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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
tous se trompent ; mais plutôt cela témoigne que la puissance de bien juger et distinguer le vrai d’avec le faux, qui est pro
d’y représenter ma vie comme en un tableau, afin que chacun en puisse juger , et qu’apprenant du bruit commun les opinions qu’
it été aucun des précédents : ce qui me faisait prendre la liberté de juger par moi de tous les autres, et de penser qu’il n’
est bon de savoir quelque chose des mœurs de divers peuples, afin de juger des nôtres plus sainement, et que nous ne pension
s, d’autant qu’elles empruntent leurs principes de la philosophie, je jugeais qu’on ne pouvait avoir rien bâti qui fût solide s
importent, et dont l’événement le doit punir bientôt après s’il a mal jugé , que dans ceux que fait un homme de lettres dans
mille noble et possédait une fortune indépendante. 1. Descartes est jugé ainsi par le père Guénard : « Il est aisé de com
2 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
. Mais d’un autre côté, il serait absurde de penser que, pour pouvoir juger , par exemple, d’un ouvrage de peinture ou de poés
aussi qu’elle doit être réfléchie ; c’est-à-dire, que celui qui veut juger une production littéraire ne saurait la lire et l
e seul nom de l’auteur, déjà connu par d’excellents écrits, ce serait juger avec prévention. Si ce dernier ouvrage se trouvai
goût. L’ouvrage est peu de chose, et le seul nom fait tout125. Pour juger , sans passion, il faut principalement se défendre
ent les règles les plus exactes et les plus propres à nous faire bien juger du poème épique et des pièces de théâtre. Cassand
3 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
ant les règles les plus exactes et les plus propres à nous faire bien juger du poème épique et des pièces de théâtre. Dans le
ition pour qu’elle soit éclairée, c’est que l’ouvrage qu’il s’agit de juger soit parfaitement connu du critique. Il n’a, pour
auteur, parce qu’il est déjà connu par d’excellents écrits, ce serait juger avec prévention. Il en serait de même si l’on con
e partie sa qualité, quelle que soit celle de la partie voisine. Pour juger sans passion, il faut principalement se défendre
ce entre le Troyen et le Tyrien. » Que l’auteur de l’ouvrage qu’il va juger soit son ami ou son ennemi, ce critique se persua
s opinions critiques contraires sont soutenues par deux personnes qui jugent différemment des mêmes choses. La politesse ne do
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
, je le veux : Est-ce fini ? Non : l’histoire est là qui a aussi à le juger , et la justice de l’échafaud n’est pas celle de l
ver au-dessus de ce qu’elle avait écrit, parce qu’elle a considéré et jugé une action en elle-même, indépendamment des défin
tant de peine à saisir. Vaine prétention ! Rien n’est dit, rien n’est jugé  ; il faut recommencer ; il faut aller au delà du
’il faut bien connaître, dont il faut bien tenir compte si on veut le juger d’après ce qu’il est réellement, et prononcer sur
érature et philosophie, p. 110, Hachette et Cie.) 1. On n’est bien jugé que par ses pairs. — C’est aux orateurs à parler
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
bien fait, qu’on dit que son timbre4 est brouillé. Il nous veut tous juger les uns après les autres : Il marmotte toujours c
u fait. L’intimé. Harménopule7, in Prompt… dandin. Oh ! je te vais juger . L’intimé. Oh ! vous êtes si prompt ! Voici le f
, je n’ai jamais dormi d’un si bon somme. Léandre. Mon père, il faut juger . Dandin. Aux galères. Léandre. Un chien Aux gal
dix fils du roi et les tuèrent. (Rois, liv. IV, ch. x, v. 6 et 7). On jugera peut-être qu’Athalie usait du droit de légitimé d
irades, du ton le plus modeste, en jeune fille et en sujette, sans se juger héroïque, occupée seulement à ne pas irriter l’em
xpose, lui aussi, la manie de son maître, qui est pris de la folie de juger , envers et contre tous, du soir au matin, nuit et
en qui a mangé un chapon. — Léandre, fils de Dandin qui a la manie de juger , métamorphose en avocats son portier et son secré
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
re à marcher aux autres. Le peuple reçoit les écrits du sage pour les juger , non pour s’instruire. Jamais on ne vit tant de d
s m’estimiez le plus malheureux des hommes. Le public, sans doute, en jugera comme vous, et c’est encore ce qui m’afflige. Oh 
e me prêtent ces hommes de lettres qui, donnant tout à la réputation, jugent de mes sentiments par les leurs. J’ai un cœur tro
aine sérénité d’âme qui ne se joue point, et d’après laquelle on peut juger avec une entière assurance l’état intérieur de l’
entendent rien. Personne au monde ne me connaît que moi seul. Vous en jugerez quand j’aurai tout dit. Ne me renvoyez point mes
« Chaque homme a au milieu du cœur un tribunal où il commence par se juger soi-même, en attendant que l’arbitre souverain co
nque à l’honneur de sa magistrature, tout un peuple se lèvera pour le juger . La justice sortira de la foule, et le tribunal d
ntir à nos facultés comme une satisfaction qui produit le repos, et à juger de lui par cette courte apparition qui nous le ré
n lit et durant mes insomnies que j’écris dans mon cerveau, l’on peut juger avec quelle lenteur, pour un homme absolument dép
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
talent2, serait une contradiction et une chimère. Donc les arts sont jugés par de prétendus connaisseurs qui ne peuvent les
e à la mesure de l’homme médiocre qui s’en sert aussi timidement pour juger que pour écrire1. Le talent2 seul peut agrandir l
voir confusément de nouveaux points de vue, et le disposer d’avance à juger des beautés qui n’existent pas encore. Comme le s
ttres. Elle est légitime, puisque c’est un droit naturel du public de juger des écrits qu’on lui expose ; et elle est utile,
a raison et les talents. « C’est à eux sans doute qu’il appartient de juger le ouvrages anciens et modernes ; mais il serait
8 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
t l’art d’exprimer, de rendre sensible aux autres, ou de saisir et de juger la pensée humaine, lorsque cette pensée se manife
ment ? Le jugement est cette faculté de l’âme qui sert à comparer, à juger , et qui donne une exacte connaissance des choses 
é de créer, d’inventer, tandis que le goût est le don de sentir et de juger . 16. Le goût a-t-il besoin d’être dirigé ? Quoiq
. Dans les belles-lettres, la critique n’est autre chose que l’art de juger un ouvrage d’esprit, pour en connaître les beauté
9 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
Juan, act. IV, sc. v.) Contre la fatuité ignorante qui se mêle de juger les œuvres d’art Scène VI Dorante, Uranie, l
’entre ceux qui le composent il y en a plusieurs qui sont capables de juger d’une pièce selon les règles, et que les autres e
capables de juger d’une pièce selon les règles, et que les autres en jugent par la bonne façon d’en juger, qui est de se lais
selon les règles, et que les autres en jugent par la bonne façon d’en juger , qui est de se laisser prendre aux choses, et de
mot les ouvrages qu’ils connaissent à peine et seraient incapables de juger . 1. Caution bourgeoise, locution empruntée à la
10 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
talent4, serait une contradiction et une chimère. Donc, les arts sont jugés par de prétendus connaisseurs qui ne peuvent les
e à la mesure de l’homme médiocre qui s’en sert aussi timidement pour juger que pour écrire1. Le talent2 seul peut agrandir l
voir confusément de nouveaux points de vue, et le disposer d’avance à juger des beautés qui n’existent pas encore. Comme le s
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
e au port. La barque alla donner contre le pont, et se fracassa. Vous jugez bien quel spectacle ce fut. Cependant tous les ge
s, circulant avec la vie, comme le sang dans les veines. 1. Fléchier jugeait ainsi son propre style : « Pour son style et pour
el, tué par son frère ? Que de rhétorique ! 2. Comparez Mascaron et jugez  : « Vous ne l’avez point encore oublié, messieur
12 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
pe pendant ce long espace. Quant au caractère des bergers, on peut en juger par les lieux où on les place. Les prés y sont to
bois sont souvent des bosquets, et ses fontaines des jets d’eau, à en juger par les pièces qui nous restent de lui. On y voit
le fond reste aussi sérieux, une forme un peu plus légère. On peut en juger par ce passage de l’Épître à sa muse, où Gresset
hamps furent déserts, mais peuplés d’échafauds ; On vit les innocents jugés par les bourreaux. La cruelle96 livrait aux fureu
lheureusement de lui que de courts fragments qui ne permettent pas de juger de sa valeur. Après Lucile vinrent les autres sat
est vrai, mais seulement pour nous modernes ; les Grecs et les Latins jugeaient tout autrement que nous de cette espèce de poésie
tait avant tout, pour eux, une pièce de vers écrite en distiques. Ils jugeaient donc de l’élégie, non d’après le caractère de la
oésie pastorale, à laquelle les Grecs le rapportaient. Il est aisé de juger que pour réussir dans le genre de l’élégie, il fa
renthèses se sont trouvées dans l’esprit du poète ; mais, n’ayant pas jugé à propos de les exprimer, il a laissé ce vide, qu
13 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
e prend le nom de réversion. Ainsi Bourdaloue : « Nous ne devons pas juger des règles et des devoirs par les mœurs et par le
les et des devoirs par les mœurs et par les usages ; mais nous devons juger des usages et des mœurs par les devoirs et par le
Communication : Si Jésus-Christ paraissait dans ce temple pour vous juger , je suis bien persuadé que le plus grand nombre d
que vous entriez, si Jésus-Christ paraissait dans ce temple pour nous juger , croyez-vous que le plus grand nombre de tout ce
14 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
et la vie. La jeunesse doit aussi s’exercer à sentir, à apprécier, à juger les beaux-arts, quand même elle ne serait pas app
t l’esprit ; lisez aussi les critiques célèbres, pour vous habituer à juger avec goût les œuvres littéraires ; ne dédaignez p
t nécessairement vicieux. Quelle sera la règle générale à suivre pour juger sainement en fait de goût ? 1° Consultons le sent
ion : si le rapprochement est possible, ce sera un excellent moyen de juger avec goût. 3° Enfin, le guide le plus sûr, c’est
15 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre IV. Prédicateurs français. »
arrière ; ils ont été par conséquent rivaux ; ils ont été comparés et jugés par leurs auditeurs. Ce n’est donc pas dans la pr
rs. Ce n’est donc pas dans la prétendue vanité de Bossuet, qu’il faut juger les motifs de sa retraite de la chaire, et de l’o
16 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
l me fit entrer dans son cabinet pour m’entretenir en particulier. Je jugeai bien qu’il avait dessein de tâter mon esprit. Je
tés du corps altèrent l’esprit. Je te le répète, Gil Blas, dès que tu jugeras que ma tête s’affaiblira, donne-m’en aussitôt avi
L’avertissement dont il s’agissait me paraissait délicat à donner. Je jugeais qu’un auteur entêté de ses ouvrages pourrait le r
17 (1875) Poétique
ême leurs contrastes, deviennent des vues à peu près suffisantes pour juger des autres espèces. Ch. Batteux. Poétique.
premières leçons ; enfin tout ce qui est imité nous plaît, on peut en juger par les arts. Des objets que nous ne verrions qu’
même dans les mœurs, que dans la composition de l’action. On peut en juger par les premières tragédies. L’action est donc la
en tout aux autres poètes, l’a encore été dans cette partie, où il a jugé mieux qu’eux, soit par la science de l’art, soit
que la fable soit tellement composée, qu’en fermant les yeux, et à en juger seulement par l’oreille, on frissonne, on soit at
it, raisonnèrent sur le sens de l’oracle qui leur avait été rendu, et jugèrent que c’était là qu’elles devaient mourir, parce qu
jusqu’à l’incroyable ; parce que ce qui se fait chez elle n’est point jugé par les yeux. Par exemple, Hector fuyant devant A
quant au reste, on n’a qu’à écarter la représentation et ensuite les juger . La tragédie ayant tout ce qui est dans l’épopée
18 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
xvii e siècle. Voilà bien l’intime entretien de deux âmes sœurs. Les juger en littérateur serait ne pas comprendre cette sua
dedans l’eau ; car s’il va au fond et qu’il prenne le dessous, il est jugé pour être du plus fin et précieux : ainsi, pour c
19 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
s. A. — Sur M. de La Harpe. Il est peu d’écrivains qui aient été jugés avec plus de sévérité, ou exaltés avec plus d’ent
plaisante admiration pour quelques modernes, qui connaissaient peu ou jugeaient mal ces mêmes anciens. Mais, rendu tout entier, s
sa jeunesse avait reçus, il n’a pas craint de revenir sur ses pas, de juger ses propres jugements, et de réparer avec éclat l
t resté quelquefois si loin de son modèle, et gardons-nous surtout de juger à la rigueur ce qui ne peut être considéré que co
eux que l’éclat en couvrait mieux le danger. Ce poème est apprécié et jugé depuis longtemps ; on y admira, surtout, ce que n
20 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
moi, qu’on ne vous plante là. Valère. Et sur quel fondement peux-tu juger cela ? Hector. Nérine2 sort d’ici, qui m’a dit q
evient or1 Hector. Et l’or devient à rien2……… …………… A ce qu’on peut juger de ce discours charmant, Vous voilà donc en grâce
conclusion, si elle ne l’est pas dans tous ses détails. 1. On en jugera par ces quatre vers latins que Regnard avait grav
21 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
qu’il se convainque avant tout, que lorsqu’il monte au tribunal pour juger un infracteur de la loi, il va prononcer sur sa p
législateur a-t-il placé ces mots à la tête du serment des juges : Je jugerai suivant la loi, etc., parce que ce grand homme av
hacune d’elles d’adopter et de suivre le plan de défense qu’elle aura jugé le plus favorable à sa cause. « Parmi tous les av
22 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »
le invariable du bon sens, qui doit le guider dans tout ce qu’il veut juger  ; il apprécie exactement le mérite relatif des di
tifier ; et c’est en le comparant avec le goût général, que l’on peut juger s’ils sont ou ne sont pas dans leur état de puret
23 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. »
lus difficiles à émouvoir ; l’orateur est entendu avec plus de calme, jugé avec plus de sévérité. Il s’exposerait nécessaire
le nombre des juges n’était jamais au-dessous de cinquante. Socrate, jugé par une cour dont l’histoire ne nous a pas appris
24 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
de candeur : c’est Démosthène parlant le langage de Platon. On va en juger . Nous avons, d’après Cicéron et Quintilien, établ
oulant s’élever, on veut agir avant que d’avoir appris à se conduire, juger avant que d’avoir connu ; et, si nous osons même
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -
itique depuis bien des années déjà, notre plume a quelque habitude de juger les écrivains ou les livres. Notre intention a ét
’avoir eu la bonne volonté d’aider les jeunes gens à mieux lire, et à juger par eux-mêmes, sous la conduite du cicérone qui,
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
es plus choisies : c’est notre Virgile français. Pierre Corneille jugé par Racine 1 Vous, monsieur, qui non-seulemen
frère (1685) dans son fauteuil académique. Il y trouve l’occasion de juger son rival avec plus d’équité qu’il ne l’a fait da
27 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
n portât le nom. Boileau ne loue pas moins finement Louis XIV. On en jugera par ces vers d’une épître à ce monarque : Je n’o
rsiers oisifs ont oublié ma voix. À la seule lecture de ces vers, on jugera sans peine que Racine avait bien raison de dire :
merait une équivoque, qui mettrait le lecteur dans l’impossibilité de juger si c’est dans le recueil des œuvres d’Eugène, ou
vivants, ont été regardés comme une véritable enflure. Il est aisé de juger que ce défaut du style est bien voisin du Phébus.
vec un sens différent, comme dans cet exemple : « Nous ne devons pas juger des règles et des devoirs, par les mœurs et par l
es et des devoirs, par les mœurs et par les usages : mais nous devons juger des usages et des mœurs, par les devoirs et par l
28 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »
n l’éloquence académique : c’est Fontenelle et Thomas. Le premier est jugé il y a longtemps ; l’autre commence à l’être. On
iser l’ensemble, pour que les détails roulent d’eux-mêmes : pour bien juger d’un seul ressort, regarder la machine entière, c
29 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
e notre tragédie. Plus heureux dans l’éloge de Voltaire, La Harpe l’a jugé en homme de goût, et la plupart de ses décisions
loquence lui apprit à parler aux hommes ; l’histoire lui apprit à les juger  ; l’étude des lois lui montra la base et le fonde
fût dominée ni par son pays, ni par son siècle, ni par son rang ; qui jugeât tout d’après la vérité, rien d’après les conventi
30 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
t aussi éloquent que Burrhus, dans une des tragédies de Racine. On en jugera par le discours de l’un et de l’autre, que je vai
mot, et ne vous mettez pas en colère contre votre esclave ; car vous jugez aussi souverainement que Pharaon1. Mon Seigneur a
et que l’éternité commence ; que Jésus-Christ va paraître, pour nous juger selon nos œuvres, et que nous sommes tous ici, po
31 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
écrit que l’usurpateur de mon bien profite de ma détention pour faire juger notre procès au parlement, et si je suis destiné
de parler latin, j’y suis grec1 ; je l’extermine. Le comte. Comment juger pareille question ? Bartholo. Pour la trancher,
ation pour des femmes qui se permettent de voir un spectacle qu’elles jugent malhonnête, pourvu qu’elles le voient en secret ;
32 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
t, Et reporte aux autels sa joie ou son remord. *** On vous a mal jugés , mais jugez-vous vous-même, Votre borne flottante
e aux autels sa joie ou son remord. *** On vous a mal jugés, mais jugez -vous vous-même, Votre borne flottante est de vos
s’estimait heureux : vous me l’aviez permis. Il sait votre dessein ; jugez de ses alarmes. Ma mère est devant vous ; et vous
ILLE. Un bruit assez étrange est venu jusqu’à moi, Seigneur ; je l’ai jugé trop peu digne de foi. On dit, et sans horreur je
st, en effet, comme une espèce de comète fatale à nos ennemis, qui se jugent perdus dès qu’ils l’aperçoivent. Voilà le dessein
33 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
i-même l’avait dit : «  Le philosophe, par sa vie obscure, doit mieux juger les choses que les hommes ». Qui ne sait, et qui
s cependant des louanges qu’on lui prodigua dans le temps. L’on en va juger . 107. Mais le goût de La Harpe était trop pur
34 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
re du monde et d’occuper une armée entière contre soixante personnes, jugèrent à propos de mettre le feu à la maison pour oblige
ge que nous avons choisi, il suffira de rappeler que Montesquieu, qui jugeait Voltaire avec beaucoup de sévérité, trouvait cepe
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
r nous qu’il fonde sa cuisine1   Garde-toi, tant que tu vivras,   De juger des gens sur la mine2. » Le lièvre et la tor
ans autre aventure fâcheuse. Voilà nos gens rejoints ; et je laisse à juger De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines2
ayèrent leurs peines2 Le paysan du Danube Il ne faut point juger des gens sur l’apparence3 Le conseil en est bon 
nimal, Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout le mal. Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l’herbe d’autrui ! quel c
1. Prométhée enchaîné sur le Caucase par Jupiter. 2. La Bruyère a jugé ainsi La Fontaine : « Un autre, plus égal que Mar
t d’atteindre le terme de ses efforts courageux. 3. Il ne faut pas juger . Il est singulier que La Fontaine réduise à cette
36 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
r celle qu’il faut mettre la première. XV. Ceux qui sont accoutumés à juger par le sentiment ne comprennent rien aux choses d
onnets faits sur ce modèle-là, les reines de villages. Je n’ai jamais jugé d’une même chose exactement de même. Je ne puis j
. Je n’ai jamais jugé d’une même chose exactement de même. Je ne puis juger de mon ouvrage en le faisant : il faut que je fas
éloigne, mais non pas trop. De combien donc ? Devinez. XXXI. Ceux qui jugent d’un ouvrage par règle6 sont, à l’égard des autre
nt appelés ni poètes, ni géomètres, etc. ; mais ils sont tout cela et jugent de tous ceux-là. On ne les devine point. Ils parl
aise marque, quand on n’a pas recours à un homme, lorsqu’il s’agit de juger de quelques vers. XXXIII. Il faut qu’on n’en puis
uses, qu’il faut un sens bien délicat et bien net pour les sentir, et juger droit et juste selon ce sentiment, sans pouvoir l
u d’hommes. Et les esprits fins au contraire, ayant ainsi accoutume à juger d’une seule vue sont si étonnés quand on leur pré
combat dont le succès est bien incertain, puisqu’il faudrait pour en juger connaître tout ce qui se passe dans le plus intér
érer 11 s’arrête avec tant de soin à faire entendre qu’il ne faut pas juger de la capacité d’un homme par l’excellence d’un b
ar où, jusqu’où il la possède : autrement, le jugement précipité sera jugé téméraire. Je voudrais demander à des personnes é
des anciens contre les modernes ; mais ils sont suspects, et semblent juger en leur propre cause, tant leurs ouvrages sont fa
s convaincre qu’ils ont de la capacité et des lumières, qu’ils savent juger , trouver bon ce qui est bon et meilleur ce qui es
as plus loin : c’est jusqu’où la parole humaine peut s’élever : on ne jugera à l’avenir du goût, de quelqu’un qu’à proportion
constances qu’à ce cercle d’amis qui les idolâtrent. Eux seuls savent juger , savent penser, savent écrire, doivent écrire. Il
sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l’ouvrage : il est bon, et fait de main d’ouvr
érison par l’amertume des remèdes et par la sévérité du régime ? Mais jugez de ces choses par vous-même. Trouveriez-vous bon
nt qu’autant qu’il agit dans l’âme de l’auditeur : par là vous pouvez juger sûrement de tous les discours que vous entendez.
moi je comprends bien ce qui vous rend si incrédule : c’est que vous jugez de ceci par une expérience commune. Si les gens q
regarder les visages de ces déesses, à cause de leur éclat, il ne put juger que du prix des trois choses qui lui étaient offe
 ; il s’agissait d’ôter au peuple un spectacle dont il était charmé : jugez vous-même de la difficulté de cette entreprise. S
quelque temps, ses auditeurs s’écrièrent et lui applaudirent. Mais il jugea que son discours ne persuaderait point, tandis qu
éloquent que la plupart des gens qui se piquent de l’être. Ce serait juger en petit grammairien, que de n’examiner les Pères
, et que l’éternité commence ; que Jésus-Christ va paraître pour nous juger selon nos œuvres, et que nous sommes tous ici pou
tre moi-même, et que je crains d’avoir fait un ouvrage indigne d’être jugé par vous. Cependant je méritais vos avis, et par
trouveraient confondus avec une foule d’écrivains médiocres, si on ne jugeait d’eux que par le plan de leurs poëmes et par l’in
Si, comme par soi-même un grand cœur juge un autre, Je n’aimais mieux juger sa vertu par la nôtre, Et croire que nous seuls a
s. S’il eût été possible de changer cet ordre, peut-être qu’on aurait jugé de l’un et de l’autre fort différemment. Oui, dit
un auteur, et par le plus petit nombre de ses ouvrages, qu’on doit en juger , mais par le plus grand nombre de ses ouvrages, e
la nature a donné aux grands hommes de faire, et laissé aux autres de juger .· Si l’on trouve que je relève davantage les défa
r des invectives que je viens de rapporter ? Serait-on trop sévère de juger que l’Ode à la Fortune n’est qu’une pompeuse décl
ries et de quelques autres ouvrages de Rousseau. Je n’oserais surtout juger d’aucun ouvrage allégorique, parce que c’est un g
critiques. Je vois qu’il n’est point dans le caractère des hommes de juger du mérite d’un autre homme par l’ensemble de ses
t. CXI. On peut concevoir et s’expliquer par les images, mais non pas juger et conclure. CXII. Le poli et le fini sont au sty
din. Mais c’est d’après les chefs-d’œuvre d’un grand homme qu’on doit juger de son génie et en déterminer le caractère. On sa
s ont sur notre âme la dispose à nous accorder plus de lumières. Nous jugeons toujours d’un auteur par le caractère de ses sent
37 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
ont toi-même, il n’y a qu’un instant, tu as pu remarquer l’affluence, juger les sentiments, entendre les murmures. Ce n’est p
clarer ouvertement votre ennemi. Et cet ennemi, citoyens, vous pouvez juger combien je le trouve redoutable, maintenant qu’il
’est point un L. Saturninus, meurtrier de C. Memmius, que vous avez à juger et qui attendent l’arrêt de votre sévère justice.
re lorsque vous avez décidé que lui et ses complices, dont vous aviez jugé la conduite, seraient mis sous bonne garde ; mais
e si la procédure n’avait point encore été entamée, et vous appeler à juger les faits et à vous prononcer sur la peine. Mais
ais quel nom lui donner. Je vais vous mettre la chose sous les yeux : jugez -en par ce qu’elle est en elle-même, plutôt que pa
tte île, voyant jusqu’où Verrès se laissait entraîner par sa passion, jugèrent bien qu’ils ne devaient pas se flatter de conserv
s, on fait prix pour ôter de sa place la statue de Diane. XXXV. Jugez du respect et du culte que toute cette ville rend
tu des lois, je poursuis le châtiment ? quel est celui que vous allez juger  ? Les députés de l’île de Malte disent hautement
s-nous, quand nous le voudrions, montrer de l’indifférence, et ne pas juger le coupable suivant toute la rigueur des lois ?
suis entré dans ce détail : c’est que je veux vous mettre en état de juger de la douleur extraordinaire que ressentent les h
e Timarchide, qui, par son autorité, son âge, et, autant que j’en pus juger , par son expérience, était à la tête du corps, po
 : « Que Verrès n’avait fait battre personne de verges ; » vous devez juger par là qu’il fit périr sous la hache des personne
sur les événements que sur la conduite et les ordonnances de Verrès. Jugez ici combien je suis favorable à sa cause ; je vou
de prendre les armes et de faire la guerre en Sicile, que vous aviez jugés avec votre conseil ; ces esclaves livrés pour le
qu’on l’ait entendu ; et les esclaves que Verrès, avec son conseil, a jugés avoir conspiré pour cette guerre, il les délivre
fournir des expédients innombrables pour faire des profits immenses. Jugez en effet de ceux qu’il a faits sur Apollonius ; a
usateur ; la sentence sans assesseurs, la condamnation sans défense : jugez du prix de tous ces abus, et que si Apollonius se
u préteur d’après la rédaction sous laquelle il l’a fait enregistrer. Jugez de la solidité de sa disposition, et de l’autorit
, comptaient chaque jour les pirates à qui l’on tranchait la tête, et jugeaient du nombre qu’il devait y en avoir par la grandeur
(ce serait encore supportable), mais d’un tyran cruel et insensé. Il jugea nécessaire, pour affaiblir l’accusation qu’il sen
hez quelque peuple que soit violé le droit des citoyens romains, vous jugez que cela intéresse la liberté et la gloire de l’É
claves asiatiques ; afin que, par la nature de leurs marchandises, on jugeât de quel pays ils venaient ; mais ils n’avaient pa
it retiré du navire et gardé sûrement, afin qu’il en décidât ce qu’il jugerait à propos. Verrès les remercie de cette attention
n homme qu’auparavant il croyait indigne d’aucun jugement, ou il sera jugé par ceux qui, à cause de la prévarication dans le
eux qui seront principalement regardés comme coupables de n’avoir pas jugé avec équité, mais ceux même qui seront complices
38 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
Notice préliminaire Nous avons jugé à propos de placer avant notre traduction de la P
mettant Aristote bien au-dessus de Cicéron et de Quintilien, je n’ai jugé ni Cicéron, ni même Quintilien tout entier. » La
est, ou non, dès maintenant, en pleine possession de ses formes, à la juger en elle-même ou par rapport à la scène, c’est une
nombre qui soient doués d’un grand sens et en état de légiférer et de juger . De plus, les législations se forment à la suite
s sont la noblesse, les amis, les richesses et la considération. Nous jugeons qu’il est convenable d’y ajouter encore les aptit
our la même raison, dans le même rapport avec ces choses. XXI. Ce que jugeraient ou ce qu’auraient jugé être un plus grand bien le
ême rapport avec ces choses. XXI. Ce que jugeraient ou ce qu’auraient jugé être un plus grand bien les hommes de sens, ou le
testation, ou les adversaires, ou les juges, ou ceux que ces derniers jugent . En effet, le premier cas a lieu lorsque l’opinio
compagné de raison. Car personne ne voudrait autre chose que ce qu’il jugerait être un bien. Quant aux désirs non raisonnés, ce
ents délibératifs256 ; parlons maintenant de l’agréable. Nous devrons juger les définitions suffisantes chaque fois qu’elles
s les actes qui portent en eux-mêmes leur excuse. XVI. Il ne faut pas juger avec la même sévérité une faute et une injustice,
pplication générale ; de ne pas envisager le caractère de la personne jugée au moment présent, mais ce qu’elle a été toujours
nt plus justes. V. (Il faut alléguer) que la formule γνώμῃ τῇ ἀρίστη ( juger ) selon la conscience 295 implique qu’il ne faut
est dans le sens de l’affaire en cause, il faut dire que la formule «  juger selon la conscience298 » n’est pas employée en vu
es. À celui qui n’a pas de témoin il appartient d’alléguer qu’il faut juger d’après les vraisemblances, et c’est le cas d’app
d’après les vraisemblances, et c’est le cas d’appliquer la formule «  juger selon la conscience »309 ; — qu’il n’est pas poss
pposée sera de mise. En effet, il serait absurde, supposé que nous ne jugions pas obligatoire l’obéissance à des lois mal faite
issance à des lois mal faites et dénotant l’erreur du législateur, de juger nécessaire le respect d’une convention (reposant
ières et, alors, les ultérieures sont entachées de fraude, ce dont on jugera conformément à l’intérêt de la cause. Il faudra e
le on prétend qu’il soit prêté serment par ceux qui sont appelés à la juger . XXXI. Si on défère le serment, c’est faire acte 
 Nous prétendons que vous gardiez le serment que vous avez prêté pour juger , et nous, nous ne garderions pas le nôtre ! » On
onges. III. Comme le mépris est l’effet d’une opinion tendant à faire juger sans aucune valeur ce qui en est l’objet (car les
us aussi ; et en effet, c’est une marque de mépris que de ne pas nous juger dignes des libéralités que l’on fait à tout le mo
manière générale, ceux qui prétendent mériter telle chose dont ils ne jugent pas les autres dignes sont enclins à s’indigner c
ment de là que les personnes portées à l’émulation sont celles qui se jugent dignes de biens qu’elles n’ont pas, car personne
qu’ils excitent leur émulation. II. Pareillement ceux que les autres jugent dignes (de ces biens). III. Ceux dont les ancêtre
lation ; car ils croient avoir une part de cette honorabilité et s’en jugent dignes. IV. Maintenant, si les biens honorables s
persuasifs a pour objet un jugement, car, sur une question connue et jugée , il n’y a plus besoin de discourir. Mais il y a l
procès de Démosthène et des meurtriers de Nicanor409. Comme on avait jugé qu’ils l’avaient tué justement, on trouva qu’il é
ou encore celui de Sapho : « La mort est un mal, car les dieux en ont jugé ainsi ; autrement, ils seraient mortels » ; ou ce
d’Hélène, a écrit qu’elle fut une femme de valeur, puisque Thésée la jugea telle ; il en dit autant d’Alexandre431, « lui qu
e n’est pas seulement d’après les conséquences nécessaires qu’il doit juger , mais encore d’après la vraisemblance ; et c’est
, mais encore d’après la vraisemblance ; et c’est là ce qu’on appelle juger selon sa conscience483 ; il résulte de tout cela
. Barthélemy Saint-Hilaire). 210. Ἔμφρων semble signifier ici apte à juger des affaires réelles. En rhétorique s’occupe plut
56. Ce seront ces avantages qui susciteront l’indignation si nous les jugeons immérités. 357. Toujours dans la même hypothèse.
39 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l’ouvrage : il est bon et fait de main d’ouvri
e sujet, autant vaut le style. Vous prétendez que la critique ne doit juger que de l’emploi des matériaux et non des matériau
40 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
gement, se compose de jus, juris, droit, et dicere ; dire le droit ou juger . — L'adjectif sincer-us, a, um, comprend les deux
marche. Primum agmen ducere, conduire l’avant-garde. Il est facile de juger , d’après ces exemples, que les mots synonymes, ou
41 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
âtre, le chœur, les personnages. Développement [N. B. — Nous avons jugé préférable de traiter ce sujet sous forme de lett
stote, le plus grand de tous. L’éloquence, dont nous ne pouvons guère juger , à cette époque, que, par le témoignage de l’hist
ite obstination que de judicieux bon sens. En résumé, si nous voulons juger Ronsard avec équité, nous dirons que des deux réf
ouvrages de l’esprit. Autrefois, la critique était dogmatique, car on jugeait les œuvres littéraires en elles-mêmes ; aujourd’h
mes ; aujourd’hui, on se préoccupe plutôt de les expliquer que de les juger , et la critique, devenue, historique, étudie l’ho
récier avec équité l’Iphigénie d’Euripide et celle de Racine, il faut juger chacune des deux pièces dans l’esprit du temps où
t assez considérable : Saint-Amant, Scudéry, Scarron, Brébeuf, y sont jugés en passant, mais d’une façon décisive. En résumé,
t La Fontaine, en établissant les règles principales de l’apologue, a jugé en quelques traits ses principaux devanciers. Le
e comme l’auteur du Cid : Je sais ce que je vaux. Oui, le Bonhomme se jugeait parfaitement. Celui qui ouvre ses fables au hasar
réalisation de l’idéal. Critiquer une œuvre d’art, en effet, c’est la juger , c’est-à-dire prononcer sur sa valeur en connaiss
ne peut que la rendre et plus profonde et plus vive. Sans doute, pour juger , et tel est l’objet de la critique, il faut, au m
rincipaux événements de cette période, il annonce dans quel esprit il jugera les événements et les hommes. Développement. —
rance, si vous aviez daigné écrire en français ! Car si jadis je vous jugeai sévèrement, je veux aussi vous dire en retour l’a
leurs, c’est de tout temps et chez tous les peuples que le Parnasse a jugé les fables de son apanage. À peine celles qu’on a
leçon enfantine ; l’enveloppe en est puérile ; mais il n’en faut pas juger sur l’apparence, elle est susceptible d’enseignem
ançaise à chacun de ses membres de lui signaler les occupations qu’il jugeait les plus propres au caractère de la compagnie, je
42 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
e ; mais, par le coin du tableau dont je vous crayonne un trait, vous jugerez aisément du reste. Le pain n’est plus au rang des
-d’œuvre en ce genre est le Pamphlet des pamphlets ; voici comment le jugeait Armand Carrel : « Ce lumineux et mordant génie a
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
te puissance divine d’ôter la vie aux hommes, ils n’ont la liberté de juger que selon les dépositions des témoins, et selon t
uelles1 ils ne peuvent en conscience prononcer que selon les lois, ni juger dignes de mort que ceux que les lois y condamnent
devoit lui être offert que par la considération de son excellence, on jugera qu’il est excellent par cette seule raison qu’il
44 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
ue inconnue, et cette discipline des partis, ce respect pour la chose jugée que nous admirons aujourd’hui dans le parlement a
t. Si un pareil ramas d’hommes se disciplinait si facilement, on peut juger de ce qu’étaient des citoyens pères de famille, a
45 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
e des paroles et la rapidité de la déclamation, n’est en état de bien juger des beautés d’une période, qu’au moment où l’orat
qu’à des règles particulières, qui ne peuvent rien avoir d’absolu, de juger de la bonne ou de la mauvaise disposition des div
ée en trois parties. C'est au goût juste et aux oreilles délicates de juger quand ces adjectifs et d’autres semblables sont m
e mettent également devant les autres consonnes. C'est à l’oreille de juger laquelle des deux s’unit le mieux avec le mot sui
ue cette enquête ne soit point injuste, jamais néanmoins le sénat n’a jugé qu’on dût l’établir. Au lieu de dire : Quùm Annib
m te habebo, quùm omnibus virtutibus animum tuum exornaveris. Je vous jugerai digne de toute louange, quand votre âme sera orné
46 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
e nous fait penser tous de la même façon. Dès que nous nous hâtons de juger , sans écouter sa voix avec défiance de nous-mêmes
et représente à nos esprits tous les objets ; et nous ne pouvons rien juger que par elle, comme nous ne pouvons discerner auc
; c’est là que nous rejetons le mensonge que nous avions cru. Loin de juger ce maître, c’est par lui seul que nous sommes jug
ions cru. Loin de juger ce maître, c’est par lui seul que nous sommes jugés souverainement en toutes choses. C’est un juge dé
47 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
cclésiaste de cette espèce de philosophie ? De l’être souverain nous jugeons par nous-mêmes. Les mœurs, l’esprit, les lois, to
me un instant par cette ambition de tout connaître et de tout vouloir juger , il avait abordé l’école des sophistes, et en ava
d’un esprit qui s’oublie ! L’abus de la raison dégénère en folie. Je jugeais la Justice et lui faisais la loi ; Ainsi que la S
48 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
. Par les choses que fit le désespoir dans Carthage désarmée, on peut juger de ce qu’elle aurait pu faire avec sa vertu lorsq
d’avances intéressées. 3. L’Esprit des Lois. 1. Le duc d’Argenson jugeait ainsi Montesquieu, son ami : « Montesquieu a bie
s États, c’est l’État populaire. 1. Voltaire, dans ses lettres, a jugé ainsi l’Esprit des lois. « Ce livre m’a toujours
49 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
Pierre Corneille. Rien de plus curieux que de voir les grands hommes jugés par les grands hommes, puisque ceux-ci peuvent se
cte. Né à la Ferté-Milon en 1639, Racine mourut en 1699. Corneille jugé par Racine. … L’Académie a regardé la mort de
50 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
démie française et secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences, a jugé avec tant de compétence celui qui a tout abordé,
l’Arsenal. 2. C’était, dans nos anciennes provinces, un tribunal qui jugeait en dernier ressort pour certains cas et certaines
51 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
rs ont seuls le droit de mêler à leur réponse les observations qu’ils jugent utiles. En la refusant on doit garder certains mé
n lui démontrant trop vivement que le tort est de son côté et qu’il a jugé des choses trop à la légère. Il faut user de la m
52 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
1. C’est le récit des assises tenues à Clermont par le parlement qui jugeait au nom du roi les crimes commis dans les province
el, tué par son frère ? Que de rhétorique ! 1. Comparez Mascaron et jugez  : « Vous ne l’avez point encore oublié, messieur
53 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
tent aveuglément, c’est qu’elles sont trop voisines de nous pour être jugées par un goût sûr et définitif. Il arrive même d’or
jonction devant les subjonctifs dont le sujet ne pouvait disparaître. Jugez -en : « Vous debviez le payement réserver, l’argen
l’insaisissable, et se sentent plus qu’elles ne s’analysent. Pour en juger , comparez telle page de Montaigne à telle autre d
Ce n’est pas que tout soit de même prix dans cette langue que Fénelon jugea « trop verbeuse ». Il y avait des pousses parasit
54 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
élèves, par l’exercice de la version, s’essayent à écrire, nous avons jugé nécessaire, en vue de leur donner les premières l
s ont gagné, aient laissé reprendre une place sur laquelle on pouvait juger que tomberait tout l’effort de cette guerre, et q
sseins est venu à bout du premier, et il n’a pas achevé l’autre… Mais jugeons , je vous supplie, s’il a tenu à lui ou à la fortu
’entre ceux qui le composent il y en a plusieurs qui sont capables de juger d’une pièce selon les règles, et que les autres e
capables de juger d’une pièce selon les règles, et que les autres en jugent par la bonne façon d’en juger, qui est de se lais
selon les règles, et que les autres en jugent par la bonne façon d’en juger , qui est de se laisser prendre aux choses, et de
e puissance divine, d’ôter la vie aux hommes, ils n’ont la liberté de juger que selon les dépositions des témoins, et selon t
lles50, ils ne peuvent en conscience prononcer que selon les lois, ni juger dignes de mort que ceux que les lois y condamnent
un procès à la seconde des enquêtes ; c’était à la première qu’on le jugeait  : cette folie a fort réjoui les sénateurs ; je cr
es de servir l’État, étaient appelés en justice par les magistrats et jugés coupables d’un attentat envers le public. Quand o
s la raison, mais la passion, qui présidait à leurs conseils, peut-on juger que le voyant descendre de la croix ils eussent é
s convaincre qu’ils ont de la capacité et des lumières, qu’ils savent juger , trouver bon ce qui est bon et meilleur ce qui es
as plus loin : c’est jusqu’où la parole humaine peut s’élever ; on ne jugera à l’avenir du goût de quelqu’un qu’à proportion q
onstances qu’à ce cercle d’amis qui les idolâtrent ; eux seuls savent juger , savent penser, savent écrire, doivent écrire194 
ntiments nobles et courageux200, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l’ouvrage : il est bon, et fait de main d’ouvr
s qu’elles nous paraissent235. Les Pléiades se touchent presque, à en juger par nos yeux : une étoile paraît assise sur l’une
aujourd’hui à rendre ; et sur ce que vous seriez, si l’on venait vous juger dans ce moment, vous pouvez presque décider de ce
st paraissait dans ce temple, au milieu de cette assemblée, pour nous juger , pour faire le terrible discernement des boucs et
à terre ceux qu’il trouvait abattus314. Il s’érigea en tribunal, qui jugea tous les peuples : à la fin de chaque guerre, il
ans autre aventure fâcheuse. Voilà nos gens rejoints ; et je laisse à juger De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines.
que je prends pour l’époux qu’il lui faut ; Et je sais mieux que vous juger de ce qu’il vaut. La contestation est ici superfl
trop grande offense, De n’étendre l’effort de notre intelligence Qu’à juger d’une jupe, ou de l’air d’un manteau642, Ou des b
MON, à Lycandre. Il a, ma foi, raison. Par ce qu’il vient de faire Je jugerais , morbleu ! que vous êtes son père. LYCANDRE relèv
Mérope les embrasse, et craint votre colère832. À cet effort affreux jugez si je suis mère. Jugez de mes tourments : ma déte
t craint votre colère832. À cet effort affreux jugez si je suis mère. Jugez de mes tourments : ma détestable erreur, Ce matin
me. 71. Le chancelier Séguier qui présidait la commission chargée de juger Fouquet. 72. C’est à présent l’hôtel d’Argicourt
et qui a été imité par beaucoup de poètes. Ce prince a été fort bien jugé par Montesquieu lui-même dans le morceau intitulé
ge sur la littérature française à la même époque. M. Sainte-Beuve l’a jugé avec sa finesse et son tact habituels ; et M. Sai
de justice et de vertu, sur lequel, malgré nos propres maximes, nous jugeons nos actions et celles d’autrui comme bonnes ou ma
ges de La Fontaine, si parmi tant de modèles on avait la confiance de juger ou le courage de choisir. » Chamfort n’admire pas
ion. Marmontel a médit de lui : mais La Bruyère et Vauvenargues l’ont jugé avec élévation ; et, de son temps déjà, Saint-Évr
du Broussain, célèbres alors comme gastronomes. Singulier titre pour juger Molière ! 675. On sait que dans l’antiquité le
lui-même rassembler et reviser ses œuvres. Parmi ceux qui l’ont bien jugé , il faut signaler encore Vauvenargues, Auger, Lem
essions, met sous les yeux la chose elle-même ». 835. Vauvenargues a jugé Mérope dans ses Réflexions critiques sur quelques
55 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
concilie tous les esprits ; il obtient tous les suffrages ». On peut juger , par ces deux exemples, que ce lieu commun fourni
gne victime de sa valeur ; Nordlingue26 en verra la chute ». On a dû juger que ces lieux communs ne conviennent pas, exclusi
spérité ; d’autant mieux que par ces quatre sortes d’états, on pourra juger des conditions opposées. » Le caractère de la nob
zèle, vous trouverez absolument qu’il ne se démentit jamais en moi ; jugez -en par les actions ; ni lorsqu’on demandait ma tê
e connaissait pas ces deux harangues, et qui en ignorait le succès, a jugé , à la simple lecture de ces deux morceaux, qu’Esc
nez maintenant ; mais venez plutôt, Princes et Seigneurs, et vous qui jugez la terre, et vous qui ouvrez aux hommes les porte
56 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
positives de l’art d’écrire ; elle doit les habituer en même temps à juger avec goût et sagacité les modèles que l’on offre
d’écrire des lettres, c’est par là que nos amis et nos connaissances jugent de notre esprit et de notre cœur : une lettre pei
ux coups dans son chapeau, et revient gaillard. » Veut-on maintenant juger du cœur de cet écrivain dans un récit touchant, o
alheureux, mais je suis innocent. Je vous prie de m’entendre et de me juger . Je suis avec un profond respect, etc. * Voltai
es dont ils font la lecture ; mais il faut aussi qu’ils s’habituent à juger par eux-mêmes. Pourquoi ne s’exerceraient-ils pas
57 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVII. Genre épistolaire. »
ples et familières, écrites avec un talent remarquable, et que l’on a jugées dignes d’intéresser le public ou d’être proposées
58 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Avant-propos de la première édition. » pp. -
es avec soin du reste de la phrase, de façon que le lecteur en puisse juger au premier coup d’œil. Le Commentaire a pour obje
59 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
aujourd’hui à rendre ; et sur ce que vous seriez, si l’on venait vous juger dans ce moment, vous pouvez presque décider de ce
au milieu de celle assemblée, la plus auguste de l’univers, pour vous juger , pour faire le terrible discernement des boues et
60 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
d’autres thèses, et appliquez-y ma règle ; elle est infaillible pour juger de leur mérite. Encore une fois, saisir le point
déal du genre. Mais encore faut-il que le tableau vienne en son lieu. Jugez -vous une description nécessaire ou seulement agré
61 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
preuves, mettre le tribunal en état de décider du fond du litige, de juger conformément à la loi et à l’équité ; d’où la dén
’énumération consiste à détailler les diverses parties d’un tout pour juger de l’ensemble et en tirer une conclusion : « Il y
lle, elle établit des rapprochements entre les objets et nous amène à juger de l’un par l’autre. Telle est la comparaison que
lieux communs. (Voir l’Organum d’Aristote.) Logique : Concevoir, Juger et Raisonner. Concluons de tout ce qui vient d
iriger l’entendement dans les trois principales fonctions, concevoir, juger et raisonner, autrement dit, la conception, le ju
es qui ont du rapport ou disjoindre celles qui se contredisent, c’est juger . Y a-t-il union ? le jugement est affirmatif. Y a
la mort qui nous menace et, de l’autre, mon grand Dieu qui vient vous juger . Je tiens aujourd’hui votre sentence à la main. T
alheurs de Louis XIV dans l’oraison funèbre de ce monarque. On pourra juger de la différence. « Que vois-je ici ? et quel sp
pression. L’exacte appréciation des mérites de la première fera mieux juger des mérites de la seconde. Avant tout, il faut qu
moins, dans les œuvres de ceux qui y ont puisé leurs modèles. Veut-on juger de son importance, on n’a, comme on vient de le f
ossuet : « Venez, peuples, venez, seigneurs et potentats et vous qui jugez la terre, et vous qui ouvrez aux hommes les porte
réversion encore qu’un orateur sacré a pu dire : « Nous ne devons pas juger des règles et des devoirs par les mœurs et les us
s et des devoirs par les mœurs et les usages, mais nous ne devons pas juger des mœurs et des usages par les règles et les dev
62 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Préface de la première édition. » pp. -
j’ai suivie dans mes leçons, et tel est le plan de cet ouvrage. On a jugé qu’un des moyens d’accélérer les progrès des Cade
63 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
t que l’orateur ou l’écrivain s’expriment comme ils sentent. Pour les juger mettez-vous à leur place, sinon votre froide et r
 ; s’il est chargé de trop de détails, il ressemble à un type, il est jugé impossible. Mais le portrait physique et moral à
64 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
ue jour ; toutes les règles d’après lesquelles on s’était accoutumé à juger les choses mêmes de l’esprit sont déjouées ; l’ét
ec des phrases toutes faites et des lieux communs qu’ils veulent être jugés  : que de grands prêtres classiques ont tué la foi
65 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Règles pour les ouvrages de littérature »
our les ouvrages de littérature Ce que je viens de dire, doit faire juger qu’il y a des règles pour la composition des ouvr
66 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre II. Études du Prédicateur. »
la pitié, où soulever l’indignation de ceux qui ne connaissent et ne jugent les prophètes que d’après les parodies absurdes o
67 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
etirer dans le midi (1429). Il a quitté Orléans assiégé parce qu’il a jugé qu’il avait un devoir plus pressant à remplir à B
neur en me demandant mon avis sur un poème tragique que vous pourriez juger vous-mème, avec une grande autorité. Vous êtes mi
vain plaisir de critiquer de minimes détails. C’est ainsi que Lamotte jugeait Homère ; Voltaire lui-même, n’a pas toujours su r
que effroi. Ce que je veux faire, je l’exposerai devant vous. Si vous jugez que mes idées soient téméraires ou seulement prém
, aux actions d’un loup ou d’un chien, par exemple ? On était porté à juger la fable comme un passe-temps indigne de l’honnêt
était très dogmatique et souvent peu éclairée : elle avait le tort de juger trop vite. Pour trancher avec assurance, il falla
sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l’ouvrage, il est bon et fait de main d’ouvrie
s offrent enfin ample matière à la critique, et voilà pourquoi il les jugera franchement mauvaises mais non pas médiocres ; et
sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l’ouvrage : il est bon et fait de main d’ouvri
estion pour n’être point partiaux. Faut-il donc rester nous-mêmes, et juger de la méchanceté de Boileau par l’impression que
s lettres la principale affaire de sa vie, a le droit de penser et de juger comme il lui plaît. A ceux qui lui reprochent d’a
ours suffisamment résisté au « courant qui l’entraîne ». Mais il a su juger les autres et lui-même ; nous n’en donnerons pour
e qu’on a voulu introduire, d’écrire comme on prononce. » Exposez et jugez la réforme proposée par certains grammairiens et
observations de détail, n’a pas su en sortir à temps pour regarder et juger le tout d’une seule vue ; d’autres ont substitué
ncore par le nom de Fénelon, ou peu préparées par leurs études à bien juger de notre langue classique, se sont associées sans
constaté un défaut de clairvoyance et de précision. En général, on a jugé avec raison que le procédé imaginé par Fénelon, e
testables ou fausses. Les compositions, qui, en petit nombre, ont été jugées les meilleures, n’ont elles-mêmes échappé qu’en p
ure. Voltaire a dit : « Voulez-vous une petite règle infaillible pour juger les vers ? La voici. Quand une pensée est juste e
bons vers des mauvais ? Admettez-vous sans réserve ce critérium ? Le jugez -vous infaillible ? Voltaire et le monde lettré de
, pour nous aider, en cas de doute sur la valeur d’un vers, à en bien juger , il nous donne le conseil qui peut paraître singu
la nature et tâcher d’en écrire un jour l’histoire. – « Il fault pour juger bien à poinct d’un homme, dit Montaigne, principa
es1. – Un philosophe contemporain propose le critérium suivant « pour juger , dit-il, les méthodes d’éducation et d’enseigneme
ui sont promptes à saisir les petits ridicules de la personne, et qui jugent beaucoup par les yeux. Un second fait plus import
qu’elles n’enseignent, elles racontent et décrivent mieux qu’elles ne jugent  ; elles semblent s’être plus occupées de s’instru
poésie lyrique, qui n’est même plus contemporaine, peu comprise, mal jugée , admirée de confiance et en bloc ; Lamartine, Hug
ciences Littérature. Pascal écrit : « Ceux qui sont accoutumés à juger par le sentiment ne comprennent rien aux choses d
ls font preuve dans leurs ouvrages, mais de tous ceux qui lisent, qui jugent , qui veulent se rendre compte de la valeur d’une
ns donner leurs motifs ? Elles enseigneront à écrire sans apprendre à juger , à choisir ? Que celles-là sachent bien que nous
le plus expressif, le mieux ajusté, celui qui, une fois trouvé, fait juger tous les autres pauvres et misérables ? La Bruyèr
ur le bonheur. – Expliquer et justifier ce mot de Pascal : « Ceux qui jugent d’un ouvrage par règle sont à l’égard des autres
ire la vue d’une modeste aiguille à coudre ? – Développez, expliquez, jugez cette leçon de Mme de Maintenon aux jeunes filles
’antiquité. Les plus remarquables producteurs de l’esprit humain sont jugés par le plus merveilleux esprit qui fut jamais. 2
le restreindre. Nous considérerons les qualités pédagogiques que nous jugeons indispensables à l’instituteur. Nous les divisero
l’impression qu’il produit sur son auditoire, il est incapable de se juger , et par cela même de faire des progrès. S’il a du
ille chez l’enfant le sentiment de sa responsabilité, il apprend à se juger , à se contrôler lui-même, donc, ce qui importe, a
les condamner. Veux-tu prendre l’habitude de l’indulgence ? Avant de juger un autre avec sévérité, avant de t’irriter contre
ule. – L’historien doit raconter les faits, en rechercher les causes, juger les acteurs du drame historique. Il doit donc êtr
– Quel est votre marin de prédilection ? Conter sa vie sommairement. Juger ses actions. – Esquisser en quelques lignes expre
sent qui lui échappe sans cesse, rêvant un avenir dont il ne pourrait juger parce qu’il n’aurait aucun terme de comparaison,
des deux rivaux est scellée aux yeux de l’armée entière. Raconter et juger ce trait d’héroïsme. (Besançon.) l’étude. Que de
ous les yeux du correcteur un travail incomplet, inachevé, qui serait jugé sévèrement. Nous mettons les candidats en garde c
z quelle est la faiblesse d’expansion de notre langue, et vous pouvez juger par là quelle est notre infériorité dans la lutte
es, savants et artistes), par Julien Joran. (Nony, éditeur.) 1. Nous jugeons inutile de faire précéder ces sujets de « conseil
68 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
, mœurs, ennemis, relativement aux mots, corruption, bonheur. On doit juger , par ce seul exemple, que les noms substantifs pe
mples. Nous nous sommes réunis à propos : = avant que ce procès soit jugé , vous vous serez l’un et l’autre déterminés à le
recourbe en replis tortueux. On dira, sans doute, qu’il ne faut pas juger les poètes si sévèrement, et que la poésie a des
tc. ; et la seconde, je vous ai vu, lorsque vous lisiez, etc. On peut juger , par ce second exemple, que ces gérondifs qui ne
s, où en reçoit immédiatement après lui l’article : = ce procès a été jugé en la grand-chambre : = conseiller en la seconde
e dispenser de répéter la préposition. Ainsi l’on dira fort bien : ne jugez pas ce criminel, sans l’avoir entendu et examiné.
69 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
’avoir eu la bonne volonté d’aider les jeunes gens à mieux lire, et à juger par eux-mêmes, sous la conduite du cicérone qui,
oses, imaginez-vous, s’il vous plaît, ma reconnaissance là-dessus, et jugez si, joignant tant d’obligations à la passion extr
hefoucauld réfuta lui-même ses Maximes par son caractère ; au lieu de juger l’homme d’après le philosophe, il est plus sûr de
iroir pour savoir ce qui en est, et je ne sais pas trop bien qu’en119 juger . Pour le tour du visage, est-il ou carré, ou en o
e est de concevoir, par le moyen des universaux ; la seconde, de bien juger par le moyen des catégories, et la troisième de b
mines dont ils s’emmaillottent en chats fourrés288, les palais où ils jugent , les fleurs de lis, tout cet appareil auguste éta
ire des réflexions, je voudrais que le Roi en fit là-dessus, et qu’il jugeât par là combien il est loin de connaître jamais la
oments où l’âme n’est possédée que de l’intelligence de la vérité, et juger une telle vie seule digne d’être éternelle, et d’
s de servir l’État, étaient appelés en justice par les magistrats, et jugés coupables d’un attentat envers le public. Quand o
l’abbé disert qui avait enseigné la rhétorique. Le cœur de Fléchier jugé par lui-même609 Son cœur a de la grandeur et
e au port. La barque alla donner contre le pont, et se fracassa. Vous jugez bien quel spectacle ce fut. Cependant, tous les g
rce pénétrante de la vérité. Les préventions de la haine Comment jugeons -nous d’un ennemi ? il s’est attiré notre disgrâce
r à cœur ouvert là-dessus720, et de ne vous point cacher de moi. Vous jugez bien que je ne cherche pas à vous chagriner, et q
convalescent Au camp devant Namur723, le 10 juin 1697. Vous pouvez juger par toutes les inquiétudes que m’a causées votre
aujourd’hui à rendre ; et sur ce que vous seriez, si l’on venait vous juger dans ce moment, vous pouvez presque décider de ce
au milieu de cette assemblée, la plus auguste de l’univers, pour nous juger , pour faire le terrible discernement des boucs et
ur ventre953 à ses dépens ; mais ma jeunesse et ma vanité m’en firent juger tout autrement. Mon admirateur me parut un fort h
logé une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir. On peut juger de la couleur de la peau par celle des cheveux, q
se et sa justesse prête de l’agrément à toutes les idées. Voltaire se jugeait peut-être lui-même en disant : « Je suis comme le
 ; les valets de chambre vont à midi remplir le théâtre. La pièce est jugée avant qu’on l’ait vue. Femmes contre femmes, peti
d arbre, me paraissait le suprême degré de la gloire. A dix ans, j’en jugeais mieux que César à trente1314. L’idée de ce noyer
te de l’église ; il leur fait un discours, fort beau sans doute, à en juger par les larmes de l’assistance. On lui entend sou
Chaque homme a au milieu du cœur un tribunal où il commence par se juger soi-même, en attendant que l’arbitre souverain co
is le mal y est moins mauvais qu’ailleurs, et c’est beaucoup. Vous la jugez trop défavorablement ; sans doute les âmes y sont
aussi fameux que le précédent, plus éclairé peut-être, plus exercé à juger , plus difficile à satisfaire, parce qu’il peut co
nous avons acquis cette expérience qui permet de les apprécier et de juger . Je me suis donc avec confiance livré aux travaux
e. 6. Voilà une période savante et noble. Le cardinal de Richelieu jugeait ainsi les lettres de Balzac : « Bien que j’aie d
et aisés. 118. Empêché, embarrassé. 119. Qu’en, ce que je dois en juger . Il n’ose avouer ce défaut qui dépare son visage,
constances qu’à ce cercle d’amis qui les idolâtrent. Eux seuls savent juger , savent penser, savent écrire, doivent écrire. Il
circulant avec la vie, comme le sang dans les veines. 638. Fléchier jugeait ainsi son propre style : « Pour son style et pour
Louis XIV a rendu ses comptes à la postérité. 714. Madame de Caylus jugeait ainsi Louis XIV : « Le roi parlait parfaitement
rmante, il montra au messager la carpe qui coûtait environ un écu : «  Jugez vous-même si je puis me dispenser de dîner avec c
ur, C’est lui qui a dit ; le mérite console de tout. 796. La Harpe jugeait ainsi Fénelon : « Son humeur était égale, sa pol
e consolation ! Celle-ci est ure et inépuisable. » 881. D’Alembert jugeait ainsi Fénélon : Le charme le plus touchant des o
nt. 1004. A l’estimée veut dire approximativement, comme on peut le juger , en pleine nuit. 1005. Tourne au bout de l’allée
agitaient comme ceux de la mer. 1016. Voltaire, dans ses lettres, a jugé ainsi l’Esprit des lois : «  Ce livre m’a toujou
e lui-même, pour nous définir l’Esprit. 1079. Un poëte, Lachaussée, jugeait ainsi l’esprit de son temps : … Rien n’est plus
sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l’ouvrage : il est bon et fait de main d’ouvri
pour opposer ces deux écrivains l’un à l’autre, et permettre de mieux juger , par comparaison, leurs mérites relatifs. 1154.
les décrets du ciel, et à qui le ciel a donné d’autres lumières pour juger et pour nous conduire, n’avons-nous pas là de quo
hose d’incorruptible qui persiste à appeler l’action par son nom et à juger qu’il est mal de la faire. « Qu’il résiste ou q
eurs. 1823. Ce fut le dernier mot de ce vénérable personnage ; il se jugeait , lui l’irréprochable, indigne du bonheur des élus
70 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
nde… » En marge, ajoute Crévier, est le nom de Scaramouche, qui a été jugé indigne d’entrer dans le texte. Or supposons, ce
mpris, et ses fausses idées sur la noblesse du style lui ont fait mal juger de tout ce qui s’y rattache. Pour nous, nous diro
71 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
rs droit de faire.  Tous les jours, à la cour, un sot de qualité Peut juger de travers avec impunité… Et je serai le seul qui
ion. Marmontel a médit de lui : mais La Bruyère et Vauvenargues l’ont jugé avec élévation ; et, de son temps déjà, Saint-Evr
72 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
oir de l’intérieur de son âme. » Nous n’aurons pas l’impertinence de juger en quelques mots un tel homme, et un tel écrivain
la faire que de la cognoistre1. A certaine mesure basse2, on la peult juger par les preceptes et par art ; mais la bonne, la
73 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
ie vous prenait de le croire, et soyez juste là-dessus, comme si vous jugiez d’une chose qui se fût passée entre deux autres p
olignac s’il estime ce livre) ; ramassez donc toutes ces idées, et ne jugez point si frivolement ; croyez que, quelque manége
74 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
élèves, par l’exercice de la version, s’essayent à écrire, nous avons jugé nécessaire, en vue de leur donner les premières l
issent aller inconstamment à pratiquer comme bonnes les choses qu’ils jugent après être mauvaises. Ma troisième maxime était d
rités de la foi, qui ont toujours été les premières en ma créance, je jugeai que pour tout le reste de mes opinions je pouvais
u ; qui ne font point de différence entre parler et parler, ou qui ne jugent de la vérité des choses que par le ton de la voix
tenant dans les choses qui sont à leur portée, et en les empêchant de juger de ce qu’ils ne sont pas capables de connaître. I
avec de grandes qualités, c’est d’être né sans envie. On ne doit pas juger du mérite d’un homme d’après ses grandes qualités
de l’estime ; ils la perdent, au contraire, auprès des personnes qui jugent sainement des choses. Les raisons qu’ils ont de d
le moyen d’en acquérir, je dis même parmi les personnes du monde qui jugent sainement des choses, et qui savent que la seule
is pour ceux qui vivent sans le connaître et sans le chercher, ils se jugent eux-mêmes si peu dignes de leur soin, qu’ils ne s
n envers la personne du roi, Pellisson demande à Louis XIV de laisser juger Fouquet par les juges ordinaires, parce que toute
ui regarde les consciences, ils diront à Votre Majesté qu’en laissant juger les juges ordinaires, un roi se décharge de l’évé
Polignac s’il estime ce livre. Ramassez donc toutes ces idées, et ne jugez point si légèrement ; croyez que, quelque manège
maintenant220 ; mais venez plutôt, princes et seigneurs, et vous qui jugez la terre, et vous qui ouvrez aux hommes les porte
ésentant à lui, lui cria, tout troublé, que tout était perdu. On peut juger quelle terreur saisit tout le monde en ce passage
exions, et surtout par le mépris que j’ai eu pour les hommes. On peut juger , par la manière dont j’ai traité le seul grand pe
s entré dans Rome, je ne respirais ni la fureur ni la vengeance. J’ai jugé sans haine, mais aussi sans pitié, les Romains ét
fixé en Angleterre : c’est une raison pour moi d’y voyager encore. Ne jugez point, je vous prie, de mon Essai sur le Siècle d
. Non, je n’écoute rien ; et dans la mort d’un frère Je ne veux point juger entre vous et ma mère : Assassinez un fils, massa
ire. (Fables, x, 2.) Le paysan du Danube465. Il ne faut point juger des gens sur l’apparence : Le conseil en est bon,
ble sur ma tête : Mais le dessein est pris ; rien ne peut m’ébranler. Jugez -en, puisque ainsi je vous ose parler, Et m’emport
i mon amour Ne seront point le prix d’un si cruel détour. Après cela, jugez . Perdez une rebelle ; Armez-vous du pouvoir qu’on
ntemplé qu’avec crainte L’auguste majesté sur votre front empreinte : Jugez combien ce front irrité contre moi Dans mon âme t
. 309. Nul ne l’a goûté plus pleinement que Saint-Simon : on peut en juger par les traits qui animent cette vivante peinture
i existant. L’écrivain, en les finissant, a eu vraiment le droit d’en juger comme il l’a fait : Je crois, dit-il, qu’il n’y e
t de ce drame : au dire des meilleurs critiques, dont quelques-uns le jugent supérieur même à Cinna, il marque le plus haut po
on. Marmontel a inédit de lui : mais La Bruyère et Vauvenargues l’ont jugé avec élévation ; et, de son temps déjà, Saint-Évr
lui-même rassembler et reviser ses œuvres. Parmi ceux qui l’ont bien jugé , il faut signaler encore Vauvenargues. Auger, Lem
, liv. III, ch. 30 et suiv. 605. Comme ce détail l’annonce, Racine a jugé qu’Assuérus était le même que Darius, fils d’Hyst
e coûte encor des larmes. Vous, loin d’oser ici condamner ma douleur, Jugez de ma constance et connaissez mon cœur… 722. L
75 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
l’homme, et les faits étant du ressort du sentiment, le cœur doit les juger . Alors, l’éloquence pathétique peut avoir lieu ;
constitue l’essence de la contestation. On peut le définir le point à juger 1. Quintilien le définit : « le point principal q
s parties, avant qu’il fût statué sur le fond. On soutient qu’ils ont jugé la contestation ou qu’ils la préjugent. Comme au
t de préjuger les cas particuliers d’après les notions générales ; de juger qu’une chose est arrivée ou qu’elle arrivera, par
le caractère, les qualités, les mœurs connues de ceux qu’il s’agit de juger . Tel est le fond où l’orateur ira prendre les moy
sserré dans des bornes étroites, l’esprit humain ne peut pas toujours juger de la vérité ou de la fausseté d’une proposition,
tence, fait l’office de Dieu en se jugeant lui-même ; il doit donc se juger dans la rigueur. » etc. (Sermon sur la pénitence.
est mon père et qu’il est votre époux ? Phèdre répond : Et sur quoi jugez -vous que j’en perds la mémoire, Prince ? aurais-j
erons davantage ces idées au livre suivant. (Voyez chap. 3.) Comment juger de la force intrinsèque des preuves ? Mais comme
.) Comment juger de la force intrinsèque des preuves ? Mais comment juger de la force intrinsèque des preuves oratoires ? I
’aucune de ces passions, ou qui en a de contraires. Qu’un homme ait à juger son ami, traduit en justice, il lui paraîtra ou q
uste, le vice ou la vertu qui se montrent dans les actions qu’il faut juger  ; le mépris ou le respect, l’amour ou la haine, l
compassion que le coupable voudrait leur inspirer. Il les exhortera à juger courageusement selon leur conscience. Il ne manqu
t chargées d’incidens ; alors elle sert à annoncer le point qui est à juger , et désigne au juge l’objet dont il doit s’occupe
un raisonnement, qu’elles commencent par la position de la question à juger . Les accusations capitales, devant un jury juge d
parlerait que des plaisirs des sens et que des biens d’opinion. 5°. A juger d’une chose par ce qui ne lui convient que par ac
s avons la cause même devant les yeux. C’est alors que nous pouvons juger si l’exorde est nécessaire ou superflu ; s’il fau
es incorrections. Il n’en est pas de même du discours écrit : ils est jugé de sang-froid ; les fautes n’échappent pas au lec
oique plusieurs idées se présentent en même temps à vous lorsque vous jugez , que vous raisonnez, que vous faites un système,
n’apprennent qu’aux dépens de leurs sujets et de leur propre gloire à juger des affaires dangereuses qui leur arrivent ; par
’apprennent qu’aux dépens de leurs sujets et de leur propre gloire, à juger des affaires dangereuses qui leur arrivent. » Bo
er, c’est aussi très-souvent par les qualités personnelles qu’on peut juger de l’intention, de la vraisemblance, de la nature
ravées par tous ses excès. » Observation sur cette figure. On peut juger par tous ces exemples que l’apostrophe est une de
ne expression heureuse ; car ce n’est que par l’expression qu’on peut juger de la pensée. Sentences. Les sentences sont des
mouvemens que nous ressentons en les concevant et en parlant. On peut juger par-là de l’usage que l’on en doit faire, et quel
ce fut pendant mon sommeil que les Grecs partirent. (Ton familier.) » Jugez quelle fut ma surprise et combien je versai de la
n ce sens on dit : mettre la cause en état, et on sous-entend d’être jugée . L’autre est relative à l’état de la contestation
elative à la diversité des esprits. Enchaînement des preuves. Comment juger de la force intrinsèque des preuves ? Moyens que
76 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
lui-même rassembler et reviser ses œuvres. Parmi ceux qui l’ont bien jugé , il faut signaler encore Vauvenargues, Auger, Lem
st M. Sainte-Beuve, dans l’ode intitulée Les larmes de Racine. 1. On jugera par la lecture de cette hymne que l’étude des Ode
77 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -
élèves, par l’exercice de la version, s’essayent à écrire, nous avons jugé nécessaire, en vue de leur donner les premières l
78 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
talents d’Abdallah. Le calife, qui ne connaissait pas cet homme, veut juger par lui-même s’il mérite sa confiance. Il se dégu
amps toute la fécondité des leurs. Il est cité devant le préteur, qui jugeait sur la place publique devant tout le peuple. Paro
en bonne morale, la conduite de Soüs, mais il ne s’agit pas ici de le juger  ; il s’agit seulement de raconter le fait. Ce fai
venu pape, sous le nom de Pie IX, se rend incognito à la prison, pour juger par lui-même des sentiments du prisonnier et de l
aîne à la petite ville ; là il apprend que le lendemain matin on doit juger un jeune berger qui a volé des pièces d’or. Il co
és à bannir ce père barbare. La veille du jour où l’affaire devait se juger , le jeune homme apprend le sort qui menaçait son
consul persévère à trouver l’action criminelle et persiste à vouloir juger le coupable, il demande, au nom de toute l’armée,
Il existait chez les anciens Égyptiens un usage très-remarquable ; on jugeait les rois après leur mort. Pendant leur règne, le
gnificence inouïe, avait écrasé ses peuples. Lorsque après sa mort on jugea solennellement sa mémoire, son éloge fut prononcé
le à Rosamonde ou le refuser ? Après avoir réfléchi sur les faits, on jugera si le crime de Rosamonde est inexcusable, ou si l
s de ligne de toutes celles que les conseils de guerre sont appelés à juger . Pierre Huc, jeune soldat de la classe de 1850, d
79 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
portrait de nos contemporains d’un trait juste et rapide. Le lecteur jugera si parfois nous avons approché du but. Quoi qu’il
t se confondent. Voilà la ligne qui nous sépare. On vous a proposé de juger la question par le parallèle de ceux qui soutienn
onsidérations sur la Révolution française. Elle eut le rare mérite de juger presque toujours avec l’impartialité de l’histori
dres ou à Édimbourg, rencontrer ces hommes supérieurs qui savent tout juger et tout connaître, et qui, sentant le besoin des
espirer. C’est en vain qu’on se dit : tel homme n’est pas digne de me juger , telle femme n’est pas capable de me comprendre ;
e nouvelle sphère d’idées, et rend ensuite plus capable d’aimer et de juger tout ce qui, dans un ordre même inférieur, retrac
de se communiquer aux antres : et ces hommes, qui ne veulent pas être jugés par ce qu’ils disent, pourraient bien ne pas méri
me, le poète est inférieur à l’inspiration qui l’anime, et ne peut la juger sans la perdre. Au premier moment, on s’étonne de
s restent encore des actions, et l’on sait à quoi se prendre pour les juger ou pour les haïr ; mais les ouvrages ne sont qu’u
te de l’église ; il leur fait un discours, fort beau sans doute, à en juger par les larmes de l’assistance. On lui entend sou
re politique et social, le public et les écrivains de la restauration jugèrent que, dans ce vaste procès engagé entre des princi
à coup. Dès le second jour, un incident lui fit voir qu’il avait mal jugé de sa situation, et quelles seraient les difficul
et de la philosophie morale ; elle replaça les livres qu’elle voulait juger dans le milieu social qui les avait vus naître144
aussi à a société. Si donc le genre humain pense comme Helvétius, il jugera que cette action est mauvaise moralement il juger
omme Helvétius, il jugera que cette action est mauvaise moralement il jugera que c’est un crime, puisqu’au lieu de servir elle
-même juste et bonne ; et cela, bien qu’il ne soit pas intéressé à la juger telle, bien qu’il en ait été comme moi la victime
eçu le premier le baptême catholique, tout ce qui dans ce pacte était jugé peu convenable fut amendé avec clarté par les ill
l’attrait du plaisir qui suit cette satisfaction : la raison pouvait juger cette satisfaction convenable, utile, agréable ;
tune. Ce qui reste vrai, c’est que M. Thiers aime mieux expliquer que juger et condamner ; il n’estime pas, comme certaine éc
dition des dernières parties du matériel. Cette annonce d’un obstacle jugé insurmontable lui causa d’abord une espèce de sai
ui Pison que vous voulez venger ? Est-ce Germanicus qu’on s’apprête à juger  ? TIBÈRE. J’ai souffert la demande ; écoutez la r
s promis ? Ah ! Tibère est prudent ; mais Tibère est-il juste ? On va juger l’ami, le collègue d’Auguste ! On parle de punir 
hamps furent déserts, mais peuplés d’échafauds ; On vit les innocents jugés par les bourreaux. La cruelle livrait aux fureurs
ge où la raison trébuche à chaque pas. Confessons-la, Byron, et ne la jugeons pas. Comme toi, ma raison en ténèbres abonde, Et
le comte d’Egmont, Iphigénie en Tauride, Torquato Tasso, Faust) sont jugées dans les chap. xxi, xxii et xxiii du même ouvrage
lir l’ordre, à réprimer les abus, à dompter les intérêts privés qu’il jugeait illégitimes, à servir les intérêts généraux qu’il
renvoie, devant le juge suprême : Son cercueil est formé : Dieu l’a jugé . Silence ! Son crime et ses exploits pèsent dans
80 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
dites matières étaient trop peu cuites ou brûlées, je ne pourais rien juger de la cause pour quoi je ne faisais rien de bon,
garçon vert et vigoureux. Enfin, homme vieil444, j’ai toujours cru et jugé de même. Mais, entre autres choses, cette police4
tous se trompent ; mais plutôt cela témoigne que la puissance de bien juger et distinguer le vrai d’avec le faux, qui est pro
rmines dont ils s’emmaillotent en chats fourrés663, les palais où ils jugent , les fleurs de lis664, tout cet appareil auguste
ire des réflexions, je voudrais que le Roi en fît là-dessus, et qu’il jugeât par là combien il est loin de connaître jamais la
(1693). Noble de province au xviie siècle Entre ceux qui furent jugés dignes du dernier supplice, M. le marquis de Cani
elui de la justice. Il faisait, pour la moindre chose, emprisonner et juger des misérables, et les obligeait de racheter leur
marquis et ses émissaires, obligèrent Messieurs des Grands Jours à le juger à mort. Il fut effigié797 au grand contentement d
hé de n’avoir pas eu encore une fois ce divertissement. Mais il avait jugé expédient799 pour sa santé de se retirer800, ayan
brasser. II Au camp devant Namur, le 10 juin [1692]. Vous pouvez juger , par toutes les inquiétudes que m’a causées votre
Caractères, où la société de la fin du xviie siècle revit, saisie et jugée par un esprit singulièrement personnel et perspic
coquin devrait être ici, suivant mes ordres et ses serments. On peut juger de mon impatience tout aujourd’hui, voyant qu’il
les mariés de la paroisse, puisque la musique était déjà venue. Il en jugea bien ; car, à peine achevait-il de parler, que tr
il n’eût pas persécuté les non-conformistes949 pour les y ramener. Il jugeait les hommes par les mœurs, et les vrais non-confor
leur ventre à ses dépens ; mais ma jeunesse et ma vanité m’en firent juger tout autrement. Mon admirateur me parut un fort h
traitait de la manière qu’il venait de prescrire. La gouvernante, qui jugeait peut-être autrement que lui de sa méthode1016, pr
vre, qui lui était adressé dans tout le contenu de l’ouvrage. On peut juger si les ministres à qui il le présenta lui firent
rtée ; la Tournelle1108, trop occupée alors, signe sans examen : Bien jugé . L’accusé expire sur la roue devant sa porte ; s
’entrée au collège Au sortir de ma onzième année, mon maître ayant jugé que j’étais en état d’être reçu en quatrième, mon
trième ; si vous ne l’êtes pas, je vous remmène, et tout sera fini ». Jugez avec quel tremblement je parus devant le régent12
tains abus de la justice et de la jurisprudence de son temps, et l’on jugera par là de la hardiesse du Mariage de Figaro, d’où
parler latin, j’y suis grec1279; je l’extermine. Le Comte. — Comment juger pareille question ? Bartholo. — Pour la trancher
dans la disgrâce du parti girondin, elle fut arrêtée le 2 juin 1793, jugée le 8 novembre et exécutée le 9, sans que son cour
e violence y éclate. Oswald, âme généreuse et énergique, a rapidement jugé de l’incapacité des habitants à se défendre eux-m
à saluer le vaincu ? disait Eudore. Encore quelques instants, et vous jugerez de ma victoire. O Rome, j’aperçois un prince qui
tement avec l’Église. C’est alors qu’il publia plusieurs livres qu’on jugea dangereux, non sans raison, mais dont quelques pa
nque ne partage pas, n’aime pas. Le général Drouot fit son calcul. Il jugea qu’avec une petite maison, un petit jardin, et de
alheureux, les crimes étaient si fréquents qu’on ne pouvait guère les juger avec autant de rigueur qu’on le ferait aujourd’hu
lui offrit son bras pour le reconduire à table, ce que le greffier ne jugea pas à propos de refuser. Mais, aussitôt qu’il fut
taureaux en Espagne, l’assistance commandait, réglait les incidents, jugeait des coups, décidait de la mort ou de la vie. L’ex
u’il est superbe et glorieux d’aller faire chez le voisin ce que nous jugeons tous abominable quand le voisin le fait chez nous
e pension, et, quand ma bonne m’y traîna pour la première fois, je me jugeai perdu. Aussi je fus extrêmement surpris, en entra
te sorte de signes de leur insouciance et de leur espièglerie. Je les jugeai bien endurcis. Je vis, par contre, que Mlle Lefor
mande. Elle a nourri vingt ans un prince, votre fils ; Et vous pouvez juger les soins qu’elle en a pris Par les hautes vertus
er sa cendre aux cendres de ses pères, Et c’est le même Dieu qui nous jugera tous. (Odes, livre I, ode iii.) Louis Racine
s ; Mérope les embrasse, et craint votre colère. A cet effort affreux jugez si je suis mère, Jugez de mes tourments : ma déte
, et craint votre colère. A cet effort affreux jugez si je suis mère, Jugez de mes tourments : ma détestable erreur, Ce matin
a dirigeant Cette nef à son cœur si chère. On aborde, on débarque, et jugez du plaisir ! Non loin du port on va choisir Un as
re tâche. — Allons ! (Lucrèce, acte I, sc. i.) Les « montagnards » jugés par une « ci-devant2862 » Pour la première foi
hevaliers, vous tous qui m’entourez, Si ma justice a pu faillir, vous jugerez  ! Je savais tout hier2906 ; sans haine ou complai
dans le Conseil du roi, ou des Requêtes du Palais, tribunal chargé de juger en première instance de certaines causes privilég
aux enquêtes, président d’une des Chambres des enquêtes. Ces Chambres jugeaient en appel, mais par pièces écrites et sans audienc
On sait que le surintendant général des finances Fouquet fut arrêté, jugé et condamné pour malversations, par ordre de Loui
ubalterne. Certains magistrats inférieurs ne portaient pas la robe et jugeaient l’épée au côté : aussi étaient-ils dits de robe c
., les noms de quatre potages et de cinq entrées, que Molière n’a pas jugé à propos d’écrire. 596. Valère, qui, plus tard,
provinces éloignées par de hauts magistrats que le roi envoyait pour juger en son nom certains crimes ou abus que les tribun
se tinrent à Clermont-Ferrand les Grands Jours d’Auvergne, où furent jugés un certain nombre de nobles, qui, continuant, san
ppelé aujourd’hui jardin des Plantes. 1149. Ce morceau permettra de juger d’un des procédés ordinaires de Buffon dans ses p
quel Marie Stuart avait été conduite le 6 octobre 1586, afin d’y être jugée par une haute cour de justice. 1520. Frise, sor
t, sous les ordres du connétable ou des maréchaux commandant l’armée, jugeait les crimes commis par les soldats en marche. 161
age 398, note 1) les différents magistrats chargés d’incarcérer ou de juger les criminels et les délinquants. 1911. La part
ti extérieurement sans être échauffé au dedans, et que je ne sois pas jugé sur le fait d’avoir entendu ta parole sans l’exéc
ux vassaux d’un seigneur, ceux qui avaient tous également le droit de juger avec lui ; les pairs du royaume étaient les grand
81 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
léments d’un Glossaire, que l’on consulte encore. Leurs contemporains jugeaient avec dédain cette singulière passion, et de Bross
ance ; il a tenté bien au-delà de son droit et de sa force ; il a mal jugé la nature morale de l’homme et les conditions de
détrousser ce moine : voyons comme il s’y prendra. » Tous les voleurs jugèrent qu’effectivement cette commission me convenait, e
Je veux de l’argent. — De l’argent ? me dit-il d’un air étonné ; vous jugez bien mal de la charité des Espagnols, si vous cro
tés du corps altèrent l’esprit. Je te le répète, Gil Blas, dès que tu jugeras que ma tête s’affaiblira, donne m’en aussitôt avi
l’avertissement dont il s’agissait me paraissait délicat à donner. Je jugeais qu’un auteur entêté de ses ouvrages pourrait le r
ants immobiles. Après un moment de silence, le Régent dit qu’il avait jugé le procès qui s’était élevé entre les princes du
manifesta sur les visages d’une manière si marquée, qu’il fut aisé de juger qu’il était temps de frapper. Les opinions finies
; je l’ai trouvée juste et raisonnable. Je ne doute pas que vous n’en jugiez comme moi. » Et, se tournant vers lui : « Monsieu
. Par les choses que fit le désespoir dans Carthage désarmée, on peut juger de ce qu’elle aurait pu faire avec sa vertu lorsq
appartient aussi à l’histoire de la poésie du dix-huitième siècle, ne jugeons pour le moment que le prosateur. François-Marie A
s sans justice qui l’amènent à nier les bienfaits du christianisme, à juger l’histoire des premiers siècles de l’ère chrétien
a été beaucoup plus grand sans doute que le sien ; mais Henri IV est jugé beaucoup plus grand que Louis XIV. Essai sur les
sont couverts. Vous attendez d’eux votre première sentence ; ils vous jugent  ; ils se chargent enfin de votre pièce : il ne fa
s m’estimiez le plus malheureux des hommes. Le public, sans doute, en jugera comme vous, et c’est encore ce qui m’afflige. Oh 
s cependant a laissé, comme critique littéraire, des pages qui, on en jugera , méritent d’être placées à côté de celle de La Br
ir d’elle-même, enfler sa voix pour me dire ces premières injures, je jugeai qu’elle avait senti le besoin de commencer l’atta
n savoir la raison. « C’est, madame, qu’à votre exclamation j’ai bien jugé que vous vous rappeliez subitement cette partie d
and celui-ci composait le Génie du Christianisme, il lui donna (on en jugera tout à l’heure) des conseils fins et discrets. Il
un coup de vent, un nuage, une vapeur changent la règle353. Nos pères jugeaient des livres par leur goût, par leur conscience et
es livres par leur goût, par leur conscience et leur raison ; nous en jugeons par les émotions qu’ils nous causent. Ce livre pe
de se communiquer aux autres : et ces hommes, qui ne veulent pas être jugés par ce qu’ils disent, pourraient bien ne pas méri
me, le poète est inférieur à l’inspiration qui l’anime, et ne peut la juger sans la perdre. Au premier moment, on s’étonne de
e ; mais, par le coin du tableau dont je vous crayonne un trait, vous jugerez aisément du reste. Le pain n’est plus au rang de
ien avait préparé l’homme d’État et l’orateur. Nous n’avons pas ici à juger la conduite politique de Guizot sous la monarchie
à coup. Dès le second jour, un incident lui fit voir qu’il avait mal jugé de sa situation, et quelles seraient les difficul
et de la philosophie morale, elle replaça les livres qu’elle voulait juger dans le milieu social qui les avait vus naître ;
une réserve, le goût d’exposer et de comprendre plus que le besoin de juger et de conclure : c’est là ce que l’on retrouve da
aussi à la société. Si donc le genre humain pense comme Helvétius, il jugera que cette action est mauvaise moralement ; il jug
me Helvétius, il jugera que cette action est mauvaise moralement ; il jugera que c’est un crime, puisque, au lieu de servir, e
même juste et bonne ; et cela, bien qu’il ne soit pas intéressé à la juger telle, bien qu’il en ait été, comme moi, la victi
Ce qui est vrai cependant, c’est que Thiers aime mieux expliquer que juger et condamner ; qu’il voit dans l’histoire plus de
intérêt qu’elle peut avoir à les grandir ou aies rabaisser. Pradon ne jugeait si mal que parce qu’il se connaissait plus mal en
jugement d’un seul n’est point la loi de tous, Qu’attendre est, pour juger , la règle la meilleure, Et que l’arrêt public est
pect et dangereux, L’homme frivole et vague est déjà malheureux. Mais jugez avec moi combien l’est davantage Un méchant affic
s promis ? Ah ! Tibère est prudent ; mais Tibère est-il juste ? On va juger l’ami, le collègue d’Auguste ! On parle de punir 
hamps furent déserts, mais peuplés d’échafauds ; On vit les innocents jugés par les bourreaux. La cruelle livrait aux fureurs
ge où la raison trébuche à chaque pas. Confessons-la, Byron, et ne la jugeons pas. Comme toi, ma raison en ténèbres abonde, Et
. L’auteur avait choisi, disait-il, dans sa préface, les poèmes qu’il jugeait dignes d’être conservés, « voulant épargner à l’a
frent le modèle d’une discussion bien conduite. Il serait utile, pour juger de son mérite, de la ramener à ses points essenti
on dispute des goûts justement. » 354. Le mieux serait sans doute de juger par la raison et par nos émotions. L’un n’exclut
le comte d’Egmont, Iphigénie en Tauride, Torquato Tasso, Faust) sont jugées dans les chap. xxi, xxii et xxiii du même ouvrage
lir l’ordre, à réprimer les abus, à dompter les intérêts privés qu’il jugeait illégitimes, à servir les intérêts généraux qu’il
pre des critiques, en général, comme l’indique assez leur nom, est de juger , et, au besoin, de trancher, de décider. Prenez t
. de Fontanes, tous ces hommes qui ont eu de l’autorité en leur temps jugeaient des choses du goût avec vivacité, avec trop d’exc
e coûte encor des larmes. Vous, loin d’oser ici condamner ma douleur, Jugez de ma constance et connaissez mon cœur… 620. C
tine n’ose condamner ni absoudre : Son cercueil est fermé : Dieu l’a jugé . Silence ! Son crime et ses exploits pèsent dans
82 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XV. » pp. 109-111
ses et prendre garde surtout de ne rien faire qui choque les sens qui jugent de la poésie, c’est-à-dire les oreilles et les ye
83 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »
’est de former le goût et l’imagination ; c’est, enfin, d’apprendre à juger sainement les ouvrages d’esprit. La littérature f
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Rochefoucauld 1613-1680 » pp. 18-21
oucauld réfuta lui-même ses Maximes par son caractère ; et au lieu de juger l’homme d’après le philosophe, il est plus sûr de
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
se et sa justesse prête de l’agrément à toutes les idées. Voltaire se jugeait peut-être lui-même en disant : « Je suis comme le
ez là de merveilleuses têtes ! Vite achetez un emploi de Caton, Allez juger . Êtes-vous riche ? — Non, Je n’ai plus rien ; c’e
86 (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »
les seuls dont l’opinion puisse être de quelque poids à mes yeux, ont jugé cet ouvrage avec quelque indulgence ; s’ils l’ont
87 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre premier. De l’art de la composition en général. »
travail de la révision est donc d’une importance extrême : il faut se juger soi-même sévèrement, examiner l’ensemble et les d
88 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
er, par sa facilité, suyt iucontinent tout un peuple : l’imitation du juger , de l’inventer, ne va pas si vite. La pluspart de
u’il mourust là. Qu’il ne luy apprenne pas tant les histoires qu’à en juger . C’est à mon gré, entre toutes, la matière à laqu
de iugements, d’opinions, de loix et de coustumes, nous apprennent à juger sainement des nostres, et apprennent nostre iugem
s raisonnable, que je suive ton opinion, ou toy la mienne ? Ou qui en jugera , si ce n’est ung sainct Concile ? Cependant ne re
passionnez, ennemys ou amys des personnes, des sectes et factions, et jugent , pour ou contre, sans considerer l’equité de la c
oindre nombre que par le plus grand, dont tous princes et peuples ont jugé et recogneu les victoires estre donnees du ciel.
t de Demosthene, de Virgile et de Ciceron ? Et si ces auteurs eussent jugé que jamais, pour quelque diligence et culture qu’
e qu’à Dieu : car quand on verra les combatz où je me suis trouvé, on jugera que c’est de ses œuvres. Aussi l’ay-je tousjours
que vous-mesme. Les choses donc estant en cest estat, il est aisé de juger qui perdroit le plus au refus de son absolution.
’ay dit tantost du refus de l’absolution, à sçavoir, qu’il est aisé à juger au dommage de qui ces longueurs retourneront, si
nt funeste, lamentable, miserable, deplorable. Et celui que l’on eust jugé presque immortel, puisqu’il n’avoit pu mourir mal
s ont gagné, aient laissé reprendre une place sur laquelle on pouvoit juger que tomberoit tout l’effort de cette guerre, et q
e n’étoit pas faisable, à cause qu’elle n’auroit pas été faite ? Mais jugeons , je vous supplie, s’il a tenu à lui ou à la fortu
eur vie ; puis de ceux qui, ayant assez de raison ou de modestie pour juger qu’ils sont moins capables de distinguer le vrai
savoir de combien vous êtes plus noble et plus vaillant que moi, pour juger de combien le Cid est meilleur que l’Amant libéra
oue de cette sorte dans l’illusion, l’on contribue à tromper ceux qui jugent de ces personnes par ces louanges, et l’on fait t
aisant paroitre qu’on leur veut ôter la liberté de l’examiner et d’en juger par leur propre lumière, ce qui leur paroît une d
u ; qui ne font point de différence entre parler et parler, ou qui ne jugent de la vérité des choses que par le ton de la voix
tenant dans les choses qui sont à leur portée, et en les empêchant de juger de ce qu’ils ne sont pas capables de connoître. I
nné raison au mot de Juvénal : genus irritabile vatum . Corneille jugé par Racine … L’Académie a regardé la mort de
ment de la nourriture solide. Au milieu des discours qui plaisent, ne jugeons rien de digne de nous que les enseignement qui éd
oient pu exiger ; à Dieu, qui est le protecteur de ce droit et qui me jugera selon que j’y aurai satisfait ou non. Par conséqu
fort petite et son visage étoit si couvert de mouches, que je ne pus juger autre chose, sinon qu’elle avoit un nez et des ye
it combien il est digne de sa bonté et de sa grandeur de ne pas faire juger M. Foucquet par une chambre de justice, dont même
fais pas des Princesses de Clèves et de Montpensier 417. Vous en avez jugé très-juste et très-bien, et vous aurez vu que je
olignac s’il estime ce livre) : ramassez donc toutes ces idées, et ne jugez point si frivolement ; croyez que, quelque manège
modération à refuser l’empire ne le fit pas trouver innocent ; on le jugea coupable de ce qui lui avoit été offert ; et tant
sages (tels sont les titres de plusieurs chapitres), jusqu’à Dieu qui jugera les modèles et le peintre (chap. xvie et dernier
s sentimens nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l’ouvrage, il est bon et fait de main d’ouvrie
re de si grands progrès dans les sciences, qui fait bien penser, bien juger , bien parler et bien écrire, ne pourroit point en
à rendre aujourd’hui ; et sur ce que vous seriez, si l’on venoit vous juger dans ce moment, vous pouvez presque décider de ce
au milieu de cette assemblée, la plus auguste de l’univers, pour nous juger , pour faire le terrible discernement des boucs et
raisonnables, qu’il faut qu’elle répande par toute la terre, et vous jugez bien qu’ils ne se trouvent nulle part en assez gr
SOCRATE. La nature agit toujours avec beaucoup de règle, mais nous ne jugeons pas comme elle agit. (Dialogues des morts).
de mort et comme le tombeau d’un homme vivant507. Elle met en état de juger sainement des ouvrages qui paroissent, de lier so
r me fit entrer dans son cabinet pour m’entretenir en particulier. Je jugeai bien qu’il avoit dessein de tâter mon esprit. Je
tés du corps altèrent l’esprit. Je te le répète, Gil Blas, dès que tu jugeras que ma tête s’affoiblira, donne-m’en aussitôt avi
tin. J’entrai dans sa chambre, plus tremblant qu’un criminel qu’on va juger . « Santillane, me dit-il en me montrant un papier
plus grand, et, par la seule inspection d’une carte de notre univers, jugea qu’il devait en avoir un autre, et qu’on le trouv
an, et chaque vizir pouvait avoir un avis sans lui déplaire. Quand il jugeait une affaire, ce n’était pas lui qui jugeait, c’ét
ns lui déplaire. Quand il jugeait une affaire, ce n’était pas lui qui jugeait , c’était la loi ; mais quand elle était trop sévè
il laissait un présent de trente mille pièces d’or à celui qui serait jugé l’aimer d’avantage. L’aîné lui bâtit un tombeau,
t à un ennemi toutes sortes de facilités pour y subsister. On pouvoit juger par l’orgueil de ces rois, toujours vainement mor
mis une âme, surtout une bonne âme, dans un corps tout noir. On peut juger de la couleur de la peau par celle des cheveux, q
s m’estimiez le plus malheureux des hommes. Le public, sans doute, en jugera comme vous, et c’est encore ce qui m’afflige. Oh 
ier : saisi d’effroi, je portai ma main sur ce corps étranger ; je le jugeai tel, parce qu’il ne me rendit pas sentiment pour
 ; et, après avoir médité sur cet événement, je conclus que je devois juger des objets extérieurs comme j’avois jugé des part
t, je conclus que je devois juger des objets extérieurs comme j’avois jugé des parties de mon corps, et qu’il n’y avoit que
ur la mer une lueur, suivie presque aussitôt d’un coup de canon. Nous jugeâmes que le vaisseau étoit à peu de distance de nous,
ort qui nous menace, et de l’autre mon grand Dieu, qui doit tous vous juger . Je tiens déjà dans ce moment votre sentence à la
torique et religieuse. La critique littéraire, qui, avec La Harpe, ne jugeait que les œuvres, s’éclaire de l’histoire, avec M. 
t en Angleterre, de la Littérature française au xviiie  siècle ; il a jugé en maître dans divers livres les anciens et les m
dans les souvernirs de son éclat, mais pour prouver qu’il avait bien jugé , bien agi, pour défendre et légitimer, non seulem
it retenir ainsi des volumes entiers, y changer dans sa tête ce qu’il jugeait à propos, et se souvenir du texte ainsi corrigé,
epos et l’obscurité une vie qui s’est éteinte à 88 ans, désirant être jugé sur ce qu’il avait fait, et ne croyant pas avoir
laton. Fénelon est toujours pénétré de l’antiquité. 461. Cf. Cicéron jugé par Démosthène (Dial. des morts, XXXII). V. notre
ns rapproché de ce portrait du lion les deux suivants, pour qu’on pût juger de l’art avec lequel Buffon approprie le mouvemen
89 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
fait surtout le mérite, c’est l’impartialité avec laquelle l’auteur a jugé les productions du génie des autres nations ; il
es, et que même il était menacé de se le voir tout à fait enlever, il jugea qu’il valait mieux qu’il le publiât lui-même que
es autres dans la composition, aideront celles-ci à en sentir et à en juger le mérite. Les principes qui rendent le génie cap
ent surtout l’homme comme doué de ces deux facultés, d’imaginer et de juger , qui embellissent notre intelligence, nous procur
ndé que sur le goût ; mais c’est à l’intelligence qu’il appartient de juger si ces représentations sont fidèles, en comparant
 ? Nous faut-il recueillir les voix de tout le monde avant de pouvoir juger par nous-mêmes du mérite des ouvrages de prose ou
pas strictement nécessaire de s’arrêter à quelque règle absolue. Pour juger ce qui est moralement bon ou mauvais, ce à quoi n
ère, qu’on en a formé des règles qui, ensuite, ont servi à nous faire juger du mérite des divers genres de composition. Voilà
ue l’on juge ; et cette opinion est bien fausse, ou du moins ceux qui jugent de cette manière sont des pédants qui ne méritent
ensuite ne jamais perdre de vue. Le goût consiste dans la faculté de juger , le génie dans la faculté de produire. Tel peut a
z au sublime. Voilà quelles en sont les véritables sources. Pour bien juger d’un trait frappant dans une composition de quelq
objets, c’est que nous nous exprimons en style poétique, ou que nous jugeons à propos de donner du mouvement à notre prose. Il
positions. Les prépositions une fois introduites dans les langues, on jugea qu’elles pourraient remplacer les cas, si on les
lus fréquemment, c’est le manque d’harmonie. Quoiqu’on soit disposé à juger favorablement des sons d’une langue que l’on a pa
r attention pour s’en ressouvenir ; on les observe par examen pour en juger . Un voyageur remarque les objets les plus frappan
Temple à lady Essex : « Si vous regardiez autour de vous, et que vous jugiez de l’existence de vos semblables comme de la vôtr
u moins tolérable ; il me semble, dis-je, que l’auteur de la nature a jugé à propos de mêler de temps en temps parmi les hom
jours de mauvaise grâce la période dont il fait partie ; l’on en peut juger par ce passage de lord Bolingbroke, extrait d’une
mblable à celle que produisent les métaphores mixtes. Nous en pouvons juger par ce passage d’Horace :     Motum ex Metello c
t la religion paturelle magnifiquement personnifiée, et nous pourrons juger de la grâce et de la vivacité que cette figure do
s la vérité de leur sentiment, et en appellent à leurs auditeurs pour juger de l’impossibilité du contraire. Ainsi dans l’Écr
et y trouvait des pages entières parsemées de points d’admiration, il jugeait à propos de le mettre de côté. Et en effet, sans
celle d’un prédicateur ou d’un orateur du parlement ; et l’on ne peut juger avec goût de l’une ou de l’autre, qu’autant qu’on
ombien elles sont fortes de raisonnement, et combien ce grand orateur jugeait utile de s’adresser à l’entendement, et de le con
déclamateur. L’on ne discutera que le côté de la question qu’on aura jugé le meilleur, et l’on n’exprimera autant que possi
s denrées, qu’ils ont recueillies comme ils ont pu. De là vous pouvez juger sans peine comment sont disposés à son égard le p
nt. « En voyant Philippe prospérer, on a raison, j’en conviens, de le juger un ennemi redoutable ; car la fortune a une grand
yait ensuite son éloquence à leur donner la forme et la couleur qu’il jugeait la plus convenable, et la plus propre à influence
, cependant il est quelques précautions à prendre qu’un homme de bien jugerait indispensables pour sa vertu, et qu’un homme prud
les passions de ses auditeurs ; et, après avoir dit tout ce que l’on jugeait à propos pour arriver à son but, on termine son d
elques phrases qui disposent à écouter ce que nous avons à dire, à en juger favorablement, et à suggérer des pensées analogue
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
e et sa justesse, prête de l’agrément à toutes les idées. Voltaire se jugeait peut-être lui-même en disant : « Je suis comme le
sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l’ouvrage : il est bon et fait de main d’ouvri
91 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
poésie en est toujours noble, brillante, vive et soutenue. On a pu en juger par les différens morceaux que j’en ai cités. L’a
te, elle doit avoir des suites : il faut que Polieucte soit arrêté et jugé . Voilà donc une action nécessaire par la liaison
ris à la quatrième scène ; ce qui est un autre défaut. Il est aisé de juger que l’exposition du sujet ne doit pas être si cla
médie nouvelle, ne nous est connu que par des fragmens, qui nous font juger que Plutarque avoit bien raison de préférer ses c
istote, est une douleur que nous avons des malheurs de celui que nous jugeons digne d’une meilleure fortune, soit que nous en a
son amour. Quel est l’homme qui, rentrant dans son propre cœur, ne se jugera pas capable d’un pareil excès s’il se laisse empo
ur sont les plus familiers. D’ailleurs il faut plaire aux femmes, qui jugent des ouvrages de théâtre par sentiment ; et ce ne
trés que les critiques qu’on en a faites. Les vrais connoisseurs, qui jugent sans prévention et sans partialité, ont reconnu q
d’un empire, parce que le destin l’a ainsi ordonné. On peut aisément juger que ce mélange des dieux et des hommes dans une a
, qu’on nous donne à admirer. L’objet est singulier ; mais il en faut juger comme d’une idée de peintre, c’est-à-dire, par l’
qui conviennent à l’épopée. Cette notion suffit sans doute pour faire juger de la manière dont on doit les placer et les lier
’ils ne ressemblent pas aux nôtres. Pouvoient-ils raisonnablement les juger par le goût de notre siècle et de notre nation ?
indre d’être accusée d’un faste et d’une magnificence déplacée. On en jugera par les divers morceaux que je vais avoir occasio
oilà d’un côte un homme, et de l’autre une Déesse ; un homme que nous jugeons devoir nous intéresser par les revers qu’il éprou
ecteur, plus intéressé et plus intéressant que le poëte même. On doit juger de là que la poésie a deux formes différentes dan
de, qu’il auroit été aussi bon orateur qu’il étoit grand poëte. On en jugera par le discours que prononce Turnus, roi des Rutu
de son rival. Un simple coup-d’œil jeté sur cette analyse, peut faire juger du talent qui est essentiel au poëte épique. C’es
92 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
is le mal y est moins mauvais qu’ailleurs, et c’est beaucoup. Vous la jugez trop défavorablement ; sans doute les âmes y sont
93 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
s parties déjà connues doivent se retrouver. Cette étude fait bientôt juger qu’il y a des règles pour leur composition, règle
94 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
douterait de lui-même serait le pire des rois. Voici comment Bossuet jugeait la majesté royale : « Je n’appelle pas majesté c
95 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
le erreur, par conséquent, s’exposent à tomber ceux qui s’obstinent à juger un auteur d’après une traduction qui se borne à t
, il a employé, pour la peindre, les tours et les expressions qu’il a jugées les plus propres à nous en donner l’idée qu’il en
sque, lassé de l’avoir admiré pendant soixante ans comme un génie, il jugea à propos de ne plus voir en lui qu’un Gille de fo
96 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
se et sa justesse prête de l’agrément à toutes les idées. Voltaire se jugeait peut-être lui-même en disant : « Je suis comme le
sont couverts. Vous attendez d’eux votre première sentence ; ils vous jugent  ; ils se chargent enfin de votre pièce : il ne fa
on les trouve, comme dans l’histoire, abondants en choses et sobres à juger . Nos auteurs, au contraire, disent peu et prononc
97 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
a des parents, des amis, une cité, et, tôt ou tard, les actes faisant juger de nous, on retrouve autour de soi l’estime que D
n’en suis-je point là. M. l’Archevêque, dans la situation sévèrement jugée où l’a mis son esprit d’impartialité, a besoin d’
98 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
ccoutumée : ils lui ordonnèrent de boire la ciguë, et bien loin de le juger et de lui permettre de se défendre, ils ne daignè
s, la ressentant réellement, la jouaient souvent sans le savoir. Pour juger des effets que pouvait produire sur le théâtre de
99 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
d’Aristote sont perdues. Les anciens poëtes.] Batteux : « On en peut juger par les premières tragédies. » Dacier dit plus cl
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
’avoir eu la bonne volonté d’aider les jeunes gens à mieux lire, et à juger par eux-mêmes, sous la conduite du cicerone qui,
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