, dans toute sa dignité, qu’elle déploie toute sa force et toutes ses
grâces
, pour étonner l’imagination, pour intéresser le s
, la rend douce et facile à pratiquer. 1º. Parce que c’est une loi de
grâce
. 2º. Parce que c’est une loi de charité, etc. » 1
i de grâce. 2º. Parce que c’est une loi de charité, etc. » 1º. Loi de
grâce
, où Dieu nous donne de quoi accomplir ce qu’il no
its de l’écriture. Douterons-nous de sa fidélité, ou du pouvoir de sa
grâce
? Ah ! Seigneur, disait Saint Augustin, commandez
e que vous me commandez, c’est-à-dire, que vous me donniez, par votre
grâce
, la force d’exécuter ce que vous me commandez par
a force d’exécuter ce que vous me commandez par votre loi. Avec votre
grâce
, rien ne me coûtera, etc. » 2º. Loi de charité et
e ciel l’avait fait naître, doit être regardée comme un miracle de la
grâce
. Car quel miracle, qu’un Roi couvert du cilice, a
a piété. Ils sont écrits d’un style pur, égal, harmonieux et plein de
grâces
. Mais les figures brillantes y sont quelquefois p
que la Providence a eus sur lui, les soins qu’elle a pris de lui, les
grâces
dont elle l’a comblé, les maux dont elle l’a prés
is jusques dans ses malheurs vous découvrirez avec moi des trésors de
grâces
; jusques dans ses égarements vous reconnaîtrez l
nt, lui auraient été un obstacle à son rétablissement dans les bonnes
grâces
et dans l’obéissance du Roi. 4e Circonstance ; il
Il y joint à la noblesse des pensées, toute l’harmonie et toutes les
grâces
de l’élocution. Mais on ne peut disconvenir que c
toutes les grâces de l’élocution. Mais on ne peut disconvenir que ces
grâces
n’aient un air d’affectation, et que cet Orateur
eur du barreau doit déployer toute la force de la raison, revêtue des
grâces
du style. C’est là qu’il fera valoir ses preuves,
scours de cet orateur ont été fort bien traduits par l’abbé Auger. La
grâce
et l’élégance font le principal caractère d’Isocr
blime tour à tour, il instruit avec exactitude, plaît avec toutes les
grâces
imaginables et touche avec véhémence. Il est vrai
également sage, solide et brillant. Partout il réunit la force et la
grâce
, et va jusqu’au cœur par des charmes qui lui sont
s plus ambitieuses qu’elle pût concevoir, et de toutes les actions de
grâces
que je suis chargé de vous en rendre. Ce grand no
s fauteuils. — Un nécessaire , pour un laquais. — Le conseiller des
grâces
, pour un miroir. — La petite outre d’Éole , pou
t jeter dans le discours une lumière trop vive et trop éclatante. Des
grâces
naturelles, une simplicité correcte, une aimable
de Montaigne, de La Fontaine et de quelques autres écrivains est une
grâce
, chez d’autres, dit J.-J. Rousseau, c’est la très
it émouvoir le cœur ou flatter l’imagination. La sécheresse exclut la
grâce
, les images et les ornements du discours. Le styl
les fleurs du langage, sans prendre soin de les cacher. Il joint aux
grâces
du sentiment le coloris de l’imagination ; et en
le tempéré ou fleuri sont au nombre de trois, savoir : l’élégance, la
grâce
et la richesse. I. Élégance. 157. En quoi co
, coulantes et gracieuses à l’oreille. C’est la réunion de toutes les
grâces
du style, et principalement de la noblesse et de
ître naturel, est un défaut très commun parmi les romantiques. II.
Grâce
. 160. Qu’est-ce que la grâce du style ? La g
commun parmi les romantiques. II. Grâce. 160. Qu’est-ce que la
grâce
du style ? La grâce du style est le charme qui r
ntiques. II. Grâce. 160. Qu’est-ce que la grâce du style ? La
grâce
du style est le charme qui résulte du choix des m
ntaine lorsqu’il a dit, en parlant de cette qualité du style : Et la
grâce
plus belle encor que la beauté. 161. Quels sont
ignalerons l’Ange et l’Enfant, de Reboul, modèle de délicatesse et de
grâce
; le Cocher, le Chat et le Souriceau ; le chœur d
le style, de certaines expressions simples, pleines de douceur et de
grâce
, qui paraissent n’avoir pas été choisies, mais êt
e peint elle-même. Tout y est exprimé avec une naïveté charmante, une
grâce
enchanteresse : tout y respire cette gaieté qu’il
elire sans cesse. La moindre de ses fables offre une tournure, et des
grâces
qui n’appartenaient qu’à La Fontaine. Mais le chê
images riantes et des tableaux qui sont dans la nature. On trouve des
grâces
dans quelques-unes de Dorat. Mais que ces fabulis
lus fleuri et plus délicat. Ses églogues sont embellies de toutes les
grâces
de la nature. Horace en a parfaitement exprimé le
’un style aisé, simple et naturel, il joint le talent d’exprimer avec
grâce
les plus petites choses. Segrais est venu après
a nature. Le sentiment y est peint avec tout le charme, et toutes les
grâces
imaginables. Article III. De l’Épître.
. Mille autres poètes ont embelli du coloris de l’imagination, ou des
grâces
du sentiment, les choses les plus simples et les
res. En voici quelques vers : Je sais que du bon ton le vernis et la
grâce
. Prête même à des sots une aimable surface, Donne
ruisit l’univers Que la vertu, reine de l’harmonie, À la décence, aux
grâces
réunie, Seule a le droit d’enfanter de beaux vers
tout le sel et tout l’enjouement, toute la délicatesse et toutes les
grâces
qui pourront la rendre non moins agréable qu’inst
tion des objets les plus communs, pourvu que tout y soit exprimé avec
grâce
. C’est ce qu’on va voir dans ce morceau d’une jol
Ce poète ingénieux, mais peu sensible, cherche trop à briller par les
grâces
du bel esprit et le faste des ornements. Je n’en
vent être vives, pressées, d’une vérité frappante, et enchaînées avec
grâce
; ses préceptes, surtout sages, solides, clairs e
uce et badine, assaisonnée du sel de la plaisanterie et de toutes les
grâces
de l’enjouement. Il ne déchire jamais : il pique
s la Toscane, l’an 34 de l’ère chrétienne, inférieur à Horace pour la
grâce
et la délicatesse, a plus de force et de chaleur.
estaurateur de la satire. Il a de la gaieté, de la force, et même des
grâces
: mais ce poète peu décent doit être redouté du c
ts ; l’imagination les met en œuvre, et leur prête son coloris et ses
grâces
. Mais ce coloris ne doit pas être trop brillant ;
s et ses grâces. Mais ce coloris ne doit pas être trop brillant ; ces
grâces
ne doivent pas être affectées. L’élégie paraît en
élégant et varié. Le poète peut dans cette espèce d’ode répandre avec
grâce
des traits de morale, et y entremêler des louange
, parmi nous, le père de la haute poésie. C’est peu d’avoir mis de la
grâce
et de l’harmonie dans ses odes. On y trouve encor
s d’esprit et de raison, l’élégance, dans les choses de sentiment, la
grâce
. La grâce a donc un caractère plus instinctif, pl
et de raison, l’élégance, dans les choses de sentiment, la grâce. La
grâce
a donc un caractère plus instinctif, plus naïf qu
stinctif, plus naïf que l’élégance, l’élégance s’apprend mieux que la
grâce
; celle-ci provient plutôt de la nature, l’autre
Parmi le thym et la rosée. Voilà l’élégance. Et maintenant, voici la
grâce
: Deux pigeons s’aimaient d’amour tendre. L’un d
ôtaient une partie de son caractère, pour la faire saisir du public.
Grâce
à ce contre-sens, celui-ci finissait peu à peu pa
je retrouve à peu près la distinction établie entre l’élégance et la
grâce
. La délicatesse est la finesse du cœur, la finess
vons-nous dit, certaines formes de langage qui ajoutent beaucoup à la
grâce
ou à l’énergie du style. C’est ce qu’on nomme les
ention et de la disposition ; elle lui communique l’âme et la vie, la
grâce
et la force. » Ce qui est dit ici de l’élocution
rer la tremblante Esther : Je ne trouve qu’en vous je ne sais quelle
grâce
Qui me charme toujours et jamais ne me lasse : De
érobé ? Quel bruit fait-on là-haut ? Est-ce mon voleur qui y est ? De
grâce
, si l’on sait des nouvelles de mon voleur, je sup
L’espace d’un matin. Malherbe. 6° Style gracieux. La
grâce
se sent mieux qu’elle ne se définit : elle tient
auté n’a d’attraits que par elle. La Fontaine, qui comprenait bien la
grâce
, l’a caractérisée par ce vers, si gracieux lui-mê
la grâce, l’a caractérisée par ce vers, si gracieux lui-même : Et la
grâce
, plus belle encor que la beauté. Reboul, notre p
beauté. Reboul, notre poète boulanger, offre un tableau rempli d’une
grâce
suave dans son élégie de l’Ange et l’Enfant : Un
mps de l’espace « Avec moi tu vas t’envoler : « La Providence te fait
grâce
« Des jours que tu devais couler… « Et, secouant
tours de parole ou de pensée qui donnent au style de la force, de la
grâce
ou de la noblesse, soit en changeant la significa
e ; elles servent à relever le style, à lui donner de la force, de la
grâce
, à en varier la monotonie ; mais il faut les empl
elle-ci vient de se poignarder pour ne pas survivre au roi d’Épire :
Grâce
aux dieux, mon malheur passe mon espérance ! Oui,
ngleterre : « Combien de fois a-t-elle remercié Dieu de deux grandes
grâces
: l’une, de l’avoir faite chrétienne ; l’autre… M
rs, de quelque fait connu. Sa nature est la finesse, la naïveté ou la
grâce
; elle convient surtout à la comédie, à la satire
marche de déesse sur les nues7 ; elle plaisait au dernier point. Les
grâces
naissaient d’elles-mêmes de tous ses pas8, de tou
était l’âme des fêtes, des plaisirs, des bals, et y ravissait par les
grâces
, la justesse3 et la perfection de sa danse. Elle
un poëte 8. Chez Saint-Simon, l’énergie n’exclut pas le charme et la
grâce
du pinceau. 1. Cette restriction fait valoir le
enon, la convenance et un air de timidité respectueuse. 1. Elle a la
grâce
d’un oiseau. 2. Elle prend avec eux des libertés
ple. Ædificare domum, bâtir une maison. Dans le sens figuré, il a une
grâce
toute particulière. Juvénal, pour exprimer ces pa
atiété et le dégoût pour la nourriture. Dans le sens figuré, il a une
grâce
toute particulière. Mirum in modum me desiderium
discipulorum, Cic. IV Les diminutifs employés à propos ont une
grâce
particulière ; on peut en juger par les exemples
dico) ô trompeuse espérance des hommes ! XVII L'accusatif a une
grâce
particulière après certains verbes neutres employ
s adjectifs, employés substantivement et suivis d’un génitif, ont une
grâce
particulière surtout en poésie. Ex. : Non temerè
spasien fut trop avide d’argent. XV Le comparatif a beaucoup de
grâce
dans les phrases suivantes et autres semblables :
en temps de paix, que le courage en temps de guerre. La phrase a une
grâce
particulière quand il y a un rapport de supériori
us, alter, répétés à différents cas dans la même proposition, ont une
grâce
particulière. Ex. : Alii aliis rebus delectantur.
tif qui, quœ, quod, employé sans son antécédent is, ille, ipse, a une
grâce
particulière. Ex. : Cœlum, non animum mutant, qui
apientiâ, etc. II Le verbe sum construit avec deux datifs a une
grâce
particulière. Ex. : Vitis ut arboribus decori es
er et dans d’autres que l’usage apprendra, le participe présent a une
grâce
particulière, quand il est mis au génitif, au dat
talibus habenda est gratia. Cic. Il faut rendre de grandes actions de
grâces
aux dieux immortels. Ex factis, non ex dictis ami
dans la guerre que nous avons faite, etc. 3° In avec l’ablatif a une
grâce
particulière, étant construit avec le gérondif en
fois et quatre fois heureux ! II La conjonction et se met avec
grâce
pour etiam après un ou plusieurs mots. Ex. : Non
les termes qu’elle unit, s’emploie élégamment et se répète même avec
grâce
, quand cette distinction est nécessaire et repose
prit même médiocre. IX Nec, neque se répètent avec beaucoup de
grâce
devant les mots unis entre eux d’une manière néga
, etenim. Nam se place au commencement d’une proposition, et il a une
grâce
particulière quand il est suivi de et mis pour el
honte pour les vaincus ! Dans ce sens, ut suivi d’un corrélatif a une
grâce
particulière. Ex. : Ut vixit, ita mortuus est. Il
, avec ellipse du verbe, et signifiant même, plutôt, bien plus, a une
grâce
particulière. Ex. : Credibile non est quantùm scr
ge ordinaire, et qu’on emploie pour donner au style plus de force, de
grâce
, de vivacité ou de noblesse. — Blair définit les
est l’utilité des figures ? Les figures contribuent puissamment à la
grâce
, à la beauté et à l’éclat du style. Ce sont elles
s de manière à rendre la pensée plus frappante en lui donnant plus de
grâce
, plus de noblesse ou plus de force. 194. Combien
épétition ? La répétition consiste à employer plusieurs fois et avec
grâce
la même expression ou des expressions équivalente
ossuet en parlant d’une jeune princesse docile aux inspirations de la
grâce
, ainsi arrosée des eaux du ciel, ne fut pas lon
irgile et Fénelon ; l’aigle de Meaux, pour Bossuet ; le docteur de la
grâce
, pour saint Augustin ; le docteur angélique ou l’
lles donnent à la pensée, au sentiment, y ajoutent de la force, de la
grâce
, de la vivacité ou de la noblesse, indépendamment
u me trouble et m’embarrasse ? La douceur de sa voix, son enfance, sa
grâce
, Font insensiblement à mon inimitié Succéder… je
mione s’est donné la mort à l’annonce de celle de Pyrrhus, s’écrie :
Grâce
aux dieux, mon malheur passe mon espérance ! Oui,
ture de la métaphore. L’effet de la comparaison est de donner plus de
grâce
et d’éclat au discours, plus de variété au récit,
: Combien de fois a-t-elle remercié Dieu humblement de deux grandes
grâces
! l’une de l’avoir faite chrétienne ; l’autre… Me
e par laquelle on a recours aux prières, aux larmes, pour obtenir une
grâce
ou détourner un malheur, en présentant à ceux qu’
ètes emploient quelquefois l’apostrophe seulement pour donner plus de
grâce
ou de variété à leurs compositions. 259. Qu’est-c
, ou plus de noblesse, ou plus d’énergie, ou plus d’éclat, ou plus de
grâce
et d’agrément. L’épithète se distingue de l’adjec
ns les circonstances. Elles contribuent à donner de l’élégance, de la
grâce
et de la richesse au style, et sont plus fréquemm
soient ni vagues ni multipliées à l’excès. Ainsi elles font toute la
grâce
de l’expression dans ces vers de Racine : Je sau
Est-ce là le ton d’un enthousiaste ou d’un ambitieux sectaire… Quelle
grâce
touchante dans ses instructions ? quelle élévatio
style ne contribue à donner à la pensée ni plus de force, ni plus de
grâce
, est un mot parasite. C’est pourquoi on s’est mo
, ainsi que dans toute sa personne, c’était la finesse, l’esprit, les
grâces
, la décence et surtout la noblesse. » Égal à tou
ù un paganisme épuré se mêle à un christianisme embelli de toutes les
grâces
de la mythologie. Les deux muses y sont réconcili
e qui lui manque le plus est le fond des choses2. Il sait parler avec
grâce
, sans savoir ce qu’il faut dire. Il énerve les pl
ans paraître en avoir. On ne se contente pas de la simple raison, des
grâces
naïves, du sentiment le plus vif, qui font la per
couvert, comme les colonnes et la corniche, se tournent seulement en
grâce
par leurs proportions : tout est simple, tout est
Les plages brûlantes de l’Afrique ont été inondées des torrents de la
grâce
. Les empereurs mêmes sont devenus les adorateurs
eu, qui a été fidèle et petit, on ne peut voir que son bonheur et les
grâces
qu’il attire sur ce qui lui reste de cher ici-bas
s modernes Cambrai, 4 mai 1714. La lettre que vous m’avez fait la
grâce
de m’écrire, Monsieur1, est très-obligeante ; mai
ués. Ceux d’entre les anciens qui ont excellé ont peint avec force et
grâce
la simple nature. Ils ont gardé les caractères, i
e et indissoluble. Ne cherchez point en lui la souplesse élégante, la
grâce
flexible et molle, l’insinuation craintive, la ru
i vous offrir tous les sentiments de mon cœur. Le cygne 2 Les
grâces
de la figure et la beauté de la forme répondent d
érite mieux ; la nature en effet n’a répandu sur aucune autant de ces
grâces
nobles et douces qui nous rappellent l’idée de se
e cygne respire la volupté, l’enchantement que nous font éprouver les
grâces
et la beauté ; tout nous l’annonce, tout le peint
faire admirer de plus près en étalant ses beautés, et développant ses
grâces
par mille mouvements doux, ondulants et suaves. A
ent l’éclat. » 3. Ce mot veut dire qui se commandent avec aisance et
grâce
. 1. Delille disait : Le cygne, toujours beau,
t la remplace, Qui nous plaît en tous lieux, en tout temps : c’est la
grâce
. Et comment définir, expliquer ses appas ? Ah ! l
s : c’est la grâce. Et comment définir, expliquer ses appas ? Ah ! la
grâce
se sent, et ne s’explique pas. Rien n’est si vapo
t, agit ou se repose. De l’enfance naïve elle est le premier don ; La
grâce
lui donna son facile abandon. Cette soudaineté qu
que l’air marin la douceur angevine. 1. La Fontaine a dit : Et la
grâce
plus belle encor que la beauté. 2. L’expression
grâce plus belle encor que la beauté. 2. L’expression manque ici de
grâce
. 3. Allusion à Galatée qui fuit derrière les sau
e vous conte cette histoire à la hâte ; mettez à mon récit toutes les
grâces
qui y manquent, et puis, quand vous le referez à
d’autres, il sera charmant. (À mademoiselle Volant, 1762.) De la
grâce
et du naturel Sachez donc ce que c’est que la
2.) De la grâce et du naturel Sachez donc ce que c’est que la
grâce
, ou cette rigoureuse et précise conformité des me
t ne la prenez point pour celle de l’acteur ou du maître à danser. La
grâce
de l’action et celle de Marcel1 se contredisent a
d’attention et de travail pour danser avec la même liberté et la même
grâce
que l’on sait marcher ; pour chanter comme on par
ls aient acquis par l’habitude, la facilité d’écrire purement et avec
grâce
. Si l’on sent bien qui l’on est, et à qui l’on pa
e Tulles. « Je viens d’apprendre avec beaucoup de joie, Monsieur, la
grâce
que le Roi vous a faite, non seulement pour l’int
Le Roi m’a donné plus qu’il ne pense, Monsieur. Le compliment que la
grâce
qu’il m’a faite m’a attiré de votre part, est pou
n, elle joignit ainsi le compliment de condoléance. SIRE, « Après la
grâce
que le Seigneur vient d’accorder à la France, en
et l’imagination, en même temps qu’on enchaîne la curiosité. Voyez la
grâce
et la vivacité, que Madame de Sévigné a mises dan
la vivacité, la délicatesse, l’enjouement, l’aimable négligence, les
grâces
si naturelles et si piquantes du style enchanteur
huit peut avoir de la noblesse aussi bien que de la douceur et de la
grâce
; celui de sept ne manque pas d’énergie, mais il
plus de deux fois le retour de la même rime ; ce redoublement a de la
grâce
et quelquefois de l’énergie dans la poésie légère
. Cette licence est peu tolérée aujourd’hui. On peut écrire au besoin
grâce
et grâces, jusque et jusques, guère et guères, ce
icence est peu tolérée aujourd’hui. On peut écrire au besoin grâce et
grâces
, jusque et jusques, guère et guères, certe et cer
entiels et une des beautés du langage poétique ; elle lui donne de la
grâce
et de la vigueur. Corneille dit : À qui venge so
s admirera quand, par une heureuse alliance, vous aurez su donner une
grâce
nouvelle à des mots déjà connus. La disposition d
d’en déranger l’ordre et la structure ; on verra qu’aussitôt toute la
grâce
, toute l’harmonie, toute la beauté s’évanouira. I
s pensées, les mêmes expressions sont restées ; mais il n’y a plus de
grâce
, il n’y a plus d’harmonie. Il en est de même dans
e quinze ou vingt mots attiques qu’il s’était exercé à prononcer avec
grâce
et dont il assaisonnait tous ses discours. RÈ
se met ordinairement avant le nom dont il est complément, et il a une
grâce
particulière, quand il en est séparé par un ou pl
etc., mis avant leurs antécédents talis, tantus, tot, tantum, ont une
grâce
particulière, quand l’ordre ou l’intérêt des idée
s pronoms rapprochés les uns des autres dans une même phrase, ont une
grâce
particulière, pourvu toutefois que ce rapprocheme
VIII Le relatif qui, quæ, quod, étant à un autre cas, a plus de
grâce
, quand il est placé avant son antécédent, ainsi q
onie du style exigent un ordre différent. II Le verbe sum a une
grâce
particulière au commencement de la phrase, étant
t avec moi. II Les prépositions se placent souvent avec plus de
grâce
entre l’adjectif et le nom, pourvu que l’adjectif
njonction nam se met au commencement de la proposition, et elle a une
grâce
particulière, quand elle est suivie de et mis pou
ser avec le génie de cette langue, et de donner au style la force, la
grâce
, la noblesse qui lui conviennent. Quelques exempl
elé ainsi, parce qu’il est particulier à l’orateur, qui recherche les
grâces
et les ornements du style, et qui figure, pour ai
’épigramme est une petite pièce de poésie qui présente, exprimée avec
grâce
et précision, une pensée délicate, fine, ingénieu
fait le plus souvent l’éloge du mort ; et il doit alors y mettre les
grâces
et les délicatesses du madrigal, en prenant cepen
e les rimes de la partie à laquelle il répond. Ce petit poème a de la
grâce
et de la régularité dans sa forme ; et quand le r
u jour, Promettre est un, et tenir est un autre. Sur ce refrain, de
grâce
permettez Que je vous conte en vers une sornette…
l est le mérite du triolet ? — Exemple. Ce petit poème a beaucoup de
grâce
et de naïveté, et le couplet ne peut guère avoir
indare, l’Idylle et l’Ode ne vont plus rien laisser à désirer pour la
grâce
naïve, pour la sublime hardiesse ; que, dans la b
tif. Ou bien l’éloquence se propose de charmer un auditoire par la
grâce
et le piquant des idées, la pompe du style ; ce q
nom, la vie n’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une apparence, les
grâces
et les plaisirs ne sont qu’un dangereux amusement
romain. Il rompt l’ordre logique des propositions, et puis de quelles
grâces
il va les revêtir ! « Magistrats, si j’ai quelqu
s frères, que je ne devrais ouvrir la bouche e que pour vous demander
grâce
en faveur d’un pauvre missionnaire dépourvu de to
fixés à terre, il les porta sur les chefs désireux de l’entendre : la
grâce
s’ajoute à son éloquence. Si mes vœux et les vôtr
a, par cela même, être mâle, rapide, serré, pressant ; qu’il n’ait ni
grâces
, ni ornements d’emprunt, ni tours étudiés, recher
s procès : mais allons de ce pas au Capitole en rendre des actions de
grâces
aux dieux. » S’il s’agit de réfuter des raisons,
e serait pour la souiller du sang de ton hôte ? Père, j’ai pu obtenir
grâce
pour mon fils auprès d’Annibal, et je ne le puis
itable point de vue, il doit s’appliquer à les embellir de toutes les
grâces
, à les parer de tous les ornements dont le sujet
viales, etc. Ces pensées demandent à être revêtues des ornements, des
grâces
de l’expression. C’est la laideur qui se dissimul
e chagrin ne dure pas toujours. » Notre bon La Fontaine lui donne une
grâce
charmante en l’offrant sous cette délicieuse imag
. Par elle, il donne aux idées, aux objets qu’elles représentent, une
grâce
particulière et leur prête ce vif coloris si prop
se gêner ou fatiguer l’attention. L’harmonie doit surtout répandre sa
grâce
sur la fin. En général, le style de la période se
, on verra, tout en conservant le même sens, si on retrouve les mêmes
grâces
pour l’esprit et l’oreille. Harmonie poétique.
rte de laisser-aller. Est-il plus élevé, agréable ? il lui faut de la
grâce
, des fleurs. Est-il grandiose, pathétique ? il lu
euses. Il ne rejette pas tous les ornements, puisqu’il a lui-même ses
grâces
particulières ; mais il est ennemi des ornements
sied à merveille de n’être point parée, beauté insoucieuse, qui a des
grâces
d’autant plus touchantes qu’elle s’en préoccupe m
urs de Carthage, et des Sylla et des Marius et des Mucius : Un mot de
grâce
, Postume, de mes trois chèvres. » « La simplici
aïf ou ingénu, si on s’applique à l’être. La naïveté n’exclut pas les
grâces
du style ; mais elle veut que ces grâces se montr
La naïveté n’exclut pas les grâces du style ; mais elle veut que ces
grâces
se montrent dans la simplicité du cœur et dans l’
e céleste et attachée négligemment au haut de sa tête par la main des
Grâces
. À l’aspect de ce chef-d’œuvre, j’oublie tout l’u
tails, ressortir l’ensemble du sujet qu’on traite. La suite est d’une
grâce
, d’une naïve douceur qui provoque la sensibilité.
: « Combien de fois a-t-elle remercié Dieu humblement de deux grandes
grâces
, l’une de l’avoir fait chrétienne, l’autre… Messi
erflues, ne peuvent donner au discours ni plus de décence, ni plus de
grâce
, ni plus de noblesse. « Ne vous piquez pas de vou
attendrissent ! Mais quoi ? Quelle vapeur vient obscurcir les airs ?
Grâce
au ciel ! on m’entr’ouvre un chemin aux enfers, D
te, une émotion vive et profonde : le style en tire à la fois plus de
grâce
et de force. De quel effet n’est-elle pas dans ce
our dire prenez un siège ; que d’appeler un miroir le conseiller des
grâces
, et, comme Tertullien, le déluge la lessive de
yrrhus, apprend que cette princesse n’a pu lui survivre et s’écrie :
Grâce
aux cieux, mon malheur passe mon espérance ! Oui,
aucoup de ménagement. Mais elle aime à se parer en poésie de toute sa
grâce
, à se revêtir du plus beau coloris, des plus sédu
Il faut dire seulement qu’un médiocre discours, soutenu de toutes les
grâces
, de tous les prestiges du débit, opérera plus d’e
éans et de Richelieu ; il devint même par la suite l’objet des bonnes
grâces
de Mazarin. Comme Balzac, il fut membre de l’Acad
x gentilshommes. Il faut avouer qu’une adversité soutenue de si bonne
grâce
, et avec tant de force, vaut mieux que beaucoup d
la garantis détestable. Dorante, Mais, marquis, par quelle raison, de
grâce
, cette comédie est-elle ce que tu dis ? LE MARQUI
copies. Le temps n’a fait que sanctionner le jugement de son époque.
Grâce
à elle, grâce à sa plume naturelle et fine, délic
ne âme qui, par un juste jugement de Dieu, était déchue de toutes les
grâces
, et ne tenait à Jésus-Christ par aucun lien ? qu’
as avec mépris l’ordre des avertissements divins et la conduite de la
grâce
; elle crut, dis-je, que marchant seule dans une
de tous les plaisirs des sens ; c’est là que se réduisent toutes ces
grâces
extérieures de beauté, de santé, de teint, qui no
de beauté, de santé, de teint, qui nous font négliger les précieuses
grâces
du salut : c’est là qu’elles vont aboutir ; à un
l’établissement et l’affermissement de notre foi : et c’est, avec la
grâce
de mon Dieu, ce que j’entreprends. On vous a cent
naître à ce malheureux et confesser sa divinité ? Et ce miracle de la
grâce
ne sert-il pas encore à confirmer tous les prodig
ce qu’il manie ; il a, dans ce qu’il emprunte des autres, toutes les
grâces
de la nouveauté et tout le mérite de l’invention
’ait aucun besoin de me surprendre par sa nouveauté ; je veux que ses
grâces
ne vieillissent jamais, et que je ne puisse presq
Les plages brûlantes de l’Afrique ont été inondées des torrents de la
grâce
. Les empereurs mêmes sont devenus les adorateurs
résor céleste… Par ces hommes chargés des richesses de l’Évangile, la
grâce
croît, et le nombre des croyants se multiplie de
montrent à chaque pas l’abîme ouvert sous nos pieds ? Le fleuve de la
grâce
ne tarit jamais, il est vrai ; mais souvent, pour
cette entreprise. Choisi par vous pour rendre de publiques actions de
grâces
au roi, j’avais tâché d’exposer en peu de mots qu
us capable que Massillon d’apprendre à s’exprimer avec facilité, avec
grâce
et abondance : il achève en quelque sorte la cult
s dont notre langue s’est depuis enrichie n’ont pu encore effacer les
grâces
de leur ancienne simplicité. Mais, en général, qu
Marot et ses Regnier, marchait encore sans règles et au hasard ; les
grâces
de ces deux auteurs appartiennent à la nature, qu
mme des criminels tremblants à qui on va prononcer ou une sentence de
grâce
ou un arrêt de mort éternelle ; car vous avez bea
esté du trône elle-même de plus délicieux que le pouvoir de faire des
grâces
? Que serait la puissance des rois, s’ils se cond
aire faire une action qui manque à la vie d’Alexandre. » Je reçus les
grâces
du roi : j’adorai les décrets des dieux, et j’att
ays, au lieu d’y aller en personne ». Ibid. 346, chap. ix. De la
Grâce
et de l’Élégance. Dans les personnes, dans le
la Grâce et de l’Élégance. Dans les personnes, dans les ouvrages,
grâce
signifie non seulement ce qui plaît, mais ce qui
imaginé que la déesse de la beauté ne devait jamais paraître sans les
Grâces
. La beauté ne déplaît jamais, mais elle peut être
a regarder, qui attire, qui remplit l’âme d’un sentiment doux347. Les
grâces
dans la figure, dans le maintien, dans l’action,
t dans le genre fort et vigoureux a un mérite qui n’est pas celui des
grâces
. Ce serait mal connaître Michel-Ange et le Carava
mal connaître Michel-Ange et le Caravage348 que de leur attribuer les
grâces
de l’Albane. Le sixième livre de l’Énéide est sub
ane. Le sixième livre de l’Énéide est sublime, le quatrième a plus de
grâces
. Quelques odes d’Horace respirent les grâces, com
, le quatrième a plus de grâces. Quelques odes d’Horace respirent les
grâces
, comme quelques-unes de ses épîtres enseignent la
’en général le petit, le joli en tout genre, soit plus susceptible de
grâce
que le grand. On louerait mal une oraison funèbre
ait un seul genre d’ouvrage qui puisse être bon, en étant opposé aux
grâces
: car leur opposé est la rudesse, le sauvage, la
auvage, la sécheresse. L’Hercule Farnèse349 ne devait point avoir les
grâces
de l’Apollon du Belvédère et de l’Antinoüs ; mais
reste. L’incendie de Troie, dans Virgile, n’est point décrit avec les
grâces
d’une élégie de Tibulle : il plaît par des beauté
lle : il plaît par des beautés fortes. Un ouvrage peut donc être sans
grâce
, sans que cet ouvrage ait le moindre désagrément.
ne les adoucit point par des contrastes agréables, il rebutera350. La
grâce
en peinture, en sculpture, consiste dans la molle
s une expression douce, et la peinture a, par-dessus la sculpture, la
grâce
de l’union des parties, celle des figures qui s’a
e prêtent des agréments par leurs attributs et par leurs regards. Les
grâces
de la diction, soit en éloquence, soit en poésie,
s de la délicatesse des idées et des descriptions riantes. L’abus des
grâces
est l’afféterie, comme l’abus du sublime est l’am
triste empreinte jusque sur leur figure, et ne leur laisse aucune des
grâces
dont la nature anime tous les êtres heureux382. L
de qu’autant qu’il leur accorde, et ne veut que calme et liberté. Les
grâces
de la figure, la beauté de la forme, répondent da
érite mieux : la nature en effet n’a répandu sur aucune autant de ces
grâces
nobles et douces qui nous rappellent l’idée de se
out, dans le cygne, respire l’enchantement que nous font éprouver les
grâces
et la beauté… À sa noble aisance, à la facilité,
faire admirer de plus près, en étalant ses beautés et développant ses
grâces
par mille mouvements doux, ondulants et suaves388
tieux sectaire ? Quelle douceur, quelle pureté dans ses mœurs, quelle
grâce
touchante dans ses instructions ! quelle élévatio
atin leur beau jour accourci456 ! Le fer qui les tua leur donna cette
grâce
, Que si de faire bien ils n’eurent pas l’espace,
Curiace. HORACE. Mon père, retenez des femmes qui s’emportent Et, de
grâce
, empêchez surtout qu’elles ne sortent : Leur amou
ndre auprès de vous me fait son interprète, Et son cœur est épris des
grâces
d’Henriette592. CHRYSALE. Quoi ! de ma fille ? AR
ent Attaque votre belle vie. BÉLISE. Ah ! tout doux : laissez-moi, de
grâce
, respirer. ARMANDE. Donnez-nous, s’il vous plaît,
famille ? Allons voir Lisimon. Menez-moi chez sa fille. LE COMTE. De
grâce
, à vous montrer ne soyez pas si prompt : Vous les
Une telle aventure Des jeux de la fortune est une preuve sûre.
Grâce
au ciel, votre sœur est digne de son sang : Sa ve
, À mépriser la mort en savourant la vie, À lire tes écrits pleins de
grâce
et de sens, Comme on boit d’un vin vieux qui raje
uisée par deux siècles de gloire et entreprit de la régénérer. Quelle
grâce
naïve colore ses idylles et ses élégies, qui semb
ant des loisirs studieux Chercher quelle fut cette belle : La
grâce
décorait son front et ses discours, Et, comme ell
temps Mme de La Fayette l’avait peinte avec autant de finesse que de
grâce
. Il suffirait de rappeler pour son éloge que, sur
ort goûtée des connaisseurs, la lettre de la Prairie est un modèle de
grâce
sémillante et d’esprit fin et délié, se jouant su
nature, qui fut trop rare de son temps : elle en sent à merveille les
grâces
et les beautés. On peut en offrir bien d’autres p
n y remarque, dit un contemporain, un bon goût, un bon ton, une bonne
grâce
dont n’approchait point le langage des beaux espr
on récit est original et ne peut plus être surpassé. » 347. Et la
grâce
plus belle encor que la beauté, a dit La Fontain
361. La pièce de madame Deshoulières, souvent citée à cause de sa
grâce
émue, est l’idylle allégorique à ses enfants, dan
ffon, un peu avant ce passage, a dit : « Le cygne est l’emblème de la
grâce
, premier trait qui nous frappe, même avant les tr
charmantes choses, Ni ce charme secret dont l’œil est enchanté, Ni la
grâce
plus belle encor que la beauté. 389. « Témoin
sis, par son exactitude, sa variété, comme i aussi par un style d’une
grâce
facile qui fait penser quelquefois à Fénelon, mér
in et achevé ! comme les quatre premiers vers, délicieux et pleins de
grâce
, contrastent aisément avec le ton noble et l’imag
ne a célébré aussi les bienfaits de la paix dans une idylle pleine de
grâce
. On peut voir les Morceaux choisis de la classe d
tte pièce, adressée à Richelieu, atteste que le poète était rentré en
grâce
auprès du puissant cardinal que le succès du Cid
déric, duc de Courlande, à qui ses exploits avaient mérité les bonnes
grâces
du souverain. 538. Un exemple de cette inversion
I, 18 : Sæpe sinistra cava prædixit ab illec cornix. 557. Quelle
grâce
, quelle finesse dans ce petit mot jeté négligemme
esse que réveille une idée de mort n’est-elle pas tempérée ici par la
grâce
riante de l’expression ! 568. On dirait aujourd’
parfaitement autorisée en poésie, où elle a de la nouveauté et de la
grâce
. 570. Le Batteux et La Harpe ont commenté cet ap
ce, toujours ridicule ou odieux. Henriette, pleine de franchise et de
grâce
, nous fait aimer ce qui est simple et naïf, autan
e nos bons poètes, dit La Harpe, a prouvé que le de ablatif a plus de
grâce
en poésie que le par, toutes les fois qu’il n’est
ipe en prose ; Mes vers sont durs, d’accord, mais forts de chose ; De
grâce
, ouvrez ; je veux à Despréaux Contre les vers dir
e n’en avait pas. La phrase en aurait eu bien plus de précision et de
grâce
: affreuse a trop l’air d’être donné à la rime. »
s qui servent de vêtement aux pensées de la jeune captive ont tant de
grâce
et de pureté, qu’il semble superflu d’appeler l’a
qu’on voit dans ses ouvrages. Cet homme célèbre réunissait en lui les
grâces
, l’ingénuité et la crédulité d’un enfant. Il étai
plus fortunées Pèsent le moins ; les maux seuls font le poids. —
Grâce
au seigneur Jupin, puisque je suis à même,
e serez point maltraitée. Servant par ce moyen chacun selon son goût,
Grâce
à votre raison et grâce à ma folie, Vous
nécessaire de montrer la vie champêtre elle-même, ornée seulement des
grâces
qu’elle peut recevoir. On a donné aux pièces past
tion des objets les plus communs, pourvu que tout y soit exprimé avec
grâce
. Voyez cette jolie comparaison par laquelle Berni
aurateur de la satire. Il a de la gaîté, de la force et souvent de la
grâce
. C’est de lui que La Harpe a dit, avec raison, qu
nts, l’imagination les met en œuvre, et leur prête son coloris et ses
grâces
. Mais ce coloris ne doit pas être trop brillant,
is et ses grâces. Mais ce coloris ne doit pas être trop brillant, ces
grâces
ne doivent pas être affectées104. Ainsi toute la
parlât avec netteté, justesse, décence ; que les vers tombassent avec
grâce
. Il fut, en quelque sorte, le père du bon goût da
n’a peut-être pas assez de ce pliant, de cette souplesse qui donne la
grâce
; sa force dégénère quelquefois en dureté119. Heu
ion des merveilles de la nature, soit en adoration des prodiges de la
grâce
, soit dans un transport unanime de reconnaissance
l’exposition du dogme, sont plus spécialement des chants d’actions de
grâces
, des invocations, des prières ou des louanges que
plorer des malheurs ; le plus souvent il était consacré à l’action de
grâces
. Il prenait tous les tons de l’ode, et il en est
égant et varié. Le poète peut, dans cette espèce d’ode, répandre avec
grâce
des traits de morale, et y entremêler de fines lo
urel, sans apprêt, doux et tendre. Les images riantes ont aussi leurs
grâces
particulières, quand elles forment un contraste a
racieux ; c’est le caractère de Catulle, doué de beaucoup de goût, de
grâce
et de naturel, et d’Ovide, chez qui l’excessive a
ir et à chanter, plaît beaucoup dans la chanson, et lui donne plus de
grâce
et de mérite. 11 doit contenir le résumé frappant
raits heureux. Celles du temps de Louis XIV ont plus de finesse et de
grâce
que les refrains de la Fronde, et le sel en est m
dans le style, de la richesse, de l’élégance, de la fraîcheur, de la
grâce
et surtout de la variété. On peut prendre un ton
fait que partager aux autres oiseaux : légèreté, rapidité, prestesse,
grâce
et riche parure, tout appartient à ce petit favor
e qu’autant qu’il leur accorde, et ne veut que calme et liberté2. Les
grâces
de la figure, la beauté de la forme, répondent da
érite mieux : la nature en effet n’a répandu sur aucune autant de ces
grâces
nobles et douces qui nous rappellent l’idée de se
e cygne respire la volupté, l’enchantement que nous font éprouver les
grâces
et la beauté ; tout nous l’annonce, tout le peint
faire admirer de plus près en étalant ses beautés, et développant ses
grâces
par mille mouvements doux, ondulants et suaves. A
ine, et un gazon sans fleurs nous restait comme un dernier vestige de
grâce
et de fécondité. Bientôt ce n’était plus qu’une s
ns qu’il n’effleure : Phénomène léger, chef-d’œuvre aérien. De qui la
grâce
est tout, et le corps presque rien ; Vif, prompt,
ple, élégante, unie, riche en demi-teintes ; elle allie la force à la
grâce
, mais ses hardiesses n’effrayent point le goût. R
u me trouble et m’embarrasse ! La douceur de sa voix, son enfance, sa
grâce
, Font insensiblement à son inimitié Succéder… Je
rime que j’ignore ? Vous qui le punissez, vous ne l’ignorez pas6 : De
grâce
, apprenez-moi, seigneur, mes attentats. néron. Q
ge parfaite. » 1. La tournure est toute latine ; cette forme a de la
grâce
. 2. Dit-on. Il ne ment pas, et est très-fin dan
ire que l’amour de Britannicus n’est qu’une forme de la pitié. Quelle
grâce
et quelle délicatesse dans ces traits ! 7. Son
e, par Pascal, et l’Épître de saint Paul aux Romains, ch. vii. 3. La
grâce
est le secours que l’homme reçoit de Dieu. 1. M
ns l’Art poétique (1674), sous la dictée d’Horace, dont il n’a pas la
grâce
, ces lois éternelles du goût, qui doivent être la
arée, N’offrit plus rien de rude à l’oreille épurée. Les stances avec
grâce
apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n’osa
re, Le plus savant mortel qui jamais ait écrit : Arnauld, qui, sur la
grâce
instruit par Jésus-Christ, Combattant pour l’Égli
n ne sied à l’esprit que son allure naturelle ; de là son aisance, sa
grâce
et toutes ses facilités réelles ou apparentes. To
uld sortit vainqueur, Et soutint de la foi l’antiquité divine ; De la
grâce
il perça les mystères obscurs, Aux humbles pénite
arle ; qu’elle ne donne pas seulement à ses ouvrages un visage, de la
grâce
et de la beauté, comme Phidias, mais un cœur, de
hautes et de rares connaissances sortent et fleurissent les diverses
grâces
de ses paroles comme de leur tige et de leur raci
e parasite du peuple : c’était son censeur et son pédagogue1… Que ces
grâces
austères me plaisent ! que cette sévérité est att
s cœurs et à leurs propres pensées. Cette impunité apparente n’est ni
grâce
ni faveur. L’entrée du palais ne montre rien de f
pas retenu toute la flamme de sa parole. On y voudrait aussi plus de
grâce
, de finesse ou de naturel1. Nouvelles de cour
foule se précipitaient. Il est, je crois, difficile de mettre plus de
grâce
et de bonté dans la politesse : elle a même un ge
veulent se connaître en musique et en peinture, afin d’en parler avec
grâce
, avec goût, et même avec ce ton de supériorité qu
aint Jérôme du Dominiquin ; pour retrouver la même expression dans la
grâce
enchanteresse et dans le visage abattu, dans la j
res mains ; et, lors même qu’on rend à Dieu de solennelles actions de
grâces
et qu’on pend aux voûtés sacrées de ses temples l
eux comme une tache qui les flétrit et qui les déshonore. Jaloux des
grâces
qui tombent à côté d’eux, il semble qu’on leur ar
e des criminels tremblants à qui l’on va prononcer ou une sentence de
grâce
ou un arrêt de mort éternelle.... Or, je vous le
rigueur de la discussion est tempérée par l’aménité du langage, où la
grâce
et l’abandon sont soutenus par la vigueur et la f
ombres dans la caverne de Platon. Sans ordre, il n’y a ni beauté, ni
grâce
, ni force ; et Buffon a dit avec sagesse : C’est
’agit plus pour l’esprit de déployer la vivacité des sentiments ou la
grâce
des mœurs, ou la fécondité de l’imagination dans
re, il les porte sur les chefs avides de l’entendre ; il parle, et la
grâce
vient embellir son éloquence : « O Grecs, si vos
est aussi clair que la lumière du jour, alors enfin je demanderai en
grâce
que, privés de tout le reste, nous gardions au mo
insi que l’herbe des champs ; le matin elle fleurissait, avec quelles
grâces
! vous le savez : le soir nous la vîmes séchée.
e plaisanter, a été le premier à en faire abus. Et ; cependant quelle
grâce
, quelle finesse dans la critique dont il l’a pour
léante : Sacrifiez à Dieu toute votre colère Et remettez le fils en
grâce
avec le père. Tartufe. Je vous ai déjà dit q
etites créatures pour vos enfants. Vous avez été leurs mères selon la
grâce
, depuis que leurs mères selon la nature les ont a
, enfin l’élocution achève l’ouvrage et lui donne l’âme et la vie, la
grâce
et la force. Buffon a dit : Le style, n’est que
uses aux bracelets et aux colliers qu’un mauvais peintre ajoutait aux
Grâces
. Plus sévère encore, Quintilien comparait le disc
retranche les deux épithètes, l’expression est dépouillée de toute sa
grâce
. — Quelle délicate flatterie pour Bérénice quand
u prince. De même, comme cette inversion de Buffon fait ressortir la
grâce
séduisante et naturelle du cygne : A la noble ai
relevé la haute contenance, | à qui la clémence ajoutait de nouvelles
grâces
. Si l’équité régnait dans le cœur des hommes, |
té ou de précision, plus de force ou d’élégance, plus d’énergie ou de
grâce
, plus de netteté ou de profondeur. Mais leur prin
! elle devait périr sitôt !… Ce matin elle fleurissait, avec quelles
grâces
! vous le savez ; le soir nous la vîmes séchée !.
el est le mouvement d’Oreste à la fin de la tragédie d’Andromaque :
Grâce
au Dieu ! mon malheur passe mon espérance. Qui je
ui ajoutent à l’expression plus de vivacité, d’éclat, d’énergie ou de
grâce
; elles sont au langage ce que sont les gestes et
et l’imprévu, en même temps qu’on lui plaît par la finesse ou par la
grâce
. Par exemple, dites : Il faut que M. de la Garde
ire fardé, tout à côté de la belle et terrible image de la mort : La
grâce
décorait son front et ses discours ; Et comme ell
pour les Hélènes au beau plumage. Avec autant d’esprit mais moins de
grâce
naturelle, Voltaire dit à propos de son voyage à
, je vous trouve. De même Cicéron, pour faire l’éloge de l’amitié :
Grâce
à elle, les absents sont sous nos yeux ; les pauv
vie. Souvent elle est un ornement poétique destiné à donner plus de
grâce
ou d’agrément à l’expression. Ainsi Chateaubriand
: Combien de fois a-t-elle remercié Dieu humblement de deux grandes
grâces
: l’une de l’avoir faite chrétienne ; l’autre… Me
raison par une métaphore : Représentons-nous le jeune prince que les
Grâces
elles-mêmes semblaient avoir formé de leurs mains
vement du monde physique même aux choses et aux faits du monde moral.
Grâce
à elle tout prend un corps, un visage ; l’homme b
est temps de jouir des délices du port. De même, la Fontaine avec sa
grâce
et sa fécondité hauelles : Lorsque sur cette mer
u goût que nous avons pour elle : la pensée aura perdu son charme, sa
grâce
, sa physionomie en perdant/sa vivacité et sa préc
prouvé que ce soin n’est incompatible ni avec le naturel, ni avec la
grâce
, ni avec le mouvement. C’est d ailleurs un mérite
s demeures divines Descendre un peuple de héros. Et Thomas, avec une
grâce
lourde et affectée : Quand on veut écrire sur les
Faute de goût et de délicatesse, les écrivains médiocres allient sans
grâce
et sans justesse des mots qui sont comme le clinq
ns couleur à une expression moins serrée, mais valant par l’éclat, la
grâce
ou la force, celui là ne serait pas économe il se
avail, c’est peut-être faire voir qu’on a de l’esprit, mais non de la
grâce
et de la facilité. L’art est heureusement caché,
er solaire, on sent là une grande contrainte ; et quel charme, quelle
grâce
, quel naturel dans cette idée de greffier ? La Fo
est un art de paraître sans art. C’est une beauté négligée, qui a des
grâces
d’autant plus touchantes qu’elle semble n’y pas s
elle semble n’y pas songer… L’orateur du genre simple, content de ces
grâces
modestes, sera peu hardi à créer des expressions
e chaleur et de puissance, on peut persuader encore par la clarté, la
grâce
et l’abondance des pensées et des paroles ; c’est
e, — 3. De la délicatesse. — 4. Règles du style tempéré. 1. De la
grâce
. — A l’élégance se rattache la grâce, charme ou a
es du style tempéré. 1. De la grâce. — A l’élégance se rattache la
grâce
, charme ou attrait indéfinissable que La Fontaine
it indéfinissable que La Fontaine a caractérisé par ces mois : Et la
grâce
, plus belle encor que la beauté. La grâce est un
risé par ces mois : Et la grâce, plus belle encor que la beauté. La
grâce
est un mérite gui séduit, attire et retient : ell
ieux a raison de dire : L’Hercule Farnese ne pouvait point avoir les
grâces
de l’Apollon du Belvédère, mais il n’est pour cel
rude, ni agreste, ni sauvage. Racine a donné un modèle exquis de la
grâce
dans le. style, en traitant le sujet même de la g
le exquis de la grâce dans le. style, en traitant le sujet même de la
grâce
: Je ne trouve, qu’en vous je ne sais quelle grâ
sujet même de la grâce : Je ne trouve, qu’en vous je ne sais quelle
grâce
Qui me charme toujours et jamais ne me lasse ; De
es poëtes : Ne forçons point notre talent, Nous ne ferions rien avec
grâce
. L’élégance et la grâce sont des qualités indisp
oint notre talent, Nous ne ferions rien avec grâce. L’élégance et la
grâce
sont des qualités indispensables, surtout aux ouv
ns les réunions publiques. D’ailleurs on a pu dire avec raison que la
grâce
elle-même est une grande force parce qu’elle sédu
re, Homère ait à Vénus emprunté sa ceinture. 2. De la finesse. — La
grâce
résulte autant de ce que l’artiste cache que de c
montre : la retenue est le plus souvent une condition naturelle de la
grâce
. La finesse résulte de l’emploi raisonné de ce mo
gance résulte d’un choix d’expressions nobles et harmonieuses. V. La
grâce
doit être naturelle pour plaire et séduire. VI.
de pouvoir dans cette partie de l’éloquence : quelle dignité, quelle
grâce
n’y ajoute-t-il pas ! mais il ne faut ni affectat
une ou deux autres entre lesquelles ils puissent choisir ensuite, ou
grâce
auxquelles ils donnent à leur diction une variété
poing dans la Tour de Londres. Ces fameux porteurs de défi demandent
grâce
; ils se rendent. C’était bien la peine de tant p
nstruit, plaît à tous deux également. Une troisième qualité, c’est la
grâce
. Sans elle, une lettre est sèche, triste, monoton
ots et des tournures les plus faciles ; elle donne au style une bonne
grâce
qui dissimule tout travail. Le premier soin de l’
es plein de ce beau sermon, vous pouvez, monsieur, me dédommager : de
grâce
, dites-nous quelque chose de ce que vous avez ret
ans d’autres termes, ce n’est plus la même chose ; elles perdent leur
grâce
et leur force. Fénelon. — Ce sont donc, monsieur
e ; elles nous présentent par ce moyen un tableau de Part ou tout est
grâce
et vérité. Joignez à cela le sentiment qui règne
ue tous les objets qui flattent l’œil ou qui charment l’oreille ; aux
grâces
du style, à plusieurs dispositions de l’esprit, à
, les animaux, nous offrent à la fois la délicatesse des couleurs, la
grâce
des figures, souvent même le mouvement de l’objet
and il tend au sublime, doit son plus grand mérite à la beauté et aux
grâces
, qui font le caractère spécial de ses ouvrages. P
référer Racine, ah ! c’est sans doute aimer avant tout l’élégance, la
grâce
, le naturel, la vérité, la sensibilité, une passi
déroulant, se découpant à nos yeux en mille petites scènes, avec des
grâces
et des nonchalances qui vont si bien au bonhomme,
aints baisers, et toutes ont chanté jusqu’à la fin la prière qui crie
grâce
pour les plus irrépréhensibles ; et puis, les jou
omparaisons développent la pensée et lui donnent de la force ou de la
grâce
; mais elles doivent être justes et faciles à sai
emuet final se brise sur une voyelle, si la période est terminée avec
grâce
, l'oreille éprouve un charme qui laisse une impre
Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs. La
grâce
et l'harmonie du style se font également remarque
iez vos discours. (Boileau.) Quelquefois les épithètes donnent de la
grâce
ou de l'harmonie à la phrase ; mais les bons écri
n'employer que des expressions coulantes et pleines d'harmonie et de
grâce
. Enfin, il faut donner une juste étendue aux phra
'Hermione n'a pu survivre à Pyrrhus qu'on vient d'immoler, s'écrie :
Grâce
aux dieux, mon malheur passe mon espérance ! Oui,
e : Combien de fois a-t-elle remercié Dieu humblement de deux grandes
grâces
: l'une, de l'avoir fait chrétienne, l'autre….. M
s, qu'il se permet quelquefois, son vers perdrait quelque chose de la
grâce
et de l'harmonie qui nous le font aimer. Avant de
Son tour facile et vif, heureux négligemment, Respire l'abandon, la
grâce
, l'enjouement. Mais quelquefois l'épître a de l
muse ingénue a retrouvé les traces De la simplicité, la première des
grâces
. le chêne et le roseau. Le chêne un jour dit a
ir : Sois sans orgueil : la plus haute noblesse, Le grand savoir, les
grâces
, la beauté, Ne plairaient point sans douceur ni s
yez l'Abeille du Parnasse.) L'ode anacréontique chante l'Amour et les
Grâces
. C'est parmi les chansons de Béranger qu'il faut
mier régit tout : sa puissance absolue Impose ; et mon second, par la
grâce
embelli, N'a point, malgré les temps, son visage
age, enfin d’employer la plainte ou la prière pour obtenir justice ou
grâce
. Oui, ce don suffit aux enfants ; il suffit même
aucune qui, naturellement employée et mise à sa place, ne donne de la
grâce
ou de la force à l’élocution. Mais il faut que l’
s le ridicule qui est quelque part, il faut l’y voir, l’en tirer avec
grâce
, et d’une manière qui plaise et qui instruise. H
tre51 fait revivre Virgile parmi nous, transmet dans notre langue les
grâces
et les richesses de la latine, fait des romans qu
ut ce qu’il manie ; il a dans ce qu’il emprunte des autres toutes les
grâces
de la nouveauté et tout le mérite de l’invention
sains, proportionnés, agiles, vigoureux, pleins de force et de bonne
grâce
(vous savez, Monsieur, que les anciens se servaie
l y a cent manières différentes de jeux d’esprit. C. Mais encore, de
grâce
, quelle en est la marque générale ? Est-ce l’affe
s doute. Ces mouvements vifs et naturels de l’orateur ont beaucoup de
grâce
; les peintures fidèles et animées charment. Ains
enez-vous donc bien, s’il vous plaît, toujours que je loue toutes les
grâces
du discours qui servent à la persuasion ; je ne r
éloquence. B. Mais cette rapidité de discours a pourtant beaucoup de
grâce
. A. Elle en a sans doute ; et je conviens que, d
faire quand on veut être solide comme vous demandez qu’on le soit. De
grâce
, un mot là-dessus. A. Autant de peur dans notre
s, d’antithèses et de pointes fort contraires à toutes vos règles. De
grâce
, accordez-vous avec vous-même, développez-nous to
ipe en prose ; Mes vers sont durs, d’accord, mais forts de chose : De
grâce
, ouvrez ; je veux à Despréaux Contre les vers dir
sentir, Et que Vadius cherche encore. Il se plaisait à consulter Ces
grâces
simples et naïves Dont la France doit se vanter :
lter Ces grâces simples et naïves Dont la France doit se vanter : Ces
grâces
piquantes et vives Que les nations attentives Vou
se à la dernière postérité. Déjà de leurs faibles écrits Beaucoup de
grâces
sont ternies : Ils sont comptés encore au rang de
empesé du syllogisme, Et l’air fou de l’emportement. C’est là qu’avec
grâce
on allie Le vrai savoir à l’enjouement, Et la jus
du dieu du Goût, se réconciliait avec Quinault, qui est le poëte des
grâces
comme Despréaux est le poëte de la raison. Mais
nifie pas, en peinture et en sculpture, précisément la même chose que
grâce
. Ce terme grâce se dit particulièrement du visag
nture et en sculpture, précisément la même chose que grâce. Ce terme
grâce
se dit particulièrement du visage, et on ne dit p
visage élégant comme des contours élégants : la raison en est que la
grâce
a toujours quelque chose d’animé, et c’est dans l
oici une occasion où Mézeray, dans sa grande histoire, semble obtenir
grâce
pour cette hardiesse approuvée chez les anciens ;
genre est d’imiter la nature avec le plus de fidélité, de force et de
grâce
. Mais la grâce n’est-elle pas arbitraire ? Non, p
ter la nature avec le plus de fidélité, de force et de grâce. Mais la
grâce
n’est-elle pas arbitraire ? Non, puisqu’elle cons
rages. Les vers de ces pièces sont durs, obscurs, sans harmonie, sans
grâce
. Mais s’il s’est élevé infiniment au-dessus de Sh
ceux qui s’exprimèrent avec le plus de pureté, comme avec le plus de
grâce
. Vous n’assurez point, comme tant d’autres, que Q
e vous dirai, en passant, que l’honneur d’être encore dans ses bonnes
grâces
, et le plaisir de lire les pensées les plus profo
en, en chantant la nuit est loin encore, prononce, pour avoir plus de
grâces
, la nuit est loing encore. Le philosophe de Sans-
Jouveuci que pour le français de l’abbé d’Olivet. Je vous demande en
grâce
, à vous et aux vôtres, de ne vous jamais servir d
s campagnes rend à la fois indolents et prodigues. Sûr de parler avec
grâce
en disant peu de chose, il se complaît dans l’élé
’œil y trouve réunies l’exactitude et la liberté, la correction et la
grâce
: telle est encore la précision, car elle est tou
une expression moins serrée, mais revêtue d’éclat, ou de force, ou de
grâce
, ne serait pas seulement économe, il serait avare
oir être naturel avec choix, simple avec dignité et négligé même avec
grâce
. Ainsi, la vérité et le naturel sont, dans le sty
distinguent, et que je nomme accidentelles, comme la délicatesse, la
grâce
, la finesse, la légèreté, l’énergie, la gravité,
ux rois la colère céleste ! Rien de plus difficile à définir que les
grâces
: celles du style consistent dans l’aisance, la s
ranchise des mouvements de l’âme contribuent tellement à produire les
grâces
, que les passions indécises ou trop compliquées l
t les larmes, même qu’occasionne un objet chéri, sont susceptibles de
grâces
, parce que tous ces mouvements sont simples. » Me
ez entendre au lieu de voir » et cet ingénieux auteur aura défini les
grâces
du style. Sublime Ce qu’on appelle le style
nt ; mais la sagesse, la vérité, le sentiment, ont leur beauté, leurs
grâces
naturelles. Et ce n’est pas sans choix, sans l’é
flu de s’arrêter à louer l’harmonie variée et légère de ses vers ; la
grâce
, le tour, l’élégance, les charmes naïfs de son st
s écrits. Il est bon d’opposer un tel exemple à ceux qui cherchent la
grâce
et le brillant hors de la raison et de la nature.
irée est un charme que rien n’égale. Je ne donne pas ces louanges aux
grâces
d’un homme si sage, pour dissimuler ses défauts.
ns la critique que de finesse ou de gaieté, et plus d’agrément que de
grâce
: on l’attaque encore sur quelques-uns de ses jug
rs négligés, mais faciles et remplis d’imagination, de vivacité et de
grâce
, m’ont toujours paru supérieurs à sa prose, qui n
faux brillants ; qui peint la nature avec feu, avec sublimité et avec
grâce
que peut-on penser d’un tel art, si ce n’est qu’i
t la force, Boileau la justesse, La Fontaine la naïveté. Chaulieu les
grâces
et l’ingénieux, Molière les saillies et la vive i
e lieu à celui de la musique, et qui l’augmente nécessairement. Ni la
grâce
, ni la noblesse, ni le naturel, n’ont manqué à l’
idère en ses ouvrages. Les beautés que Quinault a imaginées demandent
grâce
pour ses défauts ; mais j’avoue que je voudrais b
cœur, et qui, par la noblesse et la vérité de ses peintures, par les
grâces
touchantes de son style, se fait aisément pardonn
t où la douleur, l’amitié, l’éloquence et la poésie parlaient avec la
grâce
la plus ingénue et la simplicité la plus touchant
s et plus soutenu. Mais toi104, qui les as surpassés en aménité et en
grâces
, ombre illustre, aimable génie ; toi, qui fis rég
c des traits de feu et de lumière, et enrichi le théâtre de nouvelles
grâces
; savant à imiter le caractère et saisir l’esprit
e seule ligne qui ne suit pleine d’esprit, de clarté, de gaieté et de
grâce
. Il avait le ton du meilleur monde. Malgré son in
corps qui ne la serre pas. Rien de trop juste ! Grande règle pour la
grâce
, dans les ouvrages et dans les mœurs. XXXIX. Nous
sprit trop tendu, un doigt trop contracté nuisent à la facilité, à la
grâce
, à la beauté. L’habitude d’esprit est artifice ;
tion est coulante et n’a pas de forme ; ainsi ce qui est naïf a de la
grâce
et manque de précision. XC. Concision ornée, beau
emme de cette époque qui écrivit des lettres avec un abandon plein de
grâce
et une piquante originalité de style. 24. Tére
e passage du Rhin sur le ton de l’épopée ; Gresset déroule toutes les
grâces
de son vers facile dans la description de sa Char
agréablement, elle sème partout la saillie, les traits d’esprit et la
grâce
. Voltaire est inimitable dans ce dernier genre. Q
s que ses séductions ne sauraient faire oublier. S’il est un démon de
grâce
et d’esprit1, il a peu d’autorité morale ; la vér
taire venait de mourir. Prince, dont le charmant esprit Avec tant de
grâce
m’attire, Si j’étais mort, comme on l’a dit, N’au
de croître ? Comment trouver un état, un emploi ? Sur mon destin, de
grâce
, instruisez-moi. — Il faut s’instruire et se sond
and je fredonne à peine encore Les restes d’un lugubre chant ; Si des
Grâces
qu’en vain j’implore, Vous devenez l’heureux aman
é du Trésor public. 4. Parce qu’ils faisaient de la contrebande. 1.
Grâce
à Voltaire, Ferney, simple village, dénué de tout
ramatique d’une inspiration simple et touchante, par la vigueur ou la
grâce
du coloris, et l’art d’ennoblir les plus simples
grosses boules vertes roulant par milliers l’une sur l’autre avec une
grâce
infinie. J’ai passé une demi-heure à contempler c
d’école, par esprit de charité. 3. Aux cheveux en broussailles. 4.
Grâce
à ses leçons et à son zèle. 1. Le tour est ellip
rdeau de mes douleurs… Mais si je me repentais, si, par un acte de la
grâce
divine, je remontais à ma première place ?… Un ra
il est aussi loin de m’accorder la paix que je suis loin de demander
grâce
. Adieu donc, espérance, et avec toi, adieu, crain
rappant, sans qu’il dise un seul mot, qu’il résiste, ou qu’il demande
grâce
, calme, intrépide, les yeux levés au ciel. Enfin,
e sceau sur mon cuivre et votre or. Si, même avant cette heure où la
grâce
me touche, Je sentais, dans ma nuit, Dieu présent
onne avant le temps le champ qu’il a semé. Tu pares nos jardins d’une
grâce
nouvelle ; Tu rends le jour plus pur, et la terre
e ; Il n’est point conquérant, mais il est agricole ; Enfant, il a sa
grâce
et ses folâtres jeux ; Jeune, il est patient, rob
ête et son cou, se renversant noblement en arrière, se dessinent avec
grâce
sur ce fond radieux, où la lumière du soleil se j
triste empreinte jusque sur leur figure, et ne leur laisse aucune des
grâces
dont la nature anime tous les êtres heureux. Le h
oire et de modestie ; on lui a entendu dire ; Je fuyais, avec la même
grâce
qu’il disait : Nous les battîmes ; un homme dévou
e ; de jolis enfants couverts d’une simple tunique, et parés de leurs
grâces
naturelles ; des filles enfin qui appartenaient a
or ! Cent autres coups pour cette autre impudence. Sosie. De
grâce
, fais trêve à tes coups. Mercure. Fais d
s mourir. Horace. Mon père, retenez des femmes qui s’emportent Et, de
grâce
, empêchez surtout qu’elles ne sortent : Leur amou
remplir ; Je viens de le promettre, et je vais l’accomplir. Je rends
grâces
au Dieu que tu m’as fait connaître De cette occas
’appréhende rien présume trop de soi. Polyeucte. J’attends tout de sa
grâce
, et rien de ma faiblesse. Mais loin de me presser
la garantis détestable. Dorante. Mais, marquis, par quelle raison, de
grâce
, celle comédie est-elle ce que tu dis ! Le marqui
as avec mépris l’ordre des avertissements divins et la conduite de la
grâce
; elle crut, dis-je, que, marchant seule dans une
e homme en fut touché ; et ne voyant pas d’autre moyen d’obtenir leur
grâce
, poussé par son bon naturel, il sut si bien s’y p
poisons, distillés dans une eau Limpide à l’œil : mais il parle avec
grâce
; Son habit est doré, son équipage est beau ;
dans la poésie, n’appartenait qu’à la France, et Voltaire, en fait de
grâce
, était le premier des écrivains français. Il sera
sentir, Et que Vadius cherche encore. Il se plaisait à consulter Ces
grâces
simples et naïves Dont la France doit se vanter ;
lter Ces grâces simples et naïves Dont la France doit se vanter ; Ces
grâces
piquantes et vives, Que les nations attentives, V
re et du myrte d’Horace, Et des roses d’Anacréon. Voltaire. De la
Grâce
et de l’Élégance Dans les personnes, dans les
la Grâce et de l’Élégance Dans les personnes, dans les ouvrages,
grâce
signifie non-seulement ce qui plaît, mais ce qui
imaginé que la déesse de la beauté ne devait jamais paraître sans les
Grâces
. La beauté ne déplaît jamais, mais elle peut être
à la regarder, qui attire, qui remplit l’âme d’un sentiment doux. Les
grâces
dans la figure, dans le maintien, dans l’action,
t dans le genre fort et vigoureux a un mérite qui n’est pas celui des
grâces
. Ce serait mal connaître Michel-Ange et le Carava
it mal connaître Michel-Ange et le Caravage que de leur attribuer les
grâces
de l’Albane. Le sixième livre de l’Énéide est sub
ane. Le sixième livre de l’Énéide est sublime, le quatrième a plus de
grâces
. Quelques odes d’Horace respirent les grâces, com
, le quatrième a plus de grâces. Quelques odes d’Horace respirent les
grâces
, comme quelques-unes de ses épîtres enseignent la
’en général le petit, le joli en tout genre, soit plus susceptible de
grâce
que le grand. On louerait mal une oraison funèbre
ait un seul genre d’ouvrage qui puisse être bon, en étant opposé aux
grâces
: car leur opposé est la rudesse, le sauvage, la
e sauvage, la sécheresse. L’Hercule Farnèse ne devait point avoir les
grâces
de l’Apollon du Belvédère et de l’Antinoüs ; mais
reste. L’incendie de Troie, dans Virgile, n’est point décrit avec les
grâces
d’une élégie de Tibulle : il plaît par des beauté
lle : il plaît par des beautés fortes. Un ouvrage peut donc être sans
grâce
, sans que cet ouvrage ait le moindre désagrément.
il ne les adoucit point par des contrastes agréables, il rebutera. La
grâce
en peinture, en sculpture, consiste dans la molle
s une expression douce, et la peinture a, par-dessus la sculpture, la
grâce
de l’union des parties, celle des figures qui s’a
e prêtent des agréments par leurs attributs et par leurs regards. Les
grâces
de la diction, soit en éloquence, soit en poésie,
s de la délicatesse des idées et des descriptions riantes. L’abus des
grâces
est l’afféterie, comme l’abus du sublime est l’am
s utiles ou nécessaires que la nature ne nous a pas données. La bonne
grâce
et la politesse conviennent à tout le monde ; mai
vous embrasser. Ah ! monsieur, je ne vous voyais pas : faites-moi la
grâce
de m’employer ; soyez persuadé que je suis entièr
oux, dans une humble préface, Au lecteur qu’il ennuie a beau demander
grâce
; Il ne gagnera rien sur ce juge irrité, Qui lui
d contre les caprices de la mode, il faut avouer qu’elle se prive des
grâces
que donnent aux trois premières sortes de critiqu
ntôt l’histoire des origines du monde, racontées par Bossuet avec une
grâce
si majestueuse ! Quel plaisir de ne se sentir pas
pirer. En un mot, ma fille, je ne vis que pour vous. Dieu me fusse la
grâce
de l’aimer quelque jour comme je vous aime. Jamai
e à Votre Majesté ce qui m’inspire la hardiesse de lui demander cette
grâce
; mais peut-être est-il difficile qu’une confianc
ien, dans l’une ni dans l’autre, qui puisse me fermer l’entrée de ses
grâces
. Je suis avec un très profond respect, etc. Vauv
, qu’il n’était pas auteur impunément. J’achevai de gagner ses bonnes
grâces
par cette flatterie. Je lui devins plus cher de j
! « À l’aide, à l’aide, Limousins ! « Du foin, de la paille ! oh ! de
grâce
, « Des matelas et des coussins ! « Si l’un à cet
l’horrible et le hideux s’unissent au sublime ; là, l’élégance et la
grâce
sont séparées de la grandeur et de la force. Les
effort pour rejeter le fardeau, ou elle le porte légèrement, de bonne
grâce
, avec un confiant sourire qui défie l’univers de
ambition, a fait un homme exempt de tous ces maux, par la force de sa
grâce
, à laquelle toute la gloire en est due, n’ayant e
toute prière : — Seigneur, Seigneur mon Dieu, vous êtes notre père ;
Grâce
, vous êtes bon ! grâce, vous êtes grand ! — Laiss
eur, Seigneur mon Dieu, vous êtes notre père ; Grâce, vous êtes bon !
grâce
, vous êtes grand ! — Laisse aller ta parole où to
’invention et de la disposition, et donne à la composition la vie, la
grâce
et la force. 336. L’élocution est-elle d’une haut
utienne, et même, s’il se peut, qu’il suive une gradation ascendante.
Grâce
à cette progression, on sentira un attrait plus p
style tempéré. Elles en admettent les plus beaux ornements, comme la
grâce
, l’élégance, les pensées vives et brillantes, les
s agréables, les contrastes plaisants, les épithètes rassemblées avec
grâce
, les suspensions badines, les citations faites à
e si merveilleux que votre lettre. Mme de Maintenon. Mille et mille
grâces
soient rendues à qui m’a envoyé un vent si aimabl
dégénérer en pointes froides, en fades équivoques, en bons mots sans
grâce
et sans sel. L’autre défaut consiste dans le manq
ils aient acquis par l’habitude la facilité d’écrire purement et avec
grâce
, et jusqu’à ce qu’ils soient parvenus à éviter le
ses torts, et d’exprimer le désir bien formel de recouvrer les bonnes
grâces
perdues. 469. Quel doit être le ton des lettres d
vice demandé ; d’autres fois, en faisant ressortir l’importance de la
grâce
demandée, et la reconnaissance qu’on en conserver
ngue. Le sentiment se peint souvent dans un seul mot. La nature de la
grâce
reçue, les circonstances obligeantes qui l’ont ac
de de nous, et la tranquillité de la vie doit être regardée comme une
grâce
et une bénédiction de douceur qu’il répand sur no
la peine, dire quel bonheur on éprouverait si on pouvait accorder la
grâce
demandée, et quels regrets on ressent de ne pouvo
itation ? L’évêque qui se présente devant l’empereur pour implorer la
grâce
de ses malheureux compatriotes, remplit une missi
blables nous attire celle du souverain des rois, et nous fait trouver
grâce
, Lorsque nous comparaissons au tribunal de la sup
s qui peuvent les faire valoir, tels qu’une disposition heureuse, les
grâces
du style, les figures et les mouvements y toutes
r que les preuves sont la partie essentielle, quoique le style et les
grâces
soient particulièrement ce qui constitue l’art de
éclat, ni richesse. Sans fard, sans parure recherchée, il n’a que les
grâces
naïves de la nature, cette négligence aimable qui
antes ; la diction ornée et fleurie. L’orateur doit y montrer plus de
grâce
que de force, plus d’art que de nature ; tout ann
ts et n’estiment que cette éloquence mâle dont il leur semble que les
grâces
énerveraient la vigueur ; ceux-là, sentencieux, é
après du sang de votre hôte ! Hélas ! après avoir obtenu d’Annibal la
grâce
de mon fils, ne pourrais-je point obtenir de mon
, certaine disposition de mots ou, de pensées donne au style ou de la
grâce
, ou de la force, ou de la noblesse ou du mouvemen
ment. Quelquefois aussi ces figures ne sont que pour la variété ou la
grâce
. Figures de Pensées. Nous les rangeons ici
de fois a-t-elle en ce lieu remercié Dieu humblement de deux grandes
grâces
: l’une de l’avoir faite chrétienne ; l’autre, Me
de quelles lois, dis-je, il devait nous accabler et nous flétrir ? De
grâce
, Sextus Clodius, montrez ce code, votre commun ou
ir trop prodiguée, quoiqu’elle se présente toujours chez lui avec des
grâces
nouvelles. La similitude, qu’on nomme aussi quelq
elevé la haute contenance, et à qui la clémence ajoutait de nouvelles
grâces
! Qu’il eût encore volontiers sauvé la vie au bra
eau, commencé par un si heureux présage. L’armée commença l’action de
grâces
; toute la France suivit, on y élevait jusqu’au c
rg et à Rocroi ; et ravi d’un si beau triomphe, je dirai en action de
grâces
ces belles paroles du bien-aimé disciple : Et hæc
ées ; mais de s’élever peu à peu avec dignité, et de redescendre avec
grâce
; et pour cela le nombre est d’un grand secours,
animerai en parlant de l’élégance de sa forme, de la fraîcheur, de la
grâce
, de la beauté de son coloris, de la suavité de so
r le sens, mais qui peuvent donner à l’expression plus de force et de
grâce
. Ex. : Je l’ai vu de mes yeux. 9. Le pléonasme es
L’Ellipse ôte les mots sans nuire à la clarté, Et sème en vos écrits
grâce
et vivacité ; Honteux de n’être point cru sur par
tiennent moins dans la généralité, et qui, appliquées aux sujets avec
grâce
, font toujours un excellent effet dans le style.
ne œuvre littéraire sous ces dehors arides. On les orne de toutes les
grâces
de l’élocution, et l’on a grand soin surtout de s
s meilleures dispositions ; mais sous les traits de nos maîtresses la
grâce
divine nous tend la main. — Sortons victorieuses
une œuvre littéraire sous ces dehors arides ? — 11. Déguisez sous les
grâces
de l’élocution le syllogisme que vous avez cité t
e élégant. 9. Le style fleuri parle peu à la raison ; il s’occupe des
grâces
du langage avant tout, il multiplie les épithètes
s est donc le style familier, le ton d’une conversation soutenue avec
grâce
, abandon, et noblesse en certains cas. 4. Quant à
la modestie. On ferait bien de rapporter à Dieu, le maître de toutes
grâces
, le mérite de la faveur qu’on a obtenue. § III
e les mêmes règles de simplicité et de franchise, s’exécuter de bonne
grâce
si la demande est accordée, et témoigner son regr
la forme tirera son mérite d’un style familier, rempli d’aisance, de
grâce
et de naturel. § VI. — Narration merveilleuse.
droits. (Mme de Salm.) Sous la plume des poètes, la rime coule avec
grâce
et sans effort ; sous celle du versificateur, ell
la voix du désir, tout le jour expiran—te, Parle à votre chevet… ——
Grâce
à vous, échappant à cette mort affreu — se, Affer
ement ici est aussi plat qu’il peut l’être. Nul effet poétique, nulle
grâce
n’est clans cette césure produite forcément par l
ur lui en dit. Sans courir les hasards du caprice, il en a toutes les
grâces
. Je l’appellerais volontiers l’humoriste du bon s
ntôt l’histoire des origines du monde, racontées par Bossuet avec une
grâce
si majestueuse ! quel plaisir de ne se sentir pas
n de l’amertume quelques traits vaniteux dont la naïveté même est une
grâce
de plus ; on n’y trouve pas un sentiment mauvais
tueux de l’orateur se détend et s’assouplit dans ces lettres avec une
grâce
merveilleuse. Et cependant jusque dans les plus p
re qu’une cause à servir par un entier dévouement. C’est alors que la
grâce
lui parla ; tourmenté par sa vocation, il quitta
oir affiché le courage, qui se cache après s’être montré, qui demande
grâce
et merci en considération de son déguisement volo
evoir et la dignité avant tout. Plus je vieillis, plus je sens que la
grâce
de Dieu opère en moi le détachement de ce monde ;
aillir ainsi à la religion qu’ils représentent, plus je veux, avec la
grâce
de celui qui tient les cœurs dans sa main, me ten
agne rien à le secourir. O mon Dieu, quel besoin n’ai-je pas de votre
grâce
et d’une protection singulière pour préserver mon
pays, retenant46 constamment la religion en laquelle Dieu m’a fait la
grâce
d’être instruit dès mon enfance, et me gouvernant
nseiller à personne de l’imiter Ceux que Dieu a mieux partagés de ses
grâces
auront peut-être des desseins plus relevés ; mais
il ait « placé sa fortune en viager84, » on ne saurait lui refuser la
grâce
, le caprice, l’étincelle, le don de l’à-propos, l
me bornerai donc à vous supplier très-humblement de vous souvenir des
grâces
. que vous m’avez faites avec tant de facilité, de
éblouissent, au lieu d’éclairer. Il est juste de lui prêter quelques
grâces
, mais de celles qui lui laissent toute sa force,
s l’amour-propre, le calcul, le déguisement ; pas une vertu ne trouve
grâce
devant son humeur chagrine qui désenchante la vie
conduite d’héroïne d’un grand parti, elle en devint l’aventurière. La
grâce
a rétabli ce que le monde ne lui pouvait rendre15
é ? Quel bruit fait-on là-haut ? 211 est-ce mon voleur qui y est ? De
grâce
, si l’on sait des nouvelles de mon voleur, je sup
, je vous prie de le croire. m. dimanche. Je n’ai point mérité cette
grâce
, assurément. Mais monsieur… don juan. Oh çà ! mo
s l’adversité. Il a eu recours à Dieu dans le malheur, et lui a rendu
grâces
dans le bonheur. Son cœur a été tout entier342 à
amour pour les petits343 ; et il a plu à Dieu de couronner toutes les
grâces
de la nature qu’il lui avait départies, d’une grâ
onner toutes les grâces de la nature qu’il lui avait départies, d’une
grâce
divine qui a fait que son grand amour pour Dieu a
er de sa gloire éternelle celui qu’il avait comblé ici-bas de plus de
grâces
et de vertus que l’étendue d’une épitaphe ne perm
ctère de ses premiers sermons : ils ont le feu de la jeunesse, et une
grâce
de nouveauté qui ravit. Il deviendra plus égal, p
ngle, avec le carré de sa base, sacrifier une hécatombe en actions de
grâces
; qui voit Archimède, attaché à quelque nouvelle
t relevé la haute contenance, à qui la clémence ajoutait de nouvelles
grâces
? Qu’il eût encore volontiers sauvé la vie au bra
u commencé par un si heureux présage574. L’armée commença l’action de
grâces
: toute la France suivit ; on y élevait jusqu’au
s jours de plus en plus quels sont vos périls. Sire, accordez-moi une
grâce
: ordonnez au père de La Chaise 606 de me mander
beaux de son visage. Elle a soutenu cette marche et ces lumières avec
grâce
et modestie. Nous sommes enfin arrivés dans sa ch
s manières pour vous mander ce qu’il m’en semble. Elle a la meilleure
grâce
et la plus belle taille que j’aie jamais vue, hab
on n’attend, on ne fait rien que par lui seul ; on regarde ses bonnes
grâces
comme la source de tous les biens ; on ne croit s
ent quasi ruinée, mais presque toute perdue pour les François. Par la
grâce
divine, par les prières et bons conseils de mes s
ple, élégante, unie, riche de demi-teintes : elle allie la force à la
grâce
, mais ses hardiesses n’effrayent point le goût. R
n nom, que lion cultive par sa beauté786 ou par son odeur ; l’une des
grâces
de la nature, l’une de ces choses qui embellissen
, ainsi que dans toute sa personne, c’était la finesse, l’esprit, les
grâces
, la décence et surtout la noblesse. » Égal à tou
ù un paganisme épuré se mêle à un christianisme embelli de toutes les
grâces
de la mythologie. Les deux muses y sont réconcili
de plus vif et de plus pompeux. Qui pourrait dire quelles furent les
grâces
de son discours ! Il me compara au soleil ; bient
aussitôt séchée qu’éclose : tu te verras changer insensiblement ; les
grâces
riantes, les doux plaisirs qui t’accompagnent, la
rintemps fait éclore ! Qu’il aime les doux jeux de l’esprit ! Que les
Grâces
soient sur ses lèvres ! Que la sagesse de Minerve
enne plaisir à aimer les hommes et à se faire aimer d’eux, toutes les
grâces
de l’esprit et du corps viendront en foule pour l
des criminels tremblants, à qui l’on va prononcer ou une sentence de
grâce
, ou un arrêt de mort éternelle ; car vous avez be
cette patrie promise à ses pères, il chante un cantique d’actions de
grâces
, meurt transporté, et par le souvenir de tant de
marche de déesse sur les nues974; elle plaisait au dernier point. Les
grâces
naissaient d’elles-mêmes de tous ses pas975, de t
était l’âme des fêtes, des plaisirs, des bals, et y ravissait par les
grâces
, la justesse978 et la perfection de sa danse. Ell
; une perruque mal mise ne met personne mal avec le public ; on fait
grâce
des petits ridicules, et on n’est puni que des gr
mais craignez de vous asseoir sous leur ombre. » S’il est un démon de
grâce
et d’esprit1076, il a donc peu d’autorité morale.
is minutes le refrain était1114 : Que son mérite est extrême ! Que de
grâce
! que de grandeur ! Ah ! combien monseigneur Doit
ssion d’aller vite chercher la mort à votre service. Faites-lui cette
grâce
, et qu’il ne soit point tué ; car il est fort aim
in ne peut rien changer, ni ajouter ; celui du serin est un modèle de
grâces
, d’une trempe moins ferme, que nous pouvons modif
s m’obligerez de les regarder. — Je n’ai pas le temps. — Monsieur, de
grâce
, faites-moi ce plaisir. — Je ne saurais, vous dis
acques Rousseau 1712-1778 Né à Genève, orphelin élevé presque à la
grâce
de Dieu, tour à tour apprenti, musicien ambulant,
eux sectaire ? Quelle douceur ! quelle pureté dans ses mœurs ! quelle
grâce
touchante dans ses instructions ! quelle élévatio
prit de vie, mais la fraîcheur du moindre de vos ouvrages ! Que leurs
grâces
divines passent dans mes écrits, et ramènent mon
es préceptes1423. Mais toi1424 qui les as surpassés en aménités et en
grâces
, ombre illustre, aimable génie ; toi qui fis régn
Envie aux doigts crochus, au teint pâle et livide1436… l e comte. Oh
grâce
! grâce, ami ! Est-ce que tu fais aussi des vers
x doigts crochus, au teint pâle et livide1436… l e comte. Oh grâce !
grâce
, ami ! Est-ce que tu fais aussi des vers ? Je t’a
ité. Ce n’est point assez, je le sens, et, pour obtenir de vous cette
grâce
, il faudrait, s’il était possible, réparer ; mais
on auprès de vous ; je n’ai pu la lui refuser. Il demande, pour toute
grâce
, la permission de voir un instant le Grand-Maître
ne liqueur enchanteresse. Rien n’approche du charme de sa voix, de la
grâce
de son sourire. Plus elle s’avance vers le tombea
lever l’aurore. Dieu nous donna, dans ce petit tableau, une idée des
grâces
dont il a paré la nature1581. Les cygnes Ce
berté, étaient seuls capables do souffrir ce que vous avez souffert :
grâces
vous en soient rendues, soldats ! La patrie recon
de cela que le fils n’ait jamais une parole de demande et d’action de
grâces
pour son père ? Quand les animaux souffrent, quan
abandonner ensuite à propos. Un Je me trompais 1641 a souvent tant de
grâce
, et peut conduire un homme si loin ! Ne croyez pa
at et sûr, un coloris poli et nuancé, un bon sens rapide et revêtu de
grâce
. En le lisant, on croit l’écouter. Sa parole écri
r ce siège lugubre sans changer de couleur, et sans rien perdre de sa
grâce
et de sa majesté accoutumées, ayant à sa droite l
ous les persécutés, et de lui accorder à elle-même l’assistance de sa
grâce
et les clartés de l’Esprit-Saint à cette heure su
i en dit. Sans courir les hasards de la fantaisie, il en a toutes les
grâces
, et je l’appellerais volontiers l’humoriste du bo
évoiles tout dans un pays où l’art et la nature ont une beauté et une
grâce
qui n’a jamais besoin des ménagements du demi-jou
e collèges, de cours, de portiques, distribués à profusion, mais avec
grâce
, parmi des rues calmes, terminées par des perspec
; un air plein de fumée et une immensité insignifiante qui lui ôte la
grâce
d’une chose qui se termine bien. Sa population, q
éférer Racine ; ah ! c’est sans doute aimer avant tout l’élégance, la
grâce
, le naturel, la vérité, la sensibilité, une passi
déroulant, se découpant à nos yeux en mille petites scènes, avec des
grâces
et des nonchalances qui vont si bien an bonhomme,
aints baisers, et toutes ont chanté jusqu’à la fin la prière qui crie
grâce
pour les plus irrépréhensibles ; et puis, les jou
m’avez inspirés dans mon enfance ? Si placeo, tuum est [Si je plais,
grâces
t’en soient rendue.], ce que je dis toujours en p
éparé la perte. » 104. Bossuet dit : « L’armée commença l’action de
grâces
; toute la France suivit. » 105. Havre, port d
ait rappelle la conversion de madame de Longueville, régénérée par la
grâce
d’en haut, et transformée en néophyte fervente, e
parfaits du subjonctif. 259. Il veut dire ; le compliment aura bonne
grâce
. 260. Voilà des traits de comique d’une inimita
re se présente comme d elle-même, et vient, pour ainsi dire, de bonne
grâce
. Alors, je ne sais quoi nous dit dans le cœur que
ansitions, quand on lit Mme de Sévigné. Ce laisser-aller a bien de la
grâce
. 419. Elle était idolâtre aussi de son cher, de
e de Condé. 462. M’achève ; c’est-à-dire : voilà pour moi le coup de
grâce
. 463. Ce feu d’artifice qui ne réussit point es
s inutile accablera ton cœur, Si Dieu n’y verse encor son amour et sa
grâce
; Et l’unique science où tu dois prendre appui, C
rince ne donne aux autres qu’aux dépens d’Ergaste, et ne leur fait de
grâces
que celles qui lui étaient dues : c’est une faim
e ne seront plus les mêmes acteurs794. Tout ce qui se réjouit sur une
grâce
reçue, ou ce qui s’attriste et se désespère sur u
présidaient aux fontaines et aux fleuves. 841. Encore, toujours des
Grâces
chez Fénelon. 842. Ses paysages sont une réminis
poëte. 975. Chez Saint-Simon, l’énergie n’exclut pas le charme et la
grâce
du pinceau. 976. Cette restriction fait valoir d
. 976. Cette restriction fait valoir davantage le mérite de sa bonne
grâce
. 977. Voilà encore des expressions qui font tabl
on, la convenance et un air de timidité respectueuse. 986. Elle a la
grâce
d’un oiseau. 987. Elle prend des libertés aimabl
mment de ces ridicules images passer à notre princesse, celle que les
grâces
font incessamment marcher sans dessein et sans pl
r de la fête, mis à mort dans la prison publique ; si on leur faisait
grâce
, ils languissaient en prison, hors de Rome. 103
st quelquefois triste, il est ému ; mais jamais il n’est sérieux. Ses
grâces
mêmes sont effrontées. « Il connut la clarté et
234. Buffon lui communique une certaine gentillesse, et presque de la
grâce
. Je n’aime pas le mot vautrer appliqué au cheval.
le ; Il n’est point conquérant, mais il est agricole. Enfant, il a sa
grâce
et ses folâtres jeux ; Jeune, il est patient, rob
trouvé l’amertume que l’on pourrait croire. Dieu m’a fait en cela des
grâces
dont je n’étais pas digne. Je ne puis mieux les r
trative, une combinaison. 1508. Oui, l’aménité est, ou doit être une
grâce
d’état, chez un inspecteur. 1509. Cette lettre a
ochers isolés au milieu de la mer. 1551. Il donne à son tableau les
grâces
d’une pastorale. 1552. C’est bien recherché. J’a
rançaise n’était pas encore formée ; mais elle avait alors toutes les
grâces
de l’enfance, et une fleur d’imagination que depu
t au genre tempéré de l’histoire biographique, en lui donnant plus de
grâce
et de simplicité, il ne faisait que prouver une f
vent être vives, pressées, d’une vérité frappante, et enchaînées avec
grâce
; les préceptes sages, solides, clairs et lumineu
aucoup d’autres poètes ont embelli du coloris de l’imagination ou des
grâces
du sentiment, les choses les plus simples et les
tout le sel et tout l’enjouement, toute la délicatesse et toutes les
grâces
qui pourront la rendre non moins agréable qu’inst
onnages intéressés. Cependant ce poète cherche trop à briller par les
grâces
du bel esprit et le faste des ornements. Nous cit
tion des objets les plus communs, pourvu que tout y soit exprimé avec
grâce
, comme dans la lettre d’Horace à Mécène, I, 7. Bo
; il savait peindre, et en même temps prêter à ses acteurs toutes les
grâces
dont ils avaient besoin. On peut citer, entre aut
. Son style ordinairement aisé, simple et facile, saura trouver de la
grâce
et de l’éclat, lorsque le sujet le demandera. 323
e. Elle donne au style un tour plus concis, qui ne manque même pas de
grâce
. Notre langue est pleine d’ellipses, parce que no
ot Tu ne serais pas si malade. (Lafontaine.) Double ellipse. Quelle
grâce
auriez-vous à mettre comme moi qui en ai servi un
Elle est surtout employée pour donner an récit de la rapidité, de la
grâce
, comme dans l’exemple suivant : Tout-à-coup au j
e à l’antithèse, un tableau frappant, mais la rapidité du style et la
grâce
de l’image auront disparu. L’hyperbate diffère de
pas se faire comprendre, et même de dire des choses ridicules. Quelle
grâce
aurait-on à écrire : Cent estomacs pour cent hom
L’Ellipse ôte les mots sans nuire à la clarté, Et sème en vos écrits
grâce
et vivacité ; Honteux de n’être point cru sur par
dans l’âme. Combien de fois a-t-elle remercié Dieu de deux grandes
grâces
: l’une de l’avoir faite chrétienne, l’autre… Mes
ent. C’est ainsi que souvent un mot qui fait image demande et obtient
grâce
pour un détail superflu. Remplacez ce vers par le
occasions se présenteront toutes les fois que l’on pourra mettre avec
grâce
les actions les plus proches en première ligne, e
r relever le mérite d’une idée, en lui donnant plus de force, plus de
grâce
, plus de noblesse, plus d’élévation, ou quelque c
qui ne contribue en rien à donner à la pensée plus de force, plus de
grâce
, plus de mouvement, est un mot parasite. Si vous
formes douces et pleines d’urbanité, quand elles sont exprimées avec
grâce
. Telles sont les pensées fine, naïve, délicate et
l’affectation ; fait aimer le vrai, le naturel, en un mot produit la
grâce
du style, tout en conservant l’austérité nécessai
mes frères, que je ne devrais ouvrir la bouche que pour vous demander
grâce
en faveur d’un pauvre missionnaire dépourvu de to
. La pensée est forcée quand elle est recherchée et qu’elle manque de
grâce
, d’aisance et de naturel. Le mauvais choix d’é
un accessoire. Le style fleuri parle peu à la raison, il s’occupe des
grâces
du langage avant tout ; il multiplie les épithète
ctère de ses premiers sermons : ils ont le feu de la jeunesse, et une
grâce
de nouveauté qui ravit. Il deviendra plus égal, p
en faire un sacrifice à Jésus-Christ crucifié, avec le secours de sa
grâce
. Parais donc ici, ô honneur du monde, vain fantôm
à vivant d’une vie spirituelle et intérieure, vivant par la vie de la
grâce
qui attire après elle la vie de la gloire ; mais
insi que l’herbe des champs ; le matin elle fleurissait, avec quelles
grâces
! vous le savez : le soir nous la vîmes séchée ;
et à Rocroy ; et, ravi d’un si beau triomphe, je dirai en actions de
grâces
ces belles paroles du bien-aimé disciple : « La v
éteint2 Lettre a Louis XIV Votre Majesté m’a fait une grande
grâce
, d’avoir bien voulu m’expliquer ce qu’elle souhai
que sous le vôtre. Priez, Sire, ce grand Dieu2 qu’il vous fasse cette
grâce
, et que vous puissiez accomplir ce beau précepte
se, et par instinct majestueux et sublimes. Platon, sans doute, a des
grâces
incomparables, la sérénité suprême et comme le de
t par votre abandon dans la main de Dieu, les vrais instruments de la
grâce
pour sanctifier les familles séculières et les co
i, de travailler sur vous et de prier tous les jours pour obtenir les
grâces
dont vous avez besoin1. (Mme¨de Maintenon, Lettre
r, je vois tomber à mes pieds une quantité d’étoffes qui a trop bonne
grâce
et sied trop bien. » 1. C’était son confesseur.
incère du vrai, le talent de la parole, la beauté de l’organe, et les
grâces
de la représentation. Son mérite distinctif était
la gloire. Le Normant couvrait la science d’un avocat de toutes les
grâces
d’un homme du monde, et de l’attrait bien plus pu
vers latins , qui dépend de la quantité des syllabes, n’aurait aucune
grâce
dans la poésie moderne. 37. La versification suff
r de la monotonie. Il a plus de douceur, de facilité, d’abandon et de
grâce
que le vers alexandrin, et va bien à la poésie fa
les mieux divisées et les mieux arrondies. Ce vers est susceptible de
grâce
et de douceur, comme de noblesse et d’énergie. On
t, il paîrait, je prîrai, j’oublîrais, etc. L’esprit et la gaîté, la
grâce
, l’enjoûment Ornent tout à la fois votre style c
cité forme le caractère, l’enjambement donne souvent au style plus de
grâce
et de vivacité. Ex. : Le bon Socrate, Ésope, et
Dans la haute poésie, l’enjambement rejeté comme incompatible avec la
grâce
et l’harmonie, est cependant toléré dans quelques
écrire avec ou sans s jusque, grâce à, certe, guère, naguère. Ex. :
Grâce
à lui vous vivez ; grâces à vous je meurs. Il es
pas un jeune homme qui va périr dans les combats, sans lui donner des
grâces
touchantes. Il le représente plein de courage et
’est une espèce de trahison : le poète ne vous attendrit avec tant de
grâce
et de douceur, que pour vous mener au moment fata
e des criminels tremblants à qui l’on va prononcer ou une sentence de
grâce
ou un arrêt de mort éternelle… Or, je vous le dem
ussion est tempérée par l’aménité de l’orateur, et où l’abandon et la
grâce
sont soutenus par la vigueur et la fermeté. Il fa
re, il les porte sur les chefs avides de l’entendre ; il parle, et la
grâce
vient embellir son éloquence : Ô Grecs ! si vos v
’il voulait leur inspirer. Il commence sa harangue par des actions de
grâces
pour la dignité consulaire dont il vient d’être h
r que la lumière du jour, alors enfin je supplierai, je demanderai en
grâce
que, si nous avons perdu tout le reste, on nous l
narration, dit Quintilien79, pour être courte, ne doit pas manquer de
grâces
; autrement elle serait sans art. Car le plaisir
7. » Elle ne consiste pas dans la multitude des paroles, mais dans la
grâce
ou dans la force dont elle revêt le raisonnement.
elle conjoncture, on est circonspect et attentif à ménager les bonnes
grâces
et les suffrages des citoyens88. « Je sais, dit
a meilleure amplification est celle qui donne au raisonnement plus de
grâce
ou de force. Si l’orateur a rempli cet objet en p
admis à ce repas ; et le dernier obtint avec beaucoup de peine cette
grâce
pour son fils Pérolla, dont les engagements avec
etites créatures pour vos enfants. Vous avez été leurs mères selon la
grâce
, depuis que leurs mères selon la nature les ont a
de l’Invention et de la Disposition, et lui donne l’âme et la vie, la
grâce
et la force. Nam quum omnis ex re atque verbis c
e quinze ou vingt mots attiques qu’il s’était exercé à prononcer avec
grâce
, et dont il assaisonnait tous ses discours126. 3º
nous plaît, même sans ornements. C’est une beauté négligée, qui a des
grâces
d’autant plus touchantes qu’elle n’y songe pas… L
ntes qu’elle n’y songe pas… L’orateur du genre simple, content de ces
grâces
modestes, sera peu hardi à créer des expressions
jours poli, toujours ingénieux, où s’enchaînent habilement toutes les
grâces
de l’élocution et de l’esprit, et qui a passé de
une expression moins serrée, mais revêtue d’éclat, ou de force, ou de
grâce
, ne serait pas seulement économe, il serait avare
à la haute éloquence, la clarté, les développements, l’abondance, la
grâce
des pensées et des paroles jointe aux charmes de
style : c’est un défaut qu’Ovide n’a presque jamais évité. L’abus des
grâces
est l’afféterie, comme l’abus du sublime est l’am
, vous pouvez bien faire voir que vous avez de l’esprit, mais non des
grâces
dans l’esprit. Pour le faire voir, il faut ne le
t se le défendre151. Pour donner au style ou plus de force ou plus de
grâce
, dans les nuances diverses que nous venons de par
de connaître la force des expressions, les unissent quelquefois sans
grâce
et sans justesse : de là ce bizarre assemblage de
que l’on dît simplement la rame fatigua vainement la mer, de quelles
grâces
l’expression ne se trouverait-elle pas dépouillée
a manière dont ils rendent la pensée, y ajoutent de la force ou de la
grâce
. Elles sont proprement l’expression du sentiment
eurs modernes y ont rapporté aussi cette forme de style employée avec
grâce
par Fléchier dans l’oraison funèbre de Turenne :
pu survivre à Pyrrhus, qu’il vient lui-même d’immoler ; il s’écrie :
Grâce
aux dieux, mon malheur passe mon espérance ! Oui,
: « Combien de fois a-t-elle remercié Dieu humblement de deux grandes
grâces
; l’une de l’avoir fait chrétienne ; l’autre… Mes
u’un discours médiocre, soutenu de toutes les forces et de toutes les
grâces
de l’action, fera plus d’effet que le plus éloque
de pouvoir dans cette partie de l’éloquence : quelle dignité, quelle
grâce
n’y ajoute-t-il pas ! mais il ne faut ni affectat
conseils de Josué au peuple d’Israël, la femme de Thécua implorant la
grâce
d’Absalon, David pleurant Jonathas. Mais nous, qu
ses paroles nous charment encore, douces, élégantes, pleines de cette
grâce
persuasive qui triomphait et du découragement et
ver aux grands hommes leur langage, que Marius ne sacrifia jamais aux
Grâces
, et que cette âme fière et ambitieuse se soulevai
re Josué, fils de Josédech, va porter au pied du trône les actions de
grâces
de ses concitoyens : « C’est toi, dira-t-il à Cyr
Josué, fils de Josédech, alla porter au pied du trône les actions de
grâces
d’Israël. « C’est toi, dit-il à Cyrus, que nos pr
e notre commune patrie, si le tyran avait pu souffrir une âme libre ?
Grâces
vous soient rendues, dieux immortels ! enfin Dion
eur de Rome, et lui communiquera son immortalité. Discours226.
Grâces
soient rendues au génie tutélaire de la ville éte
isée par deux siècles de gloire, et entreprit de la régénérer. Quelle
grâce
naïve colore ses idylles et ses élégies, qui semb
passager, Tu n’es point quelque Dieu protecteur de la Grèce, Tant une
grâce
auguste ennoblit ta vieillesse !) : Si tu n’es qu
s sont doux, car douce est votre voix. Qu’aimable est la vertu que la
grâce
environne ! Croissez, comme j’ai vu ce palmier de
ingue par l’ordre, la clarté, l’élégance, le naturel, la justesse, la
grâce
, un don acquis ou au moins accru par l’étude, qui
ances ; et, pendant qu’il remarque par un sentiment fin et exquis les
grâces
, les tours, les manières, les expressions les plu
richesses, il dispense avec mesure et avec sagesse les beautés et les
grâces
du discours. Il ne se laisse jamais éblouir par l
lieu de les former à la lecture à haute voix. Le talent de lire avec
grâce
, avec goût, avec intérêt ; l’art de donner à ce q
tours et les termes capables de leur donner toute la force, toute la
grâce
, toute la douceur dont elles sont susceptibles ;
vainquis Annibal et je soumis Carthage ; allons au Capitole en rendre
grâces
aux dieux. (Aul.-Gel.) Le peuple, à ces mots, aba
rd. En général, pour donner au raisonnement plus de vivacité, plus de
grâce
et de cette légèreté que n’a point l’école, et qu
dre ; Or je t’ai pu conserver ; Donc je te pourrai perdre. toute la
grâce
en serait ôtée. La raison en est que comme une de
ifférentes formes. L’interrogation lui donne beaucoup d’énergie et de
grâce
. Lorsque Cicéron veut prouver que Pompée est très
forme oratoire ; et la raison en est sensible : un dilemme, quelques
grâces
qu’il puisse emprunter du style, est toujours fon
t qu’il est facile de suppléer, mais avec lequel il perdrait toute sa
grâce
: Pourquoi le demander, s’il est inexplicable ?
e vanité ; La vie n’est que vanité ; La gloire n’est que vanité ; Les
grâces
ne sont que vanité ; Les plaisirs ne sont que van
nom, la vie n’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une apparence, les
grâces
et les plaisirs ne sont qu’un dangereux amusement
curité nuit la confusion fatigue ; l’ordre, la clarté, la variété, la
grâce
charment l’esprit en l’éclairant. Il y a pour l’o
aint d’irriter Néron par une offre injurieuse à la majesté impériale.
Grâce
aux prestiges de sa flatteuse éloquence, tous les
t moins en danger de se laisser surprendre ; et la réponse perdant la
grâce
de la nouveauté en toutes les choses que l’orateu
tout un morceau de discours. Le mérite en est dans la fidélité et la
grâce
de l’exposé. Ridicule qui est dans le mot. La m
87.) Les bons mots, de quelque nature qu’ils soient, n’ont guère de
grâce
que lorsqu’ils sont en repartie : ceux qui se dis
Sans cela, le discours ne présenterait qu’un amas confus d’idées sans
grâce
, et même sans véritable utilité. C’est l’ordre et
es ornemens. « La narration, pour être courte, ne doit pas manquer de
grâces
; autrement elle serait sans art. Le plaisir trom
la gravité du sujet. « Dans les causes médiocres, dit-il, il faut des
grâces
légères et proportionnées à la médiocrité du suje
z, une composition variée, douce, coulante, où l’on recherche plus la
grâce
et l’harmonie que la force ; tels sont, selon lui
s autres, qui sont la précision, la netteté, la force, l’élégance, la
grâce
, la finesse, la délicatesse, la douceur, la varié
a conversation, pour faire entendre des fauteuils ; le conseiller des
grâces
, pour dire un miroir : voilà un langage précieux
, ne paraît pas piquante à ces messieurs ; ils veulent lui donner des
grâces
de leur façon ; ils la tournent, ils la serrent,
e goutte à goutte peut en donner une idée. Puisque le style a plus de
grâce
, et fait plus d’effet lorsqu’il est coupé par des
rapport aux langues anciennes, elle est susceptible de se revêtir des
grâces
et du pouvoir de l’harmonie. Nos membres de phras
fauts sont à éviter : l’un est de trop rechercher les ornemens et les
grâces
du discours ; l’autre de trop les négliger. Au mi
s doute. Ces mouvemens vifs et naturels de l’orateur, ont beaucoup de
grâce
; les peintures fidèles et animées charment. Ains
plaisent, mais elles ne se bornent pas à plaire….. Je loue toutes les
grâces
du discours qui servent à la persuasion ; je ne r
es tours et dans les expressions, sera désirée ; de l’élégance et des
grâces
seront à leur place. 2°. Ton qui convient aux
ait remarquer l’élégance de la Vénus de Praxitèle. » (Volt., ibid.)
Grâce
. La grâce a quelque chose de moins apprêté et de
er l’élégance de la Vénus de Praxitèle. » (Volt., ibid.) Grâce. La
grâce
a quelque chose de moins apprêté et de plus touch
us touchant que l’élégance. « Dans les personnes, dans les ouvrages,
grâce
signifie non-seulement ce qui plaît, mais ce qui
imaginé que la déesse de la beauté ne devait jamais paraître sans les
Grâces
(1). La beauté ne déplaît jamais, mais elle peut ê
la regarder, qui attire, qui remplit l’âme d’un sentiment doux ; les
grâces
dans la figure, dans l’action, dans les discours,
’en général le petit, le joli en tout genre, soit plus susceptible de
grâces
que le grand. On louerait mal une oraison funèbre
y ait un seul genre d’ouvrage qui puisse être bon en étant opposé aux
grâces
, car leur opposé est la rudesse, le sauvage, la s
le sauvage, la sécheresse. L’Hercule Farnèse ne devait pas avoir les
grâces
de l’Apollon et de l’Antinoüs ; mais il n’est ni
reste. L’incendie de Troie, dans Virgile, n’est point décrit avec les
grâces
d’une élégie de Tibulle ; il plaît par des beauté
âces d’une élégie de Tibulle ; il plaît par des beautés fortes. » Les
grâces
de la diction, soit en éloquence, soit en poésie,
s de la délicatesse des idées et des descriptions riantes. L’abus des
grâces
est l’afféterie, comme l’abus du sublime est l’am
Toute perfection est près d’un défaut. » (Volt., Dict. phil., au mot
grâce
.) Finesse. « La finesse consiste à ne pas exp
r cas, ils n’auraient pas assez de consistance pour être embellis des
grâces
de l’harmonie ; dans le second, ils seraient traî
agréables à nos yeux. Qui peut exprimer le prestige et le pouvoir des
grâces
, sinon par cette conformité qu’elles ont avec not
expriment la pensée, y ajoutent de la force, de la noblesse, ou de la
grâce
. L’expression simple se borne à présenter la pens
de toutes parts. » (Orais. fun. de Turenne.) Quelle aménité, quelle
grâce
ne donnez-vous pas à votre expression, si, au lie
rincipale serait suffisamment exprimée, mais qui lui donne ou plus de
grâce
ou plus de dignité, ou plus de force, ou quelque
e des paroles ; elle est employée pour donner au raisonnement plus de
grâce
et de force, et pour rendre ainsi la preuve plus
: « Combien de fois a-t-elle remercié Dieu humblement de deux grandes
grâces
: l’une de l’avoir fait chrétienne ; l’autre….. M
nom, la vie n’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une apparence, les
grâces
et les plaisirs ne sont qu’un dangereux amusement
stacle insurmontable à notre conversion. » (Bourdaloue, Sermon sur la
grâce
.) Dubitation. L’interrogation que l’on se fait
ner la mort. Dans l’excès de son désespoir, il s’écrie : Exemples.
Grâce
au ciel mon malheur passe mon espérance. Oui, je
elles peuvent varier à l’infini par la force, par l’élévation, par la
grâce
, par la finesse, etc… Exemples. On a souvent ci
senter en sa faveur, je me tais, et je finis par vous déclarer que la
grâce
que vous ferez à Ligarius absent sera commune à t
ecture d’un plaidoyer écrit, outre qu’elle nuirait à la liberté, à la
grâce
et à la vivacité de l’action, serait sujette à de
r si l’action fait valoir des discours médiocres en eux-mêmes, quelle
grâce
et quelle force n’ajoutera-t-elle pas à ceux qui
té. Véhémence. Qualités du style dans les sujets agréables. Élégance.
Grâce
. (1). On cite souvent ce vers charmant de La Fo
râce. (1). On cite souvent ce vers charmant de La Fontaine : Et la
grâce
plus belle encor que la beauté. Finesse. Délica
: « Combien de fois a-t-elle remercié Dieu humblement de deux grandes
grâces
: l’une de l’avoir faite chrétienne ; l’autre… Me
ainsi que l’herbe des champs ; le matin elle fleurissait, avec quelle
grâce
! vous le savez ; le soir nous la vîmes séchée ;
ises et si littérales. » Essayez de mettre : « Vous savez avec quelle
grâce
elle fleurissait le matin ! » En général cependa
vant l’adjectif et le pronom ; car souvent le contraire a beaucoup de
grâce
. » Les Latins croyaient donc aussi à l’ordre natu
Le secours de leurs eaux. Seigneur, qu’ainsi les eaux de ta
grâce
féconde Réparent nos langueurs ; Que
penser du coup qui le menace, Et, prête à me venger, je lui fais déjà
grâce
! Non, ne révoquons point l’arrêt de mon courroux
us se courber, Lever les yeux au ciel, se frapper et tomber. Oreste.
Grâce
aux dieux, mon malheur passe mon espérance ! Oui,
ôté sortir ? D’où vient que je frissonne ? Quelle horreur me saisit ?
Grâce
au ciel, j’entrevoi… Dieux ! quels ruisseaux de s
, ainsi que dans toute sa personne, c’était la finesse, l’esprit, les
grâces
, la décence et surtout la noblesse. » Égal à to
ù un paganisme épuré se mêle à un christianisme embelli de toutes les
grâces
de la mythologie. Les deux muses y sont réconcili
aussitôt séchée qu’éclose : tu te verras changer insensiblement ; les
grâces
riantes, les doux plaisirs qui t’accompagnent, la
enne plaisir à aimer les hommes et à se faire aimer d’eux, toutes les
grâces
de l’esprit et du corps viendront en foule pour l
n de la Roche Némée2. Mais, lorsque j’arrivais chez ma mère, souvent,
Grâce
au hasard taquin qui joue avec l’enfant, J’avais
toute prière : — Seigneur, Seigneur, mon Dieu ! vous êtes notre père,
Grâce
, vous êtes bon ! grâce, vous êtes grand ! — Laiss
ur, Seigneur, mon Dieu ! vous êtes notre père, Grâce, vous êtes bon !
grâce
, vous êtes grand ! — Laisse aller ta parole où to
tout à fait saine. 4. Il y a dans ce trait de la tristesse et de la
grâce
. Comparez les Tombeaux aériens de Châteaubriand.
la solitude et les champs, et toujours avec le même esprit et la même
grâce
. Tendre et passionnée avec sa fille ; légère et p
un mot. Aimable abandon, caprice de l’esprit, sensibilité touchante,
grâce
piquante et vive, négligence heureuse, gaîté comm
combien de bonnes âmes qui sont maintenant en paradis : voyez quelle
grâce
de Dieu ! nous autres, vauriens, nous restons dan
t des loisirs studieux Chercher quelle fut cette belle. La
grâce
décorait son front et ses discours ; Et, comme el
était réservé. Parmi elles se distinguait une jeune personne dont la
grâce
et la beauté illuminaient cette sombre demeure d’
l transporta dans ses compositions quelque chose de la douceur, de la
grâce
, de la riche simplicité du génie antique. Dans l’
n’a point de tempête ? C’est une métaphore demi voilée et pleine de
grâce
. 3° L’illusion féconde…etc. La prison est u
admirable sobriété ! un seul vers est consacré à cette peinture : La
grâce
décorait son front et ses discours. Puis le poèt
s rendent la pensée, y ajoutent de la force, de la singularité, de la
grâce
et de l’élégance. Pour bien comprendre, il faut a
tiles pour le sens, mais qui ajoutent à la phrase plus de force ou de
grâce
: Ex. : Moi, des bienfaits de Dieu je perdrais
end qu’elle a pu lui survivre et qu’elle vient de se donner la mort.
Grâce
aux dieux mon malheur passe mon espérance ! Oui,
plusieurs fois les mêmes expressions avec force, avec noblesse, avec
grâce
. Telles sont ces vers si touchants où Virgile (tr
llèle, ainsi que la comparaison. Cette figure se montre dans toute sa
grâce
dans une page de Chateaubriand, écrite sur l’Amou
nsi que l’herbe des champs ; le matin, elle fleurissait, avec quelles
grâces
! vous le savez : le soir, nous la vîmes séchée ;
étendait sur l’horizon. Des nuages de couleur d’ambre flottaient avec
grâce
, et paraissaient disposés à se grouper vers un ce
eux sectaire ? Quelle douceur ! quelle pureté dans ses mœurs ! quelle
grâce
touchante dans ses instructions ! quelle élévatio
fier, orné souvent par la culture des lettres, et plus encore par les
grâces
de l’esprit. À ce portrait, les nations étrangère
d’expérience, ils se font aimer même de leurs ennemis. Mais si leurs
grâces
et leur franchise adoucit quelquefois les esprits
e en son prédicateur mondain, il en réconcilia les pratiques avec les
grâces
de la politesse. Son art fut de rendre la religio
se, adresse et patience qu’il s’insinue dans les cœurs ; c’est par la
grâce
, par la sienne, qu’il captive les esprits. Que de
Leur hymen nous peut rendre à jamais plus qu’amis : Faites-nous cette
grâce
, et l’acceptez pour gendre. Le comte. A des part
rave soldat, plus que grand capitaine, C’est… D. Rodrigue. C’est…De
grâce
, achevez. D. Diègue. C’est… De grâce, achevez.L
C’est… D. Rodrigue. C’est…De grâce, achevez. D. Diègue. C’est… De
grâce
, achevez.Le père de Chimène. D. Rodrigue. Le… ?
t1 ne gît qu’en un peu de grimace ; A mentir à propos, jurer de bonne
grâce
, Etaler force mots qu’elles n’entendent pas ; Fai
’esprit fût un crime en amour. Mais si je vous osais demander quelque
grâce
, A présent que je sais et son bien et sa race, Je
la portée du plus grand nombre, et de s’exprimer surtout avec plus de
grâce
. Les qualités fondamentales de toute espèce d’élo
du cœur humain. Tantôt, elle se borne à charmer ses auditeurs par les
grâces
du style et le piquant des pensées. Telle est l’é
de lui refuser de la richesse, de l’harmonie, quelquefois même de la
grâce
; et le seul désavantage qu’elle ait peut-être su
dissertation un essai sur le beau. Sa composition, remarquable par la
grâce
du style et la justesse des pensées, fixa l’atten
ader ou de toucher, mettent dans les expressions qu’ils emploient une
grâce
et une force quelquefois très remarquables ; ils
oratoire, et l’ont placé bien au-dessous de son véritable objet. Les
grâces
du style ont été employées pour déguiser le dénue
parler d’une manière à la fois claire et agréable, avec pureté, avec
grâce
et avec force ; car autrement il est impossible d
mais aucun n’égale celui que l’on a payé à l’harmonie du langage, aux
grâces
et à l’élégance de tous les genres de composition
osition ; car, s’il est nécessaire de ne pas manquer d’élégance et de
grâce
dans un temps où l’on attache à ces agréments une
ute de la vigueur et de l’énergie, et d’atteindre en même temps à ces
grâces
délicates et recherchées qui caractérisent la der
la dernière perfection ; tandis que, d’un autre côté, le goût de ces
grâces
secondaires, dans ceux qui le possèdent, n’est pr
tions de grandeur et de beauté qui nous causent un plaisir si vif. La
grâce
et la magnificence que l’auteur de la nature a ré
qu’elle possède dans la perfection quelque genre de beauté, comme la
grâce
, l’élégance. C’est en ce sens que l’on dit que le
de impression. Chez les poètes des siècles policés, on trouve plus de
grâces
et de correction dans le style, une proportion pl
u sud. Cela montre combien il est souvent difficile de descendre avec
grâce
, sans paraître tomber. La haute importance de la
leurs figures d’ornement. L’autre ligne, qu’il appelle la ligne de la
grâce
, est cette même ligne courbe appliquée13 aux corp
rection la plus simple ; mais que ceux qui n’ont que l’ornement ou la
grâce
pour objet s’exécutent en ligne courbe : observat
ndigne de fixer l’attention de ceux qui veulent agir ou déclamer avec
grâce
. Quoique la couleur, la forme et le mouvement soi
sommes charmés à la fois et de la délicatesse des couleurs, et de la
grâce
des contours, et de l’aisance des mouvements. Quo
corations d’un monument soient en elles-mêmes d’une élégance et d’une
grâce
parfaites ; si cependant elles n’ont point de rap
imer le caractère particulier d’un ouvrage, à désigner cette sorte de
grâce
et d’agrément répandus par quelques bons auteurs
passages il s’élève jusqu’au sublime, est surtout remarquable par la
grâce
et la beauté. Parmi les orateurs, Cicéron offre p
; la langue gagna en simplicité ce qu’elle perdit en précision et en
grâce
. Ici se terminent les observations les plus impor
mais cependant la force et l’expression la caractérisent plus que la
grâce
. Nous sommes portés, en général, à prononcer rapi
ue cette règle n’est pas sans exception. Ils ont, au contraire, de la
grâce
en certaines circonstances. La poésie donne plus
rases, je ferai quelques recherches sur ce qui peut leur donner de la
grâce
et de la beauté. C’est ainsi que je présenterai s
tage de donner de la clarté à ses phrases, on leur prête encore de la
grâce
et de la beauté, et l’esprit du lecteur en suit a
s roulent ; et c’est d’eux nécessairement qu’en dépend la force et la
grâce
. On peut, il est vrai, les employer de tant de ma
l’obscurité sur les mots essentiels, et la phrase embrouillée perd sa
grâce
et sa force. Une quatrième règle à observer dans
dans le passage suivant de lord Bolingbroke : « Cette décence, cette
grâce
, ce rapport des manières aux mœurs, sont tellemen
me à placer ces accessoires de manière à ce qu’ils ne nuisent ni à la
grâce
ni à la clarté de la phrase. Ce sont des parties
dire le grec et le latin, étaient plus susceptibles de se revêtir des
grâces
et du pouvoir de l’harmonie, que nos langues mode
ortance considérable, et que ceux qui ont la prétention d’écrire avec
grâce
, et surtout de parler en public avec succès, doiv
et nous indiquer pourquoi les tropes ou les figures contribuent à la
grâce
et à la beauté du style. Les figures, premièremen
assification des tropes pour les faire servir à donner au style de la
grâce
ou de la force. Tout ce que je me propose, c’est
a preuve dans cet exemple. On finit de cette manière avec beaucoup de
grâce
, et on laisse dans l’esprit du lecteur une plus p
se. La métaphore, comme les autres espèces d’ornements, perd toute sa
grâce
lorsqu’elle semble ne pas couler de source. C’est
n paturelle magnifiquement personnifiée, et nous pourrons juger de la
grâce
et de la vivacité que cette figure donne au disco
ique assez, un style orné, coulant et doux, où l’on recherche plus la
grâce
et l’harmonie que la force. Tels furent Hésiode,
, des inversions forcées, et l’habitude de dédaigner la douceur et la
grâce
. On l’a généralement reproché aux plus anciens au
style exact et correct. Mais il ne faut chercher dans ses ouvrages ni
grâce
ni ornements. Son génie fier et sombre ne daignai
gent son attention, qui se porte plus sur le choix des mots et sur la
grâce
de leur arrangement, que sur les hauteurs où peuv
t harmonieuse. L’élégance consiste encore dans l’emploi de toutes les
grâces
et de tous les genres de beauté que l’imagination
t point incompatible avec un certain degré de négligence, et c’est la
grâce
même de cette simplicité qui donne un air aimable
s passions sont enflammées par le sujet qu’il décrit ; il néglige les
grâces
trop délicates, et se précipite avec l’impétueuse
e celui qui parle porte un caractère de probité, et réunisse assez de
grâces
dans son style et dans son débit pour fixer notre
n de commun avec l’éloquence qui persuade ; voilà pourquoi toutes ces
grâces
compassées du geste et du débit font perdre tout
ent, une grande habitude d’exercer le pouvoir de la parole, enfin les
grâces
de la prononciation et du débit. Voyons maintenan
es anciens critiques veulent absolument lui attribuer. Il néglige les
grâces
minutieuses, et semble n’aspirer qu’à s’élever à
sécheresse. Il semble n’avoir pas tout à fait assez de douceur et de
grâce
, ce que Denys d’Halicarnasse attribue à son goût
mais il paraît qu’il était plus fleuri que persuasif, plus occupé des
grâces
de sa diction que du fond de son sujet. Delectab
va, je crois, dans le même écrivain, toute la force jointe à toute la
grâce
et à toute la douceur. Il est impossible que l’at
la fois l’un et l’autre de ces caractères ; le génie qui donne de la
grâce
et du brillant à ses compositions, n’est pas celu
importante, et où l’on ne parle que pour parler avec aisance et avec
grâce
. Là même je ne recommanderais pas cet exercice co
ussi hardies ! Quel génie ne faut-il pas avoir pour leur donner de la
grâce
et leur faire produire une grande impression sur
es, dans la conduite et l’exposition de ses raisonnements, et dans la
grâce
de sa diction, qu’il faut chercher à l’imiter. Il
ffus et négligé, ils ne pourront jamais dans la suite s’exprimer avec
grâce
et énergie, même quand la nature du sujet qu’ils
es de génie. L’art n’offre rien de plus difficile que de donner de la
grâce
et de la nouveauté à une chose déjà bien connue.
expressions brûlantes qu’inspire la chaleur du débit ont bien plus de
grâce
et d’énergie que celles que l’on cherche dans le
lise, et l’on n’y trouve pas assez d’imagination. Massillon a plus de
grâce
, plus de sentiment, et, selon moi, plus de génie.
e l’on se propose de développer dans la suite, ils perdent toute leur
grâce
et tout le mérite de leur nouveauté, lorsqu’ils p
uelque chose qui a été dit pendant le cours du débat ont toujours une
grâce
particulière, et la raison qu’il en donne est jus
utre qu’il n’est pas toujours aisé de raconter convenablement et avec
grâce
, les narrations ont, au barreau, une difficulté p
entre le talent de Lysias et celui d’Isocrate, il dit qu’une sorte de
grâce
et d’élégance qui n’est due qu’à la simplicité, c
ἡ δ’ Ἰσοκράτους, βούλεται· « Le style de Lysias tient de la nature la
grâce
dont Isocrate fait un objet d’étude, » Il regarde
isans et les femmes, qui rivalisèrent de faveur complaisante pour ces
grâces
artificielles dont les coquetteries fardées risqu
és, ses audaces, sa souple désinvolture, sa netteté scientifique, ses
grâces
ou son enjouement, à l’austérité du latin, cet in
miniscence de la conjugaison latine ? Avouons que ce tour avait de la
grâce
, et donnait au style une allure dégagée ; il conv
nterdire cette indépendance de tours, qui communiquait à la pensée la
grâce
d’un premier mouvement. Oui, j’en veux un peu aux
op exubérant, surtout au temps des Valois. Mais nous eussions demandé
grâce
pour beaucoup d’innocents massacrés par les Hérod
onnaîtra de prime-abord les mots qui en proviennent. Ils ont énergie,
grâce
, précision, esprit et malice Ce sont des Gaulois
fatiguer en prolongeant la conclusion. Il faut tâcher déterminer avec
grâce
, avec noblesse et avec feu, pour laisser l’âme de
de tous ceux qui l’écoutent ; secondement, à s’exprimer avec assez de
grâce
et en même temps assez de force pour plaire à ses
vicieux, trivial ou provincial. Cela est nécessaire pour parler avec
grâce
et noblesse. Ce n’est que de vive voix que l’on p
ais encore dans le désir de donner à ce qu’il dit plus de force et de
grâce
. Ces parties sont : le renforcement occasionnel d
ule observation fera voir quelle influence ils ont sur la force et la
grâce
d’un discours. La nature a attaché un ton particu
ce qui a l’air de partir du cœur. Un débit, au contraire, de quelques
grâces
qu’on ait voulu l’embellir, ne manque jamais de p
ncés par Fontenelle à l’Académie française ont de l’élégance et de la
grâce
, et les critiques ont fait les plus grands éloges
n’exclut ni les ornements, ni la chaleur du style ; l’élégance et la
grâce
y produisent, au contraire, un très heureux effet
être tout entière politique, s’est bien plus appliqué à raconter avec
grâce
, et à peindre les caractères avec vérité, qu’à ch
rtain du plan qu’il doit suivre, il sait passer naturellement et avec
grâce
d’une partie de son sujet à une autre, et que, sa
llir une composition philosophique, et à lui donner à la fois plus de
grâce
et d’utilité, c’est d’éclaircir les propositions
ison pour en exclure les saillies et l’esprit, qui n’ont pas moins de
grâce
dans ce genre d’écrit que dans la conversation, l
e partie de la littérature. Nous ne savons ni raconter avec autant de
grâce
, ni dessiner des caractères avec autant de délica
mps d’Ossian, quoique éminemment guerrière, a cependant un mélange de
grâce
et de douceur qui lui vient de ce que les bardes
angue anglaise, qui ne possède pas ces avantages. Chaque langage a sa
grâce
, son génie et sa mélodie ; et ce qui convient à l
l est du moins bien certain que c’est un genre plein de naturel et de
grâce
. Il rappelle à notre imagination les scènes riant
n’a pas assez de génie pour soutenir ses efforts et pour écrire avec
grâce
. Il reproduit aussi tous les lieux communs rebatt
urs avec le même succès24. Son caractère est surtout l’élégance et la
grâce
; aucun poète n’approcha plus de la perfection, a
ème siècle, publia quatre livres d’odes. Il est loin d’Horace pour la
grâce
et la facilité de l’expression ; il veut trop sou
on et des rapports suffisants. Il écrit toujours avec aisance et avec
grâce
; mais sa marche est souvent obscure et incertain
s sujets dont les descriptions prêtent à la poésie des beautés ou des
grâces
; mais il faut savoir les amener sans efforts, il
e les écrire qu’en prose cadencée. Sa manière a de l’aisance et de la
grâce
; il y rappelle plutôt les folies et les faibless
lévation dans le style, mais il en est bien loin pour l’aisance et la
grâce
. Ses traits, toujours dirigés contre les caractèr
écepte d’Horace : Quidquid præcipies, esto brevis. Presque toute la
grâce
d’une satire ou d’une épître dépend de la rapidit
ise, il offre en bien peu de mots à l’imagination un tableau plein de
grâce
et de naturel : How sweet the moon-light sleeps
aucun autre, afin de montrer en même temps que, pour sentir toute la
grâce
et toute la richesse des poésies sacrées, et même
pier la nature et les hommes, autrement ses productions seraient sans
grâce
et sans vie. Aussi, pour apprécier la vérité de s
a douceur de l’élégie. Ézéchiel est inférieur à tous les deux pour la
grâce
et l’élégance de la poésie, mais il montre généra
t son art en réunissant dans la peinture d’un seul caractère toute la
grâce
et toute la force de son pinceau. On a souvent de
le ne devait se laisser qu’à peine entrevoir. Avec quel art et quelle
grâce
, par exemple, il nous représente Hélène ! Comme,
-champ, et lui offre le combat. Dans ses discours règnent beaucoup de
grâce
et de courtoisie. Il reçoit avec modestie, et mêm
est-il certain que souvent elle en adoucit la rudesse et ajoute de la
grâce
et de la délicatesse aux pensées. C’est encore Ho
narration d’Homère est toujours concise, ce qui lui donne beaucoup de
grâce
et de vivacité ; et si quelquefois il est un peu
ie a de la force, mais jamais de douceur, jamais d’aménité, jamais de
grâce
. Son style est abondant et fort, mais trop sec, e
ent dans leur mythologie, qui, sous sa main, a plus de noblesse et de
grâce
que dans aucun poète moderne. Ses descriptions so
nnocence et les amours de nos premiers parents sont exprimés avec une
grâce
et une délicatesse infinies. Adam, eu égard à sa
ence, souvent même dédaignant l’harmonie, ils prennent tour à tour la
grâce
et la force qui conviennent dans une composition
nce la délicatesse, l’élégance et le goût. Son style est un modèle de
grâce
et de pureté. Son dialogue est toujours décent, e
parfait, il faudrait qu’il réunît la vigueur et le feu de Plaute à la
grâce
et à la correction de Térence. Lorsque nous en ve
rien coûté ; et dans la perfection de son style, il conserve toute la
grâce
de la plus heureuse facilité. C’est à juste titre
des criminels tremblants, à qui l’on va prononcer ou une sentence de
grâce
, ou un arrêt de mort éternelle : car vous avez be
ns : “Les pâles humains Minos aux enfers juge,” et enjamberaient avec
grâce
sur l’autre vers ; la manière même de réciter des
la harpe, les autres courent la bague ; quelques-uns disputent sur la
grâce
et sur la prédestination. Cependant Satan voyage
blait à un homme un peu pesant qui danse avec plus de justesse que de
grâce
. L’auteur voulut mêler la plaisanterie aux beaux
r l’air avec sa main . Les mouvements obliques ont en général plus de
grâce
; il faut éviter de les exécuter brusquement ou m
rop fleuri ; Bourdaloue est solide et judicieux ; mais il néglige les
grâces
légères Massillon ; est plus riche en images, mai
mourir. Boileau, le Passage du Rhin, Ép. IV. Delille a défini avec
grâce
le jeu de la pantoufle et celui de la raquette :
le un Bourg dans le pays… Rien ne saurait exprimer la fraîcheur et la
grâce
de ces petites allées sinueuses qui s’en vont ser
plus capable de lui donner le nombre et la cadence, la dignité et la
grâce
, la majesté et la douceur qui captivent les audit
s autels de deuil, le roi Jacques priait avec ferveur : « Je te rends
grâces
, ô mon Dieu, s’écriait-il, de ce que tu m’as ôté
’étais à jamais perdu ; je te rends aussi mes très humbles actions de
grâces
de ce que, par ton infinie miséricorde, tu m’as e
oup d’exemples. C’est ainsi qu’il appelle un miroir le conseiller des
grâces
; les fauteuils sont les commodités de la convers
cœur peut dormir en assurance sur leur prud’homie. Cathos. Mais de
grâce
, monsieur, ne soyez pas inexorable à ce fauteuil
est offensée. Car, sachez que les immortels Ont les regards sur nous.
Grâces
à vos exemples, Ils n’ont devant les yeux que des
est une précieuse rareté. La Fontaine a retrouvé dans ses paysages la
grâce
, l’émotion, l’accent de Virgile et d’Horace. Il a
Cependant Ne forçons point notre talent : Nous ne ferions rien avec
grâce
. Si nous sommes tortue, restons tortue. (La Font
rrer les morts eux-mêmes. » 1. Cent ans. Un centenaire qui demande
grâce
! 2. Ne veut pas. La Fontaine lui donne une phy
ai mis ma maison et mon jardin. La propriété prête à cette terre sans
grâce
un charme particulier ; c’est là qu’est mon cœur
plus, et avec lui ont disparu les jeux badins, les ris folâtres, les
grâces
naïves et les doctes muses. Pleurez, vous tous qu
d’excellent. Lisez-le, et dites si Anacréon a su badiner avec plus de
grâce
, si Horace a paré la philosophie et la morale d’o
nion précieuse de ces deux qualités, que résultent principalement ses
grâces
et sa clarté. 12On peut blesser la pureté du lan
ne les rejette cependant pas tous, et s’il ne nous charme pas par les
grâces
et les finesses de la composition, il ne nous reb
s seulement à parer et à frapper avec adresse, mais à se mouvoir avec
grâce
. C’est ainsi que dans le discours il faut s’occup
« C’est ici, dit Chamfort, La Fontaine dans tout son talent, avec sa
grâce
et sa variété ordinaires. La conversation du save
3. Peut-on mieux exprimer la désolation que par ces vers pleins d’une
grâce
mélancolique ? « Ce sont là, dit Chamfort, des tr
ante, dit Chamfort : quelle légèreté dans le début, et ensuite que de
grâce
et de naturel dans la peinture, faite par le poët
1712-1778 [Notice] Né à Genève, orphelin élevé presque à la
grâce
de Dieu, tour à tour apprenti, musicien ambulant,
ieux sectaire ? Quelle douceur, quelle pureté dans ses mœurs ! quelle
grâce
touchante dans ses instructions ! quelle élévatio
prit de vie, mais la fraîcheur du moindre de vos ouvrages ! Que leurs
grâces
divines passent dans mes écrits, et ramènent mon
prête aux choses même les plus usées pour le fond, les charmes et les
grâces
de la nouveauté. « On peut se tromper dans l’adm
de vous. Et qu’importe encore des éloges ? nous devons des actions de
grâces
. Quel est le citoyen, qui, en voyant cet homme si
i en dit. Sans courir les hasards de la fantaisie, il en a toutes les
grâces
, et je l’appellerais volontiers l’humoriste du bo
ntôt l’histoire des origines du monde, racontées par Bossuet avec une
grâce
si majestueuse ! Quel plaisir de ne se sentir pas
ein de naturel, d’enjouement, de vivacité ; il a de la naïveté, de la
grâce
, de l’imagination ; il aime, sent et peint à merv
échiquier les plats rangés sur table, N’avaient ni le maintien, ni la
grâce
accostable, Et bien que nos dîneurs mangeassent e
petit nombre de beautés de détail, dans quelques peintures pleines de
grâce
, de fraîcheur, et de coquette élégance, et dans q
ine qui renversait les temples et brisait les idoles de ses dieux. La
grâce
divine triomphera, mais non sans le secours de l’
Don Manrique. Encore un mot, de
grâce
. Dona Isabelle. Don Manrique, à la fin c’est pre
ar, Carlos. Don Lope. Eh bien ! seigneur marquis, nous direz-vous, de
grâce
, Ce que pour vous gagner il est besoin qu’on fass
don Sanche. Ce bruit est grand pour vous, toute la cour y penche : De
grâce
, dites-moi, vous connaissez-vous bien ? Carlos.
ux sentiments de fils ; Rien n’en peut effacer le sacré caractère. De
grâce
, commandez qu’on me rende mon père : Ce doit leur
aron. Ou paye, ou tourne ailleurs tes pas. L’ombre. De
grâce
, par pitié, ne me rebute pas. Caron.
La pitié n’est point ici-bas, Et Caron ne fait point de
grâce
. L’ombre. Hélas ! Caron, hélas ! h
Il nomme chaque chose par son nom, il précise, il montre aux yeux. La
grâce
naïve et l’heureux abandon du style, voilà ce qui
suffisent à sa gloire. Ces incomparables chefs-d’œuvre de naturel, de
grâce
et de diction nous seront toujours enviés par tou
hrétien. En cela je plains son zèle, Et ne sais au par-dessus Si les
Grâces
sont chez elle, Mais les Muses n’y sont plus. Sa
vois n’a rien qui m’embarrasse, Et l’arrêt de ma mort est un arrêt de
grâce
Qui va me mettre en liberté ; Mais le vizi
une si grande richesse et tant d’éclat, et ses cantates si pleines de
grâce
, d’élégance et d’harmonie, comme on prend en piti
z fait la guerre Que pour me donner la paix. Heureux l’homme à qui la
grâce
Départ ce don efficace Puisé dans ces saints trés
n son orgueil à la gêne. Le Comte, à Lycandre. Contraignez-vous, de
grâce
! et ne lui dites rien Qui lui fasse augurer qui
famille ? Allons voir Lisimon, menez-moi chez sa fille. Le Comte. De
grâce
, à vous montrer ne soyez pas si prompt : Vous les
stés en blanc. Le Comte. Je vais vous les dicter. N’oubliez rien, de
grâce
. Vous avez pour cela laissé bien peu déplacé. M.
our maternel qui règne dans Mérope toucha vivement les contemporains,
grâce
en partie au jeu pathétique de Mlle Dumesnil qui,
un genre littéraire de la poésie fugitive. Rien n’est comparable à la
grâce
brillante et abandonnée de quelques-unes de ces p
e, Et couvrit, en pleurant, d’un casque précieux Ce front si plein de
grâce
et si cher à ses yeux. Il marche vers d’Ailly
de croître ? Comment trouver un état, un emploi ? Sur mon destin, de
grâce
, instruisez-moi. — Il faut s’instruire et se sond
connaît pas ! Gresset (J.-B. Louis) (1709-1777) Aimez-vous la
grâce
, la délicatesse, toutes les coquetteries du style
et fameux, À qui son art et son cœur généreux, Ses vertus même et ses
grâces
badines, Auraient dû faire un sort moins rigoureu
ne supériorité évidente sur tout ce qui l’entoure ; il s’exprime avec
grâce
, pense avec noblesse, agit avec courage et généro
l’homme fait valoir l’habit. Mais chez nous (peuple aimable), où les
grâces
, l’esprit, Brillent à présent dans leur
est en général élégant, fort, harmonieux, mais trop souvent dénué de
grâce
et de naturel ; ses fréquentes allusions sont pén
) La riante mythologie Que celle du chantre d’Hector ! Qu’il a de
grâce
et d’énergie ! Tout ce qu’il touche devient or.
Qu’ordonnes-tu ? De frapper ? J’obéis. Mon père, tu la vois,
grâce
! je suis son fils. Gertrude. Mon fils ! Hamlet
amant des loisirs studieux Chercher quelle fût cette belle. La
grâce
décorait son front et ses discours, Et, comme ell
nombre. Dans leurs contours divers quelle variété ! Chacun d’eux a sa
grâce
et son utilité ; Volutes, chapiteaux, fuseaux, na
si connu du Meunier de Sans-Souci et le Doyen de Badajoz qui, par la
grâce
légère et facile, par le naturel piquant et ingén
Que j’aime à contempler cette mère adorée, De rejetons charmants avec
grâce
entourée ! L’un assiège son front, d’autres press
prend fort peu ; Mais ventrebleu ! Quel coloris, quelle
grâce
, quel feu ! Il vous attrape comme un ange,
anière dramatique. Pureté morale, vérité des caractères et des mœurs,
grâce
, vivacité, quelquefois élévation de style, l’aute
Chants. Plusieurs de ces morceaux peignent avec agrément et avec une
grâce
légère des sites, des mœurs et des scènes de l’It
tfort, que Lorédan embrasse ! À ses pieds prosterné, tu lui demandais
grâce
! Quand ton pays respire après tant de malheurs,
gende des siècles a des parties, comme le groupe des Idylles, dont la
grâce
et l’élégance un peu païennes égalent en perfecti
, Pour que l’âme de roi, qu’il était prêt à rendre, Aux sources de la
grâce
eût le temps de reprendre Sa
cielle de facture et de rythme, à y reconnaître plus de souplesse, de
grâce
et de facilité, même dans certaines pièces qui se
! comme le temps passe ! Eh bien ! je l’ignorais. Mais pardonnez, de
grâce
: Dans ce cercle brillant de fêtes, de plaisirs,
ord un grand nombre de places. Faisons-nous des amis en répandant des
grâces
. Mme Dalainville. Il nous faut une terre… Dala
a couronne poétique en publiant Pernette, épopée champêtre, pleine de
grâce
, de vérité, et parfois d’éloquence, qui rappelle
sectateurs, Ordonne, en quittant les hauteurs, D’aller sacrifier aux
Grâces
. Autres temps, autres conseillers ! Dans le sava
bien, qu’on en jouisse ! Il faut que, dès avant l’été, En fleurs de
grâce
et de gaîté Votre bon cœur s’épanouisse. Voyez !
Comment, mon Dieu, dans la sainte cité, Peuvent-ils donc, ceux que ta
grâce
appelle, Supporter tous cette uniformité, Sans dé
faible, mais la poésie est toujours riche. Après ce poème charmant de
grâces
naturelles et rustiques, Brizeux donna, à divers
ns, des passages pleins de délicatesse, de simplicité, d’harmonie, de
grâce
, comme celui-ci : « La vertu que choisit la mère
mabo ; meditabor ut columba. » 108. « La douceur, le sentiment, la
grâce
, abondent dans cette strophe d’inspiration divine
s les qualités de son esprit : élévation, sérieux, dignité, élégance,
grâce
, éclat et harmonie. Chez lui on estime, on aime l
! plus pauvres que Bélisaire. 1. On ne saurait mettre plus de bonne
grâce
dans la résignation. 2. Ces accents intimes et v
ec tant de soin, tous les arts libéraux, où la beauté du langage, les
grâces
et l’élégance de la diction ont obtenu le plus ha
ets extérieurs qui flattent l’œil ou l’oreille, à un grand nombre des
grâces
du style, à mille modifications de l’esprit, à di
t dirigés en ligne droite ou simple, mais que tous ceux relatifs à la
grâce
et destinés aux ornements sont en ligne courbe. C
observation n’est pas indigne de l’attention de ceux qui étudient la
grâce
du geste et de l’action. Quoique la couleur, la f
des animaux, nous sommes charmés de la délicatesse du coloris, de la
grâce
des formes, et quelquefois même des mouvements qu
est une de ses principales qualités, mais il faut encore y joindre la
grâce
et la beauté. La première variété qui se présente
de la phrase, et conséquemment une grande partie de sa force et de sa
grâce
dépend de l’emploi de ces particules. Les variété
s anciennes langues étaient bien plus susceptibles que la nôtre de la
grâce
et de la puissance de la mélodie. Le nombre de le
l’inconvénient de paraître recherchée, et par conséquent elle perd sa
grâce
, parce qu’elle manque d’aisance et de naturel. La
ts libéraux : Ne forçons pas notre talent, Nous ne ferions rien avec
grâce
, a dit le gracieux La Fontaine. En parlant du st
le nom l’indique, un style fleuri, doux et coulant, plus amant de la
grâce
que de la force. Il offre pour exemple Hésiode, S
isposées de manière à produire plutôt la force et la précision que la
grâce
et l’harmonie ; et cette précision qu’il affecte
ssion, et de la sagacité dans leur arrangement. Elle exige de plus la
grâce
et le vernis d’une brillante imagination répandus
vivement affecté par ce qu’il écrit, qui néglige, par cela même, les
grâces
secondaires ; mais, semblable à un torrent, il se
et un caractère de probité évidente dans l’orateur, le tout joint aux
grâces
du style et à l’élocution pour fixer l’attention
étendue de la puissance du langage ; à quoi il faut encore ajouter la
grâce
de la prononciation et celle de l’action. Occupon
caché, que quelques anciens critiques lui attribuent. Il néglige les
grâces
secondaires, et semble viser au sublime du sentim
elquefois rude et sèche. On peut penser qu’il manque de douceur et de
grâce
, ce que Denis d’Halicarnasse attribue à son pench
e de Démosthène est la force et l’austérité ; celui de Cicéron est la
grâce
et la séduction : dans l’un nous trouverons plus
énie ne faudrait-il point aujourd’hui pour donner à ces figures leurs
grâces
naturelles, et leur faire produire tout leur effe
ils voudront faire quelque effort extraordinaire, de s’exprimer avec
grâce
et énergie. La clarté est aussi un point capital
ien n’est plus difficile que donner à ce qui est connu et vulgaire la
grâce
de la nouveauté. « L’éloquence de la chaire, dit
ères de l’Église ; enfin il manque d’imagination. Massillon a plus de
grâce
, de sentiment, et sous tous les rapports, dans mo
mme des criminels tremblants à qui on va prononcer ou une sentence de
grâce
, ou un arrêt de mort éternelle. Car vous avez bea
par la suite sont indiqués et esquissés dans l’exorde, ils perdent la
grâce
de la nouveauté à leur seconde apparition. L’impr
exorde tiré de ce qui a été dit dans le cours du débat a toujours une
grâce
particulière ; et la raison qu’il en donne est ju
oin particulier. Outre qu’il n’est pas toujours facile de narrer avec
grâce
et lucidité, il y a, dans les narrations du barre
igué de nos longueurs. Il faut aussi tâcher de prendre congé de bonne
grâce
, et ne pas finir par une phrase languissante et t
ent entendu par tous ceux qui l’écoutent ; ensuite de s’exprimer avec
grâce
et véhémence, de manière à plaire et à émouvoir s
oles semblent partir du cœur. Au lieu qu’un débit enrichi de quelques
grâces
et beautés empruntés, s’il ne paraît pas facile e
vements ; cette gêne, cette contrainte, ennemie née du naturel et des
grâces
; là, des critiques familières et réciproques ind
ultivé l’imagination et la sensibilité, et leur style est dépourvu de
grâce
et de chaleur. 39. Pour classer dans un ordre fac
cité et la naïveté qui conviennent au genre simple ; la finesse et la
grâce
qui sont propres au genre tempéré ; la hardiesse,
taille ; c’est aussi de l’arrangement des mots que dépendent toute la
grâce
et la force du discours. 101. Dans toute pensée e
est quelquefois permis d’obscurcir sa pensée pour lui donner plus de
grâce
et de délicatesse, et pour éviter de prononcer un
l est bien rare qu’on puisse actuellement donner à notre langue cette
grâce
naïve, cet abandon, cette fine délicatesse qu’on
par la finesse des pensées, par la délicatesse des sentiments, par la
grâce
des images, par l’élégance et la richesse des exp
uri. Comme nous avons parlé ailleurs de la finesse des pensées, de la
grâce
et de la délicatesse des sentiments, nous ajouter
, certaines expressions plus choisies qui donnent au discours plus de
grâce
et d’agrément. 164. Comme l’écrivain veut s’insin
ou des tours qui donnent aux sentiments vu aux pensées une force, une
grâce
, un mouvement qu’ils n’auraient pas présentés sou
e. (Lemierre.) Pour nous montrer qu’une princesse a bien profité des
grâces
du ciel, Bossuet nous dit : Cette jeune plante,
nom abstrait pour le nom concret : C’est la vertu qui distribue les
grâces
; la paresse et la médiocrité murmurent toutes se
ée dans la prose française. Le matin, elle fleurissait, avec quelles
grâces
, vous le savez. (Bossuet.) Restait cette redout
ette figure : Combien de fois a-t-elle remercié Dieu de deux grandes
grâces
: l’une de l’avoir faite chrétienne ; l’autre… me
, Fend les flots d’auditeurs pour se rendre à sa chaire. (Boileau.)
Grâce
aux dieux, mon malheur passe mon espérance ! Oui,
ands écrivains ont su allier la force à la douceur, la puissance à la
grâce
, et c’est ce qui fait le charme des vers suivants
jamais égaler. Pour apprendre à conter avec beaucoup de naturel et de
grâce
, les élèves ne sauraient mieux faire que de lire
ennent surtout aux lettres d’amitié. C’est là qu’on doit répandre ces
grâces
simples et naïves, ces traits d’esprit, ces mots
s a moins de majesté que l’alexandrin ; mais il a plus de douceur, de
grâce
et d’abandon. Il est propre aux sujets simples ou
du berceau qui garde son trésor. Le vers de huit syllabes joint à la
grâce
et à la douceur la noblesse et l’énergie. On en f
imples et familiers, l’enjambement donne quelquefois au style plus de
grâce
et de vivacité. Exemple : Le trou de l’escargot
ncore et dans zéphyre. 412. Pour donner au style plus de rapidité, de
grâce
et d’harmonie, on fait usage de la transposition
ampagnes. Souvent la simple ingénuité de l’homme des champs a plus de
grâce
que toute la civilisation de celui qui habite nos
re, la clarté, l’élégance, la facilité, le naturel, la correction, la
grâce
même, sont le partage du talent. Le génie est une
es dispose avec plus d’art, il les exprime avec plus de finesse ou de
grâce
; l’homme de génie, au contraire, a une façon de
ritoire qui fut donné au peuple juif comme le complément temporel des
grâces
magnifiques qu’il avait reçues dans l’ordre de l’
és essayons le délire, Couronnez-moi de fleurs, apportez-moi ma lyre,
Grâces
, Plaisirs, Amours, Jeux, Ris, accourez tous ;
remplir ; Je viens de le promettre, et je vais l’accomplir. Je rends
grâces
au Dieu que tu m’as fait connaître De cette occas
champs de l’espace Avec moi tu vas t’envoler ; La Providence le fait
grâce
Des jours que tu devais couler. « Que personne d
à raisonner avec justesse, sans toutefois négliger la vivacité, ni la
grâce
, qui sont si indispensables dans les sujets série
ré. » Cependant il faut éviter le style saccadé, qui remplacerait la
grâce
par la sécheresse, et qui fatiguerait par sa briè
r duquel on s’adresse ; développez l’importance que l’on attache à la
grâce
demandée, et n’oubliez pas surtout de peindre la
devoir sacré pour quiconque a reçu un bienfait. C’est la nature de la
grâce
qui doit déterminer le degré du sentiment : s’il
d’avoir pu déplaire, un désir bien prononcé de renouveler les bonnes
grâces
perdues, voilà quels doivent être à peu près les
orts dans une lettre qu’elle écrit à son cousin, et avec quelle bonne
grâce
elle lui présente ses excuses. Lettre de madame
Leur hymen nous peut rendre à jamais plus qu’amis : Faites-nous cette
grâce
, et l’acceptez pour gendre. Le comte. A des part
s que brave soldat, plus que grand capitaine, C’est… D.rodrigue. De
grâce
, achevez. D. Diègue. Le père de Chimène. D. rod
trémité que votre crime passe, Vous êtes innocent si vous vous faites
grâce
. Daignez considérer le sang dont vous sortez1, V
va le tenter, il cherche sa force dans la prière, en Dieu, source des
grâces
. 4. Que voulez-vous de moi. C’est son Vade retr
x. On dirait qu’il invoque au nom d’un droit. 1. Ce Dieu touche. La
grâce
. On en parlait alors beaucoup, même dans les salo
style simple ? Après l’avoir comparé à une beauté négligée qui a des
grâces
d’autant plus touchantes qu’elle n’y songe pas ;
nclin. Votre manière est-elle en général rude et concise, apprenez la
grâce
dans Fénelon, la période dans Massillon. Au contr
fabuliste : Ne forçons point notre talent, Nous ne ferions rien avec
grâce
. Voilà pour le style, voici pour le ton. Pour sa
lever l’aurore. Dieu nous donna, dans ce petit tableau, une idée des
grâces
dont il a paré la nature2. Les cygnes Ce
ne liqueur enchanteresse. Rien n’approche du charme de sa voix, de la
grâce
de son sourire. Plus elle s’avance vers le tombea
de rochers isolés au milieu de la mer. 6. Il donne à son tableau les
grâces
d’une pastorale. 1. C’est bien recherché. J’aime
s écrits la prose française : on la dirait épuisée, étiolée. Sous ces
grâces
efféminées, sous cette molle élégance on sent la
’en eux la simplicité, la naïveté même est unie à la grandeur, que la
grâce
y est la parure de la force, et la solidité l’ess
t au genre tempéré de l’histoire biographique, en lui donnant plus de
grâce
et de simplicité, il ne faisait que prouver une f
re de la vie champêtre, représentée avec tous les charmes, toutes les
grâces
qu’elle peut recevoir. On l’appelle encore bucoli
es doivent être les descriptions dans la poésie pastorale ? Outre la
grâce
dont nous venons de parler, on trouve dans les de
la pastorale en général, c’est-à-dire, la simplicité, la douceur, la
grâce
et la naïveté. Dans l’idylle, la scène est encore
udition choisie, une profondeur de raisonnement, parées de toutes les
grâces
de l’élocution. Les ornements se présentent d’eux
paraître obscur à un auditeur médiocrement attentif ; qu’il joint les
grâces
et les ornements â la clarté et à la pureté du di
s cœurs et à leurs propres pensées. Cette impunité apparente n’est ni
grâce
ni faveur. L’entrée du palais ne montre rien de f
vous en ferez demain un autre par votre mauvaise conduite. » Que ces
grâces
austères me plaisent ! que cette sévérité est att
n pays, retenant constamment la religion en laquelle Dieu m’a fait la
grâce
d’être instruit dès mon enfance, et me gouvernant
t, au péché, et elle crie aux plus impies qu’ils sont capables (le la
grâce
de leur Rédempteur. Ainsi, donnant à trembler à c
’espérance, par cette double capacité qui est commune à tous et de la
grâce
et du péché, qu’elle abaisse infiniment plus que
avec joie, ce que tout monde doit dire de Votre Majesté si elle fait
grâce
. J’ignore ce que veulent et ce que demandent, tro
copies. Le temps n’a fait que sanctionner le jugement de son époque.
Grâce
à elle, grâce à sa plume naturelle et fine, délic
traits d’éloquence et des coups de maître si à propos et de si bonne
grâce
, que tout le monde, je dis tout le monde sans exc
nom, la vie n’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une apparence, les
grâces
et les plaisirs ne sont qu’un dangereux amusement
i que l’herbe des champs188. Le matin elle fleurissait ; avec quelles
grâces
, vous le savez : le soir nous la vîmes séchée ; e
Mais surtout quand on a connu Jésus-Christ, et qu’on a eu part à ses
grâces
; quand la lumière divine s’est découverte, et qu
a renoncé avec connaissance, de sorte qu’elle ne peut rentrer dans la
grâce
que par des chemins difficiles et avec des peines
votre volonté soit faite ! je me jette entre vos bras ; donnez-moi la
grâce
de bien mourir. » Que désirez-vous davantage ? Da
ion aux ordres de Dieu, l’abandon a sa providence, la confiance en sa
grâce
, et toute la piété. Dès lors aussi, tel qu’on l’a
g et à Rocroy ; et, ravi d’un si beau triomphe, je dirai en action de
grâces
ces belles paroles du bien-aimé disciple : Et hæc
’une roche ; toute la nature stérile pour elle, et aucun bien que par
grâce
: mais ce n’est pas ce qu’elle a de plus surprena
e qui lui manque le plus est le fond des choses ; il sait parler avec
grâce
, sans savoir ce qu’il faut dire ; il énerve les p
fet, de quoi l’Église a-t-elle besoin ici-bas ? Il ne lui faut que la
grâce
de son époux pour lui enfanter des élus : leur sa
us capable que Massillon d’apprendre à s’exprimer avec facilité, avec
grâce
et abondance : il achève en quelque sorte la cult
es guerres qui se terminent toutes dans le cœur, et des combats de la
grâce
. D’ailleurs, je me souviens que je parle sous l’a
aintien, la ressemblance d’un prophète ; et, à l’éclat céleste que la
grâce
répand sur son visage, cet officier le prend pour
fications, et je le forçais tous les jours d’aller au Capitole rendre
grâces
aux dieux des succès dont je le désespérais. Je l
de Perrault, est simple et majestueuse. Un cabinet peut recevoir avec
grâce
de petits ornements. Ayez autant d’esprit que vou
s inutile accablera ton cœur, Si Dieu n’y verse encor son amour et sa
grâce
; Et l’unique science où tu dois prendre appui, C
remplir ; Je viens de le promettre, et je vais l’accomplir. Je rends
grâces
au Dieu que tu m’as fait connaître De cette occas
’appréhende rien présume trop de soi. POLYEUCTE. J’attends tout de sa
grâce
, et rien de ma faiblesse. Mais loin de me presser
vous ? NÉARQUE. Vous sortez du baptême, et ce qui vous anime C’est sa
grâce
qu’en vous n’affaiblit aucun crime ; Comme encor
einement, Et tout semble possible à son feu véhément. Mais cette même
grâce
en moi diminuée, Et par mille péchés sans cesse e
issance. Ce n’est point ma douleur que par là je fais voir : C’est la
grâce
qui parle, et non le désespoir. Le faut-il dire e
nsée ; Car sachez que les immortels Ont les regards sur nous.
Grâces
à vos exemples, Ils n’ont devant les yeux que des
; Et je vous supplierai d’avoir pour agréable Que je me fasse un peu
grâce
sur votre arrêt, Et ne me pende pas pour cela, s’
me il faut. PHILINTE. Hé ! messieurs, c’en est trop. Laissez cela, de
grâce
. ORONTE. Ah ! j’ai tort, je l’avoue, et je quitte
leur triste possesseur593. Je ne trouve qu’en vous je ne sais quelle
grâce
Qui me charme toujours et jamais ne me lasse. De
e vous enflammez mon désir curieux ! ESTHER. Seigneur, si j’ai trouvé
grâce
devant vos yeux, Si jamais à mes vœux vous fûtes
ise, le chœur. ASSUÉRUS, à Esther. Oui, vos moindres discours ont des
grâces
secrètes : Une noble pudeur à tout ce que vous fa
Vous pourrez rejeter ma prière : Mais je demande, au moins, que, pour
grâce
dernière, Jusqu’à la fin, seigneur, vous m’entend
u me trouble et m’embarrasse ! La douceur de sa voix, son enfance, sa
grâce
, Font insensiblement à mon inimitié Succéder… Je
longtemps, De ma caducité les restes languissants. Je ne veux qu’une
grâce
, elle me sera chère : Je l’attends comme ami, je
is maître en ces lieux, seul j’y commande encore ; Seul je puis faire
grâce
, et la fais à Zamore. Vis, superbe ennemi, sois l
vaste, il pouvait s’y jouer du moins avec beaucoup de facilité et de
grâce
. La Chartreuse759. (Fragment.) Un espr
uisée par deux siècles de gloire et entreprit de la régénérer. Quelle
grâce
naïve colore ses idylles et ses élégies, qui semb
mps madame de La Fayette l’avait peinte avec autant de finesse que de
grâce
. Il suffirait de rappeler pour son éloge que, sur
ndé fut reçu à Paris « comme un homme qui était plus en état de faire
grâce
que de la demander. » 206. Le grand Condé. 207
te oraison funèbre était un chef-d’œuvre d’habileté, de finesse et de
grâce
. 215. Louis II de Bourbon, le héros, comme l’app
France. Si les traductions d’Amyot sont peu fidèles, son style, d’une
grâce
facile et naïve, les a sauvées de l’oubli. C’est
re. — Pleinement, c’est-à-dire avec la plénitude de son effet, de ses
grâces
. 408. Affaiblie…. L’étymologie latine (tenuis)
de la tragédie de Mithridate, c’est qu’on y trouve la force unie à la
grâce
, le sublime joint à la pureté et à l’élégance. Co
anière agréable. Il faut présenter les circonstances avec beaucoup de
grâce
, les revêtir du coloris le plus propre, et fixer
attacher à plaire et à toucher ; il doit même revêtir ses preuves des
grâces
de la diction. La beauté du style ne sert qu’à le
, dans toute sa dignité, qu’elle déploie toute sa force et toutes ses
grâces
pour étonner l’imagination, pour intéresser le se
rée ; il prouvera la seconde en montrant que c’est d’abord une loi de
grâce
, et en second lieu une loi de charité et d’amour.
la face de l’État, et les princes sont touchés de l’onction et de la
grâce
de ses paroles. Enfin, instruit du Dieu même de l
ces qualités la noblesse des pensées, toute l’harmonie et toutes les
grâces
de l’élocution. Mais on ne peut disconvenir que c
toutes les grâces de l’élocution. Mais on ne peut disconvenir que ces
grâces
n’aient un air d’affectation, et que cet orateur
alité et sa gloire, c’est d’avoir gardé, cultivé et développé dans sa
grâce
et sa fleur le seul germe vivace qui restait du m
t comme lui valet de chambre de Marguerite, qui eut quelquefois de la
grâce
dans ses vers (voyez infra, Poés. Var.) comme il
lui de quatre ans, mort huit ans avant lui, le « gentil » Belleau, la
grâce
et la « mignardise » de l’école ; — enfin Pontus
se distingue de lui. — Vauquelin de la Fresnaye (mort en 1606) a une
grâce
piquante dans ses Idillies et une simplicité vigo
ardi » (c’est Ronsard qui le lui disait) qu’on trouve encore, avec la
grâce
et le pathétique, dans son imitateur Antoine de M
age, restaient trop souvent étouffées la délicatesse du sentiment, la
grâce
de l’imagination, la richesse de l’invention poét
re, met le public de moitié dans ses torts : Il gâte des anciens les
grâces
infinies ; Nos aïeux, bonnes gens, lui laissoient
ecueil d’épigrammes) et l’épître badine. Il a tout le sel et toute la
grâce
de l’esprit gaulois… Ce n’est pas que ce génie vi
mposa, le dernier des mystères, Abraham sacrifiant (1552), mélange de
grâce
, de force, de naïveté et d’éloquence. I. Monol
le nom d’« Ovide français », si tant est que ce nom implique, avec la
grâce
et l’esprit, les qualités de mâle énergie qui nou
uque), Sophocle (Antigone), est un mélange singulier de roideur et de
grâce
, de gravité et de sensibilité, de labeur pédantes
la protection du fils de son héroïne, Jacques Ier, et les lettres de
grâce
de Henri IV. Son imagination vive et ardente puis
Aman ou la vanité (1601) à la Bible ; son Hector (1603) à Homère. La
grâce
souvent délicate et touchante de son style fait p
e ses qualités ne lui ont fait honneur. Il reste néanmoins que, si la
grâce
et le charme lui manquent, s’il n’a que bien rare
ribution. Partout son style, encore qu’un peu traînant parfois, a une
grâce
piquante dans ses Idillies, une grande franchise
ur le Dieu des procès. Il a tour à tour ou à la fois la fantaisie, la
grâce
, la verve, le sel, à l’occasion une pointe de la
vec ceux d’Arioste, de Pétrarque, de Sannazar, dont il prend, avec la
grâce
, la pointe. Ses Amours de Diane, Hippolyte, Cléon
ue l’humide nuict guide ses noirs chevaux, Et que chacun jouyst de ta
grâce
ordinaire ? Ton silence où est-il ? ton repos et
les veux voir, voy-les teints et couvers Du beau sang de ton fils, ma
grâce
et ma justice. (Poésies chrestiennes 537, sonne
tion et le cœur mettent tour à tour ou à la fois de la couleur, de la
grâce
, de la bonne humeur, et, à l’occasion, de la méla
as, Ladislas. LADISLAS. M’annoncez-vous, mon père, ou ma mort ou ma
grâce
? VENCESLAS. Embrassez-moi, mon fils. LADISLAS.
toire acquis assez de place Pour qu’ils pussent de vous solliciter ma
grâce
: Mais je n’ai point dessein de prolonger mon sor
larmes ; Dedans cette action il a trouvé des charmes, M’a départi sa
grâce
, est mon approbateur, Me propose des prix et m’a
ale avec « l’élégie » dramatique de Racine ; Psyché (1671), modèle de
grâce
égaré au milieu de ces aventures tragiques, qui a
rs du grand Corneille. Vengeance Cléopâtre, seule 808. Enfin,
grâces
au ciel, j’ai moins d’un ennemi809. La mort de Sé
D. MANRIQUE. Encore un mot, de
grâce
. D. ISABELLE. Don Manrique, à la fin c’est prendr
s, Carlos. D. LOPE. Eh bien ! seigneur marquis, nous direz-vous, de
grâce
, Ce que pour vous gagner il est besoin qu’on fass
la moelle et de la fleur des anciens qui l’ont revêtu de force et de
grâce
, le génie le plus solide et le plus charmant. Ami
à chaque question. SOSIE. Mais, de peur d’incongruité, Dites-moi, de
grâce
, à l’avance, De quel air il vous plaît que ceci s
re. Lorsqu’ils viennent les retirer, On n’a nul droit de murmurer Des
grâces
que leur main ne veut plus nous étendre. Seigneur
e965 N’offrit plus rien de rude à l’oreille épurée. Les stances avec
grâce
apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n’osa
une fin en tout bien, tout honneur, Lui refuseriez-vous cette petite
grâce
? GÉRONTE. Comment ! six mille francs ! quinze ou
s et morales : Charles VII est la volonté, Dunois la vertu, Jeanne la
grâce
divine, etc. La vérité historique y est étrangeme
’y arriver il produit encore des œuvres régulières et estimables : la
Grâce
(1726) et la Religion (1742) de Louis Racine. Il
e huit et de dix syllabes, que Gresset a employé avec aisance et avec
grâce
dans Ver-Vert. Dans la fable La Motte a plus de p
ndre Un amour désintéressé. Malgré leur attente déçue L’orgueil d’une
grâce
reçue Ne soutient qu’à regret le faix ; Et par la
et multiple qu’est-il resté ? Des poésies légères, quelques fleurs de
grâce
et d’esprit qu’on détache et sème çà et là dans l
de croître ? Comment trouver un état, un emploi ? Sur mon destin, de
grâce
, instruisez-moi. — Il faut s’instruire et se sond
aujourd’hui, voluptueux Horace, À toi qui respiras la mollesse et la
grâce
, Qui, facile en tes vers et gai dans tes discours
, À mépriser la mort en savourant la vie, À lire tes écrits pleins de
grâce
et de sens, Comme on boit d’un vin vieux qui raje
s ce que je suis, mais ce que je dois être. Poursuivez et croissez en
grâces
, en vertus ; Si vous me louez moins, je vous loue
is maître en ces lieux, seul j’y commande encore ; Seul je puis faire
grâce
, et la fais à Zamore. Vis, superbe ennemi, sois l
LYCANDRE. Allons voir Lisimon. Menez-moi chez sa fille. LE COMTE. De
grâce
, à vous montrer ne soyez pas si prompt. Vous les
au xviiie siècle. Mélange de force et de tendresse, de rudesse et de
grâce
, de simplicité et d’élévation, imagination vive,
vole Ils ont usé leur avenir. Amans des roses passagères, Ils ont les
grâces
mensongères Et le sort des rapides fleurs. Leur p
tres, quelques Satires, des Hymnes, des Odes, des Iambes, mélanges de
grâce
, de passion et d’éloquence, chantant l’amitié, la
chose près, restée son secret, langue toute De force, de douceur, de
grâce
et de fierté ; et cela sans manifeste bruyant, s
dé à Delille, n’osait imprimer : … Les
Grâces
décentes, Les bras entrelacés, autour d’elle dans
ager, « Tu n’es point quelque dieu protecteur de la Grèce, « Tant une
grâce
auguste ennoblit ta vieillesse !) « Si tu n’es qu
sont doux, car douce est votre voix. « Qu’aimable est la vertu que la
grâce
environne1210 ! « Croissez, comme j’ai vu ce palm
charmant, plein de feu, de verve et de mélancolie, il a l’éclat et la
grâce
, la tendresse et l’élévation. Nul n’a donné plus
de chatouiller l’esprit Et de servir à point un dénoûment bien cuit.
Grâce
à Dieu, nos auteurs ont changé de méthode, Et nou
s rendu les gens meilleurs. Je parle sérieux et me contiens à peine ;
Grâce
à Dieu j’ai gardé la vertu de la haine. Moi, quan
e, et la détache argenté, avec l’éclat de Diaz, plus rarement avec la
grâce
vaporeuse de Corot. Il déroule les- stations de l
railleuse. C’est d’un autre style que Du Bellay soupire avec tant de
grâce
et de mélancolie après la « douceur angevine ».
de sang. (Bossuet.) 189. Peut-être trouvera-t-on qu’il y a plus de
grâce
et de sentiment de la nature et d’émotion dans le
s le sens de attendre. Racine a dit de même (Androm. V, sc. dern.) :
Grâce
aux Dieux, mon malheur passe mon espérance, 24
bases, chapiteaux, architrave, frise, cornice, et mouleures de bonne
grâce
et de juste proportion. La veüe belle et limitee
passage suffirait pour montrer ce que Montchrestien savait donner de
grâce
et quelquefois de fermeté et de plénitude à son s
ce son inspiration. (Voyez le Déluge d’Alfred de Vigny.) Nous faisons
grâce
, par des coupures, des moins pardonnables imitati
le l’avoit perdu (Saint-Simon). 448. La métaphore resserre avec une
grâce
mélancolique ce qu’une comparaison eût délayé peu
d. 477. Mai, les roses, le rossignol, l’alouette, la fraîcheur, les
grâces
, les joies de la nature au printemps, ont été mil
atre pièces que Malherbe trouve bonnes. 529. Voilà une strophe d’une
grâce
qui fait penser à Lamartine, comme tel sonnet de
erci, sous ta miséricorde. Étymol. : mercedem, de merces, récompense,
grâce
. Crier merci, prendre à merci, recevoir à merci (
ompense, grâce. Crier merci, prendre à merci, recevoir à merci (faire
grâce
). 733. Tes rebelles. Ceux qui sont révoltés con
. C’est ce poète d’une si flère énergie qui devait dire avec tant de
grâce
; L’Orne comme autrefois nous reverroit encore,
isais, prononcé comme il vient d’estre escrit, combien a-t-il plus de
grâce
que, je faisois, en prononçant à pleine bouche la
trou. Dans le cours du rôle d’Adrien qu’il joue, Genest, touché de la
grâce
, fait en son propre nom une profession de foi chr
t parle à son tour. Ce n’est plus Adrien, c’est Genest qui respire La
grâce
du baptême et l’honneur du martyre… l’actrice di
couverts que Dieu ne les voit plus. (Psaume 8e.) Ailleurs, quelle
grâce
charmante ! Tel qu’un passereau solitaire, J ai
mon ombre qui me suit. (Psaume 26e.) 828. Quel mélange de bonne
grâce
, spirituelle et souriante au commencement, et de
mitation, avec ce facile et mol abandon qui est son originalité et sa
grâce
. — Le « bon Horace » a fourni aussi plus d’un sou
Arioste (1474-1533), tous trois italiens. 890. Le « bon » Platon, la
grâce
et la fleur de la langue grecque, que devait goût
du dieu du Goût, se réconciliait avec Quinault, qui est le poète des
grâces
comme Despréaux est le poète de la raison. Mais
te-Beuve. Le thème, est celui des Stances à Tircis de Racan, moins la
grâce
et l’abondance, moins la sérénité reposée et sour
ain à la terre, puis paître. 1033. Ce petit tableau est un modèle de
grâce
et de fraîcheur. Cf. Virgile, Æn. I, v 314 sqq.
magistrale ; et de citer aussi les dernières strophes, qui ont de la
grâce
et de la grandeur. 1058. Cf. Horace (Od., IV,
t, en 1736 (le Mondain), du riche de la ville : Un char commode avec
grâces
orné, Par deux chevaux rapidement traîné, Paraît
iques ont goûté le rare mérite du style du Méchant, son aisance et sa
grâce
, sa désinvolture élégante et fine, et le bon ton
pour un modèle, etc. » Voir page 263. 1169. Qu’est-ce qui a trouvé
grâce
devant Gilbert dans la littérature du xviiie siè
obtenir votre pardon. Merci (Étymol. : mercedem), récompense, faveur,
grâce
. 1319. C’est ainsi qu’entre en scène pour la pr
it la fin du paganisme. 1361. Platon a moins de solennité et plus de
grâce
quand il dit : Koῦφov χρῆμα ποιητής ἐστι καὶ πτην
rte, elle n’aurait point assez de consistance, pour être embellie des
grâces
de l’harmonie. Si elle était trop longue, elle ma
res, multitude. Ici les idées paraissent s’étendre pour avoir plus de
grâce
. Vous allez les voir dans la phrase qui suit, se
se. Qu’on ne dise point que la grammaire nuit aux élans du génie, aux
grâces
de l’imagination, à la chaleur du sentiment. Il e
e, ne paraît pas piquante à ces messieurs. Ils veulent lui donner des
grâces
de leur façon ; ils la tournent, ils la serrent ;
d’un sentiment vif et profond, consiste à répéter plusieurs fois avec
grâce
les mêmes expressions. Voyez le bel effet que pro
sie. La métaphore en effet est une des figures qui donnent le plus de
grâce
, de force et de noblesse au discours, pourvu qu’e
la simplicité, le naturel, la naïveté, la finesse, la délicatesse, la
grâce
, la vivacité, l’éclat, la hardiesse, la force, la
quoi de doux, de riant et d’agréable qui fait sourire de plaisir. La
grâce
de la pensée peut venir de la nature des objets q
nsées de Vauvenargues : Les premiers jours du printemps ont moins de
grâce
que la vertu naissante d’un jeune homme. Le fru
turel. Les qualités particulières sont la naïveté, la délicatesse, la
grâce
, la vivacité, l’énergie, la mélancolie, la grande
ent introduits. Les premiers, qui peuvent avoir de l’attrait et de la
grâce
, ne doivent être employés qu’avec une grande rése
ances accessoires dans le cours d’une phrase, de manière à obtenir la
grâce
et la clarté sans nuire à la force. Il ne faut ja
ique, au contraire, malgré quelques exceptions, manque de force et de
grâce
. Elle n’est trop souvent que de la prose rimée, c
Sainte-Beuve, Duvergier de Hauranne, Ampère, Damiron, Dubois, Magnin.
Grâce
à cette liberté nouvelle des études, à la connais
stances. Et pendant qu’il remarque par un sentiment fin et exquis les
grâces
, les tours, les manières, les expressions les plu
chesses, elle dispense avec mesure et avec sagesse les beautés et les
grâces
du discours. Elle ne se laisse jamais éblouir par
de persuader par une parole insinuante, un style plein de douceur, de
grâce
naturelle, une expression heureuse qui met en lum
ains essais de la philosophie préparassent de nouveaux triomphes à la
grâce
. C’est elle enfin qui a montré à la terre le véri
condamné à mort, et à qui on ne laisserait qu’un jour pour obtenir sa
grâce
, y trouverait-il encore des heures et des moments
che rapide de la narration, par l’ironie légère qui y circule, par la
grâce
aisée d’un style naturel et aimable. Les autres r
, qu’il n’était pas auteur impunément. J’achevai de gagner ses bonnes
grâces
par cette flatterie. Je lui devins plus cher de j
du tien, que je connais bon ; je m’en rapporterai à ton jugement86. —
Grâce
au ciel, lui dis-je, Monseigneur, vous êtes encor
lui voir concilier la justice et la sûreté du droit des pairs avec la
grâce
inouïe qu’il faisait à la vertu de M. le comte de
Les Français commencèrent à se rendre recommandables surtout par les
grâces
et les politesses de l’esprit : c’était l’aurore
cause du spiritualisme, en contestant aux sceptiques, eussent-ils la
grâce
de Montaigne207, le droit de supprimer si bien le
et plus soutenu. Mais toi268, qui les as surpassés en aménités et en
grâces
, ombre illustre, aimable génie ; toi qui fis régn
flu de s’arrêter à louer l’harmonie variée et légère dé ses vers ; la
grâce
, le tour, l’élégance, les charmes naïfs de son st
s écrits. Il est bon d’opposer un tel exemple à ceux qui cherchent la
grâce
et le brillant hors de la raison et de la nature.
de faire quelque chose. Les premiers jours de printemps ont moins de
grâce
que la vertu naissante d’un jeune homme. Réflexi
qu’il a été autre chose qu’un homme de lettres. On en sait l’origine.
Grâce
à ses relations avec le financier Pâris-Duverney,
ie ouverte, rieuse, vive, et qui, au milieu de tant de défauts, a une
grâce
qui attire, un fond réel de bonté généreuse, un c
vie, aux doigts crochus, au teint pâle et livide... Le comte. — Oh !
grâce
, grâce, ami ! Est-ce que tu fais aussi des vers ?
x doigts crochus, au teint pâle et livide... Le comte. — Oh ! grâce,
grâce
, ami ! Est-ce que tu fais aussi des vers ? Je t’a
eautés et de ses harmonies, beaucoup de fraîcheur dans le coloris, de
grâce
dans l’imagination, de sincérité dans l’expressio
blème. La prose française se développe en marchant et se déroule avec
grâce
et noblesse. Toujours sûre de la construction de
e originalité, plein d’énergie, de feu, dont la sévérité est mêlée de
grâce
; et aussi, parce que nul publiciste n’a étudié a
rien. J’espère que tout ira bien, et que tu ne cesseras de croître en
grâce
, en science et en sagesse, afin d’être agréable à
est nourrie de pensées ; sa plaisanterie est en même temps pleine de
grâce
et de philosophie ; son imagination est frappée p
ve tous en lui à un degré éminent : une grande profondeur d’idées, la
grâce
qui naît de l’imagination, grâce plus originale q
: une grande profondeur d’idées, la grâce qui naît de l’imagination,
grâce
plus originale que celle que donne l’esprit de so
arles de Blois dans les bruyères de la Bretagne400. Sans beauté, sans
grâces
, sans fortune, d’un esprit si peu ouvert, qu’on n
te-Pélagie. » Voilà comme il me consolait. « Monsieur, lui dis-je, de
grâce
, encore une question. — Deux, me dit-il, et plus,
s serviteurs sans maître ; que Dieu soit avec vous et avec eux tous !
Grâce
à lui, ajouta-t-il en se déshabillant, j’ôte mon
un talent dont la précoce maturité n’empruntait à la jeunesse qu’une
grâce
de plus, la fermeté du goût unie au charme de l’e
’éloge se répète sans monotonie, où l’épigramme, pour être revêtue de
grâce
, ne va pas moins à son but et s’y fixe436. Rapp
de Richelieu, et avait trouvé tant de grandeur, de magnificence et de
grâce
, pendant le demi-siècle que Louis XIV remplit du
les réalisant par la parole, il a peint les formes extérieures et les
grâces
sauvages, les instincts et les habitudes des être
asservis à certaines idées préconçues, ont aussi plus d’aisance et de
grâce
: c’est le cadre qui convient peut-être le mieux
r ce siège lugubre sans changer de couleur, et sans rien perdre de sa
grâce
et de sa majesté accoutumées, ayant à sa droite l
ons les persécutés, et de lui accorder à elle-même l’assistance de sa
grâce
et les clartés de l’Esprit-Saint à cette heure su
e d’artillerie, et de la traîner ainsi enveloppée le long des ravins.
Grâce
à ces précautions, aucun choc ne pouvait l’endomm
lexions politiques d’un journaliste (1859), il reconnaissait de bonne
grâce
qu’elles étonnaient quelque peu sa raison, devenu
intelligences, Jésus-Christ est encore le roi des cœurs, et, par une
grâce
confirmatrice de celle qui n’appartient qu’à lui,
personnel, rapide et varié comme la causerie, langue rare, pleine de
grâce
et de piquant, de poésie même et d’imagination, q
n front choisi entre tous, une vierge de prédilection sur laquelle la
grâce
incomparable a été versée, qui avait reçu, dès le
d contre les caprices de la mode, il faut avouer qu’elle se prive dès
grâces
que donnent aux trois premières sortes de critiqu
s seront innocents. J’irai puiser sur ta trace Dans les sources de ta
grâce
: Et, de ses eaux abreuvé, Ma gloire fera connaît
is maître en ces lieux, seul j’y commande encore ; Seul je puis faire
grâce
, et la fais à Zamore. Vis, superbe ennemi, sois l
t fameux, A qui son art et son cœur généreux, Ses vertus même, et ses
grâces
badines, Auraient dû faire un sort moins rigoureu
guirlandes le buste de Shakespeare, pour imiter, disait-il, avec une
grâce
aimable, les anciens qui couronnaient de fleurs l
pour lui sur son passage, Dans son casque ou sa faible main, Avec les
grâces
de son âge, De quoi ne pas mourir de faim674 ! O
ublic, c’était l’art secondaire d’embellir les objets communs par les
grâces
de l’expression et les artifices de la périphrase
elques beaux vers, francs et naturels, le voilà qui va éclore dans sa
grâce
, dans sa force, dans son abondance et sa vive fra
ement correcte ou froidement ingénieuse, où l’on admirait à Paris les
grâces
fanées de Bertin et l’enthousiasme laborieux de L
ui ressembleras autant par tes vertus Que par tes yeux si doux et tes
grâces
naïves. » — Mais cependant 1a. nuit assemble les
angage indompté Qu’au Tage transplantaient les fureurs musulmanes. La
grâce
et la douceur sur les lèvres toscanes Fixèrent le
ur les lèvres toscanes Fixèrent leur empire, et la Seine à la fois De
grâce
et de fierté sut composer sa voix. Mais ce langag
plier que sous des mains habiles. Est-ce un mal ? Eh ! plutôt rendons
grâces
aux dieux : Un faux éclat longtemps ne peut tromp
anglanté ; Vois des pertes sans deuil, des morts sans mausolées ; Les
grâces
, les vertus, d’un long crêpe voilées ; Près d’ell
’essayait à des accents plus purs, si par instants elle touchait à la
grâce
, à la poésie, ce n’était là que d’heureuses et co
s, etc. L’idée première y est neuve et poétique, l’expression a de la
grâce
et de la légèreté ; un trait suffit au poète pour
s, comme des fleurs que son souffle caresse, Lèvent un front riant de
grâce
et de jeunesse, Et, charmant l’orient de leurs fr
ts frappés d’une auguste beauté La douleur fugitive avait empreint sa
grâce
, La mort sa majesté. Le vent qui caressait sa tèt
s douleurs ; soit qu’il exprime les joies et les deuils du foyer, les
grâces
de l’enfant, la mélancolie dans le bonheur ; soit
ont. Bien : sur Rome, à la fois, partout la flamme gronde ! Rends-lui
grâces
, Reine du monde ! Vois quel beau diadème il attac
toute prière : « Seigneur, Seigneur, mon Dieu, vous êtes notre Père,
Grâce
, vous êtes bon ! grâce, vous êtes grand ! » Laiss
eur, Seigneur, mon Dieu, vous êtes notre Père, Grâce, vous êtes bon !
grâce
, vous êtes grand ! » Laisse aller ta parole où to
831) est un recueil d’idylles et d’élégies pleines de fraîcheur et de
grâce
, d’une sensibilité vraie, quoique l’expression re
t à la fois solitaire et populaire, unissant à la couleur indigène la
grâce
originale, et, sous ses vers et sous l’accent de
otes d’un tout autre accent : des traits empreints de fraîcheur et de
grâce
faisaient contraste avec le ton général : on eût
arracherait Eschyle. Je le vois qui se lève, et je l’entends crier :
Grâce
pour le poète en faveur du guerrier849 ! La Fil
vreuil et la volaille grasse ; Et ma voix en a plus de moelleux et de
grâce
. Je lance aux plats fumants de longs regards amis
. Personne ne racontait plus vivement, plus promptement, avec plus de
grâce
et moins d’apprêt. » 166. Pascal (art. vi, éd. H
tuèrent dans une expédition contre les Kurdes. 205. On remarquera la
grâce
du trait final, cette invitation « à venir broute
ut dire que l’imagination doit à la poésie son éclat, sa richesse, sa
grâce
; mais l’expression ne laisse pas d’être obscure.
tout autre titre que son frère : comme conteur plein de naturel et de
grâce
, d’une sensibilité discrète et vraie. 339. Ville
crivant à un père qui avait perdu sa fille, il dit, avec non moins de
grâce
: « Il n’y a qu’un voile entre elle et nous. Que
ses voiles. » 497. Franklin naquit à Boston, le 17 janvier 1706.
Grâce
à son esprit de conduite, d’ouvrier imprimeur il
vivacité ; il laisse au fleuve du temps sa fluidité, sa puissance, sa
grâce
même, en ne forçant aucun de ses mouvements, en n
pour sa raison, son imagination, son cœur, pour la liberté et pour la
grâce
, pour le dogme et pour la morale ? qu’il recueill
au : courte, ce qui n’est pas un mince avantage elle rappelle, par la
grâce
et la simplicité des détails, par l’harmonie et l
able. L’envoyé de Philippe le Bel vient apporter de la part du roi la
grâce
des condamnés, déjà montés sur le bûcher et chant
spiré. Tout le monde sait par cœur ces vers pleins de tendresse et de
grâce
: Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs inf
société, des jeux d’esprit : fleurs légères, qui ont parfois assez de
grâce
et de parfum pour être conservées. Les Grecs nous
Et ce fut là ton sort, bienheureux Raphaël, Artiste plein d’amour, de
grâce
et de puissance ! Ton œil noir, de bonne heure at
us capable que Massillon d’apprendre à s’exprimer avec facilité, avec
grâce
et abondance : il achève en quelque sorte la cult
« s’éclipsèrent joie, plaisirs, amusements même, et toutes espèces de
grâces
: si la cour subsista encore, ce ne fut plus que
éter le même vers trois fois dans un huitain. En voici un qui a de la
grâce
; il est de Ranchin : Le premier jour du mois de
l’ode pour la magnificence du style, et tout ce que l’épigramme a de
grâce
pour sa brièveté. » Ce qui est dit ici de la mag
nsée ; Car sachez que les immortels Ont les regards sur vous.
Grâces
à vos exemples Ils n’ont devant les yeux que des
ui s’appelle fard et ornement étranger. La propreté seule, jointe aux
grâces
naturelles, lui suffit. Ce n’est pas la nature br
les ornements de l’art, sans prendre soin de les cacher. Il joint aux
grâces
du sentiment le coloris de l’imagination ; et en
at et sûr, un coloris poli et nuancé, un bon sens rapide et revêtu de
grâce
. C’est d’instinct qu’il juge l’éloquence. En le l
vec les Hébreux, les Grecs, les Romains, quelque chose d’étrange, une
grâce
libre et fière qui se mêlait à l’originalité nati
dramatique, la manière heureuse dont le dialogue a tour à tour de la
grâce
, de la simplicité, de l’émotion, et de l’esprit t
i beau, que les esprits ordinaires n’y voient pas, ou qui revêt d’une
grâce
, d’une beauté nouvelle ce qu’ils y voient ; qui,
trer, au lieu des fragilités de la nature, les effets constants de la
grâce
; des vertus évangéliques pratiquées en esprit et
er des dégoûts, dévorer des rebuts, et les recevoir presque comme des
grâces
: bassesse de dissimulation, point de sentiments
r en part dans leurs désordres, pour participer plus sûrement à leurs
grâces
: enfin bassesse même d’hypocrisie ; emprunter qu
’attacher à plaire et à toucher. Il doit même revêtir ses preuves des
grâces
de la diction, de l’éclat des figures qui peuvent
et à Rocroi88, et ravi d’un si beau triomphe, je dirai en actions de
grâces
ces belles paroles du bien-aimé disciple : la vér
ue à les embellir, à leur donner une espèce d’âme par la force et les
grâces
de l’expression : voilà en quoi consiste l’élocut
elles ne sont appuyées sur les choses ; et les choses n’ont point de
grâce
, si elles ne sont ornées par les paroles. 6. V
l’innocence de son client ; secondement il captive ses juges par les
grâces
de son langage et la noblesse de ses sentiments ;
nom, la vie n’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une apparence, les
grâces
et les plaisirs ne sont qu’un dangereux amusement
ne nous montre jamais un jeune homme qui va périr sans lui donner des
grâces
touchantes, sans nous faire craindre d’avance pou
it Quintilien, aime la pompe et les richesses et veut charmer par les
grâces
de la diction. Elle n’y parviendrait jamais si le
, il grave au lieu de peindre, et s’il déploie les bras avec moins de
grâce
que Cicéron, il les serre avec une plus nerveuse
tites créatures pour vos enfants. Vous avez été leurs mères, selon la
grâce
, depuis que leurs mères, selon la nature, les ont
elles ne sont appuyées sur les choses ; et les choses n’ont point de
grâce
si elles ne sont ornées par les paroles. 250. L’é
rler. Ce peuple, qui savait tout peindre avec autant de vérité que de
grâce
, pensait que la parole doit produire la lumière a
it un discours. Lire un discours, dit d’Aguesseau, c’est le priver de
grâce
et d’intérêt, c’est lui ôter la vie. D’un autre c
olontés, et enfin une invocation à Dieu ou aux saints pour obtenir la
grâce
ou la vertu dont il s’agit. Ces quatre parties ne
aiment grand que ce qui est fondé sur la religion et sanctifié par la
grâce
: ce serait la dégrader que de la faire servir à
n de péchés cesseraient aujourd’hui d’être péchés ; et le monde, sans
grâce
et sans pénitence, se trouverait déchargé d’une i
dans la ferveur de sa contrition, aurait-il demandé à Dieu comme une
grâce
qu’il oubliât ses ignorances passées : delicta ju
demander que cet unique héritier de sa couronne le devienne aussi des
grâces
et des miséricordes dont vous l’aviez prévenu lui
té et par conséquent la plaisanterie, manière adroite d’insulter avec
grâce
. Telles sont les mœurs des jeunes gens. Les mœurs
l’État, et dans son plus grand crédit, s’il souhaitait d’obtenir des
grâces
, il souhaitait encore plus de les mériter. C’est
us bannit de l’empire du goût ; éloignez-vous : la raison séparée des
grâces
n’est qu’un docteur ennuyeux qu’on laisse tout se
t admis à ce repas, et le dernier obtint avec beaucoup de peine cette
grâce
pour son fils Pérolla, dont les engagements avec
it sentir tout le prix de l’éloquence et montre clairement par quelle
grâce
et par quels charmes elle sait embellir l’austère
g et à Rocroi ; et, ravi d’un si beau triomphe, je dirai en action de
grâces
, ces belles paroles du bien-aimé disciple : « Et
phrase interminable ; mais vous avez beau faire, on ne vous fera pas
grâce
d’un seul mot. Il est clair qu’un tel débit n’aya
avantages qu’ils lui ont offerts, il n’en a accepté aucun ; l’unique
grâce
qu’il en voulut obtenir, ce fut l’extirpation de
it en prêchant, soit en conversant, soit en écrivant, lui donnait une
grâce
particulière et la faisait recevoir avec plus de
e et de son succès. Dans ce cas, les mouvements de la nature et de la
grâce
se confondent dans son cœur ; il est difficile de
z à porter au peuple la parole du Ciel, demandez instamment à Dieu la
grâce
de vous oublier et de ne penser qu’à lui. (L’abb
z. Oui, vous verrez tous les auditeurs suspendus à vos lèvres par les
grâces
de la persuasion, ou plutôt vous ne verrez plus r
us et négligé, ils ne pourront jamais, dans la suite, s’exprimer avec
grâce
et énergie, même quand la nature du sujet qu’ils
e raviver le pouvoir exécutif ; il fait maintenir la formule : Par la
grâce
de Dieu, dans les actes de la royauté ; il jure d
yeux Cette belle peinture, inconnue en ces lieux, La fresque, dont la
grâce
, à l’autre3 préférée, Se conserve un éclat d’éter
igueur de ce moment qui passe Aux erreurs d’un pinceau ne fait aucune
grâce
; Avec elle il n’est point de retour à tenter, Et
t comparer aussi Rotrou, qui a traité le même sujet, mais avec peu de
grâce
et de force. 1. Cette expression toute faite n’
mais qui n’en pense pas moins. Je crois qu’on peut lui enseigner des
grâces
et de l’aisance : mais il n’apprend que la forme,
nnent tous les biens dans l’ordre de la nature comme dans celui de la
grâce
… L’étude de la religion, mon fils, doit être le f
e confondue ni même comparée avec la foi, qui est un don de Dieu, une
grâce
singulière qu’il accorde à qui lui plaît, et qui
avec bonté par l’impératrice Catherine, il perdit bientôt ses bonnes
grâces
, quitta la Russie, erra quelque temps en Pologne
as la durée, mais la fraîcheur du moindre de vos ouvrages ! Que leurs
grâces
divines passent dans mes écrits et ramènent mon s
fameux, A qui sont art et son cœur généreux, Ses vertus même, et ses
grâces
badines, Auraient dû faire un sort moins rigoureu
-vaste, il pouvait s’y jouer du moins avec beaucoup de facilité et de
grâce
. L’académicien Campenon a donné en 1823 ses OEuvr
pays, retenant1 constamment la religion en laquelle Dieu m’a fait la
grâce
d’être instruit dès mon enfance, et me gouvernant
seiller à personne de l’imiter. Ceux que Dieu a mieux partagés de ses
grâces
auront peut-être des desseins plus relevés ; mais
, de travailler sur vous, et de prier tous les jours pour obtenir les
grâces
dont vous avez besoin3. (Mme de Maintenon, Lettre
r, je vois tomber à mes pieds une quantité d’étoffes qui a trop bonne
grâce
et sied trop bien. » 4. C’était son confesseur.
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