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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
mertume en paraissait grande ; et poussait non des sanglots, mais des cris , mais des hurlements. Il se taisait parfois, mais
méditation profonde qui venait de précéder. Souvent réveillée par les cris de son époux, prompte à le secourir, à le souteni
elle-même, puis un torrent de larmes qui lui aidaient à suffoquer ses cris . Madame la duchesse de Bourgogne consolait aussi
qui se refuse au plus grand besoin. Le fréquent moucher répondait aux cris du prince son beau-frère. Quelques larmes amenées
rmes en les embrasant, fit retentir le château d’un renouvellement de cris , et fournit un spectacle bizarre d’une princesse
e Faculté complète et munie. Toute leur nuit se passa en larmes et en cris . De fois à autre, M. le duc de Berry demandait de
2 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
chouettes qui, dans cette obscurité, annonçaient, par leurs funestes cris , les malheurs de tous les hommes : tout cela me f
’or, pierreries, brasiers de feu et de fleurs, embarras de carrosses, cris dans la rue, flambeaux allumés, reculements et ge
ons, et par des évanouissements, et par un silence mortel, et par des cris étouffés, et par des larmes amères, et par des él
ilshommes, qui pensèrent mourir en voyant ce portrait : c’étaient des cris qui faisaient fendre le cœur ; ils ne pouvaient p
On lui a fait un service militaire dans le camp, où les larmes et les cris faisaient le véritable deuil ; tous les officiers
u’un coup, les piques traînantes et les mousquets renversés. Mais ces cris de toute une armée ne se peuvent pas représenter
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
dans aucune école. Ses descriptions touchantes lui échappent comme un cri d’enthousiasme, comme l’élan d’une prière, comme
ies ou les plus lestes sautaient de l’autre côté en poussant un grand cri  ; les autres, plus lourdes ou plus maladroites, s
me temps que les flots ; quelquefois les larmes qu’elle verse, et les cris de sa douleur enfantine sur le rivage de la mer ;
ps redoublés, elle écoute les aboiements lointains de la meute et les cris des chasseurs. Me voilà dans mon terrier. Mais, l
que j’essaye en vain de faire le sourd. Mais s’éveiller à minuit, aux cris de la tempête, être assailli dans les ténèbres pa
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
es sans fin sur eux vont se répandre ! Dans vos cités en deuil que de cris vont s’entendre, Avant qu’avec douleur la terre a
soc penché dormait à moitié du sillon1. On n’entendait au loin que le cri du grillon, Au lieu du bruit vivant, des voix ent
s touchait son meuble favori, Et, comme s’il avait compris, jetait un cri . Mais ma mère, entr’ouvrant la chambre paternel
n joyeuse volée, Courir de haie en haie et d’allée en allée, Et leurs cris de bonheur monter et retentir Sur les pas de la m
ant toute la chambre, et semblant aux murs même, Par ses bonds et ses cris , annoncer ce qu’il aime ; Puis, sur mon sac poudr
éloquente, et d’une imagination souvent indignée. 1. L’encan est le cri public qui se fait par un huissier pour une vente
rnia pour y prier, un grand nombre d’oiseaux l’environnèrent avec des cris joyeux et battant des ailes comme pour le félicit
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Marc Girardin Né en 1801 » pp. 275-278
oïne en proie à une sorte de frénésie convulsive, quand j’entends ses cris et ses sanglots, quand elle se tord les mains et
our nous le sifflement des vents, les mugissements de l’orage, et les cris des passagers désespérés, s’il en est qui soient
un profond sentiment de reconnaissance, et l’on y répondit par trois cris de joie. Le vaisseau signalé était un brick angla
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
ort de l’étang, encor toute mouillée, Et, se montrant au jour avec un cri joyeux, Au charme d’un beau ciel, craintive, ouvr
uton et la tige, Et, sûre du printemps, alors, et de l’amour, Par des cris triomphants célèbre leur retour. Elle chante sa j
rage indompté ; Sous le flot qui les couvre entendez-vous encore   Ce cri  : « Vive la liberté ! »   Ce cri… c’est en vain
s couvre entendez-vous encore   Ce cri : « Vive la liberté ! »   Ce cri … c’est en vain qu’il expire, Étouffé par la mort
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
t lui conter comme leur pauvre mère Est morte sous le chaume avec des cris affreux ; Mais maintenant, au loin, tout est sile
dans les yeux ? Ne savais-tu donc pas, comédienne imprudente, Que ces cris insensés qui te sortaient du cœur De ta joue amai
temps passés et rêveurs d’aujourd’hui1, Croyez-moi, la prière est un cri d’espérance ! Pour que Dieu nous réponde, adresso
e l’art, du beau, de l’idéal. Dans cette élégie éloquente, il y a des cris dignes d’être entendus par la postérité. « Quand
8 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage ; Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants, Dans
ert, échauffant le carnage ; Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants, Dans la flamme étouffés, sous le fe
er en marchant du plaisir de la voir. Andromaque, au travers de mille cris de joie, Porte jusqu’aux autels le souvenir de Tr
uis me venger ! Allons. C’est à moi seule à me rendre justice. Que de cris de douleur le temple retentisse : De leur hymen f
du peuple attiraient le suffrage, Nos Grecs n’ont répondu que par un cri de rage ; L’infidèle s’est vu partout envelopper,
9 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
remblaient déjà de peur. M. de Turenne se jeta en bas du carrosse aux cris de Madame de Choisi. Je crus que c’étaient des vo
hurlaient plutôt qu’elles ne criaient. Vous connaissez peut-être les cris aigus de Madame de Choisi ; Mademoiselle de Vendô
ient que nous étions aux mains avec tous les diables, firent un grand cri , et ce ne fut pourtant pas eux qui eurent le plus
10 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
tion qui marque leur dépit ; ils n’ont point d’autre voix qu’un petit cri , fréquent et répété ; ils le font entendre dans l
mprunter à sa nature les principes de ses jugements. La gloire est le cri de la sympathie et de la reconnaissance ; c’est l
feu. Combien n’en a-t-on pas vu parmi nous qui, sans pousser un seul cri , ont présenté aux flammes non-seulement leur main
ncent partout le carnage et la mort… Mille voix réunies ne font qu’un cri  ; la terreur et l’épouvante le répètent : l’anima
déjà à l’entrée du petit village de Lou. Les chiens aboient à grands cris , s’attroupent et ferment le passage au féroce ani
s les yeux se mouillent de larmes, toutes les bouches s’ouvrent à des cris de ravissement et de joie… ô Lienou-Song, Lienou-
l avança la main pour saisir le miel. Mais un hurlement de joie et un cri doux et plaintif s’élevèrent à la fois du fond de
étaient jointes. Des esprits resplendissants l’accueillaient avec des cris d’allégresse, et il était resplendissant comme eu
sseur, se tenait à l’écart, muette et désolée, sans mêler sa voix aux cris sauvages que ses compagnes poussaient dans leurs
la terre, et, emportée par un rapide essor, s’élance en poussant des cris de joie. La grue souffrante resta loin derrière s
oyait plus, pas même des débris ; L’univers écrasé ne jetait plus ses cris . Quand la mer eut des monts chassé tous les nuage
sable embrasé, le guide échappe à ma vue ; tout-à-coup j’entends son cri . Je vole à sa voix : l’infortuné, foudroyé par le
mbeaux semblables à des serpents de flamme ; tout l’équipage jette un cri nous semblons précipités dans un volcan ; c’est l
it l’oisiveté des villes ; Et, quand Mars des combats fit retentir le cri , Tu défendis l’état après l’avoir nourri. Enfin,
inhospitalière Dans les vents de la nuit l’aigle a jeté sa voix. A ce cri , d’effroyable augure, Le voyageur transi n’ose pl
pe, le clairon, la joyeuse cymbale, Nous jettent leurs accords et les cris des mourants D’abord que fait ici la harpe ? Le
bale n’est rien moins que joyeuse, et que le poète va nous parler des cris des mourants. Sous ce dernier rapport, l’épithète
ient de remporter ; le peuple se pressait autour de l’héroïne, et les cris de joie, accompagnés de marques de vénération et
iciers inondaient en larmes autour de son lit. Le camp renaissait des cris de la douleur et du désespoir. Les médecins avaie
ue instant avec des circonstances effrayantes. Des bruits sourds, des cris affreux annoncent que les troupes d’Hydarnès sont
ux du pays ; puis, le 17 mai, tout s’élance ; les soldats montent, au cri de Vive le premier consul ! à l’assaut des Alpes 
enait de le voir disparaître à travers la voûte, qui avait poussé des cris d’admiration, en poussa d’enthousiasme et de déli
ugissant, contre lui. Un horrible rugissement, auquel répondirent les cris de la foule, annonça l’arrivée du tigre ; car on
a-t-il ressenti les atteintes de leurs lances, qu’il se lève avec un cri terrible, auquel répondent, en mugissant d’effroi
lèvres pâles et une voix rauque, presque étouffée par la colère. Les cris ayant redoublé cependant, il leva la tête, fit du
le tigre, tout haletant, courut à lui avec un rugissement de joie, Un cri d’horreur, ou peut-être de joie aussi, partit en
t déjà loin avant que je sortisse ; Ils ne m’entendaient plus, et mes cris douloureux Vainement par leur nom les rappelaient
. Ses lèvres hideuses se séparent avec effort et laissent échapper un cri terrible. Il me répond enfin d’une voix sourde et
l’esprit infernal excite dans toute l’armée une nouvelle ardeur ; des cris d’extermination se font entendre contre les Espag
lons mourir. » Et sa voix touchante et plaintive Frappait les airs de cris perdus : La foule sans les voir s’échappait fugit
es dieux ne viennent pas toujours à la voix des malheureux ; mais aux cris d’une mère affligée, Cérès apparut. « Loïs, dit-e
ésespérées, et au moment où il ouvrait la bouche pour jeter un second cri , il vit passer au rebord de la balustrade, au-des
voix murmura : « Souviens-toi de ce que que tu as vu. » Je poussai un cri , je m’éveillai. J’étais dans mon lit, au milieu d
e orgueilleux et cruel. » Quelques jours après, entendant pousser des cris dans la rue, il s’informa de la cause de cette ru
un air à demi-tremblant, la caresser et lui lécher les mains avec des cris de douleur plus propres à l’attendrir qu’à l’effr
timent, devisait du pays natal. Tout-à-coup, à quelques pas d’eux, un cri de terreur est parti du milieu des ombres. Une fl
l. Les flots joyeux de la multitude remplissaient les avenues, et les cris d’allégresse se mêlaient au bruit des clairons. E
l’ours l’avait éventé. II n’avait pas fait dix pas qu’il entendit un cri . Celui-là, c’était un cri humain, un cri de terre
n’avait pas fait dix pas qu’il entendit un cri. Celui-là, c’était un cri humain, un cri de terreur et d’agonie tout à la f
it dix pas qu’il entendit un cri. Celui-là, c’était un cri humain, un cri de terreur et d’agonie tout à la fois, un cri dan
était un cri humain, un cri de terreur et d’agonie tout à la fois, un cri dans lequel celui qui le poussait avait rassemblé
hommes : À moi !....... Puis rien, pas même une plainte ne succéda au cri de Guillaume. François ne courait pas, il volait 
lques paysans accoururent avec des armes, car ils avaient entendu les cris et les coups de feu. Bientôt tout le village fut
douleur extrême, Je songe bien plutôt à me percer moi-même, De grands cris ont soudain attiré mes regards ; J’ai vu, qui l’a
tes, Bourbon, notre règne est passé. » Tout le peuple y répond par un cri lamentable. D’Aumale, sans vigueur, étendu sur le
oudain pâlit, recule, et tremble a cette voix ; Et, poussant un grand cri , se plonge au fond des bois. Mollevault. N°
ipite avec une vélocité effrayante. La jeune fille, pour laquelle ces cris , ces dangers, cette chute rapide, tout est nouvea
antes se précipitent dans les temples ; les enfants répondent par des cris aux gémissements de leurs mères ; l’épouse se jet
é que Miltiade et Thémistocle furent Athéniens ? N’entends-tu pas les cris de ces malheureux, dont le seul crime est d’avoir
on sein la couronne mystique, il s’écria : Je vous salue, Marie. A ce cri , une vive clarté se fit aux cieux, et ils furent
t à toute bride, et s’avançant vers le champ clos. L’air retentit des cris  : un champion ! un champion ! et en dépit des pré
ui que ce fut, sous peine de mort, ne troublât les combattants par un cri , par un mot ou par un geste, après quoi il se ret
un grand coup sur la tête, qui la fit tomber. On la crut morte, et un cri de désespoir sortit de toutes les bouches ; mais
’était la foudre qui les traversait comme une épée de feu ; tantôt le cri d’une cigale, l’aile d’un oiseau, le travail d’un
ldats le motif pour lequel ils doivent arrêter. C’est mon fils, et ce cri d’ailleurs est si naturel à une mère ! C’est le p
arrêter. C’est mon fils, déchirez sa mère et votre reine. Voici le cri rendu plus énergique par la répétition, et la per
a tentative d’Erox, il se complique à Déjà la garde accourt avec des cris de rage. Le dénouement se prépare à ces mots :
er devait commencer par là ; c’est la voix de la nature qui pousse ce cri . Ensuite il commence le récit de son forfait, mai
ns le ciel par une couronne de gloire immortelle.  Mais j’entends les cris de vos guerriers ; ils vous appellent au champ d’
l’âme et d’une sinistre horreur, ce sont les murmures séditieux, les cris de révolte qui s’élèvent dans quelques-uns de vos
te qui s’élèvent dans quelques-uns de vos rangs. Pour moi, tel est le cri que la foi m’inspire : je suis chrétien ; chrétie
la lance ; armés de la croix, ils ne répondent aux menaces que par le cri commun des martyrs. Ne pensez donc pas qu’ils veu
e Vous traversiez les flots d’une foule enivrée. Au lieu de ces longs cris , de ces regards joyeux, Qui frappaient votre orei
généreux transport ! Notre exemple en héros va féconder la Grèce ! Un cri vengeur succède au cri de la détresse : Patrie !
tre exemple en héros va féconder la Grèce ! Un cri vengeur succède au cri de la détresse : Patrie ! indépendance ! à ce cri
vengeur succède au cri de la détresse : Patrie ! indépendance ! à ce cri tout répond Des monts de Messénie aux mers de l’H
; car chacun n’a trouvé place que parmi les réprouvés. Où êtes-vous ? cri d’alarme de l’orateur. Dernière note dans laquell
eurs, dit Maury, se levèrent par un mouvement soudain, en poussant un cri sourd et lugubre de frayeur et de foi, comme si l
i, Là jamais entière allégresse, L’âme y souffre de ses plaisirs, Les cris de joie ont leur tristesse, Et les voluptés leurs
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
b l’atteignit tout sautillant et vif, De son gosier saignant un petit cri plaintif Sortit, quelque duvet vola de sa poitrin
ncieux, Et les oiseaux de mer, tous allongeant la tête5, Et jetant un cri sourd signe de la tempête… Le chevreuil
ent les métaux ! Rien n’est harmonieux comme l’acier qui vibre, Et le cri de l’outil aux mains d’un homme libre ! Au fond d
12 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
chouettes qui, dans cette obscurité, annonçaient, par leurs funestes cris , les malheurs de tous les hommes : tout cela me f
ilshommes, qui pensèrent mourir en voyant ce portrait : c’étoient des cris qui faisaient fendre le cœur ; ils ne pouvaient p
On lui a fait un service militaire dans le camp, où les larmes et les cris faisoient le véritable deuil ; tous les officiers
u’un coup, les piques traînantes et les mousquets renversés. Mais ces cris de toute une armée ne se peuvent pas représenter
13 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
eur, ne pouvait être ancienne tout en naissant. Cependant, malgré les cris et la fureur de l’ignorance, il refusa toujours d
’un grand ouvrage, n’en contient pas moins des pages achevées, que le cri seul de l’admiration peut louer d’une manière dig
s enchanteurs, élèveraient ici la voix de concert, et pousseraient un cri contre moi ? Je l’avouerai donc : les grâces acco
14 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
hez celles-ci le souvenir d’un affront, elles pousseront aussi-tôt le cri de guerre et vous suivront au combat. Tous les y
ure. » — Chacun de ces souvenirs lugubres arrache aux assistants des cris de douleur et de rage. Il faut s’armer, il faut a
eur neutralité. Il devra, pour échauffer son peuple, faire répéter le cri de guerre à tous les échos de la presse. Il devra
it atteindre. A peine les Grecs l’ont-ils entendu, qu’ils poussent un cri , et tous, chefs et soldats, courent au rivage, ro
 » Trouvait-il un homme du peuple, et le surprenait-il à pousser des cris , il le frappait de son sceptre : « — Tiens-toi t
s intonations et même dans ses silences. L’action, l’action, c’est le cri de Démosthène, c’est le cri de la nature et de l’
es silences. L’action, l’action, c’est le cri de Démosthène, c’est le cri de la nature et de l’expérience. Parler à la trib
’avocat des opprimés et l’ennemi des tyrans. Aussi, quand il jette ce cri  : « Non, Athéniens, vous n’avez pas failli ! » ce
15 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
ipide et la déclamation scénique. Lire comme un acteur jouerait, avec cris , gestes et mouvements, c’est dépasser le but et t
ses pas. La mort ferma ses yeux ; les nymphes ses compagnes De leurs cris douloureux remplirent les montagnes ; Le Thrace b
onument L’ont au cap du Zéphyr déposé mollement ; Et de loin à grands cris appelant leurs compagnes, Et les nymphes des bois
saint Paul au théâtre, où toute la ville s’était assemblée. Alors les cris redoublèrent, et durant deux heures la place publ
uvert d’un dur acier : arme funeste que le Franc jette en poussant un cri de mort, et qui manque rarement de frapper le but
pas dit l’oraison dernière. Tout à coup l’église est envahie à grands cris par des hommes couverts de fer. L’épée à la main,
au-dessus s’arrondissent en dais ; Le bon prélat s’y place, et mille cris de joie Volent au loin : l’écho les double et les
le même Dieu s’assemblent confondus. Quel tumulte effrayant ! que de cris lamentables ! Ciel, qui pourrait compter le nombr
ls un quart d’heure de joie ! Puis, qu’elle prie et jette au ciel ce cri sacré, Plus fort, ô Dieu clément, que toutes vos
l ce cri sacré, Plus fort, ô Dieu clément, que toutes vos colères. Ce cri qui rend le ciel obéissant aux mères, Qui des bra
tardif de leur amour. Les petits ont vu la lumière ; J’entends leurs cris  ; il faut nourrir Cette jeunesse printanière Qu’o
Par quel amour insatiable Serez-vous donc récompensés. Ce matin des cris de détresse Dans le jardin ont résonné, Les merle
étaler leur plumage, Voler et chanter dans le ciel, Sans entendre le cri de rage Qui sort du buisson paternel. À quelles
nc est l’ennemi ? Si dans l’art des tyrans tu n’es pas affermi… Vains cris  ! plus de sénat ; la république expire, Sous un n
agues rougeurs, Et le soleil levant conduit les vendangeurs. Avec des cris joyeux ils entrent dans la vigne ; Chacun, dans l
échalas. Voici qu’un lièvre part : on a vu ses oreilles. La grive au cri perçant fuit et rase les treilles. Malgré les rir
que j’essaye en vain de faire le sourd. Mais s’éveiller à minuit, aux cris de la tempête, être assailli dans les ténèbres pa
leurs amours, Planèrent sur ton front comme un pâle nuage, Perçant de cris aigus tes gémissements sourds. Le flot triste hé
petits sapajous, le grognement babillard du singe nocturne rayé, les cris saccadés du grand tigre, du couguara ou lion d’Am
venait en hurlant chercher un refuge sous nos hamacs. Quelquefois le cri du tigre partait du haut d’un arbre ; et alors il
passage. Ainsi alarmés, les singes mêlent, du haut des arbres, leurs cris à ceux des grands quadrupèdes ; ils réveillent le
ens sont placés dans cet intervalle à des distances égales. Quand les cris de la multitude ont donné le signal, le premier a
urs, je vous prie ! Mercure.          Comment ! bourreau, tu fais des cris  ! Sosie.          De mille coups tu me meurtris,
éleste étendu sur la terre,        Voûte immense, sainte lumière, Mon cri de désespoir vous salue !… Et ma main        Ensa
ve, Je veux, dans ce palais, à ces portes d’airain, Faire éclater les cris de ma douleur captive !… Proserpine et Pluton, Me
n passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage. Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants, Dans
vert, échauffant le carnage. Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants, Dans la flamme étouffés, sous le fe
u’elles ne sortent : Leur amour importun viendrait avec éclat Par des cris et des pleurs troubler notre combat ; Et ce qu’el
encore, à travers les orages, Au bruit de la tempête entremêlant ses cris , Redemandant aux flots, aux rochers, aux débris,
le plus héroïque. Tous les cœurs déchirés poussent à la fois le même cri en sa faveur. Mais, tout à coup, un autre jeune h
. Ils demandaient au ciel de terminer leur vie ;           Mais leurs cris étaient superflus ; Ils ne pouvaient mourir. Notr
étour d’une rue,           Près du malade se trouva ; Il entendit ses cris , son âme en fut émue.           Il n’est tel que
e, et la pauvre mère, se débattant vivement dans sa serre, jetait des cris perçants. À cette vue, l’homme qui travaillait se
r ce qui se passerait. Et après un peu de temps, il entendit un léger cri , et il aperçut la seconde mère rapportant en hâte
us sa défense. Je vois par le bonheur tout ce monde animé, Et par des cris d’amour son auteur proclamé. Ce sol, ces airs, ce
On lui a fait un service militaire dans le camp, où les larmes et les cris faisaient le véritable deuil : tous les officiels
un coup ; les piques traînantes et les mousquets renversés : mais ces cris de toute une armée ne se peuvent pas représenter,
face contre terre, baigné de larmes, étouffé de sanglots, jetant des cris et des paroles entrecoupées. Je sentais mon cœur
nds, avec Cardan, Spinosa qui murmure : « Ces remords, me dit-il, ces cris de la nature, Ne sont que l’habitude et les illus
é comme une aurore, elle lui survit comme une sœur. L’Évangile est le cri de la conscience de Dieu dans la conscience de l’
mme, et, tant que Dieu vivra, tant que l’homme ne sera pas éteint, ce cri sera plus fort pour sauver que les passions pour
pe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel
si dans tes secrets tu le retiens encore, Entends du haut du ciel le cri de mes besoins : L’atome et l’univers sont l’obje
16 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
solitudes, qui plus d’une fois avez calmé mes passions, puissent les cris de la guerre ne troubler jamais vos résonnantes c
tombent et se brisent contre les rochers ébranlés et fracassés ; les cris et les hurlements des hommes et des animaux, pêle
e sable embrasé, le guide échappe à ma vue. Tout à coup j’entends son cri , je vole à sa voix : l’infortuné, foudroyé par le
17 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376
rits fatigués d’une longue discussion, on intimidés par le danger, un cri , un mot décisif s’échappait de sa bouche, sa tête
vote d’assaut. 1. « Non, l’on ne délibéra plus, dit la Harpe ; des cris d’enthousiasme attestèrent la victoire de l’orate
pas tant de façons. “Il faut se défaire de M. de Mirabeau !” C’est le cri de ralliement… Mais comment ? — Qui s’en chargera
18 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
ladie et de la convalescence du roi à Metz ! « On se souvient de ces cris de douleur, de cette désolation, de ces larmes de
ment, peut-il errer ? Le cœur du prince sentit ce que voulait dire ce cri de la nation : la crainte universelle de perdre u
19 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
urore à l’autre tu termineras ma vie. En vain ai-je fait entendre les cris de l’hirondelle, les gémissements de la colombe,
s. Bien, très bien pour le poète. Mais où est le trait essentiel, le cri du sentiment, l’accent vrai de la douleur, presqu
…………………………………………… Les larmes cependant coulent de tous les yeux Vingt cris mal étouffés troublent les rits pieux ; L’effort
ême, étonné de ses nouveaux accents : « Calmez, dit le vieillard, vos cris attendrissants ; » Prêts à nous séparer que la fo
20 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
s prodigue, Vainement un mortel se plaint et le fatigue        De ses cris superflus : L’âme d’un vrai héros, tranquille, co
, sur ses rivages, Les noirs habitants des déserts Insulter par leurs cris sauvages L’astre éclatant de l’univers. Cris impu
serts Insulter par leurs cris sauvages L’astre éclatant de l’univers. Cris impuissants, fureurs bizarres ! Tandis que ces mo
21 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
a douleur remplissent l’âme de l’orateur, ces sentiments débordent en cris passionnés, en interpellations violentes. — « O
e remords que par l’éloquence de l’accusateur, le misérable pousse un cri et s’affaisse sur la sellette : « Assez, assez, q
son égide et sa fureur. » (Horace.) Sur sa croupe indomptée, avec un cri terrible, Il s’élance, il saisit sa chevelure hor
22 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
érigés en précepteurs du genre humain. Liberté de penser, voilà leur cri , et ce cri s’est fait entendre d’une extrémité du
précepteurs du genre humain. Liberté de penser, voilà leur cri, et ce cri s’est fait entendre d’une extrémité du monde à l’
23 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
enveloppa la tour, et monta jusqu’au sommet. Bientôt on entendit des cris lamentables en sortir. Le toit était en flammes,
eux taureau d’airain inventé par Phalaris. Le malheureux poussait des cris épouvantables, et agitait vainement les bras comm
24 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
l’Eurotas et de l’Alphée. Fénelon, Télémaque. De loin, il pousse un cri qui se fait entendre des deux armées : ce cri de
De loin, il pousse un cri qui se fait entendre des deux armées : ce cri de Télémaque porte le courage et l’audace dans le
e, le commencement, le progrès et la consommation de la victoire, les cris différents des vaincus et des vainqueurs, attaque
les plus délicats, ces Lazares qui vous importunent de loin par leurs cris ne vous demandent que les miettes qui tombent de
de la Saint-Barthélemy : Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris , Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris, Le
ang confondu j’ai vu couler les flots. Déjà la garde accourt avec des cris de rage. Sa mère… Ah ! que l’amour inspire de cou
lui roule sur la poussière. D’Ailly voit son visage : ô désespoir ! ô cris  : Il le voit, il l’embrasse : hélas ! c’était son
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
les deux : Ils demandaient au ciel de terminer leur vie ; Mais leurs cris étaient superflus ; Ils ne pouvaient mourir. Notr
tons, au détour d’une rue, Près du malade se trouva : Il entendit ses cris , son âme en fut émue. Il n’est tel que les malheu
26 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
sourit2 et, les suivant des yeux, Des jolie, en les voyant, pousse un cri dans les cieux. L’air, qui gémit du cri de l’horr
lie, en les voyant, pousse un cri dans les cieux. L’air, qui gémit du cri de l’horrible déesse, Va jusque dans Cîteaux réve
ancs poudreux de la vaste machine L’oiseau sort en courroux, et, d’un cri menaçant, Achève d’étonner le barbier frémissant 
27 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
endu la vie ! » et, « Vous m’avez perdu ! »     Chose étrange ! à ces cris de douleur et de joie, Un grand peuple accouru ne
les vents semblaient être appelés. Nous partions ; et déjà, par mille cris de joie, Nous menacions de loin les rivages de Tr
Je suis comme l’hirondelle Sous les griffes du vautour107. Ainsi de cris et d’alarmes Mon mal semblait se nourrir, Et mes
âme est dans les ténèbres, Mes sens sont glacés d’effroi. Écoutez mes cris funèbres, Dieu juste, répondez-moi. Mais enfin sa
ui roule sur la poussière ; D’Ailly voit son visage : ô désespoir ! ô cris  ! Il le voit, il l’embrasse : hélas ! c’était son
r sa vue :     « Est-ce toi, cher amant ? » Ces mots interrompus, Ces cris demi-formés ne sont point entendus ; Elle rouvre
entendre à la fois Le gazouillis de leurs confuses voix ; Et dans les cris de la folle cohue La médisance est à peine entend
Sur le rocher le plus sauvage, Dans les forêts, dans les déserts, Le cris des oiseaux, leur ramage Bénit le Dieu de l’unive
s du silence. De ses antres fangeux la bête alors s’élance, Et de ses cris aigus étonne le pasteur. Par leurs rugissements l
révoltés ? Déjà les fières destinées Ont prononcé l’arrêt fatal, Le cri des Parques mutinées De ta chute est l’affreux si
rse et brûlante S’élève en nue étincelante, Que percent d’effroyables cris . ………………………………… Lisbonne, quels objets funèbres L
éris ; Un peuple errant, un faible reste, L’environne en poussant des cris  ; Elle n’est plus ! L’horreur farouche, À ces mot
nt la vue, Et sur Lisbonne disparue Il égare ses yeux en pleurs. Les cris , le désespoir, les larmes D’un peuple cher et mal
c eux. Un juge sourcilleux, épiant mes ouvrages, Tout à coup à grands cris dénonce vingt passages Traduits de tel auteur qu’
our, Les poétiques fleurs n’ont jamais vu le jour ; Le tumulte et les cris font fuir avec la lyre L’oisive rêverie au suave
ied l’opulence, Tous ces travaux, ce peuple à grands flots agité, Ces cris confus qu’élève une vaste cité, Des enfants de Br
ente prière ! Cet antre protégeait leur paisible sommeil ; Souvent le cri de l’aigle avança leur réveil : Ils chantaient l’
Et peut-être de tous c’est le plus criminel. « Bien, dit Pacuvius, le cri public m’atteste Que tout le monde ici l’accuse e
tendit pas. Ses voisins, plus hardis, tout haut le répétèrent : Mille cris à la fois contre lui s’élevèrent. Pouvait-on prés
t rendre à tous une exacte justice. Et vous, jaloux esprits, dont les cris détracteurs D’un blâme intéressé chargeaient nos
s au-dessus s’arrondissent en dais. Le bon prélat s’y place, et mille cris de joie Voient au loin ; l’écho les double et les
’écrase le nez du traître     Sous le poids d’un Caligula.     À ses cris , au fracas des bosses,     Je vois vers moi, de l
: « Carotte, Panais et choux-fleurs ! »     Perçant et grêle,     Son cri se mêle     À la voix frêle Du noir ramoneur. ……
ivante l’étincelle de l’honneur national, pour avoir fait retentir le cri de la souffrance et de l’indignation, pour avoir
vid et les prophètes. Ainsi, troublant le cœur des pâles matelots, Un cri sinistre et doux retentit sur les flots, Quand l’
s’incline. L’étincelle jaillit, le salpêtre a fumé, L’air siffle, un cri s’entend… l’hymne pieux expire. Ce cri, qui l’a p
pêtre a fumé, L’air siffle, un cri s’entend… l’hymne pieux expire. Ce cri , qui l’a poussé ? Vient-il de ton esquif ? Est-ce
cachots, du fond de leur souffrance À ta voix qu’ils couvraient leurs cris ont répondu. Fais-les taire, et de Dieu tu seras
é le temps, ce capital du génie. Il a eu de l’âme, il a jeté quelques cris justes du cœur ; mais, comme il le dit encore ave
si dans tes secrets tu le retiens encore, Entends du haut du ciel le cri de mes besoins ; L’atome et l’univers sont l’obje
s touchait son meuble favori, Et, comme s’il avait compris, jetait un cri . Mais ma mère, entr’ouvrant la chambre paternelle
n joyeuse volée, Courir de haie en haie et d’allée en allée, Et leurs cris de bonheur monter et retentir Sur les pas de la m
          S’endort au son des mandolines, Et s’éveille en sursaut aux cris des écoliers. Tortose est chère à saint Pierre ;
tique, et « ces défaillances de la raison, ces vertiges de l’âme, ces cris de l’homme perdu dans le vide du monde, cette poi
; Quand plus tard vous auriez égaré vos voyages, Mêlé vos pleurs, vos cris aux murmures des plages, Semé de vous les mers, l
leurs amours, Planèrent sur ton front comme un pâle nuage, Perçant de cris aigus tes gémissements sourds. Le flot triste hé
barde audacieux, Que le bruit du canon roulant de cime en cime, Ou le cri du coursier que la trompette anime, Ou le fracas
s débris épars au fond de cette baie Qu’attriste incessamment l’aigre cri de l’orfraie, Des gens agenouillés ont longtemps
le est fait des ossements broyés, Et les bruits de ses bords sont les cris des noyés !… Mais déjà s’éloignait la bande sole
flottent tout meurtris, Et l’horrible vent d’ouest nous apporte leurs cris  ; Sur le cap on les voit errer jusqu’à l’aurore,
ans l’infini du soir         Un sifflement lugubre, intense, Comme le cri perçant d’une âme au désespoir         En fuite p
pour en faire une comparaison avec le vautour. Il parle seulement du cri du petit de l’hirondelle et des gémissements de l
, foilenn ; probablement du bas-breton gwela, pleurer, à cause de son cri plaintif. 273. Sur la paresse. 274. La Coupe
28 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
ni par le son des trompettes, ni par le bruit des canons, ni par les cris des blessés ; où l’homme paraît tout seul aussi g
, le commencement, les progrès et la consommation de la victoire, les cris différents des vaincus et des vainqueurs, attaque
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
nos vaillants conscrits, Dressés et triomphants, s’élancent à grands cris  : Pas un coup de fusil qui n’ait touché son homme
es couvertes D’un linge blanc qui luit entre les feuilles vertes. Des cris ont salué l’espoir du gai repas. Vers l’ombre, au
30 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
fanée, ils la maltraitent. — Ils n’ont point d’autre voix qu’un petit cri fréquent et répété ; ils le font entendre dans le
premiers jours d’automne. — Tristesse de la grue blessée à la patte ; cris  : sauvages de ses compagnes. — Monologue de la gr
re — c’est le même air — … mais il a changé de ton… et l’on entend le cri de la douleur — … Avis. Style brillant et poétiq
au s’élance au milieu du cirque, mais au bruit de mille fanfares, aux cris , à la vue des spectateurs il s’arrête inquiet et
par degrés et sur l’aile des vents Nous jettent leurs accords et les cris des mourants… De leurs brillants éclats les cotea
rpe, le clairon, la joyeuse cymbale Nous jettent leurs accords et les cris des mourants. Terminez par de courtes réflexions
nterie royale par Charles 1er en personne95 L’armée royale avait pour cri de ralliement ; La reine Marie, et l’armée des pa
uent le gladiateur avec les pics de leurs lances — Celui-ci pousse un cri , auquel répondent toutes les bêtes féroces enferm
voit ses mains saignantes, regarde la place avec terreur, écoute les cris des curieux placés sur le parvis, fixe des yeux é
rquet — … Grande frayeur de la pauvre enfant — … Son père vient à ses cris — … Il réussit à s’emparer du chapeau coureur — …
costume asiatique113, qui manifestaient leur reconnaissance par leurs cris et leurs gestes. Mais ce riant tableau disparaiss
ang confondu j’ai vu couler les flots. Déjà la garde accourt avec des cris de rage. Sa mère, ah ! Que l’amour inspire de cou
t votre reine, Ce sein qui l’a nourri, ce flanc qui l’a porté, » A ce cri douloureux le peuple est agité. Un gros de nos am
e son père, et, du sein de ces ténèbres mystérieuses, sort ce dernier cri  : « Hélas ! Hélas ! Adieu ma fille ! » A l’instan
nt Maurice les exhorte au martyre. Il commence par s’étonner de leurs cris séditieux ; un chrétien doit connaître la résigna
livrée au fer et au feu. Déjà tout l’univers soulève contre elle tics cris de colère et d’indignation ; son malheur est à so
ersailles, devant Louis XIV, tout l’auditoire se leva en poussant des cris sourds de frayeur. Tour finir votre analyse, vous
mptables de ses jouis à cette famille désolée qui le demande à grands cris  ; c’est à eux à combler ces justes vœux. N° 24
igne. Là, jamais allégresse pleine, l’âme y souffre de ses joies, les cris d’allégresse ont leur chagrin, et les voluptés le
31 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VII. des passions  » pp. 89-97
s, ses joues empourprées ; il veut parler, il balbutie, il pousse des cris confus, sa colère réelle le suffoque ; il touchai
ssion personnelle puisse inspirer une idée, un mouvement oratoire, un cri , un geste entraînant et irrésistible. Je viens de
32 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
vu sur ses rivages Les noirs habitants des déserts Insulter par leurs cris sauvages L’astre éclatant de l’univers. Cris impu
serts Insulter par leurs cris sauvages L’astre éclatant de l’univers. Cris impuissants ! fureurs bizarres ! Tandis que ces m
33 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
rescrites. — Oh ! oh ! s’écria l’écolier, j’entends retentir l’air de cris et de lamentations ; viendrait-il d’arriver quelq
ertis de ce funeste accident, viennent d’arriver : ils remplissent de cris tout le voisinage. « Malheureux enfant ! dit le p
34 (1854) Éléments de rhétorique française
a parole qui distingue éminemment l’homme de la brute. L’animal a son cri naturel, qui lui permet de communiquer avec son s
eine ou de plaisir, de haine ou d’amour dont il est affecté ; mais ce cri est toujours le même, et n’est susceptible d’aucu
nt de cette faculté, ce fut de se communiquer leurs affections par le cri même du sentiment, accompagné des gestes les plus
propres à l’exprimer. A l’aspect d’un objet agréable ou terrible, ce cri s’échappait de la bouche de l’un, retentissait da
Lorsque les hommes ne se bornèrent plus à désigner les objets par un cri énergique et rapide, et qu’ils leur donnèrent un
On lui a fait un service militaire dans le camp, où les larmes et les cris faisaient le véritable deuil : tous les officiers
’un coup, les piques traînantes et les mousquets renversés ; mais ces cris de toute une armée ne peuvent pas se représenter
coups qui retentissaient sur son corps, ne faisait entendre d’autres cris , d’autres plaintes que celle-ci : Je suis citoyen
ures qu’on étalait tous les jours ! Ah ! si la voix plaintive, si les cris touchants de cet infortuné ne t’attendrissaient p
pérance, les sons ravissants de la musique, se mêlent quelquefois aux cris de ces malheureux, et forment une horrible disson
l’exclamation. Quelquefois l’orateur s’interrompt lui-même par un cri qui éclate tout à coup après une période harmonie
solitudes, qui plus d’une fois avez calmé mes passions, puissent les cris de la guerre ne troubler jamais vos résonnantes c
ir rendu au peuple l’enthousiasme républicain, et c’est au milieu des cris de vive la liberté !  qu’Antoine se présente pour
ins, tout le monde nous voit faire mauvais ménage ; ils entendent les cris , les plaintes, les injures dont lu m’accables ; i
tranger à notre langue comprendrait, d’après le son même des mots, le cri d’Oreste aux Furies qui l’environnent : Pour qui
huées et les murmures contre l’avocat et contre l’accusé ; au lieu de cris d’enthousiasme, on n’entend que des éclats de rir
ès de ses efforts. Oswald entendit, à travers la rumeur générale, des cris plus horribles que tous les autres : ils partaien
départ pour Rome au lendemain, lorsqu’il entendit pendant la nuit des cris affreux dans la ville ; il se hâta de sortir de s
porter avec leurs bras quelques secours. On entendait, à travers les cris , le bruit des chaînes des galériens, employés à s
élan de l’âme, cet enthousiasme qui fait trouver des ressources « Les cris des matelots ont toujours quelque chose de lugubr
loux. « Oswald, à travers la rumeur générale, distingua cependant des cris plus horribles que tous les autres, qui se faisai
ntendre à l’autre extrémité de la ville. Il demanda d’où venaient ces cris  ; on lui dit qu’ils partaient du quartier des Jui
nt ramené leurs pompes vers le port. Oswald lui-même, étourdi par les cris de ceux qui l’entouraient et l’appelaient à leur
à terre ; il courait alors se cacher à fond de cale, en poussant des cris . Qu’est-ce qui avait donné à ce matelot cette ten
ons, et par des évanouissements, et par un silence mortel, et par des cris étouffés, et par des larmes amères, et par des él
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
nument L’ont au cap du Zéphir déposé mollement ; Et de loin, à grands cris , appelant leurs compagnes, Et les nymphes des boi
eux. Un juge sourcilleux, épiant mes ouvrages, Tout à coup, à grands cris , dénonce vingt passages Traduits de tel auteur qu
36 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
de la cause, une vaine rumeur, un faux bruit ou la voix du peuple, le cri de la conscience publique. Sans pousser plus loin
visage La sensibilité ne grava son image. Il entend, sans pâlir, les cris des malheureux Et la douleur d’autrui ne mouille
ivin Auguste, la veuve de Germanicus. Comptez-lui nos six enfants. Le cri de la pitié publique s’élèvera avec la voix des a
nt est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël ? À ces cris , Jérusalem redoubla ses pleurs, les voûtes du tem
endie, les hurlements des mourants, les vœux de la religion mêlés aux cris du désespoir et aux imprécations de la rage, jusq
53) : Insonuere cavæ gemitumque dedere cavernæ. Faut-il peindre des cris déchirants, le bruit cruel des fouets, le grincem
      … Stridens aquilone procella Velum adversa ferit. Ici c’est le cri et le vol rapide de l’aigle (Il., μ, 207) : Αὐτὸ
leureux Pluton. Tout tremblant, il s’élança de son trône et poussa un cri , craignant que Neptune dont le trident ébranle la
passage de la Henriade : Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris , Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris, Le
s-je !… Mon aspect épouvante les ombres, Que de gémissements ! Que de cris douloureux ! Oreste… Qui m’appelle en ce séjour a
pargnez votre malheureux fils. Ombre d’Agamemnon, sois sensible à mes cris  !… Le désordre des idées, le tumulte du délire,
rais ma malheureuse mère fondre en larmes et mourir de douleur ». Ce cri de l’orateur émut de pitié jusqu’à ses ennemis, s
t subit de l’âme, éclate par des interjections : c’est d’ordinaire le cri de la fureur ou de l’indignation, quelquefois l’a
ts, le commencement, les progrès, la consommation de la victoire, les cris différents des vaincus et des vainqueurs attaquen
les objets, en vertu de l’imitation : c’est le bruit de tel objet, le cri de tel autre, qui lui sert de règle. Ainsi sont f
le, le cliquetis des armes, etc., etc. ; parmi les animaux et de leur cri , en grec, ἡ κακκάϐη, la perdrix ; en grec encore 
37 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »
ois heures après minuit, j’entendis crier au voleur ! au feu ! et ces cris si près de moi et si redoublés, que je ne doutai
ut chez M. de Guitaut, une clarté qui faisait horreur : c’étaient des cris , c’était une confusion, c’était un bruit épouvant
38 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
tragiques des passions exagérées ; on s’aperçoit promptement que ces cris de souffrance et d’agonie qui, la première fois,
ez vos yeux et vos oreilles au spectacle de la servitude de Rome, aux cris de la populace, cette vieille ennemie de tous les
39 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
: c’était par une rude journée d’hiver. Chemin faisant, il entend des cris plaintifs qui sortaient d’une carrière abandonnée
aisait ses dispositions pour l’attaque, lorsque tout à coup de grands cris attirent son attention. Il voit ce qui les cause.
es par l’ennemi, passent sous les fenêtres de Crillon en poussant des cris de détresse. Guise lui-même se précipite dans la
ns sa tente et entouré de quelques chevaliers ; sa fureur s’exhale en cris et en menaces terribles contre son meurtrier. Tab
il raconte tout aux juges et se livre à eux. En cet instant de grands cris retentissent : on apprend qu’une révolution vient
e Delmance enfermé dans le pavillon. La cloche des vêpres sonne ; des cris affreux parviennent à ses oreilles ; il veut sort
paroles menaçantes dirigées contre un père, Ilfrid n’a pu retenir un cri d’horreur. Stupéfaction des conjurés ; la fureur
essera à ses soldats. Dès l’aurore, Maximien remplit le palais de ses cris  : « On a, dit-il, assassiné son gendre, c’est à l
glenne est attendri jusqu’aux larmes ; son secret lui échappe avec le cri de sa reconnaissance ; il supplie madame Milville
Damon ne paraissait pas. Pythias monte sur l’échafaud. Tout à coup un cri se fait entendre : Damon, qu’une rivière débordée
s spectateurs. Il épargna les deux amis, et le peuple, poussant mille cris de joie, les reconduisit chez eux en triomphe.
ors éclatait un orage terrible. Il appelle ; personne ne répond à ses cris . L’enfant se couche contre l’ouverture que la mer
ieu du morne silence qui régnait dans l’immense galerie, ou entend ce cri  : « Léon ! mon cher Léon ! » C’était le petit ois
te et vertueuse femme, qui n’avait pour défense que ses larmes et les cris de ses enfants. À cette nouvelle, don Pèdre, au d
enfant la saisit et la tue en la jetant avec force contre le pavé. Un cri général d’indignation s’élève ; on traîne l’enfan
40 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
e baissée, Semblaient se conformer à sa triste pensée. Un effroyable cri , sorti du fond 1 des flots, Des airs en ce moment
: Et du sein de la terre une voix formidable Répond en gémissant à ce cri redoutable. Jusqu'au fond de nos cœurs notre sang
raie : Ils courent. Tout son corps n'est bientôt qu'une plaie. De nos cris douloureux la plaine retentit ; Pour fougue impét
sur ses rivages, Les noirs habitants des déserts Insulter, par leurs cris sauvages, L'astre éclatant de l'univers. Cris imp
rts Insulter, par leurs cris sauvages, L'astre éclatant de l'univers. Cris impuissants, fureurs bizarres ! Tandis que ces mo
feint de vouloir taire : Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris , Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris ; Le
nt les sources où j'ai puisé. 1. Aucun animal ne pouvant pousser des cris du fond des flots, la prose ordinaire rejette cet
41 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
vons assez pris de poisson. » — Et Ysengrin lui répondit en jetant un cri  : — « Renart, fait-il, il y en a trop ; — j’en ai
e captive… Arrivez-y sur le point de leur office450 : vous n’oyez que cris , et d’enfants suppliciés, et de maîtres enivrés e
ntilshommes, qui pensèrent mourir de voir ce portrait : c’étaient des cris qui faisaient fendre le cœur ; ils ne pouvaient p
On lui a fait un service militaire dans le camp, où les larmes et les cris faisaient le véritable deuil725 : tous les offici
un coup ; les piques traînantes et les mousquets renversés ; mais ces cris de toute une armée ne se peuvent pas représenter
ventre. Le duc, la chevêche et l’orfraie1172 faisaient entendre leurs cris dans les fentes de la montagne ; quelques petits
pe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel
nt ramené leurs pompes vert le port. Oswald lui-même, étourdi par les cris de ceux qui l’entouraient et l’appelaient à leur
et les prétoriens impatients appellent le fils de Lasthénès à grands cris . « Allons ! » dit le martyr. Et, surmontant les d
âtre, et le martyr entra seul et triomphant dans l’arène. Aussitôt un cri universel, des applaudissements furieux, prolongé
uvert d’un dur acier ; arme funeste que le Franc jette en poussant un cri de mort et qui manque rarement de toucher le but
étant brûlé les gencives, le palais et la langue, la jument poussa un cri , laissa tomber le gigot et dès ce moment fut soum
e, voyant un lièvre, ils s’annoncent mutuellement sa présence par les cris  : « À vous ! à vous !… » Mais aucun de ces Cosaqu
débris de cet intrépide régiment, saluèrent pour la dernière fois des cris de : Vive l’Empereur !… eux qui allaient mourir p
lui ! C’était le Caesar, morituri te salutant de Tacite1475 ; mais ce cri était ici poussé par des héros ! Les aigles d’inf
te d’un rocher nous empêchait d’apercevoir encore, nous entendîmes un cri de douleur s’échapper à la fois de la bouche du p
rs. Graziella et les petits enfants mêlèrent bientôt leurs voix à ces cris . Tous se précipitèrent comme des insensés en fran
a course, et s’entr’ouvrit par le flanc gauche : l’équipage poussa un cri de détresse qui fut entendu sur les vaisseaux du
ire malade, et me fit porter dans ma chambre. Je le suppliai à grands cris de mettre une sentinelle à ma porte pour m’empêch
tte masse compacte, y traçaient d’affreux sillons, et arrachaient des cris de terreur aux pauvres femmes, cantinières ou fug
bientôt la masse se reformait aussi épaisse, flottant et poussant des cris douloureux sous les boulets : spectacle atroce, b
dans leur chute. Du sein de la foule qui n’avait pas encore passé, un cri de désespoir s’éleva tout à coup : des pleurs, de
de manière à épouvanter leurs corn-patriotes. Là-dessus s’élèvent des cris  ; si quelqu’un veut parler, ils l’accablent de pi
bera pas. Tremblant, il nage soutenu du paternel souffle du ciel, des cris rassurants de sa mère… Tout est fini… Désormais i
pprochant, aucun bruit, si ce n’est le gloussement d’une poule et les cris d’une volée de moineaux effrayés qui s’abattaient
ens de bergers, des sonneries de troupeaux, des bruits d’avirons, des cris de bateliers, au loin le hurlement sonore d’un lo
es qui remontaient alors la Seine : tous ensemble planaient, avec des cris perçants, au-dessus du cadavre de quelque cerf mo
nt le cœur se gonfle de colère à la pensée de la tyrannie. Un premier cri d’alarme, répété deux fois, signale de loin l’enn
ant lequel résonnent les pas confus d’un peuple qui se lève ; puis ce cri imprévu, gigantesque, qui perce les nues : Aux ar
puis ce cri imprévu, gigantesque, qui perce les nues : Aux armes ! Ce cri de la France, prolongé d’échos en échos, immense,
ule exaspérée couvrait les gradins et appelait les chrétiens à grands cris . Maturus, Sanctus, Blandine el Attale1694 furent
ait connu de toute la ville ; aussi la ville l’appela-t-elle à grands cris . On lui fit faire le tour de l’amphithéâtre. Il m
ent dressés. Alexandre ne prononça pas un mot, ne fit pas entendre un cri  ; recueilli en lui-même, il s’entretenait avec Di
t comme fait exprès pour lui. Au petit jour, quand le coq lançait son cri dans la vallée encore toute grise, et qu’au loin,
entend la clochette de troupeaux qui passent à une demi-lieue, et le cri des grands aigles qui se perdent dans l’immensité
ssé, décimé, découragé, se débande ; on le charge, on le disperse aux cris de : Vive la nation ! vive la République ! Lorsqu
es grillades à l’anis, qui font rire Tartarin-Sancho en étouffant les cris de Tartarin-Quichotte. Et voilà comme il se trouv
on m’enchanta, et je l’accueillis avec des battements de mains et des cris de joie. Nous convînmes que nous commencerions le
es derniers battements d’ailes d’un grand oiseau blessé qui râle. Des cris d’angoisse venaient de là-haut, de cette espèce d
sse venaient de là-haut, de cette espèce de grappe humaine suspendue. Cris d’hommes, cris rauques, plus sinistres que ceux d
là-haut, de cette espèce de grappe humaine suspendue. Cris d’hommes, cris rauques, plus sinistres que ceux des femmes, parc
s que ceux des femmes, parce qu’on est moins habitué à les entendre ; cris d’horrible douleur : une main prise quelque part,
de la mer. Souvent les pauvres mourants, avant de rendre leur dernier cri , leur dernier hoquet d’agonie, sont restés des jo
mugissantes de la mer, tandis qu’un autre s’aplatit sur le pont, sans cri , comme serait tombé un homme déjà mort. — Encore
! Au secours ! je vous prie. Mercure. Comment, bourreau, tu fais des cris  ? Sosie. De mille coups tu me meurtris, Et tu ne
fla mon revenu. La brigue ni l’envie à mon bonheur contraires, Ni les cris douloureux de mes vains adversaires, Ne purent da
n passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage. Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants, Dans
vert, échauffant le carnage. Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants, Dans la flamme étouffés, sous le fe
ontées. Soudain j’entends crier : « A l’aide ! je suis mort ! » A ces cris redoublés, et dont je riais fort, J’accours et je
ntendre à la fois Le gazouillis de leurs confuses voix ; Et, dans les cris de la folle cohue, La médisance est à peine enten
ourage indompté. Sous le flot qui les couvre, entendez-vous encore Ce cri  : « Vive la liberté ! » Ce cri !… c’est en vain q
ui les couvre, entendez-vous encore Ce cri : « Vive la liberté ! » Ce cri  !… c’est en vain qu’il expire, Étouffé par la mor
tons, au détour d’une rue, Près du malade se trouva ; Il entendit ses cris , son âme en fut émue ; Il n’est tels que les malh
Ne la retrouve plus. Inquiet, il l’appelle : Personne ne répond à ses cris douloureux. Le lapin, de frayeur l’âme toute sais
8 L’ont au cap du Zéphyr2569 déposé mollement ; Et de loin, à grands cris appelant leurs compagnes, Et les nymphes des bois
des. Je dois rendre les loups innocents et timides. Et puis, menaces, cris , injure, emportements Et lâches cruautés qu’il no
le sol, de leur soif attendri, Ne refuserait pas de la rendre à leur cri .... Mais remettant au ciel un cœur transi de dout
e, Le désert qui poudroie ou le brouillard qui fume, Montrant avec un cri son espoir de la main2632, Le faisait revenir cen
d’eux dévorait ce que l’autre pensait. Des enfants sur leurs bras le cri s’affaiblissait, Leur cœür les réchauffait entre
neur notre Dieu reste la tributaire. Israël est vainqueur, et par ses cris perçants Reconnaît du Très-Haut les secours tout-
ouche ouverte D’où l’âme en s’enfuyant, sinistre, avait jeté Ce grand cri de la mort qu’entend l’éternité ! Près du lit où
t lui conter comme leur pauvre mère Est morte sous le chaume avec des cris affreux ; Mais maintenant au loin tout est silenc
nes, pics blancs, mers bleues, « Brodant d’écume leur bassin ! » Avec cris et battements d’ailes, Sur la moulure aux bords é
le, Sans comment ni pourquoi sur la crise finale, Soulevant d’un seul cri le poids qui m’étouffait, Me dira simplement : « 
ur à tour ton corps endolori, Sans jamais à ta lèvre arracher un seul cri , Sans jamais d’une larme amollir ta paupière. Oui
nta la cloche, à l’heure où de l’école La troupe des enfants avec des cris s’envole, Je m’en allai muet, triste vers la mais
terrasses ? « Ah ! rien ne m’aime ici ! je suis comme perdu ! » Si ce cri m’échappait, on me fermait la bouche ; Mais les s
e. Je pourrai donc, libre et rêvant, Etre joyeusement poète ! Avec le cri de l’alouette Tous mes vers s’en iront au vent, A
ns sa captivité, son fils Astyanax. Tous les Grecs réclamant à grands cris la mort de cet enfant, Pyrrhus promet de sauver s
vaisseau eut été envahi par la mer, ne purent se sauver, périrent au cri de « Vivre la République ! ». Ils étaient 200 à p
âme, attristée d’abord par ses sombres pensées, s’épanche enfin en un cri d’amour et s’élève jusqu’à Dieu dans une prière p
Cette exclamation rappelle le souhait plus mélancolique encore et le cri déchirant qu’Auguste Barbier, dans une autre pièc
42 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
uerre contre les Anglais fasse saigner la France au cœur pour que des cris chevaleresques lui échappent encore, comme le der
plaintes et de malédictions, à la lueur du bûcher de Jean Huss, et au cri de sauve qui peut que s’ouvre le xve  siècle 1. »
, tas, broc, parc, dru (drud, héros), quai (cai), corde (cord), banc, cri , blanc (blan), amarre, clan, brusque (brysk), tro
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
rames s’ourdissaient sous le masque de l’amitié et de l’alliance. Des cris de guerre se sont fait entendre à Berlin ; depuis
é de quinze mille cadavres, que je conjure Votre Majesté d’écouter le cri de l’humanité, et de né pas permettre que les enf
r plusieurs mois de siége ; mais le corps germanique demande à grands cris la paix, qui seule peut le sauver de son entière
44 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
uit ? Βῆ δ᾿ ἀκέων παρὰ θῖνα πολυφλοίσϐοιο θαλάσσης. (Ιλ. Α. 34). Le cri et le vol rapide de l’aigle ? Αὐτὸς δὲ κλάγξας π
s chevaux ; En tumulte à sa voix tous les Latins s’unissent, De leurs cris conjurés les champs au loin frémissent. Tout s’ém
45 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël ! » À ces cris Jérusalem redoubla ses pleurs ; les voûtes du tem
comme si en voyant son cercueil on l’eût perdu une seconde fois, les cris et les larmes recommençaient. » 1. À l’abbé Bo
46 (1873) Principes de rhétorique française
saurait dicter un discours comme l’Oraison funèbre du grand Condé. Un cri parti du cœur remue et saisit ; mais il ne suffit
passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage ; Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants Dans
ert, échauffant le carnage ; Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants Dans la flamme étouffés, sous le fer
coups qui retentissaient sur son corps, ne faisait entendre ’d’autres cris , d’autres plaintes que celle-ci : Je suis citoyen
s écouterons. Cette triste apostrophe des Juifs à Jésus-Christ est le cri constant des hommes du monde. Il faut donc en ten
e longue histoire de nos triomphes et de nos revers, c’est le dernier cri qui s’échappe de mon cœur, cri sincère que je vou
hes et de nos revers, c’est le dernier cri qui s’échappe de mon cœur, cri sincère que je voudrais faire parvenir au cœur de
es vainqueurs de la terre Que produira l’auteur après tous ces grands cris  ? La montagne en travail enfante une souris. Oh !
d’une bonne division9 : Elle est naturelle puisqu’elle est tirée du cri suprême qui couronne la vie du Sauveur : Tout est
car la sobriété et une émotion contenue seront plus puissants que les cris et les grands mouvements. L’agrément résulte de l
Enfin, il faut citer comme le modèle des péroraisons pathétiques ce cri arraché à l’âme charitable de saint Vincent de Pa
t d’un autre substantif. — Phèdre dit, à propos d’Hippolyte : Et mes cris éternels L’arrachèrent du sein et des bras patern
rire à l’aise. Court avec Pharaon se noyer dans les mers. Lorsque un cri tout à coup suivi de mille cris Vient d’un calme
aon se noyer dans les mers. Lorsque un cri tout à coup suivi de mille cris Vient d’un calme si doux retirer ses esprits. Je
t ces alarmes, Nous-mêmes contre nous tournant nos propres armes, Les cris que les rochers renvoyaient plus affreux, Enfin,
ons, et par des évanouissements, et par un silence mortel, et par des cris étouffés, et par des larmes amères, et par des él
es formes de la comparaison dans le morceau suivant des Martyrs : Un cri s’élève du fond des légions ; « Victoire à l’empe
des légions ; « Victoire à l’empereur ! » Les barbares repoussent ce cri par un affreux mugissement : la foudre éclate ave
’or, pierreries, brasiers de feu et de fleurs, embarras de carrosses, cris dans la rue ; flambeaux allumés, reculement et ge
çon courte et frappante qui se dégagé des faits on s’échappe comme un cri de la conscience ; ainsi l’Horace de Corneille au
un furieux a violé son asile, et qu’il fait entendre des menaces, des cris de mort. A cette nouvelle : « Gorgias, dit-il, fi
. En résumé : I. L’exclamation exprime par une interjection ou par un cri l’émotion soudaine de l’âme. II. La sentence rés
monde nous voit faire mauvais ménage (énumération). Us entendent tes cris , tes plaintes, les injures dont tu m’accables (ac
nner au style plus d’énergie ; quelle force et quelle émotion dans ce cri d’un exilé : ....Qui découvre avec joie Le faib
nation que l’orateur veut exciter, il trouve une voix pénétrante, des cris étouffés, et son débit, quoique varié, est toujou
il inutile et qui, suspendus aux cordages, demandent au ciel avec des cris lamentables de seconder leurs derniers efforts ;
. Voici la cadence voluptueuse du rossignol ; là, dans le buisson, le cri moqueur de la fauvette ; là-haut, clans les airs,
stant de repos. Ils obéissent ; mais au bout de quelques minutes, les cris de guerre retentissent de nouveau : Barbazan, à l
Kérouïs et Guillaume Bataille se défont de leurs adversaires. Un long cri s’élève dans l’espace, c’est le cri de la France
ont de leurs adversaires. Un long cri s’élève dans l’espace, c’est le cri de la France victorieuse. Mais peut-être, se rapp
loue la sagesse de Nerva ; on raconte les vertus de scs ancêtres ; un cri s’élève, et les rives du Tanais répètent le nom d
rtune. Il était imposable de rien distinguer parmi celle confusion de cris et de vœux ; seulement les mots de richesses, d’h
47 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
fflante, ils s’abattent tout à coup sur les eaux qui retentissent. Un cri général, suivi d’un profond silence, s’élève dans
veur des roseaux et des ombres. Là, battant des ailes et poussant des cris par intervalles, au milieu du murmure des vents e
s leur labyrinthe, reparaît et disparaît encore, en poussant un petit cri sauvage ; elle se promène dans les fossés du chât
ais l’oreille au murmure de l’armée ennemie, au bruit de la mer et au cri des oiseaux sauvages qui volaient dans l’obscurit
er que le vent brise contre un rocher ; puis tout à coup, poussant un cri aigu, ils entonnent le bardit54 à la louange de l
leurs bras. Les aigles et les oiseaux aux pieds jaunes poussaient des cris de joie ; le corbeau nageait dans le sang des mor
à la fois leurs épées, dont les éclairs se croisent dans les airs. Un cri s’élève du sein des légions : « Victoire à l’empe
des légions : « Victoire à l’empereur ! » Les barbares repoussent ce cri par un affreux mugissement : la foudre éclate ave
brillant de la foudre dans la livide clarté d’un orage. Au milieu des cris , des insultes, des menaces, du bruit des épées, d
res au champ de l’honneur, ils ne pouvaient s’empêcher de pousser des cris de guerre et d’amour ; ils ne se lassaient point
bjet d’épouvante et de pitié. À ce spectacle, les Gaulois poussent un cri de douleur. Leur chef était le dernier descendant
sous les lierres de la cabane antique, le jeune passereau pousse des cris de joie ; le vieillard vient s’asseoir sur le seu
. Mais, hélas ! aucun son ne frappait notre oreille. À peine quelques cris échappés à une populace esclave sortaient par int
ds solitaires qui passaient tour à tour sous mes yeux107. Bientôt des cris affreux succédaient au silence de la nuit, et les
nt ; plusieurs bandes se répandirent dans la cité, célébrant à grands cris leur victoire ; d’autres se retirèrent silencieus
ttre. L’attaque des gens de pied et de cheval recommença de près, aux cris de Notre-Dame ! Dieu aide ! Dieu aide ! Mais les
ent en même temps deux coups à travers les côtes. Sighebert poussa un cri et tomba mort. À ce cri le camérier du roi, Hareg
oups à travers les côtes. Sighebert poussa un cri et tomba mort. À ce cri le camérier du roi, Hareghisel, et un Goth nommé
comme le trait le plus déchirant ; elle arrache aux contemporains un cri de sympathie dont l’expression a quelque chose de
cœur. « À moi ! s’écrie-t-il, à moi ! » Sa gouvernante s’élance à ce cri  ; un commissionnaire qui ployait des journaux acc
berceau brûlant Je courus à la flamme arracher mon enfant. Parmi les cris , les feux, les poignards homicides, Je le serrai
t son oreille ; Des Romains opprimés la douleur le réveille, Et leurs cris menaçants, par Tibère entendus, Vont lui porter c
, Seul, attendant la mort quand leur coupable voix Demandait à grands cris du sang et non des lois ! Ceux que la France a vu
s d’un sang noir sans cesse dégouttants, Trouvant sa volupté dans les cris de sa proie, Bercé par la tempête, il s’endort da
ort dans sa joie. Et toi, Byron, semblable à ce brigand des airs, Les cris du désespoir sont tes plus doux concerts. Le mal
re à toi ! Gloire à toi ! Frappe, anéantis-moi ! Tu n’entendras qu’un cri  : Gloire à jamais à toi402 ! » Ainsi ma voix mon
nts d’harmonie : C’est pour la vérité que Dieu fit le génie. Jette un cri vers le ciel, ô chantre des enfers403 ! Le ciel m
id et les prophètes ; Ainsi, troublant le cœur des pâles matelots, Un cri sinistre et doux retentit sur les flots Quand l’a
s’incline. L’étincelle jaillit, le salpêtre a fumé, L’air siffle, un cri s’entend… L’hymne pieux expire418. Ce cri, qui l’
re a fumé, L’air siffle, un cri s’entend… L’hymne pieux expire418. Ce cri , qui l’a poussé ? vient-il de ton esquif ? Est-ce
achots, du fond de leur souffrance, À ta voix qu’ils couvraient leurs cris ont répondu ; Fais-les taire, et de Dieu tu seras
ur d’une église. Rolla fléchissait le genou, et peut-être son dernier cri fut une prière449. L’espoir en Dieu Tant q
temps passés et rêveurs d’aujourd’hui ; Croyez-moi, la prière est un cri d’espérance ! Pour que Dieu nous réponde, adresso
lle qui voit un tigre s’élancer pour la dévorer. Tout au contraire ce cri de la nature est d’une admirable beauté. La condi
t des grandes âmes blessées par le spectacle de la vie, n’est déjà le cri désespéré de Lucrèce préférant nier les dieux que
48 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
-nous, je vous supplie, La Mort, qui dans le champ de Mars, Parmy les cris et les allarmes, Les feux, les glaives et les dar
, début). Élégie aux nymphes de Vaux862 Remplissez l’air de cris en vos grottes profondes, Pleurez, nymphes de Vau
d’enfermer moins de mots que de sens967.     Juvénal, élevé dans les cris de l’école, Poussa jusqu’à l’excès sa mordante hy
me, retiens ma rivale en ces lieux. Qu’il n’ait, en expirant, que ses cris pour adieux. Qu’elle soit cependant fidèlement se
ns cesse on y passe, Jamais on n’en sort. Tous les charmes, Plaintes, cris , larmes, Tout est sans armes Contre la mort. Chac
es drapeaux ondoyans, Vers la sainte cité d’eux-mêmes se ployans ; Le cri des bataillons imite le tonnerre, Leurs pas, plus
usieurs fois, et la poésie lyrique ne lui doit qu’un souvenir pour le cri d’admiration que lui arracha par surprise la plus
d’autres tragédies, a laissé un beau récit : Tout le peuple à grands cris applaudit sa victoire ; Cet homme alors s’avance,
e suis comme l’hirondelle Sous les griffes du vautour1045. Ainsi, de cris et d’alarmes Mon mal sembloit se nourrir ; Et mes
, la tête échevelée, Du temple fait mugir la demeure ébranlée Par ses cris impuissans1051 : Tel, au premier accès d’une sai
ent nous ressemblons aux grenouilles d’Homère1089, Implorant à grands cris le fier dieu de la guerre, Et les Dieux des enfer
r, s’applaudissoient entre eux, S’approchoient, me montroient avec un cri farouche ; Leur doigt mystérieux se posoit sur le
suivant le cours de ton eau, Entendre et le bois qui frissonne Et le cri plaintif du vanneau1151 ! Que j’aime cette églis
me sa jambe est faite ; Comme ses pieds sont plats, hideux ! — Et son cri , disoit l’autre, est si mélodieux, Qu’il fait fui
n, lassé du port, de l’ancre et du repos, Aux éclats du tonnerre, aux cris des matelots, Au bruit des longs adieux mourans s
a cendre des morts gémirait sous ses pas. Elle pâlit d’entendre et le cri des batailles, Et les assauts tonnants qui frappe
s. Ô silence de l’ombre, Qui n’entends que la voix de mes vers et les cris De la rive aréneuse1200 où se brise Téthys ! Muse
t qu’ils m’eussent pris, « N’eussiez armé pour moi les pierres et les cris . « — Mon père, il est donc vrai : tout est deven
azurée, En foule il appelait les filles de Nérée, Qui bientôt, à ses cris s’élevant sur les eaux, Aux rivages troyens parco
t, à l’autel prend un chêne brûlant, Sur sa croupe indomptée, avec un cri terrible, S’élance, va saisir sa chevelure horrib
hrace, errant sur les montagnes, Remplit les bois et les campagnes Du cri perçant de ses douleurs : Les champs de l’air en
vu sur ses rivages De noirs habitants des déserts Insulter par leurs cris sauvages L’astre éclatant de l’univers. Crime imp
ouveau, son titre, qui ne sera plus le nom commun d’un genre, mais le cri de son âme et comme une confidence personnelle au
, Seul, attendant la mort quand leur coupable voix Demandait à grands cris du sang et non des lois 1277 ! Ceux que la France
ble, Ils ont la gaieté, le mouvement, le tour, souvent l’accent et le cri  : Il est encor des gloires à chanter ! ………………………
ntendez-vous les clameurs qu’elle envoie ? Elle s’avance et mêle, aux cris de liberté Des chants d’orgueil, d’espérance et d
sa couche. Mais s’il charge mes jours du poids de ses ennuis1315, Du cri de ses douleurs s’il fatigue mes nuits, Quand ce
et vit encore. (Ibid., II. — 4 : L’Infini dans les cieux.) Le cri de l’âme Quand le souffle divin qui flotte su
èvres de feu : Mais chaque impression t’y trouve et t’y ranime, Et le cri de mon âme est toujours toi, mon Dieu ! (Ibid.,
splendides1344 Frémirent, comme au vent frémissent les épis, Et son cri , ce doux cri qu’une nourrice apaise, Fit, nous l’
44 Frémirent, comme au vent frémissent les épis, Et son cri, ce doux cri qu’une nourrice apaise, Fit, nous l’avons tous vu
ait comment Dieu travaille ? Qui sait si l’onde qui tressaille, Si le cri des gouffres amers, Si la trombe aux ardentes ser
oyant saisir et partager leur proie, Ils courent à leur père avec des cris de joie. En secouant leurs becs sur leurs goîtres
l se soulève, ouvre son aile au vent, Et, se frappant le cœur avec un cri sauvage, Il pousse dans la nuit un si funèbre adi
assez de venir, un soir, par aventure, D’entendre au fond de l’âme un cri de la nature, D’essuyer une larme, et de partir a
as ! Tu la pressas plus fort de ta cuisse nerveuse, Pour étouffer ses cris ardents ; Tu retournas le mors dans sa bouche bav
ur mon sein verser l’or de tes larmes divines : Oh ! je comprends tes cris , tes mortelles frayeurs, Et dans tes yeux gonflés
le calme des airs, La cloche des béliers sur les sommets déserts, Le cri du laboureur qui, là-bas dans la plaine, Gourmand
’âme, Et le ciel s’empourpra d’une sanglante flamme ; On entendit des cris et des plaintes sans nom ; Un grand vent accourut
de épouvanté ! Le peuple, amoncelé sur les pentes fatales, Mêlait ses cris d’horreur aux bruits sourds des rafales, Et le Ro
sur le bord prochain, le tigre se dressant Poussait par intervalle un cri rauque et puissant. Mais le ciel, dénouant ses la
eux et pelé, Il s’enlève en fouettant l’âpre neige des Andes, Dans un cri rauque il monte où n’atteint pas le vent, Et, loi
rs malheureux, 231. Tromper. Étymol. ; Pipare, siffler ; imiter le cri de la chouette pour attirer les oiseaux sur des b
° le bruit, que dans une battue les paysans font après les loups ; 2° cri de dérision. Étym. hu, onomatopée exclamative. On
ce sur un monologue de Cléopâtre. 809. Ce soupir de soulagement, ce cri de triomphe, c’est une mère qui les pousse, après
 ; puis un défi plein de dépit et de menace à la « sotte vertu » ; un cri de rage contre son fils ; un élan passionné pour
dire signalé les gîtes, il laisse courre. 909. Ordinairement taïaut, cri du chasseur, lorsqu’il appelle les chiens pour le
alma (oct. 1803) ; songeons aux Grecs, à l’effet de leurs furies, aux cris , aux gémissemens véritables dont les Le Kain et l
evées par Palissot, qu’il cherche a Corneille, sont compensées par le cri d’enthousiasme que lui arrachent ses sublimes bea
t pas comme un artifice prétendu pindarique : elles éclatent comme un cri . 1200. Voilà un de ces mots empruntés à la langu
« Je me défiais de l’homme et je voulais l’avis du poète. Il jeta des cris d’admiration :Ah, mon dieu ! que cela est beau !
urait l’être. » En lisant la strophe devant Voltaire, il substitua : Cris impuissants . 1259. La Harpe a été très sévère p
t. La première est plus rêveuse et plus passionnée. 1328. Voilà le cri de la nature. La mélancolie, un peu raffinée, des
illements d’oiseaux, enveloppée dans des effusions de l’âme, dans des cris du cœur, dans des élans de la foi. On est quelque
nourricière. La légende dit qu’au commencement de l’ère chrétienne un cri « Pan est mort ! » courut le long des rivages de
n regardant marcher cette forêt d’éclairs ». et auquel répond par un cri de liberté L’aigle montagnard, l’aigle orageux d
de Penmark déchirent les vaisseaux… Nul bruit dans ce désert, hors le cri du vanneau, Immobile longtemps au bord des flaque
iques égayés sous le soleil ardent par le chant de la caille, par les cris joyeux de l’enfant qui, sur le sein de sa mère, t
vague insomnie, Des cascades du Nil la lointaine harmonie ; Dans ses cris éternels, le nocturne grillon Demande au sol brûl
Des hommes inconnus mêlent leur grande voix. Sur la ligne du camp le cri d’éveil résonne Et va s’éteindre au loin, comme u
49 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
un passage, Et de sang tout couvert, échauffant le carnage. Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants, Dan
vert, échauffant le carnage. Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants, Dans la flamme étouffés, sous le f
50 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
nt la nuit de la Saint-Barthélemy on n’entendit que le tumulte et les cris , le sang ruisselait de tous côtés dans Paris ; on
ur et la fille avec mère Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris , Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris ; Le
51 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VII. Satire. »
ffecta d’enfermer m’oins de mots que de sens. Juvénal, élevé dans les cris de l’école, Poussa jusqu’à l’excès sa mordante hy
52 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
la fois de tous les gémissements, de toutes les plaintes, de tous les cris de ses sujets. Il faudrait que sa force fût aussi
Souviens-toi de la famine qui a désolé l’Italie. Nous entendions les cris de nos femmes et de nos enfants qui nous demandai
53 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre III. »
t et en s’écriant avec transport : « O-taïti ! O-taïti ! » C’était le cri du cœur, le souvenir de la patrie : le bananier l
54 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
par la fenêtre au travers des ténèbres, appellent leur père avec les cris et les larmes de l’innocence. Hélas ! il ne verra
ceux du pays ; puis, 17 mai, tout s’élance ; les soldats montent, au cri de Vive le premier consul ! à l’assaut des Alpes 
n Histoire philosophique et politique fait ainsi sentir aux hommes le cri de la nature, le besoin de l’humanité, et la paix
ait mon diadème. Je délivrais le pauvre qui demandait justice par ses cris , et l’orphelin qui était sans protecteur. Celui q
55 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
a vu sur ses rivages Les noirs habitants des déserts Insulter par des cris sauvages L’astre éclatant de l’univers. Cris impu
déserts Insulter par des cris sauvages L’astre éclatant de l’univers. Cris impuissants, fureurs bizarres ! Tandis que ces mo
56 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
ons, et par des évanouissements, et par un silence mortel, et par des cris étouffés, et par des larmes amères, et par des él
ureux d’élégance et d’harmonie ; le dernier seul est laible auprès du cri admirable de Virgile : At non infelix animi Phœn
57 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
répas… On se mêle, on combat ; l’adresse, le courage, Le tumulte, les cris , la peur, l’aveugle rage, La honte de céder, l’ar
Ils jettent leurs drapeaux, ils courent, se renversent, Poussent des cris affreux, se heurtent, se dispersent : Les uns, sa
58 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
s forfaits sont devenus pour lui un supplice, faisant retentir de ses cris les antres de Caprée, et cherchant en vain dans s
pro Cælio, c. 26.) La renommée est, selon les intérêts différents, le cri de la vérité ou du mensonge : c’est un vain bruit
confiance que n’obtiendra jamais le déclamateur mercenaire, dont les cris étourdissent et ne persuadent pas. À quoi servent
passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage ; Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants Dans
ert, échauffant le carnage ; Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants Dans la flamme étouffés, sous le fer
t entendre par son harmonie le bruit des flots, le choc des vents, le cri des voiles déchirées, la chute du rocher de Sisyp
nthousiasme qui le possède, et l’harmonie obéit à sa pensée : « À ces cris , Jérusalem redoubla ses pleurs, les voûtes du tem
s de Malherbe sur la pénitence de saint Pierre : C’est alors que ses cris en tonnerres éclatent ; Ses soupirs se font vents
uvelle, Madame se meurt, Madame est morte ! » L’auditoire s’émut à ce cri , et la voix de l’orateur fut interrompue par les
e la maison qu’un furieux a violé son asile, et qu’il menace à grands cris de tout passer au fil de l’épée. À cette nouvelle
ans les flancs affreux de leurs roches sanglantes Remportent à grands cris ces dépouilles vivantes. Les orateurs, sans se p
désespoir ? (Athalie.) Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris , Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris, Le
nation que l’orateur veut exciter, il trouve une voix pénétrante, des cris étouffés, et son débit, quoique varié, est toujou
ue les hommes et les choses étaient changés. Juvénal, élevé dans les cris de l’école, faisait parler, sous la dictée de se
 ; voyez les larmes de Thucydide. Ces acclamations des guerriers, ces cris de triomphe, ces pleurs, n’ont-ils applaudi que l
loue la sagesse de Nerva ; on raconte les vertus de ses ancêtres ; un cri s’élève, et les rives du Tanaïs répètent le nom d
ent dans tous les rangs le trouble et le désordre ; des murmures, des cris se font entendre ; les centurions, les tribuns, s
rmes, que me demandez-vous ? que veulent ces soldats qui poussent des cris de guerre autour de ma tente ? Quoi ! on veut que
i IV, et, comme moi, il n’entendrait retentir sur son passage que des cris d’allégresse et d’amour. Je veux que la valeur et
59 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
ipide et la déclamation scénique. Lire comme un acteur jouerait, avec cris , gestes et mouvements, c’est dépasser le but et t
infernal chemin. Là tout était couvert d’impénétrables voiles, Et des cris résonnaient sous ce ciel sans étoiles ; C’est pou
ant qu’ils m’eussent pris, N’eussiez armé pour moi les pierres et les cris . — Mon père, il est donc vrai, tout est devenu pi
rs ! Vos applaudissements font tressaillir sa cendre ; Appelé par vos cris , heureux de les entendre, Pour jouir de sa gloire
’un empire. Mais déjà l’esprit se retire ; Et les peuples poussant un cri , Comme un avide essaim d’esclaves Dont on a brisé
pole d’azur, Les chevaux au piquet hennissaient d’un ton grêle, Et le cri prolongé : « Garde à toi, sentinelle ! » S’étenda
nuit se lever un orage ! Les Prussiens arrivaient !… On entendait des cris . « Aux armes, citoyens, il faut sauver Paris ! »
me temps que les flots ; quelquefois les larmes qu’elle verse, et les cris de sa douleur enfantine sur le rivage de la mer ;
e s’est roidie avec un son bizarre. DEMI-CHŒUR. Oui, c’était comme un cri plaintif. LE CHŒUR.                              
te, sans me troubler, l’oreille à mes discours ; D’aucun mot, d’aucun cri , n’en interromps le cours ; Tiens ta langue capti
ouer sa couche. Mais s’il charge mes jours du poids de ses ennuis, Du cri de ses douleurs s’il fatigue mes nuits ; Quand ce
achots, du fond de leur souffrance, À ta voix qu’ils couvraient leurs cris ont répondu ; Fais-les taire, et de Dieu tu seras
veste indigente, S’exerçant aux jurons, et, chute sans grandeur, Des cris qu’elle déteste exagérant l’ardeur ! DANTON. Morb
ntraire, avez-vous fait mépris : Cachez-vous, apostat, ou voyez à ses cris Se dresser de fureur ceux qu’elle tient en lesse
la bataille ! mais nous avons entendu et nous avons dû comprendre le cri qui avait enfanté les bataillons. La légalité vio
e l’impulsion eut succédé au calme d’un début, il m’échappa un de ces cris dont l’accent, lorsqu’il est sincère et profond,
évue d’un camp mal gardé, le premier qui s’aperçoit du péril jette un cri , saisit ses armes, et s’élance à l’encontre des a
Et peut-être de tous c’est le plus criminel. « Bien, dit Pacuvius, le cri public m’atteste Que tout le monde ici l’accuse e
ntendit pas. Ses voisins, plus hardis, tout haut le répétèrent. Mille cris à la fois contre lui s’élevèrent. « Pouvait-on pr
t rendre à tous une exacte justice. Et vous, jaloux esprits, dont les cris détracteurs D’un blâme intéressé chargeaient nos
libertin novice, S’il va plus loin que toi sur la route du vice, Tes cris éclateront ; dans ton emportement Tu le menaceras
haillons pour doublure. Mais ta charité veille, elle entend tous les cris  ; C’est une charité qu’on fit pour toi, Paris : E
ulement, quand elle ne prend garde qu’aux souffrances de la chair, au cri de la faim et du froid, à ce qui fait pitié, à ce
temps passés et rêveurs d’aujourd’hui ; Croyez-moi, la prière est un cri d’espérance ! Pour que Dieu nous réponde adresson
Jeunesse. (Mich. Lévy, édit.) 65. « Non, on ne délibéra plus ; des cris d’enthousiasme attestèrent la victoire de l’orate
60 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
nant elle languit sous l’herbe !         Le deuil, le désespoir, les cris         Habitent son morne rivage ;         J’ai
sonne qui osât seulement agiter son aile, ou faire entendre un faible cri  ». 128. « Cependant Sion a dit : le Seigneur m’a
61 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
lle la lui confirme, ce n’est plus une idée qu’il formulera, c’est un cri presque involontaire qui lui échappera : « O vani
que l’interruption ne fait qu’y ajouter de l’énergie, en y jetant un cri de l’âme tout involontaire, et qui lui échappe pr
62 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
entendre à la fois Le gazouillis de leurs confuses voix ; Et dans les cris de la folle cohue, La médisance est à peine enten
air retentit en mille endroits à la fois des coups de la hache et des cris des travailleurs. On dirait la ville d’Idoménée b
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
veste indigente, S’exerçant aux jurons, et, chute sans grandeur ! Des cris qu’elle déteste exagérant l’ardeur ! Danton, écl
re souillure dans son propre sang, et où le futur consul, poussant un cri de révolte contre les rois, apparaît comme le gén
64 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
gémissements. Peut-il sortir de sa bouche d’autres accents, d’autres cris , que ceux du sentiment et de la passion ? La véri
tion toujours animée par le sentiment. La voici. Remplissez l’air de cris en vos grottes profondes, Pleurez, Nymphes262 de
lle, Je suis comme l’hirondelle Sous les griffes du vautour. Ainsi de cris et d’alarmes, Mon mal semblait se nourrir ; Et me
âme est dans les ténèbres, Mes sens sont glacés d’effroi. Écoutez mes cris funèbres, Dieu juste, répondez-moi. Mais enfin sa
vu sur ses rivages De noirs habitants des déserts Insulter par leurs cris sauvages L’astre éclatant de l’univers. Crime imp
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
 ; alors il se fait un silence horrible, et l’on n’entend plus que le cri des os qui éclatent sous la barre, et les hurleme
66 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
pe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel
67 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
ction. Homère fait entendre le bruit des flots, le choc des vents, le cri des voiles qui se déchirent, la chute du rocher d
mores simul horrendos ad sidera tol lit. Il pousse vers le ciel des cris épouvantables. La lime qui ronge le fer : Tùm f
oidit ses bras contre ces nœuds terribles, et pousse vers le ciel des cris épouvantables. Ecce autem… Ces mots sont bien pr
couvert de sang et du poison de ces monstres ; il semble entendre ses cris épouvantables, si bien figurés par ces mots plein
68 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
élance, s’oppose, et, par des aboiements réitérés, des efforts et des cris de colère, il donne l’alarme, avertit et combat :
entendre les tambours plus longtemps, et qui perçaient l’air de leurs cris , sans vouloir écouter personne, aussitôt qu’on ta
qu’il lui plaît. C’est le Jupiter de Lucien, qui, las d’entendre les cris lamentables des humains, se lève de table et dit 
d’un noir affreux, et cuivrés sur leurs bords. L’air retentissait des cris des frégates, des coupeurs d’eau, et d’une multit
té sur les rochers à une demi-encâblure du rivage305. Ce ne fut qu’un cri de douleur parmi nous. Paul allait s’élancer à la
ussant avec dignité, détourna de lui sa vue. On entendit aussitôt ces cris redoublés des spectateurs : « Sauvez-la, sauvez-l
er que le vent brise contre un rocher ; puis tout à coup, poussant un cri aigu, ils entonnent le bardit379 à la louange de
leurs bras. Les aigles et les oiseaux aux pieds jaunes poussaient des cris de joie ; le corbeau nageait dans le sang des mor
à la fois leurs épées, dont les éclairs se croisent dans les airs. Un cri s’élève du sein des légions : « Victoire à l’empe
des légions : « Victoire à l’empereur ! » Les barbares repoussent ce cri par un affreux mugissement : la foudre éclate ave
brillant de la foudre dans la livide clarté d’un orage. Au milieu des cris , des insultes, des menaces, du bruit des épées, d
. Mais, hélas ! aucun son ne frappait notre oreille. A peine quelques cris échappés à une populace esclave sortaient par int
, et la pauvre mère, se débattant vainement sous sa serre, jetait des cris perçants. A cette vue, l’homme qui travaillait se
ce qui se passerait. Et, après un peu de temps, il entendit un léger cri , et il aperçut la seconde mère rapportant en hâte
nt ; plusieurs bandes se répandirent dans la cité, célébrant à grands cris leur victoire ; d’autres se retirèrent silencieus
comme le trait le plus déchirant ; elle arrache aux contemporains un cri de sympathie dont l’expression a quelque chose de
ttre. L’attaque des gens de pied et de cheval recommença de près, aux cris de Notre-Dame ! Dieu aide ! Dieu aide ! Mais les
te, il pressa sur sa poitrine le drapeau et le général, au milieu des cris et des larmes des assistants, puis il se jeta dan
la tète échevelée, Du temple fait mugir la demeure ébranlée, Par ses cris impuissants573 : Tel aux premiers accès d’une sai
r son tyran sous les yeux mêmes d’Alvarez. Le peuple demande à grands cris son supplice et celui d’Alzire. Mais, au moment d
ent L’ont au cap du Zéphyr722 déposé mollement ; Et de loin, à grands cris appelant leurs compagnes, Et les Nymphes des bois
Seul, attendant la mort, quand leur coupable voix Demandait à grands cris du sang et non des lois ! Ceux que la France a vu
s d’un sang noir sans cesse dégouttants, Trouvant sa volupté dans les cris de sa proie, Bercé par la tempête, il s’endort da
ort dans sa joie. Et toi, Byron, semblable à ce brigand des airs, Les cris du désespoir sont tes plus doux concerts. Le mal
re à toi ! Gloire à toi ! Frappe, anéantis-moi ! Tu n’entendras qu’un cri  : Gloire à jamais à toi759 ! » Ainsi ma voix mont
nts d’harmonie : C’est pour la vérité que Dieu fit le génie. Jette un cri vers le ciel, ô chantre des enfers760 ! Le ciel m
id et les prophètes ; Ainsi, troublant le cœur des pâles matelots, Un cri sinistre et doux retentit sur les flots, Quand l’
s’incline. L’étincelle jaillit, le salpêtre a fumé, L’air siffle, un cri s’entend… L’hymne pieux expire775. Ce cri, qui l’
re a fumé, L’air siffle, un cri s’entend… L’hymne pieux expire775. Ce cri , qui l’a poussé ? vient-il de ton esquif ? Est-ce
achots, du fond de leur souffrance, A ta voix qu’ils couvraient leurs cris ont répondu ; Fais-les taire, et de Dieu tu seras
Couvrons un jeu cruel de voluptés sublimes. Malheur à qui se plaît au cri de ses victimes !…… Il faut l’étouffer dans des c
pas Tu la pressas plus fort de ta cuisse nerveuse, Pour étouffer ses cris ardents ; Tu retournas le mors dans sa bouche bav
alants ; Où l’on n’entend au loin, sous les herbes brûlantes, Que les cris répétés des cigales bruyantes ; L’heure où le cie
Longtemps l’œil sur les flots, resta silencieux, Puis ce fut comme un cri d’animal furieux. « Une voile ! Une voile ! Iann,
temps passés et rêveurs d’aujourd’hui ; Croyez-moi, la prière est un cri d’espérance ! Pour que Dieu nous réponde, adresso
Icarie ; Elle allait et hurlait, cette impure furie, Séduisant de ses cris , qu’on prenait pour des chants, Un cortège boiteu
vage, Si ce n’est quelquefois un onagre sauvage, Qui passe, et de son cri fait retentir les airs ; Ou l’Arabe du Tor, qui v
rovence, étincelant de flammes, Il était beau de voir, suivi de mille cris , Ce bâton dont la foule adorait les débris, Ce ve
veste indigente, S’exerçant aux jurons, et, chute sans grandeur ! Des cris qu’elle déteste exagérant l’ardeur ! DANTON. Morb
appela Necker. 308. « Non, l’on ne délibéra plus, dit La Harpe ; des cris d’enthousiasme attes­tèrent la victoire de l’orat
des grandes âmes blessées par le spectacle de la vie ; c’est déjà le cri désespéré de Lucrèce, aimant mieux nier les dieux
poète pour faire parvenir à son père les vers qui étaient le dernier cri de son cœur. 732. Lire, sur Marie-Joseph Chénier
l’ordre universel et la passion sont en harmonie. On n’entend pas le cri du tigre qui cherche ses petits. C’est la raison
69 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
s ressorts, Feront pour se traîner d’inutiles efforts : La Mort, d’un cri lugubre, annoncera votre heure ; L’éternité, pour
été celle de tous les philosophes anciens qui raisonnaient d’après le cri unanime de la nature entière, et non d’après les
70 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
enchante, Dormait au bruit flatteur de son onde naissante , Lorsqu’un cri tout à coup suivi de mille cris, Vient d’un calme
teur de son onde naissante , Lorsqu’un cri tout à coup suivi de mille cris , Vient d’un calme si doux retirer ses esprits. Il
71 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
de malades dans Metz ! Il semble que j’entends tout autour de moi un cri de misère. Ne voulez-vous pas avoir pitié ? Leur
On dit aujourd’hui : diminuent. 2. Il y a dans ce passage comme des cris qui échappent involontairement. 3. Remarquez ces
72 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
ut exprès sur ces débris pour les peintres et les poëtes. Au lieu des cris de joie que des spectateurs féroces poussaient ja
opres débris te rappelle et te pleure, Et jette aux flots du Tibre un cri de liberté, Hélas ! par l’écho même à peine répét
73 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
x qui les attendaient dehors. Après une longue scène de tumulte et de cris , dix personnes demeurent arrêtées : c’était tout
74 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
commençay à crier : « Cargue, cargue207 ! » Et jamais n’euz faict le cri , que nous voilà tous pesle-mesle dans leurs gens
devant même que l’on eût pris les armes, apprit le mouvement par les cris d’une multitude immense qui hurloit dans la salle
ns3 ; il « transportoit », et il convainquait, s’il faut en croire le cri qui échappa un jour au maréchal de Gramont : « Mo
est mort cet homme puissant qui sauvoit le peuple d’Israël ? » À ces cris , Jérusalem redoubla ses pleurs, les voûtes du tem
r le papier ; elle a des élans de tendresse, de joie, de douleur, des cris au cœur, des saillies d’esprit, des échappées de
chouettes qui, dans cette obscurité, annonçoient, par leurs funestes cris , les malheurs de tous les hommes ; tout cela me f
uttes de sueur lui en couloient sur le visage, il ne poussa jamais un cri , ni ne donna aucun signe d’impatience, et dès qu’
mertume en paroissoit grande ; et poussoit non des sanglots, mais des cris , mais des hurlemens. Il se taisoit parfois, mais
méditation profonde qui venoit de précéder. Souvent réveillée par les cris de son époux, prompte à le secourir, à le souteni
elle-même, puis un torrent de larmes qui lui aidoient à suffoquer ses cris . Mme la duchesse de Bourgogne consoloit aussi son
qui se refuse au plus grand besoin. Le fréquent moucher répondoit aux cris du prince son beau-frère. Quelques larmes amenées
mes en les embrassant, fit retentir le château d’un renouvellement de cris , et fournit un spectacle bizarre d’une princesse
de Portugal ! » Le peuple, qui étoit accouru au palais, poussa mille cris de joie en le voyant précipiter, et répondit par
se recueillir dans un silence que ne trouble aucun autre bruit que le cri des aigles, le ramage entrecoupé de quelques oise
nt est sa voix ordinaire ; car, quand il est en colère, il a un autre cri qui est court et réitéré subitement ; au lieu que
i est court et réitéré subitement ; au lieu que le rugissement est un cri prolongé, une espèce de grondement d’un ton grave
fois par jour, et plus souvent lorsqu’il doit tomber de la pluie. Le cri qu’il fait lorsqu’il est en colère est encore plu
solitudes, qui plus d’une fois avez calmé mes passions, puissent les cris de la guerre ne troubler jamais vos résonnantes c
us entendîmes le sifflet du maître qui commandoit la manœuvre, et les cris des matelots qui crièrent trois fois : Vive le Ro
ris des matelots qui crièrent trois fois : Vive le Roi ! car c’est le cri des François dans les dangers extrêmes, ainsi que
d’un noir affreux, et cuivrés sur leurs bords. L’air retentissoit des cris des frégates, des coupeurs-d’eau et d’une multitu
ut jeté sur le rocher à une demi-encâblure du rivage. Ce ne fut qu’un cri de douleur parmi nous. Paul alloit s’élancer à la
ussant avec dignité, détourna de lui sa vue. On entendit aussitôt ces cris redoublés des spectateurs : « Sauvez-la, sauvez-l
qui la termoient, les faisant voler en éclats, et demandant à grands cris une torche pour embraser les vaisseaux ; presque
t brillé affreusement à sa clarté ! Je vois tout, j’entends tout. Les cris des mères déchirent encore mes entrailles. J’avoi
dévore, le fracas des édifices qui de moment en moment croulent, les cris des mères. Je sortis enfin de la place. Soudain à
ts pontificaux, le souverain pontife. La foule, à linstant, pousse un cri , à l’instant est à genoux ; à l’instant le pontif
désert ; seulement à de longs intervalles, on entendoit les lugubres cris de quelques oiseaux de nuit et de quelques chacal
un morne silence, retentissoient sans cesse le bruit des armes et les cris d’allégresse et de fête ; ces marbres amoncelés f
ut exprès sur ces débris pour les peintres et les poëtes. Au lieu des cris de joie que des spectateurs féroces poussaient ja
e, tous penchés en avant, le visage sur la flamme, tantôt poussant un cri d’admiration, tantôt répétant avec emphase les ge
fermait tour à tour en faisant claquer ses dents et en étouffant des cris dont on n’entendait que le premier son. Il aperçu
aux bivouacs. Aux premiers rayons de la lune on battit la diane ; un cri simultané de joie partit de tous les bivouacs ; o
, et la pauvre mère, se débattant vainement sous sa serre, jetait des cris perçants. À cette vue, l’homme qui travaillait se
ce qui se passerait. Et, après un peu de temps, il entendit un léger cri , et il aperçut la seconde mère rapportant en hâte
uffrent, quand ils craignent, ou quand ils ont faim, ils poussent des cris plaintifs. Ces cris sont la prière qu’ils adresse
raignent, ou quand ils ont faim, ils poussent des cris plaintifs. Ces cris sont la prière qu’ils adressent à Dieu, et Dieu l
fuite des Perses aux arcs recourbés ? Ce n’est pas seulement le même cri de guerre, je même accent d’une âme belliqueuse ;
mment les voleurs ; et, quand leur chef vint à passer, il le salua du cri de vivat rex ! À quoi le chef ne comprit rien. Le
sprits fatigués d’une longue discussion ou intimidés parle danger, un cri , un mot décisif s’échappait de sa bouche, sa tête
rchait absorbé, quand plusieurs de nous, levant les yeux, jetèrent un cri de saisissement. Soudain, chacun regarda autour d
une terrible redoute, conquête et tombeau de Caulincourt826. Alors le cri  : « C’est le champ de la grande bataille ! » form
t-il d’une voix plus tonnante encore, allons vaincre pour elle ! » Ce cri du général, porté de bouche en bouche par les bat
à la voix de la patrie animant elle-même ses premiers défenseurs. Ce cri de toute une armée, prolongé pendant plus d’un qu
à travers une vaste fumée déchirée çà et là. Pêle-mêle de casques, de cris , de sabres, bondissement orageux des croupes des
’empare de l’âme à l’aspect du danger, auraient peut-être empêché ses cris d’aller jusqu’à mon cœur. — Sa mort eût été utile
s dans les derniers ébats de leur fête. Les oiseaux font entendre des cris étouffés au lieu des joyeuses fanfares de l’été.
vu sur ses rivages Les noirs habitans des déserts Insulter par leurs cris sauvages L’astre éclatant de l’univers, Cris impu
serts Insulter par leurs cris sauvages L’astre éclatant de l’univers, Cris impuissans, fureurs bizarres ! Tandis que ces mon
it cruelle, Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle, Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants, Dans
n peuple une nuit éternelle, Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants, Dans la flamme étouffés, sous le fe
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
ous redise tous les jours : ceux qui nous l’ont acquise, sensibles au cri de l’honneur, à la voix de l’opinion, savaient br
76 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
e poésie antique était la plus vraie et la plus complète ; c’était un cri d’amour et de reconnaissance envers Dieu, un tran
77 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
ragon, Déroula ses anneaux et ses replis de fange ; Tu dédaignas ses cris , ses bonds tumultueux, Et, d’un brodequin d’or fo
78 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
ssant des gémissements auxquels toutes les autres répondirent par des cris et des plaintes. Cette antique coutume s’observai
79 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
remblaient déjà de peur. M. de Turenne se jeta en bas du carrosse aux cris de Madame de Choisi. Je crus que c’étaient des vo
hurlaient plutôt qu’elles ne criaient. Vous connaissez peut-être les cris aigus de Madame de Choisi ; Mademoiselle de Vendô
ient que nous étions aux mains avec tous les diables, firent un grand cri , et ce ne fut pourtant pas eux qui eurent le plus
trois heures après minuit, j’entendis crier au voleur, au feu, et ces cris si près de moi et si redoublés, que je ne doutai
it, dans nos cours441, une clarté qui faisait horreur : c’étaient des cris , c’était une confusion, c’étaient des bruits épou
’or, pierreries, brasiers de feu et de fleurs, embarras de carrosses, cris dans la rue, flambeaux allumés, reculements et ge
ons, et par des évanouissements, et par un silence mortel, et par des cris étouffés, et par des larmes amères, et par des él
de malades dans Metz ! Il semble que j’entends tout autour de moi un cri de misère. Ne voulez-vous pas avoir pitié ? Leur
r les plus vifs transports ; il annonce par ses mouvements et par ses cris l’impatience de combattre, et le désir de vaincre
et aspect, la prudence nous abandonna ; nous nous mîmes à pousser des cris de joie qui firent retourner M. Lambercier ; et c
se recueillir dans un silence que ne trouble aucun autre bruit que le cri des aigles, le ramage entrecoupé de quelques oise
pe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel
jeté sur les rochers à une demi-encâblure du rivage. Ce ne fut qu’un cri de douleur parmi nous. Paul1472 allait s’élancer
ussant avec dignité, détourna de lui sa vue. On entendit aussitôt ces cris redoublés des spectateurs : « Sauvez-là ! sauvez-
i de nous n’a mené le deuil autour d’un tombeau, n’a fait retentir le cri des funérailles ? C’en est fait, ô Muse ! encore
x qui les attendaient dehors. Après une longue scène de tumulte et de cris , dix personnes demeurent arrêtées : c’était tout
uffrent, quand ils craignent, ou quand ils ont faim, ils poussent des cris plaintifs. Ces cris sont la prière qu’ils adresse
raignent, ou quand ils ont faim, ils poussent des cris plaintifs. Ces cris sont la prière qu’ils adressent à Dieu, et Dieu l
eillards gémissants1663 paraissent sur le tillac et saluent, avec des cris de douleur, la rive prochaine. Ils descendent, et
ssant des gémissements auxquels toutes les autres répondirent par des cris et des plaintes. Cette antique coutume s’observai
ors à la porte du hangar, qu’il trouve fermée, et appelle vainement à cris redoublés le vieux syndic, qui, sourd et profondé
la petite semence où, sans le soin vigilant de la conscience, sans le cri de l’honneur éveillé par l’éducation, pourraient
oïne en proie à une sorte de frénésie convulsive, quand j’entends ses cris et ses sanglots, quand elle se tord les mains et
pour nous le sifflement des vents, les mugissements de l’orage et les cris des passagers désespérés, s’il en est qui soient
un profond sentiment de reconnaissance, et l’on y répondit par trois cris de joie. Le vaisseau signalé était un brick angla
nctuaire Apparut vide et nue au peuple confondu. L’enfer eut un grand cri , le ciel un grand silence ; La mort même, étonnée
enveloppa la tour, et monta jusqu’au sommet. Bientôt on entendit des cris lamentables en sortir. Le toit était en flammes,
eux taureau d’airain inventé par Phalaris. Le malheureux poussait des cris épouvantables, et agitait vainement les bras comm
t de finir comme Rollin, entre lui-même et Dieu. Ces conseils sont le cri commun de tous ceux qui vous aiment. Oui, la Fran
ierre n’est pas plus dure que ce maudit vieillard. Il jette les hauts cris , s’imagine qu’il a tout perdu, et croit qu’on lui
gination, quand l’idée de Dieu cesse d’être notre lumière. 329. Ces cris du cœur sont familiers à Pascal ; ses pensées ont
tant toute la chambre et semblant aux murs même, Par ses bonds et ses cris , annoncer ce qu’il aime ; Puis sur mon sac poudre
en. Lion vit les caractères se tremper, l’héroïsme se produire, et un cri d’admiration s’éleva du monde vers la postérité,
80 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
même tout à fait impossibles. Il y a plus que de la hardiesse dans ce cri de l’orgueilleux Lucifer : Ascendam super altitu
pouvant contenir les vifs sentiments de son âme, la laisse éclater en cris soudains et en interjections. llla subit mediæqu
vêques se voilent la tête de leurs robes, les confesseurs poussent un cri , la coupe tombe des mains d’Eudore ; il renverse
usqu’à la fin. On frémit lorsqu’il demande les aigles ; mais quand le cri des confesseurs a rappelé le héros à ses devoirs
des mains de Dieu, les merveilles de la nature durent lui arracher un cri d’admiration et de reconnaissance pour son bienfa
nt laissé de fort belles. À quoi bon tant d’efforts, de larmes et de cris , Cotin, pour faire ôter ton nom de mes ouvrages ?
L’injuste fortune Me les a ravis, En vain j’importune Le ciel par mes cris  ; Il rit de mes craintes, Et, sourd à mes plainte
terre s’est reposée en silence ; elle s’est réjouie ; elle a jeté des cris d’allégresse. Les sapins et les cèdres du Liban o
d’un coup de fusil. Entrés dans l’orangerie, ils demandèrent à grands cris l’archevêque d’Arles. Aucun ne le désignait ; lui
s portes avaient été fermées, et la population effrayée entendait les cris des victimes et les clameurs des assassins, sans
nous cacher, Et du toit paternel deux fois nous arracher. Partout des cris , du sang, d’éternelles alarmes, Et je vis bien so
retentit sur l’acier ;         L’Olympe épouvanté résonne         Des cris du vaincu, du vainqueur ;         Autour de moi l
Là, jamais entière allégresse : L’âme y souffre de ses plaisirs : Les cris de joie ont leur tristesse, Et les voluptés leurs
81 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
des coups redoublés, il ne faisait entendre d’autre plainte, d’autre cri que celui-ci : Je suis citoyen romain. Il croyait
romain avait gratuitement honoré des haches et des faisceaux ? Si les cris douloureux, les vives supplications de ce malheur
t est mort cet homme puissant, qui sauvait le peuple d’Israël ! À ces cris Jérusalem58 redoubla ses pleurs ; les voûtes du T
l’admiration qu’elles excitent, est en quelque sorte troublée par le cri tumultueux des soldats, et par le son éclatant de
82 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
le courage que donne la vertu, et l’héroïsme que n’intimident ni les cris de la fureur aveugle, ni la certitude que la mort
83 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
e solitude, qui plus d’une fois avez calmé mes passions, puissent les cris de la guerre ne troubler jamais vos résonnantes c
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
comme si en voyant son cercueil on l’eût perdu une seconde fois, les cris et les larmes recommençaient. »
85 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
bruit de la renommée ? ne sont-ce pas là les applaudissements et les cris de joie qui composent ce que les hommes appellent
onsterné, excepté le cœur de cette princesse4 : partout on entend des cris  ; partout on voit la douleur et le désespoir, et
ays de France. (Marie Stuart.) 4. Il y a dans ce passage comme des cris qui échappent involontairement. 5. Lorsque sur
86 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
ie avec force. Exemple : Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris , Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris ; Le
Car je n’ai plus que vous, à qui ma voix, hélas ! Puisse adresser des cris que l’on n’écoute pas), Témoins accoutumés de ma
tus et sæva sonare Verbera ; tum ferri stridor tractæque catenæ. Le cri de la scie et de la lime. Tum ferri rigor atque
chemin montant… par La Fontaine ; la mort d’Hippolyte : un effroyable cri … ; le commencement de l’Oraison funèbre de la rei
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
t est mort cet homme puissant, qui sauvait le peuple d’Israël ! À ces cris , Jérusalem redoubla ses pleurs ; les voûtes du te
88 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
ons, et par des évanouissements, et par un silence mortel, et par des cris étouffés, et par des larmes amères, et par des él
89 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
vieux mot pour appeler) les chiens. 5. Mauvais chiens de chasse. 6. Cri en usage pour exciter une meute. 7. Exemple d’h
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
solitudes, qui plus d’une fois avez calmé mes passions, puissent les cris de la guerre ne troubler jamais vos résonnantes c
91 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
e que l’éloquence. La renommée est, selon les intérêts différents, le cri de la vérité ou du mensonge ; c’est un vain bruit
consterné, excepté le cœur de cette princesse. Partout on entend des cris  ; partout on voit la douleur et le désespoir, et
est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël ? » À ces cris , Jérusalem redoubla ses pleurs, les voûtes du tem
92 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
écipitation qui marque leur dépit. Ils n’ont d’autre voix qu’un petit cri fréquent et répété ; ils le font entendre dans le
93 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
imagination, quand l’idée de Dieu cesse d’être notre lumière. 2. Ces cris du cœur sont familiers à Pascal ; ses pensées ont
94 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
penchante, Dormait au bruit flatteur de son onde naissante, Lorsqu’un cri , tout à coup suivi de mille cris, Vient d’un calm
teur de son onde naissante, Lorsqu’un cri, tout à coup suivi de mille cris , Vient d’un calme si doux retirer ses esprits. Il
95 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Montluc, 1503-1577 » pp. -
de vous descharger des bouches inutiles ; estouppés5 les oreilles aux cris  : si j’eusse creu mon courage6, je l’eusse faict
96 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
s Rome avec son armée ; alors je me représente les mères poussant des cris lamentables, les jeunes filles et les enfants fuy
une rare beauté : il le menace, tout absent qu’il est ; il pousse des cris et des hurlements ; quelquefois à peine peut-il r
rait se représenter le tumulte que cet ordre causa dans la ville, les cris et les lamentations des femmes ! Ceux qui en aura
des vases d’or pour garnir plusieurs buffets, sans s’inquiéter ni des cris des Siciliens ni des poursuites judiciaires qui l
vant plus soutenir la vue d’un si indigne traitement, forçât, par ses cris , le sénat de promettre au préteur cette statue de
ent avec des leviers la statue pour l’ôter de sa place. Cependant les cris des sentinelles ont été entendus de toute la vill
écence qui règne d’ordinaire à la table d’un magistrat. C’étaient des cris violents et confus ; quelquefois même des paroles
ue, et vous l’avouez ; on entend, à ce récit, des gémissements et des cris  : cependant le peuple romain s’abstient de vous p
r le sommeil et la débauche. À sa vue, la multitude fait entendre des cris si pleins de fureur, que l’image du péril qui l’a
e est cette nouvelle précaution ? pourquoi l’avez-vous imaginée ? Les cris que la douleur arrachait à Flavius et aux autres
e m’en tiens satisfait : car ces jours passés, quand, effrayé par les cris et le transport du peuple romain, vous vous êtes
aux extrémités des Indes, vous étiez conduit au supplice, quel autre cri , Verrès, feriez-vous entendre que celui-ci : Je s
97 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
On lui a fait un service militaire dans le camp, où les larmes et les cris faisaient le véritable deuil : tous les officiers
un coup ; les piques traînantes et les mousquets renverses : mais ces cris de toute une armée ne se peuvent pas représenter,
passions, troupe mutine et emportée, font retentir de toutes parts un cri séditieux, où l’on n’entend que ces mots : « Appo
aisirs plus exquis à cet appétit dégoûté par son abondance. Parmi les cris furieux de ces pauvres impudents et insatiables,
oce assassin soutient un homme tombant en défaillance396. On parle du cri des remords, qui punit en secret les crimes caché
se recueillir dans un silence que ne trouble aucun autre bruit que le cri des aigles, le ramage entrecoupé de quelques oise
u’elles ne sortent : Leur amour importun viendrait avec éclat Par des cris et des pleurs troubler notre combat ; Et ce qu’el
te, sans me troubler, l’oreille à mes discours ; D’aucun mot, d’aucun cri , n’en interromps le cours ; Tiens ta langue capti
, fab. 8570. Élégie aux nymphes de Vaux571. Remplissez l’air de cris en vos grottes profondes, Pleurez, nymphes de Vau
hante, Dormait au bruit flatteur de son onde naissante 654, Lorsqu’un cri tout à coup suivi de mille cris Vient d’un calme
r de son onde naissante 654, Lorsqu’un cri tout à coup suivi de mille cris Vient d’un calme si doux retirer ses esprits. Il
de leur haine et de leur mauvais sens, Ris du bruit passager de leurs cris impuissants. Que peut contre tes vers une ignoran
us doux. Vous lui pourrez plutôt ramener son époux : Les menaces, les cris , le rendront plus farouche. AGRIPPINE. Ah ! l’on
evelée, Du temple fait mugir la demeure ébranlée,             Par ses cris impuissants759 : Tel aux premiers accès d’une sa
e773 ; Vainement un mortel se plaint et le fatigue             De ses cris superflus : L’âme d’un vrai héros, tranquille, co
ang confondu j’ai vu couler les flots. Déjà la garde accourt avec des cris de rage. Sa mère… Ah ! que l’amour inspire de cou
e reine, Ce sein qui l’a nourri, ces flancs qui l’ont porté ! » À ces cris douloureux, le peuple est agité : Une foule d’ami
le ; entendez son tonnerre : Sa voix qui se déclare et se joint à mes cris , Sa voix rend témoignage et dit qu’il est mon fil
ur dans le précédent : après le citoyen, c’est l’homme qui parle ; au cri de l’honneur échappé de la bouche du premier, suc
98 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
hrace, errant sur les montagnes, Remplit les bois et les campagnes Du cri perçant de ses douleurs ; Les champs de l’air en
99 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
ant qu’ils m’eussent pris, N’eussiez armé pour moi les pierres et les cris . — Mon père, il est donc vrai, tout est devenu pi
100 (1839) Manuel pratique de rhétorique
ère dans la Henriade : « Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris , « Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris, «
ments du supplice, tu n’étais point, touché de ses plaintes et de ses cris lamentables, comment pouvais-tu être insensible a
te baissée, Semblaient se conformer à sa triste pensée. Un effroyable cri , sorti du sein des flots, Des airs en ce moment a
Et du sein de la terre une voix formidable Répond, en gémissant, à ce cri redoutable. Jusqu’au fond de nos cœurs notre sang
fraie. Ils courent. Tout son corps n’est bientôt qu’une plaie. De nos cris douloureux la plaine retentit. Leur fougue impétu
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