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1 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
et intellectuel. C’est une lumière divine qui se réfléchit dans l’âme humaine , une harmonie qui trouve en nous son écho. L’homm
, il est réellement poète. Il suit de là qu’on peut définir la poésie humaine , la création dans les arts. La poésie se manifest
poétique : la première, divine et toute puissante ; la seconde, plus humaine et plus calme, mais toujours brillante dans ses c
par des intentions vicieuses et perverses. Ils ennoblissent la nature humaine , en excitant l’admiration pour le beau idéal, en
difie selon les sujets et les genres, soit pour exprimer les passions humaines , soit pour peindre et animer la nature, soit pour
les facultés nobles et généreuses de l’homme : c’est le pôle du cœur humain . 2° Source du beau. Le beau, par sa nature
t-à-dire de l’action énergique et mesurée. La poésie traduit l’action humaine dans le drame. Alors naît aussi la prose, express
peuples dans leur sphère d’activité. C’est l’apogée du développement humain , c’est aussi l’âge d’or de la littérature, le mom
e a commencé ; elle tend à la décrépitude, à moins que les évènements humains ne viennent secouer l’engourdissement de l’esprit
2 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
. Je veux dans un seul malheur déplorer toutes les calamités du genre humain  ; et, dans une seule mort, faire voir la mort et
ne seule mort, faire voir la mort et le néant de toutes les grandeurs humaines . Ce texte, qui convient à tous les états, à tous
econnaissons notre erreur. Sans doute ce triste spectacle des vanités humaines nous imposait ; et l’espérance publique, frustrée
déplore, elle le convainc si pleinement de la fragilité des grandeurs humaines , qu’il se reproche et voudrait s’interdire jusqu’
ne puis plus soutenir ces grandes paroles, par lesquelles l’arrogance humaine tâche de s’étourdir elle-même, pour ne pas s’aper
-on appuyer quelque grand dessein sur ce débris inévitable des choses humaines  ? Mais quoi, messieurs, tout est-il donc désespér
ttre en vue, ni de plus près, ni plus fortement, la vanité des choses humaines  ? — Qu’y a-t-il donc qui puisse nous empêcher de
rt que nous ne jouissions rien prévoir ? Les adorateurs des grandeurs humaines seront-ils satisfaits de leur fortune, quand ils
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
e étrangère et contemporaine, en un mot toutes les formes de l’esprit humain , depuis le cèdre jusqu’à l’hysope. Son bon sens f
aimerais à l’entendre définir, c’est un auteur qui a enrichi l’esprit humain , qui en a réellement augmenté le trésor, qui lui
de l’agrandir, en sorte qu’il devienne le panthéon de tous les nobles humains , de tous ceux qui ont accru pour une part notable
Les plus antiques des sages et des poëtes, ceux qui ont mis la morale humaine en maximes, et qui l’ont chantée sur un mode simp
e, l’océan, tous les océans devant nous, des nations vastes, le genre humain tout entier ; nous sondons l’infini du ciel ; nou
t de dérober les Dieux. Nous avons une morale pratique plus largement humaine , qu’on la prenne chez saint Vincent de Paul ou ch
me de ce côté n’aille pas mourir, — ce serait une diminution du génie humain lui-même ; — non un enthousiasme crédule, aveugle
l’étoile constante de leurs destins, et aussi l’immensité des choses humaines et divines qu’ils ont les premiers reproduites gl
lus de ces vérités réelles, de ces beautés simples, de ces sentiments humains bien ménagés, dont, sous des formes plus ou moins
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
cule le feu de sa parole, sont un vaste tableau dans lequel la pensée humaine , se contemplant elle-même, étudie sa propre histo
epuis un demi-siècle, et rendre leur essor aux deux facultés de l’âme humaine sans lesquelles on ne peut atteindre à rien de gr
comme il appartient a des hommes et non à des ombres. C’est la nature humaine qu’il s’agit de représenter à elle-même sous un j
e, surtout sans sortir jamais des conditions impérieuses de la nature humaine . L’art a-t-il trop oublié l’humanité, il a dépass
enfanté que des chimères sans intérêt pour notre âme. A-t-il été trop humain , trop réel, trop nu, il est resté en deçà de son
la perfection infinie. Enfin, comme la pensée et l’amour, l’activité humaine est sans limites. Qui peut dire où elle s’arrêter
mais elle n’est que l’accessoire. L’important est la peinture du cœur humain . 1. Qui, forme fréquente au xviie  siècle pour
sées qui l’agitaient, évoquer en causant tous les maîtres de l’esprit humain , et les opposer l’un à l’autre ou les concilier e
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
rra les élever à la perfection. Que sont en effet toutes les sciences humaines  ? Un assemblage de connaissances réfléchies et co
et posa en même temps les principes sûrs qui doivent diriger l’esprit humain dans l’étude de cette grande science de l’homme.
ite sur cette hauteur, il marchait avec toutes les forces de l’esprit humain , ainsi rassemblées, à la découverte de ces grande
ement pour la raison, et qui n’intéresseraient ni les sens ni le cœur humain . Rejetez donc ces idées, ou changez-les en images
ute la France en riant, elle y va porter de savantes analyses du cœur humain , des sentences profondément réfléchies, un traité
foudre et l’anathème, quand un esprit éclairé, séparant les opinions humaines des vérités sacrées de la religion, refuse de se
, comme autant de rayons, de sa propre substance, ce roi des sciences humaines se révolte aisément contre cette autorité, qui ve
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
, comme la nature, une matière infinie de contemplation. Nulle parole humaine n’eut plus d’autorité. C’est que sa vie et ses di
nous admirons dans ses admirables Épîtres une certaine vertu plus qu’ humaine , qui persuade contre les règles, ou plutôt qui ne
t simples ; c’est leur simplicité innocente qui a confondu la sagesse humaine . (Panégyrique de saint Paul. 1660.) La jeunes
ions, tantôt il leur lâche la bride, et par là il remue tout le genre humain . Veut-il faire des conquérants4 ? il fait marcher
ser les fondements de la tranquillité publique. Il connaît la sagesse humaine toujours courte par quelque endroit : il l’éclair
urs successeurs et à l’empire. En un mot, il n’y a point de puissance humaine qui ne serve malgré elle à d’autres desseins que
z toujours : « Que la lumière soit faite ! » (Élévations.) L’âme humaine Je me suis levé pendant la nuit avec David, «
Évangile. Il vient voir le Lazare décédé, il vient visiter la nature humaine qui gémit sous l’empire de la mort. Ah ! cette vi
ière. Vous verrez dans une seule vie toutes les extrémités des choses humaines , la félicité sans bornes2 aussi bien que les misè
ons par lesquelles l’Écriture sainte exagère l’inconstance des choses humaines devaient être pour cette princesse si précises et
cadavre, dit Tertullien, parce qu’il nous montre encore quelque forme humaine , ne lui demeure pas longtemps ; il devient un je
elui à qui on les rend. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine , pleurez sur cette triste immortalité que nous do
us avions quelque chose de considérable. Vive l’Éternel2 ! ô grandeur humaine , de quelque côté que je t’envisage, sinon en tant
é qui attire justement mes respects ; mais en tant que tu es purement humaine , je le dis encore une fois, de quelque côté que j
a redemande pour d’autres ouvrages. Cette recrue continuelle du genre humain , je veux dire les enfants qui naissent, à mesure
lamentations prophétiques à travers la poudre et les débris du genre humain . » 1. Ces expressions familières et imprévues
et Bossuet, à nos yeux, voilà les deux plus grands maîtres du langage humain qui aient paru parmi les hommes, avec des différe
7 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
ru que de ses froides mains La mort jusqu’à ce jour eût défait tant d’ humains  ; Et comme je cherchais dans cette plaine sombre,
s maudissaient Dieu, leurs pères et leurs mères, Leurs fils, le genre humain , le temps et le moment, Le pays et le lieu de leu
e se change En un brûlant désir de passer cette fange. Or, jamais âme humaine , éprise de vertu, N’est descendue ici ; c’est pou
t ta vieillesse !), Si tu n’es qu’un mortel, vieillard infortuné, Les humains près de qui les flots t’ont amené Aux mortels mal
en. Il y eut une seconde création morale de l’humanité. La conscience humaine reçut, comme incontestables axiomes, des lois et
t ennoblissement, disons mieux, cette sanctification de la conscience humaine , la marche des sociétés reste soumise aux mêmes r
e sont les premières pièces d’un procès criminel intenté par le genre humain , que les vices de Tibère avaient offensé. Au nom
de la tombe, N’est que le bruit de ce qui tombe Sur la route du genre humain . Plus vous descendez dans les âges, Plus ce brui
rendez-vous mystérieux. Pour les pousser où Dieu les mène, L’esprit humain prend cent détours, Et revêt chaque forme humaine
u les mène, L’esprit humain prend cent détours, Et revêt chaque forme humaine , Selon les hommes et les jours. Ici, conquérant,
que. Ses muscles tendus se gonflent et palpitent ; un souffle plus qu’ humain bruit profondément dans sa large poitrine. Le col
e départ, non le but du christianisme ; son but, c’est d’amener l’âme humaine à se gouverner elle-même selon la loi divine ; et
selon la loi divine ; et, pour atteindre à ce but, il prend la nature humaine telle qu’elle est et tout entière, avec ses éléme
trente siècles, l’homme, témoin des misères attachées à la condition humaine , n’avait pas même songé à venir au secours de ses
ni l’héroïsme réfléchi de Turenne ; bien qu’il connût à fond le cœur humain et sût fort bien traiter avec les hommes, il n’av
ntes, extraordinaires, qui frappent, au premier aspect, l’imagination humaine . Ce n’était point un de ces génies ardents, press
’appartient pas, comme Bonaparte, à cette race qui dépasse la stature humaine . Rien d’étonnant ne s’attache à sa personne ; il
temps, je la demanderais à cette Académie où le mouvement de l’esprit humain tout entier est si glorieusement représenté. Quan
ur de la raison, De chaque vérité dont la lumière est flamme Du genre humain croissant féconder la grande âme... Des peuples é
chars, Multiplier ses sens par les sens de nos arts. De ces troupeaux humains que la verge fait paître, Parqués, marqués au fla
révolutions et le plus merveilleux des hommes, ouvre à l’intelligence humaine une carrière sans bornes. Les anciennes sciences
t la force et la vélocité ne semblent plus dépendre que de la volonté humaine . Ainsi les pays se rapprochent, les esprits s’uni
e partie. Genre lyrique. — Genre descriptif Vanité des grandeurs humaines N’espérons plus, mon âme, aux promesses du mo
sar, plus grand même que Rome, Absorbe dans son sort le sort du genre humain  ? » Comme ils parlaient, la nue éclatante et pro
’autrefois ; Ainsi le vaste écho de la voix du génie Devient du genre humain l’universelle voix. A. de Musset 27. Douc
estins franchit les vastes mers. D’un fatal orgueil emportée, La race humaine osa braver l’ordre des Dieux ; Le téméraire Promé
tium protéges les murailles, Qui, du rang le plus humble exaltant les humains , À ton gré convertis en mornes funérailles Leurs
rai forcer ma bouche À louer un héros farouche Né pour le malheur des humains  ? Quels traits me présentent vos fastes, Impitoy
ne croît pas si bas, cet arbre aux verts rameaux. Il meurt dans l’air humain , plein de râles immondes ; Il respire celui que r
it On consultait un homme, qui avait quelque connaissance du cœur humain , sur une tragédie qu’on devait représenter ; il r
otre ordre Iphigénie expire ; Que vous-même, étouffant tout sentiment humain , Vous l’allez à Calchas livrer de votre main. On
mme, Sans pudeur, sans remords, sans avoir sous les yeux Le blâme des humains , ni le courroux des Dieux. Ah ! vous ne saviez pa
assuré, le plus doux des chemins Qui conduit au repos les malheureux humains . Mourons ! Que craindre encor quand on a cessé d’
r nu s’y plonge et m’assassine. Je me lève éperdu ; des flots de sang humain Viennent battre ma couche, elle y nage, et ma mai
reraient qu’en mon âme la haine N’ait pas vaincu plus tôt la patience humaine  ! Mais la mesure est comble enfin ! L’homme et le
hevée. Sire ! mon existence à ma tâche est rivée ! C’est le seul rêve humain dont je sois convaincu, Et je dois en mourir, pui
auver la France par mes mains, Et, dépouillant tous deux les intérêts humains , Sachons sacrifier à l’auguste patrie, Le monarqu
effet d’un coup de main ; C’est un travail immense et le chef-d’œuvre humain  ; Et la probité seule, alliée au génie, Peut des
, dogmes vengeurs, le crime pâlissant ! Célestes alliés de la justice humaine , Épurez, exaltez l’âme républicaine ! Vous faites
’emporte pas ? Mais la postérité dira, pour être juste, Qu’un souffle humain sortait de ce poumon robuste ; Qu’implacable au s
u’aux flatteurs on doit partout se prendre Des vices où l’on voit les humains se répandre. PHILINTE. Mais pourquoi pour ces gen
nt au repentir un si rude chemin Qu’on ne peut y marcher avec un pied humain , Vous répondrez à Dieu des âmes fourvoyées Que vo
oi ce que je suis pour eux. C. Delavigne. Le Chemin de la Vie humaine La vie humaine est semblable à un chemin dont
our eux. C. Delavigne. Le Chemin de la Vie humaine La vie humaine est semblable à un chemin dont l’issue est un pré
sicaires ; et dans les prisons nous établirons une boucherie de chair humaine , où nous pourrons à notre gré nous désaltérer de
timent de son innocence, fort de ses intentions dont aucune puissance humaine ne peut lui ravir le consolant témoignage ; et, a
xquise et nouvelle pour des idées qui lui sont communes avec le genre humain . Sur deux cents fragments qui nous restent des ly
ut ce que Dieu a soumis aux regards et aux investigations de l’esprit humain , qui s’élèvent à la contemplation des plus sublim
ue hardis, étendent de toutes parts l’horizon et l’empire de l’esprit humain  ! Honneur aux sciences ! Mais que les sciences me
isant pénétrer la lumière vive dans les profondeurs de l’intelligence humaine . Aussi les grands siècles scientifiques furent-il
nces ; chacune d’elle est une belle application partielle de l’esprit humain  ; mais les lettres, c’est l’esprit humain lui-mêm
ation partielle de l’esprit humain ; mais les lettres, c’est l’esprit humain lui-même. » Belle et profonde parole, messieurs !
comme il appartient à des hommes et non à des ombres. C’est la nature humaine qu’il s’agit de représenter à elle-même sous un j
e, surtout sans sortir jamais des conditions impérieuses de la nature humaine . L’art a-t-il trop oublié l’humanité, il a dépass
enfanté que des chimères sans intérêt pour notre âme. A-t-il été trop humain , trop réel, trop nu, il est resté en deçà de son
on qu’elles se rapprochent davantage de l’idéal poétique. Et le genre humain fait comme les artistes. Quelle poésie ! s’écrie-
igence avance à chaque pas, et le cœur s’élance à la suite. La parole humaine , idéalisée par la poésie, a la profondeur et l’éc
es images, tous les sentiments, toutes les idées, toutes les facultés humaines , tous les replis de l’âme, toutes les faces des c
loire des lettres Ceux-là dont la renommée coûte si cher au genre humain , que laissent-ils après eux ? Un bruit, un souven
ci l’on n’y voudra plus croire ; Elle qui tour à tour dompta le genre humain Et l’éclaira, le livre ou l’épée à la main, Plus
nce du Très-Haut ; elle nous fait comprendre sa conduite sur le genre humain  ; les épreuves du juste, afin que ce qu’il y a de
 : le temps des figures est passé ; le salut est accompli ; la nature humaine rassurée éprouve comme un grand repos qu’elle n’a
mon fardeau léger. » Jamais rien de semblable ne sortit d’une bouche humaine . Et cette prière qui contient tout ce qu’une créa
est vrai, les vieilles institutions, et je crois bien qu’aucune force humaine ne les aurait sauvées. Mais sa persistance n’a pa
nous admirons dans ses admirables Épîtres une certaine vertu plus qu’ humaine , qui persuade contre les règles, ou plutôt qui ne
t d’un sujet et la liberté d’un apôtre, proclamer le néant des choses humaines . Dans le silence profond de l’éloquence politique
ité. Il y a de plus introduit la variété et le mouvement des intérêts humains , l’accent pathétique du désespoir, les éclats de
toi venaient se reconnaître ; Et tu les aurais corrigés, Si l’esprit humain pouvait l’être.   « Ah ! disait-il, pourquoi ai-j
de l’agrandir, en sorte qu’il devienne le panthéon de tous les nobles humains , de tous ceux qui ont accru pour une part notable
Les plus antiques des sages et des poètes, ceux qui ont mis la morale humaine en maximes, et qui l’ont chantée sur un mode simp
particuliers dont à peine la société s’aperçoit. Qu’importe au genre humain que quelques frelons pillent le miel de quelques
ou les ignore ou en rit. De toutes les amertumes répandues sur la vie humaine , ce sont là les moins funestes. Les épines attach
mme vous arrangez les événements, et comme vous gouvernez les pauvres humains  ! Il est plaisant que les mêmes gens de lettres d
ours ; il en reste beaucoup, mais Dieu les permet pour tenir l’esprit humain en haleine et pour exercer l’activité des siècles
t ramener : Il est une leçon que je veux lui donner. J’ai du cœur des humains un peu d’expérience ; Laissez-moi faire enfin ; s
Sixième partie. Genre philosophique, moral et religieux La Vie humaine Arme-toi, Dellius, d’une mâle constance, Et c
llez entrer dans le monde ; des mille routes qu’il ouvre à l’activité humaine , chacun de vous en prendra une. La carrière des u
Éloge de la philosophie Depuis les premiers jours des sociétés humaines jusqu’à la venue de Jésus-Christ, tandis que dans
bords près des Dieux souterrains. Leurs ordres éternels régissent les humains  ; Et je n’ai pas pensé qu’au-dessus des Dieux mêm
t pour les causes les plus méprisables. J.-B. Say. Inconstance humaine Mécontent de son sort, de désirs tourmenté, C
les estimables. Ozanam 105. Amour de la patrie La société humaine demande qu’on aime la terre où l’on habite ensemb
sa science inventive et son honnêteté respectée aux progrès du genre humain et au bonheur de sa patrie. Peu de carrières ont
udissements, parce qu’elle s’adresse au plus opiniâtre des sentiments humains , à celui qui palpite sous les haillons comme sous
nous voulons dire l’orgueil. Oui, c’est l’éternel espoir de l’orgueil humain de se dégager de tout ce qui oblige, parce que to
aire au bon sens, à la droite raison, qu’à toutes les lois divines et humaines . Un homme d’État célèbre disait d’un crime imprud
lus qu’un crime, c’est une faute. Triste appréciation de la politique humaine  ! On doit dire du duel qu’il est à la fois un cri
connaître que la guerre n’a rien perdu de son empire sur les affaires humaines et qu’elle demeure, aujourd’hui comme hier, la de
rs présente de la mort qui communique une certaine dignité aux luttes humaines , plus encore que ne le fait l’idée du nombre. Cel
e majesté qui pénètre aussitôt tous les cœurs. En outre, comme la vie humaine est une chose d’un grand prix, et dont la destruc
bre fait aussi quelque chose à l’affaire, et que cent mille créatures humaines allant au-devant d’une chance de mort sont un spe
lheureux de la politique, ou lorsque le simple mouvement des affaires humaines ont amené un peuple à placer sur un champ de bata
dmirables et sacrées que le nom de patrie représente, quel est l’être humain qui peut rester froid devant ce terrible et grand
re Si la guerre est soumise, comme tout le reste des institutions humaines , à la loi du progrès, dans quel sens ce progrès d
uerre fait partie de ces arts qui reposent sur une infirmité du genre humain , tels que l’art du médecin ou celui de l’avocat,
t raffinée, qui se complaît dans la peinture des misères de la nature humaine , qui caresse toutes nos faiblesses, qui fait la c
chose de divin, la vie selon l’esprit est divine par rapport à la vie humaine  ; et il ne faut pas, comme voudrait la maxime vul
la maxime vulgaire, se réduire, parce qu’on est homme, à des pensées humaines , ou, parce qu’on est mortel, à des pensées mortel
nt à la science. Augustin Thierry. Du Problème de la destinée humaine Tous les êtres ont leur destination spéciale
hommes passent comme des ombres devant l’homme, et néanmoins le genre humain , défendu contre le prestige des sens par une foi
immortalité. Que ceux-là donc qui la repoussent, se séparent du genre humain et s’en aillent à l’écart porter aux vers leur pâ
es jette et qui nous les dévore ; Enivrons-nous du moins de ce poison humain Que la mort nous présente en nous cachant sa main
insolent des propres sentiments Forme tout l’embarras de la faiblesse humaine . Ne cherche ici qu’à plaire à ce grand Souverain,
ions, tantôt il leur lâche la bride, et par là il remue tout le genre humain . Veut-il faire des conquérants : il fait marcher
ser les fondements de la tranquillité publique. Il connaît la sagesse humaine , toujours courte par quelque endroit : il l’éclai
ndue avec elle. Aussi le christianisme est-il une religion éminemment humaine , éminemment sociale. En voulez-vous la preuve ? Q
une science, c’est- à-dire une œuvre d’homme, limitée, comme l’esprit humain lui-même, dans sa sphère et dans sa portée. La re
Déclare le ciel vide, et conclut au néant. Voilà donc les débris de l’ humaine science ! Et depuis cinq mille ans qu’on a toujou
aves qu’ils sont agréables, ne célèbrent que les arts utiles à la vie humaine , ne respirent que le bien public, la patrie, la s
. La religion a consacré la poésie à son usage dès l’origine du genre humain … La poésie a donné au monde les premières lois, c
« Quant à la guerre, qui est la plus grande et pompeuse des actions humaines , je ne sçauroy volontiers si nous nous en voulons
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
armées de la force pour un beau dessein, ce mélange puissant d’action humaine et de fortune, qui saisit et transporte les âmes
ntes, extraordinaires, qui frappent, au premier aspect, l’imagination humaine . Ce n’était point un de ces génies ardents, press
chafaud n’est pas celle de l’histoire1. Incurable paresse de l’esprit humain , qui veut toujours se croire au terme et s’y repo
révoyance et ne tombent point sous l’atteinte des lois. La conscience humaine s’étonne, hésite ; puis enfin elle fait un effort
n et d’incertitude, qui ont exalté et confondu sans mesure l’ambition humaine , où l’âme de l’homme a été troublée aussi profond
espérances. Vous aurez à contenir et à relever en même temps l’esprit humain , encore superbe et pourtant abattu. J’espère, Mes
, sans nous fatiguer à pénétrer ce qui est au delà de la connaissance humaine , prenant seulement soin de nous acquitter du rôle
9 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
’enthousiasme des idées, lui ont montré les faces diverses des choses humaines , et doivent nous faire pénétrer plus avant que no
révolutions et le plus merveilleux des hommes, ouvre à l’intelligence humaine une carrière sans bornes. Les anciennes sciences
t la force et la vélocité ne semblent plus dépendre que de la volonté humaine . Ainsi les pays se rapprochent, les esprits s’uni
sa science inventive et son honnêteté respectée aux progrès du genre humain et au bonheur de sa patrie. Peu de carrières ont
humanité, qu’on appelle les grands hommes. C’est par eux que le genre humain marche de plus en plus à la science et au bonheur
ations, ce qui était le génie d’un homme devient le bon sens du genre humain , et une nouveauté hardie se change en usage unive
10 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
nt bonnes lorsqu’elles sont conformes aux loix, soit naturelles, soit humaines , soit divines. Elles sont mauvaises, lorsqu’elles
développement des vérités relatives à la marche éclairée de l’esprit humain . L’auteur y expose les fausses notions qui peuven
point nous devons la porter. L’homme en place doit connoître le cœur humain , et les différens ressorts qui le font agir : il
tesse et de jugement ! il suppose la plus grande connoissance du cœur humain , et l’on y reconnoît par-tout le profond moralist
, est de 1777. Les Caractères de la Bruyère, ouvrage où tout le genre humain est peint en détail et avec la plus grande vérité
ont presqu’aussitôt se perdre dans ces mêmes ténèbres. Ainsi l’esprit humain , abandonné à lui-même, ne marchoit qu’au hasard ;
emment la supériorité de nos saintes maximes sur celles de la sagesse humaine . Envisagez-la cette morale de l’Evangile dans ses
dans les peines et les afflictions qui sont inséparables de la nature humaine , au faîte même des grandeurs, et dans le sein de
11 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
même celui des coupables versé par le glaive des lois. Si la justice humaine les frappait tous, il n’y aurait point de guerre 
IV ; mais le plus abominable tyran, le plus insolent boucher de chair humaine n’entendra jamais là : « Nous ne voulons plus vou
à une église. Il les déterminait uniquement par l’étendue de la voix humaine  ; ce qui devait être ainsi, la prédication étant
me honorables qui se présentent en foule à la force ou à la dextérité humaine , celui de tourmenter et de mettre à mort ses semb
s c’est un être extraordinaire, et, pour qu’il existe dans la famille humaine , il faut un décret particulier, un Fiat de la pui
tion a des frontières invisibles qui ne s’arrêtent que là où le genre humain cesse de parler sa langue, c’est-à dire aux borne
ent graduel de la France qu’à l’amoindrissement progressif de la race humaine . Il me semble que cela ne peut être dans les dess
12 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
e. Il a de l’onction, il est insinuant, il connaît intimement le cœur humain , met la passion aux prises avec la foi, et sait d
uns avec les autres, et qui forment toutes les unions et les amitiés humaines , sont le goût, la cupidité et la vanité. Le goût1
s pour nous élever ici-bas à des dignités frivoles et à des grandeurs humaines  ; hélas ! tout ce qui passe est trop vil pour êtr
hardiment votre puissance, car elle est divine et salutaire au genre humain  ; mais exercez-la avec humilité, car elle vous es
and je fais réflexion sur les diverses calamités qui affligent la vie humaine , entre toutes les autres la famine me semble être
13 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
ral, de roi ; ces peintures imparfaites de la société et des passions humaines les intéressent souvent plus vivement que leurs j
sait sur l’action et amenait la catastrophe dramatique ; les passions humaines n’occupaient qu’une place secondaire. § III. D
on. Le drame est donc la représentation d’une action imitée de la vie humaine . Son but est d’amuser et d’instruire. Quoique les
tre nature que tient le danger du théâtre. Il met en jeu les passions humaines  ; il représente le vice aux prises avec la vertu 
ait un plaisir de l’agitation que lui donne le spectacle des passions humaines , et un plaisir d’autant plus doux, qu’elle sait q
tuations pleines d’intérêt, des mouvements toujours nouveaux. Le cœur humain est lui-même le théâtre d’un drame sans cesse ren
fait répandre. Son but est de représenter toutes les faces de la vie humaine dans leur expression la plus saisissante et la pl
ère, un philosophe sérieux et observateur, qui connait à fond le cœur humain et la société, qui en saisit les côtés faibles et
, de la gravité, comme de la folie ; il n’est pas un aspect de la vie humaine qui ne puisse prêter à la plaisanterie et devenir
14 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
e, si fougueux, si hautain, si rebelle, devint entre ses mains pieux, humain , charitable, attentif à tous ses devoirs : ce fut
erte ne soit due qu’à l’audace des hommes. Dieu ne donne aux passions humaines , lors même qu’elles semblent décider de tout, que
re tout ensemble à toutes les raisons bornées et imparfaites du genre humain  ? Où est-il donc cet oracle qui ne se tait jamais
ociables pour l’intérêt des hommes, mais pour abuser de tout le genre humain . Ils ont un esprit flatteur, insinuant, artificie
pernicieux de tous les maux. De tels hommes sont les pestes du genre humain . Au moins l’amour-propre d’un misanthrope n’est q
nde et l’objet de l’envie des sots ; mais ces sots sont tout le genre humain aveuglé. Tout homme qui ne connaît point Dieu qui
Enfant de saint Louis, imitez votre père2 ; soyez, comme lui, doux, humain , accessible, affable, compatissant et libéral. Qu
ions où ils se trouvent pour les choses les plus importantes à la vie humaine , à plus forte raison doivent-ils se tolérer sans-
que. Ses muscles tendus se gonflent et palpitent ; un souffle plus qu’ humain bruit profondément dans sa large poitrine. Le col
ieu. » 1. Le peuple juif mérite l’éternelle reconnaissance du genre humain pour avoir conservé, comme dans une arche sainte,
2. « Tantôt il leur lâche la bride, et par là il remue tout le genre humain . » (Bossuet, Hist. univ.) 3. Allusion à l’autel
15 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
on étudie ses œuvres, plus on y découvre de profondeur. Nulle parole humaine n’eut plus d’autorité. C’est que sa vie et ses di
passe pas ! » La mort C’est une étrange faiblesse de l’esprit humain que jamais la mort ne lui soit présente, quoiqu’e
’il ne s’ensuit plus qu’une seule et même action. Image de la vie humaine 2 La vie humaine est semblable à un chemin do
qu’une seule et même action. Image de la vie humaine 2 La vie humaine est semblable à un chemin dont l’issue est un pré
des salles, et contemplez-y attentivement le spectacle de l’infirmité humaine . Là vous verrez en combien de sortes la maladie s
es mêmes principes, formé de la même boue : respecte en eux la nature humaine si étrangement maltraitée ; adore humblement la m
e. Elle veut vaincre, elle veut être adorée comme une déesse du genre humain . Mais elle se rend premièrement à elle-même cette
es, vifs et familiers. 4. Elle va à gauche, se trompe. 5. La raison humaine , toujours téméraire et présomptueuse, ayant entre
16 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
mais montré la moindre connaissance d’un homme d’État ni des affaires humaines . Il a déclamé contre les maux que peuvent faire e
admira la richesse de l’imagination, la profonde connaissance du cœur humain , l’observation vraie et pénétrante de la société.
Révolution ne put ébranler sa ferme croyance aux progrès de la raison humaine . Ce fut en 1817 que s’éteignit à Paris ce noble e
me juger, telle femme n’est pas capable de me comprendre ; le visage humain exerce un grand pouvoir sur le cœur humain ; et q
me comprendre ; le visage humain exerce un grand pouvoir sur le cœur humain  ; et quand vous lisez sur ce visage une désapprob
à son siècle, parce qu’il a fait de ce siècle une époque de l’esprit humain . Les chefs-d’œuvre en divers genres de ses contem
estueux. La peinture, la sculpture, imitant le plus souvent la figure humaine ou quelque objet existant dans la nature, réveill
Mais qu’est-ce donc qu’un monument où les chefs-d’œuvre de l’esprit, humain eux-mêmes paraissent des ornements superflus ! Ce
rits où le savoir-faire domine ; mais quand on veut peindre la nature humaine dans ses orages et dans ses abîmes, l’imagination
la voix des chefs. Mérovée59 avait fait un massacre épouvantable des Humains . On le voyait debout sur un immense chariot, avec
oi : je voulus du moins faire parler l’écho dans des lieux où la voix humaine ne se faisait plus entendre, et je criai de toute
me un être intelligent et immortel. Les hauts sentiments de la nature humaine prenaient à Athènes quelque chose d’élégant qu’il
qui unit, qui incorpore à lui-même, non pas une nation, mais l’espèce humaine . Quel miracle ! Eh comment ? par un prodige qui s
u qui produit l’immoralité, est sans doute la plus funeste pour l’âme humaine , pour sa dignité et son sort ; mais l’impiété sys
lle qui s’érige en doctrine, est la plus dangereuse pour les sociétés humaines , car elle se complaît en elle-même et met son org
’un grossier oubli des questions supérieures qui travaillent l’esprit humain . L’insouciance, aujourd’hui commune, ne pense seu
fisent ; c’est comme un sommeil des instincts et des besoins de l’âme humaine qui dépassent cette région infime, et sinon une c
ire, grâce à celle méthode, est devenue l’analyse vivante de l’esprit humain . Tels sont les caractères des ouvrages qui résume
eligion. C’était en touchant cette partie sensible et féconde du cœur humain que l’éloquence pouvait élever une tribune à côté
les ; et Platon avait eu de sublimes pressentiments sur les destinées humaines . Mais ces idées mêlées d’erreurs et enveloppées d
orateurs de l’antiquité, qui doit connaître tous les détours du cœur humain , toutes les vicissitudes des émotions, toutes les
vérités de la morale et de la religion, partout tu agrandis la parole humaine , tu surpasses l’orateur antique ; tu ne lui resse
ines philosophiques comme l’histoire même des aberrations de l’esprit humain , pose au contraire en principe que toute grande d
n) sera fourni par l’observation approfondie et complète de la nature humaine . C’est par l’étude attentive et impartiale de l’h
ls, qui sur tous les points de la terre tirent du sein de la créature humaine un soupir vers un autre monde ! Entre la sculptur
rce qu’elle exprime davantage la beauté sous toutes ses formes, l’âme humaine dans toute la richesse et la variété de ses senti
on qu’elles se rapprochent davantage de l’idéal poétique. Et le genre humain fait comme les artistes : Quelle poésie ! s’écrie
igence avance à chaque pas, et le cœur s’élance à sa suite. La parole humaine , idéalisée par la poésie, a la profondeur et l’éc
es images, tous les sentiments, toutes les idées, toutes les facultés humaines , tous les replis de l’âme, toutes les faces des c
181. La morale de l’intérêt démentie par la conscience du genre humain Hâtons-nous d’arriver à la doctrine morale d’
e dans la conscience de chacun de nous et dans la conscience du genre humain . Commençons par le genre humain, et consultons le
e nous et dans la conscience du genre humain. Commençons par le genre humain , et consultons les langues où il dépose ses senti
ts, ses idées, ses croyances. Je vois d’abord que le langage du genre humain ne s’accorde guère avec celui d’Helvétius. Le dic
naire moral d’Helvétius se réduit à un mot, l’intérêt. Celui du genre humain est plus varié et plus riche ; il parle de justic
et on flétrit les lâches voluptés du vice et du crime. Or le langage humain , c’est l’humanité même. Quand le genre humain rec
du crime. Or le langage humain, c’est l’humanité même. Quand le genre humain recommande le devoir désintéressé, et dans les re
re que d’un bout du monde à l’autre, depuis trois mille ans, le genre humain ait fait comme une conspiration pour se tromper l
conspiration pour se tromper lui-même ? Pour reconnaître si le genre humain pense avec Helvétius que les actions ne sont mora
rte préjudice à moi-même, et même aussi à a société. Si donc le genre humain pense comme Helvétius, il jugera que cette action
a que c’est un crime, puisqu’au lieu de servir elle nuit. Or le genre humain juge-t-il ainsi ? Pas le moins du monde. Il regre
oilà une très bonne action dans le système d’Helvétius. Mais le genre humain proteste contre une pareille qualification : il p
t-elle été utile à la société, sans être utile à son auteur, le genre humain admire plus volontiers. Mais pour que l’admiratio
atrie, qui peut refuser son admiration à ce grand effort de la nature humaine , même en regrettant qu’il ait eu un pareil but186
 ; Video meliora proboque, Deteriora sequor 187. La conduite du genre humain est un bien pâle reflet de sa croyance, quand sa
ent l’être comme lui : la vertu n’est donc point au-dessus des forces humaines , et c’est calomnier l’humanité que de prétendre q
es autres, il ne faut pas se tromper soi-même en imposant aux actions humaines des interprétations systématiques en contradictio
diction avec leurs caractères manifestes. Si dans l’obscurité du cœur humain le champ est ouvert à toutes les interprétations,
terprétations, il en est pourtant qui répugnent à la raison. Le genre humain a toujours cru à l’héroïsme de Decius, qui, pour
 : « À moi, Auvergne ; ce sont les ennemis ! « D’âge en âge, le genre humain a célébré ces grands actes de vertu ; il n’a jama
nnait plus qu’une faible espérance. Renonçant pour lui à tout secours humain , ils le placèrent sur un brancard et le conduisir
e psychologique ; et l’admirable leçon sur le problème de la destinée humaine révèle le côté mélancolique et douloureux de cett
241, nul ne pratiqua mieux la méthode d’observation appliquée à l’âme humaine . Il interrogeait la conscience avec tant de bonne
par l’analyse il arrivait à démontrer que les penchants de la nature humaine en indiquent la fin. La raison reconnaît ces tend
ce monde est donc la création et le développement de la personnalité humaine concourant librement, malgré les obstacles qu’ell
ergique. Ce spectacle du développement de la force éveille dans l’âme humaine le sentiment de la sympathie, fait mystérieux que
bjet du droit naturel, qui est la recherche des règles de la conduite humaine , M. Jouffroy examine une première question : Y a-
solution de ce problème dans l’analyse des faits moraux de la nature humaine . Il reconnaît que chaque être ayant sa nature à l
d’obligatoire, c’est nier l’une de ces deux choses, ou que la raison humaine s’élève à l’idée du bien en soi, de l’ordre unive
, par conséquent une morale, une législation naturelle de la conduite humaine . Telles sont les conséquences qu’entraîne après e
e. Telles sont les conséquences qu’entraîne après elle dans la nature humaine la conception de l’ordre ou du bien en soi242. Ma
-même, si haute qu’elle soit, n’est pas le dernier terme de la pensée humaine  ; elle fait un pas de plus et s’élève jusqu’à Die
Cours de droit naturel, 2e leçon. Du problème de la destinée humaine . (Extrait) Dans la première partie de ce disco
de l’homme, c’est le mal : le mal, qui est partout dans la condition humaine , jusque dans ces jouissances passagères qu’on app
ce, pleine d’espérances et d’illusions. Mais il est dans la condition humaine qu’aucune de ces espérances ne soit remplie, qu’a
’ennui et le dégoût. Tel est le dénouement inévitable de tout bonheur humain  ; telle est la loi fatale à laquelle aucun d’eux
la commune humanité ! Quand on réfléchit à cette histoire de l’espèce humaine , à cette nuit profonde qui couvre en tous lieux s
d’avoir fait dans l’histoire la part trop étroite à la libre activité humaine . Cette tendance fataliste apparaît surtout dans l
bon larron, qui lui sembla le plus rassurant exemple de la confiance humaine et de la clémence divine. Se sentant un peu fatig
sa science inventive et son honnêteté respectée aux progrès du genre humain et au bonheur de sa patrie. Peu de carrières ont
humanité, qu’on appelle les grands hommes. C’est par eux que le genre humain marche de plus en plus à la science et au bonheur
ations, ce qui était le génie d’un homme devient le bon sens du genre humain , et une nouveauté hardie se change en usage unive
portait sans effort vers les côtés les plus opposés des connaissances humaines , agitait avec talent les questions d’art et appro
s, à la tête de cette école fataliste qui ne croyant pas à la liberté humaine , et n’ayant d’autre mesure que celle du succès, e
itique, que l’on puisse enfermer un homme dans une formule. La nature humaine est trop « diverse et ondoyante » pour se prêter
s maîtres de la terre ; mais un pareil acte révèle autre chose. L’âme humaine , dans ces moments où elle éprouve des désirs arde
lammé devant moi se présentent Trois femmes. Quel aspect ! Non, l’œil humain jamais Ne vit d’air plus affreux, de plus difform
poésie, celle qui traduit avec éclat les sentiments profonds du cœur humain . En effet, à la beauté simple et grave du dix-sep
majesté Tout respire une mâle et sauvage beauté.     Mais tel est des humains l’instinct involontaire, Le désert les effraye. E
ître pieux À banni ces reclus qui sous des lois austères Dérobent aux humains leurs tourments volontaires, Ces enfants de Bruno
des voûtes souterraines, Qui pendant deux mille ans, creusés par les humains , Donnèrent leurs rochers aux palais des Romains.
out la poésie lyrique, riche d’un fonds aussi inépuisable que le cœur humain , et en même temps infiniment varié dans son mode
expression aux sentiments les plus profonds, les plus vrais, de l’âme humaine . La parole enchanteresse du poète ressemblait à u
qui sait ? De ses puissantes mains Il a laissé tomber le monde et les humains , Comme il a dans nos champs répandu la poussière
re ! Et toi, qui dans tes mains Tiens le cœur palpitant des sensibles humains , Byron, viens en tirer des torrents d’harmonie :
r nu s’y plonge et m’assassine. Je me lève éperdu ; des flots de sang humain Viennent battre ma couche ; elle y nage, et ma ma
d’incliner au culte exclusif de la forme et de restreindre l’élément humain , qui est l’âme même de la poésie lyrique. Ce repr
es : ἀνάγκη. C’est l’honneur et la force de la doctrine de la liberté humaine , qu’on ne puisse la nier sans tomber dès le premi
e est vaine, Pleine d’erreurs, vide de foi, Qui prierais pour la race humaine , Puisque ma voix suffit à peine, Seigneur, à vous
arbre étouffe l’arbuste, Et qui fait du juste à l’injuste Chanceler l’ humaine raison. Demande-lui, si la sagesse N’appartient
lare le ciel vide et conclut au néant457. Voilà donc les débris de l’ humaine science ! Et, depuis cinq mille ans qu’on a toujo
Waterloo nous dira-t-il sa vie, Et ce qu’il a fauché du troupeau des humains Avant que l’envoyé de la nuit éternelle Vînt sur
la littérature, Celle étude des différentes expressions des passions humaines , selon le milieu social dans lequel elles se prod
ux et une urne de métal remplie de cendres, de charbon et d’ossements humains . 105. Odyssée, livre XXIV. 106. On pourra lire
n Histoire de la littérature anglaise. C’est faire injure à la nature humaine que de la courber ainsi sous la fatalité des mili
n’a entouré d’ombre ce grand mystère que par respect pour la liberté humaine . 245. Lucrèce a rendu la même pensée dans le De
uths, des mastodontes et des mégathériums, est venu l’âge où l’espèce humaine , aidée de quelques animaux domestiques, domine et
lume le morceau de Jouffroy (page 166) sur le problème de la destinée humaine . 401. « Qu’est-ce que l’homme dans la nature ?
17 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
t, il a de l’onction, il est insinuant, il connaît intimement le cœur humain , met la passion aux prises avec la foi, et sait d
x-mêmes ; les autres, dans le tumulte des affaires et des occupations humaines . Les uns ne semblent être sur la terre que pour y
s pour nous élever ici-bas à des dignités frivoles et à des grandeurs humaines  ; hélas ! tout ce qui passe est trop vil pour êtr
ue pour les honneurs et les richesses du sanctuaire. C’est le respect humain qui préside presque toujours à la décision de nos
hardiment votre puissance, car elle est divine et salutaire au genre humain  ; mais exercez-la avec humilité, car elle vous es
and je fais réflexion sur les diverses calamités qui affligent la vie humaine , entre toutes les autres la famine me semble être
18 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
er ensuite sur un plan nouveau, type définitif et absolu des sociétés humaines . Mais leur discipline ne se maintient pas. Voltai
ns philosophiques ont altéré, dans plusieurs de ses pièces, la vérité humaine et historique. Auprès de Voltaire cependant, mais
seulement ce côté négatif. Elle proclame les droits de la conscience humaine  ; elle défend la justice individuelle et sociale 
itualistes. Car les idées de liberté, de droit, d’égalité, de dignité humaine , de philanthropie, qu’elle répand sous toutes les
; chez Voltaire il est une arme de parti. Le roman, tableau de la vie humaine , peinture des caractères et des passions, compte
re et flétri pour quelque temps de nobles et beaux côtés de la nature humaine . Mais si le dix-huitième siècle n’eût fait que ce
implement supprimé les hautes questions qui sont le tourment de l’âme humaine et le signe de sa grandeur ? Était-il vrai que le
mence, comme l’avait fait Descartes, par la critique de l’entendement humain , et construit les gigantesques systèmes qui sont
s côtés particuliers et des moments dans le développement de l’esprit humain . On peut reconnaître dans l’histoire de la philos
e, dit le critique, n’a peut-être pas une meilleure idée de la nature humaine que Balzac ; et, si quelqu’un a semblé la calomni
nt où ils passent à l’état de type. Elle ne calomnie jamais la nature humaine , elle ne l’embellit pas non plus ; elle veut la r
ensée des modes combinés du mouvement, nie par conséquent la personne humaine et la liberté. « Sous l’action lente, mais irrési
« Sous l’action lente, mais irrésistible de ces idées, la conscience humaine se décompose et s’énerve. Par un étalage hors de
’évolution, interprété dans un sens purement industriel ; la destinée humaine expliquée par l’amélioration du bien-être et le p
t : « On dit que Balzac a peint, comme eux et plus qu’eux, la nature, humaine sous des traits qui en dégoûtent ; mais dans Balz
aloue, sachons apprécier chez Massillon une fine connaissance du cœur humain , l’art de persuader par une parole insinuante, un
la religion que les plus grands génies et toute la force de la raison humaine se fut épuisée pour rendre les hommes vertueux. S
le véritable sage, que tout le faste et tout l’appareil de la raison humaine nous annonçait depuis si longtemps56. Elle n’a pa
l’Écriture, est la vie et la félicité des peuples, et son air doux et humain est pour les cœurs de ses sujets ce que la rosée
Mais qu’il faut être né dur pour se faire même une peine de paraître humain  ! N’est-ce pas une barbarie, non seulement de n’ê
us les pays, que leur âme était immortelle ? D’où a pu venir au genre humain cette idée étrange d’immortalité ? Un sentiment s
lui-même son troupeau en mesurant ses instructions à sa portée. Doux, humain , affable, de facile accès, humble, fort aumônier,
cette cité de la terre, où les anciens Romains, pour quelques vertus humaines , avaient reçu des récompenses aussi vaines que ce
amitié ; et quelques nouvelles soit de littérature, soit des sottises humaines , le tout courant sur le papier, sans peine et san
Rousseau. J’ai reçu, monsieur, votre nouveau livre contre le genre humain , je vous en remercie200 Vous plairez aux hommes,
peut peindre avec des couleurs plus fortes les horreurs de la société humaine , dont notre ignorance et notre faiblesse se prome
particuliers dont à peine la société s’aperçoit. Qu’importe au genre humain que quelques frelons pillent le miel de quelques
ou les ignore ou en rit. De toutes les amertumes répandues sur la vie humaine , ce sont là les moins funestes. Les épines attach
u’à Fontenelle du moins, s’était surtout appliqué à l’analyse du cœur humain et à l’expression des vérités morales. Avec Buffo
anquera pas de nous dire que l’analogie semble démontrer que l’espèce humaine a suivi la même marche, et qu’elle date du même t
es altérations, les mêmes changements. Nous conviendrons que l’espèce humaine ne diffère pas essentiellement des autres espèces
urait-on pas trouvé, en parcourant toutes les solitudes du globe, des humains privés de la parole, sourds à la voix comme aux s
és ? Je dis même qu’à moins de prétendre que la constitution du corps humain fût toute différente de ce qu’elle est aujourd’hu
ette nécessité physique suffit donc seule pour démontrer que l’espèce humaine n’a pu durer et se multiplier qu’à la faveur de l
ui donner ce nom, quoique vous ayez qualifié de livre contre le genre humain un écrit où je plaidais la cause du genre humain
ivre contre le genre humain un écrit où je plaidais la cause du genre humain contre lui-même. Je sais la distinction qu’il fau
e m’oblige seulement à vous faire observer qu’en peignant les misères humaines , mon but était excusable, et même louable, à ce q
délire continuel les journées les plus charmantes que jamais créature humaine ait passées ; et quand le coucher du soleil me fa
st le Jupiter de Lucien, qui, las d’entendre les cris lamentables des humains , se lève de table et dit : « De la grêle en Thrac
un volume sous ce titre : Introduction à la Connaissance de l’Esprit humain , suivie de Réflexions et de Maximes (1746). Depui
che à soumettre par toutes sortes d’efforts ou d’artifices les choses humaines à elle, et tantôt, dédaignant ces choses, elle s’
onnaissent pas la nature. Introduction à la Connaissance de l’Esprit humain , liv. III, xliv. Bossuet, Pascal, Fénelon.
ta voix ingénue fit retentir au pied du trône les calamités du genre humain foulé par les tyrans et défendit contre les artif
 ! Restaurateurs des arts, pères de l’éloquence, lumières de l’esprit humain , que n’ai-je un rayon du génie qui échauffa vos p
mesure bien, d’ailleurs, la force et l’étendue de l’esprit et du cœur humain que dans ces siècles fortunés ; la liberté découv
les maux. Étudier la nature, c’est donc servir son prince et le genre humain . J’ai employé à cette recherche toutes les forces
ou quinze fois sur l’almanach royal ; c’est celle de tous nous autres humains , plus ou moins, selon que nous avons plus ou moin
able, raisonnable, ce n’est plus la langue française, c’est la langue humaine  ; et voilà pourquoi les puissances l’ont appelée
à une église. Il les déterminait uniquement par l’étendue de la voix humaine  ; ce qui devait être ainsi, la prédication étant
Ibid., Sixième Entretien. Le gouvernement de Dieu dans les choses humaines . Il faut avoir le courage de l’avouer : longte
utres avec une précision vraiment surnaturelle. Je sens que la raison humaine frémit à la vue de ces flots de sang innocent, qu
est la fleur de l’humanité. Qui n’est pas assez poli, n’est pas assez humain . Si les sensations sont la règle des jugements, u
de son génie, d’exceller surtout dans la peinture du monde et du cœur humain , de sentir et d’exprimer la vie sociale, mieux en
. Mais qu’est-ce donc qu’un monument où les chefs-d’œuvre de l’esprit humain eux-mêmes paraissent des ornements superflus ! Ce
1 » : c’est sous ce rapport qu’il convient si bien à la pauvre espèce humaine  ; mais rien ne saurait faire qu’une ville d’Allem
me un être intelligent et immortel. Les hauts sentiments de la nature humaine prenaient à Athènes quelque chose d’élégant qu’il
ous en donner l’idée la plus basse, la plus humiliante pour la raison humaine . Il y a là cependant quelque chose qui blesse. On
4. Folie de l’athéisme. En aucun temps, en aucun pays, la raison humaine n’a varié sur l’importante question de l’existenc
preuve n’était qu’un sophisme, si, pendant soixante siècles, le genre humain avait pu être abusé par sa raison, que serait-ce
es ? Peut-être : car, hélas ! qui connaît les bornes de la perversité humaine  ! « Cependant, dit Bossuet, la terre porte peu de
nt sur elle pour jamais ? Je sais bien que c’est là de la philosophie humaine  ; mais tout n’est pas erreur dans la sagesse de l
ire, grâce à cette méthode, est devenue l’analyse vivante de l’esprit humain . Tels sont les caractères des ouvrages qui résume
eligion. C’était en touchant cette partie sensible et féconde du cœur humain que l’éloquence pouvait élever une tribune à côté
les ; et Platon avait eu de sublimes pressentiments sur les destinées humaines . Mais ces idées, mêlées d’erreurs et enveloppées
orateurs de l’antiquité, qui doit connaître tous les détours du cœur humain , toutes les vicissitudes des émotions, toutes les
vérités de la morale et de la religion, partout tu agrandis la parole humaine , tu surpasses l’orateur antique ; tu ne lui resse
ines philosophiques comme l’histoire même des aberrations de l’esprit humain , pose, au contraire, en principe que toute grande
n) sera fourni par l’observation approfondie et complète de la nature humaine . C’est par l’étude attentive et impartiale de l’h
, qui, sur tous les points de la terre, tirent du sein de la créature humaine un soupir vers un autre monde ! Entre la sculptur
rce qu’elle exprime davantage la beauté sous toutes ses formes, l’âme humaine dans toute la richesse et la variété de ses senti
on qu’elles se rapprochent davantage de l’idéal poétique. Et le genre humain fait comme les artistes : Quelle poésie ! s’écrie
igence avance à chaque pas, et le cœur s’élance à sa suite. La parole humaine , idéalisée par la poésie, a la profondeur et l’éc
es images, tous les sentiments, toutes les idées, toutes les facultés humaines , tous les replis de l’âme, toutes les faces des c
9e 458. La morale de l’intérêt démentie par la conscience du genre humain . Hâtons-nous d’arriver à la doctrine morale d’
e dans la conscience de chacun de nous et dans la conscience du genre humain . Commençons par le genre humain, et consultons le
e nous et dans la conscience du genre humain. Commençons par le genre humain , et consultons les langues où il dépose ses senti
ts, ses idées, ses croyances. Je vois d’abord que le langage du genre humain ne s’accorde guère avec celui d’Helvétius. Le dic
naire moral d’Helvétius se réduit à un mot, l’intérêt. Celui du genre humain est plus varié et plus riche : il parle de justic
et on flétrit les lâches voluptés du vice et du crime. Or le langage humain , c’est l’humanité même. Quand le genre humain rec
du crime. Or le langage humain, c’est l’humanité même. Quand le genre humain recommande le devoir désintéressé, et dans les re
re que d’un bout du monde à l’autre, depuis trois mille ans, le genre humain ait fait comme une conspiration pour se tromper l
conspiration pour se tromper lui-même ? Pour reconnaître si le genre humain pense avec Helvétius que les actions ne sont mora
te préjudice à moi-même, et même aussi à la société. Si donc le genre humain pense comme Helvétius, il jugera que cette action
e c’est un crime, puisque, au lieu de servir, elle nuit. Or, le genre humain juge-t-il ainsi ? Pas le moins du monde. Il regre
oilà une très bonne action dans le système d’Helvétius. Mais le genre humain proteste contre une pareille qualification : il p
t-elle été utile à la société, sans être utile à son auteur, le genre humain admire plus volontiers. Mais, pour que l’admirati
atrie, qui peut refuser son admiration à ce grand effort de la nature humaine , même en regrettant qu’il ait eu un pareil but463
ideo meliora proboque ; Deteriora sequor464………… La conduite du genre humain est un bien pâle reflet de sa croyance, quand sa
ent l’être comme lui : la vertu n’est donc point au-dessus des forces humaines , et c’est calomnier l’humanité que de prétendre q
es autres, il ne faut pas se tromper soi-même en imposant aux actions humaines des interprétations systématiques en contradictio
iction avec leurs caractères manifestes. Si, dans l’obscurité du cœur humain le champ est ouvert à toutes les interprétations,
terprétations, il en est pourtant qui répugnent à la raison. Le genre humain a toujours cru à l’héroïsme de Décius, qui, pour
 : « A moi, Auvergne ; ce sont les ennemis ! » D’âge en âge, le genre humain a célébré ces grands actes de vertu ; il n’a jama
nnait plus qu’une faible espérance. Renonçant pour lui à tout secours humain , ils le placèrent sur un brancard et le conduisir
ivain et de penseur. L’admirable leçon sur le problème de la destinée humaine révèle le côté mélancolique et douloureux de cett
481, nul ne pratiqua mieux la méthode d’observation appliquée à l’âme humaine . Il interrogeait la conscience avec tant de bonne
par l’analyse, il arrivait à démontrer que les penchants de la nature humaine en indiquent la fin. La raison reconnaît ces tend
ce monde est donc la création et le développement de la personnalité humaine concourant librement, malgré les obstacles qu’ell
ergique. Ce spectacle du développement de la force éveille dans l’âme humaine le sentiment de la sympathie, fait mystérieux que
re entendre à force de se faire écouter. Du problème de la destinée humaine .(extrait.) Dans la première partie de ce disco
de l’homme, c’est le mal : le mal, qui est partout dans la condition humaine , jusque dans ces jouissances passagères qu’on app
ce, pleine d’espérances et d’illusions. Mais il est dans la condition humaine qu’aucune de ces espérances ne soit remplie, qu’a
’ennui et le dégoût. Tel est le dénouement inévitable de tout bonheur humain  ; telle est la loi fatale à laquelle aucun d’eux
la commune humanité ! Quand on réfléchit à cette histoire de l’espèce humaine , à cette nuit profonde qui couvre en tous lieux s
me dont elle n’a pas le mot. Discours sur le Problème de la destinée humaine 488. M. Mignet.(1796.) M. Mignet est né à
proche d’avoir fait dans l’histoire la part trop étroite à la liberté humaine . Cette tendance fataliste apparaît surtout dans l
bon larron, qui lui sembla le plus rassurant exemple de la confiance humaine et de la clémence divine. Se sentant un peu fatig
sa science inventive et son honnêteté respectée aux progrès du genre humain et au bonheur de sa patrie. Peu de carrières ont
humanité, qu’on appelle les grands hommes. C’est par eux que le genre humain marche de plus en plus à la science et au bonheur
ations, ce qui était le génie d’un homme devient le bon sens du genre humain , et une nouveauté hardie se change en usage unive
e époque se portait vers les côtés les plus opposés des connaissances humaines , il semblait, par la diversité même de ses tendan
, à la tête de cette école fataliste qui, ne croyant pas à la liberté humaine , et n’ayant d’autre mesure que celle du succès, e
s maîtres de la terre ; mais un pareil acte révèle autre chose. L’âme humaine , dans ces moments où elle éprouve des désirs arde
également légitimes les manifestations les plus diverses de l’esprit humain , à comprendre toutes les causes jusqu’à se refuse
regardait comme un misanthrope éloquent, qui avait calomnié la nature humaine , et c’est peut-être là ce qui attira Rousseau de
ns d’un siècle plein de révolutions, qui sachions ce qu’est la nature humaine dans ces jours d’agitation, et qui puissions croi
ne large part aux leçons morales, à l’observation approfondie du cœur humain . Notre temps a d’autres caractères. Dans l’ordre
et la force de celle-ci tient à la ferme vue des principes de la vie humaine . Là où l’entendement ne discerne que des faits, i
ver plus qu’il n’est possible de répondre. Quand les aînés de la race humaine partirent en essaims du Mont-Mérou, cette primiti
réminiscence de l’âge d’or et des premiers printemps de l’imagination humaine . Commençons l’enfance par quelques heures d’aband
t un double idéal, qui, d’ailleurs, se confond546 : celui de l’esprit humain , et celui de l’esprit français ; et, en regard de
objet est élevé, ajoute M. Nisard, si elle ne fait tort ni à l’esprit humain , qu’elle étudie dans son imposante unité, ni au g
fut étranger. C’est la sensibilité du juge, connaissant les passions humaines , moins pour en avoir éprouvé tous les effets que
les approprie, selon les temps et les lieux, aux besoins de l’esprit humain . C’était à d’autres à donner les grands exemples
e qui sont à tous ; c’est cette douce curiosité des choses divines et humaines , qui ne se fatigue pas, parce qu’elle ne s’attach
l a placé de ses mains Ce soleil qui, dans sa route, Éclaire tous les humains . Environné de lumière, Il entre dans sa carrière
xorables Ont confié les jours, hélas ! trop peu durables Des fragiles humains . Si ces dieux, dont un jour tout doit être la pro
aquelle la vérité de l’histoire est sacrifiée autant que cette vérité humaine qui est le fond le plus solide de l’intérêt drama
urs regards perçants, Et que de leurs festons ces victimes ornées Des humains dans leurs flancs portent les destinées ? ŒDIPE.
il, comme l’esprit, la beauté, la naissance, Partage indépendant de l’ humaine prudence ? Suis-je libre en effet ? ou mon âme et
t qui, sifflés par des bouches mondaines, N’ignorent rien des vanités humaines . Ver-Vert était un perroquet dévot, Une belle âme
lammé devant moi se présentent Trois femmes. Quel aspect ! Non, l’œil humain jamais Ne vit d’air plus affreux, de plus difform
poésie, celle qui traduit avec éclat les sentiments profonds du cœur humain . En effet, à la beauté simple et grave du dix-sep
des voûtes souterraines, Qui pendant deux mille ans, creusés par les humains , Donnèrent leurs rochers aux palais des Romains.
x qui t’a donné naissance700, Nymphe, souvent les vœux des malheureux humains Ouvrent des immortels les bienfaisantes mains, Ou
er à lui. C’est le riche Lycus. Viens ce soir ; il est tendre, Il est humain  : il pleure aux pleurs qu’il voit répandre. » — E
lons poudreux, de seuil en seuil traînés, Viennent tenter le cœur des humains fortunés. » — D’accueil et de faveur un murmure s
insomnie, Il vieillit dans l’opprobre et dans l’ignominie. Rebuté des humains durs, envieux, ingrats, Il a recours aux dieux qu
preinte, il sortit de vos mains Pour vous représenter aux regards des humains . Veillez sur Cléotas ! Qu’une fleur éternelle, Fi
ns l’encre et l’amertume une autre arme trempée Peut encor servir les humains . Justice, vérité, si ma main, si ma bouche, Si me
out la poésie lyrique, riche d’un fonds aussi inépuisable que le cœur humain , et en même temps infiniment varié dans son mode
expression aux sentiments les plus profonds, les plus vrais, de l’âme humaine . La parole enchanteresse du poète ressemblait à u
qui sait ? De ses puissantes mains Il a laissé tomber le monde et les humains , Comme il a dans nos champs répandu la poussière
re ! Et toi, qui dans tes mains Tiens le cœur palpitant des sensibles humains , Byron, viens en tirer des torrents d’harmonie :
r nu s’y plonge et m’assassine. Je me lève éperdu ; des flots de sang humain Viennent battre ma couche ; elle y nage, et ma ma
ne donnent sur ce point raison au poète. Cette faute contre la vérité humaine a son contrecoup dans l’art. Bonnes ou mauvaises,
min, De pétrir l’univers, et comme une poussière De soulever le genre humain  ; Les jarrets épuisés, haletante et sans force, P
clare le ciel vide et conclut au néant832. Voilà donc les débris de l’ humaine science ! Et, depuis cinq mille ans qu’on a toujo
Waterloo nous dira-t-il sa vie, Et ce qu’il a fauché du troupeau des humains Avant que l’envoyé de la nuit éternelle Vînt sur
lus de raison que dans cette poésie, d’un si pur idéalisme, l’élément humain fût trop sacrifié, et nous avons, il semble, quel
réclamer quand le poète dit au chêne : Arbre ! Je suis peu fier de l’ humaine nature ! Cette nuance de misanthropie ira même e
. Au nageur odieuse, odieuse au pilote, Cette morne surface où rien d’ humain ne flotte S’étend, désert liquide, au milieu du d
effet d’un coup de main ; C’est un travail immense et le chef-d’œuvre humain , Et la probité seule, alliée au génie, Peut des m
, dogmes vengeurs, le crime pâlissant ! Célestes alliés de la justice humaine , Épurez, exaltez l’âme républicaine ! Vous faites
Elisabeth de Russie, passim. 7. Nouveaux Essais sur l’Entendement humain , livre IV, chapitre xvi. 8. L’Esprit public au
nous retranchons de nos autres défauts. » 56. Le faste de la raison humaine , c’est-à-dire l’orgueil. Massillon fait ici allus
s et sur les Sciences, comme de celui sur l’Inégalité des Condi­tions humaines  : « L’état de réflexion est un état contre nature
dit-il, « serait le signal de l’abrutissement irrévocable de l’espèce humaine . » Voir Lettres et Opuscules, tome I, page 54. 3
des poètes et des moralistes. C’est la brillante surface de la nature humaine et de la nature proprement dite. Mais au-dessous
l’avouera, avec son principe : « Quiconque voudra interdire le genre humain ne manquera pas de témoins qui déposeront de sa d
n’a entouré d’ombre ce grand mystère que par respect pour la liberté humaine . 483. Lucrèce a rendu la même pensée dans le De
uths, des mastodontes et des mégathériums, est venu l’âge où l’espèce humaine , aidée de quelques animaux domestiques, domine et
me qui s’est laissé aller au mal par les mille entraînements de l’âme humaine , et on n’adore pas moins celui qui, malgré toutes
ctions. Une idée ne se produit qu’à la condition d’être dans l’esprit humain et d’aider au développement général de l’humanité
ce qu’ils mêlent à la peinture des choses l’expression des sentiments humains . Dans le même temps aussi, la poésie descriptive
is à reconnaître l’image la plus complète et la plus pure de l’esprit humain , ». 547. Lire, à ce sujet, la très intéressante
u Traité de l’Existence de Dieu : « Otez cette liberté : toute la vie humaine est renversée, et il n’y a plus aucune trace d’or
lume, page 288, le morceau de Jouffroy sur le problème de la destinée humaine . 758. « Qu’est-ce que l’homme dans la nature ? u
reux mélange de la peinture des choses et l’expression des sentiments humains . Voir la page de Saint-Marc Girardin citée dans c
pour n’avoir pas à lui porter plus de haine que n’en contient le cœur humain . Danton, par son retour à la générosité, excite u
19 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
âme à sanctifier, un talent à glorifier. À la puissance des attaches humaines s’alliait dans cette tendresse un de ces intérêts
même se décharme quand on en touche le fond, car au fond de toute âme humaine il y a un peu de limon. Voilà bien la peine de pr
. Que lire là-dedans ? Des mots qui ne disent rien. Toute consolation humaine est vide. Que j’éprouve cruellement la vérité de
é : berceau et tombe1. (Journal et fragments.) Un rayon de gloire humaine Que dire ? que répondre ? Que m’annoncez-vous
e signe de distinction que les hommes leur fassent ; car toute gloire humaine passe vite. (Journal et fragments. Édition Didier
20 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
our ou de haine. L’épopée, qui est un tableau héroïque des sentiments humains , laisse dans l’âme du lecteur une impression vive
ction épique grandit par la distance : ses personnages sont à la fois humains et surnaturels. Les héros d’Homère sont des types
e doivent pas dépasser certaines bornes possibles. Ce ne sont pas des humains qui peuvent entasser des montagnes pour escalader
i par le lieu, ni par l’espace ; c’est la plus vaste des compositions humaines  : il n’est aucun genre où le génie du poète puiss
° Style épique. Le poème épique est la plus vaste des compositions humaines  : le génie seul peut parvenir à l’embrasser ; aus
21 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
er, de rendre sensible aux autres, ou de saisir et de juger la pensée humaine , lorsque cette pensée se manifeste dans le langag
se. — On dit aussi, mais plus rarement dans le même sens, les lettres humaines , les lettres polies, humaniores litteræ, parce qu
e dirigé ? Quoique les principes du goût soient inhérents à l’esprit humain , et qu’il n’y ait personne qui ne goûte ce qui es
illesse, la paternité ; faire vibrer toutes les nobles cordes du cœur humain , et mépriser les succès qu’obtiennent les dramatu
en deux grands genres, d’après les formes que peut revêtir la pensée humaine  : la prose et les vers. La prose est le discours
22 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
nous admirons dans ses admirables Epîtres une certaine vertu3 plus qu’ humaine , qui persuade contre les règles, ou plutôt qui ne
randeur et d’humilité. Elle doit nous enseigner le néant de la gloire humaine . A la nuit qu’il fallut passer en présence des
reux présage. Oraison funèbre du prince de Condé (1687). Le corps humain , ouvrage d’un dessein profond et admirable. To
d’un dessein profond et admirable. Tout est ménagé, dans le corps humain , avec un artifice merveilleux2. Le corps reçoit d
i les règles. Il n’y a genre de machine qu’on ne trouve dans le corps humain . Pour sucer quelque liqueur, les lèvres servent d
r fermentation, et le reste, est pratiqué si habilement dans le corps humain , qu’auprès de ces opérations la chimie la plus fi
age, chap. V, § 2. Borner ses désirs à une vie obscure. Orgueil humain , de quoi te plains-tu avec tes inquiétudes ? de n
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
omb d’un oracle, il eut l’ambition de façonner à sa fantaisie le cœur humain . Son idée fixe, je dirais presque sa monomanie, f
é par la beauté morale, il défendit les croyances éternelles du genre humain , il eut le cœur religieux, et fut excellent lorsq
le cours ordinaire des choses, de quelques maux que soit semée la vie humaine , elle n’est pas, à tout prendre, un mauvais prése
délire continuel les journées les plus charmantes que jamais créature humaine ait passées ; et quand le coucher du soleil me fa
le gueux se chauffant au soleil et méprisant délicieusement le genre humain . Tel fut Rousseau. » 2. Né à Rotterdam en 1467
emps, mais par un usage contraire, il y ait, pour le bonheur du genre humain , beaucoup moins de personnes qui les décrient tou
eu de citer cette belle page de Lacordaire sur la conscience du genre humain  : « Si je trahis ma conscience, si Bacon de Véru
s se relever, mais il n’emportera pas avec lui la conscience du genre humain . D’autres peuples, spectateurs ou instruments de
bole de l’immortalité. Si, enfin, dans un moment fatal, toute la race humaine avilie cessait de croire à la justice pour ne plu
omme du jour qui précédera la résurrection du Sauveur : la conscience humaine a peut-être aussi des éclipses ; mais si elle a d
24 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
t trop honteux pour les hommes : il devrait y avoir un arrêt du genre humain qui défendît qu’on parlât jamais d’éclipse, de pe
e calamité. Il y eut quelques émotions2 qu’il n’eût été ni prudent ni humain de punir trop sévèrement. Le magistrat les calma,
allégorie ? Homère. Pourquoi non ? Vous vous imaginez que l’esprit humain ne cherche que le vrai : détrompez-vous. L’esprit
que l’esprit humain ne cherche que le vrai : détrompez-vous. L’esprit humain et le faux sympathisent extrêmement. Si vous avez
emprunter la figure du faux pour être agréablement reçu dans l’esprit humain  : mais le faux y entre bien sous sa propre figure
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
ètre d’un œil auquel rien n’échappe dans la profondeur des événements humains , et les éclaire d’une éternelle clarté. De quelqu
me qui s’est laissé aller au mal par les mille entraînements de l’âme humaine , et on n’adore pas moins celui qui, malgré toutes
poussent à l’échafaud, jusqu’au terme que Dieu a marqué aux passions humaines  ; et de ce chaos sanglant sort tout à coup un gén
ène. Il tombe enfin, laissant le monde rempli de ses œuvres, l’esprit humain plein de son image, et le plus actif des mortels
les autres de soi, c’est-à-dire de son style. Il n’y a que les choses humaines exposées dans leur vérité, qui aient le droit de
26 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Analyse grammaticale » p. 61
alyser. « Religion, quel est ton empire ! que de vertus te doivent le humains  ! Oh ! qu’il est heureux le mortel qui, pénétré d
verbe devoir, 3e conjugaison. les. Article m. plur. se rapportant a humains . humains. Nom com. m. plur., sujet du verbe doiv
oir, 3e conjugaison. les. Article m. plur. se rapportant a humains. humains . Nom com. m. plur., sujet du verbe doivent. Oh !
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
oduit, Misérables mortels, ce qu’un jour a détruit ! Mais au sort des humains la nature insensible Sur leurs débris épars suivr
appa de ma main. O Tacite, tout ton génie Raille moins fort l’orgueil humain  ! La famille du laboureur ……………… Mais l
telligence ; Non, tu n’es pas du cœur la vaine illusion, Du sentiment humain une dérision, Un corps organisé qu’anime une care
nne véritablement, le seul qui sache nous faire supporter la destinée humaine , dans toutes les situations où le sort peut nous
quence de ce tableau est dans le contraste entre la folie des fureurs humaines et l’impassible sérénité de la nature. 2. Colis
pérances.   « Comme homme, le curé a encore quelques devoirs purement humains , qui lui sont imposés seulement par le soin de la
Tancarville après trente ans (même Recueil). Ici tous les sentiments humains sont en jeu, tandis que M. Lebrun exprime des imp
28 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
être complet, doit avoir pénétré les secrets de la nature et du cœur humain , étudié les lois et les constitutions des peuples
l’historien est homme, et il parle à des hommes ; rien de ce qui est humain ne lui est étranger : son âme doit palpiter d’adm
le, montre partout le doigt de la Providence dirigeant les évènements humains d’après ses desseins éternels : on croit sentir e
auteurs. L’histoire profane, qui s’occupe spécialement des événements humains , nous offre les divisions suivantes : L’histoire
29 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
ie et d’imposer silence aux démons : il a de plus confondu la sagesse humaine  ; il a ôté la parole aux philosophes. Leurs secte
é le pyrrhonisme4. Il est venu arrêter les pensées vagues de l’esprit humain  : par son moyen, nous savons ce qu’Aristote, ce q
chrétien, discours Ier. De la conduite de Dieu dans les événements humains . Il devait périr, cet homme fatal1, il devait
e entreprise ; mais Dieu se voulait servir de lui pour punir le genre humain et tourmenter2 le monde : la justice de Dieu se v
30 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
 ; mais le roman a aussi sa vérité à lui : il fait l’histoire du cœur humain . L’histoire de l’homme ne consiste pas seulement
ité du roman. Le roman devient ainsi la véritable épopée de la vie humaine  : épopée prosaïque, sans merveilleux, sans presti
ational : c’est l’œuvre de tout le monde, c’est la peinture de la vie humaine , analyse fine et narquoise, tableau grossier, naï
ment de l’esprit d’observation et d’analyse intime ; il peint le cœur humain en pénétrant dans tous ses replis les plus cachés
31 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
le. Il avait profondément médité l’évangile, connaissait bien le cœur humain , et savait concilier la force et la douceur. Une
es, personne ne raisonne avec plus de force, ne connaît mieux le cœur humain , n’observe plus scrupuleusement les bienséances.
he des vérités évangéliques, et par conséquent à la félicité du genre humain  : deux choses qui sont l’une de l’autre une consé
32 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
poésie, en effet, n’est pas l’histoire exacte et minutieuse de la vie humaine  ; elle en est l’imitation et la peinture. Elle es
ories dramatiques et vivantes les mœurs et souvent les faiblesses des humains . Sobre et concise, La Fontaine l’a élevée dans se
èle des animaux, leur prête, comme Virgile, les mœurs et les passions humaines , Fénelon et Bossuet, parmi les spéculations de la
aux ; elle submerge des pays entiers ; et elle est pourtant utile aux humains . » (Dialogue de Sylla et d’Eucrate.) La Rhétoriq
ssible que la peine et la récompense ne soient que pour les jugements humains , et qu’il n’y ait pas en Dieu une justice dont ce
n pris que la peine et la récompense ne soient que pour les jugements humains , et qu’il n’y ait pas en Dieu une justice dont ce
lyse de l’esprit n’est pas moins intéressante que l’anatomie du corps humain . On a défini l’homme une intelligence servie par
nt de son sang démenti l’origine. Pitthée, estimé sage entre tous les humains , Daigna m’instruire encore au sortir de ses mains
que combattre et vaincre ; s’il ne s’était élevé au-dessus des vertus humaines ,  si sa valeur et sa prudence n’avaient été animé
des Études, liv. III, chap. iii, § 7.) Il est fâcheux pour la nature humaine que, dans l’éloquence, il ait fallu distinguer le
s de Corneille et de Racine, expression idéale de toutes les passions humaines  ? Chimène, Horace, Émilie, Polyeucte, Hermione, M
ce sacrée n’en offre-t-elle pas des modèles au-dessus de l’admiration humaine  ? Voyez Massillon faisant apparaître Jésus-Christ
lan méthodique et raisonné, conforme à l’instinct naturel de l’esprit humain , aux règles de l’expérience et aux nécessités du
caractère idéal ; introduit le merveilleux dans les scènes de la vie humaine . Fénelon, dans le Télémaque, a la grâce facile et
ous forge. Tirons-nous de ce bois et de ce coupe-gorge. Puisque entre humains ainsi vous vivez en vrais loups, Traîtres ! vous
anthrope en impose, comme si celui qui le porte était ennemi du genre humain . Une pareille haine ne serait pas un défaut, mais
r tous les genres. Quels que soient les sujets où s’applique l’esprit humain , que la raison ou l’imagination domine, le fond e
et les fantômes créés à chaque instant par la sottise et la malignité humaines  ? Amplification. — Une autre règle de l’art orat
space, de la matière, du mouvement et du temps, de l’âme, de l’esprit humain , des sentiments, des passions ; dans le reste, il
et du langage. Ajoutons, d’ailleurs, qu’il y a des originalités plus humaines et des génies moins désespérants : Massillon, par
passer dans la poésie et dans l’éloquence les pensées et les passions humaines avec toute leur pureté native. Il leur donne un a
, le tableau de cette vie qui réunit toutes les extrémités des choses humaines  ; dans Massillon, celui de la mort du pécheur ou
e qui peint par le son, est restée la force et la vie de tout langage humain  ; et l’esprit de l’homme n’y renonce jamais. Ce r
de Henriette de France.) — « Incapable d’être ébloui des grandeurs humaines , comme il y paraît sans ostentation, il y est vu
du monde et des passions, qui causent toutes les agitations de la vie humaine , où les hommes, comme des poissons, se dévorent m
ctions, aider nos élèves à goûter ces belles études de l’intelligence humaine et de la langue nationale ! Il a été fait avec la
33 (1873) Principes de rhétorique française
te étude est l’œuvre propre de la rhétorique. Et comme l’intelligence humaine a deux manières de se développer, l’une spontanée
étorique est une science d’observation fondée sur l’étude de l’esprit humain et des chefs-d’œuvre de l’éloquence. L’admiration
ouvrages à fixer les règles qu’il croyait devoir proposer à l’esprit humain .    Quant à l’objection qui accuse la rhétorique
e contre, elle frapperait également toutes les forces dont la liberté humaine peut user et abuser : «  La mer, dit Montesquieu,
est fondée sur l’observation des faits et des lois de l’intelligence humaine , et ces lois sont les mêmes pour le savant, pour
es temples consacrés à Dieu, le palais de la justice ou de la science humaine sont les théâtres habituels où s’exerce le genre
ail propre à l’orateur et à l’écrivain, mieux encore à l’intelligence humaine , qui doit dans tout ce qu’elle entreprend trouver
ne des règles ; et Buffon s’est montré juste observateur de la nature humaine en disant : Que faut-il pour ébranler la plupart
Si le syllogisme est le fond commun de tout raisonnement, si l’esprit humain ne peut s’en affranchir, sa forme rigoureuse ne c
démontre l’ordre, L’unité de la nature, et explique l’énigme du cœur humain  ; le plus puissant mobile pour porter l’homme au
ais sa loi sainte, sa loi pure    Est le plus riche don qu’il ait aux humains . N’est-ce pas déjà le plus puissant des argument
ière. Vous verrez dans une seule vie toutes les extrémités des choses humaines  : la félicité sans bornes, aussi bien que les mis
que combattre et vaincre, s’il ne s’était élevé au-dessus des vertus humaines , si sa valeur et sa prudence n’avaient été animée
nt de son sang démenti l’origine. Pitthée, estimé sage entre tous les humains , Daigne m’instruire encore au sortir de ses mains
et humble tout ensemble, énumère les effets de la victoire sur l’âme humaine  : Les prospérités militaires causent dans l’âme
armi ceux qui lui paraissent le plus dévoués ; et toutes les passions humaines , quelles qu’elles soient, agitent aussi, croyez-m
de reconnaître la mesure dans laquelle ces deux éléments de la nature humaine s’unissent et se combinent soit dans les individu
ogique et conforme à une parfaite connaissance du cœur et de l’esprit humain . En effet, l’exorde est placé au début pour prépa
llance appelle la bienveillance par une loi naturelle de la sympathie humaine  ; la probité et la modestie attachent à la person
qu’il y a de plus grand et de plus haut dans les objets de la raison humaine , cependant ce style même ne développe pas encore
se la faiblesse et la malignité de ses créatures, et que de la malice humaine elle s’élève jusqu’à l’amour infini qui a inspiré
ses frères lui paraissaient-ils intermédiaires entre lui et le genre humain . De cet abîme sortit un prince affable, doux, hum
lui et le genre humain. De cet abîme sortit un prince affable, doux, humain , modéré, patient, modeste, et quoique fois au-del
Priam, quel admirable appel aux sentiments les plus naturels du cœur humain , quel puissant argument personnel11 ! 5. Ordre d
re : Vous verrez dans une seule vie toutes les extrémités des choses humaines  ; la félicité sans bornes aussi bien que les misè
e qu’elle a réuni dans une seule vie toutes les extrémités des choses humaines . C’est encore par énumeration des parties, que da
s raisons. Or l’erreur n’est pas l’état naturel et normal de l’esprit humain  ; elle lui. est si contraire que les opinions mêm
? Je m’étonne pour moi qu’étant, comme il le semble, Vous et Je genre humain si fort brouillés ensemble, Malgré tout ce qui pe
e ce nom en impose, comme si celui qui le porte Otait ennemi du genre humain … Le vrai misanthrope est un monstre ; s’il pouvai
ur honorer un héros.... Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine , pleurez sur cette triste immortalité que nous do
chaque instant. Lorsque, par exemple, Bossuet veut écraser la vanité humaine sous les coups de la puissance de Dieu, il est in
érents qui représentent une même idée. Ainsi l’on dit les hommes, les humains ou les mortels ; la mort ou le trépas ; juste ou
bstitue à cette suite de vengeances, une justice calme, impartiale et humaine , où l’on place au-dessus même de cette justice, s
ents ? Le tour exclamatif est le plus passionné dont l’imagina--lion humaine puisse se servir. Bossuet l’emploie à propos de l
yer d’égaler la variété des tours à la variété de la pensée, l’esprit humain emploie encore d’autres moyens de modifier l’expr
sera Dieu ; même je veux Qu’il ait en sa main un tonnerre. Tremblez, humains , faites des vœux, Voilà le maître de là terre ! L
t semés. Racine indique avec énergie les contradictions de la nature humaine dans de vives antithèses : Ver impur de la terre
r des images ridicules ou odieuses. Corneille a dit : Ainsi du genre humain l’ennemi vous abuse. Le mot propre eût été ridic
à la mieux connaître. » Cette ligure est si naturelle à l’imagination humaine que nous l’employons le plus souvent à notre insu
eur ; vos invincibles mains Ont de monstres sans nombre affranchi les humains , Mais tout n’est pas détruit et vous en laissez v
Mon pere y tient l’urne fatale ; Minos juge aux enfers tous les pâles humains , Germanicus s’adressant à ses soldats révoltés,
auront reconnu le rôle immense que joue l’électricité dans la pensée humaine . La volonté est une force matérielle semblable à
magination ou toucher le cœur. Ainsi la métaphore qui assimile la vie humaine à un voyage sur mer a inspiré plus d’une allégori
viendra la tempête. Pascal a développé une autre allégorie de la vie humaine  : Qu’on s’imagine un nombre d’hommes dans les ch
anglante aux pieds des barbares, l’Église romaine recueillit l’esprit humain comme un pauvre enfant que dans le sac d’une vill
pas conclure que ce serait un bienfait de la supprimer. L’imagination humaine les emploie, et l’analyse par laquelle on les dis
sera dieu ; même je veux Qu’il ait en sa main un tonnerre : Tremblez, humains  ; faites des vœux : Voici le maître de la terre.
urs regards perçants, Et que de leurs festons ces victimes ornées Des humains dans leurs flancs portent les destinées ? Volta
space, de la matière, du mouvement et du temps, de l’âme, de l’esprit humain , dès sentiments, des passions ; dans le reste, il
st le reflet de tous les sentiments et de toutes les pensées de l’âme humaine . Le Roman est le récit d’aventures et de passions
, la voix est un des moyens les plus puissants d’action. La sympathie humaine s’attache spontanément à tous les signes d’émotio
répété sans cesse et toujours nouveau, parait être ce que l’industrie humaine offre de plus merveilleux après le langage. Ce mê
où chacun se retrouvait ; il a fait une anatomie des passions du cœur humain qui égale les Maximes de M. de la Rochefoucauld.
nt que lui et rachèterait volontiers sa vie par l’extinction du genre humain . Développement. — Gnaton ne vit que pour soi, e
que la sienne, qu’il rachèterait volontiers de l’extinction du genre humain . Le prêtre. Sujet. — C’est l’ami des malheureux
t à peine de naître, ayant achevé de parcourir le cercle des sciences humaines , s’aperçut de leur néant, et tourna toutes ses pe
ue la morale païenne n’avait pas seulement imaginé. Toutes les vertus humaines étaient chez les anciens ; les vertus divines ne
n’appartient pas comme Bonaparte à cette race qui dépasse la stature humaine . Rien d’étonnant ne s’attache à sa personne ; il
par les.découvertes et les calculs qui étendent l’empire de l’esprit humain . Mais il faut d’abord que les lettres aient éclai
Napoléon avait compris quand il a dit : « Les lettres, c’est l’esprit humain lui-même. » Développement. — Honneur aux scien
ut ce que Dieu a soumis aux regards et aux investigations de l’esprit humain , qui s’élèvent à la contemplation des plus sublim
ue hardis, étendent de toutes parts l’horizon et l’empire de l’esprit humain . Honneur aux sciences ! Mais que les sciences me
nétrer la lumière la plus vive dans les profondeurs de l’intelligence humaine . Aussi les grands siècles scientifiques furent-il
ces ; chacune d’elles est une belle application partielle de l’esprit humain  ; mais les lettres, c’est l’esprit humain lui-mêm
ation partielle de l’esprit humain ; mais les lettres, c’est l’esprit humain lui-même. » Un orateur contemporain ; dont le ta
ns ; elle est surtout la recherche des causes, l’analyse des passions humaines et l’appréciation des événements importants qui s
avec lui. 3. Du développement littéraire. — Les travaux de l’esprit humain , tout comme les événements de l’histoire, sont so
les objets de la nature, de même que nous sommes émus des affections humaines , de même que la création du poëte ou de l’artiste
homme suppliait Jupiter de délivrer au plus tôt des misères de la vie humaine son vieil oncle, dont il attendait l’héritage ; u
uelle il est appelé à remplir telle ou telle fonction dans la société humaine . Outre l’éducation générale et essentielle qui fo
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
d’expliquer la conduite des peuples et d’éclairer la marche du genre humain 1. (Réponse au discours de réception de M. Floure
révolutions et le plus merveilleux des hommes, ouvre à l’intelligence humaine une carrière sans bornes. Les anciennes sciences
t la force et la vélocité ne semblent plus dépendre que de la volonté humaine . Ainsi les pays se rapprochent, les esprits s’uni
35 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
sa loi sainte, sa loi pure, Est le plus riche don qu’il ait fait aux humains . 3° La cause et l’effet ; les antécédents et
héâtre n’est autre chose que le jeu des passions, c’est-à-dire la vie humaine avec ses combats divers. L’histoire, c’est le dra
tant par le pathétique que par le raisonnement. C’est partout le cœur humain avec ses joies et ses douleurs, ses amours et ses
s compositions à ces élans de l’âme ; qu’ils ne prennent des passions humaines que ce qu’elles ont de pur et d’élevé ; ils perfe
36 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
l’art de les présenter, de les grouper et de les faire valoir. L’âme humaine est une lyre, dont les cordes sont les passions :
s promèneront leur pinceau), mais en observateur qui a creusé le cœur humain . Il dessina à grands traits les caractères du sty
s et les choses sont devenus si compliqués qu’il n’est pas un cerveau humain capable de les contenir toutes), qu’il en possède
aux différents genres de causes qu’amènent les conflits des intérêts humains  ; l’autre, que dans toute affaire les questions p
l n’y a pas de musique sur la terre plus douce que celle de la parole humaine . Voilà qui est bien, direz-vous ; mais l’art orat
ue qui communique aux autres les impressions dont il est agité. L’âme humaine est un écho qui répond à tout sentiment vrai expr
plendide développement : « Regardez, juges, la misère de la condition humaine  ; regardez l’inconstance et la mobilité des événe
es grands essors. La plupart, en effet, semblent sacrifier au respect humain plus qu’au succès de leur cause, et on dirait, à
écution, c’est la loi de la nature, c’est la loi de toutes les œuvres humaines . Je ne reviendrai pas sur ce que j’ai dit tant de
, que vous prenez peut-être pour une bouteille, cela veut dire la vie humaine . Celle-ci qui vient après, c’est un bouclier avec
rs morts, le souvenir des victoires remportées. Elle transforme l’âme humaine en un champ de bataille où les sentiments opposés
37 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
insi dire, aussi naturelle que la liaison des divers membres du corps humain . Les principaux événements rapportés avec toutes
ecteur, l’intéresser et l’instruire. Il faut qu’il lui montre le cœur humain à découvert, et qu’il démêle à ses yeux les secre
authentique de tous les livres, sont marquées la propagation du genre humain , la distribution des terres, l’origine des sociét
ténèbres des temps fabuleux. Les causes des faiblesses et des misères humaines , que le philosophe ne peut découvrir par les seul
uité du christianisme. La religion païenne, si favorable aux passions humaines , consacrée, pour ainsi dire, par une longue suite
ustres ont ce grand avantage, de nous faire commencer l’étude du cœur humain , en nous montrant les hommes de près, et tels qu’
ance et le cours des siècles, la suite et l’enchaînement des affaires humaines . C’est de là que, suivant l’ordre des temps, il n
t proprement les Mémoires de sa vie, où elle peint au naturel le cœur humain . Mais ils renferment aussi bien des particularité
38 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
l’a mise en ses sévères mains. Minosa, juge aux enfers tous les pâles humains . Ah ! combien frémira son ombre épouvantée, Lorsq
à craindre de leur amour-propre ? Et que peut se refuser la faiblesse humaine , pendant qu’on lui accorde tout ? N’est-ce pas qu
neur, vos invincibles mains Ont de monstres sans nombre affranchi les humains  ; Mais tout n’est pas détruit et vous en laissez
t de Scarron en est un exemple. Superbes monuments de l’orgueil des humains , Pyramides, tombeaux, dont la vaine structure A t
ne vraie vertu, ils paraissent être presque au-dessus de la condition humaine , et qu’ils font voir, comme l’a dit Sénèque, dans
st tiré d’un sermon de Massillon, qui peint ainsi le néant des choses humaines . « Une fatale révolution, une rapidité que rien
tendre leur voix ; Et sortant de la poudre une seconde fois, Le genre humain tremblant, sans appui, sans refuge, Ne voit plus
39 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
inte divine dont il porte les traits, qui doit nous frapper. L’esprit humain ne peut rien créer : il ne produira qu’après avoi
es inscriptions antiques, pour déterminer les époques des révolutions humaines et constater les dates des événements moraux : de
ues nations, c’est-à-dire les actes d’une très-petite partie du genre humain  : tout le reste des hommes est demeuré nul pour n
de la guerre ne fera plus tarir la source des générations ; l’espèce humaine , maintenant affaiblie, mutilée, moissonnée dans s
es, blasphémer le nom de Dieu et fouler aux pieds tout droit divin et humain . Voilà les fruits de la guerre plaisants et agréa
e le rayon, l’humble désir qui appelle la bénédiction d’en haut sur l’ humaine sueur et qui fait demander le pain quotidien. (Sa
n’y a rien d’exagéré dans toutes ces têtes sublimes, et le caractère humain est empreint dans celle de Buffon. » Cuvier disa
40 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
roi, Et la Parque inflexible et les pâles Furies, Que les pleurs des humains n’ont jamais attendries. Il chantait, et ravis ju
des hommes le vrai Dieu, si profondément oublié, et retirer le genre humain d’un si prodigieux assoupissement ! Tous les sens
muer l’intérêt, ce puissant ressort qui donne le mouvement aux choses humaines  ? Dans ce grand décri de l’idolâtrie que commença
à sa vue, assistant au conseil des dieux, sondant les replis du cœur humain , et bientôt, riche de ses découvertes, ivre des b
ue la morale païenne n’avait pas seulement imaginé. Toutes les vertus humaines étaient chez les anciens ; les vertus divines ne
a lèvre a cloué de ses mains ? Est-ce un ris de pitié sur les pauvres humains  ? Oh ! le mépris va bien sur la bouche de Dante,
a longtemps la plante de ses pieds. Dante vit comme nous les factions humaines Rouler autour de lui leurs fortunes soudaines ; I
le gueux se chauffant au soleil et méprisant délicieusement le genre humain  ; tel fut Rousseau. Joubert 8. La Révolution
uvoir. À peine fut réclamée Sa douceur accoutumée, Que d’un sentiment humain Frappé non moins que de charmes, Il fit la paix ;
on pied frappe le monde,            Et le monde est brisé. Tremblez, humains  ; voici de ce juge suprême            Le redoutab
Waterloo nous dira-t-il sa vie, Et ce qu’il a fauché du troupeau des humains , Avant que l’envoyé de la nuit éternelle Vînt sur
fer intrépide Repoussa l’étranger, usurpateur avide. Le ciel les fit humains , hospitaliers et bons, Ami des doux plaisirs, des
    Chacun y veut mettre la main. Est-ce donc un besoin de la nature humaine            Que de toujours courber le dos ? Faut-
sur terre            Tout ce qu’en tire le soleil ; Où dans le cœur humain l’égoïsme déborda,            Où rien de bon ne f
Si je discerne encor et déteste le mal, Ah ! ce n’est pas un don de l’ humaine science ! Des périlleux sentiers si je sors trio
er sur quelques feuilles vaines Qui vont tourbillonner dans l’ouragan humain , Et que le vent d’oubli doit emporter demain ; C’
tique, Sur les bords du ruisseau pur et mélancolique ! Vous, amis des humains et des champs et des vers, Par un doux souvenir p
t cependant il dévore les voiries les plus infectes. Il aime la chair humaine , et peut-être, s’il était le plus fort, n’en mang
ec une insatiable avidité ; et ces mêmes loups, accoutumés à la chair humaine , se jeter ensuite sur les hommes, attaquer le ber
leur cœur se distillera en amour. Eugénie de Guérin 26. Le Corps humain Tout est ménagé, dans le corps humain, avec u
e de Guérin 26. Le Corps humain Tout est ménagé, dans le corps humain , avec un artifice merveilleux. Le corps reçoit de
les règles. Il n’y a guère de machines qu’on ne trouve dans le corps humain . Pour sucer quelque liqueur, les lèvres servent d
ur fermentation et le reste, est pratiqué si habilement dans le corps humain , qu’auprès de ces opérations la chimie la plus fi
fond de tout ce que j’ignore ; J’espère malgré tout, mais nul bonheur humain  : Comme un chêne immobile, en mon repos sonore, J
ns allégorie ? Homère. Pourquoi non ? Vous vous imaginez que l’esprit humain ne cherche que le vrai : détrompez-vous. L’esprit
que l’esprit humain ne cherche que le vrai : détrompez-vous. L’esprit humain et le faux sympathisent extrêmement. Si vous avez
emprunter la figure du faux pour être agréablement reçu dans l’esprit humain  : mais le faux y entre bien sous sa propre figure
vé-je pas devant notre demeure ? Ne t’y parlé-je pas d’un esprit tout humain  ? Ne te tiens-tu pas fort de ma poltronnerie ?   
gon, se sentant attendrir. Allons ferme, mon cœur, point de faiblesse humaine  ! Molière. La Critique de l’École des femmes
ière. Vous verrez dans une seule vie toutes les extrémités des choses humaines , la félicité sans bornes aussi bien que les misèr
uipage est beau ;           Il attroupe la populace. L’autre, ami des humains , jaloux de leur bonheur,           Pour rien débi
e peuple rentre et sort en cent parts divisé. La Fontaine. La Vie humaine En promenant vos rêveries Dans le silence des
nfondus sous le niveau général des continents, et toutes ces cultures humaines disparaissent sous celles de la nature. Les pièce
    Avant que la raison, s’expliquant par la voix, Eût instruit les humains , eût enseigné des lois, Tous les hommes suivant l
ieuse adresse De ces sauvages mœurs adoucit la rudesse, Rassembla les humains dans les forêts épars, Enferma les cités de murs
on qu’elles se rapprochent davantage de l’idéal poétique. Et le genre humain a fait comme les artistes. Quelle poésie, s’écrie
 ; mais elle est vague, elle est bornée, elle est fugitive. La parole humaine , idéalisée par la poésie, a la profondeur et l’éc
es images, tous les sentiments, toutes les idées, toutes les facultés humaines , tous les replis de l’âme, toutes les faces des c
. L’esprit, qui trouve l’or en lingots, ajoute aux richesses du genre humain  ; mais le talent façonne cet or en meubles et en
vec sa propre faiblesse, tandis que le talent poursuit une perfection humaine dont il est sûr, et a toujours le goût pour témoi
mesure bien, d’ailleurs, la force et l’étendue de l’esprit et du cœur humains que dans ces siècles fortunés ; la liberté découv
ales, et Platon avait eu de sublimes pressentiments sur les destinées humaines  ; mais ces idées, mêlées d’erreurs et enveloppées
l’orateur de l’antiquité, qui doit connaître tous les détours du cœur humain , toutes les vicissitudes des émotions, toutes les
. Je ne te louerai pas, dans mes portraits flatteurs, D’avoir du cœur humain corrigé le caprice, Détruit le ridicule et réform
en sa Providence, et j’espère dans l’avenir qu’elle destine au genre humain . Le mien, personnellement, n’a rien de beau : mal
ire l’esprit que de lui plaire. Elle s’est l’ait un idéal de l’esprit humain dans les livres ; elle s’en est fait un du génie
e mauvais. Si son objet est élevé, si elle ne fait tort ni à l’esprit humain qu’elle étudie dans son imposante unité, ni au gé
ine, mais vous n’avez pas encore renoncé aux grandeurs et aux misères humaines comme Charles-Quint. Quelle cruauté avez-vous de
tera sur vous, que vous êtes justement dans le dernier degré du genre humain . Au bout de quarante ans de travail, vous vous ré
tre des points et des virgules à votre grand trésor des connaissances humaines . Je tâcherai pourtant, avant de rejoindre l’archi
si il en est l’interprète. La nature l’exprime à sa manière, le génie humain l’exprime à la sienne. Arrêtons-nous un moment à
le soin de payer à la vertu. Jouffroy 93. La Conscience du genre humain « Si je trahis ma conscience, si Bacon de Vér
s se relever, mais il n’emportera pas avec lui la conscience du genre humain . D’autres peuples, spectateurs ou instruments de
bole de l’immortalité. Si, enfin, dans un moment fatal, toute la race humaine avilie cessait de croire à la justice pour ne plu
omme du jour qui précédera la résurrection du Sauveur : la conscience humaine a peut-être aussi des éclipses ; mais si elle a d
e et que nous attribuons, faute d’examen, au pur caprice de la nature humaine qui, étudiée de plus près, n’a pas de caprices et
ompli ou possédé une partie de ce qui excitait nos désirs, quelle âme humaine n’a en elle-même, au bout d’un certain temps, ass
s hommes qui ont aussi tenté de déterminer les lois morales de la vie humaine et d’assurer leur empire ; on a comparé Jésus-Chr
’organise pas une société particulière ; il va droit au fond de l’âme humaine , de toute âme humaine ; il met à découvert le mal
été particulière ; il va droit au fond de l’âme humaine, de toute âme humaine  ; il met à découvert le mal moral de l’homme, de
si universellement, le problème moral de la nature et de la destinée humaine  ? Et cette ambition n’a pas été chimérique ; l’œu
41 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
e sont les premières pièces d’un procès criminel intenté par le genre humain , que les vices de Tibère avaient offensé. Au nom
souveraine éloquence gouverna longtemps la plus fine partie du genre humain et présida aux affaires de la Grèce. Elle tenait
a source du pyrrhonisme54, qui est une autre extravagance de l’esprit humain , qui, paraissant contraire à la témérité de ceux
timents dénaturés de ces derniers montrent la corruption de la nature humaine . Étrange contradiction de leur conduite : très se
au contraire qu’on doit avoir ce sentiment par un principe d’intérêt humain et par un intérêt d’amour propre : il ne faut pou
temps le mérite un peu élevé, par une faute sans doute, mais des plus humaines , mais des plus pardonnables, ait confondu sa fort
ière. Vous verrez dans une seule vie toutes les extrémités des choses humaines  : la félicité sans bornes, aussi bien que les mis
Je veux dans un seul malheur déplorer toutes les calamités du genre humain , et dans une seule mort faire voir la mort et le
une seule mort faire voir la mort et le néant de toutes les grandeurs humaines … Ce texte182, qui convient à tous les états et à
connaissons notre erreur. Sans doute, ce triste spectacle des vanités humaines nous imposait : et l’espérance publique, frustrée
récitées, après en avoir rempli toutes les pages du mépris des choses humaines , veut enfin montrer à l’homme quelque chose de pl
par lesquelles l’Écriture sainte189 exagère l’inconstance des choses humaines devaient être pour cette princesse si précises et
avre, dit Tertullien190, parce qu’il nous montre encore quelque forme humaine , ne lui demeure pas longtemps : il devient un je
-on appuyer quelque grand dessein sur ce débris inévitable des choses humaines  ? Mais quoi ! messieurs, tout est-il donc désespé
connut par expérience toute la vanité et toute l’illusion des choses humaines . La princesse Anne l’invite à se faire instruire
e, elles-mêmes dans le tombeau de leur époux ; y enterrent tout amour humain avec ces cendres chéries, et, délaissées sur la t
randeur et d’humilité. Elle doit nous enseigner le néant de la gloire humaine . Il s’affaiblissait ce grand prince ; mais la mo
elui à qui on les rend. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine  ; pleurez sur cette triste immortalité que nous d
rtune. Certitude de la religion chrétienne. Immatérialité de l’âme humaine . Si ma religion était fausse, je l’avoue, voi
amuse. Nous voyons, comme dit saint Cyprien266, tomber tout le genre humain en ruine à nos propres yeux. Depuis que nous somm
st une semence qui les multiplie. Pourquoi mendierait-elle un secours humain , elle qui se contente d’obéir, de souffrir, de mo
pre à les captiver et à les soumettre : aucun n’a mieux connu le cœur humain et ne l’a peint avec plus d’éloquence. Par là, ce
e monde que l’infection et la puanteur287. C’est le destin des choses humaines de n’avoir qu’une durée courte et rapide, et de t
is vous-même dans cet état de médiocrité qui afflige presque tous les humains  ? Vous avez renoncé à cet empire que votre gloire
i je ne suis plus en spectacle à l’univers, c’est la faute des choses humaines , qui ont des bornes, et non pas la mienne. J’ai c
Seigneur, lui dis-je, il est heureux que le ciel ait épargné au genre humain le nombre des hommes tels que vous. Nés pour la m
e siècle : son ardente ambition voulut encore renouveler les opinions humaines  ; il déclara la guerre aux plus saintes, aux plus
pas d’autres princes qui contribuèrent à polir et à éclairer le genre humain  ? Cependant le nom de Léon X a prévalu, parce qu’
a gloire un monument que je consacre encore plus à l’utilité du genre humain . Correspondance, année 1740. Fuite et aventu
ettait le comble à cet excès des plus horribles misères que la nature humaine puisse éprouver ; mais il n’était pas au bout. Ma
t. On consultait un homme, qui avait quelque connaissance du cœur humain , sur une tragédie qu’on devait représenter ; il r
es inscriptions antiques, pour déterminer les époques des révolutions humaines et constater les dates des événements moraux ; de
ues nations, c’est-à-dire les actes d’une très petite partie du genre humain  : tout le reste des hommes est demeuré nul pour n
einte divine dont il porte les traits qui doit nous frapper. L’esprit humain ne peut rien créer ; il ne produira qu’après avoi
t de vérités aussi utiles, et peut-être plus précieuses pour l’esprit humain , que celles qui peuvent faire le fond du sujet380
space, de la matière, du mouvement et du temps, de l’âme, de l’esprit humain , des sentiments, des passions ; dans le reste, il
Ses Maximes cependant, son Introduction à la connaissance de l’esprit humain et ses autres fragments ont suffi pour lui donner
rgueil vous rejette387 ? Introduction à la connaissance de l’esprit humain 388. Du vice et de la vertu. Les hommes ét
ement sur tous les hommes, la religion, qui répare le vice des choses humaines , assure des indemnités dignes d’envie à ceux qui
t de certaines règles pour le bien public, fondé, à la honte du genre humain , sur la crainte odieuse des supplices : et c’est
à la ruine des hommes, et par conséquent criminelles envers le genre humain , c’est ce que j’appelle des vices391. Idem.
ne prend plus d’intérêt que lui à tout ce qu’il raconte ; et la race humaine n’est pas le seul objet sur lequel il épanche le
Je veux qu’on me distingue, et, pour le trancher net, L’ami du genre humain n’est point du tout mon fait. PHILINTE. Mais, qua
r, j’enrage ; et mon dessein Est de rompre en visière à tout le genre humain . PHILINTE. Ce chagrin philosophe493 est un peu tr
sage à leurs yeux495. PHILINTE. Vous voulez un grand mal à la nature humaine . ALCESTE. Oui ; j’ai conçu pour elle une effroyab
e prend des mouvements soudains De fuir dans un désert l’approche des humains . PHILINTE. Mon Dieu ! des mœurs du temps mettons-
emps mettons-nous moins en peine, Et faisons un peu grâce à la nature humaine  : Ne l’examinons point dans la grande rigueur, Et
i : je vois ces défauts, dont votre âme murmure, Comme vices unis à l’ humaine nature505 ; Et mon esprit enfin n’est pas plus of
urs, N’avait d’un art menteur enseigné les détours. Mais sitôt qu’aux humains , faciles à séduire, L’abondance eut donné le lois
miration unanime a proclamé avec Voltaire le chef-d’œuvre de l’esprit humain . La famille de Jean Racine, anoblie récemment, av
et mes premiers desseins Pour un fils, après vous, le plus grand des humains , Du jour que sur mon front on mit ce diadème, Je
us voulez délivrer la nature, Que vous croyez, seigneur, le rebut des humains , D’une riche contrée autrefois souverains, Pendan
our nous ses redoutables mains De merveilles sans nombre effrayer les humains  ; L’arche sainte est muette, et ne rend plus d’or
a voix Parle encore au conseil et règle vos exploits. Croyez-moi, les humains , que j’ai trop su connaître, Méritent peu, mon fi
insomnie, Il vieillit dans l’opprobre et dans l’ignominie. Rebuté des humains durs, envieux, ingrats,. Il a recours aux dieux q
preinte, il sortit de vos mains Pour vous représenter aux regards des humains . Veillez sur Cléotas ! Qu’une fleur éternelle, Fi
sens. » — « Le bon sens, a dit aussi Bossuet, est le maître de la vie humaine . » 50. Il est évident en effet que la principal
ple, réside dans l’application que l’on en fait aux besoins de la vie humaine . Toutefois il faut se garder de prendre dans un s
asile (Hexaméron), fait un effrayant tableau de la rapidité de la vie humaine , dans son sermon prononcé un jour de Pâques sur l
, parce qu’elles sont la voix de la nature gémissant sur la condition humaine , On croit entendre Fénelon, lorsqu’on entend Boss
. » Rarement Massillon s’est élevé aussi haut pour abaisser la vanité humaine  : l’éloquence chrétienne ne craint pas d’exposer
st saisir les rapports des choses les plus éloignées. » (De l’Esprit humain , chap. xi.) 360. L’éloge de Buffon a été fait p
et une succession d’événements qui ont précédé la naissance du genre humain  ? » 362. Dans l’instabilité progressive de la s
dit Vauvenargues dans son Introduction à la connaissance de l’esprit humain , au chap. XIII, que l’on peut rapprocher de ce di
se est du masculin. 385. Remarquez comme ce lieu commun de la vanité humaine , si souvent développé par les poètes et les moral
s faibles ! Je ne suis ni ce pauvre délaissé qui languit sans secours humain , ni ce riche que la possession même des richesses
insi qu’aux premiers temps Dans une ignorance profonde : Je parle des humains  : car quant aux animaux Ils y construisent des tr
comme ses meilleurs amis, on finit par prendre en haine tout le genre humain , et par s’imaginer qu’il n’y a personne absolumen
érent jeté sur le mal, considéré comme un simple élément de la nature humaine . Fabre d’Églantine, en donnant une suite au Misan
moqueur ni trop haut à la main, Vous souvenant toujours que vous êtes humain . 680. C’est ce qui, par malheur, ne devait pas
force que celle de la vérité. Rien ne fait plus d’honneur à la nature humaine que ce pouvoir des idées morales qui met l’opprim
42 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
e, si fougueux, si hautain, si rebelle, devint entre ses mains pieux, humain , charitable, attentif à tous ses devoirs : ce fut
eur de sa charité, et mourut adoré comme un saint. Les faiblesses humaines La perfection supporte facilement l’imperfect
ociables pour l’intérêt des hommes, mais pour abuser de tout le genre humain . Ils ont un esprit flatteur, insinuant, artificie
pernicieux de tous les maux. De tels hommes sont les pestes du genre humain . Au moins l’amour-propre d’un misanthrope n’est q
n ne me défiant point de leur cœur. Je voudrais obliger tout le genre humain .2, et surtout les honnêtes gens ; mais il n’y a p
43 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »
nne d’abord de son sujet ! « C’est une étrange faiblesse de l’esprit humain , que jamais la mort ne lui soit présente, quoiqu’
appelle la naissance des enfants, « cette recrue continuelle du genre humain  ». Mais, qu’est-ce donc que ce corps, que cette m
e monde, se persuadant faussement que le désordre apparent des choses humaines rend témoignage contre elle. Assemblons-nous pour
44 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
cun des malheurs de la nature, t’opposa seule à toutes les peines des humains . Toi seule, donnée à l’homme, rendis la mesure de
e même orateur, voulant nous mettre sous les yeux le néant des choses humaines , et pour donner plus d’autorité à ses paroles, se
stome. Il nous donne en même temps une bonne définition de la sagesse humaine . La Vanité et la Sagesse humaines La faute que n
une bonne définition de la sagesse humaine. La Vanité et la Sagesse humaines La faute que nous faisons n’est pas de nous servi
uel n’est qu’un préjugé barbare, qui n’a point sa racine dans le cœur humain , cite d’abord des exemples tirés de l’histoire de
de ses auditeurs, et de faire une étude spéciale et profonde du cœur humain . C’est en cela que nos grands orateurs sacrés se
l’a mise en ses sévères mains ; Minos juge aux enfers tous les pâles humains . Ah ! combien frémira son ombre épouvantée Lorsqu
s, Fond soudain ce fléau qui, prolongeant sa rage, Grave au front des humains un éternel outrage. D’un mal contagieux tout fuit
45 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
ons vastes, originales et sublimes, et avec cela le travail d’une vie humaine presque entière. Aussi, les succès ont-ils été ex
donner plus d’étendue à l’idée que nous nous faisons de la perfection humaine , ou, en d’autres termes, d’exciter l’admiration.
intérêt beaucoup plus général, et qui doit vivre autant que le genre humain . En effet, l’homme s’intéresse à l’homme, à ses m
x est plus dur, Diomède plus brave, Achille plus violent, Hector plus humain  ; et cependant leur qualité dominante à tous est
t et monstrueux de donner aux anges les mouvements tumultueux du cœur humain , et de supposer dans le séjour de la sainteté des
corde, la Politique, l’Envie, le Fanatisme, agissant sous des figures humaines et symboliques, jouent les principaux rôles de la
ordre de fictions arbitrairement imaginaire, qui naît de la fantaisie humaine , et qui ne se tire ni des croyances religieuses,
mêlent aux hommes ; ils prennent une voix, ou plus souvent une figure humaine , ordinairement même un visage connu, parce qu’un
46 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
dire, aussi naturelle que la liaison des divers membres dans le corps humain . Les principaux événements, rapportés avec toutes
ue le simple récit de leurs actions. Il aime qu’on lui montre le cœur humain à découvert, et à démêler les secrets ressorts qu
s voyons en effet ; les œuvres de la Toute-Puissance, comme les faits humains , montrent partout cette qualité. Les récits touch
u sujet, elle est universelle ou générale, s’il est question du genre humain tout entier ; nationale, si l’on parle d’une nati
e date jusqu’à nos jours. L’Histoire générale est l’histoire du genre humain répandu sur la terre habitable depuis le commence
du reste, ce grand avantage, de nous faire commencer l’étude du cœur humain , en nous montrant les hommes de près et tels qu’i
ux les plus complets et les plus intéressants des progrès de l’esprit humain . C’est une des parties de notre histoire littérai
47 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
es ; un choix unique d’expressions, une connaissance profonde du cœur humain  : mais il était despote par essence, et, s’il eût
orts ont été impuissants, c’est qu’il n était pas donné à l’éloquence humaine d’émouvoir alors ce qui n’avait plus rien d’humai
nné à l’éloquence humaine d’émouvoir alors ce qui n’avait plus rien d’ humain . Si quelque chose pouvait ajouter au mérite de ce
48 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
à rien de fantastique, rien d’idéal : ce n’est point ici une création humaine divinisée ; c’est la divinité peinte de ses propr
i qui a le plus approché de ce qui était accessible au génie poétique humain , Homère, ne concevant pas un être capable de tout
elle ou telle contrée, mais qui sont le patrimoine universel du genre humain , parce qu’Abraham, Jacob, Joseph, sont des hommes
49 (1881) Rhétorique et genres littéraires
Fondée sur l’observation et sur l’étude des chefs-d’œuvre de l’esprit humain , la Rhétorique, comme tous les arts, a son origin
la composition. Ils sont les mêmes pour toutes les œuvres de l’esprit humain . Quelle que soit la forme qu’un écrivain donne au
ne, Les Deux Pigeons, IX, 2.) À cause de l’imperfection de la nature humaine , on a dû établir une distinction entre les mœurs
près un plan méthodique et raisonné, conforme à la nature de l’esprit humain , aux règles de l’expérience et aux nécessites du
va même jusqu’à introduire le merveilleux dans les épisodes de la vie humaine . (Cf. le combat de Rodrigue contre les Maures dan
 I, scène iii) Victor Hugo donne une idée de la vanité des grandeurs humaines dans les vers suivants : Rien ici-bas qui n’ait
et déplaire. La physionomie a aussi son langage. En effet, le visage humain exprime tous les mouvements et toutes les passion
ot, la théorie générale et l’histoire critique des œuvres de l’esprit humain . Elle comprend donc : 1° l’Étude des genres litté
it de la poésie. Le vers est la première forme littéraire de l’esprit humain . Conditions d’une œuvre littéraire ; classific
étique. La poésie n’est pas l’histoire minutieuse et exacte de la vie humaine  ; elle en est seulement l’imitation et la peintur
es conditions générales communes à toutes les productions de l’esprit humain (génie, imagination, talent, esprit et goût), les
les poèmes où l’auteur exprime les mouvements les plus vifs de l’âme humaine , depuis l’enthousiasme religieux jusqu’aux passio
es vérités morales ou philosophiques, et des problèmes de la destinée humaine . Ex. Ode de J.-B. Rousseau sur l’aveuglement des
prend un accent plus personnel pour exprimer les sentiments de l’âme humaine dans les œuvres de Catulle, de Tibulle, de Proper
vre d’un art plus habile et d’un âge plus mûr. Le spectacle de la vie humaine , tour à tour triste ou joyeux, tragique ou comiqu
de comique, fondé sur la peinture exacte et les contrastes de la vie humaine .    À divers titres, A. de Vigny (Othello, Chatte
l nous offre une double leçon en nous enseignant la vanité des choses humaines et l’espoir dans une autre vie. C’est le genre de
différents ouvrages relatifs à toutes les branches des connaissances humaines . Ex. Brunet, le Manuel du libraire. La bibliograp
nseignement de la vérité dans les diverses branches des connaissances humaines . Ce genre renferme donc l’inventaire raisonné d’u
ience des devoirs, qui étudie les règles propres à diriger l’activité humaine . 4° La théodicée ou étude rationnelle de Dieu, de
terre, etc. 4° Les moralistes sont les philosophes qui étudient l’âme humaine et en peignent tantôt les penchants élevés, les s
des caractères, observations justes et délicates des passions du cœur humain  ; mesure et sobriété dans les analyses, les descr
 ; il en est souvent la satire. Ex. Gil Blas de Lesage ; — la Comédie humaine de Balzac, etc. 6° Le roman intime nous initie au
6° Le roman intime nous initie aux sentiments et aux passions du cœur humain (Ex. Manon Lescaut de l’abbé Prévost). C’est quel
J. Rousseau et Bernardin de Saint-Pierre qui, dans l’histoire du cœur humain et des passions, ont donné une grande place à la
umas, A. de Vigny, Mérimée, Edmond About, Ferdinand Fabre, la Comédie humaine d’Honoré de Balzac et les romans innombrables dan
és accusées par le philosophe de Genève de causer le malheur du genre humain , 30 août 1755.) Ce dernier exemple suffît pour no
50 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
s mains font fleurir ! Un temps viendra, sans doute, où des lois plus humaines De vos bras opprimés relâcheront les chaînes : Da
………………… Modérons-nous surtout dans notre ambition ; Car c’est du cœur humain la grande passion. Moi-même, renonçant à mes prem
oi David, c’est toi dont les sixains2 Fixent l’esprit et le goût des humains  ! Sur un tapis dès qu’on te voit paraître, Noble
pour axiôme Que rien n’est rien, que de rien ne vient rien. Du genre humain connais quelle est la trempe ; Avec de l’or, je t
Le passage de la vie Le bonheur est le port où tendent les humains  ; Les écueils sont fréquents, les vents sont ince
51 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
effet d’un coup de main : C’est un travail immense et le chef-d’œuvre humain , Et la probité seule, alliée au génie, Peut des m
, dogmes vengeurs, le crime pâlissant ! Célestes alliés de la justice humaine , Épurez, exaltez l’âme républicaine3 ! Vous faite
taient atténués par les instincts généreux et permanents de la nature humaine . 3. Il faut être un peu archéologue pour devenir
est la fleur de l’humanité. Qui n’est pas assez poli n’est pas assez humain . « La politesse est une sorte d’émoussoir qui env
ou, pour n’avoir pas à porter plus de haine que n’en contient le cœur humain . Danton, par son retour à la générosité, excite u
52 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
eu d’une solitude inconnue, loin de tout asile, loin de tous vestiges humains  ! Cependant la nuit s’épaissît autour de lui, et
einte divine dont il porte les traits qui doit nous frapper. L’esprit humain ne peut rien créer : il ne produira qu’après avoi
t de vérités aussi utiles, et peut-être plus précieuses pour l’esprit humain que celles qui peuvent faire le fond du sujet. Le
space, de la matière, du mouvement et du temps, de l’âme, de l’esprit humain , des sentiments, des passions ; dans le reste, il
t d’autre, car tout ce qui est raisonnablement du domaine de l’esprit humain , nos auteurs classiques l’ont traité aussi dignem
et que l’inconstance et l’agitation est le propre partage des choses humaines . Mais ce qui rendra ce spectacle plus utile et pl
unes des autres ; ce même Dieu a voulu aussi que le cours des choses humaines eût sa suite et ses proportions : je veux dire qu
tte strophe d’une Ode sur la mort :         Dans ce las de poussière humaine , Dans ce chaos de boue et d’ossements épars, Je c
rsqu’ils nous paraissent, pour ainsi dire, au-dessous de la condition humaine , et qu’ils font voir dans la faiblesse de l’human
53 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
ue la morale païenne n’avait pas seulement imaginé. Toutes les vertus humaines étaient chez les anciens ; les vertus divines ne
août 1755. J’ai reçu, monsieur, votre nouveau livre2 contre le genre humain  ; je vous en remercie. Vous plairez aux hommes, à
particuliers, dont à peine la société s’aperçoit. Qu’importe au genre humain que quelques frelons pillent le miel de quelques
ou les ignore ou en rit. De toutes les amertumes répandues sur la vie humaine , ce sont là les moins funestes. Les épines attach
tera sur vous, que vous êtes justement dans le dernier degré du genre humain . Au bout de quarante ans de travail2, vous vous r
amitié, et quelques nouvelles, soit de littérature, soit des sottises humaines , le tout courant sur le papier sans peine et sans
re l’existence de Dieu d’a plus b divisé par z. Où en serait le genre humain s’il fallait étudier la dynamique et l’astronomie
ommes. » Citons encore ce passage : « Il est fâcheux pour la nature humaine , j’en conviens avec vous, que l’or fasse tout, et
54 (1854) Éléments de rhétorique française
venu un art et une jouissance. Voilà jusqu’où le temps et l’industrie humaine ont porté le langage ; mais, à l’origine des soci
plus étendues et plus fréquentes eurent commencé à former la société humaine , comment s’y prit-on pour assigner à chaque objet
va quelque heureux génie, qui, poussant l’analyse des sons de la voix humaine jusque dans leurs derniers éléments, les réduisit
esta partout le même, parce qu’il tenait à la nature même de l’esprit humain . L’ensemble de ces principes invariables forme ce
tions ou interjections, qui ont dû former le premier langage du genre humain , la partie la plus ancienne du discours est cette
, latines et allemandes. Les mots qui signifient les parties du corps humain ou des choses d’un usage journalier, et qui n’ont
 siècle, on exprima par des termes grecs toutes les parties du corps humain , les maladies et leurs remèdes : de là les mots d
s entre eux. Mais ces rapports peuvent être innombrables, et l’esprit humain ne les découvrit pas tous à la fois. On sentit d’
s querelles à l’avenir, et ces termes ambigus qui font couler le sang humain . Sans doute la raison exacte qui forme le princip
ste à prouver ; elle s’adresse à la partie la plus noble de la nature humaine , à la raison. I. Des faits. La premiere méth
rd : Avant que la raison, s’expliquant par la voix. Eût instruit les humains , eût enseigné des lois, Tous les hommes suivaient
ieuse adresse De ces sauvages mœurs adoucit la rudesse, Rassembla les humains dans les forêts épars, Enferma les cités de murs
duel n’est qu’un préjugé barbare qui n’a point sa racine dans le cœur humain , met d’abord en avant des exemples tirés de l’his
elui à qui on les rend. Pleurez donc sur ces failles restes de la vie humaine , pleurez sur cette triste immortalité que nous do
ter à un objet unique. Cette règle lient à la nature même de l’esprit humain , qui ne peut jamais saisir qu’une chose à la fois
la nuit nous rend plus sensible le bienfait de la lumière, et la vie humaine n’est qu’une longue alternative de peines et de p
ns par des prières. » M. de Lamartine définit heureusement la nature humaine par une antithèse qui rappelle les Pensées de Pas
age unique ; Sitôt qu’à la tribune il s’était accroché, Aucun pouvoir humain ne l’en eût détaché : Parler à tout propos était
eur : vos invincibles mains Ont de monstres sans nombre affranchi les humains  ; Instruite du respect qu’il veut vous conserver,
citer, nous ajouterons celle sublime allégorie de Bossuet : « La vie humaine est semblable à un chemin dont l’issue est un pré
dans son sermon sur la mort :   « Cette recrue continuelle du genre humain , je veux dire les enfants qui naissent, à mesure
on consultait un jour un homme qui avait quelque connaissance du cœur humain sur une tragédie qu’on devait représenter : il ré
et que l’inconstance et l’agitation est le propre partage des choses humaines . Mais ce qui rendra ce spectacle plus utile et pl
unes des autres ; ce même Dieu a voulu aussi que le cours des choses humaines eut sa suite et ses proportions : je veux dire qu
e lu la médites, est honteuse et furtive ; c’est un vol fait au genre humain . Avant de le quitter, rends-lui ce qu’il a fait p
omme de concevoir, puisqu’il n’y a rien de plus opposé à la faiblesse humaine que la puissance infinie : «  Au commencement, le
nt, est sublime, parce qu’elle dépasse la portée ordinaire des forces humaines . Celui-là est sublime, qui sacrifie au bien publi
les, et leur communique ses émotions. Mais, comme toutes les facultés humaines , la voix peut être perfectionnée par le travail.
lent quelle est leur place sur la terre, en quoi consiste la destinée humaine , sur quelles bases reposent les lois des empires,
ensuite dans une noire mélancolie, et enfin dans le désespoir. La vie humaine , avec ses pompes et ses délices, cesse de lui par
se figurer quelles calamités résulteraient de cette réunion du genre humain sur un seul point de la terre. Afin d’éviter ces
, ils ont proclamé que le maître de Platon avait bien mérité du genre humain , et ils ont attaché à son nom une gloire immortel
n. Sans doute la raison est ce qu’il y a de plus noble dans la nature humaine  ; mais la sensibilité est aussi une partie de nou
fenseur s’efforce d’excuser ses torts, en les imputant à la faiblesse humaine et à la licence des temps où il a vécu. Il rend h
l’empreinte dont il porte les traits qui doit nous frapper. L’esprit humain ne peut rien créer ; il ne produira qu’après avoi
nt de vérités aussi utiles et peut-être plus précieuses pour l’esprit humain que celles qui peuvent faire le fond du sujet. « 
space, de la matière, du mouvement et du temps, de l’âme, de l’esprit humain , des sentiments, des passions : dans le reste, il
; mais je me réjouis avec vous de ce que vous êtes libéral, généreux, humain , faisant valoir les services d’autrui et oubliant
t. Madame de Sévigné avait à peindre la plus grande douleur que l’âme humaine puisse concevoir, celle d’une mère à la nouvelle
es sciences qui travaillent à l’instruction et au bonheur de l’espèce humaine  ? Pourquoi l’artiste, l’avocat, le médecin, ne ch
55 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
oire éclatante, et en protégeant la patrie, être appelés par le genre humain les défenseurs du monde, les vengeurs de la Divin
erre ? Leur unique but est de piller les temples, de détruire la race humaine . Habitués à combattre contre les esclaves des roi
des Dieux ; mais nous devons nous occuper du gouvernement des choses humaines , et c’est à vous qu’il appartient de régler, d’af
’il faut avant tout implorer par nos prières : sans Dieu, les efforts humains sont impuissants. » XVII. Pélage exhorte les
e, avait l’orgueilleuse prétention d’imposer ses lois à tout le genre humain  ! Vous avez acquis une gloire immortelle, vous av
ure terre est celle qui en a le plus. Il en est de même pour l’espèce humaine . L’homme qui a obtenu le plus d’avantages de son
l’homme accablé par le destin contraire, fait violence à la faiblesse humaine et commet une injustice. Personne n’est assez pru
cette déesse qui s’abandonnant à ses caprices, se réjouit des misères humaines , et fait succéder d’affreux malheurs à l’état le
éritent d’être écoutées. Considère quelle est la condition des choses humaines . Laissons de côté le passé ; envisageons uniqueme
t mieux que moi, et plus que personne je tiens compte de la faiblesse humaine . Pour ce qui regarde les conditions de paix dont
antis par le feu, les campagnes ravagées : toutes les lois divines et humaines ont été violées ! Tels sont les titres au nom des
inspirer un fol orgueil à ce roi qui oubliait la fragilité des choses humaines . Un seul homme, Démarate de Lacédémone, réfugié à
abandonne pas isolé dans ce désert où l’on ne rencontre pas de traces humaines . Conduis-moi plutôt dans ta patrie ou à quelque p
horrible et de tyrannique, qui ne se remarque en ces ennemis du genre humain . Ils accablent les serviteurs de Jésus-Christ, il
s pas que je devais mourir : n’est-ce pas le sort qui attend tous les humains  ? Mais si je meurs avant le temps, je regarde cel
lui démontre combien on doit avoir peu de confiance dans la puissance humaine , combien la fortune est incertaine et fragile. — 
matière. Il complimentera le prince qui a rendu la sécurité au genre humain . — Il représentera la foule des délateurs punis d
maient partout la terreur. — Enfin renaît la confiance, et la société humaine n’est plus en proie à des craintes mutuelles. « 
ce pénible, abreuvée d’inquiétudes ! qu’il pleure, en voyant le genre humain jouissant désormais de la sécurité ! » « Spectacl
56 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
amitié, et quelques nouvelles, soit de littérature, soit des sottises humaines , le tout courant sur le papier sans peine et sans
août 1755. J’ai reçu, monsieur, votre nouveau livre1 contre le genre humain  ; je vous en remercie. Vous plairez aux hommes, à
particuliers, dont à peine la société s’aperçoit. Qu’importe au genre humain que quelques frelons pillent le miel de quelques
u les ignore, ou en rit. De toutes les amertumes répandues sur la vie humaine , ce sont là les moins funestes. Les épines attach
ns qui sont en vie. Mon triste état m’interdit tout commerce avec les humains  ; mais, quoique vous n’ayez point traduit les Géo
57 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
atiques ? L’action dramatique, comme les divers événements de la vie humaine qu’elle a pour objet de mettre sous les yeux, peu
a la tragédie. On vit sur le théâtre les plus grands intérêts du cœur humain combinés et mis en balance, les caractères opposé
ques qui terminent les grandes révolutions de la fortune et de la vie humaine  : c’est là, plus qu’ailleurs, que le poète doit s
et coupé. Cette marche est conforme aux vrais sentiments de l’esprit humain  ; elle sert à la variété des effets, et si nous l
les malheurs d’autrui. C’est de la compassion que relève la noblesse humaine  : c’est elle qui rattache nos cœurs aux intérêts
s. Les passions dramatiques doivent être en conformité avec la nature humaine , et en harmonie avec les temps, les pays et les d
, se disputent tour à tour le premier rang parmi les passions du cœur humain . Les trois dernières surtout sont regardées comme
que utilité, lorsqu’à l’exemple de la tragédie, il place dans le cœur humain le ressort des événements et le mobile des action
e, comme étant une représentation satirique des travers et des folies humaines , devrait lui donner un but moral et utile. Polir
mande ni talents extraordinaires, ni connaissance approfondie du cœur humain , mais seulement beaucoup d’imagination. Nous cite
quel ne peuvent échapper ces erreurs légères et fugitives de l’esprit humain qui se cachent sous le vernis uniforme de la soci
bien à plaindre, si elle n’avait d’autre frein à opposer aux passions humaines que les moqueries et les sarcasmes de la comédie.
58 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
situations particulières, et, par suite, des peintures vraies du cœur humain , des mouvements qui l’agitent, des passions qui l
olir l’esprit et de former le cœur en présentant un tableau de la vie humaine . Censurer les ridicules et les vices, montrer le
une belle chimère, que j’ai moi-même forgée pour me jouer de l’esprit humain , qui veut passer les bornes qui lui ont été presc
59 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
ge le plus étonnant, la conception la plus merveilleuse dont l’esprit humain puisse se faire une idée. Les écrits saints ont u
séquences multipliées qui échappent à ces précepteurs fameux du genre humain , si ce défaut même de liaison dans leurs idées et
yeux, entre les leçons de la sagesse divine, et celles de la sagesse humaine , ce même Horace, si admirable quelquefois dans se
aire une philosophie bien supérieure à celle d’Horace. Riches, soyez humains , tendres et généreux. Quel bien vaut le bonheur d
entes heures, Boire l’heureux oubli des soins tumultueux, Ignorer les humains , et vivre ignoré d’eux ! (L’Homme des Champs, ch
60 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
u’il appelle : Il tient la balance éternelle, Qui doit peser tous les humains . Dans ses yeux la flamme étincelle, Et le glaive
s ; il y ajouta, d’après la connaissance profonde qu’il avait du cœur humain , d’autres traits qu’il imagina qu’un avare est ca
nous le représenteront sujet, comme nous, à la fragilité de la nature humaine . De plus, il fera naître sous ses pas tous les ob
bserver les hommes et leurs divers caractères, étudier à fond le cœur humain , démêler tous les secrets ressorts qui le font mo
nsacrés à la poésie, sans pouvoir être reçus dans la prose. Tels sont humains pour hommes ; forfaits pour crimes ; coursier pou
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
e retire à son gré, et dont aucune puissance ne peut dépouiller l’âme humaine qui l’a conquise en la méritant. Notre gloire ,
outiendra jamais, parce que jamais je ne donnerai de gages à un parti humain  ; j’ai aussi cette autre certitude que, demeuré à
lis dans M. Saint-Marc Girardin cette page spirituelle sur la gloire humaine  ; je la cite, pour que l’on apprécie la différenc
l’autre est celui du plus grand nombre, de la majorité dans l’espèce humaine . Or, pour plaire à quelques-uns, il suffit de pet
des choses, les longs travaux, les services effectifs rendus au genre humain , et il faut dédaigner la réputation, les succès d
62 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
imilant à une autre. Au Livre de la Sagesse, l’instabilité des choses humaines est prouvée et exprimée par des comparaisons accu
rateur, la nécessité d’une étude très longue et très délicate du cœur humain , étude dont nos grands orateurs sacrés nous donne
çon, c’est-à-dire quelques-uns, oisif, spectateur indolent des choses humaines , et laissant tranquillement au hasard la conduite
emporté. Grand Dieu ! c’est ainsi que vous vous jouiez de la sagesse humaine . § 10. Péroraison. La péroraison est la de
ssentiel d’ajouter qu’il doit avoir une connaissance profonde du cœur humain , pour en développer les replis les plus secrets,
onça l’éloge de Claude, son prédécesseur24. Mais ces éloges, purement humains , n’avaient à peu près de commun que le nom avec n
et en gémissements sur la courte durée et la fragilité des grandeurs humaines . Il peut encore commencer par quelque réflexion f
rmet pas qu’on se borne, dans l’éloge des héros, à des faits purement humains . Le but est de nous instruire en excitant notre a
anges que je dois à un si grand homme. Poussons donc à bout la gloire humaine par cet exemple ; détruisons l’idole des ambitieu
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
n’avait soupçonnées avant Corneille. Aux peintures généreuses du cœur humain , il sut allier le sens historique, et l’intuition
de parade, et non pas de défense, Va, quitte désormais le dernier des humains  ; Passe, pour me venger, en de meilleurs mains. (
vère, qui avait aimé Pauline. 7. Pauline. C’est bien cruel. Le sens humain s’étonne, ou se révolte. 1. Douceurs. Ici, la f
rs. Ici, la forme est toute mystique : c’est le langage de la passion humaine transporté aux idées divines qu’iladore. Il leur
e. Étendant le cercle du drame, c’est-à-dire de l’imitation de la vie humaine , Corneille a mis sur son théâtre, comme dans le m
ussi change-t-il de langage ; il ne parle plus que celui de la raison humaine  ; il s’attaque aux folies païennes. Avant de cons
64 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
s de rhétorique sont fondés sur l’expérience et sur la nature du cœur humain , l’essentiel est moins de les connaître que d’en
plutôt que pour sa mémoire, et étudier avant tout les secrets du cœur humain . 13. On peut dire, en un sens très véritable, que
s sa loi sainte, sa loi pure Est le plus riche don qu’il ait fait aux humains . Les orateurs et les poètes font grand usage de
rité. Il y a deux sortes d’autorité : l’autorité divine et l’autorité humaine . 40. Les témoignages de l’autorité divine apparti
n peut défendre sa vie contre un injuste agresseur. 41. Les autorités humaines communes à tous les genres sont au nombre de cinq
Les épicuriens prouvaient ainsi que les dieux devaient avoir la forme humaine  : Les dieux doivent avoir la forme la plus belle
maine : Les dieux doivent avoir la forme la plus belle ; Or la forme humaine est la plus belle, Donc les dieux doivent avoir l
orme humaine est la plus belle, Donc les dieux doivent avoir la forme humaine . Ils faisaient un sophisme, parce que la forme h
voir la forme humaine. Ils faisaient un sophisme, parce que la forme humaine est la plus belle seulement par rapport aux forme
lui que rarement et avec beaucoup de réserve. Il est dans la nature humaine , disait Démosthènes en commençant sa défense, d’é
que tous les hommes d’État aient perdu le don de conseil ; la raison humaine subit des éclipses, les institutions subissent de
serai-je à la vue de ce tombeau, fatal écueil de toutes les grandeurs humaines , à la face de ces autels, demeure de Jésus-Christ
e. Laisser ainsi son œuvre imparfaite, c’est ne pas connaître le cœur humain  ; est-on arrivé jusqu’à lui, il veut qu’on l’écha
our éviter la monotonie et pour se prêter à l’inconstance de l’esprit humain , l’orateur pourra se permettre quelques digressio
Si vous voulez toucher le cœur, parlez à la partie sensible de l’âme humaine , peignez les objets réels de manière que l’audite
des racines profondes. Elle se rapporte aux trois objets de la pensée humaine , qui sont le bon, le vrai et le beau, et aux troi
le talent qui lui donnent l’autorité ; sa parole n’est pas une parole humaine , c’est la Parole de Dieu. 303. Par les matières q
n discours. La dialectique, la rhétorique, et surtout l’étude du cœur humain , sont des ressources précieuses pour le prédicate
’attachera de préférence à ceux qui se lient à la conduite des choses humaines et aux grands faits de l’histoire et de la sociét
eur, c’est, dit La Harpe, de planer au-dessus de toutes les grandeurs humaines . Il faut que, pour remplir son sujet, il exalte m
beau et le plus vaste théâtre où puisse briller l’éloquence purement humaine . L’aspect imposant de l’assemblée, l’importance d
éclament la sentence des juges. Elle a pour but d’éclairer la justice humaine et de l’aider ainsi à être droite et impartiale d
de l’État, et de chercher dans les lois divines le fondement des lois humaines . En outre, l’avocat devra être instruit des sente
e, et quand vous les saurez, quand vous aurez la mesure de ce qui est humain , un jour peut-être, redescendant de ces hauteurs
ement pour la raison et qui n’intéresseraient ni les sens, ni le cœur humain . Rejetez donc ces idées ou changez-les en images 
t la vie et la respiration ; Il a fait naître d’un seul toute la race humaine pour habiter sur toute la face de la terre, déter
elui à qui on les rend. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine , pleurez sur cette triste immortalité que nous do
ligion et les secrets plus incompréhensibles encore peut-être du cœur humain . Quels trésors ! quelles grandeurs ! quels sujets
eindre, par le geste ou par l’expression, à la sublimité de la pensée humaine  ? Qui nous parlera mieux que nous de nous-mêmes ?
vengeance ! L’orateur chrétien embrasse dans son amour tout le genre humain . Il se baisse pour laver les pieds des pauvres, p
ui l’environnent. 2e membre. Peinture de la dépravation de la raison humaine , relativement à Dieu et à la morale. C’est la rel
es erreurs. 3e membre. Peinture des variations infinies de la raison humaine et de l’incroyable mobilité de ses opinions. C’es
et sa propre gloire. Il avait trop longtemps spéculé sur les passions humaines , trop manœuvré, trop louvoyé, trop compté sur lui
ions, tantôt il leur lâche la bride, et par là il remue tout le genre humain . Veut-il faire des conquérants ? il fait marcher
ser les fondements de la tranquillité publique. Il connaît la sagesse humaine , toujours courte par quelque endroit ; il l’éclai
vine et la loi naturelle ? 41. Combien y a-t-il de genres d’autorités humaines communes à tous les genres ? 42. Quel usage fait-
65 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre V. Du Roman. »
lir l’esprit et de former le cœur, en présentant un tableau de la vie humaine . Censurer les ridicules et les vices ; montrer le
t, attachent le lecteur ; et qui amènent des peintures vraies du cœur humain , des divers mouvements qui l’agitent, et des diff
66 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
finir rigoureusement suivant les principes généraux des connaissances humaines . Ainsi, quand le poète et l’orateur embrasseront
omposition de parallèles. MATIÈRE. La Justice divine et la Justice humaine . Aux deux coins de cet échafaud les deux justice
coins de cet échafaud les deux justices sont  en présence, la Justice humaine et la Justice divine : l’une, implacable et appuy
ogue est un vêtement qui s’adapte à tous les genres, et dont l’esprit humain peut revêtir toutes les productions. L’éducation
leurs mœurs, et l’infatigable activité de l’esprit ; 3° dans le cœur humain  ; l’écrivain y découvre les ressorts secrets qui
te mélancolie de ce tableau, ne sauraient s’exprimer dans des langues humaines  ; les plus belles nuits en Europe ne peuvent en d
mble que l’on entend ce coup sourd et effrayant d’un fer sur une tête humaine  : siffle, vole sont des expressions forcées ; il
67 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
a peint avec une vérité saisissante tous les types de la physionomie humaine  ; il met en scène la cour, la ville et la provinc
u’aux flatteurs on doit partout se prendre Des vices où l’on voit les humains se répandre. Philinte. Mais pourquoi pour ces ge
ire. Il y a toujours en lui un observateur et un peintre de la nature humaine . 6. Par ces satires indirectes, qui vont à l’adr
er quelques oracles : élevé par son caractère au-dessus des jugements humains , il abandonne aux âmes communes le mérite d’une v
avant dans les obscurs replis où se cachent les ressorts des actions humaines . Rien d’indécis, rien de vague, rien qui n’aille
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
, Caractères, Méditations, Introduction à la connaissance de l’esprit humain . S’il n’a pas le trait acéré de La Rochefoucauld,
mesure bien, d’ailleurs, la force et l’étendue de l’esprit et du cœur humains que dans ces siècles fortunés ; la liberté découv
vos sentiments, qui vous rend plus généreux, plus compatissant, plus humain , qu’elle vous soit chère. » « Les conseils de l
69 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
ommencement doit avoir une cause antérieure, que dans les productions humaines l’art déployé dans l’effet indique nécessairement
passions, parce que les passions sont la source de toutes les actions humaines . L’homme le plus vertueux, en traitant le sujet l
i démontré qu’elle était le fruit des plus grands efforts de l’esprit humain , qu’elle était l’art de persuader les hommes et d
ujet. Ce génie étonnant et vaste, qui fait tant d’honneur à la nature humaine , et qui répandit la lumière sur presque toutes le
démonstration : il doit avoir tort, puisqu’il a contre lui la nature humaine . En matière de goût, comme en éloquence et en poé
t point lié aux progrès des sciences ou à l’étendue des connaissances humaines  ; il est tout entier dans le sentiment. L’on voud
, ont développé et, pour ainsi dire, aiguisé les facultés de l’esprit humain . On ne peut se refuser à admettre encore que les
et impassible, il offre à ses lecteurs une copie fidèle de la nature humaine . Cependant on ne peut pas donner le nom d’histoir
ur y réussir, il faut deux choses : une connaissance parfaite du cœur humain , et la science de la politique ou du gouvernement
connaissances stratégiques. Tacite connaissait supérieurement le cœur humain  ; ses pensées sont à la fois profondes et délicat
il en a su tirer des peintures intéressantes et fidèles de la nature humaine . S’il décrit la mort de quelque grand personnage,
e d’être très instructifs, et d’apprendre surtout à connaître le cœur humain . Quoique sa politique soit souvent trop subtile,
mes dans les différents siècles, la marche et les progrès de l’esprit humain ont incontestablement plus d’intérêt et d’utilité
avant par des citations empruntées à l’histoire ou à l’étude du cœur humain . Les sujets de morale et de politique présentent
ait dangereux d’imiter son style. Le célèbre Traité sur l’entendement humain , par M. Locke, peut être cité comme un modèle de
fictives comme une preuve de la grandeur et de la dignité de l’esprit humain . Il observe fort ingénieusement que les affaires
evalerie, l’un des phénomènes les plus curieux de l’histoire du genre humain . Ce fut le berceau de tous ces contes de chevaler
mmence même à y saisir quelques traits de ressemblance avec la nature humaine . Cependant il y resta toujours beaucoup trop de m
vent une grande finesse d’esprit et une profonde connaissance du cœur humain  ; les nuances les plus délicates, les traits les
les genres d’écrits, le naturel et la simplicité exercent sur le cœur humain  ; il fait voir aussi quelle variété de caractères
er plus d’extension à l’idée que nous avons déjà de la perfectibilité humaine , ou, en d’autres termes, d’exciter notre admirati
temps soutenu pour qu’on y puisse reconnaître les traits de la nature humaine . C’est ce qu’Aristote appelle les mœurs dans un p
ncipal, celui qui dans le poème joue le rôle le plus intéressant. Les humains ne jouent pas seuls un rôle dans une action épiqu
et de dignité, ce poète n’eût-il employé que des moyens et des agents humains , il n’en a pas moins rempli les règles principale
surtout de le prodiguer de manière à dérober à notre vue les actions humaines , ou à les envelopper d’un nuage de fictions invra
ait, dans un poème, les faire agir concurremment avec des personnages humains , sans risquer de produire une insupportable confu
la haute poésie que celle d’une civilisation plus avancée. La nature humaine s’y montrait à découvert, et les hommes n’avaient
ltitude prodigieuse d’incidents, de discours, de caractères divins et humains que l’on rencontre dans ses poèmes ; l’étonnante
e feu ; nous y trouvons la plupart de ces peintures si vraies du cœur humain que nous admirons dans Homère. Quand on lit ce gr
s que repousse la poésie épique, et qui d’ailleurs montrent la nature humaine sous un jour trop odieux. Des entreprises brillan
la Discorde, la Politique, l’Amour ; tous trois, revêtus d’une forme humaine , se mêlent aux actions des hommes, et jouent un t
à leur place ; mais dans un poème qui n’a pour sujet que des actions humaines , lorsque ces êtres agissent concurremment avec de
nétrer dans les mystères de la théologie, il eût célébré un événement humain qui lui eût offert l’occasion de peindre quelques
naux ; il convenait davantage à son but de lui prêter une physionomie humaine , c’est-à-dire un caractère qui ne fût pas encore
t celle où le poète a obtenu le moins de succès. Quant aux caractères humains , l’innocence et les amours de nos premiers parent
re de composition ne dénote une connaissance plus approfondie du cœur humain  ; aucun genre de composition, dans une main habil
els nous sommes exposés. C’est une représentation exacte des passions humaines , et de leurs funestes effets, lorsqu’il n’est plu
tragédie exige une imitation plus rigoureuse de la vie et des actions humaines , parce que son but est moins de frapper l’imagina
drame est surtout l’imitation naturelle et vraisemblable des actions humaines , l’on ne doit amener sur la scène que les personn
s propres passions, ou la faiblesse trop souvent attachée à la nature humaine . Ces sortes de sujets nous font éprouver de vifs
aturelles, retournent avec plaisir à ces représentations de la nature humaine , si pleines de feu et de vérité. Shakspeare a enc
reçus des dieux, et qu’il ne m’est pas permis d’appeler des qualités humaines , il a effacé tout ce qu’il y a eu d’orateurs célè
eur prononciation, qui semble heurter les principes de l’articulation humaine . Celle-ci doit toujours tendre à décider, à fixer
s mère idolâtre, N’est-elle plus que la marâtre Du reste grossier des humains  ? « On pouvait lui répondre : Estimez vos aînés s
l’a mise en ses sévères mains : Minos juge aux enfers tous les pâles humains . « Mettez à la place : Où me cacher ? fuyons dans
liens diraient également, après les Grecs et les Romains : “Les pâles humains Minos aux enfers juge,” et enjamberaient avec grâ
er dans sa patrie. Il ne voulut fléchir sous le joug d’aucune opinion humaine , et il n’y eut point d’Église qui pût se vanter d
t Adam et Ève sont remplis ; il ne s’élève pas au-dessus de la nature humaine , mais au-dessus de la nature humaine corrompue ;
élève pas au-dessus de la nature humaine, mais au-dessus de la nature humaine corrompue ; et, comme il n’y a point d’exemple d’
on naturelle à nous affecter douloureusement au spectacle des misères humaines . Il semblerait, par ce passage, qu’il en voudrait
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198
, Caractères, Méditations, Introduction à la connaissance de l’esprit humain . S’il n’a pas le trait acéré de La Rochefoucauld,
e siècle, où les écrivains se souciaient plus de la destinée du genre humain que de celle de l’individu. 1. Il disait ailleu
71 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
qu’elle travaille sur un plan dont elle ne s’écarte jamais. L’esprit humain qui puise les germes de ses productions dans les
agir et parler suivant les lois de la nature et les caprices du cœur humain . 2° C’est de donner aux objets cette couleur loca
es Cicéron. Mais l’intérêt, ce grand et détestable mobile des actions humaines , est la cause souvent de la dégradation de leur t
ur et étudier avec ce maître par excellence les caprices des passions humaines . Il faut, en outre, sonder par avance les disposi
72 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
puissante et plus abondante, on rencontre d’abord toutes les passions humaines , qui se soulèvent contre cette loi et la repousse
en sa Providence, et j’espère dans l’avenir qu’elle destine au genre humain . Le mien, personnellement, n’a rien de beau : mal
céleste qui doit être transmis aux générations successives de la race humaine . Il faut professer la vertu sur la terre, afin qu
e décent pour se déguiser soi-même. « On a beaucoup dit que la nature humaine tendait au bonheur : c’est là son instinct involo
73 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
osés est le plaisir. Les grands sont une espèce relativement au genre humain  ; il établit d’abord que le plaisir est le premie
ulent ensuite tous les autres vices. Mais ce premier écueil de la vie humaine devient comme l’écueil privilégié de la vie des g
rutes ou intelligentes, de tout ce qui peut être l’objet de la pensée humaine . Décrirez-vous les merveilles de la nature, l’ord
74 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
pas exclusivement sur l’autorité divine, elle emploie aussi les armes humaines du raisonnement, selon les auditeurs auxquels ell
ontre la mort triomphant de la grandeur et de la gloire, et l’orgueil humain confondu devant l’égalité de la tombe. Par ce dou
ation ; elle montre la main de la Providence dans tous les évènements humains , et rapporte toute la vie du personnage à la néce
75 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
dent au calme de l’intérieur ; mais lorsque l’âme est agitée, la face humaine devient un tableau vivant où les passions sont re
e le rayon, l’humble désir qui appelle la bénédiction d’en haut sur l’ humaine sueur et qui fait demander le pain quotidien. (Sa
n ne fait pas ici un portrait, mais idéalise le type même de l’espèce humaine  ? Il trace une sorte d’exemplaire divin. 1. Aprè
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
’autrefois ; Ainsi le vaste écho de la voix du génie Devient du genre humain l’universelle voix… Et de toi, morte hier, de toi
pas un, certes, n’en doit mourir. Connaissais tu si peu l’ingratitude humaine  ? Quel rêve as-tu donc fait de te tuer pour eux ?
d’aimer2 ; hors de là tout est vain ; Et puisque tôt ou tard l’amour humain s’oublie, Il est d’une grande âme et d’un heureux
77 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
ssentiel d’ajouter qu’il doit avoir une connaissance profonde du cœur humain , pour en développer les replis les plus secrets,
i les hérétiques, l’ont attaquée comme une loi trop naturelle et trop humaine . D’où je conclus que c’est une loi raisonnable, u
’y reconnaît. Ce Jésuite connaissait parfaitement le monde et le cœur humain . Jamais Orateur ne les a peints sous des traits p
e leur laisse aucune ressource pour se justifier. En peignant le cœur humain , dont il avait une connaissance si profonde, il m
et en gémissements sur la courte durée et la fragilité des grandeurs humaines Il peut même commencer par quelque réflexion frap
à l’Orateur de se borner, dans l’éloge des Héros, à des fins purement humaines . Son but doit être de nous instruire en excitant
us instruire, et l’exciter votre piété, par la vue même les grandeurs humaines et du terme fatal où elles aboutissent, je viens
 ; 3º comme un Héros ennemi de la flatterie ; 4º comme un Héros aussi humain qu’il était grand ; 5º comme un Héros que l’amour
78 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »
les aide de ses lumières ; elle grandit en tout l’horizon de l’esprit humain . L’utilité de la littérature n’est contestée par
aussi comme expression suprême de la création divine et des créations humaines dans tous les arts ; nous la montrons partout, co
79 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
e mon cœur ne peut rien sur mon âme. Aux peintures généreuses du cœur humain , il sut allier le sens historique. Chez lui revit
essimiste. Aigri par ses souffrances, il voit dans toutes les actions humaines l’amour-propre, le calcul, le déguisement ; pas u
a peint avec une vérité saisissante tous les types de la physionomie humaine  ; il met en scène la cour, la ville et la provinc
on étudie ses œuvres, plus on y découvre de profondeur. Nulle parole humaine n’eut plus d’autorité. C’est que sa vie et ses di
Bernard, 1655.) La mort C’est une étrange faiblesse de l’esprit humain que jamais la mort ne lui soit présente, quoiqu’e
es plus innocents de l’esprit, et ne laisse rien d’entier dans la vie humaine  ! (Sermon sur l’honneur.) Les beaux esprits
vain triomphe de l’orgueil525. (Sermon sur l’orgueil.) La sagesse humaine Que l’on mette au milieu d’une assemblée de ph
je ne le puis, chrétiens, je ne puis jamais me fier à la seule raison humaine  ; elle est si variable et si chancelante ; elle e
moi-même cette mer si vaste et si agitée, des raisons529 et opinions humaines , je ne puis découvrir dans une si vaste étendue,
éhémence de ses douleurs, les diverses calamités qui affligent la vie humaine , a eu juste sujet de se plaindre de notre ignoran
e et même action 577. Méditations sur l’Évangile. Image de la vie humaine 578 La vie humaine est semblable à un chemin
Méditations sur l’Évangile. Image de la vie humaine 578 La vie humaine est semblable à un chemin dont l’issue est un pré
des salles, et contemplez-y attentivement le spectacle de l’infirmité humaine . Là vous verrez en combien de sortes la maladie s
es mêmes principes, formé de la même boue : respecte en eux la nature humaine si étrangement maltraitée ; adore humblement la m
ictions spirituelles. Les années finissent si tôt, et les prospérités humaines valent si peu, qu’elles ne méritent pas nos premi
naturel, la délicatesse et l’autorité que donne l’expérience du cœur humain , j’allais dire la science de la direction. Le b
et de plus pathétiques analyses les faiblesses et les orages du cœur humain  : il excite la pitié, la sympathie, l’attendrisse
on princière lui permit d’assister de près au spectacle de la comédie humaine , où figuraient les originaux de la cour et de la
iculée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine , et en effet ils sont des hommes748. Ils se retir
e, si fougueux, si hautain, si rebelle, devint entre ses mains pieux, humain , charitable, attentif à tous ses devoirs : ce fut
n bon Duc, pour vous et pour Madame la Duchesse881. Les faiblesses humaines La perfection supporte facilement l’imperfecti
e. Il a de l’onction, il est insinuant, il connaît intimement le cœur humain , met la passion aux prises avec la foi, et sait d
uns avec les autres, et qui forment toutes les unions et les amitiés humaines , sont le goût, la cupidité et la vanité. Le goût9
la sa gaieté spirituelle, son génie inventif, sa connaissance du cœur humain , et sa verve ingénieuse, qui peindra les préjugés
ves nous représentent toutes les conditions de la vie et de la nature humaine . Aimable malgré ses faiblesses, son héros est voi
us l’empire C’est ici qu’il faut se donner le spectacle des choses humaines . Qu’on voie dans l’histoire de Rome tant de guerr
ns qui sont en vie. Mon triste état m’interdit tout commerce avec les humains  ; mais, quoique vous n’ayez point traduit les Gêo
dent au calme de l’intérieur ; mais lorsque l’âme est agitée, la face humaine devient un tableau vivant où les passions sont re
sier, toujours nouveau, est un chef-d’œuvre de la nature auquel l’art humain ne peut rien changer, ni ajouter ; celui du serin
omb d’un oracle, il eut l’ambition de façonner à sa fantaisie le cœur humain . On pourrait dire de lui : ce fut un malade qui v
é par la beauté morale, il défendit les croyances éternelles du genre humain  ; il eut le cœur religieux, et fut excellent lors
, Caractères, Méditations, Introduction à la connaissance de l’esprit humain . S’il n’a pas le trait acéré de la Rochefoucauld,
leurs familiers, de leur flatteurs et de leurs domestiques ; le genre humain se renferme, pour eux, dans ce petit cercle de ge
 ! restaurateurs des arts, pères de l’éloquence, lumières de l’esprit humain , que n’ai-je un rayon du génie qui échauffa vos p
. La vie ne paraît qu’un instant auprès de l’Éternité, et la félicité humaine , un songe ; et, s’il faut parler franchement, ce
de la foi ; elle nous est d’un grand secours dans toutes les misères humaines  ; il n’y a point de disgrâces qu’elle n’adoucisse
e du monde, où les époques se comptent de débris en débris, cette vie humaine , dont la trace se suit à la lueur des volcans qui
Chez nos plus mortels ennemis, seuls, égarés, si loin de tout secours humain  ! et puis, pour ne rien omettre de ce qui pouvait
vérités de la morale et de la religion, partout tu agrandis la parole humaine , tu surpasses l’orateur antique ; tu ne lui resse
e française (1822). Montaigne Dans tous les siècles où l’esprit humain se perfectionne par la culture des arts, on voit
mps après, au faîte du pouvoir absolu érigé par César, on vit le plus humain des empereurs de Rome, Marc-Aurèle, révéler dans
Les lumières de la raison Depuis les premiers jours des sociétés humaines jusqu’à la venue de Jésus-Christ, tandis que dans
bon larron, qui lui sembla le plus rassurant exemple de la confiance humaine et de la clémence divine1703. Se sentant un peu f
rit qui manquent pour saisir, attirer, maîtriser l’attention du genre humain  ! Ce fils d’un gentilhomme corse1712, qui vient d
e en Amérique, rapprochant les produits de l’univers entier, l’espèce humaine arrive à ce point, que sa misère s’est changée en
nos idées, de nos mœurs, en un mot de la société française et du cœur humain . En parlant non comme un livre, mais comme un hom
s de l’histoire, ce fut que, dans la servitude où se taisait le genre humain , l’une et l’autre eurent l’instinct du droit, et
Christ expirant au sommet du Calvaire, Sauvait par sou amour le genre humain perdu. La terre s’entr’ouvrit ; le soleil éperdu
e étrangère et contemporaine, en un mot toutes les formes de l’esprit humain , depuis le cèdre jusqu’à l’hysope. Ses Causeries
nement tonnante. Il roule en son cours des trésors d’éternelle morale humaine . Il est unique pour nous, et, quelque soit l’empl
sonne n’oublie sa dette ; chaque pensée rend son écho. Et ce moi 1816 humain du défunt qui jouirait tant s’il entendait, où es
s intelligences libres appelées à travailler à la fortune de l’esprit humain  ; de jeunes Français chez qui l’amour de la patri
le pain de la bouche. 194. Cela fait rire, et pourtant que de vérité humaine sous cette verve ! 195. Je me ferais un cas de c
er quelques oracles ; élevé par son caractère au-dessus des jugements humains , il abandonne aux âmes communes le mérite d’une v
de sa patrie pour condamner nos spectacles, chefs-d’œuvre de l’esprit humain . Le centième de l’argent des cartes suffirait pou
tristesse éloquente, celle d’un penseur qui connaît à fond la misère humaine , et en souffre, parce qu’il aime les hommes. 32
Enchanté. Voilà des contrastes qui font réfléchir à l’égoïsme du cœur humain . 468. La réception de Louis XIV était une gross
de la société. Il est bien vrai, Monsieur, il faut une force plus qu’ humaine pour soutenir une si cruelle séparation, et tant
cience religieuse, contempler avec émotion les merveilles de l’esprit humain , et rendre pleine justice par son admiration aux
e veut vaincre,    elle veut    être adorée comme une déesse du genre humain . Mais elle se rend premièrement à elle-même cette
vifs et familiers. 539. Elle va à gauche, se trompe. 540. La raison humaine , toujours téméraire et présomptueuse, ayant entre
ciel. — A la différence de Pascal, il est plus frappé de la grandeur humaine que de sa misère. 546. De les rendre tels qu’ils
e que la vérité est en nous. Il disait encore : « Regardez les choses humaines dans leur propre suite : tout y est confus et mêl
es les choses et tous les mots. C’était moins un  homme qu’une nature humaine , avec la tempérance  d’un saint, la justice d’un 
ble de son style. Je ne parle pas de sa profonde connaissance du cœur humain et de ce terrible dialogue entre la passion et la
n ne fait pas ici un portrait, mais idéalise le type même de l’espèce humaine  ? Il trace une sorte d’exemplaire divin. 1192. A
! Chasseur sans intérêt, il m’apporte sa proie. Sévère dans la ferme, humain dans la cité, Il soigne le malheur, conduit la cé
siècle, où les écrivains se souciaient plus de la destinée du genre humain que de celle de l’individu. (M. Gilbert.) 1408.
te terre riche et fertile, ce paysage unique, le plus beau dont l’œil humain fut jamais frappé ; ce séjour charmant auquel je
ces hauteurs, dernières limites tracées, pour ainsi dire, à l’esprit humain , si leur génie n’eût été nourri et fortifié par l
ient elles-mêmes incompréhensibles ! » 1684. Parlant de la beauté humaine , M. Cousin disait ailleurs : « Regardez cet homm
tiers le firmament intérieur qui s’appelle la conscience et la raison humaine . Aussi cette page parait-elle une nouveauté piqua
la Grèce a vaincu l’Asie par des vertus. Tandis que les autres races humaines , courbées sous une servitude immobile, passaient
te-Trinité, à Cherbourg : Lorsque Jésus souffrait pour tout le genre humain , La Mort, en l’abordant au fort de son supplice,
emps un honnête homme, n’est pas encore un modèle achevé de la nature humaine cultivée par la civilisation. Il lui manque que
 » Il a de plus ce privilège précieux, dans le tumulte des affaires humaines , de ne pouvoir jamais s’estimer vaincu, ni désesp
80 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
a peint avec une vérité saisissante tous les types de la physionomie humaine  ; il met en scène la cour, la ville et la provinc
x le pain de la bouche. 4. Cela fait rire, et pourtant que de vérité humaine sous cette verve ! 5. Je me ferais un cas de con
er quelques oracles ; élevé par son caractère au-dessus des jugements humains , il abandonne aux âmes communes le mérite d’une v
de sa patrie pour condamner nos spectacles, chefs-d’œuvre de l’esprit humain . » 1. On voit bien qu’il a pris sa leçon de gr
81 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
s sa loi sainte, sa loi pure Est le plus riche don qu'il ait fait aux humains . 3° Le genre et l'espèce constituent un argument
té de la jeunesse, ni les craintes du vieil âge. L'homme puissant est humain , sensible, ou dur, intraitable ; il est juste, ou
que la déesse A son profond savoir joignit quelques appas : Le genre humain est sourd quand on ne lui plaît pas. (Boufflers.
neur, vos invincibles mains Ont de monstres sans nombre affranchi les humains  ; Mais tout n'est pas détruit, et vous en laissez
que la déesse A son profond savoir joignît quelques appas : Le genre humain est sourd quand on ne lui plaît pas. (Boufleur.)
 : Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage. « Mais l'esprit humain produira peu s'il n'a pas été fécondé par l'étude
ire jaillir une flamme si pure qu'elle va chercher les replis du cœur humain , et pourtant si douce que jamais elle ne blesse l
oint d'impétuosité, point de grands mouvements : le néant des vanités humaines , l'amitié, la mélancolie et les charmes de la ret
embrasées : Partout les pas du Temps empreints sur l'univers ! Cieux, humains , éléments, tout est sous sa puissance ; Mais tand
Le roman est une fiction ingénieuse qui offre un tableau de la vie humaine . Les épisodes qui entrent dans le roman doivent ê
82 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
rres immenses qui sont vides et incultes ; et ils renversent le genre humain pour un coin de cette terre si négligée. La terre
me escarpée soutiennent la terre des montagnes, comme les os du corps humain en soutiennent les chairs. Cette variété fait le
providence divine que nulle terre ne porte tout ce qui sert à la vie humaine  ; car le besoin invite les hommes au commerce pou
83 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
Étienne-du-Mont. Il fut un des plus puissants promoteurs de la pensée humaine . De tous les grands esprits qu’a produits la Fran
nt pensé d’après personne et qui ont fait penser d’après eux le genre humain . Seuls et la tête levée, on les voit marcher sur
autorité : aussi rien ne s’éclaircissait dans l’univers ; et l’esprit humain , après s’être traîné mille ans sur les vestiges d
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Guizot Né en 1787 » pp. 247-250
n et d’incertitude, qui ont exalté et confondu sans mesure l’ambition humaine , où l’âme de l’homme a été troublée aussi profond
espérances. Vous aurez à contenir et à relever en même temps l’esprit humain , encore superbe et pourtant abattu. J’espère, me
85 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
nt qu’à de certains génies seuls appartient l’initiative de la pensée humaine  ; à moins de porter cette étroitesse d’esprit dan
au premier rang de ceux qui feront éternellement l’éducation du genre humain . Car la force et la profondeur de la pensée les r
dix-septième siècle compteront toujours parmi les princes de l’esprit humain , et ils seront lus avec une égale admiration jusq
n. Dans cette tragédie, les deux passions les plus vives dont le cœur humain puisse être possédé sont constamment mises en pré
ieux. La grâce divine triomphera, mais non sans le secours de l’amour humain sanctifié par les lumières de la foi. Comme l’a d
de la foi. Comme l’a dit l’auteur lui-même, les transports de l’amour humain font, dans cette pièce, un si agréable mélange av
titué à l’homme tel qu’il devrait être ; citait le caractère purement humain et presque familier des sentiments mis à la place
de toutes les conditions. Andromaque sublime sans être au-dessus de l’ humain , héroïne sans cesser d’être femme : voilà quelle
captiver l’admiration. Voltaire appelait ce rôle l’effort de l’esprit humain . Il ne voyait rien de semblable chez les anciens
de tragédie biblique comme du chef-d’œuvre de la scène et de l’esprit humain . Le fanatisme irréligieux de sa vieillesse ne lui
ctères d’hommes. Tous ses personnages, réduits à des proportions plus humaines et plus naturelles que chez Corneille, ont un car
, Que je m’en soucierais autant que de cela. Cléante. Les sentiments humains , mon frère, que voilà ! Orgon. Ah ! si vous avie
ents engouffrés dans les arbres. Jamais désert ne fut moins connu des humains  : À peine le soleil en savait les chemins. La ber
Sophocle, mais la sévère énergie du Dante, mais l’inspiration plus qu’ humaine de la Bible, mais les hardiesses du génie de Shak
e, que par accident qu’il remue fortement les grands ressorts du cœur humain . Plus rarement encore trouve-t-il la vérité de la
permet pas à ses stoïques mains De se souiller du sang des malheureux humains . De son roi seulement son âme est occupée : Pour
Il déteste à jamais sa coupable victoire ; Il renonce à la cour, aux humains , à la gloire ; Et se fuyant lui-même, au milieu d
pour axiome Que rien n’est rien, que de rien ne vient rien. Du genre humain connais quelle est la trempe : Avec de l’or, je t
Que l’amitié, que le sang qui nous lie Nous tienne lieu du reste des humains . Ils sont si sots, si dangereux, si vains ! Ce to
David, c’est toi dont les sixains138 Fixent l’esprit et le goût des humains . Sur un tapis dès qu’on te voit paraître, Noble,
n désormais à chercher. Mais Jupiter, au fond de l’empyrée, Cache aux humains sa présence adorée ; Il n’est permis qu’à quelque
’accord qui les unit entre elles Au bien de l’univers, au bonheur des humains , Partout je vois empreint le sceau de ta sagesse,
, dit-il quelque part, de voir les lettres si prosternées et le genre humain ne pas songer à relever sa tête, je me livrai sou
mémoires, Ces fleuves, ces vergers, Eden aimé des cieux Et du premier humain berceau délicieux ; L’épouse de Booz, chaste et b
e jadis, aux champs de Babylone, Ont vécu, nous dit-on, ces pères des humains Dont le nom aux autels remplit nos fastes saints 
amertume une autre arme trempée                 Peut encor servir les humains . Justice, vérité, si ma main, si ma bouche169,   
tait, dans le dix-septième siècle, toujours subordonnée à la personne humaine , à la peinture des passions et des caractères ; d
fonde, Tournez les yeux : voyez dans les routes du monde S’agiter les humains , que travaille sans fruit Cet espoir obstiné du b
t ramener. Il est une leçon que je veux lui donner : J’ai du cœur des humains un peu d’expérience. Laissez-moi faire enfin ; so
r nu s’y plonge et m’assassine ; Je me lève éperdu, des flots de sang humain Viennent battre ma couche, elle y nage, et ma mai
i, historiquement, le Moïse hébreu et biblique ; mais quel beau Moïse humain , profond à la manière moderne, car il n’y a que l
, trop près de Dieu, où l’air n’est plus respirable pour une créature humaine , et quel amour de la mort, et quelle simplicité a
a tête des rois ; L’avenir à genoux adorera mes lois ; Des tombes des humains j’ouvre la plus antique, La mort trouve à ma voix
oduction en drame d’un vaste poème projeté, dont le sujet était l’âme humaine , la métempsycose de l’esprit, les phases que l’es
t l’âme humaine, la métempsycose de l’esprit, les phases que l’esprit humain parcourt pour accomplir ses destinées perfectible
continuent renferment certaines pièces d’un sentiment vrai, profond, humain , et d’une exécution supérieure. Si Sainte-Beuve n
u ? Et poursuivant toujours, je disais qu’en la gloire, En la mémoire humaine , il est peu sûr de croire, Que les cœurs sont ing
ne croît pas si bas, cet arbre aux verts rameaux. Il meurt dans l’air humain , plein de râles immondes ; Il respire celui que r
rille ; Mais ce n’est rien auprès des versificateurs : Le dernier des humains est celui qui cheville. Est-il, je le demande, un
s pas de métier plus honteux, Plus sot, plus dégradant pour la pensée humaine , Que de se mettre ainsi la cervelle à la gêne Pou
lèvre a cloué de ses mains ? Est-ce un ris de pitié pour les pauvres humains  ? Ah ! le mépris va bien à la bouche de Dante, Ca
ongtemps la plante de ses pieds ; Dante vit, comme nous, les passions humaines Rouler autour de lui leurs fortunes soudaines ; I
phe platonicien et comme un rêveur indien les développements de l’âme humaine arrivée à une plus haute conscience d’elle-même à
ans le talent du poète. Les Symphonies célèbrent les rapports de lame humaine avec le monde extérieur ; l’âme goûte les charmes
fond de tout ce que j’ignore ; J’espère malgré tout, mais nul bonheur humain  ; Comme un chêne immobile, en mon repos sonore, J
ime, il nous connaît toutes, Et, malgré son amour jaloux, Il cède aux humains quelques gouttes Du baume qu’il prépare en nous.
sur les âmes, et par là il rencontre les grands côtés de l’existence humaine , sans avoir besoin de détails épisodiques et d’in
ature et de l’art, les meilleures, les plus saintes émotions de l’âme humaine  ; de n’avoir jamais prêté sa voix aux accents du
int à son talent d’artiste le sentiment spiritualiste et le sentiment humain , ce talent se fût appelé génie. La Panthère noi
de ses inspirations, on en trouve trois principales : les tendresses humaines , la passion de la philosophie ; et une curiosité
’Olympe, peut parler ainsi sans nous étonner. Là où les deux sphères, humaine et divine, communiquent incessamment et se confon
86 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
’éloquence de la chaire est divine par la sublimité de ses motifs, et humaine par ses moyens. 1º Divine par ses motifs. Quel pl
viction qui doit amener la persuasion et le triomphe de l’orateur. 2º Humaine par ses moyens. Sous ce dernier rapport, l’éloque
87 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
appareil majestueux de la tragédie, les terribles effets des passions humaines . Aristophane et Ménandre livrèrent sur la scène c
, qui est la première époque intéressante dans l’histoire de l’esprit humain . Siècle de César et d’Auguste. Rome était e
88 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
es : Avant que la raison, s’expliquant par la voix, Eût instruit les humains , eût enseigné des lois, Tous les hommes suivaient
ieuse adresse De ces sauvages mœurs adoucit la rudesse, Rassembla les humains dans les forêts épars ; Enferma les cités de murs
ou l’importance qu’elle paraît avoir pour une nation ou pour le genre humain . Tel est, par exemple, la Prise de Troie pour les
despotiquement le sort des hommes ; tantôt ils se mêlent aux actions humaines , comme hommes eux-mêmes ou en prenant un visage h
aux actions humaines, comme hommes eux-mêmes ou en prenant un visage humain  ; tantôt ils opèrent seulement par des songes, de
89 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
e qui me répétait ce qu’on a cent fois écrit sur la vanité des choses humaines . Il y a même double vanité dans les monuments de
te mélancolie de ce tableau, ne sauraient s’exprimer dans les langues humaines  ; les plus belles nuits en Europe ne peuvent en d
ompli ou possédé une partie de ce qui excitait nos désirs, quelle âme humaine n’a en elle-même au bout d’un certain temps assez
rre, sur les eaux, dans les cieux, dans son éternel foyer. Les scènes humaines jetées dans un coin n’ont d’autre objet que de re
90 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
temps et à un égal degré les trois facultés essentielles de l’esprit humain . Cet ensemble d’études commence par celle de la l
adame de Staël, sert beaucoup pour inventer. » Et Buffon : « L’esprit humain ne produit qu’après avoir été fécondé par l’expér
dans la théorie7. Le mot de Buffon : « La méditation féconde l’esprit humain  ; » et celui de Rousseau : « L’habitude de réfléc
91 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
l’élocution Voici une nouvelle preuve de l’infirmité de la parole humaine , un nouvel exemple de la nécessité de diviser dan
nt de vérités aussi utiles et peut-être plus précieuses pour l’esprit humain que celles qui peuvent faire le fond du sujet. »
space, de la matière, du mouvement et du temps, de l’âme, de l’esprit humain , des sentiments, des passions ; dans le reste, il
92 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
e la nature, vous n’appréciez pas moins les merveilles de l’industrie humaine et qu’à ce dernier point de vue la région du Nord
istence, en faire l’analyse, en indiquer la signification dans la vie humaine . (Lyon, juillet 1890.) Définir et distinguer les
es, avril 1889.) Les droits naturels de la personne dans les sociétés humaines . – Le fondement du droit – ses rapports avec le d
tobre 1890.) Développer cette pensée d’un écrivain antique : Le genre humain vit par quelques-uns. (Alger, juillet 1890.) Que
de l’homme envers ses semblables. – Communauté de nature – fraternité humaine  – destinée commune. – Le rôle de l’homme à l’égar
at et sa profession. – Influence salutaire du travail sur la moralité humaine . (Clermont, août 1879.) Faites voir que, malgré l
e le flatte point. On peut dire d’eux qu’ils sont durs pour la nature humaine . Qu’ils descendent dans les profondeurs de l’âme
er. La Rochefoucauld est, par excellence, le contempteur de la nature humaine . Il ramène toutes nos actions à l’égoïsme, il nou
bre, des situations impossibles, des personnages qui n’avaient rien d’ humain , telles étaient les créations de nos poètes. M. C
 ; l’honneur est un devoir. Don Diègue connait admirablement le cœur humain  ; il sait bien que Rodrigue en tuant le comte a p
spirituelle et sans cœur, Arsinoé la prude, sont aussi des caractères humains . Il n’y a pas jusqu’aux petits maîtres eux-mêmes,
l’avait fait, mais tous ses héros n’en ont pas moins des proportions humaines . Aux noms retentissants d’Andromaque et d’Hermion
n, se retourne contre son vengeur et le maudit, est certainement bien humaine . Le public d’élite, qui accueillit avec des trans
la condition commune. Ce qui n’était pas moins frappant que la vérité humaine des personnages, c’était la simplicité, comme aus
ction marche au gré des caractères, et comme ces caractères sont bien humains , ils pèsent le pour et le contre, ils hésitent et
tragédies de Corneille. Il était moins sublime mais par là même plus humain et plus près de la vie, les situations y apparais
ccord avec les meilleurs d’entre les anciens. La connaissance du cœur humain importe d’abord ; c’est d’elle qu’on tire les arg
porains. Ils ont vanté à l’envi sa hardiesse, sa connaissance du cœur humain , sa logique puissante et l’ordonnance savante de
eloppements ; un art de pénétrer dans les plus secrets replis du cœur humain , de manière à l’étonner et à le confondre …. ; un
u. A l’en croire, il a lui aussi « présenté le miroir » aux vices des humains , ils s’y sont réfléchis et il n’a fait que les ob
que des individus et il a fait des caractères ; il a mêlé à la vérité humaine la vérité idéale et il ne s’est pas astreint à ne
s chevaux, jamais sottise pareille avait-elle pu naître dans une tète humaine , et la moquerie allait son train. De nos jours en
ait pris naissance. On la retrouve à l’origine de toutes les sociétés humaines , chez les Chinois, chez les Indous ; elle est une
n seulement de la société du xvii e siècle, mais encore de la société humaine de tous les pays et de tous les temps. Le lion es
ans Pour surcharger Barbin d’un volume inutile. J’offre aux yeux des humains , ainsi qu’en un miroir, Leurs défauts tels qu’ils
ot des plaideurs ; Et le juge, en riant, gruge l’huître à leur face. Humains , pauvres humains, si votre engeance est lasse Des
; Et le juge, en riant, gruge l’huître à leur face. Humains, pauvres humains , si votre engeance est lasse Des maux qu’ont enge
éan a tout pris, le bagage et les gens. Le repos, le sommeil ! pour l’ humaine faiblesse Les dieux qui les ont faits sont des di
qu’il faut laisser aux saints. L’apologue indulgent ne conseille aux humains Qu’un peu de ces vertus dont s’embellit la vie ;
et cela, moins peut-être par l’œuvre elle-même, que par l’échantillon humain qu’elle nous fait découvrir en l’auteur. Mais lor
ce spectacle, mais je crois que cela ne saurait suffire à l’activité humaine  ; que si l’homme peut s’assimiler quelque chose d
quelle affection profonde et mystérieuse s’éveiller pour tant d’êtres humains dans votre âme républicaine, n’avez-vous pas épro
notre vue, son regard s’est arrêté, tout rempli de commisération et d’ humaine pitié, sur ces continents lointains où des peuple
les conclusions sont vraies d’une vérité nécessaire et où la volonté humaine n’a aucune part, il faut bien se garder de prendr
ude, on éprouve une des plus grandes joies que puisse ressentir l’âme humaine , et la pensée que l’on contribuera à l’honneur de
rtaines paroles dures de La Rochefoucauld sur les mobiles des actions humaines ) a écrit quelque part : « Je voulais faire un bea
eu de se peindre naïvement, comme il l’a fait, car il peint la nature humaine . » Appréciez ces deux opinions contraires1. – Un
s n’étaient ; ses héros n’ont guère de compassion pour les faiblesses humaines  ; ils effraient par leur hauteur ; les cœurs lâch
ous les mots tranquilles : c’est l’amour qui mène le branle de la vie humaine , comme la mort menait les vieilles danses macabre
a ses bornes. La haute comédie a les siennes. Il n’y a dans la nature humaine qu’une douzaine au plus de caractères vraiment co
annoncées avec éloquence, les tableaux des misères et des faiblesses humaines , des vanités de la grandeur, des ravages de la mo
ière. Vous verrez dans une seule vie toutes les extrémités des choses humaines  : la félicité sans bornes, aussi bien que les mis
es anciens et chez les modernes, exprime cette opinion : que l’esprit humain , dans sa marche vers le vrai, ne connaît qu’une s
sance, sur l’antiquité. Les plus remarquables producteurs de l’esprit humain sont jugés par le plus merveilleux esprit qui fut
disparus « la vie qui ne doit jamais manquer au spectacle des choses humaines  ». (Augustin Thierry.) Morale. Pourquoi l’enfant
ilité de la science appliquée aux faits les plus importants de la vie humaine , et vous direz comment, en particulier, la connai
onies situées au milieu des terres, et dans lesquelles un régime plus humain et le travail des champs adouciront leur férocité
railles. La nuit vint couvrir de son obscurité ce théâtre des fureurs humaines . Les Francs vaincus, mais toujours redoutables, s
référer les plaisirs délicats qu’elle procure. Elle rend l’homme plus humain , plus sociable, plus sensé. Elle est une consolat
’est un des sentiments les plus louables et les plus nobles que l’àme humaine puisse concevoir. Sans doute l’amour du bien doit
éesse que le génie moderne a presque détrônée. Il y a dans les choses humaines beaucoup moins de hasard qu’on ne le suppose en g
hasard. (Rennes.) éloge de l’histoire. L’histoire est pour le genre humain ce que la mémoire est pour l’individu. Elle l’ins
ette ville ; c’est là que les Anglais doivent échouer. Si les secours humains manquent au roi, qu’il en attende du Dieu de Clov
er….. Vos dieux ne sont que des personnifications impies des passions humaines ….. Ils vont faire place au seul vrai Dieu, créate
tant témoignage des miracles de la science et de l’audace de l’esprit humain . (Montpellier.) le retour de christophe colomb.
imposant des moralistes. Tout en accordant des hommages aux grandeurs humaines , l’orateur sacré s’attache avant tout à reproduir
ue le fond reste à peu près le même pour la plupart des connaissances humaines . Depuis deux siècles seulement, la science et ses
ent n’abdiquera jamais ; il sera toujours le premier moteur des actes humains . » Concours de 1887. Pour qu’une nation qu
us ? La nature, l’histoire, les aspirations les plus nobles de l’être humain ne se trouvent-elles pas d’accord pour commander
ens, celui-là soutient qu’elles ont été inventées pour le malheur des humains . » Que faut-il penser de cette diversité de juge
de la raison et de l’expérience dans l’acquisition des connaissances humaines . Concours de 1891. Développer et apprécier
fluence sur la civilisation. – Des grandes découvertes de l’industrie humaine , quelle est celle qui vous parait avoir produit o
ées sur des quantités arbitraires, telles que les dimensions du corps humain (toises, coudées, mains, pieds, pouces…) ou celle
u demi-dieu Hercule ? (Choisir des exemples.) 3e Paragraphe. – L’âme humaine et la poésie. – Aussi bien, malgré les progrès de
ces d’inspiration, il lui reste un thème éternel à développer : l’âme humaine  ! Modèles du genre Nous donnons, en les fa
tances, et livre la terre promise à toutes les énergies de l’activité humaine . L’électricité, dont les éclairs, la foudre et le
devant lui ; ils verraient sous l’empire de quelles erreurs l’esprit humain a fait fausse route, comment il s’est trouvé rame
roit et d’une façon générale à toutes les manifestations de la pensée humaine , elle occupe en Europe une place considérable ; e
lo-saxonne. L’empire allemand s’efforce maintenant de diriger ce flot humain dans des colonies qui n’appartiennent qu’à lui et
93 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
e : « D’où sont sortis ces effets surprenans d’une éloquence plus qu’ humaine  ? Quelle est la source de tant de prodiges, dont
s connaissances. Ses partisans se sont érigés en précepteurs du genre humain . Liberté de penser, voilà leur cri, et ce cri s’e
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143
la sa gaieté spirituelle, son génie inventif, sa connaissance du cœur humain , et sa verve ingénieuse, qui peindra les préjugés
ves nous représentent toutes les conditions de la vie et de la nature humaine . Aimable malgré ses faiblesses, son héros est voi
95 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
préséance sur un concurrent. C’est une des vieilles maladies du genre humain , et qui presque a commencé avec le monde. Interro
onneur de leurs boutiques. Avouons donc encore une fois la corruption humaine et le vice de notre origine. Il n’est que trop vr
; et c’est ce qui les a engagés eux-mêmes à descendre dans les moyens humains , et à établir dans leurs États des juges auxquels
ions, tantôt il leur lâche la bride, et par là il remue tout le genre humain . Veut-il faire des conquérants : il fait marcher
ser les fondements de la tranquillité publique. Il connaît la sagesse humaine , toujours courte101 par quelque endroit : il l’éc
urs successeurs et à l’empire. En un mot, il n’y a point de puissance humaine qui ne serve malgré elle à d’autres desseins que
ermon149 pour le Jeudi de la 2e semaine de Carême.) Image de l’âme humaine . Je me suis levé pendant la nuit avec David, «
ection et de miséricorde176, pouvait-il être l’effet d’une persuasion humaine , et ne partait-il pas visiblement d’un principe s
e prédiction ; dans un temps où, selon toutes les vues de la prudence humaine , cette prédiction devait passer pour chimérique ;
l’esprit ; l’humanité ne va pas plus loin : c’est jusqu’où la parole humaine peut s’élever ; on ne jugera à l’avenir du goût d
er quelques oracles ; élevé par son caractère au-dessus des jugements humains , il abandonne aux âmes communes le mérite d’une v
Enfant de saint Louis252, imitez votre père ; soyez, comme lui, doux, humain , accessible, affable, compatissant et libéral. Qu
c’est que sa rate fume256. Il se coucha hier les délices257 du genre humain  : ce matin, on est honteux pour lui, il faut le c
ne perdrait rien de son prix, quand il serait commun à tout le genre humain  : il en serait plus estimable. La rareté est un d
erte ne soit due qu’à l’audace des hommes. Dieu ne donne aux passions humaines , lors même qu’elles semblent décider de tout, que
pre à les captiver et à les soumettre : aucun n’a mieux connu le cœur humain et ne l’a peint avec plus d’éloquence. Par là, ce
s ne les rendent aimables à leurs sujets qu’autant qu’ils les rendent humains et bienfaisants. Vous ne serez grand qu’autant qu
est funeste et lugubre ; et souvent le conquérant lui-même, s’il est humain , est forcé de verser des larmes sur ses propres v
: siècle : son ardente ambition voulut encore renouveler les opinions humaines  ; il déclara la guerre aux plus saintes, aux plus
de la guerre ne fera plus tarir la source des générations ; l’espèce humaine , maintenant affaiblie, mutilée, moissonnée dans s
dent au calme de l’intérieur : mais lorsque l’âme est agitée, la face humaine devient un tableau vivant, où les passions sont r
lui sans rien changer au système du monde, sans empêcher que l’espèce humaine elle-même ne se conserve malgré qu’elle en ait392
arts. Il n’était pas propre à s’appesantir sur les faiblesses du cœur humain ni sur des crimes ignobles : il lui fallait des â
de la perte d’un homme, Si l’on doit le nom d’homme à qui n’a rien d’ humain , À ce tigre altéré de tout le sang romain. Combie
ce au sentiment de votre ambition ; Il dispose à son gré des fortunes humaines  : Mais, comme les douceurs, en savez-vous les pei
ne prend plus d’intérêt que lui à tout ce qu’il raconte ; et la race humaine n’est pas le seul objet sur lequel il épanche le
ue d’un trait de ses fatales mains La Parque l’eut rayé du nombre des humains , On reconnut le prix de sa muse éclipsée. L’aimab
miration unanime a proclamé avec Voltaire le chef-d’œuvre de l’esprit humain . La famille de Jean Racine, anoblie récemment, av
confié les jours, hélas ! trop peu durables             Des fragiles humains . Si ces dieux, dont un jour tout doit être la pr
r à Tronchin809, près de mon lit placé, Quand la vieille Atropos, aux humains si sévère, Approchait ses ciseaux de ma trame lég
lcide jamais la valeur invincible N’a d’un exploit si rare étonné les humains . NARBAS. Ô mon fils ! ô mon roi, qu’ont élevé mes
yez traîné sur la poussière, C’est un monstre ennemi des dieux et des humains  : Dans le sein de Cresphonte il enfonça ses mains
es supplices Goûte de la vertu les augustes délices : Il le sait, les humains sont injustes, ingrats. Que leurs yeux un moment
e jadis, aux champs de Babylone, Ont vécu, nous dit-on, ces pères des humains , Dont le nom aux autels remplit nos fastes saints
rceau de Balzac intitulé : De la conduite de Dieu dans les événements humains . (Voy. les morceaux choisis à l’usage de la class
vive opposition ! quel saisissant et pathétique tableau ! l’éloquence humaine saurait-elle aller au-delà ? Et aussi quelle nobl
n plus, comme dans les Pensées de Pascal, un combat livré à la raison humaine , dépouillée de tous ses prestiges. La Bruyère pei
humaine, dépouillée de tous ses prestiges. La Bruyère peint la raison humaine telle qu’il la connaît d’après le monde qu’il a s
nnance, l’art de proportionner la sévérité des menaces à la faiblesse humaine et de prévenir le désespoir en offrant la perspec
311. Il faudrait rapprocher de ce passage l’admirable image de la vie humaine tracée par Bossuet : « La vie humaine est semblab
age l’admirable image de la vie humaine tracée par Bossuet : « La vie humaine est semblable à un chemin dont l’issue est un pré
des dépouilles du conquérant, bien loin d’avoir déployé ce caractère humain et compatissant que lui prête ici Montesquieu, il
on : c’est la véritable. » Introduction à la connaissance de l’esprit humain , chap. xiii. 354. La même idée est développée pa
de l’antiquité, celui qui mieux que ses devanciers a pénétré le cœur humain dans ses replis les plus cachés, et en a dévoilé
es tragédies que des héros ne s’élevant jamais au-dessus de la nature humaine . Ce serait exclure l’héroïsme. Ce qu’il faut dire
l faut dire, c’est que l’héroïsme ne doit pas anéantir les sentiments humains , et que l’homme doit se reconnaître dans cette im
traste qu’elle offre avec la précédente et de la connaissance du cœur humain qui s’y révèle. On peut voir la comparaison que M
96 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
alistes ne sont que de profonds et délicats observateurs de la nature humaine , et c’est à eux que peut s’appliquer, par excelle
s croire ni au désintéressement, ni à l’abnégation, ni à aucune vertu humaine . Le moyen, en effet, pour un homme qui a été mêlé
ns dans les Caractères fait allusion à des imperfections de la nature humaine dont il a eu personnellement à souffrir ; mais il
minutieux et exact. Il ne cherche pas la source cachée des sentiments humains , il n’affiche pas de grands principes de morale,
quelque sorte, des passions et plus encore des défauts et des travers humains . « Mais comme les dehors de nos passions ne chang
agion, pour ainsi dire, naît d’un instinct très puissant de la nature humaine , l’instinct de sympathie ; c’est ce que dit Horac
l avait apprécié, plus que personne, et en grand peintre des passions humaines , les vivants et énergiques tableaux du sévère his
Burnouf, l’écrivain qui pénétra le plus avant dans les replis du cœur humain est peut-être encore celui qui a trouvé, pour pei
e la naïveté de l’imagination des enfants, pour ainsi dire ; le genre humain était alors presque en enfance ; tout était mystè
s temps, le second représentant l’héroïsme tempéré par des sentiments humains , il a également fait contraster entre elles les f
u des premiers Romains, d’autre part, pour lui opposer une vertu plus humaine , plus dramatique en somme, puisqu’elle triomphe d
se pique d’un « flegme philosophe » et prend, sans se chagriner, les humains comme ils sont ; c’est là, on peut le dire, de l’
repasser devant nos yeux les cent actes divers de cette ample comédie humaine à laquelle il assiste lui-même en spectateur curi
un don qui vient des immortels. 4º De tout temps d’ailleurs l’esprit humain s’est plu à présenter sous forme allégorique ses
s sont-ils autre chose que des manifestations naturelles de la pensée humaine  ? 5º Il réclame donc droit de cité pour l’apologu
enre dramatique, pour ainsi dire, où tous les types de la physionomie humaine défilent devant nos veux, égayant notre raison, e
iste ; il ne faut pas oublier en lui le moraliste qui connaît le cœur humain . On a cherché dans son œuvre de perpétuelles allu
le guider dans le cours de son éloge funèbre, à savoir, que la gloire humaine est bien peu si la piété n’y est jointe, que « la
eur examine successivement ; il montre son héros courageux, généreux, humain , tel qu’il fut dans toute sa carrière militaire e
97 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
pre à les captiver et à les soumettre ; aucun n’a mieux connu le cœur humain et ne l’a peint avec plus d’éloquence. Par là, ce
nt. Voyons-nous des mêmes yeux, mes frères, la vicissitude des choses humaines  ? Sans remonter aux siècles de nos pères, quelles
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
poussent à l’échafaud, jusqu’au terme que Dieu a marqué aux passions humaines  ; et de ce chaos sanglant sort tout à coup un gén
ène. Il tombe enfin, laissant le monde rempli de ses œuvres, l’esprit humain plein de son image, et le plus actif des mortels
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
e étrangère et contemporaine, en un mot toutes les formes de l’esprit humain , depuis le cèdre jusqu’à l’hysope. Ses Causeries
Personne n’oublie sa dette ; chaque pensée rend son écho. Et ce moi 9 humain du défunt qui jouirait tant s’il entendait, où es
100 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
eloppements ; un art de pénétrer dans les plus secrets replis du cœur humain  ; de l’effrayer et de le consoler tour à tour ; d
nc qu’il n’a plus connu de Dieu ; que le crime lui a paru des polices humaines  ; l’avenir, une chimère ; l’âme, un souffle qui s
us les pays, que leur âme était immortelle ? D’où a pu venir au genre humain cette idée étrange d’immortalité ? Un sentiment s
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