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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
eurait d’attendrissement et de bonne foi, avec un air de douceur, des larmes de nature, de religion, de patience. M. le duc de
c de Berry, tout d’aussi1 bonne foi en versait en abondance, mais des larmes pour ainsi dire sanglantes, tant l’amertume en pa
des intervalles secs, mais profonds et farouches, puis un torrent de larmes et de gestes involontaires, et cependant retenus,
i, mais tôt après une chute profonde en elle-même, puis un torrent de larmes qui lui aidaient à suffoquer ses cris. Madame la
réquent moucher répondait aux cris du prince son beau-frère. Quelques larmes amenées du spectacle, et souvent entretenues avec
sachant bonnement pourquoi ni l’un ni l’autre, les inonda tous de ses larmes en les embrasant, fit retentir le château d’un re
près d’eux une Faculté complète et munie. Toute leur nuit se passa en larmes et en cris. De fois à autre, M. le duc de Berry d
eure et assez doucement. Le réservoir d’eau était tari chez eux ; les larmes ne revinrent plus depuis que rares et faibles à f
2 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
, par des mouvements étudiés, on tire au moins de leurs yeux quelques larmes vaines et forcées. Mais on décrit sans art une mo
éloge ; et chacun, s’interrompant lui même par ses soupirs et par ses larmes , admire le passé, regrette le présent, et tremble
de ce funeste accident tira des plaintes de toutes les bouches et des larmes de tous les yeux. Chacun à l’envi faisait gloire
lle : les prêtres et les religieux à l’envi l’accompagnaient de leurs larmes et de leurs prières. Les villes pour lesquelles c
voyant son cercueil on l’eût perdu une seconde fois, les cris et les larmes recommençaient. »
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
e accident, toutes les villes de Judée furent émues, des ruisseaux de larmes coulèrent des yeux de tous leurs habitants. Ils f
, par des mouvements étudiés, on tire au moins de leurs yeux quelques larmes vaines et forcées. Mais on décrit sans art une mo
éloge ; et chacun, s’interrompant lui-même par ses soupirs et par ses larmes , admire le passé, regrette le présent et tremble
de ce funeste accident tira des plaintes de toutes les bouches et des larmes de tons les yeux. Chacun à l’envi faisait gloire
lle : les prêtres et les religieux à l’envi l’accompagnaient de leurs larmes et de leurs prières. Les villes pour lesquelles c
voyant son cercueil on l’eût perdu une seconde fois, les cris et les larmes recommençaient. » 1. À l’abbé Bossuet, son nev
4 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IX. De l’élégie. »
tre et d’un vers pentamètre. Le poète élégiaque se plaît à verser des larmes , à exhaler sa douleur par des expressions tantôt
lui envoie un rayon consolateur, et alors il sourit au milieu de ses larmes  ; mais bientôt le malheur ressaisit sa victime ;
a poésie : il est dangereux de se laisser trop aller à la volupté des larmes . Pour être morale et consolatrice, l’élégie ne do
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
ous prenez plaisir ? est-ce à leurs auteurs punis que vous donnez des larmes  ? Tout nous est indifférent, dites-vous, sauf not
les que mon cœur pouvait désirer encore, je m’attendrissais jusqu’aux larmes sur les vrais plaisirs de l’humanité, plaisirs si
cette vallée de nos maux, que David appelle éloquemment une vallée de larmes , dans ce torrent de Cédron où le Sauveur du monde
rempli, et d’un de ses regards jeté sur notre cœur, il en tire cette larme unique où nous lisons ce qu’il est. Larme des mèr
otre cœur, il en tire cette larme unique où nous lisons ce qu’il est. Larme des mères retrouvant leur fils après l’absence et
Larme des mères retrouvant leur fils après l’absence et les hasards ! larme du voyageur saluant un matin les côtes de la patr
u voyageur saluant un matin les côtes de la patrie longtemps perdue ! larme des héros entre la victoire et la mort ! larme du
rie longtemps perdue ! larme des héros entre la victoire et la mort ! larme du juste sous le tressaillement de la conscience 
et la mort ! larme du juste sous le tressaillement de la conscience ! larme d’Augustin parlant de Dieu à sa mère au bord des
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
fois sublime, sans y penser, elle est aussi prompte au sourire qu’aux larmes , elle raille sans amertume, elle badine sans lice
ments, et par un silence mortel, et par des cris étouffés, et par des larmes amères, et par des élans vers le ciel, et par des
e train4 était arrivé à onze heures. Tous ces pauvres gens étaient en larmes , et déjà tout habillés de deuil. Il vint trois ge
chambre, ses laquais, ses pages, ses trompettes, tout était fondu en larmes et faisait fondre les autres. Le premier qui fut
sur les bras. On lui a fait un service militaire dans le camp, où les larmes et les cris faisaient le véritable deuil ; tous l
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
ux vautours L’espoir de vos vieux ans, le fruit de vos amours… Que de larmes sans fin sur eux vont se répandre ! Dans vos cité
ier de la couche, Comme nous en pleurant elle y colla sa bouche ; Ses larmes sur le bois ruisselaient à grands flots, Et la ch
ce regard si doux, si triste de mon chien, Fit monter de mon cœur des larmes dans le mien2. J’entourai de mes bras son cou gon
e chien d’Ulysse dans l’Odyssée. Comparez les deux poëtes. 2. Cette larme me rappelle ce passage :   « Depuis cette leçon,
Je ne le sauverai pas. Cela me ferait pleurer, si je ne renvoyais mes larmes . Pleurer une bête, c’est bête, mais le cœur n’a p
de fête que lui demandait le poëte ; ses échos firent couler bien des larmes  ! Mais il y eut en effet le bruit d’une délivranc
8 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
elle vous entraîne ; elle vous arrache, ici un sourire, ailleurs une larme . Tantôt elle peint la cour et la ville, tantôt la
ments, et par un silence mortel, et par des cris étouffés, et par des larmes amères, et par des élans vers le ciel, et par des
ir appris le malheur épouvantable qui m’est arrivé, sans répandre des larmes  ; la bonté de votre cœur m’en répond. Vous perdez
orte pas à chercher des consolations ailleurs que dans l’amertume des larmes et des gémissements. Je n’ai point la force de le
e de ses filles qui était en danger de mort, s’écriait, en fondant en larmes  : Mon Dieu, rendez-la-moi, et prenez tous mes aut
ui qui, dans ce spectacle, n’eût point reconnu la beauté de Dieu. Des larmes coulèrent malgré moi de mes paupières, lorsque me
vant de la promenade ; et comme il ne cessait de l’importuner par ses larmes et par ses protestations, elle prit le parti de s
housiasme : Oh ! il y a un Dieu ! Puis il tomba à genoux et fondit en larmes . » Aimé-Martin. § V. De la dissertation.
e l’aime, non point sombre et désespérée, mais souriant à travers ses larmes , et cherchant sa consolation, non dans la mort, m
uple et légère, elle échappe à l’étreinte des pensées sérieuses ; les larmes sont une rosée qui la rafraîchit, et que la brise
meté souvent factice du disciple de Zénon, qui brave la douleur ; les larmes vont bien à son beau visage, qu’illumine toujours
9 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
ces bords pleins de charmes, Du moins à votre roi n’imputez point vos larmes  ; S’il cherche les combats, c’est pour donner la
Qui jamais ait du ciel éprouvé la colère, Qui répand devant vous des larmes que le temps Ne peut encor tarir dans mes yeux ex
dont j’entrevois les charmes, Ne m’abandonnez pas, Dieu qui voyez mes larmes  ! Dieu mort sur cette croix, et qui revis pour no
et périr ta mémoire ; Dans un cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t’imploraient pour mes tristes enfants : Et lorsq
ne s’est porté à un plus haut degré. Ce discours arrache toujours des larmes . »
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
rfois sublime sans y penser, elle est aussi prompte au sourire qu’aux larmes , elle raille sans amertume, elle badine sans lice
parler de mes faiblesses ; mais vous devez les aimer et respecter mes larmes , puisqu’elles viennent d’un cœur tout à vous1.
e train2 était arrivé à onze heures. Tous ces pauvres gens étoient en larmes , et déjà tout habillés de deuil. Il vint trois ge
chambre, ses laquais, ses pages, ses trompettes, tout était fondu en larmes et faisoit fondre les autres. Le premier qui fut
sur les bras. On lui a fait un service militaire dans le camp, où les larmes et les cris faisoient le véritable deuil ; tous l
11 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
t est de carton, que ce soleil est un lustre. Votre cœur est ému, vos larmes coulent. L’auteur est un magicien qui, d’un coup
e tromperie, et vous le remerciez par vos applaudissements des belles larmes qu’il vous a arrachées. Mais s’il s’attardait en
moi (en même temps il porte la main à ses yeux comme pour essuyer des larmes ), qui doit jouir de l’héritage du grand Achille,
ausse, cette invocation prématurée à l’ombre du défunt ; fausses, ces larmes d’héritier qui coulent entre deux antithèses. Cet
de son client et montre au peuple ses blessures. Les juges fondent en larmes  : l’orateur, profondément ému, est forcé de s’int
la culbute. Rappelez-vous la fameuse péroraison des Plaideurs, et les larmes des petits chiens, et le malicieux trait du bonho
r sa péroraison. Un autre avait amené à l’audience un enfant dont les larmes devaient attendrir le tribunal. Son précepteur, p
il tragique des vêtements déchirés, des cheveux épars, des enfants en larmes et des vieillards à cheveux blancs. Il laisse cet
s témérités triomphantes : notre émotion justifie son désordre et nos larmes sont complices de ses transports. Qui oserait tra
eut-elle remuer les passions, tantôt elle s’attendrit et se trempe de larmes , tantôt elle gronde, éclate et se précipite. En u
12 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
u’un à qui le nom de Sophie n’arrache encore de temps en temps ou une larme ou un soupir. Ceux qui l’ont connue la pleureront
ie ait plus de pouvoir sur vous que la présence d’Édouard, et que les larmes dont vous arrosez une cendre inanimée vous renden
ique religieux employé dans le dernier paragraphe eut fait couler les larmes , et versé dans le cœur de la pauvre mère le vérit
ir appris le malheur épouvantable qui m’est arrivé, sans répandre des larmes  ; la bonté de votre cœur m’en répond. Vous perdez
porte pas à chercher de consolation ailleurs que dans l’amertume des larmes et des gémissements. Je n’ai point la force de le
ous exciter, par l’exempte d’un roi, à chercher votre pardon dans les larmes . Vous êtes homme, vous avez été subjugué par votr
isir au cœur. Enfin, le dernier trait est pathétique. On surprend une larme à sa paupière, en voyant un pauvre animal    qui
vre de tendresse, se colle à ses joues… Tous les yeux se mouillent de larmes , toutes les bouches s’ouvrent à des cris de ravis
ns une coupe d’or, sous tes yeux du Seigneur, Par lui du repentir les larmes sont comptées. Car de la pitié sainte il a reçu l
ais, n’en franchissent la porte extérieure qu’avec des regrets et des larmes . Quelques-uns accusent de leurs peines passées de
sont les parents ; ils accompagnent les restes mortels en versant des larmes , et couverts de vêtements de deuil, jusqu’au lieu
r agréable à Jupiter. Junon, dans ce moment, aurait versé la première larme , si de larmes pouvaient mouiller l’œil d’une immo
Jupiter. Junon, dans ce moment, aurait versé la première larme, si de larmes pouvaient mouiller l’œil d’une immortelle. Lessi
 ; il leur fait un discours, fort beau sans doute, à en juger par les larmes de l’assistance. On lui entend souvent répéter :
it ce que j’attends dans cette âpre demeure, Et, recevant souvent mes larmes sur ses pieds. Fait resplendir la paix dans mes y
image, est sur le sein l’un de l’autre. On donne involontairement une larme a ce dévouement de l’amitié. Les petites circonst
ux yeux la puissance de recevoir un sentiment comme ils reçoivent une larme , a donc con-sacré une métonymie énergique, concis
Epaminondas respirait encore. Ses amis et ses officiers inondaient en larmes autour de son lit. Le camp renaissait des cris de
mourut de douleur ; la mère n’eut plus qu’à pleurer, et ce fut de ses larmes , de ses sanglots et de ses prières que résulta l’
avec attendrissement. Il ne pleurait pas, car les anges ignorent les larmes  ; mais il comprenait le bien qu’elles font au cœu
la pauvre enfant. Puis ses yeux se dessillant, il sentit combien ses larmes étaient précieuses ; il ramassa une petite coquil
se glissant près de la jeune fille, il en recueillit une : c’était la larme du repentir ; il l’éleva vers le ciel, et l’offri
çait, et si tu ne pleures pas, qu’est-ce donc qui peut t’arracher des larmes  ? Déjà ils étaient éveillés ; l’heure approchait
de son humide ceinture. » À ces mots, il laissa tomber un torrent de larmes et disparut. Avec lui s’évanouit la nuée ténébreu
e de ce sang que tu vois couler, tes yeux la paieront d’un torrent de larmes  ! Les deux guerriers restent un moment immobiles,
e, le pénètrent, éteignent son courroux, et de ses yeux arrachent des larmes involontaires. Non loin de là un ruisseau jaillit
était pénible, mais non chancelante ; ses yeux ne répandaient pas de larmes , mais ils paraissaient en avoir beaucoup versé ;
emblait soupirer pour eux. Le plus jeune tremblant chantait baigné de larmes , L’autre tendait la main au refus des heureux : «
silence de cet œil qui jusqu’alors n’avait encore versé qu’une seule larme . Cependant Claude haletait, son front chauve ruis
tendre sa mère, Et derrière un tilleul se blottit tout tremblant, Une larme brillait du bord de sa paupière, D’un muet repent
it les yeux sur lui, et après l’avoir regardé, il laissait tomber des larmes . Cependant, au retour du printemps, les sauvages
s qu’il ne voulait pas laisser échapper. Ses yeux étaient égarés, ses larmes ne coulaient pas. Il se calma peu à peu, et se to
 Eh bien ! je n’en ai plus, » dit le sauvage en versant un torrent de larmes . Un moment après, il montra au jeune homme un man
t sauvé !… qu’il soit le vôtre ! capitaine. » La pauvre mère, tout en larmes , arrachant son fils au sein de sa nourrice, l’ él
circonstance de sa vie, et cachant, sous son manteau de pourpre, les larmes qui coulent de ses yeux, il confesse et adore l’i
nt toute son adresse, toute sa force, tout son courage, il essuie les larmes qui viennent obscurcir sa vue, il invoque le Tout
89. — Mort de Mithridate. Le roi, trompé lui-même, en a versé des larmes , Et, désormais, certain du malheur de ses armes,
al elle écarte les bourreaux, se jette au cou de son père, mouille de larmes ses cheveux blancs, et baise avec respect sa tête
llard sans défense ; vous aurez compassion de son innocence et de mes larmes . Vous êtes encore fils sans doute : car vous êtes
mères ?… » Les sanglots empêchent la jeune fille de continuer, et des larmes brûlantes sillonent son visage. Le plus féroce de
housiasme ; les vieillards la montrent à leurs enfants en versant des larmes d’attendrissement, et les voyageurs s’inclinent a
’un ton menaçant ; bientôt sa tête retombe sur sa poitrine ; quelques larmes coulent de ses yeux. Tout est fini pour Athènes :
un mercenaire. Je gémis : pauvre et délaissée, je me consume dans les larmes  ; je n’ose regarder fixement la lumière du soleil
: mais seule, abandonnée, je pleure, et personne ne vient essuyer mes larmes  ; je gémis, et aucun ami ne me console : le vent
léchir ? Déjà la sombre sévérité qui ridait son front a disparu : les larmes involontaires coulent de ses yeux, et dans les la
a disparu : les larmes involontaires coulent de ses yeux, et dans les larmes , il sent je ne sais quel plaisir inconnu. Les Lac
ore augmenté ; il y a eu un Libera où tous les yeux étaient pleins de larmes  ; je ne crois point qu’il y ait une autre musique
utre région. Et il cherchait la solitude, pour qu’on ne vit point ses larmes couler. Et dans ses rêves de la nuit, il revoyait
uronnes ! » Et à ces mots le jeune enfant tressaillit et de nouvelles larmes vinrent mouiller ses yeux. Le vieillard ajouta, e
jeune fille ne répondit rien ; mais elle baissa la tête, et, quelques larmes qu’elle s’efforçait de cacher, tombèrent sur la t
en Bethléem, au lieu de la Nativité, où on ne sauroit dire combien de larmes il respandit, contemplant celles desquelles le Fi
rrent de Cédron et va au jardin de Gethsémani, où son cœur se fond ès larmes d’une très-aimable douleur, lorsqu’il s’y représe
la croix et porté au sépulchre où il va le suivant, jetant une mer de larmes sur les lieux détrempez du sang de son rédempteur
reviendrai ce soir. » Pour le suivre longtemps de ses yeux pleins de larmes , Sur un roc elle va s’asseoir. D’un vieux chêne n
dieux à son royal élève. Monseigneur, Je pars, vous le savez, et vos larmes ont déjà mérité toute ma reconnaissance ; je pars
pour l’éternité ? Cette pensée me fait frémir, et je sens couler mes larmes . Hélas ! je ne vous reverrais donc jamais, mon ch
ouliez préférer une vengeance cruelle et opiniâtre aux prières et aux larmes de votre mère ? Songez que votre réponse va décid
; par les mânes de ton père et de tes ancêtres. Si mes prières et mes larmes ne sont pas capables de te fléchir, vois la mère
et qui te tendent leurs bras sanglants. » Cette image fait couler les larmes , en même temps qu’elle inspire l’horreur des meur
t par des mouvements étudiés, on tire au moins de leurs yeux quelques larmes vaines et forcées. Mais on décrit sans art une mo
désirs, ou glacé par l’ennui. Nul de nous n’a vécu sans connaître les larmes . De la société les secourables charmes Consolent
s alarmes Viendraient troubler ce front si pur. Et par l’amertume des larmes Se terniraient ces yeux d’azur ! Non, non, dans l
’enfant, et puis l’aïeul ! Elle voit les regrets, les douleurs et les larmes , Elle sait que beaucoup ont tremblé de mourir, Ma
13 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VII. des passions  » pp. 89-97
moureux pour peindre l’amour, ni pleurer réellement pour arracher des larmes aux autres. Et grâces soient rendues à l’auteur d
cepte des anciens. Dans le dolendum est d’Horace, je ne vois point de larmes , mais plutôt cet air et ce langage triste qui doi
jours citer au chapitre des passions, rien ne sèche plus vite que les larmes , nil lacryma citius arescit. » Il répète deux foi
14 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
pitié de mon fils, de mon unique enfant ! Prends pitié de sa mère aux larmes condamnée, Qui ne vit que pour lui, qui meurt aba
ssants qui donnent le repos3 : Sur le vase bouillant, attendrie à mes larmes  ; Une Thessalienne a composé des charmes. Ton cor
inodores que les plantes des herbiers, où jamais ne tremblait ni une larme humaine, ni une perle de rosée ! Ce retour à l’an
15 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
ne sais ce que j’allais dire hier à cet endroit interrompu. Toujours larmes et regrets. Cela ne passe pas, au contraire : les
oles de l’Imitation ! Ta berceuse est venue, la pauvre femme, tout en larmes , et portant gâteaux et figues que tu aurais mangé
urais aimé sur son front, de son vivant, quand nous l’aurions vu sans larmes  ! C’est trop tard maintenant pour que la joie soi
16 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
e fond d’un appartement, le pain de sa douleur et le sacrifice de ses larmes  ». Contraires. Les Contraires sont d’un gr
vention funeste, qui, dans un âge plus avancé, leur coûte souvent des larmes et des regrets bien amers. » L’âge des vieillards
t Horace33, m’attendrir par le récit de vos malheurs, et me tirer des larmes , commencez à en verser vous-même. Il n’est pas po
er ton âme, ne devais-tu pas, au moins, être touché des sanglots, des larmes et des gémissements de tous les Romains présents
s destins nous ont enlevé ce Héros (ici il fit semblant d’essuyer ses larmes ), qui mérite mieux d’hériter du grand Achille, qu
accident, toutes les villes de Judée57 furent émues. Des ruisseaux de larmes coulèrent des yeux de tous leurs habitants : ils
mettait des jours heureux ; et nous répandîmes ici nos prières et nos larmes sur ses cendres chères et augustes : mais il nous
encore de quoi nous consoler. Elles n’étaient pas encore essuyées nos larmes  ; et une princesse aimable65, qui délassait Louis
toute la postérité ? Le glaive est encore levé ; Dieu est sourd à nos larmes , à la tendresse et à la piété de Louis. Cette fle
sa confiance, qu’il vous ait reçus, environnez ce tombeau, versez des larmes avec des prières ; et admirant dans un si grand P
17 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »
n ; aujourd’hui que vous allez décider si nous serons condamnés à des larmes éternelles, nous les partisans sincères et consta
qu’on en est redevable ». 120. « Si vous ne l’avez pas vu mêler une larme à toutes celles qu’il nous fait répandre ; si vou
si elle le bannit ! malheureuse, si elle le perd… ! Je m’arrête ; mes larmes m’empêchent de poursuivre, et Milon ne veut pas ê
m’empêchent de poursuivre, et Milon ne veut pas être défendu par des larmes . Tout ce que je vous demande, Messieurs, c’est d’
18 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
ils et le prit dans ses bras : « Chère épouse, dit-il en essuyant mes larmes , J’ignore quel succès le sort garde à mes armes ;
point, si ton cœur en alarmes Prévoit qu’il ne pourra commander à tes larmes . On vient : cache tes pleurs, Céphise ; et souvie
tranquille à mes alarmes, Semblait-il seulement qu’il eût part à mes larmes  ? Et je le plains encore ! et, pour comble d’ennu
armes de son talent : c’est M. Sainte-Beuve, dans l’ode intitulée Les larmes de Racine. 1. On jugera par la lecture de cette
19 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre premier. Idée générale de l’Éloquence. »
rt, quand il condamne cette définition, et accorde à la beauté et aux larmes le don et le pouvoir de persuader aussi. La Harpe
r aussi. La Harpe observe avec raison que la beauté touche et que les larmes attendrissent, mais que l’éloquence seule persuad
20 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
ourd’hui assujettis. » A ces mots, il se mit à répandre un torrent de larmes . « Malheureux jour ! disait-il, et pourquoi ai-je
vous n’aurez pas besoin de la vertu. » Il s’arrêta un moment, et ses larmes coulèrent plus que jamais. « Et que prétendez-vou
ur sur la mort duquel la famille qu’il a renversée du trône verse des larmes  ? C’est un trait de cette vie dont les historiens
21 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
u moment de vous livrer son chien, l’a baisé avec tristesse et qu’une larme roule dans ses yeux. Vous lui demandez pourquoi i
me de Florval viennent chercher leur fils et lui apprendre la vérité. Larmes de joie et de reconnaissance ; Gaston embrasse Ja
délivrer son fils unique, âgé de quinze ans. L’évêque, touché de ses larmes , s’engage à lui rendre son fils. Mais toutes ses
. Mais Eupolia, sa mère, à force de représentations, de prières et de larmes , obtient qu’on laissera vivre cet enfant. Agésila
olère. Le père serre dans ses bras le jeune héros et le baigne de ses larmes . Ranimé par les larmes de son père, Ladislas revi
ns ses bras le jeune héros et le baigne de ses larmes. Ranimé par les larmes de son père, Ladislas revient à la vie : ses bles
ble, il rougit de lui-même, il implore la miséricorde du ciel, et une larme de repentir tombe de ses yeux. Ces divers détails
ux. Ces divers détails seront développés. Le sylphe s’empare de cette larme et l’apporte aux anges. L’Éden s’ouvre pour lui.
reur de lui-même ; il tombe aux pieds de Richard, qu’il arrose de ses larmes  ; il se déclare indigne du pardon qui lui est off
ntre ses mains !… on croit qu’il les a volées. Ses protestations, ses larmes ne servent de rien ; il ne peut, il ne veut pas d
William s’élance, il serre l’enfant dans ses bras et l’arrose de ses larmes  ; il raconte tout aux juges et se livre à eux. En
tion d’Eschine désarmée par la générosité de son interlocuteur. Leurs larmes se confondent, et l’exilé accepte l’or que son no
pièce d’or, fruit de ses économies. Vanglenne est attendri jusqu’aux larmes  ; son secret lui échappe avec le cri de sa reconn
e les deux jeunes gens un combat d’une générosité qui eût arraché des larmes aux cœurs les plus insensibles. « L’heure est pas
plusieurs mois ; une éponge, pour bassiner ses yeux fatigués par les larmes  ; une lyre, pour chanter ses malheurs. Quand il f
ur parut comme frappé au cœur, et ses yeux se mouillèrent de quelques larmes . Sujet. Un des convives, Eudoxe, ami de Léon, pro
à la prison chercher son fils ; le fils et le père confondirent leurs larmes . Santabarène, pendant le discours d’Eudoxe, s’éta
celui de la vertu même, les couvrit de confusion et leur arracha des larmes . Sujet. Profitant de ces dispositions favorables,
oid cette licite et vertueuse femme, qui n’avait pour défense que ses larmes et les cris de ses enfants. À cette nouvelle, don
amp et le supplier d’épargner sa patrie. Coriolan ne put résister aux larmes de sa mère. Il leva le siège et ramena l’armée de
22 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
ne ; ils lui donnent un appareil tragique ; ils lui mettent de vraies larmes dans les yeux ; ils la montrent traînant des lamb
n petit pour me défendre ; viens cependant, et prie ton père avec tes larmes , fléchis-le pour que ta sœur ne meure pas. On dit
gues, où la foule répondait aux traits de l’orateur par son rire, ses larmes , ses murmures et ses applaudissements. Et puis du
des bons citoyens. Son discours est beau, mais ce n’est pas avec des larmes qu’on obtient des décrets. Le Sénat reste indécis
23 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
nt ; Ton divin Fils est né pauvre et souffrant, Ah ! prends pitié des larmes d'une mère ! Pour mon enfant, tourne, léger fusea
ondé du sang de mon frère. Ma maison ; j'y verrais une mère fondre en larmes et mourir de douleur. 3° L'apostrophe, par laquel
n vive. Zaïre, à la vue de Lusignan qui sort de son cachot, verse des larmes et s'écrie : Mes larmes, malgré moi, me dérobent
e Lusignan qui sort de son cachot, verse des larmes et s'écrie : Mes larmes , malgré moi, me dérobent sa vue ! Ainsi que ce vi
l'orateur use le moins possible de ces moyens ; et si quelquefois ses larmes coulent, il ne s'afflige jamais avec art. Observe
de leurs génie ; ils devaient donc unir, dans leurs compositions, les larmes et le rire ; les idées abstraites aux épanchement
et périr ta mémoire : Dans un cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t'imploraient pour mes tristes enfants ; Et, lors
mes ; elle sait intéresser pour la vertu ignorée, et faire couler des larmes pour un homme de bien que l'on n'avait point conn
d'un genre mixte ; il tient de la tragédie et de la comédie, mais les larmes et le rire sont deux impressions qui se détruisen
24 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
ux Germains. Son corps fut rapporté à Rome, où il entra au milieu des larmes et de la désolation publique. Le sénat en deuil a
le trône a fait vingt ans le bonheur du monde : c’est en essuyant les larmes des nations, qu’elle a réfuté les calomnies des t
le trône a fait vingt ans le bonheur du monde ; c’est en essuyant les larmes des nations qu’elle a réfuté les calomnies des ty
25 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
re âme : la joie et la douleur, qui se manifestent par le rire et les larmes  : c’est comme la double face de l’humanité. Le dr
me les émotions de la terreur et de l’effroi, qui lui font verser des larmes  : c’est ainsi que les enfants aiment le merveille
la prose aussi bien que les vers, et il mêle quelquefois le rire aux larmes qu’il fait répandre. Son but est de représenter t
t ajouter aussi que la comédie s’attendrit parfois et fait verser des larmes  ; c’est ce qu’on appelle le comique larmoyant : m
26 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
moins que j’y participe. Je ne suis pas de ceux qui estiment que les larmes et la tristesse n’appartiennent qu’aux femmes, et
e m’assure que vous me souffrirez mieux si je ne m’oppose point à vos larmes , que si j’entreprenais de vous détourner d’un res
27 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
l’Asie. J’ai constamment servi le Seigneur dans l’humilité, dans les larmes , et au milieu des persécutions que ne cesse de me
vis que je vous ai donnés ces trois derniers jours, en confondant mes larmes avec les vôtres. » Je vous recommande à Dieu et à
28 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
il regardait de temps en temps le ciel à travers le feuillage, et des larmes de joie coulaient de ses yeux. » Ô toi, dit-il, q
es faibles soins pour le repos de ta vieillesse cassée, tu verses des larmes de joie ; lorsque tournant tes regards vers le ci
de quel sentiment je suis alors pénétré ! Ma poitrine s’enfle, et des larmes pressées ruissellent de mes yeux. Encore aujourd’
nument. » Il se tut et regarda le vieillard avec des yeux mouillés de larmes . Comme il est étendu paisiblement ! Comme il sour
des rigueurs du sort, était, dans son origine, uniquement destiné aux larmes , aux gémissements, et à l’expression de la douleu
un ajustement recherché pourraient-ils lui convenir ? Elle répand des larmes , elle éclate en plaintes, en gémissements. Peut-i
es regards de Flore264 ont embelli ces bords. On ne blâmera point vos larmes innocentes ; Vous pouvez donner cours à vos doule
cris et d’alarmes, Mon mal semblait se nourrir ; Et mes yeux noyés de larmes Étaient lassés de s’ouvrir. Je disais à la nuit s
29 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
patrie. Moi-même il me semblait qu’au plus grand des héros, L’œil de larmes noyé, je parlais en ces mots : « Ô des enfants d’
des, et qui, sans fortune et sans renommée, par 1q seul ascendant des larmes et des prières, parvint ébranler l’Occident pour
’approcher de leur roi expirant. Louis était entouré de sa famille en larmes , des princes consternés, des princesses défaillan
nt dès ce soir, dit-il, et par mes soins : Elle leur coûtera quelques larmes de moins. » Il saisit à ces mots la corde qu’elle
peur… Oh ! non, je vous assure, Bon ange !… » En ce moment, de leurs larmes noyés, Père, mère, enfants, tous sont tombés à se
oui, vous avez raison ; On pleurerait ailleurs, quand vous séchez nos larmes  ! Vous êtes tant aimé ! Prévenez leurs alarmes. M
te fleur        Orner ta tombe respectée ; Et sur la pierre, encor de larmes humectée,        Redire ce chant de douleur. Mi
le du printemps. Le vent va m’emporter, je vais quitter la terre. Une larme de toi ! Dieu m’écoute ; il est temps. A. de Mu
oujours ses verts rameaux. En contemplant l’urne sacrée, Ses yeux de larmes sont couverts ; Et là, d’une voix éplorée, Il rac
cette heure où, prêt à voir Dieu même, Son œil qui s’éteint roule une larme suprême ! Il évoque à sa mort sa vieille armée en
l’homme droit et pur qui lira cette page Essuie, en la tournant, une larme à ses yeux ; S’il trouve là son cœur de fds, et s
le sol enfermant mes cendres endormies Des mots partis du cœur et des larmes amies ! J. Chénier. Le Bonheur des champs
uquel les chrétiens vont répandre leurs aveux les plus intimes, leurs larmes les plus secrètes ; un homme qui est le consolate
e nos alarmes ! Agamemnon. Sa perte à ses vainqueurs coûtera bien des larmes . Les dieux daignent surtout prendre soin de vos j
or ce fils que vous pleurez. Oui, je sens à regret qu’en excitant vos larmes Je ne fais contre moi que vous donner des armes :
, et le prit dans ses bras32 : « Chère épouse, dit-il en essuyant mes larmes , « J’ignore quel succès le sort garde à mes armes
ici pour les encourager. Allons, ma sœur, allons, ne perdons plus de larmes : Contre tant de vertus ce sont de faibles armes.
e forme point de pensers assez fermes, Moi-même en cet adieu j’ai les larmes aux yeux : Faites votre devoir, et laissez faire
out ce que je lisais sur la religion me touchait jusqu’à répandre des larmes . Je me trouvais à la messe dans un état bien diff
e, en proie à ses alarmes, Du remords sur son cœur il sent tomber les larmes  ; Souvent lui-même, en songe, est son accusateur 
inflexible courage me rendaient infiniment cher, m’a fait verser des larmes sur la faiblesse de sa mort : c’est une extrême p
mbreux que vos vers ; leur cadence seule attendrit et fait couler les larmes des yeux. Virgile. L’ode demande une autre harmon
rance sur ces tombeaux où Périclès n’apportait que des regrets et des larmes . Si, comme l’orateur romain, il célèbre les guerr
s savez goûter les charmes, Vous tous qui lui devez des leçons et des larmes , Pour prix de ces leçons et de ces pleurs si doux
garde ces amants qui viennent chaque jour Verser sur ton cercueil les larmes de l’amour ; Vois ces groupes d’enfants se jouant
nd capitaine et du plus honnête homme du monde ; toute la cour fut en larmes , et M. de Condom pensa s’évanouir. On était prêt
sur les bras. On lui a fait un service militaire dans le camp, où les larmes et les cris faisaient le véritable deuil : tous l
sergent, le voilà aux galères pour la vie. Il est venu à moi tout en larmes , je lui ai dit tente l’impossibilité de revoir ce
omme que j’ai vu toute ma vie chez mon père, que je le vois foudre en larmes devant son portrait ; je vous avoue que, s’il me
oujours ses verts rameaux. En contemplant l’urne sacrée, Ses yeux de larmes sont couverts ; Et là, d’une voix éplorée, Il rac
r de tendresse ; La pitié l’emporta : jamais, c’est ma faiblesse, Aux larmes d’un enfant je n’ai su résister ; Et je dis à Chi
vais mis bas les armes, Sourire plus charmant, lorsqu’il fit sous tes larmes Rayonner de plaisir ton visage vermeil, Qu’à trav
ompre, je suivis mentalement ses paroles ; mes yeux étaient pleins de larmes . Qui n’eût été touché d’une telle affection ? Lor
ducation de ses jeunes frères. Tandis qu’il travaillait gaiement, les larmes venaient aux yeux des maçons qui avaient connu so
la rendre que de l’oublier. Je tombai la face contre terre, baigné de larmes , étouffé de sanglots, jetant des cris et des paro
30 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
plus doux liens de la terre, et nous nous en allons mouillant de nos larmes le chemin qui conduit à cette autre vie, la seule
rouverons tous là où pour jamais il n’y aura plus ni vicissitudes, ni larmes . Adieu, mon ami ; je vous serre sur mon cœur1. (C
Dans trois heures, le temps va engloutir dans ses vastes gouffres les larmes et les douleurs d’une année2 ; celle qui la suivr
31 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
ries ou légères, allier la sensibilité à l’ironie, et faire venir une larme aux yeux, un sourire aux lèvres : en célébrant la
mêmes lieux Narguer la gloire, inconstante fumée, Qui tire aussi des larmes de nos yeux2. Amis, parents, témoins de mon aur
32 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez. Boileau. Les larmes en effet sont contagieuses*, te sensibilité se pr
ne émotion analogue ; c’est par là qu’on voit souvent au théâtre, des larmes couler de tous les yeux ; c’est par là que Massil
33 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
tinta lentement, car un homme était mort dans la nuit. Orso fondit en larmes . Au bout de quelques minutes, Colomba se leva, l’
voyons, ma fille ; et la joie de cette heureuse arrivée fait que les larmes nous coulent des yeux. » Ici, comme dans Colomba
34 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
urs son imitation d’un Italien de la décadence de Luigi Tansillo, les Larmes de saint Pierre, Malherbe annonça tout ce qu’il d
nri IV en Limousin, la fameuse pièce : Ô Dieu dont les bontés de nos larmes touchées… Les succès se suivirent dès lors presq
Grand allant en Limousin, 1605. Ô Dieu ! dont les bontés, de nos larmes touchées, Ont aux vaines fureurs les armes arrach
vaine prudence ! Encor si je pouvais, libre dans mon malheur, Par des larmes au moins soulager ma douleur ! Triste destin des
nos alarmes ! Agamemnon. Sa perte à ses vainqueurs coûtera bien des larmes . Iphigénie. Les dieux daignent surtout prendre s
t-elle moins de charmes ? Quoi ! vous hasarderiez le fruit de tant de larmes Et celui de ce sang qu’un Dieu versa pour vous ! 
…………………… Malc aux regrets du cloître un jour donnait des pleurs : Les larmes qu’il versait faisaient courber les fleurs. Il vi
président de Lamoignon, et pour permettre à l’auteur « de mouiller de larmes un ouvrage de pure plaisanterie ». Les œuvres de
 ; Et tel mot, pour avoir réjoui le lecteur, A coûté bien souvent des larmes à l’auteur.     Un éloge ennuyeux, un froid panég
e cris et d’alarmes Mon mal semblait se nourrir, Et mes yeux noyés de larmes Étaient lassés de s’ouvrir. Je disais à la nuit s
se : hélas ! c’était son fils. Le père infortuné, les yeux baignés de larmes , Tournait contre son sein ses parricides armes ;
mépris même inspire ce mépris. Mais avoir à braver le sourire ou les larmes D’une solliciteuse aimable et sous les armes ! To
ne disparue Il égare ses yeux en pleurs. Les cris, le désespoir, les larmes D’un peuple cher et malheureux, Repassaient avec
la représentation : le Roi Lear obtint un succès d’enthousiasme et de larmes , et le titre de Poète des pères fut confirmé à Du
. Ophélie, à Gertrude qui entre. Ah ! madame, parlez et secondez mes larmes  ; Mes efforts contre Hamlet sont d’impuissantes a
C’est vous, hélas ! sur moi qui vous attendrissez ! (À Ophélie.) Ces larmes , savez-vous pour qui vous les versez ? Acte V
r que de vaines alarmes, Pour fléchir son vainqueur, il a recours aux larmes . Ses larmes ne sauraient adoucir son vainqueur. I
nes alarmes, Pour fléchir son vainqueur, il a recours aux larmes. Ses larmes ne sauraient adoucir son vainqueur. Il détourne l
t dès ce soir, dit-il, et, par mes soins ; Elle leur coûtera quelques larmes de moins. » Il saisit à ces mots la corde qu’elle
peur… Oh ! non, je vous assure, Bon ange !… » En ce moment, de leurs larmes noyés, Père, mère, enfants, tous sont tombés à se
oui, vous avez raison ; On pleurerait ailleurs quand vous séchez nos larmes  ! Vous êtes tant aimé ! prévenez leurs alarmes… M
allumé dans son sein. Et déjà, cependant, évoquant ses ténèbres, Ses larmes , ses terreurs, ses spectres menaçants,           
emble ils pouvaient espérer ; Il leur était permis de confondre leurs larmes ,             Et je m’exile pour pleurer. « Le mi
is, témoin de vos douleurs, Soit foulé par vos pieds et baigné de vos larmes  ! La Confession de Louis XI. (Louis XI, acte 
fait du moins est avéré ; Mais sous son échafaud ses enfants dont les larmes … Trois fois contre son maître il avait pris les a
dans mes tourments vous descendiez, mon père, Je vous arracherais des larmes de pitié ! Les angoisses du corps n’en sont qu’un
errier Repose dans la tombe avec son meurtrier. (À la princesse.) Des larmes que sur lui vos yeux doivent répandre, Quelques-u
en — du romantisme. Départ d’Éloa pour la terre. Éloa, née d’une larme de Jésus-Christ, qui pleura Lazare, est l’ange de
it été nourrie. Quand il rouvrait leurs pages naguère arrosées de ses larmes d’écolier, il s’en exhalait pour lui comme une od
siasme pieux répandu en élancements de pensées, en épanchements et en larmes d’adoration devant Dieu, pendant ces brûlantes an
mère. (Harmonies, VII.) Un jour, les yeux lassés de veilles et de larmes , Comme un lutteur vaincu prêt à jeter les armes,
ier de la couche, Comme nous en pleurant elle y colla sa bouche ; Ses larmes sur le bois ruisselaient à grands flots, Et la ch
etais sur l’ombre un œil d’alarme, Et ce fantôme avait la forme d’une larme  : C’était un front de vierge avec des mains d’enf
travail exquis plein de crainte et de charmes. Faire une perle d’une larme  : Du poète ici-bas voilà la passion ; Voilà son b
ront amaigri ! Sublime Michel-Ange, ô vieux tailleur de pierre, Nulle larme jamais n’a baigné ta paupière ; Comme Dante, on d
esse. Bientôt les pleurs qui coulent de ses yeux Ne gardent rien des larmes de la terre ; L’air qu’il respire est plus délici
35 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — H — article »
front du Taureau ; faveur qui n’a pu encore tarir la source de leurs larmes .
36 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
éloge ; et chacun s’interrompant soi-même par ses soupirs et par ses larmes , admire le passé, regrette le présent et tremble
indifférence ? Comment pourra-t-il se mettre en fureur, ou verser des larmes , lorsqu’il me verra tranquille, ou quand je lui p
des femmes tremblantes, des vieillards courbés, de petits enfants les larmes aux yeux, qui se retiraient dans la ville. Les bœ
anéantir la religion divine. Nos superbes vainqueurs insultent à nos larmes , Et veulent aujourd’hui qu’un même coup mortel Ab
37 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
du sang, ceux même que l’envie intéressait à mon sort, donneront des larmes à un prince qui, naguère florissant, n’a survécu
ois. Le premier devoir de l’amitié n’est pas de verser d’impuissantes larmes sur la tombe d’un ami, mais de se rap peler, mais
pli d’amertume et d’horreur ? Vous qui depuis cinq ans insultez à mes larmes , Qui marquez, sans pitié, mes jours par mes alarm
accident, toutes les villes de Judée furent émues ; des ruisseaux de larmes coulèrent des yeux de tous leurs habitants : ils
uités passées, vous viendrez vous jeter entre mes bras en versant des larmes de componction et de repentir et, à force de remo
moi (il porte en même temps la main à ses yeux comme pour essuyer des larmes ), qui peut mieux succéder au grand Achille que ce
omettait des jours heureux, et nous répandîmes ici nos prières et nos larmes sur ses cendres chères et augustes. Mais il nous
stait de quoi nous consoler. Elles n’étaient pas encore essuyées, nos larmes , et une princesse aimable (Adélaïde de Savoie) qu
inâtes la postérité ? Le glaive est encore levé, Dieu est sourd à nos larmes , à la tendresse et à la piété de Louis. Cette fle
e leur sabre, la remettent dans le fourreau et se retirent fondant en larmes . » Concluons de tout ce qui vient d’être dit sur
e à tout le monde. Seule la femme de ce malheureux citoyen fondant en larmes et se jetant aux pieds du vainqueur : “Épargnez n
g de mon frère. Ma maison ? j’y verrais ma malheureuse mère fondre en larmes et mourir de douleur ». Ce cri de l’orateur émut
des ruisseaux de lait et de miel. » Et Fléchier : « Des ruisseaux da larmes coulèrent des yeux de tous les habitant » (Orais.
l’indignation. Grave dans les morceaux de dignité, il se mouillera de larmes dans la douleur. « Si le visage, dit Cicéron (Ora
38 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
moins que j’y participe. Je ne suis pas de ceux qui estiment que les larmes et la tristesse n’appartiennent qu’aux femmes, et
e m’assure que vous me souffrirez mieux si je ne m’oppose point à vos larmes , que si j’entreprenais de vous détourner d’un res
39 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
mes « Viendraient troubler ce front si pur ; « Et dans l’amertume des larmes « Se terniraient ces yeux d’azur ! « Non, non !
: Aller comme le vent, marcher comme une tortue, verser un torrent de larmes . Rome entière noyée au sang de ses enfants. C
qui égarent un moment la raison, un rire effrayant prend la place des larmes qui ne peuvent couler. Dans Andromaque, Racine no
cette heure où, prêt à voir Dieu même, Son œil qui s’éteint roule une larme suprême ! Il évoque à sa mort sa vieille armée en
40 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
nsez-vous que les parents de nos malheureux guerriers versent plus de larmes pendant les tragédies, sur les infortunes des hér
ments que contre les auteurs de leur désastre, et vous conjurant avec larmes de ne point couronner le fléau de la Grèce, de ne
41 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
gisse de passer brusquement de la folie à la raison, de provoquer les larmes , puis un instant après le rire, pour revenir bien
rmes, puis un instant après le rire, pour revenir bientôt du rire aux larmes  ; loin de là : les romans, les drames, les vaudev
42 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
moi (en même temps il porte la main à ses yeux comme pour essuyer des larmes ), qui doit jouir de l’héritage du grand Achille,
sa confiance qu’il vous ait reçus, environnez ce tombeau, versez des larmes avec des prières ; et, admirant dans un si grand
43 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
s incidents, ses acteurs. Son émotion vous gagne, vous frémissez, vos larmes coulent. Lisez le lendemain le même fait dans un
ellette et d’un jugement public. Enfin, je montre sa famille dans les larmes , dans le désespoir, ses enfants implorant la piti
44 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
nnaître. » (La Bruyère.) On dit des montagnes d’or, des ruisseaux de larmes , cent coups de bâton, un déluge de paroles. Polyp
onge ensemble et la flamme et la mort. (A. Chénier.) — « Versez des larmes avec des prières. » (Bossuet.) Monument, deux f
45 (1853) Éléments de la grammaire française « Préface. » p. 2
e, celui d’être utile, et d’épargner à cet âge aimable une partie des larmes que les premières études font couler ! 1. Une
46 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
avons vu quelques infortunés à qui ce dernier trait faisait venir les larmes aux yeux. Il n’en est pas des exils que la nature
 ; il leur fait un discours, fort beau sans doute, à en juger par les larmes de l’assistance. On lui entend souvent répéter :
sés une sainte maintenant au ciel… (à ces mots il s’arrêta, fondit en larmes , et relevant, aussitôt la tête…) je ne prendrais
tif, d’aliments donnés de notre propre main ; mais nous essuyâmes nos larmes et nous dîmes avec le saint homme Job : Le Seigne
sommes pas amendés. « Voilà que nous perdons nos fils ; voilà que les larmes des pauvres, les plaintes des veuves, les soupirs
que nous avions de plus beau, voilà que nous le perdons239. » Ici les larmes , qui dès le début de cette lamentation avaient co
des martyrs saint Crépin et saint Crépinien. Les hommes versaient des larmes , et les femmes, vêtues de noir, donnaient les mêm
mtes252 furent sortis, Marie consola ses serviteurs, qui fondaient en larmes . Elle devança l’heure de son souper, afin d’avoir
ur proposa de leur faire raison. Ils se mirent tous à genoux, et, les larmes aux yeux, répondirent à son toast avec une doulou
ffusion si touchante, son courage si admirable, qu’elle arrachait les larmes à tous les assistants. La prière finie, elle se r
ez mes pleurs couler. Dans vos bras, malgré vous, oui, je répands mes larmes  ; Il faut à ma douleur que vous rendiez les armes
hamps, le matin, deux lis venant d’éclore Brillent-ils à nos yeux des larmes de l’aurore, Nous disons : « C’est ainsi que nos
ouverez des charmes ; Vous envierez leurs pleurs, vous y joindrez vos larmes  ; Et le corps sur la terre, et l’esprit dans le c
nts la douleur a de charmes ! Dès que le désespoir peut retrouver des larmes , À la mélancolie il vient les confier, Pour adouc
oreille, à son âme si chers, C’en est fait, il répand d’involontaires larmes  ; Ses cascades, ses rocs, ses sites pleins de cha
citaient tant d’alarmes, Où les mères, les fils, les veuves, dans les larmes , À l’ombre de Varus redemandaient en vain Les lég
it tous trois dans ses bras héroïques ; Tous trois il les baignait de larmes prophétiques : « Si le sort, me dit-il, se déclar
le sol enfermant mes cendres endormies Des mots partis du cœur et des larmes amies389 ! La Promenade (Élégie). Bérang
a perdu son aiguillon. La tristesse elle-même est caressante, et les larmes que répand le poète sont celles du doux Virgile,
l’image, Réponds ! Que lui dis-tu ? Tu sais, tu sais mourir ! et tes larmes divines, Dans cette nuit terrible où tu priais en
emble ils pouvaient espérer ; Il leur était permis de confondre leurs larmes  : Et je m’exile pour pleurer. « Le ministre de t
rfait du moins est avéré. Mais sous son échafaud ses enfants dont les larmes … Trois fois contre son maître il avait pris les a
dans mes tourments vous descendiez, mon père, Je vous arracherais des larmes de pitié ! Les angoisses du corps n’en sont qu’un
cette heure où, prêt à voir Dieu même, Son œil qui s’éteint roule une larme suprême ! Il évoque à sa mort sa vieille armée en
me le sillon qui sent la fleur éclore, Sentent dans leur œil vide une larme germer446 ! V Ce n’est pas à moi, ma colo
ères et plus purs : Étoile qui descends sur la verte colline, Triste larme d’argent du manteau de la nuit, Toi qui regarde a
’infini. Avec quels accents mélancoliques et pénétrants, avec quelles larmes venues du cœur et non de l’imagination, A. de Mus
e du printemps. Le vent va m’emporter ; je vais quitter la terre. Une larme de toi ! Dieu m’écoute ; il est temps464. LE POËT
l ne te faut, ma sœur chérie, Qu’un baiser d’une lèvre amie Et qu’une larme de mes yeux, Je te les donnerai sans peine ; De n
soit qu’ils crussent au-dessous de la majesté suprême de donner leurs larmes en spectacle ; soit qu’ils craignissent que tant
enta luctu et nescia tolerandi ), s’abaisser ainsi à la prière et aux larmes . La situation est analogue à celle d’Andromaque :
es terribles et de bras valeureux. La nature leur fit verser quelques larmes , mais bientôt ils les essuyèrent. Le monde entier
47 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVI » pp. 112-113
n costume étranger, dans le palais de ses pères, il se trahit par ses larmes devant un tableau qui représentait Télamon. (Virg
48 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
’hyperbole, dit avec raison Marmontel. Malherbe décrit les effets des larmes de saint Pierre : C’est alors que ses cris en to
mieux faire comprendre son amour à Rodrigue qu’en lui disant toute en larmes  : Va, je ne te hais point… des dénégations répé
49 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
, Véturie tombe à terre. Aussitôt Coriolan accourt les yeux pleins de larmes  : il relève sa mère, et pénétré d’attendrissement
, ainsi que son épouse et ses enfants, et ne pouvant plus retenir ses larmes , il les serrait affectueusement dans ses bras, se
ils ! Il paraît devant vous avec des vêtements de deuil, il verse des larmes , et néanmoins il cherche à vous persuader qu’ils
toi et les tiens, de funestes débats, nous ne pouvons offrir que nos larmes à la guerre civile. « Hélas ! si les mêmes sentim
s qui ne pouvaient s’empêcher de pleurer : « Pourquoi versez-vous des larmes  ? leur dit-il. Ne saviez-vous donc pas qu’au mome
pper du poing le visage d’un de ses esclaves. Enfin, son fils tout en larmes , se précipitant dans ses bras, le conjura de ne p
aressant et garde le silence. — Andromaque, les paupières remplies de larmes , saisit la main de son époux et lui dit : « Malh
on me restera-t-il, quand tu auras succombé ? Je n’aurai plus que des larmes à verser. Je n’ai plus ni mon père, ni ma vénérab
e, lorsqu’un chef grec, aux armes étincelantes, t’entraînera toute en larmes et te ravira la liberté ! Captive dans la ville d
50 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
compassion, si vos paroles, vos pensées, votre voix, vos traits, vos larmes enfin, ne manifestent une profonde douleur ? Les
mouvements excités par le discours. Rien ne tarit si aisément que les larmes , dit Cicéron (ad Herennium, II, 31 ; de Invent.,
oi (en même temps il porte la main à ses yeux, comme pour essuyer des larmes ), qui doit jouir de l’héritage du grand Achille,
e107 : « Et ces discours, juges, il ne les profère pas comme moi, les larmes aux yeux ; il me les tient avec l’air d’assurance
amais un puriste n’eût osé dire : Environnez ce tombeau ; versez des larmes avec des prières 113 (Bossuet, Or. fun. de Condé
point les applaudissements, mais les gémissements du peuple. Que les larmes de vos auditeurs soient vos louanges. Il faut que
accident, toutes les villes de Judée furent émues ; des ruisseaux de larmes coulèrent des yeux de tous les habitants ; ils fu
is, Cinna, c’est moi qui t’en convie. C’est là ce qui fit verser des larmes au grand Condé. Dans Athalie, lorsque Abner expos
à tout le monde. Seule, la femme de ce malheureux citoyen, fondant en larmes , et se jetant aux pieds du vainqueur : Épargnez-n
nqueur repousse alors la femme qui s’efforçait de l’attendrir par ses larmes  ; et comme le père de famille allait proférer enc
i de cette figure lorsqu’il a dit comme un poète : « Des ruisseaux de larmes coulèrent des yeux de tous les habitants. » Mais,
ng de mon frère. Ma maison ?j’y verrais ma malheureuse mère fondre en larmes et mourir de douleur. Voilà des mouvements. Qu’o
frère ma maison est un lieu où je verrais ma mère gémir et verser des larmes . C’est la même chose : qu’est devenue cette vivac
ques d’Olympie, vient d’entendre l’historien de sa gloire ; voyez les larmes de Thucydide. Ces acclamations des guerriers, ces
accusateurs, ses juges, en croyant l’entendre parler, verseraient des larmes . Ils connaissaient leur république, où la parole
; notre péché est écrit avec le fer sur des tables de diamant, et nos larmes ne peuvent l’effacer. Le glaive du Seigneur est t
Contraint de quitter Rome qu’il avait éclairée, il répandit quelques larmes sur cette ville, reine du monde et esclave d’un h
elle a tout oublié, ses plaies se sont fermées d’elles-mêmes, et ses larmes se sont taries. Elle ne verra plus Caracalla, du
sur la voie Appienne, quelque souvenir aurait encore fait couler mes larmes  ; j’aurais peut-être quelquefois encore tourné le
omettait des jours heureux, et nous répandîmes ici nos prières et nos larmes sur ses cendres chères et augustes. » 114. Bouh
51 (1839) Manuel pratique de rhétorique
, il cause une émotion douce et pénible tout ensemble. Il arrache des larmes , et si quelquefois il déchire l’âme, on aime cett
toi ?” « Et ces paroles, juges, il ne les prononce pas en versant des larmes , comme je fais, mais avec cet air calme que vous
sont faibles, etc. » Et plus loin : « Milon n’est point ému de ces larmes , il est d’une incroyable fermeté. Il ne voit l’ex
t par des mouvements étudiés, on tire au moins de leurs yeux quelques larmes vaines et forcées : mais on décrit sans art une m
éloge, et chacun, s’interrompant lui-même par ses soupirs et par ses larmes , admire le passé, regrette le présent, et tremble
de cette figuré, lorsqu’il a dit comme un poète : « Des ruisseaux de larmes coulèrent des yeux de tous les habitants. » Virg
sa confiance qu’il vous ait reçus, environnez ce tombeau ; versez des larmes avec des prières ; et admirant dans un si grand p
la colère. Elle supplie, elle conjure, elle appelle à son secours les larmes , tous les objets précieux à la tendresse. La péro
52 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
u me veux quitter, quand tu me fais mourir, Te peut-elle arracher une larme , un soupir ? Tu me quittes, ingrat, et le fais av
on pour être mis en présence de Pauline, qui espère le sauver par ses larmes . 3. Quel dessein. En peut-il douter ? La haine,
verse. Il veut donner le change sur la cause qui lui fait verser des larmes . Il a peur de lui-même, et se persuade que le chr
53 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
s une église ; elle est tendue d’étoffe noire semée d’armoiries et de larmes d’argent, un catafalque s’élève au milieu du chœu
ments, et par un silence mortel, et par des cris étouffés, et par des larmes amères, et par des élans vers le ciel, et par des
54 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
e accident, toutes les villes de Judée furent émues, des ruisseaux de larmes coulèrent des yeux de tous les habitants. Ils fur
sa confiance qu’il vous ait reçus, environnez ce tombeau, versez des larmes avec des prières, et, admirant dans un si grand p
55 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
de parvenir jusqu’à moi. Je ne suis pas de ceux qui estiment que les larmes et la tristesse n’appartiennent qu’aux femmes, et
la famille désolée de cet infortuné lui ont déjà demandé avec tant de larmes , qui est de ne lui point donner d’autres juges qu
aines pensées ; si l’on ne glissait par-dessus, on serait toujours en larmes , c’est-à-dire moi. Il n’y a lieu dans cette maiso
que je faisais ; ces Capucins147, où j’allai entendre la messe ; ces larmes qui tombaient de mes yeux à terre, comme si c’eût
core augmenté ; il y eut un Libéra où tous les yeux étaient pleins de larmes  ; je ne crois point qu’il y ait une autre musique
la même présence d’esprit… Tout retentissait de cris, tout fondait en larmes  ; le prince seul n’était pas ému, et le trouble n
rler de lui-même avec tant de modestie ; et cette lecture, suivie des larmes du roi, fit voir ce que les héros sentent les uns
sa confiance qu’il vous ait reçus, environnez ce tombeau ; versez des larmes avec des prières ; et, admirant dans un si grand
eurait d’attendrissement et de bonne foi, avec un air de douceur, des larmes de nature, de religion, de patience. M. le duc de
c de Berry, tout d’aussi bonne foi, en versait en abondance, mais des larmes pour ainsi dire sanglantes, tant l’amertume en pa
réquent moucher répondait aux cris du prince son beau-frère. Quelques larmes amenées du spectacle, et souvent entretenues avec
sachant bonnement pourquoi ni l’un ni l’autre, les inonda tous de ses larmes en les embrassant, fit retentir le château d’un r
pire que Charlemagne avait tenues. Dans le temps que l’univers est en larmes après la mort de son père ; dans cet instant d’ét
. Elle se jeta à ses pieds : le prince, ses amis et elle fondaient en larmes , et les pleurs que mademoiselle Macdonald versait
u me veux quitter, quand tu me fais mourir, Te peut-elle arracher une larme , un soupir ? Tu me quittes, ingrat, et le fais av
trouverais de charmes ! Mais, courage, il s’émeut, je vois couler des larmes . POLYEUCTE. J’en verse, et plût à Dieu qu’à force
otre vie. Quand vos bras combattront pour son temple attaqué, Par nos larmes du moins il peut être invoqué. JOAD. Voilà donc q
t’a ravi tous tes charmes ? Qui changera mes yeux en deux sources de larmes             Pour pleurer ton malheur ? AZARIAS. Ô
ose encor vous nommer676 ! Souffrez cette tendresse, et pardonnez aux larmes Que m’arrachent pour vous de trop justes alarmes.
volonté même ; Qu’il doit immoler tout à sa grandeur suprême ; Qu’aux larmes , au travail, le peuple est condamné, Et d’un scep
s. PHARASMANE. … Qui peut lui rendre encor cette perte si chère ? Des larmes de mon fils quel est donc le mystère ? Mais, moi-
s, je vis tomber leurs armes. Un jeune Américain, les yeux baignés de larmes , Au lieu de me frapper embrasse mes genoux. « Alv
épandu de ses concitoyens ? Ou bien attendez-vous que ses cris et ses larmes De vos sévères mains fassent tomber les armes ? G
d’autres amis que les bois solitaires, D’autres consolateurs que ses larmes amères, Il se traîne783 ; et souvent sur la pierr
plus grand, qui est celui d’intéresser. Si vous faites verser plus de larmes en étendant votre action à vingt-quatre heures, p
it entendre Fénelon, lorsqu’on entend Bossuet laisser tomber avec ses larmes , sur le cercueil d’Henriette, ces paroles touchan
armes de son talent : c’est M. Sainte-Beuve, dans l’ode intitulée Les larmes de Racine. 579. Racine a tiré le sujet de cette
versé, etc. 704. Paroles touchantes dont la simplicité nous tire des larmes , et fait à propos succéder des émotions douces, q
l eut pour moi des charmes, Il m’aima : son trépas me coûte encor des larmes . Vous, loin d’oser ici condamner ma douleur, Juge
56 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
raindre, monsieur, de renouveler ma douleur… Je suis persuadé que vos larmes ont coulé — … Vous avez perdu une amie incomparab
le — -…Et moi !… comme elle m’aimait ! — Je ne me console que par mes larmes — Je n’ai point encore la force de lever les yeux
int4 — … mais il regarde l’homme5 — … Il recueille dans une coupe les larmes du repentir — … Il présente à Dieu les âmes coupa
iter dans l’abîme, trois fois Azaël la retient — … Elle pleure et ses larmes ruissellent sur ses joues amaigries — … Azaël att
s amaigries — … Azaël attendri ramasse une coquille, il recueille une larme et l’offre à Dieu — … Dénouement. Les chants cél
langue et ses arts des sauvages, quelquefois le vieillard versait des larmes — … Le printemps revint, la campagne recommença -
ar son nom dans le chant du troubadour, se détournera pour cacher une larme d’attendrissement, L’assemblée ne connaîtra qu’à
u ? Mais c’est en vain me je pleure ; on se rit de ma honte et de mes larmes , mais les dieux puniront un jour tant de cruauté
il faut toujours se conformer à sa fortune. » La vierge, baignant de larmes les genoux du roi, n’entend qu’à peine les derniè
u prélat. Fénelon, s’apercevant que le visage du prince est inondé de larmes , lui dit de ne pas le retenir, qu’il sort pour ne
et périr la mémoire ; Dans un cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t’imploraient pour mes tristes enfants, Et lorsqu
amis, songe à ses plaisirs, retrouve sa famille dans le deuil et les larmes , et ne fait rien pour l’en tirer. Pendant ce temp
Dans nos jours consacrés aux chagrins, nous essuyons quelquefois nos larmes par la main du plaisir ; mais le plaisir passe et
57 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
m’aime tendrement, ne saurait me laisser insensible, pas plus que les larmes de tous ceux dont vous me voyez environné. Plus d
des cris et des hurlements ; quelquefois à peine peut-il retenir ses larmes . Nous lisons dans la fable qu’Ériphyle, à la vue
, les plats, les coupes, les encensoirs. Quels gémissements ! quelles larmes ces pertes coûtaient aux femmes ! Peut-être regar
e salut et la défense commune. Ne doutez pas qu’il n’en ait coûté des larmes bien amères à tous ceux qu’on a contraints de por
de la tristesse et des gémissements de toute la ville, au milieu des larmes et des lamentations des hommes et des femmes, on
roles, que la vue et le souvenir de cette statue leur arrachèrent les larmes des yeux ; d’où je compris que c’était un monumen
fense. Il avouera que la vieillesse du père, la jeunesse du fils, les larmes de l’un et de l’autre, ont fait moins d’impressio
ez lui. Quand vous vîtes un homme si respectable accablé de maux, ses larmes , sa vieillesse, les droits et le nom de l’hospita
vec un barbare ou avec une bête féroce que nous avons à traiter ? Les larmes d’un père sur le péril d’un fils innocent ne vous
haute voix ce qu’il a laissé par écrit, « qu’il était indigne que les larmes de sa mère eussent moins de pouvoir sur votre cœu
ar leur âge, leur noblesse et leur malheur ? Qui ne répandit point de larmes  ? Qui ne regarda point leur infortune comme la si
la Sicile m’a portée particulièrement entre toutes les autres. Leurs larmes , plus que ma propre gloire, m’ont engagé à m’en o
s plus barbares d’avoir mis à prix d’argent, dans ces exécutions, les larmes , les coups, les funérailles et la sépulture. Si d
taient vos hôtes, pour être livrés aux tourments et à la mort. Ni les larmes et la douleur de leurs pères, ni le souvenir qu’i
acuse plus de cent citoyens romains qui le connaissaient, et qui, les larmes aux yeux, le défendirent avec instance devant vou
je ne croyais pas qu’il pût paraître vraisemblable Contraint par les larmes de tous les citoyens romain qui font le commerce
n droit de ne jamais la redouter. Nous n’avons pu, juges, refuser nos larmes à la perte de ces capitaines dont la mort fut si
58 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
n a dit : l’éloquence du geste, l’éloquence des yeux, l’éloquence des larmes . 2º Dans un sens moyen, elle est la faculté de do
masque de la tristesse, mais on ne verra point couler de ses yeux ces larmes sincères qui n’appartiennent qu’au véritable orat
ateur. Pectus est quod disertos facit . Voulez-vous faire couler mes larmes , dit Horace, commencez par être ému vous-même :
sur le pathétique ; car, dit Cicéron, rien ne tarit plus vite que les larmes . L’âme, aussi bien que le corps, cesse d’être fra
vous, messieurs, eussiez-vous pensé, pendant qu’elle versait tant de larmes en ce lieu, qu’elle dut sitôt nous y rassembler p
C’est alors qu’il faut pousser vivement l’auditeur, lui arracher des larmes , lui livrer le dernier assaut et le forcer à se r
nous présente de grandes scènes qui nous émeuvent et font couler nos larmes , ce poète est éloquent. Homère, Sophocle, Virgile
afin que cet enfant, qui est comme l’enfant de nos soupirs et de nos larmes , non seulement ne périsse pas, mais devienne lui-
rmasti tibi. Vous nous avez affligés, grand Dieu ! Essuyez enfin les larmes que tant de fléaux que vous avez versés sur nous
e pleurés par les autres, et recevoir de nos successeurs le tribut de larmes que nous avions apporté à nos devanciers. Telle e
accident, toutes les villes de Judée furent émues ; des ruisseaux de larmes coulèrent des yeux de tous les habitants. Ils fur
sa confiance qu’il vous ait reçus, environnez ce tombeau ; versez des larmes avec des prières, et, admirant dans un si grand p
our le changer, il faut si peu de chose, une parole, un souvenir, une larme , un regard, un soupir ; et nous avons négligé ce
ciel vous a donné. Ah ! je serai peut-être le premier à répandre des larmes , si cette scène s’exécute. Je le respecte, cet en
e, et c’était la cause d’une mère, dans laquelle il a fait couler les larmes de tous ceux qui l’écoutaient. Il a été une autre
capitaine et du plus honnête homme du monde ; toute la cour en fut en larmes  ; on était près d’aller se divertir à Fontaineble
ambre, ses laquais, ses pages, ses trompettes, tous étaient fondus en larmes et faisaient fondre les autres. Le premier qui fu
59 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
tre. Cependant cinq ou six cents familles du royaume sont ou dans les larmes ou dans la crainte : elles gémissent, retirées da
60 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre V. — De l’Action »
d’un nuage. « Ajoutez, dit Quintilien, que la nature leur a donné des larmes , qui s’ouvrent impétueusement un passage dans la
61 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Rochefoucauld 1613-1680 » pp. 18-21
r faudrait un Hôtel des Invalides. 5. C’est le proverbe bien connu : Larmes de crocodile. 6. La misanthropie du philosophe
62 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
, je devrais dire2 3 douloureux plaisir ; j’ai été attendri jusqu’aux larmes par la fin de ta lettre, qui a touché la fibre la
63 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
’elle touche le cœur, qu’elle remue, qu’elle entraîne. Le rire et les larmes provoquent chez l’homme ou la joie, ou la tristes
!… » Il s’extasie à chaque mot ; que dis-je ? ses yeux trouveront des larmes complaisantes ; vous le verrez bondir de joie et
ndir de joie et trépigner de bonheur ! Comme ces malheureux, dont les larmes mercenaires enchérissent, à nos funérailles, sur
» 1238il pâlira sur ces vers ; 1239même il distillera une rosée de larmes 1240de ses yeux complaisants ; 1241il bondira,
dit Horace. Pleurez ne serait pas juste ; car enfin il y a de fausses larmes , et celles-là doivent nous trouver insensibles ;
es larmes, et celles-là doivent nous trouver insensibles ; il y a les larmes comiques, et celles-là nous font rire. Page 16. 
64 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
« On se souvient de ces cris de douleur, de cette désolation, de ces larmes de toute la France ; de cette foule consternée qu
65 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
e, Des ministres sacrés fait prévenir le zèle. ……………………………………………… Les larmes cependant coulent de tous les yeux Vingt cris mal
, et l’œil aride, accablé sous le poids, L’aîné des fils restait sans larmes et sans voix. Mais l’azime céleste, et les onctio
66 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
e n’interdirai à la métaphore ni le laurier bravant la foudre, ni les larmes du crocodile, ni le chant du cygne, ni l’aiguillo
ations : Quand vos bras combattront pour son temple attaqué, Par vos larmes du moins il peut être invoqué… Le silence de Phèd
67 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
e battant pour la Ligue, il écrivait, à l’imitation d’un Italien, les Larmes de Saint-Pierre (1587). Il se convertit sur le ta
uerre58. (Épîtres, I, 3.) IV. Aux dames de Paris59 (1529). Les larmes de Magdeleine. Ayez bon cueur60 et contenez v
1529). Les larmes de Magdeleine. Ayez bon cueur60 et contenez vos larmes , Que vous avez pour les Adieux rendues. Las, mieu
me defendre, ou faire ma harangue ; Mais, mais voyez, o mon pere, mes larmes  ! Avoir ne puis ny ne veux autres armes Encontre
é, La Parque t’a tuée, et cendre tu reposes. Pour obseques reçoy mes larmes et mes pleurs, Ce vase plein de laict, ce pannier
e en forme de confession L’ennuy qui rend mes yeux si fertiles en larmes Durant le cours des maux dont je suis oppressé, C
bles Se comparans à moy se trouveroient heureux… Mon lict est de mes larmes Trempé toutes les nuits, Et ne peuvent ses charme
pour la Ligue, et y fit des vers. C’est à ces premières poésies (les Larmes de saint Pierre, 1687 ; Bouquet de Fleurs de Sénè
n, il lui laisse épouser son jeune berger, et il le leur dit avec une larme et un sourire : SILÈNE. Je ne me vis jamais si t
r vous y suivra ; Je mourrai plus que vous du coup qui vous tûra. Mes larmes vous en sont une preuve assez ample : Mais à l’Ét
n cœur ferme et constant ; Laisse à de lâches cœurs verser d’indignes larmes , Tendre aux tyrans les mains et mettre bas les ar
instruit, ne me suggère plus J’ai pleuré mes péchés, le ciel a vu mes larmes  ; Dedans cette action il a trouvé des charmes, M’
ont les regards de Flore ont embelli ses bords. On ne blâmera pas vos larmes innocentes : Vous pouvez donner cours à vos doule
Sonnet à M. la Mothe Le Vayer. Sur la mort de son fils 936 Aux larmes , Le Vayer, laisse tes yeux ouverts : Ton deuil es
se on y passe, Jamais on n’en sort. Tous les charmes, Plaintes, cris, larmes , Tout est sans armes Contre la mort. Chacun vient
(1723), empruntée aux Lusiades de Camoëns, eut un légitime succès de larmes  ; — Guimond de La Touche (1725-1760), dont l’Iphi
cris et d’alarmes Mon mal sembloit se nourrir ; Et mes yeux, noyés de larmes , Étoient lassés de s’ouvrir1046. Je disois à la n
précise, répandant les idées, la lumière, le sel, le rire, voire les larmes , en alexandrins épiques, didactiques, dramatiques
de tendresse et d’alarmes ; Un papillon souffrant lui fait verser des larmes . Il est vrai ; mais aussi qu’à la mort condamné,
e humaine, individuelle ou sociale, avec ses contrastes de rire et de larmes , de bouffon et de sérieux, de bassesse et de gran
le sol enfermant mes cendres endormies Des mots partis du cœur et des larmes amies1283 ! Millevoye (1782-1816) Notic
une modeste fleur Orner ta tombe respectée, Et sur la pierre encor de larmes humectée Redire ce chant de douleur. La chute
s armes Lorsque l’étranger s’engraissait, Comme un sot j’ai versé des larmes . Vieux vagabond, sa main me nourrissait. Comme u
lendemain de Waterloo : J’ai des chants pour toutes ses gloires, Des larmes pour tous ses malheurs. et de l’attendrir sur so
dans mes tourments vous descendiez, mon père, Je vous arracherais des larmes de pitié ! Les angoisses du corps n’en sont qu’un
inaction pesante et douloureuse, des amertumes, des souffrances, des larmes , des découragements, des exaltations ; — voilà ce
joui. Terre, soleil, vallon, belle et douce nature, Je vous dois une larme au fond de mon tombeau. L’air est si parfumé ! la
près de s’effacer. Étoile qui descends sur la verte colline, Triste larme d’argent du manteau de la nuit, Toi que regarde a
e du printemps. Le vent va m’emporter ; je vais quitter la terre. Une larme de toi ! Dieu m’écoute ; il est temps. LE POÈTE.
l ne te faut, ma sœur chérie, Qu’un baiser d’une lèvre amie Et qu’une larme de mes yeux, Je te les donnerai sans peine ; De n
nture, D’entendre au fond de l’âme un cri de la nature, D’essuyer une larme , et de partir ainsi, Quoi qu’on fasse d’ailleurs,
par les airs tes plaintes enfantines Sur mon sein verser l’or de tes larmes divines : Oh ! je comprends tes cris, tes mortell
he, Tes amis te verront pour la dernière fois, Et tu cacheras mal tes larmes sous tes doigts ; Car pour nous, vieux Bretons, r
rbres qui modérez le soleil et le vent ! J’ai versé sur vos pieds des larmes bien amères, Mais pour moi votre miel a coulé bie
n fruit de l’orgueil que ta lâche douleur. Abdique ta mollesse et ces larmes superbes ; Il est temps d’amasser quelques solide
arot font à l’envi les blasons du cœur, de l’esprit, du soupir, de la larme , du front, de l’œil de la main, des cheveux, etc.
ix dames de Paris ». Il promet de les faire repentir, et, parlant des larmes qu’elles auront alors à répandre, il ajoute les v
. Et : L’air est plein d’une haleine de roses… (1614). 755. Les larmes de Saint-Pierre (66 stances), imitées de Le lagri
réplique a manqué ; ces vers sont ajoutés. 803. Cf. Malherbe, Les larmes de Saint-Pierre, stances : Ce furent de beaux li
avec vous, et que c’est consoler un philosophe que lui justifier ses larmes , et mettre sa douleur en liberté. Si je n’ai pas
1111. C’est là un pathétique mâle et élevé, qui peut faire couler des larmes comme le pathétique entraînant de Zaïre. On le re
en parlant de la reine :                      Mon Dieu ! les belles larmes  ! On les ferait couler seulement pour les voir.
plusieurs passages d’Homère en ce sens (Axiochus). Heureusement, Les larmes d’ici-bas ne sont qu’une rosée Dont un matin au p
2. On sent qu’en riant des boutades d’Alceste, il a été ému jusqu’aux larmes de ses généreuses indignations, qui vont le gagne
68 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
. Dans trois heures, le temps va engloutir en ses vastes gouffres les larmes et les douleurs d’une année1 ; celle qui la suivr
69 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
rêter comme en ce jour d’alarmes. Un grand vent balaya cette terre de larmes , L’air s’embrasa soudain et devint tout vermeil,
e leur félicité les heures fugitives ; Et, le deuil sur le front, les larmes dans les yeux, Adressaient, de leurs voix plainti
pitié de mon fils, de mon unique enfant ! Prends pitié de sa mère aux larmes condamnée, Qui ne vit que pour lui, qui meurt aba
rtunés : la philosophie ni le paganisme ne séchèrent jamais une seule larme . Quoique la pitié soit dans la nature, et peut-êt
; elle saura intéresser pour une vertu ignorée ; elle fera couler des larmes pour un homme dont on n’a jamais entendu parler.
au vœu public ; par malheur, il ne savait pas résister davantage aux larmes de la reine. La tristesse et le visage mécontent
désertait nos droits, s’il reniait ses pères, Alors je verserais des larmes bien amères... Je serais dégradé ! — Mais c’est t
travail exquis, plein de crainte et de charme, Faire une perle d’une larme  : Du poète ici-bas voilà la passion, Voilà son bi
etite fille qui parlent en même temps que les flots ; quelquefois les larmes qu’elle verse, et les cris de sa douleur enfantin
it d’adieux et d’alarmes ! Je les parcourais tous, en les baignant de larmes , Ces lieux, ces lieux aimés, où pendant dix-sept
de l’honneur de nos armes, Par d’austères conseils ai fait couler vos larmes  : Et qui viens, puisqu’enfin le ciel est apaisé,
rfait du moins est avéré. Mais sous son échafaud ses enfants dont les larmes … Trois fois contre son maître il avait pris les a
dans mes tourments vous descendiez, mon père, Je vous arracherais des larmes de pitié ! Les angoisses du corps n’en sont qu’un
uités passées, vous viendrez vous jeter entre mes bras en versant des larmes de componction et de repentir, et, à force de rem
admire et les aime ; il leur donne sans scrupule ses louanges et ses larmes  ; il sait trop quel est le terme où se précipite
de tendresse et d’alarmes ; Un papillon souffrant lui fait verser des larmes , Il est vrai ; mais aussi qu’à la mort condamné,
e, et mis dans le sujet, sont d’une beauté qu’on ne soutient pas sans larmes  : la mesure de l’approbation qu’on donne à cette
res ignorants. Ce qui fait et fera toujours de ce monde une vallée de larmes , c’est l’insatiable cupidité et l’indomptable org
ien des doutes, après avoir aussi mouillé bien des fois mon chevet de larmes de désespoir, j’ai assis ma foi sur un raisonneme
rist, il y a, dans l’inexprimable douceur d’une communion et dans les larmes qu’elle fait répandre, une puissance de convictio
ils ne cessèrent de pleurer, et d’enfler, pour ainsi parler, de leurs larmes les fleuves de Babylone, en se souvenant de Sion.
théâtres et des fêtes publiques, mais que rien ne payera jamais deux larmes de joie dans les yeux d’une pauvre mère, ni le se
70 (1873) Principes de rhétorique française
r ! C’est ainsi que je m’écriai. J’arrosai son visage d’un torrent de larmes  ; je demeurai attaché à son cou sans pouvoir parl
Quand pourra mon amour baigner avec tendresse Ton front victorieux de larmes d’allégresse ? Quelle indignation généreuse dans
tre les émotions fausses du théâtre : On donne dans un spectacle des larmes aux aventures chimériques d’un personnage de théâ
énie cherchant à consoler son père qui l’envoie à la mort arrache des larmes plus douces que si elle disputait sa vie au nom d
s impérieuse qu’au sujet du pathétique. Rien ne tarit si vite que les larmes , a dit Cicéron ; la fatigue, l’ennui, le ridicule
vous, Messieurs, eussiez-vous pensé, pendant qu’elle versait tant de larmes en ce lieu, qu’elle dût sitôt nous y rassembler p
uditoire, lorsqu’en plein forum, le visage et la voix altérés par les larmes , il prit dans ses bras le fils de son client et l
éroraison ; il leur donnera plus de force par ses caresses et par ses larmes . Il suivra la même marche que l’orateur, parce qu
u bien encore un infinitif : Je rougis de pleurer ou je rougis de mes larmes  ; — il demande la mort ou il demande à mourir ; —
cette tunique phrygienne, ce lit si connu, elle donne un moment à ses larmes et à ses pensées ; enfin elle s’étend sur sa couc
ments, et par un silence mortel, et par des cris étouffés, et par des larmes amères, et par des élans vers le ciel, et par des
ériphrases : Dirai-je un mélange des blondes liqueurs du miel et des larmes qui coulent de la mamelle des chèvres bêlantes, p
amilières : blanc comme neige, plus léger que la plume, un torrent de larmes . L’hyperbole frappe l’imagination et y laisse un
à tout le monde. Seule, la femme de ce malheureux citoyen, fondant en larmes , et se jetant aux pieds du brigand : « Épargnez-n
érable repousse alors la femme qui s’efforçait de l’attendrir par ses larmes  ; et comme le père de famille allait proférer enc
frère ; ma maison est un lieu où verrais ma mère gémir et verser des larmes . Il donne à son hésitation une vivacité bien plus
g de mon frère. Ma maison ? j’y verrais ma malheureuse mère fondre en larmes et mourir de douleur. C’est la même chose, ajout
comme : Un peu d’eau de mon cœur qui se mêle à la tienne. pour les larmes  ; puis brutales comme : Mme de Lafayette étudia à
timidités ou les exigences dés grammairiens, qu’on dira : Versez des larmes avec des prières. Racine est aussi très-riche en
rci ; voilà de quoi faire pleurer toute la France, qui verse déjà des larmes amères. Scales, terrible Scales, si tu l’as cru,
ion poétique) à se nourrir d’un pain de cendres et d’une eau mêlée de larmes . Quel rapport des plaintes de David, renversé de
m, il doit donc y avoir une éducation spéciale et professionnelle qui larme aussi le citoyen elle prépare à servir sa patrie
71 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
je du sujet même de la tragédie ? Comment te peindre mon émotion, mes larmes , ma compassion pour Antigone, ma haine pour Créon
u’il éprouve pour Patrocle et la pitié qui l’émeut, quand, touché des larmes de Priam, il lui rend le corps d’Hector. [2]
omme nous rions avec ceux qui rient : si vous voulez que je verse des larmes , il faut vous-même en verser le premier. » Cicéro
lus facilement qu’elle ne s’augmente. Rien ne sèche plus vite que les larmes . L’orateur qui prolongerait outre mesure le ton p
ns Sabine, qui « sera du parti qu’affligera le sort », conserve « ses larmes aux vaincus et sa haine aux vainqueurs », et vien
lus feinte que réelle ; Allons, ma sœur, allons, ne perdons plus nos larmes  ; Contre tant de vertus ce sont de faibles armes.
partient d’abord à son pays. Aussi reste-t-il inébranlable devant les larmes et les supplications de sa fiancée ; rien ne pour
elle se développe. Le poète tragique a pour mission de nous tirer des larmes , le poète comique, de nous faire rire. L’un et l’
avouer qu’il vient de faire battre bien des mains et couler bien des larmes  ! Mais laissez-moi vous dire d’abord combien l’an
nt nos veux, égayant notre raison, et nous faisant passer du rire aux larmes . N’est-ce pas là une merveille que seul un génie
72 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
e de son époux, en ressentit une douleur amère, et ne put retenir ses larmes . Madame de Maintenon, qui était présente, recueil
s. Madame de Maintenon, qui était présente, recueillit ces précieuses larmes sur un ruban qu’elle envoya au prince. L’amour de
Cocyte, un des cinq fleuves des Enfers, selon la fable, et formé des larmes d’une multitude de malheureux, qui n’ayant point
73 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
s393 qu’elle ne le révélerait jamais à personne, et quand et quand394 larmes à commandement395, disant qu’elle était bien malh
ait arrivé à onze heures : tous ces pauvres gens étaient fondus719 en larmes , et déjà tout habillés de deuil. Il vint trois ge
chambre, ses laquais, ses pages, ses trompettes, tout était fondu en larmes et faisait fondre les autres. Le premier qui put
sur les bras. On lui a fait un service militaire dans le camp, où les larmes et les cris faisaient le véritable deuil725 : tou
ils ne cessèrent de pleurer et d’enfler, pour ainsi parler, de leurs larmes , les fleuves de Babylone, en se souvenant de Sion
me elle se trouve, et avec les meubles : son affliction augmente, les larmes lui coulent des yeux. Le moyen de les contenir ?
faubourg, sans rentes, sans titre, et le met à pied860. Il essuie ses larmes  : c’est à Mævius à s’affliger. (Caractères, chap
aux strélitz en leur montrant l’image de la Vierge. Les princesses en larmes entourent Nariskin, se mettent à genoux devant le
. Sa mère était seule, sans secours, sans consolation, noyée dans les larmes  ; il ne lut restait rien que le souvenir de sa fo
e impossibilité de la chanter jusqu’à la fin sans être arrêté par mes larmes . J’ai cent fois projeté d’écrire à Paris pour fai
me mener au collège de Mauriac. Accablé de caresses, baigné de douces larmes et chargé de bénédictions, je partis donc avec mo
peu vous aurez lieu d’être content de moi. » Le régent, touché de mes larmes et de ma bonne volonté, me reçut, et dit à mon pè
raire de Paris à Jérusalem, lre partie : Voyage de la Grèce.) Les larmes de Boabdil Lorsque Boabdil, dernier roi de Gre
ore çà et là les tombeaux des musulmans, Boabdil se prit à verser des larmes . La sultane Aïxa, sa mère, qui raccompagnait dans
Victor, Genès, Perséus, l’ermite du Vésuve, ne peuvent retenir leurs larmes . « Confesseurs, leur dit Eudore, nous allons bien
ection, la figure du bon maréchal fut émue, ses yeux se remplirent de larmes , car il ne pouvait se dissimuler qu’il m’envoyait
, lui dit : « Qu’avez-vous ? il y a des soucis sur votre front et des larmes dans vos yeux. » Et le père, d’une voix altérée,
ns heureux les biens dont tu étais dépositaire, et qu’elle essuya les larmes de ceux qui pleuraient, de plus grands biens te s
e me reverras jamais ». Et elle embrassa l’enfant en lui laissant une larme sur la joue. Ce fut sa dernière larme sur le seui
sa l’enfant en lui laissant une larme sur la joue. Ce fut sa dernière larme sur le seuil de la maison de sa jeunesse. Elle n’
le que la vague rejette aux pieds du maître qui l’a noyé ! » Puis ses larmes étouffaient sa voix ; puis elle reprenait une à u
he sculpté par son fils, et le colla sur ses lèvres en le couvrant de larmes . Puis elle alla se rasseoir, et ne dit plus rien.
Athanaghild interposa son autorité de roi et de père ; et, malgré les larmes de la reine, Galeswinthe fut remise entre les mai
joua la surprise et l’affliction ; il fit même semblant de verser des larmes , et, quelques jours après, il rendit à Fredegonde
ion si touchante, son courage si admirable, qu’elle avait arraché des larmes à presque tous les assistants. La prière finie, e
mon front sur les cercles de fer du grand mât, je me mis à fondre en larmes comme un enfant. — Le capitaine de l’Océan, me vo
ur pour savoir la cause de ce nouvel accident, serrait en versant des larmes la main d’Eblé et lui disait : « De grâce, hâtez-
cherchais des prétextes à la désobéissance et j’affligeais jusqu’aux larmes celle qui n’était déjà que trop accablée du poids
le suivit, il se rendit tellement aimable, que les femmes avaient les larmes aux yeux en pensant qu’un aussi charmant garçon f
et périr ta mémoire ; Dans un cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t’imploraient pour mes tristes enfants : Et lorsq
larmes... ? Égisthe. Va, je me crois son fils ; mes preuves sont ses larmes , Mes sentiments, mon cœur par la gloire animé, Mo
joui. Terre, soleil, vallons, belle et douce nature, Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau ! L’air est si parfumé !
pères ! Toi que leur bouche a si souvent nommé, Entends pour eux les larmes de leurs frères ! Prions pour eux, nous qu’ils on
mourut le soir. Faux sourire de joie Qui finit en sanglots et qu’une larme noie ! Cédar n’entendit pas mourir leurs souffles
ir de tendresse ; La pitié l’emporta. Jamais, c’est ma faiblesse, Aux larmes d’un enfant je n’ai su résister ; Et je dis à Chi
ais mis bas les armes ; Sourire plus charmant, lorsqu’il fit sous tes larmes Rayonner de plaisir ton visage vermeil, Qu’à trav
 ! et c’est vous ! « — Moi ? » dit-elle. Et ses veux se remplirent de larmes . Elle était jeune et belle, et la vie a des Charm
auvre enfant, le long des pelouses du bois, Mendiait : elle avait des larmes véritables ; Et, d’un air humble et doux, joignan
bataille arrivait à sa fin, Tomba près de Roland. Roland, cachant ses larmes , Alla chercher les corps de ses compagnons d’arme
d, pardon !… moi, vieil homme de guerre, Je vous dirais trop mal… mes larmes , ce n’est guère ; Mais laissez-moi pleurer, eh ba
olori, Sans jamais à ta lèvre arracher un seul cri, Sans jamais d’une larme amollir ta paupière. Oui, vingt fois je t’ai vu,
fière jeunesse en mon livre effeuillée.... Et, si je vois alors cette larme captive, Que jamais la douleur n’a pu faire coule
int-Point2957 (où la Muse en deuil pleure) ; J’entendis, essuyant mes larmes pour une heure, Lamartine indulgent me parler de
pouppe de la galère du costé du timon, et se mist à fondre en grosses larmes , jettant toujours ses beaux yeux sur le port et l
mbre de pouppe..., et reposa peu, n’oubliant nullement ses soupirs et larmes . Elle commanda au timonnier, sitost qu’il seroit
e fois sont sincères, avait dû en effet beaucoup dissimuler. Dans les Larmes de saint Pierre, qu’il dédiait à Henri III, il av
a fois habile et émouvant. Si Pyrrhus n’était pas déjà touché par les larmes d’Andromaque, il le serait par le délicat éloge q
aut entendre sans doute d’origine phénicienne. 2660. Ses premières larmes , les premières qu’il ait versées de sa vie. 2661
74 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
devient un monstre ; Bérénice (1670), suave élégie qui fit couler des larmes  ; Bajazet (1672), nouveauté hardie qui transporte
ions de l’esprit malin. 7. L’Écriture appelle la terre une vallée de larmes . 1. La voix de Dieu se fait entendre aux enfant
75 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
près cette première pensée, l’on presse ses enfants sur son cœur, des larmes , des sentiments tendres raniment la nature, et l’
ns l’ordre des convenances ; sans cela nous serions toujours dans les larmes , et le devoir en souffrirait. » 1. Cette lettre
76 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
lleurs, et nous sommes heureux de répandre pour les maux d’autrui les larmes que nous gardions pour les nôtres. La comédie, au
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
tinta lentement, car un homme était mort dans la nuit. Orso fondit en larmes . Au bout de quelques minutes, Colomba se leva, l’
78 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
devient un monstre ; Bérénice (1670), suave élégie qui fit couler des larmes  ; Bajazet (1672), nouveauté hardie qui transporte
79 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
’être pères, trouveront dans de nouveaux enfants un adoucissement aux larmes qu’ils répandent aujourd’hui, et la république en
80 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
t’a ravi tous tes charmes ? Qui changera mes yeux en deux sources de larmes ,           Pour pleurer ton malheur ?           
81 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
s cheveux, déchirant ses habits, se frappant la poitrine, versant des larmes , et poussant des gémissements auxquels toutes les
82 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
i. Les images des malheureux l’environnent ; la pitié l’agite, et des larmes coulent de ses yeux. Alors il aperçoit de loin le
83 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
te fleur          Orner ta tombe respectée, Et, sur la pierre encorde larmes humectée,          Redire ce chant de douleur.
84 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
ait plus qu’un triste objet d’horreurs ? Arrête, Muse, et retarde les larmes Que doit coûter l’aspect de ses malheurs, Fruit t
85 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
de tendresse et d’alarmes ; Un papillon souffrat lui fait verser des larmes . Il est vrai ; mais aussi qu’à la mort condamné,
86 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -
lecticien froid et bilieux qui ne connut jamais ni le sourire, ni les larmes . Dans le politique vertueux à faire peur qui créa
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
; j’etais comme n’existant pas pour eux tous ; et plus d’une fois les larmes me sont venues aux yeux en pensant qu’ailleurs j’
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
ttendrit bien souvent6. Frère7 ailé, sur ton corps je versai quelques larmes . Pensif, et m’accusant, je déposai mes armes. To
89 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
remier sourire de l’être qui lui doit le jour, essuyant ses premières larmes , apaisant ses cris, le conduisant depuis le berce
t une vive impression sur Pythès ; et ce que n’avaient pu obtenir les larmes et les gémissements des citoyens, une femme l’obt
dit qu’il s’adressa au Seigneur avec des gémissements et d’abondantes larmes  : il songeait aux infidélités de sa nation, et im
s violente douleur. Mais, venant à réfléchir, dans les moments où ses larmes s’arrêtaient, qu’un père si vertueux n’avait plus
s soins et ces instructions, les joues du vieillard se mouillèrent de larmes , et ses mains paternelles tremblèrent. Il donne d
d’une haute montagne, sur les rives désertes du Strymon, versant des larmes , et faisant retentir les antres glacés du récit d
s auspices, le voilà donc étendu pieds et mains, liés, et versant des larmes , ce futur dominateur de tous les autres animaux.
les autres, le sentiment réciproque de leur malheur renouvelait leurs larmes . On entendait aussi des cris lamentables, surtout
catastrophe, qui touche tant de familles, et qui fera couler tant de larmes , peut-être n’est-il pas permis, sans être injuste
lique affliction, puisse s’empêcher de te donner particulièrement des larmes , à toi, commandant de l’Astrolabe et de la Zélée,
s crussent au-dessous de leur dignité de donner le spectacle de leurs larmes , soit qu’ils craignissent que tous les regards, o
ces vers consacrés à la mémoire de ses vertus, ces panégyriques, ces larmes , symboles d’une douleur au moins apparente ? V
nt à se laisser fléchir, mais encore à témoigner leur émotion par des larmes . Il faudra tirer cet effet, ou de ce qu’a souffer
utenu par un talent extraordinaire, dans cette tentative de tirer des larmes . En effet, si la pitié est un sentiment d’une for
n’est pas sans raison qu’on a dit : Rien ne se tarit plus tôt que les larmes . En effet, quand le temps adoucit même les douleu
paroles est plus prompte à s’évanouir. Dès qu’on s’y arrête trop, les larmes fatiguent l’auditeur, il reprend sa tranquillité,
lacable, maintenant presque étendu à mes pieds. Je ne pus retenir mes larmes , et même, me frappant la poitrine à coups redoubl
si tu ne comprends pas encore le coup affreux qui te menace, mêle tes larmes à celles de ta mère. L’ancienne Troie a vu aussi
ur son retour un chemin dans le ténébreux empire, fut désarmé par les larmes d’un faible enfant. « Reçois le sceptre, lui dit-
90 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
des beaux faits d’armes de leurs pères, et où les pères versaient des larmes parce qu’ils ne pouvaient pas imiter leurs enfant
res ignorants. Ce qui fait et fera toujours de ce monde une vallée de larmes , c’est l’insatiable cupidité et l’indomptable org
les que mon cœur pouvait désirer encore, je m’attendrissais jusqu’aux larmes sur les vrais plaisirs de l’humanité, plaisirs si
xible courage, me rendaient infiniment cher, m’a fait verser bien des larmes sur la faiblesse de sa mort : c’est une extrême p
te voix est un gémissement, et où l’on ne peut mêler ensemble que des larmes et des douleurs. Correspondance, 1811. Décour
sés une sainte maintenant au ciel… (à ces mots il s’arrêta, fondit en larmes , et, relevant aussitôt la tête...), je ne prendra
f, d’aliments donnés de notre propre main ; mais nous essuyâmes « nos larmes et nous dîmes avec le saint homme Job : Le « Seig
mmes pas « amendés. « Voilà que nous perdons nos fils ; voilà que les larmes « des pauvres, les plaintes des veuves, les soupi
e nous avions de plus beau, voilà que nous « le perdons475. » Ici les larmes , qui dès le début de cette lamentation avaient co
des martyrs saint Crépin et saint Crépinien. Les hommes versaient des larmes , et les femmes, vêtues de noir, donnaient les mêm
mtes491 furent sortis. Marie consola ses serviteurs, qui fondaient en larmes . Elle devança l’heure de son souper, afin d’avoir
ur proposa de leur faire raison. Ils se mirent tous à genoux, et, les larmes aux yeux, répondirent à son toast avec une doulou
ffusion si touchante, son courage si admirable, qu’elle arrachait les larmes à tons les assistants. La prière finie, elle se r
a sur sa poitrine le drapeau et le général, au milieu des cris et des larmes des assistants, puis il se jeta dans le fond de s
e toutes les passions qu’il peint, et qui lui révèle le secret de ces larmes des choses dont parle Virgile, il connut la sensi
a perdu son aiguillon. La tristesse elle-même est caressante, et les larmes que répand le poète glissent sur la joue sans la
er tant d’horreurs ? ŒDIPE. Il n’est pas encore temps de répandre des larmes  ; Vous apprendrez bientôt d’autres sujets d’alarm
ait plus qu’un triste objet d’horreurs ? Arrête, Muse, et retarde les larmes Que doit coûter l’aspect de ses malheurs, Fruit t
ez mes pleurs couler. Dans vos bras, malgré vous, oui, je répands mes larmes  ; Il faut à ma douleur que vous rendiez les armes
nts la douleur a de charmes ! Dès que le désespoir peut retrouver des larmes , A la mélancolie il vient les confier, Pour adouc
d’autres amis que les bois solitaires, D’autres consolateurs que ses larmes amères, Il se traîne ; et souvent sur la pierre i
l’image, Réponds ! Que lui dis-tu ? Tu sais, tu sais mourir ! et tes larmes divines, Dans cette nuit terrible où tu priais en
emble ils pouvaient espérer ; Il leur était permis de confondre leurs larmes  ; Et je m’exile pour pleurer. « Le ministre de ta
rfait du moins est avéré. Mais sous son échafaud ses enfants dont les larmes ... Trois fois contre son maître il avait pris les
dans mes tourments vous descendiez, mon père. Je vous arracherais des larmes de pitié ! Les angoisses du corps n’en sont qu’un
tor Hugo, par une effusion lyrique directe ; « il ne donne jamais ses larmes à l’état de larmes, il les métamorphose, il en fa
ffusion lyrique directe ; « il ne donne jamais ses larmes à l’état de larmes , il les métamorphose, il en fait éclore des êtres
plus chanter l’oiseau ; Et la nuit sera noire ; alors, ô ma colombe, Larmes , prière et fleurs, tu rendras à ma tombe Ce que j
ront amaigri, Sublime Michel-Ange, ô vieux tailleur de pierre ! Nulle larme jamais n’a mouillé ta paupière : Comme Dante, on
rler d’idéal et d’infini. Avec quels accents pénétrants, avec quelles larmes venues du cœur, et non de l’imagination, A. de Mu
e du printemps. Le vent va m’emporter ; je vais quitter la terre. Une larme de toi ! Dieu m’écoute ; il est temps839. LE POÈ
l ne te faut, ma sœur chérie, Qu’un baiser d’une lèvre amie Et qu’une larme de mes yeux, Je te les donnerai sans peine ; De n
st près de s’effacer. Étoile qui descend sur la verte colline, Triste larme d’argent du manteau de la nuit, Toi qui regarde a
ocher ; Ma source en murmurant fuit des plus minces veines, Comme une larme aux yeux qui la voudraient cacher, Jaillit d’un c
auvre enfant, le long des pelouses du bois, Mendiait : elle avait des larmes véritables ; Et d’un air humble et doux, joignant
l eut pour moi des charmes, Il m’aima : son trépas me coûte encor des larmes . Vous, loin d’oser ici condamner ma douleur, Juge
es terribles et de bras valeureux. La nature leur fit verser quelques larmes  ; mais bientôt ils les essuyèrent. Le monde entie
91 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
nd capitaine et du plus honnête homme du monde ; toute la cour fut en larmes , et M. de Condom92 pensa s’évanouir. On était prè
sur les bras. On lui a fait un service militaire dans le camp, où les larmes et les cris faisaient le véritable deuil : tous l
e. Car il ne s’agit pas ici de pleurer la mort de cet Homme-Dieu. Nos larmes , si nous avons à les répandre, doivent être réser
tié, ou réciproquement à la pitié par le terrible ; vous mène par les larmes , par les sanglots, par l’incertitude, par l’espér
e des pauvres bienheureux, des affligés qui trouvent la joie dans les larmes , et des riches qui craignent d’avoir leur consola
nouveau peuple nous l’enlève… Jetez, mes frères, des yeux baignés de larmes sur ces vastes régions d’où la foi s’est levée su
de nouveaux enfants, qui lui naissent au-delà des mers, essuient ses larmes pour ceux qu’elle a perdus. Mais l’Église a des p
ui ne se mettrait en état de détourner de lui cette infortune par les larmes et les gémissements d’une sincère pénitence ? Ex
vent le conquérant lui-même, s’il est humain, est forcé de verser des larmes sur ses propres victoires. Mais la gloire d’être
ir de bonne heure Aux plaisirs éternels une éternelle part466 ? Les Larmes de saint Pierre 467 (1587). Corneille468 (160
ici pour les encourager. Allons, ma sœur, allons, ne perdons plus de larmes  : Contre tant de vertus ce sont de faibles armes.
e forme point de pensers assez fermes, Moi-même en cet adieu j’ai les larmes aux yeux : Faites votre devoir, et laissez faire
ont les regards de Flore ont embelli ses bords. On ne blâmera pas vos larmes innocentes : Vous pouvez donner cours à vos doule
AUTRE.         De l’orphelin il est le père ; TOUTES ENSEMBLE. Et les larmes du juste implorant son appui         Sont précieu
secret. Le reste est un malheur qui n’est point sans ressource : Des larmes d’Octavie on peut tarir la source. Mais calmez vo
u les armes825. EURYCLÈS. Eh ! madame, d’où vient que vous versez des larmes  ? MÉROPE. Te le dirai-je ? hélas ! tandis qu’il m
es alarmes ? ÉGISTHE. Va, je me crois son fils : mes preuves sont ses larmes , Mes sentiments, mon cœur par la gloire animé, Mo
omplissement. 480. Combien elle est touchante, dit La Harpe, « cette larme paternelle qui tombe des yeux de l’inflexible vie
au temps de Corneille. 521. Voilà le passage qui faisait verser des larmes au grand Condé ; larmes, a dit Voltaire, « qui n’
521. Voilà le passage qui faisait verser des larmes au grand Condé ; larmes , a dit Voltaire, « qui n’appartiennent qu’à de be
armes de son talent : c’est M. Sainte-Beuve, dans l’ode intitulée les Larmes de Racine. 701. Louis Racine nous apprend que so
92 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
éprécation est une figure, par laquelle on a recours aux prières, aux larmes pour demander quelque chose. Tel est dans la trag
èdre, où cette Princesse cédant aux vives instances, aux prières, aux larmes d’Œnone, sa nourrice et sa confidente, lui découv
93 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
e vient déclarer l’innocence d’Hippolyte à Thésée, qui va joindre ses larmes au sang de son fils, et qui veut qu’Aricie lui ti
, des situations propres à exciter les passions et à faire verser des larmes . Je dis dans quelques parties seulement, parce qu
ature qu’on passe rapidement de ce qui fait rire à ce qui arrache les larmes , et que c’est, en quelque façon, défigurer l’âme
iné, sous la pompe théâtrale, à nous instruire, en nous arrachant des larmes . Mais ce sont des larmes bien douces, des larmes
ale, à nous instruire, en nous arrachant des larmes. Mais ce sont des larmes bien douces, des larmes délicieuses : le théâtre
n nous arrachant des larmes. Mais ce sont des larmes bien douces, des larmes délicieuses : le théâtre n’a pas moins d’attraits
s, et le prit dans ses bras : « Chère épouse, dit-il, en essuyant mes larmes , J’ignore quel succès le sort garde à mes armes.
ème les porte à leur comble ; il déchire l’âme, il est tout rempli de larmes . Analyse d’une tragédie de Re. Une de nos
nos alarmes ! Agamemnon. Sa perte à ses vainqueurs coûtera bien des larmes . Iphigénie. Les Dieux daignent sur-tout prendre
acé dans la bouche d’un personnage accablé de douleur, et qui fond en larmes en faisant ce récit. On sent qu’Horace doit parle
Il faut tenir le cœur des hommes dans sa main ; il faut arracher des larmes aux spectateurs les plus insensibles, il faut déc
tié, ou réciproquement à la pitié par le terrible ; vous mène par les larmes , par les sanglots, par l’incertitude par l’espéra
rchent tristement, le front couvert de confusion, les yeux trempés de larmes , et ne pouvant se soutenir sur leurs pieds chance
drissantes, qui nous font frémir pour le héros, et nous arrachent des larmes  ; néanmoins son principal objet, son objet essent
94 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
Machabée), toutes les villes de Judée furent émues ; des ruisseaux de larmes coulèrent des yeux de tous leurs habitants : ils
95 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
ments, et par un silence mortel, et par des cris étouffés, et par des larmes amères, et par des élans vers le ciel, et par des
96 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
éloge ; et chacun, s’interrompant lui-même par ses soupirs et par ses larmes , admire le passé, regrette le présent et tremble
97 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
’estant auprès de Villeneufve-Saint-George3, ses pensées tirèrent des larmes de ses yeux ; et Beroalde, le prenant par la main
98 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
Lettre de condoléance A Monsieur de La Motte Le Vayer277 Aux larmes , le Vayer, laisse tes yeux ouvers. Ton deuil est
avec vous, et que c’est consoler un philosophe que lui justifier ses larmes , et mettre sa douleur en liberté. Si je n’ay pas
fois sublime, sans y penser, elle est aussi prompte au sourire qu’aux larmes  ; elle raille sans amertume, elle badine sans lic
ments, et par un silence mortel, et par des cris étouffés, et par des larmes amères, et par des élans vers le ciel, et par des
nnées à Mme de Montespan601, et elles lui ont fait verser beaucoup de larmes . Et certainement, Sire, il n’y a point de plus ju
s deux dans le fond du cœur, et achever son ouvrage, afin que tant de larmes , tant de violences, tant d’efforts que vous avez
; sa mère était seule, sans secours, sans consolation, noyée dans les larmes  : il ne lui restait rien que le souvenir de sa fo
humaines ; il n’y a point de disgrâces qu’elle n’adoucisse, point de larmes qu’elle n’essuie, point de pertes qu’elle ne répa
je devrais dire1497 douloureux plaisir ; j’ai été attendri jus-qu’aux larmes par la fin de ta lettre, qui a touché la fibre la
 ; il leur fait un discours, fort beau sans doute, à en juger par les larmes de l’assistance. On lui entend souvent répéter :
a joie, on tirait au sort ces royautés qui ne coûtaient ni soupirs ni larmes  : on se passait ces sceptres, qui ne pesaient poi
etterez un fils digne de vous et de la patrie ; en accordant quelques larmes à sa mémoire, vous direz avec nous que sa mémoire
s cheveux, déchirant ses habits, se frappant la poitrine, versant des larmes , et poussant des gémissements auxquels toutes les
tes1700 furent sortis, Marie consola ses serviteurs, qui fondaient en larmes  ; elle devança l’heure de son souper, afin d’avoi
proposa de lui faire raison1701. Ils se mirent tous à genoux, et, les larmes aux yeux, répondirent à son toast avec une doulou
ffusion si touchante, son courage si admirable, qu’elle arrachait des larmes à tous les assistants. La prière finie, elle se r
; j’étais comme n’existant pas pour eux tous ; et plus d’une fois les larmes me sont venues aux yeux en pensant qu’ailleurs j’
ant de sang-froid que sur des perdrix, se mirent à essuyer de grosses larmes sur leurs joues basanées. Colomba continua de la
rles-Baptiste, que tes amis — t’adressent leur dernier adieu. — Leurs larmes ont assez coulé. — La pauvre orpheline seule ne t
se retrouve sensible en présence de Virgile, et s’il fait naître une larme , — une de ces larmes d’émotion comme j’en ai vu r
e en présence de Virgile, et s’il fait naître une larme, — une de ces larmes d’émotion comme j’en ai vu rouler un jour dans le
l’Apollon du Belvédère : l’artiste offensé ne répondit que par cette larme . (Etude sur Virgile, Garnier frères.) La Fonta
faudrait un Hôtel des Invalides. 148. C’est le proverbe bien connu, Larmes de crocodile. 149. Dans cette page que nous avo
satires. 278. Encore que, bien que. 279. Sujets à… des causes de larmes intarissables. 280. Allusion aux chagrins domest
une peine inutile. « Ah ! dit-il, s’adressant à son ami Gourville, De larmes , de sanglots, de douleur suffoqué, Je suis perdu
ir appris le malheur épouvantable qui m’est arrivé, sans répandre des larmes  ; la bonté de votre cœur m’en répond. Vous perdez
porte pas à chercher de consolation ailleurs que dans l’amertume des larmes et des gémissements. Je n’ai point la force de le
ce regard si doux, si triste de mon chien, Fit monter de mon cœur des larmes dans le mien. J’entourai de mes bras son cou gonf
ermet plus de voir en elle aucune tache du passé, sinon à travers les larmes . 1704. Le shérif était le juge criminel. 1705.
99 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
Grecs partirent. Jugez quelle fut ma surprise et combien je versai de larmes à mon réveil, quand je vis les vaisseaux fendre l
e accident, toutes les villes de Judée furent émues, des ruisseaux de larmes coulèrent des yeux de tous leurs habitants. Ils f
vocat qui voudrait attendrir ses juges, et qui verserait d’abondantes larmes à propos d’un mur mitoyen ou d’une contravention
100 (1854) Éléments de rhétorique française
s brûla dans Albany, est éteint ; le lit sanglant est purifié, et les larmes sont essuyées de nos yeux. Nous renouons aujourd’
sur les bras. On lui a fait un service militaire dans le camp, où les larmes et les cris faisaient le véritable deuil : tous l
ur sur la mort duquel la famille qu’il a renversée du trône verse des larmes  ? C’est un trait de cette vie dont les historiens
lus dans les livres, mais qui sont partis de leur âme, arrachent une larme à leur vieux professeur ; et, malgré la juste imp
sa confiance qu’il vous ail reçus, environnez ce tombeau, versez des larmes avec des prières ; et, admirant dans un si grand
qui égarent un moment la raison, un rire effrayant prend la place des larmes qui ne peuvent couler. Nous en avons un exemple d
Dans notre maison ? j’y verrai notre malheureuse mère, noyée dans les larmes et expirant de douleur... Ce n’était pas tant so
. Sa mère était seule, sans secours, sans consolation, noyée dans les larmes  ; il ne lui restait rien que le souvenir de sa fo
un mouvement de joie très-vif, et le second de nous faire verser des larmes . Notre âme, frappée de cette lueur divine, se réj
la famille désolée de cet infortuné lui ont déjà demandé avec tant de larmes , s’il faut que le plus malheureux des surintendan
dité, vous communiquant la folle gaieté qui l’anime, ou arrachant des larmes de vos yeux ; tantôt fixée sur une idée, et s’y a
ments, et par un silence mortel, et par des cris étouffés, et par des larmes amères, et par des élans vers le ciel, et par des
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