/ 260
1 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
, dans toute sa dignité, qu’elle déploie toute sa force et toutes ses grâces , pour étonner l’imagination, pour intéresser le s
, la rend douce et facile à pratiquer. 1º. Parce que c’est une loi de grâce . 2º. Parce que c’est une loi de charité, etc. » 1
i de grâce. 2º. Parce que c’est une loi de charité, etc. » 1º. Loi de grâce , où Dieu nous donne de quoi accomplir ce qu’il no
its de l’écriture. Douterons-nous de sa fidélité, ou du pouvoir de sa grâce  ? Ah ! Seigneur, disait Saint Augustin, commandez
e que vous me commandez, c’est-à-dire, que vous me donniez, par votre grâce , la force d’exécuter ce que vous me commandez par
a force d’exécuter ce que vous me commandez par votre loi. Avec votre grâce , rien ne me coûtera, etc. » 2º. Loi de charité et
e ciel l’avait fait naître, doit être regardée comme un miracle de la grâce . Car quel miracle, qu’un Roi couvert du cilice, a
a piété. Ils sont écrits d’un style pur, égal, harmonieux et plein de grâces . Mais les figures brillantes y sont quelquefois p
que la Providence a eus sur lui, les soins qu’elle a pris de lui, les grâces dont elle l’a comblé, les maux dont elle l’a prés
is jusques dans ses malheurs vous découvrirez avec moi des trésors de grâces  ; jusques dans ses égarements vous reconnaîtrez l
nt, lui auraient été un obstacle à son rétablissement dans les bonnes grâces et dans l’obéissance du Roi. 4e Circonstance ; il
Il y joint à la noblesse des pensées, toute l’harmonie et toutes les grâces de l’élocution. Mais on ne peut disconvenir que c
toutes les grâces de l’élocution. Mais on ne peut disconvenir que ces grâces n’aient un air d’affectation, et que cet Orateur
eur du barreau doit déployer toute la force de la raison, revêtue des grâces du style. C’est là qu’il fera valoir ses preuves,
scours de cet orateur ont été fort bien traduits par l’abbé Auger. La grâce et l’élégance font le principal caractère d’Isocr
blime tour à tour, il instruit avec exactitude, plaît avec toutes les grâces imaginables et touche avec véhémence. Il est vrai
également sage, solide et brillant. Partout il réunit la force et la grâce , et va jusqu’au cœur par des charmes qui lui sont
s plus ambitieuses qu’elle pût concevoir, et de toutes les actions de grâces que je suis chargé de vous en rendre. Ce grand no
2 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
s fauteuils. — Un nécessaire , pour un laquais. —  Le conseiller des grâces , pour un miroir. —  La petite outre d’Éole , pou
t jeter dans le discours une lumière trop vive et trop éclatante. Des grâces naturelles, une simplicité correcte, une aimable
de Montaigne, de La Fontaine et de quelques autres écrivains est une grâce , chez d’autres, dit J.-J. Rousseau, c’est la très
it émouvoir le cœur ou flatter l’imagination. La sécheresse exclut la grâce , les images et les ornements du discours. Le styl
les fleurs du langage, sans prendre soin de les cacher. Il joint aux grâces du sentiment le coloris de l’imagination ; et en
le tempéré ou fleuri sont au nombre de trois, savoir : l’élégance, la grâce et la richesse. I. Élégance. 157. En quoi co
, coulantes et gracieuses à l’oreille. C’est la réunion de toutes les grâces du style, et principalement de la noblesse et de
ître naturel, est un défaut très commun parmi les romantiques. II. Grâce . 160. Qu’est-ce que la grâce du style ? La g
commun parmi les romantiques. II. Grâce. 160. Qu’est-ce que la grâce du style ? La grâce du style est le charme qui r
ntiques. II. Grâce. 160. Qu’est-ce que la grâce du style ? La grâce du style est le charme qui résulte du choix des m
ntaine lorsqu’il a dit, en parlant de cette qualité du style : Et la grâce plus belle encor que la beauté. 161. Quels sont
ignalerons l’Ange et l’Enfant, de Reboul, modèle de délicatesse et de grâce  ; le Cocher, le Chat et le Souriceau ; le chœur d
3 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
le style, de certaines expressions simples, pleines de douceur et de grâce , qui paraissent n’avoir pas été choisies, mais êt
e peint elle-même. Tout y est exprimé avec une naïveté charmante, une grâce enchanteresse : tout y respire cette gaieté qu’il
elire sans cesse. La moindre de ses fables offre une tournure, et des grâces qui n’appartenaient qu’à La Fontaine. Mais le chê
images riantes et des tableaux qui sont dans la nature. On trouve des grâces dans quelques-unes de Dorat. Mais que ces fabulis
lus fleuri et plus délicat. Ses églogues sont embellies de toutes les grâces de la nature. Horace en a parfaitement exprimé le
’un style aisé, simple et naturel, il joint le talent d’exprimer avec grâce les plus petites choses. Segrais est venu après
a nature. Le sentiment y est peint avec tout le charme, et toutes les grâces imaginables. Article III. De l’Épître.
. Mille autres poètes ont embelli du coloris de l’imagination, ou des grâces du sentiment, les choses les plus simples et les
res. En voici quelques vers : Je sais que du bon ton le vernis et la grâce . Prête même à des sots une aimable surface, Donne
ruisit l’univers Que la vertu, reine de l’harmonie, À la décence, aux grâces réunie, Seule a le droit d’enfanter de beaux vers
tout le sel et tout l’enjouement, toute la délicatesse et toutes les grâces qui pourront la rendre non moins agréable qu’inst
tion des objets les plus communs, pourvu que tout y soit exprimé avec grâce . C’est ce qu’on va voir dans ce morceau d’une jol
Ce poète ingénieux, mais peu sensible, cherche trop à briller par les grâces du bel esprit et le faste des ornements. Je n’en
vent être vives, pressées, d’une vérité frappante, et enchaînées avec grâce  ; ses préceptes, surtout sages, solides, clairs e
uce et badine, assaisonnée du sel de la plaisanterie et de toutes les grâces de l’enjouement. Il ne déchire jamais : il pique
s la Toscane, l’an 34 de l’ère chrétienne, inférieur à Horace pour la grâce et la délicatesse, a plus de force et de chaleur.
estaurateur de la satire. Il a de la gaieté, de la force, et même des grâces  : mais ce poète peu décent doit être redouté du c
ts ; l’imagination les met en œuvre, et leur prête son coloris et ses grâces . Mais ce coloris ne doit pas être trop brillant ;
s et ses grâces. Mais ce coloris ne doit pas être trop brillant ; ces grâces ne doivent pas être affectées. L’élégie paraît en
élégant et varié. Le poète peut dans cette espèce d’ode répandre avec grâce des traits de morale, et y entremêler des louange
, parmi nous, le père de la haute poésie. C’est peu d’avoir mis de la grâce et de l’harmonie dans ses odes. On y trouve encor
4 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
s d’esprit et de raison, l’élégance, dans les choses de sentiment, la grâce . La grâce a donc un caractère plus instinctif, pl
et de raison, l’élégance, dans les choses de sentiment, la grâce. La grâce a donc un caractère plus instinctif, plus naïf qu
stinctif, plus naïf que l’élégance, l’élégance s’apprend mieux que la grâce  ; celle-ci provient plutôt de la nature, l’autre
Parmi le thym et la rosée. Voilà l’élégance. Et maintenant, voici la grâce  : Deux pigeons s’aimaient d’amour tendre. L’un d
ôtaient une partie de son caractère, pour la faire saisir du public. Grâce à ce contre-sens, celui-ci finissait peu à peu pa
je retrouve à peu près la distinction établie entre l’élégance et la grâce . La délicatesse est la finesse du cœur, la finess
vons-nous dit, certaines formes de langage qui ajoutent beaucoup à la grâce ou à l’énergie du style. C’est ce qu’on nomme les
5 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
ention et de la disposition ; elle lui communique l’âme et la vie, la grâce et la force. » Ce qui est dit ici de l’élocution
rer la tremblante Esther : Je ne trouve qu’en vous je ne sais quelle grâce Qui me charme toujours et jamais ne me lasse : De
érobé ? Quel bruit fait-on là-haut ? Est-ce mon voleur qui y est ? De grâce , si l’on sait des nouvelles de mon voleur, je sup
         L’espace d’un matin. Malherbe. 6° Style gracieux. La grâce se sent mieux qu’elle ne se définit : elle tient
auté n’a d’attraits que par elle. La Fontaine, qui comprenait bien la grâce , l’a caractérisée par ce vers, si gracieux lui-mê
la grâce, l’a caractérisée par ce vers, si gracieux lui-même : Et la grâce , plus belle encor que la beauté. Reboul, notre p
beauté. Reboul, notre poète boulanger, offre un tableau rempli d’une grâce suave dans son élégie de l’Ange et l’Enfant : Un
mps de l’espace « Avec moi tu vas t’envoler : « La Providence te fait grâce « Des jours que tu devais couler… « Et, secouant
tours de parole ou de pensée qui donnent au style de la force, de la grâce ou de la noblesse, soit en changeant la significa
e ; elles servent à relever le style, à lui donner de la force, de la grâce , à en varier la monotonie ; mais il faut les empl
elle-ci vient de se poignarder pour ne pas survivre au roi d’Épire : Grâce aux dieux, mon malheur passe mon espérance ! Oui,
ngleterre : « Combien de fois a-t-elle remercié Dieu de deux grandes grâces  : l’une, de l’avoir faite chrétienne ; l’autre… M
rs, de quelque fait connu. Sa nature est la finesse, la naïveté ou la grâce  ; elle convient surtout à la comédie, à la satire
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Simon 1625-1695 » pp. 144-147
marche de déesse sur les nues7 ; elle plaisait au dernier point. Les grâces naissaient d’elles-mêmes de tous ses pas8, de tou
était l’âme des fêtes, des plaisirs, des bals, et y ravissait par les grâces , la justesse3 et la perfection de sa danse. Elle
un poëte 8. Chez Saint-Simon, l’énergie n’exclut pas le charme et la grâce du pinceau. 1. Cette restriction fait valoir le
enon, la convenance et un air de timidité respectueuse. 1. Elle a la grâce d’un oiseau. 2. Elle prend avec eux des libertés
7 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
ple. Ædificare domum, bâtir une maison. Dans le sens figuré, il a une grâce toute particulière. Juvénal, pour exprimer ces pa
atiété et le dégoût pour la nourriture. Dans le sens figuré, il a une grâce toute particulière. Mirum in modum me desiderium
discipulorum, Cic. IV Les diminutifs employés à propos ont une grâce particulière ; on peut en juger par les exemples
dico) ô trompeuse espérance des hommes ! XVII L'accusatif a une grâce particulière après certains verbes neutres employ
s adjectifs, employés substantivement et suivis d’un génitif, ont une grâce particulière surtout en poésie. Ex. : Non temerè
spasien fut trop avide d’argent. XV Le comparatif a beaucoup de grâce dans les phrases suivantes et autres semblables :
en temps de paix, que le courage en temps de guerre. La phrase a une grâce particulière quand il y a un rapport de supériori
us, alter, répétés à différents cas dans la même proposition, ont une grâce particulière. Ex. : Alii aliis rebus delectantur.
tif qui, quœ, quod, employé sans son antécédent is, ille, ipse, a une grâce particulière. Ex. : Cœlum, non animum mutant, qui
apientiâ, etc. II Le verbe sum construit avec deux datifs a une grâce particulière. Ex. : Vitis ut arboribus decori es
er et dans d’autres que l’usage apprendra, le participe présent a une grâce particulière, quand il est mis au génitif, au dat
talibus habenda est gratia. Cic. Il faut rendre de grandes actions de grâces aux dieux immortels. Ex factis, non ex dictis ami
dans la guerre que nous avons faite, etc. 3° In avec l’ablatif a une grâce particulière, étant construit avec le gérondif en
fois et quatre fois heureux ! II La conjonction et se met avec grâce pour etiam après un ou plusieurs mots. Ex. : Non
les termes qu’elle unit, s’emploie élégamment et se répète même avec grâce , quand cette distinction est nécessaire et repose
prit même médiocre. IX Nec, neque se répètent avec beaucoup de grâce devant les mots unis entre eux d’une manière néga
, etenim. Nam se place au commencement d’une proposition, et il a une grâce particulière quand il est suivi de et mis pour el
honte pour les vaincus ! Dans ce sens, ut suivi d’un corrélatif a une grâce particulière. Ex. : Ut vixit, ita mortuus est. Il
, avec ellipse du verbe, et signifiant même, plutôt, bien plus, a une grâce particulière. Ex. : Credibile non est quantùm scr
8 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
ge ordinaire, et qu’on emploie pour donner au style plus de force, de grâce , de vivacité ou de noblesse. — Blair définit les
est l’utilité des figures ? Les figures contribuent puissamment à la grâce , à la beauté et à l’éclat du style. Ce sont elles
s de manière à rendre la pensée plus frappante en lui donnant plus de grâce , plus de noblesse ou plus de force. 194. Combien
épétition ? La répétition consiste à employer plusieurs fois et avec grâce la même expression ou des expressions équivalente
ossuet en parlant d’une jeune princesse docile aux inspirations de la grâce , ainsi arrosée des eaux du ciel, ne fut pas lon
irgile et Fénelon ; l’aigle de Meaux, pour Bossuet ; le docteur de la grâce , pour saint Augustin ; le docteur angélique ou l’
lles donnent à la pensée, au sentiment, y ajoutent de la force, de la grâce , de la vivacité ou de la noblesse, indépendamment
u me trouble et m’embarrasse ? La douceur de sa voix, son enfance, sa grâce , Font insensiblement à mon inimitié Succéder… je
mione s’est donné la mort à l’annonce de celle de Pyrrhus, s’écrie : Grâce aux dieux, mon malheur passe mon espérance ! Oui,
ture de la métaphore. L’effet de la comparaison est de donner plus de grâce et d’éclat au discours, plus de variété au récit,
 : Combien de fois a-t-elle remercié Dieu humblement de deux grandes grâces  ! l’une de l’avoir faite chrétienne ; l’autre… Me
e par laquelle on a recours aux prières, aux larmes, pour obtenir une grâce ou détourner un malheur, en présentant à ceux qu’
ètes emploient quelquefois l’apostrophe seulement pour donner plus de grâce ou de variété à leurs compositions. 259. Qu’est-c
, ou plus de noblesse, ou plus d’énergie, ou plus d’éclat, ou plus de grâce et d’agrément. L’épithète se distingue de l’adjec
ns les circonstances. Elles contribuent à donner de l’élégance, de la grâce et de la richesse au style, et sont plus fréquemm
soient ni vagues ni multipliées à l’excès. Ainsi elles font toute la grâce de l’expression dans ces vers de Racine : Je sau
Est-ce là le ton d’un enthousiaste ou d’un ambitieux sectaire… Quelle grâce touchante dans ses instructions ? quelle élévatio
style ne contribue à donner à la pensée ni plus de force, ni plus de grâce , est un mot parasite. C’est pourquoi on s’est mo
9 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
, ainsi que dans toute sa personne, c’était la finesse, l’esprit, les grâces , la décence et surtout la noblesse. » Égal à tou
ù un paganisme épuré se mêle à un christianisme embelli de toutes les grâces de la mythologie. Les deux muses y sont réconcili
e qui lui manque le plus est le fond des choses2. Il sait parler avec grâce , sans savoir ce qu’il faut dire. Il énerve les pl
ans paraître en avoir. On ne se contente pas de la simple raison, des grâces naïves, du sentiment le plus vif, qui font la per
couvert, comme les colonnes et la corniche, se tournent seulement en grâce par leurs proportions : tout est simple, tout est
Les plages brûlantes de l’Afrique ont été inondées des torrents de la grâce . Les empereurs mêmes sont devenus les adorateurs
eu, qui a été fidèle et petit, on ne peut voir que son bonheur et les grâces qu’il attire sur ce qui lui reste de cher ici-bas
s modernes Cambrai, 4 mai 1714. La lettre que vous m’avez fait la grâce de m’écrire, Monsieur1, est très-obligeante ; mai
ués. Ceux d’entre les anciens qui ont excellé ont peint avec force et grâce la simple nature. Ils ont gardé les caractères, i
e et indissoluble. Ne cherchez point en lui la souplesse élégante, la grâce flexible et molle, l’insinuation craintive, la ru
10 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
i vous offrir tous les sentiments de mon cœur. Le cygne 2 Les grâces de la figure et la beauté de la forme répondent d
érite mieux ; la nature en effet n’a répandu sur aucune autant de ces grâces nobles et douces qui nous rappellent l’idée de se
e cygne respire la volupté, l’enchantement que nous font éprouver les grâces et la beauté ; tout nous l’annonce, tout le peint
faire admirer de plus près en étalant ses beautés, et développant ses grâces par mille mouvements doux, ondulants et suaves. A
ent l’éclat. » 3. Ce mot veut dire qui se commandent avec aisance et grâce . 1. Delille disait : Le cygne, toujours beau,
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
t la remplace, Qui nous plaît en tous lieux, en tout temps : c’est la grâce . Et comment définir, expliquer ses appas ? Ah ! l
s : c’est la grâce. Et comment définir, expliquer ses appas ? Ah ! la grâce se sent, et ne s’explique pas. Rien n’est si vapo
t, agit ou se repose. De l’enfance naïve elle est le premier don ; La grâce lui donna son facile abandon. Cette soudaineté qu
que l’air marin la douceur angevine. 1. La Fontaine a dit : Et la grâce plus belle encor que la beauté. 2. L’expression
grâce plus belle encor que la beauté. 2. L’expression manque ici de grâce . 3. Allusion à Galatée qui fuit derrière les sau
12 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
e vous conte cette histoire à la hâte ; mettez à mon récit toutes les grâces qui y manquent, et puis, quand vous le referez à
d’autres, il sera charmant. (À mademoiselle Volant, 1762.) De la grâce et du naturel Sachez donc ce que c’est que la
2.) De la grâce et du naturel Sachez donc ce que c’est que la grâce , ou cette rigoureuse et précise conformité des me
t ne la prenez point pour celle de l’acteur ou du maître à danser. La grâce de l’action et celle de Marcel1 se contredisent a
d’attention et de travail pour danser avec la même liberté et la même grâce que l’on sait marcher ; pour chanter comme on par
13 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
ls aient acquis par l’habitude, la facilité d’écrire purement et avec grâce . Si l’on sent bien qui l’on est, et à qui l’on pa
e Tulles. « Je viens d’apprendre avec beaucoup de joie, Monsieur, la grâce que le Roi vous a faite, non seulement pour l’int
 Le Roi m’a donné plus qu’il ne pense, Monsieur. Le compliment que la grâce qu’il m’a faite m’a attiré de votre part, est pou
n, elle joignit ainsi le compliment de condoléance. SIRE, « Après la grâce que le Seigneur vient d’accorder à la France, en
et l’imagination, en même temps qu’on enchaîne la curiosité. Voyez la grâce et la vivacité, que Madame de Sévigné a mises dan
la vivacité, la délicatesse, l’enjouement, l’aimable négligence, les grâces si naturelles et si piquantes du style enchanteur
14 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
huit peut avoir de la noblesse aussi bien que de la douceur et de la grâce  ; celui de sept ne manque pas d’énergie, mais il
plus de deux fois le retour de la même rime ; ce redoublement a de la grâce et quelquefois de l’énergie dans la poésie légère
. Cette licence est peu tolérée aujourd’hui. On peut écrire au besoin grâce et grâces, jusque et jusques, guère et guères, ce
icence est peu tolérée aujourd’hui. On peut écrire au besoin grâce et grâces , jusque et jusques, guère et guères, certe et cer
entiels et une des beautés du langage poétique ; elle lui donne de la grâce et de la vigueur. Corneille dit : À qui venge so
15 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
s admirera quand, par une heureuse alliance, vous aurez su donner une grâce nouvelle à des mots déjà connus. La disposition d
d’en déranger l’ordre et la structure ; on verra qu’aussitôt toute la grâce , toute l’harmonie, toute la beauté s’évanouira. I
s pensées, les mêmes expressions sont restées ; mais il n’y a plus de grâce , il n’y a plus d’harmonie. Il en est de même dans
e quinze ou vingt mots attiques qu’il s’était exercé à prononcer avec grâce et dont il assaisonnait tous ses discours. RÈ
se met ordinairement avant le nom dont il est complément, et il a une grâce particulière, quand il en est séparé par un ou pl
etc., mis avant leurs antécédents talis, tantus, tot, tantum, ont une grâce particulière, quand l’ordre ou l’intérêt des idée
s pronoms rapprochés les uns des autres dans une même phrase, ont une grâce particulière, pourvu toutefois que ce rapprocheme
VIII Le relatif qui, quæ, quod, étant à un autre cas, a plus de grâce , quand il est placé avant son antécédent, ainsi q
onie du style exigent un ordre différent. II Le verbe sum a une grâce particulière au commencement de la phrase, étant
t avec moi. II Les prépositions se placent souvent avec plus de grâce entre l’adjectif et le nom, pourvu que l’adjectif
njonction nam se met au commencement de la proposition, et elle a une grâce particulière, quand elle est suivie de et mis pou
ser avec le génie de cette langue, et de donner au style la force, la grâce , la noblesse qui lui conviennent. Quelques exempl
elé ainsi, parce qu’il est particulier à l’orateur, qui recherche les grâces et les ornements du style, et qui figure, pour ai
16 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
’épigramme est une petite pièce de poésie qui présente, exprimée avec grâce et précision, une pensée délicate, fine, ingénieu
fait le plus souvent l’éloge du mort ; et il doit alors y mettre les grâces et les délicatesses du madrigal, en prenant cepen
e les rimes de la partie à laquelle il répond. Ce petit poème a de la grâce et de la régularité dans sa forme ; et quand le r
u jour, Promettre est un, et tenir est un autre. Sur ce refrain, de grâce permettez Que je vous conte en vers une sornette…
l est le mérite du triolet ? — Exemple. Ce petit poème a beaucoup de grâce et de naïveté, et le couplet ne peut guère avoir
17 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
indare, l’Idylle et l’Ode ne vont plus rien laisser à désirer pour la grâce naïve, pour la sublime hardiesse ; que, dans la b
tif. Ou bien l’éloquence se propose de charmer un auditoire par la grâce et le piquant des idées, la pompe du style ; ce q
nom, la vie n’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une apparence, les grâces et les plaisirs ne sont qu’un dangereux amusement
romain. Il rompt l’ordre logique des propositions, et puis de quelles grâces il va les revêtir ! « Magistrats, si j’ai quelqu
s frères, que je ne devrais ouvrir la bouche e que pour vous demander grâce en faveur d’un pauvre missionnaire dépourvu de to
fixés à terre, il les porta sur les chefs désireux de l’entendre : la grâce s’ajoute à son éloquence. Si mes vœux et les vôtr
a, par cela même, être mâle, rapide, serré, pressant ; qu’il n’ait ni grâces , ni ornements d’emprunt, ni tours étudiés, recher
s procès : mais allons de ce pas au Capitole en rendre des actions de grâces aux dieux. » S’il s’agit de réfuter des raisons,
e serait pour la souiller du sang de ton hôte ? Père, j’ai pu obtenir grâce pour mon fils auprès d’Annibal, et je ne le puis
itable point de vue, il doit s’appliquer à les embellir de toutes les grâces , à les parer de tous les ornements dont le sujet
viales, etc. Ces pensées demandent à être revêtues des ornements, des grâces de l’expression. C’est la laideur qui se dissimul
e chagrin ne dure pas toujours. » Notre bon La Fontaine lui donne une grâce charmante en l’offrant sous cette délicieuse imag
. Par elle, il donne aux idées, aux objets qu’elles représentent, une grâce particulière et leur prête ce vif coloris si prop
se gêner ou fatiguer l’attention. L’harmonie doit surtout répandre sa grâce sur la fin. En général, le style de la période se
, on verra, tout en conservant le même sens, si on retrouve les mêmes grâces pour l’esprit et l’oreille. Harmonie poétique.
rte de laisser-aller. Est-il plus élevé, agréable ? il lui faut de la grâce , des fleurs. Est-il grandiose, pathétique ? il lu
euses. Il ne rejette pas tous les ornements, puisqu’il a lui-même ses grâces particulières ; mais il est ennemi des ornements
sied à merveille de n’être point parée, beauté insoucieuse, qui a des grâces d’autant plus touchantes qu’elle s’en préoccupe m
urs de Carthage, et des Sylla et des Marius et des Mucius : Un mot de grâce , Postume, de mes trois chèvres. » « La simplici
aïf ou ingénu, si on s’applique à l’être. La naïveté n’exclut pas les grâces du style ; mais elle veut que ces grâces se montr
La naïveté n’exclut pas les grâces du style ; mais elle veut que ces grâces se montrent dans la simplicité du cœur et dans l’
e céleste et attachée négligemment au haut de sa tête par la main des Grâces . À l’aspect de ce chef-d’œuvre, j’oublie tout l’u
tails, ressortir l’ensemble du sujet qu’on traite. La suite est d’une grâce , d’une naïve douceur qui provoque la sensibilité.
: « Combien de fois a-t-elle remercié Dieu humblement de deux grandes grâces , l’une de l’avoir fait chrétienne, l’autre… Messi
erflues, ne peuvent donner au discours ni plus de décence, ni plus de grâce , ni plus de noblesse. « Ne vous piquez pas de vou
attendrissent ! Mais quoi ? Quelle vapeur vient obscurcir les airs ? Grâce au ciel ! on m’entr’ouvre un chemin aux enfers, D
te, une émotion vive et profonde : le style en tire à la fois plus de grâce et de force. De quel effet n’est-elle pas dans ce
our dire prenez un siège ; que d’appeler un miroir le conseiller des grâces , et, comme Tertullien, le déluge la lessive de
yrrhus, apprend que cette princesse n’a pu lui survivre et s’écrie : Grâce aux cieux, mon malheur passe mon espérance ! Oui,
aucoup de ménagement. Mais elle aime à se parer en poésie de toute sa grâce , à se revêtir du plus beau coloris, des plus sédu
Il faut dire seulement qu’un médiocre discours, soutenu de toutes les grâces , de tous les prestiges du débit, opérera plus d’e
18 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
éans et de Richelieu ; il devint même par la suite l’objet des bonnes grâces de Mazarin. Comme Balzac, il fut membre de l’Acad
x gentilshommes. Il faut avouer qu’une adversité soutenue de si bonne grâce , et avec tant de force, vaut mieux que beaucoup d
la garantis détestable. Dorante, Mais, marquis, par quelle raison, de grâce , cette comédie est-elle ce que tu dis ? LE MARQUI
copies. Le temps n’a fait que sanctionner le jugement de son époque. Grâce à elle, grâce à sa plume naturelle et fine, délic
ne âme qui, par un juste jugement de Dieu, était déchue de toutes les grâces , et ne tenait à Jésus-Christ par aucun lien ? qu’
as avec mépris l’ordre des avertissements divins et la conduite de la grâce  ; elle crut, dis-je, que marchant seule dans une
de tous les plaisirs des sens ; c’est là que se réduisent toutes ces grâces extérieures de beauté, de santé, de teint, qui no
de beauté, de santé, de teint, qui nous font négliger les précieuses grâces du salut : c’est là qu’elles vont aboutir ; à un
l’établissement et l’affermissement de notre foi : et c’est, avec la grâce de mon Dieu, ce que j’entreprends. On vous a cent
naître à ce malheureux et confesser sa divinité ? Et ce miracle de la grâce ne sert-il pas encore à confirmer tous les prodig
ce qu’il manie ; il a, dans ce qu’il emprunte des autres, toutes les grâces de la nouveauté et tout le mérite de l’invention 
’ait aucun besoin de me surprendre par sa nouveauté ; je veux que ses grâces ne vieillissent jamais, et que je ne puisse presq
Les plages brûlantes de l’Afrique ont été inondées des torrents de la grâce . Les empereurs mêmes sont devenus les adorateurs
résor céleste… Par ces hommes chargés des richesses de l’Évangile, la grâce croît, et le nombre des croyants se multiplie de
montrent à chaque pas l’abîme ouvert sous nos pieds ? Le fleuve de la grâce ne tarit jamais, il est vrai ; mais souvent, pour
cette entreprise. Choisi par vous pour rendre de publiques actions de grâces au roi, j’avais tâché d’exposer en peu de mots qu
us capable que Massillon d’apprendre à s’exprimer avec facilité, avec grâce et abondance : il achève en quelque sorte la cult
s dont notre langue s’est depuis enrichie n’ont pu encore effacer les grâces de leur ancienne simplicité. Mais, en général, qu
Marot et ses Regnier, marchait encore sans règles et au hasard ; les grâces de ces deux auteurs appartiennent à la nature, qu
mme des criminels tremblants à qui on va prononcer ou une sentence de grâce ou un arrêt de mort éternelle ; car vous avez bea
esté du trône elle-même de plus délicieux que le pouvoir de faire des grâces  ? Que serait la puissance des rois, s’ils se cond
aire faire une action qui manque à la vie d’Alexandre. » Je reçus les grâces du roi : j’adorai les décrets des dieux, et j’att
ays, au lieu d’y aller en personne ». Ibid. 346, chap. ix. De la Grâce et de l’Élégance. Dans les personnes, dans le
la Grâce et de l’Élégance. Dans les personnes, dans les ouvrages, grâce signifie non seulement ce qui plaît, mais ce qui
imaginé que la déesse de la beauté ne devait jamais paraître sans les Grâces . La beauté ne déplaît jamais, mais elle peut être
a regarder, qui attire, qui remplit l’âme d’un sentiment doux347. Les grâces dans la figure, dans le maintien, dans l’action,
t dans le genre fort et vigoureux a un mérite qui n’est pas celui des grâces . Ce serait mal connaître Michel-Ange et le Carava
mal connaître Michel-Ange et le Caravage348 que de leur attribuer les grâces de l’Albane. Le sixième livre de l’Énéide est sub
ane. Le sixième livre de l’Énéide est sublime, le quatrième a plus de grâces . Quelques odes d’Horace respirent les grâces, com
, le quatrième a plus de grâces. Quelques odes d’Horace respirent les grâces , comme quelques-unes de ses épîtres enseignent la
’en général le petit, le joli en tout genre, soit plus susceptible de grâce que le grand. On louerait mal une oraison funèbre
ait un seul genre d’ouvrage qui puisse être bon, en étant opposé aux grâces  : car leur opposé est la rudesse, le sauvage, la
auvage, la sécheresse. L’Hercule Farnèse349 ne devait point avoir les grâces de l’Apollon du Belvédère et de l’Antinoüs ; mais
reste. L’incendie de Troie, dans Virgile, n’est point décrit avec les grâces d’une élégie de Tibulle : il plaît par des beauté
lle : il plaît par des beautés fortes. Un ouvrage peut donc être sans grâce , sans que cet ouvrage ait le moindre désagrément.
ne les adoucit point par des contrastes agréables, il rebutera350. La grâce en peinture, en sculpture, consiste dans la molle
s une expression douce, et la peinture a, par-dessus la sculpture, la grâce de l’union des parties, celle des figures qui s’a
e prêtent des agréments par leurs attributs et par leurs regards. Les grâces de la diction, soit en éloquence, soit en poésie,
s de la délicatesse des idées et des descriptions riantes. L’abus des grâces est l’afféterie, comme l’abus du sublime est l’am
triste empreinte jusque sur leur figure, et ne leur laisse aucune des grâces dont la nature anime tous les êtres heureux382. L
de qu’autant qu’il leur accorde, et ne veut que calme et liberté. Les grâces de la figure, la beauté de la forme, répondent da
érite mieux : la nature en effet n’a répandu sur aucune autant de ces grâces nobles et douces qui nous rappellent l’idée de se
out, dans le cygne, respire l’enchantement que nous font éprouver les grâces et la beauté… À sa noble aisance, à la facilité,
faire admirer de plus près, en étalant ses beautés et développant ses grâces par mille mouvements doux, ondulants et suaves388
tieux sectaire ? Quelle douceur, quelle pureté dans ses mœurs, quelle grâce touchante dans ses instructions ! quelle élévatio
atin leur beau jour accourci456 ! Le fer qui les tua leur donna cette grâce , Que si de faire bien ils n’eurent pas l’espace,
Curiace. HORACE. Mon père, retenez des femmes qui s’emportent Et, de grâce , empêchez surtout qu’elles ne sortent : Leur amou
ndre auprès de vous me fait son interprète, Et son cœur est épris des grâces d’Henriette592. CHRYSALE. Quoi ! de ma fille ? AR
ent Attaque votre belle vie. BÉLISE. Ah ! tout doux : laissez-moi, de grâce , respirer. ARMANDE. Donnez-nous, s’il vous plaît,
famille ? Allons voir Lisimon. Menez-moi chez sa fille. LE COMTE. De grâce , à vous montrer ne soyez pas si prompt : Vous les
       Une telle aventure Des jeux de la fortune est une preuve sûre. Grâce au ciel, votre sœur est digne de son sang : Sa ve
, À mépriser la mort en savourant la vie, À lire tes écrits pleins de grâce et de sens, Comme on boit d’un vin vieux qui raje
uisée par deux siècles de gloire et entreprit de la régénérer. Quelle grâce naïve colore ses idylles et ses élégies, qui semb
ant des loisirs studieux         Chercher quelle fut cette belle : La grâce décorait son front et ses discours, Et, comme ell
temps Mme de La Fayette l’avait peinte avec autant de finesse que de grâce . Il suffirait de rappeler pour son éloge que, sur
ort goûtée des connaisseurs, la lettre de la Prairie est un modèle de grâce sémillante et d’esprit fin et délié, se jouant su
nature, qui fut trop rare de son temps : elle en sent à merveille les grâces et les beautés. On peut en offrir bien d’autres p
n y remarque, dit un contemporain, un bon goût, un bon ton, une bonne grâce dont n’approchait point le langage des beaux espr
on récit est original et ne peut plus être surpassé. » 347. Et la grâce plus belle encor que la beauté, a dit La Fontain
361. La pièce de madame Deshoulières, souvent citée à cause de sa grâce émue, est l’idylle allégorique à ses enfants, dan
ffon, un peu avant ce passage, a dit : « Le cygne est l’emblème de la grâce , premier trait qui nous frappe, même avant les tr
charmantes choses, Ni ce charme secret dont l’œil est enchanté, Ni la grâce plus belle encor que la beauté. 389. « Témoin
sis, par son exactitude, sa variété, comme i aussi par un style d’une grâce facile qui fait penser quelquefois à Fénelon, mér
in et achevé ! comme les quatre premiers vers, délicieux et pleins de grâce , contrastent aisément avec le ton noble et l’imag
ne a célébré aussi les bienfaits de la paix dans une idylle pleine de grâce . On peut voir les Morceaux choisis de la classe d
tte pièce, adressée à Richelieu, atteste que le poète était rentré en grâce auprès du puissant cardinal que le succès du Cid
déric, duc de Courlande, à qui ses exploits avaient mérité les bonnes grâces du souverain. 538. Un exemple de cette inversion
I, 18 : Sæpe sinistra cava prædixit ab illec cornix. 557. Quelle grâce , quelle finesse dans ce petit mot jeté négligemme
esse que réveille une idée de mort n’est-elle pas tempérée ici par la grâce riante de l’expression ! 568. On dirait aujourd’
parfaitement autorisée en poésie, où elle a de la nouveauté et de la grâce . 570. Le Batteux et La Harpe ont commenté cet ap
ce, toujours ridicule ou odieux. Henriette, pleine de franchise et de grâce , nous fait aimer ce qui est simple et naïf, autan
e nos bons poètes, dit La Harpe, a prouvé que le de ablatif a plus de grâce en poésie que le par, toutes les fois qu’il n’est
ipe en prose ; Mes vers sont durs, d’accord, mais forts de chose ; De grâce , ouvrez ; je veux à Despréaux Contre les vers dir
e n’en avait pas. La phrase en aurait eu bien plus de précision et de grâce  : affreuse a trop l’air d’être donné à la rime. »
s qui servent de vêtement aux pensées de la jeune captive ont tant de grâce et de pureté, qu’il semble superflu d’appeler l’a
19 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
qu’on voit dans ses ouvrages. Cet homme célèbre réunissait en lui les grâces , l’ingénuité et la crédulité d’un enfant. Il étai
plus fortunées     Pèsent le moins ; les maux seuls font le poids. —  Grâce au seigneur Jupin, puisque je suis à même,       
e serez point maltraitée. Servant par ce moyen chacun selon son goût, Grâce à votre raison et grâce à ma folie,         Vous
nécessaire de montrer la vie champêtre elle-même, ornée seulement des grâces qu’elle peut recevoir. On a donné aux pièces past
tion des objets les plus communs, pourvu que tout y soit exprimé avec grâce . Voyez cette jolie comparaison par laquelle Berni
aurateur de la satire. Il a de la gaîté, de la force et souvent de la grâce . C’est de lui que La Harpe a dit, avec raison, qu
nts, l’imagination les met en œuvre, et leur prête son coloris et ses grâces . Mais ce coloris ne doit pas être trop brillant,
is et ses grâces. Mais ce coloris ne doit pas être trop brillant, ces grâces ne doivent pas être affectées104. Ainsi toute la
parlât avec netteté, justesse, décence ; que les vers tombassent avec grâce . Il fut, en quelque sorte, le père du bon goût da
n’a peut-être pas assez de ce pliant, de cette souplesse qui donne la grâce  ; sa force dégénère quelquefois en dureté119. Heu
20 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
ion des merveilles de la nature, soit en adoration des prodiges de la grâce , soit dans un transport unanime de reconnaissance
l’exposition du dogme, sont plus spécialement des chants d’actions de grâces , des invocations, des prières ou des louanges que
plorer des malheurs ; le plus souvent il était consacré à l’action de grâces . Il prenait tous les tons de l’ode, et il en est
égant et varié. Le poète peut, dans cette espèce d’ode, répandre avec grâce des traits de morale, et y entremêler de fines lo
urel, sans apprêt, doux et tendre. Les images riantes ont aussi leurs grâces particulières, quand elles forment un contraste a
racieux ; c’est le caractère de Catulle, doué de beaucoup de goût, de grâce et de naturel, et d’Ovide, chez qui l’excessive a
ir et à chanter, plaît beaucoup dans la chanson, et lui donne plus de grâce et de mérite. 11 doit contenir le résumé frappant
raits heureux. Celles du temps de Louis XIV ont plus de finesse et de grâce que les refrains de la Fronde, et le sel en est m
dans le style, de la richesse, de l’élégance, de la fraîcheur, de la grâce et surtout de la variété. On peut prendre un ton
21 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
fait que partager aux autres oiseaux : légèreté, rapidité, prestesse, grâce et riche parure, tout appartient à ce petit favor
e qu’autant qu’il leur accorde, et ne veut que calme et liberté2. Les grâces de la figure, la beauté de la forme, répondent da
érite mieux : la nature en effet n’a répandu sur aucune autant de ces grâces nobles et douces qui nous rappellent l’idée de se
e cygne respire la volupté, l’enchantement que nous font éprouver les grâces et la beauté ; tout nous l’annonce, tout le peint
faire admirer de plus près en étalant ses beautés, et développant ses grâces par mille mouvements doux, ondulants et suaves. A
ine, et un gazon sans fleurs nous restait comme un dernier vestige de grâce et de fécondité. Bientôt ce n’était plus qu’une s
ns qu’il n’effleure : Phénomène léger, chef-d’œuvre aérien. De qui la grâce est tout, et le corps presque rien ; Vif, prompt,
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
ple, élégante, unie, riche en demi-teintes ; elle allie la force à la grâce , mais ses hardiesses n’effrayent point le goût. R
u me trouble et m’embarrasse ! La douceur de sa voix, son enfance, sa grâce , Font insensiblement à son inimitié Succéder… Je
rime que j’ignore ? Vous qui le punissez, vous ne l’ignorez pas6 : De grâce , apprenez-moi, seigneur, mes attentats. néron. Q
ge parfaite. » 1. La tournure est toute latine ; cette forme a de la grâce . 2. Dit-on. Il ne ment pas, et est très-fin dan
ire que l’amour de Britannicus n’est qu’une forme de la pitié. Quelle grâce et quelle délicatesse dans ces traits ! 7. Son
e, par Pascal, et l’Épître de saint Paul aux Romains, ch. vii. 3. La grâce est le secours que l’homme reçoit de Dieu. 1. M
23 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
ns l’Art poétique (1674), sous la dictée d’Horace, dont il n’a pas la grâce , ces lois éternelles du goût, qui doivent être la
arée, N’offrit plus rien de rude à l’oreille épurée. Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n’osa
re, Le plus savant mortel qui jamais ait écrit : Arnauld, qui, sur la grâce instruit par Jésus-Christ, Combattant pour l’Égli
n ne sied à l’esprit que son allure naturelle ; de là son aisance, sa grâce et toutes ses facilités réelles ou apparentes. To
uld sortit vainqueur, Et soutint de la foi l’antiquité divine ; De la grâce il perça les mystères obscurs, Aux humbles pénite
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
arle ; qu’elle ne donne pas seulement à ses ouvrages un visage, de la grâce et de la beauté, comme Phidias, mais un cœur, de
hautes et de rares connaissances sortent et fleurissent les diverses grâces de ses paroles comme de leur tige et de leur raci
e parasite du peuple : c’était son censeur et son pédagogue1… Que ces grâces austères me plaisent ! que cette sévérité est att
s cœurs et à leurs propres pensées. Cette impunité apparente n’est ni grâce ni faveur. L’entrée du palais ne montre rien de f
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
pas retenu toute la flamme de sa parole. On y voudrait aussi plus de grâce , de finesse ou de naturel1. Nouvelles de cour
foule se précipitaient. Il est, je crois, difficile de mettre plus de grâce et de bonté dans la politesse : elle a même un ge
veulent se connaître en musique et en peinture, afin d’en parler avec grâce , avec goût, et même avec ce ton de supériorité qu
aint Jérôme du Dominiquin ; pour retrouver la même expression dans la grâce enchanteresse et dans le visage abattu, dans la j
26 (1873) Principes de rhétorique française
res mains ; et, lors même qu’on rend à Dieu de solennelles actions de grâces et qu’on pend aux voûtés sacrées de ses temples l
eux comme une tache qui les flétrit et qui les déshonore. Jaloux des grâces qui tombent à côté d’eux, il semble qu’on leur ar
e des criminels tremblants à qui l’on va prononcer ou une sentence de grâce ou un arrêt de mort éternelle.... Or, je vous le
rigueur de la discussion est tempérée par l’aménité du langage, où la grâce et l’abandon sont soutenus par la vigueur et la f
ombres dans la caverne de Platon. Sans ordre, il n’y a ni beauté, ni grâce , ni force ; et Buffon a dit avec sagesse : C’est
’agit plus pour l’esprit de déployer la vivacité des sentiments ou la grâce des mœurs, ou la fécondité de l’imagination dans
re, il les porte sur les chefs avides de l’entendre ; il parle, et la grâce vient embellir son éloquence : « O Grecs, si vos
est aussi clair que la lumière du jour, alors enfin je demanderai en grâce que, privés de tout le reste, nous gardions au mo
insi que l’herbe des champs ; le matin elle fleurissait, avec quelles grâces  ! vous le savez : le soir nous la vîmes séchée.
e plaisanter, a été le premier à en faire abus. Et ; cependant quelle grâce , quelle finesse dans la critique dont il l’a pour
léante : Sacrifiez à Dieu toute votre colère Et remettez le fils en grâce avec le père. Tartufe. Je vous ai déjà dit q
etites créatures pour vos enfants. Vous avez été leurs mères selon la grâce , depuis que leurs mères selon la nature les ont a
, enfin l’élocution achève l’ouvrage et lui donne l’âme et la vie, la grâce et la force. Buffon a dit : Le style, n’est que
uses aux bracelets et aux colliers qu’un mauvais peintre ajoutait aux Grâces . Plus sévère encore, Quintilien comparait le disc
retranche les deux épithètes, l’expression est dépouillée de toute sa grâce . — Quelle délicate flatterie pour Bérénice quand
u prince. De même, comme cette inversion de Buffon fait ressortir la grâce séduisante et naturelle du cygne : A la noble ai
relevé la haute contenance, | à qui la clémence ajoutait de nouvelles grâces .   Si l’équité régnait dans le cœur des hommes, |
té ou de précision, plus de force ou d’élégance, plus d’énergie ou de grâce , plus de netteté ou de profondeur. Mais leur prin
 ! elle devait périr sitôt !… Ce matin elle fleurissait, avec quelles grâces  ! vous le savez ; le soir nous la vîmes séchée !.
el est le mouvement d’Oreste à la fin de la tragédie d’Andromaque : Grâce au Dieu ! mon malheur passe mon espérance. Qui je
ui ajoutent à l’expression plus de vivacité, d’éclat, d’énergie ou de grâce  ; elles sont au langage ce que sont les gestes et
et l’imprévu, en même temps qu’on lui plaît par la finesse ou par la grâce . Par exemple, dites : Il faut que M. de la Garde
ire fardé, tout à côté de la belle et terrible image de la mort : La grâce décorait son front et ses discours ; Et comme ell
pour les Hélènes au beau plumage. Avec autant d’esprit mais moins de grâce naturelle, Voltaire dit à propos de son voyage à
, je vous trouve. De même Cicéron, pour faire l’éloge de l’amitié : Grâce à elle, les absents sont sous nos yeux ; les pauv
vie. Souvent elle est un ornement poétique destiné à donner plus de grâce ou d’agrément à l’expression. Ainsi Chateaubriand
 : Combien de fois a-t-elle remercié Dieu humblement de deux grandes grâces  : l’une de l’avoir faite chrétienne ; l’autre… Me
raison par une métaphore : Représentons-nous le jeune prince que les Grâces elles-mêmes semblaient avoir formé de leurs mains
vement du monde physique même aux choses et aux faits du monde moral. Grâce à elle tout prend un corps, un visage ; l’homme b
est temps de jouir des délices du port. De même, la Fontaine avec sa grâce et sa fécondité hauelles : Lorsque sur cette mer
u goût que nous avons pour elle : la pensée aura perdu son charme, sa grâce , sa physionomie en perdant/sa vivacité et sa préc
prouvé que ce soin n’est incompatible ni avec le naturel, ni avec la grâce , ni avec le mouvement. C’est d ailleurs un mérite
s demeures divines Descendre un peuple de héros. Et Thomas, avec une grâce lourde et affectée : Quand on veut écrire sur les
Faute de goût et de délicatesse, les écrivains médiocres allient sans grâce et sans justesse des mots qui sont comme le clinq
ns couleur à une expression moins serrée, mais valant par l’éclat, la grâce ou la force, celui là ne serait pas économe il se
avail, c’est peut-être faire voir qu’on a de l’esprit, mais non de la grâce et de la facilité. L’art est heureusement caché,
er solaire, on sent là une grande contrainte ; et quel charme, quelle grâce , quel naturel dans cette idée de greffier ? La Fo
est un art de paraître sans art. C’est une beauté négligée, qui a des grâces d’autant plus touchantes qu’elle semble n’y pas s
elle semble n’y pas songer… L’orateur du genre simple, content de ces grâces modestes, sera peu hardi à créer des expressions
e chaleur et de puissance, on peut persuader encore par la clarté, la grâce et l’abondance des pensées et des paroles ; c’est
e, — 3. De la délicatesse. —  4. Règles du style tempéré. 1. De la grâce . — A l’élégance se rattache la grâce, charme ou a
es du style tempéré. 1. De la grâce. — A l’élégance se rattache la grâce , charme ou attrait indéfinissable que La Fontaine
it indéfinissable que La Fontaine a caractérisé par ces mois : Et la grâce , plus belle encor que la beauté. La grâce est un
risé par ces mois : Et la grâce, plus belle encor que la beauté. La grâce est un mérite gui séduit, attire et retient : ell
ieux a raison de dire : L’Hercule Farnese ne pouvait point avoir les grâces de l’Apollon du Belvédère, mais il n’est pour cel
rude, ni agreste, ni sauvage. Racine a donné un modèle exquis de la grâce dans le. style, en traitant le sujet même de la g
le exquis de la grâce dans le. style, en traitant le sujet même de la grâce  : Je ne trouve, qu’en vous je ne sais quelle grâ
sujet même de la grâce : Je ne trouve, qu’en vous je ne sais quelle grâce Qui me charme toujours et jamais ne me lasse ; De
es poëtes : Ne forçons point notre talent, Nous ne ferions rien avec grâce . L’élégance et la grâce sont des qualités indisp
oint notre talent, Nous ne ferions rien avec grâce. L’élégance et la grâce sont des qualités indispensables, surtout aux ouv
ns les réunions publiques. D’ailleurs on a pu dire avec raison que la grâce elle-même est une grande force parce qu’elle sédu
re, Homère ait à Vénus emprunté sa ceinture. 2. De la finesse. — La grâce résulte autant de ce que l’artiste cache que de c
montre : la retenue est le plus souvent une condition naturelle de la grâce . La finesse résulte de l’emploi raisonné de ce mo
gance résulte d’un choix d’expressions nobles et harmonieuses. V. La grâce doit être naturelle pour plaire et séduire. VI.
de pouvoir dans cette partie de l’éloquence : quelle dignité, quelle grâce n’y ajoute-t-il pas ! mais il ne faut ni affectat
une ou deux autres entre lesquelles ils puissent choisir ensuite, ou grâce auxquelles ils donnent à leur diction une variété
poing dans la Tour de Londres. Ces fameux porteurs de défi demandent grâce  ; ils se rendent. C’était bien la peine de tant p
nstruit, plaît à tous deux également. Une troisième qualité, c’est la grâce . Sans elle, une lettre est sèche, triste, monoton
ots et des tournures les plus faciles ; elle donne au style une bonne grâce qui dissimule tout travail. Le premier soin de l’
es plein de ce beau sermon, vous pouvez, monsieur, me dédommager : de grâce , dites-nous quelque chose de ce que vous avez ret
ans d’autres termes, ce n’est plus la même chose ; elles perdent leur grâce et leur force. Fénelon. — Ce sont donc, monsieur
e ; elles nous présentent par ce moyen un tableau de Part ou tout est grâce et vérité. Joignez à cela le sentiment qui règne
27 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
ue tous les objets qui flattent l’œil ou qui charment l’oreille ; aux grâces du style, à plusieurs dispositions de l’esprit, à
, les animaux, nous offrent à la fois la délicatesse des couleurs, la grâce des figures, souvent même le mouvement de l’objet
and il tend au sublime, doit son plus grand mérite à la beauté et aux grâces , qui font le caractère spécial de ses ouvrages. P
28 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
référer Racine, ah ! c’est sans doute aimer avant tout l’élégance, la grâce , le naturel, la vérité, la sensibilité, une passi
déroulant, se découpant à nos yeux en mille petites scènes, avec des grâces et des nonchalances qui vont si bien au bonhomme,
aints baisers, et toutes ont chanté jusqu’à la fin la prière qui crie grâce pour les plus irrépréhensibles ; et puis, les jou
29 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
omparaisons développent la pensée et lui donnent de la force ou de la grâce  ; mais elles doivent être justes et faciles à sai
emuet final se brise sur une voyelle, si la période est terminée avec grâce , l'oreille éprouve un charme qui laisse une impre
Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs. La grâce et l'harmonie du style se font également remarque
iez vos discours. (Boileau.) Quelquefois les épithètes donnent de la grâce ou de l'harmonie à la phrase ; mais les bons écri
n'employer que des expressions coulantes et pleines d'harmonie et de grâce . Enfin, il faut donner une juste étendue aux phra
'Hermione n'a pu survivre à Pyrrhus qu'on vient d'immoler, s'écrie : Grâce aux dieux, mon malheur passe mon espérance ! Oui,
e : Combien de fois a-t-elle remercié Dieu humblement de deux grandes grâces  : l'une, de l'avoir fait chrétienne, l'autre….. M
s, qu'il se permet quelquefois, son vers perdrait quelque chose de la grâce et de l'harmonie qui nous le font aimer. Avant de
Son tour facile et vif, heureux négligemment, Respire l'abandon, la grâce , l'enjouement. Mais quelquefois l'épître a de l
muse ingénue a retrouvé les traces De la simplicité, la première des grâces . le chêne et le roseau. Le chêne un jour dit a
ir : Sois sans orgueil : la plus haute noblesse, Le grand savoir, les grâces , la beauté, Ne plairaient point sans douceur ni s
yez l'Abeille du Parnasse.) L'ode anacréontique chante l'Amour et les Grâces . C'est parmi les chansons de Béranger qu'il faut
mier régit tout : sa puissance absolue Impose ; et mon second, par la grâce embelli, N'a point, malgré les temps, son visage
30 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
age, enfin d’employer la plainte ou la prière pour obtenir justice ou grâce . Oui, ce don suffit aux enfants ; il suffit même
aucune qui, naturellement employée et mise à sa place, ne donne de la grâce ou de la force à l’élocution. Mais il faut que l’
s le ridicule qui est quelque part, il faut l’y voir, l’en tirer avec grâce , et d’une manière qui plaise et qui instruise. H
tre51 fait revivre Virgile parmi nous, transmet dans notre langue les grâces et les richesses de la latine, fait des romans qu
ut ce qu’il manie ; il a dans ce qu’il emprunte des autres toutes les grâces de la nouveauté et tout le mérite de l’invention 
sains, proportionnés, agiles, vigoureux, pleins de force et de bonne grâce (vous savez, Monsieur, que les anciens se servaie
l y a cent manières différentes de jeux d’esprit. C. Mais encore, de grâce , quelle en est la marque générale ? Est-ce l’affe
s doute. Ces mouvements vifs et naturels de l’orateur ont beaucoup de grâce  ; les peintures fidèles et animées charment. Ains
enez-vous donc bien, s’il vous plaît, toujours que je loue toutes les grâces du discours qui servent à la persuasion ; je ne r
éloquence. B. Mais cette rapidité de discours a pourtant beaucoup de grâce . A. Elle en a sans doute ; et je conviens que, d
faire quand on veut être solide comme vous demandez qu’on le soit. De grâce , un mot là-dessus. A. Autant de peur dans notre
s, d’antithèses et de pointes fort contraires à toutes vos règles. De grâce , accordez-vous avec vous-même, développez-nous to
ipe en prose ; Mes vers sont durs, d’accord, mais forts de chose : De grâce , ouvrez ; je veux à Despréaux Contre les vers dir
sentir, Et que Vadius cherche encore. Il se plaisait à consulter Ces grâces simples et naïves Dont la France doit se vanter :
lter Ces grâces simples et naïves Dont la France doit se vanter : Ces grâces piquantes et vives Que les nations attentives Vou
se à la dernière postérité. Déjà de leurs faibles écrits Beaucoup de grâces sont ternies : Ils sont comptés encore au rang de
empesé du syllogisme, Et l’air fou de l’emportement. C’est là qu’avec grâce on allie Le vrai savoir à l’enjouement, Et la jus
du dieu du Goût, se réconciliait avec Quinault, qui est le poëte des grâces comme Despréaux est le poëte de la raison. Mais
nifie pas, en peinture et en sculpture, précisément la même chose que grâce . Ce terme grâce se dit particulièrement du visag
nture et en sculpture, précisément la même chose que grâce. Ce terme grâce se dit particulièrement du visage, et on ne dit p
visage élégant comme des contours élégants : la raison en est que la grâce a toujours quelque chose d’animé, et c’est dans l
oici une occasion où Mézeray, dans sa grande histoire, semble obtenir grâce pour cette hardiesse approuvée chez les anciens ;
genre est d’imiter la nature avec le plus de fidélité, de force et de grâce . Mais la grâce n’est-elle pas arbitraire ? Non, p
ter la nature avec le plus de fidélité, de force et de grâce. Mais la grâce n’est-elle pas arbitraire ? Non, puisqu’elle cons
rages. Les vers de ces pièces sont durs, obscurs, sans harmonie, sans grâce . Mais s’il s’est élevé infiniment au-dessus de Sh
ceux qui s’exprimèrent avec le plus de pureté, comme avec le plus de grâce . Vous n’assurez point, comme tant d’autres, que Q
e vous dirai, en passant, que l’honneur d’être encore dans ses bonnes grâces , et le plaisir de lire les pensées les plus profo
en, en chantant la nuit est loin encore, prononce, pour avoir plus de grâces , la nuit est loing encore. Le philosophe de Sans-
Jouveuci que pour le français de l’abbé d’Olivet. Je vous demande en grâce , à vous et aux vôtres, de ne vous jamais servir d
s campagnes rend à la fois indolents et prodigues. Sûr de parler avec grâce en disant peu de chose, il se complaît dans l’élé
’œil y trouve réunies l’exactitude et la liberté, la correction et la grâce  : telle est encore la précision, car elle est tou
une expression moins serrée, mais revêtue d’éclat, ou de force, ou de grâce , ne serait pas seulement économe, il serait avare
oir être naturel avec choix, simple avec dignité et négligé même avec grâce . Ainsi, la vérité et le naturel sont, dans le sty
distinguent, et que je nomme accidentelles, comme la délicatesse, la grâce , la finesse, la légèreté, l’énergie, la gravité,
ux rois la colère céleste ! Rien de plus difficile à définir que les grâces  : celles du style consistent dans l’aisance, la s
ranchise des mouvements de l’âme contribuent tellement à produire les grâces , que les passions indécises ou trop compliquées l
t les larmes, même qu’occasionne un objet chéri, sont susceptibles de grâces , parce que tous ces mouvements sont simples. » Me
ez entendre au lieu de voir » et cet ingénieux auteur aura défini les grâces du style. Sublime Ce qu’on appelle le style
nt ; mais la sagesse, la vérité, le sentiment, ont leur beauté, leurs grâces naturelles. Et ce n’est pas sans choix, sans  l’é
flu de s’arrêter à louer l’harmonie variée et légère de ses vers ; la grâce , le tour, l’élégance, les charmes naïfs de son st
s écrits. Il est bon d’opposer un tel exemple à ceux qui cherchent la grâce et le brillant hors de la raison et de la nature.
irée est un charme que rien n’égale. Je ne donne pas ces louanges aux grâces d’un homme si sage, pour dissimuler ses défauts.
ns la critique que de finesse ou de gaieté, et plus d’agrément que de grâce  : on l’attaque encore sur quelques-uns de ses jug
rs négligés, mais faciles et remplis d’imagination, de vivacité et de grâce , m’ont toujours paru supérieurs à sa prose, qui n
faux brillants ; qui peint la nature avec feu, avec sublimité et avec grâce que peut-on penser d’un tel art, si ce n’est qu’i
t la force, Boileau la justesse, La Fontaine la naïveté. Chaulieu les grâces et l’ingénieux, Molière les saillies et la vive i
e lieu à celui de la musique, et qui l’augmente nécessairement. Ni la grâce , ni la noblesse, ni le naturel, n’ont manqué à l’
idère en ses ouvrages. Les beautés que Quinault a imaginées demandent grâce pour ses défauts ; mais j’avoue que je voudrais b
cœur, et qui, par la noblesse et la vérité de ses peintures, par les grâces touchantes de son style, se fait aisément pardonn
t où la douleur, l’amitié, l’éloquence et la poésie parlaient avec la grâce la plus ingénue et la simplicité la plus touchant
s et plus soutenu. Mais toi104, qui les as surpassés en aménité et en grâces , ombre illustre, aimable génie ; toi, qui fis rég
c des traits de feu et de lumière, et enrichi le théâtre de nouvelles grâces  ; savant à imiter le caractère et saisir l’esprit
e seule ligne qui ne suit pleine d’esprit, de clarté, de gaieté et de grâce . Il avait le ton du meilleur monde. Malgré son in
corps qui ne la serre pas. Rien de trop juste ! Grande règle pour la grâce , dans les ouvrages et dans les mœurs. XXXIX. Nous
sprit trop tendu, un doigt trop contracté nuisent à la facilité, à la grâce , à la beauté. L’habitude d’esprit est artifice ;
tion est coulante et n’a pas de forme ; ainsi ce qui est naïf a de la grâce et manque de précision. XC. Concision ornée, beau
emme de cette époque qui écrivit des lettres avec un abandon plein de grâce et une piquante originalité de style. 24. Tére
31 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VIII. Épître. »
e passage du Rhin sur le ton de l’épopée ; Gresset déroule toutes les grâces de son vers facile dans la description de sa Char
agréablement, elle sème partout la saillie, les traits d’esprit et la grâce . Voltaire est inimitable dans ce dernier genre. Q
32 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
s que ses séductions ne sauraient faire oublier. S’il est un démon de grâce et d’esprit1, il a peu d’autorité morale ; la vér
taire venait de mourir. Prince, dont le charmant esprit Avec tant de grâce m’attire, Si j’étais mort, comme on l’a dit, N’au
de croître ? Comment trouver un état, un emploi ? Sur mon destin, de grâce , instruisez-moi. — Il faut s’instruire et se sond
and je fredonne à peine encore Les restes d’un lugubre chant ; Si des Grâces qu’en vain j’implore, Vous devenez l’heureux aman
é du Trésor public. 4. Parce qu’ils faisaient de la contrebande. 1. Grâce à Voltaire, Ferney, simple village, dénué de tout
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
ramatique d’une inspiration simple et touchante, par la vigueur ou la grâce du coloris, et l’art d’ennoblir les plus simples
grosses boules vertes roulant par milliers l’une sur l’autre avec une grâce infinie. J’ai passé une demi-heure à contempler c
d’école, par esprit de charité. 3. Aux cheveux en broussailles. 4. Grâce à ses leçons et à son zèle. 1. Le tour est ellip
34 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
rdeau de mes douleurs… Mais si je me repentais, si, par un acte de la grâce divine, je remontais à ma première place ?… Un ra
il est aussi loin de m’accorder la paix que je suis loin de demander grâce . Adieu donc, espérance, et avec toi, adieu, crain
rappant, sans qu’il dise un seul mot, qu’il résiste, ou qu’il demande grâce , calme, intrépide, les yeux levés au ciel. Enfin,
e sceau sur mon cuivre et votre or. Si, même avant cette heure où la grâce me touche, Je sentais, dans ma nuit, Dieu présent
onne avant le temps le champ qu’il a semé. Tu pares nos jardins d’une grâce nouvelle ; Tu rends le jour plus pur, et la terre
e ; Il n’est point conquérant, mais il est agricole ; Enfant, il a sa grâce et ses folâtres jeux ; Jeune, il est patient, rob
ête et son cou, se renversant noblement en arrière, se dessinent avec grâce sur ce fond radieux, où la lumière du soleil se j
triste empreinte jusque sur leur figure, et ne leur laisse aucune des grâces dont la nature anime tous les êtres heureux. Le h
oire et de modestie ; on lui a entendu dire ; Je fuyais, avec la même grâce qu’il disait : Nous les battîmes ; un homme dévou
e ; de jolis enfants couverts d’une simple tunique, et parés de leurs grâces naturelles ; des filles enfin qui appartenaient a
or ! Cent autres coups pour cette autre impudence. Sosie.          De grâce , fais trêve à tes coups. Mercure.          Fais d
s mourir. Horace. Mon père, retenez des femmes qui s’emportent Et, de grâce , empêchez surtout qu’elles ne sortent : Leur amou
remplir ; Je viens de le promettre, et je vais l’accomplir. Je rends grâces au Dieu que tu m’as fait connaître De cette occas
’appréhende rien présume trop de soi. Polyeucte. J’attends tout de sa grâce , et rien de ma faiblesse. Mais loin de me presser
la garantis détestable. Dorante. Mais, marquis, par quelle raison, de grâce , celle comédie est-elle ce que tu dis ! Le marqui
as avec mépris l’ordre des avertissements divins et la conduite de la grâce  ; elle crut, dis-je, que, marchant seule dans une
e homme en fut touché ; et ne voyant pas d’autre moyen d’obtenir leur grâce , poussé par son bon naturel, il sut si bien s’y p
poisons, distillés dans une eau Limpide à l’œil : mais il parle avec grâce  ; Son habit est doré, son équipage est beau ;    
dans la poésie, n’appartenait qu’à la France, et Voltaire, en fait de grâce , était le premier des écrivains français. Il sera
sentir, Et que Vadius cherche encore. Il se plaisait à consulter Ces grâces simples et naïves Dont la France doit se vanter ;
lter Ces grâces simples et naïves Dont la France doit se vanter ; Ces grâces piquantes et vives, Que les nations attentives, V
re et du myrte d’Horace, Et des roses d’Anacréon. Voltaire. De la Grâce et de l’Élégance Dans les personnes, dans les
la Grâce et de l’Élégance Dans les personnes, dans les ouvrages, grâce signifie non-seulement ce qui plaît, mais ce qui
imaginé que la déesse de la beauté ne devait jamais paraître sans les Grâces . La beauté ne déplaît jamais, mais elle peut être
à la regarder, qui attire, qui remplit l’âme d’un sentiment doux. Les grâces dans la figure, dans le maintien, dans l’action,
t dans le genre fort et vigoureux a un mérite qui n’est pas celui des grâces . Ce serait mal connaître Michel-Ange et le Carava
it mal connaître Michel-Ange et le Caravage que de leur attribuer les grâces de l’Albane. Le sixième livre de l’Énéide est sub
ane. Le sixième livre de l’Énéide est sublime, le quatrième a plus de grâces . Quelques odes d’Horace respirent les grâces, com
, le quatrième a plus de grâces. Quelques odes d’Horace respirent les grâces , comme quelques-unes de ses épîtres enseignent la
’en général le petit, le joli en tout genre, soit plus susceptible de grâce que le grand. On louerait mal une oraison funèbre
ait un seul genre d’ouvrage qui puisse être bon, en étant opposé aux grâces  : car leur opposé est la rudesse, le sauvage, la
e sauvage, la sécheresse. L’Hercule Farnèse ne devait point avoir les grâces de l’Apollon du Belvédère et de l’Antinoüs ; mais
reste. L’incendie de Troie, dans Virgile, n’est point décrit avec les grâces d’une élégie de Tibulle : il plaît par des beauté
lle : il plaît par des beautés fortes. Un ouvrage peut donc être sans grâce , sans que cet ouvrage ait le moindre désagrément.
il ne les adoucit point par des contrastes agréables, il rebutera. La grâce en peinture, en sculpture, consiste dans la molle
s une expression douce, et la peinture a, par-dessus la sculpture, la grâce de l’union des parties, celle des figures qui s’a
e prêtent des agréments par leurs attributs et par leurs regards. Les grâces de la diction, soit en éloquence, soit en poésie,
s de la délicatesse des idées et des descriptions riantes. L’abus des grâces est l’afféterie, comme l’abus du sublime est l’am
s utiles ou nécessaires que la nature ne nous a pas données. La bonne grâce et la politesse conviennent à tout le monde ; mai
vous embrasser. Ah ! monsieur, je ne vous voyais pas : faites-moi la grâce de m’employer ; soyez persuadé que je suis entièr
oux, dans une humble préface, Au lecteur qu’il ennuie a beau demander grâce  ; Il ne gagnera rien sur ce juge irrité, Qui lui
d contre les caprices de la mode, il faut avouer qu’elle se prive des grâces que donnent aux trois premières sortes de critiqu
ntôt l’histoire des origines du monde, racontées par Bossuet avec une grâce si majestueuse ! Quel plaisir de ne se sentir pas
pirer. En un mot, ma fille, je ne vis que pour vous. Dieu me fusse la grâce de l’aimer quelque jour comme je vous aime. Jamai
e à Votre Majesté ce qui m’inspire la hardiesse de lui demander cette grâce  ; mais peut-être est-il difficile qu’une confianc
ien, dans l’une ni dans l’autre, qui puisse me fermer l’entrée de ses grâces . Je suis avec un très profond respect, etc. Vauv
, qu’il n’était pas auteur impunément. J’achevai de gagner ses bonnes grâces par cette flatterie. Je lui devins plus cher de j
! « À l’aide, à l’aide, Limousins ! « Du foin, de la paille ! oh ! de grâce , « Des matelas et des coussins ! « Si l’un à cet
l’horrible et le hideux s’unissent au sublime ; là, l’élégance et la grâce sont séparées de la grandeur et de la force. Les
effort pour rejeter le fardeau, ou elle le porte légèrement, de bonne grâce , avec un confiant sourire qui défie l’univers de
ambition, a fait un homme exempt de tous ces maux, par la force de sa grâce , à laquelle toute la gloire en est due, n’ayant e
toute prière : — Seigneur, Seigneur mon Dieu, vous êtes notre père ; Grâce , vous êtes bon ! grâce, vous êtes grand ! — Laiss
eur, Seigneur mon Dieu, vous êtes notre père ; Grâce, vous êtes bon ! grâce , vous êtes grand ! — Laisse aller ta parole où to
35 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
’invention et de la disposition, et donne à la composition la vie, la grâce et la force. 336. L’élocution est-elle d’une haut
utienne, et même, s’il se peut, qu’il suive une gradation ascendante. Grâce à cette progression, on sentira un attrait plus p
style tempéré. Elles en admettent les plus beaux ornements, comme la grâce , l’élégance, les pensées vives et brillantes, les
s agréables, les contrastes plaisants, les épithètes rassemblées avec grâce , les suspensions badines, les citations faites à
e si merveilleux que votre lettre. Mme de Maintenon. Mille et mille grâces soient rendues à qui m’a envoyé un vent si aimabl
dégénérer en pointes froides, en fades équivoques, en bons mots sans grâce et sans sel. L’autre défaut consiste dans le manq
ils aient acquis par l’habitude la facilité d’écrire purement et avec grâce , et jusqu’à ce qu’ils soient parvenus à éviter le
ses torts, et d’exprimer le désir bien formel de recouvrer les bonnes grâces perdues. 469. Quel doit être le ton des lettres d
vice demandé ; d’autres fois, en faisant ressortir l’importance de la grâce demandée, et la reconnaissance qu’on en conserver
ngue. Le sentiment se peint souvent dans un seul mot. La nature de la grâce reçue, les circonstances obligeantes qui l’ont ac
de de nous, et la tranquillité de la vie doit être regardée comme une grâce et une bénédiction de douceur qu’il répand sur no
la peine, dire quel bonheur on éprouverait si on pouvait accorder la grâce demandée, et quels regrets on ressent de ne pouvo
36 (1839) Manuel pratique de rhétorique
itation ? L’évêque qui se présente devant l’empereur pour implorer la grâce de ses malheureux compatriotes, remplit une missi
blables nous attire celle du souverain des rois, et nous fait trouver grâce , Lorsque nous comparaissons au tribunal de la sup
s qui peuvent les faire valoir, tels qu’une disposition heureuse, les grâces du style, les figures et les mouvements y toutes
r que les preuves sont la partie essentielle, quoique le style et les grâces soient particulièrement ce qui constitue l’art de
éclat, ni richesse. Sans fard, sans parure recherchée, il n’a que les grâces naïves de la nature, cette négligence aimable qui
antes ; la diction ornée et fleurie. L’orateur doit y montrer plus de grâce que de force, plus d’art que de nature ; tout ann
ts et n’estiment que cette éloquence mâle dont il leur semble que les grâces énerveraient la vigueur ; ceux-là, sentencieux, é
après du sang de votre hôte ! Hélas ! après avoir obtenu d’Annibal la grâce de mon fils, ne pourrais-je point obtenir de mon
, certaine disposition de mots ou, de pensées donne au style ou de la grâce , ou de la force, ou de la noblesse ou du mouvemen
ment. Quelquefois aussi ces figures ne sont que pour la variété ou la grâce . Figures de Pensées. Nous les rangeons ici
de fois a-t-elle en ce lieu remercié Dieu humblement de deux grandes grâces  : l’une de l’avoir faite chrétienne ; l’autre, Me
de quelles lois, dis-je, il devait nous accabler et nous flétrir ? De grâce , Sextus Clodius, montrez ce code, votre commun ou
ir trop prodiguée, quoiqu’elle se présente toujours chez lui avec des grâces nouvelles. La similitude, qu’on nomme aussi quelq
elevé la haute contenance, et à qui la clémence ajoutait de nouvelles grâces  ! Qu’il eût encore volontiers sauvé la vie au bra
eau, commencé par un si heureux présage. L’armée commença l’action de grâces  ; toute la France suivit, on y élevait jusqu’au c
rg et à Rocroi ; et ravi d’un si beau triomphe, je dirai en action de grâces ces belles paroles du bien-aimé disciple : Et hæc
ées ; mais de s’élever peu à peu avec dignité, et de redescendre avec grâce  ; et pour cela le nombre est d’un grand secours,
37 (1852) Précis de rhétorique
animerai en parlant de l’élégance de sa forme, de la fraîcheur, de la grâce , de la beauté de son coloris, de la suavité de so
r le sens, mais qui peuvent donner à l’expression plus de force et de grâce . Ex. : Je l’ai vu de mes yeux. 9. Le pléonasme es
L’Ellipse ôte les mots sans nuire à la clarté, Et sème en vos écrits grâce et vivacité ; Honteux de n’être point cru sur par
tiennent moins dans la généralité, et qui, appliquées aux sujets avec grâce , font toujours un excellent effet dans le style.
ne œuvre littéraire sous ces dehors arides. On les orne de toutes les grâces de l’élocution, et l’on a grand soin surtout de s
s meilleures dispositions ; mais sous les traits de nos maîtresses la grâce divine nous tend la main. — Sortons victorieuses
une œuvre littéraire sous ces dehors arides ? — 11. Déguisez sous les grâces de l’élocution le syllogisme que vous avez cité t
e élégant. 9. Le style fleuri parle peu à la raison ; il s’occupe des grâces du langage avant tout, il multiplie les épithètes
s est donc le style familier, le ton d’une conversation soutenue avec grâce , abandon, et noblesse en certains cas. 4. Quant à
la modestie. On ferait bien de rapporter à Dieu, le maître de toutes grâces , le mérite de la faveur qu’on a obtenue. § III
e les mêmes règles de simplicité et de franchise, s’exécuter de bonne grâce si la demande est accordée, et témoigner son regr
la forme tirera son mérite d’un style familier, rempli d’aisance, de grâce et de naturel. § VI. — Narration merveilleuse.
droits. (Mme de Salm.) Sous la plume des poètes, la rime coule avec grâce et sans effort ; sous celle du versificateur, ell
la voix du désir, tout le jour expiran—te, Parle à votre chevet… —— Grâce à vous, échappant à cette mort affreu — se, Affer
ement ici est aussi plat qu’il peut l’être. Nul effet poétique, nulle grâce n’est clans cette césure produite forcément par l
38 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
ur lui en dit. Sans courir les hasards du caprice, il en a toutes les grâces . Je l’appellerais volontiers l’humoriste du bon s
ntôt l’histoire des origines du monde, racontées par Bossuet avec une grâce si majestueuse ! quel plaisir de ne se sentir pas
n de l’amertume quelques traits vaniteux dont la naïveté même est une grâce de plus ; on n’y trouve pas un sentiment mauvais 
tueux de l’orateur se détend et s’assouplit dans ces lettres avec une grâce merveilleuse. Et cependant jusque dans les plus p
39 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
re qu’une cause à servir par un entier dévouement. C’est alors que la grâce lui parla ; tourmenté par sa vocation, il quitta
oir affiché le courage, qui se cache après s’être montré, qui demande grâce et merci en considération de son déguisement volo
evoir et la dignité avant tout. Plus je vieillis, plus je sens que la grâce de Dieu opère en moi le détachement de ce monde ;
aillir ainsi à la religion qu’ils représentent, plus je veux, avec la grâce de celui qui tient les cœurs dans sa main, me ten
agne rien à le secourir. O mon Dieu, quel besoin n’ai-je pas de votre grâce et d’une protection singulière pour préserver mon
40 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
pays, retenant46 constamment la religion en laquelle Dieu m’a fait la grâce d’être instruit dès mon enfance, et me gouvernant
nseiller à personne de l’imiter Ceux que Dieu a mieux partagés de ses grâces auront peut-être des desseins plus relevés ; mais
il ait « placé sa fortune en viager84, » on ne saurait lui refuser la grâce , le caprice, l’étincelle, le don de l’à-propos, l
me bornerai donc à vous supplier très-humblement de vous souvenir des grâces . que vous m’avez faites avec tant de facilité, de
éblouissent, au lieu d’éclairer. Il est juste de lui prêter quelques grâces , mais de celles qui lui laissent toute sa force,
s l’amour-propre, le calcul, le déguisement ; pas une vertu ne trouve grâce devant son humeur chagrine qui désenchante la vie
conduite d’héroïne d’un grand parti, elle en devint l’aventurière. La grâce a rétabli ce que le monde ne lui pouvait rendre15
é ? Quel bruit fait-on là-haut ? 211 est-ce mon voleur qui y est ? De grâce , si l’on sait des nouvelles de mon voleur, je sup
, je vous prie de le croire. m. dimanche. Je n’ai point mérité cette grâce , assurément. Mais monsieur… don juan. Oh çà ! mo
s l’adversité. Il a eu recours à Dieu dans le malheur, et lui a rendu grâces dans le bonheur. Son cœur a été tout entier342 à
amour pour les petits343 ; et il a plu à Dieu de couronner toutes les grâces de la nature qu’il lui avait départies, d’une grâ
onner toutes les grâces de la nature qu’il lui avait départies, d’une grâce divine qui a fait que son grand amour pour Dieu a
er de sa gloire éternelle celui qu’il avait comblé ici-bas de plus de grâces et de vertus que l’étendue d’une épitaphe ne perm
ctère de ses premiers sermons : ils ont le feu de la jeunesse, et une grâce de nouveauté qui ravit. Il deviendra plus égal, p
ngle, avec le carré de sa base, sacrifier une hécatombe en actions de grâces  ; qui voit Archimède, attaché à quelque nouvelle
t relevé la haute contenance, à qui la clémence ajoutait de nouvelles grâces  ? Qu’il eût encore volontiers sauvé la vie au bra
u commencé par un si heureux présage574. L’armée commença l’action de grâces  : toute la France suivit ; on y élevait jusqu’au
s jours de plus en plus quels sont vos périls. Sire, accordez-moi une grâce  : ordonnez au père de La Chaise 606 de me mander
beaux de son visage. Elle a soutenu cette marche et ces lumières avec grâce et modestie. Nous sommes enfin arrivés dans sa ch
s manières pour vous mander ce qu’il m’en semble. Elle a la meilleure grâce et la plus belle taille que j’aie jamais vue, hab
on n’attend, on ne fait rien que par lui seul ; on regarde ses bonnes grâces comme la source de tous les biens ; on ne croit s
ent quasi ruinée, mais presque toute perdue pour les François. Par la grâce divine, par les prières et bons conseils de mes s
ple, élégante, unie, riche de demi-teintes : elle allie la force à la grâce , mais ses hardiesses n’effrayent point le goût. R
n nom, que lion cultive par sa beauté786 ou par son odeur ; l’une des grâces de la nature, l’une de ces choses qui embellissen
, ainsi que dans toute sa personne, c’était la finesse, l’esprit, les grâces , la décence et surtout la noblesse. » Égal à tou
ù un paganisme épuré se mêle à un christianisme embelli de toutes les grâces de la mythologie. Les deux muses y sont réconcili
de plus vif et de plus pompeux. Qui pourrait dire quelles furent les grâces de son discours ! Il me compara au soleil ; bient
aussitôt séchée qu’éclose : tu te verras changer insensiblement ; les grâces riantes, les doux plaisirs qui t’accompagnent, la
rintemps fait éclore ! Qu’il aime les doux jeux de l’esprit ! Que les Grâces soient sur ses lèvres ! Que la sagesse de Minerve
enne plaisir à aimer les hommes et à se faire aimer d’eux, toutes les grâces de l’esprit et du corps viendront en foule pour l
des criminels tremblants, à qui l’on va prononcer ou une sentence de grâce , ou un arrêt de mort éternelle ; car vous avez be
cette patrie promise à ses pères, il chante un cantique d’actions de grâces , meurt transporté, et par le souvenir de tant de
marche de déesse sur les nues974; elle plaisait au dernier point. Les grâces naissaient d’elles-mêmes de tous ses pas975, de t
était l’âme des fêtes, des plaisirs, des bals, et y ravissait par les grâces , la justesse978 et la perfection de sa danse. Ell
 ; une perruque mal mise ne met personne mal avec le public ; on fait grâce des petits ridicules, et on n’est puni que des gr
mais craignez de vous asseoir sous leur ombre. » S’il est un démon de grâce et d’esprit1076, il a donc peu d’autorité morale.
is minutes le refrain était1114 : Que son mérite est extrême ! Que de grâce  ! que de grandeur ! Ah ! combien monseigneur Doit
ssion d’aller vite chercher la mort à votre service. Faites-lui cette grâce , et qu’il ne soit point tué ; car il est fort aim
in ne peut rien changer, ni ajouter ; celui du serin est un modèle de grâces , d’une trempe moins ferme, que nous pouvons modif
s m’obligerez de les regarder. — Je n’ai pas le temps. — Monsieur, de grâce , faites-moi ce plaisir. — Je ne saurais, vous dis
acques Rousseau 1712-1778 Né à Genève, orphelin élevé presque à la grâce de Dieu, tour à tour apprenti, musicien ambulant,
eux sectaire ? Quelle douceur ! quelle pureté dans ses mœurs ! quelle grâce touchante dans ses instructions ! quelle élévatio
prit de vie, mais la fraîcheur du moindre de vos ouvrages ! Que leurs grâces divines passent dans mes écrits, et ramènent mon
es préceptes1423. Mais toi1424 qui les as surpassés en aménités et en grâces , ombre illustre, aimable génie ; toi qui fis régn
Envie aux doigts crochus, au teint pâle et livide1436… l e comte. Oh grâce  ! grâce, ami ! Est-ce que tu fais aussi des vers 
x doigts crochus, au teint pâle et livide1436… l e comte. Oh grâce ! grâce , ami ! Est-ce que tu fais aussi des vers ? Je t’a
ité. Ce n’est point assez, je le sens, et, pour obtenir de vous cette grâce , il faudrait, s’il était possible, réparer ; mais
on auprès de vous ; je n’ai pu la lui refuser. Il demande, pour toute grâce , la permission de voir un instant le Grand-Maître
ne liqueur enchanteresse. Rien n’approche du charme de sa voix, de la grâce de son sourire. Plus elle s’avance vers le tombea
lever l’aurore. Dieu nous donna, dans ce petit tableau, une idée des grâces dont il a paré la nature1581. Les cygnes Ce
berté, étaient seuls capables do souffrir ce que vous avez souffert : grâces vous en soient rendues, soldats ! La patrie recon
de cela que le fils n’ait jamais une parole de demande et d’action de grâces pour son père ? Quand les animaux souffrent, quan
abandonner ensuite à propos. Un Je me trompais 1641 a souvent tant de grâce , et peut conduire un homme si loin ! Ne croyez pa
at et sûr, un coloris poli et nuancé, un bon sens rapide et revêtu de grâce . En le lisant, on croit l’écouter. Sa parole écri
r ce siège lugubre sans changer de couleur, et sans rien perdre de sa grâce et de sa majesté accoutumées, ayant à sa droite l
ous les persécutés, et de lui accorder à elle-même l’assistance de sa grâce et les clartés de l’Esprit-Saint à cette heure su
i en dit. Sans courir les hasards de la fantaisie, il en a toutes les grâces , et je l’appellerais volontiers l’humoriste du bo
évoiles tout dans un pays où l’art et la nature ont une beauté et une grâce qui n’a jamais besoin des ménagements du demi-jou
e collèges, de cours, de portiques, distribués à profusion, mais avec grâce , parmi des rues calmes, terminées par des perspec
; un air plein de fumée et une immensité insignifiante qui lui ôte la grâce d’une chose qui se termine bien. Sa population, q
éférer Racine ; ah ! c’est sans doute aimer avant tout l’élégance, la grâce , le naturel, la vérité, la sensibilité, une passi
déroulant, se découpant à nos yeux en mille petites scènes, avec des grâces et des nonchalances qui vont si bien an bonhomme,
aints baisers, et toutes ont chanté jusqu’à la fin la prière qui crie grâce pour les plus irrépréhensibles ; et puis, les jou
m’avez inspirés dans mon enfance ? Si placeo, tuum est [Si je plais, grâces t’en soient rendue.], ce que je dis toujours en p
éparé la perte. » 104. Bossuet dit : « L’armée commença l’action de grâces  ; toute la France suivit. » 105. Havre, port d
ait rappelle la conversion de madame de Longueville, régénérée par la grâce d’en haut, et transformée en néophyte fervente, e
parfaits du subjonctif. 259. Il veut dire ; le compliment aura bonne grâce . 260. Voilà des traits de comique d’une inimita
re se présente comme d elle-même, et vient, pour ainsi dire, de bonne grâce . Alors, je ne sais quoi nous dit dans le cœur que
ansitions, quand on lit Mme de Sévigné. Ce laisser-aller a bien de la grâce . 419. Elle était idolâtre aussi de son cher, de
e de Condé. 462. M’achève ; c’est-à-dire : voilà pour moi le coup de grâce . 463. Ce feu d’artifice qui ne réussit point es
s inutile accablera ton cœur, Si Dieu n’y verse encor son amour et sa grâce  ; Et l’unique science où tu dois prendre appui, C
rince ne donne aux autres qu’aux dépens d’Ergaste, et ne leur fait de grâces que celles qui lui étaient dues : c’est une faim
e ne seront plus les mêmes acteurs794. Tout ce qui se réjouit sur une grâce reçue, ou ce qui s’attriste et se désespère sur u
présidaient aux fontaines et aux fleuves. 841. Encore, toujours des Grâces chez Fénelon. 842. Ses paysages sont une réminis
poëte. 975. Chez Saint-Simon, l’énergie n’exclut pas le charme et la grâce du pinceau. 976. Cette restriction fait valoir d
. 976. Cette restriction fait valoir davantage le mérite de sa bonne grâce . 977. Voilà encore des expressions qui font tabl
on, la convenance et un air de timidité respectueuse. 986. Elle a la grâce d’un oiseau. 987. Elle prend des libertés aimabl
mment de ces ridicules images passer à notre princesse, celle que les grâces font incessamment marcher sans dessein et sans pl
r de la fête, mis à mort dans la prison publique ; si on leur faisait grâce , ils languissaient en prison, hors de Rome. 103
st quelquefois triste, il est ému ; mais jamais il n’est sérieux. Ses grâces mêmes sont effrontées. « Il connut la clarté et
234. Buffon lui communique une certaine gentillesse, et presque de la grâce . Je n’aime pas le mot vautrer appliqué au cheval.
le ; Il n’est point conquérant, mais il est agricole. Enfant, il a sa grâce et ses folâtres jeux ; Jeune, il est patient, rob
trouvé l’amertume que l’on pourrait croire. Dieu m’a fait en cela des grâces dont je n’étais pas digne. Je ne puis mieux les r
trative, une combinaison. 1508. Oui, l’aménité est, ou doit être une grâce d’état, chez un inspecteur. 1509. Cette lettre a
ochers isolés au milieu de la mer. 1551. Il donne à son tableau les grâces d’une pastorale. 1552. C’est bien recherché. J’a
rançaise n’était pas encore formée ; mais elle avait alors toutes les grâces de l’enfance, et une fleur d’imagination que depu
t au genre tempéré de l’histoire biographique, en lui donnant plus de grâce et de simplicité, il ne faisait que prouver une f
41 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
vent être vives, pressées, d’une vérité frappante, et enchaînées avec grâce  ; les préceptes sages, solides, clairs et lumineu
aucoup d’autres poètes ont embelli du coloris de l’imagination ou des grâces du sentiment, les choses les plus simples et les
tout le sel et tout l’enjouement, toute la délicatesse et toutes les grâces qui pourront la rendre non moins agréable qu’inst
onnages intéressés. Cependant ce poète cherche trop à briller par les grâces du bel esprit et le faste des ornements. Nous cit
tion des objets les plus communs, pourvu que tout y soit exprimé avec grâce , comme dans la lettre d’Horace à Mécène, I, 7. Bo
; il savait peindre, et en même temps prêter à ses acteurs toutes les grâces dont ils avaient besoin. On peut citer, entre aut
. Son style ordinairement aisé, simple et facile, saura trouver de la grâce et de l’éclat, lorsque le sujet le demandera. 323
42 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
e. Elle donne au style un tour plus concis, qui ne manque même pas de grâce . Notre langue est pleine d’ellipses, parce que no
ot Tu ne serais pas si malade. (Lafontaine.) Double ellipse. Quelle grâce auriez-vous à mettre comme moi qui en ai servi un
Elle est surtout employée pour donner an récit de la rapidité, de la grâce , comme dans l’exemple suivant : Tout-à-coup au j
e à l’antithèse, un tableau frappant, mais la rapidité du style et la grâce de l’image auront disparu. L’hyperbate diffère de
pas se faire comprendre, et même de dire des choses ridicules. Quelle grâce aurait-on à écrire : Cent estomacs pour cent hom
L’Ellipse ôte les mots sans nuire à la clarté, Et sème en vos écrits grâce et vivacité ; Honteux de n’être point cru sur par
dans l’âme.  Combien de fois a-t-elle remercié Dieu de deux grandes grâces  : l’une de l’avoir faite chrétienne, l’autre… Mes
ent. C’est ainsi que souvent un mot qui fait image demande et obtient grâce pour un détail superflu. Remplacez ce vers par le
occasions se présenteront toutes les fois que l’on pourra mettre avec grâce les actions les plus proches en première ligne, e
r relever le mérite d’une idée, en lui donnant plus de force, plus de grâce , plus de noblesse, plus d’élévation, ou quelque c
qui ne contribue en rien à donner à la pensée plus de force, plus de grâce , plus de mouvement, est un mot parasite. Si vous
formes douces et pleines d’urbanité, quand elles sont exprimées avec grâce . Telles sont les pensées fine, naïve, délicate et
l’affectation ; fait aimer le vrai, le naturel, en un mot produit la grâce du style, tout en conservant l’austérité nécessai
mes frères, que je ne devrais ouvrir la bouche que pour vous demander grâce en faveur d’un pauvre missionnaire dépourvu de to
. La pensée est forcée quand elle est recherchée et qu’elle manque de grâce , d’aisance et de naturel. Le mauvais choix d’é
un accessoire. Le style fleuri parle peu à la raison, il s’occupe des grâces du langage avant tout ; il multiplie les épithète
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
ctère de ses premiers sermons : ils ont le feu de la jeunesse, et une grâce de nouveauté qui ravit. Il deviendra plus égal, p
en faire un sacrifice à Jésus-Christ crucifié, avec le secours de sa grâce . Parais donc ici, ô honneur du monde, vain fantôm
à vivant d’une vie spirituelle et intérieure, vivant par la vie de la grâce qui attire après elle la vie de la gloire ; mais
insi que l’herbe des champs ; le matin elle fleurissait, avec quelles grâces  ! vous le savez : le soir nous la vîmes séchée ;
et à Rocroy ; et, ravi d’un si beau triomphe, je dirai en actions de grâces ces belles paroles du bien-aimé disciple : « La v
éteint2 Lettre a Louis XIV Votre Majesté m’a fait une grande grâce , d’avoir bien voulu m’expliquer ce qu’elle souhai
que sous le vôtre. Priez, Sire, ce grand Dieu2 qu’il vous fasse cette grâce , et que vous puissiez accomplir ce beau précepte
se, et par instinct majestueux et sublimes. Platon, sans doute, a des grâces incomparables, la sérénité suprême et comme le de
44 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
t par votre abandon dans la main de Dieu, les vrais instruments de la grâce pour sanctifier les familles séculières et les co
i, de travailler sur vous et de prier tous les jours pour obtenir les grâces dont vous avez besoin1. (Mme¨de Maintenon, Lettre
r, je vois tomber à mes pieds une quantité d’étoffes qui a trop bonne grâce et sied trop bien. » 1. C’était son confesseur.
45 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre V. Barreau français. — Le Normant et Cochin. »
incère du vrai, le talent de la parole, la beauté de l’organe, et les grâces de la représentation. Son mérite distinctif était
la gloire. Le Normant couvrait la science d’un avocat de toutes les grâces d’un homme du monde, et de l’attrait bien plus pu
46 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
vers latins , qui dépend de la quantité des syllabes, n’aurait aucune grâce dans la poésie moderne. 37. La versification suff
r de la monotonie. Il a plus de douceur, de facilité, d’abandon et de grâce que le vers alexandrin, et va bien à la poésie fa
les mieux divisées et les mieux arrondies. Ce vers est susceptible de grâce et de douceur, comme de noblesse et d’énergie. On
t, il paîrait, je prîrai, j’oublîrais, etc. L’esprit et la gaîté, la grâce , l’enjoûment Ornent tout à la fois votre style c
cité forme le caractère, l’enjambement donne souvent au style plus de grâce et de vivacité. Ex. : Le bon Socrate, Ésope, et
Dans la haute poésie, l’enjambement rejeté comme incompatible avec la grâce et l’harmonie, est cependant toléré dans quelques
écrire avec ou sans s jusque, grâce à, certe, guère, naguère. Ex. : Grâce à lui vous vivez ; grâces à vous je meurs. Il es
47 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
pas un jeune homme qui va périr dans les combats, sans lui donner des grâces touchantes. Il le représente plein de courage et
’est une espèce de trahison : le poète ne vous attendrit avec tant de grâce et de douceur, que pour vous mener au moment fata
e des criminels tremblants à qui l’on va prononcer ou une sentence de grâce ou un arrêt de mort éternelle… Or, je vous le dem
ussion est tempérée par l’aménité de l’orateur, et où l’abandon et la grâce sont soutenus par la vigueur et la fermeté. Il fa
re, il les porte sur les chefs avides de l’entendre ; il parle, et la grâce vient embellir son éloquence : Ô Grecs ! si vos v
’il voulait leur inspirer. Il commence sa harangue par des actions de grâces pour la dignité consulaire dont il vient d’être h
r que la lumière du jour, alors enfin je supplierai, je demanderai en grâce que, si nous avons perdu tout le reste, on nous l
narration, dit Quintilien79, pour être courte, ne doit pas manquer de grâces  ; autrement elle serait sans art. Car le plaisir
7. » Elle ne consiste pas dans la multitude des paroles, mais dans la grâce ou dans la force dont elle revêt le raisonnement.
elle conjoncture, on est circonspect et attentif à ménager les bonnes grâces et les suffrages des citoyens88. « Je sais, dit
a meilleure amplification est celle qui donne au raisonnement plus de grâce ou de force. Si l’orateur a rempli cet objet en p
admis à ce repas ; et le dernier obtint avec beaucoup de peine cette grâce pour son fils Pérolla, dont les engagements avec
etites créatures pour vos enfants. Vous avez été leurs mères selon la grâce , depuis que leurs mères selon la nature les ont a
de l’Invention et de la Disposition, et lui donne l’âme et la vie, la grâce et la force. Nam quum omnis ex re atque verbis c
e quinze ou vingt mots attiques qu’il s’était exercé à prononcer avec grâce , et dont il assaisonnait tous ses discours126. 3º
nous plaît, même sans ornements. C’est une beauté négligée, qui a des grâces d’autant plus touchantes qu’elle n’y songe pas… L
ntes qu’elle n’y songe pas… L’orateur du genre simple, content de ces grâces modestes, sera peu hardi à créer des expressions
jours poli, toujours ingénieux, où s’enchaînent habilement toutes les grâces de l’élocution et de l’esprit, et qui a passé de
une expression moins serrée, mais revêtue d’éclat, ou de force, ou de grâce , ne serait pas seulement économe, il serait avare
à la haute éloquence, la clarté, les développements, l’abondance, la grâce des pensées et des paroles jointe aux charmes de
style : c’est un défaut qu’Ovide n’a presque jamais évité. L’abus des grâces est l’afféterie, comme l’abus du sublime est l’am
, vous pouvez bien faire voir que vous avez de l’esprit, mais non des grâces dans l’esprit. Pour le faire voir, il faut ne le
t se le défendre151. Pour donner au style ou plus de force ou plus de grâce , dans les nuances diverses que nous venons de par
de connaître la force des expressions, les unissent quelquefois sans grâce et sans justesse : de là ce bizarre assemblage de
que l’on dît simplement la rame fatigua vainement la mer, de quelles grâces l’expression ne se trouverait-elle pas dépouillée
a manière dont ils rendent la pensée, y ajoutent de la force ou de la grâce . Elles sont proprement l’expression du sentiment
eurs modernes y ont rapporté aussi cette forme de style employée avec grâce par Fléchier dans l’oraison funèbre de Turenne :
pu survivre à Pyrrhus, qu’il vient lui-même d’immoler ; il s’écrie : Grâce aux dieux, mon malheur passe mon espérance ! Oui,
: « Combien de fois a-t-elle remercié Dieu humblement de deux grandes grâces  ; l’une de l’avoir fait chrétienne ; l’autre… Mes
u’un discours médiocre, soutenu de toutes les forces et de toutes les grâces de l’action, fera plus d’effet que le plus éloque
de pouvoir dans cette partie de l’éloquence : quelle dignité, quelle grâce n’y ajoute-t-il pas ! mais il ne faut ni affectat
conseils de Josué au peuple d’Israël, la femme de Thécua implorant la grâce d’Absalon, David pleurant Jonathas. Mais nous, qu
ses paroles nous charment encore, douces, élégantes, pleines de cette grâce persuasive qui triomphait et du découragement et
ver aux grands hommes leur langage, que Marius ne sacrifia jamais aux Grâces , et que cette âme fière et ambitieuse se soulevai
re Josué, fils de Josédech, va porter au pied du trône les actions de grâces de ses concitoyens : « C’est toi, dira-t-il à Cyr
Josué, fils de Josédech, alla porter au pied du trône les actions de grâces d’Israël. « C’est toi, dit-il à Cyrus, que nos pr
e notre commune patrie, si le tyran avait pu souffrir une âme libre ? Grâces vous soient rendues, dieux immortels ! enfin Dion
eur de Rome, et lui communiquera son immortalité. Discours226. Grâces soient rendues au génie tutélaire de la ville éte
48 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
isée par deux siècles de gloire, et entreprit de la régénérer. Quelle grâce naïve colore ses idylles et ses élégies, qui semb
passager, Tu n’es point quelque Dieu protecteur de la Grèce, Tant une grâce auguste ennoblit ta vieillesse !) : Si tu n’es qu
s sont doux, car douce est votre voix. Qu’aimable est la vertu que la grâce environne ! Croissez, comme j’ai vu ce palmier de
49 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
ingue par l’ordre, la clarté, l’élégance, le naturel, la justesse, la grâce , un don acquis ou au moins accru par l’étude, qui
ances ; et, pendant qu’il remarque par un sentiment fin et exquis les grâces , les tours, les manières, les expressions les plu
richesses, il dispense avec mesure et avec sagesse les beautés et les grâces du discours. Il ne se laisse jamais éblouir par l
50 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
lieu de les former à la lecture à haute voix. Le talent de lire avec grâce , avec goût, avec intérêt ; l’art de donner à ce q
tours et les termes capables de leur donner toute la force, toute la grâce , toute la douceur dont elles sont susceptibles ;
vainquis Annibal et je soumis Carthage ; allons au Capitole en rendre grâces aux dieux. (Aul.-Gel.) Le peuple, à ces mots, aba
rd. En général, pour donner au raisonnement plus de vivacité, plus de grâce et de cette légèreté que n’a point l’école, et qu
dre ; Or je t’ai pu conserver ; Donc je te pourrai perdre. toute la grâce en serait ôtée. La raison en est que comme une de
ifférentes formes. L’interrogation lui donne beaucoup d’énergie et de grâce . Lorsque Cicéron veut prouver que Pompée est très
forme oratoire ; et la raison en est sensible : un dilemme, quelques grâces qu’il puisse emprunter du style, est toujours fon
t qu’il est facile de suppléer, mais avec lequel il perdrait toute sa grâce  : Pourquoi le demander, s’il est inexplicable ?
e vanité ; La vie n’est que vanité ; La gloire n’est que vanité ; Les grâces ne sont que vanité ; Les plaisirs ne sont que van
nom, la vie n’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une apparence, les grâces et les plaisirs ne sont qu’un dangereux amusement
curité nuit la confusion fatigue ; l’ordre, la clarté, la variété, la grâce charment l’esprit en l’éclairant. Il y a pour l’o
aint d’irriter Néron par une offre injurieuse à la majesté impériale. Grâce aux prestiges de sa flatteuse éloquence, tous les
t moins en danger de se laisser surprendre ; et la réponse perdant la grâce de la nouveauté en toutes les choses que l’orateu
tout un morceau de discours. Le mérite en est dans la fidélité et la grâce de l’exposé. Ridicule qui est dans le mot. La m
 87.) Les bons mots, de quelque nature qu’ils soient, n’ont guère de grâce que lorsqu’ils sont en repartie : ceux qui se dis
Sans cela, le discours ne présenterait qu’un amas confus d’idées sans grâce , et même sans véritable utilité. C’est l’ordre et
es ornemens. « La narration, pour être courte, ne doit pas manquer de grâces  ; autrement elle serait sans art. Le plaisir trom
la gravité du sujet. « Dans les causes médiocres, dit-il, il faut des grâces légères et proportionnées à la médiocrité du suje
z, une composition variée, douce, coulante, où l’on recherche plus la grâce et l’harmonie que la force ; tels sont, selon lui
s autres, qui sont la précision, la netteté, la force, l’élégance, la grâce , la finesse, la délicatesse, la douceur, la varié
a conversation, pour faire entendre des fauteuils ; le conseiller des grâces , pour dire un miroir : voilà un langage précieux
, ne paraît pas piquante à ces messieurs ; ils veulent lui donner des grâces de leur façon ; ils la tournent, ils la serrent,
e goutte à goutte peut en donner une idée. Puisque le style a plus de grâce , et fait plus d’effet lorsqu’il est coupé par des
rapport aux langues anciennes, elle est susceptible de se revêtir des grâces et du pouvoir de l’harmonie. Nos membres de phras
fauts sont à éviter : l’un est de trop rechercher les ornemens et les grâces du discours ; l’autre de trop les négliger. Au mi
s doute. Ces mouvemens vifs et naturels de l’orateur, ont beaucoup de grâce  ; les peintures fidèles et animées charment. Ains
plaisent, mais elles ne se bornent pas à plaire….. Je loue toutes les grâces du discours qui servent à la persuasion ; je ne r
es tours et dans les expressions, sera désirée ; de l’élégance et des grâces seront à leur place. 2°. Ton qui convient aux
ait remarquer l’élégance de la Vénus de Praxitèle. » (Volt., ibid.) Grâce . La grâce a quelque chose de moins apprêté et de
er l’élégance de la Vénus de Praxitèle. » (Volt., ibid.) Grâce. La grâce a quelque chose de moins apprêté et de plus touch
us touchant que l’élégance. « Dans les personnes, dans les ouvrages, grâce signifie non-seulement ce qui plaît, mais ce qui
imaginé que la déesse de la beauté ne devait jamais paraître sans les Grâces (1). La beauté ne déplaît jamais, mais elle peut ê
la regarder, qui attire, qui remplit l’âme d’un sentiment doux ; les grâces dans la figure, dans l’action, dans les discours,
’en général le petit, le joli en tout genre, soit plus susceptible de grâces que le grand. On louerait mal une oraison funèbre
y ait un seul genre d’ouvrage qui puisse être bon en étant opposé aux grâces , car leur opposé est la rudesse, le sauvage, la s
le sauvage, la sécheresse. L’Hercule Farnèse ne devait pas avoir les grâces de l’Apollon et de l’Antinoüs ; mais il n’est ni
reste. L’incendie de Troie, dans Virgile, n’est point décrit avec les grâces d’une élégie de Tibulle ; il plaît par des beauté
âces d’une élégie de Tibulle ; il plaît par des beautés fortes. » Les grâces de la diction, soit en éloquence, soit en poésie,
s de la délicatesse des idées et des descriptions riantes. L’abus des grâces est l’afféterie, comme l’abus du sublime est l’am
Toute perfection est près d’un défaut. » (Volt., Dict. phil., au mot grâce .) Finesse. « La finesse consiste à ne pas exp
r cas, ils n’auraient pas assez de consistance pour être embellis des grâces de l’harmonie ; dans le second, ils seraient traî
agréables à nos yeux. Qui peut exprimer le prestige et le pouvoir des grâces , sinon par cette conformité qu’elles ont avec not
expriment la pensée, y ajoutent de la force, de la noblesse, ou de la grâce . L’expression simple se borne à présenter la pens
de toutes parts. » (Orais. fun. de Turenne.) Quelle aménité, quelle grâce ne donnez-vous pas à votre expression, si, au lie
rincipale serait suffisamment exprimée, mais qui lui donne ou plus de grâce ou plus de dignité, ou plus de force, ou quelque
e des paroles ; elle est employée pour donner au raisonnement plus de grâce et de force, et pour rendre ainsi la preuve plus
: « Combien de fois a-t-elle remercié Dieu humblement de deux grandes grâces  : l’une de l’avoir fait chrétienne ; l’autre….. M
nom, la vie n’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une apparence, les grâces et les plaisirs ne sont qu’un dangereux amusement
stacle insurmontable à notre conversion. » (Bourdaloue, Sermon sur la grâce .) Dubitation. L’interrogation que l’on se fait
ner la mort. Dans l’excès de son désespoir, il s’écrie : Exemples. Grâce au ciel mon malheur passe mon espérance. Oui, je
elles peuvent varier à l’infini par la force, par l’élévation, par la grâce , par la finesse, etc… Exemples. On a souvent ci
senter en sa faveur, je me tais, et je finis par vous déclarer que la grâce que vous ferez à Ligarius absent sera commune à t
ecture d’un plaidoyer écrit, outre qu’elle nuirait à la liberté, à la grâce et à la vivacité de l’action, serait sujette à de
r si l’action fait valoir des discours médiocres en eux-mêmes, quelle grâce et quelle force n’ajoutera-t-elle pas à ceux qui
té. Véhémence. Qualités du style dans les sujets agréables. Élégance. Grâce . (1). On cite souvent ce vers charmant de La Fo
râce. (1). On cite souvent ce vers charmant de La Fontaine : Et la grâce plus belle encor que la beauté. Finesse. Délica
51 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
: « Combien de fois a-t-elle remercié Dieu humblement de deux grandes grâces  : l’une de l’avoir faite chrétienne ; l’autre… Me
ainsi que l’herbe des champs ; le matin elle fleurissait, avec quelle grâce  ! vous le savez ; le soir nous la vîmes séchée ;
ises et si littérales. » Essayez de mettre : « Vous savez avec quelle grâce elle fleurissait le matin ! » En général cependa
vant l’adjectif et le pronom ; car souvent le contraire a beaucoup de grâce . » Les Latins croyaient donc aussi à l’ordre natu
52 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
        Le secours de leurs eaux. Seigneur, qu’ainsi les eaux de ta grâce féconde             Réparent nos langueurs ; Que
penser du coup qui le menace, Et, prête à me venger, je lui fais déjà grâce  ! Non, ne révoquons point l’arrêt de mon courroux
us se courber, Lever les yeux au ciel, se frapper et tomber. Oreste. Grâce aux dieux, mon malheur passe mon espérance ! Oui,
ôté sortir ? D’où vient que je frissonne ? Quelle horreur me saisit ? Grâce au ciel, j’entrevoi… Dieux ! quels ruisseaux de s
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
, ainsi que dans toute sa personne, c’était la finesse, l’esprit, les grâces , la décence et surtout la noblesse. » Égal à to
ù un paganisme épuré se mêle à un christianisme embelli de toutes les grâces de la mythologie. Les deux muses y sont réconcili
aussitôt séchée qu’éclose : tu te verras changer insensiblement ; les grâces riantes, les doux plaisirs qui t’accompagnent, la
enne plaisir à aimer les hommes et à se faire aimer d’eux, toutes les grâces de l’esprit et du corps viendront en foule pour l
54 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
n de la Roche Némée2. Mais, lorsque j’arrivais chez ma mère, souvent, Grâce au hasard taquin qui joue avec l’enfant, J’avais
toute prière : — Seigneur, Seigneur, mon Dieu ! vous êtes notre père, Grâce , vous êtes bon ! grâce, vous êtes grand ! — Laiss
ur, Seigneur, mon Dieu ! vous êtes notre père, Grâce, vous êtes bon ! grâce , vous êtes grand ! — Laisse aller ta parole où to
tout à fait saine. 4. Il y a dans ce trait de la tristesse et de la grâce . Comparez les Tombeaux aériens de Châteaubriand.
55 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
la solitude et les champs, et toujours avec le même esprit et la même grâce . Tendre et passionnée avec sa fille ; légère et p
un mot. Aimable abandon, caprice de l’esprit, sensibilité touchante, grâce piquante et vive, négligence heureuse, gaîté comm
combien de bonnes âmes qui sont maintenant en paradis : voyez quelle grâce de Dieu ! nous autres, vauriens, nous restons dan
t des loisirs studieux            Chercher quelle fut cette belle. La grâce décorait son front et ses discours ; Et, comme el
était réservé. Parmi elles se distinguait une jeune personne dont la grâce et la beauté illuminaient cette sombre demeure d’
l transporta dans ses compositions quelque chose de la douceur, de la grâce , de la riche simplicité du génie antique. Dans l’
n’a point de tempête ? C’est une métaphore demi voilée et pleine de grâce . 3° L’illusion féconde…etc. La prison est u
admirable sobriété ! un seul vers est consacré à cette peinture : La grâce décorait son front et ses discours. Puis le poèt
56 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
s rendent la pensée, y ajoutent de la force, de la singularité, de la grâce et de l’élégance. Pour bien comprendre, il faut a
tiles pour le sens, mais qui ajoutent à la phrase plus de force ou de grâce  : Ex. : Moi, des bienfaits de Dieu je perdrais
end qu’elle a pu lui survivre et qu’elle vient de se donner la mort. Grâce aux dieux mon malheur passe mon espérance ! Oui,
plusieurs fois les mêmes expressions avec force, avec noblesse, avec grâce . Telles sont ces vers si touchants où Virgile (tr
llèle, ainsi que la comparaison. Cette figure se montre dans toute sa grâce dans une page de Chateaubriand, écrite sur l’Amou
nsi que l’herbe des champs ; le matin, elle fleurissait, avec quelles grâces  ! vous le savez : le soir, nous la vîmes séchée ;
étendait sur l’horizon. Des nuages de couleur d’ambre flottaient avec grâce , et paraissaient disposés à se grouper vers un ce
eux sectaire ? Quelle douceur ! quelle pureté dans ses mœurs ! quelle grâce touchante dans ses instructions ! quelle élévatio
57 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
fier, orné souvent par la culture des lettres, et plus encore par les grâces de l’esprit. À ce portrait, les nations étrangère
d’expérience, ils se font aimer même de leurs ennemis. Mais si leurs grâces et leur franchise adoucit quelquefois les esprits
58 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
e en son prédicateur mondain, il en réconcilia les pratiques avec les grâces de la politesse. Son art fut de rendre la religio
se, adresse et patience qu’il s’insinue dans les cœurs ; c’est par la grâce , par la sienne, qu’il captive les esprits. Que de
59 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
Leur hymen nous peut rendre à jamais plus qu’amis : Faites-nous cette grâce , et l’acceptez pour gendre. Le comte. A des part
rave soldat, plus que grand capitaine, C’est… D. Rodrigue. C’est…De grâce , achevez. D. Diègue. C’est… De grâce, achevez.L
C’est… D. Rodrigue. C’est…De grâce, achevez. D. Diègue. C’est… De grâce , achevez.Le père de Chimène. D. Rodrigue. Le… ?
t1 ne gît qu’en un peu de grimace ; A mentir à propos, jurer de bonne grâce , Etaler force mots qu’elles n’entendent pas ; Fai
’esprit fût un crime en amour. Mais si je vous osais demander quelque grâce , A présent que je sais et son bien et sa race, Je
60 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre premier. Idée générale de l’Éloquence. »
la portée du plus grand nombre, et de s’exprimer surtout avec plus de grâce . Les qualités fondamentales de toute espèce d’élo
du cœur humain. Tantôt, elle se borne à charmer ses auditeurs par les grâces du style et le piquant des pensées. Telle est l’é
61 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
de lui refuser de la richesse, de l’harmonie, quelquefois même de la grâce  ; et le seul désavantage qu’elle ait peut-être su
dissertation un essai sur le beau. Sa composition, remarquable par la grâce du style et la justesse des pensées, fixa l’atten
ader ou de toucher, mettent dans les expressions qu’ils emploient une grâce et une force quelquefois très remarquables ; ils
oratoire, et l’ont placé bien au-dessous de son véritable objet. Les grâces du style ont été employées pour déguiser le dénue
parler d’une manière à la fois claire et agréable, avec pureté, avec grâce et avec force ; car autrement il est impossible d
mais aucun n’égale celui que l’on a payé à l’harmonie du langage, aux grâces et à l’élégance de tous les genres de composition
osition ; car, s’il est nécessaire de ne pas manquer d’élégance et de grâce dans un temps où l’on attache à ces agréments une
ute de la vigueur et de l’énergie, et d’atteindre en même temps à ces grâces délicates et recherchées qui caractérisent la der
la dernière perfection ; tandis que, d’un autre côté, le goût de ces grâces secondaires, dans ceux qui le possèdent, n’est pr
tions de grandeur et de beauté qui nous causent un plaisir si vif. La grâce et la magnificence que l’auteur de la nature a ré
qu’elle possède dans la perfection quelque genre de beauté, comme la grâce , l’élégance. C’est en ce sens que l’on dit que le
de impression. Chez les poètes des siècles policés, on trouve plus de grâces et de correction dans le style, une proportion pl
u sud. Cela montre combien il est souvent difficile de descendre avec grâce , sans paraître tomber. La haute importance de la
leurs figures d’ornement. L’autre ligne, qu’il appelle la ligne de la grâce , est cette même ligne courbe appliquée13 aux corp
rection la plus simple ; mais que ceux qui n’ont que l’ornement ou la grâce pour objet s’exécutent en ligne courbe : observat
ndigne de fixer l’attention de ceux qui veulent agir ou déclamer avec grâce . Quoique la couleur, la forme et le mouvement soi
sommes charmés à la fois et de la délicatesse des couleurs, et de la grâce des contours, et de l’aisance des mouvements. Quo
corations d’un monument soient en elles-mêmes d’une élégance et d’une grâce parfaites ; si cependant elles n’ont point de rap
imer le caractère particulier d’un ouvrage, à désigner cette sorte de grâce et d’agrément répandus par quelques bons auteurs
passages il s’élève jusqu’au sublime, est surtout remarquable par la grâce et la beauté. Parmi les orateurs, Cicéron offre p
 ; la langue gagna en simplicité ce qu’elle perdit en précision et en grâce . Ici se terminent les observations les plus impor
mais cependant la force et l’expression la caractérisent plus que la grâce . Nous sommes portés, en général, à prononcer rapi
ue cette règle n’est pas sans exception. Ils ont, au contraire, de la grâce en certaines circonstances. La poésie donne plus
rases, je ferai quelques recherches sur ce qui peut leur donner de la grâce et de la beauté. C’est ainsi que je présenterai s
tage de donner de la clarté à ses phrases, on leur prête encore de la grâce et de la beauté, et l’esprit du lecteur en suit a
s roulent ; et c’est d’eux nécessairement qu’en dépend la force et la grâce . On peut, il est vrai, les employer de tant de ma
l’obscurité sur les mots essentiels, et la phrase embrouillée perd sa grâce et sa force. Une quatrième règle à observer dans
dans le passage suivant de lord Bolingbroke : « Cette décence, cette grâce , ce rapport des manières aux mœurs, sont tellemen
me à placer ces accessoires de manière à ce qu’ils ne nuisent ni à la grâce ni à la clarté de la phrase. Ce sont des parties
dire le grec et le latin, étaient plus susceptibles de se revêtir des grâces et du pouvoir de l’harmonie, que nos langues mode
ortance considérable, et que ceux qui ont la prétention d’écrire avec grâce , et surtout de parler en public avec succès, doiv
et nous indiquer pourquoi les tropes ou les figures contribuent à la grâce et à la beauté du style. Les figures, premièremen
assification des tropes pour les faire servir à donner au style de la grâce ou de la force. Tout ce que je me propose, c’est
a preuve dans cet exemple. On finit de cette manière avec beaucoup de grâce , et on laisse dans l’esprit du lecteur une plus p
se. La métaphore, comme les autres espèces d’ornements, perd toute sa grâce lorsqu’elle semble ne pas couler de source. C’est
n paturelle magnifiquement personnifiée, et nous pourrons juger de la grâce et de la vivacité que cette figure donne au disco
ique assez, un style orné, coulant et doux, où l’on recherche plus la grâce et l’harmonie que la force. Tels furent Hésiode,
, des inversions forcées, et l’habitude de dédaigner la douceur et la grâce . On l’a généralement reproché aux plus anciens au
style exact et correct. Mais il ne faut chercher dans ses ouvrages ni grâce ni ornements. Son génie fier et sombre ne daignai
gent son attention, qui se porte plus sur le choix des mots et sur la grâce de leur arrangement, que sur les hauteurs où peuv
t harmonieuse. L’élégance consiste encore dans l’emploi de toutes les grâces et de tous les genres de beauté que l’imagination
t point incompatible avec un certain degré de négligence, et c’est la grâce même de cette simplicité qui donne un air aimable
s passions sont enflammées par le sujet qu’il décrit ; il néglige les grâces trop délicates, et se précipite avec l’impétueuse
e celui qui parle porte un caractère de probité, et réunisse assez de grâces dans son style et dans son débit pour fixer notre
n de commun avec l’éloquence qui persuade ; voilà pourquoi toutes ces grâces compassées du geste et du débit font perdre tout
ent, une grande habitude d’exercer le pouvoir de la parole, enfin les grâces de la prononciation et du débit. Voyons maintenan
es anciens critiques veulent absolument lui attribuer. Il néglige les grâces minutieuses, et semble n’aspirer qu’à s’élever à
sécheresse. Il semble n’avoir pas tout à fait assez de douceur et de grâce , ce que Denys d’Halicarnasse attribue à son goût
mais il paraît qu’il était plus fleuri que persuasif, plus occupé des grâces de sa diction que du fond de son sujet. Delectab
va, je crois, dans le même écrivain, toute la force jointe à toute la grâce et à toute la douceur. Il est impossible que l’at
la fois l’un et l’autre de ces caractères ; le génie qui donne de la grâce et du brillant à ses compositions, n’est pas celu
importante, et où l’on ne parle que pour parler avec aisance et avec grâce . Là même je ne recommanderais pas cet exercice co
ussi hardies ! Quel génie ne faut-il pas avoir pour leur donner de la grâce et leur faire produire une grande impression sur
es, dans la conduite et l’exposition de ses raisonnements, et dans la grâce de sa diction, qu’il faut chercher à l’imiter. Il
ffus et négligé, ils ne pourront jamais dans la suite s’exprimer avec grâce et énergie, même quand la nature du sujet qu’ils
es de génie. L’art n’offre rien de plus difficile que de donner de la grâce et de la nouveauté à une chose déjà bien connue.
expressions brûlantes qu’inspire la chaleur du débit ont bien plus de grâce et d’énergie que celles que l’on cherche dans le
lise, et l’on n’y trouve pas assez d’imagination. Massillon a plus de grâce , plus de sentiment, et, selon moi, plus de génie.
e l’on se propose de développer dans la suite, ils perdent toute leur grâce et tout le mérite de leur nouveauté, lorsqu’ils p
uelque chose qui a été dit pendant le cours du débat ont toujours une grâce particulière, et la raison qu’il en donne est jus
utre qu’il n’est pas toujours aisé de raconter convenablement et avec grâce , les narrations ont, au barreau, une difficulté p
entre le talent de Lysias et celui d’Isocrate, il dit qu’une sorte de grâce et d’élégance qui n’est due qu’à la simplicité, c
ἡ δ’ Ἰσοκράτους, βούλεται· « Le style de Lysias tient de la nature la grâce dont Isocrate fait un objet d’étude, » Il regarde
62 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
isans et les femmes, qui rivalisèrent de faveur complaisante pour ces grâces artificielles dont les coquetteries fardées risqu
és, ses audaces, sa souple désinvolture, sa netteté scientifique, ses grâces ou son enjouement, à l’austérité du latin, cet in
miniscence de la conjugaison latine ? Avouons que ce tour avait de la grâce , et donnait au style une allure dégagée ; il conv
nterdire cette indépendance de tours, qui communiquait à la pensée la grâce d’un premier mouvement. Oui, j’en veux un peu aux
op exubérant, surtout au temps des Valois. Mais nous eussions demandé grâce pour beaucoup d’innocents massacrés par les Hérod
onnaîtra de prime-abord les mots qui en proviennent. Ils ont énergie, grâce , précision, esprit et malice Ce sont des Gaulois
63 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
fatiguer en prolongeant la conclusion. Il faut tâcher déterminer avec grâce , avec noblesse et avec feu, pour laisser l’âme de
de tous ceux qui l’écoutent ; secondement, à s’exprimer avec assez de grâce et en même temps assez de force pour plaire à ses
vicieux, trivial ou provincial. Cela est nécessaire pour parler avec grâce et noblesse. Ce n’est que de vive voix que l’on p
ais encore dans le désir de donner à ce qu’il dit plus de force et de grâce . Ces parties sont : le renforcement occasionnel d
ule observation fera voir quelle influence ils ont sur la force et la grâce d’un discours. La nature a attaché un ton particu
ce qui a l’air de partir du cœur. Un débit, au contraire, de quelques grâces qu’on ait voulu l’embellir, ne manque jamais de p
ncés par Fontenelle à l’Académie française ont de l’élégance et de la grâce , et les critiques ont fait les plus grands éloges
n’exclut ni les ornements, ni la chaleur du style ; l’élégance et la grâce y produisent, au contraire, un très heureux effet
être tout entière politique, s’est bien plus appliqué à raconter avec grâce , et à peindre les caractères avec vérité, qu’à ch
rtain du plan qu’il doit suivre, il sait passer naturellement et avec grâce d’une partie de son sujet à une autre, et que, sa
llir une composition philosophique, et à lui donner à la fois plus de grâce et d’utilité, c’est d’éclaircir les propositions
ison pour en exclure les saillies et l’esprit, qui n’ont pas moins de grâce dans ce genre d’écrit que dans la conversation, l
e partie de la littérature. Nous ne savons ni raconter avec autant de grâce , ni dessiner des caractères avec autant de délica
mps d’Ossian, quoique éminemment guerrière, a cependant un mélange de grâce et de douceur qui lui vient de ce que les bardes
angue anglaise, qui ne possède pas ces avantages. Chaque langage a sa grâce , son génie et sa mélodie ; et ce qui convient à l
l est du moins bien certain que c’est un genre plein de naturel et de grâce . Il rappelle à notre imagination les scènes riant
n’a pas assez de génie pour soutenir ses efforts et pour écrire avec grâce . Il reproduit aussi tous les lieux communs rebatt
urs avec le même succès24. Son caractère est surtout l’élégance et la grâce  ; aucun poète n’approcha plus de la perfection, a
ème siècle, publia quatre livres d’odes. Il est loin d’Horace pour la grâce et la facilité de l’expression ; il veut trop sou
on et des rapports suffisants. Il écrit toujours avec aisance et avec grâce  ; mais sa marche est souvent obscure et incertain
s sujets dont les descriptions prêtent à la poésie des beautés ou des grâces  ; mais il faut savoir les amener sans efforts, il
e les écrire qu’en prose cadencée. Sa manière a de l’aisance et de la grâce  ; il y rappelle plutôt les folies et les faibless
lévation dans le style, mais il en est bien loin pour l’aisance et la grâce . Ses traits, toujours dirigés contre les caractèr
écepte d’Horace : Quidquid præcipies, esto brevis. Presque toute la grâce d’une satire ou d’une épître dépend de la rapidit
ise, il offre en bien peu de mots à l’imagination un tableau plein de grâce et de naturel : How sweet the moon-light sleeps
aucun autre, afin de montrer en même temps que, pour sentir toute la grâce et toute la richesse des poésies sacrées, et même
pier la nature et les hommes, autrement ses productions seraient sans grâce et sans vie. Aussi, pour apprécier la vérité de s
a douceur de l’élégie. Ézéchiel est inférieur à tous les deux pour la grâce et l’élégance de la poésie, mais il montre généra
t son art en réunissant dans la peinture d’un seul caractère toute la grâce et toute la force de son pinceau. On a souvent de
le ne devait se laisser qu’à peine entrevoir. Avec quel art et quelle grâce , par exemple, il nous représente Hélène ! Comme,
-champ, et lui offre le combat. Dans ses discours règnent beaucoup de grâce et de courtoisie. Il reçoit avec modestie, et mêm
est-il certain que souvent elle en adoucit la rudesse et ajoute de la grâce et de la délicatesse aux pensées. C’est encore Ho
narration d’Homère est toujours concise, ce qui lui donne beaucoup de grâce et de vivacité ; et si quelquefois il est un peu
ie a de la force, mais jamais de douceur, jamais d’aménité, jamais de grâce . Son style est abondant et fort, mais trop sec, e
ent dans leur mythologie, qui, sous sa main, a plus de noblesse et de grâce que dans aucun poète moderne. Ses descriptions so
nnocence et les amours de nos premiers parents sont exprimés avec une grâce et une délicatesse infinies. Adam, eu égard à sa
ence, souvent même dédaignant l’harmonie, ils prennent tour à tour la grâce et la force qui conviennent dans une composition
nce la délicatesse, l’élégance et le goût. Son style est un modèle de grâce et de pureté. Son dialogue est toujours décent, e
parfait, il faudrait qu’il réunît la vigueur et le feu de Plaute à la grâce et à la correction de Térence. Lorsque nous en ve
rien coûté ; et dans la perfection de son style, il conserve toute la grâce de la plus heureuse facilité. C’est à juste titre
des criminels tremblants, à qui l’on va prononcer ou une sentence de grâce , ou un arrêt de mort éternelle : car vous avez be
ns : “Les pâles humains Minos aux enfers juge,” et enjamberaient avec grâce sur l’autre vers ; la manière même de réciter des
la harpe, les autres courent la bague ; quelques-uns disputent sur la grâce et sur la prédestination. Cependant Satan voyage
blait à un homme un peu pesant qui danse avec plus de justesse que de grâce . L’auteur voulut mêler la plaisanterie aux beaux
r l’air avec sa main . Les mouvements obliques ont en général plus de grâce  ; il faut éviter de les exécuter brusquement ou m
rop fleuri ; Bourdaloue est solide et judicieux ; mais il néglige les grâces légères Massillon ; est plus riche en images, mai
64 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
mourir. Boileau, le Passage du Rhin, Ép. IV. Delille a défini avec grâce le jeu de la pantoufle et celui de la raquette :
le un Bourg dans le pays… Rien ne saurait exprimer la fraîcheur et la grâce de ces petites allées sinueuses qui s’en vont ser
plus capable de lui donner le nombre et la cadence, la dignité et la grâce , la majesté et la douceur qui captivent les audit
s autels de deuil, le roi Jacques priait avec ferveur : « Je te rends grâces , ô mon Dieu, s’écriait-il, de ce que tu m’as ôté
’étais à jamais perdu ; je te rends aussi mes très humbles actions de grâces de ce que, par ton infinie miséricorde, tu m’as e
oup d’exemples. C’est ainsi qu’il appelle un miroir le conseiller des grâces  ; les fauteuils sont les commodités de la convers
cœur peut dormir en assurance sur leur prud’homie.   Cathos. Mais de grâce , monsieur, ne soyez pas inexorable à ce fauteuil
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
est offensée. Car, sachez que les immortels Ont les regards sur nous. Grâces à vos exemples, Ils n’ont devant les yeux que des
est une précieuse rareté. La Fontaine a retrouvé dans ses paysages la grâce , l’émotion, l’accent de Virgile et d’Horace. Il a
Cependant Ne forçons point notre talent : Nous ne ferions rien avec grâce . Si nous sommes tortue, restons tortue. (La Font
rrer les morts eux-mêmes. » 1. Cent ans. Un centenaire qui demande grâce  ! 2. Ne veut pas. La Fontaine lui donne une phy
ai mis ma maison et mon jardin. La propriété prête à cette terre sans grâce un charme particulier ; c’est là qu’est mon cœur 
plus, et avec lui ont disparu les jeux badins, les ris folâtres, les grâces naïves et les doctes muses. Pleurez, vous tous qu
d’excellent. Lisez-le, et dites si Anacréon a su badiner avec plus de grâce , si Horace a paré la philosophie et la morale d’o
66 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
nion précieuse de ces deux qualités, que résultent principalement ses grâces et sa clarté. 12On peut blesser la pureté du lan
ne les rejette cependant pas tous, et s’il ne nous charme pas par les grâces et les finesses de la composition, il ne nous reb
s seulement à parer et à frapper avec adresse, mais à se mouvoir avec grâce . C’est ainsi que dans le discours il faut s’occup
67 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
« C’est ici, dit Chamfort, La Fontaine dans tout son talent, avec sa grâce et sa variété ordinaires. La conversation du save
3. Peut-on mieux exprimer la désolation que par ces vers pleins d’une grâce mélancolique ? « Ce sont là, dit Chamfort, des tr
ante, dit Chamfort : quelle légèreté dans le début, et ensuite que de grâce et de naturel dans la peinture, faite par le poët
68 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
1712-1778 [Notice] Né à Genève, orphelin élevé presque à la grâce de Dieu, tour à tour apprenti, musicien ambulant,
ieux sectaire ? Quelle douceur, quelle pureté dans ses mœurs ! quelle grâce touchante dans ses instructions ! quelle élévatio
prit de vie, mais la fraîcheur du moindre de vos ouvrages ! Que leurs grâces divines passent dans mes écrits, et ramènent mon
69 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
prête aux choses même les plus usées pour le fond, les charmes et les grâces de la nouveauté. « On peut se tromper dans l’adm
de vous. Et qu’importe encore des éloges ? nous devons des actions de grâces . Quel est le citoyen, qui, en voyant cet homme si
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Silvestre de Sacy Né en 1804 » pp. 271-274
i en dit. Sans courir les hasards de la fantaisie, il en a toutes les grâces , et je l’appellerais volontiers l’humoriste du bo
ntôt l’histoire des origines du monde, racontées par Bossuet avec une grâce si majestueuse ! Quel plaisir de ne se sentir pas
71 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
ein de naturel, d’enjouement, de vivacité ; il a de la naïveté, de la grâce , de l’imagination ; il aime, sent et peint à merv
échiquier les plats rangés sur table, N’avaient ni le maintien, ni la grâce accostable, Et bien que nos dîneurs mangeassent e
petit nombre de beautés de détail, dans quelques peintures pleines de grâce , de fraîcheur, et de coquette élégance, et dans q
ine qui renversait les temples et brisait les idoles de ses dieux. La grâce divine triomphera, mais non sans le secours de l’
Don Manrique.                                       Encore un mot, de grâce . Dona Isabelle. Don Manrique, à la fin c’est pre
ar, Carlos. Don Lope. Eh bien ! seigneur marquis, nous direz-vous, de grâce , Ce que pour vous gagner il est besoin qu’on fass
don Sanche. Ce bruit est grand pour vous, toute la cour y penche : De grâce , dites-moi, vous connaissez-vous bien ? Carlos.
ux sentiments de fils ; Rien n’en peut effacer le sacré caractère. De grâce , commandez qu’on me rende mon père : Ce doit leur
aron.               Ou paye, ou tourne ailleurs tes pas. L’ombre. De grâce , par pitié, ne me rebute pas. Caron.            
La pitié n’est point ici-bas,               Et Caron ne fait point de grâce . L’ombre.               Hélas ! Caron, hélas ! h
Il nomme chaque chose par son nom, il précise, il montre aux yeux. La grâce naïve et l’heureux abandon du style, voilà ce qui
suffisent à sa gloire. Ces incomparables chefs-d’œuvre de naturel, de grâce et de diction nous seront toujours enviés par tou
hrétien. En cela je plains son zèle, Et ne sais au par-dessus Si les Grâces sont chez elle, Mais les Muses n’y sont plus. Sa
vois n’a rien qui m’embarrasse, Et l’arrêt de ma mort est un arrêt de grâce        Qui va me mettre en liberté ; Mais le vizi
une si grande richesse et tant d’éclat, et ses cantates si pleines de grâce , d’élégance et d’harmonie, comme on prend en piti
z fait la guerre Que pour me donner la paix. Heureux l’homme à qui la grâce Départ ce don efficace Puisé dans ces saints trés
n son orgueil à la gêne. Le Comte, à Lycandre. Contraignez-vous, de grâce  ! et ne lui dites rien Qui lui fasse augurer qui
famille ? Allons voir Lisimon, menez-moi chez sa fille. Le Comte. De grâce , à vous montrer ne soyez pas si prompt : Vous les
stés en blanc. Le Comte. Je vais vous les dicter. N’oubliez rien, de grâce . Vous avez pour cela laissé bien peu déplacé. M.
our maternel qui règne dans Mérope toucha vivement les contemporains, grâce en partie au jeu pathétique de Mlle Dumesnil qui,
un genre littéraire de la poésie fugitive. Rien n’est comparable à la grâce brillante et abandonnée de quelques-unes de ces p
e, Et couvrit, en pleurant, d’un casque précieux Ce front si plein de grâce et si cher à ses yeux.     Il marche vers d’Ailly
de croître ? Comment trouver un état, un emploi ? Sur mon destin, de grâce , instruisez-moi. — Il faut s’instruire et se sond
connaît pas ! Gresset (J.-B. Louis) (1709-1777) Aimez-vous la grâce , la délicatesse, toutes les coquetteries du style
et fameux, À qui son art et son cœur généreux, Ses vertus même et ses grâces badines, Auraient dû faire un sort moins rigoureu
ne supériorité évidente sur tout ce qui l’entoure ; il s’exprime avec grâce , pense avec noblesse, agit avec courage et généro
l’homme fait valoir l’habit. Mais chez nous (peuple aimable), où les grâces , l’esprit,           Brillent à présent dans leur
est en général élégant, fort, harmonieux, mais trop souvent dénué de grâce et de naturel ; ses fréquentes allusions sont pén
) La riante mythologie Que celle du chantre d’Hector ! Qu’il a de grâce et d’énergie ! Tout ce qu’il touche devient or.
         Qu’ordonnes-tu ? De frapper ? J’obéis. Mon père, tu la vois, grâce  ! je suis son fils. Gertrude. Mon fils ! Hamlet
amant des loisirs studieux        Chercher quelle fût cette belle. La grâce décorait son front et ses discours, Et, comme ell
nombre. Dans leurs contours divers quelle variété ! Chacun d’eux a sa grâce et son utilité ; Volutes, chapiteaux, fuseaux, na
si connu du Meunier de Sans-Souci et le Doyen de Badajoz qui, par la grâce légère et facile, par le naturel piquant et ingén
Que j’aime à contempler cette mère adorée, De rejetons charmants avec grâce entourée ! L’un assiège son front, d’autres press
prend fort peu ;               Mais ventrebleu ! Quel coloris, quelle grâce , quel feu !     Il vous attrape comme un ange,   
anière dramatique. Pureté morale, vérité des caractères et des mœurs, grâce , vivacité, quelquefois élévation de style, l’aute
Chants. Plusieurs de ces morceaux peignent avec agrément et avec une grâce légère des sites, des mœurs et des scènes de l’It
tfort, que Lorédan embrasse ! À ses pieds prosterné, tu lui demandais grâce  ! Quand ton pays respire après tant de malheurs,
gende des siècles a des parties, comme le groupe des Idylles, dont la grâce et l’élégance un peu païennes égalent en perfecti
, Pour que l’âme de roi, qu’il était prêt à rendre, Aux sources de la grâce eût le temps de reprendre                      Sa
cielle de facture et de rythme, à y reconnaître plus de souplesse, de grâce et de facilité, même dans certaines pièces qui se
 ! comme le temps passe ! Eh bien ! je l’ignorais. Mais pardonnez, de grâce  : Dans ce cercle brillant de fêtes, de plaisirs,
ord un grand nombre de places. Faisons-nous des amis en répandant des grâces . Mme Dalainville. Il nous faut une terre… Dala
a couronne poétique en publiant Pernette, épopée champêtre, pleine de grâce , de vérité, et parfois d’éloquence, qui rappelle
sectateurs, Ordonne, en quittant les hauteurs, D’aller sacrifier aux Grâces . Autres temps, autres conseillers ! Dans le sava
bien, qu’on en jouisse ! Il faut que, dès avant l’été, En fleurs de grâce et de gaîté Votre bon cœur s’épanouisse. Voyez !
Comment, mon Dieu, dans la sainte cité, Peuvent-ils donc, ceux que ta grâce appelle, Supporter tous cette uniformité, Sans dé
faible, mais la poésie est toujours riche. Après ce poème charmant de grâces naturelles et rustiques, Brizeux donna, à divers
ns, des passages pleins de délicatesse, de simplicité, d’harmonie, de grâce , comme celui-ci : « La vertu que choisit la mère
mabo ; meditabor ut columba. » 108. « La douceur, le sentiment, la grâce , abondent dans cette strophe d’inspiration divine
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
s les qualités de son esprit : élévation, sérieux, dignité, élégance, grâce , éclat et harmonie. Chez lui on estime, on aime l
 ! plus pauvres que Bélisaire. 1. On ne saurait mettre plus de bonne grâce dans la résignation. 2. Ces accents intimes et v
73 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
ec tant de soin, tous les arts libéraux, où la beauté du langage, les grâces et l’élégance de la diction ont obtenu le plus ha
ets extérieurs qui flattent l’œil ou l’oreille, à un grand nombre des grâces du style, à mille modifications de l’esprit, à di
t dirigés en ligne droite ou simple, mais que tous ceux relatifs à la grâce et destinés aux ornements sont en ligne courbe. C
observation n’est pas indigne de l’attention de ceux qui étudient la grâce du geste et de l’action. Quoique la couleur, la f
des animaux, nous sommes charmés de la délicatesse du coloris, de la grâce des formes, et quelquefois même des mouvements qu
est une de ses principales qualités, mais il faut encore y joindre la grâce et la beauté. La première variété qui se présente
de la phrase, et conséquemment une grande partie de sa force et de sa grâce dépend de l’emploi de ces particules. Les variété
s anciennes langues étaient bien plus susceptibles que la nôtre de la grâce et de la puissance de la mélodie. Le nombre de le
l’inconvénient de paraître recherchée, et par conséquent elle perd sa grâce , parce qu’elle manque d’aisance et de naturel. La
ts libéraux : Ne forçons pas notre talent, Nous ne ferions rien avec grâce , a dit le gracieux La Fontaine. En parlant du st
le nom l’indique, un style fleuri, doux et coulant, plus amant de la grâce que de la force. Il offre pour exemple Hésiode, S
isposées de manière à produire plutôt la force et la précision que la grâce et l’harmonie ; et cette précision qu’il affecte
ssion, et de la sagacité dans leur arrangement. Elle exige de plus la grâce et le vernis d’une brillante imagination répandus
vivement affecté par ce qu’il écrit, qui néglige, par cela même, les grâces secondaires ; mais, semblable à un torrent, il se
et un caractère de probité évidente dans l’orateur, le tout joint aux grâces du style et à l’élocution pour fixer l’attention
étendue de la puissance du langage ; à quoi il faut encore ajouter la grâce de la prononciation et celle de l’action. Occupon
caché, que quelques anciens critiques lui attribuent. Il néglige les grâces secondaires, et semble viser au sublime du sentim
elquefois rude et sèche. On peut penser qu’il manque de douceur et de grâce , ce que Denis d’Halicarnasse attribue à son pench
e de Démosthène est la force et l’austérité ; celui de Cicéron est la grâce et la séduction : dans l’un nous trouverons plus
énie ne faudrait-il point aujourd’hui pour donner à ces figures leurs grâces naturelles, et leur faire produire tout leur effe
ils voudront faire quelque effort extraordinaire, de s’exprimer avec grâce et énergie. La clarté est aussi un point capital
ien n’est plus difficile que donner à ce qui est connu et vulgaire la grâce de la nouveauté. « L’éloquence de la chaire, dit
ères de l’Église ; enfin il manque d’imagination. Massillon a plus de grâce , de sentiment, et sous tous les rapports, dans mo
mme des criminels tremblants à qui on va prononcer ou une sentence de grâce , ou un arrêt de mort éternelle. Car vous avez bea
par la suite sont indiqués et esquissés dans l’exorde, ils perdent la grâce de la nouveauté à leur seconde apparition. L’impr
exorde tiré de ce qui a été dit dans le cours du débat a toujours une grâce particulière ; et la raison qu’il en donne est ju
oin particulier. Outre qu’il n’est pas toujours facile de narrer avec grâce et lucidité, il y a, dans les narrations du barre
igué de nos longueurs. Il faut aussi tâcher de prendre congé de bonne grâce , et ne pas finir par une phrase languissante et t
ent entendu par tous ceux qui l’écoutent ; ensuite de s’exprimer avec grâce et véhémence, de manière à plaire et à émouvoir s
oles semblent partir du cœur. Au lieu qu’un débit enrichi de quelques grâces et beautés empruntés, s’il ne paraît pas facile e
vements ; cette gêne, cette contrainte, ennemie née du naturel et des grâces  ; là, des critiques familières et réciproques ind
74 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
ultivé l’imagination et la sensibilité, et leur style est dépourvu de grâce et de chaleur. 39. Pour classer dans un ordre fac
cité et la naïveté qui conviennent au genre simple ; la finesse et la grâce qui sont propres au genre tempéré ; la hardiesse,
taille ; c’est aussi de l’arrangement des mots que dépendent toute la grâce et la force du discours. 101. Dans toute pensée e
est quelquefois permis d’obscurcir sa pensée pour lui donner plus de grâce et de délicatesse, et pour éviter de prononcer un
l est bien rare qu’on puisse actuellement donner à notre langue cette grâce naïve, cet abandon, cette fine délicatesse qu’on
par la finesse des pensées, par la délicatesse des sentiments, par la grâce des images, par l’élégance et la richesse des exp
uri. Comme nous avons parlé ailleurs de la finesse des pensées, de la grâce et de la délicatesse des sentiments, nous ajouter
, certaines expressions plus choisies qui donnent au discours plus de grâce et d’agrément. 164. Comme l’écrivain veut s’insin
ou des tours qui donnent aux sentiments vu aux pensées une force, une grâce , un mouvement qu’ils n’auraient pas présentés sou
e. (Lemierre.) Pour nous montrer qu’une princesse a bien profité des grâces du ciel, Bossuet nous dit : Cette jeune plante,
nom abstrait pour le nom concret : C’est la vertu qui distribue les grâces  ; la paresse et la médiocrité murmurent toutes se
ée dans la prose française. Le matin, elle fleurissait, avec quelles grâces , vous le savez. (Bossuet.) Restait cette redout
ette figure : Combien de fois a-t-elle remercié Dieu de deux grandes grâces  : l’une de l’avoir faite chrétienne ; l’autre… me
, Fend les flots d’auditeurs pour se rendre à sa chaire. (Boileau.) Grâce aux dieux, mon malheur passe mon espérance ! Oui,
ands écrivains ont su allier la force à la douceur, la puissance à la grâce , et c’est ce qui fait le charme des vers suivants
jamais égaler. Pour apprendre à conter avec beaucoup de naturel et de grâce , les élèves ne sauraient mieux faire que de lire
ennent surtout aux lettres d’amitié. C’est là qu’on doit répandre ces grâces simples et naïves, ces traits d’esprit, ces mots
s a moins de majesté que l’alexandrin ; mais il a plus de douceur, de grâce et d’abandon. Il est propre aux sujets simples ou
du berceau qui garde son trésor. Le vers de huit syllabes joint à la grâce et à la douceur la noblesse et l’énergie. On en f
imples et familiers, l’enjambement donne quelquefois au style plus de grâce et de vivacité. Exemple : Le trou de l’escargot
ncore et dans zéphyre. 412. Pour donner au style plus de rapidité, de grâce et d’harmonie, on fait usage de la transposition
ampagnes. Souvent la simple ingénuité de l’homme des champs a plus de grâce que toute la civilisation de celui qui habite nos
re, la clarté, l’élégance, la facilité, le naturel, la correction, la grâce même, sont le partage du talent. Le génie est une
es dispose avec plus d’art, il les exprime avec plus de finesse ou de grâce  ; l’homme de génie, au contraire, a une façon de
ritoire qui fut donné au peuple juif comme le complément temporel des grâces magnifiques qu’il avait reçues dans l’ordre de l’
és essayons le délire, Couronnez-moi de fleurs, apportez-moi ma lyre, Grâces , Plaisirs, Amours, Jeux, Ris, accourez tous ;    
remplir ; Je viens de le promettre, et je vais l’accomplir. Je rends grâces au Dieu que tu m’as fait connaître De cette occas
champs de l’espace Avec moi tu vas t’envoler ; La Providence le fait grâce Des jours que tu devais couler. « Que personne d
75 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
à raisonner avec justesse, sans toutefois négliger la vivacité, ni la grâce , qui sont si indispensables dans les sujets série
ré. » Cependant il faut éviter le style saccadé, qui remplacerait la grâce par la sécheresse, et qui fatiguerait par sa briè
r duquel on s’adresse ; développez l’importance que l’on attache à la grâce demandée, et n’oubliez pas surtout de peindre la
devoir sacré pour quiconque a reçu un bienfait. C’est la nature de la grâce qui doit déterminer le degré du sentiment : s’il
d’avoir pu déplaire, un désir bien prononcé de renouveler les bonnes grâces perdues, voilà quels doivent être à peu près les
orts dans une lettre qu’elle écrit à son cousin, et avec quelle bonne grâce elle lui présente ses excuses. Lettre de madame
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
Leur hymen nous peut rendre à jamais plus qu’amis : Faites-nous cette grâce , et l’acceptez pour gendre. Le comte. A des part
s que brave soldat, plus que grand capitaine, C’est… D.rodrigue. De grâce , achevez. D. Diègue. Le père de Chimène. D. rod
trémité que votre crime passe, Vous êtes innocent si vous vous faites grâce . Daignez considérer le sang dont vous sortez1, V
va le tenter, il cherche sa force dans la prière, en Dieu, source des grâces . 4. Que voulez-vous de moi. C’est son Vade retr
x. On dirait qu’il invoque au nom d’un droit. 1. Ce Dieu touche. La grâce . On en parlait alors beaucoup, même dans les salo
77 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
style simple ? Après l’avoir comparé à une beauté négligée qui a des grâces d’autant plus touchantes qu’elle n’y songe pas ;
nclin. Votre manière est-elle en général rude et concise, apprenez la grâce dans Fénelon, la période dans Massillon. Au contr
fabuliste : Ne forçons point notre talent, Nous ne ferions rien avec grâce . Voilà pour le style, voici pour le ton. Pour sa
78 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
lever l’aurore. Dieu nous donna, dans ce petit tableau, une idée des grâces dont il a paré la nature2. Les cygnes Ce
ne liqueur enchanteresse. Rien n’approche du charme de sa voix, de la grâce de son sourire. Plus elle s’avance vers le tombea
de rochers isolés au milieu de la mer. 6. Il donne à son tableau les grâces d’une pastorale. 1. C’est bien recherché. J’aime
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
s écrits la prose française : on la dirait épuisée, étiolée. Sous ces grâces efféminées, sous cette molle élégance on sent la
’en eux la simplicité, la naïveté même est unie à la grandeur, que la grâce y est la parure de la force, et la solidité l’ess
t au genre tempéré de l’histoire biographique, en lui donnant plus de grâce et de simplicité, il ne faisait que prouver une f
80 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
re de la vie champêtre, représentée avec tous les charmes, toutes les grâces qu’elle peut recevoir. On l’appelle encore bucoli
es doivent être les descriptions dans la poésie pastorale ? Outre la grâce dont nous venons de parler, on trouve dans les de
la pastorale en général, c’est-à-dire, la simplicité, la douceur, la grâce et la naïveté. Dans l’idylle, la scène est encore
81 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
udition choisie, une profondeur de raisonnement, parées de toutes les grâces de l’élocution. Les ornements se présentent d’eux
paraître obscur à un auditeur médiocrement attentif ; qu’il joint les grâces et les ornements â la clarté et à la pureté du di
82 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
s cœurs et à leurs propres pensées. Cette impunité apparente n’est ni grâce ni faveur. L’entrée du palais ne montre rien de f
vous en ferez demain un autre par votre mauvaise conduite. » Que ces grâces austères me plaisent ! que cette sévérité est att
n pays, retenant constamment la religion en laquelle Dieu m’a fait la grâce d’être instruit dès mon enfance, et me gouvernant
t, au péché, et elle crie aux plus impies qu’ils sont capables (le la grâce de leur Rédempteur. Ainsi, donnant à trembler à c
’espérance, par cette double capacité qui est commune à tous et de la grâce et du péché, qu’elle abaisse infiniment plus que
avec joie, ce que tout monde doit dire de Votre Majesté si elle fait grâce . J’ignore ce que veulent et ce que demandent, tro
copies. Le temps n’a fait que sanctionner le jugement de son époque. Grâce à elle, grâce à sa plume naturelle et fine, délic
traits d’éloquence et des coups de maître si à propos et de si bonne grâce , que tout le monde, je dis tout le monde sans exc
nom, la vie n’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une apparence, les grâces et les plaisirs ne sont qu’un dangereux amusement
i que l’herbe des champs188. Le matin elle fleurissait ; avec quelles grâces , vous le savez : le soir nous la vîmes séchée ; e
Mais surtout quand on a connu Jésus-Christ, et qu’on a eu part à ses grâces  ; quand la lumière divine s’est découverte, et qu
a renoncé avec connaissance, de sorte qu’elle ne peut rentrer dans la grâce que par des chemins difficiles et avec des peines
votre volonté soit faite ! je me jette entre vos bras ; donnez-moi la grâce de bien mourir. » Que désirez-vous davantage ? Da
ion aux ordres de Dieu, l’abandon a sa providence, la confiance en sa grâce , et toute la piété. Dès lors aussi, tel qu’on l’a
g et à Rocroy ; et, ravi d’un si beau triomphe, je dirai en action de grâces ces belles paroles du bien-aimé disciple : Et hæc
’une roche ; toute la nature stérile pour elle, et aucun bien que par grâce  : mais ce n’est pas ce qu’elle a de plus surprena
e qui lui manque le plus est le fond des choses ; il sait parler avec grâce , sans savoir ce qu’il faut dire ; il énerve les p
fet, de quoi l’Église a-t-elle besoin ici-bas ? Il ne lui faut que la grâce de son époux pour lui enfanter des élus : leur sa
us capable que Massillon d’apprendre à s’exprimer avec facilité, avec grâce et abondance : il achève en quelque sorte la cult
es guerres qui se terminent toutes dans le cœur, et des combats de la grâce . D’ailleurs, je me souviens que je parle sous l’a
aintien, la ressemblance d’un prophète ; et, à l’éclat céleste que la grâce répand sur son visage, cet officier le prend pour
fications, et je le forçais tous les jours d’aller au Capitole rendre grâces aux dieux des succès dont je le désespérais. Je l
de Perrault, est simple et majestueuse. Un cabinet peut recevoir avec grâce de petits ornements. Ayez autant d’esprit que vou
s inutile accablera ton cœur, Si Dieu n’y verse encor son amour et sa grâce  ; Et l’unique science où tu dois prendre appui, C
remplir ; Je viens de le promettre, et je vais l’accomplir. Je rends grâces au Dieu que tu m’as fait connaître De cette occas
’appréhende rien présume trop de soi. POLYEUCTE. J’attends tout de sa grâce , et rien de ma faiblesse. Mais loin de me presser
vous ? NÉARQUE. Vous sortez du baptême, et ce qui vous anime C’est sa grâce qu’en vous n’affaiblit aucun crime ; Comme encor
einement, Et tout semble possible à son feu véhément. Mais cette même grâce en moi diminuée, Et par mille péchés sans cesse e
issance. Ce n’est point ma douleur que par là je fais voir : C’est la grâce qui parle, et non le désespoir. Le faut-il dire e
nsée ;         Car sachez que les immortels Ont les regards sur nous. Grâces à vos exemples, Ils n’ont devant les yeux que des
 ; Et je vous supplierai d’avoir pour agréable Que je me fasse un peu grâce sur votre arrêt, Et ne me pende pas pour cela, s’
me il faut. PHILINTE. Hé ! messieurs, c’en est trop. Laissez cela, de grâce . ORONTE. Ah ! j’ai tort, je l’avoue, et je quitte
leur triste possesseur593. Je ne trouve qu’en vous je ne sais quelle grâce Qui me charme toujours et jamais ne me lasse. De
e vous enflammez mon désir curieux ! ESTHER. Seigneur, si j’ai trouvé grâce devant vos yeux, Si jamais à mes vœux vous fûtes
ise, le chœur. ASSUÉRUS, à Esther. Oui, vos moindres discours ont des grâces secrètes : Une noble pudeur à tout ce que vous fa
Vous pourrez rejeter ma prière : Mais je demande, au moins, que, pour grâce dernière, Jusqu’à la fin, seigneur, vous m’entend
u me trouble et m’embarrasse ! La douceur de sa voix, son enfance, sa grâce , Font insensiblement à mon inimitié Succéder… Je
longtemps, De ma caducité les restes languissants. Je ne veux qu’une grâce , elle me sera chère : Je l’attends comme ami, je
is maître en ces lieux, seul j’y commande encore ; Seul je puis faire grâce , et la fais à Zamore. Vis, superbe ennemi, sois l
vaste, il pouvait s’y jouer du moins avec beaucoup de facilité et de grâce . La Chartreuse759. (Fragment.)     Un espr
uisée par deux siècles de gloire et entreprit de la régénérer. Quelle grâce naïve colore ses idylles et ses élégies, qui semb
mps madame de La Fayette l’avait peinte avec autant de finesse que de grâce . Il suffirait de rappeler pour son éloge que, sur
ndé fut reçu à Paris « comme un homme qui était plus en état de faire grâce que de la demander. » 206. Le grand Condé. 207
te oraison funèbre était un chef-d’œuvre d’habileté, de finesse et de grâce . 215. Louis II de Bourbon, le héros, comme l’app
France. Si les traductions d’Amyot sont peu fidèles, son style, d’une grâce facile et naïve, les a sauvées de l’oubli. C’est
re. — Pleinement, c’est-à-dire avec la plénitude de son effet, de ses grâces . 408. Affaiblie…. L’étymologie latine (tenuis)
de la tragédie de Mithridate, c’est qu’on y trouve la force unie à la grâce , le sublime joint à la pureté et à l’élégance. Co
83 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
anière agréable. Il faut présenter les circonstances avec beaucoup de grâce , les revêtir du coloris le plus propre, et fixer
attacher à plaire et à toucher ; il doit même revêtir ses preuves des grâces de la diction. La beauté du style ne sert qu’à le
, dans toute sa dignité, qu’elle déploie toute sa force et toutes ses grâces pour étonner l’imagination, pour intéresser le se
rée ; il prouvera la seconde en montrant que c’est d’abord une loi de grâce , et en second lieu une loi de charité et d’amour.
la face de l’État, et les princes sont touchés de l’onction et de la grâce de ses paroles. Enfin, instruit du Dieu même de l
ces qualités la noblesse des pensées, toute l’harmonie et toutes les grâces de l’élocution. Mais on ne peut disconvenir que c
toutes les grâces de l’élocution. Mais on ne peut disconvenir que ces grâces n’aient un air d’affectation, et que cet orateur
84 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
alité et sa gloire, c’est d’avoir gardé, cultivé et développé dans sa grâce et sa fleur le seul germe vivace qui restait du m
t comme lui valet de chambre de Marguerite, qui eut quelquefois de la grâce dans ses vers (voyez infra, Poés. Var.) comme il
lui de quatre ans, mort huit ans avant lui, le « gentil » Belleau, la grâce et la « mignardise » de l’école ; — enfin Pontus
se distingue de lui. — Vauquelin de la Fresnaye (mort en 1606) a une grâce piquante dans ses Idillies et une simplicité vigo
ardi » (c’est Ronsard qui le lui disait) qu’on trouve encore, avec la grâce et le pathétique, dans son imitateur Antoine de M
age, restaient trop souvent étouffées la délicatesse du sentiment, la grâce de l’imagination, la richesse de l’invention poét
re, met le public de moitié dans ses torts : Il gâte des anciens les grâces infinies ; Nos aïeux, bonnes gens, lui laissoient
ecueil d’épigrammes) et l’épître badine. Il a tout le sel et toute la grâce de l’esprit gaulois… Ce n’est pas que ce génie vi
mposa, le dernier des mystères, Abraham sacrifiant (1552), mélange de grâce , de force, de naïveté et d’éloquence. I. Monol
le nom d’« Ovide français », si tant est que ce nom implique, avec la grâce et l’esprit, les qualités de mâle énergie qui nou
uque), Sophocle (Antigone), est un mélange singulier de roideur et de grâce , de gravité et de sensibilité, de labeur pédantes
la protection du fils de son héroïne, Jacques Ier, et les lettres de grâce de Henri IV. Son imagination vive et ardente puis
Aman ou la vanité (1601) à la Bible ; son Hector (1603) à Homère. La grâce souvent délicate et touchante de son style fait p
e ses qualités ne lui ont fait honneur. Il reste néanmoins que, si la grâce et le charme lui manquent, s’il n’a que bien rare
ribution. Partout son style, encore qu’un peu traînant parfois, a une grâce piquante dans ses Idillies, une grande franchise
ur le Dieu des procès. Il a tour à tour ou à la fois la fantaisie, la grâce , la verve, le sel, à l’occasion une pointe de la
vec ceux d’Arioste, de Pétrarque, de Sannazar, dont il prend, avec la grâce , la pointe. Ses Amours de Diane, Hippolyte, Cléon
ue l’humide nuict guide ses noirs chevaux, Et que chacun jouyst de ta grâce ordinaire ? Ton silence où est-il ? ton repos et
les veux voir, voy-les teints et couvers Du beau sang de ton fils, ma grâce et ma justice. (Poésies chrestiennes 537, sonne
tion et le cœur mettent tour à tour ou à la fois de la couleur, de la grâce , de la bonne humeur, et, à l’occasion, de la méla
as, Ladislas.   LADISLAS. M’annoncez-vous, mon père, ou ma mort ou ma grâce  ? VENCESLAS. Embrassez-moi, mon fils. LADISLAS.  
toire acquis assez de place Pour qu’ils pussent de vous solliciter ma grâce  : Mais je n’ai point dessein de prolonger mon sor
larmes ; Dedans cette action il a trouvé des charmes, M’a départi sa grâce , est mon approbateur, Me propose des prix et m’a
ale avec « l’élégie » dramatique de Racine ; Psyché (1671), modèle de grâce égaré au milieu de ces aventures tragiques, qui a
rs du grand Corneille. Vengeance Cléopâtre, seule 808. Enfin, grâces au ciel, j’ai moins d’un ennemi809. La mort de Sé
D. MANRIQUE.                                        Encore un mot, de grâce . D. ISABELLE. Don Manrique, à la fin c’est prendr
s, Carlos.   D. LOPE. Eh bien ! seigneur marquis, nous direz-vous, de grâce , Ce que pour vous gagner il est besoin qu’on fass
la moelle et de la fleur des anciens qui l’ont revêtu de force et de grâce , le génie le plus solide et le plus charmant. Ami
à chaque question. SOSIE. Mais, de peur d’incongruité, Dites-moi, de grâce , à l’avance, De quel air il vous plaît que ceci s
re. Lorsqu’ils viennent les retirer, On n’a nul droit de murmurer Des grâces que leur main ne veut plus nous étendre. Seigneur
e965 N’offrit plus rien de rude à l’oreille épurée. Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n’osa
une fin en tout bien, tout honneur, Lui refuseriez-vous cette petite grâce  ? GÉRONTE. Comment ! six mille francs ! quinze ou
s et morales : Charles VII est la volonté, Dunois la vertu, Jeanne la grâce divine, etc. La vérité historique y est étrangeme
’y arriver il produit encore des œuvres régulières et estimables : la Grâce (1726) et la Religion (1742) de Louis Racine. Il
e huit et de dix syllabes, que Gresset a employé avec aisance et avec grâce dans Ver-Vert. Dans la fable La Motte a plus de p
ndre Un amour désintéressé. Malgré leur attente déçue L’orgueil d’une grâce reçue Ne soutient qu’à regret le faix ; Et par la
et multiple qu’est-il resté ? Des poésies légères, quelques fleurs de grâce et d’esprit qu’on détache et sème çà et là dans l
de croître ? Comment trouver un état, un emploi ? Sur mon destin, de grâce , instruisez-moi. — Il faut s’instruire et se sond
aujourd’hui, voluptueux Horace, À toi qui respiras la mollesse et la grâce , Qui, facile en tes vers et gai dans tes discours
, À mépriser la mort en savourant la vie, À lire tes écrits pleins de grâce et de sens, Comme on boit d’un vin vieux qui raje
s ce que je suis, mais ce que je dois être. Poursuivez et croissez en grâces , en vertus ; Si vous me louez moins, je vous loue
is maître en ces lieux, seul j’y commande encore ; Seul je puis faire grâce , et la fais à Zamore. Vis, superbe ennemi, sois l
LYCANDRE. Allons voir Lisimon. Menez-moi chez sa fille. LE COMTE. De grâce , à vous montrer ne soyez pas si prompt. Vous les
au xviiie  siècle. Mélange de force et de tendresse, de rudesse et de grâce , de simplicité et d’élévation, imagination vive,
vole Ils ont usé leur avenir. Amans des roses passagères, Ils ont les grâces mensongères Et le sort des rapides fleurs. Leur p
tres, quelques Satires, des Hymnes, des Odes, des Iambes, mélanges de grâce , de passion et d’éloquence, chantant l’amitié, la
chose près, restée son secret, langue toute De force, de douceur, de grâce et de fierté ; et cela sans manifeste bruyant, s
dé à Delille, n’osait imprimer :                               … Les Grâces décentes, Les bras entrelacés, autour d’elle dans
ager, « Tu n’es point quelque dieu protecteur de la Grèce, « Tant une grâce auguste ennoblit ta vieillesse !) « Si tu n’es qu
sont doux, car douce est votre voix. « Qu’aimable est la vertu que la grâce environne1210 ! « Croissez, comme j’ai vu ce palm
charmant, plein de feu, de verve et de mélancolie, il a l’éclat et la grâce , la tendresse et l’élévation. Nul n’a donné plus
de chatouiller l’esprit Et de servir à point un dénoûment bien cuit. Grâce à Dieu, nos auteurs ont changé de méthode, Et nou
s rendu les gens meilleurs. Je parle sérieux et me contiens à peine ; Grâce à Dieu j’ai gardé la vertu de la haine. Moi, quan
e, et la détache argenté, avec l’éclat de Diaz, plus rarement avec la grâce vaporeuse de Corot. Il déroule les- stations de l
railleuse. C’est d’un autre style que Du Bellay soupire avec tant de grâce et de mélancolie après la « douceur angevine ».
de sang. (Bossuet.) 189. Peut-être trouvera-t-on qu’il y a plus de grâce et de sentiment de la nature et d’émotion dans le
s le sens de attendre. Racine a dit de même (Androm. V, sc. dern.) : Grâce aux Dieux, mon malheur passe mon espérance, 24
bases, chapiteaux, architrave, frise, cornice, et mouleures de bonne grâce et de juste proportion. La veüe belle et limitee
passage suffirait pour montrer ce que Montchrestien savait donner de grâce et quelquefois de fermeté et de plénitude à son s
ce son inspiration. (Voyez le Déluge d’Alfred de Vigny.) Nous faisons grâce , par des coupures, des moins pardonnables imitati
le l’avoit perdu (Saint-Simon). 448. La métaphore resserre avec une grâce mélancolique ce qu’une comparaison eût délayé peu
d. 477. Mai, les roses, le rossignol, l’alouette, la fraîcheur, les grâces , les joies de la nature au printemps, ont été mil
atre pièces que Malherbe trouve bonnes. 529. Voilà une strophe d’une grâce qui fait penser à Lamartine, comme tel sonnet de
erci, sous ta miséricorde. Étymol. : mercedem, de merces, récompense, grâce . Crier merci, prendre à merci, recevoir à merci (
ompense, grâce. Crier merci, prendre à merci, recevoir à merci (faire grâce ). 733. Tes rebelles. Ceux qui sont révoltés con
. C’est ce poète d’une si flère énergie qui devait dire avec tant de grâce  ; L’Orne comme autrefois nous reverroit encore,
isais, prononcé comme il vient d’estre escrit, combien a-t-il plus de grâce que, je faisois, en prononçant à pleine bouche la
trou. Dans le cours du rôle d’Adrien qu’il joue, Genest, touché de la grâce , fait en son propre nom une profession de foi chr
t parle à son tour. Ce n’est plus Adrien, c’est Genest qui respire La grâce du baptême et l’honneur du martyre… l’actrice di
couverts que Dieu ne les voit plus. (Psaume 8e.) Ailleurs, quelle grâce charmante ! Tel qu’un passereau solitaire, J ai
mon ombre qui me suit. (Psaume 26e.) 828. Quel mélange de bonne grâce , spirituelle et souriante au commencement, et de
mitation, avec ce facile et mol abandon qui est son originalité et sa grâce . — Le « bon Horace » a fourni aussi plus d’un sou
Arioste (1474-1533), tous trois italiens. 890. Le « bon » Platon, la grâce et la fleur de la langue grecque, que devait goût
du dieu du Goût, se réconciliait avec Quinault, qui est le poète des grâces comme Despréaux est le poète de la raison.   Mais
te-Beuve. Le thème, est celui des Stances à Tircis de Racan, moins la grâce et l’abondance, moins la sérénité reposée et sour
ain à la terre, puis paître. 1033. Ce petit tableau est un modèle de grâce et de fraîcheur. Cf. Virgile, Æn. I, v 314 sqq.
magistrale ; et de citer aussi les dernières strophes, qui ont de la grâce et de la grandeur. 1058. Cf. Horace (Od., IV,
t, en 1736 (le Mondain), du riche de la ville : Un char commode avec grâces orné, Par deux chevaux rapidement traîné, Paraît
iques ont goûté le rare mérite du style du Méchant, son aisance et sa grâce , sa désinvolture élégante et fine, et le bon ton
pour un modèle, etc. » Voir page 263. 1169. Qu’est-ce qui a trouvé grâce devant Gilbert dans la littérature du xviiie  siè
obtenir votre pardon. Merci (Étymol. : mercedem), récompense, faveur, grâce . 1319. C’est ainsi qu’entre en scène pour la pr
it la fin du paganisme. 1361. Platon a moins de solennité et plus de grâce quand il dit : Koῦφov χρῆμα ποιητής ἐστι καὶ πτην
85 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
rte, elle n’aurait point assez de consistance, pour être embellie des grâces de l’harmonie. Si elle était trop longue, elle ma
res, multitude. Ici les idées paraissent s’étendre pour avoir plus de grâce . Vous allez les voir dans la phrase qui suit, se
se. Qu’on ne dise point que la grammaire nuit aux élans du génie, aux grâces de l’imagination, à la chaleur du sentiment. Il e
e, ne paraît pas piquante à ces messieurs. Ils veulent lui donner des grâces de leur façon ; ils la tournent, ils la serrent ;
d’un sentiment vif et profond, consiste à répéter plusieurs fois avec grâce les mêmes expressions. Voyez le bel effet que pro
sie. La métaphore en effet est une des figures qui donnent le plus de grâce , de force et de noblesse au discours, pourvu qu’e
86 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
la simplicité, le naturel, la naïveté, la finesse, la délicatesse, la grâce , la vivacité, l’éclat, la hardiesse, la force, la
quoi de doux, de riant et d’agréable qui fait sourire de plaisir. La grâce de la pensée peut venir de la nature des objets q
nsées de Vauvenargues : Les premiers jours du printemps ont moins de grâce que la vertu naissante d’un jeune homme. Le fru
turel. Les qualités particulières sont la naïveté, la délicatesse, la grâce , la vivacité, l’énergie, la mélancolie, la grande
ent introduits. Les premiers, qui peuvent avoir de l’attrait et de la grâce , ne doivent être employés qu’avec une grande rése
ances accessoires dans le cours d’une phrase, de manière à obtenir la grâce et la clarté sans nuire à la force. Il ne faut ja
87 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
ique, au contraire, malgré quelques exceptions, manque de force et de grâce . Elle n’est trop souvent que de la prose rimée, c
Sainte-Beuve, Duvergier de Hauranne, Ampère, Damiron, Dubois, Magnin. Grâce à cette liberté nouvelle des études, à la connais
stances. Et pendant qu’il remarque par un sentiment fin et exquis les grâces , les tours, les manières, les expressions les plu
chesses, elle dispense avec mesure et avec sagesse les beautés et les grâces du discours. Elle ne se laisse jamais éblouir par
de persuader par une parole insinuante, un style plein de douceur, de grâce naturelle, une expression heureuse qui met en lum
ains essais de la philosophie préparassent de nouveaux triomphes à la grâce . C’est elle enfin qui a montré à la terre le véri
condamné à mort, et à qui on ne laisserait qu’un jour pour obtenir sa grâce , y trouverait-il encore des heures et des moments
che rapide de la narration, par l’ironie légère qui y circule, par la grâce aisée d’un style naturel et aimable. Les autres r
, qu’il n’était pas auteur impunément. J’achevai de gagner ses bonnes grâces par cette flatterie. Je lui devins plus cher de j
du tien, que je connais bon ; je m’en rapporterai à ton jugement86. —  Grâce au ciel, lui dis-je, Monseigneur, vous êtes encor
lui voir concilier la justice et la sûreté du droit des pairs avec la grâce inouïe qu’il faisait à la vertu de M. le comte de
Les Français commencèrent à se rendre recommandables surtout par les grâces et les politesses de l’esprit : c’était l’aurore
cause du spiritualisme, en contestant aux sceptiques, eussent-ils la grâce de Montaigne207, le droit de supprimer si bien le
et plus soutenu. Mais toi268, qui les as surpassés en aménités et en grâces , ombre illustre, aimable génie ; toi qui fis régn
flu de s’arrêter à louer l’harmonie variée et légère dé ses vers ; la grâce , le tour, l’élégance, les charmes naïfs de son st
s écrits. Il est bon d’opposer un tel exemple à ceux qui cherchent la grâce et le brillant hors de la raison et de la nature.
de faire quelque chose. Les premiers jours de printemps ont moins de grâce que la vertu naissante d’un jeune homme. Réflexi
qu’il a été autre chose qu’un homme de lettres. On en sait l’origine. Grâce à ses relations avec le financier Pâris-Duverney,
ie ouverte, rieuse, vive, et qui, au milieu de tant de défauts, a une grâce qui attire, un fond réel de bonté généreuse, un c
vie, aux doigts crochus, au teint pâle et livide... Le comte. — Oh ! grâce , grâce, ami ! Est-ce que tu fais aussi des vers ?
x doigts crochus, au teint pâle et livide... Le comte. — Oh ! grâce, grâce , ami ! Est-ce que tu fais aussi des vers ? Je t’a
eautés et de ses harmonies, beaucoup de fraîcheur dans le coloris, de grâce dans l’imagination, de sincérité dans l’expressio
blème. La prose française se développe en marchant et se déroule avec grâce et noblesse. Toujours sûre de la construction de
e originalité, plein d’énergie, de feu, dont la sévérité est mêlée de grâce  ; et aussi, parce que nul publiciste n’a étudié a
rien. J’espère que tout ira bien, et que tu ne cesseras de croître en grâce , en science et en sagesse, afin d’être agréable à
est nourrie de pensées ; sa plaisanterie est en même temps pleine de grâce et de philosophie ; son imagination est frappée p
ve tous en lui à un degré éminent : une grande profondeur d’idées, la grâce qui naît de l’imagination, grâce plus originale q
 : une grande profondeur d’idées, la grâce qui naît de l’imagination, grâce plus originale que celle que donne l’esprit de so
arles de Blois dans les bruyères de la Bretagne400. Sans beauté, sans grâces , sans fortune, d’un esprit si peu ouvert, qu’on n
te-Pélagie. » Voilà comme il me consolait. « Monsieur, lui dis-je, de grâce , encore une question. — Deux, me dit-il, et plus,
s serviteurs sans maître ; que Dieu soit avec vous et avec eux tous ! Grâce à lui, ajouta-t-il en se déshabillant, j’ôte mon
un talent dont la précoce maturité n’empruntait à la jeunesse qu’une grâce de plus, la fermeté du goût unie au charme de l’e
’éloge se répète sans monotonie, où l’épigramme, pour être revêtue de grâce , ne va pas moins à son but et s’y fixe436. Rapp
de Richelieu, et avait trouvé tant de grandeur, de magnificence et de grâce , pendant le demi-siècle que Louis XIV remplit du
les réalisant par la parole, il a peint les formes extérieures et les grâces sauvages, les instincts et les habitudes des être
asservis à certaines idées préconçues, ont aussi plus d’aisance et de grâce  : c’est le cadre qui convient peut-être le mieux
r ce siège lugubre sans changer de couleur, et sans rien perdre de sa grâce et de sa majesté accoutumées, ayant à sa droite l
ons les persécutés, et de lui accorder à elle-même l’assistance de sa grâce et les clartés de l’Esprit-Saint à cette heure su
e d’artillerie, et de la traîner ainsi enveloppée le long des ravins. Grâce à ces précautions, aucun choc ne pouvait l’endomm
lexions politiques d’un journaliste (1859), il reconnaissait de bonne grâce qu’elles étonnaient quelque peu sa raison, devenu
intelligences, Jésus-Christ est encore le roi des cœurs, et, par une grâce confirmatrice de celle qui n’appartient qu’à lui,
personnel, rapide et varié comme la causerie, langue rare, pleine de grâce et de piquant, de poésie même et d’imagination, q
n front choisi entre tous, une vierge de prédilection sur laquelle la grâce incomparable a été versée, qui avait reçu, dès le
d contre les caprices de la mode, il faut avouer qu’elle se prive dès grâces que donnent aux trois premières sortes de critiqu
s seront innocents. J’irai puiser sur ta trace Dans les sources de ta grâce  : Et, de ses eaux abreuvé, Ma gloire fera connaît
is maître en ces lieux, seul j’y commande encore ; Seul je puis faire grâce , et la fais à Zamore. Vis, superbe ennemi, sois l
t fameux, A qui son art et son cœur généreux, Ses vertus même, et ses grâces badines, Auraient dû faire un sort moins rigoureu
guirlandes le buste de Shakespeare, pour imiter, disait-il, avec une grâce aimable, les anciens qui couronnaient de fleurs l
pour lui sur son passage, Dans son casque ou sa faible main, Avec les grâces de son âge, De quoi ne pas mourir de faim674 ! O
ublic, c’était l’art secondaire d’embellir les objets communs par les grâces de l’expression et les artifices de la périphrase
elques beaux vers, francs et naturels, le voilà qui va éclore dans sa grâce , dans sa force, dans son abondance et sa vive fra
ement correcte ou froidement ingénieuse, où l’on admirait à Paris les grâces fanées de Bertin et l’enthousiasme laborieux de L
ui ressembleras autant par tes vertus Que par tes yeux si doux et tes grâces naïves. » — Mais cependant 1a. nuit assemble les
angage indompté Qu’au Tage transplantaient les fureurs musulmanes. La grâce et la douceur sur les lèvres toscanes Fixèrent le
ur les lèvres toscanes Fixèrent leur empire, et la Seine à la fois De grâce et de fierté sut composer sa voix. Mais ce langag
plier que sous des mains habiles. Est-ce un mal ? Eh ! plutôt rendons grâces aux dieux : Un faux éclat longtemps ne peut tromp
anglanté ; Vois des pertes sans deuil, des morts sans mausolées ; Les grâces , les vertus, d’un long crêpe voilées ; Près d’ell
’essayait à des accents plus purs, si par instants elle touchait à la grâce , à la poésie, ce n’était là que d’heureuses et co
s, etc. L’idée première y est neuve et poétique, l’expression a de la grâce et de la légèreté ; un trait suffit au poète pour
s, comme des fleurs que son souffle caresse, Lèvent un front riant de grâce et de jeunesse, Et, charmant l’orient de leurs fr
ts frappés d’une auguste beauté La douleur fugitive avait empreint sa grâce , La mort sa majesté. Le vent qui caressait sa tèt
s douleurs ; soit qu’il exprime les joies et les deuils du foyer, les grâces de l’enfant, la mélancolie dans le bonheur ; soit
ont. Bien : sur Rome, à la fois, partout la flamme gronde ! Rends-lui grâces , Reine du monde ! Vois quel beau diadème il attac
toute prière : « Seigneur, Seigneur, mon Dieu, vous êtes notre Père, Grâce , vous êtes bon ! grâce, vous êtes grand ! » Laiss
eur, Seigneur, mon Dieu, vous êtes notre Père, Grâce, vous êtes bon ! grâce , vous êtes grand ! » Laisse aller ta parole où to
831) est un recueil d’idylles et d’élégies pleines de fraîcheur et de grâce , d’une sensibilité vraie, quoique l’expression re
t à la fois solitaire et populaire, unissant à la couleur indigène la grâce originale, et, sous ses vers et sous l’accent de
otes d’un tout autre accent : des traits empreints de fraîcheur et de grâce faisaient contraste avec le ton général : on eût
arracherait Eschyle. Je le vois qui se lève, et je l’entends crier : Grâce pour le poète en faveur du guerrier849 ! La Fil
vreuil et la volaille grasse ; Et ma voix en a plus de moelleux et de grâce . Je lance aux plats fumants de longs regards amis
. Personne ne racontait plus vivement, plus promptement, avec plus de grâce et moins d’apprêt. » 166. Pascal (art. vi, éd. H
tuèrent dans une expédition contre les Kurdes. 205. On remarquera la grâce du trait final, cette invitation « à venir broute
ut dire que l’imagination doit à la poésie son éclat, sa richesse, sa grâce  ; mais l’expression ne laisse pas d’être obscure.
tout autre titre que son frère : comme conteur plein de naturel et de grâce , d’une sensibilité discrète et vraie. 339. Ville
crivant à un père qui avait perdu sa fille, il dit, avec non moins de grâce  : « Il n’y a qu’un voile entre elle et nous. Que
ses voiles. » 497. Franklin naquit à Boston, le 17 janvier 1706. Grâce à son esprit de conduite, d’ouvrier imprimeur il
vivacité ; il laisse au fleuve du temps sa fluidité, sa puissance, sa grâce même, en ne forçant aucun de ses mouvements, en n
pour sa raison, son imagination, son cœur, pour la liberté et pour la grâce , pour le dogme et pour la morale ? qu’il recueill
au : courte, ce qui n’est pas un mince avantage elle rappelle, par la grâce et la simplicité des détails, par l’harmonie et l
able. L’envoyé de Philippe le Bel vient apporter de la part du roi la grâce des condamnés, déjà montés sur le bûcher et chant
spiré. Tout le monde sait par cœur ces vers pleins de tendresse et de grâce  : Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs inf
88 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
société, des jeux d’esprit : fleurs légères, qui ont parfois assez de grâce et de parfum pour être conservées. Les Grecs nous
Et ce fut là ton sort, bienheureux Raphaël, Artiste plein d’amour, de grâce et de puissance ! Ton œil noir, de bonne heure at
89 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
us capable que Massillon d’apprendre à s’exprimer avec facilité, avec grâce et abondance : il achève en quelque sorte la cult
« s’éclipsèrent joie, plaisirs, amusements même, et toutes espèces de grâces  : si la cour subsista encore, ce ne fut plus que
90 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
éter le même vers trois fois dans un huitain. En voici un qui a de la grâce  ; il est de Ranchin : Le premier jour du mois de
l’ode pour la magnificence du style, et tout ce que l’épigramme a de grâce pour sa brièveté. » Ce qui est dit ici de la mag
91 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
nsée ;         Car sachez que les immortels Ont les regards sur vous. Grâces à vos exemples Ils n’ont devant les yeux que des
ui s’appelle fard et ornement étranger. La propreté seule, jointe aux grâces naturelles, lui suffit. Ce n’est pas la nature br
les ornements de l’art, sans prendre soin de les cacher. Il joint aux grâces du sentiment le coloris de l’imagination ; et en
92 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
at et sûr, un coloris poli et nuancé, un bon sens rapide et revêtu de grâce . C’est d’instinct qu’il juge l’éloquence. En le l
vec les Hébreux, les Grecs, les Romains, quelque chose d’étrange, une grâce libre et fière qui se mêlait à l’originalité nati
dramatique, la manière heureuse dont le dialogue a tour à tour de la grâce , de la simplicité, de l’émotion, et de l’esprit t
93 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
i beau, que les esprits ordinaires n’y voient pas, ou qui revêt d’une grâce , d’une beauté nouvelle ce qu’ils y voient ; qui,
trer, au lieu des fragilités de la nature, les effets constants de la grâce  ; des vertus évangéliques pratiquées en esprit et
er des dégoûts, dévorer des rebuts, et les recevoir presque comme des grâces  : bassesse de dissimulation, point de sentiments
r en part dans leurs désordres, pour participer plus sûrement à leurs grâces  : enfin bassesse même d’hypocrisie ; emprunter qu
’attacher à plaire et à toucher. Il doit même revêtir ses preuves des grâces de la diction, de l’éclat des figures qui peuvent
et à Rocroi88, et ravi d’un si beau triomphe, je dirai en actions de grâces ces belles paroles du bien-aimé disciple : la vér
ue à les embellir, à leur donner une espèce d’âme par la force et les grâces de l’expression : voilà en quoi consiste l’élocut
elles ne sont appuyées sur les choses ; et les choses n’ont point de grâce , si elles ne sont ornées par les paroles. 6. V
94 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
l’innocence de son client ; secondement il captive ses juges par les grâces de son langage et la noblesse de ses sentiments ;
nom, la vie n’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une apparence, les grâces et les plaisirs ne sont qu’un dangereux amusement
ne nous montre jamais un jeune homme qui va périr sans lui donner des grâces touchantes, sans nous faire craindre d’avance pou
it Quintilien, aime la pompe et les richesses et veut charmer par les grâces de la diction. Elle n’y parviendrait jamais si le
, il grave au lieu de peindre, et s’il déploie les bras avec moins de grâce que Cicéron, il les serre avec une plus nerveuse
tites créatures pour vos enfants. Vous avez été leurs mères, selon la grâce , depuis que leurs mères, selon la nature, les ont
elles ne sont appuyées sur les choses ; et les choses n’ont point de grâce si elles ne sont ornées par les paroles. 250. L’é
rler. Ce peuple, qui savait tout peindre avec autant de vérité que de grâce , pensait que la parole doit produire la lumière a
it un discours. Lire un discours, dit d’Aguesseau, c’est le priver de grâce et d’intérêt, c’est lui ôter la vie. D’un autre c
olontés, et enfin une invocation à Dieu ou aux saints pour obtenir la grâce ou la vertu dont il s’agit. Ces quatre parties ne
aiment grand que ce qui est fondé sur la religion et sanctifié par la grâce  : ce serait la dégrader que de la faire servir à
n de péchés cesseraient aujourd’hui d’être péchés ; et le monde, sans grâce et sans pénitence, se trouverait déchargé d’une i
dans la ferveur de sa contrition, aurait-il demandé à Dieu comme une grâce qu’il oubliât ses ignorances passées : delicta ju
demander que cet unique héritier de sa couronne le devienne aussi des grâces et des miséricordes dont vous l’aviez prévenu lui
té et par conséquent la plaisanterie, manière adroite d’insulter avec grâce . Telles sont les mœurs des jeunes gens. Les mœurs
l’État, et dans son plus grand crédit, s’il souhaitait d’obtenir des grâces , il souhaitait encore plus de les mériter. C’est
us bannit de l’empire du goût ; éloignez-vous : la raison séparée des grâces n’est qu’un docteur ennuyeux qu’on laisse tout se
t admis à ce repas, et le dernier obtint avec beaucoup de peine cette grâce pour son fils Pérolla, dont les engagements avec
it sentir tout le prix de l’éloquence et montre clairement par quelle grâce et par quels charmes elle sait embellir l’austère
g et à Rocroi ; et, ravi d’un si beau triomphe, je dirai en action de grâces , ces belles paroles du bien-aimé disciple : «  Et
phrase interminable ; mais vous avez beau faire, on ne vous fera pas grâce d’un seul mot. Il est clair qu’un tel débit n’aya
avantages qu’ils lui ont offerts, il n’en a accepté aucun ; l’unique grâce qu’il en voulut obtenir, ce fut l’extirpation de
it en prêchant, soit en conversant, soit en écrivant, lui donnait une grâce particulière et la faisait recevoir avec plus de
e et de son succès. Dans ce cas, les mouvements de la nature et de la grâce se confondent dans son cœur ; il est difficile de
z à porter au peuple la parole du Ciel, demandez instamment à Dieu la grâce de vous oublier et de ne penser qu’à lui. (L’abb
z. Oui, vous verrez tous les auditeurs suspendus à vos lèvres par les grâces de la persuasion, ou plutôt vous ne verrez plus r
us et négligé, ils ne pourront jamais, dans la suite, s’exprimer avec grâce et énergie, même quand la nature du sujet qu’ils
e raviver le pouvoir exécutif ; il fait maintenir la formule : Par la grâce de Dieu, dans les actes de la royauté ; il jure d
95 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
yeux Cette belle peinture, inconnue en ces lieux, La fresque, dont la grâce , à l’autre3 préférée, Se conserve un éclat d’éter
igueur de ce moment qui passe Aux erreurs d’un pinceau ne fait aucune grâce  ; Avec elle il n’est point de retour à tenter, Et
t comparer aussi Rotrou, qui a traité le même sujet, mais avec peu de grâce et de force. 1. Cette expression toute faite n’
mais qui n’en pense pas moins. Je crois qu’on peut lui enseigner des grâces et de l’aisance : mais il n’apprend que la forme,
96 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
nnent tous les biens dans l’ordre de la nature comme dans celui de la grâce … L’étude de la religion, mon fils, doit être le f
e confondue ni même comparée avec la foi, qui est un don de Dieu, une grâce singulière qu’il accorde à qui lui plaît, et qui
97 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
avec bonté par l’impératrice Catherine, il perdit bientôt ses bonnes grâces , quitta la Russie, erra quelque temps en Pologne
as la durée, mais la fraîcheur du moindre de vos ouvrages ! Que leurs grâces divines passent dans mes écrits et ramènent mon s
98 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
fameux, A qui sont art et son cœur généreux, Ses vertus même, et ses grâces badines, Auraient dû faire un sort moins rigoureu
-vaste, il pouvait s’y jouer du moins avec beaucoup de facilité et de grâce . L’académicien Campenon a donné en 1823 ses OEuvr
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
pays, retenant1 constamment la religion en laquelle Dieu m’a fait la grâce d’être instruit dès mon enfance, et me gouvernant
seiller à personne de l’imiter. Ceux que Dieu a mieux partagés de ses grâces auront peut-être des desseins plus relevés ; mais
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
, de travailler sur vous, et de prier tous les jours pour obtenir les grâces dont vous avez besoin3. (Mme de Maintenon, Lettre
r, je vois tomber à mes pieds une quantité d’étoffes qui a trop bonne grâce et sied trop bien. » 4. C’était son confesseur.
/ 260