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1 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
de des belles-lettres. La pensée en général est l’acte par lequel on considère un objet ; l’idée est la représentation seulement
ormée en nous par des mouvements extérieurs ou intérieurs ; la pensée considère cet objet, elle l’examine avec attention, elle na
présente, L’idée les aperçoit, La mémoire les retient, La pensée les considère , Le goût les épure, Le cœur les éprouve, Le senti
er a deux branches principales, qui sont la narration et le discours. Considérée relativement à ces deux grands genres, l’inventio
re et leur prudence, leurs lumières. Les juges se sont habitués à les considérer comme des girouettes parlantes, qui tournent au g
métier d’argent. Outre les mœurs qu’il doit posséder, l’orateur doit considérer un autre ordre de mœurs dans ses auditeurs. C’est
hétique au cœur. Trois choses sont à remarquer dans le pathétique. 1° Considéré en lui-même, le pathétique ne comprend que deux s
l’âme, et pour la guérir la religion use de toutes ses ressources. 2° Considéré dans l’orateur, le pathétique prend ses sources d
aux autres une émotion qu’on ne ressent pas dans son propre cœur. 3° Considéré dans les moyens, le pathétique doit être 1° expri
2 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
manière particulière d’envisager et de peindre ce qui le frappe. S’il considère le monde physique dans ses rapports avec son âme
ractères distinctifs de la poésie. 13. De combien de manières peut-on considérer le monde physique ? L’homme, dit M. Pérennès, es
ue et morale, correspondent deux points de vue, sous lesquels on peut considérer les choses. On peut les envisager dans leurs rapp
ornée par le temps et l’espace : c’est le côté positif, qui nous fait considérer les objets par leurs qualités sensibles. On peut
onsidérer les objets par leurs qualités sensibles. On peut encore les considérer dans leurs rapports avec notre âme, nos idées, no
3 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — De la Poétique » pp. 2-4
arts, les modèles ont devancé les préceptes. Les hommes de génie ont considéré la nature et l’ont embellie en l’imitant ; puis d
se réduire à deux : la première comprendra ce qui concerne la poésie considérée d’une manière générale, c’est-à-dire, sa nature,
le exige du poète ; et la seconde renfermera ce qui regarde la poésie considérée en particulier ou les différents genres qu’elle r
4 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
essaire d’une obligation morale. La critique et les belles-lettres le considèrent comme un être doué de cette puissance de goût et
, ce que, d’après l’assentiment général et presque universel, on peut considérer comme un objet parfait auquel on peut comparer to
ent, en dépit des règles de la critique. Les tragédies de Shakspeare, considérées comme poésies dramatiques, sont irrégulières dans
l) ; mais le génie ne peut exister sans le goût, quoiqu’il doive être considéré comme une puissance d’un ordre plus élevé. Le mot
ur servir à l’interprétation de leurs idées ? Si d’un autre côté nous considérons la curieuse analogie qui règne dans la constructi
s et soutenues par des instruments. Aussi Aristote, dans sa Poétique, considère-t -il l’harmonie comme une des parties les plus esse
gédie. Il en est de même du geste. Les anciens critiques ont toujours considéré l’action comme la qualité principale de l’orateur
iens avaient écrit sur la déclamation et la représentation théâtrale. Considérons maintenant le style du langage dans son état prim
s ; elles affectent une construction presque invariable qui peut être considérée comme l’ordre que détermine l’entendement. Elles
peuple rude et grossier. Les caractères hiéroglyphiques peuvent être considérés comme le second degré de l’art d’écrire. Ces hiér
arties dont le langage ou le discours est composé. Le premier objet à considérer est la division des parties du discours. Ces part
traites de toutes celles que peuvent former les hommes, lorsqu’on les considère intrinsèquement et séparés des objets de relation
er une idée exacte de ce que signifient ces mots de, à, lorsqu’on les considère abstractivement, et d’expliquer clairement ce qu’
ême du génie de ces langues ; c’est qu’on a voulu éviter qu’on ne pût considérer ces qualités abstractivement ; on a voulu en fair
divisé les temps en divers moments d’action ; le temps n’a point été considéré comme durable, mais comme fuyant sans cesse ; l’a
s la plupart des langues. Le présent, il est vrai, peut toujours être considéré comme un point indivisible non susceptible de var
Mais il n’en est pas de même du passé et du futur ; nous pouvons les considérer l’un et l’autre sous différents points de vue ; a
urage, ici signifie dans ce lieu même. Les adverbes peuvent donc être considérés comme des parties moins nécessaires et d’une form
a construction des phrases, et de l’harmonie. Jusqu’ici nous avons considéré la phrase sous ces trois rapports principaux, la
ns sons analogues. Pour l’harmonie de la période il y a deux choses à considérer , d’abord l’agrément du son ou la modulation en gé
igures n’ont pas été inventées dans les écoles, qu’elles doivent être considérées comme des éléments primitifs du langage, et que l
e ou objet entraîne à sa suite quelques autres idées qui peuvent être considérées comme accessoires. Ces accessoires frappent souve
a longue de leur puissance métaphorique, et parviennent à n’être plus considérés que comme des expressions simples et littérales ;
té ou non confondues. C’est de chercher à en former un tableau, et de considérer comment les diverses parties s’accommoderaient, e
ques mots à ajouter relativement à l’allégorie. L’allégorie peut être considérée comme une métaphore continuée. C’est l’idée d’un
manière à ne rendre l’objet ni trop nu, ni trop voilé, a toujours été considéré comme une grande beauté. Il y a peu de compositio
ste à porter un objet au-delà de ses limites naturelles, et peut être considérée quelquefois comme un trope, quelquefois comme une
exagérées dégoûteraient nécessairement le lecteur qui ne pourrait les considérer que d’un œil calme et impassible. Si l’on me dema
ofondément dans la nature humaine. Au premier aspect, et lorsqu’on la considère isolément, elle paraît être une figure de la plus
ffet. C’est une idée très fausse, et cependant assez générale, que de considérer les ornements du style comme des choses détachées
onner de l’expression aux pensées de l’auteur, maintenant nous allons considérer ces mêmes caractères sous un autre point de vue,
éhément. Conseils pour former le style. Je vais, dans ce chapitre, considérer le style sous un autre point de vue qui mérite un
pire, un défaut de sens commun. Avant de parler ou d’écrire, il faut considérer la fin qu’on se propose ; et si, lorsque nous l’a
et comme politique, ne doivent pas nous occuper directement : nous le considérons seulement comme un éloquent orateur ; et, sous ce
icence ; et les sentiments qu’il exprime sont éminemment moraux. Tout considéré , son genre est prolixe, mais souvent varié avec b
ans le fameux panégyrique de Trajan par Pline le jeune, qui peut être considéré comme le dernier effort de l’éloquence romaine ;
avouer que, parmi les nations européennes, l’art oratoire n’a pas été considéré comme un objet aussi important, ni cultivé avec a
la méthode et de la distribution des diverses parties d’un discours. Considérons maintenant le style et l’expression propre à l’él
du peuple ; et, par des raisons analogues, nous devons nous garder de considérer même les oraisons judiciaires de Cicéron et de Dé
et l’expérience journalière démontre que les moyens que l’on pourrait considérer comme secondaires, deviennent souvent la base des
ec la même chaleur dans toutes les causes qui lui sont confiées, sans considérer si l’on peut supposer cet intérêt réel ou factice
ision ; mais si vous vous bornez à cette même vertu ou à ce même vice considéré sous un aspect particulier, si vous l’examinez af
ce, ne veut pas que le prédicateur apprenne son discours par cœur : «  Considérez , dit-il, les avantages d’un homme qui n’apprend p
u monde et du cœur humain ; il est pathétique et persuasif ; et, tout considéré , il est peut-être le plus éloquent orateur que le
de persuasion. L’orateur doit se mettre à la place de l’auditeur, et considérer l’effet que produiraient sur lui les diverses rai
rien ne mérite une plus grande attention. Un penseur superficiel peut considérer les inflexions de la voix et du geste comme de pu
, aussi bien que les soins de ceux qui ne veulent que plaire. Il faut considérer , en effet, que toutes les fois que nous portons l
ce perd tout effet ; elle peut nous amuser et nous plaire, mais on la considère comme un artifice, comme une fourberie, comme une
ses études à une seule science, mais qui, les embrassant toutes, aura considéré celle dont il s’occupe spécialement comme un cent
5 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
eu deux fils, David et John : le premier fut un des pasteurs les plus considérés de l’Église d’Edimbourg ; son fils se fit un nom
la composition. Le degré d’application qu’on y apporte peut même être considéré comme une marque certaine des progrès de la civil
pas nous étonner que, sous de telles imputations, l’étude du langage, considéré comme un art, ait pu être dépréciée dans l’opinio
ude pédante de mots, de phrases et de tropes, la critique a été aussi considérée seulement comme l’art de découvrir des fautes, co
irs soumis aux règles de la morale. Les belles-lettres et la critique considèrent surtout l’homme comme doué de ces deux facultés,
ur cette matière. D’abord, j’examinerai quelle est la nature du goût, considéré comme une des facultés de l’esprit humain ; de qu
première question qui se présente est de savoir si le goût doit être considéré comme un sens interne, ou comme un effort de la r
mot de goût pris dans l’acception métaphorique sous laquelle nous le considérons ici. Cependant, comme dans tout ce qui concerne l
urt à augmenter ses progrès2. Le goût, dans le sens sous lequel je le considère , est une faculté que tous les hommes possèdent pl
rance. Tant l’exercice est un grand moyen de perfection pour le goût, considéré comme un simple effet de la sensibilité ! Quoiqu’
et ce qui nous avait séduit cessera bientôt de nous plaire. Le goût, considéré comme faculté de l’esprit, doit donc ses progrès,
t sur la critique, eût été peut-être un modèle de pureté. Après avoir considéré le goût dans son plus haut degré de perfection, j
qui a fait l’admiration de tous les siècles. Ceci ne doit point être considéré comme un argument contre l’emploi de la critique
point être considéré comme un argument contre l’emploi de la critique considérée comme un art. La perfection n’a pas été donnée au
ie sans trouver en même temps le goût : aussi l’un mérite-t-il d’être considéré comme une faculté bien supérieure à l’autre. Le g
entivement, je pense, les aient confondues ensemble ; et, de plus, je considère les expressions grandeur et sublime comme synonym
soit à nous défendre, soit à nous effrayer, ont plus de titres à être considérées comme la base du sublime, que tout ce dont il a é
e cette grande importance de la simplicité et de la concision, que je considère la rime dans la poésie anglaise, sinon comme tout
la variété. Je conçois que cette définition est satisfaisante si l’on considère la beauté dans éertaines figures ; mais si nous v
de beauté, il nous reste à faire quelques observations sur la beauté considérée dans l’art d’écrire ou de parler ; et, sous ce ra
L’art d’écrire, en général, et la poésie surtout, ne peuvent pas être considérés comme des arts imitatifs. On doit faire une diffé
elativement à la plus petite portion de l’édifice du langage, on peut considérer les sons en général comme arbitraires et conventi
re. Si ensuite nous poussons nos recherches plus loin encore, si nous considérons l’analogie curieuse qui existe entre presque tout
ions destinées à être débitées en public. Aristote, dans sa Poétique, considère la musique comme une des parties les plus essenti
rs la prononciation vive et accentuée. Tous les critiques anciens ont considéré l’action comme le talent principal de celui qui p
nciation des langues, nous allons, en troisième lieu, parler du style considéré aussi dans son état primitif, et nous le suivrons
vi l’histoire du langage à travers ses différentes périodes ; je l’ai considéré dans sa structure originelle, dans la composition
auxquels on a donné la dénomination d’hiéroglyphiques ; et l’on peut considérer cette époque comme la seconde période de l’art d’
a faculté de se communiquer mutuellement leurs pensées, et qu’il faut considérer comme les éléments de toutes les connaissances et
ttentives de beaucoup d’écrivains distingués de cette nation, qui ont considéré sa structure et déterminé ses caractères particul
antiquité, Les idées sur les rapports des objets entre eux, rapports considérés en eux-mêmes et isolés des qualités qui les déter
gtemps avant d’arriver à des expressions aussi générales ; au lieu de considérer les relations abstractivement, et d’inventer des
s mots d’une espèce particulière que l’art seul a pu trouver. Il faut considérer que je, tu, il, ne sont pas des mots applicables
forme des mots que sur leur sens et leur valeur ; car les adjectifs, considérés comme mots qui expriment des qualités, ne ressemb
faut en chercher la raison. Elles évitaient, autant que possible, de considérer les qualités isolément ou abstractivement. Elles
on, et divise le temps en chacun des moments qui le composent ; il le considère comme ne s’arrêtant jamais, et poursuivant incess
la nôtre n’en a pas moins que quatre : 1º une action passée peut être considérée comme n’étant pas encore achevée ; c’est l’imparf
erbe auxiliaire : I have written [j’ai écrit] ; 3º l’action peut être considérée comme achevée depuis quelque temps ; c’est le par
pellent un aoriste ou un passé indéfini ; 4º enfin l’action peut être considérée comme achevée avant une autre qui l’est aussi ; c
t abstraits ; ils expriment les diverses modifications de l’existence considérée isolément et indépendante des personnes et des ch
tre peuple, de composer sans cesse des termes nouveaux, doivent faire considérer notre langue comme très expressive, au moins en c
tait absolument impossible de s’écarter ; tandis que parmi nous on le considère à peine comme soumis à quelques règles grammatica
s les avantages qu’il est possible d’en attendre. L’on n’hésite pas à considérer la clarté comme la qualité fondamentale du style,
x autres dans tout son jour. La clarté dans le style ne peut pas être considérée comme une espèce de mérite négatif, c’est-à-dire
irement et distinctement qu’un seul objet à la fois. S’il lui faut en considérer deux ou trois ensemble, surtout quand ils ont ent
ière à fond. Quoique la clarté soit le rapport général sous lequel je considère en ce moment le langage, je ne veux cependant pas
et donnent sécrètement des avis utiles ; ils peuvent avec raison être considérés aujourd’hui, aussi bien qu’ils l’eussent été autr
ntiel de la proposition, savoir : « que ces poètes sont, avec raison, considérés comme les meilleurs et les plus dignes d’estime, 
instruisent et donnent des avis utiles sécrètement, ils peuvent être considérés comme les auteurs les meilleurs et les plus digne
arfaitement belle : « Si nous nous élevons plus haut encore, que nous considérions les étoiles fixes comme de vastes océans de flamm
eut être exprimé que par l’un de ces mots ; alors on ne doit plus les considérer comme des mots accessoires, et il faut leur donne
qui promène entre ses bords une eau toujours égale. Lorsque nous les considérons dans le développement de leurs moyens, Homère res
ment. Cette observation termine ce que j’avais à dire sur les phrases considérées sous les trois rapports de la clarté, de l’unité
l’harmonie dans la construction des phrases. Jusqu’ici nous avons considéré les phrases sous le rapport de la clarté, de l’un
e second rapport qu’il produit des beautés d’un ordre bien supérieur. Considérons d’abord l’harmonie dans les sons en général, comm
oduire, célérité, vélocité, indépendant, impétuosité. » Ce qu’il faut considérer , en second lieu, à l’égard de l’harmonie, c’est l
le, l’autre suppose à la musique une expression particulière. Le son, considéré sous ce dernier point de vue, a deux degrés bien
qualités du style en deux principales, la clarté et l’ornement. J’ai considéré la clarté dans les mots seulement, et ensuite dan
mpression que produisent sur notre esprit la lumière et les couleurs, considérées selon le système de M. Locke, comme des qualités
t par elle-même une comparaison, et doive, sous ce point de vue, être considérée comme une figure de pensée, cependant, comme les
ectateur : « Il n’est aucun des points de vue sous lesquels on puisse considérer la nature humaine, qui ne soit suffisant pour éte
nts. Je n’ajouterai plus que quelques mots sur l’allégorie. L’on peut considérer l’allégorie comme une métaphore plus longtemps so
des justes proportions que lui a données la nature. On peut tantôt la considérer comme un trope, tantôt comme une figure de pensée
ils ne savent ce qu’ils font.” Lorsque la religion naturelle les aura considérés l’un et l’autre, demande-lui quel est le prophète
e nouvelles scènes eussent été perdus pour notre imagination. On peut considérer toutes les comparaisons sous deux points de vue d
res ; en un mot, par l’art tout entier du langage. Je vais maintenant considérer ce caractère du style, ce résultat de toutes ses
ce et de Rome. Jusqu’ici nous n’avons parlé que des qualités du style considéré comme expression de la pensée de l’écrivain. Il f
traité du style concis et développé, nerveux et faible. Je l’ai aussi considéré sous le rapport des différents degrés d’ornement
ndi , qu’emploient fréquemment Cicéron et Quintilien. Le style simple considéré de cette manière, correspond à ce que j’ai appelé
que Tillotson qui fut toujours admiré comme un écrivain supérieur, et considéré comme un modèle d’éloquence de la chaire, Mais on
périeur pour l’aisance et le ton animé de son style. En un mot, on le considérerait comme un de nos meilleurs écrivains, si les sujet
rai par ce qu’on appelle proprement éloquence ou discours publics. Je considérerai les différents genres et les différents sujets de
t principalement lorsqu’il s’agit d’arriver à un tel but, qu’elle est considérée comme un art, c’est aussi sous ce point de vue qu
ur persuader, ce n’est pas encore assez de convaincre. L’orateur doit considérer l’homme comme une créature mise en mouvement par
l’état social, et qui n’est accordé qu’au génie secondé par l’étude. Considérée seulement comme art de persuader, elle exige un j
jugement parfaitement sûr et une grande connaissance du cœur humain ; considérée sous son plus haut point de vue, elle exige en ou
e à l’art oratoire. On ne trouve presque aucune trace de l’éloquence, considérée comme art de persuader, jusqu’à la naissance des
int de rapports directs avec le sujet qui nous occupe. Nous ne devons considérer que l’homme essentiellement éloquent ; et c’est s
cette contrée, elle n’ait pas jeté un plus vif éclat, surtout si nous considérons combien le génie du peuple qui l’habite est éclai
n placées ces figures hardies dont j’ai traité plus haut, et que j’ai considérées comme le langage naturel des passions. La chaleur
ensés de notre ville. Mais si, sans nous arrêter à leurs songes, nous considérons que Philippe est notre ennemi ; qu’il nous enlève
ur, comme si Philippe était quelque chose de plus qu’un homme, qu’ils considèrent que tous les artifices qui l’ont porté à sa prése
ments de la guerre ne marchent pas aussi lentement que nos mesures. «  Considérez donc votre situation présente, et faites les effo
de la chaire feront l’objet de cette Lecture. Commençons d’abordé par considérer de quels avantages peut profiter celui qui se pro
magination et sur leur cœur une impression profonde65. Il faut encore considérer que le prédicateur ne peut guère prendre ses suje
ct particulier, s’il en examine un des principaux caractères, ou s’il considère son influence dans certaines situations de la vie
t réfléchi, qu’il suppose que c’est à lui que l’orateur s’adresse, et considère avec impartialité quels passages lui semblent plu
eur modèle que l’on puisse suivre. Cependant il ne faut pas encore le considérer comme un orateur parfait ; sa composition est tro
blement des beautés et de l’élégance, ils n’en doivent pas moins être considérés comme vicieux dans un ouvrage auquel ils ne se ra
nd beautiful. 3. Les anciens écrivains nous fournissent sur le goût, considéré comme faculté de l’esprit, bien moins d’observati
riptive qu’imitative, cependant elle peut, dans un certain sens, être considérée , en général, comme un art imitatif. Le but du poè
d’un événement. 51. Dans les Oraisons funèbres de M. Bossuet, que je considère comme un des plus beaux chefs-d’œuvre de l’éloque
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
i rend insensible. Ce sont les accidents extraordinaires qui lui font considérer ce qu’il en retire ordinairement d’utile, et que1
ant ; que l’autorité cesse dans le royaume, tout sera en confusion. «  Considérez le prince dans son cabinet. De là partent les ord
ndit un pareil piége, et qu’il fût possible de vous y faire tomber. «  Considérez si c’est bien répondre à toute l’amitié que j’ai
7 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
cipal représentant Édouard Zeller, auteur de la Philosophie des Grecs considérée dans son développement historique dont M. Émile B
gueur et plus de justesse, dit-il, il a compris que si la rhétorique, considérée abstraitement et en idée, n’a pas d’existence à p
0 (= Q), le Vaticanus, 1340 (= Yb) et un manuscrit d’Oxford (= Z). On considère aussi comme élément utile pour établir le texte g
baphon et Troïle ; mais, selon les deux philologues précités, il faut considérer ces auteurs comme ayant composé des traités de rh
hétorique, on notera seulement ici que, dans les premières lignes, il considère ce traité comme dédié à Théodecte, mais il ne dit
ans le drame. — Abus des épisodes dans le drame. — De la péripétie35, considérée comme moyen dramatique. I. Il est évident, d’ap
des parties de la tragédie qu’il faut employer, et nous venons de les considérer sous le rapport de leur quantité et de leurs divi
juste aussi de dire qu’une tragédie est semblable ou différente, sans considérer peut-être la fable mise en œuvre, mais plutôt la
r intermédiaire. C’est dans les traités de métrique qu’il convient de considérer ces divers points en détail. VII. La syllabe est
A, en est une, savoir GRA. Il appartient d’ailleurs à la métrique de considérer aussi les différences qui distinguent les syllabe
. X. Pour voir jusqu’à quel point la convenance est observée, il faut considérer la question dans les vers en faisant entrer les n
, il est évident qu’il y aurait lieu d’en diriger l’application et de considérer la cause qui fait réussir soit une action habitue
isemblance, le signe, l’exemple. I. La rhétorique est la faculté de considérer , pour chaque question, ce qui peut être propre à
utres sciences. La rhétorique semble, sur la question donnée, pouvoir considérer , en quelque sorte, ce qui est propre à persuader.
la disposition de celui qui est en état de former des syllogismes, de considérer ce qui se rapporte aux mœurs et à la vertu et, en
st indéterminé et échappe à la méthode scientifique. La rhétorique ne considérera pas, non plus, ce qui est vraisemblable dans un c
de la rhétorique ; voyons comment les diviser et les dénombrer, puis considérons séparément, pour chacun d’eux, les éléments et le
torique ; autant que de classes d’auditeurs, et il y a trois choses à considérer dans un discours : l’orateur, ce dont il parle, l
bat. De même encore l’orateur, dans le cas de l’éloge ou du blâme, ne considère pas si celui dont il parle a fait des choses util
e supérieur ou inférieur, le bon et le vilain côté des faits énoncés, considérés soit en eux-mêmes, soit dans leurs rapports entre
lité de victoire ou de défaite. Il n’est pas moins nécessaire d’avoir considéré l’issue de la guerre, non seulement dans le pays,
t, en résumé, c’est le bonheur et les parties qui le constituent. II. Considérons , à titre d’exemple, ce que c’est, à proprement pa
mment en vue du bonheur. XIV. Sur la question de la vertu et du vice, considérée en général, et sur leurs variétés, nous nous somm
degré de la vertu que de rendre service à tout le monde. XXX. Il faut considérer aussi devant qui on fait un éloge. En effet, comm
st beau, car l’un, ce semble, est bien près de l’autre. XXXI. Il faut considérer , en outre, tout ce qui se rattache au devoir, et
s au temps, à l’occasion, et cela indépendamment du devoir strict. On considérera encore s’il a souvent mené à bien la même opérati
re des propositions qui devront composer les syllogismes. II. Il faut considérer trois points : premièrement, les causes du préjud
différence entre la vengeance et le châtiment. Dans le châtiment, on considère celui qui le subit, tandis que, dans la vengeance
X. Il faut donc traiter des choses utiles et des choses agréables, en considérer la nature et le nombre. Nous avons parlé de l’uti
ose équitable, c’est encore d’excuser les actions humaines ; c’est de considérer non pas la loi, mais le législateur ; non pas la
est de vouloir aller en arbitrage plutôt qu’en justice, car l’arbitre considère le côté équitable des choses, tandis que le juge
arbitre considère le côté équitable des choses, tandis que le juge ne considère que la loi, et l’arbitre a été institué préciséme
justice, c’est l’inverse289. Or ces actes injustes résultent du tort considéré en puissance290. Ainsi celui qui a dérobé trois d
mme le dispensateur du juste ; et que, par conséquent, il ne doit pas considérer le fait même de la convention, mais ce qui est le
onventions supposent une fraude, ou une contrainte. En outre, il faut considérer si elles sont contraires soit à une loi écrite, s
nstances de cette sorte ; car tous ces points de vue sont également à considérer . XXVI. La torture est une espèce de témoignage. E
t Ulysse le preneur de villes331. En effet (Polyphème) ne serait pas considéré comme puni s’il ne pouvait se douter ni de l’aute
ssairement que l’on a honte, par rapport à l’opinion de ceux que l’on considère . XV. On considère ceux qui nous admirent, ceux qu
n a honte, par rapport à l’opinion de ceux que l’on considère. XV. On considère ceux qui nous admirent, ceux que nous admirons, e
ue l’on éprouve à la vue d’un succès eu fait de choses que nous avons considérées comme avantageuses par rapport à ceux d’une condi
e à celle de nos propres ancêtres. Cela tient à ce que telles choses, considérées à distance, sont plus propres que celles qui sont
seiller Achille, le louer, le blâmer, l’accuser, le défendre, il faut considérer les circonstances dans lesquelles il se trouve, o
ux. XVII. II y a encore un autre point de vue sous lequel nous allons considérer et détailler, en indiquant le trait caractéristiq
voit qu’en effet tous ces personnages sont partis d’une définition et considèrent la nature de la chose définie pour raisonner sur
dieux n’existent pas. » Il consiste aussi, d’une manière générale, à considérer le résultat de chaque fait comme étant toujours l
où va s’accomplir une action opposée à celles qu’on a déjà faites, de considérer toutes ces actions ensemble. Ainsi Xénophane, com
ait qui s’est produit en même temps ou immédiatement après. Car c’est considérer ce qui est après tel fait comme survenu à cause d
es controverses, il existe un syllogisme apparent qui a trait au fait considéré absolument et non absolument, mais selon certaine
du semblable, ou de l’unité, ou de la pluralité, lorsque, après avoir considéré le point de vue général, on argumente ensuite sur
et la raison pour laquelle il n’y en a que trois sortes. En effet, on considère soit les impressions qui affectent les juges eux-
rtains rythmes suivant chaque circonstance, car il y a trois choses à considérer  : ce sont la grandeur, l’harmonie et le rythme495
est venue que tardivement s’appliquer à l’élocution et que, à bien la considérer , elle paraît être futile ; seulement, comme un tr
et parce qu’ils sont métriques. Le péan est d’un bon emploi, vu que, considéré isolément, il ne sert pas de mesure aux rythmes p
s non pas trop évidents. En philosophie, par exemple, tu dois viser à considérer le semblable dans tels objets qui ont entre eux u
nés. Nous nous sommes expliqué sur l’élocution, sur ses divers genres considérés ensemble, et sur chacun d’eux en particulier. Il
i il fait l’éloge d’Aristide. Ou encore on louera ceux qui ne sont ni considérés , ni vicieux, mais dont le mérite reste ignoré, co
s yeux. Présente-toi, tout d’abord, sous tel caractère, afin que l’on considère ton adversaire comme ayant tel autre caractère ;
ps en Macédoine, durant le moyen âge, d’après laquelle Aristote était considéré comme un saint. Nous devons la connaissance de ce
ée par Dacier et l’abbé Batteux. 5. Ἁρμονία. C’est, ici, la musique, considérée uniquement sous le rapport des sons mélodiques.
os ! » 672. Début de l’Iliade. 673. Début de l’Odyssée. 674. Vers considérés généralement comme début du poème de Chœrile de S
8 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
ui comprend cette méthode et cet exercice est donc possible et utile. Considérée étymologiquement, elle ne signifie que l’art de p
qui constitue les bienséances. Chapitre VII. L’étude des mœurs considère l’individu dans son état normal et habituel, l’ét
ère l’individu dans son état normal et habituel, l’étude des passions considère l’espèce dans les accidents identiques qui l’affe
nt soin de remonter le plus souvent possible aux généralités. On peut considérer comme une partie de la confirmation, la réfutatio
traction faite de l’idée, et l’harmonie spéciale ou imitative qui les considère dans leurs rapports avec les pensées et les senti
9 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
mots, de la construction des phrases et de l’enchaînement des idées. Considérée sous le rapport des mots et des phrases, elle exi
rtient indistinctement à tous les genres d’écrire, le style peut être considéré comme ayant pour objet l’entendement qu’il veut é
ien loin d’être ennemie de la clarté, la précision, telle que nous la considérons ici, en est la compagne la plus fidèle. Elle prêt
style sous les rapports de l’expression de la pensée ; nous allons le considérer maintenant relativement aux ornements dont il peu
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
iens. Comme la raison le fait naître, elle doit aussi le mesurer ; et considérons que s’ils fussent demeurés dans cette retenue de
e la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui
magination se perde dans cette pensée. Que l’homme étant revenu à soi considère ce qu’il est au prix de ce qui est ; qu’il se reg
u plutôt un tout à l’égard du néant où l’on ne peut arriver1 ? Qui se considérera de la sorte s’effrayera de soi-même, et, se consi
ement ici le sujet qui me porte à l’offrir à Votre Majesté, ce que je considère comme le couronnement et le dernier bonheur de so
11 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
est-ce que l’esprit, dont les hommes paraissent si vains ? Si nous le considérons selon la nature, c’est un feu qu’une maladie et q
te à s’évanouir, qu’elle est plus délicate et plus épurée. Si nous le considérons selon Dieu, c’est une partie de nous-mêmes, plus
que l’emploi du genre masculin : car ce substantif doit être toujours considéré comme féminin lorsqu’il se prend dans le sens d’a
12 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE II. Règles générales de la quantité. » pp. 271-273
e semiănimis, anteĕo, où les voyelles finales de semi et de ante sont considérées comme élidées. 4e règle. Une voyelle est lo
aspiration qu’une consonnance. Les voyelles qu’elles sépare sont donc considérées comme unies immédiatement. 33. Dans ce mot contr
13 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
uader par le discours revêtu des formes oratoires. C’est ainsi que la considéraient les anciens quand ils la définissaient : Ars ben
cette partie le nom d’éloquence. Dans ce dernier cas, l’éloquence est considérée simplement comme un art, ou un recueil de précept
moyens qu’il emploie. (Voir le nº iii) 25. Dans les preuves, on peut considérer d’abord les sources ou répertoires que les rhéteu
Des sources des preuves, ou des lieux oratoires4. 26. Les preuves, considérées relativement à leurs sources, se divisent en intr
s idées particulières qu’on appelle espèces. Ainsi la vertu peut être considérée comme genre : la tempérance et la justice seront
et dont ils pourraient se laisser éblouir ; qu’ils les pèsent et les considèrent en elles-mêmes, qu’ils examinent si elles sont so
arfait lorsqu’on analyse un objet d’une manière incomplète. Vous avez considéré dans un tout un certain nombre de ses parties, et
e des auditeurs ; 3º à la forme du discours lui-même, Nous allons les considérer successivement sous ces trois rapports. Article
successivement sous ces trois rapports. Article premier. Des mœurs considérées dans l’orateur. 89. Les mœurs considérées dans
ticle premier. Des mœurs considérées dans l’orateur. 89. Les mœurs considérées dans l’orateur consistent dans les qualités propr
mon du Petit-Carême. (Voir le nº vii.) Article deuxième. Des mœurs considérées dans la personne des auditeurs9. 98. Considéré
uxième. Des mœurs considérées dans la personne des auditeurs9. 98. Considérées dans les auditeurs, les mœurs consistent dans le
e ses passions. (Le même, Bérénice.) Article troisième. Des mœurs considérées dans le discours. 103. Les mœurs considérées d
troisième. Des mœurs considérées dans le discours. 103. Les mœurs considérées dans le discours embrassent les bienséances et le
’il ne perde jamais de vue son âge, sa dignité, sa réputation ; qu’il considère bien ce qu’il est, pour dire ce qu’il faut et rie
orts qui servent à exciter ou à calmer les passions. Nous allons donc considérer les passions, 1º dans la personne de l’orateur ;
ateur ; 2º dans le discours lui-même. Article premier. Des passions considérées dans l’orateur13. 124. Trois qualités sont ind
de lui plaire et de régner sur lui. Article second. Des passions considérées dans le discours14. 142. Puisque les passions
on. 152. La disposition est très importante, et Cicéron veut que l’on considère le discours comme un édifice dont l’orateur est l
out une belle ordonnance, c’est le propre d’un esprit supérieur. Pour considérer un vaste sujet dans son ensemble, pour en découvr
’auditoire (Voir le nº xxvi). 363. Pour réussir à la tribune, il faut considérer quatre choses : le caractère de la nation, car on
légitimes, exerce dans le monde une espèce de sacerdoce ; sa voix est considérée comme un oracle dans le sanctuaire de la justice.
la force de cette confession ne serait point surpassée, soit que l’on considérât le génie de l’homme qui l’avait écrite, l’autorit
at est de donner, comme un bon frère, sa vie pour ses frères. Si vous considérez l’âpreté de la vie du prêtre, le sacerdoce vous p
ce vous paraîtra, et il l’est en effet, une véritable milice. Si vous considérez la sainteté du ministère du soldat, la milice vou
er de la confusion ; puis surtout, si l’on est obligé de parler, pour considérer mûrement ce qu’on doit dire, étudier sérieusement
a crié quelqu’un dans l’assemblée. Je conjure celui qui répond oui de considérer que son plan n’est pas connu, qu’il faut du temps
s devant toi ? Ton œil a-t-il percé ses ténébreuses demeures ?… As-tu considéré l’étendue de la terre ? Dis-moi, si tu le sais, d
s montagnes, sur les sommets abruptes et les rocs escarpés ! De là il considère sa proie, et son regard perce l’infini. Il abreuv
s pour s’adresser aux passions ? 25. Sous combien de rapports peut-on considérer les preuves dans l’art oratoire ? 26. Comment se
les preuves dans l’art oratoire ? 26. Comment se divisent les preuves considérées relativement à leurs sources ? 27. Où trouve-t-on
orateur pour plaire à l’auditoire ? 89. En quoi consistent les mœurs considérées dans l’orateur, et quelle en est l’importance ? 9
rera-t-il qu’il possède ces vertus ? 98. En quoi consistent les mœurs considérées dans les auditeurs, et comment varient-elles ? 99
au caractère de ceux à qui l’on parle ? 103. Qu’embrassent les mœurs considérées dans le discours ? 104. Qu’entend-on par bienséan
tion exclut-elle la méditation du sujet ? 363. Combien de choses doit considérer l’orateur de tribune ? 364. Comment peut-on résum
14 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
es de la littérature, et par les applications qui lui restent encore. Considérée seulement quant à la composition des discours, la
trois parties : l’invention, la disposition et l’élocution. Quand on considère le discours comme devant être prononcé, on est ob
mœurs que l’orateur doit constamment montrer, et ce sont là les mœurs considérées chez l’orateur. Mais on doit les considérer aussi
et ce sont là les mœurs considérées chez l’orateur. Mais on doit les considérer aussi chez l’auditeur, et alors elles ne se borne
ciaire. Le genre démonstratif a pour objet la louange et le blâme. Il considère en chaque sujet ce qui est bon ou mauvais ; il s’
r Bourdaloue : Division. — Deux rapports, sous lesquels nous devons considérer la loi chrétienne : rapport à l’esprit et rapport
ion profonde où elle plongea les Français, en peut donner la preuve. Considérez , messieurs, ces grandes puissances que nous regar
ères sortes de discours appartiennent seules ou peuvent du moins être considérés comme appartenant à l’éloquence oratoire ; la for
15 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
r la destinée des empires, et pour élever les monuments de la gloire. Considérés tous ensemble, marchant avec ordre sous un grand
, de tant d’arts, de tant de chefs-d’œuvre si perfectionnés et si peu considérés  ; enivrés et assoupis dans la sécurité et dans le
16 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
e un sujet ; car le même objet paraîtra tout différent selon qu’on le considérera sous tel ou tel aspect. C’est ainsi que le guerri
entes espèces de descriptions. 364. De combien de manières peut-on considérer la description ? On peut considérer la descripti
. De combien de manières peut-on considérer la description ? On peut considérer la description de trois manières : 1° d’après la
de ce paragraphe. I. 365. Qu’avez-vous à dire de la description considérée d’après la place qu’elle occupe ? Considérée sou
dire de la description considérée d’après la place qu’elle occupe ? Considérée sous ce rapport, la description forme un morceau
oir. II. 367. Combien compte-t-on d’espèces dans la description considérée d’après le but de l’auteur ? Si on envisage la f
Combien distingue-t-on d’espèces de compositions dans la description considérée d’après la nature des objets à décrire ? On en c
litude à un parallèle qui a lieu entre deux personnes ou deux choses, considérées au point de vue de leurs rapports ou de leurs res
’est autre chose qu’un parallèle entre deux personnes ou deux choses, considérées sous le rapport de leurs oppositions ou de leurs
aux médecins et aux princes ; ménagée, blâmée, chicanée, tourmentée, considérée , accablée, dorlotée, contrariée, tiraillée. Vous
17 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre IV. Quatrième espèce de mots.  » pp. 12-15
sont pour les grammairiens modernes des adjectifs indéfinis : on les considère comme adjectifs parce qu’ils accompagnent toujour
indéfinis. Dans l’exemple tout savant que vous êtes, le mot tout est considéré comme adverbe.
18 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
Voilà l’idée juste et le tableau fidèle de l’éloquence de la chaire, considérée sous les rapports de la sublimité de ses motifs.
du sentiment, l’art ne fera jamais qu’un pompeux déclamateur. On peut considérer la chaleur et la gravité comme les deux attributs
19 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nicole, 1625-1695 » pp. 72-75
ue les défauts des autres font sur nous. Or pour cela il est utile de considérer ce qui suit1. Les défauts étant aussi communs qu’
ons beaucoup plus disposés à supporter ceux des autres. Enfin il faut considérer qu’il est aussi ridicule de se mettre en colère p
20 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
ment parlant, l’éloquence n’a pas de genre et ne peut point en avoir. Considérée en elle-même elle est une et simple. C’est la fac
s ; ils regardaient la première comme la base de l’autre ; Cicéron la considère ainsi en plusieurs endroits de ses ouvrages. En e
ron et les maîtres les plus célèbres en étaient persuadés. Mais s’ils considèrent la gloire qui en revient et les fruits qu’on en r
s élus. C’est l’éloquence artificielle1. Définition de l’éloquence. Considérée sous les deux premiers points de vue, l’éloquence
collection de règles sur l’éloquence. La rhétorique, selon Aristote, considère en chaque sujet ce qui est capable de persuader.
t particulier, il en examine un des principaux caractères, ou s’il en considère l’influence dans certaines situations de la vie.
et la chose tout ensemble. Relativement aux choses, il faut d’abord considérer celles où les personnes sont intimement liées aux
ntimement liées aux choses ; ce sont les actions. En toute action, on considère pourquoi, où, quand, comment et par quels moyens
e la nature ou de la valeur desquelles il s’agit, et que nous pouvons considérer en elles-mêmes et indépendamment des personnes, t
sortes de raisonnement ; l’un logique, l’autre oratoire : le premier, considéré dans la sécheresse de ses règles, dans sa facture
manière étendue et ornée la nature de la chose qu’il définit ; il la considère soit du côté de la cause, soit du côté des effets
faire descendre les autres au-dessous de lui. » (L. XI, c. 1.) Qu’il considère bien ce qu’il est, pour bien dire ce qu’il faut,
irer. La source en est dans l’amour de soi-même, qui fait que l’on se considère dans son semblable, dans ses besoins, dans ses pa
e les juges en leur traçant une image de l’avenir, et en leur faisant considérer les suites d’un tel crime, s’ils le laissent impu
es les circonstances. L’orateur doit consulter son jugement ; il doit considérer le sujet qu’il traite, et le but qu’il se propose
s’agit, et en présentant les diverses faces sous lesquelles on va la considérer . (Ibid.) Tout exorde doit donner une idée général
cipales, présentent aussi plusieurs aspects sous lesquels on peut les considérer . De là les divisions. Toutes les fois que la prop
à fortiori. Nous en avons donné plusieurs exemples, quand nous avons considéré l’exemple comme raisonnement logique. (L. I, art.
sentielle de la controverse, c’est selon l’ordre des temps qu’il faut considérer les faits. Hors ce cas, c’est selon leur relation
u style. Chapitre VI. De la Réfutation. De la réfutation considérée dans l’éloquence du barreau et de la tribune. La
l’on s’attache à refuter d’abord les raisons de l’adversaire, il faut considérer s’il y en a plusieurs, si elles sont indépendante
devoir pour quiconque veut convaincre et persuader. De la réfutation considérée dans le sermon. Il s’agit ici des objections que
rouver. Vous trouvez-vous arrêté : reportez vos regards en arrière ; considérez tour-à-tour les idées que vous venez d’exprimer,
ideret. (De Orat., l. III.) Cette difficulté se conçoit lorsque l’on considère de combien d’élémens le discours se compose, et d
tat essentiel…. Il faut en revenir à ce grand principe, qu’il n’y a à considérer dans l’éloquence que la convenance, que ce que Qu
posé de manière à devenir l’expression du sens. 1°. Du son des mots considéré en lui-même. Euphonie dans le style. Nous a
nt à ses yeux et que les idées entrent dans son esprit. 2°. Du son considéré comme expression de la pensée. Nous venons de
me un accompagnement fait pour plaire à l’oreille. Il nous reste à le considérer comme adapté au sens. Sous ce point de vue, il pr
en avons déjà parlé dans le livre premier. Ici la convenance que nous considérons est celle du style à la nature des choses. Son i
) D’où il suit qu’on ne peut avoir une juste idée du style, si on le considère seul et comme séparé des pensées et des sentimens
celui qui l’emploie l’expression qui lui est propre. Elle doit être considérée sous deux rapports. Dans l’application du princi
ous reste à parler du style qui convient aux sentimens et aux pensées considérées en elles-mêmes et comme les élémens de morceaux p
ots. Choix des mots. Dans le choix des mots, deux choses sont à considérer , la pureté et la propriété. Unum quidque purè et
 I, c. 4.) Propriété. 2°. Après la pureté des expressions, il faut considérer leur propriété, c’est-à-dire qu’on doit choisir l
ement sur l’expérience, qui est une autre source d’instruction, et il considère combien il est nécessaire de joindre l’étude de l
s de l’histoire, il expose d’abord ce que les princes y voient, et il considère ensuite quelle impression elle peut faire sur eux
cuper de ce que j’ai dit, ni de ce que je vais dire. Cependant, si on considère en elles-mêmes chacune des constructions que j’ai
s se suivent sans faire un tissu. Article II. Nous venons de considérer le bon choix des mots et la construction gracieus
on âme : Sois juste, et tu seras heureux. Il n’en est rien pourtant à considérer l’état présent des choses : le méchant prospère,
mot grec τρέπω, qui signifie je tourne. Les mots ainsi employés sont considérés comme une chose qu’on a tournée pour lui faire pr
es écrits en prose. Comme nous ne traitons pas ici de la poésie, nous considérerons principalement les comparaisons comme servant à m
e, des lettres et des syllabes qui composent les mots. Elle peut être considérée comme la partie principale de la prononciation.
ins. Mais avant d’examiner les différentes parties dans le mouvement, considérons l’ensemble dans le repos. Pose du corps dans l’e
ons pas encore pourquoi elles y sont. Voilà pourquoi après avoir tout considéré , tout connu, il faut y revenir. » (Quint., lac. c
manière d’imiter ? Quintilien va nous l’apprendre. « Il faut, dit-il, considérer quelle dignité ces grands hommes ont mise dans le
) Nous adoptons néanmoins cette définition, par la raison que nous ne considérons ici l’éloquence que dans le discours oratoire, et
n dans le panégyrique et les discours de la tribune. De la réfutation considérée dans l’éloquence du barreau et de la tribune. Moy
dans la refutation. Où il faut placer la refutation. De la réfutation considérée dans le sermon. Des sophismes et des moyens de le
entend par convenance du style En quoi elle consiste. Elle doit être considérée sous deux rapports. (1). On appelle ton, le cara
21 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
sont pas ces choses que j’admire le plus dans les rois. Mais quand je considère cette infinie multitude de peuples qui attend de
tes, qui avez tant estimé les plaisirs qui passent, et qui n’avez pas considéré la suite qui ne passe pas ! » La mort C’e
u’on vous fasse entendre clairement toutes les vérités divines ? Mais considérez où vous êtes, et en quelle basse région du monde
ns féconde en événements fâcheux. Regarde, ô homme, le peu que tu es, considère le peu que tu vaux : viens, apprends la liste fun
22 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
e ce qui était propre à en faire un objet d’horreur. On nous l’a fait considérer comme un châtiment, comme le coup porté par un ex
la lumière, qui, lorsqu’il leur vient une idée à mettre en œuvre, la considèrent longuement et attendent qu’elle reluise, comme le
, et non pas telle qu’elle existe aux regards des inattentifs, qui ne considèrent que les surfaces ; esprits qui se contentent peu,
23 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
d’Auguste que Virgile les imita. 142. Sous combien d’aspects peut-on considérer la vie pastorale ? On peut considérer la vie pas
Sous combien d’aspects peut-on considérer la vie pastorale ? On peut considérer la vie pastorale sous trois aspects différents. O
et désagréables, leurs idées tristes et grossières. Enfin, on peut la considérer telle qu’elle n’a jamais existé, et telle qu’elle
24 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
ux. Article II. Des différentes Espèces d’Histoire. On peut considérer les hommes dans leurs rapports avec la divinité,
ce livre des livres la route qui doit les mener au vrai bonheur. À ne considérer l’ancien et le nouveau testament que comme des ou
entre l’histoire et la vie d’un homme illustre. Dans la première, on considère l’homme public, plus que l’homme privé. Dans la s
considère l’homme public, plus que l’homme privé. Dans la seconde, on considère autant l’homme privé que l’homme public. Si, par
que l’illustre évêque de Meaux ait pris son vol vers les cieux, pour considérer la terre et tous ses habitants, la naissance et l
25 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
cile les observations les plus importantes au sujet du style, nous le considérerons dans ses éléments, dans ses qualités, dans ses or
orme extérieure sous laquelle le jugement se manifeste. La logique ne considère que le fond ; la littérature s’occupe tout à la f
ompris. D’ailleurs, on ne peut pas avoir une juste idée du style sans considérer les pensées et le fond des choses. Les expression
est parfaitement conforme à son objet, sous quelque rapport qu’on la considère . La justesse dit donc plus que la vérité, et une
l’art d’écrire, nous allons donner quelques règles : 1º sur les mots considérés en eux-mêmes 2º sur la construction des phrases.
érés en eux-mêmes 2º sur la construction des phrases. § I. Des mots considérés isolément. 86. Pour ce qui regarde les mots co
I. Des mots considérés isolément. 86. Pour ce qui regarde les mots considérés en eux-mêmes, il faut observer la pureté et la pr
els, submergés du sang des prêtres. (L. Veuillot.) La révolution est considérée comme un naufrage, et les trois mots berceau, flo
Du choix et de l’arrangement des mots. 226. Dans le choix des mots considérés comme sons, il faut admettre de préférence ceux q
ces divers membres exige un soin particulier. L’harmonie des phrases, considérée à ce point de vue, dépend du nombre et de la péri
rage : invention, disposition, élocution, il y a aussi trois choses à considérer pour celui qui soumet cette œuvre à son examen :
se rapporte aux études grammaticales, le jeune homme qui traduit doit considérer quatre choses : le choix des expressions, les tou
erminé, elle prend le nom de portrait ; quand elle expose une qualité considérée en général, c’est un caractère. Saint-Simon et le
condez votre intelligence et votre imagination ; vous vous habituez à considérer chaque objet sous toutes ses faces, à passer en r
de ces odes démontre leur céleste origine. Les auteurs de ces chants, considérés uniquement comme écrivains, l’emportent infinimen
hants nous sont à peu près inconnus. Parmi les odes d’Horace, on peut considérer comme une ode sacrée le poème séculaire, Carmen s
e la conception même du sujet. Dans l’ordonnance de l’épopée, il faut considérer le début, le nœud et le dénouement. 469. Avant d’
r toutes les questions qui se rapportent à la poésie dramatique, nous considérerons d’abord le drame en général, et nous indiquerons
les besoins de l’action. Personnages dramatiques. 503. On peut considérer dans les personnages dramatiques ou leur caractèr
s chants, des luttes poétiques, des récits intéressants. 562. On peut considérer les bergers dans trois états différents : ou tels
up ii faire valoir les pensées ? 85. Sous combien de rapports peut-on considérer les mots ? 86. Que faut-il observer sur les mots
s peut-on considérer les mots ? 86. Que faut-il observer sur les mots considérés isolément ? 87. En quoi consiste la pureté de lan
elle un moyen de se former le style ? 27 9. Combien de choses faut-il considérer pour bien traduire ? 280. En quoi consiste l’imit
tes et comment les scènes sont-elles caractérisées ? 503. Que peut-on considérer dans les personnages dramatiques ? 504. Qu’appell
et l’objet de la poésie pastorale ? 502. Dans combien d’états peut-on considérer les bergers ? 563. Comment s’appelait la poésie p
13. Pour plus de développement, voir notre Essai sur la Traduction, considérée comme le principal exercice des classes supérieur
26 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
’on veut raconter surtout sa vie, c’est plutôt l’homme privé que l’on considère  ; mais on peut embrasser simultanément l’un et l’
s événements ; elle présente des vues générales sur l’histoire ; elle considère spécialement l’esprit des faits, examine les caus
27 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
our Balzac que d’avoir pressenti avant Bossuet cette haute manière de considérer l’histoire comme le développement dans l’espace e
drait aujourd’hui plus qu’elle ne sert ; davantage suivi de que étant considéré comme une incorrection. 3. C’est-à-dire par l’ap
28 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
est-ce que l’esprit, dont les hommes paraissent si vains ? Si nous le considérons selon la nature, c’est un feu qu’une maladie et q
te à s’évanouir, qu’elle est plus délicate et plus épurée. Si nous le considérons selon Dieu, c’est une partie de nous-mêmes, plus
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
t si, pendant ma vie, vous épousez un plus grand seigneur, il ne vous considérera , quand je n’y serai plus, qu’autant que votre hum
ses fautes par ses revers. 2. Que. Nous dirions maintenant si je ne considérais que…
30 (1875) Poétique
si la tragédie a maintenant atteint ou non toute sa perfection, soit considérée en elle-même, soit relativement au théâtre, c’est
leau dans l’esprit. Quelle sera la mesure de cette étendue ? Si on la considère relativement aux acteurs et aux spectateurs, il e
t qu’on s’est servi autrefois, je ne sais en quel temps. Mais si l’on considère la nature même de la chose, plus une pièce aura d
sur celui qui avait tué ce même Mytis et l’écrasa au moment qu’il la considérait , cela fut intéressant, parce que cela semblait re
même ? Il y a encore, par rapport à l’expression, une autre partie à considérer , c’est celle des figures ; mais elle regarde prin
vait ou ne devait pas être dit ou être fait, il ne faut pas seulement considérer ce qui s’est dit ou ce qui s’est fait, s’il est b
31 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
-dire lieux ou lieux communs. D’après le point de vue sons lequel ils considéraient la rhétorique, les lieux chez eux ne s’appliquaie
ilieu des transformations que ce second travail peut lui faire subir. Considérez aussi quelle puissance d’argumentation vous donne
position et le but divers des interlocuteurs modifient leur façon de considérer et de définir les choses. On pourra remarquer, da
32 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
style. D'où deux articles. ARTICLE I. de la disposition des mots considérés dans leurs rapports avec les idées. Il y a deu
vicit sera l’idée principale. Telle doit être la disposition des mots considérés dans leurs rapports avec les idées. Si c’est le s
videt, multa in pectore volvit. Quand l’homme de bien voit le méchant considéré à cause de ses richesses, il est vivement impress
des mots. Sur l’intérêt, parce que les qualités principales que l’on considère dans un objet, excitent plus vivement l’attention
rce qu’elle consiste uniquement dans les mots matériellement pris, et considérés comme sons. Mais il y a une autre sorte d’harmoni
Partis de Ténédos. Pourquoi cette circonstance ?… C'est que le poète considère le supplice de Laocoon comme une vengeance divine
Le nombre dans les mots n’est autre chose que la valeur des syllabes considérées comme sons, c’est-à-dire des longues et des brève
33 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
Racine : Ma foi ! sur l’avenir, — bien fou qui se fiera. Les vers, considérés quant à la manière dont on les combine entre eux,
sion n’est pas parfaitement exacte ; mais elle est usitée. Les rimes, considérées quant à leur richesse, sont pauvres, suffisantes,
34 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
z-vous un moment de plus ? Je mourais, sans qu’Athènes se déshonorât. Considérez mon âge ; il ne me reste qu’un pas à faire pour e
s, que le seul moyen d’avoir quelque faible notion du vrai, est de le considérer avec les yeux de l’esprit, et en fermant les yeux
35 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VII. des passions  » pp. 89-97
s ressources dans l’observation des mœurs, c’est-à-dire de l’individu considéré dans son état normal et habituel ; elle n’en trou
trouvera pas moins dans celle des passions, c’est-à-dire de l’espèce considérée dans les accidents identiques qui l’affectent, en
36 (1839) Manuel pratique de rhétorique
ers d’une conduite irréfléchie. Il faut penser mûrement avant d’agir, considérer les faits et prévoir les conséquences, car si nou
s bornes que la philosophie morale prescrit des règles. Ici, nous les considérerons par rapport aux effets qu’elles peuvent produire
me d’en approcher. Pour traiter exactement de l’élocution, il faut la considérer 1° dans le style, 2° dans les figures, 3° dans le
tre et de définir chaque figure prise séparément, il faut surtout les considérer réunies dans un même tableau, et remarquer en quo
de convaincre ou d’émouvoir. Définition. La définition peut être considérée comme moyen de preuve, mais elle devient une véri
t une partie essentielle de la poésie. Quant à l’harmonie, on peut la considérer de trois manières : dans les mots sépares, et alo
sujet dans toute l’étendue d’un tableau, ou même d’un discours. Nous considérerons seulement ici cette espèce d’harmonie, qu’on appe
outienne l’attention. De là trois points de vue sous lesquels il faut considérer le nombre comme mouvement, comme chute et comme l
l’oreille ; c’est surtout dans ce qu’on appelle période qu’il faut le considérer . On nomme période la réunion de plusieurs proposi
’homme éloquent, suivant Cicéron ? — Sous quel triple rapport peut-on considérer l’élocution ? — Qu’est-ce que le style, littérale
Qu’est-ce que le nombre en général ? — Sous quel point de vue peut-on considérer l’harmonie dans les productions oratoires ? — Qu’
37 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
e table. Division des noms. Les objets de nos idées peuvent être considérés simplement en eux-mêmes, ou avec quelques qualité
noms des métaux pris en général, c’est-à-dire, lorsqu’ils ne sont pas considérés comme mis en œuvre : l’or, l’argent, le fer, le p
mis en œuvre : l’or, l’argent, le fer, le plomb, etc. Lorsqu’ils sont considérés comme mis en œuvre, ils ont un pluriel ; et c’est
à eux qu’elles se terminent. L’action qu’exprime le verbe, peut être considérée sous quatre points de vue. De là naissent quatre
le soleil brille ; les arts fleurissent ; votre frère est parti : je considérerai le soleil, les arts, votre frère, sans aucun rapp
es espèces de prépositions. Il y en a autant qu’il y a de manières de considérer les choses, les unes à l’égard des autres ; et ce
38 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
s recueils en particulier, rédigés pour les classes supérieures, sont considérés comme un manuel de composition et de style, où le
ses Pensées de Pascal, M. Cousin a ainsi apprécié Descartes : « Je le considère , avec Pascal, comme le fondateur de la prose fran
pensées : entre lesquelles l’une des premières fut que je m’avisai de considérer que souvent il n’y a pas tant de perfection dans
autres, nous devons néanmoins nous déterminer à quelques-unes, et les considérer après, non plus comme douteuses en tant qu’elles
résente en quelque façon comme possibles, il est certain que, si nous considérons tous les biens qui sont hors de nous comme égalem
puter de la félicité avec leurs dieux26. Car, s’occupant sans cesse à considérer les bornes qui leur étaient prescrites par la nat
de liberté et de repos que vous en auriez dans vos allées, et je n’y considère pas autrement les hommes que j’y vois, que je fer
ien que l’action du poème dramatique doive avoir son unité, il y faut considérer deux parties, le nœud et le dénouement. « Le nœud
ncements fort peu utiles ; mais elles sont toutes inutiles, si on les considère en elles-mêmes et pour elles-mêmes50. Les hommes
eur temps à mesurer des lignes, à examiner les rapports des angles, à considérer les divers mouvements de la matière. Leur esprit
non entendues, et raisonnent ensuite sur ces principes, sans presque considérer ni ce qu’ils disent ni ce qu’ils pensent. La vani
t les éloges qu’ils donnent eux-mêmes à leurs préceptes. Mais si l’on considère ce que l’expérience vous fait voir de l’usage que
ne précipitation pour retourner à ce qu’ils veulent dire ; au lieu de considérer que c’est un mauvais moyen de plaire aux autres,
plus maligne de toutes, quoique sa violence soit insensible. Si nous considérons attentivement son pouvoir, nous verrons qu’elle s
mêmes, ont néanmoins un fondement très solide et inébranlable, je les considère d’une manière toute différente. Cette négligence
ne croit pas qu’il y ait un Dieu qui veille sur ses actions, qu’il se considère comme seul maître de sa conduite et qu’il ne pens
gination se perde dans cette pensée. Que l’homme, étant revenu à soi, considère ce qu’il est au prix de ce qui est ; qu’il se reg
u plutôt un tout, à l’égard du néant où l’on ne peut arriver ? Qui se considérera de la sorte s’effrayera de soi-même, et se consid
e la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui
hommes, sire, nous avons tous failli : nous avons tous désiré d’être considérés dans le monde. Nous avons vu que sans bien on ne
son trône est affermi par la bonté et la clémence. » Vous devez donc considérer , sire, que le trône que vous remplissez est à Die
u’il donne au monde ; mais, au contraire, tout est important, si nous considérons ce qu’il doit à Dieu. Encore une fois, tout est v
sans gloire, mêlés dans l’Océan avec les rivières les plus inconnues… Considérez , messieurs, ces grandes puissances que nous regar
u’on vous fasse entendre clairement toutes les vérités divines ? Mais considérez où vous êtes, et en quelle basse région du monde
n qui les assortit l’un avec l’autre. Ainsi, de quelque côté qu’il la considère , il est hors de lui ; et, ravi en admiration, il
souffrir ; et elle n’a pas d’autres armes que la croix de son époux. Considérons cette société sous Moïse. Pharaon la veut opprime
lus grands dont on puisse jouir dans une cour309. Je m’arrêtai donc à considérer le spectacle de ce vaste et tumultueux appartemen
davantage des grandes faces sous lesquelles le bon sens a coutume de considérer les choses371. Rien n’est encore plus opposé à la
vous-même : Seul vous vous haïssez lorsque chacun vous aime ; Daignez considérer le sang d’où vous sortez, Vos grandes actions, vo
e, Montesquieu disait des Maximes, et justement, si l’on se borne à y considérer le côté littéraire, « que ce sont les proverbes d
mi ses nombreux appréciateurs, M. Villemain, qui a traité « de Pascal considéré comme écrivain et comme moraliste » ; M. Havet, q
III, 136. 86. « Cet alinéa, dit un commentateur de Pascal, peut être considéré comme un modèle parfait de développement oratoire
ntraîner par le mouvement de son imagination. Si la matière peut être considérée comme divisible à l’infini, on ne saurait raisonn
n’ont pas conscience. Pascal incline vers l’opinion de Descartes qui considérait les animaux comme de simples automates. 120. Fon
n a été complétée par l’ouvrage du même auteur intitulé ; Saint-Simon considéré comme historien de Louis XIV (1 vol. in-8º). Ce l
s noble génie de concevoir ainsi la royauté, hors de l’égoïsme, et de considérer la société, non comme la proie de la force, mais
ut apprendre par un jugement curieux de M. Sainte-Beuve sur Louis XIV considéré comme auteur. 346. Célèbre professeur d’astronom
gues a encore écrit : Qui s’étonnera des erreurs de l’antiquité, s’il considère qu’aujourd’hui, dans le plus philosophe de tous l
l convient de protester contre ce regard indifférent jeté sur le mal, considéré comme un simple élément de la nature humaine. Fab
39 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
à apporter dans nos lectures et les objets de nos études. Il faut considérer que l’étude est la culture et la nourriture de no
e de l’âme, l’intérieur de la conscience. 2. Ce mot désigne Salomon, considéré comme auteur des Proverbes, qui font partie des l
40 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
se de toute éloquence mâle et persuasive. Dans les arguments, il faut considérer trois choses : l’invention, l’arrangement ou la d
c’est là qu’il faut la faire sentir en lisant. Cependant, si l’on ne considérait que l’harmonie, il faudrait lier ce mot avec ceux
ité fort important. Dans tous ses écrits, en général, l’éloquence est considérée comme une science grande et sublime, et tout ce q
emarquer les défauts. J’en agirai de même lorsque j’aurai occasion de considérer leurs ouvrages sous un point de vue plus général.
r d’une manière sensible. Le monde peut, sous certains rapports, être considéré comme un individu qui gagne toujours quelque chos
t ceux écrits en vers. Soumis à des règles diverses, ils doivent être considérés séparément. Il est naturel de commencer par les o
andes opérations des peuples avaient un but commun, et pouvaient être considérées comme les parties d’un seul système. Là-dessus, i
sur l’Histoire générale de l’Europe depuis Charlemagne, ne peut être considéré comme une histoire, ni même comme le canevas d’un
t un grand nombre de volumineux ouvrages du même style, que l’on peut considérer comme appartenant à la seconde époque du genre. L
s. Ce serait une grande erreur de croire que la poésie et la musique, considérées comme des arts, n’appartiennent qu’aux nations ci
oésie lyrique. Je commence par la poésie pastorale, non pas que je la considère comme revêtue de la forme la plus ancienne que la
s ses mœurs, jouissait cependant d’un état honorable. On peut, enfin, considérer la vie pastorale sous cet aspect qui ne fut et n’
; mais, pour en faire un examen plus particulier, nous allons d’abord considérer , dans ce genre de composition, le lieu de la scèn
genre tout à fait différent. Dans celles que l’on peut véritablement considérer comme des pastorales, on découvre un grand nombre
ssages d’un grand sens et d’une critique judicieuse ; et si même l’on considère que le poète (ce qui est très probable) le compos
es morales de M. Pope réunissent toutes ces qualités, et doivent être considérées comme des modèles presque parfaits de ce genre de
genre de composition magnifique auquel nous n’avons rien à comparer. Considérés comme une inspiration divine, ils ouvrent une vas
daptée au sentiment du genre élégiaque. Le Songe de Salomon peut être considéré comme un très beau morceau de poésie pastorale. S
té que dans celles des deux autres. Le principal mérite de son style, considéré poétiquement, est d’être doux, agréable et tendre
s moins d’être rangé dans la classe des poètes épiques. Mais si je ne considère pas le merveilleux comme essentiel ou nécessaire
éalité que, selon eux, doit avoir la poésie épique. En général, on ne considère pas d’un œil si philosophique les productions des
s plaisirs des peuples pacifiés. Je crois être fondé à dire que, tout considéré , l’Énéide de Virgile est le modèle le plus parfai
es égards, critiquer la distribution du sujet. Il est vrai qu’il faut considérer l’Énéide avec l’indulgence que l’on ne peut refus
y suit trop strictement la marche de l’histoire, pour qu’on puisse la considérer comme une épopée régulière ; cependant ce serait
bats. La critique la plus sérieuse que l’on ait faite de cet ouvrage, considéré comme poème épique, a porté sur ces minutieux dét
excusables dans un ouvrage si long et presque toujours si harmonieux. Considéré dans son ensemble, le Paradis perdu est un poème
êt que le mariage d’un simple particulier, la tragédie a toujours été considérée comme un amusement plus noble que la comédie. La
it, puis nous traiterons particulièrement de la comédie. La tragédie, considérée comme la représentation fidèle du caractère et de
ée des autres, ou les rendent incommodes dans la société. La comédie, considérée comme une représentation satirique des folies et
. Le Tartufe, dans le genre sérieux, l’Avare, dans le genre gai, sont considérés comme ses deux chefs-d’œuvre. Nous devons naturel
dis qu’on ne faisait aucune attention à sa conversion, ou qu’on ne la considérait que comme une affaire de pure forme. On peut se f
ançais, et cependant elle est de quelque importance. On doit en effet considérer les objets sublimes, ceux qui, par leur nature, p
ît l’homme le plus naturellement éloquent qui ait existé, et je ne le considère ici que comme orateur ; je laisse à part ses écri
41 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
nt maniée par les hommes politiques, et surtout par Périclès. On peut considérer comme appartenant à cette époque Antiphon, Lysias
embla en effet plus plausible encore que l’autre, la satire peut être considérée comme un genre tout latin ; Horace, en effet, la
vons de même, au vie  siècle, Névius et Pacuvius. Lucilius peut être considéré comme le père de la satire à Rome : Lucile le pr
habilement et plus à propos le pathétique que Cicéron. Soit que l’on considère les Catilinaires, les Verrines ou les Philippique
enre. Les épîtres, toutes littéraires de Boileau, ne peuvent pas être considérées comme des lettres. Fénelon nous offre, dans sa co
eut avoir aucune prétention, et ne s’impose aucun ordre rigoureux. Il considère presque exclusivement la tragédie et l’épopée. Po
effet le premier traité de l’Antiquité où la critique littéraire soit considérée comme une science à part ; quoique Longin y fasse
âges primitifs. Quant à la mythologie, elle ne saurait non plus être considérée comme une des conditions de l’Épopée ; très légit
les mêmes réserves timides à son admiration : Molière a été dès lors considéré comme le grand maître de la scène comique, et Vol
es courtisanes introduit dans les familles. Il ne serait pas exact de considérer pour cela le poète comme dépourvu d’imagination,
mbien est juste l’opinion de Voltaire ; aussi n’hésiterons-nous pas à considérer notre grand poète comique comme le premier des an
ans ce moment suprême, je ne dois pas penser seulement à moi ; j’ai à considérer d’autres intérêts plus graves encore, ceux du pri
zarin est seul capable d’en poursuivre l’exécution. Que Votre Majesté considère en effet que je me suis attaché dès longtemps cel
es revêtir des ornements des Muses. Socrate n’est pas le seul qui ait considéré comme sœurs la poésie et nos fables. Phèdre a tém
temps qui adoucit les plus cuisants chagrins ; toutefois nous devons considérer , dès aujourd’hui, qu’une gloire immortelle va cou
42 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
-t-elle été comprise de même en tout temps et par tous les rhéteurs ? Considérée dans son étymologie, la rhétorique n’est que l’ar
tymologie, fondirent l’art de bien écrire dans l’art de bien dire, et considérèrent connue code unique et universel du style les préc
43 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
guère plus de garantie sous le rapport purement littéraire, qu’on les considère au point de vue des pensées ou du style. Dans un
mots sur chacune de ces sources. 318. En quoi consiste la définition considérée comme source d’amplification ? Exemples. La défi
44 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
ement de ce que nous conduisons nos pensées par diverses voies, et ne considérons pas les mêmes choses. Car ce n’est pas assez d’av
assurance en cette vie. Il est vrai que pendant que je ne faisais que considérer les mœurs des autres hommes, je n’y trouvais guèr
45 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
ommes, et même les usages et le commerce ordinaire de la vie. Ou peut considérer les mœurs, relativement au discours oratoire, sou
tion n’est pas tout à fait juste et vraie, relativement à l’éloquence considérée en elle-même, elle l’est, du moins, relativement
idérée en elle-même, elle l’est, du moins, relativement à l’éloquence considérée dans les effets sensibles, universels et durables
vertueux qu’éclairé. Mœurs dans les auditeurs. Quant aux mœurs considérées dans la personne des auditeurs, chaque âge, chaqu
clatants. Voici comment il divise son sujet. « Vous n’avez peut-être considéré jusqu’à présent la mort du Sauveur, que comme le
e germe des preuves qu’il a dessein d’employer. La narration oratoire considérée comme le récit d’un fait, ou comme l’exposition d
46 (1854) Éléments de rhétorique française
un art très-expressif, mais bien borné dans ses ressources, si on le considère comme moyen de communication entre les hommes. Po
pays, des caractères connus sous le nom d’hiéroglyphes, et l’on peut considérer cette invention comme le second pas de l’art d’éc
nous conduit à l’examen de la construction des phrases. Lorsque nous considérons l’ordre dans lequel se présentent les mots qui ex
om de rhéteurs, et l’art qu’ils ont créé s’est appelé Rhétorique. On considère ordinairement l’art oratoire comme susceptible de
uand nous disons que le style de Racine est excellent, c’est que nous considérons , d’une part, ces idées si justes, si clairement c
s à examiner dans les pensées : 1° Les qualités générales des pensées considérées en elles-mêmes ; 2° les rapports des pensées entr
ne, ou ce que l’on a appelé les figures de pensées. I. Des pensées considérées en elles-mêmes. Chaque pensée, séparée de cell
elles-mêmes. Chaque pensée, séparée de celles qui l’entourent, et considérée seulement comme image ou expression d’un objet qu
s l’avoir soumise à l’examen de sa propre raison. II. Des pensées considérées dans les rapports qu’elles ont entre elles. Il
es arts ont empruntées à la nature. Des transitions. Les idées, considérées comme parties d’un tout, doivent s’accorder ensem
le son disposé de manière à devenir l’expression du sens. L’harmonie, considérée sous ce dernier rapport, prend le nom d’harmonie
es, comme ces mots : repentir, impétueux, indépendant. Ce qu’il faut considérer en second lieu, à l’égard de l’harmonie, c’est l’
l’oreille, il lui sut lit de ne point la blesser. II. Des phrases considérées dans les rapports qu’elles ont entre elles. La
xprimer un sentiment, de l’organe ou de la partie du corps qui en est considérée comme le siége. Ainsi, dans Racine, Thésée dit à
re et de l’albâtre, etc. ; mais il y a aussi synecdoque, puisque l’on considère la couleur abstractivement, c’est-à-dire indépend
vous aviez entendu rugir le monstre lui-même ? Il y a trois choses à considérer dans l’action, 1° la mémoire, 2° la prononciation
ation qui fait une partie essentielle du discours ; mais la narration considérée comme œuvre séparée, comme constituant à elle seu
et doux, frappa d’admiration et presque de fanatisme la foule qui le considérait  ; les femmes surtout s’exprimaient avec cette ima
ous en avons déjà parlé plusieurs fois. 2° Rigoureuse. Il ne faut pas considérer une pensée religieuse ou morale, ou même une disc
ropose ? (Oui, s’écria quelqu’un.) Je conjure celui qui répond oui de considérer que son plan n’est pas connu : qu’il faut du temp
davantage des grandes faces sous lesquelles le bon sens a coutume de considérer les choses, « Rien n’est encore plus opposé à la
47 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
e espèce de Conciones Français, formée d’éléments qui méritent d’être considérés comme des modèles, où chacun a le loisir d’étudie
à regret, comme les remèdes les plus violents et les plus dangereux. Considérez toujours de loin toutes les suites de ce que vous
ignages de votre bienveillance. Les plus âgés d’entre vous doivent me considérer comme leur nourrisson en quelque sorte, et ceux q
lles de mon âme anéanties. Ne pensez pas que je sois encore jeune, ne considérez pas mon âge : car si vous comptez les campagnes q
a, selon moi, réalisé le parfait bonheur. En tout d’ailleurs, il faut considérer la fin ; les Dieux bien souvent, après avoir comb
r perte m’inspire, regrets qui s’augmentent de jour en jour, quand je considère comment ils ont péri, je proclame leur sort heure
une énergie digne du caractère romain et du sang de vos ancêtres, ne considérez pas en quel lieu vous êtes rassemblés et combien
irréfléchi est une sottise. Mais, sans parler de moi, je vous prie de considérer , mon père, que les Samnites, dont les fils, les p
joutes pas foi à mes paroles, bien qu’elles méritent d’être écoutées. Considère quelle est la condition des choses humaines. Lais
lus célèbres, ne peuvent être comparés aux exploits de César, si l’on considère la grandeur des intérêts, le nombre des combats,
48 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
le principal instrument de culture ; et d’autre part entre la guerre considérée comme moyen de conquête, et l’épée de dont on se
pléeront facilement. Ne demandez pas si l’expression est usitée, mais considérez si l’analogie autorise à s’en servir.  L’affair
nnifier les passions, et de prêter du sentiment aux choses inanimées. Considérée sous ce rapport, on la trouve à chaque page non-s
nons vomissent la mitraille qui donne la mort. Il est plus naturel de considérer ici les effets que la cause. Ce qui frappe le plu
lque temps ; avec une allégorie on peut même faire un ouvrage entier. Considérée comme changeant le sens des mots, l’allégorie est
hose en termes équivalents. Pour l’employer convenablement l’écrivain considère une idée sous ses divers aspects et les présente
e qui a créé la Rhétorique. L’analyse est de deux sortes. La première considère la forme, et fait distinguer les figures et tous
de quelques notions de logique. Disons donc un mot de cette science, considérée comme moyen d’analyse. Logique. La logique
même futile, et il faut en revenir à ce grand principe qu’il n’y a à considérer dans l’éloquence que la convenance, que ce que Qu
49 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
uand nous disons que le style de Racine est excellent, c’est que nous considérons , d’une part, ces idées si justes, si clairement c
dées, exprimées autrement, n’auraient certes pas le même charme. Nous considérons d’abord le style dans les mots et ensuite dans le
L’harmonie des mots consiste dans le choix et l’arrangement des mots considérés comme sons ; les uns sont doux, et sonores, les a
es de pensées, 1° Justesse et netteté des pensées. Chaque pensée considérée en elle-même, indépendamment de celles qui l’ento
50 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
de est plus facile, mieux définie, d’une utilité plus immédiate. Elle considère les mots actuels selon le vocabulaire et selon la
ature. Le voilà en état de traiter un sujet. 5. Remarquez que je ne considère point ici la nature et l’origine des idées, je le
51 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
rivain, l’homme et la nature, l’un et l’autre éternellement les mêmes considérés sous une de leurs faces, éternellement inconstant
ue, comme dans tout le reste. Quoi qu’il en soit, l’étude de l’homme, considéré géographiquement, en quelque sorte, sous le rappo
52 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
sur celui qui avait tué ce même Mytis, et l’écrasa au moment qu’il la considérait , cela fit une grande impression, parce que cela s
une volonté. » Schiller a mis sur la scène la conjuration de Fiesque. Considérez le dénoûment que lui donnait l’histoire. Tout le
53 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
’on puisse, en rhétorique, abstraire l’expression d’un écrit, pour la considérer indépendamment de toute autre propriété, comme, e
oilà pour le style, voici pour le ton. Pour saisir le ton convenable, considérez attentivement l’objet de votre ouvrage ; applique
54 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
t desquelles nous renvoyons au chap. II, sect. II, p. 46 [Des Pensées considérées dans les rapports qu’elles ont entre elles]. Nous
e. L’orateur nous y fait connaître son héros par les qualités du cœur considérées sous un autre point de vue : son humanité, sa bon
55 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Argument analytique de la Poétique d’Artistote. » pp. -
e dans le drame. § 2. Abus des épisodes dans le drame. De la surprise considérée comme moyen dramatique. [n. p]X. De l’action sim
56 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre premier. Première espèce de mots.  » p. 6
mme Adam, Ève, Paris, la Seine, etc.1.   12. — Dans les noms, il faut considérer le genre et le nombre. Il y a en français deux ge
57 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
lle devrait être partout, et ce qu’on la trouve en effet, quand on la considère dans le véritable esprit de ses maximes ; c’est q
n âme : Sois juste, et tu seras heureux. Il n’en est rien pourtant, à considérer l’état présent des choses. Le méchant prospère, e
58 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
là où il a offert de parfaits modèles et exemplaires ne cesse d’être considéré de nous et compris. C’est par les yeux, c’est par
trop différentes ; nous sommes trop loin les uns des autres pour nous considérer comme des rivaux et des concurrents. Les problème
59 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre III. »
rsque l’on abstrait, que l’on sépare les qualités des objets, pour ne considérer ces qualités qu’en elles-mêmes, indépendamment de
60 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre II. Études du Prédicateur. »
urs, combien l’art oratoire ne leur a-t-il pas d’obligations, à ne le considérer même ici que sous les rapports humains ? Combien
61 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIV. » pp. 106-108
able 127, et comparez le livre de Welcker, sur les Tragédies grecques considérées dans leur rapport avec le Cycle épique, t. I, p. 
62 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
, avait été prise quelque temps pour un garçon. — 6. La Fortune a été considérée comme une déesse aveugle, volage, vagabonde, inco
clipsent de temps en temps. Les éclipses de soleil et de lune étaient considérées autrefois comme les présages de grandes calamités
 ; il aimait mieux pardonner les offenses que de les venger. Il a été considéré comme un mortel semblable aux dieux ; en effet pe
, la mer, la terre, les fleuves, les fontaines, les bêtes. La plupart considérèrent le soleil et la lune comme des dieux. Les hommes
ent purgé la mer des pirates qui l’infestaient ; ils furent pour cela considérés comme les divinités tutélaires des navigateurs. L
couronne murale, soit la couronne civique ; mais aucune n’était plus considérée que la couronne de gazon. Ils avaient la servitud
dis domibus canes invigilant. corrigé. 1. La sagesse doit être considérée comme l’art de bien vivre. — 2. La rhétorique est
nne d’or dans le Capitole en reconnaissance de ce bienfait. — 8. Nous considérons le changement de travail comme une sorte de repos
er fratricidam impiumque detestans compellaret. corrigé. 1. Je considère comme le meilleur et le plus parfait des hommes,
vancer vers le rivage ; ils se précipitent, ils l’insultent sans rien considérer . Ce n’est pas tout : une ambassade arrive bientôt
Il voulut que les jeunes filles se mariassent sans dot, afin que l’on considérât , dans le choix d’une épouse, non la somme, mais l
cile et de l’Afrique, que de soumettre tout l’univers. — 8. S’il faut considérer la vertu seule, je doute si je ne mettrai pas Thr
artis quotus irroget annus. corrigé. 1. Archimède, appliqué à considérer des figures qu’il avait tracées sur le sable, fut
tone se réfugia à Délos, et y mit au monde Apollon et Diane. — 11. On considérait Zeuxis comme bien supérieur à tous les autres pei
le vice est toujours hostile à la vertu, et les hommes vertueux sont considérés par les méchants comme des reproches vivants. En
dès que le sang lui était monté au visage. — 7. Tibérius Gracchus fut considéré comme ennemi de sa patrie, et non sans raison, pu
paix ; qu’ils pouvaient choisir celui des deux qu’ils voudraient, et considérer celui qu’ils auraient choisi comme leur ayant été
les plus anciennement connues. Dans l’origine, l’art de guérir était considéré comme une partie de la philosophie ; c’est Hippoc
— 5. Les études [illisible chars][texte coupé]ttéraires étaient moins considérées à Lacédémone [illisible chars][texte coupé]u’à At
e, que ses défauts furent les torts de la fortune ou de l’âge. — 9. A considérer l’éternité, la vie est bien courte, même chez les
été du parti de César, s’efforçait de les anéantir. — 7. Pour moi, je considère comme heureux ceux à qui il a été donné de faire
ier ennemi qu’ils ont tué. Plus un homme a tué d’ennemis, plus il est considéré parmi eux ; c’est d’ailleurs le dernier opprobre
ersonnifié. (2). Quà répété équivaut à quum… tùm. (1). Les anciens considéraient les éclipses comme le présage de grands malheurs.
63 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre premier. »
n lui-même, que nous allons examiner ici les productions académiques, considérées comme ouvrages d’éloquence ou monuments de philos
64 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
e crime passe, Vous êtes innocent si vous vous faites grâce. Daignez considérer le sang dont vous sortez1, Vos grandes actions, v
urreau Ce qu’à nos justes vœux promet un sort si beau. Polyeucte. Je considère plus ; je sais mes avantages, Et l’espoir que sur
our l’un est crime pour l’autre. 4. Point est de trop. 1. Daignez considérer . Tout ce plaidoyer s’adresse à un cœur devenu sou
65 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
ts soit isolés, soit réunis de manière à former des phrases. Avant de considérer les ornements du style, et de clore par là notre
reté du style. 113. Qu’est-ce que la pureté du style ? La pureté, considérée comme qualité générale du style, consiste à écrir
une conviction profonde. C’est l’énergie, animée par le sentiment, et considérée dans celui qui parle. Le style véhément est essen
66 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
fallait, au contraire, les puiser dans les circonstances du sujet, et considérer pour cela les causes et les effets, tant au physi
nourriture. Telle est donc l’action physique de la neige, que je dois considérer , et qui me fournit les épithètes frigida, gelida,
il faut choisir pour épithètes. Outre le côté physique, on peut aussi considérer la chose au point de vue moral. Si donc je veux d
67 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
donc deux sortes d’harmonie : celle que j’appellerai générale, qui ne considère les sons qu’en eux-mêmes et abstraction faite de
dée qu’ils représentent, et l’harmonie spéciale ou imitative, qui les considère dans leurs rapports avec les pensées et les senti
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
que Crassus, allant contre les Parthes, s’engagea dans leur pays sans considérer comment il en sortirait ; que cela le fit périr l
ura pour n’avoir pas eu tant de prévoyance, et par conséquent il faut considérer en toute chose la fin. Je demande lequel de ces d
69 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — NOTIONS PRÉLIMINAIRES. » pp. 264-266
ar des accents circonflexes (ˆ). 24. Dans ce cas, le monosyllabe est considéré comme une sorte d’enclitique, ne formant, pour ai
70 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
ns les plus précieux et les plus chers. En vérité, mon cher frère, je considère avec joie tant d’avantages : mais je ne saurais m
’en tiendrais dans ce sens fort glorieux ; mais j’irais aussi jusqu’à considérer dans ce bienfait ma patrie entière, et je ferais
71 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
a science qui traite des mœurs, c’est-à-dire, des actions de l’homme, considérées par rapport à leur fin. Ces actions sont bonnes l
ne méthode, des principes fondamentaux de la morale, nous devons nous considérer nous-mêmes sous deux rapports ; comme hommes, et
72 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
oute son étendue, alors la pensée est vraie, de quelque côté qu’on la considère  ; et c’est ce qui en fait la justesse. Pour donne
constituent ces deux pièces de poésie. Section II. — Des Pensées, considérées dans les rapports qu’elles ont entre elles. De
73 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre II. Du Sublime dans les Choses. »
nt à peine la hauteur ; mais un précipice, une tour élevée, d’où nous considérons les objets qu’elle domine, excitent une sensation
74 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -
s recueils en particulier, rédigés pour les classes supérieures, sont considérés comme un manuel de composition et de style, où le
75 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -
ans le genre didactique, et surtout dans l’ode. Les poètes chrétiens, considérés sans prévention, ne nous ont point paru indignes
76 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
Plin. Que la chose soit meilleure ou pire, utile ou nuisible ; ils ne considèrent que ce qui leur plaît. Velis, nolis ; scias, nesc
Credere, qui veut dire proprement croire, ajouter foi, comme nous le considérons ici, est l’effet de l’estime ; et confidere l’eff
ter d’un lieu à un autre. Il ne se dit que des choses matérielles, ou considérées comme telles. Naves portabant legatos Romam. Liv.
s, toutes les espèces, toutes les parties d’une chose, soit qu’on les considère comme réunies ou comme séparées. Omnis exercitus,
iderare. Spectare (fréquentatif de l’inusité spicere), regarder, considérer pendant quelque temps. Spectatum veniunt. — Specu
antiqui templum nominabant), regarder fixement un objet, contempler, considérer . Oculis contemplari cœli pulchritudinem. Cic. — C
cœli pulchritudinem. Cic. — Considerare(de sidus, astre), proprement, considérer les astres ; par extension, regarder avec réflexi
ment, considérer les astres ; par extension, regarder avec réflexion, considérer . Considerare quid sit agendum. CCXXXII. — Spo
77 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. On peut considérer les apôtres comme les premiers orateurs chrétiens
78 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »
hommes, sire ; nous avons tous failli, nous avons tous désiré d’être considérés dans le monde ; nous avons vu que sans bien on ne
79 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
faut commencer par bien concevoir le sujet que l’on veut traiter ; le considérer avec soin sous tous les rapports, saisir ceux qui
80 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
prend le genre épique ? Le genre épique (ἔπος, parole, récit, vers), considéré dans son extension la plus grande, embrasse tout
de l’élévation que demande l’épopée. Le poème épique a toujours été considéré comme le plus noble, le plus sublime et le plus d
sur la vertu résulte de l’impression que fait chacune de ses parties considérée séparément, et de celle qui est produite par l’en
81 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IX. » pp. 98-101
t Aristote, De la Mémoire, ch. i  cf. Rhétorique, I, 3. Sur le hasard considéré comme cause des événements, voyez la Physique, II
82 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
ns une narration, il est un autre point de vue d’après lequel on peut considérer un récit, et qui peut contribuer puissamment à en
une place de conseiller d’État, remettant celle que je remplis. J’ai considéré qu’étant hors d’état de servir Sa Majesté dans se
bien, il m’en fera donc : écrivez-lui en ma faveur. — Mais, monsieur, considérez que j’abuserais — Eh bien ! abusez, dit-il ; je v
83 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
mesuré. De la structure des vers. Le discours mesuré, que je considère ici dans sa forme seulement, par opposition à la
s leur humide roi, Par un récit affreux redoublent son effroi. On ne considère pour la rime masculine, que le son de la dernière
84 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
les et leur fils. La première partie du xiiie  siècle pourrait être considérée comme la saison privilégiée du moyen âge. C’est a
 siècle, qui en est comme le vestibule, arrêtons-nous un instant pour considérer le mouvement qui suivit la prise de Constantinopl
85 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
un mouvement d’orgueil par lequel nous nous plaisons en nous-mêmes et considérons avec joie au-dessous de nous ceux qui n’ont pas a
dépositaires, j’étonnerais certainement les esprits superficiels qui considèrent le noble métier des lettres comme une distraction
86 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
influence, par le nom qu’ils portent ! III. Pour moi, quand je considère d’une part l’armée de Catilina et de l’autre nos
tre vos mains, maintenant que vous les tenez prisonniers, vous pouvez considérer toutes les forces de Catilina, toutes ses espéran
provoquer pouvait attirer sur sa tête, Cicéron adjure le sénat de ne considérer dans sa délibération que l’intérêt public. Plus l
ux : jugez-en par ce qu’elle est en elle-même, plutôt que par le nom. Considérez d’abord la nature des faits, et peut-être ne cher
enlevé pour peu que l’objet lui ait plu. Je parais en dire beaucoup : considérez comment je m’exprime ; car ce n’est ni pour exagé
de Messine ne me fit point d’invitation publique et solennelle. À ne considérer que moi, c’est peu de chose ; mais en négligeant
it remplie d’honnêtes gens, il s’approcha de l’argenterie et se mit à considérer , à examiner chaque pièce à loisir. Les uns admirè
, il n’a pu s’empêcher, dans une nombreuse assemblée, de manier et de considérer l’argenterie de Sisenna, est-il probable que lors
est absurde de revenir à Verrès, après avoir parlé du vertueux Pison. Considérez cependant quelle différence il y a entre l’un et
confier aussi le beau vase d’une seule pierre, parce qu’il désire le considérer plus attentivement : le prince le lui envoie de m
le plus majestueux de l’univers. Les officiers, croyant qu’il l’avait considéré suffisamment, se préparaient à le remporter ; mai
igés de parler en faveur de la gloire des grands hommes. Pour moi, je considère les autres crimes et les autres injustices de Ver
s, de cette flotte sicilienne ; mais de manière à prouver que Verrès, considéré même par rapport à ce seul objet, est coupable de
aient sur sa route, mais encore des lieux les plus éloignés, pour les considérer . Pourquoi ce triomphe était-il pour le peuple rom
à ce tribunal, à cette assemblée, à ce concours si nombreux qui vous considère en ce moment avec indignation on ? Jamais la dign
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »
propose, de parcourir chacun d’eux dans le plus grand détail ; je ne considère ici que les plaisirs qui résultent pour le goût,
88 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
que l’a chargé de chaînes honorables, le vrai magistrat ne s’est plus considéré que comme une victime dévouée, non seulement à l’
89 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
stote parle des orateurs plutôt que des poëtes. Ritter n’hésite pas à considérer comme une interpolation tout le morceau qui s’éte
90 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Rochefoucauld. (1613-1680.) » pp. 15-19
t que le leur ; ils prennent des tons et des manières au hasard, sans considérer que ce qui convient à quelques-uns ne convient pa
91 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143
t douter que ce ne fût le poëte Nuñez, je demeurai quelque temps à le considérer sans rien dire. De son côté, il me remit3, et m’e
92 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
toute son étendue ; c’est une pensée vraie sous quelque face qu’on la considère . On trouve une pensée pleine de justesse dans le
us allons rechercher quelles sont les qualités que demandent les mots considérés isolément. Ces qualités sont au nombre de trois :
en prose. 98. Qu’appelle-t-on phrase ? Après avoir examiné les mots considérés isolément ou en eux-mêmes, nous allons nous occup
93 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
prime un sentiment de respect. La couleur, la figure et le mouvement, considérés séparément, sont des sources de beauté ; ils se r
94 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
es de Causes : le Démonstratif, le Délibératif et le Judiciaire On considère ordinairement l’art oratoire comme susceptible de
95 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
l’Académie française.) La poésie de l’histoire J’ai toujours considéré l’histoire comme l’occupation qui convenait le mi
96 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
aiblissent. Mais si l’on doit regarder les États comme immortels et y considérer les commodités à venir comme présentes, comptons
97 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
et de recommandation être néanmoins les plus recommandés et les plus considérés , et, sans d’autres titres ni d’autre mérite qu’un
98 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
mi ses nombreux appréciateurs, M. Villemain, qui a traité « de Pascal considéré comme écrivain et comme moraliste » ; M. Havet, q
99 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
avez d’être né dans la seule véritable religion, en vous appliquant à considérer les caractères éclatants qui en démontrent la vér
100 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
bien, il m’en fera donc : écrivez-lui en ma faveur. — Mais, monsieur, considérez que j’abuserais… — Eh bien ! abusez, dit-il. Je v
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