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1 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre II. Seconde espèce de mots. » p. 7
ier masculin, le père ; la se met devant un nom singulier féminin, la mère  ; les se met devant tous les noms pluriels, soit
tous les noms pluriels, soit masculins, soit féminins, les pères, les mères . Ainsi, l’on connaît qu’un nom est du genre mascu
a ne se changent jamais. singulier féminin.                       la Mère .                   de la Mère.                   
ulier féminin.                       la Mère.                   de la Mère .                   à la Mère. pluriel féminin.  
        la Mère.                   de la Mère.                   à la Mère . pluriel féminin.                       les Mère
               à la Mère. pluriel féminin.                       les Mères .                       des Mères, pour de les Mèr
l féminin.                       les Mères.                       des Mères , pour de les Mères.                   aux Mères,
              les Mères.                       des Mères, pour de les Mères .                   aux Mères, pour à les Mères.
                  des Mères, pour de les Mères.                   aux Mères , pour à les Mères.
des Mères, pour de les Mères.                   aux Mères, pour à les Mères .
2 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
Le lendemain de la bataille Accourez maintenant, amis, épouses, mères  ! Venez compter vos fils, vos amants et vos frère
, qui vont en paix Se coucher loin du soc sous un feuillage épais. La mère et les enfants, qu’un peu d’ombre rassemble, Sur
Suit d’un œil confiant les miettes qu’il espère. Le repas achevé, la mère , du berceau Qui repose couché dans un sillon nouv
funèbres, Son chien, qui l’appelait, hurla dans les ténèbres. La mère de jocelyn revoit la maison natale 1 Hier, f
laisser maîtres. Oh ! que son sentiment soit béni dans son cœur ! Ma mère , dont la joue avait repris couleur, Ma mère, dont
t béni dans son cœur ! Ma mère, dont la joue avait repris couleur, Ma mère , dont la force, un moment ranimée, Empruntait de
tte première couche où Dieu nous a couchés, Cette table où servait la mère de famille3, Cette chaise où la sœur, travaillant
rès du vieux divan que la fleur nuançait, L’estrade où de son pied ma mère nous berçait. Tout était encor là, tout à la même
meuble favori, Et, comme s’il avait compris, jetait un cri. Mais ma mère , entr’ouvrant la chambre paternelle Et nous pouss
omme des voleurs craignant d’être surpris, Emportant dans mes bras ma mère évanouie, Dont cette émotion venait d’user la vie
, Je regagnai tremblant la porte du chemin, Soutenant sur mon cœur ma mère à demi morte ; Et, dans le moment même où la secr
: « Mon retour réjouit ma maison ; Une sœur, des amis, une femme, une mère , Comptent de loin les pas qui me restent à faire 
3. Je lis ailleurs dans M. de Lamartine :   « Voilà le toit que ma mère appelait avec tant d’amour sa Jérusalem, sa maiso
monde ; le nid où la mort est venue prendre tour à tour le père et la mère , et dont les enfants se sont successivement envol
uelquefois, comme si je devais y retrouver à mon réveil la voix de ma mère , les pas de mon père, etc. » 1. « Quiconque fu
3 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
ticuliers, tome 1er, page 203. Compositions. N° 11 Au nom d’une mère , souhaitez à sa fille une heureuse année, Avis.
lignes et comme on doit supposer que dans les années précédentes, la mère a épuisé toutes les formules ordinaires, vous aur
aires, vous aurez à faire entrer dans votre compliment l’amitié de la mère comme devant concourir au bonheur de la fille, po
tions. → Préceptes particuliers, tome 1er, page 205. N° 4. — Une mère à sa fille La mère félicitera sa fille d’une t
particuliers, tome 1er, page 205. N° 4. — Une mère à sa fille La mère félicitera sa fille d’une très belle lettre qu’el
mière parce que ses pièces sont arrivées trop tard. Voilà cette bonne mère contente. Elle plaisante agréablement son gendre
pleurée — ….. Vous pouviez vous considérer comme la plus heureuse des mères avec deux enfants si accomplis — Vous étiez doubl
vécu ? Jugez-en par les maux que vous souffrez — Elle eût pu devenir mère d’une fille et ne pas avoir un fils pour se conso
onse à un magistrat Vous avez eu le malheur de perdre madame votre mère  ; un ami de votre famille, président de cour, vou
gné. N° 15. — A Mme de Grignan. Madame de Grignan a envoyé à sa mère , sans la prévenir, un beau chapelet, enrichi d’un
enchanteresse. Qui sans cesse nous flatte et nous trompe sans cesse : Mère des passions, des arts et des talents, Qui, peupl
N° 72. — Le Tigre. Je vais chanter, ô mes frères, le courage d’une mère — … Déjà le printemps renaissait — … Semblable à
ui ferment le passage — … Il s’élance sur un enfant de six ans — … La mère accourt et se jette sur le tigre — … L’animal s’e
ans sa robe — On tue le tigre — … Gloire à Lienou-Song, la courageuse mère — ….. Avis. Style poétique. Charmes du printemps
ie du tigre. Panique générale. Les chiens déchirés. Intrépidité de la mère , sa lutte avec le tigre. Joie de la mère et de l’
déchirés. Intrépidité de la mère, sa lutte avec le tigre. Joie de la mère et de l’enfant. Sens de l’allégorie. Le tigre es
ts qui avertissent, souvent en vain, Je jeune homme de ses écarts. La mère est la Religion qui défend ses fils et les conser
n ami perfide. N° 96. — La Linotte Une jeune linotte quitta sa mère et voulut vivre indépendante — … Elle chercha un
s-je fait, si je n’étais pas né ? Reprit l’agneau, je tette encore ma mère . —  Si ce n’est toi, c’est donc ton frère. —  Je
ernier étage de la maison que vous habitez, une famille indigente… La mère , forcée de travailler au dehors, ne sait que fair
l’enfant se perd60 — …Mais, comment venir au secours de cette  pauvre mère — … La bienfaisance a créé les salles d’asile — …
rd qui aime les enfants — … soit par une femme douce qui leur sert de mère — Le matin, leurs parents vont travailler — … et
malin, il est riche à présent61 — …Pendant ce temps-là, le père et la mère tranquilles… Voilà ce que c’est qu’une salle d’as
autre marin, la jeune fille disparut, le père mourut de chagrin et la mère se plaignit à Dieu, qui exila sur la terre Azaël,
la jeune fille qui avoue ses fautes et demande pardon à Dieu et à sa mère — … Trois fois elle veut se précipiter dans l’abî
eignent, elle offre sa main à Tancrède, et expire — … N° 157. — La Mère infortunée Manzoni raconte l’épisode suivant d
ur le char funèbre (1), vient pour prendre la jeune fille — … Mais la mère lui dit qu’elle veut la déposer elle-même sur le
ne touchera point aux parures de l’enfant — … Le char s’approche, la mère y place sa Cécile — … et lui fait ses adieux — …
vain la main, et disait : Allocution de l’enfant aux passants : notre mère est morte, notre père aussi, nous avons froid et
apprend comment se fait le pain — … Loïs tout joyeux vole près de sa mère et de son père, et leur fait part de ses dons — …
is, qui font jurer au capitaine de sauver leur maîtresse cette pauvre mère qui consent à mourir si l’on veut adopter son enf
isse, et se faisait passer pour peintre de portraits. Il raconte à sa mère la discussion qu’il eut au sujet du prix d’un de
de ces braves gens. —  Le chevalier termine sa lettre en disant à sa mère qu’il leur rendra en partant leurs douze livres.
ses, et remporta dans les cieux — … N° 213. — La Jeune Fille et sa Mère Une jeune fille et sa mère avancée en âge, tra
x — … N° 213. — La Jeune Fille et sa Mère Une jeune fille et sa mère avancée en âge, travaillaient pendant une nuit d’
oide chaleur d’un petit brasier — … La jeune fille dit doucement : Ma mère , vous n’avez pas toujours été pauvre — … Ma fille
inconsolable, mais vous me restiez — … La jeune fille pleurait — … La mère reprit : Nous avons peu, mais nous travaillons, d
vec vous, pourrais-je me plaindre — … Et la jeune fille embrassait sa mère — … Ecoutez, ma fille, reprit encore la mère, tou
eune fille embrassait sa mère — … Ecoutez, ma fille, reprit encore la mère , tout passe ici-bas, un monde meilleur nous atten
hes — … C’était vous — … L’hiver n’était pas fini, que la fille et la mère moururent dans les bras l’une de l’autre — … et l
fils, ton père est mort dans les glaciers » — … Le chasseur calme sa mère et annonce son retour pour le soir — … La mère al
… Le chasseur calme sa mère et annonce son retour pour le soir — … La mère alarmée voit un corbeau, et ses craintes en augme
entent — La nuit vient — … Le chasseur ne paraît pas — … et la pauvre mère meurt de douleur au point du jour suivant — … Dep
atique en commençant par le nœud, c’est-à-dire par l’allocution de la mère . L’exposition viendra immédiatement après, et vou
vu couler les flots. Déjà la garde accourt avec des cris de rage. Sa mère , ah ! Que l’amour inspire de courage ! Quel trans
ls, arrêtez, cessez, troupe inhumaine ! « C’est mon fils, déchirez sa mère et votre reine, Ce sein qui l’a nourri, ce flanc
sang les débris dispersés, Les enfants écrasés dans les bras de leurs mères , Les frères méconnus égorgés par leurs frères, So
neur. Ah ! C’est la première fois qu’une reine, qu’une épouse, qu’une mère a été ainsi déposée sans pompe, et comme à la dér
etc. N° 230. — Anthusa à saint Jean-Chrysostome Note. Anthusa, mère de saint Jean-Chrysostome, apprend que son fils s
veuvage. Ce fils veut-il renouveler ses peines, abandonner sa vieille mère , qui n’a plus que quelques jours à vivre ? Non, i
our ne pas déplaire à Dieu, et emporter la dernière bénédiction de sa mère . N° 251. — Flavien à Théodose Note. Antioc
er la paix à Rome parce qu’il doit mieux aimer faire le bonheur de sa mère que se venger cruellement. Sa réponse va décider
on audacieuse entreprise, il sera obligé de passer sur le corps de sa mère , et sa femme et ses enfants seront laits esclaves
seront laits esclaves. Pourquoi ne répond-il pas ? N’est-ce point sa mère qui lui parle ? Sa mère, qui, pour la première fo
Pourquoi ne répond-il pas ? N’est-ce point sa mère qui lui parle ? Sa mère , qui, pour la première fois de sa vie, lui demand
voir à ses pieds, elle qui prie pour l’honneur du fils, la vie de la mère , et le salut de la patrie. N° 233. — Jeanne d’
sauvages ; pourquoi égorger un homme innocent, qui, lui aussi, a une mère  ? — Ah ! Si cette mère était là, ses peurs obtien
orger un homme innocent, qui, lui aussi, a une mère ? — Ah ! Si cette mère était là, ses peurs obtiendraient la grâce du pri
ille encor trop chère ! Connais-tu ton destin ? Sais-tu quelle est ta mère  ? Sais-tu bien qu’à l’instant que son liane mit a
qu’une famille a pour son aîné ; il en appelle aux cœurs des pères et mères . Le père voit dans ce fils chéri l’héritier de so
et mères. Le père voit dans ce fils chéri l’héritier de son nom ; la mère le trouve parfait. Si le chef de La famille meurt
respectable. Il prévient F objection qu’on pourrait lui faire, que la mère peut remplacer le père, et à ce sujet il prouve q
e, que la mère peut remplacer le père, et à ce sujet il prouve qu’une mère n’a point assez de fermeté, et qu’elle aime trop
is, l’ange à ces mois s’est envolé vers les demeures célestes… Pauvre mère , ton fils n’est plus. Avis. Même observation qu
c leur linceul blanc ; là, vient la jeune personne, et puis la pauvre mère , avec l’aïeul avec l’enfant. Elle voit les pleurs
n faire des tapis, comme le linot, le chardonneret. 48. Leçons de la mère qui apprend à son petit à se soulever, qui l’enco
une teinte peu agréable. 58. Emploi de la dubitation. Que fera cette mère de ses enfants ?… Personne près d’eux ! etc. 59.
’est un crucifix de famille, celui qui fut baisé par les lèvres d’une mère mourante. 80. Accumulation, Vallons, collines, m
amemnon et de Clytemnestre, fut témoin de la cruauté avec laquelle sa mère , aidée d’Egisthe, avait fait périr le roi des roi
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
[Notice] Fils du consul général de France en Turquie, né d’une mère grecque, à Constantinople, élevé sous le beau cie
, Prends pitié de mon fils, de mon unique enfant ! Prends pitié de sa mère aux larmes condamnée, Qui ne vit que pour lui, qu
 ? Mon fils, veux-tu mourir ? Tu veux, dans ses vieux ans, Laisser ta mère seule avec ses cheveux blancs ? Tu veux que ce so
n ont plus d’amertume. Ne lèveras-tu point ces yeux appesantis ? — Ma mère , adieu, je meurs, et tu n’as plus de fils. Non, t
ieu, je meurs, et tu n’as plus de fils. Non, tu n’as plus de fils, ma mère bien-aimée. Je te perds. Une plaie ardente, enven
sommeil ! Prends, mon fils, laisse-toi fléchir à ma prière ; C’est ta mère , ta vieille, inconsolable mère Qui pleure ; qui j
Là, souvent tu verras près de ton mausolée, Tes frères gémissants, ta mère désolée, Quelques amis des arts, un peu d’ombre e
5 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre III. Troisième espèce de mots. » pp. 8-11
rquer la qualité d’une personne ou d’une chose, comme bon père, bonne mère  ; beau livre, belle image : ces mots bon, bonne,
ots bon, bonne, beau, belle, sont des adjectifs joints aux noms père, mère , etc. On connaît qu’un mot est adjectif, quand on
re que le nom auquel il se rapporte. Exemples. Le bon père, la bonne mère  : bon est au masculin et au singulier, parce que
lin et au singulier ; bonne est au féminin et au singulier, parce que mère est du féminin et au singulier. De beaux jardins
s différents, on met l’adjectif au masculin. Exemple. Mon père et ma mère sont contents : (et non pas contentes.)   25. — Q
6 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
faible enfant que le trépas menace, Il ne sent plus ses maux quand sa mère l’embrasse : Dans l’âge des erreurs, ce jeune hom
erdre un reste de lumière, Retrouve encor des pleurs en parlant de sa mère . Bienfait du créateur, qui daigna nous choisir, P
re chaleur met la sensible Ruth, dans les instances qu’elle fait à sa mère pour obtenir d’elle la permission de ne la point
tout où vous vivrez, Ruth près de vous doit vivre. N’êtes-vous pas ma mère , en tout temps, en tout lieu ? 170Votre peuple e
lle délicatesse dans ce sentiment, qui suppose autant d’amour dans la mère que la fille lui en a voué, et la même impossibil
dévoue courageusement à ce genre nouveau de fatigue ; il s’agit de sa mère , tout est oublié :                        Le jou
guit dans la misère, 172Pleure, et garde son pain pour en nourrir sa mère . Booz engage l’aimable Ruth à revenir glaner dan
nait agréablement la perspective. Et quel bonheur plus doux, pour une mère représentée aussi sensible, que celui de se voir
’ornements sous vos pas ? Vous, mes filles, gardez les mœurs de votre mère  ; C’est non par des atours qu’elle avait su me pl
7 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
porte la dent, fait la grimace… — Ah ! certes !          Dit-elle, ma mère mentit Quand elle m’assura que les noix étaient b
la casse,          L’épluche, la mange, et lui dit :          — Votre mère eut raison, ma mie, Les noix ont fort bon goût, m
blé qui fait le pain, les fleurs qu’on aime à voir, Et mon père et ma mère , et ma famille entière ; Moi, je n’ai rien pour v
onsolable en mes ennuis Je pleurais tous les jours, même auprès de ma mère . ; Ce long regret, dix ans ne l’ont point adouci 
e de la prière Qui ne s’achevait pas sans laisser quelque espoir. Ma mère , tu m’as dit, quand, loin de ta demeure Je partis
8 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
n Fils est né pauvre et souffrant, Ah ! prends pitié des larmes d'une mère  ! Pour mon enfant, tourne, léger fuseau, Tourne s
ole ; il est inondé du sang de mon frère. Ma maison ; j'y verrais une mère fondre en larmes et mourir de douleur. 3° L'apost
ptolème : O mon fils, je te conjure par les mânes de ton père, par ta mère , par tout ce que tu as de plus cher sur la terre,
iné sur le corps de son père, Le frère avec la sœur, la fille avec la mère . (Voltaire.) 20° La réticence est une interrupti
es enfants, les vieillards, Et la sœur et le frère, Et la fille et la mère , Le fils dans les bras de son père. (Racine.) 7
a nommé ambassadeur à Vienne ; ni la duchesse ni la comtesse n'est ma mère , etc. ; Ou, en évitant l'emploi de la conjonction
te, ne sera nommé ambassadeur à Vienne ; aucune de ces dames n'est ma mère . Avec la conjonction mais, la prose, aussi bien q
inatif avant son substantif, comme dans cette phrase : Son père et sa mère  ; et chaque substantif avant ou après son adjecti
le laisser-aller de la conversation permettent de dire : Ses père et mère  ; les langues française, anglaise et espagnole lu
eds touchaient à l'empire des morts. (La Fontaine.) l'enfant et sa mère . Un jeune enfant près de sa mère, Jouant sur les
ts. (La Fontaine.) l'enfant et sa mère. Un jeune enfant près de sa mère , Jouant sur les bords d'un ruisseau, Avec une ram
ec la nature, Le jeune oiseau chantait sous l'aubépine en fleurs ; Sa mère lui portait la douce nourriture ; Mes yeux se son
 ; Mes yeux se sont mouillés de pleurs ! Oh ! pourquoi n'ai-je pas de mère  ? Pourquoi ne suis-je pas semblable au jeune oise
herche la trace des pleurs Qu'en m'y laissant peut-être y répandit ma mère  ! L'orphelin va prier lorsque ses pas errants Par
ré quatorze printemps Loin des bras qui m'ont repoussée : Reviens, ma mère , je t'attends Sur la pierre où tu m'as laissée. (
fille encor trop chère, Connais-tu ton destin ? Sais-tu quelle est ta mère  ? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit a
(Voyez l'ouvrage qui a pour titre : Difficultés de la syntaxe.) une mère a sa fille. Écoute, enfant, les conseils d'une mè
a syntaxe.) une mère a sa fille. Écoute, enfant, les conseils d'une mère  ; De sa parole un jour le souvenir Doit te guider
u d'un cœur qui flatte ton espoir, Que ton secret, dans le sein de ta mère , Soit déposé, ma chère enfant, le soir. Si le mal
e. La chanson érotique chante les jeux et les plaisirs, l'Amour et sa mère . La chanson bachique chante le vin. Le vaudeville
9 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
.) SIII. Modèles de Lettres de Condoléance. N° 7. — A une Mère . Oui, vous êtes extrêmement malheureuse, le c
at les âmes les plus fortes. Ce que la vôtre souffre, il n’y a qu’une mère qui puisse le savoir, et une mère aussi heureuse
e la vôtre souffre, il n’y a qu’une mère qui puisse le savoir, et une mère aussi heureuse que vous l’avez été… Non seulement
er plus parfait, vous deviez vous regarder comme la plus heureuse des mères , et il n’y avait point de famille si nombreuse ou
u d’autre enfant qu’Édouard, et vous trouveriez en lui tout ce qu’une mère peut demander au ciel… Faut-il donc qu’un bonheur
ttre un peu trop de raisonnement et de philosophie ; la douleur d’une mère ne s’accommode point de ces belles choses. un peu
graphe eut fait couler les larmes, et versé dans le cœur de la pauvre mère le véritable baume pour les grandes douleurs. G.
Guignan. (1696.) Nota. Madame de Grignan imite madame de Sévigné, sa mère , dont elle déplore la perte. Point de force chrét
e. Nouveau compliment adroit à la correspondante, qui, avec une telle mère , n’aura jamais tort. A ce propos, Mme de Sévigné
ge. LE CONNÉTABLE. Mais le roi, étant si injuste et si aveuglé par sa mère , méritait-il que j’eusse de si grands égards pour
près de moi. Je vais chanter la plus tendre et la plus courageuse des mères  : tout l’empire l’admire, et la postérité inscrir
orte ; la tigre s’élance pour le dévorer : c’est au moment même où la mère , accourue au bruit, se courbe pour l’emporter. Se
ur sauver l’enfant ?… O miracle de l’amour maternel ! cette intrépide mère se jette sur le tigre, comme un loup sur un agnea
armés accourent de toutes parts, et le tigre est sans vie. La pauvre mère en croit à peine à scs yeux ; elle oublie ses ble
nois. N° 73. — L’Ange. Il est au pied du Christ, à coté de sa mère , Un ange, le plus beau des habitants du ciel, Un
it de ne pas approcher. L’Arioste.    N° 80. — La Frivolité. Mère du vain caprice et du léger prestige, La fantaisi
lant mille croquis impurs ; Cet enfant ne croit pas, il crache sur sa mère , Le nom du ciel n’est, pour lui qu’une farce amèr
u brillaient déjà d’un éclat céleste, et faisaient l’admiration de sa mère , de ses sœurs et de ses amies. Elles pensaient qu
eux accourt près de la jeune fille, et trouve ses sœurs, son père, sa mère surtout, qui l’environnaient des soins du plus te
la ferme. Pour vous-même on travaille ; et, grâce à vos brebis, Votre mère , en chantant, vous file des habits. Par le travai
tout dire, Sifflant à tout propos et tournant à tout vent, Quitta sa mère et voulut se produire, Un nid chez soi vaut mieux
’an passé. Il prouve sa mineure. Les agneaux qui tettent encore leurs mères n’existaient pas l’an passé. Or, je tette encore
ncore leurs mères n’existaient pas l’an passé. Or, je tette encore ma mère . Donc je n’existais pas l’an passé. Le loup enra
suite un petit, couvert de duvet. Ce nourrisson prend des plumes ; sa mère lui apprend à se soulever sur sa couche, bientôt
le laboureur accourt de a plaine, le bûcheron sort de sa forêt ; les mères , fermant leur cabanes, arrivent avec leurs enfant
lle indigente manque de pair et de feu ; là-haut peut-être une pauvre mère , forcée de sortir de chez elle tout le jour, pour
de gagner sa vie jour par jour, heure par heure. Oh ! que de pauvres mères , ainsi chassées de chez elles par le travail, et
te et morose, il est plus triste qu’un orphelin, car il dort quand sa mère revient du travail, et le lendemain, quand sa mèr
r il dort quand sa mère revient du travail, et le lendemain, quand sa mère retourne au travail, il dort encore. D’ailleurs,
orte raison un enfant. Mais, comment venir au secours de cette pauvre mère qui ne peut pas rester chez elle, et qui ne peut
quelque bonne femme agile, alerte, douce et vive qui devient ainsi la mère de tous les petits pauvres de son hameau. Tous le
ous les matins, le père qui va travailler aux champs tout le jour, la mère qui suit son mari dans la campagne, conduisent le
nt leur enfant à la salle d’asile. Là, le petit enfant dit adieu à sa mère pour tout le jour ; en même temps il entre dans s
s niches de tout genre, ils entourent la bonne femme qui leur sert de mère et qui leur raconte les belles histoires qu’elle
lles histoires qu’elle a apprises. Pendant ce temps-là, le père et la mère , tranquilles sur le sort de leur enfant, travaill
enveillants ; qu’il a chaud et qu’il n’a pas faim. Oh ! le cœur d’une mère est un trésor. Pauvre ou riche, elle est toujours
le cœur d’une mère est un trésor. Pauvre ou riche, elle est toujours mère , elle a pour son enfant le même amour. Voilà ce q
, lui fait violence sans nuire à sa liberté, et est par conséquent la mère de la foi. C’est pourquoi Jésus-Christ dit : Dema
t. Un des replis de son voile sert d’asile à un nid de fauvettes ; la mère y couve les précieux fruits de ses amours, retenu
r une mort glorieuse. Blandine fut la dernière qui souffrit comme une mère pleine de tendresse pour ses enfants ; elle avait
restait une jeune fille qui disparut. Le père mourut de douleur ; la mère n’eut plus qu’à pleurer, et ce fut de ses larmes,
intenant elle était agenouillée et disait : « Tu me maudis, ma pauvre mère  ; mais le bon Dieu t’a vengée. Je devais être l’
on Dieu ! vous ne voulez pas ; eh bien ! descendez dans le cœur de ma mère , inspirez-lui de me pardonner. » Et ses sanglots
ire et parait s’endormir. Le Tasse, Trad. de Lebrun. N° 157. — La Mère infortunée. Une jeune femme, dont l’aspect an
t tombé languissamment, et si sa tête n’eut reposé sur l’épaule de sa mère , avec un abandon plus puissant que celui du somme
e sa mère, avec un abandon plus puissant que celui du sommeil : de sa mère  ! car alors même que la ressemblance de leurs vis
e char un peu de place pour cette intéressante créature. L’infortunée mère , après avoir donné à sa fille un baiser sur le fr
refus des heureux : « Nous voici deux enfants ; nous n’avons plus de mère , Elle mourut hier en nous donnant son pain : Elle
t bientôt on ne passa plus. Ils frappent à la porte sainte ; Car leur mère avait dit que Dieu n’oubliait pas ; Rien ne leur
ps. « Grand merci, belle étrangère, lui dit Loïs, je vais porter à ma mère vos leçons et vos doux présents. » La mère de Loï
é de Loïs ; elle veut le ranimer contre son cœur ; mais le cœur de la mère ne peut plus réchauffer le corps du fils, et le c
auffer le corps du fils, et le corps du fils glacé déjà le cœur de la mère  ; elle est près de mourir. Le druide, monté sur u
viennent pas toujours à la voix des malheureux ; mais aux cris d’une mère affligée, Cérès apparut. « Loïs, dit-elle, sois l
il se prenait à sourire de joie et d’orgueil, et de ressouvenir de sa mère . Un jour il lui fit présent d’un chapeau de paill
ours du mal on se repent. » Et l’enfant, à ces mots, crut entendre sa mère , Et derrière un tilleul se blottit tout tremblant
ionne était pleine, et que ses gémissements étaient, le langage d’une mère qui réclamait du secours pour la délivrer de son
naître, par des jeux et des morsures innocentes, un bienfait que leur mère payait de ses plus tendres empressements. Mais qu
t du moins soit sauvé !… qu’il soit le vôtre ! capitaine. » La pauvre mère , tout en larmes, arrachant son fils au sein de sa
. L’épouse pleurait d’avance son époux, la jeune fille priait pour sa mère , le fils alarmé pour la vie de son père allait re
s tous jeunes et robustes ; que  diriez vous si l’on voulait tuer vos mères  ?… » Les sanglots empêchent la jeune fille de con
fais tout pour mon frère, Ses fils, l’amour de Dieu, la fierté d’une mère , L’attendent, orgueilleux de leurs riches habits,
sont pressés. Soudain l’orage éclate au bruit d’un noir tonnerre ; Sa mère appelle : ô Dieu ! c’est la voix de sa mère ! « V
t d’un noir tonnerre ; Sa mère appelle : ô Dieu ! c’est la voix de sa mère  ! « Viens, viens, ô mon cher fils ! ramène mon Ab
la tempête du ciel. » Caïn reste plonge dans un affreux silence ; Sa mère étend les bras, vers sa mère il s’élance ! Soudai
este plonge dans un affreux silence ; Sa mère étend les bras, vers sa mère il s’élance ! Soudain pâlit, recule, et tremble a
emples ; les enfants répondent par des cris aux gémissements de leurs mères  ; l’épouse se jette, pour mourir, entre les bras
nestre a réduit ta fille chérie ; viens la défendre des fureurs de sa mère  ; viens venger par le meurtre du coupable ta mais
N° 207. — Le prix du portrait. Le chevalier de Boufflers à sa mère . Il vient de m’arriver une aventure qui tiendrait
n loin du toit sacré, il y avait un autre toit, et, sous ce toit, une mère et un tendre enfant ; et quand celui-ci ne bégaya
ndre enfant ; et quand celui-ci ne bégayait pas encore le doux nom de mère , quand il n’avait, pour se faire aimer, que sa be
mère, quand il n’avait, pour se faire aimer, que sa beauté d’ange, sa mère , chaque jour le portait dans ses bras au sanctuai
en tressait une guirlande, et il la regardait avec amour. Oh ! que ma mère du ciel sera contente ! s’écriait-il, comme elles
it à travers le sentier, à travers l’aubépine en fleurs, auprès de sa mère du ciel et du petit enfant. Et quand il entrait d
ne pleurez plus ; regardez le Ciel, voyez la Reine des Anges !… votre mère  !… comme elle vous sourit !… Ah ! elle se souvien
vierge l’emporta aux cieux. P. C. N° 213. — La jeune Fille et sa Mère . C’était une nuit d’hiver. Le vent soufflait
quelques moments, la femme à cheveux blancs ; puis elle lui dit : ma mère , vous n’avez pas toujours été dans ce dénument. E
de cacher, tombèrent sur la toile qu’elle tenait entre ses mains. La mère ajouta : Dieu, qui a été bon envers lui, a été bo
s dernières paroles, la jeune fille toute émue tomba aux genoux de sa mère , prit ses mains, les baisa, et se pencha sur son
it ses mains, les baisa, et se pencha sur son sein en pleurant. Et la mère faisant un effort pour élever la voix : ma fille,
x, laquelle il porte, et la portant fait la pitoyable rencontre de sa mère toute détrempée de douleur, et des clames de Hier
ent et portent le trépas ! Reste, reste, mon fils, reste auprès de la mère  ! Du déclin de mes jours, ô toi l’unique espoir !
ratoire où il put placer l’image de Marie, ce soleil de pureté, cette mère angélique des chrétiens, toujours prête à demande
sont fréquentes dans Voltaire : Racine châtiait mieux son style. Sa mère  !… ah ! que l’amour inspire de courage ! Ce vers
qui se prolonge pendant deux vers fait prévoir un acte héroïque. Sa mère  ! — elle s’avance au milieu des soldats. Encore
nt arrêter. C’est mon fils, et ce cri d’ailleurs est si naturel à une mère  ! C’est le premier qu’elle doit pousser ; elle es
r ; elle est sûre qu’il va tout arrêter. C’est mon fils, déchirez sa mère et votre reine. Voici le cri rendu plus énergiqu
fait longtemps mon bonheur : Dieu le voulait ainsi. Je venais d’être mère , il mourut, et nous laissa, toi pauvre orphelin,
me consolais. Oui, avant même que ta langue put répéter ce nom de ta mère , à cet âge où les enfants sont la joie de ceux qu
de tes actions. Mais tant que je respire, souffre la compagnie de ta mère , crains d’encourir la disgrâce de Dieu, en me plo
une vengeance cruelle et opiniâtre aux prières et aux larmes de votre mère  ? Songez que votre réponse va décider de ma gloir
Rome, ne t’est-il pas venu dans l’esprit que tes dieux, ta maison, ta mère , ta femme et tes enfants étaient renfermés dans s
ervitude. Pourquoi ne me réponds-tu point, mon fils ? Méconnais-tu ta mère  ? As-tu déjà oublié les soins que j’ai pris de to
mes prières et mes larmes ne sont pas capables de te fléchir, vois la mère à tes pieds, qui te demande Le salut de ta patrie
s à ses pleurs et laisseriez-vous égorger un fils dans les bras de sa mère  ? La vie est pour moi peu de chose ; mais ce qui
ille encore trop chère ! Connais-tu ton destin, sais-tu quelle est ta mère  ? Nouvel ordre d’idées auquel conduit une transi
ons, sources du pathétique, sont profondément remuées. « Eh bien ! ta mère a été massacrée par tes protecteurs, au moment où
un crime abominable, car tu as souillé ton sang, outragé ton père, ta mère , et renié ton Dieu là où il mourut pour toi. Donc
on a pour un fils aîné. C’est à votre cœur que j’en appelle, pères et mères , qui voyez croître sous vos yeux vos premiers enf
s années et des siècles. Je sais qu’au défaut du père de famille, une mère peut quelquefois enchaîner, pour un temps, une je
et fait courber la tête à l’indocilité la plus fière : je sais qu’une mère sage et vertueuse est toujours pour une famille,
ire, sera de prendre pour un moment le masque de la retenue, comme sa mère a pris celui de la sévérité. Mais l’on sent bien
eu est trop violent pour durer longtemps : bientôt les caresses de la mère et la licence du fils prendront leur cours, et le
ange à ces mots a pris l’essor Vers les demeures éternelles... Pauvre mère , ton fils est mort !... Jean Reboul. N° 256.
x avec leur blanc linceul, Là vient la jeune fille, et puis la pauvre mère , Et puis l’enfant, et puis l’aïeul ! Elle voit le
lque chose de plus saint et de plus pur. Tout le secret du cœur d’une mère est dans cette prière.
10 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
es pas de bruit autour de cette tombe ; Laissez l’enfant dormir et la mère pleurer4 ! La voie du segneur Oh ! bien
doigts pressant le lait par mille trous, Tiraient le pis fécond de la mère au poil roux. Elle, bonne et puissante, et de son
Et le vaste lion de la Roche Némée2. Mais, lorsque j’arrivais chez ma mère , souvent, Grâce au hasard taquin qui joue avec l’
Et l’infâme oiseleur, et son hideux lacet, Furieux ! — D’un regard ma mère m’apaisait5. La résignation chrétienne
prit jeune âme dans le ciel, Et qui te mit au monde, et depuis tendre mère , Faisant pour toi deux parts dans cette vie amère
la grâce. Comparez les Tombeaux aériens de Châteaubriand. « La jeune mère choisit un érable à fleurs rouges, tout festonné
énie de Guérin ; « La petite Morvonnais m’envoie un baiser, me dit sa mère . Que lui donnerai-je en retour d’aussi pur, d’aus
11 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre premier. Première espèce de mots.  » p. 6
 ; les noms de femmes ou de femelles sont du genre féminin, comme une mère , une lionne. Ensuite, par imitation, l’on a donné
ormer le pluriel, ajoutez s à la fin du nom : le père, les pères ; la mère , les mères ; le livre, les livres ; la table, les
luriel, ajoutez s à la fin du nom : le père, les pères ; la mère, les mères  ; le livre, les livres ; la table, les tables. P
12 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
éloigner les faisceaux et les haches, il se jeta dans les bras de sa mère  : « Mon fils, dit Véturie, renonce au projet d’ap
ui qui me fait injure, ni ennemi celui qui me fait du bien. Voyez, ma mère , comment agit à mon égard le peuple chez qui je m
j’ai été comblé d’honneurs, à lui je me suis engagé par serment. O ma mère , partagez les sentiments que j’éprouve. » À peine
s repousse les supplications des dames romaines, de son épouse, de sa mère même ! Fasse le ciel que désormais aucune mère, e
, de son épouse, de sa mère même ! Fasse le ciel que désormais aucune mère , essuyant un refus de la part de son fils, ne se
oureuse nécessité de se prosterner à ses genoux ! Et pourtant moi, ta mère , ô Marcius, je la subirai : oui, je me jetterai s
e. Aussitôt Coriolan accourt les yeux pleins de larmes : il relève sa mère , et pénétré d’attendrissement, il s’écrie : « Tu
mère, et pénétré d’attendrissement, il s’écrie : « Tu l’emportes, ma mère , mais ton fils est perdu. » Traduit d’Appien, hi
ie et Véturie dans le camp de Coriolan. Première partie. Quand la mère et l’épouse de Coriolan entrèrent dans le camp, u
scendant de son tribunal, il pressa le pas pour aller au-devant de sa mère , la tint longtemps embrassée, ainsi que son épous
tait emporté par la violence de sa tendresse. Quand il comprit que sa mère voulait parler, il réunit autour de lui les offic
dre ce qui devrait être pour nous le plus doux à contempler : moi, ta mère , je vois mon fils, et ton épouse voit son époux p
s approcher de nos murs, avant d’avoir foulé aux pieds le corps de ta mère . Non, je n’attendrai pas le jour où je verrais le
au désir de la vengeance ? Est-il honteux d’écouter les prières d’une mère dans une circonstance si grave ? Convient-il à un
eux qui en sont dignes. Ta patrie a déjà été cruellement punie, et ta mère n’a pas encore reçu le moindre témoignage de ta g
c sa belle-fille, aux pieds de Coriolan qui s’écrie aussitôt : « Ô ma mère , que fais-tu ? » puis la relevant et lui pressant
bienveillante intervention des Dieux. » XXIX. Lettre de Cornélie, mère des Gracques, à son second fils Caïus Gracchus.
Gracchus a succombé, accablé par la faction des Patriciens. Cornélie, mère des Gracques, supplie Caïus de ne pas poursuivre
essé de vivre, tu m’adresseras des vœux, tu invoqueras le génie de ta mère , tu n’auras pas honte d’implorer ces divinités mé
Cléobis et Biton, ces deux frères Argiens, que leur piété envers leur mère a immortalisés. » « Eh quoi ? dit Crésus, mon bon
n sachant que tu existes, et qu’en te voyant grandir, ô mon fils, les mères du Latium refusent de donner des enfants à leur p
la prière suivante : « Au nom de ton père, ô mon fils, au nom de ta mère , par tout ce que tu as de plus cher dans ta patri
cune douleur ; mais si j’avais abandonné sans sépulture le fils de ma mère , je serais justement affligée, tandis que ce que
us que des larmes à verser. Je n’ai plus ni mon père, ni ma vénérable mère . Le terrible Achille a immolé l’auteur de mes jou
le Achille, au milieu des troupeaux confiés à leurs soins. Quant à ma mère , conduite ici par le vainqueur avec tout le butin
raits dans le palais de mon père. Hector, tu es pour moi un père, une mère , un frère ; tu es bien plus encore, tu es mon épo
13 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
soir ténébreux Rassemble par milliers dans les bocages sombres ; Des mères , des héros, aujourd’hui vaines ombres, Des vierge
ectacle à ta débile vue. Écoute seulement et, docile à ma voix, D’une mère qui t’aime exécute les lois. Vois-tu ces longs dé
débordait de son cœur, qui, après avoir inondé son épouse chérie, sa mère et ses frères, dont il pleurait si amèrement la m
ée,          Aux grands triomphes destinée,          Fut deux fois la mère des          Ô toi que la gloire environne      
Je n’abuserai point de votre confiance. » On s’enhardit alors, et la mère commence : « Pardonnez, monseigneur ; mais vous n
vous assure, Bon ange !… » En ce moment, de leurs larmes noyés, Père, mère , enfants, tous sont tombés à ses pieds. « Levez-v
re terrible            Où sont écrits vos attentats ; Et la religion, mère autrefois sensible, S’arme d’un cœur d’airain con
damnés et la sœur et le frère, Le père avec le fils, la fille avec la mère  ; Les amis, les amants, et la femme et l’époux, L
nsolable en mes ennuis, Je pleurais tous les jours, même auprès de ma mère . Ce long regret, dix ans ne l’ont point adouci ;
st à nous. Voilà la verte Écosse, et la brune Italie, Et la Grèce, ma mère , où le miel est si doux ; Argos, et Ptéléon, vill
ton front pâle, en arrosant les fleurs, Aussi longtemps, mon fils, ta mère qui t’adore        Te viendra baigner de ses pleu
ords touchants        Te fait entendre la cadence, Ne crois pas de ta mère entendre les doux chants ; Car ta mère avec toi v
la cadence, Ne crois pas de ta mère entendre les doux chants ; Car ta mère avec toi veut garder le silence. Tu n’es donc pl
Tes yeux, à peine ouverts, sont fermés à l’aurore, Je fus un instant mère  : hélas ! à ma douleur,        Cher enfant, je cr
u dormiras toujours. Quand, pour bénir l’enfant dont sa fille est la mère ,        Viendra mon père en cheveux blancs,      
, ce livre où j’ai pleuré, Ainsi que tout mon cœur, il est à vous, ma mère  ! J’y mets tout ce que j’ai d’espérance et de fo
re… hormis ses erreurs et ses fautes ; L’œuvre en est donc à vous, ma mère , plus qu’à moi. Car, dans moi, rien n’est bon qu
partienne, À vous, cœur simple et fort, d’où l’orgueil est absent, Ma mère  ! et vous m’avez donné de votre sang Plus qu’un e
Nous sommes, en deux parts, une seule âme encor. J’ai de vous, ô ma mère  ! avec trop de mélange, Ce que l’homme tombé peut
vos prières, Laisse en vos douces mains et chérit ses lisières, Ô ma mère  ! et qu’enfin je reste votre enfant. Vos jours p
ur de nous trois, n’ont jamais vu de fête ; Mais vous aurez aussi, ma mère , je le veux, Du soleil et des fleurs autour de vo
our que Dieu nous pardonne, Avant le prix céleste au martyre assigné, Mère , je veux aussi vous mettre une couronne. Voici m
S’il trouve là son cœur de fds, et s’il sent mieux Ce qu’il doit à sa mère et l’aime davantage, J’aurai vécu ! ma vie aura
lément, que toutes vos colères. Ce cri qui rend le ciel obéissant aux mères , Qui des bras de la mort, malgré vous, m’a tiré,
       Charmante Paix, délices de la terre,        Fille du ciel, et mère des plaisirs,        Tu reviens combler nos désir
eureux enfants de la guerre.        Tu rends le fils à sa tremblante mère  ;              Par toi la jeune épouse espère D’ê
us peut-être est née     Au toit où j’ai reçu le jour ;     Là, d’une mère infortunée     Vous avez dû plaindre l’amour.    
e en maître ;     De ma sœur il trouble l’hymen.     Pour moi plus de mère qui prie,     Et partout des fers ici-bas !     H
chimères, Rêves menteurs qui nous charmez ; Vous n’aimerez jamais vos mères Autant qu’elles vous ont aimés, G. Nadaud 20.
ouve une épouse et des enfants chéris, Qu’il a vus s’élever, que leur mère a nourris. Oh ! qu’un simple foyer, des pénates t
bien repus, la vache nourricière, Et l’agneau qui bondit à côté de sa mère , Ses bœufs, à pas pesants, las et le cou baissé,
 ; qu’on ne les distinguait pas à la parole : si c’était parce que la mère avait une voix mâle comme son fils, ou le fils un
une voix mâle comme son fils, ou le fils une voix efféminée comme sa mère , qu’il n’ose pas le décider. Il vous révélera que
lequel on ne peut naître ni mourir ; qui prend l’homme au sein de sa mère et ne le laisse qu’à la tombe ; qui bénit ou cons
le t’aimait, toi l’aîné de ses chênes, Comme un premier enfant que sa mère a nourri ; Du plus pur de sa sève elle abreuvait
ngers établis à Athènes, servitude que partagent leurs pères et leurs mères . En effet, les uns et les autres portent sur leur
udre éclate et tombe sur Prométhée.)            Ô Thémis, mon auguste mère , Æther, divin foyer de vie et de lumière,        
connu d’un si glorieux père, Je suis même encor loin des traces de ma mère  ! Souffrez que mon courage ose enfin s’occuper ;
n âme. Vous en étonnez-vous ? votre esprit prévenu, Dans ce héros, ma mère , aurait-il méconnu Et ce vaste génie et ce grand
oi qui sur le trône ai suivi mes ancêtres, Moi, fille, femme, sœur et mère de vos maîtres ! Que prétendez-vous donc ? Pensez
ez-vous, madame ? On vous révère. Ainsi que par César, on jure par sa mère . L’empereur, il est vrai, ne vient plus chaque jo
terram. Chrétiens, que la mémoire d’une grande reine, fille, femme, mère de rois si puissants, et souveraine de trois roya
tous les hommes. Les enfants qui avaient égorgé leurs pères et leurs mères , les épouses qui avaient trempé leurs mains dans
  Et se remet sur son séant. « Non, poursuit le renard, notre commune mère N’a jamais enfanté d’aussi beaux demi-dieux, Non,
ant la nourriture à leurs petits. Or, voilà qu’au moment où l’une des mères rentrait avec sa becquée, un vautour la saisit, l
entrait avec sa becquée, un vautour la saisit, l’enlève, et la pauvre mère , se débattant vivement dans sa serre, jetait des
son âme plus troublée qu’auparavant ; car, pensait-il, la mort de la mère , c’est la mort des enfants. Les miens n’ont que m
our aux champs, il se dit : « Je veux voir les petits de cette pauvre mère  : plusieurs sans doute ont péri. » Et il s’achemi
s un peu de temps, il entendit un léger cri, et il aperçut la seconde mère rapportant en hâte la nourriture qu’elle avait re
oujours la maison paternelle ; Mes jeunes sœurs pleuraient, ma pauvre mère aussi. Oh ! qu’un regret tardif me rendrait crimi
  J’embrasse ta croix, ô mon Dieu !          Je n’embrasserai plus ma mère . Souvenirs du bonheur, que voulez-vous de moi ?
ô mon Dieu, dans ces tristes demeures, Est l’enfant du vieillard, la mère de l’enfant. Et tandis que mes sœurs à de nouvel
les fêtes          Vont peut-être se préparer, Que des fleurs dont ma mère aimait à me parer          Elles ont couronné leu
nfin de tes tristes chimères, Vois accourir vers toi les époux et les mères , Regarde ces amants qui viennent chaque jour Vers
capables d’être un jour ou de parfaites religieuses, ou d’excellentes mères de famille. On pourrait citer un grand nombre de
avez ce que c’est qu’un vieux et ancien domestique d’un père et d’une mère tendrement aimés. Voilà un pauvre vieillard affli
ntrigue, non au talent. Ce sera un précepteur qui, par le moyen de la mère de son élève, emportera un poste que vous n’osere
s, et leur naissance fut le fruit des prières et de la piété de leurs mères , qui dès ce moment même les offrirent à Dieu dont
l est permis de parler ainsi, héréditaire et domestique, et où pères, mères , frères, sœurs, aïeuls de côté et d’autre, étaien
robe en baissant les yeux. Intrépide témoin de ce moment suprême, La mère est seule enfin près de l’enfant qu’elle aime. El
, toi ma fille ! Non, tu vivras pour moi : Dieu voudra te guérir ; Ta mère t’aime trop, tu ne peux pas mourir ; Je ne sais q
h ! suspends ton départ, Et pour quitter ce monde attends au moins ta mère . » Ainsi la foi l’anime et l’espoir la soutient 
son Dieu crucifié : « Toi seul peux la sauver, Dieu puissant ! dit la mère , Ce n’est qu’en ton secours maintenant que j’espè
urs, égaler ma misère, Mais souviens-toi des maux que dut souffrir ta mère ,               Et tu prendras pitié de moi. La fi
vés sa main, De la mère du Christ, apercevant l’image : « Toi qui fus mère aussi, tu conçois mes douleurs, D’un hymen trop f
hé sur ses chastes attraits, Je me trouvais encore heureuse entre les mères . » Ainsi disait la mère, et la nuit s’écoulait ;
s, Je me trouvais encore heureuse entre les mères. » Ainsi disait la mère , et la nuit s’écoulait ;               Depuis neu
gtemps elle gémit ; elle pria longtemps. Tandis qu’elle priait : « Ma mère … Où donc est-elle ? Dit une faible voix. Oh ! vie
ne goûtait qu’à moitié Ce bonheur imparfait dont j’étais étonnée : Ma mère … Où donc est-elle ? ai-je aussitôt crié. Et les a
s jeune frère, le prend par la main et se met en route pour Paris. Sa mère y était retirée dans une abbaye ; il veut l’aller
vaillamment à tailler la pierre, aidant ainsi à la subsistance de sa mère et à l’éducation de ses jeunes frères. Tandis qu’
gueur ? — Le plus court, Irène, c’est de mourir, comme ont fait votre mère et votre aïeule. — Fils d’Apollon, s’écrie Irène,
rit jeune âme dans le ciel, Et qui te mit au monde, et depuis, tendre mère , Faisant pour toi deux parts dans cette vie amère
14 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
obéissance Paraît digne à vos yeux d’une autre récompense ; Si d’une mère en pleurs vous plaignez les ennuis, J’ose vous di
rmantes allégories, celle dans laquelle Mme Deshoulières cette tendre mère , se peint elle-même sous l’image d’une bergère qu
           Et la sœur et le frère,                  Et la fille et la mère , Le fils dans les bras de son père ! Racine, Est
le avec impétuosité, Dieu n’aurait jamais commandé ce sacrifice à une mère  ! » Si l’on veut connaître quelques beaux exempl
nuit. Athalie. Soumet caractérise ainsi le temps où une malheureuse mère vient pleurer sur la tombe de son fils : C’était
fant qui dort au soin des flots,          Comme on dort au sein de sa mère . Les écrivains tirent un admirable parti de cett
iné sur le corps de son père, Le frère avec la sœur, la fille avec la mère , Les époux expirants sous leurs toits embrasés, L
r sa femme, on loua devant lui sa justice ; quand il eut assassiné sa mère , on baisa sa main parricide, et l’on courut aux t
, attaque Polyphonie au pied de l’autel où ce tyran allait épouser sa mère  : Dans l’enceinte sacrée en ce moment s’avance U
vu couler les flots. Déjà la garde accourt avec des cris de rage. Sa mère … Ah ! que l’amour inspire de courage ! Quel trans
spire de courage ! Quel transport animait ses efforts et ses pas ! Sa mère … elle s’élance au milieu des soldats. « C’est mon
ls ! arrêtez ; cessez, troupe inhumaine, C’est mon fils ! déchirez sa mère et votre reine, Ce sein qui l’a nourri, ces flanc
mon sein enfoncer le couteau ! Voici ce qu’en mourant lui souhaite sa mère  : Que dis-je, souhaiter ? Je me flatte, j’espère
15 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
q rimes foi, loi, moi, roi et toi 186 id. ; Les trois rimes frère, mère et père 100 id. ; Les quatre rimes alarmes, a
oi qui sur le trône ai suivi mes ancêtres, Moi, fille, femme, sœur et mère de vos maîtres ! Que prétendez -vous donc ? Pense
z-vous, madame ? On vous révère : Ainsi que par César, on jure par sa mère . L’empereur, il est vrai, ne vient plus chaque jo
yeux mal assurés : Quel trouble ! Mais tout pleure, et la fille et la mère . Ah ! malheureux Arcas, tu m’as trahi ! IPHIGÉNIE
obéissance Paraît digne à vos yeux d’une autre récompense ; Si d’une mère en pleurs vous plaignez les ennuis, J’ose vous di
enir si tendre ; Mais à mon triste sort, vous le savez, seigneur, Une mère , un amant, attachaient leur bonheur. Un roi digne
s me l’aviez permis. Il sait votre dessein ; jugez de ses alarmes. Ma mère est devant vous ; et vous voyez ses larmes. Pardo
ses remparts quel intérêt m’appelle ? Pour qui, sourd à la voix d’une mère immortelle, Et d’un père éperdu négligeant les av
écialement dans le cœur de la femme, depuis la jeune fille jusqu’à la mère , depuis Iphigénie jusqu’à Andromaque, en passant
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
h. Qui ? lui, madame2 ? Athalie. Lui. Josabeth. Je ne suis point sa mère . (Montrant Zacharie.) Voilà mon fils. Athalie, à
ssacrer et mon père et mon frère, Du haut de son palais précipiter ma mère , Et dans un même jour égorger à la fois (Quel spe
Où serais-je aujourd’hui si, domptant ma faiblesse, Je n’eusse d’une mère étouffé la tendresse ; Si de mon propre sang ma m
il obéit à l’empereur son père, Et j’ose dire encore, à vous, à votre mère  : Vos désirs sont toujours si conformes aux siens
e mère : Vos désirs sont toujours si conformes aux siens8… Néron. Ma mère a ses desseins, madame, et j’ai les miens. Ne par
Il ne ment pas, et est très-fin dans sa candeur. 3. « Mon père et ma mère m’ont abandonné. » (Ps. xxvi, v. 10.) 4. Athalie
17 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
qu’on aime la terre où l’on habite ensemble : on la regarde comme une mère et une nourrice commune, on s’y attache, et cela
s aurez pu voir, mon cher enfant, par les lettres que j’écris à votre mère , combien je suis touché de votre maladie812, et l
nt la reconnaissance que vous témoignez pour tous les soins que votre mère a pris de vous. J’espère que vous ne les oubliere
t : tantôt c’était à ma santé, et tantôt à celle de mon père et de ma mère , dont il ne pouvait assez vanter le bonheur d’avo
fit point de réponse : Colin en fut malade de douleur. Le père et la mère donnèrent d’abord un gouverneur au jeune marquis 
e plaire, il saura tout ; c’est un art qu’il apprendra chez madame sa mère , sans que ni l’un ni l’autre se donnent la moindr
me de la plus grande espérance.... Mme la marquise crut alors être la mère d’un bel esprit, et donna à souper aux beaux espr
atin, car il lui aurait acheté une grande charge dans la robe1126. La mère , qui avait des sentiments plus nobles, se chargea
sant le jeune marquis. Elle devint la meilleure amie du père et de la mère . Une vieille voisine proposa le mariage ; les par
’amitié allaient lui donner, lorsque un valet de chambre de madame la mère arrive tout effaré. « Voici bien d’autres nouvell
t fui chacun de leur côté, en emportant tout ce qu’ils avaient pu. Sa mère était seule, sans secours, sans consolation, noyé
e ses folles dépenses. Après que le fils eut longtemps pleuré avec la mère , il lui dit enfin : « Ne nous désespérons pas ; c
e la Jeannotière ; que venez-vous faire ici ? abandonne-t-on ainsi sa mère  ? Allez chez cette pauvre femme, et dites-lui que
encore étouffé : il sentit qu’il ne pouvait abandonner son père et sa mère . « Nous aurons soin de ta mère, dit Colin ; et qu
l ne pouvait abandonner son père et sa mère. « Nous aurons soin de ta mère , dit Colin ; et quant à ton bonhomme de père, qui
le frère, le rendit très heureux. Et Jeannot le père, et Jeannotte la mère , et Jeannot le fils virent que le bonheur n’est p
u contraire d’un jeune homme né pour la vertu, que la tendresse d’une mère retient dans les murailles d’une ville forte : pe
s,… Ajoutez au ménage trois sœurs de mon aïeule1246, et la sœur de ma mère , cette tante qui m’est restée ; c’était au milieu
laisser en moi un second père à ses enfants. Cependant, pressé par ma mère , qui désirait passionnément qu’au moins son fils
continuer mes études ; il ne m’amène ici que par complaisance pour ma mère , et en chemin il m’a déclaré que, si je n’étais p
mènerait chez lui : cela me fera bien du tort et bien du chagrin à ma mère  ! Ah ! par pitié, recevez-moi ; je vous promets,
tit fromage, un morceau de lard, et deux ou trois livres de bœuf : ma mère y avait ajouté une douzaine de pommes. Voilà, pou
cès, Eugénie (1767), les Deux Amis ou le Négociant de Lyon (1770), la Mère coupable (1791), et laissé quelques poésies diver
développait de jour en jour. Un dimanche, au lever de l’aurore, leurs mères étant allées à la première messe de l’église des
s musulmans, Boabdil se prit à verser des larmes. La sultane Aïxa, sa mère , qui raccompagnait dans son exil avec les grands
sa pompe nuptiale ; il ajoute à cette tunique un manteau brodé par sa mère  ; il parait plus beau qu’un chasseur d’Arcadie qu
ile. Les petits même des animaux n’écoutent-ils pas leur père et leur mère , et ne leur obéissent-ils pas à l’instant lorsqu’
reçûtes d’eux dans vos premières années. Qui délaisse son père et sa mère en leurs nécessités, qui demeure sec et froid à l
pitalité que nous avions reçue. Nous trouvâmes le pêcheur, la vieille mère , Beppo, Graziella1503 et jusqu’aux petits enfants
fils, avant de mourir et de me laisser ses trois enfants sans père ni mère , l’avait bâtie avec tant de soins et d’amour, pre
st-il protégé lui-même et où est-elle, son image, jouet des flots ? —  Mère  ! mère ! cria un des enfants en ramassant sur la
rotégé lui-même et où est-elle, son image, jouet des flots ? — Mère ! mère  ! cria un des enfants en ramassant sur la grève,
re irrévocable, saisie d’un mouvement de terreur, elle courut vers sa mère , et, jetant ses bras autour d’elle, comme une enf
rien. Savez-vous que là où vous emmenez ma fille il n’y aura plus de mère pour elle. » Mais tous les retards possibles étai
nouvelles scènes de tendresse, mais plus calmes, eurent lieu entre la mère et la fille. La reine exprima, en paroles douces,
e gazon dérobe au chien, au milan, au faucon, le doux trésor de cette mère . Elle couve à la hâte, elle élève à la hâte la tr
lement… « Rassure-toi… Rien n’est plus facile. » En réalité, les deux mères frémissent intérieurement. Les leçons sont curieu
s deux mères frémissent intérieurement. Les leçons sont curieuses. La mère se lève sur ses ailes ; il regarde attentivement
lace. Il ne s’agit pas ici de faire un pas dans une chambre, entre la mère et la nourrice, pour tomber sur des coussins. Cet
l nage soutenu du paternel souffle du ciel, des cris rassurants de sa mère … Tout est fini… Désormais il volera indifférent p
t entreprises. Chaque soir, il rapportait les nouvelles du dehors, ma mère les commentait. J entrevoyais bien à ses tristess
rera ». De là naissait, entre eux, un débat — passionné du côté de ma mère — sur les craintes, les remèdes possibles ; je ne
rd1586, cette jeunesse de sang, la tristesse plus naturelle1587 de ma mère , avec qui j’avais bien plus de rapports, m’aurait
e dépassé. Ces progrès dans l’écriture faisaient quelque plaisir à ma mère  ; mais elle eût mieux aimé le calcul. « L’écritur
06 et traitait l’ex-empereur de monsieur. « Direz-vous, reprenait ma mère , qu’il soit à l’île d’Elbe pour n’avoir pas su éc
littéralement exécutés, ou ses maréchaux ne sauront pas lire. » Et ma mère , que cette éventualité ne consolait pas de mon in
is toi-même un petit enfant, et tu te souviens de ce que te disait ta mère . Je crois bien que plus on est jeune, mieux on s’
e femme de trente ans, qui ne sait pas encore ce que c’est que d’être mère , n’apprenne avec peine à babiller et à raisonner
t morte ? — Hélas ! tu ne l’as donc pas oubliée, toi, ta pauvre chère mère  ? — Non, puisque je l’ai vu mettre dans une belle
l’espère, mon enfant, mais il faut toujours prier, ça fait voir à ta mère que tu l’aimes. — Je vas1649 dire ma prière, repr
du sommeil. « Mon petit père, dit-il, si tu veux me donner une autre mère , je veux que ce soit la petite Marie. » Et, sans
de cire noire, et qui contenait ces mots : « Je vous remercie pour ma mère et pour moi. Vous êtes de ceux qui se souviennent
ans, un grand talent de musicienne, une rare distinction d’esprit. La mère , malgré ses quarante ans, me charmait par son élé
que simplement. C’était Mlle Lemercier. Elle était paralysée comme sa mère  ! Rien ne peut exprimer mon émotion. C’était tout
t aucun de ces chers amis d’autrefois n’était là pour m’entendre ; la mère et la fille avaient disparu toutes deux comme le
eur proposait de jurer. Blandine fut sublime. Elle n’avait jamais été mère  ; cet enfant torturé à côté d’elle devint son fil
. Elle triomphait et ruisselait de joie. Elle s’envisageait comme une mère qui a vu proclamer vainqueurs tous ses fils, et l
e ! lui criait-il, ton dard ne déchirera pas le sein de notre commune mère  ! » Le parricide, un joli freluquet, tout galonné
s pieds. Chut !... « Tu travailles ? lui disait-elle tout bas. — Oui, mère . — Tu n’as pas froid ? — Oh non ! » Le petit Chos
ore de plus fort, le voici : Ce soir-là, j’arrivai très en retard. Ma mère , qui m’attendait depuis une grande heure, guettai
ncore ? — Le pape1773 est mort. — Le pape est mort !… » fit la pauvre mère , et elle s’appuya toute pâle contre la muraille.
Je me souviens d’une soirée funèbre et douce ; le père très grave, la mère atterrée. On causait bas autour de la table. Moi,
de rien si personne ne les admirait. Comme j’entendais mon père et ma mère causer dans la chambre voisine, j’y entrai avec u
ici. Il faut le mettre en pension. — Il est encore bien petit, dit ma mère . — Eh bien, dit mon père, on le mettra avec les p
issage de la vie sociale.... — Vous avez raison, mon ami, répondit ma mère , j’irai dès demain à la recherche d’une bonne pen
e Lefort un bon point dont je ne pus parvenir à découvrir l’usage. Ma mère m’expliqua que n’avoir point d’utilité était le p
ond qu’on avait perdu : c’était un petit novice1816 très sage, que sa mère , une veuve déjà âgée, était venue recommander au
re1984 humblement honorer, La craindre et la servir, qui seulement de mère Ne vous sert pas ici, mais de garde et de père...
ux, Et je me trouve assez votre goût et vos yeux ; Mais, comme sur ma mère il a grande puissance, Vous devez vous forcer à q
s jours des vertus de son père ; Et quelquefois aussi parle-lui de sa mère . Mais qu’il ne songe plus, Céphise, à nous venger
ille encore trop chère, Connais-tu ton destin ? Sais-tu quelle est ta mère  ? Sais-tu bien qu’à l’instant que son flanc mit a
! Polyphonte. Une telle imposture a de quoi me surprendre ! Vous, sa mère  ? Qui ? vous, qui demandiez sa mort ? Égisthe. A
si je meurs son fils, je rends grâce à mon sort. Mérope. Je suis sa mère . Hélas ! mon amour m’a trahie. Oui, tu tiens dans
brasse, et craint votre colère. A cet effort affreux jugez si je suis mère , Jugez de mes tourments : ma détestable erreur, C
er que Cresphonte est mon père, En cessant d’avilir et sa veuve et ma mère .... Ne faites rien d’indigne et de vous et de moi
1762-1794) Né à Constantinople en 1762 d’un père français et d’une mère grecque, André-Marie de Chénier, qui fut amené to
i, de n’avoir rien à soi. Protégez-moi toujours, ô Liberté chérie ! O mère des vertus, mère de la patrie ! Le Berger. Va, pa
n à soi. Protégez-moi toujours, ô Liberté chérie ! O mère des vertus, mère de la patrie ! Le Berger. Va, patrie et vertu ne
re qu’à lui tous les maux qu’on me fait. Le Chevrier. La terre, notre mère , et sa douce richesse, Ne peut-elle du moins égay
et me laisse ma faim. Voilà quelle est la terre. Elle n’est point ma mère  : Elle est pour moi marâtre ; et la nature entièr
ix bêlante ; Et quand sur la rosée et sur l’herbe brillante Vers leur mère en criant je les vois accourir, Je bondis avec eu
De ton cœur dans le mien fait passer la tristesse. Vois cette chèvre mère et ces chevreaux, tous deux Aussi blancs que le l
ez lui j’ai volé le salaire Dont j’aurai pu payer les chevreaux et la mère , Et, d’un si beau prétexte ardent à se servir, C’
u, En racontant sa vie enseignait la vertu. Voilà la place vide où ma mère à toute heure, Au plus léger soupir sortait de sa
llages Que rapportent les orages Au tronc qui les a portés. C’est une mère ravie A ses enfants dispersés, Qui leur tend, de
nt fois sur son Chemin2633, Voyait dans les vapeurs, de son regard de mère , Surgir à l’horizon chimère sur chimère. A tous l
nt de leurs narines ; Comme la poule encor couve mort son poussin, La mère réchauffait ces deux corps dans son sein. Oh ! du
and l’aïeul disparaît du sein de la famille, Tout le groupe orphelin, mère , enfant, jeune fille2684, Se rallie inquiet autou
oute gloire près d’eux passe et tombe éphémère ; Et, comme ferait une mère , La voix d’un peuple entier les berce en leur tom
re2697 D’un poème éclos d’un seul jet ; Pendant que je parlais, leur mère Les regardait rire et songeait. Leur aïeul, qui l
ont sur le lit, Une femme à genoux prie, et songe, et pâlit. C’est la mère . Elle est seule. Et dehors, blanc d’écume, Au cie
ds nus, le regard obscur, l’air effrayant ; Un cadavre ; — autrefois, mère joyeuse et forte ; —  Le spectre échevelé de la m
grand cri de la mort qu’entend l’éternité ! Près du lit où gisait la mère de famille, Deux tout petits enfants, le garçon e
, le garçon et la fille, Dans le même berceau souriaient endormis. La mère , se sentant mourir, leur avait mis Sa mante sur l
eu. Ce sont là des accidents profonds. Pourquoi donc a-t-il pris leur mère à ces chiffons ? C’est gros comme le poing. Ces c
réveillés, Ils doivent avoir peur tout seuls avec la morte. C’est la mère , vois-tu, qui frappe à notre porte ; Ouvrons aux
et sans délire, Quand, debout sur la porte et tâchant de sourire, Une mère inquiète est là qui vous attend, Vous baise sur l
croit au milieu de l’hiver. Les yeux sur ses enfants, et rêveuse, la mère Sur leur sort à venir invente une chimère, Songe
s ta mousse ; Vieux vagabond qui tends la main, Enfant pauvre et sans mère , Puissiez-vous trouver en chemin La ferme et la f
i-nus sortent de la bruyère, Et viennent lui conter comme leur pauvre mère Est morte sous le chaume avec des cris affreux ;
ciété ! Malheur à la maison, malheur à la cité, Et malédiction sur la mère patrie ! un autre chœur, sortant d’une maison. Q
et les enfants du village Elle aimait entre tous, de son amour de mère , Ceux dont l’âme innocente attend une lumière. Le
der à Dieu. (Pernette, épilogue.) La guerre Exhortation aux mères Ah ! quand le citoyen d’une cité sans maîtres2
sang généreux Les sentiers de l’Argonne2828 ou ceux des Thermopyles, Mères , ne pleurez pas sur eux. Au dernier qui vous rest
sur leur tombeau ; Mais, soldats, ils sont morts pour la France, leur mère  : Honneur à la vertu, le génie est moins beau. Il
Et ma vertu doit être au niveau de mon rang. La vertu que choisit la mère de famille, C’est d’être la première à manier l’a
tes vareuses Sèchent au soleil clair, tout près du grand filet, Et la mère , berçant de ses deux mains heureuses Un gros jouf
—  Va, ne crains rien, maman, je suis là, je te garde ! Monsieur, ma mère est veuve et je suis orphelin. D’un passé doulour
e tâche D’un dévouement obscur, d’un labeur sans relâche. Ah ! pauvre mère  ! plus j’y songe, maintenant, Toi, jeune et belle
toute perspective ! Depuis longtemps déjà ces périls sont passés ; Ma mère a fait de moi ce que vous connaissez. Si le mal f
un jeune sage : Vous n’avez point passé par mon apprentissage. Votre mère , autrefois, vous expliquait le bien : La mienne m
puie sur la table, en proie à une vive émotion. Marcel, regardant sa mère d’un air suppliant. Mère, je suis vaincu, je ne p
ie à une vive émotion. Marcel, regardant sa mère d’un air suppliant. Mère , je suis vaincu, je ne puis résister... Jeanne.
er... Jeanne. Marcel ! Marcel. Oh ! laisse-moi lui dire de rester ! Mère , reviens à toi, parle-lui donc, c’est l’heure ! A
s les doigts du vannier. Brins d’osier, vous serez le lit frêle où la mère Berce un petit enfant aux sons d’un vieux couplet
lottit pour mourir. Voulant m’ôter du cœur la Provence lointaine, Des mères par pitié m’embrassaient quelquefois.... Leur bai
’échos, ni la falaise amère ; La terre, m’accueillant comme une bonne mère Disait aux bois émus : « C’est le petit ami ! » L
lus loin des cigales. » Au fils devenu grand, longtemps abandonné, La mère conte ainsi son enfance première : Un amour mater
es, Ils ont dormi l’hiver auprès d’un feu de mottes, Cependant que la mère attisait le brasier Et tressait en chantant des c
uatre mois. La maison Est trop chère à louer, et pour cette raison La mère chez autrui va devenir servante. On se retrouvera
l’épaule Et mettent leurs sabots au bout garni de tôle ; Et quand la mère , avec des sanglots dans la voix, A baisé le derni
s sur le nom de Blanche-Villon désigne peut-être Blanche de Castille, mère de saint Louis. 77. Avec une voix de sirène. 78
Le duc de Guise emporta la place (1562). 423. Catherine de Médicis, mère du roi Charles IX. 424. Chef, tête, sommet, cou
d’avril 1670. Mme de Grignan resta encore quelque temps auprès de sa mère  ; enfin elle partit elle-même pour rejoindre son
t de Champagne, dont son père avait été colonel, une compagnie que sa mère avait, à ses frais, formée et équipée. La ville a
nd’mère un billet que nous avons et dans lequel il assure gaiement sa mère de sa reconnaissance et de son respect ; ce bille
cques Rousseau, à l’époque dont il parle, avait de sept à dix ans. Sa mère était morte presque en lui donnant le jour. Une s
eule, qui vivait avec la famille Marmontel, avait encore elle-même sa mère et la mère de son mari, et prodiguait ses soins à
ivait avec la famille Marmontel, avait encore elle-même sa mère et la mère de son mari, et prodiguait ses soins à ces deux v
a jeune fille (elle avait alors environ dix-huit ans), son père et sa mère . 1333. La famille Philipon habitait au coin du q
dont il va être question sont leurs deux petits frères. Le père et la mère sont morts. 1504. On appelle coque le corps même
ita, sous le nom de Jacques Ier, du trône d’Angleterre, étant, par sa mère , l’arrière-petit-fils d’une fille de Henri YI1, g
6. Métis, de race mixte, dont le père, par exemple, était Grec et la mère barbare. 1567. Agathocle, tyran de Syracuse, vin
bles, II, xiv (le Lièvre et les Grenouilles). 1574. Qu’il croie sa mère , que, sans se fier à ses propres regards, sans éc
s écouter ses propres craintes, il ajoute foi aux enseignements de sa mère , aux assurances qu’elle lui donne, uniquement par
re, aux assurances qu’elle lui donne, uniquement parce qu’elle est sa mère et qu’il sent que, comme mère, elle ne peut ni se
donne, uniquement parce qu’elle est sa mère et qu’il sent que, comme mère , elle ne peut ni se tromper, ni le tromper. 1575
on n’oubliera pas que ce sont ici des paysans qui parlent. 1650. La mère du petit Pierre. 1651. La jument de Germain. 16
, connaisseur en matière d’ouvrages de l’esprit. 2317. Madame votre mère , Philaminte, femme de Chrysale, bourgeois de Pari
endre favorable ce Trissotin, qui a de l’influence sur l’esprit de sa mère  : c’est ce que veut dire Henriette. 2322. Prise
iment qui inspire la pièce de Chénier, à savoir que la liberté est la mère de tous les désirs généreux, tandis que la servit
re d’airain), prête aux enfants pauvres des villes d’Angleterre : Ma mère , que de maux en ces lieux nous souffrons ! L’air
uriez en 1792. 2829. Ce mot énergique, que la tradition attribue aux mères Spartiates, veut dire : « Reviens vainqueur (et p
18 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
ange gardien, dont la tendresse remplaçait pour lui l’affection d’une mère , le récit de ses luttes courageuses et fières, de
fait soleil, la promenade au bord de la mer qui voit venir à elle une mère , son enfant dans les bras ; les lèvres roses de l
ntine sur le rivage de la mer ; nos pensées à nous, en considérant la mère et l’enfant qui se sourient, ou l’enfant qui pleu
ant la mère et l’enfant qui se sourient, ou l’enfant qui pleure et la mère qui tâche de l’apaiser avec la douceur de ses car
19 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
ô Troyens ! ô mon père ! O mon fils, que tes jours coûtent cher à ta mère  ! Allons. Céphise. Allons.Où donc, madame ? et
es jours des vertus de son père, Et quelquefois aussi parle-lui de sa mère . Mais qu’il ne songe plus, Céphise, à nous venger
ut ce qu’il craint. Quoi ! sans qu’elle employât une seule prière, Ma mère en sa faveur arma la Grèce entière ; Ses yeux pou
tre fils une amitié de père ; J’en atteste les dieux, je le jure à sa mère  : Pour tous mes ennemis je déclare les siens, Et
Virgile, c’est une femme qui pleure son mari ; dans Racine, c’est une mère qui veut sauver son fils, et l’amour maternel la
20 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
bien chère ; Elle mourut presque en naissant :            Plaignez sa mère . Nous trouvons la suivante dans la fable si touc
Hélas ! il mourra donc : il n’a pour sa défense Que les pleurs de sa mère e t que son innocence. 7° Pensées agréables
i de doux et d’agréable qui fait sourire de plaisir. Le Réveil d’une Mère . Un sommeil calme et pur, comme sa vie, Un long s
deux du lit assiègent le chevet ; Leurs petits bras étendus vers leur mère , Leurs yeux naïfs, leur touchante prière, D’un se
ar deux vers, qui préparent le lecteur à cette scène dramatique : Ma mère enfin mourut, pardonnez à des pleurs Qu’un souven
21 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
ée dans la vie, jusqu’au moment où il articule les noms de père et de mère . Chaque découverte que fait successivement ce pet
a plume qui le porte, qui le réchauffe ; et les caresses d’une tendre mère font éprouver à tout son être la plus pure des vo
il articule, enfin la parole s’échappe de ses lèvres ; cette parole, mère des talents, des arts, des sciences, cette parole
à la pensée. Les premiers mots qu’il prononce sont ceux de père et de mère … mots charmants, qui expriment, qui inspirent le
t de rendre les armes, Léonidas répondit : « Viens les prendre. » Une mère en donnant le bouclier son fils qui partait pour
s ! Comme elle allait à l’âme cette invocation du pauvre matelot à la Mère de douleur. » Chateaubriand, Prière du soir à bo
22 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
re cette aimable naïveté qui tire son charme de l’ignorance même. La Mère et l’Enfant. — Mère, lorsqu’un enfant est mort, E
veté qui tire son charme de l’ignorance même. La Mère et l’Enfant. —  Mère , lorsqu’un enfant est mort, Et que, renfermé dans
ux ; Quand une fois on y sommeille, Jamais on ne r’ouvre les yeux. —  Mère , tous ceux qui sont en vie Doivent-ils donc ainsi
n vie Doivent-ils donc ainsi finir ? Oh ! moi, je n’en ai pas envie ; Mère , je ne veux pas mourir ! — Mon enfant, tous tant
Non pas un mal, mais un plaisir ; Pourvu que nous partions ensemble, Mère , alors je veux bien mourir ! Mais, en littératur
nge aussitôt prend son essor « Vers les demeures éternelles… « Pauvre mère , ton fils est mort ! 7° Style riche, fleuri,
t sublime, admiré par Longin. Elle ne croyait pas être sublime, cette mère qui avait perdu son fils, et à qui l’on citait, p
d elle s’écriait : « Dieu n’aurait jamais commandé ce sacrifice à une mère  ! » pourtant, c’est là le sublime du sentiment ma
23 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
L’ermite les avait roulés dans une pièce de lin d’Europe, filé par sa mère  ; c’était le seul bien qui lui restât de sa patri
le laboureur accourt de la plaine, le bûcheron sort de la forêt ; les mères , fermant leurs cabanes, arrivent avec leurs enfan
e où une crise morale le ramena à la foi ; il disait ailleurs : « Ma mère , après avoir été jetée, à soixante-douze ans, dan
ans laquelle j’avais été élevé. Ma sœur me manda le dernier vœu de ma mère  ; quand sa lettre me parvint au delà des mers, ma
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
s nous levés, toujours sévères, S’abaissaient adoucis en présence des mères . Je me rappelle encor, non sans ravissement, La c
noir. 3. Comparez M. de Lamartine. (Le chien Fido, Jocelyn.) 1. Ma mère , dont la force un instant ranimée Empruntait de l
 » 1. M. de Lamartine est plus pathétique, lorsqu’il dit : Mais ma mère entr’ouvrant la chambre paternelle Et nous poussa
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
L’ermite les avait roulés dans une pièce de lin d’Europe, filé par sa mère  ; c’était le seul bien qui lui restât de sa patri
rs prêt, en les regardant, à s’écrier avec Virgile : « Salut, féconde mère des moissons, terre de Saturne, féconde mère des
rgile : « Salut, féconde mère des moissons, terre de Saturne, féconde mère des hommes ! » Si vous les voyez en économiste,
ciel pleure une étoile de moins ? Où donc est-il ? se dit la tendre mère . Battu des vents que Dieu seul fait changer, Pauv
, de M. de Lamartine, entre autres ces vers : Rome, te voilà donc, ô mère des Césars ! J’aime à fouler aux pieds tes monume
26 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
tendresse maternelle, jamais un seul remords n’est ressenti par cette mère qui veut faire périr ses deux fils pour faire pér
situation qui atteint les dernières limites de la terreur. C’est une mère , une reine que la jalousie, l’ambition et la riva
De ma fille, en pleurant, j’ordonnai le supplice, Mais des bras d’une mère il fallait l’arracher. Quel funeste artifice il m
t je fuirais l’honneur qui m’attend sur vos traces ! Les Parques à ma mère , il est vrai, l’ont prédit, Lorsqu’un époux morte
tes amitiés il détache mon âme ; Et je verrais mourir frère, enfants, mère et femme, Que je m’en soucierais autant que de ce
ault mérite aussi une place distinguée parmi les auteurs comiques. La Mère coquette ou les Amants brouillés, jouée en 1664,
igaux qu’elle a faits, Ne lui parlons désormais Qu’en la langue de sa mère . Les oracles ont cessé : Colletet est trépassé.
e cause plus belle à plaider devant eux ? Que la fortune donc me soit mère ou marâtre, C’en est fait : pour barreau je chois
r la pierre, pour faire vivre deux frères dont il était l’aîné, et sa mère veuve et pauvre. Dans ses courts instants de lois
egrettent les ténèbres ; Le soleil cherche tes remparts ; Il voit des mères intrépides À travers les flammes avides, Saisir d
tte épouvantable vengeance, sans pouvoir croire qu’une épouse, qu’une mère ait pu être capable d’un tel forfait ; et, quand
able elle-même, il se rappelle qu’il est fils, tombe aux genoux de sa mère évanouie, et s’efforce de la réconcilier avec ell
vrée, Par quels combats affreux son âme est déchirée ! Hamlet, à sa mère . C’est vous, hélas ! sur moi qui vous attendrisse
es versez ? Acte V, scène VI. Hamlet, placé entre Gertrude, sa mère , meurtrière de son père, et Claudius, son complic
de son père qui lui apparaît, saisit ses armes, et crie à sa coupable mère avant d’immoler Claudius : Hamlet, Gertrude, Cl
ctre.                    Oui, je t’entends : tu vas être obéi : (À sa mère .) Oui, tous deux dans leur sang… Que faites-vous
son fils. Gertrude. Mon fils ! Hamlet.                 Eh bien, ma mère  !… Ah ! dieux ! mon cœur peut être D’un transport
fléteront sur tous les âges des peuples policés : Salut ! Thrace, ma mère , et la mère d’Orphée ; Galata, que mes yeux désir
Je n’abuserai point de votre confiance. » On s’enhardit alors, et la mère commence : « Pardonnez, Monseigneur, mais vous n’
vous assure, Bon ange !… » En ce moment, de leurs larmes noyés, Père, mère , enfants, tous sont tombés à ses pieds. « Levez-v
ternel, petit poème qui présente un tableau charmant copié d’après la Mère de famille de Greuze : Que j’aime à contempler c
d’après la Mère de famille de Greuze : Que j’aime à contempler cette mère adorée, De rejetons charmants avec grâce entourée
érobe en baissant les yeux. Intrépide témoin de ce moment suprême, La mère est seule enfin près de l’enfant qu’elle aime. El
, toi ma fille ! Non, tu vivras pour moi ; Dieu voudra te guérir ; Ta mère t’aime trop, tu ne peux pas mourir. Je ne sais qu
suspends ton départ ; Et, pour quitter ce monde, attends du moins ta mère . » Ainsi la foi l’anime et l’espoir la soutient.
son Dieu crucifié : « Toi seul peux la sauver, Dieu puissant ! dit la mère , Ce n’est qu’en ton secours maintenant que j’espè
urs égaler ma misère : Mais souviens-toi des maux que dut souffrir ta mère ,               Et tu prendras pitié de moi. La fi
evés sa main, De la mère du Christ apercevant l’image : « Toi qui fus mère aussi, tu conçois mes douleurs. D’un hymen trop f
hé sur ses chastes attraits, Je me trouvais encore heureuse entre les mères . » Ainsi disait la mère, et la nuit s’écoulait.  
ts, Je me trouvais encore heureuse entre les mères. » Ainsi disait la mère , et la nuit s’écoulait.               Depuis neuf
ps elle y gémit, elle y pria longtemps ; Tandis qu’elle priait : « Ma mère … où donc est-elle ? » Dit une faible voix. « Oh !
ne goûtait qu’à moitié Le bonheur imparfait dont j’étais étonnée. Ma mère … Où donc est-elle ? ai-je aussitôt crié, Et les a
-Bas. « Adieu donc, mon père, Adieu donc, mon frère ; Adieu donc, ma mère , Adieu, mes petits. » Les chevaux hennissent ; Le
llageois Dire alors à quelque vieille : « Par des récits d’autrefois, Mère , abrégez-nous la veille. Bien, dit-on, qu’il nous
as Le vieillard livre le repas Qu’il a dressé pour sa famille ; Et la mère , au bruit de leurs pas. Maudit la beauté de sa fi
rie, Emportez-moi comme elle, orageux aquilons ! Le Tombeau d’une mère . (Harmonies, VII.) Un jour, les yeux lassés d
x recouvra son flambeau ! Heureux l’homme à qui Dieu donne une sainte mère  ! En vain la vie est dure et la mort est amère,  
de Jocelyn. Jocelyn s’informe auprès de sa sœur de la santé de sa mère bien-aimée : Mais, dis-moi, rien n’a-t-il changé
ls, qui abandonne pour quelque temps Valneige. Jocelyn revoit donc sa mère , mais si changée qu’il prévoit avec désespoir de
ale était pour elle amère. Ah ! la seule patrie est, pour l’œil d’une mère , Aux lieux où lui sourit, où l’aima son époux, Où
laisser maîtres. Oh ! que son sentiment soit béni dans son cœur ! Ma mère , dont la joue avait repris couleur, Ma mère, dont
t béni dans son cœur ! Ma mère, dont la joue avait repris couleur, Ma mère , dont la force un moment ranimée Empruntait de la
tte première couche où Dieu nous a couchés, Cette table où servait la mère de famille, Cette chaise où la sœur, travaillant
rès du vieux divan que la fleur nuançait, L’estrade où de son pied ma mère nous berçait : Tout était encor là, tout à la mêm
n meuble favori, Et, comme s’il avait compris, jetait un cri. Mais ma mère , entr’ouvrant la chambre paternelle Et nous pouss
omme des voleurs craignant d’être surpris, Emportant dans mes bras ma mère évanouie, Dont cette émotion venait d’user la vie
, Je regagnai tremblant la porte du chemin, Soutenant sur mon cœur ma mère à demi morte, Et, dans le moment même où la secrè
ante dans son cœur. Alors, si l’orphelin, s’éveille, Sans toit, sans mère et priant Dieu, Une voix lui dit à l’oreille : « 
re enfant si triste et si beau ! Et puis tout bas j’irai le dire À ta mère dans son tombeau ! » Et l’enfant, à cette voix t
ieillir sans rien trouver dont notre âme s’étonne ; Ne pas quitter sa mère et passer à l’époux Qui vous avait tenue, enfant,
Sous la lampe de nuit dont la lueur ondule, Adorant saintement et la Mère et le Fils, Et pour remède aux maux baisant le cr
(Pensées d’août.) L’enfant, ayant aperçu           À l’insu De sa mère à peine absente, Pendant au premier rameau       
Tel, plus jeune, il embrassait           Et pressait La mamelle de sa mère . Age heureux et sans soupçon !           Au gazo
e la Révolution frappa cruellement. Il fut initié par l’exemple de sa mère aux vertus religieuses, et par l’exemple de son p
la vérité catholique. Enfin il retourne complètement aux idées de sa mère , et écrit en 1850 les Poèmes évangéliques où il d
ce livre où j’ai pleuré ; Ainsi que tout mon cœur, il est à vous, ma mère . » Une des plus belles pièces du recueil, l’Évan
té, d’harmonie, de grâce, comme celui-ci : « La vertu que choisit la mère de famille, C’est d’être la première à manier l’a
ors vous ne devez plus rien, Et garderez pour vous les biens de votre mère . George. Et comment paîra-t-on les dettes de mon
e francs, payés pour votre père, Absorberont tout net la dot de votre mère  : Vous serez, d’un seul coup, un homme ruiné. Cel
27 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
aint de nous donner comme l’image de sa tendresse, une poule devenue mère , empressée autour de ses petits qu’elle conduisa
qui, au passage de la mer Rouge, va, saute, revient : Et joyeux à sa mère offre un caillou qu’il tient. De même, il est co
s sont un triste héritage pour les enfants : Qui sent son père ou sa mère coupable De quelque tort ou faute reprochable, Ce
Mais quelque noble orgueil qu’inspire un sang si beau, Le crime d’une mère est un pesant fardeau. Le style d’Amyot est bas
sur Marcellus, l’Incurable d’Hippolyte Violeau, et les plaintes d’une mère sur le tombeau de son enfant, par Alexandre Soume
, souffre ma plainte amère ; Le ciel n’enferme pas tout l’amour de ta mère  : A vivre loin d’Edgard je puis m’accoutumer. Prè
28 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »
n de ce pauvre Guitaut. Il faisait pitié ; il voulait aller sauver sa mère , qui brûlait au troisième étage. Sa femme s’attac
enait avec violence ; il était entre la douleur de ne pas secourir sa mère et la crainte de blesser sa femme, grosse de cinq
is. Enfin il me pria de tenir sa femme ; je le fis : il trouva que sa mère avait passé au travers de la flamme et qu’elle ét
29 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
uée, qui ne voulut être et ne fut que l’ange gardien d’un foyer où la mère de famille n’était plus. Résignée à une médiocrit
ute ravie à mon tour de ces charmes de l’enfance. Que doit sentir une mère pour ces gracieuses créatures ! Après avoir donné
lle s’apaise à peu près comme quand un enfant pleure et qu’il voit sa mère . C’est que la compassion et tendresse divine est
30 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
s avant l’article ou un pronom possessif : = feu la reine ; feu votre mère . S’il est mis après, il prend le genre : la feue
e. S’il est mis après, il prend le genre : la feue reine ; votre feue mère . Il y a des adjectifs qui sont pris adverbialemen
nt un genre plus noble que le féminin : = j’ai vu votre père et votre mère très contents de vous. Si, néanmoins, ces substan
expriment des qualités différentes. On ne dira donc pas : mes père et mère  ; ses père et mère ; nos grands et petits apparte
tés différentes. On ne dira donc pas : mes père et mère ; ses père et mère  ; nos grands et petits appartements ; leurs grand
leurs grands et petits appartements. Il faudra dire : mon père et ma mère  ; son père et sa mère ; nos grands et nos petits
s appartements. Il faudra dire : mon père et ma mère ; son père et sa mère  ; nos grands et nos petits appartements ; leurs g
contenter, a un régime simple : = cet enfant satisfait son père et sa mère  : = il a satisfait tous ses créanciers. Satisfair
nais les deux braves officiers que le roi a nommés colonels : = votre mère , que j’avais vue malade, je l’ai trouvée guérie.
jeunes gens courir en liberté dans la campagne. = Ils ont laissé leur mère désolée, succomber à sa douleur. Quel est le gram
l venge un jour son père ; On craint qu’il n’essuyât les larmes de sa mère . Il faut cependant observer qu’après ces verbes
31 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
plus grande douleur qu’une âme humaine puisse ressentir, celle d’une mère à la nouvelle de la mort de son fils ? C’est touj
je vous plains ces jours-ci ! * Lettre de mademoiselle d’Haut… à sa mère Saint-Cyr, 1718. Je viens, ma chère maman, de fai
gnan à M. le président Moulceau, sur la mort de madame de Sévigné, sa mère , 1699. Votre politesse ne doit pas craindre, Mons
jetés sur des monceaux de morts. Accourez maintenant, amis, épouses, mères  ! Venez compter vos fils, vos amants et vos frère
 ! Comme elle allait à l’âme, cette invocation du pauvre matelot à la Mère des Douleurs ! La conscience de notre petitesse à
n de Saint-Pierre. « Un jour, Bernardin assistait à la toilette de sa mère , en se réjouissant de l’accompagner à la promenad
était pas coupable, tout son être se révolta contre l’injustice de sa mère . Dans cette extrémité, il se mit à prier avec une
ste chant des morts tout prêt à retentir ; Les soupirs étouffés d’une mère ou d’un frère, Suspendus sur le bord de son lit f
32 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voiture 1598-1648 » pp. 15-17
r si je puis plus résister au déplaisir de ne point voir madame votre mère et vous. Je vous avoue franchement qu’au commence
par tous les beaux esprits qui fréquentaient l’hôtel si célèbre de sa mère . A quarante ans passés elle consentit à épouser M
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
n’oubliez pas Que je vous ai longtemps portée entre mes bras1 : Votre mère mourut quand vous veniez de naître ; Je vous donn
Et ma vertu doit être au niveau de mon rang. La vertu que choisit la mère de famille, C’est d’être la première à manier l’a
espire je ne sais quel parfum de cette religion domestique qui fut la mère du patriotisme romain. A une pareille figure, il
t la toge des magistrats patriciens. 4. Cette nourrice donne à cette mère de famille des conseils bien légers ; on peut en
34 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
eu de ses parents et de ses amis, il se voit accueilli par sa vieille mère , son vieux père, et toute sa famille, ses compagn
Ou mendier pour toi ? — chez des pauvres aussi ! —  Laisse ta pauvre mère , enfant de la Savoie ; —              Va,  / mon
ant de le quitter, /             viens / qu’il nous réunisse. Une mère bénit son fils en l’embrassant ; —        Mon fil
nde, —  Seul, — parmi les méchants, / car il en est au monde. Sans ta mère du moins pour t’apprendre à souffrir ? —  Oh 
t ton léger trousseau. —  Répète, /en cheminant, / les chansons de ta mère , —  Quand ta mère chantait autour de ton berceau.
eau. —  Répète, /en cheminant, / les chansons de ta mère, —  Quand ta mère chantait autour de ton berceau.   Si ma force pre
je veux mourir/ aux lieux où je suis née. Maintenant, — de ta mère entend le dernier voeu, Souviens-toi, — si tu veu
eux. — Adieu ! Mais le soleil tombait des montagnes prochaines, Et la mère avait dit : « Il faut nous séparer, » Et l’enfan
35 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
e 50 ans. Dioné, nom que l’on donne à Vénus, comme étant celui de sa mère . Drusus, fils de Claude Tibère Néron et de Livie
in. Son père était comte de Soissons, du chef de Marie de Bourbon, sa mère  ; sœur et héritière du comte de Soissons, tué en
re (déesse de) ou Mnémosyne, nymphe que Jupiter aima, et qu’il rendit mère des neuf muses. Les anciens la révéraient sous le
’était son fils) est l’arbitre de toute la Grèce ; car il gouverne sa mère . Sa mère me gouverne, je gouverne les Athéniens,
n fils) est l’arbitre de toute la Grèce ; car il gouverne sa mère. Sa mère me gouverne, je gouverne les Athéniens, et les At
s, des ris, des jeux, des plaisirs et des attraits dont elle était la mère . On la représente avec l’Amour, ou Cupidon, son f
36 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
our ne pas dire en servitude, c’est l’oisiveté ; et l’oisiveté est la mère inévitable de la dépravation. Que faire de soi qu
. Lui, le prédestiné de l’infini, ne connaît encore que le sein de sa mère , son berceau, sa chambre, quelques images pendues
fini ? Ce sera la parole encore : non plus celle de son père ou de sa mère mais une parole hasardeuse, qui étouffera peut-êt
avec un crucifix ; il a nommé Dieu, et les enfants ont souri, et les mères ont cru aux lèvres qui apportaient à leurs fils l
37 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
t adopter ces petites créatures pour vos enfants. Vous avez été leurs mères selon la grâce, depuis que leurs mères selon la n
s enfants. Vous avez été leurs mères selon la grâce, depuis que leurs mères selon la nature les ont abandonnés. Voyez mainten
lez aussi les abandonner pour toujours. Cessez à présent d’être leurs mères pour devenir leurs juges ; leur vie et leur mort
38 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
nt ces paroles amères ; Elles maudissaient Dieu, leurs pères et leurs mères , Leurs fils, le genre humain, le temps et le mome
Le plus âgé de vous aura vu treize années : À peine, mes enfants, vos mères étaient nées, Que j’étais presque vieux. Assieds-
, Prends pitié de mon fils, de mon unique enfant ! Prends pitié de sa mère aux larmes condamnée, Qui ne vit que pour lui, qu
te. Mon fils, tu veux mourir ? Tu veux dans ses vieux ans, Laisser ta mère seule avec ses cheveux blancs ? Tu veux que ce so
n ont plus d’amertume. Ne lèveras-tu point ces yeux appesantis ? — Ma mère , adieu ; je meurs, et tu n’as plus de fils. Non,
eu ; je meurs, et tu n’as plus de fils. Non, tu n’as plus de fils, ma mère bien-aimée. Je te perds. Une plaie ardente, enven
e repos : Prends, mon fils, laisse-toi fléchir à ma prière ; C’est ta mère , ta vieille, inconsolable mère, Qui pleure ; qui
sse-toi fléchir à ma prière ; C’est ta mère, ta vieille, inconsolable mère , Qui pleure ; qui jadis te guidait pas à pas, T’a
! De légères beautés troupe agile et dansante... Tu sais, tu sais, ma mère  ? aux bords de l’Érymanthe. Là, ni loups ravisseu
rs, Seule, sur un tombeau, pensive, inanimée, S’arrêter et pleurer sa mère bien-aimée. Oh ! que tes yeux sont doux ! que ton
e partout les belles sont jalouses ? Qu’aux temples, aux festins, les mères , les épouses, Ne sauraient voir, dit-on, sans pei
it-on, sans peine et sans effroi ? Cette belle Daphné ?… — Dieux ! ma mère , tais-toi, Tais-toi. Dieux ! qu’as-tu dit ? Elle
garde que jamais elle soit informée... Mais, ô mort ! ô tourment ! ô mère bien-aimée ! Tu vois dans quels ennuis dépérissen
cours : Je meurs ; va la trouver : que tes traits, que ton âge, De sa mère à ses yeux offrent la sainte image ! Tiens, prend
l, déesse ; Pars ; et si tu reviens sans les avoir fléchis, Adieu, ma mère , adieu, tu n’auras plus de fils. — J’aurai toujou
formons ensemble une seule famille : Que mon père ait un fils, et ta mère une fille. » A. Chénier. Histoire morale
Cent peuples naissent sous ses pas, Races barbares et mêlées Que leur mère ne connaît pas ; Les uns indomptés et farouches,
s en remuant la terre, Pour le voir et lui rire, et qui me disait : «  Mère , « Lorsque je serai grand, je piocherai pour deux
rai pour deux ; « Tu ne feras plus rien, nous serons bien heureux ! «  Mère , repose-toi. Laisse, que je t’embrasse ! » Il m’e
… » « Nous devons, dit le vieux, notre sang à la France. C’est notre mère à tous ; elle a bâti sur nous Sa force et sa gran
ur que le néant ne touche point à lui, C’est assez d’un enfant sur sa mère endormi. Comme dans une lampe une flamme fidèle,
roi. Le tyran fastueux redoute ton caprice, Et du monarque altier la mère craint de voir Sous ton pied dédaigneux s’écroule
; Des vainqueurs fumant de carnage ; Un peuple au fer abandonné ; Des mères pâles et sanglantes, Arrachant leurs filles tremb
i, je fus Grec ; Pythagore a raison. Sous Périclès j’eus Athènes pour mère  ; Je visitai Socrate en sa prison ; De Phidias j’
fait soleil, la promenade au bord de la mer qui voit venir à elle une mère , son enfant dans les bras ; les lèvres roses de l
ntine sur le rivage de la mer ; nos pensées à nous, en considérant la mère et l’enfant qui se sourient, ou l’enfant qui pleu
ant la mère et l’enfant qui se sourient, ou l’enfant qui pleure et la mère qui tâche de l’apaiser avec la douceur de ses car
’angoisse et de misère, Quand j’entrai dans la chambre où reposait ma mère  ! Que je m’agenouillai, sans bruit, à ce chevet O
out à côté de sa tête si chère Déposant mes cheveux en offrande… Ô ma mère  ! Patrie !… amis !… parents !… êtres chers et sac
ses remparts quel intérêt m’appelle ? Pour qui, sourd à la voix d’une mère immortelle, Et d’un père éperdu négligeant les av
t Fit succéder l’hymen à son enlèvement : Une fille en sortit, que sa mère a celée ; Du nom d’Iphigénie elle fut appelée. Je
, plein d’une crainte amère, Le trépied redoutable, en s’écriant : Ma mère  !… Sous quelque arrêt fatal ce jeune homme accabl
libre, joyeuse et fière, Cet amour et ces soins qu’inspire un cœur de mère  ?... Aussi quels doux transports, quand il nommai
du soleil ; Autour de toi se meut, ô fécond incendie, La terre, notre mère , à peine refroidie ; Et, refroidis comme elle et
on, sortez, et voyez le roi Salomon le front ceint du diadème dont sa mère le couronna au jour de ses fiançailles et au jour
vec cette phrase qui sent l’étranger, il ira en cette Grèce polie, la mère des philosophes et des orateurs, et, malgré la ré
e aux raisins nouveaux, Combien d’enfants déjà sont pleurés par leurs mères  ! Rome voit tous les jours de lugubres hérauts Es
qu’on aime la terre où l’on habite ensemble ; on la regarde comme une mère et une nourrice commune, on s’y attache, et cela
et qu’elle se sera plus qu’acquittée quand ce vieillard, cette pieuse mère de famille, ces petits enfants, auront prié pour
Nous ne connaissons pas de fils qui se soit jamais acquitté envers sa mère , pas de père de famille honnête qui ait jamais tr
rien ne payera jamais deux larmes de joie dans les yeux d’une pauvre mère , ni le serrement de main d’un honnête homme qu’on
ironne et de ses besoins, jusqu’à dire à la pourriture : Vous êtes ma mère  ; et aux vers : Vous êtes mes frères et mes sœurs
i ! j’aurais voulu être peintre, cela aurait fait un beau tableau. Sa mère est la plus aimable femme du monde. Le grand-père
39 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
s’y connaissait. 3. Mazarin avait là sa maison de campagne. 4. Une mère est toujours mère. 5. L’aube. On dit : le jour c
3. Mazarin avait là sa maison de campagne. 4. Une mère est toujours mère . 5. L’aube. On dit : le jour commence à poindre.
40 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
lles donnent toujours : Le père par un conte égayait ses discours, La mère par une caresse7. L’aîné de ces enfants, né grave
l’usage, à côté de leur père, Assis près d’une table où s’appuyait la mère , L’aîné lisait Rollin2 : le cadet, peu soigneux D
41 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
de l’incendie. Ici, c’est un jeune homme qui sauve son père ; là, une mère qui, du haut d’une terrasse, tend son enfant à so
œur. Là s’est écoulée mon enfance. Jeux et plaisirs de cet âge. Là ma mère m’a donné les leçons de la religion, et mon père
s le camp des barbares au moment du départ. Paroles suppliantes de la mère à l’évêque ; réponse courte et généreuse de Pauli
leur paraît trop faible ; ils le condamnent à périr. Mais Eupolia, sa mère , à force de représentations, de prières et de lar
re. Pour régner seul, il poignarda Géta entre les bras de Julie, leur mère . Caracola, après avoir surpassé les crimes des Ca
nt trop follement aux premiers transports de sa colère. Du chef de sa mère , il possédait, sous la suzeraineté du roi de Fran
d’effroi, d’indignation et de douleur, Sélim se jette aux pieds de sa mère pour la détourner d’un projet si criminel ; il la
Alfred, qu’une seule et même province. 120. Discours de Damon à sa mère et à sa sœur. (400 ans avant J.-C.) Deux jeu
sait ombrage. Sous un prétexte frivole, il condamne Damon à périr. La mère et la sœur de Damon habitaient Catane, ville peu
on, grâce à la généreuse amitié de Pythias, est allé à Catane voir sa mère et sa sœur : il a reçu leurs embrassements ; il v
Damon que les élèves doivent faire. Damon réfute les objections de sa mère et de sa sœur, résiste à leurs prières, et, en le
comtesse, âgé de quatorze ans, obtient la permission d’aller voir sa mère à Pampelune. Au moment du départ, Charles le Mauv
seul crime est d’avoir cru à la sincérité de l’exécrable frère de sa mère . 1re partie : L’innocence de Gaston est prouvée
uis par les Normands, héritage que Henri Plantagenêt avait reçu de sa mère , fille de Guillaume le Conquérant. Richard Cœur d
gouvernement du royaume et le commandement des armées. Un frère de sa mère lui adresse à ce sujet un discours dicté par le d
es prières. Il allait emporter la ville d’assaut, lorsque Véturie, sa mère , sortant de Rome, vint le trouver dans son camp e
plier d’épargner sa patrie. Coriolan ne put résister aux larmes de sa mère . Il leva le siège et ramena l’armée des Volsques
s Volsques dans leur pays. Sujet. Coriolan a cédé aux instances de sa mère . Il a ramené l’armée des Volsques à Antium. Tullu
42 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
ntrigue, non au talent. Ce sera un précepteur qui, par le moyen de la mère de son élève, emportera un poste que vous n’osere
urs années ; au lieu que les animaux nouveau-nés n’ont besoin de leur mère que pendant quelques mois. Cette nécessité physiq
se multiplier qu’à la faveur de la société ; que l’union des pères et mères aux enfants est naturelle, puisqu’elle est nécess
cours dont le fils aîné de la maison peut être à son vieux père, à sa mère et à ses frères, il s’est enrôlé ; mais il ne s’e
s les mots durs à cet enfant dénaturé qui ne connaît plus ni père, ni mère , ni devoirs, et qui lui rend injures pour reproch
n habit. Le jeune libertin est entouré de l’aînée de ses sœurs, de sa mère et d’un de ses petits frères. Sa mère le tient em
de l’aînée de ses sœurs, de sa mère et d’un de ses petits frères. Sa mère le tient embrassé par le corps ; le brutal cherch
; le brutal cherche à s’en débarrasser, et la repousse du pied. Cette mère a l’air accablé, désolé ; la sœur aînée s’est aus
la sœur aînée s’est aussi interposée entre son frère et son père ; la mère et la sœur semblent, par leur attitude, chercher
ière dont elle le tire : « Malheureux ! que fais-tu ? tu repousses ta mère , tu menaces ton père ; mets-toi à genoux et deman
clair dans cette esquisse : et la douleur, et même la faiblesse de la mère pour un enfant qu’elle a gâté, et la violence du
on père ! mon père ! est-ce que vous ne m’entendez plus ? » La pauvre mère est debout, vers la porte, le dos contre le mur,
ilà sur le pas de la porte. Il a perdu la jambe dont il a repoussé sa mère , et il est perclus du bras dont il a menacé son p
il est perclus du bras dont il a menacé son père. Il entre. C’est sa mère qui le reçoit. Elle se tait ; mais ses bras tendu
en devant, et il se frappe le front avec poing. Quelle leçon pour les mères et pour les enfants ! Ce n’est pas tout : Greuze
l est dit que l’homme ne fera rien de parfait, je ne crois pas que la mère ait l’action vraie du moment : il me semble que,
surtout du Mariage un des événements considérables de ce temps-là. La Mère coupable (1792), où les mêmes personnages sont pr
ne m’en fait pas moins, c’est d’apprendre que tu es le bon ami de ta mère , et son premier ministre au département des affai
commande l’application par-dessus tout. Si tu m’aimes, si tu aimes ta mère et tes sœurs, il faut que tu aimes ta table, l’un
, à des besoins de raison et de cœur, au dernier adieu envoyé par une mère , mêlé de regrets et d’espérances ; mais à ces cau
rs prêt, en les regardant, à s’écrier avec Virgile : « Salut, féconde mère des moissons, terre de Saturne, féconde mère des
rgile : « Salut, féconde mère des moissons, terre de Saturne, féconde mère des hommes ! » Si vous les voyez en économiste, e
ant la nourriture à leurs petits. Or, voilà qu’au moment où l’une des mères rentrait avec sa becquée, un vautour la saisit, l
entrait avec sa becquée, un vautour la saisit, l’enlève, et la pauvre mère , se débattant vainement sous sa serre, jetait des
on âme plus troublée qu’auparavant : « car, pensait-il, la mort de la mère , c’est la mort des enfants. Les miens n’ont que m
our aux champs, il se dit : « Je veux voir les petits de cette pauvre mère  : plusieurs sans doute ont déjà péri. » Et il s’a
s un peu de temps, il entendit un léger cri, et il aperçut la seconde mère rapportant en hâte la nourriture qu’elle avait re
s nous désolons comme l’enfant à qui un buisson a dérobé la vue de sa mère , et qui, tout effrayé de cette solitude d’un mome
tout les enfants et les personnes jeunes. La douleur des pères et des mères dominait dans ces scènes lugubres, comme le trait
saisie des cruelles angoisses de cœur que la nature fait souffrir aux mères , et, sous le poids de l’anxiété maternelle, quelq
e vin. An matin, dans le camp normand, l’évêque de Bayeux, fils de la mère du duc Guillaume, célébra la messe et bénit les t
nastère fut inscrit le premier sur le livre noir des conquérants. Les mères et les femmes de ceux qui étaient venus de la con
ondelles, ne pourriez-vous vous taire ? » Le foyer est à elles. Où la mère a niché, nichent la fille et la petite-fille. Ell
lle, où nous avons commencé à faire connaissance avec lui, jusqu’à la Mère coupable, c’est lui qui figure partout sur la scè
n tuteur, le comte ne cherche à séduire Suzette, la comtesse, dans la Mère coupable, ne se réconcilie avec son mari que pour
caractère, il en a aussi créé l’histoire. Le Barbier, le Mariage, la Mère coupable, forment une sorte de trilogie comique,
nit deux amants ; dans le Mariage, il réconcilie deux époux ; dans la Mère coupable, il démasque un imposteur. Est-ce là un
e dans tous les lieux de son antique pèlerinage, sur les genoux de sa mère , au bord des lacs, au haut des montagnes, dans le
de la tradition orale, sur les lèvres parlantes des nourrices et des mères . Il a bu à la source dans le creux de sa main. C’
une fois, me paraît la bonne. C’est celle de cet enfant qui dit à sa mère  : « N’est-ce pas que ce n’est pas vrai ? mais con
cher Des secrets que le sort a voulu nous cacher ! Mais enfin j’étais mère , et pleine de faiblesse ; Je me jetai craintive a
e entrerait dans mon lit ; Que je le recevrais, moi, seigneur, moi sa mère , Dégouttant dans mes bras du meurtre de son père 
... JOCASTE. Ah dieux ! ŒDIPE. Ah dieux !Que je serais le mari de ma mère . JOCASTE. Où suis-je ? quel démon, en unissant no
rtu n’osa point lutter contre les dieux. Je m’arrachai des bras d’une mère éplorée ; Je partis, je courus de contrée en cont
régentes : Finalement, Ver-Vert savait par cœur Tout ce que sait une mère de chœur645. Trop resserré dans les bornes d’un c
ueil et des soins complaisants. Cette sage affranchie avait nourri sa mère  ; Maintenant sous des lois de vigilance austère,
te nourrice, écoute : il faut de toi Que j’obtienne un grand bien. Ma mère , écoute-moi : Un pauvre, un étranger, dans la mis
s qu’il pourrait solliciter l’appui. Fais qu’il entre ; et surtout, ô mère de ma mère ! Garde que nul mortel n’insulte à sa
rrait solliciter l’appui. Fais qu’il entre ; et surtout, ô mère de ma mère  ! Garde que nul mortel n’insulte à sa misère. » —
front et ses cheveux ; Oui, qu’à ton protégé la fête soit ouverte. Ta mère , mon élève (inestimable perte !), Aimait à soulag
Là, souvent tu verras près de ton mausolée Tes frères gémissants, ta mère désolée747, Quelques amis des arts, un peu d’ombr
e de vous peut-être est née Au toit où j ’ai reçu le jour ; Là, d’une mère infortunée Vous avez dû plaindre l’amour. Mourant
commande en maître ; De ma sœur il trouble l’hymen. Pour moi plus de mère qui prie, Et partout des fers ici-bas ! Hirondell
llageois Dire alors à quelque vieille : « Par des récits d’autrefois, Mère , abrégez notre veille. Bien, dit-on, qu’il nous a
ne paternel de Milly, sous l’œil attentif et tendrement inquiet d’une mère , qui devait laisser dans son âme d’ineffaçables i
u’au matin. De la croix, où ton œil sonda ce grand mystère, Tu vis ta Mère en pleurs et la nature en deuil ; Tu laissas, com
d’un armateur de Nantes, royaliste ardente, d’un père soldat et d’une mère vendéenne, a dit le poète dans une pièce célèbre.
a, 1833), aucune des souillures de la femme n’atteindra le cœur de la mère . Sans doute, la loi du contraste est vraie : comm
rit jeune âme dans le ciel, Et qui te mit au monde, et depuis, tendre mère , Faisant deux parts pour toi dans cette vie amère
! que vous savez de lugubres histoires ! Flots profonds, redoutés des mères à genoux ! Vous vous les racontez en montant les
st à nous. Voici la verte Écosse, et la brune Italie, Et la Grèce, ma mère , où le miel est si doux, Argos, et Ptéléon833, vi
œur de la fille, Veiller, jusqu’au moment de les voir endormis, Et la mère et le père et les deux vieux amis845. A toutes ce
urs où le pauvre a son nid... Elle aimait entre tous, de son amour de mère , Ceux dont l’âme innocente attend une lumière. Le
cheveux blonds et de grands yeux bleus. Et l’enfant avait embrassé sa mère  ; Et la mère avait béni son enfant. L’écolier qui
s et de grands yeux bleus. Et l’enfant avait embrassé sa mère ; Et la mère avait béni son enfant. L’écolier quittait les hér
e, Et que l’ennemi marchait triomphant. Et l’enfant avait embrassé sa mère  ; Et la mère, avait béni son enfant. Elle prit au
nnemi marchait triomphant. Et l’enfant avait embrassé sa mère ; Et la mère , avait béni son enfant. Elle prit au front son vo
nt qu’il est parti, mon âme est absente. » Et l’enfant pensait : « Ma mère est vaillante, « Et je suis son fils, et je n’ai
veux jusqu’au bout chasser ces bandits ; « Je veux pouvoir dire à ma mère aimée : « Si je te reviens, c’est qu’ils sont par
vaincus. « — Alors, je m’en vais. Veux-tu me conduire ? « O ma chère mère  !… » Et dans ce sourire, L’enfant s’endormit et n
c’est m’aimer, car il a esté l’instituteur de mon bas aage. Ma bonne mère , à qui je doibs tout, et qui avait une affection
 VII. 499. Il était neveu d’André Chénier, à la mode de Bretagne, la mère du poète étant, en effet, la propre sœur de la gr
ue du Christianisme. Les caractères naturels sont ceux du père, de la mère , du fils et de la fille ; les caractères sociaux,
ustrait. Dans les vierges de Raphaël, au contraire, la noblesse de la mère , ce qui la rend surtout touchante, c’est que son
ces les plus parfaites de sentiment et d’expression, le Tombeau d’une Mère dans les Harmonies poétiques : Là dort dans son
qui nous ont été présentés dans le poème : du père de Pernette, de la mère de son fiancé Pierre, du docteur et du vieux curé
43 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
r sans remords. Dans cette classe de passions rentrent l’amour qu’une mère éprouve pour ses enfants, la tendresse respectueu
n foyer où jamais ne rayonne une flamme, Ses enfants affamés, et leur mère en lambeau, Et sur un peu de paille, étendue et m
’humanité en général. Legouvé nous raconte ainsi le Dévouement d’une mère pour sauver son enfant : La Tendresse maternelle
rter un péril trop certain, Qu’une bouche fidèle aspire le venin. Une mère ose tout ; Isaure est déjà prête ; Ses charmes, s
ses remparts quel intérêt m’appelle ? Pour qui, sourd à la voix d’une mère immortelle, Et d’un père éperdu négligeant les av
44 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
dorf n’est que l’abrégé de son grand ouvrage ds. Dans les Avis d’une mère à son fils, et dans ceux d’une mère à sa fille, l
ouvrage ds. Dans les Avis d’une mère à son fils, et dans ceux d’une mère à sa fille, la marquise de Lambert ne donne que d
su la revêtir. Le fils et la fille qui suivront les avis d’une telle mère , ne s’écarteront jamais du chemin de la vertu. No
45 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
arler. Il ferma la bouche aux démons étant encore dans les bras de sa mère . Son berceau a été fatal aux temples et aux autel
omme ! ce n’est pas à toi : il s’est fait tout petit, et la Vierge sa mère enveloppe de langes ses membres délicats, et tu t
46 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
vec cette phrase qui sent l’étranger, il ira en cette Grèce polie, la mère des philosophes et des orateurs, et, malgré la ré
Dieu ? Va au temple ; échappe-toi1, s’il le faut, à ton père et à ta mère  ; renonce à la chair et au sang, et dis avec Jésu
ttre à leurs petits que ce qu’ils ont eux-mêmes reçu de leurs père et mère  : au lieu que l’homme reçoit l’éducation de tous
47 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
e passer de votre hommage, et vous n’êtes pas en état de connaître la mère que vous avez ; vous apprendrez dans la vie que c
lle louange. Cependant la vie s’avance, et vous aliénez de vous votre mère , votre frère, votre sœur. Je ne vous connais pas
qui vous plaît, ce sont les habitudes vulgaires. Ni l’esprit de votre mère , ni la dignité des manières de votre frère, ni le
dée de religion ne vous occupe. L’obéissance, le respect envers votre mère que Dieu vous commande, ne vous paraît qu’un fard
48 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
; vous formerez d’excellentes vierges pour les cloîtres et de pieuses mères de famille pour le monde. En sanctifiant ainsi le
ous les états et pour toutes les conditions ; car on sait combien une mère de famille a de part à la bonne éducation de ses
49 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
er. (1762-1794.) [Notice] A. Chénier, qui devait le jour à une mère d’origine grecque et qui naquit à Constantinople,
Le plus âgé de vous aura vu treize années : A peine, mes enfants, vos mères étaient nées, Que j’étais presque vieux. Assieds-
50 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
îles de la mer : le Seigneur m’a appelé par mon nom dès le sein de ma mère , il me protège sous l’ombre de sa main, il m’a di
dire : « Le Seigneur m’a abandonnée et n’a plus mémoire de moi. » Une mère peut-elle mettre son enfant en oubli, et peut-ell
s de la cour élégante de Louis XIV, ou des sentiments dont son âme de mère était remplie, qu’elle a rencontré la gloire. Par
et sincère reconnaissance pour l’Université, que je regarde comme ma mère , et à qui je compte tout devoir après Dieu. Élevé
et d’Athènes. C’est donc une obligation pour nous, que l’Université, mère des beaux-arts, a chargés de la fonction publique
et qui lui fait souvent dévorer ses propres enfants, et déchirer leur mère , lorsqu’elle veut les défendre. Que ne l’eût-il à
ur me succéder ma couche m’a produit ; Et je croyais, mon fils, votre mère immortelle, Par le reste qu’en vous elle me laiss
je vais à votre père, Madame… HENRIETTE. Le plus sûr est de gagner ma mère . Mon père est d’une humeur à consentir à tout ; M
de l’esprit à ses moindres propos. Je respecte beaucoup madame votre mère  ; Mais je ne puis du tout approuver sa chimère, E
eux, Et je me trouve assez votre goût et vos yeux. Mais, comme sur ma mère il a grande puissance, Vous devez vous forcer à q
e voit sortir Burrhus de chez lui. Acte I, scène II. Agrippine ( mère de l’empereur Néron), Burrhus (gouverneur de Néro
i, qui sur le trône ai suivi mes ancêtres, Moi, fille, femme, sœur et mère de vos maîtres709, Que prétendez-vous donc ? Pens
aircissements ? Ah ! quittez d’un censeur la triste diligence : D’une mère facile affectez l’indulgence ; Souffrez quelques
urs, De les flatter lui-même, et nourrir dans son âme Le mépris de sa mère et l’oubli de sa femme ! BURRHUS. Madame, jusqu’i
il a surpris l’innocent amour de Junie ; il donne ordre d’arrêter sa mère elle-même. Puis, feignant de consentir à un rappr
omentée. Le seul Égisthe a été arraché aux coups des assassins par sa mère , qui l’a confié aux soins d’un vieux serviteur, d
mes tristes forêts ? Vieillard infortuné, quels seront vos regrets ! Mère trop malheureuse, et dont la voix si chère M’avai
édit… MÉROPE.                                Barbare, il te reste une mère  ! Je serais mère encor sans toi, sans ta fureur.
                            Barbare, il te reste une mère ! Je serais mère encor sans toi, sans ta fureur. Tu m’as ravi mon
                       Arrêtez ! Hélas ! il est perdu, si je nomme sa mère , S’il est connu. MÉROPE.                         
nt un injuste adversaire. Mérope veut ma mort ; je l’excuse, elle est mère  ; Je bénirai ses coups prêts à tomber sur moi : E
e ! POLYPHONTE. Une telle imposture a de quoi me surprendre. Vous, sa mère  ! qui ? vous, qui demandiez sa mort ? ÉGISTHE831.
! si je meurs son fils, je rends grâce à mon sort. MÉROPE. Je suis sa mère . Hélas ! mon amour m’a trahie. Oui, tu tiens dans
sse, et craint votre colère832. À cet effort affreux jugez si je suis mère . Jugez de mes tourments : ma détestable erreur, C
er que Cresphonte est mon père, En cessant d’avilir et sa veuve et ma mère . Je sais peu de mes droits quelle est la dignité 
vu couler les flots. Déjà la garde accourt avec des cris de rage. Sa mère … Ah ! que l’amour inspire de courage ! Quel trans
pire de courage ! Quel transport animait, ses efforts et ses pas ! Sa mère … Elle s’élance au milieu des soldats. « C’est mon
ls ! arrêtez, cessez, troupe inhumaine ! C’est mon fils ! déchirez sa mère et votre reine, Ce sein qui l’a nourri, ces flanc
g leurs débris dispersés ; Les enfants écrasés dans les bras de leurs mères , Les frères méconnus, immolés par leurs frères :
combattait pour eux. ÉGISTHE. Amis, pouvez-vous bien méconnaître une mère  ? Un fils qu’elle défend ? un fils qui venge un p
r (1762-1794.) [Notice.] A. Chénier, qui devait le jour à une mère d’origine grecque et qui naquit à Constantinople,
oxane, femme d’un satrape. Quant à Olympias, on sait qu’elle était sa mère . Eurydice était l’épouse d’Aridée. 329. En offr
pas cessé d’être simple et naïve : or, pour être bonne fille ou bonne mère , ainsi que bonne épouse, il faut, avant tout, êtr
ire, comme le prétendent quelques-uns, que l’on prêtait seraient à la mère de l’empereur, mais simplement qu’on jurait per g
Tacite, Ann., XIII, 19, dès qu’aurait éclaté la mésintelligence de la mère et du fils. 721. Cf. Virgile, En., I, 52. 722.
scène admirable. » 792. Cette idée, qui explique par l’orgueil de sa mère la ruine de la maison du comte, est fort heureuse
qui motive et prépare la suivante : c’est ainsi que les alarmes d’une mère justifient ce qu’il peut y avoir d’extraordinaire
51 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
t les fureurs de Sylla ; Néron ordonne de sang-froid le meurtre de sa mère . Il est certain que la doctrine d’un Dieu vengeur
et enfant : Pour obéir aux lois d’un tyran inflexible, Moïse, par sa mère au Nil abandonné, Se vit, presque en naissant, à
52 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
e y avait été élevée jusqu’à l’âge de quinze ans chez une tante de sa mère . À la mort de cette tante, son père la rappela en
en faveur de la foi chrétienne. La nouvelle imprévue de la mort de sa mère , son louchant adieu mêlé de regrets et d’espéranc
que pour son bonheur ; il part avec ses voisins, avec son père et sa mère , avec ses sœurs et ses frères ; il ne laisse rien
es regards, et les naïades du ruisseau, pour mieux cacher cette jeune mère , plantent autour d’elle leurs quenouilles de rose
le laboureur accourt de la plaine, le bûcheron sort de la forêt ; les mères , fermant leurs cabanes, arrivent avec leurs enfan
ui brillent, au milieu des neiges, dans les forêts de la Germanie. Sa mère avait noué autour de son cou un collier de coquil
, il semblait se souvenir des jeux de son enfance et des chants de sa mère . Il fit des progrès rapides dans toutes les étude
e vin. Au matin, dans le camp normand, l’évêque de Bayeux, fils de la mère du duc Guillaume, célébra la messe et bénit les t
nastère fut inscrit le premier sur le livre noir des conquérants. Les mères et les femmes de ceux qui étaient venus de la con
tout les enfants et les personnes jeunes. La douleur des pères et des mères dominait dans ces scènes lugubres, comme le trait
saisie des cruelles angoisses de cœur que la nature fait souffrir aux mères , et, sous le poids de l’anxiété maternelle, quelq
re et du pillage Partout à mon réveil je rencontrai l’image ? J’étais mère , Macbeth : dans son berceau brûlant Je courus à l
gands eut ramené la paix, Je songeai, cher Macbeth, que j’étais encor mère  ; Quand revoyant enfin mon fils et la lumière, Lo
rocs, ses précipices ; Et comme, en le frappant d’une sévère main, La mère sent son fils se presser sur son sein, Leurs horr
ur défendre son père. Ce premier devoir accompli, Agrippine redevient mère  ; elle pense avec terreur aux ennemis qui entoure
ts ; c’est vous seul que j’implore. Hélas ! je fus épouse, et je suis mère encore. Gardant quelque espérance en mes calamité
ins généreux, Où Canne et Trasimène excitaient tant d’alarmes, Où les mères , les fils, les veuves, dans les larmes, À l’ombre
aient malheureux, Dieux ! veillez sur mes fils ! Dieux, protégez leur mère  ! Germanicus expire, et les lègue à Tibère. Ah !
fils. Déjà privés d’un père, Ah ! doivent-ils longtemps conserver une mère  ! Après un court entretien de Séjan avec Tibère,
Là, souvent tu verras près de ton mausolée Tes frères gémissants, ta mère désolée387, Quelques amis des arts, un peu d’ombr
ne de vous peut-être est née Au toit où j’ai reçu le jour ; Là, d’une mère infortunée Vous avez dû plaindre l’amour. Mourant
il commande en maître De ma sœur il trouble l’hymen. Pour moi plus de mère qui prie, Et partout des fers ici-bas ! Hirondell
llageois Dire alors à quelque vieille ; « Par des récits d’autrefois, Mère , abrégez notre veille. Bien ; dit-on, qu’il nous
ne paternel de Milly, sous l’œil attentif et tendrement inquiet d’une mère qui devait laisser dans son âme d’ineffaçables im
’au matin. De la croix, où ton œil sonda ce grand mystère, Tu vis ta mère en pleurs et la nature en deuil ; Tu laissas comm
(1802) [Notice] M. Victor Hugo naquit à Besançon en 1802. Sa mère , fille d’un armateur de Nantes et Vendéenne exalt
rit jeune âme dans le ciel, Et qui te mit au monde, et depuis, tendre mère , Faisant deux parts pour toi dans cette vie amère
genoux, à genoux, à genoux sur la terre Où ton père a son père, où ta mère a sa mère ; Où tout ce qui vécut dort d’un sommei
genoux, à genoux sur la terre Où ton père a son père, où ta mère a sa mère  ; Où tout ce qui vécut dort d’un sommeil profond 
I Comme une aumône, enfant, donne donc ta prière À ton père, à ta mère , aux pères de ton père ; Donne au riche à qui Die
lques noix frugales, Et baisant tour à tour vos têtes inégales, Votre mère à genoux lave vos faibles pieds. Eh bien ! il es
st à nous. Voici la verte Écosse, et la brune Italie, Et la Grèce, ma mère , où le miel est si doux, Argos et Ptéléon458, vil
5, laissant pour héritier un enfant de quatre mois, que Frédegonde sa mère plaça sous la protection de Gontran. 235. Grégoi
260. M. Thiers est neveu d’André Chénier, à la mode de Bretagne : la mère du poète était, en effet, la propre sœur de la gr
re et aux larmes. La situation est analogue à celle d’Andromaque : la mère l’emporte sur l’épouse. D’ailleurs, en humiliant
ces les plus parfaites de sentiment et d’expression, le Tombeau d’une mère dans les Harmonies poétiques : Là dort dans son
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
onnaissaient ni pitié, ni miséricorde ; ils auraient sacrifié père et mère , et l’univers entier, au moindre de leurs plaisir
ui, pour toute prière, ne savait dire que O ; et il lui dit : « Bonne mère , votre prière vaut mieux que les nôtres » : cette
54 (1854) Éléments de rhétorique française
r sans remords. Dans cette classe de passions rentrent l'amour qu’une mère éprouve pour ses enfants, la tendresse respectueu
vue si attentive pendant que je rendais le même devoir à la reine sa mère , devait être sitôt après le sujet d’un discours s
n’est pas injuste : le tort reste à celui qui l’a. Hélas ! ta pauvre mère m’avait tant promis que tu lui ressemblerais ! Qu
re entendre ces airs de la patrie, qui vous rappellent vos pères, vos mères , vos frères, vos sœurs et le mugissement des trou
obéissance Paraît digne à vos yeux d’une autre récompense ; Si d’une mère en pleurs vous plaignez les ennuis, J’ose vous di
u sang de mon frère. Dans notre maison ? j’y verrai notre malheureuse mère , noyée dans les larmes et expirant de douleur...
créé la lumière, la raison des sages, l’âme des héros et le cœur des mères . Est-il une idée plus sublime et plus féconde que
ouverneur, homme du bel air, mais fort ignorant. D’après le vœu de la mère , confirmé par un bel esprit du jour, on ne lui en
it point de réponse : Colin en fut malade de douleur. « Le père et la mère donnèrent d’abord un gouverneur au jeune marquis 
e plaire, il saura tout : c’est un art qu’il apprendra chez madame sa mère , sans que ni l’un ni l’autre se donnent la moindr
t vingt louis d’or par chanson. Madame la marquise crut alors être la mère d’un bel esprit, et donna à souper aux beaux espr
r auprès de sa future épouse, lorsqu’un valet de chambre de madame la mère arrive tout effaré. Voici bien d’autres nouvelles
t fui chacun de leur côté, en emportant tout ce qu’ils avaient pu. Sa mère était seule, sans secours, sans consolation, noyé
ses folles dépenses. « Après que le fils eut longtemps pleuré avec la mère  ; il lui dit enfin : « Ne nous désespérons pas ;
e La Jeannotière ! que venez-vous faire ici ? abandonne-t-on ainsi sa mère  ? Allez chez cette pauvre femme, et dites-lui que
encore étouffé. Il sentit qu’il ne pouvait abandonner son père et sa mère . Nous aurons soin de ta mère, dit Colin ; et quan
’il ne pouvait abandonner son père et sa mère. Nous aurons soin de ta mère , dit Colin ; et quant à ton bonhomme de père, qui
le frère, le rendit très-heureux. Et Jeannot le père, et Jeannotte la mère , et Jeannot le fils, virent que le bonheur n’est
nous aurions de la peine à répondre. C’est peut-être le sourire d’une mère , d’un père, d’une sœur ; c’est peut-être le souve
s juges naturels, si elle n’accorde point ce que la sage et vertueuse mère , ce que la famille désolée de cet infortuné lui o
a plus grande douleur que l’âme humaine puisse concevoir, celle d’une mère à la nouvelle de la mort de son fils : « Madame d
55 (1873) Principes de rhétorique française
être charmé du zèle de Xipharès. J’irai ; j’effacerai le crime de ma mère , Seigneur, vous m’en voyez rougir à vos genoux ;
eterre : Chrétiens, que la mémoire d’une grande reine, fille, femme, mère de rois si puissants, et souveraine de trois roya
ui m’as coûté tant de soins, je ne te verrai plus ; mais je verrai la mère , qui mourra de tristesse en me reprochant ta mort
rbare époux qu’impitoyable père, Venez, si vous l’osez, la ravir à sa mère  : Alors, elle s’arrête épuisée de colère et de d
vue si attentive pendant que je rendais le même devoir à la reine, sa mère , devait être sitôt le sujet d’un discours semblab
absout Oreste sans se demander s’il est juste qu’un fils assassine sa mère . Prendre pour cause ce qui n’est pas cause est u
t adopter ces petites créatures pour vos enfants. Vous avez été leurs mères selon la grâce, depuis que leurs mères selon la n
s enfants. Vous avez été leurs mères selon la grâce, depuis que leurs mères selon la nature les ont abandonnés. Voyez mainten
lez aussi les abandonner pour toujours. Cessez à présent d’être leurs mères pour devenir leurs juges ; leur vie et leur mort
c cette phrase qui sent l’étranger, allant dans cette Grèce polie, la mère des philosophes et des orateurs. » L’harmonie de
lus saisissante par le contraste de ses jeunes enfants caressant leur mère et souriant au poignard qui va les frapper. Mais
phrases. Quand Agrippine veut, déprécier son fils, elle n’est plus sa mère  ; Néron n’est plus César ; Britannicus n’est plus
ses remparts quel intérêt m’appelle ? Pour qui, sourd à la voix d’une mère immortelle Et d’un père éperdu négligeant les avi
oi qu’on appelle sage, que la patrie est plus vénérable encore qu’une mère , un père et tous les aïeux ; plus auguste, plus s
ustice ; enfin que, si la révolte est sacrilège envers un père ou une mère elle l’est encore plus envers la patrie ? Que rép
langage du désespoir à son paroxysme suprême ; ils conviennent à une mère qui veut arracher sa fille à un affreux supplice.
a répandu le sang de mon frère ; ma maison est un lieu où verrais ma mère gémir et verser des larmes. Il donne à son hésita
t inondé du sang de mon frère. Ma maison ? j’y verrais ma malheureuse mère fondre en larmes et mourir de douleur. C’est la
n fils ! je te prie, je te conjure par les mânes de ton père et de ta mère , par tout ce que tu as de plus cher sur cette ter
fant que dans le sac d’une ville on trouve expirant sur le sein de sa mère égorgée. Elle le recueillit, elle le cacha dans s
nscriptions, vaine marque de ce qui n’est plus. Cette Grèce polie, la mère des philosophes ot des orateurs. Bossuet. Un
n. De même l’oracle promet le pouvoir à qui embrassera le premier sa mère  ; et quand Brutus est devenu consul de la républi
n se rappelle qu’il s’est laissé tomber à terre ; il a embrassé notre mère commune ; ainsi les oracles ont toujours raison.
voix sourde et tremblante, en même temps que le fantôme éploré de sa mère se penché vers Athalie. Disciples intelligents d’
urs direct ; il ne fait pas dire au petit Savoyard exilé à Paris : Ma mère m’avait dit de réussir et de revenir bientôt ; ce
oideur ; au contraire, quelle vivacité dramatique dans ces vers : Ma mère , tu m’as dit, quand loin de ta demeure Je partis 
n autre, de peur de se complaire dans son ouvrage avec les yeux d une mère pour son enfant nouveau-né. 3° Reprendre pour le
nêtres, Peint le petit enfant qui va, saute, revient. Et joyeux, à sa mère , offre un caillou qu’il tient. Sur de trop vains
ant, le trait distinctif de son personnage, pour ramener à cette idée mère tous les autres détails. Mais autant l’applicatio
débordait de son cœur et qui après avoir inondé son épouse chérie, sa mère et ses frères dont il pleurait si amèrement la mo
56 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
rler. Il ferma la bouche aux démons, étant encore dans les bras de sa mère . Son berceau a été fatal aux temples et aux autel
r si je puis plus résister au déplaisir de ne point voir madame votre mère et vous. Je vous avoue franchement qu’au commence
tes les envies du monde d’être savant, et j’enrage que mon père et ma mère ne m’aient pas fait bien étudier dans toutes les
ous ; FA. m. Jourdain. FA, FA. C’est la vérité ! Ah ! mon père et ma mère , que je vous veux de mal255 ! l e maître de phil
n de ce pauvre Guitaut. Il faisait pitié ; il voulait aller sauver sa mère qui brûlait au troisième étage ; sa femme s’attac
tié. Enfin il me pria de tenir sa femme, je le fis : il trouva que sa mère avait passé au travers de la flamme, et qu’elle é
, c’est m’aimer ; car il a été l’instituteur de mon bas-âge. Ma bonne mère , à qui je dois tout, et qui avoit une affection s
i le plus souvent que vous pourrez, et faites mes compliments à votre mère . Il n’y a ici aucune nouvelle, sinon que le roi a
nt la reconnaissance que vous témoignez pour tous les soins que votre mère a pris de vous. J’espère que vous ne les oubliere
lles ont bien fait ouvrir les oreilles à vos petites sœurs et à votre mère elle-même, qui les aime fort, comme vous savez731
olontiers d’une telle chose. Je n’ai jamais vu en vérité une si bonne mère , ni si digne que vous fassiez votre possible pour
gueur ? — -Le plus court, Irène, c’est de mourir comme ont fait votre mère et votre aïeule. — Fils d’Apollon, s’écrie Irène,
s compliments de leurs amis communs, lorsqu’un valet de chambre de sa mère arriva tout effaré. « Voici bien d’autres nouvell
fui chacun de leur côté, en emportant tout ce qu’ils avaient pu ; sa mère était seule, sans secours, sans consolation, noyé
e ses folles dépenses. Après que le fils eut longtemps pleuré avec sa mère , il lui dit enfin : « Ne nous désespérons pas : c
e la Jeannotière ! Que venez-vous faire ici ? abandonne-t-on ainsi sa mère  ? Allez chez cette pauvre femme, et dites-lui que
encore étouffé : il sentit qu’il ne pouvait abandonner son père et sa mère . « Nous aurons soin de ta mère, dit Colin, et, qu
l ne pouvait abandonner son père et sa mère. « Nous aurons soin de ta mère , dit Colin, et, quant à ton bonhomme de père qui
le frère, le rendit très-heureux : et Jeannot le père, et Jeannote la mère , et Jeannot le fils, virent que le bonheur n’est
u de cette madame Calendrin que vous avez vue étant enfant. Madame sa mère est bien aussi aimable que madame Calendrin.
et qui lui fait souvent dévorer ses propres enfants, et déchirer leur mère lorsqu’elle veut les défendre1219. Que ne l’eût-i
attente de voir notre arbre périr de sécheresse. Enfin, la nécessité, mère de l’industrie, nous suggéra une invention pour g
onnaissaient ni pitié, ni miséricorde ; ils auraient sacrifié père et mère , et l’univers entier, au moindre de leurs plaisir
Au contraire, un jeune homme né pour la vertu, que la tendresse d’une mère retient dans les murailles d’une ville forte, pen
port, et qu’ils virent sur les quais, leurs amis, leurs pères, leurs mères , leurs enfants, qui leur tendaient les bras en pl
as moins l’objet continuel de mes pensées. Mille fois j’ai parlé à ta mère du plaisir que j’aurais de former ton esprit, de
le laboureur accourt de la plaine, le bûcheron sort de la forêt ; les mères , fermant leurs cabanes, arrivent avec leurs enfan
gens rougissaient, embarrassés qu’ils étaient de leur couronne ; les mères souriaient, et l’aïeul vidait sa coupe à la nouve
omme ! ce n’est pas à toi : il s’est fait tout petit, et la Vierge sa mère enveloppe de langes ses membres délicats, et tu t
par tous les beaux esprits qui fréquentaient l’hôtel si célèbre de sa mère . A quarante ans passés, elle consentit à épouser
connaissait. 160. Mazarin avait là sa maison de campagne. 161. Une mère toujours mère. 162. L’aube. On dit : le jour com
160. Mazarin avait là sa maison de campagne. 161. Une mère toujours mère . 162. L’aube. On dit : le jour commence à poindr
philosophie pratique. 243. Il a tort d’en vouloir à son père et à sa mère  ; mais il a raison de regretter son ignorance. Ec
ait sourire. 478. C’est le tableau très-éloquent de la douleur d’une mère apprenant la mort de son fils. Madame de Sévigné,
lettre que sa fille, Madame de Grignan, écrivit, après la mort de sa mère , au président de Moulceau : « Le 28 avril 1696.
alent. L’un procède de l’autre. 667. Parlant de son enfance et de sa mère , madame de Maintenon écrit : « Je n’ai jamais été
adame de Maintenon écrit : « Je n’ai jamais été que trois ans avec ma mère , et je me souviens qu’elle me défendit, à mon frè
rti fort vivement ; cela nous divertissait beaucoup, et depuis que ma mère nous eût défendu de parler d’autre chose, nous y
affamés, courbés sous l’infortune ; Ils sont hommes pourtant ; notre mère commune A daigné prodiguer des soins aussi puissa
, a été longtemps une des plus célèbres de l’Europe. On la nommait la mère des vertus et des sciences. Elle est aujourd’hui
ame Tastu : Pour vivre longtemps sur la terre, Honore ton père et ta mère  ; C’est ce que votre loi, Seigneur, commande à to
ur respecter son père à l’égal de vous-même, Pour aimer tendrement la mère qui nous aime, Faut-il donc un ordre de vous, Qua
t les fureurs de Sylla ; Néron ordonne do sang-froid le meurtre de sa mère  : il est certain que la doctrine d’un Dieu vengeu
ui, pour toute prière, ne savait dire que O ; et il lui dit : « Bonne mère , votre prière vaut mieux que les nôtres : » cette
1480. Mirabeau passait pour avoir rédigé le mémoire judicaire de sa mère qui plaidait en séparation. 1481. Le est trop l
e où une crise morale le ramena à la foi ; il disait ailleurs : « Ma mère , après avoir été jetée, à soixante-douze ans, dan
ans laquelle j’avais été élevé. Ma sœur me manda le dernier vœu de ma mère  ; quand sa lettre me parvint au-delà des mers, ma
57 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
nné pour épouse Thétis, une des déesses de la mer. Elle ajoute que sa mère le plongea dans les eaux du Styx, fleuve des enfe
use Antonia, nièce d’Auguste. Digne fils d’un tel père et d’une telle mère , il s’acquit beaucoup de gloire par ses exploits
aient enfermés Constant d’Aubigné, son père, et Anne de Cardillac, sa mère , fille du gouverneur du Château-Trompette à Borde
à la cour du roi Lycomède, le jeune Achille, que la déesse Thétis, sa mère , y avait envoyé sous l’habit de femme, et l’amena
58 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
sur le corps de son père, le frère mort avec la sœur et la fille avec mère Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris
siné sur le corps de son père Le frère avec la sœur, la fille avec sa mère … Voltaire, Henriade. Correction, rétroaction
59 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
avec le Trépas, son fils. Je fuyais mais en vain ; il poursuivit sa mère  ; Plus brûlant de débauche encore que de colère,
ue de colère, M’atteignit ; m’accabla d’embrassements affreux, Moi sa mère  ! de là tous ces monstres hideux, Qui, sans cesse
ureux tout à coup renfoncés, Ils rongent, en hurlant, leur déplorable mère  : Ce flanc est leur berceau, ce flanc est leur re
60 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
iné sur le corps de son père, Le frère avec la sœur, la fille avec la mère , Les époux expirants sous leurs toits embrasés, L
uption, à chaque moment, dans le même saisissement de cœur où est une mère , qui revoit son cher fils qu’elle avait cru mort 
fils qu’elle avait cru mort ; et cette joie qui échappe bientôt à la mère , ne s’enfuit jamais du cœur de ces hommes. Jamais
61 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVI » pp. 112-113
eau dans lequel les deux enfants de Tyro avaient été exposés par leur mère . Voy. Odyssée, XI, 235  Apollodore, Bibliothèque,
62 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
ont pleins de ces sortes de délicatesses. En voici un exemple dans la Mère coquette de Quinault. De faux rapports de valets
a Mère coquette de Quinault. De faux rapports de valets gagnés par la mère coquette ont commencé à brouiller Acanthe avec Is
63 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
oas.                                                      Pour quelle mère  ! Ce dernier trait, d’abord contenu, échappe à l
ave que son père ! — Et cette voix de la foule réjouira le cœur de sa mère . 69. Le sentiment est naturel quand il convient
is plus ; le pauvre cœur me faut. (Heudon.) Qui sent son père ou sa mère coupable De quelque tort ou faute reprochable Cel
Mais quelque noble ardeur qu’inspire un sang si beau, Le crime d’une mère est un pesant fardeau. § V. De la convenance
plus capables de fléchir et de toucher ceux auxquels on s’adresse. La mère des Machabées disait à son plus jeune fils qu’Ant
doux sommeil verse ses pavots d’or. Repose en paix : elle veille, ta mère , Près du berceau qui garde son trésor. Le vers d
’ange à, ces mots a pris l’essor Vers les demeures éternelles… Pauvre mère , ton fils est mort. (J. Reboul.) Ô Père qu’ador
genoux, Toi dont le nom, terrible et doux Fait courber le front de ma mère . (Lamartine.) 405. Les rimes mêlées sont celles
Écoutons du rossignol le chant. (Marot.) Mais j’aurais peur de ta mère offenser. (Le même.) Si de cette maison approch
ée, s’arrête à dire de belles choses, ressemble, dit Marmontel, à une mère qui, cherchant son fils dans la campagne, s’amuse
tyran Mézence : c’est ce que fait Énée, qui reçoit alors de Vénus, sa mère , des armes que Vulcain avait forgées pour lui. L
petits. Dans la première, Virgile donne des conseils sur le choix des mères  ; à cette occasion, il peint la vache et l’étalon
e une offense ; « Un sentiment si pur doit-il se réprimer ? « Non, ma mère me dit que je puis vous aimer. « De Néomi dans mo
, cette aimable étrangère, « Qui laissa son pays et ses dieux pour sa mère « Je suis de votre sang ; et, selon notre loi, « 
ns le fond de mon cœur « Lui dit Ruth ; vous verriez que la loi de ma mère « Me devient dans ce jour et plus douce et plus c
euse en lui disant adieu. » Ruth le conduit alors dans les bras de sa mère . Tous trois à l’Éternel adressent leur prière, Et
L’ange à ces mots a pris l’essor Vers les demeures éternelles… Pauvre mère  !… ton fils est mort ! (J. Reboul.) Question
64 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VI. Sixième espèce de mots.  » pp. 38-40
de jamais avec son sujet. EXEMPLES. Mon père a écrit une lettre. Ma mère a écrit une lettre. Mes frères ont écrit une l
65 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
Au culte du ciel se joint le culte de la Terre, cette autre divinité mère et nourrice du genre humain ; et le même Hésiode,
philosophe, rend grâce au ciel, en commençant, de lui avoir donné une mère pieuse et de bons maîtres qui lui ont imposé la c
s entrailles de père. Peut-être un jour, hélas ! vous connaîtrez leur mère  ! Vous plaindrez, mais trop tard, ce cœur infortu
iné sur le corps de son père, Le frère avec la sœur, la fille avec la mère , Les époux expirant sous leurs toits embrasés, Le
trophe : Noble et brillant auteur d’une triste famille, Toi, dont ma mère osait se vanter d’être fille, Qui peut-être rougi
op, il faut que ma colère… Que vois-je dans ces mains ? La tête de ma mère . Quels regards ! Où fuirai-je ? Ah ! monstre furi
monstre cruel, arrête… À mes yeux effrayés dérobe cette tête. Ah ! ma mère , épargnez votre malheureux fils. Ombre d’Agamemno
t inondé du sang de mon frère. Ma maison ? j’y verrais ma malheureuse mère fondre en larmes et mourir de douleur ». Ce cri
x le jour qui nous éclaire ! Qu’en horreur à ses flls, exécrable à sa mère , Errant, abandonné, proscrit dans l’univers, Il r
lème : « Ô mon fils ! je te conjure par les mânes de ton père, par ta mère , par tout ce que tu as de plus cher sur la terre,
toi qu’on nomme sage, que la patrie est plus vénérable encore qu’une mère , qu’un père, que tous les aïeux ? que, lorsqu’ell
fille encor trop chère Connais-tu ton destin ! sais-tu quelle est ta mère  ? Sais-tu bien qu’à l’instant que son flanc mit a
66 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
croix du cimetière. Et nous, serions-nous des enfants ingrats ! Notre mère qui nous aimait tant, morte depuis deux ans seule
il est si naturel d’aller le jour des morts prier sur la tombe d’une mère  ! [Facilité] 4° La facilité donne au style
enfants, les vieillards, Et la sœur et le frère, Et la fille et la mère .    (Rac.) On dirait que la conjonction et répét
oit le don, c’est le conséquent. Je me rends veut dire j’accepte. Une mère dit à son enfant : commence par te taire. On fini
obéissance Parait digne à vos yeux d’une autre récompense ; Si d’une mère en pleurs vous plaignez les ennuis, J’ose dire Se
! répond-elle éplorée, Dieu n’aurait pas commandé ce sacrifice à une mère  ; sublime de l’amour maternel. Le sublime, dit-o
dans la bouche du vieil Horace, du guerrier français, de cette pauvre mère alarmée pour son fils, de Moïse remerciant Dieu d
, Bourreau de votre fille, il ne vous reste enfin Que d’en faire à sa mère un horrible festin, Barbare ! Qui ne sent l’éner
67 (1875) Poétique
ne heureuse nouvelle, et le délivrer de ses frayeurs par rapport à sa mère , en lui faisant connaître qui il était, et on fai
qui tue ou qui est au moment de tuer son frère, un fils son père, une mère son fils, un fils sa mère, ou quelque chose de se
nt de tuer son frère, un fils son père, une mère son fils, un fils sa mère , ou quelque chose de semblable, c’est alors qu’on
moment d’immoler son frère : et dans Hellé, Phryxus allait livrer sa mère  : il la reconnaît. C’est par cette raison, comme
68 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
dans l’histoire, dans la polémique, l’écrivain n’a encore que l’idée mère , le premier germe de sa composition. Il lui reste
ssant devant soi des troupeaux de prisonniers chargés de chaînes, des mères s’efforçant de retenir leurs enfants, enfin les v
69 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
: Bourreau de votre fille, il ne vous reste enfin Que d’en faire à sa mère un horrible festin. Barbare !… Exorde de l’Ora
es orateurs choisissent souvent un texte pour point de départ et idée mère de leur discours ; celui-ci est d’une application
70 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
ignan. Oui, seigneur. Se peut-il ?Leur parole, leurs traits, De leur mère en effet sont les vivants portraits : Oui, grand
fille encor trop chère, Connais-tu ton destin ? sais-tu quelle est ta mère  ? Sais-tu bien qu’à l’instant que son flanc mit a
71 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
mps, jour et séjour, mettre et promettre, défense et offense, père et mère , toi et moi, chair et cher, puissance et innocenc
, dont on sait l’originalité épistolaire et oratoires ; on cite de la mère des sonnets, du fils des chansons. — Ne séparons
et que lui offrit en 1640 son fiancé M. de Montausier, on lut chez sa mère bien des vers, on y fit bien des portraits, on y
crivit, au milieu de la gêne qui attristait la femme et inquiétait la mère , des églogues et des idylles, qui, malgré leurs r
n neveu à son père (Atrée et Thyeste, 1707), un fils qui assassine sa mère (Électre, 1708). Sur ce dernier sujet, comme sur
e cause plus belle à plaider devant eux ? Que la fortune donc me soit mère ou marâtre, C’est en fait ! pour barreau je chois
eveux et l’Helvétie entière ! Faible, dormant encor sur le sein de ma mère , Oh ! que n’ai-je entendu ces bondissantes eaux,
enthousiasme errant, fils de la belle nuit. Accours, grande nature, ô mère du génie ; Accours, reine du monde, éternelle Ura
plus âgé de vous aura vu treize années : « À peine, mes enfants, vos mères étaient nées, « Que j’étais presque vieux. Assied
parvis sacrés, Et les assauts, mortels aux épouses plaintives, Et les mères en deuil, et les filles captives ; Puis aussi les
Et quand il revêtit d’une pierre soudaine1233 La fière Niobé, cette mère thébaine1234 ; Et quand il répétait en accents de
eurs ; Ô Temps ! suspends ton vol1260, respecte ma jeunesse ; Que ma mère , longtemps témoin de ma tendresse, Reçoive mes tr
Là, souvent tu verras, près de ton mausolée, Tes frères gémissans, ta mère désolée, Quelques amis des arts, un peu d’ombre,
onsolable en mes ennuis, Je pleurais tous les jours même auprès de ma mère . Ce long regret, dix ans ne l’ont pas adouci ; Je
éphémère, Voile aux yeux ce triste chemin ; Cache au désespoir de ma mère La place où je serai demain. Mais, vers la solita
villageois Dire alors à quelque vieille : Par des récits d’autrefois, Mère , abrégez notre veille. Bien, dit-on, qu’il nous a
sons, et se tait rendormi… Tous les bruits du matin commencent, et la mère , Son enfant dans les bras, entr’ouvre sa chaumièr
en inspiré (Harmonies, III, 2) ; il s’y enivrait de la nature avec sa mère  ; seul, il lisait Homère, Virgile, le Tasse, Milt
Grec, comme Chénier, en ce Paris qu’il n’a jamais quitté : Grèce, ô mère des arts, terre d’idolâtrie, De mes vœux insensés
nous. Voici la verte Écosse, et la brune1406 Italie, Et la Grèce, ma mère , où le miel est si doux, Argos et Ptéléon1407, vi
ux et tu livres la terre À des enfants ingrats et plus forts que leur mère , Ô nourrice plaintive ! ô nature ! prends-moi, Et
te l’enfant, dont le berceau trembla. Plus de frayeur : Camille et ta mère sont là. Moi, j’aurai pour tes chants de longs éc
de longs échos… » — Chimère ! Le fossoyeur m’a pris et Camille et ma mère . J’avais bien des amis ici-bas quand j’y vins, Bl
murs d’un village. Je ne cueillis jamais le blé ni les raisins. « Ma mère me berça dans la mousse et l’écorce ; J’ai, dans
sont pas ouverts ; Eux punis, nous pourrons faire admirer au monde La mère des vertus, la liberté féconde. (Ibid., III, 1.
oleil ; Autour de toi se meut, ô fécond incendie1523, La Terre, notre mère , à peine refroidie1524, Et, refroidis comme elle
une troupe de bergers. Le plan de la pièce comprend les adieux de la mère et du fils, les apprêts du sacrifice, le sacrific
t Satan lui-même, et les élans de son souvenir et de son cœur vers sa mère . On songera naturellement à comparer Isaac à l’Ip
n’est pas à regretter. 341. Germanus, né du même père et de la même mère . 342. Je leur laisse le reste, et n’y prétends r
sse ; au troisième acte, Rodogune demande à deux fils la tête de leur mère . Il faut les entendre au cinquième acte s’accuser
l’effet tragique. Cette coupe empoisonnée, préparée en secret par une mère , présentée solennellement à son fils dans une cér
pâtre. 809. Ce soupir de soulagement, ce cri de triomphe, c’est une mère qui les pousse, après avoir assassiné un de ses f
Racine). Mais déjà, fatigué de l’ascendant impérieux d’Agrippine, sa mère , il fait enlever Junie qu’il aime, et arrêter Bri
tre, en trois scènes, sans plus, se succèdent auprès de Néron : 1° sa mère , qui l’irrite et le fatigue par ses reproches ; 2
olage, Comme le faon peureux de la biche sauvage, Qui va cherchant sa mère aux rochers écartés : Il craint du doux zéphyr le
e la pièce, que le père du Glorieux ait été ruiné par l’orgueil de sa mère . » (Id.) 1125. Cf. Corneille, Le Menteur, V, 3 
393 ; et Virgile, G. IV, 510 : Mulcentem tigres… 1216. Mémoire, mère des Muses. 1217. Voyez Odyss., VIII, 65. L’aède
tte dernière, un vieillard amène près du lit, où, sous les yeux de sa mère éplorée, se meurt un jeune Grec, sa fille, dont l
avec la nature Le Jeune oiseau chantait sur l’aubépine en fleurs, Sa mère lui portait la douce nourriture. Mes yeux se sont
re. Mes yeux se sont mouillés de pleurs Oh ! pourquoi n’ai-je pas de mère  ! Pourquoi ne suis-je pas semblable au jeune oise
herche la trace des pleurs Qu’en m’y laissant peut-être y répandit ma mère . Souvent aussi mes pas errants Parcourent des tom
ré quatorze printemps Loin des bras qui m’ont repoussée ; Reviens, ma mère , je t’attends Sur la pierre où tu m’as laissée.
té dans Jehovah ; hymne du Solitaire, hymne qui sort du Tombeau d’une mère , hymne à la douleur dans Novissima verba, Hymne d
Musset demandait à sa muse la consolation de ses chagrins. Salut, ma mère et ma nourrice ! Salut, salut consolatrice ! Ouvr
. — Au bras qui le défend Un nourrisson bégaye une note indécise : La mère , lui tendant le doux sein qu’il épuise, L’embrass
détourné ; Et, merveilleux retour qu’inspire la prière, —  La Jeune mère pleure en regardant la bière. La femme qui pleura
le fer. Celle à laquelle V. Hugo crie (Les Voix intérieures, XV) : Ô mère universelle, indulgente Nature ! qu’A. de Musset
il compare le poète (Odes et Poèmes), en touchant la terre qui est sa mère , il retrempe sa vigueur. 1486. Devant pour ava
dans un sommeil qui n’est pas sans douceurs, Reconnaissent le pas des mères et des sœurs Qui viennent prier sur leurs tombes…
de la caille, par les cris joyeux de l’enfant qui, sur le sein de sa mère , tire à lui la grappe mûre de la treille, par la
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198
Au contraire, un jeune homme né pour la vertu, que la tendresse d’une mère retient dans les murailles d’une ville forte, pen
73 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
dromaque, de Clytemnestre, et d’Agrippine. (Clermont, août 1891.) Les mères et le sentiment maternel dans le théâtre de Racin
amour paternel. Dans trois de ses chefs d’œuvre il a mis en scène une mère que préoccupe le sort de son enfant. Andromaque e
ntéressé ; Agrippine n’aime son fils que pour elle-même. De ces trois mères Andromaque est la plus touchante ; elle est veuve
sur la scène, mais il est l’objet des préoccupations constantes de sa mère  ; c’est pour qu’il vive qu’elle se résout à épous
à sa propre grandeur, Clytemnestre se souvient seulement qu’elle est mère . Elle combat la résolution d’Agamemnon avec empor
ille. La reine et l’épouse disparaissent et ne laissent place qu’à la mère . C’est un caractère naturel et vrai. Elle nous to
ences. Cette femme égoïste et ambitieuse n’a pas les sentiments d’une mère réelle ; elle n’aime point son fils ; on n’est pa
e Troie, que pour sauver Astyanax, est le modèle de l’épouse et de la mère , mais elle ne dépasse pas ce qu’on peut attendre
qu’une telle richesse. Retirez-vous, trésors, fuyez, et toi, déesse, Mère du bon esprit, compagne du repos, Médiocrité, rev
ntemps ; je suis le drame éternel de l’homme demandant à la terre, sa mère , le pain quotidien, au prix d’un labeur incessant
petite-fille de Mme de Sévigné, était une « dévoreuse de livres ». Sa mère , Mme de Grignan, avait cru devoir. par scrupule,
t dominante passion pour sa fille. Mme de Sévigné est, avant tout, la mère de cette Marguerite parfois si froide, si dédaign
– Et son fils ? Elle l’aima, plus et mieux, je crois, que beaucoup de mères n’aiment leurs enfants, moins qu’il n’en était di
e, par la passion et le sentiment ; mais, en somme, elle fut vraiment mère , ce qui est peut-être le premier devoir d’une fem
ue la femme peut rendre au pays dans l’accomplissement des devoirs de mère et de ceux d’institutrice, quelques aspirantes on
lus fine. De même, pour s’adresser utilement aux institutrices et aux mères , les préceptes ou les conseils qu’on a pris soin
a lettre par laquelle Mme de Grignan annonce à une amie la mort de sa mère . – M. Mézières, de l’Académie française, a écrit 
ier ordre ; il est bon, il est sage d’en confier la garde aux futures mères de famille. La morale y trouvera son compte, comm
 : « Toute la destinée de la femme se résume en ces mots : épouse et mère d’un citoyen. » – Développer et commenter cette
° en faisant ressortir les traits distinctifs de chacune d’elles, les mères du théâtre de Racine. – Suivre dans Polyeucte le
auline. – Du caractère d’Andromaque, considérée comme épouse et comme mère , dans la tragédie de Racine. – Des dangers des le
ien. II. – Pédagogie et morale – Lettre de J.-J. Rousseau à une mère qui gâte son enfant. Exposer, en particulier, que
penser de l’emploi des punitions corporelles dans l’éducation ? – Une mère reconnaissante des bons soins et de la bonne dire
s que la nature lui prépare : celle de fille, de sœur, d’épouse et de mère , se résume en deux mots : amour et dévouement. – 
s une lettre affectueuse à une de ses anciennes élèves ses devoirs de mère de famille et de maîtresse de maison. – Quelle es
pas fort instruite de tout le reste et être néanmoins une excellente mère de famille ; mais elle ne peut ignorer ou néglige
faites à des jeunes filles, quels sont nos devoirs de charité. – Une mère de famille, qui se charge de l’éducation de ses e
r le rôle de la sœur aînée dans une famille pauvre et nombreuse où la mère est obligée de se décharger sur elle d’une partie
n pourra se servir du canevas suivant : A mesure que les forces de la mère diminuent, la jeune fille qui grandit s’associe d
truire. Ce n’est là qu’une apparence. 1er Paragraphe. – Le père et la mère doivent à l’enfant la nourriture intellectuelle n
née par Jésus-Christ, non la haine fratricide… pierre guttierez a sa mère . Pierre Guttierez, page de la reine Isabelle, éta
niqua ses espérances. Vous supposerez que Pierre Guttierez écrit à sa mère le récit de la traversée qu’il a faite avec Chris
son bûcher. Concours de 1876. Après la bataille d’Hastings, les mères et les femmes de ceux qui étaient venus de la con
corps de leurs parents. Personne n’osait réclamer celui d’Harold. Sa mère , elle-même, avait demandé inutilement à Guillaume
er un champ de bataille, l’amoncellement des cadavres, la douleur des mères , la déception des moines cherchant en vain Harold
de bataille… Les cadavres entassés, etc… La recherche opérée par les mères … La mère de Harold supplie Guillaume. (Court dial
st avec raison que la mythologie a fait de Mnémosyne (la Mémoire), la mère des muses. (Douai.) l’agriculture. L’agriculture
riompher de votre courage, tout serait perdu ; ils massacreraient vos mères , vos femmes, vos enfants, vos prètres, et planter
orgueil héréditaire et, pour tout dire en un mot, le génie même de la mère patrie ! La seconde langue qui prétend à l’empire
ur, nées au progrès, à la lumière et à la liberté, grâce à la France, mère et éducatrice des peuples enfants ? « Trêve aux
74 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
e tous les peuples de la terre, comme on ramasse quelques œufs que la mère a ahandonnés ; et il ne s’est trouvé personne qui
onnée, le Seigneur m’a oubliée ! — Voici la réponse du Seigneur : Une mère peut-elle oublier l’enfant qu’elle allaite, et n’
75 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
l’invention à quiconque connaît la nature, et sait extraire de cette mère de toutes choses l’agrément, le fini, la beauté,
la reconnaissance, de l’orgueil, de l’avarice, etc., etc. ; la haine, mère de la colère, de la vengeance, de indignation, du
76 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
il en tire cette larme unique où nous lisons ce qu’il est. Larme des mères retrouvant leur fils après l’absence et les hasar
essaillement de la conscience ! larme d’Augustin parlant de Dieu à sa mère au bord des flots qui vont le ramener pur à Carth
mme qui pour toute prière ne savait dire que O et il lui dit : “Bonne mère , votre prière vaut mieux que les nôtres” ; cette
77 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
yant pas d’apparence qu’Hermione épousât Oreste qui venait de tuer sa mère , il leur apprend qu’elle n’est pas morte, et qu’i
juges naturels ; si elle n’accorde point ce que la sage et vertueuse mère , ce que la famille désolée de cet infortuné lui o
s de la cour élégante de Louis XIV, ou des sentiments dont son âme de mère était remplie, qu’elle a rencontré la gloire. Par
je vous ai empêchée de mourir d’ennui en Bretagne. Quelquefois votre mère troublait nos plaisirs ; mais je savais bien où v
e cette campagne158. Guitaut m’a montré votre lettre : envoyez-moi ma mère . Ma fille, que vous êtes aimable ! et que vous ju
terram. Chrétiens, que la mémoire d’une grande reine, fille, femme, mère de rois si puissants175 et souveraine de trois ro
is princesses, dont les deux qui restent pleurent encore la meilleure mère qui fut jamais et ne trouvent de consolation que
amour me force à me justifier, Si vous n’en pouvez mieux consoler une mère Qu’en la traitant d’égal431 avec une étrangère, J
sassinez l’autre, Et m’enviez soudain l’unique et faible appui Qu’une mère opprimée eût pu trouver en lui ! Quand vous m’acc
 ! en vain Il voudra se garder de cette même main. Enfin je suis leur mère , et vous leur ennemie ; J’ai recherché leur gloir
 ; et dans la mort d’un frère Je ne veux point juger entre vous et ma mère  : Assassinez un fils, massacrez un époux, Je ne v
périr. ANTIOCHUS, rendant la coupe à Laonice. N’importe, elle est ma mère , il faut la secourir. CLÉOPÂTRE. Va, tu me veux e
e greffier, né d’aïeux avocats, Dès le berceau perdant une fort jeune mère , Réduit, seize ans après, à pleurer mon vieux pèr
e Jéhu je vis percer le père : Vous avez vu les fils massacrés par la mère . JOAD. Je ne m’explique point635 ; mais quand l’a
tel prêtaient leur ministère : L’un est fils de Joad, Josabeth est sa mère  ; L’autre m’est inconnu647. MATHAN. Pourquoi déli
OSABETH.                                          Je ne suis point sa mère . (Montrant Zacharie.) Voilà mon fils. ATHALIE, à
                                                          Pour quelle mère  !… ATHALIE, à Josabeth. Sa mémoire est fidèle, et
ssacrer et mon père et mon frère, Du haut de son palais précipiter ma mère , Et dans un même jour égorger à la fois (Quel spe
Où serais-je aujourd’hui, si, domptant ma faiblesse, Je n’eusse d’une mère étouffé la tendresse ; Si de mon propre sang ma m
JOSABETH, embrassant Joas. Ô roi, fils de David ! JOAS. Ô mon unique mère  ! Venez, cher Zacharie, embrasser votre frère. JO
mon sein enfoncer le couteau ! Voici ce qu’en mourant lui souhaite sa mère  : Que dis-je, souhaiter ! je me flatte, j’espère
r (1762-1794.) [Notice.] A. Chénier, qui devait le jour à une mère d’origine grecque et qui naquit à Constantinople,
ton oreille. Adieu, dans la demeure où nous nous suivrons tous, Où ta mère déjà tourne ses yeux jaloux. Poésies diverses.
ination : « C’est l’ennemie de notre âme, la source de l’illusion, la mère des passions qui nous maîtrisent, nous emportent
e 1661 (on peut lire à ce sujet une lettre curieuse de Louis XIV à sa mère  ; elle est citée dans l’Histoire de France du pèr
ne en excitant Antiochus et Séleucus à devenir les meurtriers de leur mère . Il faut dire ici, avec Louis Racine (voy. son Tr
i qui vient, croyant lui faire plaisir et le rassurer à l’égard de sa mère , produit l’effet contraire en lui apprenant qui i
78 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
famille de Savoie, né au château de Sales, voué à Dieu par sa pieuse mère , Françoise de Sionas, il fit ses études au collég
79 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
vieillards,         Et la sœur et le frère,         Et la fille et la mère . Des ornements de l’art l’œil bientôt se fatigu
iné sur le corps de son père, Le frère avec la sœur, la fille avec la mère , Les époux expirants sous leurs toits embrasés, L
soit toujours vainqueur ! Et puisse-t-il, l’amour et l’orgueil de sa mère , Faire dire au Troyens consolés de son père : « H
ère : O mon fils ! je t’en conjure par les mânes de ton père, par ta mère , par tout ce que tu as de plus cher au monde, de
ur, la peine et la foi. Heureux l’homme à qui Dieu donne une sainte mère  ! En vain la vie est dure, et la mort est amère ;
80 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXV. » pp. 131-134
que : c’est que Pénélope était en mésintelligence avec son père et sa mère . Cf. Odyssée XIX, 158. Toutes ces excuses sont pe
81 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
as moins l’objet continuel de mes pensées. Mille fois j’ai parlé à ta mère du plaisir que j’aurais de former ton esprit, de
82 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
d Palissy, inventeur des rustiques figurines du Roy et de la Royne sa mère , 1580. C’est dans un des chapitres, de l’Art de t
par sa femme, et la vengeance de cette mort par Oreste sur sa propre mère  ; quitte pour chausser le cothurne un peu plus ba
vec cette phrase qui sent l’étranger, il ira en cette Grèce polie, la mère des philosophes et des orateurs, et, malgré la ré
terram. Chrétiens, que la mémoire d’une grande reine, fille, femme, mère de rois si puissans376, et souveraine de trois ro
juges naturels ; si elle n’accorde point ce que la sage et vertueuse mère , ce que la famille désolée de cet infortuné lui o
On avait trouvé en eux des auteurs ; on eut en elle une femme et une mère . Le sel qui a conservé sa correspondance toujours
philosophie même, je ne veux point qu’on me puisse accuser d’être une mère folle, injuste et frivole, qui dérange tout, qui
uption, à chaque moment, dans le même saisissement de cœur où est une mère qui revoit son cher fils qu’elle avoit cru mort ;
fils qu’elle avoit cru mort ; et cette joie, qui échappe bientôt à la mère , ne s’enfuit jamais du cœur de ces hommes ; jamai
it adopter ces petites créatures pour vos enfans. Vous avez été leurs mères selon la grâce, depuis que leurs mères selon la n
os enfans. Vous avez été leurs mères selon la grâce, depuis que leurs mères selon la nature les ont abandonnés. Voyez mainten
lez aussi les abandonner pour toujours. Cessez à présent d’être leurs mères pour devenir leurs juges : leur vie et leur mort
épondit de ma conduite sur la bienséance et la morale, et promit à ma mère qu’il rendroit bon compte de ma personne dans les
uipage huit jours avant moi ; c’étoit toujours autant de temps que ma mère gagnoit pour me faire des exhortations. Enfin, ap
Les parens font toujours quelque vilenie à leurs pauvres enfans : ma mère avoit eu dessein de me donner cinq cents louis ;
cours dont le fils aîné de la maison peut être à son vieux père, à sa mère et à ses frères, il s’est enrôlé ; mais il ne s’e
s les mots durs à cet enfant dénaturé qui ne connoît plus ni père, ni mère , ni devoirs, et qui lui rend injures pour reproch
n habit. Le jeune libertin est entouré de l’aînée de ses sœurs, de sa mère et d’un de ses petits frères. Sa mère le tient em
de l’aînée de ses sœurs, de sa mère et d’un de ses petits frères. Sa mère le tient embrassé par le corps ; le brutal cherch
; le brutal cherche à s’en débarrasser, et la repousse du pied. Cette mère a l’air accablé, désolé ; la sœur aînée s’est aus
la sœur aînée s’est aussi interposée entre son frère et son père ; la mère et la sœur semblent, par leur attitude, chercher
ière dont elle le tire : « Malheureux ! que fais-tu ? tu repousses ta mère , tu menaces ton père ; mets-toi à genoux et deman
clair dans cette esquisse, et la douleur, et même la foiblesse de la mère pour un enfant qu’elle a gâté, et la violence du
on père ! mon père ! est-ce que vous ne m’entendez plus ? » La pauvre mère est debout, vers la porte, le dos contre le mur,
ilà sur le pas de la porte. Il a perdu la jambe dont il a repoussé sa mère , et il est perclus du bras dont il a menacé son p
il est perclus du bras dont il a menacé son père. Il entre. C’est sa mère qui le reçoit. Elle se tait ; mais ses bras tendu
devant, et il se frappe le front avec le poing. Quelle leçon pour les mères et pour les enfans ! Ce n’est pas tout : celui-ci
l est dit que l’homme ne fera rien de parfait, je ne crois pas que la mère ait l’action vraie du moment ; il me semble que,
sciés par le milieu du corps ; crime enfin de contre-révolution à la mère du consul Fusius Géminus d’avoir pleuré la mort f
r sa femme, on loua devant lui sa justice ; quand il eut assassiné sa mère , on baisa sa main parricide, et l’on courut au te
vieillards et les enfans dorment déjà, mais où les malheureux et les mères veillent encore. Jamais incendie n’a été plus fur
affreusement à sa clarté ! Je vois tout, j’entends tout. Les cris des mères déchirent encore mes entrailles. J’avois passé la
ns périlleux pour y tomber. Le vrai jour pour voir tout le cœur d’une mère , c’est bien la clarté d’un incendie ! Comme du ha
on sein ou à ses lèvres : mais enfin, entre les bras étendus de cette mère , et les bras étendus de ce père, l’enfant endormi
tueuse. Le plus petit de ces enfans, en regardant crier et pleurer sa mère , crioit et pleuroit aussi. Malheureuse mère ! il
rdant crier et pleurer sa mère, crioit et pleuroit aussi. Malheureuse mère  ! il lui manquoit sûrement un enfant : elle en te
le fracas des édifices qui de moment en moment croulent, les cris des mères . Je sortis enfin de la place. Soudain à une fenêt
t à mes regards ! Sur une des marches de l’église, seule, isolée, une mère pressoit de ses mains les petites mains de son en
ne m’en fait pas moins, c’est d’apprendre que tu es le bon ami de ta mère , et son premier ministre au département des affai
commande l’application par dessus tout. Si tu m’aimes, si tu aimes ta mère et tes sœurs, il faut que tu aimes ta table ; l’u
it de mourir comme de… mais point du tout, cela le fâche. Il nomme sa mère et son pays. On pille fort dans la ville, et l’on
ant la nourriture à leurs petits. Or, voilà qu’au moment où l’une des mères rentrait avec sa becquée, un vautour la saisit, l
entrait avec sa becquée, un vautour la saisit, l’enlève, et la pauvre mère , se débattant vainement sous sa serre, jetait des
on âme plus troublée qu’auparavant ; « car, pensait-il, la mort de la mère , c’est la mort des enfants. Les miens n’ont que m
our aux champs, il se dit : « Je veux voir les petits de cette pauvre mère  : plusieurs sans doute ont déjà péri. » Et il s’a
s un peu de temps, il entendit un léger cri, et il aperçut la seconde mère rapportant en hâte la nourriture qu’elle avait re
quelle s’était mêlée la mélancolique tristesse de Jeanne la Folle, sa mère  ; la valeur chevaleresque et entreprenante de son
nt six ans sans la confier à personne ; elle n’en dit rien, même à sa mère , rien à nul confesseur. Sans nul appui de prêtre
lle jeune et simple qui n’avait rien fait que coudre et filer pour sa mère , comment elle avait pris sur elle de se faire hom
’était pas Français d’origine. Né à Versailles le 23 août 1733, d’une mère française et d’un père savoisien, il avait beauco
e ce dernier. Il était lion par son père, disait-il, et berger par sa mère . Ses parents, d’ailleurs, tenaient un modeste com
vous, mon ami, vous regardez le berceau de votre petit enfant, et sa mère et sa grand’mère, et vos deux aînés Paul et Virgi
dans sa chambre à coucher, non loin du portrait de son père et de sa mère  :   « Je n’oublierai jamais, dit M. Campenon, qu’
ageaient toujours pour un retour de fortune ; le cœur de la meilleure mère qui fut jamais, quoi qu’on en ait dit ; capable d
de Louis XIV, Éléonore de Bavière, qui a laissé de curieux Mémoires, mère de M. le duc d’Orléans, depuis le Régent. — Fagon
Thémistocle à ses amis, est l’arbitre de la Grèce, car il gouverne sa mère , sa mère me gouverne, je gouverne les Athéniens,
le à ses amis, est l’arbitre de la Grèce, car il gouverne sa mère, sa mère me gouverne, je gouverne les Athéniens, et les At
83 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
à diverses mains. … Facies non omnibus una Nec diversa tamen… Une mère désespérée écrit sur la tombe de son enfant le mo
be de son enfant le mot fatal de la Bible : Et noluit consolari ; une mère résignée, le mot consolant de l’Evangile : Laisse
84 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
mois dans son sein. Alexandre lui fit cette sage réponse : « Ma bonne mère , demandez-moi une autre récompense. Aucun bienfai
té les hêtres et les chênes. Version VI. Principal devoir d’une mère . 6. On annonça un jour au philosophe Favorinu
ans doute, dit-il, c’est elle qui nourrira son fils ? » Mais comme la mère de la jeune femme faisait observer qu’il fallait
vous en prie, laissez-la donc être entièrement et sans restriction la mère de son fils. » En effet, c’est se mettre en oppos
effet, c’est se mettre en opposition avec la nature, c’est se montrer mère imparfaite, mère à moitié, que d’enfanter, et de
ettre en opposition avec la nature, c’est se montrer mère imparfaite, mère à moitié, que d’enfanter, et de rejeter aussitôt
s : tandis que rien n’est plus conforme aux vues de la nature, qu’une mère recevant le premier sourire de l’être qui lui doi
rai. Paris, c’est, pour ainsi dire, un abrégé de l’univers ; c’est la mère féconde d’où sortirent tant de héros ; le foyer d
ence est si vagabonde, que la femme se marie dans un endroit, devient mère dans [illisible chars][texte coupé]n autre, et él
encore nous animer. Nous sommes réduits aux dernières extrémités. Ma mère , mes deux filles, Ochus, appelé par sa naissance
ême. Arrachez à l’esclavage ces objets de ma tendresse. Pensez que ma mère , mes enfants (car j’ai perdu mon épouse dans cett
t supérieure à toutes les forces humaines. Sous les yeux d’une chaste mère croissait un enfant que la nature avait doué des
 : aussi ne saurait-on dire si elle s’est montrée pour l’homme tendre mère ou dure marâtre. D’abord, il est le seul être ani
), demanda la permission de s’éloigner. Les prières suppliantes de sa mère , celles de son beau-père, qui se plaignit même en
fin que l’affliction parût également partagée, et que l’absence de la mère justifiât celle de l’oncle et de l’aïeule. Ver
tables, les plus dignes panégyristes. On rapporte ses blessures à une mère , à une épouse ; et celles-ci comptent les plaies,
t à faire pour notre cité ce que je ferais pour une fille ou pour une mère , à donner le tiers de la somme qu’il vous plaira
és ; la retraite outrageante de Tibère Néron, dont il avait épousé la mère  ; ensuite tant de maux réunis : le défaut d’argen
0. Viens, sors de ta retraite, triste objet que dérobait aux yeux une mère infortunée. Voilà cet enfant, Ulysse, cet enfant,
encore le coup affreux qui te menace, mêle tes larmes à celles de ta mère . L’ancienne Troie a vu aussi les pleurs d’un roya
e. 97. La mémoire est le trésor et le dépôt des connaissances, la mère des Muses, et la nourrice de la sagesse. Certes,
. 22 5. Avantages de la vie champêtre. 24 6. Principal devoir d’une mère . 24 7. On doit aux savants les plus hautes récom
85 (1881) Rhétorique et genres littéraires
Ex. Xipharès dit à Mithridate : J’irai,… j’effacerai le crime de ma mère . Seigneur, vous m’en voyez rougir à vos genoux :
mon fils ! je te conjure par les mânes de ton père [Achille], par ta mère , par tout ce que tu as de plus cher sur la terre,
injuste ; le tort reste à celui qui l’a (sentence). Hélas ! ta pauvre mère m’avait tant promis que tu lui ressemblerais ! Qu
avec la rature, Le jeune oiseau chantait sur l’aubépine en fleurs, Sa mère lui portait la douce nourriture :     Mes yeux se
Mes yeux se sont mouillés de pleurs.     Oh ! pourquoi n’ai-je pas de mère  ? Pourquoi ne suis-je pas semblable au jeune oise
che la trace des pleurs Qu’en m’y laissant, peut-être, y répandait ma mère .     Souvent aussi mes pas errants Parcourent de
rze printemps     Loin des bras qui m’ont repoussée ;     Reviens, ma mère , je t’attends,     Sur la pierre où tu m’as laiss
 ! ne pleura pas longtemps ; Plaintive, elle mourut en priant pour sa mère .     On dit qu’une femme étrangère Un jour, le fr
au bras qui le défend Un nourrisson gazouille une note indécise ; Sa mère , lui tendant le doux sein qu’il épuise, L’embrass
t détourné ; Et — merveilleux retour qu’inspire la prière — La jeune mère pleure en regardant la bière, La femme qui pleura
86 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
n coutelas Vers ce fils innocent qui lui tendait les bras. C’est une mère furieuse qui est sur le point d’égorger son enfan
n’a pour se défendre que la supplication. L’enfant tend les bras à sa mère pour la recevoir et l’embrasser ; et cette action
tte action naturelle et attendrissante fait ressortir la fureur d’une mère dénaturée. On peut remarquer, d’après tout ce qui
87 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
re intéressante. Chemin faisant, elle annonce au porteur d’eau que sa mère ne possède rien, et ne pourra point lui payer le
alheur, par une perte douloureuse, telle que la mort d’un père, d’une mère , d’un ami ; ou d’une fille ; soit aussi la perte
a marquise de ***. Vol. II, nº 141. — 3° Mademoiselle d’Hautpoul à sa mère . Vol. II, nº 142. 13° Des Lettres familières
88 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
us vieux que vous, qui est aveugle et qui se trouve sans secours ; ma mère , vieille et infirme, a besoin de mes soins. Je pa
soin de mes soins. Je passe ma vie à courir pour me partager entre ma mère et mon mari ; M. l’ambassadeur de France est le s
ntrigue, non au talent. Ce sera un précepteur qui, par le moyen de la mère de son élève, emportera un poste que vous n’osere
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
gueur ?  — Le plus court, Irène, c’est de mourir comme ont fait votre mère et votre aïeule. — Fils d’Apollon, s’écrie Irène,
affamés, courbés sous l’infortune ; Ils sont hommes pourtant ; notre mère commune A daigné prodiguer des soins aussi puissa
90 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
’appelle le globe de la terre ; à cause des fruits, on la surnomme la mère ou la nourrice des hommes. version 9. De cœ
iment les camps, et le son de la trompette, et la guerre abhorrée des mères . Récapitulation. version40. De Satu
t pas les conseils des femmes. Ils rapportent leurs blessures à leurs mères , à leurs épouses, et celles-ci ne craignent pas d
randeur d’âme. — 9. Pyrrhus, roi d’Épire, descendait d’Achille par sa mère , et par son père, d’Hercule. § 160. Nom du pr
dre, fils de Mercure et de la nymphe Carmente, vint en Italie avec sa mère . Il apprit le premier aux habitants de l’Italie à
eu, et la terre et la mer lui sont soumises. — 2. La patrie est notre mère commune à tous. — 3. La connaissance de l’avenir
s, autres que moi. Tu ne te feras pas d’idoles. Honore ton père et ta mère . Tu ne tueras pas, tu ne voleras pas, tu ne porte
un homme sera puni de mort. Que celui qui aura frappé son père ou sa mère , ou leur aura dit des injures, soit puni du derni
ille ; après cette action, il ne rentrait jamais au logis sans que sa mère lui donnât avec horreur les noms de fratricide et
Néron, ils lui répondirent qu’il serait empereur, et qu’il tuerait sa mère . « Eh bien ! répondit-elle, qu’il me tue pourvu q
re eux règnerait à Rome. Il répondit que celui qui aurait embrassé sa mère le premier aurait le pouvoir suprême. Pendant que
 ? C’est ce qu’on ignora même de leur temps ; on dit cependant que la mère de l’un vendait des herbes, et que le père de l’a
sang de mon frère. Dans ma maison ? mais j’y verrais une malheureuse mère plongée dans les larmes et la consternation.»
puisse accorder à l’homme ; on ajoute qu’après avoir soupé avec leur mère , ces jeunes gens s’endormirent, et que le lendema
méchants. — 7. Il ne restait plus à Néron, après avoir fait mourir sa mère et son frère, qu’à y joindre le meurtre du maître
e plaisir de l’homme. — 2. Néron se dépouilla de tout respect pour sa mère . — 3. Il est certain que les lois ont été inventé
lique ; comme il n’osait, pour cette raison, se montrer en public, sa mère lui dit : « Que ne te montrestu, mon Spurius ? Ch
t sans les entendre.  — 5. Alexandre, après avoir lu une lettre de sa mère , qui l’avertissait de se méfier du médecin Philip
e. — 6. Œdipe, fils de Laïus et de Jocaste, tua son père et épousa sa mère sans le savoir. — 7. On rapporte que Socrate étai
91 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
, où ils se plaisent mieux qu’à l’école. Ils y retrouvent ce que leur mère leur a dit des bêtes féroces : le loup dont on me
92 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
que pour vous exciter à faire de votre mieux en toutes choses. Votre mère vous fera part des nouvelles que je lui mande. Ad
93 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
flatte plus vos regards, dans cet aimable enfant à qui sa respectable mère a transmis le sang des Lamoignon (a). Que d’exemp
en dit, la vue de Médée, qui égorge ses enfans ; d’Oreste, qui tue sa mère  ; d’Œdipe, qui se crève les yeux ; d’Hippolyte, a
te à dire de belles choses qui ne vont point au fait, ressemble à une mère qui, cherchant son fils dans les campagnes, s’amu
e cause plus belle à plaider devant eux ? Que la fortune donc me soit mère ou marâtre ; C’en est fait, pour barreau je chois
éâtre de Paris, les Rivales, de Qt. Notre scène avoit même déjà vu la Mère coquette de ce dernier, pièce de caractère et d’i
oue le plus souvent, sont le Préjugé à la mode, Melanide, l’École des mères , et le. Un assez grand nombre d’auteurs ont ambi
force de grands crimes. Nous tremblons pour Antiochus, lorsque cette mère dénaturée dit elle-même que le fer l’a délivrée d
ue prétendez-vous faire ? Si vous livrez le fils, livrez-leur donc la mère . Vos sermens m’ont tantôt juré tant d’amitié ; Di
l’autre ; comme lorsqu’un mari tue, ou est près de tuer sa femme, une mère ses enfans, un frère sa sœur ; c’est ce qui convi
reconnoît lui-même pour être le meurtrier de Laïus, qui reconnoît sa mère , et qui en est reconnu ; dans Zaïre, dont l’innoc
u retour de la chasse. Ce prince soupçonnant le mauvais dessein de sa mère , la contraignit de le prendre, et de mourir ainsi
génie, lorsqu’il apprend qu’elle vient d’arriver avec Clitemnestre sa mère , et Eriphile, jeune princesse de Lesbos, captive
aut-il te préparer ? Quel est cet ennemi que tu leur vas livrer ? Une mère m’attend, une mère intrépide Qui défendra son san
? Quel est cet ennemi que tu leur vas livrer ? Une mère m’attend, une mère intrépide Qui défendra son sang contre un père ho
e fuirois l’honneur qui m’attend sur vos traces ! Les Parques(a) à ma mère (b), il est vrai, l’ont prédit. Lorsqu’un époux mo
tyran Mézence. C’est ce que fait Enée, qui reçoit alors de Vénus, sa mère , les armes divines que Vulcain avoit forgées pour
94 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
sous cette allocution d’une bergère à son troupeau, la requête d’une mère en faveur de ses enfants. Il y a dans Horace une
re. Virgile a dit : Tum pavidæ tectis matres ingentibus errant. Les mères toutes tremblantes errent parmi les vastes appart
s-vous si triste ? Et le fils répond : Rectè, mater. Tout va bien, ma mère . Il faut rapporter à la même figure l’adjectif s
milles. — Familia était comme les branches, et comprenait le père, la mère , les enfants, les esclaves, etc. Ainsi, dans la r
 : Matris preces obtendebat. Tac. Il s’excusait sur les prières de sa mère . — Obtegere (tegere ob), couvrir en face, par dev
LXXVII. — Parens, pater, genitor. Parens se dit du père et de la mère . Qui tanti talem genuere parentes ? Virg. — Pater
rnel, le frère du père. — Avunculus, l’oncle maternel, le frère de la mère . CLXXXIII. — Pauper, indigens, egenus, mendicu
95 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
est encore plus vaillant que son père ! Et puisse alors le cœur de sa mère en tressaillir d’allégresse ! Un sentiment feint
pour…Eh bien ! joas. Je quitterais ! et pour… Eh bien !Pour quelle mère  ! 64. Qu’est-ce que le sentiment délicat ? Le s
Hélas ! il mourra donc ; il n’a pour sa défense Que les pleurs de sa mère et que son innocence. 71. Qu’est-ce que le senti
96 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
es réclament »104. L’effet de ce discours fut si prodigieux, que les mères et les épouses des guerriers coururent avec trans
97 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
ne certaine mesure. Depuis le petit enfant qui demande une grâce à sa mère , jusqu’au savant le plus consommé, chacun cherche
e aussi les autres. (La Fontaine,) A Contrario : L’oisiveté est la mère de tous les vices. Donc le travail en est le prés
de maîtriser les âmes par la parole. Vous me tenez lieu de père, de mère , de frère, disait saint Chrysostome à son peuple 
ance. En effet, cette vertu est non seulement la plus grande, mais la mère de toutes les autres vertus. Quant à moi, je ne t
e commencement de la mésintelligence qui éclata entre Cluentius et sa mère . Quel que soit le caractère d’une mire, je le sai
vue si attentive pendant que je rendais le même devoir à la reine, sa mère , devait être, sitôt après, le sujet d’un discours
t adopter ces petites créatures pour vos enfants. Vous avez été leurs mères , selon la grâce, depuis que leurs mères, selon la
enfants. Vous avez été leurs mères, selon la grâce, depuis que leurs mères , selon la nature, les ont abandonnées. Voyez main
lez aussi les abandonner pour toujours. Cessez à présent d’être leurs mères pour devenir leurs juges. Leur vie et leur mort s
lui furent unis par les : liens du sang, accompagnée de notre pieuse mère tenant à la main des flambeaux allumés, surmontan
l’admiration publique. Il a été une cause, et c’était la cause d’une mère , dans laquelle il a fait couler les larmes de tou
signe à tout, excepté à une apparence de complicité avec le schisme ; mère , elle venge toutes les mères par le cri sublime q
apparence de complicité avec le schisme ; mère, elle venge toutes les mères par le cri sublime qui confond ses accusateurs. S
r dans ses rivages, lorsqu’elle se débordait en sortant du sein de sa mère , lorsque pour vêtement je lui donnai des nuées et
98 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
à ses tourments ; je citerais Néron, le meurtrier de son frère, de sa mère , de ses femmes, de ses maîtres, l’auteur de tant
, 30.) Le respect inviolable que les enfants doivent à leurs pères et mères , lors même qu’ils en sont traités avec dureté et
t adopter ces petites créatures pour vos enfants. Vous avez été leurs mères selon la grâce, depuis que leurs mères selon la n
s enfants. Vous avez été leurs mères selon la grâce, depuis que leurs mères selon la nature les ont abandonnés. Voyez mainten
lez aussi les abandonner pour toujours. Cessez à présent d’être leurs mères pour devenir leurs juges ; leur vie et leur mort
vieillards,         Et la sœur et le frère,         Et la fille et la mère ,     Le fils dans les bras de son père ! la répé
oi qu’on appelle sage, que la patrie est plus vénérable encore qu’une mère , un père, et tous les aïeux ; plus auguste, plus
justice ; mais que si la révolte est sacrilège envers un père ou une mère , elle l’est encore plus envers la patrie ? Que ré
lème : « Ô mon fils ! je te conjure par les mânes de ton père, par ta mère , par tout ce que tu as de plus cher sur la terre,
iné sur le corps de son père, Le frère avec la sœur, la fille avec la mère  ; Les époux expirant sous leurs toits embrasés, L
st inondé du sang de mon frère. Ma maison ?j’y verrais ma malheureuse mère fondre en larmes et mourir de douleur. Voilà des
a répandu le sang de mon frère ma maison est un lieu où je verrais ma mère gémir et verser des larmes. C’est la même chose :
urs revers. On s’assemblait autour du foyer de l’antique château ; la mère de famille souriait à ses enfants, qui lui demand
pour rendre à Juda ses sacrifices et sa liberté ; sors du sein de ta mère , et dès ta naissance porte déjà l’empreinte du do
pacifiés, ces enfants de la grande famille qui entourent au loin leur mère commune d’un rempart invincible ? Vous allez tran
99 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
s régentes : Finalement Ver-Vert savait par cœur Tout ce que sait une mère de chœur2. ……………………………………………………………………………  Trop re
100 (1839) Manuel pratique de rhétorique
s enfants, les vieillards, Et la sœur et le frère ; Et la fille et la mère , Le fils dans les bras de son père. 3° La disjon
é sur le corps de son père, « Le frère avec la sœur, la fille avec la mère  ; « Les époux expirant sous leurs toits embrasés,
ur la constance inébranlable de la reine d’Angleterre, s’écrie : « Ô mère  ! ô femme ! ô reine admirable et digne d’une meil
derniers neveux se déchirent encore ! » Dans Athalie, celle de cette mère barbare contre son fils : Oui, ma juste fureur,
ssacrer et mon père et mon frère, Du haut de son palais précipiter ma mère , Et dans un même jour égorger à la fois (Quel spe
Où serais-je aujourd’hui, si, domptant ma faiblesse, Je n’eusse d’une mère étouffé la tendresse ; Si de mon propre sang ma m
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