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1 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
étude de la doctrine qu’elle enseigne, et qui est ou l’objet de notre foi ou la règle de notre conduite. L’une et l’autre s
t l’autre sont absolument nécessaires à tout homme qui veut avoir une foi éclairée et rendre à Dieu ce culte spirituel, cet
raisonnement, ne doit jamais être confondue ni même comparée avec la foi , qui est un don de Dieu, une grâce singulière qu’
n voulu prévenir en nous la lumière de la raison même par celle de la foi . Mais quoique cette conviction et cette espèce de
par celle de la foi. Mais quoique cette conviction et cette espèce de foi humaine qu’on acquiert par l’étude des preuves de
es preuves de la religion chrétienne soient d’un ordre inférieur à la foi divine, qui est le principe de notre sanctificati
itable religion. Non-seulement cette étude affermit et fortifie notre foi , mais elle nous remplit d’une juste reconnaissanc
’incrédulité est infiniment plus difficile à soutenir que celui de la foi , puisque les incrédules sont réduits à oser dire,
a doctrine que la religion nous enseigne, et qui est l’objet de notre foi ou la règle de notre conduite, c’est l’étude de t
a plus assurée pour découvrir la vérité, c’est d’écouter plutôt notre foi que notre raison, et tendre à Dieu, non tant par
i depuis le péché sont toutes languissantes, que par le secours de la foi , par laquelle seule Dieu veut nous conduire dans
2 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
du monde             N’entraînent plus nos cœurs Fais briller de ta foi les lumières propices             A nos yeux écla
cès le sort garde à mes armes ; Je te laisse mon fils pour gage de ma foi  : S’il me perd, je prétends qu’il me retrouve en
ie. Andromaque. Hé bien ! va l’assurer… Céphise. De quoi ? de votre foi  ? Andromaque. Hélas ! pour la promettre est-elle
ma chère Céphise, Ce n’est point avec toi que mon cœur se déguise. Ta foi dans mon malheur s’est montrée à mes yeux ; Mais
rifie, Assurer à Pyrrhus le reste de ma vie ; Je vais, en recevant sa foi sur les autels, L’engager à mon fils par des nœud
tu deviens nécessaire. Veille auprès de Pyrrhus ; fais-lui garder sa foi  : S’il le faut, je consens qu’on lui parle de moi
s, Céphise ; et souviens-toi Que le sort d’Andromaque est commis à ta foi .   Cependant Hermione, qui avait dû épouser Pyrrh
il l’a posé lui-même : « Je vous donne, a-t-il dit, ma couronne et ma foi  ; Andromaque, régnez sur l’Epire et sur moi. Je v
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
pas de Washington, dans cette longue carrière. Mais pas un moment sa foi et son espérance ne furent ébranlées1. La même én
iction, dans un état de doute et de fluctuation continuelle. Il avait foi en Dieu et en lui-même1. C’est qu’il joignait, à
découvert le nouveau monde, mais d’être parti pour le chercher sur la foi d’une idée. » Que l’occasion fût grande ou petite
Washington, convaincu, n’hésitait jamais à se porter en avant, sur la foi de sa conviction. On eût dit, à sa résolution net
r et s’adoucir. L’équité, je ne veux pas dire la tolérance, envers la foi religieuse ou politique des autres, est venue pre
nue prendre place et grandir à côté de ma tranquillité dans ma propre foi . C’est la jeunesse, ce sont ses ignorances nature
4 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
fût marqué du caractère propre de vos élus : vous avez récompensé sa foi par des tribulations et par des disgrâces. L’usag
t d’événements divers pour rendre gloire à Dieu et s’affermir dans la foi des biens immuables. Ces grands objets passent de
s, notre pieux héros s’exerçait à combattre un jour les ennemis de la foi . Il voyait avec douleur les armes des princes chr
prince a été dignement loué par ce peu de mots de Montesquieu : « La foi , la justice et la grandeur d’âme montèrent sur le
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
r et de nos larmes ; et la plus sûre marque que nous n’avons point de foi , et que nous ne nous connaissons pas nous-mêmes,
ut entière ! Voilà les raisons insurmontables que l’impie oppose à la foi de tout l’univers ; voilà cette évidence qui l’em
indre de chercher dans une affreuse incertitude sur les vérités de la foi , la plus douce espérance de sa destinée : qu’il e
u’il est à plaindre de ne pouvoir vivre tranquille, qu’en vivant sans foi , sans culte, sans Dieu, sans confiance : qu’il es
 : qu’il est à plaindre, s’il faut que l’évangile soit une fable ; la foi de tous les siècles, une crédulité ; le sentiment
eux désespoir : cherchez votre bonheur, non en secouant le joug de la foi , mais en goûtant combien il est doux : pratiquez
6 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
comme de la morale, le premier pas vers la pratique du bien, c’est la foi au bien, brevis est institutio vitœ honestœ beat
bien, brevis est institutio vitœ honestœ beatœque, si credas. Cette foi au travail vous rendra avares de ce trésor de vot
lui seul qui donne la solide gloire et les palmes toujours vivantes. Foi au travail, espoir du succès, amour de l’idéal, d
éraire, comme la doctrine religieuse, se résume dans ces trois mots : foi , espoir et amour. 1. Histoire de la littératur
7 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
e, les attaquent, les combattent, les terrassent avec les armes de la foi , du sentiment et de la raison. Voilà l’idée juste
loin encore. Il ne suffit pas même, dit-il, qu’il ait à cet égard une foi spéculative, il faut qu’il soit vivement et profo
énétré du désir ardent de communiquer à ses auditeurs la pureté de sa foi et la chaleur de son zèle.
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
fragments de correspondance, recueillir des renseignements dignes de foi , retracer quelques faits, et exprimer des sentime
, je l’accepte d’avance, je le bénis. Oui, telle est mon inébranlable foi , et cette foi est mon appui, mon asile, ma consol
d’avance, je le bénis. Oui, telle est mon inébranlable foi, et cette foi est mon appui, mon asile, ma consolation, ma douc
9 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Molière. (1622-1673.) » pp. 29-34
ec peu d’argent ? Valère. Oui. Maître Jacques (à Valère). Par ma foi , monsieur l’intendant, vous nous obligerez de nou
ur conduire à la foire… Maître Jacques. Vos chevaux, monsieur ! Ma foi , ils ne sont point en état de marcher. Je ne vous
li, pour fautes, erreurs. On disait aussi manquement (pour manque) de foi , de mémoire : voy. Molière, Ec. des fem., IV, 8,
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
de partie ce reste de doute, ce trouble, cette anxiété secrète que la foi la plus assurée ne parvient pas toujours à dompte
fragments de correspondance, recueillir des renseignements dignes de foi , retracer quelques faits, et exprimer des sentime
a je l’accepte d’avance, je le bénis. Oui, telle est mon inébranlable foi , et cette foi est mon appui, mon asile, ma consol
d’avance, je le bénis. Oui, telle est mon inébranlable foi, et cette foi est mon appui, mon asile, ma consolation, ma douc
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
ts d’une école 1 De l’église du bourg sondez les fondements : La foi , la paix du cœur en furent les ciments. Dix siècl
un jouet frivole, Dès la première assise, à côté du savoir, Mettez la foi naïve, et l’amour, et l’espoir2. Le travail
s ainées, il donna ce conseil aux architectes. 2. Autrement dit : la Foi , l’Espérance et la Charité. 3. Dans un discours
12 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8
est imposé, l’initiation de la jeunesse chrétienne aux vérités de la foi et à la pratique des devoirs qu’impose l’Évangile
de contraire aux principes de la saine doctrine en ce qui concerne la foi et les bonnes mœurs. Mais il a encore d’autres mé
Vous nous révélez la sublimité poétique des monuments écrits de notre foi  ; c’est là un grand service rendu à la religion,
13 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
Les quatre rimes fois, lois, rois et voix 96 id. ; Les cinq rimes foi , loi, moi, roi et toi 186 id. ; Les trois rime
rière entre mon fils et moi ? Ne l’osez-vous laisser un moment sur sa foi  ? Entre Sénèque et vous disputez-vous la gloire ?
au champ de Mars nomme ses magistrats ; César nomme les chefs sur la foi des soldats ; Thraséas au sénat, Corbulon dans l’
range est venu jusqu’à moi, Seigneur ; je l’ai jugé trop peu digne de foi . On dit, et sans horreur je ne puis le redire, Qu
sseins odieux, Je vous laisse immoler votre fille à mes yeux ? Que ma foi , mon amour, mon honneur y consente ? AGAMEMNON. M
seule dépositaire Content de son hymen, vaisseaux, armes, soldats, Ma foi lui promit tout, et rien à Ménélas. Qu’il poursui
VIII.) Oui mais de quoi lui sert que sa voix le rappelle, Si, sur la foi des vents tout prêt à s’embarquer, Il ne voit poi
14 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
nd nombre ; donc, tandis que vous vivez comme la multitude, il est de foi que vous ne devez pas prétendre au salut. Car, si
ue ce que vous faites. Or, que tous les hommes presque se sauvent, la foi nous défend de le croire. Il est donc de foi que
s presque se sauvent, la foi nous défend de le croire. Il est donc de foi que vous ne devez rien prétendre au salut, tandis
15 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
ture, parce qu’il explique tout le mécanisme de ce petit poème : Ma foi c’est fait de moi ; car Isabeau M’a conjuré de lu
nt Brodeau, Et puis mettons par quelque stratagème                 Ma Foi , c’est fait. Si je pouvais encor de mon cerveau T
s le douzième, En voilà treize ajustés de nouveau.                 Ma foi , c’est fait. Mentionnons encore le rondeau de Cl
s ballade ne promette ! Dussé-je entrer au fond d’une tour, Nenni, ma foi , car je suis déjà court. Si que je crains que n’a
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
ruel, pour être ainsi traitée4, Et pour me reprocher, au mépris de ma foi , Un amour si puissant5 que j’ai vaincu pour toi ?
Sévère, ou mourez avec moi. Je ne méprise point vos pleurs, ni votre foi  ; Mais, de quoi que pour vous notre amour m’entre
aison trop pure pour ne pas reconnaître la vérité de la profession de foi qu’elle vient d’entendre. 2. Du premier coup de
en parlait alors beaucoup, même dans les salons. 2. Il viendra. La foi , l’espérance et la charité. Il a le calme de la c
voulu que sa fille fit un mariage de raison. 6. Déchire. Jamais la foi conjugale n’a mieux dit. 7. Père. Félix est un
ie Qui m’a fait des chrétiens persécuter la vie ; Leur créance est ma foi , leur espoir est le mien ; C’est leur Dieu que j’
17 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
es Tuileries vous voyez le faubourg Saint-Germain ; le canal n’est ma foi guère plus large. Mais pas une seule barque, et v
e l’argent, la hausse et la baisse, les faillites, la bouillotte ; ma foi , votre Paris est un autre coupe-gorge, et vous ne
i-même, et si je l’admire, c’est avec pleine connaissance, non sur la foi des traditions. Raphaël respire encore et parle d
18 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
de contraire aux principes de la saine doctrine en ce qui concerne la foi et les bonnes mœurs, mais encore est très propre
é : Poétique. Même exactitude au point de vue des enseignements de la foi , même netteté dans le plan de l’ouvrage, même cla
vrai. En somme, cet ouvrage est une œuvre de science, de talent et de foi . Les jeunes humanistes y trouveront dans un style
19 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
tte autorité, qui veut captiver toute intelligence sous le joug de la foi , et qui ordonne aux philosophes mêmes, à bien des
curcir et son flambeau s’éteindre ? C’est là qu’il faut s’arrêter. La foi lui laisse tout ce qu’il peut comprendre ; elle n
r sans voir, et remettre l’homme avec confiance entre les mains de la foi . La religion ressemble à cette nuée miraculeuse q
20 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
lève le voile ; le perpétuel combat du bien et du mal, dans lequel la foi chrétienne vient interposer sa morale divine et s
le tonne contre le vice, ou qu’elle annonce les grandes vérités de la foi . Cependant, l’éloquence de la chaire ne s’appuie
et dans les esprits. La qualité essentielle à un prédicateur est une foi ardente et profonde ; l’étude, la science, lui so
21 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
mouvements des ennemis. Il relève le courage de alliés. Il ménage la foi suspecte et chancelante des voisins. Il ôte aux u
t de sa piété, en se soumettant aux ordres de Dieu, mais encore de sa foi et de sa confiance, en voyant presque évidemment
sa vie ; elles vous rendront sa mort précieuse, par le souvenir de sa foi , de sa résignation, de son courage. Les pères doi
22 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
ngulières, hardie, agile et rude au combat, depuis peu convertie à la foi catholique, libre d’hérésie, lorsqu’elle était en
rempée, Et de l’autre à nos yeux montrant avec fierté De notre sainte foi le signe redouté, Criant à haute voix : « Françai
ndre d’héroïque dans une guerre si fameuse par ses malheurs et par sa foi  ? Tantôt, arrivé au port de Damiette, impatient d
par la fierté de sa contenance, et Damiette devient la conquête de sa foi et de sa valeur. Tantôt, courant partout où le pé
afin de prouver au monde comment l’homme peut se transfigurer par la foi et l’amour. Quel cœur chrétien pourrait ne pas tr
nd, courtisan frivole, mobile, avide de plaisirs et d’argent ; peu de foi , peu de capacité, peu de mœurs ; il avait brigué
t, a dit de lui son petit-fils, une maison abondante et témoignait sa foi par ses œuvres, répandant si largement sa charité
tes labeurs d’où la Fiance A tiré sa délivrance, Sont écrits avec que foi , Qui sera si ridicule Qu’il ne confesse qu’Hercul
    Où le héros ne l’est qu’un jour ; Un temps où les serments et la foi politique            Ne soulèvent plus que des ri
il est à vous, ma mère ! J’y mets tout ce que j’ai d’espérance et de foi , Ma plus ferme raison, mes ardeurs les plus haute
sur les cœurs avec l’autorité d’une mission divine et l’empire d’une foi toute faite… Le christianisme est une philosophie
ntinué un dogme immortel, il a servi d’anneau à une chaîne immense de foi et de vertu, et laissé aux générations qui vont n
angoisses, sans l’environner des consolations de l’espérance et de la foi , sans prier à ses côtés le Dieu qui mourut pour e
s le sort garde à mes armes ; « Je te laisse mon fils pour gage de ma foi  : « S’il me perd je prétends qu’il me retrouve en
rière entre mon fils et moi ? Ne l’osez-vous laisser un moment sur sa foi  ? Entre Sénèque et vous disputez-vous la gloire À
au Champ-de-Mars nomme ses magistrats ; César nomme les chefs sur la foi des soldats ; Thraséas au sénat, Corbulon dans l’
it naître, Où déjà sa bonté, prête à me couronner, Daigne éprouver la foi qu’il vient de me donner. Néarque. Ce zèle est tr
sembler dure ? Je suis chrétien, Néarque, et le suis tout à fait ; La foi que j’ai reçue aspire à son effet. Qui fuit croit
’ai reçue aspire à son effet. Qui fuit croit lâchement, et n’a qu’une foi morte. Néarque. Ménagez votre vie, à Dieu même el
nier, dans son âme le nie : Il croit le pouvoir faire, et doute de sa foi . Néarque. Qui n’appréhende rien présume trop de s
e chère avec peu d’argent ! Valère. Oui. Me Jacques, à Valère. Par ma foi , monsieur l’intendant, vous nous obligerez de nou
rêts pour conduire à la foire… Me Jacques. Vos chevaux, monsieur ? Ma foi , ils ne sont point du tout en étal de marcher. Je
ion des Plaideurs Petit-Jean, traînant un gros sac de procès. Ma foi , sur l’avenir bien fou qui se fîra : Tel qui rit
comme le bras ! Mais, sans argent l’honneur n’est qu’une maladie, Ma foi  : j’étais un franc portier de comédie, On avait b
t ne fais que bâiller. Mais veille qui voudra, voici mon oreiller. Ma foi , pour cette nuit il faut que je m’en donne ; Pour
« Et, dit-elle, il se répandit dans mon cœur une joie si douce et une foi si sensible, qu’il n’y a point de paroles capable
iracle qu’elle attendait est arrivé ; elle croit, elle qui jugeait la foi impossible ; Dieu la change par une lumière souda
seule, aux pieds du tribunal redoutable. Massillon. Profession de foi en 1789 Qu’ai-je donc fait de si coupable ? j
dit : « Or çà ! sire Grégoire, Que gagnez-vous par an ? — Par an, ma foi  ! monsieur,       Dit avec un ton de rieur Le gai
ses yeux une dernière flamme Révèle un saint espoir, né d’une ardente foi , Je recommande à Dieu de recevoir son âme,       
Sait de l’homme d’honneur distinguer le poète. Qu’on vante en lui la foi , l’honneur, la probité ; Qu’on prise sa candeur e
n dit que je conserve encore ; car je devins stoïcien de la meilleure foi du monde, mais stoïcien à lier ; j’aurais voulu q
oiselle de… Mademoiselle… devinez le nom : il épouse Mademoiselle, ma foi  ! par ma foi ! ma foi jurée ! Mademoiselle, la gr
ademoiselle… devinez le nom : il épouse Mademoiselle, ma foi ! par ma foi  ! ma foi jurée ! Mademoiselle, la grande Mademois
le… devinez le nom : il épouse Mademoiselle, ma foi ! par ma foi ! ma foi jurée ! Mademoiselle, la grande Mademoiselle ; Ma
oin du lit les funèbres flambeaux ;               Et, d’un œil que la foi rassure, Regarde sans pâlir le crucifix de bois Q
épart, Et pour quitter ce monde attends au moins ta mère. » Ainsi la foi l’anime et l’espoir la soutient ; Mais par quels
lus prendre le long de la mer pour faire plus de diligence ; mais, ma foi , l’on dit bien vrai, qu’il n’est rien tel que le
Leur effet avait été rapide, quoique gradué. Déjà j’étais rendu à la foi , je voyais une lumière nouvelle, mais elle m’épou
evenus à sa place les représentants de l’honneur, ils chanteront avec foi le symbole du devoir, qui est aussi le symbole de
on âme est immortelle, et la mort va venir. A. de Musset. Acte de foi et d’espérance Salut, principe et fin de toi-
ans ton sein à jamais absorbe ma pensée. Lamartine. Profession de foi chrétienne J’aime la pauvreté, parce que Jésu
siècles de l’entreprise, c’est au nom et avec les seules armes de la foi et de la liberté que l’œuvre chrétienne a commenc
avec les mêmes armes et avec celles-là seulement, c’est au nom de la foi et de la liberté que, sous le coup de nouvelles e
23 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
selle de…. mademoiselle ; devinez le nom. Il épouse Mademoiselle ; ma foi , par ma foi, ma foi jurée, Mademoiselle, la grand
ademoiselle ; devinez le nom. Il épouse Mademoiselle ; ma foi, par ma foi , ma foi jurée, Mademoiselle, la grande Mademoisel
lle ; devinez le nom. Il épouse Mademoiselle ; ma foi, par ma foi, ma foi jurée, Mademoiselle, la grande Mademoiselle, Made
e sa confidente lui dit : Votre pays vous hait, votre époux est sans foi  : Contre tant d’ennemis, que vous reste-t-il ? M
’objet de son amour, la fin de son espoir. Mais il n’a plus besoin de foi ni d’espérance : Un éternel amour en est la récom
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
s sur l’histoire universelle, iii e partie, les Empires.) Acte de foi Vous êtes tout-puissant, ô Dieu de gloire ! J
encé à en débrouiller toutes les pensées. Quand vous commencez par la foi à y faire poindre la lumière, qu’elle est encore
les uns ni les autres n’ont donné au but, et qu’il n’y a plus que la foi qui puisse expliquer une si grande énigme. Vous v
Voilà le mot de l’énigme, voilà le dégagement de tout l’embarras : la foi nous a rendus à nous-mêmes, et nos faiblesses hon
e victoire, celle qui met sous nos pieds le monde entier, c’est notre foi . » Jouissez, prince, de cette victoire ; jouissez
est bien malaisé de régler ses désirs : Le plus sage s’endort sur la foi des zéphyrs. (La Fontaine, Élégie aux nymphes de
2. Ces mouvements partent du cœur. Il y a de l’enthousiasme dans la foi de Bossuet. 1. L’accident, c’est à-dire ce qui
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Guizot Né en 1787 » pp. 247-250
r et s’adoucir. L’équité, je ne veux pas dire la tolérance, envers la foi religieuse ou politique des autres, est venue pre
nue prendre place et grandir à côté de ma tranquillité dans ma propre foi . C’est la jeunesse, ce sont ses ignorances nature
26 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Marc Girardin Né en 1801 » pp. 275-278
nt, sur les eaux, que la voix du Seigneur, et celle de l’homme que la foi unit à Dieu. Cette voix de Dieu domine pour nous
que ne l’avait été contre le désespoir de la mort le sentiment de la foi et de la prière. « Dans quel ordre les officiers
27 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
es grands mouvements, et de nous ramener aux éternelles vérités de la foi et de la raison, à travers les ruines même entass
livres saints pouvait inspirer le morceau suivant : Digne prix de ma foi , quelle auguste merveille Vint charmer tout à cou
l’abandon de ses biens. « Je vous donne à jamais, » Et ma main et ma foi  ; le plus saint hyménée » Aujourd’hui va m’unir à
le vieillard, vos cris attendrissants ; » Prêts à nous séparer que la foi nous soutienne, » Et pleurez en chrétiens, si ma
28 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
suré de ces maximes, et les avoir mises à part avec les vérités de la foi , qui ont toujours été les premières en ma créance
sert au contraire à rétablissement de ses principales vérités. Car la foi chrétienne ne va principalement qu’à établir ces
ôt les erreurs où les derniers de ses pères, déserteurs de l’ancienne foi , l’avaient engagé. Heureux présages pour la maiso
e victoire, celle qui met sous nos pieds le monde entier, c’est notre foi . » Jouissez, prince, de cette victoire ; jouissez
erdu la charité ; morts secondement, parce qu’ils ont même arraché la foi  : « arbres infructueux et déracinés228 », qui ne
elle s’égare, ou elle succombe230 Cependant vous ne voulez pas que la foi vous prescrive ce qu’il faut croire. Aveugle231,
s pas qu’en attendant que Dieu se montre à découvert ce qu’il est, la foi vienne à votre secours, et vous apprenne du moins
cherons à la vie, plus la fin en sera amère. Nous savons qu’il est de foi que tous ceux qui ne vivront pas dans la vigilanc
ibles comparaisons pour nous effrayer. En ce point l’expérience et la foi sont d’accord ; nous le savons, et rien ne peut g
ler une alliance avec Rome et avec Sparte, sans déclarer en esprit de foi qu’elle ne s’appuie que sur les promesses de son
èles n’ont pas eu besoin de s’assembler pour les détruire. Hélas ! la foi et la patience étaient le seul glaive que vous le
ever son couper sans l’interrompre et sans l’avertir de rien : sur la foi de Fagon et le silence public, il croyait Monseig
es forteresses étant rares, le premier rempart de l’autorité était la foi promise et la foi reçue. On sent quel échec l’aut
nt rares, le premier rempart de l’autorité était la foi promise et la foi reçue. On sent quel échec l’autorité souveraine r
e en lui que tempérée par la douceur383. Vanité du bonheur sans la foi chrétienne. Heureux sont ceux dont l’esprit s
n paternel ; vous faites briller à leurs yeux le flambeau sacré de la foi  ; l’envie n’entre pas dans leur cœur ; l’ambition
ttendent rien ; ils n’ont pas mis en eux leur dernière ressource ; la foi seule est leur saint asile, leur inébranlable sou
it naître, Où déjà sa bonté, prête à me couronner, Daigne éprouver la foi qu’il vient de me donner404. NÉARQUE. Ce zèle est
sembler dure ? Je suis chrétien, Néarque, et le suis tout à fait, La foi que j’ai reçue aspire à son effet : Qui fuit croi
’ai reçue aspire à son effet : Qui fuit croit lâchement et n’a qu’une foi morte. NÉARQUE. Ménagez votre vie, à Dieu même el
er, dans son âme le nie ; Il croit le pouvoir faire406 et doute de sa foi . NÉARQUE. Qui n’appréhende rien présume trop de s
t’en mets plus en peine…416 Acte V, scène III. Profession de foi de Polyeucte. Félix, Polyeucte, Pauline. POLYEUC
je consens qu’il périsse. Acte V, scène V. Pauline embrasse la foi chrétienne. Félix, Pauline, Albin. PAULINE. Père
re : Mais je vous ai laissé désarmer mon courroux. À Rodogune. Sur la foi de ses pleurs je n’ai rien craint de vous, Madame
r ouvert de tout jeter sur moi, Son récit s’est trouvé digne de votre foi . Vous l’accusiez pourtant, quand votre âme alarmé
fat. Quel avantage a-t-on qu’un homme vous caresse, Vous jure amitié, foi , zèle, estime, tendresse, Et vous fasse de vous u
parler, Tant ce raisonnement est plein d’impertinence ! PHILINTE. Ma foi , vous ferez bien de garder le silence. Contre vot
roi je fais quelque figure ; Il m’écoute, et dans tout il en use, ma foi , Le plus honnêtement du monde avecque moi. Enfin
Mais, mon petit monsieur, prenez-le532 un peu moins haut. ALCESTE. Ma foi , mon grand monsieur, je le prends comme il faut.
préparé la plus noire ! Ne vous souvient-il plus, cœur ingrat et sans foi , Plus que tous les Romains conjuré contre moi, De
fils insolent que vous ne verrez plus. Sans vous parer pour lui d’une foi qui m’est due, Perdez-en la mémoire aussi bien qu
jours présent à ma pensée ; Toujours je vous croirais incertain de ma foi  : Et le tombeau, seigneur, est moins triste pour
n’en perdrait que l’amour de son père, Il en mourra587, seigneur. Ma foi ni mon amour Ne seront point le prix d’un si crue
s ce secret courroux, Cette oisive vertu, vous en contentez-vous ? La foi qui n’agit point, est-ce une foi sincère ? Huit a
e vertu, vous en contentez-vous ? La foi qui n’agit point, est-ce une foi sincère ? Huit ans déjà passés627, une impie étra
s ? ABNER.                                                Mais sur la foi d’un songe. Dans le sang d’un enfant voulez-vous
e apprend que son premier fiancé, à qui elle avait librement donné sa foi , Zamore, l’un des chefs américains qui combattent
  Non : je revis pour toi ; Je réclame à tes pieds tes serments et ta foi . Ô moitié de moi-même ! idole de mon âme ! Toi qu
le crime ; Frappe. ZAMORE. Que me dis-tu ? Quoi, tes vœux ! quoi, ta foi . ALZIRE. Frappe, je suis indigne et du jour et de
oi, lorsque l’amour m’accuse. Tu vis, il me suffit. Je t’ai manqué de foi  ; Tranche mes jours affreux, qui ne sont plus pou
ire, est la loi d’un Dieu même. J’ai connu l’amitié, la constance, la foi  ; Mais tant de grandeur d’âme est au-dessus de mo
s il lui reprochait « de n’avoir pas marqué dans ses Maximes assez de foi à la vertu. » C’est ce qui fait que J.-J. Roussea
. » 222. Alors ce terme avait une signification plus étendue et plus foi le qu’aujourd’hui. 223. Saint Jean, 1re Épître,
ment rappelé. 232. Qui vous refusez (à vous-même) la conduite (de la foi ). 233. Cf. Massillon, Carême, mardi de la quatr
nous avoir désespérés, en nous faisant entrevoir les espérances de la foi . 272. Le prince Joseph-Clément de Bavière, évêqu
que cet enthousiasme qui porte Polyeucte à confesser généreusement sa foi  : c’est le néophyte qui court au-devant du martyr
croit pouvoir se défier de sa force, et véritablement il doute de sa foi  » ; mais il faut avouer que l’expression trop con
n’est pas seulement Pauline, c’est Félix lui-même qu’il engendre à la foi chrétienne. La conversion de celui-ci termine la
tienne. La conversion de celui-ci termine la tragédie. Il proclame sa foi nouvelle et convie ceux qui l’entourent à recueil
et tel fut mon devoir ; De ce monde opprimé Zamore était l’espoir Sa foi me fut promise, il eut pour moi des charmes, Il m
29 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
Ici commencent l’égoïsme et le rêve : pendant quelque temps et sur la foi de ce qu’il a déjà fait, on suit le grand homme d
pas de Washington, dans cette longue carrière. Mais pas un moment sa foi et son espérance ne furent ébranlées. La même éne
iction, dans un état de doute et de fluctuation continuelle. Il avait foi en Dieu et en lui-même. C’est qu’il joignait à ce
découvert le nouveau monde, mais d’être parti pour le chercher sur la foi d’une idée. » Que l’occasion fût grande ou petite
Washington, convaincu, n’hésitait jamais à se porter en avant, sur la foi de sa conviction. On eût dit, à sa résolution net
Dieu visible à l’ombre des symboles, Dans l’esprit grandissant où sa foi veut grandir, Au lieu de le voiler, le faire resp
s la religion elle-même, n’attire vers Dieu, ne révèle Dieu, comme la foi et la bonne foi de l’enfant, comme son cœur, sa v
range est venu jusqu’à moi, Seigneur ; je l’ai jugé trop peu digne de foi . On dit, et sans horreur je ne puis le redire, Qu
sseins odieux, Je vous laisse immoler votre fille à mes yeux ? Que ma foi , mon amour, mon honneur y consente ? AGAMEMNON. M
ule dépositaire : Content de son hymen, vaisseaux, armes, soldats, Ma foi lui promit tout, et rien à Ménélas. Qu’il poursui
igneur, vous servez comme un autre ; Et nous, qui jugeons tout sur la foi de nos yeux, Et laissons le dedans à pénétrer aux
mple à la fois m’instruit et m’autorise ; Je juge, comme vous, sur la foi de mes yeux, Et laisse le dedans à pénétrer aux D
us, il a fallu me rendre. Je ne veux point encore, en lui manquant de foi , Donner à sa vertu des armes contre moi. J’oppose
, rentre chez toi. (En le conduisant jusqu’à son appartement.) Sur la foi d’un ami, dors d’un sommeil tranquille. (Après av
juste et cruelle envers moi. Seule, sans défiance, en vous mettant ma foi , Comme une suppliante enfin, j’étais venue ; Et v
gré les saintes lois de l’hospitalité, Malgré le droit des gens et la foi réclamée, Dans les murs d’un cachot vous m’avez e
os travaux depuis leur origine ; Je puis entièrement m’assurer sur sa foi , Car, en un mot, monsieur, ce successeur c’est mo
lace ! je suis des vôtres. Vous, monsieur, vous n’avez ni principe ni foi , Et votre avancement est votre seule loi ; Touche
, c’est ainsi que je voi ; Qui vend son cœur vendra son honneur et sa foi  ; Et si tu consommais l’acte où l’on te convie, J
ions les plus solennelles ne garantissaient pas notre respect pour la foi publique, notre horreur pour l’infâme mot de banq
miers aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à la foi publique ? Je ne vous dis plus. Eh ! quels titres
e loi qui nie la morale est une loi athée ; une loi qui se joue de la foi donnée et reçue est le renversement de la société
réalité, ceux que les peuples suivent en tout genre, parce qu’ils ont foi en eux et qu’ils les considèrent comme leurs inte
i-même, et si je l’admire, c’est avec pleine connaissance, non sur la foi des traditions. Raphaël respire encore et parle d
n’était pas son métier, et qu’il aimait mieux s’en aller à Paris. Ma foi  ! la colère me monte à la tête : je songeai que c
is rassurée. Vous êtes philosophe, disait-il ; je le suis de même. Ma foi , sire, nous ne le sommes ni l’un ni l’autre. Ma c
tout pour moi, que m’importe le reste ! Horace Vernet 99. La Foi catholique Nous étions sûrs de voir un jour o
se tourner à votre bien, et votre âme revenir à la tranquillité de la foi . Qui sait si le moment n’est pas venu ! Vous avez
ouillé bien des fois mon chevet de larmes de désespoir, j’ai assis ma foi sur un raisonnement qui peut se proposer au maçon
ilà, mon cher ami, le court raisonnement qui m’ouvre les portes de la foi  ; mais, une fois entré, je suis tout éclairé d’un
le ainsi cette expérience de chaque jour, qui me fait trouver dans la foi de mon enfance toute la lumière de mon âge mûr, t
cider ; rendez-vous à ce Sauveur qui vous sollicite. Livrez-vous à la foi comme s’y sont livrés vos amis : vous y trouverez
el sur votre volonté chancelante. Ayez ce courage, cher ami, et cette foi , que vous admirez chez notre pauvre ami L…, qui l
ont-ils reçu les nobles principes : Qu’il est plus beau de garder la foi donnée que de la trahir ; qu’il y a de la dignité
s amis… Sachons-le pourtant, il ne faut pas se croire dispensé par la foi de la fatigue et des veilles. Le travail, châtime
la vie quelqu’une de ces âmes énervées qui se plaignent de manquer de foi , qui ne savent où se prendre, et vont cherchant p
upière ; Et l’espoir près de toi rêvant sur un tombeau, Appuyé sur la foi , m’ouvre un monde plus beau ! Viens donc, viens d
éanmoins le genre humain, défendu contre le prestige des sens par une foi puissante et par un sentiment invincible, ne vit
s et non leurs intérêts. C’est le despotisme qui peut se passer de la foi , mais non la liberté. La religion est beaucoup pl
e. Absorber la philosophie dans la religion n’a donné à Pascal qu’une foi pleine de contradictions et d’angoisses ; absorbe
consens. — Où sont-ils, ces faiseurs de systèmes, Qui savent, sans la foi , trouver la vérité, Sophistes impuissants qui ne
r jusqu’aux cieux il vous fallait des ailes ; Vous aviez le désir, la foi vous a manqué. Je vous plains ; votre orgueil par
ous releva de notre emploi, et se mit à frapper sur l’instrument ; ma foi  ! j’aurais voulu être peintre, cela aurait fait u
30 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
ns persuasives. Nul n’a plus contribué à raviver sans superstition la foi classique, et à convertir les indifférents à la r
ssuet. 1. Cette page est animée par l’accent d’une conviction, d’une foi littéraire et morale. Il faut retenir ces fortes
31 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
leur, la procession d’une Fête-Dieu champêtre, ou qui prend part avec foi et ferveur, le long des blés courbés ou desséchés
remblant espoir du chrétien, et redisant volontiers, comme lui, d’une foi brûlante et soupirante : « O bienheureux purgatoi
32 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
t donc vous ? c’est vous que je revois ! Martyr, ainsi que moi, de la foi de nos pères, Le Dieu que nous servons finit-il n
ng sont un don de ce roi, Si grand par sa valeur et plus grand par sa foi . Je le suivis, seigneur, aux bords de la Charente
eux… C’est ton père, c’est moi, C’est ma seule prison qui t’a ravi ta foi . Ma fille, tendre objet de mes dernières peines,
33 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
est devenue ce qu’elle devait devenir. Semez donc, mais en esprit de foi  ; semez, mais en sachant que vous semez pour un t
à sa traduction des Évangiles : « Après l’esprit de dévouement et de foi , d’inébranlable foi, la première condition de l’a
Évangiles : « Après l’esprit de dévouement et de foi, d’inébranlable foi , la première condition de l’apostolat est l’indép
34 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
beau, plus elle se  montre pure et brillante aux mortels consolés. La foi et la charité lui disent : Ma sœur ! Elle se nomm
e nous montre le ciel, séjour du bonheur parfait. C’est la sœur de la foi et de la charité. Cette image, plus sensible que
rance, ses moyens de plaire, et ses effets. Le genre est à la fin, La foi et la charité lui disent : ma sœur ! C’est donc u
le plus ordinairement un événement religieux, qu’admet volontiers une foi simple et pure. L’écrivain doit s’identifier ici
s ; si la narration légende fait respirer le parfum du style et de la foi de nos pères. 2° Si au fond les narrations fictiv
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
elle Chrysé, t’abandonnant aux voiles, T’éloigner de nos bords sur la foi des étoiles ? Dieux ! je t’ai vue en songe, et, d
 André Chénier fut philosophe et moraliste. Il eut les lumières et la foi en tous les progrès ; la barbarie, sous quelque f
36 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
avec peu d’argent ! Valère. Oui. Maître Jacques, à Valère. Par ma foi , monsieur l’intendant, vous nous obligerez de nou
our conduire à la foire… Maître Jacques. Vos chevaux, monsieur ! Ma foi , ils ne sont point en état de marcher. Je ne vous
se ? Le maître de philosophie. Oui, monsieur. M. Jourdain. Par ma foi  ! il y a plus de quarante ans que je dis de la pr
37 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
, que son esprit s’est égaré dans la considération de l’avenir, et sa foi affaiblie par la longueur d’un temps qui ne venai
n’était pas son métier, et qu’il aimait mieux s’en aller à Paris. Ma foi  ! la colère m’a monté à la tête : je songeai que
nzague116 convertie par une vision. En cet état, chrétiens, où la foi même est perdue, c’est-à-dire où le fondement est
« Et, dit-elle, il se répandit dans mon cœur une joie si douce et une foi si sensible, qu’il n’y a point de paroles capable
attiré à lui le monde devenu chrétien. Nous devons trembler si notre foi résiste aux effets du miracle incontestable et to
la vertu de Dieu pour tous ceux qui sont éclairés des lumières de la foi  : Non erubesco Evangelium ; virtus enim Dei est o
seul est plus que suffisant pour soumettre les gentils au joug de la foi et pour les faire renoncer à toutes la sagesse mo
 ; il s’agit d’y trouver l’établissement et l’affermissement de notre foi  : et c’est, avec la grâce de mon Dieu, ce que j’e
et ce qui demande toute la soumission et toute l’obéissance de notre foi  ; mais aussi est-ce dans ce grand mystère que not
ance de notre foi ; mais aussi est-ce dans ce grand mystère que notre foi a triomphé du monde : Et hæc est victoria quæ vin
uger que le voyant descendre de la croix ils eussent été de meilleure foi , et plus disposés à lui rendre la gloire qui lui
est arrivé : ce qui fut pour les chrétiens de ce temps-là un point de foi a cessé en quelque façon de l’être pour nous, pui
chrétien, le monde sanctifié par sa croix ; nous le voyons, et notre foi , malgré ce miracle, est toujours languissante et
souvenez-vous que son sang coule dans vos veines, et que l’esprit de foi qui l’a sanctifié doit être la vie de votre cœur.
nie271. (Fragment.) Conversion du monde barbare, propagation de la foi évangélique au-delà des mers ; triste sort de bea
nts de ses desseins ; ainsi l’homme s’agite, mais Dieu le mène275. La foi plantée dans l’Amérique, parmi tant d’orages, ne
ent que prier, se cacher, souffrir, espérer. Ô aimable simplicité ! ô foi vierge ! ô joie pure des enfants de Dieu ! ô beau
mes frères, des yeux baignés de larmes sur ces vastes régions d’où la foi s’est levée sur nos têtes, comme le soleil. Que s
son cours et ne laisse dans l’ancien canal que des sables arides. La foi ne s’éteindra point, je l’avoue ; mais elle n’est
e porte ses rayons à des yeux plus purs. Que ferait plus longtemps la foi chez des peuples corrompus jusqu’à la racine, qui
les de Jésus-Christ. Ô Évangile ! est-ce là ce que vous enseignez ? Ô foi chrétienne ! vengez-vous ; laissez une éternelle
dommage : Cruelle occasion du souci qui me nuit ! Quand j’avais de ma foi l’innocence première, Si la nuit de la mort m’eût
Ils avaient averti leurs gens secrètement. Les chiens, qui, sur leur foi , reposaient sûrement,         Furent étranglés en
 J’en conviens : mais de quoi sert-elle         Avec des ennemis sans foi  ? Liv. III, fab. 13. Les deux pigeons.     
est bien malaisé de régler ses désirs : Le plus sage s’endort sur la foi des zéphyrs576. Jamais un favori ne borne sa carr
BÉLISE. C’est par un désespoir où j’ai réduit leurs feux. ARISTE. Ma foi , ma chère sœur, vision toute claire. CHRYSALE, à
t ? CHRYSALE, bas.                                                 Ma foi , je ne sais pas. PHILAMINTE. Elle est d’humeur en
ARTINE.                                                            Ma foi  ! Qu’il vienne de Chaillot, d’Auteuil ou de Ponto
e instance, Doit être à le nourrir du suc de la science. CHRYSALE. Ma foi , si vous songez à nourrir votre esprit614, C’est
rière entre mon fils et moi ? Ne l’osez-vous laisser un moment sur sa foi  ? Entre Sénèque et vous disputez-vous la gloire À
au champ de Mars nomme ses magistrats ; César nomme les chefs sur la foi des soldats ; Thraséas au sénat, Corbulon dans l’
-je ? à son épouse724 on donne une rivale ; On affranchit Néron de la foi conjugale : Digne emploi d’un ministre ennemi des
leur erreur. On verra d’un côté le fils d’un empereur Redemandant la foi jurée à sa famille, Et de Germanicus on entendra
us, il a fallu me rendre. Je ne veux point encore, en lui manquant de foi , Donner à sa vertu des armes contre moi. J’oppose
n. Cher comte !… Nous voilà grands amis, ce me semble783. LISIMON. Ma foi , je suis ravi que nous logions ensemble. LE COMTE
D’éprouver désormais toute votre bonté. LISIMON, à Lycandre. Il a, ma foi , raison. Par ce qu’il vient de faire Je jugerais,
l’homme sur l’abîme où sa demeure flotte, Vogue avec volupté, sur la foi du pilote… 242. Me préoccupe… 243. Ainsi La B
subjugue les esprits et leur impose par le raisonnement le joug de la foi , Massillon les attire à la religion par tout ce q
, c. i et suiv.).Les Romains n’avaient guère le droit de parler de la foi punique avec tant d’indignation. 317. Corneille,
38 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
l’infini. Quelle belle et vaste carrière pour le génie du poète ! La foi religieuse, en animant ses récits, leur donne une
ait pas l’opinion de Boileau, qui dit, dans-son Art poétique : De la foi d’un chrétien les mystères terribles D’ornements
39 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
elle s’égare, ou elle succombe ! Cependant vous ne voulez pas que la foi vous prescrive ce qu’il faut croire5 ! Aveugles,
c pas qu’en attendant que Dieu se montre à découvert ce qu’il est, la foi vienne à votre secours et vous apprenne du moins
est bien malaisé de régler ses désirs : Le plus sage s’endort sur la foi des zéphyrs. (La Fontaine, Élègie aux nymphes de
40 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
ritannicus, acte II, se. iii.) Monologue de petit jean 3 Ma foi  ! sur l’avenir bien fou qui se fiera, Tel qui rit
ne fais que bâiller. Mais, veille qui voudra, voici mon oreiller. Ma foi  ! pour cette nuit, il faut que je m’en donne. Pou
r. Dandin. Aux galères. Léandre. Un chien Aux galères ! Dandin. Ma foi , je n’y conçois plus rien ; De monde, de chaos, j
41 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
émonie : « Quoi ! vous ennuyez-vous en notre compagnie ? Non, non, ma foi , dit-il, il n’ira pas ainsi11, Et puisque je vous
veurs au mérite données Feront ressusciter l’excellence des arts. La foi de ses aïeux, ton amour et ta crainte, Dont il po
fère plus tes bonnes destinées ; Mon Apollon t’assure, et t’engage sa foi Qu’employant ce Tiphys51, Syrtes et Cyanées52   
on sans le secours de l’amour humain sanctifié par les lumières de la foi . Comme l’a dit l’auteur lui-même, les transports
bons yeux ; Et qui n’adore pas de vaines simagrées, N’a ni respect ni foi pour les choses sacrées. Allez, tous vos discours
t ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi , pleins d’artifices, Et, pour perdre quelqu’un, c
Hector.                  N’allez pas sur les points vous débattre ; Foi d’honnête garçon, je n’en puis rien rabattre. Les
IV.) Le Marquis, Nérine. Le Marquis. Homme de cour, moi ! non. Ma foi , la cour m’ennuie. L’esprit de ce pays n’est qu’e
,        La mort viendra prendre sur soi        Le soin de dégager ma foi ,        Et réduira sous sa puissance        L’élé
seulement pour interpréter les chants divins de David ! Il n’a pas de foi , pas de passion, pas d’inspiration : c’est un fai
i-Jules-Armand- Philogène-Louis… M. Josse. Oh ! quelle kyrielle ! Ma foi , sur tant de noms ma mémoire chancelle. (Il répèt
e la religion l’emporte sur les vertus de la nature. Il rend ici à la foi un hommage franc et énergique. Le principal perso
poésie. Il manque à la Henriade l’âme, la chaleur, la conviction, la foi , l’enthousiasme. L’inspiration est affectée, le s
aîté de l’épaisse opulence ; Tant de petits talents où je n’ai pas de foi  ; Des réputations on ne sait pas pourquoi ; Des p
d’une vaine fumée, Le monde entier se réveille pour eux. Mais, sur la foi de l’onde pacifique, À peine ils sont mollement e
teur. Tout s’achète. Il est riche ; il fera des merveilles ; Mais, ma foi , ce bonnet, n’en déplaise au payeur, Sera diablem
oint dur, insolent ni fier, Et me rappellerai ce que j’étais hier. Ma foi , j’aime déjà ma ferme à la folie. Moi, gros fermi
loin du lit les funèbres flambeaux,               Et, d’un œil que la foi rassure, Regarde sans pâlir le crucifix de bois Q
art ; Et, pour quitter ce monde, attends du moins ta mère. » Ainsi la foi l’anime et l’espoir la soutient. Mais par quels s
spoir, de pureté ! Tant d’aspirations vers son Dieu répétées, Tant de foi dans la mort, tant de vertus jetées           En
la vie féodale et imprégnée d’un délicieux parfum de chevalerie et de foi . Enfin, en 1820, il donne un recueil qui annonce
contemporains. Le poète des Orientales n’a plus l’enthousiasme et la foi du poète des Odes et Ballades. Il a peur même du
(1837), il continue à fuir le jour de la pensée et les clartés de la foi . Sa poésie, égarée par l’indépendance littéraire
de l’âme. Ses défauts nous apparaissent agrandis, lorsque, poète sans foi , il veut aborder le monde surnaturel pour l’affir
858), les Voix du silence (1865), marquent un progrès continu dans la foi comme dans le talent du poète. Les Symphonies cél
les, Des idoles qu’encense un vulgaire hébété ; Vous dressez, pour ma foi qui se perd dans les villes, Deux autels : l’un à
u’ici-bas l’homme ne peut connaître. Mais il avait une ancre dans sa foi , Qui le gardait des écueils de la route, Et le me
de l’entendre. » Il se remet en marche, et dans son cœur, Qu’avec la foi l’espérance illumine, De ses bontés rendant grâce
e plus grande part de la Divinité. » Ce n’est pas là, on le voit, la foi bretonne. Paris avait effacé les traces de Lorien
contraignant le sceptre et le glaive à s’humilier sous le joug de la foi chrétienne. On rencontre dans ce drame des scènes
tis, Si je ne leur offrais que des faits travestis. Gardez tous votre foi  ; la foi, c’est l’héroïsme ; Je ne conseille pas
e ne leur offrais que des faits travestis. Gardez tous votre foi ; la foi , c’est l’héroïsme ; Je ne conseille pas l’impuiss
ille pas l’impuissant scepticisme. Mais le seul examen fait la solide foi  ; Si vous osez juger, Français, regardez-moi. »
le habitude. George. Je comprends tout cela, monsieur ; mais j’ai la foi . Les longs travaux n’ont rien de rebutant pour mo
George réplique : George. Je la connais, monsieur, et réponds de sa foi . Le Notaire. Je le veux ; mais le père imposera
Bernard-Derosne, que cette liberté fût discrète et n’offensât aucune foi  ; mais le doute est violent comme toute angoisse,
42 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
s De tes mauvais discours ; et tes impertinences… Hector, à part. Ma foi  ! la vérité répond aux apparences. Valère. Ma ro
es prendrais-je, dis ? Hector. >Où les prendrais-je, dis ?>Ma foi , je n’en sais rien. Pour nippes nous n’avons qu’u
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376
ions les plus solennelles ne garantissaient pas notre respect pour la foi publique, notre horreur pour l’infâme mot de banq
miers aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à la foi publique ? Je ne vous dis plus : Eh ! quels titre
44 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
— ressemble à une ligne de prose : tels sont les vers suivants : Ma foi , j’étais un franc—portier de comédie. Racine.
un terminé par une voyelle, l’autre par une consonne, ne riment pas : foi et exploit ; songea et orgeat. Un mot qui finit p
45 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
mbeau, plus elle se montre pure et brillante aux mortels consolés. La Foi et la Charité lui disent : « Ma sœur », et elle s
. Cette page fut écrite à l’époque où une crise morale le ramena à la foi  ; il disait ailleurs : « Ma mère, après avoir ét
46 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
long. Tout petits, vous aimiez les contes de fées avec l’ardeur d’une foi naïve ; plus grands, l’ogre vous trouvait incrédu
us égarer dans les broussailles de la rhétorique, nous allons, sur la foi de cet excellent guide, suivre la marche de l’élo
47 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
que et destructive, c’était un siècle ardent et sincère, un siècle de foi et de désintéressement. Il avait foi dans la véri
ardent et sincère, un siècle de foi et de désintéressement. Il avait foi dans la vérité, car il a demandé pour elle le dro
, car il a demandé pour elle le droit de régner en ce monde. Il avait foi dans l’humanité, car il lui a reconnu le droit de
astes, époque de poésie et de science, de mélancolie découragée et de foi dans le progrès, sa littérature recevra son carac
du vrai dans tous les systèmes. Cette critique est née surtout de la foi au progrès, de sorte que tous les systèmes, selon
oquence de la chaire subissait, en effet, une transformation, et leur foi , comme leur goût, s’en inquiétait. Bossuet avait
. Déjà, chez Bourdaloue, la place faite au mystère qui s’adresse à la foi , avait été restreinte au profit de la morale qui
our un peu de temps, peut suppléer à la vertu. Mais les combats de la foi sont des combats de tous les jours : on a affaire
vertu : un prince de ce caractère est le plus grand spectacle que la foi puisse donner à la terre ; une seule de ses journ
mme les plus grossiers, les plus infidèles comme les plus soumis à la foi . Car, remontez jusqu’à la naissance des siècles,
à mes dépens. Chacun me lança son trait et le capitaine me dit : « Ma foi , Gil Blas, je te conseille en ami de ne plus te j
on dit que je conserve encore, car je devins stoïcien de la meilleure foi du monde, mais stoïcien à lier ; j’aurais voulu q
a quelques observations à faire sur ce qu’elle vient d’entendre. » Ma foi , non, monsieur, répond-elle en souriant au magist
miers aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à la foi publique ? Je ne vous dis plus :    Eh ! quels ti
es de Chateaubriand. Sans doute, dans le retour de Chateaubriand à la foi chrétienne il ne faut pas diminuer la part qui es
ses. Il fut aisé de montrer qu’en déprimant la raison au profit de la foi , en cherchant autre part que dans la raison le cr
criterium de la vérité, Lamennais renversait le fondement même de la foi . Comment concilier son hautain mépris pour la rai
igée est légitime et nécessaire ? C’est là conduire les âmes non à la foi mais au scepticisme. Dans le même temps, Lamennai
lible du vrai415. Il ne fait pas une démarche qui ne prouve sa pleine foi en quelque vérité, dont il n’a d’autre certitude
8. Faible chrétien, sursum corda ! attache à ton cœur les ailes de la foi aussi bien que celles de l’amour, afin qu’il s’en
C’est par là qu’à certaines époques de la vie des peuples, lorsque la foi religieuse n’est ni conquérante ni menacée, lorsq
histoire des armes nouvelles pour la cause qu’il avait embrassée avec foi et ardeur. Un problème surtout passionnait sa cur
Mais le duc refusa durement, et dit que l’homme qui avait menti à sa foi et à sa religion n’aurait d’antre sépulture que l
nonce le terme de mes misères. » Se regardant comme une victime de la foi religieuse, elle ressentit la joie pure du martyr
à l’Église. Il avait moins à démontrer qu’à exposer les vérités de la foi , à faire suivre leur enchaînement, à dégager surt
lors à rester en France, il se consacra tout entier au triomphe de sa foi . Avec Montalembert, il voulut fonder la liberté d
’il n’est plus sensation et imagination, il aborde les contrées où la foi commence, où se forme l’alliance divine de toutes
adversités de sa vie. Détruisez l’intime accord de la raison et de la foi dans les profondeurs de l’intelligence ; poussez
Et fait briller la sagesse Dans les plus faibles enfants. Soutiens ma foi chancelante, Dieu puissant ; inspire-moi Cette cr
e apprend que son premier fiancé, à qui elle avait librement donné sa foi , Zamore, l’un des chefs américains qui combattent
 ?Non : je revis pour toi ; Je réclame à tes pieds tes serments et ta foi . O moitié de moi-même ! idole de mon âme ! Toi qu
e ; Frappe. ZAMORE. Frappe.Que me dis-tu ? Quoi, tes vœux ! quoi, ta foi … ALZIRE. Frappe, je suis indigne et du jour et de
oi, lorsque l’amour m’accuse. Tu vis, il me suffit. Je t’ai manqué de foi  ; Tranche mes jours affreux, qui ne sont plus pou
ire, est la loi d’un Dieu même. J’ai connu l’amitié, la constance, la foi  ; Mais tant de grandeur d’âme est au-dessus de mo
uvante et la fuite. Puissent tous ces sept chefs, qui t’ont juré leur foi , Par un nouveau serment s’armer tous contre toi !
peinture, Brûlait de visiter cette demeure obscure, De notre antique foi vénérable berceau. Un fil dans une main et dans l
Et l’homme sur l’abîme où sa demeure flotte Vogue avec volupté sur la foi du pilote ! Soleils ! mondes errants qui voguez a
éfléchi et exprimé les plus divers aspects et les plus contraires. La foi monarchique et chrétienne, la passion de la liber
es qui le condamnent et celles qui l’honorent, les révoltes contre la foi et les regrets de l’avoir perdue, les railleries
ieuses : elles ont beaucoup pardonné à un poète qui, « à défaut de la foi , avait le don des larmes823. » Né à Paris en 1810
consens. — Où sont-ils, ces faiseurs de systèmes, Qui savent, sans la foi , trouver la vérité, Sophistes impuissants qui ne
r jusqu’aux cieux il vous fallait des ailes ; Vous aviez le désir, la foi vous a manqué. Je vous plains ; votre orgueil par
vangéliques (1852) marquaient, chez M. de Laprade, non un retour à la foi chrétienne, mais un redoublement de ferveur pour
rappé d’une balle dans un engagement. A son lit de mort, il a reçu la foi de Pernette. Celle-ci désormais restera et vieill
naire ! Pourquoi pas portefaix ou commissionnaire ? RODOLPHE. Eh ! Ma foi , j’en connais qui te valent. — Enfin, Il faut pre
lace ! Je suis des vôtres. Vous, monsieur, vous n’avez ni principe ni foi , Et votre avancement est votre seule loi ; Touche
c’est ainsi que je voi ; Qui vend son coeur vendra son honneur et sa foi  ; Et si tu consommais l’acte où l’on te convie, J
ntentement de l’esprit en possession de la vérité. 78. Vous aurez la foi qui enseigne l’immortalité de l’âme. Cette conclu
si : « Louis s’humilia sous la main qui s’appesantissait sur lui : sa foi ôta même à ses malheurs la nouvelle amertume que
martine, et fera jaillir du cœur et des lèvres du chrétien un acte de foi envers la Providence, qui n’a entouré d’ombre ce
arde qui je suis, et marche sans murmure, Comme fait la nature Sur la foi de son Dieu. On pourra rapprocher de cette page
public n’est pas assez persuadé. Je sais de personnes bien dignes de foi et de respect, qui l’ont connu de près à Bruxelle
t tel fut mon devoir : De ce monde opprimé Zamore était l’espoir : Sa foi me fut promise, il eut pour moi des charmes, Il m
, bene vixit… 650. Revoir à l’acte ii, scène i, la profession de foi du méchant lui-même : On me craint, on m’estime,
e et se rapproche presque à son insu du sombre génie qui a révolté sa foi , mais fasciné son imagination. Quelle tristesse,
48 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
N° 27. — À l’empereur Théodose. Prince, vous avez du zèle pour la foi , vous avez la crainte du Seigneur : Je suis bien
ain ; le plus puissant mobile pour porter l’homme au bien, puisque la foi le met sans cesse sous l’œil de la Divinité, et q
angoisses, sans l’environner des consolations de l’espérance et de la foi , sans prier à ses côtés le Dieu qui mourut pour e
en sorte que le pauvre, dans l’ordre de la Providence, est tout à la foi  ; un juge qui tient dans sa main le sort des gran
CAPIN, tendant toujours la main. Oui. GÉRONTE, de même. Un homme sans foi , un voleur !    SCAPIN. Laissez-moi faire ! GÉRON
terre, et pendant que le vieillard se pénétrait de vifs sentiments de Foi , d’Espérance et de Charité, il le toucha délicate
s les plus fidèles et sur qui l’homme doit compter davantage, sont la foi , l’espérance, l’amour de Dieu, la charité, la bie
violence sans nuire à sa liberté, et est par conséquent la mère de la foi . C’est pourquoi Jésus-Christ dit : Demandez et il
e rassemblent et se pressent en frissonnant. Les oiseaux, qui, sur la foi du jour, ont pris leur essor dans les airs, surpr
t de ralliement la reine Marte ; les parlementaires, fermes dans leur foi , marchaient, en chantant : Dieu est avec nous. Le
er, en apercevant ces joyaux appendus au cou du prince.... — Tu as ma foi raison, » dit l’autre… Et aussitôt sa main s’avan
t le cadi, il a appris d’un certain marchand  que tu es un homme sans foi , que la justice punira comme il le mérite, s’il l
oi ; tu es mon ami, et je suis le tien. On m’avait fait soupçonner ta foi  ; il me fallait éprouver ton honnêteté, pour m’as
peinture, Brûlait de visiter cette demeure obscure, De notre antique foi vénérable berceau, Un fil dans une main et dans l
e leurs mains. J’avais pour compagnon un jeune homme d’une figure… ma foi comme ce monsieur que nous vîmes au Raincy, vous
e croyait au Père, au Fils et au Saint-Esprit, et si elle tenait à la foi de la sainte Église. Elle répondit à toutes ces q
race princière à Sulgen, petite ville de Souabe, un de ces hommes de foi sublime, comme Dieu en faisait naître en ce temps
doutes cruels que l’on pourra inspirer à d’autres sur la pureté de ma foi  ! Je veux que vous n’ayez pas à vous tenir en gar
èvent dans quelques-uns de vos rangs. Pour moi, tel est le cri que la foi m’inspire : je suis chrétien ; chrétien, je serai
acré la mémoire par un culte religieux. Aussi inébranlables dans leur foi qu’incapables de se révolter contre leurs princes
erons un abri derrière un bouclier dont l’airain plus puissant que la foi protégera nos vies. Et vous vous dites chrétiens,
ides dans les batailles ; vous n’en êtes pas moins des lâches dans la foi , vous qui reculez devant la preuve du martyre, vo
our heureux où elles pourront se reposer de leur long travail dans la foi , sous la protection de nos armes victorieuses : l
s chrétiens ! Laissez donc là ces armes menaçantes ; le courage et la foi suffiront ici pour assurer votre triomphe. Vous ê
résistance. Apprenez aux générations à venir, qu’intrépides dans leur foi , les chrétiens peuvent braver les menaces d’une p
nom, à son honneur le plus grand de tous les malheurs, la perte de la foi . Ah ! mon fils, à ces mots j’eusse expiré sans t
le. C’est ton père, c’est moi, C’est ma seule prison qui t’a ravi ta foi . Ces premières paroles à sa fille ne servent pas
des raisons d’un ordre surnaturel, qui vont inspirer l’héroïsme de la foi à cette âme naïve, si elle chancelle encore. Ton
son Dieu. La conséquence est qu’elle doit s’empresser de revenir à la foi de ses pères. Toutes ces preuves se résument dans
uvement soudain, en poussant un cri sourd et lugubre de frayeur et de foi , comme si la foudre fût tombée tout-à-coup au mil
mouvements des ennemis. Il relève le courage des alliés. Il ménage la foi suspecte et chancellante des voisins. Il ôte aux
49 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
ine et le but de notre existence ; elle élève nos cœurs à Dieu par la foi , elle les touche et les enflamme par la charité,
créé l’architecture gothique, à laquelle il a donné l’empreinte de sa foi  ; et cet art, d’après l’opinion commune aujourd’h
50 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
dénigrement, cet aveugle qui regarde, je crois en l’humanité et j’ai foi en mon siècle ; n’en déplaise à l’esprit de doute
t de doute et d’examen, ce sourd qui écoute, je crois en Dieu et j’ai foi en sa providence. « Rien donc, non, rien n’a dégé
51 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
’ils veulent être jugés : que de grands prêtres classiques ont tué la foi par la superstition ! 2. Il est une belle page
grands poëtes, dit-il, demandent qu’on les approche au début avec une foi entière en leur excellence ; le lecteur doit être
52 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
e des premières. Il y a même des vérités, comme les mystères de notre foi , qui ne peuvent être établies que par des preuves
érêts publics, et l’orateur sacré dont la mission est de venger notre foi contre le mensonge, tous ont besoin du raisonneme
uves de la vérité catholique, et qu’il sache distinguer ce qui est de foi de ce qui ne l’est pas. Pour traiter un point de
ne à des résolutions utiles à leur salut. L’onction est un mélange de foi et de charité qui nous pénètre des vérités de la
-ci s’adresse généralement à des hommes qui croient les vérités de la foi , tandis que la conférence est destinée à éclairer
ucoup de réserve, devant certains auditoires, pour ne pas ébranler la foi au lieu de l’affermir. 340. Comme il s’agit dans
tait un ornement, eut à parler de Jésus-Christ dans une profession de foi où il voulait résumer tout ce que ses méditations
la justice par celui qu’il a destiné à en être le juge, confirmant la foi de tous en le ressuscitant d’entre les morts. (x
ier ; le troisième se tire de ce que la religion a de plus sacré : la foi des traités, l’hospitalité, la reconnaissance. Vo
qu’il y ait aucune circonstance omise, aucun mot qui ne porte : 1º la foi des traités confirmés par les serments et par les
e victoire, celle qui met sous nos pieds le monde entier, c’est notre foi . » Jouissez, prince, de cette victoire : jouissez
ur des faits miraculeux, éclatants, publics ; sur le témoignage de la foi de l’univers entier. Conclusion de la 1re partie
vraie ; donc il faut s’y attacher, vivre selon ses lois et rendre sa foi certaine par ses bonnes œuvres. XXIV. Extrait
n voici l’analyse : Sujet. Dieu l’a fait saint par l’efficace de sa foi et de sa douceur. C’est l’éloge que l’Écriture fa
agne les cœurs. De là, double instruction. 1º Apprenons à estimer la foi par laquelle saint François de Sales a si digneme
rations moins solennelles ne garantissaient pas notre respect pour la foi publique, notre horreur pour l’infâme mot de banq
miers aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à la foi publique ? Je ne vous dis plus : Eh ! quels titre
curcir et son flambeau s’éteindre ? C’est là qu’il faut s’arrêter. La foi lui laisse tout ce qu’il peut comprendre ; elle n
r sans voir, et remettre l’homme avec confiance entre les mains de la foi . La religion ressemble à cette nuée miraculeuse q
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
dit : « Or çà, sire Grégoire, Que gagnez-vous par an7 ? — Par an, ma foi , monsieur, Dit avec un ton de rieur Le gaillard1
s que j’ai parcourus avant d’être à votre service, j’en ai vu, par la foi que je vous dois, d’une taille bien plus grande,
loi du premier occupant lui serait également favorable. 13. Il a la foi du paysan chicaneur dans l’homme de loi ; c’est p
int dur, insolent, ni fier, Et me rappellerai ce que j’étais hier. Ma foi , j’aime déjà ma ferme à la folié. Moi, gros fermi
54 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXII. » pp. 122-123
ie de l’art : ils formaient le fond même de la mythologie païenne. La foi populaire les fournissait au poëte, qui n’avait i
55 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IX. De l’élégie. »
a plus touchante de la douleur de l’âme, tempérée par les élans de la foi et de l’espérance religieuse : telle est entre au
56 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
Sait de l’homme d’honneur distinguer le poëte1 Qu’on vante en lui la foi , l’honneur, la probité ; Qu’on prise sa candeur e
éprise Cotin n’estime point son roi, Et n’a, selon Cotin, ni Dieu, ni foi , ni loi. Le Lutrin1 Chants II et III (frag
57 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
e avec peu d’argent ! valère. Oui. maître jacques, A Valère. Par ma foi , monsieur l’intendant, vous nous obligerez de nou
pour conduire à la foire… maître jacques. Vos chevaux, monsieur ! Ma foi , ils ne sont point en état de marcher. Je ne vous
hoire d’en bas de celle d’en haut, A, E. m. Jourdain. A, E, A, E. Ma foi , oui. Ah ! que cela est beau ! l e maître de phi
ose ? l e maître de philosophie. Oui, monsieur. M. Jourdain. Par ma foi  ! il y a plus de quarante ans que je dis de la pr
de l’humanité. Il avait conçu l’ambition de donner aux vérités de la foi la rigueur de la certitude scientifique ; mais, f
selle de... Mademoiselle… devinez le nom : il épouse Mademoiselle, ma foi  ! par ma foi ! ma foi jurée ! Mademoiselle, la gr
ademoiselle… devinez le nom : il épouse Mademoiselle, ma foi ! par ma foi  ! ma foi jurée ! Mademoiselle, la grande Mademois
le… devinez le nom : il épouse Mademoiselle, ma foi ! par ma foi ! ma foi jurée ! Mademoiselle, la grande Mademoiselle ; Ma
était pas son métier, et qu’il aimait mieux s’en aller à Paris486. Ma foi  ! la colère m’a monté à la tête ; je songeai que
elle s’égare, ou elle succombe ! Cependant vous ne voulez pas que la foi vous prescrive ce qu’il faut croire540 ! Aveugles
c pas qu’en attendant que Dieu se montre à découvert ce qu’il est, la foi vienne à votre secours et vous apprenne du moins
s la retraite, et enfonce l’âme plus profondément dans les vues de la Foi . Il me souvient de David, qui, touché vivement de
juges, dans une société brillante et voluptueuse qu’il exhortait à la foi et à la pénitence. Nous admirons en lui un accent
je ne distingue point les princes, pour être notre plus beau titre : Foi de gentilhomme !), par mes peines et labeurs, je
: « Il a néanmoins, ô mon Dieu ! cru et espéré en vous. » Un fonds de foi et des principes de religion qui dorment au bruit
connaît intimement le cœur humain, met la passion aux prises avec la foi , et sait dire aux grands de courageuses vérités.
n’est pas seulement contre la mort qu’on peut tirer des forces de la foi  ; elle nous est d’un grand secours dans toutes le
mbeau, plus elle se montre pure et brillante aux mortels consolés. La Foi et la Charité lui disent : « Ma sœur, » et elle s
e leurs mains. J’avais pour compagnon un jeune homme d’une figure… ma foi , comme ce monsieur que nous vîmes au Raincy1616;
e souvent. Il y a bien avant dans l’âme, jusqu’au fond, une racine de foi qui ne sèche point. La parole qui nie Dieu brûle
es ont-ils reçu les nobles principes qu’il est plus beau de garder la foi donnée que de la trahir, qu’il y a de la dignité
nonce le terme de mes misères. » Se regardant comme une victime de la foi religieuse, elle ressentit la joie-pure du martyr
nt, sur les eaux, que la voix du Seigneur, et celle de l’homme que la foi unit à Dieu. Cette voix de Dieu domine pour nous
que ne l’avait été contre le désespoir de la mort le sentiment de la foi et de la prière. « Dans quel ordre les officiers
remblant espoir du chrétien, et redisant volontiers, comme lui, d’une foi brûlante et soupirante : « O bienheureux purgatoi
leur, la procession d’une fête-dieu champêtre, ou qui prend part avec foi et ferveur, le long des blés courbés ou desséchés
ns persuasives. Nul n’a plus contribué à raviver sans superstition la foi classique, et à convertir les indifférents à la r
ouloir mal de tout ce qu’il pourra vous faire ; c’est de la meilleure foi du monde qu’il vous expédiera ; et il ne fera, en
ne les voit plus colorés. Quand on regarde le monde par la vue de la foi , il nous parait sans éclat et sans l’agrément qui
e. C’est une assez belle image de ce que produit en nous la vue de la foi . Sans qu’il arrive rien de nouveau dans le monde,
ntemple dans sa propre vue, je n’y aperçois que des désordres ; si la foi me le fait regarder par rapport au jugement derni
septembre 1703. 711. Il se croit directement inspiré par Dieu. Il a foi en lui-même. 712. La phrase est elliptique et ve
u d’être un riche. Il n’y a qu’une chose qu’il oublie de la meilleure foi du monde, ce sont ses plaintes d’hier sur la cond
de ne point laisser s’éteindre dans votre âme cette espérance que la foi et la philosophie allument et qui rend visible, p
tal d’aller au fond de la plaie. Voilà un temps précieux d’exercer la foi , de sentir la fragilité de toutes choses, et de s
ance du cœur humain et de ce terrible dialogue entre la passion et la foi qui fait le fond de tous ses discours. Massillon
ans en être jaloux, Content de ses chardons, et secouant la tête : Ma foi , non plus que nous, l’homme n’est qu’une bête ! C
par la sobriété et le travail plutôt que par les remèdes ; garder sa foi , ne haïr que ce qui est haïssable ; n’aimer que c
. Cette page fut écrite à l’époque où une crise morale le ramena à la foi  ; il disait ailleurs : « Ma mère, après avoir ét
it à fond l’œuvre de Montaigne : mais il y portait les lumières de la foi . 1819. Ce fragment est détaché de l’histoire de
» 1841. Cette page est animée par l’accent d’une conviction, d’une foi littéraire et morale. Retenons ces fortes pensées
58 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
miers aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à la foi publique ? Je ne vous dis plus : Eh ! quels titre
elle avait été le témoin. Malgré tout ce qui aurait pu déconcerter sa foi politique, elle ne renia aucune des généreuses as
me dans beaucoup d’esprits élevés, une juste réaction en faveur de la foi chrétienne. La nouvelle imprévue de la mort de sa
De l’impiété et de l’insouciance140 L’esprit d’autorité et de foi dominait puissamment au dix-septième siècle ; l’e
on divine de notre nature. Que les amis de la vie religieuse et de la foi chrétienne ne se fassent pas illusion : c’est là
a résistance ; la lutte amène le déploiement des forces diverses ; la foi savante ne craint pas d’entrer dans l’arène contr
histoire des armes nouvelles pour la cause qu’il avait embrassée avec foi et ardeur. Un problème surtout passionnait sa cur
n règne possible, ne figure pas dans les histoires les plus dignes de foi . C’est au nom de Chlodio que se rattachèrent, dan
ngulières, hardie, agile et rude au combat, depuis peu convertie à la foi catholique, libre d’hérésie lorsqu’elle était enc
il protège l’armée ; qu’il leur accorde des signes qui attestent leur foi , les joies de la paix et de la félicité ; que le
Mais le duc refusa durement, et dit que l’homme qui avait menti à sa foi et à sa religion n’aurait d’autre sépulture que l
nonce le terme de mes misères. » Se regardant comme une victime de la foi religieuse, elle ressentit la joie pure du martyr
uvante et la fuite. Puissent tous ces sept chefs, qui t’ont juré leur foi , Par un nouveau serment s’armer tous contre toi !
peinture, Brûlait de visiter cette demeure obscure, De notre antique foi vénérable berceau. Un fil dans une main et dans l
, rentre chez toi. (En le conduisant jusqu’à son appartement.) Sur la foi d’un ami, dors d’un sommeil tranquille. (Après av
ma colombe, De prier pour tous les mortels, Pour les vivants dont la foi tombe, Pour tous ceux qu’enferme la tombe, Cette
 ! Ce n’est pas moi, dont l’âme est vaine, Pleine d’erreurs, vide de foi , Qui prierais pour la race humaine, Puisque ma vo
élire des sens livrés à eux-mêmes, et ensuite les regrets amers de la foi perdue, les tristesses de la vie découronnée de s
levées : elles ont beaucoup pardonné à un poète qui, « à défaut de la foi , avait le don des larmes448 ». Né à Paris en 1810
ces horizons voilés à l’orgueil, et que le chrétien découvre dans sa foi  ! Le poète avait épuisé toutes les promesses de l
consens. — Où sont-ils, ces faiseurs de systèmes, Qui savent, sans la foi , trouver la vérité, Sophistes impuissants qui ne
r jusqu’aux cieux il vous fallait des ailes ; Vous aviez le désir, la foi vous a manqué. Je vous plains ; votre orgueil par
naire ! Pourquoi pas portefaix ou commissionnaire ? RODOLPHE. Eh ! ma foi , j’en connais qui te valent. — Enfin Il faut pren
lace ! je suis des vôtres. Vous, monsieur, vous n’avez ni principe ni foi , Et votre avancement est votre seule loi ; Touche
, c’est ainsi que je voi ; Qui vend son cœur vendra son honneur et sa foi  ; Et si tu consommais l’acte où l’on te convie, J
tait, dit M. Augustin Thierry, un homme de civilisation autant que de foi chrétienne, une de ces natures délicates à qui la
arde qui je suis, et marche sans murmure, Comme fait la nature Sur la foi de son Dieu. 251. Les œuvres historiques de M.
e et se rapproche presque à son insu du sombre génie qui a révolté sa foi mais fasciné son imagination. Quelle tristesse en
59 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
lus tendres années, nous servira de guide dans toutes les matières de foi . Mais une étude simplement spéculative de la mora
truire les injustes soupçons que la calomnie avoit voulu jeter sur sa foi , crut devoir déclarer qu’il n’avoit jamais douté
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
ments de ses desseins ; ainsi l’homme s’agite, mais Dieu le mène6. La foi plantée dans l’Amérique, parmi tant d’orages, ne
Souvenez-vous que son sang coule dans vos veines, et que l’esprit de foi qui l’a sanctifié doit être la vie de votre cœur.
L’Amérique : elle fut plutôt conquise par la soif de l’or que par la foi chrétienne et la charité évangélique. 6. Compare
61 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
t l'Achéron :  — Ramez donc, dit-il à Caron ; Que faites-vous ?  — Ma foi , j'écoute ! L'agrément des pensées vient des ob
le rang, Le devoir, l'intérêt attache à votre sang. (Laharpe.) Que ma foi , mon amour, mon honneur y consente ! (Racine.) E
riand et Lamartine, ne s'ést pas écrié : Ici, pour nous toucher, la foi parle à nos cœurs, Et son accent si doux charme e
x !… C'est ton père, c'est moi, C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi . Ma fille, tendre objet de mes dernières peines,
Que l'on doit tout à sa bonté. Prions : heureux l'homme qui prie ! Sa foi le sauve du péché ; Du crime, enfant de cette vie
62 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
le christianisme puisse se prêter au merveilleux de l’épopée : De la foi d’an chrétien les mystères terribles, D’ornements
us vient à son secours. Le but des Portugais est la propagation de la foi  ; et Vénus se charge du succès de l’entreprise. 3
oduira ces heureux effets qu’autant que le poète se montrera plein de foi dans la divinité qu’il implore. 386. Qu’est-ce qu
63 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
de contraire aux principes de la saine doctrine en ce qui concerne la foi et les bonnes mœurs, mais encore est très propre
64 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
19-1605), l’orateur calviniste du colloque de Poissy, a écrit pour sa foi , en prose et en vers, en latin et en français, de
— Mais, dist Panurge, vendez m’en ung, et ie vous le payeray en roy, foi de pieton43. Combien ? — Nostre amy, respondit le
iques, a la franchise, la force, l’éloquence de l’honnêteté. « Une foi , une loi, un roi » Ceux qui veulent planter l
re cbose si inaudite que de manquer à la parole de sa majesté et à la foi publique, annullant une déclarant si authentique
ne âme de Feu, dans l’étude, dans les plaisirs, dans la défense de sa foi par la parole, la plume et l’épée. Il sait l’hébr
e donner le nom de suffisante à une grâce que vous dites qu’il est de foi de croire qu’elle est insuffisante en effet ? Vou
t communes à ceux qui n’en méritent pas ; enfin l’on détruit toute la foi du langage, et l’on brouille toutes les idées des
pas trouvé le mot pour rire dans tout ce que j’ai vu. LE MARQUIS. Ma foi , ni moi non plus. DORANTE. Pour toi, marquis, je
pas, c’est que tu n’y as point trouvé de turlupinades359. LYSIDAS. Ma foi , monsieur, ce qu’on y rencontre ne vaut guère mie
accord, et je suis, comme on voit, le premier à les fronder, mais, ma foi , il y en a un grand nombre parmi les beaux esprit
clésiastique, il a donné, entre autres ouvrages, une Exposition de la foi catholique, qui contribua à la conversion de Ture
qui peut être perfectionné dans notre vie, et par la raison et par la foi , se rapporte à trois choses : à nos passions, à n
brouilloit un peu, ses pensées confuses y étoient toutes de grâce, de foi , de docilité, de patience, et d’abandon à Dieu. J
présenter point ma tristesse sans vous faire part de cette joie de la foi dont parle saint Augustin, et que Dieu m’a fait s
s ; si tout ce qu’on y voit, qu’on y entend, élève à Dieu, nourrit la foi , réveille la piété, sert de soutien à la grâce, j
re que le mot ne m’en fût prononcé par quelqu’un à qui on pût ajouter foi . Le hasard me lit rencontrer M. d’O, à qui je le
rit, une force de jugement et une facilité sans égale. Il avoit de la foi et de la probité aux grandes occasions, et il éto
de la frange et de l’inégalité de l’impôt Je dis de la meilleure foi du monde que ce n’a été ni l’envie de m’en faire
e culte de la monarchie et de la religion, ne discute ni le roi ni la foi  ; le xviiie  siècle, affranchi de ce double lien
Émile, traité ou roman sur l’éducation, qui contient la Profession de foi du vicaire savoyard, etc. Condamné par les pouvoi
n dit que je conserve encore ; car je devins stoïcien de la meilleure foi du monde, mais stoïcien à lier ; j’aurois voulu q
ions les plus solennelles ne garantissaient pas notre respect pour la foi publique, notre horreur pour l’infâme mot de banq
miers aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à la foi publique ? Je ne vous dis plus : Eh ! quels titre
s et des sciences vint se mêler à leur zèle pour la propagation de la foi , et tempérer leur ardeur pour les conquêtes. Ils
és après sa mort. Chateaubriand, sous l’aurore du consulat, raviva la foi par son Génie du Christianisme ; sous l’étouffeme
se lève, on signe, on s’en va jouer au billard. Maire me disait : Ma foi , commandant, vous parlez comme Cicéron ; mais pou
as un morceau de pain. Que mangerons-nous ? Cette idée me trouble. Ma foi , écrive qui voudra, je vais aider à Stroltz. Adie
es Tuileries vous voyez le faubourg Saint-Germain ; le canal n’est ma foi guère plus large ; et pour le passer, cependant,
e l’argent, la hausse et la baisse, les faillites, la bouillotte ; ma foi , votre Paris est un autre coupe-gorge, et vous ne
n mouvement oratoire des plus beaux, quand, se tournant vers moi qui, foi de paysan, ne songeais à rien moins, il m’apostro
, qui trompent un ami, mentent à tout venant, trahissent, manquent de foi , et tiendraient à grand déshonneur d’avoir dit vr
le royalisme de Chateaubriand, des révoltes amères, les ardeurs d’une foi nouvelle, qui a eu aussi ses violences chagrines
ve ; protégé quelque temps par l’ordre même qu’il viole, il vit de la foi sociale et des biens qui en sont le fruit, comme
du de tous les peuples ?… Qu’on nous montre un peuple sans Dieu, sans foi , sans culte. On ne le tentera même pas. Depuis l’
du vin, nous disons la fureur du jeu. (Ibid.) La science et la foi Si vous sortez des sciences particulières pou
bre qui obscurcit la lumière, le chemin et la borne, la science et la foi . (Conférences de Paris, XIIe. — Poussielgue frè
si les circonstances intérieures de sa vie lui eussent laissé la même foi et la même ardeur qu’au commencement de cette gig
des autels du Dieu véritable, devant les images et les réalités d’une foi qui vous lut commune avec nous. Il nous eût été f
struire quelque chose de ferme. Là où l’on ne croit pas au Christ, la foi du reste est faible, vacillante et sans fondement
cillante et sans fondement. Or, nous ne pouvons pas espérer que cette foi divine reprenne subitement son empire. Les plus g
té, et un champ plus beau, parce qu’il y faut plus de prévision et de foi . Quand je lis une belle page de l’antiquité, j’ad
ur pour dompter sa propre liberté et se soumettre à ce que voulait sa foi . Mais le sentiment de l’indépendance personnelle,
de la société, et commandé par la nécessité plutôt qu’établi dans la foi publique. Des esprits éminents et de nobles carac
e dans les situations élevées et actives, des opinions arrêtées et la foi du devoir. Il se trompa beaucoup, et commit ou pe
glent les devoirs mutuels des hommes quand il s’agit de Dieu et de la foi en Dieu. Personne aujourd’hui ne frappe plus et n
église de Berlin, vint lui dire un jour : La religion est perdue, la foi n’a plus de bases, le cœur ne se laisse plus émou
la vie quelqu’une de ces âmes énervées qui se plaignent de manquer de foi , qui ne savent où se prendre, et vont cherchant p
son visage et sa contenance redevenaient tristes. Soit par un acte de foi sincère, soit pour fournir quelque distraction au
hef couronné du Saint-Empire romain, auquel l’ardeur religieuse de sa foi comme l’entraînement politique de son rôle interd
el n’a droit d’émouvoir davantage un bon et digne cœur. La vérité, la foi et la patrie ont eu leurs martyrs, et en foule. L
au présent, et doucement à l’avenir. »   Quel vif et pur sentiment de foi à l’immortalité dans ce mot : doucement à l’aveni
hefs du peuple de Dieu, comme dans ceux d’Agamemnon et d’Idoménée, la foi domine la tendresse paternelle, et le père dispar
oisses ! Mais la crise passe et la page reste ; il sait cela ; il y a foi , et il ne se plaint pas du marché. (Mélanges, E
Gésir (jacere), être étendu pour mettre bas. 43. Parodie du serment, foi de chevalier. 44. . Clerc ou apprenti clerc. Le
ition. 335. Est-ce par orgueil qu’on meurt pour un principe, pour sa foi , pour sa patrie ? 336. Que se supprime aujourd’
65 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Principaux homonymes. » pp. 63-65
omble. Fête, n. f. jour consacré, cérémonie, joie, réjouissance. 34.  Foi , n. f. croyance, fidélité. Foie, n. m. viscère d
66 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
juges, dans une société brillante et voluptueuse qu’il exhortait à la foi et à la pénitence. Nous admirons en lui un accent
67 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
au dix-septième siècle, dans Corneille et Bossuet. 1. Louis XIV eut foi dans sa royauté. Un prince qui douterait de lui-m
68 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
des avaient eu des conséquences imprévues. Suscitées par l’élan de la foi , recrutées par le malaise des peuples que rançonn
ant de ses agitations civiles une émotion sans trouble, et fort de sa foi politique, aura cette heureuse proportion, ce par
69 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
justice et l’habitant des âmes. Il l’adore en esprit, il le prie avec foi . Le soleil ne passe plus sur sa tête comme un feu
stice, ni de l’ingratitude ; qu’ils gardent un cœur ferme et pur, une foi inébranlable à la science, et j’ose leur prédire
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
e leurs mains. J’avais pour compagnon un jeune homme d’une figure… ma foi , comme ce monsieur que nous vîmes au Raincy7 ; vo
71 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
int Ambroise lui reproche ce crime. Prince, vous avez du zèle pour la foi , vous avez la crainte du Seigneur. J’en conviens
r l’orgueil de l’esprit humain d’une part de l’autre l’humilité de la foi chrétienne. N° 35. — Le Flatteur. Qu’est-ce
odes, dont tous les articles sont divins. —  Avis. 1º Prouvez par la foi comment la Religion porte l’homme au bien. 2º La
mande de dire au turc que c’est un scélérat, un infâme, un homme sans foi , etc., etc., puis il remet la bourse dans sa poch
’envoyé d’en haut était accompagné de trois de ses frères, Espérance, Foi , Charité : tels sont leurs noms que le ciel a rév
iques des anges — … N° 214. — Le Trépas d’Amour À une époque de foi où les pèlerinages étaient en honneur parmi les c
et ordre lui a été donné parce qu’on a des doutes sur la pureté de sa foi . Le prélat ne veut point quitter son royal élève,
u ; mais Fénelon tient à bien convaincre le prince de la pureté de sa foi , et à lui dire qu’il pourra toujours unir en sûre
nne à César ?… Vous êtes forts ! ’… Non, vous êtes des lâches dans la foi — … Mais la Gaule et l’Italie seront bien aises d
tienne ; il la questionne et apprend avec douleur qu’elle a abjuré sa foi . Que la foudre en éclats ne tombe que sur moi !
x !… C’est ton père, c’est moi, C’est ma seule prison qui t’a ravi ta foi . Ma fille, tendre objet de mes dernières peines,
72 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
n fait-il l’aveu de son amour pour Aricie. Son père n’y ajoute aucune foi et l’exile. Phèdre touchée de repentir vient trou
it-il, cette pratique infâme. Ariste dit qu’il veut s’abandonner à la foi de celle qu’il aura épousée, et qu’il prétend viv
et, qui montre tant de flamme. Ajustez, pour couvrir un manquement de foi , Ce que je m’en vais lire….. Célimène. Il ne me
de grâce. Martine. Qu’est-ce donc que j’ai fait ? Chrisale bs. Ma foi , je ne sais pas. Philaminte. Elle est d’humeur e
re-sens par toi ; Et je t’ai déjà dit d’où vient ce mot. Martine. Ma foi , Qu’il vienne de Chaillot, d’Auteuil, ou de Ponto
rois de l’amour pour ta chienne de face ? Moi, je te chercherois ? Ma foi , l’on t’en fricasse Des filles comme nous. Gros-
rien. Gros-René. Ni moi non plus. Marinette. Ni moi. Gros-René. Ma foi , nous ferons mieux de quitter la grimace. Touche,
ur le point d’attaquer une reine homicide, A l’aspect du péril, si ma foi s’intimide ; Si la chair et le sang se troublant
ccès le sort garde à mes armes. Je te laisse mon fils pour gage de ma foi  ; S’il me perd, je prétends qu’il me retrouve en
et quelle complaisance Tous les cœurs en secret l’assuroient de leur foi  ! Parle ; peut on le voir sans penser, comme moi,
ait naître, Où déjà sa bonté prête à me couronner, Daigne éprouver la foi qu’il vient de me donner. Néarque. Ce zèle est t
sembler dure ? Je suis chrétien, Néarque, et le suis tout-à-fait. La foi que j’ai reçue, aspire à son effet. Qui fuit, cro
i reçue, aspire à son effet. Qui fuit, croit lâchement, et n’a qu’une foi morte. Néarque. Ménagez votre vie, à Dieu même e
t usage, en se renfermant dans les bornes des idées que nous donne la foi , ne sont pas les morceaux les moins frappans de l
ient reçus dans toute l’Europe, et regardés presque comme un point de foi par le peuple superstitieux d’Italie. Cette raiso
us vient à son secours. Le but des Portugais est la propagation de la foi  ; et Vénus se charge du succès de l’entreprise. Q
73 (1873) Principes de rhétorique française
d-il compte des Philippiques de Cicéron ? N’y a-t-il que dès élans de foi religieuse dans les grandes compositions oratoire
ain ; le plus puissant mobile pour porter l’homme au bien, puisque la Foi le met sans cesse sous l’œil de la Divinité, et q
nes, si sa valeur et sa prudence n’avaient été animées d’un esprit de foi et de charité… je laisserais à la vanité le soin
is, grâces à J. C., je parle d’un chrétien éclairé des lumières de la foi . Il a puisé encore à la même source dans le pass
Pellico dit, avec la double autorité du martyre patriotique et de la foi religieuse : Si un homme fait outrage aux autels
vraie ; donc il faut s’y attacher, vivre selon ses lois et rendre sa foi certaine par ses bonnes œuvres, Dans un assez gr
méritée. Il s’humilia sous la main qui s’appesantissait sur lui ; sa foi ôta même à ses malheurs la nouvelle amertume que
e-sens par toi, Et je t’ai déjà dit d’où vient ce mot. Martine. Ma foi Qu’il vienne de Chaillot, d’Auteuil ou de Pontois
la vie quelqu’une de ces âmes énervées qui se plaignent de manquer de foi , qui ne savent où se prendre, et vont cherchant p
rrive dans cette phrase : Il faut se conduire par les lumières de la foi qui nous apprennent que l’insensibilité est d’ell
. Nicole aurait pu dire : Il faut se conduire par les lumières de la foi  ; elles nous apprennent que l’insensibilité est d
e n’opposa jamais aux persécutions que la patience et la fermeté ; la foi fut le seul glaive avec lequel elle vainquit les
s égorgés. Ils prouvèrent, non en combattant, mais en mourant pour la foi , la vérité de leur mission. Les vérités philosop
opres : On verra d’un côté le fils d’un empereur,     Redemandant la foi jurée à sa famille, Et de Germanicus on entendra
Sait de l’homme d’honneur distinguer le poëte. Qu’on vante en lui la foi , l’honneur, la probité, Qu’on prise sa candeur et
bien malaisé de régler ses désirs,    Le    plus sage s’endort sur la foi des zéphirs ! Un prosateur peut reprendre et dév
ouvements des ennemis, il relève le tou rage des alliés, il ménage la foi suspecte et chancelante des Voisins ; il ôte aux
t le sort vous a réduite : Votre pays vous hait, votre époux est sans foi  ; Dans un si grand revers, que vous reste-t-il !
: Barbazan, à la rescousse ! Scales, Scales, mort aux Français ! Ah ! foi de héraut d’armes, voici un glorieux combat ! Les
angoisses, sans l’environner des consolations de l’espérance et de la foi , sans prier à ses côtés le Dieu qui mourut pour e
t. Ici commencent l’égoïsme et le rêve. Pendant quelque temps, sur la foi de ce qu’il a déjà fait, on suit le grand homme d
74 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
nce simple, mâle et variée, ajoutons à cela homme de conscience et de foi ardente, dévoué à sa religion jusqu’au sacrifice
ls pas sur ceux qui se rendirent ! Quoiqu’ils leur eussent donné leur foi de parole507 et par écrit, ils les poignardèrent
t contenant : Non comme Espagnols, mais comme pirates et fausseurs de foi . Il rasa ensuite tous les forts et porta les muni
e chère avec peu d’argent ! Valère. — Oui. Maître Jacques. — Par ma foi , monsieur l’intendant, vous nous obligerez de nou
conduire à la foire.... Maître Jacques. — Vos chevaux, monsieur ? Ma foi , ils ne sont point du tout en état de marcher. Je
h, oh ! Attendez, ne vous en allez pas. A moi « Votre Grandeur ! » Ma foi , s’il va jusqu’à l’Altesse611, il aura toute la b
é par plusieurs découvertes et travaux scientifiques, emporté par une foi ardente, il se livra tout entier à la méditation
n’était pas son métier, et qu’il aimait mieux s’en aller à Paris. Ma foi  ! la colère me monte à la tête. Je songeai que c’
ulus prendre le long de la mer pour faire plus de diligence : mais ma foi , l’on dit bien vrai qu’il n’est rien tel que le g
8 juillet 1757.) Jeannot et Colin Plusieurs personnes dignes de foi ont vu Jeannot et Colin à l’école dans la ville d
eurs mains. J’avais pour compagnon un jeune homme d’une figure..., ma foi , comme ce monsieur que nous vîmes au Raincy1440 ;
comme l’un des plus vigoureux et des plus brillants apologistes de la foi catholique, ne tarda pas à inquiéter les évêques
bouche comme l’expression vivante et poétique des sentiments et de la foi populaires, on devenait pensif, et l’on pleurait
moi n’étions point dans le même cas. Cela lui parut trop subtil. « Ma foi , je ne suis pas casuiste1536, me dit-il, et, si t
aile du petit si novice encore… Des deux côtés, Dieu exige un acte de foi , de courage. Noble et sublime point de départ !…
t par les orages, fort de cette première épreuve où il a volé dans la foi . (L’Oiseau 1575, deuxième partie : Éducation.)
té réchauffée d’enthousiasme, cuirassée de fanatisme1577, vêtue de sa foi . Car enfin, ils étaient pieds nus, ou peu s’en fa
travailler deux fois plus que les autres pour être leur égal, et, ma foi  ! le petit Chose se mit à travailler de tout son
i long, si frêle, et le Rhône a tant de largeur à cet endroit que, ma foi  ! vous comprenez… Tartarin de Tarascon préférait
tous les détails. Nous la commençâmes, cette histoire. Je ne sais, ma foi , plus pourquoi nous la commençâmes par le roi Teu
eurs aux mérites données Feront ressusciter l’excellence des arts. La foi de ses aïeux2046, ton2047 amour et ta crainte, Do
fait un grand roi ; Mais c’est trop que d’en croire un Romain sur sa foi . Par quelque grand effet voyons s’il en2107 est d
eul qu’ils ont tous ces lumières, Dont la grâce par eux éclaire notre foi , Tu peux bien sans eux tous me les donner entière
u’importe qu’en tous lieux on me traite d’infâme ? Dit ce fourbe sans foi , sans honneur et sans âme ; Dans mon coffre tout
rge d’une aune2405, Et que, les yeux fermés, tu baisses le menton. Ma foi , le plus sûr est de finir ce sermon. Aussi bien j
tu deviens nécessaire. Veille auprès de Pyrrhus ; fais-lui garder sa foi  : S’il le faut, je consens qu’on lui parle de moi
dénichons au plus tôt, s’il vous plaît. lisette, riant. Ah ! par ma foi , vous nous la donnez bonne2461, De croire qu’en q
ire, est la loi d’un Dieu même. J’ai connu l’amitié, la constance, la foi  ; Mais tant de grandeur d’âme est au-dessus de mo
ne pouvaient rien voir : L’appartement, le mur, tout était noir. « Ma foi , disait un chat de toutes les merveilles Dont il
, si je puis me voir maître, Je serai dur, méchant, intraitable, sans foi , Sanguinaire, cruel, comme on l’est avec moi. Le
gronde, Où tu veilles sur moi, Ces accents, ces soupirs animés par la foi , Vont chercher d’astre en astre un Dieu qui me ré
t compter, Mondes où la pensée ose à peine monter, Nous enseignait la foi par la reconnaissance, Et faisait admirer à notre
dès le mois de novembre, Vous l’allez changer contre un bon logis, ma foi , Où vous serez chez vous, bien qu’en étant chez m
première et sombre patrie ! Mais souvent, au déclin du jour, Quand la foi rêve, ou bien le doute, Seul, je m’approche avec
le dernier fils du baron Angelier, Au champ de Roncevaux mort pour la foi chrétienne : Permets qu’en ce moment ma main serr
une seconde, Et les fusils couchés se sont relevés droits : Alors, ô foi sublime ! un bras qui sort de l’onde Ébauche dans
rétiens qui, sans crain [...] supplices, confessaient, avouaient leur foi en Jésus-Christ. 1410. La prison de Saint-Pierr
orps. On avait essayé, par d’affreuses tortures, […] ore à abjurer sa foi . 1415. Un front de diamant, d’une dureté, d’un
r à ses propres regards, sans écouter ses propres craintes, il ajoute foi aux enseignements de sa mère, aux assurances qu’e
rines religieuses ou philosophiques dans l’excellence desquelles on a foi  : il s’agit ici de l’attachement des soldats fran
ui combattent contre les bêtes. 1697. Confession, affirmation de la foi . 1698. Le premier jour du mois d’août, consacré
ir dire que Henri IV aime tellement Dieu, est tellement pénétré de la foi de ses ancêtres, qu’il ne sera jamais rassasié d’
e la page 572) et à se tuer aussitôt après qu’elle lui aura engagé sa foi devant les autels. Ainsi le salut d’Astyanax sera
is faite prisonnière dès sa plus tendre enfance, a été élevée dans la foi musulmane et elle va bientôt épouser Orosmane, so
je n’avais pas voulu vivre du moins pour toi. 2487. Qui t’a ravi ta foi . Entendez : c’est à cause de moi, de la captivité
dez : c’est à cause de moi, de la captivité où j’ai été réduit que ta foi première a pu t’être ravie. 2488. En ces lieux
75 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
llade je promette ! Dussé-je entrer au fin fond d’une tour, Nenni, ma foi  ! car je suis déjà court ; Si que je crains que n
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
ir besoin : ce qui, joint à ses Maximes, qui ne marquent pas assez de foi à la vertu2, et à sa pratique, qui a toujours été
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
arité même, portent un caractère de grandeur. Le goût n’exige pas une foi intolérante2. Vous éprouverez qu’il adopte de lui
78 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
juges, dans une société brillante et voluptueuse qu’il exhortait à la foi et à la pénitence. Nous admirons en lui un accent
79 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
é souvent dans la composition du recueil tout entier, comme en feront foi plus d’une des notes qui accompagnent nos citatio
er la rive, ayant la loi pour voile, Pour vent le Saint Esprit, et la foi pour Étoile…     Echele366 qui voudra les étages
le confident journalier des fureurs, des douleurs, des transports de foi et des ardeurs de vengeance de l’âpre huguenot. I
ie Qui m’a fait des chrétiens persécuter la vie ; Leur créance est ma foi , leur espoir est le mien ; C’est leur Dieu que j’
est bien malaisé de régler ses désirs : Le plus sage s’endort sur la foi des zéphyrs. Jamais un favori ne borne sa carrièr
ffon plaisant : Mais je ne trouve rien de beau dans ce Voiture943. Ma foi , le jugement sert bien dans la lecture ! À mon gr
Sait de l’homme d’honneur distinguer le poëte. Qu’on vante en lui la foi , l’honneur, la probité ; Qu’on prise sa candeur e
aphnis trompeur et perfide ! je croi Qu’en l’univers n’habite plus de foi . Daphnis trompeur ! Homme qui vive au monde Ne m’
p légitime, Percer ce traître cœur que je t’offre en victime ; Que ma foi démentie a trahi ton dessein. MANLIUS. Et je n’en
peut-être en un sort misérable, Ou dans une querelle, en signalant ma foi Pour quelque ami nouveau, perfide comme toi ? Die
! Quel sera contre moi l’éclat de leur colère ! Je leur ai garanti ta foi ferme et sincère ; J’ai ri de leurs soupçons, j’a
seurs, vierges, anachorètes, Et ceux qui par leur sang ont cimenté la foi , L’adorent à genoux, saint peuple du saint roi… A
rois un nid de tourterelles : Je vous les veux donner pour gage de ma foi  ; Car on dit qu’elles sont fidèles comme moi1031.
rtrière ; Et considère après sur quoi tu peux fonder Et l’amour et la foi que j ai dû te garder. Il est vrai que, sensible
ire, est la loi d’un Dieu même. J’ai connu l’amitié, la constance, la foi  ; Mais tant de grandeur d’âme est au-dessus de mo
uin. Cher comte !… Nous voilà grands amis, ce me semble. LISIMON. Ma foi , je suis ravi que nous logions ensemble. LE COMTE
ne pouvoient rien voir, L’appartement, le mur, tout étoit noir. « Ma foi , disoit un chat, de toutes les merveilles Dont il
euse de Paris, le Verger, le Jour des Morts à la campagne, mélange de foi , d’attendrissement poétique, religieux et philoso
s, effusions du cœur, rêves de l’esprit, fantaisies de l’imagination, foi ou doute, Dieu, nature, humanité, il versera tout
juste et cruelle envers moi. Seule, sans défiance, en vous mettant ma foi , Comme une suppliante, enfin, j’étais venue : Et
ssant la majesté, Malgré les saintes lois de l’hospitalité, Malgré la foi des gens et la foi réclamée, Dans les murs d’un c
algré les saintes lois de l’hospitalité, Malgré la foi des gens et la foi réclamée, Dans les murs d’un cachot vous m’avez e
honte. Noms purs, nobles talents, c’est sur eux que je compte ! J’ai foi dans leur puissance et j’en bénis l’emploi ; Car
, à toutes les harmonies de la nature, à tous les enthousiasmes de la foi , sa poésie, puisée à ces trois sources, a ruissel
autres, l’inspiration de M. de Laprade dérive d’une double source, la foi chrétienne et la nature : il monte toujours de la
mps antiques et de l’ère chrétienne, les tableaux que la nature et la foi offraient à son pinceau. — Les Symphonies (1855),
puissante à contraindre la force. Le seul nœud des États est une même foi  ; Il faut monter à Dieu pour retrouver la loi1506
es périls arme-moi, soutiens-moi ; Élève ma constance au niveau de ma foi  ! Et puisse le bûcher expier mon génie Avant que
une ampleur toute nouvelle. Il est simple et élevé quand il défend sa foi  ; il a des accents qui annoncent le Saint-Genest
avec La Fontaine. — La satire suivante, qui contient la profession de foi poétique de Régnier, en provoque une avec Boileau
Genest, touché de la grâce, fait en son propre nom une profession de foi chrétienne (acte IV, sc. 4e et tic) ; il est cond
théâtre, comme polyeucte par sa femme, de rétracter sa profession de foi chrétienne. — Rotrou, par un anachronisme touchan
onisbe : Est-ce là cet amour que tu m’ayois promis ? Est-ce là cette foi que tu m’avois donnée ? Cf. Pauline dans Polyeuc
tre, et, remis a sa place, a le bon sens de dire : (À part.) Il a ma foi raison : je retombe toujours. (À Lycandre.) Mais,
souffrance. Le sentiment passionné de la nature et l’exaltation de la foi en sont chez lui le contre-poids et le remède, et
pas aux trois mots de leur titre : elles sont un hymne à Dieu que la foi du croyant fait chanter à toute la nature par la
s des effusions de l’âme, dans des cris du cœur, dans des élans de la foi . On est quelquefois haletant et ébloui au sortir
e souvient, de quoi ? d’un ami perdu ? de ses jours de jeunesse et de foi  ? des siècles de foi que regrettait Rolla ? — L’e
d’un ami perdu ? de ses jours de jeunesse et de foi ? des siècles de foi que regrettait Rolla ? — L’expression est vague,
nné un corps à ces idées de pureté, de force et de santé morale et de foi religieuse, inspirées par la nature, qu’il avait
80 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
de bontés vous voulez qu’on réponde, Et qu’on demande aussi, dans une foi profonde,            Les choses dont on a besoin.
81 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
ui crut aux progrès de l’humanité et poursuivit ce noble but avec une foi persévérante1 Un acte de vertu. Dans la de
82 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
mouvements des ennemis. Il relève le courage des alliés. Il ménage la foi suspecte et chancelante des voisins. Il ôte aux u
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
e pouvaient rien voir : L’appartement, le mur, tout était noir. « Ma foi , disait un chat1, de toutes les merveilles Dont i
84 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
oir besoin : ce qui, joint à ses Maximes qui ne marquent pas assez de foi à la vertu2, et à sa pratique, qui a toujours été
85 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
st, qu’en effet, le culte chrétien n’était, surtout à cette époque de foi naïve et sincère, qu’un long et divin spectacle ;
u théâtre religieux du moyen âge. Aux approches de la Renaissance, la foi des premiers âges diminua, et avec elle disparut
ieux, et l’on sait combien de tortures et d’angoisses accompagnent sa foi ardente et opiniâtre. Tout autre est la physionom
ur que l’épopée soit possible à une certaine époque, que le poète ait foi dans le merveilleux qu’il met en jeu, qu’il ait d
ait un beau modèle à suivre. Mais la raison nous semble celle-ci : la foi dans un merveilleux quelconque n’existe plus guèr
ption de « l’animal léger », confiance persistante de la tortue qui a foi dans ses efforts persévérants et dans la sécurité
e ne saurait répondre aux épopées nationales et populaires, œuvres de foi sincère et d’ardent patriotisme que composent, av
ve, qui a eu le bonheur d’assister au règne glorieux d’Auguste, avait foi dans l’avenir ; pour moi, je n’ai ni son enthousi
ive par les applaudissements de mes contemporains, je m’égarai sur la foi de leur admiration. J’ai compris, depuis lors, à
86 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
ui dit : Or çà, sire Grégoire, Que gagnez-vous par an ? — Par an ! ma foi , monsieur,           Dit avec un ton de rieur Le
-dessus de tout autre : les trois grandes vertus du christianisme, la Foi , l’Espérance et la Charité respirent dans les psa
c’est là ce qui rendra toujours ce recueil si précieux : car, sans la foi , l’âme est privée de lumières ; sans la charité,
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
ces mêmes Juifs et aux Gentils la nécessité du retour à Dieu et de la foi en J.-C. » Je pars pour Jérusalem : j’ignore quel
88 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
u moitiés qu’on nomme hémistiches, comme dans ce vers de Racine : Ma foi  ! sur l’avenir, — bien fou qui se fiera. Les ver
89 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -
sumé que je lui fis du psaume. 6. Tenue, c.-à-d. obligée. 1. De ma foi chrétienne. 2. Des exhortations me confirment da
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
connaît intimement le cœur humain, met la passion aux prises avec la foi , et sait dire aux grands de courageuses vérités.
91 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
s évangéliques où abondent les beaux vers animés par le souffle de la foi . En les lisant, on est ému comme en face des fres
92 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
ne martyr a déjà souffert d’horribles tourments pour la défense de la foi  ; il est même disposé à subir le dernier supplice
nde est l’exposé d’un événement religieux, choisi dans les siècles de foi simple et naïve où les esprits avaient une propen
us l’entendons ici, se composant de tout ce que le peuple des âges de foi vive avait recueilli dans ses souvenirs ou poétis
la douce influence de la religion et les consolantes espérances de la foi peuvent seules ranimer nos forces et relever notr
93 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
Sanche, remettez Chimène en sa maison. Don Diègue aura ma cour et sa foi pour prison. Qu’on me cherche son fils. Je vous f
de lui je fasse plus de compte, Et que ton père même, en doute de ta foi , Donne plus de croyance à ton valet qu’à toi2. Ec
94 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
uvements des ennemis ; il relève le courage des alliés ; il ménage la foi suspecte et chancelante des voisins ; il ôte aux
95 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
« Soyez donc pleins de confiance et d’espoir : persévérez dans cette foi que vous avez montrée depuis tant d’années, au mi
t à mon égard le peuple chez qui je me suis réfugié ; il m’a donné sa foi , je lui ai donné la mienne ; il m’a inscrit au no
éprouver jamais les retours imprévus de la fortune, tu n’ajoutes pas foi à mes paroles, bien qu’elles méritent d’être écou
ulées ; les Carthaginois y avaient consenti, ensuite ils ont violé la foi jurée. Si donc aujourd’hui nous imposions des con
onne ne trouvera jamais une trace d’imposture, voici ma profession de foi . La Grèce est un pays où la pauvreté a toujours é
, sans avoir recours à la trahison, aux faux serments, sans violer la foi jurée ! Et les Thébains ! vous savez comment je m
96 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
ière ; Et l’espoir, près de toi, rêvant sur un tombeau, Appuyé sur la foi , m’ouvre un monde plus beau. Viens donc, vient dé
èles des bons écrivains. Le goût des élèves se forme en partie sur la foi du maître et sur celle des critiques dont ils fon
entiment chrétien aurait pu lui communiquer cette douce haleine de la foi , qui donne tant de charme aux Méditations de Lama
97 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
écessité indispensable, pour qu’il distingue exactement ce qui est de foi , d’avec ce qui n’est que d’opinion. Les ouvrages
propagation de l’évangile, ce zèle pour l’intégrité et l’unité de la foi , ce zèle pour la discipline de l’Église, ce zèle
secret de son cœur il ne l’abandonna jamais ; il ne perdit jamais la foi  ; il ne douta jamais de nos mystères. Au milieu m
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
de l’humanité. Il avait conçu l’ambition de donner aux vérités de la foi la rigueur de la certitude scientifique. Mais, fr
99 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
n’inspirent pas tous le même degré de confiance. « Pour être digne de foi , dit Cicéron, il faut jouir d’un certain crédit.
me ; le troisième, de ce que la religion a de plus sacré, à savoir la foi des traités, l’hospitalité et la reconnaissance :
rments, pressant sa main dans les nôtres, nous lui avons engagé notre foi  ; et ces mains consacrées par la religion du serm
ur Annibal auprès de mon fils ? Mais, qu’il n’y ait rien de sacré, ni foi , ni religion, ni piété, osons-le, cet affreux att
comme tes exploits, étonnant les lecteurs, Seront à peine crus sur la foi des auteurs, Si quelque esprit malin les veut tra
cre, sans que sa valeur et sa prudence fussent animées d’un esprit de foi et de charité ; content de le mettre au rang des
sa confidente lui dit : Votre pays vous liait, votre époux est sans foi , Dans un si grand revers, que vous reste-t-il ? M
tous chrétiens comme moi, C’est le sang des héros, défenseurs de leur foi  ; C’est le sang des martyrs. Ô fille encor trop c
100 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
champ ; mais un appareil d’idées brillantes aurait rendu suspecte la foi de l’écrivain. On aurait pu croire qu’il s’occupa
des usages, des privilèges de l’Église ; ses oracles, ses dogmes, sa foi , son autorité, l’étendue et les bornes de sa juri
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