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1 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
s mains contre vous, trophée d’autant plus honteux, qu’Antigone notre ennemi l’a ambitionné en vain au milieu de tant de guerr
oi, sans avoir été vaincu, je suis traîné au supplice ! Vainqueur des ennemis , je suis trahi par mes soldats ! Mais du moins, a
serments, tuez-moi avec le fer qui, sous ma conduite, a percé tant d’ ennemis  ! Car, si l’on attente à mes jours dans le camp o
nte à vos yeux votre général : les chaînes que voici, ce n’est pas un ennemi qui m’en a chargé ; ce serait au moins une consol
re-tuer avec ces armes plus souvent fatales à vos chefs qu’à ceux des ennemis  ! » Traduit de Justin, historien latin (iie siè
récipitent aveuglément sur le fer, dans l’espérance d’écraser l’armée ennemie  : mais, si par le massacre impitoyable des premie
mbat, en ayant souvenir de votre patrie : portez les armes contre ces ennemis qui, des extrémités de la terre, font invasion da
s besoin de l’encouragement d’un discours : mais l’aveuglement de nos ennemis me force à vous adresser quelques paroles. La moi
urs siècles. « Surtout, soyez en garde contre votre humeur ; c’est un ennemi que vous porterez partout avec vous jusques à la
end un homme inégal, faible, vil et insupportable. Défiez-vous de cet ennemi . « Craignez les Dieux, ô Télémaque ; cette craint
mer. Que serait-ce donc, si nos drapeaux étaient tombés aux mains des ennemis , après des guerres malheureuses, et si les farouc
es de cœur, excellents citoyens, nous avons appris que les Turcs, nos ennemis acharnés, ayant rassemblé une armée considérable
a fermeté invincible, l’amour de la patrie et de la liberté. Chez nos ennemis , dominent la volonté des chefs et non des soldats
des sentinelles sur les remparts, prévenir ou déjouer les ruses de l’ ennemi , repousser ses attaques avec vigueur, voir même d
ompagnons. Puisque notre cause est la meilleure, tâchons de vaincre l’ ennemi par notre courage. Chaque ville n’est occupée que
valeur inébranlable, l’espérance de recouvrer la liberté. L’armée des ennemis est partagée en plusieurs corps ; le plus grand n
ster, quand la fortune publique périclite ? L’incendie allumé par nos ennemis ne s’étendra-t-il pas de tous côtés ? Notre petit
onnaît pas ? S’il existe quelques débris de légions romaines chez nos ennemis , ils ne sont composés que de soldats novices, ou
patrie. Avec l’autorisation du Sénat, elles se dirigent vers le camp ennemi . Marcius (Coriolan) admirant le courage d’une vil
le qui m’a reçu : je ne puis appeler ami celui qui me fait injure, ni ennemi celui qui me fait du bien. Voyez, ma mère, commen
cle de Caïus Marcius. Tatius, bien qu’il fût étranger et réellement l’ ennemi des Romains, céda par respect aux prières que lui
’abord grâces aux Dieux qui nous réservant la victoire, ont amené nos ennemis dans les lieux les plus favorables à notre cavale
l’année nous favorise ; le fourrage ne peut encore être coupé, et les ennemis dispersés vont nécessairement en chercher dans le
gagnée avec plus de courage que celle où vous avez triomphé hier des ennemis du Très-Haut. Tous les royaumes de l’Orient si pu
lacer pour le moment notre camp sur la rive du fleuve. Assurément les ennemis n’auront pas assez d’audace, étant d’ailleurs trè
t très étroit, ce qui est la disposition la plus faible, la cavalerie ennemie nombreuse et en bon ordre se précipitera sur nous
dès l’enfance l’habitude du courage et de la vertu, marchons contre l’ ennemi qui est incapable de se mesurer avec vous, je pui
ncore, au besoin, supporter les travaux, les fatigues : eh bien ! nos ennemis sont tout à fait inférieurs sous ce rapport ; ils
es, ils ignorent comment on doit se conduire envers des alliés et des ennemis , et sont complétement étrangers à cette science.
e expérience, votre bienveillance à mon égard et l’aveuglement de nos ennemis me garantissent que ces bonnes espérances seront
on ne saurait nous accuser de convoiter les possessions d’autrui. Nos ennemis nous ont provoqués les premiers et nos amis nous
jure par les Dieux : après les meurtriers de Tibérius, il n’est pas d’ ennemi qui m’ait causé autant de peine, autant de mal qu
jours qui me restent à vivre ne m’empêchent pas de trouver en toi un ennemi , un fils qui médite la ruine de sa patrie ! Où do
ffle : mais ceux-ci, par le fait de leur soumission) ne sont plus des ennemis  ; ce sont des suppliants. Or, quand on veut s’éle
attendrissement dans l’assemblée, le Lacédémonien Gylippe, implacable ennemi des Athéniens, s’exprime en ces termes : Première
qu’on doit tant chérir, quand on dit qu’il faut conserver la vie aux ennemis les plus barbares ! Combien n’y en a-t-il pas dan
défendre, et que vous ne tiriez aucune vengeance de leurs implacables ennemis  ! Quoi ! l’on comblerait d’éloges ceux qui ont sa
é commune, et pourtant on n’aurait pas honte de préférer le salut des ennemis à la reconnaissance due aux guerriers qui ont bie
due aux guerriers qui ont bien mérité de vous ! Qui les a forcés, ces ennemis cruels, à tenter les chances des combats, pour ve
os et laisser la Sicile en proie aux ravages, aux dévastations de vos ennemis  ! « Ainsi donc, si vous rendez la liberté aux pri
aurez trahi vos alliés, et quand vous pouvez anéantir à tout jamais l’ ennemi commun, vous lui rendrez toutes ses forces, en lu
, que vous en donnait la justice de votre cause, en vous dérobant à l’ ennemi . Quant à moi, mon autorité finit avec l’année ; m
dans le camp de mes adversaires : tu n’es pas devenu, tu étais né mon ennemi  : eh bien ! je t’ai sauvé et je t’ai rendu ton pa
Cinna, je te donne la vie une seconde fois, à toi qui fus d’abord mon ennemi et qui voulais être un assassin, un parricide ! S
peu devant les Macédoniens ; ruinons tout ce qui peut être utile aux ennemis , foulons aux pieds des chevaux tout ce qu’il y a
i nous n’avons pas la supériorité sur mer, si nous n’enlevons pas aux ennemis les revenus qui alimentent leur marine, c’est nou
dentes ; nous ne critiquons pas en phrases pompeuses les plans de nos ennemis , sans nous inquiéter si nos actions seront d’acco
inconnu, dispose de nos bras qui te sont dévoués, pour combattre tes ennemis du dehors. Mais si vous préparez, toi et les tien
ce qu’ils possédaient, réclament bien quelque juste compensation. Nos ennemis sont orgueilleux de leur nature, et avides de gai
omains, et pour échapper aussi au blâme des Samnites, j’enlèverai aux ennemis leurs armes, dont ils se sont toujours servis con
mon autorité serait-elle redoutable, quand j’ai donné la vie à tant d’ ennemis vaincus et accordé le retour dans la patrie à tan
t d’exilés ? Depuis que les trompettes ont cessé de retentir, un seul ennemi a-t-il été immolé par l’ordre de César ? Après la
on père. Déjà vous avez vu Darius préparer une expédition contre ces, ennemis  ; malheureusement, ce prince nous a été enlevé tr
ou à désarmer ta colère, si elle subsiste encore. Tu peux appeler mes ennemis eux-mêmes comme témoins de mes bons procédés enve
se livrer à toi ; en prenant le second, tu perdras un homme devenu l’ ennemi déclaré des Grecs. » Sans répondre immédiatement
acuse est telle que notre seule ressource est de faire souffrir à nos ennemis ce que nous souffrions nous-mêmes. Les guerres ne
ieur, on n’a que les secours fournis par la patrie ; à l’extérieur, l’ ennemi peut être vaincu avec ses propres forces ; car so
nspiré aux Carthaginois contribuera aussi fortement à la victoire : l’ ennemi ne sera-t-il pas épouvanté de notre incroyable au
On dira que, seuls entre tous les hommes, vous avez transporté chez l’ ennemi la guerre qu’il vous était impossible de soutenir
ge rendait impropres au combat, mais ils ne capitulèrent pas devant l’ ennemi . Si nous n’avions pas sous les yeux ce noble exem
de confiance ; préparez vos arcs et vos flèches ; attaquez vos cruels ennemis de front, de côté, par derrière, et qu’ils ne pui
formellement de s’enfuir du combat, quelle que soit la multitude des ennemis  ; elle leur prescrit de rester fermes à leurs ran
r que les armées Asiatiques ! On peut avec le glaive repousser le fer ennemi  ; contre le nombre l’audace sert de rempart !… Ma
vie, il ne serait ni honteux, ni indigne de Caton de la devoir à son ennemi  ? Alors, pourquoi ne pas me soumettre vos raisonn
été n’ont rien d’horrible et de tyrannique, qui ne se remarque en ces ennemis du genre humain. Ils accablent les serviteurs de
Est-il nécessaire d’ajouter qu’après toutes ces conquêtes, aucun des ennemis qui nous insultent maintenant n’osera s’opposer à
e cruelles fatigues, en versant des flots de sang et en causant à nos ennemis bien des maux que nous éprouverons nous-mêmes ? »
ir riche assurément, en m’appropriant autrefois le butin fait sur les ennemis , quand je pris de force plusieurs villes opulente
ans doute vivez de façon à ne rien faire que ne puisse savoir même un ennemi  : mais comme il survient des choses qu’il faut te
plus illustre, pour être notre gloire, notre appui, la terreur de nos ennemis . Ce que nous avons acquis au prix de mille travau
es armes et dompter l’Italie qu’avec les forces de l’Italie même. Les ennemis que vous voulez combattre ont un caractère tout à
près de ce figuier sauvage, dans cet endroit où nos murs offrent à l’ ennemi un accès plus facile. Déjà trois fois les Ajax, l
ombre et leur valeur, doivent mordre la poussière sous la main de nos ennemis , me préoccupe bien moins que ta destinée, lorsqu’
nouvelles marques de son affection, pour humilier encore davantage un ennemi implacable. Agissez, prince, d’après cet exemple.
re des combats, si tu veux rendre tes amis à la liberté, asservir tes ennemis , prends les maîtres les plus habiles, et à leur é
père, les Scythes, les Indiens avec leurs éléphants, ne sont pas des ennemis à dédaigner. Et je les ai subjugués, sans semer e
nt d’honorer et de servir les dieux. Romulus vous a laissé beaucoup d’ ennemis  ; vous avez besoin pour vous défendre, d’un princ
ent six dont la mort ne saurait être imputée qu’à la cruauté de notre ennemi . Mais si vous me demandez quels seront les six ho
roi de Bithynie, à Flamininus, ambassadeur des Romains, entendant les ennemis s’approcher et sachant que toutes les issues lui
lamininus ne pourra se féliciter de la victoire qu’il remporte sur un ennemi trahi et désarmé ! Ce jour seul prouvera combien
2 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
e la terre, qui couvrait son camp d’un bouclier, et forçait celui des ennemis avec l’épée ; qui donnait à des rois ligués contr
ie ; ce vaillant homme, poussant enfin avec un courage invincible les ennemis qu’il avait réduits à une fuite honteuse, reçut l
ables, campements bien ordonnés, combats soutenus, batailles gagnées, ennemis vaincus par la force, dissipés par l’adresse, las
éloge, et de vous faire voir comment cet homme puissant triomphe des ennemis de l’État par sa valeur, des passions de l’âme pa
ment et de grandeur. « À la nuit qu’il fallut passer en présence des ennemis , comme un vigilant capitaine, le duc d’Enghien re
tait animé, on le vit presque en même temps pousser l’aile droite des ennemis , soutenir la nôtre ébranlée, rallier les Français
nos colonie de l’Inde, y avait éprouvé de grands revers ; il avait de ennemis , qui l’accusèrent de ces désastres, et le firent
dats, traversé par mille obstacles, oublié de sa cour, tandis que les ennemis recevaient des renforts multipliés de la leur ; m
de cette armée sans cesse quittant ses drapeaux pour aller joindre l’ ennemi , trouve moyen de faire la guerre pendant trois an
parce que son escadre l’abandonne et laisse la mer libre à l’escadre ennemie  ; gagne dix batailles, en perd une, et la perd, p
on, et le laisse sur le champ de bataille, au moment où il fond sur l’ ennemi  ; dispute le terrain pied à pied ; lorsqu’il ne p
opinion de leur caractère, et leurs griffes leur ont fait beaucoup d’ ennemis  ; mais il faudrait aussi se rendre justice. Si le
nsens que vous fermiez les yeux sur les souris. Songez au moins qu’un ennemi cent fois plus terrible vous menace… Les rats, à
3 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
nétrons-nous seulement de cette grande vérité, que Philippe est notre ennemi , qu’il nous a dépouillés de nos possessions, qu’i
ves, lorsque les clameurs du sénat, et les cris répétés de parricide, ennemi de l’état, le forcèrent enfin de s’arrêter. Il fa
l’audace du crime, et l’espèce d’énergie qui le caractérise57 : Mes ennemis me poussent à bout… Eh bien ! j’éteindrai sous de
Démosthène, qui se fût borné à dire : Athéniens, rassurez-vous, votre ennemi a pris la fuite. Cette différence est fondée à la
emble des raisonnements. Nous allons en voir un exemple frappant. Les ennemis de Cicéron avaient tâché de lui faire un crime da
anto alieno ære, quàm valentes, quàm nobiles ? etc. » Voilà donc les ennemis que Rome doit redouter ! Voyons ce qu’elle peut l
ome, Catilina cesse d’être à craindre pour nous : ce n’est plus qu’un ennemi déclaré, à qui nous ferons une guerre légitime, s
, j’ai voulu amener les choses au point que vous pussiez combattre un ennemi ouvertement déclaré ». 61. « Jugez, Romains, de
déclaré ». 61. « Jugez, Romains, de l’effroi que m’inspire un pareil ennemi au-dehors, puisque tout mon regret est qu’il ne s
s dans nos murs, pour y travailler à notre perte commune. Quoique nos ennemis par le fait, ils sont cependant nés citoyens, et
ui m’inspirent cette confiance. Ce n’est plus pour nous défendre d’un ennemi éloigné qu’ils daignent agir aujourd’hui, ce sont
la puissance, et qui, grâce à leur faveur signalée, ne connaît plus d’ ennemis ni sur terre ni sur mer ». 65. « Tous ceux, pèr
que ce que le droit de la guerre pouvait leur permettre contre leurs ennemis . » Imitez leur exemple, pères conscrits, et prene
out ce qu’ils trouvaient de bon chez leurs alliés, ou même chez leurs ennemis , ils s’empressaient de le transporter chez eux, p
ou l’avarice de nos concitoyens, et je me suis fait par là beaucoup d’ ennemis , je le sais. Mais, sévère et inflexible pour moi,
doivent nous rester ou tomber, avec nos personnes, au pouvoir de nos ennemis . Et l’on ose parler de douceur et de commisératio
nspiré l’incendie de Rome ; ils appellent à leur secours les Gaulois, ennemis déclarés du nom romain ; le chef des conjurés s’a
ous balancez encore ! et vous délibérez sur ce qu’il faut faire à des ennemis surpris dans vos murs ! Croyez-en, je vous le con
toutes parts : Catilina et son armée assiègent nos portes ; d’autres ennemis sont dans l’enceinte de nos murs ; nos mesures, n
4 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
du soleil.                                            Dans ces lieux ennemis , Un insecte aux longs bras, de qui les doigts agi
courage et l’audace dans le cœur des siens ; il glace d’épouvante les ennemis . Défauts de l’Hyperbole 1° Il faut, selon Qu
il ose l’aborder, deux fois l’incendie qui s’allume dans le vaisseau ennemi l’oblige de s’écarter. Thomas, Éloge de Duguay-T
u Chéronée, il avait enfoncé et mis en fuite l’aile droite de l’armée ennemie . Cette victoire ajoutait un nouvel éclat aux char
resse au connétable de Bourbon pour le détourner de négocier avec les ennemis de la France, et lui dit : Je sais bien qu’il n’
n que Servilius, accusé d’avoir perdu quelques troupes en suivant les ennemis après la victoire, emploie avec succès pour se dé
inuât sa défense : Puisque j’ai affaire à des juges, et non pas à des ennemis , ajouta-t-il, je vous dirai, Romains, que j’ai ét
Romains, que j’ai été fait consul avec Virginius dans un temps où les ennemis étaient maîtres de la campagne, et où la dissensi
cheuse que j’ai été appelé au gouvernement de l’État, J’ai marché aux ennemis , que j’ai défaits en deux batailles, et que j’ai
dats, que leur courage emportait, et qui poursuivaient avec ardeur un ennemi effrayé. Si j’avais fait sonner la retraite, si j
tribuns ne m’accuseraient-ils pas aujourd’hui d’intelligence avec les ennemis  ? Si vos ennemis se sont ralliés, s’ils ont été s
seraient-ils pas aujourd’hui d’intelligence avec les ennemis ? Si vos ennemis se sont ralliés, s’ils ont été soutenus par un co
gez de ma conduite par ma victoire. S’il est vrai que j’ai chassé les ennemis de votre territoire, que je leur ai tué beaucoup
’ai enrichi Rome et vos soldats du butin qu’ils ont fait dans le pays ennemi  ; que vos tribuns se lèvent, et qu’ils me reproch
tan, son compère, qu’il le charge d’assassiner le duc de Nemours, son ennemi , et l’envoyé du duc de Bourgogne. Lectures. — 1°
-être ne sont-ils pauvres que parce qu’ils sont vertueux. Sont-ce des ennemis furieux qui en veulent à vos jours ? Ils n’ont co
re à leur courage et à leurs travaux : tous deux pardonnèrent à leurs ennemis , et finirent par en être les victimes : tous deux
ands pas au pouvoir despotique. Richelieu, grand, sublime, implacable ennemi  ; Mazarin, souple, adroit, et dangereux ami : L’u
utre aux flots irrités opposant son courage : Des princes de mon sang ennemis déclarés ; Tous deux haïs du peuple, et tous deux
tait animé, on le vit presque en même temps pousser l’aile droite des ennemis , soutenir la nôtre ébranlée, rallier les Français
ma famille est par toi réunie, Quand je trouve ma fille, elle est ton ennemie . Voltaire, Zaïre, acte II, sc. iii.   Coligny à
é quoi ! n’êtes-vous plus le même peuple ? N’avez-vous plus les mêmes ennemis à combattre ? Allez tarir la source de leurs trés
5 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
tassent pas à frapper avec plus de rigueur un citoyen dangereux que l’ ennemi le plus redoutable. Aujourd’hui, un sénatus-consu
armée occupe les gorges de l’Étrurie ; de jour en jour le nombre des ennemis s’accroît, et le général de cette armée, le chef
e des ennemis s’accroît, et le général de cette armée, le chef de ces ennemis est dans nos murs ; que dis-je, il est dans le sé
in de faire, de ton propre mouvement ? C’est le consul qui donne à un ennemi l’ordre de sortir de Rome. Tu me demandes si c’es
. Ainsi donc, je te le dis encore une fois, pars ; et, si je suis ton ennemi , comme tu le répètes, si tu veux, à ce titre, sou
re, tes inclinations t’ont préparé, la fortune a préservé tes jours ! Ennemi du repos, la guerre elle-même, si elle n’était sa
« M. Tullius, que fais-tu ? voici un homme que tu as reconnu être mon ennemi  ; que tu vois prêt à porter la guerre dans mon se
de tous les citoyens. Et tous ces persécuteurs des honnêtes gens, ces ennemis de la patrie, ces dévastateurs de l’Italie, ces s
jour où il a dû quitter Rome. C’est maintenant ouvertement, contre un ennemi de guerre, que nous allons, sans que personne s’y
omme un triomphe, me reprocher amèrement de ne pas m’être assuré d’un ennemi si redoutable, et de l’avoir laissé partir, je lu
combattre au grand jour, en le laissant se déclarer ouvertement votre ennemi . Et cet ennemi, citoyens, vous pouvez juger combi
and jour, en le laissant se déclarer ouvertement votre ennemi. Et cet ennemi , citoyens, vous pouvez juger combien je le trouve
les embûches, au-dedans qu’est renfermé le péril, au-dedans qu’est l’ ennemi . C’est avec la débauche, la folie, le crime qu’il
egarde, je ne dis pas un mauvais citoyen, mais le plus redoutable des ennemis  ? Que dis-je, les plus illustres membres de cette
en plaindre. VIII. Mais pourquoi parler si longtemps d’un seul ennemi , d’un ennemi désormais reconnu comme tel et qui,
VIII. Mais pourquoi parler si longtemps d’un seul ennemi, d’un ennemi désormais reconnu comme tel et qui, maintenant qu
parmi nous, pour la perte de Rome, pour la vôtre à tous. Ce sont des ennemis , à coup sûr ; cependant ils sont nés citoyens, et
ils ne vous défendent plus à distance, comme autrefois, et contre un ennemi du dehors, un ennemi venu de loin ; mais, présent
t plus à distance, comme autrefois, et contre un ennemi du dehors, un ennemi venu de loin ; mais, présents au milieu de vous,
a plus puissante des cités, qu’ils ont rendue victorieuse de tous ses ennemis , et sur terre et sur mer, échappe aux fureurs par
plus aucun doute sur la conjuration et sur les funestes desseins des ennemis de la république. Cicéron se présente devant le p
en cette circonstance, Romains, que, sur tant de conjurés, sur tant d’ ennemis domestiques, il a frappé seulement neuf des plus
n dire de plus, soutenir une lutte contre lui, et jamais, avec un tel ennemi dans nos murs, nous n’aurions pu arracher la répu
ce. IX. Et maintenant, citoyens, peut-il exister un homme assez ennemi de la vérité, assez aveugle, assez dépourvu d’int
es tentatives faites auprès des Allobroges par Lentulus et les autres ennemis de la patrie, un secret de cette importance si fo
us, Catilina, Cassius, Céthégus s’étaient imposé la loi de traiter en ennemis tous ceux qui pouvaient trouver leur salut dans l
mes mesures, citoyens, que vous voilà tous sauvés. Et, tandis que vos ennemis se flattaient qu’il ne resterait de Romains que c
milieu des hommes que j’ai vaincus et domptés, le général laisse ses ennemis ou morts ou soumis, et s’éloigne. C’est donc à vo
soit, mais encore pour attaquer en face tous les méchants. Que si les ennemis domestiques, dont j’aurai détourné la fureur loin
ulever des haines en sauvant la patrie, elles ne feront tort qu’à mes ennemis et tourneront à ma gloire. Enfin ma conduite dans
veur des citoyens romains, il sait aussi que l’homme qui se déclare l’ ennemi de la patrie ne peut être citoyen à aucun titre ;
sion la plus sévère ne peut sembler excessive envers nos plus mortels ennemis . VII. Cependant, pères conscrits, j’entends
même, à mes yeux, de mauvais citoyens ; je les relègue au nombre des ennemis les plus acharnés. Mais les autres, grands dieux,
condition, ont traitée, non pas comme leur mère, mais comme une ville ennemie . Du reste, pourquoi parler ici d’hommes et de cla
onjurés, et vous voyez qu’ils sont nombreux, autant je me suis fait d’ ennemis  ; je le vois bien, mais ce n’est à mes yeux qu’un
eur de l’étranger a l’avantage sur le vainqueur de ses concitoyens. L’ ennemi du dehors, s’il est subjugué, devient notre escla
ens, égarés par je ne sais quel délire, se sont une fois déclarés les ennemis de la patrie, lors même que vous aurez détourné l
n seul soldat. Vous ayez imité la politique des pirates, qui, quoique ennemis de tous les peuples, se font pourtant quelques am
ne, avant la préture de Verrès, ignorait le crime : elle était même l’ ennemie des méchants. Elle arrêta les équipages de Caton,
choses les plus cachées. Menaces, promesses, esclaves, enfants, amis, ennemis , tout était pour eux un moyen de faire des découv
seulement de la sévérité d’un juge, mais presque de la vivacité d’un ennemi et d’un accusateur que vous devez vous revêtir. P
rs le même ; sa beauté lui conserva les mêmes hommages chez un peuple ennemi . Quelques siècles après, pendant la troisième gue
e elle tenait un arc, et de la droite une torche allumée. À peine cet ennemi de toutes les choses sacrées, ce ravisseur de tou
yait les dieux de leurs pères, qu’il venait d’enlever à leurs anciens ennemis , et, dans ces derniers temps, le plus indigne et
maison d’un brigand cette statue qu’ils avaient recouvrée de chez les ennemis par la valeur de Scipion. XXXVII. Quelle ré
partenait au peuple romain comme faisant partie des dépouilles de nos ennemis vaincus, et ayant été placé dans cette ville au n
bruit se répand que les dieux de la patrie sont attaqués, non par des ennemis ou par des pirates brusquement descendus pour sur
acrilège et le glorieux souvenir de Scipion. Ainsi les dépouilles des ennemis , les monuments des généraux, les ornements des te
de Junon, cette chapelle si respectable ; que ce lieu où les flottes ennemies ont souvent abordé, où les pirates ont coutume de
cette place fut occupée par des esclaves fugitifs, des barbares, des ennemis  : mais ils n’étaient pas si esclaves de leurs maî
e et leur patrie que vous par votre caractère et par vos mœurs, moins ennemis des hommes que vous ne l’êtes des dieux immortels
es fugitifs, plus de crimes que les barbares, plus de cruauté que les ennemis les plus furieux ? LI. Vous avez entendu Th
ir dans un temps où ils avaient tout à craindre, et de la colère d’un ennemi vainqueur, et de la licence du soldat, et des loi
ellement, que les vols qu’il y a faits paraissent, non l’ouvrage d’un ennemi qui observe dans la guerre le droit des gens et d
en est pas moins vrai que la modération d’un général qui laisse à des ennemis , contre qui il a les armes à la main, ce qui est
les juges craignirent que cet homme, dérobé par la fortune au fer des ennemis , malgré tous les dangers auxquels il s’était expo
ègue-t-on la proximité des lieux ? Est-ce que l’entrée fut facile aux ennemis , ou qu’on eut à craindre que l’exemple d’une tell
us déclarer leur chef et leur commandant, pour exterminer cette bande ennemie , non seulement vous avez refusé, mais dans le mêm
on l’eût mis en possession, et non une capture de pirates, traite en ennemis les vieillards et les gens difformes ; mais ceux
uite que tiennent les autres. Quiconque prend un chef de pirates ou d’ ennemis le produit volontiers aux yeux du public. Dans un
voyageât, n’offrait-il point à tout le monde ce délicieux spectacle d’ ennemis enchaînés et captifs ? On accourait sur son passa
remplir le nombre, sont livrés aux tourments et mis à mort comme des ennemis . Toutes les étoffes sont enlevées, l’or et l’arge
vous ? Pourquoi même le soupçonniez-vous ? Vous n’aviez personne pour ennemi , et quand vous en auriez eu, vous n’aviez pas véc
condamné, vous avez retenu dans votre maison particulière des chefs d’ ennemis  ? Des pirates, depuis un mois, deux mois, enfin,
re droit en ce point ? Quel usage, quel exemple vous y autorisait ? L’ ennemi le plus déclaré, le plus pernicieux du peuple rom
emi le plus déclaré, le plus pernicieux du peuple romain, ou plutôt l’ ennemi commun de tous les peuples et de toutes les natio
ugement, afin de pouvoir réfuter plus aisément les accusations de mes ennemis  ? Recevrait-on une excuse de cette nature ? Vous
er du danger aux risques du public ? Vous différeriez le supplice des ennemis vaincus jusqu’au temps où vos propres intérêts pl
os propres intérêts plutôt que ceux du peuple pourraient l’exiger ? L’ ennemi commun serait sous la garde d’un particulier ? Ce
triompher dans Rome, conservent par cette raison la vie aux généraux ennemis , afin que le peuple, en les voyant, puisse jouir
e nous n’ayons eu les Centorbiens pour alliés et les Syracusains pour ennemis  ? Je rappelle ce souvenir, non pour faire un repr
fallait combattre, et voulaient perdre de préférence sous le fer de l’ ennemi le peu de vie et de force que la faim leur avait
r ! Telle est la situation de ce lieu, que les Syracusains voient les ennemis en armes, et vainqueurs, dans l’enceinte de leurs
le et sur la place publique, avant d’apercevoir un seul des vaisseaux ennemis . Sous votre préture, les brigantins des pirates o
phe de la flotte de notre empire, tandis que les rames des nautoniers ennemis font rejaillir l’eau jusque dans les yeux d’un lâ
villes que le grand Africain a cru devoir orner des dépouilles de nos ennemis , Verrès, non content de leur enlever ces trophées
re les pirates. Le grand Africain partageait avec vous les dépouilles ennemies et les fruits de sa gloire ; aujourd’hui que je v
nt emmené vos vaisseaux, je vous ferai conduire au supplice parmi les ennemis et à leur place. De plus, les Ségestains, pour no
e, quelle statue, quelle peinture voit-on qui n’ait été prise sur des ennemis vaincus ? Mais les maisons de campagne de ces avi
ion de Syracuse, le port de cette ville fut toujours inaccessible à l’ ennemi  ; et, sous votre préture, les corsaires y vinrent
s aux étrangers, aux malfaiteurs, aux scélérats, aux corsaires et aux ennemis que vous avez osé renfermer un si grand nombre de
ense que celles de mon accusation. J’aime mieux que vous paraissiez l’ ennemi et le persécuteur de ces fugitifs que des négocia
vous avez fait trancher la tête, non à quelque étranger ou à quelque ennemi , mais à ce citoyen romain connu de toute l’assemb
urquoi m’étendre davantage sur Gavius ? comme si vous eussiez été son ennemi personnel, et que vous ne vous fussiez pas montré
ez été son ennemi personnel, et que vous ne vous fussiez pas montré l’ ennemi déclaré du nom, des familles et des droits de tou
i. LXIX. Je me flatte que j’ai fait connaître à mes plus grands ennemis l’intégrité avec laquelle j’ai rempli mon ministè
es. LXXI. Nous observons combien certains nobles sont jaloux et ennemis des vertus et des talents des hommes nouveaux : p
a vigilance contre un accusé que les Siciliens m’ont donné comme leur ennemi , qu’ils sachent que ceux dont j’aurai encouru la
6 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »
re l’apprentissage des armes dans une guerre difficile, et contre des ennemis belliqueux ? un homme qui, à peine sorti de l’enf
es, celle des pirates ; toutes ces guerres différentes, contre tant d’ ennemis divers, je ne dis pas conduites, mais terminées p
aient de si près : témoin l’Afrique, inondée du sang des innombrables ennemis qui la foulaient et la dévoraient : témoin l’Espa
t la dévoraient : témoin l’Espagne, qui vil si souvent des milliers d’ ennemis vaincus et terrassés par l’effort de son bras : t
anger tellement la face de nos affaires, qu’après avoir vu une flotte ennemie à l’embouchure du Tibre, vous n’entendiez plus au
modération ; si ces vertus se sont signalées surtout dans la colère, ennemie de la raison, ou après la victoire, naturellement
vos amis, peut-être vous objectera-t-on ce qu’il faut craindre de vos ennemis . Vos ennemis ! où sont-ils ? Tous ceux qui le fur
t-être vous objectera-t-on ce qu’il faut craindre de vos ennemis. Vos ennemis  ! où sont-ils ? Tous ceux qui le furent ont perdu
par leur folle opiniâtreté, ou la doivent à votre clémence. Ainsi vos ennemis sont restés sur le champ de bataille, ou sont dev
7 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
des effets, et non par des discours, que l’on repousse l’attaque de l’ ennemi . En général, un peuple naturellement actif a beso
tif a besoin d’entretenir cette activité, le repos est son plus grand ennemi . Il faut l’abandonner à ses inclinations, à l’imp
nt les secours nécessaires : nous partons pour une contrée absolument ennemie , où quatre mois suffiront à peine, en hiver, pour
s est impossible, puisqu’en nous supposant même mieux équipés que nos ennemis , nous aurons encore de la peine à les vaincre et
de si braves compagnons, douter un moment de la victoire ? Eh ! quels ennemis avons-nous à combattre ? Des hommes ramassés au h
ain à nous, que celui que nous emporterons à la pointe de l’épée. Nos ennemis peuvent se dire, pour s’animer mutuellement, qu’i
mais que par une victoire. Songez à vos exploits passés ; chargez vos ennemis avec ardeur, et croyez que la nécessité présente
ngs. Le signal est entendu de tous ; se présenter de front, tourner l’ ennemi , se déployer sur deux ailes, changer à tout momen
s a été donné, ce dont nous nous servons pour nos amis, et contre nos ennemis . À nos amis, nous donnons les fruits de la terre,
ts de la terre, produits par le travail de nos bœufs, etc. — Pour nos ennemis , nous les combattons de loin avec la flèche, et d
cés aux deux extrémités de ton empire, nous veux-tu pour amis ou pour ennemis  ? Choisis ».
8 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
le clairon sonne, sa harpe se tait et son épée va s’abreuver du sang ennemi . « O ma patrie, disait-il, à toi mes chants, à to
Sujet et plan. Deux jeunes gens nés dans le Quercy, de deux familles ennemies , avaient toujours été divisés par une haine morte
u’il se charge du meurtre de Regnier. Il entre dans la chambre de son ennemi avec quelques soldats et le somme de le suivre. R
’en retourne après avoir déposé en sûreté entre leurs bras son ancien ennemi devenu son ami le plus dévoué.    L’historien de
e. « Les Français, dit le prince à d’Avalos, ne savent se venger d’un ennemi que d’une manière digne d’eux : d’Avalos sera pri
s faits les plus glorieux qui aient honoré les armes françaises ; les ennemis y perdirent plus de 15, 000 hommes. Pour donner p
Henri IV. 41. Ézilda. Sujet et plan. Robert, en poursuivant les ennemis vaincus, vient d’être atteint d’une flèche empois
xé à l’Espagne. La ville de Brihuega, qui était tombée au pouvoir des ennemis , était assiégée par un général français, le célèb
partiates, enveloppés par les Arcadiens, vaincraient facilement leurs ennemis si une soif cruelle n’abattait leur courage. Le r
n’abattait leur courage. Le roi des Spartiates convient avec le chef ennemi que Sparte leur rendra ses conquêtes si le roi et
s de peu d’étendue, par lequel il les excite à punir l’insolence de l’ ennemi et les enflamme de l’ardeur qui l’anime. À leur t
d’une disgrâce subite, grâce aux intrigues du prince Dolgorouki, son ennemi . Menzikoff fut dépouillé de tout et envoyé en exi
t sa mort, qui produisit la plus vive sensation en Europe. 61. Les ennemis généreux. Sujet et plan. Ali, roi de Perse, as
« Pendant le jour vous nous attaquez : nous vous regardons comme nos ennemis  ; mais la nuit vous nous laissez en paix ; nous v
e ses armes devient infaillible. Alors il propose la paix à son noble ennemi , qui l’accepte, et il lui laisse la libre possess
stance opiniâtre, Jules, couvert de blessures, demeure au pouvoir des ennemis . On le place sur une charrette, sous la garde d’u
ée française, comprenant combien il lui importait de ne pas laisser l’ ennemi se fortifier dans une position qui commandait tou
ar ses camarades, s’élançait hors des rangs. Ce jeune homme court à l’ ennemi , décharge à bout portant son arquebuse, la jette
 : on trouve enfin le jeune homme, respirant encore, sur un monceau d’ ennemis qu’il avait immolés ; on le porte dans la tente d
ille ; les troupes de la garnison, comme battues et poursuivies par l’ ennemi , passent sous les fenêtres de Crillon en poussant
. Eschine et Démosthène. Démosthène et Eschine, à Athènes, étaient ennemis politiques et  rivaux d’éloquence. Eschine crut a
-il trop regretter une patrie où il trouve plus de générosité dans un ennemi qu’on n’en trouve souvent ailleurs dans un ami ?
Écosse et ses tyrans, de le livrer aux Anglais ou de se déclarer leur ennemi . Ronald voit le péril auquel il s’expose ; mais i
t et plan. Le lendemain de l’évasion de Delmance, Octavio, implacable ennemi de tous les Français, sachant ou soupçonnant ce q
re l’innocence malheureuse, surtout lorsqu’elle était opprimée par un ennemi puissant. 98. Hedwige. Louis, surnommé le G
ojectiles qu’il lançait portaient le ravage et la mort dans les rangs ennemis . Malheureusement ses deux jeunes fils sont faits
Alphonse, sont complètement vainqueurs. En revenant de poursuivre les ennemis , Pélage rencontre Alphonse, blessé mortellement e
pire ottoman, qui arriva sous lui à l’apogée de sa grandeur. Il fut l’ ennemi de Charles-Quint et l’allié de François 1er. On l
il donnera involontairement la mort à son père. » Eudoxe attaque les ennemis et remporte une victoire éclatante. La première p
ieux déserts et affreux. Zénobie était alors malade. Par crainte de l’ ennemi , par tendresse pour son époux, elle supporta d’ab
auxquels elle était exposée si elle tombait entre les mains de leurs ennemis . D’abord Rhadamiste  la serre dans ses bras et ch
lage et à l’incendie. Quel triomphe pour le roi d’Espagne et pour les ennemis de la France ! Loin de faire de nouvelles victime
enflammé. Les citoyens et les soldats, pleins d’ardeur, marchent à l’ ennemi , qu’ils surprennent au milieu des fêtes, et rempo
qu’il a fait, et comment, déguisé en barde, il a observé le camp des ennemis  ; ils doivent célébrer demain une grande fête, da
.    Il explique aux soldats ce qu’il faut faire le lendemain ; leurs ennemis , plongés dans l’ivresse, pourront à peine se défe
, le dévouement avec lequel ils ont refusé les offres d’Étienne. Leur ennemi les comble de bienfaits, et leur prince les enver
funeste aux Gibelins et augmenterait l’ardeur et les forces de leurs ennemis . 2e partie : Il prouve que, quand même cette mesu
u odieux par une sévérité excessive, Pomponius, tribun du peuple, son ennemi personnel, conçut l’espérance de le perdre, et l’
130. Défense de Titus Torquatus. Sujet. L’armée romaine et l’armée ennemie sont en présence. Le consul Manlius Torquatus, gé
nt la bataille générale. Son fils Titus est rencontré par un cavalier ennemi qui l’insulte et l’attaque. Le jeune homme pouvai
e jeune homme pouvait fuir : il n’y songe même pas ; il résiste à son ennemi  ; il le tue, et, plein de joie, apporte ses dépou
s quelques jours, lui donne les moyens de se réunir à sa famille. Les ennemis de cet homme de bien profitent de cette occasion
es familles de l’État. Au lieu de prendre les armes et de marcher à l’ ennemi , les Carthaginois se rassemblent sur la place pub
projet ; il les persuade ; et les Carthaginois vont tourner contre l’ ennemi cette fureur qui les animait contre leurs enfants
les jours de votre père : votre devoir est de le défendre contre des ennemis secrets et contre sa propre imprudence ; croyez-m
r jour de l’an, demanda aux dieux de faire prospérer ses affaires. Un ennemi l’entendit, et l’accusa devant l’aréopage, tribun
on. Six mois après, le jeune homme, qu’on avait cru mort, arrive. Les ennemis , qui l’avaient trouvé respirant encore sur le cha
lus sages doctrines et la plus pure morale. Ses succès lui firent des ennemis . Trois hommes, Anytus, Mélitus et Lycon, l’accusè
ation qu’il ressent : il fait voir quels effets aura relativement à l’ ennemi , relativement à la France, relativement à Charles
s ; qu’il est insensé d’employer l’argent de la France à enrichir les ennemis de la France ; que payer leur départ, c’est les e
omme protestant, Dominique de Gourgues27, navigateur habile et hardi, ennemi des Espagnols, dont il avait reçu des outrages pe
. L’action d’Isadas a produit l’effet le plus heureux en prouvant aux ennemis qu’à défaut des hommes, les enfants, à Sparte, su
e ; cependant Vibius le père fut condamné, parce que Tibère était son ennemi personnel. Au moment où le sénat vient de s’assem
faire sentir toute la différence qu’il y a entre l’action de tuer un ennemi armé et un lâche assassinat. Ce prélat qui, dès l
9 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
xtraordinaires. Quelques-uns consentiraient à voir une autre fois les ennemis aux portes de Dijon ou de Corbie2, à voir tendre
pas d’être supérieur, mais de suffire seul à tant et de si puissants ennemis  ? Un héros, un Achille y succomberait. On a fait,
tôt quelques troupes, renfermées dans un château, se sont rendues aux ennemis à discrétion et ont passé1 par le fil de l’épée.
 ; ou, si on le livre, on le doit perdre ; et, si on le perd, voilà l’ ennemi sur la frontière. Et comme Démophile le fait vole
diriez qu’il ait l’oreille du prince ou le secret du ministre. Si les ennemis viennent de perdre une bataille où il soit demeur
il ne doute plus. La triple alliance2 chez lui est un Cerbère, et les ennemis autant de monstres à assommer. Il ne parle que de
Réduisez-le, si vous pouvez, à dire simplement : Le roi a beaucoup d’ ennemis  ; ils sont puissants, ils sont unis, ils sont aig
10 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
i : Bataille de Rocroi À la nuit qu’il fallut passer en présence des ennemis , connue un vigilant capitaine, le duc d’Enghien r
tait animé, on le vit presque en même temps pousser l’aile droite des ennemis , soutenir la nôtre ébranlée, rallier les Français
envoyait. Là, on célébra Rocroi délivré, les menaces d’un redoutable ennemi tournées à sa honte, la régence affermie, la Fran
s dieux, vos fautes et vus pertes, et vous tirerez vengeance de votre ennemi . Car ne vous imaginez pas que cet homme soit un d
aisons de la partie adverse ; mais dans le sermon, si l’orateur a des ennemis invisibles à vaincre, ce sont les préjugés, les e
ence vous dit, mais une prudence réprouvée, une prudence charnelle et ennemie de Dieu. Tout le monde souffre et est incommode,
aites l’envie ; Assurez leur vengeance, assurez votre vie ; Perdez un ennemi d’autant plus dangereux Qu’il s’essaîra sur vous
11 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
victoire ; À vos cœurs généreux je promets des combats : Je vois vos ennemis expirants sous vos bras. Entrez dans leurs palais
Fléchier, dans ce morceau déjà cité. « On compte, en le voyant, les ennemis qu’il a vaincus, non pas les serviteurs qui le su
de punir le crime, de pardonner à la faiblesse et de les conduire à l’ ennemi  : ovabant puniret noxios, ignosceret lapsis, et
gré de mes désirs. J’ai vu mes amis heureux par mes bienfaits, et mes ennemis assujettis par mes armes. Avant moi, ma patrie ét
difficiles ; la multiplicité fatigante des affaires ; un genre de vie ennemi du repos ; l’ardeur inquiète d’imiter mes actions
is vous donner : si vous voulez être toujours en état de réprimer vos ennemis , attachez-vous vos amis par votre bienfaisance. A
eux et les hommes, la victoire est à nous. Jeunes et courageux, quels ennemis avons-nous à combattre ? Des hommes accablés d’an
de voir rentrer vainqueur dans ces murs, couvert des dépouillés de l’ ennemi , vous pourriez le voir périr dans les horreurs du
rbre fatal ; frappe, au-dedans des murs, au milieu des dépouilles des ennemis qu’il a vaincus, ou hors des murs, parmi les tomb
vous qui foulez aux pieds l’autorité du sénat. Ce que respectent les ennemis même, le droit des gens et des ambassadeurs, vous
12 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
faim ? Après ces questions il vous est facile d’écrire : La faim, cet ennemi plus terrible que l’eau, vint tourmenter les homm
agnan témoin oculaire des faits, vous donnera des explications. — Vos ennemis et vos troupes sont bien comportés. — Vous m’avie
ème les divisions… M. de Marseille est adouci, — ne le traitez pas en ennemi — … Croyons ses paroles — … Point de méfiance - —
ue ses actions les démentent. — Si l’on allait prendre un ami pour un ennemi  ! — … Avis. Cette lettre est un appel à la raiso
s jaloux, joyeux au dehors, mais triste au dedans de soi. - — Souvent ennemi qui cache sa haine… Toujours vil et rampant, qui
vère et vigoureux. 3º Trois lignes suffiront pour peindre le flatteur ennemi . 4º Enfin, quelques traits mordants achèveront la
oint la bienfaisance à l’humanité, — elle transforme les pauvres, nos ennemis et Dieu même, — c’est le culte du cœur… le plus b
t-elle ? 3º Que nous fait voir la Religion dans les pauvres, dons nos ennemis , dans Dieu ? N° 38. — L’Ange Gardien. L’ang
oid… La médisance est un mal inquiet, qui trouble la société… partout ennemie de la paix, de la douceur et de la politesse. Enf
lui devoir la vie, que la mort va le délivrer des soins du plus grand ennemi de la France ; que lui, Bayard, n’est point à pla
s les dernières paroles adressées par Pataud à Raton, soit : un franc ennemi vaut mieux qu’un ami perfide. N° 96. — La Lin
mée dans une forte position, — Ses éclaireurs ne découvrirent point l’ ennemi . — Le prince Robert, pendant que farinée attendai
tendait, s’avança avec quelques escadrons, et rencontra l’avant garde ennemie , — il le fit dire au roi, qui fit ébranler son ar
ert, avec la cavalerie de l’aile droite se rua sur l’aile gauche de l’ ennemi , commandée par Ireton. —  Nœud. Cromwell, à la t
égiment des gardes, qui était la seule réserve. — Il s’élançait sur l’ ennemi , quand un officier saisit la bride du cheval du r
débandade se ralentit à sa vue du prince Robert, qui revenait du camp ennemi . —  Dénouement. Un corps se reforme, mais tous l
te. — Fuite générale. Le roi se porte vers Leicester, abandonnant à l’ ennemi tout son camp104 jusqu’aux papiers de son cabinet
les croisées, et en quelques minutes deux cents Turcs sont tués. —  L’ ennemi ripostait à coups de canon qui faisaient des trou
aminondas accourt avec des soldats d’élite. — Le général poursuit les ennemis , mais il se trouve enveloppé, les Spartiates l’ac
ur les autres tentes ; à la faveur des ténèbres, ils massacrent leurs ennemis alarmés et surpris, qui, ne pouvant se reconnaîtr
colline, près d’Anthéïa. Dénouement. Mais là ils sont entourés par l’ ennemi , qui furieux d’une perte de 20 000 hommes, les ma
rs chargés de bombes augmentent l’incendie, la forteresse croyant les ennemis au port foudroie ses propres vaisseaux. Les matel
e nui saule par-dessus l’animal — … Apres avoir fatigué longtemps son ennemi , le gladiateur se prépara enfin au combat —. Il a
ses griffes sur les épaules nues du gladiateur ; celui-ci saisit son ennemi par la gorge, le tigre se sentant étreint par des
e Ugolin avait été renfermé dans une tour, et condamne par Roger, son ennemi , à mourir de faim avec ses quatre enfants. Il rac
Le nain Habibrach et moi, nous étions sur le bord d’un abîme — … Mon ennemi , saisissant cette occasion de m’arracher la vie,
— Tableau des efforts terribles du côté du nain pour faire périr son ennemi avec lui, il remue avec fureur ses mains, ses pie
i ; il est vaincu, il veut échapper par la mort à la vengeance de ses ennemis . Il essaie d’abord de s’empoisonner, il ne peut y
n ; il fait ouvrir son palais et reçoit à coups d’épée les bataillons ennemis . Les Romains voulant le prendre vivant, l’entoure
resté fidèle à sa cause, accourt victorieux après avoir repoussé les ennemis jusque sur leurs vaisseaux, inutile triomphe !
t éclairée par mille flambeaux, elle est tendue de noir, les drapeaux ennemis conquis par Gustave-Adolphe sont rangés avec ordr
aître et l’élève se verront en esprit, — Le prince doit pardonner aux ennemis de l’archevêque qui seront autour de lui. La reli
sposés à se donner à lui ; 2º l’incertitude du sort des armes avec un ennemi bien supérieur eu nombre (l’armée de Clovis était
Elle fait appel à leur courage et à leur fidélité pour combattre les ennemis de l’Autriche. Elle sait qu’ils ont été persécuté
s, et c’est précisément ce motif qui la conduit vers eux, parce qu’un ennemi magnanime est digne de recevoir un sujet fidèle.
pas, et vous voulez en sortir ! Des amis vous conseillent ce que des ennemis ne peuvent vous forcer à faire ! Partir, c’est s’
ous ne répondiez pas à leur vertu, ils embrasseraient le parti de vos ennemis — … N° 229. — Moïse aux Juifs Note. Moïse
é de Rome. La vengeance dans le cœur, il se retira chez les Volsques, ennemis de sa patrie, et fit déclarer la guerre aux Romai
d’abord, mais l’habile général, par une contremarche habile, trompa l’ ennemi et parut sur les hauteurs de Cassiano. Là, il dev
ibles que pour être renfermée dans un vallon. Devant elle est l’armée ennemie , derrière et aux côtés sont les Valtelins et les
nfants et leurs époux, serait un monstre cruel. — Les Indiens ont des ennemis dans les bêtes sauvages ; pourquoi égorger un hom
agné deux batailles. Dans la dernière il a poursuivi trop longtemps l’ ennemi qui s’est rallié, et qu’il n’a pu mettre en dérou
s prêt à mourir. Maïs non, je suis devant des juges et non devant des ennemis . Voici ce que j’ai fait. Quand j’ai été nommé con
avec Virginius, la discorde et la famine étaient dans la ville, et l’ ennemi à nos portes. J’ai gagné deux batailles, et ravag
dernier combat ?… Eh ! Peut-on vaincre sans pertes ; surtout quand l’ ennemi est supérieur en nombre ? Pouvais-je ne pas suivr
a famille est par toi réunie, Quand je trouve une fille, elle est ton ennemie  ; Je suis bien malheureux !… C’est ton père, c’es
ome 1er, page 306. COMPOSITIONS N° 244. — Bataille de Rocroi Les ennemis étaient en présence à l’entrée de la nuit ; le du
nce, le duc d’Enghien vole de rang en rang, enfonce l’aile droite des ennemis , revient à ses autres troupes qui étaient à demi-
énéral habile et prévoyant. Cependant il passe le Rhin, et surprend l’ ennemi . Aussitôt le courage de nos alliés est affermi ;
t affermi ; les peuples d’une fidélité chancelante restent neutres. L’ ennemi déconcerté bat en retraite et va se réfugier dans
arges. Nous marchons tous affaissés sous le poids de nos maux ; mille ennemis sanguinaires tourmentent notre vie, constamment m
13 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
ive pour tout abattre faute de savoir s’en servir pour élaguer. Que d’ ennemis à combattre ! mais aussi que de forces et de moye
pour repousser la défense, garder en réserve des forces inconnues à l’ ennemi . Ce n’est que par là, ce me semble, que l’agresse
pouvait lui donner du prix à mes yeux : mais dans le même moment nos ennemis pensaient à la détruire et à l’avilir ; et cette
s, ils voulaient m’obliger à la placer sur la tête de nos plus cruels ennemis  : projets téméraires et insensés, que, le jour mê
dats par leur faible. Rien ne les réjouit plus que l’humiliation de l’ ennemi , comparée à l’exaltation de leur victoire. C’est
de gloire vos personnes et vos aigles, et de confusion vos puissants ennemis . Quarante drapeaux, etc. Accumulation, d’autant
ent seule la couronne de son empereur et qui renverse les projets des ennemis de sa gloire, qui les punit et leur donne des leç
sion ; 2° les mœurs sont exprimées avec adresse. La probité : C’est l’ ennemi qui a attaqué, qui est de mauvaise foi ; l’orateu
les passions sont excitées violemment ; c’est d’un côté la haine de l’ ennemi , de l’autre l’amour de la gloire, de la patrie et
morceau peut se résumer ainsi : Quand on a triomphé complètement de l’ ennemi , on le force à demander la paix et on revient dan
aix et on revient dans sa patrie. Or, vous avez vaincu complètement l’ ennemi . Donc la paix se fera forcément, et vous allez re
guerre. Nos troupes semblent rebutées — autant par la résistance des ennemis que par l’effroyable disposition des lieux, et le
ut l’art, toute la nature à combattre. Quelque avantage que prenne un ennemi habile autant que  hardi, et dans quelque affreus
s entières, d’affreux chemins. Accumulation. Oui vraiment, voilà des ennemis extraordinaires, et presque invincibles ; mais pe
ce mot que finit l’exposition : car tout est en scène, le héros, son ennemi , et le lieu du combat. Le nœud se serre dès son d
serre dès son début par la peinture des talents militaires du général ennemi . Il se complique au moment ou le narrateur paraît
’art. Mais en huit jours il sut triompher de tous les obstacles, et l’ ennemi forcé de fuir abandonna ses bagages, et n’osa rep
. .............L’impétueux    coursier, Non loin de la retraite où l’ ennemi repose, Arrive ; - l’assaillant en ordre se dispe
14 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
de la terre ; qui couvrait son camp du bouclier, et forçait celui des ennemis avec l’épée ; qui donnait à des rois ligués contr
 : ce vaillant homme poussant enfin, avec un courage invincible, les ennemis qu’il avait réduits à une fuite honteuse, reçut l
ance d’un général habile et prévoyant2. Il observe les mouvements des ennemis . Il relève le courage de alliés. Il ménage la foi
la prudence humaine lui peuvent ôter. Déjà frémissait dans son camp l’ ennemi confus et déconcerté. Déjà prenait l’essor, pour
l’armée du roi taillée en pièces, nos frontières découvertes, et les ennemis prêts à pénétrer dans le cœur de l’État. Ensuite,
u à être admiré sans envie ; un troisième, qu’il était redouté de ses ennemis sans en être haï ; mais enfin, ce que le roi sent
15 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
t-il de prouver la nécessité qu’impose la religion de pardonner à nos ennemis les plus déclarés ; il sait quel obstacle il va t
e trouvez partout sur votre chemin, et qu’il est difficile d’aimer un ennemi acharné à vous nuire. » Mais je suppose que vous
onteux de ne pouvoir se mettre au-dessus d’une offense. Le pardon des ennemis n’était donc fondé que sur le mépris qu’on avait
i seul pouvait le faire. « Mais la loi de l’évangile sur l’amour des ennemis ne flatte pas l’orgueil et ne ménage point l’amou
d’imiter Jésus-Christ, et de lui obéir ; que les titres qui, dans un ennemi , lui découvrent un frère ; que l’espérance de ret
modestie des sophismes de l’impiété et du libertinage ; plaignant ses ennemis , et cherchant à les éclairer, à les encourager da
aient le délivrer de la mort, ni au Dieu juste qu’il regarde comme un ennemi déclaré, dont il ne doit plus attendre d’indulgen
16 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
le. Un sauvage insulté est un lion blessé qui saute à la gorge de son ennemi . Ainsi encore l’orgueil national est commun à tou
victoire est certaine. Qu’il leur montre seulement les têtes de leurs ennemis scalpées, leurs huttes incendiées, leurs femmes e
chemin de la guerre. Comme le cougar aime le daim, le Sioux aime son ennemi . Lorsque le loup trouve le faon, le voit-on se co
ux des autres puissances la légitimité de ses griefs contre la nation ennemie , et prouver qu’il a épuisé, par voie diplomatique
aux classes aisées et industrielles, naturellement amies du repos et ennemies de l’imprévu : ils leur remontreront la nécessité
: ils traitent humainement leurs esclaves, pardonnent quelquefois à l’ ennemi terrassé, et, dans la rage du combat, détournent
, si puissant, ait fait une guerre inutile, et qu’aux prises avec des ennemis moins nombreux il se soit retiré sans avoir rien
se et de courage, de patience et d’audace, d’héroïsme et de bon sens, ennemi en tout de l’excès et toujours réglé, même dans s
s, des coups de main : c’est lui qui ramène de Lemnos Philoctète, son ennemi  ; lui qui enlève le Palladium et les chevaux de R
— Peut-être, dit l’orateur en finissant, peut-être, venant d’une main ennemie , ces présents te paraissent odieux ; mais songe a
en marche. Le peuple, enfermé dans la ville, demande à courir sus à l’ ennemi qu’il voit moissonner ses champs et couper ses ol
l, soit désespoir, trahissaient la liberté et livraient la patrie à l’ ennemi , sous prétexte de la sauver. Les uns, âmes lâches
bien en effet que celui qui osait leur parler ainsi n’était pas leur ennemi , mais leur ami dévoué, qu’il ne les blâmait pas p
elle occasion de relever la grandeur d’Athènes sur les ruines de leur ennemi . (J’efface, en les analysant, les couleurs de cet
sée qui tranchait le nerf de la république et la livrait désarmée à l’ ennemi . C’est sur elle, autant que sur Philippe, qu’il f
des Athéniens et le rival d’Eschine, mais l’avocat des opprimés et l’ ennemi des tyrans. Aussi, quand il jette ce cri : « Non,
17 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VIII. L’éloquence militaire. »
l, où nous appellent et les présages des Dieux, et l’injustice de mes ennemis . Le sort en est jeté, marchons. Eamus, inquit, qu
deux styles. Vous êtes nés Français, et je suis votre roi, Voilà vos ennemis , marchez et suivez-moi. Ne perdez point de vue, a
d’hommes : il nous déshonore, il détruit nos ressources, il nous rend ennemis des peuples qu’il est de notre intérêt d’avoir po
, et je retrouve la guerre ! je vous avais laissé des conquêtes, et l’ ennemi passe vos frontières ! j’ai laissé vos arsenaux g
18 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14
roussait pas facilement contre le danger, comparant les forces de son ennemi avec les siennes, ne voyaient pas bien quel expéd
ns des postes où elles pourraient aisément soutenir les attaques de l’ ennemi et attendre les renforts qui lui devaient arriver
que vous fissiez de votre bon gré ce que le plus grand effort de vos ennemis ne vous saurait contraindre de faire. En l’état q
cilement dans les plus pressantes rencontres, se résolut d’attendre l’ ennemi dans un poste avantageux3. Histoire de France, l
19 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
; et c’est alors que le sénat, à l’instigation de Cicéron, le déclara ennemi de la république. Nommé gouverneur de l’Italie dè
, fils adoptif et héritier de César. Après quelques combats, ces deux ennemis se réconcilièrent, et formèrent avec Lépide ce fa
erma dans Alexandrie. Mais craignant de tomber entre les mains de son ennemi , qui vint assiéger cette ville, et se croyant d’a
r personne ; ne faire jamais de mal à qui que ce soit, pas même à ses ennemis . Délos (Dieu de). Les poètes appellent ainsi Ph
é de reconnaître si le fleuve était guéable, pour qu’on pût aller à l’ ennemi posté sur la rive opposée, il vint rapporter au r
par les Grecs. Après avoir vu périr tous ses enfants par le fer de l’ ennemi , il fut lui-même égorgé dans son palais, l’an 120
ours de son administration, il eut tout à-la fois à combattre, et les ennemis étrangers, et les ennemis domestiques, et ses pro
, il eut tout à-la fois à combattre, et les ennemis étrangers, et les ennemis domestiques, et ses propres ennemis. Il brava la
et les ennemis étrangers, et les ennemis domestiques, et ses propres ennemis . Il brava la jalousie, la haine et la vengeance d
e de la Rochelle, un coup mortel au calvinisme, faction de tout temps ennemie de la royauté. Il établit la balance de l’Europe,
le pour l’attaquer avec avantage. Il voyait même décamper l’armée des ennemis , lorsqu’étant monté sur une petite hauteur, pour
dix-sept ans, lorsqu’il se trouva au passage du Rhin. Il gagna sur l’ ennemi un drapeau et un étendard qu’il apporta au roi.
20 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Amyot, 1513-1593 » pp. -
ès griefve6 et très cruelle amende. (Du trop parler.) utilité des ennemis Ce qui est en l’inimitié le plus dommageable
ur2 à les aller visiter, ou que nous n’en tenons compte : mais de noz ennemis , nous recherchons curieusement jusques aux songes
grand joye1, cela les divertit et destourne bien des choses dont les ennemis ont accoustumé de se resjouïr et de se mocquer. E
e. Car cela est une des proprietez du vice, avoir plus tost honte des ennemis que des amis, quand on peche. (Comment on pourra
des amis, quand on peche. (Comment on pourra recevoir utilité de ses ennemis  ; t. I.) 1. Ce qui les irritait surtout dans l
21 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
it de l’Oraison funèbre de Turenne a par Fléchier. « Villes, que nos ennemis s’étaient déjà partagées, vous êtes encore dans l
nt sur lui ces murs ne vous écrasent ? Que veut-il, de quel front cet ennemi de Dieu Vient-il infecter l’air qu’on respire en
ace ; Qu’il soit comme le fruit en naissant arraché, Ou qu’un souffle ennemi dans sa tige a séché. Mais si ce même enfant à te
tier le sceptre soit remis : Livre en mes faibles mains ses puissants ennemis  ; Confonds dans ses conseils une reine cruellec ;
mblait à son gré gouverner le tonnerre,         Foulait aux pieds ses ennemis vaincus. Je n’ai fait que passer : il n’était déj
plus simple. Médée, dans la Tragédie de ce nom, veut se venger de ses ennemis . Nérine sa confidente lui dit : Votre pays vous
dit : Votre pays vous hait, votre époux est sans foi : Contre tant d’ ennemis , que vous reste-t-il ? Médée lui répond : Moi.
éclater sa grandeur par sa force ; votre droite, Seigneur, a brisé l’ ennemi . Dans la magnificence de votre gloire, vous avez
s flots de l’abîme se sont condensés et durcis au milieu de la mer. L’ ennemi disait : Je les poursuivrai, je les atteindrai, j
22 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
tait vanité. Le monde a été ébloui de l’éclat qui l’environnait ; ses ennemis ont envié sa puissance ; les étrangers sont venus
plus magnanime dans la défaite que dans la victoire ; terrible à ses ennemis , lors même qu’il était leur captif. Elevé sur un
leur en rétablit-il la gloire et la majesté ! En subjuguant ainsi les ennemis domestiques, notre pieux héros s’exerçait à comba
mis domestiques, notre pieux héros s’exerçait à combattre un jour les ennemis de la foi. Il voyait avec douleur les armes des p
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
obligés à une éternelle dépense. Ce royaume n’avait que deux sortes d’ ennemis qu’il dût craindre, les huguenots et les Espagnol
sez pas plus longtemps un homme qui est si heureux à se venger de ses ennemis  ; et cessez de vouloir du mal à celui qui sait to
bre, et nous n’aurons plus la guerre qu’avec les corsaires. Alors les ennemis de M. le cardinal ne sauront plus que dire contre
e vous ne vous êtes pas moqué cette fois, et voyant le grand nombre d’ ennemis que vous avez défaits, il n’y a plus personne qui
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
ope, immole la justice tout en paraissant n’attaquer que ses indignes ennemis , et s’érige en avocat du droit commun. Ses mémoir
u vas être accablé sous des calamités sans nombre ; déchiré par mille ennemis  ; privé de ta liberté, de tes biens ; accusé de r
s qu’il soit assez maladroit pour prouver sa liaison secrète avec mes ennemis en écrivant contre moi dans Paris des lettres de
oignage pût servir un jour à me sauver des misérables embûches de mes ennemis . « Si, pour les suites de ce procès, je dois être
u nom doit se déclarer le protecteur, le conseil et le soutien de mon ennemi , j’oserais demander qu’il fût choisi entre mille
aurais ardemment désiré, ne l’ai-je pas obtenu ? L’acharnement de mes ennemis les a rendus peu redoutables ; leur nombre les a
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
réserve. Il a justifié l’éloge comme la censure ; mais tous, amis ou ennemis , s’accordent à reconnaître qu’il fut le plus univ
es souverains qu’il encense pour assurer l’impunité à ses hardiesses, ennemi des abus plus que des vices, prêt à tout oser con
es-lettres et les sciences ont causé quelquefois beaucoup de mal. Les ennemis du Tasse firent de sa vie un tissu de malheurs ;
s pas), voilà des remords pour la vie ; si vous réussissez, voilà des ennemis  : vous marchez sur le bord d’un abîme, entre le m
vous négligez d’être au rang des courtisans, vous êtes dans celui des ennemis , et on vous écrase. Cependant, malgré votre mérit
n mourant, laisser des marques d’amitié à ses amis, le repentir à ses ennemis , et sa réputation entre les mains du public. Adie
plus magnanime dans la défaite que dans la victoire ; terrible à ses ennemis , lors même qu’il était leur captif. » 2. Unie
ans lesquels la Suède était comme répandue, pendant que son principal ennemi se fortifiait contre lui, le serrait, s’établissa
rd au roi que Kœnig, en qualité d’homme établi en Hollande, était son ennemi , et avait dit beaucoup de mal de la prose et de l
des gens de lettres avec la cause d’un ami, et celui de mortifier un ennemi qui était autant l’ennemi de la modestie que le m
la cause d’un ami, et celui de mortifier un ennemi qui était autant l’ ennemi de la modestie que le mien. » 1. Frédéric II
26 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
n sûreté. Il sauva ses troupes par des retraites glorieuses devant un ennemi avec lequel on ne pouvait guère alors acquérir qu
fusils ; les soldats extrêmement serrés présentaient aux chevaux des ennemis une espèce de rempart hérissé de piques et de baï
it à l’autre bord. Jamais vainqueur n’avait poursuivi si vivement son ennemi . La réputation de Schullembourg dépendait d’échap
au roi Auguste. Ce prince abandonna encore une fois la Pologne à ses ennemis  ; il se retira en Saxe, et fit réparer avec préci
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
ance d’un général habile et prévoyant1. Il observe les mouvements des ennemis . Il relève le courage des alliés. Il ménage la fo
la prudence humaine lui peuvent ôter. Déjà frémissait dans son camp l’ ennemi confus et déconcerté. Déjà prenait l’essor, pour
l’armée du roi taillée en pièces, nos frontières découvertes, et les ennemis prêts à pénétrer dans le cœur de l’État. Ensuite,
u à être admiré sans envie ; un troisième, qu’il était redouté de ses ennemis sans en être haï : mais enfin, ce que le roi sent
28 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
la corruption des mœurs : = Le vrai chrétien désire le bonheur de ses ennemis . Ici les mots corruption, bonheur, dépendent des
, désire, qui en sont les régissans. Dites-en autant des mots, mœurs, ennemis , relativement aux mots, corruption, bonheur. On d
un vice. Voyez aussi cette phrase de Fléchier : citoyens, étrangers, ennemis , peuples, rois, empereurs le plaignent et le révè
sant usage de l’article, avait dit : les citoyens, les étrangers, les ennemis , les peuples, les rois, les empereurs le plaignen
peuple furieux, et nous nous approchâmes de lui : nous vîmes l’armée ennemie , et nous nous approchâmes d’elle. Il faudra dire
es hommes, ce sont eux-mêmes, que je voulais voir. = C’est contre les ennemis de l’état, c’est contre eux que vous devez exerce
’est contre eux que vous devez exercer votre valeur ; et, ce sont les ennemis de l’état, ce sont eux contre lesquels vous devez
morables. Les Normands ont été pendant longtemps ses plus redoutables ennemis . Il fallait dire, en ont été les plus redoutables
redoutables ennemis. Il fallait dire, en ont été les plus redoutables ennemis . On remarque la même faute dans ces vers de Volta
préposition à : = il a échappé, il est échappé à la poursuite de son ennemi . Le sens différent de ces deux prépositions, dit
nous nous sommes proposé d’étudier, est très utile. = Le fort que les ennemis se sont obstinés à assiéger, était imprenable. Je
ire : nous nous sommes proposé d’étudier une science très utile ; les ennemis se sont obstinés à assiéger un fort imprenable. D
ar ses talents. = Pressés de toutes parts, accablés par le nombre des ennemis , nous n’avons pu nous battre qu’en retraite. 2°.
nt mis au présent. Celle-ci n’est pas correcte. = Ils tombent sur les ennemis avec une telle furie, qu’ils les firent plier et
e, au, ou par : = ôtez tous ces papiers de dessus cette table : = les ennemis ont passé par dedans la ville : = vous avez fait
. Crébillon a fait une faute, en disant : Car il n’a point dû voir l’ ennemi qui m’offense, Que pour venger ma gloire ou trah
ma gloire ou trahir ma vengeance. Il aurait fallu, il n’a du voir l’ ennemi . On connaît assez par l’usage les différentes man
ire sortir sa jeunesse lacédémonienne encore à demi-désarmée : mais l’ ennemi ne les laisse point respirer . Le pronom eux dans
29 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
entendaient point le bruit des tambours et des armes2. Les deux camps ennemis arrivent en ces lieux ; La désolation partout mar
i depuis… mais alors il était vertueux1 : Sully, Nangis, Crillon, ces ennemis du crime, Que la Ligue déteste, et que la Ligue e
présence : « Vous êtes nés Français, et je suis votre roi ; Voilà nos ennemis , marchez, et suivez-moi. Ne perdez point de vue,
l’audace : « Soyez libres, dit-il ; vous pouvez désormais Rester mes ennemis ou vivre mes sujets… Choisissez. » A ces mots d’u
ouvera en même temps sa fille dans Zaïre, qui, tombée au pouvoir de l’ ennemi comme son père et toute sa famille, avait été dès
a famille est par toi réunie, Quand je trouve une fille, elle est ton ennemie  ! Je suis bien malheureux… C’est ton père, c’est
30 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
Avec lui, la vertu eut toujours son prix ; il la louait même dans ses ennemis . Toutes les fois qu’il avait à parler de ses acti
e ses temples les drapeaux déchirés et sanglants qu’on a pris sur les ennemis , qu’il est dangereux que la vanité n’étouffe une
avantage : à l’entendre, ce n’était pas qu’il fût habile, c’est que l’ ennemi s’était trompé. Rendait-il compte d’une bataille 
esprit, le met sur un char de triomphe ; on compte, en le voyant, les ennemis qu’il a vaincus, non les serviteurs qui le suiven
31 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
ce qu’il y a de plus sacré, que, si vous entrez dans nos terres comme ennemis , nous vous regarderons comme un peuple injuste, e
enfants au milieu d’eux ; ils furent étonnés de l’injustice de leurs ennemis et non pas de leur nombre. Une ardeur nouvelle s’
ns lesquels la Suède était comme répandue1, pendant que son principal ennemi se fortifiait contre lui, le serrait, s’établissa
ur lui cacher sa servitude que de l’éblouir par la destruction de ses ennemis éternels et par l’espérance de la conquête de l’A
ncipe de religion, fertile et abondant en toutes choses, donnait à un ennemi toutes sortes de facilités pour y subsister. On p
32 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
mples des dieux et les arcs de triomphe bâtis avec les dépouilles des ennemis . De même qu’un artiste exagère les proportions de
ts toutes les ressources de la mise en scène : trophées conquis sur l’ ennemi , vieillards suppliants, enfants éplorés, armées d
s à la multitude. Manlius étale sur la place les dépouilles de trente ennemis qu’il a tués de sa main, et quarante récompenses
re au-dessus du bien parler ; mais en revanche ils savaient frapper l’ ennemi , défendre leurs enseignes, obéir aux lois. C’est
urs aux tribunaux. Ceux que vous tenez en prison se sont déclarés les ennemis de la République, traitez-les en ennemis. Si vous
prison se sont déclarés les ennemis de la République, traitez-les en ennemis . Si vous les épargnez, vous êtes perdus. » — Voil
es bons mots redoutés se répandent dans toute la ville et livrent ses ennemis à la risée du peuple. Les contemporains les ont r
33 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
an, qui a bien vu l’action, en rendra bon compte à votre Majesté. Vos ennemis y ont fait des merveilles, vos troupes encore mie
fort adouci ; et pourvu que vous ne veuillez pas le traiter comme un ennemi , vous trouverez qu’il ne l’est pas. Prenons-le su
que de marquer la défiance : il suffit souvent d’être soupçonné comme ennemi pour le devenir, la dépense en est toute faite ;
ctions les détruisent. On trouve quelquefois que les gens qu’on croit ennemis ne le sont point ; on est alors fort honteux de s
us laisser battre quelquefois, faire la plus petite retraite devant l’ ennemi , cela serait une bonne fortune pour un écrivain,
t un tourment de votre prospérité ; c’est souvent un esprit aigri, un ennemi couvert, mais qui ne cache sa haine sous les plus
ntre dans es pauvres des créanciers et des juges, des frères dans nos ennemis , dans l’Etre suprême un père ; la religion du cœu
t tous les lieux où elle entre de désordres et de confusions, partout ennemie de la paix, de la douceur et de la politesse. Enf
ertume. Sa table était ouverte pendant la guerre à tous les officiers ennemis et nationaux que sa réputation attirait en fouie
sprit et dans le cœur, contre le le défaut le plus dangereux, le plus ennemi de toute espèce de succès et de bonheur, l’irréso
soigne le malheur. C’est le chien de garde, toujours grondeur, et l’ ennemi redoutable des mollets inconnus. C’est le chien d
oyez-vous que je ne sois point fâché d’avoir obligation au plus grand ennemi de la France ! Ce n’est point de ma captivité ni
la vie sans tache ; je meurs pour mon pays, pour mon roi, estimé des ennemis de la France, et regretté de tous les bons França
tat est digne d’envie. LE CONNETABLE. Et moi, je suis victorieux d’un ennemi qui m a outragé ; je me venge de lui, je le chass
ton humeur maligne, Raton, ne sois rien à demi. J’aime mieux un franc ennemi , Qu’un bon ami qui m’égratigne. Arnaud.  N°
e pouvait manquer de rencontrer juste, car, en ce monde, chacun a ses ennemis  : en attendant, l’agneau était fort innocent et m
s non ralentis Effaçaient à leurs yeux ces restes engloutis. Alors un ennemi plus terrible que l’onde Vint achever partout la
ne du cancer, et du feu de ses rayons il embrase la terre. La chaleur ennemie de ses guerriers, ennemie de ses desseins, accabl
ses rayons il embrase la terre. La chaleur ennemie de ses guerriers, ennemie de ses desseins, accable les mortels et les rend
main qui a tué mon fils ! » Achille pleura, et rendit le corps à son ennemi . Quelle était la puissance qui avait brisé ce cœu
cher à éluder, sous les plis de sa robe, les poursuites de leur agile ennemi  ; bientôt hors d’état de fuir, il deviendront la
à son retour. À peine avait-il fait une demi-lieue, que l’avant-garde ennemie parut, en marche elle-même vers les cavaliers. Da
faisant dire au roi de venir le joindre en toute hâte, de peur que l’ ennemi ne leur échappât. Vers dix heures, les royalistes
endant que Robert, toujours emporté dans la même faute, poursuivait l’ ennemi jusqu’aux bagages du camp, bien défendus par des
ment des gardes, seule réserve qui lui restât, pour charger ce nouvel ennemi  : déjà l’ordre était donné et la troupe en mouvem
uivirent, en un clin-d’œil, le régiment tout entier tourna le dos à l’ ennemi . La surprise devint terreur ; tous se dispersèren
s dans Orléans par ce même pont-levis qui naguère était occupé par es ennemis . Sa rentrée fut un triomphe : toutes les cloches
upes par son exemple et par un corps d’élite dont il était suivi. Les ennemis , effrayés à son approche, s’ébranlent et prennent
avec perte, se forma de nouveau, et instruisit un détachement que les ennemis avaient menacé sur les hauteurs voisines. Leur in
plaie. Il craignit que son bouclier ne fut tombé entre les mains de l’ ennemi  ; on le lui montra, et il le baisa, comme l’instr
aissaient une impression profonde dans les esprits. Près d’attaquer l’ ennemi , il est ému sur le sort de deux Spartiates qui lu
lis par leurs pertes, enlèvent leur général, repoussent quatre fois l’ ennemi dans leur retraite, et, après avoir gagné le défi
mbat. C’était là qu’elle devait remporter une victoire complète sur l’ ennemi qu’elle avait déjà vaincu plusieurs fois, et anim
arnie de fer, il va lui-même avec cette arme au devant de son sauvage ennemi . Dès qu’il se fut levé, et qu’on put mesurer du r
et trois fois il trompa par la même manœuvre la fureur de son sauvage ennemi  ; enfin le tigre vint à lui à pas comptés, les ye
aîtrisait déjà tout entière. Enfin, après avoir longtemps fatigué son ennemi furieux, plus excédé des encouragements que la fo
c sur ses deux pieds, et se laissant tomber de tout son poids sur son ennemi . dont les jambes ployèrent sous le fardeau, il br
s du Chili ; le souvenir de leurs victoires inspirait à nos farouches ennemis la confiance de nous vaincre encore : la situatio
agité du pressentiment que l’Éternel allait enchaîner le courage des ennemis et sauver les chrétiens, osa tenter un dernier ef
le cette ville coupable ! » Il dit, et la terre ouvrant ses abîmes, l’ ennemi de Dieu s’y précipite, et disparaît aux yeux des
x, et faisait pâlir le front des astres de la nuit. Tancrède voit son ennemi baigné dans son sang, lui-même est à peine blessé
u ma défaite. — Tu me demandes un secret que jamais je ne révèle à un ennemi , que t’importe mon nom ? Sache seulement que je s
ommes comme les bêtes, deviens toi-même la pâture des animaux. Sois l’ ennemi des moissons après ta mort, comme tu le fus penda
cent de terreur et de souffrance ! J’oubliai tout, ce n’était plus un ennemi , un traître, un assassin, c’était un malheureux q
is défit un détachement anglais, les vaincus ne purent échapper à des ennemis plus légers qu’eux à la course et acharnés à les
ignal dans la forêt, à manier la hache, et à enlever la chevelure à l’ ennemi . Qu’étais-tu lorsque je t’ai conduit dans ma caba
t : « Je sens à présent qu’il ne faut jamais se venger ; car si notre ennemi est puissant, c’est imprudence et folie, et, s’il
n médecin, et lui dit : « Honain, j’ai dans le nombre de mes émirs un ennemi dangereux, avec lequel je ne puis user de violenc
i avait le vent mauvais, parut, de son côté, ignorer la présence d’un ennemi , et continua lestement son chemin vers l’arbre. M
e et la jeta à l’ours. L’animal se retourna furieux contre son nouvel ennemi  : ils étaient si près l’un de l’autre, que l’ours
as le fil de mes jours ! Malheureuse ! je vis, et c’est pour voir mes ennemis vainqueurs insulter à mon ignominie ! je vis, et
ns, que nous étions Français. Imaginez un peu ! chez nos plus mortels ennemis , seuls égarés, si loin de tout secours humain et
, et une pâleur mortelle se répandit sur ses traits : la lance de son ennemi ne lui avait pas donné la mort ;  il périssait vi
e. Ce n’était pas pour les raccommoder. Ils devinrent après cela plus ennemis que jamais, et Kœpf de s’intriguer à leur nuire.
comme d’une hallebarde, elle l’enfonça bien avant sous le bras de son ennemi , qui allait la frapper de nouveau, et il tomba lu
rsion pour se soumettre à votre autorité, et vous aider à vaincre vos ennemis . Réduit à vos propres forces, vous marcherez au c
vincible : le Dieu des armées combattrait pour vous. Il fait fuir ses ennemis comme le vent chasse la poussière : il fait un si
N° 226. — Marie-Thérèse aux seigneurs Hongrois. Poursuivie par ses ennemis , l’impératrice demande asile et protection aux se
ngrois ! Abandonnée de mes amis et de mes parents, poursuivie par des ennemis implacables, je viens me jeter entre vos bras et
s fidèles de mes sujets, parce que vous êtes les plus acharnés de mes ennemis . Punissez-moi de ma confiance en repoussant du mi
s auraient aussi fait triompher le christianisme par le sang de leurs ennemis , élevé la croix victorieuse sur les débris de la
contre celui à qui Dieu a donné la puissance ! Vous êtes forts, votre ennemi succombera sous vos coups. — Je le crois, car vot
e vous fissiez de votre bon gré ce que les plus grands efforts de vos ennemis ne sauraient vous contraindre de faire. En l’état
ssus de tous les peuples de la terre. Il livrera en votre pouvoir les ennemis qui vous bravent ; ils tomberont anéantis à votre
nsé, vous saisira pour vous livrer, chargés de fer, à vos plus cruels ennemis . Un seul chemin vous guidait vers eux, et vous n’
et le père, comme vous m’allez déchirer ! La nature vous a donné des ennemis dans les bêtes sauvages, vous pouvez leur livrer
les tribuns du Peuple d’avoir perdu quelques troupes en poursuivant l’ ennemi après une victoire, Servilius se défend : « Si o
nuât sa défense, « Puisque j’ai affaire à des juges, et non pas à des ennemis , ajouta-t-il, je vous dirai, Romains, que j’ai ét
Romains, que j’ai été fait consul avec Virginius dans un temps où les ennemis étaient maîtres de la campagne, et où la dissensi
cheuse que j’ai été appelé au gouvernement de l’État. J’ai marché aux ennemis , que j’ai défaits en deux batailles, et que j’ai
dais, que leur courage emportait, et qui poursuivaient avec ardeur un ennemi effrayé ? Si j’avais fait sonner la retraite, si
tribuns ne m’accuseraient-ils pas aujourd’hui d’intelligence avec les ennemis  ? Si vos ennemis se sont ralliés, s’il ont été so
seraient-ils pas aujourd’hui d’intelligence avec les ennemis ? Si vos ennemis se sont ralliés, s’il ont été soutenus par un cor
gez de ma conduite par ma victoire. S’il est vrai que j’ai chassé tes ennemis de votre territoire, que je leur ai tué beaucoup
’ai enrichi Rome et vos soldats du butin qu’ils ont fait dans le pays ennemi  ; que vos tribuns se lèvent, et qu’ils me reproch
nt une ville à jamais illustre ? Non, non, c’est la clémence pour des ennemis vaincus ; c’est la modération dans la plus grande
sulman. Sa fille ! il a cru qu’elle était restée chrétienne, mais les ennemis de la loi l’ont rendue infidèle, et c’est, ô comb
Bataille de Rocroi. À la nuit qu’il fallut passer en présence des ennemis , comme un vigilant capitaine, le Duc d’Enghien re
tait animé, on le vit presque en même temps pousser l’aile droite des ennemis , soutenir la nôtre ébranlée, rallier les Français
i envoyait. Là on célébra Rocroi délivré, les menaces d’un redoutable ennemi tournées à sa honte, la régence affermie, la Fran
lance d‘un général habile et prévoyant… Il observe les mouvements des ennemis . Il relève le courage des alliés. Il ménage la fo
la prudence humaine lui peuvent ôter. Déjà frémissait dans son camp l’ ennemi confus et déconcerté. Déjà prenait l’essor pour s
ent de sa liberté qu’à l’espérance prochaine de le rendre funeste à l’ ennemi  ; je m’imagine le voir au milieu des combats, le
a vieillesse, mais n’en emprunte que la sagesse ; à cet âge également ennemi , et des fougues de l’une et des glaces de l’autre
rdeaux ; Nous marchons tous courbés sous le poids de nos maux ; Mille ennemis cruels assiègent- notre vie ; Toujours par nous m
34 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
iné juridiquement, et avalant le breuvage mortel, en pardonnant à ses ennemis , en formant des vœux pour la prospérité de ses co
icité de la belle éloquence : « Athéniens ! vous venez de donner aux ennemis d’Athènes un sujet éternel de la blâmer. Ils diro
cile dans un combat que de jeter ses armes, et de demander la vie à l’ ennemi qui vous poursuit ? Il n’est pas un danger auquel
, toi, tes amis, ta patrie, et nous surtout, nous qui deviendrons tes ennemies implacables pendant ta vie et qui te dénoncerons
35 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
nce d’un général habile et prévoyant6 ; il observe les mouvements des ennemis  ; il relève le courage des alliés ; il ménage la
la prudence humaine lui peuvent ôter. Déjà frémissait dans son camp l’ ennemi confus et déconcerté. Déjà prenait l’essor, pour
n’était pas une vertu de la cour ; que la vérité n’y faisait que des ennemis  ; qu’il fallait, pour y réussir, savoir, selon le
plus étroites, qui est la source des haines et des vengeances, cette ennemie de la paix, de la douceur et de la politesse ».
36 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
’est jamais bien loin de la fumée. — 12. Fabius était personnellement ennemi de Papirius. — 13. Le juge équitable n’est pas ac
8. La tempérance fait la guerre aux passions. — 19. Le rhinocéros est ennemi de l’éléphant. § 129. Adjectifs qui gouvernen
attait avec plus de fougue que de circonspection ; il poursuivait les ennemis avec plus d’ardeur que de prudence. Il tomba grav
ent aux hommes, la colère aux bêtes farouches. — 14. Les desseins des ennemis n’échappaient pas à Annibal. — 15. Dieu n’ignore
ance de ses gardiens, et passa le Tibre à la nage sous les traits des ennemis . — 8. Aucun père ne souhaite à ses enfants une vi
erne l’art de la guerre. — 5. César cachait toujours ses desseins à l’ ennemi . — 6. César, faisant la guerre en Gaule, demandai
ance. — 14. Marius interdit le feu et l’eau à Métellus Numidicus, son ennemi . — 15. Le préteur Quintus Pompée interdit l’admin
ois ; tout, excepté le Capitole et la citadelle, tomba au pouvoir des ennemis . — 3. Le champ qui me nourrit est à moi. — 4. Lor
i patres estis. corrigé. 1. Vous vous réconcilierez avec votre ennemi  ; cela importe à lui et à vous. — 2. J’irai vous
quence. — 5. Carya, ville du Péloponnèse, s’entendit avec les Perses, ennemis de la Grèce. — 6. Le caractère de l’affranchi Nar
es vieillards, ni les femmes, ni les enfants ne furent épargnés par l’ ennemi . — 4. Ceux qui surpassent les autres en vertu son
voir été choisi pour successeur. Alexandre étant mort, les Perses ses ennemis en portèrent le deuil. — 14. Le paresseux ne voit
il mena un jour tous les enfants au camp romain à travers les postes ennemis , et les livra à Camille. Mais celui-ci, plein d’h
ce du conspirateur. Accusé et convaincu par le consul, il fut déclaré ennemi de la patrie. Et cependant il ne renonça pas à so
lus grande bravoure, et son corps fut retrouvé parmi les cadavres des ennemis . Ainsi la conspiration fut étouffée, et Rome, par
, inquit, igitur pugnabimus. » corrigé. 1. Nous attaquons les ennemis de loin avec la flèche, de près avec la lance. — 
la divinité. — 10. César campa à une très-petite distance du camp des ennemis . — 11. Les îles Fortunées sont situées non loin d
vaincu à les recevoir. — 13. L’armée d’Appius Claudius put vaincre l’ ennemi  ; mais elle ne le voulut pas. — 14. Nous devons h
guerre : malheureux, que cherchez-vous ? La mort. — 3. Quels sont les ennemis de l’âme ? Les passions, les vices, les péchés. —
e doit pas recevoir en gage le vêtement du pauvre. Tu remèneras à ton ennemi son bétail égaré. L’étranger doit être traité ave
ur, parce qu’il avait, contrairement à ses ordres, combattu contre un ennemi . — 8. Nous l’emportons principalement sur les bêt
— 7. A la bataille de l’Allia, si la fuite des Romains livra Rome aux ennemis , elle sauva l’armée. — 8. Quoique tu aies accompl
consolation d’avoir la tête chauve. — 5. César ne battit jamais aucun ennemi , qu’il ne lui prît encore son camp. — 6. Timoléon
briller les glaives, lorsqu’ils se précipitaient au milieu de l’armée ennemie . — 9. Catilina était d’une activité extrême ; lor
sulaires du peuple Romain furent taillées en pièces à satiété par les ennemis , jusqu’à ce qu’Annibal dît à ses soldats : « Que
ât de la terreur à eux-mêmes, mais qu’elle donnât de la confiance aux ennemis . § 188. Observations particulières sur les co
le de murailles, afin de pouvoir plus facilement la défendre contre l’ ennemi . — 5. Sardanapale, roi d’Assyrie, ayant perdu son
rûla avec son palais, de peur de tomber vivant entre les mains de ses ennemis . — 6. L’homme de bien aime mieux périr, pour ne p
t tourné vers la terre son visage non encore défiguré, je reconnus un ennemi terrible et implacable dans ce cadavre gisant à m
endurer les tortures, que de violer la parole qu’il avait donnée à l’ ennemi . Les Carthaginois, lui ayant coupé les paupières,
venu, après son exil, chef des Volsques, avait fait marcher une armée ennemie contre la ville de Rome ; des députés, et ensuite
eret(3). corrigé. 1. Les Romains avertirent le roi Pyrrhus, un ennemi armé contre eux, de se méfier du poison. — 2. Si
ommanda aux siens de s’abstenir absolument de répondre aux traits des ennemis . version 166. 1. Alexander Ephestionem ami
urir son fils(2), pour avoir, contrairement à ses ordres, combattu un ennemi , et ce noble jeune homme paya de sa tête une vale
Pour délier le peuple de cet engagement sacré, Mancinus fut livré aux ennemis  ; mais les Numantins refusèrent de le recevoir. É
pouses mêmes et nos enfants suivent cette armée, proie assurée pour l’ ennemi , si nous ne faisons un rempart de nos corps à ces
de d’esprit aggravait son mal ; en effet, on assurait que Darius, son ennemi , serait en présence dans cinq jours. Il se plaign
utâris ? corrigé. 1. Il est de la dernière folie de donner à l’ ennemi le temps d’accroître ses forces. Attendrons-nous
l’ennemi le temps d’accroître ses forces. Attendrons-nous donc que l’ ennemi , faisant avancer son armée, envahisse notre terri
lui était monté au visage. — 7. Tibérius Gracchus fut considéré comme ennemi de sa patrie, et non sans raison, puisqu’il avait
, position très-désavantageuse pour lui, mais très-favorable pour ses ennemis  ; la multitude de ses vaisseaux ne put se déploye
t périlleuse. — 12. L’armée d’Appius Claudius ne voulut pas vaincre l’ ennemi , quoiqu’elle le pût ; et même elle voulut être va
proie facile si les vaincus avaient retrouvé, du moins en présence d’ ennemis avinés, une étincelle de courage. Mille soldats,
andeur prodigieuse. — 3. Émilius Lépidus, étant encore enfant, tua un ennemi et sauva un citoyen. — 4. Publilius, étant dictat
riomphé de leurs passions que [illisible chars][texte coupé]es armées ennemies . — 8. Il n’y a aucune partie de [illisible chars]
personne qu’il ne fallût traîner la guerre en longueur, attendu que l’ ennemi souffrait de la faim et manquait d’espace pour s’
ate a eu aussi pour disciples Alcibiade et Critias, dont l’un a été l’ ennemi le plus acharné de son pays, et l’autre le plus c
s les nations, un misérable Grec, qui de sa vie n’avait vu ni camp ni ennemi , qui en un mot n’avait jamais eu la moindre part
le Platéens auxiliaires, et allèrent livrer bataille à six cent mille ennemis dans la plaine de Marathon. C’était Miltiade qui
espace de mille pas, qui séparait les deux armées, et arrivèrent à l’ ennemi avant d’avoir tiré une seule flèche. Le succès ne
di avec nous. — 3. Vitellius eut le front de dire que le cadavre d’un ennemi sentait toujours bon. — 4. Alexandre, voyant son
bataille avant de bien connaître les forces et les dispositions de l’ ennemi  ; il répondit qu’il ne laisserait pas échapper la
lard comme lui avec une poignée de prisonniers Romains, on rendît aux ennemis tant de milliers de captifs. — 5. Il est curieux,
annonça que les Athéniens et les Thébains s’étaient déclarés pour ses ennemis , et que l’orateur Démosthène, corrompu par les Pe
me général d’une grande armée. — 4. Codrus se précipita au milieu des ennemis , déguisé en esclave, de peur que les insignes de
mbattants ont coutume de boire aux blessures mêmes le sang du premier ennemi qu’ils ont tué. Plus un homme a tué d’ennemis, pl
mêmes le sang du premier ennemi qu’ils ont tué. Plus un homme a tué d’ ennemis , plus il est considéré parmi eux ; c’est d’ailleu
’entretien le plus agréable et le plus fréquent, c’est d’énumérer les ennemis qu’on a tués ; ceux qui en comptent le plus boive
cipale distinction. Ils façonnent leurs coupes avec le crâne de leurs ennemis . version 280. Pythagoricus et sutor. Pyt
ontre moi ; [illisible chars][texte coupé]es pas seulement devenu mon ennemi  ; tu le fus en [illisible chars][texte coupé]sant
Cinna, ajouta-t-il, je t’ai donné la vie une première fois comme à un ennemi  ; aujourd’hui je te la donne de nouveau comme à u
en dehors des retranchements, et se précipite au plus épais des rangs ennemis . Varénus ne se tient pas non plus dans l’intérieu
, il le suit à une faible distance. Pulfion lance son javelot sur les ennemis , et traverse l’un d’eux, qui s’élançait en avant
ux, qui s’élançait en avant de la foule. Le voyant frappé à mort, les ennemis font tous à la fois pleuvoir leurs traits sur Pul
37 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
appétits sanguinaires se réveillent, eh bien ! vous leur jetterez vos ennemis en pâture. Les principaux docteurs qui enseignaie
ôt même les surpassèrent. II socrate Ils trouvèrent aussi des ennemis , Socrate leur fit une guerre acharnée. Ce terribl
r bâtir des murailles, à leur faire remporter des victoires sur leurs ennemis . Ils ont été leurs corrupteurs au lieu d’être leu
, livrez-le, dans son intérêt, à la vindicte des lois. Si c’est votre ennemi , employez pour le justifier toutes les ressources
ces de son crime, afin de le purifier par l’expiation ! Et si c’est l’ ennemi , au contraire, il devra lui ôter le mérite de l’e
tait animé, on le vit presque en même temps pousser l’aile droite des ennemis , soutenir la nôtre ébranlée, rallier le Français
, c’est le sommeil d’un héros. Si Voltaire rend justice à la fois aux ennemis et au prince, c’est pour se montrer impartial ; s
’elle nous montre se multipliant sur le champ de bataille, frappant l’ ennemi de l’épée et du regard et décidant seul le succès
réfutation. A chaque instant il sort de ses retranchements, relance l’ ennemi dans les siens et le perce des traits de son inve
e retourne contre vous ; d’un témoin impartial vous vous êtes fait un ennemi acharné. Vous exaltez trop les mérites de votre c
ec quelques centaines d’hommes à l’assaut des hauteurs occupées par l’ ennemi , et leur jette en partant ces simples paroles :
rient vengeance ; l’usure est une lèpre qui dévore, la banqueroute un ennemi assis aux portes de la ville. Elle personnifie le
38 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
le. Voilà le purisme. Bannissons-le de notre langage, puisqu’il est l’ ennemi du naturel et de la grâce. Finissons ce sujet en
riques décidèrent du succès ; les Français furent vainqueurs de leurs ennemis . Section III. — Précision La Précision e
période : Ce vaillant homme, poussant avec un courage invincible les ennemis qu’il avait réduits à une fuite honteuse, reçoit
phe. En lisant cette période poussant avec un courage invincible les ennemis qu’il avait réduits à une fuite honteuse, il nous
ns Macchabée, chassant devant lui, par la puissance de ses armes, les ennemis d’Israël ; reçoit le coup mortel ; phrase courte,
de la terre, | qui couvrait son camp du bouclier et forçait celui des ennemis avec l’épée ; || qui donnait à des rois ligués co
|| ce vaillant homme poussant enfin, avec un courage invincible, les ennemis qu’il avait réduits à une fuite honteuse, recul l
39 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
ion à Ménandre, en d’autres termes sa justification ou sa réponse aux ennemis que lui avait faits sa gloire. « On trouve dans c
es, et il n’y a pas moyen de la supprimer. Ce n’est point un cartel d’ ennemi à ennemi : c’est une satire, c’est un pasquin7, c
n’y a pas moyen de la supprimer. Ce n’est point un cartel d’ennemi à ennemi  : c’est une satire, c’est un pasquin7, c’est quel
doit faire en l’autre monde, Dieu a divers moyens de se venger de ses ennemis en celui-ci ; mais il ne saurait mieux les punir
quelquefois de cette façon : « Ne secourons plus de nos fautes notre ennemi  ; ce sont ses principales forces et sa plus grand
résentaient la conséquence préjudiciable à la paix générale ; que les ennemis s’en figuraient un triomphe qui les rétablirait d
saient pour des marques de faiblesse et de crainte qui rendraient les ennemis du cardinal plus fiers et plus actifs à le pousse
ent. Quelque méchants que soient les hommes, ils n’oseraient paraître ennemis de la vertu ; et lorsqu’ils la veulent persécuter
t-on destiner ? En vérité, il est glorieux à la religion d’avoir pour ennemis des hommes si déraisonnables ; et leur opposition
r, elle ne peut mettre le prix aux choses92. Cette superbe puissance, ennemie de la raison, qui se plaît à la contrôler et à la
l’extrême chaud ni l’extrême froid. Les qualités excessives nous sont ennemies et non pas sensibles : nous ne les sentons plus,
gré de Pellisson, avait reçu du public un accueil très favorable. Les ennemis du surintendant, pour détruire cette impression q
ue impatience que nous ayons d’entrer dans un juste combat contre des ennemis plus déclarés et plus légitimes, arrachons à ceux
as les murmures confus, mais les voix hautes et retentissantes de ces ennemis et de ces malins déguisés en indifférents et en v
re ce grand et beau jour que la France vit avec tant de joie, que ses ennemis , quoique enflés de mille vaines prétentions, quoi
et de son royaume, épée nue et flamboyante, toute victorieuse sur les ennemis , toute-puissante sur les sujets, nous vîmes, nous
apparent. Ainsi les maux de l’État seront en chemin de guérir, et les ennemis , qui n’espèrent qu’aux désordres que causera l’im
es. Vous devez vous proposer ce digne objet de n’être redouté que des ennemis de l’État et de ceux qui font mal. Que tout le re
e fortune, contre ses propres frayeurs211, contre la malignité de ses ennemis , et enfin contre ses amis, ou partagés, ou irréso
nant. Dans l’horreur de cette vaste solitude, on la voit environnée d’ ennemis  ; ne marchant jamais qu’en bataille ; ne logeant
paix par le concours de ces deux puissances ; Coré et ses sectateurs, ennemis de l’ordre et de la paix, engloutis, à la vue de
lise. L’univers n’était peuplé que de nations fières281 et idolâtres, ennemies de votre nom et de votre culte : l’empire, la pui
ils avaient affligé votre Église. Oui, grand Dieu, le glaive que vos ennemis avaient tenu si longtemps levé sur la tête de vos
sa clémence, et qui mourut quelques jours après ; cela multiplia ses ennemis . La crainte qu’il en eut le détermina à faire ton
bien, et, pour tout dire enfin, le fils de Charlemagne, put avoir des ennemis si nombreux, si violents, si irréconciliables, si
e, que j’ai regardé autour de moi, et que je n’ai trouvé ni rivaux ni ennemis . » « Seigneur, vous changez toutes mes idées, de
uai avec ses propres armes, c’est-à-dire par des victoires contre les ennemis de la république. « Lorsque, par le caprice du so
guerre à Mithridate ; et je crus détruire Marius à force de vaincre l’ ennemi de Marius. Pendant que je laissai ce Romain jouir
dis-je, Marius raisonnait comme vous, lorsque, couvert du sang de ses ennemis et de celui des Romains, il montrait cette audace
ures de Lebrun ; il soutenait Boileau, Racine et Molière contre leurs ennemis  ; il encourageait les arts utiles comme les beaux
ue prendre un moment de repos, et manquant souvent de nourriture. Ses ennemis le suivaient à la piste ; tous les environs étaie
pied, sans appareil à sa blessure, sans aucun secours, à travers ses ennemis  ; il arriva enfin dans un petit port nommé Arizai
eine eurent-ils vogué deux milles qu’ils furent entourés de vaisseaux ennemis . Il n’y avait plus de salut qu’en échouant entre
aient laissés sur le rivage. On rama d’île en île quand les vaisseaux ennemis ne parurent plus. Le prince aborde dans cette mêm
lhomme, lorsque cette maison est tout à coup investie par les milices ennemies . Le prince ouvre lui-même la porte aux soldats :
l, vient vous demander du pain et un habit. Je sais que vous êtes mon ennemi  ; mais je vous crois assez de vertu pour ne pas a
aise s’y trouve encore ; on hasarda de passer à travers les vaisseaux ennemis  ; et enfin le prince, après tant de malheurs et d
r me combattre ou pour me seconder ? PAULINE. Vous n’avez point ici d’ ennemis que vous-même : Seul vous vous haïssez lorsque ch
a se garder de cette même main. Enfin je suis leur mère, et vous leur ennemie  ; J’ai recherché leur gloire, et vous leur infami
iez-vous ? Attendiez-vous, pour faire un aveu si funeste, Que le sort ennemi m’eût ravi tout le reste, Et que, de toutes parts
are enfanté Est venu dans ces lieux souffler la cruauté ; Un ministre ennemi de votre propre gloire. AMAN. De votre gloire ! M
Tais-toi. Oses-tu donc parler sans l’ordre de ton roi ? ESTHER. Notre ennemi cruel devant vous se déclare : C’est lui, c’est c
la reine : c’est, en outre, pour donner à Mardochée les biens de son ennemi , et pour se déclarer le protecteur des Juifs. Tel
l semblait à son gré gouverner le tonnerre,     Foulait aux pieds ses ennemis vaincus : Je n’ai fait que passer, il n’était déj
place ? Quel trouble vous agite et quel effroi vous glace ? Parmi vos ennemis que venez-vous chercher ? De ce temple profane os
der… Je serais sensible à la pitié653 ? ABNER. Madame, voilà donc cet ennemi terrible ? De vos songes menteurs l’imposture est
bre d’Israël, Nos mains ne peuvent pas, comme autrefois Jahel659, Des ennemis de Dieu percer la tête impie, Nous lui pouvons du
elle entre : mais aussitôt, la porte se refermant derrière elle, ses ennemis l’entourent. Ses yeux aperçoivent Joas assis sur
lois de la nature. Pour empêcher que Zénobie ne tombât aux mains d’un ennemi , il n’a pas craint de l’immoler, et cette image n
ir tant d’attraits ?… ZÉNOBIE. Ah, cruel ! plût aux dieux que ta main ennemie N’eût jamais attenté qu’aux jours de Zénobie ! Le
st pas à nous que les dieux ont remis Le pouvoir de punir de si chers ennemis . Nomme-moi les climats où tu souhaites vivre ; Pa
s sa mort m’alarme et m’inquiète. Quand j’ai versé le sang de ce fier ennemi , Tout le mien s’est ému ; j’ai tremblé, j’ai frém
vérité fonde un nouvel empire, Que le ciel et l’Espagne y soient sans ennemis  : Mais les cœurs opprimés ne sont jamais soumis.
il reconnaît en lui le sauveur qui l’avait arraché à la fureur de ses ennemis . La reconnaissance d’Alzire et de Zamore forme l’
encore ; Seul je puis faire grâce, et la fais à Zamore. Vis, superbe ennemi , sois libre, et te souvien Quel fut, et le devoir
t des cieux que Newton s’est soumis728, Il ignore en effet s’il a des ennemis  : Je ne les connais plus. Déjà de la carrière L’a
ureur ? Implacable dans ma colère, Je m’applaudis de la misère De mon ennemi terrassé : Il se relève ; je succombe, Et moi-mêm
bien connu qu’après sa mort746. Oui, la mort seule nous délivre Des ennemis de nos vertus ; Et notre gloire ne peut vivre Que
pes qui ont été la conquête de la révolution de 1789, il se déclara l’ ennemi des excès qui compromirent et souillèrent cette b
rrêt, qui fut comme l’étendard sous lequel vinrent se ranger tous les ennemis du ministère de Mazarin, portait « qu’on choisira
able valeur. 93. Buffon a dit aussi de cette imagination : « C’est l’ ennemie de notre âme, la source de l’illusion, la mère de
charge. Il fut traduit devant une commission spéciale composée de ses ennemis et que présidait le chancelier Séguier. 128. Il
général en chef des Hollandais. On sait que, désespérant d’arrêter l’ ennemi , ceux-ci percèrent les digues qui retiennent l’ea
reine de périr, ou qu’il le ramènerait à Paris triomphant de tous ses ennemis . » Mémoires du duc de La Rochefoucauld. 212.
ertainement sur le trône, avec Monseigneur, les uns ou les autres des ennemis qui ne respiraient que ma perte ! Cette épine m’é
fortement, en parlant de son abdication, son profond mépris pour ses ennemis  : J’ai vaincu, j’ai régné ; maintenant je veux v
gouverné le monde a mes ordres soumis, Et j’impose silence à tous mes ennemis Leur haine ne saurait atteindre ma mémoire ; J’ai
ent tout intérêt à protéger sa retraite contre les entreprises de ses ennemis « Il avait donné des établissements à quarante-se
isé Charles-Édouard : maître d’Edimbourg, il avait atteint et battu l’ ennemi à quelques milles de cette ville, à Preston-Pans.
e de vérité et de naturel bien propre à lui concilier la pitié de son ennemi , ou du moins à suspendre l’effet de ses menaces.
utenir le courage de Racine contre les dégoûts dont l’abreuvaient ses ennemis . 484. Cette pièce, qui est de 1666, fut l’un de
fort dissemblables, et employé son admirable éloquence à combattre un ennemi chimérique. Jamais en effet Molière n’a songé à t
l’un à l’autre un esprit indulgent, ami de la société, et un fougueux ennemi des travers, a été de donner à ces deux caractère
avait peint la grandeur romaine ; Racine voulut peindre le plus grand ennemi des Romains. Le charme particulier de la tragédie
ent…. 598. Cet Aman est le favori, le premier ministre d’Assuérus. Ennemi particulier de Mardochée, il veut la perte de tou
et punie, de la vertu et de la piété arrachées aux embûches de leurs ennemis pour être élevées au faite des honneurs, enfin de
On rapprochera ces vers de ceux de Mithridate, III, 1 : Tandis que l’ ennemi , par ma folie trompé, Tenait après son char un va
fait sentir pourquoi Gusman ne fait pas Immédiatement punir son fier ennemi , après une semblable provocation. Mais cette expr
40 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
ouvait lui donner du prix à mes yeux ; mais, dans le même moment, nos ennemis pensaient à la détruire et à l’avilir ; et cette
s, ils voulaient m’obliger à la placer sur la tête de nos plus cruels ennemis  : projets téméraires et insensés, que, le jour mê
d’Austerlitz. Fasse le ciel que des hommes vendus ou fanatiques, plus ennemis d’elle et de son règne qu’ils ne le sont du mien
mmes, et d’éviter à une nation qui, géographiquement, ne saurait être ennemie de la mienne2, l’amer repentir d’avoir trop écout
re accoutumée, vous portez le désordre et la confusion dans les rangs ennemis  ; mais si la victoire était un moment incertaine,
urait répondre avec plus de dignité dédaigneuse aux rodomontades d’un ennemi fanfaron. 3. La convenance est parfaite. 4. Iro
41 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
té plus caché dans ses desseins, ni plus clairvoyant dans ceux de ses ennemis . Il a toujours vu en toutes choses ce qu’il falla
cte discipline qu’il leur faisait observer. Il a toujours prévenu ses ennemis par la promptitude de ses exploits. Dans le temps
u côté de l’Allemagne, qu’en une province ouverte de toutes parts les ennemis ne purent, dans une occasion si pressante, se fai
si religieusement sa parole ; il l’a toujours exactement tenue à ses ennemis mêmes : et dans la paix d’Aix-la-Chapelle1, il ai
42 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
oyen d’un marais impraticable, deux lignes débouchant les flancs de l’ ennemi , et s’y jette avec une incroyable audace. Il est
avec une incroyable audace. Il est vainqueur encore à Arcole ; mais l’ ennemi est arrêté, il n’est pas détruit ; il revient une
te combats, passé plusieurs fleuves, en bravant les flots et les feux ennemis . Quand la guerre est une routine purement mécaniq
est une routine purement mécanique, consistant à pousser et à tuer l’ ennemi qu’on a devant soi, elle est peu digne de l’histo
43 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
de livrer aux flammes, Porsena n’eut pas la force de la voir brûler. Ennemi généreux, il ne put soutenir cet affreux spectacl
de fondre sur cette proie ; mais, en voyant le corps puissant de son ennemi , la peur l’empêchait de livrer bataille. Il a don
n. Version XIV. La majesté de la gloire imposante même pour des ennemis . 14. Quand le premier Scipion l’Africain viva
esclaves sur la terrasse de sa maison, et se préparait à repousser l’ ennemi avec résolution, et par tous les moyens qui étaie
plus délicieux ? L’admiration de sa personne arrête le courroux d’un ennemi (lorsqu’il faisait la guerre, quatre ans avant, à
ns toute la ville : les dieux de la patrie sont attaqués, non par des ennemis qui tentent une surprise, par des pirates descend
cinquante ans, attestaient sa misère et servaient de spectacle à ses ennemis  ; il le suppliait de lui accorder la permission d
t ces orgueilleuses pyramides qu’ont épargnées le fer, la flamme, les ennemis , et les caprices des potentats qui régnèrent dans
, prêt à commencer l’expédition la plus hardie, qui frappait déjà les ennemis d’épouvante, assassiné par la main d’un seul homm
une perte assurée ; il en fut comme le créateur. Victorieux de tant d’ ennemis , il remporta plus de triomphes encore sur lui-mêm
rsion LI. Incendie du palais de Persépolis. 51. Tandis que son ennemi , son concurrent à l’empire, travaillait plus que
rde Annibal et lui dit : « Croyez-vous qu’on puisse se mesurer avec l’ ennemi , et qu’il y en ait assez là pour les Romains ? »
et le soldats ? Mais le général carthaginois connaissait trop bien l’ ennemi , pour ignorer l’issue que devait avoir cette guer
les. C’est en [illisible chars][texte coupé]nçant leurs chevaux sur l’ ennemi , ou en tournant le dos, qu’ils combattent : souve
me ils font semblant de fuir, [illisible chars][texte coupé]fin que l’ ennemi , dans sa poursuite, se méfie moins de leurs [illi
que, de son aveu même, ce prince se trouva vaincu avant d’avoir vu l’ ennemi . Version LIX. Portrait d’un bon roi. 59
llanimité ; qui ait l’art de pénétrer adroitement les desseins de ses ennemis , de combiner les siens en silence et de les envel
personne vers la Cilicie, point de départ et foyer de la guerre. Les ennemis ne refusèrent point le combat ; et ce n’était poi
][texte coupé]tait-il tiré même entre les vainqueurs ; on traitait en ennemi [illisible chars][texte coupé]elui qui s’était sa
s mirent le feu à leurs maisons (ce que [illisible chars][texte coupé] ennemi allait bientôt faire vraisemblablement), pour se
upé]nquante chars qui portaient les statues et les tableaux enlevés l’ ennemi . Le jour suivant parurent exposées, sur un grand
ie et de son infanterie ; il avait pris en dédain le petit nombre des ennemis , persuadé que l’extension donnée à leurs ailes av
empire qui fût jamais. Sur le Granique, nous avons livré bataille à l’ ennemi avec la plus faible partie de nos forces ; vaincu
nfants sont à la suite de cette armée, destinés devenir la proie de l’ ennemi , si nous ne faisons un rempart de nos corps à ces
ardiesse de vaincre, et ne vous inquiétez pas de la réputation de vos ennemis , arme bien faible contre des gens de cœur. Ce que
où ils traînent leur existence….. « Je vois s’avancer les bataillons ennemis  ; mais, plus le moment décisif approche, moins je
t pour lui-même et pour ses clients, soit contre ses rivaux ; car ses ennemis trouvèrent en lui, dans l’attaque comme dans la d
nus au secours du camp qui était en danger, se détachèrent de l’armée ennemie  : ce mouvement avait l’apparence d’une fuite. Cés
pes en déroute, il releva le courage des siens, et abattit celui de l’ ennemi . Ses soldats, se croyant vainqueurs, le suivirent
irconstance la plus importante, où il s’agissait de la guerre avec un ennemi acharné, si célèbre par ses talents militaires et
uels insignes se présente à vous votre général ; et ce n’est pas à un ennemi que je les dois : car ce serait encore pour moi u
vos armes, qui furent plus souvent fatales à vos chefs qu’à ceux des ennemis  ! » Version XCIX. La Nature a donné à l’hom
t. Il faut donc qu’à la faveur des ténèbres, il puisse approcher de l’ ennemi avec moins de péril. On préfère ceux d’une taille
u feu les livres qui contenaient les actions de Lempereur. Il était l’ ennemi de César, et personne ne redouta [illisible chars
is il ne [illisible chars][texte coupé]t de reproches à l’hôte de son ennemi  ; seulement il dit à [illisible chars][texte coup
les villes abandonées, et de ne plus rencontrer, après la fuite de l’ ennemi , que de vastes déserts, où ils ne pourraient essa
n’est chose si grande, qui ne puisse périr, quand, à défaut d’autres ennemis , elle trouve dans sa propre grandeur la cause de
avait ruiné en Numidie la puissance des Romains, et accru celle de l’ ennemi . Métellus, à son arrivée en Afrique, reçut des ma
agir, habituée à piller les alliés, à de voir elle-même piller par l’ ennemi , ne connaissant ni subordination ni retenue. Auss
sage, au milieu de ces difficultés, que dans ses opérations contre l’ ennemi , tant-il sut garder une juste mesure entre les mé
, le fortifiait d’un fossé et d’une palissade, comme en présence de l’ ennemi , multipliait les postes, et les visitait en perso
ix avec leurs semblables ; tous les voyons se réunir, et résister aux ennemis d’une espèce différente : mais c’est de l’homme,
s que les simples soldats, quand leur bravoure triompha de tous leurs ennemis . Voilà pourquoi l’on fit une collecte pour rendre
irent l’heure de midi (le moment [illisible chars][texte coupé] leurs ennemis étaient éloignés), mirent leurs femmes et [illisi
e troisième, le quatrième, tous les camps enfin, et en chassèrent les ennemis . Il en périt un grand nombre ; le reste, et Octav
, la citadelle emportée d’assaut, et que tout est confusion, cris des ennemis , gens armés courant dans les rues, le fer et la f
ses jours ? Rends hommage au dévouement des Décius. Coclès arrêtant l’ ennemi pendant qu’on coupe le pont, Mucius plongeant sa
Eschine, si vous l’aviez entendu lui-même ! » Un si grand orateur, un ennemi naguère si ardent, appréciait le génie de son adv
re moins révoltante ; car il n’était point destiné à souffrir, de son ennemi vainqueur, un traitement plus impitoyable que ne
ne se disputaient point les honneurs et le pouvoir : la crainte de l’ ennemi les maintenait dans des principes salutaires. Mai
ir la mort, lorsque, dans sa fuite, il était pressé par des vaisseaux ennemis  ; les embarras que lui donna la résistance de Pér
mourut en laissant pour héritier le fils d’un homme qui avait été son ennemi . Version LXXXVII. Satire contre la dépravat
eux. Version LXXXVIII. On peut retirer quelque utilité même des ennemis . 88. Pendant que les autres hommes ne songent
e les autres hommes ne songent qu’à se préserver des injures de leurs ennemis , le sage sait appliquer leur poison même à son pr
opre salut ; et l’on peut dire avec raison que de la malignité de nos ennemis découlent pour la vie une foule de biens. Et d’ab
-on pas de vigilance pour se défendre, quand on se sent menacé par un ennemi  ! L’âme se relève au milieu des embûches ; le bru
avait rien à craindre, et tomberait dans un lâche engourdissement. Un ennemi vous assiége ; ses regards malveillants explorent
es épreuves : ainsi l’âme, exercée par les fréquentes attaques de ses ennemis , se dépouille insensiblement de ses vices, et pui
. Version LXXXIX. Réflexion d’un homme devant le cadavre de son ennemi rejeté par les flots. 89. Pendant que je parc
ts que la mort n’avait point défigurés ; et je reconnus un homme, mon ennemi naguère, ennemi terrible, implacable, maintenant
’avait point défigurés ; et je reconnus un homme, mon ennemi naguère, ennemi terrible, implacable, maintenant presque étendu à
même sujet. 34 14. La majesté de la gloire, imposante même pour des ennemis . 36 15. Tentative de Verrès, préteur en Sicile,
ravation du siècle. 336 88. On peut retirer quelque utilité même des ennemis . 338 89. Réflexions d’un homme devant le cadavre
des ennemis. 338 89. Réflexions d’un homme devant le cadavre de son ennemi rejeté par les flots. 340 90. Andromaque, pressé
44 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
suivantes : Dixi : Ubinam sunt ? dit le Seigneur en parlant de ses ennemis . Bossuet a dit en parlant du règne de l’idolâtr
vé sur le champ de bataille, loin des siens et parmi les cadavres des ennemis  : Paululùm etiam spirans, ferociamque animi, qua
yant revenir chargé de dépouilles sanglantes, après avoir tué quelque ennemi célèbre, chacun s’écrie : Il est encore plus vail
vec tant de fermeté et de calme, à toutes les exigences insensées des ennemis de l’Église, ainsi que dans les célèbres harangue
, an vos ignoratis ? Je suis votre roi, vous êtes Français, voilà l’ ennemi . Si j’avance, suivez-moi ; si je recule, tuez-m
rque indien. Médée, dans la tragédie de ce nom, veut se venger de ses ennemis . Nérine, sa confidente, lui dit : Votre pays vou
dit : Votre pays vous hait, votre époux est sans foi. Contre tant d’ ennemis , que vous reste-t-il ? Médée. Contre tant d’enn
. Contre tant d’ennemis, que vous reste-t-il ? Médée. Contre tant d’ ennemis , que vous reste-t-il ?Moi ! Moi, dis-je, et c’est
la conjuration de Cinna, Auguste, lorsqu’il pourrait faire périr son ennemi , non seulement lui pardonne, mais encore lui dit 
45 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
x. Il semblait à son gré gouverner le tonnerre, Foulait aux pieds ses ennemis vaincus : Je n’ai fait que passer, il n’était déj
le d’Ivry : Mes amis, vous êtes Français, je suis votre roi, voilà l’ ennemi  ; nous courons aujourd’hui même fortune ; je veux
ataille de Lens, harangua ainsi les troupes qu’il allait lancer sur l’ ennemi  : Amis, souvenez-vous de Rocroi, de Fribourg et
, après avoir appris la conspiration de Cinna, et résolu de punir ses ennemis , il fait taire les mouvements de son cœur qui lui
uis XII, étant duc d’Orléans, eut une jeunesse orageuse et se fit des ennemis de tous ceux qui voulurent le maintenir dans le d
46 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
ion à Ménandre, en d’autres termes sa justification ou sa réponse aux ennemis que lui avait faits sa gloire. « On trouve dans c
e ; pour ne s’émouvoir ni des murmures des siens ni des bravades de l’ ennemi  ; pour venir à bout de son opiniâtreté, après avo
ort. Ce brave Gaulois7 le reconnaît bien dans les commentaires de son ennemi , où, répondant aux objections de ses accusateurs,
e journée qui ne leur fut pas heureuse, il abandonna la victoire à un ennemi qui, en toutes choses, lui était inférieur, et qu
ui ne fut rendu à aucun autre membre de l’illustre compagnie. À un ennemi de Richelieu16. Je vous avoue que j’aime à me
e par les événements, et vous avoir vu triompher des victoires de nos ennemis , je suis bien aise de vous mander que nous avons
te expédition, qui a tant fait de bruit. Il y avait trois ans que nos ennemis méditaient ce dessein, et qu’ils nous menaçaient
ils disaient que c’étaient des victimes que l’on allait immoler à nos ennemis  ; que cette armée se fondrait aux premières pluie
obligés à une éternelle dépense. Ce royaume n’avait que deux sortes d’ ennemis qu’il dût craindre, les huguenots et les Espagnol
ège nous en faisait attendre une mauvaise issue, quand on sut que les ennemis étaient entrés en Picardie, qu’ils avaient pris d
the ; ou si ç’a été sa prudence, sa constance et sa magnanimité ? Nos ennemis sont à quinze lieues de Paris, et les siens sont
sez pas plus longtemps un homme qui est si heureux à se venger de ses ennemis  ; et cessez de vouloir du mal à celui qui le sait
sormais qu’à rétablir le repos, la richesse et l’abondance. Alors les ennemis de monsieur le cardinal ne sauront plus que dire
puisque, en méprisant les saisons, il a ôté jusqu’à la défense à ses ennemis . Les soldats, ménagés et exposés quand il faut, m
oyage tranquille devient tout à. coup une expédition redoutable à ses ennemis . Gand113 tombe avant qu’on pense à le munir : Lou
où il faut et de frapper de près et de loin avec une égale force. Nos ennemis le savent bien dire ; et nos alliés ont ressenti
ais qu’il s’est trouvé, jusque dans le christianisme, des impies plus ennemis de Jésus-Christ que les Juifs et les païens mêmes
sa passion : c’était de se sauver lui-même, comme lui proposaient ses ennemis , l’assurant qu’ils croiraient en lui s’il descend
tion des hommes qui devait être consommé sur la croix. D’ailleurs ses ennemis , préoccupés de leur passion, auraient aussi peu d
eu fatal de la ligne où l’on découvre un ciel nouveau, ni les flottes ennemies , ni les côtes barbares, ne peuvent arrêter ceux q
ulle part ; son langage était le langage de toutes les cours ; et nos ennemis , ne pouvant vaincre comme nous, voulaient du moin
’avait rien à espérer et tout à craindre. Quand ils avaient plusieurs ennemis sur les bras, ils accordaient une trêve au plus f
le et se réserver une vengeance utile315. Comme ils faisaient à leurs ennemis des maux inconcevables, il ne se formait guère de
amour : ce sentiment divin, se répandant partout, réunira les natures ennemies  ; l’homme ne craindra plus l’aspect de l’homme, l
ouvent la victoire couronne ses efforts. Au reste, il n’a que ce fier ennemi  ; tous les autres oiseaux de guerre le respectent
e fois changé de partis et de ligues, Tantôt ami d’Antoine, et tantôt ennemi , Et jamais insolent ni cruel à demi ! » Là, par u
    Tu vois le jour, Cinna512 ; mais ceux dont tu le tiens Furent les ennemis de mon père, et les miens : Au milieu de leur cam
de ton sein, T’avait mis contre moi les armes à la main : Tu fus mon ennemi même avant que de naître, Et tu le fus encor quan
vous. Soyons amis, Cinna, c’est moi qui t’en convie521 : Comme à mon ennemi je t’ai donné la vie ; Et, malgré la fureur de to
bien son bras à mon trône affermi538 ; Et mon affection vous fait son ennemi  ! Encore est-ce trop peu : votre aveugle colère L
soi ;         J’en conviens : mais de quoi sert-elle         Avec des ennemis sans foi ? Liv. III, fab. 13. Les deux pigeons
De traiter magnifiquement Et de loger superbement Votre plus cruelle ennemie . BÉLISE. Ah ! le joli début ! ARMANDE.           
NDE. À prudence endormie il faut rendre les armes. BÉLISE. Loger son ennemie est pour moi plein de charmes. PHILAMINTE. J’aime
t cent bataillons, qui, loin de se défendre, Attendent sur des murs l’ ennemi pour se rendre. Confus, il les aborde, et, renfor
aguerrie, Soutient sur ces remparts l’honneur et la patrie660 ? Votre ennemi superbe, en cet instant fameux, Du Rhin, près de
667 et digne fruit, Par lui dès son enfance à la victoire instruit. L’ ennemi renversé fuit et gagne la plaine : Le dieu lui-mê
eur trop libre, un esprit peu soumis De bonne heure a pourvu d’utiles ennemis , Je dois plus à leur haine, il faut que je l’avou
s nuages     Et chasse au loin la foudre et les orages : Un roi sage, ennemi du langage menteur, Écarte d’un regard le perfide
sous toi trembler la terre entière ! Ainsi puisse à jamais contre tes ennemis Le bruit de ta valeur te servir de barrière ! S’i
arti de Junie ? Avec Britannicus vous croit-il réunie ? Quoi ! de vos ennemis devenez-vous l’appui Pour trouver un prétexte à v
On affranchit Néron de la foi conjugale : Digne emploi d’un ministre ennemi des flatteurs, Choisi pour mettre un frein à ses
ant qu’il respirera, je ne vis qu’à demi : Elle m’a fatigué de ce nom ennemi  ; Et je ne prétends pas que sa coupable audace Un
e736, Toujours punir, toujours trembler dans vos projets, Et pour vos ennemis compter tous vos sujets. Ah ! de vos premiers ans
de soin. Quoi qu’il en soit, Narcisse, Je ne le compte plus parmi mes ennemis . NARCISSE. Agrippine, seigneur, se l’était bien p
oints à ses talents, les torts de son caractère lui firent beaucoup d’ ennemis , et il finit par être leur victime749. Frappé d’u
les périls qui m’obsèdent Ne sont point encore passés ! De nouveaux ennemis succèdent À mes ennemis terrassés ! Grand Dieu, c
nt Ne sont point encore passés ! De nouveaux ennemis succèdent À mes ennemis terrassés ! Grand Dieu, c’est toi que je réclame 
s indomptés. La Palestine enfin, après tant de ravages, Vit fuir ses ennemis , comme on voit les nuages Dans le vague des airs
est temps de venger votre commune injure ; Éteignez dans le sang d’un ennemi parjure Du nom que vous portez l’opprobre injurie
rs sont finis. Le ciel, enfin pour nous devenu plus propice, A de mes ennemis confondu la malice. Notre auguste monarque, instr
ivre avec soi-même, à servir ses amis, À se moquer un peu de ses sots ennemis , À sortir d’une vie ou triste ou fortunée En rend
père. Celui que vous voyez traîné sur la poussière, C’est un monstre ennemi des dieux et des humains : Dans le sein de Cresph
pes qui ont été la conquête de la révolution de 1789, il se déclara l’ ennemi des excès qui compromirent et souillèrent cette b
sent pas, Qu’un jour entre eux et lui s’élève avec murmure D’insectes ennemis une nuée obscure, N’importe ; il les instruit, il
ral des Feuillants et auteur de plusieurs traités religieux. Il était ennemi de Balzac, et il avait composé, sous le titre de
spirait à la succession de Fouquet, d’avoir été auprès de Louis XIV l’ ennemi le plus acharné du surintendant. 80. C’est cette
menaçait Luxembourg, afin d’attirer sur cette ville l’attention de l’ ennemi (1678). 114. La ville d’Alger, deux fois bombard
çait l’équilibre européen, s’était longtemps borné à lui susciter des ennemis ou à soutenir par des secours secrets ceux qui la
urnir chacune un laquais pour aller à la guerre et pour repousser les ennemis des portes de la capitale. » 335. « Torstenson
un officier général, pour profiter d’un mouvement qu’il vit faire aux ennemis . Torstenson part et revient. Cependant les ennemi
u’il vit faire aux ennemis. Torstenson part et revient. Cependant les ennemis avaient changé leur marche ; le roi était désespé
vait donné : “Sire, dit Torstenson, daignez me pardonner ; voyant les ennemis faire un mouvement contraire, j’ai donné un ordre
u prisonnier ; il ne réussit point à désarmer la puissante colère des ennemis du surintendant. Au moins n’a-t-il pas peu protég
utenir le courage de Racine contre les dégoûts dont l’abreuvaient ses ennemis . 585. Cette comédie, représentée pour la premiè
vait touché. Corneille, dans la pièce déjà citée : Tout à coup il (l’ ennemi ) se montre, et de ses embuscades Il fait pleuvoir
vacité de l’invention, la force du coloris et du mouvement. 669. Les ennemis de Racine ne furent guère moins nombreux au dix-s
irrite. On pourra consulter à ce sujet le livre de M. Deltour sur les ennemis de Racine. Cet ouvrage serait le meilleur comme l
sur la mort de J.-B. Rousseau : Oui, la mort seule nous délivre Des ennemis de nos vertus ; Et notre gloire ne peut vivre Que
don avait composé une tragédie de Phèdre : elle fut applaudie par les ennemis de Racine. Quand on relit aujourd’hui cette trist
47 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
isfaisait à la fois et sa haine pour Clodius, le plus fougueux de ses ennemis , et sa reconnaissance envers Sextius, le plus zél
(Nºs 1, 2). Sous quels traits il va vous présenter deux consuls, ses ennemis , et ceux de tous les gens de bien ! 82« Alter u
nt, et n’évita la mort que parce qu’on le croyait déjà tué. Comme ses ennemis le voyaient étendu par terre, percé de coups et r
tué. Mais pourquoi accuser Sextius ? S’est-il soustrait au fer de ses ennemis  ? s’est-il opposé à la violence ? n’a-t-il pas pr
48 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
non par un mariage secret. Cette subite grandeur lui suscita bien des ennemis , et l’on ne saurait nier que ses incontestables v
en disant que les rois qu’il paraît abandonner sont pieux, et que nos ennemis sont la plupart hérétiques. Dieu ne nous doit poi
t les opinions qui prennent les villes, ou gagnent les batailles. Nos ennemis sont pleins de prudence et d’habileté, et nos gén
49 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
es souverains qu’il encensa pour assurer l’impunité à ses hardiesses, ennemi des abus plus que des vices, prêt à tout oser con
n1. Ce bœuf2 qui pesamment rumine ses problèmes, Ce papillon folâtre, ennemi des systèmes, Sont regardés tous deux avec un ris
’il est grand, qu’il est doux de se dire à soi-même : Je n’ai point d’ ennemis , j’ai des rivaux que j’aime, Je prends part à leu
ue leur perspicacité avait devinés ! Le canon se faisait entendre ; l’ ennemi se montrait ; soudain la fatigue était oubliée. O
ttu comme le nôtre ; si la cavalerie se fût trouvée là au moment où l’ ennemi a commencé à fléchir ; si le général de la réserv
50 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
passage. Conformément à sa promesse, il dissipera, il terrassera vos ennemis . » Mais gardez-vous de penser, et tremblez de dir
ssus de tous les peuples de la terre. Il livrera en votre pouvoir les ennemis qui vous bravent ; ils tomberont anéantis à votre
nsé, vous saisira pour vous livrer, chargés de fer, à vos plus cruels ennemis . Un seul chemin vous guidait vers eux, et vous n’
51 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
rateur, pareil à un stratégiste prudent, qui assure sa marche en pays ennemi , ne hasarde une proposition qu’en l’appuyant de s
s autres dans une ombre savante. Mirabeau, accusé de trahison par ses ennemis , se défend en ces termes : « — Celui qui a la con
’accusé avec la victime avant le meurtre ? Ceux d’un ami ou ceux d’un ennemi  ? Quelle a été sa contenance après ? Celle d’un c
52 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
reste plus qu’à vous les déclarer. Je fuis : ainsi le veut la fortune ennemie . Mais vous savez trop bien l’histoire de ma vie P
râces : Déjà plus d’une fois, retournant sur mes traces, Tandis que l’ ennemi , par ma fuite trompé, Tenait après son char un va
rs : Et de près inspirant les haines les plus fortes, Tes plus grands ennemis , Rome, sont à tes portes. Ah ! s’ils ont pu chois
seurs : Je sais où je lui dois trouver des défenseurs ; Je veux que d’ ennemis partout enveloppée, Rome rappelle en vain le seco
llongés, Bénit tous les passants, en deux files rangés. Il sait que l’ ennemi , que ce coup va surprendre, Désormais sur ses pi
cieux auteur, Qui dans le trouble seul as mis tes espérances, Éternel ennemi des suprêmes puissances ! En l’appui de ton Dieu
hapeau, et qui est, en effet, comme une espèce de comète fatale à nos ennemis , qui se jugent perdus dès qu’ils l’aperçoivent. V
53 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
mée par les miracles, et avouée par Mahomet lui - même son plus grand ennemi . Le quatrième chant est parfaitement lié au trois
ement banni de notre scène. Ils pensent avec Boileau que Le comique, ennemi des soupirs et des pleurs, N’admet point dans ses
nté. Pardonne, cher Hector, à ma crédulité. Je n’ai pu soupçonner ton ennemi d’un crime ; Malgré lui-même, enfin, je l’ai cru
; le premier, parce qu’il aime Aricie, fille et sœur des Pallantides, ennemis de Thésée ; le second, parce qu’il se livre aveug
te action, suivant Aristote, se passe ou entre des amis, ou entre des ennemis , ou entre des gens indifférens l’un pour l’autre.
e des ennemis, ou entre des gens indifférens l’un pour l’autre. Qu’un ennemi tue ou veuille tuer son ennemi, cela ne produit a
s indifférens l’un pour l’autre. Qu’un ennemi tue ou veuille tuer son ennemi , cela ne produit aucune commisération, sinon en c
que jamais Iphigénie. Mais il ne voit par-tout, dit-il, que des yeux ennemis . Calchas, Nestor, Ulysse combattent son amour, et
sanguinaire ? Cruel, à quel combat faut-il te préparer ? Quel est cet ennemi que tu leur vas livrer ? Une mère m’attend, une m
est parce que ces républicains aimoient leur liberté jusqu’à l’excès. Ennemis nés des rois et de la monarchie, ils étoient asse
lui. Tu vois le jour, Cinna ; mais ceux dont tu le tiens, Furent les ennemis de mon père et les miens. Au milieu de leur camp
u de ton sein T’avoit mis contre moi les armes à la main : Tu fus mon ennemi même avant que de naître ; Et tu le fus encor qua
chesse de l’élocution. Le voici : Je fuis : ainsi le veut la fortune ennemie . Mais vous savez trop bien l’histoire de ma vie,
sgraces. Déjà plus d’une fois retournant sur mes traces, Tandis que l’ ennemi par ma fuite trompé, Tenoit après son char un vai
rs : Et de près inspirant les haines les plus fortes, Tes plus grands ennemis , Rome, sont à tes portes. Ah ! s’ils ont pu chois
munes, Hors de l’ordre commun il nous fait des fortunes. Combattre un ennemi pour le salut de tous, Et contre un inconnu s’exp
Qui me sont échus en partage. Le ciel ne craindra plus que ses fiers ennemis Se relèvent jamais de leur chute mortelle ; Et du
redoutable ; Rendez-moi mon courroux, rendez-moi ma fureur Contre un ennemi trop aimable. C’est sous ces traits que Quinaut
drons innombrables d’esprits lumineux, dont les uns sappent les tours ennemies , et les autres foudroient les remparts ; ce merve
r en avoit douné. Mais l’armée de Turnus ne cesse de les insulter : l’ ennemi même se dispose à mettre le feu à leurs retranche
s périlleuse, qu’il falloit s’ouvrir un passage à travers le camp des ennemis , et y périssent après avoir fait plusieurs grands
upposiez que Nisus et Euryale ont passé tranquillement au travers des ennemis , et sont arrivés au lieu où étoit Enée, la situat
. Cette même Herminie se trouvant ensuite dans le camp des Egyptiens, ennemis des chrétiens, reconnoît Vafrin, écuyer de Tancrè
le suit. Déjà il a traversé le bois, et n’a plus rien à craindre de l’ ennemi . Déjà il est au-delà de ces lacs qu’on a depuis a
enir, et s’étant perdu dans l’obscurité, étoit entraîné par des mains ennemies , et faisoit de vains efforts pour se dégager. Que
ne pluie orageuse. Nisus se jette à l’instant au milieu de l’escadron ennemi  : il cherche Volscens ; il n’en veut qu’à lui. On
ses pieds : il suit de l’œil et de tout le corps les mouvemens de son ennemi , et tâche d’esquiver ses coups. Darés ressemble à
rs épées, et combattent à pied. Chacun de la main suit la main de son ennemi , de ses regards cherche ses regards, mesure ses p
cé de s’abandonner à ses transports, il fond, il se précipite sur son ennemi . La raison et l’adresse cèdent à la colère ; la f
ns de la demeure de nos anciens rois, étoient arrachés et jetés sur l’ ennemi . D’autres, l’épée à la main, gardoient les premiè
ons d’arracher la charpente de cette tour, et de la renverser sur les ennemis . Elle tombe avec un fracas horrible, et en écrase
e les gonds, et y fait une large ouverture, qui découvre aux yeux des ennemis l’intérieur du palais, ses longues salles, et tou
ici. « Lorsque Priam eut vu la ville de Troie livrée aux Grecs, et l’ ennemi vainqueur au milieu de son palais, il s’arme d’un
résolu de mourir les armes à la main, il s’avance en cet état vers l’ ennemi . Dans une cour du palais, il y avoit un grand aut
vec horreur. D’un bras déterminé, d’un œil brûlant de rage, Parmi ses ennemis chacun s’ouvre un passage. On saisit, on reprend,
trompant son injustice, Retournons au vainqueur ; qu’il tremble : un ennemi Que la force a vaincu, n’est vaincu qu’à demi. S’
claira des enfers l’obscure profondeur. Long-temps contre le ciel ses ennemis hurlèrent : Long-temps les boucliers du choc étin
(b) Veillent du haut des cieux sur l’empire des lis. Les plus grands ennemis , les plus fiers adversaires Réunis dans ces lieux
ands pas au pouvoir despotique. Richelieu, grand, sublime, implacable ennemi  ; Mazarin, souple, adroit, et dangereux ami ; L’u
utre aux flots irrités opposant son courage ; Des princes de mon sang ennemis déclarés, Tous deux haïs du peuple et tous deux a
auxiliaires, s’embarque : mais étant arrivé à sa nouvelle ville, les ennemis s’opposent à sa descente. Il se livre un sanglant
s, violateur sacrilége de toutes les loix religieuses, par conséquent ennemi téméraire de la tranquillité publique, ennemi per
gieuses, par conséquent ennemi téméraire de la tranquillité publique, ennemi perfide du bonheur de ses semblables, il s’expose
54 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
ceux qu’on ne peut détourner de leur dessein, tantôt pour inviter son ennemi à faire tout le mal qui lui est possible, et cela
lise et la France ; Censeur des courtisans, mais à la Cour aimé, Fier ennemi de Rome, et de Rome estimé. et dans ceux-ci de l
eul et digne fruit, Par lui dès son enfance à la victoire instruit. L’ ennemi renversé fuit et gagne la plaine : Le Dieu lui-mê
, en perpétuant la guerre pour perpétuer son autorité ; la vie de ses ennemis , dont aucun n’échappa, dit-on, à sa vengeance, et
e connais-je moi-même ? Mon cœur de soins divers sans-cesse combattu, Ennemi du forfait, sans aimer la vertu, D’un amour malhe
ète, a pris la figure d’un vieux guerrier, pour marcher à la tête des ennemis . a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce
55 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
à l’armée de la république : son corps fut trouvé parmi ceux de ses ennemis  ; et la fierté qui paraissait sur son visage pend
re perte. Romeb, si tu te plains que c’est là te trahir, Fais-toi des ennemis que je puisse haïr. La pensée est naïve, quand l
tience (premier membre) ; soit qu’il fallût prévenir les desseins des ennemis par la hardiesse, ou dissiper les craintes et les
t se presser pour avoir plus de force. « Il fallait opposer à tant d’ ennemis un homme d’un courage ferme et assuré, d’une capa
 : s’il est vrai que ce prince ait traité les Catalans attachés à son ennemi , avec tant de hauteur, c’est peut-être qu’il s’im
e prince ait traité avec tant de hauteur, les Catalans attachés à son ennemi , etc. L’abbé d’Olivet, dans ses remarques sur Rac
Qu’on dise d’un guerrier : il s’élançait comme un lion au milieu des ennemis  ; c’est une comparaison : elle est exprimée par l
s mêmes. Qu’on dise de ce guerrier : ce lion s’élançait au milieu des ennemis  ; c’est une métaphore. La comparaison n’est alors
56 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
 : rapport à l’esprit, et rapport au cœur sous ces deux rapports, ses ennemis ont voulu la rendre également méprisable et odieu
n ordre supérieur. Raisonnable que cette charité s’étende jusqu’à mes ennemis , puisque cet homme, pour être mon ennemi, n’en es
harité s’étende jusqu’à mes ennemis, puisque cet homme, pour être mon ennemi , n’en est pas moins mon frère. Raisonnable que je
malgré les faux préjugés dont nous nous laissons préoccuper, et que l’ ennemi de notre salut tâche, par toutes sortes de moyens
ndait habile à profiter des conjonctures, à prévenir les desseins des ennemis presque avant qu’ils fussent conçus, et à ne pas
ouceur pour les siens, qui redoublait à mesure que sa fierté contre l’ ennemi était émue : cet inflexible oubli de sa personne,
lait seul à la France des années entières ; que devant lui les forces ennemies les plus redoutables s’affaiblissaient visiblemen
e la chercher ; 2ºcomme un Héros sans ostentation ; 3º comme un Héros ennemi de la flatterie ; 4º comme un Héros aussi humain
udre qui brise, renverse et embrase tout à la fois. Ce grand orateur, ennemi de tout ornement recherché, ne parle jamais que l
57 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
it, et qu’il ne pouvait défendre autrement ses jours attaqués par son ennemi  : c’est une question de droit. Telle démarche d’u
x ; et le bon esprit n’a point eu de plus dangereux ni de plus mortel ennemi que ce que l’on honore dans le monde du nom tromp
es ; les réconciliations sont des feintes, et jamais on ne regarde un ennemi comme un frère : on se déchire, on se dévore les
« Le moi est haïssable, dit Pascal ; je le haïrai toujours : il est l’ ennemi et voudrait être le tyran de tous les autres. »
une âme droite, un caractère modeste, sans aigreur, sans acharnement, ennemi des querelles et de la chicane, inspire de la bie
elle leur a données ? Comptez au moins combien vous êtes, comptez vos ennemis . Supposez qu’ils soient autant que vous ; sans do
le en montrant les citoyens qu’il avait conservés, les dépouilles des ennemis qu’il avait tués, les couronnes et les dons milit
au moins le droit de nous défendre contre l’audace et les traits d’un ennemi . » (Cic., pro Milone, c. 2.) Il y a des propositi
ts, les voit, par une révolution subite, tous tournés contre lui. Les ennemis prennent notre place ; ils n’ont qu’à se montrer,
itale est menacée ; la misère et la mortalité semblent se joindre aux ennemis  ; tous les maux paraissent réunis sur nous : et D
des blessures mortelles ; que tous ses traits soient tournés contre l’ ennemi  ; et encore ne doit-il pas attaquer toutes sortes
vaillant homme, dit-il, poussant enfin avec un courage invincible les ennemis qu’il avait réduits à une fuite honteuse, reçoit
iaison réciproque : « Il passe le Rhin, il observe les mouvements des ennemis , il relève le courage des alliés, il ménage la fo
n Florus, parlant de ces soldats romains qu’on trouva morts sur leurs ennemis après la bataille de Tarente, dit que leurs visag
ar le même auteur : « Annibal fugitif cherchait par tout l’univers un ennemi au peuple romain. » Qui, profugus ex Africa, host
à celle de Camille : « Je suis votre roi, vous êtes Français, voilà l’ ennemi . » Dans le style oratoire, l’énergie exprime les
 ; Il semblait à son gré gouverner le tonnerre, Foulait aux pieds ses ennemis vaincus : Je n’ai fait que passer, il n’était déj
xprimer toute une pensée, devient le compagnon inutile, et dès lors l’ ennemi du substantif, toutes les fois qu’elle ne sert po
ent tant d’indulgence ? Il est digne d’un héros de regarder comme des ennemis ceux qui lui disputent la victoire, et comme des
lque avantage ; à l’entendre, ce n’était pas qu’il fût habile, mais l’ ennemi s’était trompé. Rendait-il compte d’une bataille 
ur l’adresser à d’autres. Fléchier, dans le même éloge : « Puissances ennemies de la France, vous vivez ; et l’esprit de la char
 : Ô soupirs ! ô respect ! ô qu’il est doux de plaindre Le sort d’un ennemi , quand il n’est plus à craindre ! Bossuet, en pr
ls puissent arriver à l’adolescence ! À peine avait-il achevé que son ennemi lui crie : Tu oses donc ne pas obéir tout de suit
ite avec ses complices. Le crieur ordonne qu’on écoute Gracchus : son ennemi , pressant du pied un des sièges, le brise, et com
act. IV, sc. 2.) Corneille, dans Polyeucte : Ainsi du genre humain l’ ennemi vous abuse. Le mot propre eût été ridicule. Enfi
tc. Et dans ceux-ci, où le même poète représente d’Aumale désolant l’ ennemi par ses fréquentes sorties, sous les traits d’un
ime célèbre. « Enfin, comme il l’avait prévu (Louis XIV), il voit ses ennemis , après bien des conférences, bien des projets, bi
ou ce qu’il doit faire. Cicéron (de Orat., III, 56) rapporte que les ennemis mêmes de C. Gracchus ne purent s’empêcher de pleu
, vous qui foulez aux pieds avec tant de mépris l’autorité du sénat ? Ennemis même ? Non, vous avez violé les droits de la guer
votre empire, gage de vos destinées, et d’où Jupiter a renvoyé sur l’ ennemi la terreur et la fuite. Les barbares ont passé ;
r sacré, dans un éloge funèbre, regrette Du Guesclin regretté par ses ennemis , et déjà l’éloquence française paye un tribut rel
la guerre ne jamais troubler celui qui a tout pacifié ! puissent nos ennemis , s’il nous en reste encore, songer que nous avons
eur sur une terre étrangère, et nous sommes les enfants d’Abraham ! L’ ennemi est tombé sur nos villes comme les tourbillons d’
ns soumis ? Quoi ! le vaincu, désarmé, suppliant, est-il encore notre ennemi  ? il nous tend la main, n’est-il pas notre frère 
euple généreux, toi qui hais les tyrans, par quelle étrange fatalité, ennemi de ton bonheur, as-tu trouvé en toi-même le désir
que, lasse enfin de nos superbes dédains, elle allât porter chez nos ennemis sa gloire humiliée, et consacrer dans des mains p
ssaut ! on veut que je donne l’ordre et le signal du carnage ! et nos ennemis sont nos concitoyens, et ce sont des Français que
je les chargerai de dire à leurs concitoyens qu’Henri n’est pas leur ennemi , qu’il compatit à leurs besoins, qu’il veut les s
urs de Paris. Eh bien ! Français, quel plaisir de combattre nos vrais ennemis  ! Quel est celui d’entre nous qui pourrait recule
s compagnons ! quand j’aurai nourri mon peuple rebelle, et repoussé l’ ennemi loin du sol de la France, peut-être ne me contest
58 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
hommes que je n’ai pas cessé de combattre ; qu’ils dénoncent comme un ennemi de la révolution celui qui peut-être n’y a pas ét
mniez ensuite tant que vous voudrez. Après cette fière réponse à ses ennemis , Mirabeau rentre dans la discussion. Barnave avai
sans crainte, s’honoreront jusqu’au tombeau de leurs amis et de leurs ennemis . Mme de Staël (1766-1817) [Notice] A
presque aussi barbare que ceux qui l’attaquaient, il lança contre ses ennemis les belles statues qui décoraient l’intérieur de
retrouvé les amis qui nous attendent ? Ibid., chap. viii. Les ennemis de l’enthousiasme36 Quelques raisonneurs pré
s que, l’arc à demi tendu, je prêtais l’oreille au murmure de l’armée ennemie , au bruit de la mer et au cri des oiseaux sauvage
s javelots contre les Francs, mettent l’épée à la main et courent à l’ ennemi . L’ennemi les reçoit avec intrépidité. Trois fois
contre les Francs, mettent l’épée à la main et courent à l’ennemi. L’ ennemi les reçoit avec intrépidité. Trois fois ils retou
ans rompre nos rangs, nous fatiguons les deux lignes du triangle de l’ ennemi . Comme un taureau vainqueur dans cent pâturages,
e, attaquent à grands coups de piques les deux côtés du triangle de l’ ennemi . Les vélites, les Grecs et les Gaulois se portent
e fait descendre vers la terre et abaisse avec lui le bouclier de son ennemi . Ainsi forcé de se découvrir, l’infortuné Gaulois
 Braves soldats, la fortune de Rome est entre vos mains. Marchons à l’ ennemi . » Aussitôt les fidèles abaissent devant César le
se relève, et, sans jeter ses javelots, elle marche l’épée haute à l’ ennemi . Le combat recommence de toutes parts. La légion
s beaux jours d’Athènes, les flottes sortir du Pirée pour combattre l’ ennemi ou pour se rendre aux fêtes de Délos ; nous aurio
tre misère, et se réjouissaient dans leur pensée des triomphes de vos ennemis , sont confondus et tremblants115. Mais, soldats,
pouvait lui donner du prix à mes yeux ; mais dans le même moment nos ennemis pensaient à la détruire et à l’avilir ; et cette
s, ils voulaient m’obliger à la placer sur la tête de nos plus cruels ennemis  : projets téméraires et insensés, que, le jour mê
usterlitz. Fasse le ciel que des hommes vendus ou fanatisés, plus les ennemis d’elle et de son règne qu’ils ne sont les miens e
mmes, et d’éviter à une nation qui, géographiquement, ne saurait être ennemie de la mienne, l’amer repentir d’avoir trop écouté
endant vingt-cinq ans parcourir toute l’Europe pour nous susciter des ennemis  ; qui ont passé leur vie à combattre contre nous
il reste encore des défenseurs de notre gloire, c’est parmi ces mêmes ennemis que nous avons combattus sur le champ de bataille
es et qui, pendant vingt-cinq ans, servirent de ralliement à tous les ennemis de la France. Arborez cette cocarde tricolore ; v
iens, les rangs et la gloire de vos enfants, n’ont pas de plus grands ennemis que ces princes que les étrangers nous ont imposé
mis que ces princes que les étrangers nous ont imposés ; ils sont les ennemis de votre gloire, puisque le récit de tant d’actio
crimes, ces braves seraient des rebelles, si, comme le prétendent les ennemis du peuple, des souverains légitimes étaient au mi
i a délivré Paris de la souillure que la trahison et la présence de l’ ennemi y ont empreinte. Honneur à ces braves soldats, la
neur d’Irlande, que le parti populaire regardait comme son plus grand ennemi . Son administration en Irlande, souvent dure et a
it-il, que je repousserai sans peine les imputations de mes malicieux ennemis . » À ces mots Pym126, qui dirigeait la poursuite,
er, et la réforme, à peine commencée, retrouverait son plus dangereux ennemi . Un coup d’État fut résolu. Sir Arthur Haslerig,
a reine, épouvantée des émeutes chaque jour plus vives, de tout temps ennemie de Strafford, et craignant même, dit-on, d’après
e 29 janvier 1648 Charles fut condamné, « comme traître et meurtrier, ennemi du bon peuple anglais, à avoir la tête tranchée. 
la pointe des baïonnettes, s’écrie : « À moi, Auvergne ; ce sont les ennemis  ! « D’âge en âge, le genre humain a célébré ces g
ant de loin cette hache, soit au visage, soit contre le bouclier de l’ ennemi , et rarement ils manquaient d’atteindre l’endroit
rde, puis tous deux joignaient leurs efforts, soit pour désarmer leur ennemi , soit pouf l’attirer lui-même par son vêtement ou
rti contraire, avec toutes les peuplades tudesques, même anciennement ennemies des Franks. Ainsi tous les peuples teutons, ligué
es confédérés au passage de la Moselle ; mais à l’approche de l’armée ennemie , tous ses soldats prirent la fuite ; et lui-même
traits en haut, pour qu’ils tombassent par-dessus le rempart du camp ennemi . Beaucoup d’Anglais furent blessés, la plupart au
vivaient eurent, pour premier gain de leur victoire, la dépouille des ennemis morts. En retournant les cadavres, on en trouva t
redoutable armée s’écoula ainsi vers le Rhin, laissant Hilperik sans ennemi et libre de se transporter où il voudrait. Échapp
isant : « Dieu sauve la reine Elisabeth !… — Ainsi périssent tous ses ennemis  ! » ajouta le docteur Flechter. Une seule voix se
it de se présenter, et si pour en avoir il fallait prendre celle de l’ ennemi , l’infanterie française était assez nombreuse et
e Bard. Ne voulant voir de danger grave que dans l’arrivée d’un corps ennemi qui viendrait fermer le débouché d’Ivrée, il enjo
e sous le feu même du fort, à la faveur de la nuit. Malheureusement l’ ennemi , averti par le bruit, jeta des pots à feu qui écl
ort, le long de la rue de Bard. Ce moyen leur réussit parfaitement. L’ ennemi , qui de temps en temps tirait par précaution, att
th, prince et général écossais a vaincu à Inverness Cador et Herford, ennemis de Duncan, roi d’Écosse, Comme il revenait triomp
eux, il est juste et sincère. Nous connaîtrons bientôt quels sont nos ennemis . Mais quoi ! je vois errer vos yeux mal affermis2
laisir la coupe enchanteresse, Je veux, le front ouvert, de la feinte ennemi , Voir briller mon bonheur dans les yeux d’un ami.
veur, grossissez vos richesses : Non, je ne vous vois pas d’un regard ennemi  ; Je vous plains seulement, vous n’avez point d’a
elle à la culture, Qui n’offrait aux troupeaux qu’une aride verdure ; Ennemi des raisins, et funeste aux moissons. Toutefois,
jours de la Terreur, il se trouva en face d’une odieuse calomnie. Ses ennemis lui demandaient compte de la mort d’André Chénier
parmi ces flatteurs, émules d’infamie, Une tête innocente est bientôt ennemie . Quand sous le crime heureux tout languit abattu
voir accompli, Agrippine redevient mère ; elle pense avec terreur aux ennemis qui entourent ses enfants : elle n’hésite pas à s
364. Je ne viens plus, Tibère, au nom de tout l’État, Contre un lâche ennemi provoquer le sénat. J’aspire à des bienfaits ; c’
rai, s’est fait longtemps attendre. Rome ne m’offre plus que des yeux ennemis . Mes jours sont-ils donnés ? mes biens sont-ils p
eux mouraient dans les combats : À Rome, ils triomphaient d’une ligue ennemie . On peut braver la mort, mais non pas l’infamie.
errier, courbé sous les fers, Disait : Je vous revois encore, Oiseaux ennemis des hivers ; Hirondelles, que l’espérance Suit ju
e assez vite pour rester fidèle au précepte de Boileau : Le comique, ennemi des soupirs et des pleurs, N’admet pas dans ses v
nous avons contre Pison, dans lequel il démasque l’hypocrisie de son ennemi . 378. Sur ce point, voici les indications que Ta
apporter la nouvelle que Pison s’est donné la mort pour échapper aux ennemis qui le poursuivaient. Cnéius se frappe lui-même a
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
vous passeriez bientôt sous d’autres lois, Et vous auriez bientôt vos ennemis pour rois. Chaque jour, chaque instant, pour reha
iége, embuscade, Ce que n’a pu jamais Aragon, ni Grenade, Ni tous vos ennemis , ni tous mes envieux, Le comte, en votre cour, l’
vous servir prodigué tant de fois, Ce bras jadis l’effroi d’une armée ennemie , Descendaient au tombeau tout chargés d’infamie,
es impuissants ; Vous me montrez en vain par tout ce vaste empire Les ennemis de Dieu pompeux et florissants. Il étale1 à son t
-il à ma défaite ? Apportez-vous ici la haine, ou l’amitié, Comme mon ennemie , ou ma chère moitié ? Pauline. Vous n’avez point
e mon ennemie, ou ma chère moitié ? Pauline. Vous n’avez point ici d’ ennemi que vous-même4 : Seul vous vous haïssez, lorsque
60 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
eu fatal de la ligne où l’on découvre un ciel nouveau, ni les flottes ennemies , ni les côtes barbares ne peuvent arrêter ceux qu
main, lorsqu’il dit : « Annibal fugitif cherchait au peuple romain un ennemi par tout l’univers ; qui, profugus ex Africa, hos
le forcé, le sauvage, comme l’appelle Voltaire, sont les plus grands ennemis de l’énergie réelle. Un enfant touche légèrement
t inutile. On ne peut trop le redire aux jeunes gens : le mieux est l’ ennemi du bien. Portées à l’excès, la gravité et la nobl
61 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
ilien, né à Rome (ou à Calagurris, en Espagne) l’an 42 de J.-C, fut l’ ennemi déclaré du mauvais goût qui, de son temps, commen
yrien. » Que l’auteur de l’ouvrage qu’il va juger soit son ami ou son ennemi , ce critique se persuade sans peine que s’il trah
assement ses lecteurs et se manquera à lui-même en se vengeant de son ennemi par un lâche mensonge, ou en usant envers son ami
voudrais-tu que je les trahisse ? Moi ! manquer à la foi donnée à mes ennemis  ! le fils du grand Pompée agir en scélérat ! Ah !
62 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
de l’ouvrage sur lequel il va porter son jugement soit son ami ou son ennemi , ce critique se persuade sans peine que, s’il tra
sement ses lecteurs, et se manquera à lui-même, en se vengeant de son ennemi par un lâche mensonge, ou en usant envers son ami
in a fort bien traduit. Quintilien, né à Rome l’an 42 de J.-C, fut l’ ennemi déclaré du mauvais goût, qui, de son temps, comme
63 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
2° Qu’il soit comme le fruit en naissant arraché, Ou qu’un souffle ennemi dans sa fleur a séché. 3° Mais si ce même enfan
tier le sceptre soit remis ; Livre en mes faibles mains ses puissants ennemis  ; Confonds dans ses desseins une reine cruelle ;
le mesure ! Son ombre ne rend pas même un léger murmure. Le pied d’un ennemi foule en paix son cercueil. Sur ce front foudroya
orace, au moment où le vieil Horace croit que son fils a fui devant l’ ennemi  : Julie. Que vouliez-vous qu’il fît contre trois
blait à son gré gouverner le tonnerre,          Foulait aux pieds ses ennemis vaincus : Je n’ai fait que passer, il n’était déj
de David, vous parlez à ce traître ? Que veut-il ? De quel front cet ennemi de Dieu Vient-il infecter l’air qu’on respire en
nflure ou le style ampoulé, gonflé de mots pompeux et vide de choses, ennemi surtout du naturel ; les pointes, les jeux de mot
64 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
s. Je parle d’une hardiesse sage et réglée ; qui s’anime à la vue des ennemis  ; qui dans le péril même pourvoit à tout et prend
la guerre. Nos troupes semblent rebutées autant par la résistance des ennemis , que par l’effroyable disposition des lieux ; et
ut l’art, toute la nature à combattre. Quelque avantage que prenne un ennemi habile autant que hardi, et dans quelque affreuse
on les suppose. Mais si vous vous réjouissez d’un bien arrivé à votre ennemi , ce sentiment de joie est bon et louable. Si, au
la terre ; qui couvrait son camp d’un bouclier, et forçait celui des ennemis avec l’épée ; qui donnait à des Rois ligués contr
e : ce vaillant homme poussant enfin, avec un courage invincible, les ennemis qu’il avait réduits à une fuite honteuse, reçut l
s dieux, vos fautes et vos pertes, et vous tirerez vengeance de votre ennemi . Car ne vous imaginez pas que cet homme soit un d
touffer son ressentiment ; mettre un frein à la victoire ; relever un ennemi abattu, un ennemi considérable par sa naissance,
timent ; mettre un frein à la victoire ; relever un ennemi abattu, un ennemi considérable par sa naissance, par son esprit, pa
sagesse, principalement si elle est faite malgré la colère, toujours ennemie des réflexions, et dans la victoire, naturellemen
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
éclairée, tolérante, indulgente, digne de n’avoir jamais eu d’autres ennemis que les envieux et les vicieux. En admirant le ph
aux yeux d’Alcmène un portrait militaire Du grand combat qui met nos ennemis à bas ; Mais comment diantre le faire, Si je ne m
u mon âme. — Il dit moins qu’il ne tait, madame, Et fait trembler les ennemis . (Peste ! où prend mon esprit toutes ces gentille
est comme là. Ici nos gens se campèrent ; Et l’espace que voilà, Nos ennemis l’occupèrent. Sur un haut1, vers cet endroit. Éta
adressé les prières, Tous les ordres donnés, on donne le signal : Les ennemis , pensant nous tailler des croupières2, Firent tro
66 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
emblent être avec vous sortis de sa mémoire. Sans songer qui le suit, ennemis ou sujets, Il poursuit seulement ses amoureux pro
e père ; J’en atteste les dieux, je le jure à sa mère : Pour tous mes ennemis je déclare les siens, Et je le reconnais pour le
romaque ici tout est soumis ; Ils la traitent en reine, et nous comme ennemis . Andromaque elle-même, à Pyrrhus si rebelle, Lui
te distingué par ses deux premières pièces, la Thébaïde ou les Frères ennemis , et Alexandre, lorsqu’il fit son véritable avénem
67 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
en citerait mille exemples, Médée, Nicomède, Hermione. Contre tant d’ ennemis que vous reste-t-il ? — Moi, Moi, dis-je, et c’es
ns le procès de son fils, définit le crime en ces termes : Aimer nos ennemis avec idolâtrie De rage en leur trépas maudire la
ables, campements bien ordonnés, combats soutenus, batailles gagnées, ennemis vaincus par la force, dissipés par l’adresse, las
vous passeriez bientôt sous d’autres lois, Et vous auriez bientôt vos ennemis pour rois. Chaque jour, chaque instant, pour reha
aites l’envie ; Assurez leur vengeance, assurez votre vie ; Perdez un ennemi d’autant plus dangereux Qu’il s’essaiera sur vous
ives. L’estime et le respect sont de justes tributs Qu’aux plus fiers ennemis arrachent les vertus ; Et c’est ce que vient rend
.. Mais ma force est au Dieu dont l’intérêt me guide.... Dieu sur ses ennemis répandra la terreur. L’ordre des preuves dépend
ue ce nom de Misanthrope en impose, comme si celui qui le porte était ennemi du genre humain. Une pareille haine ne serait pas
rgique : « Valentinien mourut après un discours violent qu’il fit aux ennemis de l’Empire : son impétueuse colère, qui le faisa
 » L’art véritable est l’auxiliaire du naturel, bien loin d’en être l’ ennemi  ; au contraire, il en règle l’expression. Il cond
le fils est toujours en guerre, toujours prêt à donner la paix à ses ennemis et à l’empire. » (Disc, sur l’Histoire universell
nèbre de Louis de Bourbon.) « Nous nous sommes plaints que la mort, ennemie des fruits que nous promettait la princesse, — le
nant. Dans l’horreur de cette vaste solitude, on la voit environnée d’ ennemis  ; ne marchant jamais qu’en bataille ; ne logeant
erre injuste, mais de n’en finir une légitime que par la perte de mes ennemis . Ma résolution est prise ; j’irai attaquer le pre
grande et si glorieuse, faut-il que vous naissiez en la puissance des ennemis de votre maison ! O Éternel, veillez sur elle ! a
, Horace, acte IV, sc. ii. Livre en mes faibles mains ses puissants ennemis . Pour réparer des ans l’irréparable outrage. Rac
esprit, le met sur un char de triomphe. On compte, en le voyant, les ennemis qu’il a vaincus, non pas les serviteurs qui le su
i supprime les liaisons, les articles, les particules. Le loup est l’ ennemi commun ; Chiens, chasseurs, villageois s’assemble
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
es, et il n’y a pas moyen de la supprimer. Ce n’est point un cartel d’ ennemi à ennemi ; c’est une satire ; c’est un pasquin 1 
n’y a pas moyen de la supprimer. Ce n’est point un cartel d’ennemi à ennemi  ; c’est une satire ; c’est un pasquin 1 ; c’est q
doit faire en l’autre monde, Dieu a divers moyens de se venger de ses ennemis en celui-ci ; mais il ne saurait mieux les punir
69 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
c’est aimer et combler de biens ses plus injustes et ses plus cruels ennemis . L’énumération consiste à séparer un tout en ses
intenir et à la venger. Ne serait-il pas étrange qu’il fût permis aux ennemis de la vérité d’attirer les hommes dans l’erreur p
contre César, et a César même pour juge. C’est peu de parler pour un ennemi vaincu en présence du victorieux ; il parle pour
er pour un ennemi vaincu en présence du victorieux ; il parle pour un ennemi condamné ; il entreprend de le justifier devant c
 : rapport à l’esprit et rapport au cœur. Sous ces deux rapports, ses ennemis ont voulu la rendre également méprisable et odieu
de la terre ; qui couvrait son camp du bouclier, et forçait celui des ennemis avec l’épée ; qui donnait à des rois ligués contr
e ; ce vaillant homme poussant enfin, avec un courage invincible, les ennemis qu’il avait réduits à une fuite honteuse, reçut l
des hommes que je n’ai cessé de combattre ; qu’ils dénoncent comme un ennemi de la révolution celui qui peut-être n’y a pas ét
70 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
est tempéré par un peu d’expérience, ils se font aimer même de leurs ennemis . Mais si leurs grâces et leur franchise adoucit q
parle au hasard, pour censurer le général, pour diminuer la perte des ennemis , pour enfler la nôtre. Cependant cinq ou six cent
71 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
de la gloire humaine. A la nuit qu’il fallut passer en présence des ennemis , comme un vigilant capitaine, le duc d’Enghien3 r
tait animé, on le vit presque en même temps pousser l’aile droite des ennemis , soutenir la nôtre ébranlée, rallier les Français
envoyait. Là, on célébra Rocroy délivré1, les menaces d’un redoutable ennemi tournées à sa honte, la régence affermie, la Fran
u salut des hommes est en partie entre tes mains ! N’y a-t-il point d’ ennemis à réconcilier, de différends à pacifier, de quere
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
ns, et les autres un sage compromis entre les doctrines de deux camps ennemis . Le goût de la tragédie ayant été réveillé par le
er respirait dans le sujet soumis. — Mais Rome a triomphé de tous ses ennemis , Et, ne combattant plus pour sauver ses murailles
dont il faut se garder. 1. Il parle comme un Caton, en vrai Romain, ennemi du luxe, épris des fortes vertus. 2. Les révolut
vous faites parler ces trois hommes, qui, à peine vainqueurs de leurs ennemis communs, se sont insupportables l’un à l’autre, e
73 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
n d’exécrer, de maudire et de mépriser tous ses adversaires comme des ennemis publics. S’il a poussé parfois ses principes jusq
honneur à la clairvoyance du publiciste étranger. Il était pourtant l’ ennemi acharné de la Révolution. 1. Le comte de Maistre
74 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
ournez-vous contre vous-mêmes ces armes qui pourraient exterminer vos ennemis et venger notre patrie ? Ah ! si vous voulez péri
ez foulé, à ce point, l’autorité du Sénat, méconnu les égards dus à l’ ennemi , les privilèges sacrés des ambassadeurs, violé le
e honte ? Mort, ses soldats eussent lavé cette tache dans le sang des ennemis , en tirant vengeance eux-mêmes de leur défaite. A
ent cette tache et tournent nos dissensions civiles à la perte de nos ennemis  ! Vous, pareillement dont je vois changés les vis
s de la terre, qui couvrait son camp du bouclier et forçait celui des ennemis avec l’épée ; qui donnait à des rois ligués contr
vie. Ce vaillant homme, poussant enfin avec un courage invincible les ennemis qu’il avait réduits à une fuite honteuse, reçut l
our le mouvement et pour l’accent : « Déjà frémissait dans son camp l’ ennemi confus et déconcerté ; déjà prenait l’essor, pour
rnements, puisqu’il a lui-même ses grâces particulières ; mais il est ennemi des ornements affectés où le travail se montre tr
Il semblait, à son gré, gouverner le tonnerre, Foulait aux pieds ses ennemis vaincus. Je n’ai fait que passer, il n’était déjà
pper les spectateurs. A Tenedo, c’est du lieu même où sont cachés les ennemis d’Ilium que partent les deux reptiles. Ainsi l’éc
ands pas au pouvoir despotique ; Richelieu grand, sublime, implacable ennemi , Mazarin souple, adroit, mais dangereux ami ; L’u
utre aux flots irrités opposant son courage ; Des princes de mon sang ennemis déclarés. Tous deux haïs du peuple et tous deux a
équent usage. Corneille dit dans Polyeucte : Ainsi du genre humain l’ ennemi vous abuse. La tragédie répudiait l’emploi du mo
t sur lui ces murs ne vous écrasent ? Que veut-il ? De quel front cet ennemi de Dieu Vient-il infecter l’air qu’on respire en
t mourir de douleur ». Ce cri de l’orateur émut de pitié jusqu’à ses ennemis , suivant le rapport de Cicéron (de Orat., iii, 56
lever l’étendard de la guerre, qu’on attend, tu le sais, dans le camp ennemi , l’auteur du complot, le chef de la conjuration e
Qu’on dise d’un guerrier qu’il s’élançait comme un lion au milieu des ennemis , c’est une comparaison. Mais qu’on dise, du même
ise, du même guerrier, que c’est un lion qui s’élançait au milieu des ennemis , ce n’est plus une comparaison, c’est une métapho
uriel ou le pluriel pour le singulier ; lorsqu’on dit, par exemple, l’ ennemi vient à nous pour les ennemis viennent. Il est éc
ingulier ; lorsqu’on dit, par exemple, l’ennemi vient à nous pour les ennemis viennent. Il est écrit dans les prophètes pour di
ant par là l’idée de mort, toujours désagréable, même en parlant d’un ennemi , et c’est là un euphémisme. À cette figure se doi
75 (1839) Manuel pratique de rhétorique
es. Je parle d’une hardiesse sage et réglée, qui s’anime à la vue des ennemis  ; qui, dans le péril même, pourvoit à tout et pre
si agréable pour les siens, de si hautain et de si menaçant pour les ennemis , qu’on ne sait d’où lui peut venir ce mélange de
auteur, « Qui dans le trouble seul as mis tes espérances ; « Éternel ennemi des suprêmes puissances ! « En l’appui de ton Die
ds pas au pouvoir despotique. « Richelieu, grand, sublime, implacable ennemi  ; « Mazarin, souple, adroit, et dangereux ami : «
e, aux flots irrités opposant son courage ; « Des princes de mon sang ennemis déclarés ; « Tous deux haïs du peuple, et tous de
en soupirant. Voltaire. Henriade. Bataille de Rocroi. « L’armée ennemie est plus forte, il est vrai ; elle est composée d
ières avec son ardeur. À la nuit, qu’il fallut passer en présence des ennemis , comme un vigilant capitaine, il reposa le dernie
tait animé, on le vit presque en même temps pousser l’aile droite des ennemis , soutenir la nôtre ébranlée, rallier les Français
envoyait. Là, on célébra Rocroi délivré, les menaces d’un redoutable ennemi tournées à sa honte, la régence affermie, la Fran
s’emporte tait l’ardeur de votre courage ? Vos mains, vos yeux, quel ennemi poursuivaient-ils ? Que désiriez-vous ? que souha
rre formée par la ligue de presque toute l’Europe : « Villes que nos ennemis s’étaient déjà partagées, vous êtes encore dans l
t sur lui ces murs ne vous écrasent ? Que veut-il ? de quel front cet ennemi de Dieu Vient-il infecter l’air qu’on respire en
lance d’un général habile et prévoyant. Il observe les mouvements des ennemis . Il relève le courage des alliés. Il ménage la fo
a prudence humaine lui peuvent ôter. Déjà, frémissait dans son camp l’ ennemi confus et déconcerté. Déjà prenait l’essor, pour
76 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
éfauts opposés à la correction. [Purisme] 1° Le Purisme est l’ ennemi secret de la correction et son plus proche voisin
ions stratégiques, et il dira par communication : nous avons vaincu l’ ennemi . L’usage de ce trope est assez restreint ; il di
ables, campements bien ordonnés, combats soutenus, batailles gagnées, ennemis vaincus par la force, dispersés par l’adresse, la
t sur lui ces murs ne vous écrasent ? Que veut-il ? De quel front cet ennemi de Dieu Vient-il infecter l’air qu’on respire en
) Ainsi qu’au style tragique : O rage ! ô désespoir !  ô vieillesse ennemie N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ! (
race, Qu’il soit comme le fruit en naissant arraché, Ou qu’un souffle ennemi dans sa fleur a séché. DÉPRÉCATION. Mais si ce mê
tre soit remis. IMPRÉCATION, Livre en mes faibles mains ses puissants ennemi   , Confonds dans ses conseils une reine cruelle,
puissance surhumaine pour produire l’effet exprimé ; mais le sublime, ennemi de toute périphrase n’est point dans l’expression
la patrie. Un bataillon de la garde impériale se trouve entouré par l’ ennemi à Waterloo, et sommé de se rendre, son commandant
mée pour son fils, de Moïse remerciant Dieu de l’avoir délivré de ses ennemis  ? — Aucune. J’ai dit que le sublime se trouve à l
forte ou vive. Annibal, dit Florus, cherchait dans tout l’Univers un ennemi au peuple romain. La pensée est forte ; elle lai
yens pour vaincre. L’énergie de l’expression consiste dans ce mot, un ennemi . Un seul ennemi n’est pas d’une grande importance
e. L’énergie de l’expression consiste dans ce mot, un ennemi. Un seul ennemi n’est pas d’une grande importance contre tout un
déjà et mise au deuxième plan ; enfin, en venant à la rencontre de l’ ennemi il avait couvert les campagnes d’innombrables bat
77 (1873) Principes de rhétorique française
resse à lui : Le moi est haïssable, je le haïrai toujours ; il est l’ ennemi , il voudrait être le tyran de tous les autres. P
vous passeriez bientôt sous d’autres lois, Et vous auriez bientôt vos ennemis pour rois. Chaque jour, chaque instant, pour reha
uste punition d’un crime, définit le crime en ces termes : Aimer nos ennemis avec idolâtrie, De rage en leur trépas maudire la
tre dans les pauvres des créanciers et des juges, des frères dans nos ennemis , dans l’Etre suprême un père ; la religion du cœu
ables, campements bien ordonnés, combats soutenus, batailles gagnées, ennemis vaincus par la force, dissipés par ; l’adresse, l
e ses temples les drapeaux déchirés et sanglants qu’on a pris sur les ennemis , qu’il est dangereux que la vanité n’étouffe une
et domestique ; les victoires remportées par leurs rivaux et sur les ennemis leur sont plus amères qu’à nos ennemis mêmes… Enf
es par leurs rivaux et sur les ennemis leur sont plus amères qu’à nos ennemis mêmes… Enfin cette injuste passion tourne tout en
mpunité, montrait aux citoyens qu’il avait sauvés, les dépouilles des ennemis tués de sa main, les couronnes et les dons milita
critique et décisive, il commence par cette audacieuse apostrophe à l’ ennemi de Rome : Jusqu’à quand enfin, Catilina, viendra
e le courage des honnêtes gens et répand l’épouvante dans le camp des ennemis de l’ordre. Mais cette sorte d’exorde n’est jamai
au moins le droit de nous défendre contre l’audace et les traits d’un ennemi . Bourdaloue traitant le mystère de la Passion pr
onduite ressemble peu à celle d’un homme qui médite le meurtre de son ennemi  ! Cet art de présenter les faits sous un jour fav
, les voit, par une révolution subite, tous tournés contre lui.   Les ennemis prennent notre place ; ils n’ont qu’à se montrer,
itale est menacée ; la misère et la mortalité semblent se joindre aux ennemis  ; tous les maux paraissent réunis sur nous : et D
Chéronée, ‘il avait enfoncé et mis en fuite l’aile droite de l’armée ennemie . Cette victoire ajoutait un nouvel éclat aux char
l ne faut pas que ce nom en impose, comme si celui qui le porte Otait ennemi du genre humain… Le vrai misanthrope est un monst
l étendait à tous les hommes la sotte présomption d’Oronte devenu sou ennemi à propos d’un sonnet : Et les hommes morbleu ! s
ctes n’est qu’une réponse aux imputations dirigées contre lui par son ennemi . De même le, quatrième discours de Mirabeau contr
imagination puisse concevoir : Nous nous sommes plaints que la mort, ennemie des fruits que nous promettait la princesse, les
n travers il s’en reproduit mille. * Il semble que le temps soit un ennemi commun contre lequel les hommes sont conjurés. R
s javelots contre les Francs, mettent l’épée à la main et courent à l’ ennemi  ; l’ennemi les reçoit avec intrépidité. Trois foi
contre les Francs, mettent l’épée à la main et courent à l’ennemi ; l’ ennemi les reçoit avec intrépidité. Trois fois ils retou
ans rompre nos rangs, nous fatiguons les deux lignes du triangle de l’ ennemi . Comme un taureau vainqueur dans cent pâturages,
ce passage de la Henriade : Richelieu, grand, sublime, implacable ennemi , Mazarin, souple, adroit, et dangereux ami ; L’un
IV au traité de Nimègue : Enfin, comme il l’avait prévu, il voit ses ennemis , après bien des conférences, bien- des projets, b
ges ridicules ou odieuses. Corneille a dit : Ainsi du genre humain l’ ennemi vous abuse. Le mot propre eût été ridicule. Cicé
lle s’écrie avec le prophète : Voyez, Seigneur, mon affliction ! Mon ennemi s’est fortifié et mes enfants sont perdus. Le cru
lque avantage, à l’entendre, ce n’était pas qu’il fût habile ; mais l’ ennemi s’était trompé. S’il rendait compte d’une bataill
oyé même ce genre d’apostrophe dans une oraison funèbre : Puissances ennemies de la France, vous vivez ; et l’esprit de la char
que figure ! Jérémie a vu le glaive du Seigneur s’enivrer du sang des ennemis , il s’écrie : O glaive.du Seigneur, jusqu’à quan
s le fourreau, calme-toi, repose-toi. Révolté des imputations de ses ennemis qui cherchent à déprécier même le dévouement patr
. Il s’interroge et se répond. Ainsi Caïus Gracchus poursuivi par ses ennemis ne se contente pas de dire : Je ne sais où aller
, vous qui foulez aux pieds avec tant de mépris l’autorité du Sénat ? Ennemis même ? Non, vous avez violé les droits de la guer
les portiques. De même au lieu de la construction grammaticale : L’ ennemi , confus et déconcerté, frémissait déjà dans son c
rsion qui élève et anime son style : Déjà frémissait dans son camp l’ ennemi confus et déconcerté ; déjà prenait l’essor, pour
ue et tutélaire qui, plus d’une fois, donna refuge à ses plus mortels ennemis  ; tribune où furent longtemps défendus des intérê
ut, à tout moment, m’offriront devant toi. Racine. Le loup est l’ ennemi commun : Chiens, chasseurs, villageois, s’assembl
de l’esprit ou de l’effet lui porte un coup mortel. Le défaut le plus ennemi du naturel est cette affectation dans laquelle le
omplis par Turenne : Il passe le Rhin, il observe les mouvements des ennemis , il relève le tou rage des alliés, il ménage la f
ait animé, on le voit presque en même temps pousser l’aile droite des ennemis , soutenir la nôtre ébranlée, rallier les Français
 ; Il semblait à son gré gouverner le tonnerre, Foulait aux pieds ses ennemis vaincus ; Je n’ai fait que passer, il n’était déj
e dessous ; mais tu saisiras ton épée, et attaquant corps à corps tes ennemis , ou tu les chasseras du territoire, ou tu leur fe
inait pendant la nuit. ; tantôt il tombait au milieu d’un bivouac des ennemis , et, pour éviter d’être reconnu, il se mettait à
r du psaume CI, parle de ses malheurs en cet endroit ; il dit que ses ennemis lui insultaient cruellement le voyant dans ! â po
78 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
elle à la culture, Qui n’offrait aux troupeaux qu’une aride verdure ; Ennemi des raisins et funeste aux moissons. Toutefois, e
i corrompus à la régularité de la religion véritable, chaste, sévère, ennemie des sens et uniquement attachée aux biens invisib
tête de ces cavaliers menaçants. Sur une grève, derrière cet essaim d’ ennemis , on apercevait leur camp, semblable à un marché d
ant de loin cette hache, soit au visage, soit contre le bouclier de l’ ennemi , et rarement ils manquaient d’atteindre l’endroit
rde, puis tous deux joignaient leurs efforts, soit pour désarmer leur ennemi , soit pour l’attirer lui-même par son vêtement ou
s indomptés. La Palestine enfin, après tant de ravages, Vit fuir ses ennemis , comme on voit les nuages Dans le vague des airs
ans notre asile attaqués et trahis. Et livrés par un Grec à nos fiers ennemis , La flamme dont brûla Sion désespérée S’étendit e
et le bouclier pendu au cou ; et devançant ses troupes à la vue de l’ ennemi  : « Où est le Dieu de Louis ? » s’écrie-t-il comm
dose ; rassure les siens ébranlés par la grandeur du péril, glace les ennemis par la fierté de sa contenance, et Damiette devie
aire son devoir envers le roi, à servir ses amis et n’inspirant à ses ennemis ni ressentiment ni crainte. Sir John Owen, simple
iété du moyen âge existaient encore. Le sol était divisé en provinces ennemies , les hommes étaient distribués en classes rivales
, et fleurit dédaigneux de nos mains ;            Terreur de la lance ennemie ,            Trésor de nos champs, l’olivier, Cour
r et le plaisir, Un roi victorieux vous a fait ce loisir.        Ses ennemis , offensés de sa gloire,        Vaincus cent fois,
more,              La terre fume encore.              Malheureux les ennemis              De ce prince redoutable !           
urbé sous les fers,     Disait : « Je vous revois encore,     Oiseaux ennemis des hivers ;     Hirondelles, que l’espérance    
ster endormi ; Sans cesse il faut guetter la proie ; Il faut éviter l’ ennemi . Ô vertu, tendresse immuable ; Ô soins constants
e, a-t-il conquis la France ? Jeune imprudent, arrête : où donc est l’ ennemi  ? Si dans l’art des tyrans tu n’es pas affermi… V
t caressé sa brillante infamie ; Ma voix des oppresseurs fut toujours ennemie  ; Et, tandis qu’il voyait des flots d’adorateurs
aurait pu faire. On l’a regardé comme un homme incapable de céder à l’ ennemi , de plier sous le nombre ou sous les obstacles ;
te à Thésée Assez dans les forêts mon oisive jeunesse Sur de vils ennemis a montré son adresse ; Ne pourrai-je, en fuyant u
é. Pardonne, cher Hector ! à ma crédulité : Je n’ai pu soupçonner ton ennemi d’un crime ; Malgré lui-même enfin je l’ai cru ma
es yeux ; Voyez si mes regards sont d’un juge sévère, S’ils sont d’un ennemi qui cherche à vous déplaire. Pourquoi me forcez-v
é pour tous charmes D’effroyables soucis, d’éternelles alarmes, Mille ennemis secrets, la mort à tous propos, Point de plaisirs
iège, embuscade, Ce que n’a pu jamais Aragon, ni Grenade, Ni tous vos ennemis , ni tous mes envieux. Le comte en votre cour l’a
ous servir prodigué tant de fois, Ce bras, jadis l’effroi d’une armée ennemie , Descendaient au tombeau tout chargés d’infamie,
baroux Âme sèche et haineuse, et vanité souffrante, Dans tous ses ennemis il voit ceux de l’État, Et dans sa propre injure
aient le délivrer de la mort, ni au Dieu juste qu’il regarde comme un ennemi déclaré, et dont il ne doit plus attendre d’indul
s ordres, que toute la Provence demande à l’envi… Voilà le crime de l’ ennemi de la paix ! ou plutôt j’ai cru que le peuple pou
us ses griefs ; qu’il ignore trop que pour se rendre formidable à ses ennemis , il lui suffirait de rester immobile, et que le p
es pouvoirs est celui de refuser à faire… Je pense ainsi ; punissez l’ ennemi de la paix. Mais vous, ministres d’un Dieu de pai
, armé de cette lance grossière, se serre à son voisin, fait tête à l’ ennemi , résiste ou cède tour à tour suivant la direction
ts de métamorphoses. Ce cerf aux pieds légers est le jeune Actéon : L’ ennemi des troupeaux est le roi Lycaon. Du chantre de la
ormeaux de leurs mains amoureuses ; Et refusant les sucs d’un terrain ennemi , Ces racines courir vers un sol plus ami. Ce mouv
acifique et tutélaire, qui plus d’une fois donna refuge à ses mortels ennemis  ; tribune où furent longtemps défendus les intérê
croyez-moi, leurs traits ne peuvent m’offenser.     Qu’ils soient mes ennemis , que leur courroux m’accable, Qu’ils me déchirent
ité héroïque, si vous contribuez en quelque chose au châtiment de cet ennemi public. Vous obligerez en une seule personne mill
plein de ma lecture, Vais partout prêchant l’art de la simple nature. Ennemi de ma gloire et de mon propre bien, Malheureux, j
grand mal qu’aient fait vos œuvres, c’est qu’elles ont fait dire aux ennemis de la philosophie, répandus dans toute l’Europe :
s pas), voilà des remords pour la vie ; si vous réussissez, voilà des ennemis  : vous marchez sur le bord d’un abîme, entre le m
vous négligez d’être au rang des courtisans, vous êtes dans celui des ennemis , et on vous écrase. Cependant, malgré votre mérit
issez promptement de la vie ; Hâtez-vous, le temps fuit, et la Parque ennemie D’un coup de son ciseau va vous rendre au néant :
Qu’un besoin mutuel inspire aux nations. » — « Raisonneur malheureux, ennemi de toi-même ! D’où nous vient ce besoin ? pourquo
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
aurait pu faire. On l’a regardé comme un homme incapable de céder à l’ ennemi , de plier sous le nombre ou sous les obstacles ;
ncer quelquefois contre soi-même en faveur du peuple, des alliés, des ennemis  ; une mémoire heureuse et très-présente qui rappe
tails4 de tout un royaume ; qui en bannisse un culte faux, suspect et ennemi de la souveraineté, s’il s’y rencontre ; qui abol
, qui sait quelquefois, et selon les divers intérêts, contraindre les ennemis à la recevoir ; qui donne des règles à une vaste
ne vaste ambition, et sait jusqu’où l’on doit conquérir ; au milieu d’ ennemis couverts ou déclarés, se procurer le loisir des j
80 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
ec moi, j’ai senti ma vanité flattée, et j’ai cessé de regarder comme ennemi un homme qui me rendait le service de me donner b
sur l’esprit des autres. J’étais ami de presque tous les esprits, et ennemi de presque tous les cœurs. J’aime mieux être tour
tait à la tête d’une armée dans une province était son général ou son ennemi . Tandis que1 le peuple de Rome ne fut corrompu qu
l fallut pour la réveiller : on y craignait Philippe, non pas comme l’ ennemi de la liberté, mais des plaisirs. Cette ville, qu
81 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
dans le ministère public. Rival d’abord, et bientôt l’irréconciliable ennemi de Démosthène, il épiait depuis longtemps l’occas
s, et disposés avec tout l’art possible à regarder et à traiter comme ennemi déclaré du bien public un infracteur quelconque d
ors que lui échappa ce mot célèbre, et si louable dans la bouche d’un ennemi et d’un rival : Eh ! que serait-ce donc, si vous
82 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
a même audace… Enfin, la religion compte aujourd’hui presque autant d’ ennemis déclarés, que la littérature se glorifie d’avoir
tion à dominer sur les esprits. — Son génie inquiet, entreprenant, et ennemi de toute dépendance, aspire à bouleverser toutes
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
e que par des chemins impraticables, il y a là dix conspirateurs, dix ennemis de l’Etat et du roi, dix hommes dont il faut s’as
ns, que nous étions Français, imaginez un peu ! Chez nos plus mortels ennemis , seuls, égarés, si loin de tout secours humain !
84 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
es, et il n’y a pas moyen de la supprimer. Ce n’est point un cartel d’ ennemi à ennemi : c’est une satire, c’est un pasquin, c’
n’y a pas moyen de la supprimer. Ce n’est point un cartel d’ennemi à ennemi  : c’est une satire, c’est un pasquin, c’est quelq
doit faire en l’autre monde, Dieu a divers moyens de se venger de ses ennemis en celui-ci ; mais il ne saurait mieux les punir
s les républiques de la Grèce se montrent à nous divisées en factions ennemies  ; ces factions se combattent, en paroles s’entend
de tous les malades, fidèles et idolâtres ; et se vengèrent de leurs ennemis , comme se vengent les chrétiens, en s’immolant po
endrement, en quittant la patrie ; C’est là le premier dard de l’exil ennemi . Tu sentiras alors quel sel amer on goûte Au pai
résentaient la conséquence préjudiciable à la paix générale ; que les ennemis s’en figuraient un triomphe qui les rétablirait d
saient pour des marques de faiblesse et de crainte qui rendraient les ennemis du cardinal plus fiers et plus actifs à le pousse
ès les premiers jours leur popularité, détestés par les uns comme les ennemis de la cour et du roi, par les autres comme des tr
due, L’arme au bras, l’œil rêveur, embrassant du regard Les feux de l’ ennemi dispersés au hasard, Songeait à la patrie !… Et p
ouvait oublier ce qu’il doit au pays, S’il reculait jamais devant nos ennemis , S’il désertait nos droits, s’il reniait ses père
le mesure. Son ombre ne rend pas même un léger murmure ; Le pied d’un ennemi foule en paix son cercueil. Sur ce front foudroya
t à réaliser par l’exécution ce qu’ils ont conçu. Vainqueurs de leurs ennemis , ils vont à tout ; vaincus, ils s’abattent au der
 ; Elle désire, et n’ose, et ne sait plus jouir. Difficile, grondeur, ennemi du plaisir, Lent dans tout ce qu’il fait, le viei
sse, tout part ; la seule Iphigénie Dans ce commun bonheur pleure son ennemie . Des mains d’Agamemnon venez la recevoir ; Venez 
oubliais de prier pour moi-même, Et je lui souhaitais des dieux moins ennemis , Sans savoir quel forfait ses mains avaient commi
n le rejette ; et du temple vomi, Qu’il rencontre partout votre autel ennemi  ! » Ainsi parlait de loin cette ombre courroucée 
ressentiment n’opère qu’à demi, S’il ne sert une cause en frappant l’ ennemi . Or, les Tarquins chassés, qui mettra-t-on en pla
rier respirait dans le sujet soumis. Mais Rome a triomphé de tous ses ennemis , Et, ne combattant plus pour sauver ses murailles
l’ordonne ; Mes ordres n’ont encore assassiné personne ; Je n’ai pour ennemis que ceux du bien commun ; Je leur fais bonne guer
uses. L’estime et le respect sont de justes tributs Qu’aux plus fiers ennemis arrachent les vertus Ah ! si je pouvais vous rend
ienne. Tu vois le jour, Cinna ; mais ceux dont tu le tiens Furent les ennemis de mon père, et les miens : Au milieu de leur cam
u de ton sein T’avait mis contre moi les armes à la main : Tu fus mon ennemi même avant que de naître, Et tu le fus encor quan
e plus qu’à vous les déclarer.     Je fuis : ainsi le veut la fortune ennemie  ; Mais vous savez trop bien l’histoire de ma vie,
râces : Déjà plus d’une fois, retournant sur mes traces, Tandis que l’ ennemi par ma fuite trompé Tenait après son char un vain
s ; Et, de près inspirant les haines les plus fortes, Tes plus grands ennemis , Rome, sont à tes portes. Ah ! s’ils ont pu chois
sseurs. Je sais où je lui dois trouver des défenseurs. Je veux que, d’ ennemis partout enveloppée, Rome rappelle en vain le seco
de soin. Quoi qu’il en soit, Narcisse, Je ne le compte plus parmi mes ennemis . NARCISSE. Agrippine, seigneur, se l’était bien p
RICHELIEU. Je vois avec douleur que mon maître et mon roi Prête à mes ennemis plus de crédit qu’à moi. LE ROI. Je ne puis rien
consomma point notre honte à demi : On attela la France au char de l’ ennemi  ! Ah ! sire, vous parliez du sang de votre père Q
e au fourreau ne sera point remis, Qu’il n’ait exterminé ses derniers ennemis  : Courtisans, financiers, accapareurs, pirates, R
carnage. Que de traits ! Le soleil en était obscurci ! Et le soir, l’ ennemi chassé sortait d’ici, Grâce aux dieux ! — Nos gue
nner beaucoup et nous demander peu. Elle est amie ardente ou mortelle ennemie , Et, comme elle a sa gloire, elle a son infamie.
e que ce n’est qu’aux dépens du peuple qu’un roi est vainqueur de ses ennemis , magnifique dans sa cour et bienfaisant envers ce
e vue. La jeunesse libérale et la jeunesse royaliste, les amis et les ennemis , et cette foule curieuse qu’une grande capitale t
    Ce bœuf qui pesamment rumine ses problèmes, Ce papillon folâtre, ennemi des systèmes, Sont regardés tous deux avec un ris
us prenez, dans un rude combat, le champ de bataille et le canon de l’ ennemi , pendant que vous forcez les places, vous ne song
es-lettres et les sciences ont causé quelquefois beaucoup de mal. Les ennemis du Tasse firent de sa vie un tissu de malheurs ;
ier, elle ne peut mettre le prix aux choses. Cette superbe puissance, ennemie de la raison, qui se plaît à la contrôler et à la
ne se soucie que d’être, et pourvu qu’il soit, il veut bien être son ennemi . Il ne faut donc pas s’étonner s’il se joint quel
il, par exemple, entre un démenti ou une calomnie et la mort de votre ennemi ou la vôtre ? Si cet homme a dit vrai, en le déme
l fallut pour la réveiller : on y craignait Philippe, non pas comme l’ ennemi de la liberté, mais des plaisirs. Cette ville, qu
85 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
lodius qu’en défendant sa vie attaquée et mise en danger par ce cruel ennemi  ; Donc il a été permis à Milon de tuer Clodius.
is sont impuissantes pour réprimer le crime, et que le criminel est l’ ennemi commun, tout citoyen est autorisé à venir au seco
son père et fit l’apprentissage des armes contre nos plus redoutables ennemis  ; qui combattit, tout enfant qu’il était encore,
on père, et fit l’apprentissage des armes contre nos plus redoutables ennemis , etc… Donc personne n’est et ne doit être plus in
schine si le roi de Macédoine pouvait être regardé comme ami ou comme ennemi de la république. Cette manière d’interroger son
bien puissant. Déjà Eschine est réfuté. Mais si Philippe agissait en ennemi , fallait-il lui résister, ou le laisser asservir
pauvre avant ce, crime, que vous étiez un homme cupide, audacieux, l’ ennemi déclaré de celui qui a été assassiné, faudra-t-il
ès et même l’approche de Rome. Et, pour dire encore plus, Titus fut l’ ennemi de Roscius ; Sextus est son fils. Lequel des deux
u’elle rend celui-là odieux et dispose à le voir coupable. Est-ce son ennemi , est-ce son fils qu’on doit regarder comme l’assa
aux, avant que d’engager une action, observent les débouchés par où l’ ennemi peut fuir ; ils y placent une embuscade, afin de
ort de l’accusé n’est rien en lui-même, ou que c’est peu de chose. Un ennemi du prévenu en porterait un jugement tout contrair
en connaît point d’autre que celui de braver le péril, de terrasser l’ ennemi , et d’être décoré de ses dépouilles ; le souverai
tirer des inimitiés implacables. Il tournera tous ses traits contre l’ ennemi  ; et en cela même, il faut garder beaucoup de mén
re de Turenne par Fléchier, est : « Que ce grand homme a triomphé des ennemis de l’état par sa valeur, des passions de l’âme pa
n puissant moyen dont il importe aussi de savoir user. Le plus mortel ennemi du discours est la monotonie, mère de l’ennui. V
ui veut avoir l’avantage dans la dispute ; car nulle passion n’est si ennemie de la raison que la colère ; nulle autre n’est ca
jugés, les erreurs, les passions de ceux qui l’écoutent sont autant d’ ennemis qui s’élèvent contre lui du fond des cœurs. Abord
dans l’esprit des auditeurs : faire autrement serait aller chercher l’ ennemi pour en être battu, et s’exposer à perdre la conf
ossuet le sont partout. Défaut opposé au naturel. Le défaut le plus ennemi du naturel, est celui de vouloir montrer de l’esp
vaillant homme, dit-il, poussant enfin avec un courage invincible les ennemis qu’il avait réduits à une fuite honteuse, reçoit
ciproque. Exemple : « Il passe le Rhin, il observe les mouvemens de l’ ennemi , il relève le courage des alliés, il ménage la fo
s exemples. « Le comte dit au roi que le maréchal voulait attaquer l’ ennemi  ; et il l’assura qu’il le forcerait dans ses retr
membre se rapportent à la subordonnée du premier. Il à maréchal, le à ennemi . La règle générale est donc que, toutes les fois
emple : « Le comte était à quelques lieues ; le maréchal apprit que l’ ennemi voulait l’attaquer ; » c’est-à-dire attaquer le c
été fidèle ? Mais ce tour serait languissant. « Citoyens, étrangers, ennemis , peuples, rois, empereurs, le plaignent et le rév
ions barbares déchaînées contre elle ; l’empire romain en proie à ses ennemis . » C’est ainsi que pour donner de la vigueur au
travail et la fatigue, et acheter votre liberté par la défaite de vos ennemis . » (L. VI.) S’il eût voulu suivre l’ordre nature
; c’est l’espèce pour le genre. 2°. Un nombre pour un autre ; comme l’ ennemi vient à nous, pour les ennemis. Il nous semble, p
. 2°. Un nombre pour un autre ; comme l’ennemi vient à nous, pour les ennemis . Il nous semble, pour il me semble. Nous employé
t la république ; le pilote, c’est le consul ; les vents, ce sont les ennemis de l’état ; la tempête, c’est la conjuration. « 
Voltaire.) Corneille, dans Polyeucte, dit : Ainsi du genre humain l’ ennemi vous abuse ! Le mot propre eût été ridicule. Pr
eulement se plaignent de leurs maux, mais ils cherchent à rendre leur ennemi odieux et suspect par son acharnement et son ambi
en défendant Ligarius, reproche à l’accusateur d’avoir été lui-même l’ ennemi de César : il multiplie pour ainsi dire son crime
était le but de vos armes ? Votre courage, vos mains, vos yeux, quel ennemi cherchaient-ils ? Que vouliez-vous ? Que prétendi
eur semble se dépouiller d’une partie de ses armes et se livrer à ses ennemis  ; mais c’est pour les attaquer à l’improviste et
us qui foulez aux pieds avec tant de mépris l’autorité du sénat ? Des ennemis mêmes respecteraient les priviléges des ambassade
: O soupirs ! ô respects ! ô qu’il est doux de plaindre Le sort d’un ennemi , quand il n’est pas à craindre ! Bossuet, frappé
adresse la parole à des villes, à des provinces : » Villes, que nos ennemis s’étaient déjà partagées, vous êtes encore dans l
fois les lois nous présentent elles-même le glaive pour frapper notre ennemi . » (Pro Mil.) On lit dans Fléchier : « A ces cri
es. « Cicéron, que fais-tu ? Quoi ! celui que tu reconnais pour mon ennemi , celui qui va porter la guerre dans mon sein, qu’
ace ; Qu’il soit comme le fruit en naissant arraché, Ou qu’un souffle ennemi dans sa tige a séché. Mais si ce même enfant, à t
ritier le sceptre soit remis, Livre en ses faibles mains ses puissans ennemis  ; Etc…………………… Mais l’imprécation est le plus sou
yperboles. La haine, le ressentiment emploient cette figure contre un ennemi , et la flatterie en fait encore un usage plus fré
e, Cinna, Athalie, Zaïre, ne peuvent être soupçonnées d’avoir un goût ennemi des longs ouvrages. La pensée de ces vers est don
illans guerriers descendaient dans le tombeau, en y précipitant leurs ennemis victorieux. Ces puérilités ampoulées ne devaient
es et proverbiales : Exemples. Le général poursuivit sa pointe. Les ennemis furent battus à plate couture. Les légions vinren
physionomie, ses gestes furent si pathétiques et si touchans, que ses ennemis eux-mêmes ne purent s’empêcher de verser des larm
86 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
ntendre et l’admirer. Eschine, que nous verrons bientôt le rival et l’ ennemi de Démosthène, eut le même talent et déployait, d
niens contre la politique ambitieuse de Philippe, roi de Macédoine, l’ ennemi déclaré de la liberté de la Grèce, et de les prém
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
nanimement, préférant à des charmes illusoires l’honneur de vaincre l’ ennemi , regardant le péril même qui se montrait à leurs
une victoire que ne suive point le trépas ; mais jamais n’opposez à l’ ennemi une valeur moins audacieuse. Faudrait-il donc vou
88 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »
il pût jamais avoir. Charles était un jeune prince, non pas seulement ennemi de toute mollesse, mais amoureux des plus violent
ait beaucoup que l’égalité qui pouvait être entre les deux souverains ennemis , se trouvât entre les deux nations. Des Moscovite
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
de se défendre, d’excuser ses raisons d’agir. — Ce portrait est d’un ennemi , maître expert dans l’art de piquer un mour-propr
e de dire de lui-même plus de mal que n’en eût pu dire son plus grand ennemi  ? Ce qui est étonnant, c’est que ce même homme, s
90 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
it si habile à profiter des conjonctures, à prévenir les desseins des ennemis presque avant qu’ils fussent conçus, et à ne pas
ouceur pour les siens, qui redoublaient à mesure que sa fierté pour l’ ennemi était émue ; cet inflexible oubli de sa personne,
91 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
elges, etc. ; les Racine, les Corneille, pour Corneille et Racine ; l’ ennemi vient à nous, pour les ennemis ; il est écrit dan
Corneille, pour Corneille et Racine ; l’ennemi vient à nous, pour les ennemis  ; il est écrit dans les Prophètes, pour dans un p
lque avantage ? A l’entendre, ce n’était pas qu’il fût habile, mais l’ ennemi s’était trompé. Rendait-il compte d’une bataille,
92 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
ent le don d’exécrer, de maudire et de mépriser à outrance, comme des ennemis publics, tous ses adversaires. S’il a parfois for
ntes in interitu, quem fecerunt . (Ps. IX, 16.) 1. « Car le dernier ennemi qui doit être détruit, c’est la mort. » (S. Paul
honneur à la clairvoyance du publiciste étranger. Il était pourtant l’ ennemi acharné de la Révolution. 3. Rapprochons de ce
93 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
123. « Le Seigneur a tendu son arc ; il a appuyé sa main, comme l’ ennemi qui attaque : il a tué tout ce qu’il y avait de b
24. A facie Domini mota est terra. (Ps. 113). 125. « Il a dit l’ ennemi  : Je les poursuivrai, je les saisirai, je partage
94 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
.   145. — Au travers est suivi de la préposition de : au travers des ennemis . A travers n’en est pas suivi ; on dit : à traver
rs des ennemis. A travers n’en est pas suivi ; on dit : à travers les ennemis . Remarques sur les adverbes. 146. — Plus e
95 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
de se défendre, d’excuser ses raisons d’agir. — Ce portrait est d’un ennemi , maître expert dans l’art de piquer un amour-prop
e de dire de lui-même plus de mal que n’en eût pu dire son plus grand ennemi  ? Ce qui est étonnant, c’est que ce même homme, s
96 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
ats de la foi sont des combats de tous les jours : on a affaire à des ennemis qui renaissent de leur propre défaite. Si vous vo
es dangers ; l’orgueil, loin de vous aider, devient le plus dangereux ennemi que vous ayez à combattre55 : tout ce qui vous en
En un mot, on peut être quelquefois plus fort ou plus heureux que ses ennemis  ; mais qu’il est grand d’être toujours plus fort
abandonné de toutes parts par la fortune95. Accablé au dehors par des ennemis irrités, qui se jouaient de son impuissance qu’il
ble. Je crus voir des gens poursuivis de toutes parts et surpris d’un ennemi nouveau qui naît du milieu d’eux dans l’asile où
f et haut, Monsieur du Maine est mon beau-frère, mais j’aime mieux un ennemi découvert que caché. » A ce grand mot, plusieurs
êmes. Mais Mithridate fit d’abord sentir à toute la terre qu’il était ennemi des Romains, et qu’il le serait toujours. Enfin l
l fallut pour la réveiller : on y craignait Philippe, non pas comme l’ ennemi de la liberté, mais des plaisirs163. Cette ville,
ille demeurèrent au bagage : de sorte que l’armée suédoise marcha aux ennemis forte d’environ vingt et un mille hommes, dont il
partie de la cavalerie s’avança par son ordre pour attaquer celle des ennemis  ; la bataille commença par cet engagement à quatr
a par cet engagement à quatre heures et demie du matin : la cavalerie ennemie était à l’occident, à la droite du camp moscovite
Creuts avec cinq mille cavaliers ou dragons, qui devaient prendre les ennemis en flanc tandis qu’il les attaquerait de front ;
ôté, la cavalerie suédoise se ralliait à un quart de lieue de l’armée ennemie , et le roi, aidé de son feld-maréchal Rehnskold,
et un furent tués. Les Suédois consternés s’ébranlèrent, et, le canon ennemi continuant à les écraser, la première ligne se re
nfermer dans ces pays perdus, malgré l’avis des plus sages, contre un ennemi aguerri, trois fois plus fort que Charles XII par
s plus de dix régiments moscovites et conduisit Charles au milieu des ennemis l’espace d’une lieue, jusqu’au bagage de l’armée
t ce fut le premier traité avantageux que la France eût fait avec ses ennemis depuis Philippe-Auguste. Alors il met tous ses so
s pas), voilà des remords pour la vie ; si vous réussissez, voilà des ennemis  : vous marchez sur le bord d’un abîme, entre le m
vous négligez d’être au rang des courtisans, vous êtes dans celui des ennemis , et on vous écrase. Cependant, malgré votre mérit
es-lettres et les sciences ont causé quelquefois beaucoup de mal. Les ennemis du Tasse firent de sa vie un tissu de malheurs ;
demeureront sauvages, et deviendront, suivant d’autres circonstances, ennemis ou amis de leurs voisins ; mais lorsque, sous un
infidèle, qu’on ne garde que par nécessité, pour l’opposer à un autre ennemi domestique encore plus incommode, et qu’on ne peu
e jour en jour plus ombrageux, se voyant sans cesse poursuivi par des ennemis que multiplie son imagination inquiète et sombre,
 Écrivez que je reproche282 et récuse Monsieur, parce qu’il est « mon ennemi capital, et parce qu’il a une âme atroce, connue
ose à l’instant287. Mémoires, Première Partie. Beaumarchais à ses ennemis . Lâches ennemis, ne savez-vous qu’injurier bas
Mémoires, Première Partie. Beaumarchais à ses ennemis. Lâches ennemis , ne savez-vous qu’injurier bassement, machiner en
e les plus augustes protections m’ont jadis attiré les plus dangereux ennemis qui me poursuivent encore, et cela est dans l’ord
ut-il pour cela me supposer la voracité d’un vampire ? Eh ! mes chers ennemis , vous entendez mai votre affaire ; passez-moi ce
hommes que je n’ai pas cessé de combattre ; qu’ils dénoncent comme un ennemi de la révolution celui qui peut-être n’y a pas ét
iniraient par ne plus se retrouver. Ibid., part. I, chap. xi. Les ennemis de l’enthousiasme372. Quelques raisonneurs pré
s javelots contre les Francs, mettent l’épée à la main et courent à l’ ennemi . L’ennemi les reçoit avec intrépidité. Trois fois
contre les Francs, mettent l’épée à la main et courent à l’ennemi. L’ ennemi les reçoit avec intrépidité. Trois fois ils retou
ans rompre nos rangs, nous fatiguons les deux lignes du triangle de l’ ennemi . Comme un taureau vainqueur dans cent pâturages,
e, attaquent à grands coups de piques les deux côtés du triangle de l’ ennemi . Les vélites, les Grecs et les Gaulois se portent
s beaux jours d’Athènes, les flottes sortir du Pirée pour combattre l’ ennemi ou pour se rendre aux fêtes de Délos ; nous aurio
la bataille de Poitiers n’avaient fait estimer ni des Français ni des ennemis . Qui aurait pu croire que cet enfant était Charle
ume, et non l’abattre ; lorsqu’elle emploie des serviteurs et non des ennemis  ; lorsqu’elle destine à ses serviteurs une vraie
rcueil de Du Guesclin, arche sainte devant qui tombaient les remparts ennemis . Analyse raisonnée de l’Histoire de France. Jean
ne, j’en tire parti pour une meilleure fin, et d’un état en apparence ennemi de toute étude, je fais la source principale de m
s montagnards ont des jambes qui ne sont qu’à eux. Ibid., 1809. Un ennemi des pamphlets. Sorti de là412 je me trouvai su
neur d’Irlande, que le parti populaire regardait comme son plus grand ennemi . Son administration en Irlande, souvent dure et a
it-il, que je repousserai sans peine les imputations de mes malicieux ennemis , » A ces mots Pym425, qui dirigeait la, poursuite
er, et la réforme, à peine commencée, retrouverait son plus dangereux ennemi . Un coup d’État fut résolu. Sir Arthur Haslerig,
a reine, épouvantée des émeutes chaque jour plus vives, de tout temps ennemie de Strafford, et craignant même, dit-on, d’après
la pointe des baïonnettes, s’écrie : « A moi, Auvergne ; ce sont les ennemis  ! » D’âge en âge, le genre humain a célébré ces g
traits en haut, pour qu’ils tombassent par-dessus le rempart du camp ennemi . Beaucoup d’Anglais furent blessés, la plupart au
vivaient eurent, pour premier gain de leur victoire, la dépouille des ennemis morts. En retournant les cadavres, on en trouva t
isant : « Dieu sauve la reine Élisabeth !… — Ainsi périssent tous ses ennemis  ! » ajouta le docteur Flechter. Une seule voix se
, on a au moins cet avantage d’avoir des rivaux, des adversaires, des ennemis  ; de recevoir, en face, des vérités et des coups,
ion douloureuse manque tout à fait. L’enfant n’a point de rivaux ni d’ ennemis  ; personne ne lui jette durement ses vérités ; il
s États, a, dans sa fuite, et pour l’empêcher de tomber aux mains des ennemis , poignardé et jeté dans un fleuve Zénobie, sa fem
ir tant d’attraits ?… ZÉNOBIE. Ah, cruel ! plût aux dieux que ta main ennemie N’eût jamais attenté qu’aux jours de Zénobie ! Le
st pas à nous que les dieux ont remis Le pouvoir de punir de si chers ennemis . Nomme-moi les climats où tu souhaites vivre ; Pa
m’exiler. Je craignis que ma main, malgré moi criminelle, Aux destins ennemis ne fût un jour fidèle ; Et, suspect à moi-même, à
e voit Alzire, et c’est de sa bouche qu’il apprend son mariage avec l’ ennemi de sa patrie. Alzire, Zamore, Émire (suivante d’
encore ; Seul je puis faire grâce, et la fais à Zamore. Vis, superbe ennemi , sois libre et te souvien Quel fut, et le devoir,
ut des cieux que Newton s’est soumis, Il ignore, en effet, s’il a des ennemis  : Je ne les connais plus. Déjà de la carrière L’a
VALÈRE. Je vous réponds, monsieur, qu’il est très estimé ; Il a les ennemis que nous fait le mérite ; D’ailleurs on le Consul
prince et général écossais, a vaincu, à Inverness, Cador et Herford, ennemis de Duncan, roi d’Écosse. Comme il revenait triomp
laisir la coupe enchanteresse, Je veux, le front ouvert, de la feinte ennemi , Voir briller mon bonheur dans les yeux d’un ami.
belle à la culture. Qui n’offrait aux troupeaux qu’une aride verdure, Ennemi des raisins, et funeste aux moissons. Toutefois,
rospère. Mais sois mon hôte. Ici l’on hait plus que l’enfer Le public ennemi , le riche au cœur de fer, Enfant de Némésis, dont
jours de la Terreur, il se trouva en face d’une odieuse calomnie. Ses ennemis lui demandaient compte de la mort d’André Chénier
rai, s’est fait longtemps attendre. Rome ne m’offre plus que des yeux ennemis . Mes jours sont-ils donnés ? mes biens sont-ils p
eux mouraient dans les combats : A Rome, ils triomphaient d’une ligue ennemie . On peut braver la mort, mais non pas l’infamie.
errier, courbé sous les fers, Disait : Je vous revois encore, Oiseaux ennemis des hivers ; Hirondelles, que l’espérance Suit ju
e assez vite pour rester fidèle au précepte de Boileau : Le comique, ennemi des soupirs et des pleurs, N’admet pas dans ses v
it les héros d’Homère : Car on connaissait la défaite amère, Et que l’ ennemi marchait triomphant. Et l’enfant avait embrassé s
Simon pense ici à madame de Maintenon, dont il s’est partout montré l’ ennemi acharné. Voltaire a été plus juste. 97. Cette no
tion de ses États, dans les dissensions civiles qui affaiblissent son ennemi , les causes multiples sous lesquelles cependant i
i) : « Pluvia defecit, causa christiani. » Ce fut pour répondre à ces ennemis du culte chrétien que saint Augustin composa la C
ain, qui trouvait indigne du peuple romain de servir les passions des ennemis d’Annibal (qui parum ex dignitate populi romani e
On rapprochera ces vers de ceux de Mithridate, III, i : Tandis que l’ ennemi , par ma fuite trompé, Tenait après son char un va
nous avons contre Pison, dans lequel il démasque l’hypocrisie de son ennemi . 737. Sur ce point, voici les indications que Ta
apporter la nouvelle que Pison s’est donné la mort pour échapper aux ennemis qui le poursuivaient. Cnéius se frappe lui- même
r ses ancres, eut à soutenir des deux côtés le feu de toute la flotte ennemie , qui s’avançait lentement, détruisant un à un nos
vous faites parler ces trois hommes qui, à peine vainqueurs de leurs ennemis communs, sont insupportables l’un à l’autre, et q
97 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
éclairée, tolérante, indulgente, digne de n’avoir jamais eu d’autres ennemis que les envieux et les vicieux. En admirant le ph
plus innocent que la comédie. (Préface du Tartuffe.) Réponse aux ennemis qui l’accusent de peindre des portraits d’après n
aient les ressemblances qu’on y voulait toujours trouver, et dont ses ennemis tâchaient malicieusement d’appuyer la pensée pour
98 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
e.   Effets Longtemps sa valeur le soutint contre la multitude de ses ennemis  ; mais enfin il fut accablé. Je le vis périr ; le
e. La Perte d’un Ami Sa mort eût été utile à son pays et funeste aux ennemis , je l’aurais moins regretté ; mais le perdre au m
qu’il ne peut venger, s’écrie : Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie  ! N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
es sujets du roi de Sicile, Aceste, attaqués par les Hymériens, leurs ennemis , Aceste retarda le sacrifice, et donna avec dili
ter l’âme. Esther manifeste toute son indignation en pensant que les ennemis du peuple de Dieu pourraient anéantir la religion
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
, de faveur, ni préjudice. Je vois chaque jour des hommes passionnés, ennemis ou amis des personnes, des sectes, des factions,
ez pas assez forts et justes pour commander vos passions et aimer vos ennemis , selon que Dieu commande, abstenez-vous de l’offi
100 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
spérances, malheureux à la guerre, dupe de ses amis et victime de ses ennemis , trahi, méconnu dans ses affections et son dévoue
l ne se soucie que d’être, et pourvu qu’il soit il veut bien être son ennemi . Il ne faut donc pas s’étonner s’il se joint quel
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