/ 317
1 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
ut analyser, ne s’élève pas assez au-dessus des idées positives et du monde matériel pour fournir l’expression du beau idéal.
t de mystérieux en toutes choses ; et au lieu de se renfermer dans le monde matériel et de s’arrêter aux intérêts vulgaires,
e plaît à animer la nature physique, à prêter des formes sensibles au monde moral, et à s’élancer dans un monde idéal. 12. Qu
à prêter des formes sensibles au monde moral, et à s’élancer dans un monde idéal. 12. Quels sont les caractères qui distingu
culière d’envisager et de peindre ce qui le frappe. S’il considère le monde physique dans ses rapports avec son âme et ses se
ces, aux impressions les plus profondes. Si sa pensée se porte sur le monde moral, il lui prête des formes matérielles et pal
son inspiration, il s’élance au delà des choses réelles pour créer un monde plus beau et plus séduisant. Ainsi, spiritualiser
liser la nature physique, matérialiser la nature morale, idéaliser le monde réel, tels sont les trois caractères distinctifs
nctifs de la poésie. 13. De combien de manières peut-on considérer le monde physique ? L’homme, dit M. Pérennès, est composé
evoir le côté mystérieux des objets, et les liens qui les unissent au monde invisible ; c’est la manière poétique. Un anatomi
et les intérêts matériels, ne portent guère leurs pensées au delà du monde visible qui les entoure. Ne croyant qu’au témoign
t tout calculer, tout peser. Le poète, au contraire, s’élance dans un monde idéal, et vit d’émotions morales. Il saisit le cô
ce qui le porte invinciblement à croire à des êtres invisibles, à un monde dont celui-ci n’est que l’apparence et le relief,
mort va fermer pour jamais. 17. Montrez que la poésie matérialise le monde moral. Un autre caractère essentiel de la poésie
el de la poésie, c’est de prêter des formes sensibles et palpables au monde moral, de le matérialiser. Si l’homme a un pencha
ion véritable, elle donne une forme sensible aux êtres invisibles, au monde moral ; mais il y a, dans sa pensée et dans sa fo
s connaître le troisième de la poésie, en montrant quelle idéalise le monde réel. La poésie ne se borne pas à peindre ce qui
ar ses peintures idéales, elle élève et ravit notre âme. Elle crée un monde plus beau, plus pur, plus heureux, en un mot, plu
e plus beau, plus pur, plus heureux, en un mot, plus séduisant que le monde réel. Ce sont des vallées enchantées, embellies p
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
faut qu’un jour d’infirmité pour détruire le corps le plus robuste du monde . Je n’examine pas après cela si vous ne vous flat
peine vous avez vu passer. Quand vous auriez commencé à vivre avec le monde , le passé ne vous paraîtrait pas plus long ni plu
i nous paraît encore si loin et ne devoir jamais arriver. Regardez le monde tel que vous l’avez vu dans vos premières années,
ujet des louanges, des dérisions, des censures publiques ; un nouveau monde s’est élevé insensiblement, et sans que vous vous
ceux qui viendront après nous. Les âges se renouvellent, la figure du monde passe sans cesse, les morts et les vivants se rem
souffrir entre nos mains. Nous regarderions comme un insensé dans le monde un homme, lequel héritier d’un trésor immense, le
ous en décharger ; c’est comme un poids que nous portons au milieu du monde , cherchant sans cesse quelqu’un qui nous en soula
e lieu saint. La mort d’un aîné change nos vues, nous rengage dans le monde d’où nous venions de sortir ; et notre vocation à
agistrat injuste, un ministre corrompu, puisque vous n’avez choisi le monde que pour ses plaisirs : la cour, que pour la fave
avec un nom, il n’oserait se borner aux soins domestiques, et que le monde regarderait ce repos comme une indigne lâcheté. T
re un célibat dangereux à un établissement qui le dégraderait dans le monde , et aime mieux s’exposer à toutes les suites de s
yant pas de quoi soutenir son nom et s’établir convenablement dans le monde , un asile saint lui paraît plus honorable aux yeu
n de sa destinée. Si l’on est maître de son sort, c’est la crainte du monde et de ses jugements qui en décide ; en un âge ten
tous les autres et de les précipiter dans l’abîme : ils arrachent du monde des enfants à qui l’autorité seule tient lieu d’a
e ce qui paraît d’une famille éclate, brille et fasse honneur dans le monde , on ne se met point en peine que des ténèbres sac
re des pensées magnanimes, forme des âmes héroïques, des âmes dont le monde n’est pas digne, des sages seuls dignes de ce nom
La puissance de Dieu se fait sentir, en un instant, de l’extrémité du monde à l’autre ; la puissance royale agit, en même tem
n état, comme Dieu y tient tout le monde. Que Dieu retire sa main, le monde retombera dans le néant ; que l’autorité cesse da
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
la mère des philosophes et des orateurs, et, malgré la résistance du monde , il y établira plus d’églises que Platon n’y a ga
t la partie la plus considérable de notre vie, nous ne tenons plus au monde que par un avenir incertain : ah ! le présent ne
a aux pensées sérieuses de l’avenir ? Quelle apparence2 de quitter le monde , dans un âge où il ne se présente rien que de pla
t, tout lui applaudit. Elle n’a point encore d’expérience des maux du monde , ni des traverses qui nous arrivent : de là vient
yrique de saint Bernard, préché à Metz 2.) La Providence régit le monde Dieu tient du plus haut des cieux les rênes d
siècles. O la belle et riche aumône1 que vous avez faite en créant le monde  ! Que la terre était pauvre sous les eaux, et qu’
neur. » (Traité de la Concupiscence 3, chap. xxxii.) L’honneur du monde Aujourd’hui que notre monarque fait son entré
si outrageux, me persuadent facilement que ce doit être l’honneur du monde . L’honneur du monde, mes frères, c’est cette gra
suadent facilement que ce doit être l’honneur du monde. L’honneur du monde , mes frères, c’est cette grande statue que Nabuch
crucifié, avec le secours de sa grâce. Parais donc ici, ô honneur du monde , vain fantôme des ambitieux et chimère des esprit
fère ; c’est devant ce Roi que je t’accuse4. (Sermon sur l’honneur du monde .) Les mots et les choses Cet homme s’est
oique l’Église vous excommunie, il y a quelque montre de courage ; le monde vous applaudit et vous couronne, malgré les lois
lgré les lois et l’Église. Enfin y a-t-il aucun vice que l’honneur du monde ne mette en crédit, si peu qu’il ait de soin de s
sent point en pierreries sont trompés par le moindre éclat, et que le monde se connaît si peu en vertu, que la moindre appare
éblouit sa vue ; de sorte qu’il n’est rien de si aisé à l’honneur du monde que de donner du crédit au vice. Cependant le péc
être tel que la flatterie le représente1. » (Sermon sur l’honneur du monde .) Le pécheur Les pécheurs toujours superb
gaye par la liberté de son mouvement. Ainsi, encore que les hommes du monde n’aient pas de liberté véritable, étant presque t
Voilà, si je ne me trompe, une peinture assez naturelle de la vie du monde et de la vie de la cour. Que faites-vous cependan
qui êtes de tous les secrets, et sans lequel cette grande comédie du monde manquerait d’un personnage nécessaire ; que faite
es légèretés ordinaires, elle se plaît de temps en temps d’étonner le monde par des coups d’une surprise terrible, comme pour
née : Est-ce là que devait aboutir toute cette grandeur formidable au monde  ? est-ce là ce grand arbre dont l’ombre couvrait
sur l’ambition.) Misère et grandeur de l’homme 1 Les sages du monde , voyant l’homme, d’un côté si grand, de l’autre s
; il leur commande d’en user comme il fait1 lui-même, pour le bien du monde  ; et il leur fait voir, en la retirant, que toute
fera paraître un de ces exemples redoutables qui étalent aux yeux du monde sa vanité tout entière. Vous verrez dans une seul
oilà les enseignements que Dieu donne aux rois. Ainsi fait-il voir au monde le néant de ses pompes et de ses grandeurs. Si le
dire : Entendez, ô grands de la terre ; instruisez-vous, arbitres du monde  ! Mort d’Henriette d’Angleterre 2 Consi
s s’il faut des coups de surprise à nos cœurs enchantés de l’amour du monde , celui-ci est assez grand et assez terrible3. O n
é disciple : « La véritable victoire, celle qui met sous nos pieds le monde entier, c’est notre foi. » Jouissez, prince, de c
ous en pouvons parler avec liberté. Il n’est rien de si grand dans le monde , qui ne reconnaisse en soi-même beaucoup de basse
face, qui répand tant d’ombres de toutes parts sur ce que l’éclat du monde voulait colorer, que je ne sais plus sur quoi app
et non le bien même. Que la place est petite que nous occupons en ce monde  ! si petite certainement et si peu considérable,
ublé par des fantaisies et par de vains simulacres. « La figure de ce monde passe, et ma substance n’est rien devant Dieu6. »
si Dieu est puissant ; il change et renouvelle à son gré la figure du monde  ; et, à la voix de Bossuet, l’antiquité semble se
æ adoraverunt statuam auream. 4. Exorde du sermon sur l’Honneur du monde , prêché à Paris dans l’église des Minimes de la p
mêmes ; que les autres sachent nos défauts, qu’ils soient la fable du monde , et que nous seuls nous ne les sachions pas ! »
ns où les mondains s’enveloppent, elle ne confond avec les vanités du monde ni les intérêts sérieux qui ont leur part de ses
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
gne, mais Tacite écrit. Et c’est une des plus admirables choses de ce monde que jamais nul empire et nul succès n’ont pu assu
étuité d’intérêt et de commandement, ils n’ont pu couvrir aux yeux du monde les fautes de leurs pères, et maintenir sur leur
itude que notre vie est utile et qu’elle ne passe pas en vain dans le monde . Perdus que nous sommes dans l’immensité visible
ématie de l’esprit, c’est, avec l’éloquence et le goût, l’histoire du monde , la science des tyrannies et des libertés, la lum
férences de Notre-Dame de Paris.) La parole Un homme vient au monde . Ses yeux, ses oreilles, ses lèvres, tous ses sen
e a fait croire par un sourire qu’il entendait l’amour qui l’a mis au monde , la parole s’échappe et répond. L’homme vit cette
ustraire à ce second règne de la parole sur lui. La parole l’a mis au monde  ; la parole a donné l’éveil et le premier cours à
er. Un temple lui offre sous une image sensible le dieu qui a fait le monde , le père de la justice et l’habitant des âmes. Il
isolé et honteux ; il sait que je ne donnerai pas le temps à tout ce monde de se reconnaître, et qu’à ma troisième phrase je
e, je cédais, je rendrais à M. l’Archevêque le plus triste service du monde  ; on verrait qu’il m’aurait concédé la parole au
, plus je sens que la grâce de Dieu opère en moi le détachement de ce monde  ; je ne me soucie plus que de faire la volonté de
ais, de plus, à vous parler franchement, je n’aime pas beaucoup votre monde de Paris. — Pourquoi cela ? — Tenez, reprit-il en
r des partis à l’humanité ; mais de l’humanité à qui en appeler en ce monde  ? Elle est infaillible. C’est que la gloire est l
Cependant, ô mon Dieu, sur quoi roulent la plupart des entretiens du monde  ? Hélas ! ceux-là sont les plus innocents où l’on
la volupté, le désir insatiable d’accumuler, voilà les vertus que le monde connaît et estime, voilà les vertus auxquelles il
les intérêts doivent être communs, il semble, ô mon Dieu, que dans ce monde corrompu les hommes ne se lient ensemble que pour
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
paraîtra plus d’autres, à moins d’un de ces grands renouvellements du monde qui commencent par la barbarie pour revenir, aprè
endre ! Le lieu commun sur la vanité du bonheur et des plaisirs de ce monde , de l’ambition, de la gloire, ne tentera plus que
s mêmes types en les affaiblissant de plus en plus ? Et pour qui ? Le monde a changé. Ce ne sont plus des salons, une cour, u
’ils respirent le même air, qu’ils soient accueillis et fêtés du même monde , vous verrez bien que ce n’est pas le talent qui
’un plaisir délicat, et les gens de lettres que les amuseurs du grand monde  ? Ne faut-il pas plutôt relever la littérature à
a-t-elle pas les derniers restes de la barbarie à dissiper et tout un monde d’âmes et d’esprits à affranchir de l’ignorance ?
propre ? Ah ! le christianisme aurait rendu un bien triste service au monde en le désabusant de tout ce qu’il aimait, s’il ne
dieux bons ; rendez-moi toutes les illusions, toutes les chimères du monde antique, si vous n’avez rien à mettre à la place
enne a répandue sur les plaies de notre cœur et sur les misères de ce monde , il n’est plus possible à l’homme de s’adorer lui
lire tantôt une tragédie de Racine, tantôt l’histoire des origines du monde , racontées par Bossuet avec une grâce si majestue
us comme une portion de mon âme ! Mais quoi ? rien n’est stable en ce monde , et c’est notre faute si nous n’avons pas appris
uvées. Mais sa persistance n’a pas été en pure perte ; il a laissé au monde un grand et rare exemple, celui du devoir jusqu’a
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
ntes vierges pour les cloîtres et de pieuses mères de famille pour le monde . En sanctifiant ainsi les deux principaux états d
ent, qu’elles obéissent, qu’elles soient sobres, qu’elles ignorent le monde , qu’elles soient savantes de la science de Dieu,
s instruites avec cette simplicité soient incapables de vivre dans le monde  ; et quand en effet Dieu les y appellerait, il ne
eu les y appellerait, il ne faut2 pas moins leur inspirer la haine du monde , puisque Jésus-Christ l’a maudit à cause de ses s
e, quand il serait grossier et mal poli, plaira plus aux gens même du monde qu’un caractère plus délicat, mais moins vrai et
esse, éternelle raison de Dieu, a choisi pour compagnie et amis en ce monde , des pêcheurs grossiers, ingrats, incrédules, lâc
respect. Ne craignez ni de m’offenser ni de m’importuner. Personne au monde n’a autant besoin d’aide que moi. Ne me parlez ja
regardez-moi comme dépouillée de tout ce qui m’environne, attachée au monde , mais voulant me donner à Dieu. Voilà mes véritab
isse Saint-Cyr durer autant que la France, et la France autant que le monde  ! Rien ne m’est plus cher que mes enfants de Sain
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
t sont terribles ; mais il faut qu’elles tiennent à une grande loi du monde spirituel, et l’on ne doit pas s’étonner que tout
pide et non moins funeste, travaillait à éteindre l’expiation dans le monde . La terre n’a pas crié en vain : la guerre s’allu
Deux caractères particuliers vous distinguent de tous les peuples du monde  : l’esprit d’association et celui de prosélytisme
stoire de sa patrie, « parce que la langue française courait parmi le monde , et était plus dilettable à lire et à oïr que nul
est déterminé par une puissance qui nous dit rarement son sécret. Le monde politique est aussi réglé que le monde physique ;
us dit rarement son sécret. Le monde politique est aussi réglé que le monde physique ; mais comme la liberté de l’homme y jou
ne leçon de M. Cousin Sur la guerre. 1. Arbre gigantesque du nouveau monde . 2. Graminée a les deux genres. 1. Une des plu
iments sont impossibles aux Français. » « Il n’y a pas de peuple au monde qui fasse le mal avec aussi peu de dignité que no
r cette belle page de M. Victor Hugo sur le rôle de la France dans le monde  ; « Nous pouvons le dire avec calme, et nous n’a
re humain cesse de parler sa langue, c’est-à dire aux bornes mêmes du monde civilisé. « Encore quelques mots, messieurs, enco
es livres français de Pétersbourg à Cadix, de Calcutta à New-York. Le monde s’en inspire, la Belgique en vit. Sur toute la su
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
ne remplirez pas tous les devoirs de votre état. Il faut mépriser le monde , et connaître néanmoins le besoin de le ménager ;
toutes les vertus et à toutes les qualités de l’âme, même suivant le monde . Un homme livré à sa mollesse est un homme faible
omme faible et petit en tout : il est si tiède que Dieu le vomit3. Le monde le vomit aussi à son tour, car il ne veut rien qu
veut rien que de vif et de ferme. Il est donc le rebut de Dieu et du monde , c’est un néant ; il est comme s’il n’était pas ;
ts, qui sont les sources de vie, et n’oubliez jamais que l’honneur du monde et celui de l’Évangile sont ici d’accord. Ces deu
s mes sentiments. Conservez-vous tous, et aimez-moi toujours. Rien au monde n’est plus à vous pour toute la vie que moi.
ande avec elle, tout est perdu. Elle fait même autant de mal selon le monde que selon Dieu. Un homme mou et amusé ne peut jam
orter soi-même dans un état si indigne d’un homme. Le seul honneur du monde suffit pour faire crever l’orgueil de dépit et de
moins l’amour-propre d’un misanthrope n’est que sauvage et inutile au monde  ; mais celui de ce faux philanthropes est traître
Jouffroy : « Qu’importe aux autres et à nous, quand nous quittons ce monde , les plaisirs et les peines que nous y avons épro
le à nous, à qui l’expérience a révélé la vérité sur les choses de ce monde , de vous la dire. Le sommet de la vie vous en dér
u, ne vous laissez gouverner ni par moi, ni par aucune personne en ce monde . » 1. Il faut remarquer dans tout ce morceau l
9 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
vancer au milieu des joies enivrantes et des religions dissolues d’un monde vieilli dans la corruption. Aux fêtes brillantes
, ce n’est pas que la semence du vrai, du bien, soit étouffée dans le monde , ou s’y dessèche presque aussitôt, c’est qu’une p
res. La parole de Jésus, fructifiant de siècle en siècle, a changé le monde , et, dans l’universel abandon, sur la croix, son
la fête, la grande fête qui se prépare, et qui commencera lorsque le monde aura été purifié. Non relinquam vos orphanos ; v
si faits, et la famille qui flottait dans l’Arche sur les ruines d’un monde entier, d’un monde pervers dont elle détestait le
ille qui flottait dans l’Arche sur les ruines d’un monde entier, d’un monde pervers dont elle détestait les crimes, n’en épro
ose de grand. Après Dieu, je ne tiens fortement qu’à elle seule en ce monde . Aimer Dieu, aimer le prochain, n’est-ce pas tout
, parce qu’elles passent sur la terre1 comme quelque chose d’un autre monde , comme le souffle lointain de la patrie. C’est là
Nous pensons qu’il immole tous ses plaisirs, tous les avantages de ce monde  ; mais qu’un rayon divin descend dans son cœur, p
i un univers. « Quand une fois l’on s’est dit qu’il faut sacrifier le monde à l’intérêt national, on est bien près de resserr
ue ses disciples, en allant annoncer la parole qui doit renouveler le monde , s’affranchissent de tout ce qui les rendrait, à
ranchissent de tout ce qui les rendrait, à quelque degré, esclaves du monde . Des sandales, une tunique, un bâton, il leur déf
10 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
e noire. Ésope expliqua cette énigme, en disant que le temple est le monde  ; la colonne, l’année ; que les villes sont les m
e qui doit plaire à tous les bons esprits, même aux plus rigides. Ce monde -ci n’est qu’une œuvre comique, Où chacun fait des
scends, Hymen168, descends des cieux, Viens remplir les vœux des deux mondes . Les Bourbons, ces enfants des Dieux, Unissent le
Descends, Hymen, descends des cieux, Viens remplir les vœux des deux mondes . Tandis qu’au sein de ses roseaux, La Nymphe du
Descends, Hymen, descends des cieux, Viens remplir les vœux des deux mondes . Les Bourbons, ces enfants des Dieux, Unissent le
Descends, Hymen, descends des cieux, Viens remplir les vœux des deux mondes . Pour célébrer un si beau jour, Dioné171 dans le
, Descends, Hymen, descends des cieux Viens remplir les vœux des deux mondes . Les Bourbons, ces enfants des Dieux, Unissent le
Descends, Hymen, descends des cieux, Viens remplir les vœux des deux mondes . Junon177 dans les airs embellis, De Borée178 en
siècle où nous sommes : L’Hymen, en comblant tous nos vœux, Promet au monde de grands hommes, Et de grands rois à nos neveux.
84. Remonte, Hymen, remonte aux cieux ; Tu remplis les vœux des deux mondes . Les Bourbons, ces enfants des Dieux, Ont uni leu
es : Remonte, Hymen, remonte aux cieux ; Tu remplis les vœux des deux mondes . Stésichore, né à Himères, ville de Sicile, ver
droyer de nouveaux Titans186 ? Gronde, tonnerre affreux, et ravage le monde              Par tes redoutables fureurs ; Fais t
Onde190 : Même en ne versant que de l’eau, Elle a l’art d’enivrer son monde . Des Chansons satiriques Ce qui fournit or
11 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
ande avec elle, tout est perdu. Elle fait même autant de mal selon le monde que selon Dieu. Un homme mou et amusé ne peut jam
orter soi-même dans un état si indigne d’un homme. Le seul honneur du monde suffit pour faire crever l’orgueil de dépit et de
s règnent tristement, fait une vie obscure, lâche, corrompue, dont le monde même, tout monde qu’il est, ne peut s’empêcher d’
ent, fait une vie obscure, lâche, corrompue, dont le monde même, tout monde qu’il est, ne peut s’empêcher d’avoir horreur. Ai
peut s’empêcher d’avoir horreur. Ainsi, peu à peu, vous quitteriez le monde , non pour Dieu, mais pour vos passions, ou du moi
guère moins contraire à Dieu, et qui serait plus méprisable, selon le monde , que les passions même les plus dépravées. Vous n
3. Propagation de l’Évangile Jésus-Christ naît, et la face du monde se renouvelle. La loi de Moïse, ses miracles, ceu
enne et enivrée du sang des martyrs1 : il leur lâche la bride2, et le monde en est inondé ; mais, en renversant cet empire, i
siècles ? Des régions immenses qui s’ouvrent tout à coup ; un nouveau monde inconnu à l’ancien et plus grand que lui5. Gardez
ant pas la terre de ses pieds7, lui qui fut si jaloux de subjuguer le monde entier, s’arrêta bien loin en deçà de vous ; mais
plus téméraires. De là vient que le vice, quoique triomphant dans le monde , est encore réduit à se déguiser sous le masque d
? Où est-elle cette vive lumière qui illumine tout homme venant en ce monde  ? Où est-elle cette pure et douce lumière qui non
moins l’amour-propre d’un misanthrope n’est que sauvage et inutile au monde  ; mais celui de ces faux philanthropes est traîtr
lus on est à la merci de ces lutins. Voilà ce qu’on appelle la vie du monde et l’objet de l’envie des sots ; mais ces sots so
ans vous livrer à eux. Allez chercher le vrai mérite jusqu’au bout du monde  : d’ordinaire il demeure modeste et reculé. La ve
tre faiblesse et votre impuissance. Il est temps que vous montriez au monde une maturité et une vigueur d’esprit proportionné
es peintures de ce poëte1 ; mais j’en excepte l’aimable simplicité du monde naissant : cette simplicité de mœurs, si éloignée
u, ne vous laissez gouverner ni par moi, ni par aucune personne en ce monde . » 1. Il faut remarquer dans tout ce morceau la
12 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
a eu des âges où la comédie s’est corrompue. Et qu’est-ce que dans le monde on ne corrompt point tous les jours ? il n’y a ch
De semblables arrêts, sans doute, feraient un grand désordre dans le monde  ; il n’y aurait rien par là qui ne fût condamné ;
Molière de tracer aucun caractère qui ne rencontre quelqu’un dans le monde  ; et, s’il faut qu’on l’accuse d’avoir songé à to
a-t-il pas, par exemple, ceux qui se font les plus grandes amitiés du monde , et qui, le dos tourné, font galanterie1 de se dé
; soyez persuadé que je suis entièrement à vous. Vous êtes l’homme du monde que je révère le plus. Il n’y a personne que j’ho
puisse voir cet amas d’actions indignes dont on a peine, aux yeux du monde , d’adoucir le mauvais visage, cette suite continu
, dites-moi, d’en tirer quelque vanité ? et qu’avez-vous fait dans le monde pour être gentilhomme ? Croyez-vous qu’il suffise
seraient fâchés d’avoir ri avec lui, fût-ce de la meilleure chose du monde  ? Je vis l’autre jour sur le théâtre un de nos am
le par là. Il écouta toute la pièce avec un sérieux le plus sombre du monde , et ce qui égayait les autres ridait son front. À
ïr parler, que ces règles de l’art soient les plus grands mystères du monde  : et cependant ce ne sont que quelques observatio
ntinue-t-il, que ce n’est pas un livre, on qui mérite du moins que le monde en parle — Mais l’avez-vous lu ? — Non, dit Anthi
13 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
qui prend plaisir de naviguer dans l’orage4, et qui n’est pas venu au monde pour le laisser en oisiveté. Quand vous aurez vu
ranlé les fondements de l’idolâtrie, a renversé le trône du prince du monde . Cet homme promis à la nature, demandé par les pr
dans son voisinage ; la plus cruelle persécution qu’ait soufferte le monde , et que raconte l’histoire, est venue peut-être d
es et par les défaites ; il a combattu, il a vaincu étant désarmé. Le monde , en apparence, avait ruiné l’Église, mais elle a
Le monde, en apparence, avait ruiné l’Église, mais elle a accablé le monde sous ses ruines. La force des tyrans s’est rendue
dire, c’étaient des gens qui voulaient périr, qui s’ennuyaient en ce monde , qui se dévouaient, qui se précipitaient à la mor
res. Le sang des martyrs a été fertile, et la persécution a peuplé le monde de chrétiens. Les premiers persécuteurs, voulant
n’aura pas meilleure opinion que nous de ceux qui veulent réformer le monde . Qu’il lise les histoires de tous les siècles, il
ue aussi inconnue que celle de l’Amérique ou de quelque autre nouveau monde . Les choses qui nuisent à la santé des hommes, ou
he, René Descartes passa les douze premières années de sa vie dans le monde et dans les camps, où il servit sous les ordres d
sque vous m’assurez tout de bon que Dieu vous a inspiré de quitter le monde , je croirais pécher contre le Saint-Esprit si je
de rare en Europe ? Quel autre lieu pourrait-on choisir au reste70 du monde , où les commodités de la vie et toutes les curios
où j’étais. Vous m’eussiez vu dans les plus effroyables montagnes du monde , au milieu de douze ou quinze hommes les plus hor
vain est supérieur ; fin, poli, profond, il excelle par la science du monde , le persiflage élégant, la raillerie délicate, l’
exions que l’on fuit il se forme une conversation la plus agréable du monde et la plus utile. Je juge assez bien des ouvrages
en a qui sont assez contents, quand ils ont satisfait à l’honneur du monde , et qui sont fort peu de chose au-delà141. On en
andales. Le chef de parti153 Y a-t-il une action plus grande au monde que la conduite d’un parti ? Celle d’une armée a,
and parti, elle en devint l’aventurière. La grâce a rétabli ce que le monde ne lui pouvait rendre157. Les fantômes Nos
difficulté158, pourvu que ce fût à la campagne, et qu’il y eût peu de monde  ; l’on convient qu’il n’y aurait que Madame et Ma
e bonne chère avec bien de l’argent ! C’est la chose la plus aisée du monde , et il n’y a si pauvre esprit qui n’en fît autant
mps et les vigiles, afin de profiter des jeûnes où vous obligez votre monde  ; l’autre, que vous avez toujours une querelle to
lation, ma joie, tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au monde  ? Bans toi, il m’est impossible de vivre. C’en es
petite, Claudine, comment se porte-t-elle ? M. dimanche. Le mieux du monde . don juan. La jolie petite fille que c’est ! je
fois, d’être persuadé que je suis tout à vous, et qu’il n’y a rien au monde que je ne lisse pour votre service, Il sort.224
à déguiser ce que le ciel nous a fait naître, à se parer, aux yeux du monde , d’un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce q
six ans de service, et je me trouve assez de bien pour tenir dans le monde un rang assez passable ; mais, avant tout cela, j
m. Jourdain. Tout ce que je pourrai ; car j’ai toutes les envies du monde d’être savant, et j’enrage que mon père et ma mèr
prose sans que j’en susse rien262; et je vous suis le plus obligé du monde de m’avoir appris cela. Je voudrais donc lui mett
ces petits jeux que l’on nomme enfantins. On eut toutes les peines du monde à lui apprendre à lire271; et il avait neuf ans q
s qu’on passe en tête à tête avec cet athlète, ce héros, ce martyr du monde moral et invisible281. L’imagination Ne diri
la perte de la gravité de notre sénateur. Le plus grand philosophe du monde , sur une planche plus large qu’il ne faut, s’il y
robes trop amples de quatre parties289, jamais ils n’auraient dupé le monde , qui ne peut résister à cette montre290 si authen
t ; elle fait la beauté, la justice et le bonheur, qui est le tout du monde . Je voudrais de bon cœur voir le livre italien, d
ens qui peuvent nous appartenir, la royauté est le plus beau poste du monde  ; et cependant, qu’on s’imagine un roi accompagné
avoir ; ainsi, ces choses artificielles les distinguent du commun du monde . Il est permis à chacun de demeurer dans un bois 
s sont grands, puissants. C’est pourquoi la conversation et la vue du monde est si agréable ; car cela vient de ce qu’elle ex
de pensées qui leur plaisent. La nature est déplaisante à beaucoup de monde , parce que les images qu’elle fournit, n’étant pa
r ? il faut que je vous l’explique : faner est la plus jolie chose du monde  ; c’est retourner du foin en batifolant dans une
protégez point, ne le blâmez point, et songez que c’est le garçon du monde qui aime le moins à faner487, et qui est le plus
is rien n’est si naturel, et la sotte vie que je mène est la chose du monde la plus aisée à comprendre : je m’abîme492 dans c
et la terre des marques de sa bonté, ne laissant aucun endroit de ce monde vide de ses bienfaits et de ses largesses498. (Se
peut s’en servir que par les lumières qu’il donne. Dieu a fabriqué le monde comme une grande machine que sa seule sagesse pou
e la puissance qui la soutient ; et qu’ainsi notre âme, supérieure au monde et à toutes les vertus qui le composent, n’a rien
lée de philosophes un homme ignorant de ce qu’il aurait à faire en ce monde  ; qu’on ramasse526, s’il se peut, en un même lieu
divines ? Mais considérez où vous êtes, et en quelle basse région du monde vous avez été relégué. Voyez cette nuit profonde,
re a sa loi C’est un effet admirable de la Providence qui régit le monde , que toutes les créatures vivantes et inanimées p
oir la sienne, mais avec cette différence que les autres créatures du monde visible l’ont reçue sans la connaître, au lieu qu
n’avez fait après votre première disgrâce. Une nouvelle expérience du monde fait trouver quelque chose de nouveau dans la ret
t : là est notre gloire, là est notre force. Qu’avons-nous affaire du monde , et de ses emplois, et de ses folies, et de ses e
ché, n’ayant pour tout exercice que l’obéissance, et n’étant connu au monde que comme le fils d’un charpentier. Oh ! quel sec
ère, oh ! quelle profondeur, oh ! quel abîme ! Oh ! que le tumulte du monde , que l’éclat du monde est enseveli et anéanti ! T
ndeur, oh ! quel abîme ! Oh ! que le tumulte du monde, que l’éclat du monde est enseveli et anéanti ! Tenez-vous ferme, Monsi
raite ; goûtez combien le Seigneur est doux : laissez-vous oublier du monde  ; mais ne m’oubliez pas dans vos prières : je ne
et pour les conquérants : « Que sert à l’homme, dit-il, de gagner le monde , si cependant il perd son âme ? et quel gain pour
ne sait plus parler quand il s’agit de demander. Tous les honneurs du monde lui paraîtraient trop612 achetés, s’ils lui avaie
caution pour ne fâcher personne, Il n’a pas de grands attachements au monde  ; et, comme il n’a pas beaucoup à gagner ni beauc
t années de préparation studieuse à laquelle s’ajouta l’expérience du monde nourrirent sa forte éloquence, qui, à partir de 1
tes que parmi ceux que nous nommons dévots. En effet, combien dans le monde de scélérats travestis en gens d’honneur ? combie
me dans sa sévérité, mais on en veut avoir l’honneur. On se retire du monde , mais on est bien aise que le monde le sache, et,
avoir l’honneur. On se retire du monde, mais on est bien aise que le monde le sache, et, s’il ne le devait pas savoir, je do
a couronne de justice qui m’est réservée ? » Quel droit le Sauveur du monde n’aura-t-il pas de lui répondre, comme dans l’Éva
y président662. Mais il prétend raisonner tout autrement à l’égard du monde entier, et il veut que, sans providence, sans pru
upérieur sera le lieu de mon repos. Là, oubliant toutes les choses du monde , je repasserai devant Dieu toutes les œuvres de m
Lisez la vie de saint Louis ; vous verrez combien les grandeurs de ce monde sont au-dessous des désirs du cœur de l’homme672
ur d’un peuple qui mérite d’être aimé de ses princes. Exposez-vous au monde selon la bienséance de votre état ; si vous êtes
e ; car vous avez beaucoup à souffrir. Vous êtes la première femme du monde  ; mais il ne faut point vous flatter : quoi que v
r va fort bien ; on avance, et jusqu’à cette heure on tue très-peu de monde . On espère que la ville sera prise vers le 4 ou l
st point embarrassée qu’on la regarde, comme.une personne qui a vu du monde . Elle fait mal la révérence702 et d’un air un peu
er de comédie et de romans, vous n’en serez guère plus avancé pour le monde , et ce ne sera point par cet endroit-là que vous
e me point faire de déshonneur quand vous viendrez à paraître dans le monde . Je vous assure qu’après mon salut, c’est la chos
u’il est mort. Quelque part où il soit, il mange, et, s’il revient au monde , c’est pour manger, Giton ou le riche Giton
anteau ; il n’y a point de galeries si embarrassées et si remplies de monde , où il ne trouve moyen de passer sans effort, et
’une des grâces de la nature, l’une de ces choses qui embellissent le monde , qui sont de tous les temps, et d’une vogue ancie
ces, les meubles, les hommes, les animaux : aux hommes, les choses du monde paraissent ainsi, et j’ose dire par la même raiso
et aux météores, et nous finîmes heureusement par le commencement du monde . Alors le soleil était déjà couché, et pour achev
ne remplirez pas tous les devoirs de votre état. Il faut mépriser le monde , et connaître néanmoins le besoin de le ménager ;
toutes les vertus et à toutes les qualités de l’âme, même suivant le monde . Un homme livré à sa mollesse est un homme faible
me faible et petit en tout ; il est si tiède que Dieu le vomit892. Le monde le vomit aussi à son tour ; car il ne veut rien q
veut rien que de vif et de ferme. Il est donc le rebut de Dieu et du monde  : c’est un néant ; il est comme s’il n’était pas 
s ; qui sont les sources de vie, et n’oubliez jamais que l’honneur du monde et celui de l’Évangile sont ici d’accord. Ces deu
t plus à qui avoir recours, ni aux créatures qui lui échappent, ni au monde qui s’évanouit, ni aux hommes qui ne sauraient le
nous entrons en part930 avec eux de la distinction qu’ils ont dans le monde  ; nous cherchons à nous parer, pour ainsi dire, d
e, et ne vous croyez point, sur leur parole, la huitième merveille du monde . » En achevant ces mots, il me rit au nez, et s’e
un fort bien plantés, des yeux les plus parlants et les plus beaux du monde , peu de dents, et toutes gâtées, dont elle parlai
dont elle parlait et se moquait972 la première, le plus beau teint du monde , le cou long avec un soupçon de goitre973 qui ne
elle préférait le gros, y était nette979, exacte, la plus joueuse du monde , et. en un instant faisait le jeu980 de chacun ;
ndit les institutions et les maximes qui donnèrent à Rome l’empire du monde . Dans le Dialogue de Sylla et d’Eucrate, il fait
t a pour lui mon génie, ma fortune et ma gloire. Rome maitresse du monde . Maîtres de l’univers, les Romains s’en attrib
le des cheveux, qui, chez les Égyptiens, les meilleurs philosophes du monde , étaient d’une si grande conséquence1036, qu’ils
En parlant d’un homme dont la gloire a dominé son siècle et rempli le monde , il faut tenir un milieu entre ceux qui l’exalten
vais davantage1079. Jeannot et Colin Toutes les grandeurs de ce monde ne valent pas un bon ami1080. Jeannot et Colin ap
e l’école M. le marquis son fils, pour le mettre à Paris dans le beau monde . Colin, toujours tendre, écrivit une lettre de co
lui donnant que de vagues espérances. Il apprit mieux à connaître le monde dans une demi-journée que dans tout le reste de s
notre ami Jeannot. Ne sois plus marquis : toutes les grandeurs de ce monde ne valent pas un bon ami1103. Tu reviendras avec
n développa dans le cœur de Jeannot le germe d’un bon naturel, que le monde n’avait pas encore étouffé : il sentit qu’il ne p
sais si elle sera sauvée ou perdue. C’est un grand jour pour le beau monde oisif de Paris qu’une première représentation : l
pourraient être amusantes. Il n’y a point de plus bel aspect dans le monde que celui de ma maison de Lausanne. Figurez-vous
e entrevue. Nous vivons à Bruxelles comme à Cirey. Nous voyons peu de monde , nous étud’uns le jour, nous soupons gaiement, no
s et des prairies. Nous sommes de l’âge d’or dans notre petit coin du monde où tous, les Délices1174 vous embrassent. L’o
tre parlement1181. Alors je suis mon dieu à moi-même ; je sacrifie le monde entier à mes fantaisies, si j’en trouve l’occasio
élancolie que je ne changerais pas pour toutes les joies bruyantes du monde . Me voici appuyé sur le lit où il a été malade pe
que la faculté de penser dans les écrits du grand Newton ? Quoi ! le monde formé prouverait moins une intelligence que le mo
wton ? Quoi ! le monde formé prouverait moins une intelligence que le monde expliqué ? Quelle assertion ! l’intelligence d’un
quelque faible et courte réflexion sur l’instabilité des choses de ce monde , dont la surface des eaux m’offrait l’image ; mai
nsoler la bonne femme affligée, en lui expliquant les règles du grand monde et de la grande éducation ; je lui ai prouvé que
Les riches et les puissants croient qu’on est misérable et hors du monde , quand on ne vit pas comme eux ; mais ce sont eux
eux ; mais ce sont eux qui, vivant loin de la nature, vivent hors du monde . Ils vous trouveraient, ô éternelle beauté ! touj
eur fortune tourmentent inexorablement jusqu’à la mort. Le tumulte du monde empêche qu’on ne réfléchisse sur ces tentations s
mme aimable Êtes-vous bien aise de savoir, mon cher ami, ce que le monde appelle quelquefois un homme aimable ? C’est un h
rre de sérieux et de respectable. Le mérite frivole Un homme du monde n’est pas celui qui connaît le mieux les autres h
ommes qu’ils ne connaissent pas ; ils les évitent ; ils se cachent au monde et à eux-mêmes, et leur cœur est toujours serré.
eut une jeunesse fort aventureuse ; il promena longtemps à travers le monde , en Pologne, en Russie, à l’Ile de France, sa mél
se fondit et disparut à l’arrivée de la nuit, comme les illusions du monde aux approches de la mort. L’astre des nuits se le
Le Saint-Géran 1466 parut alors à découvert, avec son pont chargé do monde , ses vergues et ses mâts de hune amenés sur le ti
uve ma maison aussi désolée que si vous m’aviez quitté hier ; dans le monde , la même idée me suit et ne m’abandonne presque p
r ma tendresse, et je puis aussi t’assurer que l’idée de partir de ce monde sans te connaître est une des plus épouvantables
ais il est bien sûr, (et tu en es persuadée), qu’il n’y a personne au monde qui t’aime plus que cette bonne maman, et qui ren
s, des regrets fidèles, et des pensées dignes d’être achevées dans le monde des purs esprits. Spiritualiste chrétien, écrivai
ud Villeneuve-sur-Yonne, 12 décembre 1807. Il y a, Madame, dans le monde , un vilain petit mal bien singulier : c’est une i
baronne de Staël, eut pour première école les graves entretiens d’un monde animé par le voisinage de la tribune ; les écrits
maisons qui ont été ensevelies par d’autres laves. Cette histoire du monde , où les époques se comptent de débris en débris,
il ne se doute pas qu’il y ait une autre morale, un autre honneur au monde que le succès auprès du pouvoir ; il tient pour f
mérique Pénétrez dans ces forêts américaines aussi vieilles que le monde  : Quel profond silence dans ces retraites, quand
celle-ci ne dure-t-elle pas depuis six ans ? avons-nous assez tué de monde et fait éprouver assez de maux à la triste humani
e lisez pas cela en vous couchant ; vous en rêveriez, et pour rien au monde je ne voudrais vous avoir donné le cauchemar. Un
urs pensé jusque-là, ce qui était certain pour lui comme pour tout le monde , il s’approche modestement du régulateur de sa ra
il sait aussi qu’on ne doit pas être sottement opiniâtre : tout en ce monde a sa mesure, ses bornes ; et encore faut-il dîner
eillesse Après l’enfance, ce que je connais de plus intéressant au monde , c’est la vieillesse : il y a dans la faiblesse d
vanité ; » l’activité politique, l’importance sociale, le pouvoir, le monde , les succès d’ambition et d’amour-propre, tout ce
et de l’âme de la plupart des hommes qui ont matériellement dominé le monde  ? Par où peut-on les étudier en eux-mêmes et reco
humaines jusqu’à la venue de Jésus-Christ, tandis que dans un coin du monde , une race privilégiée gardait le dépôt de la doct
’univers, un Dieu caché, mais partout présent ; un Dieu qui a fait le monde avec poids et mesure, et qui ne cesse de veiller
ertes, en disant qu’elle ne voulait plus s’occuper des affaires de ce monde et ne devait songer qu’à paraître devant Dieu. El
elle s’adressa à Dieu, en anglais, et le supplia de donner la paix au monde , la vraie religion à l’Angleterre, la constance à
uissez-vous, leur disait-elle ; je suis bien heureuse de sortir de ce monde , et pour une si bonne cause. » Elle déposa son ma
demanda pardon à genoux ; elle répondit qu’elle l’accordait atout le monde . Elle embrassa ses femmes, les bénit en faisant l
eur des rois. Ce fils du pauvre gentilhomme corse a bien fait dans le monde la figure d’Alexandre, d’Annibal, de César, de Ch
nnent à la draperie. Avec de mauvais yeux vous ne verrez rien dans le monde entier ; avec de bons yeux vous verrez tout dans
a personne à la taille de ses héros ; il ne voulait pas jouer dans le monde les rôles qu’il inventait pour la scène, et c’est
Hugo. Le chrétien Il y a dix-huit siècles, Néron régnait sur le monde . Héritier des crimes qui l’avaient précédé sur le
. Depuis, les chaînes de cet homme se sont brisées : il a parcouru le monde . Athènes l’a reçu, et convoqué, pour l’entretenir
s barrières de l’Atlantique, s’ouvrirent de nouvelles routes vers des mondes nouveaux, il s’y élança aussi vite qu’eux, comme
e suis chrétien. » Les nations élues Il y a des peuples dans le monde qu’un soin particulier de la Providence destinait
cependant une chaleur qui les eût énervées ; et, tenant le milieu du monde entre le pôle et l’équateur, au bord d’une mer as
u. Il est vrai qu’accoutumé à vivre pauvrement, depuis que je suis au monde , je ne vois pas les difficultés que peuvent renco
avoir jamais quitté1767 ! Mais il n’y a plus de ces choses-là dans le monde  : les riches mêmes sont vagabonds1768 comme les a
, et s’en vont. Faisons du moins une amitié éternelle au milieu de ce monde où il ne reste rien de durable et d’immobile ; qu
t à fait légitime ; c’est vouloir habiter et marquer son rang dans le monde des grandes âmes : et pourtant n’est-ce pas risqu
assez pour n’être pas médiocre. Il n’y a pas de couronne pour tout le monde  ; mais il n’est personne qui ne puisse conquérir
es, et cet art d’en user, par lequel on tient une place utile dans le monde , et on y laisse un vide quand on en sort1840. (Di
toute l’histoire moderne nous en est témoin, nous le faisons pour le monde , et si nous nous manquons à nous-mêmes, c’est au
aisons pour le monde, et si nous nous manquons à nous-mêmes, c’est au monde que nous aurons manqué1844. (Août 1855, discours
ment, La même erreur les fait errer diversement : Chacun suit dans le monde une route incertaine, Selon que son erreur le jou
es de philosophie en 1644. Descartes désigne sans doute son Traité du Monde , à l’impression duquel il renonça en apprenant la
tement, et les estime de telle sorte qu’il n’y a point de monarque au monde qui fût assez riche pour les acheter de moi. »
écrire. Il n’y a point d’autre ouvrage d’esprit si bien reçu dans le monde et si universellement goûté des honnêtes gens, je
mal de tout ce qu’il pourra vous faire ; c’est de la meilleure foi du monde qu’il vous expédiera ; et il ne fera, en vous tua
 » 284. Pascal dit ailleurs ; « L’esprit de ce souverain juge du monde n’est pas si indépendant, qu’il ne soit sujet à ê
signifie savoir qui suffit à la fonction. 295. De l’opinion reine du monde . 296. Bossuet a dit : « Le propre de la gloire
est dans la bouche de tons les hommes. quand il fait du bruit dans le monde . La venu toute seule lui parait trop unie et trop
onnaît dans tout ce passage des réminiscences de Montaigne. 305. Le monde , autrement dit, les gens, les personnes. 306. I
il y a de faux martyrs ; ils sont insupportables dans le commerce du monde . 361. Au xviie siècle, on aimait ces phrases, d
us les objets sensibles. Il faut donc de temps en temps se retirer du monde , se mettre à part. Ayez quelques heures dans la j
ersés par un prisme, on ne les voit plus colorés. Quand on regarde le monde par la vue de la foi, il nous parait sans éclat e
t en nous la vue de la foi. Sans qu’il arrive rien de nouveau dans le monde , elle le renverse aux yeux de notre esprit. Elle
rande place dans notre vie, principalement pour moi. Nous avons eu du monde , nous en aurons encore, nous n’en souhaitons poin
effort d’imagination serait superflu. Bossuet fait appel à ce que le monde sait de la vie de tous les jours. C’est la famili
ertus, leurs degrés de chaleur ; Voyez germer à l’œil les semences du monde , Allez mettre couver les poissons dedans l’onde,
universel, vous y voyez reluire un ordre admirable. Je comparerai le monde à ces tableaux qui sont comme un jeu de l’optique
, et vous produit une image bien proportionnée. Il en est ainsi de ce monde  : quand je le contemple dans sa propre vue, je n’
t où s’achevaient les biens naturels. Elle a fait voir la première au monde des armées judicieuses et des guerres sages ; ell
t dans ces beaux vers de Lucrèce que M. Martha traduit aussi : De ce monde est la peine, et déjà dans la vie, Par la peine e
is disait aussi : « Nous n’avons pour nous consoler dans ce misérable monde que la pensée et l’espérance de celui qui lui sui
servait aussi bien que son esprit ; mais il n’y a rien de parfait au monde et chacun a ses endroits faibles. » 639. Fléch
calfeutrés de toutes parts, afin que, si les tourments et tempêtes du monde les saisissent, elles ne les pénètrent pourtant p
le nid de nos cœurs pour son saint amour, contre tous les assauts du monde où il nous garantira d’être assaillis. Ah ! que j
, ma fille ! le doux Jésus veuille nous rendre tels, qu’environnés du monde et de la chair, vous vivions de l’esprit ; que, p
dehors respecté, ont la permission d’être les plus méchants hommes du monde  ? On a beau savoir leurs intrigues, et les connaî
e tête, un soupir mortifié, deux roulements d’yeux, rajustent dans le monde tout ce qu’ils peuvent faire. » 649. La charit
le de l’esprit qui veut paraître. 657. Ce mot signifie on s’isole du monde . 658. Cent détours intéressés, mille ruses qui f
e un riche. Il n’y a qu’une chose qu’il oublie de la meilleure foi du monde , ce sont ses plaintes d’hier sur la condition que
ieux ; que les rangs n’étaient point bouleversés ; que les heureux du monde étaient charitables ; qu’aujourd’hui chacun ne pe
répéterai que le grec et le latin sont à toutes les autres langues du monde ce que le jeu d’échecs est au jeu de dames, et ce
ons l’homme dans l’enfant. 793. Il dit ailleurs : Dans cent ans, le monde subsistera encore en son entier : ce sera le même
Jouffroy : « Qu’importe aux autres et à nous, quand nous quittons ce monde , les plaisirs et les peines que nous y avons épro
le à nous, à qui l’expérience a révélé la vérité sur les choses de ce monde , de vous la dire. Le sommet de la vie vous en dér
tre au ciel, peut-être aux lieux même où nous sommes, Il est un autre monde , un Élysée, un ciel, Que ne parcourent pas de lon
ante aujourd’hui de leurs vœux impuissants, Règne avec majesté sur le monde des sens, Pour des plaisirs sans fin, sans fin le
de duc de Chevreuse : « Monsieur votre fils réussissait au milieu du monde empesté ; c’est ce succès qui afflige, et c’est c
terre ; venez voir mourir le fidèle. Cet homme n’est plus l’homme du monde , il n’appartient plus à son pays ; toutes ses rel
t suprême est arrivé : un sacrement a ouvert à ce juste les portes du monde  ; un sacrement va les clore. La religion le balan
ormité dans la pratique des devoirs, qui parait si triste aux yeux du monde , est la source de leur joie et de cette égalité d
itation éternelle. » La Bruyère a dit : « L’ennui est entré dans le monde par la paresse ; elle a beaucoup de part à la rec
e de toute la province des Asturies. 946. « La huitième merveille du monde . » Les anciens comptaient sept merveilles du mond
tième merveille du monde. » Les anciens comptaient sept merveilles du monde . On nomme communément : 1° les jardins suspendus
u une république, mais la tète du corps formé par tous les peuples du monde . 1033. Voilà un de ces passages où Montesquieu
onde méditation, et tantôt à des inspirations soudaines. Mais dans le monde , l’esprit est toujours improvisateur ; il ne dema
si vous n’étiez qu’un historien élégant et philosophe, qu’un homme du monde facile dans son style, piquant et agréable dans s
ds dans le parterre qui doit faire plaisir à un homme qui connaît son monde et qui a vécu ; c’est votre approbation, c’est vo
aire, comme la plupart des vieillards, croyait volontiers à la fin du monde , c’est-à-dire se lamentait souvent sur la décaden
ts de la volupté, peut durer quelque temps sans trouble ; mais, si le monde était gouverné par des athées, il vaudrait autant
celle de Bossuet que voici : «  L’homme a presque changé la face du monde  ; il a su dompter par l’esprit les animaux qui le
la supériorité de la religion chrétienne sur toutes les religions du monde . Quelle profonde sagesse il y a dans ce que l’ave
dit : « On ne comprend la terre que quand on a connu le ciel. Sans le monde religieux, le monde sensible offre une énigme dés
nd la terre que quand on a connu le ciel. Sans le monde religieux, le monde sensible offre une énigme désolante. » 1285. Il
les ruminants. 1370. Je lis dans Joubert : « Quand Dieu se retire du monde , le sage se retire en Dieu. » Et ailleurs : « La
séjour charmant auquel je n’avais rien trouvé d’égal dans le tour du monde  ; l’aspect d’un peuple heureux et libre ; la douc
couleur personnelle, une valeur morale. 1495. Il dit ailleurs : « Ce monde est une milice. Tous ceux qui ont combattu courag
us repentirez d’avoir voulu que je vous écrive. Je ne suis plus de ce monde , et je me trouve assez bien de n’en plus être. Je
hommes. « Nous nous consolerons aussi en nous disant combien peu ce monde est consolant. On ne peut y vivre qu’avec des ill
issions posséder les choses que nous souhaitons. Partant, dans ce bas monde , où personne ne jouit de rien, où on ne vit que d
r le courant de l’onde, ils passent en chantant loin des bords, et le monde ne connaît rien d’eux que leurs voix. 1583. Éc
n éternel adieu, si c’est la volonté de Dieu que je sois enlevé de ce monde  ; mais j’espère en sa providence, j’espère être é
r tous les vents les font tourner.  » Les Français sont les hommes du monde les plus propres à devenir fous, sans perdre la t
le suit sur la terre et sur l’onde ; Le moi de lui fait le centre du monde  ; Mais il en fait le tourment et l’ennui. 1658
ent en s’attirant et se contenant les uns les autres, des millions de mondes étincelants de lumière ; et parce que nous n’en c
des animaux qu’on appelle hommes, qui vivent le plus cordialement du monde pêle-mêle avec d’autres animaux domestiques. Une
pendant une captivité inique et douloureuse de 19 années Elle émut le monde entier par le spectacle de son infortune. L’human
ndes lois de l’humanité, et nous ignorons les plus simples lois de ce monde qui est en nous, de notre propre cœur. » 1727.
remière idée de l’homme ni la première idée de Dieu. Rome a soumis le monde , la Grèce a vaincu l’Asie par des vertus. Tandis
se tremper, l’héroïsme se produire, et un cri d’admiration s’éleva du monde vers la postérité, qui l’écoute encore et ne s’en
nfecte et toujours avec l’onde Apportant, remportant les richesses du monde  ; Des chantiers en travail, des magasins ouverts,
reil Fit trembler la nature et pâlir le soleil, Comme si de sa fin le Monde eût été proche. Tout gémit, tout frémit sur la te
oint touché du mystère qui, nous dérobant l’entrée et la sortie de ce monde , nous y assiège de toutes parts, et que notre ent
n par une main secourable et toute-puissante. Il marche alors dans ce monde d’un pas plus ferme et plus hardi, il dépasse ave
14 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
à nous-mêmes. Cette morale nous apprend à nous bien comporter dans le monde . Elle nous expose les principes qui doivent être
étudier et de connoître nos semblables. Ainsi la morale de l’homme du monde consiste dans la pratique des vertus morales, et
i-même et l’estime des autres sont le plus grand bien dont l’homme du monde puisse jouir. La pratique de toutes les vertus mo
s par le seul secours des livres. Il faut pour cela un grand usage du monde , et une longue suite d’observations réitérées. Ma
un livre fait pour les bons esprits et pour l’homme qui a l’usage du monde . Plus on le lit avec réflexion, plus on en goûte
ité se montra aux hommes ; les nations la reconnurent ; et la face du monde entier fut changée. Les écrits des sages du pagan
métaphysiciens et des plus pénétrans esprits qui aient jamais été au monde . » Ce n’est point assez de connoître les preuves
us importante de toutes, et pour le chrétien, et même pour l’homme du monde . Le livre où l’on peut le mieux la puiser, est l’
ceptes de l’évangile, et sur tous les devoirs de la vie d’un homme du monde . Ce sont des méditations pour tous les jours de l
culier pour les princes, qu’en tant qu’ils sont au rang des hommes du monde . Le P. Griffet s’empressa de travailler à satisfa
ement estimé. Mais qu’on joigne sur-tout à ces qualités de l’homme du monde , les vertus du vrai chrétien ; et l’on aura l’hom
15 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
                       Voilà donc ton ouvrage, Dieu puissant, dont ce monde est la brillante image, Ce monde merveilleux, mai
ton ouvrage, Dieu puissant, dont ce monde est la brillante image, Ce monde merveilleux, mais moins encor que toi ! Mon âme e
ternelles, Si loin de mes regards, sièges au haut des cieux ? Dans ce monde sensible en vain brille à nos yeux Quelque faible
lant sorte du sein des mers, Soit que du haut des cieux tu domines le monde , Soit que tes feux mourants redescendent dans l’o
votre axe enflammé tournoyez dans l’espace ; Et vous, globes errants, mondes harmonieux, Qui poursuivez en chœur vos cercles r
ère, Qui du sein de la nuit fit jaillir la lumière ! Contemporains du monde , éléments fraternels, Qui rajeunissez tout dans v
aux monts, à la forêt profonde. Salut, Être divin ! salut, maître du monde  ! Conduis-nous, soutiens-nous ; et si l’ange du m
et si basse est leur vie, Que le moindre renom excite leur envie ; Le monde n’en a point gardé de souvenir, Dieu les a repous
; Et derrière venait une si grande foule Sur cette triste plage où le monde s’écoule, Que je n’aurais pas cru que de ses froi
ut une dépouille immonde Arrivent sur ces bords de tous les points du monde , Ils sont tous possédés, en cet étrange lieu, Du
mais ses propres forces n’y suffisent point. Dans les anciens âges du monde , la société est constituée de sorte qu’un petit n
nos mauvais penchants. Une différence complète distingua toutefois le monde chrétien du monde qui l’avait précédé, Dans l’ant
nts. Une différence complète distingua toutefois le monde chrétien du monde qui l’avait précédé, Dans l’antiquité païenne, le
ole ni qui la plaigne. Sans parler de ce qui se doit faire en l’autre monde , Dieu a divers moyens de se venger de ses ennemis
e, Il guide Alexandre au combat ; L’aigle sanglant du Capitole Sur le monde , à son doigt, s’abat : L’univers n’est plus qu’un
’instinct d’une immense conquête Lui fait chercher dans la tempête Un monde à travers l’équateur. Tantôt il coule la pensée
oulait. Aussitôt, sans user de ces détours d’oracle Où s’engluait le monde , avant le grand miracle De la Rédemption par l’Ag
ine Là-bas ou tout le jour on trafique du Christ. Comme toujours, le monde à qui subit l’offense Imputera les torts ; mais p
our pour les nouveautés ; mais parce que l’expérience des affaires du monde leur manquait, ils étaient bien aises d’être comm
istophe Colomb, dit Turgot, ce n’est pas d’avoir découvert le nouveau monde , mais d’être parti pour le chercher sur la foi d’
té et dans la famille, et finit par la plus sanglante tyrannie que le monde ait jamais vue. On comprend facilement que telle
ait fait ce jeune homme ; il était parti devant, il avait entraîné le monde après lui. Laboulaye 17. Mirabeau Le
e mère à tous ; elle a bâti sur nous Sa force et sa grandeur, dont le monde est jaloux. Les nobles autrefois allaient seuls à
la l’épée de Washington : qu’y trouvez-vous ? Des tombeaux ? Non ; un monde  ! Washington a laissé les États-Unis pour trophée
l’instar des dieux d’Homère, il veut arriver en quatre pas au bout du monde . Il paraît sur tous les rivages ; il inscrit préc
dans ses monuments, dans ses lois, dans ses victoires. Penché sur le monde , d’une main il terrasse les rois, de l’autre il a
enfanté plus de découvertes et d’applications ? Un jour, on trouve un monde par le calcul ; un autre jour, on impose des born
rame sérieux qui se joue à la clarté du soleil sur tous les points du monde , fait paraître un peu frivoles les catastrophes i
la forme, le dessin ? Quel effort convulsif contractera son sein ? Un monde à soulever couché dans ses vieux langes, L’homme,
La France, marchant la première vers l’avenir immense qui attend le monde , a donné au siècle son mouvement. Ce siècle, dont
des grandeurs humaines N’espérons plus, mon âme, aux promesses du monde  : Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde
ue éclatante et profonde S’entr’ouvrit, et l’on vit se dresser sur le monde L’homme prédestiné, Et les peuples béants ne pure
rométhée, Pour l’offrir aux mortels, ravit le feu des cieux. Mais le monde expia son crime : Des fléaux inconnus, ministres
ur. Contre les fiers Bretons, de César qui t’implore, Aux limites du monde , accomplis les desseins ; De nos vaillants guerri
le retour. Tant que sa faveur vous seconde, Vous êtes les maîtres du monde  ; Votre gloire nous éblouit ; Mais, au moindre re
humain, plein de râles immondes ; Il respire celui que respirent les mondes , Montez, voilà l’échelle, et Dieu qui tend les br
vieux drapeaux ; Paris, cette cité de lauriers toute ceinte, Dont le monde entier est jaloux, Que les peuples émus appellent
art de royauté ! » A. Barbier 34. Hymne au soleil Roi du monde et du jour, guerrier aux cheveux d’or, Quelle mai
nstruire les hommes et de les émouvoir, jamais aucune construction au monde n’a donné de si grandes et si terribles leçons. E
brille en tes vers ; Si tu veux qu’à travers ses voiles, Un meilleur monde , en souriant, Reflète en ton sein les étoiles Et
n’y a point de rues ni de galeries si embarrassées et si remplies de monde , où il ne trouve moyen de passer sans effort, et
e sorte que si quelqu’un disait d’eux, en général, qu’ils sont mis au monde pour n’avoir jamais de repos et pour n’en laisser
décadence, gardez-vous de le croire ; après le regard de Dieu sur le monde , rien n’est plus beau que le regard du vieillard
Dans nos troubles pressants, qui peut nous avertir Des secrets de ce monde où tout va s’engloutir ? Sans l’effroi qu’il insp
Suis-je l’égal de Dieu ? C’est vous qui m’apprenez Que je vais par le monde en rendant des oracles, Et qu’en ouvrant les main
arbre avec son fruit. Tout produit pour le temps : c’est la loi de ce monde , Et pour l’éternité la mort seule est féconde. LO
es taire, et de Dieu tu seras entendu. C. Delavigne 51. Les mondes Soleil, globe de feu, gigantesque fournaise,
bandeau de lunes, Jupiter. Mais, astre souverain, centre de tous ces mondes , Par-delà ton empire aux limites profondes, Des m
ent, comme toi, leurs immenses cratères, Font mouvoir, comme toi, des mondes planétaires, Qui tournent autour d’eux, qui compo
s rois : leur haine en maux féconde, Enfante la discorde et divise le monde . J’ai tout dit. C’est à vous, ma sœur, de nous j
 ; Le despotisme seul féconde le chaos ; Je veux ! — L’enfantement du monde est dans ces mots. — Et d’ailleurs, le succès a p
and siècle commence, De tous côtés il s’ouvre un horizon immense ; Le monde ancien expire, et c’est de nos travaux, Sire, que
t la tête que voilà.     Écoute, je suis franc ; ne craignant rien au monde , J’ai voulu, comme vous, abattre la Gironde. Si j
res, D’un charitable avis lui prêter les lumières ? CÉLIMÈNE. Dans le monde , à vrai dire, il se barbouille fort : Partout il
u’il vous débite en grimaces abonde ; À force de façons il assomme le monde  ; Sans cesse il a tout bas, pour rompre l’entreti
riter de pitié. CLORINDE. Voilà votre clémence ! — Ainsi rien dans ce monde , Ni repentir amer, ni souffrance profonde, Ni rés
usse honnête, il fallut bien périr encore. Pour le coup je quittai le monde , et vingt brasses d’eau m’en allaient séparer, lo
e ; Nous sommes des pieds-plats, oui, des marauds, d’accord ; Mais le monde est à nous, car nous avons de l’or. RODOLPHE. Je
survit à l’instinct, Et seule devant soi, paisible, refroidie, Par un monde oublieux n’étant point applaudie, À travers les b
ne heure. Mais il y a longtemps que la discussion est ouverte dans le monde entre le bien et le mal, entre le vrai et le faux
, ou qu’elle est miraculeuse. Rien n’est moins selon Dieu et selon le monde que d’appuyer tout ce que l’on dit dans la conver
expriment, le rapport qu’ils soutiennent avec l’esprit de l’époque du monde au sein de laquelle ils font leur apparition. Rap
se, et occupe une portion quelconque plus ou moins considérable de ce monde  ; il faut qu’il ait son lieu, son théâtre : c’est
cette enceinte profonde, Combattant sous les yeux des conquérants du monde . Ô terre de Pélops ! avec le monde entier Allons
t sous les yeux des conquérants du monde. Ô terre de Pélops ! avec le monde entier Allons voir d’Épidaure un agile coursier,
quels sont les hommes qui donnent aux sciences, parmi nous et dans le monde européen, la popularité la plus illustre ? Je n’o
pital est plus rempli de pitié et de terreur que tous les théâtres du monde . Que doit faire le poète dans la théorie que nous
an qu’elle a fait pour elle, la poésie réfléchit toutes les images du monde sensible, comme la sculpture et la peinture ; ell
plus sublime, dans son abstraction la plus raffinée ! Songez-y. Quel monde d’images, de sentiments, de pensées à la fois dis
ines, tous les replis de l’âme, toutes les faces des choses, tous les mondes réels et tous les mondes intelligibles ! V. Co
l’âme, toutes les faces des choses, tous les mondes réels et tous les mondes intelligibles ! V. Cousin 76. La Gloire d
, Dont le sang toujours jeune, engrais de l’avenir, En coulant sur le monde a su le rajeunir ; Qui de tant de hauts faits a r
Tout est consommé ? Non, non ; cette parole, qui annonce le salut du monde , n’appartient qu’à celui qui le créa. Lamennai
uvées. Mais sa persistance n’a pas été en pure perte ; il a laissé au monde un grand et rare exemple, celui du devoir accompl
la mère des philosophes et des orateurs, et, malgré la résistance du monde , il y établira plus d’églises que Platon n’y a ga
tout cela, une magnificence d’expression proportionnée aux maîtres du monde qu’il fait souvent parler, capable néanmoins de s
parent tant de grâces et de majesté, et que protègent les respects du monde . Ce genre d’éloquence, que dut ignorer l’antiquit
nsi Dieu est puissant, il change et renouvelle à son gré la figure du monde  ; et, à la voix de Bossuet, l’antiquité semble se
l’emportera jusqu’à la plus haute poésie, sans l’altérer le moins du monde , sans toucher à sa solidité et à sa vigueur intim
ie parfaite qui ne se produisit qu’un jour dans la pleine jeunesse du monde . Leurs trois noms sont devenus l’idéal de l’art :
ou des maîtres. Lucrèce par exemple aimerait à discuter l’origine du monde et le débrouillement du chaos avec Milton ; mais,
u’aux choses de cette nature, où je n’ai point d’intérêt, je crois le monde sur sa parole : ne mêlons point de pareilles diff
r ? Il faut que je vous l’explique : faner est la plus jolie chose du monde , c’est retourner du foin en batifolant dans une p
protégez point, ne me blâmez point, et songez que c’est le garçon du monde qui aime le moins à faner, et qui est le plus ind
ettres font grand bruit de toutes ces petites querelles ; le reste du monde ou les ignore ou en rit. De toutes les amertumes
mis que par de célèbres ignorants. Ce qui fait et fera toujours de ce monde une vallée de larmes, c’est l’insatiable cupidité
ir son paquet prêt et le pied à l’étrier, pour voyager dans cet autre monde où, quelque chose qui arrive, les rois n’auront p
arrive, les rois n’auront pas grand crédit. Comme je n’ai pas dans ce monde -ci cent cinquante mille moustaches à mon service,
est déterminé par une puissance qui nous dit rarement son secret. Le monde politique est aussi réglé que le monde physique ;
us dit rarement son secret. Le monde politique est aussi réglé que le monde physique ; mais comme la liberté de 1’homme y jou
erceau duquel est sorti une législation qui devait changer la face du monde . Ce n’est pas impunément qu’on se trouve sur le t
donc une religion véritable. Or, entre les religions qui partagent le monde , sans qu’il faille ni longue étude, ni discussion
comme vous êtes, il vous faut les plus grands ménagements : voyez le monde , entourez-vous, cherchez à vous distraire, l’ennu
n votre âme sera remplie ; mais si vous comptez qu’elle le sera en ce monde , vous vous méprenez. Ce monde est borné, et les d
s si vous comptez qu’elle le sera en ce monde, vous vous méprenez. Ce monde est borné, et les désirs de votre nature sont inf
élèves, et laissez-moi vous dire la vérité. Vous allez entrer dans le monde  ; des mille routes qu’il ouvre à l’activité humai
la perte de la gravité de notre sénateur. Le plus grand philosophe du monde , sur une planche plus large qu’il ne faut, s’il y
t : elle fait la beauté, la justice et le bonheur, qui est le tout du monde . Je voudrais de bon cœur voir le livre italien, d
it une espèce de microscope qui nous représente en chaque atome mille mondes nouveaux et invisibles. Elle ne pourra pas nous f
humaines jusqu’à la venue de Jésus-Christ, tandis que dans un coin du monde une race privilégiée gardait le dépôt de la doctr
l’univers, un Dieu caché, mais partout présent, un Dieu qui a fait le monde avec poids et mesure, et qui ne cesse de veiller
ssance a enseigné tout cela à tant de milliers d’hommes dans l’ancien monde , avant la venue de Jésus-Christ, sinon cette lumi
es les fois qu’un fonds placé se dissipe, il y a dans quelque coin du monde une quantité équivalente d’industrie qui s’éteint
t ne sont pas dignes de le porter. Si vous voulez vous élever dans le monde pour amasser des richesses ou pour vivre dans les
l soit à ses ordres. En dix ans il traverse tout cela : c’est tout un monde  ; c’est plus que le génie d’un grand homme, c’est
ires, et y ayant passé mes premières années, je me suis élevé dans le monde à un état d’opulence, et j’y ai acquis quelque cé
ien pendant quatre-vingts ans, mourut environné des respects des deux mondes comme un sage qui avait étendu la connaissance de
connaissons pas un homme, si bien partagé qu’il soit des biens de ce monde , qui puisse se coucher un soir en se rendant ce t
e que nous devons la poésie, et la poésie doit avoir son prix dans le monde . — Oui ! aussi obtient-elle le plus beau prix que
Guerre. Il suffit de jeter les yeux sur la situation présente du monde , aussi bien du nouveau continent que de l’ancien,
mmes tiennent à la main, et qui va ouvrir à l’un d’eux les régions du monde invisible. L’idée de la mort imminente et volonta
. Il est impossible de n’être pas frappé du contraste que présente le monde actuel avec le monde d’alors, Sous le rapport de
e n’être pas frappé du contraste que présente le monde actuel avec le monde d’alors, Sous le rapport de la beauté. On a fait
queue de morue. Laissons au moins les choses telles qu’elles sont. Le monde est assez laid comme cela. Gardons les trop rares
et l’athéisme comme des doctrines nouvelles destinées à régénérer le monde  : elles tuent, il est vrai, mais elles ne régénèr
e culte et de dévouement. Pourquoi se dire avec amertume que, dans le monde constitué comme il est, il n’y a pas d’air pour t
rendre ce témoignage, qui de ma part ne sera pas suspect ; il y a au monde quelque chose qui vaut mieux que les jouissances
poir près de toi rêvant sur un tombeau, Appuyé sur la foi, m’ouvre un monde plus beau ! Viens donc, viens détacher mes chaîne
spérerais en toi, Et certain du retour de l’éternelle aurore, Sur les mondes détruits je t’attendrais encore ! Lamartine.
s lois, pour franchir l’espace immense, et chercher par-delà tous les mondes non-seulement visibles, mais imaginables, un infi
ace est son séjour ; l’éternité son âge ; Le jour est son regard ; le monde est son image ; Tout l’univers subsiste à l’ombre
eligions antérieures, le dernier résultat des mouvements religieux du monde  ; il en est la fin, et avec le christianisme tout
rt, élève l’âme vers le ciel, vers son principe absolu, vers un autre monde , et qui en même temps lui enseigne que son œuvre
ui en même temps lui enseigne que son œuvre et ses devoirs sont en ce monde et sur cette terre. La religion de l’Homme-Dieu,
utre est la lumière venue de Dieu, c qui éclaire tout homme venant au monde , » et que Dieu maintient et répand successivement
nt au monde, » et que Dieu maintient et répand successivement dans le monde , selon ses impénétrables desseins, par l’acte, gé
De ne pas le comprendre et pourtant de le voir. Qu’est-ce donc que ce monde , et qu’y venons-nous faire, Si pour qu’on vive en
 : « Quoi que nous puissions faire, Je souffre, il est trop tard ; le monde s’est fait vieux. Une immense espérance a travers
du cœur, Dès qu’il se mêle à sa misère Une apparence de bonheur. Le monde entier te glorifie ; L’oiseau te chante sur son n
oésie à son usage dès l’origine du genre humain… La poésie a donné au monde les premières lois, c’est elle qui a adouci les h
ela aurait fait un beau tableau. Sa mère est la plus aimable femme du monde . Le grand-père, Carie Vernet (celui qui peint si
our, peint et dessine un peu, et, le soir, il faut qu’il soit dans le monde . » M. Amédée Durande a fait en même temps un bon
morale. La méthode prouve d’abord que Dieu existe, puis qu’il crée le monde avec sagesse, et enfin, qu’il couronne son ouvrag
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
t années de préparation studieuse à laquelle s’ajouta l’expérience du monde nourrirent sa forte éloquence, qui, à partir de 1
tes que parmi ceux que nous nommons dévots. En effet, combien dans le monde de scélérats travestis en gens d’honneur ! combie
ui y président. Mais il prétend raisonner tout autrement à l’égard du monde entier, et il veut que, sans providence4, sans pr
upérieur sera le lieu de mon repos. Là, oubliant toutes les choses du monde , je repasserai devant Dieu toutes les œuvres de m
dehors respecté, ont la permission d’être les plus méchants hommes du monde  ? On a beau savoir leurs intrigues, et les connaî
de tête, un soupir mortifié, des roulements d’yeux, rajustent dans le monde tout ce qu’ils peuvent faire. » 1. La charité
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
et la terre des marques de sa bonté, ne laissant aucun endroit de ce monde vide de ses bienfaits et de ses largesses4. L
divines ? Mais considérez où vous êtes, et en quelle basse région du monde vous avez été relégué. Voyez cette nuit profonde,
aye par la liberté de son mouvement. Ainsi, encore que3 les hommes du monde n’aient pas de liberté véritable, étant presque t
Voilà, si je ne me trompe, une peinture assez naturelle de la vie du monde et de la vie de la cour. Que faites-vous cependan
qui êtes de tous les secrets, et sans lequel cette grande comédie du monde manquerait d’un personnage nécessaire ; que faite
la mère des philosophes et des orateurs, et, malgré la résistance du monde , il y établira plus d’églises que Platon n’y a ga
t la partie la plus considérable de notre vie, nous ne tenons plus au monde que par un avenir incertain : ah !2 le présent ne
a aux pensées sérieuses de l’avenir ? Quelle apparence4 de quitter le monde , dans un âge où il ne présente rien que de plaisa
t, tout lui applaudit. Elle n’a point encore d’expérience des maux du monde , ni des traverses qui nous arrivent : de là vient
effort d’imagination serait superflu. Bossuet fait appel à ce que le monde sait de la vie de tous les jours. C’est la famili
ertus, leurs degrés de chaleur ; Voyez germer à l’œil les semences du monde , Allez mettre couver les poissons dedans l’onde,
dans ces beaux vers de Lucrèce, que M. Martha traduit ainsi : De ce monde est la peine, et déjà, dans la vie, Par la peine
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
ranlé les fondements de l’idolâtrie, a renversé le trône du prince du monde . Cet homme promis à la nature, demandé par les pr
qui prend plaisir de naviguer dans l’orage1, et qui n’est pas venu au monde pour le laisser en oisiveté. Quand vous aurez vu
n’aura pas meilleure opinion que nous de ceux qui veulent réformer le monde . Qu’il lise les histoires de tous les siècles, il
campagne À Chapelain. Monsieur, Pour2 les nouvelles du grand monde que vous m’avez fait savoir, en voici de notre vi
es et par les défaites ; il a combattu, il a vaincu étant désarmé. Le monde , en apparence, avait ruiné l’Église ; mais elle a
Le monde, en apparence, avait ruiné l’Église ; mais elle a accablé le monde sous ses ruines. La force des tyrans s’est rendue
es. Le sang des martyrs a été fertile, et la persécution a peuplé le monde de chrétiens. Les premiers persécuteurs, voulant
19 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
e un fait, ou vrai ou supposé vrai. On peut le puiser dans les quatre mondes différents qui constituent ce qu’on appelle la na
e mondes différents qui constituent ce qu’on appelle la nature. 1. Le monde existant, l’univers actuel renferme les faits phy
, politiques, religieux, etc., qui se passent sous nos regards. 2. Le monde historique contient les grands enseignements du p
ments du passé, les faits célèbres de tous les temps accomplis. 3. Le monde fabuleux nous rappelle la mythologie, ses dieux a
lle la mythologie, ses dieux antiques et ses héros imaginaires, 4. Le monde idéal appelle les faits possibles ; l’imagination
race quelque grande scène de la nature, prennent leurs sujets dans le monde existant ; l’annaliste s’empare du monde historiq
rennent leurs sujets dans le monde existant ; l’annaliste s’empare du monde historique, le romancier vit dans le monde idéal 
 ; l’annaliste s’empare du monde historique, le romancier vit dans le monde idéal ; quant au monde fabuleux, il est aujourd’h
du monde historique, le romancier vit dans le monde idéal ; quant au monde fabuleux, il est aujourd’hui presque abandonné. L
cette précaution, la littérature française serait marquée aux yeux du monde entier d’un éternel déshonneur. C’était la voix d
20 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »
chaîne des idées, la chaîne des temps, la chaîne des êtres, etc. ; le monde physique, le monde moral, le monde intellectuel,
a chaîne des temps, la chaîne des êtres, etc. ; le monde physique, le monde moral, le monde intellectuel, etc. Et c’est dans
ps, la chaîne des êtres, etc. ; le monde physique, le monde moral, le monde intellectuel, etc. Et c’est dans l’éloge d’un gue
e frottements ; les liens qui unissent ensemble toutes les parties du monde , ne sont plus que des rapports de gravitation, de
l’univers saisisse le géomètre, et le transporte tout à coup dans le monde de Descartes : viens, monte, franchis l’intervall
a, entre les deux plus singuliers monarques qui fussent alors dans le monde  ; Charles XII, illustre par neuf années de victoi
21 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
les Offices 3 de Cicéron, pour être un homme de bien ; et la femme du monde la plus honnête sait peut-être le moins ce que c’
vouloir. Ne tentez donc pas de retomber à quatre pattes : personne au monde n’y réussirait moins que vous. Vous nous redresse
faille des philosophes, des historiens, des savants pour éclairer le monde et conduire ses aveugles habitants, je ne connais
tout ce qui est, de tout ce qui peut être, de tout ce qu’a de beau le monde sensible, et d’imaginable le monde intellectuel :
t être, de tout ce qu’a de beau le monde sensible, et d’imaginable le monde intellectuel : je rassemblais autour de moi tout
s qu’on m’a vu prendre, depuis que je porte une espèce de nom dans le monde , me font peut-être plus d’honneur que je n’en mér
solitude, qui n’a fait qu’augmenter à mesure que j’ai mieux connu le monde . Je trouve mieux mon compte avec les êtres chimér
u que j’en ai, et, par contre-coup, à celui de ne pas occuper dans le monde la place que j’y croyais mériter. Mais quand, apr
nt mes actions et ma conduite, qu’ils n’y entendent rien. Personne au monde ne me connaît que moi seul. Vous en jugerez quand
es qui sont entre les mains de Duchesne. S’il fallait effacer dans le monde les traces de toutes mes folies, il y aurait trop
a vécu un seul jour a vécu un siècle : même soleil, même terre, même monde , mêmes sensations ; rien ne ressemble mieux à auj
e, la douleur, le cadavre, le dégoûtent de la connaissance d’un autre monde  ; il faut tout le sérieux de la religion pour le
u’à l’intérêt et au plaisir, si jamais nos yeux devaient voir dans le monde l’abjecte unité de la dépravation, ah ! croyez-le
ment une vallée de larmes, dans ce torrent de Cédron où le Sauveur du monde a passé comme nous, et où nous buvons chaque jour
depuis soixante siècles, banni comme nous, il erre avec nous dans le monde , compagnon sacré de nos infortunes et concitoyen
22 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
ne scolastique. Il passa les douze premières années de sa vie dans le monde et dans les camps, où il servit sous les ordres d
considérations touchant les sciences Le bon sens est la chose du monde la mieux1 partagée : car chacun pense en être si
tous les autres, et de penser qu’il n’y avait aucune doctrine dans le monde qui fût telle qu’on m’avait auparavant fait espér
les font paraître estimables par-dessus toutes les choses qui sont au monde  ; mais ils n’enseignent pas assez à les connaître
e qui se pourrait trouver en moi-même, ou bien dans le grand livre du monde , j’employai le reste de ma jeunesse à voyager, à
ès que j’eus employé quelques années à étudier ainsi dans le livre du monde et à tâcher d’acquérir quelque expérience, je pri
s à voir mourir inopinément leurs meilleurs amis, et il n’y a rien au monde de si fâcheux que l’accoutumance ne le rende supp
la lâcheté d’esprit qu’il faut accuser d’avoir prolongé l’enfance du monde et des sciences ? Adorateurs stupides de l’antiqu
23 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
sans vanité, que je n’en manque pas ; Et l’on m’a vu pousser, dans le monde , une affaire5 D’une assez vigoureuse et gaillard
es, D’un charitable avis lui prêter les lumières ? célimène. Dans le monde , à vrai dire, il se barbouille fort : Partout il
u’il vous débite en grimaces abonde ; A force de façons il assomme le monde  ; Sans cesse il a, tout bas, pour rompre l’entre
’air dont vous vivez vous faisait un peu tort ; Qu’il prenait dans le monde une méchante face ; Qu’il n’est conte fâcheux que
ors un gros Plutarque à mettre mes rabas, Vous devriez brûler tout ce monde inutile, Et laisser la science aux docteurs de la
pour elles trop profonde, Et céans beaucoup plus qu’en aucun lieu du monde  ; Les secrets les plus hauts s’y laissent concevo
sc. vii.) La fresque Et toi, qui fus jadis la maîtresse du monde , Docte et fameuse école en raretés féconde, Où le
les bêtes et les sots ne sont pas plus sûrs de faire fortune dans le monde que les gens d’esprit. Ils ont cependant quelques
sonne, et n’inquiètent personne ; ils n’inspirent aucune jalousie. Le monde est volontiers sévère pour les défauts des gens d
écrire. Il n’y a point d’autre ouvrage d’esprit si bien reçu dans le monde , et si universellement goûté des honnêtes gens, j
d’aller à Paris, quand j’y devrais être aussi étranger qu’en un autre monde , et qu’on en chasserait les mauvais courtisans co
re une troisième servitude. En l’État où je suis, tous les princes du monde jouent des comédies pour me faire rire ; toutes l
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
he, René Descartes passa les douze premières années de sa vie dans le monde et dans les camps, où il servit sous les ordres d
sque vous m’assurez tout de bon que Dieu vous a inspiré de quitter le monde , je croirais pécher contre le Saint-Esprit si je
de rare en Europe ? Quel autre lieu pourrait-on choisir3 au reste du monde où les commodités de la vie et toutes les curiosi
s à voir mourir inopinément leurs meilleurs amis, et il n’y a rien au monde de si fâcheux que l’accoutumance ne le rende supp
ment, La même erreur les fait errer diversement : Chacun suit dans le monde une route incertaine, Selon que son erreur le jou
es de philosophie en 1644. Descartes désigne sans doute son Traité du Monde , à l’impression duquel il renonça en apprenant la
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
plus humaines De vos bras opprimés relâcheront les chaînes : Dans un monde nouveau vous aurez un soutien ; Car pour ce monde
s chaînes : Dans un monde nouveau vous aurez un soutien ; Car pour ce monde -ci je n’en espère rien2. Le soldat français
scurité profonde, Enseveli dans mes déserts, Je me tiens déjà mort au monde . Mais sur le point d’être jeté Au fond de la nuit
, Comme tant d’autres l’ont été, Tout ce que je vois me rappelle A ce monde que j’ai quitté. Si vers le soir un triste orage
vous en direz tout autant Avec moins d’esprit et de peine. » Ainsi du monde détrompé, Tout m’en parle, tout m’y ramène. Serai
ociable. Il est né pour aimer : l’élite des Français Est l’exemple du monde , et vaut tous les Anglais. De la société les douc
oditez ; la gloire de la France, et l’un des plus nobles ornements du monde . Dieu en chasse loing nos divisions ! » 1. Le D
egarde d’un œil tranquille tous ces grands événements du meilleur des mondes possibles ! Je vous embrasse bien tendrement, et
glais, à un Allemand, à un Russe, quels sont les meilleurs soldats du monde , chacun dira : Les nôtres, et ensuite les Françai
ester gravée dans la mémoire du bon sens. 1. Quand Dieu se retire du monde , le sage se retire en Dieu. — Nous ne voyons bien
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
s, des regrets fidèles, et des pensées dignes d’être achevées dans le monde des purs esprits. Je l’appellerais volontiers un
bre 1819. M. Maillet-Lacoste, vrai métromane en prose, et l’homme du monde le plus capable de bien écrire, si, ne voulant pa
uffrage d’un enfant contenterait ; qui donnerait tous les biens de ce monde , quoique occupé de ceux de l’autre, pour une loua
e des fous et le plus fou des sages, mais un des meilleurs esprits du monde , si cet esprit était plus froid, et une des meill
l, mais non pas sans élévation assurément ; un jeune homme de l’autre monde , que les connaisseurs généreux, comme vous l’êtes
t du temps et de l’auteur. Il me faut du nouveau, n’en fût-il plus au monde , a dit le siècle. Notre ami a été créé et mis au
que la grandeur des pertes qu’on a faites. Il y a telle femme dans le monde qui, pour la mort d’un enfant de quatre jours, s’
douleur calme, qui ne nous met en guerre ni avec le sort, ni avec le monde , ni avec nous-mêmes, et qui pénètre une âme en pa
27 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
l’emportera jusqu’à la plus haute poésie, sans l’altérer le moins du monde , sans toucher à sa solidité et à sa vigueur intim
pital est plus rempli de pitié et de terreur que tous les théâtres du monde . Que doit faire le poëte dans la théorie que nous
Voilà cette terre à peu près connue. Bientôt il nous faudra un autre monde . L’homme est en marche vers l’infini qui lui écha
effroi cet inconnu qu’on appelle la mort. Le plus grand philosophe du monde , dit Pascal, sur une planche plus grande qu’il ne
. Mais qu’importe la gloire et ce bruit misérable que l’on fait en ce monde , si quelque chose de lui subsiste dans un monde m
e que l’on fait en ce monde, si quelque chose de lui subsiste dans un monde meilleur, si l’âme que nous avons aimée respire e
nt adorables, alors même qu’elles sont voilées à nos faibles yeux. Ce monde a un auteur parfaitement sage et bon. L’homme n’e
tique :                                 La preuve irrécusable Que ce monde est mauvais, c’est que pour y rester, Il a fallu
28 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
livre, le chef-d’œuvre de Mme de Staël, initiait la France à tout un monde nouveau qu’elle connaissait mal et dédaignait inj
nd du cœur. J’avais déjà passé quatre années les plus fastidieuses du monde  ; et, ce qui m’affligeait davantage encore, je se
ux dont le désir est d’effacer toutes les supériorités pour mettre le monde à leur niveau ; mais cette uniformité est une dou
cercle qui vous environne finit toujours par vous cacher le reste du monde  ; le plus petit objet placé devant votre œil vous
’y faisait moins sentir. Il est vrai aussi que l’espérance d’un autre monde étant chez eux beaucoup moins vive que chez les c
ui s’unissent à tant de faits illustres ; j’aime ce luxe du maître du monde , un magnifique tombeau. Il y a quelque chose de g
ous, Rome interprétée par l’imagination et le génie, Rome, qui est un monde animé par le sentiment, sans lequel le monde lui-
génie, Rome, qui est un monde animé par le sentiment, sans lequel le monde lui-même est un désert 14 ! » Alors Saint-Pierre
eux-mêmes paraissent des ornements superflus ! Ce temple est comme un monde à part. On y trouve un asile contre le froid et l
nastie est renversée. Rome depuis longtemps est l’asile des exilés du monde  ; Rome elle-même n’est-elle pas détrônée ! son as
enceinte, il semble qu’on passe des pensées célestes aux intérêts du monde , et de l’éternité religieuse à l’air léger du tem
t il montre les inconséquences qui doivent en détacher. Il dispose du monde poétique, comme un conquérant du monde réel, et s
ent en détacher. Il dispose du monde poétique, comme un conquérant du monde réel, et se croit assez fort pour introduire, com
l’homme à son image. Schiller s’était fait tort, à son entrée dans le monde , par des égarements d’imagination ; mais avec la
1791, il quittait l’Europe et allait demander au spectacle du nouveau monde des impressions nouvelles et comme un rajeunisse-
la pensée générale, les brillants tableaux si heureusement opposés du monde barbare dans sa rudesse et de la vie chrétienne d
erts : le ban qui l’a mis hors de son pays semble l’avoir mis hors du monde . Il meurt, et il n’a personne pour l’ensevelir. S
er, ce qu’il faut se dire sans cesse : Tout passe, tout finit dans ce monde . Où sont allés les génies divins qui élevèrent le
d’avoir inspiré les plus beaux chants des deux plus grands poètes du monde . Tandis que je voyais fuir les rivages d’Ilion, j
timent qu’on éprouve en entrant dans ces forêts aussi vieilles que le monde , et qui seules donnent une idée de la création, t
l acharnement ils les dénaturent et cherchent à empoisonner ce que le monde admire ! S’il reste encore des défenseurs de notr
t l’amour des hommes, c’est-à-dire, ce qu’il est le plus difficile au monde d’obtenir, ce qu’un sage demande vainement à quel
nibal, Louis XIV, avec tout son génie, ont échoué. Ils ont conquis le monde , et ils n’ont pu parvenir à avoir un ami. Je suis
le grand Louis XIV, qui a jeté tant d’éclat sur la France et dans le monde , n’avait pas un ami dans tout son royaume, même d
iracle de sa volonté, comment ne pas reconnaître le Verbe créateur du monde  ? Les fondateurs de religion n’ont pas même eu l’
e les chrétiens doivent surtout diriger leurs efforts ; ils ont là un monde et des peuples entiers à conquérir. Méditation
élevait les âmes en leur montrant le sublime, qui semblait disparu du monde depuis qu’il n’y avait plus de Romains. Pour crée
où les plus sublimes vérités étaient annoncées hautement pour tout le monde , où les plus pures leçons de la morale étaient re
mes, qu’il appliquait cette expression. Son hypothèse de l’origine du monde , en effet, il la conçut assez légèrement sur quel
a terre tirent du sein de la créature humaine un soupir vers un autre monde  ! Entre la sculpture et la musique, ces deux extr
r la palette du peintre ? Il a la nature entière à sa disposition, le monde physique et le monde moral, un cimetière, un pays
re ? Il a la nature entière à sa disposition, le monde physique et le monde moral, un cimetière, un paysage, un coucher de so
an qu’elle a fait pour elle, la poésie réfléchit toutes les images du monde sensible, comme la sculpture et la peinture ; ell
son vol le plus sublime, dans son abstraction la plus raffinée. Quel monde d’images, de sentiments, de pensées à la fois dis
ines, tous les replis de l’âme, toutes les faces des choses, tous les mondes réels et tous les mondes intelligibles ! Du vr
l’âme, toutes les faces des choses, tous les mondes réels et tous les mondes intelligibles ! Du vrai, du beau et du bien, l
oi morale différente de l’intérêt ? Comment admettre que d’un bout du monde à l’autre, depuis trois mille ans, le genre humai
ervir elle nuit. Or le genre humain juge-t-il ainsi ? Pas le moins du monde . Il regrette que cette action n’ait point réussi,
consommé, enfin une intention généreuse accomplie185. Y a-t-il eu au monde une vertu plus malheureuse et même plus mal emplo
rs Romains ? Brutus, en tuant César, se perd lui-même, et replonge le monde dans l’anarchie et la guerre. Et cependant si Bru
il ait eu un pareil but186 ? Au contraire, en vain aurais-je sauvé le monde  ; si je n’ai voulu sauver que moi-même, le monde,
n aurais-je sauvé le monde ; si je n’ai voulu sauver que moi-même, le monde , qui me doit son salut, ne me doit pas son estime
ode plus libre des récits détachés. De 1833 à 1837, la Revue des deux Mondes publia six de ces épisodes sous le titre de Nouve
rendre ce témoignage, qui de ma part ne sera pas suspect : il y a au monde quelque chose qui vaut mieux que les jouissances
ient la guerre avec passion, comme le moyen de devenir riches dans ce monde , et, dans l’autre, convives des dieux. Les plus j
ès avoir enlevé le trésor et les ornements impériaux. Suivi de peu de monde , il se rendit à Troyes, et de là à Lyon, pour se
s d’autres hommes armés survinrent aussitôt, la chambre se remplit de monde , et les deux Neustriens assaillis de toutes parts
croyait entendre la conscience elle-même racontant les merveilles du monde intérieur de l’âme dans un langage exquis, pur, l
dirige l’effort vers leur but légitime. La destinée de l’homme en ce monde est donc la création et le développement de la pe
ais peut-être l’homme ne se demanderait pourquoi il a été mis dans ce monde , si les tendances de sa nature y étaient continue
a satisfaction des uns et au développement des autres. À la vue de ce monde qui paraît renfermer pour elle le bonheur, notre
yez laquelle ici-bas a son but et parvient à sa fin. Il semble que le monde qui nous entoure ait été constitué de manière à r
très agitée, vous pouvez vivre assez longtemps avec le bonheur de ce monde avant d’en connaître la vanité. Mais cet étourdis
son apparente supériorité, c’est là qu’il semble dominer la scène du monde , ou, pour mieux dire, l’occuper à lui seul. Mais
s avec la nature qui les environne, cette nature elle-même avec notre monde sur la surface duquel elle n’est qu’un point, et
avec notre monde sur la surface duquel elle n’est qu’un point, et ce monde , à son tour, avec les mille autres mondes qui flo
lle n’est qu’un point, et ce monde, à son tour, avec les mille autres mondes qui flottent dans les airs, et auprès desquels il
u sein de leurs forêts et qui les appelle à leur tour sur la scène du monde . Ils y paraissent quand l’heure est venue, et Rom
te obscure prédestination qui les appelle tour à tour sur la scène du monde , qui les y fait briller un moment, et qui les rep
ine : que deviendra cette nouvelle civilisation ? Conquerra-t-elle le monde , ou bien est-il dans la destinée de toute civilis
rles-Quint a paru pendant ces dernières années dans la Revue des deux Mondes  : le public les relira sans doute bientôt réunies
lui sait mauvais gré de la faire servir à diminuer la responsabilité monde des hommes dont la mémoire a été justement flétri
ertes, en disant qu’elle ne voulait plus s’occuper des affaires de ce monde et ne devait songer qu’à paraître devant Dieu. El
, elle s’adressa à Dieu en anglais et le supplia de donner la paix au monde , la vraie religion à l’Angleterre, la constance à
uissez-vous, leur disait-elle ; je suis bien heureuse de sortir de ce monde , et pour une si bonne cause. » Elle déposa son ma
ires, et y ayant passé mes premières années, je me suis élevé dans le monde à un état d’opulence et j’y ai acquis quelque cél
ndant quatre-vingt-quatre ans, mourut environné des respects des deux mondes comme un sage qui avait étendu la connaissance de
a vertu, sans un travail opiniâtre qu’il a été utile à son pays et au monde . Il mérite d’être pris pour guide par ces privilé
-les en imitation ; car c’est en préparer de semblables, et jamais le monde n’en a eu un besoin plus grand. Vie de Frankli
up de chaise, la gouvernante la foule aux pieds. Le tumulte attire du monde , et bientôt tout le quartier est en rumeur. La je
fusa obstinément, à la supposition d’un mouvement rétrograde. Rien au monde ne pouvait lui faire subir une telle extrémité. I
os jours, dans son pays, propriétaire du : champ que le dominateur du monde lui avait donné. Cet acte singulier de bienfaisan
t, expiant le passé, Entre le repentir et la douce espérance, Vers un monde à venir prennent leur vol immense, Accueillez leu
profonde Désenchanter vos cœurs des voluptés du monde318 : Loin de ce monde où règne un air contagieux, Vous aimerez ce bois
ur présence féconde : Pour vous, pour vos moissons, vers le maître du monde Ils lèveront leurs mains ; vous devrez à leurs vœ
ein de cette nuit profonde, Triomphante, elle vint donner des lois au monde Et marqua de sa croix les drapeaux des Césars,   
joie inconnue et profonde, Son cœur croit assister au premier jour du monde . (Ibid., chant iv.) Prière d’Adam à son ré
                       Voilà donc ton ouvrage, Dieu puissant, dont ce monde est la brillante image, Ce monde merveilleux, mai
ton ouvrage, Dieu puissant, dont ce monde est la brillante image, Ce monde merveilleux, mais moins encor que toi ! Mon âme e
ternelles, Si loin de mes regards, sièges au haut des cieux ? Dans ce monde sensible en vain brille à nos yeux Quelque faible
lant sorte du sein des mers, Soit que du haut des cieux tu domines le monde , Suit que tes feus mourants redescendent dans l’o
re axe enflammé tournoyez dans l’espace340 ; Et vous, globes errants, mondes harmonieux, Qui poursuivez en chœur vos cercles r
ère, Qui du sein de la nuit fit jaillir la lumière ! Contemporains du monde , éléments fraternels, Qui rajeunissez tout dans v
aux monts, à la forêt profonde. Salut, Être divin ! salut, maître du monde  ! Conduis-nous, soutiens-nous, et si l’ange du ma
3. L’un de ces triumvirs, dont les coupables mains Se partageaient le monde et le sang des Romains, Octave, héritant seul d’u
r les fixer par son génie dans la mémoire des hommes. Cette poésie du monde naissant, orbis infantis, n’est plus celle d’une
r des échos mystérieux, rapports secrets et liens invisibles entre le monde des corps et le monde des esprits, À l’opposé du
, rapports secrets et liens invisibles entre le monde des corps et le monde des esprits, À l’opposé du poète descriptif, qui
des lieux habiles comme au sein des sombres forêts de l’Amérique. Le monde matériel n’est plus pour lui qu’une image, un sym
ui qu’une image, un symbole ; le seul réel, le seul visible, c’est le monde intérieur. La forme lyrique devait dominer au dix
sans ombre et les deux sans couleurs, rêvait déjà aux splendeurs du monde oriental et s’y transportait sans effort. Une mer
ang du peuple en 91, en 93, et le drapeau tricolore a fait le tour du monde avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie
                                     À lord Byron 395.   Toi, dont le monde encore ignore le vrai nom, Esprit mystérieux, mor
? pourquoi ? qui sait ? De ses puissantes mains Il a laissé tomber le monde et les humains, Comme il a dans nos champs répand
sa place ; Aux regards de celui qui fit l’immensité L’insecte vaut un monde  : ils ont autant coûté ! Mais cette loi, dis-tu,
ma raison en ténèbres abonde, Et ce n’est pas à moi de l’expliquer le monde . Que celui qui l’a fait l’explique l’univers : Pl
r la liberté, Malheureux, il aspire à la félicité ; Il veut sonder le monde , et son œil est débile ; Il veut aimer toujours :
Malheur à qui du fond de l’exil de la vie Entendit ces concerts d’un monde qu’il envie ! Du nectar idéal sitôt qu’elle a goû
les âges : Tantôt, passant les mers pour écouter les sages : Mais le monde à l’orgueil est un livre fermé ! Tantôt, pour dev
ais le monde à l’orgueil est un livre fermé ! Tantôt, pour deviner le monde inanimé, Fuyant avec mon âme au sein de la nature
où ton doigt me conduit : Soit que, choisi par toi pour éclairer les mondes , Réfléchissant sur eux les flots dont tu m’inonde
hais encore ! Ce soupir, ô mon Dieu, dans ton sein s’exhala : Hors du monde avec lui mon esprit s’envola ! Pardonne au désesp
Suis-je l’égal de Dieu ? C’est vous qui m’apprenez Que je vais par le monde en rendant des oracles, Et qu’en ouvrant mes main
qui rompt avec la tradition et prétend embrasser dans son domaine le monde moral comme le monde extérieur. Le danger est de
adition et prétend embrasser dans son domaine le monde moral comme le monde extérieur. Le danger est de trop sacrifier au der
cre du malheur il retrempe ses droits, Tient au bruit de ses pas deux mondes en haleine, Et, mourant de l’exil, gêné dans Sain
oire, poésie, il joint du pied vos cimes. Éperdu, je ne puis dans ces mondes sublimes Remuer rien de grand sans toucher à son
elle, Pour celle qui te prit jeune âme dans le ciel, Et qui te mit au monde , et depuis, tendre mère, Faisant deux parts pour
. Elle ignore ! — à jamais ignore-les comme elle ! —  Ces misères du monde où notre âme se mêle, Faux plaisirs, vanités, rem
uve, au crime, au vice immonde. Fais en priant le tour des misères du monde  ; Donne à tous ! donne aux morts ! — Enfin donne
à genoux lave vos faibles pieds. Eh bien ! il est quelqu’un dans ce monde où nous sommes Qui tout le jour aussi marche parm
Dieu parle, il faut qu’on lui réponde : Le seul bien qui me reste au monde Est d’avoir quelquefois pleuré. A. de Musset eut
De ne pas le comprendre et pourtant de le voir. Qu’est-ce donc que ce monde , et qu’y venons-nous faire, Si, pour qu’on vive e
 : « Quoi que nous puissions faire, Je souffre, il est trop tard ; le monde s’est fait vieux Une immense espérance a traversé
rs perdus, dans tes peines passées ; Partons, dans un baiser, pour un monde inconnu. Éveillons au hasard les échos de ta vie,
s si commodes. Il faut les aller chercher de sa personne au milieu du monde , et à Paris, où se trouvent les plus illustres. M
que la pauvreté, même quand sa cause est honorable, ne reçoit dans le monde que dédain et mépris. À bout de ressources, accab
mesure alors la distance profonde Du véritable artiste à l’artiste du monde . RODOLPHE. Peut-être ; — mais, pour moi qui ne te
Nous sommes des pieds-plats, — oui, des marauds, — d’accord ; Mais le monde est à nous, car nous avons de l’or. RODOLPHE. Je
survit à l’instinct, Et seule devant soi, paisible, refroidie, Par un monde oublieux n’étant point applaudie, À travers les b
n ne peut nier, ce me semble, que les Français ne soient la nation du monde la plus habile dans la combinaison des effets du
païennes M. de Chateaubriand mêle de nouvelles couleurs empruntées au monde jeune et barbare qu’il peint avec force et vérité
ge intitulé Histoire ecclésiastique des Franks remonte à l’origine du monde pour arriver à son temps. À partir de la mort de
t que de foi chrétienne, une de ces natures délicates à qui la vue du monde romain gouverné par des barbares causait d’incroy
ison, l’essence du bonheur. Les stoïciens, on le sait, concevaient le monde comme la réalisation de l’ordre, ce qui les a con
che-Guyon (Médit. poét.). Ici viennent mourir les derniers bruits du monde  ; Nautonier sans étoile, abordez, c’est le port :
harles Labitte dans le numéro du 15 janvier 1844 de la Revue des deux Mondes . 346. Lorsque Tibère avait attribué à Germanicus
leur fit verser quelques larmes, mais bientôt ils les essuyèrent. Le monde entier émit devant eux ; là ils pouvaient choisir
utrages, à se repentir de ce qu’il a fait de bien et à apostropher le monde entier dans une sorte de délire : moment dramatiq
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
t nous entrons en part4 avec eux de la distinction qu’ils ont dans le monde  ; nous cherchons à nous parer, pour ainsi dire, d
L’emploi du temps 6 Nous regarderions comme un insensé dans le monde un homme, lequel héritier d’un trésor immense, le
ous en décharger : c’est comme un poids que nous portons au milieu du monde , cherchant sans cesse quelqu’un qui nous en soula
re des pensées magnanimes, forme des âmes héroïques, des âmes dont le monde n’est pas digne, des sages seuls dignes de ce nom
ormité dans la pratique des devoirs, qui paraît si triste aux yeux du monde , est la source de leur joie et de cette égalité d
itation éternelle. » La Bruyère a dit : « L’ennui est entré dans le monde par la paresse ; elle a beaucoup de part à la rec
30 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
n même temps, par sa conversation piquante et délicate, l’ornement du monde , où son caractère réservé et circonspect lui perm
vez compter qu’ils ne l’eussent jamais cru. Cependant le spectacle du monde le plus étrange et le moins attendu se présenter
méricains ; mais jamais il ne peut y en avoir eu une pareille dans le monde . Entretiens sur la pluralité des mondes, IIe soi
avoir eu une pareille dans le monde. Entretiens sur la pluralité des mondes , IIe soir. Folles opinions relatives aux éclip
es, et défendît qu’on parlât jamais de rien : car je ne sache rien au monde qui ne soit le monument de quelque sottise des ho
l’Odyssée, à quoi ils ne donnassent les allégories les plus belles du monde . Ils soutenaient que tous les secrets de la théol
uelques années à celui du Génois Colomb, aborda aussi dans le nouveau monde , auquel il a eu l’honneur de donner son nom. 2.
31 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
baronne de Staël, eut pour première école les graves entretiens d’un monde animé par le voisinage de la tribune, les écrits
e l’éloquence et de l’enthousiasme ; elle excelle dans la peinture du monde et du cœur humain. Mais ses écrits ne nous offren
qui jouaient avec nous, et l’on ne retirait du plaisir d’être dans le monde que l’agrément d’être étouffé ; mais c’était surt
ec goût, et même avec ce ton de supériorité qui convient à l’homme du monde , lorsqu’il s’agit de l’imagination ou de la natur
en présence des fictions, vrais, naturels, émus, tandis que, dans le monde , la dissimulation, le calcul et la vanité dispose
ns, jamais sa main paternelle ne nous abandonnera tout à fait dans ce monde , et son image attendrie se penchera vers nous pou
igence active, une impétuosité savante vous rendraient les maîtres du monde  ; mais vous n’y laisseriez que la trace des torre
32 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
des liens de son iniquité. Que deviendront alors, répondez, grands du monde , Que deviendront ces biens où votre espoir se fon
ins talents : le seul talent digne de Rome, est celui de conquérir le monde , et d’y faire régner la vertu. » Apostrophe.
de         Par n’être pas même chrétien.         Rarement à courir le monde         On devient plus homme de bien. Dubita
gloire ? Car quelle créature fut jamais plus propre à être l’idole du monde  ? Mais ces idoles que le monde adore, à combien d
t jamais plus propre à être l’idole du monde ? Mais ces idoles que le monde adore, à combien de tentations délicates ne sont-
Dirai-je au nom d’un fils qui frémit et qui t’aime Qui te préfère au monde et Rome seule à toi, Ne me rebute pas. Rétice
Sévigné à monsieur de Coulanges. « Je vais vous marquer la chose du monde la plus étonnante, la plus surprenante, la plus m
de sa chute. L’idée de cette tranquillité comparée avec le fracas du monde entier qui se brise, est une image sublime, et la
les îles sont comme un petit grain de poussière… Tous les peuples du monde sont devant lui comme s’ils n’étaient pas ; et il
r haleine ; la mer calme ses flots… Après avoir parlé, le Maître du monde incline sa tête ; et ce signe fait trembler tout
à citée, tout était Dieu, excepté Dieu lui-même , il ajoute : et le monde que Dieu avait fait pour manifester sa puissance,
nnent après nous. Ainsi les âges se renouvellent ; ainsi la figure du monde change sans cesse ; ainsi les morts et les vivant
33 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
e donner la main aux dames, ce qu’il fit sérieusement, et de l’air du monde le plus simple et le plus naturel. Comme on s’éme
ans son hamac de joncs entrelacés. Ce fossé lui-même renferme tout un monde d’habitants, toute une forêt de végétation ; son
r il avait cette coustume de leur faire la guerre la plus honneste du monde et la plus courtoise ; et y eu eust aucuns qui fu
rut ; et les Espagnols enlevèrent son corps avec tous les honneurs du monde en l’église, et par l’espace de deux jours luy fu
à Grenoble ; et là, reçu par la pour de Parlement et une infinité de monde , qui l’allèrent recueillir et luy firent de beaux
onieux : il exprime avec force et grandeur la vanité des choses de ce monde , l’instabilité de la fortune et les consolations
i saint. Toutes les institutions périssent ; la royauté s’en va ; le monde politique s’agite dans des convulsions de mort ;
ompes, de famille, d’arts et de saintes mémoires. Vains spectacles du monde , qu’êtes-vous à côté des cérémonies de l’Église,
mon imagination ne m’ait reproduit l’immense mouvement qu’imprima au monde la prédication chrétienne. Toute une civilisation
r la connaissance de tous ces messieurs-là, si l’on veut être du beau monde , ce sont eux qui donnent le branle à la réputatio
vers. On sait à point nommé : un tel a composé la plus jolie pièce du monde sur un tel sujet ; une telle a fait des paroles s
qui se fait chaque jour ; et pour moi, j’aurais toutes les hontes du monde , s’il fallait qu’on vînt à me demander si j’aurai
aste, quel pompeux spectacle Frappe mes yeux épouvantés ! Un nouveau monde vient d’éclore : L’univers se reforme encore Dan
res sens sont enchantés, l’univers qui se reforme après qu’un nouveau monde vient d’éclore et un peuple de héros, qui descend
se en ton sang se confonde. Je te tiens pour l’autel le plus sacré du monde . L’exagération est poussée si loin, que cette pe
it dans la droite profonde, Soleil éblouissant, qui faisait croire au monde Que le jour désormais se levait à Madrid, Mainten
eau de roi ; Et l’aigle impérial qui, jadis, sous ta loi, Couvrait le monde entier de tonnerre et de flamme, Cuit, pauvre ois
34 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
line sévère assujétit son enfance au travail ; et parent du maître du monde , il fut forcé à s’éclairer comme le dernier citoy
t d’égalité, dont ils se ressouviendront sans doute, pour le repos du monde et le bonheur de leurs états. Ce n’est pas que la
t un sage. La philosophie sur le trône a fait vingt ans le bonheur du monde  : c’est en essuyant les larmes des nations, qu’el
lever au-dessus de lui-même : elle lui découvrit, pour ainsi dire, un monde nouveau, où le plaisir et la douleur sont comme a
phrase : « La philosophie sur le trône a fait vingt ans le bonheur du monde  ; c’est en essuyant les larmes des nations qu’ell
tête du genre humain, il t’associe pour une partie au gouvernement du monde . Pour bien gouverner, tu dois donc prendre l’espr
sivement à la cendre de Marc-Aurèle les hommages des trois parties du monde . Dans cette assemblée du peuple romain était une
s peuples ; la justice outragée veille dans tous les cœurs. Maître du monde , tu peux m’ordonner de mourir, mais non de t’esti
35 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
nfaits de la royauté À peine remarquons-nous l’ordre admirable du monde , et le cours si réglé et si utile du soleil, jusq
t, il serait lui-même la proie du plus fort, il ne trouverait dans le monde ni justice, ni raison, ni assurance pour ce qu’il
tant ! « La puissance de Dieu se fait en un instant de l’extrémité du monde à l’autre : la puissance royale agit en même temp
état, comme Dieu y tient tout le monde. « Que Dieu retire sa main, le monde retombera dans le néant ; que l’autorité cesse da
dans toute sa gloire, a reconnu, comme lui, que tout était vanité. Le monde a été ébloui de l’éclat qui l’environnait ; ses e
36 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
lle on pourra s’exercer si l’on veut. Elle est intitulée : le Tour du monde impromptu. On en trouvera les développements dans
e qui existe entre les Parties principales et les Détails. Le Tour du Monde impromptu. Argument. Bougainville joignait à la d
nle, on met à la voile, et de Boncourt est obligé de faire le tour du monde . Il rentra chez lui au bout de trois ans ! Lectu
nde. Il rentra chez lui au bout de trois ans ! Lecture. — Le Tour du monde impromptu. Vol. II, nº 114. Indépendamment de la
ille fait lever l’ancre, et de Boncourt est forcé de faire le tour du monde . En second lieu nous remarquons que cette narrati
glants, quand il apprend qu’on a mis à la voile pour faire le tour du monde  ; 5° Comment Bougainville apaise son ami, qui ren
s événements naturels. C’est ainsi que dans la narration : le Tour du monde impromptu, le caractère de Bougainville et celui
nt du rossignol qui célébrera la gloire du Dieu, créateur de tous les mondes . Lecture. — La Campagne. Vol. II, nº 120. 2°
ici de ces lettres scientifiques ou littéraires, sur la pluralité des mondes , la géographie ou l’histoire qui sont destinées à
fille : « Il y a aujourd’hui bien des années, ma fille qu’il vint au monde une créature destinée à vous aimer à toutes chose
euvent être soupçonnées de n’être pas sincères ; toutes les choses du monde sont à facettes. » Dans la lettre qui suit, mada
vu pour la religion. Le plus grand déplaisir qui puisse m’arriver au monde , c’est s’il me revenait que vous êtes indévot, et
plus. J’ai un peu de torts ; mais qui est-ce qui n’en a point dans ce monde  ? Je suis bien aise que vous reveniez pour ma fil
iments. Les lettres de devoir exigent surtout la politesse, le ton du monde , le tact des convenances, des idées justes, les i
vous entretienne ? De vous dire qu’il fait ici le plus beau temps du monde  ? Vous ne vous en mettez guère en peine. De vous
37 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
i vit tomber sur les bords du Bosphore le dernier empire survivant au monde antique, qui découvrit l’Amérique, inventa l’impr
t-il plus blâmable que… ?). — Du pronom personnel (depuis que suis au monde  ; je m’assure vous voudriez ; et leur dit, etc.).
ble celui qui…) ; Le complément du substantif avant le substantif (du monde la dixième partie) ; Le complément direct ou indi
attendu que en toy et par toy ie demoure en mon imaige, visible en ce monde , vivant, voyant, et conversant3 entre gens d’honn
mais ainsi t’y ay ie secouru comme si ie n’eusse aultre thresor en ce monde que te veoir une foys en ma vie absolu et parfaic
requentes anatomies, acquiers toi parfaicte congnoissance de l’aultre monde , qui est l’homme. Et par quelques heures du iour
te que iamais n’en soys desemparé par peché. Aye suspectz les abus du monde . Ne metz ton cueur a vanité : car ceste vie est t
. Le march. Vous allez en Lanternois ? Pan. Voyre. Le march. Veoir le monde  ? Pan. Voyre. Le march. Joyeusement ? Pan. Voyre.
roy ? Pan. Voyre. Le march. Fourchez la32. Ha, ha, vous allez voir le monde , vous estes le ioyeulx du roy, vous avez nom Robi
ez. En peu de moys vous en voyrez naistre les meilleurs asperges47 du monde . Ie n’en daigneroys excepter ceulx de Ravenne. Ie
le talon, l’astragale, si vous voulez, duquel non d’aultre animal du monde , fors de l’asne indian et des dorcades48 de Libye
les, lib. IX de Histor. anim., estre le plus sot et inepte animant du monde . Le marchant, tout effrayé de ce que devant ses y
rgeois59, leur remonstrant par lieux de rhetoricque les miseres de ce monde , le bien et l’heur de Faultre vie, affermant plus
e seray. Iamais bomme ne me feit desplaisir sans repentance, ou en ce monde ou en l’aultre. Ie ne suis point fat66 iusques la
ateliers77. De ce quelque jour vous soubvienne. Et si iamais peste au monde , famine, ou guerre, voraiges78, cataclismes, conf
ent forgee et exercee en l’officine de ces Chatz-fourrez. Et n’est au monde congneue non plus que la cabale des Iuifz : pourt
ez et deiettés, et mesane (si vous voulez), l’ordure et balieure85 du monde , ou si on peut encore nommer quelque chose plus v
ste eslevee et insuperable par dessus toute la gloire et puissance du monde , car elle n’est pas nostre, mais de Dieu vivant e
eprinses, desquelles nous ne donnasmes iamais le moindre souspeçon du monde . Et il est bien vray-semblable que nous, desquels
merveilleuse clarté, pour le jugement humain, de la fréquentation du monde  : nous sommes touts contraincts et amoncelez en n
eluy là seul estime les choses selon leur juste grandeur129. Ce grand monde , que les uns multiplient encores comme espèces so
uragent à ne craindre d’aller trouver si bonne compaignie en l’aultre monde  ; ainsi du reste. Nostre vie, disoit Pythagoras,
eux de cognoistre les fortunes et la vie de ces grands precepteurs du monde , comme de cognoistre la diversité de leurs dogmes
u sien ou mien… Il n’est pas en la puissance de touts les discours du monde de me desloger de la certitude que i’ay des inten
et user de son droict, qui est de n’estre pas enfermé mesme dedans ce monde , se mocquera de ces chetives barrieres. La prison
erté, l’ont choisie et espousee pour vivre en repos et se delivrer du monde , e carcere in custodiarium translati 158. Ce qui
re contrainct et serré par tant de lacs et de ceps159 divers, dont le monde est plein, les places publiques, les palais, les
eres et souveraines dignités, monté et assis aux plus hauts sieges du monde  ; d’autres elle a exhalé au ciel, et n’en a receu
ncetez et tyrannies sont toutes notoires, scandaleuses et pesantes au monde . Ie te dis qu’outre que tu es iniurieux à Dieu de
is comme un Lancelot, un Tristan, ou autres ; en luy fay renaistre au monde une admirable Iliade et laborieuse Enéide… (Ibi
t esté fondee par hommes les plus courageux et les plus belliqueux du monde , qui de tous costez avec une audace desesperee s’
en de l’honneur d’aultruy. Le plus grand homme qui jamais ayt esté au monde , qu’est Cesar, nous en a monstré le chemin, ayant
soldat qu’aye esté de long temps en ce royaulme ; car je suis venu au monde fils d’ung gentilhomme, que son père avoict vende
nt bravaches ; et leur semble qu’il n’y a rien de vaillant qu’eulx au monde . Or, mes amis, montres-leur ce que vous savez fai
seur Caton celuy-là, et qui sçavoit tres-bien censurer et corriger le monde corrompu. Il en avoit du tout l’apparance avec sa
demande là où est le tombeau de ce grand admiral tant renommé par le monde , qu’il demande par grand’admiration visiter. Un a
ner en arrière ; car tu n’en trouveras aucun icy bas, d’autant que le monde et le ciel l’ont pris et l’ont porté ensepvelyr d
ù sont les leçons publiques, où l’on accouroit de toutes les parts du monde  ? Où sont les religieux estudiants aux couvents ?
religion à sa guise, et le service divin ne sert plus qu’à tromper le monde par hypocrisie. Les Prestres et les Predicateurs
je me porte fort bien, Dieu mercy. Il fait icy le plus beau temps du monde . Toutes les fontaines de mon grand jardin sont to
’ils y aiment le profit et y craignent de perdre autant qu’en lieu du monde . Par ainsi, Vostre Majesté tenant comme dit est,
tousjours acquis d’autant plus grande justification envers Dieu et le monde , avec louange encores et réputation de Prince vra
avec vous l’inconstance, la vanité et la perfidie des grandeurs de ce monde  ? Ce prince avoit esté grand en son extraction, s
main d’un jeune homme inconnu, au milieu d’une rue275. Tout ce que le monde nous faict voir de grand, ce n’est que fantosme,
sommes-nous sages par tant d’experiences ! Que ne mesprisons-nous ce monde , lequel en tout est si frêle et imbecile ? Que ne
se vouloit servir de lui pour punir le genre humain et tourmenter le monde  : la justice de Dieu se vouloit venger et avoit c
t et beaucoup d’autorité, c’est ce qui a presque toujours gouverné le monde , quelquefois avec succès, quelquefois non, selon
tte main invisible, ce bras qui ne paroit pas, donne les coups que le monde sent ; il y a bien je ne sais quelle hardiesse qu
e agitation et si messéante à la dignité du sage, je parle du sage du monde et non pas du sage des Stoïques291, est bien éloi
qui prend plaisir de naviguer dans l’orage, et qui n’est pas venu au monde pour le laisser en oisiveté. Quand vous aurez vu
s propres à la nuit et aux cimetières qu’à la Cour et à la lumière du monde … Il est besoin pour une infinité de considération
lque chose, vous ne sauriez croire l’honneur que cela me fera dans le monde , et combien j’en serai plus agréable à tous les h
Après que j’eus employé quelques années à étudier dans le livre du monde et à tâcher d’acquérir quelque expérience, je pri
ant en sa créance n’est pas un exemple que chacun doive suivre. Et le monde n’est quasi Composé que de deux sortes d’esprits
u’aux choses de cette nature, où je n’ai point d’intérêt, je crois le monde sur sa parole : ne mêlons point de pareilles diff
e se lassera plutôt329 de concevoir que la nature de fournir. Tout ce monde visible n’est qu’un trait imperceptible dans l’am
a son firmament, ses planètes, sa terre, en la même proportion que le monde visible, dans cette terre, des animaux, et enfin
ceptible lui-même dans le sein du tout, soit à présent un colosse, un monde ou plutôt un tout à l’égard du néant où l’on ne p
ns d ignorances et d’erreurs ; et cependant on a toutes les peines du monde de tirer de la bouche des hommes cette confession
iquité, devinrent problématiques, et de là, à l’égard de la moitié du monde , odieuses. Le peuple entra dans le sanctuaire ; i
alit tout le cours de sa vie. M. de Longueville 344 étoit l’homme du monde qui aimoit le plus le commencement de toutes les
e celle de faire rire les honnêtes gens358. CLIMÈNE. Je crois être du monde des honnêtes gens, et cependant je n’ai pas trouv
sont, que, du simple bon sens naturel et du commerce de tout le beau monde , on s’y fait une manière d’esprit qui, sans compa
ïr parler, que ces règles de l’art soient les plus grands mystères du monde  ; et cependant ce ne sont que quelques observatio
â déguiser ce que le ciel nous a fait naître, à se parer, aux yeux du monde , d’un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce q
six ans de service, et je me trouve assez de biens pour tenir dans le monde un rang assez passable ; mais, avec tout cela, je
leurs enfans, qu’ils payent peut-être maintenant bien cher en l’autre monde  ; et l’on ne devient guère si riche à être honnêt
tout cela, une magnificence d’expression proportionnée aux maîtres du monde qu’il fait souvent parler ; capable néanmoins de
éables des choses qui sont inutiles. Mais si vous voulez conserver au monde cette grande, cette sérieuse, cette véritable élo
la mère des philosophes et des orateurs, et, malgré la résistance du monde , il y établira plus d’églises que Platon n’y a ga
t la partie la plus considérable de notre vie, nous ne tenons plus au monde que par un avenir incertain : ah ! le présent ne
ra aux pensées sérieuses de l’avenir ? Quelle apparence de quitter le monde , dans un âge où il ne se présente rien que de pla
erois demeuré derrière le théâtre374. Ma partie est bien petite en ce monde , et si peu considérable que, quand je regarde de
e, il leur commande d’en user comme il fait lui-même, pour le bien du monde , et il leur fait voir, en la retirant, que toute
fera paroître un de ces exemples redoutables qui étalent aux yeux du monde sa vanité tout entière. Vous verrez dans une seul
voilà les enseignemens que Dieu donne aux rois. Ainsi fait-il voir au monde le néant de ses pompes et de ses grandeurs. Si le
dire : Entendez, ô grands de la terre ; instruisez-vous, arbitres du monde  ! (Oraison funèbre de Henriette de France, rein
et pendant la Fronde Pour la plonger entièrement dans l’amour du monde , il falloit ce dernier malheur : quoi ? la faveur
rompette, ou plutôt c’est le tonnerre ; c’est le foudre qui a tiré le monde de la léthargie : ce n’étoit pas Luther qui parlo
ns bornes. Car quel ambitieux entêté de sa fortune et des honneurs du monde s’est jamais contenté de ce qu’il étoit ? Quel av
qu’à leur faire la même invitation que firent les Juifs au Sauveur du monde , quand ils le prièrent d’approcher du tombeau de
? Voilà de quoi borner votre avarice. Veni, et vide : venez, homme du monde , idolâtre d’une fausse grandeur ; vous êtes possé
’étoit une jeune personne aussi bien que vous ; elle étoit l’idole du monde comme vous, aussi spirituelle que vous, aussi rec
de. (Ibid., 1re partie.) De la passion de « se pousser dans le monde  » Être grand n’est pas une chose en soi blâma
t quand ils travaillent avec tant d’empressement à se pousser dans le monde et à s’y établir. Ajoutez à cela le poids des obl
c’est de voir souvent ces hommes aveuglés et infatués des erreurs du monde , courir après un emploi sans savoir même s’il y a
cette préparation. Sans cela toutes les démarches d’un homme dans le monde sont autant de crimes aux yeux de Dieu. Or, en vé
s désirs ? S’il ne s’agissoit, chrétiens, que d’essuyer la censure du monde , et que l’on en fût quitte pour cela, cela seroit
à fournir des chaises : il se passe longtemps à placer tout ce petit monde  ; vous diriez que c’est une conférence ou une ass
uses de province Un capucin, qui se piquoit d’être un peu plus du monde que ses confrères, ayant ouï parler de moi, et sa
e pays barbare, que, lorsqu’il vient quelqu’un de la cour ou du grand monde , on ne sauroit assez le considérer. — Pour moi, r
leur répondis, avec un peu d’embarras, que j’étois le plus confus du monde  ; que je ne méritois ni la réputation que le bon
ne sait plus parler quand il s’agit de demander. Tous les honneurs du monde lui paroîtroient trop achetés, s’ils lui avoient
le plus magnanime, le plus triomphant et le plus heureux qui soit au monde , et la juste compassion dont je suis touché pour
t à la postérité quelque soupçon d’innocence ; qu’enfin le général du monde regarde ces deux sortes de juges comme deux chose
avons tous failli : nous avons tous désiré d’être considérés dans le monde . Nous avons vu que sans bien on ne l’étoit pas ;
étoit impossible de rien faire ? Votre Majesté, sire, vient donner au monde un siècle nouveau, où ses exemples, plus que ses
fonder de grands empires, ont passé comme des éclairs d’une partie du monde à l’autre, charmé toute la terre par leurs grande
us serez humble. Mais quand il s’agira du rang que vous tenez dans le monde , des droits de votre couronne, du roi enfin et no
’on veut obscurcir le mérite des bonnes actions en s’imaginant que le monde se gouverne de lui-même, par certaines révolution
ais non pas une impression de crainte. Je pensois avoir gagné dans le monde qu’on eût un peu meilleure opinion de moi ; mais
ruite, elle fut recherchée et admirée, courtisée et respectée dans le monde de l’hôtel de Rambouillet et de la Fronde : des l
e n’en cherche pas. Je suis entièrement incapable de voir beaucoup de monde ensemble ; cela viendra peut-être, mais il n’est
et me résoudre à passer le reste de ma vie, séparée de la personne du monde qui m’est le plus sensiblement chère, qui touche
e fait un plaisir de vous revoir, qui me paroît [le plus obligeant du monde . Je vous avoue, ma très aimable chère, que je cou
ant la dégradation de cette terre : il y avoit les plus vieux bois du monde  ; mon fils, dans son dernier voyage, lui a donné
Lisez la vie de saint Louis, vous verrez combien les grandeurs de ce monde sont au-dessous des désirs du cœur de l’homme. Il
respect. Ne craignez ni de m’offenser ni de m’importuner. Personne au monde n’a autant besoin d’aide que moi. Ne me parlez ja
regardez-moi comme dépouillée de tout ce qui m’environne, attachée au monde  ; mais voulant me donner à Dieu. Voilà mes vérita
ficultueuse et donnant d’un ton solide les plus grandes bagatelles du monde et qui n’arrêteront pas un moment un esprit bien
ces ; les prétextes ne lui manquoient jamais. Alexandre ne donnoit au monde pour raisons que ses volontés : il suivoit partou
e sujet aux désordres de la passion, il fut le plus agissant homme du monde et le moins ému : les grandes, les petites choses
ntion tout établie contre les savans, à qui ils ôtent les manières du monde , le savoir-vivre, l’esprit de société, et qu’ils
ur les entendre marcher, et que le vulgaire ne sait pas s’ils sont au monde . Ô économie merveilleuse du hasard ! l’intelligen
etit animal relégué en un coin de cet espace immense qu’on appelle le monde , après les avoir observés, s’est fait une méthode
plus heureux ? Ils se sont peut-être fait quelque réputation dans le monde  ; mais, s’ils y ont pris garde, cette réputation
Propagation du christianisme Jésus-Christ naît, et la face du monde se renouvelle. La loi de Moïse, ses miracles, ceu
er le culte du vrai Dieu chez un seul peuple resserré dans un coin du monde  ; mais celui qui vient d’en haut est au-dessus de
nne et enivrée du sang des martyrs463 : il leur lâche la bride, et le monde en est inondé ; mais en renversant cet empire, il
t pas la terre de ses pieds465, lui qui fut si jaloux de subjuguer le monde entier, s’arrêta bien loin en deçà de vous ; mais
, qui, de leur front couvert de neige et de glace depuis l’origine du monde , fendent les nues, seroient renversées de leurs f
enl ils ont pitié des misères qui accablent les hommes vivant dans le monde  ; mais c’est une pitié douce et paisible qui n’al
antiquité. Je cherche cet aréopage où saint Paul annonce aux sages du monde le Dieu inconnu. Mais le profane vient après le s
prend la liberté de vous écrire cette lettre n’a aucun intérêt en ce monde . Elle ne l’écrit ni par chagrin, ni par ambition,
t plus à qui avoir recours, ni aux créatures qui lui échappent, ni au monde qui s’évanouit, ni aux hommes qui ne sauroient le
dront après nous. Ainsi les âges se renouvellent ; ainsi la figure du monde change sans cesse ; ainsi les morts et les vivans
rétextes des gens du monde Quand vous nous dites que vous êtes du monde , que prétendez-vous dire ? Que vous êtes dispensé
z-vous dire ? Que vous êtes dispensés de faire pénitence ? Mais si le monde est le séjour de l’innocence, l’asile de toutes l
vez raison. Que la prière vous est moins nécessaire ? Mais si dans le monde les périls sont moins fréquents que dans les soli
moins de passions à combattre, moins d’obstacles à surmonter ; si le monde vous facilite tous les devoirs de l’Évangile, l’h
Morts, de l’Histoire des Oracles, des Entretiens sur la Pluralité des Mondes , qui fut de l’Académie française (1691) et de l’A
sation), trouvez bon que je vous demande des nouvelles. Comment va le monde  ? N’est-il pas bien changé ? MONTAIGNE. Extrêmeme
TE. Mais pourquoi ne fait-on point d’expériences ? Se croirois que le monde devroit avoir une vieillesse plus sage, et plus r
e postérité, tout cela est bien égal, et je crois que le spectacle du monde seroit bien ennuyeux pour qui le regarderoit d’un
évenoit sa raison. Il méprisoit cette politesse superficielle dont le monde se contente, et qui couvre souvent tant de barbar
affectées de même à l’égard de l’événement qui rassembloit là tant de monde , elles se mirent à en deviser tout bas ensemble d
e deux draps, demi-éveillé et tout ébahi, très-long à reconnoître son monde qu’il regardoit fixement l’un après l’autre, et q
t qu’on ne tient que de l’usage de la meilleure compagnie et du grand monde , qui se trouvoit répandu de soi-même dans toutes
ont il avoit l’amour et la vénération… Parmi tant d’extérieur pour le monde , il n’en étoit pas moins appliqué à tous les devo
ilhomme de ce mérite là. Au reste vous aurez le plus grand plaisir du monde à lui voir moucher la chandelle à coup de pistole
son siècle. À l’ouïr parler daus un conseil, il paroissoit l’homme du monde le plus irrésolu ; cependant, quand il étoit pres
ger en compagnie ou seul. Je voulus être de l’auberge à cause du beau monde que le soldat m’avoit promis dans cette maison. B
s vingt-cinq, malgré la promesse de mon hôte. Le plus maudit repas du monde fini, toute cette cohue se dispersa, je ne sais c
vec Diego Garcez Palleia, capitaine d’infanterie, qui, voyant tant de monde armé et plein de fureur, se douta bien qu’on en v
frange et de l’inégalité de l’impôt Je dis de la meilleure foi du monde que ce n’a été ni l’envie de m’en faire accroire,
aro, est l’homme à l’esprit délié qui, parti pour îaire fortune en ce monde , mérite d’y arriver, parce qu’il a eu le bon sens
licatesse de ma vertu me reproche inutilement : c’est l’estime que le monde a pour les écrits fins et limés. L’honneur de pas
tira de cet embarras, en me demandant ce qu’on disoit de lui dans le monde , et si l’on étoit satisfait de son dernier discou
bonnes grâces du premier ministre, avec les plus belles espérances du monde , que j’eusse été heureux si l’ambition m’eût prés
de Bastide544 … 1760. Je n’imagine pas, monsieur le Spectateur du monde , que vous projetiez de remplir vos feuilles du mo
le Spectateur du monde, que vous projetiez de remplir vos feuilles du monde physique. Socrate, Epictète et Marc-Aurèle laissa
ur les autres pour ne s’occuper qu’à régler les mœurs. Est-ce donc le monde moral que vous prenez pour objet de vos spéculati
renez pour objet de vos spéculations ? Mais que vous voulez-vous à ce monde moral, que les précepteurs des nations ont déjà t
de peuple à peuple, mais encore de citoyen à citoyen. Cette scène du monde , presque de tous les temps et de tous les lieux,
avec Bourdaloue, on prenez la plume avec la Bruyère, temps perdu : le monde ira toujours comme il va. Un gouvernement qui pou
es cultivateurs aux terres. Il ne faut pas, monsieur le Spectateur du monde , que le projet de réformer nos vertus vous scanda
ses talens : mais, comme il n’y a point de mouvement perpétuel en ce monde , il cessa de parler. La conversation nous revint
spérance de la conquête de l’Asie. Un empire cultivé par la nation du monde la plus industrieuse, et qui travailloit les terr
le des cheveux, qui, chez les Égyptiens, les meilleurs philosophes du monde , étoient d’une si grande conséquence, qu’ils fais
XV, 5.) Portrait de la nation française S’il y avoit dans le monde une nation qui eût une humeur sociale, une ouvert
tout ce qui est, de tout ce qui peut être, de tout ce qu’a de beau le monde sensible, et d’imaginable le monde intellectuel :
t être, de tout ce qu’a de beau le monde sensible, et d’imaginable le monde intellectuel : je rassemblois autour de moi tout
ui aime à se circonscrire ; car, quoique je sois peut-être le seul au monde à qui sa destinée en ait fait une loi, je ne puis
la terre ferme ; de sorte qu’ignorant tout ce qui se faisoit dans le monde j’en eusse oublié l’existence, et qu’on y eût oub
quelque foible et courte réflexion sur l’instabilité des choses de ce monde , dont la surface des eaux m’offroit l’image ; mai
nsoler la bonne femme affligée, en lui expliquant les règles du grand monde et de la grande éducation ; je lui ai prouvé que
de même, dans l’histoire naturelle, il faut fouiller les archives du monde , tirer des entrailles de la terre les vieux monum
sagacité dans la dispute, de la sécurité dans les périls, et dans le monde cette liberté de cœur qui nous rend attentifs à t
ue je conserve encore ; car je devins stoïcien de la meilleure foi du monde , mais stoïcien à lier ; j’aurois voulu qu’il m’ar
es biens sont saisis, et qu’il n’a pas dix ou douze écus de libres au monde . Est-ce là votre projet, messieurs ? Il est sans
er ma gaîté pour un manque de respect à nos juges, c’est se moquer du monde  : il est bien question de cela ! Lorsque Pascal,
anal. Le Saint-Géran parut alors à découvert, avec son pont chargé de monde , ses vergues et ses mâts de hune595 amenés sur le
t les peuples ; la justice outragée veille dans les cœurs ; maître du monde tu peux m’ordonner de mourir, mais non de t’estim
u’il a communiqué à son peuple va changer la face de trois parties du monde . Les mœurs des Arabes avoient de l’élévation et d
bénissoient. Mes arbres croissoient. Ce que j’aimois étoit encore au monde , ou existoit pour moi. — Ô mémoire ! mémoire ! El
C’est donc par un trait particulier de bonté que Dieu châtie dans ce monde , au lieu de châtier beaucoup plus sévèrement dans
t parce que ceux qui demandent un homme impassible demandent un autre monde . (Ibid., VIIIe Entretien.) Lettres à Madem
nfant, que je n’ai nullement été ennuyé de tes ennuis, et que rien au monde ne m’a été plus agréable que d’apprendre que tu a
petites seccature 643, et te faire aimer de tes saintes geôlières. Ce monde -ci, ma chère Adèle, est une gêne perpétuelle ; et
cle où l’on se trouve. Il me semble reconnu que Paris est la ville du monde où l’esprit et le goût de la conversation sont le
il n’en est pas moins certain que ce qu’il y a de plus sacré dans ce monde a été ébranlé par la grâce, du moins par celle qu
ce qu’on ressent. Une femme d’esprit a dit que Paris était le lieu du monde « où l’on pouvait le mieux se passer de bonheur 6
des autres, comme si tout était concorde, union et sympathie dans le monde , (De l’Allemagne, part. I, chap. XI.) Cha
d-ouest. Il ne le chercha pas, et revint au bout de huit mois avec un monde nouveau dans les yeux et dans la tête. Blessé à l
e des soleils, et qui, d’un seul coup de sa main, fit rouler tous les mondes . Trois heures. Qui dira le sentiment qu’on éprouv
timent qu’on éprouve en entrant dans ces forêts aussi vieilles que le monde , et qui seules donnent une idée de la création, t
a solitude, le beau spectacle d’une nuit parmi les déserts du nouveau monde . Une heure après le coucher du soleil, la lune se
aumières : on dirait qu’aucune nation n’a osé succéder aux maîtres du monde dans leur terre natale, et que les champs sont te
es premiers dictateurs conduisaient la charrue ; elle dut l’empire du monde à des laboureurs, et le plus grand de ses poëtes
’intègre Providence a livré à un enfant obscur la gloire du maître du monde . Bientôt toutes les fausses vertus seront démasqu
exil. Sertorius lutta dans les champs ibériens contre l’oppresseur du monde et de sa patrie. Il voulut marcher à Sylla, et  
lit sur vous. Je vais vous conduire dans les plus fertiles plaines du monde  ; de riches provinces, de grandes villes seront e
te guerre ne dure-t-elle pas depuis six ans ? Avons-nous assez tué de monde , et causé assez de maux à la triste humanité ! El
re ou plus, et devenait embarrassant pour d’Anthouard et pour tout le monde , quand Maire, un jeune homme, un lieutenant que t
e comme lui, Bonaparte, soldat, chef d’armée, le premier capitaine du monde , vouloir qu’on l’appelle Majesté ? Être Bonaparte
a que nous sommes au fin fond de la botte, dans le plus beau pays du monde , et assez tranquilles, n’était la fièvre et les i
ricains, avec le teint des habitants, qui n’est pas non plus de notre monde . À vrai dire, les habitants ne se voient plus guè
et s’il n’était pas mort, il ravagerait encore. Fortune lui livra le monde , qu’en sut-il faire ? Ne me dites pas : S’il eût
pable. Je le saluai ; il m’accueillit, car c’est le meilleur homme du monde  ; et chemin faisant, je le priai de me vouloir di
ans quoi, on ne le lirait pas. — S’il n’y avait du poison ? — Non, le monde est ainsi fait ; on aime le poison dans tout ce q
n fait à merveille d’en arrêter le débit. Mais je m’étonne comment le monde , à ce que vous dites, l’aime tant. C’est sans dou
lez homme bien né, homme éduqué, fait pour être quelque chose dans le monde  ; car enfin qui vous empêchait de devenir baron c
a prise sur lui-même pour l’instruire et la rappeler ? Voyons donc le monde , et pesons son bonheur. Voilà des siècles qu’il y
différence des temps et des mœurs, aucune ne lui a manqué jamais. Le monde est à l’âge d’homme ; on peut lui promettre des s
nt du sort qu’ils lui feront dans l’avenir. J’écoute donc le bruit du monde . Comme un pâtre errant dans une forêt profonde et
us l’effort du vent qui se lève, un gémissement se produire, ainsi le monde a des voix qui sortent de ses générations, et cha
te ? est-ce un cantique ? Dites-le-moi vous-mêmes, vous, partie de ce monde , dites-moi le son que rend la vie dans le secret
du nombre, de l’étendue, de la force, qui préside à l’arrangement du monde inanimé, et soutient de son immuable sanction ce
nt loin d’elle l’homme qui lui avait ouvert dix fois les capitales du monde , ses propres chemins lui ramenaient de tous cotés
ésintéressement ! Puisse-t-elle, sur vos traces, demander très-peu au monde pour son bonheur, et beaucoup à Dieu ! Et vous qu
e, sinon le plus accompli, que le dix-neuvième siècle ait présenté au monde dans la première moitié de son âge et de sa vocat
arfaite simplicité, malgré sa préférence pour les tournois et le beau monde de la chevalerie. Dans le dernier siècle on735 a
s six bourgeois de Calais. On a fait une tragédie qui est la chose du monde la plus fausse, bien qu’elle ait eu grand succès.
levait les âmes, en leur montrant le sublime, qui semblait disparu du monde depuis qu’il n’y avait plus de Romains. Pour crée
où les plus sublimes vérités étaient annoncées hautement pour tout le monde , où les plus pures leçons de la morale étaient re
la prodigieuse différence des temps et de tous les renouvellements du monde . Elle frappe dans l’ensemble, dans les détails, m
nt d’une âme belliqueuse ; le vêtement et comme l’armure a passé d’un monde à l’autre. Et, dans un autre ordre de pensées tou
ir de se jouer, avec sa force et sa liberté, au milieu des chances du monde et de la vie ; les joies de l’activité sans trava
a été introduit dans la civilisation européenne ; il était inconnu au monde romain, inconnu à l’Église chrétienne, inconnu à
aujourd’hui, mais prodigieux alors, sous lequel Descartes présenta au monde ses pensées. C’était un gentilhomme breton, ayant
rait très-bien pu faire son chemin en France. Il aima mieux courir le monde , errer en Allemagne et en Italie, causer avec des
ui commence avec Socrate et Platon, que l’Évangile a répandue dans le monde , que Descartes a mise sous les formes sévères du
la justice, la beauté de la charité ; et, par-delà les limites de ce monde , elle montre un Dieu auteur et type de l’humanité
et l’athéisme, comme des doctrines nouvelles destinées à régénérer le monde  : elles tuent, il est vrai, mais elles ne régénèr
nt dans l’esprit, et il y joignait la délicatesse et le goût. Dans le monde où il vivait, entre Condé et sa sœur, entre Retz
ervations développées par le raisonnement ont dévoilé le mécanisme du monde  ; n’y aurait-il pas aussi quelque gloire pour l’h
, et à retrouver, au moyen de quelques observations, l’histoire de ce monde et une succession d’événements qui ont précédé la
levé ; leurs races mêmes ont fini pour jamais, et ne laissent dans le monde que quelques débris à peine reconnaissables pour
l’histoire de quelques nations inconnues qui ont joué sur la scène du monde un rôle assez insignifiant ; vous voudriez me fai
vous indiquer, repartit Euler : Au lieu de prendre la description du monde dans les philosophes grecs ou dans la Bible, pren
ption du monde dans les philosophes grecs ou dans la Bible, prenez le monde des astronomes ; dévoilez le monde tel que les re
grecs ou dans la Bible, prenez le monde des astronomes ; dévoilez le monde tel que les recherches astronomiques l’ont consti
inguées des étoiles que par le mouvement : avertissez que ce sont des mondes , que Jupiter est quatorze cent fois plus grand qu
vez les merveilles de l’anneau774 ; parlez des lunes multiples de ces mondes éloignés. En arrivant aux étoiles, à leur distanc
fres, le conseil que donnait Euler. Le conseil fut suivi : au lieu du monde de la fable, le ministre découvrit le monde de la
il fut suivi : au lieu du monde de la fable, le ministre découvrit le monde de la science. Euler attendait son ami avec impat
e culte et de dévouement. Pourquoi se dire avec amertume que, dans le monde constitué comme il est, il n’y a pas d’air pour t
rendre ce témoignage, qui de ma part ne sera pas suspect : il y a au monde quelque chose qui vaut mieux que les jouissances
is intègre, désintéressé, comme on l’était alors ; car la conquête du monde n’avait pas encore corrompu les caractères. Desai
ar son courage, son génie, ses arts, l’influence de son esprit sur le monde . Si son territoire est amoindri, sa gloire ne l’e
se retirait en lui-même, avec un dédain superbe, et voyait passer le monde devant lui en observateur et presque en indiffére
oule. Les héros eurent leurs dévouements, les saints leur Passion. Le monde a admiré, et l’Église a prié. Ici c’est autre cho
et alors immuable, elle l’exécute malgré les siens et malgré tout le monde . Elle traverse la France ravagée et déserte, les
s. L’infanterie française prit pour la première fois sa place dans le monde par la bataille de Rocroy (1643828). Cet événemen
puis vous dire combien je me trouve heureux depuis que j’ai secoué le monde . Je suis devenu avare ; mon trésor est la solitud
is un grand coup à quiconque voudrait m’en arracher. Mon cher ami, le monde ira comme il plaira à Dieu : je me suis fait ermi
n plaisantant :   Nos voleurs sont de très honnêtes gens Gens du beau monde …………………845   il détournait déjà un peu le sens et
s et plus vaines, parce que, chaque jour, l’étude et l’observation du monde y ont moins de part. (Ibid., XIX.) Les Mém
être quelque chose, c’est-à-dire avoir joué un rôle important dans le monde . Être soi ! c’est là ce qui donne la vie. Car il
c’est là ce qui donne la vie. Car il y a deux sortes de vies dans ce monde  : celle que nous tenons de la nature, vie commune
er toute l’Europe occidentale dans la langue la plus communicative du monde moderne. La Réforme vint ensuite ; et, de même qu
ais quoi de presque chantant qui fait comprendre que tous les pays du monde ont le réveil joyeux… [À huit heures] on peut dir
ce ; le lendemain, ils se lèvent gaiement, sans se douter le moins du monde qu’ils ont un jour de plus. En vain la voix proph
moi dans un océan de désirs chimériques, qui tous me ramènent vers ce monde dont je n’ai aucune idée, et dont l’image fantast
taire. — Si je pouvais vous faire lire dans mon âme et vous donner du monde l’idée que j’en ai, tous vos désirs et vos regret
tes les pensées dans l’oisiveté de la vie, aux relations élégantes du monde  ; il dit adieu à tout, et part. Il va trouver tro
e, qui est aussi une unité de fait. Nous retrouvons dans tous le même monde de personnages qui y ont leur nom, leur filiation
Crois-tu que Charles-Baptiste ne trouvera pas son chemin dans l’autre monde si l’on ne chante de mauvais vers sur sa bière ?
ans son hamac de joncs entrelacés. Ce fossé lui-même renferme tout un monde d’habitants, toute une forêt de végétations ; son
t cessé d’être. » (Traduit du poète hollandais Feith ; Revue des deux mondes , 15 juin 1841). — Madame de Maintenon, désenchant
erie ; il avoit un courage invincible ; et, s’il y avoit quelqu’un au monde aussi brave que le prince de Condé, c’étoit le pr
Benefacere alicui. 388. N’espérons plus, mon âme, aux promesses du monde . (Malherbe, Stances, paraphr. du Psaume 71.) 389
même. 544. Marseillais, auteur de : le Nouveau spectateur (1758), le Monde comme il est (1760). 545. Malgré le tour, plaisa
671. Virgile, Géorg., II, 147. 672. On sait que Rome est la ville du monde la plus arrosée par des fontaines publiques, la p
. Il abdiqua en 1555 en partageant son immense héritage dans les deux mondes entre son frère Ferdinand, déjà roi de Bohème et
gagnées par le général Bonaparte. 831. Alphonse Toussenel, auteur du Monde des Oiseaux, de l’Esprit des Bêtes, etc. 832. Ce
38 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
ar l’éclat, la hardiesse avec laquelle elle propage ses idées dans le monde entier. La philosophie française du dix-huitième
sa suite tant et de si grandes choses, qu’il eût à ce point remué le monde  ? Il était bien supérieur à tous ses sceptiques,
i dans la vérité, car il a demandé pour elle le droit de régner en ce monde . Il avait foi dans l’humanité, car il lui a recon
toutes les autres éloquences politiques qui ont éclairé ou troublé le monde . » Les orateurs de nos assemblées révolutionnaire
’ont fondé Schopenhauer et Hartmann : système accablant, qui livre le monde au mal, fait de l’existence la pire des misères e
subira jamais cette lourde et grossière doctrine qui, en chassant du monde Dieu, l’âme, la liberté, ôte à la vie son sens, a
tueux. Si les Socrate et les Platon n’avaient pas été les docteurs du monde avant Jésus-Christ, et n’eussent pas entrepris en
jours dans des ténèbres éternelles : le spectacle que nous donnons au monde n’est qu’un éclair qui s’éteint en naissant ; nou
que vous êtes fait pour le ciel, que votre cœur est plus grand que le monde , que la terre n’est pas votre patrie, et que tout
s81 peuvent vivre encore sans culte, sans religion, sans Dieu dans ce monde  ; mais ils attendent tous un avenir ; mais le sen
n’est pas une secte : car, outre que c’est la religion universelle du monde , ce dogme n’a point eu de chef et de protecteur ;
sur la terre. O vous qui croyez être un amas de boue, sortez donc du monde , où vous vous trouvez seul de votre avis ; allez
licatesse de ma vertu me reproche inutilement : c’est l’estime que le monde a pour les écrits fins et limés. L’honneur de pas
e tira de cet embarras en me demandant ce qu’on disait de lui dans le monde , et si l’on était [satisfait de son dernier disco
es, à la suite d’un passe-droit qu’on lui fit, il vécut dans le grand monde , soutint partout et avec acharnement les privilèg
s’ébroua, regarda la compagnie comme un homme qui revient de l’autre monde . Dès que M. le Duc eut fini, M. le duc d’Orléans
s talents ; mais, comme il n’y a point de mouvement perpétuel dans le monde , il cessa de parler. La conversation nous revint
e composa son histoire pour montrer qu’il y avait toujours eu dans le monde d’aussi grands malheurs que ceux dont se plaignai
choisie pour garantir son indépendance, Voltaire continue à agiter le monde . A deux cents lieues de Paris, où il lui est inte
a, entre les deux plus singuliers monarques qui fussent alors dans le monde  : Charles XII illustre par neuf années de victoir
s comme elle pouvait, et le manque de soin avait fait périr autant de monde que les armes. Il reprend Amiens à la vue de l’ar
ettres font grand bruit de toutes ces petites querelles ; le reste du monde ou les ignore ou en rit. De toutes les amertumes
mis que par de célèbres ignorants. Ce qui fait et fera toujours de ce monde une vallée de larmes, c’est l’insatiable cupidité
nt conservé un souvenir durable et presque éternel de ces malheurs du monde  : l’idée qu’il doit périr par un déluge universel
e plus beau, le mieux fait, le plus distingué des animaux, si dans le monde il n’y avait pas de cheval. Il est le second, au
s à voir tout fléchir devant eux, quelle surprise, en entrant dans le monde , de sentir que tout leur résiste, et de se trouve
gnifierait un pareil privilège ? Serait-ce donc à dire que l’ordre du monde doit changer selon nos caprices, que la nature do
tout ce qui est, de tout ce qui peut être, de tout ce qu’a de beau le monde sensible, et d’imaginable le monde intellectuel :
t être, de tout ce qu’a de beau le monde sensible, et d’imaginable le monde intellectuel : je rassemblais autour de moi tout
oureur expire de faim sur sa porte. Jupiter appelle cela gouverner le monde , et il a tort. Vernet appelle cela faire des tabl
’anéantir le nom romain : concevez ce génie audacieux265, menaçant le monde du sein des plaisirs, et formant, d’une troupe de
éreux, hardi, clément ; personne n’était plus capable de gouverner le monde et de le rendre heureux : s’il eût eu une fortune
plus même de ce qu’on appelle de l’esprit, qu’on n’en trouve dans le monde le plus cultivé. On remarque avec la même surpris
que je conserve encore, car je devins stoïcien de la meilleure foi du monde , mais stoïcien à lier ; j’aurais voulu qu’il m’ar
itaire : il s’y donnait des compagnons, il la peuplait à son gré d’un monde choisi, dont il se faisait le législateur pacifiq
et de polémique a péri, tout ce qui est peinture a survécu291. » Un monde d’insectes sur un fraisier. Je formai, il y a
l. Le Saint-Géran 301 parut alors à découvert avec son pont chargé de monde , ses vergues et ses mâts de hune302 amenés sur le
ouvent cité : « Ce qui n’est pas clair n’est pas français. » Homme du monde , d’une ironie vive et quelquefois redoutable. Riv
nde méditation, et tantôt à des inspirations soudaines. Mais, dans le monde , l’esprit est toujours improvisateur ; il ne dema
se en lumière par le comte de Maistre est que Dieu a institué dans le monde un pouvoir par lequel tous les autres pouvoirs so
philosophe a pour objet d’expliquer par quels moyens Dieu gouverne le monde moral. La vraie condition de l’homme sur la terre
Deux caractères particuliers vous distinguent de tous les peuples du monde  : l’esprit d’association et celui de prosélytisme
stoire de sa patrie, « parce que la langue française courait parmi le monde , et était la plus dilettable à lire et à oïr que
e époque333 ; et malheur aux générations qui assistent aux époques du monde  ! Heureux mille fois les hommes qui ne sont appel
nfant, que je n’ai nullement été ennuyé de tes ennuis, et que rien au monde ne m’a été plus agréable que d’apprendre que tu a
etites seccatures 336, et te faire aimer de tes saintes geôlières. Ce monde -ci, ma chère Adèle, est une gêne perpétuelle ; et
ère. Sans ambition personnelle, d’une santé fragile qui l’écartait du monde , comme elle lui interdisait les efforts d’un trav
t du temps et de l’auteur. Il me faut du nouveau, n’en fût-il plus au monde , a dit le siècle. Notre ami a été créé et mis au
in, ce caractère de son génie, d’exceller surtout dans la peinture du monde et du cœur humain, de sentir et d’exprimer la vie
e. Ce livre, le chef-d’œuvre de Mme de Staël, initiait la France à un monde nouveau, qu’elle connaissait mal et dédaignait. L
eux-mêmes paraissent des ornements superflus ! Ce temple est comme un monde à part. On y trouve un asile contre le froid et l
nastie est renversée. Rome depuis longtemps est l’asile des exilés du monde  ; Rome elle-même n’est-elle pas détrônée ! son as
enceinte, il semble qu’on passe des pensées célestes aux intérêts du monde , et de l’éternité religieuse à l’air léger du tem
t il montre les inconséquences qui doivent en détacher. Il dispose du monde poétique, comme un conquérant du monde réel, et s
ent en détacher. Il dispose du monde poétique, comme un conquérant du monde réel, et se croit assez fort pour introduire, com
de la conversation. Il me semble reconnu que Paris est la ville du monde où l’esprit et le goût de la conversation sont le
qu’on ressent. Une femme d’esprit a dit que Paris « était le lieu du monde « où l’on pouvait le mieux se passer de bonheur 3
l eut bientôt oublié cette pensée chimérique ; mais la vue du nouveau monde , cette nature vierge et sauvage, ce peuple libre
pleins d’éclat, la peinture de l’empire romain dans sa décadence, du monde barbare dans sa rudesse, et de la société chrétie
er, ce qu’il faut se dire sans cesse : Tout passe, tout finit dans ce monde . Où sont allés les génies divins qui élevèrent le
aumières : on dirait qu’aucune nation n’a osé succéder aux maîtres du monde dans leur terre natale, et que les champs sont te
timent qu’on éprouve en entrant dans ces forêts aussi vieilles que le monde , et qui seules donnent une idée de la création te
urs victoires. Lorsque Dieu envoie les exécuteurs de sa vengeance, le monde est aplani devant eux ; ils ont des succès extrao
l’agriculture. Tous deux, après avoir brillé ensemble sur la scène du monde , en sortent presque en même temps : le bon connét
’intègre Providence a livré à un enfant obscur la gloire du maître du monde . Bientôt toutes les fausses vertus seront démasqu
ines. On s’y rendait autrefois, comme vous savez, de tous les pays du monde . Combien d’étrangers, qui n’y étaient venus que p
amme ou cette rime fut faite par les Romains, le plus malin peuple du monde , contre le roi de Suède, qui passait chez eux son
pable. Je le saluai ; il m’accueillit, car c’est le meilleur homme du monde  ; et, chemin luisant, je le priai de me vouloir d
ans quoi, on ne le lirait pas. — S’il n’y avait du poison ? — Non, le monde est ainsi fait : on aime le poison dans tout ce q
le époque de ténèbres, en quel lieu n’a-t’on pas conclu de l’ordre du monde l’existence d’un suprême ordonnateur ? Nulle preu
élevait les âmes en leur montrant le sublime, qui semblait disparu du monde depuis qu’il n’y avait plus de Romains. Pour crée
où les plus sublimes vérités étaient annoncées hautement pour tout le monde , où les plus pures leçons de la morale étaient re
mes, qu’il appliquait cette expression. Son hypothèse de l’origine du monde , en effet, il la conçut assez légèrement sur quel
terre, tirent du sein de la créature humaine un soupir vers un autre monde  ! Entre la sculpture et la musique, ces deux extr
la palette du peintre ? Il a la nature entière à sa disposition : le monde physique et le monde moral ; un cimetière, un pay
e ? Il a la nature entière à sa disposition : le monde physique et le monde moral ; un cimetière, un paysage, un coucher de s
an qu’elle a fait pour elle, la poésie réfléchit toutes les images du monde sensible, comme la sculpture et la peinture ; ell
n vol le plus sublime, dans son abstraction la plus raffinée457. Quel monde d’images, de sentiments, de pensées à la fois dis
ines, tous les replis de l’âme, toutes les faces des choses, tous les mondes réels et tous les mondes intelligibles ! Du Vrai
l’âme, toutes les faces des choses, tous les mondes réels et tous les mondes intelligibles ! Du Vrai, du Beau et du Bien, Leç
oi morale différente de l’intérêt ? comment admettre que d’un bout du monde à l’autre, depuis trois mille ans, le genre humai
vir, elle nuit. Or, le genre humain juge-t-il ainsi ? Pas le moins du monde . Il regrette que cette action n’ait point réussi,
consommé, enfin une intention généreuse accomplie462. Y a-t-il eu au monde une vertu plus malheureuse et même plus mal emplo
rs Romains ? Brutus, en tuant César, se perd lui-même, et replonge le monde dans l’anarchie et la guerre. Et cependant si Bru
il ait eu un pareil but463 ? Au contraire, en vain aurais-je sauvé le monde  ; si je n’ai voulu sauver que moi-même, le monde,
n aurais-je sauvé le monde ; si je n’ai voulu sauver que moi-même, le monde , qui me doit son salut, ne me doit pas son estime
is rendre ce témoignage, qui de ma part ne sera pas suspect : il y au monde quelque chose qui vaut mieux que les jouissances
croyait entendre la conscience elle-même racontant les merveilles du monde intérieur de l’âme dans un langage exquis, pur, l
dirige l’effort vers leur but légitime. La destinée de l’homme en ce monde est donc la création et le développement de la pe
ais peut-être l’homme ne se demanderait pourquoi il a été mis dans ce monde , si les tendances de sa nature y étaient continue
es besoins et toutes les facultés dont elle est pourvue, rencontre un monde qui semble offrir un champ illimité à la satisfac
a satisfaction des uns et au développement des autres. A la vue de ce monde qui paraît renfermer pour elle le bonheur, notre
yez laquelle ici-bas a son but et parvient à sa fin. Il semble que le monde qui nous entoure ait été constitué de manière à r
très agitée, vous pouvez vivre assez longtemps avec le bonheur de ce monde avant d’en connaître la vanité. Mais cet étourdis
son apparente supériorité ; c’est là qu’il semble dominer la scène du monde , ou, pour mieux dire, l’occuper à lui seul. Mais
s avec la nature qui les environne, cette nature elle-même avec notre monde , sur la surface duquel elle n’est qu’un point, et
avec notre monde, sur la surface duquel elle n’est qu’un point, et ce monde , à son tour, avec les mille autres mondes qui flo
lle n’est qu’un point, et ce monde, à son tour, avec les mille autres mondes qui flottent dans les airs, et auprès desquels il
sein de leurs forêts, et qui les appelle à leur tour sur la scène du monde . Ils y paraissent quand l’heure est venue, et Rom
te obscure prédestination qui les appelle tour à tour sur la scène du monde , qui les y fait briller un moment et qui les repl
ine : que deviendra cette nouvelle civilisation ? Conquerra-t-elle le monde , ou bien est-il dans la destinée de toute civilis
ertes, en disant qu’elle ne voulait plus s’occuper des affaires de ce monde et ne devait songer qu’à paraître devant Dieu. El
, elle s’adressa à Dieu en anglais et le supplia de donner la paix au monde , la vraie religion à l’Angleterre, la constance à
issez-vous, leur. disait-elle : je suis bien heureuse de sortir de ce monde , et pour une si bonne cause. » Elle déposa son ma
ires, et y ayant passé mes premières années, je me suis élevé dans le monde à un état d’opulence, et j’y ai acquis quelque cé
ndant quatre-vingt-quatre ans, mourut environné des respects des deux mondes comme un sage qui avait étendu la connaissance de
a vertu, sans un travail opiniâtre qu’il a été utile à son pays et au monde . Il mérite d’être pris pour guide par ces privilé
-les en imitation : car c’est en préparer de semblables, et jamais le monde n’en a eu un besoin plus grand. Vie de Franklin,
nos jours, dans son pays, propriétaire du champ que le dominateur du monde lui avait donné. Cet acte singulier de bienfaisan
ar son courage, son génie, ses arts, l’influence de son esprit sur le monde . Si son territoire est amoindri, sa gloire ne l’e
spagne. Une immense poésie historique plane sur cette limite des deux mondes , où vous pourriez voir à votre choix, si le regar
toujours pris les yeux et le cœur, nous jetant dans le rêve, dans un monde de pensées. Nous voyons bien son vol, jamais, pre
nou529, je crois, prétendait qu’ayant bien cherché dans l’histoire du monde quel était le siècle où il faisait le mieux vivre
manière d’hommage : Figaro dans la pièce, comme Beaumarchais dans le monde , donne prise à la calomnie sans jamais lui donner
us plaire longtemps : Si vous avez en vous, vivantes et pressées, Un monde intérieur d’images, de pensées, De sentiments, d’
pensées, De sentiments, d’amour, d’ardente passion, Pour féconder ce monde , échangez-le sans cesse Avec l’autre univers visi
que nous sommes, hommes faibles et médiocres : on n’a pas besoin d’un monde de pensées et de passions pour animer la nature.
l après la mort ? je le veux, une prière amie nous suit au-delà de ce monde , un souvenir pieux prononce encore notre nom ; ma
e volonté à une autre volonté. « Capitaine, mettez-vous là avec votre monde et faites-vous y tuer. — Oui, mon général. » Voil
tradition du sang français, et nos armes ont naguère réveillé dans le monde , après quarante ans de paix, cette antique persua
sur le siège de la justice, la force des politiques qui gouvernent le monde , la force des écrivains qui lui parlent, et cette
, courait risque de rester à jamais une force puissante, écrasante au monde , sénat, camp ou légion. C’est l’âme légère de la
amais cette fleur d’imagination première, cette image de l’enfance du monde , recommençant et se réfléchissant dans l’enfance
veut y entrer de force, et il semble qu’elle y entre par les sens. Le monde moral et le monde physique se confondent ; les se
orce, et il semble qu’elle y entre par les sens. Le monde moral et le monde physique se confondent ; les sentiments sont des
Comme un superbe géant. Bientôt sa marche féconde Embrasse le tour du monde Dans le cercle qu’il décrit569 ; Et, par sa chale
emiramis (1717), Pyrrhus (1726), Catilina (1748), Le Triumvirat ou la monde Cicéron (1754). La plupart de ces tragédies sont
ains maîtres de l’univers ? En effet, quel emploi pour ces maîtres du monde Que le soin d’adoucir ma misère profonde ! Le Cie
e t’ai revu trop tard. ZAMORE. Le bruit de mon trépas a dû remplir le monde . J’ai traîné loin de toi ma course vagabonde, Dep
ture ; Et, confondus ensemble, ils éclairent nos yeux, Ils animent le monde , ils emplissent les cieux. Confidents du Très-Hau
stre des jours ; Lancez vos feux, volez, et, revenant sans cesse, Des mondes épuisés ranimez la vieillesse. Et toi, sœur du so
es plaisirs sont les fleurs que notre divin Maître Dans les ronces du monde , autour de nous fait naître. Chacune a sa saison,
pas cessé de passer pour des chefs-d’œuvre. Il rentra ensuite dans le monde , et, par une excellente comédie, l’une des pièces
maint auteur de science profonde J’ai lu qu’on perd à trop courir le monde  ; Très rarement en devient-on meilleur643 : Un so
lant en cadence, Il s’inclinait d’un air sanctifié Et laissait là son monde édifié. Ainsi vivait dans ce nid délectable, En m
nt souvent la ruine des mœurs. Les faux succès du méchant dans le monde . Le jeune Valère s’est laissé séduire par Cléo
ton et les manières d’un personnage dont les prétendus succès dans le monde cachent mal le réel mépris qui l’entoure. VALÈRE
ein de cette nuit profonde, Triomphante, elle vint donner des lois au monde Et marqua de sa croix les drapeaux des Césars. Ja
joie inconnue et profonde, Son cœur croit assister au premier jour du monde . Ibid., chant IV. André Chénier.(1762-1794.
quête en malheurs plus féconde, Venger sur les Romains l’esclavage du monde , De leurs affreux accents la farouche âpreté Du l
r les fixer par son génie dans la mémoire des hommes. Cette poésie du monde naissant, orbis infantis, n’est plus celle d’une
r des échos mystérieux, rapports secrets et liens invisibles entre le monde des corps et le monde des esprits. A l’opposé du
, rapports secrets et liens invisibles entre le monde des corps et le monde des esprits. A l’opposé du poète descriptif, qui
des lieux habités, comme au sein des sombres forêts de l’Amérique. Le monde matériel n’est plus pour lui qu’une image, un sym
ui qu’une image, un symbole ; le seul réel, le seul visible, c’est le monde intérieur. La forme lyrique devait dominer au dix
sans ombre et les cieux sans couleurs, rêvait déjà aux splendeurs du monde oriental et s’y transportait sans effort. Une mer
aux voyageurs aussi752. » L’homme.A lord Byron753 Toi, dont le monde encore ignore le vrai nom, Esprit mystérieux, mor
? pourquoi ? qui sait ? De ses puissantes mains Il a laissé tomber le monde et les humains, Comme il a dans nos champs répand
sa place ; Aux regards de Celui qui fit l’immensité L’insecte vaut un monde  : ils ont autant coûté ! Mais cette loi, dis-tu,
ma raison en ténèbres abonde, Et ce n’est pas à moi de t’expliquer le monde . Que Celui qui l’a fait t’explique l’univers : Pl
r la liberté, Malheureux, il aspire à la félicité ; Il veut sonder le monde , et son œil est débile ; Il veut aimer toujours :
Malheur à qui du fond de l’exil de la vie Entendit ces concerts d’un monde qu’il envie ! Du nectar idéal sitôt qu’elle a goû
les âges : Tantôt, passant les mers pour écouter les sages ; Mais le monde à l’orgueil est un livre fermé ! Tantôt, pour dev
ais le monde à l’orgueil est un livre fermé ! Tantôt, pour deviner le monde inanimé, Fuyant avec mon âme au sein de la nature
où ton doigt me conduit : Soit que, choisi par toi pour éclairer les mondes , Réfléchissant sur eux les flots dont tu m’inonde
hais encore ! Ce soupir, ô mon Dieu, dans ton sein s’exhala : Hors du monde avec lui mon esprit s’envola ! Pardonne au désesp
a comptés… Cependant la nuit marche, et sur l’abîme immense Tous ces mondes flottants gravitent en silence, Et nous-même, ave
sa demeure flotte Vogue avec volupté sur la foi du pilote ! Soleils ! mondes errants qui voguez avec nous, Dites, s’il vous l’
Suis-je l’égal de Dieu ? C’est vous qui m’apprenez Que je vais par le monde en rendant des oracles, Et qu’en ouvrant mes main
ême, la tristesse d’une âme supérieure que sa grandeur même sépare du monde . Ce caractère des poésies d’Alfred de Vigny devai
t, plus que tout autre dans ce siècle, il a paru vouloir s’emparer du monde entier, « Sa poésie est universelle, a bien dit M
niverselle, a bien dit M. Vinet : tous les temps, tous les aspects du monde physique et moral, l’histoire et la spéculation,
irations, soit qu’il nous découvre tant de rapports nouveaux entre le monde extérieur et le monde de l’âme, qu’il nous montre
ous découvre tant de rapports nouveaux entre le monde extérieur et le monde de l’âme, qu’il nous montre la nature tantôt indu
invite Néron, César, consul pour la troisième fois ; Néron, maître du monde et dieu de l’harmonie, Qui, sur le mode d’Ionie,
ome, à la fois, partout la flamme gronde ! Rends-lui grâces, Reine du monde  ! Vois quel beau diadème il attache à ton front !
elle, Pour celle qui te prit jeune âme dans le ciel, Et qui te mit au monde , et depuis, tendre mère, Faisant deux parts pour
u. Elle ignore ! — à jamais ignore-les comme elle ! —  Ces misères du monde où notre âme se mêle, Faux plaisirs, vanités, rem
t, la croupe en mouvement, Sur ses jarrets dressée, elle effrayait le monde Du bruit de son hennissement. Tu parus ; et, sitô
inture à faire reculer ; Regarde, enfant, regarde !  Il est de par le monde Des êtres inondés de volupté profonde ; Il est de
on cœur sur un cœur attendri. Pauvre Buonarotti ! Ton seul bonheur au monde Fut d’imprimer au marbre une grandeur profonde, E
ur sa tige oubliée, ah ! Ne laissons vieillir Aucune des fleurs de ce monde  ! Allons cueillir des fleurs ! Par un charme idéa
Dieu parle, il faut qu’on lui réponde : Le seul bien qui me reste au monde Est d’avoir quelquefois pleuré824.   L’espoir
e ne pas le comprendre et pourtant de le voir. Qu’ est-ce donc que ce monde , et qu’y venons-nous faire, Si, pour qu’on vive e
 : « Quoi que nous puissions faire, Je souffre, il est trop tard ; le monde s’est fait vieux. Une immense espérance a travers
rs perdus, dans tes peines passées ; Partons, dans un baiser, pour un monde inconnu. Éveillons au hasard les échos de ta vie,
énien, plus mobile que l’onde, Toi que l’ingratitude illustre dans le monde  ! Livreras-tu toujours à l’exil, aux bourreaux, T
longtemps une plaine féconde ; Deux villes y riaient au soleil, et le monde N’avait pas sous le ciel de plus belles cités. Ma
s si commodes. Il faut les aller chercher de sa personne au milieu du monde , et à Paris, où se trouvent les plus illustres. M
la pauvreté, même quand la cause en est honorable, ne reçoit dans le monde que dédain et mépris. A bout de ressources, accab
mesure alors la distance profonde Du véritable artiste à l’artiste du monde . RODOLPHE. Peut-être ; — mais, pour moi qui ne te
Nous sommes des pieds-plats, — oui, des marauds, — d’accord ; Mais le monde est à nous, car nous avons de l’or. RODOLPHE. Je
survit à l’instinct, Et seule devant soi, paisible, refroidie, Par un monde oublieux n’étant point applaudie, A travers les b
de lui-même, La fleur de son amour périt. Toujours intact aux yeux du monde , Il sent croître et pleurer tout bas Sa blessure
à balbutier ce qu’elle sent et ce qu’elle pense, vous avez comblé le monde de vos bienfaits ; mais le plus grand de tous, c’
ibniz fait de Dieu un être absolument passif, qui, dans le nombre des mondes possibles, ne peut choisir que le monde existant.
sif, qui, dans le nombre des mondes possibles, ne peut choisir que le monde existant. Pope en fait un être libre, dont la sag
a son firmament, ses planètes, sa terre, en la même proportion que le monde visible ; dans cette terre, des animaux, et enfin
’idéal il flâne et vagabonde. Vrai langage des rois et des maîtres du monde , Tu donnes à l’idée un corps ferme et vaillant. T
ir, la crainte, la prudence, et, par-dessus tout, l’opinion, reine du monde . Ainsi donc, qu’on ne me fasse point dire : que j
nature humaine et de la nature proprement dite. Mais au-dessous de ce monde sensible, visible, tangible, éclairé de la pure l
s religieux dans les âmes… Tous les penseurs solitaires, d’un bout du monde à l’autre, cherchent à rassembler dans un même fo
raison éclairée. Les plus grands intérêts ont occupé les esprits ; le monde entier a passé devant nous... Cessons donc de nou
t dire qu’il a donné à la critique le sens du beau et lui a ouvert le monde de l’art. Selon lui, l’idée du beau est dans Dieu
prix du collège Charlemagne, et surtout les paroles suivantes : « Ce monde est borné, et les désirs de votre nature sont inf
ons, je le prends pour moi ; tout ce que ma destinée m’a refusé en ce monde , tout ce que j’ai rêvé en vain, je le retrouve en
, d’une doctrine, et fait à travers les événements sa fortune dans le monde . Comment s’étonner que L’histoire trouve des symp
mplaisance pour accepter comme gouverneurs de cette partie du nouveau monde , à la place du nom célèbre des Pizarres, les noms
r peu d’envie : Je l’aimai, je l’avoue, et tel fut mon devoir : De ce monde opprimé Zamore était l’espoir : Sa foi me fut pro
lle de la gravitation universelle, sur laquelle repose son système du monde  : c’est ce que Voltaire rappelle dans cette admir
a Pucelle, à Chapelain : Loin des murs flamboyants qui renferment le monde , Dans le centre caché d’une clarté profonde, Dieu
n), dont Sainte-Beuve a rendu un compte étendu dans la Revue des Deux Mondes , numéro du 15 septembre 1845. 637. Gresset n’ava
arles Labitte sur Joseph Chénier a été insérée dans la Revue des Deux Mondes (15 janvier 1844). 733. « Parmi les grands effet
leur fit verser quelques larmes ; mais bientôt ils les essuyèrent. Le monde entier était devant eux ; là ils pouvaient choisi
tretien de Lælius et de Scipion l’Africain) la célèbre description du monde céleste et du bruit harmonieux des sphères. Lamar
à plus de cinq millions d’étoiles ; que chacune de ces étoiles est un monde plus grand et plus important que ce globe de la T
et plus important que ce globe de la Terre ; que ces cinq millions de mondes ne sont que les bords de cette création ; que si
s apercevrions de là d’autres abîmes d’espace infini comblés d’autres mondes incalculables, et que ce voyage durerait des myri
nu une bête enragée. Ce par quoi cet amour tient à l’ordre général du monde en a été soustrait. Dans les vierges de Raphaël,
utrages, à se repentir de ce qu’il a fait de bien et à apostropher le monde entier dans une sorte de dé­lire : moment dramati
39 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
e bonne chère avec bien de l’argent ! C’est la chose la plus aisée du monde , et il n’y a si pauvre esprit qui n’en fit autant
mps et les vigiles, afin de profiter des jeûnes où vous obligez votre monde  ; l’autre, que vous avez toujours une querelle to
à déguiser ce que le ciel nous a fait naître, à se parer, aux yeux du monde , d’un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce q
six ans de service, et je me trouve assez de bien pour tenir dans le monde un rang assez passable ; mais, avant tout cela, j
a prose sans que j’en susse rien5 ; et je vous suis le plus obligé du monde de m’avoir appris cela. Je voudrais donc lui mett
ces petits jeux que l’on nomme enfantins. On eut toutes les peines du monde à lui apprendre à lire6 ; et il avait neuf ans qu
puisse voir cet amas d’actions indignes dont on a peine, aux yeux du monde , d’adoucir le mauvais visage, cette suite continu
, dites-moi, d’en tirer quelque vanité ? et qu’avez-vous fait dans le monde pour être gentilhomme ? Croyez-vous qu’il suffise
écrire. Il n’y a point d’autre ouvrage d’esprit si bien reçu dans le monde et si universellement goûté des honnêtes gens, je
40 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
e11 ni qui la plaigne. Sans parler de ce qui se doit faire en l’autre monde , Dieu a divers moyens de se venger de ses ennemis
e qui se pourrait trouver en moi-même, ou bien dans le grand livre du monde , j’employai le reste de ma jeunesse à voyager, à
t à me vaincre que la fortune, et à changer mes désirs que l’ordre du monde , et généralement de m’accoutumer à croire qu’il n
loureuse dans sa famille. Quoique je me sois retiré assez loin du monde , la triste nouvelle de votre affliction n’a pas l
are en Europe ? Quel autre lieu pourrait-on choisir, dans le reste du monde , où toutes les commodités de la vie soient si fac
s qui ne trouvent des approbateurs. Quiconque a dessein de piper51 le monde est assuré de trouver des personnes qui seront bi
ns d’ignorances et d’erreurs ; et cependant on a toutes les peines du monde de tirer de la bouche des hommes cette confession
our pour les nouveautés ; mais parce que l’expérience des affaires du monde leur manquait, ils étaient bien aises d’être comm
us voudrons les braves : voilà la fin qui attend la plus belle vie du monde . Qu’on fasse réflexion là-dessus, et qu’on dise e
t-ci se passe dans un homme raisonnable : « Je ne sais qui m’a mis au monde , ni ce que c’est que le monde, ni que moi-même. J
isonnable : « Je ne sais qui m’a mis au monde, ni ce que c’est que le monde , ni que moi-même. Je suis dans une ignorance terr
ussi je ne sais où je vais ; et je sais seulement qu’en sortant de ce monde je tombe pour jamais, ou dans le néant, ou dans l
effet88. Ce sont des gens qui ont ouï dire que les belles manières du monde consistent à faire ainsi l’emporté : c’est ce qu’
n’est pas le moyen d’en acquérir, je dis même parmi les personnes du monde qui jugent sainement des choses, et qui savent qu
st-ce pas une chose à dire tristement au contraire, comme la chose du monde la plus triste ? S’ils y pensaient sérieusement,
la perte de la gravité de notre sénateur. Le plus grand philosophe du monde , sur une planche plus large qu’il ne faut, s’il y
t : elle fait la beauté, la justice et le bonheur, qui est le tout du monde . Je voudrais de bon cœur voir le livre italien, d
elle se lassera plutôt de concevoir que la nature de fournir. Tout ce monde visible n’est qu’un trait imperceptible dans l’am
a son firmament, ses planètes, sa terre, en la même proportion que le monde visible105 ; dans cette terre, des animaux, et en
ceptible lui-même dans le sein du tout, soit à présent un colosse, un monde , ou plutôt un tout, à l’égard du néant où l’on ne
raison de l’homme, il n’est pas content. C’est la plus belle place du monde  : rien ne peut le détourner de ce désir, et c’est
e commencer par soi, et par son auteur et sa fin. Or, à quoi pense le monde  ? Jamais à cela ; mais à danser, à jouer du luth,
le plus magnanime, le plus triomphant et le plus heureux qui soit au monde , et la juste compassion dont je suis touché pour
en public, contre la plus belle et la plus florissante réputation du monde , qui est celle de votre Majesté ? Mais, sire, que
comme des plus inouïs qui soient dans l’État ou qui furent jamais au monde , vous ne vous y tromperez pas. Fixez les yeux sur
avons tous failli : nous avons tous désiré d’être considérés dans le monde . Nous avons vu que sans bien on ne l’était pas ;
était impossible de rien faire ? Votre Majesté, sire, vient donner au monde un siècle nouveau, où ses exemples, plus que ses
est puni ; mais j’entends déjà avec espérance, avec joie, ce que tout monde doit dire de Votre Majesté si elle fait grâce. J’
e prenait le chemin de languir, en vérité je partirais. Vous seule au monde me pouvez faire résoudre à la quitter dans un si
, il leur commande d’en user, comme il fait lui-même, pour le bien du monde , et il leur fait voir, en la retirant, que toute
fera paraître un de ces exemples redoutables qui étalent aux yeux du monde sa vanité tout entière. Vous verrez dans une seul
ilà les enseignements que Dieu donne aux rois : ainsi fait-il voir au monde le néant de ses pompes et de ses grandeurs. Si le
s esprits remuants et audacieux qui semblent être nés pour changer le monde . Que le sort de tels esprits est hasardeux, et qu
que le soldat et le capitaine, vit qu’il avait tellement enchanté le monde qu’il était regardé de toute l’armée comme un che
» Ainsi tout est vain en l’homme, si nous regardons ce qu’il donne au monde  ; mais, au contraire, tout est important, si nous
s s’il faut des coups de surprise à nos cœurs enchantés de l’amour du monde , celui-ci est assez grand et assez terrible. Ô nu
suit toutes les parcelles de nos corps, en quelque endroit écarté du monde que la corruption ou le hasard les jette, verra-t
. Difficulté de la conversion pour les âmes entrainées par l’amour du monde et des plaisirs. Cette vérité s’est vérifiée dans
rincesse palatine est dans l’état le plus dangereux de sa vie. Que le monde voit peu de ces veuves dont parle saint Paul197,
le soutien comme la gloire de son état, elle s’abandonne aux joies du monde . Combien donc en devrait-on pleurer comme mortes,
vrait-on pleurer comme mortes, de ces veuves jeunes et riantes que le monde trouve si heureuses199 ! Mais surtout quand on a
ns la princesse palatine. Pour la plonger entièrement dans l’amour du monde , il fallait ce dernier malheur : quoi ? la faveur
it, il emprunta la voix de son confesseur, pour en demander pardon au monde , à ses domestiques et à ses amis. On lui répondit
nostra 223, « La véritable victoire, celle qui met sous nos pieds le monde entier, c’est notre foi. » Jouissez, prince, de c
gile ! Les entendrai-je toujours et les trouverai-je toujours dans le monde , ces libertins226 déclarés, esclaves de leurs pas
divines ? Mais considérez où vous êtes, et en quelle basse région du monde vous avez été relégué. Voyez cette nuit profonde,
lice ! Prenez l’histoire, ouvrez, remontez jusques au commencement du monde , jusques à la veille de sa naissance, y a-t-il eu
oles trop vaines pour les exprimer. Certes, en supposant même dans le monde moins de certitude qu’il ne s’en trouve en effet
n effet de l’arrangement des parties de la matière, qui a mis dans le monde toute autre idée que celle des choses matérielles
os propres yeux. Depuis que nous sommes nés, il s’est fait comme cent mondes nouveaux sur les ruines de celui qui nous a vus n
hommes faibles et impuissants qu’on nomme les rois et les princes du monde , vous n’avez qu’une force empruntée pour un peu d
es les autres puissances s’élèvent et tombent : après avoir étonné le monde , elles disparaissent. L’Église seule, malgré les
de mourir, son règne, qui est celui de son époux, n’étant point de ce monde , et tous ses biens étant au-delà de cette vie ? M
aimés. Pourquoi croyez-vous qu’il le fasse ? C’est pour convaincre le monde entier, par une si longue et si terrible expérien
s285. Vous ne vous êtes servi que d’eux-mêmes pour les exterminer. Le monde devint un théâtre d’horreur, où les rois et les n
l n’est resté de l’éclat et du bruit passager qu’ils ont fait dans le monde que l’infection et la puanteur287. C’est le desti
rdoce. Une noble simplicité a mille fois plus de dignité aux yeux du monde même que tout le vain appareil d’une magnificence
ministère nous honorera : ne nous conformons pas aux vaines pompes du monde  ; c’est le seul moyen de nous attirer sa vénérati
’est le seul moyen de nous attirer sa vénération et ses hommages : le monde envie plus notre opulence qu’il ne l’honore : fai
i puisse le rendre respectable ; mais c’est encore moins connaître le monde que de croire lui inspirer du respect pour la rel
e deux draps, demi-éveillé et tout ébahi, très long à reconnaître son monde , qu’il regardait fixement l’un après l’autre, et
s ont plus que Voltaire remué par leur génie et rempli de leur nom le monde  ; aucun n’a plus fortement agi sur son temps. Pou
une méridienne d’un bout du royaume à l’autre, ouvrage unique dans le monde . Il faisait imprimer dans son palais les traducti
de même, dans l’histoire naturelle, il faut fouiller les archives du monde , tirer des entrailles de la terre les vieux monum
nificences, et jusque dans cette possession imaginaire des faveurs du monde vous en connaîtrez l’imposture. Ô mortels, l’espé
himérique, entraîne le dégoût après elle : au comble des grandeurs du monde , c’est là qu’on en sent le néant385. Seigneur, ce
uent, qui le contiennent dans certaines bornes et le rendent utile au monde . À la vérité, la vertu ne satisfait pas sans rése
te infaillible. Quand le vice veut procurer quelque grand avantage au monde , pour surprendre l’admiration, il agit comme la v
r de voir qu’il y a des qualités qui tendent naturellement au bien du monde , et d’autres à sa destruction ? Ces premiers sent
s. Corneille mourut le 30 septembre 1684. Le mépris des vanités du monde .     Porte toute la Bible en ta mémoire empre
pour aller vers les cieux, C’est d’affermir nos pas sur le mépris du monde . Ce dangereux flatteur de nos faibles esprits Opp
u préfères la mort à l’amour de Pauline ! POLYEUCTE. Vous préférez le monde à la bonté divine ! PAULINE. Va, cruel, va mourir
cruel, va mourir : tu ne m’aimas jamais. POLYEUCTE. Vivez heureuse au monde , et me laissez en paix. PAULINE. Oui, je t’y vais
la jeunesse449 :         La Mort ravit tout sans pudeur ; Un jour le monde entier accroîtra sa richesse.         Il n’est ri
l put : « S’il fallait condamner         Tous les ingrats qui sont au monde ,         À qui pourrait-on pardonner ? Toi-même t
humain n’est point du tout mon fait. PHILINTE. Mais, quand on est du monde , il faut bien que l’on rende Quelques dehors civi
fades. PHILINTE. Non : tout de bon, quittez toutes ces incartades. Le monde par vos soins ne se changera pas : Et, puisque la
t, digne qu’on le confonde, Par de sales emplois s’est poussé dans le monde , Et que par eux son sort, de splendeur revêtu, Fa
igueur, Et voyons ses défauts avec quelque douceur. Il faut, parmi le monde , une vertu traitable ; À force de sagesse on peut
une folie, à nulle autre seconde, De vouloir se mêler de corriger le monde . J’observe, comme vous, cent choses, tous les jou
; Il m’écoute, et dans tout il en use, ma foi, Le plus honnêtement du monde avecque moi. Enfin je suis à vous de toutes les m
rrompu, troublé, Lamoignon, j’ai le temps de courtiser les muses ! Le monde cependant se rit de mes excuses ; Croit que, pour
tel que l’erreur le figure à vos yeux601 : L’Eternel est son nom, le monde est son ouvrage ; Il entend les soupirs de l’humb
ains maîtres de l’univers ? En effet, quel emploi pour ces maîtres du monde Que le soin d’adoucir ma misère profonde ! Le cie
e, en malheurs trop féconde, Qui produit les trésors et les crimes du monde . Je vous remets, mon fils, ces honneurs souverain
Espagnols sont craints, mais ils sont en horreur : Fléaux du nouveau monde , injustes, vains, avares, Nous seuls en ces clima
e t’ai revu trop tard. ZAMORE. Le bruit de mon trépas a dû remplir le monde . J’ai traîné loin de toi ma course vagabonde, Dep
ture ; Et, confondus ensemble, ils éclairent nos yeux, Ils animent le monde , ils emplissent les cieux. Confidents du Très Ha
stre des jours ; Lancez vos feux, volez, et, revenant sans cesse, Des mondes épuisés ranimez la vieillesse. Et toi, sœur du so
Ode sur la mort de J.-B. Rousseau740. Quand le premier chantre du monde Expira sur les bords glacés Où l’Hèbre effrayé da
pas cessé de passer pour des chefs-d’œuvre. Il rentra ensuite dans le monde , et par une excellente comédie, l’une des pièces
s. 18. Les Romains disaient que les dieux avaient promis l’empire du monde à la ville maîtresse du Capitole : la fierté nati
ajoutait : « Vous êtes cet heureux, ou il ne se trouve point dans le monde  ; et la conquête de la vérité, à laquelle vous tr
félicités beaucoup plus grandes que celles dont nous jouissons en ce monde (pourvu que par nos dérèglements nous ne nous ren
t Descartes dans une de ses Lettres, que comme il n’y a aucun bien au monde , excepté le bon sens, qu’on puisse absolument nom
iciaire avaient encore une grande vogue. Le jour où Louis XIV vint au monde il y avait dans la chambre de la reine Anne d’Aut
e MM. Sainte-Beuve, Cousin et de Sacy, insérés dans la Revue des deux Mondes (15 janvier 1840 et 1er février 1854), dans le Jo
Il explique tout ce qu’il y a sous ce mot moi-même, puis il passe au monde  ; mais ce n’est plus le monde, ce sont ces effroy
sous ce mot moi-même, puis il passe au monde ; mais ce n’est plus le monde , ce sont ces effroyables espaces de l’univers qui
de Sainte-Hélène (4 janvier 1816) : « Oui, l’imagination gouverne le monde . » 100. C’est-à-dire, que le soleil décrit. Ici
n sur les anciens et les modernes.) 121. « C’est à la vieillesse du monde , dit aussi Bacon, et à son âge mûr qu’il faut att
âge mûr qu’il faut attacher ce nom d’antiquité. Or, la vieillesse du monde , c’est le temps même où nous vivons, et non celui
Tolède, qui expia son élévation par de longues adversités. 129. Le monde en général…, écrirait-on aujourd’hui. 130. Il es
félicités beaucoup plus grandes quenelles dont nous jouissons dans ce monde  » 154. Mascaron. 155. La faiblesse de sa santé
au moment où Bossuet prêchait à Dijon « sur le mépris de l’honneur du monde  », le héros de Rocroy et de Lens, que le traité d
enfin, plus récemment, un-article de M. Sainte-Beuve (Revue des deux Mondes , 1er juillet 1836), et l’étude publiée par M. Wal
vivre ! Je rejette la coupe où le pouvoir s’enivre. J’ai gouverné le monde a mes ordres soumis, Et j’impose silence à tous m
Puerto-Bello ou Belo (beau port), « l’entrepôt des trésors du nouveau monde  », dit Voltaire ; ville de l’Amérique espagnole,
mps et retrouver, au moyen de quelques observations, l’histoire de ce monde et une succession d’événements qui ont précédé la
commun. » Volt. 437. Trace odieuse des mœurs de l’Asie et même du monde ancien, où n’existait pas comme chez les modernes
de bonhomie : cf. la fable 1 du livre X : Non loin du Nord il est un monde Où l’on sait que les habitants Vivent ainsi qu’au
ou, pour lui emprunter son langage, un de ces honnêtes gens du grand monde , qu’il représente sous des couleurs si odieuses.
mplaisance pour accepter comme gouverneurs de cette partie du nouveau monde , à la place du nom célèbre des Pizarres, les noms
r peu d’envie : Je l’aimai, je l’avoue, et tel fut mon devoir ; De ce monde opprimé Zamore était l’espoir Sa foi me fut promi
lle de la gravitation universelle, sur laquelle repose son système du monde  : c’est ce que Voltaire rappelle dans cette admir
a Pucelle, à Chapelain : Loin des murs flamboyants qui renferment le monde , Dans le centre caché d’une clarté profonde, Dieu
r la poésie didactique à ses différents âges », que la Revue des deux Mondes a publié le lu février 1848, M. Patin a rappelé a
dont M. Sainte-Beuve a rendu un compte étendu dans la Revue des deux Mondes , numéro du 15 septembre 1845. 759. 1735. — Rouss
ableau de la Littérature au dix-huitième siècle, et la Revue des deux Mondes , 15 janvier 1838, 1er février 1839, 1er juin 1844
41 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
e régnerai-je sur plus d’une moitié de l’univers, comme l’homme et ce monde nouveau l’apprendront en peu de temps. Chateaub
je l’ai vu ! L. Ratisbonne (Trad. de Dante)1. L’Idolâtrie Le monde avait vieilli dans l’idolâtrie, et, enchanté par
ient la guerre avec passion, comme le moyen de devenir riches dans ce monde , et, dans l’autre, convives des dieux. Les plus j
rt qui pût remplir son cœur et satisfaire son Âme ardente. Dégoûté du monde et des hommes, il se retira parmi les cénobites l
e, couronné pour un temps d’une couronne mortelle, afin de prouver au monde comment l’homme peut se transfigurer par la foi e
: Fais revivre à jamais l’orgueil des Sept Collines, Sois la Reine du monde une seconde fois.          Michel-Ange l’a dit :
ril où il s’engageait. Il distinguait plus judicieusement qu’homme du monde entre le mal et le pis, entre le bien et le mieux
à. des lumières qui le suppléent. Il avait assez de religion pour ce monde . Il allait au bien, ou par inclination, ou par bo
vait coutume de s’entretenir. Le Sueur pénétrait avec délices dans ce monde tout nouveau pour lui ; il feuilletait sans cesse
ulevant tous les voiles, Réveille le passé, plonge dans l’avenir ! Du monde sous ses yeux les fastes se déroulent ; Les siècl
e, l’heure fatale,                Ou sur sa lyre virginale Chante aux mondes vieillis ce jour, père des jours ! Lamartine.
homme, il s’était reposé : Il a paru ; c’est lui ; son pied frappe le monde ,            Et le monde est brisé. Tremblez, hum
 : Il a paru ; c’est lui ; son pied frappe le monde,            Et le monde est brisé. Tremblez, humains ; voici de ce juge
onnerre inutile ; Et, d’ailes et de faux dépouillé désormais, Sur les mondes détruits le Temps dort immobile. Gilbert. Le
issant s’échapper de leurs débris mouvants Le peuple enseveli qu’à ce monde ils rendirent,      Et dont les morts se confondi
s le long travail de cette mort féconde,      D’où sortit le salut du monde ,      Penchant sa tête, il expira. C. Delavigne
cre du malheur il retrempe ses droits, Tient au bruit de ses pas deux mondes en haleine, Et, mourant de l’exil, gêné dans Sain
oire, poésie, il joint du pied vos cimes. Éperdu, je ne puis dans ces mondes sublimes Remuer rien de grand sans toucher à son
it ; Où, comme en un linceul, dans le mépris des hommes            Le monde entier s’ensevelit ! A. Barbier 18. À ma Mèr
rade. Ma Mansarde Il n’est que d’être roi pour être heureux au monde . Bénis soient tes décrets, ô Sagesse profonde, Qu
se fondit et disparut à l’arrivée de la nuit, comme les illusions du monde aux approches de la mort. L’astre des nuits, la t
e la nuit, doit nous découvrir aussi de nouveaux cieux et de nouveaux mondes  ! Bernardin de Saint-Pierre. Soleil couchant
, Je m’en irai bientôt, au milieu de la fête, Sans que rien manque au monde immense et radieux ! Victor Hugo. La Retrait
ur secrète, Lieux que j’aimai toujours, ne pourrai-je jamais, Loin du monde et du bruit, goûter l’ombre et le frais21 ! Oh !
s les objets sensibles : il faut donc de temps en temps se retirer du monde , se mettre à part. Ayez quelques heures dans la j
e plus beau, le mieux fait, le plus distingué des animaux, si dans le monde il n’y avait point de cheval ; il est le second a
t, comme précepte dans les sublimes enseignements qu’il a apportés au monde . Ces deux paroles du christianisme, le précepte e
l’Odyssée, à quoi ils ne donnassent les allégories les plus belles du monde . Ils soutenaient que tous les secrets de la théol
t, des arts source pure et féconde, Est devenu la vie et la gloire du monde  !… Oui, voilà pour quel crime, au malheur destiné
eut abattre, Est une heureuse erreur dont il est idolâtre, Par qui le monde entier, asservi sous ses lois, L’a vu cent fois m
faut que j’en réponde ; Ce n’est plus votre fils, c’est le maître du monde . J’en dois compte, madame, à l’empire romain, Qui
en de meilleur à faire ? Après avoir si longtemps troublé le repos du monde entier, ne sauriez-vous me laisser le mien ? Char
e faites point dépendre votre tranquillité des guerres qui agitent le monde  ; vous n’en êtes sorti que pour ne plus en entend
ieu veuille que tu ne te sois point mécompté comme moi en quittant le monde pour ce noviciat. Fénelon. Danton et Robespie
bonne chère avec bien de l’argent ! C’est une chose la plus aisée du monde , et il n’y a si pauvre esprit qui n’en fit bien a
mps et les vigiles, afin de profiter des jeûnes où vous obligez votre monde  ; l’autre, que vous avez toujours une querelle to
seraient fâchés d’avoir ri avec lui, fût-ce de la meilleure chose du monde  ? Je vis l’autre jour sur le théâtre un de mes am
le par là. Il écouta toute la pièce avec un sérieux le plus sombre du monde  ; et tout ce qui égayait les autres ridait son fr
e avant de la faire voir au public, il l’eût trouvée la plus belle du monde . Le marquis. Enfin, chevalier, tu crois défendre
mesure alors la distance profonde Du véritable artiste à l’artiste du monde . Ponsard 43. Fragments de l’Oraison funèbre
e, il leur commande d’en user comme il fait lui-même, pour le bien du monde  ; et il leur fait voir, en la retirant, que toute
fera paraître un de ces exemples redoutables qui étaient aux yeux du monde sa vanité tout entière. Vous verrez dans une seul
oilà les enseignements que Dieu donne aux rois. Ainsi fait-il voir au monde le néant de ses pompes et de ses grandeurs. Si le
re : », entendez, ô grands de la terre : instruisez-vous, arbitres du monde  ! Bossuet. Cromwell Un homme s’est rencon
s esprits remuants et audacieux qui semblent être nés pour changer le monde . Que le sort de tels esprits est hasardeux, et qu
que le soldat et le capitaine, vit qu’il avait tellement enchanté le monde qu’il était regardé de toute l’armée comme un che
t plus à qui avoir recours, ni aux créatures qui lui échappent, ni au monde qui s’évanouit, ni aux hommes qui ne sauraient le
ématie de l’esprit, c’est, avec l’éloquence et le goût, l’histoire du monde , la science des tyrannies et des libertés, la lum
e nous les déserts et les ondes,         Ni d’aller chercher d’autres mondes  : C’est pourquoi vous n’avez qu’un parti qui soit
ment vous ne vous trouvez fils d’un duc, mais vous ne vous trouvez au monde que par une infinité de hasards. Que s’ensuit-il
sole et soutiens,          J’ai besoin d’être consolée. Ignorante du monde avant de le quitter,          Je ne le hais point
troubler ma retraite profonde ?          Et qu’ai-je à faire avec le monde , Dont le nom seul ici doit me glacer d’effroi ?
ndort moins agité ; Que dis-je ? le mourant me console lui-même De ce monde si vain qu’avant lui j’ai quitté. Et lorsque dans
nté surtout, m’a pris sous sa défense. Je vois par le bonheur tout ce monde animé, Et par des cris d’amour son auteur proclam
an qu’elle a fait pour elle, la poésie réfléchit toutes les images du monde sensible, comme la sculpture et la peinture ; ell
plus sublime, dans son abstraction la plus raffinée ! Songez-y. Quel monde d’images, de sentiments, de pensées à la fois dis
ines, tous les replis de l’âme, toutes les faces des choses, tous les mondes réels et tous les mondes intelligibles. V. Cous
l’âme, toutes les faces des choses, tous les mondes réels et tous les mondes intelligibles. V. Cousin 51. La Poésie allem
que homme. Mais il y a généralement plus d’esprit que de talent en ce monde  : la société fourmille de gens d’esprit qui manqu
ne sont que des voyageurs humiliés qui ont été toucher aux bornes du monde , et qui en parlent, à leur retour, à des auditeur
laire sans art… Mais vous dites, Monsieur, qu’il a ébloui les yeux du monde , et vous l’accusez de charme et d’enchantement. J
a-t-il pas, par exemple, ceux qui se font les plus grandes amitiés du monde , et qui, le dos tourné, font galanterie de se déc
; soyez persuadé que je suis entièrement à vous. Vous êtes l’homme du monde que je révère le plus. Il n’y a personne que j’ho
Saint-Marc Girardin. Origine de la mythologie Qu’on étudie le monde tant qu’on voudra ; qu’on descende au dernier dét
e que Rousseau fait de la morale des fables. Oui, la morale a dans le monde , non pas deux principes, mais deux procédés diffé
l’expérience contredit-elle la morale du catéchisme ? Pas le moins du monde . La morale du catéchisme dit de ne pas avoir d’or
ue je conserve encore ; car je devins stoïcien de la meilleure foi du monde , mais stoïcien à lier ; j’aurais voulu qu’il m’ar
où les plus sublimes vérités étaient annoncées hautement pour tout le monde , où les plus pures leçons de la morale ôtaient re
Tous deux sont immortels, et ne font que changer ; Tu peux charmer le monde , et non le corriger. Comme par une vague une vagu
la fête, la grande fête qui se prépare, et qui commencera lorsque le monde aura été purifié. Non relinquam vos orphanos, ven
si faits, et la famille qui flottait dans l’Arche sur les ruines d’un monde entier, d’un monde pervers dont elle détestait le
ille qui flottait dans l’Arche sur les ruines d’un monde entier, d’un monde pervers dont elle détestait les crimes, n’en épro
lire tantôt une tragédie de Racine, tantôt l’histoire des origines du monde , racontées par Bossuet avec une grâce si majestue
nombre de filles élevées dans ce monastère, qui ont depuis édifié le monde par leur sagesse et par leur vertu. On sait avec
es y avaient reçue ; et il y en a encore qui conservent, au milieu du monde et de la cour, pour les restes de cette maison af
l’être de la mort du plus grand capitaine et du plus honnête homme du monde  ; toute la cour fut en larmes, et M. de Condom pe
je ne veux point du tout être tué aujourd’hui ; cela sera le mieux du monde . » Il tournait son cheval, il aperçut Saint-Hilai
es-Quint : « Sacrée Majesté, n’êtes-vous pas hisse d’avoir troublé le monde  ? Faut-il encore désoler un pauvre moine dans sa
tez ce triomphe aux insultes des fanatiques ? Cela me fait prendre le monde en horreur avec justice ; j’en suis heureusement
ue les travaux de l’Académie française sont exposés aux yeux du grand monde , et que les autres sont voilés. Chaque Français c
au feu ce qui vous déplaira. Adieu. Achevez le plus grand ouvrage du monde . Voltaire. Vauvenargues sollicitant un poste
t du temps et de l’auteur. Il me faut du nouveau, n’en fût-il plus au monde , a dit le siècle. Notre ami a été créé et mis au
e Nazianze étaient sortis tous deux de familles fort nobles, selon le monde , et encore plus selon Dieu. Ils naquirent presque
le vertu pour se soutenir au milieu des périls d’Athènes, la ville du monde la plus dangereuse pour les mœurs, à cause de ce
’art n’a point de secours pour cette âme souffrante,               Le monde pour elle a cessé ; Tout s’éloigne, tout fuit ; h
? Jeune âme de ma fille, oh ! suspends ton départ, Et pour quitter ce monde attends au moins ta mère. » Ainsi la foi l’anime
là les cieux : C’était un autre jour, c’était une autre vie ; Dans ce monde nouveau, paisible, exempt de soins, D’étoiles et
s êtes toujours à gronder. Je vous ai fait faire le plus bel habit du monde , que monsieur le duc de Guise lui-même a pris la
— Je l’avais, dit-il, empaqueté, serré, ployé, que toute la pluie du monde n’en eût point approché. Me voilà, poursuivit-il,
Racine. Le bon Sens et la Méthode Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée : car chacun pense en être si b
a vie lui pourront permettre d’atteindre. Descartes. Dieu dans le monde Il y a une raison qui fait que le plus grand
u’à l’intérêt et au plaisir, si jamais nos yeux devaient voir dans le monde l’abjecte unité de la dépravation, ah ! croyez-le
ais, de plus, à vous parler franchement, je n’aime pas beaucoup votre monde de Paris. — Pourquoi cela ? — Tenez, reprit-il en
té de l’âme que le triomphe du méchant et l’oppression du juste en ce monde , cela seul m’empêcherait d’en douter. Une si choq
te de foi et d’espérance Salut, principe et fin de toi-même et du monde , Toi qui rends d’un regard l’immensité féconde ;
elle, Pour celle qui te prit jeune âme dans le ciel, Et qui te mit au monde , et depuis, tendre mère, Faisant pour toi deux pa
imérique ; l’œuvre chrétienne a été poursuivie et se poursuit dans le monde avec un progrès souvent traversé, interrompu, alt
a liberté que l’œuvre chrétienne a commencé à conquérir l’homme et le monde . Et aujourd’hui, après dix-neuf siècles, en dépit
42 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
En parlant d’un homme dont la gloire a dominé son siècle et rempli le monde , il faut tenir un milieu entre ceux qui l’exalten
e entrevue. Nous vivons à Bruxelles comme à Cirey. Nous voyons peu de monde , nous étudions le jour, nous soupons gaiement, no
ettres font grand bruit de toutes ces petites querelles ; le reste du monde ou les ignore, ou en rit. De toutes les amertumes
mis que par de célèbres ignorants. Ce qui fait et fera toujours de ce monde une vallée de larmes, c’est l’insatiable cupidité
s et des prairies. Nous sommes de l’âge d’or dans notre petit coin du monde où tous les Délices5 vous embrassent. L’ombre
e notre parlement2. Alors je suis mon dieu à moi-même, je sacrifie le monde entier à mes fantaisies, si j’en trouve l’occasio
t l’individu le plus rétatiné et le plus souffrant de ce meilleur des mondes . Je ferais vraiment une belle figure au milieu de
ire, comme au plupart des vieillards, croyait, volontiers à la fin du monde c’est-à-dire se lamentait souvent sur la décadenc
nts de la volupté, peut durer quelque temps sans trouble ; mais si le monde était gouverné par des athées, il vaudrait autant
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
ciens de l’Empire conspirent peu ; ils ne cherchent pas à délivrer le monde de ses tyrans : ils se contentent de pourvoir à l
vous mourez sans ostentation comme sans espoir, ne croyant pas que le monde vaille la peine que vous lui donniez un exemple o
ieds ? — Rien moins, Thraséas, que d’aider par sa mort à régénérer le monde , et de verser son sang pour Dieu. Voilà d’où lui
ous les hommes. Sa mort est une de ces morts bénies qui changeront le monde  ; la vôtre est un beau et inutile spectacle. Le
aventures qu’on ne rencontre jamais, des vertus qui ne sont pas de ce monde , et des vices aussi extraordinaires que les vertu
ns les romans. Les romans ont le mérite de nous représenter un peu ce monde idéal et charmant qui n’existe nulle part sur la
44 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
l’histoire de notre poésie. Chez lui, tout est forme et couleur ; le monde moral et le monde physique se confondent ; les se
re poésie. Chez lui, tout est forme et couleur ; le monde moral et le monde physique se confondent ; les sentiments sont des
ous nous réveillons tous au même endroit du rêve. Tout commence en ce monde , et tout finit ailleurs2. La prière pour tou
elle, Pour celle qui te prit jeune âme dans le ciel, Et qui te mit au monde , et depuis tendre mère, Faisant pour toi deux par
Si parfois de mon sein s’envolent mes pensées, Mes chansons par le monde en lambeaux dispersées2 ; S’il me plaît de cacher
Je m’en irai bientôt, au milieu de la fête, Sans que rien manque au monde immense et radieux1 ! (Feuilles d’automne.)
ntreprenant, multiple, divers, infatigable, son talent s’approprie le monde entier. Sa poésie est universelle. Tous les temps
ntier. Sa poésie est universelle. Tous les temps, tous les aspects du monde physique et moral, l’histoire et la spéculation,
45 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
de Dieu de saint Augustin2. Jésus-Christ a ainsi traité les sages du monde  : de cette sorte il a pacifié leurs querelles et
leur vue n’était pas comparable à la pureté de notre lumière. Ou le monde est éternel, ou il a eu un commencement ; ou l’âm
on de cette doctrine, nous disons hautement et affirmativement que le monde ne s’est pas bâti lui-même, mais qu’il y a je ne
se voulait servir de lui pour punir le genre humain et tourmenter2 le monde  : la justice de Dieu se voulait venger et avait c
tte main invisible, ce bras qui ne paraît pas, donne les coups que le monde sent ; il y a bien je ne sais quelle hardiesse qu
46 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
e entend sa voix1, Et que ce Dieu daigne instruire lui-même ! Loin du monde élevé, de tous les dons des cieux Il est orné dès
! L’intimé. Je finis. Dandin. Ah ! L’intimé. Avant la naissance du monde … Dandin, bâillant. Avocat, ah ! passons au délug
. Avocat, ah ! passons au déluge. Dandin. Avant donc La naissance du monde et sa création, Le monde, l’univers, tout, la nat
déluge. Dandin. Avant donc La naissance du monde et sa création, Le monde , l’univers, tout, la nature entière Était ensevel
Un chien Aux galères ! Dandin. Ma foi, je n’y conçois plus rien ; De monde , de chaos, j’ai la tête troublée. Hé ! concluez.
d par là que la lumière du jour prend possession pleine et entière du monde qui se réveille. 2. En d’autres termes : « Puiss
halie. Ici le premier vers, Que Dieu veut être aimé, est pour tout le monde  ; le second et le quatrième sont pour Athalie, et
er quelques traits au dehors. Mais que les grands, que les heureux du monde , à qui tout rit, et que les joies et les plaisirs
la liberté ; Malheureux, il aspire à la félicité ; Il veut sonder le monde , et son œil est débile ; Il veut aimer toujours :
47 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
geur 1 Plein d’ardeur, je m’élançai seul sur cet orageux océan du monde dont je ne connaissais ni les ports ni les écueil
timent qu’on éprouve en entrant dans ces forêts aussi vieilles que le monde , et qui seules donnent une idée de la création te
aumières : on dirait qu’aucune nation n’a osé succéder aux maîtres du monde dans leur terre natale, et que les champs sont te
je pensais tantôt aux vertus, tantôt aux vices de ce propriétaire du monde qui avait voulu rassembler une image de son empir
a solitude, le beau spectacle d’une nuit parmi les déserts du nouveau monde . Une heure après le coucher du soleil, la lune se
malaisément que tout se réduit à quelques jours d’attachement dans ce monde dont les figures passent si vite, et où tout cons
nos longs discords, Riche de gloire et, Colomb poétique, D’un nouveau monde étalant les trésors. Le pèlerin de Grèce et d’I
r et de révérence à sa mémoire : ce n’était rien que son sépulcre. Le monde , ennemi de sa longue domination, avait premièreme
grandeur infinie que tant de siècles, tant de feux, la conjuration du monde réitérée à tant de fois à sa ruine, n’avaient pu
48 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
est déterminé par une puissance qui nous dit rarement son secret. Le monde politique est aussi réglé que le monde physique ;
us dit rarement son secret. Le monde politique est aussi réglé que le monde physique ; mais comme la liberté de l’homme y jou
uve ma maison aussi désolée que si vous m’aviez quitté hier ; dans le monde , la même idée me suit et ne m’abandonne presque p
r ma tendresse, et je puis aussi t’assurer que l’idée de partir de ce monde sans te connaître est une des plus épouvantables
49 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
t à fait déplacée. Mais quand Bossuet veut faire sentir aux grands du monde tout le néant des grandeurs humaines, les faire p
tout dort dans une paix profonde ; Un calme universel assoupissait le monde  ; Ni les flots de la mer, ni les feuilles des boi
pleurait la nuit, toi qu’il pleurait le jour. Dans Massillon : « Ce monde ennemi de Jésus-Christ, ce monde qui ne connaît p
rait le jour. Dans Massillon : « Ce monde ennemi de Jésus-Christ, ce monde qui ne connaît pas Dieu, ce monde qui appelle le
Ce monde ennemi de Jésus-Christ, ce monde qui ne connaît pas Dieu, ce monde qui appelle le bien un mal et le mal un bien, ce
t pas Dieu, ce monde qui appelle le bien un mal et le mal un bien, ce monde , tout monde qu’il est, respecte encore la vertu,
ce monde qui appelle le bien un mal et le mal un bien, ce monde, tout monde qu’il est, respecte encore la vertu, envie quelqu
50 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
’abbé1, Hélène, Hébert et Marphise2, dans le dessein de me retirer du monde et du bruit jusqu’à jeudi au soir ; je prétends ê
ant la dégradation de cette terre : il y avait les plus vieux bois du monde  ; mon fils, dans son dernier voyage, y a fait don
ire des compliments, je plains votre malheur, j’en parle même dans le monde , et je dis assez librement mon avis sur le procéd
t-ce pas le 17 de ce mois ? Justement : elle me fit tous les biens du monde , et je vous en remercie. Je suis si difficile à s
le plaisir d’écrire est uniquement pour vous ; car à tout le reste du monde on voudroit avoir écrit, et c’est parce qu’on le
je ne veux point du tout être tué aujourd’hui, cela sera le mieux du monde . » Il eut à peine tourné son cheval qu’il aperçut
s beaux et bons esprits d’aujourd’hui), et était fort répandu dans un monde d’élite. Il était surtout attaché à la maison de
51 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
s qu’on passe en tête à tête avec cet athlète, ce héros, ce martyr du monde moral et invisible.1 » Respect de la vie huma
le se lassera plus tôt de concevoir que la nature de fournir. Tout ce monde visible n’est qu’un trait imperceptible dans l’am
a son firmament, ses planètes, sa terre, en la même proportion que le monde visible, dans cette terre, des animaux, et enfin
ceptible lui-même dans le sein du tout, soit à présent un colosse, un monde ou plutôt un tout à l’égard du néant où l’on ne p
raison de l’homme, il n’est pas content. C’est la plus belle place du monde  : rien ne peut le détourner de ce désir, et c’est
e commencer par soi, et par son auteur et sa fin. Or, à quoi pense le monde  ? Jamais à cela ; mais à danser, à jouer du luth,
ssent l’honneur de le porter aux pieds de la plus grande princesse du monde . Cet ouvrage, Madame, est une machine pour faire
ur attente ; et à peine nos ancêtres ont pu voir en toute la durée du monde un roi médiocrement savant ; ce chef-d’œuvre étoi
52 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
m, parce qu’elles passent sur la terre comme quelque chose d’un autre monde , comme le souffle lointain de la patrie. C’est là
urs pensé jusque-là, ce qui était certain pour lui comme pour tout le monde , il s’approche modestement du régulateur de sa ra
il sait aussi qu’on ne doit pas être sottement opiniâtre : tout en ce monde a sa mesure, ses bornes ; et encore faut-il dîner
tous les vents les font tourner. » « Les Français sont les hommes du monde les plus propres à devenir fous, sans perdre la t
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
. Mais qu’importe la gloire et ce bruit misérable que l’on fait en ce monde , si quelque chose de lui subsiste dans un monde m
e que l’on fait en ce monde, si quelque chose de lui subsiste dans un monde meilleur, si l’âme que nous avons aimée respire e
nt adorables, alors même qu’elles sont voilées à nos faibles yeux. Ce monde a un auteur parfaitement sage et bon. L’homme n’e
des animaux qu’on appelle hommes, qui vivent le plus cordialement du monde pêle-mêle avec d’autres animaux domestiques. Une
54 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
même annoncée par de sinistres prophètes comme devant être la fin du monde . Encore faut-il attendre le xie  siècle, et l’exp
l’histoire latine de Venise en français, « parce qu’il cort parmi le monde et est plus délitable (délectable) à lire et à oï
es voyages en notre langue. Bref, la France est déjà reconnue dans le monde comme la patrie privilégiée « de la clergie et de
nous conduit du moyen âge à la renaissance, sur le seuil d’un nouveau monde . Le goût des modèles anciens, les traductions qui
vec une sorte d’enthousiasme une société ravie par la découverte d’un monde inconnu. Pourtant, il serait injuste de croire qu
il avait ouvert son propre palais, il eût restauré les traditions du monde romain, dont il se portait l’héritier, si la barb
une arme faite pour l’action. C’est le temps où les livres remuent le monde . Sobre, précis et rapide, le style de Calvin (150
prète de toutes les idées universelles qui feront à jamais le tour du monde . La poésie n’eut pas aussi brillante fortune. Sou
55 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
ofondit les institutions et les maximes qui lui donnèrent l’empire du monde . Dans le Dialogue de Sylla et d’Eucrate, il fait
t un sentiment utile à la société, lorsqu’il se dirige bien. Comme le monde physique subsiste parce que chaque partie de la m
que chaque partie de la matière tend à s’éloigner du centre, aussi le monde politique se soutient-il par le désir intérieur e
j’ai toujours méprisé ceux que je n’estimais pas. En entrant dans le monde , on m’annonça comme un homme d’esprit, et je reçu
t fut celui de la souveraineté universelle, qu’on ne fut rien dans le monde si l’on n’était citoyen romain, et qu’avec ce tit
tiennent sa puissance lorsqu’il l’a acquise. Il y a à présent dans le monde une république que presque personne ne connaît1,
’Italie, qui, par le suffrage de chaque homme, conduisait le reste du monde . (Note de Montesquieu.) 4. Montesquieu, comme Bo
se de Bossuet, qui ne fait des Romains qu’un épisode de l’histoire du monde  ; Rome se montre plus étonnante dans Montesquieu,
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
leurs Votre Majesté est bien convaincue de l’impuissance où serait le monde entier de rien changer à la volonté que le peuple
par la puissance anglaise, qui s’est tellement emparée du commerce du monde et de l’empire des mers, qu’elle peut seule aujou
d’armes, ayant l’espoir que ce serait un premier pas vers le repos du monde , objet qui me tient d’autant plus à cœur, qu’élev
elle me permette de le lui dire franchement, elle serait, aux yeux du monde , seule responsable de la guerre. Je prie Votre M
de celle qu’a faite la République. Après avoir rattaché votre âme au monde par l’amour filial et l’amour maternel, appréciez
consul avait en vain conjuré l’empereur de ne pas troubler la paix du monde . Cette lettre fut écrite après la victoire de Mar
rs aussi bien qu’entre les guerriers ? Comment croire à cet empire du monde avec un point de départ si lointain, à ce complet
préposé à sa garde, parce qu’un de ses pas pouvait encore ébranler le monde  ! Cet exil sur un écueil solitaire en face du géa
57 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
a leur offrir un de ces exemples redoutables, qui étalent aux yeux du monde sa vanité tout entière. Pour le prouver, voici co
ilà les enseignements que Dieu donne aux rois : ainsi fait-il voir au monde le néant de ses pompes et de ses grandeurs ».
qui y préside. Mais il prétend raisonner tout autrement à l’égard du monde entier ; et il vent que sans providence, sans pru
ue de quelque princesse mondaine, je n’aurais qu’à vous faire voir le monde avec ses vanités et ses inconstances ; cette foul
aloux de ton sort ! que j’envie le bonheur de quiconque vit ignoré du monde , sans gloire et sans souci » ! Racine, en donnant
er quelques traits au-dehors. Mais que les grands, que les heureux du monde , à qui tout rit, et que les joies et les plaisirs
ire de la vie : c’est ce qu’on appelle connaître le cœur humain et le monde . Il est, sans doute, à propos que je donne ici un
es hommes. Rarement se repaissent-ils d’espérances : le long usage du monde et des affaires, les mauvais succès qu’ils ont ép
ré du panégyrique de Saint Benoît. « Nul presque de tous ceux que le monde séduit et entraîne, n’est content de sa destinée 
ait les peines de notre état présent, et ne liait encore nos cœurs au monde , il ne faudrait, pour nous en détromper, que les
e sur l’amertume de notre condition présente. Loin de conclure que le monde ne saurait faire des heureux, et qu’il faut cherc
t qu’il faut chercher ailleurs le bonheur où nous aspirons, et que le monde ne saurait nous donner, nous nous y promettons to
’est permis de l’avouer, par l’inutilité du travail. Quelle partie du monde habitable n’a pas ouï les victoires du Prince de
tion hîc jacet, ce grand, ce conquérant, cet homme tant vanté dans le monde , est ici couché sous la pierre, et enseveli dans
ue de sa grandeur et de sa puissance : ce sera la première partie. Le monde jusqu’à présent n’a regardé ce mystère, que comme
vive lumière, combien promptement disparaissent tous les fantômes du monde  ! Que l’éclat de la plus belle victoire paraît so
imé disciple : la véritable victoire, celle qui met sous nos pieds le monde entier, c’est notre foi. Jouissez, Prince, de cet
58 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
s, bien des situations intimes de l’âme, bien des aspirations vers un monde autre que le monde terrestre. Cependant, sa tenda
ons intimes de l’âme, bien des aspirations vers un monde autre que le monde terrestre. Cependant, sa tendance la plus constan
llement les modernes étaient mieux accueillis que les anciens dans le monde , et la société polie leur prodiguait les applaudi
de génie du psaume clv : N’espérons plus, mon âme, aux promesses du monde , etc. On citera toujours aussi la traduction de
génie, A coupé sa tyrannie D’un glaive de liberté. Les aventures du monde Vont d’un ordre mutuel43, Comme on voit au bord d
oie Nous ravira les sens de merveille et de joie ; Et d’autant que le monde est ainsi composé, Qu’une bonne fortune en craint
ous lieux va renaître, La bonne opinion des courages françois ; Et le monde croira, s’il doit avoir un maître,            Qu’
tation du psaume CXLV. N’espérons plus, mon âme, aux-promesses du monde  : Sa lumière est un verre et sa faveur une onde,
ecture des Psaumes agréable aux dames et aux personnes polies du beau monde . Pour y parvenir, il n’imagina rien de mieux que
iblement nous conduit à la mort. Nous avons assez vu sur la mer de ce monde Errer au gré des flots notre nef vagabonde. Il es
ntièrement mauvais. Corneille est le premier de tous les tragiques du monde qui ait fait dominer le sentiment de l’admiration
mortellement et si brutalement aux gens de cour, aux femmes du grand monde , à l’humanité tout entière ? Évidemment il hait l
l a fait revivre au théâtre ! C’est une revue générale de la scène du monde . Molière est de plus un grand écrivain. Nul, parm
pour elles trop profonde, Et céans, beaucoup plus qu’en aucun lieu du monde  : Les secrets les plus hauts s’y laissent concevo
ui, vous êtes, sans doute, un docteur qu’on révère. Tout le savoir du monde est chez vous retiré. Vous êtes le seul sage et l
héros Qui soit plus à priser que les parfaits dévots, Aucune chose au monde et plus noble et plus belle Que la sainte ferveur
e. « Un drame à cent actes divers. » La Fontaine anime tout dans le monde non pensant ; il prête aux êtres qui ne parlent p
ont l’herbe rajeunie », quand tout aime et quand tout pullule dans le monde , « monstres marins au fond de l’onde, tigres dans
le bien stricte ni de but bien haut ; « il nous donne le spectacle du monde réel, sans souhaiter ni louer un monde meilleur a
 il nous donne le spectacle du monde réel, sans souhaiter ni louer un monde meilleur aux opprimés, sans leur laisser espoir d
ns leur laisser espoir de secours ni de vengeance. » Il n’a pas vu le monde en enfant ni en optimiste. Cette naïveté dont on
Les reproches d’un Dieu justement irrité. Fuyez, fuyez, mon fils, le monde et ses amorces : Il est plein de dangers qui surp
orable, Me laisses-tu traîner ici de tristes jours ? Étranger dans le monde , il m’est insupportable,          J’y languis, pr
nquait à Voltaire l’esprit d’observation et la connaissance réelle du monde , de la vie sociale qu’il n’a jamais fait qu’entre
toute conscience, toute distinction du bien et du mal, et faisait du monde un ensemble éternel de mouvements sans moteur, et
peine au bout de l’univers. Là, soit que le soleil rendît le jour au monde , Soit qu’il finît sa course au vaste sein de l’on
ars Languissent dispersés sans honneur et sans vie. Sur ces débris du monde élevons l’Arabie. Il faut un nouveau culte, il fa
sont si sots, si dangereux, si vains ! Ce tourbillon qu’on appelle le monde Est si frivole, en tant d’erreurs abonde, Qu’il n
ins amusée Par l’avarice en plaisir déguisée. De ces exploits le beau monde occupé Quitte à la fin le jeu pour le soupé. Chaq
si courts : Mais que ferai-je ? où fuir loin de moi-même ? Il faut du monde  : on le condamne, on l’aime, On ne peut vivre ave
ntichambre, un refus très poli. « Non, dites-vous, la cour ni le beau monde Ne sont point faits pour celui qui les fronde. Fu
meilleure est l’Épître à ma sœur sur ma convalescence. Lancé dans le monde et fixé à Paris après sa sortie des Jésuites, Gre
t, Et je ne vous fais pas un fort grand sacrifice En m’éloignant d’un monde à qui je rends justice. Tout ce qu’on est forcé d
lant en cadence, Il s’inclinait d’un air sanctifié Et laissait là son monde édifié. Le Temple de la Faveur. (Épître III.)
s noms sur son char lumineux : Jouets constants d’une vaine fumée, Le monde entier se réveille pour eux. Mais, sur la foi de
l n’offre plus à leur vue Que les rochers d’une plage inconnue, Qu’un monde obscur sans printemps, sans beaux jours, Et que d
sans fond, sans rivage, Où sa vertu plane, surnage, Voit flotter les mondes épars. Les cieux, sous sa démarche altière, Cour
ant l’année, Produit des fleurs et des moissons. Je te salue, âme du monde , Sacré Soleil, astre de feu, De tous les biens so
ne songeait qu’à travailler ses ouvrages, et se répandait peu dans le monde . » Cet éloge lui a été décerné par Andrieux « l’a
lieux, s’établit à la ronde, Se trouva possesseur enfin d’un nouveau monde , (Ici Victor entre et écoute sans être vu ; M. d’
Nourrisse mon verger, abreuve mes troupeaux. Là, je veux, ignorant le monde et ses travaux, Loin du superbe ennui que l’éclat
s répétant sans fin dans ses trop nombreux ouvrages. Ce poète du beau monde fut à son époque une sorte de novateur populaire.
apon l’émail reçoit tes ondes, Et seul tu réunis les tributs des deux mondes  : Viens donc, divin nectar, viens donc, inspire-m
u de cette paix profonde, Tournez les yeux : voyez dans les routes du monde S’agiter les humains, que travaille sans fruit Ce
outerrains, au fond des vieilles tours, D’illustres pénitents fuir le monde et les cours. La voix des passions se tait sous l
est plus auguste, et sa grandeur divine Croît encore à l’aspect de ce monde en ruine ; Aujourd’hui, ramenant un usage pieux,
leront surpris de revoir la lumière, Et moi, puissé-je alors, vers un monde nouveau, En triomphe à mon Dieu ramener mon troup
enflamme, agrandit, émeut l’homme sensible. Il croit avoir franchi ce monde inaccessible, Où, sur des harpes d’or, l’immortel
’art n’a point de secours pour cette âme souffrante,               Le monde pour elle a cessé. Tout s’éloigne, tout fuit, hél
Jeune âme de ma fille, oh ! suspends ton départ ; Et, pour quitter ce monde , attends du moins ta mère. » Ainsi la foi l’anime
delà les cieux. C’était un autre jour, c’était une autre vie. Dans ce monde nouveau, paisible, exempt de soins, D’étoiles et
ourbillon toujours emporte. Sans vieillir accablé de jours, La fin du monde est mon seul rêve, Chaque soir j’espère toujours,
fruit germer le bien, Vu des calamités fécondes, Et pour survivre au monde ancien Des flots j’ai vu sortir deux mondes.     
ondes, Et pour survivre au monde ancien Des flots j’ai vu sortir deux mondes .         Toujours, etc. Dieu m’a changé pour me
les grands événements qui intéressaient la liberté de la France et du monde  ; mais son talent en ce genre cessa de grandir. L
i garde les mers inconnues, et à partir pour la conquête d’un nouveau monde , — en ayant toutefois la précaution de prendre po
du jour, des murmures de l’onde, Des trésors étalés dans ce bazar du monde  ; Des jeux, des bruits du port, des chants du gon
Suis-je l’égal de Dieu ? C’est vous qui m’apprenez Que je vais par le monde en rendant des oracles, Et qu’en ouvrant mes main
’arbre avec son fruit. Tout produit pour le temps, c’est la loi de ce monde , Et pour l’éternité la mort seule est féconde. L
Lamartine fut de bonne heure l’élu de la muse. Tout jeune encore, un monde de poésies roulait dans sa tête, mais il n’était
antôt par la tristesse, tantôt par la joie, par la solitude ou par le monde , par le désespoir ou par l’espérance, dans ses he
us la nuit est profonde : Dieu n’est qu’un mot rêvé pour expliquer le monde , Un plus obscur abîme où l’esprit s’est lancé ; E
gloire et murmure son nom. Salut, principe et fin de toi-même et du monde , Toi qui rends d’un regard l’immensité féconde. Â
a source enflammée. Je respire, je sens, je pense, j’aime en toi ! Ce monde qui te cache est transparent pour moi ; C’est to
e, Pour moi c’est ton regard qui, du divin séjour, S’entrouvre sur le monde et lui répand le jour ; Quand l’astre à son midi,
que je sens ; Et quand la nuit, guidant son cortège d’étoiles, Sur le monde endormi jette ses sombres voiles, Seul, au sein d
modèles sont : 1º la Bible, personnification de l’époque primitive du monde , pendant laquelle la poésie est lyrique ; 2º Homè
il à la secousse d’un tremblement de terre, changera toute la face du monde intellectuel. Elle se mettra à agir comme la natu
fortifiées encore lorsqu’il reste simple chantre des magnificences du monde extérieur, ou éloquent interprète des sentiments
us apparaissent agrandis, lorsque, poète sans foi, il veut aborder le monde surnaturel pour l’affirmer ou le nier, l’anéantir
s grotesques. Presque toujours chez lui on sent l’effort, la chose du monde qui nuit le plus à la force ; presque partout on
front des bataillons. Il n’est rien de plus beau ni de plus grand au monde  ; Soit qu’à Vivataubin Vivaconlud réponde, Avec s
e met dans l’onde un baiser. Elle cache et recouvre d’ombre, Loin du monde sourd et moqueur, Une lyre dans le bois sombre, U
rrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr. Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. » Et, comme il s’asseyait, il
                En criant : Liberté ! Il eût jusqu’à la mer, borne du monde antique, Balayé les turbans, et du sceptre gothiq
et amoureux de la laideur par amertume contre l’humanité ; rêvant un monde meilleur et remuant avec joie toutes les fanges d
son, ces vertiges de l’âme, ces cris de l’homme perdu dans le vide du monde , cette poignante ironie qui a l’air de se reprend
avie Aurait franchi déjà bien des monts et des flots, Et vu passer le monde en magiques tableaux ; Quand plus tard vous aurie
r inconnu qu’un village a vu naître, Qu’un cloître saint ensuite a du monde enlevé, Et qui pria vingt ans sur le même pavé. V
uleur pleines de sincérité et de poésie. Après une longue retraite du monde et des plaisirs, Musset donna un nouveau recueil
énie heureux, qui fus jadis le nôtre, Rire dont on riait d’un bout du monde à l’autre, Esprit de nos aïeux, qui te réjouissai
Dieu parle, il faut qu’on lui réponde : Le seul bien qui me reste au monde Est d’avoir quelquefois pleuré. Le Tyrol. (La
humain, plein de râles immondes ; Il respire celui que respirent les mondes . Montez, voilà l’échelle, et Dieu qui tend les br
il cave et ton front décharné, Le dégoût qui te prit des choses de ce monde , Ce mal de cœur sans fin, cette haine profonde, Q
n cœur sur un cœur attendri. Pauvre Buonarroti ! ton seul bonheur au monde Fut d’imprimer au marbre une grandeur profonde, E
                               Je les connais d’avance. Dans le grand monde il est aisé de deviner Quelle sorte de gens on re
n de paraître légers ; Certains mauvais plaisants courant toujours le monde , Devinant un repas d’une lieue à la ronde, Miséra
poète. Les Symphonies célèbrent les rapports de lame humaine avec le monde extérieur ; l’âme goûte les charmes de la créatio
us gardent encore, Sur quelques sommets préservés, Des jardins que le monde ignore Et que Dieu seul a cultivés. Là, nos fleu
supposant à lui-même une révélation mystérieuse, le poète parcourt le monde ancien et le nouveau, et principalement les régio
t saluons la croix ! » Oui, chrétiens, louez Dieu ! Devant ce cap du monde , Dont la crête s’élève à trois cents pieds sur l’
as ! de sa main cet enfant périt-il ? Le premier jour d’été, quand le monde est en joie, Voilà de son enclos quel penser le r
jambements et les inversions les moins légitimes. Les descriptions du monde équatorial, qui forment la partie la plus éclatan
n de ceux où le dialogue reproduit avec le plus de vivacité le ton du monde et le persiflage à la mode. 144. Lycée, 3e p.,
que les cieux ne roulent que pour lui, et que Dieu l’a fait le roi de monde . “Vous l’avez couronné de gloire et d’honneur, s’
59 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
par la crainte, mais par l’amour, etc. » Voilà ce que les amateurs du monde ne comprennent pas, mais ce qu’ils pourraient, né
par eux-mêmes et par leurs propres sentiments. Parce qu’ils aiment le monde , à quelles lois ne se soumettent-ils pas pour pla
ment le monde, à quelles lois ne se soumettent-ils pas pour plaire au monde  ? Qu’ils aiment Dieu comme ils aiment le monde :
ils pas pour plaire au monde ? Qu’ils aiment Dieu comme ils aiment le monde  : ils ne trouveront plus rien d’impraticable dans
oit lui-même et s’y reconnaît. Ce Jésuite connaissait parfaitement le monde et le cœur humain. Jamais Orateur ne les a peints
toire, qu’il avait raison, et que c’étaient là en effet l’homme et le monde . Le P. Bourdaloue n’était pas loin du terme de sa
etc. » 5º. Grand dans sa conduite avec les étrangers. C’était dans le monde chrétien, le pacificateur et le médiateur de tous
ant les règles de la sainteté évangélique, ou ne peut réussir dans le monde , etc. ». Les réflexions ou les sentences doivent
ce, il leur commande d’en user comme il fait lui-même pour le bien du monde  ; et il leur fait voir, en la retirant, que toute
ose de montrer « que ce qui fait les Héros, ce qui porte la gloire du monde jusqu’au comble, valeur, magnanimité, bonté natur
aisserai pas, et j’aurai même besoin pour cela de vous dire ce que le monde a admiré dans ce Prince ; mais je le dirai en Ora
idité a été à l’épreuve de toute la gloire et de toute la grandeur du monde , c’est ce qui fera le sujet de votre admiration ;
redoublement de ses services. 2º. Ce Prince, emporté par l’esprit du monde , se relâcha pendant quelque temps dans la pratiqu
il ne douta jamais de nos mystères. Au milieu même des égarements du monde , la religion se conserva dans son cœur ; et elle
60 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
s empires, ces rares évènements de l’histoire qui changent la face du monde , et dans lesquels le poète puisse faire interveni
l’inspiration revienne, il faut un autre culte, une autre société, un monde renouvelé. « L’épopée véritable des temps moderne
des bases nouvelles. La religion chrétienne, m effet, a renouvelé le monde et transformé les sentiments de l’humanité. C’est
contresens pour la poésie que d’aller puiser ses inspirations dans un monde qui n’existe plus, dans une religion qui n’est pl
dans les régions célestes où plane l’imagination du chrétien, tout un monde resplendissant de poésie, dont l’épopée peut s’ap
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
La France, marchant la première vers l’avenir immense qui attend le monde , a donné au siècle son mouvement. Ce siècle, dont
ires, et y ayant passé mes premières années, je me suis élevé dans le monde à un état d’opulence, et j’y ai acquis quelque cé
ien pendant quatre-vingts ans, mourut environné des respects des deux mondes comme un sage qui avait étendu la connaissance de
a vertu, sans un travail opiniâtre qu’il a été utile à son pays et au monde . Il mérite d’être pris pour guide par ces privilé
-les en imitation ; car c’est en préparer de semblables, et jamais le monde n’en a eu un besoin plus grand. (Portraits et not
62 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »
peut s’en servir que par les lumières qu’il donne. Dieu a fabriqué le monde comme une grande machine que sa seule sagesse pou
elque écoulement, quelque portion de cet esprit ouvrier qui a fait le monde  ? Que s’il est ainsi, qui ne voit que toute la na
le d’éteindre un si beau rayon ; et qu’ainsi notre âme, supérieure au monde et à toutes les vertus qui le composent, n’a rien
là qu’ils jettent hardiment des traits contre la sagesse qui régit le monde , se persuadant faussement que le désordre apparen
63 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
plaisir de ce commerce divin. Dieu veut être connu pour être aimé. Le monde perd à être approfondi ; il n’a rien de riant que
ve : « On ne sait (dit le philosophe) ce qui se passe dans cet autre monde dont on nous parle. Le juste meurt comme l’impie,
n’est pas une secte ; car, outre que c’est la religion universelle du monde , ce dogme n’a point eu de chef et de protecteur.
r la terre. » Ô vous, qui croyez être un amas de boue, sortez donc du monde , où vous vous trouvez seul de votre avis ; allez
de l’âme, que le triomphe du méchant, et l’oppression du juste en ce monde , cela seul m’empêcherait d’en douter. Une si choq
plus à quoi avoir recours, ni aux créatures qui lui échappent, ni au monde qui s’évanouit, ni aux hommes qui ne sauraient le
64 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
ril où il s’engageait. Il distinguait plus judicieusement qu’homme du monde entre le mal et le pis, entre le bien et le mieux
à des lumières qui le suppléent2. Il avait assez de religion pour ce monde . Il allait au bien, ou par inclination, ou par bo
s de celles même qu’il n’avait pas se conserve assez aisément dans le monde cette sorte de respect qui démêle le mépris d’ave
aires et par l’habitude au bonheur. Ce défaut a fait qu’avec l’âme du monde la moins méchante il a commis des injustices ; qu
65 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
ux que, pour être de loisir en quelque façon, il résolut de s’ôter du monde . Nous voyons par là que la mollesse, aussi bien q
qu’elles sont justes, ne sachant point si lieu les récompensera en ce monde , mais sachant seulement qu’il les approuve, y app
vieilles maladies du genre humain, et qui presque a commencé avec le monde . Interrogez là-dessus des témoins qui ne sont poi
et le vice de notre origine. Il n’est que trop vrai que la moitié du monde croit être heureuse du malheur d’autrui, et que c
seraient fâchés d’avoir ri avec lui, fût-ce de la meilleure chose du monde  ? Je vis l’autre jour sur le théâtre un de mes am
le par là. Il écouta toute la pièce avec un sérieux le plus sombre du monde  ; et tout ce qui égayait les autres ridait son fr
ant que de la faire voir au public, il l’eût trouvée la plus belle du monde . LE MARQUIS. Enfin, chevalier, tu crois défendre
ïr parler, que ces règles de l’art soient les plus grands mystères du monde  : et cependant ce ne sont que quelques observatio
emps et dans tous les lieux, et sur lesquels tous les législateurs du monde , sacrés et profanes, ont établi leurs lois, sans
ens qui peuvent nous appartenir, la royauté est le plus beau poste du monde  ; et cependant qu’on s’imagine un roi accompagné
eux. Et ceux qui font sur cela les philosophes, et qui croient que le monde est bien peu raisonnable de passer tout le jour à
r ? Il faut que je vous l’explique : faner est la plus jolie chose du monde , c’est retourner du foin en batifolant dans une p
protégez point, ne me blâmez point, et songez que c’est le garçon du monde qui aime le moins à faner, et qui est le plus ind
l’être de la mort du plus grand capitaine et du plus honnête homme du monde  ; toute la cour fut en larmes, et M. de Condom92
je ne veux point du tout être tué aujourd’hui : cela sera le mieux du monde . » Il eut à peine tourné son cheval, qu’il aperçu
ut que nous avons voulu atteindre99. La Providence divine régit le monde . Dieu tient du plus haut des cieux les rênes
pant la partie plus considérable de notre vie, nous ne tenons plus au monde que par un avenir incertain ; ah ! le présent ne
ra aux pensées sérieuses de l’avenir ? Quelle apparence de quitter le monde , dans un âge où il ne se présente rien que de pla
8, tout lui applaudit. Elle n’a point encore d’expérience des maux du monde , ni des traverses qui nous arrivent : de là vient
rs d’oublier : elles nous apprennent que toutes ces grandeurs dont le monde se glorifie, et dont l’orgueil des hommes se repa
oire infinie. Or Jésus-Christ a vaincu l’idolâtrie et attiré à lui le monde devenu chrétien. Nous devons trembler si notre fo
; mais aussi est-ce dans ce grand mystère que notre foi a triomphé du monde  : Et hæc est victoria quæ vincit mundum, fides no
t qui, expirant sur la croix, triomphe par sa croix même du prince du monde , dompte par sa croix l’orgueil du monde, érige sa
ar sa croix même du prince du monde, dompte par sa croix l’orgueil du monde , érige sa croix sur les ruines de l’idolâtrie et
e, érige sa croix sur les ruines de l’idolâtrie et de l’infidélité du monde , n’est-ce pas un homme qui meurt en Dieu, ou, si
s d’écrivains célèbres, n’eussent-ils pas pris soin d’en détromper le monde  ? Ne se fussent-ils pas inscrits contre ? et c’es
’à son seul nom, et en vue de sa croix, les plus hautes puissances du monde fléchissent les genoux et se prosternent pour lui
acle avéré et incontestable, je veux dire le triomphe de sa croix, le monde converti, le monde devenu chrétien, le monde sanc
testable, je veux dire le triomphe de sa croix, le monde converti, le monde devenu chrétien, le monde sanctifié par sa croix 
triomphe de sa croix, le monde converti, le monde devenu chrétien, le monde sanctifié par sa croix ; nous le voyons, et notre
n sa faveur, jusques à ce qu’ils aient vu le cours qu’il aura dans le monde par l’impression, ou quel sera son sort parmi les
ntinue-t-il, que ce n’est pas un livre, ou qui mérite du moins que le monde en parle. — Mais l’avez-vous lu ? — Non, dit Anth
ire194 ; il n’y a point d’autre ouvrage d’esprit si bien reçu dans le monde et si universellement goûté des honnêtes gens195,
rne en terre234… Je n’ai pas tout dit, ô Lucile, sur le miracle de ce monde visible. Savez-vous que cette distance de trente
ur les entendre marcher, et que le vulgaire ne sait pas s’ils sont au monde . Ô économie merveilleuse du hasard ! l’intelligen
etit animal relégué en un coin de cet espace immense qu’on appelle le monde , après les avoir observés, s’est fait une méthode
ne l’en dépossède pas, il est vrai, mais il s’y établit avec lui ; le monde s’accoutume à en voir faire la comparaison. Quelq
servir sans être lié à eux. Allez chercher le mérite jusqu’au bout du monde  ; d’ordinaire, il demeure modeste et reculé. La v
votre réputation que votre faveur. Il est temps que vous montriez au monde une maturité et une vigueur d’esprit proportionné
Sermon pour la fête de l’Épiphanie271. (Fragment.) Conversion du monde barbare, propagation de la foi évangélique au-del
glises autrefois fameuses : affaiblissement et corruption de l’ancien monde . Depuis que Jésus-Christ a été élevé sur la croi
aïenne et enivrée du sang des martyrs : il leur lâche la bride, et le monde en est inondé ; mais, en renversant cet empire, i
siècles ? Des régions immenses qui s’ouvrent tout à coup ; un nouveau monde inconnu à l’ancien et plus grand que lui274. Gard
hant pas la terre de ses pieds, lui qui fut si jaloux de subjuguer le monde entier, s’arrêta bien loin en deçà de vous ; mais
es larmes, et des riches qui craignent d’avoir leur consolation en ce monde  ; tout milieu entre le siècle et Jésus-Christ est
rmés soient parvenus à tout ce qu’il y a presque de plus difficile au monde , c’est-à-dire soient des orateurs, des poètes, de
s souverains aimables ; ce n’est pas même les talents glorieux que le monde admire, la valeur, la supériorité du génie, l’art
faut qu’un jour d’infirmité pour détruire le corps le plus robuste du monde . Je n’examine pas après cela si vous ne vous flat
peine vous avez vu passer. Quand vous auriez commencé à vivre avec le monde , le passé ne vous paraîtrait pas plus long ni plu
nous paraît encore si loin, et ne devoir jamais arriver. Regardez le monde tel que vous l’avez vu dans vos premières années,
ujet des louanges, des dérisions, des censures publiques ; un nouveau monde s’est élevé insensiblement, et sans que vous vous
ceux qui viendront après nous. Les âges se renouvellent, la figure du monde passe sans cesse, les morts et les vivants se rem
ns : on faisait mille crimes pour donner aux Romains tout l’argent du monde . Mais rien ne servit mieux Rome que le respect qu
s ont plus que Voltaire remué par leur génie et rempli de leur nom le monde  ; aucun n’a plus fortement agi sur son temps. Pou
seul régissez dans une paix profonde ce nombre infini de cieux et de mondes  ; rendez, rendez enfin le calme à la terre agitée
mal que l’homme fait retombe sur lui sans rien changer au système du monde , sans empêcher que l’espèce humaine elle-même ne
té de l’âme que le triomphe du méchant et l’oppression du juste en ce monde , cela seul m’empêcherait d’en douter. Une contrad
la terre ferme ; de sorte qu’ignorant tout ce qui se faisait dans le monde j’en eusse oublié l’existence, et qu’on y eût oub
quelque faible et courte réflexion sur l’instabilité des choses de ce monde , dont la surface des eaux m’offrait l’image408; m
Calis434, Conte, sur la terre et sur l’onde, Que l’honneur unique du monde C’est la reine des fleurs de lis. Quand son Henr
guerriers la flotte vagabonde Allait courre457 fortune aux orages du monde , Et déjà pour voguer abandonnait le bord, Quand l
rapports ma créance539 réponde, Rarement le soleil rend la lumière au monde , Que le premier rayon qu’il répand ici-bas N’y dé
      Que ce soit aux rives prochaines : Soyez-vous l’un à l’autre un monde toujours beau,         Toujours divers, toujours
pour elles trop profonde, Et céans beaucoup plus qu’en aucun lieu du monde  ; Les secrets les plus hauts s’y laissent concevo
urbillons. PHILAMINTE.                                       Moi, ses mondes tombants. ARMANDE. Il me tarde de voir notre asse
faut que j’en réponde ; Ce n’est plus votre fils, c’est le maître du monde . J’en dois compte, madame, à l’empire romain, Qui
rre embrasée, Rafraîchit son sein altéré ; Et pour eux le flambeau du monde Nourrit d’une chaleur féconde Le germe en ses fla
rrisse mon verger, abreuve mes troupeaux845. Là, je veux, ignorant le monde et ses travaux, Loin du superbe ennui que l’éclat
73. Arnauld d’Andilly, le père de M. de Pomponne : il avait quitté le monde à cinquante-cinq ans pour se retirer dans la soli
ir : Pline, Histoire naturelle, IX. 25. 111. À peu près l’an 4000 du monde et l’an 754 de Rome. 112. Cette première partie
te première partie est un résumé rapide et admirable de l’histoire du monde , dans lequel est adoptée la chronologie d’Usseriu
u’il vous plaira des titres superbes ; vous les pouvez porter dans le monde  : dans l’Église de Jésus-Christ, vous êtes seulem
enfin, plus récemment, un article de M. Sainte-Beuve (Revue des deux mondes , 1er juillet 1836), et l’étude publiée par M. Wal
La Bruyère peint la raison humaine telle qu’il la connaît d’après le monde qu’il a sous les yeux. Il ne veut pas peindre l’h
x cent mille fois la distance de la terre au soleil. » Revue des deux Mondes , nº du 1er novembre 1853. 236. Parvenir à… Le ve
s et demie plus brillant que notre soleil. 241. Cette marche de ces mondes errants a inspiré à M. de Lamartine une de ses pl
ue l’on pense, de quelque nature qu’il soit ; c’est là l’éloquence du monde . Il y en a une autre dans les idées mêmes et dans
brillantes conversations, et qui est relatif à Buffon (Revue des deux Mondes , numéro du 1er juin 1849) : « Dans le portrait du
leçons, a publié sur lui de nombreux articles dans la Revue des deux Mondes (1852-1856). Rappelons aussi que Châteaubriand a
teaubriand et la rêverie vaporeuse du philosophe, on sent que tout un monde social s’est brisé et n’a pu reprendre encore à l
) ; un travail de M. Antoine de Latour, publié dans la Revue des deux Mondes en 1834 ; et un article de M. Sainte-Beuve (Monit
eux attachés sur Corneille, a dit en l’imitant, Alex., II, 2 : Si le monde penchant n’a plus que cet appui, Je le plains et
et colorée de tous les détails de la vie ordinaire. » Revue des deux Mondes , 1er janvier 1831. Molière lui-même disait, à ce
 Harpe remarquait que, de son temps, Molière n’attirait pas autant de monde que nos grands tragiques, « parce que, disait-il,
eint ce qui est inhérent à la nature de l’homme ; il a su refléter le monde et la vie : de là l’intérêt continu qui le rendra
n se rappellera ce que nous dit ailleurs Boileau, qu’il était venu au monde deux ans avant Louis XIV pour célébrer la grandeu
érénice, s’adressant à Titus : N’êtes-vous dans ce trône, où tant de monde aspire, Que pour assujettir l’empereur à l’empire
ableau de la littérature au dix-huitième siècle, et la Revue des deux Mondes , 15 janvier 1838, 1er février 1839, 1er juin 1844
66 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
nt, à l’âge suivant. I. École de Marot Rien ne s’improvise ou ce monde . La Renaissance française dont l’essor fut déterm
s pour des étoiles dans le ciel ni leur maître pour un astre. Mais le monde est aux sobres et aux obstinés ; le têtu Malherbe
nné, Dieu tout puissant te doint pour t’estrener Les quatre coings du monde à gouverner, Tant pour le bien de la ronde machin
pouvez subvenir Facilement à mon cas et affaire, Et des heureux de ce monde me faire, Sans qu’aucun mal vous en puisse adveni
ien comme on s’entretenoit81 ? Vingt ans, trente ans : cela duroit un monde Au bon vieulx temps. Or’ s’est perdu ce qu’amour
’aage pleine93. Pleine de biens et vertu honorable : Puis a laissé ce monde misérable, Sans le regret qui souvent l’homme mor
, je m’en vais en une nuict profonde ; Adieu vous dy, la clarté de ce monde , Mais je suis seur que de Dieu la promesse Me don
t ciel guider. Tu y pourras recognoistre l’idee De la beauté qu’en ce monde j’adore134. (L’Olive, sonnet 113. D’un va
blé aux vents A vous, troppe legere, Qui d’aele passagere Par le monde volez, Et d’un sifflant murmure L’ombrageuse verd
ainsy leurs peres nourriciers.     Que l’homme est malheureux qui au monde se fie ! O Dieux, que veritable est la philosophi
ui n’est aprés la mort qu’une ombre de fumee.     Mais qui veut en ce monde un bon bruit aquerir Qui soit loüé de tous et ne
ar, qui d’un grand cœur S’acquit avecque nous l’entierc jouissance Du monde  ; maintenant a perdu sa puissance Et gist mort es
sa rage est redoutable, Moy qui suis le plus miserable Qui soit en ce monde vivant. Je suis ébranlé comme au vent, Je suis es
tes Comme soudains éclairs brillent étincelantes. Tous les peuples du monde ou sont de moy sujetz Ou Nature les a delà les me
empire est à moy, sa vie est en mes mains ; Je commande, monarque, au monde et aux Romains ; Je fay tout, je peux tout, je la
y : Le chemin que je cherche est de sortir d’ennuy. M’arrachant de ce monde , et delivrant la terre Et le ciel de mon corps, d
 C’est un siècle maudit. BEATRIX. Mais c’est un siecle d’or, comme le monde vit ; On a tout, on fait tout pour ce metal estra
, poème en six chants. En 1579 il donne la Sepmaine ou la Création au Monde , en sept chants ou « jours ». Dans l’intervalle i
oy359 que d’une vois faconde Je chante à nos neveus la nessance360 du monde  : O grand Dieu, donne moy que j’étale en mes vers
sens des humains369, Se rend come visible ès œuvres de ses mains… Le monde est un grand livre, où du souverain Mètre L’admir
ng qui veut joindre son onde Au demeurant des eaus qui sont dessus le monde …     Tandis la sainte Nef sur l’échine azurée375
laisser en cette terre ronde Regner ton ennemy ? N’es-tu seigneur du monde , Toy, Seigneur, qui abbas, qui blesses, qui gueri
uveront en la fosse profonde Vray ce qu’ils ont pensé une fable en ce monde . Ils languiront en vain de regret sans mercy. Vos
ien on ne peut où choisir avantage. Nous vivons à tastons, et dans ce monde icy Souvent avecq’ travail on poursuit du soucy :
re la race humaine Ont mis avecq’ les biens la fureur et la peine. Le monde est un berlan551 où tout est confondu. Tel pense
end du destin, qui, sans avoir esgard, Les faveurs et les biens en ce monde depart.     Mais puisqu’il est ainsi que le sort
. La liberté par songe en la terre est cherie. Rien n’est libre en ce monde , et chaque homme depend, Comtes, Princes, Sultans
on que changer de devoir. C’est l’arrest de nature, et personne en ce monde Ne sçauroit contrôler sa sagesse profonde.     Pu
? C’est s’affiner le goustde connoistre et de voir, Apprendre dans le monde , et lire dans la vie, D’autres secrets plus fins
ertus, leurs degrez de chaleur ; Voyez germer à l’œil les semences du monde , Allez mettre couver les poissons dedans l’onde,
ait ! ô la fausse practique ! Ce dit670 le loup fin et malicieux ; Au monde n’est rien plus pernicieux, Que le brigand ou lar
lieux va renaistre La bonne opinion des courages françois739 : Et le monde croira, s’il doit avoir un maistre, Qu’il faut qu
guerriers la flotte vagabonde Alloit courre756 fortune aux orages du monde , Et desjà pour voguer abandonnoit le bord, Quand
i disposez de la terre et de l’onde, Arbitres absolus des fortunes du monde , Vous dont les affligez implorent le secours, Fin
te une paix si profonde, Que j’ay pitié, ma sœur, de ceux qui sont au monde , Et qui sur cette arene esmeuë à tous propos Fond
re : Dans un desert austere il faut mourir et vivre, Prendre congé du monde et de tous ses plaisirs, N’avoir plus rien à soy,
nt, Sans cognoistre Paris que de nom seulement770, Et qui, bornant le monde aux bords de son domaine, Ne croit point d’autre
erre à son pouvoir rend un muet hommage, Les rois sont ses sujets, le monde est son partage ; Si l’onde est agitée, il la peu
a comblé mes souhaits, Et de l’eau du baptême effacé mes forfaits. Ce monde périssable et sa gloire frivole Est une comédie o
il songe à son malheur839. Quel plaisir a-t-il eu depuis qu’il est au monde  ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ?
pays, abandonne son trou. Sitôt qu’il fut hors de sa case : « Que le monde , dit-il, est grand et spacieux ! Voilà les Apenni
d’un enseignement : Nous y voyons premièrement Que ceux qui n’ont du monde aucune expérience Sont, aux moindres objets, frap
eur secrète, Lieux que j’aimai toujours, ne pourrai-je jamais Loin du monde et du bruit, goûter l’ombre et le frais852 ! Oh !
temps Fort propres à former l’esprit des jeunes gens ; Et l’école du monde en l’air dont il faut vivre Instruit mieux à mon
mis952. Il ne pardonne pas aux vers de la Pucelle, Et croit régler le monde au gré de sa cervelle. Jamais dans le barreau tro
t le monde ; Mais un roi l’attendoit au bout de l’univers, Par qui le monde entier a vu briser ses fers. ÉPHESTION. Votre pro
courage : Mais, seigneur, c’est bien tard s’opposer à l’orage. Si le monde penchant n’a plus que cet appui975, Je le plains,
la terre et l’onde ; Mon empire s’en est troublé, Jusqu’au centre du monde Mon trône en a tremblé. L’affreux Typhon, avec sa
ue ses fiers ennemis Se relèvent jamais de leur chute mortelle, Et du monde ébranlé par leur fureur rebelle Les fondemens son
venger se reposent sur moi : Si je perds la douceur d’être l’amour du monde , J’ai le plaisir nouveau d’en devenir l’effroi.
ce qu’il en pense quand il dit : « premier livre de la Pluralité des Mondes est la meilleure églogue qu’on nous ait donnée de
ce fut à regret que je luy dis adieu. Mais les ans m’ont changé, le monde m’importune, Et j’aurois de la peine à vivre dans
spère tout et n’appréhende rien. Mon âme, repens-toy d’avoir aimé le monde  ; Et de mes yeux fais la source d’une onde Qui to
rs de la cour ; Moi je veux, sans quitter mon aimable séjour, Loin du monde et du bruit rechercher la sagesse. Là, sans crai
l’univers n’habite plus de foi. Daphnis trompeur ! Homme qui vive au monde Ne m’éprendra d’une flamme féconde1020. (Hardy,
elé le vers « solitaire » : Le strident de Neptune est le sceptre du monde auquel on peut ajouter celui-ci qu’on a souvent
s liens de son iniquité ! Que deviendront alors, répondez, grands du monde , Que deviendront ces biens où votre espoir se fon
es ; Mais on ne peut souffrir ces bruyans téméraires, Sur la scène du monde ardens à s’étaler. Veux-tu te faire acteur ? on v
prit piquant les « tracasseries de couvent » et les « tracasseries du monde  ». Il avait vu et saisi finement les unes et les
souffrir cette humeur vagabonde, Et vous ferez tout seul le voyage du monde . (Le Méchant, II, 1.) II Cléon, Flori
 ; Et je ne vous fais pas un fort grand sacrifice En m’éloignant d’un monde à qui je rends justice. Tout ce qu’on est forcé d
. L’agrément couvre tout, il rend tout légitime : Aujourd’hui dans le monde on ne connoît qu’un crime, C’est l’ennui ; pour l
e, de race savoisienne. Il a une physionomie très personnelle dans le monde des lettres au xviiie  siècle. Mélange de force e
ert ! dans une paix profonde, Je n’entends plus mugir les tempêtes du monde . Le monde a disparu, le temps s’est arrêté. Comme
une paix profonde, Je n’entends plus mugir les tempêtes du monde. Le monde a disparu, le temps s’est arrêté. Commences-tu po
imaux… Voyez, messieurs, comme ils sont beaux ! Voyez la naissance du monde  ; Voyez1154… » Les spectateurs, dans une nuit pro
onnerre inutile ; Et d’ailes et de faulx dépouillé désormais, Sur les mondes détruits le Temps dort immobile. Ses Adieux à la
ids le balance sur l’onde ; Son vaste sein reçoit tous les trésors du monde  ; La foudre arme ses flancs : géant audacieux, Sa
lle nuit. Accours, grande nature, ô mère du génie ; Accours, reine du monde , éternelle Uranie, Soit que tes pas divins sur l’
ortelles1226 ; D’abord le roi divin, et l’Olympe, et les cieux, Et le monde , ébranlés d’un signe de ses yeux1227 ; Et les die
de sur la mort de J.-B. Rousseau1252 Quand le premier chantre du monde Expira sur les bords glacés Où l’Hèbre effrayé da
lante course, De ses feux, par degrés, verra tarir la source ; Et des mondes vieillis les ressorts s’useront. Ainsi que les ro
n âme immortelle, aux siècles échappée, Ne sera point frappée, Et des mondes brisés foulera le tombeau… Si je devois, un jour
mplit l’air de sa voix : « Dispensateur du jour, brillant flambeau du monde , etc.1271 » (Roucher, Les Mois, Mars.) XI
tes d’un recueil annuel, la Muse française. Rien ne s’improvise en ce monde . La révolution poétique qui allait se faire, et d
nt des néo-grecs, dont la muse parcourt et peint tous les paysages du monde . Le public français demande à un Français de parl
s peuples entraînés, tels que les flots qui roulent, Disparaissent du monde , et les peuples nouveaux Iront presser les rangs
t souriant, le début des Enfants de la France est vibrant : Reine du monde , ô France ! ô ma patrie ! Soulève enfin ton front
rois : leur haine, en maux féconde, Enfante la discorde et divise le monde .     J’ai tout dit. C’est à vous, ma sœur, de nou
Roule à peine à la plage une lame plaintive. On dirait, en voyant ce monde sans échos, Où l’oreille jouit d’un magnifique re
nce, Que l’on contemple en songe, à travers le passé, Le fantôme d’un monde où la vie a cessé ! Seulement, dans les troncs de
harmonieuses voix, Comme pour attester, dans leur cime sonore, Que le monde assoupi palpite et vit encore. (Ibid., II. — 4 
x.) Le cri de l’âme Quand le souffle divin qui flotte sur le monde S’arrête sur mon âme ouverte au moindre vent, Et
ouvrir le sillon le guide au bout du champ. Ô travail, sainte loi du monde , Ton mystère va s’accomplir ; Pour rendre la glèb
ue éclatante et profonde S’entr’ouvrit, et l’on vit se dresser sur le monde L’homme prédestiné, Et les peuples béants ne pure
qui savait comme on fonde, Eut, à coups de cognée, à peu près fait le monde Selon le songe qu’il rêvait ; Quand tout fut pré
nt dans sa cage inféconde1353, Le portrait d’un enfant et la carte du monde , Tout son génie et tout son cœur ! Le soir, quan
urd’hui glacée, Seul être qui pouvais distraire sa pensée Du trône du monde perdu ! V Tous deux sont morts. — Seigneu
scur. Tout dérive et s’en va sous l’onde, Rois au berceau, maîtres du monde , Le front chauve et la tête blonde, Grand et peti
rrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr. Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. » Et, comme il s’asseyait, il
atal1372, Sans enfreindre jamais la céleste défense ; Et la beauté du monde attestait son enfance : Tout suivait sa loi douce
ire à mêler, à briser sur son onde Les membres arrachés au cadavre du monde . (Ibid., II.) Le Highlander1374 Quelq
rendre, en des vers brillants et purs, la fraîcheur et le parfum à ce monde de divinités et d’allégories dont la poésie antiq
ces étrangères, Cet or, ces voluptés, ces belles passagères, Tout ce monde enchanté de la saison des bains1404, Qui s’en va
rs perdus, dans tes peines passées ; Partons, dans un baiser, pour un monde inconnu. Éveillons au hasard les échos de ta vie,
souffert. C’est une dure loi, mais une loi suprême, Vieille comme le monde et la fatalité, Qu’il nous faut du malheur recevo
mme si fier en sa naïveté, Quel grand et vrai savoir des choses de ce monde , Quelle mâle gaîté, si triste et si profonde, Que
t s’étend alentour. Alors les vibrations de la cloche qui tinte D’un monde aérien semblent la voix éteinte Qui par le vent p
un monde aérien semblent la voix éteinte Qui par le vent portée en ce monde parvient ; Et le poète, assis près des fleurs su
t, la croupe en mouvement, Sur ses jarrets dressée, elle effrayait le monde Du bruit de son hennissement. Tu parus ; et, sitô
leil j’ai marché ; Dans l’éther créateur je me baigne à mon aise ; Le monde où j’aspirais, mes deux pieds l’ont touché. J’ai
le contact de leur grandeur paisible, J’ai mieux senti mon âme et le monde invisible ; J’ai plus adoré Dieu, plus exécré le
de son œuvre, œuvre d’inspiration sincère, œuvre de bonne foi. Le monde sous-marin Qui de vous n’a perdu souvent de l
s doux que ce recueillement ? Au cœur le plus troublé des tumultes du monde Rien vaut-il cette paix solennelle et profonde ?
oir sur qui l’homme se fonde, Et n’épargne pas ceux qui gouvernent le monde  ; Il les trompe, et les perd dans de mauvais chem
llions marche vers l’unité. Il sait que de lui seul dépend le sort du monde Et que l’œuvre des rois sans lui n’est pas fécond
… La République est un robuste enfant, Messieurs ; elle est venue au monde en triomphant. Sous le feu des canons nos jeunes
on pour appui ; la France pour levier, Nous ne soulevons pas encor le monde entier !     Messieurs, si ma parole a votre conf
besoin d’admirer. Parlez-moi, Barbaroux, de cette lutte immense D’un monde qui finit, d’un monde qui commence1514 ; De ces é
lez-moi, Barbaroux, de cette lutte immense D’un monde qui finit, d’un monde qui commence1514 ; De ces événements en trois ans
és ne se sont pas ouverts ; Eux punis, nous pourrons faire admirer au monde La mère des vertus, la liberté féconde. (Ibid.,
de. (Ibid., III, 1. — Calmann Lévy, éditeur.) La pluralité des mondes GALILÉE, seul dans son cabinet, à Florence. N
deau de lunes, Jupiter1526. Mais, astre souverain, centre de tous ces mondes , Par-delà ton empire aux limites profondes, Des m
comme toi, leurs immenses cratères1527, Font mouvoir, comme toi, des mondes planétaires, Qui tournent autour d’eux, qui compo
34 ; Et, comme un marbre noir sur la tombe jeté, La nuit enveloppa le monde épouvanté ! Le peuple, amoncelé sur les pentes fa
r le courant de l’onde. Ils passent en chantant loin des bords, et le monde Ne connaît, rien d’eux que leur voix. 124. Riv
comme Ronsard, aboutit à s’écrier : Qu’heureux est le mortel qui, du monde ignoré, Vit content de lui-même en un coin retiré
l’onde, Et me semble que le Jour Et l’Amour Comme enfans naissent, au monde . (Amours, livre II, chanson.) 248. Bigarrer
Si Bacchus retournoit au manoir Plutonique, Il ne voudroit Eschyle au monde redonner, Il te choisiroit seul, qui peux estonne
t un bonheur dont la juste raison Promet à votre front la couronne du monde . Mais qu’en de si beaux faicts vous m’ayez pour t
enoit au plus grand appareil Qu’il soit jamais venu pour esclairer le monde  ; Quand la jeune Phylis au visage riant Sortant
gage tragique de Corneille ! Par exemple : Pourra prêter l’épaule au monde chancelant. (Pompée, I, 1.) Et que de sa vict
du xve  siècle). 844. Quel émerveillement du rat, quelle largeur du monde dans ces deux vers ! Même solennité dans le langa
e. Le 4e est le « sieur Pierre Corneille, premier poète dramatique du monde  ; deux mille livres ». Le 10e est Molière « excel
e à son ambition… 975. Pompée, I, 1 : Pourra prêter l’épaule au monde chancelant. 976. Pompée, III, 2 : Elle (Rom
les savants : Mais s’il demande à quel employ Tu m’as occupé dans le monde , Et quels biens j’ai reçus de toy, Que veux-tu qu
morimur, finisquo ab origine pendet. Cf. Mairet : Il faut sortir du monde où nous naissons pour vivre Et vivons pour mourir
le retour. Tant que sa faveur vous seconde, Vous êtes les maîtres du monde , Votre gloire nous éblouit ; Mais, au moindre rev
ie à la matière, Et dispense les jours, les saisons et les ans, À des mondes divers autour de lui flottans. Ces astres, asserv
nage, et que Dieu seul embrasse, Sont des soleils sans nombre, et des mondes sans fin Dans cet abîme immense il leur ouvre un
double privilège D’être au collège un bel esprit mondain, Et dans le monde un homme de collège. Il demande au ciel de lui p
l a la vie de campagne qui plaît à sa vieillesse, et il ira plus « le monde où l’on s’ennuie » (il y revient sans cesse), le
ira plus « le monde où l’on s’ennuie » (il y revient sans cesse), le monde où, a la ville, on s’agite dans le vide. Ce monde
ent sans cesse), le monde où, a la ville, on s’agite dans le vide. Ce monde il l’avait pratiqué, animé, amusé. Mais tous ces
La vie de Paris et de Versailles) de Ce tourbillon qu’on appelle le Monde … : Après dîné l’indolente Glycère Sort pour sorti
si courts ? Mais que ferai-je ? où fuir loin de moi-même ? Il faut du monde , on le condamne, on l’aime, On ne peut vivre avec
ux, de ce talent facile et riant, que tout favorisa à souhait dans le monde et dans ta vie, mais qui ne put empêcher un jour
aubriand (Odes, IV, 6) : Malheur à l’enfant de la terre Qui, dans ce monde injuste et vain, Porte en son âme solitaire Un ra
es « ailes de flamme », à travers Tous les champs du possible et les mondes de l’âme. (Orientales, XXXIV.) soit un chêne q
s les temps qu’il n’étoit pas en public. Jamais depuis qu’il étoit au monde il ne s’étoit familiarisé qu’avec elle. » (Saint-
uvre et grandit sans fin l’espace illimité ; Là l’infini. Le bruit du monde s’y vient taire : Nous n’y retrouvons plus nul éc
ns ses îles, il barrait le fleuve d’où son commerce se répand dans le monde . 1349. Ainsi le veut la rime, mais non l’histoir
ues, mais d’où son âme s’élève très haut « ad excelsa », l’œil sur le monde et sur l’homme, le cœur vibrant. Lamartine monte
contemple, ému, cette fête éternelle. Que le ciel rayonnant donne au monde la nuit ! (Les Feuilles d’automne, XXI.) Au se
ie II), l’épopée du ver, du ver qui répond aux « sept merveilles » du monde  : je vous tue, et qui se tait devant l’âme qui lu
uma la flamme des soleils et d’un coup de sa main fit rouler tous les mondes . » (Voyage en Amérique.) On remarquera un vers, e
ivé à la montagne, dans le calme des hautes solitudes, planant sur le monde enfiévré de mouvement et de bruit, le poète est à
us la rêverie errante, vagabonde, Livre a vos favoris la nature et le monde  ; Par vous mon âme, au gré de ses illusions, Vole
énie heureux, qui fut jadis le notre, Rire dont on riait d’un bout du monde à l’autre. Esprit de nos aïeux, qui te réjouissai
r de Rome en 1633 est intitulé : Quatre dialogues sur les systèmes du monde de Ptolémée et de Copernic, in-4°, Florence, 1632
l sont nées : Leur rayon vient à nous sur des millions d’années : Des mondes que peut seul peser l’esprit de Dieu Elles sont l
les absorbe en ses ondes Comme des grains de sable ; et chacun de ces mondes Est lui-même un milieu pour des mondes pareils, A
ns de sable ; et chacun de ces mondes Est lui-même un milieu pour des mondes pareils, Ayant ainsi que nous leur lune et leurs
nature septentrionale à la suite des tableaux frais ou éclatante des mondes asiatique et africain, pour faire apprécier la ri
67 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
aphrase d’un psaume 2 N’espérons plus, mon âme, aux promesses du monde  ; Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde3
l ne connaît point de lois. Allez, fléaux de France, et les pestes du monde  ; Jamais un seul de vous ne reverra mon onde :   
ti lui disait un jour : « Je veux vous montrer les plus beaux vers du monde , que vous n’avez point vus. — Pardonnez-moi, mada
madame, répondit-il, je les ai vus ; car s’ils sont les plus beaux du monde , il faut nécessairement que ce soit moi qui les a
68 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
e sacrée est en général l’histoire de la religion depuis l’origine du monde jusqu’à nos jours. Nous y voyons dans une suite d
e comprend tous les siècles qui se sont écoulés depuis la création du monde , jusqu’à la publication de l’Évangile, Les livres
nations ; une suite de prophéties qui se sont vérifiées à la face du monde entier ; tout annonce dans les saintes Écritures
e maintenir. Ces hommes de la lie du peuple se partagent néanmoins le monde entier, et vont prêcher une religion, à laquelle
bornes de sa juridiction, son autorité à laquelle tous les fidèles du monde doivent être soumis en ce qui concerne purement l
e la terre, sont la matière de l’histoire civile. Si elle embrasse le monde entier et tous les siècles qui se sont écoulés ju
elle est universelle. Si elle n’embrasse qu’une des quatre parties du monde , un royaume, une province, une ville, un événemen
et en histoire moderne. L’histoire ancienne commence à la création du monde , et finit, suivant quelques-uns, à la naissance d
ux dessiné, le plus énergique, le plus vrai de tous les événements du monde , et du caractère des divers peuples. Il expose da
69 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
e, l’homme d’affaires et l’homme d’État dans les conseils, l’homme du monde dans un cercle ou dans un salon, tous ont besoin
r la liberté ; Malheureux, il aspire à la félicité. Il veut sonder le monde , et son œil est débile ; Il veut aimer toujours :
age. Aristote prouve ainsi que le centre de la terre est le centre du monde  : La nature des choses pesantes est de tendre au
du monde : La nature des choses pesantes est de tendre au centre du monde  ; or l’expérience nous fait voir que les choses p
t au centre de la terre ; donc le centre de la terre est le centre du monde . Comment Aristote sait-il que les choses pesante
Comment Aristote sait-il que les choses pesantes tendent au centre du monde  ? En supposant que le centre de la terre est le c
re du monde ? En supposant que le centre de la terre est le centre du monde , c’est-à-dire en supposant pour vrai ce qui est e
, par-dessus tout, le nom que je porte, ce nom qui est grand comme le monde , le nom de catholique. 109. Relativement aux aud
euil, étaler à vos yeux l’image flatteuse des faveurs et des joies du monde  ! § II. Des précautions oratoires11. 112.
l leur commande d’en user, comme il le fait lui-même, pour le bien du monde  ; et il leur fait voir, en la retirant, que toute
ours pour la profession religieuse de la comtesse d’Egmont : Dans le monde distingué qui m’écoute, il est un monde qui vous
comtesse d’Egmont : Dans le monde distingué qui m’écoute, il est un monde qui vous condamne ; il est un monde qui vous plai
distingué qui m’écoute, il est un monde qui vous condamne ; il est un monde qui vous plaint ; il est un monde qui vous regret
monde qui vous condamne ; il est un monde qui vous plaint ; il est un monde qui vous regrette. — Il est un monde qui vous con
onde qui vous plaint ; il est un monde qui vous regrette. — Il est un monde qui vous condamne, et c’est un monde injuste que
e qui vous regrette. — Il est un monde qui vous condamne, et c’est un monde injuste que je dois confondre ; il est un monde q
condamne, et c’est un monde injuste que je dois confondre ; il est un monde qui vous plaint, et c’est un monde aveugle que je
que je dois confondre ; il est un monde qui vous plaint, et c’est un monde aveugle que je dois éclairer ; il est un monde qu
us plaint, et c’est un monde aveugle que je dois éclairer ; il est un monde qui vous regrette, et c’est un monde, ami de la v
que je dois éclairer ; il est un monde qui vous regrette, et c’est un monde , ami de la vertu, que je dois consoler. Voilà ce
de Sales, de faire ce que Jésus-Christ lui-même est venu faire en ce monde . Or il est venu pour que les pécheurs morts à l’i
lir son sujet, il exalte magnifiquement ce que fut son héros selon le monde , et que, pour remplir son ministère, il termine t
on talent aux causes justes et aux intérêts légitimes, exerce dans le monde une espèce de sacerdoce ; sa voix est considérée
. Le soldat s’excusa ; il avait eu trop à faire depuis qu’il était au monde pour s’occuper de cette question. « Quoi ! reprit
 ! un million de péchés cesseraient aujourd’hui d’être péchés ; et le monde , sans grâce et sans pénitence, se trouverait déch
comme on dit, une proie mysienne, tandis qu’il y avait encore dans le monde des Athéniens dignes de ce nom, je l’accorde, nou
aut de la céleste gloire un œil de mépris sur toutes les choses de ce monde , sur ce qu’on appelle ses richesses, sur ses dign
ondamnés à des jours incertains et périssables. Telle est la scène du monde  : nous sortons du néant pour vivre ; à peine entr
s le connaître, est celui que je vous annonce : Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui est dans le monde, le Seigneur du
vous annonce : Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui est dans le monde , le Seigneur du ciel et de la terre, qui n’habite
t en tous lieux pénitence, Parce qu’il a établi un juge pour juger le monde selon la justice par celui qu’il a destiné à en ê
nes révérait le plus parmi les grands hommes. Platon avait dit que le monde était l’ouvrage des dieux ; Euripide, que Dieu ét
ous assistons à un spectacle nouveau dans l’histoire, nouveau dans le monde . Le monde a-t-il jamais vu, si ce n’est aujourd’h
ons à un spectacle nouveau dans l’histoire, nouveau dans le monde. Le monde a-t-il jamais vu, si ce n’est aujourd’hui, qu’on
avant le christianisme, il n’y a pas eu de peuples civilisés dans le monde , pas même un seul. Pas un seul, Messieurs ; je di
e plus que le vernis de la civilisation. Le christianisme civilise le monde  ; il l’a civilisé par trois moyens : en faisant d
lice vous paraîtra comme un véritable sacerdoce. Que deviendraient le monde , la civilisation, l’Europe, s’il n’y avait ni prê
nostra. » — « La véritable victoire, celle qui met sous nos pieds le monde entier, c’est notre foi. » Jouissez, prince, de c
hins harmonieux. Il foule à ses pieds la poussière des siècles et des mondes , et de sa verge prophétique, il chasse devant lui
n. Avant tout, il faut intéresser, c’est la condition du bien. Le monde veut qu’on l’intéresse : il est peut-être exigean
iques sermons, je voudrais bien qu’on m’apprît aussi à faire venir le monde les écouter… » Voilà le but : se faire écouter. P
Tout le monde ne comprend pas une belle démonstration, mais tout le : monde comprend un beau sentiment. En résumé, le discour
la perpétuité et l’uniformité, c’est-à-dire qu’aussi ancienne que le monde , elle s’est conservée jusqu’à nos jours sans alté
fond d’un impénétrable tombeau par le seul être qui nous connaisse au monde , le seul qui puisse nous faire entendre la parole
tution catholique, garanties par la mission du prêtre, ont apporté au monde plus de paix, plus de joies, plus de changements
d’interdire à l’orateur l’amour de la gloire, surtout aux orateurs du monde  ! L’homme encore jeune a besoin de cet aiguillon,
x lieux qu’il traverse en courant. Il fait la revue de l’Europe et du monde . Son armée n’est point une simple armée. C’est la
victime ?… Pour moi, j’avoue que dans les annales de la France et du monde , je ne sais rien, je n’imagine rien de plus saisi
rez trouvé la main du Tout-Puissant qui soutient, depuis l’origine du monde , ce grand. et majestueux édifice toujours affermi
’être de la perte du plus grand capitaine et du plus honnête homme du monde  ; toute la cour en fut en larmes ; on était près
je ne veux point du tout être tué aujourd’hui, cela sera le mieux du monde .” Il eut à peine tourné son cheval, qu’il aperçut
70 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Henri IV, 1553-1610 » pp. -
oi qui fait fi de la rhétorique, porte l’épée au côté, sait mener son monde et le ranger à l’obéissance, est passé maître dan
sion et promptitude merveilleuse du prince « le plus madré qui fût au monde . » On ne saurait contester les services qu’il ren
quelque chose de mal, saichant bien par moy-mesme qu’il n’y a rien au monde qui lui face plus de profict que cela ; ce que je
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
e, aussi litigieuse qu’impérissable, a dominé son siècle et rempli le monde , il faut tenir un milieu entre ceux qui l’exalten
umées à être le premier mobile des tragédies, comme vous l’êtes de ce monde . Il faut que vous soyez amoureuses comme des foll
ettres font grand bruit de toutes ces petites querelles ; le reste du monde ou les ignore ou en rit. De toutes les amertumes
mis que par de célèbres ignorants. Ce qui fait et fera toujours de ce monde une vallée de larmes, c’est l’insatiable cupidité
ue les travaux de l’Académie française sont exposés aux yeux du grand monde , et que les autres sont voilés. Chaque Français c
sse propre. Il est plus difficile de se détromper des illusions de ce monde , et des sentiments qui nous y attachent jusqu’au
pprenaient à se défendre au dedans. « Charles se croyait le maître du monde dans les déserts de la Pologne, où il errait, et
1. Kœnig eut avec Maupertuis une querelle qui fit sensation dans le monde savant : il s’agissait du Principium minimæ quant
menton. Vous écrivez de votre main et avec la plus jolie écriture du monde , et moi je puis dicter à peine. » Ce mourant, qu
t l’individu le plus ratatiné et le plus souffrant de ce meilleur des mondes . Je ferais vraiment une belle figure au milieu de
72 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
est chose de convention et de mince valeur. Si nous étions autres, le monde extérieur nous affecterait autrement, et les règl
Selon lui, le beau n’a qu’un type, le laid en a mille ; selon lui, le monde réel comme le monde idéal, le christianisme comme
’a qu’un type, le laid en a mille ; selon lui, le monde réel comme le monde idéal, le christianisme comme la création, allien
uez en effet. L’orateur commence par isoler ses auditeurs du reste du monde , et quand, debout au milieu d’eux, il a ainsi con
es. Ce sont elles qui vont nous occuper. 36. J’ai vu les annales du monde et l’encyclopédie de toutes les sciences renfermé
73 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
timent qu’on éprouve en entrant dans ces forêts aussi vieilles que le monde , et qui seules donnent une idée de la création te
aumières : on dirait qu’aucune nation n’a osé succéder aux maîtres du monde dans leur terre natale, et que les champs sont te
a solitude, le beau spectacle d’une nuit parmi les déserts du nouveau monde . Une heure après le coucher du soleil, la lune se
le courant de l’onde, ils passent en chantant loin des bords ; et le monde ne connaît rien d’eux que leurs voix. » 2. Écri
issions posséder les choses que nous souhaitons. Partant, dans ce bas monde , où personne ne jouit de rien, où on ne vit que d
74 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
affectées de même à l’égard de l’événement qui rassemblait là tant de monde , elles se mirent à en deviser tout bas ensemble d
e deux draps, demi-éveillé et tout ébahi, très-long à reconnaître son monde qu’il regardait fixement l’un après l’autre, et q
dame la duchesse de Berry se retirassent dans leur appartement, et le monde , de celui de madame la duchesse de Bourgogne. Cet
t qu’on ne tient que de l’usage de la meilleure compagnie et du grand monde , qui se trouvait répandu de soi-même dans toutes
moi, la simplicité du serpent, tel qu’il était dans le premier âge du monde , lorsqu’il avait de la candeur, du bonheur et de
75 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
sûr, un livre amusant, ennuyeux, etc., un sillon de feu, l’enfance du monde , le poids des années, la faux du Temps. Les exemp
neur, de piété profonde, Et qui veut rendre à Dieu ce qu’il a pris au monde . Et plus loin : Je le déclare donc : Quinault e
ouraient ensemble. Voltaire, La Henriade.   S’il y a une occasion au monde où l’Âme pleine d’elle-même soit en danger d’oubl
es hommes, et, rempli de gloire en lui-même, remplit tout le reste du monde d’amour, d’admiration ou de frayeur. Les dehors m
qui sont autant de soleils immenses, attachés chacun à une espèce de monde nouveau qu’ils éclairent ? Quel est l’ouvrier don
’avoir remporté deux victoires ? Mais j’ai, dit-on, perdu beaucoup de monde dans le dernier combat. Peut-on donc livrer des b
hassé les ennemis de votre territoire, que je leur ai tué beaucoup de monde dans deux combats, que j’ai forcé les débris de l
nt est tiré des exhortations de l’abbé Poulle sur l’aumône : Dans le monde , dans ce séjour où l’intérêt est si vif, l’ambiti
int les peuples. La justice outragée veille dans les cours. Maître du monde , tu peux ni ordonner de mourir, mais non de t’est
s l’Essai sur l’astronomie, de M. de Fontanes : il est intitulé : les Mondes . Un des bons exemples de cette figure, est le Mon
us à qui il doit désormais accorder sa confiance. Lectures. — 1° Les Mondes . Vol. II, nº 60. — 2° Incertitude d’Auguste. Vol.
irai-je au nom si un fils qui frémit et qui t’aime  Qui te préfère au monde et Rome seule à toi, Ne me rebute pas. Voltaire,
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
s qu’on passe en tête-à-tête avec cet athlète, ce héros, ce martyr du monde moral et invisible1. L’imagination Ne dir
la perte de la gravité de notre sénateur. Le plus grand philosophe du monde , sur une planche plus large qu’il ne faut, s’il y
s robes trop amples de quatre parties3, jamais ils n’auraient dupé le monde , qui ne peut résister à cette montre4 si authenti
r. » 3. Pascal dit ailleurs : « L’esprit de ce souverain juge du monde n’est pas si indépendant, qu’il ne soit sujet à ê
77 (1873) Principes de rhétorique française
chose et à chacun comme la raison et la vérité le demandent. Dans le monde grec et romain, le discours était le plus puissan
on maître des langues comme la meilleure et la pire chose qui soit au monde  : l’art qui forme l’orateur et l’écrivain porte a
et dans les règles de la rhétorique, le savant, le poëte ; l’homme du monde peuvent et doivent venir puiser les prescriptions
ine d’Angleterre, les paroles de David : Instruisez-vous, arbitres du monde . Il traite à la fois du beau et de l’utile ; il v
ncère ont un parfum et un charme indéfinissables que tout l’esprit du monde ne saurait donner. Elle se range à l’avis de Socr
en fut jamais et qui fait honte aux Chrétiens, à qui un Dieu venu au monde pour pacifier toutes choses, n’a pu inspirer la c
ion générale : N’en déplaise à ces fous nommés sages de Grèce, En ce monde il n’est point de parfaite sagesse : Tous les hom
tres liaisons de charité et de justice qui Font, même selon l’idée du monde , ce qui s’appelle l’homme d’honneur. Enfin toute
fera paraître un de ces exemples redoutables qui étalent aux yeux du monde sa vanité tout entière. Vous verrez dans une seul
ilà les enseignements que Dieu donne aux rois : ainsi fait-il voir au monde le néant de ses pompes et de ses grandeurs. Enfi
qui y préside. Mais il prétend raisonner tout autrement à l’égard du monde entier, et il veut que, sans Providence, sans pru
ur secrète, Lieux que j’aimai toujours, ne pourrai-je jamais, Loin du monde et du bruit, goûter l’ombre et le frais ? Oh ! qu
t surtout aux rapports avec une certaine classe de lecteurs ; dans le monde , avant tout, il faut plaire, et les conseils les
apostrophe des Juifs à Jésus-Christ est le cri constant des hommes du monde . Il faut donc en tenir compte pour réussir ; car
res passionnés et les êtres raisonnables, ne se reproduit pas dans le monde réel avec une parfaite exactitude ; tous les homm
ides : Messieurs, quand je regarde avec exactitude, L’inconstance du monde et sa vicissitude, Lorsque je vois parmi tant d’h
fixe et tant d’astres errants. ou bien : Avant donc La naissance du monde et sa création, Le monde, l’univers, tout, la nat
ants. ou bien : Avant donc La naissance du monde et sa création, Le monde , l’univers, tout, la nature entière Etait ensevel
z sans le connaître, c’est lui que je vous annonce. Dieu, créateur du monde et de tout ce qui est dans le monde,   Dieu, maît
e vous annonce. Dieu, créateur du monde et de tout ce qui est dans le monde ,   Dieu, maître du ciel et de la terre, n’habite
ître toute l’étendue de sa puissance : ce sera la première partie. Le monde jusqu’à présent n’a regardé ce mystère que comme
fera, paraître un de ces exemples redoutables qui étalent aux yeux du monde sa vanité tout entière » présente de la reine d’A
nsée Que ce soit un effet d’une âme intéressée ; Tous les biens de ce monde ont pour moi peu d’appas. Le moyen de combattre
ieux les plaisirs des sens et les biens qui viennent des hommes et du monde . Il fait un dénombrement imparfait, car il, oubli
e culte et de dévouement. Pourquoi se dire avec amertume que, dans le monde constitué comme il est, il n’y a pas d’air pour t
rendre ce témoignage, qui de ma part ne sera pas suspect : il y a au monde quelque chose qui vaut mieux que les jouissances
un de ces esprits remuants et audacieux qui sont nés pour changer le monde . — Massillon nomme la cour qui l’écoute : Cette a
illon nomme la cour qui l’écoute : Cette assemblée la plus auguste du monde . Les épithètes de circonstance sont les meilleur
ême pensée : Un enfant souffrant, dénué de tout, destiné à sauver le monde , naissait sur la paille, par une froide nuit d’hi
le, débile, souffrant et dénué de tout, un enfant destiné à sauver le monde . Cette inversion a l’avantage de rompre la monot
tes débile, souffrant et dénué de tout, un enfant destiné à sauver le monde . Ces exemples suffisent pour faire comprendre l’
es Stances à l’Eternité : N’espérons plus, mon âme, aux promesses du monde  ! * Quittons ces vanités ; lassons-nous de les
ir les poissons, mais il les prend et les fait mourir,    Fénelon Le monde est comme l’Océan ; les tempêtes qui l’agitent, l
prendront une croix de bois : c’est une croix de bois qui a sauvé le monde .    Monlosier. Boileau se plaint avec esprit du
briand, décrivant le spectacle de la nuit dans les déserts du nouveau monde , au lieu de la lune dit : La reine des nuits mont
action de Dieu sur la vie des princes par son autorité suprême sur le monde . Essayons d’échanger ces périphrases l’une pour l
neur, de piété profonde, Et qui veut rendre à Dieu ce qu’il a pris au monde . 6. De l’ ironie. — L’ironie ou antiphrase est
tre bien connue de Mme de Sévigné : Je vais vous marquer la chose du monde la plus étonnante, la plus surprenante, la plus m
e, etc. La métaphore a pour effet de donner la vie et le mouvement du monde physique même aux choses et aux faits du monde mo
vie et le mouvement du monde physique même aux choses et aux faits du monde moral. Grâce à elle tout prend un corps, un visag
, par exemple, Racan qui dit : Nous avons, assez vu sur la mer de ce monde Errer au gré des vents notre nef vagabonde ; Il e
où les plus sublimes vérités étaient annoncées hautement pour tout te monde , où tes plus pures leçons de la morale étaient re
transporte ses désirs de la terre au ciel, là on perd tout le goût du monde . Bossuet. Je l’évite partout, partout il me
que je désire de te voir tranquille et contente (correction). Va, le monde n’est pas injuste : le tort reste à celui qui l’a
endre en mauvaise part,…       Nicole. Il n’est personne dans le monde si bien lié avec nous de société et de bienveilla
ste, quel pompeux spectacle Frappe mes yeux épouvantés ! Un nouveau monde vient d’éclore : L’univers se reforme encore Dams
ophonie : Non il n’est rien que Nanine n’honore. Pourquoi ce roi du monde et si libre et si sage Subit-il si souvent un si
une nation trop accoutumée à se regarder comme la plus spirituelle du monde . Buffon a dit à ce sujet : Rien n’est plus oppos
eligieuses, a écrit ces vers magnifiques : L’Éternel est son nom, le monde est son ouvrage ; Il entend les soupirs de l’humb
r la ravir hors d’elle-même ; pour l’enlever au-dessus des limites du monde terrestre, pour l’identifier un moment avec l’inf
ment dite comprend toutes les compositions relatives aux questions du monde moral. Elles peuvent se classer en quatre groupes
éflexion,, comme propres à expliquer toutes choses. Dieu, l’âme et le monde sont les objets des spéculations philosophiques.
rique est restée dans l’enseignement traditionnel de notre pays et du monde civilisé. Et c’est à bon droit, parce que le seul
la source féconde, Oui, l’homme aux yeux de l’homme est l’ornement du monde  ; Les lieux les plus riants sans lui nous touchen
Nerva est ce prince nécessaire au salut de l’empire et au bonheur du monde , et il exhorte les soldats à le faire empereur. C
s si vous me déchirez le sein ? C’est donc en vain que j’ai vaincu le monde , si je ne puis reposer après cinq cents ans de gu
force de vaincre les barbares, et vous reculerez jusqu’aux bornes du monde les frontières de l’empire éternel !… » « Romains
écider du sort de la terre ; ce sage, digne de commander à vous et au monde , s’appelle Nerva.,.. » Il parlait, et leur fureur
Tanais répètent le nom de Nerva. C’est ainsi que l’éloquence donna au monde Nerva, Trajan, les Antonins. 7. Du dialogue. — 
s ; puis il a enchâssé dans son avant-propos, le plus agréablement du monde , l’histoire d’Artémise sur les cendres de, son ép
ur le front pour penser à la mort et pour se détacher des plaisirs du monde  ? N’y avait-il point d’autre texte à prendre dans
relatives à la description et au tableau peuvent être transportées du monde physique au monde moral : les moyens sont les mêm
cription et au tableau peuvent être transportées du monde physique au monde moral : les moyens sont les mêmes ; ils réclament
dire de devenir le maître de son pays. Alexandre a voulu conquérir le monde connu : César, dans cette Rome qui a presque conq
l’instar des dieux d’Homère, il veut arriver en quatre.pas au bout du monde . Penché sur le monde, d’une main il terrasse les
Homère, il veut arriver en quatre.pas au bout du monde. Penché sur le monde , d’une main il terrasse les rois, de l’autre il a
de la folie des Athéniens ; après tout, content de sa journée, car le monde ne lui avait jamais paru plus ridicule, jamais il
tent. » « Voilà bien le plus impertinent des vieillards qui soient au monde , dit Jupiter ; il y a plus de seize ans qu’il m’a
dignité, toute la force de sa nature, l’élève au-dessus de tout en ce monde , le rend capable d’atteindre la fin la plus haute
en ce monde, le rend capable d’atteindre la fin la plus haute dans un monde meilleur, en même temps qu’elle le rend plus habi
78 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
de moi4, flatteuses voluptés ? Honteux attachements de la chair et du monde , Que ne me quittez-vous, quand je vous ai quittés
commande en ces lieux : Je consens, ou plutôt j’aspire à ma ruine.    Monde , pour moi tu n’as plus rien :   Je porte en un cœ
préfèrés la mort à l’amour de Pauline ! Polyeucte. Vous préfèrez le monde à la bonté divine ! Pauline. Va, cruel, va mouri
ruel, va mourir ; tu ne m’aimas jamais. Polyeucte. Vivez heureuse au monde , et me laissez en paix1. Pauline. Oui, je t’y va
ôt à celui de mon père1 qu’est dû ce que vous avez d’agrément dans le monde . Et sur quoi, je vous prie, se fonde votre arroga
ourrait vous calmer sur vos rapports avec moi depuis que vous êtes au monde  ? Vous croyez que la vie consiste dans le plaisir
dit de la reine d’Angleterre : « Elle fut contrainte de paraître an monde , et d’étaler à la France même, au Louvre où elle
ion de la vie humaine, Corneille a mis sur son théâtre, comme dans le monde , des personnages petits et bas à côté des personn
79 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
nature, dans les livres, dans- les voyages, dans nos rapports avec le monde  : Quiconque a beaucoup vu Peut avoir beaucoup re
es sérieuses ne nous viennent guère par cette voie ; les causeries du monde sont généralement superficielles : on peut toutef
pour un esprit volage et distrait. Le devoir des jeunes gens dans le monde , c’est de savoir écouter et se taire à propos. Un
xions que l’on fait, il se forme une conversation la plus agréable du monde et la plus utile. » Si l’esprit des jeunes gens
s n’en ont qu’un sentiment confus et incomplet. Tous les préceptes du monde ne suffisent pas pour donner du goût ; c’est par
80 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
ie parfaite qui ne se produisit qu’un jour dans la pleine jeunesse du monde . Leurs trois noms sont devenus l’idéal de l’art :
ou des maîtres. Lucrèce par exemple aimerait à discuter l’origine du monde et le débrouillement du chaos avec Milton ; mais,
journaux dès le matin2. Dans le tourbillon accéléré qui entraîne le monde et les sociétés modernes, tout change, tout s’agr
mprendre les choses du passé. » De ces esprits exclusivement voués au monde moderne, aux impressions actives de chaque jour,
Saint-Pierre à Rome, le plus magnifique édifice qui soit peut-être au monde , produisent également cet effet le plus ordinaire
81 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
es écailles Au contact du bronze attiédi. Consul, César, maître du monde , Pontife, Auguste, égal aux dieux, L’ombre de ce
timent amer qui vous inonde Déborde hors de vous dans un seul être au monde , Excepté dans le cœur du vieux chien du foyer, Qu
nt privé de toute joie ; une douce consolation se répand pour tout le monde du haut des cieux. Dans chaque village s’élève ta
rtout, ce meuble vivant du foyer, cet ami de ceux qui sont oubliés du monde et qui pourtant ont besoin d’être aimés par quelq
abrita tant d’années de la pluie, du froid, de la faim, du souffle du monde  ; le nid où la mort est venue prendre tour à tour
tinta sur son cercueil dans la vallée de Saint-Point, retentit par le monde entier. Elle ne sonna pas avec la voix de fête qu
82 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Simon 1625-1695 » pp. 144-147
un fort bien plantés, des yeux les plus parlants et les plus beaux du monde , peu de dents, et toutes gâtées, dont elle parlai
, dont elle parlait et se moquait5 la première, le plus beau teint du monde , le cou long avec un soupçon de goître6 qui ne lu
 ; elle préférait le gros, y était nette4, exacte, la plus joueuse du monde , et en un instant faisait le jeu5 de chacun ; éga
83 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
. Citoyen de toutes les républiques, habitant de tous les empires, le monde entier est sa patrie. La science, comme un guide
l’univers, l’âme de ce vaste corps, et faisant comme une partie d’un monde qui tout entier est son ouvrage. Que sais-je ? ca
si lugubre et aussi édifiante que celle-ci ? Je vous avertirai que le monde est une figure trompeuse qui passe, et que vos ri
peine vous avez vu passer. Quand vous auriez commencé à vivre avec le monde , le passé ne vous paraîtrait pas plus long ni plu
i nous paraît encore si loin et ne devoir jamais arriver. Regardez le monde tel que vous l’avez vu dans vos premières années,
sujet des louanges, des dérisions, des censures publiques. Un nouveau monde s’est élevé insensiblement, et sans que vous vous
ceux qui viendront après nous. Les âges se renouvellent, la figure du monde passe sans cesse, les morts et les vivants se rem
, il leur commande d’en user, comme il fait lui-même, pour le bien du monde , et il leur fait voir, en la retirant, que toute
e tout l’univers que ce qui fait les héros, ce qui porte la gloire du monde jusqu’au comble : valeur, magnanimité, bonté natu
s s’il faut des coups de surprise à nos cœurs enchantés de l’amour du monde , celui-ci est assez grand et assez terrible. Ô nu
scours de réception et de cérémonie. On désigne en général dans le monde , sous le nom d’éloquence académique, deux ou troi
84 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
onnaient : — Toutes les idées nous viennent des sens, c’est-à-dire du monde extérieur. Mais du monde, nous ne percevons que l
dées nous viennent des sens, c’est-à-dire du monde extérieur. Mais du monde , nous ne percevons que les phénomènes, et nos jug
aine, la colère, le mépris, la douleur, la joie, l’espérance, tout un monde d’harmonies, qui dorment au fond des cœurs mortel
uette, à votre insu, vous a transporté, pour quelques heures, loin du monde connu que vous habitez dans un monde idéal que sa
é, pour quelques heures, loin du monde connu que vous habitez dans un monde idéal que sa fantaisie a créé. Revenu à vous, vou
eux ; il n’en est pas un qui ne joue un rôle utile dans la machine du monde , et qui ne concoure à son salut et à sa conservat
une ingénue crédule et romanesque, c’est une douairière qui sait son monde , c’est-à-dire sa rhétorique sur le bout du doigt.
Lombardie : « Je vais vous conduire dans les plus fertiles plaines du monde  ; vous y trouverez de grandes villes, de riches p
rs habits. L’imitation a sur l’esprit le même effet que le contact du monde sur les manières ; elle couvre d’un vernis unifor
utrefois ces qualités étaient un fruit naturel de la fréquentation du monde  : mais alors il y avait en France de vrais salons
goût de terroir. Nous avons vu des gens distingués, mêlés au meilleur monde de Paris, séjourner trente ou quarante ans dans c
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
n, en rêveur épris de ses beaux songes. Il oublia trop les devoirs du monde réel, mais avec une bonhomie si aimable qu’on est
ur secrète, Lieux que j’aimai toujours, ne pourrai-je jamais, Loin du monde et du bruit, goûter l’ombre et le frais ! Oh ! qu
la vertu, la jeunesse, La Mort ravit tout sans pudeur2 : Un jour, le monde entier accroîtra sa richesse. Il n’est rien de mo
es diverses, Jusque-là qu’en votre entretien La bagatelle a part ; le monde n’en croit rien. Laissons le monde et sa croyance
entretien La bagatelle a part ; le monde n’en croit rien. Laissons le monde et sa croyance. La bagatelle, la science, Les chi
Compter l’aurore. Ce vieillard n’est pas de ceux qui croient que le monde va finir avec eux. Il y a de la tristesse dans se
triche et faire une de ces guèrres politiques qui changent la face du monde . Il tombe sous le couteau d’un obscur fanatique,
chasser la mouche du coche ? Quel mal fait-elle ? Elle croit mener le monde  : laissez-lui croire qu’elle le mène ! Vous-même,
ais quoi qu’il est bien difficile d’attraper. Tous les philosophes du monde , fondus ensemble, n’auraient pu parvenir à donner
hétifs. » (Voltaire.) 2. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. C’est la formule de l’optimisme. 3.
86 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
1 avant J.-C., cette grande bataille navale qui décida de l’empire du monde . Antoine vaincu, s’enfuit précipitamment en Égypt
rd’hui Natolie) un temple qui passait pour une des sept merveilles du monde . Elle est représentée tantôt en habit de chasse,
son père, et partagea avec ses frères, Neptune et Pluton, l’empire du monde , se réservant pour lui le ciel et la terre. C’est
rne eut été chassé du ciel, ses trois fils se partagèrent l’Empire du monde  ; et Neptune eut celui de toutes les mers. Les po
s enfers lui échut lorsque ces trois dieux se partagèrent l’Empire du monde . On le représente assis sur un trône d’ébène, ave
e d’Italie, autrefois la plus célèbre de l’univers, et la capitale du monde . Elle fut fondée l’an 754 avant Jésus-Christ, sur
er empereur l’an 31 avant Jésus-Christ. Rome était alors maîtresse du monde entier ; mais ce trop vaste Empire romain fut div
ahomet II, sultan des Turcs, l’an 1463. Rome, aujourd’hui capitale du monde chrétien, est le siège du souverain pontife, ou c
ande admiration. La grande galerie passe pour le plus beau morceau du monde en ce genre. Vésuve. Voyez le mot Etna. Vivonne
87 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
omédien : « Tiberio Fiorelli, dit-il, connu sous un autre nom dans le monde … » En marge, ajoute Crévier, est le nom de Scaram
métaphore : Et l’aigle impérial qui jadis, sous ta loi, Couvrait le monde entier de tonnerre et de flamme, Cuit, pauvre ois
hant pas la terre de ses pieds, lui qui fut si jaloux de subjuguer le monde entier, s’arrêta bien loin en deçà de vous ; mais
estement le vers du siècle : Le trident de Neptune est le sceptre du monde . Victor Hugo rencontre souvent ces sortes de ver
nnent après nous : ainsi les âges se renouvellent, ainsi la figure du monde change sans cesse : ainsi les morts et les vivant
88 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
que il ne pooient mie cuidier que si riche vile peust estre eu tot le monde , cum il virent ces halz murs et ces riches tours
si grande affaire ne fut entreprise par aucune nation, depuis que le monde fut établi. Le Roman de la Rose IGuillau
s, je la repute à pugnition125 que Nostre Seigneur luy a donnée en ce monde pour en avoir126 moins en l’aultre, tant es chose
tente216 pour l’aller remuer217. Il était en la plus grande peine du monde  ; mais à la fin il se vint à reconnaître218, disa
ation261 ; de sorte que les matières eussent été262 les meilleures du monde et le feu le mieux à propos, il était impossible
rare en l’Europe ? Quel autre lieu pourrait-on choisir au484 reste du monde , où toutes les commodités de la vie et toutes les
i 1631). Le bons sens et la méthode Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ; car chacun pense en être si b
fille Claudine, comment se porte-t-elle ? M. Dimanche. — Le mieux du monde . Don Juan. — La jolie petite fille que c’est ! j
fois d’être persuadé que je suis tout à vous, et qu’il n’y a rien au monde que je ne fisse pour votre service. (Il sort.) S
sse voir cet amas d’actions indignes, dont on a peine572, aux yeux du monde , d’adoucir le mauvais visage573, cette suite cont
, dites-moi, d’en tirer quelque vanité ? Et qu’avez-vous fait dans le monde pour être gentilhomme ? Croyez-vous qu’il suffise
droitement du coté de la muraille, et présentez toujours le devant au monde , (Harpagon met son chapeau au-devant de son pourp
e bonne chère avec bien de l’argent. C’est une chose la plus aisée du monde , et il n’y a si pauvre esprit qui n’en fît bien a
à déguiser ce que le ciel nous a fait naître, à se parer, aux yeux du monde , d’un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce q
ix ans de services, et je me trouve assez de biens pour tenir dans le monde un rang assez passable ; mais, avec tout cela, je
eurs enfants, qu’ils payent maintenant peut-être bien cher en l’autre monde  ; et l’on ne devient guère si riches à être honnê
ine à en comprendre la possibilité645 : cela leur est le plus aisé du monde à concevoir. Mais pour moi, je vous avoue que mon
ce qui fait que chaque degré de bonne fortune qui nous élève dans le monde nous éloigne davantage de la vérité, parce qu’on
perte de la gravité de notre sénateur658. Le plus grand philosophe du monde , sur une planche plus large qu’il ne faut, s’il y
robes trop amples de quatre parties667, jamais ils n’auraient dupé le monde , qui ne peut résister à cette montre668 si authen
r ? Il faut que je vous l’explique : faner est la plus jolie chose du monde  ; c’est retourner du foin en batifolant dans une
protégez point, ne me blâmez point, et songez que c’est le garçon du monde qui aime le moins à faner, et qui est le plus ind
je ne veux point du tout être tué aujourd’hui ; cela sera le mieux du monde . » Il tournait son cheval, il aperçut Saint-Hilai
st ici la malédiction de grandes fortunes ; c’est ici que l’esprit du monde paraît le plus opposé à l’esprit du christianisme
rs intérêts, souffrir de tous leurs besoins. Au contraire l’esprit du monde , c’est-à-dire l’esprit de grandeur, c’est un excè
blic et devant les témoins, à peine y aurait-il des médisants dans le monde  : pourquoi ? parce qu’il y aurait fort peu de gen
t rendue si agréable dans les entretiens et dans les conversations du monde  ? Pourquoi emploie-t-elle tant d’artifices et che
oi, et j’y trouvai une chose fort étonnante : c’est qu’il y a dans le monde un nombre infini d’insectes pour le moins un mill
n’y a point de rues ni de galeries si embarrassées et si remplies de monde , où il ne trouve moyen de passer sans effort, et
de même ; il se voit une bonne table et un carrosse : « Y avait-il au monde un plus honnête homme que le défunt, un meilleur
s êtes toujours à gronder. Je vous ai fait faire le plus bel habit du monde , que M. le duc de Guise874 lui-même a pris la pei
Je l’avais, dit-il, empaqueté, serré, ployé, que875 toute la pluie du monde n’en eût point approché. Me voilà à courir jour e
justaucorps886 de la plus grande magnificence et du meilleur goût du monde . Le chevalier de Gramont, en s’approchant de lui
rroquet on n’en928 fait qu’un sot homme. » O combien d’hommes dans le monde , avec des gestes façonnés, un caquet et un air ca
les découvertes des savants dans ses Entretiens sur la pluralité des mondes (1686), et surtout dans les Eloges des académicie
gnorant qui ne puisse apprendre quelque chose au plus savant homme du monde  ; et en tout cas le savant s’instruit encore quan
e, et ne vous croyez point, sur leur parole, la huitième merveille du monde . » En achevant ces mots, il me rit au nez et s’en
ait toujours pleines et pressées, fut dans la plus grande surprise du monde de n’y trouver en tout et pour tout que Mme de Da
apprenaient à se défendre au dedans. Charles se croyait le maître du monde dans les déserts de la Pologne, où il errait, et
souvient toujours avec agrément quand on se rencontre ensuite dans le monde . Le temps de leurs études était sur le point de f
de l’école M. le marquis son fils pour le mettre à Paris dans le beau monde . Colin, toujours tendre, écrivit une lettre de co
orant et lui dit : « On voit bien, monsieur, que vous êtes l’homme du monde le plus savant ; mon fils vous devra toute son éd
à peu près de même par tous ses amis, et apprit mieux à connaître le monde dans une demi-journée que dans tout le reste de s
notre ami Jeannot. Ne sois plus marquis ; toutes les grandeurs de ce monde ne valent pas un bon ami. Tu reviendras avec moi
lin développa dans le cœur de Jeannot le germe du bon naturel, que le monde n’avait pas encore étouffé : il sentit qu’il ne p
us l’ai déjà dit, autant de soleils autour desquels tournent d’autres mondes  ; loin d’être attachées à cette voûte bleue, souv
e plus beau, le mieux fait, le plus distingué des animaux, si dans le monde il n’y avait point de cheval ; il est le second a
te lieues de désert entre eux et leurs ennemis ; toutes les armées du monde périraient à la suite d’une troupe d’Arabes ; aus
trouver une manufacture dans un précipice ! Il n’y a que la Suisse au monde qui présente ce mélange de la nature sauvage et d
travaux rustiques, les folâtres jeux sont les premiers cuisiniers du monde , et les ragoûts fins sont bien ridicules à des ge
nsoler la bonne femme affligée, en lui expliquant les règles du grand monde et de la grande éducation ; je lui ai prouvé que
ont ensemble un autre ouvrage, pour qu’il marque un peu dans le grand monde , ordonné que le noble y mettra son nom, le poète
en souriant : « A Saint-Cloud ; les eaux doivent jouer, il y aura du monde . — Ah ! papa, si vous vouliez aller à Meudon, je
ider entre ces deux situations. Dire que le crime est heureux dans ce monde , et l’innocence malheureuse, c’est une véritable
us grand lot sans comparaison dans le partage général des biens de ce monde  ; ces têtes folles dont le raisonnement a banni l
l’homme à son image. Schiller s’était fait tort, à son entrée dans le monde , par des égarements d’imagination1355; mais avec
phée porta la civilisation jusque chez les hordes errantes du Nouveau Monde . En me parlant des Indiens, il me disait toujours
i peuvent me souhaiter un peu de bien dans les différentes parties du monde où j’ai erré ! C’est un privilège du voyageur de
Ne lisez pas cela en vous couchant, vous en rêveriez, et pour rien au monde je ne voudrais vous avoir donné le cauchemar. Un
e et dure n’a point compris la loi de l’amour. Et maintenant, dans ce monde nouveau où tu entres pauvre et nu, il te sera fai
e non et le dire très décidément. J’ai vu bien du mal produit dans le monde et dans l’intérieur de la famille, parce qu’on ne
, elle s’adressa à Dieu en anglais et le supplia de donner la paix au monde , la vraie religion à l’Angleterre, la constance à
eterre, pour ses ennemis, et, se recommandant elle-même au Sauveur du monde , elle finit par ces paroles : « Comme tes bras, S
aide, ajoutant qu’elle n’avait pas coutume de le faire devant tant de monde . Les deux désolées jeunes filles lui rendaient ce
uissez-vous, leur disait-elle ; je suis bien heureuse de sortir de ce monde , et pour une aussi bonne cause. » Elle déposa son
les blessés, sauf deux bouches à feu, parvint à transporter tout son monde et son matériel sur la droite de la Bérézina. Le
é pour jouet à une lâche populace qui se vengeait de sa peur. Dans ce monde sanguinaire des successeurs d’Alexandre, dans cet
ée, elle verse des torrents d’harmonie.... C’est un bienfait donné au monde que ce chant de lumière, et vous le retrouverez p
ment le méconnaître ? c’était l’armée de la Justice, venant rendre au monde ses droits oubliés, la Fraternité elle-même venan
pas été une occasion de jeter des yeux d’envie sur les hauts rangs du monde . Il les acceptait sans colère, sans mépris, sans
ge, comme des sépulcres entr’ouverts qui vomissent les ossements d’un monde de géants dans le berceau d’un peuple. À l’endroi
étrennes. Dieu sait si tu les lui donnes tous les ans ! Lancé dans un monde plus riche que toi, tu puises, chez tes amis, le
n n’avait vu une femme tant souffrir1703. » (Marc-Aurèle et la fin du monde antique, chap. xix.) Erckmann-Chatrian (1822-
la neige et du brouillard, et que la France est le plus beau pays du monde , le plus doux à habiter, le meilleur à cultiver,
fait soldat avec un million de Français, tous patriotes comme lui. Le monde n’a rien connu de plus généreux, de plus désintér
çais sont égaux devant la loi ; il n’en va pas toujours ainsi dans le monde . C’est au collège qu’une absurde et touchante fra
de son âge qu’il fréquentera à l’école lui donneront l’expérience du monde . Il apprendra d’eux ce que sont les hommes ; il n
2031, de soulager ta peine Avecque son mépris2032. Mais elle était du monde , où les plus belles choses Ont le pire destin ; E
iblement nous conduit à la mort. Nous avons assez vu sur la mer de ce monde Errer au gré des vents notre nef vagabonde : Il e
is. Mais puisque nous voici dedans les Tuileries2120, Le pays du beau monde et des galanteries, Dis-moi, me trouves-tu bien f
es badauds autant et plus qu’ailleurs. Dans la confusion que ce grand monde apporte, Il y vient de tous lieux des gens de tou
r, comme nous, les déserts et les ondes, Ni d’aller chercher d’autres mondes  ; C’est pourquoi vous n’avez qu’un parti qui soit
jour, Prendre emploi dans l’armée, ou bien charge à la cour ? Tout au monde est mêlé d’amertume et de charmes : La guerre a s
our le quitter me voyant ébranlé : « Sortons, ce m’a-t-il dit2239, le monde est écoulé ; » Et, sortis2240 de ce lieu, me la d
es, D’un charitable avis lui prêter les lumières ? Célimène. Dans le monde , à vrai dire, il se barbouille fort ; Partout il
’il vous débite en grimaces abonde ; A force de façons, il assomme le monde  ; Sans cesse il a, tout bas, pour rompre l’entret
es liens de son iniquité ! Que deviendront alors, répondez, grands du monde , Que deviendront ces biens où2466 votre espoir se
e2514 Par l’avarice en plaisir déguisée2515. De ces exploits le beau monde occupé Quitte à la fin le jeu pour le soupé2516 ;
fait son visage, et ne fait pas ses vers. III Un malheureux au monde n’avait rien, Hors un barbet, compagnon de misère
imaux. Voyez, Messieurs, comme ils sont beaux ! Voyez la naissance du monde  ! Voyez… » Les spectateurs, dans une nuit profond
e réponde, Et d’échos en échos, comme des voix sur l’onde, Roulant de monde en monde, Retentir jusqu’à toi ! (Harmonies poét
, Et d’échos en échos, comme des voix sur l’onde, Roulant de monde en monde , Retentir jusqu’à toi ! (Harmonies poétiques et
ns et les heures, Et ces astres des nuits que Dieu seul peut compter, Mondes où la pensée ose à peine monter, Nous enseignait
monies poétiques et religieuses, livre III, 1.) Dieu imprimant aux mondes leurs mouvements2620 Ces sphères, dont l’éthe
omparez vos frondes. Qu’est-ce donc que la main qui, lançant tous ces mondes Ces mondes dont l’esprit ne peut porter le poids,
frondes. Qu’est-ce donc que la main qui, lançant tous ces mondes Ces mondes dont l’esprit ne peut porter le poids, Comme le j
Suis-je l’égal de Dieu ? C’est vous qui m’apprenez Que je vais par le monde en rendant des oracles, Et qu’en ouvrant mes main
arbre avec son fruit. Tout produit pour le temps : c’est la loi de ce monde , Et pour l’éternité la mort seule est féconde. L
x imberbes ! » Et l’on voyait marcher ces va-nu-pieds superbes Sur le monde ébloui ! La tristesse et la peur leur étaient inc
es lois souillé la majesté, Mais parce que, du jour où nous vînmes au monde , La misère au cœur dur, notre nourrice immonde, N
r l’impétueux wagon ; C’est la houille qui fait par tous les coins du monde , Sur le sein écumant de la vague profonde, Bondir
ces étrangères, Cet or, ces voluptés, ces belles passagères, Tout ce monde enchanté de la saison des bains, Qui s’en va sans
i, là-bas, plus loin, de l’eau, toujours, encor ! Toutes les soifs du monde y trouveraient à boire Sans rien diminuer du tran
és tomber l’horreur profonde Qu’inspire un montagnard à ceux de notre monde . Je me disais qu’il faut que ces hommes, au fond,
coup de tonnerre, écrasé les barrières, Et me serais fait place en ce monde insolent Ouvert au privilège et clos pour le tale
cères2887. Grèves normandes Ce soir, la pleine lune éclate notre monde . De l’abîme des flots elle sort large et ronde. P
asse comme une folle et sauvage rieuse, En frôlant de son vol tout ce monde enchanté. On voyage à travers les campagnes fleur
profonde, Et fait passer dans mon jardin Comme un souffle de l’autre monde  ! (Pages intimes, VIII.) La chanteuse La p
s et coutures, Vous êtes son plaisir, son luxe et son orgueil. Que le monde ait la fièvre et que sa turbulence Gronde ou s’ap
rdonnaient, les champs étaient semés. Je connus mon bonheur, et qu’au monde où nous sommes Nul ne peut se vanter de se passer
se, le Père Lebonnard (1887). Souvenirs d’enfance i La fin du monde Sur les bancs de l’école un bruit avait couru 
Sur les bancs de l’école un bruit avait couru : « Demain la fin du monde  ! » Et moi qui l’avais cru, Lorsque tinta la cloc
songeant à l’école, à l’air grave du maître : « Encor si cette fin du monde pouvait être Un jeudi ! Mais aller à l’école en p
aisonnais d’une façon profonde, Et je rêvai, la nuit, de cette fin du monde  ! « Si grand-père voulait, me dis-je à mon réveil
uce et qui gronde. « Oh ! lui dis-je en pleurant, j’attends la fin du monde  ! » Et comme il souriait, d’un grand air de raiso
dans le ciel plus pur vibrer leurs voix plus nettes, A l’époque où le monde heureux se rajeunit, Les petits mendiants doivent
plaignent. Ce mot a ici un sens très précis : la plainte est, dans le monde féodal, une sorte de cérémonie funèbre dans laque
ratifs en vers rimes de huit syllabes, dont l’action se passe dans le monde des animaux et qui tous ont pour héros le même pe
an affecte de traiter M. Dimanche comme son égal et comme un homme du monde . 570. On comparera ce beau morceau au célèbre pa
ique. 617. Condition, condition sociale, place qu’on occupe dans le monde . 618. Tirer des armes. C’est l’expression techn
un objet capable d’exciter la curiosité. 643. Le plus facilement du monde  : cela est dit ironiquement, comme, d’ailleurs, t
note 2 de la page 547. 694. Me convertir, délaisser les plaisirs du monde pour ne plus penser qu’à mes devoirs religieux.
s sain et plus modéré ont souvent reprochée aux jansénistes ; mais le monde lui-même sait bien qu’il peut y avoir excès jusqu
amour de soi-même. 744. Je suis. C’est l’homme animé de l’esprit du monde , le mauvais riche, que Bossuet fait ainsi parler,
ciron fut pris comme le symbole de ce qu’il y avait de plus petit au monde . » (Littré.) 810. Ce fils est Jean-Baptiste (167
de même le substantif généralissime. 983. La huitième merveille du monde , par allusion aux sept merveilles du monde. Cette
La huitième merveille du monde, par allusion aux sept merveilles du monde . Cette dernière locution, qui est devenue proverb
xagérer beaucoup la vérité des choses. 988. Honnête homme, homme du monde , homme de bonne compagnie : c’est le sens constan
osophes de ruelles. Prétendus philosophes, philosophes au jugement du monde , habiles à causer dans les salons, dans les ruell
(on sait que c’est là son thème favori) que ceux qui vivent clans le monde ont perdu les vrais sentiments de l’humanité, et
i fut donné et que l’on a conservé aux habitants indigènes du Nouveau Monde . 1375. Droguet, étoffe de laine de qualité inf
e : « Quand le jour aux blancs coursiers eut répandu sa clarté sur le monde , d’abord la mer retentit, du côté des Hellènes, d
on trouve de piquantes conversations dans les œuvres de cet homme du monde , qui fut un excellent écrivain. On connaît assez
es d’Alexandrie (Alexandrie était à ce moment le centre littéraire du monde grec) avait pris, au iiie siècle avant l’ère chr
beaucoup moins heureuse que celle qui a prévalu : Mais elle était du monde où les plus belles choses Font le moins de séjour
son esprit, non moins que son humeur médisante, font admirer dans le monde . Eliante, dont l’attitude est bien plus modeste,
e plus ferme, est sa cousine. Philinte, modèle accompli de l’homme du monde , aimable et tolérant, Acaste et Clitandre, marqui
lerie du Palais de Justice était une des promenades favorites du beau monde . Là se trouvaient plusieurs marchands à la mode,
rable (acte III, sc. vi) : Hector, en vérité, Il n’est point dans le monde un état plus aimable Que celui d’un joueur : sa v
l’Homme) : Au regard de celui qui lit l’immensité L’insecte vaut un monde  : ils ont autant coûté. 2628. L’action se pass
action se passe aux époques préhistoriques, dans les premiers âges du monde . Cédar et Daïdha, sa femme, avec leurs deux enfan
uve plus que dans quelques âmes simples, des pâtres, des paysans. Le monde est pour eux seuls une douce harmonie.... L’abeil
r, éloigner. 2815. « La perfection, dit-on souvent, n’est pas de ce monde . » C’est ce que veut faire entendre Gautier dans
89 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
e faire sentir en même temps le néant de tout ce qui a brillé dans ce monde , au moment où il faut passer dans l’autre. La phi
a dignité. De tout temps il y eut des hommes privilégiés, pour qui le monde même a cru pouvoir déroger à ses usages ; et il e
donne le spectacle fréquent de la vanité des grandeurs fragiles de ce monde , et une exhortation pathétique à ne pas laisser i
oments de notre vie ? Commencez aujourd’hui à mépriser les faveurs du monde  ; et toutes les fois que vous serez dans ces lieu
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
du cœur, Dès qu’il se mêle à sa misère Une apparence de bonheur. Le monde entier te glorifie ; L’oiseau te chante sur son n
Dieu parle, il faut qu’on lui réponde ; Le seul bien qui me reste au monde Est d’avoir quelquefois pleuré2. 1. Nous somm
ur peindre la tristesse et la douleur : Le seul bien qui me reste au monde Est d’avoir quelquefois pleuré. 1. Ce vers est
e ne pas le comprendre, et pourtant de le voir. Qu’est-ce donc que ce monde , et qu’y venons-nous faire, Si, pour qu’on vive e
91 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
t et beaucoup d’autorité, c’est ce qui a presque toujours gouverné le monde , quelquefois avec succès et quelquefois non, selo
ette main invisible, ce bras qui ne paraît pas donne les coups que le monde sent. Il y a bien je ne sais quelle hardiesse qui
le, ni qui la plaigne. Sans parler de ce qui se doit faire en l’autre monde , Dieu a divers moyens de se venger de ses ennemis
a campagne À Chapelain Monsieur, Pour3 les nouvelles du grand monde que vous m’avez fait savoir, en voici de notre vi
92 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
nce sont nées en même temps, et leur union est aussi ancienne dans le monde que celle de la pensée et de la parole. » On ne s
ser, voilà leur cri, et ce cri s’est fait entendre d’une extrémité du monde à l’autre. D’une main, ils ont tenté d’ébranler l
nfin, à la faveur de ces étranges changements, elle aura précipité le monde entier dans l’anarchie, et dans tous les maux qui
93 (1854) Éléments de rhétorique française
gage, on ne peut supposer que l’homme ait reçu, aux premiers jours du monde , une langue toute formée, soumise à des règles in
e d’écrire était en usage au Mexique lors de la découverte du nouveau monde . On assure qu’au moyen de ces peintures historiqu
lorieuse, la Gaule fut soumise au peuple qui avait soumis le reste du monde (l’an 50 avant J. C.). L’autorité des empereurs s
’est-ce que l’esprit ? et il répond à cette question de la manière du monde la plus spirituelle : Ce qu’on appelle esprit es
je ne veux point du tout être tué aujourd’hui ; cela sera le mieux du monde . » Il eut a peine tourné son cheval, qu’il aperçu
idée de l’influence que les conquêtes d’Alexandre ont exercée sur le monde ancien, commence par rechercher à quelles causes
que vous êtes fait pour le ciel, que votre cœur est plus grand que le monde , que la terre n’est pas votre patrie, et que tout
disciple : « La véritable victoire, celle qui met « sous nos pieds le monde entier, c’est notre foi. » Jouissez, prince, de c
, s’il faut des coups de surprise à nos cœurs enchantés de l’amour du monde , celui-ci est assez grand et assez terrible. O nu
ernement. Pour avoir eu jadis un prix de rhétorique, Il s’estimait au monde un personnage unique ; Sitôt qu’à la tribune il s
hommes qui ne pensent à Dieu que lorsqu’ils ne peuvent plus songer au monde  : « Vous ne réservez donc au Seigneur que les re
st comme si vous lui disiez : « Seigneur, tant que je serai propre au monde et aux plaisirs, n’attendez pas que je revienne à
ndez pas que je revienne à vous, et que je vous cherche ; tant que le monde voudra de moi, je ne saurais me résoudre à vouloi
je vous dirai : me voici ! je vous prierai d’accepter un cœur que le monde rejettera, et qui sera même triste de la dure néc
n vous trouve toujours ; tous les temps vous sont les mêmes : mais le monde , après une certaine saison de la vie, « on n’y es
veur humble et pauvre ; mais je i annonce aux grands et aux riches du monde . Que leur dirai-je donc, Seigneur ; et de quels t
ur, que je désire te voir tranquille et contente (correction). Va, le monde n’est pas injuste : le tort reste à celui qui l’a
de ces assassins, Qui, de sang enivrés, de nos trésors avides, De ce monde usurpé désolateurs perfides Ont osé me livrer à d
apon l’émail reçoit les ondes, Et seul tu réunis les tributs des deux mondes . La périphrase a quelquefois un but plus élevé q
a perdu sa fille : Hâte ma fin, que ta rigueur diffère ; Je hais le monde , et n’y prétends plus rien. Sur mon tombeau ma fi
icatesse. Fontenelle, dans son ingénieux ouvrage sur la pluralité des mondes , dit, après avoir comparé la grandeur respective
e se donnent les savants, on sait dans Jupiter que noire terre est au monde . Les curieux vont la voir au bout d’une lunette,
qu’il a fait pour toi. « Mais je ne tiens à rien… Je suis inutile au monde … » Philosophe d’un jour ! ignores-tu que tu ne sa
vant ses yeux comme s’ils n’étaient pas. Apres Dieu, ce qu’il y a au monde de puis sublime, c’est la constance de l’homme qu
erront peut-être jamais. Que les moralistes leur fassent connaître le monde et ses dangers, les hommes et leurs passions. Que
de tout écouter, aussi bien que de tout lire. Nombre de gens dans le monde ressemblent à de mauvais livres : les uns sont de
exions que l’on fait il se forme une conversation la plus agréable du monde et la plus utile. » Après la lecture et la conver
si naturelles et si salutaires, qui, en dirigeant nos désirs vers un monde pur et tranquille, nous détachent des vains plais
a Jeannotière, et retira son fils de l’école pour le produire dans le monde , à Paris. Le petit marquis devint orgueilleux, et
ométrie : on se contenta de lui apprendre à danser. Recherché dans le monde pour ses talents d’agrément, il était sur le poin
e l’école M. le marquis son fils, pour le mettre à Paris dans le beau monde . « Colin, toujours tendre, écrivit une lettre de
 Je veux que mon fils soit un homme d’esprit, qu’il réussisse dans le monde  ; et vous voyez bien que, s’il savait le latin, i
tié ! repartit le gouverneur : se conduit-on par les astres dans ce «  monde  ? et faudra-t-il que monsieur le marquis se tue à
norant, et lui dit : On voit bien, monsieur, que vous êtes l’homme du monde le plus savant ; mon fils vous devra toute son éd
me par tous les amis de sa fortune, et il apprit mieux à connaître le monde dans une demi-journée que dans tout le reste de s
s notre ami Jeannot. Ne sois plus marquis, toutes les grandeurs de ce monde ne valent pas un bon ami. Tu reviendras avec moi
lin développa dans le cœur de Jeannot le germe du bon naturel, que le monde n’avait pas encore étouffé. Il sentit qu’il ne po
tiers, ordinairement les plus fertiles, et bientôt les plus riches du monde , si les gouvernements laissent l’industrie s’y ex
le plus magnanime, le plus triomphant et le plus heureux qui soit au monde , et la juste compassion dont je suis touché pour
t à la postérité quelque soupçon d’innocence ; qu’enfin le général du monde regarde ces deux sortes de juges comme deux chose
avec plaisir renfermé dans un paisible vallon, comme, au sortir d’un monde bruyant, on jouit avec délices d’une société inti
nt étrangère à cet objet, et elle doit aux élèves qui entrent dans le monde , sinon des préceptes positifs, au moins quelques
e et à leurs enfants l’intérêt de cette gaieté passagère qui amuse le monde . Évitez ces deux excès. La vie est un mélange de
Que j’aime à me figurer un tableau qui se réalise quelquefois dans le monde , celui d’une conversation libre, intéressante, an
94 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
toire de Venise en français « porce que lengue frencese cort parmi le monde , et est plus delitable à lire et à oïr que nulle
oir joué tant d’autres ridicules, il lui restait à jouer celui que le monde pardonne le moins, le ridicule de la vertu ; c’es
e ? Quelle gloire les attend au contraire s’ils découvrent un nouveau monde  ! Il ne leur demande plus que trois jours de pers
84.) Exposer les progrès faits par les Européens dans l’occupation du monde depuis 1815. (Montpellier, avril 1891.) Un de vos
de vue la région du Nord est une des plus curieuses de l’Europe et du monde entier ; qu’elle mérite d’être visitée tout autan
ermont, avril 1890.) Un moraliste ancien a dit : « Ma patrie c’est le monde entier. » Que faut-il penser de cette théorie ? (
ne le faites point monter sur la tribune. Votre fille est née pour le monde  ; ne l’enfermez pas parmi les Vestales… etc. » M
si Octave a été l’un des triumvirs, il a pacifié plus tard Rome et le monde , et qu’il a racheté ses crimes. L’éloquence des e
la haute comédie et ceux de la comédie bouffonne appartiennent à des mondes différents, sentent autrement, et ne parlent pas
les habitudes d’état et de profession, des différences notables ; le monde apparaissait plus varié. On se tenait dans son ét
dont les membres avaient entre eux plus d’une ressemblance. C’est ce monde très varié qu’a vu La Bruyère et c’est lui qu’il
ls raillassent à propos. Il avait, comme nous tous, rencontré dans le monde de ces gens qui semblent prendre à tâche de tourn
s hommes de génie, les grands inventeurs, tous ceux qui ont étonné le monde , ont eu d’abord affaire aux railleurs. Bernard Pa
e livres vous assureront la possession de la contrée la plus riche du monde et la plus peuplée. Notre influence y subsiste en
olbert, il développa notre marine, il en fit un moment la première du monde , et il s’en servit pour acquérir de vastes coloni
du peuple, le financier tout cousu d’or, l’ermite qui s’est retiré du monde , le bourgeois qui cache son trésor, le savetier q
ent, J’explique quel trésor solide est la science Et le peu qu’est au monde un faquin sans argent. Prends garde d’être dupe e
Le soleil continuera sa course féconde, la richesse circulera dans le monde , mais Klausias ne sentira pas les rayons du solei
ment, par l’exemple qu’elle donnera, à émanciper tous les esclaves du monde civilisé ; que l’Assemblée Législative réclame au
e notre littérature tout entière est une littérature mondaine, née du monde et pour le monde. » – Cette opinion n’est-elle pa
re tout entière est une littérature mondaine, née du monde et pour le monde . » – Cette opinion n’est-elle pas fondée surtout
yr. Elle justifie sa conduite à l’égard du roi. Désormais, retirée du monde , elle se préparera par l’exercice de la piété et
qu’il doit reporter l’influence que ses travaux peuvent avoir dans le monde . » (Lectures tirées d’auteurs modernes, 3e parti
un peu d’ordre dans l’héritage de ses enfants, elle reparaît dans le monde  ; mais sa vertu douce, aimable, facile, jointe à
faut être, « s’écrie-t-elle, il faut être si l’on veut paraître ; le monde n’a point « de longues injustices. » L’amour mat
; et, s’étant dit sans doute, comme avant elle Mme de Sévigné, que le monde n’a point de longues injustices, elle a employé l
veux tenir une réponse sur un sujet qui m’intéresse plus que tout au monde . » Soit, Monsieur, je vous dirai ma pensée tout
cité d’un dévouement aussi modeste que sincère y ajoute ; et, dans le monde , comme la délicate figure de femme esquissée par
oulait-il dire ? – Analyser et développer sa pensée. S’il revenait au monde , la trouverait-il justifiée par les événements ?
ans réserve ce critérium ? Le jugez-vous infaillible ? Voltaire et le monde lettré de son temps qui le laissait rendre sans l
littéraires. La vraie science, la science féconde, celle qui donne au monde des penseurs tels que Galilée, Bacon, Newton, Pas
nce et ces erreurs de jugement, à peine excusables dans les femmes du monde , pourraient-elles se justifier chez celles qui do
sée, en montrant que la lecture des bons livres et la connaissance du monde sont nécessaires à la culture et au perfectionnem
fera paroître un de ces exemples redoutables, qui étalent aux yeux du monde sa vanité toute entière. Vous verrez dans une seu
oilà les enseignemens que Dieu donne aux rois : ainsi fait-il voir au monde le néant de ses pompes et de ses grandeurs. Si le
e notre littérature tout entière est une littérature mondaine, née du monde et pour le monde », a dit un critique contemporai
re tout entière est une littérature mondaine, née du monde et pour le monde  », a dit un critique contemporain, M. Paul Janet.
nom d’Antiope. Votre amie trouve d’abord que l’idéal n’est pas de ce monde , et que, comme on ne peut y atteindre, il importe
chasse, non plus qu’un cheval de manège, quoique le mieux instruit du monde . » Portez sur la page que vous venez de lire, ti
s mes souhaits. » (Philémon.) N’a-t-on rien de plus à souhaiter en ce monde  ? PLAN Préambule. – Chacun poursuit ici-bas son
stres, par M. l’amiral Jurien de la Gravière, des extraits du Tour du Monde . Comme le sujet pourrait être emprunté à la moral
rlera des richesses qui attendent les premiers conquérants du nouveau monde  ; heureux si ses compagnons comprennent comme lui
ont été à la peine, seront à l’honneur, à la fortune. Là-bas, dans le monde dont la Nouvelle-Castille sera dotée, l’or abonde
grand homme au moment solennel de la découverte définitive du nouveau monde . Il dira combien fut vive son émotion, quand il v
ure il se fait accueillir et fêter partout : la corruption envahit le monde . La Vérité ainsi dépouillée est au contraire honn
ements abandonnés par le Mensonge. Elle s’en couvre, reparaît dans le monde sous le nouveau nom de Fable, et tous les hommes
petits marchands, – l’explorateur, – le voyageur qui fait son tour du monde , etc. – Une victoire de Jean Bart. – Au plus fort
andait à Socrate d’où il était ; il répondit : Pas d’Athènes, mais du monde . (Montaigne.) Montrez ce que cette réponse compri
’est fait entendre à mon oreille, sur la route de Damas….. La face du monde va se renouveler….. Vos dieux ne sont que des per
bien des années déjà, je cherche un souverain qui veuille accepter un monde ….. Mes calculs m’ont démontré que ce monde existe
in qui veuille accepter un monde….. Mes calculs m’ont démontré que ce monde existe….. Que la plus grande partie du globe nous
; il y avait près d’un siècle qu’il n’avait vu ni entendu personne au monde  ; il demanda à Antoine des nouvelles de ce qui se
les, où sont réunis des mets rares, empruntés à toutes les parties du monde . Les navires sont enrichis d’or et d’ivoire ; les
usqu’à ce qu’il ait rempli le barizel. Il se met alors à parcourir le monde , plongeant son barizel dans toutes les eaux, sans
vaut quelque chose que par ses vertus. La fragilité de tout ce que le monde admire et envie, tel est le thème que Bossuet se
Louis XIV lui présente le voile noir qui doit à jamais la séparer du monde  ? Concours de 1856. jeanne d’arc a orléans
étruirait les liens de la société. L’homme ne verrait plus que lui au monde , ne serait plus retenu par aucun frein… Mais l’es
oir : les nations qui l’ont recueilli sont devenues les maitresses du monde  ; celles qui l’ont négligé sont tombées dans la f
de son industrie, de sa puissance militaire, de son influence dans le monde . Toutefois un développement colonial excessif peu
– Expliquer et commenter ces paroles d’Augustin Thierry : « Il y a au monde quelque chose qui vaut mieux que les jouissances
a des frontières invisibles qui ne s’arrêtent qu’aux bornes mêmes du monde civilisé. » – Montrez comment et pourquoi ces par
2 octobre 1492 ; le capitaine Franklin a complété la découverte de ce monde nouveau le 18 août 1826. Que de générations écoul
changements arrivés chez les peuples dans cet espace de 334 ans ! Le monde ne ressemble plus au monde de Colomb… Dans ces ea
es peuples dans cet espace de 334 ans ! Le monde ne ressemble plus au monde de Colomb… Dans ces eaux furieuses du cap Horn et
es personnes qui se proposent de faire un voyage d’agrément autour du monde . Ce voyage dure neuf ou dix mois, quelquefois moi
place dans l’histoire. Auguste Laugel. (Extrait de la Revue des Deux Mondes .) narration Raconter une visite faite dans
pensée d’un auteur étranger : « La France est le plus beau royaume du monde après le ciel. » – On a dit avec raison : « Il f
e aidé à la renaissance des lettres et au mouvement des idées dans le monde  ? Traiter ce sujet en trois pages au plus. DEUXIÈ
avantages commerciaux de toute nature qui résulteront, pour l’Ancien Monde et le Nouveau, du percement de l’isthme de Panama
i s’agitent à la surface de notre planète et se disputent l’empire du monde . Celtiques contre Latines, Latines contre Germani
ue l’aurait gardée ! Oui, la lutte que se livrent les langues dans le monde est grande ; et si nous jetons les yeux sur le ch
a voix d’un grand peuple ; elle éveille des échos aux quatre coins du monde … puis un jour vient où cette grande voix s’éteint
u du moins, car nous savons bien qu’elle a fait trop de bruit dans le monde pour jamais devenir une langue inconnue et oublié
même de la mère patrie ! La seconde langue qui prétend à l’empire du monde et qui en a déjà conquis une bonne part, est une
i politiquement l’Espagne ne tient plus une très grande place dans le monde , ethnographiquement son domaine est encore immens
les parfumées, – sur la plus belle terre et sous le plus beau ciel du monde . Et il est encore une quatrième langue, à laquell
ue ce sont celles qui, dès à présent, ont dû se faire leur part en ce monde , et on ne la leur enlèvera pas. Leur avenir est a
s c’est le cas de dire avec le poète : Il est venu trop tard dans un monde trop vieux. La place est prise maintenant, et ce
ésormais trop étroit pour les combinaisons des peuples. C’est dans le monde , dans le vaste monde qu’il s’agit pour eux de se
pour les combinaisons des peuples. C’est dans le monde, dans le vaste monde qu’il s’agit pour eux de se faire une place. Les
’à des politiques à courte vue. Eh bien, quelle est, dans le reste du monde , la place qu’occupe la langue française ? Elle ne
lace qu’occupe la langue française ? Elle ne tient certes pas dans le monde une place proportionnelle à celle qu’elle occupe
à celle qu’elle occupe dans l’histoire. C’est tout au plus si dans le monde entier, Amérique, Afrique, Asie et Océanie, on pe
souveraineté de la France. Le seul groupe de langue française dans le monde qui soit imposant par le nombre et qui surtout no
œur, comme ils le sont déjà par le sang, et de fonder dans le Nouveau Monde une Nouvelle France ; – et c’est à cette tâche, e
En dehors de ce groupe héroïque qui est en train de nous conquérir un monde , il faut signaler un groupe important de 200.000
est donc à craindre que nous ne soyons appelés à représenter dans le monde une fraction d’une importance sans cesse décroiss
e. Les autres peuples répandent leur langue et leur influence dans le monde par le seul développement de leur population, c’e
osée, je pense. D’une part, nous ne pouvons espérer maintenir dans le monde le rang et l’influence de la France qu’autant que
pas vus ou n’a pas encore ramassés. Jadis on se battait dans l’ancien monde pour l’existence politique, on lutte maintenant d
xistence politique, on lutte maintenant de vitesse, dans les nouveaux mondes , pour l’existence économique1. Les hommes de gouv
aillé, au XVIIIe siècle, la part du lion et d’occuper sur la carte du monde les postes privilégiés, agrandit sans trève « la
tière ? elle s’entourerait d’épaisses murailles ? Elle s’isolerait du monde quand, dans le monde, par delà les mers, les mont
erait d’épaisses murailles ? Elle s’isolerait du monde quand, dans le monde , par delà les mers, les monts et les isthmes, les
vous voulez déverser le trop-plein de la population française sur le monde , et vous ne remarquez même pas qu’elle n’augmente
u reste – attend un monument dans sa patrie, qu’il a voulu doter d’un monde  ? La France n’a pas le génie colonisateur ! Mais
ou d’un ruisseau rhénan ou d’un fossé italien ; qu’on remplissait le monde d’une inquiétante et stérile activité, qu’on remp
le monde d’une inquiétante et stérile activité, qu’on remplissait le monde d’une inquiétante et stérile activité, qu’on sema
tinées, elle reprend conscience de son rôle et de sa grandeur dans le monde . Ce sera, dans l’histoire, l’éternel honneur de l
énie soulève les montagnes et qui contraindront, au centre du nouveau monde , les deux océans étonnés à confondre l’immensité
95 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
e s’adresse au ciel. Hâte ma fin que ta rigueur diffère ; Je hais le monde et n’y prétends plus rien. Sur mon tombeau ma fil
a même application aux exemples suivants. « S’il y a une occasion au monde , où l’âme pleine d’elle-même, soit en danger d’ou
nd membre) et rempli de gloire, en lui-même, remplit tout le reste du monde d’admiration, d’amour ou de frayeur » (troisième
l vaste, quel pompeux spectacle Frappe mes yeux épouvantés Un nouveau monde vient d’éclore : L’univers se reforme encore Dans
res sens sont enchantés, l’univers qui se reforme après qu’un nouveau monde vient d’éclore, et un peuple de héros, qui descen
rmon du Père Bourdaloue : « Tout l’Univers est rempli de l’esprit du monde  : on juge selon l’esprit du monde : on agit et l’
l’Univers est rempli de l’esprit du monde : on juge selon l’esprit du monde  : on agit et l’on se gouverne selon l’esprit du m
lon l’esprit du monde : on agit et l’on se gouverne selon l’esprit du monde  : le dirai-je ? On voudroit même servir Dieu selo
monde : le dirai-je ? On voudroit même servir Dieu selon l’esprit du monde . » Gradation. La Gradation consiste à prés
96 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Molière. (1622-1673.) » pp. 29-34
e bonne chère avec bien de l’argent ! c’est la chose la plus aisée du monde , et il n’y a si pauvre esprit qui n’en fît autant
e musique. Tous les désordres, toutes les guerres qu’on voit dans le monde , n’arrivent que pour n’apprendre pas la musique.
ne serait-ce pas le moyen de s’accorder ensemble, et de voir dans le monde la paix universelle ? M. Jourdain. Vous avez r
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
semblée politique, mais devant une académie. Pour vous, messieurs, le monde n’est point une arène, mais un spectacle en face
a liberté qui l’eût gêné dans sa marche, et court porter à travers le monde les vérités puissantes de la révolution française
Tigre, un dernier jour sur le Borysthène. Il tombe enfin, laissant le monde rempli de ses œuvres, l’esprit humain plein de so
98 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
lhomme de ce mérite-là. Au reste, vous aurez le plus grand plaisir du monde à le voir moucher les chandelles à coups de pisto
Mme de Grignan. Il m’est tombé des nues le plus beau chapelet du monde . C’est assurément parce que je le dis si bien : l
otre tête encore plus. Le goût d’écrire vous dure encore pour tout le monde  ; il m’est passé pour tout le monde. Ne mesurez d
ire vous dure encore pour tout le monde ; il m’est passé pour tout le monde . Ne mesurez donc point notre amitié sur l’écritur
lque chose, vous ne sauriez croire l’honneur que cela me fera dans le monde , et combien j’en serai plus agréable à tous les h
imez-moi toujours, puisque c’est la seule chose que je souhaite en ce monde . Pour la tranquillité de mon âme, je souhaite bie
nsoler la bonne femme affligée, en lui expliquant les règles du grand monde et de la grande éducation ; je lui ai prouvé que
rcourt l’univers. Ensuite, il marche, guidé par ses caprices, dans un monde inconnu, dans l’avenir ; il la retrouve enfin jus
chants vers ; On raisonne de tout et toujours de travers ; Et dans ce monde enfin, s’il faut que je le dise, On ne voit que n
donne une idée telle, qu’il nous semble que ce génie n’a paru dans le monde que par une destination toute particulière de la
’on y reconnaît certains originaux que l’on rencontre souvent dans le monde . C’est un homme dont la vanité seule forme le c
. — Le riche et le pauvre. Qu’est-ce qu’un riche dans l’esprit du monde  ? C’est un homme de jeux, de fêtes, de spectacles
un monstre s’il est barbare. De même, qu‘est-ce qu’un pauvre selon le monde  ? Hélas ! quelles couleurs pourraient nous le dép
et des partis à  humanité ; mais de, humanité à qui en appeler en ce monde  ? Elle est infaillible. Pas une gloire n’a été in
ce grand connétable, ce prince du plus noble sang qu’il y ait dans le monde , et qui travaille à déchirer de ses propres mains
ls ?     SCAPIN.    . Est tombé dans une disgrâce, la plus étrange du monde . GÉRONTE. Et quelle ?     SCAPIN. Je l’ai trouvé
i se puissent voir, et bu du vin que nous avons trouvé le meilleur du monde . GÉRONTE. Qu’y a-t-il de si affligeant à tout cel
e fille, Claudine, comment se porte-t-elle ? M. DIMANCHE. Le mieux du monde . DON JUAN. La jolie petite fille que c’est ! je l
fois d’être persuadé que je suis tout à vous, et qu’il n’y a rien au monde que je ne fisse pour votre service. (Il sort.) M
ps, plein d’une vase immonde, Soulevant ses bouillons, déborde sur le monde . Là, dans ce trou boueux, le timide soleil Vient
s cieux, Et qui retombe après, plat et silencieux ! Race unique en ce monde  ! effraya ni assemblage Des élans du jeune homme
e et des crimes de l’âge. Race qui joue avec le mal et le trépas : Le monde entier t’admire et ne te comprend pas ! Auguste B
te ! elle qui demeurait encore sur la terre, à la merci des orages du monde  ! Comment des mortels pieux pourraient-ils ne pas
. N° 85- — L’Ile déserte. Dans cette allégorie, la ville est le monde , où l’homme, en naissant, trouve tout prêt pour s
passagers et de divertissements d’un moment, ce sont les plaisirs du monde . Le sage conseiller est la religion qui nous aver
de notre destination sur la terre, de ce que nous avons à faire en ce monde et de ce qui nous attend dans l’autre. L’île dése
e. De toutes les richesses, de tout le faste, de toute la grandeur du monde , il ne reste rien qu’un linceul. Les amis, meille
isonnant ainsi, il ne pouvait manquer de rencontrer juste, car, en ce monde , chacun a ses ennemis : en attendant, l’agneau ét
ire à mêler, à briser sur son onde Les membres arrachés au cadavre du monde . Ce fut alors qu’on vit des hôtes inconnus Sur de
un ennemi plus terrible que l’onde Vint achever partout la défaite du monde  ; La faim de tous les cœurs chassa les passions ;
plus, rien ne vivait, et l’onde Ne donnait qu’un aspect à la face du monde . Seulement quelquefois sur l’élément profond Un p
se fondit et disparut à l’arrivée de la nuit, comme les illusions du monde aux approches de la mort. L’astre des nuits, la t
e la nuit, doit nous découvrir ussai de nouveaux cieux et de nouveaux mondes  ! Bernardin de Saint-Pierre (Harmonies de la natu
lle a d’horreurs et de beautés ensemble. Dans un lointain qui fuit un monde entier s’étend, Et comment embrasser ce mélange é
ojets de la grandeur et les jouissances de la gloire, et le mépris du monde et sa froide injustice ! Bergasse. N° 118. —U
inture délicieuse. C’était, sans doute, jadis, le plus beau climat du monde , mais, depuis huit jours que je l’habite, il pleu
mment quelque génie malfaisant aura donné un tour d’épaule à l’axe du monde . Au moyen de cette petite secousse, la Provence e
y est si grand, qu’on y peut recevoir la peste des quatre parties du monde à la fois, et cependant elle n’y passe qu’en cont
leste qui est visiblement empreint sur le visage de ces religieux. Le monde n’a pas d’idée de cette paix ; c’est une autre te
négalité du sort ; il leur donné la prière. La prière est la reine du monde . Couverte d’humbles habits, le front baissé, la m
modeste carrière, Tu trouves tous les yeux fermes à ta lumière, Et le monde insensible à ton morne retour, Froid comme ces to
ent l’heure ; Ou quelque malheureux qui, l’œil fixe sur toi, Pense au monde invisible et rêve ainsi que moi ! Ah ! si j’en, c
ges, du silence, Tu ne te lèves pas seulement pour nos yeux ; Mais du monde moral flambeau mystérieux, A l’heure où le sommei
êmes se ressentent de cette crise universelle. On dirait que l’âme du monde va se dissiper ou s’éteindre ; et dans ses rameau
vu sans inquiétude l’astre du jour, à son midi, dérober sa lumière au monde  ; sans inquiétude, ils attendes l’instant marqué
t le bacha, qui voulaient prendre le roi en vie, honteux de perdre du monde et d’occuper une armée entière contre soixante pe
exilé. Dieu, dit une vieille légende, en même temps qu’il créa le monde , a donné naissance à des myriades d’esprits de lu
ersait le vin pétillant ; les sept électeurs entouraient le maître du monde et remplissaient près de lui les fonctions de leu
ein de cette nuit profonde, Triomphante, elle vint donner des lois au monde , Et marqua de sa croix les drapeaux des Césars. J
joie inconnue et profonde, Son cœur croit assister au premier jour du monde . Delille. N° 192. — Vision de Jeanne d’Arc.
la formule bien connue : « Si tu es Dieu, parle, si tu es de l’autre monde , laisse-nous en paix. » Le fantôme lui répondit l
je ne veux point du tout être tué aujourd’hui ; cela sera le mieux du monde . » Il eut à peine tourné son cheval, qu’il aperçu
’il y est, ce n’est qu’en passant. Après Dieu, vous m’êtes tout en ce monde  ; mais ce monde s’évanouit comme un songe, et c’e
est qu’en passant. Après Dieu, vous m’êtes tout en ce monde ; mais ce monde s’évanouit comme un songe, et c’est pourquoi mon
un songe, et c’est pourquoi mon amour s’élève avec vous vers un autre monde . Lorsque je vous portais dans mon sein, un jour j
ui nous protège encore de son inépuisable bonté, on ne sait ce que le monde deviendrait. Quelque mauvais garnement, croyant a
enirs le persécuteraient moins ; mais la croix étend son ombre sur le monde entier, et les terreurs vont partout avec le coup
unis. Mais parfois ils s’accordaient dans le désir de nuire au pauvre monde , et quand par hasard un homme venait à passer, il
ait bâtie de ses nobles et savantes mains. Hélas ! même en ce lieu le monde le suivit encore. Les pèlerins apprirent les chem
chérie, assuré à vos descendants la possession du plus beau tronc du monde , vous seriez récompensé dans le ciel par une cour
ns les cavernes, dans les creux des rochers, nous donnons au reste du monde l’exemple le plus effrayant. Détruisez donc Antio
par une généreuse résolution, que ce petit vallon, presque inconnu au monde , devienne considérable à la postérité, et soit au
’avoir remporté deux victoires ? Mais j’ai, dit-on, perdu beaucoup de monde dans le dernier combat. Peut-on donc livrer des b
hassé tes ennemis de votre territoire, que je leur ai tué beaucoup de monde dans deux combats, que j’ai forcé les débris de l
. Voilà la situation de l’auditeur bien dessinée : il est mort, et le monde est fini ; les cieux sont ouverts, Jésus-Christ e
us donc à l’esprit une de ces funestes catastrophes, dont la scène du monde ne présente que trop souvent le spectacle doulour
du néant ? Vers des siècles sans fin je sens que tu m’entraînes ; Du monde et de mes sens je vais briser les chaînes, Et m’o
- je ? et d’où suis-je tiré ? Dans quels climats nouveaux, dans quel monde ignoré Le moment du trépas va-t-il plonger mon êt
elle peut y songer sans alarmes, Pour elle, mourir c’est dormir ! Le monde dur et froid la dédaigne et la chasse, Et personn
99 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
t ; le renom de comprendre seul ce qui est inintelligible au reste du monde chatouille l’amour-propre. Mais les esprits sains
ns et aux connaissances, dans les personnes qui ont un grand usage du monde . Celui-ci consiste dans des tours de phrases part
s messieurs se fassent traduire en français ! Les meilleures idées du monde , affublées de sociantisme, de garantisme, de simp
s savants dont Sterne a dit : « De tous les jargons jargonnés dans ce monde jargonnant, le plus assommant, sans contredit, es
100 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
apprenaient à se défendre au dedans. Charles se croyait le maître du monde dans les déserts de la Pologne, où il errait, et
spérance de la conquête de l’Asie. Un empire cultivé par la nation du monde la plus industrieuse, et qui travaillait les terr
, dit l’éminent écrivain, présentent tout le tableau de l’histoire du monde . Mais ce qui honore la sagesse de Montesquieu, c’
d improvisateur, a parlé aussi de Montesquieu (voy. la Revue des deux mondes , 1er juin 1849) : « Son regard d’aigle pénètre à
/ 317