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1 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Molière. (1622-1673.) » pp. 29-34
e la musique et de la danse. M. Jourdain (bourgeois de Paris), un maître à danser, un maître de musique. Le maître de
a danse. M. Jourdain (bourgeois de Paris), un maître à danser, un maître de musique. Le maître de musique. Ce sont d
ourgeois de Paris), un maître à danser, un maître de musique. Le maître de musique. Ce sont deux arts1 qui ont une étroi
sique. Ce sont deux arts1 qui ont une étroite liaison ensemble. Le maître à danser. Et qui ouvrent l’esprit d’un homme aux
n. Est-ce que les gens de qualité apprennent aussi la musique ? Le maître de musique. Oui, monsieur. M. Jourdain. Je l’
i donc. Mais je ne sais quel temps je pourrai prendre ; car, outre le maître d’armes qui me montre, j’ai arrêté encore un maît
e ; car, outre le maître d’armes qui me montre, j’ai arrêté encore un maître de philosophie qui doit commencer ce matin. Le
êté encore un maître de philosophie qui doit commencer ce matin. Le maître de musique. La philosophie est quelque chose ; m
ophie est quelque chose ; mais la musique, monsieur, la musique… Le maître à danser. La musique et la danse… La musique et
t la danse… La musique et la danse, c’est là tout ce qu’il faut. Le maître de musique. Il n’y a rien qui soit si utile dans
e. Il n’y a rien qui soit si utile dans un Etat que la musique. Le maître à danser. Il n’y a rien qui soit si nécessaire a
. Il n’y a rien qui soit si nécessaire aux hommes que la danse. Le maître de musique. Sans la musique, un État ne peut sub
maître de musique. Sans la musique, un État ne peut subsister. Le maître à danser. Sans la danse, un homme ne saurait rie
maître à danser. Sans la danse, un homme ne saurait rien faire. Le maître de musique. Tous les désordres, toutes les guerr
t dans le monde, n’arrivent que pour n’apprendre pas la musique. Le maître à danser. Tous les malheurs des hommes, tous les
venu que faute de savoir danser. M. Jourdain. Comment cela ? Le maître de musique. La guerre ne vient-elle pas du manqu
manque d’union entre les hommes ? M. Jourdain. Cela est vrai. Le maître de musique. Et si tous les hommes apprenaient la
le monde la paix universelle ? M. Jourdain. Vous avez raison. Le maître à danser. Lorsqu’un homme a commis quelque faute
pas dans une telle affaire ? » M. Jourdain. Oui, on dit cela. Le maître à danser. Et faire un mauvais pas peut-il procéd
 ? M. Jourdain. Cela est vrai, et vous avez raison tous deux. Le maître à danser. C’est pour vous faire voir l’excellenc
2 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
s de lois, pédants, fâcheux, fanfarons, fripons, servantes, valets et maîtres , sans compter tous les ridicules et tous les vice
ose dans un petit billet que je veux laisser tomber à ses pieds. Le maître de philosophie. Fort bien ! M. Jourdain. Cela s
philosophie. Fort bien ! M. Jourdain. Cela sera galant2, oui. Le maître de philosophie. Sans doute. Sont-ce des vers que
vous lui voulez écrire ? M. Jourdain. Non, non, point de vers. Le maître de philosophie. Vous ne voulez que de la prose.
de la prose. M. Jourdain. Non ; je ne veux ni prose, ni vers3. Le maître de philosophie. Il faut bien que ce soit l’un ou
faut bien que ce soit l’un ou l’autre. M. Jourdain. Pourquoi ? Le maître de philosophie. Par la raison, monsieur, qu’il n’
ou les vers. M. Jourdain. Il n’y a que la prose ou les vers ? Le maître de philosophie. Non, monsieur. Tout ce qui n’est
e. M. Jourdain. Et comme l’on parle, qu’est-ce donc que cela ? Le maître de philosophie. De la prose. M. Jourdain. Quoi 
pantoufles, et me donnez mon bonnet de nuit, c’est de la prose ? Le maître de philosophie. Oui, monsieur. M. Jourdain. Par
la fût mis d’une manière galante, que cela fût tourné gentiment. Le maître de philosophie. Mettez que les feux de ses yeux r
ai dit : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. Le maître de philosophie. Il faut bien étendre un peu la ch
n peu, pour voir, les diverses manières dont on les peut mettre. Le maître de philosophie. On peut les mettre premièrement c
dain. Mais, de toutes ces façons-là, laquelle est la meilleure ? Le maître de philosophie. Celle que vous avez dite3 : Belle
e tout mon cœur, et je vous prie de venir demain de bonne heure. Le maître de philosophie. Je n’y manquerai pas. (Acte II, s
ué dans la demeure, à titre d’intendant ; voilà pourquoi il flatte le maître du logis. 2. Ici dedans : mot tombé hors d’usag
êtes serviteurs, comme on n’en voit plus guère ; il méritait un autre maître . 1. Gratter, vous chatouiller agréablement. 2.
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
auteuil de Pellisson en 1693. Ses Dialogues sur l’éloquence sont d’un maître qui enseigne avec l’autorité de son expérience et
l’autorité sur moi de m’y rappeler et de m’y faire revenir : c’est un maître intérieur, qui me fait taire, qui me fait parler,
en l’écoutant, je m’instruis ; en m’écoutant moi-même, je m’égare. Ce maître est partout ; et sa voix se fait entendre d’un bo
se sentent invinciblement assujettis à penser et à parler de même. Le maître qui nous enseigne sans cesse nous fait penser tou
ut forcer. cette barrière éternelle de la vérité et de la justice. Le maître intérieur qu’on nomme raison le reproche intérieu
a de plus beau pour recevoir les honneurs qu’elle se fait rendre1. Le maître intérieur et universel dit donc toujours et parto
t donc toujours et partout les mêmes vérités. Nous ne sommes point ce maître  : il est vrai que nous parlons souvent sans lui,
certaine conformité entre ce qu’ils nous disent et ce que nous dit le maître intérieur. Après qu’ils ont épuisé tous leurs rai
nous persuader ; c’est au fond de nous-mêmes, par la consultation du maître intérieur, que nous avons besoin de trouver les v
rieurement. Ainsi, à proprement parler, il n’y a qu’un seul véritable maître qui enseigne tout, et sans lequel on n’apprend ri
aître qui enseigne tout, et sans lequel on n’apprend rien. Les autres maîtres nous ramènent toujours dans cette école intime où
à que nous rejetons le mensonge que nous avions cru. Loin de juger ce maître , c’est par lui seul que nous sommes jugés souvera
us ne pouvons le contredire. Rien ne ressemble moins à l’homme que ce maître invisible qui l’instruit et le juge avec tant de
a Bruyère a dit : « L’éloquence est un don de l’âme, lequel nous rend maître de l’esprit et du cœur des autres, qui fait que n
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
nce ou à la jeunesse. Notre intention a été de n’admettre ici que les maîtres et leurs chefs-d’œuvre. Si quelques noms secondai
e trop raffiné, visant surtout soit à économiser le temps précieux du maître par des recherches qui préviendront les siennes,
à voir juste, à distinguer les styles, à reconnaître la facture d’un maître , à ne pas appliquer à la diversité des talents le
vre est contenu dans la page que voici, et que j’emprunte à un de nos maîtres préférés : « Les leçons de littérature, pour êtr
nclusion en même temps que vous, sans croire accepter l’autorité d’un maître , sans l’accepter en effet, et en se faisant par l
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -
ivains ou les livres. Notre intention a été de n’admettre ici que les maîtres et leurs chefs-d’œuvre. Si quelques noms secondai
e trop raffiné, visant surtout soit à économiser le temps précieux du maître par des recherches qui préviendront les siennes,
à voir juste, à distinguer les styles, à reconnaître la facture d’un maître , à ne pas appliquer à la diversité des talents le
vre est contenu dans la page que voici, et que j’emprunte à un de nos maîtres préférés : « Les leçons de littérature, pour êtr
nclusion en même temps que vous, sans croire accepter l’autorité d’un maître , sans l’accepter en effet, et en se faisant par l
6 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
et que sait-on ? Peut-être Je deviendrais un jour aussi gras que mon maître  ; J’aurais un bon carrosse à ressorts bien liants
dre comme un homme qui a joué toute la nuit.) Hector,apercevant son maître . On soupçonne aisément, a sa triste figure, Qu’il
ps ? (Il se promène.) Hector. Hé ! la voilà, monsieur. (Il suit son maître , tenant sa robe de chambre toute déployée). Val
st, selon l’usage, Venu maint créancier ; de plus, un gros visage, Un maître de trictrac qui ne m’est pas connu. Le maître de
lus, un gros visage, Un maître de trictrac qui ne m’est pas connu. Le maître de musique est encore venu. >Ils reviendront b
ère entre d’argent dans son chapeau.) Hector, à part, en voyant son maître . Mais le voici qui vient, poussé d’un heureux ven
fer. Hector. Si vous vouliez, monsieur, chanter un petit air ; Votre maître à chanter est ici : la musique Peut-être calmerai
7 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
re utile à l’enfance. Notre intention a été de n’admettre ici que les maîtres et leurs chefs-d’œuvre. Si quelques noms secondai
e trop raffiné, visant surtout soit à économiser le temps précieux du maître par des recherches qui préviendront les siennes,
à voir juste, à distinguer les styles, à reconnaître la facture d’un maître , à ne pas appliquer à la diversité des talents le
usait en les flattant, devenu la merveille de l’hôtel de Rambouillet, maître de cérémonies chez Gaston d’Orléans, favori tour
eu de chose au-delà141. On en voit qui ne sont pas toujours également maîtres de leur peur ; d’autres se laissent quelquefois e
s de lois, pédants, fâcheux, fanfarons, fripons, servantes, valets et maîtres , sans compter tous les ridicules et tous les vice
elque chose, je m’en prendrai à vous, et le rabattrai sur vos gages. maître jacques, à part. Châtiment politique ! harpagon.
s d’une fois, et vous ressouvenez de porter toujours beaucoup d’eau. maître jacques, à part. Oui, le vin pur monte à la tête.
! maître Jacques, approchez-vous : je vous ai gardé pour le dernier. maître jacques. Est-ce à votre cocher, monsieur, ou bien
ler ? car je suis l’un et l’autre. harpagon. C’est à tous les deux. maître jacques. Mais à qui des deux le premier ? harpag
e jacques. Mais à qui des deux le premier ? harpagon. Au cuisinier. maître jacques. Attendez donc, s’il vous plaît. Maître J
êtu en cuisinier. harpagon. Quelle diantre de cérémonie est-ce là ? maître jacques. Vous n’avez qu’à parler. harpagon. Je m
on. Je me suis engagé, maître Jacques, à donner ce soir à souper181. maître jacques, a part. Grande merveille ! harpagon. Di
erveille ! harpagon. Dis-moi un peu, nous feras-tu182 bonne chère ? maître jacques. Oui, si vous me donnez bien de l’argent.
le homme, il faut parler de faire bonne chère avec peu d’argent.184 maître jacques. Bonne chère avec peu d’argent ! valère.
.184 maître jacques. Bonne chère avec peu d’argent ! valère. Oui. maître jacques, A Valère. Par ma foi, monsieur l’intenda
actotum.186 4 harpagon. Taisez-vous. Qu’est-ce qu’il nous faudra ? maître jacques. Voilà monsieur votre intendant qui vous
chère pour peu d’argent. harpagon. Ah ! je veux que tu me répondes. maître jacques. Combien serez-vous de gens à table ? ha
à manger pour huit, il y en a bien pour dix. Valère. Cela s’entend. maître jacques. Eh bien ! il faudra quatre grands potage
harpagon. Que diable ! voilà pour traiter toute une ville entière ! maître jacques. Rôt... Harpagon, mettant la main sur la
la bouche de maître Jacques, Ah ! traître, tu manges tout mon bien. maître jacques. Entremets... Harpagon, mettant encore l
er faire, je réglerai tout cela comme il faut. harpagon. Fais donc. maître jacques. Tant mieux ! J’en aurai moins de peine.
harpagon. Maintenant, maître Jacques, il faut nettoyer mon carrosse. maître jacques. Attendez. Ceci s’adresse au cocher. Mait
carrosse, et tenir mes chevaux tout prêts pour conduire à la foire… maître jacques. Vos chevaux, monsieur ! Ma foi, ils ne s
e chevaux. harpagon. Les voilà bien malades ! ils ne font rien.192 maître jacques. Et pour ne rien faire, monsieur, est-ce
4 harpagon. Le travail ne sera pas grand d’aller jusqu’à la foire. maître jacques. Non, je n’ai point le courage de les men
 ; aussi bien197 nous fera-t-il ici besoin, pour apprêter le souper. maître jacques. Soit. J’aime mieux encore qu’ils meurent
tre que la mienne. Valère. Maître Jacques fait bien le raisonnable. maître jacques. Monsieur l’intendant fait bien le nécess
ques. Monsieur l’intendant fait bien le nécessaire ! HARPAGON. Paix. maître jacques. Monsieur, je ne saurais souffrir les fla
rpagon. Pourrais-je savoir, maître Jacques, ce que l’on dit de moi ? maître jacques. Oui, monsieur, si j’étais assuré que cel
que cela ne vous fâchât point. harpagon. Non, en aucune façon.200 maître jacques. Pardonnez-moi ? je sais fort bien que je
ire plaisir, et je suis bien aise d’apprendre comme on parle de moi. maître jacques. Monsieur, puisque vous le voulez, je vou
ître Jacques. Vous êtes un sôt, un maraud, un coquin et un impudent. maître jacques. Hé bien ! ne l’avais-je pas deviné  ?205
sophie Le Maitre de philosophie, M. Jourdain, un laquais. le maître de philosophie, raccommodant son collet242. Venon
Ah ! monsieur, je suis fâché des coups qu’ils vous ont donnés ! l e maître de philosophie. Cela n’est rien. Un philosophe sa
it bien étudier dans toutes les sciences, quand j’étais jeune243. l e maître de philosophie. Ce sentiment est raisonnable ; na
comme si je ne savais pas ; expliquez-moi ce que cela veut dire. l e maître de philosophie, Cela veut dire que, sans la scien
t presque l’image de la mort. m. Jourdain. Ce latin-là a raison. l e maître de philosophie. N’avez-vous point quelques princi
s des sciences ? m. Jourdain. Oh ! oui, je sais lire et écrire. l e maître de philosophie. Par où vous plaît-il que nous com
la logique ? m. Jourdain. Qu’est-ce que c’est que cette logique ? le maître de philosophie. C’est elle qui enseigne les trois
m. Jourdain. Qui sont-elles ces trois opérations de l’esprit ? l e maître de philosophie. La première, la seconde, et la tr
à ne me revient point. Apprenons autre chose qui soit plus joli. l e maître de philosophie. Voulez-vous apprendre la morale ?
phie. Voulez-vous apprendre la morale ? m. Jourdain. La morale ? Le maître de philosophie. Oui. m. Jourdain. Qu’est-ce qu’e
sophie. Oui. m. Jourdain. Qu’est-ce qu’elle dit, cette morale ? l e maître de philosophie. Elle traite de la félicité, ensei
veux mettre en colère tout mon soûl, quand il m’en prend envie. l e maître de philosophie. Est-ce la physique que vous voule
endre ? m. Jourdain. Qu’est-ce qu’elle chante, cette physique ? l e maître de philosophie. La physique est celle qui expliqu
dain. Il y a trop de tintamarre là-dedans, trop de brouillamini. l e maître de philosophie. Que voulez-vous donc que je vous
e je vous apprenne ? m. Jourdain. Apprenez-moi l’orthographe250. le maître de philosophie. Très-volontiers. M. Jourdain. Ap
r savoir quand il y a de la lune, et quand il n’y en a point251. l e maître de philosophie. Soit ; pour bien suivre votre pen
lles, ou voix, A, E, I, O, U. m. Jourdain. J’entends tout cela. l e maître de philosophie. La voix A se forme en ouvrant for
se forme en ouvrant fort la bouche, A. m. jourdain. A, A. Oui. l e maître de philosophie. La voix E se forme, en rapprochan
m. Jourdain. A, E, A, E. Ma foi, oui. Ah ! que cela est beau ! l e maître de philosophie. Et la voix I, en rapprochant enco
m. Jourdain. A, E, I, I, I, I. Cela est vrai. Vive la science ! l e maître de philosophie. La voix O se forme en rouvrant le
e plus juste. A, E, I, O, I, O. Cela est admirable ! I, O, I, O. l e maître de philosophie. L’ouverture de la bouche fait jus
vez raison. Ah ! la belle chose que de savoir quelque chose252 ! l e maître de philosophie. La voix U se forme en rapprochant
it ; U. m. Jourdain. U, U. Il n’y a rien de plus véritable : U. l e maître de philosophie. Vos deux lèvres s’allongent comme
rai. Ah ! que n’ai-je étudié plus tôt pour savoir tout cela253 ! l e maître de philosophie. Demain nous verrons les autres le
in. Est-ce qu’il y a des choses aussi curieuses qu’à celles-ci ? l e maître de philosophie. Sans doute. La consonne D, par ex
rdain. DA, DA. Oui. Ah ! les belles choses ! les belles choses ! l e maître de philosophie. L’F, en appuyant les dents d’en h
vérité ! Ah ! mon père et ma mère, que je vous veux de mal255 ! l e maître de philosophie. Et l’R, en portant le bout de la
mme que vous êtes, et que j’ai perdu de temps 257 ! R, R, R, RA. l e maître de philosophie. Je vous expliquerai à fond toutes
ose dans un petit billet que je veux laisser tomber à ses pieds. l e maître de philosophie. Fort bien ! m. Jourdain. Cela se
philosophie. Fort bien ! m. Jourdain. Cela sera galant259, oui. le maître de philosophie. Sans doute. Sont-ce des vers que
e vous lui voulez écrire ? m. Jourdain. Non, non, point de vers. le maître de philosophie. Vous ne voulez que de la prose.
e la prose. m. Jourdain. Non ; je ne veux ni prose, ni vers260. l e maître de philosophie. Il faut bien que ce soit l’un ou
faut bien que ce soit l’un ou l’autre. m. jourdain. Pourquoi ? l e maître de philosophie. Par la raison, monsieur, qu’il n’
e ou les vers. m. Jourdain. Il n’y a que la prose ou les vers ? l e maître de philosophie. Non, monsieur. Tout ce qui n’est
ose. m. Jourdain. Et comme l’on parle, qu’est-ce donc que cela. l e maître de philosophie. De la prose. M. Jourdain. Quoi !
pantoufles, et me donnez mon bonnet de nuit, c’est de la prose ? l e maître de philosophie. Oui, monsieur. M. Jourdain. Par
la fût mis d’une manière galante, que cela fût tourné gentiment. l e maître de philosophie. Mettre que les feux de ses yeux r
ai dit : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. l e maître de philosophie. Il faut bien étendre un peu la ch
n peu, pour voir, les diverses manières dont on les peut mettre. l e maître de philosophie. On peut les mettre premièrement c
rdain. Mais, de toutes ces façons-là, laquelle est la meilleure. l e maître de philosophie. Celle que vous avez dite265 : Bel
e tout mon cœur, et je vous prie de venir demain de bonne heure. l e maître de philosophie. Je n’y manquerai pas. (Act. II, s
érissable de notre littérature. Il y fixe la langue que parleront les maîtres . Ses Pensées sont inspirées par une âme chrétienn
tôt fait écrire mon histoire qu’à ces bourgeois-là407, si j’étais son maître . C’est cela qui serait digne de la postérité !...
yales, vers les plus divins des poëtes : Homère et Virgile furent ses maîtres , avant le jour où, dans la Bible, il reconnut le
âce de nouveauté qui ravit. Il deviendra plus égal, plus châtié, plus maître de lui ; mais jamais souffle plus inspiré ne l’an
e fois comte, tant de fois seigneur, possesseur de tant de richesses, maître de tant de personnes, ministre de tant de conseil
t pour humilier un roi trop grand. Il ne faut point raisonner avec le maître des événements, en disant que les rois qu’il para
majesté qu’elle tempère. » Dans ses mémoires on sent la présence d’un maître . Tout y est simple et digne ; tout s’y déroule av
tention, et pendant que vous y êtes engagé, et que nous payons718 des maîtres pour vous en instruire, vous devez éviter tout ce
épense d’un côté, il l’épargne de l’autre ; car ses enfants sont sans maîtres et sans éducation. Il se renferme le soir, fatigu
errompt tout à la fois ; il n’a nul discernement des personnes, ni du maître , ni des conviés ; il abuse de la folle déférence
auteuil de Pellisson en 1663. Ses Dialogues sur l’éloquence sont d’un maître qui enseigne avec l’autorité de son expérience et
e que ce mot : « Marie ; » elle ne lui répondit que cet autre mot : «  Maître  ; » c’était tout dire. Il appelle sa créature par
mploi de finance pour se faire homme de lettres. Crispin rival de son maître et le Diable boiteux (1707) furent les premiers e
947 au cou : « Excusez mes transports, ajouta-t-il ; je ne suis point maître de la joie que votre présence me cause. » Je ne p
ui mon génie, ma fortune et ma gloire. Rome maitresse du monde. Maîtres de l’univers, les Romains s’en attribuèrent tous
u’ils ne conquissent que pour donner ; mais ils restaient si bien les maîtres , que, lorsqu’ils faisaient la guerre à quelque pr
es dramatiques qui, selon moi, sont les poëtes par excellence, et les maîtres des passions. Il y en a de deux sortes : les comi
est bien heureux. Un flatteur est un esclave qui n’est bon pour aucun maître . J’entends quelques frelons qui bourdonnent autou
les choses se passèrent. Le premier jour, dès qu’Iran fut éveillé, le maître de musique entra suivi des chanteurs et des instr
ons vers en quinze jours sont malaisés à faire, et, depuis nos grands maîtres , dites-moi, qui a fait vingt bons vers alexandrin
ucune peine de lire ce qui est bon, et de ne lire que cela. On n’a de maître que son plaisir et son goût. Pardonnez, Mademoise
uffrages, il prouva dans son Discours sur le style (1753) qu’il était maître dans l’art de composer et d’écrire : ses précepte
es de la guerre et la gloire des combats1197. Aussi intrépide que son maître , le cheval voit le péril et l’affronte ; il se fa
au désir de plaire ; il vient en rampant1243 mettre aux pieds de son maître son courage, sa force, ses talents ; il attend se
end par la main, l’éloigne de son fauteuil, s’y place, et lui dit : «  Maître un tel, vous êtes un insolent. Il ne s’agit pas d
ne importante nouveauté dans notre littérature. Formé tout seul, sans maîtres , à l’école de la souffrance, son génie se compose
r déjà le tiers d’un siècle. Je fus si continuellement obsédé, si peu maître de moi-même, que je ne pus trouver le moment de m
n exige dans un domestique, Votre Excellence connaît-elle beaucoup de maîtres qui fussent dignes d’être valets ? Le comte (ria
, Excellence, puisque je suis assez heureux pour retrouver mon ancien maître . Voyant à Madrid que la république des lettres ét
belles eaux. Les rameurs chantaient un air national, tandis que leurs maîtres jouissaient en silence de la beauté du spectacle
st de ne considérer dans les écoliers que de jeunes âmes, et dans les maîtres que des pasteurs d’enfants, à qui on indique les
prêtre. On pourrait lui donner une petite place de petit régent ou de maître d’études. Le temps presse : il a dix-huit ans1514
e encore presque en entier, il semble qu’on attende quelqu’un, que le maître soit prêt à venir ; et l’apparence même de la vie
de Chateaubriand est dans l’accord de ses dissonances : procédant de maîtres opposés, il s’inspire du passé comme de l’avenir 
 ; et la maison entière, nourrices, enfants, fermiers, domestiques et maîtres , dansaient ensemble la ronde antique1558. La c
s auxquels ne manque que la rime. Elle a un poli qui rappellerait les maîtres classiques, s’il était moins prémédité. Peu de ma
is, ce ne sera du moins qu’après que certain hôtel1643 aura changé de maître  ; alors il écoutera, il verra. Il est bon d’être
illemain 1790-1870 Secrétaire perpétuel de l’Académie depuis 1832, maître et initiateur d’une génération qu’a charmée son e
Royer-Collard dans sa chaire de la Sorbonne, M. Victor Cousin fut un maître déjà célèbre, à l’âge où d’ordinaire les mieux do
pas. Le génie est avant tout créateur. L’homme de génie n’est pas le maître de la force qui est en lui ; c’est par le besoin
comme en France, dans une attitude droite et avec le glaive. Les deux maîtres des hautes-œuvres l’avertirent de son erreur, et
royances, de sentiments, ou même de talent ; car il nous parle de ses maîtres favoris avec leur tour d’esprit et presque dans l
eut-être ; mais, malgré moi et par un instinct dont je ne suis pas le maître , ma main va toute seule chercher dans une bibliot
ler1795 qui ne se rencontrent jamais dans le simple et mâle génie, le maître des maîtres. Mais pourquoi les distinguer ? La Fo
ne se rencontrent jamais dans le simple et mâle génie, le maître des maîtres . Mais pourquoi les distinguer ? La Fontaine et Mo
délicat qui est la substance même de toute éloquence. Aussi est-il un maître dans toute la force du mot : par l’accent et l’au
rents, et je félicite la société de ce qu’il lui est né un homme. Vos maîtres ne vous demandent pas un esprit brillant, une ima
ouvent que l’esprit, en France, court des périls. Unissons-nous tous, maîtres , élèves, parents, pour les conjurer. Quand il s’a
vre est contenu dans la page que voici, et que j’emprunte à un de nos maîtres préférés : « Les leçons de littérature, pour êtr
nclusion en même temps que vous, sans croire accepter l’autorité d’un maître , sans l’accepter en effet, et en se faisant par l
allier ici la modestie à une respectueuse déférence pour ses anciens maîtres . La politesse est dans cette lettre une des forme
collège, je les ai conservés tous. Ma respectueuse tendresse pour mes maîtres est la même. Adieu, mon révérend père ; je suis p
nué dans la demeure, à titre d’intendant; voilà pourquoi il flatte le maître du logis. 185. Ici dedans : mot tombé hors d’us
êtes serviteurs, comme on n’en voit plus guère ; il méritait un autre maître . 199. Gratter, vous chatouiller agréablement.
en ont tant fait à la France. » 242. Il vient d’être battu par le maître d’armés, et le maître de musique. Ils lui ont don
France. » 242. Il vient d’être battu par le maître d’armés, et le maître de musique. Ils lui ont donné une leçon de philos
il raille à la fois la vanité de M. Jourdain, et le pédantisme de son maître , qui apprend à faire très-mal, selon les règles,
urne à ses pinceaux. 449. La Sérénissime république de Venise. 450. Maître d’hôtel de M. de Grignan. 451. Ecrasés par les
ans » 457. C’est la morale de l’anecdote si vivement racontée. 458. Maître d’hôtel du prince de Condé. 459. Elle disait : «
s le voisinage de Bossuet : Votez ce fier coursier, noble ami de son maître , Son compagnon guerrier, son serviteur champêtre,
er. 811. Fénelon, vous le voyez, prenait à cœur sa responsabilité de maître et de guide. 812. Commentez ces mots par le terr
ts, ou les parties de plaisir. 814. Rompre. Cet enfant est déjà un maître  ; il commande, ses caprices sont des ordres ! 81
z Fénelon, un sourire d’imagination antique et païenne. 831. Chez ce maître aimable, point de tristesse, et d’austérité chagr
s de morale ingénieuse, il faut admirer la franchise et l’esprit d’un maître , qui cache l’autorité sous l’agrément. 838. Qua
et dit au duc de Guise : « C’est rand pitié quand le valet chasse le maître  ; au reste, mon âme est à Dieu mon cœur au roi et
sifs et pédants. Comparez la dispute du musicien, du philosophe et du maître d’escrime dans le Bourgeois gentilhomme. 1064. M
t le pendant rustique du ménage de la Jeannotière. 1099. Les petits maîtres étaient les fats du xviiie siècle. 1100. Il y a
celui de Roland furieux. 1132. Madame de Sévigné parlait ainsi des maîtres qui furent ses contemporains et qu’elle relisait
trouverez bien artificiels. Voyez ce fier coursier, noble ami de son maître  ; Son compagnon guerrier, son serviteur champêtre
marche sans broncher au bord du précipice, Reconnaît son chemin, son maître et son hospice. De tous nos serviteurs c’est le m
qu’il voit. 1245. Bien des chiens sont moralement supérieurs à leur maître . 1246. L’éloge de l’animal fait ici la satire de
e étonnée on l’a vu reconnaître, Saisir et dénoncer l’assassin de son maître , Et quand son amitié n’a pu le secourir, Quelquef
ous pas les mêmes différences ? 1249. Le rossignol n’a pas besoin de maître  ; le serin, on le serine. 1250. Oui, mais moins
couter et profiter auprès de l’oiseau supérieur qu’on leur donne pour maître . Dans les palais de Russie, où on a ce noble goût
t oriental pour le chant de Bulbul, on voit parfois de ces écoles. Le maître rossignol, dans sa cage suspendue au centre d’une
par heure pour qu’ils viennent écouter et prendre leçon. Avant que le maître chante, ils jasent entre eux, gazouillent, se sal
oyez écouter avec une déférence sensible, puis timidement répéter. Le maître , avec complaisance, revient aux principaux passag
e maison propre et commode ; un revenu médiocre, mais assuré ; peu de maîtres et peu de valets ; assez d’occupation pour n’être
tous ses succès ; qu’il en soit de plus en plus digne ; qu’il demeure maître longtemps. Il l’est, certes, et il sait l’être. N
ela, se passerait en argumentation, et tout serait perdu, si tous les maîtres n’étaient pas de bons ergoteurs. » 1657. Didi
trouvait chez les contemporains de Pascal ? Son style était celui des maîtres , et, en l’assouplissant au genre tempéré de l’his
mposée, à ce qu’on dit, d’une espèce de seigle, est la nourriture des maîtres de la maison. Qu’on plaigne après cela nos paysan
, la politique a été l’école de l’historien. En cela, il rappelle les maîtres de l’antiquité. 1710. Par exemple aussi, le lavi
e ardeur qui se glace. Tout à l’heure l’envieux souhaitait la mort du maître de ce cher livre, afin de s’enrichir aux dépens d
pplice, Parut toute interdite, et retira sa main, N’osant pas sur son maître exercer son office. Mais Jésus, en baissant la tê
8 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
ande partie de mon peuple ! Mais quoi ! c’est sa volonté et il est le maître  : c’est lui qui abat les têtes des cités et qui e
État, les conditions de l’éloquence sont changées. Pour qui veut être maître des affaires, il ne s’agit plus maintenant de men
s villes, et qu’au milieu de cette Athènes qui ne pouvait souffrir de maîtres , ils étaient plus maîtres que les rois absolus ne
de cette Athènes qui ne pouvait souffrir de maîtres, ils étaient plus maîtres que les rois absolus ne le sont au milieu de leur
mille hommes, un groupe de vingt mille citoyens libres, tous égaux et maîtres des affaires. Quarante mille esclaves travaillent
tres Grecs. Il savait qu’en qualité d’homme libre il était souverain, maître absolu des deniers de sa ville, de ses flottes, d
ité avec laquelle notre orateur sait toucher et sonner de main de bon maître les cordes sensibles de ce peuple impressionnable
, la clef de la mer, et franchi le pas des Thermopyles, il en sera le maître . Ces empiétements soulèvent à Athènes de grandes
mer et les hasards des combats. Ils n’étaient plus ces hardis marins, maîtres de la rame, qui allaient jadis avec Cimon conquér
jour où le peuple le sentit, il fut vaincu et apprivoisé. L’orateur, maître de ces âmes rebelles, put les manier à plaisir. I
société des philosophes et dans l’étude approfondie de Thucydide, son maître en politique, dévoré du désir de paraître, mais a
re entre celles d’un homme de bien qui aime son pays. Voilà l’orateur maître des esprits. Comment va-t-il les convaincre ? Dém
bes étaient des cités grecques. — « Aujourd’hui celui qui commande en maître , ce n’est pas le fils légitime de la maison, c’es
envoie-t-il pas ses esclaves pour présider à sa place ? N’est-il pas maître des Thermopyles et des passages de la Grèce ? N’y
les laquais de bonnes maisons qui changent de livrée en changeant de maître , ils ont des théories pour toutes les circonstanc
eu de tir. Quel est le coupable ? est-ce le dard, ou le tireur, ou le maître du tir ? 8. Cette époque marque une scission pro
9 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre IV. Quatrième espèce de mots.  » pp. 12-15
une femme. Singulier. Je ou moi. Me pour à moi, moi. Exemples. Le maître me donnera un livre, c’est-à-dire, donnera à moi.
mples. Le maître me donnera un livre, c’est-à-dire, donnera à moi. Le maître me regarde, c’est-à-dire, regarde moi. Pluriel.
une femme. Singulier. Tu ou toi. Te pour à toi, toi. Exemples. Le maître te donnera un livre, c’est-à-dire donnera à toi.
emples. Le maître te donnera un livre, c’est-à-dire donnera à toi. Le maître te regarde, c’est-à-dire regarde toi. Pluriel. V
10 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
e escrime, dont les leçons permettent à l’élève de vaincre son propre maître . Point de coups imprévus et mortels que nous n’ap
’éveillera au rhythme savant de vos paroles cadencées. Vous serez les maîtres des passions. On dit qu’Orphée apprivoisait les b
Protagoras ; Démosthène se rappelait avec dépit le rhéteur Isée, son maître , qui, disait-il, avait pensé le gâter, et Lysias,
t, qu’il a hanté les ombrages de l’Académie, et appris de Platon, son maître , à sacrifier aux Grâces. En effet, non-seulement
s recommandons pas comme nécessaires : on peut réussir en suivant les maîtres , comme on peut ne pas échouer en s’écartant de le
veux les lui donner : que lui conseillerai-je ? — De n’avoir d’autre maître que lui-même. — Quoi ! je ne l’enverrai pas chez
ez-vous en juge du camp. A un observateur intelligent, les fautes des maîtres sont aussi profitables que leurs victoires. Suive
s sommets de cet art, ne vous contentez pas d’avoir sous les yeux les maîtres de l’éloquence : unissez à la véhémence de Démost
sus des sophistes, où les puisèrent-ils, sinon dans la dialectique du maître  ? Qu’enfin votre modèle ait le caractère, sans le
uisque j’ay à parler devant un roy roldat. » Je doute que l’art des maîtres les plus consommés trouve un exorde plus habile e
t la persuasion. Mais comment triompher des esprits, si on ne se rend maître des cœurs ? Tant que la raison reste calme, tant
grands modèles sont comme les laquais qui croient ressembler à leurs maîtres parce qu’ils portent leurs habits. L’imitation a
ux. Les principes du dessin peuvent s’apprendre dans les ateliers des maîtres , mais non le coloris ; avant de conseiller à un o
se, en secouant sa crinière, qui faisait dire à chacun : Silence ! le maître va parler. L’action est l’éloquence du corps. Tou
donne ? L’éducation, l’usage, l’exercice : je ne connais pas d’autres maîtres . Les repos de la période sont réglés par la respi
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
r Delavigne fut un artiste consciencieux qui, fidèle aux exemples des maîtres , les suivit pieusement dans toutes les voies où i
lques-unes de ses peintures ont pâli, comme celles de nos plus grands maîtres , l’oubli de son nom serait injustice et ingratitu
vu paraître Un beau jour qui s’est éclipsé, J’ai rêvé que j’en étais maître  ; Adieu ! ce doux rêve est passé1. Assis sur la
e ; Mais reviendrai-je comme toi ? Qu’ils soient l’amour d’un autre maître , Ces pêchers dont j’ouvris les bras3 ! Leurs frui
12 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
mais ils passent des années entières à copier les tableaux des grands maîtres . » La meilleure leçon pour l’écrivain est l’étude
mbrasser toutes les applications et prévoir toutes les hypothèses. Le maître n’enseignera jamais tout ce que l’art peut produi
er, mais non sans les discuter et les estimer à leur valeur. C’est au maître à observer ces différences, à les faire ressortir
l’attention de l’élève à l’importance du précepte. 3° C’est encore au maître à lui apprendre comment il faut, dans l’occasion,
art doit soumettre, et en quelles occasions il doit être soumis. » Le maître peut donc traiter de la nature du goût, mais ne l
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
r ses vertes écailles Au contact du bronze attiédi. Consul, César, maître du monde, Pontife, Auguste, égal aux dieux, L’omb
Je devinai la mort à ce muet emblème : La servante pleurait le vieux maître qu’elle aime. « Marthe ! dis-je, est-il vrai ?…4 
e un ami qui dort sur le cœur d’un ami3 ; Et, couché sur les pieds du maître qu’il regarde, Son chien blanc, inquiet d’une si
nt à ses travaux champêtres, Du jardin, du logis, sembla nous laisser maîtres . Oh ! que son sentiment soit béni dans son cœur !
n, couché sous ma fenêtre, Qu’avait maigri trois mois le souci de son maître . Marthe filait, assise en haut sur le palier ;
quel degré de l’échelle de l’être Sépare ton instinct de l’âme de ton maître  ; Mais seul il sait aussi par quel secret rapport
nte caresse. Mais toujours, ah ! toujours en toi j’ai respecté De ton maître et du mien l’ineffable bonté, Comme on doit respe
14 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
it, et elle s’évanouit par le moyen de ceux mêmes qui, s’étant rendus maîtres de leur sceau et de leurs armes par la faveur qu’
nt auprès d’eux, convertirent en leur propre substance celle de leurs maîtres , dont ils firent leur proie, à l’abri de ces lois
cesseurs de l’un et de l’autre s’étaient acquise sous le nom de leurs maîtres . Il convient aussi d’observer que les maires du p
éfendre, d’excuser ses raisons d’agir. — Ce portrait est d’un ennemi, maître expert dans l’art de piquer un amour-propre, de d
15 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
e] Né en Champagne, à Château-Thierry, élevé un peu à l’aventure, maître des eaux et forêts, charge dont il fit une sinécu
eune6lapin Dame belette un beau matin S’empara : c’est une rusée7 Le maître étant absent, ce lui fut chose aisée. Elle porta
l’usage11 : « Ce sont, dit-il, leurs lois qui m’ont de ce logis Rendu maître et seigneur, et qui, de père en fils, L’ont de Pi
x gens Portants6 bâtons, et mendiants ; Flatter ceux du logis, à son maître complaire ; Moyennant quoi, votre salaire Sera fo
une sorte, Et ne voudrais pas même, à ce prix, un trésor. » Cela dit, maître loup s’enfuit, et court encor. Les deux pige
oi vous valez mieux que cent peuples divers. Quel droit vous a rendus maîtres de l’univers ? Pourquoi venir troubler une innoce
mune aux dieux, aux monarques, aux belles. Le nectar que l’on sert au maître du tonnerre, Et dont nous enivrons tous les dieux
au chevalier pourquoi cette prière. — Ne sais-tu pas, lui répond son maître , que l’Èbre qu’il faut passer pour aller à Saint-
de notre première journée… — L’Èbre ! s’écrie l’écuyer ; ah ! mon bon maître , je vous proteste que ce renard était tout au plu
dinaire dans le style familier : Êtes-vous pas venu quérir pour votre maître  ? (Molière.) 4. Une maison, carapace de la tor
rmione suppliant Pyrrhus : « Différez le d’un jour, demain vous serez maître . » 4. Le reste. C’est beaucoup pour les pigeons
ignée. Voyez Fiesque à Gênes. Il avait vaincu, il allait être doge et maître de la république. Il passe sur un vaisseau ; le p
16 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
s, Avant-coureurs certains des grands événements. Ce héros cependant, maître de sa faiblesse, Déguisait ses chagrins sous sa f
enne, en ce tumulte, incapable d’effroi, Affligé, mais tranquille, et maître encor de soi, Voit d’un œil assuré sa fortune cru
 : Semblable au fier lion qu’un Maure a su dompter, Qui, docile à son maître , à tout autre terrible, A la main qu’il connaît s
ils marchent sur ses pas. Le généreux vainqueur a cessé le carnage ; Maître de ses guerriers, il fléchit leur courage. Ce n’e
i vos aïeux : Du fils de Noradin c’est le séjour profane2. Zaïre. Le maître de ces lieux, le puissant Orosmane, Sait connaîtr
ng te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres  : Tout annonce le Dieu qu’ont vengé tes ancêtres.
17 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre II. Éloge de Démosthène par Lucien. »
ers discours à l’officier qui le presse de se rendre à la cour de son maître  : « Tu me proposes de vivre, de la part de ton m
la cour de son maître : « Tu me proposes de vivre, de la part de ton maître  ! Ah ! si je dois vivre encore, si les jours de D
r vers Archias, et il lui dit : « Traîne maintenant ce cadavre à ton maître  ; pour Démosthène, jamais tu ne l’y conduiras. J’
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
ce qui m’y ramène est aimable à mes yeux, Tout, jusqu’au souvenir du maître sérieux Dont les sourcils, vers nous levés, toujo
Je tressaille en songeant aux paisibles soirées, Sous les regards du maître , au devoir consacrées, Quand, devant le pupitre e
quelque cher qu’il puisse être, De l’âme tout entière ainsi devienne maître  ! C’est qu’un temps regretté vous est en lui rend
ourait était à moi, à la manière de Rousseau : j’en étais plus que le maître , j’en étais le possesseur. » 1. M. de Lamartine
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
a su allier celui de l’art chrétien. Homère et l’Évangile furent ses maîtres . Ajoutons qu’il a soutenu son essor par un progrè
t revomis, Et nous redeviendrons, d’insultés que nous sommes, Libres, maîtres chez nous, comme il sied à des hommes. (Pernette.
grands pas. On s’assied. Les grands pains sont étalés sur l’herbe. Le maître fait les parts, trônant sur une gerbe. La fermièr
renait l’enfance au miel de sa parole ; Et4 par elle, aujourd’hui, du maître à l’ouvrier, Tous, en ces champs heureux, savent
20 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
iles ? O cieux, que de grandeur, et quelle majesté ! J’y reconnais un maître à qui rien n’a coûté, Et qui dans vos déserts a s
qu’à ton moindre soupçon, Au pied du tribunal qu’érige ta raison, Ton maître obéissant doit venir te répondre ? Accusateur ave
fais ma seule étude. Tantôt le monde entier m’annonce à haute voix Le maître que je cherche, et déjà je le vois. Tantôt le mon
e est passé. »     Sur la foi de tes chants, ô dangereux poëte ! D’un maître trop fameux trop fidèle interprète, De mon heureu
Épicure : L’orateur du plaisir m’en apprend la nature. J’abandonne ce maître . O raison ! viens à moi : Je veux seul méditer et
21 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
philosophe de la Grèce, Platon a fait de la doctrine de Socrate, son maître , l’âme, le fonds et le mérite de ses ouvrages. Ce
s et le mérite de ses ouvrages. Cette manière de louer était digne du maître et de l’élève ; mais, peu content de cet hommage
us, quatre livres, sur l’esprit, le caractère et les principes de son maître  : c’est un véritable éloge, éloge d’autant plus é
e à l’éloquence : c’est un exposé pur et simple de la doctrine de son maître , quelques détails toujours précieux, quand il s’a
22 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
irecteur de Saint-Barthélémy. I. Étudiez Racine et Boileau, nos maîtres , à tous ! Que leurs doctes écrits, par les Muses
e trône ai suivi mes ancêtres, Moi, fille, femme, sœur et mère de vos maîtres  ! Que prétendez -vous donc ? Pensez-vous que ma v
vous qu’il faut que j’en réponde : Ce n’est plus votre fils, c’est le maître du monde. J’en dois compte, madame, à l’empire ro
ertu semble même renaître. Tout l’empire n’est plus la dépouille d’un maître  : Le peuple au champ de Mars nomme ses magistrats
les œuvres de Boileau lui-même. Ainsi, les passages défectueux de ce maître en versification tourneront encore à l’avantage d
assez bien, selon nous, la manière d’écrire et de penser de nos deux Maîtres  : c’est, en quelque sorte, un résumé du style, du
et le plus habile des versificateurs, le législateur du Parnasse, le maître des poètes17 ; l’autre, le poète même par excelle
he de Pradon, qu’aux encouragements et aux éloges prophétiques de son maître et ami, était profondément découragé : on l’avait
âtre profane, quel autre nous aurait jamais donné Athalie ? 17. Le maître en l’art d’écrire, Lui qu’orna la raison des trai
23 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
e succéda au grand homme dont nous venons de parler, dans la place de maître des écoles d’Alexandrie : c était alors la foncti
nnaissance profonde du cœur de l’homme, il joint l’art de s’en rendre maître quand il veut, et d’imprimer à tous ses mouvement
t à l’impétuosité de son imagination ; mais quand il sait s’en rendre maître , et la captiver dans les limites convenables, per
24 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
ercher les plus frappants, et renvoyer souvent l’élève aux leçons des maîtres et aux études de la classe. A. D. Questions du p
il se distingue de la poésie. Celle-ci est la création et l’œuvre des maîtres . L’art poétique, qui exige encore chez le critiqu
ose de l’âme du poëte, est le recueil des observations faites sur ces maîtres immortels, depuis Homère jusqu’à nos jours : c’es
, sont en effet les premiers caractères de l’épopée consacrée par les maîtres . Faites choix d’un héros propre à m’intéresser,
de Ptolomée, avec leur politique froidement immorale, entraînent leur maître , mais révoltent le spectateur. La justice n’est
s, les citations se multiplieraient à l’infini. La lecture des grands maîtres est le meilleur développement d’une question auss
pée a besoin d’aide ; il vient chercher la vôtre ; Vous pouvez, comme maître absolu de son sort, Le servir, le chasser, le liv
ergie des tableaux. Il suffit de nommer Tacite et Tite-Live, ces deux maîtres de l’histoire, qui ont été des peintres immortels
nous répondra peut-être que le bon sens et l’usage sont les meilleurs maîtres en pareille matière, et que la science gâte les d
t degré dans les ignorants, ce qui ne s’est pas vu encore. Les grands maîtres de l’art oratoire, depuis Aristote et Cicéron jus
le sujet est grand, doit toujours être sublime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur sujet autant de
auts sous la main des imitateurs. Mais, dans le génie même des grands maîtres , il y a des qualités nécessaires à tous les espri
fie par la beauté des pensées et des sentiments. C’est par là que ces maîtres immortels descendent jusqu’à l’éducation des espr
, I, v, 153. L’obscurité est cependant un défaut que les plus grands maîtres n‘ont pas toujours évité. Tantôt la pensée est in
vre VIII, fable ix. Il faut respecter ces archaïsmes dans les grands maîtres , et ne les pas condamner légèrement : ce sont des
on à n’employer que les termes consacrés à la lois par l’autorité des maîtres et l’usage de la langue. On sent ici combien la m
echerche de l’éclat ou de la finesse sont, à part quelques oublis des maîtres , ou quelques concessions faites au faux goût d’un
que la grande période par énumération, employée plus rarement par les maîtres , mais avec un singulier bonheur. Il faut étudier,
çaise. Pascal, Descartes. — Pascal, avec les qualités solides de ses maîtres et de ses amis, portait, dans la recherche de la
de la chaire ; son influence sur la prose française. — C’est pour ce maître d’un esprit si judicieux, pour cette société si d
talent et d’éclat ne faisait que retarder et cacher la décadence. Les maîtres eux-mêmes y aidèrent sans le savoir ; Buffon, par
s le génie français et dans l’étude sérieuse et recueillie des grands maîtres anciens et modernes. VIII. Des principales fi
e Duc.) — « Tous les vices combattaient en lui à qui demeurerait le maître . Ils y faisaient un bruit et un combat continuel
Ce breuvage vanté par le peuple rimeur, Le nectar que l’on sert aux maîtres du tonnerre, Et dont nous enivrons tous les lieux
dans toutes les conditions de la vie. Les exemples de tous les grands maîtres de notre langue nous ont familiarisés avec les se
Aristote. Nous avons emprunté ces détails à notre ancien et excellent maître . 7. Panégyrique de saint Paul, premier point.
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
onne à mes fruits nouveaux une antique saveur. Dévot adorateur de ces maîtres antiques, Je veux m’envelopper de leurs saintes r
modèles ; de sorte qu’ils cultivaient leur propre caractère, sous ces maîtres qu’ils consultaient et qu’ils surpassaient quelqu
oétique de l’imitation féconde est contenue dans ces confidences d’un maître qui fut disciple des anciens. 2. C’est l’art de
sclavage : Je ne prends que l’idée, et les tours, et les lois Que nos maîtres suivaient eux-mêmes autrefois. Si d’ailleurs quel
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
mploi de finance pour se faire homme de lettres. Crispin rival de son maître et le Diable boiteux (1707) furent les premiers e
up leur maintien insolent, pour en prendre un respectueux devant leur maître . Ce prélat était dans sa soixante-neuvième année,
ter ma fortune faite. Cela me fut confirmé peu de temps après par mon maître même, et voici à quelle occasion. Un soir il répé
s. Ne pensez-vous pas cela comme moi ? » Ces paroles firent pâlir mon maître , qui me dit avec un souris forcé : « Monsieur Gil
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
autre pourrait l’être. Rome, telle qu’elle est, n’a plus besoin d’un maître . Quand, faible et menacée, il fallait qu’au début
s’incline vers Robespierre. Mais le peuple actuel, qui manqua de bons maîtres , Nous peut en attendant jeter par les fenêtres. —
la faim. Chapeau bas, grands seigneurs, bourgeois et valetaille ! Vos maîtres vont passer : saluez la canaille1 ! — Oh ! ce son
que les hommes obéissent au devoir et à la loi, ou à la force et à un maître . La République est de tous les régimes celui qui
écite des lieux communs : c’est un élève de Rousseau, mais indigne du maître . 1. C’est plaisir de les entendre se disant ains
voir l’émeute du 18 mars 1871. 1. M. Nisard a dit : « On pense aux maîtres et aux plus grands en lisant l’admirable scène où
28 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
s de lois, pédants, fâcheux, fanfarons, fripons, servantes, valets et maîtres , bel esprit, faux savoir, avarice, prodigalité, f
uelle audace sans seconde1 De marcher à l’heure qu’il est2 ! Que mon maître , couvert de gloire, Me joue ici3 d’un vilain tour
dresser. (Sosie pose sa lanterne à terre4.) « Madame, Amphitryon, mon maître et votre époux… (Bon ! beau début !) l’esprit tou
utant qu’on y puisse être ; Fort aimé du beau sexe, et bien auprès du maître . Je crois qu’avec cela, mon cher marquis, je croi
yeux y peut assez paraître. Consultes-en ton goût, il s’y connaît en maître , Et te dira toujours, pour l’honneur de ton choix
e, s’essaye au discours dans lequel il doit raconter le combat de son maître . Cette comédie, et cette scène en particulier, so
tions de Sosie, son admiration pour lui-même, la triple allocution du maître , de la maîtresse et du valet font de ce dialogue
29 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
iotique est l’âme de ce nouveau recueil ; jamais la déférence pour un maître de la littérature n’a passé avant le respect des
e de lire et de réciter en ânonnant. Que ce bourdonnement suffise aux maîtres d’étude chargés de constater très-vite que les le
sure. Le remède à ce mal est cependant très-simple ; il suffit que le maître veuille l’appliquer, car il faut convenir que, da
uffonnerie dans les sujets plaisants. Le lecteur doit toujours rester maître de sa diction et ne jamais laisser dégénérer l’ex
nos bons auteurs. Ici plus qu’ailleurs, vouloir c’est pouvoir, et le maître qui n’aurait pas le courage de tenter cette réfor
ses élèves d’un plaisir délicat, celui de mieux apprécier nos grands maîtres en les interprétant avec goût. Première partie
antiques d’amour et d’hymnes d’allégresse ; Cieux, terre, célébrez ce maître souverain, Centre de l’univers, son principe et s
ux champs, aux monts, à la forêt profonde. Salut, Être divin ! salut, maître du monde ! Conduis-nous, soutiens-nous ; et si l’
en caractère noir, Sur le haut d’une porte, et sans le concevoir : «  Maître , dis-je en tremblant, ces paroles sont dures ! »
ur de la tête Comme un bandeau d’erreurs, je dis d’un air surpris : «  Maître , quel est ce bruit, et quels sont ces esprits Qui
orgueil en se voyant renaître Dans le marbre animé par le ciseau d’un maître  ! Que David nous le rende avec ce vaste front Cre
e faible, le pauvre, l’étranger, devinrent les égaux et les frères du maître , du puissant, du riche, du citoyen. Il y eut une
e chrétien du monde qui l’avait précédé, Dans l’antiquité païenne, le maître pouvait, sans trouble intérieur, posséder son esc
prophètes, Par les temples d’Adonaï ! Foulant ses jougs, brisant ses maîtres , Il change ses rois pour des prêtres, Change ses
dinal de Retz à Vincennes, relégué Gondé dans les Pays-Bas, et, resté maître du terrain, il a porté dans l’exercice du pouvoir
ent les mugissements contenus des valets, désespérés de la perte d’un maître si fait exprès pour eux, et pour les consoler d’u
r l’avoir, il faudra payer une rançon. « Le moine et le seigneur sont maîtres de nos terres ; « Le vin, l’huile, le blé, la ger
Une France nouvelle, La France des manants, a chassé devant elle Les maîtres , les valets, les moines et les rois ; Elle a fond
ouvrent des voies nouvelles ; il y a moins d’écoles et il y a plus de maîtres . L’érudition, qui par une inspiration du génie a
ue la verge fait paître, Parqués, marqués au flanc par les ciseaux du maître , Fondre les nations en peuple fraternel Marqués a
core les vaines, Ils sont mangés des vers. Là se perdent ces noms de maîtres de la terre, D’arbitres de la paix, de foudres de
es, Comme un mont Sinaï ! Courbés comme un cheval qui sent venir son maître , Ils se disaient entre eux : « Quelqu’un de grand
outiendront le retour. Tant que sa faveur vous seconde, Vous êtes les maîtres du monde ; Votre gloire nous éblouit ; Mais, au m
remière vue sur une maison si délicieuse, et sur l’extrême bonheur du maître qui la possède : il n’est plus, il n’en a pas jou
’ils ont projeté, ils se croient dépouillés d’un bien à eux. Une fois maîtres de ce qu’ils poursuivent, ils en font peu de cas,
, emportés, et, s’abandonnant à leur fougue, ils ne peuvent se rendre maîtres de leur colère ; avides d’honneurs, ils ne suppor
n autre pourrait l’être. Rome, telle qu’elle est, n’a pas besoin d’un maître . Quand, faible et menacée, il fallait qu’au début
te aux esprits soupçonneux, Vous aidez aux Romains à faire essai d’un maître , Sous ce flatteur espoir qu’un jour vous pourrez
tre tout Romain qu’être chef d’une guerre Qui veut tenir aux fers les maîtres de la terre ? Ce nom, sans vous et lui, nous sera
nce abaissée ; Vous seriez libre alors, seigneur, et devant vous, Ces maîtres orgueilleux fléchiraient comme nous. Quoi donc !
vôtre enfin, puisque la mienne est prise.     Je n’adore qu’un Dieu, maître de l’univers, Sous qui tremblent le ciel, la terr
vous souillez tous vos dieux : Vous n’en punissez point qui n’ait son maître aux cieux ; La prostitution, l’adultère, l’incest
de ses douleurs s’il fatigue mes nuits ; Quand ce spectre imposteur, maître de sa souffrance, De la vie en mourant affecte l’
urs. LOUIS.                                         L’assassin de ton maître . Lui qui voulait ma perte ! COITIER.             
sous son échafaud ses enfants dont les larmes… Trois fois contre son maître il avait pris les armes. Sa vie, en s’échappant,
II et Richelieu LE ROI.                           Je veux être le maître , Oui, monsieur, et non plus seulement le paraître
plus seulement le paraître ! RICHELIEU. Je vois avec douleur que mon maître et mon roi Prête à mes ennemis plus de crédit qu’
i pas sur ce cruel peut-être Que ma loyauté laisse en l’esprit de mon maître  ; Et dissiper chez lui le doute en cet endroit, C
  Vous me blâmez au fond, et n’osez pas le dire. RICHELIEU. Quand mon maître résout, je ne sais qu’approuver ; Seulement je pr
ne autant que moi, sire, ne le souhaite. Je vois, à la façon dont mon maître me traite, Qu’il faut me retirer. LE ROI.        
, quand viendra la saison ; Mais le peuple actuel, qui manqua de bons maîtres , Nous peut, en attendant, jeter par les fenêtres.
la faim. Chapeau bas, grands seigneurs, bourgeois et valetaille ! Vos maîtres vont passer : saluez la canaille ! — Oh ! ce sont
plan, la suite, la vaste ordonnance de son Histoire universelle ; et, maître d’une grande idée indiquée par un siècle barbare,
ent à cru et sans frein, il luttera corps à corps avec son auditoire, maître de retenir ou de laisser aller son discours, de g
la main, Plus brillante qu’Athène et plus grande que Rome : Qui pour maître devrait exiger plus qu’un homme, Elle est à toi,
t que les mots y vont hurlant après des ombres, Comme des chiens sans maître au milieu des décombres. Place donc aux rhéteurs 
it se résoudre à n’en savoir jamais plus que ce qu’il a appris de ses maîtres , lorsqu’il suivait leurs leçons. Quand il sera ca
es ! Parmi tout cela, une magnificence d’expression proportionnée aux maîtres du monde qu’il fait souvent parler, capable néanm
e seul qu’elle n’ait point adoré. M. Saint-Marc Girardin. Les Maîtres du style Ce n’est pas en un jour que s’est fo
e de la force, et la solidité l’essence même de leur génie. Voilà les maîtres vers lesquels il faut sans cesse porter, ses rega
teurs qui vivent des sottises des morts.   Là régnait Despréaux, leur maître en l’art d’écrire, Lui qu’arma la raison des trai
rcé d’écrire quelquefois pour le peuple ? Que n’ai-je toujours été le maître de mon temps ! j’aurais trouvé des dénoûments plu
s fait descendre mon génie au bas comique. » C’est ainsi que tous ces maîtres de l’art montraient leur supériorité, en avouant
qui sortaient comme d’elles-mêmes de la bouche du professeur ! Que le maître reçoive donc encore une fois les applaudissements
nt reconnaître, là où l’on s’y attendrait le moins, des frères ou des maîtres . Lucrèce par exemple aimerait à discuter l’origin
sir, n’est pas d’imiter ceux mêmes qui nous agréent le plus entre nos maîtres dans le passé. Contentons- nous de les sentir, de
j’en ai porté l’original en sa langue à Monseigneur le Cardinal votre maître et le mien. Enfin vous m’avez voulu arracher en u
toujours le Saint-Esprit qui fait le pape ; Dieu fait tout, il est le maître de tout, et voici comme nous devrions penser (j’a
à trois cents lieues, dans la maison d’un autre ? et cet autre est un maître  ! Il m’a bien juré que je ne m’en repentirais pas
st naturellement doux aimable, poli, toujours prêt à faire ce que ses maîtres , ses amis ou sa femme lui ordonnent. Voyez l’hist
s aiment à reconnaître. Dans le vieil Hippocrate et leur père et leur maître  ; Doutez-vous que César, au métier des héros, N’i
? Souvent le badinage Para la vérité dans la bouche du sage. Ainsi le maître habile, à l’aide des bonbons, Fait goûter aux enf
tre comblé d’honneurs ou pour exercer une puissance apparente sous un maître et jouir de l’influence que vous tiendrez de son
ler à la salle d’armes, et le prévôt le plus "adroit sera le meilleur maître en fait d’instruction, d’éducation et de moralité
les : chaque citoyen est comme un esclave échappé de la maison de son maître  ; ce qui était maxime, on l’appelle rigueur ; ce
ue la vie vaut quelque chose, se résignant à voir l’étranger assis en maître à leurs propres foyers, ou, frénétiques de désesp
elâche, le lien moral ne se resserrait pas ? et que faire d’un peuple maître de lui-même, s’il n’est pas soumis à Dieu ? De
rai m’agenouiller pour vous sur vos tombeaux. Venez, rhéteurs païens, maîtres de la science, Chrétiens des temps passés et rêve
ne fut le courtisan ni des caprices de la foule, ni des volontés d’un maître  ; il ne recevait de mot d’ordre que de sa conscie
ée de la perfection. Vous reconnaissez dans ce morceau tout l’art des maîtres . Ces preuves en faveur de la raison naturelle ne
30 (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »
sera pas faute d’avoir exactement suivi le plan indiqué par un grand maître pour faire un bon ouvrage. Le difficile n’était d
la conduite. Les anciens, nos modèles en vertus, comme ils furent nos maîtres dans tous les arts ; les anciens ne concevaient d
atachrèse, et d’avoir mis en exemples, toujours tirés des plus grands maîtres , ce qui ne se trouve ailleurs que sous la forme a
31 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
t, pour l’explication des textes, réunies sous la direction d’un même maître . En raison des besoins plus divers auxquels ce vo
fort225, et si226 n’osait pas faire mal à ce singe par crainte de son maître . Quand il en fut bien ennuyé, il délibéra de s’en
leur office450 : vous n’oyez que cris, et d’enfants suppliciés, et de maîtres enivrés en leur colère. Quelle manière, pour évei
philosophie. Venez un peu mettre la paix entre ces personnes-ci613. Maître de philosophie. — Qu’est-ce donc ? qu’y a-t-il, m
ions614, jusqu’à se dire des injures, et vouloir en venir aux mains. Maître de philosophie. — Hé quoi ? Messieurs, faut-il s’
t la raison ne doit-elle pas être maîtresse de tous nos mouvements ? Maître a danser. — Comment, monsieur, il vient nous dire
la danse, que j’exerce, et la musique, dont il616 fait profession ? Maître de philosophie. — Un homme sage est au-dessus de
e qu’on doit faire aux outrages, c’est la modération et la patience. Maître d’armes. — Ils ont tous deux l’audace de vouloir
ous deux l’audace de vouloir comparer leurs professions à la mienne. Maître de philosophie. — Faut-il que cela vous émeuve ?
ingue parfaitement les uns des autres, c’est la sagesse et la vertu. Maître a danser. — Je lui soutiens que la danse est une
a danse est une science à laquelle on ne peut faire assez d’honneur. Maître de musique. — Et moi, que la musique en est une q
 Et moi, que la musique en est une que tous les siècles ont révérée. Maître d’armes. — Et moi, je leur soutiens à tous deux q
s618 est la plus belle et la plus nécessaire de toutes les sciences. Maître de philosophie. — Et que sera donc la philosophie
nom de métier misérable de gladiateur, de chanteur et de baladin622. Maître d’armes. — Allez, philosophe de chien623. Maître
et de baladin622. Maître d’armes. — Allez, philosophe de chien623. Maître de musique. — Allez, belître624 de pédant. Maîtr
ophe de chien623. Maître de musique. — Allez, belître624 de pédant. Maître a danser. — Allez, cuistre fieffé625. Maître de
belître624 de pédant. Maître a danser. — Allez, cuistre fieffé625. Maître de philosophie. — Comment ? marauds626 que vous ê
rtent en se battant.) Monsieur Jourdain. — Monsieur le philosophe ! Maître de philosophie. — Infâmes ! coquins ! insolents !
quins ! insolents ! Monsieur Jourdain. — - Monsieur le philosophe ! Maître d’armes. — La peste l’animal627 ! Monsieur Jourd
d’armes. — La peste l’animal627 ! Monsieur Jourdain. — Messieurs ! Maître de philosophie. — Impudents ! Monsieur Jourdain.
sophie. — Impudents ! Monsieur Jourdain. — Monsieur le philosophe ! Maître a danser. — Diantre628 soit de l’âne bâté ! Mons
— Diantre628 soit de l’âne bâté ! Monsieur Jourdain. — Messieurs ! Maître de philosophie. — Scélérats ! Monsieur Jourdain.
sophie. — Scélérats ! Monsieur Jourdain. — Monsieur le philosophe ! Maître de musique. — Au diable l’impertinent ! Monsieur
sique. — Au diable l’impertinent ! Monsieur Jourdain. — Messieurs ! Maître de philosophie. — Fripons ! gueux ! traîtres ! im
rribles violences, lorsqu’ils avaient reçu la cruelle mission de leur maître . Il leur avait donné des noms fort apostoliques,
fut le plus célèbre des cartésiens802 ; mais il tira des doctrines du maître des conséquences toutes nouvelles, et fut lui-mêm
terrompt tout à la fois. Il n’a nul discernement des personnes, ni du maître , ni des conviés825; il abuse de la folle déférenc
dépense d’un côté, il l’épargne de l’autre, car ses enfants sont sans maîtres et sans éducation. Il se renferme le soir, fatigu
a charge855, un autre les rentes de la ville856, un troisième le rend maître d’une terre à la campagne ; il y a une clause qui
s effronté… Le seigneur Ternies était employé pour les habits que son maître faisait venir de Paris et ne s’acquittait pas tou
artit avec des instructions réitérées sur le sujet du voyage, et, son maître redoublant d’impatience dans une conjoncture comm
amont, l’aventure et le récit que m’en a fait cet honnête homme. » Le maître de la poste d’Abbeville878 était une ancienne con
u, sans pourtant s’imaginer que le maudit marié dût en entretenir son maître . L’envie de rire et l’envie de faire pendre le se
ler par ses domestiques, jointe à la vigilance du coupable, à qui son maître ne pouvait reprocher d’avoir dormi dans son servi
de faire monter un gentilhomme nommé Termes. Il vint : et, dès que le maître de la fête le vit, il se leva de table, et lui te
ent, s’y prenait d’une manière à boire tout le vin de la noce, si son maître ne se fût levé de table comme on ôtait vingt-quat
a fin du voyage, tant il craignait de se trouver tête à tête avec son maître . Il y avait déjà quelque temps qu’ils étaient sor
s peu de temps, n’était en peine que de la manière : savoir891 si son maître l’attaquerait par un torrent d’injures mêlées de
t quarante louis ; et, voyant qu’on m’en offrait cent cinquante : mon maître , dis-je, n’a pas besoin de cette oriflamme897 pou
de coups ou le chasser était le traitement le plus favorable que son maître lui devait ; mais il en avait besoin pour le rest
. — Vous deviez parler de moi comme un sujet comblé des grâces de son maître .    Commines. — C’eût été le moyen de n’être cru
rçait pas, et jamais de vin sans eau. Chez lui il était absolument le maître , car il y mangeait toujours seul956. Il ne réglai
premier succès en 1707 avec la petite comédie de Crispin rival de son maître , et donna la même année un roman, imité de l’espa
ras au cou : « Excusez mes transports, ajouta-t-il : je ne suis point maître de la joie que votre présence me cause. » Je ne p
triques1004 et ses opinions fort singulières. Après avoir observé mon maître , il lui dit d’un air doctoral : « Il s’agit ici d
do m’envoya chercher un chirurgien qu’il me nomma, et fit tirer à mon maître six bonnes palettes de sang, pour commencer à sup
tes choses de ne la point épargner, nous en fîmes d’abord boire à mon maître deux ou trois pintes1017 à longs traits. Une heur
ans tous les cœurs français, ne put survivre aux bonnes grâces de son maître , pour qui il avait tout fait, et mourut peu de mo
ehors, ils apprenaient à se défendre au dedans. Charles se croyait le maître du monde dans les déserts de la Pologne, où il er
ig1083 entreprit de le corriger. Il lui envoya, de la part du roi, un maître de musique avec douze voix1084 et vingt-quatre vi
assèrent. Le premier jour, dès que le voluptueux Irax fut éveillé, le maître de musique entra, suivi des voix et des violons ;
ait célèbre alors par des ouvrages agréables. Il fut prié à dîner. Le maître de la maison commença par lui dire : « Monsieur,
murmurant d’un trop long dîner. Nous serions nos valets pour être nos maîtres  ; chacun serait servi par tous ; le temps passera
commençais à respirer en me sentant sauvé, en me disant : « Me voilà maître de moi pour le reste de ce jour ! » J’allais alor
ni la mienne, ni les éclats du feu, ni la chute de l’eau. J’étais le maître absolu de ma vieille robe de chambre ; je suis de
end par la main, l’éloigne de son fauteuil, s’y place, et lui dit : «  Maître un tel, vous êtes un insolent ; il ne s’agit pas
nfance L’entrée au collège Au sortir de ma onzième année, mon maître ayant jugé que j’étais en état d’être reçu en qua
souvent poursuivie par des chasseurs et par leurs chiens..Je fuis mon maître , qui est un riche habitant de la Rivière Noire130
« Pauvre misérable ! j’ai envie d’aller demander votre grâce à votre maître  ; en vous voyant, il sera touché de pitié. Voulez
t un grand nombre d’esclaves occupés à toutes sortes de travaux. Leur maître se promenait au milieu d’eux, une pipe à la bouch
d’elle. Virginie aussitôt fit signe à l’esclave de s’avancer vers son maître  ; puis elle s’enfuit et Paul courut après elle.  
belles eaux. Les rameurs chantaient un air national, tandis que leurs maîtres jouissaient en silence de la beauté du spectacle
adelon Friquet 1377 à ces Iroquois. M. Violet (c’était son nom) était maître de danse chez les sauvages. On lui payait ses leç
et c’était bien le meilleur chien du pays pour son attachement à ses maîtres . On l’appelait la Bichonne, parce que c’était une
perdue ! Perdue là, si près de la maison, à portée de la voix de ton maître  ! jetée à la côte comme le cadavre d’un chien fid
comme le cadavre d’un chien fidèle que la vague rejette aux pieds du maître qui l’a noyé ! » Puis ses larmes étouffaient sa v
comme en France, dans une attitude droite et avec le glaive. Les deux maîtres des hautes œuvres l’avertirent de son erreur, et
était trop forte pour rien craindre. Les mercenaires se sentaient les maîtres dans Carthage ; ils commençaient à parler haut. I
, Campanien, esclave fugitif de Rome, et craignant d’être rendu à son maître , se mit à dire et à faire tout ce qu’il put pour
et quinze feux ne peut pas toujours nourrir un magister, ils ont des maîtres d’école payés par toute la vallée, qui parcourent
e de plus profond et de plus complexe, il est devenu l’ami des grands maîtres d’un genre qui a produit, de notre temps, plusieu
ction se passe en Orient, l’art de la description dont tant de grands maîtres cependant avaient, au xixe siècle, déjà donné de
tombé un homme déjà mort. — Encore le marchepied 1811 cassé ! dit le maître de quart1812, en frappant du pied avec rage. Du f
anière et matière, D’1862 ongles et dents, de rompre la ratière, Dont maître rat échappe vitement : Puis mit à terre un genoü
spoir ne dépend que de lui, Il est sa cour, son roi, sa faveur et son maître . Il ne mange son bien en pays étranger, Il ne met
moire, Il doit savoir qu’un jour il me fera raison D’avoir réduit mon maître au secours du poison2104, Et n’oublier jamais qu’
eur, et promptement ; Mais n’exigez d’un fils aucun consentement : Le maître qui prit soin d’instruire ma jeunesse Ne m’a jama
x rivaux d’Horace2186, héritiers de sa lyre, Disciples d’Apollon, nos maîtres , pour mieux dire, Se rencontrant un jour tout seu
baudet aille à l’aise, et meunier s’incommode ? « Qui de l’âne ou du maître est fait pour se lasser ? « Je conseille à ces ge
lle audace sans seconde2256 De marcher à l’heure qu’il est ! Que mon maître , couvert de gloire, Me joue ici d’un vilain tour2
rne est Alcmène, A qui je me dois adresser. « Madame, Amphitryon, mon maître et votre époux… (Bon ! beau début !) l’esprit tou
uel est ton sort, dis-moi ? Sosie. D’être homme, et de parler. Es-tu maître ou valet ? Sosie. Comme il me prend envie Mercu
et le mal tour à tour ; Je viens de là, vais là ; j’appartiens à mon maître . Mercure. Tu montres de l’esprit, et je te vois
is de cette maison ? Sosie. Fort bien. Amphitryon n’en est-il pas le maître  ? Mercure. Hé bien ! que fait cette raison ? So
Dispose de mon sort tout au gré de tes vœux : Ton bras t’en a fait le maître . mercure. Ton nom était Sosie, à ce que tu disai
il mis à présent ? Mercure. Dans un coffret, scellé des armes de mon maître . Sosie. Il ne ment pas d’un mot à chaque reparti
homme je puis être. Trissotin. Et la mienne saura te faire voir ton maître . Vadius. Je te défie en vers, prose, grec, et la
is qu’il ne songe plus, Céphise, à nous venger : Nous lui laissons un maître , il le doit ménager. Qu’il ait de ses aïeux un so
ic soit un de vos bienfaits ? C’est à vous à choisir, vous êtes encor maître . Vertueux jusqu’ici, vous pouvez toujours l’être 
fer. Hector. Si vous vouliez, monsieur, chanter un petit air ? Votre maître h chanter est ici : la musique Peut-être calmerai
j’aperçois votre père. (Le Joueurt acte IV, sc. xiii.) A mauvais maitre , servante rusée Lisette. Comment ici, monsieu
iles ? O cieux, que de grandeur, et quelle majesté ! J’y reconnais un maître à qui rien n’a coûté, Et qui dans nos déserts a s
France et pour nous. En vain nous prétendons le droit2479 d’élire un maître  : La France a des Bourbons ; et Dieu vous a fait
lui seul ne peut-il l’être ? Quel droit vous a rendus juges de notre maître  ? Infidèles pasteurs, indignes citoyens, Que vous
ous ces dieux de métal ou de plâtre, Marchaient sans murmurer sous un maître idolâtre, Expiraient sans se plaindre, et, sur le
ng te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres  : Tout annonce le Dieu qu’ont vengé tes ancêtres.
s des dieux2492 enchaîné devant toi. L’héritier de Cresphonte, et ton maître et ton roi... Polyphonte. Que prétendez-vous dir
m’a détrompé : Je pardonne à la main par qui Dieu m’a frappé. J’étais maître en ces lieux ; seul j’y commande encore : Seul je
1807, fut appelé par ses contemporains, qui le considéraient comme un maître de la poésie lyrique, Le Brun-Pindare2521. Ses Od
out du long L’exercice à la prussienne2556. Un jour qu’au cabaret son maître était resté (C’était, je pense, un jour de fête),
royaient n’avoir plus rien à craindre ! Ils n’étaient pas au bout. Le maître du jardin, En voyant le dégât commis dans sa voli
t la cause importune. Deux fois, avec ennui, promenés chaque jour, Un maître soupçonneux nous attend au retour. Rien ne le sat
! si jamais je puis être, Le plus fort à mon tour, si je puis me voir maître , Je serai dur, méchant, intraitable, sans foi, Sa
cile et complaisant, Afin qu’ils soient heureux et qu’ils aiment leur maître , Et bénissent en paix l’instant qui les vit naîtr
vu paraître Un beau jour qui s’est éclipsé, J’ai rêvé que j’en étais maître  ; Adieu ! ce doux rêve est passé. Assis sur la ri
née ; Mais reviendrai-je comme toi ? Qu’ils soient l’amour d’un autre maître , Ces pêchers dont j’ouvris les bras2645 ! Leurs f
prenait l’enfance au miel de sa parole ; Et par elle, aujourd’hui, du maître à l’ouvrier, Tous, en ces champs heureux, savent
tude, Ces anciens du troupeau, semblables à des dieux2839 ? Est-ce au maître inconnu de cette solitude ? Est-ce à l’immensité
met des pleurs dans nos yeux. Toi seul tu comprenais la nature, ô mon maître  ! Seul tu glorifiais dignement le Grand Être. C’e
soleil, la nuit en paix dormant. En relief sur le pont, la cabine du maître , Coquette et toute blanche… Elle est juste au mil
n essuyant ses pleurs, prend d’un geste viril Le haut commandement du maître sur le fleuve (Si le cœur lui manquait, l’homme,
sais pas lire, hélas ! et toi qui fis Tant d’efforts pour donner des maîtres à ton fils, On ne te mit jamais à l’école primair
, au bas des cieux !2955 » Puis, songeant à l’école, à l’air grave du maître  : « Encor si cette fin du monde pouvait être Un j
intérêt à dissimuler sa personnalité : car, étudiant, puis, en 1452, maître ès arts, il mena dès lors une vie désordonnée et
neu-ri-es : quatre syllabes. 93. (Nul) ne s’y appelle ni écolier, ni maître . 94. Maintenant ils sont morts. 95. Quant est,
pas les serviteurs, mais des gentilshommes de moindre noblesse que le maître de la maison, chargés chez lui de quelque office.
a langue. 449. Voir la note 7 de la page 20. 450. Au moment où ils ( maîtres et élèves) font ce qu’ils ont à faire, au moment
harles de la Porte, duc de la Meilleraie, maréchal de France et grand maître de l’artillerie. C’est en cette dernière qualité
e Monseigneur. 612. Tout, tout à fait. 613. Ces personnes-ci : le maître de musique avec le maître de danse d’une part, d’
, tout à fait. 613. Ces personnes-ci : le maître de musique avec le maître de danse d’une part, d’autre part le maître d’arm
maître de musique avec le maître de danse d’une part, d’autre part le maître d’armes ; les deux premiers se sont unis ensemble
se des sciences inutiles. Déjà on allait en venir aux coups, quand le maître de philosophie est entré. 614. Pour la préféren
p. J.-C.), a en effet composé un traité Sur la colère. 616. Il, le maître de musique. 617. Condition, condition sociale,
arler, et d’ailleurs toutes dévouées aux véritables intérêts de leurs maîtres . 637. Malitorne se dit d’une personne, homme ou
pour en faire les victimes de sa grossièreté, entre les conviés et le maître même de la maison, pour qui il devrait avoir du m
mais il se retient afin de garder un ton convenable en parlant à son maître . 874. Le duc de Guise (1614-1664), petit-fils d
avait qu’elle devait hériter d’une grande partie de la fortune de son maitre . 1017. Pinte, ancienne mesure de capacité, qui
t sans harmonie, en comparaison de celles qu’ont parlées nos premiers maîtres , les Grec et les Romains. Nous ne sommes que des
épouser plus tard (voir p. 216, n.1). 1206. Je pouvais, j’étais le maître de. 1207. Le fidèle Achate, son chien. — Le com
ans la bouche duquel Beaumarchais a placé ce brillant couplet, est un maître de musique : de là les emprunts qu’il fait au voc
ant fait fortune, il aurait même été privé de la vue par ordre de son maître et réduit à mendier son pain ; c’est à cette trad
age), désigne un esclave, homme ou femme, qui s’est enfui de chez son maître et qui est ainsi réduit à errer dans les bois. 1
u importantes rivières qui arrosent l’île Maurice. 1308. En, de son maître . On dirait mieux, aujourd’hui : qu’elle avait reç
qu’on appelle aussi une pochette, sorte de très petit violon que les maîtres de danse portent encore avec eux quand ils vont d
le temple. 1419. Allusion à Constantin, qui allait bientôt se rendre maître de l’empire et y faire triompher le christianisme
Oblet, maître d’école de Villers-Cotterets. 1602. Le père Mounier, maître d’armes. Contres, feintes et parades, noms de div
ne se rencontrent jamais dans le simple et mâle génie de Molière, le maitre des maîtres. Mais pourquoi irais-je les diviser ?
ontrent jamais dans le simple et mâle génie de Molière, le maitre des maîtres . Mais pourquoi irais-je les diviser ? La Fontaine
ho Pança est le valet de Don Quichotte : en face de l’héroïsme de son maître , que la préoccupation des obstacles ou des intérê
oresque, le cordage sur lequel étaient montés les gabiers. 1812. Le maitre de quart, le sous-officier chargé, pendant un tem
apprenti matelot : on est novice après avoir été mousse. 1817. Au maître d’équipage, sous-officier qui a autorité sur tout
t et de la surveillance. 1820. Sifflets d’argent, avec lesquels les maîtres donnent des ordres. 1821. Recramponnait. Ce ver
dans l’orthographe moderne. 1837. Si est-ce plus… Et pourtant, être maître de soi est un plus grand avantage. 1838. Au dem
vons citée dans le volume du Second cycle. Là se perdent ces noms de maîtres de la terre. 2468. Après deux strophes riches e
J.-C.). — Téthys, la mer 2527. Hère vient peut-être du latin herus ( maître ), peut-être de l’allemand herr (maître, seigneur)
ient peut-être du latin herus (maître), peut-être de l’allemand herr ( maître , seigneur) : mais son sens s’est bien modifié, ca
de purification. 2585. « Ils ont trop peu de laine », dit le mauvais maître quand nous rentrons. 2586. Némésis, déesse de l
que la victoire resta aux Anglais. 2653. Y, à l’orage. 2654. Son maître , qu’elle reconnaissait pourtant si bien d’ordinai
ctateur. Celui qui s’attache à la secte, c’est-à-dire à la suite d’un maître . Le verbe latin auquel ce mot se rattache (sectar
ant un blason, des armoiries. 2866. Muscadins, nom donné aux petits maîtres , aux élégants sous la Convention et le Directoire
t passés... Sur ce versant lorrain    Aujourd’hui l’Allemand règne en maître , et le Rhin, Hélas ! est maintenant à lui d’un bo
32 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
ceaux choisis ne manquent pas pour s’aider dans ce travail : c’est au maître à en régler l’application d’après la force et les
toute composition ou imitation doit être soumise à la correction d’un maître  ; c’est une condition essentielle de progrès ; sa
uels livres choisir ? Les bons ouvrages ne manquent pas. Consultez un maître , un ami sage et éclairé ; il vous indiquera ceux
et par la comparaison des modèles qu’il se forme : l’enseignement du maître consiste à faire ressortir les beautés, à les mon
ut pas tout deviner ; il faut l’aider par de bons principes. L’art du maître consiste à faire marcher simultanément la pratiqu
33 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
s vers, il pensait manifestement à Pope1, à Despréaux, à Horace, leur maître à tous. Cette théorie a du vrai, si l’on n’use qu
nt reconnaître, là où l’on s’y attendrait le moins, des frères ou des maîtres . Lucrèce par exemple aimerait à discuter l’origin
isir, n’est pas d’imiter ceux même qui nous agréent le plus entre nos maîtres dans le passé. Contentons-nous de les sentir, de
t dans les transports de Didons ? (S. B.). 2. Il faut s’inspirer des maîtres  : c’est la seule façon de les imiter. 3. Fontan
t sans harmonie, en comparaison de celles qu’ont parlées nos premiers maîtres , les Grecs et les Romains. Nous ne sommes que des
34 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
lauréat ès lettres, soit spontanément, soit sous la surveillance d’un maître éclairé ; et aujourd’hui, comme autrefois par mes
si clair que possible, correct surtout, des idées coordonnées par des maîtres , et qui n’émanent pas d’une plume inexpérimentée.
tu as cultivée jusqu’à présent, si tu gardes la crainte du souverain maître de toutes choses, si tu maintiens la protection d
à se défendre contre les Turcs (1522-1523). [Première partie.] Le maître de l’ordre des chevaliers, Philippe Villiers de L
inflexible. Mais vaincu par le sentiment de la nature et n’étant plus maître de son émotion, il ne put supporter de rester ass
rera la possession de l’empire romain, de ses trésors, et vous rendra maîtres de tout. Ainsi donc, trêve de paroles : il faut a
soit, est-il exposé aux coups de la fortune. Je vous vois opulent et maître d’un nombre immense de sujets ; mais quant à la q
belles actions la gloire de leurs ancêtres, voudront t’accepter pour maître  ? Auguste finit par ces mots : « Cinna, je te don
ard : que la fortune trahisse la valeur des Perses, Alexandre sera le maître de tout le pays, et si nous sommes victorieux, qu
é à moi. Je suis cet Annibal qui, après la bataille de Cannes, devenu maître de presque toute l’Italie, me suis dirigé ensuite
s, notre territoire, et que nous-mêmes ayant passé en Afrique, sommes maîtres de tout ce que le soleil éclaire dans ce pays, qu
s qu’ils ont incorporées à la Perse ? quant à moi, depuis que je suis maître du trône, je m’attache surtout à ne pas demeurer
t les titres au nom desquels les Romains veulent se faire appeler les maîtres de l’univers ! Songez donc, braves compagnons, qu
d’un souverain unique, ils pourraient peut-être, par crainte de leur maître absolu, ou redoutant les coups de fouet, marcher
ls la craignent bien plus que vos sujets ne vous redoutent vous, leur maître  ! Ils accomplissent toujours ce que la loi ordonn
aillons des Infidèles et sur les monceaux de leurs corps. Rendez-vous maîtres des belles provinces qu’ils ont usurpées, extermi
ait les cendres de leurs pères. » « On vous appelle, ajouta-t-il, les maîtres de la terre. Quels maîtres ! qui n’en possèdent p
res. » « On vous appelle, ajouta-t-il, les maîtres de la terre. Quels maîtres  ! qui n’en possèdent pas un pouce dont ils puisse
u veux rendre tes amis à la liberté, asservir tes ennemis, prends les maîtres les plus habiles, et à leur école étudie l’art de
monter sur des vaisseaux, afin de ne pas souscrire aux volontés d’un maître  ? Thémistocle, auteur de ce conseil, fut élu géné
e salut, qui tient aux charmes de l’existence, peut aller chercher un maître par une route plus sûre et plus facile. Quant à m
comme une chose vile, comme un art qui n’a pas besoin des leçons d’un maître  ! » Traduit de Columelle. XCIX. Marc-Antoine
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
Royer-Collard dans sa chaire de la Sorbonne, M. Victor Cousin fut un maître déjà célèbre, à l’âge où d’ordinaire les mieux do
trouvait chez les contemporains de Pascal ? Son style était celui des maîtres , et, en l’assouplissant au genre tempéré de l’his
mposée, à ce qu’on dit, d’une espèce de seigle, est la nourriture des maîtres de la maison. Qu’on plaigne après cela nos paysan
36 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
si restreinte au pathétique, ce n’est certes pas par impuissance. Ces maîtres de la parole ont montré qu’ils excellaient dans l
un véritable orateur, à qui on eût laissé pleine carrière, eût été le maître des consciences ; il eût tenu dans ses mains la v
nsulat de Scévola jusqu’à la fin de la dictature de Sylla, furent ses maîtres  : Phédrus, dont il fait tant d’éloges dans sa cor
e là il passe en Asie, retrouve à Rhodes Apollonius Molon, son ancien maître , qui lui prédit ses grandes destinées. Il apprend
z qu’il ait ouvert en vous les sources de la sensibilité et que, déjà maître de votre esprit, il ait achevé votre conquête en
une lecture attentive vous amènera à faire vous-mêmes ! D’ailleurs le maître nous a révélé les secrets de son art. Vous savez
37 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
délicat qui est la substance même de toute éloquence. Aussi est-il un maître dans toute la force du mot : par l’accent et l’au
nt, de reconnaître par sa propre réflexion, non plus sur la parole du maître ou du père, la ressemblance de leurs aventures av
ouvent que l’esprit, en France, court des périls. Unissons-nous tous, maîtres , élèves, parents, pour les conjurer. Quand il s’a
38 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
umineuse analyse, a résolues par une savante conviction. Soit que les maîtres insistent, dans leurs corrections verbales, sur l
sérant, à dessein, quelques versions données au concours général. Les maîtres des colléges de province, auxquels manquent, la p
ue sujet, nous nous sommes interdit toute indication de ce genre. Les maîtres s’en passeront bien ; souvent d’ailleurs, elles s
envoya un navire orné de bandelettes, au-devant de Platon, le sublime maître d’éloquence et de morale, quand il se rendit à Sy
e a mis en nous le germe de toutes les connaissances ; et Dieu, notre maître , agit en secret sur les talents, et les fait éclo
mirable surtout dans ce spectacle de la nature ; et que ses meilleurs maîtres avaient été les hêtres et les chênes. Version
énateur, et était d’une famille assez illustre. Nous suivîmes tous le maître , et nous entrâmes avec lui dans la maison. Il emb
fs droit devant lui, les traces de ces animaux devaient conduire leur maître à sa caverne, il prit le parti de les y traîner p
i qui devait lui succéder dans son enseignement, afin que, quand leur maître ne serait plus, il pût le remplacer auprès d’eux,
la douceur de son caractère et par celle de son éloquence. Aussi, le maître étant mort peu de temps après, tous les disciples
nat satisfit à la volonté du dieu, et presque en même temps se rendit maître de la ville assiégée. Version XXI. Les monu
e. Lorsqu’il avait atteint sa septième année, il trouvait aussitôt un maître d’équitation, chargé de lui enseigner, dans toute
n sagesse, en justice, en tempérance, en courage. Le premier était le maître de sagesse : il instruisait le jeune prince dans
elle est mesurée. Que me fait un nombre prodigieux de livres, dont le maître peut à peine lire les titres, en y consacrant tou
et des tablettes jusqu’aux toits. De sorte que les œuvres des divins maîtres sont rassemblées seulement pour la montre, et pou
pour Henri IV l’objet d’une prédilection si particulière, que, devenu maître de cette capitale et du reste de la France, sans
êtes. Vous trouverez tel esclave qui ne cèdera point à l’argent ; tel maître qui, dans un espoir cupide, baisera les mains des
nne. Version LVII. Traits de fidélité des esclaves envers leurs maîtres . 57. Proscrit par les triumvirs, Antius Resti
illisible chars][texte coupé]errants au hasard, se glissa près de son maître , et se fit volontairement son compagnon. Par un s
ldats altérés de sang étaient près de les atteindre, il fit tenir son maître à l’écart, dressa un bûcher, saisit et tua un vie
ne saurait lui en accorder de plus grand, de plus salutaire, que des maîtres qui sachent la conduire et conspirer de concert à
e la fortune et le caprice des Romains, qui changeaient si souvent de maîtres , élevèrent ensuite à l’empire, dressait des embus
69. Les esclaves des Tyriens forment une conspiration, égorgent leurs maîtres et tous les hommes libres, s’emparent ainsi de la
s’emparent ainsi de la ville, s’établissent dans les maisons de leurs maîtres , envahissent le gouvernement, prennent des femmes
ul, naturellement humain, se laissa toucher aux malheurs de son vieux maître et du jeune fils de celui-ci ; et, loin de s’arme
nt. Il vient annoncer cette nouvelle à Straton (c’était le nom de son maître ), dans la retraite où il le tenait caché. Instrui
esclave : on voulut en connaître l’auteur ; il avoua que c’était son maître . On sentit alors la supériorité intellectuelle de
archer, se repaître, passer les eaux à la nage, et ils le savent sans maître , par leur seul instinct. Pour la plupart aussi, l
mains à droite et à gauche, vers les troupes qui l’environnaient : «  Maîtres il n’y a pas longtemps, leur dit-il, des contrées
e étrangère ; et, sous un autre ciel, au milieu des entretiens de ses maîtres , elle se conserva bien longtemps sans mélange et
cette époque ; et, pendant plusieurs jours de suite, assis auprès du maître qui chantait, depuis le souper jusqu’à une heure
s ce moment même, parce qu’il semblait avoir quelque rapport avec son maître par l’extérieur et par le talent. Il condamna éga
ent assez de lustre pour en faire un objet d’envie, trouva encore les maîtres les plus estimés, les alliances les plus considér
quelque chose à son luxe, en voyant l’empereur, le chef de l’Etat, le maître de la terre et des hommes, vivre avec une sévère
sance, du moment qu’on les fait valoir. Version XXXV. Devoir du maître . 35. Le maître doit, avant tout, prendre les
’on les fait valoir. Version XXXV. Devoir du maître. 35. Le maître doit, avant tout, prendre les sentiments d’un pèr
s prennent l’étude en aversion, c’est que les réprimandes de quelques maîtres semblent dictées par la haine. C’est alors surtou
le travail, régler la critique en proportion de leurs forces. Que le maître fasse entendre tous les jours, de sa propre bouch
on dit, est une nourriture plus substantielle, et surtout celle d’un maître que ses disciples, pour peu qu’ils soient bien él
e, que vous avez pratiquée jusqu’à ce jour, à la crainte du souverain maître de l’univers ; si vous vous montrez le défenseur
faits rois de la terre ! On nous compare ces animaux dont nous sommes maîtres  ? Tout ce que nous n’avons pas obtenu, ne pouvait
ver la science ; et au retour, si l’astrologue était soupçonné par le maître d’ignorance ou d’imposture, il le précipitait du
à la franchise de ces plaintes, on voyait qu’ils avaient oublié leurs maîtres . Cependant rien ne blessa plus profondément Tibèr
’âme, aux passions douces ou véhémentes, cet auteur les a traitées en maître  : personne d’assez ignorant pour se refuser à cet
rent autant de cet écrivain, que lui-même s’était éloigné des anciens maîtres . On commença à dédaigne l’éclat naturel de la sim
e et noble tout ensemble, d’être le souverain arbitre de ses actions, maître tantôt de suivre la mauvaise voie, tantôt de préf
rés bientôt par le trouble de leurs sens, ils n’obéissent plus à leur maître  ; ils cherchent à se dérober au joug, se cabrent,
rir un éternel silence, cet ordre qui éloignait de l’enseignement les maîtres d’éloquence et de grammaire qui suivaient la reli
Quel sacrifice serait-ce donc de vous cotiser ensemble pour payer des maîtres , et d’appliquer à leur rétribution ce que vous co
trigue, comme je vois qu’il arrive dans beaucoup de localités, où les maîtres sont rétribués sur les deniers publics. Il n’y a
le sol natal et à l’habiter. Et plaise au ciel que vous appeliez des maîtres assez illustres pour qu’on vienne des villes vois
’enceinte obscure d’une école, genre de vie retirée que suivirent les maîtres de morale qui vinrent bientôt après. C’était surt
parti prendre, de leur offrir, pour les guider, la prudence, non d’un maître sévère, mais d’un ami intelligent, dont la bonté
citadelle de Pergame, et je supplie Esculape de donner la santé à mon maître , et de la lui conserver de tout son pouvoir. Je d
vous m’êtes né, et de vous trouver plein de santé et de joie. Adieu, maître cher, maître bien aimé. Version LXXVII. Lib
né, et de vous trouver plein de santé et de joie. Adieu, maître cher, maître bien aimé. Version LXXVII. Liberté dans le
les réunir aux autres, comme des vagabonds sans aveu, ils trouveront maître quelque jour. Ayez devant les yeux la mort à laqu
y verrions de grands exemples des vicissitudes humaines : la place de maître de la cavalerie, refusée par son oncle à ses soll
r de mille vaisseaux. Joins tes mains, mon fils ; prosterné devant un maître , presse en suppliant ses genoux, et ne rougis pas
Ser. Galba), ce genre a pris si complétement l’essor avec Cicéron, le maître de son art, qu’on ne peut goûter qu’un très-petit
ment lire à la façade de chaque maison le nom et la profession de son maître , et appeler au dehors celui qui l’habite, ou pass
r les esclaves. 102 57. Traits de fidélité des esclaves envers leurs maîtres . 104 58. Première guerre punique. 106 59. Portr
Sosius Sénécion, touchant les lectures publiques. 240 35. Devoir du maître qui enseigne. 242 36. L’âme doit commander, et l
39 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
rdain : « Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. » Le maître de philosophie, après avoir retourné cette phrase
e s’agence le mieux. « Seulement, ajoute-t-il, nous ne sommes pas les maîtres , nous autres auteurs, de tailler les mots et de l
est difficile et hasardeux de faire fléchir ; j’ai dit pourquoi. Les maîtres l’ont tenté, souvent avec bonheur, toujours avec
cience et réserve. D’autres sont venus ensuite, qui n’étaient pas des maîtres , et qui ont voulu aller plus loin. Mais ignorant
vain, on trouve des constructions fabuleuses et des inversions que le maître même de M. Jourdain n’a point prévues. Ce ne sont
40 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
s, virent bientôt battre en retraite ces étrangers qui voulaient être maîtres chez-nous. Dès lors, affranchi par cette double v
s’entrevoit l’autorité des lois éternelles. Et pourtant, bien que ces maîtres ne nous trompent pas, ils peuvent égarer aussi ce
humeur, alla donc par une sorte d’irrésistible entraînement vers les maîtres de toute poésie, de toute éloquence, de toute spé
comparable, original dans sa sujétion, tout ensemble hardi et retenu, maître et disciple, capable de se risquer au-delà de fro
mmaire. Que serait-ce donc si nous pouvions analyser ici le style des maîtres , et goûter la saveur de leur plus pure substance 
’y ont réussi qu’à peu près : Paul Louis Courier lui-même, auquel les maîtres du xvie  siècle étaient si familiers, trahit son
é qui est une de nos aptitudes natives. Dans cette œuvre logique, les maîtres du grand siècle eurent une part de collaboration
ourir, non pas aux Beauzée, aux Dumarsais et aux Vaugelas, mais à ces maîtres qu’on pourrait appeler les pères de notre langue.
41 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
Fontaine ; mais le comble de l’art fut pour lui, comme pour tous les maîtres , d’en dissimuler la trace : au mérite de plaire i
sclavage ; Je ne prends que l’idée, et les tours, et les lois Que nos maîtres suivaient eux-mêmes autrefois. Si d’ailleurs quel
ages, Vergier a fait de jolis vers que La Harpe à cités. 2. Comme ce maître de notre théâtre, il nous a laissé aussi d’excell
eux souliers remplis de bonne paille. Je la mangeai sans le su de mon maître  : En ce faisant l’offensai grandement, Dont je re
42 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
jà entre eux quelques-uns qu’on destinait à remplir les places de nos maîtres . Enfin notre siècle me semblait aussi fleurissant
artes a toujours conservé un vif sentiment de reconnaissance pour ses maîtres . Il faut lire la lettre qu’il écrivit à l’un de s
hilosophes ont rampé durant vingt siècles sur les traces des premiers maîtres  ; la raison, condamnée au silence, faisait parler
s se troublèrent ; une vieille maxime régnait encore : ipse dixit, le maître l’a dit. Cette maxime d’esclave irrita tous les p
43 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
tribun, l’académicien s’instruiront dans les volumineux ouvrages des maîtres , des graves devoirs imposés à l’éloquence judicia
le aiguillon des difficultés et des encouragements, selon les anciens maîtres , si nécessaire à l’orateur : car il est ici en pr
ignes d’elle ; ou l’horrible imprudence du crime déchaîné, parlant en maître devant des complices et des esclaves. (La Harpe.)
donna ses bagages, et n’osa reparaître devant le vainqueur, qui resta maître des bords du Rhin. § 3. Plaidoyers. Préce
’aurons jamais de longues discussions, ou nous resterons toujours les maîtres du terrain. 3° Faisons appel aux passions, en fai
lèves sont exercés dès l’enfance à bien prononcer ; nous laissons aux maîtres le soin de les perfectionner. § 2. Déclamation
us comprendrons le langage des passions, et nous saurons avec ce seul maître (le cœur) y proportionner notre ton. Nous ferons
é. Les inflexions de la voix seront plus difficiles à saisir ; ici le maître devra donner l’exemple. Nous ne pouvons que trace
Dans l’action comme dans l’élocution et les figures, c’est le premier maître à suivre, l’art ne vient que le second. Il est bi
des passions. Tous les exercices d’action seront imparfaits si un bon maître ne les dirige.  Il est plus facile de représenter
; on peut recourir aux figurines. Mais encore vaudrait-il mieux qu’un maître démontrât le geste, car on ne peut le peindre que
44 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
iotique est l’âme de ce nouveau recueil ; jamais la déférence pour un maître de la littérature n’a passé avant le respect des
e de lire et de réciter en ânonnant. Que ce bourdonnement suffise aux maîtres d’étude chargés de constater très vite que les le
sure. Le remède à ce mal est cependant très simple ; il suffit que le maître veuille l’appliquer, car il faut convenir que, da
uffonnerie dans les sujets plaisants. Le lecteur doit toujours rester maître de sa diction et ne jamais laisser dégénérer l’ex
ème siècle aux sentiments généreux, aux pensées élevées de nos grands maîtres . Ici plus qu’ailleurs, vouloir c’est pouvoir, et
os grands maîtres. Ici plus qu’ailleurs, vouloir c’est pouvoir, et le maître qui n’aurait pas le courage de tenter cette réfor
toujours prêts à renaître, D’innombrables essaims enrichissaient leur maître  ; Il pressait le premier ses rayons toujours plei
, échappe souvent à mes organes trop grossiers ; mais je ne suis plus maître de mon admiration, quand je vois ce génie altier
c’était un vaste incendie d’herbes et de broussailles que les Goths, maîtres de toute la campagne, avaient allumé, et qui, s’é
it, et elle s’évanouit par le moyen de ceux mêmes qui, s’étant rendus maîtres de leur sceau et de leurs armes par la faveur qu’
nt auprès d’eux, convertirent en leur propre substance celle de leurs maîtres , dont ils firent leur proie, à l’abri de ces lois
cesseurs de l’un et de l’autre s’étaient acquise sous le nom de leurs maîtres . Il convient aussi d’observer que les maires du p
ménager là tous les partis, et s’inquiétant peu d’aggraver, pour son maître , les difficultés ou les périls, quand il pouvait
t-être le seul des élèves de Vouet qui refusa de prendre feu pour son maître et de s’associer au système de dénigrement et de
mitié. Depuis ce jour, Le Sueur ne quitta plus les pas de son nouveau maître  ; il se nourrissait de sa parole féconde et puiss
s, et la femme et l’époux, Le roi près du flatteur, l’esclave avec le maître  ; Légions de méchants, honteux de se connaître, E
Sur leur mélodieux rivage, Ont redit ses gémissements. « Ainsi, les maîtres de la lyre Partout exhalent leurs chagrins ; Viva
    Du vallon reprend le chemin ;     Sous mon chaume il commande en maître  ;     De ma sœur il trouble l’hymen.     Pour moi
us heureux ; et, prodigue envers moi, M’as fait dans mon asile et mon maître et mon roi. Mon Louvre est sous le toit, sur ma t
teurs, que son toit a vus naître, Animent la maison et bénissent leur maître . Tous ses jours sont pareils, tous ses jours sont
cris joyeux ils entrent dans la vigne ; Chacun, dans le sillon que le maître désigne, Serpe en main, sous le cep a posé son pa
ouler toutes les fois qu’il le peut, et semble par-là reprocher à son maître le peu de soin qu’on prend de lui ; car il ne se
marche sans broncher au bord du précipice, Reconnaît son chemin, son maître et son hospice : De tous nos serviteurs c’est le
d’un serin, d’un rossignol, etc., il se rendra propre le chant de ses maîtres  ; mais on n’a point vu d’oiseaux de cette espèce
tre : Plus instruit, je verrai plus loin. — Que dis-tu là, mon pauvre maître  ? Crois-moi, trop penser ne vaut rien, Trop senti
belles eaux. Les rameurs chantaient un air national, tandis que leurs maîtres jouissaient en silence de la beauté du spectacle
mpête !… Sous l’orage en fureur tu veux courber ma tête,            Ô maître souverain des dieux !… (La foudre éclate et tombe
de mon sort tout au gré de tes vœux.          Ton bras t’en a fait le maître . Mercure. Ton nom ôtait Sosie, à ce que tu disais
Enfin, s’il faut attendre un semblable revers, Il est beau de mourir maître de l’univers ; C’est ce qu’en peu de mots j’ose d
, ne fait pas moins d’horreur. Il passe pour tyran quiconque s’y fait maître  ; Qui le sert, pour esclave, et qui l’aime, pour
voie. Ne vous exposez plus à ces fameux revers. Il est beau de mourir maître de l’univers ; Mais la plus belle mort souille no
ans rien précipiter de peur d’un successeur. Mais quand le peuple est maître , on n’agit qu’en tumulte : La voix de la raison j
, pour s’affermir achetant des suffrages, Tiennent pompeusement leurs maîtres à leurs gages, Qui, par des fers dorés se laissan
le, Lorsque, par un désordre à l’univers fatal, L’un ne veut point de maître , et l’autre point d’égal.     Seigneur, pour sauv
Et ce vaste génie et ce grand caractère Qui dans Jule annonçaient le maître de la terre. Actif, infatigable, invaincu comme l
e trône ai suivi mes ancêtres, Moi, fille, femme, sœur et mère de vos maîtres  ! Que prétendez-vous donc ? Pensez-vous que ma vo
vous qu’il faut que j’en réponde ; Ce n’est plus votre fils, c’est le maître du monde. J’en dois compte, madame, à l’empire ro
ertu semble même renaître. Tout l’empire n’est plus la dépouille d’un maître  : Le peuple au Champ-de-Mars nomme ses magistrats
nir ce fâcheux entretien ? Narcisse. N’êtes-vous pas, seigneur, votre maître et le sien ? Vous verrons-nous toujours trembler
ont point connaître, Et pour leurs coups d’essai veulent des coups de maître . Le Comte. Sais-tu bien qui je suis ? D. Rodrigue
moindre hasard que vous possédez les richesses dont vous vous trouvez maître , que celui par lequel cet homme se trouvait roi.
modèles ; de sorte qu’ils cultivaient leur propre caractère, sous ces maîtres qu’ils consultaient et qu’ils surpassaient quelqu
is de ce qu’ils ont dit. Il est dangereux de vouloir être toujours le maître de la conversation et de pousser trop loin une bo
esclavage ; Je ne prends que l’idée, et les tours et les lois Que nos maîtres suivaient eux-mêmes autrefois. Si d’ailleurs quel
omme contre lui-même. Là, tout s’ennoblit et se divinise : l’orateur, maître des esprits, qu’il élève et qu’il consterne tour
Éducation littéraire Je pris certain auteur80 autrefois pour mon maître  : Il pensa me gâter ; à la fin, grâce aux dieux,
nce. Voltaire. Sur l’Encyclopédie. A. M. Dalembert Mon cher maître , je serai bientôt hors d’état, de mettre des poin
tilhomme qui, n’étant pas né à la cour, n’a rien à espérer que de son maître et de ses services ? Je crois sentir, Sire, en mo
ond d’une île étrangère Mourir aveugle et sans honneurs. « Ainsi les maîtres de la lyre Partout exhalent leurs chagrins : Viva
on pour les sciences, et ils y prirent des leçons des plus excellents maîtres . Enfin ils se rejoignirent à Athènes, où ils se l
eur et pour guide la parole de Dieu. Nous nous servions nous-mêmes de maîtres et de surveillants, en nous exhortant mutuellemen
qui y enseignaient ; l’autre qui nous menait aux écoles, et chez nos maîtres de littérature. Pour ceux qui conduisaient aux fê
ter ma fortune faite. Cela me fut confirmé peu de temps après par mon maître même, et voici à quelle occasion. Un soir il répé
rsonnages ! Que vois-je ? la Discorde, au milieu de ces sages ! Et de maîtres entre eux sans cesse divisés, Naissent des sectat
lui-même, et qu’attendre, et que croire, Quand de ne rien savoir son maître fait sa gloire89 ? Incertain comme lui, n’osant r
mortels il mit son sceau divin ; Je ne puis ignorer ce qu’ordonna mon maître  ; Il m’a donné sa loi, puisqu’il m’a donné l’être
45 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
ue, le plus d’originalité et de relief. Élève des jésuites et devenue maître parmi eux, il composa, dans les cellules des coll
sait là son monde édifié.     Ainsi vivait dans ce nid délectable, En maître , en saint, en sage véritable, Père Ver-Vert, musq
t plus entendu que sa voix, il n’oublia pas les leçons de son premier maître , et rien n’était si plaisant que de l’entendre pa
46 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
ous qui croyez l’être, Voulez-vous vivre heureux, vivez toujours sans maître . Un salon Après dîné, l’indolente Glycè
en guenille1, Tous assiégeant la porte de Crémille2, Pour obtenir des maîtres de leur sort Un beau brevet qui les mène à la mor
olon, Et le sage Socrate, et le grand Cicéron : Ils ont adoré tous un maître , un juge, un père : Ce système sublime à l’homme
chargeant, comme ils tirent six à sept coups par minute. Enfin, leur maître croyait tout perdu, il y a trois mois ; il voulai
ppelle David. 2. Sixain, paquet de six jeux de cartes. 3. Un petit maître est un fat. 4. Le plaisir du jeu est pour eux l
47 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
; Mais le sage t’accueille en son humble séjour ; Mais il le fait son maître , en tous lieux, à tout âge, Son compagnon des cha
même qu’il n’eut point été nommé, les traits sont dessinés de main de maître  ; voici ceux qui me paraissent le plus fidèles et
ermes vrais du but et des moyens de la fable, telle que l’a écrite le maître du genre. Le chien, le boeuf, le cerf sont vraim
ait point le fabuliste, mais le sage l’accueille, mais il le fait son maître  ; mais le cœur le choisit, mais il reçoit de nous
t, quelle est la nature des moyens par lesquels l’interlocuteur reste maître de la discussion. Au fonds on spécifiera le genre
a voir si c’est un zéphir. Le petit tableau de l’orage est de main de maître  ; il est court, mais la périphrase a permis au po
ques, originaux. Voici ce qu’on peut ajouter à ces recommandations du maître  : 1° On doit présenter l’objet à dépeindre sous l
aridité des détails, de l’imperfection des caractères : car vous êtes maître de tout ; 4° l’action doit offrir fort nettement
48 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
on héros en régnant par la peur ? Séjan fit tout trembler jusqu’à son maître . Mais de son ire éteindre le salpêtre, Savoir le
ées accessoires, N° 45. — L’homme. Tout annonce dans l’homme le maître de la terre. Tout marque, dans sa personne, sa su
les ordres de l’état qu’ils furent contrebalancés, et qu’il resta le maître . Tout fut uni, et l’empire se maintînt par le gén
étonnée, on l’a vu reconnaître, Saisir et dénoncer l’assassin de son maître  ; Et quand son amitié n’a pu le secourir, Quelque
’autre, comme un homme inspiré, dès sa première bataille, s’égale aux maîtres les plus consommés. L’un, par de vifs et continue
auvaises actions ; qu’il a prouvé par là sa reconnaissance envers son maître , mais que la reconnaissance ne faisant pas le mér
, valet d’un jeune homme prodigue, veut tirer de Géronte, père de son maître , une somme de cinq cents écus. Pour arriver à ses
te à Géronte qu’étant allé se promener sur le bord de la mer avec son maître , ils rencontrèrent un turc de bonne mine, qui les
onte, et envoya Scapin chercher cinq cents écus pour la rançon de son maître , ne lui donnant que deux heures pour apporter la
it ? HARPAGON. Tu m’as fait, que je veux que tu sortes. LAFLÈCHE. Mon maître , votre fils m’a donné ordre de de l’attendre. HAR
d il veut dormir, un rideau s’abaisse devant lui9 — Il ne voit pas le maître du palais10 — … Enfin il part avec regret11 — En
essagers célestes s’envolèrent alors précipitamment, apportant à leur maître la semence de vie… Oh ! Avec quel éclat ne doit-e
st bien ennuyé — … Stentor lui détaille toutes les occupations de son maître , et les siennes propres ; il engage l’enfant à ét
, en ce moment, l’odeur agréable du sacrifice monte jusqu’au trône du maître des dieux — … Attendrissement de Junon. —  Avis.
voir des ruisseaux — Le cheval languit — … Le chien fidèle oublie son maître et son asile… Ainsi languissait la terre, ainsi p
ouvrent la figure, le réchauffent de leur haleine, et appellent leurs maîtres par des aboiements plaintifs. On les a vus charge
er bondissant qui sent flotter la rêne, Lance un regard oblique à son maître expirant, Revient, penche sa tête et le flaire en
allais céder — … Tout-à-coup un chien aboie, c’est Rask, suivi de son maître — … Bug-Jargal m’encourage et ordonne à Rask de v
, se rencontrèrent et unirent leurs prières pour demander de l’eau au maître de la terre — Un grand silence se fit — … et le g
n épée — … Le second va trouver Kaïr — L’esclave lui répondit que son maître dormait, mais il lui donna en son nom, tout son a
goélette. Ces nègres qui montrent le ciel, qui embrassent leur jeune maître , l’enfant de Mme Malfit, pour la dernière fois, q
al. Rodolphe refuse de se servir désormais de l’animal qui a porté le maître du monde. Le prêtre s’éloigne en comblant de béné
a mère, vous n’avez pas toujours été pauvre — … Ma fille, Dieu est le maître — … Il m’a enlevé votre pore, je fus inconsolable
rs, tyran, disait-il ; dieux, prenez vos victimes. » Erox, qui de son maître a servi tous les crimes Erox, qui dans son sang v
pense le venger. Egysthe se détourne enflammé de furie, A côté de son maître il le jette sans vie. Le tyran se relève et bless
puisque la volonté du monarque est celle de Dieu. Quoique séparés, le maître et l’élève se verront en esprit, — Le prince doit
te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple, envahis par tes maîtres  ; Tout annonce le Dieu qu’ont vengé les ancêtres,
ne. C’est en ce moment, que par un de ces coups dont Dieu est seul le maître , Turenne est frappé par un boulet. Aussitôt tout
aites apparaître les peuples guidés par le Temps, les uns louant leur maître , les autres maudissant leurs tyrans, etc. 22. Me
c. 77. Caractère de Marthe, douce, bonne, pieuse, fidèle à son vieux maître . Propreté de la cuisine, etc. 78. Dans la salle
49 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
ce sens que Cicéron appelle le style le meilleur artisan, le meilleur maître d’éloquence. Vous voyez que c’est une tout autre
ue l’imitation toute seule ne suffit pas ; s’attacher aux traces d’un maître , si l’on n’a pas l’ambition de marcher bientôt de
s recommande pour l’excellence de leur forme ; au xviiie , les quatre maîtres , Voltaire, Rousseau, Buffon et Montesquieu ; j’aj
le sujet est grand, doit toujours être sublime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur sujet autant de
50 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
Royer-Collard dans sa chaire de la Sorbonne, M. Victor Cousin fut un maître déjà célèbre, à l’âge où d’ordinaire les mieux do
e de la force, et la solidité l’essence même de leur génie. Voilà les maîtres vers lesquels il faut sans cesse porter ses regar
trouvait chez les contemporains de Pascal ? Son style était celui des maîtres , et, en l’assouplissant au genre tempéré de l’his
renaissante, les pensées qui l’agitaient, évoquer en causant tous les maîtres de l’esprit humain, et les opposer l’un à l’autre
51 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
gles de la Rhétorique : vous les trouverez dans vingt traités, et vos maîtres vous les expliqueront mieux que moi. Il ne faut p
es leur ancienneté, l’autorité d’Aristote, de Quintilien, de tous les maîtres de la jeunesse, et l’approbation des Universités.
x essayent encore de reproduire par l’imitation les chefs-d’œuvre des maîtres . Travail inutile ! On ne ressuscite pas les genre
perdez pas le fruit. Lisez et relisez sans cesse nos classiques, ces maîtres immortels dans l’art de bien dire, mais ne mépris
52 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
Avertissement. Ce recueil étant spécialement destiné aux maîtres et maîtresses qui dirigent l’adolescence dans l’a
s ses trois parties, soit utile aux jeunes gens, et qu’il épargne aux maîtres une faible part de travail. S’il en est ainsi, je
tête. Rosset. N° 45.— L’homme. Tout annonce dans l’homme le maître de la terre. Tout marque dans sa personne sa supé
es ordres de l’état, qu’ils furent contre-balancés, et qu’il resta le maître . Tout fut uni par la force de son génie. L’empire
our monument qu’a élevé le génie de Buffon. Ce travail est de main de maître et l’on ne pouvait mieux finir. Ce portrait est l
e étonnée on l’a vu reconnaître, Saisir et dénoncer l’assassin de son maître . On pense alors au chien d’Aubry, qui reconnut e
rs au chien d’Aubry, qui reconnut et étrangla celui qui avait tué son maître . Quand aux deux derniers vers, c’est moins une al
eau mouvant ; on voit le chien qui va et vient au commandement de son maître  : cette obéissance aveugle est bien celle de cet
le chien lévrier, qui oublie ses goûts carnassiers pour plaire à son maître . Sévère dans la ferme, il soigne le malheur. C’
 en voyant un pauvre animal    qui ne veut    point    survivre à son  maître , et    vient mourir sur sa tombe. Ce portrait est
XI. Vous deviez parler de moi comme un sujet comblé des grâces de son maître . PH. DE COMMINES. C’est le moyen de n’être cru de
e, et que vous courez risque de perdre votre fils. Hélas ! mon pauvre maître , peut-être que je ne te verrai de ma vie, et qu’à
de vraisemblance dans toute autre histoire. L’inaltérable patience du maître paraîtrait aussi peu concevable,  que les questio
éveil est marqué par de nouvelles attentions dont il est l’objet. Les maîtres du palais ne se montrent pas, mais il les suppose
ustère, se dessine dans le lointain vaporeux. Placé sous la main d’un maître qui lui doit protection et justice, il s’endormir
d’un peuple heureux l’hymne reconnaissant Proclamait les vertus d’un maître bienfaisant. Plus loin, par les tyrans l’humanité
ée. Le messager céleste s’envola alors précipitamment apportant à son maître les bonnes œuvres du vieillard, qui jouit dès ce
parler ? Moi, je vais à l’école ; il faut apprendre à lire ; Mais le maître est tout noir et je n’ose pas rire ! Voulez-vous
laboureur aux champs ? Eh bien ! ce laboureur, dit Stentor, c’est mon maître . Il est très vigilant ; je le suis plus peut-être
ime mieux aller prier le berger de m’immoler moi-même en sacrifice au maître des Dieux. Cependant la brebis était immolée. Ave
de son larcin ; passant, il ne s’est point arrêté ; la faim, c’est un maître impérieux, l’âne n’eut point écouté un simple app
uvaise querelle et qui est assuré qu’en toute hypothèse il restera le maître du terrain. L’interrogation hautaine, et la commi
lore toute les issues, à l’exception d’une seule dont nous sommes les maîtres , l’habitation isolée sur un sommet, dont l’extrém
s pour lui qu’un odieux et vil fardeau.    Le chien fidèle oublie son maître et son asile : il languit étendu sur la poussière
on palais. La maison est toute prête à recevoir son petit seigneur et maître . Il entre ; il se voit au milieu petits enfants c
meuble vivant de la sainte maison, Qui suivit dans le temps son vieux maître en prison. Pauvre fille, à ces murs trente ans en
ois la cure et le saint lieu, Et qui, voyant de Dieu l’image dans son maître , Croit s’approcher du ciel en vivant près du prêt
christ, les bras ouverts et la tête inclinée, Cette image de bois du maître que je sers, Céleste ami, qui seul me peuple ces
fracas des querelles domestiques. Les valets n’y sont pas cruels, les maîtres n’y sont pas impitoyables ; vous y trouverez quel
et. Son coursier bondissant ne s’arrête pas seulement, il regarde son maître , il revient, il penche la tête, il flaire . Chacu
et perdait le temps à les attaquer dans l’ espoir du butin, Cromwell, maître de lui-même et des siens, comme à Marston-Moor, a
aer. N° 143. — Charles XII à Bender. Les Suédois, étant enfin maîtres de la maison, refermèrent et barricadèrent les fe
nnent la fuite. Il les poursuit avec un courage dont il n’est plus le maître , et se trouve enveloppé par un corps de Spartiate
ol ; un paysan le ramassa, reconnut le symbole de la puissance de son maître , et le porta humblement au palais. Prévenu de l’a
les quatre règnes la nature, sans trouver l’objet si cher à son divin maître , s’arrêta un jour dans un lieu sauvage, pris d’un
reux déchira pour moi le voile de l’avenir. Je crus voir Roger devenu maître et seigneur, chasser un loup et ses louveteaux, v
nd je me sentis saisir par derrière : c’était Rask. A un signe de son maître , il avait sauté de la crevasse sur la plate-forme
arda avec tranquillité, et répéta seulement, en offrant sa tête à son maître  : Un de plus ! Ces mots arrêtèrent la fureur du t
. Aussitôt le derviche saisit sa pierre : mais un instant après, plus maître de lui-même, il la jeta dans un puits, en disant 
va son ami Kaïr endormi. L’esclave lui demanda ce qu‘il voulait à son maître . « Je suis en voyage, répondit l’ami, et n’ai pas
d’argent. » L’esclave dit qu’il ne pouvait troubler le sommeil de son maître , et lui donna sept mille pièce d’or en l’assurant
arriva l’esclave du cadi, qui invita le joaillier à venir trouver son maître . Il y alla. Le juge l’accueillit avec bonté, le m
i, dont il fallait conserver la confiance à tout prix, pour se rendre maître de son trésor, il se hâta de rendre la bourse. « 
éloignés, l’officier se mit à traiter de sa liberté avec son nouveau maître , et lui offrit cinq cents sequins. Le pauvre homm
nées du plus grand succès, il avait décuplé le capital confié par son maître . Telle avait été la cause de son retard. Auffrédy
de leurs noirs visages la blanche figure de l’enfant. « Adieu ! petit maître  ! à là-haut ! » Et du doigt ils montraient le cie
hème lui versait le vin pétillant ; les sept électeurs entouraient le maître du monde et remplissaient près de lui les fonctio
’ordre aux troubadours, dit Rodolphe eu souriant ; ils obéissent à un maître plus puissant que moi, à l’inspiration du moment 
pas le garder pour vous-même, qu’il soit consacré au service de notre Maître  : car je l’ai donné à celui de qui je tiens l’hon
lus fort, plus furieux ; Turenne est plus adroit et moins impétueux : Maître de tous ses sens, animé sans colère, Il fatigue à
r, Ramène tes brebis, qui près de toi bondissent ; Du bonheur de leur maître elles se réjouissent : Et, tressaillant d’orgueil
son corps. Les écuyers des combattants s’approchèrent alors de leurs maîtres , leur remirent leur lance, et leur attachèrent le
ne survivrais pas au roi des rois ; je ne verrais pas ses assassins, maîtres de mes trésors, souiller la demeure de mes ancêtr
uvait être admiré ; il a fait des traits d’éloquence, et des coups de maître si à propos et de si bonne grâce, que tout le mon
mables. Et la femme à cheveux blancs répondit : ma fille, Dieu est le maître  ; ce qu’il fait est bien fait. Ayant dit ses mots
s’élancèrent l’un contre l’autre. Le cheval épuisé d’Ivanhoé, et son maître , qui était encore loin d’avoir recouvré ses force
rt ne répondit point. « Épargnez-le, sire chevalier, s’écria le grand maître , accordez-lui le temps du repentir, ne faites poi
tteint son plus haut degré de beauté et de vigueur. Erox, qui de son maître a servi tous les crimes, Erox, qui dans son sang
vers plus haut. On voit aussi avec peine revenir un peu plus bas son maître et j’ai vu. Ces petites négligences sont fréquent
opes qu’il est inutile de faire remarquer un tableau tracé de main de maître . Cette confusion étrange, ce pêle-mêle des combat
nstance. Je sais tout ce que vous avez à reprocher aux empereurs, vos maîtres et mes pères. Eh bien ! ce qui semble être une ra
e vous de faire le plus généreux et le plus reconnaissant de tous les maîtres . Ou, si vos cœurs compatissants justifient mon au
eprends de longs voyages, traverse les mers que tu voudras ; tu seras maître de tes actions. Mais tant que je respire, souffre
i été fait consul avec Virginius dans un temps où les ennemis étaient maîtres de la campagne, et où la dissension et la famine
53 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
les poètes y voyaient le type de la perfection. Ils imitèrent donc le maître avec une aveugle et déplorable obstination. Le fo
le exagération des imitateurs, se reconnaissait même sous la main des maîtres . C’est aux écrits de Rousseau que Voltaire dépité
ieurs de ses pages furent confondues par le public avec celles de son maître  ; mais chez Lacépède l’éclat excessif des couleur
stes, ils portent à la tribune et y proclament les doctrines de leurs maîtres  ; ils ont le goût des idées générales, des princi
ts, des prix proposés. Aucun talent original ne répondit à l’appel du maître . La poésie et l’éloquence, directement inspirés p
et Mignet écrivent leurs histoires de la Révolution française. A ces maîtres , dont l’activité sous le règne de Louis-Philippe
ritique comme une sorte d’histoire naturelle des esprits. Près de ces maîtres , combien encore, si l’on voulait éviter de trop g
ent encore, malgré tout, à demi abstraits. En un mot, cette sûreté de maître , qu’elle porte dans l’expression et la descriptio
nt, par cela même, de la condition qu’elles envient le plus, dans les maîtres spontanés d’un art libre et sauvage. Imiter certa
ues pages empruntées à Rollin, au plus éclairé et au plus aimable des maîtres . Le respect de l’enfant, la sollicitude pour tout
e ; il y renferma toutes ses joies et toutes ses ambitions. Quand son maître de rhétorique, Hersan, quitta le collège du Pless
vec la vie comme une légère fumée. Voilà ce que se proposent les bons maîtres dans l’éducation de la jeunesse. Ils estiment peu
. De tous leurs titres, le plus honorable c’est la vertu : un prince, maître de ses passions ; apprenant sur lui-même à comman
Comptez, si vous le pouvez, ceux de vos proches, de vos amis, de vos maîtres , que la mort terrible a surpris tout d’un coup sa
é eux-mêmes, ou plutôt la nature le leur a appris sans le secours des maîtres  ; et, seul depuis le commencement des choses, il
son talent. Mais, en 1707, une piquante comédie, Crispin rival de son maître , et le roman du Diable boiteux, révélèrent chez L
nous exigeons de toi. — Je vais donc, repris-je, sous les yeux de mes maîtres , faire mon coup d’essai ; j’espère qu’ils m’honor
ter ma fortune faite. Cela me fut confirmé peu de temps après par mon maître même ; et voici à quelle occasion. Un soir il rép
s. Ne pensez-vous pas cela comme moi ? » Ces paroles firent pâlir mon maître , qui me dit avec un souris forcé : « Monsieur Gil
vait acheté son repos ; et qu’en leur remettant son testament, lui si maître de soi et de ne dire que ce qu’il voulait, et com
demi-pied, dit à la compagnie, d’un ton encore plus ferme et plus de maître qu’à la première affaire, qu’il y en avait une au
e le cachait pas même au dehors. Huxelles121, tout occupé à se rendre maître de soi, ne sourcillait pas. Je partageai mon atte
venu mon esclave : il n’est pas juste qu’il dresse des embûches à son maître , comme un esclave méchant153. Il ne convient pas
ir. Ce prince, dans sa maison de bois, où nous le représente Priscus, maître de toutes les nations barbares, et en quelque faç
les ; chaque citoyen est comme un esclave échappé de la maison de son maître  ; ce qui était maxime, on l’appelle rigueur ; ce
crit dans cette prose claire, rapide et pure, qui fait de Voltaire un maître . On a reproché à l’historien d’avoir divisé par g
ce Menzikoff exécuta avec habileté et avec promptitude l’ordre de son maître  : non seulement il coupa la communication entre l
u’il laissa le roi satisfait de l’avoir perdu et embarrassé d’être le maître . On dit que ce ministre régna encore après sa mor
es entraient jusqu’à la porte de la chambre, quand il allait chez son maître  ; il précédait partout les princes du sang. Il ne
mère, longtemps errante, mourut à Cologne dans la pauvreté. Le fils, maître d’un beau royaume, ne goûta jamais ni les plaisir
ui ont fourni des vêtements, des armes, et bientôt il s’est trouvé le maître du domaine de la terre : ces mêmes arts lui ont d
et au désir de plaire ; il vient, en rampant, mettre aux pieds de son maître son courage, sa force, ses talents ; il attend se
x chez les grands et rustre à la campagne. Toujours empressé pour son maître et prévenant pour ses seuls amis, il ne fait aucu
al fidèle dont tous les sentiments se rapportent à la personne de son maître , le chat paraît ne sentir que pour soi, n’aimer q
es torts. Tour à tour clerc d’un greffier, apprenti graveur, laquais, maître de musique, précepteur, secrétaire d’ambassade, c
e pas un qui n’eût réduit ses ans à très peu d’heures s’il eût été le maître d’en ôter au gré de son ennui celles qui le sépar
e. J’y ai trouvé le plaisir avec l’instruction, et reconnu la main du maître . Je ne vous dirai pas que tout m’en paraisse égal
dement le vôtre, vous aimant comme mon frère, vous honorant comme mon maître , me flattant enfin que vous reconnaîtrez dans mes
je commençais à respirer en me sentant sauvé, en me disant : Me voilà maître de moi pour le reste du jour ! J’allais alors d’u
n exige dans un domestique, Votre Excellence connaît-elle beaucoup de maîtres qui fussent dignes d’être valets ? Le comte (ria
, Excellence, puisque je suis assez heureux pour retrouver mon ancien maître . Voyant à Madrid que la République des lettres ét
z que cela se peut comme cela ? Vous croyez que la boisson du roi mon maître est indépendante des fonctions bien ou mal rempli
ements heureux, par des alliances de mots. C’est ainsi que les grands maîtres n’ont pas laissé de cacher d’heureuses hardiesses
belles eaux, Les rameurs chantaient un air national, tandis que leurs maîtres jouissaient en silence de la beauté du spectacle
dont il reçut l’éveil en fait d’art et de littérature. Mais ses vrais maîtres furent les anciens, surtout les Grecs. « Il me se
mosaïque, patientes et fidèles copies des chefs-d’œuvre de nos grands maîtres . Je n’examine jamais Saint-Pierre en détail, parc
peut-être alors était-il possédé par son génie, au lieu d’en être le maître  ; peut-être sentait-il alors que le sublime et le
la crinière lumineuse : lorsque, pendant l’hiver, elle emportait son maître sur un char d’écorce sans essieu et sans roues382
tristes chaumières : on dirait qu’aucune nation n’a osé succéder aux maîtres du monde dans leur terre natale, et que les champ
aires capables de balancer ses succès : l’un n’a rien contre lui, est maître de tout, se sert pour réussir de moyens immenses 
rt pour réussir de moyens immenses ; l’antre a tout contre lui, n’est maître de rien, n’a entre les mains que les plus faibles
et déjà l’intègre Providence a livré à un enfant obscur la gloire du maître du monde. Bientôt toutes les fausses vertus seron
et servaient Cromwell avec toute la fidélité qu’on peut avoir pour un maître passager, la résignation des masses fatiguées, le
lé, tomba à genoux, s’excusa, et dès ce moment, parfaitement calme et maître de lui-même, il ne laissa échapper aucun signe de
femme veuve, mes chers enfants orphelins, mes pauvres serviteurs sans maître  ; que Dieu soit avec vous et avec eux tous ! Grâc
omme contre lui-même. Là, tout s’ennoblit et se divinise : l’orateur, maître des esprits, qu’il élève et qu’il consterne tour
é du trait ; on a dérobé le gros rouge dont se servait quelquefois le maître  : on l’a prodigué sans mesure, et on a laissé sur
e ne fut qu’à l’École normale, où il entra en 1814, que Cousin, alors maître de conférences, éveilla sa vocation philosophique
fermée en 1822, l’auditoire se reforma librement autour de son jeune maître , dans les conférences qu’il avait ouvertes chez l
comme en France, dans une attitude droite et avec le glaive. Les deux maîtres des hautes-œuvres l’avertirent de son erreur et l
de tels caprices sont bons à citer, ne serait-ce que pour tenter les maîtres de la terre ; mais un pareil acte révèle autre ch
thier s’était retiré aussi, mais en quelque sorte par un ordre de son maître . Napoléon lui avait confié le commandement de l’a
sse sur le front, le respect à la bouche, était demeuré auprès de son maître malheureux. Le général Bertrand avait suivi ce gé
ait elle-même de ses images, Michelet a été un inspirateur plus qu’un maître  : il a déterminé des vocations plus qu’il ne les
ant par le toit, jasant avec les leurs très haut, et plus haut que le maître , lui faisant dire, comme disait saint François :
cour. Almaviva est le moins habile, et c’est lui pourtant qui est le maître . Figaro est le plus spirituel : il fait et dit to
doit craindre plus que toute autre chose, de faire de la peine à son maître , et trouver sa récompense dans la satisfaction qu
ar tout le monde, et ne cherche naturellement dans ses parents et ses maîtres que des dispensateurs de ses plaisirs. La plupart
ns le vouloir, jouets inconséquents d’un passé dont ils ne furent pas maîtres , et d’un avenir qui leur refuse ses secrets. Voil
regarde à son tour. Toute chose lui est comme un de ces portraits de maître qui, dans les musées, semblent suivre de l’œil le
M. Nisard, non seulement de très bons vers nous rendent la langue des maîtres , mais des actes entiers, des caractères vivants n
n588. Rhadamiste, Pharasmane 589. RHADAMISTE. Un peuple triomphant, maître de tant de rois, Qui vers vous en ces lieux daign
es, D’oser avoir recours, dans la honte des fers, A ces mêmes Romains maîtres de l’univers ? En effet, quel emploi pour ces maî
s mêmes Romains maîtres de l’univers ? En effet, quel emploi pour ces maîtres du monde Que le soin d’adoucir ma misère profonde
m’a détrompé. Je pardonne à la main par qui Dieu m’a frappé. J’étais maître en ces lieux, seul j’y commande encore ; Seul je
s, Qui brûlez de ses feux, qui couvrez de vos ailes Le trône où votre maître est assis parmi vous, Parlez : du grand Newton n’
hue, le plus d’originalité et de relief. Élève des jésuites et devenu maître parmi eux, il composa, dans les cellules des coll
laissait là son monde édifié. Ainsi vivait dans ce nid délectable, En maître , en saint, en sage vénérable, Père Ver-Vert, musq
toujours prêts à renaître, D’innombrables essaims enrichissaient leur maître  ; Il pressait le premier ses rayons toujours plei
e l’œuvre d’André Chénier, à marquer une préférence. Faut-il, avec un maître de la critique (M. Nisard) nommer les Idylles com
eux aient pu te méconnaître. O Cléotas ! mon père ! ô toi qui fus mon maître , Viens ; je n’ai fait ici que garder ton trésor,
eut-être Du vallon reprend le chemin ; Sous mon chaume il commande en maître  ; De ma sœur il trouble l’hymen. Pour moi plus de
it : Il va paraître ; Par mer il est accouru ; L’étranger va voir son maître . Quand d’erreur on nous tira, Ma douleur fut bien
au désespoir un moment de blasphème, J’osai… Je me repens : Gloire au Maître suprême ! Il fit l’eau pour couler, l’aquilon pou
ous son échafaud ses enfants dont les larmes... Trois fois contre son maître il avait pris les armes. Sa vie, en s’échappant,
manœuvre ; Mais ma frégate, hélas ! Elle ne voulait plus obéir à son maître  ; Mutilée, impuissante, elle allait au hasard ; S
deux battants la porte à tous les sujets ; que l’art soit votre seul maître , mais que ce maître régne en despote. Sa poésie e
rte à tous les sujets ; que l’art soit votre seul maître, mais que ce maître régne en despote. Sa poésie est un musée où la ba
cessif et varié, les nuances délicates et savantes qui sont, chez les maîtres de l’art classique, l’intérêt toujours renouvelé
e où vous invite Néron, César, consul pour la troisième fois ; Néron, maître du monde et dieu de l’harmonie, Qui, sur le mode
où Rome Lutte avec les feux dévorants. C’est ainsi qu’il convient au maître de la terre De charmer son ennui profond et solit
rai m’agenouiller pour vous sur vos tombeaux. Venez, rhéteurs païens, maîtres de la science, Chrétiens des temps passés et rêve
prenait l’enfance au miel de sa parole ; Et par elle, aujourd’hui, du maître à l’ouvrier, Tous, en ces champs heureux, savent
e. Et en effet, un élève de Corneille pouvait seul, en s’inspirant du maître , peindre Charlotte Corday, cette fille, elle auss
s’incline vers Robespierre. Mais le peuple actuel, qui manqua de bons maîtres , Nous peut, en attendant, jeter par les fenêtres.
la faim. Chapeau bas, grands seigneurs, bourgeois et valetaille ! Vos maîtres vont passer : saluez la canaille ! — Oh ! ce sont
uver quelques bons écoliers. GEORGE. Des leçons au cachet ainsi qu’un maître d’arme ! RODOLPHE, Eh ! Mais je ne vois rien là d
, Et suis de plus, mérite assurément très rare, Éleveur de faucons et maître de guitare. SILVIA. Toutes professions à dîner ra
ire une chanson pendant qu’on va souper. Tout en chantant, je vois le maître découper Le quartier de chevreuil et la volaille
. Voltaire disait en effet : Je désire humblement, sans offenser mon maître , Que ce gouffre enflammé de soufre et de salpêtre
deux tableaux sont au Louvre. — Boucher (1704-1770) est, en effet, le maître de l’école maniérée du dix-huitième siècle. 257.
nt comme traitre. 310. On appelait ainsi, au dix-huitième siècle, le maître d’une maison garnie qui fournissait des bains de
toi, dans l’idéal il flâne et vagabonde. Vrai langage des rois et des maîtres du monde, Tu donnes à l’idée un corps ferme et va
est ce rivage ? Le golfe, le roc de Salamine. Lève-toi, et redeviens maître de ces lieux illustrés par l’histoire. » 389. Pa
nt Ambroise. 441. Le ministre d’Arcadius, Eutrope, disgracié par son maître et poursuivi par le peuple, se réfugia dans Saint
igne sur le terrain de chacun, à s’y trouver à l’aise, à s’y jouer en maître et à connaître de toute chose Le génie critique p
œuvre, qui seule assurerait à son auteur une place légitime parmi les maîtres de la scène. 616. La fin de ce beau vers est sin
t plus entendu que sa voix, il n’oublia pas les leçons de son premier maître , et rien n’était si plaisant que de l’entendre pa
une table séparée. Ainsi l’expression d’André Chénier signifie que le maître de la maison envoie à chaque invité la table qui
ouver un ressentiment et un désespoir profond d’être abandonné par le maître pour lequel il avait fait un crime. Il peut voulo
yre à la main et le rayon au front. D’où vient-il ? quels ont été ses maîtres  ? Quand on lit sa tragédie de Médée il y a une in
54 (1839) Manuel pratique de rhétorique
a été donné connaissance.   1er Exercice : Lecture du morceau par le maître ou par un élève. Après cette lecture, l’élève doi
es défauts et apprendra à se corriger. Cette méthode le dispense d’un maître , car son maître c’est l’auteur qu’il a lu, analys
prendra à se corriger. Cette méthode le dispense d’un maître, car son maître c’est l’auteur qu’il a lu, analysé et tenté de re
ui a mêlé son sang à celui des rois et des empereurs, qui a donné des maîtres à l’Aquitaine, des princesses à toutes les cours
rigueur ! aucune loi ne permet d’interroger les esclaves contre leurs maîtres , à moins qu’il s’agisse d’un sacrilège, comme dan
ui a mêlé son sang à celui des rois et des empereurs, qui a donné des maîtres à l’Aquitaine, des princesses à toutes les cours
mbattait autour de la voiture et qu’on les empêchait de secourir leur maître , entendant Clodius lui-même s’écrier que Milon ét
ation, mais pour énoncer le fait tel qu’il s’est passé, sans que leur maître le commandât, sans qu’il le sût, sans qu’il le vî
igues de la guerre et la gloire des combats : aussi intrépide que son maître , le cheval voit le péril et l’affronte ; il se fa
hevalier Doit mériter l’honneur d’y monter le premier ; Mais le grand maître arrive ; il monte, il les devance ; Son front est
 !… je t’y vois comparaître. » Chacun en frémissant écoutait le grand maître . Mais quel étonnement, quel trouble, quel effroi 
ement, quel trouble, quel effroi ! Quand il dit : « Ô Philippe, ô mon maitre , ô mon roi ! « Je te pardonne en vain, ta vie est
connaissent plus ni le frein, ni la voix. En efforts impuissants leur maitre se consume. Ils rougissent le mords d’une sanglan
us fort, plus furieux ; Turenne est plus adroit, et moins impétueux ; Maître de tous ses sens, animé sans colère, Il fatigue à
temps de vos utiles services du jour que vous vous serez donnés à un maître si bienfaisant. Et vous, ne viendrez-vous pas à c
ces tableaux, ces édifices ? Insensés, qu’avez-vous fait ? Vous, les maîtres des nations, vous vous êtes rendus les esclaves d
l’autre, comme un homme inspiré, dès la première bataille s’égale aux maîtres les plus consommés. L’un, par de vifs et continue
55 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VII. Septième espèce de mots.  » pp. 41-42
s ; courir après quelqu’un. Derrière. Les laquais vont derrière leur maître  ; se cacher derrière un mur. Parmi. Cet officier
  97. — Pour marquer opposition. Contre. Écoliers révoltés contre le maître  ; plaider contre quelqu’un. Malgré. Il est parti
56 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
voir ; de telle sorte qu’il n’y aura plus qu’à marcher sur les pas du maître  ; et c’est là ce qui fait de la personnalité d’Ho
ste, dans Théophraste le divin parleur, comme l’appelle Aristote, son maître . Magnifiques régions à explorer que cette immense
s ; puis Marot qui fit fleurir la ballade et, dit Le Brun, aiguisa en maître l’épigramme ; puis Ronsard, cet écrivain prodigie
econd Démosthène, un autre Cicéron dans Bossuet, dans Bourdaloue, ces maîtres de la parole, reproduit, par l’organe de Fléchier
de Saint Pierre, cet amant passionné de la nature ; son rival et son maître , J.-J. Rousseau, plus enthousiaste encore. Puis,
an est à la tête de tout, abuse de son autorité et de la confiance du maître . » Définition. Par la définition, l’écrivai
possession ; que, plus tard, Xerxès ne l’entreprit point qu’il ne fût maître de ce pays, qu’alors il passa ; que le roi actuel
au ciel, en commençant, de lui avoir donné une mère pieuse et de bons maîtres qui lui ont imposé la crainte et l’amour de la Di
oint su, trop superbe peut-être, Déguiser ses douleurs et ménager son maître , Mais qui, jusqu’au tombeau, conserva sa vertu, E
gée autour de la voiture, l’empêchement où l’on était de secourir son maître , entendant de la bouche même de Clodius que Milon
il n’y a de ma part aucun subterfuge à le proclamer), sans l’aveu du maître , à son insu, hors de sa présence, ce que chacun e
rateur débute (Orat., II, 77) par des moyens puissants pour se rendre maître aussitôt des esprits, qu’il réserve pour la fin c
un grand art, c’est le fruit de l’expérience et le secret des habiles maîtres . Mais, d’autre part, quel doit être le style dans
os. Mais il menace, il parle, à ce qu’on dit, de vous avec arrogance. Maître de ce qu’il a envahi, il ne saurait s’en tenir là
e qu’on ne puisse bien s’en passer. Mais il n’est donné qu’aux grands maîtres dans l’art d’écrire de savoir manier la phrase pé
ionner un auditoire. Il entre d’assaut dans les âmes et les domine en maître souverain. Pour son allure, c’est un fleuve qui r
ain de sable la divise, L’onde écume, le flot se brise, Reconnaît son maître et s’enfuit. Un orage sur terre, comme une tempê
eux s’assied sur le trône des airs. La terre tremble au loin sous son maître qui tonne, Les animaux ont fui, l’homme éperdu fr
vous qu’il faut que j’en réponde. Ce n’est plus votre fils, c’est le maître du monde. J’en dois compte, madame, à l’empire ro
lèbres à divers titres : tel est celui de Corneille et de Racine, les maîtres de la scène française, par Lamothe : Des deux so
e sacré soleil dont je suis descendue ! J’ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel, tout l’univers est plein de
ces tableaux, ces édifices ? Insensés ! qu’avez-vous fait ? vous les maîtres des nations, vous vous êtes rendus les esclaves d
ali re facere voluisset », « les esclaves de Milon firent ce que tout maître eût voulu que ses esclaves fissent en pareille ci
esurer avec le ciel, mais il est trop petit pour (ou inférieur à) son maître . » Ce qu’un imitateur applique à Louis XIV, dans
ègles les plus convenables pour se rendre, par la puissance du débit, maître d’un auditoire. Le débit, au point de vue sous le
57 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
e la mère de Samuel devant l’arche du Seigneur ; nous ne serions plus maîtres de notre douleur et de nos larmes ; et la plus sû
s qui en sollicitent le remède ? Un cœur qui souffre a-t-il besoin de maître pour savoir comment il faut se plaindre ! Tout pa
des règles pour apprendre à lui exposer votre peine, ni consulter des maîtres habiles pour savoir ce qu’il faut lui dire ; vous
s eux-mêmes, ou plutôt la nature le leur a appris sans le secours des maîtres  ; et seul, depuis le commencement des choses, il
58 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
avait toutes les vertus rigides de sa secte, et de plus avait été le maître et l’ami de Marc-Aurèle. Il s’arrêta près du cerc
une discipline sévère assujétit son enfance au travail ; et parent du maître du monde, il fut forcé à s’éclairer comme le dern
« J’eus moi-même la gloire (continue Apollonius) d’être associé à ces maîtres illustres. Appelé à Rome du fond de la Grèce et c
e point les peuples ; la justice outragée veille dans tous les cœurs. Maître du monde, tu peux m’ordonner de mourir, mais non
59 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
lles. Un homme pourra bien, sans le secours des règles que les grands maîtres ont tracées, en produire quelques-uns et faire mê
i vous valez mieux que cent peuples divers : Quel droit vous a rendus maîtres de l’univers ? Pourquoi venir troubler une innoce
et lui tient ce discours : C’est à vous à choisir ; vous êtes encor maître . Vertueux jusqu’ici vous pouvez toujours l’être.
aîner la volonté de l’homme, qui, de sa nature, est toujours libre et maître de ses actions. Au reste, peu importe que les fai
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
étendue que son érudition est universelle et sa mémoire merveilleuse. Maître et initiateur d’une génération qui a conservé le
d la critique ; il a pour fondement l’étude des anciens, qui sont les maîtres éternels de l’art d’écrire, non pas comme anciens
plan, la suite, la vaste ordonnance de son Histoire universelle ; et maître d’une grande idée indiquée par un siècle barbare,
qui sortaient comme d’elles-mêmes de la bouche du professeur ! Que le maître reçoive donc encore une fois les applaudissements
61 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
s et de consistance dans leur doctrine, ne prouvait la nécessité d’un maître plus habile et d’un philosophe plus éclairé. Or,
au plus haut degré, il faut bien que celui qui les a inspirés soit ce maître plus habile, ce philosophe plus éclairé, dont nou
e, pauvre, heureux ou malheureux, Étranger sur la terre, adorez votre maître . (Voltaire). Quel qu’ait été le motif de Voltair
iste ! est-ce là ton emploi ? Tu prétends réformer les décrets de ton maître , Tu ne te connais pas, et tu veux le connaître !
nt nous parlerons bientôt, qu’il y a loin de la morgue pédantesque du maître qui vous dit : « Faites cela, parce que cela est
62 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
e fondée. Tels étaient ces grands artisans de la parole, ces premiers maîtres de l’éloquence française ; tels vous êtes, messie
oire, soit qu’il explique ses pensées dans la conversation : toujours maître de l’oreille et du cœur de ceux qui l’écoutent, i
e aux faibles, aux vertueux, à ceux qui ont de l’esprit, qu’elle rend maîtres de leur fortune ou de leur repos ; pernicieuse po
remière vue sur une maison si délicieuse, et sur l’extrême bonheur du maître qui la possède : il n’est plus, il n’en a pas jou
rons nous de plus ? je vous répondrai : De l’humanité et de la vertu. Maîtres alors de l’avenir, et indépendants d’une postérit
ils diront : Cet homme, dont vous regardez la peinture, a parlé à son maître avec force et avec liberté, et a plus craint de l
63 (1873) Principes de rhétorique française
rhétorique ? C’est la théorie de ce qui a été la pratique des grands maîtres  ; c’est l’analyse intelligente des moyens par les
se flatte de n’offrir rien de nouveau ; elle répète ce qu’ont dit les maîtres  ; cependant j’ai fait tous mes efforts pour réali
. Tous les grands orateurs, tous les grands écrivains ont demandé aux maîtres et aux modèles les leçons de la réflexion et de l
appliquer à la rhétorique le spirituel apologue d’Esope servant à son maître des langues comme la meilleure et la pire chose q
re homme de bien comme disait le vieux Caton. Ce précepte des anciens maîtres doit être aussi la première règle de l’art d’écri
u’on exige d’un domestique, Votre Excellence connaît-elle beaucoup de maîtres qui fussent dignes d’être valets ? C’est surtout
rivain saura d’autant mieux en déguiser la sécheresse qu’il sera plus maître de sa pensée et de son sujet. La dialectique est
t commenté son Organon et sa Rhétorique ont indiqué encore d’après le maître certains points de vue communs à tous les sujets 
, Tâchent, au moins de le paraître ; Peuple caméléon, peuple singe du maître . Il y a toute une apologie du christianisme dans
et de leur mépris, dès qu’on l’est de l’amitié et de la confiance du maître . Jaloux même des succès glorieux à l’Etat, la joi
s’est retournée menaçante contre le roi des rois, son seigneur et son maître  : De mes bras tout sanglants, il faudra l’arrach
truire et convaincre tous ceux qui sont dignes du nom d’homme et qui, maîtres de leur esprit, en pleine possession de leur acti
icule. VI. La réflexion, l’expérience et l’étude attentive des grands maîtres sont indispensables pour acquérir la délicatesse
à tour, donnant et reprenant, l’orateur ne se croit pas encore assez maître des esprits pour attaquer la loi. Au contraire, i
Dieu, créateur du monde et de tout ce qui est dans le monde,   Dieu, maître du ciel et de la terre, n’habite point dans les t
a maison ; j’appelle un serviteur ; il me répond ; je lui demande son maître  ; il m’assure qu’il n’y est pas. » Que de détails
mbattait autour de la voiture et qu’on les empêchait de secourir leur maître , entendant même Clodius qui s’écriait : Milon est
est mort se persuadèrent qu’il n’était plus, et alors, sans que leur maître l’ordonnât, sans qu’il le sût, sans qu’il le vit,
ent du sein même de la louange et de la gloire ; ce roi, si longtemps maître des événements, les voit, par une révolution subi
ui triomphent avec lui. Une toile dessinée et peinte de la main d’un maître comme Raphaël, Van Dyck ou Poussin aurait-elle un
tous les usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature… On se pourrait exemp
tion et par les conjonctions. Buffon a dit : Aussi intrépide que son maître , le cheval voit le péril et l’affronte ; il se fa
ériodique le tableau des bienfaits de la philosophie tracé de main de maître par Victor Cousin22.   5. Harmonie de la période
en sa main un tonnerre. Tremblez, humains, faites des vœux, Voilà le maître de là terre ! La Fontaine. C’est-encore une desc
vous souillez tous vos dieux, Vous n’en punissez point qui n’ait son maître aux cieux, La prostitution, l’adultère, l’inceste
 ; il suffit, ce sont là nos oracles. Les dieux sont de nos jours les maîtres souverains. Mais, Seigneur, notre gloire est dans
ndements. » La Fontaine fait dire à la pauvre vache négligée par son maître  : Enfin me voilà vieille ; il me laisse en un co
dans une maison, et s’écrie d’une voix terrible : « Où est l’heureux maître de ce logis ? que ne vient-il ? pourquoi ce silen
de les lamentations ; il n’échappera pas. » Cependant, on annonce au maître de la maison qu’un furieux a violé son asile, et
; laissez-vous toucher. O mon époux ! au nom fies dieux, embrasse ton maître  ; il t’a vaincu ; cherche à te vaincre toi-même.
nouveau ? — Eh ! qu’y a-t il de plus nouveau qu’un homme de Macédoine maître des Athéniens et faisant la loi à toute la Grèce 
rétention de maître Jacques lorsque le cuisinier d’Harpagon dit à son maître  : Monsieur votre intendant m’a rogne les ailes a
correction se rattache la propriété que La Bruyère a caractérisée en maître  : Entre toutes les différentes expressions qui p
i avec le mouvement. C’est d ailleurs un mérite familier à nos grands maîtres du dix-septième siècle ; leur langue est composée
nore et la gloire des combats. Il continue : Aussi intrépide que son maître , le cheval voit le péril et l’affronte : il se fa
ture a souvent quelque chose de puéril ; le rhythme est le secret des maîtres  : c’est une harmonie plus élevée, celle qui donne
sa main un tonnerre : Tremblez, humains ; faites des vœux : Voici le maître de la terre. 2. De l’unité et de la variété. — 
le sujet est grand, doit toujours être sublime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur sujet autant de
s célèbres de Théophile : Le voilà, ce poignard, qui, du sang de son maître , S’est souillé lâchement ; il en rougit, le traît
urne qui contient les cendres de Germanicus. Cicéron est encore notre maître sur ce sujet difficile du geste et de la physiono
est le fruit d’une longue culture, de l’étude et de la méditation des maîtres . Leçon XLV. Appendice. De l’enseignement de l
la justice et l’organisation sociale ne peut retomber sur ces pauvres maîtres de rhétorique, qui conservaient les mots quand le
de la première phrase à la dernière. 5. Travail du style. — Une fois maître de son sujet et de l’ordre régulier dans lequel l
u de leurs flots entr’ouverts. L’Hébreu sauvé du joug de ses injustes maîtres , Met pour le voir passer les poissons aux fenêtre
blé ; les chevaux, cachés sous Dacier, ont. compris l’ardeur de leurs maîtres , ils ont bondi, ils se sont heurtés avec un bruit
omis vous sera suggéré par vos propres réflexions, ou suppléé par les maîtres habiles que vous entendez tous les jours. 2. De
elle était libre ; immobile, elle attendait que l’armée lui donnât un maître . L’armée seule fut affligée ; les soldats, habitu
lie que le repas est pour lui et pour toute la compagnie ; il se rend maître du plat, et fait son propre de chaque service ; i
réussir là où Sylla et Marius ont échoué, c’est-à-dire de devenir le maître de son pays. Alexandre a voulu conquérir le monde
cédés et des moyens employés par les bons écrivains et par les grands maîtres est la meilleure école du goût. L’étude critique
, humiliés et confondus ! J’ai deux vases d’argent : l’un est pour le maître qui nous juge ; l’autre est pour toi, si tu accom
hes à Jupiter du ce qu’il n’avait pas encore écrasé ce tyran. Mais le maître des dieux fut si indigné de la bassesse de ces mi
64 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
délicat qui est la substance même de toute éloquence. Aussi est-il un maître dans toute la force du mot : par l’accent et l’au
nt, de reconnaître par sa propre réflexion, non plus sur la parole du maître ou du père, la ressemblance de leurs aventures av
s, il joue avec la même grâce pour le vieillard que pour l’enfant. Le maître du chien n’a ni âge, ni condition, ni fortune ; l
. (Joubert.) 2. Que d’accent et d’autorité dans ces confidences d’un maître qui a le droit de se dire : Excelle et tu vivras 
65 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
me aux plus saines traditions de l’enseignement public et privé : les maîtres les plus accrédités de la jeunesse l’avaient haut
motif, des recueils français « qui, composés exprès, épargnassent aux maîtres la peine nécessaire pour feuilleter beaucoup de v
eur des armes à l’un ou à l’autre parti. Cependant nous en sommes les maîtres . Ceux que l’on avait jetés dedans ont été bien ai
le Catelet. Ils attaquent et prennent Corbie en neuf jours. Les voilà maîtres de la rivière. Ils la passent. Ils ravagent tout
lui plaît, et en la manière qu’il lui plaît ; car, outre qu’il est le maître souverain de la vie des hommes, il est sans doute
eils n’ont jamais manqué d’avoir des effets imprévus ; ni ils ne sont maîtres des dispositions que les siècles passés ont mises
ésars flattaient les soldats, ils n’avaient pas dessein de donner des maîtres à leurs successeurs et à l’empire. En un mot, il
auritanie, en Espagne : vainqueur de tous côtés, il fut reconnu comme maître à Rome et dans tout l’empire. Brutus et Cassius c
qui demeure, sous le nom d’Auguste et sous le titre d’empereur, seul maître de tout l’empire. Il dompte, vers les Pyrénées, l
re toute l’étendue de sa puissance… Qu’un Dieu, comme Dieu, agisse en maître et en souverain, qu’il ait créé d’une parole le c
lument en sa puissance, et jusqu’à pouvoir dire infailliblement et en maître  : Cela sera, quoique la chose dépende d’une infin
avaient pu s’accorder entre eux pour les publier à la gloire de leur maître . Mais c’est ici que l’impiété, pour me servir du
t-fils du grand Condé, qui tira trop peu de fruit des leçons d’un tel maître , il ne profita de sa situation auprès du prince,
toire, soit qu’il explique ses pensées dans la conversation. Toujours maître de l’oreille et du cœur de ceux qui l’écoutent, i
En visitant chaque année toutes les paroisses de la Flandre, l’ancien maître de l’héritier des rois ne dédaignait pas d’y mont
ommé boursier dans un collège de Paris et d’y recevoir les leçons des maîtres les plus habiles. À l’âge de vingt-deux ans il mé
t voulu les laisser en paix. Leur coutume étant de parler toujours en maîtres , les ambassadeurs qu’ils envoyaient chez les peup
les commencements contre les petites villes qui étaient autour d’eux. Maîtres de l’univers, ils s’en attribuèrent tous les trés
u’ils ne conquissent que pour donner : mais ils restaient si bien les maîtres , que, lorsqu’ils faisaient la guerre à quelque pr
her ni les fuir. Alexandre mourut ; et toutes les nations furent sans maître . Les fils du roi étaient dans l’enfance : son frè
de Paris, il ne mourut qu’en 1778, à Paris. Émule, dans la prose, des maîtres de notre époque classique, Voltaire s’est, toutef
qui touche à la Franche-Comté, avait formé le dessein de s’en rendre maître en hiver, en moins de temps que Turenne n’en avai
éloigner et rendre inutile Turenne, et pour servir en même temps son maître . Cette province, assez pauvre alors en argent, ma
effet : les rois d’Espagne en étaient plutôt les protecteurs que les maîtres . Quoique ce pays fût du gouvernement de la Flandr
cune peine de lire ce qui est bon, et de ne faire que cela. On n’a de maître que son plaisir et son goût. 20 août 1756. À
res monuments de puissance et de gloire démontrent assez que l’homme, maître du domaine de la terre, en a changé, renouvelé la
une république tranquille, où les citoyens n’ont rien à craindre d’un maître qui ne demande qu’autant qu’il leur accorde, et n
’homme, pourvu qu’il trouve en nous ses hôtes et ses amis, et non ses maîtres et ses tyrans. Chez nos ancêtres, trop simples ou
Sophocle s’est déclaré pour Eschyle ; prêt à le reconnaître pour son maître , s’il est vainqueur, et, s’il est vaincu, à dispu
 ; les disciples d’Anaxagore et ceux de Socrate, à l’exemple de leurs maîtres , se félicitèrent de voir leur doctrine applaudie
littéraire, si agité et si changeant, fut pacifié ; et il y régna en maître absolu. Chose nécessaire aux réformateurs, il joi
chaîne attacher l’univers ; « Et l’exécrable honneur de lui donner un maître « Faisant aimer à tous l’infâme nom de traître, «
séduire ? Qu’il joigne à ses efforts le secours des enfers ; Je suis maître de moi comme de l’univers : Je le suis, je veux l
 Fontaine ; mais le comble de l’art fut pour lui, comme pour tous les maîtres , d’en dissimuler la trace : au mérite de plaire i
aujourd’hui connaître Que ma fille est ma fille, et que j’en suis le maître , Pour lui prendre un mari qui soit selon mes vœux
avance, soutenu des regards du héros : Son coursier, écumant sous son maître intrépide, Nage tout orgueilleux de la main qui l
vous qu’il faut que j’en réponde ; Ce n’est plus votre fils, c’est le maître du monde. J’en dois compte, madame, à l’empire ro
le Pallas, dont le crime peut-être Est d’avoir à l’empire élevé votre maître . Vous le savez trop bien : jamais, sans ses avis,
ic soit un de vos bienfaits ? C’est à vous à choisir, vous êtes encor maître . Vertueux jusqu’ici, vous pouvez toujours l’être 
e abaissée ; Vous seriez libre alors, seigneur ; et, devant vous, Ces maîtres orgueilleux fléchiraient comme nous. Quoi donc !
Le comte repasse ce qu’il a écrit, ut Pasquin lit, par l’ordre de son maitre , une autre lettre, que celui-ci vient de recevoir
fils des dieux enchaîné devant toi, L’héritier de Cresphonte, et ton maître , et ton roi. Tu peux, si tu le veux, m’accuser d’
rs, tyran, disait-il ; dieux, prenez vos victimes. » Érox, qui de son maître a servi tous les crimes, Érox, qui dans son sang
nse le venger. Égisthe se retourne, enflammé de furie ; À côté de son maître il le jette sans vie. Le tyran se relève : il ble
esphonte il enfonça ses mains. Cresphonte mon époux, mon appui, votre maître  ; Mes deux fils, sont tombés sous les coups de ce
nes et sublimes beautés qui nous transportent : ce sont des traits de maître qui sont inimitables. Despréaux en dit encore plu
x-septième siècle avant Bossuet) des détails pleins d’intérêt sur les maîtres du célèbre institut qui développèrent le génie de
de l’ordre et des convenances, dont il avait vu les derniers restes ; maître d’une grande fortune acquise sans cupidité, et co
essai de ses forces qui n’eût d’autre but que le service de ce grand maître et l’utilité du prochain ». 476. 1639. — La dédi
epter comme heureuse : Mort, il est sans vengeur et nous sommes sans maître . 499. D’usurpateur, demanderait ici la régular
ut la netteté du style, qu’on a si heureusement appelée le vernis des maîtres . 545. Cf. dans Claudien les conseils de l’emper
es, Vergier a fait de jolis vers que La Harpe a cités. 549. Comme ce maitre de notre théâtre, il nous a laissé aussi d’excell
le temps de son service dans les pages et qu’il était par conséquent maître de lui. 645. La plupart des éditions placent ici
as à s’en repentir. Il a, dans son Temple du goût, rendu hommage à ce maître en l’art d’écrire, qui a donné avec tant d’éclat
s trop prolongées. 703. Rousseau a dit à peu près comme Racine, son maître , Od., I, 6 : Et les termes de l’innocence Sont p
nt régné sous Claude. 715. C’est-à-dire la dépouille possédée par un maître  : tour qui manque au moins de netteté. 716.   Su
rougissant de son père, honnête artisan, ne sut pas, comme Horace son maître , être un bon fils ? En cela, J.-B. Rousseau porta
’il lui adressait : Auteur solide, ingénieux, Qui du théâtre êtes le maitre , Vous qui fîtes le Glorieux, Il ne tiendrait qu’à
66 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
me aux plus saines traditions de l’enseignement public et privé : les maîtres les plus accrédités de la jeunesse l’avaient haut
motif, des recueils français « qui, composés exprès, épargnassent aux maîtres la peine nécessaire pour feuilleter beaucoup de v
ux assemblées où il se trouvait, vu qu’ils n’y pouvaient servir leurs maîtres qu’en s’accommodant à ses opinions ; que la valeu
ur récitait ses Florides. C’était leur magistrat naturel ; c’était un maître qui s’accordait avec la liberté, qui se faisait o
s ouvrages composés de plusieurs pièces et faits de la main de divers maîtres qu’en ceux auxquels un seul a travaillé. Ainsi vo
e concision vive et piquante. Il excelle, ce qui est le caractère des maîtres , à ne montrer qu’à moitié sa pensée, pour donner
ait un Dieu qui veille sur ses actions, qu’il se considère comme seul maître de sa conduite et qu’il ne pense en rendre compte
e lui dira point, et qui regardent le bien de son service. Veuille le maître des cœurs et le roi des rois que, pour en reconna
ersonne n’ignore maintenant qu’il est éclairé des propres yeux de son maître . C’est là que Votre Majesté fera voir avec raison
pouvait être admiré, il a fait des traits d’éloquence et des coups de maître si à propos et de si bonne grâce, que tout le mon
toujours le Saint-Esprit qui fait le pape ; Dieu fait tout, il est le maître de tout166, et voici comment nous devrions penser
temps de vos utiles services du jour que vous vous serez donnés à un maître si bienfaisant. Et vous, ne viendrez-vous pas à c
t-fils du grand Condé, qui tira trop peu de fruit des leçons d’un tel maître , il ne profita de sa situation auprès du prince,
En visitant chaque année toutes les paroisses de la Flandre, l’ancien maître de l’héritier des rois ne dédaignait pas d’y mont
sagesse et de votre miséricorde envers les hommes, mais votre empire, maître souverain des cœurs, n’aura point d’autres bornes
onjectures de la vérité de ces premiers élans dont on est si rarement maître , et qui par là, à qui connaît la carte et les gen
ent les mugissements contenus des valets, désespérés de la perte d’un maître si fait exprès pour eux, et pour les consoler d’u
les ordres de l’État, qu’ils furent contrebalancés, et qu’il resta le maître . Tout fut uni par la force de son génie. Il mena
nt d’être arrivé au palais, et à révolter les esprits avant d’être le maître . Il fit crever les yeux à Bernard, roi d’Italie,
Eucrate, je n’ai jamais été si peu content que lorsque je me suis vu maître absolu dans Rome, que j’ai regardé autour de moi,
utes vos actions n’auraient été que sévères pendant que vous étiez le maître , elles devenaient des crimes affreux des que vous
Louis XIV. Je sais bien que Louis XIV n’a pas eu l’honneur d’être le maître ni le bienfaiteur d’un Bayle, d’un Newton, d’un H
de la fortune ; il eut de la faveur, quelquefois la familiarité d’un maître dont un regard était un bienfait. Il était, en 16
avoue, et je prétends bien que le ministre doit partager la gloire du maître . Mais qu’eût fait un Colbert sous un autre prince
er, il se hasarda d’entrer dans une maison dont il savait bien que le maître n’était pas de son parti. « Le fils de votre roi,
le sujet est grand, doit toujours être sublime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur sujet autant de
yeucte. Félix, Polyeucte, Pauline. POLYEUCTE. Je n’adore qu’un Dieu, maître de l’univers, Sous qui tremblent le ciel, la terr
vous souillez tous vos dieux ; Vous n’en punissez point qui n’ait son maître aux cieux. La prostitution, l’adultère, l’inceste
 Fontaine ; mais le comble de l’art fut pour lui, comme pour tous les maîtres , d’en dissimuler la trace : au mérite de plaire i
i vous valez mieux que cent peuples divers ? Quel droit vous a rendus maîtres de l’univers ? Pourquoi venir troubler une innoce
vaient rendu grâces à Dieu. Un vieux valet restait, seul chéri de son maître , Que toujours il servit, et qu’il avait vu naître
urs pères, Ont vu bénir le cours de leurs destins prospères. Ce Dieu, maître absolu de la terre et des cieux, N’est point tel
Devint le juste prix de leur ingratitude. Mais, pour punir enfin nos maîtres à leur tour, Dieu fit choix de Cyrus avant qu’il
x qui dès l’enfance en connaît la douceur ! Jeune peuple, courez à ce maître adorable : Les biens les plus charmants n’ont rie
n royaume, au moment où elle allait passer sous les lois d’un nouveau maître , il s’est fait choisir par les Romains pour être
 II. Rhadamiste, Pharasmane689. RHADAMISTE. Un peuple triomphant, maître de tant de rois, Qui vers vous en ces lieux daign
es, D’oser avoir recours, dans la honte des fers, À ces mêmes Romains maîtres de l’univers ? En effet, quel emploi pour ces maî
s mêmes Romains maîtres de l’univers ? En effet, quel emploi pour ces maîtres du monde Que le soin d’adoucir ma misère profonde
ai trop su connaître, Méritent peu, mon fils, qu’on veuille être leur maître . Je consacre à mon Dieu, négligé trop longtemps,
méprisant nos lois, et prompt à les enfreindre, Il ose contempler des maîtres qu’il doit craindre. Il faut toujours qu’il tremb
m’a détrompé. Je pardonne à la main par qui Dieu m’a frappé. J’étais maître en ces lieux, seul j’y commande encore ; Seul je
s, Qui brûlez de ses feux, qui couvrez de vos ailes Le trône où votre maître est assis parmi vous, Parlez, du grand Newton n’é
sur son mausolée Votre lyre qu’il inspirait : La mort a frappé votre maître , Et d’un souffle a fait disparaître Le flambeau q
hue, le plus d’originalité et de relief. Élève des jésuites et devenu maître parmi eux, il composa, dans les cellules des coll
ux aient pu te méconnaître. Ô Cléotas ! mon père ! ô toi, qui fus mon maître , Viens ; je n’ai fait ici que garder ton trésor,
tage avec le bon sens. » — « Le bon sens, a dit aussi Bossuet, est le maître de la vie humaine. » 50. Il est évident en effe
la petite vérole ne tarda pas à se déclarer. Néanmoins, on crut être maitre de la maladie, et déjà le bruit de la convalescen
tions aux rivalités mesquines de courtisans se disputant un regard du maître  ; et les faiblesses ou les fautes, que la bonne f
de l’ordre et des convenances, dont il avait vu les derniers restes ; maître d’une grande fortune acquise sans cupidité, et co
es, Vergier a fait de jolis vers que La Harpe a cités. 446. Comme ce maître de notre théâtre, il nous a laissé aussi d’excell
dire, qui se piquaient de rimer ; on pourrait ajouter, à l’exemple du maître . Au moins Louis XIV souffrait-il beaucoup plus qu
pas à s’en repentir. Il a, dans le Temple du goût, rendu hommage à ce maître en l’art d’écrire, qui a donné avec tant d’éclat
ait être exprimée que bien difficilement par la plume des plus grands maîtres  : qu’elle avait souvent désespéré Racine lui-même
d’ailleurs, ce portrait d’hypocrite et d’imposteur, tracé de main de maître . Une légère imperfection à relever seulement, c’e
triste fin du règne de Louis XIV, et grâce aux leçons du meilleur des maîtres , on avait vu l’enfance d’un prince faire éclater
679. Ainsi Fénelon, au IIe livre de Télémaque : « Quand tu seras le maître des autres hommes, souviens-toi que tu as été pau
mes, si multipliés dans Rhadamiste, qui ont placé Crébillon parmi les maîtres . 701. . Le respect de Rhadamiste pour les jours
ssante qui seule assurerait à son auteur une place légitime parmi les maîtres de la scène. 710. « Cette expression, dit La Ha
67 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Amyot, 1513-1593 » pp. -
iller, dit-on, la nuit, à la lueur de charbons embrasés, Amyot devint maître ès-arts à l’âge de dix-neuf ans, et dut à la prot
rès avoir fait couler des flots de sang. Il gouverna Rome deux ans en maître absolu, abdiqua et mourut en 78. C’est en allant
drus, et par sa mère de Solon. Disciple de Socrate, à la mort de son maître , il se retira à Mégare, puis voyagea. Revenu à At
68 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
ique. Ce sera un excellent guide et un répertoire bien utile pour les maîtres et les élèves des écoles secondaires, ainsi qu’un
leçons dont l’élève doit rendre compte, en classe, sur la demande du maître , et trahit, de la part de l’auteur, une longue ex
tinuation du grand et légitime succès qu’il a obtenu près de tous les maîtres soucieux de conserver ou de ressusciter les bonne
69 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
là une belle et douce tâche : il n’en est point qui fasse goûter à un maître une satisfaction plus vive, surtout lorsqu’il sai
ant que possible, très-variés. Voici en quoi ce travail consiste : Le maître lit tout haut aux élèves un passage de quelque bo
ns leur mémoire : quant à l’expression, c’est à eux de la trouver. Le maître ensuite corrige avec soin leur devoir. Enfin, il
exercices qu’on a voulu substituer à celui-là, plus commodes pour le maître , sont peu utiles à l’élève. Mettre de beaux vers
; il voit.... Racontez dans quel état était cet arbre négligé par son maître . L’enfant se plaint à son père. Il a été, dit-il,
intelligent, laborieux, se dirigeait vers un château pour demander au maître à amodier une de ses fermes qui était vacante : c
porte, arrive au château, laisse le petit chien dans l’antichambre du maître et entre dans son cabinet. Le propriétaire était
nement par le fidèle lévrier d’Adolphe, qui jamais n’avait quitté son maître , et quelle voit revenir seul, la tête basse et la
ofond silence, le prélat prend la parole. Il commence par adresser au maître de la maison et aux assistants un compliment poli
à l’évêque ; réponse courte et généreuse de Paulin. Paulin supplie le maître du jeune homme, Huneric, gendre du roi des Vandal
r ses rares vertus, s’attira l’affection et le respect de son nouveau maître . Trois ans après, il obtint la liberté, non-seule
dèle. Tableau ; détails sur la manière dont il accompagne et sert son maître et sur les services qu’il lui rend à son tour. Ap
estimé dans Rome et jouissant d’un très-grand crédit. Il avait été le maître de l’empereur Marc-Aurèle et était resté son ami.
lie avec une fureur incroyable. Sylla finit par l’emporter, et devint maître absolu de Rome et de tout l’Empire romain, sous l
uses. Voyant qu’il était arrivé trop tard et que les Français étaient maîtres du poste, il se retira à la hâte, sans oser comba
et plan. Le roi de Pologne Étienne, après un long siège, s’est rendu maître par surprise de la ville de Polotzk, que l’intrép
âge de 44 ans. 85. Crillon à Marseille. En 1596, les Espagnols, maîtres du port de Marseille, menaçaient cette ville, que
u pied d’un château splendidement illuminé. Un chef écossais, Ronald, maître de ce château, donnait une fête à ses voisins et
mps après, Constantin embrassa la religion chrétienne, et devint seul maître de l’empire romain16. 104 et 105. Roger de San
din, il mit du poison sur ses fleurs ; les abeilles périrent, et leur maître fut réduit à la misère. Sujet. Vous plaidez pour
ir recours aux tribunaux ; vous êtes bien sûr que si Auguste était le maître , il serait allé au-devant de votre demande, 1°. F
qui se trouvait alors dans le port, ce qui aurait rendu les Athéniens maîtres de la mer et arbitres de la Grèce. La première pa
t au préjudice du Conradin, fils de Conrad. Charles d’Anjou se rendit maître de tout le pays. Conradin n’était alors qu’un enf
70 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
de l’élève s’exercer et se former, sous la direction vigilante de ses maîtres , par sa réflexion personnelle. Nous apprécions la
el que nous l’avons composé, notre recueil peut, ce semble, offrir au maître , dans la classe, la matière des leçons qu’il donn
’abord les six poètes qui, avec lui, forment la Pléiade : Daurat, son maître , Joachim du Bellay, Antoine de Baïf, Jodelle, Pon
tres de l’antiquité, — légua au premier siècle des temps modernes des maîtres , les savants Grecs chassés de Constantinople par
Pétrarque, de Dante, de Boccace, d’Aricste, de Machiavel. Aidé de ces maîtres , fort de ces exemples, muni de ces instruments d’
mention particulière. Fidèle aux doctrines littéraires et au goût du maître , qui avait dit (Essais, II, 17) : « Aux parties e
le pour assurance dans les moindres choses qu’ils entreprennent. Leur maître peut avoir du courage ; mais la timidité de leurs
eur des armes à l’un ou à l’autre parti. Cependant nous en sommes les maîtres . Ceux que l’on avoit jetés dedans ont été bien ai
ls attaquent et prennent Corbie presque en un même jour304. Les voilà maîtres de la rivière : ils la passent. Ils ravagent tout
ouvrages composés de plusieurs pièces, et faits de la main de divers maîtres , qu’en ceux auxquels un seul a travaillé. Ainsi v
s doute du nombre de ces derniers, si je n’avois jamais eu qu’un seul maître ou que je n’eusse point su les différences qui on
gédie, des trois unités) dont le ton modeste, en un sujet où il était maître consommé, contrastait avec le ton tranchant de l’
j’en ai porté l’original en sa langue à Monseigneur le Cardinal votre maître et le mien ; enfin vous m’avez voulu arracher en
s rois et des princes qui fût capable d’une action telle que ce grand maître de l’art nous prescrit. Cependant, quand il exami
’il semble que l’on veuille dominer sur les esprits et s’en rendre le maître … C’est encore un fort grand défaut que de parler
l connaissait à fond les grands et « les peuples », qu’il a peints en maître . Comment « tout le monde se trouva un instant
e, le duc de La Rochefoucauld en connut les acteurs et les peignit en maître dans ses Mémoires sur la Régence et Anne d’Autric
is de ce qu’ils ont dit. Il est dangereux de vouloir être toujours le maître de la conversation et de pousser trop loin une bo
es ! Parmi tout cela, une magnificence d’expression proportionnée aux maîtres du monde qu’il fait souvent parler ; capable néan
ens qu’il recevoit dans le public ? Au contraire, après avoir paru en maître , et pour ainsi dire, régné sur la scène, il venoi
assions vous emportent, et souvent il vous semble que vous n’êtes pas maîtres de votre ambition et de votre cupidité : Memento,
ime à discourir et à se répandre au dehors ; il est pourtant toujours maître de son esprit. Lorsqu’il parle, on voit bien qu’i
ous désiré d’en ôter ou d’y ajouter quelque chose ? Si vous étiez les maîtres de vous former un cœur à vous-même, en voudriez-v
e lui dira point, et qui regardent le bien de son service. Veuille le maître des coeurs et le roi des rois que, pour en reconn
uffre et qu’elle m’écoute, s’il lui plaît, non pas avec l’esprit d’un maître irrité, mais avec celui d’un juge équitable, d’un
par un clin d’œil seulement, Votre Majesté a fait pour moi ce que les maîtres ont fait pour leurs esclaves les plus misérables,
ersonne n’ignore maintenant qu’il est éclairé des propres yeux de son maître . C’est là que Votre Majesté fera voir avec raison
ous avoit dit bonnement qu’il falloit en toute façon empêcher que vos maîtres ne se brouillassent ensemble ; qu’en même temps i
e différend du pavillon, et qu’ensuite il eût témoigné que le roi son maître espéroit de l’amitié dont je l’avois tant fait as
ins en ses mesures ; car s’il en faut venir à des extrémités avec son maître pour un point d’honneur, j’espère, sans menacer p
nes et sublimes beautés qui nous transportent : ce sont des traits de maître qui sont inimitables. Despréaux en dit encore plu
toujours le Saint-Esprit qui fait le pape ; Dieu fait tout, il est le maître de tout, et voici comme nous devrions penser (j’a
it naturellement au dessus des hommes : vous diriez qu’il étoit né le maître de l’univers, et que dans ses expéditions il allo
remière vue sur une maison si délicieuse, et sur l’extrême bonheur du maître qui la possède : il n’est plus, il n’en a pas jou
s des créatures, et que, restant en lui-même, il écoute son souverain maître dans le silence de ses sens et de ses passions, i
rit révère aveuglément cette idée : il s’en doit rendre le juge et le maître , et la dépouiller de ce faste sensible qui étonne
sent faites-vous aux hommes dans votre colère, en leur donnant un tel maître  ! Sa gloire sera toujours souillée de sang : quel
incérité, et ne réussissent pas mieux à plaire par leur complaisance. Maîtres bizarres et incommodes, tout ce qui les environne
places ; présent le plus noble qu’un sujet puisse jamais faire à son maître , et que le maître ne pouvoit recevoir que de ce s
le plus noble qu’un sujet puisse jamais faire à son maître, et que le maître ne pouvoit recevoir que de ce seul sujet… Jamais
renant un vol hardi, a voulu se placer à la source de tout, se rendre maître des premiers principes par quelques idées claires
onjectures de la vérité de ces premiers élans dont on est si rarement maître , et qui par là, à qui connoît la carte et les gen
ient les mugissemens contenus des valets, désespérés de la perte d’un maître si fait exprès pour eux, et pour les consoler d’u
de plaire, et il avoit autant de soin de captiver les valets que les maîtres , et les plus petites gens que les personnages. Il
faire : « Rien autre chose, lui dit-il en souriant, que de changer de maître , et vous défaire d’un tyran pour vous donner un r
étoit le ministre ordinaire de ses cruautés, et que, semblable à son maître , il traitoit la noblesse avec beaucoup de mépris,
ps, marcha pour se joindre aux autres conjurés qui devoient se rendre maîtres du palais et de la personne de la vice-reine. Il
ligente, toujours agissante et appliquée à mille choses utiles à leur maître . C’est de ce fonds-là qu’il faut être bon ménager
st foible quand l’esprit l’est devenu. En un mot c’est lui qui est le maître , qui commande et qui donne le mouvement à tout ;
plutôt seul à la tête de nouveaux disciples qu’à la suite des anciens maîtres . On aime mieux parler à l’imagination qu’au jugem
nation. C’est ce qui doit réveiller dans l’université l’attention des maîtres pour prévenir et empêcher, autant qu’il est en eu
s gens de la lecture des anciens, qu’on a toujours regardés comme les maîtres , les dépositaires, les gardiens de la saine éloqu
un premier succès en 1707 : le Diable boiteux et Crispin rival de son maître . Mais sa gloire fut de créer deux types, l’un par
ter ma fortune faite. Cela me fut confirmé peu de temps après par mon maître même, et voici à quelle occasion. Un soir il répé
s. Ne pensez-vous pas cela comme moi ? » Ces paroles firent pâlir mon maître , qui me dit avec un souris forcé : « Monsieur Gil
t parut leur prêter une oreille attentive. Après quoi, revenant à son maître  : Seigneur, lui dit-il, le croîriez-vous ? nous f
s avec son fidèle Zéangir. Que ce secrétaire est heureux de servir un maître qui a mille bontés pour lui ! Doucement, a interr
rt de son côté. Quand j’aurois encore conservé quelque espérance, mon maître , que je vis dans l’après-dîner, me l’eût fait per
er grâce au moment qu’il croit aller recevoir le coup de la mort. Mon maître attribua toute mon agitation à la seule crainte d
retranchait quelques-unes de ses fables.   Là régnait Despréaux, leur maître en l’art d’écrire, Lui qu’arma la raison des trai
rcé d’écrire quelquefois pour le peuple ? Que n’ai-je toujours été le maître de mon temps ? j’aurais trouvé des dénouemens plu
 : Zadig entreprit de le corriger. Il lui envoya de la part du roi un maître de musique avec douze voix et vingt-quatre violon
assèrent. Le premier jour, dès que le voluptueux Irax fut éveillé, le maître de musique entra, suivi des voix et des violons :
t sans harmonie, en comparaison de celles qu’ont parlées nos premiers maîtres , les Grecs et les Romains. Nous ne sommes que des
s un autre univers. Le passage du Granique fit qu’Alexandre se rendit maître des colonies grecques : la bataille d’Issus lui d
nserva. Il résista à ceux qui vouloient qu’il traitât les Grecs comme maîtres et les Perses comme esclaves : il ne songea qu’à
les plaindre. On ne peut se mettre dans l’esprit que Dieu, qui est un maître très-sage, ait mis une âme, surtout une bonne âme
je commençois à respirer en me sentant sauvé, en me disant : Me voilà maître de moi pour le reste de ce jour ! J’allois alors
e la substance de ce fruit étoit devenue la mienne, et que j’étois le maître de transformer les êtres. « Flatté de cette idée
tilhomme qui, n’étant pas né à la cour, n’a rien à espérer que de son maître et de ses services ? Je crois sentir, Sire, en mo
simple, c’est la marque pour la rejeter. La netteté est le vernis des maîtres . Il est aisé de critiquer un auteur, mais il est
n exige dans un domestique, votre Excellence connoît-elle beaucoup de maîtres qui fussent dignes d’être valets. LE COMTE, riant
, Excellence, puisque je suis assez heureux pour retrouver mon ancien maître . Voyant à Madrid que la République des lettres ét
e ; en sorte que, si le vent venoit à s’élever au matin, il seroit le maître de pousser au large ou de gagner le port. D’autre
si près que, malgré le bruit des flots, nous entendîmes le sifflet du maître qui commandoit la manœuvre, et les cris des matel
et avec fruit, si on le lit avec circonspection, avant d’aborder les maîtres contemporains de la critique régénérée, et qui a
n, Gueneau de Montbeillard (1720-1785), qui a quelquefois approché du maître  ; de son successeur à l’Académie française, Vicq-
vet. L’éloquence académique qu’ils cultivèrent et illustrèrent eut un maître et un théoricien dans Thomas (1732-1785), qui fit
 : Il y a une éternité ; nous touchons à l’éternité ; nous sommes les maîtres de notre éternité. Une tradition récente nous a c
abuse point les peuples ; la justice outragée veille dans les cœurs ; maître du monde tu peux m’ordonner de mourir, mais non d
s la foule toujours croissante des œuvres de ce genre, que celles des maîtres , la vaste Comédie humaine de Balzac, peinture tan
belles eaux. Les rameurs chantaient un air national, tandis que leurs maîtres jouissaient en silence de la beauté du spectacle
Quand l’univers, dans les derniers temps de Rome, était soumis à des maîtres sans gloire, on trouve des siècles entiers dont l
front ou dévorez le pain du pauvre ; égorgez-vous pour un mot pour un maître  ; doutez de l’existence de Dieu, ou adorez-le sou
tristes chaumières : on dirait qu’aucune nation n’a osé succéder aux maîtres du monde dans leur terre natale, et que les champ
et déjà l’intègre Providence a livré à un enfant obscur la gloire du maître du monde. Bientôt toutes les fausses vertus seron
leterre, de la Littérature française au xviiie  siècle ; il a jugé en maître dans divers livres les anciens et les modernes. (
omme contre lui-même. Là, tout s’ennoblit et se divinise ; l’orateur, maître des esprits qu’il élève et qu’il consterne tour à
it pourtant, dans la pensée des hommes clairvoyants, que le souverain maître d’un régime temporaire, peu en harmonie avec les
et beaucoup d’hommes ont été, comme lui, habiles et puissants sous un maître  ; mais il est peu d’hommes qui, après un long exe
ec les choses ; et le premier ministre de Charles II, rentré avec son maître après quinze ans d’absence, fut bientôt le protec
t à grand’peine obtenu en France un asile contre l’ingratitude de son maître et la haine de ses ennemis, vivant tristement, ma
lui-même, il rapporte tous ses travaux, toutes ses découvertes à son maître chéri et vénéré : il a l’air de n’être que son se
Bossuet Platon et Bossuet, à nos yeux, voilà les deux plus grands maîtres du langage humain qui aient paru parmi les hommes
occupe avec eux les sommets de l’art. Au-dessous de Pascal et de ces maîtres incomparables, La Rochefoucauld a encore une bell
des Cétacés. Sur son talent brillent quelques reflets du génie de son maître . Lacépède fut député à l’Assemblée législative so
eurs rapports essentiels. Une chose qui devait encore plus frapper un maître que l’on n’y avait pas accoutumé, c’était l’extrê
l’accomplissement d’un devoir ; il répondit à celui qui voulait être maître , je veux être libre. L’exemple de Bailly avertit
endance pour songer à affranchir sa demeure : se livrer à de nouveaux maîtres , ou tenir ferme pour les anciens fut la seule alt
idolâtre, contre le Midi hérétique794. Les hommes du Nord seront vos maîtres , je puis vous le prédire ; car moi-même, de ma pr
prononcer les noms barbares des hommes en dignité parmi ses nouveaux maîtres . Plusieurs de ces noms, défigurés par euphonie, p
’à ce jour on avait appelé Romanus, le Romain, du nom de ses premiers maîtres , se vit qualifié, dans ce nouveau diplôme, du tit
ler bon latin, lui apprit la cause de ce traitement ; l’assemblée des maîtres de cette terre, lui dit-il, dominorum territorii,
ement au travail ; il lui fallait nourrir, vêtir, chauffer, loger ses maîtres  ; il travailla bien des années, pendant lesquelle
quæ servi sunt, ea sunt domini, ce que possède le serf est le bien du maître . Pendant que Jacques travaillait et souffrait, se
le bien du maître. Pendant que Jacques travaillait et souffrait, ses maîtres se querellaient entre eux, par vanité ou par inté
sprit médita cette grande idée, qu’en droit naturel il était libre et maître chez lui, avant qu’il fit aucune tentative pour l
, et Jacques fut vainqueur, parce que plusieurs amis de ses ci-devant maîtres désertèrent pour embrasser sa cause. Il fut cruel
obles. Quant à moi, je vous reproduirai le grand César, votre premier maître  ; je m’appellerai imperator ; vous aurez place da
thier s’était retiré aussi, mais en quelque sorte par un ordre de son maître . Napoléon lui avait confié le commandement de l’a
sse sur le front, le respect à la bouche, était demeuré auprès de son maître malheureux. Le maréchal Bertrand avait suivi ce g
olitiques depuis 1837, furent toute sa vie. Ses Éloges en font un des maîtres de l’éloquence. Une sûreté et une étendue d’infor
preinte de son intelligence dans les événements. Il a été l’ami ou le maître des hommes les plus considérables de notre temps.
s-Philippe de Ségur, qui fut général, diplomate sous Louis XVI, grand maître des cérémonies, en 1803, de la cour de Napoléon,
oin, en pleine originalité. Ces essais espacés, qui étaient déjà d’un maître , furent pour lui un apprentissage pour arriver à
nt ainsi à l’esprit ancien, c’est Dante conduit par Virgile, son doux maître , dans les cercles mystérieux de la Divine Comédie
i en littérature. Quoiqu’il ait plu à votre modestie de parler de vos maîtres , vous n’avez été le disciple d’aucune école ; c’e
l’histoire de la peinture jusqu’au milieu du xviie  siècle, est d un maître . Le Poussin867 Quelque temps ayant que Si
telle vérité, d’une beauté si neuve et si merveilleuse, que tous les maîtres italiens lui rendaient les armes, et que, depuis
Notice Théophile Gautier, de Tarbes, a marqué, après les grands maîtres de l’école romantique, dans la poésie et le roman
culté de l’introduire sur-le-champ dans la galerie où se trouvait son maître . Des seigneurs, des gentilshommes, des ministres
chi de broderies. 270. Assassiné par Ravaillac le 14 mai 1610. 271. Maître d’hostel de Henri IV, un des amis particuliers de
71 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
Hugo Né à Besançon en 1802 [Notice] M. Nisard juge ainsi un maître contemporain envers lequel il est peu suspect de
yeux qui le fixent, toute chose lui est comme un de ces portraits de maître qui, dans les musées, semblent suivre les passant
deux battants la porte à tous les sujets ; que l’art soit votre seul maître , mais que ce maître règne en despote… Sa poésie e
rte à tous les sujets ; que l’art soit votre seul maître, mais que ce maître règne en despote… Sa poésie est un musée où la ba
72 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
ition. Cela est vrai ; mais depuis leur temps nous avons eu de grands maîtres , et grâces à tous, aux anciens comme aux modernes
ennuyeusement, ils sont puristes. Ce petit portrait tracé de main de maître ne donne pas envie d’être puriste, surtout si l’o
prouve votre diction. La grammaire et le bon sens unis, tels sont vos maîtres  ; hors de là, vous serez puriste, c’est-à-dire… (
mmairiens, elle a été ensuite adoptée par l’usage : suivez ce dernier maître . Les ellipses abondent dans les demandes et les r
Louis, j’aurais achevé la comparaison dans mon esprit, en pensant au maître du tonnerre, et en lui opposant Louis ; mais le l
yonnais apercevant un chien qui rôdait dans l’église en cherchant son maître , et détournait visiblement l’attention de l’audit
on dit aux autres. Elle a lieu 1° dans les reproches, comme lorsqu’un maître veut réprimander ses élèves : Qu’avons-nous fait
exerce sur nous une puissance irrésistible. Il nous commande comme un maître , il nous terrasse comme la foudre, notre âme s’él
de toute beauté et de toute perfection, parce que Dieu y est seul le maître . Demandez en effet à quelqu’un qui vient d’entend
es. Nous allons nous aider par un exemple. Darius, un peu auparavant maître d’une puissante  armée, et qui s’était avancé au
diose. On va en juger : Dans une vaste solitude fuyait alors Darius, maître , naguères d’une puissante armée, et qui s’était a
gards ce dernier portrait est préférable au premier, c’est peindre en maître . Une vaste solitude occupe tout le devant du tabl
du tableau. On y voit Darius qui fuit vaincu et malheureux. Il était maître d’une puissante armée et s’était avancé au combat
ici l’exemple et le précepte ; je n’ai rien à ajouter à ce langage du maître . Mais ce n’est pas le seul genre de pensées que j
sentiment religieux. C’est une idée que je livre à la méditation des maîtres . Celui qui, avant d’écrire, aura médité son sujet
73 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
que demandait Sainte-Beuve. Je n’y mets aucune note, pour laisser aux maîtres , qui voudraient bien accepter ce recueil, toute l
r, on n’y en disait pas un seul mot. Ils ajoutaient que ces prétendus maîtres d’éloquence n’avaient pas l’idée de l’éloquence e
rhétoriciens n’ont pas même effleuré les bords. Ainsi les véritables maîtres d’éloquence, chez les anciens, furent les philoso
aient plus ; en les lisant ils s’enflammaient du désir d’égaler leurs maîtres . Auditis oratoribus græcis, cognitisque eorum lit
ns ne confondent l’éloquence du poète avec celle de l’orateur ; et le maître aurait attention de leur faire bien distinguer da
I.) Selon la méthode que je viens de tracer, d’après les plus grands maîtres de l’art, on voit que les études de la rhétorique
irer de l’émulation et de la liberté qu’auraient plusieurs excellents maîtres de faire chacun dans leur genre, et selon leur gé
e de quelque vérité, et l’éloquence un don de l’âme, lequel nous rend maîtres du cœur et de l’esprit des autres, qui fait que n
fondée : tels étaient ces grands artisans de la parole, ces premiers maîtres de l’éloquence française ; tels vous êtes, Messie
oire, soit qu’il explique ses pensées dans la conversation : toujours maître de l’oreille et du cœur de ceux qui écoutent, il
cipes, que les orateurs devraient être les défenseurs des lois et les maîtres des peuples, pour leur enseigner la vertu ; mais
thèses et à jeux d’esprit. Il y a bien des Isocrates. A. Voilà votre maître  : tout le reste de cet éloge est plein des mêmes
le ; il connaissait à fond les maladies de l’homme, et c’est un grand maître pour le régime des âmes. On ne peut rien voir de
Lors la Critique apparut, et lui dit : Ami Bardou, vous êtes un grand maître , Mais n’entrerez en cet aimable lieu ; Vous y ven
iteurs qui vivent des sottises des morts. Là régnait Despréaux, leur maître en l’art d’écrire, Lui qu’arma la raison des trai
rcé d’écrire quelquefois pour le peuple ? Que n’ai-je toujours été le maître de mon temps ! J’aurais trouvé des dénouements pl
ins fait descendre mon génie au bas comique. C’est ainsi que tous ces maîtres de l’art montraient leur supériorité, en avouant
ayant chanté                        Tout l’été. Et                   Maître corbeau sur un arbre perché. Pourquoi ces morcea
ceux dont on a besoin. L’envie naturelle de captiver ses juges et ses maîtres , le recueillement de l’âme profondément frappée,
prépare à déployer les sentiments qui la pressent, sont les premiers maîtres de l’art. C’est cette même nature qui inspire que
tés hardies, à étaler des raisons et des peintures fortes. Souvent un maître n’aime pas la vérité, craint les raisons, et aime
iré, le génie aidé des exemples en sait plus que n’en disent tous les maîtres . Genre de style Comme le genre d’exécution
toujours son style à la matière qu’on traite ; mais qui peut être le maître de son habitude, et ployer son génie à son gré ?
aison de ces deux morceaux, le disciple qui tâche de lutter contre le maître . Je vous en montrerais vingt exemples, si je ne c
poëtes qui composaient pour lui. Qu’il me soit donc permis, mon cher maître , de vous représenter que je ne puis être d’accord
version que la prose n’admet point. Je ne dirai point en prose : D’un maître efféminé corrupteurs politiques 85, mais corrupte
la langue. En Italie. Dante. Pétrarque, Boccace, l’Arioste furent les maîtres de l’usage ; Montaigne et Amyot le furent aussi p
’Asie, Du sérail des soudans gardes injurieux, Et des plaisirs d’un maître esclaves odieux. Je sais vous estimer autant que
ir au frein ou à l’éperon, comme un cheval fougueux que dompterait un maître habile : voilà les fonctions du sublime. Il sera
in cadendo sonum. (Orat.) Comment accorder ici avec lui-même ce grand maître de l’éloquence ?, me demandez-vous. Le voici. Il
i était réduite à rendre compte de sa vie, non à son fils, mais à son maître . Si elle eût dit, comme Cornélie : Néron ; car l
ndeur dans le dessein ; mais les expressions sont toujours de main de maître , et puisées dans la vérité nature. J’ai cru remar
e partie de tout ouvrage écrit en vers. C’est le sentiment des grands maîtres , qu’il n’est pas besoin de justifier. Chacun sait
teurs, on ne peut l’ôter à Racine. Mais si l’un et l’autre ont eu des maîtres , lequel a choisi les meilleurs et les a le mieux
irait à le perpétuer dans les admirateurs trop passionnés de ce grand maître . Les gens du métier sont plus indulgents que les
ourra bien arriver que les jeunes gens imiteront les défauts de leurs maîtres , qui sont aisés à imiter et n’atteindront jamais
ques-unes des odes sacrées, dont le fonds appartient à de plus grands maîtres . Quant à celles qu’il a tirées de son propre fond
qu’on n’aurait pas blâmée, la fidélité d’un sujet qu’il estimait : le maître le plus libéral qu’il y eût jamais, jusqu’à ne ré
t, et doué avec avantage de cette invention qui distingue la main des maîtres et qui caractérise le génie. Personne n’a peint l
obles idées, qu’il prenne, s’il peut, la manière et le tour élevé des maîtres . Toutes les richesses de l’expression appartienne
est la bonne foi des philosophes. XLVI. La netteté est le vernis des maîtres . XLVII. La netteté épargne les longueurs, et sert
nature soient des titres suffisants pour oser prendre place parmi les maîtres de l’art, parmi les hommes éminents qui représent
le sujet est grand, doit toujours être sublime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur sujet autant de
aine de l’art une filiation continue. Lorsque l’on considère un grand maître , on découvre toujours qu’il a profité des bonnes
qu’ils n’aident pas à mieux voir. XXVI. Nous devons reconnaître, pour maîtres des mots, ceux qui savent en abuser, et ceux qui
utien de la troupe dont il était le directeur, ne fut pas toujours le maître de choisir les sujets de ses comédies ni d’en soi
74 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -
me aux plus saines traditions de l’enseignement public et privé : les maîtres les plus accrédités de la jeunesse l’avaient haut
motif, des recueils français « qui, composés exprès, épargnassent aux maîtres la peine nécessaire pour feuilleter beaucoup de v
75 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
es ! Parmi tout cela, une magnificence d’expression proportionnée aux maîtres du monde qu’il fait souvent parler2, capable néan
nts qu’il recevait dans le public ? Au contraire, après avoir paru en maître , et pour ainsi dire régné sur la scène, il venait
rmain, etc. ; et celui-ci s’en applaudissait, parlant toujours de son maître et de son roi avec un vif enthousiasme, et ne ren
76 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
pouvait arrêter sans mouvement au milieu des flots émus ; qu’on était maître de la vitesse avec laquelle on allait ; qu’enfin
res de finances dont il lui confiait le soin. On l’obligea à se faire maître des requêtes4, sur la foi de son mérite ; et, au
re de trois, sous le roi Jean, puis de huit sous ses successeurs, les maîtres des requêtes furent considérablement multipliés p
77 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
ux assemblées où il se trouvait, vu qu’ils n’y pouvaient servir leurs maîtres qu’en s’accommodant à ses opinions ; que la valeu
ur récitait ses Florides. C’était leur magistrat naturel ; c’était un maître qui s’accordait avec la liberté, qui se faisait o
le portrait de Démosthène. 2. Né en Afrique, 128 ans après J. C. 1. Maître . 2. Il faut comparer ce morceau au Gorgias de Pl
78 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
l’élite imposante des amis que la lecture lui avait donnés, parmi les maîtres de la parole. — Les commençants qui veulent se fo
. Que faut-il entendre par imitation en littérature ? L’imitation des maîtres qui excellent ou qui ont excellé en chaque temps,
est en effet indispensable pour quiconque veut se rendre entièrement maître de son sujet, et l’approfondir de manière à en fa
79 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
s, des collèges et des institutions libres. Ceux qui travaillent sans maîtres choisiront à leur gré entre ces ouvrages qui sont
a Littérature Française de M. Nisard, celle de M. Géruzez, les Grands Maîtres du xvii e siècle de M. Emile Faguet, les Études d
entation de Cinna versa des larmes à ces paroles d’Auguste : Je suis maître de moi comme de l’univers. Je le suis, je veux l’
pas moins charmant et profond. Les caractères sont tracés de main de maître  ; les scènes sont pleines de vie, d’entrain et de
de quelque vérité ; et l’éloquence un don de l’âme, lequel nous rend maîtres du cœur et de l’esprit des autres, qui fait que n
e joug aux Anglais eux-mêmes ? Que ceux-ci craignent de se donner des maîtres en voulant en imposer à leurs frères d’Amérique.
sses intrigues de cour ; il ne songe qu’à s’enrichir et à flatter son maître . Mathan est surtout orgueilleux, il veut perdre J
s poètes et des romanciers du xix e siècle le reconnaissent pour leur maître . Il est spiritualiste et il aide à la renaissance
raient se réjouir du succès de M. Corneille, forcés de reconnaître un maître dans leur rival d’hier, s’appliquent à rabaisser
cules que l’envie dirige contre l’Ecole des Femmes, il le proclame un maître en l’art d’écrire, il le signale à Louis XIV comm
sée et impertinente qui fait entendre gaiement de dures vérités à son maître sont, à coup sûr, des personnages comiques ; mais
ensée ; voilà l’explication de la scène fameuse du sonnet. Les petits maîtres encouragent Célimène à médire, Alceste qui l’aime
ude, sont aussi des caractères humains. Il n’y a pas jusqu’aux petits maîtres eux-mêmes, Acaste et Clitandre, esprits frivoles,
dées agréables, de charmer ou de subjuguer ses lecteurs, de se rendre maître de leur cœur ou de leur intelligence. On n’y réus
toujours gardée depuis, et il en fit une leçon de morale à l’usage du maître et de l’esclave, du puissant et du faible. Socrat
sa position et qu’on préfère la médiocrité à la fortune. L’Ane et ses Maîtres , le Bûcheron et Mercure, l’Ane et le Petit chien,
59, et jusqu’à sa nomination à l’évêché de Condom, il est tout à fait maître de son talent, et il déploie librement toutes ses
écrivains. Il a cultivé presque tous les genres et partout il est un maître . L’histoire, telle qu’on l’avait toujours compris
ure, en appréciant Corneille. La Harpe, trop fidèle aux leçons de son maître , en fut durement et à bon droit repris par Lebrun
applaudir à ses rivaux qui paraissent dédaigner la grandeur du vieux Maître par impuissance d’y atteindre. Oh ! les vieillard
ompé court après ses amours. Mais surtout je répète au valet comme au maître , Que leur mal le plus grand c’est leur ambition ;
ent, courbés sous le fouet impitoyable d’homme qu’ils appellent leurs maîtres  ; où ces peuples qui étaient nés comme nous pour
cessaire de la forme au fond, est fait de main d’ouvrier. Il est d’un maître . 2 e Paragraphe. – Le Cid est-il tel ? Oui certe
ucune peine de lire ce qui est bon et de ne lire que cela ; on n’a de maître que son plaisir et son goût ». (Section des Scien
olérante ; pendant que Mme de Sévigné reçoit les leçons des meilleurs maîtres , cultive et élargit son esprit, Mme de Maintenon
du jury. C’est un vrai corrigé que, sous forme de conseils, donne le maître  :   « Cette question, pour être pleinement trait
visible d’un enseignement de la morale donné avec fruit par d’habiles maîtres ou tiré avec intelligence de solides lectures. Le
s tons, a montré de quels soins, de quelle sollicitude de la part des maîtres , de quels efforts de la part des élèves cette étu
it offert, ou, pour mieux dire, sans limite. Au lieu de se borner aux maîtres du genre, ou seulement aux principaux d’entre eux
Appliquer à ce sujet le passage suivant de Channing : « Le meilleur maître est celui qui éveille chez ses élèves la faculté
religion de la famille. Mais surtout il nous enseigne que l’homme est maître de sa destinée, qu’il est ce qu’il veut être, que
ut être, que nulle passion ne peut excuser un crime. Nous devons être maître de notre cœur ; il est fait pour être torturé et
sse, chez les jeunes gens, de plus profondes racines qu’un éloge ? Un maître spirituellement imprudent a vite fait de discrédi
e. Sans doute, l’approbation est un stimulant nécessaire, et les bons maîtres savent, à l’égard de leurs élèves, en user à prop
rons d’appeler l’attention de nos concurrentes et peut-être aussi des maîtres qui dirigent leur préparation. 2° Composition de
’est quand on étudie la prose des auteurs secondaires, imitateurs des maîtres , que l’on se rend compte de l’infériorité de la p
grands écrivains français à son choix. Pédagogie. Pourquoi les bons maîtres ont-ils moins que d’autres l’occasion de punir ?
de Maintenon ? – Commenter ce mot d’un pédagogue allemand : « Un bon maître se reconnaît moins à ce qu’il dit qu’à ce qu’il t
Vous avez dix-sept ans. Autorisée par vos parents et guidée par vos maîtres , vous commencez à former votre bibliothèque. Vous
nt. Sensible à l’attention et à la déférence qu’on lui témoignait, le maître répondait par quelques conseils, où, bien souvent
aprice qui a été le plus fort, il n’a pas su résister, il n’a pas été maître de lui-même, il n’a pas été libre. Mais, pour qu’
it des esclaves non des hommes. » On l’a dit avec raison, le souci du maître doit être de se rendre inutile le plus tôt possib
il se soumet en connaissance de cause. Mais pour cela, il faut que le maître , bien loin de se substituer à la règle, s’efface
être souple et vivante. Les élèves ne sont pas de simples unités. Le maître n’a pas devant lui des numéros mais des êtres viv
se contrôler lui-même, donc, ce qui importe, avant tout, c’est que le maître étudie les caractères, et sache le régime qui con
large mesure que possible, au gouvernement de la classe. Pourquoi le maître ne demanderait-il pas quelquefois l’avis de ses é
er ; il ne faut point qu’ils s’habituent à penser toujours comme leur maître , et c’est à ce dernier à les y amener. J’estime q
AN Préambule. – Utilité de l’interrogation, – pour l’élève – pour le maître . On a pu dire : « Savoir interroger, c’est savoir
orale. Pourquoi l’enfant doit-il obéir à ses parents, l’écolier à son maître , le citoyen aux lois de son pays ? Concours de
st désirable de voir s’établir entre le père et ses enfants, entre le maître et ses élèves ? Concours de 1891. Littérat
ntages qu’il y a à trop éduquer : heurts brusques entre la volonté du maître et des disciples – ou bien affaiblissement de la
bstraites et les sentiments. – Au fond il y a accord, harmonie, si le maître sait tirer parti de l’enseignement tout entier. 1
ce scolaire, lecture, récitation, correction de devoirs, etc., un bon maître ne peut-il redresser la paresse, encourager le tr
more ce que l’on montre à autrui. 2e Paragraphe. – La parole force la maître à éclaircir, à classer ses idées. Il les comprend
prenez-vous cette maxime de La Fontaine : « Notre ennemi, c’est notre maître . » Tirez-en des applications pratiques pour la vi
mble-t-elle pas pouvoir devenir un principe d’éducation et fournir au maître habile de précieuses ressources ? Section de
? – Que savez-vous sur l’architecture arabe ? – Quels sont les grands maîtres italiens, peintres et sculpteurs ? Citez leurs œu
ntre d’examen : Brest) PLAN Préambule. – Il a reçu la missive de son maître , de son roi. Il le remercie des sentiments si nob
des ouvrages qu’ils ont sous les yeux. Un inspecteur survient avec le maître de la classe et les interroge successivement sur
oyé par son capitaine sur un navire capturé, où il est installé comme maître de prise. Il expose dans une lettre les sentiment
rennes et de chevreuils. Lorsque, pendant l’hiver, elle emportait son maître sur un char d’écorce sans essieu et sans roues, j
t monte en longs accents vers le ciel. On voit errer des chevaux sans maîtres , qui bondissent ou s’abattent sur les cadavres ;
ante, d’intrépides hommes s’élancent dans le canot….. Des élèves, des maîtres , des quartiers maîtres les devancent, et amènent
es s’élancent dans le canot….. Des élèves, des maîtres, des quartiers maîtres les devancent, et amènent lestement eux-mêmes l’e
era les Français fidèles, et augmentera la confiance des ennemis qui, maîtres d’un passage sur la Loire, le poursuivront dans s
au culte de la vertu et de la charité, dont il est le type….. Plus de maîtres féroces, plus d’esclaves abrutis….. plus d’injust
nt de sa vie militaire. Concours de 1864. jacques molay, grand maitre des templiers, au moment de sa mort. Foule assemb
le de Bacon. – Le sens précis en est : « Plus on sait, et plus on est maitre des éléments, plus on commande à la matière, plus
d’un argument qui en résume l’idée, quelques développements dus à des maîtres , à des savants qui sont des écrivains. On verra c
, dont les éclairs, la foudre et les orages, éclatant sous la main du maître de la voûte étoilée, avaient seuls révélé le pouv
PLAN 1° Le laboratoire – chalumeaux – fourneau – foyers, etc. 2° Le maître  – ses occupations. CORRIGÉ. Nous empruntons ce co
r de lui quelques échantillons. Mais vous pouvez vous avancer vers le maître du logis et vous présenter, certain, avant même d
tte étude le sauva du désespoir. – Dans une excursion scolaire, votre maître vous a parlé de la culture des céréales, de la mo
la justesse de ce proverbe : « Il n’est de tel pour voir que l’œil du maître . » – On prétend que l’instruction détourne des t
eur ont grand empire sur elles. Elles obéissent, elles s’attachent au maître dont elles se sentent aimées. Citer des exemples.
e éloquence qui consacrèrent, à cette époque, la réputation du savant maître comme orateur : « C’est de tout temps que les la
s d’ilot ignoré, de marécage insalubre, qui ne trouve un pavillon, un maître . C’est parmi les nations une chasse aux colonies 
80 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
ne utilité médiocre ; mais réunies et enseignées simultanément par un maître habile, la théorie et la pratique se prêtent un m
ppliquer, en s’essayant lui-même à composer, à l’imitation des grands maîtres . Dès que l’élève comprend une langue et qu’il la
de son mieux ce qu’il a entendu. Quand ce petit travail, est fini, le maitre , en le corrigeant, fait toutes les observations n
iminuent bientôt par la pratique. C’est ici surtout que le secours du maitre est indispensable : il doit guider l’élève pas à
tes les ressources que l’on peut tirer d’un sujet. En pensant avec le maitre , l’élève s’enhardit, s’excite, et découvre plus p
r bondissant, qui sent flotter la rêne, Lance un regard oblique à son maître expirant, Revient, penche sa tête et le flaire en
en dépendent. Avant de commencer la narration, il faut se bien rendre maître du fait à raconter, en examiner avec soin le cara
s bons écrivains. Le goût des élèves se forme en partie sur la foi du maître et sur celle des critiques dont ils font la lectu
81 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »
livré à l’arbitraire, et que le caprice, le hasard doit être le seul maître en fait d’éducation. Tout art, toute science a de
s, ou que les élèves ont entre les mains une chrestomathie, ou que le maître y supplée par des lectures choisies d’après son g
82 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
Ils écouteront avec bien plus de confiance comme précepteurs et comme maîtres ceux qu’ils sont accoutumés à admirer comme modèl
rvile, et que nous nous soyons permis quelquefois de parler après nos maîtres , nous n’avons fait souvent que transcrire textuel
s Néron, le meurtrier de son frère, de sa mère, de ses femmes, de ses maîtres , l’auteur de tant de crimes, livré à d’éternelles
Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez, disent les deux maîtres de l’art, les deux législateurs du goût. On peut
rémissez, si vous voulez me faire trembler et frémir. Tous les grands maîtres se sont réunis, comme de concert, pour dicter cet
ué peu à peu dans l’esprit de ses auditeurs, et s’en être enfin rendu maître , il n’ose pas encore cependant attaquer la loi do
e. Dieu, créateur du monde et de tout ce qui est dans le monde, Dieu, maître du ciel et de la terre, n’habite point dans les t
e la maison, j’appelle un esclave ; il me répond ; je lui demande son maître  ; il m’assure qu’il n’y est pas. Évitez cette pré
battait autour de la voiture, et qu’on les empêchait de secourir leur maître , entendant même Clodius qui s’écriait : Milon est
st mort, et persuadés qu’il n’était plus, firent alors, sans que leur maître l’ordonnât, sans qu’il le sût, sans qu’il le vît,
ent du sein même de la louange et de la gloire ; ce roi, si longtemps maître des événements, les voit, par une révolution subi
précier le mérite ; mais l’exercice peut apprendre, seul à imiter les maîtres . Exemple. Un discours de Tite-Live va nous r
ang d’un père ? arracher la vie à celui de qui tu l’as reçue, etc. Un maître comme Tite-Live sent bien qu’il ne faut que montr
le sujet est grand, doit toujours être sublime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur sujet autant de
s deux vers de Théophile : Le voilà, ce poignard, qui du sang de son maître S’est souillé lâchement ; il en rougit, le traîtr
eurs, à suivre timidement une syntaxe timide. C’est à eux à parler en maîtres . Les règles sont établies pour qu’on écrive bien 
uer de tes lamentations ? il n’échappera pas. Cependant on annonce au maître de la maison qu’un furieux a violé son asile, et
s, laissez-vous toucher. Ô mon époux ! au nom des dieux, embrasse ton maître  ; il t’a vaincu ; cherche à te vaincre toi-même.
onnues ne lui suffisaient pas ; son génie devançait les leçons de ses maîtres . « Nous distinguerons dans la voix, dit-il, le t
es morceaux sublimes qui feront éternellement leur gloire, et que les maîtres d’éloquence ne se lasseront jamais de citer et de
dernes aux sujets que traitent les jeunes rhéteurs de nos écoles. Les maîtres ont eu à vaincre, dans tous les temps, la même di
prendre une forme nouvelle et devenir plus varié. Alors parurent les maîtres connus sous le nom de sophistes ; ils s’annoncère
ousser une injuste accusation. Nous voyons cependant que ces premiers maîtres , qui enseignaient surtout la dialectique, ne donn
sur l’Orateur, réclame pour son art l’immense héritage de ces anciens maîtres d’éloquence, fait dire à Crassus (de Orat., III,
de l’éloquence sur une foule d’objets intéressants et variés ; et les maîtres s’empressaient de satisfaire cette avidité de con
poque où ils n’avaient plus de Gorgias, de Prodicus, d’Hippias, leurs maîtres de rhétorique affectaient encore de donner sur to
siveté  ; et l’un des deux censeurs qui portèrent cet édit contre les maîtres d’éloquence était l’orateur Crassus209. Quelle ét
jeunesse, qui déjà, de l’aveu de Crassus, venait en foule écouter ces maîtres ( ad quos juventus conveniat ), remplit de nouvea
eût trouvé chez Plotius, à quel genre de composition s’exerçaient le maitre et les disciples, on en pourra juger par cet argu
levé dans les cris de l’école, faisait parler, sous la dictée de ses maîtres , Annibal211 et ces héros qui défendirent contre C
itiques, éloges, plaidoyers, tous ces genres sont à la disposition du maître pour l’instruction de ses élèves. Autrefois même
ti tous les deux qu’une apologie ne suffisait pas aux cendres de leur maître , mais que ses concitoyens, ses accusateurs, ses j
ndre son empire, et le pasteur d’Arabie, sans sortir des États de ses maîtres , conduire sa caravane des murs de Bagdad au palai
elle était libre ; immobile, elle attendait que l’armée lui donnât un maître . L’armée seule fut affligée ; les soldats, habitu
r réparer les maux de la patrie ! Romains ! c’est à vous de donner un maître au monde ; il faut à l’empire un sauveur, et Rome
ares ; heureux encore si leur insolente pitié laissait pour asile aux maîtres du monde une province dont elle aurait dédaigné l
83 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
entraînent : l’Écrivain en fait usage, pour se rendre entièrement le maître de notre âme, et la mener, pour ainsi dire, au bu
ous qu’il faut que j’en réponde : Ce n’est plus votre fils ; c’est le Maître du monde. J’en dois compte, Madame, à l’Empire ro
’elle sera sans contrainte. Toute sa puissance l’aurait rendu à peine maître de ses peuples ; par la vertu il deviendra l’arbi
S’avance, soutenu des regards du Héros. Son coursier écumant, sous un maître intrépide, Nage tout orgueilleux de la main qui l
dans la première place : il n’a nul discernement des personnes, ni du maître , ni des conviés : il abuse de la folle déférence
84 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
ces tableaux, ces édifices ? Insensés, qu’avez-vous fait ? Vous, les maîtres des nations, vous vous êtes rendus les esclaves d
iles ? O cieux ! que de grandeur et que de majesté ! J’y reconnais un maître à qui rien n’a coûté, Et qui dans vos déserts a
lus grande partie a été traduite en vers par Boileau. « Le Souverain Maître des Dieux et des Hommes tonne du haut du Ciel ; e
ennent leur haleine ; la mer calme ses flots… Après avoir parlé, le Maître du monde incline sa tête ; et ce signe fait tremb
s’élève dans les airs. Le grand rideau se tire ; et ce Dieu vient en maître . Malheureux, qui pour lors commence à le connaîtr
85 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
suffrages, il prouva par son Discours sur le style (1753) qu’il était maître dans l’art de composer et d’écrire : ses précepte
res monuments de puissance et de gloire démontrent assez que l’homme, maître du domaine de la terre, en a changé, renouvelé la
une république tranquille, où les citoyens n’ont rien à craindre d’un maître qui ne demande qu’autant qu’il leur accorde, et n
’homme, pourvu qu’il trouve en nous ses hôtes et ses amis, et non ses maîtres et ses tyrans1. Le blé Le blé est une pla
articuliers aux magistrats, les enfants aux pères, les serviteurs aux maîtres , les sujets liez en amitié entr’eux, et tous avec
86 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
t ouvrage aussi utile et aussi neuf que nous l’avons désiré. Puissent maîtres et élèves sentir que nous n’avons pas donné à ces
de Ronsard, de du Bellay, de Desportes, de Bertaut, de du Perron, ses maîtres , ses modèles, ses oracles en poésie, elle ne croy
ntre le bon et le mauvais. Même après les plus purs chefs-d’œuvre des maîtres , toutes les sortes de recherches, d’affectations
ent de prétendre que les disciples étaient de beaucoup supérieurs aux maîtres , que les modernes surpassaient de bien loin les a
pinion des courages françois ; Et le monde croira, s’il doit avoir un maître ,            Qu’il faut que tu le sois. Oh ! que
s,              Ils sont rongés des, vers. Là se perdent les noms de maîtres de la terre, D’arbitres de la paix, de foudres de
rbe, La Fontaine et Boileau. La postérité le range tout à côté de son maître . Il lui est inférieur par le style, mais supérieu
chelieu, d’abord favorable à la nouvelle pièce, déclarèrent avec leur maître qu’elle devait être classée bien au-dessous des t
chef de l’empire romain prononcer ces magnifiques paroles : Je suis maître de moi, comme de l’univers, etc. Et, répétons-le
é. Il n’est fier et dédaigneux que dans le malheur ; dès qu’il est le maître de ceux qui veulent le perdre, il se montre d’une
a scène Andromaque : désormais il va être lui-même, et il égalera son maître en suivant un système différent. L’influence de B
’œuvre, Britannicus. Cette nouvelle tragédie, coup d’essai et coup de maître dans le genre historique, força ennemis comme ami
, il suffit : ce sont là nos oracles. Les dieux sont de nos jours les maîtres souverains ; Mais, seigneur, notre gloire est dan
ec plusieurs autres. Voilà, monsieur, un petit rôle Des dettes de mon maître . Il vous tient sa parole. Comme vous le voyez, et
n’étant point fait du tout à la propice79 D’un valet de joueur, mon maître , de nouveau, M’a mis celui d’Hector, du valet de
tor. Oh ! s’il n’était pas mort, c’était de l’or en barre. Plus à mon maître est dû du chevalier Figeac Les droits hypothéqués
Et tout ce que la cour offre de plus exquis, Je m’érige aux repas en maître architriclin, Je suis le chansonnier et l’âme du
fer. Hector. Si vous vouliez, monsieur, chanter un petit air. Votre maître à chanter est ici ; la musique Peut-être calmerai
ite. Le mari se sauva, regrettant sa moitié ; La femme alla servir un maître sans pitié ; Au chef de ces brigands elle échut e
rebis et du ciel, qui bénit ses soins et qui console ses ennuis. Leur maître , content d’eux et craignant qu’ils ne lui échappe
qui les aident à passer un fleuve en les soutenant sur les eaux. Leur maître , accompagné d’un serviteur, les poursuit. Découve
rouve une lionne ; l’esclave s’y engage après eux, et est dévoré ; le maître , étonné de ne pas le voir revenir, pénètre à son
ns les périls ; mille maux m’environnent, L’esclavage, la crainte, un maître menaçant ; Et ce n’est pas encor le mal le plus p
sclavage : Je ne prends que l’idée, et les tours, et les lois Que nos maîtres suivaient eux-mêmes autrefois. Si d’ailleurs quel
n peut tous nous connaître. Je pris certain auteur autrefois pour mon maître  ; Il pensa me gâter. À la fin, grâce aux dieux, H
  « Quoi donc ! dans son premier transport        S’écria le farouche maître , Mon grand verre est brisé, mon verre de Francfor
la fin, par bonté souffrant qu’on le délivre, Pour plaire à son cher maître , il se résout à vivre. Pourtant il capitule, et l
n guenille, Tous assiégeant la porte de Crémille136 Pour obtenir des maîtres de leur sort Un beau brevet qui les mène à la mor
passagère, On n’a pas même une image légère. Heureux qui peut de son maître approcher ! Il n’a plus rien désormais à chercher
estin m’apprête. Il ne couronne point ceux que la crainte arrête. Ces maîtres même avaient les leurs en débutant ; Et tout le m
ain de sable la divise, L’onde écume, le flot se brise, Reconnaît son maître et s’enfuit. La terre ici s’élève en de hautes m
vos vers en consigner l’aveu ; Craignez le ridicule et respectez vos maîtres  : Croire en Dieu fut un tort permis à nos ancêtre
tomes, Pour porter si loin notre orgueil ? Insensés ! nous parlons en maîtres , Nous qui dans l’océan des êtres Nageons tristeme
ieux ! mon cœur peut être D’un transport renaissant ne serait plus le maître , Fuyez, sortez, vous dis-je ; où plutôt je vous f
onne à mes fruits nouveaux une antique saveur. Dévot adorateur de ces maîtres antiques, Je veux m’envelopper de leurs saintes r
équent d’exciter tout le monde, jeunes gens et hommes mûrs, élèves et maîtres , à l’étude des écrivains du dix-septième siècle q
étacher une scène tant soit peu digne de figurer auprès de celles des maîtres . Procès du sénat de Capoue201. Dans Capoue
ordre     Il va me conduire en prison.     Je résiste, il me parle en maître  ;     Je lui lance un Caracalla,               Un
 Il va paraître ; « Par mer il est accouru ; « L’étranger va voir son maître . » Quand d’erreur on nous tira, Ma douleur fut bi
t de grandeur ; comme drames, de vérité225. Plein de respect pour les maîtres qui ont illustré notre scène par tant de chefs-d’
sous son échafaud ses enfants dont les larmes… Trois fois contre son maître il avait pris les armes. Sa vie en s’échappant a
vu paraître Un beau jour qui s’est éclipsé, J’ai rêvé que j’en étais maître  ; Adieu ! ce doux rêve est passé. Assis sur la r
ée ; Mais reviendrai-je comme toi ? Qu’ils soient l’amour d’un autre maître , Ces pêchers dont j’ouvris les bras ! Leurs fruit
il n’est frappant que lorsqu’il chante le désespoir, comme Byron, son maître  ; il est faible lorsqu’il fait parler la Providen
ant à ses travaux champêtres, Du jardin, du logis sembla nous laisser maîtres . Oh ! que son sentiment soit béni dans son cœur !
s à l’oreille. Et cependant il a son harmonie particulière. Il est un maître unique dans l’art des sonorités rythmiques, uniqu
le ciel pur qui dit : Vivez ! Sur les chaumières dédaignées Par les maîtres et les valets, Joyeuse, elle jette à poignées Les
z d’originalité dans la pensée et dans la forme pour devenir l’un des maîtres de l’école romantique. Il débuta à l’abri du pseu
oit des éclairs de haute poésie briller soudainement, et rappeler les maîtres les plus purs et les plus élevés. Quelle gloire d
esse et d’élégance bourgeoise, il n’a pas la fière allure du vers des maîtres . Sa tirade, qui a un ton de plaidoyer, rappelle l
de Lisle est un grand peintre, surtout un grand peintre d’animaux, un maître dans l’art de représenter la beauté physique et l
e ses perles. 40. Charles Cazaux, consul de Marseille, s’étant rendu maître absolu dans cette ville avec Louis d’Aix, avait a
87 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
   Tâchent au moins de le paraître : Peuple caméléon, peuple singe du maître . Lecture. — Magnifique Définition de la Vie, pa
mbre, et laissant tomber de son œil sauvage un regard oblique sur son maître . Avez-vous dégagé ses pieds des entraves, vous êt
e ; mais il n’avait jamais été instruit par la mauvaise fortune ; ses maîtres avaient empoisonné par la flatterie son beau natu
uvons pas meilleur non plus le raisonnement que Sganarelle fait à son maître don Juan, pour lui prouver que sa vie dissipée le
us de sens à nos paroles, citons ici le tableau dans lequel un habile maître , M. Filon, a su tracer le caractère de certaines
juges qui la menacent. Elle s’écrie : J’ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel, tout l’univers est plein de
88 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
ain de sable la divise, L’onde écume, le flot se brise, Reconnaît son maître et s’enfuit. (Lefranc de Pompignan)4. L’exemple
eux s’assied sur le trône des airs. La terre tremble au loin sous son maître qui tonne : Les animaux ont fui ; l’homme éperdu
désirer, rapprochée de l’original ! La terre tremble au loin sous son maître qui tonne, ne vaut pas terra tremit, qui dit tout
89 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
ehors, ils apprenaient à se défendre au dedans. Charles se croyait le maître du monde dans les déserts de la Pologne, où il er
s un autre univers. Le passage du Granique fit qu’Alexandre se rendit maître des colonies grecques : la bataille d’Issus lui d
nserva. Il résista à ceux qui voulaient qu’il traitât les Grecs comme maîtres et les Perses comme esclaves : il ne songea qu’à
90 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
rofession assez vile pour être bien payée ; et cet espion trahira ses maîtres pour vous, au hasard d’être étranglé si l’on vous
de l’action. Surtout ne la prenez point pour celle de l’acteur ou du maître à danser. La grâce de l’action et celle de Marcel
’autres que pour moi. 4. Déférer à la justice. 1. Marcel était un maître de danse à la mode. Il enseignait les belles faço
91 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Silvestre de Sacy Né en 1804 » pp. 271-274
croyances, de sentiments ou même de talent ; car il nous parle de ses maîtres favoris avec leur tour d’esprit et presque dans l
ous posséderont, possesseurs moins dignes de vous peut-être que votre maître actuel ! Ils sont bien à moi pourtant, ces livres
92 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
ppeler que, si nous avons réduit le nombre des passages empruntés aux maîtres de la poésie française du xviie  siècle, qui semb
ontaine », qui railla Du Bellay, et qui batailla vaillamment pour son maître et ami et pour lui-même contre Sagon et contre l’
ge de Coqueret, où ils étudiaient avec ardeur, sous la direction d’un maître renommé dans la poésie française et latine, d’Aur
inachevé de l’antiquité. — Les six autres étoiles sont : — d’abord le maître dont la direction, l’exemple, ardeur les a guidés
dis Jamyn (1540-1585), mort retiré à la campagne la même année que le maître et l’un de ses élèves préférés ; — d’Angoulême, J
 d’Angoulême, Jean de la Péruse, mort à vingt-cinq ans, qui, comme le maître , a des odes en strophes, antistrophes et épodes ;
épodes ; — de Cahors, Olivier de Magny, mort en 1560, qui a, comme le maître , ses hymnes, ses gaytez, ses odes, et, comme Du B
soupirs ; — du Mans, Jacques Tahureau, qui chante l’Admirée comme le maître chantait Hélène, Cassandre et Marie, et qui, avec
hambre. Ils ne se donnaient pas pour des étoiles dans le ciel ni leur maître pour un astre. Mais le monde est aux sobres et au
Baïf, de Remi Belleau, de Jodelle, de Muret, de Tur     nèbe, que le maître avait échauffés de son ardeur.« Il continuoit l’é
saient un honneur d’associer par des commentaires leur nom à celui du maître . Odes pindariques ou horatiennes, ou anacréontiqu
on, fit d’abord des poésies galantes d’un style trop « sage », dit le maître , au rapport de Régnier (Satire V, à Bertaut) ; co
XIV commence à régner et ouvre le Siècle de Louis XIV, entre les deux maîtres sévères qui enseignent et représentent la discipl
groupes distincts. D’abord les disciples restés fidèles aux leçons du maître qui avait régenté et dominé la poésie. Ils les su
reste, jusqu’aux chefs-d’œuvre de Racine, qui n’est pas né encore, le maître de la scène, avec Rotrou, qui l’y avait précédé e
deux rivaux d’Horace, héritiers de sa lyre, Disciples d’Apollon, nos maîtres , pour mieux dire. Boileau n’a jamais varié sur s
.   MAXIMIN. Sont-ce là les faveurs, traître, sont-ce les gages De ce maître nouveau qui reçoit tes hommages, Et qu’au mépris
rétienne ose placer aux cieux ? ADRIEN. La nouveauté, seigneur, de ce maître des maîtres Est devant tous les temps et devant t
t plus frémir ; S’il commande au soleil, il arrête sa course : Il est maître de tout, comme il en est la source ; Tout subsist
est la source ; Tout subsiste par lui, sans lui rien n’eût été. De ce maître seigneur, voilà la nouveauté805. (Ibid., III, 2
ous des autels, Et revère les dieux sans égard des mortels : Ils sont maîtres des rois ; ils sont pieux, augustes ; Tous leurs
ou condamner ou couronner sa haine. Dût le peuple en fureur pour ses maîtres nouveaux De mon sang odieux arroser leurs tombeau
roi, Lysandre, je veux l’être. Soyez-moi bon sujet, je vous serai bon maître  ; Mais ne prétendez plus partager avec moi Ni la
liberté si chère à leurs ancêtres Y fut partout forcée à recevoir dix maîtres  ; Et dès qu’on murmuroit de se la voir ravir, On
séminariste à vingt ans, marié à vingt-six, héritier d’une charge de maître des eaux et forêts, fut un séminariste de passage
lui cachaient pas la nature. Avec elle d’ailleurs il avait eu de bons maîtres  : Malherbe, dont une ode éveilla en lui le poète,
qui le guida sans l’enchaîner, et, avec Malherbe, Racan, tous deux «  maîtres de la lyre » ; et puis, en remontant aux sources
du mets, Je dois faire aujourd’hui bonne chère ou jamais. » Là-dessus maître rat, plein de belle espérance, Approche de l’écai
sclavage ; Je ne prends que l’idée, et les tours, et les lois Que nos maîtres suivoient eux-mêmes autrefois. Si d’ailleurs quel
des portraits. En 1658 il arriva à Paris où il débuta par un coup de maître , par les Précieuses Ridicules, mince petite pièce
phitryon, Sosie.   AMPHITRYON. Viens çà, bourreau, viens çà. Sais-tu, maître fripon, Qu’à te faire assommer ton discours peut
’extravagance outrés ? SOSIE. Non : je suis le valet, et vous êtes le maître , Il n’en sera, monsieur, que ce que vous voudrez.
noître ; Enfin ce moi qui suis chez nous, Ce moi qui s’est montré mon maître , Ce moi qui m’a roué de coups. AMPHITRYON. Il fau
Que ce que beaucoup mieux vous pouvez dire aux autres. Ces dieux sont maîtres souverains ; Ces présens qu’ils daignent nous fai
p spirituelles et trop fameuses où il avait jadis atteint ses anciens maîtres , les fonctions d’historiographe qu’il partagea av
enseurs. Pourquoi nous attaquer ? par quelle barbarie A-t-on de votre maître excité la furie ? Vit-on jamais chez lui nos peup
pour raison ; Qui veut que l’univers ne soit qu’une prison ; Et que, maître absolu de tous tant que nous sommes, Ses esclaves
igneur, autant que lui. Je ne vous retiens point : marchez contre mon maître  ; Je voudrois seulement qu’on vous l’eût fait con
ic soit un de vos bienfaits ? C’est à vous à choisir, vous êtes encor maître . Vertueux jusqu’ici, vous pouvez toujours l’être 
e où il s’est illustré. Il a eu la gloire de se luire et de rester un maître dans un genre de poésie condamné ordinairement à
fer. HECTOR. Si vous vouliez, monsieur, chanter un petit air ; Votre maître à chanter est ici : la musique Peut-être calmeroi
j’aurois légué, sans aucune raison, Quinze cents francs de rente à ce maître fripon, Qu’Éraste auroit chassé, s’il m’avoit vou
l’élève de Malherbe qui a le mieux suivi les leçons et les traces du maître , c’est François Maynard (1582-1646) ; Boileau (Le
qui fut encouragé par Racine et qui exagéra le défaut reproché à son maître , les mœurs françaises dans des drames antiques ;
Fontaine.   Dans la poésie légère, badine, galante, Voltaire reste le maître par l’aisance, l’esprit, le piquant de l’idée et
e la montagne Les sentiers tortueux. Toutefois, c’est, ainsi que nos maîtres célèbres Ont dérobé leurs noms aux épaisses ténèb
ul trait, te le faire connoître, Et de mon sort après je te laisse le maître . Ton frère me fut cher ; je ne le puis nier ; Je
u génie se ramassent et se concentrent dans un genre où il se fait le maître , telles que la fable pour La Fontaine, la comédie
nille1074, Tous assiégeant la porte de Crémille1075 Pour obtenir des maîtres de leur sort Un beau brevet qui les mène à la mor
léger, et trop ingrat peut-être, Préparais le bonheur et celui de son maître , Ce qu’on nomme disgrâce a payé tes bienfaits. Le
m’a détrompé. Je pardonne à la main par qui Dieu m’a frappé. J’étais maître en ces lieux, seul j’y commande encore ; Seul je
li, qui du moins croyez l’être, Prenez, prenez leçon, car voilà votre maître . (Frappant sur l’épaule de M. Baliveau.) Bravo !
stin m’apprête : Il ne couronne point ceux que la crainte arrête. Ces maîtres même avaient les leurs en débutant, Et tout le mo
it tout du long L’exercice à la prussienne. Un jour qu’au cabaret son maître étoit resté (C’étoit, je pense, un jour de fête),
auroit fait quelque chose peut-être, Si de bonne heure il eût été son maître , Et qu’elle eût voulu profiter. Enfin aucun oisea
s solennités impériales, qui avait su dès 1801 plaire au public et au maître par sa traduction en vers d’Ossian, alors fort ad
tragédies de Ponsard, à la Virginie (1845) de Latour Saint-Ybars. Le maître du romantisme dramatique se tut : il continua, et
re suprême, Pesant pour les sujets, pour le tyran lui-même ? Un seul, maître de tous, ordonnant de leur sort, Et promettant la
it : Il va paraître ; Par mer il est accouru ; L’étranger va voir son maître . Quand d’erreur on nous tira, Ma douleur fut bien
eux et pour plaisirs l’écume et les cordages, Pour école la mer, pour maîtres les orages : Hydra n’a point de champs, mais elle
quelque cher qu’il puisse être, De l’âme tout entière ainsi devienne maître  ? C’est qu’un temps regretté vous est en lui rend
i de ses douleurs s’il fatigue mes nuits, Quand ce spectre imposteur, maître de sa souffrance, De la vie en mourant affecte l’
res, Comme un Mont-Sinaï ! Courbé comme un cheval qui sent venir son maître , Ils se disaient entre eux : — Quelqu’un de grand
squ’on eut de sa vie assuré les relais ; Quand, pour loger un jour ce maître héréditaire, On eut enraciné bien avant dans la t
ts. — Seigneur, votre droite est terrible ! Vous avez commencé par le maître invincible, Par l’homme triomphant, Puis vous ave
l’abîme obscur. Tout dérive et s’en va sous l’onde, Rois au berceau, maîtres du monde, Le front chauve et la tête blonde, Gran
ue ton cœur s’est ouvert. L’homme est un apprenti, la douleur est son maître , Et nul ne se connaît, tant qu’il n’a pas souffer
hant sonnet1425 ; Nous avons autre chose à mettre au cabinet. Ô notre maître à tous ! si ta tombe est fermée, Laisse-moi dans
ophile Gautier, de Tarbes, a pris une des premières places, après les maîtres , dans l’école romantique qu’il a défendue par sa
ippe Moreau (1810-1838) Notice Né à Paris, ouvrier imprimeur, maître d’études, homme de lettres, à Provins et à Paris,
plus ferme attesté l’idéal. Je tiens quelque fierté de ce désert mon maître  : L’équitable avenir1491 m’en saura gré, peut-êtr
met des pleurs dans nos yeux. Toi seul tu comprenais la nature, ô mon maître  ! Seul tu glorifias dignement le grand Être. C’es
e rappellent-ils pas le passage célèbre d’Esther (III, 4) ? Ce Dieu, maître absolu de la terre et des cieux, …………………………………………
elque amertume, d’avoir, sans profit, aliéné sa liberté au service de maîtres ingrats. Comme eux, il était allé à Rome, à la su
n passage la rappelle. On sait que La Fontaine proclamait Racan son «  maître  » avec Malherbe. Tel qu’un chesne puissant, dont
le, dans le récit de Stratonice), et Racine, Esther, III, 4 (Ce Dieu, maître absolu, etc.). — Ce n’est pas le seul passage du
l’art de peindre par le choix des mots et leur place. C’est l’art des maîtres qui ont su rendre la nature, Homère, Virgile, La
des champs et des bois ; mais il s’en était pénétré, et la poésie du maître coulait de source dans sa libre imitation, avec c
rprises et de reproches. — Dans le premier acte, Sosie, devançant son maître pour annoncer à Alcmène sa victoire et son retour
avait un double. Le commencement de l’acte suivant met en présence le maître et le valet. 929. Un peu. J. Du Bellay a dit :
outiendront le retour. Tant que sa faveur vous seconde, Vous êtes les maîtres du monde, Votre gloire nous éblouit ; Mais, au mo
Il place Boileau dans le Temple du Goût : Là régnait Despréaux, leur maître on l’art d’écrire, Lui qu’arma la raison des trai
in, qui envers les gens mal mis et les laquais copie la morgue de son maître , et, remis a sa place, a le bon sens de dire : (
, et surtout grande compagnie pour causer ou lire ses vers ; il était maître passé dans ces deux arts. Il n’aimait pas la soli
J’ai vu le terrible Neptune Sortir tout frisé de la mer. J’ai vu le maître du tonnerre, Attentif au coup de sifflet, Pour la
mens, et même votre esprit ; Surtout de vos secrets soyez toujours le maître  : Qui dit celui d’autrui doit passer pour un traî
d et la couleur du tableau, la saison et le ciel diffèrent. 1489. Le maître , c’est le père qui, à chaque pas, tire des specta
ns. Les turbans dont les plis recèlent des sequins ; Des étalons sans maître , errant à l’aventure. Passent en hennissant parmi
93 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
ajesté qu’elle tempère. » Dans ses mémoires, on sent la présence d’un maître . Tout y est simple et digne : tout s’y déroule av
 : « Il y a deux ans que vous régnez, vous n’avez pas encore parlé en maître par trop de défiance de vous-même ; vous n’avez p
94 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
’ai pourtant l’honneur d’avoir cette place, que Sa Majesté le roi mon maître m’a conservée ? Lorsqu’on m’attaque sur ma naissa
ors, ils apprenaient à se défendre au dedans. « Charles se croyait le maître du monde dans les déserts de la Pologne, où il er
tre, monsir, répondit Freytag, l’œuvre de poéstie du roi mon gracieux maître . — Oh ! je lui rendrai sa prose et ses vers de to
ros ballot de Leipsick sera ici, où est l’œuvre de poëshie du roi mon maître , que Sa Majesté demande, et l’œuvre de poëshie re
îtra bon. À Francfort, 1er de juin 1753. Freytag, résident du roi mon maître .” J’écrivis au bas du billet : Bon pour l’œuvre d
J’écrivis au bas du billet : Bon pour l’œuvre de poëshie du roi votre maître , de quoi le résident fut très-satisfait. « Le 17
95 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
beaux génies y puisèrent l’inspiration. Dante avait pris Virgile pour maître et pour guide en son pèlerinage de la Divine Comé
ait prétendre que les Grecs avaient été jadis pour le rude Latium des maîtres funestes, et que la prise de Corinthe fut un malh
et sage, la muse moralise, enseigne et prêche, non sans ressembler au maître qui la fait servir à ses vues, par une bonhomie m
lante. Nous lui devons un courageux exemple, et il fraya la route aux maîtres qui le firent trop injustement oublier. Les exag
96 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
ment langue maternelle. Rien n’est à négliger ici, et les plus grands maîtres n’ont dédaigné aucun détail. Les minuties apparen
douteux et inférieurs, mais avec précaution et sous la direction d’un maître habile. Ces lectures se feront, autant que possib
e connaisse en ce genre. A l’imitation de ces habiles professeurs, le maître fera saisir les applications des règles précédemm
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143
mploi de finance pour se faire homme de lettres. Crispin rival de son maître , et le Diable boiteux (1707) furent les premiers
as5 au cou : « Excusez mes transports, ajouta-t-il ; je ne suis point maître de la joie que votre présence me cause » Je ne pu
98 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
e silence, il étonne son siècle par Esther et Athalie, créations d’un maître que la Bible inspire. Pour comprendre son origina
es ! Parmi tout cela, une magnificence d’expression proportionnée aux maîtres du monde qu’il fait souvent parler ; capable néan
99 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
rame s’est percé le sein : Ah ! voilà le poignard qui du sang de son maître S’est souillé lâchement !… il en rougit, le traît
pitaine, donne une place illustre à ses glorieuses cendres, parmi ces maîtres de la terre, qui conservent encore, dans la magni
evant les étrangers, ils sont des esclaves tout prêts pour le premier maître . Citons encore comme intéressants exemples d’éth
i été fait consul avec Virginius dans un temps où les ennemis étaient maîtres de la campagne, et où la dissension et la famine
n’abuse point les peuples. La justice outragée veille dans les cours. Maître du monde, tu peux ni ordonner de mourir, mais non
s, tyran, disait-il : Dieux, prenez vos victimes ! » Érox, qui de son maître a servi tous les crimes, Érox qui dans son sang v
nse le venger. Égisthe se retourne, enflammé de furie ; À côté de son maître il le jette sans vie. Le tyran se relève, et bles
100 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
rage de se montrer en deuil aux yeux même des lâches assassins de son maître . Aimé de Philippe, l’oppresseur de son pays, il s
indre affectation. Son plus grand mérite cependant est d’avoir été le maître ou l’instituteur de Démosthène, le premier des ho
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