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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
rançaise ; tels vous êtes, messieurs, qui ne cédez ni en savoir ni en mérite à nul de ceux qui vous ont précédés. L’un1, aussi
’il emprunte des autres, toutes les grâces de la nouveauté et tout le mérite de l’invention ; ses vers forts et harmonieux, fa
c’est moins pour l’apprendre à ceux qui l’écoutent que pour avoir le mérite de la dire, et de la dire bien ; elle devient un
majesté n’observent-ils pas à l’égard de ces hommes chétifs, que leur mérite n’a ni placés ni enrichis, et qui en sont encore
-dessus de soi. C’est le propre de ce vice, qui n’est fondé ni sur le mérite personnel ni sur la vertu, mais sur les richesses
oût qu’ils ont quelquefois à mettre les sots en vue, et à anéantir le mérite quand il leur arrive de le discerner ; qui bannir
à demeurer chez soi et à ne rien faire. Personne presque n’a assez de mérite pour jouer ce rôle avec dignité, ni assez de fond
er, parler, lire et être tranquille s’appelât travailler. Un homme de mérite , et qui est en place, n’est jamais incommode par
famille ; sincère pour Dieu et pour les hommes, autant admirateur du mérite que s’il lui eût été moins propre et moins famili
l’exception : ils n’attendent presque rien du temps et des années. Le mérite chez eux devance l’âge3. Ils naissent instruits4,
louer souvent celui qu’ils ne connaissent point. L’homme d’esprit, de mérite , ou de valeur, devient en un instant un génie de
ur précepteur. 2. Remplir des talents, développer naturellement ses mérites . 3. La Bruyère se souvient de Bossuet : « On y é
nous persuadons que, croissant de train et de crédit, il est creu de mérite , etc » (Note de M. Helleu.) La Bruyère donne ce c
la peine et du temps, et une occasion unique pour percer. L’homme de mérite et aussi l’homme de lettres en avaient cruellemen
’honnête homme triomphe de l’auteur. Son épitaphe pourrait être : “Le mérite console de tout.” »
2 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
ersonne qui reçoit la lettre, y prendre des textes pour en exalter le mérite , et l’on n’aurait plus qu’à en désirer la continu
dans sa forme, en lui donnant ce naturel et cet à propos qui font le mérite du genre. Pour bien faire un compliment, il convi
les hommes ne sont que trop disposés à croire à l’ existence de leur mérite , et quand ils obtiennent une faveur, ils s’imagin
re à sa juste valeur le bienfait accordé, et de laisser croire que le mérite du protégé est encore au-dessus de ce qu’on a fai
st connue sous d’excellents rapports, on appuie près du tiers sur son mérite , on expose le service qui demande. C’est au recom
veut dire ce laconisme affecté. C’est donc le style qui fait tout le mérite d’une recommandation. S’il est chaleureux, abonda
us il dira des injures ; bien plus encore son ami n’aura que ce qu’il mérite . Tel est l’ordre des pensées qui augmentent en vi
3 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
nous ne pensions que, soutenue par l’autorité de quelques hommes d’un mérite réel, elle peut égarer les jeunes gens dont elle
e ? Et celui qui répond : « Il sera cuvette ou table, » a-t-il, tout mérite d’exécution à part, les mêmes droits à notre esti
jet d’une fable, d’un roman, d’un drame, d’une comédie, peut avoir ce mérite de moralité. Quelle moralité plus haute que celle
é était le plus vivement piquée, le plus avidement inquiète. C’est un mérite , si l’on veut, mais un mérite d’un ordre inférieu
e, le plus avidement inquiète. C’est un mérite, si l’on veut, mais un mérite d’un ordre inférieur dans l’appréciation critique
ils ? Questions secondaires dans les œuvres de l’intelligence, pauvre mérite quand il est seul. Encore un avis d’une utilité n
4 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
e parler, sur-le-champ, avec la plus grande facilité ; et ce genre de mérite convenait à l’imagination ardente et légère d’un
bles depuis, la fortune et la réputation. Ses harangues n’ont d’autre mérite que celui de cette éloquence de diction, de cette
nt de propension. De tout temps les opinions ont été partagées sur le mérite d’Isocrate comme orateur. Si Platon en fait un gr
tement attique, simple et sans la moindre affectation. Son plus grand mérite cependant est d’avoir été le maître ou l’institut
lippiques. Ces beaux discours doivent, sans doute, une partie de leur mérite à l’importance du sujet et à l’intégrité de l’esp
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
t operuit eos mare ». (Cantic. Mos. v. 8). Un écrivain du plus grand mérite , l’auteur du Génie du Christianisme, a rapproché
du plus ou moins de fidélité à nous les reproduire, que dépendent le mérite de l’ouvrage, et le plaisir que nous en peut fair
ens dépend de l’harmonie du vers et du choix heureux de l’expression, mérite qui disparaît presque entièrement dans une traduc
t se transporter au milieu même des objets décrits, pour apprécier le mérite ou les défauts de la description. La Judée, par e
une nature stérile et bornée. Quelle sera donc la supériorité de son mérite , si le climat heureux de la Grèce, si le beau cie
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
bien que, dans le cas où le destin lui eût donné un successeur de son mérite , je ne sais si la qualité de premier ministre qu’
chelieu avait de la naissance. Sa jeunesse jeta des étincelles de son mérite . Il se distingua en Sorbonne ; on remarqua de for
permet1 ; mais il faut avouer qu’il n’abusait qu’à proportion de son mérite de la dispense qu’avait prise sur ce point l’excè
il n’a pas poussé la faction où il le pouvait. Il n’a pu remplir son mérite , c’est un défaut ; mais il est rare, mais il est
rvir la religion à sa politique ; cherchant quelquefois à se faire un mérite de ce qu’il ne devait qu’au hasard, et ajustant s
7 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
deux manières dans le même discours, suivant les occasions. C’est un mérite qui n’appartient qu’à un bien petit nombre ; la p
aisir à un auditoire. Quelque louable que soit d’ailleurs ce genre de mérite , j’ai cependant essayé de donner une bien plus ha
re, et à laquelle peut-être on ne donne pas toute l’attention qu’elle mérite  ; c’est que de la vertu réelle découlent ces sent
odestie, si essentielle qu’on la suppose toujours la compagne du vrai mérite , qui gagne si sûrement les suffrages et captive l
habitude du travail et de l’application. On n’acquiert aucun genre de mérite sans le travail, Il ne faut pas croire que l’on d
a imposée la nature ; et il faut avoir une bien haute opinion de son mérite pour se flatter de pouvoir s’y soustraire. Cette
eurs anglais, il faut ranger Dean Swift et lord Bolingbroke. Le grand mérite du premier est de réunir dans tous ses ouvrages l
’art oratoire ; la plupart peuvent être utiles, mais aucun n’est d’un mérite assez éminent pour que nous le recommandions part
torique. Tout ce qu’un si grand orateur nous a laissé sur l’éloquence mérite la plus grande attention. Le plus considérable de
jugement que Quintilien. Cinquième partie. Lecture XXXV. Du mérite comparé des anciens et des modernes. — Des histor
d’aller plus loin, je crois devoir faire quelques observations sur le mérite comparé des anciens et des modernes, afin de nous
nnés par les chefs de l’État, l’émulation excitée entre les hommes de mérite . Mais comme ces causes n’ont pas paru proportionn
st point du tout injuste, et qu’elle repose avec solidité sur le seul mérite de ces écrivains. Toutefois gardons-nous d’une ad
ignorants ou les hommes superficiels qui n’en savent pas apprécier le mérite . Toutefois il ne faut pas confondre une juste adm
t plus estimables que d’autres ; il en est même qui sont presque sans mérite . Les meilleurs ne sont pas toujours à l’abri d’un
cydide, écrivain d’ailleurs plein de force et de noblesse, n’a pas ce mérite dans son Histoire de la guerre du Péloponnèse. L’
, quelques observations sur la diversité des opinions relativement au mérite comparé des anciens et des modernes, je suis entr
s s’étaient formé de l’histoire l’idée la plus juste, car tous ont le mérite de plaire et d’intéresser en instruisant. Ils ont
êque Burnet raconte avec précision et avec clarté, mais c’est le seul mérite de cet écrivain ; son style, trop peu soigné, n’a
he davantage de la dignité de l’histoire. Ils ont particulièrement ce mérite de nous peindre les deux plus illustres personnag
lus juste du caractère d’une personne. Plutarque a, dans ce genre, un mérite véritablement supérieur, et c’est à lui que nous
dans ce genre de composition. Les dialogues de Lucien sont remplis de mérite , quoique les sujets qu’il a choisis permettent ra
cture fort agréable pour un homme de goût, et elle a d’autant plus de mérite que le sujet en est plus important ; mais lors mê
ensée, et épancher les sentiments qui remplissent son cœur. Ainsi, le mérite et l’agrément du genre épistolaire viennent surto
de Cicéron, moins célèbres que celles de Pline, ont cependant plus de mérite sous quelques rapports, et c’est peut-être la mei
rsonnages du temps où vivait Cicéron ; et ce qui ajoute encore à leur mérite , c’est que celui qui les écrivait ne pensait pas
alors sur la magie et la nécromancie. Ces contes avaient du moins le mérite d’être écrits sous l’inspiration de la vertu et d
; mais il y règne tant d’éloquence, de tendresse, de passion, qu’elle mérite d’être placée au premier rang parmi les ouvrages
servait fréquemment. Cependant la poésie de ce dernier a beaucoup de mérite  ; on y trouve, comme dans toutes ses productions,
e la scène, il est clair que ce doit toujours être la campagne, et le mérite du poète dépend beaucoup de la description qu’il
e poésie. Ses idylles, comme il les a intitulées, n’ont pas toutes un mérite égal ; toutes n’appartiennent même pas à la poési
er des charmes, sans jamais aller jusqu’au raffinement. Son principal mérite est d’avoir su parler au cœur ; il a enrichi ses
remarque. La poésie en est douce et harmonieuse, et c’est leur grand mérite  ; car on y trouve à peine une pensée qui appartie
it insérer dans la même feuille un article, où, feignant d’exalter le mérite de Philips, il lui prodigue des éloges ironiques,
ous avons, en anglais, quelques compositions lyriques d’un très grand mérite . L’on connaît l’ode de Dryden à sainte Cécile ; c
ilosophique. Nous en avons plusieurs, tant anciens que modernes, d’un mérite très distingué ; tels sont les six livres de Lucr
Comme l’instruction est le but avoué de ces ouvrages, leur principal mérite consiste dans la justesse des pensées, la clarté
ositions ne sont autre chose que des ouvrages de sentiment, tout leur mérite consiste dans la justesse et la vérité de l’expre
et de mordant qui frappe l’imagination et soutient l’attention. Leur mérite consiste aussi beaucoup dans le choix et la fidél
t son Art poétique, ses Satires et ses Épîtres sont des ouvrages d’un mérite supérieur, non seulement par la profondeur des pe
on qui ne comprend que des qualités générales, ne saurait avoir aucun mérite  ; car des abstractions ne sont pas toujours très
e celles du poème des Saisons, de M. Thomson, ouvrage d’un très grand mérite . Le style brillant et fort en est quelquefois un
cieuses peuvent être étendues et prolongées, parce que leur principal mérite ne consiste pas dans leur force. Mais si l’on veu
ants et vigoureux ; il ne multiplie pas les incidents ; son principal mérite est de peindre au cœur. Cette description des rui
après eux, et c’est la preuve la plus évidente et la plus certaine du mérite d’une description. Lecture XLI. De la poésie d
La poésie des Hébreux, ou autrement celle des Écritures sacrées, ne mérite pas moins notre attention qu’aucun des genres de
livres saints. Il convient de nous arrêter un instant sur ce genre de mérite , parce que, ayant ces livres entre les mains dès
sitions plus de variété que dans celles des deux autres. Le principal mérite de son style, considéré poétiquement, est d’être
ment. Tel est le plan que doit suivre l’auteur qui veut que son poème mérite l’attention de ses contemporains et de la postéri
nion générale, tient le premier rang parmi les ouvrages poétiques, et mérite , sous ce rapport, une attention plus particulière
gile a montré beaucoup d’art et de jugement ; mais l’admiration qu’il mérite ne doit pas nous aveugler sur les fautes qu’il a
it, car il sait peindre au cœur par un seul trait. C’est une sorte de mérite qui, dans une épopée, approche du sublime, et don
s arrêter à en faire l’éloge. Si, maintenant, sous le rapport de leur mérite en général, nous comparons l’un à l’autre ces deu
comparaisons de Virgile ne sont que des copies de celles d’Homère. Le mérite de l’invention appartient donc évidemment au chan
’invention appartient donc évidemment au chantre d’Achille ; quant au mérite du jugement, il me semble encore contesté par Hom
au-dessous de la dignité qui convient à la poésie épique, et c’est un mérite qu’Homère n’a pas toujours. Cependant, pour ne ri
urs descriptions pleines de feu et de poésie ; cependant le principal mérite de Lucain ne consiste ni dans l’art de raconter n
se rappeler aussitôt les défauts qui le déparent. Comme son principal mérite est cette verve ardente et impétueuse qu’on retro
xcepté Homère. Il a prodigué le merveilleux, et dans cette partie son mérite est plus contesté. Ses êtres célestes agissent pa
l’original dans sa propre langue. Le Camoëns n’a point ambitionné le mérite de peindre des caractères ; Vasco est le héros du
és à mesure que nous avançons, et c’est la preuve la plus certaine du mérite d’une épopée. Les objets nombreux qui se succèden
situation dans laquelle le poète peut les placer. Rien, en effet, ne mérite plus d’attention de la part d’un auteur tragique
’il ait mise dans son style, s’il échoue dans le pathétique, tout son mérite est perdu, sa pièce nous laisse froids et méconte
manquent jamais d’aller jusqu’au cœur39. C’est aussi dans ce genre de mérite qu’excelle principalement Shakspeare ; et voilà p
chants et instructifs plaisent toujours aux spectateurs. Le principal mérite du Caton de M. Addison consiste dans le tour des
conduite ; mais il ne s’ensuit pas que sa pièce soit tout à fait sans mérite , car la beauté et la pureté du style, la noblesse
ers blancs. Levez cette difficulté, dit-il, et vous en ôterez tout le mérite . C’est une idée bien étrange ! comme si le plaisi
e l’autre. Ses tragédies, très nombreuses, sont bien loin d’être d’un mérite égal. Les meilleures et les plus estimées sont le
s délicates et plus intéressantes. C’est là ce qui fait son principal mérite . À la vérité, il n’est pas exempt des défauts que
e à nous en parlant du théâtre anglais, c’est le grand Shakspeare. Il mérite ce nom de grand, parce que, dans la tragédie comm
tères, et l’expression forte et vraie des passions. C’est là tout son mérite , et il n’est pas possible de le lui contester. Ma
ature humaine, si pleines de feu et de vérité. Shakspeare a encore le mérite de s’être créé un monde d’êtres surnaturels. Ses
ouvons citer en anglais plusieurs tragédies détachées d’un très grand mérite  ; mais nous n’avons qu’un bien petit nombre d’aut
t de la roideur. Tancrède et Sigismonde est son chef-d’œuvre, et elle mérite , pour l’intrigue, les caractères et les pensées,
us vivement blessés. Il ne faut jamais perdre de vue que le principal mérite d’une comédie consiste dans la vraisemblance et l
comique des Français, où l’on remarque plusieurs écrivains d’un grand mérite , comme Regnard, Dufresny, Dancourt et Marivaux ;
ne saurait être représentée devant une société honnête. Sa Rechute 49 mérite le même reproche, et cependant ce sont ses meille
jours vue avec plaisir. Les Français en ont plusieurs d’un très grand mérite  ; telles sont Mélanide et le Préjugé à la mode, d
faire le sujet d’un ouvrage en plusieurs volumes, de la discussion du mérite des opinions comparées de Blair, de Campbell, et
essivement ou subitement, est le sublime dans les choses ; et le seul mérite du style est de ne pas les affaiblir, de ne pas n
n qui dépose, un juge qui prononce ; et cependant tous ces différents mérites , dont chacun coûterait un long travail à tout aut
e pas ressembler à la foule.” (Massillon, Sermons, vol. iv.) » Du mérite comparé des anciens et des modernes. Tome II,
e : « Heureux celui qui, dégagé de tous les préjugés, est sensible au mérite des anciens et des modernes, apprécie leurs beaut
lanc n’a pu réussir dans notre langue, et un seul écrivain de quelque mérite , Lamotte, a voulu regarder la rime comme un usage
gigantesques qui ne sont point dans la nature. Enfin il lui manque le mérite de la difficulté surmontée. » L’épopée. To
ïque, à moins qu’on ne lui trouve un nouveau titre proportionné à son mérite . “Si vous vous faites scrupule, disait le célèbre
xtrêmement pathétiques. Depuis Voltaire, on est fixé en France sur le mérite de Shakspeare. On sait que son plus grand défaut
st pas contesté, il est encore le même après cinquante ans ; mais son mérite est toujours une espèce de problème, et j’oserai
dernier excès. « Tant de désavantages sont compensés en partie par un mérite précieux, que les plus ardents détracteurs ne sau
abri de la critique. Elle devait se borner à en apprécier le degré de mérite , mais elle ne pouvait pas approuver toutes les ép
à Homère les plus grands éloges, M. de Lamotte cherche à rabaisser le mérite de l’lIiade. Ses objections roulent principalemen
oriques, et des observations fort justes sur ses différents genres de mérite comme poète tragique. 43. The careless Husband,
8 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »
est uniquement fondé sur le goût. Mais s’agit-il de prononcer sur le mérite de l’exécution : ici commence la fonction du juge
ue a la raison ; et plus la raison nous rend capables de découvrir le mérite d’un semblable plan, plus nous trouvons de plaisi
t le guider dans tout ce qu’il veut juger ; il apprécie exactement le mérite relatif des diverses beautés que lui offrent les
les sont ingénieuses et intéressantes, et l’on ne peut lui refuser le mérite d’avoir ouvert un sentier inconnu avant lui. On n
9 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
rgueil extrême4 ! C’est un homme gonflé de l’amour de soi-même : Son mérite jamais n’est content de la cour ; Contre elle il
dites-vous de lui ? Célimène. Que de son cuisinier il s’est fait un mérite , Et que c’est à sa table à qui l’on rend visite2.
haque jour, Par leurs ouvrages seuls ils te fassent leur cour2. Leur mérite à tes yeux y peut assez paraître. Consultes-en to
apillon ; c’est celle de Théodote pour une affaire de rien, et qui ne mérite pas qu’on s’en remue : il la traite sérieusement,
d’hui une acception basse. 4. Comparez Égésippe dans La Bruyère. (Du mérite personnel.) 1. Pester veut dire montrer son méc
ui se sont promis de s’admirer réciproquement, il croit, avec quelque mérite qu’il a, posséder tout celui qu’on peut avoir, et
re au-dessus des jugements humains, il abandonne aux âmes communes le mérite d’une vie suivie et uniforme ; et il n’est respon
lle aura, dans ce duel, l’avantage de l’esprit et du sang-froid. 3. Mérite . Arsinoé disait vertu ; la différence des deux ca
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
ntation qu’il verra d’une belle tragédie ; mais il n’y démêlera ni le mérite des unités, ni cet art délicat par lequel aucun p
nent de la belle nature que leurs prédécesseurs ont saisie. Il y a du mérite dans leurs efforts ; ce mérite couvre leurs défau
rs prédécesseurs ont saisie. Il y a du mérite dans leurs efforts ; ce mérite couvre leurs défauts. Le public, amoureux des nou
uvrages ait forcé l’envie à dire quelquefois que vous n’êtes pas sans mérite  ; voilà tout ce que vous pouvez attendre de votre
es dans celui des ennemis, et on vous écrase. Cependant, malgré votre mérite , vous vieillissez dans l’opprobre et dans la misè
prouvés du public, ou de ces demi-savants qui n’ont pas même assez de mérite pour être de médiocres auteurs, mais qui aura que
vous résolvez à chercher dans les cabales ce qu’on ne donne jamais au mérite seul ; vous vous intriguez comme les autres pour
s gens de lettres désirent entrer dans un corps où il y a toujours du mérite , et dont ils espèrent, quoique assez vainement, l
avaler son génie aux choses communes. Cependant le bonheur des hommes mérite bien aussi quelque attention. Je lui ai dit souve
a nature humaine, j’en conviens avec vous, que l’or fasse tout, et le mérite presque rien ; que les vrais travailleurs, derriè
cident ; il faut s’attendre qu’un peuple qui ne connut pas d’abord le mérite du Misanthrope et d’Athalie, et qui applaudit à t
11 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
rivains qui, en l’absence de toute qualité distinctive, n’auront pour mérite que leur originalité, et qui plairont infiniment.
arlée et dans la langue écrite La clarté du discours est le premier mérite . (F. De Neufchateau.) De même que la lumière
es est si essentielle au discours, qu’elle est plutôt un devoir qu’un mérite . Je ne sais ce qui en était de son temps ; on peu
ce devoir est si rarement rempli qu’on peut sans scrupule en faire un mérite . Nous nous sommes tellement accoutumés à croire q
tête de n’en jamais faire, y perdrait beaucoup plus de temps que n’en mérite un si minutieux travail. Mais il y a loin de quel
r le style d’un écrivain. Celui qui la possède ne se doute pas de son mérite , il ne se compare avec personne, et abandonne à s
la réflexion pour saisir les rapports des mots entre eux. C’est là le mérite de l’ellipse, et c’est la règle que doivent suivr
u’on tombe alors dans l’affectation. La métaphore a un autre genre de mérite , c’est de personnifier les passions, et de prêter
comme changeant le sens des mots, l’allégorie est un trope, mais elle mérite un développement particulier comme genre de compo
 ; il faut avoir connaissance des sentiments de celui qui parle et du mérite de la chose ou de la personne qu’on tourne en rai
Il est facile d’apercevoir par ce peu d’exemples en quoi consiste le mérite de l’allusion, et quelles précautions l’on doit p
plus beau. Dans l’Antithèse on fait, en phrases opposées Ressortir le mérite et l’éclat des pensées. L’Apostrophe affermit et
encore retenir surtout la chose, et ne faire du mot que le cas qu’il mérite , afin de pouvoir distinguer seulement telle forme
seraient susceptibles d’un grand développement. C’est là le principal mérite de l’accumulation. Il faut bien se garder, dans l
tte loin le sublime. Néanmoins cette périphrase même ne manque pas de mérite , car en faisant agir l’Océan, elle fait une proso
Le morceau suivant qui joint l’exemple au précepte, fera ressortir le mérite de l’harmonie imitative.   Que le style soit dou
llabes qui en dépeignant les objets les font tomber sous nos sens. Un mérite non moins précieux c’est de savoir varier son sty
VI. Choix des epithètes. L‘épithète est un adjectif qui relève le mérite d’une idée déjà suffisamment exprimée. Les élèves
es doivent surtout remarquer que l’épithète est faite pour relever le mérite d’une idée, en lui donnant plus de force, plus de
r, décider, circonscrire une idée confuse, incomplète, vague, elle ne mérite plus le nom d’épithète, ce n’est qu’un simple adj
es des épithètes qu’après avoir reconnu qu’ils peuvent donner quelque mérite de plus à vos idées. VII. Images. Les image
Plus cette forme est imposante, plus il faut la réserver pour ce qui mérite d’en être revêtu. Celui qui cherche trop les pens
percevoir. C’est surtout quand on veut louer adroitement qu’il y a un mérite réel à bien exprimer une pensée fine. Il semble q
me on le remarque, couvre la transition et celle-ci acquiert alors un mérite réel, c’est de rester cachée. La transition orato
12 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre V. Barreau français. — Le Normant et Cochin. »
peuvent guère être que des avocats. Ce n’est pas que des hommes d’un mérite distingué n’aient illustré le barreau français, p
arole, la beauté de l’organe, et les grâces de la représentation. Son mérite distinctif était l’art de discuter avec autant de
plus puissant encore des sentiments généreux. Il suffisait d’avoir du mérite ou des besoins pour avoir des droits sur son cœur
13 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
pour lui, comme pour tous les maîtres, d’en dissimuler la trace : au mérite de plaire il joignit essentiellement, d’après sa
est parler à des sourds. Je le loue, et je sais qu’il n’est pas sans mérite  ; Mais, près de ces grands noms, notre gloire est
st une excellente comédie, dont le dénoûment, remarque Chamfort, a le mérite d’être préparé sans être prévu. « Les discours de
beau des apologues de La Fontaine et de tous les apologues. Outre le mérite de l’exécution, qui dans son genre est aussi parf
erait partout ailleurs une faute contre la règle de l’hiatus a ici le mérite de représenter le but atteint avec beaucoup de pe
14 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
espect ; mais il faut, pour cela, qu’ils aient une idée juste de leur mérite respectif, et c’est l’objet spécial des notes sui
e la plainte, qui supposent la conviction intime d’une supériorité de mérite , que l’on pardonne bien moins encore. Un tort plu
s de talent dans l’écrivain traducteur ; mais il faut observer que le mérite même d’une exécution parfaite ne compensera jamai
’essai de M. de Laurès, qui cependant n’était pas totalement dénué de mérite  ; ce sera moins encore l’esquisse de M. de La Har
avec le style et les ornements qui leur sont propres. C’est le grand mérite du Tasse, et l’une des causes qui en rendront tou
loureux de ses souvenirs, et même aux illusions de ses espérances. Le mérite de l’ouvrage fut contesté ; le succès fut général
tous les lieux et de toutes les opinions : il n’y en a qu’une sur le mérite prodigieux de certaines parties de l’ouvrage ; ma
lier adroitement tout ce qu’il offre de défectueux. Ajoutez à cela le mérite d’un style plein de force et de véhémence dans le
15 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
mplicité et en même temps la noblesse dans le style font le principal mérite de ce petit poème. 118. Citez quelques inscriptio
ets. Le sonnet suivant, quoique dans le genre simple, n’est pas sans mérite , parce qu’il fait connaître les règles du genre,
dée qui forme le fond du triolet doit être agréable. 132. Quel est le mérite du triolet ? — Exemple. Ce petit poème a beaucou
le couplet ne peut guère avoir de plus jolie forme que celle-ci. Son mérite consiste dans l’application heureuse que l’on fai
e. L’énigme, en effet, n’est pas une définition philosophique dont le mérite est la justesse, la précision et surtout la clart
16 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
de ce grand Orateur est de persuader. Ce qui fait aussi son principal mérite , c’est qu’en attaquant les passions, il en représ
qui n’offre des morceaux admirables. Une grande simplicité en fait le mérite . Cet homme, qui après une longue étude des lettre
randeur n’a servi qu’à le rendre, 1º humble devant Dieu, avec plus de mérite  ; 2º charitable envers le prochain, avec plus d’é
s. Ces discours sont d’un Orateur éloquent, qui d’ailleurs a le grand mérite de ne perdre jamais de vue le Saint dont il célèb
ne94, cet homme digne de l’immortalité, mais le plus légitime Juge du mérite de notre Prince, et le plus zélé aussi bien que l
I. Partie ». I. Partie. L’Orateur nous donne d’abord une idée du rare mérite de son Héros, en nous faisant le récit de ses vic
par lui-même aucune part à nos disgrâces. 2e Circonstance ; il eut le mérite des cœurs droits et des grandes âmes, en se conda
ante. La précision et la brièveté doivent alors en faire le principal mérite . Il faut surtout prendre garde de n’y rien dire,
nouvelle édition, sous le titre d’Oraisons choisies de Cicéron : elle mérite d’être lue. L’abbé d’Olivet a fort bien traduit l
oins affranchi des éloges de devoir. Son exemple a été déjà suivi, et mérite bien de l’être constamment dans la suite. Les élo
r à l’histoire des lettres. La vérité doit donc en faire le principal mérite , quoiqu’il soit permis quelquefois de l’adoucir e
17 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
le discours en abrégé. » Mais là est la difficulté aussi bien que le mérite . Faire jaillir d’un sujet cette pensée unique qui
’autre, et qu’en laissant ee soin à l’auditeur, l’orateur a acquis le mérite de la précision ; ensuite que l’antithèse prêtant
ène, même dans une traduction. Démosthène porte au plus haut degré le mérite de l’enchainement des idées, et je doute qu’aucun
us console, c’est que votre nom sera immortel, l’avenir connaîtra vos mérites et vos hauts faits, strophes 25-28. Mais qui pour
bien certain qu’aux yeux de la postérité, la santé du comte du Luc ne mérite pas un tel enthousiasme, qui ne semblerait conven
; la nature a tout fait pour eux, elle ne laisse plus rien à faire au mérite  ; et souvent l’époque glorieuse de l’élévation d’
18 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
t d’une amazone plutôt que d’une coquette, et la négligence même a du mérite sur elle, et ne fait point de tort à sa dignité.
laces, et rendait inutiles les plus puissantes armées. Un homme de ce mérite n’était pas le bouffon et le bateleur de ceux d’A
ni de rossignols, dont tous nos buissons sont animés. Je juge de leur mérite , comme vous faites de celui des poëtes au lieu où
dire en échange de. 1. Il eut en passant le sentiment de la nature : mérite rare au dix-septième siècle. 2. Chapelain n’avai
19 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Rochefoucauld. (1613-1680.) » pp. 15-19
sorte qu’ils puissent s’en apercevoir eux-mêmes, pour leur laisser le mérite de s’en corriger. Il y a une sorte de politesse q
goût, montrer qu’on les entend, louer ce qu’ils disent autant qu’il2 mérite d’être loué, et faire voir que c’est plutôt par c
sa mémoire, et personne ne se plaint de son jugement. La marque d’un mérite extraordinaire est de voir que ceux qui l’envient
20 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
son et dans la confidence d’un Prince, qui ne choisit que des gens de mérite  ; quand il se persuade que vous voulez bien m’hon
eux, Madame, si vous êtes aussi persuadée de mes sentiments que je le mérite . » Une lettre de félicitation ou de condoléance
de félicitation employer ces lieux communs déjà épuisés, qui sont le mérite de la personne, la justice qui lui a été rendue,
re que je sois digne d’un grand Évêché, et que mon cœur me dit que je mérite un peu de part dans votre amitié par les sentimen
oli cavalier ; et je prendrais, si je pouvais, en talents, la part de mérite que les Français cherchent trop souvent en agréme
21 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
is écrivain satirique, didactique et philosophe, remet en lumière les mérites d’Horace, de Juvénal, de Perse ; Rousseau, pour l
Et puis, nous devions avoir à cœur, sans lui rien faire perdre de ses mérites , de lui donner, avec plus de précision, plus de c
propres à soutenir l’attention des auditeurs. Mais, plus que tous les mérites , ce qui distingue, ce qui caractérise l’éloquence
à sa place dans un État où le prince ne gouverne pas par lui-même. Le mérite est négligé, parce qu’il est ou trop modeste pour
te appréciation des lieux communs, dont nous ne nous exagérons pas le mérite , nous nous bornerons à dire que si on y prête son
e où je confesse que je ne suis pas sans expérience ; ou si ce faible mérite me vient de mon application à l’étude des beaux-a
estes qui causent vos querelles. Vous manquez de chef, chacun de vous mérite de l’être. Puisqu’il n’y a aucune différence entr
s courages, que la force du corps décide donc ce que l’égalité de vos mérites n’eût jamais décidé. » L’auteur de la Pharsale,
spenser, qu’à lui seul ce sentiment des convenances constitue tout le mérite de l’art oratoire : c’est le quid decet ? quid no
e les Belges, bien qu’ils en fassent l’offre, puissent s’attribuer le mérite , l’honneur d’avoir relevé le nom romain, ramené a
donnant, pour sa propre défense, la mort à Clodius, mais encore qu’il mérite , pour l’avantage qu’en a retiré la république, le
e. Ce que le peintre fait par les couleurs, l’écrivain le fera par le mérite du style. Sa définition. L’élocution, dans s
la pensée comme fondement de l’expression. L’exacte appréciation des mérites de la première fera mieux juger des mérites de la
L’exacte appréciation des mérites de la première fera mieux juger des mérites de la seconde. Avant tout, il faut que la pensée
du style une pensée naïve, une pensée vive, ce serait leur ravir leur mérite . « Mon ami n’est plus et je vis encore ! »Voilà u
veut, un défaut par une beauté. Ainsi fait le génie. La clarté est le mérite le plus essentiel du discours, car parler pour ne
s trouverez, à leur source, toutes les perfections qui constituent le mérite du vers, rejets, coupes, suspensions, harmonie im
ectés où le travail se montre trop à découvert. Il tire son principal mérite de la naïve expression de la pensée et d’une cert
ne. Mais il est mon confrère et comme moi tisonne. La naïveté est le mérite distinctif du bon La Fontaine. Il dit les choses
on de l’Apollon de Belvédère par Winckelmann : « Pour sentir tout le mérite de ce chef-d’œuvre de l’art, tâchez de pénétrer d
ts, la véhémence des mouvements, l’énergie des expressions, voilà les mérites particuliers du style sublime. L’historien ou l’o
u d’Athos met les rochers en poudre. Cette traduction, avec tout son mérite , rend mal l’original. Sur le premier plan apparaî
si le sculpteur a inspiré le chantre d’Énée, ce n’est pas son moindre mérite . Une analyse aussi succincte que possible, va nou
us pur, l’autre plus sublime, Tous deux partagent nôtre estime Par un mérite différent : Tour à tour ils nous font entendre Ce
t usage de la description, et Boileau lui-même nous enseigne de quels mérites , de quels ornements elle doit se parer : Soyez r
, puis le ton de la voix et, plus encore, la connaissance qu’on a des mérites de la personne. Boileau, dans sa satire IXe, exal
tout et cette figure qui, de même que toutes les figures, a bien son mérite quand elle est habilement employée, ne serait plu
te sans être précipitée, réglée sans être lente. » Tel est le premier mérite de la prononciation. Pure et correcte, elle repou
22 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
ctions sans les affaiblir. — Mais si l’unité contribue puissamment au mérite d’un ouvrage, la variété lui est également nécess
roduire une véritable beauté, c’est la vérité ou la vraisemblance. Le mérite d’une composition est en grande partie renfermé d
idées, des images, des sentiments qu’il renferme, un ouvrage joint le mérite de l’ordre, qui consiste dans la bonne dispositio
dre de vue cette règle si simple rappelée par Horace, qui veut que le mérite d’une sage ordonnance consiste à dire d’abord ce
répande l’action et la vie. C’est ce que savent bien les peintres de mérite  : il est très rare de voir un beau paysage sans q
être détaillées, parce ce n’est pas la force qui en fait le principal mérite . III. 360. Est-il important de se rendre co
s vertus ou des vices, des qualités ou des défauts d’une personne. Le mérite essentiel de l’éthopée est de joindre la ressembl
’auteur qu’il veut peindre. Le portrait de La Fontaine, par La Harpe, mérite d’être cité ; les couleurs y sont parfaitement as
e n’est autre chose qu’une narration badine. 435. En quoi consiste le mérite de la narration badine ? Le mérite de la narrati
badine. 435. En quoi consiste le mérite de la narration badine ? Le mérite de la narration badine consiste dans la forme, da
ercîment. 467. Quel est le caractère des lettres d’affaires ? Le mérite des lettres d’affaires consiste à dire clairement
d’adresse pour rajeunir ces lieux communs déjà épuisés, qui sont : le mérite de la personne, la justice qui lui a été rendue,
dire sur les réponses ? Un proverbe bien connu dit que toute lettre mérite une réponse. Cependant, on se dispense de répondr
23 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
e et inquiète, conforme au génie du prince. Ceux qui estiment plus le mérite d’avoir défendu sa patrie, et l’avantage d’avoir
ls rapportent, il est difficile de croire que ces discours, malgré le mérite de la composition, ne sont pas dans l’ouvrage des
, loin d’être un vice dans une histoire, c’est, au contraire, un vrai mérite , puisqu’on a ainsi les pensées mêmes des hommes i
t, dans ce genre, deux auteurs originaux, et tous les deux d’un grand mérite , quoiqu’ils aient rédigé leurs ouvrages dans un e
l’expérience, à la vérité un peu tard, M. de Marivaux eut du moins le mérite de se condamner de bonne grâce. « J’ai eu tort, d
nt un certain nombre d’historiens abréviateurs qui ne manquent pas de mérite  : Velléius Paterculus, qui florissait vers l’an 5
tier occupe quelquefois un grand nombre de volumes. On conçoit que le mérite de l’ouvrage vient alors de la perfection de ces
24 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
de superflu, ne rien omettre de nécessaire ; voilà son secret et son mérite . La précision est quelquefois dans la pensée, que
it sine voce dolor. (Ph. Lib. ii). Brébeuf paraît-il s’être douté du mérite d’une pareille concision, quand il la noie dans l
jours harmonieuse. C’est dans son admirable Essai sur l’Homme, que le mérite du poète anglais se fait principalement sentir :
e la pureté et de la précision, et c’est un genre de beauté qui a son mérite . Il y a cette différence entre le style sec et le
25 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
sur la Grâce, il s’y était déjà annoncé comme un écrivain d’autant de mérite que de piété. On a aussi de lui quelques odes rem
cadémie française, où sa place était marquée, à double titre, par son mérite et par son nom. 3. L. Racine avait eu pour maîtr
est trop peu animé par le souffle créateur de l’imagination : il n’en mérite pas moins de grands éloges. Suivant J. B. Roussea
de Châteaubriand, Ier part., liv. V, ch. 6. 1. Il y a là plus que le mérite d’un bon versificateur, comme Voltaire appelait l
26 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
ue ses compatriotes ne sont pas toujours disposés à rendre justice au mérite des autres nations. Blair avait l’esprit trop jus
ive les belles-lettres, pour que j’aie besoin d’en faire apprécier le mérite . On sait quelle célébrité elles ont acquise en An
lement que si elle eut quelque succès, ce succès serait une preuve du mérite de l’ouvrage de Blair, si on pouvait le contester
orique, dont personne ne pouvait mieux que lui-même apprécier tout le mérite . Son travail, cependant, n’est pas tout à fait in
des sermons dont son extrême modestie pouvait seule lui dissimuler le mérite . Cédant plus au vœu de ses amis qu’à son amour po
tes les langues anciennes et modernes. Mais ce qui en fait surtout le mérite , c’est l’impartialité avec laquelle l’auteur a ju
ux que les hommes cultivent. Si l’ouvrage que nous publions a quelque mérite , il sera dû aux efforts que nous aurons faits pou
composition, et la simplicité, le caractère essentiel de tout ce qui mérite le nom d’ornement. Avant d’entrer en matière, on
t très malheureux que l’on imaginât un art qui n’attribuerait d’autre mérite à une composition que la richesse et le brillant
ouvert de mépris, ou de rester inconnu, doit également ambitionner le mérite de l’expression et celui des pensées. Je ne niera
dans la composition, aideront celles-ci à en sentir et à en juger le mérite . Les principes qui rendent le génie capable d’exé
t du goût le plus délicat. Son but est d’apprécier avec exactitude le mérite réel des auteurs ; elle nous aide à sentir viveme
la société. Mais je serais fâché que nous ne pussions pas fonder son mérite sur une base plus solide, sur son utilité particu
ui qu’on en appelle dans toutes les discussions qui ont pour objet le mérite des productions littéraires. Il est peu de sujets
sens interne ; mais c’est à la raison que nous devons d’apprécier le mérite de son ensemble ; et plus la raison nous met à mê
ains sur lesquels il appuie ses jugements. Il pèse avec exactitude le mérite des beautés diverses qu’il trouve dans un ouvrage
ir qu’il éprouve, et ce plaisir lui-même est toujours proportionné au mérite de l’ouvrage. Il est vrai que ces deux qualités d
reconnaît la délicatesse au jugement que l’on porte sur le véritable mérite d’un ouvrage. La pureté consiste à écarter toutes
vrage. La pureté consiste à écarter toutes les fausses prétentions au mérite . L’une réside surtout dans la manière de sentir,
ir les voix de tout le monde avant de pouvoir juger par nous-mêmes du mérite des ouvrages de prose ou de poésie ? Non, assurém
ie peut dérober un temps à leur réputation des ouvrages du plus grand mérite  ; dans d’autres moments, la faveur populaire ou l
la même façon ; on peut discuter à l’infini sur le degré d’éloge que mérite une production du génie. De tout ce que nous veno
n en a formé des règles qui, ensuite, ont servi à nous faire juger du mérite des divers genres de composition. Voilà, je pense
ontre jamais le génie sans trouver en même temps le goût : aussi l’un mérite-t -il d’être considéré comme une faculté bien supéri
es, elles sont au moins agréables et instructives, et il lui reste le mérite d’avoir ouvert une voie ignorée jusque-là. Les pr
euve la plus frappante de la confusion des idées sur ce sujet. Ce qui mérite véritablement le nom de sublime dans le style, es
cependant que l’on crût que par cette censure je veuille rabaisser le mérite de son traité, car je ne connais aucun critique a
ongin : Dixit Deus : Fiat lux   ; et facta est lux (c. i, v. 3), ne mérite pas le reproche que j’ai fait à quelques-uns de c
. (C. 44, v. 24, 27 et 28.) Il y a, dans le Psalmiste, un passage qui mérite aussi d’être cité : « Dieu apaise le courroux des
s des morts ne se découvrent aux yeux des mortels. Le passage suivant mérite d’être rapporté : Αὐτὰρ ἐπεὶ μεθ᾽ ὅμιλον Ὀλύμπιο
Il y a aussi dans Virgile une description qui, sous le même rapport, mérite quelque reproche de la part de la critique ; c’es
lement l’esprit du lecteur sur un ton voisin de celui du sublime ; ce mérite les rend en un sens dignes du nom d’écrivains sub
ge de M. Addison, où se trouvent beaucoup de passages d’un très grand mérite  ; la belle comparaison de son héros avec l’ange q
u bien fait14. Il est évident que, dans ce sens, on ne définit pas le mérite de l’ouvrage, et que l’on n’indique pas quel est
i que s’est formé-ce que nous appelons la prosodie du langage. Ce qui mérite de fixer toute notre attention, c’est que, dans l
éfauts de la langue anglaise, puisque cette langue est la nôtre, elle mérite nos soins et notre application, tant sous le rapp
clarté dans le style ne peut pas être considérée comme une espèce de mérite négatif, c’est-à-dire comme l’absence d’un défaut
dire comme l’absence d’un défaut ; c’est, au contraire, un très grand mérite , c’est une véritable beauté. Un auteur nous plaît
ité que l’on doit en grande partie attribuer la clarté du style, elle mérite que nous nous y arrêtions quelques instants, d’au
es rendre à la fois variées et harmonieuses : c’est à cet égard qu’il mérite essentiellement d’être lu. De ces observations gé
es sur les qualités que doit réunir une phrase pour être parfaite. Le mérite d’un ouvrage, de quelque genre qu’il soit, dépend
qualités de la phrase dont je me suis proposé de vous entretenir. Le mérite du son est bien inférieur à celui du sens, cepend
rangés, la phrase cessera d’être harmonieuse. Cicéron, en ce genre de mérite , surpasse tous les écrivains anciens et modernes.
ervation que j’ai annoncée est que, si cette partie de l’art du style mérite notre attention, si l’on peut en faire l’objet d’
u’à rendre leur style guindé et plein d’affectation. Il n’y a de vrai mérite dans les figures qu’autant qu’elles expriment des
s simples qui n’exprimeraient aucun des accessoires de cette idée. Ce mérite , le plus grand qu’elles aient véritablement, a fa
is qu’on ne puisse lire avec plus de fruit que les siens ; ils ont le mérite d’être fort éloquents, mais c’est le seul qu’ils
prochés, et qui gâtent trop souvent son style figuré. Lord Shaftsbury mérite quelquefois aussi le même reproche ; extrêmement
faute, et cependant le style figuré de cet écrivain est excellent et mérite d’être étudié ; aucun auteur ne fut doué d’une im
doué d’une imagination plus forte et plus féconde. Ses métaphores, au mérite de la nouveauté, joignent souvent celui d’être na
hes50 tombent souvent dans ce genre de faute, et font reposer tout le mérite de leur ouvrage sur la force de l’hyperbole. Tell
peu important de personnification, que l’on peut douter même qu’il en mérite le nom, et qu’on ne devrait peut-être le placer q
s, et souvent les a placées bien mal à propos. Le Caton de M. Addison mérite aussi d’être critiqué sous ce rapport. Lucia vien
t. Sans parler des sentiments et des pensées sur lesquels se fonde le mérite le plus réel et le plus durable d’un ouvrage, si
ixeront toujours l’attention. Telles sont les seules bases réelles du mérite de l’écrivain ou de l’orateur. Une infinité de su
ce du style ; aussi l’élégance, plutôt que la force, est le principal mérite des meilleurs écrivains anglais. Quelques-uns ont
, qui est opposé à l’affectation, est de la plus grande importance et mérite que nous nous y arrêtions quelques moments. Le mo
plicité, il semble que nous causions dans l’intimité avec un homme de mérite , et que nous retrouvions à chaque page ses manièr
us élevé et plus fini. Quoique le public ait bien rendu justice à son mérite , cependant on n’a pas toujours envisagé ce mérite
rendu justice à son mérite, cependant on n’a pas toujours envisagé ce mérite sous son véritable point de vue ; car, quoique po
veux ici le faire connaître. C’est, sans contredit, un homme de grand mérite . Ses ouvrages pourraient être lus avec avantage p
e de beauté. On peut être sans affectation, et n’en avoir pas plus de mérite . Une belle simplicité suppose un vrai génie, une
lus de célébrité ; et il est évident qu’ils doivent presque tout leur mérite à la grandeur du sujet, ainsi qu’au désintéressem
es prodigue pas, car la richesse et les ornements ne font pas tout le mérite des compositions de ce grand homme ; ce qui les d
peint avec les couleurs les plus fortes ; et, ce qui fait surtout le mérite de sa harangue, c’est que toutes les descriptions
sque Cicéron, dans son Traité des orateurs célèbres, attribue quelque mérite à Caton l’Ancien et à quelques orateurs du même t
t ; et c’est sous ce point de vue que nous allons faire connaître son mérite et ses défauts, si toutefois nous en trouvons que
toute la vie d’un homme de loi. L’art de parler n’est chez lui qu’un mérite secondaire ; il n’y consacre qu’une très petite p
ée par les modernes qui les ont copiés. Toutefois elle n’est pas sans mérite , et comprend assez exactement tout ce qui peut êt
de côté la question de savoir lequel de ces trois genres d’éloquence mérite le premier rang, et commençons par celui dont l’e
relatif à sa profession. Rien n’est plus important pour lui, rien ne mérite davantage toute son application. Car, quel que so
gues. L’avocat est certain que sa réputation sera proportionnée à son mérite  ; car chaque jour il se met en vue, chaque jour i
l’occasion de déployer tous leurs moyens. La clarté est le principal mérite d’un discours prononcé au barreau. On doit en met
a été plus sage, plus correct, et en même temps plus énergique ; elle mérite encore notre attention par l’habileté avec laquel
à mettre le talent à l’épreuve, parce que l’exécution en fait tout le mérite . Il ne s’agit point ici de donner aux hommes une
e la vie. L’exécution, j’en conviens, en est plus difficile ; mais le mérite et l’effet en sont bien plus grands. Troisièmemen
fécondité et la vigueur extraordinaire de ses conceptions, que par le mérite de son exécution. Nous voyons en lui un génie sup
urs ouvrages sont dignes d’éloges, ils réunissent plusieurs genres de mérite  ; la raison et la piété règnent partout chez eux,
avec le sujet ; mais celles de ses autres ouvrages n’ont pas le même mérite . Il paraît, par une de ses lettres à Atticus, que
de développer dans la suite, ils perdent toute leur grâce et tout le mérite de leur nouveauté, lorsqu’ils paraissent une seco
, la narration est souvent une partie fort importante du discours, et mérite une grande attention. Outre qu’il n’est pas toujo
ouvrages qui ont paru de nos jours sur cette matière, c’est celui qui mérite le plus de confiance ; on pourra s’y convaincre d
5. Ses expressions sont infiniment belles et heureuses, et le passage mérite d’être cité ici tout entier. « Je ne crains pas d
27 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
pas chez nous la même importance que dans les républiques anciennes, mérite d’être connue, et comme exercice d’esprit, et à c
teurs en renom, cette légèreté d’esprit qui les fait s’attacher à des mérites de forme, quand il s’agit pour eux des vérités ét
en censeurs de la parole sainte. On ne vient ici que pour décider du mérite de ceux qui l’annoncent, pour faire des parallèle
e l’éloquence ; il absout celui qu’il avait déjà condamné, et Cicéron mérite l’éloge qu’il avait donné à César, d’avoir su vai
qui les amuse et les intéresse ; il ne suffit pas que ce que l’on dit mérite l’attention ; il faut encore l’exprimer d’une man
nous voyons dans cette chapelle couvre ces grands noms et ces grands mérites . Quel tombeau renferma jamais de si précieuses dé
composer, et nous montrer saint Louis humble devant Dieu avec plus de mérite , charitable envers le prochain avec plus d’éclat,
règle ; alors, la précision et la brièveté doivent faire le principal mérite de l’exorde qu’on donne à son discours ; il faut
ue des sujets de dévotion et de morale, comme la Science du salut, le Mérite et la dignité du martyre, la Pureté de l’esprit e
enelle ; et la beauté du long passage cité par son historien, si elle mérite de faire vivre l’ouvrage, ne justifie pas celui q
28 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
u deux, par siècle, qui pût passer pour éloquent : peu même eurent le mérite de parler avec pureté leur langue. Peut-être la f
critiques de tous les temps ont beaucoup parlé, beaucoup écrit sur le mérite respectif de Démosthène et de Cicéron ; et le par
s de bien saisir, de bien apprécier les caractères distinctifs et les mérites particuliers de chacun. Démosthène et Cicéron ne
29 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
extérieur il joint les qualités ; il est littéraire quand il parle du mérite d’un auteur ; il est historique quand il prend so
rapprocher deux portraits et à les comparer pour se prononcer sur le mérite de chaque personnage. En écrivant un parallèle, i
ecteur a au moins le plaisir de découvrir la pensée cachée ; c’est un mérite que notre art lui laisse en entier. L’allégorie p
s d’une action ou d’un objet, quelque vrais qu’ils soient ; et que le mérite du style descriptif est d’offrir les circonstance
iand. (Génie du Christianisme.) ANALYSE. Cette brillante description mérite le nom de tableau ; car on y reconnaît la touche
de grâce et de naturel ; un choix de détails intéressants, feront le mérite d’une narration épistolaire. Voir Canevas n° 204
ces détails attrayants, ces circonstances bien saisies qui font leur mérite principal. Canevas n° 222 et 223. Modèle de déc
’asseoir autrement sur le trône d’Hercule le Gaulois. Jeune brave, tu mérites d’emporter la marque du fer au palais de Teutatès
30 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
rement, quand on s’efforce de les embellir ; et c’est un caractère de mérite qui les distingue bien particulièrement de tous l
exte d’lsaïe, on voit que le cantique français doit une partie de son mérite au choix de l’expression, à l’harmonie des vers,
de nous la pensée de chercher à affaiblir aux yeux de nos lecteurs le mérite du plus grand lyrique de la France163. Mais si da
ion du même degré de talent, pour qu’il y eût une espèce d’égalité de mérite entre le texte et la traduction. S’il est, dans n
e malheur de regarder comme le premier caractère de son talent, et le mérite principal de ses productions. Ce qui rend ces reg
31 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
n a fait de la doctrine de Socrate, son maître, l’âme, le fonds et le mérite de ses ouvrages. Cette manière de louer était dig
damné le sage Socrate ; car ils me donneront ce nom, quoique je ne le mérite pas, pour avoir le droit de vous reprocher ma mor
urtant, de tous les ouvrages d’Isocrate, celui qui annonce le plus de mérite . Le sujet y est sans doute pour quelque chose ; e
32 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
t leur noblesse par leur supériorité personnelle et montrèrent que le mérite allait devenir en France le premier des titres. O
foi de nos pères, en qui la fortune n’a fait que donner du crédit au mérite , qui a sanctifié l’honneur et la probité par les
ue je n’ai pas mérité, à moi qui n’en voulus jamais rendre qu’au vrai mérite . Laisse-moi reposer dans le sein de la vérité, et
33 (1852) Précis de rhétorique
ière gradation ascendante, et la seconde gradation descendante. 5. Le mérite de la gradation consiste en ce que le discours ou
l’ordre ? — 4. Qu’est-ce que la gradation ? — 5. En quoi consiste le mérite de la gradation ? — 6. Qu’est-ce que l’harmonie ?
lus beau. Dans l’Antithèse on fait, en phrases opposées, Ressortir le mérite et l’éclat des pensées. L’Apostrophe affermit et
consiste à n’employer comme telles que les adjectifs qui relèvent le mérite d’une idée déjà suffisamment exprimée. Si donc l’
décider, circonscrire une idée confuse, incomplète ou vague, elle ne mérite plus le nom d’épithète ; ce n’est qu’un simple ad
e d’un fait heureux arrivé au correspondant pour faire l’éloge de son mérite , sans exagération comme sans réticence ou arrière
e. On ferait bien de rapporter à Dieu, le maître de toutes grâces, le mérite de la faveur qu’on a obtenue. § III. — Lettres
te valeur le bienfait accordé, et on laissera voir au protégé que son mérite est récompensé comme il devait l’être. § VI. —
ne soit pas traité comme un étranger. 10. Le style fait le principal mérite d’une lettre de recommandation : s’il est abondan
lettre de recommandation ? — 10. Le style ne fait-il pas le principal mérite de ce genre de lettre ? — 11. La lettre de recomm
on rapproche deux portraits pour les comparer et se prononcer sur le mérite de chaque sujet dépeint. 14. Quoique les parallèl
tude à la convenance, l’intérêt à la discrétion ; la forme tirera son mérite d’un style familier, rempli d’aisance, de grâce e
une bataille. Ici, la brièveté, l’énergie et l’à-propos font tout le mérite du style. Questionnaire. 1. Comment peuvent se dé
t que notre versification soit exacte ; car c’est là que se montre le mérite du travail. La versification est l’art d’arranger
orthographique ne la gâte point, et de deux pièces de vers égales en mérite , on devra préférer celle où la rime joindra à la
34 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »
chemin aux vérités qui la terminent ; et peut-être y eut-il autant de mérite et de hardiesse à adresser de pareilles vérités à
ar il est clair que ceux que leur âme n’a point avertis avant nous du mérite d’une semblable composition, ne le sentiront pas
, après les jours de la décadence et le triomphe du faux goût, ont le mérite du moins de sentir celui des autres, et de s’aper
condité de son éloquence, qualités qui relèvent si avantageusement le mérite d’un général, vous les connaissez, Romains, vous
35 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
ment essentielle dans tous les genres de compositions, qu’aucun autre mérite ne peut en compenser l’absence. Dans la langue p
parlée et dans la langue écrite La clarté du discours est le premier mérite . Fr. de Neufchâteau. En effet, un écrivain ne p
n, et par suite dans l’obscurité. Buffon regarde comme très opposé au mérite du style l’emploi de ces pensées fines et la rech
délicates, comme cela est arrivé à Fontenelle dans ses Pastorales. Le mérite de La Fontaine vient en grande partie de l’emploi
il contribue merveilleusement à la persuasion. Il tire son principal mérite des richesses de l’art, c’est-à-dire que les pens
blesse et de l’agrément. L’élégance est, d’après Voltaire, le premier mérite du style poétique. 158. Quels sont les principaux
36 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
x anciennes. Il ne s’agit que de les expliquer, de les développer. Le mérite de ces sortes d’ouvrages consiste donc principale
que nous acquérons par la vue. Il serait facile de montrer tous les mérites littéraires de ce petit morceau : la suite, l’enc
és que l’art de disposer les matières paraît dans tout son lustre, et mérite l’attention des lecteurs intelligents. § 21. A
ment la bienveillance de tous les lecteurs. Ce passage est curieux et mérite d’être cité. Le livre de madame Dacier, annoncé
37 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre II. Éloge de Démosthène par Lucien. »
son côté, méditait l’éloge d’Homère. La conversation s’engage sur le mérite poétique et littéraire de ces deux grands hommes 
l’éloge en sort naturellement. Thersagoras sent et peint en poète le mérite de Démosthène, et la difficulté de le louer d’une
38 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
n couronnée par l’Académie des Inscriptions en 1822 révélait déjà des mérites éminents ; la fermeté d’un esprit philosophique,
ans un travail opiniâtre qu’il a été utile à son pays et au monde. Il mérite d’être pris pour guide par ces privilégiés de la
e. L’esprit de société est le partage naturel des Français : c’est un mérite et un plaisir dont les autres peuples ont senti l
39 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
tances et des causes qui l’ont produite. Car une action aura un grand mérite dans un homme, et n’en aura qu’un très-petit dans
qui ne laisse sur cette matière rien d’important à desirer. Un grand mérite de l’auteur est de présenter les vérités les plus
aison n’admet que la meilleure. Or, il est incontestable que la nôtre mérite une entière préférence. « Chose admirable ! s’écr
phin de France, père de LI. Ce prince, dont les vertus sublimes et le mérite rare ne furent connus qu’après sa mort, et qui, d
40 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
esse ; elle tend à nous faire apprécier avec un juste discernement le mérite des auteurs, et prévient cette vénération aveugle
catesse se manifeste principalement par le juste discernement du vrai mérite d’un ouvrage ; la correction consiste à savoir re
ection consiste à savoir rejeter les prétentions trompeuses d’un faux mérite . L’une s’adresse plus particulièrement au sentime
Quoique cette matière puisse paraître aride à certains esprits, elle mérite cependant une grande attention, et se rattache in
e avec le sens. Sur tous ces points il écrit avec soin et finesse, et mérite bien d’être consulté ; toutefois si l’on écrivait
vec convenance. La deuxième, c’est que, quoique cette partie du style mérite notre attention et soit un objet digne de former
rande quantité de ces ornements, ils puissent se passer de tout autre mérite . Cela ne produirait que raideur et affectation. «
orps et la substance. Souvent la simplicité de l’expression relève le mérite de la situation. Le sentiment que peint Virgile d
ose et les vers lui doivent une grande partie de leur élégance ; elle mérite donc un profond examen. De la métaphore. La
rai langage de l’imagination et de la passion, et par conséquent elle mérite un examen et un soin particuliers. On en distingu
manière de personnifier est même si obscure qu’on peut douter qu’elle mérite le nom de prosopopée ; elle appartient peut-être
eux idées différentes, elle n’a plus cette justesse qui en faisait le mérite , et perd tout son charme. En général, les compara
’intérêt. Sans parler du sentiment et de la pensée qui constituent le mérite réel et durable de tout ouvrage, si le style est
dans ce chapitre, considérer le style sous un autre point de vue qui mérite une grande attention, et est digne d’être soigneu
nué d’agréments. On peut être exempt d’affectation, et n’avoir pas de mérite . Une belle simplicité suppose un auteur d’un géni
prié, ni aux circonstances, ni aux personnes à qui il est adressé, ne mérite pas d’être qualifié de beau ou d’éloquent. Rien e
at le plus vif parmi tous ceux qui portèrent le nom d’orateur, et qui mérite par conséquent une attention particulière. Je ne
x discours, et qui, sans contredit, doivent une grande partie de leur mérite à la noblesse du sujet, à l’honneur et au patriot
n adversaire, et le peint avec les plus noires couleurs. Le principal mérite de ce discours, c’est que toutes les descriptions
ffet des arguments qu’il emploie. L’arrangement distinct des matières mérite donc la plus stricte attention ; sans lui l’éloqu
ur tous les sujets, passionné et véhément n’est qu’un rodomont qui ne mérite nulle considération. On doit surtout éviter de fe
a haine, et de la haine à la bienveillance. (Cic.) Ce genre important mérite donc toute notre attention. La plupart des règles
naissance de sa profession. Rien n’est plus important pour lui, et ne mérite une étude plus sérieuse et plus profonde, car, qu
uoique le genre soit changé, il y a encore une manière convenable qui mérite autant que jamais d’être étudiée. Peut-être n’exi
rigues secrètes, l’avocat est sûr de s’élever au rang où le place son mérite  : chaque jour il est sous les yeux du public, il
lus intéressant. L’exécution est, je l’avoue, plus difficile, mais le mérite et l’effet sont bien plus grands. N’épuisez jamai
ttue par les critiques français de savoir lequel de ces deux orateurs mérite la préférence ; chacun a ses partisans. À Bourdal
du discours. Elles sont d’autant plus nécessaires que l’introduction mérite une grande attention. Il est toujours important d
une division heureuse et convenable est d’une grande importance. Elle mérite le plus grand soin et la plus grande attention ;
anciens ont eu grand soin de rappeler ; car sans aucun doute rien ne mérite une plus grande attention. Un penseur superficiel
être le but de tout discours public, la persuasion, et par conséquent mérite l’attention des plus graves et des plus sévères o
er ses repos ou moments de respirer. C’est une chose difficile et qui mérite notre attention. Dans tout discours public, l’art
t surnaturel ; mais, quoique celui qui a atteint ce degré de capacité mérite quelques louanges, cependant l’idée que je me sui
nous attacher ; et celui que sa profession appelle à parler en public mérite des reproches, s’il ne se familiarise pas avec eu
41 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
, et sa preuve, une image brillante. Cette manière d’argumenter a son mérite , mais n’est pas celle de tous les orateurs. « Ta
é, elle savait estimer les uns sans fâcher les autres ; et quoique le mérite fût distingué, la faiblesse ne se sentait point d
enait ceux-ci, répondait honnêtement à ceux-là, donnant au rang et au mérite des préférences d’inclination et de justice, sans
42 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
ssentirait pas un secret plaisir d’avoir pour confrère un homme de ce mérite  ? Vous, monsieur, qui non-seulement étiez son frè
, par leurs discours et par leurs frivoles critiques, de rabaisser un mérite qu’ils ne pouvaient égaler1. La scène retentit en
nt distingués le gré que je leur sais, les assurant que je connais le mérite de leurs services et qu’ils ne doivent pas douter
43 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre IV. De l’Éloquence chez les modernes. »
’Éloquence chez les modernes. Le moyen âge ne nous offrant rien qui mérite de fixer notre attention, nous allons jeter un co
truits. Elle a des philosophes, des historiens, des poètes du premier mérite  ; et il serait difficile aux autres nations de tr
44 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
llages recouvrés par le duc de Savoie sur les bords du lac. Ce fut le mérite de son éloquence et de sa vertu. Vers 1602, il vi
ais non pas à nous, ou pour ce qui est en nous et à nous, mais qui ne mérite pas qu’on s’en glorifie. La noblesse de la race,
45 (1873) Principes de rhétorique française
et Fénelon, ni Voltaire et Mirabeau. L’exemple de ces grands esprits mérite peut-être plus de considération que les paradoxes
ience, » L’art de persuader est le plus sérieux de tous les arts ; il mérite donc d’être traité avec sérieux ; il faut lui fai
choisis et multipliés les exemples empruntés aux écrivains du premier mérite . C’est encore une très-grave erreur de croire qu’
il veut faire. La rhétorique permet de reconnaître et d’apprécier les mérites des écrivains de talent, de juger les ouvrages d’
plus ordinaire. Ainsi l’on peut répondre à Mathan que noble, Eliacin mérite le respect ; inconnu, la pitié ; à saint Charles
sa place dans un État où le prince ne gouverne pas par lui-même ; le mérite est négligé, parce qu’il est trop modeste pour s’
ercer ; qui s’y jettent sans discerne ruent, et s’y maintiennent sans mérite , et qui n’achètent ces titres vains d’occupation
s passions naît la chaleur, faute de laquelle une composition n’a nul mérite littéraire, nul crédit moral et n’est pas plus pr
t à la modestie manifestées par l’auteur. La bienveillance a le grand mérite de rehausser le prix du talent et des vertus ; el
À force d’habileté, il prépare si bien les esprits qu’il triomphe et mérite cet éloge de Pline l’Ancien : « A ta voix, le peu
sa grandeur n’a servi qu’à le rendre humble devant Dieu avec plus de mérite , charitable envers le prochain avec plus d’éclat,
’intimé donne l’exemple des deux défauts à éviter ; c’est ainsi qu’il mérite ce reproche de Dandin : Il dit fort posément ce
visage et entendre les paroles. La vivacité de ces peintures fait le mérite des Caractères de La Bruyère. Lors même que le po
nquer son but ou parfois même d’aller contre son intention. Un second mérite , c’est la mesure qu’il faut savoir garder. La des
la raison et le goût qu’à la condition de s’appliquer à une idée qui mérite ce privilège. Sans doute, l’écrivain qui veut ren
mollement dans les choses de leur devoir, pendant qu’il s se font un mérite ou plutôt une vanité de s’empresser pour celles q
es vices, | si ses bonnes qualités sont si dangereuses ?   Quoique le mérite ait ordinairement un avantage solide sur la fortu
la plus variée dont l’expression de la pensée soit susceptible ; son mérite est d’accumuler les idées sans les confondre, de
l’optation, l’obsécration et l’ imprécation. Chacune de ces figures mérite une mention et une étude spéciale. 2. Des figure
r il le désarme avant le combat en dépouillant ses moyens d’action du mérite de la nouveauté, Boileau n’a pas manqué d’employe
pays n’est pas un triste sort ! Dans tous les cas, la sentence a le mérite de résumer sous une forme saisissante tout un dév
r que je n’ai point mérité, à moi qui n’en voulus jamais rendre qu’au mérite . Laisse-moi reposer dans le sein de la vérité, et
s qui louent et des éloges qui médisent. La Rochefoucauld. Notre mérite nous attire la louange des honnêtes gens, et no é
s, et s’il est vrai que ce qui n’est pas clair n’est pas français, le mérite en est plus à notre esprit qu’à notre langue. Bay
du silence ? C’est un défaut populaire dans notre pays de mesurer le mérite des écrivains sur la peine qu’ils donnent à qui v
ond des défauts de justesse. Le style précis a le premier de tous les mérites , celui rendre la marche du discours semblable à c
rme, sa grâce, sa physionomie en perdant/sa vivacité et sa précision. Mérite non commun ni facile de clore en peu de mots beau
naturel, ni avec la grâce, ni avec le mouvement. C’est d ailleurs un mérite familier à nos grands maîtres du dix-septième siè
le combat. Ces deux formes très-simples de transition ont le premier mérite qui convient à cet élément littéraire, la brièvet
d’Achille : Que ne vaincra-t-il point ? Il s’est vaincu lui-même. Il mérite ce reproche de Voltaire : « Il faut être très-amo
e commun qu’if approprie à son sujet. Aristote fait de cet art un des mérites les plus frappants d’Euripide. La naïveté est sou
tant que le style sublime, il sait plaire et c’est là ce qui fait son mérite et sa force. Avec moins de chaleur et de puissanc
ouvrage soit tout à fait bon, s’il est dépourvu d’élégance. C’est le mérite le plus séduisant de Sophocle, de Virgile et de R
mois : Et la grâce, plus belle encor que la beauté. La grâce est un mérite gui séduit, attire et retient : elle convient à t
s’imaginer que le langage de la science n’ait pas ses qualités et ses mérites littéraires ; la correction, la clarté, la précis
rincipes les plus généraux du droit ; enfin les critiques ou juges du mérite littéraire, comme Fénelon, Voltaire et Laharpe, q
N’a-t-on pas vu des gens qui s’exprimaient mal recueillir par le seul mérite de l’action tous les fruits de l’éloquence ; et d
e résumer dans ce mot : le génie n’est qu’une longue    patience. Le mérite suprême, la qualité première d’une composition es
Le rapport n’est qu’une lettre d’affaire d’une nature déterminée. Son mérite est de dire clairement ce qu’il faut et rien de p
est de toutes les compositions scolaires celle qui réclame le plus de mérites divers, et par conséquent c’est l’exercice le plu
nus, qui me fasse oublier Domitien et mes maux, qui ne craigne pas le mérite et qui encourage la vertu. Alors, puisqu’il vous
s profonde, une idée plus claire, plus lumineuse et plus complète. Le mérite principal d’un dialogue, c’est la progression de
e très-rigoureuse, un style dont la clarté et la précision soient les mérites essentiels, les qualités permanentes. Ce genre im
ont pervers comme le but, et il faut cependant reconnaître à César un mérite , c’est d’avoir voulu à la république substituer l
tes pour les jeunes esprits, c’est de chercher à se rendre compte des mérites qui provoquent l’admiration pour les œuvres des g
jeune écolier d’Athènes : « Grand Jupiter, disait-il, tu connais mon mérite  ! Tu sais combien je suis au-dessus de tous mes r
ites croître en même temps cette barbe épaisse sans laquelle tout mon mérite ... » Jupiter, indigné, fit retomber la trappe ave
46 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
rivé du plaisir de la production : il aurait, comme en traduisant, le mérite et l’attrait de l’invention du style, et de plus
uisant, le mérite et l’attrait de l’invention du style, et de plus le mérite , encore plus attrayant, de l’invention des idées,
il ressentira qu’on ne donne pas à ce qu’il dit l’estime que son prix mérite  : on verra le plus souvent qu’on le lui fera désa
ut plus que de l’esprit pour être auteur. Un magistrat allait par son mérite à la première dignité, il était homme délié et pr
nt touché de très-belles choses. Bien des gens vont jusqu’à sentir le mérite d’un manuscrit qu’on leur lit, qui ne peuvent se
 ? -  Qu’il est tel, continue-t-il, que ce n’est pas un livre, ou qui mérite du moins que le monde en parle. — Mais l’avez-vou
ui se sont promis de s’admirer réciproquement, il croit, avec quelque mérite qu’il a, posséder tout celui qu’on peut avoir, et
re au-dessus des jugements humains, il abandonne aux âmes communes le mérite d’une vie suivie et uniforme ; et il n’est respon
indre, ils deviennent des almanachs de l’autre année. La gloire ou le mérite de certains hommes est de bien écrire ; et de que
i est française. Moult, quoique latin, était dans son temps d’un même mérite  ; et je ne vois pas par où beaucoup l’emporte sur
rançaise ; tels vous êtes, Messieurs, qui ne cédez ni en savoir ni en mérite à nul de ceux qui vous ont précédés. L’un est aus
u’il emprunte des autres toutes les grâces de la nouveauté et tout le mérite de l’invention : ses vers forts et harmonieux, fa
nt un détail, il ne faut rien présenter l’esprit de l’auditeur qui ne mérite son attention, et qui ne contribue à l’idée qu’on
rien à Donat, quoique trop ornée, au jugement même de saint Augustin, mérite d’être appelée éloquente : car, encore qu’on y tr
ours d’une manière tendre, affectueuse et insinuante. Un tel homme ne mérite-t -il pas qu’on lui pardonne le défaut que nous reco
s et des Racines. On repoussait rudement ces ennemis obscurs de tout mérite éclatant, ces insectes de la société, qui ne sont
fascinent les yeux ; Un fat leur applaudit, un méchant les appuie. Le mérite indigné, qui se tait devant eux, Verse en secret
d’Hippolyte. A peine il distingue leurs traits : Us ont tous le même mérite , Tendres, galants, doux et discrets ; Et l’Amour,
élégant sans être un bon discours, l’élégance n’étant en effet que le mérite des paroles ; mais un discours ne peut être absol
me ne peut faire d’effet s’il n’est élégant ; c’est un des principaux mérites de Virgile. Horace est bien moins élégant dans se
soit aux rives prochaines : et cent autres traits ont, avec d’autres mérites , celui de l’élégance. On dit rarement d’une coméd
gamment. La naïveté et la rapidité d’un dialogue familier excluent ce mérite propre à toute autre poésie. L’élégance semblerai
e les trois objets de l’éloquence qu’Aristote considère ; et le grand mérite de l’orateur est de les mêler à propos. La grande
ntation qu’il verra d’une belle tragédie ; mais il n’y démêlera ni le mérite des unités, ni cet art délicat par lequel aucun p
es équipages, dans ce qui n’est pas au rang des beaux-arts ; alors il mérite plutôt le nom de fantaisie. C’est la fantaisie, p
nt de la belle nature, que leurs prédécesseurs ont saisie : il y a du mérite dans leurs efforts : ce mérite couvre leurs défau
s prédécesseurs ont saisie : il y a du mérite dans leurs efforts : ce mérite couvre leurs défauts. Le public, amoureux de nouv
l’agriculture et du commerce, il pèse dans ses balances d’épicier le mérite du duc de Sully et du grand ministre Colbert : et
, Leibnitz, Fontenelle. Pour M. de Fénelon ? Je ne vois pas par où il mérite ce titre. Permettez-moi, mon cher abbé, de vous d
persanes, dont la hardiesse, en certains endroits, fait le plus grand mérite . Le grand nombre des juges décide, à la longue, d
dit-on, en enrichir son Mercure. Ce M. de La Bruyère est un homme de mérite et de goût. Il faudra que vous lui pardonniez. Il
uccessivement ou subitement, est sublime dans les choses ; et le seul mérite du style est de ne pas les affaiblir, de ne pas n
emporains, et pour leur imposer ses propres lois. Ceux qui bornent le mérite de sa poésie à l’art et à l’exactitude de la vers
it pas l’amitié ; qui, dans cette haute fortune, respectait encore le mérite  ; qui aima mieux s’exposer à mourir que de soupço
tables beautés de leurs ouvrages. Je ne connais peut-être pas tout le mérite de Rousseau, mais je ne serai pas fâché qu’on me
eur et par le pathétique de ses expressions ; et Quinault n’a d’autre mérite à cet égard que celui d’avoir fourni les situatio
de ses premiers ouvrages qui ont fermé les yeux de Despréaux sur son mérite  ; mais Despréaux peut être excusable de n’avoir P
s. Je vois qu’il n’est point dans le caractère des hommes de juger du mérite d’un autre homme par l’ensemble de ses qualités :
as que M. de Voltaire lui-même voulût sérieusement réduire à ce petit mérite d’élégance les ouvrages de M. Pascal, l’homme de
quelquefois, devrait perdre d’autant plus vite tout son lustre et le mérite de la nouveauté : cependant les ouvrages des gran
l’énergie, l’originalité de l’expression, n’en augmentent que peu le mérite , et leur beauté l’originalité de l’expression, n’
leur beauté l’originalité de l’expression, n’en augmentent que peu le mérite , et leur beauté native semble rendre inutile l’ag
quel ne coulent ni sentiments, ni images, ni pensées, ne sont d’aucun mérite . LXXXVI. Les oppositions et les symétries doivent
d’Hippolyte. A peine il distingue leurs traits ; Ils ont tous le même mérite  : Tendres, galants, doux et discrets; Et l’Amour,
47 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
oix dont votre esprit s’irrite : La faveur l’a pu faire autant que le mérite  ; Mais on doit ce respect au pouvoir absolu, De n
onte. Si montrer du courage et du ressentiment, Si venger un soufflet mérite un châtiment, Sur moi seul doit tomber l’éclat de
regret. D. Fernand. L’affaire est d’importance, et, bien considérée, Mérite en plein conseil d’être délibérée. Don Sanche, re
Dorante, leur ami, les accoste et juge à propos de s’en attribuer le mérite .   Dorante, Cliton, Alcippe, Philiste. Dorante.
s moins de vingt-cinq. « C’était, a dit Voltaire, un homme d’un grand mérite et d’une vaste littérature. » Il fit quarante-deu
48 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
une oraison funèbre, peut n’être pas profondément affecté en effet du mérite qu’il loue, ou dont il pleure la perte : il suffi
oquence populaire était si importante, attachaient tant de prix et de mérite à la réunion des grands talents et des grandes ve
49 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
cès n’a garde de venir d’où quelques-uns se figurent. Ce n’est pas le mérite de l’auteur, c’est l’avantage de la médisance ; c
e l’on va lire, cet auteur s’est élevé au-dessus de son ton et de son mérite habituels : à la gravité historique il a joint de
mirablement approprié au génie de notre langue. Tel est, en outre, le mérite de ses vers ; aussi aurons-nous l’occasion de par
ue dites-vous de ces marques naturelles d’une affection fondée sur un mérite extraordinaire ? Il arrive à Saint-Denis ce soir
touché de très belles choses. Bien des gens vont jusques à sentir le mérite d’un manuscrit qu’on leur lit, qui ne peuvent se
s ? — Qu’il est tel, continue-t-il, que ce n’est pas un livre, ou qui mérite du moins que le monde en parle. — Mais l’avez-vou
ui se sont promis de s’admirer réciproquement, il croit, avec quelque mérite qu’il a, posséder tout celui qu’on peut avoir, et
re au-dessus des jugements humains, il abandonne aux âmes communes le mérite d’une vie suivie et uniforme, et il n’est respons
t en effet intelligible213. Les Caractères 214, chap. I. Du vrai mérite dans les actions et les qualités des hommes.
hète son repos, et nullement qu’il est libéral. Le motif seul fait le mérite des actions des hommes, et le désintéressement y
’il emprunte des autres, toutes les grâces de la nouveauté et tout le mérite de l’invention ; ses vers forts et harmonieux, fa
es ; apprenez à vous en servir sans être lié à eux. Allez chercher le mérite jusqu’au bout du monde ; d’ordinaire, il demeure
nues ; une érudition entassée sans choix décidait de la beauté et du mérite des éloges ; et, pour louer son héros avec succès
uges étaient bien plus instruits, et plus en état de prononcer sur le mérite des orateurs que sur le droit des parties293. Le
l’élève de Condé dans l’art de la guerre ; et il obligea, à force de mérite , le roi, qui ne l’aimait pas, à l’employer. Des i
, dans le maintien, dans l’action, dans les discours, dépendent de ce mérite qui attire. Tout ce qui est uniquement dans le ge
tire. Tout ce qui est uniquement dans le genre fort et vigoureux a un mérite qui n’est pas celui des grâces. Ce serait mal con
élégant sans être un bon discours, l’élégance n’étant en effet que le mérite des paroles ; mais un discours ne peut être absol
me ne peut faire d’effet s’il n’est élégant : c’est un des principaux mérites de Virgile. Le grand point, dans la poésie, est q
réquente ; on l’aime, on l’applaudit, on l’admire. Nulle espèce ne le mérite mieux : la nature en effet n’a répandu sur aucune
res des impatients mortels, que Dieu leur doit la récompense avant le mérite , et qu’il est obligé de payer leur vertu d’avance
t aux mains. L’un et l’autre, armé des traits de la satire, relève le mérite de ses pièces et déprime celles de son rival. Bac
is pitié même à ceux qu’elle irrite, Si je t’abandonnais à ton peu de mérite . Ose me démentir : dis-moi ce que tu vaux ; Conte
pour lui, comme pour tous les maîtres, d’en dissimuler la trace : au mérite de plaire il joignit essentiellement, d’après sa
ut cela ? Allez, encore un coup, c’est une moquerie, Et votre lâcheté mérite qu’on en rie. CHRYSALE. Oui, vous avez raison, et
e ciel qui nous conduit, Racine, fait briller sa profonde sagesse. Le mérite en repos s’endort dans la paresse ; Mais par les
e livrer entièrement aux lettres. Quoi qu’il en soit, il a eu le rare mérite de respecter son talent, et de n’en faire jamais
ui, voyons la fin de tout ceci. PASQUIN lit. « Vous ne manquez pas de mérite  ; Mais… » LE COMTE.                   Vous ne man
arlant d’un homme tel que moi ! PASQUIN lit. « Vous ne manquez pas de mérite  ; Mais, bien loin de vous croire un prodige étonn
le plus illustre sang. Mesurant les égards aux dons de la fortune, Le mérite indigent le choque, l’importune, Et ne peut l’abo
Il se met aux genoux de Lycandre.) Il me coûte assez cher, pour avoir mérite D’éprouver désormais toute votre bonté. LISIMON,
oi-même. LE COMTE. Qu’entends-je ! Juste ciel ! Fortune, ta faveur Au mérite , aux vertus, égale le bonheur : Oui, tu me rends
aison ; Et, s’il reste entiché d’un peu de vaine gloire, Avec tant de mérite on peut s’en faire accroire. LE COMTE. Non ; je n
nce. Excellent aussi dans le poème didactique, l’un de ses principaux mérites fut de revêtir des couleurs d’une imagination ins
Bourdaloue prêche : bon Dieu ! tout est au-dessous des louanges qu’il mérite  » : lettre du 11 mars 1671.Cons. encore celles du
is par d’excellentes notes (1845). Une édition classique de M. Helleu mérite aussi d’être rappelée (1864). 186. C’était aussi
de avec une justice exacte, et peut-être est-il le seul souverain qui mérite cette louange ; prudent et ferme dans le conseil,
nt tenté de disputer à ceux qui ont porte aussi loin que Massillon le mérite de l’élégance ». Ces deux morceaux ont été donnés
, il va jusqu’à ce degré d’enthousiasme qui enfante le sublime, il ne mérite que de l’admiration. » 309. Ellipse pour : pas
ar un style d’une grâce facile qui fait penser quelquefois à Fénelon, mérite un souvenir durable. 430. Cette rime était bonn
s moins de vingt-cinq. « C’était, a dit Voltaire, un homme d’un grand mérite et d’une vaste littérature. » Il fit quarante-deu
nrichissait notre langue poétique. 511. Très beau vers, qui joint au mérite de résumer fortement la situation celui de peindr
dans les vers admirables que nous rapprochons, a poussé plus loin le mérite de l’harmonie imitative ? Voltaire s’est souvenu
t la haute sagesse et la philosophie aimable qui y règnent. Parmi les mérites à relever, notons la réserve du fabuliste et le s
rt multipliés. Ici, comme on beaucoup d’autres choses. Molière eut le mérite de réformer le goût et le sens public. 594. Pou
ter des lettres à l’alphabet. — L’excellente coupe de ce dernier vers mérite d’être signalée. 605. Il est piquant d’observer
ntées au vocabulaire des précieuses, témoignent assez combien Molière mérite ce titre, que nous lui avons déjà donné, d’excell
onner la raison, le contraire est arrivé de nos jours. Ajoutons qu’un mérite qui empêchera Molière de vieillir, quels que soie
ction, qui serait peut-être condamnable dans la prose ; mais comme au mérite de la nouveauté elle joint l’avantage de ne choqu
t de cette variété. — Quant à celle que nous reproduisons ici, et qui mérite particulièrement les plus grands éloges, on a pen
de ses Discours sur l’homme, où il parle à un envieux qu’offusque le mérite d’autrui : Le public applaudit aux vers du Glori
ant je crois devoir signaler dans cette ode si justement populaire un mérite qui jusqu’ici a passé inaperçu. Le germe de cette
50 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
partie, chapitre I, section I]. La clarté du style fait le principal mérite du morceau intitulé : Fléaux de 1709, Humanité de
t posée, s’avança avec cet extérieur modeste qui sied si bien au vrai mérite . À son approche, le président de l’Académie se le
ite ; mais votre réputation vous attire cette méchante affaire, et le mérite a pour moi des charmes si puissants, que je cours
nts, que je cours partout après lui.   Madelon. Si vous poursuivez le mérite , ce n’est pas sur nos terres que vous devez chass
r nos terres que vous devez chasser.   Cathos. Pour voir chez nous le mérite , il a fallu que vous l’y ayez amené,   Mascarille
ue leurs auteurs eux-mêmes ont réprouvé d’avance. Cependant il est un mérite qu’il faut reconnaître aux auteurs qui ont aimé à
re en pleura de joie. La troisième citation renferme en elle-même un mérite que n’ont pas les deux premières : elle est moral
51 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
e rare talent de s’exprimer ainsi, l’auteur joint dans ce discours un mérite qui est devenu l’un de ses caractères distinctifs
lever des monuments de gloire ; on peut prendre de la fortune pour du mérite  : mais quand un peuple entier aime éperdument, pe
52 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Marc Girardin Né en 1801 » pp. 275-278
n symbole du péril, que l’équipage sortit du vaisseau. 1. Le grand mérite de l’enseignement de M. Saint-Marc Girardin est d
(M. de Sacy.) 1. Oui, c’est l’intention, non le succès, qui fait le mérite des actes. 2. Ces réflexions du bon sens condamn
53 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
7, pour prouver que le principe de l’élévation de ce ministre fut le mérite , mais un mérite connu, estimé, éprouvé, qui ne s’
que le principe de l’élévation de ce ministre fut le mérite, mais un mérite connu, estimé, éprouvé, qui ne s’élève à des empl
r ; où vous n’évitez le mépris, que pour tomber dans la haine ; où le mérite modeste est oublié, parce qu’il ne s’annonce pas 
où le mérite modeste est oublié, parce qu’il ne s’annonce pas ; où le mérite qui se produit, est écarté, opprimé, parce qu’on
t un noble qui ne dégénère point. L’un doit tout à sa naissance et au mérite de ses ancêtres. L’autre en imitant leurs vertus,
par des libéralités qu’il verse dans le sein de ses amis, des gens de mérite , des malheureux. Il n’est point de voie plus effi
us sensibles à l’honneur, et plus généreux que ceux qui n’ont d’autre mérite que l’opulence. Comme ils ont occasion d’acquérir
ce du supplice de Gavius, pour accabler Verrès de tout l’odieux qu’il mérite , en peignant aux yeux de ses juges son industrieu
s ont enlevé ce Héros (ici il fit semblant d’essuyer ses larmes), qui mérite mieux d’hériter du grand Achille, que celui par l
54 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
evé dans ce tableau ; et à quoi doit-il principalement son éclat ? Au mérite d’une métaphore parfaitement juste, soutenue, et
eur, et justement célèbre jusqu’alors, pour essayer d’avilir jusqu’au mérite poétique et littéraire des livres saints,40 il n’
pable d’intéresser, qui ne soit mise dans tout son jour. Ajoutez à ce mérite du fonds des choses, celui d’un langage toujours
n avec eux, tant qu’ils ne seront que laquais. On sent la force et le mérite de l’allusion. Mais plus cette figure est séduisa
e sentir, avant de les ébranler par de nouvelles secousses. Malgré le mérite reconnu des deux grands écrivains que nous venons
dont nous avons parlé jusqu’ici : l’à-propos en fait souvent tout le mérite , avec cette différence cependant, que plus elle e
55 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
oix dont votre esprit s’irrite ; La faveur l’a pu faire autant que le mérite . Mais on doit ce respect au pouvoir absolu, De n’
nte. Si montrer du courage et du ressentiment, Si venger un soufflet mérite un châtiment, Sur moi seul doit tomber l’éclat de
ne6 ; Elle a trop de vertus pour n’être pas chrétienne ; Avec trop de mérite il vous plut la former, Pour ne vous pas connaît
Et sait qu’un autre amour en est le seul remède3. Puisqu’un si grand mérite a pu vous enflammer, Sa présence toujours a droit
che quelquefois leurs applaudissements ; Là, content du succès que le mérite donne, Par d’illustres amis je n’éblouis personne
56 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
ne vertu solide. Il est vrai que les manières polies donnent cours au mérite et le rendent agréable, et qu’il faut avoir de bi
louer souvent celui qu’ils ne connaissent point. L’homme d’esprit, de mérite , ou de valeur, devient en un instant un génie de
ait comme le trafiquant de la Fontaine : il attribue ses succès à son mérite , à son industrie ; et si ses compagnons d’hier co
nous persuadons que, croissant de train et de crédit, il est creu de mérite , etc. » 3. S’en enveloppe. La Bruyère se souvi
57 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
era toute une étude de mœurs ; elle aura, pour les siècles passés, le mérite des voyages quand il s’agit des contemporains, et
re de vue, s’ils veulent conserver à leur pensée et à leur style deux mérites éminents, la vérité et la variété. Ajoutez à l’ob
os paroles, et vous obtiendrez ce qu’on appelle la couleur locale. Ce mérite , négligé pendant plusieurs périodes littéraires,
58 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
rès capable de s’élever quand il tend au sublime, doit son plus grand mérite à la beauté et aux grâces, qui font le caractère
M. Addisson cite, par exemple, la nouveauté. Un objet qui n’a d’autre mérite que celui d’être nouveau ou peu commun, excite, p
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
il n’a pas poussé la faction où il le pouvait. Il n’a pu remplir son mérite c’est un défaut ; mais il est rare, mais il est b
rvir la religion à sa politique ; cherchant quelquefois à se faire un mérite de ce qu’il ne devait qu’au hasard, et ajustant s
60 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
cture et la comparaison, et je ne prétends pas en nier l’empire ni le mérite . C’est ce jugement pur et fin, composé de connais
a bile, les humeurs. » 1. A plus forte raison signé d’un inconnu qui mérite un patronage. 2. Il faut pourtant conserver touj
61 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
e le lecteur le désire et l’attende, ce qui suppose que le personnage mérite les honneurs du portrait par son caractère, sa po
stant, et que la mémoire les retienne fidèlement. Ce sont là les deux mérites des grands romanciers, des Cervantès, des Walter
e, héroïne d’un grand parti, elle en devint l’aventurière. » Le grand mérite de ces portraits est la précision originale de la
62 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
férent : ce n’est plus la pensée, c’est la sensibilité qui en fait le mérite  ; on l’appelle alors un madrigal et non pas une r
e remarquable là-dedans que la dureté de l’insulte ? Y a-t-il quelque mérite à parler ainsi ? Il n’appartient qu’à un esprit m
ment tendre, on l’appelle romance. Elle doit principalement tirer son mérite de la naïveté et de la simplicité77. Voici une ro
63 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
ture et la comparaison ; et je ne prétends pas en nier l’empire ni le mérite . C’est ce jugement pur et fin, composé de connais
it valoir tout son prix. ………………… Vous avez senti et dignement loué le mérite de votre prédécesseur, vous, Monsieur, dont la ca
bile, les humeurs. » 1. À plus forte raison signé d’un inconnu qui mérite un patronage. 2. Il faut pourtant conserver touj
64 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
rt délicats ; Oui, mais je voudrais bien qu’il ne s’y servît pas. Un mérite auquel les érudits seuls pourront être sensibles
chelieu avait de la naissance. Sa jeunesse jeta des étincelles de son mérite . Il se distingua en Sorbonne ; on remarqua de for
e permet ; mais il faut avouer qu’il n’abusait qu’à proportion de son mérite de la dispense qu’avait prise sur ce point l’excè
rsonnelle, martyr obscur de sa cause et ne songeant pas à se faire un mérite de son dévouement. Lord Capell enfin, aussi noble
ent obligés. Il n’est pas nécessaire que ces gens-là soient tous d’un mérite accompli ; il suffit de lier commerce extérieur a
itié, mais jamais aveugle sur les défauts et sur les divers degrés de mérite de vos amis ; qu’ils vous trouvent au besoin, et
famille ; sincère pour Dieu et pour les hommes, autant admirateur du mérite que s’il lui eût été moins propre et moins famili
commandés et les plus considérés, et, sans d’autres titres ni d’autre mérite qu’un certain air de réforme, emporter sur quicon
ter les ministères nécessaires ; en un mot, il sera un insensé qui ne mérite pas qu’on lui parle. Bossuet. La Nature brut
l’on s’y précipite. Polyeucte. Plus elle est volontaire, et plus elle mérite . Néarque. Il suffit, sans chercher, d’attendre et
onte. Si montrer du courage et du ressentiment, Si venger un soufflet mérite un châtiment, Sur moi seul doit tomber l’éclat de
sera infailliblement arraché demain ; j’ai désiré qu’il s’assurât le mérite et la gloire de provoquer l’assemblée des trois o
avoir raison… Ah ! sans doute un patricien souillé d’une telle pensée mérite des supplices ! Mais je suis bien plus coupable q
qui repousse tout ce qui dédaigne d’être de son espèce, parce qu’elle mérite et qu’elle veut l’égalité ! Réfléchissez-y bien !
, dans le maintien, dans l’action, dans les discours, dépendent de ce mérite qui attire. Tout ce qui est uniquement dans le ge
tire. Tout ce qui est uniquement dans le genre fort et vigoureux a un mérite qui n’est pas celui des grâces. Ce serait mal con
élégant sans être un bon discours, l’élégance n’étant en effet que le mérite des paroles ; mais un discours ne peut être absol
me ne peut faire d’effet s’il n’est élégant : c’est un des principaux mérites de Virgile. Le grand point, dans la poésie, est q
grand talent ; on ne le peut voler sans être reconnu, parce que, son mérite étant dans la forme, il appose son cachet sur tou
r goût, montrer qu’on les entend, louer ce qu’ils disent autant qu’il mérite d’être loué, et faire voir que c’est plutôt par c
omme fait, non comme étant d’une mauvaise morale, mais comme ayant un mérite et un charme que l’âge mûr goûte mieux que l’enfa
est parler à des sourds. Je le loue, et je sais qu’il n’est pas sans mérite  ; Mais, près de ces grands noms, notre gloire est
avec le temps, sans que sa gloire personnelle doive en souffrir ; le mérite des ouvrages du second doit croître et s’agrandir
ces taches légères qui avertissent que l’auteur était homme. Quant au mérite personnel, la différence des époques peut le rapp
’esprit se moquent sans aigreur. Je rends trop de justice à ces rares mérites Pour les importuner de mes lâches visites. Si je
cardinal de Belz disait du grand Condé, qu’il ne remplissait pas son mérite . Isidore déborde le sien ; c’est un verre de vin
ue dites-vous de ces marques naturelles d’une affection fondée sur un mérite extraordinaire ? Il arrive à Saint-Denis ce soir
uvrages ait forcé l’envie à dire quelquefois que vous n’êtes pas sans mérite  ; voilà tout ce que vous pouvez attendre de votre
es dans celui des ennemis, et on vous écrase. Cependant, malgré votre mérite , vous vieillissez dans l’opprobre et dans la misè
prouvés du public, ou de ces demi-savants qui n’ont pas même assez de mérite pour être de médiocres auteurs, mais qui aura que
vous résolvez à chercher dans les cabales ce qu’on ne donne jamais au mérite seul ; vous vous intriguez comme les autres pour
s gens de lettres désirent entrer dans un corps où il y a toujours du mérite , et dont ils espèrent, quoique assez vainement, l
e si extraordinaire se trouve dans un homme tel que moi, sans quelque mérite qui la justifie. Il n’est pas besoin de rappeler
est visiblement fait pour penser : c’est toute sa dignité et tout son mérite  ; et tout son devoir est de penser comme il faut.
ui lui appartienne ? N’est-il que le copiste de la réalité ? Son seul mérite alors est celui de la fidélité de la copie. Et qu
res des impatients mortels, que Dieu leur doit la récompense avant le mérite , et qu’il est obligé de payer leur vertu d’avance
aient. 3. L’Église au ive siècle. (M. Lévy édit.) 4. Le principal mérite de ce tableau où l’imagination de l’écrivain s’es
d., ibid.) 58. Les partisans de l’influence des milieux n’ont pas le mérite de l’invention ; Boileau et Montesquieu après Ari
65 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
pureté du goût, présentent, dans quelques-uns de leurs ouvrages, des mérites très estimables : c’est ainsi que tout n’était pa
étudiés de préférence à des modernes ou à des contemporains, dont les mérites peuvent encore être contestés ou appréciés très d
rang Se met dans une chaise, ou s’assied sur un banc. Suivant ou son mérite , ou sa charge, ou sa race. Des niais, sans prier,
Les vertus reviendront de palmes couronnées, Et les justes faveurs au mérite données Feront ressusciter l’excellence des arts.
     Qu’il ne sache guérir. Le ciel, qui doit le bien selon qu’on le mérite . Si de ce grand oracle il ne t’eût assisté, Par u
vie            Perdue en te servant ? Toutes les autres morts n’ont mérite ni marque ; Celle-ci porte seule un éclat radieux
rit et de la fade galanterie. Pour les lecteurs d’aujourd’hui tout le mérite de ce poème consiste en un petit nombre de beauté
Sertorius, donné en 1662, est la dernière tragédie de Corneille qui mérite de nous arrêter. « C’est ici, à proprement parler
r que vous-même le dites, Il sait quelle est la vôtre, et connaît vos mérites , Et jugera de vous avec plus de raison Que moi qu
de se plaindre.     Je n’entreprendrai point de juger entre vous Qui mérite le mieux le nom de son époux ; Je serais témérair
nos rois, Reçût de sa naissance une tache éternelle ; Tant de valeur mérite une source plus belle. Aidez, ainsi que nous, ce
n de théâtral, et il péchait par le manque absolu d’intérêt. C’est le mérite de la convenance et celui des à-propos, c’est le
donner à certaines parties plus d’originalité et plus de grandeur. Le mérite d’Athalie, comme celui d’Esther, fut méconnu pend
neille. Il ne nous reste qu’à résumer en quelques mois les principaux mérites qui font son originalité et sa supériorité. Son p
aient été les intentions de Molière en créant ce personnage. Quant au mérite littéraire de la pièce, il n’y a ni partage ni co
e partie : C’est trop, me disait-il, c’est trop de la moitié ; Je ne mérite pas de vous faire pitié ; Et quand je refusais de
n-Âge le langage et les sentiments des ruelles. L’Astrate seul (1663) mérite d’être distingué. C’est un remarquable essai de r
, par l’intérêt, mais surtout par le talent de la composition, par le mérite du style et par le charme de l’harmonie. Peu d’au
. Enfin, soit pour son talent de composition, soit pour son style, il mérite , comme poète lyrique, d’être classé immédiatement
es Italiens, dont les opéras étalent remplis d’arlequinades. Quinault mérite aussi une place distinguée parmi les auteurs comi
est parler à des sourds. Je le loue, et je sais qu’il n’est pas sans mérite  ; Mais, près de ces grands noms, notre gloire est
ma verve me domine, Tout ce qui s’offre à moi passe par l’étamine. Le mérite pourtant m’est toujours précieux : Mais un fat me
absolument d’originalité : lui-même, du reste, ne se piquait point du mérite de l’invention. L’absence du don créateur se rema
arasites, de chevilles redondantes, de rimes maigres et banales. Leur mérite ne consiste guère qu’à se servir avec plus ou moi
ns, pour les juger rapidement ici, que quelques pièces d’un véritable mérite . Œdipe. — Voltaire n’avait que dix-huit ans et n
ier l’Épître à Rosalie, adressée à Mme Denis, nièce de l’auteur. Elle mérite de demeurer classique : c’est le chef-d’œuvre du
la plus pure : Il juge, loue, il condamne au hasard Toute vertu, tout mérite et tout art. C’est lui qu’on vit, de critiques av
…………………………………………… Trop resserré dans les bornes d’un cloître, Un tel mérite au loin se fit connoître ; Dans tout Nevers, du m
cœurs. Mais la beauté du tendre néophyte N’était encor que le moindre mérite  : On oubliait ses attraits enchanteurs, Dès que s
mie française. Si Piron blessa souvent la décence, il eut du moins le mérite de ne jamais attaquer la religion dans aucun de s
ragile. Qu’un juge corruptible est un homme étonnant ! Du guerrier le mérite est sans doute éminent ; Mais presque tout consis
ttache à la tradition des grands écrivains du dix-septième siècle, et mérite d’occuper une place entre Racine et Jean-Baptiste
ergiques, concises, et une savante versification. Malheureusement ces mérites sont contrepesés par beaucoup de défauts. Son ver
tte traduction a de très beaux détails, et qu’elle témoigne d’un rare mérite de versification ; mais cette image enluminée, se
s. Les poètes lyriques et élégiaques du dix-neuvième siècle, avec des mérites inégaux, représentent surtout la poésie personnel
lus écrit, le plus marqué. Résumons donc notre jugement sur eux. Leur mérite fut de comprendre qu’il était temps de sortir des
r donnait toujours quatre heures avant d’ouvrir son cabinet. Un autre mérite jeta beaucoup d’éclat sur sa personne, c’est le c
mpenon, neveu du poète Léonard, ami de Florian, de Delille, de Ducis, mérite de figurer avec quelque honneur parmi les poètes
té, quelquefois élévation de style, l’auteur n’a jamais réuni tant de mérites incontestables. Delavigne ne se tint pas à cette
et de rationalisme sceptique. Dans ces inégales compositions il a un mérite qu’on ne saurait trop relever, c’est d’être toujo
ynouard, tout à fait classique par la forme et par la pensée. Le même mérite recommandait trois pièces que l’Académie couronna
Ballades et légendes (1846), n’a pu se faire une renommée égale à son mérite . C’est un poète de grande inspiration chrétienne.
érite. C’est un poète de grande inspiration chrétienne. Son principal mérite est d’avoir naturalisé dans la littérature frança
ogé les préjugés que la vérité historique. Cependant Agnès de Méranie mérite en somme d’être louée comme une peinture imposant
u’il le comprenait. Malgré ses défectuosités, cette tentative sincère mérite tous les éloges des amis de la belle antiquité. L
66 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
s les jours de productions aussi estimables par leur objet que par le mérite de l’exécution. L’éloquence politique seule était
e qui n’avait plus rien d’humain. Si quelque chose pouvait ajouter au mérite de ce beau discours, c’est la pensée que l’orateu
67 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
…………………………………………  Trop resserré dans les bornes d’un cloître3 Un tel mérite au loin se fit connaître ; Dans tout Nevers, du m
œurs. Mais la beauté, du tendre néophyte N’était encor que le moindre mérite  ; On oubliait ces attraits enchanteurs Dès que sa
68 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
laces, et rendait inutiles ses plus puissantes armées. Un homme de ce mérite n’était pas le bouffon et le bateleur de ceux d’A
é d’être l’arbitre de leur réconciliation, et même de s’en attirer le mérite . Pour les autres grands du royaume, comme ils éta
sa mémoire, et personne ne se plaint de son jugement. La marque d’un mérite extraordinaire est de voir que ceux qui l’envient
iens. Nous pouvons paraître grands dans un emploi au-dessous de notre mérite  ; mais nous paraissons souvent petits dans un emp
grandes qualités, c’est d’être né sans envie. On ne doit pas juger du mérite d’un homme d’après ses grandes qualités, mais par
est visiblement fait pour penser : c’est toute sa dignité et tout son mérite  ; et tout son devoir est de penser comme il faut 
fâché d’être appelé éloquent, trop heureux d’acquérir avec si peu de mérite un titre si rare et si précieux, si M. Fouquet n’
aux embûches de la calomnie et de l’envie, soit que de tout temps le mérite un peu élevé, par une faute sans doute, mais des
que sans lui nous ne pouvions pas même montrer notre talent et notre mérite , si Dieu nous en avait donné, non pas même servir
de l’auteur, les juges sérieux se prononcèrent sans hésitation sur le mérite d’une œuvre dont la place était marquée d’avance
le nom du fameux général qu’elle a l’honneur d’avoir à sa tête et le mérite de celui qui la commande ; et qui attend plutôt d
attiré chez lui plus d’étrangers habiles et qui ait plus encouragé le mérite de ses sujets. Soixante savants de l’Europe reçur
rneille, deux dans les troupes et l’autre dans l’Église. Il excita le mérite naissant de Racine par un présent considérable po
ux qui se signalaient. Il ne prodiguait point la faveur à un genre de mérite , à l’exclusion des autres, comme tant de princes
pourrait-on pas s’épargner si on osait aller à la gloire par le seul mérite  ? Il est difficile d’estimer quelqu’un comme il v
u sa fille Pauline à Polyeucte, jeune homme illustre de ce pays, d’un mérite égal à sa haute noblesse. Mais celui-ci, éclairé
l’on s’y précipite. POLYEUCTE. Plus elle est volontaire, et plus elle mérite . NÉARQUE. Il suffit, sans chercher, d’attendre et
 ; Elle a trop de vertus pour n’être pas chrétienne415 : Avec trop de mérite il vous plut la former, Pour ne vous pas connaîtr
pour lui, comme pour tous les maîtres, d’en dissimuler la trace : au mérite de plaire il joignit essentiellement, d’après sa
e mes gens : Je refuse d’un cœur la vaste complaisance Qui ne fait de mérite aucune différence ; Je veux qu’on me distingue, e
monde, Et que par eux son sort, de splendeur revêtu, Fait gronder le mérite et rougir la vertu. Quelques titres honteux qu’en
ime m’a mis Dans un ardent désir d’être de vos amis. Oui, mon cœur au mérite aime à rendre justice, Et je brûle qu’un nœud d’a
r. ORONTE.                  L’État n’a rien qui ne soit au-dessous Du mérite éclatant que l’on découvre en vous. ALCESTE. Mons
votre amour pour la religion Est traité de révolte et de sédition. Du mérite éclatant cette reine jalouse Hait surtout Josabet
perds et ressuscites661. Ils ne s’assurent point662 en leurs propres mérites , Mais en ton nom sur eux invoqué tant de fois, En
gularité et de fini ; la diction, rude et inculte, répond rarement au mérite de la pensée. Mais Atrée et Thyeste, Électre, Cat
nce. Excellent aussi dans le poème didactique, l’un de ses principaux mérites fut de revêtir des couleurs d’une imagination ins
re habite Parmi le peuple et chez les grands : Qu’il n’est dignité ni mérite À l’abri de ses traits errants ; Que la calomnie
ouit de cet avantage. Toutefois, il est clair qu’on peut sacrifier ce mérite à un plus grand, qui est celui d’intéresser. Si v
de termes barbares dont l’avait encombrée la scolastique. Elle eut le mérite d’en présenter les principaux résultats et les pr
partisans exclusifs de l’antiquité, qui fermaient les yeux à tous les mérites des modernes, auxquels ils refusaient de pouvoir,
ettres nous offrent tant de modèles de tous les genres et de tous les mérites de style, me semble dans celle-ci rivaliser avec
is par d’excellentes notes (1845). Une édition classique de M. Helleu mérite aussi d’être rappelée (1864). 239. On aimerait à
aris en 1637 : il quitta le barreau pour les armes et s’éleva par son mérite au grade de maréchal de France. Ce fut en Savoie,
Mais les Mémoires de Saint-Simon sont venus, et ils ont présenté des mérites d’ampleur, d’étendue, des qualités d’expression e
s moins de vingt-cinq. « C’était, a dit Voltaire, un homme d’un grand mérite et d’une vaste littérature. » Il fit quarante-deu
ement qui ne peut être que tragique. Ces mots font frémir ; et ce qui mérite encore plus d’éloges, c’est que la situation est
ière le caractère du misanthrope : celui-ci a tout à la fois assez de mérite pour attacher, assez de ridicule pour divertir :
lle et si poétique par elle-même, a de plus, remarque Aimé Martin, le mérite de la convenance dans la bouche d’un prince qui a
mords, livrée au trouble et à l’effroi ! Ajoutez que cet épisode a le mérite unique d’être le principal mobile de l’action. Ce
si universellement sentie, que tout détail pour en faire apprécier le mérite serait superflu. Qu’il nous suffise d’ajouter à c
n conçu que chaque objection présentée n’a pu qu’y faire découvrir un mérite , et que la sévérité ou l’injustice des critiques
sa ville natale, conserve son mausolée par Lemoyne, ouvrage d’un rare mérite , que Louis XV a commandé. Quelques années auparav
la vertu de l’héroïne romaine. 694. Cette scène, si attachante, a le mérite d’être amenée de la façon la plus naturelle : car
69 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
aux modèles à ceux dont il nous fait si bien comprendre et sentir les mérites . La critique au dix-neuvième siècle Si je
sés à la race d’Adam. L’écrivain qui jouit tout seul de son esprit ne mérite guère plus d’estime qu’un oisif, dans une société
omme fait, non comme étant d’une mauvaise morale, mais comme ayant un mérite et un charme que l’âge mûr goûte mieux que l’enfa
70 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
beau discours, pour la force ou la véhémence. Sans parler ici de son mérite principal, celui de renfermer une prophétie terri
n sincèrement ceux pour qui de semblables morceaux perdraient de leur mérite réel, par cela seul qu’ils appartiennent à la rel
71 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
emmes que la correction du style pour écrire mieux que les hommes. Ce mérite rare de la correction et de la pureté du style, M
rry, et chanoinesse de Poussay en Lorraine, cette personne, d’un rare mérite , avait été attachée à la maison de Saint-Cyr par
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
pour ainsi dire, de leur réputation ; et, ne pouvant atteindre à leur mérite , nous nous honorons de leur société, pour faire p
qui représente mieux l’état d’une âme criminelle, et la peine qu’elle mérite . L’âme, aussi bien que le corps, a sa faim et sa
73 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31
ut imprimée et vendue publiquement ; elle est si mauvaise, qu’elle ne mérite pas la peine d’être rapportée. Plusieurs mauvais
de méchantes pièces, qui ne servirent qu’à faire éclater davantage le mérite du Cid et de son auteur. Corneille en voulait à C
74 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8
ce qui concerne la foi et les bonnes mœurs. Mais il a encore d’autres mérites . En traitant des divers genres de poésie, et en a
élicite, Monsieur l’Abbé, d’avoir publié ce travail consciencieux qui mérite une place distinguée parmi les livres, classiques
75 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
haute perfection, n’est qu’un discoureur puéril et frivole, et il ne mérite pas d’être admis dans le sanctuaire des lettres.
éfectueux dans Je travail d’un artiste ; et s’ils jugent sainement du mérite d’un tableau, ils sont meilleurs juges encore en
du plaisir qu’il éprouve, et ce plaisir est toujours proportionné au mérite de l’ouvrage. La délicatesse a donc sa source dan
variables et inflexibles. Presque toutes souffrent des exceptions. Le mérite de l’écrivain n’aurait rien d’extraordinaire si l
ononcé en regardant le cercueil de Louis le Grand. 64. Comme le grand mérite d’une pensée est d’être proportionnée au sujet qu
que l’idée ait besoin d’être rendue plus sensible, et que cette idée mérite d’être embellie. Si l’objet dont il s’agit ne se
’est pas assez que l’idée ait besoin d’être embellie, il faut qu’elle mérite de l’être. L’image n’est faite que pour rendre l’
tre. L’image n’est faite que pour rendre l’idée sensible : si elle ne mérite pas d’être sentie, ce n’est pas la peine de la co
ement essentielle dans tous les genres de compositions qu’aucun autre mérite ne peut la suppléer. Sans elle, les plus riches o
parce qu’ils paraissent toujours couler de source et sans effort. Ce mérite est beaucoup plus rare dans les écrivains de nos
ans effort du genre le plus simple à un style noble et élevé. 136. Le mérite des bons écrivains consiste à changer de style se
a Fontaine, La Bruyère et Mme de Sévigné. La simplicité fait aussi le mérite des vers suivants, où M. Guiraud raconte le retou
angue dans une autre les pensées et le style d’un écrivain. Le double mérite d’une bonne traduction réside dans l’élégance et
conditions que nous avons indiquées. Dans le premier âge surtout, le mérite du fond et les beautés de la forme échappent pres
 : on n’est pas soi-même en état de juger la valeur et d’apprécier le mérite de son œuvre. Il faut donc s’estimer très heureux
e proscrire les accessoires, les ornements et les épisodes ; le grand mérite du narrateur consiste à unir ensemble l’unité et
ccès obtenu ? Témoignez une joie sincère, appuyez délicatement sur le mérite auquel on n’a fait que rendre justice. Faut-il co
capables de bien saisir l’ensemble d’un ouvrage et d’en apprécier le mérite et la valeur. Mais ils peuvent du moins soumettre
iments généreux, et ne proposera à l’admiration des hommes que ce qui mérite d’être imité. 451. Enfin l’action doit être merve
réussit en substituant une action triviale à une action héroïque. Le mérite et le but de la parodie sont de faire sentir, ent
l reste à faire un certain effort dans la découverte du vrai sens. Le mérite de l’énigme est d’être courte, précise, ni trop c
siste à donner la forme, et la création du génie à donner l’être ; le mérite de l’un est dans l’industrie, le mérite de l’autr
du génie à donner l’être ; le mérite de l’un est dans l’industrie, le mérite de l’autre est dans l’invention ; le talent veut
l’on s’y précipite. POLYEUCTE. Plus elle est volontaire, et plus elle mérite . NÉARQUE. Il suffit, sans chercher, d’attendre et
76 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »
plaidoyer sur le meurtre d’Ératosthène ; ce qui ne diminue en rien le mérite de Cicéron, et prouve seulement avec quel succès
st trop avancé en s’engageant à démontrer à la fois la légitimité, le mérite et la gloire même du meurtre de Clodius ; car l’o
pour la plus belle que Cicéron ait faite : et il y a d’autant plus de mérite à avoir si bien réussi, que le caractère et la co
77 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
La plupart des pensées qui forment le tissu du discours n’ont d’autre mérite que la vérité et la justesse. Mais il est quelque
celle qui s’offre naturellement à l’esprit, et semble n’avoir d’autre mérite que la vérité. Nous empruntons celle-ci de La Fon
ère ou la signification dont elles sont revêtues : elles doivent leur mérite au sens plus on moins important qu’elles renferme
78 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
. Vous regarderiez comme un insensé celui qui prétendrait se faire un mérite de ce que la pluie du ciel a fertilisé sa moisson
us vouliez tirer vanité de votre naissance, qui n’ajoute rien à votre mérite personnel. Vous ne sauriez douter que je suis au
stingué. 2. Voilà bien le cœur de Fénelon. Il avait d’autant plus de mérite à aimer les hommes, qu’il les connaissait, et n’é
79 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
s aussi que ses admirateurs ont mis trop d’affectation à lui faire un mérite de prétendues beautés en ce genre, auxquelles il
mmencement d’un ouvrage qui n’a pour but, et ne saurait avoir d’autre mérite , que de défendre les principes éternels du goût e
80 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
ni de rossignols, dont tous nos buissons sont animés. Je juge de leur mérite , comme vous faites de celui des poëtes au lieu où
dire en échange de. 3. Il eut en passant le sentiment de la nature : mérite rare au dix-septième siècle. 1. Chapelain n’avai
81 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
netteté des images, la rigueur d’une prosodie sévère, sont autant de mérites qu’on lui doit. Il a transformé en règles des qua
e nos séditieux, Et soumettre leur rage aux pouvoirs légitimes ? Le mérite d’un homme, ou savant, ou guerrier, Trouve sa réc
82 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
es intéresser en faveur de leurs frères de la terre. 198. Quel est le mérite des hymnes liturgiques ? Les hymnes romaines son
verger, …………………………… sous les gazons. Disons, en finissant, que si le mérite de Rousseau en ce genre est incontestable, il est
ter, plaît beaucoup dans la chanson, et lui donne plus de grâce et de mérite . 11 doit contenir le résumé frappant du sentiment
seaux, dans vos forêts ; Dites sous ces ombrages frais :         Dieu mérite qu’on l’aime ! Dans ces beaux lieux tout est fe
de délicatesse, et accommodées au sexe, à la naissance, au rang et au mérite des personnes. Les vœux doivent se rapporter prin
83 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
tée, dans quelque genre que ce puisse être, fait une grande partie du mérite . Point de grandes choses sans de grandes peines ;
nt encore paru la traduction des Géorgiques par Delille, qui joint au mérite d’une élégance et d’une harmonie soutenues, celui
84 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
, la franchise, le naturel, une langue nette et saine : tels sont ses mérites . Gil Blas chez l’archevêque de Grenade L’
nt pas du simple et du naturel. C’est l’obscurité qui en fait tout le mérite . Il suffit que le poëte croie s’entendre. — Tu te
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
à lasser les bontés du souverain, et qui ont épuisé auprès de lui le mérite de mes services et le crédit de mes amis ! Ah ! q
ui se sont promis de s’admirer réciproquement, il croit, avec quelque mérite qu’il a posséder tout celui qu’on peut avoir et q
re au-dessus des jugements humains, il abandonne aux âmes communes le mérite d’une vie suivie et uniforme, et n’est responsabl
86 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
que est tout en épisodes. Ce mot, en effet, exprime ces ouvrages d’un mérite inférieur où le plan est si peu combiné qu’on peu
s arrêtons pas aux autres poètes didactiques des Romains, malgré leur mérite . Ne nommons pas même Horace, quoique son Épître a
acontée en termes fort simples, et dont l’élégance fait le plus grand mérite . Le Vert-Vert de Gresset est un de ces charmants
t par saint Louis, la mort du jeune d’Ailly tué par son père, etc. Un mérite , enfin, qui n’est pas contesté à Voltaire, et qui
87 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
ns contre les Romains. 1. Voltaire disait : « Ce qui fait le grand mérite de la France, son seul mérite, son unique supério
ltaire disait : « Ce qui fait le grand mérite de la France, son seul mérite , son unique supériorité, c’est un petit nombre de
88 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
s confirmerait ce jugement. Sans dénier à J. B. Rousseau aucun de ses mérites , sans refuser de le reconnaître pour le disciple
rêtée. L’imitation des modèles était recommandée, considérée comme un mérite  ; bref, rien n’était plus aisé que de jeter dans
és du cœur qui donnent le prix aux autres, et qui, en faisant le vrai mérite de l’homme, le rendent aussi un instrument propre
es rendre meilleurs ; et que quiconque s’écarte de cette fin, quelque mérite qu’il paraisse avoir d’ailleurs, n’est point véri
lément, si j’ose parler ainsi, du mérite63 ; et on ne sait pas que le mérite n’a rien qui lui ressemble moins que l’orgueil. A
s’avilir soi-même que de dépriser68 à ce point toute l’humanité ? et mérite-t -on le nom de grand, quand on ne sait pas même sen
ceux qui nous sont soumis ? n’est-ce pas déclarer tout haut qu’on ne mérite pas l’affection des peuples, quand on en rebute l
née restera incertaine. Mais si Le Sage manque de sévérité morale, il mérite , comme observateur et comme peintre, d’avoir une
pour la volonté du feu Roi. Tout le monde aussi connaît sa vertu, son mérite , son application, sa probité, son désintéressemen
e peut plus souffrir d’atteinte, j’ai cru pouvoir rendre par grâce au mérite ce que j’ôte par équité à la naissance, et faire
it digne, plus il était avantageux aux pairs de céder le personnel au mérite , lorsque cette exception était renfermée à sa seu
homme de ce caractère nous accabla pendant deux heures de lui, de son mérite et de ses talents ; mais, comme il n’y a point de
ien de lui, qui craint ceux qui l’écoutent, et ne compromet point son mérite avec l’orgueil des autres133 ! Lettres persanes.
ons contre la spiritualité de l’âme. Sans compter les tragédies, d’un mérite et d’un succès inégal, qui se rapportent à cette
tte critique est juste (et encore d’habiles juges l’ont contesté), le mérite original de Voltaire n’en est pas diminué : ce qu
atowski174, colonel de la garde suédoise du roi Stanislas, homme d’un mérite rare, que son attachement pour la personne de Cha
mêmes obstacles, elle ne pouvait avoir la même gloire. Celle qu’elle mérite fut obscurcie par les artifices de comédienne qu’
ntation qu’il verra d’une belle tragédie ; mais il n’y démêlera ni le mérite des unités, ni cet art délicat par lequel aucun p
es équipages, dans ce qui n’est pas au rang des beaux-arts ; alors il mérite plutôt le nom de fantaisie. C’est la fantaisie pl
nent de la belle nature que leurs prédécesseurs ont saisie. Il y a du mérite dans leurs efforts ; ce mérite couvre leurs défau
rs prédécesseurs ont saisie. Il y a du mérite dans leurs efforts ; ce mérite couvre leurs défauts. Le public, amoureux des nou
uvrages ait forcé l’envie à dire quelquefois que vous n’êtes pas sans mérite  : voilà tout ce que vous pouvez attendre de votre
es dans celui des ennemis, et on vous écrase. Cependant, malgré votre mérite , vous vieillissez dans l’opprobre et dans la misè
vous résolvez à chercher par les cabales ce qu’on ne donne jamais au mérite seul ; vous intriguez comme les autres pour entre
étonnant qu’ils désirent d’entrer dans un corps où il y a toujours du mérite , et dont ils espèrent, quoique assez vainement, ê
faire tort à Buffon de détacher quelques descriptions brillantes. Le mérite de ses Vies des animaux, c’est l’ensemble, la man
tus avant la société ? peut-on dire de bonne foi que cet état sauvage mérite nos regrets, que l’homme animal farouche fût plus
e du côté du jardin et non sur les vrais champs, ce n’était pas là un mérite banal. Mais le titre durable de Rivarol est son d
 : « Qu’est-ce qui a rendu la langue française universelle ? Pourquoi mérite-t -elle cette prérogative ? Est-il à présumer qu’ell
nger, Joseph de Maistre a sa place dans les lettres françaises. Il la mérite à un double titre : comme écrivain d’abord d’une
excellente ; j’en bus abondamment, car je mourais de soif. L’Eurotas mérite certainement l’épithète de καλλιδόναξ , aux beaux
tal de Buch, rivaux qui le surpassaient en renommée et l’égalaient en mérite . Sans argent, sans crédit, c’est en vendant les j
, qui n’a rien de plus merveilleux que notre rivière des Gobelins, et mérite bien moins l’épithète de noire que lui donne Virg
4. Sans doute les paroles déterminent l’expression musicale ; mais le mérite alors est à la parole, non à la musique ; et quel
es philosophiques de Jouffroy donneront une idée plus complète de son mérite d’écrivain et de penseur. L’admirable leçon sur l
« le grand et irrémédiable scepticisme. » Jouffroy mourut en 1842. Le mérite de Jouffroy est d’avoir contribué à établir sur d
ans un travail opiniâtre qu’il a été utile à son pays et au monde. Il mérite d’être pris pour guide par ces privilégiés de la
injustes, de la société. Un homme se croit-il placé au-dessous de son mérite , un peuple a-t-il ou croit-il avoir plus d’esprit
omantiques, qui sont surtout de coup de main et d’aventure, ont leurs mérites , leurs exploits, leur rôle brillant, mais en deho
e Rousseau ce que le temps a respecté. Encore, pour en reconnaître le mérite , faut-il se garder de tout rapprochement avec la
oltaire poète, il ne faut pas non plus oublier l’un de ses principaux mérites , qui fut de revêtir de brillantes couleurs les pl
pitié de ton trouble ; et ton âme sincère, « Puisqu’elle sait douter, mérite qu’on l’éclaire : « Oui, l’homme sur la terre est
re de chœur645. Trop resserré dans les bornes d’un cloître646, Un tel mérite au loin se fit connaître : Dans tout Nevers, du m
cœurs. Mais la beauté du tendre néophyte N’était encor que le moindre mérite  : On oubliait ses attraits enchanteurs Dès que sa
, monsieur, qu’il est très estimé ; Il a les ennemis que nous fait le mérite  ; D’ailleurs on le Consulte, on l’écoute, on le c
en faire son ami ? VALÈRE. On le craint, c’est beaucoup650. Ariste. Mérite pitoyable ! Pour les esprits sensés est-il donc r
ces de la périphrase. Aussi Delille n’a pas échappé aux reproches que mérite son école. Il aimait, d’ailleurs, la campagne, co
oire qu’il devait à ses habitudes d’orateur et de poète politique. Ce mérite d’une forme nouvelle, soutenue par une forte conc
onyme adressée aux puissants. Mais ces refrains satiriques, dénués du mérite de la forme, n’ont guère survécu aux événements q
u aux événements qui les ont inspirés. De nos jours. Béranger a eu le mérite de conquérir la chanson à la poésie. Né à Paris e
eillements poétiques 1839), n’ont pas, dans leur ensemble, dépassé le mérite ni amoindri le succès de son premier ouvrage. La
e, son travail d’épurations rigides. » Il ajoutait encore : « Le seul mérite qu’on n’ait jamais disputé à ces compositions, c’
ise en éveil par une succession d’œuvres variées, d’inspiration et de mérite inégal, mêlées de défauts saillants et de beautés
l’eût-on fait avec plus de force que de justesse, ce n’est pas là un mérite médiocre. Les vers de Barbier, énergiques jusqu’a
les traces de regrettables préventions. Ponsard est mort en 1867. Il mérite un sérieux souvenir. Au milieu des essais aventur
is encor Jongler dans un sonnet avec les rimes d’or, Et suis de plus, mérite assurément très rare, Éleveur de faucons et maîtr
est pris ici dans un sens plus latin que français ; ce qui supplée au mérite , ce qui le remplace. 64. De la ville de Thécua.
. On se rappelle le mot charmant de La Bruyère : « La modestie est au mérite ce que les ombres sont aux figures dans un tablea
le d’une discussion bien conduite. Il serait utile, pour juger de son mérite , de la ramener à ses points essentiels. La questi
ation et de la confiance, cette nation s’élèvera à tous les genres de mérite . » Réflexions politiques sur quelques écrits du j
primer les idées. L’obstacle à l’expression est la forme, et c’est le mérite du génie de convertir l’obstacle en moyen. Mais t
ançais (poésie, peinture, sculpture) au dix- septième siècle, dont le mérite propre a été dans l’expression. 459. Helvétius,
e un système. Mais ce qui, dans cette Préface des Études historiques, mérite d’être relu, c’est l’éloquente protestation de Ch
i te rendra le mal que tu nous fais, Balançant le salaire à l’égal du mérite Et mesurant ta peine à tes propres méfaits. Plus
a ville natale, con­serve son mausolée par Lemoyne, ouvrage d’un rare mérite , que Louis XV a commandé. 588. Voir, sur les per
n à choisir. Attachés sans relâche à cet ordre sublime, Vertueux sans mérite , et vicieux sans crime. 633. Les Lettres philo
primes à décerner aux ouvrages dramatiques (1854), signalait ainsi le mérite de cette scène : « Si la vérité peut manquer sur
89 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
une chose, une personne. La précision et la clarté font le principal mérite de ce petit ouvrage. Je n’en connais pas de plus
de délicatesse, et accommodées au sexe, à la naissance, au rang et au mérite des personnes. Ces vœux doivent se rapporter prin
tte d’amour, on l’appelle Romance. Elle doit principalement tirer son mérite de la naïveté et de la simplicité. Des Chanson
90 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
est visiblement fait pour penser : c’est toute sa dignité et tout son mérite  ; et tout son devoir est de penser comme il faut 
tant plus équitable qu’il ne peut être départi et conservé que par le mérite , au lieu que l’autre peut l’être par la naissance
e triomphantes provinces ; mais régnez toujours par la force de votre mérite sur toute l’étendue de la terre. Pour moi, n’étan
91 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
de donner à ce qu’on lit le ton de la nature et de la vérité, sont un mérite précieux qu’on ne doit pas négliger dans l’éducat
te à tous les Français ; il n’en est point qui, par ses talens et son mérite ne puisse être appelé à la tribune nationale. Mai
s qui nous convient le mieux. La division des anciens n’est pas sans mérite , et comprend assez exactement tout ce qui peut êt
s de la vie. L’exécution, il est vrai, en est plus difficile, mais le mérite et l’effet en sont bien plus grands. Il doit êtr
ce qui est petit, commun ou vulgaire n’excite pas l’admiration et ne mérite pas de louanges. » (De orat., l. II, n°. 342 et s
, la balance de la justice, et qu’il s’agit de l’incliner du côté qui mérite le plus de faveur. Dans ces causes, la loi qui n’
magination a le plus de part. Ils manqueraient du premier de tous les mérites , si l’on n’y trouvait une suite, un enchaînement
votre amour pour la religion Est traité de révolte et de sédition. Du mérite éclatant cette reine jalouse Hait surtout Josabet
disposer les parties dans un ordre clair, régulier, qui contribue au mérite de l’œuvre et à l’effet qu’on en attend. Le talen
propres et particulières au sujet que l’on traite, comme de faire un mérite au même Achille d’avoir tué Hector, le plus vaill
sonne du client. La faveur de la cause s’accroît encore de celle que mérite la personne du client. « En peignant les mœurs de
its à l’estime, dites que son orgueil ou son arrogance surpassent son mérite . Pour calmer l’envie, dites, au contraire, que,
risible ; elle étend le ridicule dans tout un morceau de discours. Le mérite en est dans la fidélité et la grâce de l’exposé.
bler, tout périrait. » (L. VII, Proœm.) L’ordre fait pareillement le mérite et la force du discours oratoire. Les choses qu’o
s convenables : à la tribune, une simplicité noble fait son principal mérite  ; dans le panégyrique, elle admet toute la riches
’élocution est la partie essentielle de l’art oratoire, celle dont le mérite caractérise l’orateur : in quo oratoris vis illa
bien prononcer est encore, suivant Cicéron, une partie essentielle du mérite de bien parler. (De Orat., l. III, n. 40.) Mais d
te, il nous semble que nous causions dans l’intimité avec un homme de mérite , et que nous retrouvions à chaque page ses manièr
uer, il en est d’autres, comme nous l’avons déjà dit, qui ajoutent au mérite du style, et qui sont plus ou moins analogues aux
élégant sans être un bon discours, l’élégance n’étant en effet que le mérite des paroles ; mais un discours ne peut être absol
ces dans la figure, dans l’action, dans les discours, dépendent de ce mérite qui attire. » Il semble qu’en général le petit, l
ités que doit réunir une phrase, une période pour être bien faite. Le mérite d’un ouvrage, de quelque genre qu’il soit, dépend
ue l’artisan qui faisait une si grande fortune dans le monde fût d’un mérite bien supérieur. » (Dubos.) La conjonction que se
qui s’était fait une si grande fortune dans le monde devait être d’un mérite bien supérieur. » La phrase suivante est aussi t
ffre pour arriver sont aisés et courts, plus il est satisfait(1). Le mérite de la concision se fait sentir dans cette maxime
et ils connaissent que la vraie gloire ne peut s’accorder qu’avec le mérite . » Pour mieux sentir cette liaison, substituons
et ils connaissent que la vraie gloire ne peut s’accorder qu’avec le mérite , lorsqu’ils voient jusqu’aux vices les plus caché
« Toute éloquence qui ne cause point d’admiration et de surprise, ne mérite pas beaucoup de louange. » (Rhet. ad Heren., l. I
n. 82.) L’endroit où J.-J. Rousseau prouve l’immatérialité de l’âme, mérite d’être cité lorsqu’on parle de mouvemens oratoire
simples et communes par une expression qui ne l’est pas, et qui a le mérite d’être à la fois juste et brillante ; ils servent
toris omnis in augendo minuendoque consistit(Quint.), et que le grand mérite de l’éloquence est d’amplifier les choses en les
ouvoir. La fidélité et la vivacité sont les deux qualités qui font le mérite de l’hypotypose ; elles consistent à saisir les t
ature même de l’action et du degré d’indulgence ou de rigueur qu’elle mérite . Contrastes. Mais un des principaux secrets pou
querait pas de présenter avec beaucoup de force. On leur ôte ainsi le mérite et l’effet de la nouveauté. On en trouve un exemp
xprimées, elles sont un grand ornement dans le discours. Elles ont le mérite de se fixer aisément dans la mémoire, d’être souv
D’ailleurs les morceaux ainsi détachés ne peuvent que perdre de leur mérite  ; c’est le lieu où ils sont placés qui les fait v
l n’était plus que de pierre, d’avoir autant de passion pour son rare mérite , qu’il en avait quand il était nymphe pour la bea
portance de l’action dans l’éloquence, il ne faut pas conclure que le mérite de la composition et du style doive être compté p
92 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
e si extraordinaire se trouve dans un homme tel que moi, sans quelque mérite qui la justifie1. Il n’est pas besoin de rappeler
y a de gentilshommes en Provence, qui, par leur naissance et par leur mérite , sont beaucoup plus dignes que moi d’obtenir cet
93 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
que les vertus. Et pourtant nous aimons les romans. Les romans ont le mérite de nous représenter un peu ce monde idéal et char
vie la moitié ou le quart de ce que je voulais faire4. 1. Le grand mérite de l’enseignement de M. Saint-Marc Girardin est d
94 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
avoir des grâces à faire, que d’en recevoir. Il a toujours cru que le mérite pouvait se passer de la fortune610. Il s’est cont
ue ce levain et cette enflure de l’orgueil, non-seulement corrompt le mérite de la sévérité chrétienne, mais qu’il en détruit
tienne, mais qu’il en détruit même la substance. Qu’il en corrompe le mérite , vous n’en doutez pas ; car quel peut être devant
e le mérite, vous n’en doutez pas ; car quel peut être devant Dieu le mérite d’un homme superbe ? Avec quel front osera-t-il d
uisant songez que de leur éducation dépend le bonheur d’un peuple qui mérite d’être aimé de ses princes. Exposez-vous au monde
u’un qui vous est connu, songez au tort que vous faites à un homme de mérite que vous ne connaissez pas. Soyez tendre aux priè
u château dont je vous ai parlé. Louis XIV 1638-1715 Louis XIV mérite une place dans le voisinage des écrivains qui ont
ne vertu solide. Il est vrai que les manières polies donnent cours au mérite et le rendent agréable, et qu’il faut avoir de bi
arent ; demain elle est négligée et rendue au peuple. Une personne de mérite , au contraire, est une fleur qu’on ne désigne pas
pour ainsi dire, de leur réputation ; et, ne pouvant atteindre à leur mérite , nous nous honorons de leur société, pour faire p
n’avez rien de trop bon pour le seigneur Gil Blas de Santillane, qui mérite d’être traité comme un prince. » Je fus bien aise
e dont vous m’avez honoré, si mes maladies me l’avaient permis. Je ne mérite pas les compliments que vous voulez bien me faire
, et de trois minutes en trois minutes le refrain était1114 : Que son mérite est extrême ! Que de grâce ! que de grandeur ! Ah
urnée lui parut délicieuse. Il trouva que le roi l’honorait selon ses mérites  ; la seconde lui parut moins agréable ; la troisi
ermes d’où le Génie du christianisme devait éclore. Il eut surtout le mérite de sentir vivement les beautés de la nature. Ses
dans les choses que ce qu’elles ont de plaisant, et met son principal mérite à tourner continuellement en ridicule tout ce qu’
out ce qu’il connaît sur la terre de sérieux et de respectable. Le mérite frivole Un homme du monde n’est pas celui qui
. Les souffrances sont les combats de la vertu : elles ajoutent à ses mérites . Le brave s’est-il jamais plaint à l’armée d’être
ous le dire, dans un billet que vous avez comblé de gloire, et qui ne mérite pas d’être compté ; le second a été de vous écrir
, romanesque et vivement éprise de la gloire, madame de Staël a eu le mérite de nous découvrir de nouveaux horizons. Elle donn
excellente ; j’en bus abondamment, car je mourais de soif. L’Eurotas mérite certainement l’épithète de fleuve aux beaux rosea
domine un sujet, et juge de haut toutes les questions : tels sont les mérites éminents de ce grand esprit qui aborda l’histoire
encore étudiants. Interprète ému de Platon et de Descartes, il eut le mérite de restaurer leurs doctrines, et de vulgariser pa
d’État formé par une longue expérience de la vie publique, M. Thiers mérite d’être appelé notre historien national ; car, dan
uelques personnes, de se croire ridiculement moins d’esprit, moins de mérite , moins de vertu que l’on n’en a ; il suffit de ne
trésor de cet âge où la fortune de tout homme est plus haute que son mérite , Un éclair d’inspiration Sorrèze, 18 octobre
haque surprise est amenée naturellement, et semble indispensable. Ces mérites , vous les admirerez dans Colomba, un chef-d’œuvre
qu’aujourd’hui. Je ne veux pas médire de notre temps : il a de grands mérites , notamment une intelligence historique et critiqu
aux modèles à ceux dont il nous fait si bien comprendre et sentir les mérites . Souvenir de voyage Quand je quittai le Nott
rvir la religion à sa politique ; cherchant quelquefois à se faire un mérite de ce qu’il ne devait qu’au hasard, et ajustant s
ui se sont promis de s’admirer réciproquement, il croit, avec quelque mérite qu’il a, posséder tout celui qu’on peut avoir et
re au-dessus des jugements humains, il abandonne aux âmes communes le mérite d’une vie suivie et uniforme, et n’est responsabl
ité de ce style lapidaire ! 343. Le respect pour les grands n’est un mérite qu’à la condition d’être tempéré par l’amour pour
a point de perdues : ce serait grand dommage ; elles ont toutes leur mérite particulier, et font la joie de toute notre socié
ion est de croire que Dieu ne vous refusera pas celle que votre piété mérite . » 477. Ce trait fait sourire. 478. C’est le
armes ; la bonté de votre cœur m’en répond. Vous perdez une amie d’un mérite et d’une fidélité incomparable ; rien n’est plus
un si grand mal ; je le souffre et le sens dans toute sa rigueur. Je mérite votre pitié, Monsieur, et quelque part dans l’hon
é, Monsieur, et quelque part dans l’honneur de votre amitié, si on la mérite par une sincère estime et beaucoup de vénération
ois attendre si longtemps, qu’elle arrive trop tard, quand l’homme de mérite n’est plus. 615. C’est-à-dire, la considération
la considération que comporte le rang, la fonction, la dignité. 616. Mérite rare, surtout quand ces talents nous font concurr
ait comme le trafiquant de La Fontaine : il attribue ses succès à son mérite , à son industrie, et si ses compagnons d’hier con
la peine et du temps, et une occasion unique, pour percer. L’homme de mérite avait secrètement souffert. Le ressentiment qu’il
le dire. « Presque personne, remarque-t-il, ne s’avise de lui-même du mérite d’un antre. » Mais l’élévation chez lui l’emporte
cune ; l’honnête homme triomphe de l’auteur, C’est lui qui a dit ; le mérite console de tout. 796. La Harpe jugeait ainsi F
ingué. 904. Voilà bien le cœur de Fénelon. Il avait d’autant plus de mérite à aimer les hommes, qu’il les connaisait, et n’ét
la grâce du pinceau. 976. Cette restriction fait valoir davantage le mérite de sa bonne grâce. 977. Voilà encore des express
ochain, je vous permets pourtant des plaisanteries sur l’orgueil sans mérite et les vanités déplacées en tout genre : vous en
s l’un à l’autre, et permettre de mieux juger, par comparaison, leurs mérites relatifs. 1154. Madame Denis était sa nièce, et
héros du poëme. 1248. Remarquez la nuance des mots appropriés aux mérites . Le    rossignol, chantre d’inspiration (vates),
Il a, comme lui, une candeur qui charme. 1423. Il veut dire que les mérites de son génie sont dignes de servir de règle aux o
iration a reparu, et réjoui une terre attristée, où ne brillait aucun mérite qui imposât à tous les autres Qu’il conserve tous
s et vous cite leurs noms ; De vos amis ? les siens sont tous gens de mérite  ; De la société c’est la brillante élite ; D’un v
» 1731. Allusion à une éloquente pensée de Pascal. 1732. Le grand mérite de l’enseignement de M. Saint-Marc Girardin est d
95 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
elles compositions dans les deux genres, et de les accepter pour leur mérite propre et malgré leurs diversités ; car les deux
e dans son style, s’il échoue dans la peinture des passions, tout son mérite est perdu ; sa pièce nous laisse froids et mécont
ntéressants pour le plus grand nombre. 485. Le drame peut-il avoir le mérite de l’utilité ? Le drame peut offrir quelque util
t les mœurs du peuple. Il peut avoir, comme les tableaux flamands, le mérite du coloris, de la gaieté. Il a aussi sa finesse e
qui croit toujours jusqu’au dénoûment. Les incidents en font tout le mérite , parce que les mœurs et les caractères n’y sont q
faveur populaire. L’agrément et la gaieté doivent faire le principal mérite de la farce. 525. Quelles sont les règles de la f
d’une scène du Cid, sous le titre de Chapelain décoiffé. Le but et le mérite de la parodie est de faire sentir, entre les plus
96 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
toire ; 5° enfin, le plaidoyer non légal malgré sa longueur, mais qui mérite de faire exception à cause de la nécessité où l’h
unes à tous les genres de l’éloquence sacrée ; mais l’oraison funèbre mérite une mention spéciale. Elle tient beaucoup du serm
par laquelle un chef fait compliment à ses troupes de leur valeur. Le mérite de ces deux espèces de harangues consiste dans la
tait passée sous nos yeux. De plus la fidélité historique rehausse le mérite du fond. La disposition se cache sous les mouveme
nt que notre versification soit exacte ; car c’est là où se montre le mérite du travail. La versification est l’art d’arranger
e ortographique ne la gâte point, et de deux pièces de vers égales en mérite , on devra préférer celle où la rime joindra à la
97 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
iments. C’est à lui qu’il appartient de distinguer le vrai et le faux mérite , la véritable et la fausse gloire, les actions ré
les couleurs qui leur sont propres ; en un mot de ne louer que ce qui mérite les éloges de l’homme honnête et éclairé. Mais to
ire de la nation que celle de ses guerres. Mais il a exclusivement le mérite d’avoir débrouillé le chaos des deux premières ra
vains les plus élégants et les plus polis de son siècle, mais dont le mérite se trouvait déprécié par un grand fonds d’amour-p
98 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
ici des Perses et des Lydiens. Ces sortes de contrastes n’ont pas le mérite seulement de rapprocher des temps, des lieux et d
gens auxquels l’on ne dit jamais impunément qu’ils ont tort. Quant au mérite oratoire des deux discours, il est facile d’en mo
serait pour vous comme s’il ne savait rien. Si celui qui joindrait au mérite des lumières le talent de les communiquer, avait
99 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
siffler partout les serpens de l’envie ; Je vois par ses complots le mérite immolé : L’innocent confondu traîne une affreuse
issent la mauvaise volonté sans excuse comme sans objection. C’est le mérite particulier de la philosophie de l’Écriture saint
eut se donner, mais ce n’est pas toujours le garant de celle que l’on mérite en effet ; nous en avons des preuves. La vraie ph
100 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
t plus. En un mot, le citoyen est digne de l’écrivain. « Le principal mérite de l’Esprit des lois , a dit Voltaire, est l’amou
n qui les fixe, et cette clarté qui les rend visibles. On a dit qu’il mérite d’être traité comme les anciens. « Citer Montesqu
l m’est impossible de rester dans les airs. Quand je vois un homme de mérite , je ne le décompose jamais ; un homme médiocre qu
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