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1 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
es auxquelles on exerce ordinairement les humanistes, et qui sont des descriptions , des narrations et des lettres. Article Ier.
e nom de compositions secondaires, et peuvent se réduire à trois : la description , qui peint les objets ; la narration, qui raconte
s fera le sujet des trois articles suivants. Article II. De la description 340. Qu’est-ce que la description en général 
vants. Article II. De la description 340. Qu’est-ce que la description en général ? La description en général (descript
la description 340. Qu’est-ce que la description en général ? La description en général (descriptio, de scribere), est la défi
ui le distinguent de tout ce qui n’est pas lui. 341. Qu’entend-on par description en littérature ? En littérature, et surtout en p
ttérature ? En littérature, et surtout en poésie et en éloquence, la description n’est plus la simple définition d’un objet ; c’es
d’excellents modèles à étudier. 342. Que faut-il pour réussir dans la description  ? Le talent de bien décrire suppose une imaginat
de bien décrire suppose une imagination vigoureuse et un goût sûr. La description est, en effet, dit Blair, la pierre de touche de
nre ; dans le second, nous nous occuperons des différentes espèces de descriptions . § I. — Des règles générales de la description.
férentes espèces de descriptions. § I. — Des règles générales de la description . 344. Faites connaître les règles générales de
e la description. 344. Faites connaître les règles générales de la description . Les règles générales de la description peuvent
e les règles générales de la description. Les règles générales de la description peuvent se réduire à quatre chefs principaux : le
e but. I. 345. Quelles sont les qualités nécessaires à une bonne description  ? Une bonne description doit posséder les cinq q
es sont les qualités nécessaires à une bonne description ? Une bonne description doit posséder les cinq qualités suivantes : la vé
é. 346. Qu’avez-vous à dire sur la vérité et la vraisemblance dans la description  ? La vérité est la reproduction fidèle de la nat
u’il dit, sous peine de perdre la confiance de son auditoire. Dans sa description , qui est toute d’invention, le poète n’est tenu q
vérité. Cette qualité, vérité ou vraisemblance, est essentielle à la description . 347. Qu’avez-vous à dire sur l’unité ? L’unité
us à dire sur l’unité ? L’unité demande que toutes les parties de la description se rapportent à une même fin. Elle écarte tout ce
eur chercheraient à exciter. 348. Quelle est l’étendue que demande la description  ? La description aura une étendue convenable, si
à exciter. 348. Quelle est l’étendue que demande la description ? La description aura une étendue convenable, si elle renferme tou
uniquement l’imagination, mais il se rappellera que non seulement la description doit être un moyen de sa cause, mais que chaque t
il s’adresse surtout à l’imagination, il devra présenter souvent des descriptions  ; et ces descriptions seront plus étendues, plus
à l’imagination, il devra présenter souvent des descriptions ; et ces descriptions seront plus étendues, plus vives, plus éclatantes
ut le voir dans l’Énéide. 349. En quoi consiste la convenance dans la description  ? La convenance dans la description consiste à p
i consiste la convenance dans la description ? La convenance dans la description consiste à peindre l’objet sous les traits qui lu
uleurs usées, qui ont besoin d’être rajeunies pour ne pas déparer une description . Comme la nouveauté plaît à tous les hommes, il f
oir été épuisées par les écrivains. Un beau modèle en ce genre est la description d’un nid de bouvreuil, par Chateaubriand. II.
nd. II. 351. Quels sont les principaux ornements que demande la description  ? Parmi les ornements de la description, on comp
aux ornements que demande la description ? Parmi les ornements de la description , on compte le choix judicieux des circonstances,
C’est dans le choix des circonstances que consiste le grand art de la description pittoresque. Il faut choisir des circonstances qu
’un détail inutile. 353. Quel est l’avantage des contrastes dans une description  ? Parmi les ornements de la description, il en e
tage des contrastes dans une description ? Parmi les ornements de la description , il en est peu qui plaisent plus que les contrast
nsées. Les contrastes ont le double avantage de varier et d’animer la description . Non seulement deux tableaux opposés de ton et de
? Le moyen le plus sûr d’obtenir la convenance est d’éviter, dans la description , tout ce qui est vague ou trop général. Une descr
iter, dans la description, tout ce qui est vague ou trop général. Une description qui se borne à des généralités ne peut être bonne
es distinctes se rapportent à des objets particuliers. Tout, dans une description , doit donc être marqué et particularisé autant qu
nt rangés et ornés suivant leur dignité respective. De même, dans une description , il faut placer en relief l’objet le plus intéres
légères suivant la valeur des objets. 356. Comment faut-il animer la description  ? Si l’on veut donner de l’intérêt à la descript
aut-il animer la description ? Si l’on veut donner de l’intérêt à la description des objets inanimés, il faut toujours y introduir
sence de l’homme avec ses sentiments et ses passions, autrement toute description n’est que décoration sans vie et sans vertu ; c’e
de l’homme est l’ornement du monde. Un des plus beaux ornements des descriptions poétiques, c’est de prêter des sentiments, de la
’exemples en ce genre. 357. Qu’avez-vous à dire sur l’intérêt dans la description  ? La description doit être intéressante, c’est-à
nre. 357. Qu’avez-vous à dire sur l’intérêt dans la description ? La description doit être intéressante, c’est-à-dire de nature à
n attrait plus puissant à mesure qu’on avancera dans la lecture de la description . Si, au contraire, la fatigue et l’ennui se font
est défectueux. 358. Quels doivent être les ornements du style ? Les descriptions demandent en général le style tempéré. Elles en a
poétiques, et surtout dans l’épopée, Soyez riche et pompeux dans vos descriptions , tout en ayant soin d’éviter la profusion des or
surtout l’harmonie imitative, qui produit un très bel effet dans une description . 359. Quels sont les défauts à éviter dans la des
et dans une description. 359. Quels sont les défauts à éviter dans la description  ? Nous ne reviendrons point sur ce que nous avon
xprimer avec concision et énergie les circonstances employées dans la description , surtout s’il s’agit d’objets grands et majestueu
ours l’impression : on est plus vif lorsqu’on est bref. Cependant les descriptions gaies et riantes peuvent être détaillées, parce c
leurs filles tremblantes, Des bras d’un soldat effréné. De même, la description d’un orage subira de grandes modifications, selon
té, qui est d’un bon secours pour déterminer l’ordre à suivre dans la description , ordre souvent si difficile à trouver, à cause de
amen sur l’ensemble, suivi d’une revue des détails. IV. 362. La description doit-elle être rattachée à quelque but moral ? S
La description doit-elle être rattachée à quelque but moral ? Si la description doit plaire, elle doit encore et surtout être uti
sérénité. Il faut, au contraire, avoir soin de rattacher toujours ses descriptions à quelque pensée supérieure, à quelque but vraime
qu’un effroi salutaire. 363. Quel était le but des anciens dans leurs descriptions  ? Jusqu’au commencement du xviiie  siècle, on av
s vérités morales, c’est-à-dire sans but utile. Chez les anciens, les descriptions n’étaient qu’un moyen de relever ce qu’il y avait
léments conjurés. Cette manière d’envisager la nature et le but de la description est évidemment supérieure à celle de la plupart d
goût et l’ennui que l’intérêt. § II. — Des différentes espèces de descriptions . 364. De combien de manières peut-on considére
de descriptions. 364. De combien de manières peut-on considérer la description  ? On peut considérer la description de trois man
e manières peut-on considérer la description ? On peut considérer la description de trois manières : 1° d’après la place qu’elle d
era le sujet de ce paragraphe. I. 365. Qu’avez-vous à dire de la description considérée d’après la place qu’elle occupe ? Con
rée d’après la place qu’elle occupe ? Considérée sous ce rapport, la description forme un morceau à part, une composition descript
ceau à part, une composition descriptive isolée et complète, comme la description d’un combat, d’un naufrage, d’une fête, d’une sai
de cadre. C’est ce que l’on voit dans les Catacombes, de Delille : la description est l’objet principal ; l’action est une source d
commode de passer en revue les diverses parties du tableau. Enfin, la description peut faire partie d’un ouvrage plus considérable,
e indique assez souvent alors l’ordre qu’il importe de suivre dans la description . 366. Quelles sont les règles propres à ces diffé
ègles propres à ces différents genres ? Les deux premières sortes de descriptions suivent les règles générales. C’est sous cette do
ompositions descriptives sont données en devoir aux élèves. Quant aux descriptions qui font partie d’autres ouvrages, elles sont sou
it les recevoir. II. 367. Combien compte-t-on d’espèces dans la description considérée d’après le but de l’auteur ? Si on en
age la fin que peut se proposer l’écrivain, on trouve cinq espèces de descriptions  : la description philosophique, la description hi
t se proposer l’écrivain, on trouve cinq espèces de descriptions : la description philosophique, la description historique, la desc
rouve cinq espèces de descriptions : la description philosophique, la description historique, la description poétique, la descripti
iptions : la description philosophique, la description historique, la description poétique, la description mixte, et la description
philosophique, la description historique, la description poétique, la description mixte, et la description oratoire. Nous ne dirons
tion historique, la description poétique, la description mixte, et la description oratoire. Nous ne dirons rien de la description p
cription mixte, et la description oratoire. Nous ne dirons rien de la description philosophique, qui n’est que la définition d’une
n’est que la définition d’une chose, sinon qu’elle n’est autre que la description en général, en tant que cette dernière fait conna
t l’objet tel qu’il doit être dans son essence. 368. Qu’est-ce que la description historique ? La description historique est l’exp
dans son essence. 368. Qu’est-ce que la description historique ? La description historique est l’exposé des choses telles qu’elle
lieu ; et celle-là est comprise dans celle-ci toutes les fois que la description des choses contribue à rendre les faits plus vrai
s, plus intéressants, plus sensibles. Moins vive, moins animée que la description poétique, la description historique présente cepe
s sensibles. Moins vive, moins animée que la description poétique, la description historique présente cependant quelquefois des tab
du cortége funèbre de Germanicus. Parmi les qualités générales de la description , il en est une qui est regardée comme absolument
mme absolument nécessaire ici, c’est la vérité. 369. Qu’est-ce que la description poétique ? La description poétique consiste à pe
ci, c’est la vérité. 369. Qu’est-ce que la description poétique ? La description poétique consiste à peindre une chose qui n’exist
rnements les plus magnifiques du genre descriptif. Ce qui favorise la description poétique, c’est la liberté dont jouit l’écrivain,
ui est de spectacle et de décoration. 370. Qu’avez-vous à dire sur la description mixte ? La description mixte tient le milieu ent
e décoration. 370. Qu’avez-vous à dire sur la description mixte ? La description mixte tient le milieu entre les deux précédentes.
our le style et la vivacité des couleurs, elle devra participer de la description historique et de la description poétique, et unir
couleurs, elle devra participer de la description historique et de la description poétique, et unir la gravité et la force de la pr
ornements plus brillants de la seconde. 371. Que faut-il entendre par description oratoire ? La description oratoire est celle qui
la seconde. 371. Que faut-il entendre par description oratoire ? La description oratoire est celle qui fait partie d’un discours.
lus grossière d’admettre des détails qui y seraient opposés. Comme la description poétique, la description oratoire doit mettre son
des détails qui y seraient opposés. Comme la description poétique, la description oratoire doit mettre son objet pour ainsi dire so
s’adapter au ton général du discours. Autant le poète est prodigue de descriptions , autant l’orateur doit en être sobre. Tout ce qui
scriptions, autant l’orateur doit en être sobre. Tout ce qui, dans la description oratoire, n’intéresse que l’imagination est super
e l’imagination est superflu et vicieux. Un modèle de ce genre est la description du supplice de Gavius, dans la cinquième des Verr
III. 372. Combien distingue-t-on d’espèces de compositions dans la description considérée d’après la nature des objets à décrire
onstration, la prosopographie et éthopée. A ces différentes sortes de description , dont le mélange est une nouvelle source de beaut
graphie ? La chronographie (χρόνος, temps, γραφώ, je décris) est une description dans laquelle on mentionne les circonstances prop
. Qu’est-ce que la topographie ? La topographie (τόπος, lieu) est la description détaillée, la peinture vive du lieu qui a servi d
possible, la présence d’êtres vivants. Nous citerons comme modèles la description du lieu où était située la grotte de Calypso, au
’on s’imagine voir réellement ce qui est dépeint. La démonstration ou description du fait se rapproche, comme on le voit, de la nar
r… tenent Danai quà deficit ignis. A ce modèle nous ajouterons trois descriptions de tempête : la première, remarquable par sa simp
que la prosopographie ? La prosopographie (πρόσωπον, figure) est une description qui a pour objet de représenter les traits extéri
rs, des défauts ou des qualités d’un personnage en particulier. Cette description est familière au poète, à l’orateur et surtout à
 : N’avez-vous jamais remarqué… — On peut rapporter à cette espèce de description le portrait littéraire, dans lequel l’écrivain do
ts Savoyards. 384. Qu’est-ce que le parallèle ? Le parallèle est une description composée de deux portraits, de deux caractères, d
l’hypotypose ? L’hypotypose (ὑποτυπόω, mettre sous les yeux) est une description qui peint un objet quelconque, comme une tempête,
e touchante de l’enterrement d’une jeune fille, par Chevalier ; et la description du monstre, dans le récit de Théramène : Cependa
cédé, accompagné ou suivi. 393. Que faut-il pour bien narrer ? Si la description , qui est l’exposé des choses, demande une imagina
hardies sont toujours de son ressort, ainsi que les comparaisons, les descriptions , les métaphores, le pathétique, le gracieux, le s
es traits heureux et spirituels, des tours choisis mais naturels, des descriptions agréables, de l’esprit sans recherche, un style s
teindre ce but, l’écrivain se sert de comparaisons, de métaphores, de descriptions , de couleurs, de pensées, de sentiments, de tours
otifs et des intentions qui les dirigent. 444. Que faut-il penser des descriptions dans la narration ? Employées avec art et avec r
dans la narration ? Employées avec art et avec réserve, les petites descriptions rendent le récit plus animé et plus vivant. C’est
us utiles pour rendre le récit intéressant, c’est la démonstration ou description du fait. Rien ne contribue davantage à agrandir l
ions badines, les citations faites à propos, les allusions fines, les descriptions , les contes, les anecdotes, etc. Nous verrons plu
ez vous en servir. Mme de Sévigné. Nous indiquerons comme modèles de descriptions dans la lettre, les peintures de la noce de Mme d
elque chose de naturel, de dégagé, de spirituel et d’intéressant. Les descriptions et les narrations épistolaires suivent les règles
2 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description L’écrivain a exposé le sujet, il a cherché à s
; ramenez-y jusqu’aux moindres détails, faites-y converger toutes les descriptions de lieu, de temps, de personne. Quels que soient
, soit dans la réfutation. Si la narration est l’exposé des faits, la description est l’exposé des choses. Or, comme le plus souven
les faits plus vraisemblables, plus intéressants, plus sensibles, la description , par sa nature et par son but, se rattache intime
la narration. La plupart des rhétoriques n’insistent pas assez sur la description  ; c’est un tort. La description revient presque i
toriques n’insistent pas assez sur la description ; c’est un tort. La description revient presque inévitablement en quelque ouvrage
paraison, la métaphore même et la plupart des figures ne sont que des descriptions plus ou moins prolongées. « Qui ne sait décrire,
térêt du récit, soit à la puissance des preuves. N’oubliez pas que la description est un moyen et non un but, un détail dans l’ense
titutives de l’ensemble. La conséquence de ce principe, c’est que les descriptions ne doivent pas être multipliées, qu’elles doivent
est-à-dire désirées et convenables à la place qu’on leur assigne. Une description d’objets inutiles à l’action se fait lire malaisé
Mais encore faut-il que le tableau vienne en son lieu. Jugez-vous une description nécessaire ou seulement agréable ? mettez-vous à
ux disposé, le lecteur l’appelle lui-même aussi vivement que vous. La description à laquelle il ne s’attend pas l’effraye ; celle q
é et la précision, je demande la variété et l’originalité. « Dans une description , dit M. Wey, les plans comme les détails se prése
ces jolies choses si souvent exaltées affadissent le caractère d’une description et font qu’elle ressemble à tout. » Mais songez-
le xviiie , si fécond en poëmes descriptifs, et si stérile en bonnes descriptions . Ce dernier défaut est le plus dangereux de tous 
ualité, la plus importante, est l’art de dramatiser, de passionner la description . Il correspond à l’intérêt de la narration. Pour
l’intérêt de la narration. Pour y parvenir, l’écrivain rattachera la description tantôt aux héros du poëme, du drame, du roman, du
uerriers magnanimes. Ce n’est pas que je blâme le pittoresque dans la description  ; loin de là ; je ne condamne que l’abus ; mais j
oumet, les prosaleurs qui ont le mieux su rattacher le sentiment à la description sont d’abord J. J. Rousseau, véritable chef d’éco
alter Scott, Manzoni, et quelques-uns de nos romanciers modernes. Une description se passionne naturellement, quand le narrateur, d
pasien, Bérénice ne voit que Titus ; mais tous les traits épars de la description ne viennent se concentrer sur lui que pour en ray
isposés à multiplier les subdivisions, ont assigné à chaque espèce de description un nom spécial, en les rangeant mal à propos, ce
ant mal à propos, ce me semble, parmi les figures de pensée. Ainsi la description du lieu s’est appelée topographie, celle du temps
que de l’extérieur, éthopée, quand on s’attache surtout au moral. La description colorée, énergique, qui fait d’un tableau une scè
ion des rhéteurs, je pense qu’on peut réduire toutes leurs espèces de description à deux, celle des choses, qui vient d’être traité
3 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
ns les compositions littéraires. Quelque élégante qu’elle soit, votre description n’appartiendra point au genre sublime, si l’objet
qui nous offrent le plus d’exemples du vrai sublime. C’est là que les descriptions de l’Être-Suprême empruntent une noblesse réelle
ue lui a rendue jusqu’ici l’hommage constant de tous les siècles. Ses descriptions de combats, le feu dont il les anime, l’intérêt q
plie les mots sans nécessité, s’il surcharge d’ornements parasites la description d’un objet sublime par lui-même, il relâche la te
relâche la tension de l’esprit, et énerve la force de l’émotion : la description peut être belle, mais elle n’a plus rien de subli
res de son Paradis Perdu. Bornons-nous, pour le moment, à cette belle description de Satan, qui se montre, après sa chute, à la têt
force est une des qualités indispensables du sublime. La force d’une description consiste en grande partie dans sa concision ; mai
consistent le grand art de l’écrivain, et la grande difficulté d’une description sublime. Est-elle trop générale et dénuée de circ
a que peu ou point d’impression sur le lecteur ; si, au contraire, la description est surchargée de circonstances vagues et insigni
exemple, est un objet naturellement sublime ; mais, pour en faire une description sublime, suffira-t-il d’entasser au hasard et san
ent senti, et ce qu’il a exécuté avec tant de succès dans cette belle description d’un orage, au premier livre de ses admirables Gé
orceau8. La nature de l’émotion que l’on se propose d’exciter par une description sublime, ne souffre point de médiocrité : ou l’âm
il n’y a pas une circonstance ici qui ne soit sublime. Ces modèles de descriptions prouvent combien le sublime dépend du choix des c
troncs qui exhalent de quoi faire la guerre aux vivants, etc., cette description ne serait-elle pas bien au-dessous de son sujet,
4 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
 ; 4° le dialogue ; 5° l’allégorie ; 6° la fable ; 7° les tableaux et descriptions . Nous commencerons par ces sept derniers genres.
re. On fait des portraits de deux sortes, au physique et au moral. La description de la figure, de l’extérieur d’une personne, est
figure, de l’extérieur d’une personne, est un portrait physique ; la description de ses mœurs, de ses qualités, est un portrait mo
alités, est un portrait moral. Quand les deux sortes sont réunies, la description prend le nom de portrait sans autre explication.
veut inspirer. Il admet dans cette vue les images, les tableaux, les descriptions  ; mais le style n’en sera pas moins précis et ser
oseau. § 7. Tableaux et Descriptions19. Préceptes du genre. La description représente un objet ou une action ; elle met en r
son plus haut degré de perfection, elle prend le nom de tableau. La description et le tableau ne constituent pas, à parler rigour
e peut guère concevoir une composition de quelque intérêt sans que la description ou le tableau viennent y prendre plus ou moins de
tel effet qu’ils méritent des préceptes spéciaux. On peut puiser une description à quatre sources différentes : 1° dans la nature,
parfum d’immortalité. En trois vers Boileau a indiqué le style de la description  : Soyez riche et pompeux dans vos descriptions ;
indiqué le style de la description : Soyez riche et pompeux dans vos descriptions  ; C’est là qu’il faut du style étaler l’élégance,
une fenêtre ; 3° Considérez l’étendue que vous pouvez donner à votre description , elle dépendra du morceau ou vous l’encadrerez, e
but futile serait indigne du plus médiocre écrivain. Songeons que la description n’est qu’un moyen de relever ce qu’il y a de mora
ncipale d’un auteur. Si vous voulez maintenant faire un tableau d’une description , vous tâcherez, au moyen de l’hypotypose, d’augme
composition. Il serait inutile de rechercher une disposition dans les descriptions et tableaux. Ici on ne s’occupera que des détails
et du style. Voir Canevas n° 136 à 139. Modèle de décomposition de descriptions . MATIÈRE. UNE NUIT DANS LES DÉSERTS DE L’AMÉR
. Chateaubriand. (Génie du Christianisme.) ANALYSE. Cette brillante description mérite le nom de tableau ; car on y reconnaît la
age, et que peu d’écrivains emploient avec grâce. L’auteur partage sa description en trois parties. Dans la première c’est le ciel
on éprouve comme un frémissement involontaire. L’auteur termine cette description magnifique en nous ramenant en Europe. Il oppose
ce plutôt que de genre. 19. Les rhéteurs distinguent six espèces de descriptions . 1° la Chronographie, description des temps ; 2°
héteurs distinguent six espèces de descriptions. 1° la Chronographie, description des temps ; 2° La Topographie, description des li
ions. 1° la Chronographie, description des temps ; 2° La Topographie, description des lieux ; 3° la Démonstration, description d’un
mps ; 2° La Topographie, description des lieux ; 3° la Démonstration, description d’un fait particulier ; 4° L’Ethopée, description
° la Démonstration, description d’un fait particulier ; 4° L’Ethopée, description des mœurs ; 5° la Prosopographie, description de
iculier ; 4° L’Ethopée, description des mœurs ; 5° la Prosopographie, description de l’extérieur ; 6° L’hypotypose, description d’u
; 5° la Prosopographie, description de l’extérieur ; 6° L’hypotypose, description d’un événement. — Il m’est impossible, d’après le
5 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
Le charme de la versification rend l’instruction plus agréable ; les descriptions , les épisodes et autres ornements qu’elle admet,
L’ordre requis pour le poème didactique exclut-il les épisodes et les descriptions  ? L’ordre que demande le poème didactique n’excl
emande le poème didactique n’exclut pas cependant les épisodes et les descriptions . Les poètes jouissent même, sons ce rapport, d’un
ûtés sont ses digressions sur les maux qu’enfante la superstition, la description de la peste, et plusieurs éclaircissements amenés
, un objet de grande importance. Virgile excelle à cet égard. Dans la description de la mort de César, véritable modèle d’épisode,
ps : Scilicet et tempus… Nous citerons seulement, comme exemple de description  : l’Orage, par Saint-Lambert ; et comme modèle d’
couleurs naturelles du sujet, ou bien à accompagner le précepte d’une description , d’un exemple que l’on place tantôt avant, tantôt
l du choix des chevaux, il en fait la plus vive et la plus magnifique description , comme on peut le voir au commencement du livre I
eur succession monotone ou leur discordant assemblage. Chacune de ses descriptions pourrait plaire, si elle était seule ; elle resse
eule ; elle ressemblerait du moins à un tableau de paysage. Mais cent descriptions de suite ne ressemblent qu’à un rouleau où les ét
décrit, à en marquer les traits d’une manière forte et prononcée. Une description qui ne comprend que des qualités générales, ne pe
s. En troisième lieu, toutes les circonstances qu’on emploie dans une description doivent être uniformes et tendre au même but ; ai
nir, n’était pas connu des anciens. Ils employaient assez souvent des descriptions dans leurs poèmes didactiques, pour délasser l’es
épître philosophique ? Les peintures vives des grandes passions, les descriptions brillantes et pleines de feu, jointes au raisonne
t le récit des faits les plus ordinaires, les plus petits détails, la description des objets les plus communs, pourvu que tout y so
pastorale. Rappelons seulement qu’on le place ordinairement dans les descriptions que l’on jette de temps en temps dans les récits.
’est moi qui suis Guillot, berger de ce troupeau. Telle est aussi la description de l’heure de l’affût dans la fable des Lapins. 3
lui conviennent. Or, ces ornements consistent dans les images et les descriptions , dans les pensées, dans les allusions, dans les t
tours et dans les expressions. 313. Citez des exemples d’images et de descriptions employées comme ornements dam la fable. Les imag
La dame au nez pointu… Quand elles sont plus étendues, on les nomme descriptions . On décrit tantôt les mœurs :         Un vieux r
n peut employer, selon la nature des sujets, les figures hardies, les descriptions brillantes, le style noble et sublime, comme auss
6 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
 : on lit, on raconte un fait, une anecdote, un trait d’histoire, une description  ; on cherche à en faire bien saisir à l’élève les
je vous embrasse. Le vieux cousin qui ne rit plus. § III. De la description . La description est la peinture des objets. Qu
e vieux cousin qui ne rit plus. § III. De la description. La description est la peinture des objets. Quand une description
description. La description est la peinture des objets. Quand une description se contente de dessiner quelques traits abrégés,
quelques traits abrégés, on la nomme esquisse. On peut rapporter à la description  : le tableau, qui est une description assez court
squisse. On peut rapporter à la description : le tableau, qui est une description assez courte, et dont les traits sont fortement c
ifférences qui existent entre deux personnages ou deux caractères. La description peint un objet réel ou un objet de fantaisie. Dan
réel ou un objet de fantaisie. Dans la peinture des objets réels, la description doit être exacte et vraie ; pour cela il faut, ou
e à rechercher ; on ne copie plus la nature, on invente ; pourtant la description ne doit pas sortir du naturel ; si elle tombe dan
l’écrivain doit lui indiquer le choix à faire dans les détails de la description . Un objet se présente sous mille aspects divers,
mille aspects divers, selon le point de vue d’où on le considère : la description ne peut embrasser tous ces points de vue ; elle s
les modernes affectionnent l’analyse, ils aiment à se perdre dans des descriptions sans fin. Il ne faut pas oublier les préceptes s
stant. Qui ne sut se borner ne sut jamais écrire. Art poétique. Une description doit être animée, c’est-à-dire, représenter vivem
aint-Pierre et Chateaubriand, ont ce talent heureux de donner à leurs descriptions une sorte de poésie animée et de vie morale. Buff
grand peintre de la nature. Dans une composition un peu étendue, les descriptions doivent être convenablement placées, afin d’être
rêt, elles sont plus nuisibles qu’utiles. De tous les ornements d’une description , c’est le contraste qui sert le mieux à la releve
t ressortir les parties essentielles. Nous donnerons comme modèles de description , les deux morceaux suivants, l’un en vers, l’autr
la marche est arrêtée par une foule de digressions, de sentences, de descriptions déplacées. Une telle narration manque aussi de br
aire. Il met partout de la variété en entremêlant au récit de courtes descriptions , des sentiments, des réflexions ou des dialogues
7 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
conséquent, la similitude et le contraste, dans les définitions, les descriptions des lieux et des circonstances, et une foule d’au
ur la nature de chaque passion, ils en donnèrent des définitions, des descriptions  ; ils traitèrent de leurs causes, de leurs effets
erai de sa cinquième harangue contre Verrès (ch. 62), où se trouve la description des cruautés que ce gouverneur exerça en Sicile e
debatur virgis in medio foro Messanæ civis romanus, judices ! Dans la description de cet attentat, chaque mot s’élève par gradation
ns de parler, et principalement la dernière, celle de peindre par les descriptions . Voilà pourquoi nous relisons avec tant de plaisi
faite des Athéniens en Sicile, il déploie une force et une énergie de description très remarquables. La Cyropédie de Xénophon, et s
de peinture historique que l’on puisse citer. Nous voyons d’abord une description fidèle de l’étroit défilé dans lequel l’ennemi av
peindre, bien que par sa manière il s’éloigne assez de Tite-Live. Les descriptions de ce dernier sont plus entières, plus simples, p
écrits de main de maître. Partout ses réflexions sont profondes, ses descriptions frappantes ; il sait toucher, il sait émouvoir. O
prit humain ont incontestablement plus d’intérêt et d’utilité que des descriptions de sièges et de batailles. Celui à qui nous somme
rien dans un grand nombre de sujets traités par les poètes, dans ces descriptions , par exemple, d’objets dont la nature nous offre
ent que pour terminer une pièce de longue haleine. And in the smooth description | murmur still Long loved adored ideas ! | all ad
oujours être la campagne, et le mérite du poète dépend beaucoup de la description qu’il en sait faire. Virgile, à cet égard, est re
re. Virgile, à cet égard, est resté au-dessous de Théocrite, dont les descriptions sont bien plus riches, bien plus pittoresques. Le
oduisent sans cesse dans leurs détestables compositions ; il faut une description telle qu’elle suffirait à un peintre pour faire u
n Didot.) Le poète doit répandre de la variété, non seulement dans la description du lieu de la scène, mais encore dans celle de to
nt plus susceptibles encore d’attacher le lecteur, si l’on mêlait aux descriptions que comporte cette espèce de poésie un plus grand
douceur et d’harmonie dans les vers, et une grande richesse dans les descriptions . C’est l’original qui servit de modèle à Virgile 
pastorales, se sont généralement contentés de copier ou d’imiter les descriptions et les sentiments des poètes anciens. Il est vrai
grand nombre d’idées neuves, les situations en sont frappantes et les descriptions pleines de vie. Il nous présente la vie pastorale
uve à peine une pensée qui appartienne véritablement à l’auteur ; les descriptions , les images n’ont rien d’original : c’est une con
ont dû mettre des bornes étroites à sa réputation, l’on y trouve des descriptions si naturelles, et des sentiments si tendres, qu’i
er. Son génie était sublime, ses expressions heureuses et belles, ses descriptions pleines de vérité ; mais, trouvant que la louange
ion le charme des vers ; elle flatte et captive l’imagination par des descriptions , des épisodes, et tous les autres genres d’embell
antés par la superstition, l’éloge d’Épicure et de sa philosophie, la description de la peste, et plusieurs développements particul
ique doué de quelque génie peut s’emparer de tous les sujets dont les descriptions prêtent à la poésie des beautés ou des grâces ; m
e action ou un sentiment forme le sujet principal de son ouvrage. Les descriptions sont plutôt des ornements que des sujets de poème
e nous avons dû leur consacrer ici quelques instants d’attention. Une description donne la mesure de l’imagination d’un poète, et f
idées ; le langage dont il se sert est bien celui qui convient à une description poétique, mais l’objet qu’il décrit ne nous appar
une expression profonde ; un heureux choix des circonstances dans les descriptions en transmet l’énergie à l’imagination des lecteur
n transmet l’énergie à l’imagination des lecteurs. Le grand art d’une description pittoresque consiste donc dans le choix des circo
l’objet décrit pour le désigner d’une manière forte et prononcée. Une description qui ne comprend que des qualités générales, ne sa
ées distinctes. En troisième lieu, toutes les circonstances, dans une description , doivent avoir les mêmes proportions, et tendre a
que cette saison inspire. Je pourrais citer de lui un grand nombre de descriptions magnifiques, telles que celles d’une averse au pr
circonstance bien choisie peut embellir et donner de la vérité à une description . Dans le chant consacré à l’été, en racontant les
e l’Ermite, par M. Parnell, est surtout remarquable par la beauté des descriptions . Le tableau de l’ermite quittant sa retraite pour
ons où les poètes ont ensuite puisé des richesses pour embellir leurs descriptions . Ces deux poèmes seuls me fourniraient assez d’ex
bserver qu’en général la concision produit un très bon effet dans les descriptions graves et majestueuses ; celles qui ont pour obje
urs mugissements. » Observons encore que le poète, pour embellir une description d’objets inanimés dont la nature lui fournit le m
i, à la manière de nos auteurs modernes, le poète eût fait une longue description des fontaines, des forêts et des prairies, il n’e
cesse de nouveaux personnages28. J’ai dit que chaque objet, dans une description , devait être, autant que possible, particularisé
leurs les plus touchantes. On trouve encore de magnifiques modèles de descriptions poétiques dans les batailles d’Homère et dans les
as les incidents ; son principal mérite est de peindre au cœur. Cette description des ruines de Balclutha est une des plus belles d
ici. » Un heureux choix d’épithètes contribue surtout à embellir une description poétique, et c’est ce que beaucoup de poètes ont
nifiantes. Ces mots de pur remplissage, au lieu de rien ajouter à une description , ne font que l’embarrasser ou l’affaiblir ; et j’
que les épithètes employées dans ce passage donnent de la force à la description , et la rendent en même temps plus intelligible. T
quelquefois, par une seule épithète heureusement choisie, rendre une description complète, ou par un seul mot peindre une scène to
ées, pourront donner une idée exacte des qualités que doit réunir une description véritablement poétique. Défions-nous du talent d’
c’est la preuve la plus évidente et la plus certaine du mérite d’une description . Lecture XLI. De la poésie des Hébreux. La
s nostris audivimus famam ejus. Dans le Livre d’Isaïe, cette sublime description de la chute du roi d’Assyrie renferme les plus be
es ; mais il le cède à Job et à Isaïe : au premier, pour la force des descriptions , au second, pour la sublimité. David se soutient
ux et le plus tendre, de même aussi Job est le premier dans l’art des descriptions . Une imagination ardente des descriptions pleines
t le premier dans l’art des descriptions. Une imagination ardente des descriptions pleines d’énergie sont les caractères distinctifs
Homère, de Virgile et du Tasse. On peut donner des définitions et des descriptions exactes de minéraux, de plantes et d’animaux ; on
ts de ses héros ; car il n’est point de lecteurs que ne fatiguent des descriptions continuelles de sièges et de combats. Il fera bie
s. Il séduit et frappe l’imagination, et ouvre une vaste carrière aux descriptions magnifiques et sublimes. C’est principalement dan
’on puisse employer. Ils peuvent quelquefois être introduits dans une description , et même contribuer à l’embellir, mais ils ne doi
e que celui du poème épique. C’est là que l’on s’attend à trouver les descriptions les plus sublimes, les sentiments les plus tendre
es transports les plus impétueux s’exhalaient librement, et, dans une description , devaient produire plus d’effet que des sentiment
ontre dans ses poèmes ; l’étonnante variété qu’il a su mettre dans la description des batailles et dans l’expression de la douleur
t partout il sait choisir ces circonstances heureuses qui rendent une description parfaite. Virgile nous peint avec magnificence le
ncline avec les dieux. (Trad. de Delille.) Mais Homère, dans la même description , représente le noir sourcil du maître des dieux q
urelles qu’il est possible de l’imaginer. Mais c’est surtout dans les descriptions de batailles qu’Homère se montre supérieur. La mê
es coupent brusquement une narration ou interrompent mal à propos une description . La ressemblance entre les choses comparées n’est
us varié, qui renferme des détails pleins d’intérêt et de très belles descriptions . On y retrouve partout le génie dramatique et des
me, sixième, septième, huitième et douzième livres. Virgile, dans les descriptions de batailles, est bien inférieur à Homère pour le
alement. C’est ainsi qu’au premier livre de l’Énéide, par exemple, la description de la tempête et le discours d’Énée à ses compagn
sources du Nil, dans le dixième. On trouve dans la Pharsale plusieurs descriptions pleines de feu et de poésie ; cependant le princi
i dans l’art de décrire. Sa narration est souvent sèche et dure ; ses descriptions , dont en général il a très mal choisi les sujets,
cette verve ardente et impétueuse qu’on retrouve quelquefois dans ses descriptions , et presque toujours dans l’expression de ses pen
e aussi son principal défaut est de manquer de modération et dans ses descriptions et dans ses pensées. Il se précipite dans les ext
il lui arrive d’atteindre jusqu’au sublime dans le second vers d’une description , et, tout en cherchant, dans le troisième, à s’él
turel d’y introduire le merveilleux, et ouvre un champ plus vaste aux descriptions sublimes. L’action, en outre, se passe dans une c
incidents entre lesquels il a su jeter la plus heureuse variété ; les descriptions de combats ne sont ni assez longues ni assez mult
nfidèles et contenir les esprits malins, produit un effet sublime. La description de l’enfer, au commencement du quatrième livre, e
la chevalerie errante. Le Tasse est plein de beautés poétiques et de descriptions magnifiques. Il met dans son style la même variét
vre ; les enchantements et la beauté d’Armide, au quatrième. Ces deux descriptions sont entre autres d’un art et d’un goût exquis. S
ns la peinture des sentiments, n’a pas aussi bien réussi que dans les descriptions . Son poème nous intéresse par les actions et les
la variété des incidents, la peinture des caractères, la richesse des descriptions et la beauté du style, je ne connais qu’Homère, V
on reconnaît une verve éminemment poétique, une imagination vive, des descriptions hardies, autant du moins qu’il est possible d’en
ain, a plus de noblesse et de grâce que dans aucun poète moderne. Ses descriptions sont riches et pleines de beautés, surtout lorsqu
s douze derniers livres ; elle manque tout à fait de vigueur dans les descriptions de combats. La critique la plus sérieuse que l’on
ur des points de morale. Presque tous les poètes épiques ont donné la description d’une descente aux enfers ; et, dans l’idée qu’il
rai. Les détails qu’il donne sur le bonheur des justes sont autant de descriptions parfaites dans le genre mystique. La Henriade de
second livres du Paradis perdu sont presque tout entiers sublimes. La description de l’enfer et des légions d’anges déchus, le tabl
es jardins d’Éden, les tableaux sont toujours riants et gracieux. Ses descriptions annoncent une imagination étonnante ; ses compara
ans une épopée, le poète peint les caractères par un récit ou par une description  ; mais, dans la tragédie, le poète disparaît ; c’
éprouvé. Cependant ce n’est, la plupart du temps, que cette espèce de description secondaire que nous donnent les poètes tragiques,
rds, et surtout ne va pas chercher des comparaisons pour en rendre la description encore plus sensible. Représenter ainsi les passi
hores, et souvent rude et enflé. Il abonde en pensées martiales et en descriptions de combats ; il a beaucoup d’élévation et de feu,
; ceux de la mort d’Œmon et d’Antigone, sont de véritables modèles de description dans une tragédie. L’on attribue généralement plu
vouloir divertir la multitude, mais toujours heureux et riche dans la description des caractères et des mœurs. Johnson est plus rég
lles nous avons donné le nom de sublimes, quelque belle qu’en soit la description , jamais elle ne sera empreinte de ce noble caract
nger, de la mort, constituent le sublime dans les affections ; et les descriptions sublimes sont celles dont les expressions ont tan
mpressions que lui font éprouver les objets sublimes. Le style de ces descriptions est ce qu’on doit appeler le style sublime. Une t
que viris intentant omnia mortem. (Æneidos lib. I, v. 82.) Voilà une description sublime, voilà du style sublime. Médée est en hor
ttérature ; il n’a eu en vue que le sublime dans le style ou dans les descriptions . « Ce qu’on appelle le style sublime appartient
familiarité des prodiges de la nature les a tous avilis ; et dans une description qui réunirait tous les grands phénomènes du ciel
arés, le visage en feu, la tête échevelée, me poursuivre, me menacer ( description ), ils en parlent avec frayeur : la voisine arrive
us inconnus au commun des lecteurs ; il a pu prendre dans le Tasse la description de l’enfer, le caractère de Satan, le conseil des
us brillant qu’il donne au Diable. On lut avec beaucoup de plaisir la description du jardin d’Adam et d’Ève. En effet, il est à rem
’il tâche de réunir en lui toutes leurs différentes vertus. » 9. La description que nous donne César de la consternation que prod
’affreux dessein de leur donner la mort ? quoi de plus naturel que la description des combats auxquels son cœur est livré dans cett
8 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
thèse. A la narration qui est l’exposé des faits, il faut ajouter la description qui est l’exposé des choses. En général, la descr
ut ajouter la description qui est l’exposé des choses. En général, la description se rattache à la narration et ne doit s’y montrer
originale, et, s’il est possible, pathétique. Les rhéteurs nomment la description des lieux topographie, Celle du temps, chronograp
ps, chronographie, Celle des personnes, prosopographie et éthopée, La description vive, colorée, animée, hypotypose, La narration o
ée, La description vive, colorée, animée, hypotypose, La narration ou description dans laquelle l’auteur s’exalte jusqu’à faire agi
rler les êtres animés et inanimés, prosopopée. Chapitre XII. La description des personnes, nommée aussi caractère ou portrait
e de dialogue par écrit. Enfin, quand on veut, par la narration ou la description , remuer vivement l’âme et déterminer la persuasio
rase par laquelle on substitue au mot propre une courte définition ou description , en la modifiant d’après l’analogie des idées, la
9 (1881) Rhétorique et genres littéraires
° Physionomie. Mémoire. APPENDICE Exercices de rhétorique. Narration, Description , Tableau, Portrait, Parallèle, Éloge, Discours, A
et l’Huître, VIII, 9.) On rattache à cette figure le portrait et la description . La description prend différents noms suivant l’o
II, 9.) On rattache à cette figure le portrait et la description. La description prend différents noms suivant l’objet auquel elle
end différents noms suivant l’objet auquel elle s’applique : Éthopée ( description des caractères) ; Prosopographie (des personnes) 
arés, le visage en feu, la tête échevelée, me poursuivre, me menacer ( description ) ; ils en parlent avec frayeur ; la voisine arriv
e rhétorique. On peut classer ainsi les principaux : 1° Narration, 2° Description , 3° Tableau, 4° Portrait, 5° Parallèle,    6° Élo
ndent ; c’est aussi la peinture d’une action. Elle se distingue de la description et du tableau par le mouvement dramatique. Il ne
la narration ou peinture des faits on peut rattacher naturellement la description ou peinture des choses, des personnes et des lieu
ersonnes et des lieux (éthopée, prosopographie et topographie). 2° Description La description est une amplification dont le b
eux (éthopée, prosopographie et topographie). 2° Description La description est une amplification dont le but est de peindre
t fausse, quand elle substitue les mois au dessin et à la couleur. La description scientifique, qu’il faut distinguer de la descrip
la couleur. La description scientifique, qu’il faut distinguer de la description littéraire, se propose seulement d’instruire et d
éfinition. Sa principale qualité est l’exactitude. Les qualités de la description doivent être celles de la narration. Son but est
décrivant au début de Phèdre un paysage des environs d’Athènes ; les descriptions de Buffon, de J.-J. Rousseau, de Bernardin de Sai
n de Saint-Pierre, de Chateaubriand, etc. Il ne faut pas abuser de la description comme Delille et imiter ces auteurs dont se moque
e ; etc. (Art poétique, chant I, vers 51 et 52.) 3° Tableau La description devient un tableau quand le cadre embrasse un ens
de J.-J. Rousseau. 4° Portrait On donne le nom de portrait à la description quand elle peint les hommes ou les animaux. Ex.
(Appendice) Narration. Allégorie . apologue, parabole, etc. Description . scientifique, littéraire. Lettre. Tableau.
travent le génie au lieu de le diriger, les machines épiques (songes, descriptions de tempêtes, etc.), qui remplissent un poème sans
poème descriptif, qui en est l’abus. Il est ainsi nommé parce que la description y tient la plus grande place. Cette variété du ge
ne de tous les phénomènes sensibles ; c’est une abondance stérile. La description doit être un cadre poétique, comme chez La Fontai
la géographie ou la médecine, la chasse ou la pêche, et abusent de la description . Le plus illustre d’entre eux, Aratus, auteur des
de L’Homme des champs, des Jardins, etc., poussa si loin l’abus de la description , que Marie-Joseph Chénier a pu dire de lui, en ve
des vers de toute longueur dans ce genre de poème. Elle a pour but la description et la critique de nos vices et de nos ridicules.
efois du poème dramatique par le dialogue, du poème didactique par la description . Son objet est d’inspirer aux habitants des ville
confondre la poésie pastorale, genre distinct en littérature, avec la description de la nature, dont le sentiment est exprimé, à de
s passions du cœur humain ; mesure et sobriété dans les analyses, les descriptions et les peintures ; mouvement et rapidité dans le
place dans la poésie : c’est celui où domine l’élément descriptif. La description est la peinture vive et animée lieux, des mœurs e
us Souvent employée dans les interminables romans du moyen âge, la description , plus rare ou plutôt différente au dix-septième s
zac et une foule de romanciers de nos jours se font remarquer dans la description des mœurs et des costumes. Beaucoup d’entre eux o
dans lequel il faut surtout que « la plume soit un pinceau ». Dans la description d’un lieu, d’un paysage ou des personnes, l’écriv
celui de tout dire. (Discours vi, vers 172.) Diverses sortes de description On distingue trois sortes principales de descr
ses sortes de description On distingue trois sortes principales de description  : la prosopographie, l’éthopée et la topographie.
hie, l’éthopée et la topographie. La prosopographie est une espèce de description qui a pour objet de peindre l’extérieur des corps
(Voyage d’Anacharsis 2e partie, chap. lxxxii). — On peut y ajouter la description des animaux et de leurs différentes espèces. Ex.
rgiques de Virgile, dans Buffon, etc. L’éthopée est une variété de la description , plus commune aux historiens qu’aux poètes, dans
Turenne dans les Mémoires du cardinal de Retz. La topographie est la description des lieux. Ex. la topographie de Jérusalem, la ca
n des lieux. Ex. la topographie de Jérusalem, la campagne de Rome, la description de la Judée dans Chateaubriand (Itinéraire de Par
e peut faire connaître un tableau ou une statue autrement que par une description . Dans ce cas, l’imagination et la sensibilité de
10 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
cependant point cet objet odieux qui nous plaît en lui-même. C’est la description vraie qui nous en est tracée, « Tout ce qui consi
et non pas une simple représentation ». Ainsi, quand nous lisons une description bien faite de l’âme d’un scélérat, notre esprit e
’effet que voulait produire l’écrivain, lorsqu’il nous en a offert la description . Dans la prose, comme dans la poésie, la belle na
le, en nous traçant les agréments de la campagne, il nous en fait une description si vive et si animée, que nous croyions être tran
11 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
nements spéciaux à la poésie didactique : ce sont les épisodes et les descriptions épisodiques. Le mot épisode est grec ; il signifi
brillants, avec des développements assez considérables pour que cette description fasse autant d’effet qu’un épisode. Delille, dans
de encor longtemps le coup qui l’a vaincu. Ainsi les épisodes et les descriptions épisodiques sont les moyens spéciaux employés par
és dans les autres ouvrages. Quelques hommes, en effet, voyant que la description jetait de l’agrément et de l’intérêt au milieu de
es, se sont imaginé qu’ils pouvaient composer un poème tout entier de descriptions  ; ils ont alors décrit successivement une multitu
cette marqueterie où il était sûr de réussir. Qu’on en juge par cette description , qui, dans son poème des Trois règnes vient après
s sa part de la douce chaleur. Comme le poème descriptif est tout en descriptions , le poème épisodique est tout en épisodes. Ce mot
ique et la plus frappante pour le lecteur. Quelquefois, cependant, la description d’un caractère par le poète lui-même fait un très
ujours recours à l’antithèse ; que le sentiment y est étouffé par les descriptions  ; enfin, que le plan est défectueux143. Le succès
12 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre V. Genre didactique et descriptif en vers. »
ème didactique et reposer le lecteur en l’amusant, on y introduit des descriptions et des épisodes ; l’art consiste à les amener nat
nous cause, le grave inconvénient des poèmes purement descriptifs. La description a sans doute des charmes : en nous détaillant les
Lamartine, dans son poème intitulé Jocelyn, nous offre de ravissantes descriptions , mais qui fatiguent par leur richesse même et leu
13 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
e de la pastorale. A cet égard, Théocrite l’emporte sur Virgile ; ses descriptions sont plus riches en beautés naturelles et plus pi
ricolæ stringunt frondes. Églog. IX. Cette variété, nécessaire à la description du lieu de la scène, ne l’est pas moins dans cell
, sans toutefois sortir du genre simple. Il se place surtout dans les descriptions . Tel est, outre le tableau déjà cité : Fortunate
plus ni jour ni clarté pour mes yeux. 155. Quelles doivent être les descriptions dans la poésie pastorale ? Outre la grâce dont n
rale ? Outre la grâce dont nous venons de parler, on trouve dans les descriptions pastorales des allusions fréquentes aux circonsta
14 (1852) Précis de rhétorique
ns, les citations et exemples, etc. 11. Par exemple, je veux faire la description d’une rose, je dirai d’abord quelle est sa couleu
efois l’image est dans un mot, mais le plus souvent elle est dans une description courte et vive. 11. On donne, comme par excellenc
lèle, 4° le Dialogue, 5° l’Allégorie, 6° la Fable, 7° les Tableaux et Descriptions , 8° la Narration proprement dite. [Sortes de na
eprésente un sujet au physique et au moral ; le portrait physique, ou description de l’extérieur du sujet ; le portrait moral, ou d
sique, ou description de l’extérieur du sujet ; le portrait moral, ou description de ses mœurs et qualités ; le portrait littéraire
ou description de ses mœurs et qualités ; le portrait littéraire, ou description des œuvres d’un écrivain ; et le portrait histori
description des œuvres d’un écrivain ; et le portrait historique, ou description d’un personnage appartenant aux temps passés. 9.
ne en réduisant l’apologue à quelques lignes. § VII. — Tableaux et Descriptions . 14. La description sert à représenter un obje
ue à quelques lignes. § VII. — Tableaux et Descriptions. 14. La description sert à représenter un objet ou une action ; elle
n plus haut degré de perfection, elle prend le nom de tableau. 15. La description et le tableau ne constituent pas précisément un g
telle qu’il est très peu de sujets qui puissent s’en passer. 16. Une description se puise à quatre sources : 1° dans la nature, lo
n retraçant les faits auxquels la foi nous initie. 17. Le style de la description est indiqué dans ces trois vers de Boileau : Soy
qué dans ces trois vers de Boileau : Soyez riche et pompeux dans vos descriptions  ; C’est là qu’il faut du style étaler l’élégance.
à la coupe resserrée des phrases. 19. En décomposant les tableaux et descriptions , on ne tiendra aucun compte du fond ; toute l’att
nt ? — 13. Que fait-on en analysant l’apologue ? — 14. À quoi sert la description  ? — 15. Mais il me semble que les descriptions et
 ? — 14. À quoi sert la description ? — 15. Mais il me semble que les descriptions et tableaux ne sont que des ornements ? — 16. À q
eaux ne sont que des ornements ? — 16. À quelles sources se puise une description  ? — 17. Quel est le style convenable à la descrip
es se puise une description ? — 17. Quel est le style convenable à la description  ? — 18. Comment s’obtient un tableau ? — 19. Comm
mment s’obtient un tableau ? — 19. Comment décomposer les tableaux et descriptions  ? (26e Leçon) — [Genres de narrations.]26
15 (1873) Principes de rhétorique française
le discours proprement dit contient tous les genres de composition : description , narration, portrait, dissertation, dialogue, etc
ion et non comme synonyme du mot banalité, comme lorsqu’on dit que la description du lever du soleil ou l’éloge de la paix est un l
llait arriver ; comme. ii. prépare les esprits à l’admettre par cette description si simple en apparence, mais où les détails les p
ns où les récits s’enchaînent les uns aux autres. Leçon XVI. De la description . 1. Objet de la description. — 2. Du portrait
s uns aux autres. Leçon XVI. De la description. 1. Objet de la description . — 2. Du portrait. —    3.    De    la descriptio
1. Objet de la description. — 2. Du portrait. —    3.    De    la description des lieux. — 4. Qualités de la description. — 5.
trait. —    3.    De    la description des lieux. — 4. Qualités de la description . — 5. Place de la description. — 6. Règles pour l
cription des lieux. — 4. Qualités de la description. — 5. Place de la description . — 6. Règles pour la description. 1. Objet de
de la description. — 5. Place de la description. — 6. Règles pour la description . 1. Objet de la description. — A la narration
de la description. — 6. Règles pour la description. 1. Objet de la description . — A la narration c’est-à-dire à la peinture des
t-à-dire à la peinture des faits se rattache d’une façon naturelle la description , c’est-à-dire la peinture des choses, des lieux e
le malheureux Thésée à la scène touchante que rappelle Théramène. La description du monstre étrange envoyé par Neptune et de l’eff
seul reste inébranlable et pousse droit au monstre. Sans cette longue description , si souvent blâmée, l’acte du jeune homme n’a plu
homme n’a plus rien d’héroïque ni.de touchant. 2. Du portrait. — La description peut s’appliquer aux personnes aussi bien qu’au l
t-elle plus d’animation et de mouvement que ces portraits ? 3. De la description des lieux. — Sans être aussi puissante et sans pr
être aussi puissante et sans présenter le même intérêt dramatique, la description des lieux eux-mêmes a aussi son éloquence et sa v
cendu ; L’attelage suait, soufflait, était rendu. 4. Qualités de la description . — La première qualité d’une description, c’est d
t rendu. 4. Qualités de la description. — La première qualité d’une description , c’est d’être bien en rapport avec l’effet que l’
ntion. Un second mérite, c’est la mesure qu’il faut savoir garder. La description n’est guère qu’un moyen accessoire, par conséquen
t ce qui en elle ne sert pas, nuit et déplaît. C’est par l’abus de la description que certains poëtes du dix-huitième siècle, et su
de laisser la réputation de versificateurs ennuyeux. 5. Place de la description . — La description des lieux et des personnes doit
utation de versificateurs ennuyeux. 5. Place de la description. — La description des lieux et des personnes doit faire corps avec
le début de la narration est donc la place la plus favorable pour la description  ; elle prépare l’âme aux impressions qui vont sui
ont suivre. C’est au début de Phèdre que Platon a placé la ravissante description citée plus haut ; c’est au début d’une de ses Méd
e, Mais où le Ciel encor parle à des cœurs pieux ! 6. Règles pour la description . — Autant qu’il est possible de fixer par une for
ts et du caractère donne ta vie et l’intérêt à la narration. III. La description des lieux vient fournir le cadre et le fond même
. Le début de fa narration est la place qui convient le mieux pour la description . Leçon XVII. De la confirmation. Emploi des a
sée. — 2. Des figures qui servent à la clarté ou à l’ornement : de la description . — 3. Du portrait. — 4. De l’accumulation. — règl
ou à orner le discours ; elles se ramènent toutes à deux espèces : la description , dont les rhéteurs grecs avaient désigné toutes l
iale. 2. Des figures qui servent à la clarté ou à l’ornement ; De la description . — La description que les Grecs appelaient hypoty
res qui servent à la clarté ou à l’ornement ; De la description. — La description que les Grecs appelaient hypotypose, c’est-à-dire
e les rendre intéressants.    . Enfin les choses mêmes sont objets de description . Buffon et J. J. Rousseau, Bernardin de Saint-Pie
-Pierre et Chateaubriand en ont multiplié les modèles27. Cependant la description des personnes est toujours d’un intérêt et d’une
urs. Par exemple, Fénelon a donné un excellent exemple de ce genre de description  : Je me souviendrai toute ma vie d’avoir vu cett
es vœux, Voilà le maître de là terre ! La Fontaine. C’est-encore une description que cette peinture, où le contraste fait valoir l
eine coupe !... 3. Du portrait. — Les rhéteurs nommaient éthopée la description des mœurs, c’est-à-dire dés qualités ou des défau
Cromwell. Enfin on appelait prosopographie, effiction ou portrait, la description complète d’un personnage envisagé au physique et
e lieu viennent s’ajouter aux caractères déjà indiqués pour faire une description complète. Mithridate n’oublie aucun de ces détail
our, tout le peuple, tout est abattu, tout est désespéré. Est-il une description plus complète que ce touchant tableau tracé par l
   poser comme préceptes de goût    ces    trois    règles    : I. La description    réunira les circonstances    de temps, de lieu
s l’oraison funèbre de Turenne ; il a renouvelé ainsi l’intérêt de sa description  : N’attendez pas, messieurs, que j’ouvre ici une
siècle, fait justice de ces enlumineurs grossiers qui chargent leurs descriptions , s’appesantissent sur les détails, exagèrent, pas
arés, le visage en feu, la tête échevelée, me poursuivre, me menacer ( description ) ; ils en parlent avec frayeur : la voisine arriv
prit. Un des exemples les plus frappants de prolixité ridicule est la description du bûcher de Jeanne d’Arc par Chapelain : Il met
les tons et à tous les genres de pensée et de style. Fables, récits, descriptions , portraits, parallèles, développements d’un mot c
i se subdivisent de la façon suivante : 1° Compositions littéraires.   Descriptions — Tableaux — Narrations — Fables — Lettres — Rapp
révision très-attentive. Leçon XLVII. Compositions littéraires. —  Descriptions . Tableaux. — Narrations. — Fables. 1. De la de
raires. — Descriptions. Tableaux. — Narrations. — Fables. 1. De la description . — 2. Du tableau. — 3. Exemples de description et
— Fables. 1. De la description. — 2. Du tableau. — 3. Exemples de description et de tableau. — 4. De la narration. — 5. Modèle
De la fable. — 7. Modèle de fable, — 8. Résumé et règles. 1. De la description . — La description est la peinture d’un objet ; el
Modèle de fable, — 8. Résumé et règles. 1. De la description. — La description est la peinture d’un objet ; elle remplace les li
e la scène43 ; Buffon et les écrivains de son école ont multiplié les descriptions de la nature. Le but de la description est de pro
e son école ont multiplié les descriptions de la nature. Le but de la description est de produire sur l’imagination du lecteur ou d
r ou de l’auditeur une impression analogue à celle de la réalité ; la description doit être si vive et si vraie qu’on n’entende plu
nt qu’une très-petite partie ; la qualité la plus importante dans une description est le choix des détails auxquels il convient de
être faite avec une grande réserve, parce que la première règle de la description est moins de multiplier les détails qui embarrass
e connaître l’objet décrit. Boileau a raillé avec goût l’auteur d’une description prolixe : S’il rencontre un palais, il m’en dépe
rende la peinture de plus eu plus intéressante. 2. Du tableau. — La description devient un tableau, quand les détails en sont ord
ards. Ces observations délicates qui marquent la différence entre la description et le tableau ont été commentées et justifiées pa
ui tâche de leur inspirer la confiance qu’il n’a plus 3. Modèles de description et de tableau. — Chateaubriand nous a laissé un m
description et de tableau. — Chateaubriand nous a laissé un modèle de description dans le petit morceau suivant : Le nid de bouvr
deux grands écrivains ont traité avec un talent très-différent cette description que sa banalité même rend fort difficile : Le lev
— La narration est la peinture d’une action. Elle se distingue de la description et du tableau par le mouvement dramatique dont el
es pratiques qui suivent et qui résument tout ce qui se rapporte ù la description , au tableau, à la narration et à la fable : I. Ch
a narration et à la fable : I. Choisir pour tes faîte entrer dates la description les détails qui frappent, le plus vivement l’imag
its moraux qui distinguent un genre d’êtres ou d’individus. C’est une description morale et par conséquent bien plus difficile que
t une description morale et par conséquent bien plus difficile que la description physique ou le tableau. Par exemple, c’est faire
, le brave, le philanthrope, etc. Les règles générales relatives à la description et au tableau peuvent être transportées du monde
r la peinture, à Racine sur la poésie. 4. Du portrait. — Lorsque la description des caractères et des traits se rapporte non plus
16 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
se questionner sur les idées qui s’y rattachent. Par exemple, dans la description du déluge (centième canevas), vous rencontrez ces
dans cette lettre ; il faut les trouver. — Indiquez les trois petites descriptions qu’elle renferme, Toutes les idées quoique suivie
endez pas trop ; songez que vous faites une définition et non pas une description , vous avez, en outre, deux changements de termes
s. Sous quelle forme cette définition est-elle présentée ? Est-ce une description ou une allégorie ? Quel est le but du poète en no
exposition en style gracieux et simple. Dans le second, consacré à la description de l’emploi du temps des deux personnages, il y a
petit monologue de la fourmi. Le troisième sera consacré à une jolie description de l’automne et des premières neiges. Le quatrièm
se ; un lieu de délices vous y attend. Avis. Au commencement, courte description des premiers jours d’automne. — Tristesse de la g
ce le dénouement. Mettez la fable en quelques lignes. Tableaux et descriptions → Préceptes du genre, tome 1er, page 255. COMP
’état que tu sois39, tu ne cesses pas d’être sublime — … Avis. Cette description sous forme d’apostrophes à l’Océan, est riche en
ferez cette observation en d’autres termes, puis, vous commencerez la description suivante : Un soir, environ une demi-heure avant
a scène par l’éclat des éclairs et le fracas du tonnerre. Quand cette description sera achevée, vous ferez abaisser le soleil sous
ait la terre, ainsi périssaient les malheureux humains. Avis. Cette   description est difficile, en ce que, sans répéter les mêmes
gne l’automne, abîmes, neiges, glaciers, etc., etc. — … Avis. Cette   description ne sera qu’une longue accumulation qu’il faudra r
ntôt dans la région des montagnes, etc., etc. N° 119. — Marseille. Description plaisante sous forme épistolaire LE DUC DE PLA
re du pauvre ! Salut et respect ! — … Avis. A la fin de cette courte description , placez quelques réflexions sur la mort, et l’imm
. Avis. Dites-nous si cette composition est animée, et si c’est une description ou un tableau. Pourquoi y remarque-t-on peu de tr
marquer tes plus saillantes - D’abord s’agit-il d’un tableau ou d’une description  ? Choisissez quelques métaphores et expliquez leu
teaubriand. Avis. Dites en commençant si cc morceau vous paraît une description et pourquoi. Ne contient-elle pas deux petits tab
en chantant. Berchoux. Avis. Faites une courte dissertation sur la description et le tableau. Vous vous souvenez que cette secon
era des définitions des portraits, des dialogues, des allégories, des descriptions . Je les indiquerai, lorsque le cas se présentera,
ition de sa fuite. Avis. Quoique ce canevas se prête à merveille aux descriptions , retenez votre imagination. N’oubliez pas que vou
religieux — … Nœud. Là passera aussi une armée : Bonaparte l’a dit… Description du départ de Martigny, le 17 mai : mulets, traîna
eur se prépara enfin au combat —. Il attendit l’animal de pied ferme. Description du combat, dont voici les principales circonstanc
— et à peine est-il dans l’atmosphère, que les éléments se troublent… Description . — Les nuages, les vents, la grêle, la foudre — …
ition. C’était le premier jour de l’an — … La nuit tombait — … Courte description des rigueurs de l’hiver, de la joie des enfants r
semblables — … Voyage du derviche en exécutant les ordres de la fée. Description (à votre liberté d’imagination) des beautés du ja
intérêt à cette narration, vous ferez, avant l’exposition, une petite description d’un festin donné à l’empereur Rodolphe, longtemp
prenait le frais sur sa porte, vers la fin d’une belle journée d’été. Description du soir. Un cavalier s’avance et dit : Discours d
. L’aspect des immenses plaines sans habitation l’attristait. (Petite description d’un pays et peu près désert.) Il regrettait sa c
ue la veille elle a assisté au service funèbre du chancelier Séguier. Description du mausolée, élevé au milieu de l’église. — Il to
cœur : Jésus, mon amour — … Avis. Dans le nœud vous ne ferez pas la description des lieux saints, mais vous aurez soin de dire qu
ant, à l’occident — … La première pria — … Le second fit semblant — … Description du combat, tel qu’on peut l’imaginer entre une je
e la Religion à nos derniers moments. 13. But du voyage. 14. Petite description du bocage. 15. Motifs qui déterminent l’un à s’a
r, l’autre à poursuivre sa route. 16. Douceurs du repos. 17. Courte description du vol de la Fantaisie, inégal, brillant, rapide,
, mêmes ambitions, même passion des jeux et des spectacles, etc. 29. Description des vices et des vertus du gamin de Paris, criard
17 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
lus sensible, s’il ne l’est pas assez. Ce n’est ni un tableau, ni une description achevée ; c’est un coup de pinceau vif et rapide
tolaire, didactique, et nous devons parler ici de la narration, de la description , de la lettre, de la dissertation morale ou litté
vont voir mourir une femme. L’attention est d’abord excitée par une description saisissante. L’auteur se garde bien de la satisfa
table histoire de Joseph. § III. De la description16. 325. La description est une peinture vive et animée des objets. Elle
rendre sensibles. Nous allons donner quelques règles générales sur la description , et nous indiquerons ensuite les différentes sort
la description, et nous indiquerons ensuite les différentes sortes de descriptions . Règles générales de la description. 326. Po
uite les différentes sortes de descriptions. Règles générales de la description . 326. Pour bien faire une description, six con
ns. Règles générales de la description. 326. Pour bien faire une description , six conditions sont nécessaires : bien choisir,
vue sous lequel on présente l’objet est plus ou moins favorable à la description , selon qu’il répond plus ou moins à l’effet qu’el
Que peut-on refuser à ces généreux coups ? (Act. IV, Sc. v.) 330. La description sera plus ou moins étendue, selon le but qu’on se
du récit. L’orateur se permet plus de détails, mais il doit finir sa description aussitôt que son but est atteint. Le poète peut é
. 331. Il faut savoir choisir les circonstances qui doivent former la description , et ne pas admettre des détails trop minutieux. D
ntrastes sont une des plus grandes ressources pour celui qui fait une description . Comme dans un tableau le talent du peintre consi
rté, mais partout gradation et harmonie. Des différentes sortes de descriptions . 333. Il y a autant de sortes de descriptions
ifférentes sortes de descriptions. 333. Il y a autant de sortes de descriptions qu’il existe d’objets différents qu’on peut avoir
its extérieurs, le caractère. Il y a donc cinq espèces principales de descriptions  : la chronographie, la topographie, la démonstrat
e, la prosopographie. 334. La chronographie (χρόνοϛ) est une sorte de description qui caractérise le temps, le moment où une chose
carrière, Et que, n’étant plus nuit, il n’est pas encor jour. Cette description est comme une élégante périphrase pour dire : soi
r dire : soit le matin soit le soir. 335. La topographie (τόπος), ou description de lieu, consiste à décrire un temple, un palais,
ieux qui ont servi de théâtre à un événement. On cite comme modèle la description de la grotte de Calypso et celle de Jérusalem par
e passer sous nos yeux. Elle tient à la fois de la narration et de la description , et c’est pour cela qu’on l’appelle quelquefois n
pour cela qu’on l’appelle quelquefois narration descriptive. Dans ces descriptions , il faut éviter ce qui est vague, confus et usé.
oient propres. 369. Nous avons déjà parlé du parallèle à propos de la description  ; mais il s’agit ici uniquement de la comparaison
dent ou qui suivent, comme une scène touchante ou gracieuse après une description de combats ; 3º agréables, c’est-à-dire composés
les contrastes entre les divers personnages. 467. C’est moins par des descriptions et des portraits que par des actions et des disco
Il est permis au poète épique d’enrichir son ouvrage de discours, de descriptions et de portraits. Lorsqu’il fait parler ses person
justesse du raisonnement les charmes de la poésie. Lorsqu’il fait des descriptions , il a besoin plus que jamais de choix et de vivac
ction. Il diffère de l’épopée, en ce que celle-ci procède par voie de description et de récit, tandis que dans le drame le poète di
sme et ces figures hardies qui conviennent à l’ode et à l’épopée. Les descriptions et les récits doivent être bien amenés et demande
aités en prose, mais il a sur eux l’avantage de la versification, des descriptions et des portraits. Les Travaux et les Jours d’Hési
t de tous les charmes de l’élocution et y répandre la variété par les descriptions et les épisodes. 545. Les épisodes sont une grand
l ne faut point chercher ici une action continue ; c’est une suite de descriptions que l’auteur sait rattacher ensemble par un senti
ux comme leurs passions, naïf comme leur caractère, gracieux dans les descriptions et plein de délicatesse dans les choses de sentim
nvient de distribuer le temps, les différentes espèces de culture, la description de la sphère, l’exposé des occupations auxquelles
, commence par une magnifique invocation, et finit par 1’intéressante description d’une épizootie. Chant IV. Après une invocation
présentent les meilleurs modèles de narration ? 325. Qu’est-ce que la description , et quel talent exige-t-elle ? 326. Combien de co
aut-il pour bien décrire ? 327. Comment faut-il choisir l’objet de la description  ? 328. Sous quel point de vue faut-il présenter u
ir le moment le plus avantageux quand l’objet est changeant ? 330. La description doit-elle être toujours également étendue ? 331.
elle être toujours également étendue ? 331. Faut-il admettre dans la description les circonstances minutieuses ? 332. Quel est l’a
stances minutieuses ? 332. Quel est l’avantage des contrastes dans la description  ? 333. Combien y a-t-il de sortes de descriptions
s contrastes dans la description ? 333. Combien y a-t-il de sortes de descriptions  ? 334. Qu’est-ce que la chronographie ? 335. Qu’e
e ? 476. Le poète épique peut-il enrichir son ouvrage de discours, de descriptions et de portraits ? 477. Comment le poète épique do
. 16. Auteurs à consulter : Marmontel, Éléments de littérature, art. Description  ; Collombet, Cours de littérature, ch. vi, art. i
18 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
nent le plus au style tempéré, sont l’antithèse, la comparaison et la description , à laquelle se rapportent plusieurs autres figure
Ce que le cœur a de plus tendre, Ce que l’esprit a de plus grand. Description . La Description est en général une figure par
plus tendre, Ce que l’esprit a de plus grand. Description. La Description est en général une figure par laquelle nous prése
entir à l’homme sa noblesse et sa dignité » ! Il y a quatre sortes de descriptions  ; l’hypotypose, l’éthopée, la posographie, et la
ont propres. Peut-on trouver, dans le genre brillant et gracieux, une description plus agréable que celle-ci ? C’est Télémaque qui
ste, qui ne fait qu’augmenter le charme et le piquant de cette courte description . L’air n’est plus obscurci par des brouillards é
ie. La Topographie décrit les lieux. Telle est, dans Télémaque, la description de celui où était située la grotte de Calypso. «
19 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
. Lib. iii. v. 623). Il est impossible d’ajouter à la vérité de cette description , et c’est avec la même supériorité que Virgile im
e plus exquis avec l’imagination la plus brillante. Voyez, dans cette description de l’approche d’un orage, comme toutes les circon
roie à sa douleur ! Quelle mélancolie douce et attendrissante dans la description du poète ! Nox erat, et placidum carpebant fessa
oète sait amener de grandes vérités de morale, et les fondre dans les descriptions les plus riantes. Quel plaisir de nous arrêter un
20 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
n liés et bien assortis, l’animer par une variété de caractères et de descriptions  ; soutenir pendant tout le cours d’un long ouvrag
que, ne peut être employé dans la grande épopée que pour embellir une description et orner le style. Quelquefois, il produit alors
une magnificence déplacée. 395. Quelles doivent être les qualités des descriptions épiques ? Soyez riche et pompeux dans vos descr
qualités des descriptions épiques ? Soyez riche et pompeux dans vos descriptions , a dit Boileau, en parlant de la composition du
nie et la rapidité du style, telles sont les principales qualités des descriptions et des tableaux épiques. Homère excelle dans la d
ités des descriptions et des tableaux épiques. Homère excelle dans la description des batailles. Virgile a peut-être moins de force
, et te combat simulé de cavalerie. Citons en outre, comme modèles de descriptions épiques, le combat de Tancrède et d’Argant, la de
odèles de descriptions épiques, le combat de Tancrède et d’Argant, la description de la sécheresse, par le Tasse, et le siège de Pa
21 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
n l’honneur de la Providence allie au sentiment religieux l’éclat des descriptions , la douceur harmonieuse de Fénelon, et l’abondanc
lieues à aller3 ; j’irai gaiement, et je compte vous faire une telle description de mon séjour que je vous ferai naître l’envie de
nous font aimer les dissonances. » 1. On pourra comparer à cette description une lettre où Jacquemont peint à sa manière vive
pprocher de celle qui précède ; elle est de Chateaubriand : c’est une description poétique et romanesque. « Le soleil se leva dépo
22 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
luxe des détails, arrive presque sans force à l’objet principal de la description . C’est que, vide d’idées, et se bornant à agrandi
plus dans Homère, et on les y admire quelquefois ; 2º le vague de ses descriptions  : on verra jusqu’à quel point le reproche est fon
ême des objets décrits, pour apprécier le mérite ou les défauts de la description . La Judée, par exemple, dont il est question ici,
23 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XV. Genre didactique en prose. »
arts et les sciences ; tous les livres de théorie, les études et les descriptions de la nature, les livres d’éducation, etc. C’est
esprit ; mais on aime à voir Buffon orner de brillantes couleurs ses descriptions de la nature ; Chateaubriand, dans le Génie du Ch
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
un hymne religieux en l’honneur de la Providence. Par l’éclat de ses descriptions et sa douceur harmonieuse, il ravit toutes les âm
q lieues à aller ;3j’irai gaiement, et je compte vous faire une telle description de mon séjour que je vous ferai naître l’envie de
du coton d’or sur un ciel bleu. » 1. Bernardin mêle toujours à ses descriptions des sentiments moraux ou des idées religieuse ;
25 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
’une petite partie, le tout. Le portrait en effet doit être, comme la description , le détail et non l’ensemble, un moyen et non un
lques règles de disposition pour le dialogue, comme pour le récit, la description et le portrait. Ces règles, vous les savez d’avan
mains qui daignent le nourrir. On conçoit pourquoi le portrait et la description doivent être rares en général dans le drame. Ils
M. Gouniot (Nouvel exposé de la composition littéraire, narration et description ), est insuffisant ; le portrait moral est trop ab
26 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
rs anciens ? Fénelon n’a-t-il pas orné son Télémaque des faits et des descriptions puisées dans Homère et Virgile ? Fénelon a-t-il e
ravissante ? Est-il allé parcourir les enfers pour nous en faire une description si terrible ? Non, sans doute ; mais Fénelon avai
nstance. Les principaux lieux communs sont : 1° la Définition ; 2° la Description  ; 3° l’Énumération des parties ; 4° la Similitude
agnifique Définition de la Vie, par Massillon. Vol. II, nº 145. 2° Description La Description joue à peu près le même rôle qu
on de la Vie, par Massillon. Vol. II, nº 145. 2° Description La Description joue à peu près le même rôle que la définition. E
nous faire connaître le caractère des chevaux arabes, nous en fait la description suivante : Les Chevaux arabes Les juments, selon
séparer, énumérer les parties dont il se compose. Sous ce rapport, la description et l’énumération des parties peuvent se confondre
27 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
s d’asile par M. J. Janin, qui sait parler le langage des enfants. La description qu’il nous donne est pleine de sensibilité : tout
faut qu’il nous endorme. M. Alfred de Vigny nous donne une charmante description de l’Escalier du Lis à Chambord : il nous la prés
Le style est gracieux, quand il est rempli de pensées délicates et de descriptions riantes ; élégant, lorsque les expressions sont b
marque ces différentes qualités dans : Un Paysage du Berri, charmante description due à la plume de madame George Sand. Ce paysage
e décorent, les oiseaux, etc. Tous ces détails en font une ravissante description . Un Paysage du Berri La partie sud-est du Berri
ent de petites mûres sauvages d’une agréable odeur. George Sand. La description suivante, intitulée : Une Vue des Pyrénées, est n
e qualité consiste à emprunter ses expressions, ses comparaisons, ses descriptions , soit du caractère de l’époque à laquelle se rapp
nt pas leurs devoirs avec conscience et justice. Elle est tirée de la Description de l’Enfer. Ceux que pend à tort la justice, Par
28 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
e et la Henriade tout ensemble. Otez à l’Énéide le merveilleux et les descriptions de l’Iliade et de l’Odyssée ; retranchez à la Jér
ique des passions ; d’autres exigent la pureté et l’élégance dans les descriptions comme dans les sentiments. Quoiqu’elles diffèrent
a dessiné de main de maître les caractères des hommes, parce que ses descriptions sont vives, ses sentiments énergiques, et qu’il p
ls que les a créés la nature, ou seulement à leur imitation ou à leur description . Mais il n’est pas nécessaire au but que je me su
grandeur dans les objets tels qu’ils se présentent à nos yeux, et la description de cette même grandeur, quoique plusieurs critiqu
que nous concevons le mieux. Aussi voyons-nous que presque toutes les descriptions des êtres surnaturels ont quelque chose de sublim
s souvent que des idées confuses. Cette sublimité vient de ce que ces descriptions font naître des idées d’un pouvoir ou d’une force
, il semble que nous soyons naturellement conduits à nous occuper des descriptions de ces mêmes objets, ou de ce que l’on appelle le
. Ce qui mérite véritablement le nom de sublime dans le style, est la description d’objets ou l’expression de sentiments qui, par l
ar leur nature, sont déjà sublimes, lorsque cette expression ou cette description sont telles qu’elles produisent en nous l’effet q
lles nous avons donné le nom de sublimes, quelque belle qu’en soit la description , jamais elle ne sera empreinte de ce noble caract
térise sa manière. La vigueur, le feu, la rapidité qu’il met dans ses descriptions de bataille, offrent aux lecteurs de l’Iliade de
ime. L’apparition des habitants du ciel ajoute beaucoup à l’effet des descriptions de batailles. Dans le vingtième livre, où les die
es, le poète semble avoir rassemblé tous ses efforts pour donner à sa description une magnificence imposante. La nature entière par
’on a, dans tous les siècles, admiré comme essentiellement sublime la description que fait Homère du signe par lequel le maître des
r remplissage qui n’a d’autre motif que la rime, car il interrompt la description , et ôte à l’image sa clarté. Ce n’est encore que
ent de ses cheveux est l’effet produit par le signe, et forme dans la description une circonstance heureuse et pittoresque9. Notre
, j’ai ajouté que la force était une autre qualité indispensable. Une description est presque toujours forte si elle est concise ;
’est là aussi que réside toute la difficulté du style sublime. Si une description trop vague est dénuée de détails, l’objet faiblem
emple, sont, dans la nature, des objets sublimes ; mais pour que leur description soit aussi sublime, ce n’est pas assez d’employer
s rochers en poudre. (Trad. de Delille.) Chaque trait de cette noble description est le fruit d’une imagination frappée et animée
e que je viens d’établir sur le choix convenable des détails dans les descriptions sublimes, n’a pas été, je crois, assez appréciée
rter. Lorsque le beau est le seul but que se propose un écrivain, ses descriptions peuvent n’être pas parfaites sans cesser pour cel
on. Cela vient de la nature même de l’émotion que tend à produire une description sublime, émotion qui ne peut souffrir rien de méd
même idée, qui, par sa nature, est si grande, en introduisant dans sa description cette seule circonstance d’un géant qui, ayant ch
e rivière qui lui coule le long du dos. Il y a aussi dans Virgile une description qui, sous le même rapport, mérite quelque reproch
ont Etna, sujet qui, pour un poète, prêtait assurément beaucoup à une description sublime :         Horrificis juxta tonat Ætna ru
a montagne avec une personne ivre ou malade dégrade la noblesse de la description . C’est en vain que l’on dit que le poète fait ici
a précisément choisi cette idée pour le trait le plus saillant de sa description  ; en sorte que, comme l’observe fort plaisamment
nible que quelques écrivains introduisent dans un passage ou dans une description qu’ils veulent rendre sublime ; ils appellent l’a
ir Richard Blackmore. J’ai eu occasion d’en citer un en parlant de la description du mont Etna, il serait inutile d’en ajouter d’au
le goût, et à nous faire apprécier ce que peut avoir de gracieux une description soit en vers soit en prose12. Après le sublime, c
richesse ; aussi furent-ils toujours, et partout, le sujet favori des descriptions poétiques. Après les couleurs, nous allons nous o
nnons l’auteur d’avoir voulu atteindre. Quelque riches que soient les descriptions , quelque élégantes que soient les figures, si ell
que s’offrent à nos yeux les tableaux et les-statues. Au lieu que la description consiste à rappeler à l’esprit l’idée d’un objet
c évident qu’il existe une immense différence entre l’imitation et la description . Lorsque cependant un poète ou un historien intro
nres marratif et descriptif. Qui voudra soutenir, par exemple, que la description de la tempête, dans le premier livre de Virgile,
jamais il ne nous viendrait à l’esprit qu’il puisse être question des descriptions de l’Iliade. Je conviens néanmoins que l’imitatio
descriptions de l’Iliade. Je conviens néanmoins que l’imitation et la description concourent au même but, celui de rappeler à notre
mer. » Ici la scène change à chaque instant ; la marche des Grecs, la description des habitants du pays à travers lequel ils passen
la description des habitants du pays à travers lequel ils passent, la description des moutons, la cause pour laquelle la chair de c
elle, et l’on peut lui appliquer cette comparaison de M. Pope dans sa description du vers alexandrin : Like a wounded snake, drags
e ces mots était séparé par une particule. Il en est de même de cette description d’une déroute. Nostri, emissis pilis, gladiis re
dans l’autre le bruit des portes du ciel. Le contraste entre les deux descriptions montre tout l’art du poète.                     
age anglais où l’harmonie imitative me semble fort heureuse. C’est la description d’un calme soudain en pleine mer, dans le poème i
tion, » parce qu’un masque cache et n’abrite point. Un objet, dans la description que l’on en a faite, est « revêtu de ses qualités
ieux, c’est la métaphore. Elle donne du brillant et de la force à une description , et en prêtant une couleur, une substance et d’au
, par exemple, s’est servi d’une métaphore ridicule, lorsque, dans sa description du jour du jugement dernier, il représente le mon
xagérées. Il y a deux sortes d’hyperboles : les unes servent dans les descriptions , les autres sont suggérées par la chaleur de la p
d. de Delille.) Quoique les hyperboles puissent être admises dans les descriptions , il faut cependant n’en user qu’avec beaucoup de
ents qui l’agitent, tandis que celui qui parle ne fait que donner une description , et il doit prendre, ainsi que le veut la nature,
e, en quelque sorte, l’âme et la vie. Tout nous semble animé dans les descriptions d’un poète doué d’une imagination brillante. Auss
ue nous prouve ce magnifique passage de l’Été de Thomson, où, dans la description qu’il fait du lever du soleil, la vie qu’il donne
nimé, peut nous procurer quelque plaisir, même au milieu d’une froide description , pourvu qu’elle ne nous fasse pas sortir trop bru
ne nous sont presque connus aujourd’hui que par ouï-dire, ou par les descriptions que nous en avons lues ; en sorte que ces poètes
gre et un taureau. Chaque pays a un aspect qui lui est propre, et les descriptions d’un bon poète doivent en porter la couleur. Intr
tre faux ; il semblera ingénieux s’il est exprimé avec concision. Les descriptions sur lesquelles nous voulons répandre de l’intérêt
ersonnes qui pensent qu’un auteur est plus libre de s’arrêter sur une description que sur telle autre partie de son ouvrage, et que
nous lui présentons. Aussi les auteurs où l’on trouve les plus belles descriptions , Homère, Tacite, Milton, sont extrêmement concis 
n les retournant de vingt côtés divers. La force et la vivacité d’une description dépendent bien plus du choix heureux d’une ou deu
s expressions, le gigantesque de ses images et la multiplicité de ses descriptions forcées, sont des ornements du plus mauvais goût.
enne de Térence est un bel exemple de la simplicité du style dans une description  :                                               
om. Car si par éloquence nous entendons la véhémence et la force, les descriptions pittoresques, les figures brillantes et les const
t, ce qui fait surtout le mérite de sa harangue, c’est que toutes les descriptions y sont éminemment pittoresques. Il y règne partou
d plus encore de la composition. La pureté du langage, l’élégance des descriptions ne sont que des moyens secondaires pour intéresse
onte comment Milon sortit de Rome, et donne un air si naturel à cette description du départ d’une famille pour la campagne, qu’il e
une comparaison ou d’un contraste, d’une recherche de causes ou d’une description d’effets, de citations d’exemples ou d’un appel a
oésie un art imitatif. La grande supériorité de l’imitation, ou de la description poétique, sur l’imitation produite par la musique
e des caractères étales pensées qui fournissent aux imitations et aux descriptions leurs plus nobles modèles. C’est ce pouvoir de le
29 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
ve de magnifiques amplifications par les causes et les effets dans la description de la mort d’Euryale, par Virgile, et dans la pei
s d’autres moyens de développer un sujet ? Outre l’amplification par description et par parallèle dont nous parlerons plus loin, n
on par périphrase. La périphrase substitue à l’expression simple une description ou une expression plus développée, afin de donner
30 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
udre est rendu ; L’esprit retourne au ciel dont il est descendu. Les descriptions et les peintures sont les plus beaux ornemens du
du choix dès chevaux ? Il en fait la plus vive et la plus magnifique description . Dans le choix des coursiers, ne sois pas moins
, Souffloient le feu du ciel, d’où descendoit leur race. Après cette description si belle du cheval, je ne craindrai point de cite
os jusqu’à la crête, S’avance, se recourbe en ombrageant sa tête. Descriptions épisodiques dans le Poëme didactique. Outre ce
. Descriptions épisodiques dans le Poëme didactique. Outre ces descriptions qui renferment ou qui suivent immédiatement le pr
le poëme didactique, et qu’il est essentiel d’y répandre. Ce sont les descriptions épisodiques, c’est-à-dire, des choses étrangères
par occasion. Telles sont, dans le premier livre des Géorgiques, les descriptions du règne de Jupiter et de la nécessité du travail
r, à l’occasion des pronostics du soleil : dans le deuxième, la belle description de la campagne d’Italie, à l’occasion des différe
s nés au milieu des festins et de la débauche : dans le troisième, la description de la course des chevaux et de l’invention des ch
ue. Virgile est encore en ceci un parfait modèle. On va voir comme la description qu’il fait de la course des chevaux et de l’inven
e. Rien ne contribue plus d’ailleurs à former le goût. Voyons donc la description de la mort de César dans le même poëme. C’est un
limes, et qui doit intéresser particulièrement les Français. C’est la description de cette partie du canal de Languedoc, qui coule
) ! ». Qu’on ne s’imagine pas qu’un épisode soit toujours une simple description agréable, faite pour délasser et pour égayer l’es
récieux, et entre à ce sujet dans les détails les plus étendus. Cette description est trop bien faite et trop curieuse, pour que je
a nature même. Ses préceptes sont presque toujours renfermés dans des descriptions , ses tableaux non moins variés que brillans, son
ance et les grâces du style, le choix des ornemens, et la variété des descriptions . On en avoit donné, il y a quelque temps, une tra
lle est douce, harmonieuse et variée. Ses tableaux sont gracieux, ses descriptions charmantes ; et les plus petits objets y sont tou
un sur la Sculpture, et l’autre sur le. Le premier sur-tout abonde en descriptions , où éclatent toute la force et toute la vivacité
atelet, offre un heureux enchaînement dans toutes ses parties, et des descriptions de la plus grande beauté. Il y a aussi de très-br
par Madame ds. Si ce poëte étonne par l’abondance et la vivacité des descriptions , il n’enchante pas moins par les différens genres
Lambert, qui décrit en poète, et qui a toujours un but moral dans ses descriptions . Les Fastes ou les Usages de l’année, par Lemier
sur ce sujet dans le volume précédent. Je ne ferai qu’ajouter ici la description que Boileau a faite, après Horace, des trois âges
ant Artaxate(c), Défier Corbulon jusqu’aux bords de l’Euphrated. Les descriptions font un très-bel effet dans la tragédie. Mais il
avoir un grand intérêt à le faire. C’est ce qu’on va voir dans cette description tirée de la Bérénice de Re. C’est elle-même qui p
poëte a su mettre dans la bouche d’Andromaque cette courte, mais vive description de la prise de Troie. Dois je oublier Hector(a)
portée par Hercule sur Cacus, brigand qui ravageoit cette contrée. La description brillante et pittoresque de ce combat ne tient do
us parfaits modèles en ce genre. Le Tasse l’a suivi de très-près. Les descriptions oratoire, les portraits brillans, ne sont pas ce
écider la victoire : mais la nuit étend ses voiles obscurs ». Des descriptions dans le Poëme épique. Homère excelle dans la
Des descriptions dans le Poëme épique. Homère excelle dans la description des batailles. La vigueur et la variété du colori
e grand mérite. Je regrette de ne pouvoir rapporter ici aucune de ces descriptions , qui, par leur longueur, occuperoient un trop gra
le des morts ». Le poëme de la Henriade abonde en riches tableaux. La description de l’assaut livré à la ville de Paris, est en ce
cond, qui fait le charme du lecteur. Voici dans le genre agréable une description , à laquelle on ne peut rien ajouter de plus vif n
La plus grande justesse et la plus grande vérité font le mérite de la description suivante, tirée de la Jérusalem délivrée. On va y
des objets qui sont au-dessus de nos têtes, en lisant cette admirable description tirée de le. Elle est vraiment sublime ; elle éto
rité, et s’attacha principalement à semer sa narration d’images et de descriptions . Elles sont de la plus grande richesse et de la p
es couleurs dans l’antithèse ; que le sentiment y est étouffé par les descriptions  ; enfin que le plan est défectueux. Mais ils y on
31 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
est-à-dire sur les plus nobles sujets du génie. Nul ne peut offrir de description juste et touchante de ces sujets, ni éprouver le
ante de ces sujets, ni éprouver le sentiment intime des beautés d’une description , s’il ne possède des affections vertueuses. Celui
tion marquée pour l’élégance, la correction et la régularité dans les descriptions et les sentiments. Quoique tous diffèrent, ils se
manière vive dont il trace ses caractères, c’est par la vérité de ses descriptions , la force des sentiments et sa prééminence sur to
u sublime dans les objets physiques, nous arrivons naturellement à la description des objets moraux qui produisent ce sentiment, et
loyée dans un sens trop vague, ne peut véritablement convenir qu’à la description ou peinture des sentiments essentiellement sublim
s yeux il fit naître des idées à la fois terribles et magnifiques, sa description , quel que soit le talent du peintre, ne saurait p
eintre, ne saurait produire de vives émotions. Il faut de plus que la description de l’objet joigne la force à la concision et à la
une simplicité patriarcale et vraie qui caractérise ses poésies. Les descriptions animées, la lutte de deux armées, l’ardeur, le fe
force est une autre condition de ce genre de style. La vigueur d’une description naît, sous beaucoup de rapports, de la concision
ntage, et réclame encore un choix convenable de circonstances dans la description , de manière que l’objet se présente sous le point
bles constitue le grand écrivain. C’est la difficulté du genre. Si la description est trop générale, si elle est trop chargée d’acc
t ne se montre plus que sous un jour incertain, et tout l’éclat de la description s’évanouit. Un orage, une tempête sont des objets
our faire évanouir le charme. Telle est la nature de l’émotion qu’une description sublime tend à exciter, qu’elle n’admet rien de m
rts, il l’abandonne, elle retombe blessée du choc qu’elle éprouve. La description suivante de Virgile me paraît critiquable par les
ntagne, et lui fait vomir ses entrailles. Il détruit la majesté de sa description , en comparant un volcan à un homme malade et ivre
vrages d’imagination, quelle que soit la richesse et l’élégance d’une description , si elle est déplacée, si elle est n’est pas en h
avantage ils le tiennent surtout de cette capacité d’imitation et de description qu’ils possèdent plus que tout autre art. De tous
d’un objet à un autre, la découverte des points de ressemblance et la description de leurs similitudes. L’esprit exerce cette fonct
a métaphore. Son effet particulier est de donner l’âme et la vie à la description , de rendre, pour ainsi dire, sensibles les idées
la passion. Il y a deux espèces d’hyperbole, celle qui résulte de la description , et celle qui résulte de la chaleur de la passion
e hyperbolique. Quoique l’hyperbole ne soit pas absolument bannie des descriptions , cependant il n’en faut faire usage qu’avec réser
de décrire les lions, les serpents, en employant, pour éclaircir ces descriptions , des figures tirées des relations habituelles des
me avec concision il sera goûté et admiré. Si nous voulons rendre une description vive et animée, il faut la circonscrire étroiteme
e semble contraire aux opinions reçues : on croit généralement qu’une description offre un vaste champ où l’écrivain peut s’exercer
moins clair. Homère et Tacite sont presque toujours concis dans leurs descriptions . Ils offrent à nos regards plus d’objets à la foi
ournant l’objet sous plusieurs aspects. La force et la vivacité de la description , soit en prose, soit en vers, dépendent davantage
où il écrit, et qu’il ne puisse embrasser par la pensée l’objet de sa description , les signes de faiblesse se manifesteront clairem
es couleurs. Le principal mérite de ce discours, c’est que toutes les descriptions sont extrêmement pittoresques. Il se montre au mi
rtraits particuliers de mœurs, l’auditoire est porté à penser que les descriptions ne le concernent pas. Ce sont les traits frappant
r, simplicité et hardiesse, les sentiments réels qu’il éprouve. Nulle description ne peut alors réussir que celle écrite fervente c
dices. (Chaque mot s’élève au-dessus de celui qui le précède dans la description de ce crime flagrant, et le judices est jeté à la
32 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
n, on peut nommer les portraits des personnages dont on s’occupe, les descriptions des lieux où les événements se passent, les réfle
osophe, et fort mauvais chrétien. Ailleurs La Fontaine nous fait une description en un seul mot : Le long d’un clair ruisseau buv
et dans cette même fable du Héron, comme il nous fait une charmante description de l’eau : L’onde était transparente, ainsi qu’a
ançais d’aujourd’hui. La couleur locale consiste donc à emprunter les descriptions et les formes des discours qui entrent dans le ré
ger répandant son troupeau dans la campagne. 2e Tableau : Le soir. La description sera toute différente. Le mouvement du matin sera
ment occupé à recueillir les médailles que vous remportez. » 10° Les descriptions sont fréquentes dans les lettres Madame de Grigna
33 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
peint Tite-Live ? » Ainsi les portraits intérieurs, c’est-à-dire les descriptions de mœurs, que les anciens rhéteurs appelaient éth
iens rhéteurs appelaient éthopées, sont de beaucoup préférables à ces descriptions des dehors de la personne. Plusieurs même de ces
plus le lecteur, et se gravent bien mieux dans sa mémoire que par une description abstraite et philosophique. § 25. Style de l’h
lles naissent du sujet plus que de l’historien. Les images vives, les descriptions , les narrations animées figurent avec plus de suc
n, Rhét, de l’Histoire profane. 58. De deux mot grecs qui signifient description de la vie. 59. Domairon, Rhét, Histoire profane.
34 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
un vide immense. 74. L’image se distingue-t-elle du tableau et de la description  ? D’après Longin, on a compris sous le nom d’ima
gin, on a compris sous le nom d’image tout ce qu’en poésie on appelle descriptions et tableaux. Mais, en parlant du coloris du style
mot une idée beaucoup plus précise, comme nous venons de le voir. La description , qui est la peinture d’un objet dans ses détails
article, en ce que le tableau n’a qu’un moment et qu’un lieu fixe. La description peut être une suite de tableaux, et le tableau pe
un tableau ; la peinture des serpents qui viennent l’étouffer est une description  ; Laocoon ardens est une image. 75. Que suppose t
qui en a le plus approché est Homère, peintre sublime dans toutes ses descriptions . Une armée en marche est, sous ses pinceaux, un
35 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
an ou un discours imaginaire un exorde, une péroraison, un récit, une description , tous les détails enfin que le hasard, sa fantais
ire de Paris à Jérusalem. Le rapprochement est curieux entre ces deux descriptions du même pays à deux époques différentes. 3° Fort
précepte est universelle. De l’énumération relève tout l’artifice des descriptions , des tableaux, des portraits, des parallèles, une
36 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
qui marque une douleur vraie. Les lettres dans lesquelles on fait des descriptions exigent un style soigné, fleuri : que l'art ne pa
it, du sommet de la montagne, les objets abaissés de la plaine. » Descriptions et tableaux. Une description est la peinture d
objets abaissés de la plaine. » Descriptions et tableaux. Une description est la peinture douce et riante, ou vive et animé
ts que pouvait offrir un objet. Les contrastes animent et varient les descriptions  ; le mélange d'idées naturelles, simples, riantes
obles font dans l'âme une impression durable. La poésie se nourrit de descriptions  ; mais le discours oratoire les rejette toutes le
rs1. (V. Jubien.) Portraits et parallèles. Un portrait est la description du corps, de la figure, etc. d'une personne. Si c
la description du corps, de la figure, etc. d'une personne. Si cette description a pour objet son hypocrisie, son avarice, sa vani
e Dieu ou la lune serve de complément à leurs pensées. La suite de la description de la chute du Rhin, où Lamartine dit : Regarde,
37 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
nt. Voici maintenant un passage du Télémaque. C’est une partie de la description des armes de Télémaque, description imitée des po
Télémaque. C’est une partie de la description des armes de Télémaque, description imitée des poèmes d’Homère et de Virgile, qui mon
38 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
s nos yeux. C’est par la réunion de belles hypotyposes qu’on fait une description rapide. Le récit de la mort d’Hyppolite offre une
la périphrase fait ordinairement image, c’est-à-dire qu’elle est une description courte et vive qui présente les objets aux yeux a
ais point pour figures oratoires, malgré la division des rhéteurs, la description , la définition et l’amplification. Je les regarde
e grande infortune a sans doute frappé celui qui parle. On attend une description tragique ; le cœur s’émeut d’avance, et l’imagina
ntion de la divinité dans la vie de son héros, fournit à l’auteur des descriptions charmantes que tout le monde sait par cœur. Soye
tes que tout le monde sait par cœur. Soyez riche et pompeux dans vos descriptions , a dit Boileau, et cette recommandation indique d
fois l’image est dans un mot ; mais le plus souvent elle est dans une description courte et vive. Vous ne serez plus à mes yeux qu
e de l’ange. Dans les vers suivants l’image est presque toute dans la description  : Des princes égorgés la chambre était remplie U
t à la fleur de son âge. Dans ces deux exemples, tous les mots de la description servent à former l’image. Quand vous aurez à expr
u abstraite ou trop simple, quand vous voudrez donner de la vie à vos descriptions , tâchez de trouver le secret des images. Par elle
éveloppement. — 1. Exposition. — 2. Accumulation ou énumération. — 3. Description . — 4. Définition. — 5. Périphrase ou circonlocuti
39 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
ion, la disjonction, la gradation, la périphrase, l’interrogation, la description et ses quatre espèces, la correction, la concessi
sont les lignes suivantes tirées de Guénaut de Montbelliard, dans la description qu’il fait de l’hirondelle : Toujours maîtresse
t de majesté. Lecture. — Existence de Dieu. Vol. II, nº 32. § VI. Description La Description, l’une des plus brillantes form
ture. — Existence de Dieu. Vol. II, nº 32. § VI. Description La Description , l’une des plus brillantes formes du style, est c
nsations que les écrivains ou leurs héros ont éprouvées eux-mêmes. La description embrasse différents genres qui ont chacun un nom
lit l’âme de tristesse. Aussi opposerons-nous à ce triste tableau les descriptions plus gaies, plus riantes de Versailles et de ses
40 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
et didactiques pour les parties plus ornées, comme les épisodes, les descriptions  ; aux discours académiques, aux poésies badines,
pensées et de la délicatesse, de la douceur des sentiments. C’est la description riante des choses agréables ; c’est la réunion du
au, etc. Les morceaux suivants sont des modèles de style sublime : la description du Tartare, par Virgile : Respicit Æneas subitò… 
s son temple…, et la prophétie de Joad : Cieux, écoutez ma voix… ; la description du jugement dernier : Déjà, je crois le voir…, pa
41 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
cipales sources de développement sont : l’énumération des parties, la description , la comparaison, la répétition. 1° De l’énumér
la grandeur et la variété des jouissances de la campagne. 2° De la description . La description consiste à peindre sous les p
riété des jouissances de la campagne. 2° De la description. La description consiste à peindre sous les plus vives couleurs l
écrit. Homère et Virgile possèdent au plus haut degré le talent de la description poétique ; il suffit, pour en juger, de lire quel
42 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
sera les sensations qu’elle donne, et prodiguera les définitions, les descriptions , etc. ; ce qui est beaucoup plus facile, que de f
dit en vers magnifiques. Mais qu’on relise avec attention ces belles descriptions qui nous enchantent, où trouvera-t-on le rapport
ruits de son travail. (Ibid.) C’est là précisément ce qui manque aux descriptions dont nous venons de parler, et ce qui donne un si
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
ession du monde3. Vous croirez peut-être, mon cher ami, d’après cette description , qu’il n’y a rien de plus affreux que les campagn
eaubriand.) 3. Job. (Id.) 4. Monument de la villa Adriana. Voyez la description de cette villa dans une lettre à M. Joubert, en d
date du 10 décembre 1803. (Id.) 1. Monument de la villa. En voir la description dans une lettre à M. Joubert (Note de Chateaubria
44 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
elque matière que l’on traite d’ailleurs, lettres, récits, dialogues, descriptions , dissertations, résumés, drames, mœurs, passions,
à certaines conditions préalables : Soyez riche et pompeux dans vos descriptions … Gardez qu’une voyelle, à courir trop hâtée, Ne s
45 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VIII. Épître. »
épopée ; Gresset déroule toutes les grâces de son vers facile dans la description de sa Chartreuse. L’épître, selon le ton et le su
46 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
era par ce que j’appellerai exercices d’imitation. On lui présente la description d’un incendie, par exemple, et il calque sur ce t
historiques ou fictives, mêlées parfois d’allocutions et de discours, descriptions , portraits, parallèles, lettres, dialogues, dével
47 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
réfutation La narration et les genres que nous y avons rattachés, description , portrait, dialogue, etc., forment souvent l’ense
rois. Il est évident, en effet, que les lois de la narration ou de la description ne sont pas celles de l’argumentation ; que les r
48 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
t se compose le corps de l’écrit ou du discours : narration ou thèse, description des choses, description des hommes, présentée sou
l’écrit ou du discours : narration ou thèse, description des choses, description des hommes, présentée sous la forme du portrait,
49 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
approché, est sans contredit Homère, peintre sublime dans toutes ses descriptions . Une armée en marche est, sous ses pinceaux, un
rrité contre Achille, ressemblent à une flamme étincelante . Mais la description du combat des Dieux est une des plus vives et des
es mains éternelles de sa colère et de sa justice. » Celui-ci est la description du jugement dernier dans le poème de la Religion
50 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
ue la stérilité. » Donnons pour modèle du style tempéré, cette belle description de l’Apollon de Belvédère par Winckelmann : « Po
fait extraordinaire. Le troisième vers est un modèle d’harmonie et de description  : Sibila lambebant linguis vibrantibus ora. Diff
mphase, la gradation, le dialogisme, la périphrase, la subjection, la description qui comprend l’hypotypose, l’éthopée, la prosopog
par l’orateur lui-même. Toute autre distinction serait superflue. Description La description, en grec διαγραφή, autrement di
-même. Toute autre distinction serait superflue. Description La description , en grec διαγραφή, autrement dite démonstration e
deuxième, la prise de Troie. Les poètes font un fréquent usage de la description , et Boileau lui-même nous enseigne de quels mérit
quels ornements elle doit se parer : Soyez riche et pompeux dans vos descriptions . C’est là qu’il faut des vers étaler l’élégance.
dit semblablement (Én., l. vi) : ……………… Declinant lamina somno. La description de la mort d’Hippolyte, dans la Phèdre de Racine,
pographie (du grec πρόσωπον γράφειν) ou effiction, troisième genre de description , peint les traits extérieurs d’une personne, le v
eine écoulant. Topographie. La topographie, quatrième genre de description , décrit les lieux. Elle est comme un paysage soum
un bosquet, etc., etc. Le Télémaque de Fénelon est plein de pareilles descriptions qu’on y pourra voir, entre autres la grotte de Ca
ma Chartreuse est décorée. Chronographie. La chronographie, ou description des temps, fait connaître l’époque, l’année, le j
51 (1839) Manuel pratique de rhétorique
tôt qu’éclairer l’esprit et toucher le cœur. Aussi ce genre abonde en descriptions , en parallèles ; les pensées y sont relevées par
aurait voulu que ses esclaves fissent en pareille circonstance. » Descriptions et Portraits. Le poète dans ses descriptions p
e circonstance. » Descriptions et Portraits. Le poète dans ses descriptions peut "étaler toutes les richesses d’une imaginati
on rival ; « Je ceignis la tiare, et marchai son égal. » En prose la description du cheval, par Buffon, doit surtout être remarqué
uelques-unes : qui sont d’un grand effet. On appelle hypotypose toute description vive et animée qui met en quelque sorte l’objet s
rs d’Athalie dans lesquels Mathan peint sa criminelle ambition ? — La description du cheval par Buffon ? — Le parallèle de Richelie
vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, « Ce qu’on appelle vu. 12. Description des lieux. 13. Description des traits extérieurs
res yeux vu, « Ce qu’on appelle vu. 12. Description des lieux. 13. Description des traits extérieurs d’une personne. 14. Représ
52 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
 : Une Nuit d’été à Saint-Pétersbourg : il y brille un rare talent de description embellie par des images gracieuses. Lecture. — U
comparaisons. Il convient dans les morceaux descriptifs, tels que la description des environs de Tyr par Fénelon : J’admirais l’h
qu’ils entraînent avec eux la magnificence du style. Telle est cette Description de la prise de Babylone par Cyrus, qu’il serait u
aux, et il prend garde au bruit confus de l’armée. » Cette admirable description du cheval nous montre l’intrépidité de ce fier an
53 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
éditations sur l’Evangile, 103e jour), et Voltaire a profité de cette description fréquemment reproduite. Il faut aussi rappeler la
invention bien postérieure à la bataille d’Ivry. 4. Voyez, pour une description analogue, l’Énéide, IX, 664 et suiv. ; XI, 631 et
54 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
ontrant supérieur aux places qu’il occupe, nous trace cette brillante description de la cour ; description qui en est une définitio
ces qu’il occupe, nous trace cette brillante description de la cour ; description qui en est une définition bien exacte et bien vra
urpassés ; qu’il a marché sur les traces de Homère dans sa magnifique description de la descente d’Énée aux enfers, dans l’admirabl
aussi dans ses œuvres posthumes, une imitation très bien faite de la description du palais du Sommeil, qu’on lit dans les métamorp
jour, n’avait point vu d’exemple d’un pareil pouvoir ». Après cette description vive et touchante, l’orateur invoquant les lois,
55 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
qu’un particulier n’avait jamais osé, je ne suis pas surpris après la description que l’historien m’en a faite. Je vois un homme de
Polybe. Ces écrivains étaient eux-mêmes de très bons généraux ; et la description qu’ils font des batailles, en hommes du métier, n
tructif par la vaste érudition dont il est rempli, qu’agréable par la description des objets, et par la richesse du style. En faisa
56 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre II. Du Sublime dans les Choses. »
s également que l’obscurité est très favorable au sublime. Toutes les descriptions qui ont pour objet l’apparition des êtres surnatu
57 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
t plus guère de peuple en Europe que l’on puisse retrouver dans cette description . Ce n’est pas en France, surtout, qu’elle peut re
58 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »
enable au style épistolaire. Enfin, après avoir posé les règles de la description , de la narration et de la dissertation, nous avon
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Marc Girardin Né en 1801 » pp. 275-278
velir dans la mer. Alors commença une scène d’horreur qui passe toute description . Le pont était couvert de six cents créatures hum
60 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
en général et les lois qui régissent les compositions secondaires. La description , la narration et la lettre ont été l’objet d’étud
61 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
urément, il y a dans les poésies de Lamartine de riches et brillantes descriptions , des narrations suaves et touchantes, des morceau
re et indépendante. Je puis, dans Horace, ne voir que le vaisseau, la description en est exacte et complète ; c’est la réflexion qu
62 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
une énigme, dont le mot est une voiture, nommée fiacre. On y voit la description d’une chose par ses propriétés ; description où n
mée fiacre. On y voit la description d’une chose par ses propriétés ; description où ne sont employées que des idées et des express
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
ieux où les âmes des morts attendaient la venue du Sauveur. 1. Cette description de l’impalpable et de l’invisible est un vrai tou
64 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
e verger attenant à la maison modeste où j’ai reçu le jour. Faites la description d’un jardin agréable et modeste. À l’extrémité de
la flamme s’éteint, le péril cesse. Ce sujet n’est autre chose que la description d’un tableau de Raphaël, qui se voit à Rome au Va
Alphonse, et leur sœur Alvina, se promènent dans la campagne. Courte description  : joie innocente de ces enfants, qui admirent et
les sentiments bienveillants et généreux. Vous insisterez peu sur la description du naufrage. Ce qui fait le plus grand intérêt de
t ne cessant de maudire Dolgorouki. Un soir, par un temps affreux.... Description de la tempête. On frappe à la porte de sa pauvre
e raconté en peu de mots. Le sylphe descend sur un champ de bataille. Description . Il y voit un jeune guerrier expirant pour la déf
d sur la terre : il entre dans une ville désolée par la peste. Courte description . Il pénètre dans un pavillon entouré de jardins,
de sa suite de dire que c’était le sanglier qui l’avait blessé. Plan. Description de la chasse. Vous peindrez Carloman, emporté par
utilement les divisions de ce recueil, nous avons placé sous ce titre Descriptions quelques exercices qui consistent, comme les suje
e Descriptions quelques exercices qui consistent, comme les sujets de description , à développer les pensées énoncées dans le plan.
65 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
’écrire, nous en offre à chaque page des modèles. Relisez cette belle description du cheval : C’est partout une harmonie soutenue,
cité, de la passion. Il convient à l’énumération, à la gradation, aux descriptions animées, au dialogue, au raisonnement vif et pres
nvient surtout aux grands sujets, à l’éloquence grave et mesurée, aux descriptions pompeuses, aux larges développements de l’histoir
66 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »
des objets même que nous offre la nature, ou de l’imitation et de la description de ces mêmes objets. Il n’est pas nécessaire cepe
67 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
s cependant qu’il y a une différence sensible entre l’imitation et la description . Les mots n’ont point, en effet, une ressemblance
68 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
x plus frivoles. § IX. Énigme. L’énigme est la définition ou la description d’une chose en termes vagues et détournés, qui la
69 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
Le mérite de la précision se fait particulièrement remarquer dans la Description du siège de Ptolémaïs, par madame Cottin. Cette v
le page, dont le style est soutenu périodique et noble, nous offre la description du cirque où l’action va s’accomplir ; la reine I
70 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
. 1. C’est ainsi que Bernardin de Saint-Pierre anime et rajeunit ses descriptions par la présence ou le souvenir de l’homme. Il sai
71 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
nt elles sont susceptibles ; on la trouve plus ordinairement dans les descriptions . Ainsi, dans la fable du Loup devenu Berger : Il
      Et je la voyais tous les jours. Il doit être gracieux dans les descriptions comme dans ce passage du même auteur : Qu’en ses
t le récit des faits les plus ordinaires, les plus petits détails, la description des objets les plus communs, pourvu que tout y so
72 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Satire Ménippée, 1594 » pp. -
, et qui précédait de quelques jours la représentation définitive. La description de la salle des États forme le décor parlant, et
73 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
de l’antiquité. On peut allier dans ce poème les figures hardies, les descriptions brillantes, le style même sublime, avec la simpli
il nous faut le moins. Les peintures vives des grandes passions, les descriptions brillantes et pleines de feu, jointes aux raisonn
t le récit des faits les plus ordinaires, les plus petits détails, la description des objets les plus communs, pourvu que tout y so
sous l’image des Titans, et le monarque sous celle de Jupiter304. La description de cette guerre, qui paraît d’abord un hors-d’œuv
74 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
es rebelles jusqu’alors à la poésie. On admira, dans la Henriade, des descriptions qui eussent étonné Boileau par leur justesse et p
n, dans les amours d’Adam et d’Ève ; de vigueur et d’énergie, dans la description des combats, et vous aurez une idée juste d’une t
75 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
ues lignes de Condorcet : « M. de Buffon, dit-il, est poëte dans ses descriptions  ; mais, comme les grands poëtes, il sait rendre i
e, en même temps que l’imagination est amusée ou étonnée. » 2. Ces descriptions ont le mouvement d’un discours. 1. Il y a dans l
76 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
le pouvoir et le charme de l’harmonie. Lisez, dans le Télémaque, les descriptions de la grotte de Calypso, des champs élysées, de l
77 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
itur per lumbos spina ; … Il faut voir, au reste, dans ce passage la description d’un beau cheval, pour la rapprocher de celle de
78 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
ent à des sujets nouveaux. » 1. On pourra rapprocher de cette belle description celle que Bossuet et Châteaubriand ont faite égal
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
nsées. L’émotion morale l’emporte ici sur le ravissement des yeux. La description s’évapore en un sentiment. N’ayant le plus souve
80 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
e présenter. Tout le monde blâme avec raison le vers d’Ovide, dans sa description du déluge : Omnia pontus erant, decrant quoque l
81 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
on ; l’art ne suffit pas pour la composer. Le poème doit être semé de descriptions éclatantes et variées, de tableaux et de portrait
82 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
une tête blanchie ! 3. Toutes ces épithètes de nature donnent à la description du poëte une couleur homérique qui plaît singuliè
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
dre aussi vivement. Disons-le bien haut. 3. On peut comparer à cette description la pièce de M. Victor Hugo, intitulée Canaris (Or
84 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
pureté tient plus au jugement, et est plutôt un produit de l’art. La description du Temple du goût donne une idée très juste du go
85 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
s à combattre ? Quels hommes Catilina a-t-il à sa suite ? Écoutons la description de son armée. 61« Quem quidem ego hostem, Quiri
rlé avant moi, ont fait de la situation actuelle de la république des descriptions aussi touchantes que magnifiques. Ils ont fait un
86 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
encore le mérite de mettre en honneur le sentiment de la nature. Ses descriptions ont de la couleur, de l’éclat et un charme pénétr
médiate et présente. 5. Notez le sentiment religieux qu’il mêle à la description . 6. Voilà l’utopiste qui prend l’essor. Mais que
87 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
des circonstances que roulent presque tout entiers les tableaux, les descriptions , les récits, que le fond en soit réel ou fictif,
88 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
s. C’est une vraie manie, il faut réserver le style brillant pour les descriptions et ne pas songer à faire une pièce d’éloquence. C
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
implement le triste hiver. 12. Delille reprend ses avantages dans la description . Pourtant, hâtait sa richesse est une expression
90 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
étranger à tout artifice, il n’apprit son art dans aucune école. Ses descriptions touchantes lui échappent comme un cri d’enthousia
91 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
onvient qu’aux pièces de pur agrément, aux idylles, aux églogues, aux descriptions des saisons, des jardins, etc. C’est là que l’écr
92 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
r les pierres. 3. Détail pittoresque qui achève d’animer toute cette description . 1. Suard a cité et analysé ce bel apologue « po
93 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
xistence de Dieu1. (Fragment.) Structure générale de l’univers, description de la terre en particulier. Jetons les yeux su
94 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
. » 2. C’est ce que Virgile a exprimé avec tant de charme, dans la description de son épizootie, Géorg., III, v. 498 : Labitur,
95 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
rt heureusement des pensées analogues, en peignant dans une brillante description les désastres causés par un orage (l’Eté). 1. On
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
ut surtout le mérite de sentir vivement les beautés de la nature. Ses descriptions ont de la couleur, de l’éclat et un charme pénétr
97 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
i imputer un fait qui rentre dans ces mêmes habitudes. Vous faites la description de cette habitude, vous en peignez l’empire avec
uer Claudius. Rien n’était-il plus propre à le faire croire que cette description si simple en apparence : « Milon qui, était resté
dra plus rien. Veut-on des tableaux naïfs et touchans, qu’on lise ces descriptions si douces que la plume de Fénélon a répandues dan
tyle s’élèvera convenablement et s’animera au gré du sujet. Alors les descriptions des choses, les peintures des caractères, les qua
rmonie des phrases, et encore plus de la délicatesse des idées et des descriptions riantes. L’abus des grâces est l’afféterie, comme
n. 207.) Le style coupé convient à l’énumération, à la gradation, aux descriptions animées, à l’accumulation, à l’argumentation pres
mer. » Ici la scène change à chaque instant. La marche des Grecs, la description des habitans du pays à travers lequel ils passent
ité des images. Ce qu’on entend par image. Longin appelle image les descriptions et les tableaux. Aristote donne ce nom aux compar
ns une épithète qui, par les idées qu’elle réveille, tient lieu d’une description détaillée : ……………. et la rame inutil. Fatigue v
on des détails. A la simple dénomination des objets, on substitue une description  ; on décompose une idée pour en présenter toutes
ident qu’il y a dans ces figures de l’exagération. Elle embellit les descriptions . L’hyperbole embellit une description et surtout
agération. Elle embellit les descriptions. L’hyperbole embellit une description et surtout une description poétique ; car cette f
es descriptions. L’hyperbole embellit une description et surtout une description poétique ; car cette figure appartient peut-être
ille.) Il n’y a guère, dans les poëtes et même dans les orateurs, de descriptions d’orages, de combats, de fêtes, etc.,…. où l’on n
de tout le reste. Il ne touche point, il devient froid s’il fait une description de la tempête, s’il parle de source de feu bouill
d’amour, il vole à ses amantes ; (Georg. de Virg., trad. de Delille. Description du cheval.) et l’on a dit en prose : Belle de do
ns la simple conversation. Et dans la plaisanterie. Elle embellit les descriptions . Elle convient à la passion. Elle ne doit point ê
98 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
ion légère, badine, puérile ; si, dans les sujets brillants comme les descriptions et allégories, son style n’offre rien de trivial
tent pas un tel travail. Ce portrait est physique. C’est un modèle de description pompeuse, et le chef-d’œuvre de la littérature pi
meilleure raison, c’est celle du plus fort. » Guyet. Tableaux et descriptions . Modèles. N° 100. — Le Déluge. To
urmentent la vue. Tout ce qui entoure le volcan rappelle l’enfer, les descriptions des poètes sont sans doute empruntées de ces lieu
ieues de l’ île de Chypre. De Lamartine. N° 119. — Marseille. Description plaisante sous forme épistolaire. J’ allais finir
use beauté. Girodet. Modèles de Décompositions de Tableaux ou Descriptions . N° 136. — Le combat du taureau. Ce qui
rande circonspection. GUYET. N° 138. — Le Meschacébé. Voici une description à laquelle on serait tenté de donner le nom de ta
i se bornent à quatre ou cinq traits principaux. Ce n’est donc qu’une description , mais elle contient deux petits tableaux charmant
l’épithète endormie, qui berce mollement le lecteur après cette belle description . Gutet. N° 139. — L’Ivresse du Pauvre. Les
e description. Gutet. N° 139. — L’Ivresse du Pauvre. Les bonnes descriptions présentent assez ordinairement une suite de table
einture d’une nature morte, ou d’êtres pris à l’état d’immobilité, la description est moins vive, parce que les situations ne chang
t tout saisir, et l’effet du tableau étant manqué, il ne reste qu’une description  ; il en sera de même quand on ne pourra animer la
qu’une description ; il en sera de même quand on ne pourra animer la description par la peinture variée du même objet, vu sous des
ir sur ses pas, etc., etc. Mais ces détails prolixes eussent rendu la description languissante, et l’heureux choix de l’expression
r du meurtre de Laius, dans l’endroit même où le crime fut commis. La description de ces lieux maudits occupe toute l’exposition ;
nd son oubli de la loi chrétienne plus odieux et plus inexcusable. La description qui vient ensuite corrobore les assertions de Lus
mblant, une sentence de vie ou de mort éternelle. Y a-t-il dans cette description admirable un mot qui soit de trop ? Tout y frappe
99 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
levait vers les cieux47. (Delille). Quel charme ajoute à cette belle description le sentiment si heureusement prêté à la terre, au
preté naturelle de la langue anglaise, qu’il y a loin encore de cette description à la molle facilité de ces vers du Tasse, où Homè
100 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
Italie qui devait lui être chère à plus d’un titre, commence par une description du territoire italien, dont il tire toute l’histo
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