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1 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE III. Règles particulières de la quantité. » pp. 274-294
en-ēnis : siren-rēnis. 2° dans les noms en er et en es, qui ont en grec un η au génitif : ver-vēris (en grec ηρ-ηρος).
oms en er et en es, qui ont en grec un η au génitif : ver-vēris (en grec ηρ-ηρος). crater-ēris (en grec ϰρατηρ-ηρος). ta
rec un η au génitif : ver-vēris (en grec ηρ-ηρος). crater-ēris (en grec ϰρατηρ-ηρος). tapes- ē tis, magnes- ē tis.
s, ītis ; Samn-is, ītis ; et d’autres noms en is ou en in, dérivés du grec  : Delph-is ou in, génitif Delph-īnis ; Salam-in,
s, ōris, qui suivent la règle générale. 2° dans les noms qui ont en grec un omicron au génitif, comme Hect-or, ŏris ; rhet
remière déclin. : rosā, filiā. 2° au vocatif des noms en as tirés du grec  : Æneas, vocatif Æneā ; Pallas, vocatif Pallā.
famē, ablatif de l’ancienne forme fam-es, ei. et les noms qui ont en grec un η, comme cetē, tempē. 3° à l’impér. des verbe
s. I final est bref : 1° au vocatif des noms en is imités du grec , comme Daphnis, Daphnĭ ; Alexis, Alexĭ. 2° dans
long chez les vieux poètes.) I final est commun : 1° aux datifs grecs en i : Pallad[ATTcaractere], Parid[ATTcaractere].
véritables datifs ou ablatifs : amandō. 3° dans les noms qui ont en grec un oméga à la dernière syllabe, comme Cliō, Didō.
Y final ne se trouve que dans un très-petit nombre de mots dérivés du grec . Cette voyelle suit en latin la quantité du primi
a quantité du primitif ; elle est brève ou longue selon que la finale grecque en υ admet l’une ou l’autre de ces quantités.
ilibus imbuĕt agnus. Virg. Exceptions. B est long dans quelques mots grecs et hébreux, où cette finale est longue, comme Jōb
ques mots grecs et hébreux, où cette finale est longue, comme Jōb (en grec Iώϐ), Jacōb (en grec Iαϰώϐ), etc. II C final
breux, où cette finale est longue, comme Jōb (en grec Iώϐ), Jacōb (en grec Iαϰώϐ), etc. II C final. Les finales en c
ēn, renis ; sir-ēn, enis ; hym-ēn, enis. 2° dans les noms qui ont en grec une longue pour finale, comme Titān, Anchisēn, Sa
comme num-ĕn, inis ; flum-ĕn, inis, etc. 2° dans les noms qui ont en grec un omicron à leur finale, comme Peliŏn, Iliŏn. Aj
un omicron à leur finale, comme Peliŏn, Iliŏn. Ajoutez les accusatifs grecs des noms en is : Daphnĭn, Parĭn, et quelques accu
ses composés impār, dispār 2° dans les noms en er qui ont un êta en grec , comme aēr, œthēr, cratēr, Celtibēr. Remarque. 
Remarque. — Patĕr et matĕr ont la finale brève, quoiqu’ils aient en grec un êta43. VII S final. Les mots qui se
1° AS final est bref : 1° dans les noms en as, adis, dérivés du grec  : Arc-ăs, adis ; Pall-ăs, adis, etc. ; joignez-y
joignez-y anăs-atis ; văs, vadis. 2° à l’accusatif pluriel des noms grecs de la troisième déclinaison : heroăs, Arcadăs, et
odĕs, etc. 3° au nominatif et au vocatif pluriels des noms dérivés du grec , comme Troĕs, Arcadĕs, (Ces noms font ēs long à l
ŏs, ŏs (génitif ossis) et son composé exŏs. 2° dans les noms qui, en grec , ont un omicron, comme Samŏs, Chiŏs, Rhodŏs, melŏ
t un omicron, comme Samŏs, Chiŏs, Rhodŏs, melŏs. Ajoutez les génitifs grecs en os de la troisième déclinaison : Arcadŏs, Pall
 ; ajoutez Samn-īs, Si-moīs, et quelques autres peu usités qui ont en grec une finale longue. 3° à la deuxième personne du s
rième déclinaison45 : man-ūs, fruct-ūs, etc. 3° dans les noms qui, en grec , finissent en ους, comme Jesūs (en grec Iησους),
etc. 3° dans les noms qui, en grec, finissent en ους, comme Jesūs (en grec Iησους), tripūs (composé de πους), etc. Remar
as confondre les finales en us et en eus. Celles-ci, dérivées de noms grecs en ευς, forment une diphthongue qui est toujours
ctere]s, Erinn[ATTcaractere]s, et d’autres noms en ys dérivés de mots grecs en υς long46. ARTICLE V. 1° Des mots com
et généralement dans les mots composés où pro remplace la préposition grecque προ, antè. Pro est commun dans pr[ATTcaractere]cu
io ; mŏlestus, de mōles ; mācero, de măcer ; etc. Les mots dérivés du grec conservent en général leur quantité primitive : Σ
si : 1. Les finales en or sont brèves en latin, quoiqu’elles aient en grec une voyelle longue ; comme Nέστωρ, Nestŏr ; ρήτωρ
hetŏr, etc. 2. Les noms en a pur ont généralement la finale longue en grec , et brève en latin : θεά, deă ; λὺρα, lyră, etc.
ng dans εγώ ; il est commun dans les verbes latins, bien que, dans le grec , il y ait un oméga, comme tremŏ, de τρεµω ; ed[AT
emŏ, de τρεµω ; ed[ATTcaractere], de έδω, etc. De même, dans ergŏ, du grec έργψ ; dans Mil[ATTcaractere], de Mίλων ; dans Pl
, est pour manuis, et au pluriel manûs est pour manues. 46. Les noms grecs en υς et en υ, dont le génitif est en ος pur, et
2 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
veloppement à travers les civilisations. II l’éloquence chez les grecs . — age héroique Les Grecs dont Homère nous dép
ilisations. II l’éloquence chez les grecs. — age héroique Les Grecs dont Homère nous dépeint les mœurs ne sont pas de
et de Platon. La guerre de Troie n’est que l’aube de la civilisation grecque  ; mais il y a peu de jours dans l’histoire des au
en doit être supérieure à celle d’un Sioux ou d’un Paunie ? L’orateur grec doit inspirer le respect aux multitudes par l’asc
n. En un mot, l’orateur barbare peut n’être qu’un guerrier, l’orateur grec doit être un politique. Si vous voulez mieux comp
e de celle de la tribu, suivez-moi un instant dans le camp des alliés grecs devant Troie. Ils sont venus de tous les cantons
us par un sentiment unanime, l’horreur de l’infidèle ; tandis que les Grecs , désintéressés pour la plupart dans la querelle d
st absolue que sur les champs de bataille : l’esprit démocratique des Grecs se réveille dans le camp et trouve déjà des inter
’heureuse issue de la guerre et la chute prochaine de Troie. Mais les Grecs sont ennuyés des longueurs du siége ; il veut les
donc en assemblée, et voici comment il leur parle : « — Amis, héros grecs , compagnons de Mars ; Jupiter, fils de Saturne, m
nte pour nous et pour ceux qui viendront après nous que le peuple des Grecs si brave, si puissant, ait fait une guerre inutil
ez qu’après avoir immolé les victimes du serment, il prenne envie aux Grecs et aux Troyens de se compter. Si les Troyens qui
qui ont leurs foyers dans la ville se rangeaient d’un côté, et si les Grecs de l’autre se partageaient en décades, et que cha
es manqueraient d’échanson. Voilà dans quelle proportion les fils des Grecs l’emportent sur les Troyens. — Je dis sur les Tro
e, car il dépassa le but que l’orateur voulait atteindre. A peine les Grecs l’ont-ils entendu, qu’ils poussent un cri, et tou
d de la pensée d’Atride. — Il a voulu tenter aujourd’hui les fils des Grecs , demain il les châtiera peut-être. — Nous n’avons
e qu’il a dit dans le conseil. — Ah ! que je crains pour les fils des Grecs les effets de sa colère ! — Elle est terrible, la
l. — Crois-tu que nous allons tous régner maintenant dans l’armée des Grecs  ? — Non, il n’est pas bon que plusieurs gouvernen
r a confié le sceptre et la justice pour commander aux hommes. » Les Grecs reviennent au conseil « avec un murmure pareil au
es et de belles captives ? Chaque fois qu’ils prennent une ville, les Grecs ne te font-ils pas la première part du butin ? Qu
tant pas, parce que tu es roi, t’habituer à marcher sur les têtes des Grecs . O mes amis, si vous n’êtes pas des femmes, si vo
es Grecs. O mes amis, si vous n’êtes pas des femmes, si vous êtes des Grecs , partons, retournons chez nous sur nos vaisseaux.
ut troublé, le regard hébété et essuyant ses larmes. A cette vue, les Grecs , quoique bien affligés, se prennent à rire de bon
ête des armées, mais le plus bel exploit qu’il ait accompli parmi les Grecs , c’est de fermer la bouche à ce dangereux bavard.
Ulysse m’attire : elle est l’expression la plus vraie de ce caractère grec composé de ruse et de courage, de patience et d’a
proportion. Connaître bien ce personnage, c’est connaître l’éloquence grecque , jusqu’au temps où l’art des rhéteurs vint la per
oisés n’ont qu’un Bohémond, vous en trouveriez vingt dans l’armée des Grecs . C’est que l’astuce est naturelle à ce peuple, et
randes enjambées, serait un excellent chef de Peaux-Rouges : chez les Grecs , il ne compte que comme un bon soldat. Ulysse seu
les. Pourquoi ? Parce qu’il a plus que les autres la vertu éminemment grecque , l’esprit de mesure et de convenance. Il est brav
lez-vous Thémistocle donnant de faux avis à Xerxès, et trahissant les Grecs pour les sauver. Aux violences de ses adversaires
e Rhésus ; lui qui conçoit la ruse du cheval de bois. Mais ce que les Grecs estiment surtout en lui, c’est la souplesse et le
esque à l’égal du courage. Mais pour un peuple fin et délié comme les Grecs , la ruse est un don divin qui se confond avec la
de chef et ranger Thersite au devoir. Maintenant il va haranguer les Grecs et les rappeler aux sentiments de l’honneur et de
es de Calchas sont vaines, ou si elles doivent s’accomplir. » —  Les Grecs l’ont envoyé comme négociateur auprès d’Achille,
y contraigne : au contraire, l’abondance règne dans le camp, mais les Grecs n’ont plus le cœur aux festins. Jupiter s’est déc
e plus sage. Évite les discussions et les dangereuses rivalités ; les Grecs , jeunes et vieux, t’en honoreront davantage. » — 
in ennemie, ces présents te paraissent odieux ; mais songe aux autres Grecs , songe au malheureux peuple foulé par la guerre.
à la patrie et d’obéissance aux lois sont aussi étrangères aux héros grecs qu’elles le furent plus tard aux barons du moyen
lors devenu citoyen, s’appellera Démosthène ; il ne frappera plus les Grecs avec son sceptre, mais avec l’arme bien autrement
e inspirée par l’amour du droit et de la liberté. IV L’éloquence grecque dans les cités démocratiques. — Les chefs athénie
ez-vous, dans une ville comme Athènes, la plus démocratique des cités grecques , quelle émulation doit s’élever entre les orateur
t. A Athènes, le dernier matelot naissait avec cette idée qu’il était Grec , c’est-à-dire supérieur aux barbares ; Athénien,
supérieur aux barbares ; Athénien, c’est-à-dire supérieur aux autres Grecs . Il savait qu’en qualité d’homme libre il était s
er, un chant. Ce que les Latins appelaient exorde s’appelait chez les Grecs prélude 5 : c’était l’ouverture du morceau. Vous
tir. Et combien cependant les Romains étaient moins musiciens que les Grecs  ! Une fois donc le diapason du discours donné par
prééminence sur toute la Grèce. Ces rudes ouvriers de l’indépendance grecque ont au cœur, imprimés en traits de feu par l’éduc
ron nous assure qu’avant Périclès l’éloquence était inconnue chez les Grecs , et que c’est ce grand homme qui l’apprit des phi
 ? Par les effets qu’elle a produits. J’ai vu des citoyens réunir les Grecs divisés, chasser les barbares de l’Europe, élever
itèrent du premier rang : mais Lacédémone et Thèbes étaient des cités grecques . — « Aujourd’hui celui qui commande en maître, ce
ous et aux Thessaliens et aux autres Amphictyons ce privilége que les Grecs eux-mêmes n’auraient pas osé nous disputer ? N’a-
ace d’imposer aux Thessaliens la forme de leur gouvernement ?… Et les Grecs voient ces choses, et ils les souffrent, pareils
sans hésitation, sans peur, sans arrière-pensée. Seul, au milieu des Grecs divisés, n’ayant pour armes que son génie et sa c
lle le Discours de la Couronne, Plusieurs années après la défaite des Grecs à Chéronée, pendant qu’Alexandre était en Asie, E
3 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
À MAINE DE BIRAN, humble et pieux hommage. Préface. La langue grecque peut, à juste titre, être nommée le berceau du la
ie des dieux, dans son Héroogonie celle des demi-dieux. Ainsi, par le grec , commence et grandit l’idée religieuse. Au culte
e narré : j’écris ces choses selon que je les estime vraies ; car les Grecs débitent des contes sans fin et ridicules à ce qu
maître. Magnifiques régions à explorer que cette immense littérature grecque qui servit de type à la langue et à la littératur
r l’antique Lutèce des splendides merveilles de leur enseignement. Le grec , de la sorte, se trouva présider à la grande réfo
dans un ouvrage spécial, constater la conformité du français avec le grec . Sur le modèle du Rhapsode s’étaient formés, ici
op de succès, d’appliquer à l’idiome naissant les règles de la poésie grecque et latine et s’essaya dans presque tous les genre
eur comme du poète, tel qu’il devint au siècle suivant, et l’étude du grec , disons-le, des chefs-d’œuvre grecs, plus encore
t au siècle suivant, et l’étude du grec, disons-le, des chefs-d’œuvre grecs , plus encore que la connaissance du latin, a prov
ie puissant de Corneille, digne de rivaliser bientôt avec le cothurne grec  : le théâtre venait de retrouver par lui son Esch
on ; Aristophane, sous le nom de Molière. La chaire, émule de l’Agora grec , du Forum romain, révèle, pour l’éloquence, pour
la modestie, et qui voulut bien nous assurer qu’à part les citations grecques et latines, ce petit traité, par sa simplicité, p
yle est facile, clair, pur, élégant et harmonieux. Isocrate, chez les Grecs , est l’écrivain disert ; Démosthène, l’homme éloq
e ou art oratoire Étymologie et définition. La rhétorique, du grec ἡ ῥητορική, l’art de dire, se définit l’art de pa
nheur, donc il faut aimer l’étude. Enthymème. Le syllogisme (du grec συλλογισμός) avec ses trois propositions, c’est-à
’y offre renversé. Le plus souvent il cède la place à l’enthymème (en grec ἐνθύμημα), qui est un syllogisme tronqué ou rédui
μα κυριώτατον τῶν πίστεων (ibid.). Épichérème. L’épichérème (du grec ἐπιχείρημα) que Cicéron (de Invent., I, 34) nomme
il fut permis à Milon de tuer Clodius. » Sorite. Le sorite (du grec ὁσωρίτης ; sous-entendu συλλογισμός) se compose d
ux ; donc les avares sont malheureux. » Dilemme. Le dilemme (du grec δίλεμμα) est formé de deux propositions qui, sans
ptis laudabor opimis, Aut leto insigni. Exemple. L’exemple (en grec τὸ παράδειγμα) a beaucoup de rapport avec l’induc
le manière procède l’exemple. Supposez un orateur qui demande que les Grecs fassent des préparatifs contre le roi de Perse et
la même manière : il était le plus adroit comme le plus éloquent des Grecs , et ajoutons que le poète a bien saisi ce caractè
joute à son éloquence. Si mes vœux et les vôtres avaient été exaucés, Grecs , l’héritier de ces armes, objet d’un si grand déb
rmes), qui peut mieux succéder au grand Achille que celui par qui les Grecs eurent le bonheur de posséder le grand Achille ? 
laire et précise du sujet. C’est, dans les plaidoyers, le litige, (en grec τὸ κρινόμενον) ou l’état de la question. La propo
tre de Milon ; il est à cheval, sans voiture, sans bagage, sans aucun Grec à sa suite et, contre son ordinaire, sans sa femm
êler. Tels sont : 1º Le cercle vicieux ou la pétition de principe, en grec ὁ διάλληλος τρόπος, en latin demonstratio in orbe
les esprits le dernier degré de conviction. Cette récapitulation (du grec ἀνακεφάλωσις) est indispensable dans les grandes
complétement disparu. Du style. Jadis on appelait de ce nom (en grec στῦλος) le poinçon qui servait à tracer (en grec
pelait de ce nom (en grec στῦλος) le poinçon qui servait à tracer (en grec γράφειν) des lettres sur des tablettes enduites d
gne d’assentiment et de ce signe il ébranle tout l’Olympe. Le tableau grec a plus de majesté. C’est à ce modèle-là que s’ins
upiter a rendu aux dieux la permission de se mêler de la querelle des Grecs et des Troyens (Il., υ, vers 61 et sq.). Ἔδεισεν
c. 18, etc., etc. Correction. La correction ou épanorthôse (du grec ἐπαρνόρθωσις) figure de raisonnement, consiste à
n… Occupation. L’occupation ou antéoccupation, ou prolepse (du grec πρόληψις) est une figure de raisonnement. Par ell
distinguer le poète. Opposition. L’opposition ou antithèse (du grec ἀντίθεσις) procède par les contrastes : elle oppo
dans la diction. À l’antithèse se rattache une figure appelée par les Grecs τὸ ὀξύμωρον, propr. finement ou spirituellement b
e principe, la puissance de Philippe s’est accrue, fortifiée, que les Grecs sont livrés à la défiance et à la discorde, qu’il
s honnêtes gens. Signification. La signification ou emphase (du grec ἔμφασις), laisse à comprendre ou deviner plus qu’
Cicér., Rhetor. ad Herenn., IV, 54. Gradation. La gradation (en grec κλῖμαξ) monte ou descend par degrés d’une idée à
re distinction serait superflue. Description La description, en grec διαγραφή, autrement dite démonstration en grec ἐν
La description, en grec διαγραφή, autrement dite démonstration en grec ἐνάργεια, est une figure qui décrit ou met sous l
tez jamais de basse circonstance. Hypotypose. L’hypotypose (du grec ὑποτύπωσις) peint l’objet avec des couleurs si vi
’ils ont dans l’histoire. Prosopographie. La prosopographie (du grec πρόσωπον γράφειν) ou effiction, troisième genre d
xemple d’obsécration. Réticence. La réticence ou aposiopèse (du grec ἀποσιώπησις) est une figure par laquelle on s’int
m’as promis, songe à l’exécuter. Prosopopée. La Prosopopée (du grec προσωποποιΐα) est une figure de grand mouvement.
ut, te soumettre à ce qu’elle commande ? » Il faut lire dans le texte grec cette admirable prosopopée, simple et sublime à l
ue ainsi plusieurs vers encore. Disjonction. La disjonction (en grec τὸ ἀσύνδετον ou διάλυτον), disjoint les diverses
e et que nous nous bornerons à indiquer : telles sont : l’ellipse (du grec ἡ ἔλλειψις), qui supprime des mots dont la phrase
ui supprime des mots dont la phrase peut se passer ; le pléonasme (du grec ὁ πλεονασμός), qui en ajoute de surabondants ; la
u grec ὁ πλεονασμός), qui en ajoute de surabondants ; la syllepse (du grec ἡ σύλληψις), qui oublie le mot pour l’idée ; l’hy
(du grec ἡ σύλληψις), qui oublie le mot pour l’idée ; l’hyperbate (du grec τὸ ὑπερϐατον), qui transpose l’ordre grammatical 
rec τὸ ὑπερϐατον), qui transpose l’ordre grammatical ; l’énallage (du grec ἡ ἐναλλαγή), qui substitue un genre ou un mode à
λαγή), qui substitue un genre ou un mode à un autre ; l’antiptose (du grec ἡ ἀντίπτωσις), qui prend un cas pour un autre ; l
grec ἡ ἀντίπτωσις), qui prend un cas pour un autre ; l’anastrophe (du grec ἡ ἀναστροφή) qui renverse les mots ; la tmèse (du
anastrophe (du grec ἡ ἀναστροφή) qui renverse les mots ; la tmèse (du grec ἡ τμῆσις), qui coupe un terme en deux ; la synchy
mèse (du grec ἡ τμῆσις), qui coupe un terme en deux ; la synchyse (du grec ἡ σύγχυσις), qui fait confusion de l’incise avec
ncipale ; et, par rapport aux syllabes ou aux lettres, la diérèse (du grec ἡ διαίρεσις), qui d’une syllabe en fait deux ; la
u grec ἡ διαίρεσις), qui d’une syllabe en fait deux ; la synérèse (du grec ἡ συναίρεσις), qui de deux syllabes en fait une ;
grec ἡ συναίρεσις), qui de deux syllabes en fait une ; la syncope (du grec ἡ συνκοπή), qui retranche une syllabe au milieu d
υνκοπή), qui retranche une syllabe au milieu d’un mot ; l’apocope (du grec ἡ ἀποκοπή), qui en retranche une à la fin, et la
du grec ἡ ἀποκοπή), qui en retranche une à la fin, et la paragoge (du grec ἡ παραγωγή), qui en ajoute une. Nous ne poursuivo
t désignées sous le nom de tropes. Tropes. On appelle ainsi (du grec τροπή, changement) des figures par lesquelles on
’onomatopée ; 8º l’hypallage. § I. — Métaphore. La métaphore (du grec ἡ μεταφορά) est un trope par lequel un mot se tro
, toujours libre dans ses allures. Catachrèse. La catachrèse (en grec κατάχρησις, abus) consiste à se servir abusivemen
erbe animadvertere le sens de punir. Allégorie. L’allégorie (en grec ἡ ἀλληγορία) est un discours plus ou moins étendu
genre de l’allégorie. § II. — Métonymie. Le mot métonymie (en grec ἡ μετωνυμία), dans son acception étymologique, si
ères disaient deux cents louis d’or. Métalepse. La métalepse (en grec μετάληψις) est une espèce de métonymie qui consis
pour l’été et l’été pour l’année. Antonomase. L’antonomase (en grec ἡ ἀντονομασία), autre sorte de métonymie, prend l
tes celles qui sont comprises sous le nom commun. L’orateur, chez les Grecs , c’est Démosthène ; le poète, c’est Homère. Dans
riche ; un Sardanapale en parlant d’un voluptueux. Astu ou, chez les Grecs , Ἀστύ, c’est la ville d’Athènes. Urbs, chez les R
Nep., Vie de Thém. § III. — Synecdoque. La synecdoque (du mot grec ἡ συνεκδοχή, compréhension) est un trope qui fait
hapeau fait du poil de cet animal. § IV. — Ironie. L’ironie (en grec ἡ εἰρωνεία), cache un sens opposé au sens littéra
a tant fait pour l’ingrate ! § V. — Euphémisme L’euphémisme (en grec ὁ εὐφημισμός) est un trope qui adoucit ce qu’une
ez-moi, dit par euphémisme : N’avez-vous plus rien à m’ordonner ? Les Grecs disent : ἐὰν οὗτός τι πάθῃ, Dém., 1re Philippique
en pareille circonstance. » § VI. — Hyperbole. L’hyperbole (en grec ἢ ὑπερϐολή) est un trope qui, dans l’expression,
iers plus grands que le pied. » § VII. — Litote. La litote (en grec ἡ λιτότης), figure dont l’étymologie veut dire di
u des plus estimables ». § VIII. — Onomatopée. L’onomatopée (en grec ἡ ὀνοματοποιΐα) dénomme les objets, en vertu de l
liquetis des armes, etc., etc. ; parmi les animaux et de leur cri, en grec , ἡ κακκάϐη, la perdrix ; en grec encore : ὁ βύαξ,
parmi les animaux et de leur cri, en grec, ἡ κακκάϐη, la perdrix ; en grec encore : ὁ βύαξ, et latin, Bubo, cuculus, ulula,
ais le hibou, le coucou, la chouette. Plus que toute autre langue, le grec possède de ces mots formés par onomatopée. C’est
ilège des idiomes originaux. § IX. — Hypallage. L’hypallage (en grec , ἡ ὑπαλλαγή) est une figure qui consiste à interv
4 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
is Pyrrhus pour successeur ? Céphise. Ainsi le veut son fils que les Grecs vous ravissent. Pensez-vous qu’après tout ses mân
erain Est-ce là ce vainqueur digne de tant de haine ? Déjà contre les Grecs plein d’un noble courroux, Le soin de votre fils
Céphise, il fera plus qu’il n’a promis de faire. Sur le courroux des Grecs je m’en repose encor ; Leur haine va donner un pè
rfide ! il mourra. Mais que t’a dit Oreste ? Cléone. Oreste avec ses Grecs dans le temple est entré. Hermione. Hé bien ! à
dème ; Il respecte en Pyrrhus Achille et Pyrrhus même : Il craint les Grecs , il craint l’univers en courroux ; Mais il se cra
e. Hermione. Il est mort ! Oreste. Il est mort !Il expire ; et nos Grecs irrités Ont lavé dans son sang ses infidélités. J
ît de ce complot une funeste image, J’ai couru vers le temple, où nos Grecs dispersés Se sont jusqu’à l’autel dans la foule g
er de face : Il semblait que ma vue excitât son audace ; Que tous les Grecs , bravés en leur ambassadeur, Dussent de son hymen
des Troyens. » A ces mots, qui du peuple attiraient le suffrage, Nos Grecs n’ont répondu que par un cri de rage ; L’infidèle
perfide, Et n’impute qu’à toi ton lâche parricide. Va faire chez tes Grecs admirer ta fureur, Va : je la désavoue, et tu me
tons de ce palais, Ou bien résolvons-nous de n’en sortir jamais ; Nos Grecs pour un moment en défendent la porte : Tout le pe
premier époux. Allons, n’attendons pas que l’on nous environne : Nos Grecs nous rejoindront ; et tandis qu’Hermione Tient en
ue d’Euripide. Sur la comparaison de la pièce française avec la pièce grecque , on lira avec intérêt un chapitre des Etudes sur
recque, on lira avec intérêt un chapitre des Etudes sur les tragiques grecs de M. Patin (t. III). 2. Virgile a mieux dit, É
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
nfiance. Cet empressement unanime nous prouve encore quel intérêt les Grecs attachaient à tout ce qui avait eu une influence
des deux orateurs, est un trait précieux du caractère distinctif des Grecs , également enthousiastes des grandes choses et de
ensuite, que sur l’ingratitude de la république ! Quel est, parmi les Grecs qui ont reçu quelque éducation, quel est l’homme
urd’hui, hélas ! que dira-t-il, qu’osera-t-il dire, en présentant aux Grecs celui même qui a rendu nos enfants orphelins ? S’
phée contre vous-mêmes ; ne faites point passer, aux yeux de tous les Grecs , les Athéniens pour des insensés ; gardez-vous de
ait de sa faute, afin d’apprendre combien on doit ménager la vie des Grecs  ; et vous ne rougissez pas de laisser au timon de
, si nous avions laissé à d’autres le soin de défendre la liberté des Grecs contre Philippe ? Et qui donc, parmi les Grecs ou
éfendre la liberté des Grecs contre Philippe ? Et qui donc, parmi les Grecs ou les barbares, ignore que jamais, dans les sièc
, en bravant tous les dangers pour le salut et la liberté de tous les Grecs  ; non, vous n’avez point failli ! j’en jure et pa
je prétends mériter une couronne ? Le voici : c’est que chez tous les Grecs , tous les ministres, à commencer par toi, s’étant
et de toute l’Attique Arthénius de Zélie, qui avait apporté chez les Grecs l’or des Perses ; Arthénius qui ne faisait que pa
celui qui avoue lui-même avoir conspiré avec les barbares contre les Grecs . » Pour moi, ô terre ! ô soleil ! ô vertu ! et vo
6 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
actions. (6 novembre 1883). • Comparer entre eux les trois tragiques grecs . (30 juillet 1881). • Quelles sont les principale
 1881). • Quelles sont les principales différences entre la tragédie, grecque et la tragédie française classique ? (10 août 188
ou avec Philinte ? (7 novembre 1882). • Faire connaître les tragédies grecques qui ont été imitées par les grands tragiques fran
çais. (27 juillet 1882). • Qu’est-ce que Racine a emprunté au théâtre grec  ? (8 août 1883). • Que pensez-vous des tragédies
les hommes et les mœurs de son temps sous des noms et dans des cadres grecs ou romains ? (27 juillet 1883). • Des trois unité
, car il représente le peuple, et pour y jouer, un rôle, il faut être Grec . Tu ne saurais, je t’assure, entendre une poésie
ses de son temps ; c’est une des principales sources de la mythologie grecque , où Ovide a beaucoup puisé pour faire ses Métamor
e plus guère de poésies didactiques dans l’histoire de la littérature grecque que pendant la période gréco-alexandrine, avec Ar
embre 1884) Comparer, dans leurs caractères généraux, la littérature grecque et la littérature romaine. Développement. — Il
u inspirer diversement notre littérature moderne. I. — La littérature grecque se caractérise surtout par la plus grande origina
ne fécondité extrême. 1º Les sources de cette littérature sont toutes grecques  ; c’est une littérature nationale, expression de
utes grecques ; c’est une littérature nationale, expression de la vie grecque sous toutes ses formes ; — en outre, elle est sor
s, que l’imagination vive de la Grèce a créés, ne l’oublions pas. Les Grecs ont fait ainsi eux-mêmes leur éducation littérair
2º Nous voyons donc combien est riche la fécondité de la littérature grecque . Cette fécondité se fait voir dans la langue d’ab
est excellemment apte à l’expression des idées générales : la langue grecque est par nature une langue philosophique. Cette la
uccession d’admirables chefs-d’œuvre, absolument originaux. Aussi les Grecs sont-ils une nation d’artistes : dès l’enfance, l
mes, et cette culture fait partie de l’éducation nationale ; pour les Grecs l’agréable doit être mêlé à l’utile, parce que l’
e que l’idéal domine, à une hauteur infinie, le réel. La civilisation grecque tout entière, la pensée grecque sous toutes ses f
eur infinie, le réel. La civilisation grecque tout entière, la pensée grecque sous toutes ses formes est pénétrée d’idéal : il
é tout à fait indépendante et la fécondité si riche de la littérature grecque en font la plus merveilleusement variée, la plus
leusement variée, la plus belle, la plus achevée, qui fût jamais. Les Grecs ont été les précepteurs de l’art, non seulement p
aractérise en effet la littérature romaine, comparée à la littérature grecque , c’est une originalité assez restreinte : la civi
ande partie empruntées, et l’on peut dire que les Romains doivent aux Grecs le meilleur de leur développement intellectuel ;
t littéraire est presque toute d’emprunt. Les Latins ont emprunté aux Grecs , en effet, les genres littéraires ; ils n’ont été
elle ne commença à produire des œuvres de valeur que lorsque le génie grec eut pénétré et fécondé la pensée latine, un peu l
ut été renouvelé ou plutôt transformé entièrement par l’imitation des Grecs (Plaute et Térence). Une fois la part assez grand
orité n’en reste pas moins incontestable, à l’égard de la littérature grecque , qui lui a fourni la plupart de ses modèles. [
part de ses modèles. [5] (14 août 1885) Comparer la littérature grecque du siècle de Périclès avec la littérature latine
’Auguste. Développement. — La période athénienne de la littérature grecque est la plus brillante de toutes : Athènes a été,
rres Médiques avaient déjà montré sa supériorité sur les autres cités grecques à tous les points de vue. La période athénienne e
la comédie. Au temps de Périclès, Eschyle, le premier grand tragique grec , avait déjà passionné toute la Grèce pour ses poè
vient Euripide, qui modifia sensiblement le caractère de la tragédie grecque  : ses hardiesses, qui lui firent beaucoup d’ennem
m domine la période appelée comédie ancienne et même toute la comédie grecque . Mais ce ne furent pas les poètes seuls qui firen
rate. Voilà, dans ses traits principaux, le tableau de la littérature grecque au siècle de Périclès. La comparaison s’impose en
mple, pourrait se définir par ces mots que Fénelon applique aux seuls Grecs  : « Tout dépendait du peuple, et le peuple dépend
tes les charges, à tous les honneurs. Les exemples abondent. Chez les Grecs , nous voyons tout d’abord Thémistocle qui sut, pa
sthène et Eschine, l’Éloquence s’évanouit avec la liberté ; le peuple grec , devenu esclave, cessa de délibérer sur ses desti
place peu à peu à une imitation maladroite et lourde du dilettantisme grec , où les Romains, avec une prodigalité et une oste
es qu’il avait transplantées, des mots nouveaux empruntés aux sources grecque et latine sans ménagement comme sans souci du gén
ourrait bien enfin succéder à la latine, comme la latine succéda à la grecque , si on prenait plus de soin qu’on n’avait fait ju
e ami, qui le conjure de reprendre les armes quand Hector attaque les Grecs jusque sur leurs vaisseaux. Mais soudain Patrocle
ompilation ; son plus grand mérite est d’avoir transporté l’hexamètre grec dans sa langue, et d’avoir assez bien manié cet i
igé de toute éducation libérale ; mais il fut à Naples le disciple du Grec Parthénius. Il médita longtemps un poème épique e
es sont quelquefois injustes et mal fondées. Les adversaires du poète grec , que nous défendrons en premier, lui ont reproché
ront enfin les détracteurs d’Euripide, comment admettre que l’Achille grec n’éprouve aucune inclination pour Iphigénie ? Sa
temps, et que n’admettait pas la condition des femmes dans la société grecque . On le voit, tous ces reproches et d’autres sembl
à celle d’Euripide, ne reposent sur aucun fondement solide : le poète grec ne pouvait peindre, dans sa tragédie, d’autres mœ
réserve dans la douleur, une résignation calme et digne que le poète grec ne s’est nullement soucié de lui prêter. — Soit,
propose pas d’autre modèle, d’autre source de sujets que l’antiquité grecque . La partie critique de l’Épître aux Pisons est pe
ronius, l’autre de Justin. Peu versé dans la langue et la littérature grecques , il prit néanmoins à Appien sa Rodogune (1644), à
éraire et eut pour principaux représentants Ésope et Phèdre, chez les Grecs et les Romains. Horace aussi a quelquefois mêlé u
ique le sujet de ses tragédies profanes. Très épris de la littérature grecque , au rebours de Corneille qui n’a guère connu que
, mais en surpassant de beaucoup son modèle, car l’Hippolyte du poète grec , outre que l’intérêt s’y concentre sur le sort d’
cine en a tiré. Si à ces trois pièces, imitées directement du théâtre grec , l’on ajoute Mithridate (1673) qui fut conçue en
s avons énuméré toutes les tragédies que Racine a puisées à la source grecque . À la littérature latine, il ne prit que deux de
rofanes, — Esther et Athalie ne sont pas de notre sujet ; — c’est aux Grecs , comme nous le disions au début, qu’il a surtout
sensibilité profonde et discrète, a une étroite parenté avec le génie grec que caractérisent tout ensemble l’esprit de mesur
prit de mesure et la délicatesse des sentiments. Cette douceur, toute grecque , qu’il a si bien reproduite dans les pièces imité
recque, qu’il a si bien reproduite dans les pièces imitées des poètes grecs , se retrouve également dans les sujets qu’il a em
tragédies ; aussi, de même que les anciens appelaient Térence le plus grec des poètes latins, l’on peut dire que Racine est
e plus grec des poètes latins, l’on peut dire que Racine est le, plus grec des poètes français. [23] (11 novembre 1885)
ançais, qui nous appartient toujours, soit dans les langues latine et grecque , qui sont les sources de la nôtre. [29] (4 n
anciens et modernes ; mais Ronsard, Dont la muse en français parlait grec et latin ne parle que des anciens : il ne faut p
e dès l’âge de 25 ans, Démosthène embrassa la cause de l’indépendance grecque , et ne cessa jusqu’à sa mort de lutter contre la
rsuivre jusqu’au bout le rôle ingrat qu’il avait assumé ! Les peuples grecs divisés, le patriotisme languissant, la vénalité
punique, Livius Andronicus ouvrit à Rome une école pour enseigner le grec et expliquer Homère. Vous supposerez qu’après la
étais Achille, Patrocle, Ajax, Agamemnon ; je me passionnais pour les Grecs , dans la lutte sans cesse renaissante qu’ils sout
français, comme vous l’avez fait, vous et vos disciples, pour parler grec et latin, au risque d’être incompris ? Ronsard.
ssi j’entrepris de transporter dans la langue française tous les mots grecs ou latins qui me parurent nobles, harmonieux et e
sans la refaire en entier ni la remanier sur le modèle du latin et du grec . Malherbe. — Merci du compliment : mais que n’ai
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
onique de Charles IX. Édition Charpentier.) Intérêt de l’histoire grecque L’histoire moderne est décidément seule en vo
France, aujourd’hui, loin d’encourager les recherches sur l’antiquité grecque et romaine, on pense qu’elles appartiennent exclu
aux écoliers, encore seulement pour le temps qu’ils sont condamnés au grec et au latin. Je suis de ceux qui trouvent ce préj
les qu’elles étaient cinq siècles avant notre ère. À leur gauche, les Grecs avaient un mur de rochers infranchissables ; à le
s dans M. Mérimée : « À mon avis, le grand principe de la démocratie grecque , c’est le respect de la loi, c’est-à-dire le resp
’est-à-dire le respect de la majorité. C’était la première idée qu’un Grec recevait en naissant et qu’il suçait pour ainsi d
le parlement anglais, parait avoir été vertu familière à tout citoyen grec . Le goût et le talent de l’éloquence étaient inné
es exemples les plus remarquables de cette obéissance absolue que les Grecs montraient aux décisions de la majorité. Les dix
us attentifs à leurs intérêts. C’est le résultat que les législateurs grecs avaient obtenu, et, plus que jamais, nous devrion
8 (1881) Rhétorique et genres littéraires
grammaire. Sophistes et rhéteurs Les premiers rhéteurs chez les Grecs furent les sophistes. Pris en bonne part, ce nom
s. Nés en — Morts en Ouvrages. Rhétorique chez les anciens. 1° Grecs . Avant J.-C. Platon 430 ? — 347 Gorgias ou
 273 Rhétorique ; — Traité du sublime. 2° Romains (Imitateurs des Grecs .) Avant J.-C. Cicéron 106 — 43 Rhétorique à
pelaient lieux communs (loci communes chez les Latins, τόποι chez les Grecs , d’où le nom de Topiques donné aux livres d’Arist
hrase, etc. 1° Figures de grammaire Les langues anciennes, le grec surtout, possédaient plus de figures de grammaire
figure, qui est le fond même de la construction de la phrase chez les Grecs et les Latins, donne aux langues anciennes une gr
nes ; car ceux-ci possèdent plus d’écrivains que d’orateurs. Chez les Grecs et les Romains, elle était violente et passionnée
ce, qui condamnait absolument l’emploi d’un quatrième personnage. Les Grecs en admettaient deux, rarement trois. Le dialogue
éraires. Tableau synthétique POÉSIE PROSE Versification : 1° grecque , 2° latine, 3° française. Différents genres de co
3° française. Différents genres de composition en vers. Prose : 1° grecque , 2° latine, 3° française. Différents genres dé co
s Bertrand, si admiré de Sainte-Beuve). 1° Versification chez les Grecs et les Latins Chez les Grecs et les Latins, le
Beuve). 1° Versification chez les Grecs et les Latins Chez les Grecs et les Latins, les vers étaient métriques, c’est-
s mē|liă cōn|dĭt ām|phŏrīs. (Horace, Épode II, vers 15.) Prosodie grecque Il est beaucoup plus difficile de fixer la pro
osodie grecque Il est beaucoup plus difficile de fixer la prosodie grecque que la prosodie latine. Toutefois, on peut remarq
pas encore leur métrique déterminée d’une manière certaine. La poésie grecque empruntait une puissance musicale, dont nous ne p
ot. Résumé synoptique de la versification   VERSIFICATION Grecque et latine. Française. Principaux pieds Spondé
Principes de versification Césure, Hémistiche, Élision, Chez les Grecs seulement Accent tonique, Temps fort/faible. Ri
ἔπος) et du pentamètre (ἔλενος), c’est-à-dire le distique. Les poètes grecs n’ont pas toujours employé cette forme de vers, q
 Lévy, t. I, p. 136.) Poésie lyrique chez les Hébreux, chez les Grecs et les Romains, chez les modernes La poésie ly
psaumes de David. La Bible est pleine d’effusions lyriques. Chez les Grecs , elle est également née de la religion (Linus et
ue, en descendant des hauteurs où l’avaient placée les Hébreux et les Grecs , prend un accent plus personnel pour exprimer les
ant vulgaire, … etc. Boileau montre ensuite la part de la mythologie grecque et romaine dans l’Énéide de Virgile ; il célèbre
épopées PEUPLES. AUTEURS. DATES. POÈMES. Nés en — Morts en Grecs Homère Apollonius de Rhodes Avant J.-C. xe  
Le drame satyrique est une composition dramatique de l’ancien théâtre grec , qui tenait le milieu entre la tragédie et la com
informe et grossière en naissant, etc. Poésie dramatique chez les Grecs Chez les Grecs, la tragédie naquit au milieu d
ère en naissant, etc. Poésie dramatique chez les Grecs Chez les Grecs , la tragédie naquit au milieu des fêtes de Bacchu
nouvelle. Poésie dramatique à Rome Les Romains, imitateurs des Grecs , ne nous offrent en fait de tragédies que des tra
omédie. Importée par Livius Andronicus, comme la tragédie, la comédie grecque reparaît sur la scène avec Plaute et Térence, qui
agédie. Jodelle, qui s’était chargé de remettre au jour les tragiques grecs , ne nous rendit qu’une ombre de leurs drames. Pen
pensée et dans l’expression. Les poèmes didactiques écrits en langue grecque , latine française et étrangère sont innombrables.
poème tout entier, comme dans Delille. Poésie didactique chez les Grecs , chez les Romains, en France Née avec le génie
ique chez les Grecs, chez les Romains, en France Née avec le génie grec , la poésie didactique donne aux poètes, par la bo
ittéraires (Art poétique). Après eux, chez les Romains comme chez les Grecs , la poésie didactique s’empare de sujets trop spé
mme l’indique son étymologie, ce mot désignait spécialement, chez les Grecs , les inscriptions mises sur les monuments, les st
l’a appliqué à toute pièce de vers, qui, comme celles de l’Anthologie grecque , ne dépassait pas la longueur d’une inscription.
chant II, vers 1 et suiv.) Poésie pastorale primitive, chez les Grecs , et les Romains, en France Les anciens ont sou
is. On trouve aussi des pastorales dans les tragiques et les comiques grecs , Homère, Hésiode, etc. (Cf. Egger, Mémoires de li
amps avec les raffinements de la civilisation. Elle apparaît chez les Grecs , au milieu de la cour savante d’Alexandrie, avec
sodie, in-12, etc. II. Prose [Introduction] Définition grecque , latine, française de la prose ; ses conditions e
s lois de la versification, de la mesure et de la rime poétiques. Les Grecs lui donnaient le nom de πεζὸς ou ψιλὸς, langage p
n vers pour être placés au rang des plus grands poètes. Ex. Chez les Grecs , la prose de Platon ; chez les Romains, celle de
e scientifique et littéraire ; abrégé historique de la prose chez les Grecs et les Romains, en France La prose de la scien
s atque Carminibus venit. (Horace, Art poétique, vers 400.) Chez les Grecs , l’Iliade, l’Odyssée, des chants lyriques, les pr
aient les orateurs et qu’on discutait les intérêts généraux. Chez les Grecs , elle avait pour théâtre l’agora ; chez les Romai
e la présence de nombreuses harangues de généraux chez les historiens grecs et latins. Elles n’ont probablement jamais été pr
udiciaire : c’est au style immortel de Démosthène, d’Eschine chez les Grecs , de Cicéron chez les Romains, que bien des affair
mmencé avec les Apôtres et s’est continuée avec les Pères de l’Église grecque et latine (saint Jean Chrysostôme, saint Basile,
e d’émotion, à poursuivre l’erreur et à enseigner la vérité. Chez les Grecs , excepté dans l’origine et au premier siècle de P
s il se confondait avec le panégyrique et l’oraison funèbre. Chez les Grecs , l’éloge public des guerriers morts pour la patri
uvent philosophique, à. leur intelligente recherche de la vérité. Les Grecs , comme plus tard les Romains, n’ont pas séparé l’
le juge des événements qu’elle transmet à la postérité. Ex. chez les Grecs , Thucydide, Polybe ; — chez les Romains, Tacite ;
année par année, suivant l’ordre chronologique. Ex. Hérodote chez les Grecs , — les Annales des Pontifes chez les Romains, — l
s lettres. Elle est à la fois une science et un art. Dans l’antiquité grecque et latine Aristote et Quintilien, en France, aux
à l’une d’elles sont des philosophes proprement dits. Ex. Chez les Grecs . Chez les Romains, imitateurs des Grecs. Au moyen
prement dits. Ex. Chez les Grecs. Chez les Romains, imitateurs des Grecs . Au moyen âge. Chez les modernes. Pythagore, S
Épicure, Zénon, etc. Cicéron, Sénèque, Marc-Aurèle (qui a écrit du grec ), etc. Alcuin, Roscelin, Guillaume de Champeaux
’on veut démontrer. Ex. les dialogues de Platon et de Lucien chez les Grecs , — ceux de Cicéron chez les Romains, — en France,
s et les règles des beaux-arts, des belles-lettres, etc. Ex. Chez les Grecs , Aristote, Longin, etc. ; — à Rome, Cicéron, Quin
Théophile Gautier, de Paul de Saint-Victor, etc. Le roman chez les Grecs et les Romains, en France Chez les Grecs, le r
etc. Le roman chez les Grecs et les Romains, en France Chez les Grecs , le roman fut élégant, gracieux et quelquefois la
aucune œuvre qui vaille la peine d’être remarquée. Le véritable roman grec est tout entier dans la création de la mythologie
ères, ou corrompues jusqu’à la brutalité. La mythologie si riante des Grecs devint chez eux une religion grave et formaliste
de ses légendes. Ils n’eurent le goût du roman que par imitation des Grecs . Ex. le Satyricon de Pétrone ; — L’Âne d’or d’Apu
étrone ; — L’Âne d’or d’Apulée. Le roman, à peu près inconnu chez les Grecs et les Romains, à cause du rôle effacé de la femm
nd sous ce terme les diverses lettres missives (en latin epistola, en grec ἐπιστολὴ, envoi, message) qui sont écrites par un
ère, agressive et polie tout à la fois. Genre épistolaire chez les Grecs et les Romains en France Chez les Grecs, on ne
Genre épistolaire chez les Grecs et les Romains en France Chez les Grecs , on ne rencontre aucun recueil épistolaire authen
9 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
s ont été recueillies au xive  siècle de notre ère par Planude, moine grec , dont nous avons le recueil. Babrius, poète grec
e par Planude, moine grec, dont nous avons le recueil. Babrius, poète grec très estimé, dont on ne connaît pas précisément l
es d’Ésope et les a un peu embellies. Ce sont là les seuls fabulistes grecs remarquables. Les fabulistes latins sont d’abord
recevoir. On a donné aux pièces pastorales le nom d’églogues, qui, en grec , signifie pièces choisies en quelque genre que ce
r. Les pastorales se nomment aussi quelquefois idylles ; c’est un mot grec qui signifie une petite image, une petite peintur
tière de la poésie pastorale88. L’inventeur de cette poésie parmi les Grecs paraît avoir été un berger sicilien nommé Daphnis
ésenté le même fond, ni la même forme. Elle a été différente chez les Grecs et chez les Romains. Chez les Grecs, c’était une
e. Elle a été différente chez les Grecs et chez les Romains. Chez les Grecs , c’était une pièce dramatique qui tenait une sort
doine, un mélange de différentes choses. Livius Andronicus, qui était Grec d’origine, ayant donné à Rome des spectacles en r
e de l’élégie se trouve marqué dans le mot même, composé de deux mots grecs qui signifient dire hélas ! Ce petit poème, en ef
rreur102. Tout cela est vrai, mais seulement pour nous modernes ; les Grecs et les Latins jugeaient tout autrement que nous d
veut pas se faire une idée tout à fait fausse de ce que pensaient les Grecs et les Romains à cet égard. Il est bien vrai, d’u
une élégie dans toute la rigueur du terme. Il ne l’était pas pour les Grecs , parce qu’il est tout entier en vers hexamètres :
avons-nous parlé à l’occasion de la poésie pastorale, à laquelle les Grecs le rapportaient. Il est aisé de juger que pour ré
t bien courte et bien facile à faire. Il ne nous reste des élégiaques grecs , Callinus, Tyrtée, Mimnerme, Solon, Simonide, Cal
différente suivant le goût des peuples où elle est en usage. Chez les Grecs , elle était d’abord partagée en petites strophes
re absolu dans les idées ; de sorte que le dithyrambe devint chez les Grecs eux-mêmes, le nom d’une poésie lyrique tout à fai
lques cantiques, mais qui appartiennent à un autre ordre d’idées. Les Grecs ont eu des poètes lyriques dès les temps les plus
, et en ne comptant que ceux dont ils avaient les œuvres écrites, les Grecs ont reconnu neuf poètes lyriques115, dont voici l
itement dans l’ode, s’était rempli de la lecture de tous les lyriques grecs  ; il a, selon les sujets, la gravité et la nobles
. Mais, si on laisse de côté cette imitation un peu forcée du lyrique grec , l’abus des métaphores et des idées mythologiques
ét., Caractère de l’élégie. 103. M. Pierron, Hist. de la littérature grecque , ch. 7. 104. Domairon, Poét., Caractère de l’élé
10 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
aite des Dix mille avaient fait connaître au juste la supériorité des Grecs dans leur manière de combattre et dans le genre d
les peuples barbares qui en étaient voisins et achevé d’accabler les Grecs  : il ne se servit de cet accablement que pour l’e
Le passage du Granique fit qu’Alexandre se rendit maître des colonies grecques  : la bataille d’Issus lui donna Tyr et l’Egypte :
nt il les conserva. Il résista à ceux qui voulaient qu’il traitât les Grecs comme maîtres et les Perses comme esclaves : il n
pour ne pas désoler les Perses en leur faisant prendre les mœurs des Grecs  : c’est ce qui fit qu’il marqua tant de respect p
eux peuples, songea à faire dans la Perse un grand nombre de colonies grecques  : il bâtit une infinité de villes, et il cimenta
ble et la confusion des plus affreuses guerres civiles, après que les Grecs se furent, pour ainsi dire, anéantis eux-mêmes, a
vanité des peuples. Les rois de Perse avaient détruit les temples des Grecs , des Babyloniens et des Egyptiens : il les rétabl
allait-il payer les dettes des soldats, faire part de sa conquête aux Grecs , faire la fortune de chaque homme de son armée :
11 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Avertissement de la deuxième édition. » pp. -
publiée, en 1849, dans l’Essai sur l’histoire de la Critique chez les Grecs , ouvrage depuis longtemps épuisé1. J’aurais voulu
anquait pour suffire à cette tâche. Dans la présente édition le texte grec n’est amélioré que sur quelques points  mais j’ai
français. Bien que le Commentaire soit aujourd’hui rattaché au texte grec , et non à la traduction, nous avons maintenu cett
er, nous avons indiqué par des astérisques tous les passages du texte grec qui sont visés dans le commentaire. 1. Cette ré
es, a dû être faite en deux volumes séparés, l’un comprenant le texte grec avec le commentaire, l’autre la traduction frança
12 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
ntraires ou sympathiques à notre tempérament. L’Italie et l’antiquité grecque ou latine, voilà les trois écoles dont relevèrent
gue française par un coup d’autorité, en lui imposant un dictionnaire grec et latin et une grammaire despotique, où l’ignora
mieux éclairer cette conclusion, demandons-nous dans quelle mesure le grec et le latin aidèrent à la formation de notre lang
dèrent à la formation de notre langue. III. Influence de la langue grecque sur le XVIe  siècle Quoi qu’en aient dit certa
ains grammairiens ou étymologistes du temps passé, les Gaulois et les Grecs n’eurent jamais de relations directes. Ces deux r
bmergé sous cette inondation. Si, avant le xv e siècle, quelques mots grecs se glissèrent dans l’usage, ils ne nous ont été t
t donc à la Renaissance qu’il convient d’attribuer l’influence que le grec put exercer sur notre langue et notre littérature
s extravagances dont Ronsard prit l’initiative, lorsqu’à la façon des Grecs il essaya de provigner les mots, et voulut tirer
t, brouilla tout, fit un art à sa mode… Que sa muse en français parla grec et latin ? En dépit de ces expériences, peu de m
nçais parla grec et latin ? En dépit de ces expériences, peu de mots grecs ont été greffés sur la tige gauloise. Exceptions
ès les écrivains de cette époque, on pourra surprendre l’influence du grec dans certaines tournures ou expressions, entre au
ité classique, Rabelais eut toujours une prédilection marquée pour le grec « sans lequel, dit Gargantua, c’est honte qu’une
de Montaigne, qui francisa autant de mots latins que Rabelais de mots grecs , ne prouve-t-elle pas que les latinismes vulgaire
vraie doctrine n’est point es-auditoires des professeurs hébraïques, grecs ou latins de l’Université de Paris ; elle est au
Thesaurus linguæ, 1503-1559), et père d’Henri, qui eut la passion du grec (1528-1598). On lui doit la première édition d’An
éocrite et de Pindare, le Traité de la conformité du françois avec le grec (1569), et le Thesaurus linguæ græcæ (1572). 1.
hologie, mais science d’âme (seelenlehre). Notre vocabulaire, tiré du grec , ne dit rien à un Français qui n’a pas fait d’étu
13 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
anciens que modernes. Je vais seulement indiquer les principaux, soit grecs , soit latins, soit français. Historiens grecs.
les principaux, soit grecs, soit latins, soit français. Historiens grecs . Hérodote, né à Halicarnasse, capitale de la
ouvrage contient, outre l’histoire des guerres des Perses contre les Grecs depuis le règne de Cyrus jusqu’à celui de Xercès,
ait l’histoire des Égyptiens, des Syriens, des Mèdes, des Perses, des Grecs , des Romains et des Carthaginois. Le style en est
à la vingt unième année. C’est le plus parfait de tous les historiens grecs , soit pour la manière de raconter, soit pour l’ex
lia l’histoire de Thucydide, et la continua, sous le titre d’Histoire grecque , jusqu’à la bataille de Mantinée. Nous avons auss
e par la pureté, la douceur, et tous les agréments de la diction. Les Grecs lui donnèrent les surnoms d’Abeille grecque et de
gréments de la diction. Les Grecs lui donnèrent les surnoms d’Abeille grecque et de Muse athénienne. D’Ablancourt a traduit son
le grecque et de Muse athénienne. D’Ablancourt a traduit son Histoire grecque , à la suite de celle de Thucydide, et Dacier sa C
roi de Macédoine, furent emmenés à Rome. Il y avait composé, mais en grec , une Histoire universelle, qui commençait aux gue
et la Grèce aient produits. Les comparaisons que fait l’auteur de ces Grecs et de ces Romains, sont d’une justesse et d’une s
t, ayant été à Rome, qu’il habita pendant 25 ans, y composa en langue grecque l’Histoire des antiquités romaines, divisée en vi
dent. Il ne nous en est parvenu qu’un fragment de l’ancienne Histoire grecque , avec l’Histoire romaine, depuis la défaite de Pe
gyptiens, des Carthaginois, des Assyriens, des Mèdes, des Perses, des Grecs et des Macédoniens. En prenant pour guides les au
ses, des Grecs et des Macédoniens. En prenant pour guides les auteurs grecs et les latins, il a recueilli tout ce qu’ils ont
stoire des pierres, dont Hill a donné une belle édition à Londres, en grec et en anglais. Nous avons de Pline l’ancien, ains
14 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
s ses forces dans la dialectique. Les Romains, race plus dure que les Grecs , sont moins artistes : les travaux de la campagne
la morale. Les idées abstraites avec lesquelles se joue la subtilité grecque glissent sur son gros bon sens. Ce n’est pas lui
humiliés par la jactance de leurs vainqueurs. Combien l’éloquence des Grecs est loin de cette morgue ! Combien elle est plus
st en effet son trait dominant, celui qui la distingue de l’éloquence grecque . II Le pathétique Si les Grecs ont fait d
la distingue de l’éloquence grecque. II Le pathétique Si les Grecs ont fait dans leurs discours une part si restrein
ncitoyens ; il eût disposé de la justice. Je vous ai déjà dit que les Grecs avaient réglé par des lois l’usage de l’éloquence
ependant c’est avec ces moyens, qui nous semblent si pauvres, que les Grecs arrivaient au but de l’éloquence, qui est la pers
qui montre combien sont variables les conditions de l’éloquence, les Grecs et les Latins semblent avoir confondu ces deux ge
ique, les moyens sont les mêmes dans les deux pays. On dirait que les Grecs ont appliqué au barreau les procédés de la tribun
ome dès sa naissance la vertu que l’autre, au milieu de la corruption grecque , avait puisée dans la spéculation. Il ne raisonna
e Fabricius était vertueux, sans le savoir. En l’an 161, les rhéteurs grecs apportèrent dans Rome leurs cahiers et leurs méth
onna une excellente éducation. Il lui fit d’abord apprendre la langue grecque , sans laquelle il n’y avait pas à Rome d’instruct
15 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE II. Règles générales de la quantité. » pp. 271-273
ans quelques noms propres en aius Cāius, Grāius, et d’autres tirés du grec , où cette voyelle est longue, comme Nāis, Lāocoon
i, speciēi. E est long : 2° dans quelques noms propres qui ont en grec la diphthongue ει, ou la longue η : Pompēius, Ænē
i ont en grec la diphthongue ει, ou la longue η : Pompēius, Ænēas (en grec  : Poµπήιος, Aίvειας). 3° dans l’interjection ē
commun dans Orĭon, Dĭana, Marĭa. O est long dans les noms qui, en grec , ont un oméga, comme trōes, herōes, etc. (en grec
ns les noms qui, en grec, ont un oméga, comme trōes, herōes, etc. (en grec  : τρώες, ἠρωες). Il est commun dans [ATTcaractere
16 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre IV. De l’Éloquence chez les modernes. »
rs publics, n’a accordé autant de considération aux orateurs, que les Grecs et les Romains. Il en devait être ainsi : on a pu
à la constitution d’un peuple ; et qu’elle avait rencontré, chez les Grecs et les Romains, un concours de circonstances qu’i
y devoir arrêter un moment. Comme on peut dire qu’il n’y eut plus de Grecs ni de Romains, dès l’instant qu’il ne fut plus pe
s inférieurs dans toutes les parties de ce bel art, non seulement aux Grecs et aux Romains, mais même aux Français dans quelq
onnement, dont nous avons fait une étude particulière. Sans doute les Grecs et les Romains avaient plus de génie que nous ; m
17 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XV. » pp. 109-111
de Néoptolème de Parium. L’Oreste d’Euripide.] L’auteur de l’Argument grec sur cette pièce, la déclare δρᾶμα τῶν ἐπὶ σϰηνῆς
tre elle, sont conformes à la nature, conformes à l’esprit du théâtre grec , qui en avait fait le sujet et la leçon de la tra
jet et la leçon de la tragédie. » (M. Patin, Études sur les Tragiques grecs , t. II, p. 301, Examen de l’Iphigénie à Aulis.) C
Harpe, Analyse de la Poétique. Dans la Médée.] L’auteur d’un argument grec de cette pièce, qui contient des observations int
fois que nous remarquons ces rapports entre les Arguments des pièces grecques et des textes d’Aristote  ils indiquent évidemmen
18 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre III. » p. 77
, t. IV, p. 312, 313. Comparez notre Histoire de la Critique chez les Grecs , p. 93. Les Mégariens, etc.] On sait qu’il y avai
ile. Voyez M. Brunet de Presle, Recherches sur les établissements des Grecs en Sicile (Paris, 1845), p. 79, 80. Chionidès.] L
ns)  Magnin, Origines du théâtre moderne  Bode, Histoire de la poésie grecque , tome III (Leipzig, 1839-1840)  Patin, Études sur
ecque, tome III (Leipzig, 1839-1840)  Patin, Études sur les Tragiques grecs , tome I. Par πράττɛɩν] Il est probable qu’ici le
19 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
. — Fable. — Scène. La poésie dramatique est ainsi nommée d’un mot grec qui signifie agir, parce que, dans cette espèce d
ent le nombre de ceux qui forment une pièce. Il ne paraît pas que les Grecs aient connu la division de la tragédie ou de la c
ituation respective des personnages, s’appellent péripéties, d’un mot grec qui signifie chute, événement. La péripétie final
finale, ou celle du dénouement, porte le nom de catastrophe (d’un mot grec qui signifie renversement), surtout quand elle es
ractères différents. Mais tous les deux doivent représenter les mœurs grecques , où ce que nous consentons à regarder comme ces m
l’action tragique, qu’elle y jette la fadeur et la langueur, que les Grecs et les Romains n’en ont point fait usage, qu’elle
t une source d’émotions dont il est absurde de se priver ; que si les Grecs et les Romains n’y ont pas eu recours, c’est en g
à de ce qu’on appelle l’héroïque. Euripide, le troisième tragique des Grecs , naquit à Salamine, quinze ans après Sophocle, s’
oduisit à Rome vers le temps des guerres puniques. Livius Andronicus, Grec de naissance, montra la comédie aux Romains par d
ec de naissance, montra la comédie aux Romains par des traductions du grec . Névius, Ennius polirent le théâtre romain de plu
aient en effet chez lui171. La comédie a eu chez nous, comme chez les Grecs , des commencements informes. Longtemps même après
artialité. Il réunit au plus haut degré tous les talents des comiques grecs et des latins : le sel et la gaîté d’Aristophane,
capitulation des règles de la tragédie. 161. Batteux, de la Tragédie grecque . 162. Domairon, Poét., les Poètes tragiques. 16
20 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs . Telles sont les idées générales que nous nous
concours de tant de circonstances favorables aient porté l’éloquence grecque à ce degré d’élévation, dont rien n’a depuis appr
tractées dans le calme de la retraite et de la méditation. Orateurs grecs . À la tête de cette foule de grands hommes qui
ateur. Avec Démosthène disparurent les beaux jours de l’éloquence des Grecs  : les rhéteurs et les sophistes achevèrent de cor
ers temps. Mais, cette époque écoulée, nous ne trouvons plus chez les Grecs un seul orateur digne de ce nom. 55. Nous revi
21 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur les extraits des problèmes » pp. -144
 ? » C’est pourtant là un idiotisme bien constaté, sinon de la langue grecque , au moins du style d’Aristote  voy. encore la Pol
’indicatrice.] Voyez Vincent, Notice, p. 119. L’expression n’est plus grecque .] Οὐϰ ἔστιν ὁ λόγος ἑλλη-νιϰός. Rhétorique, III,
, à propos du chap. xv. Le Géryon.] Voyez les Fragments des Tragiques grecs , éd. Wagner, p. 101. Majestueux et calme.] Mêmes
en ce qui concerne la différence des μέτρα et des μέλη dans la poésie grecque , question pleine d’intérêt, mais aussi de difficu
sification (Paris, 1841)  2° Vincent : De la Musique dans la tragédie grecque , à propos de la représentation d’Antigone (Paris,
22 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
mées Atellanes, et les transmettent aux Romains avant que l’imitation grecque ait pénétré en Italie. Les Indous possèdent, dès
est alors le drame proprement dit. § II. Coup d’œil sur le théâtre grec . En Grèce, nous voyons poindre le drame en mêm
chœur, lié à l’action, ne fut plus la partie principale : la tragédie grecque atteignit sa perfection avec Sophocle et Euripide
e Racine, le Paria de Casimir Delavigne. Comme on le voit, le théâtre grec eut une origine toute religieuse ; il conserva to
possible la vraisemblance et l’imitation de la vie réelle. Les pièces grecques , qui se représentaient sans interruption, étaient
ts d’un masque qui grossissait la voix : vous aurez une idée de l’art grec dans toute sa majesté. 2° Système moderne. Les
et Schiller. La France, longtemps fidèle à l’imitation classique des Grecs , a vu naître, dans les derniers temps, une réacti
ont parlaient les anciens, et qui se trouve dans Aristophane chez les Grecs , dans Plaute chez les Latins, e dans Molière chez
Cours de littérature dramatique. 17. Principaux poètes tragiques : Grecs . Eschyle, Sophocle, Euripide. Latin. Sénèque. San
Federici. 19. Pièce de Le Sage. 20. Principaux auteurs comiques : Grecs . Aristophane, Ménandre. Latins. Plaute, Térence.
23 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
rvé le degré d’inspiration qu’elle avait chez les Hébreux et chez les Grecs  ? Au point de vue de l’inspiration et de l’entho
n’a été qu’une frivole imitation du poème lyrique des Hébreux et des Grecs . On a dit : Je chante, et on n’a point chanté ; o
u’est-ce que l’ode ? L’ode (ᾡδή, chant) était le nom donné, chez les Grecs , à tout poème lyrique qui pouvait être chanté, et
rme de l’ode a varié suivant le goût des différents peuples. Chez les Grecs , elle était ordinairement partagée en stances, qu
ous à dire sur la forme de l’élégie ? La forme de l’élégie, chez les Grecs et les Latins, était le distique. Les anciens app
§ III — Du dithyrambe 223. Qu’appelait-on dithyrambe chez les Grecs  ? Chez les Grecs, le dithyrambe était un petit p
hyrambe 223. Qu’appelait-on dithyrambe chez les Grecs ? Chez les Grecs , le dithyrambe était un petit poème lyrique fait
atins et les modernes ? Les Latins, quoique leur culte fût celui des Grecs , ne respectaient pas assez la fureur bachique pou
anciens poètes du temps de Ronsard, qui se faisaient gloire de parler grec en français, ne manquèrent pas d’essayer aussi de
suivre la passion dans sa marche désordonnée, il doit, comme chez les Grecs , avoir des allures neuves, hardies et vives. 226.
ile, vers l’an 612 avant Jésus-Christ, passe pour avoir été, chez les Grecs , l’inventeur de l’épithalame. Il ne reste presque
out David qui, suivant saint Jérôme, peut nous tenir lieu de tous les Grecs et de tous les Latins, nous citerons : Anacréon e
et de tous les Latins, nous citerons : Anacréon et Pindare, chez les Grecs  ; Horace, chez les Latins ; Malherbe, J. Racine,
24 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
o riensium Comœdia, p. 74. Une révolution du soleil.] « De l’aveu des Grecs l’action théâtrale pouvait comprendre une demi- r
ngt-quatre heures, etc. » (Marmontel, au mot Unité.) Dans quel auteur grec notre critique a-t-il lu cette règle sur la durée
upules. Marmontel écrit : « La même continuité d’action qui, chez les Grecs , liait les actes l’un à l’autre et qui forçait l’
’unité de temps, n’aurait pas dû permettre le changement de lieu  les Grecs ne laissaient pourtant pas de se donner quelquefo
unités de temps et de lieu en s’appuyant sur des exemples du théâtre grec et du théâtre latin. Le célèbre Manzoni les comba
25 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
t une preuve de cette extrême fertilité de l’invention orientale. Les Grecs , hommes d’action avant tout, étaient moins portés
lemain, était pour ainsi dire envahi par le polythéisme ingénieux des Grecs . Cette croyance devait suffire aux imaginations l
un si grand rôle dans les romans modernes. » Pourtant la littérature grecque n’est pas absolument dépourvue de romans : la Cyr
urtout à l’époque de la décadence que nous trouvons le roman chez les Grecs . Les Fables milésiennes, dues à un certain Aristi
Saint Pierre ; mais combien l’auteur français l’emporte sur l’auteur grec par la pureté morale, par le naturel et la vérité
26 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IX. » pp. 98-101
ëtes qui ne cherchent que le possible, etc.  »? Noms historiques.] En grec  : γƐνομένων δνομάτων. Ma traduction dissimule un
ntion  mais l’histoire du théâtre moderne, ainsi que celle du théâtre grec , confirme la judicieuse réserve de notre philosop
, le Cid du poëte français ayant plu aussi bien que la Fleur du poëte grec , ne seroit-il point vrai qu’il a obtenu la fin de
la Poétique ? » « Les modernes ont, encore plus fréquemment que les Grecs , imaginé des sujets de pure invention. Nous eûmes
27 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
és de sciences. — Histoire de ces ouvrages. Didactique est un mot grec  ; il signifie qui est propre à enseigner, qui ens
observations. Plusieurs des ouvrages didactiques qui nous restent des Grecs sont excellents, et méritent qu’on en fasse une é
de penser. Je n’aime pas, non plus, les termes techniques écorchés du grec  ; il fallait en substituer de plus intelligibles.
leur ancienne réputation. Ce que l’on appelle polémique (c’est un mot grec qui signifie propre au combat, à la discussion) c
ouvrage un Essai sur Homère, où il relevait dans ce père de la poésie grecque un grand nombre de défauts, madame Dacier, qui av
semés dans le livre de madame Dacier, comme ces charmantes particules grecques qui ne signifient rien, mais qui ne laissent pas,
sujets, soit graves, soit badins, soit littéraires, soit savants. Les Grecs , les Latins et les écrivains de notre nation l’on
28 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
ramatique. L’origine de la poésie dramatique tient à la religion des Grecs . Des chœurs composés d’acteurs qui, en dansant et
mi les critiques, les uns suivant l’école classique, c’est-à-dire les Grecs , les Latins, et en général tous les tragiques fra
phocle. L’unité absolue de temps dut être exigible dans les tragédies grecques , qui no formaient qu’un seul grand acte de toutes
interruption du commencement jusqu’à la fin, comme dans les tragédies grecques , a rendu moins nécessaire l’observation rigoureus
législateurs du théâtre, et suivi dans la pratique par les tragiques grecs , italiens et français, depuis Sophocle jusqu’à Vo
eur ne se croit pas transporté à Athènes ou à Rome, lorsqu’il voit un Grec ou un Romain paraître sur le théâtre. Il sait que
ction supérieure les trois unités conduisent, que l’examen de l’Œdipe grec et d’Athalie, modèles aussi purs dans le genre tr
rouver Assuérus et l’empêche d’agir. 437. Quel était le nœud chez les Grecs  ? Chez les Grecs, le nœud dramatique était génér
l’empêche d’agir. 437. Quel était le nœud chez les Grecs ? Chez les Grecs , le nœud dramatique était généralement peu de cho
’avoir accompli l’oracle, et il s’en punit. Voilà le chef-d’œuvre des Grecs . La comédie grecque, dans ses deux premiers âges,
oracle, et il s’en punit. Voilà le chef-d’œuvre des Grecs. La comédie grecque , dans ses deux premiers âges, n’était guère mieux
des Latins, ne savaient rien de mieux que de défigurer les poèmes des Grecs en les imitant, lorsqu’il parut un génie créateur
e connues des spectateurs, sont censés agir loin du théâtre. Chez les Grecs , le théâtre n’était jamais vide, et l’intervalle
te espèce, ordinaire à nos théâtres, n’est pas si commune à celui des Grecs . Ils usent fréquemment du dialogue coupé, qui rép
il se parle à lui-même. Le monologue ne doit pas être, comme chez les Grecs et les Romains, le récit d’un événement ou l’anno
dans les tragédies honnêtes, est dangereuse pour les mœurs. 478. Les Grecs employaient-ils l’amour dans la tragédie ? Sur l
Les Grecs employaient-ils l’amour dans la tragédie ? Sur le théâtre grec , cette passion était en quelque sorte inconnue. I
ophane et par ses contemporains. Cela tenait aux mœurs nationales des Grecs , à la séparation des sexes qui était établie chez
médie. 538. Quels sont les principaux auteurs dramatiques ? Chez les Grecs nous nommerons Eschyle, Sophocle et Euripide, dan
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
otice] Fils du consul général de France en Turquie, né d’une mère grecque , à Constantinople, élevé sous le beau ciel du Lan
multitude de papillons : on eut enfin une abeille ! » Admirateur des Grecs , il opéra une renaissance de l’art français. L’âm
iphrase pour exprimer le mot tisane. 4. Les nourrices de la tragédie grecque n’ont pas l’accent plus simple, plus tendre et pl
; Corneille, Lucain et Sénèque ; Bossuet, les prophètes ; Racine, les Grecs et Virgile ; et Montaigne dit quelque part qu’il
, fit éclore un nouveau printemps. L’alexandrin apprit de l’hexamètre grec la césure mobile, les variétés de coupes, les sus
30 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
Ce héros si célèbre fut le plus vaillant et le plus fort de tous les Grecs , au siège de Troie. Mais s’étant brouillé avec Ag
il cessa de combattre ; et pendant tout le temps de son inaction, les Grecs n’éprouvèrent que des revers. La mort de son ami
rère d’Hector, il mourut de cette blessure, l’an 1200 avant J.-C. Les Grecs l’enterrèrent sur le promontoire de Sigée, où ils
’hui Livadie, dans la Turquie d’Europe). C’est de ce même nom que les Grecs appelaient Minerve ; et c’est ce qui a donné lieu
(aujourd’hui l’Archipel), n’est plus qu’un écueil abandonné, que les Grecs appellent Dili, et qui sert de retraite aux corsa
’hui la Natolie). Il était de la secte cynique, ainsi nommée d’un mot grec qui veut dire chien, parce que ceux qui en étaien
fini de ses temples. Elle est aujourd’hui habitée par des Maures, des Grecs , des Arabes, des Turcs, qui en sont les souverain
e que quelques épigrammes et une traduction en vers latins d’un poème grec d’Aratus sur l’astronomie, intitulé Les Phénomène
3, à 74 ans. Morphée, ministre du dieu du Sommeil, et que les poètes grecs , ainsi que les latins, prennent souvent pour ce m
vint à l’Empire de toute la Grèce, sous le titre de généralissime des Grecs qu’il se fit donner, et prépara ainsi les immense
eureux prince de toute l’Asie, lorsque son Empire fut détruit par les Grecs . Après avoir vu périr tous ses enfants par le fer
dans les combats, et le plus éloquent, le plus sage, le plus ruse des Grecs , leur rendit au siège de Troie les services les p
31 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
sont les épisodes et les descriptions épisodiques. Le mot épisode est grec  ; il signifie littéralement introduction. L’épiso
le dixième siècle avant J.-C. Le plus célèbre des poètes didactiques grecs , après Hésiode, est Aratus, qui vivait 275 ans av
mains se sont élevés dans la poésie didactique à une hauteur dont les Grecs n’approchent pas. Lucrèce, né 95 ans avant notre
père. § 62. Poème épique ou épopée. L’épopée, chez les anciens Grecs , était un poème écrit en vers épiques ou hexamètr
our le genre humain. Tel est, par exemple, la Prise de Troie pour les Grecs  ; telle est la Chute du premier homme pour le mon
ision qui va entraîner toute la suite de malheurs qui accableront les Grecs . Voilà le sujet connu : c’est l’exposition. Quel
ait pas s’arrêter là. Il a fallu montrer les effets heureux, pour les Grecs , de cette réconciliation. En effet, il représente
cette ville ne pouvait, après sa mort, que tomber entre les mains des Grecs , tout était complet et fini par là. Homère a cepe
re défectueux, parce qu’ils ne ressemblaient pas aux nôtres. Le poète grec les a peints tels qu’ils étaient de son temps. Il
t environ mille ans avant Jésus-Christ, est le plus ancien des poètes grecs , et pour nous le père de la poésie épique. On cro
32 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
possession de ses armes : ils exposèrent leurs prétentions devant les Grecs assemblés. Ajax s’avance le premier. Impatient et
’un œil farouche les rivages du promontoire de Sigée et la flotte des Grecs  ; puis levant les mains, il s’écrie : Plaidoyer
temps ses yeux fixés sur la terre, il les porte sur les juges : « Ô Grecs , dit-il, si vos vœux et les miens avaient été exa
de l’héritage du grand Achille, si ce n’est celui qui fait jouir les Grecs d’Achille et de sa gloire ? etc. » Cet exorde, p
n parle. Oreste s’exprime ainsi devant Pyrrhus : Avant que tous les Grecs vous parlent ma voix, Soutirez que j’ose ici flat
ue fait Oreste à la fin de son discours à Pyrrhus. Enfin de tous les Grecs satisfaites l’envie ; Assurez leur vengeance, ass
33 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XII. » p. 103
, dans une longue discussion sur les parties d’étendue de la tragédie grecque , je me borne à quelques rapprochements, et je ren
, à des exemples pris dans l’Œdipe roi, celle de toutes les tragédies grecques qu’Aristote a citée avec le plus de prédilection.
u prologue explicatif, dont Euripide introduisit l’usage sur la scène grecque . Voy. le schol. d’Aristophane sur les Grenouilles
34 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre II. » pp. 75-76
consulter Sillig, Catalogus artificum. Soit en vers sans musique.] Le grec dit : ψɩλομɛτρίαν, mot qui montre bien que l’adje
lis par Vincent, p. 112 et suiv. de sa Notice sur diverses manuscrits grecs relatifs à la musique (Notices et extraits des ma
pe et des Perses de Timothée. Au reste, le mot ІІέρσας, dans le texte grec , est douteux. Tyrwhitt a tiré des variantes des m
35 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VIII. » pp. 96-97
la Poétique d’Aristote. Voyez Düntzer, Fragments de la Poésie épique grecque (Cologne, 1840), p. 59. La Théséide.] Le plus anc
lo Græcorum epico (Leipzig, 1829), p. 64. Au moment de la réunion des Grecs .] Cet épisode était traité dans les Chants Cypria
e qu’il reçut sur le Parnasse avec la folie qu’il feignit lorsque les Grecs assembloient leurs armées  car de ce que l’une es
36 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIV. » pp. 106-108
Hygin, Fable 127, et comparez le livre de Welcker, sur les Tragédies grecques considérées dans leur rapport avec le Cycle épiqu
et de son fils était le moment le plus intéressant de toute la scène grecque . Il donnait à ce coup de théâtre la préférence su
p de théâtre la préférence sur tous les autres. Plutarque dit que les Grecs , ce peuple si sensible, frémissaient de crainte q
37 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
erez pas même d’acheteurs ». Nous ne connaissons, dans aucun orateur grec ou romain, français ou étranger, rien de comparab
au lecteur, n’est que la traduction de la version latine faite sur le grec des Septante, et qu’il y a aussi loin du grec à l
ion latine faite sur le grec des Septante, et qu’il y a aussi loin du grec à l’hébreu, sous le rapport de la force des mots
mots et de l’énergie des images, qu’il y a loin de notre français au grec d’Homère ou de Démosthène ? Quel incalculable deg
38 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
des amis de la patrie, ou sur le désastre des ennemis. Les sophistes grecs découvrirent les premiers ce système artificiel d
qui a confusément entassé dans un volumineux recueil tout ce que les Grecs et les Romains nous ont laissé de bon et de mauva
qu’en travaillant sur les bases qu’il avait posées, que les rhéteurs grecs qui écrivirent après lui, et dont les ouvrages no
siècles heureux qu’au nombre de quatre. Le premier est le siècle des Grecs  ; il s’étend depuis la guerre du Péloponnèse jusq
utation dont ils jouissaient ! auprès de leurs contemporains ? car le grec et le latin ne furent pas toujours des langues mo
ssède des connaissances politiques plus étendues que n’en avaient les Grecs et les Romains. Nous apprécions mieux la nature d
génie. Hérodote, aux jeux Olympiques, lisait son Histoire devant les Grecs rassemblés, et on lui décernait une couronne. Dan
odernes, joint à une vénération aveugle pour tout ce qui est écrit en grec et en latin. Les pédants seuls peuvent tomber dan
iques sur les affaires générales. La lecture attentive des historiens grecs ne nous donne qu’une notion imparfaite de la forc
e en grand nombre dans son Histoire et dans celle de quelques auteurs grecs et latins, sont les plus précieux monuments que n
era voir distinctement chaque trait d’une physionomie. Les historiens grecs font quelquefois des éloges, mais presque jamais
res originaux et de mœurs curieuses qu’embellit une saine morale. Les Grecs parlent d’anciennes fables d’Ionie et de Milet qu
aire en traitant des différents genres de compositions poétiques. Les Grecs , toujours jaloux de faire honneur à leur nation d
s carmina, bardi. (Pharsaliæ lib. I, v. 447.) Il paraît que chez les Grecs la poésie reçut presque à son origine une forme p
tion des mondes, l’origine des choses. Nous savons d’ailleurs que les Grecs firent plus tôt des progrès en philosophie, et av
genre de composition dans le Livre de Job. Il paraît que ce sont les Grecs qui, les premiers, donnèrent une forme régulière
toujours le poète ; et quelques indices nous font croire que chez les Grecs , comme chez la plupart des autres nations, le bar
et que nous avons appelés rimes. La première méthode était celle des Grecs et des Romains ; nous avons adopté la dernière, a
la dernière, ainsi que presque toutes les nations modernes. Chez les Grecs et les Romains, chaque syllabe, ou au moins la ma
ait l’influence monacale. La rime peut paraître barbare dans des vers grecs ou latins, parce que, pour soutenir la mélodie de
Théocrite la même distinction à faire qu’entre la plupart des auteurs grecs et romains. Les Grecs ont ouvert la route, et, en
inction à faire qu’entre la plupart des auteurs grecs et romains. Les Grecs ont ouvert la route, et, en suivant de plus près
positions. Il nous est resté quelques fragments de deux autres poètes grecs qui ont écrit avec beaucoup de talent dans le gen
hanté ou accompagné par la musique ; son nom même l’indique : ode, en grec , signifie chanson ou hymne, et poésie lyrique veu
en cela bien différente, et même tout à fait opposée à la poésie des Grecs et des Romains. Indépendamment de sa forme partic
suites funestes ; tant qu’ils sont privés du secours de ce héros, les Grecs plient devant les Troyens ; mais lorsqu’il s’apai
réconcilie avec Agamemnon, la victoire se range sous les drapeaux des Grecs , et le poème finit. Il faut néanmoins convenir qu
et le dieu, cédant à ses instances, envoie la peste dans le camp des Grecs . On consulte l’augure, qui répond qu’on ne peut a
en, s’enflamme de colère à cette proposition ; il reproche au roi des Grecs son insolence et sa rapacité ; et, après l’avoir
sorte, il va se retirer avec son armée, et ne combattra plus pour les Grecs . Il se retire en effet. Thétis, sa mère, implore
pour venger Achille de l’affront qu’il a reçu, prend parti contre les Grecs , et leur fait éprouver de grands revers, jusqu’au
iège de dix années, durent répandre au loin le bruit de la valeur des Grecs , et jeter l’intérêt le plus vif sur tout ce qui r
ont tout à fait déplacés. En nous donnant une idée de la vivacité des Grecs , il nous donne aussi une idée de leur loquacité.
lus invulnérables. Leurs fils et leurs parents combattaient parmi les Grecs et les Troyens, et si ce n’est qu’elles étaient i
ité à l’attribuer à Virgile. L’un nous rappelle toute la vivacité des Grecs  ; l’autre la grandeur imposante des Romains. L’im
faits les plus connus. C’est ce que firent presque tous les tragiques grecs . Cependant je ne pense pas qu’il faille ajouter b
us les arts, fut, dans son origine, imparfaite et grossière. Chez les Grecs , les premiers inventeurs des représentations théâ
ntôt après à sa perfection. C’est une chose fort remarquable, que les Grecs , en si peu de temps, portèrent la tragédie de l’é
n. Nous avons vu que, dans son origine, la tragédie n’était, chez les Grecs , qu’une hymne ou un chant adressé aux dieux par d
s étonnant que les chœurs se soient toujours maintenus sur le théâtre grec  ; mais l’on peut affirmer qu’ils ne s’y fussent j
a pièce, et contribuent à en amener le dénouement. Tous les tragiques grecs ont conservé, non seulement l’unité d’action, mai
égard, il est néanmoins évident que cette division était ignorée des Grecs . Le mot acte ne se trouve pas une seule fois dans
le le prologue, l’épisode, et l’exode. Il est vrai que sur le théâtre grec les tragédies se représentaient depuis un bout ju
ut observer que les représentations dramatiques, sur les théâtres des Grecs , obligeaient les poètes de se conformer à ces tro
t nécessaire sur notre théâtre moderne. Nous avons vu que la tragédie grecque était représentée, sans aucune interruption, depu
essés d’une manière peu naturelle ; et l’on trouve dans les tragédies grecques beaucoup d’exemples d’événements que l’on suppose
résentation d’une tragédie dont le sujet était emprunté de l’histoire grecque ou romaine. On sait bien qu’il ne s’agit que d’un
du théâtre. Lecture XLVI. De la tragédie en général, de celle des Grecs , des Français et des Anglais. Après avoir tra
l’Hippolyte d’Euripide. Il faut l’attribuer aux mœurs nationales des Grecs , et à ce que chez eux les deux sexes avaient entr
erminerons ce sujet en jetant un rapide coup d’œil sur le théâtre des Grecs , des Français et des Anglais ; ce qui nous condui
e connaître les caractères essentiellement distinctifs de la tragédie grecque . J’ai fait voir que la poésie lyrique lui servait
chœurs, leurs avantages et leurs inconvénients. L’intrigue, chez les Grecs , était extrêmement simple ; on n’y admettait qu’u
intitulée les Perses, par Eschyle. Eschyle est le père de la tragédie grecque , et l’on trouve chez lui les beautés et les défau
intéresser et nous toucher. Les représentations théâtrales, chez les Grecs et les Romains, étaient accompagnées de circonsta
sion, y a beaucoup de ressemblance avec celui des anciennes tragédies grecques , et surtout est plus naturel, plus animé, et bien
euples, voici le caractère qu’on peut assigner à chacune. La tragédie grecque est l’exposition d’un événement triste et malheur
s. Lecture XLVII. De la comédie en général, de la comédie chez les Grecs , les Romains, les Français et les Anglais. La
re littéralement, les pièces de Ménandre et de quelques autres poètes grecs . On sait que, dans la suite, il y eut à Rome une
chez les différentes nations. L’on pense généralement que, parmi les Grecs , la tragédie précéda la comédie, et l’origine et
éros. Les critiques lui assignent trois différentes périodes chez les Grecs , et distinguent la comédie ancienne, la comédie m
rit de ses concitoyens ; cependant le P. Brumoy, dans son Théâtre des Grecs , parvient à prouver qu’elle ne peut avoir été, co
l, et non la copie de tel ou tel personnage. Ménandre était, chez les Grecs , l’auteur le plus distingué dans ce genre. Les im
les pièces de Plaute et de Térence, qui, tous deux, avaient pris les Grecs pour modèles. Plaute est remarquable par son styl
i les bouffonneries licencieuses d’Aristophane amusèrent un temps les Grecs , leur goût devint dans la suite et plus chaste et
es qui, au temps de Ménandre et de Térence, faisaient les délices des Grecs et des Romains. Opinions des littérateurs fra
distingué le sublime, le simple et le tempéré, ou, comme disaient les Grecs , l’abondant, le grêle et le médiocre. Dans l’un,
celle des Italiens, c’est-à-dire beaucoup moins qu’aux Latins et aux Grecs . Leurs constructions et leurs formes poétiques so
-on que les mœurs et les lois d’Athènes ne permettent pas à l’orateur grec les belles péroraisons du nôtre ; mais aussi la l
partie à faire Cicéron ce qu’il est. Il s’était attaché à imiter les Grecs , et nous a représenté, ce me semble, en lui seul
es discours ; mais ils ne passeront pas à la postérité comme ceux des Grecs et des Romains, parce qu’ils manquent de cet art
’aussi grands génies et d’aussi bons ouvrages que ceux de l’antiquité grecque et latine, mais de savoir si nous en avons en eff
it-on la nature bizarre Pour nous aujourd’hui plus avare Que pour les Grecs et les Romains ? De nos aînés mère idolâtre, N’es
e la rime ? Les Anglais et les Italiens diraient également, après les Grecs et les Romains : “Les pâles humains Minos aux enf
i guère au-delà de l’historique. Je demanderai seulement pourquoi les Grecs et les Romains firent toutes leurs comédies en ve
39 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIII. » pp. 124-127
arques)  autrement il serait contredit par l’histoire même du théâtre grec , où l’on peut signaler encore aujourd’hui, après
te avait tiré de ce sujet la matière d’une tragédie. Le Mendiant.] En grec , la Mendicité. Ulysse s’introduisant dans Troie s
s-d’œuvre. Voy., pour plus de détails, le livre de Welcker, Tragédies grecques dans leur rapport avec le Cycle épique.
40 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VI. »
ou Pilpai, et l’Arabie celles de Lokman, traduites de nos jours. Les Grecs reçurent sans doute la fable de l’Orient ; Hésiod
pe, qu’on a regardé à tort comme l’inventeur de l’apologue, légua aux Grecs la sagesse orientale de ses fables, mais de vive
n lui racontant la fable des Membres et de l’Estomac. Phèdre, esclave grec amené à Rome et affranchi par Auguste, imita Ésop
41 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
source. Ajax, fils de Télamon, roi de Salamine, et le plus brave des Grecs , après Achille. Il se battit un jour entier contr
umit par les armes toute la Grèce, et se fit nommer généralissime des Grecs contre les Perses. Il part avec trente mille homm
ictyon, troisième roi d’Athènes, désirant maintenir l’union parmi les Grecs , l’avait établi, l’an 1522 avant J.-C. ; et c’est
e Ménélas du nom de leur père Atrée. Lorsque Agamemnon commandait les Grecs devant Troie, Chrysès, prêtre d’Apollon, vint, re
dans la Turquie d’Asie). Agamemnon la lui ayant refusée, l’armée des Grecs fut frappée de la peste, qui ne cessa qu’au momen
e, et d’Hécube. Durant le siège de cette ville, il tut la terreur des Grecs , dont il brûla la flotte, et soutint plusieurs co
ces deux peuples réunis ne formèrent plus que le royaume de Juda. Les Grecs et les Romains appelèrent cette contrée Palestine
ville de l’Attique à trois lieues d’Athènes, et près de laquelle les Grecs , au nombre de dix mille hommes seulement, command
et le nomma bientôt après commandant général de ses armées contre les Grecs . Mais Thémistocle, loin de vouloir faire la guerr
erne, je gouverne les Athéniens, et les Athéniens gouvernent tous les Grecs . Que de républiques, où un seul homme jouit d’un
42 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
e et s’épuise à chercher le sens, voir et juger comment des écrivains Grecs ou Latins, des auteurs modernes de bon aloi, ont
e suis pas attaché, et c’est avec intention, en traduisant les textes grecs ou latins, à l’élégance des phrases, à l’éclat du
seul moyen de la rendre immortelle. » Traduit d’Hérodien, historien grec (3e siècle ap. J.-C.) X. Mentor expose à Télém
tes, ma mère, mais ton fils est perdu. » Traduit d’Appien, historien grec du 2e siècle ap. J.-C. XX. Volumnie et Véturie
entôt mes promesses seront ratifiées. » Traduit de Polybe, historien grec (205 ans av. J.-C.). XXIII. Discours de Vercin
spirons n’était justifiée sans retard. » Traduit d’Arrien, historien grec du 2e siècle ap. J.-C. (Expédition d’Alexandre en
touré mon nom d’un grand éclat. » Traduit de Dion Cassius, historien grec (229 ap, J.-C.). XXXI Discours de Pompée au pe
t renversé l’édifice de sa grandeur. » Traduit d’Hérodote, historien grec (480 av. J.-C.). XXXIII. Discours de Moïse aux
tour, sans arrière-pensée. » Traduit de Diodore de Sicile, historien grec , qui vivait à Rome, au siècle d’Auguste. XXXV.
s premiers auteurs des hostilités. » Traduit de Thucydide, historien grec (420 av. J.-C.) (Guerre du Péloponèse.) XLVI.
repoussant les Thraces, les Illyriens, les Triballes et les peuplades grecques qui nous étaient hostiles ? Si je ne m’associais
en prenant le second, tu perdras un homme devenu l’ennemi déclaré des Grecs . » Sans répondre immédiatement à Thémistocle, le
rès de lui : « Je désire, lui dit-il, t’adresser une question. Tu es Grec , et citoyen d’une ville qui n’est ni la plus faib
ible, ni la moins importante de la Grèce. Eh bien ! penses-tu que les Grecs oseront se mesurer avec moi ? À mon avis, quand b
nt à ce que vous aura coûté le défilé des Thermopyles. Sans doute les Grecs vous abandonneront plusieurs positions, entraînés
s qu’il ne m’en reste plus un seul. J’avais cinquante fils, quand les Grecs ont abordé sur ce rivage ; le cruel Mars me les a
mon cher Hector ! C’est pour lui que je viens près des vaisseaux des Grecs , afin de le racheter, et je t’apporte de riches p
ême. Les Romains une fois vaincus, aucune ville barbare, aucune ville grecque ne saurait nous résister : nous serons maîtres de
ge, de ton épouse infortunée, qui bientôt sera veuve de toi ! car les Grecs vont se réunir pour t’attaquer et t’arracheront l
nos ennemis, me préoccupe bien moins que ta destinée, lorsqu’un chef grec , aux armes étincelantes, t’entraînera toute en la
ra la nécessité inexorable ! Puis, en te voyant verser des pleurs, un Grec dira sans doute : « Voilà l’épouse d’Hector, de c
toujours prêts à jeter leurs armes pour fuir plus vite. Triompher des Grecs , des Athéniens, de la cavalerie Thessalienne, des
lles qu’on pouvait attendre d’un Dieu. » Traduit de Lucien, écrivain grec , né à Samosate, vers l’an 120 av. J.-C. LXXXIX
qui le tourmente, et où sa valeur l’élèvera au premier rang parmi les Grecs . Philoctète, vaincu par les conseils de son ami,
43 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IV. » pp. 78-81
épond ordinairement à ἀλλὰ ϰαί, non à ἀλλ’ ὅτι ϰαί. Voir la Grammaire grecque de Kühner, § 730 (2e éd. § 525), et les Idiotisme
de l’Alceste d’Euripide, dans l’Annuaire de l’Association des études grecques (1873). A la grandeur et à la noblesse.] Dacier :
res même dans le Nouveau Testament. Du ton familier.] Ἀρμονίας dit le grec . On lirait plus volontiers ἑρμηνείας. Voyez Démét
44 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
e, roi de Macédoine, furent emmenés à Rome en otage. Il y composa, en grec , une Histoire universelle qui commençait aux guer
ouvrage comprenait l’histoire des Syriens, des Mèdes, des Perses, des Grecs , des Romains et des Carthaginois. C’était le mond
il en soit, les historiens célèbres de l’antiquité sont : 1º chez les Grecs , Hérodote, né vers l’an 484 avant J.-C, qui a été
et attachante : il a raconté l’histoire des guerres des Perses et des Grecs depuis le règne de Cyrus jusqu’à Xerxès. Thucydid
s’y livrèrent exclusivement. Les principaux biographes sont, chez les Grecs , Arrien, qui a écrit l’Expédition d’Alexandre, et
a Grèce et de Rome. Les comparaisons perpétuelles qu’il fait entre un Grec et un Romain, dont il vient d’écrire l’histoire,
ami de Cicéron et de Catulle, a écrit la Vie des illustres capitaines grecs , qui nous est parvenue, mais probablement retouch
ulières. 57. Domairon, Rhét, de l’Histoire profane. 58. De deux mot grecs qui signifient description de la vie. 59. Domair
45 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
t souffrir courageusement. De même, la préposition secundùm, comme en grec la préposition ϰατα. Ex. Os humerosque deo simili
homme, et ces circonstances sont nombreuses. De même, quand on dit en grec  : Τα ζῶα τρεχει, on met le verbe au singulier, pa
E V. de l’hellénisme. L'hellénisme (de ελληνισµος, imitation des Grecs ) consiste à imiter dans le discours certaines man
manières de parler, certains tours de phrase particuliers à la langue grecque . Il y a plusieurs sortes d’hellénismes : 1° Hellé
à tel cas, par un autre nom ou pronom qui précède. Ainsi, l’on dit en grec  : Περι λογων ὦν ελεξα, et l’on dirait en latin, p
e de la préposition ϰατα. Les Latins ont imité souvent les accusatifs grecs régis par les prépositions ϰατα ou περι sous-ente
Pacem te poscimus omnes, etc. 3° Hellénisme de la préposition εϰ. Les Grecs sous-entendent si souvent cette préposition, qui
commence à traduire les poètes. Ces figures sont appelées tropes (du grec τρόπος, tour, changement, tiré du verbe τρἐπω, je
es principaux tropes sont : I La métaphore. La métaphore (du grec µεταφορα, translation) est une figure par laquell
droite et l’aile gauche. II la catachrèse. La catachrèse (du grec ϰατάπχρησις, abus, mauvais emploi) est une figure
égon est tout en flammes. IV la synecdoche. La synecdoche (du grec συνεχδοϰὴ, compréhension) est une espèce de méton
Doriens, peuples particuliers de la Grèce, se prennent pour tous les Grecs chez les poètes anciens. On dit le Tibre pour les
genre pour l’espèce, etc. V l’antonomase. L'antonomase (du grec ἁντί, pour, au lieu de, et ονοµα, nom) est une se
ron ; quand ils disent le Poète, ils veulent nommer Virgile. Chez les Grecs , au contraire, l’un est Démosthène, l’autre le gr
t la traduction des auteurs. I de l’hypallage. L'hypallage (du grec υπαλλαγη, changement) est une figure mixte21 qui
. VII de la personnification ou prosopopée. La prosopopée (du grec πρὸσωπον, visage, figure, personne, et ποιεω, je
en sont l’âme et la vie. Homère et Virgile, ces princes de la poésie grecque et latine, sont pleins de cette figure. La guerre
selon les circonstances. IX de l’euphémisme. L'euphémisme (du grec εὖ, bien, et φηµἰ, je dis) est une figure par laq
sance plus nécessaire. I. — Acies, exercitus, agmen. Acies (du grec αϰη, pointe) désigne proprement la partie aiguë o
 Ambire, cingere, redimire, circumdare, circumducere. Ambire (du grec αµφι, autour, et εω, je vais), entourer de plusie
r furtivement. XXII. — Aura, ventus, flatus, flamen. Aura (du grec αὒρα), vent doux, léger souffle. Aura lenis, un a
erre par des victoires. Debellatum est cum Græcis. La guerre avec les Grecs est terminée. Au figuré : Debellare superbos, aba
s chevaliers romains. — Pallium, longue robe ou manteau à l’usage des Grecs , surtout des philosophes. — Sagum, espèce de saye
46 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
ome une œuvre native et inspirée : c’est une admirable copie de l’art grec dans le& premiers livres, et un monument indi
oici les épopées les plus célèbres : l’Iliade et l’Odyssée, d’Homère ( grec ). L’Énéide, de Virgile (latin). Le Ramayana, de V
opée, par A. Soumet (français). 14. Poètes héroïques remarquables : Grec . Apollonius de Rhodes : l’Argonautique. Latins. L
 : Bakhichi-Saraï, Rouslan et Ludmila. 15. Poètes héroï-comiques : Grec . La Batrachomyomachie, attribuée à Homère. França
47 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
) [Notice] A. Chénier, qui devait le jour à une mère d’origine grecque et qui naquit à Constantinople, en 1762, d’un pèr
versification française plusieurs des procédés habituels à la poésie grecque et latine. On reconnaît ici un exemple du rejet,
ers nouveaux faire des vers antiques 1. Tournure vive, empruntée au grec , pour : tend les mains en signe de prière. 2. C
-il sous-entendre. 1. Cette pensée est fréquemment exprimée chez les Grecs . Par une gracieuse confusion d’idées, l’homme de
48 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
sentiments nobles et vertueux, qui peuvent nous rendre meilleurs. Les Grecs sont les premiers peuples du monde, qui se soient
s de Nicée, ne dédaigna pas d’ouvrir une école de grammaire latine et grecque . Les chefs-d’œuvre de Rome et d’Athènes furent al
chevé du cœur de l’homme. Molière enleva le sceptre de la comédie aux Grecs et aux Latins, et le laissa entre les mains de Re
49 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
ie indépendant qui transforme ses réminiscences, détourne les sources grecques et les accommode à de nouvelles rives. Cet ouvrag
r s’y dérobe et que je ne puisse le voir. L’art gothique et l’art grec Il est naturel que les modernes, qui ont beau
, celle des Arabes, crurent sans doute avoir surpassé les architectes grecs . Un édifice grec1 n’a aucun ornement qui ne serve
ent flattés d’avoir surpassé par leur vain2 raffinement la simplicité grecque  ? Changez seulement les noms ; mettez les poëtes
s pour faciliter le progrès de la poésie2. Par exemple, les mœurs des Grecs formaient bien mieux des poëtes que celles des Ci
ns. Nous sortons à peine d’une étonnante barbarie ; au contraire, les Grecs avaient une très-longue tradition de politesse, d
e l’architecture antique : Elle n’est pas moins remarquable chez les Grecs . Entre le Parthénon et les Propylées on reconnaît
une contrée brumeuse et froide, il y sera étranger, il ressemblera au Grec lui-même exilé de sa patrie, et regrettant, sur l
50 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
ctions, du rhythme enfin, comme de l’euphonie, le latin et surtout le grec l’emportent manifestement sur toutes les langues
nnaître notre incompétence absolue à apprécier la vertu de l’harmonie grecque . Denys d’Halicarnasse, qui s’en est spécialement
us saisir du premier coup d’œil la distance qui sépare les Latins des Grecs sous le rapport de l’harmonie, rapprochez Cicéron
bilement distribués. Mais comparez leur conclusion à celle du rhéteur grec  : « Ne sacrifions jamais un mot à l’euphonie, dit
i satisfasse l’oreille en même temps que l’esprit. Dans la rhétorique grecque et latine, la période ne pouvait avoir moins de d
51 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
comme un témoignage historique de l’altération de certaines doctrines grecques dans leur transmission en Occident par la science
bre 1873  et une leçon d’ouverture de M. Jules Girard sur la tragédie grecque , dans la Revue Politique et Littéraire du 9 mai 1
saient autant d’effet que déclamées sur la scène par Talma en manteau grec ou en robe juive. Iphigénie était accoutrée comme
52 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
neuves, enfin un mode de composition tout différent de celui que les Grecs et les Romains ont livré à notre admiration, et s
s’exerce. En effet, par exemple, on crut longtemps que l’architecture grecque était la plus parfaite ; dans les siècles suivant
ns les siècles suivants, l’architecture gothique l’emporta ; le style grec reprit ensuite toute sa faveur, et s’empara seul
qui était pompeux et brillant jusqu’à l’extravagance ; tandis que les Grecs méprisaient ce faste et n’admiraient que ce qui é
re, à la tête des Troyens, jetant avec son égide la terreur parmi les Grecs , sont aussi des exemples de sublime. L’apparition
batailles. Dans le vingtième livre, où les dieux, partagés entre les Grecs et les Troyens, combattent pour les deux armées,
Neptune frappe la terre ; le mont Ida, et Troie, et les vaisseaux des Grecs ont tremblé. Le roi des enfers épouvanté s’élance
rite de fixer toute notre attention, c’est que, dans leur langue, les Grecs et les Romains avaient conservé beaucoup de cette
iens. Nous avons bien des raisons de croire que la prosodie, chez les Grecs et les Romains, était portée bien plus loin que c
z les Romains, à plus forte raison devait-il en être de même chez les Grecs , qui passent pour avoir été plus amateurs de la m
la fantaisie, avait ensuite maintenus si longtemps dans la langue des Grecs et des Romains. Le latin se perdit insensiblement
ornement que l’on appelle prose. Phérécydes de Scyros passe chez les Grecs pour avoir composé le premier des ouvrages en pro
lui que nous trouvons dans la plupart des langues anciennes, comme le grec et le latin ; c’est, à ce qu’on assure, celui que
oique ce soit l’objet principal de la pensée du poète. J’ai dit qu’en grec et en latin la construction la plus usitée plaçai
, par sa construction, se rapproche plus de la langue anglaise que le grec ou le latin. Toutes les langues modernes de l’Eur
n’ont pas conservé l’usage de ces terminaisons diverses qui, dans le grec et le latin, distinguent les cas des substantifs
, a moins d’harmonie, moins de beauté et moins de force que celle des Grecs et des Latins, elle est aussi plus claire et plus
t l’usage auquel étaient appliqués les hiéroglyphes à l’époque où les Grecs commencèrent à avoir quelques relations avec l’Ég
es à Teuth l’Égyptien, que l’on croit être l’Hermès ou le Mercure des Grecs . Cadmus lui-même, quoique venu de Phénicie dans l
une partie de cette contrée, et que ces derniers les transmirent aux Grecs . L’alphabet que Cadmus apporta dans la Grèce étai
euples de l’Europe, est presque entièrement calqué sur l’alphabet des Grecs , et n’a éprouvé qu’un bien petit nombre de variat
petit nombre de variations. Les savants observent que les caractères grecs , tels qu’ils sont figurés sur les inscriptions le
iciens, et composaient l’alphabet de Cadmus. Renversez les caractères grecs de gauche à droite, conformément à la manière d’é
s lettres sont disposées dans chacun des alphabets phénicien, hébreu, grec ou romain, ont tant d’analogie, qu’il est évident
près quelques inscriptions très anciennes, l’avoir été aussi chez les Grecs , qui ensuite adoptèrent la méthode d’écrire leurs
é dans le discours, et cependant quelques langues n’en ont point. Les Grecs n’en avaient qu’un seul, ό, ή, τὸ, qui répond à n
n forme ordinairement le pluriel par l’addition d’un s. En hébreu, en grec et dans quelques autres langues anciennes, nous t
quantité d’objets inanimés. C’est ce que nous voyons dans les langues grecque et latine. Ainsi, par exemple, gladius [une épée]
a, en général, assigné un certain genre à certaines terminaisons. En grec et en latin, cependant, tous les noms d’objets in
port, le génie des langues française et italienne diffère de celui du grec et du latin. En français et en italien (on n’en p
e peut varier en quelque occasion que ce soit. Ἀρετὴ, par exemple, en grec , virtus, en latin, et la vertu, en français, sont
s les langues, cependant, n’ont point adopté ce mode d’expression. Le grec et le latin, entre autres, ont des déclinaisons ;
s les langues que l’on appelle mères ou primitives, ainsi que dans le grec et le latin. On peut expliquer d’une manière natu
gement des terminaisons qu’emportaient les cas et les déclinaisons du grec et du latin, devint bien moins agréable à l’oreil
ainsi régulièrement coupé ou divisé ; au lieu que la construction des Grecs et des Latins, au moyen des terminaisons qui indi
aire observer à leur égard, si ce n’est cette singularité des langues grecque et latine, de leur faire prendre la forme des nom
« on m’a donné l’ordre d’enseigner, j’ai appris moi-même. » La langue grecque , la plus parfaite de toutes les langues connues,
sées qui avaient échappé à une vue moins subtile. Aussi la langue des Grecs est-elle celle où l’on en rencontre un plus grand
ment dans la construction d’une phrase, que les mots de la langue des Grecs ou de celle des Romains. Mais ces inconvénients d
’en affaiblir l’expression. Nous exprimons bien moins que les langues grecque et latine par un verbe ou par un nom substantif.
sons. Aucune langue n’a possédé plus éminemment ces avantages que le grec , aucune ne s’est mieux pliée au génie des écrivai
tine, quoique fort belle d’ailleurs, est bien au-dessous de celle des Grecs . Elle a trop constamment un air grand et noble ;
ns du mot qu’on ne le fait ordinairement dans aucune autre langue. En grec et en latin, c’est presque toujours sur la troisi
de ces mêmes mots dans une phrase. Nous savons quelle importance les Grecs et les Romains attachaient au langage dans les te
distinctement déterminés dans notre langue, qu’ils l’étaient chez les Grecs et chez les Romains par le moyen des terminaisons
encore plus mauvaise : « Ils marchaient, dit l’auteur, en parlant des Grecs commandés par Alexandre, à travers un pays incult
oisson de mer. » Ici la scène change à chaque instant ; la marche des Grecs , la description des habitants du pays à travers l
ous frappe surtout, c’est sa merveilleuse invention. » Les écrivains grecs et latins avaient sur nous un avantage considérab
gne d’attention. Premièrement, les langues anciennes, je veux dire le grec et le latin, étaient plus susceptibles de se revê
ces moyens de donner de l’harmonie aux périodes. En second lieu, les Grecs et les Romains, mais les Grecs surtout, étaient d
onie aux périodes. En second lieu, les Grecs et les Romains, mais les Grecs surtout, étaient des peuples mieux organisés que
aigus, graves et circonflexes, qui couvrent les syllabes de la langue grecque , non pas pour en marquer la quantité, mais afin d
tes acuto tenore concludunt. Si l’harmonie du langage était chez les Grecs et les Romains un objet d’une bien plus haute imp
onne à notre langue bien moins d’harmonie que n’en avaient celles des Grecs et des Romains36. Toutes ces raisons me conduisen
e quelques personnes se sont imaginé que sur ce point la doctrine des Grecs et des Romains était applicable à notre langue, e
syllabes, n’est pas assujettie à des règles constantes comme dans le grec et dans le latin ; elle est presque toujours arbi
igure pour toucher notre cœur ; il peint le sentiment douloureux d’un Grec qui, loin de sa patrie, succombe au milieu des co
tinguent ne sont pas celles qui ont déterminé la division du critique grec . Ces trois genres, que la plupart des rhéteurs mo
décousus de l’Arioste ; c’est encore la simplicité de l’architecture grecque , par opposition à la bizarre irrégularité de l’ar
 ; ce qui ne peut manquer de produire un peu d’affectation. Aussi les Grecs nous fournissent des modèles d’une plus belle sim
XV. Éloquence ou discours publics, histoire de l’éloquence, éloquence grecque , Démosthène. Après avoir terminé la partie de
e à parcourir, et qu’elle n’eut même jamais depuis. Comme l’éloquence grecque fut un objet constant d’admiration pour tous ceux
rre, fut, à proprement parler, celui qui le premier porta l’éloquence grecque à un degré de perfection tel qu’il ne semble pas
es et de jeux de mots ; ce qui nous montre combien l’esprit délié des Grecs avait déjà fait faire de progrès au langage. Ces
issé, sur les harangues d’Isocrate et sur celles de quelques orateurs grecs , un traité que je regarde comme un des meilleurs
qu’à l’origine de l’éloquence, après avoir suivi ses progrès chez les Grecs , nous allons examiner ce qu’elle fut à Rome, à Ro
ù ils subjuguèrent la Grèce. Ils se plurent toujours à avouer que les Grecs avaient été leurs maîtres dans toutes les science
vages vainqueurs. (Trad. de Daru.) Les Romains empruntèrent donc aux Grecs leur éloquence, leur poésie, leurs beaux-arts ; m
moins spirituels. Ils n’avaient ni la sagacité, ni la sensibilité des Grecs  ; leurs passions n’étaient pas si faciles à émouv
jets et à tous les genres de composition, et qui faisait de la langue grecque la plus douce et la plus harmonieuse de toutes ce
is dedit ore rotundo Musa loqui. (Horatius, Ars poet., v. 323.) Les Grecs avaient reçu de la faveur des cieux Le flambeau d
ons rivales de la Grèce et de Rome, on trouve toujours que celles des Grecs portent l’empreinte du génie, tandis que l’art et
ns. Ce que ceux-là avaient inventé, ceux-ci le perfectionnèrent ; les Grecs traçaient des originaux, qui même n’étaient quelq
e explication n’est pas satisfaisante ; car nous voyons que l’orateur grec parlait bien plus souvent à la multitude que l’or
le des Latins, et que nous soyons moins familiers avec les antiquités grecques qu’avec les antiquités romaines. Nous lisons Cicé
n culina habitant . J’ai montré comment, entre les mains des rhéteurs grecs , l’éloquence mâle et pressante des grands orateur
ance à l’art oratoire, et ne l’a cultivé avec autant de soins que les Grecs et les Romains. On n’y a point attaché la même gl
esque tous les genres d’éloquence, bien inférieurs, non seulement aux Grecs et aux Romains, mais encore aux Français. Nous av
insipides de tous les lieux communs. J’ai déjà fait observer que les Grecs et les Romains aspiraient à un genre d’éloquence
as douter que, dans les productions du seul génie, les Romains et les Grecs ne l’aient emporté sur nous ; mais il me semble q
naturelle et de notre tempérament flegmatique. Car la sensibilité des Grecs et des Romains, surtout celle des premiers, était
illes de force, qu’il retient nos possessions, qu’il opprime tous les Grecs , on voit ici des gens assez peu raisonnables pour
ares, rien ne peut assouvir sa cupidité. Tous tant que nous sommes de Grecs , nous le savons, nous le voyons, et au lieu d’en
tte disposition à tout souffrir ? Car ce n’est pas sans cause que les Grecs , autrefois si jaloux de leur liberté, sont mainte
gilance. Alors on ne vendait ni la concorde qui doit régner entre les Grecs , ni la défiance où ils doivent être des tyrans et
str dénotent une force puissante, et sont analogues au στρώννυμι des Grecs , qui signifie étendre, renverser, abattre ; comme
plus remarquable ; mais ilse borne à l’harmonie, à laquelle la langue grecque se prêtait bien plus que la nôtre. On peut consul
53 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
qui ont parfois assez de grâce et de parfum pour être conservées. Les Grecs nous en ont laissé un certain nombre que l’on a r
nt qu’un bon mot de deux rimes orné. Boileau. L’épigramme, chez les Grecs , n’était qu’une inscription pour les monuments, l
ption suivante, sur une statue de l’Amour, que Voltaire a traduite du grec  : Qui que tu sois, voici ton maître : Il l’est,
54 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
upiter a rendu aux Dieux la permission de se mêler de la querelle des Grecs et des Troyens. Ἔδεισεν δ᾽ ὑπένερθεν ἄναξ ἐνέρων
ρδαλέ᾽, εὐρώεντα, τά τε στυγέουσι θεοί περ. (Ιλ. Ψ. v. 61). Voici le grec exactement traduit : « Pluton lui-même, le roi d
t de son trône, est faible, quand il s’agit de s’élancer, et quand le grec le disait expressément. Ne fasse voir, ne fasse e
u, que dans la traduction du poète français. La force de l’expression grecque se retrouve dans plusieurs endroits. Leapt from h
55 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
vainqueurs ; et les Romains durent tous les arts du génie à ces mêmes Grecs , dont ils furent en tous les disciples, les admir
du côté du génie. Ils n’avaient ni la vivacité, ni la sensibilité des Grecs  : leurs passions étaient plus difficiles à émouvo
ngue. Peut-être la facilité qu’eurent les Romains, de puiser chez les Grecs tout ce qui manquait au système de leur langue ou
56 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VII. » p. 95
ur l’usage de la clepsydre dans les tribunaux, voyez Adam, Antiquités grecques , t. I, p. 180 (traduction fr., 2e édit.)  et comp
us grande quantité d’objets et d’événements que n’ont fait les poëtes grecs , s’ils ont su conserver à leurs compositions l’un
57 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
site aux salles des Antiques du Louvre fait mieux connaître les mœurs grecques et romaines que le dépouillement de vingt in-foli
le plus complétement ; de chercher, par exemple, parmi les écrivains grecs , romains, français, anglais celui qui est le plus
plus réellement et le plus complétement anglais, français, romain ou grec . En se pénétrant bien de l’esprit de ce type nati
t familiers à son parterre, n’a pas osé agir de même avec l’antiquité grecque . Et certes, il ne péchait point par ignorance ; n
58 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
simple d’origine celtique, von ou fon, source, fontaine. — Animus (du grec ανεµοσ, vent, souffle) est un mot simple formé de
rticulatim, par parties. — De l’oriental hur, feu, s’est formé le mot grec πυρ ; d’où, par le changement de p en f, cette fa
r premier sens, expriment tous trois l’idée du mot armée. — Acies (du grec αϰη, pointe) désigne, dans son premier sens, la p
59 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VII. Satire. »
Son origine. La satire touche de près à la comédie ; chez les Grecs , elle prit même naissance sur le théâtre : les co
me est la menue monnaie de la satire24. 24. Satiriques célèbres : Grecs . Archiloque, Aristophane. Latins. Pacuvius, Enniu
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
ur fleur première et de leur éclat de nouveauté, que les Anciens, les Grecs , se sauvent le plus aisément aujourd’hui. Les mar
Sainte-Beuve se récuse ? 2. Valmiki, Viasa, et Fjirdoucy. 3. Poëtes grecs . 4. Le législateur chinois. 1. Longin disait :
e délicatesse littéraire qui est fort rare. Les Latins et surtout les Grecs ont eu des admirateurs qui les comprenaient peu.
ie, en comparaison de celles qu’ont parlées nos premiers maîtres, les Grecs et les Romains. Nous ne sommes que des violons de
61 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXI. » pp. 120-121
Regnier, De la formation et de la composition des mots dans la langue grecque (Paris, 1840), § 290-295. D’ornement.] On s’étonn
physique, cité plus haut, p. 115. Qui peuvent s’allonger comme a.] Le grec est ici d’une concision difficile à justifier, ma
62 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Introduction. » p. 4
cer cet è, il faut appuyer dessus, et desserrer les dents.   4. — L’y grec s’emploie le plus souvent pour deux ii, comme dan
l’écriture. 2. L’y ne s’emploie pour un i que dans les mots tirés du grec , comme pyramide, physique, style. 1. C’est-à-dir
63 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
re III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs . Ce que nous venons de citer de Salluste, nous
si fréquemment, et toujours avec tant de plaisir, dans les historiens grecs et latins. Les observateurs scrupuleux des limite
é dans les jeux olympiques, a relevé la gloire d’Athènes aux yeux des Grecs , qui croyaient cette république abattue. J’ai lan
et passer à un état plus heureux ; renfermées dans une seule île, et grecques pour la plupart, elles ne préféreront pas, sans d
le. (Il est bien triste qu’il en faille d’autres) ! Nous laissons aux Grecs ces précautions de signer des pactes et d’atteste
64 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
portations dont nous avons profité. Car les mots qui nous viennent du grec dérivent tous du latin, c’est-à-dire de la Renais
phocle. Dès 1360, Boccace fit établir à Florence une chaire de langue grecque , en faveur de Léonce Pilate, qui rendit Homère à
Turcs apprirent bientôt le chemin de l’Italie aux savants de l’empire grec . En 1396, Chrysoloras faisait à Florence ses prem
ces amis du paradoxe qui déplorent les conséquences de cette invasion grecque et latine, nous ne regretterons pas que le xvie  
eloppement de nos instincts natifs. Autant vaudrait prétendre que les Grecs avaient été jadis pour le rude Latium des maîtres
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
s en trois groupes. Le premier comprend les sujets puisés aux sources grecques  : (Andromaque 1667, Iphigénie 1674, Phèdre 1677.)
jurisconsulte, né à Toulouse en 1520. 7. Harmenopule, jurisconsulte grec , né à Constantinople en 1320. « Hérille, soit qu’
me capable de penser, il veut les devoir aux anciens, aux Latins, aux Grecs . Ce n’est ni pour donner plus d’autorité à ce qu’
ste jusqu’à Justinien. Publié en 530 par Tribonien, il fut traduit en grec , et s’appela les Pandectes. 3. C’est le nom du c
veut dire : « La nature, en tout l’univers, n’était, comme disent les Grecs , qu’un chaos, une masse informe et confuse. » Rac
66 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
l’hyperbole, 7° l’allégorie, et 8° l’allusion. § I. Métaphore Du grec Métaphérô qui signifie transporter. On appelle Mé
e bien riche, ne pouvant la faire belle. » § II. Catachrèse Du grec Catachrèsis qui signifie emploi. Il est reconnu q
. — Exemples de Catachrèse. Vol. II, nº 44. § III. Métonymie Du grec Metônymia, changement de nom. Ce plat est pour A
e. — Exemples de Métonymie. Vol. II, nº 45. § IV. Synecdoque Du grec Synekdokhè, compréhension. La Synecdoque fait con
. — 2° Mort de Jeanne d’Arc. Vol. II, nº 43. § VI. Hyperbole Du grec Hyper, au-delà, et Ballô, jeter. L’Hyperbole exag
opographie : nous y joindrons la Chronographie. 1° Hypotypose Du grec Hypotyposis, mettre sous les yeux. L’Hypotypose d
Dévouement de Mlle de Sombreuil. Vol. II, nº 34. 2° Éthopée Du grec Ethos, mœurs, et Poiéô, faire. L’Éthopée décrit l
2° Le Magister de village. Vol. II, nº 36. 3° Prosopographie Du grec Prosôpon, visage, physionomie, et Graphô, décrire
de Versailles et de Marly. Vol. II, nº 43. 5° Chronographie Du grec Chronos, temps, et Graphô, je décris. La Chronogr
67 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
ancienne. Les premiers poètes formèrent le génie de leur langue ; les Grecs et les Latins employèrent d’abord la poésie à pei
nt resserré les agréments dans des bornes un peu trop étroites. » Les Grecs n’écrivirent l’histoire que quatre cents ans aprè
n’écrivirent l’histoire que quatre cents ans après Homère. La langue grecque reçut de ce grand peintre de la nature la supério
68 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXII. » pp. 122-123
e, chap. xxv  Aristide, Rhétorique I, 10, t. IX, p. 393, des Rhéteurs grecs de Walz. Cléophon.] Déjà cité plus haut, chap. ii
ημάτων publiés par Valckenaër à la suite de son édition des Synonymes grecs d’Ammonius, p. 184-204  les deux petits traités s
69 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IX. De l’élégie. »
la plainte. Son ton habituel est la : mélancolie : pourtant chez les Grecs , elle eut d’abord un caractère guerrier, comme da
nt des élégies au large essor26. 26. Principaux poètes élégiaques. Grecs . Callinus, Mimnerme, Simonide. Latins. Properce,
70 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XX. » pp. 117-119
ulu parler ici de l’accent circonflexe. Voy. le traité d’Accentuation grecque que j’ai publié avec M. Ch. Galusky, p. 4. Alexan
genre, les ingénieuses observations de Letronne sur les Noms propres grecs (Paris, 1846), IIe partie. Il marche.] Exemple fa
71 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
adins, soit littéraires, soit scientifiques. On verra bientôt que les Grecs , les Latins, et les écrivains de notre nation l’o
 ; dialogueurs. Tous les ouvrages didactiques qui nous restent des Grecs , sont excellents, et méritent qu’on en fasse l’ét
thènes dans le troisième siècle de l’ère chrétienne, avait composé en grec des Remarques critiques sur les anciens auteurs,
72 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Amyot, 1513-1593 » pp. -
t dut à la protection de Jacques Colin, lecteur du roi, une chaire de grec à l’université de Bourges. Sa traduction des Amou
ts du siècle. Ronsard lui-même en prit ombrage. « Les beaux dicts des Grecs et Romains, rémémorés par le doux Plutarchus », m
même pour les lettrés ; car si le latin était alors très-répandu, le grec ne comptait encore que de rares interprètes dans
73 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
peu discipliné, assez récalcitrant, et plus passionné pour l’étude du grec que pour son métier de soldat. Après la chute de
Cupidon dérobant les armes d’Hercule, morceau d’un travail exquis et grec , si je ne me trompe. Il n’en reste que la base su
in Vénus accourue au secours de son fils Enée, poursuivi par le héros grec . 3. « Crime monstrueux ! » 4. Cette gracieuse p
74 (1854) Éléments de rhétorique française
représenter aux yeux tous les mots dont une langue est composée. Les Grecs faisaient honneur de cette invention aux Phénicie
rable, leur nombre dut s’augmenter en proportion des idées. La langue grecque est de toutes les langues celle où l’on en rencon
angues celle où l’on en rencontre le plus grand nombre, parce que les Grecs étaient le peuple chez lequel l’intelligence étai
ision du discours ; les langues qui sont pourvues d’articles comme le grec , l’italien, le français, l’allemand et l’anglais,
pretium, prix, etc. A peine resta-t-il quelques vestiges de la langue grecque , qu’on avait si longtemps parlée à Marseille. On
phie d’Aristote ; et, vers le xvie  siècle, on exprima par des termes grecs toutes les parties du corps humain, les maladies
asthmatique, et tant d’autres. Quoique la langue s’enrichit alors du grec , et que depuis Charles VIII elle tirât beaucoup d
gâta la langue en transportant dans la poésie française les composés grecs dont se servaient les philosophes et les médecins
s que deux nombres, le singulier et le pluriel ; mais en hébreu et en grec ils y a non-seulement un pluriel, mais encore un
vement celui qu’ont adopté la plupart des langues anciennes, comme le grec et le latin ; c’est celui que suivent encore aujo
avons vu, conservé l’usage de ces terminaisons diverses, qui, dans le grec et dans le latin, distinguent les cas des substan
ruction plus simple, a moins d’harmonie et de vivacité que celles des Grecs et des Latins, elle est aussi plus claire et plus
terre, et la marche de ces troupes romaines, gantoises, germaniques, grecques , africaines, chacune différemment armée et vêtue.
les peuples barbares qui en étaient voisins, et achevé d’accabler les Grecs  ; il ne se servit de cet accablement que pour l’e
e passage du Granique fit qu’ Alexandre se rendit maître des colonies grecques  ; la bataille d’Isus lui donna Tyr et l’Egypte ;
nt il les conserva. Il résista à ceux qui voulaient qu’il traitât les Grecs comme maîtres et les Perses comme esclaves ; il n
pour ne pas désoler les Perses en leur faisant prendre les mœurs des Grecs . C’est ce qui fit qu’il marqua tant de respect po
la troisième conclusion. L’ensemble se nomme syllogisme, mot tiré du grec qui signifie proposition déduite. De l’épiché
nt le raisonnement. Cette espéce d’argument s’appelle sorite d’un mot grec qui signifie accumulation. Montaigne raconte que
unes des autres : ici, c’est la querelle des chefs ; là, ce sont les Grecs vaincus, et Achille vengé ; plus loin, c’est ce h
peut déplaire a Pyrrhus sous un début insinuant : Avant que tons les Grecs vous parlent par ma voix, Souffrez que j’ose ici
oivent décider Pyrrhus à livrer le fils d’Hector : Enfin de tous les Grecs satisfaites l’envie ; Assurez leur vengeance, ass
t plus qu’un lieu d’exil. » Cette figure s’appelle analogie, d’un mot grec qui signifie contradiction, Dans Cinna, Auguste,
e pour entrer dans celui de la poésie, s’appelle prosopopée, d’un mot grec qui signifie personnification. Bossuet, après avo
s la forme d’un reproche, l’ironie prend le nom d’’astéisme, d’un mot grec qui signifie enjouement, urbanité. C’est un artif
gloire ; Et, dès le premier pas se laissant effrayer, Ne commande les Grecs que pour les renvoyer ! Il n’y a presque pas un
l qui est la cause de la guerre de Troie, c’est l’interêt général des Grecs , insultés dans la personne de Ménélas ; tous les
sang ; Agamemnon ne refuse point la victoire, et n’a pas commandé les Grecs exprès pour les renvoyer. Ulysse sait que tout ce
es rois. Cette figure est connue sous le nom d’hyperbole, mot tiré du grec qui signifie exagération. De la litote. À c
dans la crainte d’effrayer son auditoire, s’appelle litote, d’un mot grec qui veut dire diminution. On a pu remarquer une l
signification des mots, et fait ce qu’on appelle des tropes (d’un mot grec qui signifie ou ment). De là deux espèces de figu
osé à les confondre. Cette figure prend le nom de métonymie, d’un mot grec qui signifie changement de nom. Il y a plusieurs
s voyez les Assyriens anciens et nouveaux, les Mèdes, les Perses, les Grecs , les Romains, se présenter devant vous successive
ier, La Bruyère, madame de Sévigné elle-même, choisissaient parmi les Grecs ou les Romains, ceux qui avaient le plus d’analog
temps modernes. Ils rapportaient de ce commerce avec les Hébreux, les Grecs , les Romains, quelque chose d’étranger, une grâce
die des plus beaux temps d’Athènes ; ils choisissaient même parmi les Grecs  ; ils avaient le goût et l’âme de Virgile. Bossue
75 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
écessaire : il est seulement vraisemblable. D’ailleurs, le philosophe grec dit dans un autre endroit, que tout ce qui se pas
ères. Les mœurs générales sont les mœurs des différentes nations, des Grecs , des Romains, celles d’un peuple civilisé, celles
t point pour raconter un événement, et pour dire ce qui arrivera. Les Grecs et les Latins ont suivi cet usage, que nous avons
ègnent dans tous les temps, où il dessinera ces caractères communs au Grec , au Romain, à l’Espagnol, au Français, à l’Italie
ace aux Romains, en parlant des excellens ouvrages de théâtre que les Grecs ont laissés. Différens genres de Comique. L
re. Style de la Comédie. Le style familier est celui auquel les Grecs et les Latins se sont toujours attachés dans la c
, soit anciens, soit modernes. Poëtes comiques. Nous devons aux Grecs l’invention de l’art dramatique. La comédie et la
rs ouvrages. On distingue trois espèces ou trois âges dans la comédie grecque  ; la vieille, la moyenne et la ne. Dans la vieill
par principe. Aussi le P. Brumoi s’est contenté, dans son Théâtre des Grecs , de donner une analyse de ses pièces. Nulle plume
se rendit célèbre dans la même espèce de comédie. Livius Andronicus, grec de naissance, fut à Rome le créateur du théâtre c
x imitateur de Me. On voit même, en comparant les fragmens du comique grec et les comédies du poëte latin, que celui-ci a so
érite de la première. L’art dramatique a eu chez nous, comme chez les Grecs , des commencemens informes et grossiers. Jodelle,
partialité. Il réunit au plus haut degré tous les talens des comiques grecs et des latins ; le sel et la gaîlé d’Aristophane,
ls Astyanax à la cour de Pyrrhus, fils du meurtrier de son époux. Les Grecs demandoient à ce prince le jeune Astyanax pour le
de cette princesse, dit dans un transport de colère : …… Allons aux Grecs livrer le fils d’Hector(a). Andromaque ss. Ah,
ns nos mœurs, qui en cela, plus conformes à l’humanité que celles des Grecs et des Romains, ne veulent point que la scène soi
s, capitale de l’île Eubée, aujourd’hui Négrepont. AI. La flotte des Grecs qui alloient faire le siége de Troie, ayant été a
n mariage secret de Thésée avec Hélène : elle me voit, a-t-il dit aux Grecs  ; elle m’entend ; elle est devant vos yeux. Aussi
esprits ces fortes impressions que faisoient autrefois les tragédies grecques , qui déchiroient les entrailles par les seuls obj
ssent. Cette passion est donc nécessaire dans la tragédie. 2°. Si les Grecs et les Romains n’en ont point fait usage, c’est p
le caractère et le génie de ces trois tragiques dans son Théâtre des Grecs , qui contient des traductions ou des analyses de
qui contient des traductions ou des analyses de toutes les tragédies grecques , avec des discours concernant le théâtre d’Athène
édition de ce théâtre, augmentée de la traduction entière des pièces grecques dont il n’existe que des extraits dans toutes les
d’observations et de remarques nouvelles. Les tragédies de ces poëtes Grecs sont admirables par leur simplicité, et conduites
flexions que le P. Brumoi a eu occasion de faire dans son Théâtre des Grecs sur la plupart de ces tragédies, en font connoîtr
de ses dénouemens : car il ne s’est pas toujours assujéti au goût des Grecs et à leur grande simplicité. Il a aimé au contrai
l manie le ressort de la terreur avec autant de force que le tragique grec , mais avec plus d’art, de goût et de régularité.
Philoctète et ses Troyennes ; pièces très-bien imitées des tragiques grecs . Dans la première, sur-tout, il y a de belles scè
finition du Poëme épique. Le nom d’épopée est composé de deux mots grecs ἕπος, qui signifie récit, et πωεῖω, qui signifie
ples de ces temps-là, et l’intérêt de nation par rapport aux anciens. Grecs . Mais revenons à dire que l’intérêt de religion s
voyons dans l’Iliade tous les dieux partagés entre les Troyens et les Grecs , mais obligés enfin de se soumettre à l’arrêt du
t les juger par le goût de notre siècle et de notre nation ? Le poëte grec les a peints tels qu’ils étoient de son temps : i
le siège du palais de Priam. Le héros qui parle, étoit au milieu des Grecs , affamés de carnage. Le poëte qui le fait parler,
et endroit un combat si furieux, qu’il sembloit que toute l’armée des Grecs y fut rassemblée ; qu’on ne combattît point aille
s découvrions ce qui se passoit dans le camp et sur les vaisseaux des Grecs . Nous entreprenons d’arracher la charpente de cet
chant. Le voici. « Lorsque Priam eut vu la ville de Troie livrée aux Grecs , et l’ennemi vainqueur au milieu de son palais, i
renversé, son empire détruit, et sa capitale réduite en cendres. Les Grecs lui coupèrent la tête ; et son corps étendu sur l
te ville. II. Livre. Le héros raconte à Didon le stratagême dont les Grecs se servirent pour se rendre les maîtres de Troie,
s toute la vigueur, toute la sublimité, tout le feu du génie du poëte grec  ; mais il a plus d’art, plus de jugement, et sait
76 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
lienne, espagnole, allemande, anglaise, sont choquantes dans les vers grecs et dans les vers latins ; et, de même, la mesure
vers grecs et dans les vers latins ; et, de même, la mesure des vers grecs et des vers latins , qui dépend de la quantité de
que nous appelons la rime. La première de ces méthodes fut celle des Grecs et des Latins, dont les Grecs furent les modèles 
première de ces méthodes fut celle des Grecs et des Latins, dont les Grecs furent les modèles ; la seconde est la nôtre, et
e ou basé sur une combinaison de syllabes longues et brèves, comme en grec et en latin. Le vers français se distingue de la
utre voyelle ou un h non aspiré. Cette suppression, en usage chez les Grecs et les Latins, s’est conservée dans la langue fra
otre langue. Nos anciens poètes et surtout Ronsard, voulant imiter le grec et le latin, ont souvent transgressé la loi du re
77 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
prison de Socrate ou le promontoire de Sunium. Les premiers rhéteurs grecs , les sophistes, purent donc, sans mentir à l’étym
omains s’aperçurent bien vite de ce ridicule : moins artistes que les Grecs , ils méprisèrent dans l’enseignement tout ce qui
lité de préceptes applicables à tous les genres littéraires, dont les Grecs avaient donné l’exemple, et que la plupart des rh
78 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
tout où elle se trouve. 29. Principaux orateurs chrétiens : Pères grecs . Saint Athanase, saint Grégoire de Nazianze, sain
, Cœur, Ravignan, Lacordaire. 30. Principaux orateurs politiques : Grecs . Périclès, Eschine, Démosthène. Latins. Caton, Cr
l, R. Peel, J. Russel, Stanley. 31. Orateurs célèbres du barreau : Grecs . Lysias, Isocrate, Isée, Démosthène, Eschine. Lat
79 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
modernes ont puisé sans scrupule dans les poètes et dans les orateurs grecs et latins. C’est dans les bons orateurs, dit Quin
is de beaucoup de personnes, dit Pline le Jeune, c’est de traduire du grec en latin et du latin en grec. Par là on acquiert
dit Pline le Jeune, c’est de traduire du grec en latin et du latin en grec . Par là on acquiert la justesse et la beauté de l
80 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
r génie particulier et le goût de leur siècle… Les ouvrages des Pères grecs sont également solides et agréables. Saint Grégoi
rtus. Les anciens avaient aussi leurs Orateurs Panégyristes. Chez les Grecs , on faisait publiquement l’éloge des grands homme
s de peuples : c’est là l’origine du mot Panégyrique, qui signifie en grec toute Assemblée. Le même usage fut observé à Rome
vivants : ils louaient aussi les morts. On croit communément que les Grecs commencèrent à le faire après la bataille de Mara
pas été portée parmi nous au degré d’élévation où on l’a vue chez les Grecs et chez les Romains. Cela n’est pas surprenant. D
nt d’être distingués, sont le Discours dans lequel il excite tous les Grecs à faire la guerre aux Perses, et sa Harangue sur
n est très estimée, ainsi que celle de tous les ouvrages de l’orateur grec par l’abbé Auger. Eschine, né à Athènes vers l’a
ide, dont Cicéron, qui avait fait une étude particulière des orateurs grecs , vante la justesse et la pénétration. Nous devons
81 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
ours où, en rassemblant mille circonstances, il prouve la cruauté des Grecs à son égard : Les Grecs, en partant, me laissère
ille circonstances, il prouve la cruauté des Grecs à son égard : Les Grecs , en partant, me laissèrent quelques provisions, m
déserte pendant son sommeil ! car ce fut pendant mon sommeil que les Grecs partirent. Jugez quelle fut ma surprise et combie
re pour me ramener ; ils craignaient la colère des dieux et celle des Grecs . Depuis dix ans je souffrais la honte, la douleur
tombe de ceux qu’on porte au cimetière. On croit communément que les Grecs commencèrent à user de ces éloges après la batail
e du barreau a produit, de tout temps, d’illustres orateurs. Chez les Grecs , Périclès fut comme le fondateur de cette éloquen
; ce dernier est sans contredit le plus grand orateur qu’aient eu les Grecs . Chez les Romains, l’éloquence du barreau fut cul
é plusieurs modèles admirables30. Mais ce sont surtout les historiens grecs et romains qui nous en donnent de nombreux exempl
82 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
impétueux, un style toujours noble, persuadèrent enfin aux sophistes grecs que les chrétiens avaient leur Platon et leur Dém
eurs de l’église latine sont en général inférieurs à ceux de l’église grecque . Ils paraissent s’être ressentis davantage de la
83 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
re chrétienne. Celui qui passe pour en avoir été l’inventeur chez les Grecs , est Hésiode, né à Cumes en Éolie, province de l’
t imitateur d’Ésope, est bien plus orné, plus fleuri que le fabuliste grec . Il peint en racontant : sa poésie est soignée, s
trée, fut le premier poète bucoliste, qui se rendit célèbre parmi les Grecs . Probablement ce berger Daphnis, né avec une imag
une houlette, une panetière. Quoi qu’il en soit, le plus ancien poète grec , connu par des ouvrages dans le genre pastoral, e
e publia vers la fin du 17e siècle une traduction de ces trois poètes grecs . Mais à peine eut-elle vu le jour, qu’elle tomba
es idylles de Théocrite, avec quelques imitations en vers de ce poète grec . Moutonnet de Clairfons a traduit Moschus et Bion
urs de la critique. Poètes satiriques. La satire était chez les Grecs une espèce de drame qui tenait de la tragédie et
e de l’élégie se trouve marqué dans le mot même, composé de deux mots grecs , qui signifient dire hélas. Ce petit poème, en ef
ur la poésie pastorale. Poètes élégiaques. Il ne nous reste des Grecs aucun poème connu sous le nom d’élégie. Mais on p
n Béotie, vers l’an 500 avant J.-C., fut le plus célèbre des lyriques grecs par la grandeur des idées, la beauté des images,
84 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
t personnel ou ad hominem ; et 7° le Sorite. 1° Le Syllogisme Du grec Syllogismos, réunion de jugements. Le syllogisme
l. Donc, c’est un crime de tuer un meurtrier. 2° L’Enthymème Du grec En thymô, dans l’esprit. L’Enthymème est un syllo
faire en un gîte, à moins que l’on ne songe ? 3° Le Dilemme Du grec dis, deux fois, et lambanô, prendre ; prendre des
as Vous-même, ici, tantôt ordonné son trépas ? 7° Le Sorite Du grec Sôros, monceau. Le Sorite, ou accumulation, est u
perfide, Et n’impute qu’à toi ton lâche parricide. Va faire chez tes Grecs admirer ta fureur, Va, je la désavoue, et tu me f
n’y vais que pour vous, barbare que vous êtes ; Pour vous, à qui des Grecs moi seul je ne dois rien, Vous que j’ai fait nomm
85 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
é à Salomon, il est d’un auteur inconnu. Nous mentionnerons, chez les Grecs , Hésiode, qui nous a laissé les Travaux et les Jo
le la marche rapide de l’iambe chez les anciens. Les iambes, chez les Grecs et chez les Latins, étaient ordinairement d’usage
es principaux poètes épistolaires ? Nous n’avons point d’épîtres des Grecs  : nous ne savons même pas si ce genre était culti
tion. Celui qui passe pour avoir été l’inventeur de la fable chez les Grecs est Hésiode, né à Cumes, en Éolie, province de l’
rissait l’an 944 avant J.-C. On attribue à Stésichore, poète lyrique, grec , né en Sicile, dans le vie  siècle avant l’ère ch
citerons comme ayant excellé dans la fable, Ésope et Babrius chez les Grecs , Phèdre à Rome, et chez nous, La Fontaine, Lamott
86 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
phe se nomment en latin gryphus et logogryphus ; mots qui viennent du grec . Le premier signifie, énigme sur une chose, et le
rs latins, dont l’auteur, nommé Bourbon, était professeur d’éloquence grecque au Collège Royal et fut ensuite de l’Académie fra
e la Chanson. De l’Épithalame. L’Épithalame, mot qui vient du grec , et qui signifie chant nuptial, est un petit poèm
parvenu que quelques petits fragments, passe pour avoir été chez, les Grecs l’inventeur de l’épithalame. On trouve dans les I
87 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
nsi que l’on dit : la littérature du siècle d’Auguste, la littérature grecque , la littérature sacrée, la littérature légère. Ai
r et de justesse sans posséder son génie et sans savoir faire un vers grec . On n’a pas besoin d’être éloquent pour comprendr
ce. Première partie. Du style3. 34. Le mot style, qui vient du grec (στύλοϛ), désignait primitivement une sorte d’aig
tudier et observer les convenances particulières à chaque peuple. Les Grecs disaient dans un chœur de tragédie : Que les ara
mpositions, et qu’ils traduisent avec si peu d’exactitude les auteurs grecs et latins. 97. La correction défend encore de pas
réussir dans ces innovations, il faut puiser des mots dans l’étude du grec et du latin ; faire quelques emprunts tantôt à la
e plongée, De votre propre main Polyxène égorgée Aux yeux de tous les Grecs , indignés contre vous, Que peut-on refuser à ces
ie (ποίησις) signifie création, œuvre par excellence. Il vient du mot grec ποίεν, faire, feindre, créer, imiter : ces divers
assujettie à un mécanisme particulier qu’on appelle rythme. Chez les Grecs et les Latins, c’est la mesure et la quantité des
ure est le nombre de syllabes dont se compose le vers. Dans la langue grecque et dans la langue latine, le vers est basé sur un
uste de lui assigner le premier rang. 417. Dans la poésie lyrique des Grecs , il y a beaucoup plus d’enthousiasme et d’inspira
es de poésie lyrique sont compris sous le nom d’ode, qui vient du mot grec ὠδῂ, chant. Nous allons parler d’abord de l’ode e
nt, et qui est partagé en un certain nombre de stances. 420. Chez les Grecs , l’ode était divisée en stances qui portaient le
n dans Horace et les modernes que dans Pindare et les autres lyriques grecs . 424. On entend par écarts, dans une ode, les vid
s à célébrer la Divinité. 433. Le dithyrambe était autrefois chez les Grecs un hymne en l’honneur de Bacchus, dans lequel les
plus célèbres sont, chez les Hébreux, Moïse, Job et David ; chez les Grecs , Alcée, Tyrtée, Simonide et Pindare ; Horace, che
un caractère sacré, ne connurent jamais ni drame ni théâtre. Chez les Grecs , le drame ne fut d’abord qu’un poème lyrique en l
me de sa passion. 517. Les principaux poètes tragiques sont, chez les Grecs , Eschyle, Sophocle et Euripide ; chez les Latins,
unesse chrétienne. 530. Les principaux poètes comiques sont, chez les Grecs , Aristophane et Ménandre ; chez les Latins, Plaut
rées par la nature. 567. Les modèles du genre pastoral sont, chez les Grecs , Théocrite, Bion, Moschus : chez les Latins, Virg
lles arrivèrent à prendre la forme qu’elles eurent plus tard chez les Grecs et les Latins, où nous voyons les poésies élégiaq
Les poètes élégiaques n’ont pas manqué dans l’antiquité profane. Les Grecs nous présentent Mimnerme, Simonide et Callimaque 
énieuse, mordante, présentée heureusement et en peu de mots. Chez les Grecs , ce mot signifiait une inscription qu’on pinçait
ivre II. Le héros raconte à Didon le stratagème dont se servirent les Grecs pour se rendre maîtres de Troie, le siège du pala
se trouve-t-il pas surtout dans le genre lyrique ? 417. Les lyriques grecs n’ont-ils pas plus d’enthousiasme que les autres 
est-ce que l’ode en général ? 420. Comment se divisait l’ode chez les Grecs  ? 421. Quels sont les caractères de l’ode ? 422.
nt-ils laissé des odes sacrées ? 433. Qu’était le dithyrambe chez les Grecs et qu’est-il aujourd’hui ? 434. Qu’est-ce que l’o
Manuel de la Traduction, ou Cours théorique et pratique de la version grecque et latine, suivi d’études critiques sur diverses
88 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
de la mer Rouge et les Psaumes de David. La poésie lyrique, chez les Grecs , était née également de la religion. Elle chanta
é promptement deux genres dramatiques, la tragédie et la comédie. Les Grecs , dans les fêtes de Bacchus, firent paraître sur u
nés du théâtre tragique Dans Athènes naquit la comédie antique. Là le Grec , né moqueur, par nulle jeux plaisants, Distilla l
s poètes et les critiques du xviie siècle, exagérant la poétique des Grecs , ajoutèrent à cette règle deux autres conditions
geste. Cette partie a perdu pour nous de son importance. L’action des Grecs et des Romains était bien plus passionnée et plus
donc perdu naturellement le caractère théâtral qu’elle avait chez les Grecs et chez les Romains. Cependant on peut voir, dans
d’Anne de Gonzague.) On voit que ces formules anciennes et ces noms grecs , dont on se fait une peur puérile, ont un sens pr
élevé Ne vous punisse un jour de l’avoir conservé. Enfin, de tous les Grecs satisfaites l’envie ; Assurez leur vengeance, ass
s’appliquait surtout au genre judiciaire, genre si important chez les Grecs et chez les Romains qu’ils y rapportaient toutes
maine. Fénelon, dans le Télémaque, a la grâce facile et charmante des Grecs . Combien de fois pourrions-nous citer nos grands
e manquer à la précision par surabondance, à la manière des tragiques grecs  : Trois sceptres à son trône attachés par mon br
rop amoureux des chimères, comme l’en accusait Louis XIV, enviait aux Grecs et aux Latins leur facilité à composer les mots,
première étymologie des mots. Ce n’est pas seulement par imitation du grec ou du latin, que nous avons fait le mot frémir ;
ions composées et de tournures, la conformité de notre langue avec la grecque , et il en avait conclu « qu’elle tenoit le second
moins familiers, n’ont rien de plus étrange que les mots empruntés au grec par les mathématiques ou les sciences naturelles.
es torts qu’ils ont soufferts ; mais il n’est pas juste aussi que les Grecs , qui font sur cette côte des colonies, soient sus
89 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
nom d’éloquence de telle ou telle nation. Ainsi, un cours d’éloquence grecque , un cours d’éloquence française, font entendre l’
uence française, font entendre l’étude de tous les ouvrages en prose, grecs ou français. On comprend enfin sous le nom de lit
90 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE V. Autres sortes de vers. » pp. 332-338
enait beaucoup d’autres dont la mesure avait été empruntée aux poëtes grecs . Nous ne mentionnerons ici que ceux dont l’usage
rs iambiques : ceux de quatre pieds, appelés diamètres, parce que les Grecs les mesuraient de deux à deux pieds ; ceux de six
91 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
mes d’une autorité si respectable : nous avons transcrit les rhéteurs grecs et romains avec une exactitude qu’il sera facile
t regardé comme peu fondée cette division si célèbre, adoptée par les Grecs et les Latins. Cependant cette classification, ét
à la majeure, et l’autre à la mineure, quand elles en ont besoin. Les Grecs appelaient cette forme de syllogisme épichérème.
, de l’agriculture et du commerce, suivirent assez tard l’exemple des Grecs pour cultiver les lettres : cependant, si l’on en
ne parlons encore ici que de l’exorde par insinuation, nommé par les Grecs ἔφοδος56, aditus ad causam, et qui consiste surto
eux, il regarde d’un œil farouche le rivage de Sigée et la flotte des Grecs  ; ensuite, levant les mains, il s’écrie : Grands
maintenant Ulysse, Ulysse, le plus adroit comme le plus éloquent des Grecs  : « Il se lève, et, après avoir tenu quelque tem
e l’entendre ; il parle, et la grâce vient embellir son éloquence : Ô Grecs  ! si vos vœux et les miens avaient été remplis, l
e l’héritage du grand Achille, si ce n’est celui qui a fait jouir les Grecs d’Achille et de sa gloire58 ? » On ne voit rien
e la Passion sur ce texte : Les Juifs demandent des miracles, et les Grecs cherchent la sagesse ; pour nous, nous prêchons J
 ; mais cette forme orientale, transportée quelquefois dans la poésie grecque et latine, n’affaiblit pas toujours la pensée. Ov
conviennent, et ce qui le distingue enfin, c’est l’art de plaire. Les Grecs en ont eu plusieurs modèles ; mais, selon moi, Dé
ont les fait qui louent, et la manière de les raconter159. Les poètes grecs et les latins n’étaient pas aussi sévères que nou
hangent la signification des mots, et on les nomme tropes, d’un verbe grec (τρέπω, τέτροπα) qui signifie changer. C’est ains
nimaux sont sujets à la mort aussi bien que nous. Et quand les poètes grecs et latins, pour représenter un beau vallon, nomme
la fureur du soldat. Les Latins nommaient cette figure connexum ; les Grecs , πολυσύνδετον. La disjonction (ἀσύνδετον, διάλυτο
e figure du même genre ; la régression ou réplication, nommée par les Grecs épanastrophe ou anadiplose, espèce de répétition,
un autre ; l’hellénisme et le latinisme, imitation des constructions grecques ou latines ; et beaucoup d’autres figures de mots
de ces négligences, et les grammairiens en ont fait des figures. Les Grecs n’ont pas moins multiplié les mots pour caractéri
Nous avons vu que c’était l’expression de Cicéron (Orat., c. 25). Les Grecs les concevaient de même, puisqu’ils les nommaient
ont rassemblées. Longtemps la poésie régna seule dans les écoles des Grecs , comme dans leur littérature. Homère, disciple du
savoir. Hippias (de Orat., III, 32), aux jeux olympiques, étonna les Grecs eux-mêmes de sa vanité puérile ; et plus tard le
es les richesses oratoires. » Cette variété infinie que les rhéteurs grecs cherchaient à répandre dans leurs leçons, cette e
pensées ingénieuses, touchantes ou sublimes. Les écoles des rhéteurs grecs , même quand on s’y occupa davantage de délibérati
ophiste ayant retrouvé quelque gloire sous les Antonins, les rhéteurs grecs , fiers de ce titre, se remirent à parler de tout,
s de Lucien. Les Romains, qui furent toujours bien moins amis que les Grecs des longs discours, et surtout des discours inuti
(c. 34) approuve l’ancien usage. Après avoir entendu les philosophes grecs , on s’attachait à quelque orateur célèbre, on l’a
s : des jurisconsultes, et plusieurs fréquentaient aussi les rhéteurs grecs  ; Cicéron, jusqu’à sa préture, s’était exercé le
recs ; Cicéron, jusqu’à sa préture, s’était exercé le plus souvent en grec , parce que ses parents, attachés à l’ancienne dis
ler ses méditations. Sans retomber dans le babil infini des sophistes grecs , il semble qu’on peut se permettre quelques-uns d
s Dix Mille ? Mais s’il nous instruit et nous plaît dans son Histoire grecque en nous redisant les harangues de ses contemporai
nera qu’on veuille, en ce moment même, placer l’empire dans une ville grecque . Il reconnaîtra les avantages de la situation de
l. 18. 44. Nous donnons une traduction nouvelle de tous les morceaux grecs et latins. 45. Fénelon. 46. Quousque tandem ig
92 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
t des historiens très-médisants. — 13. Myron et Polyclète, sculpteurs Grecs , furent contemporains et condisciples. — 14. L’av
bien osé dire cela ! — 7. Il est difficile de comprendre les ouvrages grecs . — 8. Le poëte Simonide fit fortune. — 9. Le fabu
cythes, les Sarmates, les Germains, les Thraces, les Macédoniens, les Grecs , les Italiens, les Gaulois, les Espagnols ; en Li
est la plus pleine. — 2. Thémistocle fut le plus célèbre de tous les Grecs . — 3. Pyrrhus fut de tous les Grecs le plus habil
e fut le plus célèbre de tous les Grecs. — 3. Pyrrhus fut de tous les Grecs le plus habile dans la tactique militaire. — 4. L
e Syracuse était la plus grande et la plus belle de toutes les villes grecques . — 5. De toutes les étoiles, la lune paraît la pl
acédémone, vint au secours des habitants de l’Attique. — 20. Chez les Grecs , il n’y avait point de honte à monter sur la scèn
nheur de la vie. — 5. Démophoon, fils de Thésée, porta du secours aux Grecs contre les Troyens. — 6. Les Helvétiens envoyèren
force. — 2. Les militaires se glorifient de leurs blessures. — 3. Les Grecs s’emparèrent de Troie. — 4. Les Numides se nourri
t. — 6. Annibal eut Sosile de Lacédemone pour maître dans les lettres grecques . — 7. Le peuple se réjouit de la mort de Tibère. 
des vers, et de Calliphron à danser. — 15. Les Gaulois apprirent des Grecs à entourer les villes de murailles. — 16. L’emper
’orateur est un homme de bien, qui a le talent de la parole. — 4. Les Grecs appellent dialectique l’art de bien discuter et d
e plus larges que la muraille d’un demi-pied de chaque côté. — 9. Les Grecs allongeaient quelquefois le mois d’un ou deux jou
s défenses contre un arbre, les rhinocéros contre un rocher. — 5. Les Grecs ont été au-dessus des Romains par l’éloquence, le
ocle pour apprendre à parler parfaitement la langue persane. — 4. Les Grecs prirent Troie au bout de dix ans ; Troie détruite
é. Arrivée des Troyens en Italie. Après la ruine d’Ilion par les Grecs , Énée, portant ses dieux pénates et son père Anch
es que les couronnes civiques. — 9. Il est utile de traduire, soit du grec en latin, soit du latin en grec. — 10. Que les ho
 9. Il est utile de traduire, soit du grec en latin, soit du latin en grec . — 10. Que les hommes recherchent la vertu. — 11.
le temple d’Apollon, comme s’il eût fait la guerre non-seulement aux Grecs , mais encore aux dieux immortels. — 3. L’orateur
bres, de sorte qu’elle ressemble à un verger. — 5. Atticus parlait le grec de telle façon qu’il paraissait né à Athènes. — 6
montra plus d’ardeur que Pyrrhus, qui, pour défendre une ville à demi grecque par son origine lacédémonienne, arrivait avec tou
. Cicéron a pensé que la langue latine était plus riche que la langue grecque . — 6. Possidonius prétend qu’il y a deux millions
d’Athènes ou Linus de Thèbes, et aux temps de la guerre de Troie, le Grec Palamède, inventèrent les formes de seize lettres
orme des lettres latines ressemble à celle des plus anciennes lettres grecques . version 159. Reguli fides. Primo punico
te ville, protestant qu’elle lui serait fatale. — 7. Les législateurs grecs voulurent que les jeunes gens se fortifiassent le
ent sa vieillesse se terminerait ? — 2. Agamemnon, ce fameux chef des Grecs , souhaitait d’avoir dix hommes semblables à Nesto
tre lui-même. — 4. La vertu nous attire à elle. — 5. Ajax demanda aux Grecs de lui donner les armes d’ Achille ; Ulysse de so
nfant, étouffa de ses mains deux serpents envoyés par Junon. — 2. Les Grecs , ne pouvant prendre Troie, construisirent, par le
et s’enfuit de Thèbes sous la conduite de sa fille Antigone. — 8. Les Grecs prirent pour général contre les Perses Cimon d’At
us la gloire d’avoir pris la plus fameuse et la plus belle des villes grecques . — 2. Publius Clodius fit rendre dans son tribuna
des maladie. Cependant cet art a été poussé un peu plus loin chez les Grecs que chez les autres peuples. On vante comme un de
’assemblée se réunissait, il ne pouvait s’empêcher de lire des livres grecs . — 5. Solon donna aux Athéniens des lois si belle
le plutôt qu’un animal muet, ensuite un homme plutôt qu’une femme, un Grec plutôt qu’un barbare, enfin de l’avoir fait naîtr
l livra près de Marathon cette bataille si fameuse dans les histoires grecques et romaines : cela se passa environ deux cent soi
e de ce philosophe. Le Carthaginois répondit, sinon dans un excellent grec , du moins avec franchise, qu’il avait vu bien des
e avec le peuple Romain vainqueur de toutes les nations, un misérable Grec , qui de sa vie n’avait vu ni camp ni ennemi, qui
issaient pas un aussi grand nombre que les modernes. (2). D’un verbe grec qui signifie errer. (1). Les anciens ne connaiss
(1). Sous-entendu vos devant qui. (1). Comme nonne. (1). D’un verbe grec qui signifie se promener. (1). Pour aliquid. Voy
93 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
e de l’Iliade. La fatale colère d’Achille, qui causa tant de maux aux Grecs , s’apaise au dix-neuvième chant, que les vieux te
tre d’où l’exécrable Charles IX tira sur ses sujets ; c’est l’orateur grec levant le voile de Phryné, ou Marc-Antoine compta
l’éternité ? » L’éloquence de la chaire, dans les pères de l’Eglise grecque et dans les prédicateurs français, abonde en péro
94 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
rter à Rome où ils furent copiés et révisés par un ami de Cicéron, le Grec Tyrannion. En 39 ils prirent place dans la biblio
r principal représentant Édouard Zeller, auteur de la Philosophie des Grecs considérée dans son développement historique dont
et commentaire, dans son Essai sur l’histoire de la critique chez les Grecs . Cette édition a été réimprimée plusieurs fois, n
d (= Z). On considère aussi comme élément utile pour établir le texte grec le manuscrit qu’avait sous les yeux l’auteur d’un
st la copie. On a cru pendant un temps à l’existence d’une paraphrase grecque « très ancienne » de la Rhétorique ; mais il para
raît établi que, si elle a jamais existé, ce serait une traduction en grec de la paraphrase écrite en latin par Antoine Ricc
ographique (Annuaire de l’Association pour l’encouragement des études grecques , année 1881, p. 192), professa la littérature, la
e M. Egger, en 1819, a fait suivre son Essai sur la critique chez les Grecs d’une traduction de la Poétique, qu’il a rééditée
ois avec un riche commentaire. Elle est entrée en 1875, avec le texte grec , dans la collection entreprise par la librairie H
se par la librairie Hachette des traductions juxtalinéaires d’auteurs grecs et latins. (Poétique expliquée littéralement et a
is de divers orateurs et poetes, dont la grace consiste en la diction grecque et y est tellement attachée qu’elle ne passe poin
ndre a mis en relief presque toutes les idées contenues dans l’auteur grec . Parfois même, il a glissé des interpolations dan
envoyé au moulin quand, il avoit fait quelque friponnerie. » Le texte grec , au même endroit (liv. III, ch. x, § 7), dit simp
a traduction de Cassandre. En 1822, parut la Rhétorique d’Aristote en grec et en français ; traduction nouvelle par M. Gros,
liothèque nationale doit une assez nombreuse collection de manuscrits grecs , donna aussi, en 1837, une édition de ce traité a
proposé. Rien ne le prouve mieux que la traduction latine des auteurs grecs . Leur moindre défaut est de laisser subsister l’o
’Hector seraient ridicules à la scène, où l’on verrait d’une part les Grecs s’arrêtant court et cessant de le poursuivre et d
ma devant le peuple. Il prétendait que les Athéniens supposassent les Grecs placés tout autour d’eux pour les observer, et no
té, soit en apparence ; celui-ci, par exemple, qu’ils ont asservi les Grecs , même après les avoir eus pour alliés contre le B
uci de votre gloire, vous devez, vous aussi, avoir souci de celle des Grecs . » VI. Un autre lieu se tire de la considération
Ainsi : « Il a sauvé les uns, il a vengé les autres, il a libéré les Grecs . » Car chacun de ces termes a été démontré par d’
ments dont se compose le discours546. Chapitre V Il faut parler grec . I. La principale condition à remplir, c’est de
parler grec. I. La principale condition à remplir, c’est de parler grec . Cela consiste en cinq choses. II. Premièrement,
, il te convient635… » il y a une action. Dans celle-ci : « Alors les Grecs s’étant élancés de là636… », il y a action et mét
nt il faut posséder ce double talent : d’abord celui de savoir parler grec , ensuite de ne pas être réduit à se taire lorsqu’
ux aux recherches de M. Constantin Sathas. (Annuaire de l’Association grecque , année 1882.) 2. Traiter les sujets poétiques.
apitre. 24. Voir Egger, Essai sur l’histoire de la critique chez les Grecs , suivi de la Poétique d’Aristote et d’Extraits de
de Deus ex machina (vers 1319-22). 68. Voir Egger (Critique chez les Grecs , p. 136 et suiv.). 69. Le meurtre de Laïus par Œ
le troisième τέλος. 220. Hom., Il., ii, 160 et 176. La retraite des Grecs serait pour Priam un dénouement heureux, glorieux
ait que les Corinthiens étaient autant les alliés des Troyens que des Grecs . Voir, pour les détails et le rapprochement, l’éd
dème, viii, 1, et Plutarque, De placit. philos., iv, 19. 269. Le mot grec est plus énergique. 270. La suite du raisonnemen
sions ne sont jamais prises dans un sens favorable, tandis que le mot grec peut l’être. C’est ainsi que nous disons : « Je n
té ». 403. Cp. Ovide, Métamorph., xii, v. 64 et suiv. 404. Le texte grec dit : « si le contraire a son contraire ». 405.
. Nous lisons ὅσ’ εἴρηται avec Spengel. 435. Rapprocher de ce dicton grec , avec M. Bonafous, le proverbe italien : « Compra
cours perdu de Démosthène, au sujet de la paix conclue entre tous les Grecs , — les Lacédémoniens exceptés, — et le roi Alexan
, cp. Poétique, ch. xxv. Voir Egger, Histoire de la critique chez les Grecs , p. 22. 495. La grandeur se rapporte à la force
3e série, t. II, 1875, p. 618), et traduit (Annuaire de l’Association grecque , 1874, p. 140). 498. Sur Thrasymaque de Chalcédo
e disciple d’Isocrate. 617. Décret ayant pour objet l’expédition des Grecs contre Xerxès. Cp. Démosthène, Fausse ambassade,
ocle. » (Voir Spengel, notes, et Egger, Hist. de la critique chez les Grecs , p. 226.) 676. En dehors de la cause que l’on pl
Troie pendant la guerre, Télamon n’a pas dénoncé les espions que les Grecs introduisaient dans la ville. — Teucer, pièce d’u
95 (1873) Principes de rhétorique française
et à chacun comme la raison et la vérité le demandent. Dans le monde grec et romain, le discours était le plus puissant moy
une proposition nouvelle.    2. Du syllogisme 4. — Ce mot, d’origine grecque et qui signifie raisonnement, désigne la forme ri
us vive ; c’est l’enthymème. 3. De l’enthymème. — Ce mot signifie en grec conception, pensée intime ; c’est un syllogisme d
le développement syllogistique. 4. De l’épichérème. — Ce mot, qui en grec signifie simplement un raisonnement, désigne en f
ce sont des syllogismes composés. Le dilemme, comme l’indique son nom grec , est un double syllogisme dans lequel, en partant
je ne te devrai rien en vertu de leur arrêt. 6. Du sorite. — Ce mot grec , qui signifie amas, désigne un enchaînement de pr
homme de courage ; il n’y a que moi qui ne puis mourir ! L’antiquité grecque elle-même est atteinte et surpassée par le poëte
x, Ajax regarde d’un œil farouche le rivage de Sigée et la flotte des Grecs  ; ensuite levant les mains il s’écrie : Grands Di
hent sous ce beau nom leurs ambitieux desseins, il loue hautement les Grecques , zélés défenseurs de la loi agraire et objets d’u
Passion prend pour texte : Les Juifs demandent des miracles, et les Grecs cherchent la sagesse ; pour nous, nous prêchons J
fié qui est un sujet de scandale aux Juifs et qui paraît une folie au Grecs , mais qui est la force de Dieu et la sagesse de D
ème chant de l’Illiade, quand le sage Nestor, le plus expérimenté des Grecs , range ses troupes : Au premier rang il place le
f au singulier : La Grèce a triomphé de Rome triomphante, au lieu des Grecs et des Romains, De même Fléchier signale les écue
ise est tout à fait opposé au génie des langues synthétiques comme le grec , le latin ou l’allemand ; d’ordinaire le français
se ramènent toutes à deux espèces : la description, dont les rhéteurs grecs avaient désigné toutes les différentes formes par
clarté ou à l’ornement ; De la description. — La description que les Grecs appelaient hypotypose, c’est-à-dire image, met le
a coupe, c’est le soleil du printemps, c’est le matin d’un beau jour. Grec d’origine et de goût le poëte semble avoir présen
de ses flancs. Non moins braves et plus habiles que les Gaulois, les Grecs font pleuvoir sur les : Sicambres une grée de flè
e produit parfois ces effets de contraste ou de contradiction que les Grecs appelaient antilogie ou paradoxe, et qui se produ
action attribuée à Dieu dans la fin de chacune des deux périodes. Les Grecs du siécle de Périclès se moquaient déjà de l’abus
la réalité, à dépasser le but, afin d’être sûr de l’atteindre. Ce mot grec signifie lancer au-delà ; au effet l’hyperbole em
dissimuler le blâme sous la forme de l’éloge, c’est alors ce que les Grecs appelaient astéisme ou euphémisme, indiquant par
n’y vais que pour vous, barbare que vous êtes ; Pour vous, à qui des Grecs , moi seul je ne dois rien, Vous que j’ai fait nom
it prouvée avec -évidence. 2. De la sentence. — La sentence que les Grecs appelaient épiphonème est une exclamation qui rés
e au style quelque chose de pédantesque dans le ton, c’est ce que les Grecs reprochaient à Euripide ; quelque chose de haché
ensée. 4. De la prosopopée. — La prosopopée, comme l’indique son nom grec , est une personnification des choses. Rien de plu
rée par l’épouvante et la douleur maternelle : Quoi ! pour noyer les Grecs et leurs mille vaisseaux Mer, tu n’ouvriras pas d
communes des figures de mots sont les tropes. Ce nom, qui signifie en grec tourner, désigne une figure qui détourne un mot d
igence. Les trois principaux tropes ont été désignés par les rhéteurs grecs sous les noms de métaphore, métonymie et synecdoq
ie et synecdoque. 2. De la métaphore. — La métaphore d’un    mot     grec qui signifie    transporter, transporte en effet
e le cacha dans ses asiles mystérieux, où elle le nourrit des lettres grecques et latines ; elle lui enseigna tout ce qu’elle sa
e inévitable ; résultat forcé de la pauvreté de la langue ; aussi les Grecs l’appelaient du nom de catachrèse, qui signifie a
nseignée sous le portique. 8. De la synecdoque. — Ce mot signifie en grec compréhension ; il désigne une métonymie qui fait
t ni une licence ni une figure pour les langues synthétiques comme le grec , le latin et l’allemand : ces langues n’ont aucun
r. Quelques écrivains français ont cru bon d’imiter certains orateurs grecs qui introduisaient des vers dans leur prose ; c’e
aits seront pris dans la nature. Quand Lamotte présente toute l’armée grecque , s’écriant à propos d’Achille : Que ne vaincra-t
un style plus noble et plus, élevé le fléau répandu dans le camp des Grecs par la juste colère d’Apollon. Et plus loin : Le
lication des règles de l’art d’écrire. — 2. De la rhétorique chez les grecs . — 3. De la rhétorique chez les romains. — 4. De
exercices préparatoires de la rhétorique connus et pratiqués chez les Grecs . 2. De la rhétorique chez les Grecs. — Homère es
que connus et pratiqués chez les Grecs. 2. De la rhétorique chez les Grecs . — Homère est en Grèce le père de toutes choses,
était pour eux une arme à deux tranchants, et le modèle de l’orateur grec d’alors fut ce Carnéade également propre à faire
audiences des jurisconsultes et parfois même aux leçons des rhéteurs grecs qui continuaient à professer dans leur langue et
96 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
trius de Phalère, Hermogène, Denys d’Halicarnasse et Longin, chez les Grecs  ; Cicéron et Quintilien, chez les Romains. Mais c
rme de ses dialogues, mais, ce qui est plus difficile, il a dérobé au Grec son naturel, son tour aisé et la merveilleuse sou
goût, nourris aux luttes de la tribune et à la lecture des manuscrits grecs , tous hommes pratiques, la plupart ayant peu écri
ysse, lorsque ce héros dispute à Ajax les armes d’Achille, devant les Grecs assemblés. L’exorde surtout m’enchantait : « O G
e l’héritage du grand Achille, si ce n’est celui qui a fait jouir les Grecs d’Achille et de sa gloire20 ? » Tout dans ce déb
euves dispersées dans la lutte oratoire. Je vous ai dit que, chez les Grecs , elle était un simple résumé. Les Romains lui don
rtes de figures : les figures de mots, qu’elle appelle tropes, du mot grec τρίπω, tourner, parce qu’elles changent la signif
97 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
e. Nous verrons plus loin que c’est du dithyrambe que sortit chez les Grecs l’art dramatique. De nos jours ce genre est peu e
rotique et la romance, qui célèbrent l’amour (Anacréon, célèbre poète grec , a laissé son nom au genre anacréontique, qui cha
98 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
éoccupation involontaire de l’écrivain et du poëte. Racine, élève des Grecs , réfléchit dans l’éclat de ses vers l’élégance de
temps modernes. Ils rapportaient de ce commerce avec les Hébreux, les Grecs , les Romains, quelque chose d’étrange, une grâce
die des plus beaux temps d’Athènes ; ils choisissaient même parmi les Grecs  ; ils avaient le goût et l’âme de Virgile. Bossue
99 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
uripide. Je ne rapporterai qu’une partie de ce morceau. Dans le poète grec , Phèdre se reprochant son amour désordonné pour H
il regarde, d’un œil farouche, le rivage de Sigée46 et la flotte des Grecs  ; ensuite tendant les mains, il s’écrie : « Gran
t emportement d’Ajax, ces éclats, ce reproche indirect qu’il fait aux Grecs des services qu’ils en avaient reçus, étaient bie
e le simple auditeur. Ulysse, le plus rusé comme le plus éloquent des Grecs , après s’être levé, tient quelque temps ses yeux
ure l’armée, et d’un ton soumis et respectueux, il dit : « Illustres Grecs , si vos vœux et les miens eussent été exaucés, un
qui mérite mieux d’hériter du grand Achille, que celui par lequel les Grecs en ont joui, etc. » ? On veut que l’exorde n’ait
tant d’ordre et de justesse, répartir les contributions imposées aux Grecs pour la cause commune, ce sage dispensateur, qui
propre aveu, n’a cessé de conspirer avec les barbares à la ruine des Grecs  ? Pour moi, ô terre ! ô soleil ! ô vertu ! et vou
100 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
it sublime, de ces trois choses jointes ensemble. Le célèbre critique grec assigne cinq sources au sublime : 1º la grandeur
prononciation musicale et animée subsista au plus haut degré chez les Grecs et les Romains ; leur prosodie était bien plus ét
té de nos terminaisons doit encore nécessiter un ordre fixe. Chez les Grecs et chez les Latins, les divers cas des noms indiq
primés par le nom lui-même joint au signe de relation de, à, par. Les Grecs et les Latins n’avaient pas adopté ce mode d’expr
es langues. La seule particularité qui les distingue dans les langues grecque et latine, c’est la capacité qu’ils ont de prendr
du verbe, sans avoir recours aux auxiliaires : les langues hébraïque, grecque et latines sont les plus parfaites à cet égard. D
peuple spirituel et civilisé, avaient un style clair et châtié ; les Grecs de l’Asie, dissolus et nonchalants dans leurs mœu
et font un usage fréquent et heureux de ces espèces d’inversions. Les Grecs et les Latins avaient un avantage considérable su
u verbe auxiliaire moins fréquent. En second lieu, le génie du peuple grec le portait bien davantage à se laisser charmer pa
tant aures. Mais ce puissant effet que produisait l’harmonie sur les Grecs et les Romains serait difficilement obtenu chez d
s langues sont beaucoup moins harmonieuses. La doctrine des critiques grecs et romains sur ce point a égaré quelques esprits 
bornes de l’honneur, et détruit parmi nous cette règle où les anciens Grecs faisaient consister toute leur félicité, de ne so
aux contes multipliés de l’Arioste ; la simplicité de l’architecture grecque en opposition à l’irrégulière variété de la gothi
p souvent n’engendre que l’affectation. Aussi trouvons-nous parmi les Grecs plus de modèles d’une belle simplicité que parmi
ns. Je préférai d’expliquer de mémoire les oraisons des plus célèbres Grecs , et alors j’eus le choix de tous les termes de ma
ne lui a été offert, même depuis cette époque ; et, comme l’éloquence grecque a toujours fait l’objet de l’admiration de ceux q
voir traité de l’origine et des divers états de l’éloquence parmi les Grecs , nous allons examiner ses progrès parmi les Romai
ti Latio. Hor. Epist. ad Aug., v. 156. Les Romains empruntèrent aux Grecs leur éloquence, leur poésie et leurs beaux-arts ;
de leurs maîtres. Ils n’avaient ni la vivacité, ni la sensibilité des Grecs , leurs passions étaient plus calmes, leur imagina
té qui formaient les caractères distinctifs et dominants de la langue grecque . Si nous comparons les productions analogues des
de la langue grecque. Si nous comparons les productions analogues des Grecs et des Romains, nous trouverons toujours plus de
emiers, plus d’art et de régularité dans ceux des seconds. Ce que les Grecs inventèrent, les Romains le perfectionnèrent. Le
ents les plus affectés et les plus faux. Entre les mains des rhéteurs grecs , l’éloquence des premiers orateurs avait dégénéré
e dans tout ce qui constitue les grands efforts de génie les anciens, Grecs et Romains, ne l’emportassent sur nous. Mais d’un
e et de civilisation, qui suivit la décadence de la haute littérature grecque , sont effacés par ces illustres prédicateurs, et
états-généraux, nous n’avions et ne pouvions rien avoir à opposer aux Grecs et aux Romains dans le genre qu’ils appelaient dé
ans les ouvrages d’Aristote, de Cicéron, de Quintilien. Les sophistes grecs furent les premiers inventeurs de ce système arti
es écrits, son extrême brièveté le rende souvent obscur. Les rhéteurs grecs qui lui succédèrent, et dont la plupart est ignor
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