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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
r la forêt avec une telle impétuosité qu’il la bouleversait comme une mer , et que je croyais voir la forêt tout entière piv
ces clos par l’horizon seront ondoyants et mugissants comme une vaste mer , une mer d’émeraude. Encore quelques jours et nou
par l’horizon seront ondoyants et mugissants comme une vaste mer, une mer d’émeraude. Encore quelques jours et nous aurons
s aurons toute la pompe, tout le déploiement du règne végétal. La mer agitée 8 décembre. — Hier le vent d’ouest sou
sublime qu’il soit, est loin de valoir, à mon gré, le spectacle de la mer sereine et bleue. Ou plutôt, pourquoi dire que l’
nos chapeaux pour les assurer sur nos têtes. Le tumulte immense de la mer , la course bruyante des vagues, celle, non moins
arpement de la côte. Jetez un vaisseau en péril sur cette scène de la mer , tout change : on ne voit plus que le vaisseau. H
marine (comme savaient en décrire les Anciens) à quelques flots de la mer qui viennent s’y reposer. Des masses énormes de g
clôture dans une chambre toute lambrissée à l’antique, donnant sur la mer , inaccessible au bruit du ménage, en un mot, vrai
s que nous causons ; et, s’il fait soleil, la promenade au bord de la mer qui voit venir à elle une mère, son enfant dans l
u’elle verse, et les cris de sa douleur enfantine sur le rivage de la mer  ; nos pensées à nous, en considérant la mère et l
jusqu’aux immenses harmonies de l’Océan ; le tonnerre, voix de cette mer qui flotte sur nos têtes ; le frôlement des feuil
ges ; c’est la volupté dans la terreur. » (Journal, p. 65.) 1. La mer a bien des physionomies. Ailleurs il trace le cro
n furtif du crépuscule parvenait à tromper les nuages. Le bruit de la mer était calme et rêveur comme aux plus beaux jours 
et les coquillages, que naît ce timbre extraordinaire du chant de la mer . Mais pourquoi décomposer cette musique ? Je ne d
2 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — B — article » p. 405
Bosphore, mot grec qui signifie un bras de mer si étroit, qu’un bœuf peut le passer à la nage. C
’est aujourd’hui le détroit, ou canal de Constantinople, qui joint la mer de Marmard à la Mer Noire) : le Bosphore Cimmérïe
détroit, ou canal de Constantinople, qui joint la mer de Marmard à la Mer Noire) : le Bosphore Cimmérïen par lequel le Pont
u Palus Meotide. (C’est aujourd’hui le détroit de Caffa, qui joint la Mer Noire à la mer d’Azoph ou de Zobache).
. (C’est aujourd’hui le détroit de Caffa, qui joint la Mer Noire à la mer d’Azoph ou de Zobache).
3 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
lée, à qui la fable a donné pour épouse Thétis, une des déesses de la mer . Elle ajoute que sa mère le plongea dans les eaux
capitale du royaume de ce nom en Afrique. Elle est située près de la mer , vis-à-vis l’île de Minorque, sur la pente d’une
la lui amenèrent sur un char en forme de coquille. Cette déesse de la mer est représentée ayant la partie supérieure du cor
ouvert quelquefois d’un manteau. Asphalite (Lac), appelé aujourd’hui Mer Morte, à dix lieues est de Jérusalem. Il reçoit l
pied de laquelle coule la rivière d’Orbe ou Orb, à deux lieues de la mer . Bourbon (Charles de). Il mourut en 1537, laissa
la Hongrie, la Servie, la Bulgarie, la Moldavie, et se jette dans la Mer Noire par deux embouchures. Il en avait autrefois
nt été bouchées par les sables. Dauphins ; sorte de gros poissons de mer , que la fable a personnifiés, et qu’elle a mis au
te île, autrefois si fameuse, et la plus célèbre des Cyclades dans la mer Égée (aujourd’hui l’Archipel), n’est plus qu’un é
Voyez ce mot. Égypte. Vaste contrée d’Afrique, située le long de la mer Rouge, qui la sépare de l’Asie. Elle est célèbre
ronome, nommé Éole, qui, par l’observation du flux et du reflux de la mer , était parvenu à connaître le cours des vents et
Marguerite (île Sainte-), la plus grande de deux petites îles de la mer Méditerranée, sur la côte de Provence, et dont la
es torches et des flambeaux, et poussant des hurlements effroyables. Mer morte. Voyez Asphaltite (lac). Milan, capitale d
st située sur un canal tiré de la rivière d’Aude, à deux lieues de la mer . L’archevêque de Narbonne prenait le titre de pri
se partagèrent l’Empire du monde ; et Neptune eut celui de toutes les mers . Les poètes ajoutent que d’un coup de son trident
s païens comme des divinités, et avaient séparément pour domaines les mers , les fleuves et les fontaines, les lacs, les forê
el à Doësbourg, et qui va se décharger dans le Zuiderzée, golfe de la mer du Nord ; le Vecht, qui se jette dans le même gol
nerve, cachée sous la figure de Mentor, son gouverneur, il courut les mers pour chercher son père, qui errait en divers pays
trouble mon royaume ! Aussitôt quatre de ses gentilshommes passent la mer , et vont assassiner le saint archevêque au pied d
oir passé près de Pérouse, d’Orviette, et dans Rome, se jette dans la mer à Ostie. Triptolème, fils de Celeus, roi d’Éleus
e, fils de Laërte, et roi des îles d’Ithaque et de Dulichium, dans la mer Égée (aujourd’hui l’Archipel). Ce prince, qui, su
Troie. Après la prise de cette ville, il erra pendant dix ans sur la mer , et dans divers pays, où il courut les plus grand
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
vert les beautés pittoresques des Tropiques. Une tempête dans les mers de l’Inde Quand nous eûmes doublé le cap de B
le traversaient avec plus de vitesse que celle des oiseaux1. Mais la mer était sillonnée par cinq ou six vagues longues et
us leurs ruines. L’état de notre vaisseau concourait avec celui de la mer à rendre notre situation affreuse. Notre grand mâ
tellement pencher que ses grandes vergues trempaient à moitié dans la mer qui mouillait le pied de ces mâts, de sorte qu’il
r des ondulations semblables à des flots, et présenter à mes yeux une mer agitée de fleurs et de verdure ! Cependant, les v
J’ai aperçu dans les nuages des tropiques, principalement sur la mer et pendant les tempêtes, toutes les couleurs qu’o
raude. La réverbération de ces couleurs occidentales se répand sur la mer dont elle glace les flots azurés de safran et de
eurs ruisseaux étaient desséchés. Aucun nuage ne venait du côté de la mer . Seulement, pendant le jour, des vapeurs rousses
des flancs de cette montagne ; le fond de ce bassin était devenu une mer  ; le plateau où sont assises les cabanes, une pet
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Marc Girardin Né en 1801 » pp. 275-278
e ne suis plus d’âge à profiter de mon expérience. Un incendie en mer En 1825, un violent incendie éclata, au milie
endie en mer En 1825, un violent incendie éclata, au milieu de la mer , à bord du Kent 2, vaisseau de la Compagnie des I
t un autre danger, et le vaisseau semblait devoir s’ensevelir dans la mer . Alors commença une scène d’horreur qui passe tou
uvert de six cents créatures humaines4, dont plusieurs, que le mal de mer avait retenues dans leur lit, s’étaient vues forc
erre se bouleverserait, quand les montagnes se renverseraient dans la mer  ; « Quand ses eaux viendraient à bruire et à se t
scène. Le transbordement était difficile à cause de la violence de la mer  ; il devait être long, et cependant, d’un moment
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
ais ! — je vois les toits de ton village Baignés à l’horizon dans des mers de feuillage, Une grêle fumée au-dessus, dans un
jouer à la porte, où l’on jouait enfant. Un bain de mer La mer  ! j’aime la mer mugissante et houleuse, Ou, comme
e, où l’on jouait enfant. Un bain de mer La mer ! j’aime la mer mugissante et houleuse, Ou, comme en un bassin un
issante et houleuse, Ou, comme en un bassin une liqueur huileuse2, La mer calme, et d’argent3 ! Sur ses flancs écumeux Quel
que les cieux, Les nuages dorés passant silencieux, Et les oiseaux de mer , tous allongeant la tête5, Et jetant un cri sourd
re que l’enfant ne va guère à l’école d’un pas empressé. 2. Quand la mer est calme, dans une baie, dans une anse abritée c
formes toujours heuves, Il vogue, ardent navire, à tous les vents des mers  ; S’allonge en ponts hardis sur le lit de nos fle
7 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
épouilles de la chrétienté. Tu disais en ton cœur avare : je tiens la mer sous mes lois, et les nations sont ma proie. La l
i est semblable à Tyr b ? Et toutefois elle s’est tue au milieu de la mer  ; et la navigation va être assurée par les armes
i règle ton cours ? Et toi, dont le courroux veut engloutir la terre, Mer terrible, en ton lit quelle main te resserre ? Po
des bouts de l’univers, Passent pour la détruire et les monts et les mers  ! Qu’elle-même sur soi renverse ses murailles, Et
Cantorbéry, par Fléchier. « Ils partent de la cour ; ils passent les mers  ; ils entrent dans l’église, où le saint célébrai
comment s’exprime Moyse a dans son beau Cantique sur le passage de la mer rouge. « Votre droite, Seigneur, a fait éclater
au ; les flots de l’abîme se sont condensés et durcis au milieu de la mer . L’ennemi disait : Je les poursuivrai, je les att
rerai mon épée ; ma main me les assujettira. Vous avez soufflé, et la mer les a engloutis. Ils sont tombés au fond des eaux
        Fait-il entendre sa parole :         Les cieux croulent, la mer gémit,         La foudre part, l’aquilon vole,   
et dans la poudre il les fait tous rentrer. Au seul son de sa voix la mer fuit, le ciel tremble : Il voit comme un néant to
lence règne au haut des airs ; les vents retiennent leur haleine ; la mer calme ses flots… Après avoir parlé, le Maître d
en secouant sa terrible chevelure, ébranle le ciel, la terre et les mers . Ces trois poètes, dit Rollin, semblent avoir pa
mages sublimes : c’est un morceau de poésie fini. Déjà j’entends des mers mugir les flots troublés ; Déjà je vois pâlir les
8 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
udes de la nature (notes de l’auteur). Symptômes d’une tempête sur mer . La nature veut-elle donner sur la mer le sign
Symptômes d’une tempête sur mer. La nature veut-elle donner sur la mer le signal d’une tempête : elle rassemble dans le
pper de longs rayons d’une lumière blafarde. La surface plombée de la mer se creuse et se sillonne de larges écumes blanche
ont entendre des bruits affreux, entrecoupés de lugubres silences. La mer , qui les couvre et les découvre tour à tour, fait
ts. Si ce petit et faible oiseau aperçoit un vaisseau au milieu de la mer , il vient se réfugier le long de sa carène ; et,
er des ondulations semblables à des flots et présenter à mes yeux une mer agitée de fleurs et de verdure ! Cependant les ve
9 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
ses filles. (Voyez le mot Thémistocle.) Ascàlon, ville voisine de la mer Méditerranée, dans l’ancienne Palestine. Quoique
sie mineure (aujourd’hui Natolie), au fond du Pont-Euxin (aujourd’hui mer Noire). Elle était abondante en monstres et en he
e l’île de Cypre ou Chypre, qui lui était consacrée. Elle est dans la mer Méditerranée, sur les côtes de la Turquie d’Asie.
e avait un temple dans l’île de Cythère (aujourd’hui Cérigo), dans la mer Ionienne, ou mer de Grèce. D Daphné, fille
dans l’île de Cythère (aujourd’hui Cérigo), dans la mer Ionienne, ou mer de Grèce. D Daphné, fille, selon la fable,
’exaucer son premier vœu. Hippolyte en effet côtoyait le rivage de la mer , lorsque ses chevaux effrayés à la vue d’un monst
us de 50 lieues, du nord au sud, il traverse le lac de Génésareth, ou mer de Tibériade, et se perd dans le lac Asphaltite,
r de Tibériade, et se perd dans le lac Asphaltite, appelé aujourd’hui Mer morte. Juda (royaume de), composé seulement de d
urce au pied de l’Apennin du côté de l’Orient, et va se jeter dans la mer Adriatique, ou golfe de Venise. On l’appelle aujo
efois Vénus, parce qu’elle naquit, suivant la fable, de l’écume de la mer . Orithie, fille d’Érecthée, roi d’Athènes. Elle
e Samos, capitale de l’île de ce nom (aujourd’hui Céphalonie, dans la mer Ionienne). Habile politique, il gouverna sa patri
iraient leur origine des Égyptiens, et qui occupaient les bords de la mer Méditerranée, au sud-ouest de la Judée, aujourd’h
val. Ils se signalèrent ensemble par divers exploits, et purgèrent la mer des pirates qui l’infestaient. Jupiter avait donn
ien d’un pouvoir vraiment monarchique. Thétis, une des déesses de la mer , fille de Nérée et de Doria, et petite fille de T
de la nymphe Dioné ; mais suivant bien d’autres, née de l’écume de la mer , d’où elle sortit sur une conque marine, avec tou
province de l’Asie mineure (aujourd’hui Natolie), et se jette dans la mer Égée (aujourd’hui l’Archipel). C’est le même que
10 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
e, Quels témoins éclatants devant moi rassemblés ! Répondez, cieux et mers , et vous, terre, parlez. Quel bras peut vous susp
ègle ton cours ?     Et toi dont le courroux veut engloutir la terre, Mer terrible, en ton lit quelle main te resserre ? Po
u’offre-t-elle à nos yeux attristés ? Des antres, des volcans, et des mers inutiles, Des abîmes sans fin, des montagnes stér
ets avantages, Et ne consulte plus tes yeux souvent trompeurs.     La mer , dont le soleil attire les vapeurs, Par ces eaux
dont le soleil attire les vapeurs, Par ces eaux qu’elle perd voit une mer nouvelle Se former, s’élever, et s’étendre sur el
ndes, Leur antique séjour redemande leurs ondes ; Ils les rendent aux mers , le soleil les reprend. Sur les monts, dans les c
la discorde est bannie ; Tout conspire pour nous, les montagnes, les mers , L’astre brillant du jour, les fiers tyrans des a
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
Né au milieu des orages d’une révolution, rejeté par elle au delà des mers , il y grandit librement, en dehors de toute imita
ente rapide ; et, au moment de la chute, c’est moins un fleuve qu’une mer , dont les torrents se pressent à la bouche béante
vrages romains, des monuments druidiques, des ruines de châteaux : la mer borne le tout. Les rogations Les cloches
dispersés çà et là, formaient des îles d’ombres flottantes sur cette mer immobile de lumière. Auprès, tout aurait été sile
da le dernier vœu de ma mère ; quand sa lettre me parvint au delà des mers , ma sœur elle-même n’existait plus ; elle était m
tagne. Elle tire son nom de deux mots celtiques : ar, proche, et mor, mer . Du temps de César, elle comprenait toutes les vi
bancs de rocailles, ou des sommets de rochers isolés au milieu de la mer . 6. Il donne à son tableau les grâces d’une past
12 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
corset4 d’écarlate   Se mirer dans les eaux. Il faisait beau. — La mer , de sable environnée, Brillait comme un bassin d’
non s’y mêlait ; On tirait en aveugle à travers le nuage :   Toute la mer brûlait4. Mais, quand le jour revint, chacun co
us, avec moi capitaine,   Que douze matelots. Je les fis mettre en mer à bord d’une chaloupe, Hors de notre eau tournant
it en dessous ; Puis elle s’enfonça, tournant comme une roue,   Et la mer vint sur nous. Les chemins de fer 1 Qu
les pétales. » 4. C’est un marin qui parle. Il a la passion de la mer . 1. M. de Vigny aime les images empruntées au Cy
pavillon ! il est sauf. 2. Le tour est un peu lourd. 3. Un loup de mer n’a pas les larmes faciles. Citons, comme exercic
13 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14
un lieu d’où il ne lui pouvait échapper à moins que de sauter dans la mer . Ces nouvelles ayant en peu de jours été portées
le, de peur que, s’il tardait davantage, il ne se trouvât investi par mer aussi bien que par terre : ce que les vaisseaux q
« C’est donc tout de bon, sire, que l’on vous conseille de monter sur mer , comme s’il n’y avait point d’autre moyen de cons
er. Non, non, sire, il n’y a ni couronne ni honneur pour vous delà la mer  : si vous allez au-devant du secours d’Angleterre
14 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
s beaux lieux Ta nation fut transportée. Pour nous ta voix ouvrit les mers  : Tu fis devant nous dans les airs Marcher la fla
èdres rampent à ses pieds Ses rejetons multipliés Bordent au loin les mers profondes : Le Liban nourrit ses rameaux, Et l’Eu
varice. ……………………………… 146Alors sa juste renommée Répandue au-delà des mers , Jusqu’aux deux bouts de l’univers Avec éclat ser
rsqu’il pesait les airs, Qu’il décrivait l’enceinte et les bornes des mers . …………………………………………………… 158J’étais devant ses yeux
dé de marcher, quand il a dévoué à sa fureur Ascalon et le rivage des mers  » ! (Jérémie, 47). Ils avaient lu, ils sentaient
, loin du port, autrefois son asile, Fait voler ses vaisseaux sur une mer tranquille. ………………………………………………… Il est venu ce te
ur à cette multitude nombreuse, dont le bruit ressemble à celui de la mer  ; à ces voix tumultueuses, qui retentissent comme
15 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
e les hommes pussent être portés par des animaux ; ils regardaient la mer comme un grand espace défendu aux hommes, qui se
d’un gros arbre avec des pierres tranchantes, ils se mettaient sur la mer dans ce tronc et allaient terre à terre portés pa
n était maître de la vitesse avec laquelle on allait ; qu’enfin cette mer , quelque vaste qu’elle fût, n’était point un obst
s énormes qui paraissent avoir des ailes blanches2, qui volent sur la mer , qui vomissent du feu de toutes parts, et qui vie
eur résiste. D’où sont-ils venus ? qui a pu les amener par-dessus les mers  ? qui a mis le feu à leur disposition ? sont-ce l
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
s d’oliviers toujours verts, Dont la pâleur s’unit au sombre azur des mers , J’égarai mes regards sur ce théâtre immense ! Co
ocs caverneux engloutir les bouillons2. Ce mouvement, ce bruit, cette mer turbulente, Roulant, montant, tombant en montagne
e a été plus précis. Le Galèse, aujourd’hui Cervero, se jette dans la mer , aux environs de Tarente. 2. Noires. Ses eaux s
incus par Pompée. Ce vieillard avait été dans son temps un écumeur de mers , avant de prendre ses poétiques invalides. 4. A
ans une charmante maison, située à la campagne et sur les bords de la mer , mais à mi-côte, et à distance raisonnable. J’ai
17 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
une femme étendue morte sur le rivage, et son époux qui se désole. La mer mugit, les vents sifflent, le tonnerre gronde, la
nte, et j’espère1 qu’ils y réussiront. Tournez vos yeux sur une autre mer , et vous verrez le calme avec tous ses charmes. L
es, que celui qui en fut spectateur froid et tranquille au bord de la mer en est émerveillé sur la toile ; c’est qu’en effe
mposants, montagnes, eaux dormantes, agitées, précipitées ; torrents, mers tranquilles, mers en fureur ; sites variés à l’in
s, eaux dormantes, agitées, précipitées ; torrents, mers tranquilles, mers en fureur ; sites variés à l’infini ; fabriques g
18 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
vancement militaire ou géographique, passe sa vie sur les bords de la mer . Désespéré, il écrit à un de ses amis à Paris pou
n carquois, un char et des coursiers ; Jeter le barde aux bords d’une mer blanchissante ; Et quelquefois aussi terrible et
te : Il raconte à Géronte qu’étant allé se promener sur le bord de la mer avec son maître, ils rencontrèrent un turc de bon
d’un bon déjeuner et pendant le repas la galère s’avança doucement en mer , une fois loin du port, le turc changea de manièr
us. —  Scapin répond que la justice ne peut rien à un turc en pleine mer . — Qu’on ne l’accepterait pas, lui valet, à la pl
nts de la vif le se saisirent du roi et l’ayant conduit au bord de la mer , l’embarquèrent sur un vaisseau qui devait faire
e. N° 93. — La Goutte de pluie. Une goutte de pluie aperçut la mer en descendant des nuages. — Que suis-je, s’écria-
ne certaine époque, les huîtres à perles s’élèvent à la surface de la mer et s’entrouvrent pour recevoir la pluie, dont les
ait les bosquets… lorsqu’une légion de grues arriva sur le bord de la mer . Elles s’y reposèrent un jour avant de franchir l
t que les autres… on se moque de moi ! — … Si je pouvais traverser la mer  ! Mais elle sera mon tombeau — Cependant, un vent
ous éviterez toute répétition et la monotonie de ton. N° 108. — La Mer Morte Le voyageur, qui s’approche de la Mer Mo
e ton. N° 108. — La Mer Morte Le voyageur, qui s’approche de la Mer Morte, oublie la fatigue, la soif et les dangers
se passe ainsi ; au lever du soleil s’accroît la force du vent — …La mer ne présente plus qu’un amas de montagnes d’eau sé
le tombe autour de nous. L’écume des vagues ressemble à du feu — … Le mer est un volcan — … Le matin la tempête s’apaise.
verdure perpétuelle. — L’écrivain finit en parlant des promenades sur mer . On s’embarque en emportant un bon dîner. Le mal
romenades sur mer. On s’embarque en emportant un bon dîner. Le mal de mer fait son effet sur les convives, on revient comme
dée du style à découvrir par ces deux lignes qui suivent le repas sur mer , et terminent la lettre. « On s’en revient à la r
quatre pieds63. Le fleuve avance en déclinant rapidement, — c’est une mer quand il se précipite dans le gouffre. — La chute
s éclats Pleuvent sur les deux camps ; d’intrépides soldats, Comme la mer qu’entrouvre une proue écumante, Se referme souda
nes de la nature, et tandis que le courant du milieu entraîne vers la mer les cadavres des pins et des chênes, on voit, sur
es matelots coupent les câbles, et les navires se réfugient en pleine mer . Nouveau tableau, Une tempête éclate, les vaissea
ps, Kanaris et ses dix-sept braves contemplaient tranquillement cette mer de feu ; après avoir vu sauter les plus beaux vai
ent autour — … Ainsi est un vaisseau rempli et entouré des eaux de la mer . — On ouvre une loge, un tigre s’en échappe en ru
ions paisiblement, — Lorsqu’un sombre nuage se mit devant nous — … La mer mugissait — … Je m’écriai : (Exclamations de surp
ères sacrées, il leur dit qu’aucun navire n’a encore pénétré dans ces mers dont il est le gardien et où il ne peut entrer lu
ême. Il va leur apprendre tous les malheurs qui les attendent sur les mers et les terres lointaines où ils vont porter leur
Fait. La goélette les Six Sueurs venait d’être incendiée en pleine mer . Les passagers et les matelots se réfugièrent dan
etite pour les contenir ; un orage éclata. — On résolut de jeter à la mer ou deux nègres, domestiques de Mme Malfit, ou Mme
se débattent un instant avec leur maîtresse. Puis ils se jettent à la mer . L’orage s’apaise. Avis. Dans cette narration, c
aboutît à la ville d’Epire, que le vertueux Sisyphe bâtit entre deux mers  ; enfin la troisième descend jusque sur les front
a conseillé à Henri IV de se réfugier à la Rochelle et de prendre la mer pour implorer du secours de l’Angleterre. Entouré
faut y rester ou y mourir — … Il n’y a pas de couronne au-delà de la mer  ; l’Angleterre vous trahira — … Les flots sont in
t ces insectes dont les diverses races montrent des lumières — sur la mer , et présentent — de vivants phosphores chaque foi
baissement. 30. L’eau tombe, les fleuves s’arrêtent et débordent, la mer franchit ses limites. 31. Désastres produits par
eu au sein des volcans. 36. Tableau d’un beau jour se levant sur une mer sans rivages. 37. Lutte de l’homme avec l’Océan,
un naufrage. 38. Instabilité des empires opposée à immuabilité de la mer . 39. Contrastes, calme ou agite, glacé ou bouill
19 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
lles, Et du fleuve Egyptus les rivages fertiles ; Mais la terre et la mer , et l’âge et les malheurs, Ont épuisé ce corps fa
Souverain Jupiter ; Soleil, qui vois, entends, connais tout ; et toi, mer , Fleuves, terre, et noirs dieux de vengeances tro
urs coteaux. La Provence odorante et de Zéphyre aimée Respire sur les mers une haleine embaumée, Au bord des flots couvrant,
3. Dirai-je ces travaux, source de l’abondance, Ces ports où des deux mers l’active bienfaisance Amène les tributs du rivage
20 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
s terres, bientôt l’espace ne fut plus tendu que du double azur de la mer et du ciel, comme une toile préparée pour recevoi
flot à se courber comme une côte lointaine, un escadron de chiens de mer à passer à l’horizon, l’espace s’ouvrait subiteme
’idée de l’étendue lorsqu’une brume légère rampait à la surface de la mer , et semblait accroître l’immensité même. Oh ! qu’
rêveries ils nous plongent, soit que l’imagination s’enfonce sur les mers du Nord, au milieu des frimas et des tempêtes, so
rd, au milieu des frimas et des tempêtes, soit qu’elle aborde sur les mers du midi, à des îles de repos et de bonheur ! « Il
s le Sombre azur du dôme céleste, la lune au milieu du firmament, une mer sans rivage, l’infini dans le ciel et sur les flo
oir, il faisait un profond calme, nous nous trouvions dans ces belles mers qui baignent les rivages de la Virginie ; toutes
a nuit, une trombe, brillante des couleurs du prisme, s’élevait de la mer comme un pilier de cristal supportant la voûte du
dispersés çà et là, formaient des îles d’ombres flottantes sur cette mer immobile de lumière. Auprès, tout aurait été sile
 ! Hélas ! quel miel jamais n’a laissé de dégoûts ?            Quelle mer n’a point de tempête ? 3° L’illusion féconde ha
n : Hélas ! quel miel jamais n’a laissé de dégoûts ?          Quelle mer n’a point de tempête ? C’est une métaphore demi
21 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
t au rivage, rompent les amarres de leurs navires et les roulent à la mer . Tout serait perdu sans Ulysse, qui seul résiste
s reviennent au conseil « avec un murmure pareil au bruit que fait la mer , quand elle brise contre le vaste rivage ses vagu
s, manteau et tunique, et fouetter ignominieusement sur le bord de la mer  ! » Ce disant, il le frappe de son sceptre à la
, le marin s’ennuie sur son vaisseau battu par les tempêtes et par la mer soulevée ; et nous, voilà neuf ans que nous somme
tours plus soudains et des caprices plus inexplicables que ceux de la mer  ; il a pour ses favoris la passion violente et me
nce et en splendeur. Leur port se remplit de navires ; les îles de la mer Ionienne et les côtes d’Italie leur font une cein
sa cité marchande, où déborde la démocratie athénienne, et au loin la mer et les îles tributaires. Ce spectacle de la grand
i les îles et la Chersonèse de leurs colonies, conquis l’empire de la mer et la prééminence sur toute la Grèce. Ces rudes o
oilà l’arbitre de la Grèce. Quand il aura pris Olynthe, la clef de la mer , et franchi le pas des Thermopyles, il en sera le
n de s’enrôler et de quitter sa belle Athènes pour les fatigues de la mer et les hasards des combats. Ils n’étaient plus ce
Démosthène connaissait cette multitude comme un bon pilote connaît la mer qui a bercé son enfance. C’est plaisir de voir av
22 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
français. Au sortir de là, je suis arrivé à Savone, où j’ai trouvé la mer un peu plus émue l’il ne fallait pour le petit va
un jour ! Enfin, je suis échappé des bandits, des Espagnols et de la mer . Lecture. — La Provence en hiver. Vol. II, nº 1
s de ces rocs entassés jusque dix mille pieds au-dessus du niveau des mers . Il y a bien entre les escarpements et les abîmes
irais l’heureuse situation de la ville de Tyr qui est au milieu de la mer , dans une île : la côte voisine est délicieuse pa
di. Elle est rafraîchie par le vent du nord qui souffle du côté de la mer . Ce pays est au pied du Liban dont le sommet fend
nent ce jardin. C’est auprès de cette belle côte que s’élève, dans la mer , où est bâtie la ville de Tyr. Cette grande ville
ille semble nager au-dessus, des eaux, et être la reine de toutes les mers . Les marchands y abondent de toutes les parties d
lle a deux grands môles semblables à deux bras qui s’avancent dans la mer , et qui embrassent un vaste port. On voit connue
res, et ces navires sont si nombreux, qu’à peine peut-on découvrir la mer qui les porte. Tous les citoyens s’appliquent au
le miracle que Dieu fit en faveur des Hébreux, lors du passage de la mer Rouge. Le prophète s’y abandonne à des transports
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
les avoir encore égalées, combattaient Carthage tour à tour sur cette mer et aux plaines de Zama. La victoire ne les abando
ssance, la république l’arbitre de l’Europe, veut qu’elle le soit des mers et des nations les plus lointaines. Première
arcs de triomphe. Eh quoi ! aurions-nous donc bravé les saisons, les mers , les déserts ; vaincu l’Europe plusieurs fois coa
, qui s’est tellement emparée du commerce du monde et de l’empire des mers , qu’elle peut seule aujourd’hui résister à la mar
erce aujourd’hui, est intéressée à l’indépendance et à la liberté des mers . La destruction des principes révolutionnaires ?
errible qui, pour remplir l’Orient et l’Occident, se lève du sein des mers et retourne s’y abîmer !!! »
24 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
χθεῖ γὰρ μέγα κῦμα ποτὶ ξερὸν ἐπείροιο. (Od. Ε. 402). Le bruit de la mer au milieu du calme de la nuit ? Βῆ δ᾿ ἀκέων παρὰ
aut des monts d’un bruit tumultueux On entend les éclats ; tantôt les mers profondes Soulèvent en grondant et balancent leur
dans un profond silence ; L’aquilon se taisait dans les bois, sur les mers  ; Les habitants des eaux, les monstres des désert
Qu’un doux ruisseau murmure en vers plus doux encore. Entend-on de la mer les ondes bouillonner ? Le vers, comme un torrent
25 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — S — article »
t les Tartares d’Europe d’aujourd’hui, qui habitoient les bords de la mer Noire et de la mer d’Azoph. (Voyez le mot Scythie
rope d’aujourd’hui, qui habitoient les bords de la mer Noire et de la mer d’Azoph. (Voyez le mot Scythie dans les notes, à
26 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
ers devoirs. In altum solvere naves (sous-ent. mare). Gagner la haute mer . On sous-entend aussi le substantif construit ave
3, l. I. O vaisseau, de nouveaux flots vont te reporter sur la haute mer  ! Oh ! que fais-tu ? Tiens-toi fortement dans le
2° Le tout pour la partie, comme le fleuve pour l’eau du fleuve, la mer pour l’eau de la mer, l’arbre pour l’une de ses b
partie, comme le fleuve pour l’eau du fleuve, la mer pour l’eau de la mer , l’arbre pour l’une de ses branches. Ex. : Aut Ar
Auri sacra fames. Sainte soif de l’or (pour dire soif exécrable). La mer Noire, qui est très-dangereuse pour la navigation
n, se nomme Pont-Euxin, Pontus-Euxinus, par euphémisme ; c’est-à-dire mer favorable aux voyageurs. Voilà pourquoi Ovide a d
vorable aux voyageurs. Voilà pourquoi Ovide a dit que le nom de cette mer était un mensonge : Quem tenet Euxini mendax co
abandonner. Et freta destituent nudos in littore pisces. Virg. Et les mers laisseront les poissons à sec sur le rivage. C
XXXVIII. — Mare, æquor, pontus, pelagus, fretum, salum. Mare, la mer . Terrâ marique aliquem conquirere. Cic. — Æquor (
vocant. Cic. — Pontus. Ce mot, selon les uns, désigne la partie de la mer depuis les Palus-Méotides jusqu’à Ténédos, et par
s les Palus-Méotides jusqu’à Ténédos, et par métonymie, il désigne la mer en général. Selon d’autres, il serait tiré de Pon
mer en général. Selon d’autres, il serait tiré de Pontus, dieu de la mer , plus ancien que Neptune. Il se prend pour la mer
Pontus, dieu de la mer, plus ancien que Neptune. Il se prend pour la mer  : Hyems aspera ponti. Virg. — Pelagus désigne une
e prend pour la mer : Hyems aspera ponti. Virg. — Pelagus désigne une mer profonde, la pleine mer. Ut pelagus tenuere rates
ems aspera ponti. Virg. — Pelagus désigne une mer profonde, la pleine mer . Ut pelagus tenuere rates. Virg. — Fretum (ab und
re rates. Virg. — Fretum (ab undarum fremitu), un détroit, lieu où la mer est resserrée entre deux terres. — Salum (de sal
rrée entre deux terres. — Salum (de sal ou de αϰλευω, agiter) est une mer agitée. Spumante salo fit sonitus. Virg. CXXXI
ntur. Cic. — Tranquillus, calme, tranquille ; se dit proprement de la mer . Maris tranquillitas. Cætera videntur esse tranqu
: Subducere naves, classem, parce que la terre est plus élevée que la mer . — Subtrahere (trahere sub), détourner, soustrair
empestas, procella. Tempestas, tempête, ouragan sur terre ou sur mer . Tempestas cum grandine ac tonitribus. Liv. — Pro
(de pro et de l’inusité cellere, émouvoir) est un vent impétueux sur mer , un orage. Procellæ exagitant mare. CCXXXIX. 
27 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
e VI, p. 189 sqq. Remontrance au peuple de France O ciel ! ô mer  ! ô terre ! ô Dieu pere commun Des Juifs, et des
Portent ton nom jusqu’aux flots escumeux De la grand’mer, et puis la mer bruyante Le pousse aux vents, et les vents jusqu’
nne ma voix A ce mois Qui prend le surnom de celle Qui de l’eseumeuse mer Vit germer Sa naissance maternelle258. (Bergeri
s les peuples du monde ou sont de moy sujetz Ou Nature les a delà les mers logez. (Les Juifves, acte II.) II. César A
scurement par ce goufre ramer, Sage, ne doit jamais cingler en haute mer , Ains cotoier la rive, ayant la loi pour voile, P
moment. Ja les confuses eaus Perdent leurs premiers bords, et dans la mer salee, Ravageant les moissons, courent bride-aval
rd, ja Nerée est sans marge, Les fleuves ne vont plus se perdre en la mer large ; Eus-même sont la mer ; tant d’occans dive
Les fleuves ne vont plus se perdre en la mer large ; Eus-même sont la mer  ; tant d’occans divers Ne font qu’un océan ; même
t sur flot Elles gaignent au pié377. Tous les fleuves s’abaissent. La mer r’entre en prison. Les montaignes renaissent. Les
t les presens des riches pastoureaux. Il ne craint jamais faire en la mer de naufrage, Il se rit de celuy qui risque à son
Quand la nuict tascheroit en sa nuict vous cacher, Vous enceindre la mer , vous enlever la nue, Vous ne fuirez de Dieu ni l
e. Transis475, desesperés, il n’y a plus de mort Qui soit pour vostre mer des orages le port : Que si vos yeux de feu jette
ée. Quand il ne trouve à la fin que du vant. Il ne fremist, quand la mer courroucée Enfle ses flots, contrairement poussée
au, Le fameux océan luy servît de tombeau, Et depuis de son nom cette mer fut nommée : Bien-heureux le malheur qui croist l
qui n’aymera la danse, Ny au banquet qui ne voudra manger, Ny sur la mer qui craindra le danger, Ny à la Cour qui dira ce
l est, se condamne lui-mesme, A fuir ou mourir… Bien semble estre la mer une barre assez forte Pour nous oster l’espoir qu
ui, bornant le monde aux bords de son domaine, Ne croit point d’autre mer que la Marne ou la Seine ! En cet heureux estat,
qui du néant a tiré l’univers, Lui qui dessus la terre a répandu les mers , Qui de l’air étendit les humides contrées, Qui s
is on ne les connoît que quand il n’est plus temps. Lorsque sur cette mer on vogue à pleines voiles, Qu’on croit avoir pour
semble en nombreuses compagnie, aux champs de bataille de terre et de mer , où son ami devint un des héros des guerres de Ri
tonnerres ; Et l’univers qui dans son large tour Voit courir tant de mers , et fleurir tant de terres, Sans sçavoir où tombe
« Tu veux, et sous tes mains la nature est forcée. « Tu commandes aux mers , au souffle des zéphirs, « À ta propre pensée, et
s regards étonnés, Sur cent vallons fleuris doucement promenés, De la mer de Genève admirent l’étendue ; Et les Alpes de lo
s Qui paroient le printemps et bravoient les orages, Sa tige dans les mers soutient d’autres assauts Et brise fièrement la c
s d’oliviers toujours verts, Dont la pâleur s’unit au sombre azur des mers , J’égarai mes regards sur ce théâtre immense ! Co
rocs caverneux engloutir les bouillons. Ce mouvement, ce bruit, cette mer turbulente, Roulant, montant, tombant en montagne
ur le papier. C’est l’Hermès, qui eût été l’épopée de la terre et des mers , de L’Océan éternel où bouillonne la vie, et de
Et du fleuve Egyptus les rivages fertiles1220 ; « Mais la terre et la mer , et l’âge et les malheurs, « Ont épuisé ce corps
ain Jupiter ; « Soleil, qui vois, entends, connais tout1222 ; et toi, mer , « Fleuves, terre, et noirs dieux des vengeances
re, et les notes dansantes. Puis, déchaînant les vents à soulever les mers , Il perdait les nochers dans les gouffres amers.
urs coteaux. La Provence odorante et de Zéphyre aimée Respire sur les mers une haleine embaumée, Au bord des flots couvrant,
s. Dirai-je ces travaux, source de l’abondance, Ces ports ou des deux mers l’active bienfaisance Amène les tributs du rivage
ondir dans mes gras pâturages ; Tantôt, l’œil égaré sur la plaine des mers , Je verrai les Tritons dans ces routes liquides P
amollis et fondus, Se changent en vapeurs et pèsent sur nos têtes. La mer gronde ; les vents, précurseurs des tempêtes, Cou
te1301. Longtemps aucun ne l’a cru ; On disait : Il va paraître ; Par mer il est accouru ; L’étranger va voir son maître. Q
gueil, d’espérance et de joie. « Hydra vogue, la riche Hydra, Sur la mer escortée en reine Par les dauphins de Typarène, E
ux, Pour jeux et pour plaisirs l’écume et les cordages, Pour école la mer , pour maîtres les orages : Hydra n’a point de cha
elle a des vaisseaux ; Ses laboureurs sont sur les eaux, Et c’est la mer qu’elle sillonne ; Ni pampre ni raisin ne rit dan
s, La foudre et l’éclair dans la nue, La vague aux bords grondans des mers , L’étoile de ses feux voilée, L’astre endormi sur
ace, Et ce firmament que retrace Le cristal ondulant des flots ! Les mers d’où s’élance l’aurore, Les montagnes où meurt le
asard, Je m’assieds en silence, et laisse ma pensée Flotter comme une mer ou la lune est bercée. L’harmonieux éther1333, d
ns l’air et trembler dans l’espace, Comme on voit jusqu’au fond d’une mer en repos L’ombre de son rivage onduler sous les f
reploie, Où le regard confus dans les vapeurs se noie, Un golfe de la mer , d’îles entrecoupé, Des blancs reflets du ciel pa
ères sans voix ; Nulle feuille ne tremble à la voûte des bois ; Et la mer elle-même, expirant sur sa rive, Roule à peine à
Déchaînée, en noirs tourbillons, Quand son souffle poussait sur cette mer troublée Les drapeaux frissonnants, penchés dans
tonnerres, Seigneur, ne sont pas nécessaires À la perle que font les mers  ? Pourtant, cette tempête est lourde Aux princes
, cette tempête est lourde Aux princes comme aux nations. Oh ! quelle mer aveugle et sourde Qu’un peuple on révolutions ! Q
lui, sans trêve, Sans repos, sans sommeil ; il atteignit la grève Des mers dans le pays qui fut depuis Assur. « Arrêtons-nou
Vers le midi, Juda, grand et stérile, étale Ses sables où s’endort la mer occidentale ; Plus loin, dans un vallon que le so
Le fleuve aux grandes eaux se range quand je passe, Et la voix de la mer se tait devant ma voix. Lorsque mon peuple souffr
, Des plaines et des fleurs les gracieux royaumes, Et des fleuves aux mers le cours était réglé Dans un ordre parfait qui n’
rne. Le Cor, conte. — Calmann Lévy, éditeur.) La bouteille à la mer Quand un grave marin voit que le vent l’empor
les mâts brisés pendent tous sur le pont, Que dans son grand duel la mer est la plus forte Et que par des calculs l’esprit
navire est coulé, sa vie est révolue1387 : Il lance la bouteille à la mer , et salue Les jours de l’avenir qui pour lui sont
t la couvrent des plis d’un épais manteau blanc. Les noirs chevaux de mer la heurtent, puis reviennent ; La flairer avec cr
ardente1389 elle monte en roulant. Un jour, tout était calme, et la mer Pacifique, Par ses vagues d’azur, d’or et de diam
n navire y passait majestueusement ; Il a vu la bouteille aux gens de mer sacrée ; Il couvre de signaux sa flamme diaprée,
er sacrée ; Il couvre de signaux sa flamme diaprée, Lance un canot en mer et s’arrête un moment. Mais on entend au loin le
is né pour ces temps où les fleurs de ton front Couronnaient dans les mers l’azur de l’Hellespont. Je suis un citoyen de tes
voici l’ombre1408 ? » Descendrons-nous cueillir la perle au fond des mers  ? Mènerons-nous la chèvre aux ébéniers amers1409 
Le sang coule à longs flots de sa poitrine ouverte ; En vain il a des mers fouillé la profondeur : L’Océan était vide et la
vage, Il pousse dans la nuit un si funèbre adieu, Que les oiseaux des mers désertent le rivage, Et que le voyageur attardé s
Sifflait et pleuvait dans les airs ; Que dans Paris entier, comme la mer qui monte, Le peuple soulevé grondait, Et qu’au l
vents sur la montagne à travers les grands pins1446 La beauté de la mer aux murmures sans fins, Le silence des monts bala
vents sauvages De leurs pieds vagabonds balayeront les plages1447 La mer réfléchira toujours dans un flot pur Et l’océan d
ais ! — Je vois les toits de ton village Baignés à l’horizon dans des mers de feuillage, Une grêle fumée au-dessus, dans un
rmant de leurs beaux noms le doux nom de Létâ ; C’est l’El-Orn que la mer sale de son écume, Et le triste Aber-Vrarh envelo
 ! ô forêts ! pierres sombres et hautes, Bois qui couvrez nos champs, mers qui battez nos côtes, Villages où les morts erren
enêts et des landes s’exhale, Lorsque je vis le flux, le reflux de la mer , Et les, tristes sapins, se balancer dans l’air ;
encor, Sur la neige d’argent et sur le sable d’or, Dans l’haleine des mers et dans celle des plaines, Dans la vapeur qui fum
asse et repasse ; Et, même aux plus beaux jours, la voix qui sort des mers Atteste un mal obscur dans leurs gouffres amers.
œuvre poétique : matelots, paysans et soldats, héros des Poèmes de la Mer (1852), de Laboureurs et Soldats (1854, réimprimé
Son originalité propre est d’avoir le premier consacré un poème à la mer , son début, publié avec le titre « ambitieux, dit
c le titre « ambitieux, dit-il, sous son apparente simplicité » de la Mer , en 1835, enrichi depuis et devenu les Poèmes de
icité » de la Mer, en 1835, enrichi depuis et devenu les Poèmes de la Mer . Enfant de Marseille, il a d’abord vu et chanté l
e, Comme un soupir d’enfant qui dort et parle en songe. Silence de la mer , sommeil du firmament ! Est-il rien de plus doux
t, tandis que ce feu, comme un reflet d’étoile, Brille au loin sur la mer , il chante sous sa voile : Il chante, car sa pêch
ntend plus les murmures humains. Mais sur le sable au loin chante la mer divine, Et des hautes forêts gémit la grande voix
Et l’air sonore, aux cieux que la terre illumine, Porte le chant des mers et le soupir des bois1541. (Poèmes antiques. — 
érofliers1542, D’une eau pure trempés, s’éveillaient par milliers. La mer était sereine, et sur la houle claire, L’aube viv
nord Ô neiges, qui tombez du ciel inépuisable, Houles des hautes mers qui blanchissez le sable, Vents qui tourbillonnez
ssent sans fin ; Elle endort le Chili, les villes, les rivages, Et la mer Pacifique et l’horizon divin ; Du continent muet
lier, Baigné d’une lueur qui saigne sur la neige1558, Il attend cette mer sinistre qui l’assiège : Elle arrive, déferle et
slez de grandes et larges fueilles qui se trouvent sur la grève de la mer  : il porte la barbe longue et herissee de couleur
grace ; elle a un pié en l’air, et l’autre planté sur une coquille ne mer , conduisant d’une main un petit enfant portant de
ectif masculin essaim. 258. Vénus Ἀφροδίτη (ἀφρός, écume), née de la mer . Le mois d’avril (de aperire, ouvrir [le sein de
Il mourut poursuivant une haute advanture ; Le ciel fut son désir, la mer sa sépulture : Est-il plus beau dessein ou plus r
dant. 974. Ibid., II, 3 : Les bords de l’Hellespont, ceux de la mer Egée Offrent une matière à son ambition… 975.
encontrer, soit en paix, soit en guerre, Toute chose contraire et sur mer et sur terre ; Que le Tage et le Pô, contre toi r
ût pu admirer ceux-ci : En un lieu retiré, solitaire et paisible, La mer laisse dormir sa colère terrible, Et sous deux gr
beau les campagnes ; Sur son papier chinois il a vu les montagnes, La mer a l’Opéra, les forêts à Longchamps ; —  …… à tra
rès des rocs d’âge en âge entassée, En flots âpres et durs brille une mer glacée. À peine sur le dos de ces sentiers luisan
sonnels, ses amitiés, ses joies, ses regrets. Il y place, au bord des mers , des fleuves, sous les grottes, sous les ombrages
t. Dès 1668 Boileau disait (Ép., 1) : J’entends déjà frémir les deux mers , étonnées De voir leurs flots unis au pied des Py
scours en l’air ; J’ai vu le terrible Neptune Sortir tout frisé de la mer . J’ai vu le maître du tonnerre, Attentif au coup
vers suivants que lui inspiraient, aux mêmes lieux, mais à 32 ans, la mer et les bois. On suit ainsi les étapes de son imag
bois. On suit ainsi les étapes de son imagination et de son âme : La Mer et les Bois. Tancarville, 1817. Jeune, j’aimais
une, j’aimais les bois. Sous leurs vertes ramures Qui des flots de la mer imitent les murmures. J’ai bien souvent erré, non
tre marin, mentionné dans le livre de Job. — Alcyon, ou hirondelle de mer (Ἅλς, mer ; κύων, de κύειν, faire des petits). Le
mentionné dans le livre de Job. — Alcyon, ou hirondelle de mer (Ἅλς, mer  ; κύων, de κύειν, faire des petits). Les anciens
r ; κύων, de κύειν, faire des petits). Les anciens racontaient que la mer reste calme quand l’alcyon fait son nid sur les e
chrétienne un cri « Pan est mort ! » courut le long des rivages de la mer Égée. Il annonçait la fin du paganisme. 1361. Pl
x vaisseau, sans agrès et sans voiles, Qui flotte, globe noir dans la mer des étoiles, Et qui porte nos maux, fourmillement
ts. (L’Art d’être grand’père, l’Épopée du Lion.) Ces lames que la mer amincit sur la grève. Où les longs cheveux verts
les larges et éclatantes perspectives des horizons de la terre, de la mer et des cieux, et dresse au-dessus du vaste camp d
, dont la propriété appartient à l’État. Épave maritime, objet que la mer rejette sur ses bords. Étym. ; pavidus, parce que
ous mon âme, au gré de ses illusions, Vole et franchit les temps, les mers , les nations ; Va vivre en d’autres corps, s’égar
sensations que produisent le soir, la lune, la cloche, la grève et la mer , et qui, l’attendrissant, se transforment en sent
euill. d’aut., XXXVII.) 1431. Houle, mouvement d’ondulation que la mer conserve après une tempête. Que de fois n’a-t-on
aplomb sur un terrain pierreux… Le murmure des pins sur le bord de la mer …                       …… Bruyantes et gonflées L
r…                       …… Bruyantes et gonflées Les sources vers la mer vont dégorger leurs eaux, Et les rocs de Penmark
s qu’elle formait, aveuglé-né. — Cédron, torrent qui se jette dans la Mer Morte et sépare Jérusalem de la montagne des Oliv
le de Palestine (Galilée). Son lac, appelé aussi Lac de Génézareth et Mer de Galilée, est, traverse du N. au S. par le Jour
Autour ne lui sans fin le silence et le vide, Et du sable éternel la mer morte et livide. La lumière inondant son immense
eu.) 1491. Le mot est de Boileau, Épître VII, à Racine. 1492. La mer avait eu son peintre, Joseph Vernet ; elle n’avai
imait comme une patrie, l’embrassa tout entière dans ses Poèmes de la mer . Dans le premier livre il n’a de limites que l’Oc
le destin fut pour nous bien amer : Ô misère ! vivants avoir couru la mer Vingt fois de l’un à l’autre pôle, Usé dans la te
ont évanouis ! Combien ont disparu, dure et triste fortune ! Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune, Dans l’aveugle
e, Que chante un mendiant à l’angle d’un vieux pont… monte jusqu’aux mers polaires ; Formidables déserts ! solitudes sans
eux) ; la mélancolie, Pensive et recueillie Aux bords silencieux des mers , n’y rêve pas comme dans Ischia ou le Golfe de B
voit sous des flots clairs La perle et le corail briller au fond des mers . « Celles-ci. leur disais-je, avec le ciel sont n
28 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
e sur les vents. Fait-il entendre sa parole ? Les cieux croulent, la mer gémit ; La foudre part, l’aquilon vole, La terre
errer : Son doigt a tracé les limites Où leur fureur doit expirer. La mer , dans l’excès de sa rage, Se roule en vain sur le
ux fondent d’un vol rapide, Soudain les flots émus des deux profondes mers D’un choc impétueux s’élancent dans les airs. La
. Oui, tu vois en moi seule et le fer et la flamme, Et la terre et la mer , et l’enfer et les cieux, Et le sceptre des rois
29 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — I — article » p. 414
eil fondit la cire de ses ailes ; et il tomba dans cette partie de la mer Egée (aujourd’hui l’Archipel), qui fut nommée dep
e Crète, et que son fils n’ayant pas dirigé les voiles, tomba dans la mer , et s’y noya. On ajoute que cet habile ouvrier av
30 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
’huile. C’est ainsi que Vulcain se prend pour le feu, Neptune pour la mer et les eaux en général, Mars pour la guerre, etc.
attentats ? Jamais ont-ils franchi, pour piller mes domaines, Et les mers et les monts qui séparent nos plaines ? M’ont-ils
rait sur des épis de blé sans les faire plier, ou sur les flots de la mer sans enfoncer, sans même se mouiller la plante de
nte cette pensée de Pitcairn, au sujet de la Hollande conquise sur la mer  ? Tellurem fecere Dii ; sua littora Belgæ :     
tre les Dieux créant le monde, et les Belges opposant un rempart à la mer , et la repoussant dans ses limites ? C’est peu :
, Qui paraient le printemps et bravaient les orages, Sa tige dans les mers soutient d’autres assauts, Et brise fièrement la
du sentiment aux arbres, aux fleuves, aux animaux, etc. Ici, c’est la mer indignée qui rugit : Atque indignatum magnis str
ement l’étable solitaire. (Delille). J’entends déjà frémir les deux mers étonnées De voir leurs flots unis aux pieds des
31 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
comme un nageur sous l’onde ; Leur front noir reparaît parfois sur la mer blonde. Plongeant leurs bras actifs dans les flot
inie. J’ai passé une demi-heure à contempler cela, et à me figurer la mer , surface verte et bondissante. » Elle disait enco
tre, font de loin l’effet des vagues ; le grand champ du nord est une mer jaune. A tout moment tu verrais papa à la fenêtre
32 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
. « Quel plaisir d’être assis, à la pointe du jour, sur le bord de la mer  ! sans doute le passage des ténèbres à la lumière
xcitent en nous des sensations plus ou moins vives. Sur le bord de la mer , avant les premières lueurs de l’aurore, l’air es
nimaux furent exterminés. Un lac épais et sulfureuxa, vaste comme une mer , prit la place de ces fertiles campagnes. Un air
nt l’onde salée, laissaient loin derrière eux un vaste sillon dans la mer . Leurs yeux étaient enflammés, et leurs bouches é
eau du monde, Il contemple du haut des airs L’olympe, la terre et les mers Remplis de sa clarté féconde, Et jusques au fond
a Déesse était sur le penchant d’une colline : de-là on découvrait la mer quelquefois claire et unie comme une glace, quelq
33 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
euve et cent mondes divers, Aux yeux de nos Jasons sortis du sein des mers  ; Homère, pour la collection des œuvres de ce p
leuves français les eaux ensanglantées Ne portaient que des morts aux mers épouvantées, l’idée que nous nous faisons de l’e
elle existe chez eux à l’état de catachrèse. C’est le Pont-Euxin, la mer hospitalière, parce qu’elle était la plus orageus
mer hospitalière, parce qu’elle était la plus orageuse de toutes les mers connues ; ce sont les Euménides, comme qui dirait
34 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
né au milieu des orages d’une révolution, rejeté par elle au delà des mers , y grandissant librement, en dehors de toute imit
issait à quelque distance parmi les débris d’une tour, et le vent des mers sifflait sur la bruyère de Cona. Maintenant la re
dispersés çà et là, formaient des îles d’ombres flottantes sur cette mer immobile de lumière. Auprès, tout aurait été sile
s de la nature ; et, tandis que le courant du milieu entraîne vers la mer les débris des pins et des chênes, on voit, sur l
le Tenaze. 3. Sommes-nous dans l’Amérique du Nord ? sommes-nous aux mers de Délos, où nous voyons voguer une théorie ? 1.
35 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
é et l’ignorance sont blâmables. — 2. Toutes les terres et toutes les mers obéissaient aux Romains. — 3. La politesse et l’a
de toutes parts autour d’elle. Elle est entourée de tous côtés par la mer . Elle paraît rester immobile ; mais elle ne l’est
ieuses de Sylla. — 9. La côte de l’Italie est baignée à droite par la mer Tyrrhénienne, à gauche par la mer Adriatique. — 1
’Italie est baignée à droite par la mer Tyrrhénienne, à gauche par la mer Adriatique. — 10. Alexandre aimait le costume et
L’éloquence fait le plus bel ornement des grandes dignités. — 13. La mer est souvent fatale aux avides navigateurs. — 14.
s ou ridicules. Ainsi ils adorèrent les éléments, le ciel, le feu, la mer , la terre, les fleuves, les fontaines, les bêtes.
cine, furent mis au rang des dieux. Castor et Pollux avaient purgé la mer des pirates qui l’infestaient ; ils furent pour c
n par une aveugle fatalité. — 2. Le mur de Syracuse est baigné par la mer . — 3. Certaines personnes font leurs délices de l
t le royaume du ciel, d’où il lançait ses foudres contre la terre. La mer avec toutes les îles échut à Neptune ; il est rep
s ; l’Asie tomba en leur pouvoir ; enfin toute la terre et toutes les mers furent à eux. — 2. Rome ne fut pas seulement pris
leuves ; il roule des eaux dont la couleur diffère peu de celle de la mer . — 11. Souvent la volupté est aux prises avec la
lants, il a allumé le soleil, cet éclatant flambeau ; il a répandu la mer autour de la terre. — 13. Le soleil communique à
r famine après un long siége. — 10. Moïse, averti par Dieu, frappa la mer de sa verge et l’entr’ouvrit. — 11. Quand l’aigle
s d’acharnement que de succès. — 3. L’île de Délos est située dans la mer Égée. — 4. Lutèce était une ville des Parisiens,
nsumés par un incendie à Alexandrie en Égypte. — 13. Conon a fait sur mer de grandes choses. — 14. Marcellus assiégea Syrac
de grandes choses. — 14. Marcellus assiégea Syracuse par terre et par mer . — 15. Les serpents rampent sur la terre. — 16. A
Dans la première guerre punique, les Carthaginois furent vaincus sur mer , aux îles Égates, par Caïus Lutatius, consul Roma
Au commencement de la guerre civile, César se dirigea, en longeant la mer Supérieure, sur Brindes où Pompée et les consuls
. Les grues, se dirigeant vers des climats plus chauds, traversent la mer . § 165. Question UNDE. version 92. 1
11. Pompée, envoyé à la poursuite des pirates, les chassa de toute la mer dans les quarante jours. — 12. Quinctius Cincinna
dans tout l’univers. — 3. Les matelots audacieux parcourent toute la mer . — 4. Le sang se répand du cœur dans tout le corp
d’où il alla aborder à l’île de Délos. Après avoir traversé plusieurs mers , il arriva en Sicile, où il perdit son père Anchi
re deux fois les fleurs du printemps. Rien de plus hospitalier que sa mer . Là sont ces ports fameux, Caiète, Misène, et Bai
d’eau tiède, et le Lucrin, et l’Averne, qui semblent des asiles où la mer vient se reposer. Là s’élèvent ces montagnes cour
le de toutes, le Vésuve, qui rivalise avec les feux de l’Etna. Sur la mer sont les villes de Formies, de Cumes, de Pouzzole
sible chars][texte coupé] rogum viva imponebatur. — 8. Evander Arcas, Mer [illisible chars][texte coupé]curii et Carmentis n
’Arménie, depuis la Cappadoce jusqu’à l[illisible chars][texte coupé] mer Égée, a une longueur de onze cents milles ; sa la
debemus. corrigé. 1. Le monde obéit à Dieu, et la terre et la mer lui sont soumises. — 2. La patrie est notre mère
attire le fer à soi. — 2. Égée, fils de Neptune, se précipita dans la mer qui prit le nom mer de Égée. — 3. La bonne santé
 — 2. Égée, fils de Neptune, se précipita dans la mer qui prit le nom mer de Égée. — 3. La bonne santé est plus agréable po
 — 15. Quel homme qu’Achille ! — 16. Quelle n’est pas la beauté de la mer  ! — 17. Quelle activité, quelle ardeur à l’ouvrag
l Dieu leur donna plus tard sa loi. Les Hébreux fugitifs passèrent la mer Rouge, un ange marchant devant eux et séparant le
ne grande armée de ses sujets, et étant entré inconsidérément dans la mer encore entr’ouverte, les eaux se rejoignirent, et
avec ses feux divers, la terre avec ses plaines et ses montagnes, la mer avec les fleuves, les étangs et les fontaines. Ma
nt ainsi le soleil et la lune, et pareillement le feu, la terre et la mer , qu’ils appelaient des noms de Vulcain, de Vesta,
et admirable par sa position. En effet, située au débouché même de la mer Adriatique, elle envoyait ses vaisseaux dans tous
en Sicile. Le port était dominé par le théâtre, qui avait vue sur la mer , ce qui fut pour cette malheureuse cité la cause
rdit son camp, et fut contraint à s’enfuir dans sa Grèce, au-delà des mers . Alors entra dans les murs de Rome le triomphe le
ue la race d’Abraham se multiplierait comme les grains de sable de la mer et les étoiles du ciel. — 4. Caton pensait que l’
s vicissitudes humaines. Je me promenais un jour sur le bord de la mer , lorsque je vis tout à coup un corps humain, qu’u
 ; ils ajoutent que, comme les Phéniciens se trouvaient maîtres de la mer , ils l’apportèrent d’Egypte en Grèce, et qu’on le
ses jours en exil ; et il ordonna en mourant de jeter ses restes à la mer , craignant que, s’ils étaient rapportés à Sparte,
digne d’estime. — 3. On commença à assiéger Syracuse par terre et par mer à la fois. — 4. On ne doit pas courir après la gl
Comme Xerxès, roi de Perse, venait attaquer la Grèce par terre et par mer , et que l’on disait qu’il en voulait principaleme
onnant aucune ruse, livra bataille le lendemain dans un endroit où la mer était fort étroite, position très-désavantageuse
e le croit plus dans la suite. — 11. Auguste pouvait-il se rendre par mer en quelque lieu, il prenait cette voie de préfére
que nous habitons ; lorsqu’ils apercevraient tout à coup la terre, la mer et le ciel ; lorsqu’ils contempleraient le soleil
36 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
arque, et l’épithète blanchissante qui ne change guère d’aspect de la mer aux yeux du barde, il n’y a que des éloges à donn
x avec nous ne font ni paix ni trêve. Ou la terre s’entr’ouvre, ou la mer se soulève. Nous-mêmes à l’envi, déchaînés contre
ous y voici. Pendant que nous mangions, il a fait mettre la galère en mer , et se voyant éloigné du port, il m’a fait mettre
ue je vais envoyer la justice après lui. SCAPIN. La justice en pleine mer  ! Vous moquez-vous des gens ? GÉRONTE. Il faut, S
ris, race au cœur dépravé, Race ardente à mouvoir du fer ou du pavé ! Mer , dont la grande voix fait trembler sur les trônes
pluie descendit d’un nuage ; confuse, en découvrant l’immensité de la mer  : « Quelle étendue, dit-elle, que de flots ! et q
aines attristées, lorsqu’une légion de grues arriva sur le bord de la mer , se disposant à chercher une région hospitalière
age nécessaire pour une fuite lointaine. Malheureuse que je suis ! la mer est le tombeau qui m’attend. Pourquoi le cruel ne
se vit souvent obligée de se reposer sur es feuilles de lotus dont la mer était jonchée. Le chagrin et la souffrance lui ar
approche de la mort, la mort sans sépulture. On vit sur un esquif, de mers en mers jeté, L’œil affamé du fort sur le faible
de la mort, la mort sans sépulture. On vit sur un esquif, de mers en mers jeté, L’œil affamé du fort sur le faible arrêté..
même des débris ; L’univers écrasé ne jetait plus ses cris. Quand la mer eut des monts chassé tous les nuages ; On vît se
s ; Et les rayons du jour dévoilant leur trésor. Lançaient jusqu’à la mer des jets d’opale et d’or ; La vague était paisibl
Albion disparaissant dans l’horizon lointain. Encore une fois sur les mers  ! oui, encore une fois ! Les vagues bondissent so
s brisants : rien n’égalait le charme qu’ils avaient pour moi : si la mer irritée les rendait plus terribles, mes craintes
  Lord Byron. N° 102. — Les Nuages. Lorsque j’étais en pleine mer , et que je n’avais d’autre spectacle que le ciel
aient dans la plaine. Le poisson ne trace pas sur la surface de cette mer des sillons capricieux ; l‘insecte n’y promène pa
parence d’ éclair continuel ; ce ciel, à son tour, se reflète dans la mer , et la nature est embrasée par cette triple image
uronnant de brûlantes contrées. Et de glaciers enfin, vaste et solide mer , Où règne sur son trône un éternel hiver ? Là, pr
perdons de vue toute terre la journée, nous faisons bonne route ; la mer est douce, mais des signes précurseurs de tempête
e fois qu’il tombe sur le flanc, ses mâts semblent s’écrouler dans la mer comme des arbres déracinés, et la vague, écrasée
, craque et se froisse comme s’il allait s’entr’ouvrir ; les coups de mer sur la poupe retentissent de moment en moment com
nd mât, pour n’être pas emporté par la vague et ne pas rouler dans la mer , lorsque le pont incline presque perpendiculairem
autre ; il plonge la proue en avant comme s’il allait s’engloutir, la mer qui court sur lui fond sur sa poupe et la travers
la traverse d’un bord à l’autre ; de temps en temps il se relève ; la mer écrasée par le vent, semble n’avoir plus de vague
s port ; il faut se  résoudre à se mettre en panne au milieu de cette mer , ou suivre le vent qui nous pousse vers Chypre. L
île de Chypre, le vent nous fait filer trois lieues à l’heure mais la mer ne baisse pas. Quelques gouttes de bouillon froid
ains passées dans les cordages qui me soutiennent contre les coups de mer . La nuit vient plus horrible encore ; les nuages
de mer. La nuit vient plus horrible encore ; les nuages pèsent su la mer , tout l’horizon se déchire d’éclairs, tout est fe
us et embraser le navire. Le matin, le ciel est moins chargé, mais la mer ressemble à une lave bouillante ; le vent, qui to
e, comme on sait. On se dédommage de tout cela par des promenades sur mer  ; ces parties sont délicieuses. Douze amis s’emba
pente rapide : et au moment de la chute c’est moins un fleuve qu’une mer , dont les torrents se pressent à la bouche béante
gles dans une autre hypallage qui se lit un peu plus haut : Comme la mer qu’entr’ ouvre une proue écumante. Ici écumante s
a mer qu’entr’ ouvre une proue écumante. Ici écumante se transporte à mer sans aucune difficulté. La comparaison du labour
ment l’esprit après le tableau du commencement du combat. Celle de la mer qui se referme après le passage d’un vaisseau, co
et malgré le temps orageux qui régnait, les deux armements mirent en mer le 9 novembre, à sept heures du soir, accompagnés
u large qu’elle est assaillie par une de ces tempêtes qui rendent une mer étroite aussi terrible que dangereuse pendant les
lui qui montait quelques minutes auparavant, le plus beau navire des mers de l’Orient. Le second vaisseau s’abîme ensuite a
de ces rocs entassés jusqu’à dix mille pieds au-dessus du niveau des mers . Il y a bien, entre les escarpements et les abîme
t tout-à-coup le front des étoiles et jeta l’effroi dans nos âmes. La mer ténébreuse faisait entendre au loin un bruit semb
nacés ? Quels prodiges effrayants vont nous offrir ce climat et cette mer . C’est ici plus qu’une tempête. » Je finissais à
erriers, navigateurs infatigables, vous osez pénétrer dans ces vastes mers dont je suis l’éternel gardien, dans ces mers sac
énétrer dans ces vastes mers dont je suis l’éternel gardien, dans ces mers sacrées qu’une nef étrangère ne profana jamais, e
t de larmes et disparut. Avec lui s’évanouit la nuée ténébreuse et la mer sembla pousser un long gémissement. Je levais les
, ils ne tiennent plus à la vie que par leur fureur. Telle on voit la mer Egée, lorsque les vents qui soulevaient ses flots
tre les hommes et le Dieu qui a fait le ciel avec tous ses astres, la mer avec tous ses abîmes, la terre avec toutes ses mo
t la seule éminence : tout le reste était plat comme la surface de la mer , quand il ne fait pas de vent. Fatigué d’avoir lo
nité que son cœur farouche avait dépouillés sans doute en passant les mers , laissa vivre une femme que le ciel avait si visi
185. — Les deux Nègres. Il était nuit, le ciel était serein ; la mer était calme, et la goélette les Six Sœurs, partie
choix des deux victimes est fait. Mais comment jeter impunément à la mer ces vigoureux enfants du Sénégal, dont le corps p
nel : « Jure à moi de sauver maîtresse ! et nous… tout de suite… à la mer  ! » « — Oh ! répond le chef attendri, je le jure
ciel. Puis, aux longs éclats de la foudre, tous deux s’élancent à la mer , tous deux roulent au fond des gouffres, Prodige
qui le monte. Ancien officier de marine, il avait parcouru toutes les mers et affronté bien des tempêtes ; habitué aux dange
sté de la croix et porté au sépulchre où il va le suivant, jetant une mer de larmes sur les lieux détrempez du sang de son
oi de sortir de France. Quoi ! Sire, on vous conseille de monter sur mer , comme s’il n’y avait pas d’autre moyen de conser
r. Non, Sire, il n’y a ni couronne ni honneur pour vous au-delà de la mer . Si vous allez au-devant du secours de l’Angleter
ements à ceux de ton père, entreprends de longs voyages, traverse les mers que tu voudras ; tu seras maître de tes actions.
atrie ! indépendance ! à ce cri tout répond Des monts de Messénie aux mers de l’Hellespont, Et cent mille héros, qu’un saint
37 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
nt qu’il peut leur servir de rempart contre nous qui avons dompté les mers , pris Rhodes, dépouillé la Sicile, traversé des d
és de nos épouses et de nos enfants par l’immensité des terres et des mers . » Extrait du même auteur. VI. Derniers conse
s flottes : l’ordre est donné de poursuivre César et sur terre et sur mer . Que serait-ce donc, si nos drapeaux étaient tomb
partager la Sicile, dont ils étaient séparés par une vaste étendue de mers et réduire les habitants en esclavage. N’est-il p
ommes qui occupent un pays éloigné, qui ont une grande habitude de la mer , pourvus abondamment de toutes ressources, riches
aucoup d’autres pays soumis à leur puissance, et ils feront venir par mer ce qui leur manque. Si nous essayons de pousser l
nc la nature de cette guerre ? Si nous n’avons pas la supériorité sur mer , si nous n’enlevons pas aux ennemis les revenus q
toires remportées au-delà des Alpes, pendant tant d’années, et sur la mer Britannique et sur le Rhin, on me réduisait à la
ous communiquer mes projets. J’ai l’intention de jeter un pont sur la mer d’Hellé et de conduire une armée en Grèce, afin d
xandre à ses soldats. Deuxième partie « Là vous verrez qu’à cette mer se joint celle d’Hyrcanie, puisque l’océan envelo
esoin de tant de paroles ? Déjà votre zèle ardent brûle de passer les mers et les montagnes ; déjà il me semble vous voir au
notre main ? Agathocle échappé furtivement de Syracuse, traversant la mer avec quelques vaisseaux, n’a-t-il pas été sur le
supérieur aux Scythes et illustre par sa réputation sur terre et sur mer  ; n’est-il pas juste que je te démontre ce qu’une
tion peut présenter de dangereux ? Tu dis qu’en jetant un pont sur la mer d’Hellé tu conduiras ton armée en Grèce à travers
ut concilier la justice avec la clémence, en confiant aux dieux de la mer la vengeance de la terre et des hommes ! Alors, o
vais cru ne devoir jamais quitter ! adieu, campagne de Lemnos, que la mer baigne de tous côtés. Puisse un souffle favorable
ts ! « Partons donc tous ensemble, après avoir prié les Nymphes de la mer de nous accorder une heureuse navigation ! » Tra
38 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
au peuple romain. Au-dehors, la vertu d’un héros a, sur terre et sur mer , rétabli partout la paix. Il nous reste la guerre
u’ils ont rendue victorieuse de tous ses ennemis, et sur terre et sur mer , échappe aux fureurs parricides de ses mauvais ci
s, à cause de sa situation, et parce qu’elle était si avancée dans la mer , que les corsaires, en sortant de leur port, étai
le sang d’un citoyen de Rome ! vous ne l’avez pas jetée au fond de la mer , et vous n’avez pas purifié ce lieu avant d’entre
onne la commission de faire transporter au plus tôt sur le bord de la mer , où il l’attend, tout ce qu’il pourrait trouver d
dée jusqu’ici. L’île de Malte est séparée de la Sicile par un bras de mer assez large, et dont le trajet est très périlleux
t forte par son assiette ; et de tous côtés, soit par terre, soit par mer , elle présente un coup d’œil agréable : les ports
e poissons de toute espèce, serait entièrement couvert des eaux de la mer , s’il n’était défendu par une digue de pierre. La
upiter. Quant à celle qui est à l’entrée du Pont-Euxin, quoique cette mer ait été ou la source ou le théâtre de tant de gue
courbe et commence à former le golfe, en quittant la côte et la haute mer pour se diriger vers la ville, il dressait des te
, et qu’il n’a point pris de mesures pour l’empêcher, mais il tint en mer contre les pirates une flotte bien équipée ; et d
hors de votre province, ni faire venir des marchandises d’au-delà des mers , et de lieux où il ne vous est permis ni d’en avo
vaisseau vide ; qu’à votre retour à Rome, vous feriez des voyages sur mer  ? Personne ne pouvait seulement soupçonner que vo
ement soupçonner que vous eussiez en Italie des terres voisines de la mer , et que vous achetiez un vaisseau pour le transpo
vire bien armé, bien équipé ; ces mêmes peuples, pour ne pas aller en mer dans le détroit, devant leurs maisons et leurs do
is non pour intimider les pirates, alors Cesétius et Tadius, étant en mer avec dix de ces vaisseaux à demi équipés, rencont
is la nouvelle, quoiqu’il fût plongé dans l’ivresse sur le bord de la mer , il se leva, et envoya sur-le-champ plusieurs gar
nt il n’est pas homme à craindre tous ceux qui habitent le bord de la mer . Non, juges, ce n’est point là le lieu de son exi
les autres, pris par les pirates en faisant leur négoce, ou tenant la mer pour quelque autre raison, s’étaient volontaireme
rs courses et leurs visites dans les provinces, ou même se mettent en mer , au milieu des craintes qu’inspirent les pirates
inviolable ; c’est aussi par ce côté que les vaisseaux entrent de la mer dans la ville. Ainsi, comme les Syracusains avaie
urs fois dans cet équipage. Quand la flotte eut un peu gagné la haute mer , et que le cinquième jour elle eut enfin pris ter
à terre, et ne pouvant ni résister ni se défendre ou se sauver sur la mer , poussent leurs vaisseaux vers le promontoire et
selon la coutume, un feu allumé dans le lieu d’où l’on observait sur mer ou sur quelque éminence ; c’était l’incendie des
nombreux. Le peuple lui reproche alors sa conduite sur le bord de la mer , ses infâmes festins ; on le questionne sur l’emp
lui-même est renfermé dans la ville qui l’environne ; de sorte que la mer ne bat point le pied des murailles, mais que le p
saurez qu’Héraclius, impliqué dans cette affaire, ne put se mettre en mer à cause d’un mal d’yeux très grave, et que, par o
des chances communes et hasardeuses des combats, et sur terre et sur mer . Je ne vous reproche point, Verrès, les cas fortu
e temps, et tous les jours précédents, vous étiez sur les bords de la mer et à table avec des compagnons de débauche, et je
ent aborder, Verrès, de tous les endroits de la Sicile, infestait les mers . Tout vaisseau qui venait d’Asie, de Syrie, d’Ale
lieux. Non, je ne crois pas que Scylla et Charybde aient été sur ces mers plus funestes aux nautoniers. Il était même d’aut
sa mort ? LXV. Des hommes obscurs et de basse naissance vont en mer , abordent en des lieux qu’ils n’avaient jamais vu
r la voie Pompéia, de la faire transporter sur un lieu qui regarde la mer  ? Pourquoi ajouter (ce que vous ne pouvez, nier,
mourant dans la douleur et dans les tourments, reconnût qu’un bras de mer fort étroit divisait les Romains libres d’avec le
Sicile, sur la route de tous ceux qui passent et repassent dans cette mer . LXVII. Si je parlais de cet affreux specta
39 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
taisie, Famille, amour, trésors, jusqu’à la poésie,   Tout jeter à la mer  ! Et qu’enfin, seul et nu, vous voguez solitair
d ! Il n’est rien ici-bas qui ne trouve sa pente. Le fleuve jusqu’aux mers dans les plaines serpente ; L’abeille sait la fle
t ! Tous ces jours passeront ; ils passeront en foule Sur la face des mers , sur la face des monts, Sur les fleuves d’argent,
ve des campagnes Prendra sans cesse aux monts le flot qu’il donne aux mers . Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma
40 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voiture 1598-1648 » pp. 15-17
rançais. Au sortir de là, je suis arrivé à Savone4, où j’ai trouvé la mer un peu plus émue qu’il ne fallait pour le petit v
en un jour. Enfin je suis échappé des bandits, des Espagnols et de la mer  : tout cela ne m’a point fait de mal, et vous m’e
41 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237
entiments d’estime et de considération distinguée. Un accident de mer À l’impératrice 3 Pont-de-Briques, le 2 t
it grand : des coups de canon d’alarme, le rivage couvert de feux, la mer en fureur et mugissante, toute la nuit dans l’anx
42 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
r faire connaître les périls de la bonne fortune : Lorsque sur cette mer on vogue à pleines voiles, Qu’on croit avoir pour
u ; Mars, pour la guerre ; Apollon, pour la poésie ; Neptune, pour la mer , etc. 2° L’effet pour la cause : Dans la Genèse,
ification ordinaire. C’est par antiphrase que les Grecs appelaient la mer Noire Pont-Euxin ou mer hospitalière, les Furies
st par antiphrase que les Grecs appelaient la mer Noire Pont-Euxin ou mer hospitalière, les Furies Euménides ou bienveillan
re les figures de pensée et les figures de mots : Répondez, cieux et mer  ; et vous, terre, parlez. Voilà une figure de pe
représente l’Avarice excitant un marchand à parcourir l’immensité des mers  : Le sommeil sur ses yeux commence à s’épancher 
ent languissamment leurs gémissantes eaux. Mais le ciel en fureur, la mer pleine de rage Font-ils d’un bruit affreux retent
Qu’un doux ruisseau murmure en vers plus doux encore. Entend-on de la mer les ondes bouillonner ? Le vers comme un torrent
des flancs de cette montagne ; le fond de ce bassin était devenu une mer . Bern. de Saint-Pierre. Le Tartare. Satan ar
de élevé dans les airs Retombe ; un noir limon bouillonne au fond des mers . Delille. Mouvements inégaux. …………………… Et ob
43 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
pal ennemi se fortifiait contre lui, le serrait, s’établissait sur la mer Baltique, détruisait ou prenait la Livonie. La Su
vinces maritimes ; il fit suivre à son armée de terre les côtes de la mer , pour n’être point séparé de sa flotte ; il se se
e la sagesse. Son industrie fut de séparer les Perses des côtes de la mer et de les réduire à abandonner eux-mêmes leur mar
44 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
ugés de ces hommes qui aspirent à étendre leur domination au delà des mers , et qui croient être au comble du bonheur, si leu
a Sicile, et le chargea de faire apporter aussitôt, sur le bord de la mer , tout ce qu’il y avait dans Haluntium d’argenteri
t c’est lui qui nous livre au courroux des divinités du ciel et de la mer . Eh bien ! que le sort prononce… Mais moi ! le so
u [illisible chars][texte coupé]and par excellence, le créateur de la mer et de la terre. Il l’avait commandé d’aller à Nin
[illisible chars][texte coupé]érir tous avec toi, et par ta faute. La mer redouble de furie, notre bâtiment se brise, la mo
ent, après qu’elles l’ont reçu ! Celui qui commande aux vents et à la mer , en déclarant sa divinité par ses œuvres, celui-l
égale les épis des moissons, les feuilles des bois, les sables que la mer rejette sur ses rivages. Debout auprès de lui, le
terre, tantôt l’attrister par les noirs orages ou par les frimats. La mer peut tantôt aplanir ses ondes caressantes, tantôt
er son estomac ; ni d’arracher des coquillages aux bords inconnus des mers les plus lointaines. Maudits soient-ils des dieux
et, appelant son père par ses cris, il tombe dans cette partie de la mer à laquelle il donna son nom. Cependant le père in
subsistance, et amènent dans son sein, de toutes les provinces et des mers voisines, les produits de la terre, comme ces gra
e vaisseaux et inonda l’Europe de ses armées, qui jeta un pont sur la mer , et fit passer l’Océan à travers les montagnes, p
, de voir caché dans un misérable esquif, celui que naguère encore la mer pouvait à peine contenir ; et privé même des serv
de cœur de combattre à cheval ou sur des vaisseaux, sur terre ou sur mer . Sous le consulat d’Appius Claudius, il affronta
ient à la Gaule que par la chaîne des Pyrénées ; partout ailleurs, la mer l’enviroune. Sa [illisible chars][texte coupé]orm
pureté de l’air. D’ailleurs, il y règne continuellement des vents de mer , qui, soufflant de tous les points du littoral et
lant détruire d’un seul coup et pour jamais les pirates dont toute la mer était infestée, déploya, pour les attaquer, un ap
fut le fruit de la rare sagesse du général, qui transporta loin de la mer cette race d’hommes dont la mer était l’élément,
du général, qui transporta loin de la mer cette race d’hommes dont la mer était l’élément, et l’attacha à la glèbe en metta
tour d’elle, rendant ainsi tout à la fois aux vaisseaux l’usage de la mer reconquise, et à la terre ses habitants. Que doit
ordinairement, dans ces parages, que l’ouragan vous arrête comme sur mer . Dans ces plaines unies et dépouillées de végétat
vaisseaux pendant la nuit : depuis longtemps, ceux qui venaient de la mer d’Egypte ou d’Afrique, ne trouvant sur ces côtes
et se dirigeant vers les mêmes contrées, se frayait un chemin sous la mer , sans mêler, dit-on, aucune amertume à la douceur
es sous un sable épais, et qu’ils y furent entrés comme dans la haute mer , ils cherchaient la terre des yeux : nul arbre, n
e climat, ni pour le sol, et partout, excepté dans le voisinage de la mer , elle est stérile et froide ; les plantations y r
use population. Peu de fleuves traversent ce pays pour se rendre à la mer  : mais ces fleuves, l’Hèbre, le Strymon, jouissen
comme un membre est séparé de son corps, par le choc impétueux de la mer Adriatique, qui se porte sur cette côte avec tout
t de merveilles, ait été anciennement mêlée de fables. D’abord, nulle mer n’est plus impétueuse ; telle est la rapidité, ou
ut, et plein d’habileté : car il fut grand capitaine sur terre et sur mer . Il maniait la parole avec un talent qui faisait
bord les Corcyréens ; puis il poursuivit les pirates, et en purgea la mer . Par ces victoires, il enrichit les Athéniens, et
it fait abandonner la culture des champs et l’exercice des armes. La mer fournit encore aux cités, par les prises ou les i
e la Grèce. En effet, le Péloponnèse, est presque tout entier dans la mer  ; et, hors du Péloponnèse, les Enianes, les Dorie
en Sicile, en Afrique, en est-il une seule, excepté Magnésie, que la mer ne baigne de ses eaux ? Ainsi la Grèce semble cou
e personnes le baiser d’adieu. Il s’embarqua dans ce port, quoique la mer fût mauvaise, ou peu s’en fallait, et passa à Rho
norance ou d’imposture, il le précipitait du haut des rochers dans la mer . Thrasylle, amené par ce même chemin, et interrog
, commandant de l’Astrolabe et de la Zélée, qui as reconnu toutes les mers , tous les continents, tous les peuples ? Ainsi do
e des arbres, porter des fardeaux, franchir des fossés, nager dans la mer ou dans les fleuves, marcher à grands pas ou cour
s dès la sortie du port, et à remercier le prince, au bord même de la mer , d’avoir concilié la justice avec sa clémence en
voir concilié la justice avec sa clémence en confiant aux dieux de la mer la vengeance de la terre et des hommes. On connut
, et se jettent au milieu des rochers. Mais tel qu’un pilote, sur une mer orageuse, retient son navire, pour l’empêcher de
ome, et j’adresse des vœux ardents aux divinités des chemins et de la mer , pour que votre présence m’accompagne dans tous m
rrêté loin du but qu’il se proposait ! Mais ce n’est pas seulement la mer qui déjoue ainsi les projets des hommes. L’un, en
et l’espoir du gain l’entraîne sur toutes les terres, sur toutes les mers . Quelques-uns sont tourmentés de l’ardeur des com
sard amène quelque relâche : ils se trouvent ballottés, comme sur une mer profonde, où, même après que le vent est tombé, r
ses coups irrésistibles la puissance carthaginoise, il portât sur la mer de Libye ses redoutables étendarts, le docte Enni
45 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
s féroces, dont on pouvait se servir ; de là, ils s’étendaient sur la mer du Pont : Mithridate la couvrait de ses vaisseaux
ux d’Otahiti212 et des autres petites îles situées dans le milieu des mers à de si grandes distances de toutes terres habité
ant sur toute la surface de la terre ; il a commencé par féconder les mers , et ensuite les terres les plus élevées ; et il a
De deux enfants gâtés, l’un bat la table, et l’autre fait fouetter la mer  : ils auront bien à fouetter et à battre avant de
une femme étendue morte sur le rivage, et son époux qui se désole. La mer mugit, les vents sifflent, le tonnerre gronde, la
ante, et j’espère qu’ils y réussiront. Tournez vos yeux sur une autre mer , et vous verrez le calme avec tous ses charmes. L
un trou dans le sable avec une coquille, pour y renfermer l’eau de la mer . La nature est infiniment étendue, et je suis un
té d’un de ses poils, un océan sans rivage ; évaporée dans l’air, une mer aérienne. Ils doivent donc voir les fluides monte
l’ordinaire dans ce temps-là, j’en fus voir l’effet sur le bord de la mer . Il pouvait être midi ; plusieurs grands bateaux
vent qui agitait les grosses lanternes du crucifix, le danger sur la mer , l’inquiétude sur la terre, la confiance dans le
dans l’île. Vers les neuf heures du matin, on entendit du côté de la mer des bruits épouvantables, comme si des torrents d
vant lui. Il présentait son avant aux flots qui venaient de la pleine mer , et à chaque lame d’eau qui s’engageait dans le c
comme si elle eût été submergée. Dans cette position où le vent et la mer le jetaient à terre, il lui était également impos
e, dont elle roulait les cailloux avec un bruit rauque et affreux. La mer , soulevée par le vent, grossissait à chaque insta
jusqu’au pied des montagnes, on eût dit d’une neige qui sortait de la mer . L’horizon offrait tous les signes d’une longue t
e la mer. L’horizon offrait tous les signes d’une longue tempête ; la mer y paraissait confondue avec le ciel. Il s’en déta
ivâtre et blafarde éclairait seule tous les objets de la terre, de la mer et des cieux. Dans les balancements du vaisseau,
Ce ne fut qu’un cri de douleur parmi nous. Paul allait s’élancer à la mer , lorsque je le saisis par le bras : « Mon fils, l
t sur les récifs. Quelquefois il avait l’espoir de l’aborder : car la mer , dans ses mouvements irréguliers, laissait le vai
vait, et retournait avec une nouvelle ardeur vers le vaisseau, que la mer cependant entr’ouvrait par d’horribles secousses.
quipage, désespérant alors de son salut, se précipitait en foule à la mer , sur des vergues, des planches, des cages à poule
nous disant un éternel adieu. Tous les matelots s’étaient jetés à la mer . Il n’en restait plus qu’un sur le pont, qui étai
sommets écumants. A cette terrible vue, le matelot s’élança seul à la mer  ; et Virginie, voyant la mort inévitable, posa un
pas saisis ! Le sol qui les a vus naître, la terre de leurs aïeux, la mer qui baigne les rochers, de longs souvenirs, une l
de l’Égypte, de la Syrie et de la Judée, les vues du désert et de la mer Morte, sont des pages qui vivront autant que la l
r bouche378, et font entendre un mugissement semblable au bruit de la mer que le vent brise contre un rocher ; puis tout à
in ; l’Etna gronde avec moins de violence lorsqu’il verse au sein des mers des torrents de feu ; l’Océan bat ses rivages ave
om d’iris, comme le Tibre, autrefois l’Albula, porte aujourd’hui à la mer les eaux inconnues du Tévère. J’examinai les ruin
si beaux, toutes ces ruines si célèbres, toutes ces îles, toutes ces mers non moins fameuses, éclairées d’une lumière éclat
voir sur le marbre par la mobilité des ombres du relief ; au loin, la mer et le Pirée étaient tout blancs de lumière ; et l
s secoue en passant sur ma tête. Maintenant c’est comme le flot de la mer qui se brise tristement sur le rivage. Les bruits
parla en ces termes : « Mes vrais et loyaux amis, vous avez passé la mer pour « l’amour de moi et vous vous êtes mis en av
evant vous, d’un côté, des « armes et un pays inconnu, de l’autre, la mer et des « armes479. Qui fuira sera mort, qui se ba
troupes et fit faire l’appel de tous les hommes qui avaient passé la mer à sa suite. Un grand nombre d’entre eux, morts ou
qui les séparent encore plus que les distances, les montagnes et les mers , à l’étonnement dont elles sont saisies quand ell
dans l’espèce, l’anéantissement de l’espèce elle-même au milieu d’une mer de ténèbres glace son cœur et confond son imagina
storiques se place toute une série de livres [l’Oiseau, l’Insecte, la Mer , etc.) qui relèvent de la poésie plus que de la s
ement au port de Paillers516, où les eaux se partagent entre les deux mers , ou bien entre Bagnères et Barèges, entre le beau
e de l’homme et de la nature. Le poète sur la montagne, en face de la mer , qu’il décrit en vers souvent admirables, le poèt
printemps sacré, cette flore populaire universelle, comme au fond des mers , où tout s’accumule et se précipite, fermente déj
s parmi vous, Parlez : du grand Newton n’étiez-vous point jaloux ? La mer entend sa voix. Je vois l’humide empire S’élever,
e ciel qui l’attire ; Mais un pouvoir central arrête ses efforts : La mer tombe627, s’affaisse et roule vers ses bords. Com
« Tu veux, et sous tes mains la nature est forcée. « Tu commandes aux mers , au souffle des zéphirs, « A ta propre pensée, et
retraite. De loin avec plaisir elle écoute les vents, Le murmure des mers , la chute des torrents. La forêt, le désert, voil
D’un souhait de bonheur le flatte et l’encourage, Les torrents et la mer , l’aquilon et l’orage, Les corbeaux et des loups
éserte. Longtemps aucun ne l’a cru ; On disait : Il va paraître ; Par mer il est accouru ; L’étranger va voir son maître. Q
ui-même, il se cherche et se retrouve partout, devant les flots d’une mer furieuse, comme devant les eaux transparentes d’u
; J’ai devancé les temps, j’ai remonté les âges : Tantôt, passant les mers pour écouter les sages ; Mais le monde à l’orguei
a Grèce chrétienne770. Entre le mont Évan et la cap de Ténare, La mer baigne les murs de la triste Coron ; Coron, nom m
-vous de loin la voix de l’infidèle, Qui se mêle au bruit sourd de la mer et des vents ? Il veille, et le mousquet dans ses
brise du soir est douce et parfumée ! Que des feux d’un beau jour la mer brille enflammée !… Mais pour un peuple esclave i
des filets d’araignée, Tant ils étaient légers. Il faisait beau. — La mer , de sable environnée, Brillait comme un bassin d’
canon s’y mêlait ; On tirait en aveugle à travers le nuage ; Toute la mer brûlait. Mais quand le jour revint, chacun connut
nt plus, avec moi capitaine, Que douze matelots. Je les fis mettre en mer à bord d’une chaloupe, Hors de notre eau tournant
trait en dessous ; Puis elle s’enfonça tournant comme une roue, Et la mer vint sur nous797 !… Ibid., La frégate la Sérieu
d ! Il n’est rien ici-bas qui ne trouve sa pente. Le fleuve jusqu’aux mers dans les plaines serpente. L’abeille sait la fleu
ont évanouis ! Combien ont disparu, dure et triste fortune ! Dans une mer sans fond par une nuit sans lune, Sous l’aveugle
s-unes des Harmonies de Lamartine, où le ciel d’Italie est si pur, la mer si caressante, la vie si facile et heureuse. Ici,
eurs de la vague unissant leurs furies ; Plus les immenses voix de la mer grandissaient, Plus montait leur prière effroyabl
rs de cuivre aux coins de votre niche. Laissez donc le courroux de la mer éclater ! Avec Dieu, cette nuit, venez nous visit
z nous visiter ! » Ainsi, dans ses rochers, cette race cruelle Que la mer a rendue aussi féroce qu’elle, Vers le ciel éleva
’est notre seigle, à nous ! C’est le blé destiné Par les saints de la mer aux enfants de Kerné ! » Comme le cormoran, perch
, Et ne peut la trouver ; et ces derniers signaux, Connus des gens de mer , ont traversé les eaux. Lutte affreuse ! Lé ciel
La mort, la mort partout ! Ouvrant sa double serre, Elle était sur la mer , elle était sur la terre. Les Bretons, chant ne
mps, voici l’ombre ! » Descendrons-nous cueillir la perle au fond des mers  ? Mènerons-nous la chèvre aux ébéniers amers ? Mo
x ? Ah ! Si tu dois mourir, bel astre, et si ta tête Va dans la vaste mer plonger ses blonds cheveux, Avant de nous quitter
i-même, il conviendrait de signaler particulièrement les Poèmes de la Mer et ceux de la Vie rurale. Les premiers forment un
e. Les premiers forment une série remarquable, et qui a son unité. La mer , écrivait Autran, a produit une école de peinture
lle ? Même, dans la renaissance moderne de la poésie de la nature, la mer n’avait pas encore trouvé pleine justice, complèt
me sont les vieux rois, s’il se joue plus à l’aise quand il peint la mer caressant la grève de ses « doux et larges plis, 
e décrire, en des vers d’une énergie sombre, les rives désolées de la mer Morte, et, dans les Naufragés, il a des strophes
veur du guerrier849 ! La Fille d’Eschyle, acte III, scène iv. La mer Morte850.(Fragment.) D’un antique anathème em
avale, Et d’un vol fugitif s’en retourne aux déserts ! Poèmes de la Mer , la mer Morte. Le drapeau. Le 17e léger, à
t d’un vol fugitif s’en retourne aux déserts ! Poèmes de la Mer, la mer Morte. Le drapeau. Le 17e léger, à son reto
n 1789. Il fut chargé par Louis XV de peindre les principaux ports de mer du royaume. Il exécuta plus de deux cents tableau
tenue, câble employé à retenir à l’ancre le navire. 303. En terme de mer , briser est verbe neutre. 304. Filet qu’on tend
’entourent, servile rejeton d’un-peuple libre, dis : quelle est cette mer , quel est ce rivage ? Le golfe, le roc de Salamin
 : dans la troisième partie : l’arrivée en Terre Sainte, Béthléem, la mer Morte ; dans la quatrième partie : la Description
ment de cette princesse, Comme le ciel, s’il perdait ses étoiles, La mer ses eaux, le navire ses voiles. » 497. Frankl
utour de la terre, le cours des comètes et le flux et le reflux de la mer . — Il faut lire l’éloge de Newton par Fontenelle,
e Galèse, aujourd’hui Galeso, traverse la Calabre et se jette dans la mer près de Tarente. 681. Ce parterre de fleurs est
e (Carm. III) : Lugete, O Veneres Cupidinesque… L’alcyon (oiseau de mer assez semblable à l’hirondelle) est, en effet, co
d’un promontoire ou du pont d’un vaisseau le soleil se coucher sur la mer , et plus encore en voyant l’armée des étoiles com
να πολυφλοίσϐοιο θαλάσσης. « Et il suivait silencieux le rivage de la mer retentissante. » 777. Quatre pièces du second l
quoi nous cacher les horizons lumineux ? 806. Dans les Poèmes de la Mer , de J. Autran, voir la pièce intitulée : Les Nauf
hocle des adieux touchants. Voir la scène iv du Ve acte. 850. Sur la mer Morte, voir l’Itinéraire de Paris à Jérusalem, 3e
chapitre intitulé : Voyage de Rhodes, de Jaffa, de Bethléem et de la mer Morte. Les vers d’Autran paraissent lui avoir été
46 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
n signeur et dist ensi : « Ha ! gentilz sires, puis que je apassai la mer par deçà en grand péril, si com vous savés, je ne
igneur et dit ainsi : « Ah ! gentil seigneur, depuis que je passai la mer pour venir ici en grand danger, ainsi que vous sa
demi-lieue de Calais, hier au matin, et voulus prendre le long de la mer pour faire plus de diligence : mais ma foi, l’on
pal ennemi se fortifiait contre lui, le serrait, s’établissait sur la mer Baltique, détruisait ou prenait la Livonie1081. L
ts qui agitent le sommet des graminées, et changent la prairie en une mer de verdure et de fleurs, et celles des forêts, où
l s’arrêta au sommet du mont Padul. De ce lieu élevé on découvrait la mer où l’infortuné monarque allait s’embarquer pour l
cènes de la nature : tandis que le courant du milieu entraîne vers la mer les cadavres des pins et des chênes, on voit sur
u Taygète, les promontoires opposés de Colonides et d’Acritas1401, la mer de Messénie brillaient de la plus tendre lumière 
r cachait pas le genou. Les yeux de ces Barbares ont la couleur d’une mer orageuse ; leur chevelure blonde, ramenée en avan
par leur course, à quel parti Tuiston1434 promettait la victoire. La mer d’un côté, des forêts de l’autre, formaient le ca
rre, la tête dans son tablier. Les enfants, leurs jambes nues dans la mer , couraient en criant après les débris des planche
eaux de plaintes qui déchiraient l’air et qui fendaient le cœur : « O mer féroce ! mer sourde ! mer pire que les démons de
tes qui déchiraient l’air et qui fendaient le cœur : « O mer féroce ! mer sourde ! mer pire que les démons de l’enfer ! mer
raient l’air et qui fendaient le cœur : « O mer féroce ! mer sourde ! mer pire que les démons de l’enfer ! mer sans cœur et
 : « O mer féroce ! mer sourde ! mer pire que les démons de l’enfer ! mer sans cœur et sans honneur ! criait-elle avec des
ait, avec des lambeaux de sa robe, des touffes de ses cheveux dans la mer . Elle frappait la vague du geste, elle piétinait
s baisais en mémoire de lui ! Ce sont les requins et les crabes de la mer qui les baiseront maintenant ! Pendant les soirs
: « Étienne, fils d’Érard, mon père, a servi toute sa vie le tien sur mer , et c’est lui qui conduisait le vaisseau sur lequ
i de détresse qui fut entendu sur les vaisseaux du roi déjà en pleine mer  ; mais personne n’en soupçonna la cause. L’eau en
es forces, lâcha le bois qui le soutenait, et descendit au fond de la mer en recommandant à Dieu son compagnon. Bérauld, le
t Napoléon même s’émouvoir de l’espoir que Collingwood était dans les mers de l’Inde, j’en venais jusqu’ a appeler de tous m
ans toutes les autres capitales de l’Europe, Londres, la protégée des mers , seule exceptée. Napoléon, à cheval de bonne heur
e la vie et habile à la saisir, l’Oiseau (1856), l’Insecte (1857), la Mer (1861), la Montagne (1868). La guerre des merce
nt d’Espagne et l’or d’Ophir1562, l’encens de Saba1563 et l’ambre des mers du Nord, l’hyacinthe et la pourpre de Tyr, l’ébèn
oussailles, et que les loups commençaient à dépecer. Par-dessus cette mer de verdure, la montagne de Geneviève1634, envelop
que les grandes orges, mêlées de fleurs, ondoient sous la brise de la mer . Une lumière blanche et éclatante illumine la ter
nçant les sourcils pour bien me donner la tournure d’un vieux loup de mer . Tant que jetais en ville, je tenais le milieu de
u de la rivière, à égale distance des deux rives, où le vieux loup de mer aurait pu être reconnu. Quel triomphe de me mêler
ui montait de l’eau étoilée de larges fleurs jaunes, le vieux loup de mer se mettait à saigner du nez pendant des heures. J
n se passe au pays basque, Ramuntcho (1897). Scène de tempête En mer , mai 1877. Depuis deux jours, la grande voix sini
par tout ce qui leur tombait dessus1803, gerbes d’écume lancées de la mer , pluie et grêle lancées du ciel ; essayant avec l
ongue fatigue dans le froid humide qui sont les vraies horreurs de la mer . Souvent les pauvres mourants, avant de rendre le
ataclysme. Et on sautait toujours d’une lame à l’autre, et, à part la mer qui gardait encore sa mauvaise blancheur de bave
rent et tombèrent les bras écartés dans les volutes mugissantes de la mer , tandis qu’un autre s’aplatit sur le pont, sans c
ls nous ont donné dans ce sale port de Brest ! Le grand Kerboul, à la mer . Le second1814, qui est-ce ? D’autres, raccrochés
ris ma respiration que l’angoisse avait coupée. Ceux qui étaient à la mer , on jeta bien des bouées pour eux, — mais à quoi
emèdes répandus. Pas même un endroit où le laisser finir en paix ; la mer n’avait seulement pas de pitié pour ce mourant, e
nt une petite1992 offense. Si un pilote faut1993 tant soit peu sur la mer , Il fera dessous1994 l’eau sa navire1995 abîmer ;
âge insensiblement nous conduit à la mort. Nous avons assez vu sur la mer de ce monde Errer au gré des vents notre nef vaga
ces graves conseils2075 d’affaires accablés. Il voit sans intérêt la mer grosse d’orages, Et n’observe des vents les sinis
lus jeune on vit marcher l’aîné Les bords de l’Hellespont, ceux de la mer Égée, Les restes de l’Asie à nos côtés rangée, Of
8 Qui, d’un argent commode esclave embarrassé2369, Jeta tout dans la mer pour crier : « Je suis libre ». De la droite rais
re Quels témoins éclatants devant moi rassemblés ! Répondez, cieux et mers  ; et vous, terre, parlez. Quel bras peut vous sus
ui règle ton cours ? Et toi dont le courroux veut engloutir la terre, Mer terrible, en ton lit quelle main te resserre ? Po
teaux. La Provence odorante, et de Zéphyre2575 aimée, Respire sur les mers une haleine embaumée, Au bord des flots couvrant,
de si doux ! Hélas ! quel miel jamais n’a laissé de dégoûts ? Quelle mer n’a point de tempête ? L’illusion féconde habite
 ; Terre, assoupissez vos échos ; Étends tes vagues sur les plages, O mer  ! et berce les images Du Dieu qui t’a donné tes f
2650 ! Est-ce l’art d’un marin ? le trait d’un amiral ? Un écumeur de mer , un forban, un pirate, N’eut pas agi si mal ! N’i
n s’y2653 mêlait ; On tirait en aveugle à travers le nuage : Toute la mer brûlait. Mais, quand le jour revint, chacun connu
nt plus, avec moi capitaine, Que douze matelots. Je les fis mettre en mer à bord d’une chaloupe, Hors de notre eau tournant
trait en dessous ; Puis elle s’enfonça tournant comme une roue, Et la mer vint sur nous. (Poésies. Livre moderne : la Frég
source et l’océan La source tombait du rocher Goutte à goutte à la mer affreuse. L’océan, fatal au nocher, Lui dit : « Q
amer : « Je te donne, sans bruit ni gloire, Ce qui te manque, ô vaste mer  ! Une goutte d’eau qu’on peut boire2698. » (Les
à la brume, Le sinistre océan jette son noir sanglot. L’homme est en mer . Depuis l’enfance matelot, Il livre au hasard som
lanterne et sa cape. — C’est l’heure D’aller voir s’il revient, si la mer est meilleure, S’il fait jour, si la flamme2713 e
e à la porte, elle écoute ; personne Ne répond. Et Jeannie au vent de mer frissonne : « Malade ! Et ses enfants ! comme c’e
œur bon et content que Jeannie éclairait. « Je suis volé, dit-il ; la mer , c’est la forêt. — Quel temps a-t-il fait ? - Dur
Ah ! mon Dieu ! rien, comme à l’ordinaire, J’ai cousu. J’écoutais la mer comme un tonnerre, J’avais peur. — Oui, l’hiver e
Que fouille le mineur qui cherche un rayon d’or. C’est ainsi que les mers , calmes et sans orages, Peuvent d’un flot d’azur
ieues « Auront filé sous notre essaim, « Plaines brunes, pics blancs, mers bleues, « Brodant d’écume leur bassin ! » Avec cr
rgers : « Noël ! Noël !2810 » (Émaux et Camées.) Le bédouin et la mer Pour la première fois, voyant la mer à Bône, U
Camées.) Le bédouin et la mer Pour la première fois, voyant la mer à Bône, Un Bédouin du désert, venu d’El-Kantara,
n, ravi, voulut tremper sa lèvre Dans le cristal salé de la coupe des mers  : « C’était trop beau, dit-il ; d’un tel bien Die
t en 1877, Joseph Autran se fit d’abord connaître par un poème sur la Mer (1835) ; un autre poème, Milianah (1840), célébra
depuis dans la composition de recueils plus amples, les Poèmes de la mer , la Flûte et le Tambour, auxquels il faut ajouter
t-ce au maître inconnu de cette solitude ? Est-ce à l’immensité de la mer et des cieux ? Quand ils errent, le soir, au somm
ts ; Ou bien, le cou tendu, s’arrêtent, curieuses, Pour voir la folle mer qui se brise là-bas ! (La Vie rurale, livre I :
. De l’abîme des flots elle sort large et ronde. Presque au ras de la mer , elle est rouge d’abord. Mais son orbe jaunit, et
aux effluves salées Qui montent, jour et nuit, des embruns2889 de la mer . J’aime à vous retrouver, grèves de Normandie, Où
d’Espagne2890, Se faire un paradis au pays des pommiers. (Paysages de mer et fleurs des prés.) Bateaux chalands2891
sonne lourdement au clocher du village, Rythmé par les sanglots de la mer sur la plage. Dans les cœurs son écho lugubre ret
in du xviie siècle, et la large fenêtre du logis donne sur la pleine mer ) a attendu pendant quinze ans le retour de son pe
i aussi, et qui revient riche au pays ; mais il a perdu le goût de la mer , c’est un « terrien », et Legoëz n’en peut cacher
rs ! Des rochers ! Se peut-il qu’on préfère Des rochers (Montrant la mer ). à ça ? Pierre Mais... Legoëz L’eau, voilà mon a
oi ? Legoëz Ton diantre de coin2967, Est-ce que c’est tout près de la mer  ? Pierre Non. Legoëz Bien loin ? Pierre Vingt jou
n haut2968 de la montagne, On ne la voit pas ? Pierre Qui ? Legoëz La mer . Pierre Non. Legoëz Triste endroit ! Hein, Janik 
’un de vivant. Et tout ce qu’elle crie, et tout ce qu’elle chante, La mer , selon qu’elle est d’humeur douce ou méchante ! E
t qui vient de terre est mauvais vent. Un vrai marin, ça meurt sur la mer , (Montrant la fenêtre.) ou devant2973. (Le flib
miroitant sous le ciel clair Je porte les vaisseaux jusqu’à la vaste mer . Je reverdis les bois ; j’arrose les prairies ; M
lequel on enfonce ; on en trouve de place en place sur le bord de la mer . 878. Le chevalier de Gramont, quelque temps apr
uve ou à celle qui est dans un perpétuel mouvement, comme l’eau de la mer . C’est ici, croyons-nous, le seul exemple du mot
par l’Arcadie au nord, la Laconie à l’est, la Méditerranée au sud, la mer Ionienne à l’ouest. La ville principale était Mes
1405. Dictame, plante aromatique. — La voix lointaine de Neptune, la mer qu’on entendait murmurer au loin. 1406. L’Amphi
e ses amis ont été assaillis par une tempête pendant une promenade en mer . Le pêcheur dans la barque duquel ils se trouvaie
r aux blancs coursiers eut répandu sa clarté sur le monde, d’abord la mer retentit, du côté des Hellènes, d’une sorte de ch
aut à 0 mètre 324. 1795. Il s’agit, on le comprend, de la voix de la mer . — L’officier de marine qui raconte ici cette scè
re vers sont librement imités de Job, XXXVIII, 8-11. « Oui a fermé la mer avec des portes, quand elle sortit jaillissante d
pathétique) que ceux, qui après que le vaisseau eut été envahi par la mer , ne purent se sauver, périrent au cri de « Vivre
s Perses la victoire navale de Salamine (480 av. J.-C.). — Téthys, la mer 2527. Hère vient peut-être du latin herus (maît
563. Alcyon : forme française d’un mot grec qui désigne un oiseau de mer de petite taille, peut-être le martin-pêcheur. 2
ite taille, peut-être le martin-pêcheur. 2564. Téthys, déesse de la mer . 2565. Camarine, sur la côte de Sicile. 2566.
is de cèdre. 2567. Néréides, divinités, filles de Nérée, dieu de la mer . 2568. Monument, tombeau ; sens assez fréquent
e ; ici, cette couleur elle-même, qui fait ressembler l’étendue d’une mer calme à un immense saphir. 2814. Sevrer, mot d’
ncs chevreaux. Déjà les matelots naviguent sur la vaste surface de la mer , ouvrant leurs voiles au zéphyre qui les gonfle d
etentit le chant mélodieux des oiseaux ; on entend les alcyons sur la mer , les hirondelles autour des demeures des hommes,
2933. Un goût de cendre. Allusion à certains fruits des bords de la mer Morte, qui, suivant quelques auteurs, historiens,
2973. Ce peu de goût de Legoëz pour un pays d’où l’on ne voit pas la mer prépare le dénouement de la pièce : le vieux mari
47 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
nsi, l’on verra dans les plaines de l’air paître les cerfs légers, la mer laisser les poissons à sec sur le rivage, avant q
t les bancs des rameurs. Maria omnia circum. Id. Autour de toutes les mers . Mais il est nécessaire qu’un tel arrangement ne
summus terrâ marique. Car ce fut un grand général et sur terre et sur mer . Enim se met après un ou plusieurs mots, le plus
ès-bien la grosseur de la vague. Les Troyens précipités au fond de la mer , ou élevés sur les flots les plus escarpés : Hi
e ; l’autre se précipite sur le vers suivant.) La vaste étendue de la mer , où surnagent quelques malheureux Troyens : Appa
rendos ad sidera tollit. Mais voici que, sortis de Ténédos, par une mer tranquille (je frémis d’horreur à ce récit), deux
me des Grecs. Tranquilla per alta. Cette circonstance du calme de la mer est choisie avec goût ; elle fait mieux ressortir
i dominent les ondes, leurs immenses sinuosités, le mugissement de la mer  ; c’est l’ardeur de leurs regards pleins de feu e
48 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
vois que, dans un état policé, si la terre est bien cultivée, si les mers sont libres, si le commerce est riche et fidèle,
y trouve ; si je me lève le matin, et que j’aille me retirer sur les mers les plus éloignées, c’est votre main qui me mène
Il va, grand, mais troublé, déposant un vain nom, Rouler au sein des mers sa gloire et son limon. Heureuse au fond des bois
eu, plaisant pays de France. (Marie Stuart.) 6. Lorsque sur cette mer on vogue à pleines voiles, Qu’on croit avoir pour
49 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
ui sont toutes accentuées : Lac, près, bois, monts, ifs, pins, eaux, mers , flamme, air, tout fuit. Quelle dissonance, quel
élevé dans les airs, Retombe ; un noir limon bouillonne au fond des mers , L’enjambement est défendu dans le vers français
e peut faire rimer ville avec famille ; altier avec fier ; aimer avec mer  ; couronne avec trône. Deux mots semblables ne pe
50 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11
français. Au sortir de là, je suis arrivé à Savone, où j’ai trouvé la mer un peu plus émue qu’il ne fallait pour le petit v
s un jour. Enfin, je suis échappé des bandits, des Espagnols et de la mer . Lettre xciv. Défense de la conjonction car.
51 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
rivière paraissait aussi plate que celle d’un lac ; et si, en pleine mer , un tel calme surprenait pour toujours les vaisse
ançais. Au sortir de là, je suis arrivé à Savone96, où j’ai trouvé la mer un peu plus émue qu’il ne fallait pour le petit v
en un jour. Enfin je suis échappé des bandits, des Espagnols et de la mer  : tout cela ne m’a point fait de mal, et vous m’e
maintenant, par la conquête d’une seule ville, je vois d’un côté, nos mers libres, nos côtes affranchies, notre commerce rét
demeurer chez soi avec plaisir, n’en sortirait pas pour aller sur la mer , ou au siège d’une place. On n’achètera une charg
nsieur. » Il ne savait pas que Vatel avait envoyé à tous les ports de mer . Il attend quelque temps ; les autres pourvoyeurs
vois que, dans un état policé, si la terre est bien cultivée, si les mers sont libres, si le commerce est riche et fidèle,
d’autre guide qu’elle. Quand je regarde quelquefois en moi-même cette mer si vaste et si agitée, des raisons529 et opinions
ignorance à peu près en cette manière : « O vous qui naviguez sur les mers , vous qui trafiquez dans les terres lointaines, e
y trouve ; si je me lève le matin, et que j’aille me retirer sur les mers les plus éloignées, c’est votre main qui me mène-
l’habileté d’un pilote, et quand il voit ce vaisseau voguer en pleine mer , cette famille bien réglée, ce royaume dans l’ord
es chemins surmontées, les dangers de l’Égypte évités, les eaux de la mer Rouge franchies, la faim, la soif, la lassitude,
eur de M. de Chateaubriand. Les nuages Lorsque j’étais en pleine mer , et que je n’avais d’autre spectacle que le ciel
Tombeau ; un peu plus loin, le cap Malheureux et, au-delà, la pleine mer , où paraissent à fleur d’eau quelque îlots inhabi
nie1465 Vers les neuf heures du matin, on entendit, du côté de la mer , des bruits épouvantables, comme si des torrents
vant lui. Il présentait son avant aux flots qui venaient de la pleine mer , et à chaque lame d’eau qui s’engageait dans le c
comme si elle eût été submergée. Dans cette position où le vent et la mer le jetaient à terre, il lui était également impos
e, dont elle roulait les cailloux avec un bruit rauque et affreux. La mer , soulevée par le vent, grossissait à chaque insta
u’au pied des montagnes, on eût dit d’une neige1470 qui sortait de la mer . L’horizon offrait tous les signes d’une longue t
e la mer. L’horizon offrait tous les signes d’une longue tempête : la mer y paraissait confondue avec le ciel. Il s’en déta
ivâtre et blafarde éclairait seule fous les objets de la terre, de la mer et des cieux. Ce qu’on craignait arriva. Les câbl
e fut qu’un cri de douleur parmi nous. Paul1472 allait s’élancer à la mer , lorsque je le saisis parle bras. « Mon fils, lui
ntôt sur les récifs. Quelquefois il avait l’espoir d’aborder ; car la mer , dans ses mouvement irréguliers, laissait le vais
relevait, et retournait avec une nouvelle ardeur au vaisseau, que la mer cependant entr’ouvrait par d’horribles secousses.
quipage, désespérant alors de son salut, se précipitait en foule à la mer , sur des vergues, des planches, des cages à poule
nous disant un éternel adieu. Tous les matelots s’étaient jetés à la mer  ; il n’en restait plus qu’un sur le pont, qui éta
sommets écumants. A cette terrible vue, le matelot s’élança seul à la mer , et Virginie, voyant la mort inévitable, posa une
. Quand nous fumes à l’entrée du vallon, des noirs nous dirent que la mer jetait beaucoup de débris dans la baie. Nous y de
demeure sur les eaux. Naples est bâtie en amphithéâtre au bord de la mer  ; mais Venise étant sur un terrain tout à fait pl
animaux en sont bannis, et l’homme est là seul pour lutter contre la mer . Le silence est profond dans cette ville1528, don
Né au milieu des orages d’une révolution, rejeté par elle au-delà des mers , il y grandit librement, en dehors de toute imita
ente rapide ; et, au moment de la chute, c’est moins un fleuve qu’une mer , dont les torrents se pressent à la bouche béante
om d’iris, comme le Tibre, autrefois l’Albula, porte aujourd’hui à la mer les eaux inconnues du Tévère. J’examinai les ruin
mets ne s’entr’ouvent qu’au levant pour laisser voir le gouffre de la mer Morte et les montagnes lointaines de l’Arabie. Au
vrages romains, des monuments druidiques, des ruines de châteaux : la mer borne le tout-. Les rogations Les cloches d
u Taygète1566, les promontoires opposés de Colonides et d’Acritas, la mer de Messénie brillaient de la plus tendre lumière 
que j’ai pour vous. Je vous salue.     Bonaparte. Un accident de mer A l’Impératrice1607. Pont-de-Briques, le 2
it grand : des coups de canon d’alarme, le rivage couvert de feux, la mer en fureur et mugissante, toute la nuit dans l’anx
s allant de cap en cap, de la Méditerranée à l’Océan, de l’Océan à la mer des Indes, de l’Europe en Amérique, rapprochant l
penchant d’un coteau, avec le ciel pour plafond, les montagnes et la mer pour décoration. Quand Ajax1735, sur un pareil th
qui vous transfigurez dans une auréole de lumière ; îles charmantes, mer azurée, qui faites de la terre et des eaux le plu
s l’élévation et la fierté de leur imagination1746. Un incendie en mer En 1825, un violent incendie éclata, au milieu
cendie en mer En 1825, un violent incendie éclata, au milieu de la mer , à bord du Kent 1747, vaisseau de la Compagnie de
t un autre danger, et le vaisseau semblait devoir s’ensevelir dans la mer . Alors commença une scène d horreur qui passe tou
ix à sept cents créatures humaines1749, dont plusieurs, que le mal de mer avait retenues dans leur lit, s’étaient vues forc
erre se bouleverserait, quand les montagnes se renverseraient dans la mer  ; « Quand ses eaux viendraient à bruire et à se t
scène. Le transbordement était difficile à cause de la violence de la mer  ; il devait être long, et cependant, d’un moment
édaignait de consulter la sagesse : l’Orient l’a connu, et toutes les mers l’ont porté. Il est venu s’asseoir sur les grèves
tenant le milieu du monde entre le pôle et l’équateur, au bord d’une mer assez grande pour leur ouvrir des chemins, trop é
l’action de grâces ; toute la France suivit. » 105. Havre, port de mer . 106. La Flandre, et l’Artois, furent restitués
Il va, grand, mais troublé, déposant un vain nom, Rouler au sein des mers sa gloire et son limon. Heureuse au fond des bois
uit, il vogue jusqu’au jour Qui l’ensevelit à son tour Au sein de ces mers inconnues Où tout s’abîme sans retour. 580. Le
urs disent des alcyons, petits oiselets qui pondent sur la rade de la mer . C’est qu’ils font des nids tout ronds et si bien
st qu’ils font des nids tout ronds et si bien pressés que l’eau de la mer ne peut nullement les pénétrer, et seulement au-d
agues, hélas ! Dieu en a le soin, et leur est pitoyable, empêchant la mer de les enlever et saisir ! O Dieu ! ma fille, de
sont environnés d’eaux, et ne vivent que de l’air, qui se cachent en mer , et ne voient que le ciel ! Ils nagent comme pois
ation. 859. Vesper, étoile du soir. 860. Téthis est la déesse des mers . Le soleil se plonge en apparence dans l’Océan.
n pittoresque ; les flots des courtisans s’agitaient comme ceux de la mer . 1016. Voltaire, dans ses lettres, a jugé ainsi
éfléchissent. Il y a dans le paysage les deux horizons de la vie ! la mer naufrageuse et l’abri sûr, le bonheur et le malhe
de Humbold dans le Cosmos dit de Paul et Virginie : « L’aspect de la mer , les formes variées des nuages, le bruissement de
isseau qui portait Virginie. 1467. Aujourd’hui île Maurice, dans la mer des Indes. 1468. Le mot briser est ici neutre, e
point une description de fantaisie. Bernardin, qui a voyagé dans ces mers , peint ici des scènes maritimes dont il a été le
crire, et dites-moi ce que je dois tenter. On aver­tit, du bord de la mer , un malheureux naufragé de la planche à laquelle
etagne. Ce mot vient de deux ra­cines celtiques : ar, proche, et mor, mer . Du temps de César, elle comprenait toutes les vi
s bancs de rocailles ou des sommets de rochers isolés au milieu de la mer . 1551. Il donne à son tableau les grâces d’une
6. Chaine du Péloponèse, aujourd’hui Monte di Maïna. 1567. Oiseau de mer qui fait son nid parmi les algues. 1568. Jeune
da le dernier vœu de ma mère ; quand sa lettre me parvint au-delà des mers , ma sœur elle-même n’existait plus ; elle était m
52 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
r avec moins de distraction ; qu’il allait déclamer sur le bord de la mer , pour s’exercer à haranguer ensuite devant le peu
eux puissances, également tumultueuses et imposantes, les flots de la mer et les flots d’un peuple assemblé. Jamais orateur
53 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »
nce : témoins toutes les contrées, toutes les nations étrangères, les mers enfin, etc. ». 92. « Pendant ces dernières année
endant ces dernières années, quel endroit, dans toute l’étendue de la mer , a été assez fortifié par l’art, pour qu’on y fût
écessairement ou mettre à la voile pendant l’hiver, ou voguer sur une mer infestée de pirates ? Qui eût osé se flatter qu’u
54 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
lime dans cette circonstance. Autant qu’un homme assis au rivage des mers Voit, d’un roc élevé, d’espace dans les airs, Aut
rreau, et ma main les immolera. L’esprit du Seigneur a soufflé, et la mer les a engloutis ». 126. Voyez la Note B, à la fi
55 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
r, Un prodige effrayant vient encor nous troubler. Prêtre du dieu des mers , pour le rendre propice, Laocoon offrait un pompe
traîne en immenses anneaux. Tous deux nagent de front, tous deux des mers profondes Sous leurs vastes élans font bouillonne
font bouillonner les ondes. Ils abordent ensemble, ils s’élancent des mers  ; Leurs yeux rouges de sang lancent d’affreux écl
s adieux Pergame à ton amour recommande ses dieux ! Porte au-delà des mers leur image chérie, Et fixe-toi près d’eux dans un
ndoyants dans les airs ? Là, le trident en main, le puissant dieu des mers , De la terre à grands coups entr’ouvrant les entr
r cachait pas le genou. Les yeux de ces barbares ont la couleur d’une mer orageuse ; leur chevelure blonde, ramenée en avan
uvrir par leur course à quel parti Tuiston promettait la victoire. La mer d’un côté, des forêts de l’autre formaient le cad
s honore, Double don, d’asservir un cheval indompté, Et d’obtenir des mers l’empire redouté !            D’Athène élevant la
mps, voici l’ombre. » Descendrons-nous cueillir la perle au fond des mers  ? Mènerons-nous la chèvre aux ébéniers amers ? Mo
coteaux. La Provence odorante, et de Zéphyre aimée, Respire sur les mers une haleine embaumée, Aux bords des flots couvran
. Dirai-je ces travaux, source de l’abondance, Ces ports où des deux mers l’active bienfaisance Amène les tribus du rivage
us l’arbre vert, sur les lits de gazon, Toujours il voit, du sein des mers ou des prairies, Du haut des caps, du bord des pr
dustrieuse. A. Chénier. Les Nuages Lorsque j’étais en pleine mer , et que je n’avais d’autre spectacle que le ciel
!   Tous ces jours passeront ; ils passeront en foule Sur la face des mers , sur la face des monts, Sur les fleuves d’argent,
ve des campagnes Prendra sans cesse aux monts le flot qu’il donne aux mers .   Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas m
ne redoute point le jour des échéances. La guerre et ses dangers, la mer et ses fureurs, Les promesses des grands, leurs d
jusqu’aux immenses harmonies de l’Océan ; le tonnerre, voix de cette mer qui flotte sur nos têtes ; le frôlement des feuil
. La voûte et le pavé sont d’un rare assemblage ; Ces cailloux que la mer pousse sur son rivage, Ou qu’enferme en son sein
ts ne s’entr’ouvrent qu’au levant, pour laisser voir le gouffre de la mer Morte et les montagnes lointaines de l’Arabie. Au
demeure sur les eaux. Naples est bâtie en amphithéâtre au bord de la mer  ; mais Venise étant sur un terrain tout à fait pl
les animaux sont bannis, et l’homme seul est là pour lutter contre la mer . Le silence est profond dans cette ville dont les
noire silhouette, jetée entre le ciel et l’eau ardente comme dans une mer de feu, était alors une de ces sublimes aberratio
Divin éther, des vents haleine bienfaisante, Sources pures des eaux, mer à l’onde écumante, Terre, qui produis tout ; sole
issent !…            Ils sifflent en se combattant !            De la mer les flots qui bondissent            Assiègent le
nteur ; Déjà, de l’insolence heureux persécuteur, Vous aviez des deux mers assuré les rivages : Le libre voyageur ne craigna
ers le soir, assis devant ma tente. Quand le soleil plongeait dans la mer éclatante, J’ai suivi longuement, d’un regard att
Au retour des vainqueurs dispersant leurs vaisseaux, Couvrit la vaste mer de leurs mille naufrages, Je crois l’entendre enc
propre patrie n’est plus qu’un triste lieu d’exil ; neuf voyages sur mer , entrepris par une princesse, malgré les tempêtes
dure, Est le seul monument que lui fit la nature ; Battu des vents de mer , du soleil calciné, Comme un regret funèbre au cœ
uit, il vogue jusqu’au jour Qui l’ensevelit à son tour Au sein de ces mers inconnues Où tout s’abîme sans retour. Gresset.
tinés les prisons d’Eolie ; Que Neptune en courroux, s’élevant sur la mer , D’un mot calme les flots, mette la paix dans l’a
 ; s’ils ont peint les fleuves qui se hâtent de se précipiter dans la mer , et les arbres qui montent vers le ciel, pour vai
e votre lumière immortelle : Vous savez animer l’air, la terre et les mers  ;                Vous embellissez l’univers. Cet
nserve la douceur de ses eaux au milieu de l’amertume de celles de la mer , et d’un animal qui subsiste au milieu du feu. No
emi-lieue de Calais hier au matin, et je voulus prendre le long de la mer pour faire plus de diligence ; mais, ma foi, l’on
ires de l’Europe ; mais cet écho est trop faible pour traverser votre mer et vos montagnes, et ici je suis un homme tout no
! Il n’est rien ici-bas qui ne trouve sa pente ; Le fleuve jusqu’aux mers dans les plaines serpente ; L’abeille sait la fle
56 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
s et l’œil de l’univers, Soit que ton char brillant sorte du sein des mers , Soit que du haut des cieux tu domines le monde,
age, Formaient une tourmente, et ressemblaient au vent Qui soulève la mer et le sable mouvant, Quand retentit en haut la vo
ans nos murailles Le carnage et les funérailles. Neptune, au fond des mers , que ton trident vengeur Ouvre une tombe à l’adul
ombeau d’Hector. Et nous, tristes débris battus par les tempêtes, La mer nous jettera sur quelque bord lointain. Des vainq
lles, Et du fleuve Egyptus les rivages fertiles ; Mais la terre et la mer , et l’âge et les malheurs, Ont épuisé ce corps fa
Souverain Jupiter ; Soleil, qui vois, entends, connais tout, et toi, mer , Fleuves, terre, et noirs dieux des vengeances tr
ombe aux pieds du vieillard, gémis, implore, presse ; Adjure cieux et mers , dieu, temple, autel, déesse ; Pars ; et si tu re
rit dompté Faire du ciel en nous régner la volonté ! Comme du lit des mers les vagues débordées, Voir les faits s’écrouler s
ainsi dire, la transforment par les prodiges de leurs inventions. Les mers sont traversées par des vaisseaux sans voiles que
rie Du Notus qui, de l’Illyrie Puissant dominateur, enfle ou calme la mer . Quelles morts eût-il redoutées, Celui qui sans p
, Si notre sacrilége adresse En dépit des destins franchit les vastes mers . D’un fatal orgueil emportée, La race humaine osa
de si doux ! Hélas ! quel miel jamais n’a laissé de dégoûts ? Quelle mer n’a point de tempête ? « L’illusion féconde habi
s Sifflait et pleuvait par les airs ; Que dans Paris entier, comme la mer qui monte, Le peuple soulevé grondait, Et qu’au l
rasybule est vainqueur. » Partons ! partons, la barque est préparée ; Mer , en ton sein garde-moi de périr. Laisse ma muse a
aire que répètent les pâtres de la campagne, s’étendraient jusqu’à la mer . Mais, quand on descend dans ces lieux sans lumiè
déjà ; elle instruit, elle émeut, elle pénètre. Ozanam 36. La Mer Les montagnes sont toutes divines ; elles por
portent l’empreinte de la main qui les a pétries. Mais que dire de la mer ou plutôt que n’en faut-il pas dire ? La grandeur
a mer ou plutôt que n’en faut-il pas dire ? La grandeur infinie de la mer ravit dès le premier aspect ; mais il faut la con
endant que des scènes toujours nouvelles animent le rivage, la pleine mer s’étend à perte de vue, image de l’infini, telle
ts de la Méditerranée, lorsqu’il s’écriait : « Les soulèvements de la mer sont admirables : Mirabiles elationes maris. »
qui se sont élancés, à peu près horizontalement, de la lampe vers la mer  ; tous les rayons, même horizontaux, dirigés du c
arallèle à l’axe du miroir. On ramène bien aussi vers l’horizon de la mer une multitude de rayons qui auraient été se perdr
ons variées : les uns se dirigent vers la Loire, quelques-uns vers la mer  ; d’autres se réunissent en débouchant dans la pl
 ! ô forêts ! pierres sombres et hautes, Bois qui couvrez nos champs, mers qui battez nos côtes, Villages où les morts erren
genêts et des landes s’exhale, Lorsque je vis le flux et reflux de la mer Et les tristes sapins se balancer dans l’air ; Ad
clôture dans une chambre toute lambrissée à l’antique, donnant sur la mer , inaccessible au bruit du ménage, en un mot, vrai
s que nous causons ; et, s’il fait soleil, la promenade au bord de la mer qui voit venir à elle une mère, son enfant dans l
u’elle verse, et les cris de sa douleur enfantine sur le rivage de la mer  ; nos pensées à nous, en considérant la mère et l
le tonnerre ; Les vents agitent l’air d’heureux frémissements, Et la mer leur répond par des mugissements ; La rive au loi
la Grèce. Allons voir la grandeur et l’éclat de leurs jeux. Ciel ! la mer appelée en un bassin pompeux ! Deux flottes parco
vont sur-le-champ, au risque de moins bien dire, s’exposer sur cette mer agitée : car, vous le savez, dans cette région br
ou entretenu par la grandeur du spectacle, par la vaste étendue de la mer , le roulis des vagues écumantes, le bruit imposan
mme, dis-lui : Tu as été comparé au lion des nations et au dragon des mers  ; tu agitais ta corne dans les fleuves, tes pieds
lors, descendant des montagnes, Ira se calfeutrer sur les bords de la mer , Et prendre du bon temps en dépit de l’hiver ; Pu
c’est-à-dire à la semaine prochaine, car demain nous partons pour la mer Morte, le Jourdain, etc. Ainsi, chère amie, voilà
propre, dont toute la vie n’est qu’une grande et longue agitation. La mer en est une image sensible, et l’amour-propre trou
s tomber, ramper sous l’herbe ; Dans leurs lits desséchés tu vois les mers tarir ; Les cieux même, les cieux commencent-il à
ésente en nous cachant sa main ! Plongeons-nous tout entiers dans ces mers de délices ; Puis, au premier dégoût trouvé dans
ontrer partout les barbares blessés, vaincus, fuyant sur terre et sur mer , devant les lances et les trirèmes. Eschyle lui-
57 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
ement en revue les grands hommes, qui, dans les armées de terre et de mer , dans la diplomatie, dans les lettres et dans les
a faits dans leurs rangs pendant son absence. (Paris, août 1873.) La mer et les montagnes : quels spectacles offrent-elles
res, le Bûcheron et Mercure, l’Ane et le Petit chien, le Berger et la Mer , les Souhaits, et dix autres fables prouvent à qu
ant Minorque, demande à Louis XV de porter surtout ses efforts sur la mer . La guerre continentale aura peu de résultats. Un
s par tant d’actions d’éclat, pussent reparaître avec honneur sur les mers  ; elle n’a rien épargné pour augmenter nos forces
ésister, il est nécessaire qu’elle disperse ses forces sur toutes les mers . Nous sommes libres de choisir nos points d’attaq
, nous avons dû de richesses à nos établissements des Antilles, de la mer des Indes et de la Louisiane. L’Angleterre ne l’i
u nécessaire vos entreprises continentales, portez vos efforts sur la mer , multipliez vos vaisseaux, jetez dans l’Inde et e
propre patrie n’est plus qu’un triste lieu d’exil ; neuf voyages sur mer entrepris par une princesse malgré les tempêtes ;
rangs de rames se brisent. Leurs flancs se défoncent et craquent. La mer est couverte de débris, etc… Ils commencent à s’e
e débris, etc… Ils commencent à s’enfuir, à faire voile vers la haute mer . En regard, la flotte grecque, agile, alerte, s’é
s. Il convient qu’ils connaissent des ouvrages où on leur parle de la mer et des marins. Nous leur conseillons de lire des
s devenus menaçants, et, d’alliés, ennemis. La guerre s’étend sur les mers . Les flottes ont un rôle aussi grand à jouer que
a l’exemple vivant du courage et du sang-froid. S’il meurt, c’est sur mer qu’il veut trouver et le trépas et son tombeau. N
t aux officiers de son escorte que Cassard est le plus grand homme de mer que la France ait en ce moment. Il raconte sa bel
ion inattendue. (Centre d’examen : Cherbourg.) phosphorescence de la mer . La phosphorescence de l’Océan est un admirable s
ui excite toujours et partout l’étonnement. Sous toutes les zones, la mer jette une lueur phosphorescente ; mais c’est part
 ; mais c’est particulièrement sous les régions tropicales et dans la mer du Sud que ce phénomène se déploie dans toute sa
groupe d’îles, que les récifs de corail, qui hérissent le fond de la mer vers le nord, et s’étendent au loin, en formant u
otre époque l’établissement d’une voie de canalisation entre les deux mers , qui abrégerait de près de neuf mille kilomètres
 : ces deux causes sont, d’une part, la différence de niveau des deux mers  ; d’une autre part, la translation spontanée des
chances de succès dans une ligne de canalisation qui, remontant de la mer Méditerranée au Caire par le Nil, se dirigerait v
comment Robinson donne-t-il à un enfant du goût pour les choses de la mer  ? Parce que : A. Il satisfait en lui ce désir du
s plus propre à être page à la cour qu’à supporter les fatigues de la mer  ? » Le chevalier chercha donc à dissuader le jeun
n lui l’étoffe d’un grand homme, destiné à devenir vice-amiral de ces mers du Levant, où l’on ne le croit pas capable de nav
a course pour laquelle on arme, s’il n’a pas fait son devoir dans ces mers du Levant où l’on hésite à exposer ses jours… le
e danger menaçant des grands bouleversements de l’atmosphère et de la mer . En 1854, le San Francisco, magnifique paquebot a
qu’elle lui fait promettre de déployer aussitôt qu’il aura atteint la mer polaire. Le capitaine part, et sa femme meurt le
ui s’éloigne, les croyant anéantis, ils s’élancent de nouveau sur les mers , recommencent leurs déprédations, s’emparent de l
it que le bâtiment trop chargé va couler à fond si l’on ne jette à la mer une douzaine de victimes. Le jeune frère d’un de
iné, plus utile que lui à sa famille et à sa patrie. On le jette à la mer . Il suit la barque à la nage pendant six heures e
. – Tout a été heureux, a réussi à souhait au début : traversée de la mer Égée, prise de Naxos, soumission de l’Eubée, etc.
e, l’auteur de L’Esprit des Lois voulut faire une petite excursion en mer . Son rameur était un tout jeune homme qui paraiss
bienfait : c’est sans doute l’étranger qu’il a conduit un dimanche en mer . Le lendemain, il rencontre Montesquieu dans une
ssortir le sens du mot prononcé par le roi. – Raconter un incendie en mer . « Le feu à bord ! » – la manœuvre de la panne, 
sentiments dont il est l’objet. – Raconter une descente au fond de la mer . Le vètement du plongeur… Ce que l’on voit sous l
u une partie de sa puissance en Europe ; elle a dû céder l’empire des mers aux Anglais, et si un prince français règne au-de
gardes et se constitue prisonnier. – Quels sont les grands hommes de mer français ? Citer leurs principaux exploits. – Que
tristesse de l’éloignement, la monotonie de l’existence… toujours la mer … courage pour la lutte, mépris du danger, amour d
rade. Prise du navire anglais et du traitre. – La France au-dela des mers . – Quelle glorieuse suite d’explorateurs et de gu
t le lendemain la bataille.  – Récit et réflexions. Un homme à la mer . CORRIGÉ I Le navire file silencieusement pous
s’endorment enfin à demi accablés par la chaleur….. « Un homme à la mer  ! » crie-t-on de la hune de misaine….. « La bouée
r ! » crie-t-on de la hune de misaine….. « La bouée de sauvetage à la mer  ! – La barre dessous ! – Amène le canot sous le v
ruissement de l’étrave fendant l’onde….. Et le timonier de jeter à la mer la bouée de liège surmontée d’un petit pavillon r
c un grand coup d’eau-de-vie de cambuse. II Le navire, fatigué par la mer , tangue pesamment en donnant de sortes saccades à
t celui des basses voiles….. On tient le plus près….. « Un homme à la mer  ! » crie-t-on d’en haut….. « La bouée dehors », r
ier sur le mât ! – Amène le canot sous le vent !….. » Et malgré cette mer déjà affreuse et menaçante, d’intrépides hommes s
te en les voyant s’abimer sous les flots. III Le navire battu par une mer monstrueuse capeye sous sa misaine et son foc d’a
s intrépides gabiers travaillent à mettre au bas ris. « Un homme à la mer  ! » crie un matelot du haut de la vergue ;….. mai
urler en se faisant un porte-voix de ses deux mains : « Un homme à la mer  !… » Un mouvement convulsif agite un instant les
u par un Macédonien qui avait une très belle habitation au bord de la mer . Le Macédonien le transporta chez lui, le soigna
 : lever et coucher du soleil, les astres, le ciel, etc. Aspect de la mer , des montagnes, des vastes plaines, des déserts,
le vaisseau devra couler bas. Le capitaine a fait d’abord jeter à la mer tout ce qui pouvait alléger le bâtiment ; mais qu
éser, qui l’ont empêché de sortir de la Fulda pour gagner Brême et la mer du Nord (1707). – Résumer l’histoire de la machi
mble chauffeur, l’agent hautain, bruyant et formidable qui dompte les mers , supprime les distances, et livre la terre promis
le, le marin connaît les côtes, l’emplacement des ports, traverse les mers , relie les nations entre elles, assure l’échange
planète, il est d’un seul tenant et réuni sous un seul sceptre. De la mer Noire au détroit de Behring, sur une moitié de la
latitude sur une longueur de 9.000 kilomètres. Du Nord au Sud, de la mer Vermeille au détroit de Magellan, il groupe sur l
e bassin de la Méditerranée, dans l’Asie Mineure, sur les côtes de la mer Rouge et dans le bassin du Nil. Ces deux races, l
sion géographique », essaie de modifier la géographie politique de la mer Rouge. C’est l’Amérique, qui, de colonie, devenue
ailles ? Elle s’isolerait du monde quand, dans le monde, par delà les mers , les monts et les isthmes, les peuples se rapproc
n immense empire, prolongement de la France au-delà des terres et des mers orientales ; de Dupleix, dont les Anglais admiren
58 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
pas saisis ! Le sol qui les a vus naître, la terre de leurs aïeux, la mer qui baigne les rochers, de longs souvenirs, une l
u, je prêtais l’oreille au murmure de l’armée ennemie, au bruit de la mer et au cri des oiseaux sauvages qui volaient dans
au-devant de nous, et nous offrirent la bataille sur le rivage de la mer . On passa la nuit à se préparer de part et d’autr
ur bouche53, et font entendre un mugissement semblable au bruit de la mer que le vent brise contre un rocher ; puis tout à
nin, l’Etna gronde avec moins de violence lorsqu’il verse au sein des mers des torrents de feu, l’Océan bat ses rivages avec
s humides et tremblants de l’étoile des Gémeaux qui se couche dans la mer . Le trépas ajoute ses chaînes indestructibles aux
om d’Iris, comme le Tibre, autrefois l’Albula, porte aujourd’hui à la mer les eaux inconnues du Tévère. J’examinai les ruin
du spectacle, car on n’aperçoit que la citadelle quand on vient de la mer  ; et l’Anchesme coupe la perspective quand on des
itée par son peuple97. Une enceinte de montagnes, qui se termine à la mer , forme la plaine ou le bassin d’Athènes. Du point
si beaux, toutes ces ruines si célèbres, toutes ces îles, toutes ces mers non moins fameuses, éclairées d’une lumière éclat
voir sur le marbre par la mobilité des ombres du relief ; au loin, la mer et le Pirée étaient tout blancs de lumière ; et l
aste et admiré ; monument que l’on aperçoit de loin en passant sur la mer , et qui attirera les regards des générations prés
u ce qui me força à renoncer à mon projet106 ; j’y voulus aborder par mer , et le capitaine du vaisseau refusa obstinément d
lence de la nuit, et les flammes du palais de Priam éclairaient cette mer , où notre vaisseau voguait paisiblement. Ibid.
s secoue en passant sur ma tête. Maintenant c’est comme le flot de la mer qui se brise tristement sur le rivage. Les bruits
l’incrédulité savante ; l’insouciance religieuse est comme une vaste mer morte où aucun être ne vit, un immense désert sté
ec les Romains, les Franks étendaient leur empire sur les côtes de la mer du Nord, depuis l’embouchure du Rhin jusqu’à cell
u onzième siècle, entre la Loire, les Pyrénées, les Alpes et les deux mers . Mais lorsque ces petits États se formèrent du dé
parla en ces termes : « Mes vrais et loyaux amis, vous avez passé la mer pour l’amour de moi et vous êtes mis en aventure
devant vous, d’un côté, des armes et un pays inconnu, de l’autre, la mer et des armes. Qui fuira sera mort, qui se battra
troupes et fit faire l’appel de tous les hommes qui avaient passé la mer à sa suite. Un grand nombre d’entre eux, morts ou
qui les séparent encore plus que les distances, les montagnes et les mers , à l’étonnement dont elles sont saisies quand ell
dans l’espèce, l’anéantissement de l’espèce elle-même au milieu d’une mer de ténèbres glace son cœur et confond son imagina
retraite. De loin avec plaisir elle écoute les vents, Le murmure des mers , la chute des torrents. La forêt, le désert, voil
s et l’œil de l’univers, Soit que ton char brillant sorte du sein des mers , Soit que du haut des cieux tu domines le monde,
veuve Agrippine À vingt cités en pleurs demandait ma ruine : Sur les mers de Toscane, hier avant la nuit, Jusqu’aux bouches
éserte. Longtemps aucun ne l’a cru ; On disait : Il va paraître ; Par mer il est accouru ; L’étranger va voir son maître. Q
ui-même, il se cherche et se retrouve partout, devant les Ilots d’une mer furieuse comme devant les eaux transparentes d’un
, J’ai devancé les temps, j’ai remonté les âges : Tantôt, passant les mers pour écouter les sages : Mais le monde à l’orguei
a Grèce chrétienne412 Entre le mont Évan et le cap de Ténare, La mer baigne les murs de la triste Coron ; Coron, nom m
-vous de loin la voix de l’infidèle, Qui se mêle au bruit sourd de la mer et des vents ? Il veille, et le mousquet dans ses
brise du soir est douce et parfumée ! Que des feux d’un beau jour la mer brille enflammée !… Mais pour un peuple esclave i
us l’arbre vert, sur les lits de gazon, Toujours il voit, du sein des mers et des prairies, Du haut des caps, du bord des pr
 ! Il n’est rien ici-bas qui ne trouve sa pente. Le fleuve jusqu’aux mers dans les plaines serpente. L’abeille sait la fleu
on père encore on retrouve des pères, Comme l’onde sous l’onde en une mer sans fond ! Enfant ! quand tu t’endors, tu ris !
x ? Ah ! si tu dois mourir, bel astre, et si ta tête Va dans la vaste mer plonger ses blonds cheveux, Avant de nous quitter
mps, voici l’ombre ! » Descendrons-nous cueillir la perle au fond des mers  ? Mènerons-nous la chèvre aux ébéniers amers ? Mo
’entourent, servile rejeton d’un peuple libre, dis ; quelle est cette mer , quel est ce rivage ? Le golfe, le roc de Salamin
s : dans la troisième partie, l’arrivée en Terre-Sainte, Bethléem, la mer Morte ; dans la quatrième partie, la description
ment de cette princesse, Comme le ciel, s’il perdait ses étoiles, La mer ses eaux, le navire ses voiles. 258. Franklin
e Galèse, aujourd’hui Galeso, traverse la Calabre et se jette dans la mer près de Tarente. 310. Ce parterre de fleurs est
να πολυφλοίσϐοιο θαλάσσης. « Et il suivait silencieux le rivage de la mer retentissante. » 420. Le personnage de Coitie
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
de M. de Chateaubriand. Les nuages Lorsque j’étais en pleine mer , et que je n’avais d’autre spectacle que le ciel
r des ondulations semblables à des flots, et présenter à mes yeux une mer agitée de fleurs et de verdure ! Cependant les ve
60 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
quoiqu’il tarde,            Le juste châtiment. Bien semble être la mer une barre assez forte, Pour nous ôter l’espoir qu
âge insensiblement nous conduit à la mort. Nous avons assez vu sur la mer de ce monde Errer au gré des flots notre nef vaga
ans ces graves conseils d’affaires accablés ; Il voit sans intérêt la mer grosse d’orages, Et n’observe des vents les sinis
e port. Il fallut s’arrêter, et la rame inutile Fatigua vainement une mer immobile. Ce miracle inouï me fit tourner les yeu
t sur son passage abreuvé l’Allemand, Ira grossir tes flots, orageuse mer Noire, Pour signaler les jours de leur gouverneme
nde édifié. Le Temple de la Faveur. (Épître III.) Au sein des mers , dans une île enchantée, Près du séjour de l’inco
he sur les vents. Fait-il entendre sa parole, Les cieux croulent, la mer gémit, La foudre part, l’aquilon vole, La terre e
errer ; Son doigt a tracé les limites Où leur fureur doit expirer. La mer , dans l’excès de sa rage, Se roule en vain sur le
eines mains. Tu fis ces gouffres effroyables, Noir empire des vastes mers  ; Leurs abîmes impénétrables Sont peuplés d’anima
s dont les ravages Font régner la mort sur les eaux ; Et tu dis : Ces mers déchaînées Verront leurs ondes étonnées Porter d’
ant toi. Que le jour commence à paraître Ou qu’il s’éteigne dans les mers , Mon Créateur, mon divin maître Sera l’objet de m
rs de ta fureur ! Ô Lisbonne ! ô fille du Tage ! Ô superbe reine des mers  ! L’Océan avec toi partage Le tribut de ses flots
Les premiers traits du Sagittaire Menacent tes peuples tremblants. La mer , qui te rendait hommage, Ne t’offre qu’un tribut
ciel ni dans ses vers : Sa nébuleuse poésie Est fille des rocs et des mers . Son génie errant et sauvage Est cet ange noir q
issent point de trêve Sa voix perdue en longs mugissements Des vastes mers fait retentir les ondes, Les antres creux et les
yager. Sans vouloir pénétrer dans les choses futures, Les voyages sur mer sont remplis d’aventures. J’ai lu… je ne sais où,
doux ! Hélas ! quel miel jamais n’a laissé de dégoûts ?        Quelle mer n’a point de tempête ? « L’illusion féconde habi
e ; Longtemps aucun ne l’a cru ; On disait : « Il va paraître ; « Par mer il est accouru ; « L’étranger va voir son maître.
ureux chefs de la nouvelle école, le génie des tempêtes qui garde les mers inconnues, et à partir pour la conquête d’un nouv
ne. Messénienne (1824). Entre le mont Evan et le cap de Ténare La mer baigne les murs de la triste Coron, Coron, nom ma
-vous de loin la voix de l’infidèle, Qui se mêle au bruit sourd de la mer et des vents ? Il veille, et le mousquet dans ses
e ! J’ai cédé, j’ai senti frémir dans mes cheveux Leur brise qu’à ces mers redemandaient mes vœux. Dieu ! quel air frais et
Le fleuve aux grandes eaux se range quand je passe ; Et la voix de la mer se tait devant ma voix. Lorsque mon peuple souffr
de ce recueil est exempte de ce galimatias, la pièce XVIII, Soirée en mer . On n’a pas seulement ici des mots, on a des pens
s a des tours ; Barcelone Au faîte d’une colonne Lève un phare sur la mer  ; Aux rois d’Aragon fidèle, Dans leurs vieux tomb
lui, sans trêve, Sans repos, sans sommeil ; il atteignit la grève Des mers dans le pays qui fut depuis Assur257. « Arrêtons-
nflammée                      En criant : Liberté ! Il eût jusqu’à la mer , borne du monde antique, Balayé les turbans, et d
errogent déjà vers l’horizon, penchés. Adieu, rivage, adieu ! Mais la mer est dormante, Plus dormante qu’un lac. Mieux vaud
, Mêlé vos pleurs, vos cris aux murmures des plages, Semé de vous les mers , les cités, les chemins, Loin d’aujourd’hui, d’hi
n vase profond ; Lorsque la première eau qu’on y verse est impure, La mer y passerait sans laver la souillure ; Car l’abîme
’honneur de tant d’âpres injures, Et j’aurais balayé cette fange à la mer . Les fleurs du désert. (Symphonies, « Les Sym
ais ! — Je vois les toits de ton village Baignés à l’horizon dans des mers de feuillage, Une grêle fumée au-dessus, dans un
Monter vers eux, monter pareils à des fantômes ; Mais tous ayant sur mer des pères, des enfants, Ils voulurent toucher et
nuit, quand les flots se dressaient contre nous, Par les saints de la mer nous avons juré tous, Si leur main nous sauvait d
erfides courants briller comme de l’huile ; Venez voir bouillonner la mer , et, sur les rocs, Ouvrez encor l’oreille au gran
rée, Les mener jusqu’à Sein, jusqu’à l’île sacrée… Aujourd’hui sur la mer ils flottent tout meurtris, Et l’horrible vent d’
te. Qui peindra les aspects changeants de sa beauté ? Des forêts à la mer , tout est variété : Taillis, hameaux épars, lande
ciel et la forêt. Les Éléphants. Le sable rouge est comme une mer sans limite Et qui flambe, muette, affaissée en s
tourmentes S’entrechoquent moins fort que ces vastes charpentes : La mer Ionienne, où roulent les débris, Semble au loin t
tin corvus, corbeau, et du bas-breton môrvran, formé lui-même de môr, mer , et de bran, corbeau. 272. Oiseau de mer, espèce
ran, formé lui-même de môr, mer, et de bran, corbeau. 272. Oiseau de mer , espèce de grande mouette. Bas-breton, gwélan ; k
61 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
ns rien sous ma sauvegarde. Cette tempête qui menace les cieux et les mers ne menace point la barque où je suis, elle porte
de démentir avec plus de force et un certain mélange de moquerie. La Mer Noire, célèbre par ses tempêtes, était nommée par
e. La Mer Noire, célèbre par ses tempêtes, était nommée par les Grecs Mer hospitalière, et les furies : Euménides ou bienve
ar un mot le secret d’aller de Rome à Douvre. Hyperbole effrontée en mer change un ruisseau, Ou le vautour cruel en doux e
ux sont créés ; d’un souffle il sème les étoiles ; il commande et les mers se renferment dans leurs limites. La simplicité
itaires. Moïse dit à Dieu, en parlant des Egyptiens engloutis dans la Mer Rouge : Tu as soufflé, et l’onde les a ensevelis
me : O voyage bien différent de celui qu’elle avait fait sur la même mer , lorsque, venant prendre possession du sceptre de
urber sous elle et soumettre toutes leurs vagues à la dominatrice des mers  ! Ce style est plein de magnificence, et dans u
ù on ne l’espérait guère, dans une fuite. C’est que cette image de la mer qui se courbe et fait hommage de ses vagues à une
lent sans bruit ; harmonie descriptive. Mais le ciel en courroux, la mer pleine de rage Font-ils d’un bruit affreux retent
ant et nombreux. Souvent elle demeurait immobile sur le rivage de la mer qu’elle arrosait de ses larmes ; et elle était to
62 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
ba dans leurs grottes profondes. Oh ! que j’ai craint de voir à cette mer , un jour, Typhis donner ton nom et plaindre mon a
laucus ne te vit point ; car sans doute avec lui, Déesse, au sein des mers tu vivrais aujourd’hui. Déjà tu n’élevais que des
63 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
r parcouru l’un et l’autre hémisphère, traversé les continents et les mers , surmonté les sommets sourcilleux de ces montagne
répétition du mot Abner, la figure est anéantie. Répondez, cieux et mers , et vous, terre, parlez. Voilà une figure de pen
clat séduisant des Cycladesa, et garde-toi d’aller t’engager dans les mers entrecoupées de ces îles. » Sous l’image de ce v
prend Vulcain, pour le feu : Mars, pour la guerre ; Neptune, pour la mer  ; Apollon, pour la poésie, etc. 2°. L’effet pour
les faire plier sous ses pas, ou se frayer une route au milieu de la mer , et courir sur les flots, sans mouiller ses pieds
64 (1854) Éléments de rhétorique française
mun aux mêmes lois grammaticales mais les montagnes, les fleuves, les mers établirent des barrières entre les différents lan
vinces maritimes ; il fit suivre à son armée de terre les côtes de la mer , pour n’être point séparé de sa flotte ; il se se
non-seulement ses joyaux, mais encore le soin de sa vie ; elle met en mer au mois de février, malgré l’hiver et les tempête
tait, conduit par la main de celui qui domine sur la profondeur de Ta mer et qui dompte ses flots soulevés, fut repoussé au
se. « Ceux qui sont échappés du naufrage disent un éternel adieu à la mer et aux vaisseaux ; et, comme disait un ancien aut
pareille résolution : « Quoi ! sire, on vous conseille de monter sur mer , comme s’il n’y avait pas d’autre moyen de conser
« Non, sire, il n’y a ni couronne, ni honneur pour vous au-delà de la mer . Si vous allez au-devant du secours de l’Angleter
e à la fontaine d’Aréthuse, dont l’eau ne se mêle point à celle de la mer  : Belle Aréthuse, ainsi ton onde fortunée Roule,
r et des flots toujours clairs, Que jamais ne corrompt l’amertume des mers . Nous citerons encore cette comparaison tirée de
ur les Maures ; car ils se contentaient de Les laver dans l’eau de la mer , et disaient, par une manière de proverbe ou de d
jeté plus bas, Vaincu, persécuté, sans secours, sans États, Errant de mers en mers, et moins roi que pirate, Conservant pour
s bas, Vaincu, persécuté, sans secours, sans États, Errant de mers en mers , et moins roi que pirate, Conservant pour tout bi
r exprimer les dangers et les écueils de la cour ! Lorsque sur cette mer on vogue à pleines voiles, Qu’on croit avoir pour
e ainsi la toute-puissance de l’Éternel : Au seul son de sa voix, ta mer fuit, le ciel tremble ; Il voit comme un néant to
jusqu’au haut de la ville ; les flammes se répétaient au loin dans la mer  ; le vent, qui augmentait leur vivacité, agitait
eur rendait encore plus effrayant. Les mariniers, sur les bords de la mer Adriatique, sont revêtus d’une capote rouge et br
portent malheur, et, si vous les mettez en liberté, toute l’eau de la mer n’éteindra pas les flammes. » Et elles suppliaien
lace flottante, et, entraîné par les courants, il s’avance, en pleine mer , sur ce trône du Dieu des tempêtes.... « Ainsi, e
êtent, se déposent sur les côtes, et, en se joignant aux sables de la mer , forment des terrains nouveaux, que la culture re
, et vont former ainsi les rivières et les fleuves qui reportent à la mer les eaux que la mer avait données à l’atmosphère.
si les rivières et les fleuves qui reportent à la mer les eaux que la mer avait données à l’atmosphère. «  A la fonte des n
elconque. Enfin, lorsque les fleuves arrivent aux grands lacs ou à la mer , et que celle rapidité qui entraînait les parcell
terrains qui prolongent la côte ; et, si cette côte est telle que la mer y jette de son côté du sable, et contribue à son
65 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
’il soumette l’Égypte. Il dira que Darius ne tenta point de passer la mer , avant de s’être assuré de l’Égypte, et qu’il ne
vienne donc à s’emparer de l’Égypte et il effectuera le passage de la mer  : voilà pourquoi il faut en empêcher la conquête.
s la vérité ? Dieu a-t-il quelque autre sanctuaire que la terre et la mer et l’air et le ciel et le giron de la vertu ? Pou
r parcouru l’un et l’autre hémisphère, traversé les continents et les mers , surmonté les sommets sourcilleux de ces montagne
l’éloge de Duguay-Trouin par Thomas, où il s’agit d’une bataille sur mer . « Qui pourrait soutenir, je ne dis pas le specta
as le spectacle, mais simplement l’idée d’un vaisseau brûlé en pleine mer  ? Qui pourrait voir sans frémir la lueur affreuse
le ciel des bras consumés ou précipitant leurs corps fumants dans la mer  ? Qui pourrait entendre, sans frémir, les mugisse
Qu’un doux ruisseau murmure en vers plus doux encore. Entend-on de la mer les ondes bouillonner, Le vers, comme un torrent,
ux fondent d’un vol rapide, Soudain les flots émus des deux profondes mers , D’un choc impétueux s’élancent dans les airs. La
ine le psaume II où sont décrites les merveilles de la création : La mer , dans l’excès de sa rage, Se roule en vain sur le
ît son maître et s’enfuit. Un orage sur terre, comme une tempête sur mer , peut offrir, dans ce grand désordre des éléments
. Oui, tu vois en moi seule et le fer et la flamme, Et la terre et la mer , et l’enfer et les cieux, Et le sceptre des rois,
alta, cette circonstance est choisie avec goût. Ces serpents, sur une mer orageuse, feraient bien moins d’effet. Le calme p
ubæque sanguineæ. Ce mot domine le vers, comme leur tête domine et la mer et la plage et les corps immenses des serpents. D
ur un champ de blé sans faire ployer les tendres épis, ou traversé la mer , suspendue sur les flots émus, sans mouiller ses
66 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
semble, Et leurs vœux sont d’aller ensemble S’abîmer dans le sein des mers . Faut-il que le destin barbare S’oppose aux plus
e, et le peu de valeur des illusions qu’elle nous donne. Au sein des mers , dans une île enchantée, Près du séjour de l’inco
is on ne les connaît que quand il n’est plus temps. Lorsque sur cette mer on vogue à pleines voiles, Qu’on croit avoir pour
        Fait-il entendre sa parole ?         Les cieux croulent, la mer gémit,         La foudre part, l’aquilon vole,   
cours ; Moins de vents orageux tourmentent le Bosphore         Que la mer terrible où je cours.         Argo, la nef à voi
67 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
ntre leur devoir. Mais, lorsque les légions passèrent les Alpes et la mer , les gens de guerre, qu’on était obligé de laisse
voie des armes ; ils se révoltèrent dans tout ce côté qui regarde la mer Ionienne4 ; les autres alliés allaient les suivre
ectore possidet æquor « Elle couvre de son corps une vaste étendue de mer . » 2. Dans cette page, on croit l’entendre caus
68 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — S — article »
Scyros, île de la mer Egée (aujourd’hui l’Archipel), vis-à-vis celle de
69 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — E — article »
Euxin (le Pont), aujourd’hui la mer Noire ; nom que les modernes lui ont donné, parce
70 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — L — article »
lle épouse. Elle étoit située dans le vieux Latium, sur le bord de la mer de Toscane. On appelle aujourd’hui le lieu où ell
71 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — M — article »
es côtes de la Méditerranée, et celui de Fez sur les côtes de la même mer , et sur celles de l’Océan Atlantique.
72 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — B — article »
de Belgique qu’aux Pays-Bas, ainsi nommés, parce qu’ils sont vers la mer . Ils appartiennent à l’Empereur.
73 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — T — article »
. On l’appelle aujourd’hui Ceilan ; grande île d’Asie, située dans la mer des Indes, au sud-est de la presqu’île en deçà du
74 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — D — article »
une queue de poisson. Ces idolâtres croyoient qu’il étoit sorti de la Mer Rouge, et qu’il avoit enseigné aux hommes, les ar
75 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article »
Pyrrhus, né à la cour de Lycomède, roi de l’île de Scyros dans la mer Egée (aujourd’hui l’Archipel), d’un mariage secre
76 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
es, toujours battus par des vents contraires, portés çà et là sur une mer semée d’écueils, nous péririons sans être plaints
au ciel ; le ciel est au-dessus de la terre ; la terre n’est point la mer  ; sa mer est sujette aux orages ; les orages tour
le ciel est au-dessus de la terre ; la terre n’est point la mer ; sa mer est sujette aux orages ; les orages tourmentent l
ui fait qu’elle n’est jamais déserte, ni surchargée d’habitants ; ces mers immenses, avec leurs agitations périodiques et si
77 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
belle soirée d’été, Anacréon était dans son jardin, sur le bord de la mer . Sur sa lyre repose sa fidèle colombe. Un bruit e
pire romain, les Vandales, peuple barbare, originaire des côtes de la mer Baltique, après avoir ravagé les Gaules et la plu
solut d’emmener en esclavage. Nole est située à quelques lieues de la mer , assez près du Vésuve. Saint Paulin, évêque de No
n. Le lion, ne voulant point abandonner son sauveur, se jette dans la mer , suit le vaisseau à la nage, et périt dans les fl
t tous abandonné. Il erre tristement dans un bocage sur le bord de la mer , non loin du Pirée, en attendant que le navire qu
ie. Il s’échappe de Londres avec son frère Edmond, pour se rendre par mer dans une petite ville d’Écosse où ses partisans l
ce : une barque, préparée par ses soins, l’attend sur le rivage de la mer .    Douleur et indignation de Delmance ; il deman
lvédère est une ville de la Calabre extérieure, située non loin de la mer , à peu de distance de Paola. Troisième partie
le nom d’Arabes et de Maures, favorisés par sa trahison, passèrent la mer et s’emparèrent de l’Espagne. Le dernier roi visi
lui de ces digues ; mais c’est un effrayant spectacle que celui d’une mer ouverte, luttant de son poids immense et de la fu
ne ne répond à ses cris. L’enfant se couche contre l’ouverture que la mer avait faite, et reste dans cette position pendant
t alors dans le port, ce qui aurait rendu les Athéniens maîtres de la mer et arbitres de la Grèce. La première partie du di
ncipale était Antium, aujourd’hui Azzio et Nettuno, sur le bord de la mer , à 50 kilomètres de Rome. Vers l’an 338 avant Jés
ne petite ville du Péloponèse, appelée aussi Tzili, sur le bord de la mer . 160. Discours pour ou contre Rosamonde. (An
78 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
rticle est au mémoire. Hector. Votre père ! Ah ! monsieur, c’est une mer à boire3. Son argent n’a point cours, quoiqu’il s
s-uns de ses compagnons, au sommet d’une montagne située en vue de la mer Glaciale et au delà de Tornéa, la dernière ville
79 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — E — article » p. 411
lus de Troyens qu’il put rassembler. Il erra pendant sept ans sur les mers , et aborda enfin en Italie, où il épousa Lavinie,
80 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
offre à nos regards cette même couleur qui règne sur la plaine d’une mer tranquille, quand les vents rappelés dans leurs a
tout, sois attentif, lorsqu’achevant leur tour, Ses coursiers dans la mer , vont éteindre le jour. Du pourpre, de l’azur les
s vinrent à bout, par un travail opiniâtre et forcé, de conduire à la mer les eaux de ce marais avec ses habitans ; les Fra
s par le commerce, couvrent de leurs flottes toute l’étendue des deux mers , depuis qu’ils ont frayé une route aux navires da
prodigieuse des lieux, vous avez ouvert au commerce l’empire des deux mers . Si les spectacles de la terre vous touchent enco
fois Œnone, lorsqu’on vient lui apprendre qu’elle s’est jetée dans la mer , et qu’un mortel désespoir est peint sur le visag
nouer. Thésée apprend qu’un horrible monstre vomi par les flots de la mer , a effrayé les chevaux d’Hippolyte, qui étant tom
-coup ces objets à ma vue ; La mort seule y parut…. Le vaste sein des mers Nous entr’ouvrit cent fois la route des enfers. P
un déluge de feux, l’onde comme allumée, Sembloit rouler sur nous une mer enflammée ; Et Neptune(a) en courroux, à tant de
grandeur et sa véritable dignité. Euripide, né à Salamine, île de la mer Egée, l’an 480 avant Jésus-Christ, et rival de So
et Pélée par Fontenelle. Neptune suivi de toutes les divinités de la mer , Jupiter environné de tout son éclat et de toute
de donner cette fête aux nouveaux époux. Tandis que les nymphes de la mer et les tritons viennent contribuer à ce divertiss
nés les prisons d’Eolie ; Que Neptune(e) en courroux s’élevant sur la mer , D’un mot calme les flots, mette la paix dans l’a
glantes que lumineuses. Ce monstre, ou ce dieu, est le gardien de ces mers , dont aucun vaisseau n’avoit encore fendu les flo
orrible mugissement, qui semble sortir des plus profonds abîmes de la mer . Il reproche aux Portugais leur orgueilleuse auda
e Junon (a) avoit armés contre lui, il éprouva sur la terre et sur la mer toutes les traverses que le courroux de la Déesse
aires, qui, des rives occidentales de la Lusitanie (a) portés sus des mers qui n’avoient point encore vu de vaisseaux, allèr
gile, qui représente tout-à-coup la flotte des Troyens voguant sur la mer de Toscane, jetée par une tempête sur les côtes d
de l’Enéïde. I. Livre. Enée étant parti de Sicile, vogue sur la mer de Toscane. Eole, à la sollicitation de Junon, ex
t le récit que continue Enée, il équipa une flotte, et s’étant mis en mer , il aborda dans une presqu’île de la Thrace, d’où
nuit, que l’Italie devoit être le terme de son voyage. Il se remit en mer , mouilla aux îles Strophades, passa près d’Actium
me troyenne, fait envisager à ses compagnes de nouveaux périls sur la mer , et leur persuade de mettre le feu aux vaisseaux,
extraordinaire la métamorphose des vaisseaux troyens en nymphes de la mer . Mais Virgile n’en a parlé que selon la tradition
81 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
propre patrie n’est plus qu’un triste lieu d’exil ; neuf voyages sur mer , entrepris par une princesse, malgré les tempêtes
’habileté d’un pilote ; et quand il voit ce vaisseau voguer en pleine mer , cette famille bien réglée, ce royaume dans l’ord
isi, afin que le malheureux Gavius comprît, en mourant, qu’un bras de mer très étroit formait la séparation de l’esclavage
pour porter en Europe les richesses de l’Asie. Contre la liberté des mers et la fidélité du commerce, des armateurs françai
s étrangers. Éloignés de leurs amis par tant de terres et par tant de mers , dans un pays où l’on ne pouvait les entendre, où
leur malice invétérée est incurable, poursuivez-les sur terre et sur mer , et exterminez-les totalement. Quant à nous, déto
82 (1873) Principes de rhétorique française
toutes les forces dont la liberté humaine peut user et abuser : «  La mer , dit Montesquieu, engloutit les vaisseaux, elle s
propre patrie n’est plus qu’un triste lieu d’exil ; neuf voyages sur mer entrepris par une princesse malgré les tempêtes ;
’habileté d’un pilote ; et quand il voit ce vaisseau voguer en pleine mer , cette famille réglée, ce royaume dans l’ordre et
r ; il emploie toutes les circonstances : A droite et à gauche deux mers vous enferment. Pas même un esquif pour nous sauv
— Nous pourrons rire à l’aise. Court avec Pharaon se noyer dans les mers . Lorsque un cri tout à coup suivi de mille cris
ces beaux vers de Racine : Et la rame inutile Fatigua vainement une mer immobile, on retranche les deux épithètes, l’exp
illustres. Le tour descriptif. Buffon a dit, dans son tableau de la mer  : Là sont ces contrées orageuses où les vents e
 ; Louis Racine a dit dans une figure très-vive : Répondez, cieux et mers , et vous, terre, parlez ! Tout mot peut être pri
n est de si doux. Hélas quel miel jamais n’a laissé de dégoût. Quelle mer n’a point de tempêtes ? Quelle harmonie dans les
ille. Comme les mois souffle du Nord préparent bien le vers : Quelle mer n’a point de tempêtes ? Aussi est-ce un véritabl
’est ainsi que j’aime à descendre chez les ombres. Que fuyant sur les mers , le cruel Troyen repaisse ses yeux des flammes de
halamment appuyé sur une femme, aux yeux de tous, sur le rivage de la mer . Ces deux exemples se rapportent surtout à la re
 : Il me semble que vous vous ressemblez comme deux gouttes d’eau la mer et vous. Il y a celle différence que toute vaste
in ; l’Etna gronde avec moins de violence lorsqu’il verse au sein des mers des torrents de feu ; l’Océan bat ses rivages ave
vant Moïse à travers les déserts Court avec Pharaon se noyer dans les mers . La Fontaine excelle dans cet art délicat et cha
ru sur tes épis ; Ou d’un pas suspendu sur les vagues profondes De la mer en glissant eût effleuré les ondes. Et d’un pied
s accusée, le narrateur peut dire ainsi que fait Marmontel : Sur une mer immobile, le navire comme enchaîné cherche inutil
ur maternelle : Quoi ! pour noyer les Grecs et leurs mille vaisseaux Mer , tu n’ouvriras pas des abîmes nouveaux. *    *   
urber sous elle et soumettre toutes leurs vagues à la dominatrice des mers . De même on dit : la terre prodigue ou refuse se
cœur. Ainsi la métaphore qui assimile la vie humaine à un voyage sur mer a inspiré plus d’une allégorie. C’est, par exempl
rie. C’est, par exemple, Racan qui dit : Nous avons, assez vu sur la mer de ce monde Errer au gré des vents notre nef vaga
Fontaine avec sa grâce et sa fécondité hauelles : Lorsque sur cette mer on vogue à-pleines voiles, Qu’on croit avoir pour
 ? » L’esprit se laisse aller et sommeille ; assuré sur la face de la mer calmée et sur la protection du ciel dont il a fai
’allégorie d’un navire : O vaisseau, seras-tu encore rejeté en haute mer par les flots ? Arrête ! garde le port ; vois tes
Qu’un doux ruisseau murmure en vers plus doux encore. Entend-on de la mer les ondes bouillonner, Le vers comme un torrent,
es : O voyage bien différent de celui qu’elle avait fait sur la même mer , lorsque, venant prendre possession du trône de l
urber sous elle et soûmettre toutes leurs vagues à la dominatrice des mers  ! La magnificence est une brillante qualité ; ma
étail inutile. Et ailleurs : N’imitez pas ce fou qui, décrivant les mers , Et peignant, au milieu de leurs flots entr’ouver
élance sur la cime des flots ; vers la terre, des ruchers aigus où la mer va se briser en mugissant ; dans le vaisseau, les
ble, qu’y a-t-il de commun, je le demande, entre Venise, la reine des mers dans le moyen âge, Venise plus asiatique qu’europ
83 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
ition du roseau ; royaumes du vent, périphrase métaphorique des mots, mer , lacs, fleuves, etc. Votre compassion part d’un
re qui brise les chênes séculaires et à la tempête qui bouleverse les mers  ; 2° dans la société, en peignant les événements
et là dans la savanne, formaient des îles d’ombres flottantes sur une mer immobile de lumière. Auprès, tout était silence e
ne sont pas moins dignes d’éloges, des îles d’ombres flottantes, une mer immobile de lumière, un océan de forets, le sein
84 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
ère de la Sprée, parce que la Sprée tombe dans l’Elbe, l’Elbe dans la mer , et que la mer reçoit la Seine, et que notre mais
, parce que la Sprée tombe dans l’Elbe, l’Elbe dans la mer, et que la mer reçoit la Seine, et que notre maison de Paris est
pal ennemi se fortifiait contre lui, le serrait, s’établissait sur la mer Baltique, détruisait ou prenait la Livonie. « La
vons nous dire l’un à l’autre ce que nous pensons du public, de cette mer orageuse que tous les vents agitent, et qui tantô
85 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
z de nature, ie veulx que tu t’y addonnes curieusement, qu’il n’y ait mer , riviere, ny fontaine dont tu ne congnoisses les
traictz de la propre race de celluy qui porta Phrixus et Hellé par la mer dicte Hellesponte. — Cancre. dist Panurge, vous e
hant, Dieu sçayt comment il s’en escrime. Comment Panurge fait en mer noyer le marchant et ses montons. Soubdain, i
oisir le considerer. Panurge, sans aultre chose dire, iecte en pleine mer son mouton criant et bellant. Tous les aultres mo
ellans en pareille intonation, commencearent soy iecter et saulter en mer apres a la file. La foulle estoit a qui premier y
on povoir. Mais c’estoit en vain. Tous a la file saultoyent dedans la mer et perissoyent. Finalement, il en print ung grand
este aussi consequemment. Le mouton feut si puissant qu’il emporta en mer avec soy le marchant, et feut noyé, en pareille f
ïambes, aultres par la toison. Lesquelz tous feurent pareillement en mer portez et noyez miserablement. Panurge, a cousté
 : et laquelle ils crient devoir estre deschassee hors de terre et de mer . Bien say-ie de quels horribles rapports ils ont
et de son Christ, lequel le Pere a constitué Roy, pour dominer d’une mer à l’autre, et depuis les fleuves jusques aux fins
pays de Lucanie en la ville d’Elea, qui est assise sur le bord de la mer , et là Porcia estant sur le poinct de se departir
eure vostre lettre ; je l’ay baisee en la lisant. Je vous responds en mer ou j’ay voulu courre une bordée par le doux temps
propre patrie n’est plus qu’un triste lieu d’exil ; neuf voyages sur mer , entrepris par une princesse, malgré les tempêtes
n voulu vous dire. Cependant je prétends mettre bientôt mes forces de mer en tel état, que les Anglais tiendront à grâce qu
eau. Je veux qu’un astronome ait découvert le premier des terres, des mers et des montagnes dans la lune. Je veux qu’un chim
ni la distance des lieux, ni les tempêtes, ni les écueils de tant de mers , ni l’intempérie de l’air, ni le milieu fatal de
, quittent tout pour vous, et vous cherchent au travers de toutes les mers avec tant de fatigues et de périls, pour vous fai
: ils sont plongés dans cet abîme de joie, comme les poissons dans la mer . Ils ne veulent plus rien : ils ont tout sans rie
qui fournit tous les Soldats et Matelots de ses Armées de Terre et de Mer , et grand nombre d’Officiers ; tous les Marchands
vinces maritimes ; il fit suivre à son armée de terre les côtes de la mer , pour n’être point séparé de sa flotte ; il se se
e la sagesse. Son industrie fut de séparer les Perses des côtes de la mer et de les réduire à abandonner eux-mêmes leur mar
l’ordinaire dans ce temps-lâ, j’en fus voir l’effet sur le bord de la mer . Il pouvoit être midi ; plusieurs grands bateaux
vent qui agitoit les grosses lanternes du crucifix, le danger sur la mer , l’inquiétude sur la terre, la confiance dans le
r des ondulations semblables à des flots, et présenter à mes yeux une mer agitée de fleurs et de verdure ! Cependant, les v
sous l’île d’Ambre. Il tire du canon pour demander du secours, car la mer est bien mauvaise ! » Cet homme, ayant ainsi parl
u élevés, qui s’entassoient vers le milieu de l’ile et venoient de la mer avec une grande vitesse, quoiqu’on ne sentît pas
nquiétudes. Vers minuit nous arrivâmes tout en nage sur le bord de la mer , au quartier de la Poudre-d’Or. Les flots s’y bri
nous raconta que dans l’après-midi, il avoit vu un vaisseau en pleine mer , porté sur l’île par les courans ; que la nuit l’
l l’avoit entendu tirer du canon pour appeler du secours, mais que la mer étoit si mauvaise qu’on n’avoit pu mettre aucun b
op peu de clarté au ciel pour qu’on pût distinguer aucun objet sur la mer , qui d’ailleurs étoit couverte de brume : nous n’
à la fois. À peine leur décharge fut faite, que nous aperçûmes sur la mer une lueur, suivie presque aussitôt d’un coup de c
dans l’île. Vers les neuf heures du matin, on entendit du côté de la mer des bruits épouvantables, comme si des torrens d’
vant lui. Il présentoit son avant aux flots qui venoient de la pleine mer , et à chaque lame d’eau qui s’engageoit dans le c
omme si elle eût été submergée. Dans cette position, où le vent et la mer le jetoient à terre, il lui étoit également impos
e, dont elle rouloit les cailloux avec un bruit rauque et affreux. La mer , soulevée par le vent, grossissoit à chaque insta
jusqu’au pied des montagnes, on eût dit d’une neige qui sortoit de la mer . L’horizon offroit tous les signes d’une longue t
e la mer. L’horizon offroit tous les signes d’une longue tempête ; la mer y paroissoit confondue avec le ciel. Il s’en déta
ivâtre et blafarde éclairoit seule tous les objets de la terre, de la mer et des cieux. Dans les balancemens du vaisseau, c
Ce ne fut qu’un cri de douleur parmi nous. Paul alloit s’élancer à la mer , lorsque je le saisis par le bras : « Mon fils, l
t sur les récifs. Quelquefois il avoit l’espoir de l’aborder ; car la mer , dans ses mouvemens irréguliers, laissoit le vais
evoit et retournoit avec une nouvelle ardeur vers le vaisseau, que la mer cependant entr’ouvroit par d’horribles secousses.
quipage, désespérant alors de son salut, se précipitoit en foule à la mer , sur des vergues, des planches, des cages à poule
nous disant un éternel adieu. Tous les matelots s’étoient jetés à la mer . Il n’en restoit plus qu’un sur le pont. Il s’app
sommets écumans. À cette terrible vue, le matelot s’élança seul à la mer  ; et Virginie voyant la mort inévitable, posa une
rurgiens ; et nous cherchâmes de notre côté, le long du rivage, si la mer n’y apportoit point le corps de Virginie : mais l
s’amoncelle ; elle rouloit d’un bout de la place à l’autre comme une mer agitée par la tempête. On entre dans l’église de
dispersés çà et là, formaient des îles d’ombres flottantes sur cette mer immobile de lumière. Auprès, tout aurait été sile
ffle de l’aquilon, il semble se prosterner à chaque pas et saluer les mers qui baignent les débris du temple de Dieu. (Gén
bes Pendant la nuit que nous venions de passer sur la grève de la mer Morte, nos Bethléémites étaient assis autour de l
us pittoresque, surtout lorsqu’on y joignait un coin du paysage de la mer Morte et des montagnes de Judée675. (Itinéraire
rtée de fusil de Cannes, il s’arrêta une heure et demie au bord de la mer , et, selon son usage, on alluma un grand feu. (
es tremblements de l’Etna, ses flammes réfléchies dans la nuit sur la mer de Sicile, les peuples barbares inondant la Grèce
, qui peuplaient le sein des eaux, ont été mis à sec avec le fond des mers subitement relevé ; leurs races mêmes ont fini po
orts ; l’on calculait et l’on exagérait le nombre des cadavres que la mer avait rejetés sur le sable. Ces bruits abattaient
ger, d’où le repoussa la tempête. Il aurait complété sur terre et sur mer cette défense des pays chrétiens, et aurait devan
lait cesser de plaire. Duquenne et Tourville, qui avaient balancé sur mer la puissance jusque-là sans rivale de l’Angleterr
un double caractère, la passion de la nature (l’Oiseau, l’Insecte, la Mer , la Montagne, etc.), et la passion démocratique (
, mon ami, j’ai épousé le désert, comme le Doge de Venise épousait la mer Adriatique : j’ai jeté mon anneau dans les forêts
u royaume d’Andalousie. Cette vue avait la grandeur et l’aspect de la mer  ; des chaînes de montagnes, sur lesquelles l’éloi
recevait. Il se reformait autour du wagon, toujours le même, comme la mer , et cependant la locomotive fuyait à toute vitess
de bronze d’Achille ; l’Odyssée, rêvant, drapée d’un manteau vert de mer , ne se montrant que de profil, sondant de son reg
fait clos est remplacé seulement par des demi-ténèbres. Cependant la mer dort, comme jamais je ne l’avais vue dormir, d’un
forêt de pins parasols sur un plateau sablonneux qui s’étend entre la mer et la plaine de Bagdhad, beau village arabe au pi
it d’un côté les dunes blanches et rougeâtres de sable qui cachent la mer  ; de l’autre, la plaine de Bagdhad et le cours du
dans ma vie. Le ciel, les montagnes, les neiges, l’horizon bleu de la mer , l’horizon rouge et funèbre du désert de sable ;
des nuages de poussière enflammée ; enfin, le sourd mugissement de la mer qui se mêle au bruit musical du vent dans les têt
Je poursuivis : — Que serait-ce donc qui soutiendrait le marin sur la mer  ? qui le consolerait dans cet ennui d’un homme qu
par les beaux temps sur le mail qui enveloppe la ville du côté de la mer , d’une porte à l’autre. Parfois l’image de cette
ifiant par la rêverie à cette rêverie continuelle de la sentinelle de mer , seule dans un endroit terrible, écoutant les arb
finie. J’ai passé une demi-heure à contempler cela et à me figurer la mer , surface verte et bondissante. (Eugénie de Guér
86 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
bis Et qui de leur toison voit filer ses habits ; Qui ne sait d’autre mer que la Marne et la Seine, Et croit que tout finit
re : Ô voyage bien différent de celui qu’elle avait fait sur la même mer , lorsque, venant prendre possession du sceptre de
rber sous elle, et soumettre toutes leurs vagues à la dominatrice des mers . 157. L’écueil à éviter dans la magnificence, c’
r, ils répondraient. Mais si je dis avec Racine : Répondez, cieux et mers , et vous, terre, parlez, j’emploie une figure, p
n tombeau, l’univers ; Les astres, ses flambeaux ; et nos larmes, les mers . Rien de plus ridicule que ces hyperboles emphat
Qu’un doux ruisseau murmure en vers plus doux encore. Entend-on de la mer les ondes bouillonner ? Le vers comme un torrent
mets ne s’entrouvrent qu’au levant pour laisser voir le gouffre de la mer Morte et les montagnes lointaines de l’Arabie. Au
re Quels témoins éclatants devant moi rassemblés ! Répondez, cieux et mers , et vous, terre, parlez ! (Racine fils.) Le vers
élevé dans les airs, Retombe ; un noir limon bouillonne au fond des mers . (Le même.) 2º Quand le sens finit par un mot pl
Ainsi Horace, à propos du voyage que Virgile doit entreprendre sur la mer , se déchaîne contre la témérité de celui qui osa
, et il sera inondé de délices, quand la multitude des contrées de la mer et la force des nations accourront vers ton encei
etournent à leur asile ? Les îles m’attendent, et les vaisseaux de la mer , pour transporter tes enfants et leurs trésors, p
s des bouts de l’univers Passent pour la détruire et les monts et les mers  ! Qu’elle-même sur soi renverse ses murailles, Et
dis que, par un autre côté, le fleuve de l’Euphrate et le golfe de la mer Rouge ouvrent à ses habitants les routes de l’océ
e l’Énéide. Livre Ier. Énée, étant parti de Sicile, vogue sur la mer de Toscane, Éole, à la sollicitation de Junon, ex
le récit que continue Énée, il équipa une flotte, et, s’étant mis en mer , il aborda dans une presqu’île de la Thrace, d’où
nuit que l’Italie devait être le terme de son voyage. Il se remit en mer , mouilla aux îles Strophades, passa près d’Actium
yenne, fait envisager aux compagnons d’Énée de nouveaux périls sur la mer , et leur persuade de mettre le feu aux vaisseaux
87 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
ivant, variez vos discours. Et la rame inutile Fatigua vainement une mer immobile. (Racine.) Un jour sur ses longs pieds
es bouts de l'univers, Passent, pour la détruire, et les monts et les mers  ! Qu'elle-même sur soi renverse ses murailles Et
hrèse. L'allégorie est une métaphore continuée : Pour moi, sur cette mer qu'ici-bas nous courons, Je songe à me pourvoir d
écrive : Autant de batailles il a livrées, autant il en a gagnées ; O mer trompeuse, combien d'hommes tu as séduits, combie
 : Après mille et mille détours, Ce ruisseau va se perdre au sein des mers profondes ; Et la course de ses ondes Est l'image
la phrase poétique d'une image sublime : ou croit voir le flot de la mer , et l'on sent la frayeur que dut inspirer le mons
88 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
de Saint-Amand lorsqu’il peint un petit enfant qui, au passage de la mer Rouge, va, saute, revient : Et joyeux à sa mère
Le fleuve aux grandes eaux se range quand je passe, Et la voix de la mer se tait devant ma voix. Lorsque mon peuple souffr
é. Lamartine. L’astre-roi se couchait calme, à l’abri du vent ; La mer réfléchissait ce globe d’or vivant,         Ce mo
89 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
nque une, et la manque parce que son escadre l’abandonne et laisse la mer libre à l’escadre ennemie ; gagne dix batailles,
stait, est enfin obligé de rendre une ville2 bloquée par terre et par mer , une ville prise par la famine, où il ne restait
90 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
eux fondent d’un vol rapide, Soudain les flots émus de deux profondes mers D’un choc impétueux s’élancent dans les airs : La
s me fut utile et chère. Trop digne chevalier, quoi ! vous passez les mers Pour soulager nos maux et pour briser nos fers ?
91 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
e : « O voyage bien différent de celui qu’elle avait fait sur la même mer , lorsque, venant prendre possession du sceptre de
urber sous elle et soumettre toutes leurs vagues à la dominatrice des mers  ! maintenant chassée, poursuivie par ses ennemis
92 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
: J’embarque ce discours sur le galion de mes lèvres, pour passer la mer orageuse de vos attentions, et arriver au port fo
ésidaient : Vulcain pour le feu, Mars pour la guerre, Neptune pour la mer , les Muses pour les beaux-arts, Apollon pour la p
que ses larges plaines, les moissons ondoient, comme les flots de la mer sous le vent qui les courbe, sous le soleil qui l
rien, filles timides : C’est sans doute par l’onde entraîné vers les mers . Le tronc d’un vieux palmier qui, du fond des dés
93 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
vécu, je l’avoue, avec des souverains1. Mon vaisseau fit naufrage aux mers de ces sirènes2 ; Leur voix flatta mes sens, ma m
s rochers, s’élève dans la nue, Va rougir le corail dans le sable des mers , Et vit dans les glaçons qu’ont durcis les hivers
94 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
is on ne les connaît que quand il n’est plus temps. Lorsque sur cette mer on vogue à pleines voiles, Qu’on croit avoir pour
roie297 et Rome seraient à jamais séparées par une étendue immense de mers toujours irritées. Ici le poète met dans la bouch
cheur. Dieu m’a dit : de Bazan308 pourquoi crains-tu les pièges ? La mer engloutira ces tyrans sacrilèges                 
st un riche fastueux, qui voulant étendre ses domaines jusques sur la mer , fait border le rivage de nombreux matériaux, com
rs, et partout poursuivi par les furies menaçantes. S’il traverse les mers , le noir chagrin marche à ses côtés. S’il est à c
95 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
ainsi dire, la transforment par les prodiges de leurs inventions. Les mers sont traversées par des vaisseaux sans voiles que
96 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre II. Des qualités essentielles du poète » pp. 16-21
sont surtout sublimes ; le cantique de Moïse, après le passage de la mer Bouge, est un chef-d’œuvre ; les chants de David
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Simon 1625-1695 » pp. 144-147
n pittoresque ; les flots des courtisans s’agitaient comme ceux de la mer .
98 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Principaux homonymes. » pp. 63-65
rc, n. m. cochon. Pore, n. m. trou dans les corps. Port, n. m. — de mer , de rivière. 61. Raie, n. f. ligne, trait. Raie,
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
’habileté d’un pilote ; et quand il voit ce vaisseau voguer en pleine mer , cette famille bien réglée, ce royaume dans l’ord
100 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
itaines, les citoyens et les soldats, les provinces et les armées par mer et par terre. C’est l’image de Dieu, qui, assis d
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