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1 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
enace la patrie. Il accable sous l’énumération de ses vices et de ses crimes le chef de la conjuration ; il lui démontre l’inu
là se réunirent en grand nombre les complices de ta démence et de ton crime . Oses-tu dire le contraire ? Eh bien, tu gardes l
privée ? As-tu jamais fait grâce d’une souillure à tes regards, d’un crime à tes mains, d’une impureté à toute ta personne ?
dans les pièges de la corruption, dont tu n’aies armé le bras pour le crime ou éclairé les pas dans le sentier de la débauche
se, n’as-tu pas encore, par un monstrueux forfait, mis le comble à ce crime  ? Je ne veux point insister là-dessus, et je cons
s grâce à la bonne fortune du peuple romain ? Cependant, ces premiers crimes , je n’y insiste point ; d’ailleurs, ils sont conn
il : quelle tempête de haine, sinon aujourd’hui, où la mémoire de tes crimes est encore présente à tous, du moins dans l’aveni
la république n’ait rien à redouter. Mais, que tu aies horreur de tes crimes , que tu redoutes le châtiment des lois, que tu fa
le à laquelle tu as dressé, dans ta maison, un autel consacré par tes crimes , ne sais-je pas que tu l’as déjà envoyée devant t
larmes et des périls ; mais, je ne sais par quelle fatalité, tous ces crimes , toute cette fureur invétérée, ces audacieux atte
et ta ruine, pour la perte de ceux qui te sont unis par les liens du crime et du parricide ; pars pour cette guerre impie et
ilina, qui, dans sa fureur audacieuse, courait tout haletant après le crime , qui, dans sa rage impie, préparait la ruine de R
librement et revenir à la vie. Quelle mauvaise action, en effet, quel crime pourrait-on imaginer ou se figurer, dont cet homm
arents, se faisant l’instigateur, et, au besoin, l’auxiliaire de leur crime . Aussi avec quelle promptitude avait-il su trouve
c’est ce même homme qui, endurci par la pratique de l’adultère et du crime , à supporter le froid, la faim, la soif et les ve
t depuis longtemps dû à leur perversité, à leur scélératesse, à leurs crimes , à leurs turpitudes, ou va les atteindre sur-le-c
éril, au-dedans qu’est l’ennemi. C’est avec la débauche, la folie, le crime qu’il nous faut lutter. Voilà, Romains, la guerre
, à laquelle il avait dressé dans sa maison un autel consacré par ses crimes . J’envoyais en exil celui que je savais avoir déj
lution ; qu’abandonnant les siens, il s’arrête dans cette carrière du crime et de la rébellion, pour fuir et prendre le chemi
hasteté et la débauche, la loyauté et la mauvaise foi, la piété et le crime , le calme et le délire, l’honneur et la turpitude
son, destinée par nos ancêtres à la punition des grands forfaits, des crimes avérés. XIII. Et tout cela s’accomplira, Ro
ossible, aucun des coupables ne subira dans Rome même la peine de son crime . Mais si des attentats trop manifestes et trop au
Catilina, sortant brusquement de Rome, y laissa les complices de son crime , les chefs les plus ardents de cette guerre sacri
Catilina de la ville (je ne crains plus aujourd’hui qu’on me fasse un crime de parler ainsi, mais bien plutôt de l’avoir lais
bien contraints de pourvoir à votre sûreté le jour où vous verriez le crime de vos propres yeux. Voici donc ce que je parvins
si haut point. Que dis-je ? il demeure écrasé sous l’évidence de son crime ainsi dévoilé et pris sur le fait ; son impudence
ains, si je trouvais des preuves certaines, des indices manifestes du crime dans les lettres, les cachets, l’écriture, enfin
der, le solliciter, il le pouvait, il l’osait. Il savait concevoir le crime , et, le crime conçu, ni la parole ni le bras ne l
iter, il le pouvait, il l’osait. Il savait concevoir le crime, et, le crime conçu, ni la parole ni le bras ne lui faisaient d
si actif, si déterminé, si audacieux, si rusé, si infatigable dans le crime , si habile à mettre l’ordre jusque dans le désord
t de ne considérer dans sa délibération que l’intérêt public. Plus le crime est énorme, plus le châtiment doit être sévère. L
nions, il faut vous prononcer avant la nuit. Vous voyez l’énormité du crime qu’on vous dénonce ; si vous croyez que quelques
nces de l’âme et du corps, à tous les châtiments qu’ont mérités leurs crimes . C’est pour cela qu’afin d’inspirer, dans cette v
esclave, sa femme égorgée, sa maison incendiée, ne tirait point de ce crime la plus terrible vengeance, passerait-il pour clé
pidon de marbre, digne ouvrage de Praxitèle ; car, en recherchant les crimes de Verrès, j’ai appris les noms des artistes. C’e
ir dans sa maison. IV. Ô justice des dieux et des hommes ! Quel crime  ! quelle cause monstrueuse ! quelle impudence ! T
ine, que vous appeliez votre seconde patrie, Messine, complice de vos crimes , témoin de vos déportements, dépositaire de vos b
par une association. Messine, avant la préture de Verrès, ignorait le crime  : elle était même l’ennemie des méchants. Elle ar
ence d’augmenter ainsi, à la veille de son jugement, les soupçons des crimes dont on l’accusait ; les autres sa folie, de ce q
s pacifique, et que personne n’a jamais soupçonné, je ne dis pas d’un crime , mais même de la plus légère faute. On conçoit bi
re de Sthénius. Ainsi la crainte du châtiment, plutôt que la honte du crime , mit un frein à sa fureur. Il n’ose condamner Dio
montrez-les-moi. Si je puis les lire, dès lors vous êtes disculpé du crime dont vous accuse Calidius. Mais si vous les aviez
aire ni possible. Je parcours sommairement les différentes espèces de crimes , et je cite un exemple de chacune ; car il s’est
n fait sourdement, ou par des amis ou par des agents ; il a commis le crime le front levé, sur les tribunaux où il était assi
ni se retracer à soi-même ni renfermer dans un seul discours tous les crimes de Verrès ; il suffit d’en indiquer succinctement
ce et de cupidité, mais d’une action qui me paraît renfermer tous les crimes à la fois. On y voit les dieux offensés, la confi
que j’avance n’est ni conjectures ni soupçons ; il ne s’agit pas d’un crime commis dans l’obscurité et dans les ténèbres) ; l
s sera répandu de tous côtés, que cette action n’est pas seulement le crime de Verrès, mais encore celui de tous ceux qui l’o
sser le châtiment qu’il mérite. XXXII. Concevez-vous, juges, un crime plus indigne, et qu’on puisse moins tolérer ? Ver
y a-t-il eu de respectable, pour un homme à qui l’horreur d’un pareil crime n’a point encore causé de remords ? qui, près de
liers s’empressent d’embellir à leurs dépens ? Coupable d’un si grand crime , il n’a plus rien trouvé ni de sacré ni de respec
mps, le plus indigne et le plus infâme préteur qui fut jamais, par un crime détestable, ôtait à une ville confédérée ces même
estal, sur lequel était gravé le nom de Scipion, regardaient comme un crime impardonnable que Verrès, se dépouillant de tout
ription, il crut, en détruisant ces témoignages et ces indices de son crime , dérober à la postérité la connaissance de cette
eur de la gloire des grands hommes. Pour moi, je considère les autres crimes et les autres injustices de Verrès comme dignes d
ulement de l’esprit, mais un art tout particulier. Il ne paraît qu’un crime dans tout ce que Verrès a fait pour enlever ce Me
sieurs. Mais comment les démêler, et désigner en particulier tous ces crimes accumulés dans un seul crime de concussion : il a
er, et désigner en particulier tous ces crimes accumulés dans un seul crime de concussion : il a volé à nos alliés une statue
e de concussion : il a volé à nos alliés une statue d’un grand prix ; crime de péculat : il a publiquement enlevé ce qui appa
placé dans cette ville au nom et sous les auspices de notre général ; crime contre la majesté de notre empire : il n’a pas cr
de renverser les monuments de nos exploits et de se les approprier ; crime contre la religion : il a profané ce qu’elle a de
crime contre la religion : il a profané ce qu’elle a de plus sacré ; crime contre l’humanité : il a inventé un supplice jusq
né de la Sicile, voulût prêter son nom à Verrès et se charger de son crime  : cependant, à tout événement, j’ai pris de si bo
icle, mais encore en supprimer plusieurs, pour parler des vols et des crimes plus considérables que Verrès a commis en ce genr
ant, indigne, déplorable. Alors Verrès, frappé des conséquences de ce crime , et voulant empêcher que les soupçons ne tombent
témoins ; il est pressé par son propre aveu ; il est enchaîné par des crimes évidents : cependant il est là, et, sans ouvrir l
oi ses forfaits. C’est trop longtemps s’arrêter à une seule espèce de crime . Je sens, juges, que je dois prévenir le dégoût e
sse-t-il maintenant au-dedans de lui-même, en considérant ce tissu de crimes , puisque moi-même je ne les expose qu’avec un sen
ont osé ni profaner, ni même toucher, des gens plus portés en tout au crime qu’à la religion ? En effet, sous le consulat de
ndignité que les esclaves, plus de témérité que les fugitifs, plus de crimes que les barbares, plus de cruauté que les ennemis
de se joindre à ses autres accusateurs, d’instruire les juges de ses crimes , et d’insister particulièrement sur ce qui avait
u’il a commises pendant trois ans. Voici un détail relatif aux autres crimes dont je vous ai parlé. Vous avez souvent entendu
ent les larmes des yeux ; d’où je compris que c’était un monument des crimes et non pas des bienfaits de Verrès. Alors chaque
s de sa méchanceté, les associés de ses rapines, les complices de ses crimes  : qu’ainsi je ne devais pas être surpris s’ils n’
te qu’ils avaient fait la veille. Il rejeta ma demande ; il me fit un crime d’avoir harangué dans un sénat grec, et surtout d
ne doive à ses grands talents dans l’art militaire l’impunité de ses crimes . Car je me représente combien, dans le jugement d
, et par leur juge lui-même, et quand ils é étaient condamnés pour un crime qui menaçait la vie de toutes les personnes libre
our les esclaves ? Il prononce enfin qu’ils lui paraissent chargés du crime dont on les accuse. Il semble que par le supplice
dommages et du même danger. En premier lieu, l’accusation subite d’un crime odieux et capital : voyez à combien on peut l’est
ences et son audace ? qu’ai-je à faire de le dire ou de joindre à ses crimes le déshonneur de qui que ce soit ? Je n’en ferai
trait ce chef à la vue du public, comme si l’on n’eût pu le voir sans crime  ? Pourquoi n’a-t-il point été puni ? Quel motif v
étruire entièrement, de faire périr tous ces officiers témoins de son crime . Mais il se demandait souvent à lui-même : Quel p
es prises, Verrès sort tout à coup de son palais, ne respirant que le crime , la fureur, la barbarie ; il paraît sur la place
ns et dans les fers, tandis que Cléomène, parce qu’il participait aux crimes et à l’infamie du préteur, était son ami intime.
les droits et le nom de l’hospitalité ne purent-ils vous rappeler du crime et vous inspirer quelques sentiments d’humanité ?
l fut cependant mis en cause, comme s’il eût été surpris dans quelque crime évident, lui pour qui il n’y avait pas même préte
ile, l’a entre les mains, la lit et s’instruit par ce discours de vos crimes et de vos cruautés. Il y déclare le nombre de mat
), « que Verrès, en faisant périr les témoins, ne pouvait effacer ses crimes  ; que, devant des juges éclairés, le témoignage q
e qu’il dispute. Il fait si bien qu’il surpasse toujours ses derniers crimes par ses crimes nouveaux. J’ai dit que Phalargus d
. Il fait si bien qu’il surpasse toujours ses derniers crimes par ses crimes nouveaux. J’ai dit que Phalargus de Centorbe avai
e des accusations triviales et communes contre Verrès ; il attend des crimes d’un genre nouveau et inconnu jusqu’à lui. Il pen
votre avarice avait faites ? Car s’ils sont morts, ces témoins de vos crimes , leurs parents demandent pour eux vengeance de vo
on content de leur enlever ces trophées, les a encore privées, par un crime détestable, de leurs citoyens les plus illustres.
’effet de la fortune ; que je fais d’un malheur une accusation, et un crime de la perte, de la flotte romaine, tandis que plu
la discipline militaire, la sévérité du gouvernement, la punition des crimes . J’avoue que l’on a souvent puni avec sévérité, a
ur de leurs tourments et de leur mort. Je soutiens enfin que c’est un crime des plus barbares d’avoir mis à prix d’argent, da
n témoignage toute la Sicile. Un certain transport, qui accompagne le crime et l’audace, avait porté le naturel barbare et le
e d’exercer des cruautés ? quel motif l’engageait à commettre tant de crimes  ? Nul autre, juges, qu’un nouveau et singulier mo
e ses impiétés, la dépositaire de ses larcins, l’associée de tous ses crimes . On conduit donc aussitôt Gavius devant le magist
r bienveillance et leur zèle. Plein de fureur, et ne respirant que le crime , il vient sur la place publique. Il avait les yeu
age. C’est un attentat d’enchaîner un citoyen romain ; c’est un grand crime de le frapper de verges, c’est presque un parrici
intérêt et dans celui de la république, je désire de ne point voir le crime lâchement autorisé dans cet excellent tribunal. J
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
au terme et s’y reposer ! Il écrit des lois pour prévoir et punir les crimes , et quand il les a écrites, il s’y confie, il pro
’y confie, il promet de s’y assujettir. Un coupable survient dont les crimes ont échappé à la prévoyance et ne tombent point s
e ; puis enfin elle fait un effort ; elle va reconnaître et saisir le crime hors de la sphère légale. Là elle s’arrête, elle
asse d’un travail inattendu, elle ne veut voir en lui que l’auteur du crime qu’elle a eu tant de peine à saisir. Vaine préten
dit, rien n’est jugé ; il faut recommencer ; il faut aller au delà du crime comme il a fallu aller au delà de la loi ; il fau
e qu’un traître et un coupable. Comme il y avait dans sa conduite des crimes que les lois n’atteignent point, de même il y ava
il y avait dans son caractère des qualités que n’atteignent point ses crimes . Fier et passionné, il s’égara sans jamais s’abai
3 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
ur adieux au sénat ces mots terribles, où respirent toute l’audace du crime , et l’espèce d’énergie qui le caractérise57 : Me
xemple frappant. Les ennemis de Cicéron avaient tâché de lui faire un crime dans l’opinion publique d’avoir pu arrêter Catili
itoyens qui, animés de ce zèle qui eût dû être général, me fassent un crime d’avoir laissé fuir Catilina, au lieu de l’arrête
it que trop méritée, avant que vous eussiez tous la conviction de son crime , je soulevais contre moi une foule de gens intére
oi ; de l’autre, la perfidie la plus insigne : ici, la piété ; là, le crime  : ici, la fermeté ; là, la fureur. D’un côté, l’h
e par nos ancêtres, pour la punition des scélérats convaincus de leur crime  ». 64. « Ce n’est point, Romains, sur la faibles
nemis. » Imitez leur exemple, pères conscrits, et prenez garde que le crime de Lentulus et de ses complices ne l’emporte sur
blier votre gloire. S’il est un supplice proportionné à l’énormité du crime , j’approuve l’innovation que l’on vous propose ;
; mais les dernières impressions sont les plus durables. On oublie le crime du scélérat, et l’on ne s’entretient que du châti
ue commandent impérieusement les circonstances. Poursuivez les autres crimes quand ils sont commis, vous le pouvez ; mais prév
odigalité des biens d’autrui s’est appelée libéralité, et l’audace du crime courage, que nous en sommes réduits à ce point dé
sprit toujours libre, et qui n’écoutait ni la passion ni l’intérêt du crime . Et nous ! que pouvons-nous leur opposer à cet ég
faire subir le dernier supplice, comme à des scélérats convaincus de crimes capitaux ». 67. Qui croirait que l’homme capabl
4 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
ne caractérise pas Dieu en tant que dominant les rois ou réprimant le crime , et mes deux vérités courent risque de passer ina
s, Les poussent au penchant où leur cœur est enclin, Et leur osent du crime aplanir le chemin, Détestables flatteurs, présent
lement et par degrés, qu’une âme vertueuse devient capable d’un grand crime  : Examinez ma vie, et voyez qui je suis. Quelque
e d’un grand crime : Examinez ma vie, et voyez qui je suis. Quelques crimes toujours précédent les grands crimes. Quiconque a
, et voyez qui je suis. Quelques crimes toujours précédent les grands crimes . Quiconque a pu franchir les bornes légitimes Peu
Peut violer aussi les droits les plus sacrés. Ainsi que la vertu, le crime a ses degrés ; Et jamais on n’a vu la timide inno
. Durior ellipsis, diraient les Latins. Le vers si souvent cité : Le crime fuit la honte et non pas l’échafaud, est une ell
te à l’esprit la construction grammaticale de la phrase, c’est que le crime ne fait pas l’échafaud, comme on dit : le peintre
5 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
vec eux, vient un jour se jeter à leurs pieds et s’accuser d’un grand crime  : elle a, dit-elle, substitué son enfant au leur 
ntre les bras de Julie, leur mère. Caracola, après avoir surpassé les crimes des Caligula, des Néron et des Domitien, fut tué
nt ces paroles devenues célèbres : « Il est plus aisé de commettre un crime que de le justifier. » Le tyran, furieux, le fit
a ne doit pas entrer dans la narration. Elle commence au moment où le crime vient d’être commis, et où le criminel, en proie
doit s’arrêter là et laisser entrevoir, sans le raconter, le nouveau crime qui doit suivre. 79. Mort de Carloman. Carl
qui agite Flavio ; mais son âme loyale est bien loin de soupçonner le crime qui se prépare. À force de prières et d’instance,
éprouver le même sort. Il rencontre son fils Arbace, qui s’indigne du crime commis par son père, s’oppose à celui qu’il veut
ent la sienne. Il va se confiner dans un monastère pour y pleurer son crime . Adieux ; séparation. 101. Clodoald. Un des
diadème éblouira les yeux du jeune solitaire, et lui fera oublier les crimes de son oncle. Il part. Arrivée du roi mérovingien
is Clodoald repousse ces grandeurs fatales qui ont déjà causé tant de crimes dans la race malheureuse de Mérovée. Prières, men
elle frémit de terreur. Sans croire précisément son père capable d’un crime , elle tremble pour son mari. Elle va tout révéler
ncer cette seconde partie en montrant Maximien occupé de consommé son crime . Au milieu de la nuit, Maximien entre par la port
tllina était un sénateur romain perdu de vices et capable de tous les crimes . Il forma une vaste conspiration pour détruire Ro
blée, qu’il est saisi d’effroi : le remords s’élève dans son cœur, le crime qu’il va commettre l’épouvante ; il délibère avec
eusement contre les musulmans, la tache qu’ont imprimée à son nom les crimes de son père. Après la bataille de Xérès, Pélage,
oire de Julien, que ses remords ont cruellement puni, et d’oublier le crime du père eu faveur des services du fils. 115. D
a l’Arménie, qui n’obéissait qu’à regret à un homme devenu roi par un crime . Les Parthes le chassèrent, mais furent bientôt o
rts sont inutiles, il a l’affreux courage (ce n’était pas son premier crime ) de lui accorder ce qu’elle demandait dans son dé
s que son séjour parmi eux va leur causer. Sans doute le souvenir des crimes de son mari et de ses malheurs viendra souvent l’
le complice des Siciliens, et même que c’est lui qui les a poussés au crime . En même temps, don Pèdre s’exposera aux plus gra
ur le défendre. Plan. Il prouve 1° que l’action de Titus n’est pas un crime digne d’un si affreux châtiment ; 2°. Que le jeun
trera combien l’accusation est absurde en elle-même. 1°. Parce que le crime était sans motif ; 2°. Parce qu’il aurait été ine
ers les dieux, qu’il offensait par cette demande impie. Quoiqu’un tel crime soit digne de mort, l’accusateur, à cause des tal
it son sort avec un courage et une résignation admirables. À peine ce crime eut-il été commis, que les Athéniens se repentire
de son fils. Un des conseillers parle en faveur d’Yvain, dont le seul crime est d’avoir cru à la sincérité de l’exécrable frè
vait été sur le point de commettre par imprudence le plus affreux des crimes , et qu’il était soupçonné d’avoir agi sciemment d
e. Arthur avait alors seize ans. Quoique commis dans les ténèbres, ce crime affreux fut bientôt connu et excita une horreur g
fus de comparaître devant ses juges. Il fait ressortir tout ce que ce crime a d’affreux. Il réclame le châtiment du coupable
rouve qu’Inès soit l’épouse du prince : mais si elle l’est, est-ce un crime  ? Si c’est un crime, quelle est la loi divine ou
’épouse du prince : mais si elle l’est, est-ce un crime ? Si c’est un crime , quelle est la loi divine ou humaine qui le punit
vi de prétexte à l’assassinat d’une personne qui lui est si chère. Ce crime sera donc aussi inutile qu’abominable. Qui aura l
vous développerez. N’oubliez point 1° qu’en parlant, avec horreur du crime dont le roi a conçu l’idée, notre orateur ne doit
il fit sur-le-champ subir le même sort, pour supprimer les preuves du crime . Quelque temps après, il empoisonna son souverain
e ou le refuser ? Après avoir réfléchi sur les faits, on jugera si le crime de Rosamonde est inexcusable, ou si l’affreux out
ée par force après avoir tué son père) diminue assez l’horreur que ce crime doit inspirer pour qu’un reste d’intérêt subsiste
temps après, voulant se débarrasser d’Elmire, et familiarisée avec le crime , Rosamonde lui fit boire une liqueur empoisonnée 
amonde lui fit boire une liqueur empoisonnée ; Elmire, soupçonnant le crime , la contraignit de boire le reste de cette liqueu
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
tempête : Quand le bras a failli, l’on en punit la tête. Qu’on nomme crime ou non ce qui fait nos débats, Sire, j’en suis la
ez pas vous perdre, et vous êtes sauvé. A quelque extrémité que votre crime passe, Vous êtes innocent si vous vous faites grâ
cet insolent2vengez vos dieux et vous. Pauline. Ah ! mon père3, son crime à peine est pardonnable ; Mais s’il est insensé,
ouveront sa peine illégitime, Puisqu’elle confondra l’innocence et le crime , Et qu’elle changera, parce redoublement4, En inj
lheureux Polyeucte, es-tu seul insensible, Et veux-tu rendre seul ton crime irrémissible ? Peux-tu voir tant de pleurs d’un œ
peut m’entendre5. Voyez l’aveugle erreur que vous osez défendre : Des crimes les plus noirs vous souillez tous vos dieux, Vous
mme, par exemple, à une armée ; mais non pas à des actions, comme des crimes , qui ne peuvent avoir ni tête ni bras. » Académie
rs ne parlent plus la même langue ; ce qui est héroïsme pour l’un est crime pour l’autre. 4. Point est de trop. 1. Daigne
Pauline voit bien qu’elle n’a plus d’autre recours. Remarquez le mot crime , les dieux ; elle est païenne, et emploie des arg
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
se respirer une nation que pour en frapper d’autres. Mais lorsque les crimes , et surtout les crimes d’un certain genre, se son
que pour en frapper d’autres. Mais lorsque les crimes, et surtout les crimes d’un certain genre, se sont accumulés jusqu’à un
jeunesse se fera raconter ces guerres désolatrices produites par les crimes de ses pères3 La guerre est donc divine en elle-
ppement de ses talents et de ses vertus le préserve en même temps des crimes noirs et réfléchis. La perfidie lui est étrangère
is est l’enfant de l’Europe ; si l’on a quelquefois vu parmi nous des crimes odieux, ils ont disparu plutôt par le caractère n
8 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
s, et le firent condamner : il mourut sur l’échafaud. « Quel sera le crime de l’homme du roi, qui, trompé dès le début de so
anon, même pas celle de se trainer jusqu’aux remparts. « Quel sera le crime de l’homme de la Compagnie (des Indes), qui, sacr
jamais connus la plupart de ceux qui les dirigeaient ? « Quel sera le crime de l’homme privé qui se dépouille de tout ce qu’i
e renaissantes, poussé par l’indignation que devaient exciter tant de crimes réunis, se soit laissé aller à des plaintes amère
ndant, vous aimez, vous provoquez l’adulation. Pourquoi donc faire un crime aux chats de ce qui, dans la société, est à vos y
9 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
r l’avenir vous estime, Si vos vers aujourd’hui vous tiennent lieu de crime , Et ne produisent rien, pour fruit de leurs bons
le roi, toute la cour, Sans que le moindre édit ait, pour punir leur crime , Retranché les auteurs ou supprimé la rime. Ecriv
’étaient plaints de la rime, Et c’est aussi sur eux qu’il rejette son crime  : Il cherche à se couvrir de ces noms glorieux. J
rie ? Quoi ! pour un maigre auteur que je glose en passant, Est-ce un crime , après tout, et si noir et si grand3 ? Et qui, vo
en vos écrits, chaque vers d’attentat, Et d’un mot innocent faire un crime d’Etat. Vous aurez beau vanter le roi dans vos ou
10 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
ous violons ; partout un fonds d’ennui et de tristesse inséparable du crime nous fait sentir que l’ordre et l’innocence sont
s songes funestes nous remplissent d’images noires et sombres ; et le crime , après lequel nous courons avec tant de goût, cou
encore : « Insensés que nous sommes ! notre arrêt est prononcé : nos crimes rendent notre condamnation certaine ; on nous lai
11 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
s yeux présentée, Contrainte d’avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux enfers ? Que diras-tu, mon
sassina Polydore, et s’empara du dépôt. Exécrable soif de l’or, quels crimes ne fais-tu pas commettre ? » Et dans ces vers du
aite du mal à quelqu’un. Elle est quelquefois dictée par l’horreur du crime et des scélérats. Racineen fournit un exemple de
us prendre pour victimes, Et laisser choir sur vous les peines de mes crimes  ! Puissiez-vous ne trouver dedans votre union Qu’
 : on se ramasse confusément : les assassins ont eux-mêmes horreur du crime qu’ils vont commettre ; et saisis d’une frayeur r
et d’humanité, chacun le frappe comme à l’envi, et veut avoir part au crime , espérant avoir part à la récompense. » Les Poèt
12 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVI » pp. 112-113
avette qui parle est celle dont Philomèle, privée de la langue par un crime de Térée, se sert pour broder les caractères qui
crime de Térée, se sert pour broder les caractères qui révéleront le crime à sa sœur Procné. Voyez Ovide, Métamorphoses, VI,
13 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
rs jours bientôt bornés. Vos Prêteurs au malheur nous font joindre le crime  :         Retirez-les ; ils ne nous apprendront  
flatteurs vous suivez la maxime, Il vous faudra, Seigneur, courir de crime en crime ; Soutenir vos rigueurs par d’autres cru
s vous suivez la maxime, Il vous faudra, Seigneur, courir de crime en crime  ; Soutenir vos rigueurs par d’autres cruautés, Et
ua sur-le-champ l’ordre qu’il avait donné pour la consommation de son crime , disant qu’il voulait se réconcilier avec son frè
14 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
la main demandant ses victimes, » Présente devant lui la liste de nos crimes . » Mais de l’autre côté la Clémence à genoux, » L
dans les mêmes abîmes : Le cœur juste et sans fiel, le cœur pétri de crimes , Tous sont également les vains jouets du sort. C
e de bassesses au faîte du pouvoir, ne s’y maintiennent qu’à force de crimes et d’attentats ; et qui, après avoir fait gémir l
d’industrie et de sobriété. Il garde sans remords ce qu’il gagna sans crime . Sa fortune est durable autant que légitime, Elle
lle passe aux neveux du fortuné vieillard ; Tandis que les enfants du crime et du hasard, Ces hommes sans pitié que les pleur
15 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
autre, seigneur, voulez-vous que j’implore ? A qui demanderais-je un crime que j’ignore ? Vous qui le punissez, vous ne l’ig
ait de splendeur, Plus il me ferait honte et mettrait en lumière1 Le crime d’en avoir dépouillé l’héritière. Néron. C’est d
s toucher la passion ! Je suis bien empêché. La vérité me presse ; Le crime est avéré ; lui-même il le confesse. Mais s’il es
médien qui joue son rôle reparaît. 4. En doit ; il a l’idée fixe du crime résolu. 5. Les dieux. Il parle comme tel person
es sentiments du cœur. 4. Le monstre s’éveille. 5. Il a le génie du crime . Il vient d’avoir une inspiration. 6. Elle croit
16 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
es belles-lettres Syllogisme vicieux : Majeure. Tuer un homme est un crime  ; Mineure. Or, un meurtrier est un homme : Conc
me ; Mineure. Or, un meurtrier est un homme : Concl. Donc, c’est un crime de tuer un meurtrier. 2° L’Enthymème Du gre
uru. Telle est la situation de Phèdre. La terre lui présente tous ses crimes et ceux de sa famille ; le ciel, des aïeux, qui l
s yeux présentée. Contrainte d’avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux enfers ! Que diras-tu, mon
famille ; Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta fille. Hélas ! du crime affreux dont la honte me suit, Jamais mon triste
Rien ne met à l’abri de cet ordre fatal, Ni le rang ni le sexe, et le crime est égal. Moi-même, sur son trône, à ses côtés as
r moi d’une telle victime : La vengeance trop faible attire un second crime . Un homme tel qu’Aman, lorsqu’on l’ose irriter, D
17 (1839) Manuel pratique de rhétorique
-la comme le Tout-puissant détruisit autrefois Ninive ; effacez notre crime par le pardon, anéantissez la mémoire de notre at
. Divisions principales. 1° Antioche a mérité son sort. 2° Le crime de cette ville fournit à l’empereur l’occasion d’
châtiments seraient trop doux pour les habitants d’Antioche. 2° Leur crime a soulevé contre eux l’univers tout entier. D
a soulevé contre eux l’univers tout entier. Deuxième moyen. — Le crime de cette ville fournit à l’empereur l’occasion d’
d’habileté ? L’orateur s’est proposé un but plus noble ; il avoue le crime de ses compatriotes, il ne vient pas les défendre
Ingratitude. Oubli du bienfait qu’on a reçu. Deuxième moyen. — Le crime de cette ville fournit à l’empereur l’occasion d’
araison implicite : ces habitants d’Antioche que le sentiment de leur crime , que la crainte du châtiment a plongés dans une m
t des rebelles en sujets fidèles et affectionnés. « Effacez notre crime par le pardon ; anéantissez la mémoire de notre a
ces expressions sont heureusement rapprochées ; le pardon effacera le crime , en remettant les châtiments qu’il a mérités ; la
dius est le plus utile. Qui les sollicitait ? moi-même. Quel si grand crime ai-je donc commis, juges ? De quel forfait si hor
e, si notre perte ne se trouve pas ici infailliblement jointe avec le crime . Seul, vous prétendez attaquer Annibal ? Mais cet
e des figures de pensées ; par exemple, dans l’énumération rapide des crimes de Clodius, la répétition des mêmes terminaisons,
i, etc. » « Aussitôt il se transporte au forum, ne respirant que le crime et la fureur. Ses yeux étincelaient ; la cruauté
er à Ligarius, vous commenciez par vous reconnaître coupables du même crime que lui. » Quintilien cite cette apostrophe comm
c quæro, quis putet, etc. » « Mais, je le demande, qui donc fait un crime à Ligarius d’avoir été en Afrique ? C’est un homm
avoir poussé Oreste au meurtre de Pyrrhus, repousse la solidarité du crime . ……………………………. Tais-toi, perfide, Et n’impute qu’
18 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
passer ses habitants au fil de l’épée. Saint Ambroise lui reproche ce crime . Prince, vous avez du zèle pour la foi, vous avez
ertus ! — … Je le serais plus encore si je le voyais endurci dans son crime — … Recouvrez votre réputation de bonté — … Quoiq
présent et vit dans l’avenir. Source des voluptés, des erreurs et des crimes , Elle a ses favoris comme elle a ses victimes ; E
e de la nuit, l’ombre de son père lui apparaît, pour lui découvrir le crime de son oncle et en demander vengeance. Hamlet. Ex
porte la couronne. — Il continue en lui exposant les circonstances du crime , commis par son oncle pendant le sommeil du roi.
les réponses seront courtes et vives. Le spectre ne racontera pas le crime de suite, il parlera de parricide ; Hamlet n’inte
Hamlet n’interrompra que par exclamations. Enfin, viendra le récit du crime de Claudius, pendant que le roi donnait dans son
lle ils appartiennent. Avis. But du dialogue : Les faiblesses et les crimes des rois ne sauraient être cachés. Louis XI parle
pand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur, Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste, puisqu’il faut l’appeler p
peccadille fut jugée un cas pendable ; Manger l’herbe d’autrui ! Quel crime abominable ! Rien que la mort n’était capable D’e
éparait à avancer, lorsque Dieu prit pitié des chrétiens malgré leurs crimes — … Nœud. Déjà la trompette avait retenti — lors
mourant il dit à son assassin que le chêne voisin, seul témoin de son crime , le vengerait un jour — … Nœud. Le meurtrier s’e
or du voyageur — Au sein de sa famille il tâche en vain d’oublier son crime — Un jour d’automne il buvait du lait — … Une feu
Dénouement. Il se trahit- — … Conduit devant les juges, il avoue son crime , et en subit la punition — … N° 160. — Molina
erre, lui dit d’écouter et sans l’interrompre — … Il lui reproche ses crimes — … C’est la balance de la justice divine qu’il a
— … Honain choisit le châtiment qui frappe l’innocent et repousse le crime qui déshonore — … Dénouement, Sois mon ami, dit
Un orage se préparait ; le courroux du ciel semblait présager quelque crime . (Tableau des indices précurseurs de l’orage.) Ca
sons une déclaration, et la police vient avec nous sur le théâtre du crime — … On arrête tout le monde, la servante s’était
nant à leur poursuite décelèrent leur retraite — … Ils avouèrent leur crime et dirent qu’ayant oublié d’allumer les flambeaux
ieux, prenez vos victimes. » Erox, qui de son maître a servi tous les crimes Erox, qui dans son sang voit ce monstre nager, Lè
colère et d’indignation ; son malheur est à son comble. Mais plus le crime est grand, plus un pardon complet serait généreux
brûlée vive. Debout sur le bûcher, elle reproche à ses bourreaux leur crime et leur lâcheté. Ils ont enfin ce qu’ils désiraie
uillera point sa vie ; elle songera que l’histoire mettra au rang des crimes la mort de Marie-Stuart. Melvil ne demande donc p
toire étranger, j’ai rétabli l’abondance dans la ville. Est-ce là mon crime  ? Mais j’ai perdu beaucoup de monde dans le derni
vertu et l’audace l’opprime ; l’innocence à genoux y tend la gorge au crime , tout y suit son char et la fortune y domine. Ce
es différences des siècles, les uns guerriers, les autres souillés de crimes , etc. 21. Faites apparaître les peuples guidés p
z bien les différences des deux Génies, l’un est le Génie vengeur des crimes , l’autre est le Génie rémunérateur du bien. 24.
19 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
e, généreux, tout couvert de gloire. Ménas l’affranchi, Ménas fera le crime , et le vertueux Pompée en profitera. Pompée. Mai
vertueux Pompée en profitera. Pompée. Mais Pompée ne peut savoir le crime et le permettre sans y participer. Ah ! malheureu
de ce qu’on dit, qu’il faut une âme forte pour oser faire les grands crimes . Pompée. Il est vrai, Ménas ; je ne suis ni asse
ai, Ménas ; je ne suis ni assez bon pour ne pas vouloir profiter d’un crime , ni assez méchant pour oser le commettre moi-même
20 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
qu’elle croit sans dangers. Ces sentiments impétueux qui poussent au crime les héros tragiques, ces amours qui font leur joi
s grands effets sur le théâtre, l’auteur doit se garder de peindre le crime brutal et féroce ; l’effroi ne doit pas être pous
st que l’amour soit tragique, qu’il porte les personnages à de grands crimes ou à d’héroïques vertus, comme dans Phèdre, dans
mour doit être moral ; c’est-à-dire qu’en poussant les personnages au crime , il doit en amener le châtiment. Toute passion ma
ridicule, dans le but de corriger par le rire. La tragédie peint les crimes des hommes pour les rendre odieux, leurs infortun
21 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
l’époux que tu me veux donner. Non, je ne serai point complice de ses crimes  : Qu’il nous prenne, s’il veut, pour dernières vi
e laisse avec lui périr tous ses aïeux ! Roi barbare, faut-il que mon crime l’entraîne ? Si je te hais, est-il coupable de ma
e : A son dernier arrêt je ne puis plus suivre. Partez : j’ai fait le crime , et je vais l’expier. Pylade. Hermione, seigneur
c’est alors qu’elle est hors d’elle-même, et qu’elle punit Oreste des crimes qu’elle lui a fait commettre. » 2. Pour n’aurais
22 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre II. Qualités et devoirs de l’Orateur du Barreau. »
é qu’il est comptable du secours de sa voix et de ses talents ; et le crime , quel que soit l’éclat qui l’environne ou le créd
el que soit l’éclat qui l’environne ou le crédit dont il s’appuie, le crime n’y saurait avoir aucun droit. L’éloquence est un
23 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
çonner. 1. Expression familière ; il veut dire qu’il y a moins de crimes commis dans un État ou règne la piété filiale 1.
e romain, son empire, sa dignité. Auguste le premier rangea parmi ces crimes les libelles et offenses contre l’empereur. 2. E
6. Comparez ces vers de M. J. Chénier (1764-1811) : Quand Sous le crime heureux tout languit abattu, Malheur au citoyen c
24 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
d’ennemis ! Car, si l’on attente à mes jours dans le camp opposé, le crime pour vous sera le même, et votre maître Antigone
la raison, pour qu’ils expient par leur sang versé les méfaits et les crimes dont ils sont chargés… « Vous reconnaîtrez bientô
à vos bras vengeurs. Ici nos armes sont d’autant plus justes, que le crime de César est devenu encore plus grand par sa vict
’est que, si tu es vainqueur de tes compatriotes, ta victoire sera un crime et tu seras appelé le fléau de ta patrie ; si tu
er un projet important, sans me le communiquer, aurait dû paraître un crime à tes yeux. Je touche au terme de mon existence,
émence. « Quelles honteuses résolutions n’ont-ils pas formées ! Quels crimes affreux n’ont-ils pas commis ! Voilà où mène la c
avait si rudement traité les citoyens de Mytilène, innocents de tout crime , possédés seulement du regret de la liberté perdu
ée du Sénat tout ce qui n’est pas en exil se trouve ici. Étrangers au crime , tranquilles au sein d’une longue paix, nous avon
bien que ceux qui se sont laissé séduire, la conscience chargée d’un crime d’impiété et d’injustice. Mais moi, pourquoi sera
e d’Ulysse et de Sisyphe : là du moins cette épreuve ne serait pas un crime qu’on punirait du dernier supplice. Et que ceux d
ée peut compter sur un abri assuré, je viens sans crainte déclarer le crime dont je suis coupable. Est-il donc défendu de pou
épulture : arrêtée et conduite devant le roi, elle fait l’aveu de son crime franchement et sans détour : « Oui, je déclare a
ils ont commis ; ils croient voir toute la terre s’élever contre leur crime avec plus de violence que le souverain même qu’il
arce que je suis disposée à tout souffrir pour sa gloire ; mais votre crime s’élevant contre sa majesté, vous sentirez bientô
nstrument. De mes cendres naîtront vos malheurs et la punition de vos crimes . Ne vous mettez pas dans l’esprit qu’avec moi la
il n’existe pas de supplice qui soit proportionné à l’énormité de vos crimes . Vous avez attenté aux jours du vieillard le plus
25 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »
e » ? Fouquet était réellement coupable de malversations, et même de crime d’état ; il était difficile à l’éloquence même de
ni sous celles de Lacédémone, où l’argent et la politesse étaient un crime  ; mais dans la corruption des temps, dans le luxe
26 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de L’Hospital, 1505-1573 » pp. -
iter l’établissement d’un tribunal inquisiteur, déféra aux évêques le crime d’hérésie. Il provoqua l’édit de Saint-Germain, q
, s’écria-t-il, qu’on ouvre la grande. » Il ne devait pas survivre au crime qu’il avait prévu. Il en mourut de douleur. Nul n
27 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
le passerez-vous sous silence ? Si vous le lui opposez, ferez-vous un crime à autrui de ce que vous avez fait vous-même, dans
, vous serez contraint de ne pas laisser soupçonner l’accusé d’un tel crime , de ne pas même en parler ? »   Il y a encore de
, j’examinerais la destinée de tous ceux qui se sont signalés par des crimes  ; je prendrais surtout mes preuves dans les condi
frère, de sa mère, de ses femmes, de ses maîtres, l’auteur de tant de crimes , livré à d’éternelles horreurs, dans des transes
a conduite de l’accusateur21 : « Mais je le demande, qui donc fait un crime à Ligarius d’avoir été en Afrique ? C’est un homm
ain, honorée de sa bienveillance, animée par ses bienfaits, y rend le crime plus circonspect, mais ne l’y rend pas peut-être
. Rollin, selon l’expression d’un auteur moderne33, a répandu sur les crimes des hommes le calme d’une conscience sans reproch
t ces grandes idées : « Mettre aux fers un citoyen a romain, c’est un crime  ; le battre de verges, c’est un attentat ; le fai
vois-tu pas, même dans le silence de ceux qui t’environnent, que ton crime est découvert ? Tes actions de la nuit dernière e
es meurtriers, sont des gens audacieux, avides, accoutumés à tous les crimes . Il faut éviter néanmoins de trop raffiner sur ce
sont les seuls ornements qui leur conviennent. Si donc il s’agit d’un crime , d’un fait grave, d’une action qui fixe tous les
u sang de Clodius, et portant sur son front l’orgueilleux aveu de son crime . « Non, ajoute-t-il, une telle audace n’est pas c
ure et du sang, je t’en prie, je t’en conjure, ne va pas commettre un crime devant les yeux de ton père, un crime qui retombe
conjure, ne va pas commettre un crime devant les yeux de ton père, un crime qui retomberait sur toi ! » 1er motif, tiré de l
êtent pas ; soyons coupables, si nous ne trouvons pas la mort dans le crime . » Ce n’est là qu’une transition : mais combien e
îtrait méchant ; ni contre le malheur, il serait cruel ; ni contre le crime , il s’exposerait à exciter le rire au lieu de la
agné à la mort de Clodius. Et qui était le suppliant ? Moi-même. Quel crime affreux ai-je conçu, ou de quel forfait me suis-j
me voici, voici votre victime ; Épargnez l’innocence, et punissez le crime . Hélas ! il aima trop un ami malheureux ; Voilà t
VI, 24), Je suis tourmenté par cette flamme  : « Quels sont donc les crimes affreux qui ont creusé à cet infortuné ce gouffre
evoir des blessures et la mort, ton devoir est d’obéir ; que c’est un crime de fuir, de céder, de quitter le poste qu’elle t’
probus, sed fatuus et amens es. (Cic., pro Dejot., c. 7.) Règne, de crime en crime enfin te voilà roi. Et pour vous souhait
ed fatuus et amens es. (Cic., pro Dejot., c. 7.) Règne, de crime en crime enfin te voilà roi. Et pour vous souhaiter tous l
r soudaine, prend la fuite. L’assassin, écumant de rage, respirant le crime , et n’ayant plus de sentiment que pour la cruauté
i qui est cruel, économe celui qui est avare, ou si l’on donnait à un crime énorme le nom de faute légère, à une méchanceté a
autre. Tel est cet endroit de Cicéron (in Verr., V, 66) : « C’est un crime de mettre aux fers un citoyen romain ; c’est un a
s, des auditeurs, de son adversaire même. C. Rabirius était accusé de crime d’État pour avoir pris les armes et suivi les con
.) Ô que la nuit est longue à la douleur qui veille ! (Saurin.) Le crime fait la honte, et non pas l’échafaud. (Th. Corne
essant aux soldats, il se fait connaître, leur peint avec énergie les crimes de Domitien, la situation de l’empire, qui a beso
de l’empereur, l’indifférence pour les malheurs éloignés et pour des crimes dont elle n’avait pas souffert, surtout l’inquiét
la volonté des dieux que Domitien vient de perdre une vie souillée de crimes . Avant de lui accorder des regrets, ressouvenez-v
d’un tyran ? Sous un tyran plus odieux encore, il a conservé pour le crime cette haine héréditaire dans sa famille ; il a co
rurent voir et entendre le dieu dont il venait d’attester le nom. Les crimes du tyran mort, les vertus de Nerva se retracèrent
ents ; catholiques et calvinistes, nous aurions tous, je le sais, des crimes à punir dans Paris, et les mânes d’Henri III et d
28 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
s désirs : leurs regards, si j’ose parler ainsi, trouvent partout des crimes qui les attendent : l’indécence du siècle et l’av
l’être avec exécration ; et l’adulation publique couvre l’infamie du crime publie. Non, Sire, les princes, dès qu’ils se liv
pas plus de résistance que leurs ordres. 28. David veut jouir de son crime  : l’elite de son armée est bientôt sacrifiée, et
assions en devient un nouvel attrait ; devant eux toutes les voies du crime s’aplanissent et tout ce qui plaît est bientôt po
29 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
de paysans, pour qui un attentat à la propriété est le plus grand des crimes , que le seul mot d’incendie fait frémir pour leur
ence de ces braves gens, résolus d’avance à punir, je ne dirai pas le crime , mais l’ombre du crime d’incendie, comme si vous
, résolus d’avance à punir, je ne dirai pas le crime, mais l’ombre du crime d’incendie, comme si vous doutiez de la bonté de
30 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
invariablement : « Non, je ne suis pas coupable. » Pas de témoins du crime , pas de complices, des charges légères : une prés
ine audience : — « Malheureux ! s’écrie-t-il, vous avez cru que votre crime resterait enseveli dans l’ombre et que Dieu seul
son parti. La gradation. — « Si empoisonner un citoyen romain est un crime , si le battre de verges est un attentat, si le fa
31 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
le passerez-vous sous silence ? Si vous le lui opposez, ferez-vous un crime à autrui de ce que vous avez fait vous-même dans
, vous serez contraint de ne pas laisser soupçonner l'accusé d'un tel crime , de ne pas même en parler. » 6° L'exemple est un
ats d'une classe inférieure, ont vainement cherché le bonheur dans le crime  ; donc le bonheur n'est pas le partage des méchan
sar ; Cicéron dit, pour sa défense : « Quel est celui qui lui fait un crime de s'être battu contre César ? Un homme qui aurai
rle en faveur de l'accusé. La renommée entachée de mauvaise foi ou de crime prouve contre l'accusé. Le serment, cet acte sacr
tache ? Contre qui prouve la renommée entachée de mauvaise foi ou de crime  ? Le serment de tous les témoins a-t-il le même p
té. Prions : heureux l'homme qui prie ! Sa foi le sauve du péché ; Du crime , enfant de cette vie, Jamais son cœur n'est entac
ment sublime Le riche est loin ; fier, corrompu, Son cœur a médité le crime , De ma douleur il s'est repu. Et son orgueil, vai
Qui croît au seuil de son palais. Bienfaisance, ô vierge adorée ! Le crime a souillé tes autels, Et la pitié s'est envolée D
32 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
nstre fouler aux pieds ce qu’il y a de plus sacré et triompher par le crime . Sans moralité, il n’y a point de succès pour le
auses, les vertus qu’elles ont étouffées comme dans leurs germes, les crimes qu’elles ont fait éclore du sein même de l’innoce
prises avec la fortune, la vertu couronnée au bord du tombeau, et le crime précipité du faîte du bonheur dans un abîme de ca
core plus vive si, en même temps que l’innocence triomphe, on voit le crime succomber, comme dans Athalie. Le dénoûment doit
, et surtout se garder d’attaquer la vertu ou de la confondre avec le crime . Enfin, le dénoûment doit être achevé ou complet,
ns le cœur de l’homme. La terreur sert à le pénétrer de l’horreur des crimes , à la vue du châtiment des scélérats et des oppre
alheur sous une forme ou sous une autre, comme la suite inévitable du crime . L’amour et l’admiration pour les hommes vertueux
tue par des remords. Il faut que l’amour conduise aux malheurs et aux crimes , pour faire voir combien il est dangereux, ou que
n’a pour objet ni les grandes infortunes des hommes, ni leurs grands crimes , ni leurs grandes actions ; mais leurs folies, le
33 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
’est par son esprit que les rois chrétiens ne se la font pas dans les crimes même de lèse-majesté au premier chef, et qu’ils r
personnes publiques demandent la mort de celui qui a commis tous ces crimes  : que fera-t-on là-dessus ? lui portera-t-on inco
achez que l’oppression des faibles et des innocents n’est pas tout le crime de la cruauté. Le mauvais riche nous fait bien co
e nous ne retomberait d’abord sur sa conscience, pour examiner si ses crimes n’ont pas mérité ce châtiment ? qui de nous, sais
ice des brigands, qui portent une certaine probité dans l’exercice du crime . Enfin, les droits légitimes ou usurpés ne se sou
, confisquaient les biens des plus riches citoyens : on faisait mille crimes pour donner aux Romains tout l’argent du monde. M
ne que si tout cela s’était passé de nos jours. Que me font à moi les crimes de Catilina ? ai-je peur d’être sa victime ? Pour
défaillance396. On parle du cri des remords, qui punit en secret les crimes cachés et les met si souvent en évidence. Hélas !
Quand Platon peint son juste imaginaire couvert de tout l’opprobre du crime et digne de tous les prix de la vertu398, il pein
as propre à s’appesantir sur les faiblesses du cœur humain ni sur des crimes ignobles : il lui fallait des âmes fortes, sensib
dans le sein de leurs dieux domestiques ; « Le méchant par le prix au crime encouragé ; « Le mari par sa femme en son lit égo
in dont tu me veux punir508, Me traite en criminel, et fait seule mon crime , Relève pour l’abattre un trône illégitime, Et, d
clémence : il appelle auprès de lui Cinna, pour le convaincre de son crime et pour le lui pardonner. Acte V, scène I.
t pas l’honneur d’être nommé : Un tas d’hommes perdus de dettes et de crimes , Que pressent de mes lois les ordres légitimes, E
t en si mauvaise estime540, Qu’innocent ou coupable on vous charge du crime , Et que, vous offensant d’un soupçon éternel, Au
               Mon Dieu ! non : Je ne fais seulement que demander son crime . PHILAMINTE. Suis-je pour la chasser sans cause l
            Oui, ma femme avec raison vous chasse, Coquine ; et votre crime est indigne de grâce601. MARTINE. Qu’est-ce donc
its je la croyais coupable. PHILAMINTE. Quoi ! vous ne trouvez pas ce crime impardonnable ? CHRYSALE. Si fait. PHILAMINTE.   
rir l’intention que j’ai. Ce monsieur Trissotin, dont on nous fait un crime , Et qui n’a pas l’honneur d’être dans votre estim
’heureuse liberté de ne le voir jamais ! BURRHUS. Je sais que d’aucun crime elle n’est soupçonnée ; Mais jusqu’ici César ne l
us vous signalez par d’illustres leçons723 ! On exile Pallas, dont le crime peut-être Est d’avoir à l’empire élevé votre maît
our venger ma ruine. Le fils de Claudius commence à ressentir725 Des crimes dont je n’ai que le seul repentir : J’irai, n’en
appelés par moi-même, Partagent à mes yeux l’autorité suprême. De nos crimes communs je veux qu’on soit instruit, On saura les
flatteurs vous suivez la maxime, Il vous faudra, seigneur, courir de crime en crime734, Soutenir vos rigueurs par d’autres c
els prodiguant les victimes, Fussent-ils innocents, leur trouvera des crimes  : Vous verrez mettre au rang des jours infortunés
bouche criminelle Ne s’ouvre qu’à l’impiété, Et dont la main vouée au crime Ne connaît rien de légitime Que le meurtre et l’i
a commune aventure N’a rien dont vos esprits doivent être agités ; De crimes , de brigands, ces bords sont infestés. Écartez de
ïeux, Hercule, est adoré, J’osais prier pour vous ce dieu vengeur des crimes  : Je ne pouvais offrir ni présents ni victimes :
x cette horrible victime. Inventons des tourments qui soient égaux au crime Ils ne pourront jamais égaler ma douleur. ÉGISTHE
Oui ; sans doute, il le faut. Monstre ! qui t’a porté À ce comble de crime , à tant de cruauté ! Que t’ai-je fait ? ÉGISTHE.
témoin de mon trépas ! NARBAS. Ah ! madame, empêchez qu’on achève le crime . Euryclès, écoutez ; écartez la victime : Que je
us assurez sa perte. Malgré la voix du sang, feignez, dissimulez : Le crime est sur le trône, on vous poursuit : tremblez. N
ne, on vous poursuit : tremblez. Narbas a révélé à la reine tous les crimes de Polyphonte, que celui-ci avait réussi à cacher
matin, de mon fils allait percer le cœur. Je pleure à vos genoux mon crime involontaire. Cruel, vous qui vouliez lui tenir l
devant vous, et vous l’assassinez ! Son père est mort, hélas ! par un crime funeste ; Sauvez le fils : je puis oublier tout l
ieux, prenez vos victimes. » Érox, qui de son maître a servi tous les crimes , Érox, qui dans son sang voit ce monstre nager, L
tez-moi : Je vous le jure encore, Égisthe est votre roi. Il a puni le crime , il a vengé son père. Celui que vous voyez traîné
n fils qu’elle défend ? un fils qui venge un père ? Un roi vengeur du crime  ? MÉROPE.                                        
itiosam. » Vie d’Agricola, c. 15. 497. Quelle énergique peinture des crimes du triumvirat et de ces proscriptions dont Appien
obscure. Venceslas veut dire que les magistrats n’osent poursuivie le crime , soupçonnant que le fils du roi n’y est pas étran
5. C’est-à-dire, Britannicus commence à concevoir le ressentiment des crimes , à s’y montrer sensible… 726. Ou Ahenobarbus (à
èse de ces deux expressions, marcher de vertus en vertus et courir de crime en crime. La seule opposition de ces deux termes
s deux expressions, marcher de vertus en vertus et courir de crime en crime . La seule opposition de ces deux termes est une l
développe par des efforts patients, continus et sans trouble ; que le crime au contraire, une seule fois consenti, jette le c
grande supériorité, les idées suivantes du Venceslas de Rotrou : Un crime pourrait bien être un essai de l’autre. Ainsi que
ime pourrait bien être un essai de l’autre. Ainsi que les vertus, les crimes enchaînés Sont toujours ou souvent l’un par l’aut
7. On devine assez que Narcisse a triomphé : désormais la carrière du crime , ouverte devant Néron, ne se refermera plus pour
34 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
débauches, en un mot les plus visibles défauts de sa personne et les crimes les plus connus de sa vie, cette grande lettre, c
r, ils feignent de croire qu’elle est fausse ou ils lui supposent des crimes . L’amour-propre ne se repose jamais hors de soi,
e de quelle sorte on révère les sentiments des anciens117. On fait un crime de les contredire et un attentat d’y ajouter, com
ue ces mêmes désordres des finances ont toujours fait non pas tant le crime des plus grands hommes que le prétexte de les opp
s » ; remarquez qu’il ne dit pas : La veuve qui passe sa vie dans les crimes  ; il dit : « La veuve qui la passe dans les plais
efois par leur magnificence, par leur force, et encore plus par leurs crimes et leurs dissolutions, ne furent plus que des mon
C’étaient des imprudences bien précipitées, Il commença à venger les crimes domestiques avant d’être arrivé au palais, et à r
té que sévères pendant que vous étiez le maître, elles devenaient des crimes affreux des que vous ne l’étiez plus. » « Vous ap
des crimes affreux des que vous ne l’étiez plus. » « Vous appelez des crimes , me dit-il, ce qui a fait le salut de la républiq
r la liberté à une ville dont j’étais citoyen était le plus grand des crimes . J’ai puni ce crime-là ; et je ne me suis point e
lle dont j’étais citoyen était le plus grand des crimes. J’ai puni ce crime -là ; et je ne me suis point embarrassé si j’étais
ds excès. Mais, en prenant la dictature, vous avez donné l’exemple du crime que vous avez puni. Voilà l’exemple qui sera suiv
au ciel que le nom de tous ces prétendus héros dont on a célébré les crimes ou la gloire sanguinaire fût également enseveli d
parée. NÉARQUE. Par une sainte vie il faut la mériter. POLYEUCTE. Mes crimes en vivant me la pourraient ôter. Pourquoi mettre
ême, et ce qui vous anime C’est sa grâce qu’en vous n’affaiblit aucun crime  ; Comme encor tout entière407 elle agit pleinemen
peut m’entendre. Voyez l’aveugle erreur que vous osez défendre : Des crimes les plus noirs vous souillez tous vos dieux ; Vou
: Joins ta fille à ton gendre : ose : que tardes-tu ? Tu vois le même crime , ou la même vertu. Ta barbarie en elle a les même
e ses derniers mots voyant le sens douteux, Vous avez pris soudain le crime entre nous deux. Certes, si vous voulez passer435
e, Je veux bien par respect ne vous imputer rien : Mais votre bras au crime est plus fait que le mien ; Et qui sur un époux f
evant sur moi436, Et si du ciel trop lent à la réduire en poudre, Son crime redoublé peut arracher la foudre ! Donnez-moi… RO
disgrâce De ne voir point régner ma rivale en ma place440. Règne ; de crime en crime enfin te voilà roi. Je t’ai défait d’un
De ne voir point régner ma rivale en ma place440. Règne ; de crime en crime enfin te voilà roi. Je t’ai défait d’un père, et
us prendre pour victimes, Et laisser choir sur vous les peines de mes crimes  ! Puissiez-vous ne trouver dedans votre union Qu’
s jours bientôt bornés : Vos préteurs au malheur nous font joindre le crime .     Retirez-les : ils ne nous apprendront       
tout pacte avec l’impiété ; « Du milieu de mon peuple exterminez les crimes  : « Et vous viendrez alors m’immoler vos victimes
ils, Voudrait-il un moment laisser vivre un coupable ? ABNER. De quel crime un enfant peut-il être capable ? MATHAN. Le ciel
r la domination d’Athalie, en lui infligeant le châtiment de tous ses crimes . Acte III, scène VII. Joad, Josabeth, Azar
vites ; et, à quelques pas de là, elle va expier sous le poignard les crimes de sa vie685. Crébillon (1674-1762.) [N
us au transport qui m’anime. Ma main, n’as-tu commis que la moitié du crime  ? (À Zénobie.) Victime d’un cruel contre vous con
époux meurtrier. Plût au ciel qu’aujourd’hui Vous eussiez oublié ses crimes avec lui ! Ô dieux, qui la rendez à ma douleur mo
ton époux. Jusques à mon amour, tout veut que je périsse : Laisser le crime en paix, c’est s’en rendre complice697 Frappe :
tristes accents ? D’où vient que je frissonne ? et quel est donc mon crime  ? Me serais-je mépris au choix de la victime ? Ou
sens, quel autre pourrait-ce être ? Mais, hélas ! si c’est lui, quel crime ai-je commis ! Nature, ah ! venge-toi, c’est le s
cette rive, en malheurs trop féconde, Qui produit les trésors et les crimes du monde. Je vous remets, mon fils, ces honneurs
ivre-moi la victime. ALZIRE. Oui, tu dois te venger, tu dois punir le crime  ; Frappe. ZAMORE. Que me dis-tu ? Quoi, tes vœux 
h bien ! vois donc l’abîme où le sort nous engage ; Vois le comble du crime , ainsi que de l’outrage. ZAMORE. Alzire ! ALZIRE.
an est ton époux ! ALZIRE. Je pourrais t’alléguer, pour affaiblir mon crime , De mon père sur moi le pouvoir légitime, L’erreu
suis l’épouse et la victime, Je ne suis point à toi, cruel, après ton crime . Qui des deux osera se venger aujourd’hui ? Qui p
icains, qui fûtes mes victimes, Songez que ma clémence a surpassé mes crimes . Instruisez l’Amérique ; apprenez à ses rois Que
ts Insulter par leurs cris sauvages L’astre éclatant de l’univers749. Crime impuissant750 fureurs bizarres ! Tandis que ces m
de l’odieuse tyrannie que Rome supportait en silence : Quand sous le crime heureux tout languit abattu, Malheur au citoyen c
rments de sa conscience et les châtiments par lesquels il expiait ses crimes . » Tacite fait allusion au célèbre passage du Gor
’embarras des finances, déjà fort compromises avant lui, fut son seul crime . Au moins plaça-t-il bien ses largesses ; il sut
ousies et tous leurs autres excès étaient le sujet de leurs fêtes. Le crime était adoré, etc. » Discours sur l’histoire unive
re a dit après Crébillon, dans son Brutus, V, 1 : Et qui pardonne au crime en devient le complice. 698. Remarquons ici av
intéresse aux remords de Rhadamiste, en nous faisant éprouver pour le crime de cet homme bouillant et emporté plus de compass
35 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
cher ce que je vous avais à l’avance représenté tant de fois comme un crime énorme, et ce que vous même devez vous reprocher
auvais, prince, que l’on vous dise : « Vous avez imité David dans son crime , imitez-le dans sa pénitence. » Si je vous écris
ouvent avec mépris, que je ne puis m’imaginer que ce soit un si grand crime auprès de vous que de l’avoir perdue. J’éprouve c
que ce lies de sa fortune, n’est grand le plus souvent qu’à force de crimes et de scandales. Dans l’ordre de la Providence, c
r sa cour. Plusieurs le front hideux et respirant la guerre, De leurs crimes encor épouvantaient la terre ; Marchant sur des d
e en ce monde ! effraya ni assemblage Des élans du jeune homme et des crimes de l’âge. Race qui joue avec le mal et le trépas 
oquant, comme celui du coupable, qui, sur de l’impunité, parle de ses crimes , bien moins pour en demander pardon que pour en t
ils fait ? nulle offense . Vous le voyez, c’est bien là le cynisme du crime . Il m’est arrivé quelquefois de manger Le berger
emps il a cherché dans sa conscience quel pouvait être son plus grand crime . Il se rappelle une peccadille de jeunesse ; j’a
messieurs, n’est-ce rien ? Voyez nos annales judiciaires ! est-il un crime pareil ? un cas aussi pendable ? Soyez-en sûrs, v
le lion prend la parole ; il se complique quand le renard excuse les crimes du roi ; l’intérêt est à son plus haut degré à la
erbe dans un pré de moines. Aussitôt le loup qualifia cette action de crime abominable et proposa de choisir le baudet pour v
upable dut comparaître devant le tribunal de Dieu. Quel était donc le crime du brillant Azaël ? Hélas ! fier de ses ailes et
ut de ne point écouter la justice qui réclamait le châtiment de leurs crimes , et de laisser un libre cours à sa clémence. Déjà
inconnu ; Il emporta dans sa maison lointaine Cet or sanglant, par le crime obtenu. Près d’une épouse industrieuse et sage, I
ire : les peuples l’appelèrent fils des fléaux : car le nombre de ses crimes avait surpassé le nombre même de ceux commis en s
ses favoris avaient seuls corrompu son cœur ; et en vieillissant, le crime , qui n’était autrefois en lui qu’une habitude, ét
un, père de ses sujets, tu es devenu leur tyran et leur bourreau. Tes crimes ont allumé la colère de Dieu.  Ne m’interromps po
la balance est celle de la justice divine, ces poids énormes sont tes crimes , l’enfant dont le pied relient la masse fatale, c
tu as faite. Pense aux paroles de ta conscience :un de plus ! et tes crimes l’emporteront. J’ai dit. » Ekber, furieux, saisis
pondit Honain, la honte n’est pas dans le châtiment, elle est dans le crime . Je puis mourir sans déshonorer ma science et ma
u bruit lointain d’un livide tonnerre, Ensemble présageaient un grand crime à la terre. Caïn, le cœur gonflé du poison des en
u m’a rejeté comme je le rejette ! — Mais ta haine, mon frère, est un crime à ses yeux. — Le crime est pour Adam qui nous fit
e rejette ! — Mais ta haine, mon frère, est un crime à ses yeux. — Le crime est pour Adam qui nous fit malheureux. — Misérabl
Athéniens ? N’entends-tu pas les cris de ces malheureux, dont le seul crime est d’avoir été vaincus ? Que dis-je ? au milieu
es ; mais elles iront peut-être jusqu’au séjour des dieux vengeurs du crime et de la cruauté ! Il dit : Lysandre, les yeux at
succombait était considéré coupable, ou d’une fausse accusation ou du crime imputé, et incontinent mis à mort. On appelait ce
’y avait plus pour lui ni repos ni sommeil. Quelques années après son crime , il quitta la Judée, et vint à Rome, espérant que
te essayait en vain de les chasser. Les assassins saisis avouèrent le crime , et déclarèrent entre autres choses, dans leur in
ré de beauté et de vigueur. Erox, qui de son maître a servi tous les crimes , Erox, qui dans son sang voit ce monstre nager.
épété appelle l’attention sur l’action qu’il va faire ; —  servir les crimes , nager dans son sang , sont deux métaphores dont
e les dieux vont tirer du meurtre de Laius, dans l’endroit même où le crime fut commis. La description de ces lieux maudits o
on de sa fille, et ne se croire en sûreté que sur son sein ? c’est le crime qui s’abrite sous l’innocence. La courte obsécrat
nœud commence au moment où Œdipe sent qu’il est sur le théâtre de son crime  ; il se serre sans complication jusqu’à l’instant
e que je te croyais chrétienne, pourquoi faut-il que je pleure sur le crime , lorsque je ne croyais avoir qu’à te bénir et à m
ts l’éclat d’une gloire nouvelle. Nous vous aurons préparé, par notre crime , une couronne plus brillante que celle dont Grati
la, comme autrefois le Tout-Puissant détruisit Ninive ; effacez notre crime par le pardon : anéantissez la mémoire de notre a
de l’ingratitude de tes concitoyens, peux-tu, sans te noircir du même crime que tu veux punir, refuser la première grâce que
arce que je suis disposée à tout souffrir pour sa gloire ; mais votre crime s’élevant contre sa majesté, vous sentirez bientô
nstrument. De mes cendres naîtront vos malheurs et la punition de vos crimes . Ne vous mettez pas dans l’esprit qu’avec ; moi l
art parmi les injustes victimes, Ne place son trépas sur la liste des crimes . Vous craindrez que la voix de vos accusateurs, C
abondance. Quelle faute ai-je commise jusqu’ici ? Me veut-on faire un crime d’avoir remporté deux victoires ? Mais j’ai, dit-
guerre qu’ils nous ont déclarée ; mais les Dieux, justes vengeurs du crime , ne les ont-ils pas assez punis, et ne nous ont-i
e sein de la religion chrétienne, si, en y renonçant, tu as commis un crime abominable.    Or, tu as commis un crime abominab
y renonçant, tu as commis un crime abominable.    Or, tu as commis un crime abominable, car tu as souillé ton sang, outragé t
eure, et l’audace l’opprime ; L’innocence à genoux y tend la gorge au crime  : La fortune y domine, et tout y suit son char. C
36 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
de Britannicus a nui au succès de cette belle tragédie. On prévoit le crime de Néron, et l’on n’y voit aucun obstacle : on pr
r. Œnone lui conseille alors d’accuser auprès de Thésée, Hippolyte du crime dont elle-même est coupable. Son épée laissée ent
n accueil si étrange, et se croyant outragé, trahi, veut connoître le crime et le coupable. Voilà le nœud qui se serre. Œnone
lui ferme la bouche sur l’aveu qu’elle alloit peut-être faire de son crime . Cependant elle est déchirée de remords : la malh
e serre encore davantage. Aricie qui a été instruite par Hippolyte du crime de Phèdre, blâme ce jeune prince de garder le sil
rsque Maxime qu’Auguste croyoit seul fidèle, vient déclarer aussi son crime et son lâche artifice pour posséder Emilie. Voilà
nt le tableau des vices et celui des vertus, en faisant contraster le crime et l’innocence. Cette Bonté, dans les mœurs des p
veut empoisonner l’autre et la princesse son épouse : il n’y a pas de crime qui lui fasse horreur pourvu qu’elle se maintienn
ne sur un trône qui est Tunique •objet de son ambition. Mais tous ses crimes sont accompagnés d’une grandeur d’ame qui a quelq
d’Hippolyte, lorsque ce jeune prince se justifie auprès de Thésée du crime dont il est accusé. Thésée. Traître. tu prétend
ugmenter vos ennuis, Examinez ma vie, et songez qui je suis. Quelques crimes toujours précèdent les grands crimes. Quiconque a
et songez qui je suis. Quelques crimes toujours précèdent les grands crimes . Quiconque a pu franchir les bornes légitimes, Pe
Peut violer enfin les droits les plus sacrés. Ainsi que la vertu, le crime a ses degrés ; Et jamais on n’a vu la timide inno
pour vous altérer mon estime, Que toute autre amitié me paroîtroit un crime , Et que, si vous voulez satisfaire mes vœux, Un s
e ma main ? Alceste. Et vous pouvez le voir sans demeurer confuse Du crime , dont vers moi, son style vous accuse ! Célimène
oi ? Chrisale. Mon Dieu ! non. Je ne fais seulement que demander son crime . Philaminte. Suis-je pour la chasser sans cause
si fais-je. Oui, ma femme avec raison vous chasse, Coquine ; et votre crime est indigne de grâce. Martine. Qu’est-ce donc qu
ts je la croyois coupable. Philaminte. Quoi ! vous ne trouvez pas ce crime impardonnable ? Chrisale. Si fait. Philaminte.
ie. Définition de la Tragédie. Inspirer l’horreur des grands crimes , et l’amour des grandes vertus, telle est la fin
ps d’immoler mes victimes, Et de me rendre heureuse à force de grands crimes . Nous tremblons pour Antiochus, lorsque cette mè
e, cher Hector, à ma crédulité. Je n’ai pu soupçonner ton ennemi d’un crime  ; Malgré lui-même, enfin, je l’ai cru magnanime.
e laisse avec lui périr tous ses aïeux ? Roi barbare, faut-il que mon crime l’entraîne ? Si je te hais, est-il coupable de ma
ueux, mais un peu coupable. Il sera criminel ; mais il aura commis un crime sans avoir l’habitude du crime : une fureur passa
sera criminel ; mais il aura commis un crime sans avoir l’habitude du crime  : une fureur passagère, l’excès d’une passion bon
ssagère, l’excès d’une passion bonne en elle-même l’aura conduit à ce crime  ; et c’est pour cela que le malheur dans lequel i
aut (qu’on remarque ceci) ou que l’amour conduise aux malheurs et aux crimes , pour faire voir combien il est dangereux, ou que
que. Néarque. Par une sainte vie il faut la mériter. Polyeucte. Mes crimes en vivant me la pourroient ôter. Pourquoi mettre
supposât, (si toutefois la véritable gloire pouvoit s’allier avec le crime ) ne pourroit pas être le héros d’un poëme épique.
a osé ni pu vous nuire. J’en jure par le ciel et par ces astres : son crime est d’avoir trop aimé son malheureux ami. Tandis
-il à Pyrrhus, s’il y a quelque justice dans le ciel, qui punisse les crimes , que les Dieux vengent l’action inhumaine que tu
à l’instant les ranime ; Il leur montre l’exemple, il les rappelle au crime . Leurs bataillons serrés pressent de toutes parts
37 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
n pure perte on cultivait ses mœurs ; Qu’un temps viendrait, temps de crime et d’alarmes, Où ce Ver-Vert, tendre idole des cœ
ps d’affligeante mémoire, Ce temps critique où s’éclipse sa gloire. O crime  ! ô honte ! ô cruel souvenir ! Fatal voyage ! aux
38 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
ais alors il était vertueux1 : Sully, Nangis, Crillon, ces ennemis du crime , Que la Ligue déteste, et que la Ligue estime2 ;
nchaîne ; Et, s’honorant déjà du nom de ses soldats, Pour expier leur crime , ils marchent sur ses pas. Le généreux vainqueur
, malheureuse, et tu baisses les yeux ! Tu te tais ! je t’entends ! O crime  ! ô justes cieux ! Zaïre. Je ne puis vous trompe
39 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
urs ? il n’y a chose si innocente où les hommes ne puissent porter du crime , point d’art si salutaire dont ils ne soient capa
tous les jours, abusent de la piété et la font servir méchamment aux crimes les plus grands. Mais on ne laisse pas pour cela
tendries par ces sortes de représentations. Je ne vois pas quel grand crime c’est que de s’attendrir à la vue d’une passion h
40 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
ste ; il discute une question de droit ; il poursuit la punition d’un crime  : il défend la fortune ou la tête d’un accusé. So
e de Turenne. Le vieil Horace, dans le procès de son fils, définit le crime en ces termes : Aimer nos ennemis avec idolâtrie
la patrie, Souhaiter à l’État un malheur infini, C’est ce qu’on nomme crime , et ce qu’il a puni. L’Énumération des parties.
et l’effet, etc. Examinez ma vie, et songez qui je suis.    Quelques crimes toujours précèdent les grands crimes. Quiconque a
songez qui je suis.    Quelques crimes toujours précèdent les grands crimes . Quiconque a pu franchir les bornes légitimes Veu
Veut violer enfin les droits les plus sacrés. Ainsi que la vertu, le crime a ses degrés.... Élevé dans le sein d’une chaste
iquement occupée. Xipharès dit à Mithridate : J’irai… j’effacerai le crime de ma mère. Seigneur, vous m’en voyez rougir à vo
 : On veut sur vos soupçons que je vous satisfasse ; J’ignore de quel crime on a pu me noircir ; De tous ceux que j’ai faits
d’abord l’amour paternel ; elle épouvante Agamemnon par l’atrocité du crime qu’il va commettre : Quoi ! l’horreur de souscri
demande si la gloire d’Hélène mérite d’être achetée si cher : Si du crime d’Hélène on punit sa famille, Faites chercher a S
il soupire profondément, et l’on ne sait si c’est le souvenir de ses crimes qui lui arrache ces soupirs, ou le désespoir de q
que voulant bien rompre un nœud si solennel, Vous vous abandonniez au crime en criminel. Est-il juste, après tout, qu’un conq
ier des mots. Les regards étincelants, le feu du courage, le fruit du crime , les traits du céleste courroux, mille autres loc
els prodiguant les victimes, Fussent-ils innocents, leur trouvera des crimes . Britannicus. Citeaux dormait encore : et la
41 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
ue moyen de la sustenter, vous laisseront paisiblement jouir de votre crime  ? Contemplateurs stoïques des maux incalculables
pour soutenir la tyrannie des opinions. On dirait qu’on ne peut, sans crime , avoir deux avis dans une des questions les plus
elle partagea les nobles espérances de 1789, elle protesta contre les crimes de 1793 et honora sa plume par une éloquente défe
aucune des généreuses aspirations de sa jeunesse, et le souvenir des crimes de la Révolution ne put ébranler sa ferme croyanc
ans ses croyances un changement profond et radical : le spectacle des crimes et des folies de la Terreur, les ridicules parodi
leurs honorables cicatrices sont flétries : leurs succès seraient des crimes , ces braves seraient des rebelles, si, comme le p
étudié les charges, et ne doutait pas qu’il ne réussît à se laver du crime de haute trahison. L’accusation des Irlandais l’a
ait, dit-il, aux communes que s’adressait cette injure, et il y avait crime à les taxer ainsi de malicieuse inimitié. » Straf
sanction de leur lâcheté ; ils déclarèrent qu’aux termes des lois les crimes de Strafford constituaient vraiment la haute trah
plissement du devoir, et on flétrit les lâches voluptés du vice et du crime . Or le langage humain, c’est l’humanité même. Qua
ugera que cette action est mauvaise moralement il jugera que c’est un crime , puisqu’au lieu de servir elle nuit. Or le genre
ission de lords et de conseillers de la reine Elisabeth et accusée du crime d’attentat contre la personne royale. Le procès c
on sentimentale. M. Thiers voit dans l’histoire plus de fautes que de crimes , et lui-même se dérobe volontiers quand il faut r
engagée à commettre cet assassinat ? lui demande le président. — Ses crimes . — Qu’entendez-vous par ses crimes ? — Les malheu
 ? lui demande le président. — Ses crimes. — Qu’entendez-vous par ses crimes  ? — Les malheurs dont il est cause depuis la révo
és sur leur victime, Y cherchaient et l’indice et l’espoir d’un grand crime  ; Et, ce grand crime enfin se montrant à leurs ye
Y cherchaient et l’indice et l’espoir d’un grand crime ; Et, ce grand crime enfin se montrant à leurs yeux, Par un chant sacr
ules d’infamie, Une tête innocente est bientôt ennemie. Quand sous le crime heureux tout languit abattu Malheur aux citoyens
ous restera fidèle. Agrippine a dénoncé devant Tibère et le sénat le crime de Pison ; elle réclame son châtiment. Cnéius se
pose ? Lorsque Germanicus y conquérait des droits370, Était-ce par le crime , ou bien par des exploits ? Voulait-il de si loin
l’empereur, c’est la loi qui prononce : Mais la loi ne punit que des crimes prouvés ; Et ce sont des décrets au sénat réservé
fense. Au sénat qui vous juge on comptera ma voix ; Et tout aveu d’un crime anéantit vos droits. PISON. Mes droits ! je n’en
rti vous péririez victime, Faudrait-il, en tombant, vous accuser d’un crime  ? Est-ce là ce courage au-dessus du trépas ? Les
t, sa haine est légitime. Elle sait ma révolte ; elle ignore un grand crime . Vous, par qui j’ai tout l’ait, vous qui m’abando
leur système, Regarde, lui dirais-je, et prononce toi-même : Vois le crime , usurpant le nom de liberté, Rouler dans nos remp
st à lui, Et nous n’avons pour nous que le jour d’aujourd’hui ; Notre crime est d’être homme et de vouloir connaître : Ignore
        Roi, ce sont vos remords, C’est cette plaie ardente et par le crime ouverte Qui traîne lentement votre corps à sa per
ma poitrine, à genoux je déplore, Sans y chercher d’excuse, un autre crime encore. FRANÇOIS DE PAULE, qui retombe assis. Ce
ste, mais rigoureux : J’en conviens : j’ai puni… non, j’ai commis des crimes . Dans l’air le nœud fatal étouffa mes victimes431
omme égarées dans l’âme corrompue d’une femme souillée de vices et de crimes (Lucrèce Borgia, 1833), Sans doute la loi du cont
blimes, Laissons les enfants à genoux. Pécheurs ! nous avons tous nos crimes , Nous penchons tous sur les abîmes : L’enfance do
u riche à qui Dieu refuse le bonheur, Donne au pauvre, à la veuve, au crime , au vice immonde. Fais en priant le tour des misè
i, de Corneille par l’âme et par le sang. Ponsard, sans justifier son crime , a su nous faire admirer son courage et nous atte
ll d’attainder porté par la commune contre Strafford déclarait que le crime de haute trahison était suffisamment établi, et q
a force qui remue toutes choses, et incapables de s’arrêter devant un crime , un obstacle ou un danger… Ce fut l’impulsion de
ille grande et sublime, Pour faire honte aux dieux, pour réparer leur crime , Quand d’un homme à ce monstre ils donnèrent les
s l’audace et la grandeur logique de lady Macbeth, qui va droit à son crime , et entraîne sort mari comme par une force surnat
ntre la fatalité magique qui l’enveloppait pour le précipiter dans le crime  ; ces attaques du dehors sont à peu près supprimé
crifie à la vengeance d’Agrippine pour faire disparaître le témoin du crime qu’il a ordonné. 349. Annales, l. III, ch. 3 :
r profond d’être abandonné par le maître pour lequel il avait fait un crime . Il peut vouloir se venger en s’avouant coupable
où l’empereur avait à répondre à l’homme qu’il laisse accuser pour un crime qu’il lui a commandé. La situation est forte, ori
érénité de François de Paule, et bientôt son indignation au récit des crimes du roi, tempérée par un sentiment de pitié chréti
juge suprême : Son cercueil est formé : Dieu l’a jugé. Silence ! Son crime et ses exploits pèsent dans la balance : Que des
42 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
liis. — Je demande, à supposer qu’il ait eu seulement la pensée de ce crime , comment il a pu l’accomplir. Peut-on prouver qu’
plus forte raison sa famille. Autre exemple : — Si le parjure est un crime , le mensonge est répréhensible. — La comparaison.
43 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
sanglants donne cette victime, Et ne t’arrête point au milieu de ton crime . Barbare, peux-tu bien m’épargner en des lieux, D
ux ordres de qui vous seriez-vous soumis ?… Pouvez vous donc faire un crime à Rabirius de s’être joint à ceux qu’il ne pouvai
t sur ses États le fléau de la guerre, parce qu’il regardera comme un crime de la porter sans raison dans les États étrangers
lheureux déplorable victime, S’abandonne au remords, sans renoncer au crime . Je cède au repentir, mais sans en profiter ; Et
44 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »
e loi, en vertu de laquelle on devait connaître extraordinairement du crime de Milon, et former une commission spéciale devan
s haïssait surtout, dans Milon, le défenseur de Cicéron, le fléau des crimes , son accusateur, etc. Milon n’avait pour Clodius
n à la classe indigente du peuple ; non un Tiberius Graccbus, dont le crime était d’avoir soulevé la multitude pour faire dép
45 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
ment voulez-vous que je m’intéresse à un héros qui tire vanité de ses crimes , à l’histoire d’un scélérat qui souille sa vie de
irrésistible, qu’elle entraîne avec elle la ruine, le déshonneur, le crime même, et qu’elle peut conduire à l'échafaud : les
 ; la fermeté, le courage à la prudence ; l’indignation, l’horreur du crime à la probité ; la défiance de ses forces, l’humil
46 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
ce pamphlet inspiré par un cœur courroucé, qui voit dans tout abus un crime , dans tout adversaire un ennemi (1832). Esprit ét
ruines d’un monde entier, d’un monde pervers dont elle détestait les crimes , n’en éprouvait pas moins, quoiqu’elle connût ses
ouvrir mon âme à tant de fureurs, et d’attrister la terre par tant de crimes  ! Dans sa charité immense, infinie, Jésus-Christ
47 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
e mieux accuser leur esprit que leur cœur, c’est de s’imaginer que le crime est un élément nécessaire d’intérêt pour tout dra
me littérairement parlant, je crois la vertu plus intéressante que le crime . Les drames et les romans anciens et modernes, qu
48 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
appelle au rang de ses victimes, Et le ciel, accusé de supporter tes crimes ,   Est résolu de se justifier1. Pour Monseig
que la gloire, et n’est ambitieux Que de faire mourir l’insolence des crimes . A quoi sont employés tant de soins magnanimes
49 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
nces invisibles et efféminés, ces Assuérus devant lesquels c’était un crime digne de mort pour Esther même d’oser paraître sa
t accordé ? Insensés que nous sommes ! notre arrêt est prononcé ; nos crimes rendent notre condamnation certaine : on nous lai
; ce sont aujourd’hui des événements de tous les jours : soit que nos crimes nous attirent ce châtiment ; soit que nos excès,
ant, sans penser à eux-mêmes, au Dieu qu’ils avaient outragé, à leurs crimes qu’ils n’ont pas eu loisir de connaître, loin de
ance dans toute la suite des générations, comme le comble de tous les crimes , comme le dernier sceau des malheurs du royaume ;
la tragédie du Cid ne causa pas les troubles de la Fronde. Les grands crimes n’ont guère été commis que par de célèbres ignora
, il en méditait la conquête. Ainsi les hommes sont souvent portés au crime par de fatales rencontres, ou par leur situation 
ns ces siècles fortunés ; la liberté découvre, jusque dans l’excès du crime , la vraie grandeur de notre âme : là, la force de
ue moyen de la sustenter, vous laisseront paisiblement jouir de votre crime  ? Contemplateurs stoïques des maux incalculables
pour soutenir la tyrannie des opinions. On dirait qu’on ne peut, sans crime , avoir deux avis dans une des questions les plus
ec passion au mouvement des idées nouvelles, elle protesta contre les crimes de 1793 et honora sa plume par une éloquente défe
se ; des factieux dans le tiers état ; au dedans les séditions et les crimes du tribunat ; au dehors les horreurs de l’anarchi
ance ; il lutte contre Charles le Mauvais, prince qui donnait par ses crimes de l’importance à ses artifices ; contre Marcel,
dent le pinceau de Thucydide. Cependant la muse a souvent retracé les crimes des hommes ; mais il y a quelque chose de si beau
ais il y a quelque chose de si beau dans le langage du poète, que les crimes mêmes en paraissent embellis ; l’histoire seule p
torité générale de la raison. A la vue d’une folie si extrême et d’un crime si grand, on tombe dans un étonnement profond. Se
étudié les charges, et ne doutait pas qu’il ne réussit à se laver du crime de haute trahison. L’accusation des Irlandais l’a
ait, dit-il, aux communes que s’adressait cette injure, et il y avait crime à les taxer ainsi de malicieuse inimitié. » Straf
sanction de leur lâcheté : ils déclarèrent qu’aux termes des lois les crimes de Stafford constituaient vraiment la haute trahi
plissement du devoir, et on flétrit les lâches voluptés du vice et du crime . Or le langage humain, c’est l’humanité même. Qua
era que cette action est mauvaise moralement ; il jugera que c’est un crime , puisque, au lieu de servir, elle nuit. Or, le ge
ssion de lords et de conseillers de la reine Élisabeth, et accusée du crime d’attentat contre la personne royale. Le procès c
juger et condamner ; qu’il voit dans l’histoire plus de fautes que de crimes  ; enfin, qu’il se dérobe volontiers quand il faut
mais n’en venant jamais jusqu’à l’invasion ; des vices plutôt que des crimes  ; des mécontentements plutôt que des malheurs : v
oileau écrivait : Je sais qu’un noble auteur peut sans honte et sans crime Tirer de son travail un tribut légitime, c’était
us au transport qui m’anime. Ma main, n’as-tu commis que la moitié du crime  ? (A Zénobie). Victime d’un cruel contre vous con
époux meurtrier. Plût au Ciel qu’aujourd’hui Vous eussiez oublié ses crimes avec lui ! O dieux, qui la rendez à ma douleur mo
ton époux. Jusques à mon amour, tout veut que je périsse : Laisser le crime en paix, c’est s’en rendre complice598. Frappe ;
sens, quel autre pourrait-ce être ! Mais, hélas ! si c’est lui, quel crime ai-je commis ! Nature, ah ! venge-toi, c’est le s
présent m’accable ; Je lis dans l’avenir un sort épouvantable, Et le crime partout semble suivre mes pas. JOCASTE. Et quoi !
érober cette tendre victime Au fatal ascendant612 qui l’entraînait au crime  ; Et, pensant triompher des horreurs de son sort,
ivre-moi la victime. ALZIRE. Oui, tu dois te venger, tu dois punir le crime  ; Frappe. ZAMORE. Frappe.Que me dis-tu ? Quoi, t
h bien ! vois donc l’abîme où le sort nous engage ; Vois le comble du crime , ainsi que de l’outrage. ZAMORE. Alzire ! ALZIRE.
an est ton époux ! ALZIRE. Je pourrais t’alléguer, pour affaiblir mon crime , De mon père sur moi le pouvoir légitime, L’erreu
icains, qui fûtes mes victimes, Songez que ma clémence a surpassé mes crimes . Instruisez l’Amérique ; apprenez à ses rois Que
n pure perte on cultivait ses mœurs ; Qu’un temps viendrait, temps de crime et d’alarmes, Où ce Ver-Vert, tendre idole des cœ
ps d’affligeante mémoire, Ce temps critique où s’éclipse sa gloire. O crime  ! ô honte ! ô cruel souvenir ! Fatal voyage ! aux
ien ; et, malgré vos maximes, Il produit seulement des erreurs et des crimes . Fait pour être chéri, ne seriez-vous cité Que po
és sur leur victime, Y cherchaient et l’indice et l’espoir d’un grand crime  ; Et, ce grand crime enfin se montrant à leurs ye
Y cherchaient et l’indice et l’espoir d’un grand crime ; Et, ce grand crime enfin se montrant à leurs yeux, Par un chant sacr
ans la foule à grands pas J’erre, aiguisant ces dards persécuteurs du crime , Du juste trop faibles soutiens, Sur mes lèvres s
euve de Germanicus, Agrippine, a dénoncé devant Tibère et le sénat le crime de Pison ; elle réclame son châtiment. Tibère n’a
ense. Au sénat, qui vous juge, on comptera ma voix. Et tout aveu d’un crime anéantit vos droits. PISON. Mes droits ! je n’en
rti vous péririez victime, Faudrait-il, en tombant, vous accuser d’un crime  ? Est-ce là ce courage au-dessus du trépas ? Les
t, sa haine est légitime. Elle sait ma révolte ; elle ignore un grand crime . Vous, par qui j’ai tout fait, vous qui m’abandon
leur système, Regarde, lui dirais-je, et prononce toi-même : Vois le crime , usurpant le nom de liberté, Rouler dans nos remp
st à lui, Et nous n’avons pour nous que le jour d’aujourd’hui ; Notre crime est d’être homme et de vouloir connaître : Ignore
ongerai.Roi, ce sont vos remords, C’est cette plaie ardente et par le crime ouverte Qui traîne lentement votre corps à sa per
ma poitrine, à genoux je déplore, Sans y chercher d’excuse, un autre crime encore. FRANÇOIS DE PAULE, qui retombe assis. Ce
ste, mais rigoureux : J’en conviens : j’ai puni… non, j’ai commis des crimes . Dans l’air le nœud fatal étouffa mes victimes784
sainte, Les peuples qui roulaient de l’une à l’autre enceinte En des crimes sans nom s’étaient précipités. Dieu se leva, le D
mes consolateurs, soutenez l’innocent ! Troublez, dogmes vengeurs, le crime pâlissant ! Célestes alliés de la justice humaine
ous le nom de comte Amaury. Depuis longtemps, il pleure amèrement son crime , et il va raconter à son chapelain, le moine Radb
ésir, qu’en vain l’âme comprime, J’avais soif de revoir le théâtre du crime , Ces monts Pyrénéens et ce fatal vallon Où Roland
lon ! Je restai là trois jours ; au fond de ma pensée Je revoyais mon crime et ma honte passée, Ma haine pour Roland, ma jalo
bler les monts du son de l’oliphant ! J’étais là seul, mon âme en mon crime absorbée, Frissonnant, à genoux, la poitrine cour
du récit de morts subites qui parurent souvent le résultat de quelque crime obscur. 75. Ce retour de l’orateur sur lui-même
d’attainder, porté par la commune contre Strafford, déclarait que le crime de haute trahison était suffisamment établi, et q
de génie, soit comme des drames terribles dont la grandeur efface les crimes . 490. Les œuvres historiques de M. Mignet ont ét
re a dit, après Crébillon, dans son Brutus, V. I : Et qui pardonne au crime en devient le complice. 599. Remarquons ici ave
intéresse aux remords de Rhadamiste, en nous faisant éprouver pour le crime de cet homme bouillant et emporté plus de compass
ns relâche à cet ordre sublime, Vertueux sans mérite, et vicieux sans crime . 633. Les Lettres philosophiques de Voltaire l
er dans son cœur la fureur qui le livrera au châtiment mérité par ses crimes . 666. Le précepte d’Horace, d’éloigner de la s
ntre la fatalité magique qui l’enveloppait pour le précipiter dans le crime  ; ces attaques du dehors sont à peu près supprimé
où l’empereur avait à répondre à l’homme qu’il laisse accuser pour un crime qu’il lui a commandé. La situation est forte, ori
jeune homme plein de loyauté, d’honneur, et il ne soupçonne rien des crimes commis par son père. 742. Chénier, en effet, prê
r profond d’être abandonné par le maître pour lequel il avait fait un crime . Il peut vouloir se venger en s’avouant coupable
érénité de François de Paule, et bientôt son indignation au récit des crimes du roi, tempérée par un sentiment de pitié chréti
n Cassius (16, 21) et Suétone (Néron, 38) attribuent ce désastre à un crime de Néron. Tacite se borne à dire : Forte an dolo
ni absoudre : Son cercueil est fermé : Dieu l’a jugé. Silence ! Son crime et ses exploits pèsent dans la balance : Que des
50 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
’est par son esprit que les rois chrétiens ne se la font pas dans les crimes de lèse-majesté même au premier chef, et qu’ils r
personnes publiques demandent la mort de celui qui a commis tous ces crimes  : que fera-t-on là-dessus ? lui portera-t-on inco
il est étrange de quelle sorte on révère leurs sentiments. On fait un crime de les contredire et un attentat d’y ajouter, com
51 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
humaine, qui a l’audace de tout oser, se précipite à travers tous les crimes . Omne cùm Proteus pecus egit altos visere montes
cidium necare ; quid dicam in crucem tollere ? In Verr., 66. C'est un crime de mettre aux fers un citoyen romain, c’est un at
une faute pour l’empêcher d’y retomber. On punit celui qui a fait un crime . Dieu châtie en ce monde, et il punit dans l’autr
e justifier d’une accusation. Il se prend quelquefois dans le sens de crime . Vitasque et crimina discit. Virg. Il apprend la
de crime. Vitasque et crimina discit. Virg. Il apprend la vie et les crimes de chacun. — Culpa est une faute légère ou de fai
vons commis quelques fautes, nous ne sommes point coupables de grands crimes . — Delictum (de linquere de) est une faute où l’o
che par action, ait d’abord péché par omission. — Scelus est un grand crime . Solvere breves pœnas magnis sceleribus. Sen. Exp
emque detecti. Cic. Des hommes surpris à des actes de violence, à des crimes et à des assassinats. — Flagitium (de flagitare,
emande pressante, bruit, tumulte, désordre ; et par extension, faute, crime honteux. Quod facinus à manibus unquàm tuis, quod
shonneur. Omnibus suis fuit dedecori. — Opprobrium (de ob et probrum, crime honteux), reproche, opprobre. Fugere opprobria sc
e, opprobre. Fugere opprobria sceleris. — Probrum, action déshonnête, crime honteux. Probris vitam suam dehonestare. CII.
52 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
nt ses yeux stoïques, Leurs vertus les plus héroïques Ne sont que des crimes heureux. Quoi ! Rome et l’Italie en cendre Me f
aine en est le prix.         Tant de tendresse, ô dieux ! est-elle un crime ,         Pour mériter de si cruels mépris2 ?   
53 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
d la terreur,     Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre5, La peste (puisqu’il faut l’appeler
peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l’herbe d’autrui ! quel crime abominable3 !     Rien que la mort n’était capabl
54 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
uleurs, Orphée a sur ta tête attiré ces malheurs ; Mais il n’a pas au crime égalé le supplice. Un jour tu poursuivais sa fid
’allumer les victimes ; Il vit pendant trente ans passer les flots de crimes , Et le mot de patrie à tous les vents jeté, Sans
t pures ; ils ont beaucoup de probité. Jamais on n’entend parler d’un crime , rarement d’un procès. Ils étaient dévoués à leur
ormes sans nom traversèrent l’espace ; C’est l’heure où le soleil, du crime épouvanté, )      Se roula dans l’obscurité,     
ppement de ses talents et de ses vertus le préserve en même temps des crimes noirs et réfléchis. La perfidie lui est étrangère
is est l’enfant de l’Europe ; si l’on a quelquefois vu parmi nous des crimes odieux, ils ont disparu plutôt par le caractère n
 On n’en peut trop avoir ; et pour en amasser. Il ne faut épargner ni crime ni parjure ; Il faut souffrir la faim et coucher
onde, Est devenu la vie et la gloire du monde !… Oui, voilà pour quel crime , au malheur destiné, Sur ce rocher fatal je demeu
cher Hector ! à ma crédulité : Je n’ai pu soupçonner ton ennemi d’un crime  ; Malgré lui-même enfin je l’ai cru magnanime. Ah
l’époux que tu me veux donner. Non, je ne serai point complice de ses crimes  : Qu’il nous prenne s’il veut pour dernières vict
e laisse avec lui périr tous ses aïeux ! Roi barbare, faut-il que mon crime l’entraîne ? Si je te hais est-il coupable de ma
ux grandeurs légitimes ; On garde sans remords ce qu’on acquiert sans crimes  ; Et plus le bien qu’on quitte est noble, grand,
Vous lui voulez donner votre toute-puissance ; Et Cinna vous impute à crime capital La libéralité vers le pays natal ! Il app
e Donne à Rome bien plus que vous ne tenez d’elle ; Mais commet-on un crime indigne de pardon, Quand la reconnaissance est au
s de Neptune, S’accuser de leur perte, et, de vivre indigné, Faire un crime au destin de l’avoir épargné. Arnault. Exposi
parée. Néarque. Par une sainte vie il faut la mériter. Polyeucte. Mes crimes , en vivant, me la pourraient ôter. Pourquoi mettr
tempête : Quand le bras a failli, l’on en punit la tête. Qu’on nomme crime , ou non, ce qui fait nos débats, Sire, j’en suis
il soupire profondément, et l’on ne sait si c’est le souvenir de ses crimes qui lui arrache ces soupirs, ou le désespoir de q
ée des trois ordres, que toute la Provence demande à l’envi… Voilà le crime de l’ennemi de la paix ! ou plutôt j’ai cru que l
nt, et à se charger par son propre fait de toute la responsabilité du crime qu’ils avaient commis, paraissant ainsi l’unique
as sa naissance plus qu’au père même de qui on est né ! Plus tous ces crimes sont impunis et excusés sur la terre, plus ils so
ran le conduit dans l’abîme, Les plaisirs effrayés s’envolent loin du crime  : Il fonde son bonheur sur les pensers d’autrui,
r les larmes ; Souvent lui-même, en songe, est son accusateur ; Et le crime jamais n’épargna son auteur. De Pongerville (Tr
charges, c’est-à-dire le pouvoir de protéger l’innocence, de punir le crime , et de faire justice à tout le monde, acheté à de
ns ces siècles fortunés ; la liberté découvre, jusque dans l’excès du crime , la vraie grandeur de notre âme ; là brille en pl
ruines d’un monde entier, d’un monde pervers dont elle détestait les crimes , n’en éprouvait pas moins, quoiqu’elle connût ses
s que nous goûtons corrompent la douceur ; Mais tout est passager, le crime et le malheur. De nos désirs fougueux la tempête
de. Et aujourd’hui, après dix-neuf siècles, en dépit des erreurs, des crimes et des maux qui s’y sont mêlés, c’est avec les mê
55 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
ue, voulant bien rompre un nœud si solennel, Vous vous abandonniez au crime en criminel. Oreste, après avoir tué Pyrrhus pou
abondance. Quelle faute ai-je commise jusqu’ici ? Me veut-on faire un crime d’avoir remporté deux victoires ? Mais j’ai, dit-
eux, prenez vos victimes ! » Érox, qui de son maître a servi tous les crimes , Érox qui dans son sang voit ce monstre nager, Lè
s dans le sein de leurs dieux domestiques ; Le méchant par le prix au crime encouragé, Le mari par sa femme en son lit égorgé
ation L’Imprécation est une malédiction, inspirée par l’horreur du crime  ; elle est le plus souvent l’expression de la col
56 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
la poésie. Tels sont : Humains, mortels, pour Hommes. Forfaits Crimes . Coursier Cheval. Glaive, fer Épée. On
mmes ont été punies à propos. Assassins effrontés ils dénient leurs crimes . Ils voient en tous lieux des objets enchanteur
e ami est un rare trésor. J’ai horreur d’un succès qu’il faut qu’un crime achète. 58. L’hiatus est-il admis dans la poésie
e, elle doit être la septième ou la cinquième, et s’élider. Ex. : Le crime fait la honte et non pas l’échafaud. 65. Qu’est-
57 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
t religieusement suivie : récompense pour la vertu, châtiment pour le crime , ut bono bene, malo male sit. Question oiseuse, c
ut pour qu’à l’instant vous prononciez sur un homme de sang, dont les crimes sont prouvés. Que si quelqu’un a le courage de le
58 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
s desseins : on étouffe des répugnances qui deviendraient bientôt des crimes . Des parents barbares et inhumains, pour élever u
t accordé ? Insensés que nous sommes ! notre arrêt est prononcé : nos crimes rendent notre condamnation certaine ; on nous lai
59 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
noblesse : Mais quelque noble ardeur qu’inspire un sang si beau, Le crime d’une mère est un pesant fardeau. § V. De la
onoré les peuples ou les particuliers, les funestes influences que le crime a toujours exercées sur les hommes et sur les nat
pour les grands hommes, et on apprend à fuir le vice et à détester le crime . 317. Outre les qualités qui sont nécessaires à t
qu’ils sont, sans égard pour les hommes ou les partis, à flétrir les crimes et les bassesses des personnages historiques, que
de nos jours. Un historien ne peut pas demeurer indifférent entre le crime et la vertu, entre l’erreur et la vérité, entre l
a connaissance du passé. Si vous ne voulez pas vous faire complice du crime , flétrissez le scélérat, couronnez le héros ; vou
de la poésie doit être toujours honnête, toujours moral, et c’est un crime que de la détourner de sa première destination. S
bleaux et dans ses chants, le poète peut bien représenter l’idéal des crimes et des vices pour en inspirer l’horreur et pour f
et souille le cœur. Corrompre avec le bien, c’est le plus grand des crimes . 386. La fin immédiate de la poésie est sans dou
rnement des hommes ; la tragédie à nous inspirer de l’horreur pour le crime  ; la comédie à nous corriger de nos travers ; l’é
upable, Aux yeux de leurs lecteurs rendent le vice aimable, c’est le crime du poète, ce n’est pas celui de la poésie. 388. O
er les hommes à la vertu, et de leur inspirer l’horreur du vice et du crime . La morale plaît toujours davantage quand elle es
qui suivent la vertu, du malheur et de l’opprobre qui s’attachent au crime . Dans toutes les œuvres de ce genre, le poète doi
faut, ajoute le même auteur, que l’amour conduise aux malheurs et aux crimes pour faire voir combien il est dangereux, ou que
ration et l’amour des hautes vertus, l’horreur et la haine des grands crimes . De la tragédie populaire ou drame. 514. Le
ssée, ôtez à la passion la barrière importune et inutile de ce que le crime a de plus grossier ; au lieu de ces mœurs molles
r, l’ignorance,         La force, la fragilité :     Tout, excepté le crime et l’innocence,     Et le respect d’une juste pui
parée. NÉARQUE. Par une sainte vie il faut la mériter. POLYEUCTE. Mes crimes en vivant me la pourraient ôter. Pourquoi mettre
60 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
des sujets, dans lesquels le changement de nature soit la punition du crime , ou la récompense de la vertu ; tels que Philémon
ù les bergers dociles aux sages lois de la simple nature, ignorant le crime et l’artifice, occupés du soin de leurs troupeaux
ut que les mœurs des personnages soient simples, pures et exemptes de crimes . Les bergers peuvent avoir le désir de plaire, l’
barbares, N’avaient jamais réveillé les échos ; Quand évoqués par le crime et l’envie, Du fond du Styx226 deux monstres abho
contre l’impiété effrénée des mortels, qui bravant le ciel par leurs crimes , ne permettent pas à Jupiter de quitter un moment
serts Insulter par leurs cris sauvages L’astre éclatant de l’univers. Crime impuissant ! fureurs bizarres ! Tandis que ces mo
61 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
clarté. Exemples : Ainsi dit le renard, et flatteurs d’applaudir. Le crime fait la honte, et non pas l’échafaud. L’exemple
peccadille fut jugée un cas pendable, Manger l’herbe d’autrui ! quel crime abominable !     Rien que la mort n’était capable
sanglants donne cette victime, Et ne t’arrête point au milieu de ton crime . Barbare, peux-tu bien m’épargner dans ces lieux
e son fils Antiochus, et contre la princesse son épouse : Règne : de crime en crime enfin te voilà roi… Telles sont les imp
s Antiochus, et contre la princesse son épouse : Règne : de crime en crime enfin te voilà roi… Telles sont les imprécations
mprécation n’est dictée que par le zèle de la vertu, par l’horreur du crime . Telle est celle que Racine met dans la bouche de
62 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
débauches, en un mot les plus visibles défauts de sa personne et les crimes les plus connus de sa vie, cette grande lettre, c
en guerre les unes contre les autres, des gens perdus de dettes et de crimes , et faisant métier de vendre leur bravoure au plu
n pas au devoir, Les partis tour à tour renversés du pouvoir ! Que de crimes commis au nom de la justice ! Que d’esprits émine
’offrir aux mortels, ravit le feu des cieux. Mais le monde expia son crime  : Des fléaux inconnus, ministres du trépas, S’éch
tris en d’horribles combats. Age de fer, hélas ! parlez, devant quels crimes Ont reculé vos bras ? Quel frein put maîtriser v
nt ses yeux stoïques, Leurs vertus les plus héroïques Ne sont que des crimes heureux. Quoi ! Rome et l’Italie en cendre Me fe
omme un funeste orage, Et de mon avenir s’accomplit le naufrage !… Le crime est triomphant, sans remords, sans terreurs ; Mon
t pas l’honneur d’être nommé ; Un tas d’hommes perdus de dettes et de crimes , Que pressent de mes lois les ordres légitimes, E
els prodiguant les victimes, Fussent-ils innocents, leur trouvera des crimes  : Vous verrez mettre au rang des jours infortunés
peut m’entendre. Voyez l’aveugle erreur que vous osez défendre : Des crimes les plus noirs vous souillez tous vos dieux : Vou
        Roi, ce sont vos remords, C’est cette plaie ardente et par le crime ouverte Qui traîne lentement votre corps à sa per
ma poitrine, à genoux je déplore, Sans y chercher d’excuse, un autre crime encore. FRANÇOIS DE PAULE, qui retombe assis. Ce
ste, mais rigoureux : J’en conviens : j’ai puni… non, j’ai commis des crimes  : Dans l’air le nœud fatal étouffa mes victimes ;
mes consolateurs, soutenez l’innocent ! Troublez, dogmes vengeurs, le crime pâlissant ! Célestes alliés de la justice humaine
ne ; on fléchit, elle opprime Et traîne le vaincu des fautes jusqu’au crime . De son ordre, au contraire, avez-vous fait mépri
ue moyen de la sustenter, vous laisseront paisiblement jouir de votre crime  ? Contemplateurs stoïques des maux incalculables
qu’il y a tout à espérer ; car le peuple est juste, et il abhorre le crime . Mais il y a ici des satellites de Coblentz ; il
vous l’atteste, elle tonnera de tout ce qu’elle a de force contre le crime et les tyrans. Eh ! que m’importent des poignards
re ! Périsse l’Assemblée nationale, et sa mémoire, si elle épargne un crime qui imprimerait une tache au nom français ; si sa
ayant été usurpée par la tyrannie, le mal fut appelé bien et la vertu crime . Dans cette douloureuse épreuve, nous n’avons pas
ime dans la justice soit révélé ; le supplice du méchant, afin que le crime tremble. Contemplez David, le père et tout ensemb
n seul mît un terme aux compétitions armées des grands. On lui fit un crime de ne pas s’être tué comme Caton, ou, après avoir
la tragédie du Cid ne causa pas les troubles de la Fronde. Les grands crimes n’ont guère été commis que par de célèbres ignora
’y mettez pas le vinaigre et le fiel. Non, il n’y a pas de plus grand crime contre le peuple que de lui apprendre à détester
our, à telle heure, avec telles armes. Le duel n’est pas seulement un crime , il est encore une absurdité ; car il n’est pas m
tes les lois divines et humaines. Un homme d’État célèbre disait d’un crime imprudent : c’est plus qu’un crime, c’est une fau
n homme d’État célèbre disait d’un crime imprudent : c’est plus qu’un crime , c’est une faute. Triste appréciation de la polit
de la politique humaine ! On doit dire du duel qu’il est à la fois un crime et une faute ; c’est-à-dire qu’en violant toutes
63 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
ses promesses. D’où vient donc qu’il n’a plus connu de Dieu ; que le crime lui a paru des polices humaines ; l’avenir, une c
il soupire profondément, et l’on ne sait si c’est le souvenir de ses crimes qui lui arrache ces soupirs, ou le désespoir de q
64 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
épand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste, puisqu’il faut l’appeler p
tion, que le duel est l’acte d’une bête féroce, que le suicide est un crime contre la société et contre Dieu, que l’homme ne
65 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
l se plaindre de ce nouveau rôle de la littérature et lui en faire un crime  ? N’est-elle pas faite avant tout pour être de so
n seul mit un terme aux compétitions armées des grands. On lui fit un crime de ne pas s’être tué comme Caton, ou, après avoir
66 (1875) Poétique
rop vertueux ni trop juste, et qu’il tombe dans le malheur non par un crime atroce ou une méchanceté noire, mais par quelque
ur au malheur, et non du malheur au bonheur : ce ne sera point par un crime , mais par quelque grande faute ou faiblesse d’un
un poète sache ou ignore cette partie, on ne peut pas lui en faire un crime . Qui peut reprocher à Homère, comme l’a fait Prot
ts, ils conservent leur clarté. On a donc tort de faire aux poètes un crime de ces licences, et de les tourner en ridicule su
67 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
t démêlé toute son intrigue ; enfin vous avez reconnu tout l’ordre du crime  ; vous voyez ses pieds, son corps et sa tête ; au
s retire ses pieds : il couvre soigneusement tous les vestiges de son crime  ; il vous cache sa tête : il recèle profondément
u’elle en jouira. — Et tant de sueurs, et tant de travaux, et tant de crimes , et tant d’injustices, sans pouvoir jamais arrach
dessein de le reformer suivant son premier modèle1 O âme remplie de crimes , tu crains avec raison l’immortalité qui rendrait
68 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
 On n’en peut trop avoir, et, pour en amasser, Il ne faut épargner ni crime , ni parjure ; Il faut souffrir la faim et coucher
illustre écrivain. Je sais qu’un noble esprit peut sans honte et sans crime Tirer de son travail un tribut légitime ; Mais je
69 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Définition et division. »
mpt selon sa nature. Ainsi, l’orateur qui me parlera des douceurs du crime et des fadeurs de la vertu corrompra son art, au
70 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5
té des siècles de barbarie, où la grossièreté des mœurs a enfanté les crimes les plus atroces, et les vices les plus monstrueu
71 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
tous les enfants d’Israël. Notre espoir a péri, disaient-ils ; et nos crimes             Ont mérité ce sort cruel. Les neveux
loquent et poétique dont il se sert pour faire l’énumération de leurs crimes . On va voir si Eschyle lui-même, le sombre, le tr
72 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
mme l’ont dit Pascal et Bâcon, qu’il n’existât aucun vengeur de leurs crimes . Mais la raison et la conscience leur crient sans
ables l’opinion de l’immortalité de l’âme, celle d’un Dieu vengeur du crime et rémunérateur de la vertu dans une autre vie ;
73 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
ar des remords ; il faut, ou que l’amour conduise aux malheurs et aux crimes , pour faire voir combien il est dangereux ; ou qu
t que fait le plus jeune de ces princes du songe qui lui annonçait le crime de Glocester, son oncle. Tout à coup à Windsor j
que l’action qui s’y passe a quelque chose de sombre ou qui touche au crime , et qu’elle excite la terreur ou la pitié plutôt
74 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
blesse de ses sentiments ; ensuite il provoque leur colère contre les crimes de Clodius et leur admiration pour les vertus de
d’une personne. Racine fait dire à Hippolyte : Ainsi que la vertu le crime a ses degrés, Et jamais on n’a vu la timide innoc
tre patrie ne pouvait aller plus loin ; et c’est là ce qui fait notre crime et notre malheur. Nous n’avons répondu à vos bien
ourir aussi à de fréquents exercices. S’agit-il, dit Quintilien, d’un crime affreux, d’un assassinat, par exemple, je verrai
is l’orateur insiste tellement sur ce fait qu’il semble multiplier ce crime en le présentant sous tant de formes diverses. C
ndigne de l’éloquence que lorsqu’on l’emploie pour faire triompher le crime ou le mensonge. 235. Dans l’éloquence de la chair
rentie, que dans la tribune d’où doit partir la foudre qui flétrit le crime et le mensonge, l’orateur use de l’autorité de sa
rêt de la société, une sentence ou une peine contre les délits et les crimes publics. Ces discours peuvent être très éloquents
s et solennelles leçons, si son récit remplit l’âme d’horreur pour le crime et d’enthousiasme pour la vertu, son histoire est
ans grâce et sans pénitence, se trouverait déchargé d’une infinité de crimes dont le poids a fait gémir de tout temps et fait
as connu, dans l’obligation où j’étais de le connaître, c’est déjà un crime dont vous seriez en droit de me punir : et ignora
nation que vous avez protégée dès le commencement, et qui, malgré ses crimes , est encore la portion la plus florissante de vot
era tua. Jetez sur elle vos anciens regards de miséricorde, et si nos crimes vous forcent encore de détourner de nous votre fa
remords. Sans doute, ils ne sont pas nouveaux, ils naquirent avec le crime  ; on les retrouve partout, dans les sacrifices, d
ue moyen de la sustenter, vous laisseront paisiblement jouir de votre crime  ? Contemplateurs stoïques des maux incalculables
ace. Je n’ai jamais adopté leur roman, ni leur métaphysique, ni leurs crimes inutiles. » Mais il ne devait pas avoir le bonheu
le petit-fils de Louis XIV. Non, la France n’a point encore expié ce crime , le plus grand de tous ceux qu’elle a laissé comm
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IV. Éloge de Trajan, par Pline le jeune. »
il enferme avec lui la vengeance et la mort ; et le dieu qui punit le crime l’y poursuivit et l’y atteignit enfin ». 100. «
76 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
ux causes à cette obscurité : la première est la honte, la seconde le crime . X Le génitif est d’un usage plus fréquent
Piso sceleris insimulat generum suum. Cic. Pison accuse son gendre de crime . (Ce génitif est régi par les ablatifs crimine, n
cus voluptatum, modéré dans ses passions ; certus sceleris, assuré du crime  ; anxius futuri, inquiet de l’avenir ; timidus pr
eur des autres. XXIII Gravis et levis, en matière de mal et de crime , conviennent mieux que magnus et parvus ; de même
calme à cette nuit menaçante où allaient se commettre les plus grands crimes . Il s’emploie aussi avec les verbes de mouvement
77 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
s. Émus par une idée salutaire à la patrie, ou indignés à l’aspect du crime , ils exprimaient vivement, pour satisfaire au bes
u le blâme ; ce genre embrassait les panégyriques, les accusations de crimes contre l’état, les félicitations, les oraisons fu
de cette manière : Celui qui délivre sa ville d’un furieux chargé de crimes , et pour qui rien n’était sacré, fait une action
ne de la sorte : Lorsque les lois sont impuissantes pour réprimer le crime , et que le criminel est l’ennemi commun, tout cit
forme interrogative donne beaucoup de force : « Quand il s’agit d’un crime aussi affreux, aussi atroce, aussi étrange, et do
déduire. Ce raisonnement se réduit à celui-ci : Le parricide est un crime si affreux, que l’accusation doit être fondée sur
grand général. » Et dans le discours pour Rabirius : « Si c’est un crime que d’avoir tué Saturninus, c’en est un d’avoir p
un des assassins : « Si je fais voir que vous étiez pauvre avant ce, crime , que vous étiez un homme cupide, audacieux, l’enn
ait d’être traité avec une extrême délicatesse. Tubéron avait taxé de crime la conduite de ceux qui avaient porté les armes c
image de l’avenir, et en leur faisant considérer les suites d’un tel crime , s’ils le laissent impuni. « Plus souvent encor
nterie ; ni contre les malheureux, ce qui est inhumain ; ni contre le crime , de peur que le ris ne prenne la place de l’indig
lheureux ; sur leur juste sévérité si l’on poursuit la vengeance d’un crime . (Ibid.) L’attention. On obtient l’attention de
r conjuré contre sa patrie, il faut commencer par montrer quel est le crime des conjurations en général et les maux qui s’ens
vé dans cette première partie servira à faire connaître l’énormité du crime de Catilina, et l’orateur se sera ouvert, au moye
capitales, devant un jury juge des faits, ouvrent, par la nature des crimes , par la singularité des circonstances, par la qua
ute-il, par le nom et l’état des personnes ; s’il y est question d’un crime , d’un fait grave, d’un intérêt public, vous pouve
quences générales. C’est ainsi que l’impie attribue à la religion les crimes commis dans son sein. Ce sophisme n’est pas moins
régnez-y par vos bienfaits et ne souffrez pas qu’ils y règnent par le crime . » (Tit. Liv., I. VII, c. 30.) 4°. Par un amas d
oir été lui-même l’ennemi de César : il multiplie pour ainsi dire son crime en le présentant sous plusieurs formes différente
x ordres de qui vous seriez-vous soumis ?.. Pouvez-vous donc faire un crime à Rabirius de s’être joint à ceux qu’il ne pouvai
sénat de Rome, les complices de Catilina, il avoue l’énormité de leur crime  ; mais il soutient que la peine de mort proposée
essions qui restent, et du plus grand des coupables ils oublieront le crime , pour ne parler que de sa punition s’ils l’ont tr
s sanglans donne cette victime, Et ne t’arrête point au milieu de ton crime . Barbare, peux-tu bien m’épargner en des lieux D’
ron attribue la mort de Clodius à la vengeance divine irritée par les crimes de ce furieux. Clodius avaient été tué près du mo
rre dans mon sein, qu’on attend dans un camp de rebelles, l’auteur du crime , le chef de la conjuration, le corrupteur des cit
ontre un objet inanimé : elle est quelquefois dictée par l’horreur du crime  ; telle est celle de Joad dans l’Athalie de Racin
78 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
e la supposer (si toutefois la véritable gloire peut s’allier avec le crime ), ne pourrait pas être le héros d’un poème épique
, qui peut même se rencontrer avec des fautes considérables, avec des crimes , pourvu qu’on n’y tombe que par imprudence, par f
es êtres passionnés et puissants dans le mal, qui poussent l’homme au crime pour le faire tomber dans l’abîme. Les hommes occ
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
la tragédie du Cid ne causa pas les troubles de la Fronde. Les grands crimes n’ont guère été commis que par de célèbres ignora
rgent4. Dès lors, tous les liens de la société sont rompus ; tous les crimes secrets inondent la terre, comme les sauterelles,
80 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14
ère, devait périr misérablement sur l’échafaud en 1602, condamné pour crime d’Etat. Armand de Biron, plus heureux, avait été
81 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
ce pamphlet inspiré par un cœur courroucé qui voit dans tout abus un crime , dans tout adversaire un ennemi (1832). Esprit ét
82 (1873) Principes de rhétorique française
de droit portées devant les tribunaux ; il poursuit la punition d’un crime , il défend la fortune ou la vie d’un accusé. Règ
t manquer d’être charmé du zèle de Xipharès. J’irai ; j’effacerai le crime de ma mère, Seigneur, vous m’en voyez rougir à vo
l’un de ces commandements ordonne la charité ; la charité prévient le crime en soulageant la misère ; prévenir le crime c’est
 ; la charité prévient le crime en soulageant la misère ; prévenir le crime c’est servir les intérêts de l’État : donc l’homm
re de Camille et de présenter ce meurtre comme la juste punition d’un crime , définit le crime en ces termes : Aimer nos enne
e présenter ce meurtre comme la juste punition d’un crime, définit le crime en ces termes : Aimer nos ennemis avec idolâtrie
la patrie, Souhaiter à l’État un malheur infini, C’est ce qu’on nomme crime et ce qu’il a puni. De même d’Aguesseau voulant
fense d’Hippolyte : Examinez ma vie, et songez qui je suis. Quelques crimes toujours précèdent les grands crimes. Quiconque a
et songez qui je suis. Quelques crimes toujours précèdent les grands crimes . Quiconque a pu franchir les bornes légitimes Peu
Peut violer enfin les droits les plus sacrés. Ainsi que la vertu, le crime a ses degrés.... Élevé dans le sein d’une chaste
omprends-tu pas par le silence même de ceux qui t’environnent que ton crime est découvert ? Ta nuit dernière et la précédente
cusateurs qu’il désigne ainsi d’avance comme les auteurs probables du crime .    6. De la brièveté. — La narration est courte
une panique, prend la fuite. L’assassin écumant de rage, respirant le crime et n’ayant plus d’intérêt que celui de la cruauté
chent à convaincre et à toucher. Corneille veut prouver l’énormité du crime de Cinna ; en faisant le tableau de l’ingratitude
es, Les poussent au penchant où leur cœur est enclin Et leur osent du crime aplanir le chemin ! Détestables flatteurs, présen
yeucte, dans le tableau du paganisme, procède par accumulation : Des crimes les plus noirs vous souillez tous vos dieux, Vous
e quand il fait dire à Phèdre poursuivie par le remords de son double crime  : Il me semble déjà que ces murs, que ces voûtes
oir des blessures, et la mort, tout devoir est d’obéïr ; que c’est un crime de fuir, de céder, de quitter le poste qu’elle t’
des horreurs de la guerre civile, alors que l’impunité est assurée au crime par le silence timide des lois : La ville était
dure, Dès qu’ils parlent, il faut voler. On peut citer encore : Le crime fait la honte, et non pas l’échafaud. Corneille
and la terreur, Mal que le ciel, en sa fureur, Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste, puisqu’il faut l’appeler p
essant aux soldats, il se fait connaître, leur peint avec énergie les crimes de Domitien, la situation de l’empire, qui a beso
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
reprocherait ses folles dépenses, et l’on s’en ferait avec raison des crimes . Mais parce qu’on ignore ce qu’ils souffrent, par
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Staël 1766-1817 » pp. 218-221
inrent les malheurs publics et privés, l’anarchie, la violence et les crimes  : ces épreuves attendrirent et tempérèrent son ex
85 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
re reçus dans la prose. Tels sont humains pour hommes ; forfaits pour crimes  ; coursier pour cheval ; glaive pour épée ; ondes
son aspect garde un profond silence. Dans ce temps malheureux par le crime infecté, Potier fut toujours juste et pourtant re
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
t démêlé toute son intrigue ; enfin vous avez reconnu tout l’ordre du crime  ; vous voyez ses pieds, son corps et sa tête ; au
s retire ses pieds : il couvre soigneusement tous les vestiges de son crime  ; il vous cache sa tête : il recèle profondément
87 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
attendre ; il mit à mort Servius Tullius, et ce pouvoir acquis par le crime , il ne l’exerça pas mieux qu’il ne l’avait acquis
ois de la patrie. — 2. La vertu est le remède de l’âme. — 3. C’est un crime d’en vouloir à sa patrie. — 4. La nourrice caress
te action elle-même. — 12. La crainte des lois détourne les hommes du crime . — 13. Les plaisirs détournent l’âme de la vertu.
sa Rutilius de brigue. — 7. Les Athéniens condamnèrent Alcibiade pour crime de sacrilége. — 8. Les Athéniens condamnèrent à m
un vrai sage. — 6. Il peut y avoir sûreté, mais non sécurité pour le crime . — 7. L’homme honnête, sage et courageux ne peut
Miltiade fut accusé de trahison ; la cause entendue, il fut absous de crime capital, mais condamné à l’amende. — 4. Chez les
atrième âge fut le siècle de fer ; alors on vit se déchaîner tous les crimes . version 73. De moribus Germanorum. Habi
en plus par le délabrement de sa fortune et par la conscience de ses crimes . Il était en outre surexcité par la corruption de
utre. Mais le couple débonnaire périt, soit par accident, soit par un crime  ; et la ressemblance du caractère amena une union
pour prix de sa justice, ou un châtiment sans fin en expiation de ses crimes . — 4. L’Écriture sainte nous apprend que l’homme
upprima l’usage de l’or et de l’argent, comme le principe de tous les crimes . Il voulut que les jeunes filles se mariassent sa
us dansiez bien ou mal ? — 12. Quelle différence y aura-t-il entre le crime et la vertu, si l’on n’attache aucune importance
e, un soldat du parti de Pompée tua son frère ; puis, ayant connu son crime , il se tua lui-même. — 8. Quoique le sage se suff
’après l’ordre du roi Ptolémée, par Achillas, à qui l’exécution de ce crime avait été confiée. On l’assassina dans une barque
et le força par ses aboiements et ses morsures à faire l’aveu de son crime . Après le meurtre de Jason de Lycie, son chien re
e celui qui aurait tué son père, il répondit qu’il avait pensé que ce crime ne serait jamais commis. On dit qu’il avait fait
ice extraordinaire, afin que la grandeur du châtiment détournât de ce crime ceux que la nature n’aurait pu retenir elle-même
me, n’était pas même en usage. — 4. Ceux qui ont commis quelque grand crime , bien loin de pouvoir dormir sans souci, ne peuve
sur l’immortalité de l’âme, et se laissa entraîner au plus grand des crimes par l’autorité de ce philosophe. Mais, dira-t-on,
88 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
ble gradation dans cet endroit d’une Oraison de Cicéron : « C’est un crime de mettre aux fers un citoyen romain ; c’est une
entières adorent des chiens ; et personne ne connaît Dianea. C’est un crime de manger des oignons et des porreaux : c’est un
anea. C’est un crime de manger des oignons et des porreaux : c’est un crime même d’y toucher. Ô les saintes gens ! il leur na
89 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
cis. Mais le temps de votre délivrance n’était pas encore arrivé ; le crime de vos pères n’était pas encore expié ; et le Sei
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
Les soldats tombent aux pieds de Germanicus, le supplient de punir le crime , de pardonner à la faiblesse et de les conduire à
leur fureur, mon sang seul l’expie, et qu’ils n’ajoutent pas à leurs crimes le meurtre du petit-fils d’Auguste et de la belle
91 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
Caton. Il gouverna et sauva Rome ; il fut vertueux dans un siècle de crimes , défenseur des lois dans l’anarchie, républicain
92 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
ter impassible et froid, ni garder une indifférence complète entre le crime et la vertu. Non, certes ; l’historien est homme,
93 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
erce avec les feuillages ondoyants des arbres, elle s’élève avec leur crime vers les cieux, elle se transporte dans les temps
94 (1881) Rhétorique et genres littéraires
ère d’une vérité générale (de-ducere). Ex. L’homme attaqué peut sans crime tuer en se défendant celui qui l’attaque ; Or, Cl
le sens des mots ; elle est générale ou partielle. Ex. Définition du crime par le vieil Horace dans le procès de son fils :
la patrie, Souhaiter à l’État un malheur infini, C’est ce qu’on nomme crime , et ce qu’il a puni. (P. Corneille, Horace, acte 
end devant Thésée : Examinez ma vie, et songez qui je suis. Quelques crimes toujours précèdent les grands crimes, etc. (J. Ra
et songez qui je suis. Quelques crimes toujours précèdent les grands crimes , etc. (J. Racine, Phèdre, acte IV, scène ii.)
personnel. Ex. Xipharès dit à Mithridate : J’irai,… j’effacerai le crime de ma mère. Seigneur, vous m’en voyez rougir à vo
Discours de Clytemnestre à Agamemnon pour lui démontrer l’atrocité du crime qu’il va commettre en immolant Iphigénie : Quoi 
. (La Fontaine, Le Vieillard et les trois jeunes hommes, XI, 8.) Le crime fait la honte, et non pas l’échafaud. (Th. Cornei
erreur,           Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu’il faut l’appeler p
95 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
guerre qu’ils nous ont déclarée ; mais les dieux, justes vengeurs du crime , ne les ont-ils pas assez punis, et ne nous ont-i
t traité aussi dignement que possible : passions, caractères, vertus, crimes , effets de la nature physique, exploits militaire
et sur vos enfants ; et le fils d’un père injuste, et héritant de son crime , héritera aussi de ma colère. Malheur à vous qui
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
s jours bientôt bornés ; Vos prêteurs au malheur nous font joindre le crime  : Retirez-les : ils ne nous apprendront Que la mo
and la terreur2, Mal que le ciel en sa fureur, Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste3 (puisqu’il faut l’appeler
peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l’herbe d’autrui ! quel crime abominable ! Rien que la mort n’était capable D’
97 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
ns, parce qu’ils méditent toujours quelque injustice, ou parce que le crime est toujours accompagné de honte et de remords, q
l entretenait dans des tours douze scélérats dévoués à toute sorte de crimes , qu’il appelait ses douze apôtres, qui catéchisai
t fait et n’a jamais tant souhaité794, et n’a jamais tant profité des crimes que lui. Non seulement il faisait payer les mauva
voit naître en si peu de temps. C’était déjà de quoi échouer. Mais le crime fut qu’avec cette nouvelle pratique tombait l’aut
, la princesse Sophie, qui les animait sous main pour les conduire de crime en crime, convoquait chez elle une assemblée des
cesse Sophie, qui les animait sous main pour les conduire de crime en crime , convoquait chez elle une assemblée des princesse
r sœur Sophie en qualité de corégente. Alors elle approuva tous leurs crimes et les récompensa, confisqua les biens des proscr
s paroles, le juge s’imagine que le vieillard, plein de l’idée de son crime , a voulu dire : « Je l’ai commis, on ne m’a pas r
iner la vie de l’accusé, de confronter la pureté de ses mœurs avec ce crime . La sentence est portée ; la Tournelle1108, trop
, le scélérat qui avait commis le meurtre est supplicié pour d’autres crimes  : il avoue à la potence, qu’il est coupable de l’
cter ces déserts comme les remparts de sa liberté, les souille par le crime  ; il les traverse pour aller chez les nations voi
prendre une bénédiction pour une disgrâce : n’envions jamais rien au crime  ; laissons-lui ses tristes succès, la vertu en a
icile, je crois, de se décider entre ces deux situations. Dire que le crime est heureux dans ce monde, et l’innocence malheur
’un autre siècle. Malgré l’affaiblissement du sens moral au milieu de crimes et de malheurs sans nombre, il y eut des âmes pro
ait mérité justement la potence ; mais, dans ce temps malheureux, les crimes étaient si fréquents qu’on ne pouvait guère les j
e campagne sinistre, dont les exploits ressemblent terriblement à des crimes . « Quant à moi, disait-il, je n’ai fait, commandé
n douloureuse, mon péché, mon remords. M’en a-t-il fait commettre des crimes avec ses canots ! Je manquais l’école, je vendais
ecueils de contes, les deux premiers en date de ses chefs-d’œuvre, le Crime de Sylvestre Bonnard, membre de l’Institut (1885)
on n’en2056 fait point d’estime ; Et, si la vérité se peut dire sans crime , C’est avecque2057 plaisir qu’on survit à sa mort
her Hector, à ma crédulité2411. Je n’ai pu soupçonner ton ennemi d’un crime  ; Malgré lui-même enfin je l’ai cru magnanime. Ah
flatteurs vous suivez la maxime, Il vous faudra, seigneur, courir de crime en crime, Soutenir vos rigueurs par d’autres crua
s vous suivez la maxime, Il vous faudra, seigneur, courir de crime en crime , Soutenir vos rigueurs par d’autres cruautés, Et
sang d’un souverain2480 doit suffire à sa cendre : S’il mourut par un crime , un crime l’a vengé. Changez avec l’État, que le
souverain2480 doit suffire à sa cendre : S’il mourut par un crime, un crime l’a vengé. Changez avec l’État, que le ciel a cha
, malheureuse, et tu baisses les yeux ! Tu te tais ! je t’entends ! O crime  ! O justes cieux ! Zaïre. Je ne puis vous trompe
matin, de mon fils allait percer le cœur. Je pleure à vos genoux mon crime involontaire. Cruel ! vous qui vouliez lui tenir
devant vous, et vous l’assassinez ! Son père est mort, hélas ! par un crime funeste2494; Sauvez le fils : je puis oublier tou
icains, qui fûtes mes victimes, Songez que ma clémence a surpassé mes crimes . Instruisez l’Amérique ; apprenez à ses rois Que
 ! « Seigneur, vous êtes bien le Dieu de la vengeance ; En échange du crime il vous faut l’innocence. C’est la vapeur du sang
nos amis blasonnés2865. Non, m’en garde le ciel ! que j’absolve leurs crimes , Moi, leur victime, et fille et femme des victime
en présence de sa femme et de son fils Marcel. Il fait l’aveu de son crime , demande l’oubli et réclame sa place au foyer. M
est monté de si bas à l’estime, Ce qu’il s’est imposé pour expier son crime , Et comment cet ivrogne affreux, cet assassin, Ét
savais tout hier2906 ; sans haine ou complaisance, J’ai dû mettre le crime et la gloire en présence ; Mais j’eus tort en vou
e. J’entends là cette voix qui ne saurait mentir : Je suis le fils du crime , et non du repentir ! Afin qu’aux yeux de tous la
mais l’esprit de trahison. Songez à vos enfants ! Songez que d’un tel crime Votre race serait l’éternelle victime, Et que tou
e hauts magistrats que le roi envoyait pour juger en son nom certains crimes ou abus que les tribunaux locaux n’avaient pu ou
nt dit était un officier de la maison du roi, chargé de connaître des crimes qui pouvaient se commettre à la Cour ou dans l’en
i. 793. Sans-Fiance, à qui on ne peut se lier. 794. Tant fait (de crimes ), tant souhaité (de crimes). 795. Incommode, mi
i on ne peut se lier. 794. Tant fait (de crimes), tant souhaité (de crimes ). 795. Incommode, mis dans l’embarras (en empru
, mort en 1817. Après les Cent-Jours, la Restauration, lui faisant un crime de son attachement à l’empereur, le traduisit dev
ordres du connétable ou des maréchaux commandant l’armée, jugeait les crimes commis par les soldats en marche. 1618. François
le temps écoulé était un peu plus long), il commença la série de ses crimes en faisant empoisonner Britannicus, alors âgé de
de père. Polyphonte voulait forcer Mérope à l’épouser. 2494. Par un crime funeste. Mérope sait que Polyphonte a tué son mar
98 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
lait cacher la pénitence avec le même soin qu’on eût fait (caché) les crimes (Or. fun. de la Reine d’Angleterre) ; 6° L’emploi
ue peu à peu, n’ont fait leurs lois qu’à mesure que l’incommodité des crimes et des querelles les y a contraints, ne sauroient
u’elle en jouira. — Et tant de sueurs, et tant de travaux, et tant de crimes , et tant d’injustices, sans pouvoir jamais arrach
ans cela toutes les démarches d’un homme dans le monde sont autant de crimes aux yeux de Dieu. Or, en vérité, de ces partisans
savantage, qu’il me faut combattre dans l’esprit de Votre Majesté des crimes dont on n’a parlé qu’à elle, et dont le peuple n’
un surintendant corrompu ménageroit sans doute comme complices de ses crimes , n’ont pas été chargés de taxes sur taxes pour dé
l tâchera, du moins puisqu’il le peut, et si aisément, de couvrir son crime . Si, solide, il préférera un bien légitime, certa
ni sous celles de Lacédémone, où l’argent et la politesse étoient un crime , mais dans la corruption des temps, dans le luxe
qui vouloit rétablir la république. Louer Brutus et Cassius étoit un crime qui coûtoit la vie, regretter Auguste, une offens
e réjouir, s’affliger, avoir de la peur ou de l’assurance, tout étoit crime et attiroit souvent les derniers supplices. Ainsi
il soupire profondément, et l’on ne sait si c’est le souvenir de ses crimes qui lui arrache ces soupirs, ou le désespoir de q
is ne cherchons point aussi à faire des défauts de quelques savans le crime de la science même. Il est une culture savante ;
ds excès. Mais, en prenant la dictature, vous avez donné l’exemple du crime que vous avez puni. Voilà l’exemple qui sera suiv
nd Platon553 peint son Juste imaginaire couvert de tout l’opprobre du crime , et digne de tous les prix de la vertu, il peint
au ciel que le nom de tous ces prétendus héros dont on a célébré les crimes ou la gloire sanguinaire fût également enseveli d
ns ces siècles fortunés ; la liberté découvre, jusque dans l’excès du crime , la vraie grandeur de notre âme ; là, brille en p
freux où il vivoit. Aucun poète n’excella comme Juvénal à peindre les crimes de Rome. Au milieu de tant d’infamies, comment au
ue moyen de la sustenter, vous laisseront paisiblement jouir de votre crime  ? Contemplateurs stoïques des maux incalculables
de sang : et il faut bien qu’il se cache, l’homme vertueux, quand le crime triomphe ! Il n’en a pas l’horrible sentiment ; i
pour acquérir le droit de la fouler aux pieds ; ils démocratisent le crime pour pouvoir s’en rassasier, sans avoir à redoute
l y avait anciennement à Rome, dit Tacite, une loi qui spécifiait les crimes d’État et de lèse-majesté, et portait peine capit
s crimes d’État et de lèse-majesté, et portait peine capitale608. Ces crimes de lèse-majesté, sous la république, se réduisaie
nsions n’eurent plus de bornes. Dès que les propos furent devenus des crimes d’État, il n’y eut plus qu’un pas à faire pour ch
des crimes d’État, il n’y eut plus qu’un pas à faire pour changer en crimes les simples regards, la tristesse, la compassion,
se, la compassion, les soupirs, le silence même609. Bientôt ce fut un crime de lèse-majesté ou de contre-révolution à la vill
d’avoir élevé un monument à ses habitants morts au siège de Modène ; crime de contre-révolution à Libon Drusus d’avoir deman
bonne aventure s’il ne posséderait pas un jour de grandes richesses ; crime de contre-révolution au journaliste Crémutius Cor
us Cordus d’avoir appelé Cassius et Brutus les derniers des Romains ; crime de contre-révolution à un descendant de Cassius d
descendant de Cassius d’avoir chez lui un portrait de son bisaïeul ; crime de contre-révolution à Marcus Scaurus d’avoir fai
tragédie où il y avait tels vers auquel on pouvait donner deux sens ; crime de contre-révolution à Torquatus Silanus de faire
ime de contre-révolution à Torquatus Silanus de faire de la dépense ; crime de contre-révolution à Pétreius d’avoir eu un son
rime de contre-révolution à Pétreius d’avoir eu un songe sur Claude ; crime de contre-révolution à Pomponius de ce qu’un ami
an était venu chercher un asile daus une de ses maisons de campagne ; crime de contre-révolution de se plaindre des malheurs
des malheurs du temps, car c’était faire le procès du gouvernement ; crime de contre-révolution de ne pas invoquer le génie
raines et aux bêtes, quelques-uns même sciés par le milieu du corps ; crime enfin de contre-révolution à la mère du consul Fu
alousie du despote et sans s’exposer à une perte certaine. C’était un crime d’avoir une grande place ou d’en donner sa démiss
de place ou d’en donner sa démission ; mais le plus grand de tous les crimes était d’être incorruptible. Néron avait tellement
républicains. El quand même, ce qui est impossible, la calomnie et le crime pourraient avoir sur la vertu un moment de triomp
nous surmontons notre nature : le sauvage la suit, il a l’appétit du crime , il n’en a point les remords. Il arrache la cheve
. Comment les peines ne seraient-elles pas toujours proportionnés aux crimes  ? Les afflictions envoyées aux hommes par la just
cherche de la vérité. Tant d’événements décidés par la force, tant de crimes absous par le succès, tant de vertus flétries par
dent le pinceau de Thucydide. Cependant la Muse a souvent retracé les crimes des hommes ; mais il y a quelque chose de si beau
mais il y a quelque chose de si beau dans le langage du poëte que les crimes mêmes en paraissent embellis : l’historien seul p
, saisissaient au fond d’un sanctuaire ténébreux la Divinité à qui le Crime offrait l’encens de la Peur, et traînaient à la l
iété s’apaise et se repose, l’imagination se reprend de goût pour les crimes . Elle est comme le marchand d’Horace : elle vante
i lui couvraient le front, lui avait dit : Courage ! je vois bien des crimes là-dessous. Depuis lors, Talma appelait Ducis son
ez le xvie  siècle : « Que de guerres civiles ! que de meurtres et de crimes  ! C’est alors cependant que le goût de la pastora
99 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
re reçus dans la prose. Tels sont humains pour hommes ; forfaits pour crimes  ; coursier pour cheval ; glaive pour épée ; ondes
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
 ; car il me semble qu’ici on ne répare rien, de peur de commettre un crime contre l’antiquité. Et, néanmoins, la propreté es
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