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1 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre II. Du Sublime dans les Choses. »
’imagination, et il a, avec notre objet, une liaison plus directe. La grandeur se présente à nous sous la forme la plus simple,
les objets qu’elle domine, excitent une sensation bien plus vive. La grandeur du firmament résulte pour nous de son élévation à
de son étendue, dans un sens quelconque, est inséparable de l’idée de grandeur qu’on y attache : figurez-vous un objet sans limi
de l’action d’un grand pouvoir ou d’une force supérieure : de là, la grandeur des tremblements de terre, des volcans, des grand
ées avec une si riche profusion, nous donne une plus haute idée de la grandeur , que lorsqu’elle resplendit de tous les feux du s
et présent, sans ternir sa splendeur, La nuit majestueuse ajoute à sa grandeur .3 (Delille). Nous remarquerons également que l’
atteindre. Comme l’obscurité, le désordre est très compatible avec la grandeur . Rarement les choses régulières et méthodiques no
hasard par la main de la nature, nous frappe bien plus d’une idée de grandeur , que si l’art les avait arrangés avec une soigneu
Une foule d’objets terribles sont en effet sublimes, et l’idée de la grandeur n’exclut pas celle dit danger. Mais le péril ou l
des objets douloureux et terribles, qui ne comportent aucune idée de grandeur , et n’ont rien de sublime. Il faut néanmoins conv
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
’en ont empêché et ont déterminé les vues que je devais avoir pour la grandeur , le bien et la puissance de l’État. Souvent il y
exécuter qui soit indigne de soi, du caractère qu’on porte, ni de la grandeur de l’État. Les princes qui ont de bonnes intentio
jesté et non pas la majesté elle-même. « La majesté est l’image de la grandeur de Dieu dans le prince. « Dieu est infini, Dieu e
uissance des particuliers est réunie en la personne du prince. Quelle grandeur qu’un seul homme en contienne tant ! « La puissan
ont éclaté, plus, en s’évanouissant alors, elles rendent hommage à sa grandeur suprême : Dieu parait tout ce qu’il est ; et l’ho
de sa gloire ; qui, semblable à Salomon, n’a pas attendu que toute sa grandeur expirât avec lui au lit de la mort, pour avouer q
ation semblait le mettre au-dessus de l’homme ! « Oui, mes frères, la grandeur et les victoires du roi que nous pleurons ont été
3 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
et, dans une seule mort, faire voir la mort et le néant de toutes les grandeurs humaines. Ce texte, qui convient à tous les états
rte qu’il déplore, elle le convainc si pleinement de la fragilité des grandeurs humaines, qu’il se reproche et voudrait s’interdi
ait s’interdire jusqu’aux expressions qui en rappellent l’idée. « La grandeur et la gloire ! (s’écrie-t-il). Pouvons-nous encor
eu y soit aussi rappelé. Or, ce qui doit retourner à Dieu, qui est la grandeur primitive et essentielle, n’est-il pas grand et é
t-il pas grand et élevé ? C’est pourquoi, quand je vous ai dit que la grandeur et la gloire n’étaient parmi nous que des noms po
ulement au fond de son cœur qu’on eût voulu lui rendre au centuple la grandeur dont elle se dépouillait si obligeamment. Fidèle
grandes leçons que nous donne le spectacle fréquent de la vanité des grandeurs fragiles de ce monde, et une exhortation pathétiq
t-il si fort que nous ne jouissions rien prévoir ? Les adorateurs des grandeurs humaines seront-ils satisfaits de leur fortune, q
4 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
froide et décolorée ? Le sujet de la Henriade manque d’antiquité, de grandeur et de prestige : on y cherche en vain la véritabl
l est ; on y trouve au moins la peinture d’une époque, l’héroïsme, la grandeur , et ce cachet d’originalité nationale qui doit êt
Les qualités principales de l’épopée sont l’unité, l’intégrité, la grandeur , l’intérêt. L’unité de l’action consiste à faire
ue. Le poème des Niebelungen se dénoue par une sanglante tragédie. La grandeur de l’action dépend de son importance, de sa posit
il tient d’abord aux qualités que nous avons mentionnées, l’unité, la grandeur , l’intégrité ; il tient encore au choix du sujet,
lacer dans le poème épique un héros qui domine tous les autres par sa grandeur ou par sa vertu ; l’ouvrage y gagne en unité et e
dans l’unité. Dans l’Iliade, Achille est le héros principal, mais sa grandeur ne fait pas tort à celle des autres personnages,
5 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
mourut en 1742. Oraison funèbre de Louis XIV1. (Exorde.) La grandeur de Dieu. Dieu seul est grand2, mes frères, et
ont éclaté, plus, en s’évanouissant alors, elles rendent hommage à sa grandeur suprême : Dieu paraît tout ce qu’il est, et l’hom
me n’est plus rien de tout ce qu’il croyait être. Oui, mes frères, la grandeur et les victoires du roi que nous pleurons ont été
ints rois qui devaient gouverner vos peuples ; vous l’aviez revêtu de grandeur et de magnificence. Mais ce n’était pas assez, il
t loué par ce peu de mots de Montesquieu : « La foi, la justice et la grandeur d’âme montèrent sur le trône avec Louis IX. » 1
6 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
l’imagination, pour présenter dans tout leur éclat et dans toute leur grandeur , des pensées nobles, des sentiments élevés. Abond
hommes. L’homme en sa propre force a mis sa confiance : Ivre de ses grandeurs et de son opulence, L’éclat de sa fortune enfle s
eux que votre puissance avait élevés. Vous immolez à votre souveraine grandeur de grandes victimes, et vous frappez, quand il vo
Nuit brillante, dis-nous qui t’a donné tes voiles ? O cieux ! que de grandeur et que de majesté ! J’y reconnais un maître à qui
e tout ? N’est-ce pas qu’on apprend à faire servir à l’ambition, à la grandeur , à la politique, et la vertu, et la Religion, et
’impie dans sa plus haute fortune, ne reste pas. Peut-on donner de la grandeur , de l’indépendance, de l’éternité de Dieu, une id
passage de la mer rouge. « Votre droite, Seigneur, a fait éclater sa grandeur par sa force ; votre droite, Seigneur, a brisé l’
s le psaume 103 les merveilles de la création, s’écrie : « Que votre grandeur a d’éclat, ô mon Dieu ! Quelle gloire, quelle maj
Dieu des jours, Dieu des temps, triomphe d’âge en âge, Jouis de ta grandeur , jouis de ton ouvrage, Tu regardes la terre, elle
que David. Voyez sous quelles images il peint dans le chapitre 40 la grandeur et la puissance de Dieu. « Quel est celui qui a
, Le genre humain tremblant, sans appui, sans refuge, Ne voit plus de grandeur que celle de son juge : Ébloui des rayons dont il
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
croix comme un naufragé à la planche du salut. Au sentiment de notre grandeur et de notre misère, il associe l’accent d’un cœur
il est tiré et l’infini où il est englouti. (Pensées de Pascal.) Grandeur de l’homme Nous avons une si grande idée de l
ent, leur nature, qui est plus forte que tout, les convainquant de la grandeur de l’homme plus fortement que la raison ne les co
s avons un instinct que nous ne pouvons réprimer, qui nous élève2. La grandeur de l’homme est si visible, qu’elle se tire même d
oir pas trois yeux ; mais on est inconsolable de n’en point avoir. La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misé
connaître qu’on est misérable. Toutes ces misères-là même prouvent sa grandeur . Ce sont misères de grand seigneur, misères d’un
ire voir à l’homme combien il est égal aux bêtes, sans lui montrer sa grandeur . Il est encore dangereux de lui trop faire voir s
ontrer sa grandeur. Il est encore dangereux de lui trop faire voir sa grandeur sans sa bassesse. Il est encore plus dangereux de
ne rejette pas néanmoins tout ce qui lui est inférieur ; autrement sa grandeur seroit sans hommages et sa gloire sans éloges. El
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
ant sa toile, entre les figures imposantes des deux ministres dont la grandeur se mêla aux intrigues d’une cour romanesque. Si M
suprême et une simplicité parfaite, rehaussées par la force et par la grandeur . Sous la main de Descartes, elle prend déjà quelq
qu’on ne peut pas ne pas l’être, quand on pense et quand on sent avec grandeur  : mais s’il est permis de le dire, l’écrivain dan
roirait parvenue à la perfection, si on ne sentait que la force et la grandeur l’abandonnent. Il semble qu’on n’a jamais parlé u
siècle, parce qu’en eux la simplicité, la naïveté même est unie à la grandeur , que la grâce y est la parure de la force, et la
st le pur sentiment du beau et du sublime, excité et entretenu par la grandeur du spectacle, par la vaste étendue de la mer, le
crire ou parler sans reproduire les deux caractères de son talent, la grandeur et la passion. » 2. Cette page termine une let
9 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
lir les éléments des œuvres qu’il méditait. Les Considérations sur la grandeur et la décadence des Romains sont le plus classiqu
en auquel elle doit aspirer, c’est à la perpétuité de son état. Si la grandeur de l’empire perdit la république, la grandeur de
uité de son état. Si la grandeur de l’empire perdit la république, la grandeur de la ville ne la perdit pas moins. Rome avait so
jours été, et qu’elles y devaient toujours être. Ce fut uniquement la grandeur de la république qui fit le mal, et qui changea e
chaque jour. Il est certain que, si elle parvient jamais à l’état de grandeur où sa sagesse la destine, elle changera nécessair
trie. (Chénier.) 1. Pour tant que. En poésie, ainsi : Et toute ma grandeur me devient insipide, Tandis que le soleil éclaire
« Montesquieu a adopté, dans les Considérations sur les causes de la grandeur et de la décadence des Romains, le plan tracé par
que celui des événements et des caractères. Il y a sans doute plus de grandeur apparente dans la rapide esquisse de Bossuet, qui
voit qu’elle au milieu de l’univers. Les deux écrivains expliquent sa grandeur et sa chute. L’un a saisi quelques traits primiti
10 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
Le peuple, dans ton moindre ouvrage Adorant la prospérité, Te nomme grandeur de courage, Valeur, prudence, fermeté. Du titre d
ges des dieux sur la terre, Est-ce par des coups de tonnerre Que leur grandeur doit éclater2 ? Quel est donc le héros solide D
s révéler. L’homme en sa propre force a mis sa confiance. Ivre de ses grandeurs et de son opulence, L’éclat de sa fortune enfle s
ous êtes mortels, ils le sont comme vous1. Nous avons beau vanter nos grandeurs passagères, Il faut mêler sa cendre aux cendres d
par ce trait ajouté à l’original qu’il a suivi, en avait rabaissé la grandeur . 3. C’est-à-dire la crainte que tu fais ressenti
inon toute l’onction comme Racine, au moins souvent la mâle et sévère grandeur . Rousseau a dit de lui-même, dans sa prose quelqu
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
de rappeler à la France que c’est l’esprit des nations qui fait leur grandeur , et sert de mesure à leur durée. (Réponse au disc
scours de réception de M. le baron Pasquier, 8 décembre 1842). La grandeur de la France Péroraison du discours de récep
ent. Ce siècle dont le début a été si éclatant, qui a déjà vu tant de grandeurs mortelles passer devant lui, qui a produit la plu
réglé sa curiosité et tempéré sa fougue, personne ne peut prévoir sa grandeur , comme rien ne peut arrêter son génie. Rendons ho
12 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
alités sont : la réalité et la vraisemblance, l’unité, la variété, la grandeur et l’intérêt. 340. Qu’entendez vous par la réalit
n de présenter des modèles plus élevés et plus frappants , un type de grandeur et de perfection, en un mot, le beau idéal ; car
courts, variés, agréables et rares. 346. Que faut-il entendre par la grandeur de l’action ? Une autre qualité requise dans l’a
et justifier le pompeux appareil avec lequel le poète l’expose. Cette grandeur et cette importance de l’entreprise consistent da
on action aura toute l’importance qu’exige la dignité de l’épopée. La grandeur est si évidemment indispensable ici, qu’il n’y a
des personnages. 347. L’antiquité peut-elle contribuer à donner de la grandeur à l’action épique ? Un moyen de grandeur dans le
e contribuer à donner de la grandeur à l’action épique ? Un moyen de grandeur dans le sujet, c’est de n’être " pas d’une date t
actères, et si le sujet le demande, l’ouvrage ne pourra que gagner en grandeur et en intérêt. Ajoutons que le héros et les perso
rétiens est poétiquement supérieur au Jupiter antique. Quelle sublime grandeur , en effet, dans ce Dieu qui crée l’univers d’une
es tempêtes, Adamastor, dans la Lusiade, réunit au contraire toute la grandeur et toute la vraisemblance qui convient à ce genre
naturelles de l’événement qu’il va raconter, effrayé d’ailleurs de la grandeur de l’entreprise et de la longueur de la carrière
le plus imposant, le plus majestueux, et le plus digne de la sublime grandeur de l’épopée. Nos essais épiques versifiés sont en
13 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
grands seigneurs avec une prévention qui leur prête souvent un air de grandeur que la nature leur a refusé1. L’archevêque s’avan
s ; et quand je le serais, je suis persuadé que les ouvrages de Votre Grandeur échapperaient à ma censure. » Le prélat sourit de
Je n’eus pas sitôt entendu ces paroles, que je tombai aux pieds de Sa Grandeur , tout pénétré de reconnaissance. J’embrassai de b
gné de ce temps-là. De plus, un esprit de la trempe de celui de Votre Grandeur se conservera beaucoup mieux qu’un autre, ou, pou
été assez hardi, lui dis-je, pour vous parler si librement, si Votre Grandeur ne me l’eût ordonné. Je ne fais donc que lui obéi
14 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
les hommes se relayent pour le contempler3 La vraie et la fausse grandeur La fausse grandeur est farouche et inaccessib
pour le contempler3 La vraie et la fausse grandeur La fausse grandeur est farouche et inaccessible ; comme elle sent so
point ce qu’elle est, je veux dire une vraie petitesse. La véritable grandeur est libre, douce, familière, populaire. Elle se l
ein de lui-même, ne se perd pas de vue, ne sort point de l’idée de sa grandeur , de ses alliances, de sa charge, de sa dignité :
ui ne sont point stables, qui passent, et que j’appelle des modes, la grandeur , la faveur, les richesses, la puissance, l’autori
, de recherche et d’applaudissement de soi, de montre de faveur et de grandeur de fortune. » (Chap. 392.) 1. Massillon s’exprim
es de cette fortune ruinée : Est ce là que devait aboutir toute cette grandeur formidable au monde ? Est-ce là ce grand arbre do
t, homme de peu, il coule insensiblement en nos opinions une image de grandeur , de suffisance ; et nous persuadons que, croissan
15 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
loin de son style à celui d’Isaïe, que de sa mythologie à l’ineffable grandeur du Dieu des prophètes. Ce qui est essentiellement
e, on ne saurait mettre trop de noblesse dans la comparaison, trop de grandeur dans les images que l’on emploie. Ainsi Virgile,
multiplicabitur ». (Ps. 81. v. 12). Écoutons Isaïe ; rien n’égale la grandeur de ses idées et la justesse de ses comparaisons.
bjet, qu’admirable par le ton qui y règne d’un bout à l’autre, par la grandeur des images et la richesse des expressions. David,
e magnifique allégorie par les passages suivants du psaume 72e, où la grandeur future de Salomon est décrite avec une pompe qui
il à ses pieds ; Et des plus éloignés rivages, Les rois frappés de sa grandeur , Viendront par de riches hommages Briguer sa puis
us haut rameau Du cèdre caché dans la nue : Tel croissant toujours en grandeur , Il égalera la splendeur Du potentat le plus supe
16 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
distingue de la pensée sublime, c’est qu’elle est l’expression d’une grandeur ordinaire, tandis que c’est l’expression d’une gr
ression d’une grandeur ordinaire, tandis que c’est l’expression d’une grandeur extraordinaire qui fait le sublime. C’est en vers
en vers pleins de noblesse et de majesté qu’Anchise prédit à Énée la grandeur de l’empire dont il sera le fondateur : Tu reger
sance ; toute autre place qu’un trône eût été indigne d’elle. Quelle grandeur , quelle noblesse, quelle magnificence dans le com
t-ce que la pensée sublime ? La pensée sublime est celle qui, par la grandeur extraordinaire des objets, saisit, transporte et
as confondre la pensée sublime avec celle qui n’a qu’une apparence de grandeur bâtie ordinairement sur de grands mots assemblés
, la délicatesse, la grâce, la vivacité, l’énergie, la mélancolie, la grandeur , le pathétique et la sublimité. 61. La vérité est
r ces paroles si naturelles dans la circonstance : Seigneur, tant de grandeurs ne nous touchent plus guère ; Je les lui prometta
est celui qui part comme un éclair et fait une impression rapide. La grandeur et la gloire ! s’écrie Bossuet dans l’Oraison fun
s mori in bello, quàm videre mala gentis nostræ et sanctorum. Quelle grandeur dans ce dialogue entre Polyeucte et Pauline : P
s moins sublimes que David. Voyez sous quelles images ils peignent la grandeur et la puissance de Dieu : Et dixi : Usque huc ve
ivains, par la justesse et la solidité des idées, par la beauté et la grandeur des images, ainsi que par l’élévation et la vivac
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
s’unit à la marquise de Maintenon par un mariage secret. Cette subite grandeur lui suscita bien des ennemis, et l’on ne saurait
et3le commode ; tout le reste n’est que cupidité. Tous ces désirs de grandeur partent du vide4 d’un cœur inquiet. Toutes vos de
e votre santé ! Lisez la vie de saint Louis ; vous verrez combien les grandeurs de ce monde sont au-dessous des désirs du cœur de
. » 5. Elle disait encore : « La philosophie nous met au-dessus des grandeurs  : mais rien ne nous met au-dessus de l’ennui. Que
18 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
bois une demi-lumière changeante et mobile, qui donne aux objets une grandeur fantastique. Partout il faut franchir des arbres
romaines ? Vous vous tromperiez beaucoup ; elles ont une inconcevable grandeur  ; on est toujours prêt, en les regardant, à s’écr
ressaient dans mon esprit : tantôt j’admirais, tantôt je détestais la grandeur romaine ; je pensais tantôt aux vertus, tantôt au
e désert en désert et expiraient à travers les forêts solitaires1. La grandeur , l’étonnante mélancolie de ce tableau, ne sauraie
our le dieu mugissant du fleuve, qui jette un regard satisfait sur la grandeur de ses ondes et la sauvage abondance de ses rives
ie, le bruit et le mouvement sont sur le premier plan ; la paix et la grandeur sont au fond du paysage, et c’est là qu’est vérit
était la Fortune qui les avait conservées pour le témoignage de cette grandeur infinie que tant de siècles, tant de feux, la con
19 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
personnes de condition, qui, étant élevées dans un certain esprit de grandeur , et bâtissant toujours sur les honneurs de leur m
ut au dehors, et qui se repaissent de titres et d’une belle montre de grandeur . Pour lui, il appuie sa famille sur des fondement
es de cette fortune ruinée : Est-ce là que devait aboutir toute cette grandeur formidable au monde ? est-ce là ce grand arbre do
un tombeau pour graver dessus tes titres superbes, seuls restes de ta grandeur abattue : l’avarice ou la négligence de tes hérit
tes concussions et de ton ambition infinie. O les dignes restes de ta grandeur  ! ô les belles suites de ta fortune ! ô folie ! ô
ement des enfants des hommes ! (Sermon sur l’ambition.) Misère et grandeur de l’homme 1 Les sages du monde, voyant l’hom
te cette dignité ? Quoique nos ruines respirent encore quelque air de grandeur , nous n’en sommes pas moins accablés dessous ; no
vers ; tout ce que peuvent donner de plus glorieux la naissance et la grandeur accumulé sur une tête qui ensuite est exposée à t
ux rois. Ainsi fait-il voir au monde le néant de ses pompes et de ses grandeurs . Si les paroles nous manquent4, si les expression
mme si nous avions quelque chose de considérable. Vive l’Éternel2 ! ô grandeur humaine, de quelque côté que je t’envisage, sinon
ulait colorer, que je ne sais plus sur quoi appuyer ce nom auguste de grandeur , ni à quoi je puis appliquer un si beau titre. Co
20 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IV. » pp. 78-81
de, dans l’Annuaire de l’Association des études grecques (1873). A la grandeur et à la noblesse.] Dacier : « Enfin elle ne reçut
ur et à la noblesse.] Dacier : « Enfin elle ne reçut que fort tard la grandeur et la gravité qui luy sont convenables, car elle
yriques, d’où elle sortoit. » Batteux : « On donna aux fables plus de grandeur , et au style plus d’élévation. Ce qui toutefois s
21 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
ein de lui-même, ne se perd pas de vue, ne sort point de l’idée de sa grandeur , de ses alliances, de sa charge, de sa dignité :
les hommes se relayent pour le contempler1. La vraie et la fausse grandeur La fausse grandeur est farouche et inaccessib
pour le contempler1. La vraie et la fausse grandeur La fausse grandeur est farouche et inaccessible ; comme elle sent so
point ce qu’elle est, je veux dire une vraie petitesse. La véritable grandeur est libre, douce, familière, populaire. Elle se l
, de recherche et d’applaudissement de soi, de montre de faveur et de grandeur de fortune. » (Chap. 392.) 2. Massillon s’exprim
Boileau : Louis, les animant du feu de son courage, Se plaint de sa grandeur qui l’attache au rivage. 4. Saint-Simon s’empo
es de cette fortune ruinée : Est-ce là que devait aboutir toute cette grandeur formidable au monde ? Est-ce là ce grand arbre do
t, homme de peu, il coule insensiblement en nos opinions une image de grandeur , de suffisance ; et nous persuadons que, croissan
22 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
 ; il en est qui, dans leur singularité même, portent un caractère de grandeur . Le goût n’exige pas une foi intolérante3. Vous é
Shakespeare étincelle ; il n’est pas exclusif. Il est comme la vraie grandeur , qui, sûre d’elle-même, s’abandonne sans se compr
vigueur et la richesse ; et le souverain parut avoir créé toutes les grandeurs qu’il mettait à leur place4. Qu’elles sont brill
par les ateliers de la France ; une émulation de travail, d’éclat, de grandeur , est partout répandue ; un langage sublime et nou
e ornement de ce règne, dont elle était la seule barrière. Toutes les grandeurs du siècle se pressaient humblement autour d’elle.
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
de rappeler à la France que c’est l’esprit des nations qui fait leur grandeur et sert de mesure à leur durée1. (Réponse au disc
scours de réception de M. le baron Pasquier, 8 décembre 1842). La grandeur de la France Péroraison du discours de récept
nt. Ce siècle, dont le début a été si éclatant, qui a déjà vu tant de grandeurs mortelles passer devant lui, qui a produit la plu
réglé sa curiosité et tempéré sa fougue, personne ne peut prévoir sa grandeur , comme rien ne peut arrêter son génie. Rendons ho
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
partout, dans nos actions comme dans nos sentiments, ce contraste de grandeur et de misère, de faiblesse et de force, qui fait
entons, à chaque instant, une contrariété qui fait du même coup notre grandeur et notre misère, qui nous abat et qui nous élève,
nies qui ont été le fruit de trente années de travaux. » 2. « Les grandeurs et les misères de l’homme sont tellement visibles
le religion nous enseigne qu’il y a en ceci quelque grand principe de grandeur et en même temps quelque grand principe de misère
25 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
vers ; tout ce que peuvent donner de plus glorieux la naissance et la grandeur , accumulé sur une tête, qui, ensuite, est exposée
x rois : ainsi fait-il voir au monde le néant de ses pompes et de ses grandeurs  ». Similitude. La Similitude est la conven
bornerons donc aux principales, qui sont la noblesse, l’opulence, la grandeur et la prospérité ; d’autant mieux que par ces qua
est point de voie plus efficace pour fermer la bouche à l’envie. » La grandeur et la puissance32 produisent des mœurs en partie
de Bourbon, Prince de Condé, je me sens également confondu, et par la grandeur du sujet, et, s’il m’est permis de l’avouer, par
. Mais il y a bien d’autres occasions où cette règle n’a pas lien. La grandeur et l’importance du sujet autorisent l’Orateur à c
et enseveli dans la poussière, sans que tout son pouvoir et toute sa grandeur l’en puissent tirer. Il en va bien autrement à l’
aide à retenir tout le reste ; enfin une division, qui fasse voir la grandeur du sujet et de ses parties. Bourdaloue traitant l
ue c’est dans ce mystère, qu’il a fait paraître toute l’étendue de sa grandeur et de sa puissance : ce sera la première partie.
de l’univers, ne peuvent être comparés aux vôtres ; qu’on examine la grandeur des guerres, ou la multitude des batailles, ou la
ler volontairement, pour ne pas convenir que de tels exploits ont une grandeur , qui passe presque tout ce que nos idées peuvent
idé sa cause. J’aurais souhaité que mon discours eût pu répondre à la grandeur et à l’importance de l’affaire. Du moins je puis
nez voir le peu qui nous reste d’une si auguste naissance, de tant de grandeur , de tant de gloire. Jetez les yeux de toutes part
26 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
ur la matière, pour la moralité, les talents, la position de l’un, la grandeur , l’intérêt, la nouveauté de l’autre, il aura, ava
oncilie la faveur, supposez, dans l’âme du poëte, la conviction de la grandeur de son sujet ; alliez le sentiment de la magnific
re l’éloge de Louis XIV, son esprit frappé de la misère de toutes les grandeurs humaines, comparées à la grandeur de Dieu, trouve
frappé de la misère de toutes les grandeurs humaines, comparées à la grandeur de Dieu, trouve ce début réellement sublime en fa
i aide à retenir tout le reste ; enfin une division qui fasse voir le grandeur du sujet et de ses parties. » Enfin Condillac, ve
27 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
rme sous peu de mots des idées fécondes ; la magnificence, qui est la grandeur dans la richesse. Il est bien évident que tous le
le grand caractère d’Annibal, la situation de l’univers, et toute la grandeur du peuple romain, lorsqu’il dit : « Annibal fugit
iments. C’est là le secret du style de Pascal, de Montesquieu dans la Grandeur et décadence des Romains, de Tacite surtout. En a
, et capable pourtant, en dépit de son infirmité, de sentir une telle grandeur  ; c’est aussi le courage, le dévouement, la génér
e grandeur ; c’est aussi le courage, le dévouement, la générosité, la grandeur d’âme extrêmes de quelques-uns, opposés à la crai
28 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
et aucun d’eux ne découvrit la vérité. On peut dire en général qu’une grandeur d’âme affectée, une tranquillité seulement appare
e le fortifie et l’élève au-dessus de lui-même. Est-il au faîte de la grandeur  ? il doit être petit à ses propres yeux. Est-il d
nonce, et que les rois le craignent. Rois, si vous m’opprimez, si vos grandeurs dédaignent Les pleurs de l’innocent que vous fait
outes ses foiblesses et avec toutes ses forces morales, dans toute sa grandeur et dans toute sa bassesse. Tout ce qui peut l’hum
ictions qui sont inséparables de la nature humaine, au faîte même des grandeurs , et dans le sein de la plus brillante prospérité.
29 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
oyen des sens. L’architecture et la sculpture parlent aux yeux par la grandeur , la noblesse, la grâce des proportions et des for
l’arrangement habile des strophes, pour donner au style tantôt de la grandeur et de la majesté, tantôt de la vivacité, de la do
eur qui confond et atterre ses facultés. C’est que le sublime est une grandeur dont la mesure nous échappe, et qui ne trouve plu
sentiment du sublime s’évanouit. Dans les arts et dans la poésie, la grandeur du sublime frappe moins peut-être que dans la nat
30 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
enaissante avec un nouveau peuple et sa félicité ; ils célébraient la grandeur des dieux, leurs faveurs toujours présentes aux h
que la flatterie ne permettrait jamais qu’ils pussent douter de leur grandeur . Et non-seulement le projet était sage, mais il f
prospérité et la puissance. Il en trouva les premiers moyens dans la grandeur de son génie ; les seconds, dans sa frugalité et
re de cet écrivain, et il a donné seul la mesure de la force et de la grandeur de son génie. » Voici en quels termes Rivarol, ce
31 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
Nuit brillante, dis-nous, qui t’a donné tes voiles ? O cieux, que de grandeur , et quelle majesté ! J’y reconnais un maître à qu
II (fragments). L’homme étudiant sa propre nature : sa misère, sa grandeur  ; immortalité de son âme. Je ne suis que menson
lumière, Ne peut sortir du sein de l’épaisse matière3. J’entrevois ma grandeur . Ce corps lourd et grossier N’est donc pas tout m
n’en conservera pas moins l’honneur d’avoir exprimé le premier, avec grandeur et souvent avec poésie, beaucoup d’idées qui semb
32 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
t point un de ces génies ardents, pressés d’éclater, entraînés par la grandeur de leur pensée ou de leur passion, et qui répande
ui fit sa ruine, ne prenne pas plaisir à lui rendre ce qui faisait sa grandeur  ; et pour mon compte, je suis sûr qu’en assistant
e. « La rapidité des révolutions n’est pas moins surprenante que leur grandeur . Comment se termineront-elles ? C’est ce que conn
s de son temps, avait l’air de mesurer la petitesse des hommes sur la grandeur des idées, alors il n’était plus ni calomnié, ni
33 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
aussi juste qu’intelligible. La généralisation des idées dépend de la grandeur du sujet, et le ton, à son tour, est déterminé pa
rle, la disposition plus ou moins passionnée de l’esprit dépend de la grandeur des intérêts mis en jeu, et détermine à son tour
toujours être sublime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de mouvem
les choses les plus communes, fortifie les plus faibles, donne de la grandeur aux plus simples. Sans le style, il est impossibl
34 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
e n’est pas pour nous élever ici-bas à des dignités frivoles et à des grandeurs humaines ; hélas ! tout ce qui passe est trop vil
imes qui vont s’y immoler à la cupidité de leurs pères plutôt qu’à la grandeur du Dieu qu’on y adore ; ils donnent à l’Église de
ajesté, et non pas la majesté elle-même. La majesté est l’image de la grandeur de Dieu dans le prince. Le prince, en tant que pr
i ; la volonté de tout le peuple est renfermée dans la sienne. Quelle grandeur , qu’un seul homme en contienne tant ! La puissanc
35 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
avait les dents bêtes. pourvu que son historien me fasse connaître la grandeur de son génie ; qu’il me montre un esprit hardi, i
int d’histoire qu’on puisse comparer à celle-ci pour la certitude, la grandeur , l’importance et la variété des événements. C’est
pas à pas jusqu’à sa ruine totale, ou jusqu’au dernier période de sa grandeur . Si l’on ne veut écrire que l’histoire de ses rév
s vaste et la plus sublime peut-être que le génie puisse enfanter. La grandeur de l’exécution répond parfaitement à la grandeur
puisse enfanter. La grandeur de l’exécution répond parfaitement à la grandeur du dessein. Ce discours qui, selon Voltaire, n’a
français. Montesquieu, dans ses Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence. Le titre de cet
esquels l’auteur découvre, par son génie, les véritables causes de la grandeur de ce peuple, et celles de sa décadence : vrai ch
36 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
goûtent : ils foulent à leurs pieds les molles délices et les vaines grandeurs de leurs anciennes conditions qu’ils déplorent :
vain masque de bonheur ; Mille petitesses réelles Sous une écorce de grandeur  ; Mille lâchetés infidèles Sous un coloris de can
noble poids. Louis les animant du feu de son courage, Se plaint de sa grandeur qui l’attache au rivage. Par ses soins cependant
n voici un bien bel exemple que nous fournit La Bruyère. « La fausse grandeur est farouche et inaccessible : comme elle sent so
point ce qu’elle est, je veux dire, une vraie petitesse. La véritable grandeur est libre, douce, familière, populaire. Elle se l
entretint si longtemps par ambition, fut la première source de cette grandeur , où la monarchie française est parvenue sous le d
37 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
grand prêtre ou l’encens ou le sel2 ; J’entends chanter de Dieu les grandeurs infinies ; Je vois l’ordre pompeux de ses cérémon
atte point d’une gloire insensée : Je sais de vos présents mesurer la grandeur  ; Mais plus ce rang sur moi répandrait de splende
ait du droit de légitimé défense et de représailles. 3. Athalie a sa grandeur , et fait admirer au moins le poëte. 4. L’attitud
de bon cœur. 1. Où le pathétique va-t-il se nicher ? 2. Comparez la Grandeur et la misère de l’Homme, par Pascal, et l’Épître
que de ses désirs l’immense profondeur Lui présage de loin sa future grandeur . Imparfait ou déchu, l’homme est le grand mystère
38 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
ments. Une lecture réfléchie des livres saints, en le pénétrant de la grandeur et de la sainteté de notre religion, élèvera son
éloquence noble, majestueuse, véhémente et sublime, qui convient à la grandeur de notre religion, à la profondeur de ses mystère
étant né Roi, il a fait servir sa dignité à sa sainteté. En effet, sa grandeur n’a servi qu’à le rendre, 1º humble devant Dieu,
Ce genre de discours demande beaucoup d’élévation dans le génie, une grandeur majestueuse qui tient un peu à la poésie. Tout do
n plaintes et en gémissements sur la courte durée et la fragilité des grandeurs humaines Il peut même commencer par quelque réfle
animité, bonté naturelle, voilà pour le cœur ; vivacité, pénétration, grandeur et sublimité du génie, voilà pour l’esprit, ne se
soin de vous instruire, et l’exciter votre piété, par la vue même les grandeurs humaines et du terme fatal où elles aboutissent,
dont la solidité a été à l’épreuve de toute la gloire et de toute la grandeur du monde, c’est ce qui fera le sujet de votre adm
en Héros chrétien, parce qu’il a fait paraître, en mourant, toute la grandeur de son âme. Il est mort en parfait Chrétien, parc
39 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
hasard la conduite de son propre ouvrage, comme un soin indigne de sa grandeur et incompatible avec son repos ; quelques autres,
ments. Une lecture réfléchie des livres saints, en le pénétrant de la grandeur et de la sainteté de notre religion, élèvera son
éloquence noble, majestueuse, véhémente et sublime, qui convient à la grandeur de notre religion, à la profondeur de ses mystère
les anciens, et alors il ne différait de l’éloge ordinaire que par la grandeur de l’assemblée. Le panégyrique chrétien a un tout
emande beaucoup d’élévation dans le génie, et, dans l’expression, une grandeur majestueuse qui tient un peu de la poésie. Tout d
n plaintes et en gémissements sur la courte durée et la fragilité des grandeurs humaines. Il peut encore commencer par quelque ré
animité, bonté naturelle, voilà pour le cœur ; vivacité, pénétration, grandeur et sublimité du génie, voilà pour l’esprit, ne se
resse, selon la nature du sujet, selon le nombre des intéressés et la grandeur de l’auditoire. Le nombre des sujets de ces sorte
ontestable peut-être en quelques points, mais bien remarquable par la grandeur des idées et la magnificence de l’expression. Cit
40 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
nt vifs et bien ouverts, ses oreilles sont bien faites et d’une juste grandeur , sans être courtes comme celles du taureau ou tro
e l’a placé dans l’ordre des oiseaux au dernier degré de l’échelle de grandeur  ; son chef-d’œuvre est le petit oiseau-mouche ; e
e, les petites espèces de ces oiseaux sont au-dessous du taon pour la grandeur et du bourdon pour la grosseur. Leur bec est une
41 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
croix, comme un naufragé à la planche du salut. Au sentiment de notre grandeur et de notre misère, il associe l’accent d’un cœur
é si accomplie, qu’on ne sait en vérité qu’y admirer davantage, ou la grandeur et la vigueur des sentiments et des idées, ou la
sens de cette parabole est que l’homme ressemble par sa misère et sa grandeur à ce roi de hasard. 4. Méditez chacune de ces fo
42 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
ême une autre lettre au sénat, dans laquelle il maudit sa malheureuse grandeur avec des paroles de désespoir. Il découvre à nu l
genre humain et présida aux affaires de la Grèce. Elle tenait lieu de grandeur et de majesté à des seigneuries aussi petites que
les hommes ont une inclination naturelle à croire ce qui flatte leur grandeur  : si bien qu’ils se laissèrent charmer par ces do
ntre les deux infinis. L’homme est placé entre les deux infinis de grandeur et de petitesse : dans l’ordre des choses intelli
nt et le fuient. Ibid. (p. 198 de l’édition citée). Petitesse et grandeur de l’homme conciliées par la religion chrétienne.
nt : leur nature, qui est plus forte que tout, les convainquant de la grandeur de l’homme plus fortement que la raison ne les co
us avons un instinct que nous ne pouvons réprimer, qui nous élève. La grandeur de l’homme est si visible, qu’elle se tire même d
oir pas trois yeux ; mais on est inconsolable de n’en point avoir. La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misé
onnaître qu’on est misérable. Toutes ces misères-là mêmes prouvent sa grandeur . Ce sont misères de grand seigneur, misères d’un
nd seigneur, misères d’un roi dépossédé. La misère se concluant de la grandeur , et la grandeur de la misère, les uns ont conclu
ères d’un roi dépossédé. La misère se concluant de la grandeur, et la grandeur de la misère, les uns ont conclu la misère d’auta
ont conclu la misère d’autant plus qu’ils en ont pris pour preuve la grandeur  ; et les autres concluant la grandeur avec d’auta
’ils en ont pris pour preuve la grandeur ; et les autres concluant la grandeur avec d’autant plus de force qu’ils l’ont conclue
ue de la misère même, tout ce que les uns ont pu dire pour montrer la grandeur n’a servi que d’un argument aux autres pour concl
nt certain qu’à mesure que les hommes ont de lumière, ils trouvent et grandeur et misère en l’homme, En un mot, l’homme connaît
ire voir à l’homme combien il est égal aux bêtes, sans lui montrer sa grandeur . Il est encore dangereux de lui trop faire voir s
ontrer sa grandeur. Il est encore dangereux de lui trop faire voir sa grandeur sans sa bassesse. Il est encore plus dangereux de
sinon ou s’élever dans le sentiment intérieur qui leur reste de leur grandeur passée, ou s’abattre dans la vue de leur faibless
encé par Votre Majesté même), c’est un dessein digne sans doute de sa grandeur , mais ce n’est pas un petit dessein, que de réfor
vers ; tout ce que peuvent donner de plus glorieux la naissance et la grandeur accumulées sur une tête, qui ensuite est exposée
x rois : ainsi fait-il voir au monde le néant de ses pompes et de ses grandeurs . Si les paroles nous manquent, si les expressions
, et dans une seule mort faire voir la mort et le néant de toutes les grandeurs humaines… Ce texte182, qui convient à tous les ét
siaste : l’une qui montre le néant de l’homme, l’autre qui établit sa grandeur … « Nous mourons tous, disait cette femme dont l’É
tout est-il donc désespéré pour nous ? Dieu, qui foudroie toutes nos grandeurs jusqu’à les réduire en poudre, ne nous laisse-t-i
tes à la véritable vie191. » Ce qui doit retourner à Dieu, qui est la grandeur primitive et essentielle, n’est-il pas grand et é
t-il pas grand et élevé ? C’est pourquoi, quand je vous ai dit que la grandeur et la gloire n’étaient parmi nous que des noms po
Dernière partie216. Retraite du prince de Condé. Sa mort pleine de grandeur et d’humilité. Elle doit nous enseigner le néant
; et dans la mort, comme dans la vie, la vérité lit toujours toute sa grandeur . Sa confession fut humble, pleine de componction
nez voir le peu qui nous reste d’une si auguste naissance, de tant de grandeur , de tant de gloire. Jetez les yeux de toutes part
té répand sur le visage de cet apôtre, qui fait sentir à Corneille la grandeur de cet homme et l’excellence de son ministère. Le
entre lesquelles se distingue les Considérations sur les causes de la grandeur et de la décadence des Romains (1734) et l’Esprit
l’occupa tout entière à suivre les siens. L’empire se maintint par la grandeur du chef : le prince était grand, l’homme l’était
sez sous Louis le Débonnaire pour que l’État pût se maintenir dans sa grandeur et être respecté des étrangers. Ce prince avait l
toujours être sublime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de mouvem
rance, même chimérique, entraîne le dégoût après elle : au comble des grandeurs du monde, c’est là qu’on en sent le néant385. Sei
. POLYEUCTE. J’ai de l’ambition, mais plus noble et plus belle. Cette grandeur périt, j’en veux une immortelle : Un bonheur assu
     Fermer pour toujours leur paupière.         Défendez-vous par la grandeur , Alléguez la beauté, la vertu, la jeunesse449 :  
yeux581. Je songe avec respect de combien je suis née Au-dessous des grandeurs d’un si noble hyménée ; Et, malgré mon penchant e
l’honneur des Hébreux autrefois si jaloux, Il voit sans intérêt leur grandeur terrassée ; Et sa miséricorde à la fin s’est lass
au grand prêtre ou l’encens ou le sel ; J’entends chanter de Dieu les grandeurs infinies ; Je vois l’ordre pompeux de ses cérémon
n’a d’autre frein que sa volonté même ; Qu’il doit immoler tout à sa grandeur suprême ; Qu’aux larmes, au travail, le peuple es
annonce aujourd’hui sa volonté suprême. Ce n’est pas que Néron, de sa grandeur jaloux, Ne sache ce qu’il doit à des rois tels qu
craindre Rome instruit par la victoire, Oubliant désormais la suprême grandeur , J’aurai plus de respect pour son ambassadeur ; M
haîner, « Du moins par cet exemple apprenne à pardonner ! « Allez, la grandeur d’âme est ici le partage « Du peuple infortuné qu
n Dieu même. J’ai connu l’amitié, la constance, la foi ; Mais tant de grandeur d’âme est au-dessus de moi ; Tant de vertu m’acca
ophes, que soutenaient doublement la faveur publique, le nombre et la grandeur des talents737. De là beaucoup d’inimitiés redout
en nous quelque chose de désintéressé, un reste ou un commencement de grandeur , qui, bien cultivé, peut se répandre dans l’âme e
« il a voulu montrer que cet abîme de petitesse est aussi un abîme de grandeur . » Des Pensées de Pascal, p. 443. Cf. ibid., p. 1
in curieux des détails, les fréquentes répétitions ; chez Bossuet, la grandeur des images, la rapidité et la brusquerie des mouv
tesquieu à lui-même. Voy. particulièrement les chap. xi et xiii de la Grandeur et décadence des Romains. 326. Ce mot, au dix-hu
à sa sûreté et étaient toujours prêts à le secourir ou à le venger » Grandeur et décadence des Romains, chap. xi. 332. Il sera
lement de niveau avec tous les caractères sublimes. 416. « Quelle grandeur d’âme dans Polyeucte, remarque Chateaubriand en c
ire avec vérité, c’est que généralement inférieur à Corneille pour la grandeur des idées et des caractères autant que pour la fé
ce entière, on peut redire avec Geoffroy : « Corneille avait peint la grandeur romaine ; Racine voulut peindre le plus grand enn
défiance. » J.-B. Rousseau a dit encore dans son ode de la véritable grandeur des rois : Sa voix assure l’innocent…. 598. C
inture qui en fait ressortir l’horreur ! Quelle frappante image d’une grandeur empoisonnée par le remords, livrée au trouble et
es hautes destinées attachées au salut de Joas, Racine étale toute la grandeur et fortifie l’intérêt dominant de son sujet. 665
tait un hommage rendu avec raison à la beauté de toute la scène, à la grandeur de la situation, au pathétique vrai d’un langage
lui-même, et, vêtu de splendeur, Sans bornes, est rempli de sa propre grandeur …. 730. . On peut rapprocher de cet endroit un
43 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
vait les dents belles, pourvu que son historien me fasse connaître la grandeur de son génie, qu’il me montre un esprit hardi, in
nné un air d’empire et de dignité dans ses manières ; mais cet air de grandeur était tempéré par la douceur et la facilité de se
orma, dans une condition privée, le projet d’assujettir sa patrie. La grandeur et les périls d’une pareille entreprise ne l’épou
e Nouveau Testament 50. Si on veut connaître l’histoire dans toute sa grandeur et dans toute sa noblesse, c’est dans les livres
rnier roi de sa race. S’il fut demeuré paisible dans la Macédoine, la grandeur de son empire n’aurait pas tenté ses capitaines,
Montesquieu, qui nous a donné les considérations sur les Causes de la grandeur et de la décadence des Romains. Extrayons de ce d
44 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
. Il y a des phrases, des mots, des tours qui ont de l’éclat et de la grandeur  : ceux-là sont destinés à paraître dans les genre
est-ce que le style sublime ? Le style sublime est celui qui, par la grandeur et l’énergie des pensées, la force et la noblesse
 : L’Éternel est son nom… ; les stances de Malherbe sur la vanité des grandeurs de ce monde : N’espérons plus, mon âme… ; les bea
t-ce que la magnificence ? La magnificence du style consiste dans la grandeur des pensées et dans la noblesse des sentiments un
odes, et à toutes les beautés du style. C’est la richesse jointe à la grandeur . L’écueil du style pompeux et magnifique, c’est l
ons, à la loi des convenances. Il a plus ou moins de simplicité ou de grandeur , suivant la nature du sujet ; et dans les diverse
45 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »
ujet spécial, ni forme particulière, ni ton qui leur soit propre ; ni grandeur , ni divisions qui soient connues, même approximat
Votre Majesté, Votre Altesse, Votre Éminence, Votre Excellence, Votre Grandeur . Cette règle est moins observée aujourd’hui, que
re Altesse, ou de Votre Éminence, ou de Votre Excellence, ou de Votre Grandeur , le très humble, etc. Si la lettre est adressée à
46 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
Voyez dans le premier sujet ces beaux vers du début : Ni l’or ni la grandeur ne nous rendent heureux. Ces deux divinités n’acc
espérances frivoles, Adorer avec lâcheté Ces chimériques fariboles De grandeur et de dignité, Et, vil client de la fierté, À de
ne regarde pas ce qu’il laisse en arrière ; Et tout ce vain amour des grandeurs et du bruit Ne le saurait quitter, qu’après l’avo
siasme dont elle est remplie. Tantôt paraissant lui-même étonné de la grandeur et de l’importance de son sujet, il se dit inspir
mages de Dieu sur la terre, Est-ce par des coups de tonnerre Que leur grandeur doit éclater ? Ce seront des comparaisons riches
iches et multipliées qui nous présenteront les objets dans toute leur grandeur , dans toute leur beauté ; telles sont celles-ci q
antique Que ce concert magnifique De tous les célestes corps ? Quelle grandeur infinie ! Quelle divine harmonie Résulte de leurs
uis de Pompignan, s’élevant jusqu’à l’enthousiasme de David, peint la grandeur , la justice et tout à la fois la clémence du Seig
Et j’empêcherai de m’y suivre Le souvenir de tous mes maux. Emplois, grandeurs tant désirées, J’ai connu vos illusions. Je vis l
s l’an 500 avant J.-C., fut le plus célèbre des lyriques grecs par la grandeur des idées, la beauté des images, les écarts et le
sion toujours pittoresque, une versification toujours harmonieuse, la grandeur des sentiments, la hardiesse des pensées, l’éclat
47 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
ture ; mais ne lui reprochons pas l’idée généreuse de concilier cette grandeur et cette misère qui avaient effrayé l’imagination
ortunés ; la liberté découvre, jusque dans l’excès du crime, la vraie grandeur de notre âme ; là, brille en pleine lumière la fo
 : c’est une extrême pitié de voir tant de vertu, tant de force et de grandeur d’âme vaincues, en un moment, par le plus léger r
48 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IV. Éloge de Trajan, par Pline le jeune. »
trop souvent, et lui ôtent le caractère principal de toute véritable grandeur , la simplicité noble. 99. « Avec quelle bonté
re place du monde, on ne peut plus s’élever qu’en abaissant sa propre grandeur  ». 102. « Tout ce qne j’ai dit des autres princ
49 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
ces et des grands. Ce discours a un double but : il fait ressortir la grandeur , les talents, les vertus du personnage qu’il célè
à l’imitation des auditeurs ; puis il montre la mort triomphant de la grandeur et de la gloire, et l’orgueil humain confondu dev
éparable de l’oraison funèbre : il a donné à ce genre un caractère de grandeur et de perfection sublime qui ne sera sans doute j
50 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
de ces statues : leur beauté les mit en danger d’être prises ; leur grandeur les sauva . Voilà une pensée naturelle, tirée du
nts de l’expression, pour leur donner un certain air de nouveauté, de grandeur , de noblesse, ou un autre agrément quelconque. Si
te expression donne à la pensée de la vivacité, de l’énergie et de la grandeur . Si Salluste avait dit simplement de ce Mithridat
postes éclatants, où un homme, par la sagesse de sa conduite, par la grandeur de son courage, par le nombre de ses soldats, dev
ent sous sa plume, avec toute leur force, tout leur éclat, toute leur grandeur , sans que les règles de la langue soient violées.
. Il y a des phrases, des mots, des tours qui ont de l’éclat et de la grandeur  : ceux-là sont destinés à paraître dans les genre
ou à dire des choses exagérées et qui n’ont qu’une vaine apparence de grandeur . Elle naît ordinairement du trop grand désir de b
51 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
ible ; n’en peut être détourné ni par la longueur du temps, ni par la grandeur de la dépense, ni par le nombre des adversaires q
ue il a joint des considérations politiques pleines de noblesse et de grandeur . Telle était la célébrité de Voiture que l’Académ
es d’un royaume qu’à diminuer un sou de taille, et qu’il y a moins de grandeur et de véritable gloire à défaire cent mille homme
s continuelles ; et ils ont un autre instinct secret, qui reste de la grandeur de notre première nature, qui leur fait connaître
la mienne est augmentée, s’il se peut, et me fait bien mieux voir la grandeur de notre victoire. Je vous manderai fidèlement la
niverselle 107, Ille partie, les Empires, chap. VIII. Causes de la grandeur romaine. Qui peut mettre dans l’esprit des pe
dans l’esprit des peuples la gloire, la patience dans les travaux, la grandeur de la nation et l’amour de la patrie, peut se van
cée par les travaux : on n’y entendait parler d’autre chose que de la grandeur du nom romain. Il fallait aller à la guerre quand
personnes de condition, qui, étant élevées dans un certain esprit de grandeur , et bâtissant toujours sur les honneurs de leur m
qu’ils fissent leur affaire du soulagement de leurs enfants : et leur grandeur au contraire les rend dédaigneux, leur abondance
chons tous les jours d’oublier : elles nous apprennent que toutes ces grandeurs dont le monde se glorifie, et dont l’orgueil des
échissent les genoux et se prosternent pour lui faire hommage de leur grandeur  : Humiliavit semet ipsum, factus obediens usque a
épandue dans tout le Cid, dans Polyeucte et dans les Horaces ? Quelle grandeur ne se remarque point en Mithridate, en Porus et e
des hommes, et le désintéressement y met la perfection215. La fausse grandeur est farouche et inaccessible : comme elle sent so
point ce qu’elle est, je veux dire une vraie petitesse. La véritable grandeur est libre, douce, familière, populaire ; elle se
mille lieues229… Mais quelle comparaison de la lune au soleil pour la grandeur , pour l’éloignement, pour la course ! vous verrez
ns-nous encore surpris que ces mêmes étoiles, si démesurées dans leur grandeur , ne nous paraissent néanmoins que comme des étinc
au milieu des airs : un nombre presque infini de globes de feu d’une grandeur inexprimable et qui confond l’imagination, d’une
doux, humain, accessible, affable, compatissant et libéral. Que votre grandeur ne vous empêche jamais de descendre avec bonté ju
son bel esprit264, mais aux bergers qu’il fait parler. Ô qu’il y a de grandeur à se rabaisser ainsi, pour se proportionner à tou
entre lesquelles se distingue les Considérations sur les causes de la grandeur et de la décadence des Romains (1734) et l’Esprit
re, du poids de tout l’univers. Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence 322, chap. vi.
e vais mourir. Toutes les idées que vous m’aviez données de ma future grandeur se sont évanouies de mon esprit. J’aurais souhait
ommandant le comte de Montrevel, homme d’un grand courage, fidèle par grandeur d’âme aux Espagnols, qu’il haïssait, et au parlem
ègne sur les eaux à tous les titres qui fondent un empire de paix, la grandeur , la majesté, la douceur. Avec des puissances, des
cialement ce poète. Il respecte tellement les limites de la véritable grandeur , que, dans la crainte de les franchir, il lui arr
mmis, Si donnant des sujets il ôte les amis, Si tel est le destin des grandeurs souveraines Que leurs plus grands bienfaits n’att
ne regarde pas ce qu’il laisse en arrière ; Et tout ce vain amour des grandeurs et du bruit Ne le saurait quitter qu’après l’avoi
e poids663. Louis, les animant du feu de son courage, Se plaint de sa grandeur qui l’attache au rivage664. Par ses soins cependa
des vaincus pour punir les vainqueurs. Rois, symboles mortels de la grandeur céleste, C’est à vous de prévoir dans leur chute
e pas. Je hais, je fuis ces gens qui font les délicats, Dont la fière grandeur d’un rien se formalise, Et qui craint qu’avec ell
te gourmer787 avec moi de la sorte, Laisse, en entrant chez nous, ta grandeur à la porte788.   Acte II, scène XV. Pasqui
produit cette belle pensée, en la généralisant, au commencement de la Grandeur et décadence des Romains. 109. Rapprochez de ce
de ce passage les Considérations de Montesquieu sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, particulièremen
 ; ce morceau suffirait pour faire justice d’une telle opinion : « La grandeur de l’esprit de Bossuet, dit fort bien M. Nisard,
a Bruyère de Bossuet, peignant, dans son Oraison funèbre de Condé, la grandeur et la bonté qui composaient le caractère de son h
férence est assez faible pour que l’auteur ait pu leur donner la même grandeur . 228. Si le diamètre de la lune n’était que le q
nte de la vue de l’observateur. On regarde comme de sixième classe ou grandeur les dernières étoiles perceptibles à la vue natur
étoiles augmente rapidement : ainsi on compte 20 étoiles de première grandeur ou de premier éclat ; de second éclat, on en comp
000 ; de neuvième, 142 000. Que serait-ce si on allait à la vingtième grandeur  ! » 238. La voie lactée. — Avec son télescope
t pénétré pour le pécheur, par sa richesse exempte de profusion et sa grandeur simple, peut être considéré comme l’un des ouvrag
niers travaux de Montesquieu (1751), est une admirable peinture de la grandeur surhumaine que communiquait à l’homme la secte de
siècle. 332. Richelieu, pour abaisser la maison d’Autriche, dont la grandeur croissante menaçait l’équilibre européen, s’était
es détails qui, en expliquant le fait, risqueraient d’en affaiblir la grandeur . Voltaire fait voir l’homme, Bossuet le héros. 3
on a reproché justement au cadre adopté par Barthélémy de rétrécir la grandeur du tableau, en y mêlant les incidents sans intérê
es qui ont fait dire de Corneille « qu’il avait ajouté à l’idée de la grandeur romaine ». L’ordonnance en est vicieuse, l’unité
ons, personnages, dialogue, tout présente un caractère de force et de grandeur dont il n’y avait point de modèle ». 477. Pour,
s les théâtres étrangers une situation pareille, un pareil mélange de grandeur d’âme, de douleur, de bienséance, et je ne l’ai p
er avec La Harpe, « qu’il avait dans son âme le sentiment de la vraie grandeur et qu’il en connaissait l’expression ». 513. Ex
qu’on doit rechercher dans la tragédie, avant toute, chose, c’est une grandeur d’âme bien exprimée, qui excite en nous une tendr
osition a été aussi fort louée par Voltaire : elle a, en effet, de la grandeur  ; et, pour la goûter encore aujourd’hui, il ne fa
tuelle que juste et le trait n’en conserve pat moins sa dignité et sa grandeur . 665. Heureuse et énergique concision. C’est e
, qu’il était venu au monde deux ans avant Louis XIV pour célébrer la grandeur de son règne. De tels vers peuvent faire regrette
ire avec vérité, c’est que généralement inférieur à Corneille pour la grandeur des idées et des caractères autant que pour la fé
52 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
face au péril imminent, Doublât la résistance en la disciplinant3. La grandeur du danger tenait l’âme en haleine4, Et nourrissai
r mon chemin. Regardant Danton. Regardant Robespierre. L’un manque de grandeur , et l’autre de courage. — Alors ce sera moi qui f
uchement de la veste indigente, S’exerçant aux jurons, et, chute sans grandeur  ! Des cris qu’elle déteste exagérant l’ardeur !
digne épouse du mari absent, du soldat qui est allé combattre pour la grandeur de la cité naissante ! Ses fuseaux à la main, cha
53 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
ndre le choc de deux années par une comparaison qui rappelle toute la grandeur de l’objet ? Sur les pas des deux chefs alors en
sentielles au sublime, et la raison en est évidente. L’émotion que la grandeur ou la noblesse d’un objet excite dans notre âme,
ve un front tranquille : Lui seul, ainsi qu’en force, il les passe en grandeur . Son front où s’entrevoit son antique splendeur,
54 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
». (Q. Curt., Lib. vii, c. 33). Il est fâcheux que tant de véritable grandeur d’âme ait été en pure perte, et n’ait pas sauvé c
r d’en craindre les hasards. » Je vais vous remettre sous les yeux la grandeur de votre empire, etc. » L’orateur cherche et tro
lousie de quelques citoyens ; mais elle fait admirer aux étrangers la grandeur imposante d’Athènes ; et peut-être n’est-ce pas u
ur inaltérable concorde, ont porté cet empire au point de force et de grandeur où nous l’avons trouvé. Pleins des mêmes sentimen
55 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
chaos, il a créé le monde, qu’un ancien définissait : l’ordre dans la grandeur . Si donc la disposition forme la seconde partie d
sprit, en effet, ne cherche à tenter Jésus que parce qu’il prévoit sa grandeur , parce que la naissance de Jésus, ses droits à la
de grandes choses. 21. Plus il entrevoit les premières lueurs de sa grandeur future, plus il se bâte de lui dresser des pièges
nce de la paix et le libérateur de son peuple, tout ce qui annonce la grandeur de Jésus-Christ arme la malice du tentateur contr
56 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »
r). Il donne à ces plaisirs trois sources principales : la beauté, la grandeur et la nouveauté. Ses réflexions, à ce sujet, ne s
s lui procurassent pour cela ces sensations délicates de beauté et de grandeur , qui font aujourd’hui le charme de notre existenc
57 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
lque action funeste, complète, de grande importance et de raisonnable grandeur   non pas par le simple discours, mais par l’imita
st donc l’imitation d’une action grave et complète, et qui a sa juste grandeur . Cette imitation se fait par un discours, un styl
58 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
n’y aura plus de poèmes ; et ces beautés mêmes ne rappelleront ni la grandeur ni le sublime de Milton. Personne n’est plus que
s s’emparent de tout ce qui a rapport à la beauté, à l’harmonie, à la grandeur et à l’élégance ; de tout ce qui peut flatter not
homme de bien. Ce sont des sentiments ardents d’honneur, de vertu, de grandeur et d’humanité, qui peuvent seuls allumer le flamb
n à tout ce qui porte le caractère d’ordre, de belles proportions, de grandeur , d’harmonie, de nouveauté, de vivacité. Chez les
 ; il a rangé ces plaisirs sous trois chefs principaux, la beauté, la grandeur et la nouveauté. Si ses réflexions à ce sujet ne
inguer les objets extérieurs, sans produire en nous ces sensations de grandeur et de beauté qui nous causent un plaisir si vif.
tions sur le genre de plaisir que nous font éprouver le sublime et la grandeur , qui doivent l’un et l’autre faire ici le sujet d
ncipal de ces Lectures. Pour plus d’ordre, je traiterai d’abord de la grandeur et du sublime dans les objets extérieurs, et j’y
era le sujet de la séance suivante. J’établis une différence entre la grandeur dans les objets tels qu’ils se présentent à nos y
tels qu’ils se présentent à nos yeux, et la description de cette même grandeur , quoique plusieurs critiques, inattentivement, je
aient confondues ensemble ; et, de plus, je considère les expressions grandeur et sublime comme synonymes ou à bien peu près ; s
inction entre elles, c’est en prenant le mot sublime pour exprimer la grandeur portée à son plus haut degré4. Le langage ne peut
ux. La forme la plus simple sous laquelle nous puissions apprécier la grandeur dans les objets, est celle d’une étendue immense,
u une tour imposante au bas desquels notre vue se plonge, ont plus de grandeur encore. La grandeur dans le firmament vient à la
au bas desquels notre vue se plonge, ont plus de grandeur encore. La grandeur dans le firmament vient à la fois de sa hauteur e
e immense masse d’eau. Partout où il s’agit d’espace, il n’y a pas de grandeur s’il n’y a pas étendue en une dimension quelconqu
le la source la plus abondante ; c’est de là que naît l’impression de grandeur que produisent les tremblements de terre, les éru
e d’étoiles avec une magnifique profusion, frappe l’imagination d’une grandeur en quelque sorte plus imposante que lorsqu’elle e
et présent, sans ternir sa splendeur, La nuit majestueuse ajoute à sa grandeur . (Paradis perdu, liv. II, trad. de Delille.) Voy
araissent. Un certain désordre n’est pas du tout incompatible avec la grandeur , et même assez souvent il y ajoute encore. Il est
arativement à la puissance de la nature), il s’attache davantage à la grandeur des dimensions. Un monument ne peut faire naître
à la fois vaste et élevé. Il y a aussi en architecture une espèce de grandeur , qu’on appelle grandeur de manière, et qui consis
é. Il y a aussi en architecture une espèce de grandeur, qu’on appelle grandeur de manière, et qui consiste principalement à prés
re soit une et entière. Une cathédrale gothique rappelle des idées de grandeur par sa situation, sa hauteur, son obscurité impos
ts propres à inspirer la terreur sont extrêmement sublimes, et que la grandeur se lie très bien avec l’idée du péril. Quoique l’
dmiration. Il arrive bien souvent encore qu’il n’y a aucune espèce de grandeur dans ce qui est douloureux ou terrible. L’amputat
Lecture IV. Du sublime dans le style. APRÈS avoir traité de la grandeur et du sublime dans les objets extérieurs, il semb
te à cinq les sources du sublime : la première est la hardiesse ou la grandeur dans les pensées ; la seconde, le pathétique ; la
e ; car de ces cinq divisions, les deux premières (la hardiesse et la grandeur dans les pensées, et quelquefois le pathétique ou
y rencontre sur la Divinité sont merveilleusement nobles, tant par la grandeur du sujet, que par la manière avec laquelle il est
lime, et le sublime vient de l’idée imposante que l’on se forme de la grandeur d’un pouvoir qui se manifeste avec autant de rapi
t le tumulte du peuple. » Avoir rapproché deux objets aussi pleins de grandeur que le courroux des flots et le tumulte du peuple
s critiques, admiré comme un poète sublime ; il doit presque toute sa grandeur à cette naïve simplicité qui caractérise sa maniè
ve un front tranquille ; Lui seul, ainsi qu’en force, il les passe en grandeur  : Son front, où s’entrevoit son antique splendeur
le description est le fruit d’une imagination frappée et animée de la grandeur du sujet. S’il se trouve dans ce passage une tach
muse, ou se répandent en exclamations vagues et insignifiantes sur la grandeur , l’horreur ou la majesté du sujet sur lequel ils
nobles et les plus beaux, en rappelant à notre pensée la beauté ou la grandeur originale de ces mêmes objets ; mais encore l’imi
e ces mêmes objets ; mais encore l’imitation des choses dépourvues de grandeur ou de beauté ; quelquefois même nous aimons à voi
simple et claire, il faut toujours qu’il donne à son sujet un air de grandeur et de majesté. C’est ainsi qu’il emploie sans ces
l’ambition pour l’étude ou la retraite, et laisse ses prétentions aux grandeurs à mesure qu’il avance en âge, et que les grandeur
es prétentions aux grandeurs à mesure qu’il avance en âge, et que les grandeurs le fatiguent. « Orgueil, vanité. » L’orgueil fait
signification d’une chose dont le nom les précède ou les suit. « Par grandeur , dit M. Addison dans le no 412 du Spectateur, je
ité ? Sa véritable place était donc après les mots objet isolé. « Par grandeur , je n’entends pas le volume d’un objet isolé uniq
g de celui qui le porte, lui attire le respect et lui donne un air de grandeur . Une semblable ressource est souvent nécessaire à
e chose quelconque soit dans son genre remarquable par sa bonté ou sa grandeur , nous sommes prêts aussitôt à lui accorder quelqu
ne vie aux objets inanimés, surtout à ceux qui nous frappent par leur grandeur ou leur magnificence, exerce sur nous une telle i
nature du sujet que l’on traite exige que l’on donne au style plus de grandeur ou de rapidité. J’ai déjà eu occasion de traiter
ne dans leurs ouvrages. Ainsi Milton est simple au milieu de toute sa grandeur  ; Démosthène l’est aussi au milieu de sa véhémenc
rité ; et il est évident qu’ils doivent presque tout leur mérite à la grandeur du sujet, ainsi qu’au désintéressement et à l’amo
ittoresques. Il y règne partout un ton admirable de magnanimité et de grandeur  ; l’orateur y parle avec cette dignité et cette n
e toujours grave, sérieux, passionné ; il donne à ses sujets toute la grandeur dont ils sont susceptibles, il s’élève avec eux,
et un pouvoir usurpé, tel que celui de Philippe, sont la source de la grandeur d’un seul, le plus faible prétexte, le moindre év
nombre de ses sujets. Les brillants exploits qui font aujourd’hui sa grandeur apparente ont épuisé les forces de ses États et s
loquence de la chaire. La chaleur des sentiments d’un prédicateur, la grandeur et l’importance des sujets qu’il traite, justifie
iteurs. » L’on y réussit en laissant comme entrevoir l’importance, la grandeur ou la nouveauté du sujet, ou en donnant une idée
ttre, mais pour s’embrasser ; où ces deux rois, avec leur cour, d’une grandeur , d’une politesse, et d’une magnificence aussi bie
s cérémonies et vos pompes avec ces pompes funèbres, et le comble des grandeurs avec leurs ruines ? » Dans l’Oraison funèbre de l
59 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
aire entrer des pages du Discours sur l’Histoire universelle et de la Grandeur des Romains, quand les élèves de troisième les on
doute que ie n’aye esté trop long, veu que ceste preface ha quasi la grandeur d’une defense entiere, combien que par icelle ie
ostel de son duc » : son imagination ne concevoit aultre plus eslevee grandeur que celle de son maistre. Nous sommes insensiblem
de pompes estrangieres, la majesté si enflée de tant de courts et de grandeurs , nous fermit et asseure la veue à soustenir l’csc
tantost le considerant luy mesme par ses actions et le miracle de sa grandeur  ; tantost la purete et inimitable polissure de so
il est, pour lequel vous allez si courageusement à la guerre, pour la grandeur duquel vous ne refusez point de presenter à la mo
; fuyant tous les plaisirs et voluptés qui destournent de la vertu et grandeur les jeunes hommes que Dieu a doués de quelques pa
dict-on, et leur révela de grandz secrets, qui tendoient tous à leur grandeur  ; et son discours dura fort longtemps, qui fut en
ntre les humains est estimé de meilleur et plus excellent, qui est la grandeur , non par faulte de courage et de connoissance, ma
ge qui leur adviendroit, s’ils opinoient autrement. C’est pourquoy la grandeur et hautesse253 des demandes qu’on pourra faire du
nous sommes en France, où les Princes qui sont nés en la peau de leur grandeur s’escorchent quand ils la despouillent ; mais sac
toit permis à un Prince né comme vous ? Vous estes criminel de vostre Grandeur et des offenses que vous avez reçeues : ceux qui
ui n’admireroit avec vous l’inconstance, la vanité et la perfidie des grandeurs de ce monde ? Ce prince avoit esté grand en son e
onheur, si grand en paix, si grand en réputation, en toutes sortes de grandeurs , hé ! qui n’eût dict, à proprement parler, que la
sortes de grandeurs, hé ! qui n’eût dict, à proprement parler, que la grandeur estoit inseparablement liée et collée à sa vie, e
eussent été suffisans pour cela ; et voilà qu’une si grande suite de grandeurs aboutit en une mort qui n’a rien de grand, que d’
langage, cette image de justesse, de mesure, de goût, de noblesse, de grandeur et d’unité, que reproduit la littérature de son t
es d’un royaume qu’à diminuer un sou de taille, et qu’il y a moins de grandeur et de véritable gloire à défaire cent mille homme
ue, passion, imagination, tout y a un caractère unique de force et de grandeur . L’édition définitive des Pensées est celle de M.
itive des Pensées est celle de M. Havet (1852). Les deux infinis : grandeur et misère de l’homme … Que l’homme contemple
réprimer, qui nous élève. ………………………………………………………………………………………………………… La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misé
connaître qu’on est misérable. Toutes ces misères-là même prouvent sa grandeur . Ce sont misères de grand seigneur, misères d’un
ie d’intrigues, de fièvre et de feu. « Ils sont écrits avec un air de grandeur , une impétuosité de génie et une inégalité qui so
pas. Elle avoit plus d’aigreur que de hauteur, plus de hauteur que de grandeur , plus de manière que de fond, plus d’application
rpasser tous les jours vous-mêmes, puisque telle est tout ensemble la grandeur et la foiblesse de l’esprit humain, que nous ne p
personnes de condition, qui, étant élevées dans un certain esprit de grandeur , et bâtissant toujours sur les honneurs de leur m
un tombeau pour graver dessus tes titres superbes, seuls restes de ta grandeur abattue : l’avarice ou la négligence de tes hérit
tes concussions et de ton ambition infinie. Ô les dignes restes de ta grandeur  ! ô les belles suites de ta fortune ! ô folie ! ô
vers ; tout ce que peuvent donner de plus glorieux la naissance et la grandeur accumulé sur une tête, qui ensuite est exposée à
ux rois. Ainsi fait-il voir au monde le néant de ses pompes et de ses grandeurs . Si les paroles nous manquent, si les expressions
pelé, et qu’occupa ensuite Massillon. Le premier a essentiellement la grandeur , le second la logique, le troisième l’onction. Bo
avarice. Veni, et vide : venez, homme du monde, idolâtre d’une fausse grandeur  ; vous êtes possédé d’une ambition qui vous dévor
ieu, est une occasion si dangereuse d’oublier Dieu, que sera-ce de la grandeur qui n’a pour fondement que l’ambition et le dérèg
ue le pense autrement pèche dans le principe et trouve dans sa propre grandeur la ruine de son salut. … Après cela, faut-il s’ét
pensée. Votre Majesté voit combien il est digne de sa bonté et de sa grandeur de ne pas faire juger M. Foucquet par une chambre
encé par Votre Majesté même), c’est un dessein digne sans doute de sa grandeur , mais ce n’est pas un petit dessein, que de réfor
ouvoir trouver notre satisfaction dans les choses qui servent à notre grandeur , et de savoir par étude nous faire une espèce de
cessairement en celui qui les possède et quelque élévation et quelque grandeur dont il pourroit tirer vanité. Nous, mon fils, à
s. J’espère que je vous laisserai encore plus de puissance et plus de grandeur que je n’en ai, et je veux croire ce que je souha
vec sa grâce, et j’admirerai la Providence qui permet qu’avec tant de grandeurs et de choses agréables dans votre établissement,
et le commode ; tout le reste n’est que cupidité. Tous ces désirs de grandeur partent du vide d’un cœur inquiet. Toutes vos det
de votre santé ? Lisez la vie de saint Louis, vous verrez combien les grandeurs de ce monde sont au-dessous des désirs du cœur de
Bossuet (Disc. sur l’hist. univ., 3e partie) et annonce Montesquieu ( Grandeur des Romains). Comme Bussy-Rabutin, il servit avec
un fat. (Chap. II, Du mérite personnel.) La fausse et la vraie grandeur La fausse grandeur est farouche et inaccessib
mérite personnel.) La fausse et la vraie grandeur La fausse grandeur est farouche et inaccessible ; comme elle sent so
point ce qu’elle est, je veux dire une vraie petitesse. La véritable grandeur est libre, douce, familière, populaire ; elle se
au milieu des airs : un nombre presque infini de globes de feu d’une grandeur inexprimable et qui confond l’imagination, d’une
e de l’homme. Car, quoique l’imagination attache une certaine idée de grandeur à l’astronomie, parce que cette science considère
goûtent ; ils foulent à leurs pieds les molles délices et les vaines grandeurs de leur ancienne condition qu’ils déplorent ; ils
nfini. On vous a élevé jusqu’au ciel pour avoir effacé, disoit-on, la grandeur de vos prédécesseurs ensemble, c’est-à-dire pour
e si vous pouviez être grand en ruinant tous vos sujets sur qui votre grandeur est fondée… Ils vous ont accoutumé à recevoir san
roi de Babylone, il ne veuille élever la statue impie, l’idole de sa grandeur , que sur les larmes et les débris des peuples et
devoirs de l’Évangile, l’humilité, l’oubli des injures, le mépris des grandeurs humaines, la joie dans les afflictions, l’usage c
ête point aux minuties. Il pense et parle avec plus de noblesse et de grandeur , et l’on voit dans tout ce qu’il dit un certain a
s ; et quand je le serois, je suis persuadé que les ouvrages de Votre Grandeur échapperoient à ma censure. » Le prélat sourit de
Je n’eus pas sitôt entendu ces paroles que je tombai aux pieds de Sa Grandeur , tout pénétré de reconnoissance. J’embrassai de b
gné de ce temps-là. De plus, un esprit de la trempe de celui de Votre Grandeur se conservera beaucoup mieux qu’un autre, ou, pou
été assez hardi, lui dis-je, pour vous parler si librement, si Votre Grandeur ne me l’eût ordonné. Je ne fais donc que de lui o
de s’adresser à la rivale de sa patrie, soit que Venise ne conçût de grandeur que dans son commerce d’Alexandrie et du Levant,
e refrain était :   Que son mérite est extrême ! Que de grâce, que de grandeur  ! Ah ! combien monseigneur Doit être content de l
4, par le profond petit livre des Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, qui complète Ma
que la flatterie ne permettroit jamais qu’ils pussent douter de leur grandeur . Et non-seulement le projet étoit sage, mais il f
prospérité et la puissance. Il en trouva les premiers moyens dans la grandeur de son génie ; les seconds, dans sa frugalité et
cette belle partie de moi-même ; et, quoiqu’elle me parût immense en grandeur par la quantité des accidens de lumière et par la
ouvois comprendre qu’elle fût augmentée au point de me paroître d’une grandeur démesurée. Je résolus donc de ne me fier qu’au to
age Le vrai courage est une des qualités qui supposent le plus de grandeur d’âme. J’en remarque beaucoup de sortes : un cour
ortunés ; la liberté découvre, jusque dans l’excès du crime, la vraie grandeur de notre âme ; là, brille en pleine lumière la fo
 : c’est une extrême pitié de voir tant de vertu, tant de force et de grandeur d’àme vaincues, en un moment, par le plus léger r
tez pas ! » Mais, dans ce moment, une montagne d’eau d’une effroyable grandeur s’engouffra entre l’île d’Ambre et la côte et s’a
r laquelle et les hommes et les cours et les rois ne peuvent rien. La grandeur qui étoit dans son âme se répandoit dans toute sa
c celles de son ministre ; des parcs où régnoient la simplicité et la grandeur  : au milieu de tous ces objets, Sully en cheveux
ont entre ses mains, et il sait les employer avec habileté, mais avec grandeur . Il débite un ramas de fables qu’il dit avoir reç
ces dévouées efface en elles les deux caractères distinctifs de notre grandeur , la prévoyance et la perfectibililé. Le sauvage c
et qui a vu tant de choses étonnantes, est une preuve frappante de la grandeur morale de l’homme. Quand l’univers, dans les dern
l’art de ménager les hommes, le caractère en aurait sûrement plus de grandeur et d’énergie… Toutes les manières d’abréger le te
bois une demi lumière changeante et mobile, qui donne aux objets une grandeur fantastique. Partout il faut franchir des arbres
de désert en désert et expiraient à travers les forêts solitaires. La grandeur , l’étonnante mélancolie de ce tableau, ne sauraie
romaines ? Vous vous tromperiez beaucoup ; elles ont une inconcevable grandeur . Si vous les voyez en économiste, elles vous déso
’histoire à leur vieillesse. La simplicité des mœurs pastorales ou la grandeur des mœurs héroïques veulent être chantées sur la
a famille où ne le conviaient ni les jouissances de la fortune ni les grandeurs du sang. Il rapportait aux siens vingt années de
évêque moderne et celui du chantre thébain. C’était un instinct de la grandeur sous toutes ses formes, un goût pour les choses é
abat ce qu’elle avait d’abord admiré et se donne le spectacle de deux grandeurs également senties, celle du monument et celle de
faire connaître, et d’avoir raison, même après leur mort. Les longues grandeurs amènent l’indifférence ; peu de vieux ministres s
siècle une des gloires et des forces de la patrie, qui a péri avec la grandeur nationale au xviiie , et qu’au commencement de ce
ainsi dire avec sa vue, elles commencent à embrasser l’étendue et la grandeur de ces événements antiques dès qu’il gravit les c
arfois, cette redondance n’est pas de la diffusion ; et, porté par la grandeur des événements du quart de siècle qu’il raconte,
oire ne l’est pas. Le souvenir de nos victoires lui restera comme une grandeur impérissable, et qui pèsera d’un poids immense da
desseins. L’homme n’avait pas fléchi sous la charge du souverain. Les grandeurs et les félicités que le hasard de nombreuses succ
xpéditions. Il n’évitait aucune des obligations que lui imposaient sa grandeur et sa croyance. Mais, sans cesse détourné de la p
de hautes pensées, et sa modestie domestique prenait un caractère de grandeur morale : « Mon père, dit-il quelque part, à propo
uise, Condé, et qu’entourés d’une élite de gentilshommes, ils ont une grandeur que, comme aux temps de la féodalité, ils ne para
un immense panorama le beau royaume d’Andalousie. Cette vue avait la grandeur et l’aspect de la mer ; des chaînes de montagnes,
ses joies, ses douleurs et ses rêves, la société, ses misères et ses grandeurs , ses phases et ses légendes, la philosophie et la
aines pages des Misérables, pour ne citer que ces deux romans, ont la grandeur de l’épopée. Paris à vol d’oiseau en 1482
s de ses vingt et une églises de toute date, de toute forme, de toute grandeur , depuis la basse et vermoulue campanille916 roman
en928. Il y avait aussi force abbayes d’une beauté plus dévote, d’une grandeur plus grave que les hôtels, mais non moins belles,
urs de la terre et reparaître entre ces quatre murs je ne sais quelle grandeur sauvage et farouche. (Ibid., partie IV, livre I
agment épique de Moïse, est-elle le livre qu’il intitula Servitude et grandeur militaires (1835), inspiré par les souvenirs, les
at (Tacite, Ann., I,7). 441. Comparer Montesquieu, Des causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, XIV, et C. Desm
nôtre. Leur distance ne se juge ensuite que par son rapport avec leur grandeur apparente, qui est en raison inverse de cette dis
, dont on sentira, dans le détail, quelques défauts, mais qui a de la grandeur et conserve de l’originalité, même après une anec
60 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
ple suivant ; et ils donnèrent à cette combinaison le nom de lai. La grandeur humaine Est une ombre vaine                Qui fu
a bonté Ne me pardonnera sans blesser ta justice. Oui, mon Dieu ! la grandeur de mon impiété Ne laisse à ton pouvoir que le cho
61 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
 ; il en est qui, dans leur singularité même, portent un caractère de grandeur . Le goût n’exige pas une foi intolérante2. Vous é
Shakespeare étincelle ; il n’est pas exclusif. Il est comme la vraie grandeur , qui, sûre d’elle-même, s’abandonne sans se compr
62 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
oles et l’énumération des circonstances, démontre ou la dignité et la grandeur , ou l’indignité et l’atrocité d’une action. » Et
certains lieux, qui ne feront, en d’autres, que donner aux idées leur grandeur réelle, ou les réduire à leur juste valeur. « L’é
homme éloquent de l’homme disert ; c’est elle qui donne à la prose la grandeur , la hardiesse, la poésie d’expression, verba prop
63 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
i émeut et agite l’âme ; le sublime, un trait d’une noblesse et d’une grandeur extraordinaire qui la transporte et l’élève ; l’é
i apprit qu’il ne lui appartient ni de donner, ni d’ôter la véritable grandeur  ; Louis XIV avait vu passer comme l’ombre sa nomb
ompe des expressions, à la vivacité des images, à la noblesse et à la grandeur des sentiments. Il émeut les esprits avec une adr
64 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
, la mauvaise foi, la bassesse et la corruption ; du courage et de la grandeur d’âme ; l’amour de la liberté, de la patrie et du
déployer ses connaissances politiques, en examinant les causes de la grandeur des Romains, les avantages et les vices de leur g
regarde notre goût pour les histoires fictives comme une preuve de la grandeur et de la dignité de l’esprit humain. Il observe f
e premier barde, animé par les objets qui l’environnaient, et dont la grandeur faisait son admiration, inspiré par les événement
es de Pindare et un petit nombre de celles d’Horace. Le sublime et la grandeur doivent essentiellement caractériser les odes ran
errons que la beauté et la dignité de la composition y répondent à la grandeur et à l’importance du sujet. Ceux qui veulent conn
nnemi que la prolixité. L’imagination ne saisit jamais mieux toute la grandeur d’une idée qu’on lui présente, que lorsque cette
montre, à cet égard, bien inférieur aux écrivains sacrés, qui, par la grandeur et la dignité des expressions, élevaient leurs co
nt leurs comparaisons à la hauteur de leur sujet. Quelle inexprimable grandeur , par exemple, l’intervention de la Divinité donne
utes les idées qui s’y rapportaient avaient par cela même beaucoup de grandeur et d’importance, et se trouvaient singulièrement
fication. Les écrivains sacrés ont déployé dans leurs prosopopées une grandeur et une magnificence dont les autres poètes n’appr
n Testament. Les conceptions, aussi bien que les expressions, ont une grandeur et une dignité qui étaient particulières à ce poè
la valeur, la vérité, la justice, la fidélité, l’amitié, la pitié, la grandeur d’âme. Nos affections se réunissent sur un person
. La seconde des qualités que doit réunir une action épique, c’est la grandeur . Elle doit avoir assez d’importance et d’éclat po
importance suffisante. Une des causes qui contribuent à donner de la grandeur à une action épique, c’est de n’être pas d’une da
ble dans un poème épique, c’est que l’action en soit intéressante. La grandeur ne suffit pas, car le récit des plus hauts faits
ureusement choisi. Au temps d’Homère, aucun événement n’avait plus de grandeur et d’importance que la guerre de Troie. Une si be
es dieux. Ami constant, il se montre plein de fierté, d’honneur et de grandeur d’âme ; et si on lui pardonne un peu de férocité,
e. Jupiter, le père des dieux et des hommes, a presque toujours de la grandeur et de la noblesse, et les passages les plus subli
Virgile. L’un nous rappelle toute la vivacité des Grecs ; l’autre la grandeur imposante des Romains. L’imagination d’Homère est
ar Homère et Virgile. Le sujet de la Pharsale a certainement assez de grandeur et de dignité ; on y trouve encore l’unité épique
coup en sa faveur ; il ne lui prête aucune qualité éminente, comme la grandeur d’âme et la bravoure ; on le voit, au contraire,
upart des beaux passages, les endroits où Lucain a déployé le plus de grandeur , sont ceux où il est question de Caton. On doit s
illantes et originales. Comparé à Virgile, Lucain a peut-être plus de grandeur et d’élévation dans les sentiments ; mais, du res
nts de son poème. Les objets qu’il nous représente ont toujours de la grandeur , mais pas assez de vraisemblance. Il n’a pas tout
an d’une composition épique. Le sujet et les incidents sont pleins de grandeur  ; à travers une espèce de désordre, on reconnaît
de l’ouvrage est en général très bien conçu, le sujet ne manque ni de grandeur ni d’unité. Le poète est entré avec beaucoup de b
t une des plus belles conceptions du génie poétique ; et que, pour la grandeur et le sublime, les deux caractères essentiels de
, impétueux ; celui de Milton est plus calme, mais il a aussi plus de grandeur  ; Homère nous échauffe et nous entraîne, Milton n
a poésie de Milton sont dignes des plus grands éloges. L’un, plein de grandeur et de majesté, est toujours parfaitement assorti
du cardinal Wolsey après sa chute, lui fait faire de longs adieux aux grandeurs  ; il met ensuite dans sa bouche des conseils à Cr
omme poète tragique, est bien supérieur à Corneille. Il n’avait ni la grandeur ni l’abondance de son imagination ; mais il avait
tièrement dans le genre sacré, qui doit presque toute sa dignité à la grandeur de la religion ; mais elle est bien moins touchan
et dans toutes les trois le poète a fait le plus heureux usage de la grandeur et de la majesté des idées religieuses. Lectur
ime, fait quelques observations fort judicieuses sur le sublime et la grandeur dans les objets. Cette distinction entre le subli
jamais elle ne sera empreinte de ce noble caractère. » L’étendue, la grandeur , les ténèbres, la solitude, le silence, le mouvem
es réunit en un seul. « On attache communément l’idée du sublime à la grandeur physique des objets, et quelquefois elle y contri
e et modeste, une parure ménagée et décente. Au premier appartient la grandeur des pensées, la majesté de l’expression, la véhém
ime, et entièrement perfectionné par l’étude, ce ton de majesté et de grandeur , ces mouvements animés, cette fertilité, cette ad
vent, dans des choses où tout paraît ridicule au vulgaire, un coin de grandeur qui ne se fait apercevoir qu’aux hommes de génie.
65 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
e en t’admirant frémit d’un saint effroi ! Ah ! qui peut exprimer tes grandeurs immortelles, Toi qui bien au-dessus des sphères é
l empreint de sa vive splendeur, Dans ta course éternelle, atteste sa grandeur  ; Cours proclamer son nom du couchant à l’aurore 
la pensée, Et d’où la tragédie un jour s’est élancée, Simple dans sa grandeur , l’air calme et l’œil ardent. Que ce soit lui, qu
ême une autre lettre au sénat, dans laquelle il maudit sa malheureuse grandeur avec des paroles de désespoir. Il découvre à nu l
les hommes ont une inclination naturelle à croire ce qui flatte leur grandeur  : si bien qu’ils se laissèrent charmer par ces do
t point un de ces génies ardents, pressés d’éclater, entraînés par la grandeur de leur pensée ou de leur passion, et qui répande
France. C’est notre mère à tous ; elle a bâti sur nous Sa force et sa grandeur , dont le monde est jaloux. Les nobles autrefois a
nt. Ce siècle, dont le début a été si éclatant, qui a déjà vu tant de grandeurs mortelles passer devant lui, qui a produit la plu
réglé sa curiosité et tempéré sa fougue, personne ne peut prévoir sa grandeur , comme rien ne peut arrêter son génie. Rendons ho
Deuxième partie. Genre lyrique. — Genre descriptif Vanité des grandeurs humaines N’espérons plus, mon âme, aux promes
Le peuple, dans ton moindre ouvrage Adorant la prospérité, Te nomme grandeur de courage, Valeur, prudence, fermeté. Du titre d
ges des dieux sur la terre, Est-ce par des coups de tonnerre Que leur grandeur doit éclater ? Quel est donc le héros solide Don
ies. Mais que dire de la mer ou plutôt que n’en faut-il pas dire ? La grandeur infinie de la mer ravit dès le premier aspect ; m
xposé à prendre pour un phare telle planète, telle étoile de première grandeur , voisine de son lever ou de son coucher, ou tel f
ace au choc environnant, Doublât la résistance en la disciplinant. La grandeur du danger tenait l’âme en haleine. Et nourrissait
d’un cachot vous m’avez enfermée. Dépouillée à la fois de toutes mes grandeurs , Sans secours, sans amis, presque sans serviteurs
aissez-moi ce pouvoir qui me mène au tombeau. LE ROI. Vos dédains des grandeurs , monsieur, ne durent guère ! RICHELIEU. Ah ! sire
in, Cherché ; je n’ai point vu d’homme sur mon chemin. L’un manque de grandeur , et l’autre de courage. Alors ce sera moi qui fer
uchement de la veste indigente, S’exerçant aux jurons, et, chute sans grandeur , Des cris qu’elle déteste exagérant l’ardeur ! DA
les vœux universels de toute la nation, ceux qui ne font consister la grandeur souveraine que dans le faste, sont toujours ceux
aîtresse, Frappe, foudroie, agite, épouvante la Grèce. Allons voir la grandeur et l’éclat de leurs jeux. Ciel ! la mer appelée e
st le pur sentiment du beau et du sublime, excité ou entretenu par la grandeur du spectacle, par la vaste étendue de la mer, le
illemain 84. Bossuet orateur C’est sur le théâtre même de la grandeur et de la gloire, c’est en face de ce trône où s’a
poir, les éclats de l’enthousiasme. Oui, ce contempteur superbe de la grandeur et de la gloire, qui exerce sur elles de si terri
suprême et une simplicité parfaite, rehaussées par la force et par la grandeur . Sous la main de Descartes, elle prend déjà quelq
qu’on ne peut pas ne pas l’être, quand on pense et quand on sent avec grandeur  : mais s’il est permis de le dire, l’écrivain dan
roirait parvenue à la perfection, si on ne sentait que la force et la grandeur l’abandonnent. Il semble qu’on n’a jamais parlé u
 siècle, parce qu’en eux la simplicité, la naïveté même est unie à la grandeur , que la grâce y est la parure de la force, et la
leur silence, tant il paraîtrait en eux de beauté, de mesure dans la grandeur , et de cette harmonie parfaite qui ne se produisi
r, et les nations anciennes, fières de leur passé et attachées à leur grandeur  ; il faut se soumettre à la nécessité, et, sans a
uples incapables d’en supporter les maux et d’en comprendre la triste grandeur . Il est trop facile d’abaisser l’idée de la guerr
le nombre est ordinairement en raison de l’intérêt en jeu, et que la grandeur de l’intérêt contribue, comme il est juste, à la
ue l’enjeu de telles rencontres s’appelle la civilisation grecque, la grandeur romaine ou la Révolution française, loin de trouv
t là justice de la cause viennent en aide à l’idée de la mort et à la grandeur de l’intérêt en jeu, pour ajouter à la dignité de
r dans sa main ; qu’il apprenne ce qu’il est, qu’il s’instruise de sa grandeur , aussi bien que de sa dépendance. On s’est efforc
vra divisée en différentes portions ayant entre elles des rapports de grandeur , de forme et de distance ; elle est une, ou elle
ptible comme ces viles créatures ? N’y a-t-il pas plus de force et de grandeur à recevoir dans notre esprit l’idée d’un être sup
ion : donc, l’esprit fort, c’est l’esprit faible. La Bruyère. Grandeur de Dieu Pour t’élever de terre, homme, il te
considèrent les institutions républicaines comme l’instrument de leur grandeur . Ils mesurent des yeux l’espace immense qui sépar
ve. Les admettre toutes deux, chacune à leur place, est la vérité, la grandeur et la paix. De là vous apercevez la raison de nos
66 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
ent grand, parce qu’il n’y a aucune trace sensible de prétention à la grandeur . Nous avons admiré le dieu d’Homère, qui, du seul
rassemblant en un seul et même être toutes les idées partielles de la grandeur et de la puissance, en a formé ce que la pensée d
67 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
acte II, sc. iii.) 63. La pensée sublime présente des objets dont la grandeur transporte et élève l’âme au-dessus d’elle-même,
couronner Astyanax, la veuve d’Hector lui répond : Seigneur, tant de grandeurs ne nous touchent plus guère ; Je les lui prometta
grands hommes : Dans l’âme des héros quelle fatalité Mêle à tant de grandeur tant de simplicité ? Le mot simplicité signifie
l n’exclut que le faste et l’emphase, le naïf exclut ordinairement la grandeur . 123. Il n’y a rien de si bien pensé ni de si bie
§ III. Du style sublime. 150. Le style sublime est celui ou la grandeur des pensées et des sentiments, la magnificence de
timents, la magnificence des expressions et des images répondent à la grandeur du sujet. Ce genre de style ne convient qu’aux su
caractérisé d’abord par la force et la hardiesse des pensées, par la grandeur et la vivacité des images, et nous avons déjà par
les mathématiciens. 156. La magnificence du style consiste à unir la grandeur des idées ou des sentiments à la richesse des exp
vers ; tout ce que peuvent donner de plus glorieux la naissance et la grandeur accumulées sur une seule tête, qui ensuite est ex
la raison a jeté parfois un brillant éclat, et, chez quelques-uns, la grandeur de l’homme se révèle par des traits de sublime ve
auteur, justesse ou convenance ; dans les sentiments, délicatesse ou grandeur  ; dans son style, correction, clarté, naturel, no
s l’influence de la Divinité et animés de l’inspiration dans toute sa grandeur et sa plénitude. Malgré les gracieuses fictions d
saintes Écritures pour graver dans l’esprit des hommes l’image de sa grandeur et le souvenir de ses bienfaits, on peut dire que
niment sur les poètes profanes. David a célébré sur tous les tons les grandeurs de Dieu, les merveilles de la création et les pri
L’action épique doit avoir quatre qualités : l’unité, l’intégrité, la grandeur et l’intérêt. 457. L’unité, qui est la condition
sité du lecteur sur tous les personnages principaux du récit. 461. La grandeur exige que l’action ait assez d’importance et d’éc
ur justifier le titre d’épopée et captiver l’attention du lecteur. La grandeur d’une entreprise se mesure d’après l’élévation du
marqué que, pour donner à une action épique beaucoup de majesté et de grandeur , il ne fallait point prendre pour sujet des événe
résistance de son adversaire à un degré qui fasse mieux ressortir la grandeur de l’action principale. 466. On entend par caract
captiver l’homme tout entier et à l’élever jusqu’au beau idéal de la grandeur . En un mot, les poètes épiques ont pour domaine l
plus tragiques, parce qu’elles paraissent fondées sur un principe de grandeur et de générosité. Mais la tragédie ne doit en mon
j’ai reçu avec une soumission aveugle les ordres qu’il a plu à Votre Grandeur … Lui-même écrit encore une lettre pendant la nuit
en lui soufflant la fumée de sa pipe : C’est demain qu’on tuera Votre Grandeur . Le 2 septembre, on répéta jusqu’à trois fois l’
ndre à ses pieds murmurer un ruisseau ? Silence, être mortel ! Vaines grandeurs , silence ! L’obscurité, l’éclat, le savoir, l’ign
s épisodes ? 460. Qu’exige l’intégrité de l’action ? 461. Qu’exige la grandeur de l’action ? 462. Qu’exige l’intérêt de l’action
68 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
nt nous empruntons ici les paroles, et pourtant rien de plus lié : la grandeur et les abus de la première époque devaient condui
a son expression exacte dans l’Encyclopédie, œuvre qui n’est pas sans grandeur , malgré ses erreurs, son injuste mépris du passé.
tes questions qui sont le tourment de l’âme humaine et le signe de sa grandeur  ? Était-il vrai que le dogme ancien se fût brisé
ens en est convenue. Du moins les combats où président la fermeté, la grandeur du courage, la science militaire, sont de ces act
ilité est comme le caractère inséparable et la plus sûre marque de la grandeur . Les descendants de ces races illustres et ancien
rééminences60 de leurs ancêtres, craignent toujours qu’on n’ignore la grandeur de leur race, l’ont sans cesse dans la bouche61,
guer là-dessus les moments d’humeur et de chagrin que les soins de la grandeur et de l’autorité traînent après soi ? L’humeur es
s ; et quand je le serais, je suis persuadé que les ouvrages de Votre Grandeur braveraient ma censure. » Le prélat sourit de ma
Je n’eus pas sitôt entendu ces paroles, que je tombai aux pieds de Sa Grandeur , tout pénétré de reconnaissance. J’embrassai de b
gné de ce temps-là. De plus, un esprit de la trempe de celui de Votre Grandeur se conservera beaucoup mieux qu’un autre, ou, pou
été assez hardi, lui dis-je, pour vous parler si librement, si Votre Grandeur ne me l’eût ordonné. Je ne fais donc que lui obéi
ut l’éclat de ses conquêtes ni la longue suite de ses prospérités. La grandeur d’âme que montra constamment dans de tels et si l
y succomber en plein, quel spectacle ! Quel contraste de force et de grandeur supérieure à tous les désastres, et de petitesse
onguement admiré, et jusque dans ses derniers revers si étincelant de grandeur , de générosité, de courage et de force ! et quel
une retraite sévère et écrit les Considérations sur les Causes de la Grandeur et de la Décadence des Romains (1734). Cet ouvrag
’est encore lui qui nous apprend le mieux les causes politiques de la grandeur et surtout de la décadence romaine, comme Bossuet
i par Pharnace, un autre de ses fils, et par une armée effrayée de la grandeur de ses entreprises et des hasards qu’il allait ch
e, dans la rapidité de ses victoires, acheva le pompeux ouvrage de la grandeur de Rome. Il unit au corps de son empire des pays
ue n’en fut que plus exposée147. Considérations sur les Causes de la Grandeur des Romains et de leur Décadence, chap. vii. A
ant la guerre que pour ses intérêts ; le monarque suédois libéral par grandeur d’âme, le Moscovite ne donnant jamais que par que
fils, maître d’un beau royaume, ne goûta jamais ni les plaisirs de la grandeur , s’il en est, ni ceux de l’humanité ; toujours so
r à la science de sa précision, peut y ajouter d’intérêt, d’éclat, de grandeur . Né à Montbard (Côte-d’Or) le 7 septembre 1707, i
le nombre et l’harmonie de la période avec quelque lenteur : plus de grandeur que de mouvement et de variété208. L’homme, der
le sujet de cette lettre. Rassasié de gloire, et désabusé des vaines grandeurs , vous vivez libre au sein de l’abondance ; bien s
l explique les misères trop effectives de l’homme et ses instincts de grandeur , il veut prouver que la nature de l’homme est une
’être placées à côté de celle de La Bruyère et de Fénelon263. De la grandeur d’âme. La grandeur d’âme est un instinct élevé
e celle de La Bruyère et de Fénelon263. De la grandeur d’âme. La grandeur d’âme est un instinct élevé qui porte les hommes
t elle-même sans que sa soumission l’abaisse264 : pleine de sa propre grandeur , elle s’y repose en secret, contente de se posséd
, ces défauts inséparables de notre nature, mêlée si manifestement de grandeur et de petitesse, n’en détruisent pas les perfecti
ortunés ; la liberté découvre, jusque dans l’excès du crime, la vraie grandeur de notre âme : là, la force de la nature brille a
 : c’est une extrême pitié de voir tant de vertu, tant de force et de grandeur d’âme vaincues, en un moment, par le plus léger r
umarchais cette complète estime qui ne s’attache qu’à l’unité et à la grandeur morale d’un caractère. Sa vie agitée, inquiète, a
ais il ne suffisait pas de l’observer, pour ainsi dire, du haut de ma grandeur  : car, dans ce cas, ma science n’eût pas égalé ce
que l’ivoire ; les corolles, des voûtes de rubis et de topaze, d’une grandeur incommensurable ; les nectaires, des fleuves de s
ttez pas ! » Mais dans ce moment, une montagne d’eau d’une effroyable grandeur s’engouffra entre l’île d’Ambre et la côte, et s’
nobles et généreuses. — Oui, répondit Oswald, ici les arts ont de la grandeur , l’imagination et l’invention sont pleines de gén
t dans la vie de Chateaubriand. Son rôle ne fut pas, d’ailleurs, sans grandeur . Fidèlement attaché à la maison des Bourbons, il
émoire. Si je hais les mœurs des Spartiates, je ne méconnais point la grandeur d’un peuple libre, et je n’ai point foulé sans ém
romaines ? Vous vous tromperiez beaucoup ; elles ont une inconcevable grandeur  ; on est toujours prêt, en les regardant, à s’écr
u bois une demi-lumière changeante et mobile qui donne aux objets une grandeur fantastique. Partout il faut franchir des arbres
’histoire à leur vieillesse. La simplicité des mœurs pastorales ou la grandeur des mœurs héroïques veulent être chantées sur la
resque tous de haut rang, émus d’avance par la pompe du spectacle, la grandeur de la cause et l’attente qu’excitait le caractère
insulte la multitude assemblée aux portes : en dépit de la haine, sa grandeur si récente, son maintien, la terreur même naguère
ous la rude mais glorieuse main de Richelieu, et avait trouvé tant de grandeur , de magnificence et de grâce, pendant le demi-siè
ancienne des choses extraordinaires. Et il ne faut pas croire que la grandeur des effets suppose ici des moyens très compliqués
nt le bonheur, le malheur, la comparaison de. notre infirmité avec la grandeur de la nature, mais encore les regards jetés, soit
est qu’elles mettent en évidence la contradiction qui existe entre sa grandeur naturelle et la misère de sa condition présente ;
l’Histoire du Consulat et de l’Empire 500. On demeure confondu de la grandeur du travail, quand Thiers nous apprend lui-même qu
oire ne l’est pas. Le souvenir de nos victoires lui restera comme une grandeur impérissable, et qui pèsera d’un poids immense da
jamais existé, ou si ses œuvres de génie avaient été anéanties par la grandeur de la prédominance romaine, les races actuelles p
annonce aujourd’hui sa volonté suprême. Ce n’est pas que Néron, de sa grandeur jaloux, Ne sache ce qu’il doit à des rois tels qu
craindre Rome instruit par la victoire, Oubliant désormais la suprême grandeur , J’aurai plus de respect pour son ambassadeur : M
n Dieu même. J’ai connu l’amitié, la constance, la foi ; Mais tant de grandeur d’âme est au-dessus de moi ; Tant de vertu m’acca
la Pitié quelques-uns des souvenirs de cette époque ; mais la sombre grandeur de ces tableaux s’affaiblit et s’amollit sous le
que de ses désirs l’immense profondeur, Lui présage de loin sa future grandeur . Imparfait ou déchu, l’homme est le grand mystère
, dont elles traduisaient les espérances et les regrets avec éclat et grandeur . C. Delavigne était vraiment le poète national qu
on sans retour sur lui-même, la tristesse d’une âme supérieure que sa grandeur même sépare du monde. Ce caractère des poésies d’
la double thèse qui fait le fond de Stello (1832) et de Servitude et Grandeur militaire (1835), l’idée que le soldat et le poèt
et heureuse. Ici, au contraire, c’est l’Italie esclave, pleurant ses grandeurs passées, clouée comme Juliette dans son cercueil.
e Buonarotti ! Ton seul bonheur au monde Fut d’imprimer au marbre une grandeur profonde, Et, puissant comme Dieu, d’effrayer com
r mon chemin. Regardant Danton. Regardant Robespierre. L’un manque de grandeur , et l’autre de courage. — Alors ce sera moi qui f
uchement de la veste indigente, S’exerçant aux jurons, et, chute sans grandeur  ! Des cris qu’elle déteste exagérant l’ardeur ! D
nt ?Oui, ce siècle sans pudeur, Ce siècle où la richesse est la seule grandeur , Où l’on comble d’égards le fripon qui s’engraiss
pas encore avec l’impé­ratrice sur les points les plus essentiels. » Grandeur et Décadence des Romains, chapitre xx. 53. Pour
Cf., pour le fond des idées, ce que dit Bossuet de la bonté unie à la grandeur , dans l’Oraison funèbre du prince de Condé. 60.
tères) a exprimé la même pensée avec un rare bonheur : « La véritable grandeur est libre, douce, familière, populaire ; elle se
ce assidu. C’est, par-dessus tout, un mélange exquis de naïveté et de grandeur . Elle est tour à tour, ou plutôt en même temps, d
rt se prête à l’expression d’effets et de sentiments très divers : la grandeur , l’héroïsme, la tendresse, la’ crainte, la majest
passages des symphonies de Beethoven on trouverait une expression de grandeur majestueuse qui n’appartient ni à la joie ni à la
conceptions pleines de génie, soit comme des drames terribles dont la grandeur efface les crimes. 490. Les œuvres historiques d
par ce trait ajouté à l’original qu’il a suivi, en avait rabaissé la grandeur . 570. C’est-à-dire la crainte que tu fais ressen
tait un hommage rendu avec raison à la beauté de toute la scène, à la grandeur de la situation, au pathétique vrai d’un langage
lui-même, et, vêtu de splendeur, Sans bornes, est rempli de sa propre grandeur … 625. On peut rapprocher de cet endroit un de
de singulière que le poète prête à Agrippine. Celle-ci, touchée de la grandeur d’âme de Cnéius, qui lui a tout révélé, renonce à
rine platonicienne. En parlant des misères de l’homme qui prouvent sa grandeur , Pascal a écrit : « Ce sont misères de grand seig
oulons lire dans tous ses ouvrages non pas seulement les signes de sa grandeur , mais les preuves de son amour pour nous ; et si
69 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
de Bourbon, prince de Condé, je me sens également confondu et par la grandeur du sujet, et, s’il m’est permis de l’avouer, par
s postes éclatants où un homme, par la sagesse de sa conduite, par la grandeur de son courage, par la force de son bras, et par
70 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
et le commode ; tout le reste n’est que cupidité. Tous ces désirs de grandeur partent du vide d’un cœur inquiet. Toutes vos det
de votre santé ? Lisez la vie de saint Louis, vous verrez combien les grandeurs de ce monde sont au-dessous des désirs du cœur de
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
e l’a placé dans l’ordre des oiseaux au dernier degré de l’échelle de grandeur . Son chef-d’œuvre est le petit oiseau-mouche ; el
es petites espèces sont au-dessous de la grande mouche asile2 pour la grandeur , et du bourdon pour la grosseur. Leur bec est une
ègne sur les eaux à tous les titres qui fondent un empire de paix, la grandeur , la majesté, la douceur ; avec des puissances, de
choisi, avec Bouguer et Godin, pour aller à l’équateur déterminer la grandeur et la figure de la terre. 2. Comparer une lettr
72 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
e-champ une foule d’enfants illustres et infortunés. Un Édit plein de grandeur leur imprime sa protection royale, et a consolé,
ue l’honneur de son mari lui était encore plus cher que ses jours. La grandeur fut égale de part et d’autre ; Barry souffrit la
aux ambassadeurs, aux grands seigneurs des pays étrangers ; et votre grandeur à d’autres personnes que les circonstances de la
73 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
lumière, Ne peut sortir du sein de l’épaisse matière. J’entrevois ma grandeur . Ce corps lourd et grossier N’est donc pas tout m
e de ses cendres, pour opposer à la hardiesse de notre entreprise la grandeur de son ancien ouvrage, voulant ravir à la France
oit vraie, soit feinte, doit être entière ; mot qui comprend la juste grandeur et le complément de l’action. Pour qu’elle soit d
grandeur et le complément de l’action. Pour qu’elle soit d’une juste grandeur , elle doit avoir un commencement, ùn milieu et un
e •objet de son ambition. Mais tous ses crimes sont accompagnés d’une grandeur d’ame qui a quelque chose de si haut, qu’en même
s Athalie la hauteur, l’impiété et la cruauté de cette princesse ; la grandeur d’âme de Joad, sa piété et sa confiance en Dieu ;
rs de la cour de Louis XIV, dit Voltaire, vouloient imiter cet air de grandeur , d’éclat et de dignité qu’avoit leur maître. Ceux
t heureux, précipités souvent, pour quelques foiblesses, du faîte des grandeurs et de la prospérité dans l’abîme de l’infortune.
yse d’une tragédie de Re. Une de nos meilleures tragédies pour la grandeur de l’action, la vivacité de l’intérêt, le choc de
de la menace. Agamemnon lui répond avec toute la noblesse et toute la grandeur d’un chef des rois de la Grèce, et finit par lui
cendre de son époux, peut fort bien lui répondre : Seigneur, tant de grandeurs ne nous touchent plus guère : Je les lui prometto
te et plus élevée que Curiace, parce qu’il y a dans son caractère une grandeur , et même si l’on veut, un peu de férocité, qui n’
r attaquer les Romains dans Rome même, est également admirable par la grandeur des sentimens, et la richesse de l’élocution. Le
indre Rome(c) instruit par la victoire, Oubliant désormais la suprême grandeur , J’aurai plus de respect pour son ambassadeur ; M
e, as-tu vu la splendeur ? Tes yeux ne sont-ils pas tout pleins de sa grandeur  ? Ces flambeaux, ce bûcher, cette nuit enflammée,
si sublime : il n’y a pas dans Longin un seul exemple d’une pareille grandeur . Ce sont ces traits qui ont mérité à Corneille le
sse antique de la tragédie naissante, avec beaucoup d’élévation et de grandeur . Sophocle, né l’an 495 avant Jésus-Christ, parut
C’est lui qui fit paroître, le premier, la tragédie dans sa véritable grandeur et sa véritable dignité. Euripide, né à Salamine
e serré, vif et pressant, la majesté et la variété des caractères, la grandeur et la véhémence des sentimens, le choc violent de
s détails d’une beauté frappante, des morceaux pleins de noblesse, de grandeur et d’intérêt, des scènes vraiment terribles ou at
x aux premières représentations. L’autre pièce est remarquable par la grandeur du sujet, la simplicité de l’intrigue et la vérit
vinités de la mer, Jupiter environné de tout son éclat et de toute sa grandeur , y viennent rendre leurs hommages à la belle Téti
dans l’épopée, ils ne doivent pas s’y montrer dans l’appareil de leur grandeur . Les mortels en seroient éblouis et atterrés. D’a
t de leur faire faire des actions dignes de leur puissance et de leur grandeur , sans que pourtant ils renversent les lois de la
ente sa vigueur. D’abord petite et timide, bientôt elle devient d’une grandeur énorme ; ses pieds touchent la terre, et sa tête
sale. Mais en voici une qui réunit toute la vraisemblance et toute la grandeur qui conviennent à ce genre de poésie. Dans la Lus
aré à un tableau où l’on voit une figure principale qui frappe par sa grandeur et sa beauté : mais il y en a aussi plusieurs aut
nt point vengés, et ceux qu’ils ont permis. La mort leur a ravi leurs grandeurs passagères, Ce faste, ces plaisirs, ces flatteurs
74 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
un véritable drame, dont chaque scène est une leçon de courage et de grandeur d’âme ; et le dénouement, ce que l’on pouvait off
levé au-dessus de lui-même, et par l’importance de l’objet, et par la grandeur des idées quelle lui suggère, personnifie tout à
75 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
ce du sujet et la sincérité du deuil public une sérieuse et véritable grandeur . Fléchier, après avoir célébré dans sa jeunesse l
et des vainqueurs et des victoires ! Vous immolez à votre souveraine grandeur de grandes victimes, et vous frappez quand il vou
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
appelle pas naître dans la pourpre, et il n’y a rien ici qui sente la grandeur d’un Empire. Pourtant ne soyons pas honteux de l’
ne divine fureur. De leurs cendres et de leurs ruines s’est élevée la grandeur et la souveraineté de notre Église. Le corps s’es
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
repos de la terre   N’y sont qu’hôtes et passagers5. Tout ce que la grandeur a de vains équipages, D’habillements de pourpre,
rit enflammé d’une céleste ardeur Eclate par soi-mesme, et moy par ma grandeur . Si du costé des dieux je cherche l’avantage, Ron
78 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
iches et multipliées qui nous présenteront les objets dans toute leur grandeur , dans toute leur beauté, comme celle que nous off
e est celle qui célèbre les perfections et les œuvres de Dieu, et les grandeurs de la religion. C’est l’hymne à la Divinité. Ce f
crés à la gloire du vrai Dieu, on sent au fond même du sujet la vraie grandeur puisée dans sa source : ce sont de vraies beautés
tions, et surtout comme l’hymne liturgique, ils célèbrent Dieu et ses grandeurs  ; les saints, leurs vertus et leur gloire ; les m
plus remarquables. Ce sont : L’ode de Malherbe intitulée : Dégoût des grandeurs périssables ; les plus belles du Ier livre de J.-
79 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
e, pour déterminer Agamemnon à immoler sa fille Iphigénie, diminue la grandeur de ce sacrifice, en représentant à ce prince qu’i
s postes éclatants où un homme, par la sagesse de sa conduite, par la grandeur de son courage, par la force de son bras, et par
s accessoires. Mais aussi ne : vous piquez pas de vouloir ajouter une grandeur vaine à ce qui est imposant par soi-même : si vou
s ; elle qui vous a élevé dans un si haut éclat, et qui a rendu Votre Grandeur si puissante qu’elle peut aujourd’hui lui être fu
le poème de la Religion, lorsque Racine le fils met en opposition la grandeur et la bassesse de l’homme. Ver impur de la terre
nivers,… Etc. Lectures. — 1° L’Amour maternel. Vol. II, nº 65. — 2° Grandeur et Bassesse de l’homme. Vol. II, nº 63. § II.
80 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
ours étudiés et magnifiques : une sainte simplicité fait ici toute la grandeur . Elle s’écrie : « O mon Dieu, pourquoi n’ai-je pa
de Condé à la bataille de Rocroy2. — Sa retraite. — Sa mort pleine de grandeur et d’humilité. Elle doit nous enseigner le néant
rait confirmer. 2. Cette victoire, qui sauva la France et prépara la grandeur du règne de Louis XIV, fut remportée cinq jours a
81 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
la physique ancienne ; et d’ailleurs il a mis dans son poème tant de grandeur , de beauté poétique, de pensées ingénieuses, de v
doit être intéressante, une et entière. Elle sera intéressante par sa grandeur même ou l’importance qu’elle paraît avoir pour un
sujet et son titre. Il a voulu suppléer au défaut d’invention par la grandeur des sentiments ; mais il a caché trop souvent sa
nir jusqu’à la fin. Il a mis dans son ouvrage autant d’intérêt que de grandeur . On lui reproche quelque recherche d’esprit peu c
82 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
dans ses versions de plusieurs psaumes et cantiques. Soutenue par la grandeur du texte saint, elle se montre par intervalles po
Richelieu. Richelieu, ce prélat de qui toute l’envie Est de voir ta grandeur aux Indes se borner, Et qui visiblement ne fait c
ans aucun effort, elle présente des beautés sublimes et des traits de grandeur dont il n’y a nulle part d’exempte. Elle serait p
Le style y est bien meilleur que dans Rodogune, et l’empreinte d’une grandeur latine y fait sentir, chez Corneille, l’admirateu
e et la passion y sont remplacées, par un seul sentiment héroïque, la grandeur du courage. Le but que Corneille s’y est proposé,
n différent de celui de tant d’autres pièces, où il fait triompher la grandeur romaine, a été de dépeindre la politique des Roma
êcher de s’accroître, et les soins qu’ils prenaient de traverser leur grandeur quand elle commençait à leur devenir suspecte à f
e les procédés de la comédie, servent à rehausser, par le contrastera grandeur du héros et à doubler l’impression du drame. Ici
spire ni terreur ni pitié. Quelques scènes, cependant, atteignent une grandeur sublime et rappellent Cinna. Après avoir rapideme
chrétiennes. De tous ses personnages il fait des types merveilleux de grandeur morale et leur donne certainement plus d’élévatio
ançaise sont plus profondément étudiés que dans l’Iphigénie grecque : grandeur passionnée, sans enflure, sans déclamation, dans
droite, noble, et augmentant la terreur, dans tout le rôle d’Ulysse ; grandeur pathétique chez Clytemnestre ; simplicité noble e
it permis de donner à certaines parties plus d’originalité et plus de grandeur . Le mérite d’Athalie, comme celui d’Esther, fut m
sentiment. Un art profond et caché, une force sobre et contenue, une grandeur sans ostentation, le talent de satisfaire égaleme
je l’avoue avec quelque pudeur, Charmé de mon pouvoir et plein de ma grandeur , Ce nom de roi des rois et de chef de la Grèce Ch
ans les forêts, alouettes aux champs ». Il a retrouvé à l’occasion la grandeur et la magnificence de Lucrèce. Ce n’est pas seule
à rendre l’image de la brillante société française de cette époque de grandeur et de corruption élégante : lumière et ombre, glo
ête aisément Que la nature esclave adore leur fortune, Et doit à leur grandeur marquer à tout moment,        Par quelque rare ac
Et j’empêcherai de m’y suivre Le souvenir de tous mes maux. Emplois, grandeurs tant désirées, J’ai connu vos illusions : Je vis
omme Bossuet, les images grandioses de la poésie hébraïque ? Aussi la grandeur de Rousseau n’était-elle qu’une grandeur tendue,
poésie hébraïque ? Aussi la grandeur de Rousseau n’était-elle qu’une grandeur tendue, sa pompe que de l’emphase, et son luxe qu
x nations entières. J’abolis les faux dieux, et mon culte épuré De ma grandeur naissante est le premier degré. Ne me reproche po
bles. Rousseau a plus de pompe, d’éclat, de coloris ; Lefranc plus de grandeur et d’abondance dans les pensées. Ode XI, tirée
. Dieu des jours, Dieu des temps, triomphe d’âge en âge, Jouis de ta grandeur , jouis de ton ouvrage. Tu regardes la terre, elle
nte ! Leur roi veille et gémit sur eux, Sa pompe irrite sa misère, Sa grandeur lui semble étrangère, Et son sceptre un poids dou
sur ses ouvrages, Triomphe, entretiens tous les âges De son éternelle grandeur . Les deux Serpents attaquant la génisse sur l
pe chez Admète. Quelques scènes sont pleines de pathétique et ont une grandeur sublime et simple qui surpasse ses modèles ; il p
ous avez vu sous la main d’un fondeur Ensemble se former, diverses en grandeur , Trente cloches d’airain, rivales du tonnerre ? I
Louvre dont le portique à mes yeux éblouis Vante après cent hivers la grandeur de Louis. Je préfère ces lieux où l’âme, moins di
la religion prend un habit de deuil ; Elle en est plus auguste, et sa grandeur divine Croît encore à l’aspect de ce monde en rui
rtune (1812). Depuis que j’ai touché le faîte Et du luxe et de la grandeur , J’ai perdu ma joyeuse humeur !       Adieu bonhe
t le poète peint fort agréablement l’amitié naïve, n’ont pas assez de grandeur tragique. Mais le novateur était fier d’avoir ain
, mais elles ne sont pas durables. Comme tragédies, elles manquent de grandeur  ; comme drames, de vérité225. Plein de respect po
te la majesté royale à la tragédie, et il ne prend pas au drame cette grandeur populaire qui fait sa force227 ». Trop docile aux
front des cieux mon glorieux symbole. L’étendue à mes yeux révèle ta grandeur  ; La terre, ta bonté ; les astres, ta splendeur.
e Buonarroti ! ton seul bonheur au monde Fut d’imprimer au marbre une grandeur profonde, Et, puissant comme Dieu, d’effrayer com
vu mes ennemis forcés de me sourire. Tout m’annonce déjà ma prochaine grandeur  : On m’aborde en tous lieux d’un air humble et fl
rs ? Par vous, j’aime à braver ce que mon siècle loue, Et ses lâches grandeurs et ses plaisirs épais ; J’appris de votre neige à
iques et d’inventions romanesques. Le plan de la Divine Odyssée a une grandeur incontestable ; mais il faut reconnaître avec le
83 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
tit-Séminaire d’examiner votre ouvrage et de lui en rendre compte. Sa Grandeur me charge aujourd’hui de vous transmettre l’appré
ommage du profond respect avec lequel j’ai l’honneur d’être, de Votre Grandeur , le très humble et très obéissant serviteur. Pon
84 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
Que les jeunes gens, qu’abuse si facilement tout ce qui a l’air de la grandeur ou de la vérité, apprennent et observent de bonne
rois voir tressaillir la poudre, Et de leurs descendants chanceler la grandeur , L’avenir t’ouvrait-il sa noire profondeur ? Y li
prête au style par l’onction dont elle pénètre les sentiments, par la grandeur enfin qu’elle donne aux pensées C’est là ce qui c
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
a vivacité de leurs couleurs. Dans les récits réunis sous le titre de Grandeur et servitude militaires, il représente la lutte d
ies ont pour capitale Oviédo. 3. Ce vers est merveilleux d’essor, de grandeur et, si j’ose dire, d’envergure. C’est un de ces v
86 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
seul travail de l’art, sur notre terre actuelle, qui ait le genre de grandeur qui caractérise les œuvres immédiates de la créat
nobles et généreuses. — Oui, répondit Oswald, ici les arts ont de la grandeur , l’imagination et l’invention sont pleines de gén
incliner devant une religion dont elle avait par ignorance méconnu la grandeur et la poésie ; il avait atteint, nul ne le contes
eaubriand à ses études. Son rôle politique ne fut pas d’ailleurs sans grandeur . Fidèlement attaché à la maison des Bourbons, il
ndelle frappe aux palais : cette fille de roi semble encore aimer les grandeurs , mais les grandeurs tristes, comme sa destinée ;
lais : cette fille de roi semble encore aimer les grandeurs, mais les grandeurs tristes, comme sa destinée ; elle passe l’été aux
émoire. Si je hais les mœurs des Spartiates, je ne méconnais point la grandeur d’un peuple libre, et je n’ai point foulé sans ém
u bois une demi-lumière changeante et mobile qui donne aux objets une grandeur fantastique. Partout il faut franchir des arbres
coloris vigoureux et éclatant. « Napoléon, a dit un bon juge113, à la grandeur dans le style comme en toute chose. Son horizon e
élevée, d’un esprit juste et ferme, hardi avec prudence, et plein de grandeur dans ses vues. Les ouvrages de M. Guizot sur les
resque tous de haut rang, émus d’avance par la pompe du spectacle, la grandeur de la cause et l’attente qu’excitait le caractère
insulte la multitude assemblée aux portes : en dépit de la haine, sa grandeur si récente, son maintien, la terreur même naguère
ancienne des choses extraordinaires. Et il ne faut pas croire que la grandeur des effets suppose ici des moyens très compliqués
t presque tous. Un jour que la famille de Hilperik, rétablie dans ses grandeurs , résidait au palais de Braîne, deux évêques gaulo
ent le bonheur, le malheur, la comparaison de notre infirmité avec la grandeur de la nature, mais encore les regards jetés, soit
est qu’elles mettent en évidence la contradiction qui existe entre sa grandeur naturelle et la misère de sa condition présente ;
ême de Waterloo, et comprend vingt volumes. On demeure confondu de la grandeur de l’entreprise, quand M. Thiers nous apprend lui
dans les cours volez avec ardeur Après ce rien brillant qu’on a nommé grandeur , Conservez, s’il se peut, vos trompeuses ivresses
la Pitié quelques-uns des souvenirs de cette époque ; niais la sombre grandeur de ces tableaux s’affaiblit et s’amollit sous le
me en t’admirant frémit d’un saint effroi. Ah ! qui peut exprimer tes grandeurs immortelles, Toi qui bien au-dessus des sphères é
l empreint de sa vive splendeur, Dans ta course éternelle, atteste sa grandeur  ; Cours proclamer son nom du couchant à l’aurore 
sars, De prétendre au respect qu’un nom fameux inspire, D’aspirer aux grandeurs , mais jamais à l’empire. AGRIPPINE. Je vois que m
des accents plus purs, si par instants elle touchait à la grâce, à la grandeur même, ce n’était là que d’heureuses et courtes re
que de ses désirs l’immense profondeur Lui présage de loin sa future grandeur . Imparfait ou déchu, l’homme est le grand mystère
, dont elles traduisaient les espérances et les regrets avec éclat et grandeur . C. Delavigne était vraiment le poète national qu
ige de la scène pour imposer à l’imagination populaire des types sans grandeur et sans vérité. Ce défaut de vérité et de mesure
nt ?Oui, ce siècle sans pudeur, Ce siècle où la richesse est la seule grandeur , Où l’on comble d’égards le fripon qui s’engraiss
a jouissance du dévouement, réunis dans un même sentiment qui a de la grandeur et du calme. Le sens de ce mot, chez les Grecs en
erce assidu. C’est par-dessus tout un mélange exquis de naïveté et de grandeur . Elle est tour à tour, ou plutôt en même temps, d
au contraire à l’expression d’effets et de sentiments très divers, la grandeur , l’héroïsme, la tendresse, la crainte, la majesté
passages des symphonies de Beethoven on trouverait une expression de grandeur majestueuse qui n’appartient ni à la joie ni à la
le ses projets qu’avec une perfidie prudente, n’a plus l’audace et la grandeur logique de lady Macbeth, qui va droit à son crime
ature au dix-huitième siècle, est plein de mouvement, d’énergie et de grandeur poétique. 288. Heureux souvenir de Corneille. C
Lire sur Auguste le ch. XIII des Considérations sur les causes de la grandeur et de la décadence des Romains, par Montesquieu.
de singulière que le poète prête à Agrippine. Celle-ci, touchée de la grandeur d’âme de Cnéius qui lui a tout révélé, renonce à
rine platonicienne. En parlant des misères de l’homme qui prouvent sa grandeur , Pascal a écrit : « Ce sont misères de grand seig
oulons lire dans tous ses ouvrages non pas seulement les signes de sa grandeur , mais les preuves de son amour pour nous ; et si
87 (1873) Principes de rhétorique française
s yeux, Je songe avec respect de combien je suis née Au-dessous des grandeurs d’un si noble hyménée. Au contraire, en face d’
vers ; tout ce que peuvent donner de plus glorieux la naissance et la grandeur , accumulé sur une tête, qui ensuite est exposée à
x rois : ainsi fait-il voir au monde le néant de ses pompes et de ses grandeurs . Enfin, de cette pensée commune : La mort n’épar
ivers admirait ta splendeur : Tu n’es plus que poussière, et de cette grandeur Il ne nous reste plus que la triste mémoire. Sion
esquieu fait l’éloge de l’ancienne Rome en rappelant les causes de sa grandeur  : Lorsque la domination de Rome était bornée dan
style même ne développe pas encore dès les premières lignes toute sa grandeur et toute sa véhémence. Bossuet nous en est un adm
e France était belle d’unité et de simplicité, j’ai vivement senti la grandeur d’un pareil spectacle et c’est sous son impressio
parties se subdivise elle-même : Il a été un grand saint parce que sa grandeur n’a servi qu’à le rendre humble devant Dieu avec
vers ; tout ce que peuvent donner de plus glorieux la naissance et la grandeur accumulé sur une tête, qui ensuite est exposée à
e les choses les plus communes, fortifie es plus faibles, donne de la grandeur aux plus simples. Car il ne faut pas s’imaginer q
| dont les premiers traits, dont le seul dessin montrait déjà tant de grandeur . Au-delà de quatre à cinq membres au plus, la pé
tion, pas une parole, pas une pensée n’échappe à Dieu. Ni l’or, ni la grandeur ne nous rendent heureux. Le tour interrogatif es
u’elles nous montrent la chose plus grande, ou, s’il ne s’agit pas de grandeur , plus fine et plus délicate. Mais on doit bien se
vacité à l’expression. — Ainsi Bossuet, voulant donner une idée de la grandeur et de l’autorité de la reine d’Angleterre, mais a
es. Telle est cette charmante métaphore de la Bruyère : La véritable grandeur se courbe par bonté vers ses inférieurs, et revie
voir des grands, n’est-elle pas aussi l’usage le plus délicieux de la grandeur  ? Pour récompenser tant de vertus par quelque hon
ulant exprimer cette étrange contradiction de l’ambitieux dégoûté des grandeurs qu’il a tant désirées et poursuivies, a marqué ce
évation puissante du second ; il a plus de force que l’un et moins de grandeur que l’autre ; il a, pour qualités propres, l’élég
toujours être sublime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de mouvem
a magnificence. — Le style élevé réclame encore la richesse unie à la grandeur , c’est-à-dire la magnificence. Il est naturel que
ne descendra pas avec Lui dans le même tombeau. Un effet analogue de grandeur et de magnificence a été produit par Bossuet à l’
a liberté de Rome. Cette pensée a beaucoup d’éclat, et même un air de grandeur qui impose ; mais, quand on l’examine, on voit qu
ffent peu, mais qui ravissent. Le sublime de pensée consiste dans la grandeur d’une idée, soit exprimée simplement, soit revêtu
ut. La simplicité même de l’expression rend plus frappante la sublime grandeur du fait. Il en est de même de cet admirable mot q
e le plus du sublime, et que la recherche est aussi fatale à la vraie grandeur qu’au véritable esprit ; le naturel est une condi
la pensée soumise à un. rhythme rigoureux. La vivacité des images, la grandeur des figures, l’ardeur des passions sont les carac
lui sont un joug très-sévère. L’élégance, la richesse, la variété, la grandeur , sont les qualités premières de la langue du poët
dans mille passages de leurs compositions oratoires des modèles d’une grandeur et d’une sublimité à laquelle il ne manque.que la
 ; elle dispose des mêmes richesses, mais elle doit conserver la même grandeur et la même dignité. Rien de plus dangereux que ce
i aide à retenir tout le reste ; enfin une division qui fasse voir la grandeur du sujet et de ses parties. Tout au contraire, vo
Sujet. — Saint Louis est le modèle du héros chrétien ; humble dans la grandeur , prêt à servir les pauvres, acceptant du même œil
les hommes. Quel exemple pour nous ! Il est humble dans le sein de la grandeur  ; et nous, hommes vulgaires, nous sommes enflés d
, elle se trouvait renversée de manière qu’on accordât la force et la grandeur au Roseau, et la petitesse avec la faiblesse au C
88 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
ble et vit de fiction. Boileau, Art poétique, chant iii, v. 260. La grandeur du sujet, la majesté de la poésie, le merveilleux
mes yeux. Je songe avec respect de combien je suis née Au-dessous des grandeurs d’un si noble hyménée, etc. (Acte IV, scène iv.)
de son autorité, sa parole prend alors une gravité, une énergie, une grandeur qui peut aller jusqu’au sublime. Ces exordes maje
et sur l’onde, Ce pouvoir souverain que j’ai sur tout le monde, Cette grandeur sans borne et cet illustre rang Qui m’a jadis coû
rde est souvent simple jusqu’à la nudité ; mais cette simplicité a sa grandeur et sa force. Agrippine dit à Néron : Approchez-v
oires) ; — le naturel et la vérité du ton, conditions premières de la grandeur et du sublime. Après cette magnifique leçon d’élo
toujours être sublime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de mouvem
— dont les premiers traits, dont le seul dessin montrait déjà tant de grandeur . » (Oraison funèbre de Henriette d’Angleterre.)
la poésie. Les Oraisons funèbre, modèles de profondeur historique, de grandeur , de pathétique, les Sermons, d’une logique, d’une
mais, par cette loi de décadence que subissent fatalement toutes les grandeurs , il en perdit une partie. « Un pénétrant et judi
évanouit. Quand Bossuet s’écrie : « O rois, confondez-vous dans votre grandeur  ! conquérants, ne vantez pas vos victoires ! » (O
on funèbre de Henriette de France.) — « Incapable d’être ébloui des grandeurs humaines, comme il y paraît sans ostentation, il
89 (1839) Manuel pratique de rhétorique
a reine d’Angleterre, de Bossuet, a toute la magnificence et toute la grandeur qui caractérisent l’éloquence. Celui de l’oraison
lentus inter sobrios videtur. Ce genre se reconnaît, d’un côté, à la grandeur des images, à la noblesse des pensées, à la force
’expression. La pensée est sublime lorsqu’elle frappe l’esprit par sa grandeur , par sa noblesse. Bossuet abonde en pensées subli
s tours aient une force, une richesse, une dignité qui répondent à la grandeur des idées ; et c’est en cela qu’on fait consister
eux que votre puissance avait élevés. Vous immolez à votre souveraine grandeur de grandes victimes, et vous frappez, quand il vo
mes ordinaires. Si sa vie avait moins d’éclat, je m’arrêterais sur la grandeur et la noblesse de sa maison ; et si son portrait
correction : « Si sa vie avait moins d’éclat, je m’arrêterais sur la grandeur et la noblesse de sa maison ; et si son portrait
n adore, « Peut-être que Mathan le servirait encore, « Si l’amour des grandeurs , la soif de commander, « Avec son joug étroit pou
les pontifes, les juges de la terre pour les convaincre du néant des grandeurs humaines. Puis il y admet les guerriers que ce hé
nez voir le peu qui nous reste d’une si auguste naissance, de tant de grandeur , de tant de gloire. Jetez les yeux de toutes part
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
ce monde vide de ses bienfaits et de ses largesses4. Le néant des grandeurs Comme les fleuves, quelque inégalité qu’il y
comme il ne lui est pas possible de rien ajouter à sa taille et à sa grandeur naturelle, il s’applique ce qu’il peut par le deh
personnes de condition, qui, étant élevées dans un certain esprit de grandeur , et bâtissant toujours sur les honneurs de leur m
91 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
qu’il est grand devant Dieu, parce qu’il est pur devant lui, et cette grandeur le soutient sans l’enorgueillir, parce que, étant
la fois sur notre excellence et sur sa cause nous maintient dans une grandeur sérieuse, qui nous remplit sans nous éblouir, à l
IIe Épitre aux Corinthiens, chap. 1, vers. 12. 1. Comparer Pascal, Grandeur et misère de l’homme. 1. M. Cousin a dit de la
92 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
tes, et que nous sachions sûrement que le correspondant supporte avec grandeur d’âme les affections, ne craignons pas de cherche
se tirera habilement d’affaire en faisant ressortir la générosité, la grandeur d’âme du donateur. On ne se mêlera soi-même à ces
93 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
lir les éléments des œuvres qu’il méditait. Les considérations sur la grandeur et la décadence des Romains sont le plus classiqu
ppian l’épouvantable histoire. » Il termine ainsi son ouvrage sur la grandeur et la décadence des Romains : « Je n’ai pas le co
94 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
ppelez vaincre et régner. Car il est très-vrai qu’elle tenait lieu de grandeur et de majesté à des seigneuries aussi petites que
même une autre lettre au sénat dans laquelle il maudit sa malheureuse grandeur avec des paroles de désespoir. Il découvre à nu l
95 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
eux que votre puissance avait élevés. Vous immolez à votre souveraine grandeur de grandes victimes, et vous frappez quand il vou
Capitole, Et les peuples instruits, charmés de tes vertus, Adorent ta grandeur , et ne la craignent plus. 1. Devenu évêque, Fl
96 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
 Fontaine, dans Philémon et Baucis, voulant prouver que ni l’or ni la grandeur ne nous rendent heureux, met en opposition le sor
n opposition le sort de l’ambitieux et celui du sage : Ni l’or ni la grandeur ne nous rendent heureux : Ces deux divinités n’ac
et applique cet exemple au prince de Condé, pour faire ressortir la ; grandeur de la perte que la France vient de faire. Éloge
e prodigieuse d’êtres, qui sont si variés dans leur structure et leur grandeur  ; enfin ce concours si réglé des saisons qui repr
97 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
était urgente, et qu’il y eut pour Ronsard quelque gloire et quelque grandeur à la tenter et à l’accomplir. C’est, du reste, la
entation tantôt la vivacité et la précision, tantôt l’abondance et la grandeur  ; il attaque avec véhémence, raille et confond le
e 1885) Marquer les principaux traits du caractère romain d’après la Grandeur et décadence des Romains, de Montesquieu. Plan
ui ont leur racine, selon lui, dans cet esprit militaire qui fit leur grandeur et dont la perte causa leur décadence. [5] (
cellence de leur organisation au-dedans, pour leur caractère plein de grandeur d’unie, d’héroïsme, de dévouement. Mais parmi ceu
re de Rome, mieux connue, nous a révélé que derrière l’héroïsme et la grandeur d’âme de ce peuple trop admiré, se cachaient un i
t l’on ne pouvait mieux le caractériser qu’en l’appelant une école de grandeur d’âme. Mais si le sentiment qu’il excite en nous
, Mathan empruntant au sacerdoce dont il est revêtu un certain air de grandeur , l’affranchi Narcisse ayant gardé l’humilité obsé
la liberté absolue d’inspiration lyrique, l’autre la sensibilité, la grandeur et le culte de la patrie romaine ; Horace représe
s, de Claude et de Néron, falsifiée par la crainte, aux jours de leur grandeur , fut écrite, après leur mort, sous l’influence de
u’habile diplomate ; enfin, tout dévoué, Sire, à vos intérêts et à la grandeur de la France, sa seconde patrie ; tel est le card
ue vous approuviez les desseins que j’ai formés en vue d’accroître la grandeur de votre nom et la prospérité de la France ; vous
car le Théâtre-Français doit avoir souci, plus que tout autre, de la grandeur intellectuelle et morale de la France ; or l’admi
n la belle expression de Voltaire, « a établi parmi nous une école de grandeur d’âme. » Accourez donc à cette fête toute frança
98 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article »
s les qualités qui rendent l’homme véritablement grand, au sein de la grandeur même, ne l’ont pas moins immortalisé. Louis XIV l
99 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
L’orbe de la lune tout rouge se levait dans un horizon embrumé, d’une grandeur démesurée. Les troupeaux abattus sur les flancs d
la vue. Les arbres qui s’isolent, soit par leur position, soit par la grandeur de leur taille, présentent des physionomies, des
100 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
appelle pas naître dans la pourpre, et il n’y a rien ici qui sente la grandeur d’un empire. Pourtant ne soyons pas honteux de l’
our ne pas durer. De leurs cendres et de leurs ruines s’est élevée la grandeur et la souveraineté de notre Église. Le corps s’es
le teint brun, mais assez uni ; le front élevé, et d’une raisonnable grandeur  ; les yeux noirs, petits et enfoncés ; les sourci
croix, comme un naufragé à la planche du salut. Au sentiment de notre grandeur et de notre misère, il associe l’accent d’un cœur
ment, que ces images qu’elle leur fournit leur représentent plutôt la grandeur de Dieu que leur propre grandeur, et qu’elles leu
fournit leur représentent plutôt la grandeur de Dieu que leur propre grandeur , et qu’elles leur parlent peu d’eux-mêmes et beau
les enfants. Le cercle se reculera, ils verront toujours de nouvelles grandeurs à acquérir, et ils croiront le pouvoir faire ; ma
composent, n’a rien à craindre que de son auteur506 ? Le néant des grandeurs Comme les fleuves, quelque inégalité qu’il y a
comme il ne lui est pas possible de rien ajouter à sa taille et à sa grandeur naturelle, il s’applique ce qu’il peut par le deh
dans l’esprit des peuples la gloire, la patience dans les travaux, la grandeur de la nation et l’amour de la patrie, peut se van
cée par des travaux : on n’y entendait parler d’autre chose que de la grandeur du nom romain. Il fallait aller à la guerre quand
uver votre cœur, et sentir pour qui il est fait ; et que sa véritable grandeur , c’est d’être capable de Dieu ;594 et qu’il s’aff
ique. Le cœur de Fléchier jugé par lui-même609 Son cœur a de la grandeur et de la générosité ; aucun intérêt ne le touche,
qu’ils sont, il les respecte de loin, et les abandonne à leur propre grandeur . Il est de bonne foi, et il croit aisément que to
s’unit à la marquise de Maintenon par un mariage secret. Cette subite grandeur lui suscita bien des ennemis, et l’on ne saurait
670 le commode ; tout le reste n’est que cupidité. Tous ces désirs de grandeur partent du vide671 d’un cœur inquiet. Toutes vos
e votre santé ! Lisez la vie de saint Louis ; vous verrez combien les grandeurs de ce monde sont au-dessous des désirs du cœur de
int sur la terre, et, s’il y en avait, il ne serait pas à la cour. La grandeur a ses peines, et souvent plus cruelles que celles
ui ne sont point stables, qui passent, et que j’appelle des modes, la grandeur , la faveur, les richesses, la puissance, l’autori
lir les éléments des œuvres qu’il méditait. Les considérations sur la grandeur et la décadence des Romains sont le plus classiqu
sprit, si j’en avais davantage1079. Jeannot et Colin Toutes les grandeurs de ce monde ne valent pas un bon ami1080. Jeannot
x, nous aiderons notre ami Jeannot. Ne sois plus marquis : toutes les grandeurs de ce monde ne valent pas un bon ami1103. Tu revi
emi de l’homme ; il n’est que l’esclave de l’amour-propre, des vaines grandeurs , des distinctions frivoles, de l’orgueil, de l’av
efrain était1114 : Que son mérite est extrême ! Que de grâce ! que de grandeur  ! Ah ! combien monseigneur Doit être content de l
tez pas ! » Mais, dans ce moment, une montagne d’eau d’une effroyable grandeur s’engouffra entre l’île d’Ambre et la côte, et s’
ême ce que tu as fait, ce que tu te proposes de faire pour assurer la grandeur et la durée de ton empire. La Perse est une noble
jour ils se répandent dans les maisons. Luynes1619, messieurs, est en grandeur la moitié du Palais-Royal ; l’épouvante fut bient
l’accent do leur voix ? Quelques paroles magnanimes, quelques mots de grandeur et d’orgueil se sont conservés d’Alexandre, comme
ans l’action, éminent par l’esprit de persévérance et de sagacité, la grandeur de la pensée et du langage a manqué dans ses écri
s, où chaque maison est comme un palais, on éprouve une impression de grandeur . Mais lorsque cette première impression est dissi
Charlemagne, César, Annibal et Alexandre. A celui-là, ce n’est ni la grandeur du rôle, ni l’immensité des bouleversements, ni l
. Ce qu’il y a de plus beau encore, c’est que la fréquentation de ces grandeurs ne troublait pas la modestie et le repos du poëte
mme une majesté. La ville est petite, et c’est encore sans blesser la grandeur  ; le nombre des monuments y tient lieu de maisons
à ne peut plus déchoir par les revers extérieurs, sans prouver que la grandeur d’âme était vaine, et son habilité une simple cha
le monde des grandes âmes : et pourtant n’est-ce pas risquer, avec la grandeur et le sublime, d’aimer un peu la fausse gloire, j
moines. 170. Ses mémoires, dit Voltaire, sont écrits avec un air de grandeur , une impétuosité de génie et une inégalité qui so
é si accomplie, qu’on ne sait en vérité qu’y admirer davantage, ou la grandeur et la vigueur des sentiments et des idées, ou la
e, avec son domaine qu’il étend. Il ne peut augmenter sa taille et sa grandeur naturelle ; il y applique ce qu’il peut par le de
sens de cette parabole est que l’homme ressemble par sa misère et sa grandeur à ce roi de hasard. 351. On pourrait appliquer à
terre au ciel. — A la différence de Pascal, il est plus frappé de la grandeur humaine que de sa misère. 546. De les rendre tel
de Bossuet, la franchise et la bonhomie gauloise se font sentir avec grandeur . Il est pompeux et sublime, populaire et presque
672. Elle disait encore : « La philosophie nous met au-dessus des grandeurs  ; mais rien ne nous met au-dessus de l’ennui. Que
sa sûreté, et étaient toujours prêts à le secourir ou à le venger. » ( Grandeur et décadence des Romains, c. XI.) 1029. Stupide
ppian l’épouvantable histoire. » Il termine ainsi son ouvrage sur la grandeur et la décadence des Romains : « Je n’ai pas le c
est ennemi des créatures vivantes. 1207. Je ne me fierais guère à sa grandeur d’âme, en dépit des légendes sur le lion d’Androc
fortune attire, Et dont l’esprit crédule ose s’abandonner A ces pâles grandeurs qu’elle peut nous donner. Que de ces tristes lieu
l’abandon et tout l’entraîne­ment du naturel, reproduire enfin cette grandeur négligée qu’on admirait dans M. Fox. » (M. de Rém
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