aucun sens raisonnable, et auxquelles on ne comprend rien. Il a été comparé à un épais brouillard, qui
e sont en effet, c’est être affecté dans son style. Cette affectation comprend le néologisme et l’enflure. Néologisme. Le
92 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
tingue-t-elle du tableau et de la description ? D’après Longin, on a compris sous le nom d’image tout ce qu’en poésie on appel
reté. Parmi les fautes contraires à la pureté du langage, nous avons compris l’usage des mots vieillis ou surannés, et de ceux
e. On lit dans Polyeucte : Mais ces secrets pour vous sont fâcheux à comprendre  ; Ce n’est qu’à ses élus que Dieu les fait entend
élus que Dieu les fait entendre. Corneille voulait dire difficiles à comprendre . 95. Que faut-il entendre par synonymes ? Les sy
? La phrase est claire quand la pensée qu’elle renferme est facile à comprendre . La clarté, d’après Quintilien, est ici la princi
93 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
t le suivre dans l’ordre naturel des matières. Il faut que, pour bien comprendre ce qui est dit au commencement d’un ouvrage didac
me revenir plusieurs fois sur une même chose, quand elle ne peut être comprise à la première fois que par les lecteurs qui ont l
94 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
es termes l’idée de la première. Prenez un psaume quelconque, vous me comprendrez à l’instant. Voici le commencement du second : 1.
ce rapport il y a progrès. Aussi lorsque le redoublement est si bien compris dans l’idée qu’il redouble, qu’il serait impossib
95 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
xceller, il faut être en mesure de bien savoir, en état de pleinement comprendre , en droit de tout juger. Aussi l’histoire n’a-t-e
, et, transportant jusqu’à l’historien qui sait les interroger et les comprendre , les idées, les sentiments, les besoins d’une épo
96 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
rce qu’ils ne séparaient jamais le beau du bon et du vrai. L’Académie comprend , sous le nom de belles-lettres, la poésie, l’éloq
re passionnée. De là, le sentiment par lequel nous pouvons connaître, comprendre et apprécier certaines choses sans le secours du
97 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
emblées, et son miel leur paraîtrait fade. Il faut des Athéniens pour comprendre l’art mesuré d’un Démosthène ; l’esprit peu subti
représentés dans leur primitive rudesse, vous n’aurez pas de peine à comprendre que pour émouvoir ces paysans et ces soldats, il
emble ces belles pages, et, si nous sommes assez heureux pour en bien comprendre le sens et la portée, non-seulement nous connaîtr
98 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
ortée du vulgaire des lecteurs. Doué d’une singulière aptitude à tout comprendre et à tout expliquer, il excella dans l’emploi de
rès cela, ils convenaient que vous aviez tout su et tout dit à qui le comprenait bien1. Homère. Sans mentir, je m’étais bien do
99 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
e humain, et présida aux affaires de la Grèce. C’est ce que vous avez compris en deux mots, et ce que vous appelez vaincre et r
la recherche, sont demeurés sur le compte de Balzac, et l’on n’a plus compris la gloire de cet écrivain, parce que les fautes s
100 (1854) Éléments de rhétorique française
l, qui lui permet de communiquer avec son semblable, et même de faire comprendre à des êtres d’une autre nature le sentiment de pe
yeux et fécondait la terre, il put dire : le soleil être, pour faire comprendre que le soleil n’était pas un rêve de son imaginat
r excellence. Avec des substantifs et des attributifs (le verbe étant compris dans ces derniers), on pourrait faire des phrases
ammaires trois principales espèces tic mots : 1° les substantifs, qui comprennent le nom et le pronom ; 2° les attributifs, qui com
antifs, qui comprennent le nom et le pronom ; 2° les attributifs, qui comprennent l’adjectif et le verbe ; 3° les connectifs, c’est
n langue romaine rustique, afin qu’elles pussent être plus facilement comprises par le peuple. Ce canon fut renouvelé dans le con
premiers siècles du moyen âge. Cependant les ministres de l’Évangile comprirent de bonne heure la nécessité de parler au peuple u
juger, leurs discours rentrent dans le genre judiciaire ; enfin, l’on comprend dans un troisième genre, qu’on appelle démonstrat
ne lui rappelle la nature vivante. L’auteur des Martyrs veut faire comprendre ce que c’était que Rome, la métropole de l’univer
s le ciel en vers fit parler les oracles, etc. Racine, voulant faire comprendre toute la grandeur du génie de Corneille, commence
e souvent, en définissant une chose par ce qu’elle n’est pas, on fait comprendre ce qu’elle est, ou du moins on prépare les esprit
centre est partout et la circonférence nulle part. » Montesquieu fait comprendre , par un ingénieux rapprochement, combien le despo
vers les remparts d’Ilion, et leur parle comme à des amis qui peuvent comprendre ses plaintes et compatir à ses douleurs : Non, v
s de pensées quelques-unes de celles que les rhéteurs ont coutume d’y comprendre , telles que l’optation, l’imprécation, l’obsécrat
icile qu’une phrase soit claire si elle n’est correcte. La correction comprend elle-même deux qualités bien distinctes, la puret
rompt. Et il semble qu’un homme tout à fait étranger à notre langue comprendrait , d’après le son même des mots, le cri d’Oreste au
cuter. On voit dans les lois de ce prince un esprit de prévoyance qui comprend tout, et une certaine force qui entraîne tout. Le
tre accompagnées de gestes qui soient en rapport avec elles. Le geste comprend le jeu de la physionomie, l’expression du regard,
s. La physionomie est un des principaux moyens de l’action : aussi ne comprenons -nous pas bien comment les acteurs anciens pouvaie
évelopper. Ce genre de travail a pour but de former les élèves à bien comprendre certaines vérités qui sont le résultat de l’expér
n’est pas la peine d’écrire ou de parler, si l’on ne veut point être compris , « La narration sera claire, dit Cicéron, si l’on
ce qu’ils disent, que de ce qu’ils ne disent pas ; et s’ils pouvaient comprendre tout ce qu’ils gagnent à parler peu, ils deviendr
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