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1 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Principaux homonymes. » pp. 63-65
f. outil. Haleine, n. f. souffle de la respiration. 4. Amande, n. f. fruit de l’amandier. Amende, n. f. peine pécuniaire. 5
rque, geste, signal. 29. Date, n. f. époque, jour, etc. Datte, n. f. fruit du dattier. 30. Dessein, n. m. projet, intention.
ournée. 47. Mur, n. m. muraille. Mûr, adj. en maturité. Mûre, n. f. fruit du mûrier. 48. Oubli, n. m. manque de souvenir.
ochet. 52. Paume, n. f. creux de la main, jeu de balle. Pomme, n. f. fruit . 53. Pause, n. f. cessation d’action. Pose, n. f
f. cessation d’action. Pose, n. f. action de poser. 54. Pêche, n. f. fruit . Pêche, n. f. action de prendre du poisson. 55. 
2 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
tantifs. Tels sont : frugifer, a, um (de ferre fruges), qui porte des fruits  ; c’est-à-dire fécond, fertile, abondant en fruit
es), qui porte des fruits ; c’est-à-dire fécond, fertile, abondant en fruits . Mortifer ou mortiferus (de ferre mortem), qui po
quand il désigne réellement du feu. Ignis ardet, le feu brûle. Le mot fruit est pris dans le sens propre, quand il désigne le
il désigne le produit d’un arbre ou d’une plante. Fructus terræ, les fruits de la terre. Pendent in arbore poma, les fruits p
e. Fructus terræ, les fruits de la terre. Pendent in arbore poma, les fruits pendent à leur arbre. Le mot aile est pris dans l
3 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
vices. Le Télémaque fut composé pour concourir à cette œuvre dont les fruits , par l’effet d’une mort prématurée, furent perdus
en une seule année elle devient branches, boutons, feuilles, fleurs, fruits et semences, pour renouveler ses libéralités en f
paraissent les plus stériles et les plus sauvages offrent souvent des fruits délicieux, ou des remèdes très-salutaires, qui ma
terre ; elles donnent de la verdure, des fleurs odoriférantes et des fruits délicieux. Voyez-vous ces vastes forêts qui parai
igation. De plus, les arbres et les plantes, en laissant tomber leurs fruits ou leurs graines, se préparent autour d’eux une n
4 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VII. Septième espèce de mots.  » pp. 41-42
pronom suivant au mot qui la précède ; par exemple, quand je dis : le fruit de l’arbre, de marque le rapport qu’il y a entre
nd je dis : le fruit de l’arbre, de marque le rapport qu’il y a entre fruit et arbre ; quand je dis : utile à l’homme, à fait
5 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
nombre d’ouvrages estimables faits pour ce but, et qui sont mis avec fruit entre les mains des jeunes gens ou des jeunes per
tre côté, Minerve donnait aux habitants de sa nouvelle ville l’olive, fruit de l’arbre qu’elle avait planté. Le rameau auquel
, fruit de l’arbre qu’elle avait planté. Le rameau auquel pendait son fruit représentait la douce paix avec l’abondance, préf
6 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Locutions vicieuses. » pp. 66-67
al J’ai lu dans le journal. Tendresse Tendresse des légumes, des fruits , de la viande. Tendreté des légumes, des fruits,
sse des légumes, des fruits, de la viande. Tendreté des légumes, des fruits , de la viande. Tête Tête d’oreiller Taie d’
7 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
s paroles de Quintilien relatives à l’éloquence. Il est évidemment le fruit d’un consciencieux travail, d’une sérieuse applic
de nos grands auteurs chrétiens. Votre Cours complet sera suivi avec fruit dans nos petits séminaires et nos colléges cathol
res classiques. L’auteur y donne le résumé de ses doctes leçons et le fruit de sa longue expérience dans la carrière de l’ens
8 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
Araxes. (Virgile). Ailleurs, un arbre s’étonne de se voir chargé de fruits étrangers : Miraturque novas frondes et non sua
urque novas frondes et non sua poma. (Virgile). Et, se couvrant des fruits d’une race étrangère, Admire ces enfants dont il
dis perdu. C’est l’instant où la malheureuse Ève porte la main sur le fruit fatal. Elle dit, et soudain, ô forfait lamentabl
le fruit fatal. Elle dit, et soudain, ô forfait lamentable ! Sur le fruit tentateur porte une main coupable, Le saisit, le
d’être la source malheureuse de nos guerres, tu serais aujourd’hui le fruit paisible de nos victoires. » (Fléchier). Toutes
t besoin l’un et l’autre d’être lus avec précaution, pour l’être avec fruit . Fléchier abuse trop de son esprit, et devient so
46. So saying, her rash hand in evil hour Forth reaching to the fruit , she pluck’d, she eat ; Earth felt the wound, and
9 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
e chez lui n’osa tromper Pomone2 ; Chaque fleur du printemps était un fruit d’automne. Il savait aligner, pour le plaisir des
vagabondes ; Ce jardin, ce verger, dont ma furtive main Cueillait les fruits amers, plus doux par le larcin2 ; Et l’humble pre
endra ton pain ! — Dieu me le doit toujours. 2. C’est l’attrait du fruit défendu. 3. Ce vers rappelle le souriceau tout j
10 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
ux endroits qui sont capables de les appuyer ; si les feuilles et les fruits de toutes les plantes se réduisent à des figures
feuilles les environnent comme pour les garder ; elles se tournent en fruits dans leur saison, et ces fruits servent d’envelop
our les garder ; elles se tournent en fruits dans leur saison, et ces fruits servent d’enveloppes aux grains, d’où doivent sor
evenait jusque-là barbare dans le cours de peu d’années. » Tel fut le fruit des modestes mais très-utiles discussions grammat
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
 : Assurément il radotait. Car, au nom des dieux, je vous prie, Quel fruit de ce labeur pouvez-vous recueillir ? Autant qu’u
ge De se donner des soins pour le plaisir d’autrui ? Cela même est un fruit que je goûte aujourd’hui4 : J’en puis jouir demai
les citrouilles je la treuve3. Un villageois considérant Combien ce fruit est gros, et sa tige menue : « A quoi songeait, d
due A l’un des chênes que voilà ; C’eût été justement l’affaire ; Tel fruit ,6 tel arbre, pour bien faire. C’est dommage, Garo
nd-il pas en cet endroit1 ? Dieu s’est mépris : plus je contemple Ces fruits ainsi placés, plus il semble2 à Garo Que l’on a f
a vie. Il y a de la sérénité dans son langage. 4. Cela même est un fruit . Sa supériorité morale vient de sa bonté. Il vit
plomb d’un coq de village. Il est le docteur de son clocher. 6. Tel fruit . Les gens de la campagne parlent volontiers sente
12 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
sais que l’une et l’autre étaient des dons de l’esprit plutôt que des fruits de l’étude. Ceux qui ont le raisonnement le plus
s bons remèdes pour être vulgaires, et m’étant servi de celui-ci avec fruit , j’ai cru être obligé de vous l’écrire : car je s
ecevrez en cette lettre, je suis bien aise de vous l’offrir, comme un fruit qui vous appartient… » 2. Ses camarades l’appe
13 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
r Neptune, en faisant sortir du sein de la terre un olivier chargé de fruits , après que ce dieu eut fait sortir un cheval foug
sous la figure d’un jeune homme qui tient d’une main une corbeille de fruits , et qui de l’autre caresse un chien. Mais c’est l
sse un chien. Mais c’est le plus souvent Pomone elle-même, déesse des fruits . Autriche (Marie - Thérèse d’), infante d’Espagn
de ses mains, et ne se nourrissait que des légumes des herbes et des fruits qu’il y recueillait. Il mourut si pauvre, que le
de l’Italie. Elle était révérée chez les Romains comme la déesse des fruits et des jardins. On la représente avec une serpett
ins. On la représente avec une serpette à la main, et une couronne de fruits sur la tête. Pont (le), royaume de l’Asie mineur
14 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
eut-être serait-ce là, et là seulement que l’on pourrait étudier avec fruit cette partie essentielle de l’histoire de l’homme
l’eau pour boisson ; qui ne connaissent ni les figues, ni aucun autre fruit agréable. Vainqueur, que peux-tu enlever à des ho
un moment pour les déraciner ? Insensé celui qui ne regarde que leurs fruits , sans mesurer leur hauteur ! Prends garde, en vou
ns pour nos amis, et contre nos ennemis. À nos amis, nous donnons les fruits de la terre, produits par le travail de nos bœufs
15 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
cieux, de la grêle, des orages ; un souffle mortel peut dessécher ses fruits , et des maladies contagieuses frapper ses troupea
is toutes relatives à l’art champêtre, à la culture des terres et des fruits , aux maladies des troupeaux, à la qualité des pât
s… Il me passait d’un an ; et de ses petits bras Cueillait déjà des fruits dans les branches d’en bas. 156. De quels tours
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
it des bonnes études Pour que la culture de l’esprit produise ses fruits excellents, il faut entendre la langue des écriva
on sens et du cœur. 2. Il faut, dit Joubert, si l’on veut lire avec fruit , rendre son attention tellement ferme, qu’elle vo
17 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
utile se trouve joint à l’agréable. Ici ce sont des arbres chargés de fruits d’un goût exquis : là, ce sont des herbes odorifé
ride, hérissée de ronces et d’épines, et un coteau riant, couvert des fruits et de moissons, un reptile qui se traîne dans la
18 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
rang après celles de Molière2, il montra combien il avait étudié avec fruit la société de son temps, combien il en savait rep
Muse, et retarde les larmes Que doit coûter l’aspect de ses malheurs, Fruit trop amer des égards de nos sœurs.     On juge bi
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
ie manque d’aucune chose2. Que s’il y a du plaisir à voir croître les fruits en vos vergers, et à y être dans l’abondance jusq
s bons remèdes pour être vulgaires, et m’étant servi de celui-ci avec fruit , j’ai cru être obligé de vous l’écrire ; car je s
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
pos qui fait qu’on le sert plus tranquillement, cette joie qui est le fruit d’une bonne conscience, ces biens qui sont la mat
l’arrangement dans les paroles, et une heureuse facilité, qui est le fruit d’une longue étude. On ne peut rien ajouter à ce
21 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
i que j’ai fait ce dessein : d’un arbre : c’est lui qui porte de bons fruits  : d’une montagne : c’est elle qui est fort escarp
me de leur : = cet arbre est trop chargé : ôtez-lui une partie de son fruit  : = qu’on visite ces chevaux, et qu’on leur donne
é dans ses compartiments : = ces arbres paraissent accablés sous leur fruit . 2°. Lorsque le substantif de ce pronom, est le r
nous avons vu cette année ces arbres porter (ou qui portaient) leurs fruits de bien bonne heure. Hors ces deux cas, on ne doi
très profond : = ces arbres n’ont pas un beau feuillage ; mais leurs fruits sont délicieux : = j’ai lu l’ouvrage que vous m’a
st très profond : = ces arbres n’ont pas un beau feuillage ; mais les fruits en sont délicieux : = j’ai lu l’ouvrage que vous
gie étant les deux yeux de l’histoire, nous devons, pour étudier avec fruit cette dernière science, posséder suffisamment les
a fortune ne peut en donner : = il écrit mieux qu’il ne parle : = ces fruits sont meilleurs qu’on ne se l’imagine : = il est m
que m’ a fait à moi cette Troie où je cours ?… Moi-même, pour tout fruit de mes soins superflus, Maintenant je me cherche
22 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
’y rattachent. Lorsque l’écrivain ou l’orateur veulent communiquer le fruit de leurs pensées, soit par écrit, soit de vive vo
à la sagesse, et ne trouve rien de meilleur que de goûter en repos le fruit de son travail. La sagesse dont il parle en ce li
ffreux dont la honte me suit, Jamais mon triste cœur n’a recueilli le fruit . Jusqu’au dernier soupir de malheurs poursuivie,
es fleurs du printemps, enrichie des moissons de l’été, couronnée des fruits de l’automne, et fait ainsi rouler l’année dans u
n des lieux où l’on fuit la présence Voilà de ton amour le détestable fruit  : Tu m’apportais, cruel, le malheur qui te suit.
23 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
erme, des harangues de longue haleine, et qui paraissent avoir été le fruit de la réflexion et du travail, tant on y remarque
i le courage de les défendre. Les moissons que vous aurez semées, les fruits que vos mains auront cultivés, deviendront la pro
24 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8
s paroles de Quintilien relatives à l’éloquence. Il est évidemment le fruit d’un consciencieux travail, d’une sérieuse applic
de nos grands auteurs chrétiens. Votre Cours complet sera suivi avec fruit dans nos petits séminaires et nos colléges cathol
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
de vieux arbres chargés de plantes parasites, de lichens, d’agarics, fruits impurs de la corruption ; dans toutes les parties
que de trésors ignorés ! que de richesses nouvelles ! Les fleurs, les fruits , les grains perfectionnés, multipliés à l’infini 
s moissons encore plus riches ; les collines chargées de vignes et de fruits , leurs sommets couronnés d’arbres utiles et de je
nom de Dieu et fouler aux pieds tout droit divin et humain. Voilà les fruits de la guerre plaisants et agréables aux hommes gu
26 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
de feuillages             L’embellit tous les ans, L’enrichit de doux fruits , couvre de pâturages             Ses vallons et s
Seigneur, fais de ta grâce à notre âme abattue             Goûter les fruits heureux, Et que puissent nos pleurs de la chair c
des lieux où l’on fuit ta présence ; Voilà de ton amour le détestable fruit  : Tu m’apportais, cruel, le malheur qui te suit.
27 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
e degré, si, pour persévérer dans son œuvre, il a besoin d’en voir le fruit , il ne tardera pas à se lasser, il succombera bie
ls voyaient préparée, Et tomber sous le coup d’un trépas glorieux Ces fruits à peine éclos, déjà mûrs pour les cieux… 1. E
ous croyez investis de l’apostolat, à quelles conditions il porte son fruit  ; et vous, peuples, sachez comment on discerne le
28 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
s 2 Le Val-de-Grâce : éloge du peintre Pierre Mignard 1. Digne fruit de vingt ans de travaux somptueux, Auguste bâtime
d’Aimé Martin, et plus récemment celle de M. Louandre. Pour lire avec fruit cet auteur, on fera également un très-heureux usa
29 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
rouvant la terre docile à leurs désirs et produisant sans culture les fruits les plus délicieux, entourés de nombreux troupeau
les belles plaines voisines du Tigre et de l’Euphrate, recueillir les fruits de la terre complaisante : telles furent leurs pr
30 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
ez sur ces débris disputer aux vautours L’espoir de vos vieux ans, le fruit de vos amours… Que de larmes sans fin sur eux von
is, rompent ensemble Et se passent entre eux de la main à la main Les fruits , les œufs durcis, le laitage et le pain ; Et le c
he nappe étendue, et la table, Couverte par ses mains de légume et de fruit , Nous rassembler causant bien avant dans la nuit2
31 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
urquoi l’on voit des années qui n’ont ni printemps ni automne, où les fruits de l’année sèchent dans leur fleur2 ? Toutefois,
aimer. » « La liberté est incompatible avec la faiblesse. » « Le fruit du travail est le plus doux plaisir. » « C’est
32 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
que rien ne paraisse en aucune manière être l’ouvrage de l’art ou le fruit de la réflexion. Ce sont, dans le style, de certa
’artifice, occupés du soin de leurs troupeaux, de la culture de leurs fruits , de leurs innocentes amours, coulaient des jours
rages : il arrivait quelquefois qu’un souffle mortel desséchait leurs fruits  ; que des maladies contagieuses frappaient leurs
ut danger, et ombragée par des rameaux courbés sous le poids de leurs fruits  ? Pourquoi la bénédiction du ciel serait-elle sur
our de toi le troupeau bondissant sur le gazon, les arbres chargés de fruits , et la fertilité répandue sur toute la contrée ;
is toutes relatives à l’art champêtre, à la culture des terres et des fruits , aux maladies des troupeaux, à la qualité des pât
rties que fait le poète, ces écarts, ces digressions de l’ode sont le fruit de l’enthousiasme, mais d’un enthousiasme dirigé
33 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
ère la plus originale, qui aura lu le plus souvent et avec le plus de fruit un petit nombre d’excellents ouvrages et moins d’
au delà de certaines bornes, c’est presque toujours se fatiguer sans fruit . L’esprit s’affaisse sous le poids dont on le cha
34 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « À mes anciens élèves de l’école militaire de Paris. » pp. -
res, ils n’y fassent les mêmes progrès, et n’en recueillent les mêmes fruits . Domairon.
35 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
umain, Qui, glissant dans son lit une furtive main, Ravit ces tendres fruits que l’amour fit éclore, Et qu’un léger duvet ne c
re chez lui n’osa tromper Pomone ; Chaque fleur du printemps était un fruit d’automne. Il savait aligner, pour le plaisir des
s,            Dont l’impénétrable feuillage            Voit mûrir les fruits triomphants            Et du soleil et de l’orage
adienne        Sur ce palmier qui te balance,        Dors, tendre fruit de mon amour ; Mes bras, quelques instants, ont p
à sa mère et l’aime davantage, J’aurai vécu ! ma vie aura porté son fruit  ; Je ne me plaindrai plus de la flamme qui m’use,
er ! Aujourd’hui dans un homme un peuple est tout entier ! Tel est le fruit amer des discordes civiles. Mais les fers ont-ils
Prépare un toit commode à l’abeille prudente ; Et, soignant fleurs et fruits , vendanges et moissons, S’enrichit des présents d
, ô blonde fourmilière ! C’est votre fête à vous, quand on cueille ce fruit  ; C’est le jour du fou rire, et des chants et du
brise le cœur et rebute les sens, pour ne recueillir souvent d’autres fruits de tant de sacrifices que le dédain, l’ingratitud
urdaloue. À mon Potager Petit terrain qui sais fournir De doux fruits mon petit ménage, Où ma laitue aime à venir, Où t
de vieux arbres chargés de plantes parasites, de lichens, d’agarics, fruits impurs de la corruption. Dans toutes les parties
lient leurs voiles et jettent l’ancre. Ils apportent sous le pôle les fruits des zones brûlantes et toutes les productions de
vent en arrivant la noix du cocotier, l’ananas, le citron et tous les fruits de leur terre natale. Bientôt le Russe opulent s’
ourt leur puissance bornée, Des plus heureux desseins font avorter le fruit , De peur de les laisser à celui qui les suit ; Co
ne le quittait point, et elle rongeait son cœur comme un ver ronge le fruit où il est caché. Or, bien que la même pensée fût
À pas lents et pensifs, La Fontaine à la main, Parmi les fleurs, les fruits , je poursuis mon chemin. J’entends dans la nature
appui des lois mit la faible innocence.     Cet ordre fut, dit-on, le fruit des premiers vers. De là sont nés ces bruits, reç
fants et ses serviteurs ; sa nourriture était saine et naturelle, les fruits de la terre, le lait de ses animaux et de ses bre
nt eu leurs divinités particulières : les fleurs ont eu Flore, et les fruits Pomone. Fénelon. Poésie de la Mythologie
; Que ce tronc, enrichi de rameaux adoptés, Admire son ombrage et ses fruits empruntés ; Et, si le jeune cep prodigue son feui
emande depuis cent années au seul corps dont ils puissent émaner avec fruit et bienséance. On se plaint que la moitié des aca
’ait mouvoir tous les ressorts ; des haines violentes sont souvent le fruit de ces démarches. La principale origine de ces ho
n Dieu. Ils naquirent presque en même temps, et leur naissance fut le fruit des prières et de la piété de leurs mères, qui dè
is surpris d’y trouver des vases de fleurs nouvelles, ou quelque beau fruit qu’elle avait soigné elle-même. Je n’osais pas lu
és ; La terre heureusement se durcit sous nos pieds. L’univers fut le fruit de ce prompt assemblage ; L’être libre et pensant
feuilles les environnent comme pour les garder ; elles se tournent en fruits dans leur saison, et ces fruits servent d’envelop
our les garder ; elles se tournent en fruits dans leur saison, et ces fruits servent d’enveloppes aux grains, d’où doivent sor
tice et de la conscience : De la raison naissante elle est le premier fruit  ; Dès qu’on la peut entendre, aussitôt elle instr
an qui n’a de sa vie philosophé regarde avec un œil de convoitise les fruits superbes qui pendent aux arbres de son opulent vo
36 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
r à une sorte d’instinct supérieur. Non que le travail n’ait mûri les fruits spontanés du génie de La Fontaine ; mais le combl
art des écrivains de l’époque classique, on recourra avec beaucoup de fruit aux deux Histoires de la littérature française qu
37 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
expressions, et donné à ses phrases le tour et l’harmonie qui sont le fruit du travail, et ne se présentent guère à celui qui
e trente nations malheureux conquérants, La peine était pour vous, le fruit pour vos tyrans. Vos mains n’ont subjugué Tigrane
r les mettre à portée de le faire avec moins de difficulté et plus de fruit , nous comparerons exactement la prose de l’histor
38 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — M — article » p. 417
ées, en 1659. Ce dernier traité fut, suivant le président Hénault, le fruit des réflexions du cardinal Mazarin, qui montra bi
39 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
style l’empreinte de son caractère et de son génie. Ainsi, les mêmes fruits ont dans chaque climat une saveur particulière ;
oissements d’animaux qui marchent, broutent ou broient les noyaux des fruits  ; des bruissements d’ondes, de faibles gémissemen
race Il doive de David abandonner la trace ; 2° Qu’il soit comme le fruit en naissant arraché, Ou qu’un souffle ennemi dans
nt, qu’on voit se faner entre ses mains du matin au soir, et quelques fruits qu’on perd en les goûtant : enchantement, illusio
40 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
qu’on représente pleine de feuilles, de fleurs et de toutes sortes de fruits , avec une pointe au milieu. Ammon, fils de Loth,
otrope ou tournesol, parce qu’elle regarde toujours le soleil. Coco, fruit gros comme un melon, et quelquefois davantage. L’
y a opérés. Elle est très fertile en grains, olives, vins, excellents fruits , et fait partie de la Sourie, dans la Turquie d’A
t l’on célébrait ses fêtes au mois d’octobre, temps de la récolte des fruits . Victoire (la), divinité allégorique, à laquelle
41 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
« Je le comparerais volontiers à ces arbres dont il faut choisir les fruits  ; mais craignez de vous asseoir sous leur ombre. 
et air aisé avec lequel il conduit son lecteur, ce naturel qui est le fruit de l’art, et cette apparence de facilité qu’on ne
emande depuis cent années au seul corps dont ils puissent émaner avec fruit et bienséance. On se plaint que la moitié des aca
fait mouvoir tous les ressorts ; des haines violentes sont souvent le fruit de ces démarches. La principale origine de ces ho
42 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre II. Seconde espèce de mots. » p. 7
our joindre un nom à un mot précédent, on met de ou à devant ce nom ; fruit de l’arbre ; utile à l’homme. Alors, au lieu de m
43 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
a jamais appesanti son pouvoir sur vous, il n’a pas gardé pour lui le fruit de ses conquêtes, il enuronnait vos têtes des dép
De son pouvoir sur vous appesanti le faix ? A-t-il gardé pour lui le fruit de ses conquêtes ? Des dépouilles du monde il cou
44 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
donne aux fleurs leur aimable peinture ; Il fait naître et mûrir les fruits  ; Il leur dispense avec mesure Et la chaleur des
es manquent de justesse. En parlant de l'étude ou ne dirait pas : les fruits qui en éclosent sont excellents, parce que ces ex
les fruits qui en éclosent sont excellents, parce que ces expressions fruits et éclosent ne se conviennent pas. Malherbe a dit
es soins qu'il réclame ; mais les temps où il doit nous prodiguer ses fruits ne sont pas éloignés. Qui de nous, en lisant Chât
sonnes ; il ne suffit pas que les conseils qu'on leur donne soient le fruit d'une raison saine, il faut encore les leur faire
tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d'un malheureux amour, Je la vis massacrer par la
45 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
x dans l’art d’écrire, qui aura lu le plus souvent et avec le plus de fruit un petit nombre d’excellents ouvrages, et moins d
vains se sont exercés à la traduction, et en ont tiré les plus grands fruits . Une bonne traduction n’est jamais l’œuvre d’un é
46 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
un ouvrage bien supérieur. Elles sont, comme nous l’avons déjà vu, le fruit de l’étude de toute sa vie, et d’un professorat d
des pédagogues ; la véritable est un art digne de notre application, fruit du bon sens et du goût le plus délicat. Son but e
utre chose, notre constitution morale laisse entrevoir qu’elle est le fruit d’une sagesse admirable. La nature a mis assez pe
Les objets sur lesquels le goût s’exerce, et ceux surtout qui sont le fruit de l’art d’écrire et le résultat des conceptions
. (Trad. de Delille.) Chaque trait de cette noble description est le fruit d’une imagination frappée et animée de la grandeu
r de lui-même, mais il ne faut pas qu’on le cherche ; il doit être le fruit d’une imagination fortement émue. Est Deus in no
essais du langage. Figurons-nous un sauvage qui aperçoit un objet, un fruit , par exemple, dont il désire la possession, et qu
ne dira pas, selon la construction de notre langue : « Donne à moi ce fruit  ; » mais, selon l’ordre du latin : « Fruit donne
langue : « Donne à moi ce fruit ; » mais, selon l’ordre du latin : «  Fruit donne à moi, » Fructum da mihi ; car son attentio
» Fructum da mihi ; car son attention est entièrement dirigée vers le fruit , objet de ses désirs ; c’est ce fruit qui agit su
est entièrement dirigée vers le fruit, objet de ses désirs ; c’est ce fruit qui agit sur sa pensée, c’est lui qui le détermin
’élèvent à soixante mille. Bien écrire et bien parler sont à peine le fruit d’une étude de toute la vie. C’est un obstacle qu
de ce que l’on appelle la grammaire générale. Cette structure est le fruit d’un art poussé très loin, et peu de sciences rep
au commencement, qu’à donner un nom à l’arbre en particulier dont le fruit apaisait sa faim, ou dont l’ombre le protégeait c
e que cette découverte des expressions générales ou abstraites fût le fruit des recherches d’une métaphysique bien subtile ;
e moyen d’indiquer les relations semble être, plus qu’aucun autre, le fruit d’un art déjà conduit à un certain degré de perfe
as tout ce qu’on doive se proposer. Les feuilles qui accompagnent les fruits leur servent d’ornements. Si les mots superflus d
guré. Ainsi dans ces vers de M. Addison sur l’Italie : Blossoms, and fruits , and flowers together rise, And the whole year in
er rise, And the whole year in gay confusion lies. « Les boutons, les fruits et les fleurs se présentent ensemble, et l’année
dans un charmant désordre. » « L’année tout entière, » veut dire les fruits ou les productions de chaque saison de l’année. Q
ire, il n’est aucun ouvrage anglais qu’on ne puisse lire avec plus de fruit que les siens ; ils ont le mérite d’être fort élo
écessairement obscures, elles ont encore le désavantage de sembler le fruit d’un travail pénible, de paraître recherchées, po
aussi heureusement placée que celle-ci de Milton, lorsqu’Ève mange le fruit défendu : Elle dit ; ô désastre ! et sa main tém
u : Elle dit ; ô désastre ! et sa main téméraire S’étend, cueille le fruit … Elle mange… La terre… En ressent la blessure et,
rs dépenses, ont autant de peines que les petits pour travailler avec fruit . L’ignorant est déçu dans son grossier espoir, le
Elles produisent un bien triste effet lorsqu’elles paraissent être le fruit d’une froide réflexion, et placées à dessein de s
d’un ardent déclamateur, que d’un écrivain dont les ouvrages sont le fruit de ses méditations. Il prodigue les figures de la
et avec attention. La facilité et la rapidité ne peuvent être que les fruits d’une longue pratique, Moram et sollicitudinem,
ger ; elle est même indispensable, si nous voulons recueillir quelque fruit de notre travail. Il faut mettre pour quelque tem
ns notre ouvrage avec l’œil froid de la critique, comme s’il était le fruit du travail d’un autre ; et alors nous relevons to
e conseille aux jeunes gens qui veulent composer, imiter et lire avec fruit , de se bien pénétrer de ce que dit Quintilien dan
naissions, comme un de ceux que l’on puisse consulter avec le plus de fruit . Il loue la richesse du style d’Isocrate et la dr
loquence 55. Ces dialogues et ces réflexions seront toujours lus avec fruit  ; ils renferment les idées les plus justes qu’auc
ui veulent se former à l’éloquence de la chaire pourront le lire avec fruit , parce qu’il est moins chargé de faux ornements q
estinent à embrasser la profession d’avocat étudieront cependant avec fruit ce grand orateur. C’est dans l’adresse avec laque
à une multitude, et voilà pourquoi je pense qu’on peut les lire avec fruit . Saurin est le plus distingué des prédicateurs pr
Quoique tous les écrits des ministres anglais puissent être lus avec fruit par ceux qui se consacrent à l’église, cependant
47 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
s ne pouvaient pas gagner leur vie plus utilement, en multipliant les fruits de la terre, sans amollir les riches par des raff
précieux, la paix et l’amitié, dont eux-mêmes aussi recueilleront le fruit . Si ce résultat est obtenu, c’est toi surtout qui
nce, surprendre par la faiblesse de l’âge, avant d’avoir retiré aucun fruit de leurs travaux, ils me paraissent ressembler à
appliqué ses soins à semer, à planter, laisserait tomber à terre les fruits , au moment de les recueillir ; ou bien à l’athlèt
st plus permis d’espérer de mes fils la propagation de ma race et les fruits que me promettaient leurs vertus. En effet, plus
re sera le maître de tout le pays, et si nous sommes victorieux, quel fruit retirerons-nous de la victoire ? « La phalange Ma
ta gloire et celle de ta patrie : Si tu es vaincu, tu perdras tout le fruit de tes triomphes et de tes hauts faits. « Quelle
ovinces Asiatiques ; si l’Égypte et une partie de l’Arabie ont été le fruit de nos efforts ; si nous avons soumis les pays si
its. Qu’un pays t’honore ? rends-toi utile. Que la terre te donne ses fruits en abondance ? cultive-la. Si tu recherches la gl
48 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
u’elle a produit de plus parfait ; et ce sera là, nous l’espérons, le fruit d’une étude attentive de ces recueils, conçus dan
adés que c’étaient de faux miracles. N’est-il pas évident que tout le fruit qu’ils en devaient attendre, et qui leur en revin
seigner l’histoire au petit-fils du grand Condé, qui tira trop peu de fruit des leçons d’un tel maître, il ne profita de sa s
vices. Le Télémaque fut composé pour concourir à cette œuvre dont les fruits , par l’effet d’une mort prématurée, furent perdus
tée dans l’Amérique, parmi tant d’orages, ne cesse pas d’y porter des fruits . Que reste-t-il ? Peuples des extrémités de l’Ori
se livrer à l’inaction et à la mollesse, voici que je vous offre les fruits de mon loisir, fruits qui vous appartiennent, pui
n et à la mollesse, voici que je vous offre les fruits de mon loisir, fruits qui vous appartiennent, puisqu’ils sont nés sur v
d’agrément naturel et délicat ; ou plutôt faire une ample récolte de fruits admirables pour leur bonté, dont ils feront leur
de ces faux brillants dont la mode s’introduit parmi nous, au lieu de fruits solides, ne courent après de petites fleurs qui n
de vieux arbres chargés de plantes parasites, de lichens, d’agarics, fruits impurs de la corruption : dans toutes les parties
que de trésors ignorés, que de richesses nouvelles ! Les fleurs, les fruits , les grains perfectionnés, multipliés à l’infini 
s moissons encore plus riches ; les collines chargées de vignes et de fruits , leurs sommets couronnés d’arbres utiles et de je
ouvé juché sur de grands arbres, ceint d’un sac que je remplissais de fruits , et que je dévalais405 ensuite à terre avec une c
Dans notre époque, on a pénétré plus avant, non sans intérêt et sans fruit , dans l’étude des premiers monuments du génie fra
le cœur avec l’oreille. J’attends toujours du temps qu’il mûrisse le fruit Que pour me succéder ma couche m’a produit ; Et j
t n’osant m’attaquer vous attaquez mon âge. Je suis vieil531, mais un fruit de ma vieille saison Est d’en posséder mieux la p
r à une aorte d’instinct supérieur. Non que le travail n’ait mûri les fruits spontanés du génie de La Fontaine ; mais le combl
rément il radotait.         Car, au nom des dieux, je vous prie, Quel fruit de ce labeur pouvez-vous recueiIlir563 ? Autant q
ge De se donner des soins pour le plaisir d’autrui ? Cela même est un fruit que je goûte aujourd’hui : J’en puis jouir demain
s, et gagne les batailles ; Enghien, de son hymen le seul667 et digne fruit , Par lui dès son enfance à la victoire instruit.
e leurs grains les granges sont pleines ; Leurs celliers regorgent de fruits  ; Leurs troupeaux, tout chargés de laines, Sont i
C’est à vous de prévoir dans leur chute funeste De vos divisions les fruits infortunes : Assez et trop longtemps, implacables
longues douleurs Et ce brillant midi qu’annonçait mon aurore, Et ces fruits dans leur germe éteints avant d’éclore, Que mes n
bien plus sûr ; Le mot doit mûrir sur l’idée, Et puis tomber comme un fruit mûr. 269. Horace, Art poét., v. 365. 270. Tan
eillies en passant, qu’on voit se faner du matin au soir, et quelques fruits qu’on perd en les goûtant : enchantement ! illusi
et air aisé avec lequel il conduit son lecteur, ce naturel qui est le fruit de l’art, et cette apparence de facilité qu’on ne
ouvrit la bouche en un dernier effort… 391. On peut consulter avec fruit , relativement à cet auteur, La Harpe, Mercure de
de notre temps, cette mélancolique contemplation de l’homme, dernier fruit des lumières et de la satiété. 412. On lira sur
art des écrivains de l’époque classique, on recourra avec beaucoup de fruit aux deux Histoires de la littérature française qu
d’Aimé Martin, et plus récemment celle de M. Louandre. Pour lire avec fruit cet auteur, on fera également un très heureux usa
49 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
brise le cœur et rebute les sens, pour ne recueillir souvent d’autre fruit de tant de sacrifices, que le dédain, l’ingratitu
s quand il était de bonne humeur. Ces marques de confiance étaient le fruit d’un voisinage de quatre années et de ma sage con
t mille civilités, nous a donné la collation où nous avons mangé  des fruits les plus excellents qui se puissent voir, et bu d
on réchauffe les foyers ; on lui apporte des fourrures en hiver, des fruits délicieux et rafraîchissants en été. Les désirs n
« Pauvres fous ! se dit-elle, nous verrons dans un autre temps quels fruits ils doivent retirer de ce badinage ! » Bientôt le
urire. A l’école, un peu tard, il arrive gaîment, Et dans le mois des fruits il lisait couramment. Mme Desbordes-Valmore.
en même temps qu’elle doit à son heureuse exposition toutes sortes de fruits , me fait goûter quelque chose de plus doux encore
ssant, qu’on voit se faner entre ses mains du matin au soir, quelques fruits qu’on perd en les goûtant. Enchantement ! toujour
main, émonder en chantant l’arbuste qui ne produit que pour vous ses fruits savoureux ? Cependant le soleil s’avance dans sa
Tu n’es pas son fanal, et tes molles lueurs Ne savent pas nourrir le fruit de ses sueurs ; Il ne mesure rien aux clartés que
tagnes couvertes de forêts, semé de fleurs de toute espèce, chargé de fruits de tous genres et de toutes sortes de goûts. Mais
ile sert d’asile à un nid de fauvettes ; la mère y couve les précieux fruits de ses amours, retenus encore dans leur faible pr
ue sa chevelure dorée, d’où s’échappe une pluie intarissable de mille fruits divers. De la gauche elle presse sa mamelle fécon
e commerçant apportait des produits de son commerce, le laboureur les fruits de la terre. Tout était reçu par les officiers du
me au melon. « Ta fortune est faite, lui dit-il, si tu veux porter ce fruit au sultan. Il lui est tombé en tête,  à l’improvi
es plantes en un seul jour, trois grands arbres bleus avec de pareils fruits . Fais attention à ce que je te dis ; tu n’as pas
sai. En m’approchant du jardin, je sentis s’exhaler des fleurs et des fruits un parfum si suave, que je m’arrêtais à chaque pa
arbres et des buissons. Mais les plus belles fleurs et les plus beaux fruits ne furent plus à mes yeux que des bagatelles, qua
les rayonnaient comme le saphir le plus pur exposé au soleil ; et ses fruits  ! comment les décrire ? Rien sur la terre ne saur
mon imagination ne peut se représenter rien de plus charmant que ces fruits enchanteurs. Il semblait qu’un feu secret s’en éc
s deux mains, cueillis et mangeai avec la plus ardente avidité de ces fruits merveilleux. Quelle jouissance ! J’étais enchanté
de Fouly préférait aussi par malheur les crassanes à tous les autres fruits . Il crut d’abord que c’étaient des enfants qui ve
Contre tous les poisons soigneux de me défendre ; J’ai perdu tout le fruit que j’en pouvais attendre. Essayons maintenant de
fils alarmé pour la vie de son père allait recueillir dans la rue les fruits de la fureur populaire ; les jours de deuil étaie
dien, baissez les yeux, et surtout ne jetez dans le lac ni pierre, ni fruit , ni herbe, ni feu, ni or, ni quoi que ce soit, ca
i le courage de les défendre. Les moissons que vous aurez semées, les fruits que vos mains auront cultivés, deviendront la pro
anter dans une terre étrangère ; la famille éplorée nous redemande le fruit le plus précieux de sa fécondité ; souffrirez-vou
embarras ; vous n’aurez à comparer que des lueurs et des raisons, des fruits et des fleurs ; il a fait parler des espérances e
le et y entretient, je ne sais quel air de fraîcheur et d’embonpoint, fruits précieux de l’abondance ? Qu’une tempête inopinée
eune homme sans crédit et sans expérience, plus propre à dissiper les fruits d’un héritage qu’à en remplir le vide ? Des deux
50 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
s sous une constellation heureuse : mais combien d’autres qui sont le fruit d’une poursuite ingrate ; qu’il faut remanier san
ôtres. Quand vous leur donnez des préceptes qui se contredisent, quel fruit espérez-vous de vos soins ? » 1. Se rappeler l
51 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
nos familles, La moisson de nos champs lassera les faucilles, Et les fruits passeront la promesse des fleurs. La fin de tant
on est sujette à la grêle, Et souvent elle n’a que des fleurs pour du fruit . Agréables déserts, séjour de l’innocence, Où, l
los. Eh bien ! madame, enfin on connaît ma naissance : Voilà le digne fruit de mon obéissance. J’ai prévu ce malheur, et l’au
e du génie. Mais qu’on ne s’y trompe pas ; ce naturel exquis était le fruit d’un travail assidu. Il fabriquait ses vers à for
e nous goûtons a-t-elle moins de charmes ? Quoi ! vous hasarderiez le fruit de tant de larmes Et celui de ce sang qu’un Dieu
ous verrai-je plus ? Quoi ! songe, tu t’envoles ! Ô Malc ! tu vois le fruit de tes desseins frivoles !… » Ramené par le malh
erts de riches broderies, le gazon est un tapis d’émeraudes, certains fruits sont vêtus de pourpre, certains autres sont des g
Et dans les plaines arrosées, Il fait par d’utiles rosées Germer des fruits délicieux. Les troupeaux dans les prés vont cher
ent dans leur force, L’arbre n’est point jugé sur ses fleurs, sur son fruit  ;           On le juge sur son écorce. Lebru
ce les presse, De ce mélange heureux l’insensible douceur Donne à mes fruits nouveaux une antique saveur. Dévot adorateur de c
ou l’Art d’embellir les paysages, publiés en 1782, furent le premier fruit de ce goût champêtre factice. Il ne voulut pas dé
a noix, qu’arment ses dents de fer, Je fais, en le broyant, crier ton fruit amer ; Charmé de ton parfum, c’est moi seul qui,
Voyez au fond des eaux ces nombreux coquillages : La terre a moins de fruits , les bois moins de feuillages ; Tout ce que le so
yez dans les routes du monde S’agiter les humains, que travaille sans fruit Cet espoir obstiné du bonheur qui les fuit ; Rapp
Ses fleurs sur le quai,     Et de Vincenne Gros-Pierre amène     Ses fruits que traîne Un âne efflanqué. Déjà l’épicière, Dé
débris de mille États, L’affreux tourbillon me promène. J’ai vu sans fruit germer le bien, Vu des calamités fécondes, Et pou
brager l’univers, Fleuri pour nous sur des ruines, Ne produit que des fruits amers Et meurt tranché dans ses racines. « Ô Die
ce qui naît se détruit, L’homme avec son courage, et l’arbre avec son fruit . Tout produit pour le temps, c’est la loi de ce m
l’amour d’un autre maître, Ces pêchers dont j’ouvris les bras ! Leurs fruits verts, je les ai vus naître ; Rougir, je ne les v
! Grenade a plus de merveilles Que n’a de graines vermeilles Le beau fruit de ses vallons ; Grenade, la bien nommée, Lorsque
grande nature ! Je suis l’aïeule, et toi l’enfant. « Viens, j’ai des fruits d’or, j’ai des roses, J’en emplirai tes petits br
oteaux dans les bois. Là, du plaisir tout a la forme : L’arbre a des fruits , l’herbe a des fleurs ; Il entend dans le chêne é
reine magnifique, Des soins d’esclave intelligent ! A-t-il faim ? Au fruit de la branche Elle dit : — Tombe, ô fruit vermeil
lligent ! A-t-il faim ? Au fruit de la branche Elle dit : — Tombe, ô fruit vermeil ! A-t-il soif ? — Que l’onde s’épanche !
 1830, dans les derniers mois de la Restauration, et comme un dernier fruit de cette époque d’activité, de loisir et de rêver
n des pleurs, Avoir le sens caché de l’énigme divine, Avoir goûté les fruits de l’arbre et sa racine, Et fiers de tout connaît
autour d’une corbeille, Tirent la grappe qui rit.           Dans son fruit , Buvez, buvez, jeune abeille ! La grappe est un
ut,           Donc il faut Que l’enfant hausse sa lèvre ; Sa lèvre au fruit déjà, prend.           Il s’y pend, Il y pend com
ne l’église ; Un jardin potager à peine les divise ; Là, regardant un fruit , aspirant une fleur, Il va, sans être vu, de sa m
52 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
ses rameaux Ni l’aquilon ni la froidure : Dans son temps il donne des fruits , Sous une éternelle verdure Par la main de Dieu r
nce conduit, Un monstre en a brisé les tiges, Dévoré la feuille et le fruit . 136Souverain roi de la nature, Permets-tu que
53 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
soit qu’il vous les ait demandés. Ce n’est pas assez qu’ils soient le fruit d’une raison saine et d’un sens droit : il faut e
aînés, vous allez porter des premiers dans le sein de la patrie, les fruits de cette excellente culture. « Je n’ai eu jusqu’à
54 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
yle doit être rapide, énergique et véhément. S’agit-il de décrire les fruits heureux de la paix, et le contentement des peuple
umain, en nous montrant les hommes de près, et tels qu’ils sont. Quel fruit ne pouvons-nous pas retirer de cette lecture ! C’
t celles de sa décadence : vrai chef-d’œuvre, qu’on ne peut lire avec fruit que quand on possédera bien l’histoire romaine, j
55 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -
u’elle a produit de plus parfait ; et ce sera là, nous l’espérons, le fruit d’une étude attentive de ces recueils, conçus dan
56 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Jean-Baptiste Rousseau 1670-1741 » pp. 441-444
quel est le grand salaire D’un écrivain au-dessus du vulgaire ? Quel fruit revient aux plus rares esprits De tant de soins6
57 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
diés et comptés, pour ainsi dire, un à un, s’il ne veut pas perdre le fruit de son éloquence. Ainsi un Européen, blessé dans
e, sensible seulement à la gloire militaire et au butin qui en est le fruit . Telle société, telle éloquence. Songez que chez
onie idéale de leurs paysages, l’équilibre parfait de leurs facultés, fruit d’une vie sobre et d’une éducation virile. Ils ex
iscours, ressemblerait à quelqu’un qui secouerait les feuilles et les fruits d’une tige et qui vous montrerait un squelette d’
58 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168
é : Semblables à ces fleurs dont Vénus se couronne, De qui jamais les fruits n’enrichissent l’automne Oubliez, oubliez l’amour
59 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre V. — De l’Action »
n fonds de terre très fertile ; plus il est cultivé, plus il donne de fruits à son heureux propriétaire.
60 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
it l’usage de M. Treneuil ; mais il est rare qu’on les interroge sans fruit  ; et telle est leur abondance, que les derniers v
n mourant, qu’elle fût mise au concours, et destinait aux pauvres les fruits de sa victoire, dans le cas où l’académie aurait
61 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
« Je le comparerais volontiers à ces arbres dont il faut choisir les fruits  : mais craignez de vous asseoir sous leur ombre. 
ucun ; cueillir rapidement toutes les fleurs, et ne donner jamais aux fruits le temps de parvenir à leur maturité : c’est une
62 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
e ne pas respirer l’air qui nous entoure, ne donnons pas l’attrait du fruit défendu à des livres qu’un engouement irréfléchi
pres feuilles que de celles du lierre qui les embrasse ; et pour41 le fruit qui leur manque, leurs branches sont chargées de
evrez avec cette lettre, je suis bien aise de vous l’offrir, comme un fruit qui vous appartient, et duquel vous avez jeté les
e manqué d’aucune chose69. Que s’il y a du plaisir à voir croître les fruits en vos vergers, et à y être dans l’abondance jusq
e faire part ; mais ma solitude ne produit pas à présent de meilleurs fruits , et l’aise que j’ai de savoir que la France a évi
e en moi-même, les arbres tardifs sont ceux qui portent les meilleurs fruits . On grave sur le marbre bien plus malaisément que
dire, et, chacun contredisant et étant contredit, il en arrive que le fruit de la dispute est d’anéantir la vérité. L’un va e
nt, qu’on voit se faner entre ses mains du matin au soir, et quelques fruits qu’on perd en les goûtant : Enchantement ! Illusi
9. La conversion véritable ne se contente pas seulement d’abattre les fruits de mort, comme parle l’Écriture, c’est-à-dire les
pos qui fait qu’on le sert plus tranquillement, cette joie qui est le fruit d’une bonne conscience, ces biens qui sont la mat
a relevé738 le premier service ; il n’oublie pas les hors-d’œuvre, le fruit et les assiettes ; il nomme tous les vins et tout
parlez-lui de figues et de melons ; dites que les poiriers rompent de fruits cette année, que les pêchers ont donné avec abond
e aux instructions morales qu’elles renferment, tu ne retireras aucun fruit de cet ouvrage ; mais si tu le lis avec attention
« Je le comparerais volontiers à ces arbres dont il faut choisir les fruits  ; mais craignez de vous asseoir sous leur ombre. 
e que la voix du berger ; la sûreté, l’ordre et la discipline sont le fruit de sa vigilance et de son activité : c’est un peu
up. J’aurais un potager pour jardin, et pour parc un joli verger. Les fruits , à la discrétion1321 des promeneurs, ne seraient
17 des meilleurs esprits, le précis1418 de leurs connaissances, et le fruit de leurs longues veilles. L’étude d’une vie entiè
aire fleurir les talents : un beau naturel négligé ne porte jamais de fruits mûrs… Que servent à un grand seigneur les domaine
ient leurs voiles, et jettent l’ancre. Ils apportent sous le pôle les fruits des zones brûlantes, et toutes les productions de
ent en arrivant la noix du cocotier, l’ananas, le citron, et tous les fruits de leur terre natale. Bientôt le Busse opulent s’
affections. — Cette enveloppe est la pudeur. La pudeur nous lègue des fruits précieux ; un goût pur dont rien n’émoussa les pr
ronces dont les rejets brunis et courbés portent des feuilles et des fruits magnifiques. Tout fourmille d’abeilles et d’oisea
lumage ou d’une fourrure qui le protège, trouve, s’il est oiseau, des fruits mûrs suspendus aux arbres, s’il est quadrupède he
estomac répugne à la vue du sang et des chairs palpitantes. Voici des fruits qui sont amers, mais il y en a de plus doux à côt
fit des bonnes études Pour que la culture de l’esprit produise ses fruits excellents, il faut entendre la langue des écriva
0. Temps, c’est-à-dire une certaine nuance de lumière. 41. Pour le fruit signifie au lieu des fruits... 42. Fénelon dit 
certaine nuance de lumière. 41. Pour le fruit signifie au lieu des fruits ... 42. Fénelon dit : « un horizon fait à souhai
l’arrangement dans les paroles, et une heureuse facilité, qui est le fruit d’une longue étude. On ne peut rien ajouter à ce
l’obsession tyrannique d’une idée fixe. 767. Il ne recherche que les fruits . 768. La Bruyère veut dire : c’est comme si vous
urs ; les blés ne sont produits Que dans l’Été ; l’Automne a soin des fruits , Et de l’année accomplit la promesse ; L’Hiver ar
eprésentée par une jeune fille, tenant à la main une corne remplie de fruits et de fleurs. 851.  . Les satyres, dieux des for
ucun ; cueillir rapidement toutes les fleurs, et ne donner jamais aux fruits le temps de parvenir à leur maturité : c’est une
viner comment une grosse tige, des bouquets de fleurs, des grappes de fruits savoureux pouvaient sortir d’une graine frêle et
an qui n’a de sa vie philosophé regarde avec un œil de convoitise les fruits superbes qui pendent aux arbres de son opulent vo
de la vie aura passé sans les faire éclore, et qui s’éteindront sans fruit dans les glaces de la vieillesse. » 1840. M.
sens et du cœur. 1842. Il faut, dit Joubert, si l’on veut lire avec fruit , rendre son attention tellement ferme, qu’elle vo
63 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
u’elle a produit de plus parfait ; et ce sera là, nous l’espérons, le fruit d’une étude attentive de ces recueils, conçus dan
on parlait ainsi en ce temps-là) ? Goûtera-t-il sans contradiction le fruit de cette victoire inhumaine qu’il a remportée sur
mèdes parce qu’ils sont vulgaires ; et m’étant servi de celui-ci avec fruit , j’ai cru être obligé de vous l’écrire. Recueil
je n’y manque d’aucune chose. S’il y a du plaisir à voir croître les fruits dans vos vergers et à y être dans l’abondance jus
ou infidèles ? Que ne lui promit-on pas dans ces besoins ? Mais quel fruit lui en revint-il212, sinon de connaître par expér
reux rochers et des sables brûlants : nulle terre, nulle culture, nul fruit  ; une sécheresse effroyable ; nul pain qu’il ne l
seigner l’histoire au petit-fils du grand Condé, qui tira trop peu de fruit des leçons d’un tel maître, il ne profita de sa s
ices. Le Télémaque fut composé pour concourir à cette œuvre, dont les fruits , par l’effet d’une mort prématurée, furent perdus
possessions : dès l’aurore de notre vie, nous en recueillons les doux fruits , et nous nous engageons toujours à elles par des
rquoi l’on voit des années qui n’ont ni printemps ni automne, où les, fruits de l’année sèchent dans leur fleur ? Toutefois, q
r à une sorte d’instinct supérieur. Non que le travail n’ait mûri les fruits spontanés du génie de La Fontaine ; mais le combl
brage n’était pas le seul bien qu’il sût faire : Il courbait sous les fruits . Cependant pour salaire Un rustre l’abattait ; c’
nt tout l’an, libéral il nous donne Ou des fleurs au printemps, ou du fruit en automne ; L’ombre, l’été ; l’hiver, les plaisi
s arrêter, ma remontrance est vaine, Allez, partez, mes vers, dernier fruit de ma veine ; C’est trop languir chez moi dans un
trèrent, De cette triste vie enfin les délivrèrent : Digne et funeste fruit du nœud le plus affreux Dont l’hymen ait jamais u
dre introduits, De leurs champs dans leurs mains portant les nouveaux fruits , Au Dieu de l’univers consacraient ces prémices :
de vous parer ? « Par de stériles vœux pensez-vous m’honorer ? « Quel fruit me revient-il de tous vos sacrifices ? « Ai-je be
me laisse en ces lieux souveraine maîtresse. Je jouissais en paix du fruit de ma sagesse ; Mais un trouble importun vient, d
nqueurs castillans ont dirigé ma course : Heureux si j’avais pu, pour fruit de mes travaux, En mortels vertueux changer tous
ng après celles de Molière755, il montra combien il avait étudié avec fruit la société de son temps, combien il en savait rep
moi. » Oui, oui, je m’en souviens : Cléotas fut mon père ; Tu vois le fruit des dons de sa bonté prospère. À tous les malheur
t, sa faim visitant les feuillages Dépouille les buissons de quelques fruits sauvages ; Ou chez le riche altier apportant ses
art des écrivains de l’époque classique, on recourra avec beaucoup de fruit aux deux Histoires de la littérature française qu
d’Aimé Martin, et plus récemment celle de M. Louandre. Pour lire avec fruit cet auteur, on fera également un très heureux usa
eront adressées. D’ailleurs une sagesse précoce avait été pour lui le fruit des malheurs et d’une excellente éducation. Ainsi
64 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
’amour d’un autre maître, Ces pêchers dont j’ouvris les bras3 ! Leurs fruits verts4, je les ai vus naître ; Rougir je ne les v
65 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nicole, 1625-1695 » pp. 72-75
e temps que l’on s’étudie à mille autres choses inutiles et de peu de fruit . Un des principaux moyens de l’acquérir est de di
66 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
l’enthousiasme. Mais ce désordre n’est qu’apparent, puisqu’il est le fruit de l’art ; il doit renfermer un ordre caché, puis
qu’on l’aime ! Dans ces beaux lieux tout est fertile ; J’y vois des fruits , j’y vois des fleurs, Et je dis en versant des pl
lement à la douceur de l’union que forment les nouveaux époux, et aux fruits heureux qu’ils peuvent en attendre. Mais ils doiv
67 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
us les frimas la terre est expirante, Leurs fertiles rameaux de leurs fruits sont couverts, Et leurs riches parfums étonnent l
ans ses guérets, tantôt dans son bercail, Il rend hommage au ciel des fruits de son travail. (Ibid.) C’est là précisément ce
68 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
carrière à laquelle ils se destinent, cette étude ne sera jamais sans fruit , et elle peut être d’un grand avantage à quelques
s clair, bien plus élémentaire : les principes qu’il nous a transmis, fruits d’une longue observation, sont de précieux trésor
s elles-mêmes, nul n’est si complet ni si étendu que celui qui est le fruit de la parole et de l’écriture ; il n’y a rien dan
ordinaires où les passions devaient être excitées. (On peut lire avec fruit , sur ce sujet, les considérations générales sur l
il ne dira pas, suivant le génie des langues modernes, donnez-moi ce fruit , mais bien fructum da mihi. C’est l’objet qui le
on ait soin de laisser quelques feuilles pour entourer et protéger le fruit . La phrase doit aussi être purgée de tout membre
noms variés des tropes étaient inconnus dans son temps, elles sont le fruit des méditations des rhéteurs qui vinrent après lu
d’être la source malheureuse de nos guerres, tu serais aujourd’hui le fruit paisible de nos victoires. » (Fléchier). L’apostr
çoivent volontiers cette forme, parce qu’elles sont supposées être le fruit de la méditation, et qu’elles sont destinées à se
donc doucement et avec soin. Que la facilité et la célérité soient le fruit d’une longue pratique. Moram et solicitudinem, d
s. Elle est absolument nécessaire si nous voulons recueillir quelques fruits de cette utile habitude ; ce que nous avons écrit
n discours prononcé, parce qu’il conserve moins l’apparence d’être le fruit de la chaleur de l’âme ; qu’enfin, pour persuader
ence d’esprit, cette facilité d’expression qui ne peuvent être que le fruit de la pratique, le jeune orateur doit confier à s
ret que tous les hommes périront avec lui ; ce ne doit pas être là le fruit de ce discours ; mais de vous détromper de cette
it lui-même ému. Il y a mille circonstances intéressantes qui sont le fruit de la passion réelle, que l’on ne peut imiter, qu
69 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164
Dans notre époque, on a pénétré plus avant, non sans intérêt et sans fruit , dans l’étude des premiers monuments du génie fra
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
e ne pas respirer l’air qui nous entoure, ne donnons pas l’attrait du fruit défendu à des livres qu’un engouement irréfléchi
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -
e ne pas respirer l’air qui nous entoure, ne donnons pas l’attrait du fruit défendu à des livres qu’un engouement irréfléchi
72 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
ui nous offrent les modèles où nous pouvons l’étudier avec le plus de fruit . Il ne s’agit point, pour trouver le berceau de l
73 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
udacieuse. Faudrait-il donc vous retracer tous les biens qui sont les fruits du courage ? Vous les connaissez comme moi, et la
74 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
. La France est par excellence le pays de la chanson : c’est comme un fruit naturel de cette terre où l’on aime avant tout l’
75 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
n chef, vous aurez, j’en suis sûr, De mes fleurs au printemps, de mes fruits en automne.                                      
76 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
rs s’élèvent encore et subsisteront toujours des édifices sacrés, les fruits immortels de sa charité et de son amour pour son
77 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
suit ; Et pour cette reine, Trop souvent se gêne,                Sans fruit . § 40. La ballade, le chant royal. La ball
78 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
nent au plus que de l’ombre, et qui ne valent pas les moissons et les fruits dont la paix est couronnée. Il voit qu’il n’y a p
79 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
ainsi arrosée des eaux du ciel, ne fut pas longtemps sans porter des fruits . 176. Quand l’allégorie se prolonge pendant tout
ère la plus originale, qui aura lu le plus souvent et avec le plus de fruit un petit nombre d’excellents ouvrages et moins d’
il faut encore apporter de la méthode dans ce travail. Pour tirer du fruit de ses lectures, il faut lire avec ordre, avec so
ommencement au milieu, du milieu à la fin, la lecture produira peu de fruits . Rien de propre à détendre les ressorts de l’inte
it faite avec lenteur. La précipitation est un obstacle invincible au fruit qu’elle doit produire. Les pluies abondantes qui
lui donnent la fécondité. Si vous voulez que vos lectures portent des fruits , revenez plusieurs fois sur un passage qui vous a
introduits, De leurs champs dans leurs mains portaient les premiers fruits . (Racine.) Voici maintenant des inversions vicie
e la nature le génie poétique. Ce n’est pas une torture vaine et sans fruit que de soumettre ses pensées aux règles de la mes
ce désordre apparent, doit régner un ordre caché qui est le véritable fruit de l’art : sans cela, l’inspiration n’est qu’un d
aux, au gré de tous vos désirs. Oui, pécheurs, périssez avec tous les fruits de l’iniquité, puisque aussi bien vous en moisson
de sa race Il doive de David abandonner la trace, Qu’il soit comme le fruit en naissant arraché, Ou qu’un souffle ennemi dans
ombre de livres ? 265. De quelle manière faut-il lire, pour tirer des fruits de ces lectures ? 266. Que demande l’ordre qu’on
mpossible aux jeunes gens de méditer un sujet ? 291. Quels seront les fruits d’une longue et patiente méditation ? 292. Faut-i
80 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
vaste, mais tout à la fois simple, clair, juste et exact. Elle est le fruit du génie, c’est-à-dire, du concert de l’imaginati
portée, qui cherche le danger pour le danger même ; qui s’expose sans fruit , et qui n’a pour but que la réputation, et les va
nt en caractères ineffaçables ; et si elles ne produisent pas tout le fruit qu’on avait lieu d’en attendre, c’est à notre mal
touché tant d’or pour vous trahir, et qui maintenant jouit encore du fruit de ses forfaits ; vous dis-je, vous ne rougirez p
81 (1854) Éléments de rhétorique française
Figurons-nous, par exemple, un sauvage qui se trouve en présence d’un fruit dont il désire la possession, et qui, ne pouvant
il ne dira pas, selon ta construction de notre langue : donne-moi ce fruit  ; mais, selon l’ordre du latin, fruit donne-moi,
de notre langue : donne-moi ce fruit ; mais, selon l’ordre du latin, fruit donne-moi, fructum da mihi car son attention est
i, fructum da mihi car son attention est tout entière dirigée vers le fruit , objet de ses désirs ; c’est ce fruit qui agit su
st tout entière dirigée vers le fruit, objet de ses désirs ; c’est ce fruit qui agit sur sa pensée, qui le détermine à parler
ce fruit qui agit sur sa pensée, qui le détermine à parler ; c’est ce fruit qu’il doit nommer d’abord. Accoutumés aujourd’hui
s l’appui des lois mit la faible innocence. Cet ordre fut, dit-on, le fruit des premiers vers. Là finit le fait ; puis vienn
it à lui-même : « Quand les sauvages de la Louisiane veulent avoir du fruit , ils coupent l’arbre au pied et cueillent le frui
e veulent avoir du fruit, ils coupent l’arbre au pied et cueillent le fruit  : voilà le despotisme. » De l’allusion. Que
e de David abandonner la trace ; Deuxième nombre* Qu’il soit comme le fruit en naissant arraché, Ou qu’un souffle ennemi dans
la noix qu’arment ses dents de fer, Je fais, en le broyant, crier ton fruit amer ; Charmé de ton parfum, c’est moi seul qui d
nt, qu’on voit se faner entre ses mains du matin au soir, et quelques fruits qu’on perd en les goûtant : enchantement ! illusi
r ainsi dire. Ceux qui effleurent tous les livres n’en retirent aucun fruit , et Sénèque a raison de comparer leur esprit à un
is, cette logique vive et claire, ce style facile et pur qui sont les fruits d’une raison naturelle et d’une éducation soignée
82 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
lus vive que celle du bien, et c’est une semence qui porte de tristes fruits . Il faut une volonté forte et un vertu solide pou
omme ces pluies d’orage qui purifient l’air et hâtent la maturité des fruits . § II. Des passions tragiques. 1° Systèm
83 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
s yeux offrent la sainte image ! Tiens, prends cette corbeille et nos fruits les plus beaux ; Prends notre Amour d’ivoire, hon
n parlait ainsi en ce temps-là) ? Goûtera- t-il sans contradiction le fruit de cette victoire inhumaine qu’il a remportée sur
mour, « L’herbe qui sur ta faux se penche tout le jour, « L’arbre, le fruit , la fleur, et toi-même et ta femme, « Le seigneur
urquoi l’on voit des années qui n’ont ni printemps ni automne, où les fruits de l’année sèchent dans leur fleur ? Toutefois, q
celée ; Du nom d’Iphigénie elle fut appelée. Je vis moi-même alors le fruit de leurs amours : D’un sinistre avenir je menaçai
aux Ne fait qu’approfondir l’abîme de leurs maux ; Leur misère est le fruit de votre illustre peine. Et vous pensez avoir l’â
ce qui naît se détruit, L’homme avec son ouvrage, et l’arbre avec son fruit . Tout produit pour le temps : c’est la loi de ce
en vain, cet esprit ferme et sûr Qui pourra de mes plans récolter le fruit mûr, Et j’aurai la douleur de voir tomber mon œuv
e. Les enfants grandiront sans doute et leur raison Portera d’heureux fruits , quand viendra la saison ; Mais le peuple actuel,
les tyrans, La vérité dardait ses rayons pénétrants. Et voilà donc le fruit de mes longues alarmes ! Ainsi contre moi-même on
prononcer il se trouve réduit : Qui déteste sa faute en doit haïr le fruit  ; Vos remords sont douteux s’ils vous laissent l’
e encore, outre tous ses produits Notre provision de bois, de vin, de fruits ... Enfin notre maison est assez spacieuse Pour la
grâce à du bon sens, je sais ce que je vaux. Jouissons sans fracas du fruit de mes travaux, Avec de bonnes gens, des gens qu’
nt, qu’on voit se faner entre ses mains du matin au soir, et quelques fruits qu’on perd en les goûtant : enchantement ! illusi
et Suréna, Et sacrifiait sans faiblesse Tous ces enfants infortunés, Fruits languissants de sa vieillesse, Trop indignes de l
sses Importunent leur hôte à force de caresses : « Mangez donc de ces fruits . — Je ne puis. — En ce cas, Remplissez votre poch
me un fils qui vient, après plusieurs années, présenter à son père le fruit de ses travaux dans un art qu’il a appris autrefo
se, c’est-à-dire la nourriture nécessaire de toutes les âmes, soit le fruit de longues recherches, impossibles au grand nombr
i rendent malheureux et pauvre. Les bienfaits du travail, les heureux fruits de l’économie, la salutaire habitude d’une réflex
ttends de cette plante souffreteuse ni fleurs qui aient de parfum, ni fruits qui aient de saveur. On s’écrie qu’il ne faut au
84 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
e ces vieilles personnes Qui trompent la jeunesse ! Au diable soit le fruit  ! Elle jette la Noix. Un singe la ramasse ;      
85 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
t un fond de couleurs sur lequel se détache l’éclat des fleurs et des fruits . Ce bruissement des prairies, ces gazouillements
86 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
avec sa trompette chérie et une ceinture garnie de cent pièces d’or, fruit honorable et précieux de ses économies. Oh ! quel
ns une île : la côte voisine est délicieuse par sa fertilité, par les fruits qu’elle porte, par le nombre de villes et de vill
mps et l’automne y règnent ensemble, pour y joindre les fleurs et les fruits . Jamais ni le souffle empesté du midi qui sèche e
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
e impression presque divine qui attire tant de respect, et qui est le fruit le plus doux et le plus innocent de la vertu héro
88 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
les : Eux seuls, de la nature imitateurs constants, Toujours lus avec fruit , sont beaux dans tous les temps. Heureux qui, jeu
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
embaumée, Qui, de grenadiers parsemée, A ses fleurs voit s’unir leur fruit . La république tout entière Est assise sur un r
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
eures des repas, gentiment, dans la main Il s’en venait manger et des fruits et du pain. On entendait sonner ses pieds secs su
91 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
ent aux pleurs ; Qu’avec vous le rameau des nouvelles années Porte un fruit corrompu, sans avoir eu des fleurs. Mais je vous
92 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
à moitié, que d’enfanter, et de rejeter aussitôt loin de ses yeux le fruit de ses entrailles ; de nourrir dans son sein je n
Aristote, et des autres sages, produisent tous les jours de nouveaux fruits pour l’univers ; et ceux qui en sont nourris abon
icitude, toutes ses pensées. Avec sa haute sagesse, il sentait que le fruit de ses victoires serait bien borné, si, dans un m
ussi nation ne leur fut plus fidèle dans la suite. Ce résultat fut le fruit de la rare sagesse du général, qui transporta loi
c’était [illisible chars][texte coupé]ne moisson d’or ; il détache un fruit  : on croirait qu’il vient [illisible chars][texte
nc à les tailler en pièces ; elles seront à la fois et la cause et le fruit de notre victoire…. « Du reste, quand nous n’auri
e la préture ; de marier trois filles, et de presser sur son sein les fruits de leur hymen. Parmi tant de naissances, de berce
taient tempérés par une sorte de retenue et de décence. Quel était le fruit de ce système ? L’enfance, entourée de tant de so
our, il se retourna pour voir Eurydice….. Ce regard lui ravit tout le fruit de sa peine ; le pacte de l’impitoyable monarque
a plu à votre père d’avancer sa mort, afin d’en avancer pour vous les fruits , tout ce que vous me devez de plus pour ce temps
, puisqu’il est absent, c’est moi qui te réponds pour lui, que jamais fruits précoces ne peuvent être de longue durée, et qu’a
ais leur multitude même fait, comme dans les biens de la terre et les fruits des arbres, qu’elles se nuisent réciproquement ;
âge, dit la Fable, par la dent meurtrière d’un sanglier : symbole des fruits de la terre coupés dans leur fleur. Et il parut d
s’il ne recueillait de temps en temps de son labeur continuel quelque fruit d’utilité où de satisfaction, ne pourrait pas cer
cées trop en évidence et trop claires pour nos yeux. L’habitude même, fruit d’un usage domestique, cette habitude intime nous
sent point leurs auteurs aux distinctions ni à la fortune : tout leur fruit se borne à un plaisir court, à des louanges vaine
moisson coupée en herbe ou séchée dans sa fleur, elle ne porte aucun fruit solide ni durable ; le poëte ne gagne à ce triomp
e le reste. Quand une récompense si flatteuse et si sûre doit être le fruit de vos veilles, ne les en frustrez pas davantage
. Les généraux, avec un petit nombre d’individus, pillaient le butin, fruit de leurs campagnes ; tandis que les parents des s
93 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
sorte de sujets seraient inutiles à connaître ? Qu’est-ce donc que le fruit de l’étude, sinon une moisson d’idées qui, recuei
ent persuadés. Mais s’ils considèrent la gloire qui en revient et les fruits qu’on en recueille, ce qui leur en coûtera de pei
ar des raisonnemens bien enchaînés, par des preuves solides. C’est le fruit du jugement. Ce que c’est que de plaire. Plair
qui l’écoute. Dans la chaire. Le sermon, pour se faire écouter avec fruit , exige de l’orateur sacré, non-seulement la probi
chapitre excellent que les jeunes gens peuvent lire avec beaucoup de fruit . (IIIe. Partie, ch. 19.) Appendice. Des Trans
i soit propre et qui semble être en lui moins un effet de l’art ou un fruit de l’étude, qu’un don de la nature : l’art oratoi
pris dans le sens propre. Mais elles sont aussi, et plus souvent, le fruit de l’imagination humaine. Nous aimons naturelleme
s ne portent pas sur des faits, et de l’ignorance qui en est l’unique fruit  ? La meilleure allégorie est celle qui, ramenant
effet dont parle Quintilien, il ne faut pas que les figures soient le fruit d’une chaleur factice, des élans composés d’un im
donne aux fleurs leur aimable peinture ; Il fait naître et mûrir les fruits , Il leur dispense avec mesure Et la chaleur des j
xes. (Virgile.) Là, c’est un arbre qui s’étonne de se voir chargé de fruits étrangers : Miraturque novas frondes et non sua
urque novas frondes et non sua poma. (Virgile.) Et, se couvrant des fruits d’une race étrangère, Admire ces enfans dont il
sa race, Il doive de David abandonner la trace ; Qu’il soit comme le fruit en naissant arraché, Ou qu’un souffle ennemi dans
ai pu sauver, je ne pourrai le perdre ? (Métamorph.) Les sentences, fruit d’une réflexion froide, ne conviennent pas au lan
taient navigables à leur source : et que les bons arbres portaient du fruit en naissant. » (L. VIII, c. 3.) Ces pensées peuve
les licences, le ton exalté et cette espèce de désordre qui sont les fruits du rhythme et les attributs de la poésie. (M. And
e influence d’auditeurs, et leur mission produirait beaucoup moins de fruit . Un débit de mémoire se rapproche quelquefois d’u
d’un moment. (L. II, c. 2.) La faculté de parler sur-le-champ est le fruit de longues et solides études, et la digne récompe
mémoire. La mémoire est en même temps un présent de la nature et le fruit du travail. Elle doit son origine à l’une, et à l
dement et pour passer le temps, mais sérieusement et pour en tirer du fruit . « Il faut, dit Cicéron, lire les poètes, connaî
au delà de certaines bornes, c’est presque toujours se fatiguer sans fruit . L’esprit s’affaisse sous le poids dont on le cha
94 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
adrons et gagne les batailles ; Enguien de son hymen le seul et digne fruit , Par lui dès son enfance à la victoire instruit.
vait se cacher sous les feuilles, et la vigne était accablée sous son fruit . Le figuier, l’olivier, le grenadier, et tous les
95 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
avis d’une utilité non moins directe : que le sujet soit fécond. Quel fruit tirer d’un sol aride ? On y perd son capital, son
96 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
vre l’un et l’autre. — Au sujet de cet auteur, on peut consulter avec fruit une notice de Dussault et l’Essai de M. Villemain
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
st un fond de couleur sur lequel se détache l’éclat des fleurs et des fruits . Ce bruissement des prairies, ces gazouillements
98 (1873) Principes de rhétorique française
les uns le font au hasard et les autres avec une habileté qui est le fruit de la réflexion, de l’exercice et de l’habitude.
e qui produit l’art. En effet, qu’est-ce que la rhétorique ? C’est le fruit des observations faites par les critiques sur les
ceux qui sont les plus heureux dans l’expression de leurs pensées. Le fruit de cette recherche, c’est la rhétorique. 5. Util
anticipent sur les résultats de l’expérience, ou plutôt elles sont le fruit de l’expérience même des siècles. 6. Réponse aux
s, c’est à Licinius qu’appartient surtout le droit d’en recueillir le fruit . Du plus loin que je me rappelle le souvenir du p
 : « Si Licinius Archias a formé mon talent, il doit en recueillir le fruit  ; or ses leçons ont contribué surtout à mes progr
s ont contribué surtout à mes progrès : donc il doit en recueillir le fruit . La majeure est, Si donc cette voix, etc. ; la mi
ucun ; cueillir rapidement toutes les fleurs, et ne donner jamais aux fruits le temps de parvenir à leur maturité : c’est une
ne aux fleurs leur aimable peinture ;     Il fait naître et mûrir les fruits  ; Il leur dispense avec mesure    Et la chaleur d
— Le travail méthodique de la méditation d’un sujet peut produire des fruits très abondants ; souvent il arrive que les preuve
puisse concevoir : Nous nous sommes plaints que la mort, ennemie des fruits que nous promettait la princesse, les a ravagés d
ès instructive : Quand les sauvages de la Louisiane veulent avoir du fruit , ils coupent l’arbre au pied et cueillent le frui
e veulent avoir du fruit, ils coupent l’arbre au pied et cueillent le fruit  : voilà le gouvernement despotique. L’allégorie
poésie ; fêter Bacchus pour le vin ; vivre de son travail, au lieu du fruit de son travail. 2° Le nom de l’effet pour celui d
rt d’idées. Peu de sens avec beaucoup de mots, dit Pope, comme peu de fruits avec beaucoup de feuilles. À ce sujet, évitez av
s’exprimaient mal recueillir par le seul mérite de l’action tous les fruits de l’éloquence ; et d’autres qui savaient parler,
’applique au plan, aux idées, aux arguments et aux mots ; elle est le fruit d’une longue culture, de l’étude et de la méditat
brise le cœur et rebute les sens, pour ue recueillir souvent d’autre fruit de tant de sacrifices que le dédain, l’ingratitud
99 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
, sur ces débris, disputer aux vautours L’espoir de vos vieux ans, le fruit de vos amours. Mais au sort des humains la nature
il est un autre exercice dont la jeunesse peut tirer les plus grands fruits  : c’est l’analyse critique, appliquée aux chefs-d
fût trompé. Charmante comparaison de la jeune fille avec l’épi et le fruit de la vigne, dont on respecte la vie jusqu’à leur
100 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
l’impatient désir de triompher avant de combattre et de cueillir les fruits qu’on n’a pas semés. Tout contribue, sous ce rapp
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