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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
ux7. Et s’y veut contenter de la fausse pensée Qu’ont tous les autres gens que nous sommes heureux. Vers la retraite enfin l
rlons-en2, et d’estoc et de taille, Comme oculaire témoin. Combien de gens font-ils des récits de bataille Dont ils se sont
érité, Aussi grande quasi que Thèbe. La rivière est comme là. Ici nos gens se campèrent ; Et l’espace que voilà, Nos ennemi
pensant nous tailler des croupières2, Firent trois pelotons de leurs gens à cheval ; Mais leur chaleur par nous fut bientôt
cor plus plein d’extravagance. Acaste. Parbleu ! s’il faut parler de gens extravagants, Je viens d’en essuyer un des plus f
nt rien des ouvrages du temps, Il se met au-dessus de tous les autres gens . Aux conversations même il trouve à reprendre : C
son portrait véritable. Clitandre, à Célimène. Pour bien peindre les gens vous êtes admirable. Alceste. Allons ferme ! pou
l’on voit les humains se répandre. Philinte. Mais pourquoi pour ces gens un intérêt si grand, Vous qui condamneriez ce qu’
Témoigner l’amitié que pour vous a mon cœur. Hier3, j’étais chez des gens de vertu singulière, Où sur vous du discours on t
éclats, Madame, eut le malheur qu’on ne la loua pas4. Cette foule de gens dont vous souffrez visite, Votre galanterie, et l
. En un lieu, l’autre jour, où je faisais visite, Je trouvai quelques gens d’un très-rare mérite3, Qui, parlant des vrais so
 ? Elle est à bien prier exacte au dernier point ; Mais elle bat ses gens et ne les paye point. Dans tous les lieux dévots
arder soi-même un fort long temps Avant que de songer à condamner les gens  ; Qu’il faut mettre le poids d’une vie exemplaire
faire bien, du grenier de céans Cette longue lunette à faire peur aux gens , Et cent brimborions dont l’aspect importune ; Ne
l’esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l’œil sur ses gens , Et régler la dépense avec économie, Doit être so
être son étude et sa philosophie1. Nos pères, sur ce point, étaient gens bien sensés, Qui disaient qu’une femme en sait to
chercher si loin, On ne sait comme va mon pot, dont j’ai besoin. Mes gens à la science aspirent pour vous plaire, Et tous n
mme j’ai dit, à vous que je m’adresse, Je n’aime point céans tous vos gens à latin, Et principalement ce monsieur Trissotin 
les sots ne sont pas plus sûrs de faire fortune dans le monde que les gens d’esprit. Ils ont cependant quelques chances de p
aucune jalousie. Le monde est volontiers sévère pour les défauts des gens d’esprit, et indulgent pour les défauts des sots.
eur petitesse. Loué, exalté et porté jusqu’aux cieux par de certaines gens qui se sont promis de s’admirer réciproquement, i
2 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Montluc, 1503-1577 » pp. -
l’infanterie, et accomplit ses plus belles prouesses à la tête « des gens de pied », qu’il entraînait par son exemple. Dans
s l’avoit servy, la maistresse sa chambriere, et ung monde de pouvres gens qui ne vivoient que du travail de leurs bras ; et
ras ; et par trois jours ceste desolation et pleurs dura. Ces pouvres gens s’en alloient à travers des ennemis, lesquels les
e que nous accorsismes4 nostre pain à douze onces, les soldatz et les gens de la ville à neuf. Cependant peu à peu nous perd
e sortoient au long des murailles ; mais je vis que j’y perdois force gens , et ne volsis7 plus laisser sortir personne…… En
ne leur y peux nyer, chargeant de maledictions ceux qui engagent les gens de bien, et puis les laissent là1. Je n’entendois
à noz ennemys1, et que vous ferés tous vostre devoir. Ce ne sont que gens ramassés, gens qui ont desjà accoustumé d’estre b
, et que vous ferés tous vostre devoir. Ce ne sont que gens ramassés, gens qui ont desjà accoustumé d’estre battus, et qui o
avant d’en venir aux mains. 1. Marchèrent à côté des nôtres. 2. Les gens d’armes sont à cheval.
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
s réflexions. Je suis presque aussi content avec des sots qu’avec des gens d’esprit : car il y a peu d’hommes si ennuyeux qu
s fussent dans un état florissant. J’ai cru trouver de l’esprit à des gens qui passaient pour n’en point avoir. Je n’ai pas
ntif à l’histoire, mais à la manière de la faire. Pour la plupart des gens , j’aime mieux les approuver que de les écouter. Q
sprit pour m’appuyer que des sots pour m’approuver. Il n’y a point de gens que j’aie plus méprisés que les petits beaux espr
ça comme un homme d’esprit, et je reçu un accueil assez favorable des gens en place : mais lorsque par le succès des Lettres
s, et que j’eus obtenu quelque estime de la part du public, celle des gens en place se refroidit ; j’essuyai mille dégoûts.
’habite ici une terre étrangère, et je n’y connais personne. Bien des gens me font de pareilles questions ; mais vous voyez
homme n’a tant été vu que moi. Je souriais quelquefois d’entendre des gens qui n’étaient presque jamais sortis de leur chamb
pas excessif, on avait attention à ne recevoir dans la milice que des gens qui eussent assez de bien pour avoir intérêt à la
devoir. Mais, lorsque les légions passèrent les Alpes et la mer, les gens de guerre, qu’on était obligé de laisser pendant
nt pas être bien modérés au dedans. Demander, dans un État libre, des gens hardis dans la guerre et timides dans la paix, c’
ous soyez content de l’Esprit des lois. Les éloges que la plupart des gens pourraient me donner là-dessus flatteraient ma va
n peu de miel, cela me suffit, et je me résigne au destin de tous les gens modérés, que le grand Cosme de Médicis comparait
on vous l’ôte à coups d’épingle ; vous élevez-vous un peu, voilà des gens qui prennent leur pied ou leur toise, dressent la
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
Comme le reste de la France :   De quoi la ville d’Orléans, Pleine de gens heureux, délicats, fainéants,   Qui voulaient mar
place,   Et monts de déloger des champs.   Tout ne put tenir sur les gens  :   Si bien que la troupe céleste,   Ne sachant q
il fonde sa cuisine1   Garde-toi, tant que tu vivras,   De juger des gens sur la mine2. » Le lièvre et la tortue
ir le pays. Volontiers on fait cas d’une terre étrangère ; Volontiers gens boiteux haïssent le logis1 Deux canards, à qui l
udra-t-il faire ? — Presque rien, dit le chien : donner la chasse aux gens Portants6 bâtons, et mendiants ; Flatter ceux du
bien, que mal, elle arriva1 Sans autre aventure fâcheuse. Voilà nos gens rejoints ; et je laisse à juger De combien de pla
urs peines2 Le paysan du Danube Il ne faut point juger des gens sur l’apparence3 Le conseil en est bon ; mais il
urs temples, D’avarice qui va jusques à la fureur. Rien ne suffit aux gens qui nous viennent de Rome : La terre et le travai
t Que la mollesse et que le vice ; Les Germains comme eux deviendront Gens de rapine et d’avarice1 C’est tout ce que j’ai v
r le nez du cocher. Aussitôt que le char chemine, Et qu’elle voit les gens marcher, Elle s’en attribue uniquement la gloire,
oit Un sergent de bataille allant en chaque endroit Faire avancer ses gens , et hâter la victoire. La mouche, en ce commun be
espirons maintenant ! dit la mouche aussitôt : J’ai tant fait que nos gens sont enfin dans la plaine. Çà, messieurs les chev
ne. Çà, messieurs les chevaux, payez-moi de ma peine. Ainsi certaines gens , faisant les empressés, S’introduisent dans les a
t que la terre Avait depuis plus de cent ans Produit pour l’usage des gens . Il retourne chez lui ; dans sa cave il enserre3
u berger, l’on peut dire Qu’il était digne de tous maux, Étant de ces gens -là qui, sur les animaux, Se font un chimérique em
, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses. Tous les gens querelleurs, jusqu’aux simples mâtins, Au dire de
ine, d’ailleurs, me plaît beaucoup aussi. J’aurai donc à mon tour des gens à mon service ! Dans le commandement je serai bie
t, et souvent se nuisant à elle-même, si en voyage elle rencontre des gens habiles à faire des dupes, et heureux d’en trouve
e indienne, si quelqu’un s’étonnait de la voir voyager, et disant aux gens  : « Est-ce que cela vous regarde ? — Non, milord 
mais il est fanfaron et étourdi : il juge la force sur la taille des gens . 3. Me soucie. Se soucier se disait des choses,
Remarquez la familiarité du ton et du style. 2. Et sans cela… Les gens du peuple font volontiers des parenthèses dans le
est « à bout de bronze et d’encens » finit par se dire que choses et gens sont faits pour le servir. « Nous avons percé la
coq de village. Il est le docteur de son clocher. 6. Tel fruit. Les gens de la campagne parlent volontiers sentencieusemen
5 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
es de poésie, selon les objets imités I. Comme ceux qui imitent des gens qui agissent et que ceux-ci seront nécessairement
par la vertu), il s’ensuit nécessairement aussi que nous imitons des gens ou meilleurs qu’on ne l’est dans le monde, ou pir
ux qui étaient plus graves imitaient les belles actions et celles des gens d’un beau caractère ; ceux qui étaient plus vulga
avec la tragédie jusqu’au mètre (exclusivement), comme imitation des gens graves produite par le discours ; mais elle s’en
imitation a pour objet une action et qu’une action a pour auteurs des gens qui agissent, lesquels ont nécessairement telle o
l’imitation d’une action et, à cause de cette action, l’imitation de gens qui agissent. XIX. Puis, en troisième lieu, la pe
enre d’imitation), il est évident, d’abord, qu’il ne faut pas que les gens de bien passent du bonheur au malheur (ce qui n’e
l’embellissent par le dessin. Le poète, de même qu’il représente des gens colères ou calmes et de ou tel autre caractère, d
die) l’est pour l’épopée. IV. On prétend que celle-ci s’adresse à des gens de sens rassis, parce qu’ils n’ont pas besoin de
de ce résultat autant qu’il est en elle ; car il peut arriver que des gens incapables de jouir d’une bonne santé reçoivent c
remiers faits qui se présentent (car certains apparaissent même à des gens dénués de sens), mais sur des arguments rationnel
rties constitutives la noblesse, un grand nombre d’amis, l’amitié des gens honnêtes, la richesse, une descendance prospère,
recherché par tout le monde, ou par le plus grand nombre, ou par les gens de bien ou les hommes de sens. IX. Les honneurs s
soit dans telle circonstance, soit dans tel moment ; car beaucoup de gens obtiennent des honneurs pour des motifs qui parai
don d’un bien possédé et un signe d’honneur rendu. Voilà pourquoi les gens cupides et les ambitieux recherchent les dons. Le
s besoins. En effet, le don est une possession, ce que convoitent les gens cupides ; et il a en soi quelque chose d’honorifi
de la santé dans ce sens où l’on dit que sont exempts de maladie des gens qui gardent l’usage de leur corps ; car beaucoup
maladie des gens qui gardent l’usage de leur corps ; car beaucoup de gens se portent bien, comme on le dit d’Hérodicus214,
e la force et de la santé, une autre cause de longévité ; beaucoup de gens , dépourvus des qualités du corps, sont des exempl
pour le moment. XVI. L’amitié d’un grand nombre d’hommes et celle des gens honnêtes sont des avantages qui n’ont rien d’obsc
re d’hommes, et celui qui l’inspire aux hommes de bien sera l’ami des gens honnêtes. XVII. Le bonheur consiste dans la produ
ser) sa cruche à la porte. XXIII. On préfère aussi ce que beaucoup de gens recherchent et ce qui paraît digne d’être disputé
22 que ce à quoi tendent tous les hommes est un bien ; or beaucoup de gens font ce que tout le monde fait. XXIV. Ce qui est
ils une injure dans ce vers de Simonide : Ilion ne se plaint pas des gens de Corinthe223. XXV. C’est ce qui a obtenu la pr
d’une exécution aisée, ce sont celles où tout le monde, bon nombre de gens , nos pareils ou nos inférieurs, peuvent réussir.
sera plus vivement désirée. Il en est de même de ce que désirent les gens qui produisent une contestation, ou les adversair
e, la naissance et l’éducation, car il est vraisemblable que, issu de gens de bien, on est un homme de bien et que, tant vau
cation produit un bel effet si la personne louée a l’avantage sur des gens de valeur. XXXIX. L’amplification a sa raison d’ê
itions de ses auteurs ; troisièmement, la qualité et la condition des gens préjudiciés. III. Avant d’entrer dans ces détails
tement, prises dans les contraires. Chapitre XII Quels sont les gens qui font du tort, quel genre de mal font-ils, et
ous allons parler maintenant de la disposition et de la condition des gens qui causent un préjudice. On agit ainsi lorsque l
écouverts parce qu’on ne peut supposer qu’ils auraient agi contre des gens prévenus et aussi parce qu’ils peuvent dire, pour
pour qui le profit est immédiat et la punition différée, car de tels gens sont intempérants : or l’intempérance porte sur t
oivent leur venir plus tard et durer plus longtemps ; car ce sont les gens tempérés et de plus de sens qui poursuivent un te
réjudice, et en quoi consiste le préjudice causé : il y a d’abord les gens qui possèdent ce dont on manque soi-même, soit po
artient qu’à l’homme vigilant d’attaquer celui qui lui fait tort. Les gens discrets ; car ils n’aiment pas à guerroyer pour
es que l’on redoute, et l’on ne peut songer à se justifier devant des gens qui vous haïssent, ou vous portent envie. XXIII.
ait du mal pour ceux à qui l’on veut plaire : pour des amis, pour des gens qu’on admire, pour un bien-aimé, pour nos maîtres
e d’injustice. C’est ainsi que Callippe agit envers Dion279. XXX. Les gens qui se disposent à nous faire du mal, si nous ne
rminent. Chapitre XIII La loi naturelle et la loi écrite. — Des gens équitables. I. Établissons, maintenant, des div
Le fait d’être préjudicié consiste à subir l’injustice de la part de gens qui la font éprouver de propos délibéré ; car on
ite pas autrement que les témoignages. En effet, quels que soient les gens qui signent une convention ou qui veillent à son
tère véridique en plaidant contre le principe même de la torture. Les gens contraints par la torture, dira-t-on, ne disent p
exemple, au sujet de la colère, voir dans quel état d’esprit sont les gens en colère, contre quelles personnes ils le sont d
enons de dire. Chapitre II De ceux qui excitent la colère ; des gens en colère ; des motifs de colère. I. La colère
ceux auxquels ils font du tort. Voilà pourquoi les jeunes gens et les gens riches sont portés à l’insolence. Ils pensent que
nts. X. Voilà pourquoi les malades, les malheureux, les amoureux, les gens qui ont soif, et généralement tous ceux qui éprou
ne marque de leur mépris : les uns, comme s’ils avaient affaire à des gens qui leur seraient inférieurs ; les autres, comme
nférieurs ; les autres, comme si les services rendus leur venaient de gens au-dessous d’eux. XVIII. De même, et encore davan
its qui nous sont désavantageux ; car ils ressemblent, en cela, à des gens qui nous méprisent ou à des ennemis, tandis que l
pour des faits qui susciteraient ces sentiments et comme étant de ces gens contre lesquels on ne peut manquer d’être irrité.
calme d’esprit, il faut traiter les points suivants : quels sont les gens calmes ; à l’égard de qui le sont-ils, et pour qu
lleurs, ni sans déférence, soit envers qui que ce soit, ou envers les gens de bien ou envers les personnes de la même condit
ndamné Callisthène à la peine de mort328. XIV. De même encore, si les gens (qui nous ont fait tort) ont subi une condamnatio
reconnaître notre vengeance ; or c’est là le but que poursuivent les gens en colère. Aussi c’est avec à-propos que, au suje
s ces différentes dispositions (suivant les cas). On lui présente les gens contre lesquels il est irrité ou comme redoutable
ersonnes on aime et l’on hait. Pour quels motifs. I. Quels sont les gens qu’on aime et que l’on hait : quels sont nos moti
s, principalement ceux qui travaillent de leurs mains. X. De même les gens tempérants, vu qu’ils ne sont pas injustes, et, p
u’ils ont la même intention (à notre égard). Sont de ce nombre et les gens dont le mérite consiste dans leur vertu, et les p
ommerce et la fréquentation journalière sont agréables. Tels sont les gens faciles à vivre et qui ne cherchent pas à nous tr
estent des volontés contraires aux nôtres. XIII. Tels sont encore les gens d’assez d’esprit pour savoir manier la plaisanter
un homme de bien. XIX. De même ceux qui ne font pas d’opposition aux gens en colère ou très affairés, car cette opposition
vement leurs amis et qui ne les abandonnent pas ; car, entre tous les gens de mérite, ce sont ceux qui ont le mérite de savo
ou à Socrate, tandis que la haine peut atteindre toute une classe de gens  ; ainsi, chacun de nous a de l’aversion pour le v
. III. À cet ordre de faits appartiennent l’inimitié et la colère des gens qui ont une action sur nous, car il est évident q
ainte prend ses mesures en conséquence. VII. Comme il y a beaucoup de gens pervers, dominés par l’appât du gain et remplis d
t atteindre tous deux ensemble, car on est toujours en lutte avec les gens placés dans ces conditions. X. Ceux qui se renden
si pour nous-mêmes, car on pourrait plutôt nous nuire que nuire à des gens plus puissants que nous. Ceux qui redoutent des g
que nuire à des gens plus puissants que nous. Ceux qui redoutent des gens plus puissants que nous sont à craindre, pour la
our la même raison. XI. Sont encore à craindre ceux qui ont perdu des gens plus puissants que nous, et même ceux qui s’attaq
des gens plus puissants que nous, et même ceux qui s’attaquent à des gens moins puissants que nous. En effet, ils sont à cr
ou le seront quand leur puissance sera devenue plus grande. Parmi les gens qui ont éprouvé un préjudice (par notre fait), qu
qui sont d’un naturel calme, dissimulé et fourbe ; car ces sortes de gens ne laissent pas voir les coups qu’ils sont près d
uver, ni en fait d’épreuves dont on se croit exempt, ni de la part de gens de qui l’on n’en attend pas, ni dans les situatio
plus dans une situation désespérée. XV. Ainsi donc il faut mettre les gens dans une telle disposition d’esprit, lorsque l’in
ons semblables, la traversent ou l’ont déjà traversée, par le fait de gens desquels ils ne croyaient pas devoir l’attendre e
’assurance, sur quels objets elle porte, et comment se conduisent les gens qui en ont ; car l’assurance est le contraire de
qu’on a rendu des services ou qu’on en a reçu ; ou encore lorsque les gens intéressés à notre action sont plus nombreux, ou
r un avantage sur quelqu’un lorsqu’on l’a emporté sur lui, ou sur des gens plus forts que lui, ou sur ceux de sa force. XX.
e préjudice à personne, ou que ce soit seulement à un petit nombre de gens , ou à des gens qui ne sont pas en position de nou
ersonne, ou que ce soit seulement à un petit nombre de gens, ou à des gens qui ne sont pas en position de nous faire peur. X
uniaires, ou prêter un secours insuffisant et accepter des secours de gens qui n’ont pas autant de ressources que nous. VII.
Quant à ceux dont on veut être admiré et que l’on admire, ce sont les gens qui possèdent quelqu’un des biens honorables, ou
I. Nous rivalisons avec nos pareils. On se préoccupe de l’opinion des gens sensés comme ayant un sentiment juste des choses 
divulguer. Or ceux qui sont portés à divulguer nos actes, ce sont les gens que nous avons lésés, attendu qu’ils sont toujour
i ne sont pas en faute et, à plus forte raison, ceux qui y sont ; les gens dont la vie se passe à voir les fautes du prochai
t le cas des moqueurs et des auteurs comiques ; car ce sont autant de gens médisants et enclins au commérage. De même encore
es n’ont jamais manqué de réussir ; car on est dans la disposition de gens qui se sentent admirés. Voilà pourquoi on a honte
rer les arguments pour supprimer l’idée d’une faveur et pour ôter aux gens tout sentiment de gratitude. En effet, ou bien on
irer d’affaire ; les vieillards, par bon sens et par expérience ; les gens faibles et les lâches encore davantage ; les pers
t la conséquence de ces éventualités. Celui qu’afflige la réussite de gens qui n’en sont pas dignes se réjouira ou, du moins
réjouira ou, du moins, ne sera pas péniblement affecté de l’échec des gens placés dans une situation contraire353. Par exemp
d’assassins quelconques subissant leur châtiment, personne, parmi les gens de bien, ne pourrait éprouver de peine ; car on d
uvoir et tels avantages dont, pour parler en général, sont dignes les gens de bien et ceux qui possèdent des biens naturels 
la prospérité que l’on s’indigne le plus vivement357. Car la vue des gens nouvellement riches nous affecte plus que celle d
r la vue des gens nouvellement riches nous affecte plus que celle des gens qui le sont d’ancienne date et de naissance, il e
pour eux quelque autre bien encore. Et en effet, dans ce cas-là, les gens investis de l’autorité, s’ils sont riches depuis
vec le juste, mais avec le brave ; ni les brillants mariages avec les gens nouvellement enrichis359, mais avec les nobles),
leur bonheur. Les ambitieux sont aussi plus portés à l’envie que les gens dépourvus d’ambition. De même encore ceux qui aff
que chose sont envieux par rapport à cette même chose ; et encore les gens d’un petit esprit, car tout leur semble d’une gra
peu de frais. XI. On voit clairement aussi de quoi se réjouissent les gens de cette sorte, quelles personnes leur font plais
rétendent inspirer la pitié et obtenir ce qu’ils demandent soient des gens tels que nous l’avons expliqué, il est manifeste
ables dont l’acquisition pour nous est admissible, et obtenus par des gens dont la condition naturelle est semblable à la nô
ulation est-elle un sentiment honnête et se rencontre-t-elle chez des gens honnêtes, tandis que celui de l’envie est vil et
choses analogues. En effet, comme c’est un devoir pour eux d’être des gens de bien, c’est parce que ces sortes d’avantages r
bien, c’est parce que ces sortes d’avantages reviennent de droit aux gens de bien qu’ils excitent leur émulation. II. Parei
x qui possèdent un pouvoir analogue. VI. Ceux dont un grand nombre de gens voudraient avoir la situation365, recherchent la
ient de ce que la nature donne de la chaleur à la jeunesse, comme aux gens abreuvés de vin368, et, en même temps, de ce qu’i
ir, à moins que ce ne soit en vue d’un profit. C’est ce qui donne aux gens de cet âge l’apparence d’être tempérants, car les
ette impression, après tout, n’a rien que de naturel, car beaucoup de gens ont besoin de ceux qui possèdent. De là cette rép
ement riche et celles de l’homme riche d’ancienne date, que, chez les gens nouvellement riches, plutôt que chez les autres,
œurs dans leurs rapports avec l’âge et avec la fortune. Les mœurs des gens placés dans des conditions contraires sont facile
concours de la nécessité et de l’art. XIV. Ce qui est possible à des gens plus incapables, ou inférieurs, ou plus dénués de
car, le plus souvent, on satisfait sa passion lorsqu’on le peut : les gens vicieux par intempérance, et les gens honnêtes pa
passion lorsqu’on le peut : les gens vicieux par intempérance, et les gens honnêtes parce qu’ils n’ont que des désirs honnêt
e l’on ne possède pas, en voici une marque suffisante : c’est que les gens grossiers sont, plus que personne, grands faiseur
à-propos. Ainsi, par exemple, quand on exhorte à braver un danger des gens qui n’ont pas sacrifié : Le seul augure vraiment
ul augure vraiment bon, c’est de se battre pour son pays393 ; ou des gens qui sont plus faibles que l’ennemi : Mars est po
ait des choses évidentes. C’est ce qui fait que, dans les foules, les gens sans instruction sont plus persuasifs que ceux qu
rsuasifs que ceux qui sont instruits. Ainsi les poètes disent que les gens sans instruction, devant une foule, parlent avec
ou par des sages, soit tous, soit la plupart d’entre eux, ou par des gens de bien, ou encore par les juges eux-mêmes, ou pa
u par des gens de bien, ou encore par les juges eux-mêmes, ou par des gens dont les juges acceptent l’arbitrage, ou auxquels
que le logos 464 est ce qu’il y a de plus important, attendu que les gens de bien sont qualifiés non pas dignes de richesse
emple : si un enthymème dit qu’il faut avoir de l’indulgence pour les gens ivres, attendu qu’ils pèchent par ignorance, l’ob
 ; tel, par exemple, celui de Gorgias. Et maintenant encore, bien des gens dépourvus d’instruction trouvent que ceux qui le
un est honorable, et l’autre ne l’est pas. Autre exemple : il y a des gens qui qualifient du nom de διονυσοκόλακες516 ceux q
or ces termes sont tous deux des métaphores, appliquées l’une par des gens qui veulent l’avilir (la profession), l’autre par
ne par des gens qui veulent l’avilir (la profession), l’autre par des gens qui veulent faire le contraire. C’est encore dans
tits chiens qu’on vient de déchaîner ; que ceux-ci se jettent sur les gens et les mordent ; que, tout de même, Idrée, sortan
onne le change et les auditeurs sont dans la situation de beaucoup de gens qui vont trouver les devins. Lorsque ceux-ci pron
qui est en grand nombre, en petit nombre et à l’état d’unité : « Ces gens , dès qu’ils furent arrivés, se mirent à me frappe
la véhémence ; c’est pourquoi elles viennent souvent à la bouche des gens en colère : Non, quand il me donnerait autant (d
qualités corporelles, ils les honoraient par des présents ; mais aux gens vertueux ils ne donnèrent aucune récompense. » I
. Un autre consiste à voir si l’on implique (dans une imputation) des gens que l’on reconnaît ne pas donner prise à cette im
on doit y recourir. S’il s’agit de Critias, il le faut ; car bien des gens ne le connaissent pas693. IV. Il est ridicule de
thymèmes à tout propos ; sinon, tu feras ce que font quelques-uns des gens qui philosophent, lesquels érigent en syllogismes
us béatifions aussi les hommes les plus divins. Il en est de même des gens de bien ; car on ne loue pas le bonheur comme on
rsonnification divinisée de ce sentiment. 352. Les envieux comme les gens indignés. 353. C’est-à-dire méritant cet échec.
ui qui la possède. 365. Littéralement, ceux à qui un grand nombre de gens voudraient être semblables. Aristote a dit plus h
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
icéron et Caton ne sont pas galants ; César et Catilina n’étaient pas gens à se tuer pour vous. Ma chère enfant, je veux que
n’ont eu que la persécution pour récompense, je vous ferais voir des gens acharnés à me perdre, du jour que je donnai la tr
umain que quelques frelons pillent le miel de quelques abeilles ? Les gens de lettres font grand bruit de toutes ces petites
testable assassin que dans le temps où il fut privé de la société des gens de lettres. Avouez que Pétrarque et Boccace ne fi
erbes1. Je suis avec la plus tendre estime, etc. La condition des gens de lettres À M. Lefebvre 1 1732. Votre vo
Vous commencez par comparaître devant l’aréopage de vingt comédiens, gens dont la profession, quoique utile et agréable, es
eillissez dans l’opprobre et dans la misère. Les places destinées aux gens de lettres sont données à l’intrigue, non au tale
le lendemain sera oublié pour jamais3. Il n’est pas étonnant que les gens de lettres désirent entrer dans un corps où il y
blées, et que, dans l’autre moitié, il se trouve à peine huit ou neuf gens de lettres qui soient assidus. L’Académie est sou
ction est réelle. On pourrait mettre sur la tombe de presque tous les gens de lettres : Ci-git, au bord de l’Hippocrène, Un
donc à vous, et puis à vos amis ; buvez du vin de Champagne avec des gens aimables, mais faites quelque chose qui vous mett
is, il y a près d’un an, est bien vrai ; les artifices sont, pour les gens de lettres, la plus mauvaise des armes ; l’on se
scordantes qui crient hosanna le matin, et crucifige le soir ; de ces gens qui font du bien et du mal sans savoir ce qu’ils
a dit de l’Académie : « Elle est l’objet secret des vœux de tous les gens de lettres ; ils font contre elle des chansons et
ans l’instant que je partais, on m’arrête, moi, mon secrétaire et mes gens  ; on arrête ma nièce ; quatre soldats la traînent
renvoyé sa patente de la dignité d’académicien de Berlin. « Tous les gens de lettres de l’Europe furent aussi indignés des
ait mon ami ; j’avais à la fois le plaisir de défendre la liberté des gens de lettres avec la cause d’un ami, et celui de mo
êmes. » 3. Le 19 juin, Voltaire écrivait à la même : « Quand les gens de mon village ont vu Pigalle déployer quelques i
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
Eh ! sans sortir de la cour, n’a-t-il pas encore vingt caractères de gens où il n’a point touché ? N’a-t-il pas, par exempl
ntents de la cour, ces suivants inutiles, ces incommodes assidus, ces gens , dis-je, qui, pour services, ne peuvent compter q
t là-dessus ; car enfin j’ai ouï condamner cette comédie3 à certaines gens , par les mêmes choses que j’ai vu d’autres estime
ions de cerveau de nos marquis de Mascarille. J’enrage de voir de ces gens qui se traduisent en ridicule malgré leur qualité
e ces gens qui se traduisent en ridicule malgré leur qualité ; de ces gens qui décident toujours, et parlent hardiment de to
ongez qu’en ne disant mot on croira peut-être que vous êtes d’habiles gens . Le Marquis. Parbleu ! chevalier, tu le prends
que je parle ; c’est à une douzaine de messieurs qui déshonorent les gens de cour par leurs manières extravagantes, et font
oir la gloire de décider. Uranie. Il est vrai. Notre ami est de ces gens -là, sans doute. Il veut être le premier de son op
pèche contre les règles de l’art… Dorante. Vous êtes de plaisantes gens , avec vos règles, dont vous embarrassez les ignor
is. Uranie. Il est vrai ; et j’admire les raffinements de certaines gens sur des choses que nous devons sentir nous-mêmes.
8 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
erre     Avait, depuis plus de cent ans,     Produit pour l’usage des gens . Il retourne chez lui : dans sa cave il enserre4
rger, l’on peut dire     Qu’il était digne de tous maux, Étant de ces gens -là qui sur les animaux     Se font un chimérique
des autres puissances,     Les moins pardonnables offenses. Tous les gens querelleurs, jusqu’aux simples mâtins, Au dire de
du cocher.     Aussitôt que le char chemine,     Et qu’elle voit les gens marcher, Elle s’en attribue uniquement la gloire,
t Un sergent de bataille2, allant en chaque endroit Faire avancer ses gens et hâter la victoire.     La mouche, en ce commun
spirons maintenant ! dit la mouche aussitôt : J’ai tant fait que sons gens sont enfin dans la plaine. Çà, messieurs les chev
. Çà, messieurs les chevaux, payez-moi de ma peine. » Ainsi certaines gens , faisant les empressés,     S’introduisent dans l
9 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
outume de certains impertinents de laquais qui viennent provoquer les gens et les faire aviser de6 boire, lorsqu’on n’y song
! je veux que tu me répondes. Maître Jacques. Combien serez-vous de gens à table ? Harpagon. Nous serons huit ou dix ; m
envie de faire crever4 tout le monde ? et monsieur a-t-il invité les gens pour les assassiner à force de mangeaille ! Allez
ions de cerveau de nos marquis de Mascarille. J’enrage de voir de ces gens qui se traduisent en ridicules, malgré leur quali
ces gens qui se traduisent en ridicules, malgré leur qualité ; de ces gens qui décident toujours3, et parlent hardiment de t
e dire si vous êtes gentilhomme2. Cléonte. Monsieur, la plupart des gens sur cette question n’hésitent pas beaucoup : on t
emblent, et vous n’avez rien fait, si vous n’y faites reconnaître les gens de votre siècle. En un mot, dans les pièces série
nt rien des ouvrages du temps, Il se met au-dessus de tous les autres gens . Aux conversations même il trouve à reprendre : C
eur petitesse. Loué, exalté et porté jusqu’aux cieux par de certaines gens qui se sont promis de s’admirer réciproquement, i
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
discrètement, et leur douleur prouva bien tout ce que cette espèce de gens allait perdre. Vers minuit et demi, on eut des no
eur propre. Parmi eux s’en remarquaient d’autres des plus éveillés de gens principaux de la cour, qui étaient accourus aux n
peu d’agitation de leur corps. Des changements de posture, comme des gens peu assis ou mal debout ; un certain soin de s’év
l fallut le déshabiller là même, et se précautionner de remèdes et de gens de la Faculté. Madame la duchesse de Berry était
, donnait ses ordres pour le soulagement des princes, pour que peu de gens entrassent, quoique les portes fussent ouvertes à
soin, sans empressement, sans se méprendre en quoi que ce soit ni aux gens ni aux choses ; vous l’auriez cru au lever ou au
puyé sur son épouse, madame de Saint-Simon avec eux et une poignée de gens . Je les suivis de loin pour ne pas exposer ma cur
11 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
ssent du feu de toutes parts, et qui viennent jeter sur le rivage des gens inconnus, tout écaillés de fer, disposant comme i
aine éclipse de soleil, qui à la vérité fut totale2 ? Une infinité de gens ne se tinrent-ils pas enfermés dans des caves ? E
gée elle-même. Environné et accablé dans ses audiences d’une foule de gens , du menu peuple pour la plus grande partie, peu i
nt général, traverser un espace de chemin occupé par les flammes. Les gens du port et les détachements du régiment des garde
bien1. Homère. Sans mentir, je m’étais bien douté que de certaines gens ne manqueraient point d’entendre finesse où je n’
er des fables allégoriques, il eût bien pu arriver que la plupart des gens auraient pris la fable comme une chose qui n’eût
12 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
it comme un tourbillon3 ; il croit bien être grand seigneur, mais ses gens le croient encore plus que lui. Ils passaient au
ras de carrosses, cris dans la rue, flambeaux allumés, reculements et gens roués1 ; enfin le tourbillon, la dissipation, les
intes tendres et pitoyables, elle a tout éprouvé. Elle voit certaines gens , elle prend des bouillons1, parce que Dieu le veu
ros, dont tout le train4 était arrivé à onze heures. Tous ces pauvres gens étaient en larmes, et déjà tout habillés de deuil
samedi à deux heures, après avoir mangé ; et, comme il avait bien des gens avec lui, il les laissa tous à trente pas de la h
s ce moment, le cheval s’arrête, le héros tombe entre les bras de ses gens  ; il ouvre deux fois de grands yeux et la bouche,
extraordinaire ? Il arrive à Saint-Denis ce soir ou demain ; tous ses gens l’allaient reprendre à deux lieues d’ici. Il sera
13 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
r le décret de passer à l’assemblée du peuple, remplirent le Forum de gens armés : Sextius et Milon rassemblèrent de leur cô
s il va vous présenter deux consuls, ses ennemis, et ceux de tous les gens de bien ! 82« Alter unguentis affluens, calamis
et de la négligence de ses maximes. Pourquoi faut-il qu’il y ait des gens qui demandent encore de nouvelles preuves, après
on desquels Sextius est accusé ? comment se comportent-ils ? Avec des gens armés, dont la plupart étaient des esclaves, ils
ction, des honneurs et de la gloire, c’est d’être estimé et chéri des gens de bien, des hommes sages, des caractères solides
mons donc la patrie, soyons soumis au sénat, prenons les intérêts des gens de bien ; oublions les avantages présents, pour n
14 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l’Opéra,
oisifs d’une grande ville en s’y prenant bien, et nous avons ici des gens d’une adresse !… D’abord un bruit léger rasant le
and il la croit juste, mais honorant hautement et sans envie tous les gens qu’il reconnaît supérieurs ; confiant sur ses int
écrie avec un orgueilleux dépit : Tandis que moi, morbleu !  — Que de gens se disent aussi : Et nous, morbleu ! — ce moi, mo
15 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
omme adjectif : = un homme esclave, une femme esclave. Le nom pluriel gens exige plusieurs remarques. 1°. Il est masculin, q
°. Il est masculin, quand il est suivi de son adjectif : = Il y a des gens bien cruels. Il est féminin, quand il en est préc
. Il est féminin, quand il en est précédé : = il y a de bien cruelles gens  ; = les vieilles gens sont soupçonneux. 2°. Quand
d il en est précédé : = il y a de bien cruelles gens ; = les vieilles gens sont soupçonneux. 2°. Quand le pronom tout précèd
soupçonneux. 2°. Quand le pronom tout précède, avec l’article, le mot gens , ce pronom prend le masculin : = rechercher tous
cle, le mot gens, ce pronom prend le masculin : = rechercher tous les gens de bien. Quand il le précède sans article, il pre
précède sans article, il prend le féminin : = s’accommoder de toutes gens . 3°. Quand un adjectif, qui a la même terminaison
aison au masculin et au féminin, précède, avec le pronom tout, le mot gens , on met ce pronom au masculin : = cet homme voit
masculin : = cet homme voit tous les honnêtes gens, tous les habiles gens , tous les aimables gens. Quand cet adjectif a une
voit tous les honnêtes gens, tous les habiles gens, tous les aimables gens . Quand cet adjectif a une terminaison différente
 : = cet homme pense comme toutes les bonnes gens, toutes les petites gens , toutes les sottes gens. Qu’on ne demande point l
me toutes les bonnes gens, toutes les petites gens, toutes les sottes gens . Qu’on ne demande point la raison de ces diverses
emps auquel les études cessent) ; vacations (cessation de séances des gens de justice) ; vergettes (époussette) ; vitraux, e
es plus nécessaires : = Rien de si agréable que de converser avec des gens instruits : = Si vous venez, et que nous soyons s
16 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Molière. (1622-1673.) » pp. 29-34
outume de certains impertinents de laquais qui viennent provoquer les gens et les faire aviser de2 boire lorsqu’on n’y songe
je veux que tu me répondes. Maître Jacques. Combien serez-vous de gens à table ? Harpagon. Nous serons huit ou dix ;
envie de faire crever1 tout le monde ? et monsieur a-t-il invité les gens pour les assassiner à force de mangeaille ! Allez
l’esprit d’un homme aux belles choses. M. Jourdain. Est-ce que les gens de qualité apprennent aussi la musique ? Le maî
17 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
ue dans mon amitié : je revins entêtée de votre société. Il y eut des gens qui me dirent en ce temps-là : « J’ai vu votre po
ros, dont tout le train2 était arrivé à onze heures. Tous ces pauvres gens étoient en larmes, et déjà tout habillés de deuil
samedi à deux heures, après avoir mangé, et, comme il avait bien des gens avec lui, il les laissa tous à trente pas de la h
s ce moment, le cheval s’arrête, le héros tombe entre les bras de ses gens  ; il ouvre deux fois de grands yeux et la bouche,
extraordinaire ? Il arrive à Saint-Denis ce soir ou demain ; tous ses gens l’alloient reprendre à deux lieues d’ici. Il sera
retourner l’opinion et à gagner à l’accusé la pitié universelle. Les gens de lettres surtout y aidèrent puissamment, et auj
18 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
Nulle expression, nulle couleur, nulle vie dans leurs esquisses. Ces gens -là, pour peindre l’homme, ne se sont jamais avisé
ès, un amateur de sa collection, un sportman de son écurie : tous ces gens -là sont éloquents, — et cependant ils ne sont pas
té du procès ; vous allez appeler sur vous l’indulgence de ces braves gens , résolus d’avance à punir, je ne dirai pas le cri
là-dessus lui en remontre quelquefois. Mêlez-vous au monde, voyez des gens de tout métier, de toute profession. Chaque class
ait à Balzac pour écrire un roman ? Soyez lettré surtout. Je sais des gens de robe qui n’ont dans leur bibliothèque que des
19 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
Or vous pouvez savoir qu’ils regardèrent beaucoup Constantinople, ces gens qui jamais ne l’avaient vue ; [au point] qu’ils n
tue, et lors s’envoise Li papegaus et la kalandre : Lors estuet jones gens entendre A estre gais et amoreus Por le temps bel
sa bouche. Je le vis quelquefois, en été, lorsque, pour expédier ses gens , il venait au jardin de Paris39 ayant revêtu une
aisait étendre un tapis pour nous asseoir autour de lui ; et tous les gens qui avaient (une) affaire par-devant lui étaient
arler sur vous en nulle manière villainne. Se vous n’avés pité de ces gens , toutes aultres gens diront que ce sera grant cru
le manière villainne. Se vous n’avés pité de ces gens, toutes aultres gens diront que ce sera grant cruaultés, se vous faite
arler sur vous en aucune manière vilaine. Si vous n’avez pitié de ces gens , tous les autres gens diront que ce sera grande c
ne manière vilaine. Si vous n’avez pitié de ces gens, tous les autres gens diront que ce sera grande cruauté de faire mourir
ien que ceste fortification ne suffisoit point contre grant nombre de gens , ne contre une armée ; mais de cela il n’avoit po
que ce ne fust du sceu114 du Roy, excepté quelque maistre d’hostel et gens de ceste sorte, qui n’alloient point devers luy.
sant en soi-même : « Comment ! je ne fais que penser en mon pot ; les gens connaissent bien à ma façon219 qu’il y a quelque
êtes sage, prenez dorénavant en vos entreprises des conseillers plus gens de bien que ceux-là. » (Essais, livre I, chap. xx
Cela fait, il s’en revint en France, y492 laissant une partie de ses gens , auxquels il promit d’amener bientôt du secours e
lets. Mais la division et la jalousie se glissèrent bientôt parmi ses gens , de telle sorte qu’ils se saisirent de sa personn
es, n’a pas grande curiosité pour les sauces qu’on y apprête. Ce sont gens capables de faire un très méchant mets d’un très
approchez. Que je suis ravi de vous voir, et que je veux de mal à mes gens de ne vous pas faire entrer d’abord561 ! J’avais
sser M. Dimanche dans une antichambre, et je vous ferai connaître les gens . M. Dimanche. — Monsieur, cela n’est rien. Don
nde-t-il toujours aussi fort, et mord-il toujours bien aux jambes les gens qui vont chez vous ? M. Dimanche. — Plus que jam
e un flambeau pour conduire M. Dimanche, et que quatre ou cinq de mes gens prennent des mousquetons pour l’escorter568. M.
ume de certains impertinents584 de laquais qui viennent provoquer les gens et les faire aviser de boire lorsqu’on n’y songe
je veux que tu me répondes. Maître Jacques. — Combien serez-vous de gens à table ? Harpagon. — Nous serons huit ou dix ;
z envie de faire crever tout le monde ? Et monsieur a-t-il invité des gens pour les assassiner à force de mangeaille ? Allez
e dire si vous êtes gentilhomme. Cléonte. — Monsieur, la plupart des gens , sur cette question, n’hésitent pas beaucoup. On
ts invulnérables : tout cela est charmant, sans doute ; et il y a des gens qui n’ont aucune peine à en comprendre la possibi
(vous n’y voyez encore goutte), et, en leur place, j’envoie tous mes gens faner. Savez-vous ce que c’est que faner ? Il fau
nt dans une prairie ; dès qu’on en sait tant, on sait faner. Tous mes gens y allèrent gaiement ; le seul Picard me vint dire
me comme un rocher, et il est parti. C’est une justice de traiter les gens selon leurs bons ou mauvais services. Si vous le
s, et tout son train718 était arrivé à onze heures : tous ces pauvres gens étaient fondus719 en larmes, et déjà tout habillé
cheval à deux heures le samedi, après avoir mangé. Il avait bien des gens avec lui ; il les laissa tous à trente pas de la
: dans ce moment, le cheval s’arrête ; il tomba entre les bras de ses gens  ; il ouvrît deux fois de grands yeux et la bouche
extraordinaire ? Il arrive à Saint-Denis ce soir ou demain ; tous ses gens l’allaient reprendre à deux lieues d’ici. Il sera
multitude, ce sont des têtes de nul prix, et, comme on parle745, des gens de néant. Ainsi chacun ne compte que soi ; et ten
médisants dans le monde : pourquoi ? parce qu’il y aurait fort peu de gens qui pussent ou qui voulussent essuyer la tache qu
« L’ami de tout le monde n’est ami de personne. » Il y a en effet des gens de ce caractère : ils vous aperçoivent ; ils vien
mit à table, lui trente-septième. Quelques moments après, il dit aux gens de la maison de faire monter un gentilhomme nommé
sais comment diable894 ce nigaud895 de marié s’est rencontré chez les gens de la douane quand on visita ma valise à Calais ;
se hâte d’aller au-devant du mal dès la première enfance. Beaucoup de gens qui n’approfondissent guère concluent de ce mauva
es qu’il fait bien ; mettez en œuvre l’émulation… Faites-lui voir des gens timides comme lui, qui surmontent enfin leur temp
d’autrui, que la timidité et la paresse étouffent l’esprit ; que les gens mous et inappliqués, quelque génie909 qu’ils aien
st ce qui le rend suspect. Louis. — Pourquoi faut-il qu’il y ait des gens qui aient la démangeaison d’écrire ? Il faut lais
ns lorsque je parlais tout seul, toutes mes intrigues avec de petites gens . On dit que vous avez parlé du crédit de mon prév
use. Il est Vrai que cette méthode est bien lente pour la plupart des gens , qui courent naturellement à la cause et passent
vivant. Il s’entretenait volontiers avec toutes sortes de personnes, gens de cour, artisans, laboureurs, soldats. Il n’y a
besoin. Soyez désormais en garde contre les louanges. Défiez-vous des gens que vous ne connaîtrez point. Vous en pourrez ren
u bien ou du mal à personne. Il n’est donc pas surprenant que tant de gens si puissants en tout genre, à qui ce livre arrach
homme n’a tant été vu que moi. Je souriais quelquefois d’entendre des gens qui n’étaient presque jamais sortis de leur chamb
un bien mauvais naturel pour aller faire cent petites insultes à des gens qui venaient tous les jours chez nous nous témoig
rs cuisiniers du monde, et les ragoûts fins sont bien ridicules à des gens en haleine depuis le lever du soleil. Le service
et madame votre épouse, vous avez, pour toute réponse, ordonné à vos gens de la chasser. J’ai tâché de consoler la bonne fe
ducation ; je lui ai prouvé que ce ne serait pas la peine d’avoir des gens , s’ils ne servaient à chasser le pauvre quand il
fs d’une grande ville en s’y prenant bien : et nous avons ici1257 des gens d’une adresse !… D’abord un bruit léger, rasant l
and il la croit juste, mais honorant hautement et sans envie tous les gens qu’il reconnaît supérieurs ; confiant sur ses int
onsieur, que tout le monde vive ». J’ai observé aussi que beaucoup de gens du petit peuple ne marchandent jamais, lorsqu’ils
nge blanc, et si proprement arrangé, qu’on eût dit, quand ces pauvres gens lui faisaient l’aumône, que c’était lui qui la le
niversel en Italie, et prête sou vent de la noblesse aux discours des gens du peuple… Cependant il cherchait une manière de
chemar. Un jour, je voyageais en Calabre ; c’est un pays de méchantes gens , qui, je crois, n’aiment personne, et en veulent
omettre de ce qui pouvait nous perdre, il fit le riche, promit à ces gens , pour la dépense et pour nos guides du lendemain,
n faisait grand mal ; mais il ne fait pas bon cosser 1444 avec telles gens , et j’en sais des nouvelles. Je regardais et lais
le1453 : voilà pourquoi il nous tutoie et rudoie nous autres paysans, gens de peu, bons amis pourtant de feu son père. Il se
nt au contraire, nous caressent, et ne haïssent guère qu’une sorte de gens , les vilains1454 anoblis, enrichis, parvenus. Il
i : Nous dansions gaiement sur la place. Monsieur le maire envoie ses gens et ses chevaux caracoler tout au travers de  nos
Lions ? C’était dans l’année des grandes neiges, que1459 les pauvres gens eurent si grand’peine à vivre. Ce fut une terribl
du secours. L’Empereur, touché du magnanime dévouement de ces braves gens , résolut d’essayer de les sauver, en ordonnant au
n long et sourd gémissement s’éleva autour de Whitehall ; beaucoup de gens se précipitaient autour de l’échafaud pour trempe
ras, en avançant dans la vie, que le principal défaut, de beaucoup de gens , c’est de ne pas savoir se suffire à eux-mêmes. I
nfant, et qui semble contraire à celui-là. Il faut savoir refuser aux gens , même aux gens qu’on aime, les choses qu’il serai
emble contraire à celui-là. Il faut savoir refuser aux gens, même aux gens qu’on aime, les choses qu’il serait déraisonnable
ne s’en aperçut pas, et voulut encore aller plus loin. Mais comme les gens qui la suivaient, grossissant beaucoup le cortège
cantons où on était dur pour les nécessiteux, il disait : « Voyez les gens de Briançon. Ils ont donné aux indigents, aux veu
uré le recommande au prône ; et le dimanche, après la messe, tous les gens du village, hommes, femmes, enfants, vont dans le
grands savants. Mais quelle honte d’être ignorants ! Faites comme les gens de Queyras. » Il parlait ainsi gravement et pater
ont la vente était décrétée ; après quoi, le dîner étant servi et les gens du roi1643 attablés, Tristan dit au greffier : « 
 ? J’en ai reçu une ce matin : soixante louis1681 ! te railles-tu des gens  ? il te sied bien de faire le fashionable1682 (qu
goguenard et cordial qui caractérise l’esprit lorrain : « Allons, les gens de Dieuze, en voiture ! » Je répondis d’instinct,
ieuze, en voiture ! » Je répondis d’instinct, sans songer1722 : « Les gens de Dieuze ? mais j’en suis ! » On arrivait ensuit
également haïssables : l’Allemand, l’Anglais et le Russe. « Tous ces gens -là, disait-il, veulent avoir la France, parce qu’
rouillard, la retraite, tout augmentait mes transes, mon remords. Les gens qui passaient, rentrant chez eux bien tranquilles
s une bourse assez large et profonde Il leur déploie, et leur dit : «  Gens de bien, Ouvrez vos yeux ! Voyez ! Y a-t-il rien 
livre. Si1919 vous suppli, Sire, mander par lettre Qu’en liberté vos gens me vueillent mettre : Et, si je sors, j’espère qu
us désireux Les princes sans amis sont toujours malheureux. Aimez les gens de bien, ayant toujours envie De ressembler à ceu
la confusion que ce grand monde apporte, Il y vient de tous lieux des gens de toute sorte ; Et dans toute la France il est f
ès que vous verrez que la terre Sera couverte, et qu’à leurs blés Les gens n’étant plus occupés Feront aux oisillons la guer
u moins à ce qu’ils dirent. C’était le roi des ours, au compte de ces gens . Le marchand à sa peau2158 devait faire fortune ;
te, Trouvent l’Ours qui s’avance et vient vers eux au trot. Voilà mes gens frappés comme d’un coup de foudre. Le marché ne t
endit ; Puis cet homme et son fils le portent comme un lustre Pauvres gens , idiots, couple ignorant et rustre ! Le premier q
les vit de rire s’éclata2191 : « Quelle farce, dit-il, vont jouer ces gens -là ? « Le plus âne des trois n’est pas celui qu’o
te pas, une troisième troupe Trouve encore à gloser. L’un dit : « Ces gens sont fous ! « Le baudet n’en peut plus ; il mourr
de l’âne ou du maître est fait pour se lasser ? « Je conseille à ces gens de le faire enchâsser2202. « Ils usent leurs soul
meurez en province ; Prenez femme, abbaye, emploi, gouvernement : Les gens en parleront, n’en doutez nullement. » (Fables,
nos Français, si souvent redressés, Ne prendront-ils jamais un air de gens sensés, Ai-je dit, et faut-il sur nos défauts ext
venté2227. Je l’étais peu pourtant ; mais on en voit paraître, De ces gens qui de rien2228 veulent fort vous connaître, Dont
chance2234, Et s’est devers la fin levé longtemps d’avance ; Car les gens du bel air, pour agir galamment, Se gardent bien
ère, ai-je fait2245, la dose est trop peu forte Pour oser y prier des gens de votre sorte2246. — Non, m’a-t-il répondu, je s
eux, Et s’y veut contenter de la fausse pensée Qu’ont tous les autres gens , que nous sommes heureux. Vers la retraite en vai
ons-en et d’estoc et de taille2260, Comme oculaire témoin. Combien de gens font-ils des récits de bataille Dont ils se sont
é, Aussi grande quasi2265 que Thèbe. La rivière est comme là, Ici nos gens se campèrent2266 ; Et l’espace que voilà, Nos enn
nsant nous tailler des croupières2268, Firent trois pelotons de leurs gens à cheval ; Mais leur chaleur par nous fut bientôt
n’est pas d’une belle âme ; Et le cœur est digne de blâme Contre les gens qui n’en ont pas2279. Mercure. Hé bien ! es-tu S
ût, les yeux se contentaient2297, Je pris un peu de courage, Pour nos gens qui se battaient. Sosie. Cette preuve sans parei
cor plus plein d’extravagance. Acaste. Parbleu ! s’il faut parler de gens extravagants, Je viens d’en essuyer un des plus f
nt rien des ouvrages du temps, Il se met au-dessus de tous les autres gens  ; Aux conversations même il trouve à reprendre :
amne, voilà son portrait véritable. Clitandre. Pour bien peindre les gens vous êtes admirable. (Le Misanthrope, acte II, s
ne le point flatter son sonnet ne vaut rien. Trissotin. Beaucoup de gens pourtant le trouvent admirable. Vadius. Cela n’e
e là-dessus je n’en suis point du tout, Et que d’un tel sonnet peu de gens sont capables. Vadius. Me préserve le Ciel d’en
sent son vieux temps. Vadius. La ballade pourtant charme beaucoup de gens . Trissotin. Cela n’empêche pas qu’elle ne me dép
s grand, Un lutin2455, que l’enfer a vomi sur la terre Pour faire aux gens dormants une éternelle guerre, Commence son vacar
e. (La Légende des siècles, première série, XIII, 1.) Les pauvres gens Fragments Il est nuit. La Cabane est pauv
Et vous êtes sans dot comme la fleur des Champs. Cela n’amuse pas les gens qui sont méchants De voir que je vous prends pour
ameaux, O terre de mon cœur, ô collines chéries, Et pourtant, pauvres gens , pêle-mêle et nu-pieds, Sur le pont des vaisseaux
plein d’orgueil et d’envie. Mais de quel droit viens-tu troubler des gens de bien ? Tu hais notre métier, Judas ? et nous,
l’Europe et marcher aux conquêtes, C’est une œuvre inouïe, et que ces gens mal nés Surpassent en vigueur nos amis blasonnés2
ier, ces Montagnards infâmes2867 ? Il fallait affronter bien d’autres gens que vous ; L’Europe se ruait tout entière sur nou
, Ils tombassent par terre et qu’on pût ramasser. Certes, les pauvres gens ne s’en firent pas faute. Mais, quand ce fut fini
m’a sauvé la vie. Legoëz Oui, je l’accorde. N’importe ! Ces Anglais, gens de sac et de corde. Pierre Enfin, Anglais ou non,
s vignes ? Tes propos sont désobligeants.... Écoute bien. Beaucoup de gens Boivent du vin, c’est vrai ; mais tous n’en sont
u renverses les murs, tu mugis dans les rues, Noyant partout bêtes et gens .... Voilà de beaux exploits, dont tu peux être fi
arions-nous, commère, avec de gais murmures, Pans le verre des braves gens  ! (Poèmes et récits, d’après de vieilles chansons
u le mérite de la reconnaître le premier) du nom d’Alcibiade, que les gens du moyen âge, à cause de la beauté proverbiale de
de ce que.... 369. Il faut entendre sans doute : trouver (chez les gens de ma maison). 370. Tant bien que mal. L’express
ue le fusil, et que ce dernier a remplacée. 569. Embrassez-moi. Les gens du bel air s’embrassaient en se rencontrant : Don
r au-dessus de son rang, parle beaucoup par proverbes, comme tous les gens du peuple, comme Sancho Pança, dans Don Quichotte
rouve employé pour désigner des bêtes rapaces et féroces, symbole des gens de justice, dans le livre V de Rabelais, publié a
665. Les médecins portaient alors la robe, comme les théologiens, les gens de justice (avocats, procureurs, membres du Parle
mment de mémoire. Le vers exact est : L’on ne s’en prenait point aux gens du voisinage. 703. Le Gland et la Citrouille,
pas être, vous êtes, bon gré mal gré, forcée d’être ingrate : trop de gens vous aiment pour qu’il vous soit possible de vous
nce en lui, il lui a accordé du crédit. 779. Vous embrassent. Les gens du bel air s’embrassaient au dix-septième siècle,
ciation : mauvais, méchant, etc. 902. Pied-plat, homme de rien (les gens du peuple portaient généralement des souliers san
us belle des gloires. 1062. La nation offensée, tout l’ensemble des gens de robe et de finance. 1063. Il, ce serviteur,
cheter de titre de noblesse : nous sommes toujours des roturiers, des gens du tiers état. 1132. Je te prendrai pour associ
ent nommé Dubois. Quant à d’Assas qui le suivait, « il commanda à ses gens de tirer, quoiqu’il se trouvât devant eux. Une de
gitimer sa réclamation. 1201. Roturiers, dont ne se servent que des gens de la roture. La roture, c’est tout ce qui n’est
s, valant environ 4 grammes. 1281. On voit par tout ce débat que les gens d’autrefois avaient une orthographe moins rigoure
Courier feint de quereller Mme Pigalle, sa cousine, à la manière des gens du peuple. Mamzelle est une abréviation populaire
filles de naissance noble. 1454. Vilains, paysans (littéralement : gens de la ferme), et, en général, personnes non noble
n’as point de domestique pour t’attendre quand tu rentres. 1684. Les gens attachés aux anciennes modes se nouaient encore l
transport en commun des voyageurs. 1772. Chaine, nom par lequel les gens du métier désignent souvent le toueur, espèce de
arait pas antérieur à Marot. 1843. Encore en usage pour désigner les gens du Hainaut. 1844. L’ouest de la France, ou la Fr
. A vous : car c’est au nom du roi que procèdent (on les appelle les gens du roi : voir page 398, note 1) les différents ma
cq, jamais. Plaideurs désigne ici, comme souvent au xvie siècle, les gens de justice, juges ou avocats. 1919. Si, dans ce
imulent leurs armes sous une chemise, ou peut-être dirigée contre des gens en chemise. 1975. Selon l’art (de la tactique).
at, confondu dans son régiment. 2124. Honnêtes gens, gens du monde, gens distingués. Voir la note 2 de la page 157. 2125.
uter, à quel but, à quelle fin je dois tendre. 2189. Les miens, les gens de ma famille. 2190. Dans quelque endroit. L’hi
utaine. L’origine du mot est inconnue. 2226. Que je t’embrasse. Les gens à la mode s’embrassaient volontiers en se rencont
comme pour répondre à un qui va là ? qui lui aurait été lancé par les gens qu’il croit voir dans l’obscurité. 2256. Sans s
ins de Molière. Pour en goûter tout le sel, il faut songer à tous les gens de cour qui y trouvaient la peinture de leur cond
ue dans le langage familier. — Sans vous rien dire, sans prévenir les gens . 2275. Pour y faire quelque pause, pour différe
ontraire il mérite d’ètre blâmé, quand on en fait preuve à l’égard de gens qui n’en ont pas. 2280. So-si-e, trois syllabes
. Dans le brillant commerce, dans le commerce, dans la compagnie des gens qui brillent au premier rang. 2305. L’entête, o
est sa pensée dominante. — Qualité, le plus ou moins de noblesse des gens . 2306. Tutaye, tutoie. — L’orthographe et la pr
rouver une fois de plus, en médisant de lui, sa finesse à peindre les gens . 2313. Honnête homme. Voir la note 2 de la page
réalité un avantage. 2370. . En des projets si vagues. Allusion aux gens dont Boileau a parlé dans un autre passage de la
s, et il y eut même encore longtemps après cette époque, à Paris, des gens qui faisaient métier d’aller, de maison en maison
ubans, des décorations. Béranger veut dire sans doute que beaucoup de gens se sont disputé et se disputent encore des décora
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
donc à vous, et puis à vos amis ; buvez du vin de Champagne avec des gens aimables, mais faites quelque chose qui vous mett
n’ont eu que la persécution pour récompense, je vous ferais voir des gens acharnés à me perdre, du jour que je donnai la tr
umain que quelques frelons pillent le miel de quelques abeilles ? Les gens de lettres font grand bruit de toutes ces petites
testable assassin que dans le temps où il fut privé de la société des gens de lettres. Avouez que Pétrarque et Boccace ne fi
environ, ombre très-légère et très-souffrante. Je n’apparais plus aux gens qui sont en vie. Mon triste état m’interdit tout
» 1. Le 19 juin, Voltaire crivait à la même personne : « Quand les gens de mon village ont vu Pigalle déployer quelques i
21 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nicole, 1625-1695 » pp. 72-75
e qu’en vivant avec les hommes on trouvera des humeurs fâcheuses, des gens qui se mettront en colère sans sujet, qui prendro
offense de n’être pas aimé, et l’on attire encore plus l’aversion des gens . Nous y pourrions voir aussi avec étonnement à qu
es uns aux autres les petits défauts. — Si vous observez qui sont les gens qui ne sont contents de personne, vous reconnaîtr
22 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
ement l’habitude, déplaît vite, parce qu’il est toujours le même. Les gens bizarres ne sont amusants que pendant une heure a
out le monde : c’est d’être toujours le même. J’aime encore mieux les gens communs que les gens monotones. J’ajoute que ce q
d’être toujours le même. J’aime encore mieux les gens communs que les gens monotones. J’ajoute que ce qui nuit encore à la b
, la moitié seulement de mon projet, je suis dans le petit nombre des gens heureux, ayant fait de ma vie la moitié ou le qua
23 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
ons dévots. En effet, combien dans le monde de scélérats travestis en gens d’honneur ! combien d’hommes corrompus et pleins
raine. On lie, à force de grimaces, une société étroite avec tous les gens du parti. Qui en choque un se les attire tous sur
qu’ils sont, ils ne laissent pas pour cela d’être en crédit parmi les gens , et quelque baissement de tête, un soupir mortifi
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
on vous l’ôte à coups d’épingle ; vous élevez-vous un peu, voilà des gens qui prennent leur pied ou leur toise, dressent la
’habite ici une terre étrangère, et je n’y connais personne. Bien des gens me font de pareilles questions ; mais vous voyez
homme n’a tant été vu que moi. Je souriais quelquefois d’entendre des gens qui n’étaient presque jamais sortis de leur chamb
yrannie, Tibère trouva toujours des juges prêts à condamner autant de gens qu’il en put soupçonner. 1. Expression famili
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
en-être par une fortune rapide. Nous ne manquons pas de connaître des gens qui y sont parvenus : c’est presque une foule. Re
tabilité nous donne la soif de la stabilité, il n’est qu’une sorte de gens dont on puisse dire qu’ils font leur fortune ; ce
ce sont les élèves laborieux de nos lycées. On le dit par erreur des gens heureux dans leurs affaires : le mot n’est vrai q
26 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
n faisons pas un reproche, dit Cicéron ; car, après tout, ce sont des gens de bien, et des gens heureux, puisqu’ils croient
oche, dit Cicéron ; car, après tout, ce sont des gens de bien, et des gens heureux, puisqu’ils croient l’être. Mais avertiss
si l’on n’a mis l’enseigne de poëte, de mathématicien, etc. Mais les gens universels ne veulent point d’enseigne, et ne met
guère de différence entre le métier de poëte et celui de brodeur. Les gens universels ne sont appelés ni poètes, ni géomètre
nous ôte celui d’être vivement touché de très-belles choses. Bien des gens vont jusqu’à sentir le mérite d’un manuscrit qu’o
premiers approuvé cet ouvrage, et que le public est de leur avis. Ces gens laissent échapper les plus belles occasions de no
eur petitesse. Loué, exalté et porté jusqu’aux cieux par de certaines gens qui se sont promis de s’admirer réciproquement, i
e faire entendre : et c’est du même trait et du même mot que tous ces gens s’expliquent ainsi ; et tous sont connaisseurs et
cette incommodité à essuyer dans la lecture des livres faits par des gens de parti et de cabale, qui l’on n’y voit pas touj
Je suis persuadé que le petit nombre d’habiles, ou le grand nombre de gens superficiels, vient de l’oubli de cette pratique.
’a-t-il pas essuyée ! et s’il n’eût trouvé de la protection parmi les gens polis45, n’était -il pas banni honteusement d’une
. A la jurisprudence, dit-il encore, a succédé le faste des rhéteurs, gens qui ont voulu plaire et éblouir : au lieu de la j
ue ces rhéteurs ont guéris de leurs mauvaises habitudes ; où sont les gens qu’ils ont rendus tempérants et vertueux. Ne croy
e de Gorgias contre les rhéteurs, c’est-à-dire contre cette espèce de gens qui s’étaient fait un art de bien parler et de pe
à mesure qu’ils veulent parler. A. C’est ce que Cicéron appelle des gens qui vivent au jour la journée, sans nulle provisi
n traiter solidement une en particulier. C. Cependant la plupart des gens qui parlent en public acquièrent beaucoup de répu
apricieuse, qui a besoin même d’être soutenue par quelque cabale. Les gens qui savent les règles et qui connaissent le but d
Il est bon de remarquer cela en passant, pour comprendre combien les gens du dernier siècle se sont trompés. Il y avait, d’
à la morale. A. De là vient ce que dit Cicéron, qu’il a vu bien des gens diserts, c’est-à-dire qui parlaient avec agrément
d on a parlé ou écrit en mesurant ses paroles. Au contraire, bien des gens font des vers sans poésie, et beaucoup d’autres s
de Dieu ; mais, les inspirations divines à part, nous voyons que ces gens -là s’entendaient bien autrement que nous à exprim
pas exprimer les passions par le seul effort de la voix ; beaucoup de gens , en criant et en s’agitant, ne font qu’étourdir.
qui a beaucoup de facilité de parler, car vous ne voulez pas que les gens sans talent s’en mêlent) ; un homme enfin qui méd
’eux, nous ne serions guère occupés de ces minuties. Il n’y a que les gens qui ne sont pas propres à discerner les grandes c
ule : c’est que vous jugez de ceci par une expérience commune. Si les gens qui apprennent leurs sermons par cœur prêchaient
aurait divers degrés d’orateurs. Remarquez encore que la plupart des gens qui n’apprennent point par cœur ne se préparent p
s conduit l’esprit ; mais, pour les divisions, elles n’aident que les gens qui ont étudié, et que l’école a accoutumés à cet
étour pour trouver une batterie de mots, cela est puéril. D’abord les gens de mauvais goût en sont éblouis ; mais dans la su
ent plus sensiblement la nature. A cause de ce grand détail, bien des gens , s’ils l’osaient,.trouveraient Homère trop simple
pos de faire voir un désert et des cabanes de bergers. La plupart des gens qui veulent faire de beaux discours cherchent san
x ; elle se modère et se proportionne aux sujets quelle traite et aux gens qu’elle instruit ; elle n’est grande et sublime q
’est pas régulier ; mais il est bien plus éloquent que la plupart des gens qui se piquent de l’être. Ce serait juger en peti
férieure à celle que vous n’avez crue que sur leur parole. Il y a des gens d’un goût si dépravé, qu’ils ne sentiront pas les
eu de la peine à revenir à la bonne voie ; et il y a encore bien des gens fort éloignés de la connaître. Il ne faut pas lai
ressemble au Temple de l’Amitié, dont tout le monde parle, où peu de gens vont, et que la plupart de ceux qui y voyagent n’
ot qu’ils n’entendaient pas. Là j’aperçus les Dacier, les Saumaises, Gens hérissés de savantes fadaises, Le teint jauni, le
oth qui sans cesse avançait. Oh ! que d’hommes considérables, que de gens du bel air, qui président si impérieusement à de
ns. Je fus fort étonné de ne pas trouver dans le sanctuaire bien des gens qui passaient, il y a soixante ou quatre-vingts a
associé A l’esprit le plus ferme un cœur facile et tendre. Parmi ces gens d’esprit nous trouvâmes quelques jésuites. Un jan
ceux mêmes que nous avons tenus enfermés si lâchement dans Paris, ou gens qui ne valent pas mieux et qui auront plus d’affa
’à son nom les baleines du Nord suaient à grosses gouttes, et que les gens de l’empereur pensaient le frire et le manger ave
t-elle pris, et comment l’a-t-il fait ? Corneille. Est-il parmi les gens de lettres quelqu’un qui ne reconnaisse le goût p
s vrai au contraire qu’il n’y a véritablement de plaisir que pour les gens de goût ? Ils voient, ils entendent, ils sentent
il pour l’honneur du théâtre et de l’Église anglicane ? Rareté des gens de goût On est affligé quand on considère, sur
ul, et surtout d’une cabale qui fait tous ses efforts, tandis que les gens de goût n’en font aucun. Cette cabale subsiste so
mettre aux choses leur véritable prix dans ce seul genre. Ce sont les gens de goût seuls qui gouvernent à la longue l’empire
tinte Plus amers qu’aloès et jus de coloquinte, Vices portant méchef. Gens de tel acabit, Chiffonniers, ostrogoths, maroufle
M. de Fontenelle, patriarche respectable une secte ridicule, tous ces gens -là sont ignorants, et n’ont point de génie. Pardo
s un peu barbare, et aussi propre aux hommes communs et bornés qu’aux gens d’esprit. Je ne vous croyais que beaucoup de goût
ions des grandes âmes ; Molière, dans l’humeur et les bizarreries des gens du commun96. L’un a joué avec un agrément inexpli
re hommage et te nommer seigneur. alors je ne doute pas que bien des gens n’eussent applaudi à ces paroles, et les eussent
erpétuer dans les admirateurs trop passionnés de ce grand maître. Les gens du métier sont plus indulgents que les autres à c
emps et pour les auteurs : et je crois qu’il serait à désirer que les gens de lettres voulussent bien séparer les défauts de
Puis-je me flatter en cela d’avoir contenté la délicatesse de tant de gens de goût et de génie qui respectent tous les écrit
toute l’économie du genre humain. Si pourtant il se trouve encore des gens prévenus, qui s’attachent à relever ou les erreur
s les plus propres et les plus précises qu’on puisse employer. Peu de gens l’ont compté parmi les orateurs, parce qu’il n’y
créateur, ont été celles des trois ou quatre mille philosophes, tous gens sans imagination. Les esprits subalternes n’ont p
, les Anglais écrivent tous bien, en hommes qui sont nés orateurs, en gens pratiques et tournés vers la réalité. Les Françai
en exercice, et éprouvent souvent que l’une agit sans l’autre. Que de gens ont une plume et n’ont pas d’encre ! Combien d’au
s fortunes, comédie de Baron. L’auteur peint le ridicule de certaines gens  : « Un regard languissant, tirer son bas, peigner
27 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
 : « Ah ! mon ami, vous m’avez prouvé qu’il y avait en Angleterre des gens d’esprit, et je trouverai peut-être l’occasion, u
re l’occasion, une autrefois, de vous prouver qu’il y a en France des gens de bon sens. » Je vous conte cette histoire à la
nds parler que de ce Rousseau et de ce Diderot. Conçoit-on cela ? des gens de rien, qui n’ont pas de maison, qui sont logés
 : « J’ai relu Diderot sur la peinture ; Diderot ressemble à bien des gens qui trouvent la vérité par le sentiment et la dis
28 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
espoir, ennemies du jour et de la lumière. A leur dire, c’étaient des gens qui voulaient périr, qui s’ennuyaient en ce monde
ouaient, qui se précipitaient à la mort. Nous sommes descendus de ces gens -là, quoique- apparemment ils ne dussent point lai
hagrin et de fier dans la mine121 : cela fait croire à la plupart des gens que je suis méprisant, quoique je ne le sois poin
ucoup plus de bien que l’on n’en dit. La conversation des honnêtes129 gens est un des plaisirs qui me touchent le plus. J’ai
il eût donné une bataille, et me dit ces paroles : « Allons voir ces gens -là !166  » — « Quelles gens ? » lui répondis-je,
et me dit ces paroles : « Allons voir ces gens-là !166  » — « Quelles gens  ? » lui répondis-je, et dans la vérité, je croyai
is en ce lieu, je fis deux ou trois sauts vers la procession168 ; les gens du carrosse, qui croyaient que nous étions aux ma
outume de certains impertinents de laquais qui viennent provoquer les gens et les faire aviser de176 boire, lorsqu’on n’y so
 ! je veux que tu me répondes. maître jacques. Combien serez-vous de gens à table ? harpagon. Nous serons huit ou dix ; ma
nvie de faire crever187 tout le monde ? et monsieur a-t-il invité les gens pour les assassiner à force de mangeaille ! Allez
à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi ;..210 Que de gens assemblés ! Je ne jette mes regards sur personne
ochez. Que je suis ravi de vous voir !214 et que je veux du mal à mes gens de ne pas vous faire entrer d’abord ! J’avais don
sser M. Dimanche dans une antichambre, et je vous ferai connaître les gens . m. dimanche. Monsieur, cela n’est rien. don ju
nde-t-il toujours aussi fort, et mord-il toujours bien aux jambes les gens qui vont chez vous ? m. dimanche. Plus que jamai
, un flambeau pour conduire M. Dimanche, et que quatre ou cinq de mes gens prennent des mousquetons pour l’escorter223. m.
ons de cerveaux de nos marquis de Mascarille. J’enrage de voir de ces gens qui se traduisent en ridicules, malgré leur quali
ces gens qui se traduisent en ridicules, malgré leur qualité : de ces gens qui décident toujours225, et parlent hardiment de
dire si vous êtes gentilhomme227. c léonte. Monsieur, la plupart des gens sur cette question n’hésitent pas beaucoup ; on t
emblent, et vous n’avez rien fait, si vous n’y faites reconnaître les gens de votre siècle. En un mot, dans les pièces série
nde, qui ne peut résister à cette montre290 si authentique. Les seuls gens de guerre ne se sont pas déguisés de la sorte, pa
non d’être en une condition où l’on a dès le matin un grand nombre de gens qui viennent de tous côtés pour ne leur laisser p
nature379. Au contraire, la solitude est désagréable à la plupart des gens , parce qu’elle ne leur fournit pas assez de pensé
ait-on quelque chose au logis de gâté, L’on ne s’en prenait point aux gens du voisinage : Bertrand dérobait tout ; Raton de
des solives qui tombaient442. Je fis ouvrir ma porte, je dépêchai mes gens au secours. M. de Guitaut m’envoya une cassette d
aut quasi nus, Madame de Vauvineux, l’ambassadeur de Venise, tous ses gens , la petite de Vauvineux qu’on portait tout endorm
ras de carrosses, cris dans la rue, flambeaux allumés, reculements et gens roués451 ; enfin le tourbillon, la dissipation, l
intes tendres et pitoyables, elle a tout éprouvé. Elle voit certaines gens , elle prend des bouillons477, parce que Dieu le v
t comme un tourbillon479; il croit bien être grand seigneur, mais ses gens le croient encore plus que lui. Ils passaient au
nt dans une prairie ; dès qu’on en sait tant, on sait faner. Tous mes gens y allèrent gaiement ; le seul Picard485 me vint d
me comme un rocher, et il est parti. C’est une justice de traiter les gens selon leurs bons ou mauvais services. Si vous le
onnables, qui sont vains des dons de l’intelligence, les savants, les gens de littérature, les beaux esprits. A la vérité, c
’avec un air assuré il s’avance pour recevoir la parole de ces braves gens , ceux-ci, toujours en garde, craignent la surpris
les lettres qu’on s’écrit, et le commerce de société inévitable entre gens indifférents, sont des contraintes de sa part et
fracassa. Vous jugez bien quel spectacle ce fut. Cependant, tous les gens eurent le temps de se sauver, et onze chevaux s’é
ons dévots. En effet, combien dans le monde de scélérats travestis en gens d’honneur ? combien d’hommes corrompus et pleins
es occasions, cela n’est pas d’un homme de qualité673. Ayez pitié des gens plus malheureux que coupables. Ils sont dans des
feront agir leurs amis ; en un mot, ils seront dans le cas des autres gens de leur sorte. J’aurais cru en être quitte685 en
s d’attention à rien ; et j’eusse voulu de tout mon cœur que tous les gens que je voyais eussent été chacun dans leur chaumi
est votre patron, est aussi invoqué par l’Église comme le patron des gens qui sont en voyage, et qu’elle lui adresse pour e
Je suis persuadé que le petit nombre d’habiles, ou le grand nombre de gens superficiels, vient de l’oubli de cette pratique7
vit plus que de lettres d’État806 Vous êtes importuné de la foule des gens qui demandent et qui murmurent. C’est vous-même,
onne ; elle s’en prend sans choix à tout le monde. Il n’aime plus les gens , il n’en est point aimé. On le persécute, on le t
ronder un peu, mon cher neveu, sur ce que vous ne voyez pas assez les gens que vous devriez cultiver. Il est vrai que le pri
ersonnes élevées. On aime, par amour-propre, à passer sa vie avec les gens auxquels on est accoutumé, avec lesquels on est l
esoin. Soyez désormais en garde contre les louanges ; défiez-vous des gens que vous ne connaîtrez point962. Vous en pourrez
991 dont quantité de propriétaires se piquent, pour faire enrager des gens à la convenance et quelquefois à la nécessité des
yrannie, Tibère trouva toujours des juges prêts à condamner autant de gens qu’il en put soupçonner. Sylla1024 J’ai un
st de telle importance. Il est impossible que nous supposions que ces gens -là soient des hommes, parce que, si nous les supp
nsuite les auteurs des idylles et des églogues, qui plaisent même aux gens de cour par l’idée qu’ils leur donnent d’une cert
n peu de miel, cela me suffit, et je me résigne au destin de tous les gens modérés, que le grand Cosme de Médicis comparait
petits-maîtres, sociétés contre sociétés ; les cafés sont comblés de gens qui disputent ; la foule est dans la rue, en atte
environ, ombre très-légère et très-souffrante. Je n’apparais plus aux gens qui sont en vie. Mon triste état m’interdit tout
uisiniers du monde1325, et les ragoûts fins sont bien ridicules à des gens en haleine depuis le lever du soleil. Le service
madame votre épouse1395, vous avez, pour toute réponse, ordonné à vos gens de la chasser. J’ai tâché de consoler la bonne fe
ducation ; je lui ai prouvé que ce ne serait pas la peine d’avoir des gens , s’ils ne servaient à chasser le pauvre, quand il
est sous leurs yeux ; ils ne voient pas au-delà de leurs parents, des gens en place, de leurs familiers, de leur flatteurs e
ques ; le genre humain se renferme, pour eux, dans ce petit cercle de gens qui leur appartiennent par leur dépendance, ou qu
aires, les censeurs, et tout ce qui s’attache à la peau de malheureux gens de lettres, achevait de déchiqueter et sucer le p
oisifs d’une grande ville en s’y prenant bien, et nous avons ici des gens d’une adresse !... D’abord un bruit léger, rasant
and il la croit juste, mais honorant hautement et sans envie tous les gens qu’il reconnaît supérieurs ; confiant sur ses int
mar. Un jour, je voyageais en Calabre1613. C’est un pays de méchantes gens , qui, je crois, n’aiment personne, et en veulent
ttre de ce qui pouvait nous perdre, il fit le riche1617, promit à ces gens pour la dépense, et pour nos guides le lendemain,
amis, et il a constamment eu le bonheur de compter parmi eux tous les gens au pouvoir. On le trouve dans leur cabinet, à leu
n long et sourd gémissement s’éleva autour de Whitehall ; beaucoup de gens se précipitèrent au pied de l’échafaud pour tremp
sse, au fond de laquelle avait été dressé l’échafaud, on refusa à ses gens la consolation de l’accompagner plus longtemps. M
égiment : autrement il faudrait donner une âme et un esprit à trop de gens . L’homme appelé à commander aux autres sur les ch
ent le prix des livres. Vous n’aurez jamais un volume quand un de ces gens -là prétend l’avoir. Ils n’ont sur nous qu’on avan
ment qu’on mit à leur faire place, il était évident que c’étaient des gens d’importance dont la visite honorait singulièreme
ente curiosité. Orso avait eu le temps d’oublier les physionomies des gens de son village ; mais la vue du vieillard en lune
uelles conditions vit-il encore ? Quelle comédie jouent donc tous ces gens , qui la plupart furent illustres et passèrent pou
en-être par une fortune rapide. Nous ne manquons pas de connaître des gens qui y sont parvenus : c’est presque une foule. Re
tabilité nous donne la soif de la stabilité, il n’est qu’une sorte de gens dont on puisse dire qu’ils font leur fortune : ce
ce sont les élèves laborieux de nos lycées. On le dit par erreur des gens heureux dans leurs affaires : le mot n’est vrai q
pas aller droit, prendre des détours. 129. Les Honnêtes gens, ou les gens bien élevés, et de la société polie. 130. On voi
n esprit ose être ce qu’il est.    Boileau,    épît. ix. 137. Mille gens déplaisent avec des qualités aimables ; mille gen
. ix. 137. Mille gens déplaisent avec des qualités aimables ; mille gens plaisent avec de moindres talents ; c’est que les
nt rien des ouvrages du temps, Il se met au-dessus de tous les autres gens . Aux conversations même il trouve à reprendre : C
eur petitesse. Loué, exalté et porté jusqu’aux cieux par de certaines gens qui se sont promis de s’admirer réciproquement, i
e des réminiscences de Montaigne. 305. Le monde, autrement dit, les gens , les personnes. 306. Il y a quelque complicatio
t dire entendre avec attention. 357. La Bruyère a dit : « Il y a des gens d’une certaine étoffe, ou d’un certain caractère
raine. On lie, à force de grimaces, une société étroite avec tous les gens du parti Qui en choque un se les attire tous sur
u’ils sont ; ils ne laissent pas pour cela d’être en crédit parmi les gens , et quelque baissement de tête, un soupir mortifi
961. C’est toujours du français gau’ois. 962. « Défiez-vous des gens que vous ne connaîtrez point, etc. » Ce parasité
c’est le plus enragé des propriétaires. 992. Il veut dire : Bien des gens qui dépendent d’autrui aiment à se targuer d’un d
sements à quarante-sept légions dans divers endroits de l’Italie. Ces gens -là, dit Appian, regardant leur fortune comme atta
e qui pense. Les maximes de la Rochefoucauld sont les proverbes des gens d’esprit. Voltaire n’écrira jamais une bonne hi
aire un pas Qu’on ne voie accorder ce nom imaginaire A tout venant, à gens qui ne ? ont bien souvent Que des cerveaux brûlés
 : « J’ai relu Diderot Sur la peinture ; Diderot ressemble à bien des gens qui trouvent la vérité par le sentiment, et la di
téraire à Paris : « Vous ne trouverez dans cette grande ville que des gens occupés d’eux-mêmes et jamais de la triste situat
porte. 1441. Il faut avouer que le comte est bon enfant. 1442. Des gens payés ou enrôlés pour applaudir : la claque. 14
t la plus assurée. Heureux donc mille et mille fois les justes et les gens de bien ! » 1580. Les œufs. 1581. C’est pein
tonné de voir qu’ils avaient tout fait pour les obtenir. Il y a des gens qui obligent comme d’autres insultent ; il faut y
re saints et vous cite leurs noms ; De vos amis ? les siens sont tous gens de mérite ; De la société c’est la brillante élit
rose). 1695. Vauvenargues disait : «  On rencontre quelquefois des gens d’esprit qui sont plus éclairés que d’assez beaux
rois fois plus que son devoir pour le faire passablement. Malheur aux gens tièdes ! » Ajoutons cette autre citation : « Je
iosité qu’il montre à tous, au premier venu : peu lui importe que les gens sachent ce que c’est qu’un livre, et, qui plus es
29 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
mon imaige, visible en ce monde, vivant, voyant, et conversant3 entre gens d’honneur et mes amys, comme je souloys4. Laquell
l’artillerie, par suggestion diabolicque. Tout le monde est plein de gens sçavans, de precepteurs tresdoctes, de librairies
out sçavoir, publicquement envers tous et contre tous, et hantant des gens lettrez qui sont tant a Paris comme ailleurs. Mai
ayme comme toy mesme. Revere tes precepteurs, fuy les compaignies des gens esquelz tu ne veux point ressembler, et les grace
on amy, nostre voisin, comment vous sçavez bien trupher22 des paovres gens  ! Vrayement vous estes ung gentil chalant23. O le
dist ung gueux de l’hostiere74, auquel avions donné demi teston75 : «  Gens de bien, Dieu vous doint de leans touts bien en s
ns mains. Quand feusmes devant luy presentez, ne sçay quelle sorte de gens tous vestuz de gibbessieres et de sacz a grandz l
etitesse. Certes, nous recognoissons assez combien nous sommes povres gens et de mespris, c’est asçavoir devant Dieu, misera
du costé d’Antonius, et les autres du costé de ce ieune Cæsar, et les gens de guerre vendans leur service, ne plus ne moins
té en votre degré, et si longuement exercé la charge de cappitaine de gens de pied, de maistre de camp par trois fois, et de
t à noz ennemys, et que vous feres tous vostre devoir. Ce ne sont que gens ramasses, gens qui ont desjà accoustumé d’estre b
, et que vous feres tous vostre devoir. Ce ne sont que gens ramasses, gens qui ont desjà accoustumé d’estre battus, et qui o
d artillerie. Je luy dis que, s’il luy plaisoit de marcher devant les gens de pied avecque l’artillerie, les trois companies
t pas encore hors des prairies ; et congneuz que à leur arrivée leurs gens de pied commensarent à alon-ger le pas, et dis à
stoient soubz l’arbre ? sont coureus faire advancer de chemyner leurs gens . Voyés-vous comme ilz » allongent le pas ? » Et a
rt je voyois venir les nostres en furie. Je voyois leurs cornettes de gens à cheval : les uns alloient, les autres tournoien
t, les autres tournoient. Je voyois trois ou quatre chevaux parmy les gens de pied, que ie congnoissois bien à leur façon qu
, que ie congnoissois bien à leur façon qu’ilz faisoient haster leurs gens . Alors je tournay aux nostres, et leur commençay
aller au grand trot droict à eulx. Aucuns me crioient d’attendre les gens de pied ; mais je respondois qu’il ne leur falloi
s’ilz feussent descendeus nous combatre, nous estions deffaictz. Nos gens de pied faisoient bien toute la diligence que gen
ons deffaictz. Nos gens de pied faisoient bien toute la diligence que gens de pied pouvoient faire. Et comme ilz veyrent qu’
jamais n’euz faict le cri, que nous voilà tous pesle-mesle dans leurs gens à pied et gens à cheval, sauf le cappitaine Massè
ict le cri, que nous voilà tous pesle-mesle dans leurs gens à pied et gens à cheval, sauf le cappitaine Massès ; car comme i
ns à cheval, sauf le cappitaine Massès ; car comme il vist tous leurs gens renversés, il voyoit une grande trouppe bien près
née, et là trouvay monsieur de Burie, et attendismes le retour de noz gens qui chassoient encores, et ralliasmes noz gens de
ismes le retour de noz gens qui chassoient encores, et ralliasmes noz gens de pied. Nous trouvasmes qu’il y avoit de noz gen
et ralliasmes noz gens de pied. Nous trouvasmes qu’il y avoit de noz gens qui avoient chassé deux grandz lieues. Et retourn
chevé, encores bien qu’il n’eust guières de forces avecques luy ; car gens qui s’enfuyent ne tournent guières jamais visaige
s buissons sont des escadrons. Ce qui se sauva, qui feust bien peu de gens de pied, se relia avecques leurs gens de cheval,
se sauva, qui feust bien peu de gens de pied, se relia avecques leurs gens de cheval, et chemynarent tout le demeurant du jo
ter ceste triste nouvelle. De vingt-trois enseignes qu’ils avoient de gens de pied, les dix-neuf nous demeurarent, et de tre
ens de pied, les dix-neuf nous demeurarent, et de treize cornettes de gens de cheval, les cinq, lesquelles nous envoyasmes à
nds asnes ; c’est grand’charge de conscience au roy de constituer ces gens -là en sa justice. » Il ne falloit pas se jouer av
sans avoir moyen de parler à aulcun d’eulx, estant tout petit peuple, gens brutaulx et sans raison. Le matin ils nous laissè
on. Le matin ils nous laissèrent sortir, ayants bordé toute la rue de gens armez. Nous allasmes de là coucher à Dinan, où pa
e les priois de me laisser entrer, moy et mes femmes et si peu de mes gens , dans la ville, qu’ils vouldroient pour cette nui
clerc Jacques Gillot, se réunissaient une demi-douzaine de bourgeois, gens d’esprit, erudits, poètes à leurs heures pour la
peur des voleurs et sacrileges. Où est la reverence qu’on portoit aux gens d’Eglise et aux sacrez mysteres ? Chacun maintena
é ne vous permet pas d’estre prés de moy, pour le besoing que j’ay de gens tels que vous. Lorsqu’elle vous le permettra, vou
ct que je dois au Colonnel de France262, soubs lequel je commande les gens de pieds ; mais si un excès de colère ou de valeu
complexion et santé, et que tous les vœux de la France, et plusieurs gens de bien hors de France, lui promettoient encore d
souveraine bonté qu’elle soit pitoyable à celui qui le fut à tant de gens  ; qu’elle pardonne à celui qui pardonna à tant d’
: de même que pour Chapelain, l’impression fut leur écueil auprès des gens de goût et de bon sens.   Quand Louis XIV reprit,
génie qui se sent libre. Le jour où Louis XIV donna des pensions aux gens de lettres au nom de l’État, il les mit « hors de
là de beaux titres pour Louis XIV ; ce sont de belles années pour les gens de lettres, entre la servilité du passé et la lib
Bastille. La noblesse du xviie  siècle paya comme des serviteurs les gens de lettres ; la royauté du xviiie les emprisonna
qu’elle fait par les géants, par les héros. Dieu dit lui-même de ces gens -là « qu’il les envoie en sa colère, et qu’ils son
es, et j’en ai connu quelques-uns, qui s’étonnent de tout. Il y a des gens que la confiance et le désespoir prennent et lais
Non metuens293.   Ni l’audace des mauvais sujets ni la foiblesse des gens de bien, ni les murmures du peuple ignorant, ni l
te, aussi bien que toute l’Europe ; et vous trouverez étrange que ces gens que vous tenez si sages, et qui ont particulièrem
u’ils disoient être composée de nos cochers et de nos laquais. Et ces gens si déterminés, qui dévoient percer la France jusq
on Français, au moins vous aurez dépit de vous être affectionné à des gens qui ont si peu de vigueur et qui savent si mal se
ptueux, que nous voudrions être connus de toute la terre, et même des gens qui viendront quand nous n’y serons plus ; et nou
’est-à-dire une manière impérieuse de dire ses sentiments, que peu de gens peuvent souffrir, tant parce qu’elle représente l
s, lieutenant des gardes de la reine349 ; qu’il seroit défendu à tous gens de guerre, sous peine de la vie, de prendre des c
Savoir écouter Une des choses qui font que l’on trouve si peu de gens qui paroissent raisonnables et agréables dans la
irituelle qu’elle soit, n’est pas également propre à toutes sortes de gens d’esprit. Il faut choisir ce qui est de leur goût
cela est honteux pour la France. CLIMÈNE. Il est vrai que le goût des gens est étrangement gâté, et que le siècle s’encanail
mblent ; et vous n’avez rien fait, si vous n’y faites reconnoître les gens de votre siècle. En un mot, dans les pièces série
isions soient si justes ; et, sans mettre en ligne de compte tous les gens savans qui y sont, que, du simple bon sens nature
t leurs raffinemens ridicules, leur vicieuse coutume d’assassiner les gens de leurs ouvrages, leur friandise de louanges, le
e ne sais point les règles de l’art. DORANTE. Vous êtes de plaisantes gens avec vos règles, dont vous embarrassez les ignora
nçois. URANIE. Il est vrai ; et j’admire les raffinemens de certaines gens sur des choses que nous devons sentir par nous-mê
e me dire si vous êtes gentilhomme. CLÉONTE. Monsieur, la plupart des gens , sur cette question, n’hésitent pas beaucoup ; on
e voudra l’éloquence et la poésie, et traite les habiles écrivains de gens inutiles dans les États, nous ne craindrons point
ouffrir sans que Votre Majesté en profite, tant par les désordres des gens de guerre, que par les frais qui se font à lever
dans sa vie privée. Que ne puis-je vous le montrer parmi ce nombre de gens choisis qui formoient chez lui une assemblée que
ous témoigner l’estime que nous faisons de vous. Nous avons si peu de gens polis et bien tournés dans ce pays barbare, que,
ne, et son silence même est intelligible. Quand il n’est pas avec des gens qui lui plaisent, il demeure au dedans de lui-mêm
n de diminuer les tailles chaque année de plusieurs millions ; si les gens d’affaires, si les officiers même du conseil, deu
doutera longtemps si c’est une vision ou une vérité. Nous serons tous gens d’honneur pour être heureux, et courrons après la
s trouver cette méthode très bonne et très utile ; mais il est peu de gens assez sages pour la savoir bien pratiquer, et peu
re et qu’Andromaque. Bajazet est au-dessous, au sentiment de bien des gens , et au mien, si j’ose me citer. Racine fait des c
e les occasions ; cela n’est pas d’un homme de qualité. Ayez pitié de gens plus malheureux que coupables : ils sont dans les
s mystérieux ; les charges, les gouvernemens ne se donnoient qu’à des gens qui devoient être perdus, ou à des gens qui devoi
mens ne se donnoient qu’à des gens qui devoient être perdus, ou à des gens qui devoient perdre les autres. Enfin, le bien du
ent plus sensiblement la nature. À cause de ce grand détail, bien des gens , s’ils l’osoient, trouveroient Homère trop simple
exactitude, tantôt de la sublimité et de la véhémence. La plupart des gens qui veulent faire de beaux discours cherchent san
 ; elle se modère et se proportionne aux sujets qu’elle traite et aux gens qu’elle instruit ; elle n’est grande et sublime q
ésoudre à mener une vie plus active que la vôtre. Vous devez voir les gens de votre condition ; mais il faut être gai, libre
timide et trop composé ; donnez-vous à Dieu quand vous allez voir les gens , mais, pendant la conversation, ne soyez point di
ité est libre et forte. Vous n’êtes guère accoutumé à l’entendre. Les gens accoutumés à être flattés prennent aisément pour
et, ne vit que de lettres d’État. Vous êtes importuné de la foule des gens qui demandent et qui murmurent. C’est vous-même,
lez me mettre de ce nombre, vous eussiez trouvé dans votre siècle des gens qui nous ressembloient. Ce qui fait d’ordinaire q
est si rarement maître, et qui par là, à qui connoît la carte et les gens , deviennent des indications sûres des liaisons et
discrètement, et leur douleur prouva bien tout ce que cette espèce de gens alloit perdre. Vers minuit et demi, on eut des no
leur propre. Parmi eux se remarquoient d’autres des plus éveillés de gens principaux de la cour, qui étoient accourus aux n
u peu d’agitation de leur corps. Des changemens de posture, comme des gens peu assis ou mal deboit, un certain soin de s’évi
l fallut le déshabiller là même, et se précautionner de remèdes et de gens de la Faculté. Mme la duchesse de Berry étoit hor
, donnoit ses ordres pour le soulagement des princes, pour que peu de gens entrassent, quoique les portes fussent ouvertes à
soin, sans empressement, sans se méprendre en quoi que ce soit ni aux gens ni aux choses ; vous l’auriez cru au lever ou au
gnoit à Meudon. Dès que le roi en fut parti, tout ce qu’il y avoit de gens de la cour le suivirent et s’entassèrent dans ce
t de soin de captiver les valets que les maîtres, et les plus petites gens que les personnages. Il avoit pour cela des talen
ut à la fois d’un palais vraiment épiscopal ; et toujours beaucoup de gens de guerre distingués, et beaucoup d’officiers par
ire de cette vie pure et de cette âme délicate. Au milieu de tous ces gens d’esprit se signalent par un caractère très-perso
n homme de jouer une petite pistole au trictrac, en attendant que nos gens eussent soupé. Ce ne fut pas sans beaucoup de faç
mis qui lui demanda en tremblant où il alloit avec ce grand nombre de gens armés, et ce qu’il vouloit faire : « Rien autre c
s de dettes et de procès ; et que dans la dixième où je mets tous les gens d’épée, de robe, ecclésiastiques et laïques, tout
es et laïques, toute la noblesse haute, la noblesse distinguée et les gens en charges militaires et civiles, les bons marcha
mille qu’on puisse dire être fort à leur aise ; et qui en ôteroit les gens d’affaires, leurs alliés et adhérens couverts et
vers sur le tiers et sur le quart, lesquelles ont mis une infinité de gens à l’hopital et sur le pavé, et en partie dépeuplé
juger sainement des ouvrages qui paroissent, de lier société avec les gens d’esprit, d’entrer dans les meilleures compagnies
vrai, au contraire, qu’il n’y a véritablement de plaisir que pour les gens de goût ? Ils voient, ils entendent, ils sentent
… Je fus fort étonné de ne pas trouver dans le sanctuaire bien des gens qui passaient, il y a soixante ou quatre-vingts a
ait presque plus que dans les pieds et dans les mains. Il y avait des gens fort adroits qui avaient l’art de passer une jamb
r frères. Rica à ***. Le vaniteux. Je vois de tous côtés des gens qui parlent sans cesse d’eux-mêmes ; leurs conver
voit trouvés. Il mettoit les Macédoniens à la tête des troupes et les gens du pays à la tête du gouvernement : aimant mieux
si grande conséquence. Il est impossible que nous supposions que ces gens -là soient des hommes ; parce que, si nous les sup
la plume la plus éloquente du siècle. Lié avec les philosophes et les gens de lettres, il se fit une route à part. À cette s
et de ses domestiques, qui tous étoient, à la vérité, de très-bonnes gens et rien de plus : mais c’étoit précisément ce qu’
et madame votre épouse, vous avez, pour toute réponse, ordonné à vos gens de la chasser. J’ai tâché de consoler la bonne fe
ducation ; je lui ai prouvé que ce ne seroit pas la peine d’avoir des gens , s’ils ne servoient à chasser le pauvre, quand il
périté des hommes foibles. La fortune peut se jouer de la sagesse des gens vertueux ; mais il ne lui appartient pas de fléch
ires, les censeurs, et tout ce qui s’attache à la peau des malheureux gens de lettres, achevoit de déchiqueter et de sucer l
aisant, l’étrange morale d’Escobar, Bauni, Sanchès et Tambourin ; les gens sensés l’accusèrent-ils de manquer de respect à l
nd sceau de cire jaune ; qu’elle n’est pas comme celle de beaucoup de gens , incertaine et sur parole, et que personne n’oser
incorruptible. Néron avait tellement détruit tout ce qu’il y avait de gens de bien, qu’après s’être défait de Thraséa et de
même thym et le même serpolet ? — Oui. Mais ce ne sont plus les mêmes gens . Si tu savois avec qui je suis obligé de passer m
hiver charmant. J’avois bonne idée des hommes. La cour, la ville, les gens d’affaires ne m’avoient pas trompé. Mes soldats,
eau silence. On recommence à s’observer les uns les autres, comme des gens qui se voient pour la première fois. Nous y serio
chacune plusieurs quintaux d’écriture ronde et bâtarde, faite par des gens en uniforme, fumeurs de pipes, traîneurs de sabre
aujourd’hui, et que les plus grands travaux de plume se font par des gens d’épée. Eh bien ! qu’en dites-vous ? suis-je si p
ourd’hui, afin de faire quelque chose ; rude métier avec de certaines gens . Quand, par exemple, on porte les ordres de Reyni
comme je viens de vous le dire, un détachement d’une centaine de nos gens , en désordre. On marche à l’aventure, on n’a souc
mparable, inimitable il avait son dessein, comme m’ont dit depuis des gens qui le connaissent, et voulait de moi quelque cho
crits éphémères, ces papiers qui vont de main en main, et parlent aux gens d’à présent des faits, des choses d’aujourd’hui ;
…………………………………………………………………………………………… Le rendez-vous des navires et des gens de guerre était à l’embouchure de la Dive, rivièr
as de subir leur joug ; mais le joug de leurs ennemis m’effraie ; ces gens du Nord sont, dit-on, bien avides, et leurs hache
s de cette terre, lui dit-il, dominorum territorii, est interdite aux gens de votre espèce, à ceux que nous appelons liti ve
aire disait en plaisantant :   Nos voleurs sont de très honnêtes gens Gens du beau monde…………………845   il détournait déjà un
carte de la conduite l’imagination et les caprices ; du goût pour les gens en disgrâce862, mais sans rancune contre les puis
nt ou des modèles agréables ou quelques beautés nouvelles. Il y a des gens qui cherchent encore un sonnet sans défaut ; je p
à mourir de faim. Toutefois, lorsqu’après avoir bien ri de pitié les gens de bonne foi s’aperçurent que l’artiste n’en étai
eux usages. Ne pourrai-je donc improviser aujourd’hui pour de pauvres gens qui m’en sauront gré, et que cela aidera à suppor
n), d’où cors, cort, court, résidence rurale des seigneurs. 210. Les gens de toute condition et de toute profession. 211.
médie de l’École des Femmes (1662). 358. Dans le sens du siècle, les gens éclairés et polis, de bonne compagnie et de goût.
illante. Son salon réunissait les « honnêtes gens ». gentilshommes ou gens de lettres. C’est chez elle qu’eut lieu la tragi-
30 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
s de mettre des coquins sur la scène, mais il est beau d’y mettre des gens de bien. » (Voltaire.) Ni Corneille ni Voltaire n
qui le trouvent mauvais, n’ont qu’à n’y pas aller voir. O combien de gens tombent des nues, quand ils voient employer des a
s une chose bien plus étrange et pourtant très-véritable, j’ai vu des gens qui travaillaient depuis longtemps au théâtre lir
31 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
l ne nous disait. « La finesse, dit Voltaire, est une énigme dont les gens d’esprit devinent tout d’un coup le mot. » Les le
le mot. » Les lecteurs savent gré à l’écrivain qui paraît les estimer gens d’esprit, dût-il y être trompé lui-même ; car tou
un jour que l’origine de sa grande fortune était suspecte à bien des gens . — « Rien de plus facile à expliquer, sire ; j’ai
s moyens sont bons pour le provoquer. Mais qu’on y prenne garde ; les gens de goût ne sont pas si faciles à émouvoir en cet
32 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
teurs dans ses usures, colportant les livres défendus, espionnant les gens qui l’admettent, écorchant les étrangers dont il
l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l’Opéra,
écrie avec un orgueilleux dépit : Tandis que moi, morbleu !  — Que de gens se disent aussi : Et nous morbleu !  — ce moi mor
and il la croit juste, mais honorant hautement et sans envie tous les gens qu’il reconnaît supérieurs ; actif quand il est a
33 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
ière piquante et précise :         Je définis la cour un pays où les gens ,         Tristes, gais, prêts à tout, à tout indi
s, prêts à tout, à tout indifférents,         Sont ce qu’il plaît aux gens , ou s’ils ne peuvent l’être,         Tâchent au m
ordres précis, ni prévoir les maux qui le menaçaient, ni ménager les gens de nt il avait le plus grand besoin. Ce n’est pas
artis extrêmes contre ses véritables intérêts, et il forçait tous les gens de bien à détester sa folle conduite.   Effets Lo
comme à la campagne. On ne parle point à des jeunes gens comme à des gens d’un âge mur, à des militaires comme à des magist
ur être mis à couvert. C’étaient de toutes parts des bruits confus de gens qui se poussaient les uns les autres, qui ne pouv
miers cuisiniers du monde, les ragoûts fins sont bien ridicules à des gens en haleine depuis le lever du soleil. Lecture.
34 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
ut aussi gagnée par les flammes. Chacun alors pensa à sa sûreté : les gens de la suite de l’empereur s’enfuirent par la port
pontife. C’était Cinci et sa bande, qui, avertis et secondés par les gens du voisinage, ayant des chevaux prêts aux portes
t rois et ducs, comtes et princes de renoms, Et prélats et bourgeois, gens de religions, Dames et demoiselles, et petits enf
me des moines mendiants chargés de s’informer auprès des plus pauvres gens , s’il leur avait été fait quelque tort au nom du
ée, les villes se montrèrent favorables à tout ce qui se faisait. Les gens de la plaine surtout s’empressèrent de prendre pa
erment des prêtres vint accroître encore le mécontentement. Quand les gens du Bocage virent qu’on leur ôtait des curés auxqu
en sorte qu’ils vous soient obligés. Il n’est pas nécessaire que ces gens -là soient tous d’un mérite accompli ; il suffit d
ait bien. Homère. Sans mentir, je m’étais bien douté que de certaines gens ne manqueraient point d’entendre finesse où je n’
er des fables allégoriques, il eût bien pu arriver que la plupart des gens auraient pris la fable comme une chose qui n’eût
elle âme ;          Et le cœur est digne de blâme          Contre les gens qui n’en ont pas. mercure. Hé bien ! es-tu Sosie
en on dort tout debout. Charles-Quint. Hé bien ! mon frère, c’est aux gens de mon âge à éveiller la jeunesse trop endormie.
a guère de soin. Charles-Quint. Il est vrai qu’on oublie bientôt les gens qui se sont dépouillés et dégradés. Le Moine. Ne
Haïe ! je veux que tu me répondes. Me Jacques. Combien serez-vous de gens à table ? Harpagon. Nous serons huit ou dix ; ma
z envie de faire crever tout le monde ? et monsieur a-t-il invité des gens pour les assassiner à force de mangeaille ? Allez
nt là-dessus : car enfin j’ai ouï condamner cette comédie à certaines gens par les mêmes choses que j’ai vu d’autres estimer
ions de cerveau de nos marquis de Mascarille. J’enrage de voir de ces gens qui se traduisent en ridicules malgré leur qualit
ces gens qui se traduisent en ridicules malgré leur qualité ; de ces gens qui décident toujours et parlent hardiment de tou
ongez qu’en ne disant mot on croira peut-être que vous êtes d’habiles gens . Le marquis. Parbleu ! chevalier, tu le prends là
que je parle ; c’est à une douzaine de messieurs qui déshonorent les gens de cour par leurs manières extravagantes, et font
vis des autres, pour avoir la gloire de décider. Notre ami est de ces gens -là. Il veut être le premier de son opinion, et qu
lle écus ; Le cœur vivait alors, et l’on t’eût bien fait rire, Si les gens clairvoyants étaient venus te dire Qu’il pourrait
ez que la terre         Sera couverte, et qu’à leurs blés         Les gens n’étant plus occupés         Feront aux oisillons
re       Avait depuis plus de cent ans       Produit pour l’usage des gens . Il retourne chez lui ; dans sa cave il enserre  
moins à ce qu’ils dirent. C’était le roi des ours : au compte de ces gens , Le marchand à sa peau devait faire fortune ; Ell
e, Trouvent l’ours qui s’avance et vient vers eux au trot ; Voilà mes gens frappés comme d’un coup de foudre. Le marché ne t
ue mal, elle arriva           Sans autre aventure fâcheuse. Voilà nos gens rejoints ; et je laisse à juger De combien de pla
le plus de pièges au bon sens. Ce n’est pas qu’il n’y ait beaucoup de gens d’esprit sans un peu de talent, ni beaucoup de gr
ent plus d’esprit que de talent en ce monde : la société fourmille de gens d’esprit qui manquent de talent. L’esprit ne peut
l’esprit se méfie et doute de la nature et des hommes. En un mot, les gens d’esprit ne sont que des voyageurs humiliés qui o
à deniers comptants comme une métairie ; la splendeur des partisans, gens si méprisés chez les Hébreux et chez les Grecs. L
mblent ; et vous n’avez rien fait, si vous n’y faites reconnaître les gens de votre siècle. En un mot, dans les pièces série
et vous l’accusez de charme et d’enchantement. Je connais beaucoup de gens qui feraient vanité d’une telle accusation ; et v
? et, sans sortir de la cour, n’a-t-il pas encore vingt caractères de gens où il n’a pas touché ? N’a-t-il pas, par exemple,
ntents de la cour, ces suivants inutiles, ces incommodes assidus, ces gens , dis-je, qui, pour services, ne peuvent compter q
nts généreux et les actions qu’ils peuvent inspirer. Il n’y a que les gens médiocres qui voudraient que le fond de tout fût
irituelle qu’elle soit, n’est pas également propre à toutes sortes de gens d’esprit. 11 faut choisir ce qui est de leur goût
joie que les vôtres sont encore après tant de siècles les délices des gens de lettres. Vous ne vous trompiez pas quand vous
d’autres tendent le cou pour se donner un air d’attention ; quelques gens graves froncent le sourcil et regardent si on cro
n me dit là-dessus : De quoi vous plaignez-vous ? De quoi ? Voilà mes gens aussitôt en courroux, Ils se moquent de moi, qui,
. C’est après trois mois d’une conduite toute miraculeuse, et que les gens du métier ne se lassent point d’admirer, qu’arriv
cheval à deux heures le samedi, après avoir mangé. Il avait bien des gens avec lui : il les laissa tous à trente pas de la
 : dans ce moment, le cheval s’arrête, il tomba entre les bras de ses gens  ; il ouvrit deux fois de grands yeux et la bouche
extraordinaire ? Il arrive à Saint-Denis ce soir ou demain ; tous ses gens l’allaient reprendre à deux lieues d’ici ; il ser
r être à la tête de ce petit nombre. Voltaire. La Condition des gens de lettres Votre vocation, mon cher Lefebvre,
Vous commencez par comparaître devant l’aréopage de vingt comédiens, gens dont la profession, quoique utile et agréable, es
eillissez dans l’opprobre et dans la misère. Les places destinées aux gens de lettres sont données à l’intrigue, non au tale
i le lendemain sera oublié pour jamais. Il n’est pas étonnant que les gens de lettres désirent entrer dans un corps où il y
blées, et que, dans l’autre moitié, il se trouve à peine huit ou neuf gens de lettres qui soient si assidus. L’Académie est
ction est réelle. On pourrait mettre sur la tombe de presque tous les gens de lettres :                         Ci-git, au b
oisifs d’une grande ville en s’y prenant bien ; et nous avons ici des gens d’une adresse !… D’abord un bruit léger, rasant l
35 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
s le mal que de n’être pas assuré en la vertu. Il y a une infinité de gens qui feraient de bonnes actions, pourvu qu’elles n
tre à la décision d’une bataille, et qu’il se trouve beaucoup plus de gens qui se présentent de leur bon gré à la mort que d
te, aussi bien que toute l’Europe ; et vous trouverez étrange que ces gens que vous tenez si sages, et qui ont particulièrem
u’ils disaient être composée de nos cochers et de nos laquais. Et ces gens si déterminés, qui devaient percer la France jusq
on Français, au moins vous aurez dépit de vous être affectionné à des gens qui ont si peu de vigueur et qui savent si mal se
nt là-dessus : car enfin j’ai ouï condamner cette comédie à certaines gens par les mêmes choses que j’ai vu d’autres estimer
ns de cerveau de nos marquis de Mascarille37. J’enrage de voir de ces gens qui se traduisent en ridicules38 malgré leur qual
es gens qui se traduisent en ridicules38 malgré leur qualité ; de ces gens qui décident-toujours et parlent hardiment de tou
ongez qu’en ne disant mot on croira peut-être que vous êtes d’habiles gens . LE MARQUIS. Parbleu ! chevalier, tu le prends là
que je parle ; c’est à une douzaine de messieurs qui déshonorent les gens de cour par leurs manières extravagantes, et font
vis des autres, pour avoir la gloire de décider. Notre ami est de ces gens -là. Il veut être le premier de son opinion, et qu
39 pèche contre les règles de l’art… DORANTE. Vous êtes de plaisantes gens , avec vos règles dont vous embarrassez les ignora
nçais. URANIE. Il est vrai, et j’admire les raffinements de certaines gens sur des choses que nous devons sentir nous-mêmes.
et à leur procurer toutes sortes de plaisirs. Le roi est environné de gens qui ne pensent qu’à divertir le roi et l’empêchen
ici ; vous n’y voyez encore goutte ; et, en leur place, j’envoie mes gens faner. Savez-vous ce que c’est, faner ? Il faut q
nt dans une prairie ; dès qu’on en sait tant, on sait faner. Tous mes gens y allèrent gaiement ; le seul Picard me vint dire
me comme un rocher, et il est parti. C’est une justice de traiter les gens selon leurs bons ou mauvais services. Si vous le
. C’est après trois mois d’une conduite toute miraculeuse, et que les gens du métier ne se lassent point d’admirer, qu’arriv
e samedi à deux heures, après avoir mangé, et comme il avait bien des gens avec lui, il les laissa tous à trente pas de la h
ce moment, le cheval s’arrête ; le héros tombe entre les bras de ses gens  ; il ouvre deux fois deux grands yeux et la bouch
extraordinaire ? Il arrive à Saint-Denis ce soir ou demain ; tous ses gens l’allaient reprendre à deux lieues d’ici ; il ser
nous ôte celui d’être vivement touché de très belles choses. Bien des gens vont jusques à sentir le mérite d’un manuscrit qu
premiers approuvé cet ouvrage, et que le public est de leur avis. Ces gens laissent échapper les plus belles occasions de no
r petitesse : loué, exalté, et porté jusqu’aux cieux par de certaines gens qui se sont promis de s’admirer réciproquement, i
vous, et j’ajouterai que ce doit être la demeure de quelqu’un de ces gens chez qui un Nautre225 va tracer et prendre des al
se fâche ; il dirait des injures à tout le monde. Il n’aime plus les gens , il n’en est point aimé ; on le persécute, on le
d’éclairer les esprits, et de créer, plus encore que des savants, des gens de bien et des citoyens utiles. Par là il mérita
e, je vous verrai tous les jours. Si le roi vous voyait abandonné des gens vertueux, il n’aurait plus de remords ; il commen
On différa mon supplice, pour le faire servir de spectacle à plus de gens . Le jour qui le précéda, j’écrivis ces mots à Cal
discuter leurs titres : le dernier est soutenu par un grand nombre de gens grossiers et sans goût, qu’ont séduits les faux o
royable « De leur concorde impie, affreuse, inexorable, « Funeste aux gens de bien496, aux riches, au sénat, « Et, pour tout
ute. Meurs : tu ferais pour vivre un lâche et vain effort, Si tant de gens de cœur font des vœux pour ta mort. Et si tout ce
gnal Me doit au lieu d’encens donner le coup fatal : La moitié de tes gens doit occuper la porte, L’autre moitié te suivre e
rtent aux dents, dans les bois se retirent : Ils avaient averti leurs gens secrètement. Les chiens, qui, sur leur foi, repos
e mal561, elle arriva         Sans autre aventure fâcheuse. Voilà nos gens rejoints ; et je laisse à juger De combien de pla
ge577 Vous n’avez pas chez vous ce brillant équipage, Cette foule de gens qui s’en vont chaque jour Saluer à longs flots le
t Lycidas Peuvent bien faire voir qu’on a quelques appas. ARISTE. Ces gens vous aiment ? BÉLISE.                            
ns cause légitime ? CHRYSALE Je ne dis pas cela ; mais il faut de nos gens . PHILAMINTE. Non, elle sortira, vous dis-je, de c
                J’ai, madame, à vous dire Que je ne connais point ces gens -là. PHILAMINTE.                                  
e bien, du grenier de céans618 Cette longue lunette à faire peur aux gens , Et cent brimborions dont l’aspect importune ; Ne
l’esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l’œil sur ses gens , Et régler la dépense avec économie, Doit être so
it être son étude et sa philosophie. Nos pères, sur ce point, étaient gens bien sensés, Qui disaient qu’une femme en sait to
chercher si loin, On ne sait comme va mon pot, dont j’ai besoin. Mes gens à la science aspirent pour vous plaire, Et tous n
mme j’ai dit, à vous que je m’adresse. Je n’aime point céans tous vos gens à latin, Et principalement ce monsieur Trissotin 
t souffrir trop longtemps ; Et je m’en vais être homme à la barbe des gens . Acte III, scène II. Henriette, Philamint
ête. Cette ingrate de fièvre, injuste, malhonnête, Qui traite mal les gens qui la logent chez eux. PHILAMINTE. Enfin les qua
nt à sa lettre. Tu ne partiras point, et c’est une bassesse, Dans les gens de mon rang, d’outrer la politesse. Un homme tel
sse Qui fait dire souvent ce qu’on ne pense pas. Je hais, je fuis ces gens qui font les délicats, Dont la fière grandeur d’u
s point. LE COMTE.                                                Les gens de ma naissance Sont un peu délicats sur les dist
ait-on quelque chose au logis de gâté, L’on ne s’en prenait point aux gens du voisinage : Bertrand dérobait tout ; Raton, de
e l’esprit de Bossuet, dit fort bien M. Nisard, a caché à beaucoup de gens sa sensibilité, comme la douceur des vers de Raci
développement naturel de la pensée de La Bruyère : « Selon certaines gens , un pédant est un savant nourri dans les collèges
mpé par les Mages, entra dans une grande colère ; et ayant envoyé des gens armés, il fit tuer tous les enfants qui étaient d
re capitale n’offrent point aux yeux rien de si grave qu’une table de gens qui jouent un grand jeu. » (Ch. v, des Biens de l
as (voy. les Annales de Tacite, XIII, 23), ne donner des ordres à ses gens que par signes ou par écrit. 783. Dans cette scè
36 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
equi adempti ; jussique4 cauponias et ludicras artes exercere. Et sic gens , industriā quondam potens et manu strenua, effemi
toriā usus1 est unquam Romanus ; sed nec fidelior in posterum reperta gens ulla est. Idque prospectum singulari consilio duc
altitudinis abit, ut Euxinum et Hadriam e summo vertic ostendat. Una gens , Traces habitant, aliis aliisque præditi e nomini
abhorrebat, ut recordatus Virgilii versus ; Ante1 Impia quam cæsis gens est epulata juvencis : edicere destinaverit ne2
rcipiendi, Deus, facies ? Paulum6 abest quit tam graviter conquassata gens , et tantam diminutionem passa, præsentibus tristi
enu contre lui beaucoup de propos injurieux, et il ne manquait pas de gens qui le poussaient à la colère et à la vengeance.
iocrité, et la déclara plus d’une fois. Il se moqua même de certaines gens qui prétendaient rattacher son origine à un compa
ts, d’aversions, de craintes ; mais ce qu’on appelle amitié entre les gens de bien, est complot entre les méchants. Un homme
ptueux, que nous voudrions être connus de toute la terre, et même des gens qui viendront quand nous ne serons plus : et nous
uvre de verdure et prend un aspect riant, je m’étonne qu’il y ait des gens qui se plaisent au milieu du bruit de la ville. E
é, Pythius, à qui sa qualité de banquier donnait du crédit auprès des gens de toutes les professions, assembla des pêcheurs,
ns. Toutefois, dans le siècle de Cicéron, les artifices coupables des gens sans honneur étaient flétris, je pense, par le mé
oire. Version XXXVIII. Utilité de l’amitié. 38. Beaucoup de gens dédaignent les richesses : contents de peu, ils a
u, ils aiment une table frugale et de modestes vêtements. Beaucoup de gens font si peu de cas des honneurs, pour lesquels d’
qu’il y a de plus vide et de plus frivole. La vertu même, combien de gens la méprisent, en voulant la faire passer pour une
l’étude, mais pour la représentation. C’est ainsi que, chez bien des gens , qui n’ont pas même autant de littérature que des
erait que les dos et les titres de ses livres ? Ainsi, c’est chez les gens les plus oisifs que vous trouverez tout ce qu’il
les plus lointaines. Maudits soient-ils des dieux et des déesses, ces gens dont le luxe franchit les bornes de cet empire dé
e aimant à devancer les prières. Il souffrait sans s’offenser que les gens de la dernière classe lui fissent des remontrance
x qui affectent de se servir de vieilles locutions. 49. Certaines gens ont la manie de reproduire dans leur langage les
e différence entre l’homme instruit et l’ignorant ! Laissons donc ces gens qui veulent qu’on présente la vérité sans aucune
u fleuve : telle est du moins l’opinion, plutôt que la certitude, des gens du pays. Version LII. Repartie plaisante d’
montra (tant le courage inspire de confiance !) qu’il importe peu aux gens de cœur de combattre à cheval ou sur des vaisseau
’est pour les esprits bien légers eux-mêmes ; car il ne manque pas de gens présomptueux qui s’appliquent sérieusement à péné
a fuite. Le roi, par le conseil de Théodote et d’Achillas, envoya des gens pour le recevoir, et l’inviter à passer du bâtime
qui traversent tout en courant, et [illisible chars][texte coupé]omme gens pressés. Les aliments ne font aucun bien, et ne c
étez pas de la réputation de vos ennemis, arme bien faible contre des gens de cœur. Ce que vous avez redouté, jusqu’à ce jou
’on fait de si grands avantages aux vertus et aux vices. Que tous ces gens , appelés par leur nom, comparaissent devant vous 
ent jusqu’au voleur même ; dans le second cas, ils se jettent sur les gens de la maison comme sur les autres. Il suffit qu’i
a génération précédente. Mais voici une nouvelle manière de piper les gens  ; et c’est moi qui le premier ai trouvé cette voi
, que, s’étant rappelé le passage de Virgile : Ante Impia quam cæsis gens est epulata juvencis : [illisible chars][texte
s calculs l’importance d’un si grand bienfait. Il ne défendra que les gens de bien : jamais il ne prêtera sciemment son mini
ants, ignoble et brutale satisfaction, que nul auditeur (je parle des gens estimables) n’accueille avec plaisir, et que récl
delle emportée d’assaut, et que tout est confusion, cris des ennemis, gens armés courant dans les rues, le fer et la flamme
un oiseau d’un climat étranger, une fleur d’une autre saison. Car ces gens délicats, ces gens voluptueux (comme il s’en trou
at étranger, une fleur d’une autre saison. Car ces gens délicats, ces gens voluptueux (comme il s’en trouva souvent dans la
abales de ceux dont l’ambition aspirait au pouvoir suprême. Aussi les gens les plus audacieux, Thraces, Syriens, Illyriens,
ent, et sans être attendu, se mêler à son auditoire. Aujourd’hui, les gens les moins occupés, qu’on a invités longtemps d’av
On peut se distinguer dans la paix, comme dans la guerre. Beaucoup de gens sont cités avec honneur, les uns, pour leurs expl
ible, les cœurs les plus purs. La maladie commence par le mélange des gens sains et des malades. Ce n’est pas que je vous re
u’alors, et les artisans des plus noirs forfaits. Aujourd’hui que les gens de bien sont si rares, nous devons être moins dif
hommes de guerre qui avaient servi sous Germanicus, une foule même de gens qui ne le connaissaient pas, accourus des villes
d’irriter son humeur irascible. « Mais, dites-vous, quelles sont ces gens  ? » Ils sont partout, et, par des causes diverses
porte sur vous, qu’un fat vous traite dédaigneusement. Choisissez des gens simples, faciles, modérés, qui n’éveillent pas vo
tifs sur l’emploi des leurs, et veilleront à ce qu’il n’y ait que des gens de mérite qui touchent l’argent versé par moi, s’
rendu notre esprit insensible ; tandis que, dans les étrangers et les gens que nous ne connaissons pas, les qualités et les
cultés sont affaiblies. Version XCII. Il vaut mieux obliger les gens de bien que les riches. 92. En obligeant les
oment où on le trouvait le plus facile, le plus bienveillant ; et les gens de sa maison, qui sollicitaient quelque faveur, a
42 91. Le petit bien de campagne. 344 92. Il vaut mieux obliger les gens de bien que les riches. 346 93. Mort du poëte Ph
37 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Rochefoucauld 1613-1680 » pp. 18-21
ement un esprit ose être ce qu’il est. Boileau, épît. ix. 2. Mille gens déplaisent avec des qualités aimables ; mille gen
ît. ix. 2. Mille gens déplaisent avec des qualités aimables ; mille gens plaisent avec de moindres talents ; c’est que les
38 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
s disaient : « Qu’ai-je à faire d’aller me tuer à travailler pour des gens dont je ne me soucie point ? Je penserai uniqueme
ple cria une seconde fois famine ; mais ces misérables trouvèrent des gens aussi durs qu’ils l’avaient été eux-mêmes. Cepend
vait trouvés. Il mettait les Macédoniens à la tête des troupes et les gens du pays à la tête du gouvernement : aimant mieux
39 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
rses opinions touchant une même matière, qui soient soutenues par des gens doctes, sans qu’il y en puisse avoir jamais plus
jeunesse à voyager, à voir des cours et des armées, à fréquenter des gens des diverses humeurs et conditions, à recueillir
gion qui fasse craindre du mal après cette vie à ceux qui ont vécu en gens d’honneur, mais qu’au contraire l’une et l’autre
40 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143
esoin. Soyez désormais en garde contre les louanges ; défiez-vous des gens que vous ne connaîtrez point6Vous en pourrez renc
t plus. 5. C’est toujours du français gaulois. 6. « Défiez-vous des gens que vous ne connaîtrez point, etc. » Ce parasite
41 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
chemar. Un jour, je voyageais en Calabre4. C’est un pays de méchantes gens , qui, je crois, n’aiment personne, et en veulent
omettre de ce qui pouvait nous perdre, il fit le riche1, promit à ces gens pour la dépense, et pour nos guides le lendemain,
42 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
lle, et me dit ces paroles : « Allons voir ces gens-là3 ! » — Quelles gens  ? » lui répondis-je ; et dans la vérité, je croya
vais en ce lieu, je fis deux ou trois sauts vers la procession1 ; les gens du carrosse, qui croyaient que nous étions aux ma
43 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
autres, au lieu d’en faire lui-même, n’est pas un ennemi naturel des gens de lettres, mais un homme de lettres moins entrep
3. Le goût est la conscience littéraire de l’âme. 4. Parfait. Que de gens se permettent de régenter, et devraient être récu
44 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
riers, rebut de républiques en guerre les unes contre les autres, des gens perdus de dettes et de crimes, et faisant métier
ar raillerie à ceux qui étaient contre les sentiments de la cour. Ces gens -là, étant touchés du désir d’arrêter le cours des
es liaisons qu’ils avaient avec les ministres ou par intérêt avec les gens d’affaires. Et le dernier était de ceux qui blâma
eur propre. Parmi eux s’en remarquaient d’autres des plus éveillés de gens principaux de la cour, qui étaient accourus aux n
peu d’agitation de leur corps. Des changements de posture, comme des gens peu assis ou mal debout ; un certain soin de s’év
gnait à Meudon. Dès que le roi en fut parti, tout ce qu’il y avait de gens de la cour le suivirent et s’entassèrent dans ce
convulsions nationales. Libre à vous d’admirer, et même d’imiter ces gens qui ont conjuré sur la France une tempête qui n’a
oyais grandir » n’était-ce pas assez ? Il prenait de la force, et les gens du village Aux luttes de Saint-Jean admirant son
robe ou d’épée qui se crût spécialement destinée à l’action ; plus de gens de lettres ou de philosophes qui se contentassent
tes et de tours ingénieux ; l’expression claire et nette suffit à ces gens -là. Qu’il s’agisse d’une réforme dans l’État, d’u
ens. Oh ! qu’une page pleine dans les livres est rare ! et que peu de gens sont capables d’en écrire dix sans sottises ! La
eux. Et s’y veut contenter de la fausse pensée Qu’ont tous les autres gens , que nous sommes heureux. Vers la retraite en vai
périté des hommes faibles. La fortune peut se jouer de la sagesse des gens vertueux ; mais il ne lui appartient pas de fléch
gnal Me doit au lieu d’encens donner le coup fatal ; La moitié de tes gens doit occuper la porte, L’autre moitié te suivre e
ajesté, Malgré les saintes lois de l’hospitalité, Malgré le droit des gens et la foi réclamée, Dans les murs d’un cachot vou
ivre ! Dans un dédain haineux mon cœur s’était serré Au spectacle des gens dont j’étais entouré, Et j’avais, méprisant compa
ncor plus plein d’extravagance. ACASTE. Parbleu ! s’il faut parler de gens extravagants, Je viens d’en essuyer un des plus f
nt rien des ouvrages du temps, Il se met au-dessus de tous les autres gens . Aux conversations même il trouve à reprendre : C
son portrait véritable. CLITANDRE, à Célimène. Pour bien peindre les gens vous, êtes admirable. ALCESTE. Allons ferme ! pou
ù l’on voit les humains se répandre. PHILINTE. Mais pourquoi pour ces gens un intérêt si grand, Vous qui condamneriez ce qu’
l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l’Opéra,
uissons sans fracas du fruit de mes travaux, Avec de bonnes gens, des gens qu’on puisse entendre, Qui de leur nom pour nous
e grâce infinie En me trouvant chez moi de bonne compagnie. Voilà mes gens , voilà les amis que je veux, Sûr qu’ils seront po
s’étendre sur un repas magnifique que l’on vient de faire, devant des gens qui sont réduits à épargner leur pain ; de dire m
xcuser les défauts de l’ouvrage : qui vous pressait de le montrer aux gens  ? Mais quand les plus grands intérêts de l’État s
de sa paix, de son cours régulier et majestueux. Voltaire, entouré de gens de lettres, occupé de petites querelles, travaill
; vous n’y voyez encore goutte ; et, en leur place, j’envoie tous mes gens faner. Savez-vous ce que c’est que faner ? Il fau
nt dans une prairie ; dès qu’on en sait tant, on sait faner. Tous mes gens y allèrent gaiement ; le seul Picard me vint dire
me comme un rocher, et il est parti. C’est une justice de traiter les gens selon leurs bons ou mauvais services. Si vous le
e vit plus que de lettres d’État. Vous êtes importuné de la foule des gens qui demandent et qui murmurent. C’est vous-même,
n’ont eu que la persécution pour récompense, je vous ferais voir des gens acharnés à me perdre, du jour que je donnai la tr
umain que quelques frelons pillent le miel de quelques abeilles ? Les gens de lettres font grand bruit de toutes ces petites
testable assassin que dans le temps où il fut privé de la société des gens de lettres. Avouez que Pétrarque et Boccace ne fi
me vous gouvernez les pauvres humains ! Il est plaisant que les mêmes gens de lettres de Paris qui auraient voulu m’extermin
les prudents ne se peuvent raisonnablement plaire. Ils regardent les gens avec empire ; ils disputent avec hardiesse et con
ode des choses et de leur privation ; il passe même dans le parti des gens qui lui font la guerre, il entre dans leurs desse
est en même temps l’avilir. N’est pas ambitieux qui veut, et bien des gens reçoivent ce nom, ou même s’en défendent comme d’
usement sujets à bien des hauteurs et à bien des brusqueries avec les gens de métier. Mais il y a bien peu d’hommes assez dé
r la forte main de nos aïeux. De Montalembert 109. Aux Jeunes Gens Si vous aimez la liberté et la patrie, fuyez
ticulières. Bossuet. La Religion et la Liberté Il y a des gens en France qui considèrent les institutions républ
s’écrie avec un orgueilleux dépit : Tandis que moi, morbleu ! (Que de gens se disent aussi : Et nous, morbleu !), ce moi, mo
45 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
autres, au lieu d’en faire lui-même, n’est pas un ennemi naturel des gens de lettres, mais un homme de lettres moins entrep
u son indignation, tant il est sensible, exquis et prompt ! Aussi les gens de goût sont-ils les hauts justiciers de la litté
1. Le goût est la conscience littéraire de l’âme 2. Parfait. Que de gens se permettent de régenter, et devraient être récu
46 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
L’harmonie qui ne va qu’à flatter l’oreille n’est qu’un amusement de gens faibles et oisifs ; elle est indigne d’une républ
é de ses malheurs et quelquefois du bonheur d’autrui ; on méprise les gens avec lesquels on passe sa vie et on court après l
pos de faire voir un désert et des cabanes de bergers. La plupart des gens qui veulent faire de beaux discours cherchent san
 ; elle se modère et se proportionne aux sujets qu’elle traite et aux gens qu’elle instruit ; elle n’est grande et sublime q
s, fut remis en lumière par l’abbé Maury, qui le présenta à plusieurs gens de lettres, en les conviant à entendre un très-be
47 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
 4. Iphicrates rei militaris peritissimus fuit. — 5. Iræ impotens est gens Gallorum. — 6. Præscius futurorum solus Deus est.
caput regni Syphacis erat : Syphax Masæsylorum rex fuit ; Masæsylorum gens erat affinis Mauris. corrigé. 1. La terre
est utilis. — 6. Homo ad virtutem genitus est. — 7. Gallorum Senonum gens terribilis fuit ; nata ad hominum interitum urbiu
ains. — 10. La maison d’Antoine était pleine de joueurs, encombrée de gens ivres. — 11. Une âme forte est exempte de soucis
férents menacent les hommes. — 16. Il arrive souvent des malheurs aux gens de bien. — 17. La nature a mis la discorde entre
t. — 6. Atticus ne flatta pas Antoine. — 7. Antoine menaçait tous les gens de bien du supplice de la croix et des plus cruel
a l’infanterie des Athéniens. — 4. La gloire a été funeste à bien des gens . — 5. Métellus le Numidique avait un cœur dédaign
e sénat, ni par le peuple, ni par aucun homme de bien. — 11. Bien des gens aiment les camps, et le son de la trompette, et l
rvatori, aquâ et igne interdictum est. corrigé. 1. Beaucoup de gens font un mauvais usage de la fortune, de la nobles
t son maître, seul il se souvient de son nom et reconnaît la voix des gens de la maison. Ulysse avait été absent de sa patri
yle se perfectionne à lire les orateurs et les poëtes. — 10. Bien des gens mettent du soin à acheter leurs chevaux, et sont
version 77. 1. Sine imperio nec domus ulla, nec civitas, nec gens , nec mundus ipse stare potest. — 2. Posteritas Ci
s bancs de marbre, disposés en plusieurs endroits, où se reposent les gens fatigués de la promenade. — 10. Artémise bâtit à
e sommes pas pauvres de vie, nous en sommes prodigues. — 8. Certaines gens se réjouissent des maux d’autrui et en sont heure
victimes. — 6. Cicéron aimait Atticus comme un frère. — 7. Certaines gens se réjouissent du malheur d’autrui comme de leur
euse fourberie, perd toute créance, même lorsqu’il dit vrai. — 3. Les gens qui courent tombent plus fréquemment que ceux qui
telle. Aimons la patrie, obéissons au sénat, prenons les intérêts des gens de bien. Négligeons les avantages présents, trava
, mais supportons ce qui sera arrivé. Songeons enfin que le corps des gens de cœur et des grands hommes est mortel, tandis q
t caché, vous ferez une mauvaise action, si vous n’avertissez pas les gens de ne pas s’y asseoir. — 3. Annibal, général Cart
nt blâmée. — 10. L’homme vertueux se gardera bien d’imiter jamais les gens vicieux. — 11. Mancinus ayant été vaincu et chass
d’agir comme il agit. — 9. Je ne puis me retenir de faire l’éloge des gens de bien. — 10. Il n’a pas dépendu de moi que vous
dans un tableau. version 192. De Suevorum moribus. Suevorum gens est maxima et bellicosissima Germanorum omnium. I
epublicâ principes sunt, tales solent esse cives. — 7. Ea erat Romana gens , quæ victa quiescere nesciret. — 8. Eâ misericord
nt à aller au suffrage, tous ses instruments de labour ; il amena ses gens de service, robustes, bien vêtus et bien nourris 
atiemment la douleur. — 11. Chez les Athéniens, il ne manquait pas de gens pour défendre la République contre la témérité de
aucoup. — 7. Celui qui n’est pas riche veut le devenir. — 8. Bien des gens ont voulu éviter les atteintes de la fortune, peu
8. Bien des gens ont voulu éviter les atteintes de la fortune, peu de gens l’ont pu. — 9. Aucun des défauts du corps n’est p
0. Le jugement du vulgaire n’est pas toujours d’accord avec celui des gens d’esprit. — 11. Affranchissez-vous d’abord de la
la rencontre de Pompée, par le conseil de Théodote et d’Achillas, des gens chargés de le recevoir, et de l’engager à passer
ous pas qu’il est né à Athènes et du temps de Socrate des milliers de gens qui n’en furent pas moins ignorants et insensés ?
sser un seul jour sans parler au Forum. — 4. Vitellius condamnait les gens à mort sans les entendre.  — 5. Alexandre, après
le ils devaient périr, qu’il leur dit : « Compagnons, dînez comme des gens qui doivent souper chez Pluton. » — 5. On rapport
t fait contre Cinna : « Pourquoi vivre, si ta perte importe à tant de gens  ? Quand s’arrêteront les supplices et le sang ? C
Quelle raison, en sa présence, de ne pas me croire seul ? Il y a des gens qui racontent au premier venu ce qui ne se doit c
plus grande et la plus sûre de toutes les fortunes. En effet, si les gens experts à priser les choses estiment les prairies
48 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
, du vide, amis, voilà, je pense,          Le portrait de beaucoup de gens . Gaudy. * Le Pinson et la Pie.          — Appr
s sur l’épine fleurie.          — Allez, vous vous moquez, ma mie ; À gens de votre espèce, ah ! je gagerais bien          Q
49 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
les occasions ; cela n’est pas d’un homme de qualité1. Ayez pitié des gens plus malheureux que coupables. Ils sont dans des
otre mignonne1 vous aime trop, et ne vous voit point comme les autres gens vous voient. Je ne suis point prévenue contre vou
50 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
f au lieu du gérondif et du supin. Par exemple : Audax omnia perpeti gens humana ruit per vetitum nefas. La race humaine, q
aillant, brave. Sin minùs fortis, attamen strenuus. Cic. LXXXIX. —  Gens , familia. Gens (de genus) était comme le tro
minùs fortis, attamen strenuus. Cic. LXXXIX. — Gens, familia. Gens (de genus) était comme le tronc, la souche qui co
e, les enfants, les esclaves, etc. Ainsi, dans la race des Cornélius, gens Cornelia, il y avait la famille des Cornélius Sci
ts d’une maison. Convocat familiam, et plures jubet occidi. XC. —  Gens , natio. Gens, synonyme de natio, comprend la
onvocat familiam, et plures jubet occidi. XC. — Gens, natio. Gens , synonyme de natio, comprend la race entière. Gen
 Gens, natio. Gens, synonyme de natio, comprend la race entière. Gens trojana, gens romana, gens gallica. — Natio (de n
Gens, synonyme de natio, comprend la race entière. Gens trojana, gens romana, gens gallica. — Natio (de natus) est un p
nonyme de natio, comprend la race entière. Gens trojana, gens romana, gens gallica. — Natio (de natus) est un peuple particu
er sorti de la race dont on parle. Majorem Germamaniæ partem Suevorum gens obtinet, propriis nationibus nominibusque distinc
doniens. — Sparus (de σπείρω, spargere), espèce de dard à l’usage des gens de la campagne. — Lancea, lance, sorte de trait f
  203 Generare     46 Generosus     88 Genitor     177 Genius     119 Gens      89 Gens     90 Gerere     77 Gestire     91 G
re     46 Generosus     88 Genitor     177 Genius     119 Gens     89 Gens      90 Gerere     77 Gestire     91 Gesum     237
51 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -
affection que jamais. Mesme le jour devant1, comme elle exhortoit ses gens , elle dict au serviteur, puisque Dieu l’avoit con
disait, le 14 juillet 1547 : « Il y ha bien eu murmures et menaces de gens desbauchés qui ne peuvent supporter le châtiment.
52 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
ode des choses et de leur privation ; il passe même dans le parti des gens qui lui font la guerre, il entre dans leurs desse
irituelle qu’elle soit, n’est pas également propre à toutes sortes de gens d’esprit. Il faut choisir ce qui est de leur goût
53 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
dirait pas que l’ouvrage les fatigue. Tel est le sort de ces pauvres gens , une vie dure et laborieuse. Cependant après le t
et les grands,         Les passions sont le premier mobile ; Tous ces gens animés d’intérêts différents, Qui pleins de leurs
e prends ?             Et que vous revient-il des vôtres,              Gens importants, gens affairés, Qui dupes de vos soins
      Et que vous revient-il des vôtres,             Gens importants, gens affairés, Qui dupes de vos soins, et tous les jou
54 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
ronder un peu, mon cher neveu, sur ce que vous ne voyez pas assez les gens que vous devriez cultiver. Il est vrai que le pri
ersonnes élevées. On aime, par amour-propre, à passer sa vie avec les gens auxquels on est accoutumé, avec lesquels on est l
onne ; elle s’en prend sans choix à tout le monde. Il n’aime plus les gens , il n’en est point aimé. On le persécute, on le t
55 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
us, mon cher auditeur, si vous voulez suivre ces exemples ; voilà les gens qui se sauveront. Or, ces gens-là ne forment poin
voulez suivre ces exemples ; voilà les gens qui se sauveront. Or, ces gens -là ne forment point assurément le plus grand nomb
56 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
rriverions le mardi, et puis tout d’un coup il l’oublie : ces pauvres gens attendent le mardi jusqu’à dix heures du soir ; e
intes tendres et pitoyables, elle a tout éprouvé. Elle voit certaines gens , elle prend des bouillons, parce que Dieu le veut
57 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
jeunesse à voyager, à voir des cours et des armées, à fréquenter des gens de diverses humeurs et conditions, à recueillir d
gion ne font craindre du mal, après cette vie, à ceux qui ont vécu en gens d’honneur, mais au contraire l’une et l’autre leu
prits auxquels elles sont proportionnées. Après que l’on voit tant de gens infatués des folies de l’astrologie judiciaire52
faire dire à son esprit. Ainsi le pyrrhonisme n’est pas une secte de gens qui soient persuadés de ce qu’ils disent, mais c’
ar raillerie à ceux qui étaient contre les sentiments de la cour. Ces gens -là, étant touchés du désir d’arrêter le cours des
es liaisons qu’ils avaient avec les ministres ou par intérêt avec les gens d’affaires. Et le dernier était de ceux qui blâma
les affaires, sans s’appliquer à son intérêt particulier ; il y a des gens habiles dans tout ce qui ne les regarde pas, et t
tes et d’auteurs ennuyeux, on s’en sert plus souvent pour tourner les gens en ridicule que pour les louer. Bien qu’il y ait
on affecte d’avoir. Une des choses qui fait que l’on trouve si peu de gens qui paraissent raisonnables et agréables dans la
par l’orgueil, qui les cache aux autres, et souvent à nous-mêmes. Les gens heureux ne se corrigent guère : ils croient toujo
ire entre les hommes, est le lien de la société et de l’amitié. Mille gens déplaisent avec des qualités aimables ; mille gen
de l’amitié. Mille gens déplaisent avec des qualités aimables ; mille gens plaisent avec de moindres talents. C’est que les
s’en mêlent se contrefont et ne sont pas tels en effet88. Ce sont des gens qui ont ouï dire que les belles manières du monde
les prudents ne se peuvent raisonnablement plaire. Ils regardent les gens avec empire ; ils disputent avec hardiesse et con
L’harmonie qui ne va qu’à flatter l’oreille n’est qu’un amusement de gens faibles et oisifs, elle est indigne d’une républi
est si rarement maître, et qui par là, à qui connaît la carte et les gens , deviennent des inductions sûres des liaisons et
r propre. Parmi eux s’en remarquaient d’autres, des plus éveillés, de gens principaux de la cour, qui étaient accourus aux n
peu d’agitation de leur corps. Des changements de posture, comme des gens peu assis ou mal debout ; un certain soin de s’év
gnait à Meudon. Dès que le roi en fut parti, tout ce qu’il y avait de gens de la cour le suivirent et s’entassèrent dans ce
ractère était doux, ses manières simples ; il aimait à vivre avec les gens de sa cour. Il mit une règle admirable dans sa dé
il hâte ses pas pour aller remplir sa place, il envoie devant lui des gens affidés pour arrêter ceux qui avaient contribué a
âtes-vous leur parler de vous justifier, et de prendre pour juges des gens qui vous devaient tant de vengeances ? «  Quand t
périté des hommes faibles. La fortune peut se jouer de la sagesse des gens vertueux jamais il ne Lui appartient pas de faire
e force avoir cause gagnée. « Je suis bien bon, dit-il, d’écouter ces gens -là ! » Du sac et du serpent aussitôt il donna Con
nse ; ils se mettent en tête Que tout est né pour eux, quadrupèdes et gens ,                                 Et serpents.    
les, x, 2.) Le paysan du Danube465. Il ne faut point juger des gens sur l’apparence : Le conseil en est bon, mais il
urs temples, D’avarice qui va jusques à la fureur. Rien ne suffit aux gens qui nous viennent de Rome :         La terre et l
et que le vice ;         Les Germains, comme eux, deviendront          Gens de rapine et d’avarice. C’est tout ce que j’ai vu
, vous dis-je, et courez-vous cacher485. PHILINTE. Mais on entend les gens au moins sans se fâcher. ALCESTE. Moi, je veux me
e ne puis souffrir cette lâche méthode Qu’affectent la plupart de vos gens à la mode ; Et je ne hais rien tant que les conto
, dans ces vices du temps, Morbleu ! vous n’êtes pas pour être de mes gens  : Je refuse d’un cœur la vaste complaisance Qui n
ans le cœur. Serait-il à propos, et de la bienséance, De dire à mille gens tout ce que d’eux on pense ? Et, quand on a quelq
contre les mœurs du temps Vous tourne en ridicule auprès de bien des gens . ALCESTE. Tant mieux, morbleu ! tant mieux, c’est
tre ; Et ses roulements d’yeux et son ton radouci N’imposent qu’à des gens qui ne sont point d’ici. On sait que ce pied-plat
me ; Et qu’eût-on, d’autre part, cent belles qualités, On regarde les gens par leurs méchants côtés. ORONTE. Est-ce qu’à mon
, faire d’aussi méchants531 ; Mais je me garderais de les montrer aux gens . ORONTE. Vous me parlez bien ferme, et cette suff
ne à y considérer le côté littéraire, « que ce sont les proverbes des gens d’esprit. » La Fontaine, dans l’une de ses Fables
it gardés sous les plus sûres serrures. Il n’a pas tenu à beaucoup de gens qui les redoutaient qu’ils ne parussent pas du to
sements à quarante-sept légions dans divers endroits de l’Italie. Ces gens -là, dit Appien, regardant leur fortune comme atta
irritable. C’était d’ailleurs une habitude ou plutôt un ridicule des gens de cour, que de prodiguer à cette époque de tels
r fait justice de ces honteuses flatteries que prodiguaient alors les gens de lettres trop peu soucieux de leur dignité. 55
58 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
monde, qui ne peut résister à cette montre4 si authentique. Les seuls gens de guerre en sont pas déguisés de la sorte, parce
non d’être en une condition où l’on a dès le matin un grand nombre de gens qui viennent de tous côtés pour ne leur laisser p
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
our voir les prés verdir et les bois bourgeonner. Mais aller chez des gens que l’on connaît à peine, Pour échanger sans but
s-pauvre, et vis pourtant fort bien, C’est parce que je vis comme les gens de rien. La pire pauvreté, la misère profonde Est
l n’est jamais permis de s’en dépouiller, même pour lutter contre les gens grossiers. « La politesse est à la bonté ce que l
60 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
= il voit des beaux esprits, des grands Seigneurs ; c’est-à-dire, des gens de lettres, des gens de qualité. 2°. Quant aux ad
sprits, des grands Seigneurs ; c’est-à-dire, des gens de lettres, des gens de qualité. 2°. Quant aux adverbes de quantité pa
ain et de bonne eau suffisent pour la nourriture du corps humain. Les gens de guerre sont souvent réduits à de mauvais pain
ui sait bien gouverner ; c’est-à-dire, comme un politique : = ce sont gens habiles qui m’ont dit cela ; c’est-à-dire, des ge
tique : = ce sont gens habiles qui m’ont dit cela ; c’est-à-dire, des gens habiles. Règles concernant les pronoms même, t
illiblement tombés dans ce précipice. Verbes réciproques : = bien des gens se sont repentis d’avoir perdu le temps de leur j
puisqu’on ne pourrait pas les changer en actifs, en disant : bien des gens ont repenti eux, etc ; nous avons lamenté nous, e
’on ne voit pas briller les grands talents aussi communément dans les gens de basse condition, comme dans les autres ; c’est
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
ire bien ; elle devient un roman entre ses mains ; il fait penser les gens à sa manière, leur met en la bouche ses petites f
nt pour déranger le cercle et faire oublier la narration ? Il y a des gens qui parlent un moment avant que d’avoir pensé. Il
passent. Aussi les Pamphiles sont-ils toujours comme sur un théâtre : gens nourris dans le faux, et qui ne haïssent rien tan
olière, Misanthrope, II, 4.) 1. Concertés, étudiés, affectés. 2. Gens qui affectent une grande pureté de langage. (Note
62 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
ts abstraits et métaphysiques, qui ne peuvent être saisis que par les gens de l’art. Une exposition méthodique et lumineuse
ait bien alors dire au critique : Voilà de vos arrêts, messieurs les gens de goût. L’ouvrage est peu de chose, et le seul n
63 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
te réserve aux choses plus essentielles et auxquelles on voit que les gens prennent plus d’intérêt ; et encore y aurait-il d
’est-à-dire une manière impérieuse de dire ses sentiments, que peu de gens peuvent souffrir, tant parce qu’elle représente l
64 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
on sens simple, quand il serait grossier et mal poli, plaira plus aux gens même du monde qu’un caractère plus délicat, mais
otre mignonne1 vous aime trop, et ne vous voit point comme les autres gens vous voient. Je ne suis point prévenue contre vou
65 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
t fort bien un magistrat illustre, qui, dans ce siècle où beaucoup de gens n’approuvent que l’étude des langues modernes, di
riers, rebut de républiques en guerre les unes contre les autres, des gens perdus de dettes et de crimes, et faisant métier
66 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
soi une armée de cent mille hommes, de nations différentes, mais tous gens mal satisfaits d’un capitaine, dont ils ne pouvai
attaché à une guerre importante mais opiniâtre : Rome est remplie de gens malintentionnés : les provinces voisines sont ple
it de celui-ci : Il est plus impartial et plus instruit que bien des gens ne l’ont cru. Le P. Griffet, jésuite, a donné un
mes du siècle dernier, en donnant un recueil d’éloges historiques des gens de lettres, des savants et des artistes, avec une
67 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
œur, et désarme les juges les plus sévères1. De la vie Peu de gens , dit-on avec Érasme2, voudraient renaître aux mêm
nnuyés de la vie, et toujours tremblants de la perdre ; peut-être des gens de lettres, de tous les ordres d’hommes le plus s
je vous le jure, la véritable cause de cette retraite, à laquelle nos gens de lettres ont été chercher des motifs d’ostentat
ent, comme les avares pour ne savoir rien perdre à propos. « Tous ces gens ennuyés, qu’on amuse avec tant de peine, doivent
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
ne, et son silence même est intelligible. Quand il n’est pas avec des gens qui lui plaisent, il demeure au dedans de lui-mêm
e qu’il en a toujours assez, et tout lent qu’il paraît, il y a peu de gens qu’il ne rattrape, quelque diligents qu’ils puiss
69 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
t son discours. On y a trouvé du pathos ; c’est assez la critique des gens de cette cour ; c’est le ridicule que les âmes fr
généreux et les actions qu’ils peuvent inspirer. » « Il n’y a que les gens médiocres qui voudraient que le fond de tout fût
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
s cuisiniers du monde5, et les ragoûts fins sont bien ridicules à des gens en haleine depuis le lever du soleil. Le service
téraire de Paris. « Vous ne trouverez dans cette grande ville que des gens occupés d’eux-mêmes et jamais de la triste situat
71 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
’allume, On apporte la nappe et met-on le couvert ; Et suis parmi ces gens comme un homme sans vert12 Qui fait en rechignan
, Pour se montrer soldats, sont les plus insolents ; Ainsi, parmi ces gens , un gros valet d’étable, Glorieux de porter les p
neurs mangeassent en sergents, La viande pourtant ne priait point les gens . Mon docteur de Ménestre, en sa mine altérée, Ava
s qui sont tant à la mode. « Ce fut, dit l’un, aux pièces de Boyer. » Gens pour Pradon voulurent parier. « Non, dit l’acteur
e, le misanthrope, d’en vouloir si mortellement et si brutalement aux gens de cour, aux femmes du grand monde, à l’humanité
re bien, du grenier de céans74 Cette longue lunette à faire peur aux gens , Et cent brimborions dont l’aspect importune ; Ne
l’esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l’œil sur les gens , Et régler la dépense avec économie, Doit être so
it être son étude et sa philosophie. Nos pères, sur ce point, étaient gens bien sensés, Qui disaient qu’une femme en sait to
hercher si loin, On ne sait comment va mon pot, dont j’ai besoin. Mes gens à la science aspirent pour vous plaire, Et tous n
mme j’ai dit, à vous que je m’adresse. Je n’aime point céans tous vos gens à latin, Et principalement ce monsieur Trissotin 
joue à leur gré De ce qu’ont les mortels de plus saint et sacré. Ces gens qui, par une âme à l’intérêt soumise, Font de dév
dit et dignités À prix de faux clins d’yeux et d’élans affectés ; Ces gens , dis-je, qu’on voit, d’une ardeur non commune, Pa
ue. Un gros de Sarrasins vient s’offrir à leur vue : Milice du démon, gens hideux et hagards, Engeance qui portait la mort d
dit là-dessus : « De quoi vous plaignez-vous ? » De quoi ? Voilà mes gens aussitôt en courroux ; Ils se moquent de moi, qui
autres talents, l’ode, qui baisse un peu, Veut de la patience, et nos gens ont du feu. Malherbe avec Racan, parmi les chœurs
ristote, Élien,        Bérose, Porphyre, Appien, Et Lipse, leur écho, gens à Votre Excellence        Peu connus, comme je le
t qu’au vizir il ait fait son rapport. Or vizirs, comme on sait, sont gens qui de chimères        Se repaissent avidement ;
e on sait, sont gens qui de chimères        Se repaissent avidement ; Gens qui, bouffis d’orgueil, sur des preuves légères,
à vivre. Pourtant il capitule, et l’adroit histrion Fait convenir ces gens que dans l’instruction        D’un gradué de si g
cer sur de tout autres sujets. Tour à tour religieux pour édifier les gens d’Église, et licencieux pour égayer les soupers d
à tant de vanité ! Lisette, à Isabelle. C’est le faible commun des gens de qualité. Leurs titres bien souvent font tout l
les injures qu’il avait tant de fois débitées contre toutes sortes de gens . Discours envers ou discours philosophiques. — V
de espèce, Qui des mortels font le mal ou le bien ? Comment aimer des gens qui n’aiment rien, Et qui, portés sur ces rapides
se bien l’agrément qu’on peut y rencontrer : Trouver à chaque pas des gens insupportables, Des flatteurs, des valets, des pl
re fixé, Qui n’est ni complaisant, ni valet de personne, Que tous ces gens brillants qu’on mange, qu’on friponne, Qui, pour
ne, d’ailleurs, me plaît beaucoup aussi. J’aurais donc à mon tour des gens à mon service. Dans le commandement je suis un pe
à traiter… Il y a toujours eu plus de bons auteurs dramatiques que de gens excellant dans la chanson212. » Le recueil très
d’avance. Dans le grand monde il est aisé de deviner Quelle sorte de gens on rencontre à dîner : Des hommes en faveur, de g
r réunie ? Et quel plaisir pourrai-je avoir, dans un repas, Entre des gens si hauts et des hommes si bas ? Parlez-moi d’un f
ut croire ses yeux ; Il entre au cloître, et partout ne rencontre Que gens surpris, à l’air mystérieux, Parlant tout bas aus
de cette baie Qu’attriste incessamment l’aigre cri de l’orfraie, Des gens agenouillés ont longtemps prié Dieu ; Enfin, rasa
solé. Non, Plô-Goff n’aura pas deux fois un tel spectacle ! Tous les gens du pays vinrent criant miracle ! Attroupés sur le
leur contour, Un regard effronté qui provoque et défie L’horreur des gens de bien, dont il se glorifie, Le pas brusque et c
72 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
de consolant que le témoignage de sa conscience et l’approbation des gens de bien, rien de honteux que le vice. C’est la ve
), Le Sage essayait avec un rare bonheur la comédie de caractère. Les gens de finance étaient un sujet neuf au théâtre. Moli
Blas, je te conseille en ami de ne plus te jouer aux moines : ce sont gens trop fins et trop rusés pour toi. » Gil Blas, li
, plein même de dépit jusqu’à l’aveu que lui en entendirent faire les gens du Parlement sur son testament, et tôt après eux
e put être méconnu par ce qu’il dit et à la reine d’Angleterre et aux gens du Parlement, qu’il avait acheté son repos ; et q
ient de préférence à tout ; que c’était avec douleur qu’il voyait des gens (ce fut le mot dont il se servit), qui lui étaien
qui les occupaient se fortifièrent de plus en plus. On ne voyait que gens oppressés et dans une surprise qui les accablait,
u de paroles jeta dans l’assemblée est inexprimable. Je crus voir des gens poursuivis de toutes parts et surpris d’un ennemi
ste du discours. Villars, Besons, Effiat, ployèrent les épaules comme gens qui ont reçu les derniers coups : je ne pus voir
es nuits il se levait seul et travaillait ainsi plusieurs heures. Des gens qui ignoraient cette coutume étaient souvent très
imagination brillanté131. La manie de parler de soi. J’ai vu des gens chez qui la vertu était si naturelle qu’elle ne s
ités, il semblait qu’elles n’avaient pas percé jusqu’à eux. Voilà les gens que j’aime ; non pas ces hommes vertueux qui semb
qui déshonorerait les plus grands hommes ? Je vois de tous côtés des gens qui parlent sans cesse d’eux-mêmes ; leurs conver
s. Nous n’entrons pas dans des disputes qui ne « conviennent qu’à des gens oisifs, et nous voulons offrir « des prières et n
Vous commencez par comparaître devant l’aréopage de vingt comédiens, gens dont la profession, quoique utile et agréable, es
eillissez dans l’opprobre et dans la misère. Les places destinées aux gens de lettres sont données à l’intrigue, non au tale
blées, et que, dans l’autre moitié, il se trouve à peine huit ou neuf gens de lettres qui soient assidus197. L’Académie est
ction est réelle. On pourrait mettre sur la tombe de presque tous les gens de lettres : Ci-gît, au bord de l’Hippocrène, Un
vous, et puis songez à vos amis ; buvez du vin de Champagne avec des gens aimables ; mais faites quelque chose qui vous met
n’ont eu que la persécution pour récompense, je vous ferais voir des gens acharnés à me perdre du jour que je donnai la tra
umain que quelques frelons pillent le miel de quelques abeilles ? Les gens de lettres font grand bruit de toutes ces petites
testable assassin que dans le temps où il fut privé de la société des gens de lettres. Avouez que Pétrarque et Boccace ne fi
tre et prévenant pour ses seuls amis, il ne fait aucune attention aux gens indifférents, et se déclare contre ceux qui, par
sse ; ni même les défauts qu’y remarqueront peut-être de plus habiles gens que moi, mais les déplaisirs qui troublent en cet
lorsqu’elle blesse, ou pour la pratiquer sans qu’elle offense. Peu de gens ont assez de fonds pour souffrir la vérité et pou
ires, les censeurs, et tout ce qui s’attache à la peau des malheureux gens de lettres achevaient de déchiqueter et de sucer
est vrai que monsieur ait apporté chez moi une lettre, auquel de nos gens l’a-t-il remise ? » — « A un jeune laquais blondi
je me suis mal expliqué. Comme en vous mariant il est naturel que vos gens aient quitté votre livrée pour ne plus porter que
and il la croit juste, mais honorant hautement et sans envie tous les gens qu’il reconnaît supérieurs ; confiant sur ses int
n ne sait pas dépenser son talent dans la conversation ; et si peu de gens , même parmi les plus distingués, ont l’habitude d
re qu’aux environs de mon ermitage. J’ai vu dans les hautes Alpes ces gens qui vivent de lait et ignorent l’usage du pain ;
nt à moi, que je meure par la main du bourreau ou par la furie de ces gens -là, si cela peut leur plaire, rien ne m’est plus
ion, se réunirent pour prier et chanter des litanies, pendant que les gens de guerre préparaient leurs armes. Ceux-ci, après
mée se divisa en trois colonnes d’attaque : à la première étaient les gens d’armes venus des comtés de Boulogne et de Ponthi
ent pour conquérir « ce royaume que je suis venu ici d’outre-mer. Les gens de « ce pays, vous ne l’ignorez pas, sont faux et
l n’en continua pas moins de commander et de combattre. L’attaque des gens de pied et de cheval recommença de près, aux cris
sse, au fond de laquelle avait été dressé l’échafaud, on refusa à ses gens la consolation de l’accompagner plus longtemps. M
s ; les procès en seront moins longs… Je briderai, comme il faut, ces gens du Parlement  Je mettrai une grande police dans l
r de René, que le roi avait fait son lieutenant à Paris, assembla les gens de la ville, et fit voter des remontrances. Le Pa
des parlementaires n’est pas bien sûre. Ce qui l’est, c est que leurs gens , tout le peuple de robe recommençait dans Paris l
s’écrie avec un orgueilleux dépit : Tandis que moi, morbleu ! que de gens se disent aussi : Et nous, morbleu ! Ce moi, morb
de talent553. C’est aux époques où l’on écrit beaucoup qu’il y a des gens de talent qui écrivent fort mal. L’histoire de Pe
en-être par une fortune rapide. Nous ne manquons pas de connaître des gens qui y sont parvenus : c’est presque une foule. Re
rôle de plaisant connaissez la misère. J’ai rencontré souvent de ces gens à bons mots, De ces hommes charmants, qui n’étaie
en est toujours bien. J’ai vu d’autres méchants d’un grave caractère, Gens laconiques, froids, à qui rien ne peut plaire. Ex
ncourage encore. Mais convenez aussi qu’avec ce mauvais ton, Tous ces gens dont il est l’oracle et le bouffon Craignent pour
ur du cœur est dans la confiance. Un commerce de suite avec les mêmes gens , L’union des plaisirs, des goûts, des sentiments,
M. de Sacy, en 1869, le recevait à l’Académie française : « Bien des gens , lui disait-il, ne connaissent pas M. Barbier : l
et l’heure ; Et la stupide oublie, au fond de leur demeure, Tous les gens de béquille, et qui n’en peuvent plus, Les porteu
la passe, Et ne peut la trouver ; et ces derniers signaux, Connus des gens de mer, ont traversé les eaux. Lutte affreuse ! L
lle écus : Le cœur vivait alors, et l’on t’eût bien fait rire, Si des gens clairvoyants étaient venus te dire Qu’il pourrait
tant moins glorieux, d’autant plus méritoire, Fi ! C’est bon pour des gens médiocres. — Mon cher, Écoute bien ceci : c’est l
rencontrent sous le balcon ! Dès ce premier dialogue, il y avait des gens qui vous disaient alors qu’il y avait trop d’espr
e d’une maison garnie qui fournissait des bains de toutes sortes. Les gens de bonne société, de passage à Paris ou à Versail
lein de profondes fendaces, incapable d’y recevoir nulle conduite des gens de guerre en ordonnance ; le terroir nu, sans arb
gricola, ch. xxx) : « Nune terminus Britanniæ patet : nulla jam ultra gens  : nihil nisi fluctus et arma. » 480. Flèches cou
plate amitié, dont on fait tant de cas, Ne vaut pas les plaisirs des gens qu’on n’aime pas. Être cité, mêlé dans toutes les
73 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
issante, l’ont fortifiée. Leur opinion est une autorité pour bien des gens , ou méchants, ou trompés, qui, si j’avais sévi co
s décrets, tel sera le courage des chevaliers et l’accord de tous les gens de bien, qu’à peine Catilina sorti de Rome, vous
utable remis entre mes mains, l’intérêt de la république. Mais que de gens , songez-y bien, ne croyaient pas aux complots que
en justice, plutôt que d’abandonner le drapeau de la conjuration, de gens enfin, auxquels il me suffirait de montrer, non p
s’attendre aux châtiments qu’ils méritent. VI. Mais il y a des gens , Romains, qui prétendent que j’ai pris sur moi d’
menaces du consul : voilà ce que l’on dira, et il ne manquera pas de gens qui, s’il prend ce parti, verront en lui, non pas
cesser le combat qui s’engageait. Toutes les lettres trouvées sur les gens du cortège sont remises, avec les cachets intacts
temps à autre, ils échangeaient à la dérobée, on eût dit, non pas des gens que d’autres accusent, mais des coupables qui se
sont désormais dans l’impuissance de me faire du mal. J’ai, dans les gens de bien, une sauvegarde efficace, qui m’est assur
oyens, je le vois ; mais, fort de votre appui et de celui de tous les gens de bien, fort du souvenir de tant de périls, souv
échant, quand il est présent, ont plus de force que la protection des gens de bien qui sont absents ? Ce dernier trait ne ca
age des Agrigentins, et l’intervention de plusieurs citoyens romains, gens honnêtes et pleins de bravoure, qui vivent très u
vez point respecté ce que n’ont osé ni profaner, ni même toucher, des gens plus portés en tout au crime qu’à la religion ? E
nt, non l’ouvrage d’un ennemi qui observe dans la guerre le droit des gens et de la religion, mais celui des pirates les plu
t non une capture de pirates, traite en ennemis les vieillards et les gens difformes ; mais ceux qui ont ou de la jeunesse o
celui qu’il voulait faire passer pour chef des pirates, une foule de gens y chercheraient le véritable : il n’osa donc le c
happé, s’il avait ramassé contre le peuple romain quelques troupes de gens armés, diriez-vous : Il a demeuré chez moi, je le
rce que c’est un lieu pour la défense duquel il suffit de très peu de gens  : il ne voulut donc pas en abandonner la garde à
le commerce dans la Sicile, pressé par le témoignages des Valentins, gens d’honneur, de tous les habitants de Rhégium, de p
intentée, je puisse désormais consacrer mes travaux à la défense des gens de bien plutôt qu’à la poursuite des méchants.
74 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Préface de la première édition. » pp. -
erait de le leur mettre entre les mains imprimé. D’un autre côté, des Gens de lettres ont pensé que la jeunesse, et même les
75 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
dre d’une manière plus courte et plus vive les rudes épreuves que les gens de bien ont à essuyer dans la prospérité ? Elle l
laît pas de déplorer la vie ; ce que beaucoup de personnes et même de gens instruits ont fait souvent. Erant in Torquato plu
ersion. Ubi sunt isti qui iracundiam utilem dicant ? Cic. Où sont ces gens qui peuvent dire que la colère est utile ? XXX
fons à naturâ constitutus. La bienveillance est nécessaire entre les gens de bien ; c’est une source d’amitié établie par l
e evenerit. Cic. Je ne finirais point si je voulais énumérer tous les gens de bien qui ont été malheureux. Quid ego his test
ur emolumentis, neque ea volunt ponderari honestate. Cic. Beaucoup de gens pèsent toutes choses au poids de l’intérêt et ne
76 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
riare aliquis ! C’est une opinion assez généralement reçue parmi les gens de lettres, que la prose de M. de La Harpe est in
t aimer. Le succès de son ouvrage eût alors été incontestable, et les gens de lettres eussent applaudi au talent, comme les
genre excita lui-même de nombreuses et vives contestations parmi les gens de lettres ; nous ne les réveillerons point ici :
77 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
poétique, I.) 1. En détournant les acceptions « L’on voit des gens qui, dans les conversations… vous dégoùtent… par
pas exprimer les passions par le seul effort de la voix ; beaucoup de gens , en criant et eu s’agitant, ne font qu’étourdir.
a guerre plaisants et agréables aux hommes guerriers, abominables aux gens de bien et détestables devant Dieu. » 1. Cito
78 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
u un soupir. Ceux qui l’ont connue la pleureront toujours, et tant de gens qui, sans la connaître, entendaient de tous côtés
que ma lettre l’introduise auprès de vous. N’est-ce pas se moquer des gens  ? Vous savez l’estime et l’amitié que j’ai pour l
qu’à ce que les actions les détruisent. On trouve quelquefois que les gens qu’on croit ennemis ne le sont point ; on est alo
ous et Mme votre épouse, vous avez, pour toute réponse, ordonné à vos gens de la chasser. J’ai tâché de consoler la bonne fe
ducation ; je lui ai prouvé que ce ne serait pas la peine d’avoir des gens , s’ils ne servaient pas à chasser le pauvre, quan
ractère était doux, ses manières simples ; il aimait à vivre avec les gens de sa cour. Ou ne dira plus qu’un mot : il ordonn
t ce qui la rend suspecte. LOUIS XI. Pourquoi faut-il qu’il y ait des gens qui aient la démangeaison d’écrire ! il faut lais
ns lorsque je parlais tout seul, toutes mes intrigues avec de petites gens . On dit que vous avez parlé du crédit de mon prév
 ? MOLIÈRE. J’assemblais dans un certain lieu le plus grand nombre de gens que je pouvais, et là je leur faisais voir qu’ils
ce après lui. SCAPIN. La justice en pleine mer ! Vous moquez-vous des gens  ? GÉRONTE. Il faut, Scapin, il faut que tu fasses
cents livres se trouve dans le pas d’un cheval ? SCAPIN. Ce sont des gens qui n’entendent point de raisons. GÉRONTE. Mais q
pprochez… que je suis ravi de vous voir ! et que je veux de mal à mes gens de ne vous avoir pas fait entrer d’abord ! J’avai
isse M. Dimanche dans une antichambre, et je vous ferai connaître les gens ... M. DIMANCHE. Monsieur, cela n’est rien. DON JU
nde-t-il toujours aussi fort, et mord-il toujours bien aux jambes les gens qui vont chez vous ? M. DIMANCHE. Plus que jamais
, un flambeau pour conduire M. Dimanche, et que quatre ou cinq de mes gens prennent des mousquetons pour l’escorter. M. DIMA
, malgré ses griffes qui la déchirent et font ruisseler son sang. Des gens armés accourent de toutes parts, et le tigre est
Ne sentez-vous pas le vent qui souffle ? la bise est rude aux pauvres gens , le froid jette partout son manteau de glace ; j’
rant un corps d’infanterie royale que rien n’avait pu entamer : « Ces gens -là sont donc inabordables ? les avez-vous chargés
rnaient à jeun à l’étable. Au bout de douze ans, la ruine des pauvres gens fut complète, au grand étonnement d’Azaël, qui cr
tôt cent personnes entourent le monarque. Lorsque le roi vit tous ses gens réunis, il se tourna vers les quatre bandits rest
nation lui était comme une agréable compagne de la solitude… Bien des gens riront de lui, mais il était un peu comme moi, il
ine. Un jour je voyageais en Calabre ; c’est un pays de méchantes gens qui, je crois, n’aiment personne, et en veulent s
omettre de ce qui pouvait nous perdre, il fit le riche, promit à ces gens pour la dépense, et pour nos guides le lendemain,
medi à deux heures, après avoir mangé ; et, comme il y avait bien des gens avec lui, il les laissa tous à trente pas de la h
ns ce moment le cheval s’arrête, le héros tombe entre les bras de ses gens  ; il ouvre deux fois deux grands yeux et la bouch
onde : je vole chez mon ambassadeur je m’éveille et cours avertir les gens de sa suite. On met les chevaux à la voiture et n
t enfuis jusqu’à Zurich. Presqu’en même temps qu’eux y arrivaient les gens de Wolrau, déjà instruits du meurtre de l’ermite,
ou ceux mêmes que nous avons tenus enfermés si lâchement à Paris, ou gens qui ne valent pas mieux, et qui auront plus d’aff
s méchants ; les Champs-Élysées, ce séjour délicieux destiné pour les gens de bien, ne suffiront pas pour ma récompense. Apr
leur ôter, sans encourir le juste reproche d’avoir violé le droit des gens , et d’avoir déshonoré notre victoire par une barb
’avec un air assuré il s’avance pour recevoir la parole de ces braves gens , ceux-ci, toujours en garde, craignent la surpris
79 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
ère sans interruption que demande saint Paul : prière que beaucoup de gens de piété s’imaginent être impraticable, mais dont
ffense passagère » ! (Sermon du pardon des offenses). Sans doute les gens qui se piquent de répondre à tout, et qui ont sur
80 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
urs temples, D’avarice qui va jusques à la fureur. Rien ne suffit aux gens qui nous viennent de Rome :         La terre et l
e et que le vice :         Les Germains comme eux deviendront          Gens de rapine et d’avarice. C’est tout ce que j’ai vu
81 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
, une bourse assez large et profonde Il leur déploie, et leur dit : «  Gens de bien, Ouvrez vos yeux ; voyez, y a-t-il rien ?
eigneurs et magistrats,     Trouvent souvent sur leur passage     Des gens qui leur rendent hommage,         Cela ne me surp
82 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
siques qui le pense et qui ose le dire. Prenez les plus connus de nos gens de lettres actuels, et transportez-les dans le mi
s les siècles où la littérature n’était qu’un plaisir délicat, et les gens de lettres que les amuseurs du grand monde ? Ne f
83 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXVI. » pp. 135-136
συγϰείμενος. Ce sens du mot φορτιϰός se trouve déjà dans Platon. Des gens meilleurs.] La déclamation et l’action théâtrale
84 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
se au logis de gâté,                     On ne s’en prenait point aux gens du voisinage ;                     Bertrand dérob
   Avait, depuis plus de cent ans,           Produit pour l’usage des gens , Il retourne chez lui : dans sa cave il enserre  
la leur ôter sans encourir le juste proche d’avoir violé le droit des gens , et d’avoir déshonoré notre victoire par une barb
d’hommages qui leur ont été rendus jusqu’à notre époque par tous les gens éclairés et sensibles, n’ait suffit pour établir
85 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
uint à Jan Dodin recepueur15 du Couldray, au gué de Vede16, quand les gens d’armes rompirent les planches17. Rencontrant sur
feis10 à ce patelinage11. (Livre III, ch. xxxiv.) 1. Interdit aux gens d’Église. 2. Il fut docteur le 22 mai 1537. 1.
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
a lui-même approuvé ma petite dissertation polémique. Voilà comme les gens de lettres devraient se combattre ; voilà comme i
, on fait des couplets. Il est plaisant qu’il soit permis de dire aux gens par écrit ce qu’on n’oserait pas leur dire en fac
87 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
st pour vous faire ou requeste ou demande : Je ne veulx point tant de gens resembler39, Oui n’ont soucy autre que d’assemble
……………………………………………… De jour en jour une campaigne verte Voit on icy de gens toute couverte, La pique au poing, les trenchante
rs une bourse assez large et profonde Il leur desploie, et leur dit : Gens de bien, Ouvrez vos yeux, voyez, y a t il rien ?
e chapeau Ne lui flamboya au chef, si allant au chasteau Une suite de gens sa trace ne talonne ; Il vit heureusement, et la
rouver, au demeurant, Fausses raisons pour rabattre à toute heure Des gens d’honneur la fortune meilleure397, En élevant le
e ambition se tient close et fermee. Ni devant, ni derriere il n’a de gens au guet, Il marche en tous endroits, sans craindr
e à l’envers retournee443 ; Et dans sa basse cour grand nombre de ses gens , Chacun diversement s’employer diligens, D’ailleu
contraint, sans rien faire, en Flandre rebrosser483 ; Il a perdu ses gens , son temps, sa renommee, Henry, nostre grand roy
s et de ses travers en les justifiant et en riant de ceux des autres, gens de cour et gens de ville. Il a une satire (VIe) c
ers en les justifiant et en riant de ceux des autres, gens de cour et gens de ville. Il a une satire (VIe) contre l’honneur
mesprisée, Sert au peuple de fable, aux plus grands de risée ; Si les gens de latin des sots sont dénigrez, Et si l’on est D
re un marjollet564, qui dit avecq’ mespris,     « Ainsi qu’asnes, ces gens sont tous vestus de gris, Ces autres, verdelets,
d’aparence. Depuis aux bons sergens j’ay porté reverence, Comme à des gens d’honneur par qui le ciel voulut Que je receusse
s sobres et les intempérants, se place le groupe des beaux esprits et gens d’esprit de cour et de ruelles : à leur tête le b
âge ! Vous n’avez pas chez vous ce brillant équipage, Cette foule de gens qui s’en vont chaque jour Saluer à longs flots le
n me dit là-dessus : De quoi vous plaignez-vous ? De quoi ? Voilà mes gens aussitôt en courroux ; Ils se moquent de moi, qui
autres talens, l’ode, qui baisse un peu, Veut de la patience, et nos gens ont du feu894. Malherbe avec Racan895, parmi les
se condense toujours à un moment donné dans le langage de ces sages, gens de cœur et de tête qui parlent d’or, les Ariste,
age personne D’un porteur de huchet906 qui mal à propos sonne, De ces gens qui, suivis de dix hourets907 galeux, Disent, ma
sse Qui fait dire souvent ce qu’on ne pense pas. Je hais, je fuis ces gens qui font les délicats, Dont la fière grandeur d’u
s point. LE COMTE.                                                Les gens de ma naissance Sont un peu délicats sur les dist
plate amitié, dont on fait tant de cas, Ne vaut pas les plaisirs des gens qu’on n’aime pas : Être cité, mêlé dans toutes le
m’ennuie, Je m’établis ailleurs, me moquant au surplus D’être haï des gens chez qui je ne vais plus : C’est ainsi qu’en ce l
se bien l’agrément qu’on y peut rencontrer : Trouver à chaque pas des gens insupportables, Des flatteurs, des valets, des pl
re fixé, Qui n’est ni complaisant, ni valet de personne, Que tous ces gens brillans qu’on mange, qu’on friponne, Qui, pour v
rôle de plaisant connoissez la misère. J’ai rencontré souvent de ces gens à bons mots, De ces hommes charmans, qui n’étoien
ien est toujours bien. J’ai vu d’autres méchans d’un grave caractère, Gens laconiques, froids, à qui rien ne peut plaire. Ex
sé ! Le plus stupide obtient la même réussite : Hé ! pourquoi tant de gens ont-ils ce plat mérite, Stérilité de l’âme et de
ncourage encore. Mais convenez aussi qu’avec ce mauvais ton, Tous ces gens dont il est l’oracle et le bouffon Craignent pour
ur du cœur est dans la confiance, Un commerce de suite avec les mêmes gens , L’union des plaisirs, des goûts, des sentimens,
moler l’une à l’autre Chaque société, diviser les esprits, Aigrir des gens brouillés, ou brouiller des amis, Calomnier, flét
ouble échec dans les concours de l’Académie, par le froid accueil des gens de lettres en renom, par les sévérités de La Harp
eux, le Vieux Vagabond), philosophiques (Louis XI, le Dieu des Bonnes Gens , les Étoiles qui filent), — pour laisser de côté
, Qui se mêle au bruit des verrous Si la philosophie de ses « Bonnes Gens  » manque d’élévation, leur poésie a de la nobless
majesté, Malgré les saintes lois de l’hospitalité, Malgré la foi des gens et la foi réclamée, Dans les murs d’un cachot vou
s en levez deux mille Sur d’honnêtes bourgeois, et de ma bonne ville, Gens que j’estime fort, pensant bien, payant bien. Reg
pique. Un navire y passait majestueusement ; Il a vu la bouteille aux gens de mer sacrée ; Il couvre de signaux sa flamme di
             J’exècre les railleurs : Un bon mot n’a jamais rendu les gens meilleurs. Je parle sérieux et me contiens à pein
sonnages qui figurent dans les mascarades ou danses exécutées par des gens déguisés et masqués. — Marot n’en écrivit point.
de glu. D’où prendre à la pipée. — Gentil, noble, généreux, de rare ( gens , gentis, generosus). 232. Verbe formé comme pind
que de bonne bourgeoisie ? (Bourg, Gentil., III, 12.) Vous voyez des gens qui entrent sans saluer que légèrement. (La Bruyè
topée exclamative. On dit huer le loup. 435. Une nombreuse troupe de gens . 436. Hure, tête hérissée, d’homme ou d’animal.
blia, étaient, qui magistrat, qui abbé, etc. 446. Gentil, généreux ( gens , genus). 447. Proprium huinani animi est odisse
n’est pas un éléphant (VIII, 15). Une servante vient : adieu, mes gens . Raton N’étoit pas content, ce dit-on (IX, 17),
bien les fâcheries et les épigrammes du grondeur Boileau. 882. À des gens que rien ne touche ni ne convainc. Saint-Simon :
e goût, les yeux se contentoient, Je pris un peu de courage, Pour nos gens qui se battoient. SOSIE, bas, à part. Cette preuv
e duc de Louraguais, à débarrasser la scène des bancs occupés par les gens de cour. — Il essaya des réformes plus profondes.
ur laquelle elle n’est pas faite ; — le valet Pasquin, qui envers les gens mal mis et les laquais copie la morgue de son maî
r ce qu’on vaut ! (III, 6.)                               Que ces gens inconnus Sont fiers ! Voilà l’orgueil de tous nos
r les dents sans offenser ; J’ai vu des poignards admirables Tuer les gens sans les blesser. J’ai vu, ce qu’on ne pourra cr
il ! Adieu donc. — De nous deux Dieu sait quel est le juste. Avec les gens de cour, vos pareils, don Salluste, Je vous laiss
88 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »
rer dans la réalité, trop souvent grossière et pénible, de la vie des gens de la campagne : rien n’est moins heureux ni moin
89 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
s la maison et dans la confidence d’un Prince, qui ne choisit que des gens de mérite ; quand il se persuade que vous voulez
mort : après trois mois d’une conduite toute miraculeuse, et que les gens du métier ne se lassent pas d’admirer, vous n’ave
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
tous la conviction de son crime, je soulevais contre moi une foule de gens intéressés à m’empêcher de poursuivre ses complic
te la fleur et la force de l’Italie contre cette misérable poignée de gens échappés au naufrage de leurs propres fortunes. V
rgne au moins notre propre sang, et qu’on n’aille pas perdre tous les gens de bien, pour épargner quelques scélérats. » Césa
91 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIV. » pp. 128-130
éparties entre plusieurs journées. Aristote parle évidemment pour des gens qui savaient toutes ces choses. Ce n’est peut-êtr
92 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
ps, aux âges les plus reculés comme de nos jours, il se rencontra des gens qui eurent plus ou moins de facilité à s’exprimer
s embûches pour attenter à notre vie : la loi naturelle, le droit des gens , maints exemples, tout le prouve ; or Clodius a t
’auditoire est froid et calme, ressemble à un homme îvre au milieu de gens à-jeun ; vinolentus inter sobrios , dit Cic. (Or
l’ennemi, les privilèges sacrés des ambassadeurs, violé le droit des gens . Le divin Jules, d’un seul mot, comprima la sédit
uées dans la ville, ni l’effroi du peuple, ni le concours de tous les gens de bien, ni cette enceinte si redoutable où siège
rque et désigne de l’œil ceux de nous qu’il voue à la mort ! Et nous, gens de cœur, nous croyons assez faire pour la républi
entendent pas toujours, et c’est une monnaie qui n’a plus cours entre gens de bon ton. S’il est à propos, toutefois, de lire
dirait pas que l’ouvrage les fatigue. Tel est le sort de ces pauvres gens  : une vie dure et laborieuse. Cependant, après le
es que je prends ?         Et que vous revient-il des vôtres,          Gens importants, gens affairés, Qui, dupes de vos soin
?         Et que vous revient-il des vôtres,         Gens importants, gens affairés, Qui, dupes de vos soins et tous les jou
tion ou l’antithèse qui ne serait qu’un jeu de mots, est puéril : les gens de mauvais goût seuls peuvent en être éblouis. Ma
93 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
aïf, en lui fournissant les moyens « d’entretenir aux études quelques gens de lettres, de régaler chez lui tous les savants
le formule : La fable montre que… ou bien : La fable s’adresse aux gens qui… En somme, ce recueil de fables n’a guère d’
ontaine fait une petite comparaison piquante ; Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages ; Tout bourgeois veut
équence ; ce sont les formules d’un homme qui ne veut pas heurter les gens de front ; Philinte cherche aussi, en faisant la
sure de ses besoins, car il serait chimérique de remettre au goût des gens éclairés ou aux décisions de l’Académie le choix
e, tire ses sujets de l’histoire et n’admet comme personnages que des gens de haut rang ou d’une célébrité reconnue ; son bu
i sont d’ordinaire les moins recherchées et qu’on laisse aux pages et gens du même bord n’étaient occupées que par des perso
que leur conversation est remplie de si beaux sentiments que bien des gens n’ont pas remarqué ce défaut, et que ceux qui l’o
t vous l’accusez de charme et d’enchantement : je connais beaucoup de gens qui feraient vanité d’une telle accusation ; et v
ncèrement à cesser vos attaques contre le Cid ; croyez-moi, nombre de gens ne le persécutent, aujourd’hui, que pour faire le
juste assez à l’aise pour ne pas étouffer. On affirme qu’une foule de gens se trouvaient encore à la porte quand on a commen
94 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
ts. Si vous allez par le chemin du bel esprit, vous trouverez ici des gens , qui en mettront plus dans un seul couplet de cha
Mercuriales, discours dans lesquels le premier président, ou l’un des gens du roi s’élève contre les abus et les désordres q
e voudra l’éloquence et la poésie, et traite les habiles écrivains de gens inutiles dans les états, nous ne craindrons point
ses opposées, qu’un traité qui fera la destinée des nations. Quelques gens de lettres sont incapables de ce qu’on appelle le
95 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
la syllepse du genre, du nombre et de la personne. Ex. : Les vieilles gens sont soupçonneux. Tout le peuple au-devant cour
de la France, et lui dit : Je sais bien qu’il n’importe guère à des gens qui n’ont plus ni conscience ni foi, de ruiner le
sont fermées. Où iront-ils puiser ? Ils ne trouveront partout que des gens qui se détournent, des barrières qui les arrêtent
effroyable De leur concorde impie, affreuse, inexorable, Funeste aux gens de bien, aux riches, au sénat, Et, pour tout dire
96 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »
ême et que ses châtiments commencent à nous changer. Nous serons tous gens d’honneur, et nous courrons après la gloire, comm
97 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de L’Hospital, 1505-1573 » pp. -
1. On dit d’un vieil avocat ou médecin : c’est un praticien. 2. Les gens amis de la chicane. 3. D’une aiguille (d’acucla,
98 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
’avec un air assuré il s’avance pour recevoir la parole de ces braves gens , ceux-ci, toujours en garde, craignent la surpris
e ingénieuse et forte d’où est sortie notre France : Duas res gallica gens industriosissime persequitur, rem militarem et ar
99 (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »
sur une matière en apparence épuisée depuis si longtemps. Oui, si les gens sensés, les seuls dont l’opinion puisse être de q
100 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
s lettres de bonne année, vous avez envie de souhaiter du malheur aux gens , pour éviter la monotonie. Mais vous ne pouvez co
t pas ma litière, que mes mulets tomberaient dans les fossés, que mes gens seraient mouillés et hors d’état de me secourir,
un homme d’esprit pour les sots qui l’admirent, c’est un sot pour les gens sensés qui l’évitent. Mais si vous connaissiez bi
nce est immense. — Par. Qu’en faisiez-vous ? — Mol. Je réunissais les gens et leur prouvais qu’ils étaient des sots. — Par.
rès de lui de l’avoir fait attendre ; l’ordre qu’il avait donné à ses gens de ne recevoir personne n’était pas pour lui. Il
que vous avez en ce moment l’empire sur ces richesses et sur tous les gens qui entourent votre trône. Mais il faut que vous
u berger, l’on peut dire Qu’il était digne de tous maux, Etant de ces gens -là qui sur les animaux Se font un chimérique empi
, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses, Tous les gens querelleurs jusqu’aux simples malins Au dire de c
rfax tue de sa main un porte étendard et remet le drapeau à un de ses gens , qui se vante de cet exploit, comme s’il était le
rugissements de l’ours arrive dans le verger. Désespoir de ces braves gens . Désolation de la femme de Guillaume. Avis. Voil
il fera son portrait pardessus le marché — … Etonnement de ces braves gens . —  Le chevalier termine sa lettre en disant à sa
r conserverait la vie ; la leur ôter, ce serait insulter au droit des gens et déshonorer la victoire, qui rend d’ailleurs mo
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