es auxquelles on exerce ordinairement les humanistes, et qui sont des
descriptions
, des narrations et des lettres. Article Ier.
e nom de compositions secondaires, et peuvent se réduire à trois : la
description
, qui peint les objets ; la narration, qui raconte
s fera le sujet des trois articles suivants. Article II. De la
description
340. Qu’est-ce que la description en général
vants. Article II. De la description 340. Qu’est-ce que la
description
en général ? La description en général (descript
la description 340. Qu’est-ce que la description en général ? La
description
en général (descriptio, de scribere), est la défi
ui le distinguent de tout ce qui n’est pas lui. 341. Qu’entend-on par
description
en littérature ? En littérature, et surtout en p
ttérature ? En littérature, et surtout en poésie et en éloquence, la
description
n’est plus la simple définition d’un objet ; c’es
d’excellents modèles à étudier. 342. Que faut-il pour réussir dans la
description
? Le talent de bien décrire suppose une imaginat
de bien décrire suppose une imagination vigoureuse et un goût sûr. La
description
est, en effet, dit Blair, la pierre de touche de
nre ; dans le second, nous nous occuperons des différentes espèces de
descriptions
. § I. — Des règles générales de la description.
férentes espèces de descriptions. § I. — Des règles générales de la
description
. 344. Faites connaître les règles générales de
e la description. 344. Faites connaître les règles générales de la
description
. Les règles générales de la description peuvent
e les règles générales de la description. Les règles générales de la
description
peuvent se réduire à quatre chefs principaux : le
e but. I. 345. Quelles sont les qualités nécessaires à une bonne
description
? Une bonne description doit posséder les cinq q
es sont les qualités nécessaires à une bonne description ? Une bonne
description
doit posséder les cinq qualités suivantes : la vé
é. 346. Qu’avez-vous à dire sur la vérité et la vraisemblance dans la
description
? La vérité est la reproduction fidèle de la nat
u’il dit, sous peine de perdre la confiance de son auditoire. Dans sa
description
, qui est toute d’invention, le poète n’est tenu q
vérité. Cette qualité, vérité ou vraisemblance, est essentielle à la
description
. 347. Qu’avez-vous à dire sur l’unité ? L’unité
us à dire sur l’unité ? L’unité demande que toutes les parties de la
description
se rapportent à une même fin. Elle écarte tout ce
eur chercheraient à exciter. 348. Quelle est l’étendue que demande la
description
? La description aura une étendue convenable, si
à exciter. 348. Quelle est l’étendue que demande la description ? La
description
aura une étendue convenable, si elle renferme tou
uniquement l’imagination, mais il se rappellera que non seulement la
description
doit être un moyen de sa cause, mais que chaque t
il s’adresse surtout à l’imagination, il devra présenter souvent des
descriptions
; et ces descriptions seront plus étendues, plus
à l’imagination, il devra présenter souvent des descriptions ; et ces
descriptions
seront plus étendues, plus vives, plus éclatantes
ut le voir dans l’Énéide. 349. En quoi consiste la convenance dans la
description
? La convenance dans la description consiste à p
i consiste la convenance dans la description ? La convenance dans la
description
consiste à peindre l’objet sous les traits qui lu
uleurs usées, qui ont besoin d’être rajeunies pour ne pas déparer une
description
. Comme la nouveauté plaît à tous les hommes, il f
oir été épuisées par les écrivains. Un beau modèle en ce genre est la
description
d’un nid de bouvreuil, par Chateaubriand. II.
nd. II. 351. Quels sont les principaux ornements que demande la
description
? Parmi les ornements de la description, on comp
aux ornements que demande la description ? Parmi les ornements de la
description
, on compte le choix judicieux des circonstances,
C’est dans le choix des circonstances que consiste le grand art de la
description
pittoresque. Il faut choisir des circonstances qu
’un détail inutile. 353. Quel est l’avantage des contrastes dans une
description
? Parmi les ornements de la description, il en e
tage des contrastes dans une description ? Parmi les ornements de la
description
, il en est peu qui plaisent plus que les contrast
nsées. Les contrastes ont le double avantage de varier et d’animer la
description
. Non seulement deux tableaux opposés de ton et de
? Le moyen le plus sûr d’obtenir la convenance est d’éviter, dans la
description
, tout ce qui est vague ou trop général. Une descr
iter, dans la description, tout ce qui est vague ou trop général. Une
description
qui se borne à des généralités ne peut être bonne
es distinctes se rapportent à des objets particuliers. Tout, dans une
description
, doit donc être marqué et particularisé autant qu
nt rangés et ornés suivant leur dignité respective. De même, dans une
description
, il faut placer en relief l’objet le plus intéres
légères suivant la valeur des objets. 356. Comment faut-il animer la
description
? Si l’on veut donner de l’intérêt à la descript
aut-il animer la description ? Si l’on veut donner de l’intérêt à la
description
des objets inanimés, il faut toujours y introduir
sence de l’homme avec ses sentiments et ses passions, autrement toute
description
n’est que décoration sans vie et sans vertu ; c’e
de l’homme est l’ornement du monde. Un des plus beaux ornements des
descriptions
poétiques, c’est de prêter des sentiments, de la
’exemples en ce genre. 357. Qu’avez-vous à dire sur l’intérêt dans la
description
? La description doit être intéressante, c’est-à
nre. 357. Qu’avez-vous à dire sur l’intérêt dans la description ? La
description
doit être intéressante, c’est-à-dire de nature à
n attrait plus puissant à mesure qu’on avancera dans la lecture de la
description
. Si, au contraire, la fatigue et l’ennui se font
est défectueux. 358. Quels doivent être les ornements du style ? Les
descriptions
demandent en général le style tempéré. Elles en a
poétiques, et surtout dans l’épopée, Soyez riche et pompeux dans vos
descriptions
, tout en ayant soin d’éviter la profusion des or
surtout l’harmonie imitative, qui produit un très bel effet dans une
description
. 359. Quels sont les défauts à éviter dans la des
et dans une description. 359. Quels sont les défauts à éviter dans la
description
? Nous ne reviendrons point sur ce que nous avon
xprimer avec concision et énergie les circonstances employées dans la
description
, surtout s’il s’agit d’objets grands et majestueu
ours l’impression : on est plus vif lorsqu’on est bref. Cependant les
descriptions
gaies et riantes peuvent être détaillées, parce c
leurs filles tremblantes, Des bras d’un soldat effréné. De même, la
description
d’un orage subira de grandes modifications, selon
té, qui est d’un bon secours pour déterminer l’ordre à suivre dans la
description
, ordre souvent si difficile à trouver, à cause de
amen sur l’ensemble, suivi d’une revue des détails. IV. 362. La
description
doit-elle être rattachée à quelque but moral ? S
La description doit-elle être rattachée à quelque but moral ? Si la
description
doit plaire, elle doit encore et surtout être uti
sérénité. Il faut, au contraire, avoir soin de rattacher toujours ses
descriptions
à quelque pensée supérieure, à quelque but vraime
qu’un effroi salutaire. 363. Quel était le but des anciens dans leurs
descriptions
? Jusqu’au commencement du xviiie siècle, on av
s vérités morales, c’est-à-dire sans but utile. Chez les anciens, les
descriptions
n’étaient qu’un moyen de relever ce qu’il y avait
léments conjurés. Cette manière d’envisager la nature et le but de la
description
est évidemment supérieure à celle de la plupart d
goût et l’ennui que l’intérêt. § II. — Des différentes espèces de
descriptions
. 364. De combien de manières peut-on considére
de descriptions. 364. De combien de manières peut-on considérer la
description
? On peut considérer la description de trois man
e manières peut-on considérer la description ? On peut considérer la
description
de trois manières : 1° d’après la place qu’elle d
era le sujet de ce paragraphe. I. 365. Qu’avez-vous à dire de la
description
considérée d’après la place qu’elle occupe ? Con
rée d’après la place qu’elle occupe ? Considérée sous ce rapport, la
description
forme un morceau à part, une composition descript
ceau à part, une composition descriptive isolée et complète, comme la
description
d’un combat, d’un naufrage, d’une fête, d’une sai
de cadre. C’est ce que l’on voit dans les Catacombes, de Delille : la
description
est l’objet principal ; l’action est une source d
commode de passer en revue les diverses parties du tableau. Enfin, la
description
peut faire partie d’un ouvrage plus considérable,
e indique assez souvent alors l’ordre qu’il importe de suivre dans la
description
. 366. Quelles sont les règles propres à ces diffé
ègles propres à ces différents genres ? Les deux premières sortes de
descriptions
suivent les règles générales. C’est sous cette do
ompositions descriptives sont données en devoir aux élèves. Quant aux
descriptions
qui font partie d’autres ouvrages, elles sont sou
it les recevoir. II. 367. Combien compte-t-on d’espèces dans la
description
considérée d’après le but de l’auteur ? Si on en
age la fin que peut se proposer l’écrivain, on trouve cinq espèces de
descriptions
: la description philosophique, la description hi
t se proposer l’écrivain, on trouve cinq espèces de descriptions : la
description
philosophique, la description historique, la desc
rouve cinq espèces de descriptions : la description philosophique, la
description
historique, la description poétique, la descripti
iptions : la description philosophique, la description historique, la
description
poétique, la description mixte, et la description
philosophique, la description historique, la description poétique, la
description
mixte, et la description oratoire. Nous ne dirons
tion historique, la description poétique, la description mixte, et la
description
oratoire. Nous ne dirons rien de la description p
cription mixte, et la description oratoire. Nous ne dirons rien de la
description
philosophique, qui n’est que la définition d’une
n’est que la définition d’une chose, sinon qu’elle n’est autre que la
description
en général, en tant que cette dernière fait conna
t l’objet tel qu’il doit être dans son essence. 368. Qu’est-ce que la
description
historique ? La description historique est l’exp
dans son essence. 368. Qu’est-ce que la description historique ? La
description
historique est l’exposé des choses telles qu’elle
lieu ; et celle-là est comprise dans celle-ci toutes les fois que la
description
des choses contribue à rendre les faits plus vrai
s, plus intéressants, plus sensibles. Moins vive, moins animée que la
description
poétique, la description historique présente cepe
s sensibles. Moins vive, moins animée que la description poétique, la
description
historique présente cependant quelquefois des tab
du cortége funèbre de Germanicus. Parmi les qualités générales de la
description
, il en est une qui est regardée comme absolument
mme absolument nécessaire ici, c’est la vérité. 369. Qu’est-ce que la
description
poétique ? La description poétique consiste à pe
ci, c’est la vérité. 369. Qu’est-ce que la description poétique ? La
description
poétique consiste à peindre une chose qui n’exist
rnements les plus magnifiques du genre descriptif. Ce qui favorise la
description
poétique, c’est la liberté dont jouit l’écrivain,
ui est de spectacle et de décoration. 370. Qu’avez-vous à dire sur la
description
mixte ? La description mixte tient le milieu ent
e décoration. 370. Qu’avez-vous à dire sur la description mixte ? La
description
mixte tient le milieu entre les deux précédentes.
our le style et la vivacité des couleurs, elle devra participer de la
description
historique et de la description poétique, et unir
couleurs, elle devra participer de la description historique et de la
description
poétique, et unir la gravité et la force de la pr
ornements plus brillants de la seconde. 371. Que faut-il entendre par
description
oratoire ? La description oratoire est celle qui
la seconde. 371. Que faut-il entendre par description oratoire ? La
description
oratoire est celle qui fait partie d’un discours.
lus grossière d’admettre des détails qui y seraient opposés. Comme la
description
poétique, la description oratoire doit mettre son
des détails qui y seraient opposés. Comme la description poétique, la
description
oratoire doit mettre son objet pour ainsi dire so
s’adapter au ton général du discours. Autant le poète est prodigue de
descriptions
, autant l’orateur doit en être sobre. Tout ce qui
scriptions, autant l’orateur doit en être sobre. Tout ce qui, dans la
description
oratoire, n’intéresse que l’imagination est super
e l’imagination est superflu et vicieux. Un modèle de ce genre est la
description
du supplice de Gavius, dans la cinquième des Verr
III. 372. Combien distingue-t-on d’espèces de compositions dans la
description
considérée d’après la nature des objets à décrire
onstration, la prosopographie et éthopée. A ces différentes sortes de
description
, dont le mélange est une nouvelle source de beaut
graphie ? La chronographie (χρόνος, temps, γραφώ, je décris) est une
description
dans laquelle on mentionne les circonstances prop
. Qu’est-ce que la topographie ? La topographie (τόπος, lieu) est la
description
détaillée, la peinture vive du lieu qui a servi d
possible, la présence d’êtres vivants. Nous citerons comme modèles la
description
du lieu où était située la grotte de Calypso, au
’on s’imagine voir réellement ce qui est dépeint. La démonstration ou
description
du fait se rapproche, comme on le voit, de la nar
r… tenent Danai quà deficit ignis. A ce modèle nous ajouterons trois
descriptions
de tempête : la première, remarquable par sa simp
que la prosopographie ? La prosopographie (πρόσωπον, figure) est une
description
qui a pour objet de représenter les traits extéri
rs, des défauts ou des qualités d’un personnage en particulier. Cette
description
est familière au poète, à l’orateur et surtout à
: N’avez-vous jamais remarqué… — On peut rapporter à cette espèce de
description
le portrait littéraire, dans lequel l’écrivain do
ts Savoyards. 384. Qu’est-ce que le parallèle ? Le parallèle est une
description
composée de deux portraits, de deux caractères, d
l’hypotypose ? L’hypotypose (ὑποτυπόω, mettre sous les yeux) est une
description
qui peint un objet quelconque, comme une tempête,
e touchante de l’enterrement d’une jeune fille, par Chevalier ; et la
description
du monstre, dans le récit de Théramène : Cependa
cédé, accompagné ou suivi. 393. Que faut-il pour bien narrer ? Si la
description
, qui est l’exposé des choses, demande une imagina
hardies sont toujours de son ressort, ainsi que les comparaisons, les
descriptions
, les métaphores, le pathétique, le gracieux, le s
es traits heureux et spirituels, des tours choisis mais naturels, des
descriptions
agréables, de l’esprit sans recherche, un style s
teindre ce but, l’écrivain se sert de comparaisons, de métaphores, de
descriptions
, de couleurs, de pensées, de sentiments, de tours
otifs et des intentions qui les dirigent. 444. Que faut-il penser des
descriptions
dans la narration ? Employées avec art et avec r
dans la narration ? Employées avec art et avec réserve, les petites
descriptions
rendent le récit plus animé et plus vivant. C’est
us utiles pour rendre le récit intéressant, c’est la démonstration ou
description
du fait. Rien ne contribue davantage à agrandir l
ions badines, les citations faites à propos, les allusions fines, les
descriptions
, les contes, les anecdotes, etc. Nous verrons plu
ez vous en servir. Mme de Sévigné. Nous indiquerons comme modèles de
descriptions
dans la lettre, les peintures de la noce de Mme d
elque chose de naturel, de dégagé, de spirituel et d’intéressant. Les
descriptions
et les narrations épistolaires suivent les règles
Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration,
description
L’écrivain a exposé le sujet, il a cherché à s
; ramenez-y jusqu’aux moindres détails, faites-y converger toutes les
descriptions
de lieu, de temps, de personne. Quels que soient
, soit dans la réfutation. Si la narration est l’exposé des faits, la
description
est l’exposé des choses. Or, comme le plus souven
les faits plus vraisemblables, plus intéressants, plus sensibles, la
description
, par sa nature et par son but, se rattache intime
la narration. La plupart des rhétoriques n’insistent pas assez sur la
description
; c’est un tort. La description revient presque i
toriques n’insistent pas assez sur la description ; c’est un tort. La
description
revient presque inévitablement en quelque ouvrage
paraison, la métaphore même et la plupart des figures ne sont que des
descriptions
plus ou moins prolongées. « Qui ne sait décrire,
térêt du récit, soit à la puissance des preuves. N’oubliez pas que la
description
est un moyen et non un but, un détail dans l’ense
titutives de l’ensemble. La conséquence de ce principe, c’est que les
descriptions
ne doivent pas être multipliées, qu’elles doivent
est-à-dire désirées et convenables à la place qu’on leur assigne. Une
description
d’objets inutiles à l’action se fait lire malaisé
Mais encore faut-il que le tableau vienne en son lieu. Jugez-vous une
description
nécessaire ou seulement agréable ? mettez-vous à
ux disposé, le lecteur l’appelle lui-même aussi vivement que vous. La
description
à laquelle il ne s’attend pas l’effraye ; celle q
é et la précision, je demande la variété et l’originalité. « Dans une
description
, dit M. Wey, les plans comme les détails se prése
ces jolies choses si souvent exaltées affadissent le caractère d’une
description
et font qu’elle ressemble à tout. » Mais songez-
le xviiie , si fécond en poëmes descriptifs, et si stérile en bonnes
descriptions
. Ce dernier défaut est le plus dangereux de tous
ualité, la plus importante, est l’art de dramatiser, de passionner la
description
. Il correspond à l’intérêt de la narration. Pour
l’intérêt de la narration. Pour y parvenir, l’écrivain rattachera la
description
tantôt aux héros du poëme, du drame, du roman, du
uerriers magnanimes. Ce n’est pas que je blâme le pittoresque dans la
description
; loin de là ; je ne condamne que l’abus ; mais j
oumet, les prosaleurs qui ont le mieux su rattacher le sentiment à la
description
sont d’abord J. J. Rousseau, véritable chef d’éco
alter Scott, Manzoni, et quelques-uns de nos romanciers modernes. Une
description
se passionne naturellement, quand le narrateur, d
pasien, Bérénice ne voit que Titus ; mais tous les traits épars de la
description
ne viennent se concentrer sur lui que pour en ray
isposés à multiplier les subdivisions, ont assigné à chaque espèce de
description
un nom spécial, en les rangeant mal à propos, ce
ant mal à propos, ce me semble, parmi les figures de pensée. Ainsi la
description
du lieu s’est appelée topographie, celle du temps
que de l’extérieur, éthopée, quand on s’attache surtout au moral. La
description
colorée, énergique, qui fait d’un tableau une scè
ion des rhéteurs, je pense qu’on peut réduire toutes leurs espèces de
description
à deux, celle des choses, qui vient d’être traité
ns les compositions littéraires. Quelque élégante qu’elle soit, votre
description
n’appartiendra point au genre sublime, si l’objet
qui nous offrent le plus d’exemples du vrai sublime. C’est là que les
descriptions
de l’Être-Suprême empruntent une noblesse réelle
ue lui a rendue jusqu’ici l’hommage constant de tous les siècles. Ses
descriptions
de combats, le feu dont il les anime, l’intérêt q
plie les mots sans nécessité, s’il surcharge d’ornements parasites la
description
d’un objet sublime par lui-même, il relâche la te
relâche la tension de l’esprit, et énerve la force de l’émotion : la
description
peut être belle, mais elle n’a plus rien de subli
res de son Paradis Perdu. Bornons-nous, pour le moment, à cette belle
description
de Satan, qui se montre, après sa chute, à la têt
force est une des qualités indispensables du sublime. La force d’une
description
consiste en grande partie dans sa concision ; mai
consistent le grand art de l’écrivain, et la grande difficulté d’une
description
sublime. Est-elle trop générale et dénuée de circ
a que peu ou point d’impression sur le lecteur ; si, au contraire, la
description
est surchargée de circonstances vagues et insigni
exemple, est un objet naturellement sublime ; mais, pour en faire une
description
sublime, suffira-t-il d’entasser au hasard et san
ent senti, et ce qu’il a exécuté avec tant de succès dans cette belle
description
d’un orage, au premier livre de ses admirables Gé
orceau8. La nature de l’émotion que l’on se propose d’exciter par une
description
sublime, ne souffre point de médiocrité : ou l’âm
il n’y a pas une circonstance ici qui ne soit sublime. Ces modèles de
descriptions
prouvent combien le sublime dépend du choix des c
troncs qui exhalent de quoi faire la guerre aux vivants, etc., cette
description
ne serait-elle pas bien au-dessous de son sujet,
; 4° le dialogue ; 5° l’allégorie ; 6° la fable ; 7° les tableaux et
descriptions
. Nous commencerons par ces sept derniers genres.
re. On fait des portraits de deux sortes, au physique et au moral. La
description
de la figure, de l’extérieur d’une personne, est
figure, de l’extérieur d’une personne, est un portrait physique ; la
description
de ses mœurs, de ses qualités, est un portrait mo
alités, est un portrait moral. Quand les deux sortes sont réunies, la
description
prend le nom de portrait sans autre explication.
veut inspirer. Il admet dans cette vue les images, les tableaux, les
descriptions
; mais le style n’en sera pas moins précis et ser
oseau. § 7. Tableaux et Descriptions19. Préceptes du genre. La
description
représente un objet ou une action ; elle met en r
son plus haut degré de perfection, elle prend le nom de tableau. La
description
et le tableau ne constituent pas, à parler rigour
e peut guère concevoir une composition de quelque intérêt sans que la
description
ou le tableau viennent y prendre plus ou moins de
tel effet qu’ils méritent des préceptes spéciaux. On peut puiser une
description
à quatre sources différentes : 1° dans la nature,
parfum d’immortalité. En trois vers Boileau a indiqué le style de la
description
: Soyez riche et pompeux dans vos descriptions ;
indiqué le style de la description : Soyez riche et pompeux dans vos
descriptions
; C’est là qu’il faut du style étaler l’élégance,
une fenêtre ; 3° Considérez l’étendue que vous pouvez donner à votre
description
, elle dépendra du morceau ou vous l’encadrerez, e
but futile serait indigne du plus médiocre écrivain. Songeons que la
description
n’est qu’un moyen de relever ce qu’il y a de mora
ncipale d’un auteur. Si vous voulez maintenant faire un tableau d’une
description
, vous tâcherez, au moyen de l’hypotypose, d’augme
composition. Il serait inutile de rechercher une disposition dans les
descriptions
et tableaux. Ici on ne s’occupera que des détails
et du style. Voir Canevas n° 136 à 139. Modèle de décomposition de
descriptions
. MATIÈRE. UNE NUIT DANS LES DÉSERTS DE L’AMÉR
. Chateaubriand. (Génie du Christianisme.) ANALYSE. Cette brillante
description
mérite le nom de tableau ; car on y reconnaît la
age, et que peu d’écrivains emploient avec grâce. L’auteur partage sa
description
en trois parties. Dans la première c’est le ciel
on éprouve comme un frémissement involontaire. L’auteur termine cette
description
magnifique en nous ramenant en Europe. Il oppose
ce plutôt que de genre. 19. Les rhéteurs distinguent six espèces de
descriptions
. 1° la Chronographie, description des temps ; 2°
héteurs distinguent six espèces de descriptions. 1° la Chronographie,
description
des temps ; 2° La Topographie, description des li
ions. 1° la Chronographie, description des temps ; 2° La Topographie,
description
des lieux ; 3° la Démonstration, description d’un
mps ; 2° La Topographie, description des lieux ; 3° la Démonstration,
description
d’un fait particulier ; 4° L’Ethopée, description
° la Démonstration, description d’un fait particulier ; 4° L’Ethopée,
description
des mœurs ; 5° la Prosopographie, description de
iculier ; 4° L’Ethopée, description des mœurs ; 5° la Prosopographie,
description
de l’extérieur ; 6° L’hypotypose, description d’u
; 5° la Prosopographie, description de l’extérieur ; 6° L’hypotypose,
description
d’un événement. — Il m’est impossible, d’après le
Le charme de la versification rend l’instruction plus agréable ; les
descriptions
, les épisodes et autres ornements qu’elle admet,
L’ordre requis pour le poème didactique exclut-il les épisodes et les
descriptions
? L’ordre que demande le poème didactique n’excl
emande le poème didactique n’exclut pas cependant les épisodes et les
descriptions
. Les poètes jouissent même, sons ce rapport, d’un
ûtés sont ses digressions sur les maux qu’enfante la superstition, la
description
de la peste, et plusieurs éclaircissements amenés
, un objet de grande importance. Virgile excelle à cet égard. Dans la
description
de la mort de César, véritable modèle d’épisode,
ps : Scilicet et tempus… Nous citerons seulement, comme exemple de
description
: l’Orage, par Saint-Lambert ; et comme modèle d’
couleurs naturelles du sujet, ou bien à accompagner le précepte d’une
description
, d’un exemple que l’on place tantôt avant, tantôt
l du choix des chevaux, il en fait la plus vive et la plus magnifique
description
, comme on peut le voir au commencement du livre I
eur succession monotone ou leur discordant assemblage. Chacune de ses
descriptions
pourrait plaire, si elle était seule ; elle resse
eule ; elle ressemblerait du moins à un tableau de paysage. Mais cent
descriptions
de suite ne ressemblent qu’à un rouleau où les ét
décrit, à en marquer les traits d’une manière forte et prononcée. Une
description
qui ne comprend que des qualités générales, ne pe
s. En troisième lieu, toutes les circonstances qu’on emploie dans une
description
doivent être uniformes et tendre au même but ; ai
nir, n’était pas connu des anciens. Ils employaient assez souvent des
descriptions
dans leurs poèmes didactiques, pour délasser l’es
épître philosophique ? Les peintures vives des grandes passions, les
descriptions
brillantes et pleines de feu, jointes au raisonne
t le récit des faits les plus ordinaires, les plus petits détails, la
description
des objets les plus communs, pourvu que tout y so
pastorale. Rappelons seulement qu’on le place ordinairement dans les
descriptions
que l’on jette de temps en temps dans les récits.
’est moi qui suis Guillot, berger de ce troupeau. Telle est aussi la
description
de l’heure de l’affût dans la fable des Lapins. 3
lui conviennent. Or, ces ornements consistent dans les images et les
descriptions
, dans les pensées, dans les allusions, dans les t
tours et dans les expressions. 313. Citez des exemples d’images et de
descriptions
employées comme ornements dam la fable. Les imag
La dame au nez pointu… Quand elles sont plus étendues, on les nomme
descriptions
. On décrit tantôt les mœurs : Un vieux r
n peut employer, selon la nature des sujets, les figures hardies, les
descriptions
brillantes, le style noble et sublime, comme auss
: on lit, on raconte un fait, une anecdote, un trait d’histoire, une
description
; on cherche à en faire bien saisir à l’élève les
je vous embrasse. Le vieux cousin qui ne rit plus. § III. De la
description
. La description est la peinture des objets. Qu
e vieux cousin qui ne rit plus. § III. De la description. La
description
est la peinture des objets. Quand une description
description. La description est la peinture des objets. Quand une
description
se contente de dessiner quelques traits abrégés,
quelques traits abrégés, on la nomme esquisse. On peut rapporter à la
description
: le tableau, qui est une description assez court
squisse. On peut rapporter à la description : le tableau, qui est une
description
assez courte, et dont les traits sont fortement c
ifférences qui existent entre deux personnages ou deux caractères. La
description
peint un objet réel ou un objet de fantaisie. Dan
réel ou un objet de fantaisie. Dans la peinture des objets réels, la
description
doit être exacte et vraie ; pour cela il faut, ou
e à rechercher ; on ne copie plus la nature, on invente ; pourtant la
description
ne doit pas sortir du naturel ; si elle tombe dan
l’écrivain doit lui indiquer le choix à faire dans les détails de la
description
. Un objet se présente sous mille aspects divers,
mille aspects divers, selon le point de vue d’où on le considère : la
description
ne peut embrasser tous ces points de vue ; elle s
les modernes affectionnent l’analyse, ils aiment à se perdre dans des
descriptions
sans fin. Il ne faut pas oublier les préceptes s
stant. Qui ne sut se borner ne sut jamais écrire. Art poétique. Une
description
doit être animée, c’est-à-dire, représenter vivem
aint-Pierre et Chateaubriand, ont ce talent heureux de donner à leurs
descriptions
une sorte de poésie animée et de vie morale. Buff
grand peintre de la nature. Dans une composition un peu étendue, les
descriptions
doivent être convenablement placées, afin d’être
rêt, elles sont plus nuisibles qu’utiles. De tous les ornements d’une
description
, c’est le contraste qui sert le mieux à la releve
t ressortir les parties essentielles. Nous donnerons comme modèles de
description
, les deux morceaux suivants, l’un en vers, l’autr
la marche est arrêtée par une foule de digressions, de sentences, de
descriptions
déplacées. Une telle narration manque aussi de br
aire. Il met partout de la variété en entremêlant au récit de courtes
descriptions
, des sentiments, des réflexions ou des dialogues
conséquent, la similitude et le contraste, dans les définitions, les
descriptions
des lieux et des circonstances, et une foule d’au
ur la nature de chaque passion, ils en donnèrent des définitions, des
descriptions
; ils traitèrent de leurs causes, de leurs effets
erai de sa cinquième harangue contre Verrès (ch. 62), où se trouve la
description
des cruautés que ce gouverneur exerça en Sicile e
debatur virgis in medio foro Messanæ civis romanus, judices ! Dans la
description
de cet attentat, chaque mot s’élève par gradation
ns de parler, et principalement la dernière, celle de peindre par les
descriptions
. Voilà pourquoi nous relisons avec tant de plaisi
faite des Athéniens en Sicile, il déploie une force et une énergie de
description
très remarquables. La Cyropédie de Xénophon, et s
de peinture historique que l’on puisse citer. Nous voyons d’abord une
description
fidèle de l’étroit défilé dans lequel l’ennemi av
peindre, bien que par sa manière il s’éloigne assez de Tite-Live. Les
descriptions
de ce dernier sont plus entières, plus simples, p
écrits de main de maître. Partout ses réflexions sont profondes, ses
descriptions
frappantes ; il sait toucher, il sait émouvoir. O
prit humain ont incontestablement plus d’intérêt et d’utilité que des
descriptions
de sièges et de batailles. Celui à qui nous somme
rien dans un grand nombre de sujets traités par les poètes, dans ces
descriptions
, par exemple, d’objets dont la nature nous offre
ent que pour terminer une pièce de longue haleine. And in the smooth
description
| murmur still Long loved adored ideas ! | all ad
oujours être la campagne, et le mérite du poète dépend beaucoup de la
description
qu’il en sait faire. Virgile, à cet égard, est re
re. Virgile, à cet égard, est resté au-dessous de Théocrite, dont les
descriptions
sont bien plus riches, bien plus pittoresques. Le
oduisent sans cesse dans leurs détestables compositions ; il faut une
description
telle qu’elle suffirait à un peintre pour faire u
n Didot.) Le poète doit répandre de la variété, non seulement dans la
description
du lieu de la scène, mais encore dans celle de to
nt plus susceptibles encore d’attacher le lecteur, si l’on mêlait aux
descriptions
que comporte cette espèce de poésie un plus grand
douceur et d’harmonie dans les vers, et une grande richesse dans les
descriptions
. C’est l’original qui servit de modèle à Virgile
pastorales, se sont généralement contentés de copier ou d’imiter les
descriptions
et les sentiments des poètes anciens. Il est vrai
grand nombre d’idées neuves, les situations en sont frappantes et les
descriptions
pleines de vie. Il nous présente la vie pastorale
uve à peine une pensée qui appartienne véritablement à l’auteur ; les
descriptions
, les images n’ont rien d’original : c’est une con
ont dû mettre des bornes étroites à sa réputation, l’on y trouve des
descriptions
si naturelles, et des sentiments si tendres, qu’i
er. Son génie était sublime, ses expressions heureuses et belles, ses
descriptions
pleines de vérité ; mais, trouvant que la louange
ion le charme des vers ; elle flatte et captive l’imagination par des
descriptions
, des épisodes, et tous les autres genres d’embell
antés par la superstition, l’éloge d’Épicure et de sa philosophie, la
description
de la peste, et plusieurs développements particul
ique doué de quelque génie peut s’emparer de tous les sujets dont les
descriptions
prêtent à la poésie des beautés ou des grâces ; m
e action ou un sentiment forme le sujet principal de son ouvrage. Les
descriptions
sont plutôt des ornements que des sujets de poème
e nous avons dû leur consacrer ici quelques instants d’attention. Une
description
donne la mesure de l’imagination d’un poète, et f
idées ; le langage dont il se sert est bien celui qui convient à une
description
poétique, mais l’objet qu’il décrit ne nous appar
une expression profonde ; un heureux choix des circonstances dans les
descriptions
en transmet l’énergie à l’imagination des lecteur
n transmet l’énergie à l’imagination des lecteurs. Le grand art d’une
description
pittoresque consiste donc dans le choix des circo
l’objet décrit pour le désigner d’une manière forte et prononcée. Une
description
qui ne comprend que des qualités générales, ne sa
ées distinctes. En troisième lieu, toutes les circonstances, dans une
description
, doivent avoir les mêmes proportions, et tendre a
que cette saison inspire. Je pourrais citer de lui un grand nombre de
descriptions
magnifiques, telles que celles d’une averse au pr
circonstance bien choisie peut embellir et donner de la vérité à une
description
. Dans le chant consacré à l’été, en racontant les
e l’Ermite, par M. Parnell, est surtout remarquable par la beauté des
descriptions
. Le tableau de l’ermite quittant sa retraite pour
ons où les poètes ont ensuite puisé des richesses pour embellir leurs
descriptions
. Ces deux poèmes seuls me fourniraient assez d’ex
bserver qu’en général la concision produit un très bon effet dans les
descriptions
graves et majestueuses ; celles qui ont pour obje
urs mugissements. » Observons encore que le poète, pour embellir une
description
d’objets inanimés dont la nature lui fournit le m
i, à la manière de nos auteurs modernes, le poète eût fait une longue
description
des fontaines, des forêts et des prairies, il n’e
cesse de nouveaux personnages28. J’ai dit que chaque objet, dans une
description
, devait être, autant que possible, particularisé
leurs les plus touchantes. On trouve encore de magnifiques modèles de
descriptions
poétiques dans les batailles d’Homère et dans les
as les incidents ; son principal mérite est de peindre au cœur. Cette
description
des ruines de Balclutha est une des plus belles d
ici. » Un heureux choix d’épithètes contribue surtout à embellir une
description
poétique, et c’est ce que beaucoup de poètes ont
nifiantes. Ces mots de pur remplissage, au lieu de rien ajouter à une
description
, ne font que l’embarrasser ou l’affaiblir ; et j’
que les épithètes employées dans ce passage donnent de la force à la
description
, et la rendent en même temps plus intelligible. T
quelquefois, par une seule épithète heureusement choisie, rendre une
description
complète, ou par un seul mot peindre une scène to
ées, pourront donner une idée exacte des qualités que doit réunir une
description
véritablement poétique. Défions-nous du talent d’
c’est la preuve la plus évidente et la plus certaine du mérite d’une
description
. Lecture XLI. De la poésie des Hébreux. La
s nostris audivimus famam ejus. Dans le Livre d’Isaïe, cette sublime
description
de la chute du roi d’Assyrie renferme les plus be
es ; mais il le cède à Job et à Isaïe : au premier, pour la force des
descriptions
, au second, pour la sublimité. David se soutient
ux et le plus tendre, de même aussi Job est le premier dans l’art des
descriptions
. Une imagination ardente des descriptions pleines
t le premier dans l’art des descriptions. Une imagination ardente des
descriptions
pleines d’énergie sont les caractères distinctifs
Homère, de Virgile et du Tasse. On peut donner des définitions et des
descriptions
exactes de minéraux, de plantes et d’animaux ; on
ts de ses héros ; car il n’est point de lecteurs que ne fatiguent des
descriptions
continuelles de sièges et de combats. Il fera bie
s. Il séduit et frappe l’imagination, et ouvre une vaste carrière aux
descriptions
magnifiques et sublimes. C’est principalement dan
’on puisse employer. Ils peuvent quelquefois être introduits dans une
description
, et même contribuer à l’embellir, mais ils ne doi
e que celui du poème épique. C’est là que l’on s’attend à trouver les
descriptions
les plus sublimes, les sentiments les plus tendre
es transports les plus impétueux s’exhalaient librement, et, dans une
description
, devaient produire plus d’effet que des sentiment
ontre dans ses poèmes ; l’étonnante variété qu’il a su mettre dans la
description
des batailles et dans l’expression de la douleur
t partout il sait choisir ces circonstances heureuses qui rendent une
description
parfaite. Virgile nous peint avec magnificence le
ncline avec les dieux. (Trad. de Delille.) Mais Homère, dans la même
description
, représente le noir sourcil du maître des dieux q
urelles qu’il est possible de l’imaginer. Mais c’est surtout dans les
descriptions
de batailles qu’Homère se montre supérieur. La mê
es coupent brusquement une narration ou interrompent mal à propos une
description
. La ressemblance entre les choses comparées n’est
us varié, qui renferme des détails pleins d’intérêt et de très belles
descriptions
. On y retrouve partout le génie dramatique et des
me, sixième, septième, huitième et douzième livres. Virgile, dans les
descriptions
de batailles, est bien inférieur à Homère pour le
alement. C’est ainsi qu’au premier livre de l’Énéide, par exemple, la
description
de la tempête et le discours d’Énée à ses compagn
sources du Nil, dans le dixième. On trouve dans la Pharsale plusieurs
descriptions
pleines de feu et de poésie ; cependant le princi
i dans l’art de décrire. Sa narration est souvent sèche et dure ; ses
descriptions
, dont en général il a très mal choisi les sujets,
cette verve ardente et impétueuse qu’on retrouve quelquefois dans ses
descriptions
, et presque toujours dans l’expression de ses pen
e aussi son principal défaut est de manquer de modération et dans ses
descriptions
et dans ses pensées. Il se précipite dans les ext
il lui arrive d’atteindre jusqu’au sublime dans le second vers d’une
description
, et, tout en cherchant, dans le troisième, à s’él
turel d’y introduire le merveilleux, et ouvre un champ plus vaste aux
descriptions
sublimes. L’action, en outre, se passe dans une c
incidents entre lesquels il a su jeter la plus heureuse variété ; les
descriptions
de combats ne sont ni assez longues ni assez mult
nfidèles et contenir les esprits malins, produit un effet sublime. La
description
de l’enfer, au commencement du quatrième livre, e
la chevalerie errante. Le Tasse est plein de beautés poétiques et de
descriptions
magnifiques. Il met dans son style la même variét
vre ; les enchantements et la beauté d’Armide, au quatrième. Ces deux
descriptions
sont entre autres d’un art et d’un goût exquis. S
ns la peinture des sentiments, n’a pas aussi bien réussi que dans les
descriptions
. Son poème nous intéresse par les actions et les
la variété des incidents, la peinture des caractères, la richesse des
descriptions
et la beauté du style, je ne connais qu’Homère, V
on reconnaît une verve éminemment poétique, une imagination vive, des
descriptions
hardies, autant du moins qu’il est possible d’en
ain, a plus de noblesse et de grâce que dans aucun poète moderne. Ses
descriptions
sont riches et pleines de beautés, surtout lorsqu
s douze derniers livres ; elle manque tout à fait de vigueur dans les
descriptions
de combats. La critique la plus sérieuse que l’on
ur des points de morale. Presque tous les poètes épiques ont donné la
description
d’une descente aux enfers ; et, dans l’idée qu’il
rai. Les détails qu’il donne sur le bonheur des justes sont autant de
descriptions
parfaites dans le genre mystique. La Henriade de
second livres du Paradis perdu sont presque tout entiers sublimes. La
description
de l’enfer et des légions d’anges déchus, le tabl
es jardins d’Éden, les tableaux sont toujours riants et gracieux. Ses
descriptions
annoncent une imagination étonnante ; ses compara
ans une épopée, le poète peint les caractères par un récit ou par une
description
; mais, dans la tragédie, le poète disparaît ; c’
éprouvé. Cependant ce n’est, la plupart du temps, que cette espèce de
description
secondaire que nous donnent les poètes tragiques,
rds, et surtout ne va pas chercher des comparaisons pour en rendre la
description
encore plus sensible. Représenter ainsi les passi
hores, et souvent rude et enflé. Il abonde en pensées martiales et en
descriptions
de combats ; il a beaucoup d’élévation et de feu,
; ceux de la mort d’Œmon et d’Antigone, sont de véritables modèles de
description
dans une tragédie. L’on attribue généralement plu
vouloir divertir la multitude, mais toujours heureux et riche dans la
description
des caractères et des mœurs. Johnson est plus rég
lles nous avons donné le nom de sublimes, quelque belle qu’en soit la
description
, jamais elle ne sera empreinte de ce noble caract
nger, de la mort, constituent le sublime dans les affections ; et les
descriptions
sublimes sont celles dont les expressions ont tan
mpressions que lui font éprouver les objets sublimes. Le style de ces
descriptions
est ce qu’on doit appeler le style sublime. Une t
que viris intentant omnia mortem. (Æneidos lib. I, v. 82.) Voilà une
description
sublime, voilà du style sublime. Médée est en hor
ttérature ; il n’a eu en vue que le sublime dans le style ou dans les
descriptions
. « Ce qu’on appelle le style sublime appartient
familiarité des prodiges de la nature les a tous avilis ; et dans une
description
qui réunirait tous les grands phénomènes du ciel
arés, le visage en feu, la tête échevelée, me poursuivre, me menacer (
description
), ils en parlent avec frayeur : la voisine arrive
us inconnus au commun des lecteurs ; il a pu prendre dans le Tasse la
description
de l’enfer, le caractère de Satan, le conseil des
us brillant qu’il donne au Diable. On lut avec beaucoup de plaisir la
description
du jardin d’Adam et d’Ève. En effet, il est à rem
’il tâche de réunir en lui toutes leurs différentes vertus. » 9. La
description
que nous donne César de la consternation que prod
’affreux dessein de leur donner la mort ? quoi de plus naturel que la
description
des combats auxquels son cœur est livré dans cett
thèse. A la narration qui est l’exposé des faits, il faut ajouter la
description
qui est l’exposé des choses. En général, la descr
ut ajouter la description qui est l’exposé des choses. En général, la
description
se rattache à la narration et ne doit s’y montrer
originale, et, s’il est possible, pathétique. Les rhéteurs nomment la
description
des lieux topographie, Celle du temps, chronograp
ps, chronographie, Celle des personnes, prosopographie et éthopée, La
description
vive, colorée, animée, hypotypose, La narration o
ée, La description vive, colorée, animée, hypotypose, La narration ou
description
dans laquelle l’auteur s’exalte jusqu’à faire agi
rler les êtres animés et inanimés, prosopopée. Chapitre XII. La
description
des personnes, nommée aussi caractère ou portrait
e de dialogue par écrit. Enfin, quand on veut, par la narration ou la
description
, remuer vivement l’âme et déterminer la persuasio
rase par laquelle on substitue au mot propre une courte définition ou
description
, en la modifiant d’après l’analogie des idées, la
° Physionomie. Mémoire. APPENDICE Exercices de rhétorique. Narration,
Description
, Tableau, Portrait, Parallèle, Éloge, Discours, A
et l’Huître, VIII, 9.) On rattache à cette figure le portrait et la
description
. La description prend différents noms suivant l’o
II, 9.) On rattache à cette figure le portrait et la description. La
description
prend différents noms suivant l’objet auquel elle
end différents noms suivant l’objet auquel elle s’applique : Éthopée (
description
des caractères) ; Prosopographie (des personnes)
arés, le visage en feu, la tête échevelée, me poursuivre, me menacer (
description
) ; ils en parlent avec frayeur ; la voisine arriv
e rhétorique. On peut classer ainsi les principaux : 1° Narration, 2°
Description
, 3° Tableau, 4° Portrait, 5° Parallèle, 6° Élo
ndent ; c’est aussi la peinture d’une action. Elle se distingue de la
description
et du tableau par le mouvement dramatique. Il ne
la narration ou peinture des faits on peut rattacher naturellement la
description
ou peinture des choses, des personnes et des lieu
ersonnes et des lieux (éthopée, prosopographie et topographie). 2°
Description
La description est une amplification dont le b
eux (éthopée, prosopographie et topographie). 2° Description La
description
est une amplification dont le but est de peindre
t fausse, quand elle substitue les mois au dessin et à la couleur. La
description
scientifique, qu’il faut distinguer de la descrip
la couleur. La description scientifique, qu’il faut distinguer de la
description
littéraire, se propose seulement d’instruire et d
éfinition. Sa principale qualité est l’exactitude. Les qualités de la
description
doivent être celles de la narration. Son but est
décrivant au début de Phèdre un paysage des environs d’Athènes ; les
descriptions
de Buffon, de J.-J. Rousseau, de Bernardin de Sai
n de Saint-Pierre, de Chateaubriand, etc. Il ne faut pas abuser de la
description
comme Delille et imiter ces auteurs dont se moque
e ; etc. (Art poétique, chant I, vers 51 et 52.) 3° Tableau La
description
devient un tableau quand le cadre embrasse un ens
de J.-J. Rousseau. 4° Portrait On donne le nom de portrait à la
description
quand elle peint les hommes ou les animaux. Ex.
(Appendice) Narration. Allégorie . apologue, parabole, etc.
Description
. scientifique, littéraire. Lettre. Tableau.
travent le génie au lieu de le diriger, les machines épiques (songes,
descriptions
de tempêtes, etc.), qui remplissent un poème sans
poème descriptif, qui en est l’abus. Il est ainsi nommé parce que la
description
y tient la plus grande place. Cette variété du ge
ne de tous les phénomènes sensibles ; c’est une abondance stérile. La
description
doit être un cadre poétique, comme chez La Fontai
la géographie ou la médecine, la chasse ou la pêche, et abusent de la
description
. Le plus illustre d’entre eux, Aratus, auteur des
de L’Homme des champs, des Jardins, etc., poussa si loin l’abus de la
description
, que Marie-Joseph Chénier a pu dire de lui, en ve
des vers de toute longueur dans ce genre de poème. Elle a pour but la
description
et la critique de nos vices et de nos ridicules.
efois du poème dramatique par le dialogue, du poème didactique par la
description
. Son objet est d’inspirer aux habitants des ville
confondre la poésie pastorale, genre distinct en littérature, avec la
description
de la nature, dont le sentiment est exprimé, à de
s passions du cœur humain ; mesure et sobriété dans les analyses, les
descriptions
et les peintures ; mouvement et rapidité dans le
place dans la poésie : c’est celui où domine l’élément descriptif. La
description
est la peinture vive et animée lieux, des mœurs e
us Souvent employée dans les interminables romans du moyen âge, la
description
, plus rare ou plutôt différente au dix-septième s
zac et une foule de romanciers de nos jours se font remarquer dans la
description
des mœurs et des costumes. Beaucoup d’entre eux o
dans lequel il faut surtout que « la plume soit un pinceau ». Dans la
description
d’un lieu, d’un paysage ou des personnes, l’écriv
celui de tout dire. (Discours vi, vers 172.) Diverses sortes de
description
On distingue trois sortes principales de descr
ses sortes de description On distingue trois sortes principales de
description
: la prosopographie, l’éthopée et la topographie.
hie, l’éthopée et la topographie. La prosopographie est une espèce de
description
qui a pour objet de peindre l’extérieur des corps
(Voyage d’Anacharsis 2e partie, chap. lxxxii). — On peut y ajouter la
description
des animaux et de leurs différentes espèces. Ex.
rgiques de Virgile, dans Buffon, etc. L’éthopée est une variété de la
description
, plus commune aux historiens qu’aux poètes, dans
Turenne dans les Mémoires du cardinal de Retz. La topographie est la
description
des lieux. Ex. la topographie de Jérusalem, la ca
n des lieux. Ex. la topographie de Jérusalem, la campagne de Rome, la
description
de la Judée dans Chateaubriand (Itinéraire de Par
e peut faire connaître un tableau ou une statue autrement que par une
description
. Dans ce cas, l’imagination et la sensibilité de
cependant point cet objet odieux qui nous plaît en lui-même. C’est la
description
vraie qui nous en est tracée, « Tout ce qui consi
et non pas une simple représentation ». Ainsi, quand nous lisons une
description
bien faite de l’âme d’un scélérat, notre esprit e
’effet que voulait produire l’écrivain, lorsqu’il nous en a offert la
description
. Dans la prose, comme dans la poésie, la belle na
le, en nous traçant les agréments de la campagne, il nous en fait une
description
si vive et si animée, que nous croyions être tran
nements spéciaux à la poésie didactique : ce sont les épisodes et les
descriptions
épisodiques. Le mot épisode est grec ; il signifi
brillants, avec des développements assez considérables pour que cette
description
fasse autant d’effet qu’un épisode. Delille, dans
de encor longtemps le coup qui l’a vaincu. Ainsi les épisodes et les
descriptions
épisodiques sont les moyens spéciaux employés par
és dans les autres ouvrages. Quelques hommes, en effet, voyant que la
description
jetait de l’agrément et de l’intérêt au milieu de
es, se sont imaginé qu’ils pouvaient composer un poème tout entier de
descriptions
; ils ont alors décrit successivement une multitu
cette marqueterie où il était sûr de réussir. Qu’on en juge par cette
description
, qui, dans son poème des Trois règnes vient après
s sa part de la douce chaleur. Comme le poème descriptif est tout en
descriptions
, le poème épisodique est tout en épisodes. Ce mot
ique et la plus frappante pour le lecteur. Quelquefois, cependant, la
description
d’un caractère par le poète lui-même fait un très
ujours recours à l’antithèse ; que le sentiment y est étouffé par les
descriptions
; enfin, que le plan est défectueux143. Le succès
ème didactique et reposer le lecteur en l’amusant, on y introduit des
descriptions
et des épisodes ; l’art consiste à les amener nat
nous cause, le grave inconvénient des poèmes purement descriptifs. La
description
a sans doute des charmes : en nous détaillant les
Lamartine, dans son poème intitulé Jocelyn, nous offre de ravissantes
descriptions
, mais qui fatiguent par leur richesse même et leu
e de la pastorale. A cet égard, Théocrite l’emporte sur Virgile ; ses
descriptions
sont plus riches en beautés naturelles et plus pi
ricolæ stringunt frondes. Églog. IX. Cette variété, nécessaire à la
description
du lieu de la scène, ne l’est pas moins dans cell
, sans toutefois sortir du genre simple. Il se place surtout dans les
descriptions
. Tel est, outre le tableau déjà cité : Fortunate
plus ni jour ni clarté pour mes yeux. 155. Quelles doivent être les
descriptions
dans la poésie pastorale ? Outre la grâce dont n
rale ? Outre la grâce dont nous venons de parler, on trouve dans les
descriptions
pastorales des allusions fréquentes aux circonsta
ns, les citations et exemples, etc. 11. Par exemple, je veux faire la
description
d’une rose, je dirai d’abord quelle est sa couleu
efois l’image est dans un mot, mais le plus souvent elle est dans une
description
courte et vive. 11. On donne, comme par excellenc
lèle, 4° le Dialogue, 5° l’Allégorie, 6° la Fable, 7° les Tableaux et
Descriptions
, 8° la Narration proprement dite. [Sortes de na
eprésente un sujet au physique et au moral ; le portrait physique, ou
description
de l’extérieur du sujet ; le portrait moral, ou d
sique, ou description de l’extérieur du sujet ; le portrait moral, ou
description
de ses mœurs et qualités ; le portrait littéraire
ou description de ses mœurs et qualités ; le portrait littéraire, ou
description
des œuvres d’un écrivain ; et le portrait histori
description des œuvres d’un écrivain ; et le portrait historique, ou
description
d’un personnage appartenant aux temps passés. 9.
ne en réduisant l’apologue à quelques lignes. § VII. — Tableaux et
Descriptions
. 14. La description sert à représenter un obje
ue à quelques lignes. § VII. — Tableaux et Descriptions. 14. La
description
sert à représenter un objet ou une action ; elle
n plus haut degré de perfection, elle prend le nom de tableau. 15. La
description
et le tableau ne constituent pas précisément un g
telle qu’il est très peu de sujets qui puissent s’en passer. 16. Une
description
se puise à quatre sources : 1° dans la nature, lo
n retraçant les faits auxquels la foi nous initie. 17. Le style de la
description
est indiqué dans ces trois vers de Boileau : Soy
qué dans ces trois vers de Boileau : Soyez riche et pompeux dans vos
descriptions
; C’est là qu’il faut du style étaler l’élégance.
à la coupe resserrée des phrases. 19. En décomposant les tableaux et
descriptions
, on ne tiendra aucun compte du fond ; toute l’att
nt ? — 13. Que fait-on en analysant l’apologue ? — 14. À quoi sert la
description
? — 15. Mais il me semble que les descriptions et
? — 14. À quoi sert la description ? — 15. Mais il me semble que les
descriptions
et tableaux ne sont que des ornements ? — 16. À q
eaux ne sont que des ornements ? — 16. À quelles sources se puise une
description
? — 17. Quel est le style convenable à la descrip
es se puise une description ? — 17. Quel est le style convenable à la
description
? — 18. Comment s’obtient un tableau ? — 19. Comm
mment s’obtient un tableau ? — 19. Comment décomposer les tableaux et
descriptions
? (26e Leçon) — [Genres de narrations.]26
le discours proprement dit contient tous les genres de composition :
description
, narration, portrait, dissertation, dialogue, etc
ion et non comme synonyme du mot banalité, comme lorsqu’on dit que la
description
du lever du soleil ou l’éloge de la paix est un l
llait arriver ; comme. ii. prépare les esprits à l’admettre par cette
description
si simple en apparence, mais où les détails les p
ns où les récits s’enchaînent les uns aux autres. Leçon XVI. De la
description
. 1. Objet de la description. — 2. Du portrait
s uns aux autres. Leçon XVI. De la description. 1. Objet de la
description
. — 2. Du portrait. — 3. De la descriptio
1. Objet de la description. — 2. Du portrait. — 3. De la
description
des lieux. — 4. Qualités de la description. — 5.
trait. — 3. De la description des lieux. — 4. Qualités de la
description
. — 5. Place de la description. — 6. Règles pour l
cription des lieux. — 4. Qualités de la description. — 5. Place de la
description
. — 6. Règles pour la description. 1. Objet de
de la description. — 5. Place de la description. — 6. Règles pour la
description
. 1. Objet de la description. — A la narration
de la description. — 6. Règles pour la description. 1. Objet de la
description
. — A la narration c’est-à-dire à la peinture des
t-à-dire à la peinture des faits se rattache d’une façon naturelle la
description
, c’est-à-dire la peinture des choses, des lieux e
le malheureux Thésée à la scène touchante que rappelle Théramène. La
description
du monstre étrange envoyé par Neptune et de l’eff
seul reste inébranlable et pousse droit au monstre. Sans cette longue
description
, si souvent blâmée, l’acte du jeune homme n’a plu
homme n’a plus rien d’héroïque ni.de touchant. 2. Du portrait. — La
description
peut s’appliquer aux personnes aussi bien qu’au l
t-elle plus d’animation et de mouvement que ces portraits ? 3. De la
description
des lieux. — Sans être aussi puissante et sans pr
être aussi puissante et sans présenter le même intérêt dramatique, la
description
des lieux eux-mêmes a aussi son éloquence et sa v
cendu ; L’attelage suait, soufflait, était rendu. 4. Qualités de la
description
. — La première qualité d’une description, c’est d
t rendu. 4. Qualités de la description. — La première qualité d’une
description
, c’est d’être bien en rapport avec l’effet que l’
ntion. Un second mérite, c’est la mesure qu’il faut savoir garder. La
description
n’est guère qu’un moyen accessoire, par conséquen
t ce qui en elle ne sert pas, nuit et déplaît. C’est par l’abus de la
description
que certains poëtes du dix-huitième siècle, et su
de laisser la réputation de versificateurs ennuyeux. 5. Place de la
description
. — La description des lieux et des personnes doit
utation de versificateurs ennuyeux. 5. Place de la description. — La
description
des lieux et des personnes doit faire corps avec
le début de la narration est donc la place la plus favorable pour la
description
; elle prépare l’âme aux impressions qui vont sui
ont suivre. C’est au début de Phèdre que Platon a placé la ravissante
description
citée plus haut ; c’est au début d’une de ses Méd
e, Mais où le Ciel encor parle à des cœurs pieux ! 6. Règles pour la
description
. — Autant qu’il est possible de fixer par une for
ts et du caractère donne ta vie et l’intérêt à la narration. III. La
description
des lieux vient fournir le cadre et le fond même
. Le début de fa narration est la place qui convient le mieux pour la
description
. Leçon XVII. De la confirmation. Emploi des a
sée. — 2. Des figures qui servent à la clarté ou à l’ornement : de la
description
. — 3. Du portrait. — 4. De l’accumulation. — règl
ou à orner le discours ; elles se ramènent toutes à deux espèces : la
description
, dont les rhéteurs grecs avaient désigné toutes l
iale. 2. Des figures qui servent à la clarté ou à l’ornement ; De la
description
. — La description que les Grecs appelaient hypoty
res qui servent à la clarté ou à l’ornement ; De la description. — La
description
que les Grecs appelaient hypotypose, c’est-à-dire
e les rendre intéressants. . Enfin les choses mêmes sont objets de
description
. Buffon et J. J. Rousseau, Bernardin de Saint-Pie
-Pierre et Chateaubriand en ont multiplié les modèles27. Cependant la
description
des personnes est toujours d’un intérêt et d’une
urs. Par exemple, Fénelon a donné un excellent exemple de ce genre de
description
: Je me souviendrai toute ma vie d’avoir vu cett
es vœux, Voilà le maître de là terre ! La Fontaine. C’est-encore une
description
que cette peinture, où le contraste fait valoir l
eine coupe !... 3. Du portrait. — Les rhéteurs nommaient éthopée la
description
des mœurs, c’est-à-dire dés qualités ou des défau
Cromwell. Enfin on appelait prosopographie, effiction ou portrait, la
description
complète d’un personnage envisagé au physique et
e lieu viennent s’ajouter aux caractères déjà indiqués pour faire une
description
complète. Mithridate n’oublie aucun de ces détail
our, tout le peuple, tout est abattu, tout est désespéré. Est-il une
description
plus complète que ce touchant tableau tracé par l
poser comme préceptes de goût ces trois règles : I. La
description
réunira les circonstances de temps, de lieu
s l’oraison funèbre de Turenne ; il a renouvelé ainsi l’intérêt de sa
description
: N’attendez pas, messieurs, que j’ouvre ici une
siècle, fait justice de ces enlumineurs grossiers qui chargent leurs
descriptions
, s’appesantissent sur les détails, exagèrent, pas
arés, le visage en feu, la tête échevelée, me poursuivre, me menacer (
description
) ; ils en parlent avec frayeur : la voisine arriv
prit. Un des exemples les plus frappants de prolixité ridicule est la
description
du bûcher de Jeanne d’Arc par Chapelain : Il met
les tons et à tous les genres de pensée et de style. Fables, récits,
descriptions
, portraits, parallèles, développements d’un mot c
i se subdivisent de la façon suivante : 1° Compositions littéraires.
Descriptions
— Tableaux — Narrations — Fables — Lettres — Rapp
révision très-attentive. Leçon XLVII. Compositions littéraires. —
Descriptions
. Tableaux. — Narrations. — Fables. 1. De la de
raires. — Descriptions. Tableaux. — Narrations. — Fables. 1. De la
description
. — 2. Du tableau. — 3. Exemples de description et
— Fables. 1. De la description. — 2. Du tableau. — 3. Exemples de
description
et de tableau. — 4. De la narration. — 5. Modèle
De la fable. — 7. Modèle de fable, — 8. Résumé et règles. 1. De la
description
. — La description est la peinture d’un objet ; el
Modèle de fable, — 8. Résumé et règles. 1. De la description. — La
description
est la peinture d’un objet ; elle remplace les li
e la scène43 ; Buffon et les écrivains de son école ont multiplié les
descriptions
de la nature. Le but de la description est de pro
e son école ont multiplié les descriptions de la nature. Le but de la
description
est de produire sur l’imagination du lecteur ou d
r ou de l’auditeur une impression analogue à celle de la réalité ; la
description
doit être si vive et si vraie qu’on n’entende plu
nt qu’une très-petite partie ; la qualité la plus importante dans une
description
est le choix des détails auxquels il convient de
être faite avec une grande réserve, parce que la première règle de la
description
est moins de multiplier les détails qui embarrass
e connaître l’objet décrit. Boileau a raillé avec goût l’auteur d’une
description
prolixe : S’il rencontre un palais, il m’en dépe
rende la peinture de plus eu plus intéressante. 2. Du tableau. — La
description
devient un tableau, quand les détails en sont ord
ards. Ces observations délicates qui marquent la différence entre la
description
et le tableau ont été commentées et justifiées pa
ui tâche de leur inspirer la confiance qu’il n’a plus 3. Modèles de
description
et de tableau. — Chateaubriand nous a laissé un m
description et de tableau. — Chateaubriand nous a laissé un modèle de
description
dans le petit morceau suivant : Le nid de bouvr
deux grands écrivains ont traité avec un talent très-différent cette
description
que sa banalité même rend fort difficile : Le lev
— La narration est la peinture d’une action. Elle se distingue de la
description
et du tableau par le mouvement dramatique dont el
es pratiques qui suivent et qui résument tout ce qui se rapporte ù la
description
, au tableau, à la narration et à la fable : I. Ch
a narration et à la fable : I. Choisir pour tes faîte entrer dates la
description
les détails qui frappent, le plus vivement l’imag
its moraux qui distinguent un genre d’êtres ou d’individus. C’est une
description
morale et par conséquent bien plus difficile que
t une description morale et par conséquent bien plus difficile que la
description
physique ou le tableau. Par exemple, c’est faire
, le brave, le philanthrope, etc. Les règles générales relatives à la
description
et au tableau peuvent être transportées du monde
r la peinture, à Racine sur la poésie. 4. Du portrait. — Lorsque la
description
des caractères et des traits se rapporte non plus
se questionner sur les idées qui s’y rattachent. Par exemple, dans la
description
du déluge (centième canevas), vous rencontrez ces
dans cette lettre ; il faut les trouver. — Indiquez les trois petites
descriptions
qu’elle renferme, Toutes les idées quoique suivie
endez pas trop ; songez que vous faites une définition et non pas une
description
, vous avez, en outre, deux changements de termes
s. Sous quelle forme cette définition est-elle présentée ? Est-ce une
description
ou une allégorie ? Quel est le but du poète en no
exposition en style gracieux et simple. Dans le second, consacré à la
description
de l’emploi du temps des deux personnages, il y a
petit monologue de la fourmi. Le troisième sera consacré à une jolie
description
de l’automne et des premières neiges. Le quatrièm
se ; un lieu de délices vous y attend. Avis. Au commencement, courte
description
des premiers jours d’automne. — Tristesse de la g
ce le dénouement. Mettez la fable en quelques lignes. Tableaux et
descriptions
→ Préceptes du genre, tome 1er, page 255. COMP
’état que tu sois39, tu ne cesses pas d’être sublime — … Avis. Cette
description
sous forme d’apostrophes à l’Océan, est riche en
ferez cette observation en d’autres termes, puis, vous commencerez la
description
suivante : Un soir, environ une demi-heure avant
a scène par l’éclat des éclairs et le fracas du tonnerre. Quand cette
description
sera achevée, vous ferez abaisser le soleil sous
ait la terre, ainsi périssaient les malheureux humains. Avis. Cette
description
est difficile, en ce que, sans répéter les mêmes
gne l’automne, abîmes, neiges, glaciers, etc., etc. — … Avis. Cette
description
ne sera qu’une longue accumulation qu’il faudra r
ntôt dans la région des montagnes, etc., etc. N° 119. — Marseille.
Description
plaisante sous forme épistolaire LE DUC DE PLA
re du pauvre ! Salut et respect ! — … Avis. A la fin de cette courte
description
, placez quelques réflexions sur la mort, et l’imm
. Avis. Dites-nous si cette composition est animée, et si c’est une
description
ou un tableau. Pourquoi y remarque-t-on peu de tr
marquer tes plus saillantes - D’abord s’agit-il d’un tableau ou d’une
description
? Choisissez quelques métaphores et expliquez leu
teaubriand. Avis. Dites en commençant si cc morceau vous paraît une
description
et pourquoi. Ne contient-elle pas deux petits tab
en chantant. Berchoux. Avis. Faites une courte dissertation sur la
description
et le tableau. Vous vous souvenez que cette secon
era des définitions des portraits, des dialogues, des allégories, des
descriptions
. Je les indiquerai, lorsque le cas se présentera,
ition de sa fuite. Avis. Quoique ce canevas se prête à merveille aux
descriptions
, retenez votre imagination. N’oubliez pas que vou
religieux — … Nœud. Là passera aussi une armée : Bonaparte l’a dit…
Description
du départ de Martigny, le 17 mai : mulets, traîna
eur se prépara enfin au combat —. Il attendit l’animal de pied ferme.
Description
du combat, dont voici les principales circonstanc
— et à peine est-il dans l’atmosphère, que les éléments se troublent…
Description
. — Les nuages, les vents, la grêle, la foudre — …
ition. C’était le premier jour de l’an — … La nuit tombait — … Courte
description
des rigueurs de l’hiver, de la joie des enfants r
semblables — … Voyage du derviche en exécutant les ordres de la fée.
Description
(à votre liberté d’imagination) des beautés du ja
intérêt à cette narration, vous ferez, avant l’exposition, une petite
description
d’un festin donné à l’empereur Rodolphe, longtemp
prenait le frais sur sa porte, vers la fin d’une belle journée d’été.
Description
du soir. Un cavalier s’avance et dit : Discours d
. L’aspect des immenses plaines sans habitation l’attristait. (Petite
description
d’un pays et peu près désert.) Il regrettait sa c
ue la veille elle a assisté au service funèbre du chancelier Séguier.
Description
du mausolée, élevé au milieu de l’église. — Il to
cœur : Jésus, mon amour — … Avis. Dans le nœud vous ne ferez pas la
description
des lieux saints, mais vous aurez soin de dire qu
ant, à l’occident — … La première pria — … Le second fit semblant — …
Description
du combat, tel qu’on peut l’imaginer entre une je
e la Religion à nos derniers moments. 13. But du voyage. 14. Petite
description
du bocage. 15. Motifs qui déterminent l’un à s’a
r, l’autre à poursuivre sa route. 16. Douceurs du repos. 17. Courte
description
du vol de la Fantaisie, inégal, brillant, rapide,
, mêmes ambitions, même passion des jeux et des spectacles, etc. 29.
Description
des vices et des vertus du gamin de Paris, criard
lus sensible, s’il ne l’est pas assez. Ce n’est ni un tableau, ni une
description
achevée ; c’est un coup de pinceau vif et rapide
tolaire, didactique, et nous devons parler ici de la narration, de la
description
, de la lettre, de la dissertation morale ou litté
vont voir mourir une femme. L’attention est d’abord excitée par une
description
saisissante. L’auteur se garde bien de la satisfa
table histoire de Joseph. § III. De la description16. 325. La
description
est une peinture vive et animée des objets. Elle
rendre sensibles. Nous allons donner quelques règles générales sur la
description
, et nous indiquerons ensuite les différentes sort
la description, et nous indiquerons ensuite les différentes sortes de
descriptions
. Règles générales de la description. 326. Po
uite les différentes sortes de descriptions. Règles générales de la
description
. 326. Pour bien faire une description, six con
ns. Règles générales de la description. 326. Pour bien faire une
description
, six conditions sont nécessaires : bien choisir,
vue sous lequel on présente l’objet est plus ou moins favorable à la
description
, selon qu’il répond plus ou moins à l’effet qu’el
Que peut-on refuser à ces généreux coups ? (Act. IV, Sc. v.) 330. La
description
sera plus ou moins étendue, selon le but qu’on se
du récit. L’orateur se permet plus de détails, mais il doit finir sa
description
aussitôt que son but est atteint. Le poète peut é
. 331. Il faut savoir choisir les circonstances qui doivent former la
description
, et ne pas admettre des détails trop minutieux. D
ntrastes sont une des plus grandes ressources pour celui qui fait une
description
. Comme dans un tableau le talent du peintre consi
rté, mais partout gradation et harmonie. Des différentes sortes de
descriptions
. 333. Il y a autant de sortes de descriptions
ifférentes sortes de descriptions. 333. Il y a autant de sortes de
descriptions
qu’il existe d’objets différents qu’on peut avoir
its extérieurs, le caractère. Il y a donc cinq espèces principales de
descriptions
: la chronographie, la topographie, la démonstrat
e, la prosopographie. 334. La chronographie (χρόνοϛ) est une sorte de
description
qui caractérise le temps, le moment où une chose
carrière, Et que, n’étant plus nuit, il n’est pas encor jour. Cette
description
est comme une élégante périphrase pour dire : soi
r dire : soit le matin soit le soir. 335. La topographie (τόπος), ou
description
de lieu, consiste à décrire un temple, un palais,
ieux qui ont servi de théâtre à un événement. On cite comme modèle la
description
de la grotte de Calypso et celle de Jérusalem par
e passer sous nos yeux. Elle tient à la fois de la narration et de la
description
, et c’est pour cela qu’on l’appelle quelquefois n
pour cela qu’on l’appelle quelquefois narration descriptive. Dans ces
descriptions
, il faut éviter ce qui est vague, confus et usé.
oient propres. 369. Nous avons déjà parlé du parallèle à propos de la
description
; mais il s’agit ici uniquement de la comparaison
dent ou qui suivent, comme une scène touchante ou gracieuse après une
description
de combats ; 3º agréables, c’est-à-dire composés
les contrastes entre les divers personnages. 467. C’est moins par des
descriptions
et des portraits que par des actions et des disco
Il est permis au poète épique d’enrichir son ouvrage de discours, de
descriptions
et de portraits. Lorsqu’il fait parler ses person
justesse du raisonnement les charmes de la poésie. Lorsqu’il fait des
descriptions
, il a besoin plus que jamais de choix et de vivac
ction. Il diffère de l’épopée, en ce que celle-ci procède par voie de
description
et de récit, tandis que dans le drame le poète di
sme et ces figures hardies qui conviennent à l’ode et à l’épopée. Les
descriptions
et les récits doivent être bien amenés et demande
aités en prose, mais il a sur eux l’avantage de la versification, des
descriptions
et des portraits. Les Travaux et les Jours d’Hési
t de tous les charmes de l’élocution et y répandre la variété par les
descriptions
et les épisodes. 545. Les épisodes sont une grand
l ne faut point chercher ici une action continue ; c’est une suite de
descriptions
que l’auteur sait rattacher ensemble par un senti
ux comme leurs passions, naïf comme leur caractère, gracieux dans les
descriptions
et plein de délicatesse dans les choses de sentim
nvient de distribuer le temps, les différentes espèces de culture, la
description
de la sphère, l’exposé des occupations auxquelles
, commence par une magnifique invocation, et finit par 1’intéressante
description
d’une épizootie. Chant IV. Après une invocation
présentent les meilleurs modèles de narration ? 325. Qu’est-ce que la
description
, et quel talent exige-t-elle ? 326. Combien de co
aut-il pour bien décrire ? 327. Comment faut-il choisir l’objet de la
description
? 328. Sous quel point de vue faut-il présenter u
ir le moment le plus avantageux quand l’objet est changeant ? 330. La
description
doit-elle être toujours également étendue ? 331.
elle être toujours également étendue ? 331. Faut-il admettre dans la
description
les circonstances minutieuses ? 332. Quel est l’a
stances minutieuses ? 332. Quel est l’avantage des contrastes dans la
description
? 333. Combien y a-t-il de sortes de descriptions
s contrastes dans la description ? 333. Combien y a-t-il de sortes de
descriptions
? 334. Qu’est-ce que la chronographie ? 335. Qu’e
e ? 476. Le poète épique peut-il enrichir son ouvrage de discours, de
descriptions
et de portraits ? 477. Comment le poète épique do
. 16. Auteurs à consulter : Marmontel, Éléments de littérature, art.
Description
; Collombet, Cours de littérature, ch. vi, art. i
nent le plus au style tempéré, sont l’antithèse, la comparaison et la
description
, à laquelle se rapportent plusieurs autres figure
Ce que le cœur a de plus tendre, Ce que l’esprit a de plus grand.
Description
. La Description est en général une figure par
plus tendre, Ce que l’esprit a de plus grand. Description. La
Description
est en général une figure par laquelle nous prése
entir à l’homme sa noblesse et sa dignité » ! Il y a quatre sortes de
descriptions
; l’hypotypose, l’éthopée, la posographie, et la
ont propres. Peut-on trouver, dans le genre brillant et gracieux, une
description
plus agréable que celle-ci ? C’est Télémaque qui
ste, qui ne fait qu’augmenter le charme et le piquant de cette courte
description
. L’air n’est plus obscurci par des brouillards é
ie. La Topographie décrit les lieux. Telle est, dans Télémaque, la
description
de celui où était située la grotte de Calypso. «
. Lib. iii. v. 623). Il est impossible d’ajouter à la vérité de cette
description
, et c’est avec la même supériorité que Virgile im
e plus exquis avec l’imagination la plus brillante. Voyez, dans cette
description
de l’approche d’un orage, comme toutes les circon
roie à sa douleur ! Quelle mélancolie douce et attendrissante dans la
description
du poète ! Nox erat, et placidum carpebant fessa
oète sait amener de grandes vérités de morale, et les fondre dans les
descriptions
les plus riantes. Quel plaisir de nous arrêter un
n liés et bien assortis, l’animer par une variété de caractères et de
descriptions
; soutenir pendant tout le cours d’un long ouvrag
que, ne peut être employé dans la grande épopée que pour embellir une
description
et orner le style. Quelquefois, il produit alors
une magnificence déplacée. 395. Quelles doivent être les qualités des
descriptions
épiques ? Soyez riche et pompeux dans vos descr
qualités des descriptions épiques ? Soyez riche et pompeux dans vos
descriptions
, a dit Boileau, en parlant de la composition du
nie et la rapidité du style, telles sont les principales qualités des
descriptions
et des tableaux épiques. Homère excelle dans la d
ités des descriptions et des tableaux épiques. Homère excelle dans la
description
des batailles. Virgile a peut-être moins de force
, et te combat simulé de cavalerie. Citons en outre, comme modèles de
descriptions
épiques, le combat de Tancrède et d’Argant, la de
odèles de descriptions épiques, le combat de Tancrède et d’Argant, la
description
de la sécheresse, par le Tasse, et le siège de Pa
n l’honneur de la Providence allie au sentiment religieux l’éclat des
descriptions
, la douceur harmonieuse de Fénelon, et l’abondanc
lieues à aller3 ; j’irai gaiement, et je compte vous faire une telle
description
de mon séjour que je vous ferai naître l’envie de
nous font aimer les dissonances. » 1. On pourra comparer à cette
description
une lettre où Jacquemont peint à sa manière vive
pprocher de celle qui précède ; elle est de Chateaubriand : c’est une
description
poétique et romanesque. « Le soleil se leva dépo
luxe des détails, arrive presque sans force à l’objet principal de la
description
. C’est que, vide d’idées, et se bornant à agrandi
plus dans Homère, et on les y admire quelquefois ; 2º le vague de ses
descriptions
: on verra jusqu’à quel point le reproche est fon
ême des objets décrits, pour apprécier le mérite ou les défauts de la
description
. La Judée, par exemple, dont il est question ici,
arts et les sciences ; tous les livres de théorie, les études et les
descriptions
de la nature, les livres d’éducation, etc. C’est
esprit ; mais on aime à voir Buffon orner de brillantes couleurs ses
descriptions
de la nature ; Chateaubriand, dans le Génie du Ch
un hymne religieux en l’honneur de la Providence. Par l’éclat de ses
descriptions
et sa douceur harmonieuse, il ravit toutes les âm
q lieues à aller ;3j’irai gaiement, et je compte vous faire une telle
description
de mon séjour que je vous ferai naître l’envie de
du coton d’or sur un ciel bleu. » 1. Bernardin mêle toujours à ses
descriptions
des sentiments moraux ou des idées religieuse ;
’une petite partie, le tout. Le portrait en effet doit être, comme la
description
, le détail et non l’ensemble, un moyen et non un
lques règles de disposition pour le dialogue, comme pour le récit, la
description
et le portrait. Ces règles, vous les savez d’avan
mains qui daignent le nourrir. On conçoit pourquoi le portrait et la
description
doivent être rares en général dans le drame. Ils
M. Gouniot (Nouvel exposé de la composition littéraire, narration et
description
), est insuffisant ; le portrait moral est trop ab
rs anciens ? Fénelon n’a-t-il pas orné son Télémaque des faits et des
descriptions
puisées dans Homère et Virgile ? Fénelon a-t-il e
ravissante ? Est-il allé parcourir les enfers pour nous en faire une
description
si terrible ? Non, sans doute ; mais Fénelon avai
nstance. Les principaux lieux communs sont : 1° la Définition ; 2° la
Description
; 3° l’Énumération des parties ; 4° la Similitude
agnifique Définition de la Vie, par Massillon. Vol. II, nº 145. 2°
Description
La Description joue à peu près le même rôle qu
on de la Vie, par Massillon. Vol. II, nº 145. 2° Description La
Description
joue à peu près le même rôle que la définition. E
nous faire connaître le caractère des chevaux arabes, nous en fait la
description
suivante : Les Chevaux arabes Les juments, selon
séparer, énumérer les parties dont il se compose. Sous ce rapport, la
description
et l’énumération des parties peuvent se confondre
s d’asile par M. J. Janin, qui sait parler le langage des enfants. La
description
qu’il nous donne est pleine de sensibilité : tout
faut qu’il nous endorme. M. Alfred de Vigny nous donne une charmante
description
de l’Escalier du Lis à Chambord : il nous la prés
Le style est gracieux, quand il est rempli de pensées délicates et de
descriptions
riantes ; élégant, lorsque les expressions sont b
marque ces différentes qualités dans : Un Paysage du Berri, charmante
description
due à la plume de madame George Sand. Ce paysage
e décorent, les oiseaux, etc. Tous ces détails en font une ravissante
description
. Un Paysage du Berri La partie sud-est du Berri
ent de petites mûres sauvages d’une agréable odeur. George Sand. La
description
suivante, intitulée : Une Vue des Pyrénées, est n
e qualité consiste à emprunter ses expressions, ses comparaisons, ses
descriptions
, soit du caractère de l’époque à laquelle se rapp
nt pas leurs devoirs avec conscience et justice. Elle est tirée de la
Description
de l’Enfer. Ceux que pend à tort la justice, Par
e et la Henriade tout ensemble. Otez à l’Énéide le merveilleux et les
descriptions
de l’Iliade et de l’Odyssée ; retranchez à la Jér
ique des passions ; d’autres exigent la pureté et l’élégance dans les
descriptions
comme dans les sentiments. Quoiqu’elles diffèrent
a dessiné de main de maître les caractères des hommes, parce que ses
descriptions
sont vives, ses sentiments énergiques, et qu’il p
ls que les a créés la nature, ou seulement à leur imitation ou à leur
description
. Mais il n’est pas nécessaire au but que je me su
grandeur dans les objets tels qu’ils se présentent à nos yeux, et la
description
de cette même grandeur, quoique plusieurs critiqu
que nous concevons le mieux. Aussi voyons-nous que presque toutes les
descriptions
des êtres surnaturels ont quelque chose de sublim
s souvent que des idées confuses. Cette sublimité vient de ce que ces
descriptions
font naître des idées d’un pouvoir ou d’une force
, il semble que nous soyons naturellement conduits à nous occuper des
descriptions
de ces mêmes objets, ou de ce que l’on appelle le
. Ce qui mérite véritablement le nom de sublime dans le style, est la
description
d’objets ou l’expression de sentiments qui, par l
ar leur nature, sont déjà sublimes, lorsque cette expression ou cette
description
sont telles qu’elles produisent en nous l’effet q
lles nous avons donné le nom de sublimes, quelque belle qu’en soit la
description
, jamais elle ne sera empreinte de ce noble caract
térise sa manière. La vigueur, le feu, la rapidité qu’il met dans ses
descriptions
de bataille, offrent aux lecteurs de l’Iliade de
ime. L’apparition des habitants du ciel ajoute beaucoup à l’effet des
descriptions
de batailles. Dans le vingtième livre, où les die
es, le poète semble avoir rassemblé tous ses efforts pour donner à sa
description
une magnificence imposante. La nature entière par
’on a, dans tous les siècles, admiré comme essentiellement sublime la
description
que fait Homère du signe par lequel le maître des
r remplissage qui n’a d’autre motif que la rime, car il interrompt la
description
, et ôte à l’image sa clarté. Ce n’est encore que
ent de ses cheveux est l’effet produit par le signe, et forme dans la
description
une circonstance heureuse et pittoresque9. Notre
, j’ai ajouté que la force était une autre qualité indispensable. Une
description
est presque toujours forte si elle est concise ;
’est là aussi que réside toute la difficulté du style sublime. Si une
description
trop vague est dénuée de détails, l’objet faiblem
emple, sont, dans la nature, des objets sublimes ; mais pour que leur
description
soit aussi sublime, ce n’est pas assez d’employer
s rochers en poudre. (Trad. de Delille.) Chaque trait de cette noble
description
est le fruit d’une imagination frappée et animée
e que je viens d’établir sur le choix convenable des détails dans les
descriptions
sublimes, n’a pas été, je crois, assez appréciée
rter. Lorsque le beau est le seul but que se propose un écrivain, ses
descriptions
peuvent n’être pas parfaites sans cesser pour cel
on. Cela vient de la nature même de l’émotion que tend à produire une
description
sublime, émotion qui ne peut souffrir rien de méd
même idée, qui, par sa nature, est si grande, en introduisant dans sa
description
cette seule circonstance d’un géant qui, ayant ch
e rivière qui lui coule le long du dos. Il y a aussi dans Virgile une
description
qui, sous le même rapport, mérite quelque reproch
ont Etna, sujet qui, pour un poète, prêtait assurément beaucoup à une
description
sublime : Horrificis juxta tonat Ætna ru
a montagne avec une personne ivre ou malade dégrade la noblesse de la
description
. C’est en vain que l’on dit que le poète fait ici
a précisément choisi cette idée pour le trait le plus saillant de sa
description
; en sorte que, comme l’observe fort plaisamment
nible que quelques écrivains introduisent dans un passage ou dans une
description
qu’ils veulent rendre sublime ; ils appellent l’a
ir Richard Blackmore. J’ai eu occasion d’en citer un en parlant de la
description
du mont Etna, il serait inutile d’en ajouter d’au
le goût, et à nous faire apprécier ce que peut avoir de gracieux une
description
soit en vers soit en prose12. Après le sublime, c
richesse ; aussi furent-ils toujours, et partout, le sujet favori des
descriptions
poétiques. Après les couleurs, nous allons nous o
nnons l’auteur d’avoir voulu atteindre. Quelque riches que soient les
descriptions
, quelque élégantes que soient les figures, si ell
que s’offrent à nos yeux les tableaux et les-statues. Au lieu que la
description
consiste à rappeler à l’esprit l’idée d’un objet
c évident qu’il existe une immense différence entre l’imitation et la
description
. Lorsque cependant un poète ou un historien intro
nres marratif et descriptif. Qui voudra soutenir, par exemple, que la
description
de la tempête, dans le premier livre de Virgile,
jamais il ne nous viendrait à l’esprit qu’il puisse être question des
descriptions
de l’Iliade. Je conviens néanmoins que l’imitatio
descriptions de l’Iliade. Je conviens néanmoins que l’imitation et la
description
concourent au même but, celui de rappeler à notre
mer. » Ici la scène change à chaque instant ; la marche des Grecs, la
description
des habitants du pays à travers lequel ils passen
la description des habitants du pays à travers lequel ils passent, la
description
des moutons, la cause pour laquelle la chair de c
elle, et l’on peut lui appliquer cette comparaison de M. Pope dans sa
description
du vers alexandrin : Like a wounded snake, drags
e ces mots était séparé par une particule. Il en est de même de cette
description
d’une déroute. Nostri, emissis pilis, gladiis re
dans l’autre le bruit des portes du ciel. Le contraste entre les deux
descriptions
montre tout l’art du poète.
age anglais où l’harmonie imitative me semble fort heureuse. C’est la
description
d’un calme soudain en pleine mer, dans le poème i
tion, » parce qu’un masque cache et n’abrite point. Un objet, dans la
description
que l’on en a faite, est « revêtu de ses qualités
ieux, c’est la métaphore. Elle donne du brillant et de la force à une
description
, et en prêtant une couleur, une substance et d’au
, par exemple, s’est servi d’une métaphore ridicule, lorsque, dans sa
description
du jour du jugement dernier, il représente le mon
xagérées. Il y a deux sortes d’hyperboles : les unes servent dans les
descriptions
, les autres sont suggérées par la chaleur de la p
d. de Delille.) Quoique les hyperboles puissent être admises dans les
descriptions
, il faut cependant n’en user qu’avec beaucoup de
ents qui l’agitent, tandis que celui qui parle ne fait que donner une
description
, et il doit prendre, ainsi que le veut la nature,
e, en quelque sorte, l’âme et la vie. Tout nous semble animé dans les
descriptions
d’un poète doué d’une imagination brillante. Auss
ue nous prouve ce magnifique passage de l’Été de Thomson, où, dans la
description
qu’il fait du lever du soleil, la vie qu’il donne
nimé, peut nous procurer quelque plaisir, même au milieu d’une froide
description
, pourvu qu’elle ne nous fasse pas sortir trop bru
ne nous sont presque connus aujourd’hui que par ouï-dire, ou par les
descriptions
que nous en avons lues ; en sorte que ces poètes
gre et un taureau. Chaque pays a un aspect qui lui est propre, et les
descriptions
d’un bon poète doivent en porter la couleur. Intr
tre faux ; il semblera ingénieux s’il est exprimé avec concision. Les
descriptions
sur lesquelles nous voulons répandre de l’intérêt
ersonnes qui pensent qu’un auteur est plus libre de s’arrêter sur une
description
que sur telle autre partie de son ouvrage, et que
nous lui présentons. Aussi les auteurs où l’on trouve les plus belles
descriptions
, Homère, Tacite, Milton, sont extrêmement concis
n les retournant de vingt côtés divers. La force et la vivacité d’une
description
dépendent bien plus du choix heureux d’une ou deu
s expressions, le gigantesque de ses images et la multiplicité de ses
descriptions
forcées, sont des ornements du plus mauvais goût.
enne de Térence est un bel exemple de la simplicité du style dans une
description
:
om. Car si par éloquence nous entendons la véhémence et la force, les
descriptions
pittoresques, les figures brillantes et les const
t, ce qui fait surtout le mérite de sa harangue, c’est que toutes les
descriptions
y sont éminemment pittoresques. Il y règne partou
d plus encore de la composition. La pureté du langage, l’élégance des
descriptions
ne sont que des moyens secondaires pour intéresse
onte comment Milon sortit de Rome, et donne un air si naturel à cette
description
du départ d’une famille pour la campagne, qu’il e
une comparaison ou d’un contraste, d’une recherche de causes ou d’une
description
d’effets, de citations d’exemples ou d’un appel a
oésie un art imitatif. La grande supériorité de l’imitation, ou de la
description
poétique, sur l’imitation produite par la musique
e des caractères étales pensées qui fournissent aux imitations et aux
descriptions
leurs plus nobles modèles. C’est ce pouvoir de le
ve de magnifiques amplifications par les causes et les effets dans la
description
de la mort d’Euryale, par Virgile, et dans la pei
s d’autres moyens de développer un sujet ? Outre l’amplification par
description
et par parallèle dont nous parlerons plus loin, n
on par périphrase. La périphrase substitue à l’expression simple une
description
ou une expression plus développée, afin de donner
udre est rendu ; L’esprit retourne au ciel dont il est descendu. Les
descriptions
et les peintures sont les plus beaux ornemens du
du choix dès chevaux ? Il en fait la plus vive et la plus magnifique
description
. Dans le choix des coursiers, ne sois pas moins
, Souffloient le feu du ciel, d’où descendoit leur race. Après cette
description
si belle du cheval, je ne craindrai point de cite
os jusqu’à la crête, S’avance, se recourbe en ombrageant sa tête.
Descriptions
épisodiques dans le Poëme didactique. Outre ce
. Descriptions épisodiques dans le Poëme didactique. Outre ces
descriptions
qui renferment ou qui suivent immédiatement le pr
le poëme didactique, et qu’il est essentiel d’y répandre. Ce sont les
descriptions
épisodiques, c’est-à-dire, des choses étrangères
par occasion. Telles sont, dans le premier livre des Géorgiques, les
descriptions
du règne de Jupiter et de la nécessité du travail
r, à l’occasion des pronostics du soleil : dans le deuxième, la belle
description
de la campagne d’Italie, à l’occasion des différe
s nés au milieu des festins et de la débauche : dans le troisième, la
description
de la course des chevaux et de l’invention des ch
ue. Virgile est encore en ceci un parfait modèle. On va voir comme la
description
qu’il fait de la course des chevaux et de l’inven
e. Rien ne contribue plus d’ailleurs à former le goût. Voyons donc la
description
de la mort de César dans le même poëme. C’est un
limes, et qui doit intéresser particulièrement les Français. C’est la
description
de cette partie du canal de Languedoc, qui coule
) ! ». Qu’on ne s’imagine pas qu’un épisode soit toujours une simple
description
agréable, faite pour délasser et pour égayer l’es
récieux, et entre à ce sujet dans les détails les plus étendus. Cette
description
est trop bien faite et trop curieuse, pour que je
a nature même. Ses préceptes sont presque toujours renfermés dans des
descriptions
, ses tableaux non moins variés que brillans, son
ance et les grâces du style, le choix des ornemens, et la variété des
descriptions
. On en avoit donné, il y a quelque temps, une tra
lle est douce, harmonieuse et variée. Ses tableaux sont gracieux, ses
descriptions
charmantes ; et les plus petits objets y sont tou
un sur la Sculpture, et l’autre sur le. Le premier sur-tout abonde en
descriptions
, où éclatent toute la force et toute la vivacité
atelet, offre un heureux enchaînement dans toutes ses parties, et des
descriptions
de la plus grande beauté. Il y a aussi de très-br
par Madame ds. Si ce poëte étonne par l’abondance et la vivacité des
descriptions
, il n’enchante pas moins par les différens genres
Lambert, qui décrit en poète, et qui a toujours un but moral dans ses
descriptions
. Les Fastes ou les Usages de l’année, par Lemier
sur ce sujet dans le volume précédent. Je ne ferai qu’ajouter ici la
description
que Boileau a faite, après Horace, des trois âges
ant Artaxate(c), Défier Corbulon jusqu’aux bords de l’Euphrated. Les
descriptions
font un très-bel effet dans la tragédie. Mais il
avoir un grand intérêt à le faire. C’est ce qu’on va voir dans cette
description
tirée de la Bérénice de Re. C’est elle-même qui p
poëte a su mettre dans la bouche d’Andromaque cette courte, mais vive
description
de la prise de Troie. Dois je oublier Hector(a)
portée par Hercule sur Cacus, brigand qui ravageoit cette contrée. La
description
brillante et pittoresque de ce combat ne tient do
us parfaits modèles en ce genre. Le Tasse l’a suivi de très-près. Les
descriptions
oratoire, les portraits brillans, ne sont pas ce
écider la victoire : mais la nuit étend ses voiles obscurs ». Des
descriptions
dans le Poëme épique. Homère excelle dans la
Des descriptions dans le Poëme épique. Homère excelle dans la
description
des batailles. La vigueur et la variété du colori
e grand mérite. Je regrette de ne pouvoir rapporter ici aucune de ces
descriptions
, qui, par leur longueur, occuperoient un trop gra
le des morts ». Le poëme de la Henriade abonde en riches tableaux. La
description
de l’assaut livré à la ville de Paris, est en ce
cond, qui fait le charme du lecteur. Voici dans le genre agréable une
description
, à laquelle on ne peut rien ajouter de plus vif n
La plus grande justesse et la plus grande vérité font le mérite de la
description
suivante, tirée de la Jérusalem délivrée. On va y
des objets qui sont au-dessus de nos têtes, en lisant cette admirable
description
tirée de le. Elle est vraiment sublime ; elle éto
rité, et s’attacha principalement à semer sa narration d’images et de
descriptions
. Elles sont de la plus grande richesse et de la p
es couleurs dans l’antithèse ; que le sentiment y est étouffé par les
descriptions
; enfin que le plan est défectueux. Mais ils y on
est-à-dire sur les plus nobles sujets du génie. Nul ne peut offrir de
description
juste et touchante de ces sujets, ni éprouver le
ante de ces sujets, ni éprouver le sentiment intime des beautés d’une
description
, s’il ne possède des affections vertueuses. Celui
tion marquée pour l’élégance, la correction et la régularité dans les
descriptions
et les sentiments. Quoique tous diffèrent, ils se
manière vive dont il trace ses caractères, c’est par la vérité de ses
descriptions
, la force des sentiments et sa prééminence sur to
u sublime dans les objets physiques, nous arrivons naturellement à la
description
des objets moraux qui produisent ce sentiment, et
loyée dans un sens trop vague, ne peut véritablement convenir qu’à la
description
ou peinture des sentiments essentiellement sublim
s yeux il fit naître des idées à la fois terribles et magnifiques, sa
description
, quel que soit le talent du peintre, ne saurait p
eintre, ne saurait produire de vives émotions. Il faut de plus que la
description
de l’objet joigne la force à la concision et à la
une simplicité patriarcale et vraie qui caractérise ses poésies. Les
descriptions
animées, la lutte de deux armées, l’ardeur, le fe
force est une autre condition de ce genre de style. La vigueur d’une
description
naît, sous beaucoup de rapports, de la concision
ntage, et réclame encore un choix convenable de circonstances dans la
description
, de manière que l’objet se présente sous le point
bles constitue le grand écrivain. C’est la difficulté du genre. Si la
description
est trop générale, si elle est trop chargée d’acc
t ne se montre plus que sous un jour incertain, et tout l’éclat de la
description
s’évanouit. Un orage, une tempête sont des objets
our faire évanouir le charme. Telle est la nature de l’émotion qu’une
description
sublime tend à exciter, qu’elle n’admet rien de m
rts, il l’abandonne, elle retombe blessée du choc qu’elle éprouve. La
description
suivante de Virgile me paraît critiquable par les
ntagne, et lui fait vomir ses entrailles. Il détruit la majesté de sa
description
, en comparant un volcan à un homme malade et ivre
vrages d’imagination, quelle que soit la richesse et l’élégance d’une
description
, si elle est déplacée, si elle est n’est pas en h
avantage ils le tiennent surtout de cette capacité d’imitation et de
description
qu’ils possèdent plus que tout autre art. De tous
d’un objet à un autre, la découverte des points de ressemblance et la
description
de leurs similitudes. L’esprit exerce cette fonct
a métaphore. Son effet particulier est de donner l’âme et la vie à la
description
, de rendre, pour ainsi dire, sensibles les idées
la passion. Il y a deux espèces d’hyperbole, celle qui résulte de la
description
, et celle qui résulte de la chaleur de la passion
e hyperbolique. Quoique l’hyperbole ne soit pas absolument bannie des
descriptions
, cependant il n’en faut faire usage qu’avec réser
de décrire les lions, les serpents, en employant, pour éclaircir ces
descriptions
, des figures tirées des relations habituelles des
me avec concision il sera goûté et admiré. Si nous voulons rendre une
description
vive et animée, il faut la circonscrire étroiteme
e semble contraire aux opinions reçues : on croit généralement qu’une
description
offre un vaste champ où l’écrivain peut s’exercer
moins clair. Homère et Tacite sont presque toujours concis dans leurs
descriptions
. Ils offrent à nos regards plus d’objets à la foi
ournant l’objet sous plusieurs aspects. La force et la vivacité de la
description
, soit en prose, soit en vers, dépendent davantage
où il écrit, et qu’il ne puisse embrasser par la pensée l’objet de sa
description
, les signes de faiblesse se manifesteront clairem
es couleurs. Le principal mérite de ce discours, c’est que toutes les
descriptions
sont extrêmement pittoresques. Il se montre au mi
rtraits particuliers de mœurs, l’auditoire est porté à penser que les
descriptions
ne le concernent pas. Ce sont les traits frappant
r, simplicité et hardiesse, les sentiments réels qu’il éprouve. Nulle
description
ne peut alors réussir que celle écrite fervente c
dices. (Chaque mot s’élève au-dessus de celui qui le précède dans la
description
de ce crime flagrant, et le judices est jeté à la
n, on peut nommer les portraits des personnages dont on s’occupe, les
descriptions
des lieux où les événements se passent, les réfle
osophe, et fort mauvais chrétien. Ailleurs La Fontaine nous fait une
description
en un seul mot : Le long d’un clair ruisseau buv
et dans cette même fable du Héron, comme il nous fait une charmante
description
de l’eau : L’onde était transparente, ainsi qu’a
ançais d’aujourd’hui. La couleur locale consiste donc à emprunter les
descriptions
et les formes des discours qui entrent dans le ré
ger répandant son troupeau dans la campagne. 2e Tableau : Le soir. La
description
sera toute différente. Le mouvement du matin sera
ment occupé à recueillir les médailles que vous remportez. » 10° Les
descriptions
sont fréquentes dans les lettres Madame de Grigna
peint Tite-Live ? » Ainsi les portraits intérieurs, c’est-à-dire les
descriptions
de mœurs, que les anciens rhéteurs appelaient éth
iens rhéteurs appelaient éthopées, sont de beaucoup préférables à ces
descriptions
des dehors de la personne. Plusieurs même de ces
plus le lecteur, et se gravent bien mieux dans sa mémoire que par une
description
abstraite et philosophique. § 25. Style de l’h
lles naissent du sujet plus que de l’historien. Les images vives, les
descriptions
, les narrations animées figurent avec plus de suc
n, Rhét, de l’Histoire profane. 58. De deux mot grecs qui signifient
description
de la vie. 59. Domairon, Rhét, Histoire profane.
un vide immense. 74. L’image se distingue-t-elle du tableau et de la
description
? D’après Longin, on a compris sous le nom d’ima
gin, on a compris sous le nom d’image tout ce qu’en poésie on appelle
descriptions
et tableaux. Mais, en parlant du coloris du style
mot une idée beaucoup plus précise, comme nous venons de le voir. La
description
, qui est la peinture d’un objet dans ses détails
article, en ce que le tableau n’a qu’un moment et qu’un lieu fixe. La
description
peut être une suite de tableaux, et le tableau pe
un tableau ; la peinture des serpents qui viennent l’étouffer est une
description
; Laocoon ardens est une image. 75. Que suppose t
qui en a le plus approché est Homère, peintre sublime dans toutes ses
descriptions
. Une armée en marche est, sous ses pinceaux, un
an ou un discours imaginaire un exorde, une péroraison, un récit, une
description
, tous les détails enfin que le hasard, sa fantais
ire de Paris à Jérusalem. Le rapprochement est curieux entre ces deux
descriptions
du même pays à deux époques différentes. 3° Fort
précepte est universelle. De l’énumération relève tout l’artifice des
descriptions
, des tableaux, des portraits, des parallèles, une
qui marque une douleur vraie. Les lettres dans lesquelles on fait des
descriptions
exigent un style soigné, fleuri : que l'art ne pa
it, du sommet de la montagne, les objets abaissés de la plaine. »
Descriptions
et tableaux. Une description est la peinture d
objets abaissés de la plaine. » Descriptions et tableaux. Une
description
est la peinture douce et riante, ou vive et animé
ts que pouvait offrir un objet. Les contrastes animent et varient les
descriptions
; le mélange d'idées naturelles, simples, riantes
obles font dans l'âme une impression durable. La poésie se nourrit de
descriptions
; mais le discours oratoire les rejette toutes le
rs1. (V. Jubien.) Portraits et parallèles. Un portrait est la
description
du corps, de la figure, etc. d'une personne. Si c
la description du corps, de la figure, etc. d'une personne. Si cette
description
a pour objet son hypocrisie, son avarice, sa vani
e Dieu ou la lune serve de complément à leurs pensées. La suite de la
description
de la chute du Rhin, où Lamartine dit : Regarde,
nt. Voici maintenant un passage du Télémaque. C’est une partie de la
description
des armes de Télémaque, description imitée des po
Télémaque. C’est une partie de la description des armes de Télémaque,
description
imitée des poèmes d’Homère et de Virgile, qui mon
s nos yeux. C’est par la réunion de belles hypotyposes qu’on fait une
description
rapide. Le récit de la mort d’Hyppolite offre une
la périphrase fait ordinairement image, c’est-à-dire qu’elle est une
description
courte et vive qui présente les objets aux yeux a
ais point pour figures oratoires, malgré la division des rhéteurs, la
description
, la définition et l’amplification. Je les regarde
e grande infortune a sans doute frappé celui qui parle. On attend une
description
tragique ; le cœur s’émeut d’avance, et l’imagina
ntion de la divinité dans la vie de son héros, fournit à l’auteur des
descriptions
charmantes que tout le monde sait par cœur. Soye
tes que tout le monde sait par cœur. Soyez riche et pompeux dans vos
descriptions
, a dit Boileau, et cette recommandation indique d
fois l’image est dans un mot ; mais le plus souvent elle est dans une
description
courte et vive. Vous ne serez plus à mes yeux qu
e de l’ange. Dans les vers suivants l’image est presque toute dans la
description
: Des princes égorgés la chambre était remplie U
t à la fleur de son âge. Dans ces deux exemples, tous les mots de la
description
servent à former l’image. Quand vous aurez à expr
u abstraite ou trop simple, quand vous voudrez donner de la vie à vos
descriptions
, tâchez de trouver le secret des images. Par elle
éveloppement. — 1. Exposition. — 2. Accumulation ou énumération. — 3.
Description
. — 4. Définition. — 5. Périphrase ou circonlocuti
ion, la disjonction, la gradation, la périphrase, l’interrogation, la
description
et ses quatre espèces, la correction, la concessi
sont les lignes suivantes tirées de Guénaut de Montbelliard, dans la
description
qu’il fait de l’hirondelle : Toujours maîtresse
t de majesté. Lecture. — Existence de Dieu. Vol. II, nº 32. § VI.
Description
La Description, l’une des plus brillantes form
ture. — Existence de Dieu. Vol. II, nº 32. § VI. Description La
Description
, l’une des plus brillantes formes du style, est c
nsations que les écrivains ou leurs héros ont éprouvées eux-mêmes. La
description
embrasse différents genres qui ont chacun un nom
lit l’âme de tristesse. Aussi opposerons-nous à ce triste tableau les
descriptions
plus gaies, plus riantes de Versailles et de ses
et didactiques pour les parties plus ornées, comme les épisodes, les
descriptions
; aux discours académiques, aux poésies badines,
pensées et de la délicatesse, de la douceur des sentiments. C’est la
description
riante des choses agréables ; c’est la réunion du
au, etc. Les morceaux suivants sont des modèles de style sublime : la
description
du Tartare, par Virgile : Respicit Æneas subitò…
s son temple…, et la prophétie de Joad : Cieux, écoutez ma voix… ; la
description
du jugement dernier : Déjà, je crois le voir…, pa
cipales sources de développement sont : l’énumération des parties, la
description
, la comparaison, la répétition. 1° De l’énumér
la grandeur et la variété des jouissances de la campagne. 2° De la
description
. La description consiste à peindre sous les p
riété des jouissances de la campagne. 2° De la description. La
description
consiste à peindre sous les plus vives couleurs l
écrit. Homère et Virgile possèdent au plus haut degré le talent de la
description
poétique ; il suffit, pour en juger, de lire quel
sera les sensations qu’elle donne, et prodiguera les définitions, les
descriptions
, etc. ; ce qui est beaucoup plus facile, que de f
dit en vers magnifiques. Mais qu’on relise avec attention ces belles
descriptions
qui nous enchantent, où trouvera-t-on le rapport
ruits de son travail. (Ibid.) C’est là précisément ce qui manque aux
descriptions
dont nous venons de parler, et ce qui donne un si
ession du monde3. Vous croirez peut-être, mon cher ami, d’après cette
description
, qu’il n’y a rien de plus affreux que les campagn
eaubriand.) 3. Job. (Id.) 4. Monument de la villa Adriana. Voyez la
description
de cette villa dans une lettre à M. Joubert, en d
date du 10 décembre 1803. (Id.) 1. Monument de la villa. En voir la
description
dans une lettre à M. Joubert (Note de Chateaubria
elque matière que l’on traite d’ailleurs, lettres, récits, dialogues,
descriptions
, dissertations, résumés, drames, mœurs, passions,
à certaines conditions préalables : Soyez riche et pompeux dans vos
descriptions
… Gardez qu’une voyelle, à courir trop hâtée, Ne s
épopée ; Gresset déroule toutes les grâces de son vers facile dans la
description
de sa Chartreuse. L’épître, selon le ton et le su
era par ce que j’appellerai exercices d’imitation. On lui présente la
description
d’un incendie, par exemple, et il calque sur ce t
historiques ou fictives, mêlées parfois d’allocutions et de discours,
descriptions
, portraits, parallèles, lettres, dialogues, dével
réfutation La narration et les genres que nous y avons rattachés,
description
, portrait, dialogue, etc., forment souvent l’ense
rois. Il est évident, en effet, que les lois de la narration ou de la
description
ne sont pas celles de l’argumentation ; que les r
t se compose le corps de l’écrit ou du discours : narration ou thèse,
description
des choses, description des hommes, présentée sou
l’écrit ou du discours : narration ou thèse, description des choses,
description
des hommes, présentée sous la forme du portrait,
approché, est sans contredit Homère, peintre sublime dans toutes ses
descriptions
. Une armée en marche est, sous ses pinceaux, un
rrité contre Achille, ressemblent à une flamme étincelante . Mais la
description
du combat des Dieux est une des plus vives et des
es mains éternelles de sa colère et de sa justice. » Celui-ci est la
description
du jugement dernier dans le poème de la Religion
ue la stérilité. » Donnons pour modèle du style tempéré, cette belle
description
de l’Apollon de Belvédère par Winckelmann : « Po
fait extraordinaire. Le troisième vers est un modèle d’harmonie et de
description
: Sibila lambebant linguis vibrantibus ora. Diff
mphase, la gradation, le dialogisme, la périphrase, la subjection, la
description
qui comprend l’hypotypose, l’éthopée, la prosopog
par l’orateur lui-même. Toute autre distinction serait superflue.
Description
La description, en grec διαγραφή, autrement di
-même. Toute autre distinction serait superflue. Description La
description
, en grec διαγραφή, autrement dite démonstration e
deuxième, la prise de Troie. Les poètes font un fréquent usage de la
description
, et Boileau lui-même nous enseigne de quels mérit
quels ornements elle doit se parer : Soyez riche et pompeux dans vos
descriptions
. C’est là qu’il faut des vers étaler l’élégance.
dit semblablement (Én., l. vi) : ……………… Declinant lamina somno. La
description
de la mort d’Hippolyte, dans la Phèdre de Racine,
pographie (du grec πρόσωπον γράφειν) ou effiction, troisième genre de
description
, peint les traits extérieurs d’une personne, le v
eine écoulant. Topographie. La topographie, quatrième genre de
description
, décrit les lieux. Elle est comme un paysage soum
un bosquet, etc., etc. Le Télémaque de Fénelon est plein de pareilles
descriptions
qu’on y pourra voir, entre autres la grotte de Ca
ma Chartreuse est décorée. Chronographie. La chronographie, ou
description
des temps, fait connaître l’époque, l’année, le j
tôt qu’éclairer l’esprit et toucher le cœur. Aussi ce genre abonde en
descriptions
, en parallèles ; les pensées y sont relevées par
aurait voulu que ses esclaves fissent en pareille circonstance. »
Descriptions
et Portraits. Le poète dans ses descriptions p
e circonstance. » Descriptions et Portraits. Le poète dans ses
descriptions
peut "étaler toutes les richesses d’une imaginati
on rival ; « Je ceignis la tiare, et marchai son égal. » En prose la
description
du cheval, par Buffon, doit surtout être remarqué
uelques-unes : qui sont d’un grand effet. On appelle hypotypose toute
description
vive et animée qui met en quelque sorte l’objet s
rs d’Athalie dans lesquels Mathan peint sa criminelle ambition ? — La
description
du cheval par Buffon ? — Le parallèle de Richelie
vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, « Ce qu’on appelle vu. 12.
Description
des lieux. 13. Description des traits extérieurs
res yeux vu, « Ce qu’on appelle vu. 12. Description des lieux. 13.
Description
des traits extérieurs d’une personne. 14. Représ
: Une Nuit d’été à Saint-Pétersbourg : il y brille un rare talent de
description
embellie par des images gracieuses. Lecture. — U
comparaisons. Il convient dans les morceaux descriptifs, tels que la
description
des environs de Tyr par Fénelon : J’admirais l’h
qu’ils entraînent avec eux la magnificence du style. Telle est cette
Description
de la prise de Babylone par Cyrus, qu’il serait u
aux, et il prend garde au bruit confus de l’armée. » Cette admirable
description
du cheval nous montre l’intrépidité de ce fier an
éditations sur l’Evangile, 103e jour), et Voltaire a profité de cette
description
fréquemment reproduite. Il faut aussi rappeler la
invention bien postérieure à la bataille d’Ivry. 4. Voyez, pour une
description
analogue, l’Énéide, IX, 664 et suiv. ; XI, 631 et
ontrant supérieur aux places qu’il occupe, nous trace cette brillante
description
de la cour ; description qui en est une définitio
ces qu’il occupe, nous trace cette brillante description de la cour ;
description
qui en est une définition bien exacte et bien vra
urpassés ; qu’il a marché sur les traces de Homère dans sa magnifique
description
de la descente d’Énée aux enfers, dans l’admirabl
aussi dans ses œuvres posthumes, une imitation très bien faite de la
description
du palais du Sommeil, qu’on lit dans les métamorp
jour, n’avait point vu d’exemple d’un pareil pouvoir ». Après cette
description
vive et touchante, l’orateur invoquant les lois,
qu’un particulier n’avait jamais osé, je ne suis pas surpris après la
description
que l’historien m’en a faite. Je vois un homme de
Polybe. Ces écrivains étaient eux-mêmes de très bons généraux ; et la
description
qu’ils font des batailles, en hommes du métier, n
tructif par la vaste érudition dont il est rempli, qu’agréable par la
description
des objets, et par la richesse du style. En faisa
s également que l’obscurité est très favorable au sublime. Toutes les
descriptions
qui ont pour objet l’apparition des êtres surnatu
t plus guère de peuple en Europe que l’on puisse retrouver dans cette
description
. Ce n’est pas en France, surtout, qu’elle peut re
enable au style épistolaire. Enfin, après avoir posé les règles de la
description
, de la narration et de la dissertation, nous avon
velir dans la mer. Alors commença une scène d’horreur qui passe toute
description
. Le pont était couvert de six cents créatures hum
en général et les lois qui régissent les compositions secondaires. La
description
, la narration et la lettre ont été l’objet d’étud
urément, il y a dans les poésies de Lamartine de riches et brillantes
descriptions
, des narrations suaves et touchantes, des morceau
re et indépendante. Je puis, dans Horace, ne voir que le vaisseau, la
description
en est exacte et complète ; c’est la réflexion qu
une énigme, dont le mot est une voiture, nommée fiacre. On y voit la
description
d’une chose par ses propriétés ; description où n
mée fiacre. On y voit la description d’une chose par ses propriétés ;
description
où ne sont employées que des idées et des express
ieux où les âmes des morts attendaient la venue du Sauveur. 1. Cette
description
de l’impalpable et de l’invisible est un vrai tou
e verger attenant à la maison modeste où j’ai reçu le jour. Faites la
description
d’un jardin agréable et modeste. À l’extrémité de
la flamme s’éteint, le péril cesse. Ce sujet n’est autre chose que la
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d’un tableau de Raphaël, qui se voit à Rome au Va
Alphonse, et leur sœur Alvina, se promènent dans la campagne. Courte
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: joie innocente de ces enfants, qui admirent et
les sentiments bienveillants et généreux. Vous insisterez peu sur la
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du naufrage. Ce qui fait le plus grand intérêt de
t ne cessant de maudire Dolgorouki. Un soir, par un temps affreux....
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de la tempête. On frappe à la porte de sa pauvre
e raconté en peu de mots. Le sylphe descend sur un champ de bataille.
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. Il y voit un jeune guerrier expirant pour la déf
d sur la terre : il entre dans une ville désolée par la peste. Courte
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. Il pénètre dans un pavillon entouré de jardins,
de sa suite de dire que c’était le sanglier qui l’avait blessé. Plan.
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de la chasse. Vous peindrez Carloman, emporté par
utilement les divisions de ce recueil, nous avons placé sous ce titre
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quelques exercices qui consistent, comme les suje
e Descriptions quelques exercices qui consistent, comme les sujets de
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, à développer les pensées énoncées dans le plan.
’écrire, nous en offre à chaque page des modèles. Relisez cette belle
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du cheval : C’est partout une harmonie soutenue,
cité, de la passion. Il convient à l’énumération, à la gradation, aux
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animées, au dialogue, au raisonnement vif et pres
nvient surtout aux grands sujets, à l’éloquence grave et mesurée, aux
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pompeuses, aux larges développements de l’histoir
des objets même que nous offre la nature, ou de l’imitation et de la
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de ces mêmes objets. Il n’est pas nécessaire cepe
s cependant qu’il y a une différence sensible entre l’imitation et la
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. Les mots n’ont point, en effet, une ressemblance
x plus frivoles. § IX. Énigme. L’énigme est la définition ou la
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d’une chose en termes vagues et détournés, qui la
Le mérite de la précision se fait particulièrement remarquer dans la
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du siège de Ptolémaïs, par madame Cottin. Cette v
le page, dont le style est soutenu périodique et noble, nous offre la
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du cirque où l’action va s’accomplir ; la reine I
. 1. C’est ainsi que Bernardin de Saint-Pierre anime et rajeunit ses
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par la présence ou le souvenir de l’homme. Il sai
nt elles sont susceptibles ; on la trouve plus ordinairement dans les
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. Ainsi, dans la fable du Loup devenu Berger : Il
Et je la voyais tous les jours. Il doit être gracieux dans les
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comme dans ce passage du même auteur : Qu’en ses
t le récit des faits les plus ordinaires, les plus petits détails, la
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des objets les plus communs, pourvu que tout y so
, et qui précédait de quelques jours la représentation définitive. La
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de la salle des États forme le décor parlant, et
de l’antiquité. On peut allier dans ce poème les figures hardies, les
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brillantes, le style même sublime, avec la simpli
il nous faut le moins. Les peintures vives des grandes passions, les
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brillantes et pleines de feu, jointes aux raisonn
t le récit des faits les plus ordinaires, les plus petits détails, la
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des objets les plus communs, pourvu que tout y so
sous l’image des Titans, et le monarque sous celle de Jupiter304. La
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de cette guerre, qui paraît d’abord un hors-d’œuv
es rebelles jusqu’alors à la poésie. On admira, dans la Henriade, des
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qui eussent étonné Boileau par leur justesse et p
n, dans les amours d’Adam et d’Ève ; de vigueur et d’énergie, dans la
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des combats, et vous aurez une idée juste d’une t
ues lignes de Condorcet : « M. de Buffon, dit-il, est poëte dans ses
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; mais, comme les grands poëtes, il sait rendre i
e, en même temps que l’imagination est amusée ou étonnée. » 2. Ces
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ont le mouvement d’un discours. 1. Il y a dans l
le pouvoir et le charme de l’harmonie. Lisez, dans le Télémaque, les
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de la grotte de Calypso, des champs élysées, de l
itur per lumbos spina ; … Il faut voir, au reste, dans ce passage la
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d’un beau cheval, pour la rapprocher de celle de
ent à des sujets nouveaux. » 1. On pourra rapprocher de cette belle
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celle que Bossuet et Châteaubriand ont faite égal
nsées. L’émotion morale l’emporte ici sur le ravissement des yeux. La
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s’évapore en un sentiment. N’ayant le plus souve
e présenter. Tout le monde blâme avec raison le vers d’Ovide, dans sa
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du déluge : Omnia pontus erant, decrant quoque l
on ; l’art ne suffit pas pour la composer. Le poème doit être semé de
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éclatantes et variées, de tableaux et de portrait
une tête blanchie ! 3. Toutes ces épithètes de nature donnent à la
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du poëte une couleur homérique qui plaît singuliè
dre aussi vivement. Disons-le bien haut. 3. On peut comparer à cette
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la pièce de M. Victor Hugo, intitulée Canaris (Or
pureté tient plus au jugement, et est plutôt un produit de l’art. La
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du Temple du goût donne une idée très juste du go
s à combattre ? Quels hommes Catilina a-t-il à sa suite ? Écoutons la
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de son armée. 61« Quem quidem ego hostem, Quiri
rlé avant moi, ont fait de la situation actuelle de la république des
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aussi touchantes que magnifiques. Ils ont fait un
encore le mérite de mettre en honneur le sentiment de la nature. Ses
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ont de la couleur, de l’éclat et un charme pénétr
médiate et présente. 5. Notez le sentiment religieux qu’il mêle à la
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. 6. Voilà l’utopiste qui prend l’essor. Mais que
des circonstances que roulent presque tout entiers les tableaux, les
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, les récits, que le fond en soit réel ou fictif,
s. C’est une vraie manie, il faut réserver le style brillant pour les
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et ne pas songer à faire une pièce d’éloquence. C
implement le triste hiver. 12. Delille reprend ses avantages dans la
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. Pourtant, hâtait sa richesse est une expression
étranger à tout artifice, il n’apprit son art dans aucune école. Ses
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touchantes lui échappent comme un cri d’enthousia
onvient qu’aux pièces de pur agrément, aux idylles, aux églogues, aux
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des saisons, des jardins, etc. C’est là que l’écr
r les pierres. 3. Détail pittoresque qui achève d’animer toute cette
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. 1. Suard a cité et analysé ce bel apologue « po
xistence de Dieu1. (Fragment.) Structure générale de l’univers,
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de la terre en particulier. Jetons les yeux su
. » 2. C’est ce que Virgile a exprimé avec tant de charme, dans la
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de son épizootie, Géorg., III, v. 498 : Labitur,
rt heureusement des pensées analogues, en peignant dans une brillante
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les désastres causés par un orage (l’Eté). 1. On
ut surtout le mérite de sentir vivement les beautés de la nature. Ses
descriptions
ont de la couleur, de l’éclat et un charme pénétr
i imputer un fait qui rentre dans ces mêmes habitudes. Vous faites la
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de cette habitude, vous en peignez l’empire avec
uer Claudius. Rien n’était-il plus propre à le faire croire que cette
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si simple en apparence : « Milon qui, était resté
dra plus rien. Veut-on des tableaux naïfs et touchans, qu’on lise ces
descriptions
si douces que la plume de Fénélon a répandues dan
tyle s’élèvera convenablement et s’animera au gré du sujet. Alors les
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des choses, les peintures des caractères, les qua
rmonie des phrases, et encore plus de la délicatesse des idées et des
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riantes. L’abus des grâces est l’afféterie, comme
n. 207.) Le style coupé convient à l’énumération, à la gradation, aux
descriptions
animées, à l’accumulation, à l’argumentation pres
mer. » Ici la scène change à chaque instant. La marche des Grecs, la
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des habitans du pays à travers lequel ils passent
ité des images. Ce qu’on entend par image. Longin appelle image les
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et les tableaux. Aristote donne ce nom aux compar
ns une épithète qui, par les idées qu’elle réveille, tient lieu d’une
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détaillée : ……………. et la rame inutil. Fatigue v
on des détails. A la simple dénomination des objets, on substitue une
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; on décompose une idée pour en présenter toutes
ident qu’il y a dans ces figures de l’exagération. Elle embellit les
descriptions
. L’hyperbole embellit une description et surtout
agération. Elle embellit les descriptions. L’hyperbole embellit une
description
et surtout une description poétique ; car cette f
es descriptions. L’hyperbole embellit une description et surtout une
description
poétique ; car cette figure appartient peut-être
ille.) Il n’y a guère, dans les poëtes et même dans les orateurs, de
descriptions
d’orages, de combats, de fêtes, etc.,…. où l’on n
de tout le reste. Il ne touche point, il devient froid s’il fait une
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de la tempête, s’il parle de source de feu bouill
d’amour, il vole à ses amantes ; (Georg. de Virg., trad. de Delille.
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du cheval.) et l’on a dit en prose : Belle de do
ns la simple conversation. Et dans la plaisanterie. Elle embellit les
descriptions
. Elle convient à la passion. Elle ne doit point ê
ion légère, badine, puérile ; si, dans les sujets brillants comme les
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et allégories, son style n’offre rien de trivial
tent pas un tel travail. Ce portrait est physique. C’est un modèle de
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pompeuse, et le chef-d’œuvre de la littérature pi
meilleure raison, c’est celle du plus fort. » Guyet. Tableaux et
descriptions
. Modèles. N° 100. — Le Déluge. To
urmentent la vue. Tout ce qui entoure le volcan rappelle l’enfer, les
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des poètes sont sans doute empruntées de ces lieu
ieues de l’ île de Chypre. De Lamartine. N° 119. — Marseille.
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plaisante sous forme épistolaire. J’ allais finir
use beauté. Girodet. Modèles de Décompositions de Tableaux ou
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. N° 136. — Le combat du taureau. Ce qui
rande circonspection. GUYET. N° 138. — Le Meschacébé. Voici une
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à laquelle on serait tenté de donner le nom de ta
i se bornent à quatre ou cinq traits principaux. Ce n’est donc qu’une
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, mais elle contient deux petits tableaux charmant
l’épithète endormie, qui berce mollement le lecteur après cette belle
description
. Gutet. N° 139. — L’Ivresse du Pauvre. Les
e description. Gutet. N° 139. — L’Ivresse du Pauvre. Les bonnes
descriptions
présentent assez ordinairement une suite de table
einture d’une nature morte, ou d’êtres pris à l’état d’immobilité, la
description
est moins vive, parce que les situations ne chang
t tout saisir, et l’effet du tableau étant manqué, il ne reste qu’une
description
; il en sera de même quand on ne pourra animer la
qu’une description ; il en sera de même quand on ne pourra animer la
description
par la peinture variée du même objet, vu sous des
ir sur ses pas, etc., etc. Mais ces détails prolixes eussent rendu la
description
languissante, et l’heureux choix de l’expression
r du meurtre de Laius, dans l’endroit même où le crime fut commis. La
description
de ces lieux maudits occupe toute l’exposition ;
nd son oubli de la loi chrétienne plus odieux et plus inexcusable. La
description
qui vient ensuite corrobore les assertions de Lus
mblant, une sentence de vie ou de mort éternelle. Y a-t-il dans cette
description
admirable un mot qui soit de trop ? Tout y frappe
levait vers les cieux47. (Delille). Quel charme ajoute à cette belle
description
le sentiment si heureusement prêté à la terre, au
preté naturelle de la langue anglaise, qu’il y a loin encore de cette
description
à la molle facilité de ces vers du Tasse, où Homè
Italie qui devait lui être chère à plus d’un titre, commence par une
description
du territoire italien, dont il tire toute l’histo
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