ut analyser, ne s’élève pas assez au-dessus des idées positives et du
monde
matériel pour fournir l’expression du beau idéal.
t de mystérieux en toutes choses ; et au lieu de se renfermer dans le
monde
matériel et de s’arrêter aux intérêts vulgaires,
e plaît à animer la nature physique, à prêter des formes sensibles au
monde
moral, et à s’élancer dans un monde idéal. 12. Qu
à prêter des formes sensibles au monde moral, et à s’élancer dans un
monde
idéal. 12. Quels sont les caractères qui distingu
culière d’envisager et de peindre ce qui le frappe. S’il considère le
monde
physique dans ses rapports avec son âme et ses se
ces, aux impressions les plus profondes. Si sa pensée se porte sur le
monde
moral, il lui prête des formes matérielles et pal
son inspiration, il s’élance au delà des choses réelles pour créer un
monde
plus beau et plus séduisant. Ainsi, spiritualiser
liser la nature physique, matérialiser la nature morale, idéaliser le
monde
réel, tels sont les trois caractères distinctifs
nctifs de la poésie. 13. De combien de manières peut-on considérer le
monde
physique ? L’homme, dit M. Pérennès, est composé
evoir le côté mystérieux des objets, et les liens qui les unissent au
monde
invisible ; c’est la manière poétique. Un anatomi
et les intérêts matériels, ne portent guère leurs pensées au delà du
monde
visible qui les entoure. Ne croyant qu’au témoign
t tout calculer, tout peser. Le poète, au contraire, s’élance dans un
monde
idéal, et vit d’émotions morales. Il saisit le cô
ce qui le porte invinciblement à croire à des êtres invisibles, à un
monde
dont celui-ci n’est que l’apparence et le relief,
mort va fermer pour jamais. 17. Montrez que la poésie matérialise le
monde
moral. Un autre caractère essentiel de la poésie
el de la poésie, c’est de prêter des formes sensibles et palpables au
monde
moral, de le matérialiser. Si l’homme a un pencha
ion véritable, elle donne une forme sensible aux êtres invisibles, au
monde
moral ; mais il y a, dans sa pensée et dans sa fo
s connaître le troisième de la poésie, en montrant quelle idéalise le
monde
réel. La poésie ne se borne pas à peindre ce qui
ar ses peintures idéales, elle élève et ravit notre âme. Elle crée un
monde
plus beau, plus pur, plus heureux, en un mot, plu
e plus beau, plus pur, plus heureux, en un mot, plus séduisant que le
monde
réel. Ce sont des vallées enchantées, embellies p
faut qu’un jour d’infirmité pour détruire le corps le plus robuste du
monde
. Je n’examine pas après cela si vous ne vous flat
peine vous avez vu passer. Quand vous auriez commencé à vivre avec le
monde
, le passé ne vous paraîtrait pas plus long ni plu
i nous paraît encore si loin et ne devoir jamais arriver. Regardez le
monde
tel que vous l’avez vu dans vos premières années,
ujet des louanges, des dérisions, des censures publiques ; un nouveau
monde
s’est élevé insensiblement, et sans que vous vous
ceux qui viendront après nous. Les âges se renouvellent, la figure du
monde
passe sans cesse, les morts et les vivants se rem
souffrir entre nos mains. Nous regarderions comme un insensé dans le
monde
un homme, lequel héritier d’un trésor immense, le
ous en décharger ; c’est comme un poids que nous portons au milieu du
monde
, cherchant sans cesse quelqu’un qui nous en soula
e lieu saint. La mort d’un aîné change nos vues, nous rengage dans le
monde
d’où nous venions de sortir ; et notre vocation à
agistrat injuste, un ministre corrompu, puisque vous n’avez choisi le
monde
que pour ses plaisirs : la cour, que pour la fave
avec un nom, il n’oserait se borner aux soins domestiques, et que le
monde
regarderait ce repos comme une indigne lâcheté. T
re un célibat dangereux à un établissement qui le dégraderait dans le
monde
, et aime mieux s’exposer à toutes les suites de s
yant pas de quoi soutenir son nom et s’établir convenablement dans le
monde
, un asile saint lui paraît plus honorable aux yeu
n de sa destinée. Si l’on est maître de son sort, c’est la crainte du
monde
et de ses jugements qui en décide ; en un âge ten
tous les autres et de les précipiter dans l’abîme : ils arrachent du
monde
des enfants à qui l’autorité seule tient lieu d’a
e ce qui paraît d’une famille éclate, brille et fasse honneur dans le
monde
, on ne se met point en peine que des ténèbres sac
re des pensées magnanimes, forme des âmes héroïques, des âmes dont le
monde
n’est pas digne, des sages seuls dignes de ce nom
La puissance de Dieu se fait sentir, en un instant, de l’extrémité du
monde
à l’autre ; la puissance royale agit, en même tem
n état, comme Dieu y tient tout le monde. Que Dieu retire sa main, le
monde
retombera dans le néant ; que l’autorité cesse da
la mère des philosophes et des orateurs, et, malgré la résistance du
monde
, il y établira plus d’églises que Platon n’y a ga
t la partie la plus considérable de notre vie, nous ne tenons plus au
monde
que par un avenir incertain : ah ! le présent ne
a aux pensées sérieuses de l’avenir ? Quelle apparence2 de quitter le
monde
, dans un âge où il ne se présente rien que de pla
t, tout lui applaudit. Elle n’a point encore d’expérience des maux du
monde
, ni des traverses qui nous arrivent : de là vient
yrique de saint Bernard, préché à Metz 2.) La Providence régit le
monde
Dieu tient du plus haut des cieux les rênes d
siècles. O la belle et riche aumône1 que vous avez faite en créant le
monde
! Que la terre était pauvre sous les eaux, et qu’
neur. » (Traité de la Concupiscence 3, chap. xxxii.) L’honneur du
monde
Aujourd’hui que notre monarque fait son entré
si outrageux, me persuadent facilement que ce doit être l’honneur du
monde
. L’honneur du monde, mes frères, c’est cette gra
suadent facilement que ce doit être l’honneur du monde. L’honneur du
monde
, mes frères, c’est cette grande statue que Nabuch
crucifié, avec le secours de sa grâce. Parais donc ici, ô honneur du
monde
, vain fantôme des ambitieux et chimère des esprit
fère ; c’est devant ce Roi que je t’accuse4. (Sermon sur l’honneur du
monde
.) Les mots et les choses Cet homme s’est
oique l’Église vous excommunie, il y a quelque montre de courage ; le
monde
vous applaudit et vous couronne, malgré les lois
lgré les lois et l’Église. Enfin y a-t-il aucun vice que l’honneur du
monde
ne mette en crédit, si peu qu’il ait de soin de s
sent point en pierreries sont trompés par le moindre éclat, et que le
monde
se connaît si peu en vertu, que la moindre appare
éblouit sa vue ; de sorte qu’il n’est rien de si aisé à l’honneur du
monde
que de donner du crédit au vice. Cependant le péc
être tel que la flatterie le représente1. » (Sermon sur l’honneur du
monde
.) Le pécheur Les pécheurs toujours superb
gaye par la liberté de son mouvement. Ainsi, encore que les hommes du
monde
n’aient pas de liberté véritable, étant presque t
Voilà, si je ne me trompe, une peinture assez naturelle de la vie du
monde
et de la vie de la cour. Que faites-vous cependan
qui êtes de tous les secrets, et sans lequel cette grande comédie du
monde
manquerait d’un personnage nécessaire ; que faite
es légèretés ordinaires, elle se plaît de temps en temps d’étonner le
monde
par des coups d’une surprise terrible, comme pour
née : Est-ce là que devait aboutir toute cette grandeur formidable au
monde
? est-ce là ce grand arbre dont l’ombre couvrait
sur l’ambition.) Misère et grandeur de l’homme 1 Les sages du
monde
, voyant l’homme, d’un côté si grand, de l’autre s
; il leur commande d’en user comme il fait1 lui-même, pour le bien du
monde
; et il leur fait voir, en la retirant, que toute
fera paraître un de ces exemples redoutables qui étalent aux yeux du
monde
sa vanité tout entière. Vous verrez dans une seul
oilà les enseignements que Dieu donne aux rois. Ainsi fait-il voir au
monde
le néant de ses pompes et de ses grandeurs. Si le
dire : Entendez, ô grands de la terre ; instruisez-vous, arbitres du
monde
! Mort d’Henriette d’Angleterre 2 Consi
s s’il faut des coups de surprise à nos cœurs enchantés de l’amour du
monde
, celui-ci est assez grand et assez terrible3. O n
é disciple : « La véritable victoire, celle qui met sous nos pieds le
monde
entier, c’est notre foi. » Jouissez, prince, de c
ous en pouvons parler avec liberté. Il n’est rien de si grand dans le
monde
, qui ne reconnaisse en soi-même beaucoup de basse
face, qui répand tant d’ombres de toutes parts sur ce que l’éclat du
monde
voulait colorer, que je ne sais plus sur quoi app
et non le bien même. Que la place est petite que nous occupons en ce
monde
! si petite certainement et si peu considérable,
ublé par des fantaisies et par de vains simulacres. « La figure de ce
monde
passe, et ma substance n’est rien devant Dieu6. »
si Dieu est puissant ; il change et renouvelle à son gré la figure du
monde
; et, à la voix de Bossuet, l’antiquité semble se
æ adoraverunt statuam auream. 4. Exorde du sermon sur l’Honneur du
monde
, prêché à Paris dans l’église des Minimes de la p
mêmes ; que les autres sachent nos défauts, qu’ils soient la fable du
monde
, et que nous seuls nous ne les sachions pas ! »
ns où les mondains s’enveloppent, elle ne confond avec les vanités du
monde
ni les intérêts sérieux qui ont leur part de ses
gne, mais Tacite écrit. Et c’est une des plus admirables choses de ce
monde
que jamais nul empire et nul succès n’ont pu assu
étuité d’intérêt et de commandement, ils n’ont pu couvrir aux yeux du
monde
les fautes de leurs pères, et maintenir sur leur
itude que notre vie est utile et qu’elle ne passe pas en vain dans le
monde
. Perdus que nous sommes dans l’immensité visible
ématie de l’esprit, c’est, avec l’éloquence et le goût, l’histoire du
monde
, la science des tyrannies et des libertés, la lum
férences de Notre-Dame de Paris.) La parole Un homme vient au
monde
. Ses yeux, ses oreilles, ses lèvres, tous ses sen
e a fait croire par un sourire qu’il entendait l’amour qui l’a mis au
monde
, la parole s’échappe et répond. L’homme vit cette
ustraire à ce second règne de la parole sur lui. La parole l’a mis au
monde
; la parole a donné l’éveil et le premier cours à
er. Un temple lui offre sous une image sensible le dieu qui a fait le
monde
, le père de la justice et l’habitant des âmes. Il
isolé et honteux ; il sait que je ne donnerai pas le temps à tout ce
monde
de se reconnaître, et qu’à ma troisième phrase je
e, je cédais, je rendrais à M. l’Archevêque le plus triste service du
monde
; on verrait qu’il m’aurait concédé la parole au
, plus je sens que la grâce de Dieu opère en moi le détachement de ce
monde
; je ne me soucie plus que de faire la volonté de
ais, de plus, à vous parler franchement, je n’aime pas beaucoup votre
monde
de Paris. — Pourquoi cela ? — Tenez, reprit-il en
r des partis à l’humanité ; mais de l’humanité à qui en appeler en ce
monde
? Elle est infaillible. C’est que la gloire est l
Cependant, ô mon Dieu, sur quoi roulent la plupart des entretiens du
monde
? Hélas ! ceux-là sont les plus innocents où l’on
la volupté, le désir insatiable d’accumuler, voilà les vertus que le
monde
connaît et estime, voilà les vertus auxquelles il
les intérêts doivent être communs, il semble, ô mon Dieu, que dans ce
monde
corrompu les hommes ne se lient ensemble que pour
paraîtra plus d’autres, à moins d’un de ces grands renouvellements du
monde
qui commencent par la barbarie pour revenir, aprè
endre ! Le lieu commun sur la vanité du bonheur et des plaisirs de ce
monde
, de l’ambition, de la gloire, ne tentera plus que
s mêmes types en les affaiblissant de plus en plus ? Et pour qui ? Le
monde
a changé. Ce ne sont plus des salons, une cour, u
’ils respirent le même air, qu’ils soient accueillis et fêtés du même
monde
, vous verrez bien que ce n’est pas le talent qui
’un plaisir délicat, et les gens de lettres que les amuseurs du grand
monde
? Ne faut-il pas plutôt relever la littérature à
a-t-elle pas les derniers restes de la barbarie à dissiper et tout un
monde
d’âmes et d’esprits à affranchir de l’ignorance ?
propre ? Ah ! le christianisme aurait rendu un bien triste service au
monde
en le désabusant de tout ce qu’il aimait, s’il ne
dieux bons ; rendez-moi toutes les illusions, toutes les chimères du
monde
antique, si vous n’avez rien à mettre à la place
enne a répandue sur les plaies de notre cœur et sur les misères de ce
monde
, il n’est plus possible à l’homme de s’adorer lui
lire tantôt une tragédie de Racine, tantôt l’histoire des origines du
monde
, racontées par Bossuet avec une grâce si majestue
us comme une portion de mon âme ! Mais quoi ? rien n’est stable en ce
monde
, et c’est notre faute si nous n’avons pas appris
uvées. Mais sa persistance n’a pas été en pure perte ; il a laissé au
monde
un grand et rare exemple, celui du devoir jusqu’a
ntes vierges pour les cloîtres et de pieuses mères de famille pour le
monde
. En sanctifiant ainsi les deux principaux états d
ent, qu’elles obéissent, qu’elles soient sobres, qu’elles ignorent le
monde
, qu’elles soient savantes de la science de Dieu,
s instruites avec cette simplicité soient incapables de vivre dans le
monde
; et quand en effet Dieu les y appellerait, il ne
eu les y appellerait, il ne faut2 pas moins leur inspirer la haine du
monde
, puisque Jésus-Christ l’a maudit à cause de ses s
e, quand il serait grossier et mal poli, plaira plus aux gens même du
monde
qu’un caractère plus délicat, mais moins vrai et
esse, éternelle raison de Dieu, a choisi pour compagnie et amis en ce
monde
, des pêcheurs grossiers, ingrats, incrédules, lâc
respect. Ne craignez ni de m’offenser ni de m’importuner. Personne au
monde
n’a autant besoin d’aide que moi. Ne me parlez ja
regardez-moi comme dépouillée de tout ce qui m’environne, attachée au
monde
, mais voulant me donner à Dieu. Voilà mes véritab
isse Saint-Cyr durer autant que la France, et la France autant que le
monde
! Rien ne m’est plus cher que mes enfants de Sain
t sont terribles ; mais il faut qu’elles tiennent à une grande loi du
monde
spirituel, et l’on ne doit pas s’étonner que tout
pide et non moins funeste, travaillait à éteindre l’expiation dans le
monde
. La terre n’a pas crié en vain : la guerre s’allu
Deux caractères particuliers vous distinguent de tous les peuples du
monde
: l’esprit d’association et celui de prosélytisme
stoire de sa patrie, « parce que la langue française courait parmi le
monde
, et était plus dilettable à lire et à oïr que nul
est déterminé par une puissance qui nous dit rarement son sécret. Le
monde
politique est aussi réglé que le monde physique ;
us dit rarement son sécret. Le monde politique est aussi réglé que le
monde
physique ; mais comme la liberté de l’homme y jou
ne leçon de M. Cousin Sur la guerre. 1. Arbre gigantesque du nouveau
monde
. 2. Graminée a les deux genres. 1. Une des plu
iments sont impossibles aux Français. » « Il n’y a pas de peuple au
monde
qui fasse le mal avec aussi peu de dignité que no
r cette belle page de M. Victor Hugo sur le rôle de la France dans le
monde
; « Nous pouvons le dire avec calme, et nous n’a
re humain cesse de parler sa langue, c’est-à dire aux bornes mêmes du
monde
civilisé. « Encore quelques mots, messieurs, enco
es livres français de Pétersbourg à Cadix, de Calcutta à New-York. Le
monde
s’en inspire, la Belgique en vit. Sur toute la su
ne remplirez pas tous les devoirs de votre état. Il faut mépriser le
monde
, et connaître néanmoins le besoin de le ménager ;
toutes les vertus et à toutes les qualités de l’âme, même suivant le
monde
. Un homme livré à sa mollesse est un homme faible
omme faible et petit en tout : il est si tiède que Dieu le vomit3. Le
monde
le vomit aussi à son tour, car il ne veut rien qu
veut rien que de vif et de ferme. Il est donc le rebut de Dieu et du
monde
, c’est un néant ; il est comme s’il n’était pas ;
ts, qui sont les sources de vie, et n’oubliez jamais que l’honneur du
monde
et celui de l’Évangile sont ici d’accord. Ces deu
s mes sentiments. Conservez-vous tous, et aimez-moi toujours. Rien au
monde
n’est plus à vous pour toute la vie que moi.
ande avec elle, tout est perdu. Elle fait même autant de mal selon le
monde
que selon Dieu. Un homme mou et amusé ne peut jam
orter soi-même dans un état si indigne d’un homme. Le seul honneur du
monde
suffit pour faire crever l’orgueil de dépit et de
moins l’amour-propre d’un misanthrope n’est que sauvage et inutile au
monde
; mais celui de ce faux philanthropes est traître
Jouffroy : « Qu’importe aux autres et à nous, quand nous quittons ce
monde
, les plaisirs et les peines que nous y avons épro
le à nous, à qui l’expérience a révélé la vérité sur les choses de ce
monde
, de vous la dire. Le sommet de la vie vous en dér
u, ne vous laissez gouverner ni par moi, ni par aucune personne en ce
monde
. » 1. Il faut remarquer dans tout ce morceau l
vancer au milieu des joies enivrantes et des religions dissolues d’un
monde
vieilli dans la corruption. Aux fêtes brillantes
, ce n’est pas que la semence du vrai, du bien, soit étouffée dans le
monde
, ou s’y dessèche presque aussitôt, c’est qu’une p
res. La parole de Jésus, fructifiant de siècle en siècle, a changé le
monde
, et, dans l’universel abandon, sur la croix, son
la fête, la grande fête qui se prépare, et qui commencera lorsque le
monde
aura été purifié. Non relinquam vos orphanos ; v
si faits, et la famille qui flottait dans l’Arche sur les ruines d’un
monde
entier, d’un monde pervers dont elle détestait le
ille qui flottait dans l’Arche sur les ruines d’un monde entier, d’un
monde
pervers dont elle détestait les crimes, n’en épro
ose de grand. Après Dieu, je ne tiens fortement qu’à elle seule en ce
monde
. Aimer Dieu, aimer le prochain, n’est-ce pas tout
, parce qu’elles passent sur la terre1 comme quelque chose d’un autre
monde
, comme le souffle lointain de la patrie. C’est là
Nous pensons qu’il immole tous ses plaisirs, tous les avantages de ce
monde
; mais qu’un rayon divin descend dans son cœur, p
i un univers. « Quand une fois l’on s’est dit qu’il faut sacrifier le
monde
à l’intérêt national, on est bien près de resserr
ue ses disciples, en allant annoncer la parole qui doit renouveler le
monde
, s’affranchissent de tout ce qui les rendrait, à
ranchissent de tout ce qui les rendrait, à quelque degré, esclaves du
monde
. Des sandales, une tunique, un bâton, il leur déf
e noire. Ésope expliqua cette énigme, en disant que le temple est le
monde
; la colonne, l’année ; que les villes sont les m
e qui doit plaire à tous les bons esprits, même aux plus rigides. Ce
monde
-ci n’est qu’une œuvre comique, Où chacun fait des
scends, Hymen168, descends des cieux, Viens remplir les vœux des deux
mondes
. Les Bourbons, ces enfants des Dieux, Unissent le
Descends, Hymen, descends des cieux, Viens remplir les vœux des deux
mondes
. Tandis qu’au sein de ses roseaux, La Nymphe du
Descends, Hymen, descends des cieux, Viens remplir les vœux des deux
mondes
. Les Bourbons, ces enfants des Dieux, Unissent le
Descends, Hymen, descends des cieux, Viens remplir les vœux des deux
mondes
. Pour célébrer un si beau jour, Dioné171 dans le
, Descends, Hymen, descends des cieux Viens remplir les vœux des deux
mondes
. Les Bourbons, ces enfants des Dieux, Unissent le
Descends, Hymen, descends des cieux, Viens remplir les vœux des deux
mondes
. Junon177 dans les airs embellis, De Borée178 en
siècle où nous sommes : L’Hymen, en comblant tous nos vœux, Promet au
monde
de grands hommes, Et de grands rois à nos neveux.
84. Remonte, Hymen, remonte aux cieux ; Tu remplis les vœux des deux
mondes
. Les Bourbons, ces enfants des Dieux, Ont uni leu
es : Remonte, Hymen, remonte aux cieux ; Tu remplis les vœux des deux
mondes
. Stésichore, né à Himères, ville de Sicile, ver
droyer de nouveaux Titans186 ? Gronde, tonnerre affreux, et ravage le
monde
Par tes redoutables fureurs ; Fais t
Onde190 : Même en ne versant que de l’eau, Elle a l’art d’enivrer son
monde
. Des Chansons satiriques Ce qui fournit or
ande avec elle, tout est perdu. Elle fait même autant de mal selon le
monde
que selon Dieu. Un homme mou et amusé ne peut jam
orter soi-même dans un état si indigne d’un homme. Le seul honneur du
monde
suffit pour faire crever l’orgueil de dépit et de
s règnent tristement, fait une vie obscure, lâche, corrompue, dont le
monde
même, tout monde qu’il est, ne peut s’empêcher d’
ent, fait une vie obscure, lâche, corrompue, dont le monde même, tout
monde
qu’il est, ne peut s’empêcher d’avoir horreur. Ai
peut s’empêcher d’avoir horreur. Ainsi, peu à peu, vous quitteriez le
monde
, non pour Dieu, mais pour vos passions, ou du moi
guère moins contraire à Dieu, et qui serait plus méprisable, selon le
monde
, que les passions même les plus dépravées. Vous n
3. Propagation de l’Évangile Jésus-Christ naît, et la face du
monde
se renouvelle. La loi de Moïse, ses miracles, ceu
enne et enivrée du sang des martyrs1 : il leur lâche la bride2, et le
monde
en est inondé ; mais, en renversant cet empire, i
siècles ? Des régions immenses qui s’ouvrent tout à coup ; un nouveau
monde
inconnu à l’ancien et plus grand que lui5. Gardez
ant pas la terre de ses pieds7, lui qui fut si jaloux de subjuguer le
monde
entier, s’arrêta bien loin en deçà de vous ; mais
plus téméraires. De là vient que le vice, quoique triomphant dans le
monde
, est encore réduit à se déguiser sous le masque d
? Où est-elle cette vive lumière qui illumine tout homme venant en ce
monde
? Où est-elle cette pure et douce lumière qui non
moins l’amour-propre d’un misanthrope n’est que sauvage et inutile au
monde
; mais celui de ces faux philanthropes est traîtr
lus on est à la merci de ces lutins. Voilà ce qu’on appelle la vie du
monde
et l’objet de l’envie des sots ; mais ces sots so
ans vous livrer à eux. Allez chercher le vrai mérite jusqu’au bout du
monde
: d’ordinaire il demeure modeste et reculé. La ve
tre faiblesse et votre impuissance. Il est temps que vous montriez au
monde
une maturité et une vigueur d’esprit proportionné
es peintures de ce poëte1 ; mais j’en excepte l’aimable simplicité du
monde
naissant : cette simplicité de mœurs, si éloignée
u, ne vous laissez gouverner ni par moi, ni par aucune personne en ce
monde
. » 1. Il faut remarquer dans tout ce morceau la
a eu des âges où la comédie s’est corrompue. Et qu’est-ce que dans le
monde
on ne corrompt point tous les jours ? il n’y a ch
De semblables arrêts, sans doute, feraient un grand désordre dans le
monde
; il n’y aurait rien par là qui ne fût condamné ;
Molière de tracer aucun caractère qui ne rencontre quelqu’un dans le
monde
; et, s’il faut qu’on l’accuse d’avoir songé à to
a-t-il pas, par exemple, ceux qui se font les plus grandes amitiés du
monde
, et qui, le dos tourné, font galanterie1 de se dé
; soyez persuadé que je suis entièrement à vous. Vous êtes l’homme du
monde
que je révère le plus. Il n’y a personne que j’ho
puisse voir cet amas d’actions indignes dont on a peine, aux yeux du
monde
, d’adoucir le mauvais visage, cette suite continu
, dites-moi, d’en tirer quelque vanité ? et qu’avez-vous fait dans le
monde
pour être gentilhomme ? Croyez-vous qu’il suffise
seraient fâchés d’avoir ri avec lui, fût-ce de la meilleure chose du
monde
? Je vis l’autre jour sur le théâtre un de nos am
le par là. Il écouta toute la pièce avec un sérieux le plus sombre du
monde
, et ce qui égayait les autres ridait son front. À
ïr parler, que ces règles de l’art soient les plus grands mystères du
monde
: et cependant ce ne sont que quelques observatio
ntinue-t-il, que ce n’est pas un livre, on qui mérite du moins que le
monde
en parle — Mais l’avez-vous lu ? — Non, dit Anthi
qui prend plaisir de naviguer dans l’orage4, et qui n’est pas venu au
monde
pour le laisser en oisiveté. Quand vous aurez vu
ranlé les fondements de l’idolâtrie, a renversé le trône du prince du
monde
. Cet homme promis à la nature, demandé par les pr
dans son voisinage ; la plus cruelle persécution qu’ait soufferte le
monde
, et que raconte l’histoire, est venue peut-être d
es et par les défaites ; il a combattu, il a vaincu étant désarmé. Le
monde
, en apparence, avait ruiné l’Église, mais elle a
Le monde, en apparence, avait ruiné l’Église, mais elle a accablé le
monde
sous ses ruines. La force des tyrans s’est rendue
dire, c’étaient des gens qui voulaient périr, qui s’ennuyaient en ce
monde
, qui se dévouaient, qui se précipitaient à la mor
res. Le sang des martyrs a été fertile, et la persécution a peuplé le
monde
de chrétiens. Les premiers persécuteurs, voulant
n’aura pas meilleure opinion que nous de ceux qui veulent réformer le
monde
. Qu’il lise les histoires de tous les siècles, il
ue aussi inconnue que celle de l’Amérique ou de quelque autre nouveau
monde
. Les choses qui nuisent à la santé des hommes, ou
he, René Descartes passa les douze premières années de sa vie dans le
monde
et dans les camps, où il servit sous les ordres d
sque vous m’assurez tout de bon que Dieu vous a inspiré de quitter le
monde
, je croirais pécher contre le Saint-Esprit si je
de rare en Europe ? Quel autre lieu pourrait-on choisir au reste70 du
monde
, où les commodités de la vie et toutes les curios
où j’étais. Vous m’eussiez vu dans les plus effroyables montagnes du
monde
, au milieu de douze ou quinze hommes les plus hor
vain est supérieur ; fin, poli, profond, il excelle par la science du
monde
, le persiflage élégant, la raillerie délicate, l’
exions que l’on fuit il se forme une conversation la plus agréable du
monde
et la plus utile. Je juge assez bien des ouvrages
en a qui sont assez contents, quand ils ont satisfait à l’honneur du
monde
, et qui sont fort peu de chose au-delà141. On en
andales. Le chef de parti153 Y a-t-il une action plus grande au
monde
que la conduite d’un parti ? Celle d’une armée a,
and parti, elle en devint l’aventurière. La grâce a rétabli ce que le
monde
ne lui pouvait rendre157. Les fantômes Nos
difficulté158, pourvu que ce fût à la campagne, et qu’il y eût peu de
monde
; l’on convient qu’il n’y aurait que Madame et Ma
e bonne chère avec bien de l’argent ! C’est la chose la plus aisée du
monde
, et il n’y a si pauvre esprit qui n’en fît autant
mps et les vigiles, afin de profiter des jeûnes où vous obligez votre
monde
; l’autre, que vous avez toujours une querelle to
lation, ma joie, tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au
monde
? Bans toi, il m’est impossible de vivre. C’en es
petite, Claudine, comment se porte-t-elle ? M. dimanche. Le mieux du
monde
. don juan. La jolie petite fille que c’est ! je
fois, d’être persuadé que je suis tout à vous, et qu’il n’y a rien au
monde
que je ne lisse pour votre service, Il sort.224
à déguiser ce que le ciel nous a fait naître, à se parer, aux yeux du
monde
, d’un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce q
six ans de service, et je me trouve assez de bien pour tenir dans le
monde
un rang assez passable ; mais, avant tout cela, j
m. Jourdain. Tout ce que je pourrai ; car j’ai toutes les envies du
monde
d’être savant, et j’enrage que mon père et ma mèr
prose sans que j’en susse rien262; et je vous suis le plus obligé du
monde
de m’avoir appris cela. Je voudrais donc lui mett
ces petits jeux que l’on nomme enfantins. On eut toutes les peines du
monde
à lui apprendre à lire271; et il avait neuf ans q
s qu’on passe en tête à tête avec cet athlète, ce héros, ce martyr du
monde
moral et invisible281. L’imagination Ne diri
la perte de la gravité de notre sénateur. Le plus grand philosophe du
monde
, sur une planche plus large qu’il ne faut, s’il y
robes trop amples de quatre parties289, jamais ils n’auraient dupé le
monde
, qui ne peut résister à cette montre290 si authen
t ; elle fait la beauté, la justice et le bonheur, qui est le tout du
monde
. Je voudrais de bon cœur voir le livre italien, d
ens qui peuvent nous appartenir, la royauté est le plus beau poste du
monde
; et cependant, qu’on s’imagine un roi accompagné
avoir ; ainsi, ces choses artificielles les distinguent du commun du
monde
. Il est permis à chacun de demeurer dans un bois
s sont grands, puissants. C’est pourquoi la conversation et la vue du
monde
est si agréable ; car cela vient de ce qu’elle ex
de pensées qui leur plaisent. La nature est déplaisante à beaucoup de
monde
, parce que les images qu’elle fournit, n’étant pa
r ? il faut que je vous l’explique : faner est la plus jolie chose du
monde
; c’est retourner du foin en batifolant dans une
protégez point, ne le blâmez point, et songez que c’est le garçon du
monde
qui aime le moins à faner487, et qui est le plus
is rien n’est si naturel, et la sotte vie que je mène est la chose du
monde
la plus aisée à comprendre : je m’abîme492 dans c
et la terre des marques de sa bonté, ne laissant aucun endroit de ce
monde
vide de ses bienfaits et de ses largesses498. (Se
peut s’en servir que par les lumières qu’il donne. Dieu a fabriqué le
monde
comme une grande machine que sa seule sagesse pou
e la puissance qui la soutient ; et qu’ainsi notre âme, supérieure au
monde
et à toutes les vertus qui le composent, n’a rien
lée de philosophes un homme ignorant de ce qu’il aurait à faire en ce
monde
; qu’on ramasse526, s’il se peut, en un même lieu
divines ? Mais considérez où vous êtes, et en quelle basse région du
monde
vous avez été relégué. Voyez cette nuit profonde,
re a sa loi C’est un effet admirable de la Providence qui régit le
monde
, que toutes les créatures vivantes et inanimées p
oir la sienne, mais avec cette différence que les autres créatures du
monde
visible l’ont reçue sans la connaître, au lieu qu
n’avez fait après votre première disgrâce. Une nouvelle expérience du
monde
fait trouver quelque chose de nouveau dans la ret
t : là est notre gloire, là est notre force. Qu’avons-nous affaire du
monde
, et de ses emplois, et de ses folies, et de ses e
ché, n’ayant pour tout exercice que l’obéissance, et n’étant connu au
monde
que comme le fils d’un charpentier. Oh ! quel sec
ère, oh ! quelle profondeur, oh ! quel abîme ! Oh ! que le tumulte du
monde
, que l’éclat du monde est enseveli et anéanti ! T
ndeur, oh ! quel abîme ! Oh ! que le tumulte du monde, que l’éclat du
monde
est enseveli et anéanti ! Tenez-vous ferme, Monsi
raite ; goûtez combien le Seigneur est doux : laissez-vous oublier du
monde
; mais ne m’oubliez pas dans vos prières : je ne
et pour les conquérants : « Que sert à l’homme, dit-il, de gagner le
monde
, si cependant il perd son âme ? et quel gain pour
ne sait plus parler quand il s’agit de demander. Tous les honneurs du
monde
lui paraîtraient trop612 achetés, s’ils lui avaie
caution pour ne fâcher personne, Il n’a pas de grands attachements au
monde
; et, comme il n’a pas beaucoup à gagner ni beauc
t années de préparation studieuse à laquelle s’ajouta l’expérience du
monde
nourrirent sa forte éloquence, qui, à partir de 1
tes que parmi ceux que nous nommons dévots. En effet, combien dans le
monde
de scélérats travestis en gens d’honneur ? combie
me dans sa sévérité, mais on en veut avoir l’honneur. On se retire du
monde
, mais on est bien aise que le monde le sache, et,
avoir l’honneur. On se retire du monde, mais on est bien aise que le
monde
le sache, et, s’il ne le devait pas savoir, je do
a couronne de justice qui m’est réservée ? » Quel droit le Sauveur du
monde
n’aura-t-il pas de lui répondre, comme dans l’Éva
y président662. Mais il prétend raisonner tout autrement à l’égard du
monde
entier, et il veut que, sans providence, sans pru
upérieur sera le lieu de mon repos. Là, oubliant toutes les choses du
monde
, je repasserai devant Dieu toutes les œuvres de m
Lisez la vie de saint Louis ; vous verrez combien les grandeurs de ce
monde
sont au-dessous des désirs du cœur de l’homme672
ur d’un peuple qui mérite d’être aimé de ses princes. Exposez-vous au
monde
selon la bienséance de votre état ; si vous êtes
e ; car vous avez beaucoup à souffrir. Vous êtes la première femme du
monde
; mais il ne faut point vous flatter : quoi que v
r va fort bien ; on avance, et jusqu’à cette heure on tue très-peu de
monde
. On espère que la ville sera prise vers le 4 ou l
st point embarrassée qu’on la regarde, comme.une personne qui a vu du
monde
. Elle fait mal la révérence702 et d’un air un peu
er de comédie et de romans, vous n’en serez guère plus avancé pour le
monde
, et ce ne sera point par cet endroit-là que vous
e me point faire de déshonneur quand vous viendrez à paraître dans le
monde
. Je vous assure qu’après mon salut, c’est la chos
u’il est mort. Quelque part où il soit, il mange, et, s’il revient au
monde
, c’est pour manger, Giton ou le riche Giton
anteau ; il n’y a point de galeries si embarrassées et si remplies de
monde
, où il ne trouve moyen de passer sans effort, et
’une des grâces de la nature, l’une de ces choses qui embellissent le
monde
, qui sont de tous les temps, et d’une vogue ancie
ces, les meubles, les hommes, les animaux : aux hommes, les choses du
monde
paraissent ainsi, et j’ose dire par la même raiso
et aux météores, et nous finîmes heureusement par le commencement du
monde
. Alors le soleil était déjà couché, et pour achev
ne remplirez pas tous les devoirs de votre état. Il faut mépriser le
monde
, et connaître néanmoins le besoin de le ménager ;
toutes les vertus et à toutes les qualités de l’âme, même suivant le
monde
. Un homme livré à sa mollesse est un homme faible
me faible et petit en tout ; il est si tiède que Dieu le vomit892. Le
monde
le vomit aussi à son tour ; car il ne veut rien q
veut rien que de vif et de ferme. Il est donc le rebut de Dieu et du
monde
: c’est un néant ; il est comme s’il n’était pas
s ; qui sont les sources de vie, et n’oubliez jamais que l’honneur du
monde
et celui de l’Évangile sont ici d’accord. Ces deu
t plus à qui avoir recours, ni aux créatures qui lui échappent, ni au
monde
qui s’évanouit, ni aux hommes qui ne sauraient le
nous entrons en part930 avec eux de la distinction qu’ils ont dans le
monde
; nous cherchons à nous parer, pour ainsi dire, d
e, et ne vous croyez point, sur leur parole, la huitième merveille du
monde
. » En achevant ces mots, il me rit au nez, et s’e
un fort bien plantés, des yeux les plus parlants et les plus beaux du
monde
, peu de dents, et toutes gâtées, dont elle parlai
dont elle parlait et se moquait972 la première, le plus beau teint du
monde
, le cou long avec un soupçon de goitre973 qui ne
elle préférait le gros, y était nette979, exacte, la plus joueuse du
monde
, et. en un instant faisait le jeu980 de chacun ;
ndit les institutions et les maximes qui donnèrent à Rome l’empire du
monde
. Dans le Dialogue de Sylla et d’Eucrate, il fait
t a pour lui mon génie, ma fortune et ma gloire. Rome maitresse du
monde
. Maîtres de l’univers, les Romains s’en attrib
le des cheveux, qui, chez les Égyptiens, les meilleurs philosophes du
monde
, étaient d’une si grande conséquence1036, qu’ils
En parlant d’un homme dont la gloire a dominé son siècle et rempli le
monde
, il faut tenir un milieu entre ceux qui l’exalten
vais davantage1079. Jeannot et Colin Toutes les grandeurs de ce
monde
ne valent pas un bon ami1080. Jeannot et Colin ap
e l’école M. le marquis son fils, pour le mettre à Paris dans le beau
monde
. Colin, toujours tendre, écrivit une lettre de co
lui donnant que de vagues espérances. Il apprit mieux à connaître le
monde
dans une demi-journée que dans tout le reste de s
notre ami Jeannot. Ne sois plus marquis : toutes les grandeurs de ce
monde
ne valent pas un bon ami1103. Tu reviendras avec
n développa dans le cœur de Jeannot le germe d’un bon naturel, que le
monde
n’avait pas encore étouffé : il sentit qu’il ne p
sais si elle sera sauvée ou perdue. C’est un grand jour pour le beau
monde
oisif de Paris qu’une première représentation : l
pourraient être amusantes. Il n’y a point de plus bel aspect dans le
monde
que celui de ma maison de Lausanne. Figurez-vous
e entrevue. Nous vivons à Bruxelles comme à Cirey. Nous voyons peu de
monde
, nous étud’uns le jour, nous soupons gaiement, no
s et des prairies. Nous sommes de l’âge d’or dans notre petit coin du
monde
où tous, les Délices1174 vous embrassent. L’o
tre parlement1181. Alors je suis mon dieu à moi-même ; je sacrifie le
monde
entier à mes fantaisies, si j’en trouve l’occasio
élancolie que je ne changerais pas pour toutes les joies bruyantes du
monde
. Me voici appuyé sur le lit où il a été malade pe
que la faculté de penser dans les écrits du grand Newton ? Quoi ! le
monde
formé prouverait moins une intelligence que le mo
wton ? Quoi ! le monde formé prouverait moins une intelligence que le
monde
expliqué ? Quelle assertion ! l’intelligence d’un
quelque faible et courte réflexion sur l’instabilité des choses de ce
monde
, dont la surface des eaux m’offrait l’image ; mai
nsoler la bonne femme affligée, en lui expliquant les règles du grand
monde
et de la grande éducation ; je lui ai prouvé que
Les riches et les puissants croient qu’on est misérable et hors du
monde
, quand on ne vit pas comme eux ; mais ce sont eux
eux ; mais ce sont eux qui, vivant loin de la nature, vivent hors du
monde
. Ils vous trouveraient, ô éternelle beauté ! touj
eur fortune tourmentent inexorablement jusqu’à la mort. Le tumulte du
monde
empêche qu’on ne réfléchisse sur ces tentations s
mme aimable Êtes-vous bien aise de savoir, mon cher ami, ce que le
monde
appelle quelquefois un homme aimable ? C’est un h
rre de sérieux et de respectable. Le mérite frivole Un homme du
monde
n’est pas celui qui connaît le mieux les autres h
ommes qu’ils ne connaissent pas ; ils les évitent ; ils se cachent au
monde
et à eux-mêmes, et leur cœur est toujours serré.
eut une jeunesse fort aventureuse ; il promena longtemps à travers le
monde
, en Pologne, en Russie, à l’Ile de France, sa mél
se fondit et disparut à l’arrivée de la nuit, comme les illusions du
monde
aux approches de la mort. L’astre des nuits se le
Le Saint-Géran 1466 parut alors à découvert, avec son pont chargé do
monde
, ses vergues et ses mâts de hune amenés sur le ti
uve ma maison aussi désolée que si vous m’aviez quitté hier ; dans le
monde
, la même idée me suit et ne m’abandonne presque p
r ma tendresse, et je puis aussi t’assurer que l’idée de partir de ce
monde
sans te connaître est une des plus épouvantables
ais il est bien sûr, (et tu en es persuadée), qu’il n’y a personne au
monde
qui t’aime plus que cette bonne maman, et qui ren
s, des regrets fidèles, et des pensées dignes d’être achevées dans le
monde
des purs esprits. Spiritualiste chrétien, écrivai
ud Villeneuve-sur-Yonne, 12 décembre 1807. Il y a, Madame, dans le
monde
, un vilain petit mal bien singulier : c’est une i
baronne de Staël, eut pour première école les graves entretiens d’un
monde
animé par le voisinage de la tribune ; les écrits
maisons qui ont été ensevelies par d’autres laves. Cette histoire du
monde
, où les époques se comptent de débris en débris,
il ne se doute pas qu’il y ait une autre morale, un autre honneur au
monde
que le succès auprès du pouvoir ; il tient pour f
mérique Pénétrez dans ces forêts américaines aussi vieilles que le
monde
: Quel profond silence dans ces retraites, quand
celle-ci ne dure-t-elle pas depuis six ans ? avons-nous assez tué de
monde
et fait éprouver assez de maux à la triste humani
e lisez pas cela en vous couchant ; vous en rêveriez, et pour rien au
monde
je ne voudrais vous avoir donné le cauchemar. Un
urs pensé jusque-là, ce qui était certain pour lui comme pour tout le
monde
, il s’approche modestement du régulateur de sa ra
il sait aussi qu’on ne doit pas être sottement opiniâtre : tout en ce
monde
a sa mesure, ses bornes ; et encore faut-il dîner
eillesse Après l’enfance, ce que je connais de plus intéressant au
monde
, c’est la vieillesse : il y a dans la faiblesse d
vanité ; » l’activité politique, l’importance sociale, le pouvoir, le
monde
, les succès d’ambition et d’amour-propre, tout ce
et de l’âme de la plupart des hommes qui ont matériellement dominé le
monde
? Par où peut-on les étudier en eux-mêmes et reco
humaines jusqu’à la venue de Jésus-Christ, tandis que dans un coin du
monde
, une race privilégiée gardait le dépôt de la doct
’univers, un Dieu caché, mais partout présent ; un Dieu qui a fait le
monde
avec poids et mesure, et qui ne cesse de veiller
ertes, en disant qu’elle ne voulait plus s’occuper des affaires de ce
monde
et ne devait songer qu’à paraître devant Dieu. El
elle s’adressa à Dieu, en anglais, et le supplia de donner la paix au
monde
, la vraie religion à l’Angleterre, la constance à
uissez-vous, leur disait-elle ; je suis bien heureuse de sortir de ce
monde
, et pour une si bonne cause. » Elle déposa son ma
demanda pardon à genoux ; elle répondit qu’elle l’accordait atout le
monde
. Elle embrassa ses femmes, les bénit en faisant l
eur des rois. Ce fils du pauvre gentilhomme corse a bien fait dans le
monde
la figure d’Alexandre, d’Annibal, de César, de Ch
nnent à la draperie. Avec de mauvais yeux vous ne verrez rien dans le
monde
entier ; avec de bons yeux vous verrez tout dans
a personne à la taille de ses héros ; il ne voulait pas jouer dans le
monde
les rôles qu’il inventait pour la scène, et c’est
Hugo. Le chrétien Il y a dix-huit siècles, Néron régnait sur le
monde
. Héritier des crimes qui l’avaient précédé sur le
. Depuis, les chaînes de cet homme se sont brisées : il a parcouru le
monde
. Athènes l’a reçu, et convoqué, pour l’entretenir
s barrières de l’Atlantique, s’ouvrirent de nouvelles routes vers des
mondes
nouveaux, il s’y élança aussi vite qu’eux, comme
e suis chrétien. » Les nations élues Il y a des peuples dans le
monde
qu’un soin particulier de la Providence destinait
cependant une chaleur qui les eût énervées ; et, tenant le milieu du
monde
entre le pôle et l’équateur, au bord d’une mer as
u. Il est vrai qu’accoutumé à vivre pauvrement, depuis que je suis au
monde
, je ne vois pas les difficultés que peuvent renco
avoir jamais quitté1767 ! Mais il n’y a plus de ces choses-là dans le
monde
: les riches mêmes sont vagabonds1768 comme les a
, et s’en vont. Faisons du moins une amitié éternelle au milieu de ce
monde
où il ne reste rien de durable et d’immobile ; qu
t à fait légitime ; c’est vouloir habiter et marquer son rang dans le
monde
des grandes âmes : et pourtant n’est-ce pas risqu
assez pour n’être pas médiocre. Il n’y a pas de couronne pour tout le
monde
; mais il n’est personne qui ne puisse conquérir
es, et cet art d’en user, par lequel on tient une place utile dans le
monde
, et on y laisse un vide quand on en sort1840. (Di
toute l’histoire moderne nous en est témoin, nous le faisons pour le
monde
, et si nous nous manquons à nous-mêmes, c’est au
aisons pour le monde, et si nous nous manquons à nous-mêmes, c’est au
monde
que nous aurons manqué1844. (Août 1855, discours
ment, La même erreur les fait errer diversement : Chacun suit dans le
monde
une route incertaine, Selon que son erreur le jou
es de philosophie en 1644. Descartes désigne sans doute son Traité du
Monde
, à l’impression duquel il renonça en apprenant la
tement, et les estime de telle sorte qu’il n’y a point de monarque au
monde
qui fût assez riche pour les acheter de moi. »
écrire. Il n’y a point d’autre ouvrage d’esprit si bien reçu dans le
monde
et si universellement goûté des honnêtes gens, je
mal de tout ce qu’il pourra vous faire ; c’est de la meilleure foi du
monde
qu’il vous expédiera ; et il ne fera, en vous tua
» 284. Pascal dit ailleurs ; « L’esprit de ce souverain juge du
monde
n’est pas si indépendant, qu’il ne soit sujet à ê
signifie savoir qui suffit à la fonction. 295. De l’opinion reine du
monde
. 296. Bossuet a dit : « Le propre de la gloire
est dans la bouche de tons les hommes. quand il fait du bruit dans le
monde
. La venu toute seule lui parait trop unie et trop
onnaît dans tout ce passage des réminiscences de Montaigne. 305. Le
monde
, autrement dit, les gens, les personnes. 306. I
il y a de faux martyrs ; ils sont insupportables dans le commerce du
monde
. 361. Au xviie siècle, on aimait ces phrases, d
us les objets sensibles. Il faut donc de temps en temps se retirer du
monde
, se mettre à part. Ayez quelques heures dans la j
ersés par un prisme, on ne les voit plus colorés. Quand on regarde le
monde
par la vue de la foi, il nous parait sans éclat e
t en nous la vue de la foi. Sans qu’il arrive rien de nouveau dans le
monde
, elle le renverse aux yeux de notre esprit. Elle
rande place dans notre vie, principalement pour moi. Nous avons eu du
monde
, nous en aurons encore, nous n’en souhaitons poin
effort d’imagination serait superflu. Bossuet fait appel à ce que le
monde
sait de la vie de tous les jours. C’est la famili
ertus, leurs degrés de chaleur ; Voyez germer à l’œil les semences du
monde
, Allez mettre couver les poissons dedans l’onde,
universel, vous y voyez reluire un ordre admirable. Je comparerai le
monde
à ces tableaux qui sont comme un jeu de l’optique
, et vous produit une image bien proportionnée. Il en est ainsi de ce
monde
: quand je le contemple dans sa propre vue, je n’
t où s’achevaient les biens naturels. Elle a fait voir la première au
monde
des armées judicieuses et des guerres sages ; ell
t dans ces beaux vers de Lucrèce que M. Martha traduit aussi : De ce
monde
est la peine, et déjà dans la vie, Par la peine e
is disait aussi : « Nous n’avons pour nous consoler dans ce misérable
monde
que la pensée et l’espérance de celui qui lui sui
servait aussi bien que son esprit ; mais il n’y a rien de parfait au
monde
et chacun a ses endroits faibles. » 639. Fléch
calfeutrés de toutes parts, afin que, si les tourments et tempêtes du
monde
les saisissent, elles ne les pénètrent pourtant p
le nid de nos cœurs pour son saint amour, contre tous les assauts du
monde
où il nous garantira d’être assaillis. Ah ! que j
, ma fille ! le doux Jésus veuille nous rendre tels, qu’environnés du
monde
et de la chair, vous vivions de l’esprit ; que, p
dehors respecté, ont la permission d’être les plus méchants hommes du
monde
? On a beau savoir leurs intrigues, et les connaî
e tête, un soupir mortifié, deux roulements d’yeux, rajustent dans le
monde
tout ce qu’ils peuvent faire. » 649. La charit
le de l’esprit qui veut paraître. 657. Ce mot signifie on s’isole du
monde
. 658. Cent détours intéressés, mille ruses qui f
e un riche. Il n’y a qu’une chose qu’il oublie de la meilleure foi du
monde
, ce sont ses plaintes d’hier sur la condition que
ieux ; que les rangs n’étaient point bouleversés ; que les heureux du
monde
étaient charitables ; qu’aujourd’hui chacun ne pe
répéterai que le grec et le latin sont à toutes les autres langues du
monde
ce que le jeu d’échecs est au jeu de dames, et ce
ons l’homme dans l’enfant. 793. Il dit ailleurs : Dans cent ans, le
monde
subsistera encore en son entier : ce sera le même
Jouffroy : « Qu’importe aux autres et à nous, quand nous quittons ce
monde
, les plaisirs et les peines que nous y avons épro
le à nous, à qui l’expérience a révélé la vérité sur les choses de ce
monde
, de vous la dire. Le sommet de la vie vous en dér
tre au ciel, peut-être aux lieux même où nous sommes, Il est un autre
monde
, un Élysée, un ciel, Que ne parcourent pas de lon
ante aujourd’hui de leurs vœux impuissants, Règne avec majesté sur le
monde
des sens, Pour des plaisirs sans fin, sans fin le
de duc de Chevreuse : « Monsieur votre fils réussissait au milieu du
monde
empesté ; c’est ce succès qui afflige, et c’est c
terre ; venez voir mourir le fidèle. Cet homme n’est plus l’homme du
monde
, il n’appartient plus à son pays ; toutes ses rel
t suprême est arrivé : un sacrement a ouvert à ce juste les portes du
monde
; un sacrement va les clore. La religion le balan
ormité dans la pratique des devoirs, qui parait si triste aux yeux du
monde
, est la source de leur joie et de cette égalité d
itation éternelle. » La Bruyère a dit : « L’ennui est entré dans le
monde
par la paresse ; elle a beaucoup de part à la rec
e de toute la province des Asturies. 946. « La huitième merveille du
monde
. » Les anciens comptaient sept merveilles du mond
tième merveille du monde. » Les anciens comptaient sept merveilles du
monde
. On nomme communément : 1° les jardins suspendus
u une république, mais la tète du corps formé par tous les peuples du
monde
. 1033. Voilà un de ces passages où Montesquieu
onde méditation, et tantôt à des inspirations soudaines. Mais dans le
monde
, l’esprit est toujours improvisateur ; il ne dema
si vous n’étiez qu’un historien élégant et philosophe, qu’un homme du
monde
facile dans son style, piquant et agréable dans s
ds dans le parterre qui doit faire plaisir à un homme qui connaît son
monde
et qui a vécu ; c’est votre approbation, c’est vo
aire, comme la plupart des vieillards, croyait volontiers à la fin du
monde
, c’est-à-dire se lamentait souvent sur la décaden
ts de la volupté, peut durer quelque temps sans trouble ; mais, si le
monde
était gouverné par des athées, il vaudrait autant
celle de Bossuet que voici : « L’homme a presque changé la face du
monde
; il a su dompter par l’esprit les animaux qui le
la supériorité de la religion chrétienne sur toutes les religions du
monde
. Quelle profonde sagesse il y a dans ce que l’ave
dit : « On ne comprend la terre que quand on a connu le ciel. Sans le
monde
religieux, le monde sensible offre une énigme dés
nd la terre que quand on a connu le ciel. Sans le monde religieux, le
monde
sensible offre une énigme désolante. » 1285. Il
les ruminants. 1370. Je lis dans Joubert : « Quand Dieu se retire du
monde
, le sage se retire en Dieu. » Et ailleurs : « La
séjour charmant auquel je n’avais rien trouvé d’égal dans le tour du
monde
; l’aspect d’un peuple heureux et libre ; la douc
couleur personnelle, une valeur morale. 1495. Il dit ailleurs : « Ce
monde
est une milice. Tous ceux qui ont combattu courag
us repentirez d’avoir voulu que je vous écrive. Je ne suis plus de ce
monde
, et je me trouve assez bien de n’en plus être. Je
hommes. « Nous nous consolerons aussi en nous disant combien peu ce
monde
est consolant. On ne peut y vivre qu’avec des ill
issions posséder les choses que nous souhaitons. Partant, dans ce bas
monde
, où personne ne jouit de rien, où on ne vit que d
r le courant de l’onde, ils passent en chantant loin des bords, et le
monde
ne connaît rien d’eux que leurs voix. 1583. Éc
n éternel adieu, si c’est la volonté de Dieu que je sois enlevé de ce
monde
; mais j’espère en sa providence, j’espère être é
r tous les vents les font tourner. » Les Français sont les hommes du
monde
les plus propres à devenir fous, sans perdre la t
le suit sur la terre et sur l’onde ; Le moi de lui fait le centre du
monde
; Mais il en fait le tourment et l’ennui. 1658
ent en s’attirant et se contenant les uns les autres, des millions de
mondes
étincelants de lumière ; et parce que nous n’en c
des animaux qu’on appelle hommes, qui vivent le plus cordialement du
monde
pêle-mêle avec d’autres animaux domestiques. Une
pendant une captivité inique et douloureuse de 19 années Elle émut le
monde
entier par le spectacle de son infortune. L’human
ndes lois de l’humanité, et nous ignorons les plus simples lois de ce
monde
qui est en nous, de notre propre cœur. » 1727.
remière idée de l’homme ni la première idée de Dieu. Rome a soumis le
monde
, la Grèce a vaincu l’Asie par des vertus. Tandis
se tremper, l’héroïsme se produire, et un cri d’admiration s’éleva du
monde
vers la postérité, qui l’écoute encore et ne s’en
nfecte et toujours avec l’onde Apportant, remportant les richesses du
monde
; Des chantiers en travail, des magasins ouverts,
reil Fit trembler la nature et pâlir le soleil, Comme si de sa fin le
Monde
eût été proche. Tout gémit, tout frémit sur la te
oint touché du mystère qui, nous dérobant l’entrée et la sortie de ce
monde
, nous y assiège de toutes parts, et que notre ent
n par une main secourable et toute-puissante. Il marche alors dans ce
monde
d’un pas plus ferme et plus hardi, il dépasse ave
à nous-mêmes. Cette morale nous apprend à nous bien comporter dans le
monde
. Elle nous expose les principes qui doivent être
étudier et de connoître nos semblables. Ainsi la morale de l’homme du
monde
consiste dans la pratique des vertus morales, et
i-même et l’estime des autres sont le plus grand bien dont l’homme du
monde
puisse jouir. La pratique de toutes les vertus mo
s par le seul secours des livres. Il faut pour cela un grand usage du
monde
, et une longue suite d’observations réitérées. Ma
un livre fait pour les bons esprits et pour l’homme qui a l’usage du
monde
. Plus on le lit avec réflexion, plus on en goûte
ité se montra aux hommes ; les nations la reconnurent ; et la face du
monde
entier fut changée. Les écrits des sages du pagan
métaphysiciens et des plus pénétrans esprits qui aient jamais été au
monde
. » Ce n’est point assez de connoître les preuves
us importante de toutes, et pour le chrétien, et même pour l’homme du
monde
. Le livre où l’on peut le mieux la puiser, est l’
ceptes de l’évangile, et sur tous les devoirs de la vie d’un homme du
monde
. Ce sont des méditations pour tous les jours de l
culier pour les princes, qu’en tant qu’ils sont au rang des hommes du
monde
. Le P. Griffet s’empressa de travailler à satisfa
ement estimé. Mais qu’on joigne sur-tout à ces qualités de l’homme du
monde
, les vertus du vrai chrétien ; et l’on aura l’hom
Voilà donc ton ouvrage, Dieu puissant, dont ce
monde
est la brillante image, Ce monde merveilleux, mai
ton ouvrage, Dieu puissant, dont ce monde est la brillante image, Ce
monde
merveilleux, mais moins encor que toi ! Mon âme e
ternelles, Si loin de mes regards, sièges au haut des cieux ? Dans ce
monde
sensible en vain brille à nos yeux Quelque faible
lant sorte du sein des mers, Soit que du haut des cieux tu domines le
monde
, Soit que tes feux mourants redescendent dans l’o
votre axe enflammé tournoyez dans l’espace ; Et vous, globes errants,
mondes
harmonieux, Qui poursuivez en chœur vos cercles r
ère, Qui du sein de la nuit fit jaillir la lumière ! Contemporains du
monde
, éléments fraternels, Qui rajeunissez tout dans v
aux monts, à la forêt profonde. Salut, Être divin ! salut, maître du
monde
! Conduis-nous, soutiens-nous ; et si l’ange du m
et si basse est leur vie, Que le moindre renom excite leur envie ; Le
monde
n’en a point gardé de souvenir, Dieu les a repous
; Et derrière venait une si grande foule Sur cette triste plage où le
monde
s’écoule, Que je n’aurais pas cru que de ses froi
ut une dépouille immonde Arrivent sur ces bords de tous les points du
monde
, Ils sont tous possédés, en cet étrange lieu, Du
mais ses propres forces n’y suffisent point. Dans les anciens âges du
monde
, la société est constituée de sorte qu’un petit n
nos mauvais penchants. Une différence complète distingua toutefois le
monde
chrétien du monde qui l’avait précédé, Dans l’ant
nts. Une différence complète distingua toutefois le monde chrétien du
monde
qui l’avait précédé, Dans l’antiquité païenne, le
ole ni qui la plaigne. Sans parler de ce qui se doit faire en l’autre
monde
, Dieu a divers moyens de se venger de ses ennemis
e, Il guide Alexandre au combat ; L’aigle sanglant du Capitole Sur le
monde
, à son doigt, s’abat : L’univers n’est plus qu’un
’instinct d’une immense conquête Lui fait chercher dans la tempête Un
monde
à travers l’équateur. Tantôt il coule la pensée
oulait. Aussitôt, sans user de ces détours d’oracle Où s’engluait le
monde
, avant le grand miracle De la Rédemption par l’Ag
ine Là-bas ou tout le jour on trafique du Christ. Comme toujours, le
monde
à qui subit l’offense Imputera les torts ; mais p
our pour les nouveautés ; mais parce que l’expérience des affaires du
monde
leur manquait, ils étaient bien aises d’être comm
istophe Colomb, dit Turgot, ce n’est pas d’avoir découvert le nouveau
monde
, mais d’être parti pour le chercher sur la foi d’
té et dans la famille, et finit par la plus sanglante tyrannie que le
monde
ait jamais vue. On comprend facilement que telle
ait fait ce jeune homme ; il était parti devant, il avait entraîné le
monde
après lui. Laboulaye 17. Mirabeau Le
e mère à tous ; elle a bâti sur nous Sa force et sa grandeur, dont le
monde
est jaloux. Les nobles autrefois allaient seuls à
la l’épée de Washington : qu’y trouvez-vous ? Des tombeaux ? Non ; un
monde
! Washington a laissé les États-Unis pour trophée
l’instar des dieux d’Homère, il veut arriver en quatre pas au bout du
monde
. Il paraît sur tous les rivages ; il inscrit préc
dans ses monuments, dans ses lois, dans ses victoires. Penché sur le
monde
, d’une main il terrasse les rois, de l’autre il a
enfanté plus de découvertes et d’applications ? Un jour, on trouve un
monde
par le calcul ; un autre jour, on impose des born
rame sérieux qui se joue à la clarté du soleil sur tous les points du
monde
, fait paraître un peu frivoles les catastrophes i
la forme, le dessin ? Quel effort convulsif contractera son sein ? Un
monde
à soulever couché dans ses vieux langes, L’homme,
La France, marchant la première vers l’avenir immense qui attend le
monde
, a donné au siècle son mouvement. Ce siècle, dont
des grandeurs humaines N’espérons plus, mon âme, aux promesses du
monde
: Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde
ue éclatante et profonde S’entr’ouvrit, et l’on vit se dresser sur le
monde
L’homme prédestiné, Et les peuples béants ne pure
rométhée, Pour l’offrir aux mortels, ravit le feu des cieux. Mais le
monde
expia son crime : Des fléaux inconnus, ministres
ur. Contre les fiers Bretons, de César qui t’implore, Aux limites du
monde
, accomplis les desseins ; De nos vaillants guerri
le retour. Tant que sa faveur vous seconde, Vous êtes les maîtres du
monde
; Votre gloire nous éblouit ; Mais, au moindre re
humain, plein de râles immondes ; Il respire celui que respirent les
mondes
, Montez, voilà l’échelle, et Dieu qui tend les br
vieux drapeaux ; Paris, cette cité de lauriers toute ceinte, Dont le
monde
entier est jaloux, Que les peuples émus appellent
art de royauté ! » A. Barbier 34. Hymne au soleil Roi du
monde
et du jour, guerrier aux cheveux d’or, Quelle mai
nstruire les hommes et de les émouvoir, jamais aucune construction au
monde
n’a donné de si grandes et si terribles leçons. E
brille en tes vers ; Si tu veux qu’à travers ses voiles, Un meilleur
monde
, en souriant, Reflète en ton sein les étoiles Et
n’y a point de rues ni de galeries si embarrassées et si remplies de
monde
, où il ne trouve moyen de passer sans effort, et
e sorte que si quelqu’un disait d’eux, en général, qu’ils sont mis au
monde
pour n’avoir jamais de repos et pour n’en laisser
décadence, gardez-vous de le croire ; après le regard de Dieu sur le
monde
, rien n’est plus beau que le regard du vieillard
Dans nos troubles pressants, qui peut nous avertir Des secrets de ce
monde
où tout va s’engloutir ? Sans l’effroi qu’il insp
Suis-je l’égal de Dieu ? C’est vous qui m’apprenez Que je vais par le
monde
en rendant des oracles, Et qu’en ouvrant les main
arbre avec son fruit. Tout produit pour le temps : c’est la loi de ce
monde
, Et pour l’éternité la mort seule est féconde. LO
es taire, et de Dieu tu seras entendu. C. Delavigne 51. Les
mondes
Soleil, globe de feu, gigantesque fournaise,
bandeau de lunes, Jupiter. Mais, astre souverain, centre de tous ces
mondes
, Par-delà ton empire aux limites profondes, Des m
ent, comme toi, leurs immenses cratères, Font mouvoir, comme toi, des
mondes
planétaires, Qui tournent autour d’eux, qui compo
s rois : leur haine en maux féconde, Enfante la discorde et divise le
monde
. J’ai tout dit. C’est à vous, ma sœur, de nous j
; Le despotisme seul féconde le chaos ; Je veux ! — L’enfantement du
monde
est dans ces mots. — Et d’ailleurs, le succès a p
and siècle commence, De tous côtés il s’ouvre un horizon immense ; Le
monde
ancien expire, et c’est de nos travaux, Sire, que
t la tête que voilà. Écoute, je suis franc ; ne craignant rien au
monde
, J’ai voulu, comme vous, abattre la Gironde. Si j
res, D’un charitable avis lui prêter les lumières ? CÉLIMÈNE. Dans le
monde
, à vrai dire, il se barbouille fort : Partout il
u’il vous débite en grimaces abonde ; À force de façons il assomme le
monde
; Sans cesse il a tout bas, pour rompre l’entreti
riter de pitié. CLORINDE. Voilà votre clémence ! — Ainsi rien dans ce
monde
, Ni repentir amer, ni souffrance profonde, Ni rés
usse honnête, il fallut bien périr encore. Pour le coup je quittai le
monde
, et vingt brasses d’eau m’en allaient séparer, lo
e ; Nous sommes des pieds-plats, oui, des marauds, d’accord ; Mais le
monde
est à nous, car nous avons de l’or. RODOLPHE. Je
survit à l’instinct, Et seule devant soi, paisible, refroidie, Par un
monde
oublieux n’étant point applaudie, À travers les b
ne heure. Mais il y a longtemps que la discussion est ouverte dans le
monde
entre le bien et le mal, entre le vrai et le faux
, ou qu’elle est miraculeuse. Rien n’est moins selon Dieu et selon le
monde
que d’appuyer tout ce que l’on dit dans la conver
expriment, le rapport qu’ils soutiennent avec l’esprit de l’époque du
monde
au sein de laquelle ils font leur apparition. Rap
se, et occupe une portion quelconque plus ou moins considérable de ce
monde
; il faut qu’il ait son lieu, son théâtre : c’est
cette enceinte profonde, Combattant sous les yeux des conquérants du
monde
. Ô terre de Pélops ! avec le monde entier Allons
t sous les yeux des conquérants du monde. Ô terre de Pélops ! avec le
monde
entier Allons voir d’Épidaure un agile coursier,
quels sont les hommes qui donnent aux sciences, parmi nous et dans le
monde
européen, la popularité la plus illustre ? Je n’o
pital est plus rempli de pitié et de terreur que tous les théâtres du
monde
. Que doit faire le poète dans la théorie que nous
an qu’elle a fait pour elle, la poésie réfléchit toutes les images du
monde
sensible, comme la sculpture et la peinture ; ell
plus sublime, dans son abstraction la plus raffinée ! Songez-y. Quel
monde
d’images, de sentiments, de pensées à la fois dis
ines, tous les replis de l’âme, toutes les faces des choses, tous les
mondes
réels et tous les mondes intelligibles ! V. Co
l’âme, toutes les faces des choses, tous les mondes réels et tous les
mondes
intelligibles ! V. Cousin 76. La Gloire d
, Dont le sang toujours jeune, engrais de l’avenir, En coulant sur le
monde
a su le rajeunir ; Qui de tant de hauts faits a r
Tout est consommé ? Non, non ; cette parole, qui annonce le salut du
monde
, n’appartient qu’à celui qui le créa. Lamennai
uvées. Mais sa persistance n’a pas été en pure perte ; il a laissé au
monde
un grand et rare exemple, celui du devoir accompl
la mère des philosophes et des orateurs, et, malgré la résistance du
monde
, il y établira plus d’églises que Platon n’y a ga
tout cela, une magnificence d’expression proportionnée aux maîtres du
monde
qu’il fait souvent parler, capable néanmoins de s
parent tant de grâces et de majesté, et que protègent les respects du
monde
. Ce genre d’éloquence, que dut ignorer l’antiquit
nsi Dieu est puissant, il change et renouvelle à son gré la figure du
monde
; et, à la voix de Bossuet, l’antiquité semble se
l’emportera jusqu’à la plus haute poésie, sans l’altérer le moins du
monde
, sans toucher à sa solidité et à sa vigueur intim
ie parfaite qui ne se produisit qu’un jour dans la pleine jeunesse du
monde
. Leurs trois noms sont devenus l’idéal de l’art :
ou des maîtres. Lucrèce par exemple aimerait à discuter l’origine du
monde
et le débrouillement du chaos avec Milton ; mais,
u’aux choses de cette nature, où je n’ai point d’intérêt, je crois le
monde
sur sa parole : ne mêlons point de pareilles diff
r ? Il faut que je vous l’explique : faner est la plus jolie chose du
monde
, c’est retourner du foin en batifolant dans une p
protégez point, ne me blâmez point, et songez que c’est le garçon du
monde
qui aime le moins à faner, et qui est le plus ind
ettres font grand bruit de toutes ces petites querelles ; le reste du
monde
ou les ignore ou en rit. De toutes les amertumes
mis que par de célèbres ignorants. Ce qui fait et fera toujours de ce
monde
une vallée de larmes, c’est l’insatiable cupidité
ir son paquet prêt et le pied à l’étrier, pour voyager dans cet autre
monde
où, quelque chose qui arrive, les rois n’auront p
arrive, les rois n’auront pas grand crédit. Comme je n’ai pas dans ce
monde
-ci cent cinquante mille moustaches à mon service,
est déterminé par une puissance qui nous dit rarement son secret. Le
monde
politique est aussi réglé que le monde physique ;
us dit rarement son secret. Le monde politique est aussi réglé que le
monde
physique ; mais comme la liberté de 1’homme y jou
erceau duquel est sorti une législation qui devait changer la face du
monde
. Ce n’est pas impunément qu’on se trouve sur le t
donc une religion véritable. Or, entre les religions qui partagent le
monde
, sans qu’il faille ni longue étude, ni discussion
comme vous êtes, il vous faut les plus grands ménagements : voyez le
monde
, entourez-vous, cherchez à vous distraire, l’ennu
n votre âme sera remplie ; mais si vous comptez qu’elle le sera en ce
monde
, vous vous méprenez. Ce monde est borné, et les d
s si vous comptez qu’elle le sera en ce monde, vous vous méprenez. Ce
monde
est borné, et les désirs de votre nature sont inf
élèves, et laissez-moi vous dire la vérité. Vous allez entrer dans le
monde
; des mille routes qu’il ouvre à l’activité humai
la perte de la gravité de notre sénateur. Le plus grand philosophe du
monde
, sur une planche plus large qu’il ne faut, s’il y
t : elle fait la beauté, la justice et le bonheur, qui est le tout du
monde
. Je voudrais de bon cœur voir le livre italien, d
it une espèce de microscope qui nous représente en chaque atome mille
mondes
nouveaux et invisibles. Elle ne pourra pas nous f
humaines jusqu’à la venue de Jésus-Christ, tandis que dans un coin du
monde
une race privilégiée gardait le dépôt de la doctr
l’univers, un Dieu caché, mais partout présent, un Dieu qui a fait le
monde
avec poids et mesure, et qui ne cesse de veiller
ssance a enseigné tout cela à tant de milliers d’hommes dans l’ancien
monde
, avant la venue de Jésus-Christ, sinon cette lumi
es les fois qu’un fonds placé se dissipe, il y a dans quelque coin du
monde
une quantité équivalente d’industrie qui s’éteint
t ne sont pas dignes de le porter. Si vous voulez vous élever dans le
monde
pour amasser des richesses ou pour vivre dans les
l soit à ses ordres. En dix ans il traverse tout cela : c’est tout un
monde
; c’est plus que le génie d’un grand homme, c’est
ires, et y ayant passé mes premières années, je me suis élevé dans le
monde
à un état d’opulence, et j’y ai acquis quelque cé
ien pendant quatre-vingts ans, mourut environné des respects des deux
mondes
comme un sage qui avait étendu la connaissance de
connaissons pas un homme, si bien partagé qu’il soit des biens de ce
monde
, qui puisse se coucher un soir en se rendant ce t
e que nous devons la poésie, et la poésie doit avoir son prix dans le
monde
. — Oui ! aussi obtient-elle le plus beau prix que
Guerre. Il suffit de jeter les yeux sur la situation présente du
monde
, aussi bien du nouveau continent que de l’ancien,
mmes tiennent à la main, et qui va ouvrir à l’un d’eux les régions du
monde
invisible. L’idée de la mort imminente et volonta
. Il est impossible de n’être pas frappé du contraste que présente le
monde
actuel avec le monde d’alors, Sous le rapport de
e n’être pas frappé du contraste que présente le monde actuel avec le
monde
d’alors, Sous le rapport de la beauté. On a fait
queue de morue. Laissons au moins les choses telles qu’elles sont. Le
monde
est assez laid comme cela. Gardons les trop rares
et l’athéisme comme des doctrines nouvelles destinées à régénérer le
monde
: elles tuent, il est vrai, mais elles ne régénèr
e culte et de dévouement. Pourquoi se dire avec amertume que, dans le
monde
constitué comme il est, il n’y a pas d’air pour t
rendre ce témoignage, qui de ma part ne sera pas suspect ; il y a au
monde
quelque chose qui vaut mieux que les jouissances
poir près de toi rêvant sur un tombeau, Appuyé sur la foi, m’ouvre un
monde
plus beau ! Viens donc, viens détacher mes chaîne
spérerais en toi, Et certain du retour de l’éternelle aurore, Sur les
mondes
détruits je t’attendrais encore ! Lamartine.
s lois, pour franchir l’espace immense, et chercher par-delà tous les
mondes
non-seulement visibles, mais imaginables, un infi
ace est son séjour ; l’éternité son âge ; Le jour est son regard ; le
monde
est son image ; Tout l’univers subsiste à l’ombre
eligions antérieures, le dernier résultat des mouvements religieux du
monde
; il en est la fin, et avec le christianisme tout
rt, élève l’âme vers le ciel, vers son principe absolu, vers un autre
monde
, et qui en même temps lui enseigne que son œuvre
ui en même temps lui enseigne que son œuvre et ses devoirs sont en ce
monde
et sur cette terre. La religion de l’Homme-Dieu,
utre est la lumière venue de Dieu, c qui éclaire tout homme venant au
monde
, » et que Dieu maintient et répand successivement
nt au monde, » et que Dieu maintient et répand successivement dans le
monde
, selon ses impénétrables desseins, par l’acte, gé
De ne pas le comprendre et pourtant de le voir. Qu’est-ce donc que ce
monde
, et qu’y venons-nous faire, Si pour qu’on vive en
: « Quoi que nous puissions faire, Je souffre, il est trop tard ; le
monde
s’est fait vieux. Une immense espérance a travers
du cœur, Dès qu’il se mêle à sa misère Une apparence de bonheur. Le
monde
entier te glorifie ; L’oiseau te chante sur son n
oésie à son usage dès l’origine du genre humain… La poésie a donné au
monde
les premières lois, c’est elle qui a adouci les h
ela aurait fait un beau tableau. Sa mère est la plus aimable femme du
monde
. Le grand-père, Carie Vernet (celui qui peint si
our, peint et dessine un peu, et, le soir, il faut qu’il soit dans le
monde
. » M. Amédée Durande a fait en même temps un bon
morale. La méthode prouve d’abord que Dieu existe, puis qu’il crée le
monde
avec sagesse, et enfin, qu’il couronne son ouvrag
t années de préparation studieuse à laquelle s’ajouta l’expérience du
monde
nourrirent sa forte éloquence, qui, à partir de 1
tes que parmi ceux que nous nommons dévots. En effet, combien dans le
monde
de scélérats travestis en gens d’honneur ! combie
ui y président. Mais il prétend raisonner tout autrement à l’égard du
monde
entier, et il veut que, sans providence4, sans pr
upérieur sera le lieu de mon repos. Là, oubliant toutes les choses du
monde
, je repasserai devant Dieu toutes les œuvres de m
dehors respecté, ont la permission d’être les plus méchants hommes du
monde
? On a beau savoir leurs intrigues, et les connaî
de tête, un soupir mortifié, des roulements d’yeux, rajustent dans le
monde
tout ce qu’ils peuvent faire. » 1. La charité
et la terre des marques de sa bonté, ne laissant aucun endroit de ce
monde
vide de ses bienfaits et de ses largesses4. L
divines ? Mais considérez où vous êtes, et en quelle basse région du
monde
vous avez été relégué. Voyez cette nuit profonde,
aye par la liberté de son mouvement. Ainsi, encore que3 les hommes du
monde
n’aient pas de liberté véritable, étant presque t
Voilà, si je ne me trompe, une peinture assez naturelle de la vie du
monde
et de la vie de la cour. Que faites-vous cependan
qui êtes de tous les secrets, et sans lequel cette grande comédie du
monde
manquerait d’un personnage nécessaire ; que faite
la mère des philosophes et des orateurs, et, malgré la résistance du
monde
, il y établira plus d’églises que Platon n’y a ga
t la partie la plus considérable de notre vie, nous ne tenons plus au
monde
que par un avenir incertain : ah !2 le présent ne
a aux pensées sérieuses de l’avenir ? Quelle apparence4 de quitter le
monde
, dans un âge où il ne présente rien que de plaisa
t, tout lui applaudit. Elle n’a point encore d’expérience des maux du
monde
, ni des traverses qui nous arrivent : de là vient
effort d’imagination serait superflu. Bossuet fait appel à ce que le
monde
sait de la vie de tous les jours. C’est la famili
ertus, leurs degrés de chaleur ; Voyez germer à l’œil les semences du
monde
, Allez mettre couver les poissons dedans l’onde,
dans ces beaux vers de Lucrèce, que M. Martha traduit ainsi : De ce
monde
est la peine, et déjà, dans la vie, Par la peine
ranlé les fondements de l’idolâtrie, a renversé le trône du prince du
monde
. Cet homme promis à la nature, demandé par les pr
qui prend plaisir de naviguer dans l’orage1, et qui n’est pas venu au
monde
pour le laisser en oisiveté. Quand vous aurez vu
n’aura pas meilleure opinion que nous de ceux qui veulent réformer le
monde
. Qu’il lise les histoires de tous les siècles, il
campagne À Chapelain. Monsieur, Pour2 les nouvelles du grand
monde
que vous m’avez fait savoir, en voici de notre vi
es et par les défaites ; il a combattu, il a vaincu étant désarmé. Le
monde
, en apparence, avait ruiné l’Église ; mais elle a
Le monde, en apparence, avait ruiné l’Église ; mais elle a accablé le
monde
sous ses ruines. La force des tyrans s’est rendue
es. Le sang des martyrs a été fertile, et la persécution a peuplé le
monde
de chrétiens. Les premiers persécuteurs, voulant
e un fait, ou vrai ou supposé vrai. On peut le puiser dans les quatre
mondes
différents qui constituent ce qu’on appelle la na
e mondes différents qui constituent ce qu’on appelle la nature. 1. Le
monde
existant, l’univers actuel renferme les faits phy
, politiques, religieux, etc., qui se passent sous nos regards. 2. Le
monde
historique contient les grands enseignements du p
ments du passé, les faits célèbres de tous les temps accomplis. 3. Le
monde
fabuleux nous rappelle la mythologie, ses dieux a
lle la mythologie, ses dieux antiques et ses héros imaginaires, 4. Le
monde
idéal appelle les faits possibles ; l’imagination
race quelque grande scène de la nature, prennent leurs sujets dans le
monde
existant ; l’annaliste s’empare du monde historiq
rennent leurs sujets dans le monde existant ; l’annaliste s’empare du
monde
historique, le romancier vit dans le monde idéal
; l’annaliste s’empare du monde historique, le romancier vit dans le
monde
idéal ; quant au monde fabuleux, il est aujourd’h
du monde historique, le romancier vit dans le monde idéal ; quant au
monde
fabuleux, il est aujourd’hui presque abandonné. L
cette précaution, la littérature française serait marquée aux yeux du
monde
entier d’un éternel déshonneur. C’était la voix d
chaîne des idées, la chaîne des temps, la chaîne des êtres, etc. ; le
monde
physique, le monde moral, le monde intellectuel,
a chaîne des temps, la chaîne des êtres, etc. ; le monde physique, le
monde
moral, le monde intellectuel, etc. Et c’est dans
ps, la chaîne des êtres, etc. ; le monde physique, le monde moral, le
monde
intellectuel, etc. Et c’est dans l’éloge d’un gue
e frottements ; les liens qui unissent ensemble toutes les parties du
monde
, ne sont plus que des rapports de gravitation, de
l’univers saisisse le géomètre, et le transporte tout à coup dans le
monde
de Descartes : viens, monte, franchis l’intervall
a, entre les deux plus singuliers monarques qui fussent alors dans le
monde
; Charles XII, illustre par neuf années de victoi
les Offices 3 de Cicéron, pour être un homme de bien ; et la femme du
monde
la plus honnête sait peut-être le moins ce que c’
vouloir. Ne tentez donc pas de retomber à quatre pattes : personne au
monde
n’y réussirait moins que vous. Vous nous redresse
faille des philosophes, des historiens, des savants pour éclairer le
monde
et conduire ses aveugles habitants, je ne connais
tout ce qui est, de tout ce qui peut être, de tout ce qu’a de beau le
monde
sensible, et d’imaginable le monde intellectuel :
t être, de tout ce qu’a de beau le monde sensible, et d’imaginable le
monde
intellectuel : je rassemblais autour de moi tout
s qu’on m’a vu prendre, depuis que je porte une espèce de nom dans le
monde
, me font peut-être plus d’honneur que je n’en mér
solitude, qui n’a fait qu’augmenter à mesure que j’ai mieux connu le
monde
. Je trouve mieux mon compte avec les êtres chimér
u que j’en ai, et, par contre-coup, à celui de ne pas occuper dans le
monde
la place que j’y croyais mériter. Mais quand, apr
nt mes actions et ma conduite, qu’ils n’y entendent rien. Personne au
monde
ne me connaît que moi seul. Vous en jugerez quand
es qui sont entre les mains de Duchesne. S’il fallait effacer dans le
monde
les traces de toutes mes folies, il y aurait trop
a vécu un seul jour a vécu un siècle : même soleil, même terre, même
monde
, mêmes sensations ; rien ne ressemble mieux à auj
e, la douleur, le cadavre, le dégoûtent de la connaissance d’un autre
monde
; il faut tout le sérieux de la religion pour le
u’à l’intérêt et au plaisir, si jamais nos yeux devaient voir dans le
monde
l’abjecte unité de la dépravation, ah ! croyez-le
ment une vallée de larmes, dans ce torrent de Cédron où le Sauveur du
monde
a passé comme nous, et où nous buvons chaque jour
depuis soixante siècles, banni comme nous, il erre avec nous dans le
monde
, compagnon sacré de nos infortunes et concitoyen
ne scolastique. Il passa les douze premières années de sa vie dans le
monde
et dans les camps, où il servit sous les ordres d
considérations touchant les sciences Le bon sens est la chose du
monde
la mieux1 partagée : car chacun pense en être si
tous les autres, et de penser qu’il n’y avait aucune doctrine dans le
monde
qui fût telle qu’on m’avait auparavant fait espér
les font paraître estimables par-dessus toutes les choses qui sont au
monde
; mais ils n’enseignent pas assez à les connaître
e qui se pourrait trouver en moi-même, ou bien dans le grand livre du
monde
, j’employai le reste de ma jeunesse à voyager, à
ès que j’eus employé quelques années à étudier ainsi dans le livre du
monde
et à tâcher d’acquérir quelque expérience, je pri
s à voir mourir inopinément leurs meilleurs amis, et il n’y a rien au
monde
de si fâcheux que l’accoutumance ne le rende supp
la lâcheté d’esprit qu’il faut accuser d’avoir prolongé l’enfance du
monde
et des sciences ? Adorateurs stupides de l’antiqu
sans vanité, que je n’en manque pas ; Et l’on m’a vu pousser, dans le
monde
, une affaire5 D’une assez vigoureuse et gaillard
es, D’un charitable avis lui prêter les lumières ? célimène. Dans le
monde
, à vrai dire, il se barbouille fort : Partout il
u’il vous débite en grimaces abonde ; A force de façons il assomme le
monde
; Sans cesse il a, tout bas, pour rompre l’entre
’air dont vous vivez vous faisait un peu tort ; Qu’il prenait dans le
monde
une méchante face ; Qu’il n’est conte fâcheux que
ors un gros Plutarque à mettre mes rabas, Vous devriez brûler tout ce
monde
inutile, Et laisser la science aux docteurs de la
pour elles trop profonde, Et céans beaucoup plus qu’en aucun lieu du
monde
; Les secrets les plus hauts s’y laissent concevo
sc. vii.) La fresque Et toi, qui fus jadis la maîtresse du
monde
, Docte et fameuse école en raretés féconde, Où le
les bêtes et les sots ne sont pas plus sûrs de faire fortune dans le
monde
que les gens d’esprit. Ils ont cependant quelques
sonne, et n’inquiètent personne ; ils n’inspirent aucune jalousie. Le
monde
est volontiers sévère pour les défauts des gens d
écrire. Il n’y a point d’autre ouvrage d’esprit si bien reçu dans le
monde
, et si universellement goûté des honnêtes gens, j
d’aller à Paris, quand j’y devrais être aussi étranger qu’en un autre
monde
, et qu’on en chasserait les mauvais courtisans co
re une troisième servitude. En l’État où je suis, tous les princes du
monde
jouent des comédies pour me faire rire ; toutes l
he, René Descartes passa les douze premières années de sa vie dans le
monde
et dans les camps, où il servit sous les ordres d
sque vous m’assurez tout de bon que Dieu vous a inspiré de quitter le
monde
, je croirais pécher contre le Saint-Esprit si je
de rare en Europe ? Quel autre lieu pourrait-on choisir3 au reste du
monde
où les commodités de la vie et toutes les curiosi
s à voir mourir inopinément leurs meilleurs amis, et il n’y a rien au
monde
de si fâcheux que l’accoutumance ne le rende supp
ment, La même erreur les fait errer diversement : Chacun suit dans le
monde
une route incertaine, Selon que son erreur le jou
es de philosophie en 1644. Descartes désigne sans doute son Traité du
Monde
, à l’impression duquel il renonça en apprenant la
plus humaines De vos bras opprimés relâcheront les chaînes : Dans un
monde
nouveau vous aurez un soutien ; Car pour ce monde
s chaînes : Dans un monde nouveau vous aurez un soutien ; Car pour ce
monde
-ci je n’en espère rien2. Le soldat français
scurité profonde, Enseveli dans mes déserts, Je me tiens déjà mort au
monde
. Mais sur le point d’être jeté Au fond de la nuit
, Comme tant d’autres l’ont été, Tout ce que je vois me rappelle A ce
monde
que j’ai quitté. Si vers le soir un triste orage
vous en direz tout autant Avec moins d’esprit et de peine. » Ainsi du
monde
détrompé, Tout m’en parle, tout m’y ramène. Serai
ociable. Il est né pour aimer : l’élite des Français Est l’exemple du
monde
, et vaut tous les Anglais. De la société les douc
oditez ; la gloire de la France, et l’un des plus nobles ornements du
monde
. Dieu en chasse loing nos divisions ! » 1. Le D
egarde d’un œil tranquille tous ces grands événements du meilleur des
mondes
possibles ! Je vous embrasse bien tendrement, et
glais, à un Allemand, à un Russe, quels sont les meilleurs soldats du
monde
, chacun dira : Les nôtres, et ensuite les Françai
ester gravée dans la mémoire du bon sens. 1. Quand Dieu se retire du
monde
, le sage se retire en Dieu. — Nous ne voyons bien
s, des regrets fidèles, et des pensées dignes d’être achevées dans le
monde
des purs esprits. Je l’appellerais volontiers un
bre 1819. M. Maillet-Lacoste, vrai métromane en prose, et l’homme du
monde
le plus capable de bien écrire, si, ne voulant pa
uffrage d’un enfant contenterait ; qui donnerait tous les biens de ce
monde
, quoique occupé de ceux de l’autre, pour une loua
e des fous et le plus fou des sages, mais un des meilleurs esprits du
monde
, si cet esprit était plus froid, et une des meill
l, mais non pas sans élévation assurément ; un jeune homme de l’autre
monde
, que les connaisseurs généreux, comme vous l’êtes
t du temps et de l’auteur. Il me faut du nouveau, n’en fût-il plus au
monde
, a dit le siècle. Notre ami a été créé et mis au
que la grandeur des pertes qu’on a faites. Il y a telle femme dans le
monde
qui, pour la mort d’un enfant de quatre jours, s’
douleur calme, qui ne nous met en guerre ni avec le sort, ni avec le
monde
, ni avec nous-mêmes, et qui pénètre une âme en pa
l’emportera jusqu’à la plus haute poésie, sans l’altérer le moins du
monde
, sans toucher à sa solidité et à sa vigueur intim
pital est plus rempli de pitié et de terreur que tous les théâtres du
monde
. Que doit faire le poëte dans la théorie que nous
Voilà cette terre à peu près connue. Bientôt il nous faudra un autre
monde
. L’homme est en marche vers l’infini qui lui écha
effroi cet inconnu qu’on appelle la mort. Le plus grand philosophe du
monde
, dit Pascal, sur une planche plus grande qu’il ne
. Mais qu’importe la gloire et ce bruit misérable que l’on fait en ce
monde
, si quelque chose de lui subsiste dans un monde m
e que l’on fait en ce monde, si quelque chose de lui subsiste dans un
monde
meilleur, si l’âme que nous avons aimée respire e
nt adorables, alors même qu’elles sont voilées à nos faibles yeux. Ce
monde
a un auteur parfaitement sage et bon. L’homme n’e
tique : La preuve irrécusable Que ce
monde
est mauvais, c’est que pour y rester, Il a fallu
livre, le chef-d’œuvre de Mme de Staël, initiait la France à tout un
monde
nouveau qu’elle connaissait mal et dédaignait inj
nd du cœur. J’avais déjà passé quatre années les plus fastidieuses du
monde
; et, ce qui m’affligeait davantage encore, je se
ux dont le désir est d’effacer toutes les supériorités pour mettre le
monde
à leur niveau ; mais cette uniformité est une dou
cercle qui vous environne finit toujours par vous cacher le reste du
monde
; le plus petit objet placé devant votre œil vous
’y faisait moins sentir. Il est vrai aussi que l’espérance d’un autre
monde
étant chez eux beaucoup moins vive que chez les c
ui s’unissent à tant de faits illustres ; j’aime ce luxe du maître du
monde
, un magnifique tombeau. Il y a quelque chose de g
ous, Rome interprétée par l’imagination et le génie, Rome, qui est un
monde
animé par le sentiment, sans lequel le monde lui-
génie, Rome, qui est un monde animé par le sentiment, sans lequel le
monde
lui-même est un désert 14 ! » Alors Saint-Pierre
eux-mêmes paraissent des ornements superflus ! Ce temple est comme un
monde
à part. On y trouve un asile contre le froid et l
nastie est renversée. Rome depuis longtemps est l’asile des exilés du
monde
; Rome elle-même n’est-elle pas détrônée ! son as
enceinte, il semble qu’on passe des pensées célestes aux intérêts du
monde
, et de l’éternité religieuse à l’air léger du tem
t il montre les inconséquences qui doivent en détacher. Il dispose du
monde
poétique, comme un conquérant du monde réel, et s
ent en détacher. Il dispose du monde poétique, comme un conquérant du
monde
réel, et se croit assez fort pour introduire, com
l’homme à son image. Schiller s’était fait tort, à son entrée dans le
monde
, par des égarements d’imagination ; mais avec la
1791, il quittait l’Europe et allait demander au spectacle du nouveau
monde
des impressions nouvelles et comme un rajeunisse-
la pensée générale, les brillants tableaux si heureusement opposés du
monde
barbare dans sa rudesse et de la vie chrétienne d
erts : le ban qui l’a mis hors de son pays semble l’avoir mis hors du
monde
. Il meurt, et il n’a personne pour l’ensevelir. S
er, ce qu’il faut se dire sans cesse : Tout passe, tout finit dans ce
monde
. Où sont allés les génies divins qui élevèrent le
d’avoir inspiré les plus beaux chants des deux plus grands poètes du
monde
. Tandis que je voyais fuir les rivages d’Ilion, j
timent qu’on éprouve en entrant dans ces forêts aussi vieilles que le
monde
, et qui seules donnent une idée de la création, t
l acharnement ils les dénaturent et cherchent à empoisonner ce que le
monde
admire ! S’il reste encore des défenseurs de notr
t l’amour des hommes, c’est-à-dire, ce qu’il est le plus difficile au
monde
d’obtenir, ce qu’un sage demande vainement à quel
nibal, Louis XIV, avec tout son génie, ont échoué. Ils ont conquis le
monde
, et ils n’ont pu parvenir à avoir un ami. Je suis
le grand Louis XIV, qui a jeté tant d’éclat sur la France et dans le
monde
, n’avait pas un ami dans tout son royaume, même d
iracle de sa volonté, comment ne pas reconnaître le Verbe créateur du
monde
? Les fondateurs de religion n’ont pas même eu l’
e les chrétiens doivent surtout diriger leurs efforts ; ils ont là un
monde
et des peuples entiers à conquérir. Méditation
élevait les âmes en leur montrant le sublime, qui semblait disparu du
monde
depuis qu’il n’y avait plus de Romains. Pour crée
où les plus sublimes vérités étaient annoncées hautement pour tout le
monde
, où les plus pures leçons de la morale étaient re
mes, qu’il appliquait cette expression. Son hypothèse de l’origine du
monde
, en effet, il la conçut assez légèrement sur quel
a terre tirent du sein de la créature humaine un soupir vers un autre
monde
! Entre la sculpture et la musique, ces deux extr
r la palette du peintre ? Il a la nature entière à sa disposition, le
monde
physique et le monde moral, un cimetière, un pays
re ? Il a la nature entière à sa disposition, le monde physique et le
monde
moral, un cimetière, un paysage, un coucher de so
an qu’elle a fait pour elle, la poésie réfléchit toutes les images du
monde
sensible, comme la sculpture et la peinture ; ell
son vol le plus sublime, dans son abstraction la plus raffinée. Quel
monde
d’images, de sentiments, de pensées à la fois dis
ines, tous les replis de l’âme, toutes les faces des choses, tous les
mondes
réels et tous les mondes intelligibles ! Du vr
l’âme, toutes les faces des choses, tous les mondes réels et tous les
mondes
intelligibles ! Du vrai, du beau et du bien, l
oi morale différente de l’intérêt ? Comment admettre que d’un bout du
monde
à l’autre, depuis trois mille ans, le genre humai
ervir elle nuit. Or le genre humain juge-t-il ainsi ? Pas le moins du
monde
. Il regrette que cette action n’ait point réussi,
consommé, enfin une intention généreuse accomplie185. Y a-t-il eu au
monde
une vertu plus malheureuse et même plus mal emplo
rs Romains ? Brutus, en tuant César, se perd lui-même, et replonge le
monde
dans l’anarchie et la guerre. Et cependant si Bru
il ait eu un pareil but186 ? Au contraire, en vain aurais-je sauvé le
monde
; si je n’ai voulu sauver que moi-même, le monde,
n aurais-je sauvé le monde ; si je n’ai voulu sauver que moi-même, le
monde
, qui me doit son salut, ne me doit pas son estime
ode plus libre des récits détachés. De 1833 à 1837, la Revue des deux
Mondes
publia six de ces épisodes sous le titre de Nouve
rendre ce témoignage, qui de ma part ne sera pas suspect : il y a au
monde
quelque chose qui vaut mieux que les jouissances
ient la guerre avec passion, comme le moyen de devenir riches dans ce
monde
, et, dans l’autre, convives des dieux. Les plus j
ès avoir enlevé le trésor et les ornements impériaux. Suivi de peu de
monde
, il se rendit à Troyes, et de là à Lyon, pour se
s d’autres hommes armés survinrent aussitôt, la chambre se remplit de
monde
, et les deux Neustriens assaillis de toutes parts
croyait entendre la conscience elle-même racontant les merveilles du
monde
intérieur de l’âme dans un langage exquis, pur, l
dirige l’effort vers leur but légitime. La destinée de l’homme en ce
monde
est donc la création et le développement de la pe
ais peut-être l’homme ne se demanderait pourquoi il a été mis dans ce
monde
, si les tendances de sa nature y étaient continue
a satisfaction des uns et au développement des autres. À la vue de ce
monde
qui paraît renfermer pour elle le bonheur, notre
yez laquelle ici-bas a son but et parvient à sa fin. Il semble que le
monde
qui nous entoure ait été constitué de manière à r
très agitée, vous pouvez vivre assez longtemps avec le bonheur de ce
monde
avant d’en connaître la vanité. Mais cet étourdis
son apparente supériorité, c’est là qu’il semble dominer la scène du
monde
, ou, pour mieux dire, l’occuper à lui seul. Mais
s avec la nature qui les environne, cette nature elle-même avec notre
monde
sur la surface duquel elle n’est qu’un point, et
avec notre monde sur la surface duquel elle n’est qu’un point, et ce
monde
, à son tour, avec les mille autres mondes qui flo
lle n’est qu’un point, et ce monde, à son tour, avec les mille autres
mondes
qui flottent dans les airs, et auprès desquels il
u sein de leurs forêts et qui les appelle à leur tour sur la scène du
monde
. Ils y paraissent quand l’heure est venue, et Rom
te obscure prédestination qui les appelle tour à tour sur la scène du
monde
, qui les y fait briller un moment, et qui les rep
ine : que deviendra cette nouvelle civilisation ? Conquerra-t-elle le
monde
, ou bien est-il dans la destinée de toute civilis
rles-Quint a paru pendant ces dernières années dans la Revue des deux
Mondes
: le public les relira sans doute bientôt réunies
lui sait mauvais gré de la faire servir à diminuer la responsabilité
monde
des hommes dont la mémoire a été justement flétri
ertes, en disant qu’elle ne voulait plus s’occuper des affaires de ce
monde
et ne devait songer qu’à paraître devant Dieu. El
, elle s’adressa à Dieu en anglais et le supplia de donner la paix au
monde
, la vraie religion à l’Angleterre, la constance à
uissez-vous, leur disait-elle ; je suis bien heureuse de sortir de ce
monde
, et pour une si bonne cause. » Elle déposa son ma
ires, et y ayant passé mes premières années, je me suis élevé dans le
monde
à un état d’opulence et j’y ai acquis quelque cél
ndant quatre-vingt-quatre ans, mourut environné des respects des deux
mondes
comme un sage qui avait étendu la connaissance de
a vertu, sans un travail opiniâtre qu’il a été utile à son pays et au
monde
. Il mérite d’être pris pour guide par ces privilé
-les en imitation ; car c’est en préparer de semblables, et jamais le
monde
n’en a eu un besoin plus grand. Vie de Frankli
up de chaise, la gouvernante la foule aux pieds. Le tumulte attire du
monde
, et bientôt tout le quartier est en rumeur. La je
fusa obstinément, à la supposition d’un mouvement rétrograde. Rien au
monde
ne pouvait lui faire subir une telle extrémité. I
os jours, dans son pays, propriétaire du : champ que le dominateur du
monde
lui avait donné. Cet acte singulier de bienfaisan
t, expiant le passé, Entre le repentir et la douce espérance, Vers un
monde
à venir prennent leur vol immense, Accueillez leu
profonde Désenchanter vos cœurs des voluptés du monde318 : Loin de ce
monde
où règne un air contagieux, Vous aimerez ce bois
ur présence féconde : Pour vous, pour vos moissons, vers le maître du
monde
Ils lèveront leurs mains ; vous devrez à leurs vœ
ein de cette nuit profonde, Triomphante, elle vint donner des lois au
monde
Et marqua de sa croix les drapeaux des Césars,
joie inconnue et profonde, Son cœur croit assister au premier jour du
monde
. (Ibid., chant iv.) Prière d’Adam à son ré
Voilà donc ton ouvrage, Dieu puissant, dont ce
monde
est la brillante image, Ce monde merveilleux, mai
ton ouvrage, Dieu puissant, dont ce monde est la brillante image, Ce
monde
merveilleux, mais moins encor que toi ! Mon âme e
ternelles, Si loin de mes regards, sièges au haut des cieux ? Dans ce
monde
sensible en vain brille à nos yeux Quelque faible
lant sorte du sein des mers, Soit que du haut des cieux tu domines le
monde
, Suit que tes feus mourants redescendent dans l’o
re axe enflammé tournoyez dans l’espace340 ; Et vous, globes errants,
mondes
harmonieux, Qui poursuivez en chœur vos cercles r
ère, Qui du sein de la nuit fit jaillir la lumière ! Contemporains du
monde
, éléments fraternels, Qui rajeunissez tout dans v
aux monts, à la forêt profonde. Salut, Être divin ! salut, maître du
monde
! Conduis-nous, soutiens-nous, et si l’ange du ma
3. L’un de ces triumvirs, dont les coupables mains Se partageaient le
monde
et le sang des Romains, Octave, héritant seul d’u
r les fixer par son génie dans la mémoire des hommes. Cette poésie du
monde
naissant, orbis infantis, n’est plus celle d’une
r des échos mystérieux, rapports secrets et liens invisibles entre le
monde
des corps et le monde des esprits, À l’opposé du
, rapports secrets et liens invisibles entre le monde des corps et le
monde
des esprits, À l’opposé du poète descriptif, qui
des lieux habiles comme au sein des sombres forêts de l’Amérique. Le
monde
matériel n’est plus pour lui qu’une image, un sym
ui qu’une image, un symbole ; le seul réel, le seul visible, c’est le
monde
intérieur. La forme lyrique devait dominer au dix
sans ombre et les deux sans couleurs, rêvait déjà aux splendeurs du
monde
oriental et s’y transportait sans effort. Une mer
ang du peuple en 91, en 93, et le drapeau tricolore a fait le tour du
monde
avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie
À lord Byron 395. Toi, dont le
monde
encore ignore le vrai nom, Esprit mystérieux, mor
? pourquoi ? qui sait ? De ses puissantes mains Il a laissé tomber le
monde
et les humains, Comme il a dans nos champs répand
sa place ; Aux regards de celui qui fit l’immensité L’insecte vaut un
monde
: ils ont autant coûté ! Mais cette loi, dis-tu,
ma raison en ténèbres abonde, Et ce n’est pas à moi de l’expliquer le
monde
. Que celui qui l’a fait l’explique l’univers : Pl
r la liberté, Malheureux, il aspire à la félicité ; Il veut sonder le
monde
, et son œil est débile ; Il veut aimer toujours :
Malheur à qui du fond de l’exil de la vie Entendit ces concerts d’un
monde
qu’il envie ! Du nectar idéal sitôt qu’elle a goû
les âges : Tantôt, passant les mers pour écouter les sages : Mais le
monde
à l’orgueil est un livre fermé ! Tantôt, pour dev
ais le monde à l’orgueil est un livre fermé ! Tantôt, pour deviner le
monde
inanimé, Fuyant avec mon âme au sein de la nature
où ton doigt me conduit : Soit que, choisi par toi pour éclairer les
mondes
, Réfléchissant sur eux les flots dont tu m’inonde
hais encore ! Ce soupir, ô mon Dieu, dans ton sein s’exhala : Hors du
monde
avec lui mon esprit s’envola ! Pardonne au désesp
Suis-je l’égal de Dieu ? C’est vous qui m’apprenez Que je vais par le
monde
en rendant des oracles, Et qu’en ouvrant mes main
qui rompt avec la tradition et prétend embrasser dans son domaine le
monde
moral comme le monde extérieur. Le danger est de
adition et prétend embrasser dans son domaine le monde moral comme le
monde
extérieur. Le danger est de trop sacrifier au der
cre du malheur il retrempe ses droits, Tient au bruit de ses pas deux
mondes
en haleine, Et, mourant de l’exil, gêné dans Sain
oire, poésie, il joint du pied vos cimes. Éperdu, je ne puis dans ces
mondes
sublimes Remuer rien de grand sans toucher à son
elle, Pour celle qui te prit jeune âme dans le ciel, Et qui te mit au
monde
, et depuis, tendre mère, Faisant deux parts pour
. Elle ignore ! — à jamais ignore-les comme elle ! — Ces misères du
monde
où notre âme se mêle, Faux plaisirs, vanités, rem
uve, au crime, au vice immonde. Fais en priant le tour des misères du
monde
; Donne à tous ! donne aux morts ! — Enfin donne
à genoux lave vos faibles pieds. Eh bien ! il est quelqu’un dans ce
monde
où nous sommes Qui tout le jour aussi marche parm
Dieu parle, il faut qu’on lui réponde : Le seul bien qui me reste au
monde
Est d’avoir quelquefois pleuré. A. de Musset eut
De ne pas le comprendre et pourtant de le voir. Qu’est-ce donc que ce
monde
, et qu’y venons-nous faire, Si, pour qu’on vive e
: « Quoi que nous puissions faire, Je souffre, il est trop tard ; le
monde
s’est fait vieux Une immense espérance a traversé
rs perdus, dans tes peines passées ; Partons, dans un baiser, pour un
monde
inconnu. Éveillons au hasard les échos de ta vie,
s si commodes. Il faut les aller chercher de sa personne au milieu du
monde
, et à Paris, où se trouvent les plus illustres. M
que la pauvreté, même quand sa cause est honorable, ne reçoit dans le
monde
que dédain et mépris. À bout de ressources, accab
mesure alors la distance profonde Du véritable artiste à l’artiste du
monde
. RODOLPHE. Peut-être ; — mais, pour moi qui ne te
Nous sommes des pieds-plats, — oui, des marauds, — d’accord ; Mais le
monde
est à nous, car nous avons de l’or. RODOLPHE. Je
survit à l’instinct, Et seule devant soi, paisible, refroidie, Par un
monde
oublieux n’étant point applaudie, À travers les b
n ne peut nier, ce me semble, que les Français ne soient la nation du
monde
la plus habile dans la combinaison des effets du
païennes M. de Chateaubriand mêle de nouvelles couleurs empruntées au
monde
jeune et barbare qu’il peint avec force et vérité
ge intitulé Histoire ecclésiastique des Franks remonte à l’origine du
monde
pour arriver à son temps. À partir de la mort de
t que de foi chrétienne, une de ces natures délicates à qui la vue du
monde
romain gouverné par des barbares causait d’incroy
ison, l’essence du bonheur. Les stoïciens, on le sait, concevaient le
monde
comme la réalisation de l’ordre, ce qui les a con
che-Guyon (Médit. poét.). Ici viennent mourir les derniers bruits du
monde
; Nautonier sans étoile, abordez, c’est le port :
harles Labitte dans le numéro du 15 janvier 1844 de la Revue des deux
Mondes
. 346. Lorsque Tibère avait attribué à Germanicus
leur fit verser quelques larmes, mais bientôt ils les essuyèrent. Le
monde
entier émit devant eux ; là ils pouvaient choisir
utrages, à se repentir de ce qu’il a fait de bien et à apostropher le
monde
entier dans une sorte de délire : moment dramatiq
t nous entrons en part4 avec eux de la distinction qu’ils ont dans le
monde
; nous cherchons à nous parer, pour ainsi dire, d
L’emploi du temps 6 Nous regarderions comme un insensé dans le
monde
un homme, lequel héritier d’un trésor immense, le
ous en décharger : c’est comme un poids que nous portons au milieu du
monde
, cherchant sans cesse quelqu’un qui nous en soula
re des pensées magnanimes, forme des âmes héroïques, des âmes dont le
monde
n’est pas digne, des sages seuls dignes de ce nom
ormité dans la pratique des devoirs, qui paraît si triste aux yeux du
monde
, est la source de leur joie et de cette égalité d
itation éternelle. » La Bruyère a dit : « L’ennui est entré dans le
monde
par la paresse ; elle a beaucoup de part à la rec
n même temps, par sa conversation piquante et délicate, l’ornement du
monde
, où son caractère réservé et circonspect lui perm
vez compter qu’ils ne l’eussent jamais cru. Cependant le spectacle du
monde
le plus étrange et le moins attendu se présenter
méricains ; mais jamais il ne peut y en avoir eu une pareille dans le
monde
. Entretiens sur la pluralité des mondes, IIe soi
avoir eu une pareille dans le monde. Entretiens sur la pluralité des
mondes
, IIe soir. Folles opinions relatives aux éclip
es, et défendît qu’on parlât jamais de rien : car je ne sache rien au
monde
qui ne soit le monument de quelque sottise des ho
l’Odyssée, à quoi ils ne donnassent les allégories les plus belles du
monde
. Ils soutenaient que tous les secrets de la théol
uelques années à celui du Génois Colomb, aborda aussi dans le nouveau
monde
, auquel il a eu l’honneur de donner son nom. 2.
baronne de Staël, eut pour première école les graves entretiens d’un
monde
animé par le voisinage de la tribune, les écrits
e l’éloquence et de l’enthousiasme ; elle excelle dans la peinture du
monde
et du cœur humain. Mais ses écrits ne nous offren
qui jouaient avec nous, et l’on ne retirait du plaisir d’être dans le
monde
que l’agrément d’être étouffé ; mais c’était surt
ec goût, et même avec ce ton de supériorité qui convient à l’homme du
monde
, lorsqu’il s’agit de l’imagination ou de la natur
en présence des fictions, vrais, naturels, émus, tandis que, dans le
monde
, la dissimulation, le calcul et la vanité dispose
ns, jamais sa main paternelle ne nous abandonnera tout à fait dans ce
monde
, et son image attendrie se penchera vers nous pou
igence active, une impétuosité savante vous rendraient les maîtres du
monde
; mais vous n’y laisseriez que la trace des torre
des liens de son iniquité. Que deviendront alors, répondez, grands du
monde
, Que deviendront ces biens où votre espoir se fon
ins talents : le seul talent digne de Rome, est celui de conquérir le
monde
, et d’y faire régner la vertu. » Apostrophe.
de Par n’être pas même chrétien. Rarement à courir le
monde
On devient plus homme de bien. Dubita
gloire ? Car quelle créature fut jamais plus propre à être l’idole du
monde
? Mais ces idoles que le monde adore, à combien d
t jamais plus propre à être l’idole du monde ? Mais ces idoles que le
monde
adore, à combien de tentations délicates ne sont-
Dirai-je au nom d’un fils qui frémit et qui t’aime Qui te préfère au
monde
et Rome seule à toi, Ne me rebute pas. Rétice
Sévigné à monsieur de Coulanges. « Je vais vous marquer la chose du
monde
la plus étonnante, la plus surprenante, la plus m
de sa chute. L’idée de cette tranquillité comparée avec le fracas du
monde
entier qui se brise, est une image sublime, et la
les îles sont comme un petit grain de poussière… Tous les peuples du
monde
sont devant lui comme s’ils n’étaient pas ; et il
r haleine ; la mer calme ses flots… Après avoir parlé, le Maître du
monde
incline sa tête ; et ce signe fait trembler tout
à citée, tout était Dieu, excepté Dieu lui-même , il ajoute : et le
monde
que Dieu avait fait pour manifester sa puissance,
nnent après nous. Ainsi les âges se renouvellent ; ainsi la figure du
monde
change sans cesse ; ainsi les morts et les vivant
e donner la main aux dames, ce qu’il fit sérieusement, et de l’air du
monde
le plus simple et le plus naturel. Comme on s’éme
ans son hamac de joncs entrelacés. Ce fossé lui-même renferme tout un
monde
d’habitants, toute une forêt de végétation ; son
r il avait cette coustume de leur faire la guerre la plus honneste du
monde
et la plus courtoise ; et y eu eust aucuns qui fu
rut ; et les Espagnols enlevèrent son corps avec tous les honneurs du
monde
en l’église, et par l’espace de deux jours luy fu
à Grenoble ; et là, reçu par la pour de Parlement et une infinité de
monde
, qui l’allèrent recueillir et luy firent de beaux
onieux : il exprime avec force et grandeur la vanité des choses de ce
monde
, l’instabilité de la fortune et les consolations
i saint. Toutes les institutions périssent ; la royauté s’en va ; le
monde
politique s’agite dans des convulsions de mort ;
ompes, de famille, d’arts et de saintes mémoires. Vains spectacles du
monde
, qu’êtes-vous à côté des cérémonies de l’Église,
mon imagination ne m’ait reproduit l’immense mouvement qu’imprima au
monde
la prédication chrétienne. Toute une civilisation
r la connaissance de tous ces messieurs-là, si l’on veut être du beau
monde
, ce sont eux qui donnent le branle à la réputatio
vers. On sait à point nommé : un tel a composé la plus jolie pièce du
monde
sur un tel sujet ; une telle a fait des paroles s
qui se fait chaque jour ; et pour moi, j’aurais toutes les hontes du
monde
, s’il fallait qu’on vînt à me demander si j’aurai
aste, quel pompeux spectacle Frappe mes yeux épouvantés ! Un nouveau
monde
vient d’éclore : L’univers se reforme encore Dan
res sens sont enchantés, l’univers qui se reforme après qu’un nouveau
monde
vient d’éclore et un peuple de héros, qui descend
se en ton sang se confonde. Je te tiens pour l’autel le plus sacré du
monde
. L’exagération est poussée si loin, que cette pe
it dans la droite profonde, Soleil éblouissant, qui faisait croire au
monde
Que le jour désormais se levait à Madrid, Mainten
eau de roi ; Et l’aigle impérial qui, jadis, sous ta loi, Couvrait le
monde
entier de tonnerre et de flamme, Cuit, pauvre ois
line sévère assujétit son enfance au travail ; et parent du maître du
monde
, il fut forcé à s’éclairer comme le dernier citoy
t d’égalité, dont ils se ressouviendront sans doute, pour le repos du
monde
et le bonheur de leurs états. Ce n’est pas que la
t un sage. La philosophie sur le trône a fait vingt ans le bonheur du
monde
: c’est en essuyant les larmes des nations, qu’el
lever au-dessus de lui-même : elle lui découvrit, pour ainsi dire, un
monde
nouveau, où le plaisir et la douleur sont comme a
phrase : « La philosophie sur le trône a fait vingt ans le bonheur du
monde
; c’est en essuyant les larmes des nations qu’ell
tête du genre humain, il t’associe pour une partie au gouvernement du
monde
. Pour bien gouverner, tu dois donc prendre l’espr
sivement à la cendre de Marc-Aurèle les hommages des trois parties du
monde
. Dans cette assemblée du peuple romain était une
s peuples ; la justice outragée veille dans tous les cœurs. Maître du
monde
, tu peux m’ordonner de mourir, mais non de t’esti
nfaits de la royauté À peine remarquons-nous l’ordre admirable du
monde
, et le cours si réglé et si utile du soleil, jusq
t, il serait lui-même la proie du plus fort, il ne trouverait dans le
monde
ni justice, ni raison, ni assurance pour ce qu’il
tant ! « La puissance de Dieu se fait en un instant de l’extrémité du
monde
à l’autre : la puissance royale agit en même temp
état, comme Dieu y tient tout le monde. « Que Dieu retire sa main, le
monde
retombera dans le néant ; que l’autorité cesse da
dans toute sa gloire, a reconnu, comme lui, que tout était vanité. Le
monde
a été ébloui de l’éclat qui l’environnait ; ses e
lle on pourra s’exercer si l’on veut. Elle est intitulée : le Tour du
monde
impromptu. On en trouvera les développements dans
e qui existe entre les Parties principales et les Détails. Le Tour du
Monde
impromptu. Argument. Bougainville joignait à la d
nle, on met à la voile, et de Boncourt est obligé de faire le tour du
monde
. Il rentra chez lui au bout de trois ans ! Lectu
nde. Il rentra chez lui au bout de trois ans ! Lecture. — Le Tour du
monde
impromptu. Vol. II, nº 114. Indépendamment de la
ille fait lever l’ancre, et de Boncourt est forcé de faire le tour du
monde
. En second lieu nous remarquons que cette narrati
glants, quand il apprend qu’on a mis à la voile pour faire le tour du
monde
; 5° Comment Bougainville apaise son ami, qui ren
s événements naturels. C’est ainsi que dans la narration : le Tour du
monde
impromptu, le caractère de Bougainville et celui
nt du rossignol qui célébrera la gloire du Dieu, créateur de tous les
mondes
. Lecture. — La Campagne. Vol. II, nº 120. 2°
ici de ces lettres scientifiques ou littéraires, sur la pluralité des
mondes
, la géographie ou l’histoire qui sont destinées à
fille : « Il y a aujourd’hui bien des années, ma fille qu’il vint au
monde
une créature destinée à vous aimer à toutes chose
euvent être soupçonnées de n’être pas sincères ; toutes les choses du
monde
sont à facettes. » Dans la lettre qui suit, mada
vu pour la religion. Le plus grand déplaisir qui puisse m’arriver au
monde
, c’est s’il me revenait que vous êtes indévot, et
plus. J’ai un peu de torts ; mais qui est-ce qui n’en a point dans ce
monde
? Je suis bien aise que vous reveniez pour ma fil
iments. Les lettres de devoir exigent surtout la politesse, le ton du
monde
, le tact des convenances, des idées justes, les i
vous entretienne ? De vous dire qu’il fait ici le plus beau temps du
monde
? Vous ne vous en mettez guère en peine. De vous
i vit tomber sur les bords du Bosphore le dernier empire survivant au
monde
antique, qui découvrit l’Amérique, inventa l’impr
t-il plus blâmable que… ?). — Du pronom personnel (depuis que suis au
monde
; je m’assure vous voudriez ; et leur dit, etc.).
ble celui qui…) ; Le complément du substantif avant le substantif (du
monde
la dixième partie) ; Le complément direct ou indi
attendu que en toy et par toy ie demoure en mon imaige, visible en ce
monde
, vivant, voyant, et conversant3 entre gens d’honn
mais ainsi t’y ay ie secouru comme si ie n’eusse aultre thresor en ce
monde
que te veoir une foys en ma vie absolu et parfaic
requentes anatomies, acquiers toi parfaicte congnoissance de l’aultre
monde
, qui est l’homme. Et par quelques heures du iour
te que iamais n’en soys desemparé par peché. Aye suspectz les abus du
monde
. Ne metz ton cueur a vanité : car ceste vie est t
. Le march. Vous allez en Lanternois ? Pan. Voyre. Le march. Veoir le
monde
? Pan. Voyre. Le march. Joyeusement ? Pan. Voyre.
roy ? Pan. Voyre. Le march. Fourchez la32. Ha, ha, vous allez voir le
monde
, vous estes le ioyeulx du roy, vous avez nom Robi
ez. En peu de moys vous en voyrez naistre les meilleurs asperges47 du
monde
. Ie n’en daigneroys excepter ceulx de Ravenne. Ie
le talon, l’astragale, si vous voulez, duquel non d’aultre animal du
monde
, fors de l’asne indian et des dorcades48 de Libye
les, lib. IX de Histor. anim., estre le plus sot et inepte animant du
monde
. Le marchant, tout effrayé de ce que devant ses y
rgeois59, leur remonstrant par lieux de rhetoricque les miseres de ce
monde
, le bien et l’heur de Faultre vie, affermant plus
e seray. Iamais bomme ne me feit desplaisir sans repentance, ou en ce
monde
ou en l’aultre. Ie ne suis point fat66 iusques la
ateliers77. De ce quelque jour vous soubvienne. Et si iamais peste au
monde
, famine, ou guerre, voraiges78, cataclismes, conf
ent forgee et exercee en l’officine de ces Chatz-fourrez. Et n’est au
monde
congneue non plus que la cabale des Iuifz : pourt
ez et deiettés, et mesane (si vous voulez), l’ordure et balieure85 du
monde
, ou si on peut encore nommer quelque chose plus v
ste eslevee et insuperable par dessus toute la gloire et puissance du
monde
, car elle n’est pas nostre, mais de Dieu vivant e
eprinses, desquelles nous ne donnasmes iamais le moindre souspeçon du
monde
. Et il est bien vray-semblable que nous, desquels
merveilleuse clarté, pour le jugement humain, de la fréquentation du
monde
: nous sommes touts contraincts et amoncelez en n
eluy là seul estime les choses selon leur juste grandeur129. Ce grand
monde
, que les uns multiplient encores comme espèces so
uragent à ne craindre d’aller trouver si bonne compaignie en l’aultre
monde
; ainsi du reste. Nostre vie, disoit Pythagoras,
eux de cognoistre les fortunes et la vie de ces grands precepteurs du
monde
, comme de cognoistre la diversité de leurs dogmes
u sien ou mien… Il n’est pas en la puissance de touts les discours du
monde
de me desloger de la certitude que i’ay des inten
et user de son droict, qui est de n’estre pas enfermé mesme dedans ce
monde
, se mocquera de ces chetives barrieres. La prison
erté, l’ont choisie et espousee pour vivre en repos et se delivrer du
monde
, e carcere in custodiarium translati 158. Ce qui
re contrainct et serré par tant de lacs et de ceps159 divers, dont le
monde
est plein, les places publiques, les palais, les
eres et souveraines dignités, monté et assis aux plus hauts sieges du
monde
; d’autres elle a exhalé au ciel, et n’en a receu
ncetez et tyrannies sont toutes notoires, scandaleuses et pesantes au
monde
. Ie te dis qu’outre que tu es iniurieux à Dieu de
is comme un Lancelot, un Tristan, ou autres ; en luy fay renaistre au
monde
une admirable Iliade et laborieuse Enéide… (Ibi
t esté fondee par hommes les plus courageux et les plus belliqueux du
monde
, qui de tous costez avec une audace desesperee s’
en de l’honneur d’aultruy. Le plus grand homme qui jamais ayt esté au
monde
, qu’est Cesar, nous en a monstré le chemin, ayant
soldat qu’aye esté de long temps en ce royaulme ; car je suis venu au
monde
fils d’ung gentilhomme, que son père avoict vende
nt bravaches ; et leur semble qu’il n’y a rien de vaillant qu’eulx au
monde
. Or, mes amis, montres-leur ce que vous savez fai
seur Caton celuy-là, et qui sçavoit tres-bien censurer et corriger le
monde
corrompu. Il en avoit du tout l’apparance avec sa
demande là où est le tombeau de ce grand admiral tant renommé par le
monde
, qu’il demande par grand’admiration visiter. Un a
ner en arrière ; car tu n’en trouveras aucun icy bas, d’autant que le
monde
et le ciel l’ont pris et l’ont porté ensepvelyr d
ù sont les leçons publiques, où l’on accouroit de toutes les parts du
monde
? Où sont les religieux estudiants aux couvents ?
religion à sa guise, et le service divin ne sert plus qu’à tromper le
monde
par hypocrisie. Les Prestres et les Predicateurs
je me porte fort bien, Dieu mercy. Il fait icy le plus beau temps du
monde
. Toutes les fontaines de mon grand jardin sont to
’ils y aiment le profit et y craignent de perdre autant qu’en lieu du
monde
. Par ainsi, Vostre Majesté tenant comme dit est,
tousjours acquis d’autant plus grande justification envers Dieu et le
monde
, avec louange encores et réputation de Prince vra
avec vous l’inconstance, la vanité et la perfidie des grandeurs de ce
monde
? Ce prince avoit esté grand en son extraction, s
main d’un jeune homme inconnu, au milieu d’une rue275. Tout ce que le
monde
nous faict voir de grand, ce n’est que fantosme,
sommes-nous sages par tant d’experiences ! Que ne mesprisons-nous ce
monde
, lequel en tout est si frêle et imbecile ? Que ne
se vouloit servir de lui pour punir le genre humain et tourmenter le
monde
: la justice de Dieu se vouloit venger et avoit c
t et beaucoup d’autorité, c’est ce qui a presque toujours gouverné le
monde
, quelquefois avec succès, quelquefois non, selon
tte main invisible, ce bras qui ne paroit pas, donne les coups que le
monde
sent ; il y a bien je ne sais quelle hardiesse qu
e agitation et si messéante à la dignité du sage, je parle du sage du
monde
et non pas du sage des Stoïques291, est bien éloi
qui prend plaisir de naviguer dans l’orage, et qui n’est pas venu au
monde
pour le laisser en oisiveté. Quand vous aurez vu
s propres à la nuit et aux cimetières qu’à la Cour et à la lumière du
monde
… Il est besoin pour une infinité de considération
lque chose, vous ne sauriez croire l’honneur que cela me fera dans le
monde
, et combien j’en serai plus agréable à tous les h
Après que j’eus employé quelques années à étudier dans le livre du
monde
et à tâcher d’acquérir quelque expérience, je pri
ant en sa créance n’est pas un exemple que chacun doive suivre. Et le
monde
n’est quasi Composé que de deux sortes d’esprits
u’aux choses de cette nature, où je n’ai point d’intérêt, je crois le
monde
sur sa parole : ne mêlons point de pareilles diff
e se lassera plutôt329 de concevoir que la nature de fournir. Tout ce
monde
visible n’est qu’un trait imperceptible dans l’am
a son firmament, ses planètes, sa terre, en la même proportion que le
monde
visible, dans cette terre, des animaux, et enfin
ceptible lui-même dans le sein du tout, soit à présent un colosse, un
monde
ou plutôt un tout à l’égard du néant où l’on ne p
ns d ignorances et d’erreurs ; et cependant on a toutes les peines du
monde
de tirer de la bouche des hommes cette confession
iquité, devinrent problématiques, et de là, à l’égard de la moitié du
monde
, odieuses. Le peuple entra dans le sanctuaire ; i
alit tout le cours de sa vie. M. de Longueville 344 étoit l’homme du
monde
qui aimoit le plus le commencement de toutes les
e celle de faire rire les honnêtes gens358. CLIMÈNE. Je crois être du
monde
des honnêtes gens, et cependant je n’ai pas trouv
sont, que, du simple bon sens naturel et du commerce de tout le beau
monde
, on s’y fait une manière d’esprit qui, sans compa
ïr parler, que ces règles de l’art soient les plus grands mystères du
monde
; et cependant ce ne sont que quelques observatio
â déguiser ce que le ciel nous a fait naître, à se parer, aux yeux du
monde
, d’un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce q
six ans de service, et je me trouve assez de biens pour tenir dans le
monde
un rang assez passable ; mais, avec tout cela, je
leurs enfans, qu’ils payent peut-être maintenant bien cher en l’autre
monde
; et l’on ne devient guère si riche à être honnêt
tout cela, une magnificence d’expression proportionnée aux maîtres du
monde
qu’il fait souvent parler ; capable néanmoins de
éables des choses qui sont inutiles. Mais si vous voulez conserver au
monde
cette grande, cette sérieuse, cette véritable élo
la mère des philosophes et des orateurs, et, malgré la résistance du
monde
, il y établira plus d’églises que Platon n’y a ga
t la partie la plus considérable de notre vie, nous ne tenons plus au
monde
que par un avenir incertain : ah ! le présent ne
ra aux pensées sérieuses de l’avenir ? Quelle apparence de quitter le
monde
, dans un âge où il ne se présente rien que de pla
erois demeuré derrière le théâtre374. Ma partie est bien petite en ce
monde
, et si peu considérable que, quand je regarde de
e, il leur commande d’en user comme il fait lui-même, pour le bien du
monde
, et il leur fait voir, en la retirant, que toute
fera paroître un de ces exemples redoutables qui étalent aux yeux du
monde
sa vanité tout entière. Vous verrez dans une seul
voilà les enseignemens que Dieu donne aux rois. Ainsi fait-il voir au
monde
le néant de ses pompes et de ses grandeurs. Si le
dire : Entendez, ô grands de la terre ; instruisez-vous, arbitres du
monde
! (Oraison funèbre de Henriette de France, rein
et pendant la Fronde Pour la plonger entièrement dans l’amour du
monde
, il falloit ce dernier malheur : quoi ? la faveur
rompette, ou plutôt c’est le tonnerre ; c’est le foudre qui a tiré le
monde
de la léthargie : ce n’étoit pas Luther qui parlo
ns bornes. Car quel ambitieux entêté de sa fortune et des honneurs du
monde
s’est jamais contenté de ce qu’il étoit ? Quel av
qu’à leur faire la même invitation que firent les Juifs au Sauveur du
monde
, quand ils le prièrent d’approcher du tombeau de
? Voilà de quoi borner votre avarice. Veni, et vide : venez, homme du
monde
, idolâtre d’une fausse grandeur ; vous êtes possé
’étoit une jeune personne aussi bien que vous ; elle étoit l’idole du
monde
comme vous, aussi spirituelle que vous, aussi rec
de. (Ibid., 1re partie.) De la passion de « se pousser dans le
monde
» Être grand n’est pas une chose en soi blâma
t quand ils travaillent avec tant d’empressement à se pousser dans le
monde
et à s’y établir. Ajoutez à cela le poids des obl
c’est de voir souvent ces hommes aveuglés et infatués des erreurs du
monde
, courir après un emploi sans savoir même s’il y a
cette préparation. Sans cela toutes les démarches d’un homme dans le
monde
sont autant de crimes aux yeux de Dieu. Or, en vé
s désirs ? S’il ne s’agissoit, chrétiens, que d’essuyer la censure du
monde
, et que l’on en fût quitte pour cela, cela seroit
à fournir des chaises : il se passe longtemps à placer tout ce petit
monde
; vous diriez que c’est une conférence ou une ass
uses de province Un capucin, qui se piquoit d’être un peu plus du
monde
que ses confrères, ayant ouï parler de moi, et sa
e pays barbare, que, lorsqu’il vient quelqu’un de la cour ou du grand
monde
, on ne sauroit assez le considérer. — Pour moi, r
leur répondis, avec un peu d’embarras, que j’étois le plus confus du
monde
; que je ne méritois ni la réputation que le bon
ne sait plus parler quand il s’agit de demander. Tous les honneurs du
monde
lui paroîtroient trop achetés, s’ils lui avoient
le plus magnanime, le plus triomphant et le plus heureux qui soit au
monde
, et la juste compassion dont je suis touché pour
t à la postérité quelque soupçon d’innocence ; qu’enfin le général du
monde
regarde ces deux sortes de juges comme deux chose
avons tous failli : nous avons tous désiré d’être considérés dans le
monde
. Nous avons vu que sans bien on ne l’étoit pas ;
étoit impossible de rien faire ? Votre Majesté, sire, vient donner au
monde
un siècle nouveau, où ses exemples, plus que ses
fonder de grands empires, ont passé comme des éclairs d’une partie du
monde
à l’autre, charmé toute la terre par leurs grande
us serez humble. Mais quand il s’agira du rang que vous tenez dans le
monde
, des droits de votre couronne, du roi enfin et no
’on veut obscurcir le mérite des bonnes actions en s’imaginant que le
monde
se gouverne de lui-même, par certaines révolution
ais non pas une impression de crainte. Je pensois avoir gagné dans le
monde
qu’on eût un peu meilleure opinion de moi ; mais
ruite, elle fut recherchée et admirée, courtisée et respectée dans le
monde
de l’hôtel de Rambouillet et de la Fronde : des l
e n’en cherche pas. Je suis entièrement incapable de voir beaucoup de
monde
ensemble ; cela viendra peut-être, mais il n’est
et me résoudre à passer le reste de ma vie, séparée de la personne du
monde
qui m’est le plus sensiblement chère, qui touche
e fait un plaisir de vous revoir, qui me paroît [le plus obligeant du
monde
. Je vous avoue, ma très aimable chère, que je cou
ant la dégradation de cette terre : il y avoit les plus vieux bois du
monde
; mon fils, dans son dernier voyage, lui a donné
Lisez la vie de saint Louis, vous verrez combien les grandeurs de ce
monde
sont au-dessous des désirs du cœur de l’homme. Il
respect. Ne craignez ni de m’offenser ni de m’importuner. Personne au
monde
n’a autant besoin d’aide que moi. Ne me parlez ja
regardez-moi comme dépouillée de tout ce qui m’environne, attachée au
monde
; mais voulant me donner à Dieu. Voilà mes vérita
ficultueuse et donnant d’un ton solide les plus grandes bagatelles du
monde
et qui n’arrêteront pas un moment un esprit bien
ces ; les prétextes ne lui manquoient jamais. Alexandre ne donnoit au
monde
pour raisons que ses volontés : il suivoit partou
e sujet aux désordres de la passion, il fut le plus agissant homme du
monde
et le moins ému : les grandes, les petites choses
ntion tout établie contre les savans, à qui ils ôtent les manières du
monde
, le savoir-vivre, l’esprit de société, et qu’ils
ur les entendre marcher, et que le vulgaire ne sait pas s’ils sont au
monde
. Ô économie merveilleuse du hasard ! l’intelligen
etit animal relégué en un coin de cet espace immense qu’on appelle le
monde
, après les avoir observés, s’est fait une méthode
plus heureux ? Ils se sont peut-être fait quelque réputation dans le
monde
; mais, s’ils y ont pris garde, cette réputation
Propagation du christianisme Jésus-Christ naît, et la face du
monde
se renouvelle. La loi de Moïse, ses miracles, ceu
er le culte du vrai Dieu chez un seul peuple resserré dans un coin du
monde
; mais celui qui vient d’en haut est au-dessus de
nne et enivrée du sang des martyrs463 : il leur lâche la bride, et le
monde
en est inondé ; mais en renversant cet empire, il
t pas la terre de ses pieds465, lui qui fut si jaloux de subjuguer le
monde
entier, s’arrêta bien loin en deçà de vous ; mais
, qui, de leur front couvert de neige et de glace depuis l’origine du
monde
, fendent les nues, seroient renversées de leurs f
enl ils ont pitié des misères qui accablent les hommes vivant dans le
monde
; mais c’est une pitié douce et paisible qui n’al
antiquité. Je cherche cet aréopage où saint Paul annonce aux sages du
monde
le Dieu inconnu. Mais le profane vient après le s
prend la liberté de vous écrire cette lettre n’a aucun intérêt en ce
monde
. Elle ne l’écrit ni par chagrin, ni par ambition,
t plus à qui avoir recours, ni aux créatures qui lui échappent, ni au
monde
qui s’évanouit, ni aux hommes qui ne sauroient le
dront après nous. Ainsi les âges se renouvellent ; ainsi la figure du
monde
change sans cesse ; ainsi les morts et les vivans
rétextes des gens du monde Quand vous nous dites que vous êtes du
monde
, que prétendez-vous dire ? Que vous êtes dispensé
z-vous dire ? Que vous êtes dispensés de faire pénitence ? Mais si le
monde
est le séjour de l’innocence, l’asile de toutes l
vez raison. Que la prière vous est moins nécessaire ? Mais si dans le
monde
les périls sont moins fréquents que dans les soli
moins de passions à combattre, moins d’obstacles à surmonter ; si le
monde
vous facilite tous les devoirs de l’Évangile, l’h
Morts, de l’Histoire des Oracles, des Entretiens sur la Pluralité des
Mondes
, qui fut de l’Académie française (1691) et de l’A
sation), trouvez bon que je vous demande des nouvelles. Comment va le
monde
? N’est-il pas bien changé ? MONTAIGNE. Extrêmeme
TE. Mais pourquoi ne fait-on point d’expériences ? Se croirois que le
monde
devroit avoir une vieillesse plus sage, et plus r
e postérité, tout cela est bien égal, et je crois que le spectacle du
monde
seroit bien ennuyeux pour qui le regarderoit d’un
évenoit sa raison. Il méprisoit cette politesse superficielle dont le
monde
se contente, et qui couvre souvent tant de barbar
affectées de même à l’égard de l’événement qui rassembloit là tant de
monde
, elles se mirent à en deviser tout bas ensemble d
e deux draps, demi-éveillé et tout ébahi, très-long à reconnoître son
monde
qu’il regardoit fixement l’un après l’autre, et q
t qu’on ne tient que de l’usage de la meilleure compagnie et du grand
monde
, qui se trouvoit répandu de soi-même dans toutes
ont il avoit l’amour et la vénération… Parmi tant d’extérieur pour le
monde
, il n’en étoit pas moins appliqué à tous les devo
ilhomme de ce mérite là. Au reste vous aurez le plus grand plaisir du
monde
à lui voir moucher la chandelle à coup de pistole
son siècle. À l’ouïr parler daus un conseil, il paroissoit l’homme du
monde
le plus irrésolu ; cependant, quand il étoit pres
ger en compagnie ou seul. Je voulus être de l’auberge à cause du beau
monde
que le soldat m’avoit promis dans cette maison. B
s vingt-cinq, malgré la promesse de mon hôte. Le plus maudit repas du
monde
fini, toute cette cohue se dispersa, je ne sais c
vec Diego Garcez Palleia, capitaine d’infanterie, qui, voyant tant de
monde
armé et plein de fureur, se douta bien qu’on en v
frange et de l’inégalité de l’impôt Je dis de la meilleure foi du
monde
que ce n’a été ni l’envie de m’en faire accroire,
aro, est l’homme à l’esprit délié qui, parti pour îaire fortune en ce
monde
, mérite d’y arriver, parce qu’il a eu le bon sens
licatesse de ma vertu me reproche inutilement : c’est l’estime que le
monde
a pour les écrits fins et limés. L’honneur de pas
tira de cet embarras, en me demandant ce qu’on disoit de lui dans le
monde
, et si l’on étoit satisfait de son dernier discou
bonnes grâces du premier ministre, avec les plus belles espérances du
monde
, que j’eusse été heureux si l’ambition m’eût prés
de Bastide544 … 1760. Je n’imagine pas, monsieur le Spectateur du
monde
, que vous projetiez de remplir vos feuilles du mo
le Spectateur du monde, que vous projetiez de remplir vos feuilles du
monde
physique. Socrate, Epictète et Marc-Aurèle laissa
ur les autres pour ne s’occuper qu’à régler les mœurs. Est-ce donc le
monde
moral que vous prenez pour objet de vos spéculati
renez pour objet de vos spéculations ? Mais que vous voulez-vous à ce
monde
moral, que les précepteurs des nations ont déjà t
de peuple à peuple, mais encore de citoyen à citoyen. Cette scène du
monde
, presque de tous les temps et de tous les lieux,
avec Bourdaloue, on prenez la plume avec la Bruyère, temps perdu : le
monde
ira toujours comme il va. Un gouvernement qui pou
es cultivateurs aux terres. Il ne faut pas, monsieur le Spectateur du
monde
, que le projet de réformer nos vertus vous scanda
ses talens : mais, comme il n’y a point de mouvement perpétuel en ce
monde
, il cessa de parler. La conversation nous revint
spérance de la conquête de l’Asie. Un empire cultivé par la nation du
monde
la plus industrieuse, et qui travailloit les terr
le des cheveux, qui, chez les Égyptiens, les meilleurs philosophes du
monde
, étoient d’une si grande conséquence, qu’ils fais
XV, 5.) Portrait de la nation française S’il y avoit dans le
monde
une nation qui eût une humeur sociale, une ouvert
tout ce qui est, de tout ce qui peut être, de tout ce qu’a de beau le
monde
sensible, et d’imaginable le monde intellectuel :
t être, de tout ce qu’a de beau le monde sensible, et d’imaginable le
monde
intellectuel : je rassemblois autour de moi tout
ui aime à se circonscrire ; car, quoique je sois peut-être le seul au
monde
à qui sa destinée en ait fait une loi, je ne puis
la terre ferme ; de sorte qu’ignorant tout ce qui se faisoit dans le
monde
j’en eusse oublié l’existence, et qu’on y eût oub
quelque foible et courte réflexion sur l’instabilité des choses de ce
monde
, dont la surface des eaux m’offroit l’image ; mai
nsoler la bonne femme affligée, en lui expliquant les règles du grand
monde
et de la grande éducation ; je lui ai prouvé que
de même, dans l’histoire naturelle, il faut fouiller les archives du
monde
, tirer des entrailles de la terre les vieux monum
sagacité dans la dispute, de la sécurité dans les périls, et dans le
monde
cette liberté de cœur qui nous rend attentifs à t
ue je conserve encore ; car je devins stoïcien de la meilleure foi du
monde
, mais stoïcien à lier ; j’aurois voulu qu’il m’ar
es biens sont saisis, et qu’il n’a pas dix ou douze écus de libres au
monde
. Est-ce là votre projet, messieurs ? Il est sans
er ma gaîté pour un manque de respect à nos juges, c’est se moquer du
monde
: il est bien question de cela ! Lorsque Pascal,
anal. Le Saint-Géran parut alors à découvert, avec son pont chargé de
monde
, ses vergues et ses mâts de hune595 amenés sur le
t les peuples ; la justice outragée veille dans les cœurs ; maître du
monde
tu peux m’ordonner de mourir, mais non de t’estim
u’il a communiqué à son peuple va changer la face de trois parties du
monde
. Les mœurs des Arabes avoient de l’élévation et d
bénissoient. Mes arbres croissoient. Ce que j’aimois étoit encore au
monde
, ou existoit pour moi. — Ô mémoire ! mémoire ! El
C’est donc par un trait particulier de bonté que Dieu châtie dans ce
monde
, au lieu de châtier beaucoup plus sévèrement dans
t parce que ceux qui demandent un homme impassible demandent un autre
monde
. (Ibid., VIIIe Entretien.) Lettres à Madem
nfant, que je n’ai nullement été ennuyé de tes ennuis, et que rien au
monde
ne m’a été plus agréable que d’apprendre que tu a
petites seccature 643, et te faire aimer de tes saintes geôlières. Ce
monde
-ci, ma chère Adèle, est une gêne perpétuelle ; et
cle où l’on se trouve. Il me semble reconnu que Paris est la ville du
monde
où l’esprit et le goût de la conversation sont le
il n’en est pas moins certain que ce qu’il y a de plus sacré dans ce
monde
a été ébranlé par la grâce, du moins par celle qu
ce qu’on ressent. Une femme d’esprit a dit que Paris était le lieu du
monde
« où l’on pouvait le mieux se passer de bonheur 6
des autres, comme si tout était concorde, union et sympathie dans le
monde
, (De l’Allemagne, part. I, chap. XI.) Cha
d-ouest. Il ne le chercha pas, et revint au bout de huit mois avec un
monde
nouveau dans les yeux et dans la tête. Blessé à l
e des soleils, et qui, d’un seul coup de sa main, fit rouler tous les
mondes
. Trois heures. Qui dira le sentiment qu’on éprouv
timent qu’on éprouve en entrant dans ces forêts aussi vieilles que le
monde
, et qui seules donnent une idée de la création, t
a solitude, le beau spectacle d’une nuit parmi les déserts du nouveau
monde
. Une heure après le coucher du soleil, la lune se
aumières : on dirait qu’aucune nation n’a osé succéder aux maîtres du
monde
dans leur terre natale, et que les champs sont te
es premiers dictateurs conduisaient la charrue ; elle dut l’empire du
monde
à des laboureurs, et le plus grand de ses poëtes
’intègre Providence a livré à un enfant obscur la gloire du maître du
monde
. Bientôt toutes les fausses vertus seront démasqu
exil. Sertorius lutta dans les champs ibériens contre l’oppresseur du
monde
et de sa patrie. Il voulut marcher à Sylla, et
lit sur vous. Je vais vous conduire dans les plus fertiles plaines du
monde
; de riches provinces, de grandes villes seront e
te guerre ne dure-t-elle pas depuis six ans ? Avons-nous assez tué de
monde
, et causé assez de maux à la triste humanité ! El
re ou plus, et devenait embarrassant pour d’Anthouard et pour tout le
monde
, quand Maire, un jeune homme, un lieutenant que t
e comme lui, Bonaparte, soldat, chef d’armée, le premier capitaine du
monde
, vouloir qu’on l’appelle Majesté ? Être Bonaparte
a que nous sommes au fin fond de la botte, dans le plus beau pays du
monde
, et assez tranquilles, n’était la fièvre et les i
ricains, avec le teint des habitants, qui n’est pas non plus de notre
monde
. À vrai dire, les habitants ne se voient plus guè
et s’il n’était pas mort, il ravagerait encore. Fortune lui livra le
monde
, qu’en sut-il faire ? Ne me dites pas : S’il eût
pable. Je le saluai ; il m’accueillit, car c’est le meilleur homme du
monde
; et chemin faisant, je le priai de me vouloir di
ans quoi, on ne le lirait pas. — S’il n’y avait du poison ? — Non, le
monde
est ainsi fait ; on aime le poison dans tout ce q
n fait à merveille d’en arrêter le débit. Mais je m’étonne comment le
monde
, à ce que vous dites, l’aime tant. C’est sans dou
lez homme bien né, homme éduqué, fait pour être quelque chose dans le
monde
; car enfin qui vous empêchait de devenir baron c
a prise sur lui-même pour l’instruire et la rappeler ? Voyons donc le
monde
, et pesons son bonheur. Voilà des siècles qu’il y
différence des temps et des mœurs, aucune ne lui a manqué jamais. Le
monde
est à l’âge d’homme ; on peut lui promettre des s
nt du sort qu’ils lui feront dans l’avenir. J’écoute donc le bruit du
monde
. Comme un pâtre errant dans une forêt profonde et
us l’effort du vent qui se lève, un gémissement se produire, ainsi le
monde
a des voix qui sortent de ses générations, et cha
te ? est-ce un cantique ? Dites-le-moi vous-mêmes, vous, partie de ce
monde
, dites-moi le son que rend la vie dans le secret
du nombre, de l’étendue, de la force, qui préside à l’arrangement du
monde
inanimé, et soutient de son immuable sanction ce
nt loin d’elle l’homme qui lui avait ouvert dix fois les capitales du
monde
, ses propres chemins lui ramenaient de tous cotés
ésintéressement ! Puisse-t-elle, sur vos traces, demander très-peu au
monde
pour son bonheur, et beaucoup à Dieu ! Et vous qu
e, sinon le plus accompli, que le dix-neuvième siècle ait présenté au
monde
dans la première moitié de son âge et de sa vocat
arfaite simplicité, malgré sa préférence pour les tournois et le beau
monde
de la chevalerie. Dans le dernier siècle on735 a
s six bourgeois de Calais. On a fait une tragédie qui est la chose du
monde
la plus fausse, bien qu’elle ait eu grand succès.
levait les âmes, en leur montrant le sublime, qui semblait disparu du
monde
depuis qu’il n’y avait plus de Romains. Pour crée
où les plus sublimes vérités étaient annoncées hautement pour tout le
monde
, où les plus pures leçons de la morale étaient re
la prodigieuse différence des temps et de tous les renouvellements du
monde
. Elle frappe dans l’ensemble, dans les détails, m
nt d’une âme belliqueuse ; le vêtement et comme l’armure a passé d’un
monde
à l’autre. Et, dans un autre ordre de pensées tou
ir de se jouer, avec sa force et sa liberté, au milieu des chances du
monde
et de la vie ; les joies de l’activité sans trava
a été introduit dans la civilisation européenne ; il était inconnu au
monde
romain, inconnu à l’Église chrétienne, inconnu à
aujourd’hui, mais prodigieux alors, sous lequel Descartes présenta au
monde
ses pensées. C’était un gentilhomme breton, ayant
rait très-bien pu faire son chemin en France. Il aima mieux courir le
monde
, errer en Allemagne et en Italie, causer avec des
ui commence avec Socrate et Platon, que l’Évangile a répandue dans le
monde
, que Descartes a mise sous les formes sévères du
la justice, la beauté de la charité ; et, par-delà les limites de ce
monde
, elle montre un Dieu auteur et type de l’humanité
et l’athéisme, comme des doctrines nouvelles destinées à régénérer le
monde
: elles tuent, il est vrai, mais elles ne régénèr
nt dans l’esprit, et il y joignait la délicatesse et le goût. Dans le
monde
où il vivait, entre Condé et sa sœur, entre Retz
ervations développées par le raisonnement ont dévoilé le mécanisme du
monde
; n’y aurait-il pas aussi quelque gloire pour l’h
, et à retrouver, au moyen de quelques observations, l’histoire de ce
monde
et une succession d’événements qui ont précédé la
levé ; leurs races mêmes ont fini pour jamais, et ne laissent dans le
monde
que quelques débris à peine reconnaissables pour
l’histoire de quelques nations inconnues qui ont joué sur la scène du
monde
un rôle assez insignifiant ; vous voudriez me fai
vous indiquer, repartit Euler : Au lieu de prendre la description du
monde
dans les philosophes grecs ou dans la Bible, pren
ption du monde dans les philosophes grecs ou dans la Bible, prenez le
monde
des astronomes ; dévoilez le monde tel que les re
grecs ou dans la Bible, prenez le monde des astronomes ; dévoilez le
monde
tel que les recherches astronomiques l’ont consti
inguées des étoiles que par le mouvement : avertissez que ce sont des
mondes
, que Jupiter est quatorze cent fois plus grand qu
vez les merveilles de l’anneau774 ; parlez des lunes multiples de ces
mondes
éloignés. En arrivant aux étoiles, à leur distanc
fres, le conseil que donnait Euler. Le conseil fut suivi : au lieu du
monde
de la fable, le ministre découvrit le monde de la
il fut suivi : au lieu du monde de la fable, le ministre découvrit le
monde
de la science. Euler attendait son ami avec impat
e culte et de dévouement. Pourquoi se dire avec amertume que, dans le
monde
constitué comme il est, il n’y a pas d’air pour t
rendre ce témoignage, qui de ma part ne sera pas suspect : il y a au
monde
quelque chose qui vaut mieux que les jouissances
is intègre, désintéressé, comme on l’était alors ; car la conquête du
monde
n’avait pas encore corrompu les caractères. Desai
ar son courage, son génie, ses arts, l’influence de son esprit sur le
monde
. Si son territoire est amoindri, sa gloire ne l’e
se retirait en lui-même, avec un dédain superbe, et voyait passer le
monde
devant lui en observateur et presque en indiffére
oule. Les héros eurent leurs dévouements, les saints leur Passion. Le
monde
a admiré, et l’Église a prié. Ici c’est autre cho
et alors immuable, elle l’exécute malgré les siens et malgré tout le
monde
. Elle traverse la France ravagée et déserte, les
s. L’infanterie française prit pour la première fois sa place dans le
monde
par la bataille de Rocroy (1643828). Cet événemen
puis vous dire combien je me trouve heureux depuis que j’ai secoué le
monde
. Je suis devenu avare ; mon trésor est la solitud
is un grand coup à quiconque voudrait m’en arracher. Mon cher ami, le
monde
ira comme il plaira à Dieu : je me suis fait ermi
n plaisantant : Nos voleurs sont de très honnêtes gens Gens du beau
monde
…………………845 il détournait déjà un peu le sens et
s et plus vaines, parce que, chaque jour, l’étude et l’observation du
monde
y ont moins de part. (Ibid., XIX.) Les Mém
être quelque chose, c’est-à-dire avoir joué un rôle important dans le
monde
. Être soi ! c’est là ce qui donne la vie. Car il
c’est là ce qui donne la vie. Car il y a deux sortes de vies dans ce
monde
: celle que nous tenons de la nature, vie commune
er toute l’Europe occidentale dans la langue la plus communicative du
monde
moderne. La Réforme vint ensuite ; et, de même qu
ais quoi de presque chantant qui fait comprendre que tous les pays du
monde
ont le réveil joyeux… [À huit heures] on peut dir
ce ; le lendemain, ils se lèvent gaiement, sans se douter le moins du
monde
qu’ils ont un jour de plus. En vain la voix proph
moi dans un océan de désirs chimériques, qui tous me ramènent vers ce
monde
dont je n’ai aucune idée, et dont l’image fantast
taire. — Si je pouvais vous faire lire dans mon âme et vous donner du
monde
l’idée que j’en ai, tous vos désirs et vos regret
tes les pensées dans l’oisiveté de la vie, aux relations élégantes du
monde
; il dit adieu à tout, et part. Il va trouver tro
e, qui est aussi une unité de fait. Nous retrouvons dans tous le même
monde
de personnages qui y ont leur nom, leur filiation
Crois-tu que Charles-Baptiste ne trouvera pas son chemin dans l’autre
monde
si l’on ne chante de mauvais vers sur sa bière ?
ans son hamac de joncs entrelacés. Ce fossé lui-même renferme tout un
monde
d’habitants, toute une forêt de végétations ; son
t cessé d’être. » (Traduit du poète hollandais Feith ; Revue des deux
mondes
, 15 juin 1841). — Madame de Maintenon, désenchant
erie ; il avoit un courage invincible ; et, s’il y avoit quelqu’un au
monde
aussi brave que le prince de Condé, c’étoit le pr
Benefacere alicui. 388. N’espérons plus, mon âme, aux promesses du
monde
. (Malherbe, Stances, paraphr. du Psaume 71.) 389
même. 544. Marseillais, auteur de : le Nouveau spectateur (1758), le
Monde
comme il est (1760). 545. Malgré le tour, plaisa
671. Virgile, Géorg., II, 147. 672. On sait que Rome est la ville du
monde
la plus arrosée par des fontaines publiques, la p
. Il abdiqua en 1555 en partageant son immense héritage dans les deux
mondes
entre son frère Ferdinand, déjà roi de Bohème et
gagnées par le général Bonaparte. 831. Alphonse Toussenel, auteur du
Monde
des Oiseaux, de l’Esprit des Bêtes, etc. 832. Ce
ar l’éclat, la hardiesse avec laquelle elle propage ses idées dans le
monde
entier. La philosophie française du dix-huitième
sa suite tant et de si grandes choses, qu’il eût à ce point remué le
monde
? Il était bien supérieur à tous ses sceptiques,
i dans la vérité, car il a demandé pour elle le droit de régner en ce
monde
. Il avait foi dans l’humanité, car il lui a recon
toutes les autres éloquences politiques qui ont éclairé ou troublé le
monde
. » Les orateurs de nos assemblées révolutionnaire
’ont fondé Schopenhauer et Hartmann : système accablant, qui livre le
monde
au mal, fait de l’existence la pire des misères e
subira jamais cette lourde et grossière doctrine qui, en chassant du
monde
Dieu, l’âme, la liberté, ôte à la vie son sens, a
tueux. Si les Socrate et les Platon n’avaient pas été les docteurs du
monde
avant Jésus-Christ, et n’eussent pas entrepris en
jours dans des ténèbres éternelles : le spectacle que nous donnons au
monde
n’est qu’un éclair qui s’éteint en naissant ; nou
que vous êtes fait pour le ciel, que votre cœur est plus grand que le
monde
, que la terre n’est pas votre patrie, et que tout
s81 peuvent vivre encore sans culte, sans religion, sans Dieu dans ce
monde
; mais ils attendent tous un avenir ; mais le sen
n’est pas une secte : car, outre que c’est la religion universelle du
monde
, ce dogme n’a point eu de chef et de protecteur ;
sur la terre. O vous qui croyez être un amas de boue, sortez donc du
monde
, où vous vous trouvez seul de votre avis ; allez
licatesse de ma vertu me reproche inutilement : c’est l’estime que le
monde
a pour les écrits fins et limés. L’honneur de pas
e tira de cet embarras en me demandant ce qu’on disait de lui dans le
monde
, et si l’on était [satisfait de son dernier disco
es, à la suite d’un passe-droit qu’on lui fit, il vécut dans le grand
monde
, soutint partout et avec acharnement les privilèg
s’ébroua, regarda la compagnie comme un homme qui revient de l’autre
monde
. Dès que M. le Duc eut fini, M. le duc d’Orléans
s talents ; mais, comme il n’y a point de mouvement perpétuel dans le
monde
, il cessa de parler. La conversation nous revint
e composa son histoire pour montrer qu’il y avait toujours eu dans le
monde
d’aussi grands malheurs que ceux dont se plaignai
choisie pour garantir son indépendance, Voltaire continue à agiter le
monde
. A deux cents lieues de Paris, où il lui est inte
a, entre les deux plus singuliers monarques qui fussent alors dans le
monde
: Charles XII illustre par neuf années de victoir
s comme elle pouvait, et le manque de soin avait fait périr autant de
monde
que les armes. Il reprend Amiens à la vue de l’ar
ettres font grand bruit de toutes ces petites querelles ; le reste du
monde
ou les ignore ou en rit. De toutes les amertumes
mis que par de célèbres ignorants. Ce qui fait et fera toujours de ce
monde
une vallée de larmes, c’est l’insatiable cupidité
nt conservé un souvenir durable et presque éternel de ces malheurs du
monde
: l’idée qu’il doit périr par un déluge universel
e plus beau, le mieux fait, le plus distingué des animaux, si dans le
monde
il n’y avait pas de cheval. Il est le second, au
s à voir tout fléchir devant eux, quelle surprise, en entrant dans le
monde
, de sentir que tout leur résiste, et de se trouve
gnifierait un pareil privilège ? Serait-ce donc à dire que l’ordre du
monde
doit changer selon nos caprices, que la nature do
tout ce qui est, de tout ce qui peut être, de tout ce qu’a de beau le
monde
sensible, et d’imaginable le monde intellectuel :
t être, de tout ce qu’a de beau le monde sensible, et d’imaginable le
monde
intellectuel : je rassemblais autour de moi tout
oureur expire de faim sur sa porte. Jupiter appelle cela gouverner le
monde
, et il a tort. Vernet appelle cela faire des tabl
’anéantir le nom romain : concevez ce génie audacieux265, menaçant le
monde
du sein des plaisirs, et formant, d’une troupe de
éreux, hardi, clément ; personne n’était plus capable de gouverner le
monde
et de le rendre heureux : s’il eût eu une fortune
plus même de ce qu’on appelle de l’esprit, qu’on n’en trouve dans le
monde
le plus cultivé. On remarque avec la même surpris
que je conserve encore, car je devins stoïcien de la meilleure foi du
monde
, mais stoïcien à lier ; j’aurais voulu qu’il m’ar
itaire : il s’y donnait des compagnons, il la peuplait à son gré d’un
monde
choisi, dont il se faisait le législateur pacifiq
et de polémique a péri, tout ce qui est peinture a survécu291. » Un
monde
d’insectes sur un fraisier. Je formai, il y a
l. Le Saint-Géran 301 parut alors à découvert avec son pont chargé de
monde
, ses vergues et ses mâts de hune302 amenés sur le
ouvent cité : « Ce qui n’est pas clair n’est pas français. » Homme du
monde
, d’une ironie vive et quelquefois redoutable. Riv
nde méditation, et tantôt à des inspirations soudaines. Mais, dans le
monde
, l’esprit est toujours improvisateur ; il ne dema
se en lumière par le comte de Maistre est que Dieu a institué dans le
monde
un pouvoir par lequel tous les autres pouvoirs so
philosophe a pour objet d’expliquer par quels moyens Dieu gouverne le
monde
moral. La vraie condition de l’homme sur la terre
Deux caractères particuliers vous distinguent de tous les peuples du
monde
: l’esprit d’association et celui de prosélytisme
stoire de sa patrie, « parce que la langue française courait parmi le
monde
, et était la plus dilettable à lire et à oïr que
e époque333 ; et malheur aux générations qui assistent aux époques du
monde
! Heureux mille fois les hommes qui ne sont appel
nfant, que je n’ai nullement été ennuyé de tes ennuis, et que rien au
monde
ne m’a été plus agréable que d’apprendre que tu a
etites seccatures 336, et te faire aimer de tes saintes geôlières. Ce
monde
-ci, ma chère Adèle, est une gêne perpétuelle ; et
ère. Sans ambition personnelle, d’une santé fragile qui l’écartait du
monde
, comme elle lui interdisait les efforts d’un trav
t du temps et de l’auteur. Il me faut du nouveau, n’en fût-il plus au
monde
, a dit le siècle. Notre ami a été créé et mis au
in, ce caractère de son génie, d’exceller surtout dans la peinture du
monde
et du cœur humain, de sentir et d’exprimer la vie
e. Ce livre, le chef-d’œuvre de Mme de Staël, initiait la France à un
monde
nouveau, qu’elle connaissait mal et dédaignait. L
eux-mêmes paraissent des ornements superflus ! Ce temple est comme un
monde
à part. On y trouve un asile contre le froid et l
nastie est renversée. Rome depuis longtemps est l’asile des exilés du
monde
; Rome elle-même n’est-elle pas détrônée ! son as
enceinte, il semble qu’on passe des pensées célestes aux intérêts du
monde
, et de l’éternité religieuse à l’air léger du tem
t il montre les inconséquences qui doivent en détacher. Il dispose du
monde
poétique, comme un conquérant du monde réel, et s
ent en détacher. Il dispose du monde poétique, comme un conquérant du
monde
réel, et se croit assez fort pour introduire, com
de la conversation. Il me semble reconnu que Paris est la ville du
monde
où l’esprit et le goût de la conversation sont le
qu’on ressent. Une femme d’esprit a dit que Paris « était le lieu du
monde
« où l’on pouvait le mieux se passer de bonheur 3
l eut bientôt oublié cette pensée chimérique ; mais la vue du nouveau
monde
, cette nature vierge et sauvage, ce peuple libre
pleins d’éclat, la peinture de l’empire romain dans sa décadence, du
monde
barbare dans sa rudesse, et de la société chrétie
er, ce qu’il faut se dire sans cesse : Tout passe, tout finit dans ce
monde
. Où sont allés les génies divins qui élevèrent le
aumières : on dirait qu’aucune nation n’a osé succéder aux maîtres du
monde
dans leur terre natale, et que les champs sont te
timent qu’on éprouve en entrant dans ces forêts aussi vieilles que le
monde
, et qui seules donnent une idée de la création te
urs victoires. Lorsque Dieu envoie les exécuteurs de sa vengeance, le
monde
est aplani devant eux ; ils ont des succès extrao
l’agriculture. Tous deux, après avoir brillé ensemble sur la scène du
monde
, en sortent presque en même temps : le bon connét
’intègre Providence a livré à un enfant obscur la gloire du maître du
monde
. Bientôt toutes les fausses vertus seront démasqu
ines. On s’y rendait autrefois, comme vous savez, de tous les pays du
monde
. Combien d’étrangers, qui n’y étaient venus que p
amme ou cette rime fut faite par les Romains, le plus malin peuple du
monde
, contre le roi de Suède, qui passait chez eux son
pable. Je le saluai ; il m’accueillit, car c’est le meilleur homme du
monde
; et, chemin luisant, je le priai de me vouloir d
ans quoi, on ne le lirait pas. — S’il n’y avait du poison ? — Non, le
monde
est ainsi fait : on aime le poison dans tout ce q
le époque de ténèbres, en quel lieu n’a-t’on pas conclu de l’ordre du
monde
l’existence d’un suprême ordonnateur ? Nulle preu
élevait les âmes en leur montrant le sublime, qui semblait disparu du
monde
depuis qu’il n’y avait plus de Romains. Pour crée
où les plus sublimes vérités étaient annoncées hautement pour tout le
monde
, où les plus pures leçons de la morale étaient re
mes, qu’il appliquait cette expression. Son hypothèse de l’origine du
monde
, en effet, il la conçut assez légèrement sur quel
terre, tirent du sein de la créature humaine un soupir vers un autre
monde
! Entre la sculpture et la musique, ces deux extr
la palette du peintre ? Il a la nature entière à sa disposition : le
monde
physique et le monde moral ; un cimetière, un pay
e ? Il a la nature entière à sa disposition : le monde physique et le
monde
moral ; un cimetière, un paysage, un coucher de s
an qu’elle a fait pour elle, la poésie réfléchit toutes les images du
monde
sensible, comme la sculpture et la peinture ; ell
n vol le plus sublime, dans son abstraction la plus raffinée457. Quel
monde
d’images, de sentiments, de pensées à la fois dis
ines, tous les replis de l’âme, toutes les faces des choses, tous les
mondes
réels et tous les mondes intelligibles ! Du Vrai
l’âme, toutes les faces des choses, tous les mondes réels et tous les
mondes
intelligibles ! Du Vrai, du Beau et du Bien, Leç
oi morale différente de l’intérêt ? comment admettre que d’un bout du
monde
à l’autre, depuis trois mille ans, le genre humai
vir, elle nuit. Or, le genre humain juge-t-il ainsi ? Pas le moins du
monde
. Il regrette que cette action n’ait point réussi,
consommé, enfin une intention généreuse accomplie462. Y a-t-il eu au
monde
une vertu plus malheureuse et même plus mal emplo
rs Romains ? Brutus, en tuant César, se perd lui-même, et replonge le
monde
dans l’anarchie et la guerre. Et cependant si Bru
il ait eu un pareil but463 ? Au contraire, en vain aurais-je sauvé le
monde
; si je n’ai voulu sauver que moi-même, le monde,
n aurais-je sauvé le monde ; si je n’ai voulu sauver que moi-même, le
monde
, qui me doit son salut, ne me doit pas son estime
is rendre ce témoignage, qui de ma part ne sera pas suspect : il y au
monde
quelque chose qui vaut mieux que les jouissances
croyait entendre la conscience elle-même racontant les merveilles du
monde
intérieur de l’âme dans un langage exquis, pur, l
dirige l’effort vers leur but légitime. La destinée de l’homme en ce
monde
est donc la création et le développement de la pe
ais peut-être l’homme ne se demanderait pourquoi il a été mis dans ce
monde
, si les tendances de sa nature y étaient continue
es besoins et toutes les facultés dont elle est pourvue, rencontre un
monde
qui semble offrir un champ illimité à la satisfac
a satisfaction des uns et au développement des autres. A la vue de ce
monde
qui paraît renfermer pour elle le bonheur, notre
yez laquelle ici-bas a son but et parvient à sa fin. Il semble que le
monde
qui nous entoure ait été constitué de manière à r
très agitée, vous pouvez vivre assez longtemps avec le bonheur de ce
monde
avant d’en connaître la vanité. Mais cet étourdis
son apparente supériorité ; c’est là qu’il semble dominer la scène du
monde
, ou, pour mieux dire, l’occuper à lui seul. Mais
s avec la nature qui les environne, cette nature elle-même avec notre
monde
, sur la surface duquel elle n’est qu’un point, et
avec notre monde, sur la surface duquel elle n’est qu’un point, et ce
monde
, à son tour, avec les mille autres mondes qui flo
lle n’est qu’un point, et ce monde, à son tour, avec les mille autres
mondes
qui flottent dans les airs, et auprès desquels il
sein de leurs forêts, et qui les appelle à leur tour sur la scène du
monde
. Ils y paraissent quand l’heure est venue, et Rom
te obscure prédestination qui les appelle tour à tour sur la scène du
monde
, qui les y fait briller un moment et qui les repl
ine : que deviendra cette nouvelle civilisation ? Conquerra-t-elle le
monde
, ou bien est-il dans la destinée de toute civilis
ertes, en disant qu’elle ne voulait plus s’occuper des affaires de ce
monde
et ne devait songer qu’à paraître devant Dieu. El
, elle s’adressa à Dieu en anglais et le supplia de donner la paix au
monde
, la vraie religion à l’Angleterre, la constance à
issez-vous, leur. disait-elle : je suis bien heureuse de sortir de ce
monde
, et pour une si bonne cause. » Elle déposa son ma
ires, et y ayant passé mes premières années, je me suis élevé dans le
monde
à un état d’opulence, et j’y ai acquis quelque cé
ndant quatre-vingt-quatre ans, mourut environné des respects des deux
mondes
comme un sage qui avait étendu la connaissance de
a vertu, sans un travail opiniâtre qu’il a été utile à son pays et au
monde
. Il mérite d’être pris pour guide par ces privilé
-les en imitation : car c’est en préparer de semblables, et jamais le
monde
n’en a eu un besoin plus grand. Vie de Franklin,
nos jours, dans son pays, propriétaire du champ que le dominateur du
monde
lui avait donné. Cet acte singulier de bienfaisan
ar son courage, son génie, ses arts, l’influence de son esprit sur le
monde
. Si son territoire est amoindri, sa gloire ne l’e
spagne. Une immense poésie historique plane sur cette limite des deux
mondes
, où vous pourriez voir à votre choix, si le regar
toujours pris les yeux et le cœur, nous jetant dans le rêve, dans un
monde
de pensées. Nous voyons bien son vol, jamais, pre
nou529, je crois, prétendait qu’ayant bien cherché dans l’histoire du
monde
quel était le siècle où il faisait le mieux vivre
manière d’hommage : Figaro dans la pièce, comme Beaumarchais dans le
monde
, donne prise à la calomnie sans jamais lui donner
us plaire longtemps : Si vous avez en vous, vivantes et pressées, Un
monde
intérieur d’images, de pensées, De sentiments, d’
pensées, De sentiments, d’amour, d’ardente passion, Pour féconder ce
monde
, échangez-le sans cesse Avec l’autre univers visi
que nous sommes, hommes faibles et médiocres : on n’a pas besoin d’un
monde
de pensées et de passions pour animer la nature.
l après la mort ? je le veux, une prière amie nous suit au-delà de ce
monde
, un souvenir pieux prononce encore notre nom ; ma
e volonté à une autre volonté. « Capitaine, mettez-vous là avec votre
monde
et faites-vous y tuer. — Oui, mon général. » Voil
tradition du sang français, et nos armes ont naguère réveillé dans le
monde
, après quarante ans de paix, cette antique persua
sur le siège de la justice, la force des politiques qui gouvernent le
monde
, la force des écrivains qui lui parlent, et cette
, courait risque de rester à jamais une force puissante, écrasante au
monde
, sénat, camp ou légion. C’est l’âme légère de la
amais cette fleur d’imagination première, cette image de l’enfance du
monde
, recommençant et se réfléchissant dans l’enfance
veut y entrer de force, et il semble qu’elle y entre par les sens. Le
monde
moral et le monde physique se confondent ; les se
orce, et il semble qu’elle y entre par les sens. Le monde moral et le
monde
physique se confondent ; les sentiments sont des
Comme un superbe géant. Bientôt sa marche féconde Embrasse le tour du
monde
Dans le cercle qu’il décrit569 ; Et, par sa chale
emiramis (1717), Pyrrhus (1726), Catilina (1748), Le Triumvirat ou la
monde
Cicéron (1754). La plupart de ces tragédies sont
ains maîtres de l’univers ? En effet, quel emploi pour ces maîtres du
monde
Que le soin d’adoucir ma misère profonde ! Le Cie
e t’ai revu trop tard. ZAMORE. Le bruit de mon trépas a dû remplir le
monde
. J’ai traîné loin de toi ma course vagabonde, Dep
ture ; Et, confondus ensemble, ils éclairent nos yeux, Ils animent le
monde
, ils emplissent les cieux. Confidents du Très-Hau
stre des jours ; Lancez vos feux, volez, et, revenant sans cesse, Des
mondes
épuisés ranimez la vieillesse. Et toi, sœur du so
es plaisirs sont les fleurs que notre divin Maître Dans les ronces du
monde
, autour de nous fait naître. Chacune a sa saison,
pas cessé de passer pour des chefs-d’œuvre. Il rentra ensuite dans le
monde
, et, par une excellente comédie, l’une des pièces
maint auteur de science profonde J’ai lu qu’on perd à trop courir le
monde
; Très rarement en devient-on meilleur643 : Un so
lant en cadence, Il s’inclinait d’un air sanctifié Et laissait là son
monde
édifié. Ainsi vivait dans ce nid délectable, En m
nt souvent la ruine des mœurs. Les faux succès du méchant dans le
monde
. Le jeune Valère s’est laissé séduire par Cléo
ton et les manières d’un personnage dont les prétendus succès dans le
monde
cachent mal le réel mépris qui l’entoure. VALÈRE
ein de cette nuit profonde, Triomphante, elle vint donner des lois au
monde
Et marqua de sa croix les drapeaux des Césars. Ja
joie inconnue et profonde, Son cœur croit assister au premier jour du
monde
. Ibid., chant IV. André Chénier.(1762-1794.
quête en malheurs plus féconde, Venger sur les Romains l’esclavage du
monde
, De leurs affreux accents la farouche âpreté Du l
r les fixer par son génie dans la mémoire des hommes. Cette poésie du
monde
naissant, orbis infantis, n’est plus celle d’une
r des échos mystérieux, rapports secrets et liens invisibles entre le
monde
des corps et le monde des esprits. A l’opposé du
, rapports secrets et liens invisibles entre le monde des corps et le
monde
des esprits. A l’opposé du poète descriptif, qui
des lieux habités, comme au sein des sombres forêts de l’Amérique. Le
monde
matériel n’est plus pour lui qu’une image, un sym
ui qu’une image, un symbole ; le seul réel, le seul visible, c’est le
monde
intérieur. La forme lyrique devait dominer au dix
sans ombre et les cieux sans couleurs, rêvait déjà aux splendeurs du
monde
oriental et s’y transportait sans effort. Une mer
aux voyageurs aussi752. » L’homme.A lord Byron753 Toi, dont le
monde
encore ignore le vrai nom, Esprit mystérieux, mor
? pourquoi ? qui sait ? De ses puissantes mains Il a laissé tomber le
monde
et les humains, Comme il a dans nos champs répand
sa place ; Aux regards de Celui qui fit l’immensité L’insecte vaut un
monde
: ils ont autant coûté ! Mais cette loi, dis-tu,
ma raison en ténèbres abonde, Et ce n’est pas à moi de t’expliquer le
monde
. Que Celui qui l’a fait t’explique l’univers : Pl
r la liberté, Malheureux, il aspire à la félicité ; Il veut sonder le
monde
, et son œil est débile ; Il veut aimer toujours :
Malheur à qui du fond de l’exil de la vie Entendit ces concerts d’un
monde
qu’il envie ! Du nectar idéal sitôt qu’elle a goû
les âges : Tantôt, passant les mers pour écouter les sages ; Mais le
monde
à l’orgueil est un livre fermé ! Tantôt, pour dev
ais le monde à l’orgueil est un livre fermé ! Tantôt, pour deviner le
monde
inanimé, Fuyant avec mon âme au sein de la nature
où ton doigt me conduit : Soit que, choisi par toi pour éclairer les
mondes
, Réfléchissant sur eux les flots dont tu m’inonde
hais encore ! Ce soupir, ô mon Dieu, dans ton sein s’exhala : Hors du
monde
avec lui mon esprit s’envola ! Pardonne au désesp
a comptés… Cependant la nuit marche, et sur l’abîme immense Tous ces
mondes
flottants gravitent en silence, Et nous-même, ave
sa demeure flotte Vogue avec volupté sur la foi du pilote ! Soleils !
mondes
errants qui voguez avec nous, Dites, s’il vous l’
Suis-je l’égal de Dieu ? C’est vous qui m’apprenez Que je vais par le
monde
en rendant des oracles, Et qu’en ouvrant mes main
ême, la tristesse d’une âme supérieure que sa grandeur même sépare du
monde
. Ce caractère des poésies d’Alfred de Vigny devai
t, plus que tout autre dans ce siècle, il a paru vouloir s’emparer du
monde
entier, « Sa poésie est universelle, a bien dit M
niverselle, a bien dit M. Vinet : tous les temps, tous les aspects du
monde
physique et moral, l’histoire et la spéculation,
irations, soit qu’il nous découvre tant de rapports nouveaux entre le
monde
extérieur et le monde de l’âme, qu’il nous montre
ous découvre tant de rapports nouveaux entre le monde extérieur et le
monde
de l’âme, qu’il nous montre la nature tantôt indu
invite Néron, César, consul pour la troisième fois ; Néron, maître du
monde
et dieu de l’harmonie, Qui, sur le mode d’Ionie,
ome, à la fois, partout la flamme gronde ! Rends-lui grâces, Reine du
monde
! Vois quel beau diadème il attache à ton front !
elle, Pour celle qui te prit jeune âme dans le ciel, Et qui te mit au
monde
, et depuis, tendre mère, Faisant deux parts pour
u. Elle ignore ! — à jamais ignore-les comme elle ! — Ces misères du
monde
où notre âme se mêle, Faux plaisirs, vanités, rem
t, la croupe en mouvement, Sur ses jarrets dressée, elle effrayait le
monde
Du bruit de son hennissement. Tu parus ; et, sitô
inture à faire reculer ; Regarde, enfant, regarde ! Il est de par le
monde
Des êtres inondés de volupté profonde ; Il est de
on cœur sur un cœur attendri. Pauvre Buonarotti ! Ton seul bonheur au
monde
Fut d’imprimer au marbre une grandeur profonde, E
ur sa tige oubliée, ah ! Ne laissons vieillir Aucune des fleurs de ce
monde
! Allons cueillir des fleurs ! Par un charme idéa
Dieu parle, il faut qu’on lui réponde : Le seul bien qui me reste au
monde
Est d’avoir quelquefois pleuré824. L’espoir
e ne pas le comprendre et pourtant de le voir. Qu’ est-ce donc que ce
monde
, et qu’y venons-nous faire, Si, pour qu’on vive e
: « Quoi que nous puissions faire, Je souffre, il est trop tard ; le
monde
s’est fait vieux. Une immense espérance a travers
rs perdus, dans tes peines passées ; Partons, dans un baiser, pour un
monde
inconnu. Éveillons au hasard les échos de ta vie,
énien, plus mobile que l’onde, Toi que l’ingratitude illustre dans le
monde
! Livreras-tu toujours à l’exil, aux bourreaux, T
longtemps une plaine féconde ; Deux villes y riaient au soleil, et le
monde
N’avait pas sous le ciel de plus belles cités. Ma
s si commodes. Il faut les aller chercher de sa personne au milieu du
monde
, et à Paris, où se trouvent les plus illustres. M
la pauvreté, même quand la cause en est honorable, ne reçoit dans le
monde
que dédain et mépris. A bout de ressources, accab
mesure alors la distance profonde Du véritable artiste à l’artiste du
monde
. RODOLPHE. Peut-être ; — mais, pour moi qui ne te
Nous sommes des pieds-plats, — oui, des marauds, — d’accord ; Mais le
monde
est à nous, car nous avons de l’or. RODOLPHE. Je
survit à l’instinct, Et seule devant soi, paisible, refroidie, Par un
monde
oublieux n’étant point applaudie, A travers les b
de lui-même, La fleur de son amour périt. Toujours intact aux yeux du
monde
, Il sent croître et pleurer tout bas Sa blessure
à balbutier ce qu’elle sent et ce qu’elle pense, vous avez comblé le
monde
de vos bienfaits ; mais le plus grand de tous, c’
ibniz fait de Dieu un être absolument passif, qui, dans le nombre des
mondes
possibles, ne peut choisir que le monde existant.
sif, qui, dans le nombre des mondes possibles, ne peut choisir que le
monde
existant. Pope en fait un être libre, dont la sag
a son firmament, ses planètes, sa terre, en la même proportion que le
monde
visible ; dans cette terre, des animaux, et enfin
’idéal il flâne et vagabonde. Vrai langage des rois et des maîtres du
monde
, Tu donnes à l’idée un corps ferme et vaillant. T
ir, la crainte, la prudence, et, par-dessus tout, l’opinion, reine du
monde
. Ainsi donc, qu’on ne me fasse point dire : que j
nature humaine et de la nature proprement dite. Mais au-dessous de ce
monde
sensible, visible, tangible, éclairé de la pure l
s religieux dans les âmes… Tous les penseurs solitaires, d’un bout du
monde
à l’autre, cherchent à rassembler dans un même fo
raison éclairée. Les plus grands intérêts ont occupé les esprits ; le
monde
entier a passé devant nous... Cessons donc de nou
t dire qu’il a donné à la critique le sens du beau et lui a ouvert le
monde
de l’art. Selon lui, l’idée du beau est dans Dieu
prix du collège Charlemagne, et surtout les paroles suivantes : « Ce
monde
est borné, et les désirs de votre nature sont inf
ons, je le prends pour moi ; tout ce que ma destinée m’a refusé en ce
monde
, tout ce que j’ai rêvé en vain, je le retrouve en
, d’une doctrine, et fait à travers les événements sa fortune dans le
monde
. Comment s’étonner que L’histoire trouve des symp
mplaisance pour accepter comme gouverneurs de cette partie du nouveau
monde
, à la place du nom célèbre des Pizarres, les noms
r peu d’envie : Je l’aimai, je l’avoue, et tel fut mon devoir : De ce
monde
opprimé Zamore était l’espoir : Sa foi me fut pro
lle de la gravitation universelle, sur laquelle repose son système du
monde
: c’est ce que Voltaire rappelle dans cette admir
a Pucelle, à Chapelain : Loin des murs flamboyants qui renferment le
monde
, Dans le centre caché d’une clarté profonde, Dieu
n), dont Sainte-Beuve a rendu un compte étendu dans la Revue des Deux
Mondes
, numéro du 15 septembre 1845. 637. Gresset n’ava
arles Labitte sur Joseph Chénier a été insérée dans la Revue des Deux
Mondes
(15 janvier 1844). 733. « Parmi les grands effet
leur fit verser quelques larmes ; mais bientôt ils les essuyèrent. Le
monde
entier était devant eux ; là ils pouvaient choisi
tretien de Lælius et de Scipion l’Africain) la célèbre description du
monde
céleste et du bruit harmonieux des sphères. Lamar
à plus de cinq millions d’étoiles ; que chacune de ces étoiles est un
monde
plus grand et plus important que ce globe de la T
et plus important que ce globe de la Terre ; que ces cinq millions de
mondes
ne sont que les bords de cette création ; que si
s apercevrions de là d’autres abîmes d’espace infini comblés d’autres
mondes
incalculables, et que ce voyage durerait des myri
nu une bête enragée. Ce par quoi cet amour tient à l’ordre général du
monde
en a été soustrait. Dans les vierges de Raphaël,
utrages, à se repentir de ce qu’il a fait de bien et à apostropher le
monde
entier dans une sorte de délire : moment dramati
e bonne chère avec bien de l’argent ! C’est la chose la plus aisée du
monde
, et il n’y a si pauvre esprit qui n’en fit autant
mps et les vigiles, afin de profiter des jeûnes où vous obligez votre
monde
; l’autre, que vous avez toujours une querelle to
à déguiser ce que le ciel nous a fait naître, à se parer, aux yeux du
monde
, d’un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce q
six ans de service, et je me trouve assez de bien pour tenir dans le
monde
un rang assez passable ; mais, avant tout cela, j
a prose sans que j’en susse rien5 ; et je vous suis le plus obligé du
monde
de m’avoir appris cela. Je voudrais donc lui mett
ces petits jeux que l’on nomme enfantins. On eut toutes les peines du
monde
à lui apprendre à lire6 ; et il avait neuf ans qu
puisse voir cet amas d’actions indignes dont on a peine, aux yeux du
monde
, d’adoucir le mauvais visage, cette suite continu
, dites-moi, d’en tirer quelque vanité ? et qu’avez-vous fait dans le
monde
pour être gentilhomme ? Croyez-vous qu’il suffise
écrire. Il n’y a point d’autre ouvrage d’esprit si bien reçu dans le
monde
et si universellement goûté des honnêtes gens, je
e11 ni qui la plaigne. Sans parler de ce qui se doit faire en l’autre
monde
, Dieu a divers moyens de se venger de ses ennemis
e qui se pourrait trouver en moi-même, ou bien dans le grand livre du
monde
, j’employai le reste de ma jeunesse à voyager, à
t à me vaincre que la fortune, et à changer mes désirs que l’ordre du
monde
, et généralement de m’accoutumer à croire qu’il n
loureuse dans sa famille. Quoique je me sois retiré assez loin du
monde
, la triste nouvelle de votre affliction n’a pas l
are en Europe ? Quel autre lieu pourrait-on choisir, dans le reste du
monde
, où toutes les commodités de la vie soient si fac
s qui ne trouvent des approbateurs. Quiconque a dessein de piper51 le
monde
est assuré de trouver des personnes qui seront bi
ns d’ignorances et d’erreurs ; et cependant on a toutes les peines du
monde
de tirer de la bouche des hommes cette confession
our pour les nouveautés ; mais parce que l’expérience des affaires du
monde
leur manquait, ils étaient bien aises d’être comm
us voudrons les braves : voilà la fin qui attend la plus belle vie du
monde
. Qu’on fasse réflexion là-dessus, et qu’on dise e
t-ci se passe dans un homme raisonnable : « Je ne sais qui m’a mis au
monde
, ni ce que c’est que le monde, ni que moi-même. J
isonnable : « Je ne sais qui m’a mis au monde, ni ce que c’est que le
monde
, ni que moi-même. Je suis dans une ignorance terr
ussi je ne sais où je vais ; et je sais seulement qu’en sortant de ce
monde
je tombe pour jamais, ou dans le néant, ou dans l
effet88. Ce sont des gens qui ont ouï dire que les belles manières du
monde
consistent à faire ainsi l’emporté : c’est ce qu’
n’est pas le moyen d’en acquérir, je dis même parmi les personnes du
monde
qui jugent sainement des choses, et qui savent qu
st-ce pas une chose à dire tristement au contraire, comme la chose du
monde
la plus triste ? S’ils y pensaient sérieusement,
la perte de la gravité de notre sénateur. Le plus grand philosophe du
monde
, sur une planche plus large qu’il ne faut, s’il y
t : elle fait la beauté, la justice et le bonheur, qui est le tout du
monde
. Je voudrais de bon cœur voir le livre italien, d
elle se lassera plutôt de concevoir que la nature de fournir. Tout ce
monde
visible n’est qu’un trait imperceptible dans l’am
a son firmament, ses planètes, sa terre, en la même proportion que le
monde
visible105 ; dans cette terre, des animaux, et en
ceptible lui-même dans le sein du tout, soit à présent un colosse, un
monde
, ou plutôt un tout, à l’égard du néant où l’on ne
raison de l’homme, il n’est pas content. C’est la plus belle place du
monde
: rien ne peut le détourner de ce désir, et c’est
e commencer par soi, et par son auteur et sa fin. Or, à quoi pense le
monde
? Jamais à cela ; mais à danser, à jouer du luth,
le plus magnanime, le plus triomphant et le plus heureux qui soit au
monde
, et la juste compassion dont je suis touché pour
en public, contre la plus belle et la plus florissante réputation du
monde
, qui est celle de votre Majesté ? Mais, sire, que
comme des plus inouïs qui soient dans l’État ou qui furent jamais au
monde
, vous ne vous y tromperez pas. Fixez les yeux sur
avons tous failli : nous avons tous désiré d’être considérés dans le
monde
. Nous avons vu que sans bien on ne l’était pas ;
était impossible de rien faire ? Votre Majesté, sire, vient donner au
monde
un siècle nouveau, où ses exemples, plus que ses
est puni ; mais j’entends déjà avec espérance, avec joie, ce que tout
monde
doit dire de Votre Majesté si elle fait grâce. J’
e prenait le chemin de languir, en vérité je partirais. Vous seule au
monde
me pouvez faire résoudre à la quitter dans un si
, il leur commande d’en user, comme il fait lui-même, pour le bien du
monde
, et il leur fait voir, en la retirant, que toute
fera paraître un de ces exemples redoutables qui étalent aux yeux du
monde
sa vanité tout entière. Vous verrez dans une seul
ilà les enseignements que Dieu donne aux rois : ainsi fait-il voir au
monde
le néant de ses pompes et de ses grandeurs. Si le
s esprits remuants et audacieux qui semblent être nés pour changer le
monde
. Que le sort de tels esprits est hasardeux, et qu
que le soldat et le capitaine, vit qu’il avait tellement enchanté le
monde
qu’il était regardé de toute l’armée comme un che
» Ainsi tout est vain en l’homme, si nous regardons ce qu’il donne au
monde
; mais, au contraire, tout est important, si nous
s s’il faut des coups de surprise à nos cœurs enchantés de l’amour du
monde
, celui-ci est assez grand et assez terrible. Ô nu
suit toutes les parcelles de nos corps, en quelque endroit écarté du
monde
que la corruption ou le hasard les jette, verra-t
. Difficulté de la conversion pour les âmes entrainées par l’amour du
monde
et des plaisirs. Cette vérité s’est vérifiée dans
rincesse palatine est dans l’état le plus dangereux de sa vie. Que le
monde
voit peu de ces veuves dont parle saint Paul197,
le soutien comme la gloire de son état, elle s’abandonne aux joies du
monde
. Combien donc en devrait-on pleurer comme mortes,
vrait-on pleurer comme mortes, de ces veuves jeunes et riantes que le
monde
trouve si heureuses199 ! Mais surtout quand on a
ns la princesse palatine. Pour la plonger entièrement dans l’amour du
monde
, il fallait ce dernier malheur : quoi ? la faveur
it, il emprunta la voix de son confesseur, pour en demander pardon au
monde
, à ses domestiques et à ses amis. On lui répondit
nostra 223, « La véritable victoire, celle qui met sous nos pieds le
monde
entier, c’est notre foi. » Jouissez, prince, de c
gile ! Les entendrai-je toujours et les trouverai-je toujours dans le
monde
, ces libertins226 déclarés, esclaves de leurs pas
divines ? Mais considérez où vous êtes, et en quelle basse région du
monde
vous avez été relégué. Voyez cette nuit profonde,
lice ! Prenez l’histoire, ouvrez, remontez jusques au commencement du
monde
, jusques à la veille de sa naissance, y a-t-il eu
oles trop vaines pour les exprimer. Certes, en supposant même dans le
monde
moins de certitude qu’il ne s’en trouve en effet
n effet de l’arrangement des parties de la matière, qui a mis dans le
monde
toute autre idée que celle des choses matérielles
os propres yeux. Depuis que nous sommes nés, il s’est fait comme cent
mondes
nouveaux sur les ruines de celui qui nous a vus n
hommes faibles et impuissants qu’on nomme les rois et les princes du
monde
, vous n’avez qu’une force empruntée pour un peu d
es les autres puissances s’élèvent et tombent : après avoir étonné le
monde
, elles disparaissent. L’Église seule, malgré les
de mourir, son règne, qui est celui de son époux, n’étant point de ce
monde
, et tous ses biens étant au-delà de cette vie ? M
aimés. Pourquoi croyez-vous qu’il le fasse ? C’est pour convaincre le
monde
entier, par une si longue et si terrible expérien
s285. Vous ne vous êtes servi que d’eux-mêmes pour les exterminer. Le
monde
devint un théâtre d’horreur, où les rois et les n
l n’est resté de l’éclat et du bruit passager qu’ils ont fait dans le
monde
que l’infection et la puanteur287. C’est le desti
rdoce. Une noble simplicité a mille fois plus de dignité aux yeux du
monde
même que tout le vain appareil d’une magnificence
ministère nous honorera : ne nous conformons pas aux vaines pompes du
monde
; c’est le seul moyen de nous attirer sa vénérati
’est le seul moyen de nous attirer sa vénération et ses hommages : le
monde
envie plus notre opulence qu’il ne l’honore : fai
i puisse le rendre respectable ; mais c’est encore moins connaître le
monde
que de croire lui inspirer du respect pour la rel
e deux draps, demi-éveillé et tout ébahi, très long à reconnaître son
monde
, qu’il regardait fixement l’un après l’autre, et
s ont plus que Voltaire remué par leur génie et rempli de leur nom le
monde
; aucun n’a plus fortement agi sur son temps. Pou
une méridienne d’un bout du royaume à l’autre, ouvrage unique dans le
monde
. Il faisait imprimer dans son palais les traducti
de même, dans l’histoire naturelle, il faut fouiller les archives du
monde
, tirer des entrailles de la terre les vieux monum
nificences, et jusque dans cette possession imaginaire des faveurs du
monde
vous en connaîtrez l’imposture. Ô mortels, l’espé
himérique, entraîne le dégoût après elle : au comble des grandeurs du
monde
, c’est là qu’on en sent le néant385. Seigneur, ce
uent, qui le contiennent dans certaines bornes et le rendent utile au
monde
. À la vérité, la vertu ne satisfait pas sans rése
te infaillible. Quand le vice veut procurer quelque grand avantage au
monde
, pour surprendre l’admiration, il agit comme la v
r de voir qu’il y a des qualités qui tendent naturellement au bien du
monde
, et d’autres à sa destruction ? Ces premiers sent
s. Corneille mourut le 30 septembre 1684. Le mépris des vanités du
monde
. Porte toute la Bible en ta mémoire empre
pour aller vers les cieux, C’est d’affermir nos pas sur le mépris du
monde
. Ce dangereux flatteur de nos faibles esprits Opp
u préfères la mort à l’amour de Pauline ! POLYEUCTE. Vous préférez le
monde
à la bonté divine ! PAULINE. Va, cruel, va mourir
cruel, va mourir : tu ne m’aimas jamais. POLYEUCTE. Vivez heureuse au
monde
, et me laissez en paix. PAULINE. Oui, je t’y vais
la jeunesse449 : La Mort ravit tout sans pudeur ; Un jour le
monde
entier accroîtra sa richesse. Il n’est ri
l put : « S’il fallait condamner Tous les ingrats qui sont au
monde
, À qui pourrait-on pardonner ? Toi-même t
humain n’est point du tout mon fait. PHILINTE. Mais, quand on est du
monde
, il faut bien que l’on rende Quelques dehors civi
fades. PHILINTE. Non : tout de bon, quittez toutes ces incartades. Le
monde
par vos soins ne se changera pas : Et, puisque la
t, digne qu’on le confonde, Par de sales emplois s’est poussé dans le
monde
, Et que par eux son sort, de splendeur revêtu, Fa
igueur, Et voyons ses défauts avec quelque douceur. Il faut, parmi le
monde
, une vertu traitable ; À force de sagesse on peut
une folie, à nulle autre seconde, De vouloir se mêler de corriger le
monde
. J’observe, comme vous, cent choses, tous les jou
; Il m’écoute, et dans tout il en use, ma foi, Le plus honnêtement du
monde
avecque moi. Enfin je suis à vous de toutes les m
rrompu, troublé, Lamoignon, j’ai le temps de courtiser les muses ! Le
monde
cependant se rit de mes excuses ; Croit que, pour
tel que l’erreur le figure à vos yeux601 : L’Eternel est son nom, le
monde
est son ouvrage ; Il entend les soupirs de l’humb
ains maîtres de l’univers ? En effet, quel emploi pour ces maîtres du
monde
Que le soin d’adoucir ma misère profonde ! Le cie
e, en malheurs trop féconde, Qui produit les trésors et les crimes du
monde
. Je vous remets, mon fils, ces honneurs souverain
Espagnols sont craints, mais ils sont en horreur : Fléaux du nouveau
monde
, injustes, vains, avares, Nous seuls en ces clima
e t’ai revu trop tard. ZAMORE. Le bruit de mon trépas a dû remplir le
monde
. J’ai traîné loin de toi ma course vagabonde, Dep
ture ; Et, confondus ensemble, ils éclairent nos yeux, Ils animent le
monde
, ils emplissent les cieux. Confidents du Très Ha
stre des jours ; Lancez vos feux, volez, et, revenant sans cesse, Des
mondes
épuisés ranimez la vieillesse. Et toi, sœur du so
Ode sur la mort de J.-B. Rousseau740. Quand le premier chantre du
monde
Expira sur les bords glacés Où l’Hèbre effrayé da
pas cessé de passer pour des chefs-d’œuvre. Il rentra ensuite dans le
monde
, et par une excellente comédie, l’une des pièces
s. 18. Les Romains disaient que les dieux avaient promis l’empire du
monde
à la ville maîtresse du Capitole : la fierté nati
ajoutait : « Vous êtes cet heureux, ou il ne se trouve point dans le
monde
; et la conquête de la vérité, à laquelle vous tr
félicités beaucoup plus grandes que celles dont nous jouissons en ce
monde
(pourvu que par nos dérèglements nous ne nous ren
t Descartes dans une de ses Lettres, que comme il n’y a aucun bien au
monde
, excepté le bon sens, qu’on puisse absolument nom
iciaire avaient encore une grande vogue. Le jour où Louis XIV vint au
monde
il y avait dans la chambre de la reine Anne d’Aut
e MM. Sainte-Beuve, Cousin et de Sacy, insérés dans la Revue des deux
Mondes
(15 janvier 1840 et 1er février 1854), dans le Jo
Il explique tout ce qu’il y a sous ce mot moi-même, puis il passe au
monde
; mais ce n’est plus le monde, ce sont ces effroy
sous ce mot moi-même, puis il passe au monde ; mais ce n’est plus le
monde
, ce sont ces effroyables espaces de l’univers qui
de Sainte-Hélène (4 janvier 1816) : « Oui, l’imagination gouverne le
monde
. » 100. C’est-à-dire, que le soleil décrit. Ici
n sur les anciens et les modernes.) 121. « C’est à la vieillesse du
monde
, dit aussi Bacon, et à son âge mûr qu’il faut att
âge mûr qu’il faut attacher ce nom d’antiquité. Or, la vieillesse du
monde
, c’est le temps même où nous vivons, et non celui
Tolède, qui expia son élévation par de longues adversités. 129. Le
monde
en général…, écrirait-on aujourd’hui. 130. Il es
félicités beaucoup plus grandes quenelles dont nous jouissons dans ce
monde
» 154. Mascaron. 155. La faiblesse de sa santé
au moment où Bossuet prêchait à Dijon « sur le mépris de l’honneur du
monde
», le héros de Rocroy et de Lens, que le traité d
enfin, plus récemment, un-article de M. Sainte-Beuve (Revue des deux
Mondes
, 1er juillet 1836), et l’étude publiée par M. Wal
vivre ! Je rejette la coupe où le pouvoir s’enivre. J’ai gouverné le
monde
a mes ordres soumis, Et j’impose silence à tous m
Puerto-Bello ou Belo (beau port), « l’entrepôt des trésors du nouveau
monde
», dit Voltaire ; ville de l’Amérique espagnole,
mps et retrouver, au moyen de quelques observations, l’histoire de ce
monde
et une succession d’événements qui ont précédé la
commun. » Volt. 437. Trace odieuse des mœurs de l’Asie et même du
monde
ancien, où n’existait pas comme chez les modernes
de bonhomie : cf. la fable 1 du livre X : Non loin du Nord il est un
monde
Où l’on sait que les habitants Vivent ainsi qu’au
ou, pour lui emprunter son langage, un de ces honnêtes gens du grand
monde
, qu’il représente sous des couleurs si odieuses.
mplaisance pour accepter comme gouverneurs de cette partie du nouveau
monde
, à la place du nom célèbre des Pizarres, les noms
r peu d’envie : Je l’aimai, je l’avoue, et tel fut mon devoir ; De ce
monde
opprimé Zamore était l’espoir Sa foi me fut promi
lle de la gravitation universelle, sur laquelle repose son système du
monde
: c’est ce que Voltaire rappelle dans cette admir
a Pucelle, à Chapelain : Loin des murs flamboyants qui renferment le
monde
, Dans le centre caché d’une clarté profonde, Dieu
r la poésie didactique à ses différents âges », que la Revue des deux
Mondes
a publié le lu février 1848, M. Patin a rappelé a
dont M. Sainte-Beuve a rendu un compte étendu dans la Revue des deux
Mondes
, numéro du 15 septembre 1845. 759. 1735. — Rouss
ableau de la Littérature au dix-huitième siècle, et la Revue des deux
Mondes
, 15 janvier 1838, 1er février 1839, 1er juin 1844
e régnerai-je sur plus d’une moitié de l’univers, comme l’homme et ce
monde
nouveau l’apprendront en peu de temps. Chateaub
je l’ai vu ! L. Ratisbonne (Trad. de Dante)1. L’Idolâtrie Le
monde
avait vieilli dans l’idolâtrie, et, enchanté par
ient la guerre avec passion, comme le moyen de devenir riches dans ce
monde
, et, dans l’autre, convives des dieux. Les plus j
rt qui pût remplir son cœur et satisfaire son Âme ardente. Dégoûté du
monde
et des hommes, il se retira parmi les cénobites l
e, couronné pour un temps d’une couronne mortelle, afin de prouver au
monde
comment l’homme peut se transfigurer par la foi e
: Fais revivre à jamais l’orgueil des Sept Collines, Sois la Reine du
monde
une seconde fois. Michel-Ange l’a dit :
ril où il s’engageait. Il distinguait plus judicieusement qu’homme du
monde
entre le mal et le pis, entre le bien et le mieux
à. des lumières qui le suppléent. Il avait assez de religion pour ce
monde
. Il allait au bien, ou par inclination, ou par bo
vait coutume de s’entretenir. Le Sueur pénétrait avec délices dans ce
monde
tout nouveau pour lui ; il feuilletait sans cesse
ulevant tous les voiles, Réveille le passé, plonge dans l’avenir ! Du
monde
sous ses yeux les fastes se déroulent ; Les siècl
e, l’heure fatale, Ou sur sa lyre virginale Chante aux
mondes
vieillis ce jour, père des jours ! Lamartine.
homme, il s’était reposé : Il a paru ; c’est lui ; son pied frappe le
monde
, Et le monde est brisé. Tremblez, hum
: Il a paru ; c’est lui ; son pied frappe le monde, Et le
monde
est brisé. Tremblez, humains ; voici de ce juge
onnerre inutile ; Et, d’ailes et de faux dépouillé désormais, Sur les
mondes
détruits le Temps dort immobile. Gilbert. Le
issant s’échapper de leurs débris mouvants Le peuple enseveli qu’à ce
monde
ils rendirent, Et dont les morts se confondi
s le long travail de cette mort féconde, D’où sortit le salut du
monde
, Penchant sa tête, il expira. C. Delavigne
cre du malheur il retrempe ses droits, Tient au bruit de ses pas deux
mondes
en haleine, Et, mourant de l’exil, gêné dans Sain
oire, poésie, il joint du pied vos cimes. Éperdu, je ne puis dans ces
mondes
sublimes Remuer rien de grand sans toucher à son
it ; Où, comme en un linceul, dans le mépris des hommes Le
monde
entier s’ensevelit ! A. Barbier 18. À ma Mèr
rade. Ma Mansarde Il n’est que d’être roi pour être heureux au
monde
. Bénis soient tes décrets, ô Sagesse profonde, Qu
se fondit et disparut à l’arrivée de la nuit, comme les illusions du
monde
aux approches de la mort. L’astre des nuits, la t
e la nuit, doit nous découvrir aussi de nouveaux cieux et de nouveaux
mondes
! Bernardin de Saint-Pierre. Soleil couchant
, Je m’en irai bientôt, au milieu de la fête, Sans que rien manque au
monde
immense et radieux ! Victor Hugo. La Retrait
ur secrète, Lieux que j’aimai toujours, ne pourrai-je jamais, Loin du
monde
et du bruit, goûter l’ombre et le frais21 ! Oh !
s les objets sensibles : il faut donc de temps en temps se retirer du
monde
, se mettre à part. Ayez quelques heures dans la j
e plus beau, le mieux fait, le plus distingué des animaux, si dans le
monde
il n’y avait point de cheval ; il est le second a
t, comme précepte dans les sublimes enseignements qu’il a apportés au
monde
. Ces deux paroles du christianisme, le précepte e
l’Odyssée, à quoi ils ne donnassent les allégories les plus belles du
monde
. Ils soutenaient que tous les secrets de la théol
t, des arts source pure et féconde, Est devenu la vie et la gloire du
monde
!… Oui, voilà pour quel crime, au malheur destiné
eut abattre, Est une heureuse erreur dont il est idolâtre, Par qui le
monde
entier, asservi sous ses lois, L’a vu cent fois m
faut que j’en réponde ; Ce n’est plus votre fils, c’est le maître du
monde
. J’en dois compte, madame, à l’empire romain, Qui
en de meilleur à faire ? Après avoir si longtemps troublé le repos du
monde
entier, ne sauriez-vous me laisser le mien ? Char
e faites point dépendre votre tranquillité des guerres qui agitent le
monde
; vous n’en êtes sorti que pour ne plus en entend
ieu veuille que tu ne te sois point mécompté comme moi en quittant le
monde
pour ce noviciat. Fénelon. Danton et Robespie
bonne chère avec bien de l’argent ! C’est une chose la plus aisée du
monde
, et il n’y a si pauvre esprit qui n’en fit bien a
mps et les vigiles, afin de profiter des jeûnes où vous obligez votre
monde
; l’autre, que vous avez toujours une querelle to
seraient fâchés d’avoir ri avec lui, fût-ce de la meilleure chose du
monde
? Je vis l’autre jour sur le théâtre un de mes am
le par là. Il écouta toute la pièce avec un sérieux le plus sombre du
monde
; et tout ce qui égayait les autres ridait son fr
e avant de la faire voir au public, il l’eût trouvée la plus belle du
monde
. Le marquis. Enfin, chevalier, tu crois défendre
mesure alors la distance profonde Du véritable artiste à l’artiste du
monde
. Ponsard 43. Fragments de l’Oraison funèbre
e, il leur commande d’en user comme il fait lui-même, pour le bien du
monde
; et il leur fait voir, en la retirant, que toute
fera paraître un de ces exemples redoutables qui étaient aux yeux du
monde
sa vanité tout entière. Vous verrez dans une seul
oilà les enseignements que Dieu donne aux rois. Ainsi fait-il voir au
monde
le néant de ses pompes et de ses grandeurs. Si le
re : », entendez, ô grands de la terre : instruisez-vous, arbitres du
monde
! Bossuet. Cromwell Un homme s’est rencon
s esprits remuants et audacieux qui semblent être nés pour changer le
monde
. Que le sort de tels esprits est hasardeux, et qu
que le soldat et le capitaine, vit qu’il avait tellement enchanté le
monde
qu’il était regardé de toute l’armée comme un che
t plus à qui avoir recours, ni aux créatures qui lui échappent, ni au
monde
qui s’évanouit, ni aux hommes qui ne sauraient le
ématie de l’esprit, c’est, avec l’éloquence et le goût, l’histoire du
monde
, la science des tyrannies et des libertés, la lum
e nous les déserts et les ondes, Ni d’aller chercher d’autres
mondes
: C’est pourquoi vous n’avez qu’un parti qui soit
ment vous ne vous trouvez fils d’un duc, mais vous ne vous trouvez au
monde
que par une infinité de hasards. Que s’ensuit-il
sole et soutiens, J’ai besoin d’être consolée. Ignorante du
monde
avant de le quitter, Je ne le hais point
troubler ma retraite profonde ? Et qu’ai-je à faire avec le
monde
, Dont le nom seul ici doit me glacer d’effroi ?
ndort moins agité ; Que dis-je ? le mourant me console lui-même De ce
monde
si vain qu’avant lui j’ai quitté. Et lorsque dans
nté surtout, m’a pris sous sa défense. Je vois par le bonheur tout ce
monde
animé, Et par des cris d’amour son auteur proclam
an qu’elle a fait pour elle, la poésie réfléchit toutes les images du
monde
sensible, comme la sculpture et la peinture ; ell
plus sublime, dans son abstraction la plus raffinée ! Songez-y. Quel
monde
d’images, de sentiments, de pensées à la fois dis
ines, tous les replis de l’âme, toutes les faces des choses, tous les
mondes
réels et tous les mondes intelligibles. V. Cous
l’âme, toutes les faces des choses, tous les mondes réels et tous les
mondes
intelligibles. V. Cousin 51. La Poésie allem
que homme. Mais il y a généralement plus d’esprit que de talent en ce
monde
: la société fourmille de gens d’esprit qui manqu
ne sont que des voyageurs humiliés qui ont été toucher aux bornes du
monde
, et qui en parlent, à leur retour, à des auditeur
laire sans art… Mais vous dites, Monsieur, qu’il a ébloui les yeux du
monde
, et vous l’accusez de charme et d’enchantement. J
a-t-il pas, par exemple, ceux qui se font les plus grandes amitiés du
monde
, et qui, le dos tourné, font galanterie de se déc
; soyez persuadé que je suis entièrement à vous. Vous êtes l’homme du
monde
que je révère le plus. Il n’y a personne que j’ho
Saint-Marc Girardin. Origine de la mythologie Qu’on étudie le
monde
tant qu’on voudra ; qu’on descende au dernier dét
e que Rousseau fait de la morale des fables. Oui, la morale a dans le
monde
, non pas deux principes, mais deux procédés diffé
l’expérience contredit-elle la morale du catéchisme ? Pas le moins du
monde
. La morale du catéchisme dit de ne pas avoir d’or
ue je conserve encore ; car je devins stoïcien de la meilleure foi du
monde
, mais stoïcien à lier ; j’aurais voulu qu’il m’ar
où les plus sublimes vérités étaient annoncées hautement pour tout le
monde
, où les plus pures leçons de la morale ôtaient re
Tous deux sont immortels, et ne font que changer ; Tu peux charmer le
monde
, et non le corriger. Comme par une vague une vagu
la fête, la grande fête qui se prépare, et qui commencera lorsque le
monde
aura été purifié. Non relinquam vos orphanos, ven
si faits, et la famille qui flottait dans l’Arche sur les ruines d’un
monde
entier, d’un monde pervers dont elle détestait le
ille qui flottait dans l’Arche sur les ruines d’un monde entier, d’un
monde
pervers dont elle détestait les crimes, n’en épro
lire tantôt une tragédie de Racine, tantôt l’histoire des origines du
monde
, racontées par Bossuet avec une grâce si majestue
nombre de filles élevées dans ce monastère, qui ont depuis édifié le
monde
par leur sagesse et par leur vertu. On sait avec
es y avaient reçue ; et il y en a encore qui conservent, au milieu du
monde
et de la cour, pour les restes de cette maison af
l’être de la mort du plus grand capitaine et du plus honnête homme du
monde
; toute la cour fut en larmes, et M. de Condom pe
je ne veux point du tout être tué aujourd’hui ; cela sera le mieux du
monde
. » Il tournait son cheval, il aperçut Saint-Hilai
es-Quint : « Sacrée Majesté, n’êtes-vous pas hisse d’avoir troublé le
monde
? Faut-il encore désoler un pauvre moine dans sa
tez ce triomphe aux insultes des fanatiques ? Cela me fait prendre le
monde
en horreur avec justice ; j’en suis heureusement
ue les travaux de l’Académie française sont exposés aux yeux du grand
monde
, et que les autres sont voilés. Chaque Français c
au feu ce qui vous déplaira. Adieu. Achevez le plus grand ouvrage du
monde
. Voltaire. Vauvenargues sollicitant un poste
t du temps et de l’auteur. Il me faut du nouveau, n’en fût-il plus au
monde
, a dit le siècle. Notre ami a été créé et mis au
e Nazianze étaient sortis tous deux de familles fort nobles, selon le
monde
, et encore plus selon Dieu. Ils naquirent presque
le vertu pour se soutenir au milieu des périls d’Athènes, la ville du
monde
la plus dangereuse pour les mœurs, à cause de ce
’art n’a point de secours pour cette âme souffrante, Le
monde
pour elle a cessé ; Tout s’éloigne, tout fuit ; h
? Jeune âme de ma fille, oh ! suspends ton départ, Et pour quitter ce
monde
attends au moins ta mère. » Ainsi la foi l’anime
là les cieux : C’était un autre jour, c’était une autre vie ; Dans ce
monde
nouveau, paisible, exempt de soins, D’étoiles et
s êtes toujours à gronder. Je vous ai fait faire le plus bel habit du
monde
, que monsieur le duc de Guise lui-même a pris la
— Je l’avais, dit-il, empaqueté, serré, ployé, que toute la pluie du
monde
n’en eût point approché. Me voilà, poursuivit-il,
Racine. Le bon Sens et la Méthode Le bon sens est la chose du
monde
la mieux partagée : car chacun pense en être si b
a vie lui pourront permettre d’atteindre. Descartes. Dieu dans le
monde
Il y a une raison qui fait que le plus grand
u’à l’intérêt et au plaisir, si jamais nos yeux devaient voir dans le
monde
l’abjecte unité de la dépravation, ah ! croyez-le
ais, de plus, à vous parler franchement, je n’aime pas beaucoup votre
monde
de Paris. — Pourquoi cela ? — Tenez, reprit-il en
té de l’âme que le triomphe du méchant et l’oppression du juste en ce
monde
, cela seul m’empêcherait d’en douter. Une si choq
te de foi et d’espérance Salut, principe et fin de toi-même et du
monde
, Toi qui rends d’un regard l’immensité féconde ;
elle, Pour celle qui te prit jeune âme dans le ciel, Et qui te mit au
monde
, et depuis, tendre mère, Faisant pour toi deux pa
imérique ; l’œuvre chrétienne a été poursuivie et se poursuit dans le
monde
avec un progrès souvent traversé, interrompu, alt
a liberté que l’œuvre chrétienne a commencé à conquérir l’homme et le
monde
. Et aujourd’hui, après dix-neuf siècles, en dépit
En parlant d’un homme dont la gloire a dominé son siècle et rempli le
monde
, il faut tenir un milieu entre ceux qui l’exalten
e entrevue. Nous vivons à Bruxelles comme à Cirey. Nous voyons peu de
monde
, nous étudions le jour, nous soupons gaiement, no
ettres font grand bruit de toutes ces petites querelles ; le reste du
monde
ou les ignore, ou en rit. De toutes les amertumes
mis que par de célèbres ignorants. Ce qui fait et fera toujours de ce
monde
une vallée de larmes, c’est l’insatiable cupidité
s et des prairies. Nous sommes de l’âge d’or dans notre petit coin du
monde
où tous les Délices5 vous embrassent. L’ombre
e notre parlement2. Alors je suis mon dieu à moi-même, je sacrifie le
monde
entier à mes fantaisies, si j’en trouve l’occasio
t l’individu le plus rétatiné et le plus souffrant de ce meilleur des
mondes
. Je ferais vraiment une belle figure au milieu de
ire, comme au plupart des vieillards, croyait, volontiers à la fin du
monde
c’est-à-dire se lamentait souvent sur la décadenc
nts de la volupté, peut durer quelque temps sans trouble ; mais si le
monde
était gouverné par des athées, il vaudrait autant
ciens de l’Empire conspirent peu ; ils ne cherchent pas à délivrer le
monde
de ses tyrans : ils se contentent de pourvoir à l
vous mourez sans ostentation comme sans espoir, ne croyant pas que le
monde
vaille la peine que vous lui donniez un exemple o
ieds ? — Rien moins, Thraséas, que d’aider par sa mort à régénérer le
monde
, et de verser son sang pour Dieu. Voilà d’où lui
ous les hommes. Sa mort est une de ces morts bénies qui changeront le
monde
; la vôtre est un beau et inutile spectacle. Le
aventures qu’on ne rencontre jamais, des vertus qui ne sont pas de ce
monde
, et des vices aussi extraordinaires que les vertu
ns les romans. Les romans ont le mérite de nous représenter un peu ce
monde
idéal et charmant qui n’existe nulle part sur la
l’histoire de notre poésie. Chez lui, tout est forme et couleur ; le
monde
moral et le monde physique se confondent ; les se
re poésie. Chez lui, tout est forme et couleur ; le monde moral et le
monde
physique se confondent ; les sentiments sont des
ous nous réveillons tous au même endroit du rêve. Tout commence en ce
monde
, et tout finit ailleurs2. La prière pour tou
elle, Pour celle qui te prit jeune âme dans le ciel, Et qui te mit au
monde
, et depuis tendre mère, Faisant pour toi deux par
Si parfois de mon sein s’envolent mes pensées, Mes chansons par le
monde
en lambeaux dispersées2 ; S’il me plaît de cacher
Je m’en irai bientôt, au milieu de la fête, Sans que rien manque au
monde
immense et radieux1 ! (Feuilles d’automne.)
ntreprenant, multiple, divers, infatigable, son talent s’approprie le
monde
entier. Sa poésie est universelle. Tous les temps
ntier. Sa poésie est universelle. Tous les temps, tous les aspects du
monde
physique et moral, l’histoire et la spéculation,
de Dieu de saint Augustin2. Jésus-Christ a ainsi traité les sages du
monde
: de cette sorte il a pacifié leurs querelles et
leur vue n’était pas comparable à la pureté de notre lumière. Ou le
monde
est éternel, ou il a eu un commencement ; ou l’âm
on de cette doctrine, nous disons hautement et affirmativement que le
monde
ne s’est pas bâti lui-même, mais qu’il y a je ne
se voulait servir de lui pour punir le genre humain et tourmenter2 le
monde
: la justice de Dieu se voulait venger et avait c
tte main invisible, ce bras qui ne paraît pas, donne les coups que le
monde
sent ; il y a bien je ne sais quelle hardiesse qu
e entend sa voix1, Et que ce Dieu daigne instruire lui-même ! Loin du
monde
élevé, de tous les dons des cieux Il est orné dès
! L’intimé. Je finis. Dandin. Ah ! L’intimé. Avant la naissance du
monde
… Dandin, bâillant. Avocat, ah ! passons au délug
. Avocat, ah ! passons au déluge. Dandin. Avant donc La naissance du
monde
et sa création, Le monde, l’univers, tout, la nat
déluge. Dandin. Avant donc La naissance du monde et sa création, Le
monde
, l’univers, tout, la nature entière Était ensevel
Un chien Aux galères ! Dandin. Ma foi, je n’y conçois plus rien ; De
monde
, de chaos, j’ai la tête troublée. Hé ! concluez.
d par là que la lumière du jour prend possession pleine et entière du
monde
qui se réveille. 2. En d’autres termes : « Puiss
halie. Ici le premier vers, Que Dieu veut être aimé, est pour tout le
monde
; le second et le quatrième sont pour Athalie, et
er quelques traits au dehors. Mais que les grands, que les heureux du
monde
, à qui tout rit, et que les joies et les plaisirs
la liberté ; Malheureux, il aspire à la félicité ; Il veut sonder le
monde
, et son œil est débile ; Il veut aimer toujours :
geur 1 Plein d’ardeur, je m’élançai seul sur cet orageux océan du
monde
dont je ne connaissais ni les ports ni les écueil
timent qu’on éprouve en entrant dans ces forêts aussi vieilles que le
monde
, et qui seules donnent une idée de la création te
aumières : on dirait qu’aucune nation n’a osé succéder aux maîtres du
monde
dans leur terre natale, et que les champs sont te
je pensais tantôt aux vertus, tantôt aux vices de ce propriétaire du
monde
qui avait voulu rassembler une image de son empir
a solitude, le beau spectacle d’une nuit parmi les déserts du nouveau
monde
. Une heure après le coucher du soleil, la lune se
malaisément que tout se réduit à quelques jours d’attachement dans ce
monde
dont les figures passent si vite, et où tout cons
nos longs discords, Riche de gloire et, Colomb poétique, D’un nouveau
monde
étalant les trésors. Le pèlerin de Grèce et d’I
r et de révérence à sa mémoire : ce n’était rien que son sépulcre. Le
monde
, ennemi de sa longue domination, avait premièreme
grandeur infinie que tant de siècles, tant de feux, la conjuration du
monde
réitérée à tant de fois à sa ruine, n’avaient pu
est déterminé par une puissance qui nous dit rarement son secret. Le
monde
politique est aussi réglé que le monde physique ;
us dit rarement son secret. Le monde politique est aussi réglé que le
monde
physique ; mais comme la liberté de l’homme y jou
uve ma maison aussi désolée que si vous m’aviez quitté hier ; dans le
monde
, la même idée me suit et ne m’abandonne presque p
r ma tendresse, et je puis aussi t’assurer que l’idée de partir de ce
monde
sans te connaître est une des plus épouvantables
t à fait déplacée. Mais quand Bossuet veut faire sentir aux grands du
monde
tout le néant des grandeurs humaines, les faire p
tout dort dans une paix profonde ; Un calme universel assoupissait le
monde
; Ni les flots de la mer, ni les feuilles des boi
pleurait la nuit, toi qu’il pleurait le jour. Dans Massillon : « Ce
monde
ennemi de Jésus-Christ, ce monde qui ne connaît p
rait le jour. Dans Massillon : « Ce monde ennemi de Jésus-Christ, ce
monde
qui ne connaît pas Dieu, ce monde qui appelle le
Ce monde ennemi de Jésus-Christ, ce monde qui ne connaît pas Dieu, ce
monde
qui appelle le bien un mal et le mal un bien, ce
t pas Dieu, ce monde qui appelle le bien un mal et le mal un bien, ce
monde
, tout monde qu’il est, respecte encore la vertu,
ce monde qui appelle le bien un mal et le mal un bien, ce monde, tout
monde
qu’il est, respecte encore la vertu, envie quelqu
’abbé1, Hélène, Hébert et Marphise2, dans le dessein de me retirer du
monde
et du bruit jusqu’à jeudi au soir ; je prétends ê
ant la dégradation de cette terre : il y avait les plus vieux bois du
monde
; mon fils, dans son dernier voyage, y a fait don
ire des compliments, je plains votre malheur, j’en parle même dans le
monde
, et je dis assez librement mon avis sur le procéd
t-ce pas le 17 de ce mois ? Justement : elle me fit tous les biens du
monde
, et je vous en remercie. Je suis si difficile à s
le plaisir d’écrire est uniquement pour vous ; car à tout le reste du
monde
on voudroit avoir écrit, et c’est parce qu’on le
je ne veux point du tout être tué aujourd’hui, cela sera le mieux du
monde
. » Il eut à peine tourné son cheval qu’il aperçut
s beaux et bons esprits d’aujourd’hui), et était fort répandu dans un
monde
d’élite. Il était surtout attaché à la maison de
s qu’on passe en tête à tête avec cet athlète, ce héros, ce martyr du
monde
moral et invisible.1 » Respect de la vie huma
le se lassera plus tôt de concevoir que la nature de fournir. Tout ce
monde
visible n’est qu’un trait imperceptible dans l’am
a son firmament, ses planètes, sa terre, en la même proportion que le
monde
visible, dans cette terre, des animaux, et enfin
ceptible lui-même dans le sein du tout, soit à présent un colosse, un
monde
ou plutôt un tout à l’égard du néant où l’on ne p
raison de l’homme, il n’est pas content. C’est la plus belle place du
monde
: rien ne peut le détourner de ce désir, et c’est
e commencer par soi, et par son auteur et sa fin. Or, à quoi pense le
monde
? Jamais à cela ; mais à danser, à jouer du luth,
ssent l’honneur de le porter aux pieds de la plus grande princesse du
monde
. Cet ouvrage, Madame, est une machine pour faire
ur attente ; et à peine nos ancêtres ont pu voir en toute la durée du
monde
un roi médiocrement savant ; ce chef-d’œuvre étoi
m, parce qu’elles passent sur la terre comme quelque chose d’un autre
monde
, comme le souffle lointain de la patrie. C’est là
urs pensé jusque-là, ce qui était certain pour lui comme pour tout le
monde
, il s’approche modestement du régulateur de sa ra
il sait aussi qu’on ne doit pas être sottement opiniâtre : tout en ce
monde
a sa mesure, ses bornes ; et encore faut-il dîner
tous les vents les font tourner. » « Les Français sont les hommes du
monde
les plus propres à devenir fous, sans perdre la t
. Mais qu’importe la gloire et ce bruit misérable que l’on fait en ce
monde
, si quelque chose de lui subsiste dans un monde m
e que l’on fait en ce monde, si quelque chose de lui subsiste dans un
monde
meilleur, si l’âme que nous avons aimée respire e
nt adorables, alors même qu’elles sont voilées à nos faibles yeux. Ce
monde
a un auteur parfaitement sage et bon. L’homme n’e
des animaux qu’on appelle hommes, qui vivent le plus cordialement du
monde
pêle-mêle avec d’autres animaux domestiques. Une
même annoncée par de sinistres prophètes comme devant être la fin du
monde
. Encore faut-il attendre le xie siècle, et l’exp
l’histoire latine de Venise en français, « parce qu’il cort parmi le
monde
et est plus délitable (délectable) à lire et à oï
es voyages en notre langue. Bref, la France est déjà reconnue dans le
monde
comme la patrie privilégiée « de la clergie et de
nous conduit du moyen âge à la renaissance, sur le seuil d’un nouveau
monde
. Le goût des modèles anciens, les traductions qui
vec une sorte d’enthousiasme une société ravie par la découverte d’un
monde
inconnu. Pourtant, il serait injuste de croire qu
il avait ouvert son propre palais, il eût restauré les traditions du
monde
romain, dont il se portait l’héritier, si la barb
une arme faite pour l’action. C’est le temps où les livres remuent le
monde
. Sobre, précis et rapide, le style de Calvin (150
prète de toutes les idées universelles qui feront à jamais le tour du
monde
. La poésie n’eut pas aussi brillante fortune. Sou
ofondit les institutions et les maximes qui lui donnèrent l’empire du
monde
. Dans le Dialogue de Sylla et d’Eucrate, il fait
t un sentiment utile à la société, lorsqu’il se dirige bien. Comme le
monde
physique subsiste parce que chaque partie de la m
que chaque partie de la matière tend à s’éloigner du centre, aussi le
monde
politique se soutient-il par le désir intérieur e
j’ai toujours méprisé ceux que je n’estimais pas. En entrant dans le
monde
, on m’annonça comme un homme d’esprit, et je reçu
t fut celui de la souveraineté universelle, qu’on ne fut rien dans le
monde
si l’on n’était citoyen romain, et qu’avec ce tit
tiennent sa puissance lorsqu’il l’a acquise. Il y a à présent dans le
monde
une république que presque personne ne connaît1,
’Italie, qui, par le suffrage de chaque homme, conduisait le reste du
monde
. (Note de Montesquieu.) 4. Montesquieu, comme Bo
se de Bossuet, qui ne fait des Romains qu’un épisode de l’histoire du
monde
; Rome se montre plus étonnante dans Montesquieu,
leurs Votre Majesté est bien convaincue de l’impuissance où serait le
monde
entier de rien changer à la volonté que le peuple
par la puissance anglaise, qui s’est tellement emparée du commerce du
monde
et de l’empire des mers, qu’elle peut seule aujou
d’armes, ayant l’espoir que ce serait un premier pas vers le repos du
monde
, objet qui me tient d’autant plus à cœur, qu’élev
elle me permette de le lui dire franchement, elle serait, aux yeux du
monde
, seule responsable de la guerre. Je prie Votre M
de celle qu’a faite la République. Après avoir rattaché votre âme au
monde
par l’amour filial et l’amour maternel, appréciez
consul avait en vain conjuré l’empereur de ne pas troubler la paix du
monde
. Cette lettre fut écrite après la victoire de Mar
rs aussi bien qu’entre les guerriers ? Comment croire à cet empire du
monde
avec un point de départ si lointain, à ce complet
préposé à sa garde, parce qu’un de ses pas pouvait encore ébranler le
monde
! Cet exil sur un écueil solitaire en face du géa
a leur offrir un de ces exemples redoutables, qui étalent aux yeux du
monde
sa vanité tout entière. Pour le prouver, voici co
ilà les enseignements que Dieu donne aux rois : ainsi fait-il voir au
monde
le néant de ses pompes et de ses grandeurs ».
qui y préside. Mais il prétend raisonner tout autrement à l’égard du
monde
entier ; et il vent que sans providence, sans pru
ue de quelque princesse mondaine, je n’aurais qu’à vous faire voir le
monde
avec ses vanités et ses inconstances ; cette foul
aloux de ton sort ! que j’envie le bonheur de quiconque vit ignoré du
monde
, sans gloire et sans souci » ! Racine, en donnant
er quelques traits au-dehors. Mais que les grands, que les heureux du
monde
, à qui tout rit, et que les joies et les plaisirs
ire de la vie : c’est ce qu’on appelle connaître le cœur humain et le
monde
. Il est, sans doute, à propos que je donne ici un
es hommes. Rarement se repaissent-ils d’espérances : le long usage du
monde
et des affaires, les mauvais succès qu’ils ont ép
ré du panégyrique de Saint Benoît. « Nul presque de tous ceux que le
monde
séduit et entraîne, n’est content de sa destinée
ait les peines de notre état présent, et ne liait encore nos cœurs au
monde
, il ne faudrait, pour nous en détromper, que les
e sur l’amertume de notre condition présente. Loin de conclure que le
monde
ne saurait faire des heureux, et qu’il faut cherc
t qu’il faut chercher ailleurs le bonheur où nous aspirons, et que le
monde
ne saurait nous donner, nous nous y promettons to
’est permis de l’avouer, par l’inutilité du travail. Quelle partie du
monde
habitable n’a pas ouï les victoires du Prince de
tion hîc jacet, ce grand, ce conquérant, cet homme tant vanté dans le
monde
, est ici couché sous la pierre, et enseveli dans
ue de sa grandeur et de sa puissance : ce sera la première partie. Le
monde
jusqu’à présent n’a regardé ce mystère, que comme
vive lumière, combien promptement disparaissent tous les fantômes du
monde
! Que l’éclat de la plus belle victoire paraît so
imé disciple : la véritable victoire, celle qui met sous nos pieds le
monde
entier, c’est notre foi. Jouissez, Prince, de cet
s, bien des situations intimes de l’âme, bien des aspirations vers un
monde
autre que le monde terrestre. Cependant, sa tenda
ons intimes de l’âme, bien des aspirations vers un monde autre que le
monde
terrestre. Cependant, sa tendance la plus constan
llement les modernes étaient mieux accueillis que les anciens dans le
monde
, et la société polie leur prodiguait les applaudi
de génie du psaume clv : N’espérons plus, mon âme, aux promesses du
monde
, etc. On citera toujours aussi la traduction de
génie, A coupé sa tyrannie D’un glaive de liberté. Les aventures du
monde
Vont d’un ordre mutuel43, Comme on voit au bord d
oie Nous ravira les sens de merveille et de joie ; Et d’autant que le
monde
est ainsi composé, Qu’une bonne fortune en craint
ous lieux va renaître, La bonne opinion des courages françois ; Et le
monde
croira, s’il doit avoir un maître, Qu’
tation du psaume CXLV. N’espérons plus, mon âme, aux-promesses du
monde
: Sa lumière est un verre et sa faveur une onde,
ecture des Psaumes agréable aux dames et aux personnes polies du beau
monde
. Pour y parvenir, il n’imagina rien de mieux que
iblement nous conduit à la mort. Nous avons assez vu sur la mer de ce
monde
Errer au gré des flots notre nef vagabonde. Il es
ntièrement mauvais. Corneille est le premier de tous les tragiques du
monde
qui ait fait dominer le sentiment de l’admiration
mortellement et si brutalement aux gens de cour, aux femmes du grand
monde
, à l’humanité tout entière ? Évidemment il hait l
l a fait revivre au théâtre ! C’est une revue générale de la scène du
monde
. Molière est de plus un grand écrivain. Nul, parm
pour elles trop profonde, Et céans, beaucoup plus qu’en aucun lieu du
monde
: Les secrets les plus hauts s’y laissent concevo
ui, vous êtes, sans doute, un docteur qu’on révère. Tout le savoir du
monde
est chez vous retiré. Vous êtes le seul sage et l
héros Qui soit plus à priser que les parfaits dévots, Aucune chose au
monde
et plus noble et plus belle Que la sainte ferveur
e. « Un drame à cent actes divers. » La Fontaine anime tout dans le
monde
non pensant ; il prête aux êtres qui ne parlent p
ont l’herbe rajeunie », quand tout aime et quand tout pullule dans le
monde
, « monstres marins au fond de l’onde, tigres dans
le bien stricte ni de but bien haut ; « il nous donne le spectacle du
monde
réel, sans souhaiter ni louer un monde meilleur a
il nous donne le spectacle du monde réel, sans souhaiter ni louer un
monde
meilleur aux opprimés, sans leur laisser espoir d
ns leur laisser espoir de secours ni de vengeance. » Il n’a pas vu le
monde
en enfant ni en optimiste. Cette naïveté dont on
Les reproches d’un Dieu justement irrité. Fuyez, fuyez, mon fils, le
monde
et ses amorces : Il est plein de dangers qui surp
orable, Me laisses-tu traîner ici de tristes jours ? Étranger dans le
monde
, il m’est insupportable, J’y languis, pr
nquait à Voltaire l’esprit d’observation et la connaissance réelle du
monde
, de la vie sociale qu’il n’a jamais fait qu’entre
toute conscience, toute distinction du bien et du mal, et faisait du
monde
un ensemble éternel de mouvements sans moteur, et
peine au bout de l’univers. Là, soit que le soleil rendît le jour au
monde
, Soit qu’il finît sa course au vaste sein de l’on
ars Languissent dispersés sans honneur et sans vie. Sur ces débris du
monde
élevons l’Arabie. Il faut un nouveau culte, il fa
sont si sots, si dangereux, si vains ! Ce tourbillon qu’on appelle le
monde
Est si frivole, en tant d’erreurs abonde, Qu’il n
ins amusée Par l’avarice en plaisir déguisée. De ces exploits le beau
monde
occupé Quitte à la fin le jeu pour le soupé. Chaq
si courts : Mais que ferai-je ? où fuir loin de moi-même ? Il faut du
monde
: on le condamne, on l’aime, On ne peut vivre ave
ntichambre, un refus très poli. « Non, dites-vous, la cour ni le beau
monde
Ne sont point faits pour celui qui les fronde. Fu
meilleure est l’Épître à ma sœur sur ma convalescence. Lancé dans le
monde
et fixé à Paris après sa sortie des Jésuites, Gre
t, Et je ne vous fais pas un fort grand sacrifice En m’éloignant d’un
monde
à qui je rends justice. Tout ce qu’on est forcé d
lant en cadence, Il s’inclinait d’un air sanctifié Et laissait là son
monde
édifié. Le Temple de la Faveur. (Épître III.)
s noms sur son char lumineux : Jouets constants d’une vaine fumée, Le
monde
entier se réveille pour eux. Mais, sur la foi de
l n’offre plus à leur vue Que les rochers d’une plage inconnue, Qu’un
monde
obscur sans printemps, sans beaux jours, Et que d
sans fond, sans rivage, Où sa vertu plane, surnage, Voit flotter les
mondes
épars. Les cieux, sous sa démarche altière, Cour
ant l’année, Produit des fleurs et des moissons. Je te salue, âme du
monde
, Sacré Soleil, astre de feu, De tous les biens so
ne songeait qu’à travailler ses ouvrages, et se répandait peu dans le
monde
. » Cet éloge lui a été décerné par Andrieux « l’a
lieux, s’établit à la ronde, Se trouva possesseur enfin d’un nouveau
monde
, (Ici Victor entre et écoute sans être vu ; M. d’
Nourrisse mon verger, abreuve mes troupeaux. Là, je veux, ignorant le
monde
et ses travaux, Loin du superbe ennui que l’éclat
s répétant sans fin dans ses trop nombreux ouvrages. Ce poète du beau
monde
fut à son époque une sorte de novateur populaire.
apon l’émail reçoit tes ondes, Et seul tu réunis les tributs des deux
mondes
: Viens donc, divin nectar, viens donc, inspire-m
u de cette paix profonde, Tournez les yeux : voyez dans les routes du
monde
S’agiter les humains, que travaille sans fruit Ce
outerrains, au fond des vieilles tours, D’illustres pénitents fuir le
monde
et les cours. La voix des passions se tait sous l
est plus auguste, et sa grandeur divine Croît encore à l’aspect de ce
monde
en ruine ; Aujourd’hui, ramenant un usage pieux,
leront surpris de revoir la lumière, Et moi, puissé-je alors, vers un
monde
nouveau, En triomphe à mon Dieu ramener mon troup
enflamme, agrandit, émeut l’homme sensible. Il croit avoir franchi ce
monde
inaccessible, Où, sur des harpes d’or, l’immortel
’art n’a point de secours pour cette âme souffrante, Le
monde
pour elle a cessé. Tout s’éloigne, tout fuit, hél
Jeune âme de ma fille, oh ! suspends ton départ ; Et, pour quitter ce
monde
, attends du moins ta mère. » Ainsi la foi l’anime
delà les cieux. C’était un autre jour, c’était une autre vie. Dans ce
monde
nouveau, paisible, exempt de soins, D’étoiles et
ourbillon toujours emporte. Sans vieillir accablé de jours, La fin du
monde
est mon seul rêve, Chaque soir j’espère toujours,
fruit germer le bien, Vu des calamités fécondes, Et pour survivre au
monde
ancien Des flots j’ai vu sortir deux mondes.
ondes, Et pour survivre au monde ancien Des flots j’ai vu sortir deux
mondes
. Toujours, etc. Dieu m’a changé pour me
les grands événements qui intéressaient la liberté de la France et du
monde
; mais son talent en ce genre cessa de grandir. L
i garde les mers inconnues, et à partir pour la conquête d’un nouveau
monde
, — en ayant toutefois la précaution de prendre po
du jour, des murmures de l’onde, Des trésors étalés dans ce bazar du
monde
; Des jeux, des bruits du port, des chants du gon
Suis-je l’égal de Dieu ? C’est vous qui m’apprenez Que je vais par le
monde
en rendant des oracles, Et qu’en ouvrant mes main
’arbre avec son fruit. Tout produit pour le temps, c’est la loi de ce
monde
, Et pour l’éternité la mort seule est féconde. L
Lamartine fut de bonne heure l’élu de la muse. Tout jeune encore, un
monde
de poésies roulait dans sa tête, mais il n’était
antôt par la tristesse, tantôt par la joie, par la solitude ou par le
monde
, par le désespoir ou par l’espérance, dans ses he
us la nuit est profonde : Dieu n’est qu’un mot rêvé pour expliquer le
monde
, Un plus obscur abîme où l’esprit s’est lancé ; E
gloire et murmure son nom. Salut, principe et fin de toi-même et du
monde
, Toi qui rends d’un regard l’immensité féconde. Â
a source enflammée. Je respire, je sens, je pense, j’aime en toi ! Ce
monde
qui te cache est transparent pour moi ; C’est to
e, Pour moi c’est ton regard qui, du divin séjour, S’entrouvre sur le
monde
et lui répand le jour ; Quand l’astre à son midi,
que je sens ; Et quand la nuit, guidant son cortège d’étoiles, Sur le
monde
endormi jette ses sombres voiles, Seul, au sein d
modèles sont : 1º la Bible, personnification de l’époque primitive du
monde
, pendant laquelle la poésie est lyrique ; 2º Homè
il à la secousse d’un tremblement de terre, changera toute la face du
monde
intellectuel. Elle se mettra à agir comme la natu
fortifiées encore lorsqu’il reste simple chantre des magnificences du
monde
extérieur, ou éloquent interprète des sentiments
us apparaissent agrandis, lorsque, poète sans foi, il veut aborder le
monde
surnaturel pour l’affirmer ou le nier, l’anéantir
s grotesques. Presque toujours chez lui on sent l’effort, la chose du
monde
qui nuit le plus à la force ; presque partout on
front des bataillons. Il n’est rien de plus beau ni de plus grand au
monde
; Soit qu’à Vivataubin Vivaconlud réponde, Avec s
e met dans l’onde un baiser. Elle cache et recouvre d’ombre, Loin du
monde
sourd et moqueur, Une lyre dans le bois sombre, U
rrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr. Restons-y. Nous avons du
monde
atteint les bornes. » Et, comme il s’asseyait, il
En criant : Liberté ! Il eût jusqu’à la mer, borne du
monde
antique, Balayé les turbans, et du sceptre gothiq
et amoureux de la laideur par amertume contre l’humanité ; rêvant un
monde
meilleur et remuant avec joie toutes les fanges d
son, ces vertiges de l’âme, ces cris de l’homme perdu dans le vide du
monde
, cette poignante ironie qui a l’air de se reprend
avie Aurait franchi déjà bien des monts et des flots, Et vu passer le
monde
en magiques tableaux ; Quand plus tard vous aurie
r inconnu qu’un village a vu naître, Qu’un cloître saint ensuite a du
monde
enlevé, Et qui pria vingt ans sur le même pavé. V
uleur pleines de sincérité et de poésie. Après une longue retraite du
monde
et des plaisirs, Musset donna un nouveau recueil
énie heureux, qui fus jadis le nôtre, Rire dont on riait d’un bout du
monde
à l’autre, Esprit de nos aïeux, qui te réjouissai
Dieu parle, il faut qu’on lui réponde : Le seul bien qui me reste au
monde
Est d’avoir quelquefois pleuré. Le Tyrol. (La
humain, plein de râles immondes ; Il respire celui que respirent les
mondes
. Montez, voilà l’échelle, et Dieu qui tend les br
il cave et ton front décharné, Le dégoût qui te prit des choses de ce
monde
, Ce mal de cœur sans fin, cette haine profonde, Q
n cœur sur un cœur attendri. Pauvre Buonarroti ! ton seul bonheur au
monde
Fut d’imprimer au marbre une grandeur profonde, E
Je les connais d’avance. Dans le grand
monde
il est aisé de deviner Quelle sorte de gens on re
n de paraître légers ; Certains mauvais plaisants courant toujours le
monde
, Devinant un repas d’une lieue à la ronde, Miséra
poète. Les Symphonies célèbrent les rapports de lame humaine avec le
monde
extérieur ; l’âme goûte les charmes de la créatio
us gardent encore, Sur quelques sommets préservés, Des jardins que le
monde
ignore Et que Dieu seul a cultivés. Là, nos fleu
supposant à lui-même une révélation mystérieuse, le poète parcourt le
monde
ancien et le nouveau, et principalement les régio
t saluons la croix ! » Oui, chrétiens, louez Dieu ! Devant ce cap du
monde
, Dont la crête s’élève à trois cents pieds sur l’
as ! de sa main cet enfant périt-il ? Le premier jour d’été, quand le
monde
est en joie, Voilà de son enclos quel penser le r
jambements et les inversions les moins légitimes. Les descriptions du
monde
équatorial, qui forment la partie la plus éclatan
n de ceux où le dialogue reproduit avec le plus de vivacité le ton du
monde
et le persiflage à la mode. 144. Lycée, 3e p.,
que les cieux ne roulent que pour lui, et que Dieu l’a fait le roi de
monde
. “Vous l’avez couronné de gloire et d’honneur, s’
par la crainte, mais par l’amour, etc. » Voilà ce que les amateurs du
monde
ne comprennent pas, mais ce qu’ils pourraient, né
par eux-mêmes et par leurs propres sentiments. Parce qu’ils aiment le
monde
, à quelles lois ne se soumettent-ils pas pour pla
ment le monde, à quelles lois ne se soumettent-ils pas pour plaire au
monde
? Qu’ils aiment Dieu comme ils aiment le monde :
ils pas pour plaire au monde ? Qu’ils aiment Dieu comme ils aiment le
monde
: ils ne trouveront plus rien d’impraticable dans
oit lui-même et s’y reconnaît. Ce Jésuite connaissait parfaitement le
monde
et le cœur humain. Jamais Orateur ne les a peints
toire, qu’il avait raison, et que c’étaient là en effet l’homme et le
monde
. Le P. Bourdaloue n’était pas loin du terme de sa
etc. » 5º. Grand dans sa conduite avec les étrangers. C’était dans le
monde
chrétien, le pacificateur et le médiateur de tous
ant les règles de la sainteté évangélique, ou ne peut réussir dans le
monde
, etc. ». Les réflexions ou les sentences doivent
ce, il leur commande d’en user comme il fait lui-même pour le bien du
monde
; et il leur fait voir, en la retirant, que toute
ose de montrer « que ce qui fait les Héros, ce qui porte la gloire du
monde
jusqu’au comble, valeur, magnanimité, bonté natur
aisserai pas, et j’aurai même besoin pour cela de vous dire ce que le
monde
a admiré dans ce Prince ; mais je le dirai en Ora
idité a été à l’épreuve de toute la gloire et de toute la grandeur du
monde
, c’est ce qui fera le sujet de votre admiration ;
redoublement de ses services. 2º. Ce Prince, emporté par l’esprit du
monde
, se relâcha pendant quelque temps dans la pratiqu
il ne douta jamais de nos mystères. Au milieu même des égarements du
monde
, la religion se conserva dans son cœur ; et elle
s empires, ces rares évènements de l’histoire qui changent la face du
monde
, et dans lesquels le poète puisse faire interveni
l’inspiration revienne, il faut un autre culte, une autre société, un
monde
renouvelé. « L’épopée véritable des temps moderne
des bases nouvelles. La religion chrétienne, m effet, a renouvelé le
monde
et transformé les sentiments de l’humanité. C’est
contresens pour la poésie que d’aller puiser ses inspirations dans un
monde
qui n’existe plus, dans une religion qui n’est pl
dans les régions célestes où plane l’imagination du chrétien, tout un
monde
resplendissant de poésie, dont l’épopée peut s’ap
La France, marchant la première vers l’avenir immense qui attend le
monde
, a donné au siècle son mouvement. Ce siècle, dont
ires, et y ayant passé mes premières années, je me suis élevé dans le
monde
à un état d’opulence, et j’y ai acquis quelque cé
ien pendant quatre-vingts ans, mourut environné des respects des deux
mondes
comme un sage qui avait étendu la connaissance de
a vertu, sans un travail opiniâtre qu’il a été utile à son pays et au
monde
. Il mérite d’être pris pour guide par ces privilé
-les en imitation ; car c’est en préparer de semblables, et jamais le
monde
n’en a eu un besoin plus grand. (Portraits et not
peut s’en servir que par les lumières qu’il donne. Dieu a fabriqué le
monde
comme une grande machine que sa seule sagesse pou
elque écoulement, quelque portion de cet esprit ouvrier qui a fait le
monde
? Que s’il est ainsi, qui ne voit que toute la na
le d’éteindre un si beau rayon ; et qu’ainsi notre âme, supérieure au
monde
et à toutes les vertus qui le composent, n’a rien
là qu’ils jettent hardiment des traits contre la sagesse qui régit le
monde
, se persuadant faussement que le désordre apparen
plaisir de ce commerce divin. Dieu veut être connu pour être aimé. Le
monde
perd à être approfondi ; il n’a rien de riant que
ve : « On ne sait (dit le philosophe) ce qui se passe dans cet autre
monde
dont on nous parle. Le juste meurt comme l’impie,
n’est pas une secte ; car, outre que c’est la religion universelle du
monde
, ce dogme n’a point eu de chef et de protecteur.
r la terre. » Ô vous, qui croyez être un amas de boue, sortez donc du
monde
, où vous vous trouvez seul de votre avis ; allez
de l’âme, que le triomphe du méchant, et l’oppression du juste en ce
monde
, cela seul m’empêcherait d’en douter. Une si choq
plus à quoi avoir recours, ni aux créatures qui lui échappent, ni au
monde
qui s’évanouit, ni aux hommes qui ne sauraient le
ril où il s’engageait. Il distinguait plus judicieusement qu’homme du
monde
entre le mal et le pis, entre le bien et le mieux
à des lumières qui le suppléent2. Il avait assez de religion pour ce
monde
. Il allait au bien, ou par inclination, ou par bo
s de celles même qu’il n’avait pas se conserve assez aisément dans le
monde
cette sorte de respect qui démêle le mépris d’ave
aires et par l’habitude au bonheur. Ce défaut a fait qu’avec l’âme du
monde
la moins méchante il a commis des injustices ; qu
ux que, pour être de loisir en quelque façon, il résolut de s’ôter du
monde
. Nous voyons par là que la mollesse, aussi bien q
qu’elles sont justes, ne sachant point si lieu les récompensera en ce
monde
, mais sachant seulement qu’il les approuve, y app
vieilles maladies du genre humain, et qui presque a commencé avec le
monde
. Interrogez là-dessus des témoins qui ne sont poi
et le vice de notre origine. Il n’est que trop vrai que la moitié du
monde
croit être heureuse du malheur d’autrui, et que c
seraient fâchés d’avoir ri avec lui, fût-ce de la meilleure chose du
monde
? Je vis l’autre jour sur le théâtre un de mes am
le par là. Il écouta toute la pièce avec un sérieux le plus sombre du
monde
; et tout ce qui égayait les autres ridait son fr
ant que de la faire voir au public, il l’eût trouvée la plus belle du
monde
. LE MARQUIS. Enfin, chevalier, tu crois défendre
ïr parler, que ces règles de l’art soient les plus grands mystères du
monde
: et cependant ce ne sont que quelques observatio
emps et dans tous les lieux, et sur lesquels tous les législateurs du
monde
, sacrés et profanes, ont établi leurs lois, sans
ens qui peuvent nous appartenir, la royauté est le plus beau poste du
monde
; et cependant qu’on s’imagine un roi accompagné
eux. Et ceux qui font sur cela les philosophes, et qui croient que le
monde
est bien peu raisonnable de passer tout le jour à
r ? Il faut que je vous l’explique : faner est la plus jolie chose du
monde
, c’est retourner du foin en batifolant dans une p
protégez point, ne me blâmez point, et songez que c’est le garçon du
monde
qui aime le moins à faner, et qui est le plus ind
l’être de la mort du plus grand capitaine et du plus honnête homme du
monde
; toute la cour fut en larmes, et M. de Condom92
je ne veux point du tout être tué aujourd’hui : cela sera le mieux du
monde
. » Il eut à peine tourné son cheval, qu’il aperçu
ut que nous avons voulu atteindre99. La Providence divine régit le
monde
. Dieu tient du plus haut des cieux les rênes
pant la partie plus considérable de notre vie, nous ne tenons plus au
monde
que par un avenir incertain ; ah ! le présent ne
ra aux pensées sérieuses de l’avenir ? Quelle apparence de quitter le
monde
, dans un âge où il ne se présente rien que de pla
8, tout lui applaudit. Elle n’a point encore d’expérience des maux du
monde
, ni des traverses qui nous arrivent : de là vient
rs d’oublier : elles nous apprennent que toutes ces grandeurs dont le
monde
se glorifie, et dont l’orgueil des hommes se repa
oire infinie. Or Jésus-Christ a vaincu l’idolâtrie et attiré à lui le
monde
devenu chrétien. Nous devons trembler si notre fo
; mais aussi est-ce dans ce grand mystère que notre foi a triomphé du
monde
: Et hæc est victoria quæ vincit mundum, fides no
t qui, expirant sur la croix, triomphe par sa croix même du prince du
monde
, dompte par sa croix l’orgueil du monde, érige sa
ar sa croix même du prince du monde, dompte par sa croix l’orgueil du
monde
, érige sa croix sur les ruines de l’idolâtrie et
e, érige sa croix sur les ruines de l’idolâtrie et de l’infidélité du
monde
, n’est-ce pas un homme qui meurt en Dieu, ou, si
s d’écrivains célèbres, n’eussent-ils pas pris soin d’en détromper le
monde
? Ne se fussent-ils pas inscrits contre ? et c’es
’à son seul nom, et en vue de sa croix, les plus hautes puissances du
monde
fléchissent les genoux et se prosternent pour lui
acle avéré et incontestable, je veux dire le triomphe de sa croix, le
monde
converti, le monde devenu chrétien, le monde sanc
testable, je veux dire le triomphe de sa croix, le monde converti, le
monde
devenu chrétien, le monde sanctifié par sa croix
triomphe de sa croix, le monde converti, le monde devenu chrétien, le
monde
sanctifié par sa croix ; nous le voyons, et notre
n sa faveur, jusques à ce qu’ils aient vu le cours qu’il aura dans le
monde
par l’impression, ou quel sera son sort parmi les
ntinue-t-il, que ce n’est pas un livre, ou qui mérite du moins que le
monde
en parle. — Mais l’avez-vous lu ? — Non, dit Anth
ire194 ; il n’y a point d’autre ouvrage d’esprit si bien reçu dans le
monde
et si universellement goûté des honnêtes gens195,
rne en terre234… Je n’ai pas tout dit, ô Lucile, sur le miracle de ce
monde
visible. Savez-vous que cette distance de trente
ur les entendre marcher, et que le vulgaire ne sait pas s’ils sont au
monde
. Ô économie merveilleuse du hasard ! l’intelligen
etit animal relégué en un coin de cet espace immense qu’on appelle le
monde
, après les avoir observés, s’est fait une méthode
ne l’en dépossède pas, il est vrai, mais il s’y établit avec lui ; le
monde
s’accoutume à en voir faire la comparaison. Quelq
servir sans être lié à eux. Allez chercher le mérite jusqu’au bout du
monde
; d’ordinaire, il demeure modeste et reculé. La v
votre réputation que votre faveur. Il est temps que vous montriez au
monde
une maturité et une vigueur d’esprit proportionné
Sermon pour la fête de l’Épiphanie271. (Fragment.) Conversion du
monde
barbare, propagation de la foi évangélique au-del
glises autrefois fameuses : affaiblissement et corruption de l’ancien
monde
. Depuis que Jésus-Christ a été élevé sur la croi
aïenne et enivrée du sang des martyrs : il leur lâche la bride, et le
monde
en est inondé ; mais, en renversant cet empire, i
siècles ? Des régions immenses qui s’ouvrent tout à coup ; un nouveau
monde
inconnu à l’ancien et plus grand que lui274. Gard
hant pas la terre de ses pieds, lui qui fut si jaloux de subjuguer le
monde
entier, s’arrêta bien loin en deçà de vous ; mais
es larmes, et des riches qui craignent d’avoir leur consolation en ce
monde
; tout milieu entre le siècle et Jésus-Christ est
rmés soient parvenus à tout ce qu’il y a presque de plus difficile au
monde
, c’est-à-dire soient des orateurs, des poètes, de
s souverains aimables ; ce n’est pas même les talents glorieux que le
monde
admire, la valeur, la supériorité du génie, l’art
faut qu’un jour d’infirmité pour détruire le corps le plus robuste du
monde
. Je n’examine pas après cela si vous ne vous flat
peine vous avez vu passer. Quand vous auriez commencé à vivre avec le
monde
, le passé ne vous paraîtrait pas plus long ni plu
nous paraît encore si loin, et ne devoir jamais arriver. Regardez le
monde
tel que vous l’avez vu dans vos premières années,
ujet des louanges, des dérisions, des censures publiques ; un nouveau
monde
s’est élevé insensiblement, et sans que vous vous
ceux qui viendront après nous. Les âges se renouvellent, la figure du
monde
passe sans cesse, les morts et les vivants se rem
ns : on faisait mille crimes pour donner aux Romains tout l’argent du
monde
. Mais rien ne servit mieux Rome que le respect qu
s ont plus que Voltaire remué par leur génie et rempli de leur nom le
monde
; aucun n’a plus fortement agi sur son temps. Pou
seul régissez dans une paix profonde ce nombre infini de cieux et de
mondes
; rendez, rendez enfin le calme à la terre agitée
mal que l’homme fait retombe sur lui sans rien changer au système du
monde
, sans empêcher que l’espèce humaine elle-même ne
té de l’âme que le triomphe du méchant et l’oppression du juste en ce
monde
, cela seul m’empêcherait d’en douter. Une contrad
la terre ferme ; de sorte qu’ignorant tout ce qui se faisait dans le
monde
j’en eusse oublié l’existence, et qu’on y eût oub
quelque faible et courte réflexion sur l’instabilité des choses de ce
monde
, dont la surface des eaux m’offrait l’image408; m
Calis434, Conte, sur la terre et sur l’onde, Que l’honneur unique du
monde
C’est la reine des fleurs de lis. Quand son Henr
guerriers la flotte vagabonde Allait courre457 fortune aux orages du
monde
, Et déjà pour voguer abandonnait le bord, Quand l
rapports ma créance539 réponde, Rarement le soleil rend la lumière au
monde
, Que le premier rayon qu’il répand ici-bas N’y dé
Que ce soit aux rives prochaines : Soyez-vous l’un à l’autre un
monde
toujours beau, Toujours divers, toujours
pour elles trop profonde, Et céans beaucoup plus qu’en aucun lieu du
monde
; Les secrets les plus hauts s’y laissent concevo
urbillons. PHILAMINTE. Moi, ses
mondes
tombants. ARMANDE. Il me tarde de voir notre asse
faut que j’en réponde ; Ce n’est plus votre fils, c’est le maître du
monde
. J’en dois compte, madame, à l’empire romain, Qui
rre embrasée, Rafraîchit son sein altéré ; Et pour eux le flambeau du
monde
Nourrit d’une chaleur féconde Le germe en ses fla
rrisse mon verger, abreuve mes troupeaux845. Là, je veux, ignorant le
monde
et ses travaux, Loin du superbe ennui que l’éclat
73. Arnauld d’Andilly, le père de M. de Pomponne : il avait quitté le
monde
à cinquante-cinq ans pour se retirer dans la soli
ir : Pline, Histoire naturelle, IX. 25. 111. À peu près l’an 4000 du
monde
et l’an 754 de Rome. 112. Cette première partie
te première partie est un résumé rapide et admirable de l’histoire du
monde
, dans lequel est adoptée la chronologie d’Usseriu
u’il vous plaira des titres superbes ; vous les pouvez porter dans le
monde
: dans l’Église de Jésus-Christ, vous êtes seulem
enfin, plus récemment, un article de M. Sainte-Beuve (Revue des deux
mondes
, 1er juillet 1836), et l’étude publiée par M. Wal
La Bruyère peint la raison humaine telle qu’il la connaît d’après le
monde
qu’il a sous les yeux. Il ne veut pas peindre l’h
x cent mille fois la distance de la terre au soleil. » Revue des deux
Mondes
, nº du 1er novembre 1853. 236. Parvenir à… Le ve
s et demie plus brillant que notre soleil. 241. Cette marche de ces
mondes
errants a inspiré à M. de Lamartine une de ses pl
ue l’on pense, de quelque nature qu’il soit ; c’est là l’éloquence du
monde
. Il y en a une autre dans les idées mêmes et dans
brillantes conversations, et qui est relatif à Buffon (Revue des deux
Mondes
, numéro du 1er juin 1849) : « Dans le portrait du
leçons, a publié sur lui de nombreux articles dans la Revue des deux
Mondes
(1852-1856). Rappelons aussi que Châteaubriand a
teaubriand et la rêverie vaporeuse du philosophe, on sent que tout un
monde
social s’est brisé et n’a pu reprendre encore à l
) ; un travail de M. Antoine de Latour, publié dans la Revue des deux
Mondes
en 1834 ; et un article de M. Sainte-Beuve (Monit
eux attachés sur Corneille, a dit en l’imitant, Alex., II, 2 : Si le
monde
penchant n’a plus que cet appui, Je le plains et
et colorée de tous les détails de la vie ordinaire. » Revue des deux
Mondes
, 1er janvier 1831. Molière lui-même disait, à ce
Harpe remarquait que, de son temps, Molière n’attirait pas autant de
monde
que nos grands tragiques, « parce que, disait-il,
eint ce qui est inhérent à la nature de l’homme ; il a su refléter le
monde
et la vie : de là l’intérêt continu qui le rendra
n se rappellera ce que nous dit ailleurs Boileau, qu’il était venu au
monde
deux ans avant Louis XIV pour célébrer la grandeu
érénice, s’adressant à Titus : N’êtes-vous dans ce trône, où tant de
monde
aspire, Que pour assujettir l’empereur à l’empire
ableau de la littérature au dix-huitième siècle, et la Revue des deux
Mondes
, 15 janvier 1838, 1er février 1839, 1er juin 1844
nt, à l’âge suivant. I. École de Marot Rien ne s’improvise ou ce
monde
. La Renaissance française dont l’essor fut déterm
s pour des étoiles dans le ciel ni leur maître pour un astre. Mais le
monde
est aux sobres et aux obstinés ; le têtu Malherbe
nné, Dieu tout puissant te doint pour t’estrener Les quatre coings du
monde
à gouverner, Tant pour le bien de la ronde machin
pouvez subvenir Facilement à mon cas et affaire, Et des heureux de ce
monde
me faire, Sans qu’aucun mal vous en puisse adveni
ien comme on s’entretenoit81 ? Vingt ans, trente ans : cela duroit un
monde
Au bon vieulx temps. Or’ s’est perdu ce qu’amour
’aage pleine93. Pleine de biens et vertu honorable : Puis a laissé ce
monde
misérable, Sans le regret qui souvent l’homme mor
, je m’en vais en une nuict profonde ; Adieu vous dy, la clarté de ce
monde
, Mais je suis seur que de Dieu la promesse Me don
t ciel guider. Tu y pourras recognoistre l’idee De la beauté qu’en ce
monde
j’adore134. (L’Olive, sonnet 113. D’un va
blé aux vents A vous, troppe legere, Qui d’aele passagere Par le
monde
volez, Et d’un sifflant murmure L’ombrageuse verd
ainsy leurs peres nourriciers. Que l’homme est malheureux qui au
monde
se fie ! O Dieux, que veritable est la philosophi
ui n’est aprés la mort qu’une ombre de fumee. Mais qui veut en ce
monde
un bon bruit aquerir Qui soit loüé de tous et ne
ar, qui d’un grand cœur S’acquit avecque nous l’entierc jouissance Du
monde
; maintenant a perdu sa puissance Et gist mort es
sa rage est redoutable, Moy qui suis le plus miserable Qui soit en ce
monde
vivant. Je suis ébranlé comme au vent, Je suis es
tes Comme soudains éclairs brillent étincelantes. Tous les peuples du
monde
ou sont de moy sujetz Ou Nature les a delà les me
empire est à moy, sa vie est en mes mains ; Je commande, monarque, au
monde
et aux Romains ; Je fay tout, je peux tout, je la
y : Le chemin que je cherche est de sortir d’ennuy. M’arrachant de ce
monde
, et delivrant la terre Et le ciel de mon corps, d
C’est un siècle maudit. BEATRIX. Mais c’est un siecle d’or, comme le
monde
vit ; On a tout, on fait tout pour ce metal estra
, poème en six chants. En 1579 il donne la Sepmaine ou la Création au
Monde
, en sept chants ou « jours ». Dans l’intervalle i
oy359 que d’une vois faconde Je chante à nos neveus la nessance360 du
monde
: O grand Dieu, donne moy que j’étale en mes vers
sens des humains369, Se rend come visible ès œuvres de ses mains… Le
monde
est un grand livre, où du souverain Mètre L’admir
ng qui veut joindre son onde Au demeurant des eaus qui sont dessus le
monde
… Tandis la sainte Nef sur l’échine azurée375
laisser en cette terre ronde Regner ton ennemy ? N’es-tu seigneur du
monde
, Toy, Seigneur, qui abbas, qui blesses, qui gueri
uveront en la fosse profonde Vray ce qu’ils ont pensé une fable en ce
monde
. Ils languiront en vain de regret sans mercy. Vos
ien on ne peut où choisir avantage. Nous vivons à tastons, et dans ce
monde
icy Souvent avecq’ travail on poursuit du soucy :
re la race humaine Ont mis avecq’ les biens la fureur et la peine. Le
monde
est un berlan551 où tout est confondu. Tel pense
end du destin, qui, sans avoir esgard, Les faveurs et les biens en ce
monde
depart. Mais puisqu’il est ainsi que le sort
. La liberté par songe en la terre est cherie. Rien n’est libre en ce
monde
, et chaque homme depend, Comtes, Princes, Sultans
on que changer de devoir. C’est l’arrest de nature, et personne en ce
monde
Ne sçauroit contrôler sa sagesse profonde. Pu
? C’est s’affiner le goustde connoistre et de voir, Apprendre dans le
monde
, et lire dans la vie, D’autres secrets plus fins
ertus, leurs degrez de chaleur ; Voyez germer à l’œil les semences du
monde
, Allez mettre couver les poissons dedans l’onde,
ait ! ô la fausse practique ! Ce dit670 le loup fin et malicieux ; Au
monde
n’est rien plus pernicieux, Que le brigand ou lar
lieux va renaistre La bonne opinion des courages françois739 : Et le
monde
croira, s’il doit avoir un maistre, Qu’il faut qu
guerriers la flotte vagabonde Alloit courre756 fortune aux orages du
monde
, Et desjà pour voguer abandonnoit le bord, Quand
i disposez de la terre et de l’onde, Arbitres absolus des fortunes du
monde
, Vous dont les affligez implorent le secours, Fin
te une paix si profonde, Que j’ay pitié, ma sœur, de ceux qui sont au
monde
, Et qui sur cette arene esmeuë à tous propos Fond
re : Dans un desert austere il faut mourir et vivre, Prendre congé du
monde
et de tous ses plaisirs, N’avoir plus rien à soy,
nt, Sans cognoistre Paris que de nom seulement770, Et qui, bornant le
monde
aux bords de son domaine, Ne croit point d’autre
erre à son pouvoir rend un muet hommage, Les rois sont ses sujets, le
monde
est son partage ; Si l’onde est agitée, il la peu
a comblé mes souhaits, Et de l’eau du baptême effacé mes forfaits. Ce
monde
périssable et sa gloire frivole Est une comédie o
il songe à son malheur839. Quel plaisir a-t-il eu depuis qu’il est au
monde
? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ?
pays, abandonne son trou. Sitôt qu’il fut hors de sa case : « Que le
monde
, dit-il, est grand et spacieux ! Voilà les Apenni
d’un enseignement : Nous y voyons premièrement Que ceux qui n’ont du
monde
aucune expérience Sont, aux moindres objets, frap
eur secrète, Lieux que j’aimai toujours, ne pourrai-je jamais Loin du
monde
et du bruit, goûter l’ombre et le frais852 ! Oh !
temps Fort propres à former l’esprit des jeunes gens ; Et l’école du
monde
en l’air dont il faut vivre Instruit mieux à mon
mis952. Il ne pardonne pas aux vers de la Pucelle, Et croit régler le
monde
au gré de sa cervelle. Jamais dans le barreau tro
t le monde ; Mais un roi l’attendoit au bout de l’univers, Par qui le
monde
entier a vu briser ses fers. ÉPHESTION. Votre pro
courage : Mais, seigneur, c’est bien tard s’opposer à l’orage. Si le
monde
penchant n’a plus que cet appui975, Je le plains,
la terre et l’onde ; Mon empire s’en est troublé, Jusqu’au centre du
monde
Mon trône en a tremblé. L’affreux Typhon, avec sa
ue ses fiers ennemis Se relèvent jamais de leur chute mortelle, Et du
monde
ébranlé par leur fureur rebelle Les fondemens son
venger se reposent sur moi : Si je perds la douceur d’être l’amour du
monde
, J’ai le plaisir nouveau d’en devenir l’effroi.
ce qu’il en pense quand il dit : « premier livre de la Pluralité des
Mondes
est la meilleure églogue qu’on nous ait donnée de
ce fut à regret que je luy dis adieu. Mais les ans m’ont changé, le
monde
m’importune, Et j’aurois de la peine à vivre dans
spère tout et n’appréhende rien. Mon âme, repens-toy d’avoir aimé le
monde
; Et de mes yeux fais la source d’une onde Qui to
rs de la cour ; Moi je veux, sans quitter mon aimable séjour, Loin du
monde
et du bruit rechercher la sagesse. Là, sans crai
l’univers n’habite plus de foi. Daphnis trompeur ! Homme qui vive au
monde
Ne m’éprendra d’une flamme féconde1020. (Hardy,
elé le vers « solitaire » : Le strident de Neptune est le sceptre du
monde
auquel on peut ajouter celui-ci qu’on a souvent
s liens de son iniquité ! Que deviendront alors, répondez, grands du
monde
, Que deviendront ces biens où votre espoir se fon
es ; Mais on ne peut souffrir ces bruyans téméraires, Sur la scène du
monde
ardens à s’étaler. Veux-tu te faire acteur ? on v
prit piquant les « tracasseries de couvent » et les « tracasseries du
monde
». Il avait vu et saisi finement les unes et les
souffrir cette humeur vagabonde, Et vous ferez tout seul le voyage du
monde
. (Le Méchant, II, 1.) II Cléon, Flori
; Et je ne vous fais pas un fort grand sacrifice En m’éloignant d’un
monde
à qui je rends justice. Tout ce qu’on est forcé d
. L’agrément couvre tout, il rend tout légitime : Aujourd’hui dans le
monde
on ne connoît qu’un crime, C’est l’ennui ; pour l
e, de race savoisienne. Il a une physionomie très personnelle dans le
monde
des lettres au xviiie siècle. Mélange de force e
ert ! dans une paix profonde, Je n’entends plus mugir les tempêtes du
monde
. Le monde a disparu, le temps s’est arrêté. Comme
une paix profonde, Je n’entends plus mugir les tempêtes du monde. Le
monde
a disparu, le temps s’est arrêté. Commences-tu po
imaux… Voyez, messieurs, comme ils sont beaux ! Voyez la naissance du
monde
; Voyez1154… » Les spectateurs, dans une nuit pro
onnerre inutile ; Et d’ailes et de faulx dépouillé désormais, Sur les
mondes
détruits le Temps dort immobile. Ses Adieux à la
ids le balance sur l’onde ; Son vaste sein reçoit tous les trésors du
monde
; La foudre arme ses flancs : géant audacieux, Sa
lle nuit. Accours, grande nature, ô mère du génie ; Accours, reine du
monde
, éternelle Uranie, Soit que tes pas divins sur l’
ortelles1226 ; D’abord le roi divin, et l’Olympe, et les cieux, Et le
monde
, ébranlés d’un signe de ses yeux1227 ; Et les die
de sur la mort de J.-B. Rousseau1252 Quand le premier chantre du
monde
Expira sur les bords glacés Où l’Hèbre effrayé da
lante course, De ses feux, par degrés, verra tarir la source ; Et des
mondes
vieillis les ressorts s’useront. Ainsi que les ro
n âme immortelle, aux siècles échappée, Ne sera point frappée, Et des
mondes
brisés foulera le tombeau… Si je devois, un jour
mplit l’air de sa voix : « Dispensateur du jour, brillant flambeau du
monde
, etc.1271 » (Roucher, Les Mois, Mars.) XI
tes d’un recueil annuel, la Muse française. Rien ne s’improvise en ce
monde
. La révolution poétique qui allait se faire, et d
nt des néo-grecs, dont la muse parcourt et peint tous les paysages du
monde
. Le public français demande à un Français de parl
s peuples entraînés, tels que les flots qui roulent, Disparaissent du
monde
, et les peuples nouveaux Iront presser les rangs
t souriant, le début des Enfants de la France est vibrant : Reine du
monde
, ô France ! ô ma patrie ! Soulève enfin ton front
rois : leur haine, en maux féconde, Enfante la discorde et divise le
monde
. J’ai tout dit. C’est à vous, ma sœur, de nou
Roule à peine à la plage une lame plaintive. On dirait, en voyant ce
monde
sans échos, Où l’oreille jouit d’un magnifique re
nce, Que l’on contemple en songe, à travers le passé, Le fantôme d’un
monde
où la vie a cessé ! Seulement, dans les troncs de
harmonieuses voix, Comme pour attester, dans leur cime sonore, Que le
monde
assoupi palpite et vit encore. (Ibid., II. — 4
x.) Le cri de l’âme Quand le souffle divin qui flotte sur le
monde
S’arrête sur mon âme ouverte au moindre vent, Et
ouvrir le sillon le guide au bout du champ. Ô travail, sainte loi du
monde
, Ton mystère va s’accomplir ; Pour rendre la glèb
ue éclatante et profonde S’entr’ouvrit, et l’on vit se dresser sur le
monde
L’homme prédestiné, Et les peuples béants ne pure
qui savait comme on fonde, Eut, à coups de cognée, à peu près fait le
monde
Selon le songe qu’il rêvait ; Quand tout fut pré
nt dans sa cage inféconde1353, Le portrait d’un enfant et la carte du
monde
, Tout son génie et tout son cœur ! Le soir, quan
urd’hui glacée, Seul être qui pouvais distraire sa pensée Du trône du
monde
perdu ! V Tous deux sont morts. — Seigneu
scur. Tout dérive et s’en va sous l’onde, Rois au berceau, maîtres du
monde
, Le front chauve et la tête blonde, Grand et peti
rrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr. Restons-y. Nous avons du
monde
atteint les bornes. » Et, comme il s’asseyait, il
atal1372, Sans enfreindre jamais la céleste défense ; Et la beauté du
monde
attestait son enfance : Tout suivait sa loi douce
ire à mêler, à briser sur son onde Les membres arrachés au cadavre du
monde
. (Ibid., II.) Le Highlander1374 Quelq
rendre, en des vers brillants et purs, la fraîcheur et le parfum à ce
monde
de divinités et d’allégories dont la poésie antiq
ces étrangères, Cet or, ces voluptés, ces belles passagères, Tout ce
monde
enchanté de la saison des bains1404, Qui s’en va
rs perdus, dans tes peines passées ; Partons, dans un baiser, pour un
monde
inconnu. Éveillons au hasard les échos de ta vie,
souffert. C’est une dure loi, mais une loi suprême, Vieille comme le
monde
et la fatalité, Qu’il nous faut du malheur recevo
mme si fier en sa naïveté, Quel grand et vrai savoir des choses de ce
monde
, Quelle mâle gaîté, si triste et si profonde, Que
t s’étend alentour. Alors les vibrations de la cloche qui tinte D’un
monde
aérien semblent la voix éteinte Qui par le vent p
un monde aérien semblent la voix éteinte Qui par le vent portée en ce
monde
parvient ; Et le poète, assis près des fleurs su
t, la croupe en mouvement, Sur ses jarrets dressée, elle effrayait le
monde
Du bruit de son hennissement. Tu parus ; et, sitô
leil j’ai marché ; Dans l’éther créateur je me baigne à mon aise ; Le
monde
où j’aspirais, mes deux pieds l’ont touché. J’ai
le contact de leur grandeur paisible, J’ai mieux senti mon âme et le
monde
invisible ; J’ai plus adoré Dieu, plus exécré le
de son œuvre, œuvre d’inspiration sincère, œuvre de bonne foi. Le
monde
sous-marin Qui de vous n’a perdu souvent de l
s doux que ce recueillement ? Au cœur le plus troublé des tumultes du
monde
Rien vaut-il cette paix solennelle et profonde ?
oir sur qui l’homme se fonde, Et n’épargne pas ceux qui gouvernent le
monde
; Il les trompe, et les perd dans de mauvais chem
llions marche vers l’unité. Il sait que de lui seul dépend le sort du
monde
Et que l’œuvre des rois sans lui n’est pas fécond
… La République est un robuste enfant, Messieurs ; elle est venue au
monde
en triomphant. Sous le feu des canons nos jeunes
on pour appui ; la France pour levier, Nous ne soulevons pas encor le
monde
entier ! Messieurs, si ma parole a votre conf
besoin d’admirer. Parlez-moi, Barbaroux, de cette lutte immense D’un
monde
qui finit, d’un monde qui commence1514 ; De ces é
lez-moi, Barbaroux, de cette lutte immense D’un monde qui finit, d’un
monde
qui commence1514 ; De ces événements en trois ans
és ne se sont pas ouverts ; Eux punis, nous pourrons faire admirer au
monde
La mère des vertus, la liberté féconde. (Ibid.,
de. (Ibid., III, 1. — Calmann Lévy, éditeur.) La pluralité des
mondes
GALILÉE, seul dans son cabinet, à Florence. N
deau de lunes, Jupiter1526. Mais, astre souverain, centre de tous ces
mondes
, Par-delà ton empire aux limites profondes, Des m
comme toi, leurs immenses cratères1527, Font mouvoir, comme toi, des
mondes
planétaires, Qui tournent autour d’eux, qui compo
34 ; Et, comme un marbre noir sur la tombe jeté, La nuit enveloppa le
monde
épouvanté ! Le peuple, amoncelé sur les pentes fa
r le courant de l’onde. Ils passent en chantant loin des bords, et le
monde
Ne connaît, rien d’eux que leur voix. 124. Riv
comme Ronsard, aboutit à s’écrier : Qu’heureux est le mortel qui, du
monde
ignoré, Vit content de lui-même en un coin retiré
l’onde, Et me semble que le Jour Et l’Amour Comme enfans naissent, au
monde
. (Amours, livre II, chanson.) 248. Bigarrer
Si Bacchus retournoit au manoir Plutonique, Il ne voudroit Eschyle au
monde
redonner, Il te choisiroit seul, qui peux estonne
t un bonheur dont la juste raison Promet à votre front la couronne du
monde
. Mais qu’en de si beaux faicts vous m’ayez pour t
enoit au plus grand appareil Qu’il soit jamais venu pour esclairer le
monde
; Quand la jeune Phylis au visage riant Sortant
gage tragique de Corneille ! Par exemple : Pourra prêter l’épaule au
monde
chancelant. (Pompée, I, 1.) Et que de sa vict
du xve siècle). 844. Quel émerveillement du rat, quelle largeur du
monde
dans ces deux vers ! Même solennité dans le langa
e. Le 4e est le « sieur Pierre Corneille, premier poète dramatique du
monde
; deux mille livres ». Le 10e est Molière « excel
e à son ambition… 975. Pompée, I, 1 : Pourra prêter l’épaule au
monde
chancelant. 976. Pompée, III, 2 : Elle (Rom
les savants : Mais s’il demande à quel employ Tu m’as occupé dans le
monde
, Et quels biens j’ai reçus de toy, Que veux-tu qu
morimur, finisquo ab origine pendet. Cf. Mairet : Il faut sortir du
monde
où nous naissons pour vivre Et vivons pour mourir
le retour. Tant que sa faveur vous seconde, Vous êtes les maîtres du
monde
, Votre gloire nous éblouit ; Mais, au moindre rev
ie à la matière, Et dispense les jours, les saisons et les ans, À des
mondes
divers autour de lui flottans. Ces astres, asserv
nage, et que Dieu seul embrasse, Sont des soleils sans nombre, et des
mondes
sans fin Dans cet abîme immense il leur ouvre un
double privilège D’être au collège un bel esprit mondain, Et dans le
monde
un homme de collège. Il demande au ciel de lui p
l a la vie de campagne qui plaît à sa vieillesse, et il ira plus « le
monde
où l’on s’ennuie » (il y revient sans cesse), le
ira plus « le monde où l’on s’ennuie » (il y revient sans cesse), le
monde
où, a la ville, on s’agite dans le vide. Ce monde
ent sans cesse), le monde où, a la ville, on s’agite dans le vide. Ce
monde
il l’avait pratiqué, animé, amusé. Mais tous ces
La vie de Paris et de Versailles) de Ce tourbillon qu’on appelle le
Monde
… : Après dîné l’indolente Glycère Sort pour sorti
si courts ? Mais que ferai-je ? où fuir loin de moi-même ? Il faut du
monde
, on le condamne, on l’aime, On ne peut vivre avec
ux, de ce talent facile et riant, que tout favorisa à souhait dans le
monde
et dans ta vie, mais qui ne put empêcher un jour
aubriand (Odes, IV, 6) : Malheur à l’enfant de la terre Qui, dans ce
monde
injuste et vain, Porte en son âme solitaire Un ra
es « ailes de flamme », à travers Tous les champs du possible et les
mondes
de l’âme. (Orientales, XXXIV.) soit un chêne q
s les temps qu’il n’étoit pas en public. Jamais depuis qu’il étoit au
monde
il ne s’étoit familiarisé qu’avec elle. » (Saint-
uvre et grandit sans fin l’espace illimité ; Là l’infini. Le bruit du
monde
s’y vient taire : Nous n’y retrouvons plus nul éc
ns ses îles, il barrait le fleuve d’où son commerce se répand dans le
monde
. 1349. Ainsi le veut la rime, mais non l’histoir
ues, mais d’où son âme s’élève très haut « ad excelsa », l’œil sur le
monde
et sur l’homme, le cœur vibrant. Lamartine monte
contemple, ému, cette fête éternelle. Que le ciel rayonnant donne au
monde
la nuit ! (Les Feuilles d’automne, XXI.) Au se
ie II), l’épopée du ver, du ver qui répond aux « sept merveilles » du
monde
: je vous tue, et qui se tait devant l’âme qui lu
uma la flamme des soleils et d’un coup de sa main fit rouler tous les
mondes
. » (Voyage en Amérique.) On remarquera un vers, e
ivé à la montagne, dans le calme des hautes solitudes, planant sur le
monde
enfiévré de mouvement et de bruit, le poète est à
us la rêverie errante, vagabonde, Livre a vos favoris la nature et le
monde
; Par vous mon âme, au gré de ses illusions, Vole
énie heureux, qui fut jadis le notre, Rire dont on riait d’un bout du
monde
à l’autre. Esprit de nos aïeux, qui te réjouissai
r de Rome en 1633 est intitulé : Quatre dialogues sur les systèmes du
monde
de Ptolémée et de Copernic, in-4°, Florence, 1632
l sont nées : Leur rayon vient à nous sur des millions d’années : Des
mondes
que peut seul peser l’esprit de Dieu Elles sont l
les absorbe en ses ondes Comme des grains de sable ; et chacun de ces
mondes
Est lui-même un milieu pour des mondes pareils, A
ns de sable ; et chacun de ces mondes Est lui-même un milieu pour des
mondes
pareils, Ayant ainsi que nous leur lune et leurs
nature septentrionale à la suite des tableaux frais ou éclatante des
mondes
asiatique et africain, pour faire apprécier la ri
aphrase d’un psaume 2 N’espérons plus, mon âme, aux promesses du
monde
; Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde3
l ne connaît point de lois. Allez, fléaux de France, et les pestes du
monde
; Jamais un seul de vous ne reverra mon onde :
ti lui disait un jour : « Je veux vous montrer les plus beaux vers du
monde
, que vous n’avez point vus. — Pardonnez-moi, mada
madame, répondit-il, je les ai vus ; car s’ils sont les plus beaux du
monde
, il faut nécessairement que ce soit moi qui les a
e sacrée est en général l’histoire de la religion depuis l’origine du
monde
jusqu’à nos jours. Nous y voyons dans une suite d
e comprend tous les siècles qui se sont écoulés depuis la création du
monde
, jusqu’à la publication de l’Évangile, Les livres
nations ; une suite de prophéties qui se sont vérifiées à la face du
monde
entier ; tout annonce dans les saintes Écritures
e maintenir. Ces hommes de la lie du peuple se partagent néanmoins le
monde
entier, et vont prêcher une religion, à laquelle
bornes de sa juridiction, son autorité à laquelle tous les fidèles du
monde
doivent être soumis en ce qui concerne purement l
e la terre, sont la matière de l’histoire civile. Si elle embrasse le
monde
entier et tous les siècles qui se sont écoulés ju
elle est universelle. Si elle n’embrasse qu’une des quatre parties du
monde
, un royaume, une province, une ville, un événemen
et en histoire moderne. L’histoire ancienne commence à la création du
monde
, et finit, suivant quelques-uns, à la naissance d
ux dessiné, le plus énergique, le plus vrai de tous les événements du
monde
, et du caractère des divers peuples. Il expose da
e, l’homme d’affaires et l’homme d’État dans les conseils, l’homme du
monde
dans un cercle ou dans un salon, tous ont besoin
r la liberté ; Malheureux, il aspire à la félicité. Il veut sonder le
monde
, et son œil est débile ; Il veut aimer toujours :
age. Aristote prouve ainsi que le centre de la terre est le centre du
monde
: La nature des choses pesantes est de tendre au
du monde : La nature des choses pesantes est de tendre au centre du
monde
; or l’expérience nous fait voir que les choses p
t au centre de la terre ; donc le centre de la terre est le centre du
monde
. Comment Aristote sait-il que les choses pesante
Comment Aristote sait-il que les choses pesantes tendent au centre du
monde
? En supposant que le centre de la terre est le c
re du monde ? En supposant que le centre de la terre est le centre du
monde
, c’est-à-dire en supposant pour vrai ce qui est e
, par-dessus tout, le nom que je porte, ce nom qui est grand comme le
monde
, le nom de catholique. 109. Relativement aux aud
euil, étaler à vos yeux l’image flatteuse des faveurs et des joies du
monde
! § II. Des précautions oratoires11. 112.
l leur commande d’en user, comme il le fait lui-même, pour le bien du
monde
; et il leur fait voir, en la retirant, que toute
ours pour la profession religieuse de la comtesse d’Egmont : Dans le
monde
distingué qui m’écoute, il est un monde qui vous
comtesse d’Egmont : Dans le monde distingué qui m’écoute, il est un
monde
qui vous condamne ; il est un monde qui vous plai
distingué qui m’écoute, il est un monde qui vous condamne ; il est un
monde
qui vous plaint ; il est un monde qui vous regret
monde qui vous condamne ; il est un monde qui vous plaint ; il est un
monde
qui vous regrette. — Il est un monde qui vous con
onde qui vous plaint ; il est un monde qui vous regrette. — Il est un
monde
qui vous condamne, et c’est un monde injuste que
e qui vous regrette. — Il est un monde qui vous condamne, et c’est un
monde
injuste que je dois confondre ; il est un monde q
condamne, et c’est un monde injuste que je dois confondre ; il est un
monde
qui vous plaint, et c’est un monde aveugle que je
que je dois confondre ; il est un monde qui vous plaint, et c’est un
monde
aveugle que je dois éclairer ; il est un monde qu
us plaint, et c’est un monde aveugle que je dois éclairer ; il est un
monde
qui vous regrette, et c’est un monde, ami de la v
que je dois éclairer ; il est un monde qui vous regrette, et c’est un
monde
, ami de la vertu, que je dois consoler. Voilà ce
de Sales, de faire ce que Jésus-Christ lui-même est venu faire en ce
monde
. Or il est venu pour que les pécheurs morts à l’i
lir son sujet, il exalte magnifiquement ce que fut son héros selon le
monde
, et que, pour remplir son ministère, il termine t
on talent aux causes justes et aux intérêts légitimes, exerce dans le
monde
une espèce de sacerdoce ; sa voix est considérée
. Le soldat s’excusa ; il avait eu trop à faire depuis qu’il était au
monde
pour s’occuper de cette question. « Quoi ! reprit
! un million de péchés cesseraient aujourd’hui d’être péchés ; et le
monde
, sans grâce et sans pénitence, se trouverait déch
comme on dit, une proie mysienne, tandis qu’il y avait encore dans le
monde
des Athéniens dignes de ce nom, je l’accorde, nou
aut de la céleste gloire un œil de mépris sur toutes les choses de ce
monde
, sur ce qu’on appelle ses richesses, sur ses dign
ondamnés à des jours incertains et périssables. Telle est la scène du
monde
: nous sortons du néant pour vivre ; à peine entr
s le connaître, est celui que je vous annonce : Le Dieu qui a fait le
monde
et tout ce qui est dans le monde, le Seigneur du
vous annonce : Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui est dans le
monde
, le Seigneur du ciel et de la terre, qui n’habite
t en tous lieux pénitence, Parce qu’il a établi un juge pour juger le
monde
selon la justice par celui qu’il a destiné à en ê
nes révérait le plus parmi les grands hommes. Platon avait dit que le
monde
était l’ouvrage des dieux ; Euripide, que Dieu ét
ous assistons à un spectacle nouveau dans l’histoire, nouveau dans le
monde
. Le monde a-t-il jamais vu, si ce n’est aujourd’h
ons à un spectacle nouveau dans l’histoire, nouveau dans le monde. Le
monde
a-t-il jamais vu, si ce n’est aujourd’hui, qu’on
avant le christianisme, il n’y a pas eu de peuples civilisés dans le
monde
, pas même un seul. Pas un seul, Messieurs ; je di
e plus que le vernis de la civilisation. Le christianisme civilise le
monde
; il l’a civilisé par trois moyens : en faisant d
lice vous paraîtra comme un véritable sacerdoce. Que deviendraient le
monde
, la civilisation, l’Europe, s’il n’y avait ni prê
nostra. » — « La véritable victoire, celle qui met sous nos pieds le
monde
entier, c’est notre foi. » Jouissez, prince, de c
hins harmonieux. Il foule à ses pieds la poussière des siècles et des
mondes
, et de sa verge prophétique, il chasse devant lui
n. Avant tout, il faut intéresser, c’est la condition du bien. Le
monde
veut qu’on l’intéresse : il est peut-être exigean
iques sermons, je voudrais bien qu’on m’apprît aussi à faire venir le
monde
les écouter… » Voilà le but : se faire écouter. P
Tout le monde ne comprend pas une belle démonstration, mais tout le :
monde
comprend un beau sentiment. En résumé, le discour
la perpétuité et l’uniformité, c’est-à-dire qu’aussi ancienne que le
monde
, elle s’est conservée jusqu’à nos jours sans alté
fond d’un impénétrable tombeau par le seul être qui nous connaisse au
monde
, le seul qui puisse nous faire entendre la parole
tution catholique, garanties par la mission du prêtre, ont apporté au
monde
plus de paix, plus de joies, plus de changements
d’interdire à l’orateur l’amour de la gloire, surtout aux orateurs du
monde
! L’homme encore jeune a besoin de cet aiguillon,
x lieux qu’il traverse en courant. Il fait la revue de l’Europe et du
monde
. Son armée n’est point une simple armée. C’est la
victime ?… Pour moi, j’avoue que dans les annales de la France et du
monde
, je ne sais rien, je n’imagine rien de plus saisi
rez trouvé la main du Tout-Puissant qui soutient, depuis l’origine du
monde
, ce grand. et majestueux édifice toujours affermi
’être de la perte du plus grand capitaine et du plus honnête homme du
monde
; toute la cour en fut en larmes ; on était près
je ne veux point du tout être tué aujourd’hui, cela sera le mieux du
monde
.” Il eut à peine tourné son cheval, qu’il aperçut
oi qui fait fi de la rhétorique, porte l’épée au côté, sait mener son
monde
et le ranger à l’obéissance, est passé maître dan
sion et promptitude merveilleuse du prince « le plus madré qui fût au
monde
. » On ne saurait contester les services qu’il ren
quelque chose de mal, saichant bien par moy-mesme qu’il n’y a rien au
monde
qui lui face plus de profict que cela ; ce que je
e, aussi litigieuse qu’impérissable, a dominé son siècle et rempli le
monde
, il faut tenir un milieu entre ceux qui l’exalten
umées à être le premier mobile des tragédies, comme vous l’êtes de ce
monde
. Il faut que vous soyez amoureuses comme des foll
ettres font grand bruit de toutes ces petites querelles ; le reste du
monde
ou les ignore ou en rit. De toutes les amertumes
mis que par de célèbres ignorants. Ce qui fait et fera toujours de ce
monde
une vallée de larmes, c’est l’insatiable cupidité
ue les travaux de l’Académie française sont exposés aux yeux du grand
monde
, et que les autres sont voilés. Chaque Français c
sse propre. Il est plus difficile de se détromper des illusions de ce
monde
, et des sentiments qui nous y attachent jusqu’au
pprenaient à se défendre au dedans. « Charles se croyait le maître du
monde
dans les déserts de la Pologne, où il errait, et
1. Kœnig eut avec Maupertuis une querelle qui fit sensation dans le
monde
savant : il s’agissait du Principium minimæ quant
menton. Vous écrivez de votre main et avec la plus jolie écriture du
monde
, et moi je puis dicter à peine. » Ce mourant, qu
t l’individu le plus ratatiné et le plus souffrant de ce meilleur des
mondes
. Je ferais vraiment une belle figure au milieu de
est chose de convention et de mince valeur. Si nous étions autres, le
monde
extérieur nous affecterait autrement, et les règl
Selon lui, le beau n’a qu’un type, le laid en a mille ; selon lui, le
monde
réel comme le monde idéal, le christianisme comme
’a qu’un type, le laid en a mille ; selon lui, le monde réel comme le
monde
idéal, le christianisme comme la création, allien
uez en effet. L’orateur commence par isoler ses auditeurs du reste du
monde
, et quand, debout au milieu d’eux, il a ainsi con
es. Ce sont elles qui vont nous occuper. 36. J’ai vu les annales du
monde
et l’encyclopédie de toutes les sciences renfermé
timent qu’on éprouve en entrant dans ces forêts aussi vieilles que le
monde
, et qui seules donnent une idée de la création te
aumières : on dirait qu’aucune nation n’a osé succéder aux maîtres du
monde
dans leur terre natale, et que les champs sont te
a solitude, le beau spectacle d’une nuit parmi les déserts du nouveau
monde
. Une heure après le coucher du soleil, la lune se
le courant de l’onde, ils passent en chantant loin des bords ; et le
monde
ne connaît rien d’eux que leurs voix. » 2. Écri
issions posséder les choses que nous souhaitons. Partant, dans ce bas
monde
, où personne ne jouit de rien, où on ne vit que d
affectées de même à l’égard de l’événement qui rassemblait là tant de
monde
, elles se mirent à en deviser tout bas ensemble d
e deux draps, demi-éveillé et tout ébahi, très-long à reconnaître son
monde
qu’il regardait fixement l’un après l’autre, et q
dame la duchesse de Berry se retirassent dans leur appartement, et le
monde
, de celui de madame la duchesse de Bourgogne. Cet
t qu’on ne tient que de l’usage de la meilleure compagnie et du grand
monde
, qui se trouvait répandu de soi-même dans toutes
moi, la simplicité du serpent, tel qu’il était dans le premier âge du
monde
, lorsqu’il avait de la candeur, du bonheur et de
sûr, un livre amusant, ennuyeux, etc., un sillon de feu, l’enfance du
monde
, le poids des années, la faux du Temps. Les exemp
neur, de piété profonde, Et qui veut rendre à Dieu ce qu’il a pris au
monde
. Et plus loin : Je le déclare donc : Quinault e
ouraient ensemble. Voltaire, La Henriade. S’il y a une occasion au
monde
où l’Âme pleine d’elle-même soit en danger d’oubl
es hommes, et, rempli de gloire en lui-même, remplit tout le reste du
monde
d’amour, d’admiration ou de frayeur. Les dehors m
qui sont autant de soleils immenses, attachés chacun à une espèce de
monde
nouveau qu’ils éclairent ? Quel est l’ouvrier don
’avoir remporté deux victoires ? Mais j’ai, dit-on, perdu beaucoup de
monde
dans le dernier combat. Peut-on donc livrer des b
hassé les ennemis de votre territoire, que je leur ai tué beaucoup de
monde
dans deux combats, que j’ai forcé les débris de l
nt est tiré des exhortations de l’abbé Poulle sur l’aumône : Dans le
monde
, dans ce séjour où l’intérêt est si vif, l’ambiti
int les peuples. La justice outragée veille dans les cours. Maître du
monde
, tu peux ni ordonner de mourir, mais non de t’est
s l’Essai sur l’astronomie, de M. de Fontanes : il est intitulé : les
Mondes
. Un des bons exemples de cette figure, est le Mon
us à qui il doit désormais accorder sa confiance. Lectures. — 1° Les
Mondes
. Vol. II, nº 60. — 2° Incertitude d’Auguste. Vol.
irai-je au nom si un fils qui frémit et qui t’aime Qui te préfère au
monde
et Rome seule à toi, Ne me rebute pas. Voltaire,
s qu’on passe en tête-à-tête avec cet athlète, ce héros, ce martyr du
monde
moral et invisible1. L’imagination Ne dir
la perte de la gravité de notre sénateur. Le plus grand philosophe du
monde
, sur une planche plus large qu’il ne faut, s’il y
s robes trop amples de quatre parties3, jamais ils n’auraient dupé le
monde
, qui ne peut résister à cette montre4 si authenti
r. » 3. Pascal dit ailleurs : « L’esprit de ce souverain juge du
monde
n’est pas si indépendant, qu’il ne soit sujet à ê
chose et à chacun comme la raison et la vérité le demandent. Dans le
monde
grec et romain, le discours était le plus puissan
on maître des langues comme la meilleure et la pire chose qui soit au
monde
: l’art qui forme l’orateur et l’écrivain porte a
et dans les règles de la rhétorique, le savant, le poëte ; l’homme du
monde
peuvent et doivent venir puiser les prescriptions
ine d’Angleterre, les paroles de David : Instruisez-vous, arbitres du
monde
. Il traite à la fois du beau et de l’utile ; il v
ncère ont un parfum et un charme indéfinissables que tout l’esprit du
monde
ne saurait donner. Elle se range à l’avis de Socr
en fut jamais et qui fait honte aux Chrétiens, à qui un Dieu venu au
monde
pour pacifier toutes choses, n’a pu inspirer la c
ion générale : N’en déplaise à ces fous nommés sages de Grèce, En ce
monde
il n’est point de parfaite sagesse : Tous les hom
tres liaisons de charité et de justice qui Font, même selon l’idée du
monde
, ce qui s’appelle l’homme d’honneur. Enfin toute
fera paraître un de ces exemples redoutables qui étalent aux yeux du
monde
sa vanité tout entière. Vous verrez dans une seul
ilà les enseignements que Dieu donne aux rois : ainsi fait-il voir au
monde
le néant de ses pompes et de ses grandeurs. Enfi
qui y préside. Mais il prétend raisonner tout autrement à l’égard du
monde
entier, et il veut que, sans Providence, sans pru
ur secrète, Lieux que j’aimai toujours, ne pourrai-je jamais, Loin du
monde
et du bruit, goûter l’ombre et le frais ? Oh ! qu
t surtout aux rapports avec une certaine classe de lecteurs ; dans le
monde
, avant tout, il faut plaire, et les conseils les
apostrophe des Juifs à Jésus-Christ est le cri constant des hommes du
monde
. Il faut donc en tenir compte pour réussir ; car
res passionnés et les êtres raisonnables, ne se reproduit pas dans le
monde
réel avec une parfaite exactitude ; tous les homm
ides : Messieurs, quand je regarde avec exactitude, L’inconstance du
monde
et sa vicissitude, Lorsque je vois parmi tant d’h
fixe et tant d’astres errants. ou bien : Avant donc La naissance du
monde
et sa création, Le monde, l’univers, tout, la nat
ants. ou bien : Avant donc La naissance du monde et sa création, Le
monde
, l’univers, tout, la nature entière Etait ensevel
z sans le connaître, c’est lui que je vous annonce. Dieu, créateur du
monde
et de tout ce qui est dans le monde, Dieu, maît
e vous annonce. Dieu, créateur du monde et de tout ce qui est dans le
monde
, Dieu, maître du ciel et de la terre, n’habite
ître toute l’étendue de sa puissance : ce sera la première partie. Le
monde
jusqu’à présent n’a regardé ce mystère que comme
fera, paraître un de ces exemples redoutables qui étalent aux yeux du
monde
sa vanité tout entière » présente de la reine d’A
nsée Que ce soit un effet d’une âme intéressée ; Tous les biens de ce
monde
ont pour moi peu d’appas. Le moyen de combattre
ieux les plaisirs des sens et les biens qui viennent des hommes et du
monde
. Il fait un dénombrement imparfait, car il, oubli
e culte et de dévouement. Pourquoi se dire avec amertume que, dans le
monde
constitué comme il est, il n’y a pas d’air pour t
rendre ce témoignage, qui de ma part ne sera pas suspect : il y a au
monde
quelque chose qui vaut mieux que les jouissances
un de ces esprits remuants et audacieux qui sont nés pour changer le
monde
. — Massillon nomme la cour qui l’écoute : Cette a
illon nomme la cour qui l’écoute : Cette assemblée la plus auguste du
monde
. Les épithètes de circonstance sont les meilleur
ême pensée : Un enfant souffrant, dénué de tout, destiné à sauver le
monde
, naissait sur la paille, par une froide nuit d’hi
le, débile, souffrant et dénué de tout, un enfant destiné à sauver le
monde
. Cette inversion a l’avantage de rompre la monot
tes débile, souffrant et dénué de tout, un enfant destiné à sauver le
monde
. Ces exemples suffisent pour faire comprendre l’
es Stances à l’Eternité : N’espérons plus, mon âme, aux promesses du
monde
! * Quittons ces vanités ; lassons-nous de les
ir les poissons, mais il les prend et les fait mourir, Fénelon Le
monde
est comme l’Océan ; les tempêtes qui l’agitent, l
prendront une croix de bois : c’est une croix de bois qui a sauvé le
monde
. Monlosier. Boileau se plaint avec esprit du
briand, décrivant le spectacle de la nuit dans les déserts du nouveau
monde
, au lieu de la lune dit : La reine des nuits mont
action de Dieu sur la vie des princes par son autorité suprême sur le
monde
. Essayons d’échanger ces périphrases l’une pour l
neur, de piété profonde, Et qui veut rendre à Dieu ce qu’il a pris au
monde
. 6. De l’ ironie. — L’ironie ou antiphrase est
tre bien connue de Mme de Sévigné : Je vais vous marquer la chose du
monde
la plus étonnante, la plus surprenante, la plus m
e, etc. La métaphore a pour effet de donner la vie et le mouvement du
monde
physique même aux choses et aux faits du monde mo
vie et le mouvement du monde physique même aux choses et aux faits du
monde
moral. Grâce à elle tout prend un corps, un visag
, par exemple, Racan qui dit : Nous avons, assez vu sur la mer de ce
monde
Errer au gré des vents notre nef vagabonde ; Il e
où les plus sublimes vérités étaient annoncées hautement pour tout te
monde
, où tes plus pures leçons de la morale étaient re
transporte ses désirs de la terre au ciel, là on perd tout le goût du
monde
. Bossuet. Je l’évite partout, partout il me
que je désire de te voir tranquille et contente (correction). Va, le
monde
n’est pas injuste : le tort reste à celui qui l’a
endre en mauvaise part,… Nicole. Il n’est personne dans le
monde
si bien lié avec nous de société et de bienveilla
ste, quel pompeux spectacle Frappe mes yeux épouvantés ! Un nouveau
monde
vient d’éclore : L’univers se reforme encore Dams
ophonie : Non il n’est rien que Nanine n’honore. Pourquoi ce roi du
monde
et si libre et si sage Subit-il si souvent un si
une nation trop accoutumée à se regarder comme la plus spirituelle du
monde
. Buffon a dit à ce sujet : Rien n’est plus oppos
eligieuses, a écrit ces vers magnifiques : L’Éternel est son nom, le
monde
est son ouvrage ; Il entend les soupirs de l’humb
r la ravir hors d’elle-même ; pour l’enlever au-dessus des limites du
monde
terrestre, pour l’identifier un moment avec l’inf
ment dite comprend toutes les compositions relatives aux questions du
monde
moral. Elles peuvent se classer en quatre groupes
éflexion,, comme propres à expliquer toutes choses. Dieu, l’âme et le
monde
sont les objets des spéculations philosophiques.
rique est restée dans l’enseignement traditionnel de notre pays et du
monde
civilisé. Et c’est à bon droit, parce que le seul
la source féconde, Oui, l’homme aux yeux de l’homme est l’ornement du
monde
; Les lieux les plus riants sans lui nous touchen
Nerva est ce prince nécessaire au salut de l’empire et au bonheur du
monde
, et il exhorte les soldats à le faire empereur. C
s si vous me déchirez le sein ? C’est donc en vain que j’ai vaincu le
monde
, si je ne puis reposer après cinq cents ans de gu
force de vaincre les barbares, et vous reculerez jusqu’aux bornes du
monde
les frontières de l’empire éternel !… » « Romains
écider du sort de la terre ; ce sage, digne de commander à vous et au
monde
, s’appelle Nerva.,.. » Il parlait, et leur fureur
Tanais répètent le nom de Nerva. C’est ainsi que l’éloquence donna au
monde
Nerva, Trajan, les Antonins. 7. Du dialogue. —
s ; puis il a enchâssé dans son avant-propos, le plus agréablement du
monde
, l’histoire d’Artémise sur les cendres de, son ép
ur le front pour penser à la mort et pour se détacher des plaisirs du
monde
? N’y avait-il point d’autre texte à prendre dans
relatives à la description et au tableau peuvent être transportées du
monde
physique au monde moral : les moyens sont les mêm
cription et au tableau peuvent être transportées du monde physique au
monde
moral : les moyens sont les mêmes ; ils réclament
dire de devenir le maître de son pays. Alexandre a voulu conquérir le
monde
connu : César, dans cette Rome qui a presque conq
l’instar des dieux d’Homère, il veut arriver en quatre.pas au bout du
monde
. Penché sur le monde, d’une main il terrasse les
Homère, il veut arriver en quatre.pas au bout du monde. Penché sur le
monde
, d’une main il terrasse les rois, de l’autre il a
de la folie des Athéniens ; après tout, content de sa journée, car le
monde
ne lui avait jamais paru plus ridicule, jamais il
tent. » « Voilà bien le plus impertinent des vieillards qui soient au
monde
, dit Jupiter ; il y a plus de seize ans qu’il m’a
dignité, toute la force de sa nature, l’élève au-dessus de tout en ce
monde
, le rend capable d’atteindre la fin la plus haute
en ce monde, le rend capable d’atteindre la fin la plus haute dans un
monde
meilleur, en même temps qu’elle le rend plus habi
de moi4, flatteuses voluptés ? Honteux attachements de la chair et du
monde
, Que ne me quittez-vous, quand je vous ai quittés
commande en ces lieux : Je consens, ou plutôt j’aspire à ma ruine.
Monde
, pour moi tu n’as plus rien : Je porte en un cœ
préfèrés la mort à l’amour de Pauline ! Polyeucte. Vous préfèrez le
monde
à la bonté divine ! Pauline. Va, cruel, va mouri
ruel, va mourir ; tu ne m’aimas jamais. Polyeucte. Vivez heureuse au
monde
, et me laissez en paix1. Pauline. Oui, je t’y va
ôt à celui de mon père1 qu’est dû ce que vous avez d’agrément dans le
monde
. Et sur quoi, je vous prie, se fonde votre arroga
ourrait vous calmer sur vos rapports avec moi depuis que vous êtes au
monde
? Vous croyez que la vie consiste dans le plaisir
dit de la reine d’Angleterre : « Elle fut contrainte de paraître an
monde
, et d’étaler à la France même, au Louvre où elle
ion de la vie humaine, Corneille a mis sur son théâtre, comme dans le
monde
, des personnages petits et bas à côté des personn
nature, dans les livres, dans- les voyages, dans nos rapports avec le
monde
: Quiconque a beaucoup vu Peut avoir beaucoup re
es sérieuses ne nous viennent guère par cette voie ; les causeries du
monde
sont généralement superficielles : on peut toutef
pour un esprit volage et distrait. Le devoir des jeunes gens dans le
monde
, c’est de savoir écouter et se taire à propos. Un
xions que l’on fait, il se forme une conversation la plus agréable du
monde
et la plus utile. » Si l’esprit des jeunes gens
s n’en ont qu’un sentiment confus et incomplet. Tous les préceptes du
monde
ne suffisent pas pour donner du goût ; c’est par
ie parfaite qui ne se produisit qu’un jour dans la pleine jeunesse du
monde
. Leurs trois noms sont devenus l’idéal de l’art :
ou des maîtres. Lucrèce par exemple aimerait à discuter l’origine du
monde
et le débrouillement du chaos avec Milton ; mais,
journaux dès le matin2. Dans le tourbillon accéléré qui entraîne le
monde
et les sociétés modernes, tout change, tout s’agr
mprendre les choses du passé. » De ces esprits exclusivement voués au
monde
moderne, aux impressions actives de chaque jour,
Saint-Pierre à Rome, le plus magnifique édifice qui soit peut-être au
monde
, produisent également cet effet le plus ordinaire
es écailles Au contact du bronze attiédi. Consul, César, maître du
monde
, Pontife, Auguste, égal aux dieux, L’ombre de ce
timent amer qui vous inonde Déborde hors de vous dans un seul être au
monde
, Excepté dans le cœur du vieux chien du foyer, Qu
nt privé de toute joie ; une douce consolation se répand pour tout le
monde
du haut des cieux. Dans chaque village s’élève ta
rtout, ce meuble vivant du foyer, cet ami de ceux qui sont oubliés du
monde
et qui pourtant ont besoin d’être aimés par quelq
abrita tant d’années de la pluie, du froid, de la faim, du souffle du
monde
; le nid où la mort est venue prendre tour à tour
tinta sur son cercueil dans la vallée de Saint-Point, retentit par le
monde
entier. Elle ne sonna pas avec la voix de fête qu
un fort bien plantés, des yeux les plus parlants et les plus beaux du
monde
, peu de dents, et toutes gâtées, dont elle parlai
, dont elle parlait et se moquait5 la première, le plus beau teint du
monde
, le cou long avec un soupçon de goître6 qui ne lu
; elle préférait le gros, y était nette4, exacte, la plus joueuse du
monde
, et en un instant faisait le jeu5 de chacun ; éga
. Citoyen de toutes les républiques, habitant de tous les empires, le
monde
entier est sa patrie. La science, comme un guide
l’univers, l’âme de ce vaste corps, et faisant comme une partie d’un
monde
qui tout entier est son ouvrage. Que sais-je ? ca
si lugubre et aussi édifiante que celle-ci ? Je vous avertirai que le
monde
est une figure trompeuse qui passe, et que vos ri
peine vous avez vu passer. Quand vous auriez commencé à vivre avec le
monde
, le passé ne vous paraîtrait pas plus long ni plu
i nous paraît encore si loin et ne devoir jamais arriver. Regardez le
monde
tel que vous l’avez vu dans vos premières années,
sujet des louanges, des dérisions, des censures publiques. Un nouveau
monde
s’est élevé insensiblement, et sans que vous vous
ceux qui viendront après nous. Les âges se renouvellent, la figure du
monde
passe sans cesse, les morts et les vivants se rem
, il leur commande d’en user, comme il fait lui-même, pour le bien du
monde
, et il leur fait voir, en la retirant, que toute
e tout l’univers que ce qui fait les héros, ce qui porte la gloire du
monde
jusqu’au comble : valeur, magnanimité, bonté natu
s s’il faut des coups de surprise à nos cœurs enchantés de l’amour du
monde
, celui-ci est assez grand et assez terrible. Ô nu
scours de réception et de cérémonie. On désigne en général dans le
monde
, sous le nom d’éloquence académique, deux ou troi
onnaient : — Toutes les idées nous viennent des sens, c’est-à-dire du
monde
extérieur. Mais du monde, nous ne percevons que l
dées nous viennent des sens, c’est-à-dire du monde extérieur. Mais du
monde
, nous ne percevons que les phénomènes, et nos jug
aine, la colère, le mépris, la douleur, la joie, l’espérance, tout un
monde
d’harmonies, qui dorment au fond des cœurs mortel
uette, à votre insu, vous a transporté, pour quelques heures, loin du
monde
connu que vous habitez dans un monde idéal que sa
é, pour quelques heures, loin du monde connu que vous habitez dans un
monde
idéal que sa fantaisie a créé. Revenu à vous, vou
eux ; il n’en est pas un qui ne joue un rôle utile dans la machine du
monde
, et qui ne concoure à son salut et à sa conservat
une ingénue crédule et romanesque, c’est une douairière qui sait son
monde
, c’est-à-dire sa rhétorique sur le bout du doigt.
Lombardie : « Je vais vous conduire dans les plus fertiles plaines du
monde
; vous y trouverez de grandes villes, de riches p
rs habits. L’imitation a sur l’esprit le même effet que le contact du
monde
sur les manières ; elle couvre d’un vernis unifor
utrefois ces qualités étaient un fruit naturel de la fréquentation du
monde
: mais alors il y avait en France de vrais salons
goût de terroir. Nous avons vu des gens distingués, mêlés au meilleur
monde
de Paris, séjourner trente ou quarante ans dans c
n, en rêveur épris de ses beaux songes. Il oublia trop les devoirs du
monde
réel, mais avec une bonhomie si aimable qu’on est
ur secrète, Lieux que j’aimai toujours, ne pourrai-je jamais, Loin du
monde
et du bruit, goûter l’ombre et le frais ! Oh ! qu
la vertu, la jeunesse, La Mort ravit tout sans pudeur2 : Un jour, le
monde
entier accroîtra sa richesse. Il n’est rien de mo
es diverses, Jusque-là qu’en votre entretien La bagatelle a part ; le
monde
n’en croit rien. Laissons le monde et sa croyance
entretien La bagatelle a part ; le monde n’en croit rien. Laissons le
monde
et sa croyance. La bagatelle, la science, Les chi
Compter l’aurore. Ce vieillard n’est pas de ceux qui croient que le
monde
va finir avec eux. Il y a de la tristesse dans se
triche et faire une de ces guèrres politiques qui changent la face du
monde
. Il tombe sous le couteau d’un obscur fanatique,
chasser la mouche du coche ? Quel mal fait-elle ? Elle croit mener le
monde
: laissez-lui croire qu’elle le mène ! Vous-même,
ais quoi qu’il est bien difficile d’attraper. Tous les philosophes du
monde
, fondus ensemble, n’auraient pu parvenir à donner
hétifs. » (Voltaire.) 2. Tout est pour le mieux dans le meilleur des
mondes
possibles. C’est la formule de l’optimisme. 3.
1 avant J.-C., cette grande bataille navale qui décida de l’empire du
monde
. Antoine vaincu, s’enfuit précipitamment en Égypt
rd’hui Natolie) un temple qui passait pour une des sept merveilles du
monde
. Elle est représentée tantôt en habit de chasse,
son père, et partagea avec ses frères, Neptune et Pluton, l’empire du
monde
, se réservant pour lui le ciel et la terre. C’est
rne eut été chassé du ciel, ses trois fils se partagèrent l’Empire du
monde
; et Neptune eut celui de toutes les mers. Les po
s enfers lui échut lorsque ces trois dieux se partagèrent l’Empire du
monde
. On le représente assis sur un trône d’ébène, ave
e d’Italie, autrefois la plus célèbre de l’univers, et la capitale du
monde
. Elle fut fondée l’an 754 avant Jésus-Christ, sur
er empereur l’an 31 avant Jésus-Christ. Rome était alors maîtresse du
monde
entier ; mais ce trop vaste Empire romain fut div
ahomet II, sultan des Turcs, l’an 1463. Rome, aujourd’hui capitale du
monde
chrétien, est le siège du souverain pontife, ou c
ande admiration. La grande galerie passe pour le plus beau morceau du
monde
en ce genre. Vésuve. Voyez le mot Etna. Vivonne
omédien : « Tiberio Fiorelli, dit-il, connu sous un autre nom dans le
monde
… » En marge, ajoute Crévier, est le nom de Scaram
métaphore : Et l’aigle impérial qui jadis, sous ta loi, Couvrait le
monde
entier de tonnerre et de flamme, Cuit, pauvre ois
hant pas la terre de ses pieds, lui qui fut si jaloux de subjuguer le
monde
entier, s’arrêta bien loin en deçà de vous ; mais
estement le vers du siècle : Le trident de Neptune est le sceptre du
monde
. Victor Hugo rencontre souvent ces sortes de ver
nnent après nous : ainsi les âges se renouvellent, ainsi la figure du
monde
change sans cesse : ainsi les morts et les vivant
que il ne pooient mie cuidier que si riche vile peust estre eu tot le
monde
, cum il virent ces halz murs et ces riches tours
si grande affaire ne fut entreprise par aucune nation, depuis que le
monde
fut établi. Le Roman de la Rose IGuillau
s, je la repute à pugnition125 que Nostre Seigneur luy a donnée en ce
monde
pour en avoir126 moins en l’aultre, tant es chose
tente216 pour l’aller remuer217. Il était en la plus grande peine du
monde
; mais à la fin il se vint à reconnaître218, disa
ation261 ; de sorte que les matières eussent été262 les meilleures du
monde
et le feu le mieux à propos, il était impossible
rare en l’Europe ? Quel autre lieu pourrait-on choisir au484 reste du
monde
, où toutes les commodités de la vie et toutes les
i 1631). Le bons sens et la méthode Le bon sens est la chose du
monde
la mieux partagée ; car chacun pense en être si b
fille Claudine, comment se porte-t-elle ? M. Dimanche. — Le mieux du
monde
. Don Juan. — La jolie petite fille que c’est ! j
fois d’être persuadé que je suis tout à vous, et qu’il n’y a rien au
monde
que je ne fisse pour votre service. (Il sort.) S
sse voir cet amas d’actions indignes, dont on a peine572, aux yeux du
monde
, d’adoucir le mauvais visage573, cette suite cont
, dites-moi, d’en tirer quelque vanité ? Et qu’avez-vous fait dans le
monde
pour être gentilhomme ? Croyez-vous qu’il suffise
droitement du coté de la muraille, et présentez toujours le devant au
monde
, (Harpagon met son chapeau au-devant de son pourp
e bonne chère avec bien de l’argent. C’est une chose la plus aisée du
monde
, et il n’y a si pauvre esprit qui n’en fît bien a
à déguiser ce que le ciel nous a fait naître, à se parer, aux yeux du
monde
, d’un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce q
ix ans de services, et je me trouve assez de biens pour tenir dans le
monde
un rang assez passable ; mais, avec tout cela, je
eurs enfants, qu’ils payent maintenant peut-être bien cher en l’autre
monde
; et l’on ne devient guère si riches à être honnê
ine à en comprendre la possibilité645 : cela leur est le plus aisé du
monde
à concevoir. Mais pour moi, je vous avoue que mon
ce qui fait que chaque degré de bonne fortune qui nous élève dans le
monde
nous éloigne davantage de la vérité, parce qu’on
perte de la gravité de notre sénateur658. Le plus grand philosophe du
monde
, sur une planche plus large qu’il ne faut, s’il y
robes trop amples de quatre parties667, jamais ils n’auraient dupé le
monde
, qui ne peut résister à cette montre668 si authen
r ? Il faut que je vous l’explique : faner est la plus jolie chose du
monde
; c’est retourner du foin en batifolant dans une
protégez point, ne me blâmez point, et songez que c’est le garçon du
monde
qui aime le moins à faner, et qui est le plus ind
je ne veux point du tout être tué aujourd’hui ; cela sera le mieux du
monde
. » Il tournait son cheval, il aperçut Saint-Hilai
st ici la malédiction de grandes fortunes ; c’est ici que l’esprit du
monde
paraît le plus opposé à l’esprit du christianisme
rs intérêts, souffrir de tous leurs besoins. Au contraire l’esprit du
monde
, c’est-à-dire l’esprit de grandeur, c’est un excè
blic et devant les témoins, à peine y aurait-il des médisants dans le
monde
: pourquoi ? parce qu’il y aurait fort peu de gen
t rendue si agréable dans les entretiens et dans les conversations du
monde
? Pourquoi emploie-t-elle tant d’artifices et che
oi, et j’y trouvai une chose fort étonnante : c’est qu’il y a dans le
monde
un nombre infini d’insectes pour le moins un mill
n’y a point de rues ni de galeries si embarrassées et si remplies de
monde
, où il ne trouve moyen de passer sans effort, et
de même ; il se voit une bonne table et un carrosse : « Y avait-il au
monde
un plus honnête homme que le défunt, un meilleur
s êtes toujours à gronder. Je vous ai fait faire le plus bel habit du
monde
, que M. le duc de Guise874 lui-même a pris la pei
Je l’avais, dit-il, empaqueté, serré, ployé, que875 toute la pluie du
monde
n’en eût point approché. Me voilà à courir jour e
justaucorps886 de la plus grande magnificence et du meilleur goût du
monde
. Le chevalier de Gramont, en s’approchant de lui
rroquet on n’en928 fait qu’un sot homme. » O combien d’hommes dans le
monde
, avec des gestes façonnés, un caquet et un air ca
les découvertes des savants dans ses Entretiens sur la pluralité des
mondes
(1686), et surtout dans les Eloges des académicie
gnorant qui ne puisse apprendre quelque chose au plus savant homme du
monde
; et en tout cas le savant s’instruit encore quan
e, et ne vous croyez point, sur leur parole, la huitième merveille du
monde
. » En achevant ces mots, il me rit au nez et s’en
ait toujours pleines et pressées, fut dans la plus grande surprise du
monde
de n’y trouver en tout et pour tout que Mme de Da
apprenaient à se défendre au dedans. Charles se croyait le maître du
monde
dans les déserts de la Pologne, où il errait, et
souvient toujours avec agrément quand on se rencontre ensuite dans le
monde
. Le temps de leurs études était sur le point de f
de l’école M. le marquis son fils pour le mettre à Paris dans le beau
monde
. Colin, toujours tendre, écrivit une lettre de co
orant et lui dit : « On voit bien, monsieur, que vous êtes l’homme du
monde
le plus savant ; mon fils vous devra toute son éd
à peu près de même par tous ses amis, et apprit mieux à connaître le
monde
dans une demi-journée que dans tout le reste de s
notre ami Jeannot. Ne sois plus marquis ; toutes les grandeurs de ce
monde
ne valent pas un bon ami. Tu reviendras avec moi
lin développa dans le cœur de Jeannot le germe du bon naturel, que le
monde
n’avait pas encore étouffé : il sentit qu’il ne p
us l’ai déjà dit, autant de soleils autour desquels tournent d’autres
mondes
; loin d’être attachées à cette voûte bleue, souv
e plus beau, le mieux fait, le plus distingué des animaux, si dans le
monde
il n’y avait point de cheval ; il est le second a
te lieues de désert entre eux et leurs ennemis ; toutes les armées du
monde
périraient à la suite d’une troupe d’Arabes ; aus
trouver une manufacture dans un précipice ! Il n’y a que la Suisse au
monde
qui présente ce mélange de la nature sauvage et d
travaux rustiques, les folâtres jeux sont les premiers cuisiniers du
monde
, et les ragoûts fins sont bien ridicules à des ge
nsoler la bonne femme affligée, en lui expliquant les règles du grand
monde
et de la grande éducation ; je lui ai prouvé que
ont ensemble un autre ouvrage, pour qu’il marque un peu dans le grand
monde
, ordonné que le noble y mettra son nom, le poète
en souriant : « A Saint-Cloud ; les eaux doivent jouer, il y aura du
monde
. — Ah ! papa, si vous vouliez aller à Meudon, je
ider entre ces deux situations. Dire que le crime est heureux dans ce
monde
, et l’innocence malheureuse, c’est une véritable
us grand lot sans comparaison dans le partage général des biens de ce
monde
; ces têtes folles dont le raisonnement a banni l
l’homme à son image. Schiller s’était fait tort, à son entrée dans le
monde
, par des égarements d’imagination1355; mais avec
phée porta la civilisation jusque chez les hordes errantes du Nouveau
Monde
. En me parlant des Indiens, il me disait toujours
i peuvent me souhaiter un peu de bien dans les différentes parties du
monde
où j’ai erré ! C’est un privilège du voyageur de
Ne lisez pas cela en vous couchant, vous en rêveriez, et pour rien au
monde
je ne voudrais vous avoir donné le cauchemar. Un
e et dure n’a point compris la loi de l’amour. Et maintenant, dans ce
monde
nouveau où tu entres pauvre et nu, il te sera fai
e non et le dire très décidément. J’ai vu bien du mal produit dans le
monde
et dans l’intérieur de la famille, parce qu’on ne
, elle s’adressa à Dieu en anglais et le supplia de donner la paix au
monde
, la vraie religion à l’Angleterre, la constance à
eterre, pour ses ennemis, et, se recommandant elle-même au Sauveur du
monde
, elle finit par ces paroles : « Comme tes bras, S
aide, ajoutant qu’elle n’avait pas coutume de le faire devant tant de
monde
. Les deux désolées jeunes filles lui rendaient ce
uissez-vous, leur disait-elle ; je suis bien heureuse de sortir de ce
monde
, et pour une aussi bonne cause. » Elle déposa son
les blessés, sauf deux bouches à feu, parvint à transporter tout son
monde
et son matériel sur la droite de la Bérézina. Le
é pour jouet à une lâche populace qui se vengeait de sa peur. Dans ce
monde
sanguinaire des successeurs d’Alexandre, dans cet
ée, elle verse des torrents d’harmonie.... C’est un bienfait donné au
monde
que ce chant de lumière, et vous le retrouverez p
ment le méconnaître ? c’était l’armée de la Justice, venant rendre au
monde
ses droits oubliés, la Fraternité elle-même venan
pas été une occasion de jeter des yeux d’envie sur les hauts rangs du
monde
. Il les acceptait sans colère, sans mépris, sans
ge, comme des sépulcres entr’ouverts qui vomissent les ossements d’un
monde
de géants dans le berceau d’un peuple. À l’endroi
étrennes. Dieu sait si tu les lui donnes tous les ans ! Lancé dans un
monde
plus riche que toi, tu puises, chez tes amis, le
n n’avait vu une femme tant souffrir1703. » (Marc-Aurèle et la fin du
monde
antique, chap. xix.) Erckmann-Chatrian (1822-
la neige et du brouillard, et que la France est le plus beau pays du
monde
, le plus doux à habiter, le meilleur à cultiver,
fait soldat avec un million de Français, tous patriotes comme lui. Le
monde
n’a rien connu de plus généreux, de plus désintér
çais sont égaux devant la loi ; il n’en va pas toujours ainsi dans le
monde
. C’est au collège qu’une absurde et touchante fra
de son âge qu’il fréquentera à l’école lui donneront l’expérience du
monde
. Il apprendra d’eux ce que sont les hommes ; il n
2031, de soulager ta peine Avecque son mépris2032. Mais elle était du
monde
, où les plus belles choses Ont le pire destin ; E
iblement nous conduit à la mort. Nous avons assez vu sur la mer de ce
monde
Errer au gré des vents notre nef vagabonde : Il e
is. Mais puisque nous voici dedans les Tuileries2120, Le pays du beau
monde
et des galanteries, Dis-moi, me trouves-tu bien f
es badauds autant et plus qu’ailleurs. Dans la confusion que ce grand
monde
apporte, Il y vient de tous lieux des gens de tou
r, comme nous, les déserts et les ondes, Ni d’aller chercher d’autres
mondes
; C’est pourquoi vous n’avez qu’un parti qui soit
jour, Prendre emploi dans l’armée, ou bien charge à la cour ? Tout au
monde
est mêlé d’amertume et de charmes : La guerre a s
our le quitter me voyant ébranlé : « Sortons, ce m’a-t-il dit2239, le
monde
est écoulé ; » Et, sortis2240 de ce lieu, me la d
es, D’un charitable avis lui prêter les lumières ? Célimène. Dans le
monde
, à vrai dire, il se barbouille fort ; Partout il
’il vous débite en grimaces abonde ; A force de façons, il assomme le
monde
; Sans cesse il a, tout bas, pour rompre l’entret
es liens de son iniquité ! Que deviendront alors, répondez, grands du
monde
, Que deviendront ces biens où2466 votre espoir se
e2514 Par l’avarice en plaisir déguisée2515. De ces exploits le beau
monde
occupé Quitte à la fin le jeu pour le soupé2516 ;
fait son visage, et ne fait pas ses vers. III Un malheureux au
monde
n’avait rien, Hors un barbet, compagnon de misère
imaux. Voyez, Messieurs, comme ils sont beaux ! Voyez la naissance du
monde
! Voyez… » Les spectateurs, dans une nuit profond
e réponde, Et d’échos en échos, comme des voix sur l’onde, Roulant de
monde
en monde, Retentir jusqu’à toi ! (Harmonies poét
, Et d’échos en échos, comme des voix sur l’onde, Roulant de monde en
monde
, Retentir jusqu’à toi ! (Harmonies poétiques et
ns et les heures, Et ces astres des nuits que Dieu seul peut compter,
Mondes
où la pensée ose à peine monter, Nous enseignait
monies poétiques et religieuses, livre III, 1.) Dieu imprimant aux
mondes
leurs mouvements2620 Ces sphères, dont l’éthe
omparez vos frondes. Qu’est-ce donc que la main qui, lançant tous ces
mondes
Ces mondes dont l’esprit ne peut porter le poids,
frondes. Qu’est-ce donc que la main qui, lançant tous ces mondes Ces
mondes
dont l’esprit ne peut porter le poids, Comme le j
Suis-je l’égal de Dieu ? C’est vous qui m’apprenez Que je vais par le
monde
en rendant des oracles, Et qu’en ouvrant mes main
arbre avec son fruit. Tout produit pour le temps : c’est la loi de ce
monde
, Et pour l’éternité la mort seule est féconde. L
x imberbes ! » Et l’on voyait marcher ces va-nu-pieds superbes Sur le
monde
ébloui ! La tristesse et la peur leur étaient inc
es lois souillé la majesté, Mais parce que, du jour où nous vînmes au
monde
, La misère au cœur dur, notre nourrice immonde, N
r l’impétueux wagon ; C’est la houille qui fait par tous les coins du
monde
, Sur le sein écumant de la vague profonde, Bondir
ces étrangères, Cet or, ces voluptés, ces belles passagères, Tout ce
monde
enchanté de la saison des bains, Qui s’en va sans
i, là-bas, plus loin, de l’eau, toujours, encor ! Toutes les soifs du
monde
y trouveraient à boire Sans rien diminuer du tran
és tomber l’horreur profonde Qu’inspire un montagnard à ceux de notre
monde
. Je me disais qu’il faut que ces hommes, au fond,
coup de tonnerre, écrasé les barrières, Et me serais fait place en ce
monde
insolent Ouvert au privilège et clos pour le tale
cères2887. Grèves normandes Ce soir, la pleine lune éclate notre
monde
. De l’abîme des flots elle sort large et ronde. P
asse comme une folle et sauvage rieuse, En frôlant de son vol tout ce
monde
enchanté. On voyage à travers les campagnes fleur
profonde, Et fait passer dans mon jardin Comme un souffle de l’autre
monde
! (Pages intimes, VIII.) La chanteuse La p
s et coutures, Vous êtes son plaisir, son luxe et son orgueil. Que le
monde
ait la fièvre et que sa turbulence Gronde ou s’ap
rdonnaient, les champs étaient semés. Je connus mon bonheur, et qu’au
monde
où nous sommes Nul ne peut se vanter de se passer
se, le Père Lebonnard (1887). Souvenirs d’enfance i La fin du
monde
Sur les bancs de l’école un bruit avait couru
Sur les bancs de l’école un bruit avait couru : « Demain la fin du
monde
! » Et moi qui l’avais cru, Lorsque tinta la cloc
songeant à l’école, à l’air grave du maître : « Encor si cette fin du
monde
pouvait être Un jeudi ! Mais aller à l’école en p
aisonnais d’une façon profonde, Et je rêvai, la nuit, de cette fin du
monde
! « Si grand-père voulait, me dis-je à mon réveil
uce et qui gronde. « Oh ! lui dis-je en pleurant, j’attends la fin du
monde
! » Et comme il souriait, d’un grand air de raiso
dans le ciel plus pur vibrer leurs voix plus nettes, A l’époque où le
monde
heureux se rajeunit, Les petits mendiants doivent
plaignent. Ce mot a ici un sens très précis : la plainte est, dans le
monde
féodal, une sorte de cérémonie funèbre dans laque
ratifs en vers rimes de huit syllabes, dont l’action se passe dans le
monde
des animaux et qui tous ont pour héros le même pe
an affecte de traiter M. Dimanche comme son égal et comme un homme du
monde
. 570. On comparera ce beau morceau au célèbre pa
ique. 617. Condition, condition sociale, place qu’on occupe dans le
monde
. 618. Tirer des armes. C’est l’expression techn
un objet capable d’exciter la curiosité. 643. Le plus facilement du
monde
: cela est dit ironiquement, comme, d’ailleurs, t
note 2 de la page 547. 694. Me convertir, délaisser les plaisirs du
monde
pour ne plus penser qu’à mes devoirs religieux.
s sain et plus modéré ont souvent reprochée aux jansénistes ; mais le
monde
lui-même sait bien qu’il peut y avoir excès jusqu
amour de soi-même. 744. Je suis. C’est l’homme animé de l’esprit du
monde
, le mauvais riche, que Bossuet fait ainsi parler,
ciron fut pris comme le symbole de ce qu’il y avait de plus petit au
monde
. » (Littré.) 810. Ce fils est Jean-Baptiste (167
de même le substantif généralissime. 983. La huitième merveille du
monde
, par allusion aux sept merveilles du monde. Cette
La huitième merveille du monde, par allusion aux sept merveilles du
monde
. Cette dernière locution, qui est devenue proverb
xagérer beaucoup la vérité des choses. 988. Honnête homme, homme du
monde
, homme de bonne compagnie : c’est le sens constan
osophes de ruelles. Prétendus philosophes, philosophes au jugement du
monde
, habiles à causer dans les salons, dans les ruell
(on sait que c’est là son thème favori) que ceux qui vivent clans le
monde
ont perdu les vrais sentiments de l’humanité, et
i fut donné et que l’on a conservé aux habitants indigènes du Nouveau
Monde
. 1375. Droguet, étoffe de laine de qualité inf
e : « Quand le jour aux blancs coursiers eut répandu sa clarté sur le
monde
, d’abord la mer retentit, du côté des Hellènes, d
on trouve de piquantes conversations dans les œuvres de cet homme du
monde
, qui fut un excellent écrivain. On connaît assez
es d’Alexandrie (Alexandrie était à ce moment le centre littéraire du
monde
grec) avait pris, au iiie siècle avant l’ère chr
beaucoup moins heureuse que celle qui a prévalu : Mais elle était du
monde
où les plus belles choses Font le moins de séjour
son esprit, non moins que son humeur médisante, font admirer dans le
monde
. Eliante, dont l’attitude est bien plus modeste,
e plus ferme, est sa cousine. Philinte, modèle accompli de l’homme du
monde
, aimable et tolérant, Acaste et Clitandre, marqui
lerie du Palais de Justice était une des promenades favorites du beau
monde
. Là se trouvaient plusieurs marchands à la mode,
rable (acte III, sc. vi) : Hector, en vérité, Il n’est point dans le
monde
un état plus aimable Que celui d’un joueur : sa v
l’Homme) : Au regard de celui qui lit l’immensité L’insecte vaut un
monde
: ils ont autant coûté. 2628. L’action se pass
action se passe aux époques préhistoriques, dans les premiers âges du
monde
. Cédar et Daïdha, sa femme, avec leurs deux enfan
uve plus que dans quelques âmes simples, des pâtres, des paysans. Le
monde
est pour eux seuls une douce harmonie.... L’abeil
r, éloigner. 2815. « La perfection, dit-on souvent, n’est pas de ce
monde
. » C’est ce que veut faire entendre Gautier dans
e faire sentir en même temps le néant de tout ce qui a brillé dans ce
monde
, au moment où il faut passer dans l’autre. La phi
a dignité. De tout temps il y eut des hommes privilégiés, pour qui le
monde
même a cru pouvoir déroger à ses usages ; et il e
donne le spectacle fréquent de la vanité des grandeurs fragiles de ce
monde
, et une exhortation pathétique à ne pas laisser i
oments de notre vie ? Commencez aujourd’hui à mépriser les faveurs du
monde
; et toutes les fois que vous serez dans ces lieu
du cœur, Dès qu’il se mêle à sa misère Une apparence de bonheur. Le
monde
entier te glorifie ; L’oiseau te chante sur son n
Dieu parle, il faut qu’on lui réponde ; Le seul bien qui me reste au
monde
Est d’avoir quelquefois pleuré2. 1. Nous somm
ur peindre la tristesse et la douleur : Le seul bien qui me reste au
monde
Est d’avoir quelquefois pleuré. 1. Ce vers est
e ne pas le comprendre, et pourtant de le voir. Qu’est-ce donc que ce
monde
, et qu’y venons-nous faire, Si, pour qu’on vive e
t et beaucoup d’autorité, c’est ce qui a presque toujours gouverné le
monde
, quelquefois avec succès et quelquefois non, selo
ette main invisible, ce bras qui ne paraît pas donne les coups que le
monde
sent. Il y a bien je ne sais quelle hardiesse qui
le, ni qui la plaigne. Sans parler de ce qui se doit faire en l’autre
monde
, Dieu a divers moyens de se venger de ses ennemis
a campagne À Chapelain Monsieur, Pour3 les nouvelles du grand
monde
que vous m’avez fait savoir, en voici de notre vi
nce sont nées en même temps, et leur union est aussi ancienne dans le
monde
que celle de la pensée et de la parole. » On ne s
ser, voilà leur cri, et ce cri s’est fait entendre d’une extrémité du
monde
à l’autre. D’une main, ils ont tenté d’ébranler l
nfin, à la faveur de ces étranges changements, elle aura précipité le
monde
entier dans l’anarchie, et dans tous les maux qui
gage, on ne peut supposer que l’homme ait reçu, aux premiers jours du
monde
, une langue toute formée, soumise à des règles in
e d’écrire était en usage au Mexique lors de la découverte du nouveau
monde
. On assure qu’au moyen de ces peintures historiqu
lorieuse, la Gaule fut soumise au peuple qui avait soumis le reste du
monde
(l’an 50 avant J. C.). L’autorité des empereurs s
’est-ce que l’esprit ? et il répond à cette question de la manière du
monde
la plus spirituelle : Ce qu’on appelle esprit es
je ne veux point du tout être tué aujourd’hui ; cela sera le mieux du
monde
. » Il eut a peine tourné son cheval, qu’il aperçu
idée de l’influence que les conquêtes d’Alexandre ont exercée sur le
monde
ancien, commence par rechercher à quelles causes
que vous êtes fait pour le ciel, que votre cœur est plus grand que le
monde
, que la terre n’est pas votre patrie, et que tout
disciple : « La véritable victoire, celle qui met « sous nos pieds le
monde
entier, c’est notre foi. » Jouissez, prince, de c
, s’il faut des coups de surprise à nos cœurs enchantés de l’amour du
monde
, celui-ci est assez grand et assez terrible. O nu
ernement. Pour avoir eu jadis un prix de rhétorique, Il s’estimait au
monde
un personnage unique ; Sitôt qu’à la tribune il s
hommes qui ne pensent à Dieu que lorsqu’ils ne peuvent plus songer au
monde
: « Vous ne réservez donc au Seigneur que les re
st comme si vous lui disiez : « Seigneur, tant que je serai propre au
monde
et aux plaisirs, n’attendez pas que je revienne à
ndez pas que je revienne à vous, et que je vous cherche ; tant que le
monde
voudra de moi, je ne saurais me résoudre à vouloi
je vous dirai : me voici ! je vous prierai d’accepter un cœur que le
monde
rejettera, et qui sera même triste de la dure néc
n vous trouve toujours ; tous les temps vous sont les mêmes : mais le
monde
, après une certaine saison de la vie, « on n’y es
veur humble et pauvre ; mais je i annonce aux grands et aux riches du
monde
. Que leur dirai-je donc, Seigneur ; et de quels t
ur, que je désire te voir tranquille et contente (correction). Va, le
monde
n’est pas injuste : le tort reste à celui qui l’a
de ces assassins, Qui, de sang enivrés, de nos trésors avides, De ce
monde
usurpé désolateurs perfides Ont osé me livrer à d
apon l’émail reçoit les ondes, Et seul tu réunis les tributs des deux
mondes
. La périphrase a quelquefois un but plus élevé q
a perdu sa fille : Hâte ma fin, que ta rigueur diffère ; Je hais le
monde
, et n’y prétends plus rien. Sur mon tombeau ma fi
icatesse. Fontenelle, dans son ingénieux ouvrage sur la pluralité des
mondes
, dit, après avoir comparé la grandeur respective
e se donnent les savants, on sait dans Jupiter que noire terre est au
monde
. Les curieux vont la voir au bout d’une lunette,
qu’il a fait pour toi. « Mais je ne tiens à rien… Je suis inutile au
monde
… » Philosophe d’un jour ! ignores-tu que tu ne sa
vant ses yeux comme s’ils n’étaient pas. Apres Dieu, ce qu’il y a au
monde
de puis sublime, c’est la constance de l’homme qu
erront peut-être jamais. Que les moralistes leur fassent connaître le
monde
et ses dangers, les hommes et leurs passions. Que
de tout écouter, aussi bien que de tout lire. Nombre de gens dans le
monde
ressemblent à de mauvais livres : les uns sont de
exions que l’on fait il se forme une conversation la plus agréable du
monde
et la plus utile. » Après la lecture et la conver
si naturelles et si salutaires, qui, en dirigeant nos désirs vers un
monde
pur et tranquille, nous détachent des vains plais
a Jeannotière, et retira son fils de l’école pour le produire dans le
monde
, à Paris. Le petit marquis devint orgueilleux, et
ométrie : on se contenta de lui apprendre à danser. Recherché dans le
monde
pour ses talents d’agrément, il était sur le poin
e l’école M. le marquis son fils, pour le mettre à Paris dans le beau
monde
. « Colin, toujours tendre, écrivit une lettre de
Je veux que mon fils soit un homme d’esprit, qu’il réussisse dans le
monde
; et vous voyez bien que, s’il savait le latin, i
tié ! repartit le gouverneur : se conduit-on par les astres dans ce «
monde
? et faudra-t-il que monsieur le marquis se tue à
norant, et lui dit : On voit bien, monsieur, que vous êtes l’homme du
monde
le plus savant ; mon fils vous devra toute son éd
me par tous les amis de sa fortune, et il apprit mieux à connaître le
monde
dans une demi-journée que dans tout le reste de s
s notre ami Jeannot. Ne sois plus marquis, toutes les grandeurs de ce
monde
ne valent pas un bon ami. Tu reviendras avec moi
lin développa dans le cœur de Jeannot le germe du bon naturel, que le
monde
n’avait pas encore étouffé. Il sentit qu’il ne po
tiers, ordinairement les plus fertiles, et bientôt les plus riches du
monde
, si les gouvernements laissent l’industrie s’y ex
le plus magnanime, le plus triomphant et le plus heureux qui soit au
monde
, et la juste compassion dont je suis touché pour
t à la postérité quelque soupçon d’innocence ; qu’enfin le général du
monde
regarde ces deux sortes de juges comme deux chose
avec plaisir renfermé dans un paisible vallon, comme, au sortir d’un
monde
bruyant, on jouit avec délices d’une société inti
nt étrangère à cet objet, et elle doit aux élèves qui entrent dans le
monde
, sinon des préceptes positifs, au moins quelques
e et à leurs enfants l’intérêt de cette gaieté passagère qui amuse le
monde
. Évitez ces deux excès. La vie est un mélange de
Que j’aime à me figurer un tableau qui se réalise quelquefois dans le
monde
, celui d’une conversation libre, intéressante, an
toire de Venise en français « porce que lengue frencese cort parmi le
monde
, et est plus delitable à lire et à oïr que nulle
oir joué tant d’autres ridicules, il lui restait à jouer celui que le
monde
pardonne le moins, le ridicule de la vertu ; c’es
e ? Quelle gloire les attend au contraire s’ils découvrent un nouveau
monde
! Il ne leur demande plus que trois jours de pers
84.) Exposer les progrès faits par les Européens dans l’occupation du
monde
depuis 1815. (Montpellier, avril 1891.) Un de vos
de vue la région du Nord est une des plus curieuses de l’Europe et du
monde
entier ; qu’elle mérite d’être visitée tout autan
ermont, avril 1890.) Un moraliste ancien a dit : « Ma patrie c’est le
monde
entier. » Que faut-il penser de cette théorie ? (
ne le faites point monter sur la tribune. Votre fille est née pour le
monde
; ne l’enfermez pas parmi les Vestales… etc. » M
si Octave a été l’un des triumvirs, il a pacifié plus tard Rome et le
monde
, et qu’il a racheté ses crimes. L’éloquence des e
la haute comédie et ceux de la comédie bouffonne appartiennent à des
mondes
différents, sentent autrement, et ne parlent pas
les habitudes d’état et de profession, des différences notables ; le
monde
apparaissait plus varié. On se tenait dans son ét
dont les membres avaient entre eux plus d’une ressemblance. C’est ce
monde
très varié qu’a vu La Bruyère et c’est lui qu’il
ls raillassent à propos. Il avait, comme nous tous, rencontré dans le
monde
de ces gens qui semblent prendre à tâche de tourn
s hommes de génie, les grands inventeurs, tous ceux qui ont étonné le
monde
, ont eu d’abord affaire aux railleurs. Bernard Pa
e livres vous assureront la possession de la contrée la plus riche du
monde
et la plus peuplée. Notre influence y subsiste en
olbert, il développa notre marine, il en fit un moment la première du
monde
, et il s’en servit pour acquérir de vastes coloni
du peuple, le financier tout cousu d’or, l’ermite qui s’est retiré du
monde
, le bourgeois qui cache son trésor, le savetier q
ent, J’explique quel trésor solide est la science Et le peu qu’est au
monde
un faquin sans argent. Prends garde d’être dupe e
Le soleil continuera sa course féconde, la richesse circulera dans le
monde
, mais Klausias ne sentira pas les rayons du solei
ment, par l’exemple qu’elle donnera, à émanciper tous les esclaves du
monde
civilisé ; que l’Assemblée Législative réclame au
e notre littérature tout entière est une littérature mondaine, née du
monde
et pour le monde. » – Cette opinion n’est-elle pa
re tout entière est une littérature mondaine, née du monde et pour le
monde
. » – Cette opinion n’est-elle pas fondée surtout
yr. Elle justifie sa conduite à l’égard du roi. Désormais, retirée du
monde
, elle se préparera par l’exercice de la piété et
qu’il doit reporter l’influence que ses travaux peuvent avoir dans le
monde
. » (Lectures tirées d’auteurs modernes, 3e parti
un peu d’ordre dans l’héritage de ses enfants, elle reparaît dans le
monde
; mais sa vertu douce, aimable, facile, jointe à
faut être, « s’écrie-t-elle, il faut être si l’on veut paraître ; le
monde
n’a point « de longues injustices. » L’amour mat
; et, s’étant dit sans doute, comme avant elle Mme de Sévigné, que le
monde
n’a point de longues injustices, elle a employé l
veux tenir une réponse sur un sujet qui m’intéresse plus que tout au
monde
. » Soit, Monsieur, je vous dirai ma pensée tout
cité d’un dévouement aussi modeste que sincère y ajoute ; et, dans le
monde
, comme la délicate figure de femme esquissée par
oulait-il dire ? – Analyser et développer sa pensée. S’il revenait au
monde
, la trouverait-il justifiée par les événements ?
ans réserve ce critérium ? Le jugez-vous infaillible ? Voltaire et le
monde
lettré de son temps qui le laissait rendre sans l
littéraires. La vraie science, la science féconde, celle qui donne au
monde
des penseurs tels que Galilée, Bacon, Newton, Pas
nce et ces erreurs de jugement, à peine excusables dans les femmes du
monde
, pourraient-elles se justifier chez celles qui do
sée, en montrant que la lecture des bons livres et la connaissance du
monde
sont nécessaires à la culture et au perfectionnem
fera paroître un de ces exemples redoutables, qui étalent aux yeux du
monde
sa vanité toute entière. Vous verrez dans une seu
oilà les enseignemens que Dieu donne aux rois : ainsi fait-il voir au
monde
le néant de ses pompes et de ses grandeurs. Si le
e notre littérature tout entière est une littérature mondaine, née du
monde
et pour le monde », a dit un critique contemporai
re tout entière est une littérature mondaine, née du monde et pour le
monde
», a dit un critique contemporain, M. Paul Janet.
nom d’Antiope. Votre amie trouve d’abord que l’idéal n’est pas de ce
monde
, et que, comme on ne peut y atteindre, il importe
chasse, non plus qu’un cheval de manège, quoique le mieux instruit du
monde
. » Portez sur la page que vous venez de lire, ti
s mes souhaits. » (Philémon.) N’a-t-on rien de plus à souhaiter en ce
monde
? PLAN Préambule. – Chacun poursuit ici-bas son
stres, par M. l’amiral Jurien de la Gravière, des extraits du Tour du
Monde
. Comme le sujet pourrait être emprunté à la moral
rlera des richesses qui attendent les premiers conquérants du nouveau
monde
; heureux si ses compagnons comprennent comme lui
ont été à la peine, seront à l’honneur, à la fortune. Là-bas, dans le
monde
dont la Nouvelle-Castille sera dotée, l’or abonde
grand homme au moment solennel de la découverte définitive du nouveau
monde
. Il dira combien fut vive son émotion, quand il v
ure il se fait accueillir et fêter partout : la corruption envahit le
monde
. La Vérité ainsi dépouillée est au contraire honn
ements abandonnés par le Mensonge. Elle s’en couvre, reparaît dans le
monde
sous le nouveau nom de Fable, et tous les hommes
petits marchands, – l’explorateur, – le voyageur qui fait son tour du
monde
, etc. – Une victoire de Jean Bart. – Au plus fort
andait à Socrate d’où il était ; il répondit : Pas d’Athènes, mais du
monde
. (Montaigne.) Montrez ce que cette réponse compri
’est fait entendre à mon oreille, sur la route de Damas….. La face du
monde
va se renouveler….. Vos dieux ne sont que des per
bien des années déjà, je cherche un souverain qui veuille accepter un
monde
….. Mes calculs m’ont démontré que ce monde existe
in qui veuille accepter un monde….. Mes calculs m’ont démontré que ce
monde
existe….. Que la plus grande partie du globe nous
; il y avait près d’un siècle qu’il n’avait vu ni entendu personne au
monde
; il demanda à Antoine des nouvelles de ce qui se
les, où sont réunis des mets rares, empruntés à toutes les parties du
monde
. Les navires sont enrichis d’or et d’ivoire ; les
usqu’à ce qu’il ait rempli le barizel. Il se met alors à parcourir le
monde
, plongeant son barizel dans toutes les eaux, sans
vaut quelque chose que par ses vertus. La fragilité de tout ce que le
monde
admire et envie, tel est le thème que Bossuet se
Louis XIV lui présente le voile noir qui doit à jamais la séparer du
monde
? Concours de 1856. jeanne d’arc a orléans
étruirait les liens de la société. L’homme ne verrait plus que lui au
monde
, ne serait plus retenu par aucun frein… Mais l’es
oir : les nations qui l’ont recueilli sont devenues les maitresses du
monde
; celles qui l’ont négligé sont tombées dans la f
de son industrie, de sa puissance militaire, de son influence dans le
monde
. Toutefois un développement colonial excessif peu
– Expliquer et commenter ces paroles d’Augustin Thierry : « Il y a au
monde
quelque chose qui vaut mieux que les jouissances
a des frontières invisibles qui ne s’arrêtent qu’aux bornes mêmes du
monde
civilisé. » – Montrez comment et pourquoi ces par
2 octobre 1492 ; le capitaine Franklin a complété la découverte de ce
monde
nouveau le 18 août 1826. Que de générations écoul
changements arrivés chez les peuples dans cet espace de 334 ans ! Le
monde
ne ressemble plus au monde de Colomb… Dans ces ea
es peuples dans cet espace de 334 ans ! Le monde ne ressemble plus au
monde
de Colomb… Dans ces eaux furieuses du cap Horn et
es personnes qui se proposent de faire un voyage d’agrément autour du
monde
. Ce voyage dure neuf ou dix mois, quelquefois moi
place dans l’histoire. Auguste Laugel. (Extrait de la Revue des Deux
Mondes
.) narration Raconter une visite faite dans
pensée d’un auteur étranger : « La France est le plus beau royaume du
monde
après le ciel. » – On a dit avec raison : « Il f
e aidé à la renaissance des lettres et au mouvement des idées dans le
monde
? Traiter ce sujet en trois pages au plus. DEUXIÈ
avantages commerciaux de toute nature qui résulteront, pour l’Ancien
Monde
et le Nouveau, du percement de l’isthme de Panama
i s’agitent à la surface de notre planète et se disputent l’empire du
monde
. Celtiques contre Latines, Latines contre Germani
ue l’aurait gardée ! Oui, la lutte que se livrent les langues dans le
monde
est grande ; et si nous jetons les yeux sur le ch
a voix d’un grand peuple ; elle éveille des échos aux quatre coins du
monde
… puis un jour vient où cette grande voix s’éteint
u du moins, car nous savons bien qu’elle a fait trop de bruit dans le
monde
pour jamais devenir une langue inconnue et oublié
même de la mère patrie ! La seconde langue qui prétend à l’empire du
monde
et qui en a déjà conquis une bonne part, est une
i politiquement l’Espagne ne tient plus une très grande place dans le
monde
, ethnographiquement son domaine est encore immens
les parfumées, – sur la plus belle terre et sous le plus beau ciel du
monde
. Et il est encore une quatrième langue, à laquell
ue ce sont celles qui, dès à présent, ont dû se faire leur part en ce
monde
, et on ne la leur enlèvera pas. Leur avenir est a
s c’est le cas de dire avec le poète : Il est venu trop tard dans un
monde
trop vieux. La place est prise maintenant, et ce
ésormais trop étroit pour les combinaisons des peuples. C’est dans le
monde
, dans le vaste monde qu’il s’agit pour eux de se
pour les combinaisons des peuples. C’est dans le monde, dans le vaste
monde
qu’il s’agit pour eux de se faire une place. Les
’à des politiques à courte vue. Eh bien, quelle est, dans le reste du
monde
, la place qu’occupe la langue française ? Elle ne
lace qu’occupe la langue française ? Elle ne tient certes pas dans le
monde
une place proportionnelle à celle qu’elle occupe
à celle qu’elle occupe dans l’histoire. C’est tout au plus si dans le
monde
entier, Amérique, Afrique, Asie et Océanie, on pe
souveraineté de la France. Le seul groupe de langue française dans le
monde
qui soit imposant par le nombre et qui surtout no
œur, comme ils le sont déjà par le sang, et de fonder dans le Nouveau
Monde
une Nouvelle France ; – et c’est à cette tâche, e
En dehors de ce groupe héroïque qui est en train de nous conquérir un
monde
, il faut signaler un groupe important de 200.000
est donc à craindre que nous ne soyons appelés à représenter dans le
monde
une fraction d’une importance sans cesse décroiss
e. Les autres peuples répandent leur langue et leur influence dans le
monde
par le seul développement de leur population, c’e
osée, je pense. D’une part, nous ne pouvons espérer maintenir dans le
monde
le rang et l’influence de la France qu’autant que
pas vus ou n’a pas encore ramassés. Jadis on se battait dans l’ancien
monde
pour l’existence politique, on lutte maintenant d
xistence politique, on lutte maintenant de vitesse, dans les nouveaux
mondes
, pour l’existence économique1. Les hommes de gouv
aillé, au XVIIIe siècle, la part du lion et d’occuper sur la carte du
monde
les postes privilégiés, agrandit sans trève « la
tière ? elle s’entourerait d’épaisses murailles ? Elle s’isolerait du
monde
quand, dans le monde, par delà les mers, les mont
erait d’épaisses murailles ? Elle s’isolerait du monde quand, dans le
monde
, par delà les mers, les monts et les isthmes, les
vous voulez déverser le trop-plein de la population française sur le
monde
, et vous ne remarquez même pas qu’elle n’augmente
u reste – attend un monument dans sa patrie, qu’il a voulu doter d’un
monde
? La France n’a pas le génie colonisateur ! Mais
ou d’un ruisseau rhénan ou d’un fossé italien ; qu’on remplissait le
monde
d’une inquiétante et stérile activité, qu’on remp
le monde d’une inquiétante et stérile activité, qu’on remplissait le
monde
d’une inquiétante et stérile activité, qu’on sema
tinées, elle reprend conscience de son rôle et de sa grandeur dans le
monde
. Ce sera, dans l’histoire, l’éternel honneur de l
énie soulève les montagnes et qui contraindront, au centre du nouveau
monde
, les deux océans étonnés à confondre l’immensité
e s’adresse au ciel. Hâte ma fin que ta rigueur diffère ; Je hais le
monde
et n’y prétends plus rien. Sur mon tombeau ma fil
a même application aux exemples suivants. « S’il y a une occasion au
monde
, où l’âme pleine d’elle-même, soit en danger d’ou
nd membre) et rempli de gloire, en lui-même, remplit tout le reste du
monde
d’admiration, d’amour ou de frayeur » (troisième
l vaste, quel pompeux spectacle Frappe mes yeux épouvantés Un nouveau
monde
vient d’éclore : L’univers se reforme encore Dans
res sens sont enchantés, l’univers qui se reforme après qu’un nouveau
monde
vient d’éclore, et un peuple de héros, qui descen
rmon du Père Bourdaloue : « Tout l’Univers est rempli de l’esprit du
monde
: on juge selon l’esprit du monde : on agit et l’
l’Univers est rempli de l’esprit du monde : on juge selon l’esprit du
monde
: on agit et l’on se gouverne selon l’esprit du m
lon l’esprit du monde : on agit et l’on se gouverne selon l’esprit du
monde
: le dirai-je ? On voudroit même servir Dieu selo
monde : le dirai-je ? On voudroit même servir Dieu selon l’esprit du
monde
. » Gradation. La Gradation consiste à prés
e bonne chère avec bien de l’argent ! c’est la chose la plus aisée du
monde
, et il n’y a si pauvre esprit qui n’en fît autant
e musique. Tous les désordres, toutes les guerres qu’on voit dans le
monde
, n’arrivent que pour n’apprendre pas la musique.
ne serait-ce pas le moyen de s’accorder ensemble, et de voir dans le
monde
la paix universelle ? M. Jourdain. Vous avez r
semblée politique, mais devant une académie. Pour vous, messieurs, le
monde
n’est point une arène, mais un spectacle en face
a liberté qui l’eût gêné dans sa marche, et court porter à travers le
monde
les vérités puissantes de la révolution française
Tigre, un dernier jour sur le Borysthène. Il tombe enfin, laissant le
monde
rempli de ses œuvres, l’esprit humain plein de so
lhomme de ce mérite-là. Au reste, vous aurez le plus grand plaisir du
monde
à le voir moucher les chandelles à coups de pisto
Mme de Grignan. Il m’est tombé des nues le plus beau chapelet du
monde
. C’est assurément parce que je le dis si bien : l
otre tête encore plus. Le goût d’écrire vous dure encore pour tout le
monde
; il m’est passé pour tout le monde. Ne mesurez d
ire vous dure encore pour tout le monde ; il m’est passé pour tout le
monde
. Ne mesurez donc point notre amitié sur l’écritur
lque chose, vous ne sauriez croire l’honneur que cela me fera dans le
monde
, et combien j’en serai plus agréable à tous les h
imez-moi toujours, puisque c’est la seule chose que je souhaite en ce
monde
. Pour la tranquillité de mon âme, je souhaite bie
nsoler la bonne femme affligée, en lui expliquant les règles du grand
monde
et de la grande éducation ; je lui ai prouvé que
rcourt l’univers. Ensuite, il marche, guidé par ses caprices, dans un
monde
inconnu, dans l’avenir ; il la retrouve enfin jus
chants vers ; On raisonne de tout et toujours de travers ; Et dans ce
monde
enfin, s’il faut que je le dise, On ne voit que n
donne une idée telle, qu’il nous semble que ce génie n’a paru dans le
monde
que par une destination toute particulière de la
’on y reconnaît certains originaux que l’on rencontre souvent dans le
monde
. C’est un homme dont la vanité seule forme le c
. — Le riche et le pauvre. Qu’est-ce qu’un riche dans l’esprit du
monde
? C’est un homme de jeux, de fêtes, de spectacles
un monstre s’il est barbare. De même, qu‘est-ce qu’un pauvre selon le
monde
? Hélas ! quelles couleurs pourraient nous le dép
et des partis à humanité ; mais de, humanité à qui en appeler en ce
monde
? Elle est infaillible. Pas une gloire n’a été in
ce grand connétable, ce prince du plus noble sang qu’il y ait dans le
monde
, et qui travaille à déchirer de ses propres mains
ls ? SCAPIN. . Est tombé dans une disgrâce, la plus étrange du
monde
. GÉRONTE. Et quelle ? SCAPIN. Je l’ai trouvé
i se puissent voir, et bu du vin que nous avons trouvé le meilleur du
monde
. GÉRONTE. Qu’y a-t-il de si affligeant à tout cel
e fille, Claudine, comment se porte-t-elle ? M. DIMANCHE. Le mieux du
monde
. DON JUAN. La jolie petite fille que c’est ! je l
fois d’être persuadé que je suis tout à vous, et qu’il n’y a rien au
monde
que je ne fisse pour votre service. (Il sort.) M
ps, plein d’une vase immonde, Soulevant ses bouillons, déborde sur le
monde
. Là, dans ce trou boueux, le timide soleil Vient
s cieux, Et qui retombe après, plat et silencieux ! Race unique en ce
monde
! effraya ni assemblage Des élans du jeune homme
e et des crimes de l’âge. Race qui joue avec le mal et le trépas : Le
monde
entier t’admire et ne te comprend pas ! Auguste B
te ! elle qui demeurait encore sur la terre, à la merci des orages du
monde
! Comment des mortels pieux pourraient-ils ne pas
. N° 85- — L’Ile déserte. Dans cette allégorie, la ville est le
monde
, où l’homme, en naissant, trouve tout prêt pour s
passagers et de divertissements d’un moment, ce sont les plaisirs du
monde
. Le sage conseiller est la religion qui nous aver
de notre destination sur la terre, de ce que nous avons à faire en ce
monde
et de ce qui nous attend dans l’autre. L’île dése
e. De toutes les richesses, de tout le faste, de toute la grandeur du
monde
, il ne reste rien qu’un linceul. Les amis, meille
isonnant ainsi, il ne pouvait manquer de rencontrer juste, car, en ce
monde
, chacun a ses ennemis : en attendant, l’agneau ét
ire à mêler, à briser sur son onde Les membres arrachés au cadavre du
monde
. Ce fut alors qu’on vit des hôtes inconnus Sur de
un ennemi plus terrible que l’onde Vint achever partout la défaite du
monde
; La faim de tous les cœurs chassa les passions ;
plus, rien ne vivait, et l’onde Ne donnait qu’un aspect à la face du
monde
. Seulement quelquefois sur l’élément profond Un p
se fondit et disparut à l’arrivée de la nuit, comme les illusions du
monde
aux approches de la mort. L’astre des nuits, la t
e la nuit, doit nous découvrir ussai de nouveaux cieux et de nouveaux
mondes
! Bernardin de Saint-Pierre (Harmonies de la natu
lle a d’horreurs et de beautés ensemble. Dans un lointain qui fuit un
monde
entier s’étend, Et comment embrasser ce mélange é
ojets de la grandeur et les jouissances de la gloire, et le mépris du
monde
et sa froide injustice ! Bergasse. N° 118. —U
inture délicieuse. C’était, sans doute, jadis, le plus beau climat du
monde
, mais, depuis huit jours que je l’habite, il pleu
mment quelque génie malfaisant aura donné un tour d’épaule à l’axe du
monde
. Au moyen de cette petite secousse, la Provence e
y est si grand, qu’on y peut recevoir la peste des quatre parties du
monde
à la fois, et cependant elle n’y passe qu’en cont
leste qui est visiblement empreint sur le visage de ces religieux. Le
monde
n’a pas d’idée de cette paix ; c’est une autre te
négalité du sort ; il leur donné la prière. La prière est la reine du
monde
. Couverte d’humbles habits, le front baissé, la m
modeste carrière, Tu trouves tous les yeux fermes à ta lumière, Et le
monde
insensible à ton morne retour, Froid comme ces to
ent l’heure ; Ou quelque malheureux qui, l’œil fixe sur toi, Pense au
monde
invisible et rêve ainsi que moi ! Ah ! si j’en, c
ges, du silence, Tu ne te lèves pas seulement pour nos yeux ; Mais du
monde
moral flambeau mystérieux, A l’heure où le sommei
êmes se ressentent de cette crise universelle. On dirait que l’âme du
monde
va se dissiper ou s’éteindre ; et dans ses rameau
vu sans inquiétude l’astre du jour, à son midi, dérober sa lumière au
monde
; sans inquiétude, ils attendes l’instant marqué
t le bacha, qui voulaient prendre le roi en vie, honteux de perdre du
monde
et d’occuper une armée entière contre soixante pe
exilé. Dieu, dit une vieille légende, en même temps qu’il créa le
monde
, a donné naissance à des myriades d’esprits de lu
ersait le vin pétillant ; les sept électeurs entouraient le maître du
monde
et remplissaient près de lui les fonctions de leu
ein de cette nuit profonde, Triomphante, elle vint donner des lois au
monde
, Et marqua de sa croix les drapeaux des Césars. J
joie inconnue et profonde, Son cœur croit assister au premier jour du
monde
. Delille. N° 192. — Vision de Jeanne d’Arc.
la formule bien connue : « Si tu es Dieu, parle, si tu es de l’autre
monde
, laisse-nous en paix. » Le fantôme lui répondit l
je ne veux point du tout être tué aujourd’hui ; cela sera le mieux du
monde
. » Il eut à peine tourné son cheval, qu’il aperçu
’il y est, ce n’est qu’en passant. Après Dieu, vous m’êtes tout en ce
monde
; mais ce monde s’évanouit comme un songe, et c’e
est qu’en passant. Après Dieu, vous m’êtes tout en ce monde ; mais ce
monde
s’évanouit comme un songe, et c’est pourquoi mon
un songe, et c’est pourquoi mon amour s’élève avec vous vers un autre
monde
. Lorsque je vous portais dans mon sein, un jour j
ui nous protège encore de son inépuisable bonté, on ne sait ce que le
monde
deviendrait. Quelque mauvais garnement, croyant a
enirs le persécuteraient moins ; mais la croix étend son ombre sur le
monde
entier, et les terreurs vont partout avec le coup
unis. Mais parfois ils s’accordaient dans le désir de nuire au pauvre
monde
, et quand par hasard un homme venait à passer, il
ait bâtie de ses nobles et savantes mains. Hélas ! même en ce lieu le
monde
le suivit encore. Les pèlerins apprirent les chem
chérie, assuré à vos descendants la possession du plus beau tronc du
monde
, vous seriez récompensé dans le ciel par une cour
ns les cavernes, dans les creux des rochers, nous donnons au reste du
monde
l’exemple le plus effrayant. Détruisez donc Antio
par une généreuse résolution, que ce petit vallon, presque inconnu au
monde
, devienne considérable à la postérité, et soit au
’avoir remporté deux victoires ? Mais j’ai, dit-on, perdu beaucoup de
monde
dans le dernier combat. Peut-on donc livrer des b
hassé tes ennemis de votre territoire, que je leur ai tué beaucoup de
monde
dans deux combats, que j’ai forcé les débris de l
. Voilà la situation de l’auditeur bien dessinée : il est mort, et le
monde
est fini ; les cieux sont ouverts, Jésus-Christ e
us donc à l’esprit une de ces funestes catastrophes, dont la scène du
monde
ne présente que trop souvent le spectacle doulour
du néant ? Vers des siècles sans fin je sens que tu m’entraînes ; Du
monde
et de mes sens je vais briser les chaînes, Et m’o
- je ? et d’où suis-je tiré ? Dans quels climats nouveaux, dans quel
monde
ignoré Le moment du trépas va-t-il plonger mon êt
elle peut y songer sans alarmes, Pour elle, mourir c’est dormir ! Le
monde
dur et froid la dédaigne et la chasse, Et personn
t ; le renom de comprendre seul ce qui est inintelligible au reste du
monde
chatouille l’amour-propre. Mais les esprits sains
ns et aux connaissances, dans les personnes qui ont un grand usage du
monde
. Celui-ci consiste dans des tours de phrases part
s messieurs se fassent traduire en français ! Les meilleures idées du
monde
, affublées de sociantisme, de garantisme, de simp
s savants dont Sterne a dit : « De tous les jargons jargonnés dans ce
monde
jargonnant, le plus assommant, sans contredit, es
apprenaient à se défendre au dedans. Charles se croyait le maître du
monde
dans les déserts de la Pologne, où il errait, et
spérance de la conquête de l’Asie. Un empire cultivé par la nation du
monde
la plus industrieuse, et qui travaillait les terr
, dit l’éminent écrivain, présentent tout le tableau de l’histoire du
monde
. Mais ce qui honore la sagesse de Montesquieu, c’
d improvisateur, a parlé aussi de Montesquieu (voy. la Revue des deux
mondes
, 1er juin 1849) : « Son regard d’aigle pénètre à
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