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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
c’était une simple estampe, où se réunissaient tous les accords de la lumière et des ombres. Ils représentaient une contrée écl
ans les vallons, et au sommet des rochers, tandis que des torrents de lumière couvraient ses contours de l’or le plus pur2 ; ma
ous nous serions infailliblement égarés si nous n’eussions aperçu une lumière au fond d’un petit vallon : c’était une lampe qui
le plus pur dans un ciel sans nuages. Elle répandait les flots de sa lumière sur les chênes et les hêtres qui bordaient les cl
Élysées. Mais bientôt émues elles-mêmes par ces scènes religieuses de lumière et d’ombre, et surtout par le sentiment du tombea
rossignols1 me firent sentir que s’il y avait des harmonies entre la lumière de l’astre des nuits et les forêts, il y en avait
es clairières dans le ciel par où le soleil précipite des torrents de lumière . Alors les nuages qui font la lisière s’illuminen
. Mais quand la fadeur ne gâte pas ses peintures, comme il y verse la lumière , le sentiment de la prière, du recueillement et d
. Mais quand la fadeur ne gâte pas ses peintures, comme il y verse la lumière , le sentiment de la prière, du recueillement et d
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
usion dans le principe. De ce principe, comme du centre, se répand la lumière sur toutes les parties de cet ouvrage, de même qu
sorte que d’un seul endroit il distribue à chaque objet son degré de lumière . Tout le discours est un ; il se réduit à une seu
s me devient une étude. Tant d’éclairs m’éblouissent : je cherche une lumière douce, qui soulage mes faibles yeux. Je demande u
es et inaccessibles du nord, que le soleil éclaire à peine, ont vu la lumière céleste. Les plages brûlantes de l’Afrique ont ét
s ont découverte ? Nations ensevelies dans l’ombre de la mort, quelle lumière sur vos têtes ! Sermon pour la fête de l’Épiphan
ur nous inspirer le désir d’entendre sa voix ? Où est-elle cette vive lumière qui illumine tout homme venant en ce monde ? Où e
umine tout homme venant en ce monde ? Où est-elle cette pure et douce lumière qui non-seulement éclaire les yeux ouverts, mais
ire tous les esprits. La substance de l’œil de l’homme n’est point la lumière  ; au contraire l’œil emprunte à1 chaque moment la
st point la lumière ; au contraire l’œil emprunte à1 chaque moment la lumière des rayons du soleil. Tout de même mon esprit n’e
niverselle et immuable ; il est seulement l’organe par où passe cette lumière originale, et qui en est éclairé. Il y a un solei
aire les corps ; ce soleil des esprits nous donne tout ensemble et sa lumière et l’amour de sa lumière pour la chercher. Ce sol
l des esprits nous donne tout ensemble et sa lumière et l’amour de sa lumière pour la chercher. Ce soleil de vérité ne laisse a
les plus obscurs ; il n’y a que les yeux malades qui se ferment à sa lumière  ; et encore n’y a-t-il point d’homme si malade et
me si malade et si aveugle qui ne marche encore à la lueur de quelque lumière sombre qui lui reste de ce soleil intérieur des c
re sombre qui lui reste de ce soleil intérieur des consciences. Cette lumière universelle découvre et représente à nos esprits
à des prisonniers enchaînés au fond d’une caverne, le dos tourné à la lumière , et ne pouvant connaître rien de ce qui est entre
uit avec volupté, comme la fleur sous un ciel serein. Il recherche la lumière , les souffles caressants, les suaves harmonies, l
dans la nature et ses manifestations dans les œuvres de l’homme ? La lumière grise et terne ou brillante et dorée, le ciel hab
s par l’abbé de Fénelon, alors âgé de trente-quatre ans, fut remis en lumière par l’abbé Maury, qui le présenta à plusieurs gen
ut pour l’entendre du silence intérieur ; il faut, pour apercevoir sa lumière , fermer nos sens et ne regarder que dans nous. (J
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
années qu’il a mises à les faire toutes. Quels effets incroyables de lumière  ! les beaux ciels ! quelles eaux ! quelle ordonna
ie pour éclairer ses tableaux l’astre du jour ou celui de la nuit, la lumière naturelle ou les lumières artificielles ; toujour
eaux l’astre du jour ou celui de la nuit, la lumière naturelle ou les lumières artificielles ; toujours harmonieux, vigoureux et
st qu’il peint avec une vitesse incroyable ; c’est qu’il dit : Que la lumière se fasse, et la lumière est faite ; que la nuit s
vitesse incroyable ; c’est qu’il dit : Que la lumière se fasse, et la lumière est faite ; que la nuit succède au jour, et le jo
tains, calme, temps orageux, temps serein ; ciel de diverses saisons, lumières de diverses heures du jour ; tempêtes, naufrages,
orables, victimes et scènes pathétiques de toute espèce ; jour, nuit, lumières naturelles, artificielles, effets séparés on conf
umières naturelles, artificielles, effets séparés on confondus de ces lumières , aucune de ses scènes accidentelles qui ne fit se
es folies est celle qui ressemble à la sagesse. Diderot ne vit aucune lumière , et n’eut que d’ingénieuses lubies. Il avait des
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
était informe, et que le chaos en était affreux et pauvre lorsque la lumière lui manquait ! Avant tout cela, que le néant étai
tes les pensées. Quand vous commencez par la foi à y faire poindre la lumière , qu’elle est encore imparfaite, jusqu’à ce que vo
ous ne cessiez de m’illuminer, et que vous disiez toujours : « Que la lumière soit faite ! » (Élévations.) L’âme humaine
u’ai-je vu, ô Seigneur, et quelle admirable image des effets de votre lumière infinie ! Le soleil s’avançait, et son approche s
t-là un ravissant éclat par les rayons du soleil, comme du père de la lumière . Quand il la voit de ce côté, elle reçoit une tei
de la lumière. Quand il la voit de ce côté, elle reçoit une teinte de lumière  ; plus il la voit, plus sa lumière s’accroît. Qua
ce côté, elle reçoit une teinte de lumière ; plus il la voit, plus sa lumière s’accroît. Quand il la voit tout entière, elle es
il la voit tout entière, elle est dans son plein ; et plus elle a de lumière , plus elle fait honneur à celui d’où elle lui vie
peu ; et quand le soleil se fut montré tout entier, sa pâle et débile lumière , s’évanouissant, se perdit dans celle du grand as
fut comme absorbée. On voyait bien qu’elle ne pouvait avoir perdu sa lumière par l’approche du soleil qui l’éclairait ; mais u
eil qui l’éclairait ; mais un petit astre cédait au grand, une petite lumière se confondait avec la grande ; et la place du cro
où il tenait auparavant un si beau rang parmi les étoiles. Mon Dieu, lumière éternelle, c’est la figure de ce qui arrive à mon
donc que je fasse, ô mon Dieu, sinon de reconnaître de vous toute la lumière que je reçois ? Si vous détournez votre face, une
ez votre face, une nuit affreuse nous enveloppe, et vous seul êtes la lumière de notre vie. « Le Seigneur est ma lumière et mon
oppe, et vous seul êtes la lumière de notre vie. « Le Seigneur est ma lumière et mon salut, qui craindrai-je ? Le Seigneur est
écrit : « Vous avez été autrefois ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière en Notre-Seigneur2 » ; comme s’il eût dit : « Si
de sainteté, de vérité et de vertu, et si vous étiez vous-mêmes votre lumière , vous n’auriez jamais été dans les ténèbres, et l
êmes votre lumière, vous n’auriez jamais été dans les ténèbres, et la lumière ne vous aurait jamais quittés. Mais maintenant vo
par tous vos égarements, que vous ne pouvez être éclairés que par une lumière qui vous vienne du dehors et d’en haut ; et si vo
une lumière qui vous vienne du dehors et d’en haut ; et si vous êtes lumière , c’est seulement en Notre-Seigneur. » (Traité de
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
céleste. Quiconque eût ignoré que cette jeune fille avait joui de la lumière aurait pu la prendre pour la statue de la Virgini
et de feuillages, dans lesquelles il ne s’insinue toujours un peu de lumière . Une teinte singulièrement harmonieuse marie la t
Vous avez sans doute admiré dans les paysages de Claude Lorrain cette lumière qui semble idéale et plus belle que nature1 ? Eh
mière qui semble idéale et plus belle que nature1 ? Eh bien, c’est la lumière de Rome ! Je ne me lassais point de voir, à la vi
descendait dans les intervalles des arbres et poussait des gerbes de lumière jusque dans l’épaisseur des plus profondes ténèbr
là, formaient des îles d’ombres flottantes sur cette mer immobile de lumière . Auprès, tout aurait été silence et repos, sans l
ées, avouables ou égoïstes, misérables, bonnes à cacher loin de toute lumière  ? Nos amis notre pays, le désir trop souvent conf
vers le bien, le découragement inquiet de l’âme qui s’élance vers la lumière et qui retombe, sont-ils au fond de notre tristes
giste Le Lorrain : « Le Lorrain est par-dessus tout le peintre de la lumière , et on pourrait appeler ses ouvrages l’histoire d
e de la lumière, et on pourrait appeler ses ouvrages l’histoire de la lumière et de toutes ses combinaisons, en petit et en gra
ux, Semblent y ralentir leur cours silencieux ; Du disque de Phébé la lumière argentée, En rayons tremblotants sous ces eaux ré
6 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
’ils devaient désapprendre ce qu’ils croyaient savoir. Disciple de la lumière , au lieu d’interroger les morts et les dieux de l
heureux sont venus enlever après lui, mais en suivant les sentiers de lumière que Descartes avait tracés. Ce furent donc le cou
clairent mutuellement, toutes vos idées se rassemblent en un corps de lumière  ; il se forme de toutes vos expériences un grand
va concentrer maintenant en un seul et même point tous les traits de lumière dispersés jusqu’ici dans la première partie de so
n vrai qui nous saisisse d’abord, et qui remplisse toute notre âme de lumière et de chaleur. Il faut que la philosophie, quand
es ne sont point susceptibles ; de cette évidence toute rayonnante de lumière qui brille à l’aspect d’une idée, pénètre tout d’
avec horreur loin de cet affreux objet ; mais on vous donne assez de lumière pour satisfaire un œil qui n’est pas curieux à l’
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
s l’ombre, sont teints d’un superbe nacarat. Quatre ou cinq gerbes de lumière , qui s’élèvent du couchant jusqu’au zénith2, bord
ez çà et là sortir du flanc caverneux de ces montagnes des fleuves de lumière qui se précipitent en lingots d’or et d’argent su
ous nous serions infailliblement égarés si nous n’eussions aperçu une lumière au fond d’un petit vallon : c’était une lampe qui
le plus pur dans un ciel sans nuages. Elle répandait les flots de sa lumière sur les chênes et les hêtres qui bordaient les cl
Élysées. Mais bientôt émues elles-mêmes par ces scènes religieuses de lumière et d’ombre, et surtout par le sentiment du tombea
ossignols1, me firent sentir que, s’il y avait des harmonies entre la lumière de l’astre des nuits et les forêts, il y en avait
, Mais quand la fadeur ne gâte pas ses peintures, comme il y verse la lumière , le sentiment de la prière, du recueillement et d
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
celle dont ils partent : l’œil reçoit, et réfléchit en même temps la lumière de la pensée, et la chaleur du sentiment : c’est
les objets prendront de la couleur, et le sentiment, se joignant à la lumière , l’augmentera, la portera plus loin, la fera pass
mettre partout des traits saillants ; rien n’est plus contraire à la lumière qui doit faire un corps et se répandre uniforméme
cet esprit mince et brillant dans un écrit, moins il aura de nerf, de lumière , de chaleur et de style ; à moins que cet esprit
les passions. 3. Dans le visage, il va droit an regard, parce que la lumière du sentiment et de la pensée brille dans les yeux
9 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
n prose, soit en vers, emploie avec art, pour porter plus surement la lumière dans notre esprit ; pour faire parler la raison a
l et l’apprêt, en un mot, tout ce qui peut jeter dans le discours une lumière trop vive et trop éclatante. Des grâces naturelle
ens :         À ses regards impatients Le chaos fuit ; tout naît ; la lumière commence ;         Tout brille des feux du printe
jour, sur le bord de la mer ! sans doute le passage des ténèbres à la lumière , et le lever du soleil sont, en quelque lieu qu’o
son azur, à la clarté graduelle du jour naissant : de longs traits de lumière qui paraissent jaillir du sein des eaux pour dore
s Quatre Parties du Jour, par le C. de B***. Ce grand astre, dont la lumière Enflamme la voûte des cieux, Semble au milieu de
me demander encor ce que je veux ? Désespéré, proscrit, abhorrant la lumière , Je voudrais me venger de la nature entière. Je n
tre qui l’a ranimé, Il s’élance de la poussière, Et fait briller à la lumière Son aiguillon envenimé. Un autre Poète, dont le
10 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
vous assistez au lever ou au coucher du soleil, à la naissance de la lumière ou à celle de la nuit, ces imposants tableaux ne
ent agité ensemble ! ô abîme couvert de tant nuages mêlés d’un peu de lumière  ! Après tout, mon cher ami, il est une vérité plu
cher ami, il est une vérité plus éclatante à mes yeux que toutes les lumières , plus certaines que les mathématiques : c’est l’e
11 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
où vient que l’ordre sera la source de la chaleur, facundia, et de la lumière , lucidus ? Buffon va vous le dire, et, d’après ce
mettre partout des traits saillants ; rien n’est plus contraire à la lumière , qui doit faire un corps et se répandre uniformém
cet esprit mince et brillant dans un écrit, moins il aura de nerf, de lumière et de chaleur . » Chose singulière que cette ide
un premier principe… De ce principe, comme du centre, se répandra la lumière sur toutes les parties de l’ouvrage, de même qu’u
sorte que d’un seul endroit il distribue à chaque partie son degré de lumière . Tout discours est un, il se réduit à une seule p
our, la forme et la matière Luttent sans être unis ; mais l’esprit de lumière Fait naitre en ce chaos la concorde et le jour, D
12 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
pelons simplement morales, parce qu’elles sont fondées sur les seules lumières de la raison. Elle nous montre de plus combien il
moyens de le rectifier et de l’éclairer, parce que la justesse et les lumières de l’esprit influent nécessairement sur les mœurs
x ; Epictète, qui alla aussi loin qu’on pouvoit aller avec les seules lumières du paganisme, sont les philosophes dont la doctri
même, ne marchoit qu’au hasard ; il avoit besoin d’être éclairé d’une lumière divine. Cette lumière brille dans la morale de l’
u hasard ; il avoit besoin d’être éclairé d’une lumière divine. Cette lumière brille dans la morale de l’Evangile. Comparez-la
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
en celle des autres. Alors il sera juste, et sa justice accroîtra ses lumières . Il sera le vengeur et le panégyriste des écrivai
ressemblances de génie, et des différences de situation, de mœurs, de lumières , qui les rapprochent ou les éloignent de l’antiqu
indépendance de goût supposent une supériorité de connaissances et de lumières qui ne peut exister sans un talent distingué ; ma
14 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
ignan)4. L’exemple fameux, cité par Longin, et tiré de Moïse, Que la lumière se fasse, et la lumière se fit ! porte tous les c
x, cité par Longin, et tiré de Moïse, Que la lumière se fasse, et la lumière se fit ! porte tous les caractères du vrai sublim
ndeur. Son front où s’entrevoit son antique splendeur, D’ombres et de lumière offre un confus mélange ; Et si c’est un débris,
ortant le trouble aux rois épouvantés, Il épanche à regret une triste lumière , Des désastres fameux sinistre avant-courrière ;
15 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
aiblir la vérité, et ne servent qu’à la relever davantage. Toutes les lumières de la vérité ne peuvent rien pour arrêter la viol
que vous cherchez dans vous-mêmes le remède à vos misères. Toutes vos lumières ne peuvent arriver qu’à connaître que ce n’est po
cherchent et obscures à ceux qui ne le cherchent pas. Il y a assez de lumière pour ceux qui ne désirent que de voir, et assez d
16 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
souvent un grand espace, et quand elles réunissent la profondeur à la lumière , elles supposent dans l’écrivain de l’expérience,
r ainsi au contraste sans blesser la symétrie. Le peintre repousse sa lumière par des ombres vigoureuses ; mais c’est du même s
du même soleil ou du même flambeau que proviennent les ombres et les lumières  ; pour les unir, il cherche à imiter cette transi
ent, lui-même l’ignore. Et dans cette nuit profonde, un seul trait de lumière a jailli : Voilà le parti des réprouvés ! C’est a
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
es ailes1 ! Une invocation 2 31 décembre 1799. Créateur de la lumière , pardonne à nos premières erreurs. Si nous fûmes
céleste. Quiconque eût ignoré que cette jeune fille avait joui de la lumière aurait pu la prendre pour la statue de la Virgini
descendait dans les intervalles des arbres, et poussait des gerbes de lumière jusque dans l’épaisseur des plus profondes ténèbr
là, formaient des îles d’ombres flottantes sur cette mer immobile de lumière . Auprès, tout aurait été silence et repos, sans l
18 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
e à voyager dans des espaces ouverts, et à se jouer dans des flots de lumière , où il n’aperçoit rien, mais où il est pénétré de
ue, même alors qu’ils n’ont rien devant les yeux ; esprits amis de la lumière , qui, lorsqu’il leur vient une idée à mettre en œ
ser aussi de cet alliage. « Il ne se pique point d’être entré dans la lumière absolue, mais il est mieux éclairé, il juge la vi
s le prouve pas ; elle ne peut tout prouver ; elle n’est pas la seule lumière de l’homme, quoi qu’on die ; mais elle a des droi
19 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
siècle. Mais ce n’est pas en un jour que s’est formée et a paru à la lumière cette littérature et particulièrement cette prose
sa prose est d’une qualité exquise, simple, naturelle, rapide, d’une lumière incomparable. Elle a toutes les perfections secon
agité ensemble ! ô abîme couvert de tant de nuages mêlés d’un peu de lumière  ! Après tout, mon cher ami, il est une vérité plu
cher ami, il est une vérité plus éclatante à mes yeux que toutes les lumières , plus certaine que les mathématiques : c’est l’ex
20 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
nre humain, et fait taire l’envie : l’autre jette d’abord une si vive lumière qu’elle n’ose l’attaquer. — Et afin que l’on vît
un visage, inventa l’art du profil. Dérobons à notre vue ce défaut de lumière et cette nuit funeste (phrase mauvaise de tout po
phrase mauvaise de tout point : comment dérober à la vue un défaut de lumière et une nuit ?) cette nuit funeste, qui, formée da
21 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
et noire ; aux poutres du plafond Un rayon de soleil, seul, darde sa lumière , Et tout autour de lui fait danser la poussière5.
une anse abritée contre tous les vents. 3. D’argent. Les jeux de la lumière peuvent lui donner cette apparence. 4. Les algue
sous le sol tourmenté, Et porte aux nations, avec leur nourriture, La lumière , la paix, l’ordre, la liberté ! Ainsi toujours
22 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
s : l’une, que le soleil, quoiqu’éclipsé, ne perd rien du fond de ses lumières , et que malgré sa défaillance, il ne laisse pas d
s-je de vous les cacher, puisqu’elles ont été aussi éclatantes que sa lumière même ; et peut-être serais-je prévaricateur, si j
is un maître à qui rien n’a coûté, Et qui dans vos déserts a semé la lumière , Ainsi que dans nos champs il sème la poussière.
Quoi de plus simple que ces paroles de l’Écriture. Dieu dit : que la lumière se fasse ; et la lumière fut faite.  =  Il jette
es paroles de l’Écriture. Dieu dit : que la lumière se fasse ; et la lumière fut faite.  =  Il jette ses regards ; et les nati
! Quelle gloire, quelle majesté vous environne ! Vous êtes entouré de lumière , comme d’un vêtement. C’est vous qui avez tendu l
23 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
pensée demande le développement de la période ; tantôt les traits de lumière dont l’esprit est frappé, sont autant d’éclairs q
l’oraison funèbre du Grand Condé. « Nobles rejetons de tant de rois, lumières de la France, mais aujourd’hui obscures et couver
ctuaire ». (Fléchier). « L’œil reçoit et réfléchit en même temps la lumière de la pensée et la chaleur du sentiment ; c’est l
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
misère de l’homme, en regardant tout l’univers muet1, et l’homme sans lumière , abandonné à lui-même, et comme égaré dans ce rec
aiblir la vérité, et ne servent qu’à la relever davantage. Toutes les lumières de la vérité ne peuvent rien pour arrêter la viol
ne, et effraye l’imagination, quand l’idée de Dieu cesse d’être notre lumière . 2. Ces cris du cœur sont familiers à Pascal ; s
25 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
es différents principes d’un art se communiquent réciproquement de la lumière , et que, pour en bien connaître toute la justesse
’erreur, l’injustice d’y jeter ceux de ses lecteurs, que le défaut de lumières oblige de l’en croire sur sa parole. Il s’exposer
lecteur honnête et raisonnable, et qui ne répandent jamais la moindre lumière sur la question agitée. Du dialogue oratoire.
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
excès du crime, la vraie grandeur de notre âme ; là, brille en pleine lumière la force de la nature ; là, paraît la vertu sans
son sépulcre, et retomberait épuisé au moment même où il entrevoit la lumière . » (Prévost-Paradol. Les Moralistes français. )
ture de ce qu’elle a fait des vertus indépendantes du bonheur, et des lumières que l’adversité n’a pu éteindre. » 1. C’est un
27 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
Rome, à Florence, en Angleterre, en France, à l’éclat des plus vives lumières , par l’enseignement des plus grands spectacles, s
r dans ces colonies, dont il accrut la civilisation matérielle et les lumières  ; découvrit l’identité du fluide électrique et de
e l’horreur pour le crime, fût-il revêtu de pourpre, tont brillant de lumière et placé sur son trône. » Rollin. 1. Portrai
28 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre IV. De l’Éloquence chez les modernes. »
mmencé depuis longtemps ; et lorsqu’après des siècles de barbarie, la lumière voulut enfin se remontrer ; lorsque les peuples,
parlement : mais c’était un hommage rendu plutôt à la profondeur des lumières ou à la sagesse des vues de l’homme d’état, qu’au
29 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
es objets prendront de la couleur ; et le sentiment, se joignant à la lumière , l’augmentera, la portera plus loin, la fera pass
mettre partout des traits saillants ; rien n’est plus contraire à la lumière qui doit faire un corps et se répandre uniforméme
cet esprit mince et brillant dans un écrit, moins il aura de nerf, de lumière , de chaleur et de style ; à moins que cet esprit
es fanaux, des flambeaux aux points les plus obscurs. Mais malgré ces lumières de la tradition écrite, si l’on remonte à quelque
t votre être de choix : vous avez éclairé son âme d’un rayon de votre lumière immortelle ; comblez vos bienfaits en pénétrant s
30 (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »
e pardonne que les fautes nécessairement échappées à la faiblesse des lumières ou à l’insuffisance des moyens. Il n’est aucune d
i trop peu, pour profiter, comme je l’eusse désiré, des vertus et des lumières que réunissait ce corps généralement estimé ; mai
31 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
ais un maître à qui rien n’a coûté, Et qui dans vos déserts a semé la lumière Ainsi que dans nos champs il sème la poussière. T
e tombeau sa dépouille grossière, Par un sublime effort voler vers la lumière .     Le roi pour qui sont faits tant de biens pré
l méditer et m’instruire avec toi.     Je pense. La pensée, éclatante lumière , Ne peut sortir du sein de l’épaisse matière3. J’
32 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
merveilleux où nous le voyons. N’est-ce pas aller contre ses propres lumières , et contredire sa raison » ? On peut comprendre,
élicate orna ta tête altière ; Si son ombre embellit les traits de ta lumière , Avec moi, sur tes pas, permets-lui de marcher, P
ut son discours annonce un homme de bien, dont les vertus égalent les lumières . C’est par là qu’il gagnera l’estime et la confia
est diamétralement opposé à la modestie, à la défiance de ses propres lumières , à la déférence que l’on doit à celle des personn
ô terre ! ô soleil ! ô vertu ! et vous, source du juste discernement, lumières naturelles et acquises, par lesquelles nous démêl
tien, s’écrie : « Que se faisait-il dans cette âme ? Quelle nouvelle lumière lui apparaissait ? Quel soudain rayon perçoit la
approche d’un si beau jour, et dès la première atteinte d’une si vive lumière , combien promptement disparaissent tous les fantô
s les autres, Princes et Princesses, nobles rejetons de tant de Rois, lumières de la France, mais aujourd’hui obscurcies, et cou
t cette puissance irrésistible, ces charmes victorieux qui portent la lumière , la conviction dans les esprits, et qui la renden
33 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
t de vous affliger ; mais de fuir toute consolation, de renoncer à la lumière , de vous ensevelir dans votre tristesse, comme un
de celle dont ils parlent, l’œil reçoit et réfléchit en même temps la lumière de la pensée et la chaleur du sentiment, c’est le
e, ses petits yeux n’avaient presque point de cils, et craignaient la lumière , dont ils étaient garantis par l’abat-jour d’une
d doit croître et s’agrandir dans les siècles avec sa renommée et les lumières . Peut-être les uns et les autres ne doivent pas ê
MLET. Anges et ministres du salut, protégez-nous ? Es-tu un esprit de lumière , ou une âme proscrite ? apportes-tu avec toi les
nt dans l’univers. MOLIÈRE. Que vous étiez heureux d’avoir toutes ces lumières  ! car, à plus forte raison, vous saviez parfaitem
ire ou forcé aux saintes lois de la justice. » A ces mots, un coup de lumière frappe l’intelligence du voyageur. Tout s’expliqu
aisie ailée autour d’elle voltige : Nymphe au corps ondoyant, brin de lumière et d’air, Qui mieux que l’onde agile ou le rapide
ble étoile vivante, Dit le grillon : que je te trouve heureux ! De ta lumière étincelante On aperçoit au loin les feux, Et dans
e, Obscur, sans être vu, sans voir ; Tandis que les rayons de ma vive lumière Guident non-seulement mes pas quand il fait noir,
c’était une simple estampe, où se réunissaient tous les accords de la lumière et des ombres. Il représentait une contrée éclair
ans les vallons, et au sommet des rochers, tandis que des torrents de lumière couvraient ses contours de l’or le plus pur, et d
e l’astre du jour, en se levant sur l’horizon, dissipa l’empire de la lumière , et fit régner celui des ombres. Bientôt des étoi
vides et sans bornes, il voit partout l’espace comme son tombeau ; la lumière du jour, plus triste que l’ombre de la nuit, ne r
ge nouveau, ce torrent de poussière, Dérobe à la campagne un reste de lumière . La peur, l’airain sonnant dans les temples sacré
Vent du désert. Nous reprîmes notre route avant le retour de  la lumière . Le soleil se leva dépouillé de ses rayons et sem
nt t’ouvrir ta modeste carrière, Tu trouves tous les yeux fermes à ta lumière , Et le monde insensible à ton morne retour, Froid
oir j’eus toujours du penchant, Que mon âme un peu triste a besoin de lumière , Que le jour dans mon cœur entre par la paupière,
e ; les animaux, subitement privés de la chaleur qui les anime, de la lumière qui les conduit, dans une immobilité morne, sembl
 ! ils ont vu sans inquiétude l’astre du jour, à son midi, dérober sa lumière au monde ; sans inquiétude, ils attendes l’instan
llant d’orgueil et de valeur Sur son casque ondulant, d’où jaillit la lumière . Flotte d’un coursier noir l’ ondoyante crinière.
ps qu’il créa le monde, a donné naissance à des myriades d’esprits de lumière , ministres célestes de sa puissance. Les uns veil
venait d’encourager l’idolâtrie. Et tous les anges, ses compagnons de lumière , désespérèrent de revoir l’ami de leur frère au m
ée. Au-dessus de l’arène le ciel était libre et vide, et des flots de lumière , qui en descendaient comme par la coupole dans le
l rapide au travers des plaines de l’Empirée, trace un long sillon de lumière . Sa taille majestueuse est enveloppée d’un voile
ongue nuit dans une pénible agonie, désirant, frémissant de revoir la lumière , se reprochant la crainte qui le tient enchaîné,
r, il dit au jeune Anglais : « Vois-tu ce beau ciel resplendissant de lumière  ? as-tu du plaisir à le regarder ? — Oui, dit l’A
ui avait été grisâtre tout le jour, commençait à devenir noir, car la lumière s’en allait des nuages. Vous savez bien qu’à cett
e, que ses épaisses épaules ne protégeaient plus, un sillon rapide de lumière brilla tout-à-coup contre le rocher, et la vallée
ait dévorée presque entièrement. Alors, comme il vit au mouvement des lumières qui passaient derrière les croisées, que plusieur
de feints mouvements trompe l’œil étonné. Telle on voit du soleil la lumière éclatante, Briser ses traits de feu dans l’onde t
fenêtres de cette salle semblaient en ce moment éclairées d’une vive lumière  : cela parut étrange au roi ; il supposa d’abord
ne salle qui depuis longtemps n’avait pas été ouverte ? D’ailleurs la lumière était trop éclatante pour venir d’un seul flambea
ourpre et d’or ne s’affaiblissaient que par degrés insensibles, et la lumière se relirait lentement, comme un ami qui craint de
chèveront ce que nous avons commencé. » En effet, à peine un rayon de lumière a-t-il réchauffé ce front glacé, qu’aussitôt on v
aissée, je me consume dans les larmes ; je n’ose regarder fixement la lumière du soleil ; l’opprobre et la honte pèsent sur moi
e dehors lui disait à voix basse, masquant avec ses doigts le trou de lumière de la lampe, doucement. va doucement. Quand il fu
avait fait le dessin ; le mausolée touchait à la voûte, orné de mille lumières , et de plusieurs figures convenables à celui qu’o
ment ; mais au milieu de la nuit je me trouvai étendu par terre, sans lumière , et ne me ressouvenant de rien. Je recueillis peu
tait point un effet de mon imagination. Dirigé par quelques rayons de lumière que je n’avais pas d’abord aperçus, et qui s’écha
s de m’évanouir de nouveau, je me traîne vers la porte d’où venait la lumière  ; je ne puis rien voir, mais j’entends chuchoter
ne vive clarté se fit aux cieux, et ils furent environnés d’une douce lumière , qui allait éclairant leurs pas et dirigeant leur
inte couronne, ils arrivaient à la solitaire habitation ; et la douce lumière était toujours devant eux. L’enfant et le vieilla
l’amour montent de leurs cœurs vers a reine du ciel, du sein de cette lumière miraculeuse une femme apparaît entourée d’un grou
urs prêtes du Seigneur. Ne nous y abandonnez pas sans secours et sans lumière  ! Louis Veuillot. N° 220. — Le Mont Pilate.  
llait réciter l’office du soir : tout-à-coup cette chapelle éclata de lumière  ; le moine s’approcha, et sur les degrés de l’aut
e planète volage et libertine qui tire du soleil tout son éclat et sa lumière , et qui n’offre à la vue qu’une suite bizarre de
el silence ! au fond du sanctuaire, A peine on aperçoit la tremblante lumière De la lampe qui brûle auprès des saints autels. S
vie et de l’éternité. L’éternité ! quel mot consolant et terrible ! O lumière  ! O nuage ! ô profondeur horrible ! Que dis-je ?
ons point ces vers dont les races brillantes Montrent sur l’Océan des lumières flottantes, Et sous chaque aviron qui fend les fl
34 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
ncolie incurable, tentées par le désespoir, ennemies du jour et de la lumière . A leur dire, c’étaient des gens qui voulaient pé
le monde de chrétiens. Les premiers persécuteurs, voulant éteindre la lumière qui naissait et étouffer l’Église au berceau, ont
les couleurs ne soient noires. Tellement que, de l’obscurité et de la lumière , il se fait un troisième temps40, qui peut être s
, qui sont d’autant plus beaux qu’ils ont moins de force, et que leur lumière est toute pure… Par quelque porte que je sorte du
ne fallait pas l’étouffer sous les enrichissements, ni lui donner des lumières qui éblouissent, au lieu d’éclairer. Il est juste
ères dont la langue est venimeuse… Il y a des hiboux qui craignent la lumière . Combien de chevaux, qu’on emploie a tant d’ouvra
sère de l’homme, en regardant tout l’univers muet328, et l’homme sans lumière , abandonné à lui-même, et comme égaré dans ce rec
aiblir la vérité, et ne servent qu’à la relever davantage. Toutes les lumières de la vérité ne peuvent rien pour arrêter la viol
i pas438 qu’elle ne fût brûlée. Je me levai, dans cette crainte, sans lumière , avec un tremblement439 qui m’empêchait quasi de
er a fait quelque rare machine, aucun ne peut s’en servir que par les lumières qu’il donne. Dieu a fabriqué le monde comme une g
e reconnaissaient pas comme il faut ce grand Dieu duquel toutes leurs lumières étaient découlées ; superbes et arrogants qu’ils
déclara tout entière ; son courage croissait avec les périls, et ses lumières avec son ardeur. A la nuit, qu’il fallut passer e
e peuple de la tyrannie des Égyptiens, et à faire luire sur Israël la lumière incorruptible de la loi, passe quarante ans entie
embre 1674. Dieu voit tout Les méchants ont beau se cacher : la lumière de Dieu les suit partout ; son bras va les attein
pas ténèbres : la nuit est éclairée comme le jour ; l’obscurité et la lumière ne sont qu’une    même    chose.    » Les méchant
merveilleux où nous le voyons. N’est-ce pas aller contre ses propres lumières et contredire sa raison  ?663 (Serm. sur la Prov
chant les flambeaux de son visage. Elle a soutenu cette marche et ces lumières avec grâce et modestie. Nous sommes enfin arrivés
finit point, et la nuit avec ses sombres voiles y est inconnue : une lumière pure et douce se répand autour des corps de ces h
mes justes, et les environne de ses rayons comme d’un vêtement. Cette lumière n’est point semblable à la lumière867 sombre qui
et qui n’est que ténèbres ; c’est plutôt une gloire868 céleste qu’une lumière  : elle pénètre plus subtilement les corps les plu
ne veulent plus rien ; ils ont tout sans rien avoir ; car le goût de lumière pure apaise la faim de leur cœur. Tous leurs dési
it offensé d’une saillie, comme une vue délicate est offensée par une lumière trop vive. Rien pour lui n’était indifférent, pou
e celle dont ils partent ; l’œil reçoit et réfléchit en même temps la lumière de la pensée et la chaleur du sentiment : c’est l
t : il entend les signes de sa volonté. Sans avoir, comme l’homme, la lumière de la pensée, il a toute la chaleur du sentiment1
saine, il eut moins de justesse que de force dans l’esprit. Mêlant la lumière aux ténèbres, il prêta un faux jour d’évidence à
la montrent couverte d’un brillant de rosée, qui réfléchit à l’œil la lumière et les couleurs. Les oiseaux en chœur se réunisse
1405 de ce qu’elle a fait des vertus indépendantes du bonheur, et des lumières que l’adversité n’a pu éteindre1406. Les misèr
l’honneur des lettres ! restaurateurs des arts, pères de l’éloquence, lumières de l’esprit humain, que n’ai-je un rayon du génie
c’était une simple estampe, où se réunissaient tous les accords de la lumière et des ombres. Ils représentaient une contrée écl
ans les vallons, et au sommet des rochers, tandis que des torrents de lumière couvraient ses contours de l’or le plus pur1457;
règne dans leur enceinte, où tout est paisible, l’air, les eaux et la lumière . A peine l’écho y répète le murmure des palmistes
doré qu’on ne saurait peindre, et que je n’ai jamais vu ailleurs. La lumière et les ténèbres semblaient se mêler et comme s’en
et froid qui font les admirables paysages ; ce sont les effets de la lumière  : voilà pourquoi les roches et les bruyères de la
lonides et d’Acritas, la mer de Messénie brillaient de la plus tendre lumière  ; une flotte ionienne baissait ses voiles pour en
ailes1582. Une invocation1583 31 décembre 1799. Créateur de la lumière , pardonne à nos premières erreurs. Si nous fûmes
e dehors lui disait à voix basse, masquant avec ses doigts le trop de lumière de la lampe : « Doucement, va doucement. » Quand
les derniers feux du soleil qui, près de s’éteindre, coloraient d’une lumière rougeâtre la cime enfumée de l’Etna, et semblaien
lture des arts, on voit naître des hommes supérieurs qui reçoivent la lumière et la répandent, et vont plus loin que leurs cont
vous assistez au lever ou au coucher du soleil, à la naissance de la lumière ou à celle de la nuit, ces imposants tableaux ne
ravers champs ; des poteaux seuls marquent le chemin. Beaux effets de lumière sous les hauts bois de sapins. Les corps élancés
vaisseau de l’Église catholique1692. (Souvenirs d’Allemagne.) Les lumières de la raison Depuis les premiers jours des soc
issance a enseigné tout cela à tant de milliers d’hommes, sinon cette lumière naturelle, qui nous a révélé tout ce qui donne du
er plus qu’on n’en possède. Étudiez-vous donc, étudiez-vous à la pure lumière de ce flambeau de justice et de vérité qui brille
om de Thémistocle1736; la voilà, cette île que le soleil marque de sa lumière et l’histoire de ses souvenirs ; la voilà avec to
de notre ciel ; montagnes, qui vous transfigurez dans une auréole de lumière  ; îles charmantes, mer azurée, qui faites de la t
parlé de Dieu, et j’ai cru à sa parole. Son souffle versait en moi la lumière , la paix, l’affection, l’honneur, je ne sais quel
la Grèce et l’Italie. Un ciel pur, en versant sur elles des flots de lumière , leur épargnait cependant une chaleur qui les eût
’intelligence, mais fermant son vaste horizon là où pour lui finit la lumière . De geste et de ton, il tient d’un Moïse ; il y m
jusqu’ici on n’y avait rien entendu, et que c’est d’à présent que la lumière se fait1798. Au lieu d’introduire, en l’interprét
lors lion voit tout à coup le soleil se lever à l’horizon, et sa vive lumière développer elle-même par degrés l’immense paysage
s plantes rampantes. 40. Temps, c’est-à-dire une certaine nuance de lumière . 41. Pour le fruit signifie au lieu des fruits.
les expressions les plus belles ne pouvaient donner aucun éclat à la lumière qui y luit partout. » 116. Imprimé en 1658. Le
ne, et effraye l’imagination, quand l’idée de Dieu cesse d’être notre lumière . 329. Ces cris du cœur sont familiers à Pascal 
e. 370. Les anciens appréciaient plus que nous la douceur de voir la lumière . Notre vie affairée est moins voisine de la natur
de l’Eglise, est l’œil de l’âme; c’est par elle que s’introduisent la lumière et la vérité. » —« Je le mènerai dans la solitude
ges de la nature, s’est imaginé découvrir quelque grande et généreuse lumière  ; au lieu d’adorer son Créateur, elle s’est adoré
Jupiter et de Mnémosyne, sœurs d’Apollon. 847. Apollon, dieu de la lumière , de la médecine, des arts et de la poésie ; chass
de plus pur la vie et la matière. Les rayons transparents de la douce lumière , Les reflets nuancés des plus tendres couleurs, L
son sceptre d’or ces yeux fatigués, et les ferme délicieusement à la lumière . Il meurt, et l’on n’a point entendu son dernier
ces mêmes sont effrontées. « Il connut la clarté et se joua dans la lumière , mais pour l’éparpiller et en briser tous les ray
passions. 1194. Dans le visage, il va droit au regard, parce que la lumière du sentiment et de la pensée brille dans les yeux
son sépulcre, et retomberait épuisé au moment même où il entrevoit la lumière  » (Prévost-Paradol. Les Moralistes français, p. 2
es clairières dans le ciel par où le soleil précipite des torrents de lumière . Alors les nuages qui font la lisière s’illuminen
raux ou des idées religieuses. 1459. Cette description délicieuse de lumière et de sérénité est le cadre du ro­man de Paul et
e à voyager dans des espaces ouverts, et à se jouer dans des flots de lumière , où il n’aperçoit rien, mais où il est pénétré de
onnaissons pas les décrets du ciel, et à qui le ciel a donné d’autres lumières pour juger et pour nous conduire, n’avons-nous pa
es, la trace des rues, la vision d’une ville, mais ville brillante de lumière et de couleur ! – présentant noblement aux regard
nades blanches, ses milliers de dômes resplendissants sur lesquels la lumière d’un soleil d’automne tombe et rejaillit en vapeu
perpétuellement toutes les vertus, toutes les ressources, toutes les lumières , toutes les perfections qui lui manquent peut-êtr
e contenant les uns les autres, des millions de mondes étincelants de lumière  ; et parce que nous n’en comprenons pas l’essence
Pascal possédait à fond l’œuvre de Montaigne : mais il y portait les lumières de la foi. 1819. Ce fragment est détaché de l’hi
35 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
ès-Haut, votre source première, Qui du sein de la nuit fit jaillir la lumière  ! Contemporains du monde, éléments fraternels, Qu
pour être raisonnable et juste, suppose que l’affranchi a conquis les lumières suffisantes et les habitudes morales qui le rende
t adressé à l’homme, à l’homme laissé dans tout son libre arbitre. La lumière que chacun apporte en naissant est devenue plus é
paroles entrecoupées, ses chairs palpitantes ; mais bientôt venait la lumière  : alors son esprit faisait en un instant le trava
ce qui ne lui appartient pas ; mais de cette profonde humilité quelle lumière va jaillir ! Cherchez les bois où brilla l’épée d
toyens ? Washington a été le représentant des besoins, des idées, des lumières , des opinions de son époque ; il a secondé, au li
me de toute provenance et de toute couleur, de mettre incessamment en lumière les conditions essentielles de la vraie liberté,
izon Dégager lentement le jour de la raison, De chaque vérité dont la lumière est flamme Du genre humain croissant féconder la
rs humaines N’espérons plus, mon âme, aux promesses du monde : Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que toujours
tendraient jusqu’à la mer. Mais, quand on descend dans ces lieux sans lumière , on est encore plus frappé de leur profondeur que
ous détacher même de ce par quoi tout est visible, c’est-à-dire de la lumière . Le cimetière enveloppe tout, comme la mort envel
age. Le flot montait contre l’écueil et jetait sa blanche écume où la lumière décomposée prenait toutes les couleurs de l’arc-e
t les basses régions de l’atmosphère. Naguère, quant à la force de la lumière , les phares modernes étaient à peine supérieurs a
ants, leurs effets naturels peuvent être prodigieusement agrandis. La lumière des corps enflammés se répand uniformément dans t
e rayons horizontaux forme non-seulement une très-petite partie de la lumière totale, elle a de plus le grave inconvénient de s
ne sensible. Détruire cet éparpillement fâcheux, profiter de toute la lumière de la lampe, tel était le double problème qu’on a
est détruite ; ils forment, en sortant de l’appareil, un cylindre de lumière parallèle à l’axe du miroir. On ramène bien aussi
l, vers l’espace ou dans l’intérieur des terres : mais le cylindre de lumière réfléchie n’a plus que la largeur du miroir ; la
n. Chaque vaisseau aperçoit un instant et voit ensuite disparaître la lumière du phare ; d’après l’intervalle qui s’écoule entr
ui s’écoule entre deux apparitions ou deux éclipses successives de la lumière , le navigateur sait toujours quelle portion de la
en savent rien, mais ils en vivent et tressaillent de joie dans cette lumière , où ils croissent pleins de pressentiments, de ge
que de cet amour, sont parfois baignés, eux aussi, dans cette céleste lumière . La sagesse des nations a dit : Si jeunesse savai
nombres, Il est — je les ai vus — des nuages laiteux, Des gouttes de lumière aux rayons si douteux, Qu’un ver luisant caché da
on ; l’instruction première Doit luire à tout le monde ; ainsi que la lumière . Formez la conscience, et d’abord sachez bien, S’
ue ami qui pût, sur ses manières, D’un charitable avis lui prêter les lumières  ? CÉLIMÈNE. Dans le monde, à vrai dire, il se bar
parler sur d’étranges matières, Et mon esprit sans doute y manque de lumières  ; Mais puisqu’à prononcer il se trouve réduit : Q
ue, même alors qu’ils n’ont rien devant les yeux ; esprits amis de la lumière , qui, lorsqu’il leur vient une idée à mettre en œ
la polit. Ces doctes harangues, préparées avec art, jettent une vive lumière sur les discussions ; aucune improvisation ne peu
sociétés le germe puissant de la civilisation, en faisant pénétrer la lumière vive dans les profondeurs de l’intelligence humai
tant qu’ils avaient reçu du ciel les dons de l’intelligence et que la lumière de Dieu brillait dans leur génie ; je dirai plus,
pour ressaisir le fil brisé des traditions anciennes, et retrouver la lumière que Dieu y faisait encore briller, comme un derni
du style Ce n’est pas en un jour que s’est formée et a paru à la lumière cette littérature et particulièrement cette prose
sa prose est d’une qualité exquise : simple, naturelle rapide, d’une lumière incomparable. Elle a toutes les perfections secon
grâces mêmes sont effrontées. Il connut la clarté et se joua dans la lumière , mais pour l’éparpiller et en briser tous les ray
ur ; il l’adresse à un de nos amis, qui vous en pourra donner plus de lumière . Pour moi, bien que je n’aie guère de jugement, s
chaque jour, qui me fait trouver dans la foi de mon enfance toute la lumière de mon âge mûr, toute la sanctification de mes jo
mmes dans l’ancien monde, avant la venue de Jésus-Christ, sinon cette lumière naturelle qu’on traite aujourd’hui avec une si ét
t les monuments irréfragables de l’histoire, ou qu’on confesse que la lumière naturelle n’est pas si faible, pour nous avoir ré
r dans ces colonies, dont il accrut la civilisation matérielle et les lumières  ; découvrit l’identité du fluide électrique et de
t. Ils savent qu’en recevant d’eux le pain comme il reçoit de Dieu La lumière , l’indigent les honore ; ils savent que l’on peut
essager, porte un flambeau divin. Quand mon œil fatigué se ferme à la lumière , Tu viens d’un jour plus pur inonder ma paupière 
veugle en sa sombre carrière, Par la voix, par la main, et non par la lumière . Noble instinct, conscience, ô vérité de cœur ! D
telle ; Et mon âme, qui veut vivre et souffrir encor, Reprend vers la lumière un généreux essor, Et se fait dans l’abîme où la
on divine. L’une vient de l’homme avide de connaître ; l’autre est la lumière venue de Dieu, c qui éclaire tout homme venant au
36 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
ous des prodiges, des chefs-d’œuvre en tous les genres. Ce siècle des lumières et du vrai goût n’eut presque rien à envier aux b
rnier, d’Aguesseau, Cochin, et Normant furent par leur éloquence, les lumières du barreau D’Avrigny, Rollin et Bougeant se disti
37 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
les plus chers. Ce n’est pas que quelques étincelles de cette céleste lumière ne sortent par intervalles des écrits des philoso
s’élance de sa source avec la rapidité, et frappe avec l’éclat de la lumière . Ce n’est pas que les esprits bien faits n’aient
anité et de son insuffisance. 182Trop frappé cependant d’une fausse lumière , J’ai longtemps ignoré cette vertu première, Cett
passages, textuellement suivis par les deux traducteurs. Les simples lumières du bon sens indiquaient à tout le monde de pareil
38 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
tirez-vous, démons, qui volez dans la nuit. Chantons l’auteur de la lumière Jusqu’au jour où son ordre a marqué notre fin ; E
sclave volontaire De cet esclave de la mort1 ! 1. L’aurore est la lumière qui paraît avant que le soleil soit sur l’horizon
doré. 1. Ce vers n’a pas un sens net. Le poëte entend par là que la lumière du jour prend possession pleine et entière du mon
de la nuit ! » 3. O clarté. Cette clarté est Dieu, source de toute lumière pour les intelligences et les cœurs. 4. Demander
39 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
ontrées étrangères1. (Carème, II.) La vérité La vérité, cette lumière du ciel, est la seule chose ici-bas qui soit dign
soit digne des soins et des recherches de l’homme. Elle seule est la lumière de notre esprit, la règle de notre cœur, la sourc
aiblir la vérité, et ne servent qu’à la relever davantage. Toutes les lumières de la vérité ne peuvent rien pour arrêter la viol
40 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
moment où le mouvement de la terre sur elle-même dérobe à nos yeux la lumière du soleil. Pour le poète, c’est une heure de sile
evoir encor pour la dernière fois Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière Perce à peine à mes pieds l’obscurité des bois. O
41 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
avec le relief des premiers, nous ne devions pas les isoler en pleine lumière  : nous avons rapproché, dans un appendice au sièc
ec ardeur ; il imprima, lut, commenta l’antiquité ; il fit partout la lumière par la plume de ses écrivains et par la parole de
de faire brancher nostre ennemy, et de luy esblouyr les yeulx par la lumière du soleil ; c’est un tour d’art et de science, et
s capables de peur, belles âmes d’ailleurs, et qui ne manquent pas de lumière  ; mais elles n’ont point de feu, ou il est si mal
ec Pignerol et Suse. Ouvrez donc les yeux, je vous supplie, à tant de lumière . Ne haïssez pas plus longtemps un homme qui est s
ur ; il l’adresse à un de nos amis, qui vous en pourra donner plus de lumière . Pour moi, bien que je n’aie guère de jugement, s
vue des objets bas qui l’environnent ; qu’il regarde cette éclatante lumière mise comme une lampe éternelle pour éclairer l’un
t au présent ; et, si nous y pensons, ce n’est que pour en prendre la lumière pour disposer de l’avenir. Le présent n’est jamai
que de connoître la vérité et d’apporter aux hommes quelque nouvelle lumière , on a une passion secrète de leur ravir cette glo
leur veut ôter la liberté de l’examiner et d’en juger par leur propre lumière , ce qui leur paroît une domination injuste. Ceux
seul soupçon qu’on a plutôt embrassé une opinion par passion que par lumière la rend suspecte. C’est un défaut si visible que
ent, parce que c’est plutôt le hasard qui les y attache qu’une solide lumière , ou qui s’arrêtent, au contraire, à leurs sens av
sais rien. Il s’en trouve d’autres, au contraire, qui ayant assez de lumières pour connaître qu’il y a quantité de choses obscu
cès de vos ouvrages, que d’accuser l’injustice du siècle et le peu de lumière des courtisans. Sachez, s’il vous plaît, monsieur
e qu’il faut pour occuper telle place ? Et quand il en auroit plus de lumière et assez d’équité pour prononcer ainsi contre lui
facilité de son humeur et la force de son esprit, il communiquoit ses lumières et profitoit de celles des autres. C’est là qu’il
les ait formés et grossis, ne résisteront point aux vives et célestes lumières de Votre Majesté. Je ne les combattrai point sans
après moi, vous ne pouvez plus, sans honte, être conduit par d’autres lumières ni contraint par une autre autorité, accoutumez-v
rits du commun reçoivent sans peine, parce qu’elle flatte leur peu de lumière et leur paresse, leur permettant d’appeler leurs
i vous fait décider trop librement, par cet attachement à vos propres lumières qui ne se soumet jamais à celles des autres. Croy
s à ses idées et à son style le surnom de « Platon chrétien ». Des lumières naturelles L’âme reçoit de la vérité éternell
ns les plus barbares ces règles de la justice qu’il devoit suivre. La lumière de la vérité qui éclaire tout le monde l’éclairoi
a voix de la vérité, quoiqu’elle l’étonnât ; et il ne voyoit point sa lumière , quoiqu’elle le pénétrât. Il est vrai que notre u
re unis. Elle ne les abandonne pas, ce sont eux qui l’abandonnent. La lumière luit dans les ténèbres, mais elle ne les dissipe
les ténèbres, mais elle ne les dissipe pas toujours ; de même que la lumière du soleil environne les aveugles et ceux qui ferm
tonne la raison. Il faut que l’esprit juge de toutes choses selon ses lumières intérieures, sans écouter le témoignage faux et c
x et confus de ses sens et de son imagination ; et s’il examine, à la lumière pure de la vérité qui l’éclairé, toutes les scien
es et inaccessibles du nord, que le soleil éclaire à peine, ont vu la lumière céleste. Les plages brûlantes de l’Afrique ont ét
s ont découverte ? Nations ensevelies dans l’ombre de la mort, quelle lumière sur vos têtes ! (Sermon pour la fête de l’Épiph
renaître ; il respiroit et entrevoyoit dejà de loin la douce et pure lumière du séjour des héros. C’est dans ce lieu qu’habito
finit point et la nuit, avec ses sombres voiles, y est inconnue. Une lumière pure et douce se répand autour des corps de ces h
mes justes, et les environne de ses rayons comme d’un vêtement. Cette lumière n’est point semblable à la lumière sombre qui écl
rayons comme d’un vêtement. Cette lumière n’est point semblable à la lumière sombre qui éclaire les yeux des misérables mortel
et qui n’est que ténèbres ; c’est plutôt une gloire céleste468 qu’une lumière  : elle pénètre plus subtilement les corps les plu
s ne veulent plus rien : ils ont tout sans rien avoir, car ce goût de lumière pure apaise la faim de leur cœur ; tous leurs dés
que sur une géométrie qu’ils ne tenoient presque que de leurs propres lumières . Mais l’un, prenant un vol hardi, a voulu se plac
re siècle d’honorer du nom d’esprit. Esprit plus brillant que solide, lumière souvent trompeuse et infidèle, l’attention le fat
appeler à la sublimité de son origine. La vérité est en même temps sa lumière , sa perfection, son bonheur. Mais ce bien si préc
de ses talens, il ne saura pas moins se défier de Ia vivacité de ses lumières . Il sentira que l’esprit le plus pénétrant a beso
s, d’où je venois. J’ouvris les yeux, quel surcroît de sensation ! la lumière , la voûte céleste, la verdure de la terre, le cri
cette pensée naissante lorsque je tournai les yeux vers l’astre de la lumière  : son éclat me blessa ; je fermai involontairemen
ccupé tout entier de ce nouveau genre d’existence, j’oubliois déjà la lumière , cette autre partie de mon être que j’avois connu
iqu’elle me parût immense en grandeur par la quantité des accidens de lumière et par la variété des couleurs, je crus reconnoît
roissoit si parfaite en comparaison du plaisir que m’avoient causé la lumière et les sons, que je m’attachai tout entier à cett
vides et sans bornes, il voit partout l’espace comme son tombeau ; la lumière du jour, plus triste que l’ombre de la nuit, ne r
fanaux, des flambeaux, aux points les plus obscurs. Mais, malgré ces lumières de la tradition écrite, si l’on remonte à quelque
excès du crime, la vraie grandeur de notre âme ; là, brille en pleine lumière la force de la nature ; là paroît la vertu sans b
ages, les forêts entières, toute la scène de la nature éclairée de la lumière de l’astre du jour… Hâte-toi de revenir. Prends l
âte-toi de revenir. Prends le pinceau que tu viens de tremper dans la lumière , dans les eaux, dans les nuages ; les phénomènes
ur des heures du matin, le ciel te prépare de nouveaux phénomènes. La lumière s’affoiblit ; les nuages s’émeuvent579, se sépare
auvais et sans matelas. Le vieillard mort est étendu sur ce lit ; une lumière qui tombe d’une fenêtre n’éclaire que son visage 
oucher, lorsque j’aperçus, à travers les palissades de ma cabane, une lumière dans les bois. Bientôt après, j’entendis la voix
étoient soumis à un despotisme consacré par la religion. Aussi cette lumière ne brilla-t-elle quelques momens que pour faire p
; pendant la nuit, les étoiles sont des étincelles brillantes dont la lumière plus pure n’éprouve pas ce tremblement qui les di
dépourvu de rayons, il brille cependant d’un éclat incroyable, et sa lumière est d’une blancheur éblouissante ; on est étonné
t pas. Aujourd’hui rien de voilé, rien que le soleil n’éclairât de sa lumière la plus vive ; le lac complètement dégelé réfléch
u lugubre aspect de la nature. Le soleil éclairant ces hauteurs de sa lumière la plus vive n’y répandoit pas plus de joie que s
doré qu’on ne saurait peindre, et que je n’ai jamais vu ailleurs. La lumière et les ténèbres semblent se mêler et comme s’ente
rs un voile de feuillages, répand dans la profondeur du bois une demi lumière changeante et mobile, qui donne aux objets une gr
descendait dans les intervalles des arbres et poussait des gerbes de lumière jusque dans l’épaisseur des plus profondes ténèbr
là, formaient des îles d’ombres flottantes sur cette mer immobile de lumière . Auprès, tout aurait été silence et repos, sans l
oitrine, restés seuls debout sur le champ de bataille des siècles. La lumière automnale de cette scène avait la couleur violett
et de feuillages, dans lesquelles il ne s’insinue toujours un peu de lumière . Une teinte singulièrement harmonieuse marie la t
s avez sans doute admiré dans les paysages de Claude Lorrain665 cette lumière qui semble idéale et plus belle que nature ? Eh b
umière qui semble idéale et plus belle que nature ? Eh bien, c’est la lumière de Rome ! Je ne me lassais point de voir, à la vi
pas, elle retourne à midi, et vous dites encore : Ici il y a trop de lumières pour qu’il soit besoin de passer outre. Vous vous
vérité appelle la vérité ; et s’il nous était permis d’apercevoir la lumière infinie, nous verrions que la lumière va à la lum
us était permis d’apercevoir la lumière infinie, nous verrions que la lumière va à la lumière, l’évidence à l’évidence, et que
d’apercevoir la lumière infinie, nous verrions que la lumière va à la lumière , l’évidence à l’évidence, et que l’infini rencont
es de la vérité. Partout et toujours, au commencement et à la fin, la lumière qui éclaire l’ombre, l’ombre qui obscurcit la lum
et à la fin, la lumière qui éclaire l’ombre, l’ombre qui obscurcit la lumière , le chemin et la borne, la science et la foi. (
inconvéniens d’une perpétuelle distraction. Le soir, on éteignait la lumière de bonne heure par économie, et le pauvre écolier
s fables ou des idées fausses un style recherché. Buffon, éclairé des lumières de la science moderne, est sévère et précis dans
re du christianisme est d’avoir proclamé et répandu la charité, cette lumière du moyen âge, cette consolation de la servitude,
l cherche les abris ; et lorsque, dans un beau jour de printemps, une lumière pure éclaire vivement un gazon en pente, ou une m
nds, on ne les apprécierait pas. Prenez pour échelle la vitesse de la lumière  ; dites qu’elle parcourt quatre-vingt mille lieue
es par seconde ; ajoutez ensuite qu’il n’existe aucune étoile dont la lumière nous vienne en moins de trois ans ; qu’il en est
elles on a pu employer un moyen d’observation particulier, et dont la lumière ne nous vient pas en moins de trente ans. En pass
sibles plusieurs millions d’années après avoir été anéanties ; car la lumière qui en émane emploie plusieurs millions d’années
ération :   Le Dieu, poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses nombreux blasphémateurs778. » (Discours
f que jamais à saisir les occasions de rendre un légitime hommage aux lumières et à l’éloquence du Pline français. (Notices sc
yle manque souvent de relief et de couleur, mais non de netteté et de lumière  ; il est toujours uni, coulant, souple, lucide. S
paroles entrecoupées, ses chairs palpitantes ; mais bientôt venait la lumière  : alors son esprit faisait en un instant le trava
les. Pascal, Molière, Corneille, La Fontaine, Racine, ces brillantes, lumières avaient successivement disparu. Bossuet, Bourdalo
et même cause ayant pour ennemis tous ceux qu’offusquait cette double lumière . Sous cette influence féconde des deux antiquités
Russie, et à faire ruisseler, étinceler ou chatoyer la couleur et la lumière sur les toiles de Véronèse et de Rembrandt, sur l
ndide, comme devait être celui qui éclairait le Paradis terrestre. La lumière ruisselait dans cet océan de montagnes comme de l
ce au ton rare et charmant qu’aucune palette n’a reproduit encore. La lumière étincelle sans chaleur, et le soleil glacé fait r
mense horizon pâle qui paraissait refléter la lune et lui renvoyer la lumière qu’il en recevait. Il se reformait autour du wago
les morions aux ciselures fantasques se damasquinent883 d’ombre et de lumière et lancent des éclairs comme des miroirs ; le cie
temple, et que dorent, comme des rayons de gloire, quelques zones de lumière orangée, descend dans le nuage d’une draperie ros
e ou deux raies d’ombre dans toutes les rues de la ville. Un filet de lumière plus vive, qui borde le contour des terrasses, ai
nt, qu’un point vermeil pareil à une feuille de rose. Puis une faible lumière se forme au pied des coteaux, et répand une brume
és de l’horizon, comme afin de ménager un passage harmonieux entre la lumière et l’ombre et d’accoutumer les yeux à la nuit par
de ses lèvres, s’épand sur tous les sujets et y laisse des sillons de lumière et des ondes d’harmonie. Sa poésie est de l’éloqu
nfin les groupes du Liban même, qui font le rideau de cette scène. La lumière est si nette et l’air si pur, qu’on distingue, à
ères maronites, faisant de larges taches d’ombre ou de larges jets de lumière sur les flancs ciselés du Liban ; les caravanes d
rance renaît dans mon cœur. — Non, celui qui inonde ainsi l’Orient de lumière ne l’a point fait briller à mes regards pour me p
aint ; Une gloire du Titien (le ciel ouvert avec les saints) ; « Une lumière surnaturelle entr’ouvrit les nuées ; au milieu d’
i est corporel avec ce qui est quasi immatériel, je veux dire cette «  lumière céleste » qui se goûte et se respire, et ce qui s
êtes, trouve sa sérénité dans sa hauteur et ne perd aucun rayon de la lumière qui l’environne. » (Bossuet, Or. fun. du pr. de C
re : les sciences sont les éléments de la pensée, les lettres sont la lumière des sciences. La pensée est aux sciences, si vous
ient nettement sur le fond bleu du ciel ; les insectes qui vivent- de lumière , demoiselles vertes, cantharides, volaient à leur
mis. La lune reposait sur les prairies qu’elle inondait de sa blanche lumière  ; les étoiles étincelaient au ciel ; la rivière s
42 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
t descendu dans le sombre empire des morts ; et je jouis encore de la lumière  ! elle sera traînante ; elle aura perdu toute sa
la Clarté du Style. Nécessité d’être clair dans son style. La lumière du soleil frappe nos yeux, sans que nous y fassio
ns attention : telle doit être, suivant la pensée de Quintilien 2, la lumière qui brille dans un ouvrage d’esprit. Un écrivain
que chose. C’est un brouillard, dans lequel il entre quelque rayon de lumière . Mais cette lumière est trop faible, pour que nou
brouillard, dans lequel il entre quelque rayon de lumière. Mais cette lumière est trop faible, pour que nous puissions distingu
ifier une propriété du fou ; le mot rayon, pour signifier un trait de lumière . Ainsi quand on dit, la chaleur du feu, les rayon
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
en celle des autres. Alors il sera juste, et sa justice accroîtra ses lumières . Il sera le vengeur et le panégyriste des écrivai
ressemblances de génie, et des différences de situation, de mœurs, de lumières , qui les rapprochent ou les éloignent de l’antiqu
indépendance de goût supposent une supériorité de connaissances et de lumières qui ne peut exister sans un talent distingué ; ma
44 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
m’enveloppa par devant, par derrière, D’un voile éblouissant une vive lumière Et me couvrit au point que je ne voyais plus. « 
re, et les passions avec elles-mêmes ; nous éblouir par ces traits de lumière qui n’appartiennent qu’aux talents supérieurs ; n
u matin, s’échappant des replis d’un nuage d’or, verse tout à coup sa lumière sur les bois, l’Océan et les deux armées. La terr
in de nous, blanchi dans ses liens, Gémit dans un cachot, privé de la lumière , Oublié de l’Asie et de l’Europe entière ; Tel es
aut, qui vient de la sublimité de l’esprit, est toujours joint à. des lumières qui le suppléent. Il avait assez de religion pour
voilà, fatigué, de retour au hameau. Hélas ! à la clarté d’une faible lumière , On veille, on pleure encore dans la triste chaum
tremblèrent      Sous le dernier soupir de Dieu. C’est l’heure où la lumière aux ténèbres fit place, Où des formes sans nom tr
aines peut-être, L’espoir tardif de leur amour. Les petits ont vu la lumière  ; J’entends leurs cris ; il faut nourrir Cette je
e à jamais vit dans mon souvenir, — Je l’aperçus baigné d’une ardente lumière , Tenant son bras levé comme pour me bénir. Et Die
c’était une simple estampe, où se réunissaient tous les accords de la lumière et des ombres. Il représentait une contrée éclair
dans les vallons et au sommet des rochers, tandis que des torrents de lumière couvraient ses contours de l’or le plus pur, et d
e l’astre du jour, en se levant sur l’horizon, dissipa l’empire de la lumière et fit régner celui des ombres. Bientôt des étoil
e l’Église, est l’œil de l’âme : c’est par elle que s’introduisent la lumière et la vérité. » « Je le mènerai dans la solitude,
à pas égaux, d’un rhythme cadencé ? Ils mettent à profit ce reste de lumière Pour finir le travail dès l’aube commencé. Sous l
t de leurs oppositions entre elles un nouveau lustre et des effets de lumière si sublimes que notre art ne peut ni les imiter n
lement en arrière, se dessinent avec grâce sur ce fond radieux, où la lumière du soleil se joue en mille manières, se perd et s
bstacles ; comme une âme du premier ordre, pleine de ressources et de lumières , qui voyait encore où personne ne voyait plus. Co
du jour achève sa carrière, Le sculpteur a marqué ces longs traits de lumière , Ces rayons dont l’éclat, dans les airs s’épancha
doré qu’on ne saurait peindre, et que je n’ai jamais vu ailleurs. La lumière et les ténèbres semblaient se mêler et comme s’en
          Ô Thémis, mon auguste mère, Æther, divin foyer de vie et de lumière ,            Voyez mes maux ! Jugez les dieux !
pur, voile céleste étendu sur la terre,        Voûte immense, sainte lumière , Mon cri de désespoir vous salue !… Et ma main   
ucoup que le trop d’esprit gâte, qui voient mal les choses à force de lumières , et même qui seraient bien fâchés d’être de l’avi
Toute approbation qui marche avant la sienne est un attentat sur ses lumières , dont il se venge hautement en prenant le contrai
veugle-né. « Vous ne savez donc pas, reprit-elle, ce que c’est que la lumière , qui est si belle et si agréable, et le soleil qu
d’embrasser l’aveugle, dont le discours lui découvrait une plus belle lumière que celle dont il était privé. « Et, dit-elle, il
le croit, elle qui jugeait la foi impossible ; Dieu la change par une lumière soudaine, et par un songe qui tient de l’extase.
ter. » Ainsi elle passa tout d’un coup d’une profonde obscurité à une lumière manifeste. Les nuages de son esprit sont dissipés
ie qui l’enrichit, et du commerce qui multiplie les richesses, et des lumières qu’aucune vexation ne peut arrêter ; en présence
ût, l’histoire du monde, la science des tyrannies et des libertés, la lumière reçue des temps, l’ombre de tous les grands homme
angage est bien plus passagère. Des mots presque oubliés reverront la lumière , Et d’autres, que l’on prise, auront un jour leur
ons,                Environnez-moi des rayons                De votre lumière immortelle : Vous savez animer l’air, la terre et
’excès du crime, la vraie grandeur de notre âme ; là brille en pleine lumière la force de la nature ; là paraît la vertu sans b
uit avec volupté, comme la fleur sous un ciel serein. Il recherche la lumière , les souffles caressants, les suaves harmonies, l
d doit croître et s’agrandir dans les siècles avec sa renommée et nos lumières . Peut-être les uns et les autres ne doivent point
l’histoire et ses terribles agitations, qu’à travers ce rayon de pure lumière que le génie des grands écrivains a répandu sur t
té rapide, quoique gradué. Déjà j’étais rendu à la foi, je voyais une lumière nouvelle, mais elle m’épouvantait et me consterna
ées, avouables ou égoïstes, misérables, bonnes à cacher loin de toute lumière  ? Nos amis, notre pays, le désir trop souvent con
vers le bien, le découragement inquiet de l’âme qui s’élance vers la lumière et qui retombe, sont-ils au fond de notre tristes
45 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
tiva l’attention des autres, et se fit écouter avec plaisir. Aidé des lumières d’une raison droite et sage, il entrevit des véri
voilà le bon. Quelques comparaisons familières vont répandre une vive lumière sur ces définitions. Un peintre nous offre, sur l
46 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
devons qu’à la bonté de ce Dieu, qui a bien voulu prévenir en nous la lumière de la raison même par celle de la foi. Mais quoiq
ours de la foi, par laquelle seule Dieu veut nous conduire dans cette lumière immense de la vérité qui dissipera toutes nos tén
47 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
voiles pluvieux et multipliés, laisse échapper de longs rayons d’une lumière blafarde. La surface plombée de la mer se creuse
à leurs yeux malades. Ils n’en ont plus que pour voir des ombres. La lumière les éblouit. Ce qui n’est rien est tout pour eux 
48 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
ide, mais plus de brillant. On ne dit pas : il se fie davantage à ses lumières qu’à celles des autres, mais il se fie plus à ses
tage à ses lumières qu’à celles des autres, mais il se fie plus à ses lumières . Davantage ne peut s’employer que comme adverbe.
49 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
de leurs oppositions entre elles, un nouveau lustre, et des effets de lumière si sublimes, que notre art ne peut ni les imiter
lement en arrière, se dessinent avec grâce sur ce fond radieux, où la lumière du soleil se joue en mille manières, se perd et s
es objets prendront de la couleur ; et le sentiment, se joignant à la lumière , l’augmentera, la portera plus loin, la fera pass
mettre partout des traits saillants ; rien n’est plus contraire à la lumière , qui doit faire un corps et se répandre uniformém
cet esprit mince et brillant dans un écrit, moins il aura de nerf, de lumière , de chaleur et de style, à moins que cet esprit n
ujours ce recueil si précieux : car, sans la foi, l’âme est privée de lumières  ; sans la charité, le cœur est vide de bonnes œuv
50 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
crainte de l’opinion, appuyez ou combattez les préjugés, etc. Une des lumières du barreau de Paris, Me Chaix-d’Estange, défendai
as le dévoyer. Moins on cherchera votre dessein, moins on attendra la lumière , plus on s’intéressera vite à vos inventions. Il
e méthode, c’est s’égarer dans un labyrinthe obscur pour arriver à la lumière . La méthode ne s’annonce jamais moins que lorsqu’
51 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
s clameurs, Le dieu, poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs ; et cette stroph
ature humaine que sa perfection idéale. Le mot de la Bible : « que la lumière soit, et la lumière fut », le Jupiter d’Homère éb
perfection idéale. Le mot de la Bible : « que la lumière soit, et la lumière fut », le Jupiter d’Homère ébranlant l’Olympe d’u
52 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
s inconnu sèche dans la poussière1 ; Le David imprimé n’a point vu la lumière  ; Le Moïse commence à moisir2 par les bords. Quel
du ciel voit leur démarche altière, Retire en leur faveur sa paisible lumière . La Discorde en sourit2 et, les suivant des yeux,
ans l’air secouant la poussière, Dans la main de Boirude il éteint la lumière . Les guerriers à ce coup demeurent confondus ; Il
53 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
es différents principes d’un art se communiquent réciproquement de la lumière , et que, pour en bien connaître toute la justesse
soit une doctrine qui renverse toute la physique et éteint toutes les lumières que Dieu nous a données sur les propriétés de la
s. Quel galimatias ! Qu’est-ce qu’une doctrine qui éteint toutes les lumières que Dieu nous a données sur les propriétés de la
54 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
tirer de cette diversité d’opinions en des esprits éclairés des mêmes lumières , c’est qu’ils ont pris la comédie différemment, e
ucoup que le trop d’esprit gâte, qui voient mal les choses à force de lumières , et même qui seraient bien fâchés d’être de l’avi
Toute approbation qui marche avant la sienne est un attentat sur ses lumières , dont il se venge hautement en prenant le contrai
55 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
, si j’ai bonne mémoire, ait été aussi vite que l’œil à découvrir ces lumières . Le Cid et Pompée, où les actions sont un peu pré
lle se défend des surprises, elle se rend aussi à la vérité, quand sa lumière lui apparaît. Il n’y a rien de plus estimable qu
ent, parce que c’est plutôt le hasard qui les y attache qu’une solide lumière , ou qui s’arrêtent, au contraire, à leur sens ave
sais rien. Il s’en trouve d’autres, au contraire, qui ayant assez de lumières pour connaître qu’il y a quantité de choses obscu
subtilité. Comme il ne faut point d’autres marques pour distinguer la lumière des ténèbres que la lumière même, qui se fait ass
point d’autres marques pour distinguer la lumière des ténèbres que la lumière même, qui se fait assez sentir, ainsi il n’en fau
pêcher les yeux de voir, lorsqu’étant ouverts ils sont frappés par la lumière du soleil56. Mais parce que l’esprit se laisse qu
partie qu’ils destinent à cet effet, et qu’ils appellent logique, une lumière capable de dissiper toutes les ténèbres de notre
énie, il y en a néanmoins qui lui sont propres et particulières : ses lumières n’ont point de bornes, il agit toujours également
s écoutent. La fortune fait paraître nos vertus et nos vices comme la lumière fait paraître les objets. Si la vanité ne renvers
t qui, par cette seule raison qu’ils ne trouvent pas en eux-mêmes les lumières qui les persuadent81 négligent de les chercher ai
ernité, il n’y a point aussi de bonheur pour ceux qui n’en ont aucune lumière . C’est donc assurément un grand mal que d’être da
s. S’ils sont fâchés dans le fond de leur cœur de n’avoir pas plus de lumières , qu’ils ne le dissimulent pas : cette déclaration
vue des objets bas qui l’environnent ; qu’il regarde cette éclatante lumière mise comme une lampe éternelle pour éclairer l’un
n’aperçoivent rien d’extrême. Trop de bruit nous assourdit ; trop de lumière éblouit ; trop de distance et trop de proximité e
un cercle sans fin : étant certain qu’à mesure que les hommes ont de lumière , ils trouvent et grandeur et misère en l’homme, E
ruire et de corriger les hommes. Qui peut donc refuser à ces célestes lumières de les croire et de les adorer ? Car n’est-il pas
avait fait le dessin ; le mausolée touchait à la voûte, orné de mille lumières , et de plusieurs figures convenables à celui qu’o
d on a connu Jésus-Christ, et qu’on a eu part à ses grâces ; quand la lumière divine s’est découverte, et qu’avec des yeux illu
s les autres, princes et princesses, nobles rejetons de tant de rois, lumières de la France, mais aujourd’hui obscurcies et couv
usion dans le principe. De ce principe, comme du centre, se répand la lumière sur toutes les parties de cet ouvrage ; de même q
sorte que d’un seul endroit il distribue à chaque objet son degré de lumière , tout le discours est un ; il se réduit à une seu
un prince qui avait plusieurs bonnes qualités, qui ne manquait pas de lumières , qui aimait naturellement le bien, et, pour tout
s fanaux, des flambeaux, aux points les plus obscurs. Mais malgré ces lumières de la tradition écrite, si l’on remonte à quelque
es objets prendront de la couleur ; et le sentiment, se joignant à la lumière , l’augmentera, la portera plus loin, la fera pass
mettre partout des traits saillants ; rien n’est plus contraire à la lumière qui doit faire un corps et se répandre uniforméme
cet esprit mince et brillant dans un écrit, moins il aura de nerf, de lumière , de chaleur et de style ; à moins que cet esprit
lévation, le génie fournit assez pour donner à chaque objet une forte lumière , si l’on peut ajouter la beauté du coloris à l’én
ous l’excès de vos malheurs : Mais si, dans ce séjour de gloire et de lumière , Ce Dieu tout juste et bon peut souffrir ma prièr
en elle a les mêmes matières : Mon époux, en mourant, m’a laissé ses lumières  ; Son sang, dont les bourreaux viennent de me cou
vec assez de peine il425 ouvre un œil mourant ; Et, ce reste égare de lumière incertaine Lui peignant son cher frère au lieu de
la même main. « C’est… » La parque à ce mot lui coupe la parole ; Sa lumière s’éteint, et son âme s’envole : Et moi, tout effr
premier instant où les enfants des rois         Ouvrent les yeux à la lumière         Est celui qui vient quelquefois         F
t en profaner le nom, Que de vouloir le mettre à toute occasion. Avec lumière et choix cette union veut naître ; Avant que513 n
s à vous de toutes les manières ; Et, comme votre esprit a de grandes lumières , Je viens, pour commencer entre nous ce beau nœud
Dieu vivant la colère étincelle592… ASSUÉRUS. Ô soleil, ô flambeau de lumière immortelle ! Je me trouble moi-même ; et sans fré
e tes pieds baisent la poussière : Les peuples à l’envi marchent à ta lumière . Heureux qui pour Sion d’une sainte ferveur      
nier pas de ma longue carrière, Et mes yeux sans regret quitteront la lumière , S’ils vous ont vu régir sous d’équitables lois L
s clameurs, Le dieu, poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs751. Souveraine de
de plus que la connaissance des vérités qu’on peut découvrir par les lumières naturelles et qui peuvent servir à l’usage de la
du monde ancien, où n’existait pas comme chez les modernes, grâce aux lumières du christianisme, la sainte idée du respect qu’il
ollicite son juge ne lui fait pas honneur ; car ou il se défie de ses lumières et même de sa probité ou il cherche à le prévenir
e l’Imagination, c. V. 731. L’auteur désigne la décomposition de la lumière , une des principales découvertes de Newton. 732
56 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
ve et la diminue1. (Petit Carême.) La vérité La vérité, cette lumière du ciel, est la seule chose ici-bas qui soit dign
soit digne des soins et des recherches de l’homme. Elle seule est la lumière de notre esprit, la règle de notre cœur, la sourc
57 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
inconvénients d’une perpétuelle distraction. Le soir, on éteignait la lumière de bonne heure par économie, et le pauvre écolier
ût, l’histoire du monde, la science des tyrannies et des libertés, la lumière reçue des temps, l’ombre de tous les grands homme
58 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
époque, et en prépare une autre. Il y a du crépuscule dans sa sereine lumière  : ses lueurs tempérées firent pressentir les astr
. Ici, le soleil sur ma tête Rit sans cesse dans un ciel pur, Où la lumière sur l’azur Verse un air d’éternelle fête. Comb
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
dans sa fraîcheur première, Change les pleurs de l’aube en gouttes de lumière  ; Et la forêt joyeuse, au bruit des flots chanteu
ntre tous, de son amour de mère, Ceux dont l’âme innocente attend une lumière . Les petits révoltés, les rôdeurs de buissons Pré
60 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
uleurs dans le discours de manière que le mélange des ombres et de la lumière ajoute à leur éclat. J.-B. Rousseau définit ainsi
les rend avec usure. Il commande au soleil d'animer la nature, Et la lumière est un don de ses mains ; Mais sa loi sainte, sa
s clameurs, Le dieu, poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs. La grâce et l'h
omme un éclair. Cette pensée de Moïse est sublime : Dieu dit : que la lumière soit, et la lumière fut. La réponse que fait le v
e pensée de Moïse est sublime : Dieu dit : que la lumière soit, et la lumière fut. La réponse que fait le vieil Horace quand on
désignent ce pourquoi elles ont été premièrement établies, comme : la lumière éclaire, le feu brûle ; et le style naturel rend
urée J'enchaîne le présent, je vis dans l'avenir. Du soleil épuisé la lumière plus douce, De ses feux par degrés verra tarir la
t le génie et le savoir de celui qui jette à l'aventure des traits de lumière , quelque justes que soient les pensées, quelques
61 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
les objets prendront de la couleur ; et le sentiment se joignant à la lumière , l’augmentera, la portera plus loin, la fera pass
r l’un l’autre ; mais, dans le même tableau, ce mélange d’ombre et de lumière détache les objets et les relève avec plus d’écla
harmonieux. Il en est de ces gradations comme de celles du son, de la lumière et des couleurs : rien n’est heurté, mais il y a
t-à-dire le matin et le soir : A l’heure de l’affût, soit lorsque la lumière Précipite ses flots dans l’humide séjour, Soit lo
ces objets les relève ou les rabaisse, et ils se renvoient comme une lumière mutuelle et réciproque, qui éclaire jusqu’au moin
aître les qualités de l’exposition ordinaire. Destinée à répandre la lumière et l’intérêt dans toute la narration, l’expositio
ets, consternés ; l’assemblée s’agite en tumulte. Eudore revient à la lumière  ; les soldats étaient à ses genoux, et lui disaie
ation fabuleuse, la narration historique a cependant sa couleur et sa lumière , et elle sait s’élever et se diversifier selon la
62 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
s les reins jusqu’en haut, c’était un airain mêlé d’or, étincelant de lumière . Je vis en même temps comme une main qui me vint
-tu tombé de ton char radieux, Brillant fils du matin ! Tu versais la lumière , Et tu dors maintenant éteint dans la poussière !
am eo omni tempore. (Ibid. v. 30). 159. « La Sagesse est pleine de lumière , et sa beauté ne se flétrit point. Ceux qui l’aim
63 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
 ; à l’imitation de ce peuple furieux et insensé, elle se venge de la lumière qui l’éblouit en décochant une grêle de pierres c
s clameurs, Le dieu, poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs. 2. On peut ici
64 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
étends que ce sont des matières Dont tu dois nous cacher les savantes lumières , Et que ces beaux secrets, à tes travaux vendus,
s yeux étalés, Les mystères profonds nous en sont révélés. Une pleine lumière ici nous est offerte ; Et ce dôme pompeux est une
65 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
en vils gladiateurs, à lutter d’imputations et d’intrigues, et non de lumières et de talent ; à chercher dans la ruine et la dép
reste découvert presque comme il l’était autrefois. On dit que cette lumière qui venait d’en haut était l’emblème de la Divini
environne la mort ; et même avant que nous fussions éclairés par les lumières du christianisme, notre mythologie ancienne, notr
partialité : c’est une double existence, une double force, une double lumière qui éclaire à la fois dans toute chose les deux c
la croit de la faiblesse ; mais quand elle est unie au haut degré de lumières et d’énergie, elle nous fait comprendre comment l
d’un profond silence, s’élève dans les marais. Guidés par une petite lumière , qui peut-être brille à l’étroite fenêtre d’une t
apercevions les horizons noirs et plais de la Germanie, ce ciel sans lumières qui semble vous écraser sous sa voûte abaissée, c
ers, la beauté de nos fleurs, l’azur velouté d’un ciel où se joue une lumière dorée,, alors il nous prenait un désir si violent
u matin, s’échappant des replis d’un nuage d’or, verse tout à coup sa lumière sur les bois, l’Océan et les armées. La terre par
peine reçu la palme, que l’on aperçut au milieu des airs une croix de lumière semblable à ce labarum qui fit triompher Constant
u et froid qui font les admirables paysages, ce sont les effets de la lumière  : voilà pourquoi les roches et les bruyères de la
toutes ces îles, toutes ces mers non moins fameuses, éclairées d’une lumière éclatante. J’ai vu, du haut de l’Acropolis, le so
ombres du relief ; au loin, la mer et le Pirée étaient tout blancs de lumière  ; et la citadelle de Corinthe, renvoyant l’éclat
nouveau une clarté et j’avais marché vers elle. Me voilà au point de lumière  : triste champ plus mélancolique que les forêts q
nnes de granit rouge ; mais les plus distants, atteints à peine de la lumière , ressemblent, dans l’enfoncement du bois, à de pâ
nuit profonde. Minuit. Le feu commence à s’éteindre, le cercle de sa lumière se rétrécit. J’écoute ; un calme formidable pèse
re ancienne et moderne ont été rajeunies et replacées dans leur vraie lumière , chaque époque mieux comprise a été mieux dépeint
arcelles de vérité ? Suffirait-il de choisir prudemment avec la seule lumière de la raison et du bon sens ? Cette méthode ne fo
les Franks ; qu’il garde leur royaume et remplisse leurs chefs de la lumière de sa grâce ; qu’il protège l’armée ; qu’il leur
 ; mais lorsque voyant à ses pieds, du haut d’une montagne et sous la lumière des astres, de petits villages se perdre dans de
elle vient jouer un acte de ses destinées immortelles ? Encore, si la lumière qui ne luit pas sur son berceau éclairait son dév
s-uns le prétendent, recule-t-elle ? Car on a supposé aussi que toute lumière était au commencement, que de traditions en tradi
raditions en traditions, de transmis-missions en transmissions, cette lumière allait s’éteignant, et que, sans nous en douter,
, les tableaux de M. Mignet manquent un peu de ces jeux d’ombre et de lumière qui effacent tel objet pour donner à tel autre pl
s dans ces colonies, dont il accrut la civilisation matérielle et les lumières  ; découvrit l’identité du fluide électrique et de
ujet, il excelle à porter tour à tour sur chaque point du tableau une lumière égale qui ne dissimule et n’exagère rien : il nou
donner la victoire au vainqueur. Comment soutiendra-t-il la trop vive lumière Du jour qui vient dans l’ombre accabler sa paupiè
Macbeth, que j’étais encor mère ; Quand revoyant enfin mon fils et la lumière , Lorsque277 je crus, hélas ! au doux son de sa vo
dipe ému s’ébranle à ta prière, L’astre éclatant du jour me rendra la lumière . POLYNICE. J’approuve vos transports. Mais, seign
rié ; l’Orient semble l’avoir comme effleuré de sa riche et éclatante lumière . D’autres scènes, mais d’un genre bien différent,
ussi l’astre du soir la voit souvent, rêveuse, Regarder tendrement sa lumière amoureuse. Ce n’est point du printemps la brillan
ès-Haut, votre source première, Qui du sein de la nuit fit jaillir la lumière  ! Contemporains du monde, éléments fraternels, Qu
ns nos champs répandu la poussière Ou semé dans les airs la vie et la lumière  : Il le sait, il suffit : l’univers est à lui, Et
ise à jamais la science et l’amour ; Où dans des océans de beauté, de lumière , L’homme, altéré toujours, toujours se désaltère,
mps du vide Suivent avec amour ton ombre qui les guide ; Noyé dans la lumière ou perdu dans la nuit, Je marcherai comme eux où
ng dans ta splendeur première, Parmi ces purs enfants de gloire et de lumière Que d’un souffle choisi Dieu voulut animer, Et qu
on touche encor leur paupière ravie, Et qu’il leur vienne un bruit de lumière et de vie, Quelque chose des vents, des forêts et
. 11. L’amour de la vie, le regret de fermer les yeux à la brillante lumière du jour, inspirent souvent les poètes de la Grèce
 Guizot, dans les Essais sur l’Histoire de France, a porté une grande lumière sur la question de l’état des terres si étroiteme
vue des objets bas qui l’environnent ; qu’il regarde cette éclatante lumière mise comme une lampe éternelle pour éclairer l’un
e profonde des religions et des lois : comme Bossuet, il a cherché la lumière dans le grand fait de la Rédemption, qu’il appell
66 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
imple que ce mot de Moïse racontant la création : « Dieu dit : Que la lumière soit ; — et la lumière fut. » C’est pourtant un t
se racontant la création : « Dieu dit : Que la lumière soit ; — et la lumière fut. » C’est pourtant un trait sublime, admiré pa
es prières. » L’antithèse se trouve à chaque pas dans la nature : la lumière et les ténèbres, le beau et le laid, le sublime e
sens ; tel est ce passage de Balzac : « La gloire n’est pas tant une lumière étrangère qui vient de dehors aux actions héroïqu
vient de dehors aux actions héroïques, qu’une réflexion de la propre lumière des actions, et un éclat qui leur est renvoyé par
67 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
de sa bave et de ses morsures cruelles, etc. ; mettez au contraire en lumière ses vives couleurs, ses plis et ses replis. — Mai
° Enfin, recourez quelquefois au contraste. Mélangez l’ombre avec les lumières . Vous détacherez mieux les objets, vous leur donn
descendait dans les intervalles des arbres, et poussait des gerbes de lumière jusque dans l’épaisseur des plus profondes ténèbr
vanne, formaient des îles d’ombres flottantes sur une mer immobile de lumière . Auprès, tout était silence et repos, hors la chû
s dignes d’éloges, des îles d’ombres flottantes, une mer immobile de lumière , un océan de forets, le sein de la rivière  ; son
68 (1839) Manuel pratique de rhétorique
uatre qualités principales constituent les mœurs oratoires : Probité, Lumières ou Prudence, Bienveillance, Modestie. Par probité
l faut de plus qu’il nous donne une bonne idée de ses talents, de ses lumières , car, dans les différents genres, l’orateur se ch
riosité, même comme sérieux et compliqué, quand l’auditeur a assez de lumières pour ne pas craindre les efforts qu’exige une att
l l’orateur parle peut être composé d’hommes qui soient différents en lumières ou en opinions, et il doit employer seulement les
il menaçait de tout détruire. Certes, mes yeux sont éblouis par cette lumière du sénat. » Hyperbole. L’hyperbole dans le
de feints mouvements trompe l’œil étonné. Telle on voit du soleil la lumière éclatante Briser ses traits de feu dans l’onde tr
déclara toute entière ; son courage croissait avec les périls, et ses lumières avec son ardeur. À la nuit, qu’il fallut passer e
les autres princes et princesses, nobles rejetons : de tant de rois, lumières de la France, mais aujourd’hui obscurcies et couv
nre humain, et fait taire l’envie ; l’autre jette d’abord une si vive lumière , qu’elle n’osait l’attaquer. L’un, enfin, par la
ouvement. L’effet du discours doit être de porter dans l’esprit la lumière et la conviction par les moyens qu’on appelle arg
e pour un prince fourbe et cruel. 9. En voici quelques exemples : la lumière de l’esprit. — Achille, est un lion dans les comb
69 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
relever. Un peintre habile sait ménager dans un tableau l’ombre et la lumière , et tirer du clair-obscur de merveilleux effets :
ant d’orgueil et de valeur ; Sur son casque ondulant, d’où jaillit la lumière , Flotte d’un noir coursier l’ondoyante crinière :
descendait dans les intervalles des arbres, et poussait des gerbes de lumière jusque dans l’épaisseur des plus profondes ténèbr
là, formaient des îles d’ombres flottantes sur cette mer immobile de lumière . Auprès, tout aurait été silence et repos, sans l
lons un vrai qui nous saisisse d’abord, et qui remplisse notre âme de lumière et de chaleur. Il faut que la philosophie, quand
ssager, porte un flambeau divin ; Quand ton œil fatigué se ferme à la lumière , Tu viens d’un jour plus pur inonder ma paupière 
70 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
rapidité de la pensée, la chaleur du sentiment, la dureté du cœur, la lumière de l’esprit, les couleurs de la vérité, la fleur
ves et multipliées, non pour obtenir une réponse, mais pour porter la lumière et la conviction dans l’esprit. Si l’on interroge
ensité des cieux qui sont l’ouvrage de ses mains, ces grands corps de lumière qui roulent si régulièrement et si majestueusemen
ides et sans bornes : il voit partout l’espace comme son tombeau ; la lumière du jour, plus triste que l’ombre de la nuit, ne r
malheureux l’inégale courtière Semblait cacher d’effroi sa tremblante lumière , Coligny languissait dans les bras du repos, Et l
abattre son fils à ses lieds : Ses yeux sont pour jamais fermés à la lumière , Son casque auprès de lui roule sur la poussière.
71 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
es objets prendront de la couleur ; et le sentiment, se joignant à la lumière , l’augmentera, la portera plus loin, la fera pass
cet esprit mince et brillant dans un écrit, moins il aura de nerf, de lumière , de chaleur et de style ». « Rien, ajoute-t-il en
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
son ; l’instruction première Doit luire à tout le monde, ainsi que la lumière . Formez la conscience, et d’abord sachez bien, S’
x sombres chroniques du moyen âge, l’auditoire rentrait dans la douce lumière , dans la belle harmonie des œuvres antiques. C’ét
it été aux écuries du comte d’Artois. Il publia des recherches sur la lumière et l’électricité, et une traduction de l’Optique
73 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
ens, à la fois écrivain satirique, didactique et philosophe, remet en lumière les mérites d’Horace, de Juvénal, de Perse ; Rous
e parle au cœur, l’autre à l’esprit. Convaincre, c’est donc porter la lumière dans l’esprit, c’est lui faire voir la vérité dan
troisième et le plus haut genre d’éloquence porte la conviction et la lumière dans l’esprit, le trouble et l’agitation dans l’â
it dit12. » Bienséances oratoires. La prudence qui suppose les lumières , le jugement, le bon sens, est la base fondamenta
e monde et n’affliges que moi, Soleil, que je te hais ! et combien ta lumière Réveille les regrets de ma splendeur première ! H
rangement des idées, de cet arrangement naîtra l’ordre, de l’ordre la lumière , et la lumière, c’est l’intelligence. Division
dées, de cet arrangement naîtra l’ordre, de l’ordre la lumière, et la lumière , c’est l’intelligence. Division du discours.
escendu dans le sombre empire des morts, et moi je jouis encore de la lumière du jour » vescor aura , comme dit le poète, elle
s.             À ses regards impatients. Le chaos fuit, tout naît, la lumière commence,             Tout brille des feux du pri
ée est riche lorsqu’elle a une grande portée, et que, par un trait de lumière , elle fait instantanément découvrir ce qu’on n’eû
e les autres, princes et princesses, nobles rejetons de tant de rois, lumières de la France, mais aujourd’hui obscurcies et couv
ésente, soit par la manière dont il est présenté. « Dieu dit : Que la lumière soit et la lu mière fut. » Ce mot de Moïse, qui n
umière soit et la lu mière fut. » Ce mot de Moïse, qui nous montre la lumière jaillissant soudain du néant par la volonté du To
rente voiles, pour trente navires. Dans ces phrases, le feu brûle, la lumière éclaire, brûler et éclairer sont pris dans leur s
qu’au lieu d’appliquer l’idée de brûler au feu, celle d’éclairer à la lumière , je dise : la fièvre brûle, l’expérience éclaire,
gard, la clarté du langage, une lueur ou un rayon d’espoir, l’une des lumières du barreau. Ils rendent plus énergique ou plus vi
74 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
des Jardins de Delille, qu’ils étaient « des salons de verdure où la lumière vient des bougies plutôt que du soleil. » L’image
t s’il arrive que ces premières notions soient réveillées par quelque lumière dont l’éclat rende les esprits attentifs aux règl
veu, la douleur, l’inutile repentir ! Quel surprenant alliage ! De la lumière avec les plus épaisses ténèbres, une soif de savo
travaillât beaucoup tous les jours. La nuit, il avait du feu et de la lumière , un pantalon et une robe de chambre auprès de son
des plus cités et des plus révérés Pères de l’Église129. Cette grande lumière s’éteignit à Paris le 12 avril 1704, à soixante-q
re. Sans doute, depuis Niebuhr, la critique historique a jeté plus de lumière sur les points traités par Montesquieu : les orig
it offensé d’une saillie, comme une vue délicate est offensée par une lumière trop vive. Rien pour lui n’était indifférent, pou
t : il entend les signes de sa volonté. Sans avoir, comme l’homme, la lumière de la pensée, il a toute la chaleur du sentiment2
mettre partout des traits saillants ; rien n’est plus contraire à la lumière qui doit faire un corps et se répandre uniforméme
cet esprit mince et brillant dans un écrit, moins il aura de nerf, de lumière , de chaleur et de style ; à moins que cet esprit
auvais et sans matelas. Le vieillard mort est étendu sur ce lit ; une lumière qui tombe d’une fenêtre n’éclaire que son visage 
années qu’il a mises à les faire toutes. Quels effets incroyables de lumière  ! les beaux ciels ! quelles eaux ! quelle ordonna
éhensible, soit qu’il emploie l’astre du jour ou celui de la nuit, la lumière naturelle ou les lumières artificielles à éclaire
loie l’astre du jour ou celui de la nuit, la lumière naturelle ou les lumières artificielles à éclairer ses tableaux ; toujours
it, mais qui les tourne au bien ou au mal selon leurs passions, leurs lumières , leur éducation, leur fortune. Égale à tout ce qu
l’honneur des lettres ! Restaurateurs des arts, pères de l’éloquence, lumières de l’esprit humain, que n’ai-je un rayon du génie
que la nuit, attirés par de simples émanations, ou peut-être par des lumières phosphoriques qui nous échappent. J’ignorais quel
sous leurs riches reflets doivent avoir d’autres idées que nous de la lumière et des autres phénomènes de la nature. Une goutte
Il s’aperçut bientôt qu’il avait réveillé quelqu’un. Il sort avec sa lumière , et, du ton le plus empressé, cogne à ma porte, q
doré qu’on ne saurait peindre, et que je n’ai jamais vu ailleurs. La lumière et les ténèbres semblaient se mêler et comme s’en
environne la mort ; et même, avant que nous fussions éclairés par les lumières du christianisme, notre mythologie ancienne, notr
partialité ; c’est une double existence, une double force, une double lumière qui éclaire à la fois dans toute chose les deux c
u matin, s’échappant des replis d’un nuage d’or, verse tout à coup sa lumière sur les bois, l’Océan et les armées. La terre par
u et froid qui font les admirables paysages, ce sont les effets de la lumière  : voilà pourquoi les roches et les bruyères de la
toutes ces îles, toutes ces mers non moins fameuses, éclairées d’une lumière éclatante. J’ai vu du haut de l’Acropolis, le sol
ombres du relief ; au loin, la mer et le Pirée étaient tout blancs de lumière  ; et la citadelle de Corinthe, renvoyant l’éclat
s et de feuillages dans lesquelles il ne s’insinue toujours un peu de lumière . Une teinte singulièrement harmonieuse marie la t
s avez sans doute admiré dans les paysages de Claude Lorrain394 cette lumière qui semble idéale et plus belle que nature ? Eh b
umière qui semble idéale et plus belle que nature ? Eh bien, c’est la lumière de Rome ! Lettre à M. de Fontanes (10 janvier 18
nouveau une clarté, et j’avais marché vers elle. Me voilà au point de lumière  : triste champ plus mélancolique que les forêts q
nnes de granit rouge ; mais les plus distants, atteints à peine de la lumière , ressemblent, dans renfoncement du bois, à de pâl
nuit profonde. Minuit. Le feu commence à s’éteindre, Je cercle de sa lumière se rétrécit. J’écoute : un calme formidable pèse
s efforts unis à ceux d’une société savante pour hâter le progrès des lumières , et ralentir la chute du goût. Moi, de quoi pourr
t les infidèles ont en horreur de tels monstres ; et lorsque, dans la lumière du christianisme, on en découvre quelqu’un, on en
ar des créations de costumes, lorsque, enfin, les esprits ont trop de lumières pour n’avoir aucune volonté sur les affaires publ
arcelles de vérité ? Suffirait-il de choisir prudemment avec la seule lumière de la raison et du bon sens ? Cette méthode ne fo
; mais lorsque, voyant à ses pieds, du haut d’une montagne et sous la lumière des astres, de petits villages se perdre dans de
elle vient jouer un acte de ses destinées immortelles ? Encore, si la lumière qui ne luit pas sur son berceau éclairait son dév
s-uns le prétendent, recule-t-elle ? Car on a supposé aussi que toute lumière était au commencement, que de traditions en tradi
de traditions en traditions, de transmissions eu transmissions, cette lumière allait s’éteignant, et que, sans nous en douter,
, les tableaux de M. Mignet manquent un peu de ces jeux d’ombre et de lumière qui effacent tel objet pour donner à tel autre pl
s dans ces colonies, dont il accrut la civilisation matérielle et les lumières  ; découvrit l’identité du fluide électrique et de
jet ; il excelle à porter tour à tour sur chaque point du tableau une lumière égale, qui ne dissimule et n’exagère rien : il no
t chassait aux souris. Les Flamands furent reçus le soir, avec peu de lumières , dans une petite chambre. Le roi, qui était dans
trées où la foi commence, où se forme l’alliance divine de toutes les lumières , de toutes les certitudes, et, par elle, la force
ions humaines, moins pour en avoir éprouvé tous les effets que par la lumière de la raison, qui lui en montre le germe dans son
Ce soleil qui, dans sa route, Éclaire tous les humains. Environné de lumière , Il entre dans sa carrière Comme un époux glorieu
’à moi de la voûte des cieux : Car on voit quelquefois ces fils de la lumière Éclairer d’un mondain l’âme simple et grossière,
e esprit marche avec la bonté. Cléon n’offre à nos yeux qu’une fausse lumière  : La réputation des mœurs est la première ; Sans
dipe ému s’ébranle à ta prière, L’astre éclatant du jour me rendra la lumière . polynice. J’approuve vos transports. Mais, seign
lus varié ; l’Orient semble l’avoir effleuré de sa riche et éclatante lumière . D’autres scènes, mais d’un genre bien différent,
ussi l’astre du soir la voit souvent, rêveuse, Regarder tendrement sa lumière amoureuse. Ce n’est point du printemps la brillan
ns nos champs répandu la poussière Ou semé dans les airs la vie et la lumière  : Il le sait, il suffit : l’univers est à lui, Et
ise à jamais la science et l’amour ; Où dans des océans de beauté, de lumière , L’homme, altéré toujours, toujours se désaltère,
mps du vide Suivent avec amour ton ombre qui les guide ; Noyé dans la lumière ou perdu dans la nuit, Je marcherai, comme eux, o
ng dans ta splendeur première, Parmi ces purs enfants de gloire et de lumière Que d’un souffle choisi Dieu voulut animer, Et qu
stres ternis revivent dans l’azur. Alors ces globes d’or, ces îles de lumière , Que cherche par instinct la rêveuse paupière, Ja
lairer. Oui ! si les bois, l’ombrage aimé du chêne, Ont trop caché la lumière à mes yeux, Soufflez, ô vents, que Dieu si tôt dé
ntre tous, de son amour de mère, Ceux dont l’âme innocente attend une lumière . Les petits révoltés, les rôdeurs de buissons, Pr
son ; l’instruction première Doit luire à tout le monde, ainsi que la lumière . Formez la conscience, et d’abord sachez bien, S’
ns ses écrits, soit dans la chaire ; un défenseur de la religion, une lumière de l’Église ; parlons d’avance le langage de la p
u-dessous de ce monde sensible, visible, tangible, éclairé de la pure lumière du jour, sont, pour ainsi dire, les souterrains s
vre récent : Poètes et Artistes de l’Italie (1881), insiste sur cette lumière idéale dont parle ici Chateaubriand, « Les couche
vue des objets bas qui l’environnent ; qu’il regarde cette éclatante lumière mise comme une lampe éternelle pour éclairer l’un
ages d’enfants marqués d’une pâleur de sépulcre, le retour enfin à la lumière  : tous ces détails sont rendus avec une force et
Imagination, chant. V. 626. L’auteur désigne la décomposition de la lumière , une des principales découvertes de Newton. 627
r de ses rayons. D’un jour à l’autre, on avait changé de climat et de lumière , on avait changé d’Olympe : c’était une révélatio
ue de l’œuvre de Lamartine, les Poésies inédites donneraient quelques lumières sur un des points obscurs qu’il y aurait à éclair
75 (1854) Éléments de rhétorique française
eur le clergé chrétien ; et, vaincus par l’ascendant irrésistible des lumières , ces Barbares, qui ne connaissaient que leurs bou
oulu faire mieux que vous ne pouviez ? » Cette parole est un trait de lumière pour l’élève ; il se remet à l’œuvre, ressaisit l
e, ces tombeaux enlevés à la Grèce ; je ne sais quelle beauté dans la lumière , les vapeurs et le dessin des montagnes ; la rude
incessamment augmentée, qui annonce le jour et le devient bientôt. La lumière décomposée peint les nuages, et forme ces couleur
arce qu’en nous donnant les crépuscules, elle prolonge la durée de la lumière , La nature a établi des gradations pour préparer
une faible espérance ; il s’échappe ensuite sans qu’on y songe, et la lumière se perd comme nos forces, comme la santé, les pla
el silence ! au fond du sanctuaire, A peine on aperçoit la tremblante lumière De la lampe qui brille auprès des saints autels.
tes. L’obscurité de la nuit nous rend plus sensible le bienfait de la lumière , et la vie humaine n’est qu’une longue alternativ
ous sur toutes les matières ? Je suis un homme simple, et j’ai peu de lumières  ; Mais retenez de moi ce salutaire avis : Pour sa
pas une vie que je commence à peine à goûter. Il est doux de voir la lumière du jour. Ne me précipitez pas, avant le temps, da
et l’esprit de Dieu était porté sur les eaux. Or, Dieu dit : « Que la lumière soit, » et la lumière fut. » Racine, inspiré de l
ait porté sur les eaux. Or, Dieu dit : « Que la lumière soit, » et la lumière fut. » Racine, inspiré de l’esprit de l’Écriture,
représenter d’une manière oratoire ou poétique « Ces grands corps de lumière qui sont suspendus sur notre tête, et qui nagent,
s espaces immenses où notre raison se confond (Massillon) ; » « Cette lumière pure, qui, s’étendant de l’orient au couchant, do
ce, d’amour et d’intelligence ; sur cette cause suprême qui a créé la lumière , la raison des sages, l’âme des héros et le cœur
lons un vrai qui nous saisisse d’abord, et qui remplisse notre âme de lumière et de chaleur. Il faut que la philosophie, quand
uire, convaincre l’esprit, et présenter aux yeux de ses auditeurs une lumière si vive et si éclatante, qu’ils ne puissent s’emp
us admirant, qu’elles ont été conçues ; c’est en les soumettant à vos lumières qu’elles se produiront avec quelque succès. « Il
es objets prendront de la couleur ; et le sentiment, se joignant à la lumière , l’augmentera, la portera plus loin, la fera pass
mettre partout des traits saillants ; rien n’est plus contraire à la lumière , qui doit faire un corps et se répandre uniformém
cet esprit mince et brillant dans un écrit, moins il aura de nerf, de lumière , de chaleur et de style, à moins que cet esprit n
l’accusé quelques-unes de ces questions qui jettent sur la cause une lumière inattendue. Ne voyons-nous pas tous les jours des
d’enthousiasme, soyez toujours en garde contre la passion : c’est une lumière qui n’éclaire pas, mais qui brûle. Il faut se déf
equel il se trouvait. Il s’excusa de le recevoir, en assurant qu’à la lumière il ne pouvait pas lire récriture ; nous rimes un
76 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
es de la littérature celle qui suppose le plus de connaissances et de lumières dans celui qui l’enseigne le plus de discernement
é ; et ce quelle dit de sublime ou d’inouï, n’est étonnant que par la lumière imprévue et soudaine qu’elle jette dans les espri
s, s’efface dans l’éloignement et ne jette plus qu’une pâle et froide lumière pour en ranimer l’émulation avec le souvenir, qui
stres rapides qui, d’une extrémité du monde à l’autre, vont porter la lumière et la persuasion ; et n’eût-elle que ces organes,
ce désordre par un ordre qui lui est conforme, que Dieu ne verse ses lumières dans les esprits qu’après avoir dompté la rébelli
ais, et qu’aucun autre n’a sur cela de si claires et de si abondantes lumières . La raison de cette extrême difficulté vient de c
pris garde que tout est renfermé là-dedans, et au lieu de suivre ces lumières s’égarer à perte de vue après des recherches inut
belles occasions de nous convaincre qu’ils ont de la capacité et des lumières , qu’ils savent juger, trouver bon ce qui est bon
ur sphère, vont jusqu’à un certain point de leur capacité et de leurs lumières  ; ils ne vont pas plus loin, parce qu’ils ne voie
t trouvés dans le cas où je désire que vous soyez : n’empruntez leurs lumières et ne suivez leurs vues qu’où les vôtres seraient
s ses écrits, soit clans la chaire ; un défenseur de la religion, une lumière de l’Eglise ; parlons d’avance le langage de la p
ouis XIV : oui, le génie baisse et baissera nécessairement ; mais les lumières sont multipliées : mille peintres du temps de Sal
de Sans-Souci : La nuit, compagne du repos, De son crêp couvrant la lumière , Avait jeté sur ma paupière Les plus léthargiques
pas de ces phosphores qui se conservent dans l’eau. Il me faudrait la lumière de l’Académie pour m éclairer et m échauffer ; ma
, vous éloigne d’une ville où je serais à portée de m’éclairer de vos lumières  ; mais ce même esprit de justesse qui vous fait p
ent qui domine en vous, plus je suis affligé que vous me refusiez vos lumières . Vous avez lu superficiellement une tragédie91 pl
yonne, et fait partir du centre même de sa pensée comme des gerbes de lumière , qui en éclairent tout l’horizon ; un esprit féco
nt à la pensée, elle est précise et claire. Tout ce qui intercepte la lumière du style en éteint la chaleur ou en ternit l’écla
a volonté. La célérité des idées, qui s’échappent comme des traits de lumière , communiquée à l’expression, fait la vivacité du
rence, moins sensible au caractère de ses perfections. Cette nouvelle lumière me fit craindre de m’être trompé encore sur Racin
ui passent de bien loin mes connaissances et la faible étendue de mes lumières  ; ce soin me convient d’autant moins, qu’une infi
l’honneur des lettres ! Restaurateurs des arts, pères de l’éloquence, lumières de l’esprit humain, que n’ai-je un rayon du génie
II. Les grandes pensées viennent du cœur. XIX. Quand on a beaucoup de lumière , on admire peu lorsque l’on en manque, de même. L
s hommes ; qui a représenté les passions avec des traits de feu et de lumière , et enrichi le théâtre de nouvelles grâces ; sava
ous admirant qu’elles ont été conçues ; c’est en les soumettant à vos lumières qu’elles se produiront avec quelque succès. Il s’
es objets prendront de la couleur ; et le sentiment, se joignant à la lumière , l’augmentera, la portera plus loin, la fera pass
mettre partout des traits saillants ; rien n’est plus contraire à la lumière qui doit faire un corps et se répandre uniforméme
cet esprit mince et brillant dans un écrit, moins il aura de nerf, de lumière , de chaleur et de style ; à moins que cet esprit
lévation, le génie fournit assez pour donner à chaque objet une forte lumière , si l’on peut ajouter la beauté du coloris à l’én
intelligent pour ne pas aller puiser aussi à cette source commune de lumières . J. Joubert (1754-1824) Du style I. Lorsqu
a pensée. Il n’en faut pas au sentiment : il est chaleur, l’autre est lumière . CXVI. Souvent les pensées ne peuvent toucher l’e
puissance qu’ils ont sur notre âme la dispose à nous accorder plus de lumières . Nous jugeons toujours d’un auteur par le caractè
77 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
idées dont j’ai parlé en traitant de la disposition. « Les rayons de lumière , dit-il, tombent sur les corps, et réfléchissent
opre, s’ils étaient séparés. De ces reflets naît cette dégradation de lumière qui, d’un objet à l’autre, conduit la vue par des
et à plus forte raison du coton-poudre, de la vapeur, du progrès des lumières , du gouvernement constitutionnel ou du télégraphe
78 (1873) Principes de rhétorique française
e serait inutile ; mais les exemples les plus frappants ne jettent de lumière que sur un point, la lumière des règles est plus
xemples les plus frappants ne jettent de lumière que sur un point, la lumière des règles est plus étendue, elle éclaire toute l
instruit, la rhétorique est à la fois présente et invisible, comme la lumière qui éclaire tous les objets et qu’on ne voit pas.
end avec usure.    Il commande au soleil d’animer la nature,    Et la lumière est un don de ses mains ;    Mais sa loi sainte,
merveilleux où nous le voyons. N’est-ce pas aller contre ses propres lumières et contre sa raison ? 2. Lescontraires. — Ce li
couronnées… mais, grâces à J. C., je parle d’un chrétien éclairé des lumières de la foi. Il a puisé encore à la même source da
n serai cause ! O chère ombre, appelle-moi sur les rives du Styx ; la lumière m’est odieuse : c’est toi seul, mon cher Hippias,
’intelligence comme une sorte de chaos au milieu duquel l’ordre et la lumière ne peuvent se produire que par le secours d’une d
i le savoir, la connaissance des choses, instruit, éclaire et, par la lumière même qu’elle répand aux abords du sujet, provoque
bien accueillir nos paroles. La prudence, c’est-à-dire le savoir, les lumières , le talent, sert encore à provoquer et à soutenir
orsque je vous aurai démontré que cet attentat est aussi clair que la lumière du jour, alors enfin je demanderai en grâce que,
ecteur se tient en garde comme un homme qu’on essaye d’entraîner sans lumière au fond d’un souterrain. Enfin, l’orateur romain
nt, bien qu’ils aient tous deux sous les yeux les mêmes phénomènes de lumière , de son, de pesanteur Ces comparaisons, qu’on pou
re de ranger les preuves, c’est sans doute celle qui fait pénétrer la lumière et la conviction dans l’âme de l’auditeur ou du l
dre, comme il arrive dans cette phrase : Il faut se conduire par les lumières de la foi qui nous apprennent que l’insensibilité
on et en clarté. Nicole aurait pu dire : Il faut se conduire par les lumières de la foi ; elles nous apprennent que l’insensibi
relation entre les jugements ; tout le reste ne vient qu’après cette lumière de la parole sans laquelle la pensée ne peut se c
; ses yeux se couvrent des ombres de la mort ; il les entr’ouvre à la lumière  ; mais à peine l’a-t-il trouvée qu’il ne peut plu
tendre fleur, est cruellement moissonné des sou premier âge. Quelle lumière et quelle puissance ajoute à l’exposition histori
s contrastes sont pour l’écrivain ce que les jeux de l’ombre et de la lumière sont pour le peintre. Ainsi, l’atrocité de l’acti
ciel — le jour bleuâtre et velouté de la lune poussait des gerbes de lumière , au lieu de rayons — toute brillante des constell
ot de son acception usuelle. Ainsi le mot brillant, qui convient à la lumière , s’applique par un trope à l’esprit, à la parole,
ferait plus de plaisir. Tant d’éclairs m’éblouissent : je cherche une lumière douce, qui soulage mes faibles yeux. Je veux un s
 ; le physicien et le poëte ne décrivent pas dans les mêmes termes la lumière du jour ; le style de l’histoire n’est pas celui
t esprit mince et brillant dans un écrit, moins il y aura de nerf, de lumière , de chaleur et de style, à moins que cet esprit n
peinture, des ombres pour donner des reliefs ; tout ne doit pas être lumière . 3. De la délicatesse. — La délicatesse est une
énètrent, qui entraînent ; dans le premier, on n’a que des paroles de lumière qui échauffent peu, mais qui ravissent. Le subli
d’images. — Moïse peint en ces termes la création : Dieu dit : Que la lumière soit, et la lumière fut. La simplicité même de l’
int en ces termes la création : Dieu dit : Que la lumière soit, et la lumière fut. La simplicité même de l’expression rend plus
n du soleil, l’effet produit dans toute la nature par le retour de la lumière , et l’impression qu’en ressent le spectateur. D
ent couverte d’un brillant réseau de rosée, qui réfléchit à l’œil les lumières et les couleurs. Les oiseaux en chœur se réunisse
sociétés le germe puissant de la civilisation, en faisant pénétrer la lumière la plus vive dans les profondeurs de l’intelligen
ui ; la lune commençait à répandre sur les campagnes sa douce et pâle lumière qui semblait inviter au sommeil. Le philosophe eu
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
sse pas2. Dieu voit tout Les méchants ont beau se cacher : la lumière de Dieu les suit partout, son bras va les atteind
pas ténèbres ; la nuit est éclairée comme le jour ; l’obscurité et la lumière ne sont qu’une même chose. » Les méchants trouven
ges de la nature, s’est imaginé découvrir quelque grande et généreuse lumière  ; au lieu d’adorer son Créateur, elle s’est adoré
80 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
n’ait dissipé. Je m’éveille le matin avec une joie secrète de voir la lumière  ; je vois la lumière avec une espèce de ravisseme
veille le matin avec une joie secrète de voir la lumière ; je vois la lumière avec une espèce de ravissement, et tout le reste
t affaibli les yeux ; et il me semble que ce qu’il me reste encore de lumière n’est que l’aurore du jour où ils se fermeront po
81 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
amne pas à descendre au pays des ténèbres, car il est doux de voir la lumière . La première j’ai été bercée sur tes genoux, je t
ce honteux métier de calomniateur. Et tu as le front de paraître à la lumière  ! tu oses regarder ces juges, te montrer ici au f
vos objections réduites à néant, quand vous vous sentirez inondés de lumière et d’évidence, quand votre esprit jouira de la po
82 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
été le très-fidèle et très-zélé défenseur. On peut dire qu’une grande lumière est éteinte en Israël. Ses mœurs étaient aussi pu
répandit par toute la France comme un brouillard épais qui couvrit la lumière du ciel, et remplit tous les esprits des ténèbres
83 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
saume CXLV. N’espérons plus, mon âme, aux-promesses du monde : Sa lumière est un verre et sa faveur une onde, Que toujours
omphera, mais non sans le secours de l’amour humain sanctifié par les lumières de la foi. Comme l’a dit l’auteur lui-même, les t
été française de cette époque de grandeur et de corruption élégante : lumière et ombre, gloires et hontes, vertus et vices, il
r concert au céleste séjour. Digne et savant prélat, vos soins et vos lumières Me feront renoncer à mes erreurs premières Comme
livre sans espérance. Fontenay, lieu délicieux, Où je vis d’abord la lumière , Bientôt au bout de ma carrière, Chez toi je join
ses pieds ce guerrier généreux. Ses yeux sont pour jamais fermés à la lumière  ; Son casque auprès de lui roule sur la poussière
e avait décrit ; Fidèle aux lois de sa carrière, Il retire et rend la lumière Dans l’ordre qui lui fut prescrit. La nuit vient
e mon Dieu ! Aux globes qui, dans leur carrière, Rendent hommage à ta lumière , Annonce Dieu par ta splendeur ; Règne à jamais s
premières sensations176 l’hymne à l’Éternel177, et l’invocation à la lumière qui ne brillait plus pour le poète. Dans ces pass
, Les sept rayons d’iris, l’émail brillant des fleurs, Les jets de la lumière et les taches de l’ombre, S’épuisent pour former
mbes du cloître un jour mystérieux, Et semble y réfléchir cette douce lumière Qui des morts bienheureux doit charmer la paupièr
bitants, sous leur forme première, S’éveilleront surpris de revoir la lumière , Et moi, puissé-je alors, vers un monde nouveau,
voilà, fatigué, de retour au hameau. Hélas ! à la clarté d’une faible lumière , On veille, on pleure encor dans la triste chaumi
e sa longue carrière, Déjà le soleil moins ardent Plonge et dérobe sa lumière Dans la pourpre de l’Occident. La terre n’est pl
us l’ombre par degrés naissante, Le coteau devient plus obscur, Et la lumière décroissante Rembrunit le céleste azur. Parais,
 ! de ma paupière Écarte tes pesants pavots ! Phébé ! j’aime mieux ta lumière Que tous les charmes du repos. Je veux, dans ma
air l’oiseau part en vainqueur. Il promène en des lieux voisins de la lumière Ses plumes de corail qui craignent la poussière ;
ancé sur le sein des fleurs à peine écloses, S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur ; Secouant, jeune encor, la poudre de s
! Là, quand l’ange voilé sous les traits d’une femme Dans le Dieu sa lumière eut exhalé son âme, Comme on souffle une lampe à
airer trois pas sur la poussière Dieu n’aurait pas créé cette immense lumière , Cette âme au long regard, à l’héroïque effort !
cherche partout, j’aspire à toi, je t’aime ! Mon âme est un rayon de lumière et d’amour, Qui, du foyer divin détaché pour un j
à son midi, suspendant sa carrière, M’inonde de chaleur, de vie et de lumière , Dans ses puissants rayons, qui raniment mes sens
grotesque au revers du sublime, le mal avec le bien, l’ombre avec la lumière . Elle demandera si la raison étroite et relative
à mêler dans ses créations, sans pourtant les confondre, l’ombre à la lumière , le grotesque au sublime, en d’autres termes le c
ample et mélodieuse. Mais derrière tout cet éclat, sous ces flots de lumière , parmi tous ces sons harmonieux, ne cherchez pas
illante que dans les Orientales ; mais ici la chaleur est jointe à la lumière , et le mouvement est aussi bien dans les idées qu
peine de ceux qui doutent : il ne s’inquiète même plus de chercher la lumière . Ce livre n’est qu’incertitude, tristesse, mélanc
s deux volumes ressemblent à ces nuits d’orage que les ténèbres et la lumière se disputent et possèdent tour à tour. Clartés su
quels se résument en un seul et immense mouvement d’ascension vers la lumière  » ; il a voulu « faire apparaître dans une sorte
x chaumières Sous ma coupole de saphirs. Viens sous mon ciel plein de lumières , Viens sous mon ciel plein de zéphyrs ! « J’ai c
ns dans la plaine ! Comme nous courions dans les bois ! Puis vers la lumière isolée Étoilant255 le logis obscur, Nous revenion
lis que sa blancheur défend. Ses mains en se joignant faisaient de la lumière . Il me montra l’abîme où va toute poussière, Si p
 Mon Dieu, dit-il regardant l’orient, Qu’elle est aimable et douce ta lumière  ! « Le printemps vient ; puis viendra la moisson
et noire : aux poutres du plafond Un rayon de soleil, seul, darde sa lumière , Et tout autour de lui fait danser la poussière.
quelle manière ? Barbaroux. Tantôt il cherche l’ombre, et tantôt la lumière . Selon qu’il faut combattre ou qu’il faut égorger
oussus s’enfonce et disparaît. Les bruits cessent, l’air brûle, et la lumière immense         Endort le ciel et la forêt. L
84 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
âme et de l’élever. Mais les modèles les plus frappants ne jettent la lumière que sur un point, les règles éclairent toute la r
rend avec usure. Il commande au soleil d’animer la nature,     Et la lumière est un don de ses mains,         Mais sa loi sain
sur la cause ; ou bien elles sont identiques et ne se prêtent aucune lumière , comme dans la pétition de principe ; ou bien enf
vrait plutôt nommer science ou sagesse, est un fond de bon sens et de lumières qui empêche l’orateur de tomber dans l’erreur et
ier l’attention, l’orateur donnera dès le début une bonne idée de ses lumières et montrera l’importance du sujet qu’il va traite
rtes de sujets, c’est se priver d’une grande ressource pour porter la lumière et la conviction dans l’auditoire ; les multiplie
t surtout dans la narration, parce que c’est de là que doit partir la lumière pour se répandre dans tout le discours. Si le fai
doit en être frappé, sans aucun effort, comme les yeux le sont de la lumière du soleil. Chez les Grecs le même mot (φαω) signi
autant de vérité que de grâce, pensait que la parole doit produire la lumière avec tant de facilité et de promptitude, que la c
estions de l’ordre social ; l’histoire et la morale lui prêtent leurs lumières  ; il fait parler la religion et la patrie presque
ugement droit, sans un esprit méthodique, il ne produira jamais cette lumière dans la conscience de ceux qui l’écoutent. Cette
e que la sienne. Il la regarda souvent ; le malheur ouvre l’âme à des lumières que la prospérité ne discerne pas. La figure reve
un vrai qui nous saisisse d’abord et qui remplisse toute notre âme de lumière et de chaleur. Il faut que la philosophie, quand
el, qu’en présence du Roi des rois, tu sois inondé des flots de cette lumière dont nous n’apercevons ici-bas que quelques rayon
s les autres, princes et princesses, nobles rejetons de tant de rois, lumières de la France, mais aujourd’hui obscurcies et couv
au-dessus des nuées dans les palais du ciel, tout resplendissants de lumière et tout peuplés de séraphins harmonieux. Il foule
 ? qui lui tendra une main secourable ? qui deviendra son guide et sa lumière  ? Connaissez-vous, en dehors du christianisme, be
ait sentir à l’orateur le besoin d’un secours supérieur qui lui donne lumière , force et vie. Les hommes qui ont l’expérience du
i préférez à toutes les gloires et à toutes les œuvres de la terre la lumière et le service du Ciel ; vous surtout qui avez la
avec horreur loin de cet affreux objet ; mais on vous donne assez de lumière pour satisfaire à un œil qui n’est pas curieux à
ue de la terre ? Dis-moi, si tu le sais, dans quelle région habite la lumière , quel est le lieu où résident les ténèbres. As-tu
ur le jour où je veux perdre l’ennemi ? Par quelle route se répand la lumière , et la chaleur tombe-t-elle sur la terre ? Qui a
85 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
ec Pignerol et Suse. Ouvrez donc les yeux, je vous supplie, à tant de lumière . Ne haïssez pas plus longtemps un homme qui est s
ucoup que le trop d’esprit gâte, qui voient mal les choses à force de lumières , et même qui seraient bien fâchés d’être de l’avi
Toute approbation qui marche avant la sienne est un attentat sur ses lumières , dont il se venge hautement en prenant le contrai
pour le meurtre une horreur toute particulière, et proportionnée aux lumières particulières que Dieu lui a communiquées. Elle c
ue tu convertisses les tribus de Jacob : je t’ai suscité pour être la lumière des gentils, et pour être mon salut jusqu’aux ext
Sortez en liberté ; et à ceux qui sont dans les ténèbres : Venez à la lumière et possédez des terres abondantes et fertiles. »
veugle-né. « Vous ne savez donc pas, reprit-elle, ce que c’est que la lumière , qui est si belle et si agréable, et le soleil, q
d’embrasser l’aveugle, dont le discours lui découvrait une plus belle lumière que celle dont il était privé. « Et, dit-elle, il
mer. » Ainsi elle passa tout d’un coup d’une profonde obscurité à une lumière manifeste. Les nuages de son esprit sont dissipés
u’ai-je vu, ô Seigneur, et quelle admirable image des effets de votre lumière infinie ! Le soleil s’avançait, et son approche s
t-là un ravissant éclat par les rayons du soleil, comme du père de la lumière . Quand il la voit de ce côté, elle reçoit une tei
de la lumière. Quand il la voit de ce côté, elle reçoit une teinte de lumière  : plus il la voit, plus sa lumière s’accroît. Qua
ce côté, elle reçoit une teinte de lumière : plus il la voit, plus sa lumière s’accroît. Quand il la voit tout entière, elle es
il la voit tout entière, elle est dans son plein ; et plus elle a de lumière , plus elle fait honneur à celui d’où elle lui vie
peu ; et quand le soleil se fut montré tout entier, sa pâle et débile lumière , s’évanouissant152, se perdit dans celle du grand
fut comme absorbée. On voyait bien qu’elle ne pouvait avoir perdu sa lumière par l’approche du soleil qui l’éclairait ; mais u
eil qui l’éclairait ; mais un petit astre cédait au grand, une petite lumière se confondait avec la grande ; et la place du cro
où il tenait auparavant un si beau rang parmi les étoiles. Mon Dieu, lumière éternelle, c’est la figure de ce qui arrive à mon
nc que je fasse, ô mon Dieu, sinon de reconnaître de vous153 toute la lumière que je reçois ? Si vous détournez votre face, une
ez votre face, une nuit affreuse nous enveloppe, et vous seul êtes la lumière de notre vie. « Le Seigneur est ma lumière et mon
oppe, et vous seul êtes la lumière de notre vie. « Le Seigneur est ma lumière et mon salut, qui craindrai-je ? Le Seigneur est
de la croix est la vertu de Dieu pour tous ceux qui sont éclairés des lumières de la foi : Non erubesco Evangelium ; virtus enim
belles occasions de nous convaincre qu’ils ont de la capacité et des lumières , qu’ils savent juger, trouver bon ce qui est bon
e dans son plein ? Elle est belle alors et fort lumineuse, quoique sa lumière ne soit que la réflexion de celle du soleil : ell
ns ses écrits, soit dans la chaire ; un défenseur de la religion, une lumière de l’Église : parlons d’avance le langage de la p
me devient une étude ; tant d’éclairs m’éblouissent : je cherche une lumière douce qui soulage mes faibles yeux262. Je demande
es et inaccessibles du Nord, que le soleil éclaire à peine, ont vu la lumière céleste. Les plages brûlantes de l’Afrique ont ét
t votre être de choix : vous avez éclairé son âme d’un rayon de votre lumière immortelle ; comblez vos bienfaits en pénétrant s
de celle dont ils partent. L’œil reçoit et réfléchit en même temps la lumière de la pensée et la chaleur du sentiment : c’est l
de ma foi l’innocence première, Si la nuit de la mort m’eût privé de lumière , Je n’aurais pas la peur d’une immortelle nuit460
qu’à cent rapports ma créance539 réponde, Rarement le soleil rend la lumière au monde, Que le premier rayon qu’il répand ici-b
ssent ; Ses rivaux obscurcis autour de lui croassent ; Et son trop de lumière , importunant les yeux, De ses propres amis lui fa
i ne sont pas visibles pour nous, parce qu’ils sont obscurs et que la lumière est le seul mode de communication entre les étoil
us toutes les faces, de manière à en multiplier les effets : c’est la lumière d’un diamant dont le mouvement multiplie les rayo
temps, cette mélancolique contemplation de l’homme, dernier fruit des lumières et de la satiété. 412. On lira sur l’abbé Barthé
86 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article »
Planètes, astres qui ne luisent qu’en réfléchissant la lumière du soleil, et qui ont leur mouvement propre et pé
87 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
rent couverte d’un brillant réseau de rosée, qui réfléchit à l’œil la lumière et les couleurs. Les oiseaux en chœur se réunisse
avait le plus grand besoin. Ce n’est pas qu’il manquât de génie : ses lumières égalaient son courage ; mais il n’avait jamais ét
 ; ses yeux se couvrent des ombres de la mort ; il les entrouvre à la lumière  ; mais à peine l’a-t-il trouvée, qu’il ne peut pl
ils, par degrés, dégageant la paupière, Une seconde fois lui donne la Lumière . 11° Haine La Haine est le contraire de l’
88 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
pprofondir sa matière. Il faut que tout y tende à porter la plus vive lumière et la plus forte conviction dans les esprits. Les
s, lorsqu’il décrit les couleurs qu’offrent à nos yeux les fils de la lumière séparés par la réfraction. Si le poète didactique
mier âge Coulèrent les moments ; là, je sentis s’ouvrir Mes yeux à la lumière et mon cœur au plaisir ; » Alors vous réveillez u
pas que leurs plumes grossières Referment les sillons tracés par les lumières , Combien il est affreux d’empoisonner le bien, Et
89 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
ure entière, dans le monde physique, moral et intellectuel. C’est une lumière divine qui se réfléchit dans l’âme humaine, une h
. Le beau, selon nous, se sent mieux qu’il ne s’explique : c’est une lumière qui brille, une flamme qui échauffe, une puissanc
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
saine, il eut moins de justesse que de force dans l’esprit. Mêlant la lumière aux ténèbres, il prêta un faux jour d’évidence à
la montrent couverte d’un brillant de rosée qui réfléchit à l’œil la lumière et les couleurs. Les oiseaux en chœur se réunisse
91 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
veloppement, dans une œuvre ainsi conçue, répandra sur l’ensemble une lumière nouvelle et ajoutera à l’évidence ; les raisons,
de ces marques d’émotion comme d’un témoignage de respect rendu à ses lumières et à son autorité ; tandis qu’une assurance imper
i le précède et préparer celui qui suivra ; il faut que l’ombre et la lumière soient réparties adroitement sur les côtés faible
aton, de vains simulacres qui s’évanouissent aussitôt que s’éteint la lumière de l’éloquence. L’orateur, plein de son sujet, se
éral, quand vous aurez préparé vos preuves, mettez les plus fortes en lumière , et répandez sur les parties faibles de la cause
92 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
s détails de l’œuvre, et le suivre fidèlement. De l’ordre naissent la lumière et la chaleur ; la lumière, par l’unité du dessei
suivre fidèlement. De l’ordre naissent la lumière et la chaleur ; la lumière , par l’unité du dessein, qui, bien comprise, répa
93 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
sent en diphtongues dans les mots suivants : fiacre, viande, premier, lumière , ciel, mien, lieu, aimions, loin, fouet, celui, e
s clameurs, Le dieu, poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs. Le Franc de Pom
94 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
, si l’innocence de l’accusé ne leur apparaît pas aussi claire que la lumière du jour, plus de pitié à attendre d’eux ; ils se
leur génie s’est développé : l’étude du passé vous donnera de grandes lumières pour connaître le présent : je ne sais pas de tra
95 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
nt et le gracieux des images : À l’heure de l’affût, soit lorsque la lumière Précipite ses traits dans l’humide séjour ; Soit
de la lune. Le calme profond des campagnes éclairées par cette douce lumière , et les tendres accents du rossignol l’avaient re
aux soins vulgaires, Dans la commune illusion, Offusquer mes propres lumières Du bandeau de l’opinion ? Irais-je, adulateur sor
s Ce soleil, qui dans sa route Éclaire tous les humains. Environné de lumière , Cet astre ouvre sa carrière, Comme un époux glor
es clameurs, Le Dieu poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ces obscurs blasphémateurs. Ode morale.
livre sans espérance. Fontenai, lieu délicieux, Où je vis d’abord la lumière , Bientôt au bout de ma carrière, Chez toi je join
96 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
omme de la peinture : il y faut des ombres, et tout n’y doit pas être lumière . 185. Quelles sont les principales sources des or
ion étrangère. Le mot rayon a été institué pour signifier un trait de lumière  ; le mot chaleur, pour signifier une propriété du
y en a que l’écrivain emploie avec art, pour porter plus sûrement la lumière dans notre esprit, pour faire parler la raison av
ithèse est une ressource puissante pour l’écrivain : elle donne de la lumière aux pensées, et au discours de la force et de l’é
ent sur la tête de ceux qui les gouvernent ou qui les défendent. La lumière luit dans les ténèbres, dit Malebranche, mais ell
t Malebranche, mais elle ne les dissipe pas toujours ; de même que la lumière du soleil environne les aveugles et ceux qui ferm
97 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
e et de l’élever. Mais les modèles les plus frappants ne jettent leur lumière que sur un point ; celle des règles est plus éten
rend avec usure. Il commande au soleil d’animer la nature,     Et la lumière est un don de ses mains ;         Mais sa loi sai
merveilleux où nous le voyons. N’est-ce pas aller contre ses propres lumières et contre sa raison ? »   5º. Les contraires son
quatrième qualité, c’est la prudence. Elle suppose nécessairement les lumières  : que nous servirait d’être conduits par un homme
anière dont il débute donne une bonne opinion de son talent et de ses lumières  ; si enfin il est court et précis : car rien ne d
orsque je vous aurai démontré que cet attentat est aussi clair que la lumière du jour, alors enfin je supplierai, je demanderai
écessaire dans la narration, parce que c’est de là que doit partir la lumière qui se répandra sur toute la suite. Si le fait n’
uire, convaincre l’esprit, et présenter aux yeux de ses auditeurs une lumière si vive et si éclatante, qu’ils ne puissent s’emp
ferait plus de plaisir. Tant d’éclairs m’éblouissent : je cherche une lumière douce, qui soulage mes faibles yeux. Je veux un s
assage de la Genèse, justement admiré par Longin : Dieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut. Mais c’est ici la pens
justement admiré par Longin : Dieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut. Mais c’est ici la pensée qui est sublime ;
peinture, des ombres pour donner du relief, et tout ne doit pas être lumière . » (De Orat., III, 26.) La finesse consiste à lai
cet esprit mince et brillant dans un écrit, moins il aura de nerf, de lumière , de chaleur et de style, à moins que cet esprit n
lévation, le génie fournit assez pour donner à chaque objet une forte lumière , si l’on peut ajouter la beauté du coloris à l’ é
e d’autrui. La célérité des idées qui s’échappent comme des traits de lumière , communiquée à l’expression, fait la vivacité du
t un mouvement de l’âme Le trait fameux de Moïse, « Dieu dit : Que la lumière soit, et la lumière fut, » c’est-à-dire, la puiss
âme Le trait fameux de Moïse, « Dieu dit : Que la lumière soit, et la lumière fut, » c’est-à-dire, la puissance de Dieu obéie t
compagnerait mal tout autre nom, semble faite pour celui de David, la lumière d’Israël, d’où doit sortir la lumière des nations
e faite pour celui de David, la lumière d’Israël, d’où doit sortir la lumière des nations. Dans ce vers de l’Énéide, III, 3 :
essée le soir. J’ai vu les nations qui se glorifient le plus de leurs lumières et de leur puissance. J’ai demandé aux Athéniens
, une commune patrie ; les sciences et les lettres y réunissent leurs lumières , les arts leurs chefs-d’œuvre, le commerce ses ri
98 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
nnées… Mais, grâce à Jésus-Christ, je parle d’un chrétien éclairé des lumières de la foi, etc. » (Or. fun. de Turenne, 1° partie
vient pas aux petits sujets, où elle est inutile ; mais elle porte la lumière dans les complications et les difficultés des gra
aits blessants ou odieux ; elle fait valoir, elle met en relief et en lumière les détails favorables du récit, qui servent à co
truit et éclairé ; la confirmation lui montre la vérité dans toute sa lumière et porte la conviction dans son esprit. L’orateur
développements par redoublement d’idées, qui augmentent sans cesse la lumière et la force. Dans Bossuet, amplification, pour se
rdité d’expliquer un mot pas le mot même. J’en sais qui ont défini la lumière en cette sorte : La lumière est un mouvement lumi
le mot même. J’en sais qui ont défini la lumière en cette sorte : La lumière est un mouvement luminaire des corps lumineux. Co
n pouvait entendre les mots de luminaire et de lumineux sans celui de lumière . » (Pensées, de l’Esprit géométrique, 1, 1, édit.
notre littérature. Elle se marquait par l’ordre direct du langage, la lumière des expressions, et cette netteté précise, où l’o
ction et la pureté ; grâce à Descartes, à Pascal et à Port -Royal, la lumière , la simplicité, la vigueur, la justesse inaltérab
99 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
s à sa doctrine, ont cru à son talent, par respect pour leurs propres lumières , qu’ils eussent craint de compromettre en pensant
ns à Massillon, et poursuivons l’analyse de son discours. Les simples lumières de la raison ont convaincu dans tous les temps le
100 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
la nature, les splendeurs du soleil à son lever ou à son coucher, la lumière se jouant en mille nuances autour de notre globe,
s les hommes doit l’être infailliblement ; le nier, ce serait nier la lumière . Les œuvres d’Homère, de Raphaël, de Michel-Ange,
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