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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
ons que la Providence fait couler d’en haut sur les âmes malades, ces joies intimes qui n’ont point de nom, parce qu’elles pa
r plein d’allégresse et de paix, jour des espérances satisfaites, des joies et du repos éternel. Jacob comptait pour bien peu
ence ! allons jusqu’au bout : il n’est pas loin. Et puis le repos, la joie , l’éternelle vision de tout bien. Facie ad faciem
t ? Il l’a rendu content. 2. Même quand il s’apaise, on sent non la joie , mais la tristesse. On dirait un ciel encore voil
2 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
l vient d’une admiration excitée par de magnifiques spectacles, d’une joie vive, d’une émotion profonde ; c’est alors un tra
e ou fureur poétique est un sentiment vif et profond d’admiration, de joie , de colère, de tristesse, etc., produit par une i
doit ni changer de nature, ni céder la place à une autre. Si c’est la joie qui a fait prendre la lyre, elle pourra bien s’ég
’anacréontique, quand elle chante Bacchus ou l’Amour, c’est-à-dire la joie et les plaisirs. Elle tire son non d’Anacréon qui
primer des sentiments calmes et modérés dans tous les genres, dans la joie et dans la douleur, mais principalement des senti
Dans la suite, on y fit entrer des sentiments de tendresse et même de joie . Tibulle, Ovide et Properce la réduisirent à peu
les cheveux épars, gémir sur un cercueil ; Elle peint, des amants, la joie et la tristesse Cependant la tristesse lui convi
oie et la tristesse Cependant la tristesse lui convient mieux que la joie  ; et son véritable caractère est celui d’une douc
nsacré à la divinité ; vif, rapide, pétillant et désordonné, comme la joie et l’ivresse d’une fête bachique. Arien de Méthym
ec impétuosité les sentiments actuels d’une passion ardente, comme la joie , l’indignation. Il prend ses sujets dans la relig
s sujets de religion et de piété. Destinée à exprimer la gaieté et la joie , à récréer l’esprit, à toucher le cœur par de gra
e est quelquefois consacrée aux souvenirs de l’innocence, aux saintes joies de la vertu, aux allégresses d’une bonne conscien
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
s signe, il me suit ; Je m’éloigne, quels pleurs ! je reviens, quelle joie  ! Chasseur sans intérêt, il m’apporte sa proie. S
ts ! eh ! dans quel lieu n’avez-vous droit de plaire ? Est-il à votre joie une joie étrangère ? Non : le sage vous doit ses
dans quel lieu n’avez-vous droit de plaire ? Est-il à votre joie une joie étrangère ? Non : le sage vous doit ses moments l
ivages ; Il semble que leur vue ait ranimé mes sens, M’ait redonné la joie , et rendu mon printemps. Cette clôture même où l’
et qui jamais n’aboie, Mais qui flaire le pauvre et l’accueille avec joie  ; Des passereaux montant et descendant du toit ;
4 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre V. — De l’Action »
sait pénétrer jusqu’au fond du cœur de nos semblables et y porter la joie , la douleur, en un mot toutes les émotions possib
omie, ce sont les Yeux. C’est par eux que notre âme se manifeste ; la joie les fait briller, la tristesse les obscurcit comm
mpétueusement un passage dans la douleur et coulent doucement dans la joie  : ils ont un grand pouvoir quand ils sont immobil
5 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre X. Dixième espèce de mots.  »
un mot dont on se sert pour exprimer un sentiment de l’âme, comme la joie , la douleur, etc. La joie : Ah ! Bon ! La douleu
ur exprimer un sentiment de l’âme, comme la joie, la douleur, etc. La joie  : Ah ! Bon ! La douleur : Aye ! Ah ! Hélas ! Ouf
6 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
mon âme ! Quoi ! Céphise, j’irai voir expirer encor Ce fils, ma seule joie et l’image d’Hector ? Ce fils, que de sa flamme i
ner en conquérant sa nouvelle conquête, Et, d’un œil où brillaient sa joie et son espoir, S’enivrer en marchant du plaisir d
rchant du plaisir de la voir. Andromaque, au travers de mille cris de joie , Porte jusqu’aux autels le souvenir de Troie : In
ls le souvenir de Troie : Incapable toujours d’aimer et de haïr, Sans joie et sans murmure elle semble obéir. Hermione. Et
et mon sort est rempli1. Où sont ces deux amants ? Pour couronner ma joie , Dans leur sang, dans le mien, il faut que je me
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
t déjà, dans les cieux, s’unit avec amour,   Ainsi que la gloire à la joie , Le premier chant des bois1 aux premiers feux du
ie Où marche le pécheur, Chemine1 où Dieu t’envoie ! Enfant, garde ta joie  ! Lis, garde ta blancheur. Sois humble ! que t’im
t dans la chambre   Les chaises se toucher, Quand l’enfant vient, la joie arrive et nous éclaire1. On rit, on se récrie, on
rdis, Jetant partout mes yeux ingénus et hardis1, D’où jaillissait la joie en vives étincelles, Je portais sous mon bras, no
ève ou renaisse, Courez et bourdonnez comme l’abeille aux champs ! Ma joie et mon bonheur, et mon âme et mes chants   Iront
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
de bois, on vit le Christianisme tout à coup s’avancer au milieu des joies enivrantes et des religions dissolues d’un monde
e ; et ce cri barbare : Les chrétiens aux lions ! fait tressaillir de joie une multitude ivre de sang. Enfin, les bourreaux
res, sans désirs au moins qui se rapportent à moi. Il y a une immense joie dans un immense désabusement. Si vous saviez comm
ns que la Providence fait couler d’en haut dans les âmes malades, ces joies intimes qui n’ont point de nom, parce qu’elles pa
ence ! allons jusqu’au bout : il n’est pas loin. Et puis le repos, la joie , l’éternelle vis on de tout bien. Facie ad faciem
9 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
r en chantant : « Vous sortirez avec plaisir, et vous serez reçu avec joie  ; les collines bondiront et vous entendront avec
serez reçu avec joie ; les collines bondiront et vous entendront avec joie . » L’étendard des saints, antique bannière des te
: il fait des pauses ; il est lent, il est vif : c’est un cœur que la joie enivre, un cœur qui palpite sous le poids de l’am
olie2. Le chant est aussi souvent la marque de la tristesse que de la joie  : l’oiseau qui a perdu ses petits chante encore ;
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
té est effrénée. Il a des ricanements de vengeance, des transports de joie , des tressaillements d’horreur. Ardent, fiévreux,
et d’attention sur eux-mêmes, pour cacher leur élargissement1 et leur joie . Je vis arriver madame la duchesse de Bourgogne,
e sais pas trop si je réussis bien ; mais au moins est-il vrai que ni joie ni douleur n’émoussèrent ma curiosité, et qu’en p
la fille du duc d’Orléans. 1. Il veut dire l’épanouissement de leur joie . 1. C’est-à-dire, qui sentaient leur cabale (leu
11 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
tte recommandation, dont un autre se fâcherait, et qui le comblera de joie . Ayez-y égard, je vous en conjure. Accueillez mon
. Je voudrais qu’ils pussent penser à moi au sein de leurs plus vives joies , sans qu’elles en fussent troublées, et qu’à tabl
s voulaient, mais avec une tristesse douce, et qui n’exclût pas toute joie . Je voudrais surtout, et j’ordonnerais, si je le
es flots de lumière, où il n’aperçoit rien, mais où il est pénétré de joie et de clarté. Et que suis-je… ? qu’un atome dans
12 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
connut que le sourire des lèvres et ne ressentit jamais la véritable joie , la paix du cœur. Des qualités élevées de caractè
u retour 8 d’un cheval amené pour le roi. Je monte donc dessus, et ma joie était pleine De voir filer de loin les coupeurs 9
les chiens à ma première voie, Qui vont, en me donnant une excessive joie , Requérir notre cerf comme s’ils l’eussent vu. Il
13 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
leur sœur Alvina, se promènent dans la campagne. Courte description : joie innocente de ces enfants, qui admirent et célèbre
val viennent chercher leur fils et lui apprendre la vérité. Larmes de joie et de reconnaissance ; Gaston embrasse Jacquot et
hange quelques traits de ce dessin, et substitue à l’expression de la joie celle de la douleur et du repentir, puis il se ca
ourse perdue. Convaincu que la bourse est bien à lui, il la lui rend. Joie et reconnaissance du négociant. La conversation t
rend à son père. Décrivez la reconnaissance du père et du fils, et la joie de l’honnête négociant, heureux de reconnaître un
ême les bijoux pleuvent dans la bourse du prélat. Il se retire, et la joie , que redouble le plaisir d’avoir coopéré à une bo
part, la désolation à laquelle la ville est en proie ; de l’autre, la joie féroce qui règne dans le camp des barbares au mom
te salle splendide, et il dépose aux pieds du prince la tête du loup. Joie et admiration de l’assemblée entière ; paroles du
et et plan. On conduisait Lucien au martyre. Décrivez sa sérénité, sa joie . Il rencontre quelques-uns de ses amis qui, chrét
eb renvoie au roi de Perse son ami sans rançon. Ali est transporté de joie  ; il lui arrive de toutes parts des renforts si n
trouve. Tout à coup des brigands fondent sur lui. Vous décrirez leur joie cruelle et le calme intrépide du gouverneur. Mais
Elle se présente chez cette dame… C’était Fanchette !... Surprise de joie , Fanchette est heureuse de rendre à son ancienne
ent où il sait que l’éclipse va finir ; alors il pardonne. Peignez la joie des Indiens qui voient la lune reparaître. Les In
cueille ce soupir et va l’offrir aux anges. Ils reçoivent encore avec joie cette offrande ; mais les portes de l’Éden resten
ux jeunes inconnus sont introduits dans la salle du festin. Tableau ; joie des convives. Bientôt les Anglais, échauffés par
matin du jour fatal, Delmance arrive à Messine et court chez son ami. Joie de Delmance ; effroi de Flavio, qui voit que son
don et l’oubli. Le pieux jeune homme lui accorde l’un et l’autre avec joie  ; il se jette dans les bras de son oncle. Ces car
n veau gras et tuez-le ; faisons un grand festin et livrons-nous à la joie . Car mon fils était mort, et il est revenu à la v
, je consens à mourir à sa place. » Le tyran accepta cette offre avec joie , et fît sur-le-champ emprisonner Pythias. Quoi qu
teurs. Il épargna les deux amis, et le peuple, poussant mille cris de joie , les reconduisit chez eux en triomphe. 121. Di
ut son pouvoir. A la réception de cette lettre, Alboin, transporté de joie , fit promptement ses préparatifs. Mais Narsès sen
’y songe même pas ; il résiste à son ennemi ; il le tue, et, plein de joie , apporte ses dépouilles à son père. Le sévère con
ucune ; il défend même qu’on les lui présente. Plus de fêtes, plus de joie dans le palais ; le deuil est dans le cœur de l’e
lira le triomphe de la vérité dans les yeux de Basile et exprimera sa joie dans une péroraison courte et animée. Basile comp
14 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
madame de Sévigné qui parle. Je vous écris tous les jours ; c’est une joie pour moi. Elle me rend très favorable à ceux qui
ci de chez M. Dongois, le greffier, qui est sincèrement transporté de joie aussi bien que toute notre famille ; et, de l’hum
ime à plaisanter, et craint lui-même le ridicule. — Son plaisir et sa joie durent peu — … Il s’engoue sans être intolérant.
un long dévouement… Qui de vous consentirait à échanger comme lui les joies domestiques… contre des travaux obscurs pour ne r
… Et nos vices ? — … La recherche des plaisirs faux — … On évite les joies douces — … On ne paie pas ses dettes et on se fai
les augmentons-nous ? — Quels sont nos vices, les plaisirs faux, les joies douces ? telles sont les idées à trouver. Pour bi
s signe, il me suit : Je m’éloigne, quels pleurs ! je reviens, quelle joie  ! Chasseur sans intérêt, il m’apporte sa proie. S
homme comme cela mériterait bien ce qu’il craint, et que j’aurais de joie de le voler ! HARPAGON. Hé ? LAFLÈCHE. Quoi ! HAR
Les chiens déchirés. Intrépidité de la mère, sa lutte avec le tigre. Joie de la mère et de l’enfant. Sens de l’allégorie.
te proie, Les tourterelles se fuyaient, Plus d’amour, partant plus de joie . Le lion tint conseil et dit : — Mes chers amis,
u’il doit suivre, Guidé par la liqueur qui réchauffe et l’enivre ; La joie est dans ses yeux, son cœur est délivré Des ennui
l trébuche parfois, car un Dieu l’accompagne guidé par la liqueur, la joie est dans ses yeux, après mille détours. Voyez si
ourager ses compagnons les jours précédents — … Elle était remplie de joie — … Frappée de verges, lacérée parles bêtes furie
il a vue dans la maison des pauvres cultivateurs. — Petit tableau des joies de son enfance. —  Maintenant coupable et désespé
La nuit tombait — … Courte description des rigueurs de l’hiver, de la joie des enfants riches, et de la tristesse des enfant
nglais de partir, afin que son père, en le revoyant, eût encore de la joie à revoir le soleil et les fleurs — … N° 170 et
le jour et cette vie qu’elle leur laisse respirer si peu de temps109. Joie de la lionne, qui apporte de la nourriture à ses
ompagner le voyageur. Harris accepte et miss Jeanne Storks monte avec joie et courage dans la fragile nacelle. Ou coupe les
cription d’un pays et peu près désert.) Il regrettait sa capitale. Sa joie ne reparaissait qu’à la vue de ses sujets en cost
ter la couronne nouvelle sur l’humble autel — … plein d’innocence, de joie et de céleste amour — … Un jour vint où il fallut
à l’orateur, s’il réussit dans sa demande, il reverra son peuple avec joie  ; s’il échoue, il ira pleurer dans la retraite le
eur musulman, sa fille qu’il croyait perdue depuis longues années, Sa joie est troublée par la pensée que, peut-être, elle n
rre est indigne. Là, jamais allégresse pleine, l’âme y souffre de ses joies , les cris d’allégresse ont leur chagrin, et les v
êtements sombres ; que ta dernière heure soit accueillie avec la même joie que tes premiers moments. Que les fronts ne se pl
é en personne, et les malheureux que soulage leur bonté, sentent avec joie , dans ce — séjour, qu’une femme est l’ami qui les
, jeux, chants, historiettes. 62. Récapitulation de la composition ; joie et bien-être des enfants des salles d’asile, — St
15 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5
lus purs et les plus durables que puisse goûter l’homme qui pense. La joie dont elle enivre notre âme, n’est point une joie
’homme qui pense. La joie dont elle enivre notre âme, n’est point une joie vive et folâtre : mais elle est douce, tranquille
16 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
rs. G. N° 8. — A M. le chevalier de Grignan, J’ai une sensible joie , Monsieur, au milieu du chagrin que me donne votr
N° 23 — A Mme de Grignan. Je vous écris tous les jours. C’est une joie pour moi. Elle me rend très favorable à tous ceux
lle, qui se réjouit du bienfait obtenu, tous ces cœurs transportés de joie qui semblent être aux pieds du bienfaiteur, forme
e ses semblables. Qui de vous consentirait à échanger, comme lui, les joies domestiques, toutes les jouissances, tous les bie
ment le jeu muet de ses muscles. Enfin, dans ses plus grands accès de joie , sa conversation restait monosyllabique, et sa co
ge l’honneur, on flétrit la vertu. Tous nos plaisirs sont faux, notre joie indécente. On est vieux à vingt ans, décrépit à s
ques et les implore. Je m’éloigne, quels pleurs ! je reviens, quelle joie  ! Sensibilité ! Cette tournure de phrase, quoiqu
larmes, toutes les bouches s’ouvrent à des cris de ravissement et de joie … ô Lienou-Song, Lienou-Song, la gloire de ton sex
ême temps il avança la main pour saisir le miel. Mais un hurlement de joie et un cri doux et plaintif s’élevèrent à la fois
aissant, trouve tout prêt pour sa réception, où il est accueilli avec joie , et où il peut jouir de toutes sortes de biens et
’homme qui emploie le court temps de sa vie de manière à partager les joies d’un bonheur éternel. Guyet. N° 86. — Le ami
e, et, emportée par un rapide essor, s’élance en poussant des cris de joie . La grue souffrante resta loin derrière ses sœurs
t ; il fait des poses ; il est lent, il est vif, c’est un cœur que la joie enivre, un cœur qui palpite sous le poids de l’am
colie. Le chant est aussi souvent la marque de la tristesse que de la joie . L’oiseau qui a perdu ses petits chante encore ;
r en chantant : « Vous sortirez avec plaisir, et vous serez reçu avec joie  ; les collines bondiront et vous entendront avec
serez reçu avec joie ; les collines bondiront et vous entendront avec joie . » L’étendard des saints, antique bannière des te
et qui jamais n’aboie, Mais qui flaire le pauvre et l’accueille avec joie  ; Des passereaux montant et descendant du toit, L
ivi d’un solitaire, approche au même instant. Le chien, en aboyant de joie , Frappe du voyageur les regards éperdus : La Mort
a jeune déesse, à la vue des prodiges qu’elle-même a opérés, sent une joie secrète inonder son cœur. Le sourire du bonheur s
rre qu’elle regarde avec une complaisance maternelle, elle partage la joie et le bonheur qu’elle lui procure, et de sa main
la conserver dans une place convenable, il fallait nous parler de la joie du triomphe et de l’enivrement de la victoire, et
âme frivole, ou comme un enfant, il les prend, il les saisit avec une joie délirante, il en fait sa propriété, il s’en empar
i ne ressort pas aussi clairement de l’ordre nature grammatical. La joie est dans ses yeux . Cet hémistiche renferme un tr
mais qui est reçu dans le langage, et dont l’effet est très beau. La joie , à proprement parler, ne peut être dans les yeux 
remporter ; le peuple se pressait autour de l’héroïne, et les cris de joie , accompagnés de marques de vénération et d’amour,
s qui n’a qu’une seule pensée, qu’une âme ; une même ardeur, une même joie court dans les rangs ; les mêmes chants apprennen
r par les idoles. Ponticus, encouragé par sa compagne, parcourut avec joie tous les degrés du martyre, et termina sa vie par
iel. Passant ensuite par les mêmes épreuves, elle voyait arriver avec joie le moment qui la réunirait avec eux dans la gloir
uns aux autres ce vague tumulte où rien n’est distinct, ni fureur ni joie  ;  l’amphithéâtre ressemblait à un vaisseau dans
rme ; et le tigre, tout haletant, courut à lui avec un rugissement de joie , Un cri d’horreur, ou peut-être de joie aussi, pa
à lui avec un rugissement de joie, Un cri d’horreur, ou peut-être de joie aussi, partit en même temps de tous les gradins,
aroles sacrées qu’il prononce,  Clorinde se ranime, elle sourit ; une joie calme se  peint sur son front et y éclaire les om
nuit première, Les mortels revenant de la fête du jour, Hâtaient leur joie et leur retour ; Même un peu de bonheur visitait
hapeaux et quand il la voyait ainsi parée, il se prenait à sourire de joie et d’orgueil, et de ressouvenir de sa mère. Un jo
ailé dont le sourire doux et le regard pur pénétrèrent mon cœur d’une joie inconnue. Son faible pied, appuyé sur le bord du
e dépôt comme sur la prunelle de ses yeux, et prit congé, plein d’une joie secrète, comme s il eut déjà tenu le cadi dans se
ais attendu pour son melon. Il délivra l’officier, et revint plein de joie , avec son argent, annoncer au sultan le marché co
ier découvre humblement sa tête, se jette à genoux, et adore, dans la joie et le recueillement    de son âme, son sauveur et
, Forçant les plus mutins, et regagnant le reste, Heureux et plein de joie en ce moment funeste, A travers mille morts, arde
fuit vers son père un chemin glorieux. Jugez de quelle horreur cette joie est suivie : Son bras aux pieds du roi l’allait j
prise ! ô miracle ! Il sent, il reconnaît le fil qu’il a perdu, Et de joie et d’espoir il tressaille éperdu. Ce fil libérate
ois, Semblent s’offrir à lui pour la première fois ; Et, rempli d’une joie inconnue et profonde, Son cœur croit assister au
ble beauté que donne la vertu, Et ton cœur te nourrit de cette sainte joie Qu’à ses plus chers élus le Roi des cieux envoie.
resse d’accueillir les vœux de la jeune fille. Miss Jeanne Storks, la joie peinte sur le visage, monte dans la nacelle, et,
de vivacité. A l’aspect de toute cette population qui manifestait sa joie par des paroles retentissantes et des gestes pass
meublée et garnie d’un lit qui me parut délicieux. Je lui donnai avec joie la récompense promise, et elle se retira très con
it au pied du même autel, avec son front pur, sa fraîche couronne, sa joie toujours nouvelle, toujours ineffable.    Mais, u
raternelles. Mais souvent quand le pauvre retournait à sa cabane avec joie et espérance au cœur, le suzerain revenait l’inqu
lutôt que de déplaire au roi. Vous pourrez épancher dans son sein vos joies et vos inquiétudes. Si vous lui parlez de moi, il
nsées si indignes de leur vertu. Nous les avons vus, ces hommes ; une joie céleste brillait sur leur front, et les paroles d
angue put répéter ce nom de ta mère, à cet âge où les enfants sont la joie de ceux qui leur ont donné la vie, ta vue seule m
i vous rendez à notre patrie votre bienveillance j’y retournerai avec joie , j’irai bénir avec mon peuple la bonté divine, et
les assurances d’une prompte réconciliation, avec quels transports de joie ne serai-je pas reçue par nos concitoyens ! Le pe
celles de leurs     bienfaiteurs, et nos ossements tressailliront de joie . Qui de vous refusera de me suivre et de m’imiter
mais entière allégresse, L’âme y souffre de ses plaisirs, Les cris de joie ont leur tristesse, Et les voluptés leurs soupirs
17 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
ule l’éloquence d’une âme française qui, vivement émue par toutes les joies ou toutes les douleurs du citoyen, fait tressaill
ment avait fait naître. Les triomphes de Rivoli mirent le comble à la joie des patriotes ; on parlait de tous côtés de ces v
ia à la lueur des torches, au son des fanfares, au milieu des cris de joie de tous les Français attachés à leur pays ! Jours
18 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
qui lui assurait l’aisance, la dignité d’un loisir indépendant et les joies domestiques, il ne put jouir de ces biens, et exp
s qui nous appelle avec la même douce voix et se passe dans les mêmes joies que le dîner, mais moins éclatantes, parce que le
oyer, Cowper, Wordsworth ont-ils jamais rendu plus délicieusement ces joies d’un intérieur pur, la félicité domestique, ce re
19 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
naturelle du cœur à recevoir aisément les impressions diverses de la joie , de la tristesse, de la pitié, de la honte, etc.
voulaient faire partager à leurs lecteurs ou à leurs auditeurs. 1° Joie La Joie est un mouvement vif et agréable que l
aire partager à leurs lecteurs ou à leurs auditeurs. 1° Joie La Joie est un mouvement vif et agréable que l’âme ressen
trouve le fil qui doit le rendre au jour. Voici comment il exprime sa joie  : Il se lève, il retombe, et soudain se relève ;
rise ! ô miracle ! Il sent, il reconnaît le fil qu’il a perdu ; Et de joie et d’espoir il tressaille éperdu. Ce fil libérate
ête en ce séjour. 2° Douleur La Douleur est le contraire de la joie , C’est une peine qui afflige l’âme. On se sert qu
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
ens. Il retourne chez lui ; dans sa cave il enserre3 L’argent, et sa joie à la fois. Plus de chant : il perdit la voix Du m
proie ; Les tourterelles se fuyaient : Plus d’amour, partant plus de joie . Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis5
Le désordre de la phrase peint à merveille le trouble d’esprit que la joie cause à la laitière. (Walckenaer.) 5. Sauter,,
Pauline disait à Polyeucte : Tu me quittes, ingrat, et le fais avec joie . 5. Travaux, fatigues. On voit bien que sa pr
menteurs, dissimulés ; ils rient et pleurent facilement ; ils ont des joies immodérées et des affections amères sur de très-p
ation les uns aux autres ! La larme me vient à l’œil en pansant à ces joies  ! Si je me rappelle bien, cher ami, nous nous som
ns percé la nue des cris de vive le roi ! nous avons fait des feux de joie , et chanté le Te Deum de ce que Sa Majesté a bien
21 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
ts ! eh ! dans quel lieu n’avez-vous droit de plaire ? Est-il à votre joie une joie étrangère ? Non ; le sage vous doit ses
dans quel lieu n’avez-vous droit de plaire ? Est-il à votre joie une joie étrangère ? Non ; le sage vous doit ses moments l
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
e chien seul en jappant s’élança sur mes pas, Bondit autour de moi de joie et de tendresse, Se roula sur mes pieds enchaînés
ur des larmes dans le mien2. J’entourai de mes bras son cou gonflé de joie  ; Des gouttes de mes yeux roulèrent sur sa soie ;
tendrement ma main vers toi baissée ; Que, comme un clair miroir, ma joie ou mon chagrin Rend ton œil fraternel inquiet ou
cœur et chaleur. O Dieu riche, tu ne m’as pas pourtant privé de toute joie  ; une douce consolation se répand pour tout le mo
23 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
ate bacchabêre ? Là, de quel plaisir tu jouiras ! quels transports de joie  ! quelle vive allégresse ! quelle ivresse de volu
nd notre âme éprouve de douces émotions, ce sentiment s’appelle de la joie . 3° En mettant tùm à la fin de la première propos
x de musique qu’il compose. Ainsi, le poète qui décrit le plaisir, la joie , une suite d’objets agréables, introduit naturell
ans des bois fortunés, parmi de riants bocages, charmant séjour de la joie et du bonheur. Un air pur remplit ces beaux lieux
ieux, et les colore de la plus douce lumière. Tout le calme, toute la joie , tout le bonheur des Champs-Elysées respirent dan
a prairie ? Il lui tend les bras, et lui dit en versant des larmes de joie  : Venisti tandem, tuaque exspectata parenti Vici
ngue absence ! et comme les deux mots venisti tandem peignent bien la joie et le bonheur du retour ! Anchise, il est vrai, é
chose extraordinaire, qui dut causer une grande surprise et une vive joie au vénérable vieillard. Il était donc naturel qu’
24 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
rce qu’il ne peut compter dans la prononciation, comme dans vie, vue, joie , aimée, etc., ainsi le vers suivant est défectueu
e, vue, joie, aimée, etc., ainsi le vers suivant est défectueux : La joie ne règne pas dans le cœur du méchant. Il résulte
fin du vers, où la syllabe muette ne compte pas ; tels sont les mots joies , journées, lient, payent, etc. On en excepte les
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143
« Excusez mes transports, ajouta-t-il ; je ne suis point maître de la joie que votre présence me cause » Je ne pus lui répon
uère à nous la servir. A la vue de ce nouveau plat, je vis une grande joie dans les yeux du parasite, qui fit paraître une n
26 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
. Lacrymat sua gaudia palmes. Plin. Le sarment distille des pleurs de joie . Remarque. Les bons auteurs ont donné quelquefoi
forcé, etc., sont beaucoup plus élégants que les adverbes lœtè, avec joie  ; tristè, tristement ; prudenter, prudemment ; li
tc. Ex. : Socrates venenum lœtus hausit. Socrate avala le poison avec joie . Id sciens prudensque feci. J'ai fait cela sciemm
douleur de l’incendie et de la ruine de sa patrie, qu’il n’éprouva de joie de son rétablissement11. VIII Certains part
x. Magnam ex litteris tuis lætitiam percepi. J'ai ressenti une grande joie de votre lettre. (La joie provient de la lettre m
lætitiam percepi. J'ai ressenti une grande joie de votre lettre. (La joie provient de la lettre même, c’est son point de dé
fusa est. A cette heureuse nouvelle, toute la cité fut transportée de joie . 2° Pour signifier en comparaison de, au prix de.
eur inspire de la confiance. Præ se declarant gaudia vultu. Cat. Leur joie se manifeste sur leurs visages. 2° Dans le sens d
. Præ gaudio ubi sim nescio. Cic. Je ne sais où je suis à cause de la joie . Cuncta præ campo tiberino mihi sordent. Hor. Tou
27 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
itaires. Le saint roi rendit aux peuples, avec la tranquillité, la joie et l’abondance : les familles virent renaître ces
nous a laissé un récit touchant de ces catastrophes, « s’éclipsèrent joie , plaisirs, amusements même, et toutes espèces de
28 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
deux sentiments contraires qui se disputent sans cesse notre âme : la joie et la douleur, qui se manifestent par le rire et
L’homme, dans ses plaisirs, ne recherche pas toujours le rire et la joie  ; il se plait encore, et plus vivement peut-être,
x qui poussent au crime les héros tragiques, ces amours qui font leur joie et leur tourment, nous émeuvent et nous attendris
résentant une action malheureuse, il peut y mêler des alternatives de joie , d’espérance et de plaisirs : par ce moyen, l’opé
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
allée si solitaire qu’elle puisse leur inspirer du transport et de la joie  ; mais malaisément se peut-il faire que vous n’ay
d’honneur, mais qu’au contraire l’une et l’autre leur promettent des joies et des récompenses. Ce n’est pas que je veuille v
30 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
evoirs, qui paraît si triste aux yeux du monde, est la source de leur joie et de cette égalité d’humeur que rien n’altère. L
dans l’arrangement d’une vie uniforme et occupée cette paix et cette joie que les hommes cherchent en vain dans le dérangem
31 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
e dans l’abondance et dans la liberté, dans le sein du repos et de la joie , au milieu des fêtes et des jeux. Qu’on ne s’imag
rs essuyaient quelquefois ; c’est dans les différentes causes de leur joie et de leurs plaisirs, ou de leurs peines et de le
it de temps en temps le ciel à travers le feuillage, et des larmes de joie coulaient de ses yeux. » Ô toi, dit-il, que j’hon
soins pour le repos de ta vieillesse cassée, tu verses des larmes de joie  ; lorsque tournant tes regards vers le ciel, tu m
sur toute la contrée ; mes cheveux, disais-tu, sont blanchis dans la joie . Campagnes chéries, soyez bénies à jamais ! Mes r
. Mais bientôt on y fit entrer des sentiments de tendresse et même de joie . La plainte, suivant Horace 258, fut d’abord renf
s. Boileau 259 a dit après le poète latin : Elle peint des amants la joie et la tristesse. Cette sorte de poésie est donc
 : mais elle se borne aux sentiments doux, soit de tristesse, soit de joie . Elle ne peut point embrasser les sentiments de t
32 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
s fin, une gloire toute divine est peinte sur leur visage ; mais leur joie n’a rien de folâtre ni d’indécent ; c’est une joi
visage ; mais leur joie n’a rien de folâtre ni d’indécent ; c’est une joie douce, noble, pleine de majesté : c’est un goût s
une mère, qui revoit son cher fils qu’elle avait cru mort ; et cette joie qui échappe bientôt à la mère, ne s’enfuit jamais
nt la campagne altérée ; Tout boit, tout s’enivre, tout rit, Et de la joie immodérée Jamais la source ne tarit. Éthopée
33 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
es voyages en Provence. Celui que j’y ferai me donnera la plus grande joie que je puisse recevoir dans ma vie ; mais quelles
ue votre amitié : je vous le disais l’autre jour ; elle fait toute ma joie et toutes mes douleurs. Je vous avoue que le rest
34 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
si bon marché ; car la charité les eût retenus. C’était donc dans les joies et dans les plaisirs qu’ils disaient à Dieu : C’e
allée si solitaire qu’elle puisse leur inspirer du transport et de la joie  ; mais malaisément se peut-il faire que vous n’ay
marques de sa nouvelle félicité, les dignes occasions de ses feux de joie , et les glorieux sujets des actions de grâces104
des avis là-dessus, savent que je les ai toujours reçus avec toute la joie imaginable, et toute la soumission d’esprit que l
et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie , tout est fini pour moi, et je n’ai plus que fair
ntôt chagrin323 et malheureux. Sans divertissement, il n’y a point de joie  ; avec le divertissement, il n’y a point de trist
ont avec chagrin, avec crainte, avec tristesse, et non pas avec cette joie spirituelle que nous doit donner la promesse que
qui fait crier miséricorde à tout le monde ; une chose qui comble de joie madame de Rohan et madame d’Hauterive ; une chose
gner ni beaucoup à perdre, il n’a ni de grands chagrins ni de grandes joies . Les devoirs extérieurs et les bienséances de la
u Seigneur ce repos qui fait qu’on le sert plus tranquillement, cette joie qui est le fruit d’une bonne conscience, ces bien
l faut que le cœur soit séduit par le goût de la piété. Vous aimez la joie , le repos, le plaisir : croyez-moi, j’ai goûté de
, le repos, le plaisir : croyez-moi, j’ai goûté de tout ; il n’y a de joie , de repos, de plaisir qu’à servir Dieu. N’espérez
toutes les inquiétudes que m’a causées votre maladie combien j’ai de joie de votre guérison. Vous avez beaucoup de grâces à
dieu, mes baisemains à vos sœurs. Un simple billet J’aurais une joie sensible de voir la maison de campagne dont vous
ontents de nous et d’eux-mêmes754. La cou Il y a un pays où les joies sont visibles, mais fausses, et les chagrins cach
ailleurs, et là-dessus ses narines s’enflent ; il cache avec peine sa joie et sa vanité par quelques dehors de modestie771.
richesses, la puissance, l’autorité, l’indépendance, le plaisir, les joies , la superfluité793. Que deviendront ces modes qua
riantes, les doux plaisirs qui t’accompagnent, la force, la santé, la joie s’évanouiront comme un beau songe ; il ne t’en re
rps, affaiblir tes membres, faire tarir dans ton cœur la source de la joie , te dégoûter du présent, te faire craindre l’aven
irent ; elle fait naître en eux une source intarissable de paix et de joie  : ils sont plongés dans cet abîme de délices comm
« Excusez mes transports, ajouta-t-il ; je ne suis point maître de la joie que votre présence me cause. » Je ne pus lui répo
uère à nous la servir. A la vue de ce nouveau plat, je vis une grande joie dans les yeux du parasite, qui fit paraître une n
té est effrénée. Il a des ricanements de Vengeance, des transports de joie , des tressaillements d’horreur. Ardent, fiévreux,
e, le superflu est beaucoup : cela met dans la maison une paix et une joie continuelle, au lieu que la nôtre est toujours tr
parents, éblouis de la splendeur de cette alliance, acceptèrent avec joie la proposition. Tout était déjà prêt pour les noc
ommes nés. » Jeannot éperdu se sentait partagé entre la douleur et la joie , la tendresse et la honte, et il se disait tout b
de Ferney1172 que quand je pourrais y faire la dédicace par un feu de joie . C’est, par parenthèse, un fort joli château. Col
e guerre prochaine, brûlant d’une ardeur nouvelle, le chien marque sa joie par les plus vifs transports ; il annonce par ses
présent dans une mélancolie que je ne changerais pas pour toutes les joies bruyantes du monde. Me voici appuyé sur le lit où
t, la prudence nous abandonna ; nous nous mîmes à pousser des cris de joie qui firent retourner M. Lambercier ; et ce fut gr
ux des villes, se faisaient à mon voisinage, on saurait que j’aime la joie , et j’y serais invité. Je porterais à ces bonnes
rvait un de ces moments si rares dans la vie où le cœur est inondé de joie par quelque bonheur extraordinaire et inattendu ;
r en chantant : « Vous sortirez avec plaisir, et vous serez reçu avec joie  ; les collines bondiront et vous entendront avec
serez reçu avec joie ; les collines bondiront et vous entendront avec joie . » L’étendard des saints, antique bannière des te
cun prenait un vêtement nouveau. Au choc des verres, aux éclats de la joie , on tirait au sort ces royautés qui ne coûtaient
 ; il fait des pauses, il est lent, il est vif : c’est un cœur que la joie enivre, un cœur qui palpite sous le poids de l’am
e1562. Le chant est aussi souvent la marque de la tristesse que de la joie  : l’oiseau qui a perdu ses petits chante encore ;
appé aux périls de la nuit. Je n’ai jamais entendu, sans une certaine joie belliqueuse, la fanfare du clairon, répétée par l
ciel ; ainsi, quand le soir se fait, l’homme d’espérance regagne avec joie la maison paternelle, et, assis sur le seuil, oub
ntente ? La    prière rend l’affliction moins douloureuse et    la     joie plus    pure ; elle mêle à l’une je ne sais quoi
r plein d’allégresse et de paix, jour des espérances satisfaites, des joies et du repos éternel. Jacob comptait pour bien peu
son âme ne pouvait soutenir le poids ; mais au bout est le repos, la joie , la gloire ! Encore un peu de temps, comme il est
e détacher un peu de lui-même, envoyant le peu qu’il est.1657 Les joies intimes Ni les travaux de la vie politique, ni
ni les plaisirs de la vie mondaine ne m’ont jamais suffi. Ce sont des joies superficielles, quelque fortes ou agréables qu’el
des rameurs, laissaient voir, au milieu de leur misère, une sorte de joie insultante, des hommes d’un maintien noble, mais
sume, jusqu’à ce qu’il ait soulagé en les exprimant ses peines et ses joies , ses émotions, ses idées, et que ses rêveries soi
ional ; car, dans ses œuvres monumentales, nous retrouvons toutes les joies ou toutes les douleurs du citoyen. Il a l’éloquen
ond sentiment de reconnaissance, et l’on y répondit par trois cris de joie . Le vaisseau signalé était un brick anglais qui,
grand dommage ; elles ont toutes leur mérite particulier, et font la joie de toute notre société; ce que vous mettez pour a
evoirs, qui parait si triste aux yeux du monde, est la source de leur joie et de cette égalité d’humeur que rien n’altère :
dans l’arrangement d’une vie uniforme et occupée cette paix et cette joie que les hommes cherchent en vain dans le dérangem
faiblir. Les grands seigneurs ont des plaisir » ; le peuple a de la joie . Quand on court après l’esprit, on attrape la s
e chien seul en jappant s’élança sur mes pas, Bondit autour de moi de joie et de tendresse, Se roula sur mes pieds enchaînés
œur des larmes dans le mien. J’entourai de mes bras son cou gonflé de joie  ; Des gouttes de mes yeux roulèrent sur sa soie :
s signe, il me suit ; Je m’éloigne, quels pleurs ! je reviens, quelle joie  ! Chasseur sans intérêt, il m’apporte sa proie. S
ont je n’étais pas digne. Je ne puis mieux les reconnaître que par la joie que j’aurai de me voir entre ses mains sans que l
es flots de lumière, où il n’aperçoit rien, mais où il est pénétré de joie et de clarté. Et que suis-je.., ? qu’un atome dan
Il l’a rendu content. 1630. Même quand il s’apaise, on sent non la joie , mais la tristesse. On dirait un ciel encore voil
e, allons jusqu’au bout, le bout n’est pas loin, et puis le repos, la joie , l’éternelle vision de tout bien. » 1634. Il al
35 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
ux personnages. De là ces passages de la crainte à l’espérance, de la joie à la douleur, ces surprises agréables, ce trouble
ent de tristesse, il seroit trop pénible : si c’étoit un sentiment de joie , il s’affoibliroit, quelque vif qu’il pût être. I
urs suffrages, ne pourront s’empêcher de rire. On sait de plus que la joie , la douleur, l’amour, la colère, l’ambition, en u
t, sur un ridicule ; et son âme, loin d’éprouver un vrai sentiment de joie , loin de s’ouvrir aux transports toujours renaiss
cachetée, qu’elle veut lui faire reporter. Sganarelle se charge avec joie de cette commission, et veut décacheter la lettre
t. Nouvelle commission que Sganarelle va exécuter avec la plus grande joie , s’applaudissant toujours d’avoir trouvé dans sa
tes, en lui faisant éprouver deux sentimens opposés, la douleur et la joie  ; qu’enfin le nom de comédie ne convient nullemen
et je veux qu’on le croie. Je reçois tous ses soins avec beaucoup de joie  ; J’admire ce qu’il dit, j’estime ce qu’il est, E
fidente : Quoi, Céphise, j’irai voir expirer encor Ce fils, ma seule joie , et l’image d’Hector, Ce fils que de sa flamme il
qu’on ne doive même entrelacer les situations, de quelques momens de joie et d’espérance, qui soulèvent l’âme, pour la fair
racle, apprend la nouvelle de cette arrivée, et vient en témoigner sa joie à Agamemnon, qui ne lui fait que des réponses vag
s les temps sont changés aussi bien que les lieux. D’un soin cruel ma joie est ici combattue. Iphigénie. Hé ! mon père, oub
e et confondre l’auteur. Bannissez ces soupçons qui troubloient notre joie . Agamemnon feint de consentir à l’hymen de sa fi
e la console de tout. Elle voit paroître Achille qui, au comble de la joie , lui dit : Tout succède, madame, à mon empressem
soit que mon pays m’emploie, J’accepte aveuglément cette gloire avec joie . Celle de recevoir de tels commandemens, Doit éto
entretiens. Britannicus. Je puis mettre à ses pieds ma douleur ou ma joie , Par-tout où sa honté consent que je la voie ; Et
e des oiseaux, ou qui, si l’on veut, s’est livré aux transports de la joie ou à l’enthousiasme de l’admiration, a poussé des
e, on en brise les portes ; et Alceste délivrée par Alcide, ramène la joie dans les cœurs. Mais cette joie disparoît presqu’
lceste délivrée par Alcide, ramène la joie dans les cœurs. Mais cette joie disparoît presqu’aussitôt, pour faire place à l’i
de suivans du dieu des enfers. Acte V Le triomphe d’Alcide répand la joie dans tous les cœurs. Mais Admète est obligé de cé
itôt Apollon environné des muses et des jeux, vient prendre part à la joie d’Admète et d’Alceste, et célébrer le triomphe d’
n’être affligeante ou terrible que par intervalles. L’espérance et la joie doivent y succéder souvent à la crainte et à la d
e qui est la même chose, l’épopée n’a d’autre but que d’exciter notre joie et notre admiration, en nous montrant la vertu he
t être vraiment excité et porté à son comble, que par le succès et la joie . Il faut donc que le héros, franchissant tous les
est elle-même qui venoit adoucir mes peines. Transporté d’amour et de joie  ; il prend une partie de ses armes, monte à cheva
çus au milieu des applaudissemens des Troyens, qui les regardent avec joie , et sont charmés de reconnoître sur leurs visages
paisible lumière. La discorde en sourit, et les suivant des yeux, De joie , en les voyant, pousse un cri dans les cieux. Vo
36 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
ié, Franchise. En mai estoie28, ce songoie, El tens amoreus plain de joie , El tens où tote riens s’esgaie, Que l’en ne voit
J’étais en mai, voilà ce que je rêvais, — au temps amoureux, plein de joie , — au temps où toute chose s’égaye, — au point qu
joyeux qu’ils montrent en chantant — -qu’en leur cœur il y a tant de joie — qu’il leur faut chanter forcément. — Le rossign
lle épreuve se trouva blanche et polie, de sorte qu’elle me causa une joie telle que je pensais être devenu nouvelle créatur
ées452 que de tronçons d’osier sanglants ! J’y ferais portraire453 la joie , l’allégresse, et Flora454 et les Grâces, comme f
allée si solitaire qu’elle puisse leur inspirer du transport et de la joie  ; mais malaisément se peut-il faire que vous n’ay
et le supplice de cette vie même dont je croyais qu’il devait être la joie et la consolation. De quel œil, à votre avis, pen
toute seule742 est capable d’endurcir le cœur de l’homme. L’aise, la joie , l’abondance remplissent l’âme de telle sorte, qu
ère. Leurs instruments de musique, autrefois leur consolation et leur joie , demeuraient suspendus aux saules plantés sur la
tre attaqué à votre âge qu’à un âge plus avancé. J’aurai une sensible joie de recevoir de vos lettres ; mais ne m’écrivez qu
toutes les inquiétudes que m’a causées votre maladie, combien j’ai de joie de votre guérison. Vous avez beaucoup de grâces à
de plus près, il ne l’a jamais vue si belle, il a le cœur épanoui de joie  ; il la quitte pour l’Orientale ; de là il va à l
rs. » Et là-dessus ses narines s’enflent, il caches die avec peine sa joie et sa vanité par quelques dehors de modestie. O l
n voyant tant d’argent ensemble qui lui appartenait, fut si saisie de joie qu’elle en mourut subitement. (Éloge de M. Leibni
oi Louis XV, et parmi ses Oraisons funèbres, celle de Louis XIV. La joie de faire le bien Qu’on est digne de mépris, di
rassasiés, mais vous ne serez pas satisfaits ; ils vous montreront la joie , mais ils ne la laisseront pas dans votre cœur. E
out le reste a ses amertumes ; ce plaisir seul les adoucit toutes. La joie de faire du bien est tout autrement douce et touc
La joie de faire du bien est tout autrement douce et touchante que la joie de le recevoir. Revenez-y encore, c’est un plaisi
spérité propre, et on y devient insensible ; mais on sent toujours la joie d’être l’auteur de la prospérité d’autrui ; chaqu
« Excusez mes transports, ajouta-t-il : je ne suis point maître de la joie que votre présence me cause. » Je ne pus lui répo
ous la servir. A la vue de ce nouveau plat, je vis briller une grande joie dans les yeux du parasite, qui fit paraître une n
e fut entièrement de cet avis. Le petit marquis était au comble de la joie  ; le père était très indécis. « Que faudra-t-il d
parents, éblouis de la splendeur de cette alliance, acceptèrent avec joie la proposition ; ils donnèrent leur fils unique à
ommes nés. » Jeannot éperdu se sentait partagé entre la douleur et la joie , la tendresse et la honte ; et il se disait tout
t je vous payerai le tout ». Ce mot répandit dans toute la troupe une joie qui seule eut plus que payé ma bourse, quand je l
urs camarades, au moyen de quoi le partage devint presque égal, et la joie plus générale. Je priai la religieuse de tirer à
es villes, se faisaient à mon voisinage1197, on saurait que j’aime la joie , et j’y serais invité. Je porterais à ces bonnes
n certain coin, avec quel battement de cœur, avec quel pétillement de joie je commençais à respirer en me sentant sauvé, en
ces châtaignes si savoureuses et si douces, le cœur nous palpitait de joie . Je me souviens aussi du parfum qu’exhalait un be
donc avec mon père. Il me portait en croupe, et le cœur me battait de joie  ; mais il me battit de frayeur quand mon père me
fendeur ? Qu’il veut garder sa personne ; à lui permis. Figaro, avec joie . — J’ai gagné. Le Comté. — Mais comme le texte d
de repas plus agréable ; mon cœur se dilatait dans l’innocence et la joie d’une situation charmante. Je caressai beaucoup l
rvait un de ces moments si rares dans la vie où le cœur est inondé de joie par quelque bonheur extraordinaire et inattendu,
erté après deux ans de chaîne, il s’élançait dans la chambre avec une joie désordonnée. Cette joie devint de la fureur, lors
haîne, il s’élançait dans la chambre avec une joie désordonnée. Cette joie devint de la fureur, lorsque Oswald voulut le fai
quelquefois rendre la vie à un mourant et mettre une famille dans la joie . Un Grec vint donc me chercher1379 pour voir sa f
renfermées dans les cavernes, répondent dignement aux éclats de cette joie féroce : le peuple lui-même tremble d’épouvante ;
et, Biscotin et Biscotine rejoignirent Brisquette. C’était une grande joie , et cependant tout le monde pleura. Il n’y avait
le de Moscou. Si du côté des Russes tout était désolation, tout était joie , orgueil, brillantes illusions du côté des França
ors de danger, retrouve toute sa sérénité, son chant, son indomptable joie . Autre merveille : les périls, sa vie précaire, s
aître, elle part du sillon comme une flèche, porte au ciel l’hymne de joie . Sainte poésie, fraîche comme l’aube, pure et gai
les quais, et que nous rentrions à la maison avec quelque argent, la joie que j’éprouvais ne peut être comprise que par cel
qu’il la priait de le tenir pour son serviteur ; et qu’il ferait avec joie tout ce qu’elle voudrait bien lui commander. Alor
imer les yeux levés, d’aimer au-dessus de soi. Aussi qu’on juge de ma joie , quand, bien des années plus tard, après sa mort,
sus ; le corps de leur amie leur rappela celui du Christ crucifié. La joie de voir ainsi l’image du doux agneau de Dieu les
ouffrances, un regard jeté vers leur sœur en croix les remplissait de joie et d’ardeur. Attale était connu de toute la ville
nte il ne restait plus que Blandine. Elle triomphait et ruisselait de joie . Elle s’envisageait comme une mère qui a vu procl
aisir sans fatigue. On s’endormait à Meaux en savourant par avance la joie du lendemain, et, malgré quelques cahots, on ne f
anet concevait qu’une âme souillée de ces actes eût perdu à jamais la joie et le repos ; mais les raisons de Fontanet ne me
hanta, et je l’accueillis avec des battements de mains et des cris de joie . Nous convînmes que nous commencerions le lendema
n serré à la peur de perdre encore des hommes. Je le donnai vite avec joie , cet ordre-là. Mais Yves, d’en haut, me répondit,
que Rome vous renvoie, Seigneur, je lui2102 rendrais son présent avec joie . S’il est si bien instruit en l’art de commander,
de vous. » « Ha ! vraiment, mon pauvre Sosie, A te revoir j’ai de la joie au cœur. » « Madame, ce m’est trop d’honneur, Et
x deux portières2505. Chez son amie au grand trot elle va, Monte avec joie , et s’en repent déjà, L’embrasse et bâille, et pu
upé2516 ; Chaque convive en liberté déploie A son voisin son insipide joie .... Ciel ! quels propos ! Ce pédant du palais2517
intains vous chasse toutes deux. Oses-tu donc porter, dans ta cruelle joie , A ton nid sans pitié cette innocente proie ? Et
Vers leur mère en criant je les vois accourir, Je bondis avec eux de joie et de plaisir. Ils sont à toi ; mais moi, j’eus u
s fronts abattus mon aspect, dans ces lieux2589, Ranime presque de la joie . Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! J
jour, un des jumeaux mourut ; L’autre mourut le soir. Faux sourire de joie Qui finit en sanglots et qu’une larme noie ! Céda
est plus à l’aise qu’au sien, Et le seuil paternel qui tressaille de joie Quand du fils qui revient le chien fidèle aboie !
e ; Voilà que ses beaux ans s’envolent tour à tour, Emportant l’un sa joie et l’autre son amour, Ses songes de grandeur et d
point, parce qu’il est en soie, Et nous nous marions tantôt. Vive la joie  ! (Les Quatre Vents de l’esprit. — Le Livre dram
e chantre de la Bretagne : c’est elle qu’il célèbre surtout, avec les joies et les souvenirs de son enfance, dans son délicie
len Arvor. Pendant les vacances La veillée au foyer Quelle joie en rentrant, mais calme et sans délire, Quand, de
Ah ! qu’il songe à ma dette ! Qu’il prodigue au vallon ses fleurs, La joie à la chaumière, Et garde des vents et des pleurs
rage erre des jours entiers. Je ne sais quel esprit de conquête et de joie Les anime à gravir les plus âpres sentiers. Ton g
verdoie, Tout se renouvelle en tout lieu ; Pour remettre la terre en joie , Il suffit d’un souffle de Dieu ; Et, pris d’une
ment Sera de rester seul jusqu’au dernier moment. Je ne mérite pas la joie inespérée De mourir près de vous d’une mort honor
on, de l’intérêt que prend le poète non seulement aux douleurs et aux joies des petits et des faibles, mais aux lieux mêmes o
tout à fait tes refrains, Et s’il te prend la force, il te laisse la joie . Et tu vois arriver, sans regrets et sans peur, —
peuple. Le poète y chantait la misère, pitoyable ou gouailleuse, les joies , parfois sinistres, des déshérités, des déclassés
u contraire. « J avoue, dit-il, que je fus dupe. Je le crus, j’en eus joie . » 525. La reine, Anne d’Autriche, mère de Loui
, le soir même de la Toussaint, une courte lettre toute débordante de joie  : « Philippsbourg est pris, ma chère enfant ; vot
mte (a), c’est vous qu’il en faut remercier (b) : je me réjouis de la joie que vous devez avoir : voilà une grande peine don
r enfant : nous en sommes transportés, et je vous embrasse dans cette joie avec une tendresse dont je crois que vous ne dout
Comédie, opéra, bonne chère, cadeaux : Il traîne en tous les lieux la joie et l’abondance. On voit régner sur lui l’air de m
37 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
mords ; mais, ce que vous ne faites pas, il meurt avec espoir et avec joie . — De l’espoir, lui ! et qu’espère donc ce va-nu-
le monde, et de verser son sang pour Dieu. Voilà d’où lui vient cette joie qui éclate encore dans ses yeux, sous la griffe m
38 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
eront une idée de sa poésie : Paissez, chères brebis, jouissez de la joie         Que le ciel nous envoie ; À la fin sa clé
; mais bientôt on y fit entrer des sentiments de tendresse et même de joie . « La plainte, suivant Horace, fut d’abord renfer
cès. » Boileau a dit après le poète latin : Elle peint des amants la joie et la tristesse. Cette sorte de poésie est donc
 ; mais elle se borne aux sentiments doux, soit de tristesse, soit de joie . Elle ne peut point embrasser les sentiments de t
utre chose, au fond, qu’un sentiment, quel qu’il soit, amour, colère, joie , admiration, tristesse, etc., produit par une idé
39 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
ntents de nous et d’eux-mêmes3. La cour Il y a un pays où les joies sont visibles, mais fausses, et les chagrins cach
richesses, la puissance, l’autorité, l’indépendance, le plaisir, les joies , la superfluité. Que deviendront ces modes quand
2. Il ne se plaint, il ne se refuse pas. Que mon âme, en ce jour de joie et d’opulence, D’un superbe convoi plaindrait peu
40 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
qu’une heure de lecture n’ait dissipé. Je m’éveille le matin avec une joie secrète de voir la lumière ; je vois la lumière a
rie, et peu pour ce qu’on appelle la gloire ; j’ai toujours senti une joie secrète lorsqu’on a fait quelque règlement qui al
, à Florence J’ai reçu, cher et illustre abbé, avec une véritable joie la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écr
41 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
uite à pleurer votre mort ? Et la France, qui vous revit avec tant de joie , environnée d’un nouvel éclat, n’avait-elle plus
ner. Que dirai-je de sa sensibilité ? Elle donnait non seulement avec joie , mais avec une hauteur d’âme qui marquait tout en
42 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
Comédie, opéra, bonne chère, cadeaux : Il traîne en tous les lieux la joie et l’abondance ; On voit régner sur lui l’air de
Valère. Je suis votre humble serviteur1. Bonjour, madame Adam. Quelle joie est la mienne ! Vous voir ! c’est du plus loin, p
43 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
aste théâtre où l’âme se déploie, Est tantôt éclairé des rayons de la joie , Tantôt enveloppé du chagrin ténébreux3. L’amitié
es jours… Tu veux me rassurer, et tu me désespères. Vivrai-je dans la joie , au milieu des misères, Quand même je n’ai pas où
44 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
on de la curée : Mais, comme un jour d’hiver, où le soleil reluit, Ma joie , en moins d’un rien, comme un éclair s’enfuit, Et
nuis dont nous fumes la proie Nous ravira les sens de merveille et de joie  ; Et d’autant que le monde est ainsi composé, Qu’
Vous m’avez perdu ! »     Chose étrange ! à ces cris de douleur et de joie , Un grand peuple accouru ne veut pas qu’on les cr
s semblaient être appelés. Nous partions ; et déjà, par mille cris de joie , Nous menacions de loin les rivages de Troie. Un
ts de la reine ; Un moment à mon tour ne vous puis-je arrêter ? Et ma joie à vos yeux n’ose-t-elle éclater ? Ne puis-je… Ag
 ; Mais que, voyant de près ce spectacle charmant, Je sens croître ma joie et mon étonnement ! Dieux ! avec quel amour la Gr
s les temps sont changés aussi bien que les lieux. D’un soin cruel ma joie est ici combattue. Iphigénie. Hé ! mon père, oub
              Ah ! mon frère, bonjour ! Cléante. Je sortais, et j’ai joie à vous voir de retour. La campagne à présent n’es
e aux deux portières. Chez son amie au grand trot elle va, Monte avec joie , et s’en repent déjà, L’embrasse et bâille, et pu
le soupé. Chaque convive en liberté déploie À son voisin son insipide joie . L’homme, machine, esprit qui tient du corps, En
hacun parle au hasard, Dans cette cour on se tait avec art ; Et de la joie , ou fausse ou passagère, On n’a pas même une imag
me pour lui. Fidèle à marcher dans sa voie, En lui seul je mettrai ma joie , Mon espérance et mon appui. Trop longtemps les
asse ses modèles ; il peignit avec âme et vigueur les douleurs et les joies paternelles d’Œdipe, les remords de Polynice, le
fronts abattus mon aspect dans ces lieux        Ranime presque de la joie . « Mon beau voyage encore est si loin de sa fin 
la douleur en proie, Nous pleurons aujourd’hui, notre deuil est leur joie . La puissante prière a droit de soulager Tous ceu
c’est Brunon, Brunon que je vous rends. » On accourt ; ô surprise ! ô joie  ! ô doux spectacle ! La fille croit que Dieu fait
sus s’arrondissent en dais. Le bon prélat s’y place, et mille cris de joie Voient au loin ; l’écho les double et les renvoie
ue mon cœur ému bat à votre présence ! Quels doux trésors de paix, de joie et d’innocence, Après des maux si longs, je retro
nt ; elle manqué d’entrain et d’abandon. La tristesse va mieux que la joie à son génie, ce que M. de Chateaubriand a poétiqu
l est seul, que personne ne l’aime. » Elle ne pourra plus goûter les joies du paradis tant qu’elle n’aura pas consolé ce gra
de sa vie intérieure inspirées tantôt par la tristesse, tantôt par la joie , par la solitude ou par le monde, par le désespoi
er Autrefois, et le deuxième Aujourd’hui : autrefois, c’est-à-dire la joie  ; aujourd’hui, c’est-à-dire le deuil. Mais cette
; mais la tendresse est presque absolument absente ; la douleur et la joie ne rayonnent, pour ainsi dire, nulle part : on vo
rrive par des combinaisons cherchées : des hommes empoisonnés dans la joie d’un festin, et que des cercueils attendent à la
amertume contre l’humanité ; rêvant un monde meilleur et remuant avec joie toutes les fanges de la vie ; repoussant l’idée d
qui pria vingt ans sur le même pavé. Vous n’auriez pas senti plus de joie immortelle, Plus d’amères douleurs ; vous auriez
z où l’on va quand la vie est finie, Qui savez comme on pleure, ou de joie , ou de deuil, Près d’un berceau vermeil ou sur un
de ignore Et que Dieu seul a cultivés. Là, nos fleurs vivent dans la joie D’un parfum qui reste inconnu ; Mais s’il faut qu
rtage         La sainte gloire du guerrier, Et cueille, transporté de joie et de courage, Quelques rameaux sanglants de son
ui s’épure. Le prêtre, ému, dans le ravissement, Verse des pleurs de joie et de tristesse, Tout son cœur s’ouvre à cet eniv
jours belle Et, t’abaissant aux choses de ce lieu, Tu m’enivras de ta joie éternelle. « Eh bien ! voilà que je viens d’écou
in cet enfant périt-il ? Le premier jour d’été, quand le monde est en joie , Voilà de son enclos quel penser le renvoie, Et c
ns ; Même des assistants, à voir ces airs de fêtes, Souriaient, et la joie illuminait leurs têtes. La messe terminée, entre
it ; errant, Il vit l’Alphée, un fleuve au rapide courant. Une subite joie éclaira son visage ; Il rêva de cette onde un gig
45 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
er son nom, où la devise semblait être « faire sans dire ». C’est une joie nouvelle pour beaucoup de vaillants soldats de di
bien aises que le roi leur ait permis d’en sortir, et ont quitté avec joie ces bastions qu’ils avoient élevés, et sous lesqu
u de nos misères et de nos erreurs, que nous perdons même la vie avec joie , pourvu qu’on en parle335. La vanité est si ancré
mmes : de sorte que la jeunesse, qui semble n’être formée que pour la joie et pour les plaisirs, ah ! elle ne trouve rien de
de les voir accumuler sans crainte ces obligations, les entasser avec joie les unes sur les autres, et en prendre jusqu’à s’
commencent à nous changer. Nous le voyons, sire, nous le sentons avec joie  : s’il y a toujours â l’avenir, comme on ne le pe
e qu’on dira s’il est puni ; mais j’entends déjà avec espérance, avec joie , ce que tout le monde doit dire de Votre Majesté
nt en sa mémoire ce grand et beau jour que la France vit avec tant de joie , que ses ennemis, quoique enflés de mille vaines
 ; elle met son âme sur le papier ; elle a des élans de tendresse, de joie , de douleur, des cris au cœur, des saillies d’esp
monde. Je vous avoue, ma très aimable chère, que je couve une grande joie  ; mais elle n’éclatera point que je ne sache votr
hère enfant, votre lettre du 7. Je vous avoue qu’elle me comble d’une joie si vive, qu’à peine mon cœur, que vous connoissez
près cette déclaration sincère, je vous avoue que je suis pénétrée de joie , et que la raison se rencontrant avec mes désirs,
rétion du silence cachoit de méchantes intentions440. On observoit la joie comme une espérance conçue de la mort du prince ;
irent ; elle fait naître en eux une source intarissable de paix et de joie  : ils sont plongés dans cet abîme de joie, comme
intarissable de paix et de joie : ils sont plongés dans cet abîme de joie , comme les poissons dans la mer. Ils ne veulent p
ages ; mais leur gloire n’a rien de folâtre ni d’indécent : c’est une joie douce, noble, pleine de majesté ; c’est un goût s
t une mère qui revoit son cher fils qu’elle avoit cru mort ; et cette joie , qui échappe bientôt à la mère, ne s’enfuit jamai
ne vous représenter point ma tristesse sans vous faire part de cette joie de la foi dont parle saint Augustin, et que Dieu
fois vous l’aimez de tout votre cœur, vous serez presque toujours en joie avec le cœur au large. Si vous n’allez à lui qu’e
ple ; si le deuil et la désolation de ses sujets est le seul chant de joie qui accompagne ses victoires ; s’il fait servir à
ravager la terre, et non comme un fleuve majestueux pour y porter la joie et l’abondance : son nom sera écrit dans les anna
l’humilité, l’oubli des injures, le mépris des grandeurs humaines, la joie dans les afflictions, l’usage chrétien des riches
Montaigne MONTAIGNE. C’est donc vous, divin Socrate ! Que j’ai de joie de vous voir ! Je suis tout fraîchement venu en c
t que pour l’intérêt du Roi il auroit foulé aux pieds la dignité avec joie . Il l’auroit fait, et jamais il ne l’eût si bien
sincère, jusqu’à se faire honte à l’occasion de ses regrets ou de ses joies , et à le dire. Son style incorrect, heurté, enche
et d’attention sur eux-mêmes, pour cacher leur élargissement et leur joie . Mon premier mouvement fut de m’informer à plus d
s, et que moi-même je me trouverois un jour aux portes de la mort. La joie néanmoins perçoit à travers les réflexions moment
e sais pas trop si je réussis bien ; mais au moins est-il vrai que ni joie ni douleur n’émoussèrent ma curiosité, et qu’en p
ante pour lui, si résurrective pour nous. Moi cependant je mourois de joie  ; j’en étois à craindre la défaillance ; mon cœur
pareille à la leur. J’avalai par les yeux un délicieux trait de leur joie , et je détournai les miens des leurs, de peur de
ugal ! » Le peuple, qui étoit accouru au palais, poussa mille cris de joie en le voyant précipiter, et répondit par de grand
ie, s’enrichir du suc qu’elles en tirent sans me faire aucun tort. Ma joie n’est pourtant point sans inquiétude, et la tendr
manquai pas : je n’oubliai ni accent, ni point, ni virgule. Aussi la joie qu’il en témoigna fut mêlée de surprise. « Père é
eler ma bonne humeur ; mais je ne pus passer sitôt de la douleur à la joie  : je demeurai aussi troublé qu’un malheureux qui
nde une nation qui eût une humeur sociale, une ouverture de cœur, une joie dans la vie, un goût, une facilité à communiquer
n certain coin, avec quel battement de cœur, avec quel pétillement de joie je commençois à respirer en me sentant sauvé, en
uctification, que j’observois pour la première fois, me combloient de joie , et j’allois demandant si l’on avoit vu les corne
pas une digression inutile. « Je me souviens de cet instant plein de joie et de trouble, où je sentis pour la première fois
e que j’avois connue la première, lorsque je rouvris les yeux. Quelle joie de me retrouver en possession de tant d’objets br
eurs mouvemens ont l’air du sentiment, tous leurs accens le ton de la joie . Ces jolis oiseaux arrivent au moment où les arbr
, le vice sans bassessa et sans déguisement. Pour moi, je pleurois de joie , lorsque je lisois ces pages ; je ne passois poin
ri des François dans les dangers extrêmes, ainsi que dans les grandes joies  : comme si, dans les dangers, ils appeloient leur
d’avoir pleuré la mort funeste de son fils. Il fallait montrer de la joie de la mort de son ami, de son parent, si l’on ne
posante figure d’Achille, monté sur son navire, et regardant avec une joie tranquille et cruelle le signal que Jupiter avoit
ant ces hauteurs de sa lumière la plus vive n’y répandoit pas plus de joie que sur la pierre des tombeaux. D’un côté des roc
rvait un de ces moments si rares dans la vie où le cœur est inondé de joie par quelque bonheur extraordinaire et inattendu ;
I] Saint-Pétersbourg, 13 octobre 1803. … Je me figure aisément la joie que tu as goûtée lorsque la porte de ta cage s’es
(c’est le style de saint Paul), et que je puisse t’embrasser avec une joie ineffable au jour de la consolation 644 , qui arr
s sur ces débris pour les peintres et les poëtes. Au lieu des cris de joie que des spectateurs féroces poussaient jadis dans
rez l’objet de mes tendres sollicitudes. Mon peuple vous reverra avec joie , et il vous suffira de dire : J’étais à la batail
x premiers rayons de la lune on battit la diane ; un cri simultané de joie partit de tous les bivouacs ; on prit les armes e
re leurs organes et les substances brutes ; même ils en rêveront avec joie entre la matière et leur pensée, entre leurs dest
uille, tandis que le premier ne goûtait pas un instant de repos ni de joie intérieurement. Un jour qu’il travaillait aux cha
e plus contente ? La prière rend l’affliction moins douloureuse et la joie plus pure : elle mêle à l’une je ne sais quoi de
lé partout est seul. Ces chants sont doux, mais les tristesses et les joies qu’ils réveillent ne sont ni mes tristesses ni me
esses et les joies qu’ils réveillent ne sont ni mes tristesses ni mes joies . L’exilé partout est seul. On m’a demandé : « Pou
trouverait, pour apaiser sa soif d’être heureux, un autre élément de joie et d’extase ? Il l’a fait pourtant. Il a découver
drame personnel, effrayant et joyeux, où l’espérance, la crainte, la joie et la tristesse, se succèdent, ou plutôt se confo
t dans le récit des guerres sauvages de Pologne, ou le poëte, dans sa joie triomphante de Marathon et de la fuite des Perses
orce et sa liberté, au milieu des chances du monde et de la vie ; les joies de l’activité sans travail ; le goût d’une destin
ur suffire à leurs grandes destinées. Mais je ne puis me refuser à la joie , et, le dirai-je ? à l’orgueil du spectacle que l
Sa chanson gaie, légère, sans fatigue, qui n’a rien coûté, semble la joie d’un invisible esprit qui voudrait consoler la te
’un invisible esprit qui voudrait consoler la terre. La force fait la joie . Le plus joyeux des êtres, c’est l’oiseau, parce
êt à casser. »   Un sentiment de famille se mêlait sans cesse à cette joie chrétienne du solitaire, et venait la tempérer pa
e chez Admète. Il put même, sur le passage du roi, se parer, avec une joie un peu enfantine, de cette croix de la Légion d’h
s esprits tristes eux-mêmes n’y sont pas admis, car il y a un fond de joie et d’enjouement dans toute urbanité, il y a du so
t l’autorité de ses œuvres. L’homme, ses sentiments et ses idées, ses joies , ses douleurs et ses rêves, la société, ses misèr
Le sonneur de Notre-Dame On ne saurait se faire une idée de sa joie , les jours de grande volée. Au moment où l’archid
s en étoiles, la rosée en perles, la fécondité, la beauté, la vie, la joie , les parfums. À midi mille papillons blancs s’y r
feuillage, les mouches bourdonnent parmi les fleurs ; tout respire la joie et la vie dans le séjour de la mort ; — et le soi
s’émeut lui-même de ce qui leur arrive, de leurs douleurs ou de leurs joies , et son style avec lui : le style, c’est l’homme 
édies). Voir Suétone, 98. — « Notre existence va de l’affliction à la joie et de la joie à l’affliction ; le roi monte sur l
uétone, 98. — « Notre existence va de l’affliction à la joie et de la joie à l’affliction ; le roi monte sur le trône, l’esc
pour contenir, dans cette lettre, son chagrin ; dans la suivante, sa joie . Dans l’une elle admire la raison de sa fille, da
46 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
d’hommes, et tout le pays aux alentours était épuisé. Aussi, plein de joie et d’espérance, voyant que ses troupes brûlaient
homme ; avec elle, vous viendront la justice, la sagesse, la paix, la joie , les plaisirs purs, la vraie liberté, la douce ab
tres rois se réjouissent de donner la vie à des fils, et pensent avec joie qu’un jour ils leur remettront le royaume. Quant
à moi, j’ai voulu enlever au Destin ce don posthume, persuadé que ma joie serait doublée, si de mon vivant je te voyais jou
r jamais aucune jouissance, mais au contraire pour goûter ensuite des joies plus vives dues à leur modération. Ceux qui s’eff
santé florissante, de l’exemption de tous maux ; ses enfants font sa joie . Et s’il parvient heureusement au terme de sa car
sacrifice aux dieux, et, la nuit, pendant son sommeil, transporté de joie , il s’écria trois fois : « J’ai Thémistocle l’Ath
Cependant, lorsqu’il apprend que tu es vivant, son cœur se remplit de joie , et chaque jour il espère revoir son fils, revenu
Pyrrhus : « Mais dès à présent, qui nous empêche de nous livrer à la joie des festins, aux charmes d’un doux loisir, puisqu
s ; vieux, ils sont respectés par la jeunesse. Ils se rappellent avec joie ce qu’ils ont fait autrefois, et s’acquittent san
47 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
blie un instant le précieux liquide qu’elle va vendre à la ville ; la joie lui fait perdre la tête, et elle voit s’évanouir
impardonnables dans certaines circonstances où la satisfaction et la joie doivent briller. Le cœur et la politesse nous fon
ceux où j’ai le plus de regret de n’être pas auprès de vous : car la joie se suffit à elle-même ; mais la tristesse a besoi
point de divertissements qui ne s’y trouvent. J’allai voir le feu de joie qu’un homme de ma connaissance avait entrepris. L
48 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
de leur vieillesse. Les peuplades encore sauvages ne respirent que la joie enivrante des combats et des longs banquets. Il l
impuissance de produire, comme le vieillard jouit par le souvenir des joies que l’âge lui refuse. On analyse, on compare, on
49 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
de ce genre est d’inspirer à l’homme l’amour de la paix et des douces joies que procure la vie des champs, afin de le détourn
yeuses, mais toujours pleines de douceur, si elle est inspirée par la joie , la tendresse ou l’espérance. Le poète y fait que
50 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
s de ressaisir leur proie, Trois fois le gouffre avare en retentit de joie . Eurydice s’écrie : « Ô destin rigoureux ! Hélas 
c’est Brunon, Brunon que je vous rends. » On accourt. Ô surprise ! ô joie  ! ô doux spectacle ! La fille croit que Dieu fait
us s’arrondissent en dais ; Le bon prélat s’y place, et mille cris de joie Volent au loin : l’écho les double et les renvoie
? répondez-nous. Vous pleurez ! Vains regrets ! ces pleurs font notre joie . À l’ange de la mort Dieu vous a promis tous ;   
s amours qu’il rêvait ? Chanterons-nous l’espoir, la tristesse ou la joie  ? Tremperons-nous de sang les bataillons d’acier 
mal qui déchire son corps, Elle doive à son fils un quart d’heure de joie  ! Puis, qu’elle prie et jette au ciel ce cri sac
anière Qu’on craint toujours de voir mourir. Que de soucis et que de joie  ! On ne peut rester endormi ; Sans cesse il faut
fit les frais, l’ennui les empoisonne. J’aime un dîner frugal que la joie assaisonne ; Tout repas est festin quand l’amitié
e ses semblables. Qui de vous consentirait à échanger, comme lui, les joies domestiques, toutes les jouissances, tous les bie
ts de la reine ; Un moment à mon tour ne vous puis-je arrêter ? Et ma joie à vos yeux n’ose-t-elle éclater ? Ne puis-je… Aga
e, Mais que, voyant de près ce spectacle charmant, Je sens croître ma joie et mon étonnement ! Dieux ! avec quel amour la Gr
les temps sont changés aussi bien que les lieux : D’un soin cruel ma joie est ici combattue. Iphigénie. Eh ! mon père, oubl
mon âme ! Quoi ! Céphise, j’irai voir expirer encor Ce fils, ma seul joie et l’image d’Hector ? Ce fils que de sa flamme il
elle-même qui continue à vous parler), et tellement transportée de la joie d’avoir trouvé ce qu’elle cherchait depuis si lon
dont il était privé. « Et, dit-elle, il se répandit dans mon cœur une joie si douce et une foi si sensible, qu’il n’y a poin
poursuit-elle, avec précipitation : mes actions étaient mêlées d’une joie et d’une activité extraordinaires. » Vous le voye
Il retourne chez lui ; dans sa cave il enserre       L’argent, et sa joie à la fois.       Plus de chant ; il perdit la voi
uille, tandis que le premier ne goûtait pas un instant de repos ni de joie intérieure. Un jour qu’il travaillait aux champs,
        Pour ne jamais le regretter. Quand je me sens reprendre à sa joie éphémère,          Faible encor du dernier adieu,
poète français l’expression d’un regret aimable, dont l’amour et les joies de la vie sont l’objet ; le poète allemand pleure
, le vice sans bassesse et sans déguisement. Pour moi, je pleurais de joie , lorsque je lisais ces pages ; je ne passais poin
chanter leurs vers, mais ils n’en font plus. Virgile. J’apprends avec joie que les vôtres sont encore après tant de siècles
qui fait crier miséricorde à tout le monde ; une chose qui comble de joie Mme de Rohan et Mme d’Hauterive ; une chose enfin
manquai pas : je n’oubliai ni accent, ni point, ni virgule. Aussi la joie qu’il en témoigna fut mêlée de surprise. « Père é
urs à la source de l’une ou de l’autre une grande douleur ou une vive joie . Plusieurs circonstances futiles, mais réunies pa
urs soupirs. L’impétuosité qui les porte aux délices Elle-même à leur joie enchaîne les supplices, Et joint aux vains appas
is des biens que le ciel fit pour toi • Aux doux ébats de l’innocente joie N’oppose plus un front triste et rêveur ; Sous l’
51 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
e le souvenir du mal souffert : le testament du roi est annulé, et la joie du peuple éclate avec inconvenance sur le passage
Régence. « On entra d’abord, écrit M. C. Aubertin, avec un mélange de joie et d’effroi dans l’inconnu, et, suivant l’usage,
on ; il fit du collège sa véritable patrie ; il y renferma toutes ses joies et toutes ses ambitions. Quand son maître de rhét
’application, on voit ordinairement les plus sensés se détromper avec joie de leurs vieilles erreurs, corriger la fausseté d
manquai pas : je n’oubliai ni accent, ni point, ni virgule. Aussi la joie qu’il en témoigna fut mêlée de surprise. « Père é
ns un langage parlant, animé, échauffé jusqu’à la furie, palpitant de joie ou de colère, et qui n’est autre souvent que celu
sur mon siège, compassé de tout mon corps, pénétré de tout ce que la joie peut imprimer de plus sensible et de plus vif, du
ne dit que deux mots. Après lui, je témoignai à Son Altesse Royale ma joie de lui voir concilier la justice et la sûreté du
en plus au service et à l’utilité de l’État ; que j’opinais donc avec joie à l’enregistrement de la déclaration, et que je n
rie, et peu pour ce qu’on appelle la gloire ; j’ai toujours senti une joie secrète lorsqu’on a fait quelque règlement qui al
n certain coin, avec quel battement de cœur, avec quel pétillement de joie je commençais à respirer en me sentant sauvé, en
es vices sans bassesse, et sans déguisement. Pour moi, je pleurais de joie , lorsque je lisais ces Vies ; je ne passais point
crois et j’en suis très sûr. » Cet homme entre dans des transports de joie  ; il me remercie mille fois ; il m’assure que je
rvait un de ces moments si rares dans la vie où le cœur est inondé de joie par quelque bonheur extraordinaire et inattendu ;
stre. Saint-Pétersbourg, 13 octobre 1803. Je me figure aisément la joie que tu as goûtée lorsque la porte de ta cage s’es
(c’est le style de saint Paul), et que je puisse t’embrasser avec une joie ineffable au jour de la consolation, qui arrivera
as. Les aigles et les oiseaux aux pieds jaunes poussaient des cris de joie  ; le corbeau nageait dans le sang des morts ; tou
uille, tandis que le premier ne goûtait pas un instant de repos ni de joie intérieurement. Un jour qu’il travaillait aux cha
ans nos désirs, nos regrets, nos craintes, nos espérances, nos vaines joies et nos douleurs encore plus vaines ! Si la Provid
urs prochaine, Je ne me sens aucun désir ni de vie, ni de mort, ni de joie , ni de douleur. Tout m’est bon, parce que tout m’
me, près de s’échapper, pardonne tout et à tous avec la douceur d’une joie infinie. Je vous demande seulement d’accorder à m
encore les plus simples et les plus élémentaires, la tristesse et la joie avec leurs milles nuances453. Demandez à la musiq
cience moderne. Augustin Thierry devait bientôt expier cruellement la joie d’un si grand succès : ses yeux s’étaient usés au
imer leurs émotions et leurs sentiments de tout genre, la douleur, la joie , l’amour, la haine, l’indignation, le mépris474.
e regardant comme une victime de la foi religieuse, elle ressentit la joie pure du martyre, en prit la douce sérénité, et en
oire d’un amour qui ne défaille jamais, qui trouve en lui la paix, la joie , et jusqu’à l’extase. Il y a un homme poursuivi d
sans jamais rien rendre spontanément, par le plaisir de donner de la joie aux autres. Comment faire pour éviter cet écueil 
it pu dire, comme une famille quand elle a perdu celle qui faisait sa joie et son honneur : « La couronne de notre tête est
nation, de leur temps, du régime où elles naissent et fleurissent (la joie de l’esprit, a-t-on dit, en marque la force ; cel
, si on l’entend non seulement de ces alternatives de tristesse et de joie , de doute et de croyance, d’espoirs et de découra
fidèles Sous ton joug trouvent d’attraits ! Ta crainte570 inspire la joie  ; Elle assure notre voie ; Elle nous rend triomph
oux ; Et l’amour, s’honorant de ta fureur jalouse, Dans tes bras avec joie eût remis ton épouse. Ne crois pas cependant que,
moments d’horreur empoisonnés ! Cher et fatal objet de douleur et de joie  ! Ah ! Zamore, en quels temps faut-il que je te v
ir sa peine, et non pour l’oublier. C’est elle qui, bien mieux que la joie importune, Au sortir des tourments accueille l’in
e nuance, Ce n’est point le plaisir, ce n’est plus la souffrance ; La joie est loin encor ; le désespoir a fui ; Mais, fille
prise ! ô miracle ! Il sent, il reconnaît le fil qu’il a perdu, Et de joie et d’espoir il tressaille éperdu696. Ce fil libér
ois, Semblent s’offrir à lui pour la première fois ; Et, rempli d’une joie inconnue et profonde, Son cœur croit assister au
huit années de pleine floraison, de production dans le bonheur et la joie . » C’est le temps où André Chénier compose la plu
Lui-même est par eux tous élu roi du festin. Et déjà vins, chansons, joie , entretiens sans nombre, Lorsque, la double port
dans les cris de sa proie, Bercé par la tempête, il s’endort dans sa joie . Et toi, Byron, semblable à ce brigand des airs,
regret comme sans désir, Sans peine comme sans plaisir, C’est là leur joie . Leurs sanglots ne troublent jamais De l’air l’in
seule est religieuse, le poète dans Eloa divinisait la passion et les joies douloureuses des sacrifices qu’elle accepte ; dan
ble sérénité qui semble railler nos douleurs ; soit qu’il exprime les joies et les deuils du foyer, les grâces de l’enfant, l
qui vont manger les morts, Hommes, femmes, poussant des hurlements de joie , Sont accourus, tout prêts à fondre sur leur proi
Je voudrais vivre, aimer, m’accoutumer aux hommes, Chercher un peu de joie et n’y pas trop compter, Faire ce qu’on a fait, ê
ux, Et quand ces grands amants de l’antique nature Me chanteraient la joie et le mépris des dieux826, Je leur dirais à tous 
es amours qu’il rêvait ? Chanterons-nous l’espoir, la tristesse ou la joie  ? Tremperons-nous de sang les bataillons d’acier 
tre Français, a tracé, avec un talent sobre et sévère, le tableau des joies et des tristesses de la famille ; il a raconté av
sept ans à peine, De beaux cheveux blonds et de grands yeux bleus. De joie et d’amour sa vie était pleine : Il ne connaissai
en 1740. 110. C’est-à-dire d’être obligé de dissimuler l’excès de ma joie . 111. Sainte-Beuve, qui cite ces lignes, ajoute 
sait plus comment lui donner. Elle ne peut suffire à porter toute sa joie et toute sa fougue. » 112. Daguesseau, né en 166
rqué avec un soin particulier ce mélange de malice et de bonhomie, de joie et de bienveillance, qui paraît avoir été le fond
erait une expression de grandeur majestueuse qui n’appartient ni à la joie ni à la tristesse. Gluck excelle dans la musique
familier et aimable des sentiments simples, des affections pures, des joies modestes du foyer. 671. Les carmélites portent d
52 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
qui ont précédé la paix signée avec l’Angleterre. Il lui parle de la joie qu’il a éprouvée en rentrant comme simple particu
Morale Sanction de la loi morale. La première consiste dans les joies et les remords de la conscience et souvent aussi
qu’éprouve un proscrit rentrant dans sa patrie après un long exil, sa joie en revoyant les lieux témoins de son enfance, les
ère bibliothèque. Il écrit à un de ses amis pour lui faire part de sa joie et lui donner connaissance des ouvrages qu’il a l
on récit, comme un fragment détaché du reste ; vous direz avec quelle joie il refit cette lecture et quelles réflexions elle
a maison, ni que je réclame pour moi-même. J’aime les lettres pour la joie qu’on goûte à les cultiver bien plus que pour l’h
leur. De retour chez lui, ….. dans sa cave il enserre L’argent et sa joie avec lui. Cette fortune nouvelle lui ôte tout s
cache, il descend dans sa cave et il y enfouit son trésor et aussi sa joie . Le poète nous avait fait admirer sa gatté, il va
s et mon somme, Et reprenez vos cent écus. Il échange l’or contre la joie  ; il connaît maintenant le prix de celle-ci, et l
, vous apprendrez à vivre pour vous, et vous comprendrez vite que les joies de l’âme sont les seules désirables, les seules q
rs. Montesquieu. – Je ne leur ai demandé que des consolations et des joies . J’ai aimé l’étude pour elle-même. Tout jeune, à
e si grande place dans nos tragédies ; mais il «ressent une véritable joie  » de ce que cet amour exprimé avec emphase ou pré
t des hommes, du plaisir de la conversation ? Ainsi, vous ignorez les joies des fêtes, le bonheur que l’on goûte en entendant
sonne à qui on puisse confier ses peines, sans lui donner une maligne joie et sans s’avilir à ses yeux. » – Segrais dit un
, on est enfin arrivé à la certitude, on éprouve une des plus grandes joies que puisse ressentir l’âme humaine, et la pensée
et la pensée que l’on contribuera à l’honneur de son pays rend cette joie plus profonde encore. Si la science n’a pas de pa
elle se consacre tout entière à ses enfants, renonçant à toute autre joie . A demi ruinée par les folies de son mari, elle r
et s’en sépare douloureusement. A partir de cette époque, les seules joies de sa vie sont les séjours trop rares de sa fille
e Mme de Maintenon, il semble que l’une se puisse caractériser du mot joie , et la seconde du mot tristesse ; que l’une, tout
-ils seulement compris l’amour, ces poètes amoureux, l’amour avec ses joies ineffables et ses indicibles tourments ? Ils pron
consolatrices, comme elles sont des éducatrices. Elles procurent des joies inoubliables. Conclusion. – Pourquoi sacrifier l
oit quartier….. Au retour, chacune des jeunes filles qui ont eu cette joie doit raconter par écrit les impressions de son pe
menteurs, dissimulés ; ils rient et pleurent facilement ; ils ont des joies immodérés et des afflictions amères sur les très
ciété démocratique. « La santé d’abord, puis la fortune ; ensuite la joie , enfin ne devoir rien à personne, voilà tous mes
se qui a ses soucis – il s’agit de la médiocrité qui est d’or. (C) La joie . Entendre par là le contentement qui suit le bien
e, il a démêlé les éléments du bonheur matériel, mais il a oublié les joies de l’âme, les plaisirs moraux. Tracer rapidement
ar Philémon. – La santé morale. La fortune immatérielle (Charité). La joie , plaisir qui résulte du devoir accompli. Les obli
t c’est à ce dernier à les y amener. J’estime qu’une des plus grandes joies de l’instituteur est de découvrir chez ses élèves
Souvent un beau désordre est un effet de l’art. » PLAN Préambule. –  Joie de l’arrivée… Étonnement mêlé d’émotion. Ier Para
n n’avait point de nouvelles depuis quelques années. Vous peindrez la joie qu’il éprouve. Entraîné par une sorte d’heureux p
danger, cette continuité d’efforts laborieux qui portent en eux leur joie et leur récompense, ce plaisir de découvrir des c
ses matelots. Il leur rappelle les dégoûts dont il a été abreuvé, la joie qui leur succède en ce moment, et prend de là occ
nde. Il dira combien fut vive son émotion, quand il vit des larmes de joie couler sur le visage de son glorieux chef. Il ajo
n aborde : récit, dissertation, discours, etc. PLAN 1er Paragraphe. –  Joie du succès. On est à San-Salvador. Un nouveau cont
a brise agite les couleurs. Les compagnons de Franklin épanchent leur joie en acclamations et en félicitations bruyantes, qu
, mépris du danger, amour de la liberté, absence de préjugés sociaux, joie et fierté de l’indépendance, regrets dans la retr
ages de l’homme. Décrire les quatre âges de l’homme. L’enfance – ses joies simples, pures et mobiles. La jeunesse – ses rêve
Pyramides, dont le sommet est coloré par le soleil levant. Peindre la joie et l’enthousiasme des soldats français. Ils ont e
es misères et toutes les grandeurs, toutes les douleurs et toutes les joies de la vie. Plus loin, c’est une princesse enlevée
aucun danger. C’est le blessé lui-même qui raconte avec une sorte de joie naïve cet accident de sa vie militaire. Concou
poursuit, c’est leurs richesses qu’on convoite. Quelle ne sera pas la joie des Sarrasins, s’ils apprennent l’extermination d
ns un but scientifique. CONSEILS ET PLAN Le ton doit être celui de la joie que cause le succès d’une entreprise, mais aussi
ne changent pas ; n’a t-il pas même courage, n’éprouve-t-il pas mêmes joies , mêmes douleurs qu’autrefois ? La poésie ne peut-
’école sur les dangers de l’oisiveté, la nécessité, la dignité et les joies du travail, la satisfaction du devoir accompli. V
53 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
ette faculté si essentiellement humaine, n’est point l’expression des joies extrêmes ; le triomphe ou l’entière satisfaction
hose de sérieux. La gaieté accompagne des satisfactions moindres, des joies d’un ordre inférieur, et par là même plus fréquen
54 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
ieillesse ; la pále mort, parce qu’elle rend pâle ; O mon fils, ô ma joie , ô l’honneur de mes jours ! … Sa main désespérée
jeune fille dit qu’elle préfère cette vie de sacrifices à toutes les joies du mariage : Pour moi, mon cœur jouit des biens
55 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
tes qui appellent la mort. Il a fini : le cœur lui bat, mais c’est de joie  ; il s’applaudit, il dit dans son cœur : « Nul ne
maîtres éminents qui sont parmi vous, regardent avec douceur et avec joie de belles renommées surgir de toutes parts dans l
56 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXVI. » pp. 135-136
nnent à nos comédiens que la peine de les réciter et qui ravissent de joie ceux qui les écoutent. » (Pratique du théâtre, I,
57 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
bruyante, il est vrai, mais où nous trouvons une peinture vraie de la joie franche du peuple. L’Académie silencieuse. Dans c
ent le reste de l’habillement, dont M. de Louvois se revêtit avec une joie parfaite. Équipé de la sorte, au mois de juillet,
dant le roi revenait à lui ; sa première parole fut une expression de joie d’être appelé à Dieu le vendredi saint. Il répond
air tant adroit, Ce pauvre fugitif de Troie, Que sa mère en pleura de joie . La troisième citation renferme en elle-même un
58 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
retourne chez lui : dans sa cave il enserre           L’argent et sa joie à la fois.           Plus de chant : il perdit la
l corps qui n’a qu’une pensée, qu’une âme ; une même ardeur, une même joie court dans les rangs ; les mêmes chants apprennen
trépidité de ce fier animal, son impatience de s’élancer en avant, sa joie lorsqu’il entend le son de la trompette guerrière
assage de la mer Rouge. Le prophète s’y abandonne à des transports de joie , d’admiration et de reconnaissance. Lecture. — C
59 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Bonaventure Desperriers. Mort en 1544 » pp. -
jourd’hui un poussin. 7. Le trait est expressif. 8. Par suite de la joie . 9. Joli effet de dégringolade. 1. Ont bien usé
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
se placer pour être vu ; il sait vous embrasser, prendre part à votre joie , vous faire coup sur coup des questions empressée
il ne songe plus qu’à vivre et à avoir de la santé ; comme ensuite sa joie lui échappe, et ne peut plus se dissimuler ; comm
3. Il ne se plaint, il ne se refuse pas. Que mon âme, en ce jour de joie et d’opulence, D’un superbe convoi plaindrait peu
61 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
r en chantant : « Vous sortirez avec plaisir, et vous serez reçu avec joie  ; les collines bondiront et vous entendront avec
serez reçu avec joie ; les collines bondiront et vous entendront avec joie . » L’étendard des saints, antique bannière des te
happé aux périls de la nuit. Je n’ai jamais entendu sans une certaine joie belliqueuse la fanfare du clairon répétée par l’é
as. Les aigles et les oiseaux aux pieds jaunes poussaient des cris de joie  ; le corbeau nageait dans le sang des morts ; tou
es, en échappant aux Romains, passait aux Francs : ceux-ci, pleins de joie , entourent Mérovée, l’élèvent sur un bouclier, et
es avaient presque tari la source ! Aucune frayeur, mais aussi aucune joie , ne paraissait sur le visage des héros chrétiens.
s lierres de la cabane antique, le jeune passereau pousse des cris de joie  ; le vieillard vient s’asseoir sur le seuil de la
rez l’objet de mes tendres sollicitudes. Mon peuple vous reverra avec joie , et il vous suffira de dire : J’étais à la batail
me, près de s’échapper, pardonne tout et à tous avec la douceur d’une joie infinie. Je vous demande seulement d’accorder à m
emiers vers connus d’André Chénier sont un hymne d’enthousiasme et de joie sur la fameuse séance du Jeu de paume167 ; c’est
encore les plus simples et les plus élémentaires, la tristesse et la joie avec leurs mille nuances177. Demandez à la musiqu
nce moderne. M. Augustin Thierry devait bientôt expier cruellement la joie d’un si grand succès : ses yeux s’étalent usés au
e l’armée ; qu’il leur accorde des signes qui attestent leur foi, les joies de la paix et de la félicité ; que le Seigneur Ch
Quand ils y arrivèrent, toutes les salles retentissaient encore de la joie des fêtes et des banquets. Ils dirent qu’ils étai
imer leurs émotions et leurs sentiments de tout genre, la douleur, la joie , l’amour, la haine, l’indignation, le mépris238.
e regardant comme une victime de la foi religieuse, elle ressentit la joie pure du martyre, en prit la douce sérénité, et en
De mes tilleuls à peine ai-je aperçu l’ombrage, Mon cœur s’ouvre à la joie , au calme, à l’amitié. J’ai revu la nature, et to
ir sa peine, et non pour l’oublier. C’est elle qui, bien mieux que la joie importune, Au sortir des tourments accueille l’in
e nuance. Ce n’est point le plaisir, ce n’est plus la souffrance ; La joie est loin encor ; le désespoir a fui ; Mais, fille
ivages ; Il semble que leur vue ait ranimé mes sens, M’ait redonné la joie et rendu mon printemps323.     Cette clôture même
prise ! ô miracle ! Il sent, il reconnaît le fil qu’il a perdu, Et de joie et d’espoir il tressaille éperdu336. Ce fil libér
ois, Semblent s’offrir à lui pour la première fois ; Et, rempli d’une joie inconnue et profonde, Son cœur croit assister au
dans les cris de sa proie, Bercé par la tempête, il s’endort dans sa joie . Et toi, Byron, semblable à ce brigand des airs,
facent À tous les flots, à tous les vents ! Pour l’insensé qui met sa joie Dans l’éclat d’un manteau de soie, Dans la vitess
Je voudrais vivre, aimer, m’accoutumer aux hommes, Chercher un peu de joie et n’y pas trop compter, Faire ce qu’on a fait, ê
eux Et quand ces grands amants de l’antique nature Me chanteraient la joie et le mépris des dieux451, Je leur dirais à tous 
es amours qu’il rêvait ? Chanterons-nous l’espoir, la tristesse ou la joie  ? Tremperons-nous de sang les bataillons d’acier 
erait une expression de grandeur majestueuse qui n’appartient ni à la joie ni à la tristesse. Gluck excelle dans la musique
familier et aimable des sentiments simples, des affections pures, des joies modestes du foyer. 301. Les carmélites portent d
62 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
voir aisément et à communiquer aux autres les diverses impressions de joie et de tristesse, de douleur et de pitié. C’est, s
ronts abattus, mon aspect dans ces lieux         Ranime presque de la joie . Mon beau voyage encor est si loin de sa fin ! J
ait naître ou représente les diverses passions de la tristesse, de la joie , de la colère, de l’admiration ou de l’amour. Tri
……………… Cunctæque profundum Pontum adspectabant flentes. (Æn., v.) La joie  : …………… Juvenum manus emicat ardens Littus in He
rriers Dont la foule à longs flots roule et se précipite ?         La joie éclate sur leurs traits ;         Sans doute l’ho
’agit. Faut-il féliciter quelqu’un d’un succès obtenu ? Témoignez une joie sincère, appuyez délicatement sur le mérite auque
est donc autre chose qu’un sentiment, quel qu’il soit, amour, colère, joie , admiration, tristesse, etc., produit par une idé
hes inégales, qui est consacrée à de vifs sentiments d’admiration, de joie ou d’indignation. Tel est le dithyrambe de Delill
, et c’est alors un devoir pour le poète de mêler à ses transports de joie un sentiment de reconnaissance envers la Divinité
re toujours frais et riants. 440. Quand l’ode badine ne chante que la joie et les plaisirs, on l’appelle anacréontique, du n
objet ; mais plus tard l’élégie devint aussi l’expression d’une douce joie et de tous les sentiments tendres et délicats. V
s douces et modérées, et n’exprime d’ordinaire que la tristesse ou la joie . En outre, l’élégie n’est pas, comme l’ode, desti
ne passait dans tes murs, je t’établirai l’orgueil des siècles et la joie des peuples. Tu te nourriras du lait des nations 
-vous leur proie, Aimable troupeau, Vous de ce hameau L’honneur et la joie  ? Vous qui gras et beau Me donniez sans cesse Sur
des cris d’allégresse. Les sapins et les cèdres du Liban ont vu avec joie sa ruine. Tu dors, ont-ils dit : qui maintenant s
is entière allégresse : L’âme y souffre de ses plaisirs : Les cris de joie ont leur tristesse, Et les voluptés leurs soupirs
63 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
leur envoie ; Et tant que luira le soleil, L’homme plein d’une sainte joie Le bénira dès son réveil. 144Son trône deviendr
     Traverse tes soins et tes vœux.         Aujourd’hui rayonnant de joie ,         Du haut de tes superbes tours,         T
64 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
nation à l’évêché de Tulles. « Je viens d’apprendre avec beaucoup de joie , Monsieur, la grâce que le Roi vous a faite, non
cieux et les plus chers. En vérité, mon cher frère, je considère avec joie tant d’avantages : mais je ne saurais m’empêcher
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
riantes, les doux plaisirs qui t’accompagnent, la force, la santé, la joie s’évanouiront comme un beau songe ; il ne t’en re
rps, affaiblir tes membres, faire tarir dans ton cœur la source de la joie , te dégoûter du présent, te faire craindre l’aven
66 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
n certain coin, avec quel battement de cœur, avec quel pétillement de joie je commençais à respirer en me sentant2sauvé, en
t qu’elle doit s’exposer sans crainte, qu’il faut s’exposer même avec joie à des fatigues immenses, à des douleurs incroyabl
parfaite sérénité. 1. Il est le premier qui ait eu le sentiment des joies domestiques. 2. Citons un passage dont l’accent
67 (1854) Éléments de rhétorique française
flatter de leur choix, Et qu’à vos yeux, seigneur, je montre quelque joie De voir le fils d’Achille et le vainqueur de Troi
ce passage des Martyrs ? « Je n’ai jamais entendu, sans une certaine joie belliqueuse, la fanfare du clairon, répétée par l
eu, sa patrie et ses frères infortunés : Hélas ! durant ces jours de joie et de festins, Quelle était en secret ma honte et
supportant patiemment les peines de son exil ; entre la douleur et la joie , entre la possession et l’espérance…  » Les meil
s une période harmonieuse, et porte au fond de l’âme des auditeurs la joie ou la douleur, l’enthousiasme ou l’indignation. B
ai-je : Affligez-vous, pendant que tout le monde chrétien est dans la joie  ? Leur dirai-je : Consolez-vous, tandis qu’à la v
l’eau, on dit : l’homme est dans le bonheur, dans le malheur, dans la joie , dans la tristesse. Les rhéteurs ont ensuite cons
ui transportent notre âme au-dessus d’elle-même, en la remplissant de joie et d’admiration. » L’idée de Dieu est la plus sub
erté après deux ans de chaîne, il s’élançait dans la chambre avec une joie désordonnée. Cette joie devint de la fureur, lors
haîne, il s’élançait dans la chambre avec une joie désordonnée. Cette joie devint de la fureur, lorsque Oswald voulut le fai
ement de l’avis du gouverneur. Le petit marquis était au comble de la joie  ; le père était indécis. « Que faudra-t-il donc a
parents, éblouis de la splendeur de cette alliance, acceptèrent avec joie la proposition. « Le marquis était un jour auprès
mes nés. » « Jeannot éperdu se sentait partagé entre la douleur et la joie , la tendresse et la honte ; et il se disait tout
sentiment, son premier effet est de produire en nous un mouvement de joie très-vif, et le second de nous faire verser des l
celles du vaisseau ? ou plutôt trouvait-il un charme à concentrer ses joies et ses peines, pour ainsi dire, dans son berceau 
ublique romaine finissait au mont Aventin, ses enfants mouraient avec joie pour elle ; ils cessèrent de l’aimer, lorsque ses
nt en sa mémoire ce grand et beau jour que la France vit avec tant de joie , que ses ennemis virent avec tant de douleur et d
68 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
ceux où j’ai le plus de regret de n’être pas auprès de vous : car la joie se suffit à elle-même ; mais la tristesse a besoi
Jeune encore, en mourant vous me verrez sourire. Et que des pleurs de joie , à nos derniers adieux, À ton dernier regard, bri
onts abattus, mon aspect en ces lieux            Ranime presque de la joie . 5° Mon beau voyage encore est si loin de sa fi
s fronts abattus, mon aspect en ces lieux        Ranime presque de la joie . Il semble que l’on voie l’apparition de cette j
69 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
ence des âmes, que de solidité sous ses légères broderies ! Un air de joie et de divine allégresse anime sa parole. Il y eut
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
tels chéris à qui le ciel l’envoie, Elle n’inspire point une infidèle joie  ; Elle apporte de Dieu la promesse et l’appui ; E
aux deux portières ; Chez son amie au grand trot elle va, Monte avec joie , et s’en repent déjà, L’embrasse, et bâille, et p
71 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
x personnages. De là, ces passages de la crainte à l’espérance, de la joie à la douleur ; ces surprises agréables, ce troubl
es, sortir triomphantes du danger ou du malheur où elles ont gémi. La joie que cette révolution cause est encore plus vive s
afin que l’inquiétude du spectateur, entremêlée de temps en tempe de joie et d’espérance, aille toujours en croissant. Ains
qu’on ne doive même entrelacer les situations de quelques moments de joie et d’espérance qui relèvent l’âme pour la faire r
t être affligeante ou terrible que par intervalles. L’espérance et la joie doivent y succéder souvent à la crainte et à la d
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
tes qui appellent la mort. Il a fini : le cœur lui bat, mais c’est de joie  ; il s’applaudit, il dit dans son cœur : « Nul ne
73 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
inégaux exprimèrent d’abord la douleur plaintive, et ensuite aussi la joie du bonheur. Mais quel est celui dont la muse soup
qu’elle entraîne. Le rire et les larmes provoquent chez l’homme ou la joie , ou la tristesse. Voulez-vous me faire pleurer :
r le sentiment qui convient à chaque situation : elle nous porte à la joie , ou nous excite à la colère, ou bien elle nous co
s yeux trouveront des larmes complaisantes ; vous le verrez bondir de joie et trépigner de bonheur ! Comme ces malheureux, d
mencé à entourer la ville (Rome) ; 596et que le Génie (le dieu de la joie ) 597 eut commencé à être apaisé impunément, 598
uelque-chose à quelqu’un, 1233garde-toi de le conduire 1234plein de joie 1235devant des vers faits par toi : 1236il s’éc
74 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
euil, ne pouvant plus être utile, ne saurait être accompagné de cette joie et satisfaction intérieure qui suit les actions v
en gens d’honneur, mais au contraire l’une et l’autre leur promet des joies et des récompenses30. Je sais bien que je ne vous
llée si solitaire, qu’elle puisse leur inspirer du transport et de la joie  ; mais malaisément peut-il se faire que vous n’ay
se vanité, et que ce soit de cet état même qu’il fasse le sujet de sa joie et de sa vanité, je n’ai point de termes pour qua
ravagante créature. Où peut-on prendre ces sentiments ? Quel sujet de joie trouve-t-on à n’attendre plus que des misères san
e qu’on dira s’il est puni ; mais j’entends déjà avec espérance, avec joie , ce que tout monde doit dire de Votre Majesté si
nt en sa mémoire ce grand et beau jour que la France vit avec tant de joie , que ses ennemis, quoique enflés de mille vaines
qui fait crier miséricorde à tout le monde ; une chose qui comble de joie Mme de Rohan et Mme de Hauteville ; une chose enf
qui fait le soutien comme la gloire de son état, elle s’abandonne aux joies du monde. Combien donc en devrait-on pleurer comm
plaisirs, lorsque la mort arrête soudainement le cours de ces folles joies . L’homme sage à ses propres yeux, mais insensé à
et d’attention sur eux-mêmes, pour cacher leur élargissement et leur joie . Mon premier mouvement fut de m’informer à plus d
s, et que moi-même je me trouverais un jour aux portes de la mort. La joie néanmoins perçait à travers les réflexions moment
a pensée, le faîte de l’élévation, vous vous sentirez abattus ; votre joie mourra, la tristesse corrompra vos magnificences,
port que le ciel vous envoie, Je reconnais Néarque, et j’en pleure de joie . Ne perdons plus de temps, le sacrifice est prêt,
rracher une larme, un soupir ? Tu me quittes, ingrat, et le fais avec joie  : Tu ne la caches pas, tu veux que je la voie413 
connut que le sourire des lèvres et ne ressentit jamais la véritable joie , la paix du cœur. Des qualités élevées de caractè
ne parte du cœur. PHILINTE. Lorsqu’un homme vous vient embrasser avec joie , Il faut bien le payer de la même monnoie487 ; Ré
nt mieux, c’est ce que je demande : Ce m’est un fort bon signe, et ma joie en est grande. Tous les hommes me sont à tel poin
pesant, Il veut être folâtre, évaporé, plaisant ; Il s’est fait de sa joie une loi nécessaire, Et ne déplaît enfin que pour
rtout du nouveau prince on vantait la clémence : Les Juifs partout de joie en poussèrent des cris. Ciel, verra-t-on toujours
oux ; Et l’amour, s’honorant de ta fureur jalouse, Dans tes bras avec joie eût remis ton épouse. Ne crois pas cependant que,
moments d’horreur empoisonnés ! Cher et fatal objet de douleur et de joie  ! Ah ! Zamore, en quels temps faut-il que je te v
ore.) Ô toi ! jeune héros, toi par qui je respire, Viens, ajoute à ma joie en cet auguste jour : Viens avec mon cher fils pa
ec honneur par Lycus, qui l’invite à s’asseoir et à prendre part à la joie commune. « Mon hôte, tu franchis le seuil de ma
aine, dans son sermon prononcé un jour de Pâques sur les motifs de la joie du chrétien : « On voudrait s’arrêter : Marche !
avies d’apprendre de si bonnes nouvelles, elles s’écrièrent dans leur joie qu’elles allaient réjouir tout Paris et faire cha
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
uel transport nous passâmes de l’excès du désespoir à l’ivresse de la joie  ! Jamais les courriers qui ont apporté les nouvel
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Marc Girardin Né en 1801 » pp. 275-278
ond sentiment de reconnaissance, et l’on y répondit par trois cris de joie . Le vaisseau signalé était un brick anglais qui,
77 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
ue celui-là. Ses plaisirs sont moins cruels et moins violents ; et la joie que quelques-uns ont eue à voir mettre mes écrits
ement que quelqu’un de la troupe se laisse choir, pour faire venir la joie où était l’affliction. Relation à Ménandre, tro
bien aises que le roi leur ait permis d’en sortir, et ont quitté avec joie ces bastions qu’ils avaient élevés, et sous lesqu
bientôt -chagrin et malheureux. Sans divertissement il n’y a point de joie , avec le divertissement il n’y a point de tristes
entir un inconcevable plaisir ! De longtemps je ne serai remise de la joie que j’eus hier ; tout de bon, elle est trop compl
exil en une prison77. Mais gardez-vous bien de rien rabattre de votre joie pour tout ce procédé : la mienne est augmentée, s
elle-même qui continue à vous parler), et tellement transportée de la joie d’avoir trouvé ce qu’elle cherchait depuis si lon
dont il était privé. « Et, dit-elle, il se répandit dans mon cœur une joie si douce et une foi si sensible, qu’il n’y a poin
mmes : de sorte que la jeunesse, qui semble n’être formée que pour la joie et pour les plaisirs, ah ! elle ne trouve rien de
contagieux ne leur apprenne à aimer la vie et à ouvrir leur cœur aux joies empoisonnées du siècle. L’Évangile, dans son inté
relle. Il forme des pauvres bienheureux, des affligés qui trouvent la joie dans les larmes, et des riches qui craignent d’av
se cacher, souffrir, espérer. Ô aimable simplicité ! ô foi vierge ! ô joie pure des enfants de Dieu ! ô beauté des anciens j
rassasiés, mais vous ne serez pas satisfaits ; ils vous montreront la joie , mais ils ne la laisseront pas dans votre cœur. E
le reste a ses amertumes : ce plaisir seul les adoucit toutes302. La joie de faire du bien est tout autrement douce et touc
La joie de faire du bien est tout autrement douce et touchante que la joie de le recevoir. Revenez-y encore, c’est un plaisi
spérité propre, et on y devient insensible ; mais on sent toujours la joie d’être l’auteur de la prospérité d’autrui : chaqu
cher à son peuple et de le rendre heureux n’est environnée que de la joie et de l’abondance : il ne faut point élever de st
puis tout, j’ai plus besoin que jamais des leçons de Callisthène. Sa joie m’annonce que j’ai fait quelque bonne action, et
é du juste est intérieure : son ris n’est point de malignité, mais de joie  : il en porte la source en lui-même ; il est auss
connut que le sourire des lèvres et ne ressentit jamais la véritable joie , la paix du cœur. Des qualités élevées de caractè
out l’éclat qui doit suivre mon sang. J’en reçois la nouvelle ; et ma joie est extrême De pouvoir à présent vous l’annoncer
                      Rappelez ses esprits. Hélas ! ce juste excès de joie et de tendresse, Ce trouble si soudain, ce remord
t d’Égisthe en dépend. MÉROPE. Ah ! quel nouveau danger empoisonne ma joie  ! Cher Égisthe ! quel Dieu défend que je te voie 
ronts abattus, mon aspect dans ces lieux         Ranime presque de la joie . « Mon beau voyage encore est si loin de sa fin 
, Et su mieux prendre part à tant de murs forcés, Que par des feux de joie et des vœux exaucés… 659. Au dix-septième sièc
78 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Simon 1625-1695 » pp. 144-147
té est effrénée. Il a des ricanements de vengeance, des transports de joie , des tressaillements d’horreur. Ardent, fiévreux,
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
ont je n’étois pas digne. Je ne puis mieux les reconnoître que par la joie que j’aurai de me voir entre ses mains sans que l
80 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
rez l’objet de mes tendres sollicitudes. Mon peuple vous reverra avec joie , et il vous suffira de dire : j’étais à la batail
ions. La curiosité, l’intérêt, l’amour de la patrie, l’admiration, la joie ont successivement occupé notre âme, et nous somm
e, ils s’ouvrent et s’enflamment dans la colère. Ils brillent dans la joie , ils s’agrandissent et font remonter les plis du
baisers de ton fils. Mais je suis veuve ; — on perd la force avec la joie  ; — Triste et malade, où recourir ici, / DE L’
81 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Principaux homonymes. » pp. 63-65
. Faîte, n. m. sommet, comble. Fête, n. f. jour consacré, cérémonie, joie , réjouissance. 34. Foi, n. f. croyance, fidélité.
82 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
graves ou tristes amènent des sons lents et sourds ; au contraire, la joie vive l’action impétueuse s’expriment par des mots
t, puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma connotation, ma joie  : tout est fini pour moi, et je n’ai plus que fai
entière allégresse; « L’âme y souffre de ses plaisirs : « Les cris de joie ont leur tristesse, « Et les voluptés leurs soupi
83 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
de nt ? 1° Les mots qui ont une voyelle avant l’e muet final, comme joie , vue, rosée, vie, roue ; plaie, vraie, etc., ne p
s l’e muet est précédé d’une voyelle et suivi de e ou de nt, tels que joies , folies, frappées, arrachées, voient, prient, agr
tomba sous lui, Troie expira sous vous. Allez donc, et portez cette joie à mon frère. Il a y peu d’hiatus aussi rudes que
84 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
ses fils orphelins et pressant sur son sein l’urne de Germanicus. La joie , la douleur, la pitié, tous les mouvements que l’
vainqueur, se vante d’être son ami, et reçoit avec des transports de joie la nouvelle de sa mort. Il reproche aux meurtrier
85 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
on, tu dors : et dans tes murs Pyrrhus veille, enflammé d’une cruelle joie  ; Tels que des loups errants par des sentiers obs
ur des fronts abattus, mon aspect dans ces lieux Ranime presque de la joie . « Mon beau voyage encore est si loin de sa fin 
omme une vague immense, Bondit ; alors chaque mâtin Hurle en signe de joie , et prépare d’avance Ses larges crocs pour le fes
s qui nous appelle avec la même douce voix et se passe dans les mêmes joies que le dîner, mais moins éclatantes, parce que le
ur ; eux, ils n’en savent rien, mais ils en vivent et tressaillent de joie dans cette lumière, où ils croissent pleins de pr
Vous m’en voyez moi-même, en cet heureux moment, Saisi d’horreur, de joie et de ravissement. Jamais jour n’a paru si mortel
igne marâtre, D’un infâme assassin lâchement idolâtre, S’enivre de sa joie  !… Un dieu persécuteur M’enlève mon soutien et fr
du luxe, et lui n’en aura pas. Elle passe son temps, pour se tenir en joie , À lire des romans sur des meubles en soie ; Quan
dont sa mère le couronna au jour de ses fiançailles et au jour de la joie de son cœur. » Ravis au-dessus du temps, les écri
ez point ; je vous annonce ce qui sera pour tout le peuple une grande joie  : il vous est né aujourd’hui un Sauveur, qui est
élange des sentiments les plus contraires d’orgueil et d’humilité, de joie et de tristesse ; quand il a poussé à bout le vai
ent l’expérience dans la gaieté, et savent les moyens puissants d’une joie sentie, cordiale et légitime ? Je ne veux point c
ui nous pria de vouloir bien rester la nuit auprès de lui. Juge de ma joie de me trouver au milieu d’un bivouac semblable :
fance toute la lumière de mon âge mûr, toute la sanctification de mes joies domestiques, toute la consolation de mes peines.
ère. Leurs instruments de musique, autrefois leur consolation et leur joie , demeuraient suspendus aux saules plantés sur la
de sa parole, de sa pensée, de son cœur, qui ne connaîtra jamais les joies de la famille. Et la patrie à son tour ne leur fa
et des fêtes publiques, mais que rien ne payera jamais deux larmes de joie dans les yeux d’une pauvre mère, ni le serrement
ans l’abîme où la douleur la noie, De l’excès de sa peine une secrète joie . Lamartine. Des Esprits forts Les esp
Je voudrais vivre, aimer, m’accoutumer aux hommes, Chercher un peu de joie et n’y pas trop compter, Faire ce qu’on a fait, ê
ux, Et quand ces grands amants de l’antique nature Me chanteraient la joie et le mépris des dieux, Je leur dirais à tous : «
.” Je dis naturellement très-fort oui, et je ne puis vous exprimer la joie que j’eus de voir qu’il avait pris vraiment tant
86 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
s, le Clain du Poitou, l’Orne de la Normandie, voilà toute sa vie, sa joie et son rêve. Faire de ses fils des amis des champ
ire. Sa femme l’accolant l’admire et le cherit, Tous les siens en ont joie , et le ciel mesme en rit440.     O qu’il a d’aise
retour918 d’un cheval amené pour le roi. Je monte donc dessus, et ma joie étoit pleine ; De voir filer de loin les coupeurs
les chiens à ma première voie, Qui vont, en me donnant une excessive joie , Requérir notre cerf, comme s’ils l’eussent vu. I
r demandoit pas ; J’y trouvois alors peu d’appas, Et leur en vis sans joie accroître ma famille ; Mais mon cœur, ainsi que m
resses, ses fureurs, ses jalousies, ses caprices, ses douleurs ou ses joies , ne trouva un interprète plus vrai, plus ému, plu
loux, « Railleurs Athéniens, d’être loué par vous ! »     Ton esprit, joie sais, ta profonde sagesse, Ta mâle probité n’a po
et l’étincelle pétille encore à la lecture. C’est une fête, c’est une joie  : La joie en circulant me gagne ainsi qu’eux tou
lle pétille encore à la lecture. C’est une fête, c’est une joie : La joie en circulant me gagne ainsi qu’eux tous, Je la se
i l’on rira : L’esprit qu’on veut avoir gâte celui qu’on a1136. De la joie et du cœur on perd l’heureux langage Pour l’absur
ir réservé, son parler triste et sec, Tient le cercle en arrêt, et la joie en échec ; Sur lui tremble de donner prise ; Crai
nt ensanglanter les banquets d’hymenée, Quand Thésée, au milieu de la joie et du vin, La nuit où son ami reçut à son festin
trois enfants, émus à son auguste aspect, Admiraient, d’un regard de joie et de respect, De sa bouche abonder les paroles d
le cri de son âme et comme une confidence personnelle au public ; et joies , douleurs, effusions du cœur, rêves de l’esprit,
et mêle, aux cris de liberté Des chants d’orgueil, d’espérance et de joie . « Hydra vogue, la riche Hydra, Sur la mer escor
s airs Son éclat aux gazons, sa fraîcheur à nos vers. J’éprouve de la joie à devancer l’aurore, À marcher par les champs où
e un essor inconnu en France. Âme vibrant à toutes les émotions de la joie ou de la douleur, à toutes les harmonies de la na
n imagination, ses rêveries et ses enthousiasmes, ses douleurs et ses joies , en des ouvrages de toute nature avec une inépuis
air un foudroyant sillon ; Tous alors sur son nid fondirent pleins de joie  ; Chacun selon ses dents se partagea la proie ; L
à plus larges traits la nature dans le sein de laquelle il verse ses joies et ses amertumes ; nul depuis Chénier n’a su mieu
es amours qu’il rêvait ? Chanterons-nous l’espoir, la tristesse ou la joie  ? Tremperons-nous de sang les bataillons d’acier 
isir et partager leur proie, Ils courent à leur père avec des cris de joie . En secouant leurs becs sur leurs goîtres1414 hid
de rosée ; Pour vivre et pour sentir l’homme a besoin des pleurs ; La joie a pour symbole une plante brisée, Humide encore d
ends que toi-même à travers la nature1481 ! L’esprit qui t’a parlé de joie et d’avenir T’a promis, ô pasteur, ce qu’il ne pe
ande souplesse, il passe de la verve satirique à la peinture émue des joies de la campagne et de l’indépendance. 192. Compa
ui ne sont pas ordinaires à Belleau. Ils respirent toute l’ardeur, la joie et l’enivrement du travail et de la vendange. 27
a Fortune, lieu commun de la poésie et de l’éloquence. 440. Voyez la joie et l’orgueil du gentilhomme chasseur ! 441. Étym
i, les roses, le rossignol, l’alouette, la fraîcheur, les grâces, les joies de la nature au printemps, ont été mille fois cha
es poètes du xvie  siècle, était la compagne, et comme le cadre de la joie et de l’amour heureux, n’était pas encore la cons
t qui raccommode tout, remet toute chose en place et tout le monde en joie  ; voilà pour les instruments et le mobilier drama
tisfait. Mais, de la menace à l’exécution, elle a des espérances, des joies , des déceptions ; elle souffre, elle triomphe, el
e aux deux portières, Chez son amie au grand trot elle va, Monte avec joie , et s’en repent déjà, L’embrasse et bâille ; et p
 »), son plaisir est de batailler sans trêve. C’est son élément et sa joie . 1133. « La meilleure des épigrammes que Piron
-il être en proie À l’injustice, à la douleur, Qui n’accepterait avec joie Le génie au prix du malheur ? Quel mortel, sentan
et l’ornement de sa cour, étoit de plus tout son amusement, toute sa joie , toute son affection, toutes ses complaisances da
y place dans ses Élégies, ses souvenirs personnels, ses amitiés, ses joies , ses regrets. Il y place, au bord des mers, des f
plaint son espérance attristée ou ravie. On pense à la jeunesse, à la joie , à la vie. Au temps qui nous emporte, à l’ombre q
hêne dans Jehovah, etc.), de l’humanité, de sa reconnaissance, de ses joies , de ses douleurs (Hymne de l’enfant à son réveil 
me, avec Dieu, dans la nature, miroir qui reflète ses douleurs ou ses joies  ; V. Hugo y voit l’homme qu’elle enveloppe, soit
grand’père, IX.) Parfois, lorsque tout dort, je m’assieds plein de joie Sous le dôme étoilé qui sur nos fronts flamboie ;
nt d’un lourd manteau de soie, Tout cela dans son cœur met une sainte joie . (Vers la Saint-Jean, II, 9.) Dans cet ordre d
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
a possession de ces mêmes objets qui faisaient auparavant toute votre joie . Car la vraie privation n’est point dans l’absenc
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
ional ; car, dans ses œuvres monumentales, nous retrouvons toutes les joies ou toutes les douleurs du citoyen. Il a l’éloquen
89 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
ommencements. Cette nouvelle a ici étonné tout le monde, et mis de la joie ou de la pâleur sur tous les visages de la cour.
90 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
urdis, Jetant partout mes yeux ingénus et hardis, D’où jaillissait la joie en vives étincelles, Je portais sous mon bras, no
91 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
on des instruments. Il est bien naturel à l’homme de faire éclater la joie qui le transporte, non seulement par la sérénité
92 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
s déjà aussi instruit qu’on le peut être à votre âge, et je vois avec joie que vous travaillez à vous en instruire de plus e
93 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
u Seigneur ce repos qui fait qu’on le sert plus tranquillement, cette joie qui est le fruit d’une bonne conscience, ces bien
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
ble est imaginée pour opposer à la folie de l’ambition le bonheur des joies simples que l’on goûte au foyer. 6. Ils prêchaie
95 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
un des mots précédents. Tout le peuple au devant court en foule avec joie Ils bénissent le chef que Madrid leur envoie. (V.
de l’orateur parvenue au comble de l’étonnement, de la douleur, de la joie et de l’indignation, etc., se livre à des mouveme
soit que mon pays m’emploie, J’accepte aveuglément cette gloire avec joie . Ce droit saint et sacré rompt tout autre lien ;
omme transportée au-dessus d’elle-même, et se remplit d’une espèce de joie orgueilleuse, comme si elle avait produit ce qu’e
égare ses pensées ; son expression est comme abattue. Le plaisir (la joie vive) bondit, pétille, éclate, se rit des obstacl
apore en saillies, écarte les réflexions, appelle les sentiments. La joie douce a des traits moins vifs et plus touchants,
96 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
mmes : de sorte que la jeunesse, qui semble n’être formée que pour la joie et pour les plaisirs, ah4 ! elle ne trouve rien d
e la renommée ? ne sont-ce pas là les applaudissements et les cris de joie qui composent ce que les hommes appellent la gloi
rusalem ? Est-ce là cette ville, est-ce là ce temple, l’honneur et la joie de toute la terre ?1 » Et moi je dis : Est-ce là
97 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
1703 : on y voit « qu’il ne lui avait donné, en toute sa vie, d’autre joie que celle d’être mort saintement ». 3. Allusion
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
euillage ; les mouches bourdonnent parmi les fleurs : tout respire la joie et la vie dans le séjour de la mort ; et, le soir
99 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
ressée. Le langage de l'indignation est rapide et animé ; celui de la joie est naturel, négligé. Boileau a dit : Pour me ti
ce qui porte avec elle la terreur ou l'enthousiasme, la douleur ou la joie , et de cette poésie descriptive qui se précipite
, chaque pensée a un ton qui lui est propre : un sujet qui respire la joie demande une prononciation vive : un sujet triste
a douleur n'attriste point les jours Du tendre époux qui vivait de ta joie  : L'espoir encor peut en remplir le cours. Souven
100 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
es avec finesse  elles nous font rire, si les traits de cette maligne joie , aussi frappants qu’inattendus, sont aiguisés par
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