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1 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
xerce ordinairement les humanistes, et qui sont des descriptions, des narrations et des lettres. Article Ier. De la composit
euvent se réduire à trois : la description, qui peint les objets ; la narration , qui raconte les faits ; la lettre, qui sert à co
historique est l’exposé des choses telles qu’elles existent, comme la narration historique est l’exposé des faits tels qu’ils ont
stration ou description du fait se rapproche, comme on le voit, de la narration  ; aussi quelques critiques lui ont-ils donné le n
e la narration ; aussi quelques critiques lui ont-ils donné le nom de narration descriptive. Un des morceaux les plus frappants e
la constituent, c’est que le plus souvent les verbes employés dans la narration sont au présent, tour d’élocution qui peint les c
proche, se brise…, etc. Racine… Phèdre. Article III. De la narration 391. Qu’est-ce que la narration en général ?
dre. Article III. De la narration 391. Qu’est-ce que la narration en général ? La narration (narratio, de narus po
De la narration 391. Qu’est-ce que la narration en général ? La narration (narratio, de narus pour gnarus) est l’exposé ou
tion, son nœud et son dénoûment. 392. Expliquez cette définition. La narration est l’exposition d’un seul événement, d’un fait u
posé depuis son origine jusqu’à son achèvement. Il est évident qu’une narration composée de traits isolés, ou présentant un milie
e imagination puissante et vivement frappée par l’objet à décrire, la narration , qui est l’exposé des faits, exige beaucoup de na
aphes : dans le premier, nous exposerons les qualités générales de la narration  ; dans le second, nous parlerons des différentes
acré aux ornements et au style. § I. — Des qualités générales de la narration . 395. Quelles sont les qualités nécessaires à
s de la narration. 395. Quelles sont les qualités nécessaires à la narration  ? Le narrateur, comme tout écrivain, doit avoir
ue agrément et un fonds d’instruction, peuvent faire la matière d’une narration . De plus, les faits qui méritent d’être racontés
s de manière à plaire et à persuader. Si le fait doit être choisi, la narration doit donc aussi posséder certaines qualités. Or,
claire et vraisemblable. 396. Montrez la nécessité de l’unité dans la narration . L’unité, qui est le principe fondamental de tou
s simplex duntaxat et unum, Horace n’est pas moins nécessaire à la narration qu’au drame et à l’épopée. Sans cette qualité, qu
ans rien omettre d’important. 397. En quoi consiste la brièveté de la narration  ? La brièveté de la narration consiste, non pas
97. En quoi consiste la brièveté de la narration ? La brièveté de la narration consiste, non pas précisément à raconter le fait
ns quelques mots, d’après ce principe : Soyez vif et pressé dans vos narrations . 398. Éclaircissez cette question par des exempl
question par des exemples. Le moyen de paraître court, même dans la narration la plus longue, c’est d’y semer à propos quelques
is d’intérêt. Pour se faire une idée de la brièveté qui convient à la narration , on peut comparer deux fables composées sur le mê
e pour la perfection du tableau. 399. Qu’est-ce que l’intérêt dans la narration  ? Dans la narration, on entend par intérêt ce qu
du tableau. 399. Qu’est-ce que l’intérêt dans la narration ? Dans la narration , on entend par intérêt ce qui est propre à excite
prit du lecteur le désir de connaître le dénoûment. Il y a dans toute narration deux sortes d’intérêt : l’intérêt du sujet ou int
ou de personnes, et le style. L’agrément est surtout nécessaire à la narration poétique qui, sans cette qualité, ne pourra réuss
urs vifs, élégants et variés. 401. La clarté est-elle nécessaire à la narration  ? La narration, ayant pour but d’instruire en mê
ts et variés. 401. La clarté est-elle nécessaire à la narration ? La narration , ayant pour but d’instruire en même temps que d’i
doit être facile à comprendre, et par conséquent très claire. Or, la narration sera claire, si on y marque si distinctement les
? Pour instruire complètement, pour persuader, il faut encore que la narration porte l’empreinte de la vérité, qu’elle soit vrai
s et ses motifs, ainsi que les circonstances qui l’ont accompagné. La narration possédera les couleurs de la vraisemblance, dit C
ages des différents peuples. § II. — Des différentes parties de la narration . 403. Combien y a-t-il de parties dans une nar
parties de la narration. 403. Combien y a-t-il de parties dans une narration  ? On compte trois parties dans toute narration :
l de parties dans une narration ? On compte trois parties dans toute narration  : l’exposition, le nœud et le dénoûment. Ces troi
que l’exposition ? L’exposition est le commencement, le début de la narration . C’est là que l’écrivain, pour faciliter l’intell
ordinaire. Destinée à répandre la lumière et l’intérêt dans toute la narration , l’exposition doit surtout se faire remarquer par
e brève ou rapide, parce qu’elle n’est qu’une partie accessoire de la narration . Ainsi, on n’y admettra point de longs détours et
u’est-ce que le nœud ? Le nœud ou corps du récit est la partie de la narration où sont mis en rapport les différents personnages
omplication d’incidents que réside l’intérêt toujours croissant de la narration , et que se manifeste le talent du narrateur. Pour
onnaître l’issue de l’action. Ainsi, le dénoûment est la partie de la narration où l’on fait connaître le résultat heureux ou mal
’auteur. Sans cela, le dénoûment, qui est une partie importante de la narration , n’est plus digne de ce qui précède. Parturient
que. 418. Le dénoûment doit-il être rapide ? Des trois parties de la narration , le dénoûment est celle qui demande le plus de ra
’ait encore à exposer quelque circonstance importante qui complète la narration . La Fontaine n’a pas toujours observé cette règle
rs observé cette règle. Ainsi, dans la Laitière et le Pot au lait, la narration est terminée après ce beau vers qui contient un d
é d’un poids qui l’accablait. § III. — Des différentes espèces de narration . 420. Combien peut-on distinguer d’espèces de
espèces de narration. 420. Combien peut-on distinguer d’espèces de narration  ? La définition de la narration, en faisant ment
bien peut-on distinguer d’espèces de narration ? La définition de la narration , en faisant mention de faits véritables et d’évén
bles et d’événements supposés, indique les deux principales sortes de narration  : la narration historique et la narration fabuleu
ments supposés, indique les deux principales sortes de narration : la narration historique et la narration fabuleuse. A ces deux
deux principales sortes de narration : la narration historique et la narration fabuleuse. A ces deux genres de récits se rattach
A ces deux genres de récits se rattachent plusieurs autres espèces de narration , parmi lesquelles nous citerons la narration mixt
sieurs autres espèces de narration, parmi lesquelles nous citerons la narration mixte, la narration oratoire, la narration badine
s de narration, parmi lesquelles nous citerons la narration mixte, la narration oratoire, la narration badine, et la narration lé
esquelles nous citerons la narration mixte, la narration oratoire, la narration badine, et la narration légende. Nous dirons quel
la narration mixte, la narration oratoire, la narration badine, et la narration légende. Nous dirons quelques mots de chacune de
s de chacune de ces variétés du récit. i. 421. Qu’est-ce que la narration historique ? La narration historique est l’expos
s du récit. i. 421. Qu’est-ce que la narration historique ? La narration historique est l’exposé exact et fidèle d’un évén
pas exact ; et s’il le rend autrement, il n’est pas fidèle. Ainsi la narration historique n’admet pas la fiction. 422. Quel est
rration historique n’admet pas la fiction. 422. Quel est le but de la narration historique ? Le but de l’histoire, et par conséq
narration historique ? Le but de l’histoire, et par conséquent de la narration historique, est de démêler la vérité dans les fai
t la vérité intéressante. 423. Quelles sont les qualités propres à la narration historique ? Outre les qualités générales de la
opres à la narration historique ? Outre les qualités générales de la narration , et surtout la clarté, l’ordre et la liaison, néc
outre la gravité du ton et du style dont nous parlerons plus loin, la narration historique demande la vérité exposée avec intérêt
impartialité et la moralité. 424. Quel est le style qui convient à la narration historique ? La narration historique demande gén
. 424. Quel est le style qui convient à la narration historique ? La narration historique demande généralement un style grave, s
laire et d’une diction ambitieuse et affectée, moins véhémente que la narration oratoire et moins colorée que la narration fabule
ée, moins véhémente que la narration oratoire et moins colorée que la narration fabuleuse, la narration historique a cependant sa
la narration oratoire et moins colorée que la narration fabuleuse, la narration historique a cependant sa couleur et sa lumière,
n prince qui aura été la honte du trône et le fléau de son peuple. La narration historique admet comme ornement des réflexions ti
nt ressortir l’action principale. 425. Où trouve-t-on les plus belles narrations historiques ? Après les inimitables modèles que
évigné dont le talent de narrer est connu de tout le monde. Parmi les narrations historiques les plus remarquables, nous citerons
t la peste d’Athènes, par Barthélemy. II. 426. Qu’est-ce que la narration fabuleuse ? La narration fabuleuse ou poétique e
Barthélemy. II. 426. Qu’est-ce que la narration fabuleuse ? La narration fabuleuse ou poétique est l’exposé d’un événement
est l’exposé d’un événement feint, mais vraisemblable. Tandis que la narration historique ne prend que la vérité pour guide, la
dis que la narration historique ne prend que la vérité pour guide, la narration fabuleuse ne vit que de fictions et ne connaît d’
la disposition, la forme, tout est à la disposition de l’écrivain. La narration fabuleuse n’est pas pour cela affranchie de toute
ur cela affranchie de toute règle. Outre les qualités générales de la narration , elle demande une vraisemblance frappante, un int
les ornements et les richesses du langage. 427. Comment le but de la narration fabuleuse peut-il être atteint ? La narration fa
. Comment le but de la narration fabuleuse peut-il être atteint ? La narration fabuleuse cherche à plaire au lecteur en excitant
es variétés du style que le goût peut permettre. Le plus souvent, les narrations fabuleuses sont écrites dans le style tempéré. 42
ns fabuleuses sont écrites dans le style tempéré. 428. Citez quelques narrations fabuleuses ? Nous citerons, parmi les plus belle
uelques narrations fabuleuses ? Nous citerons, parmi les plus belles narrations fabuleuses, l’intéressante histoire de Philémon e
ce qui en est l’objet ; cependant il restera comme un chef-d’œuvre de narration fabuleuse. Nous mentionnerons encore la mort de L
guerrier gaulois, par Chateaubriand. III. 429. Qu’est-ce que la narration mixte ? La narration mixte ou amplifiée est le r
Chateaubriand. III. 429. Qu’est-ce que la narration mixte ? La narration mixte ou amplifiée est le récit d’un événement vé
ns, des tableaux imaginaires, mais vraisemblables et intéressants. La narration mixte, consistant à embellir, à agrandir un fait
nt à embellir, à agrandir un fait réel, tient comme on le voit, de la narration historique et de la narration fabuleuse. Nous mon
ait réel, tient comme on le voit, de la narration historique et de la narration fabuleuse. Nous montrerons plus loin que les qual
emande participent de ces deux genres. 430. Quel est l’avantage de la narration mixte ? Cette narration est très utile pour exer
deux genres. 430. Quel est l’avantage de la narration mixte ? Cette narration est très utile pour exercer les jeunes gens à la
ofit les études qu’ils ont faites. 431. Quel doit être le style de la narration mixte ? La narration mixte ayant pour objet d’em
ont faites. 431. Quel doit être le style de la narration mixte ? La narration mixte ayant pour objet d’embellir un fait réel et
e nature à rendre le récit intéressant et agréable. Participant de la narration historique et de la narration fabuleuse, la narra
éressant et agréable. Participant de la narration historique et de la narration fabuleuse, la narration amplifiée portera la marq
rticipant de la narration historique et de la narration fabuleuse, la narration amplifiée portera la marque de cette double origi
ité et à la gravité de l’histoire. Nous mentionnerons en ce genre les narrations suivantes : l’élévation d’Esther, par Racine ; la
tempête au désert, par Chateaubriand. IV. 432. Qu’est-ce que la narration oratoire ? La narration oratoire est l’exposé d’
ateaubriand. IV. 432. Qu’est-ce que la narration oratoire ? La narration oratoire est l’exposé d’un fait dans la marche du
odieuses ou choquantes. 433. Quelles doivent être les qualités de la narration oratoire ? La narration oratoire demande surtout
433. Quelles doivent être les qualités de la narration oratoire ? La narration oratoire demande surtout la brièveté. Par conséqu
ort du duc d’Enghien, par Frayssinous. V. 434. Qu’est-ce que la narration badine ? La narration badine est l’exposé d’un f
ar Frayssinous. V. 434. Qu’est-ce que la narration badine ? La narration badine est l’exposé d’un fait amusant, véritable
t cachées sous les fleurs. Le conte en prose n’est autre chose qu’une narration badine. 435. En quoi consiste le mérite de la nar
chose qu’une narration badine. 435. En quoi consiste le mérite de la narration badine ? Le mérite de la narration badine consis
En quoi consiste le mérite de la narration badine ? Le mérite de la narration badine consiste dans la forme, dans l’art de dire
our exciter l’attention, piquer la curiosité et amuser le lecteur, la narration badine demande des traits heureux et spirituels,
gence douce et facile, mais sans trivialité et sans incorrection. Les narrations badines les plus remarquables sont, outre les con
et le chapeau, par le vicomte Walsh. VI. 436. Qu’est-ce que la narration légende ? La narration légende est l’exposé d’un
icomte Walsh. VI. 436. Qu’est-ce que la narration légende ? La narration légende est l’exposé d’un événement religieux, ch
t celle du Juif-Errant. 437. Quel est le devoir de l’écrivain dans la narration légende ? Le sujet de la narration légende telle
t le devoir de l’écrivain dans la narration légende ? Le sujet de la narration légende telle que nous l’entendons ici, se compos
ne pas les expressions vieillies. 438. N’y a-t-il pas encore d’autres narrations  ? On distingue encore la narration familière et
. N’y a-t-il pas encore d’autres narrations ? On distingue encore la narration familière et la narration poétique. Ce que nous e
autres narrations ? On distingue encore la narration familière et la narration poétique. Ce que nous entendons ici par narration
ion familière et la narration poétique. Ce que nous entendons ici par narration familière, et ce que Marmontel appelle conte dans
tion, est le récit bref et rapide de quelque chose de plaisant. Cette narration , qui ne diffère guère de la narration badine que
uelque chose de plaisant. Cette narration, qui ne diffère guère de la narration badine que parce qu’elle est un entretien et non
ébillon, Marmontel et le baron de Grimm ont excellé dans ce genre. La narration poétique, que nous distinguons ici de la narratio
dans ce genre. La narration poétique, que nous distinguons ici de la narration fabuleuse, est l’exposé brillant et animé d’un fa
int raconté dans ses détails suivant l’ordre des temps, comme dans la narration historique. Il n’est pour le poète, qui se jette
force et la hardiesse. — On pourra se faire une idée de ce qu’est la narration poétique et de ce qui la distingue de la narratio
ée de ce qu’est la narration poétique et de ce qui la distingue de la narration historique, en comparant le récit du passage de l
nœud et du dénoûment, dans quelle proportion ces trois parties de la narration doivent être développées. Dans l’exposé du fait,
en d’habiles transitions. Parmi les développements et ornements de la narration , on compte les épisodes, les réflexions, les disc
entend par épisodes, dit Blair, certains incidents introduits dans la narration et liés à l’action principale, mais qui ne sont p
du cheval de Clodion. 442. Les réflexions sont-elles permises dans la narration  ? Non seulement les réflexions sont permises dan
ns la narration ? Non seulement les réflexions sont permises dans la narration , mais elles sont très propres à faire naître et à
re sur les discours et les dialogues dans le récit ? La nature de la narration indique qu’il faut faire plus agir que parler dan
e sujet les comporte et qu’ils sont amenés avec art. Ils donnent à la narration un tour plus dramatique et la préservent de la mo
ns qui les dirigent. 444. Que faut-il penser des descriptions dans la narration  ? Employées avec art et avec réserve, les petite
nnages, la peinture des lieux où ils agissent font très bien dans une narration , pourvu qu’ils ne soient pas des hors-d’œuvre et
ux. 445. A quelles conditions l’amplification est-elle admise dans la narration  ? L’amplification est un très bon moyen d’embell
s sont indispensables pour que tout soit harmonieusement lié dans une narration , c’est-à-dire pour qu’il y ait de l’ordre, de l’u
rentes pensées. 447. Quel est, en général, le style qui convient à la narration  ? La narration demande, en général, une marche g
447. Quel est, en général, le style qui convient à la narration ? La narration demande, en général, une marche grave, une éloque
rconstances et aux événements, comme nous l’avons vu en parlant de la narration historique. Suivant la différence du pays qu’il p
se les vallons, tourne aux pieds des montagnes. Ainsi le style de la narration sera tantôt plus élevé, tantôt plus simple. On ne
plus élevé, tantôt plus simple. On ne donnera point le même ton à une narration historique, à une narration fabuleuse ou poétique
le. On ne donnera point le même ton à une narration historique, à une narration fabuleuse ou poétique, et à une narration badine.
narration historique, à une narration fabuleuse ou poétique, et à une narration badine. Dans le même récit, le style varie aussi
communs et les expressions basses ne devront jamais paraître dans une narration , à moins qu’on ne parvienne à les rendre supporta
el, de dégagé, de spirituel et d’intéressant. Les descriptions et les narrations épistolaires suivent les règles de ces compositio
2 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
Chapitre second. De la narration . On donne le nom générique de narration à toute
Chapitre second. De la narration. On donne le nom générique de narration à toutes ces compositions de médiocre étendue, qu
i n’admettent qu’accessoirement le discours direct et le dialogue. La narration en général est l’exposé d’un fait vrai ou supposé
t l’exposé d’un fait vrai ou supposé vrai. On distingue six sortes de narrations  ; 1° narration historique ; 2° narration poétique
fait vrai ou supposé vrai. On distingue six sortes de narrations ; 1° narration historique ; 2° narration poétique ou fictive, 3°
On distingue six sortes de narrations ; 1° narration historique ; 2° narration poétique ou fictive, 3° narration badine ; 4° nar
ions ; 1° narration historique ; 2° narration poétique ou fictive, 3° narration badine ; 4° narration mixte ; 5° narration épisto
storique ; 2° narration poétique ou fictive, 3° narration badine ; 4° narration mixte ; 5° narration épistolaire ; 6° narration l
on poétique ou fictive, 3° narration badine ; 4° narration mixte ; 5° narration épistolaire ; 6° narration légende, il y a encore
narration badine ; 4° narration mixte ; 5° narration épistolaire ; 6° narration légende, il y a encore la narration oratoire ; ma
e ; 5° narration épistolaire ; 6° narration légende, il y a encore la narration oratoire ; mais elle appartient au discours et no
er les autres genres de compositions que l’on comprend sous le nom de narration . Ils sont au nombre de sept : 1° la définition ;
ie et ses productions au créateur de toutes les perfections. § 8. Narration historique. Préceptes du genre. Il n’entre poi
aient point les développements nécessaires. Nous ne parlons que de la narration historique, c’est-à-dire du récit particulier d’u
ans l’histoire ; or, trois qualités sont indispensables à ce genre de narration  : la vérité, l’impartialité, l’unité. La vérité.
r l’histoire universelle, à plus forte raison faut-il dans une simple narration avoir un but unique auquel on rapportera tous les
ariées. (Voyez variété, page 166.) Voir Canevas n° 140 à 149. § 9. Narration poétique ou fictive. Préceptes du genre. Dans
§ 9. Narration poétique ou fictive. Préceptes du genre. Dans la narration historique, la vérité règne seule, immuable et in
du fait, puisqu’on dispose à son gré des événements ; 3° donnez à la narration l’unité la plus parfaite, ne vous plaignez point
les placer à propos et avec goût. Voir Canevas n° 150 à 163. § 10. Narration badine. Préceptes du genre. La narration badin
as n° 150 à 163. § 10. Narration badine. Préceptes du genre. La narration badine ou conte est le récit d’un événement dont
dispense de recourir aux prodiges et aux enchantements, il rendra sa narration vraisemblable et intéressera plus vivement l’ enf
ue tout écrivain ne doit jamais perdre de vue. On peut rapporter à la narration badine, du moins pour la forme légère et familièr
ère, l’historiette et l’anecdote. Voir Canevas n° 165 à 183. § 11. Narration mixte La narration mixte, dit l’abbé Anastase
’anecdote. Voir Canevas n° 165 à 183. § 11. Narration mixte La narration mixte, dit l’abbé Anastase Capot, occupe le milie
à la fois de l’un et de l’autre, et c’est pourquoi on a pu la nommer narration mixte. C'est l’espèce la plus usitée pour les ess
des ouvrages, tels que la Gaule poétique, par Marchangy, où abonde la narration mixte. On peut encore classer dans ce genre une f
arration mixte. On peut encore classer dans ce genre une foule de ces narrations qui se trouvent aujourd’hui dans plusieurs public
t aujourd’hui dans plusieurs publications périodiques. Ainsi dans la narration mixte on s’empare d’un fait dont le fond appartie
’ils ont vraisemblablement prononcées.  Ensuite donc les règles de la narration historique pour le fond et pour les détails ainsi
s détails ainsi que pour la forme, on se conforme aux préceptes de la narration poétique. La narration mixte me semble plus étend
r la forme, on se conforme aux préceptes de la narration poétique. La narration mixte me semble plus étendue que ne le pense l’es
st la pierre de touche du génie. Voir Canevas n° 184 à 203. § 12. Narration épistolaire.    Préceptes    du    genre. La
. § 12. Narration épistolaire.    Préceptes    du    genre. La narration épistolaire raconte un fait dans une lettre. Elle
ais Madame de Sévigné en racontant la même événement, fait une petite narration épistolaire, charmante, récréative et pittoresque
de naturel ; un choix de détails intéressants, feront le mérite d’une narration épistolaire. Voir Canevas n° 204 à 211. § 13.
rite d’une narration épistolaire. Voir Canevas n° 204 à 211. § 13. Narration Légende. Préceptes du genre. La légende est le
ensée (M. A. Capot.) Voir Canevas n° 212 à 221. Décomposition de la narration . En général : Forme.— On détaillera les princ
° On examinera les trois parties de la disposition ; 2° on réduira la narration à une ou deux phrases ; 3° on dira auquel des six
à une ou deux phrases ; 3° on dira auquel des six genres indiqués la narration appartient. En particulier : On fera remarquer 1°
appartient. En particulier : On fera remarquer 1° si dans la forme la narration historique est grave, sérieuse, soutenue ; si la
a forme la narration historique est grave, sérieuse, soutenue ; si la narration fictive et la narration mixte sont ornées, élégan
torique est grave, sérieuse, soutenue ; si la narration fictive et la narration mixte sont ornées, élégantes, si la narration bad
narration fictive et la narration mixte sont ornées, élégantes, si la narration badine et la narration épistolaire sont familière
narration mixte sont ornées, élégantes, si la narration badine et la narration épistolaire sont familières, simples et enjouées 
la narration épistolaire sont familières, simples et enjouées ; si la narration légende fait respirer le parfum du style et de la
pirer le parfum du style et de la foi de nos pères. 2° Si au fond les narrations fictives, mixtes, et la légende sont vraisemblabl
es, mixtes, et la légende sont vraisemblables et intéressantes. Si la narration historique est une, vraie et impartiale, si les n
ntes. Si la narration historique est une, vraie et impartiale, si les narrations badine et épistolaire sont rehaussées par ces dét
mérite principal. Canevas n° 222 et 223. Modèle de décomposition de narration . MATIÈRE. Combat entre Mérovée et un chef gaul
de pitié. Chateaubriand. ANALYSE.   Le commencement de cette belle narration fait connaître la situation du principal personna
e ainsi, c’est écrire en poète plutôt qu’en narrateur. Fond. — Cette narration appartient au genre mixte, l’auteur s’est emparé
3 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. —  narration , description L’écrivain a exposé le sujet, il
e roman, mais quelques préceptes sur la disposition et la forme de la narration en général, qu’elle constitue le livre lui-même,
que les rhéteurs, uniquement occupés de l’art oratoire, appellent la narration , la confirmation et la réfutation. Ce sont là pre
l’exorde. Mais le plus souvent, comme nous l’avons dit, c’est par la narration ou par la thèse que l’on entre en matière. J’appe
tière. J’appelle thèse, dans les ouvrages didactiques, ce qu’on nomme narration dans l’art oratoire. Dans la thèse, l’écrivain ét
de la doctrine que la suite est destinée à développer, comme dans la narration l’orateur établit les faits de la cause. De là l’
os, enfin comme il sait en même temps faire servir à l’ornement de la narration tout ce qu’il emploie pour l’éclaircir. La vraise
res dans les choses, par l’analyse des caractères dans les hommes, la narration ou la thèse prévient les objections, répond d’ava
oileau a dit encore à propos du récit : Soyez vif et presse dans vos narrations  ; et Horace à propos de la thèse : Quicquid præ
quelle qu’elle soit. Vous comprenez donc que, par son importance, la narration ou thèse appelle au plus haut degré l’attention d
nt, c’est de bien saisir ce que j’appellerai le point culminant d’une narration ou d’une thèse. Tout est là, et ce précepte, bien
vous n’avez que deux questions à vous faire : Tous les détails de la narration ou de la thèse se rapportent-ils au point culmina
anière satisfaisante à ces deux questions, le but est atteint ; votre narration ne sera peut-être pas un chef-d’œuvre, mais vous
ral devient vertu dans l’espèce. Examinez de ce point de vue toute la narration de la Milonienne ; c’est un chef-d’œuvre. Passez
uger de leur mérite. Encore une fois, saisir le point culminant d’une narration ou d’une thèse est d’une aussi puissante influenc
nce judiciaire. Tantôt il faut prémunir l’une ou l’antre partie de la narration par une discussion préalable, ou l’appuyer d’argu
e le récit, soit dans la confirmation, soit dans la réfutation. Si la narration est l’exposé des faits, la description est l’expo
escription, par sa nature et par son but, se rattache intimement à la narration . La plupart des rhétoriques n’insistent pas assez
atiser, de passionner la description. Il correspond à l’intérêt de la narration . Pour y parvenir, l’écrivain rattachera la descri
4 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
le style, et de favoriser le développement des idées. Ce sont : 1° La Narration  ; 2° La Lettre ou le Style oratoire ; 3° La Disse
° La Lettre ou le Style oratoire ; 3° La Dissertation. Section I. —  Narration La Narration est l’exposition d’un fait accomp
e Style oratoire ; 3° La Dissertation. Section I. — Narration La Narration est l’exposition d’un fait accompagné de toutes l
i en dépendent. On distingue ordinairement plusieurs parties dans une narration  ; les unes sont essentielles, et constituent le f
stinction des Parties principales et des Détails qui entrent dans une narration , il est un autre point de vue d’après lequel on p
en faciliter le développement. Nous appliquerons nos réflexions à la narration précédente. Nous voyons d’abord que le fait princ
é de faire le tour du monde. En second lieu nous remarquons que cette narration se compose de trois parties bien distinctes, renf
avec succès les élèves dans leurs compositions. § I. Qualités de la narration Une Narration, pour être bonne, doit renfermer
lèves dans leurs compositions. § I. Qualités de la narration Une Narration , pour être bonne, doit renfermer les quatre quali
toute composition : elle doit donc être recherchée ici avec soin. La narration sera claire, selon Cicéron, si l’on emploie un st
t des digressions et des épisodes inutiles. 2° Vraisemblance La narration sera Vraisemblable, si les faits sont vrais ou du
voit s’évanouir en un instant tout son bonheur. 3° Complète Une narration ne doit rien contenir de superflu ; mais aussi el
es effets et rendent les événements naturels. C’est ainsi que dans la narration  : le Tour du monde impromptu, le caractère de Bou
ances concourent à rendre le sujet complet. 4° Intéressante Une narration claire, vraisemblable et complète, pourrait être
ller à y répandre de l’intérêt ; l’intérêt fait trouver du charme aux narrations sérieuses, tout aussi bien qu’aux narrations plai
it trouver du charme aux narrations sérieuses, tout aussi bien qu’aux narrations plaisantes : tous les sujets n’ont pas le même ca
a manière dont on sait traiter les détails. § II. Ornements de la Narration Parmi les ornements que l’on peut faire entrer
Parmi les ornements que l’on peut faire entrer avec succès dans une narration , on peut nommer les portraits des personnages don
par leur justesse. Ces différents moyens répandent du charme dans la narration et sont recherchés par les écrivains en prose et
: Le matin incrédule, on est dévot le soir. § III. Du Style de la Narration La narration demande en général un style plutô
dule, on est dévot le soir. § III. Du Style de la Narration La narration demande en général un style plutôt composé de pet
ndrieux dans son Meunier Sans-Souci qui peut nous servir de modèle de narration agréablement racontée ; Frédéric veut causer lui-
se plaindre :           Et Jupin de leur dire………….. Lorsque dans la narration , on emploie la forme de dialogue, on peut retranc
s soins les plus grands que nous recommandons d’avoir, c’est, dans la narration comme dans toute composition, de rechercher la va
qui nous expliquent ce que l’on entend par la Couleur locale dans une narration  : « Le plus grand mérite de la narration, mais a
la Couleur locale dans une narration : « Le plus grand mérite de la narration , mais aussi le plus difficile à acquérir, c’est c
me la couleur locale est un des cachets les plus précieux d’une bonne narration , nous présentons les deux sujets suivants aux jeu
pourront lire avec fruit et comparer avec leurs compositions ces deux narrations qu’ils trouveront développées dans le deuxième vo
et la Naïade. Vol. II, nº 116. Section II. — Différents genres de Narrations La narration prend différents tons suivant les
. II, nº 116. Section II. — Différents genres de Narrations La narration prend différents tons suivant les divers sujets q
ortance des faits et des personnages que l’on met en la scène. § I. Narration dans le genre Simple Suivant notre coutume, no
Suivant notre coutume, nous ne présentons ici que le sommaire des narrations , voulant laisser aux élèves la possibilité de dév
— Réflexions. Lecture. — Le Porteur d’eau, vol. II, nº 117. § II. Narration dans le genre Tempéré La Providence. Argument.
e de l’ouvrier. Lecture. — La Providence. Vol. II, nº 118. § III. Narration dans le genre Élevé Vengeance de Jean V, duc d
c’est un champ très vaste à parcourir, et qui est plus sérieux que la narration . Pour bien faire comprendre en quoi consiste cet
ne bonne dissertation doit avoir à peu près les mêmes qualités que la narration . Elle doit être claire, rigoureuse, complète et a
un jeune homme. Vol. II, nº 136. 11° Des Lettres anecdotiques, de Narrations et de Nouvelles Le titre de ces lettres indiqu
5 (1852) Précis de rhétorique
ues ! 12. La composition ayant deux branches principales, qui sont la narration et le discours, l’invention a des préceptes spéci
omposition ? (3e Leçon) — § I. Invention narrative3 1. Dans la narration , on expose un fait, ou vrai ou supposé vrai. 2. L
action principale. 7. Ce n’est pas qu’on ne puisse introduire dans sa narration cette action incidente qu’on appelle épisode ; ma
est frivole, trivial ou subtil. Questionnaire. 1. Que fait-on dans la narration  ? — 2. Où est puisé le fait ? — 3. Quels sont ces
7. Les autres préceptes de disposition ne sont pas les mêmes pour la narration que pour le discours. § I. Disposition narrativ
le discours. § I. Disposition narrative. 8. La disposition d’une narration veut que le fait ait une exposition un nœud et un
ud et un dénouement. 9. On entend par l’exposition cette partie de la narration qui a pour but de préparer l’esprit au fait qu’on
du sujet comme une fleur de sa tige. 10. Le nœud est la partie de la narration où l’on voit les personnages à l’œuvre. Il doit a
narrative, telle que je viens de l’exposer, se trouve dans toutes les narrations . Il n’y a pas d’exception. Questionnaire. 1°. Qu’
andes branches de la composition ? — 8. Que veut la disposition d’une narration  ? — 9. Qu’entend-on par exposition ? — 10. Qu’est
, Cette disposition se retrouve-t-elle sans exception dans toutes les narrations  ? (6e Leçon) — § II. Disposition oratoire6.
de la disposition oratoire concernent : l’exorde, la proposition, la narration oratoire, la confirmation, la réfutation et la pé
té, l’orateur fait une division et quelquefois une subdivision. 8. La narration oratoire est l’exposé des faits nécessaires à l’i
e panégyrique. 9. Après l’exorde et la proposition, ainsi qu’après la narration (si toutefois il y en a une dans le discours), vi
èces d’exorde ? — 7. Qu’énonce la proposition ? — 8. Qu’est-ce que la narration oratoire ? — 9. Quelle est la partie du discours
ns naïves ou malicieuses. On l’emploie dans la lettre, la fable et la narration badine. — Lorsqu’on en bannit tout ce qui prête à
dans la jeunesse se réduisent à trois, qui sont : 1° la Lettre, 2° la Narration , 3° le Discours. Chapitre Ier. De la lettre.
tre II. De la narration24. 1. On comprend sous le nom générique de narration toutes ces compositions de médiocre étendue, qui
, 5° l’Allégorie, 6° la Fable, 7° les Tableaux et Descriptions, 8° la Narration proprement dite. [Sortes de narrations.] §
bleaux et Descriptions, 8° la Narration proprement dite. [Sortes de narrations .] § I. — De la Définition. 3. La définiti
antithèse. Questionnaire. 1. Que comprend-on sous le nom générique de narration  ? — 2. De combien de sortes sont ces compositions
il ne développe une vérité. En ce cas, le dialogue contient, comme la narration , une exposition, un nœud et un dénouement. 4. Le
écomposer les tableaux et descriptions ? (26e Leçon) — [Genres de narrations .]26 1. La Narration proprement dite se divise
descriptions ? (26e Leçon) — [Genres de narrations.]26 1. La Narration proprement dite se divise en six genres, qui sont
e mixte ; 5° le genre épistolaire ; 6° le genre merveilleux. § I. —  Narration historique. 2. La narration historique est le
re ; 6° le genre merveilleux. § I. — Narration historique. 2. La narration historique est le récit d’un fait puisé dans l’hi
L’histoire, à son point de vue le plus restreint, n’est qu’une longue narration des événements accomplis par l’homme. Dans ces év
, par exemple une bataille, un fait héroïque, etc., pour en faire une narration historique. 4. Ce genre de narration exige trois
éroïque, etc., pour en faire une narration historique. 4. Ce genre de narration exige trois qualités indispensables : la vérité,
s qualités indispensables : la vérité, l’impartialité, l’unité. 5. La narration sera vraie, si le fait est incontesté, puisé à de
ces indiquées, se rapportent au fait qu’on raconte. 6. Le style de la narration historique sera grave, rarement abondant, assez s
ntôt courtes, tantôt périodiques, pour obtenir la variété. § II. —  Narration poétique. 7. La narration poétique ou fictive
ues, pour obtenir la variété. § II. — Narration poétique. 7. La narration poétique ou fictive n’a qu’une seule règle, celle
es personnages soient soutenus et que le sujet soit moral. 9. Dans la narration poétique, il est permis de ne pas commencer par l
du style ; il s’agit de les placer à propos et avec goût. § III. —  Narration badine. 11. La narration badine ou conte est l
placer à propos et avec goût. § III. — Narration badine. 11. La narration badine ou conte est le récit d’un événement propr
i le conteur se dispensait de recourir au merveilleux, il rendrait sa narration vraisemblable et intéresserait plus vivement l’en
enir par son but une composition sérieuse. 14. On peut rapporter à la narration badine, du moins pour la forme légère et familièr
égère et familière, l’historiette et l’anecdote. Questionnaire. 1. La narration proprement dite ne se divise-t-elle pas en plusie
e ne se divise-t-elle pas en plusieurs genres ? — 2. Qu’est-ce que la narration historique ? — 3. Il me semble que l’histoire n’e
narration historique ? — 3. Il me semble que l’histoire n’est qu’une narration  ; comment donc avec l’histoire ferai-je une narra
re n’est qu’une narration ; comment donc avec l’histoire ferai-je une narration historique ? Il y a sans doute ici confusion dans
ici confusion dans les mots. — 4. Quelles qualités exige ce genre de narration  ? — 5. À quelles conditions la narration posséder
s qualités exige ce genre de narration ? — 5. À quelles conditions la narration possédera-t-elle ces qualités ? — 6. Quel sera le
rration possédera-t-elle ces qualités ? — 6. Quel sera le style de la narration historique ? — 7. La narration poétique a-t-elle
alités ? — 6. Quel sera le style de la narration historique ? — 7. La narration poétique a-t-elle plusieurs règles ? — 8. Cette r
s doute des devoirs sérieux au narrateur ? — 9. Est-il permis dans la narration poétique de ne pas suivre exactement les règles d
10. Quels ornements reçoit le récit poétique ? — 11. Qu’est-ce que la narration badine ? — 12. Quelle sorte de style le conte exi
merveilleux ? — 14. Quel genre de composition peut-on rapporter à la narration badine ? (27e Leçon) — § IV. — Narration mixte
on peut-on rapporter à la narration badine ? (27e Leçon) — § IV. —  Narration mixte27. 1. La narration mixte est ainsi nommé
rration badine ? (27e Leçon) — § IV. — Narration mixte27. 1. La narration mixte est ainsi nommée parce qu’elle tient à la f
ne presque tous les détails aux caprices de l’imagination. 2. Dans la narration mixte l’écrivain tire son sujet de l’histoire ; i
t de là qu’il faut : 1° se conformer pour le fond aux préceptes de la narration historique, c’est-à-dire observer la vérité, l’im
our la forme et dans l’arrangement des circonstances les règles de la narration poétique. § V. — Narration épistolaire. 4.
ment des circonstances les règles de la narration poétique. § V. —  Narration épistolaire. 4. La narration épistolaire est l
s de la narration poétique. § V. — Narration épistolaire. 4. La narration épistolaire est le récit d’un événement exposé da
arrivée, et avec quelles circonstances remarquables. 5. Le fond de la narration épistolaire doit réunir, comme les lettres de nou
style familier, rempli d’aisance, de grâce et de naturel. § VI. —  Narration merveilleuse. 6. Par le mot merveilleux on ent
aturels dans un poème épique ou dramatique ; mais, quand il s’agit de narration , ce mot prend un sens plus restreint, et s’appliq
olontiers par une foi simple et pure. C’est ce qui a fait donner à la narration merveilleuse le nom de légende. 7. La légende éta
emps primitifs ou du moyen âge, l’écrivain doit s’identifier, dans sa narration , à l’esprit de l’époque naïve à laquelle il l’emp
pour un lecteur instruit. Décomposition. 9. En décomposant les narrations , il faudra considérer d’abord la narration en gén
9. En décomposant les narrations, il faudra considérer d’abord la narration en général, voir dans la forme quels sont les orn
ments du style, et dans le fond examiner la disposition et réduire la narration à quelques lignes. 10. Il faudra préciser ensuite
ues lignes. 10. Il faudra préciser ensuite à quel genre appartient la narration analysée, et dire si elle est conforme pour le fo
ix genres dont nous venons de parler. Questionnaire. 1. Parlons de la narration mixte. Pourquoi la nommez-vous ainsi ? — 2. D’où
tire-t-il son sujet ? — 3. Que suit-il de là ? — 4. Qu’est-ce que la narration épistolaire ? — 5. Quelles sont les qualités de c
narration épistolaire ? — 5. Quelles sont les qualités de ce genre de narration dans le fond et dans la forme ? — 6. Il nous rest
ion dans le fond et dans la forme ? — 6. Il nous reste à parler de la narration merveilleuse ; qu’entendez-vous par le mot mervei
légende ? — 9. Instruisez-nous des préceptes de la décomposition des narrations . — 10. Que faudra-t-il faire ensuite ? (28e 
6 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
t qui ne semblerait point faire partie d’un bel ensemble. Si dans une narration vous mêlez une seule réflexion contraire au but d
mot, du but de l’écrivain. Les deux grands genres de composition, la narration et le discours, ont leurs préceptes spéciaux en f
ns les exposer. § 1. Disposition narrative. La disposition d’une narration veut que le fait choisi ait une exposition, un nœ
on, un nœud et un dénouement. On nomme exposition cette partie de la narration qui a pour but de préparer l’esprit au fait qu’on
omme une fleur de sa tige. Le nœud est la partie intermédiaire de la narration où l’on voit les personnages à l’œuvre, où l’acti
Lafontaine va nous servir d’exemple de la disposition régulière d’une narration . EXPOSITION. La cigale ayant chanté        tout
-même. Résumons en quelques lignes les règles de la disposition de la narration . L’Exposition est claire et simple ; elle présen
isposition. Ces règles ont pour objets : L’exorde, la proposition, la narration , la confirmation, la réfutation, et la péroraison
partage en plusieurs points d’une partie de la division générale. Narration . La narration oratoire est l’exposé des faits
eurs points d’une partie de la division générale. Narration. La narration oratoire est l’exposé des faits nécessaires à l’i
à l’intelligence de la cause ; elle se place après la proposition. La narration oratoire aura en général toutes les qualités du g
e, si même il ne passe pas sous silence entièrement ces dernières. La narration oratoire veut de la passion et de l’entraînement 
ait, qu’il croie voir les choses au lieu de les entendre. Ce genre de narration par ses mouvements d’éloquence, mérite plutôt d’ê
utôt d’être défini : une action en récit, que récit d’une action. La narration oratoire n’est d’usage que dans le plaidoyer, l’o
7 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
isser deviner. » Veut-on voir l’esprit de madame de Sévigné dans une narration pleine de vivacité et d’enjouement ? lisons la le
re, à se trouver seule devant Dieu. » Chateaubriand. § IV. De la narration . La narration est le récit d’un fait, accompag
seule devant Dieu. » Chateaubriand. § IV. De la narration. La narration est le récit d’un fait, accompagné de toutes les
é de toutes les circonstances qui en dépendent. Avant de commencer la narration , il faut se bien rendre maître du fait à raconter
pare l’enchaînement du récit, qui est la première qualité d’une bonne narration . Si la narration est historique, il faut, avant d
nt du récit, qui est la première qualité d’une bonne narration. Si la narration est historique, il faut, avant d’écrire, étudier
étails qui s’y rattachent, pour ne pas s’écarter de la vérité ; si la narration est fictive, l’imagination a un libre champ pour
ujet, mais pourtant sans jamais s’écarter de la vraisemblance : si la narration est mixte, c’est-à-dire si le fond est vrai mais
aractère, de mœurs et de croyances. La condition première d’une bonne narration , c’est l’unité. Toute narration, petite ou grande
es. La condition première d’une bonne narration, c’est l’unité. Toute narration , petite ou grande, roman ou conte, histoire ou fa
s’y rapporte qu’indirectement : ainsi l’on interrompt quelquefois la narration pour faire des rapprochements entre les époques,
t pas amenée naturellement, qui ne fait pas corps avec le reste de la narration , qui se prolonge outre mesuré, ne sert qu’à jeter
ieux aborder le sujet sans détours et aller droit, au fait. Une bonne narration doit être claire et brève, vraie ou vraisemblable
style net et précis. Rien n’est plus fatigant et plus ennuyeux qu’une narration où les faits ne s’expliquent pas l’un par l’autre
le de digressions, de sentences, de descriptions déplacées. Une telle narration manque aussi de brièveté ; car un récit est bref,
ble. La vérité est la première condition d’un récit historique. Si la narration est fictive en tout ou en partie, on ne doit pas
peut rendre vraisemblables les choses les plus extraordinaires. Si la narration est fabuleuse ou mêlée de merveilleux, il y a pou
e vraisemblance de convention qu’on ne peut négliger. 3° Complète. La narration est complète quand elle contient tout ce qui est
ent l’impression. 4° Intéressante. L’intérêt, c’est la vie même de la narration , c’est le but que doit atteindre l’écrivain : mal
ère, et il tient l’esprit du lecteur enchaîné jusqu’au dénouement. La narration admet tous les tons, depuis le plus simple, comme
ton, il faut le soutenir fidèlement jusqu’à la fin. Comme exemple de narration , nous citerons trois morceaux de genres et de sty
tation. La dissertation est plus sérieuse et plus difficile que la narration  ; c’est un examen raisonné de quelque point de mo
8 (1839) Manuel pratique de rhétorique
e, etc. Qu’en étudiant Racine il porte une attention particulière aux narrations et aux principaux discours : ceux de Burrhus, de
moyen du questionnaire suivant, applicable à toute œuvre littéraire, narration , portrait, parallèle, discours, tragédie, comédie
la rédaction d’anecdotes piquantes, de traits de moralité, de petites narrations historiques, de billets, de lettres dont le profe
rties essentielles du discours. — Exorde ; ses différentes espèces. —  Narration . — Confirmation. — Différentes sortes d’arguments
ion, péroraison ou conclusion. À ces trois parties il faut ajouter la narration , dans les causes qui roulent sur des faits ; la r
que les différents moyens par lesquels on prouvera la proposition. Narration . La narration, en général, est le récit d’un f
s moyens par lesquels on prouvera la proposition. Narration. La narration , en général, est le récit d’un fait avec ses circ
récit d’un fait avec ses circonstances. Il y a différentes sortes de narrations  : la narration historique, dont le caractère prin
avec ses circonstances. Il y a différentes sortes de narrations : la narration historique, dont le caractère principal est la vé
dmet d’ailleurs les ornements qui peuvent la rendre intéressante ; la narration poétique, dans laquelle la fiction, mêlée adroite
itement à la vérité, produit l’intérêt et la vraisemblance ; enfin la narration oratoire, qui peut se trouver dans les trois diff
résenter dans leur plus beau jour. Mais il est surtout question de la narration judiciaire, qui est la plus difficile et pour laq
et pour laquelle on donne particulièrement des règles. On définit la narration judiciaire : l’exposé d’un fait et de ses circons
fait ; celles qui l’ont accompagné ; celles enfin qui l’ont suivi. La narration judiciaire est-elle toujours nécessaire ? Oui, qu
ublic, quand même il aurait déjà été exposé par l’accusateur ; car la narration ne se fait pas tant pour donner connaissance du f
ésenter d’une manière favorable à la cause. Quelle est la place de la narration  ? Naturellement elle vient après l’exorde et préc
’esprit des juges des préventions qui auraient empêché de recevoir la narration . Quelles sont les qualités de la narration judici
ent empêché de recevoir la narration. Quelles sont les qualités de la narration judiciaire ? Elle doit être courte, claire, vrais
aire ? Elle doit être courte, claire, vraisemblable, intéressante. La narration aura la brièveté convenable, si elle dit tout ce
nécessaires à l’intelligence du fait et à l’instruction des juges. La narration doit être claire de deux manières : 1° dans l’arr
n et qui permettent facilement le récit. Il y a vraisemblance dans la narration , lorsqu’il y a un rapport aisé à apercevoir entre
ion à croire la chose telle qu’on la lui présente. Par là même que la narration a les trois qualités précédentes, elle a déjà un
es saillies, pourvu qu’elles n’aient rien de trop ingénieux. Moins la narration a de ressources du côté du style, plus il faut la
peut offrir sans affectation et sans trop de recherche. Le but de la narration est de préparer la preuve ; c’est pour cela qu’el
it donc y avoir un accord parfait entre les différentes parties de la narration et celles de la preuve ; c’est ce qu’on peut obse
rration et celles de la preuve ; c’est ce qu’on peut observer dans la narration de la Milonienne qui, seule, suffit pour modèle e
ilonienne qui, seule, suffit pour modèle et pour précepte d’une bonne narration . Confirmation. La confirmation est la parti
L’exorde est fait pour préparer les esprits à recevoir la preuve ; la narration en contient les germes ; la réfutation en écarte
pompeux ? — L’exorde véhément ? — Qu’est-ce que la proposition ? — La narration  ? — Combien de sortes de narrations ? — Quel est
u’est-ce que la proposition ? — La narration ? — Combien de sortes de narrations  ? — Quel est le caractère principal de la narrati
ien de sortes de narrations ? — Quel est le caractère principal de la narration historique ? — Définissez la narration judiciaire
t le caractère principal de la narration historique ? — Définissez la narration judiciaire. — Dites les qualités de la narration
ue ? — Définissez la narration judiciaire. — Dites les qualités de la narration judiciaire. — Quelle doit être l’étendue de la na
alités de la narration judiciaire. — Quelle doit être l’étendue de la narration  ? — La narration est-elle indispensable ? — Défin
ation judiciaire. — Quelle doit être l’étendue de la narration ? — La narration est-elle indispensable ? — Définissez la confirma
9 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
es n’ont rien de bien mystérieux. Mais est-il juste de nous donner la narration pour un élément nécessaire du discours ? N’est-il
la fin, d’autres au commencement et à la fin. Les uns veulent que la narration soit courte, les autres qu’elle soit longue. Il e
la passion l’œuvre du raisonnement. L’exorde prépare les preuves, la narration et la péroraison les confirment. Si on a divisé l
ù commence celui de l’expérience. VIII analyse du discours. — la narration Voilà le tribunal disposé à accepter vos raiso
’il connaisse les faits de la cause. L’exposition des faits s’appelle narration . La narration est le centre de la toile, le point
les faits de la cause. L’exposition des faits s’appelle narration. La narration est le centre de la toile, le point d’où partent
n dialecticien qu’on chicane sur ses prémisses. N’oublions pas que la narration n’est, comme l’exorde, qu’un affluent du discours
vont droit au but sans s’amuser à battre les buissons de la route, la narration n’est qu’un moyen. Si les faits sont connus, ils
théâtre, son intrigue et son dénoûment. Quelquefois ils remplacent la narration par le débat contradictoire des faits et des preu
de toutes les preuves. Supposons une cause vaste et importante, où la narration doit se développer dans toute son ampleur, et ess
but par des routes différentes. Vous voyez donc ce qui distingue la narration oratoire de la narration historique : c’est que t
rentes. Vous voyez donc ce qui distingue la narration oratoire de la narration historique : c’est que tandis que celle-ci expose
oint. C’est pourquoi je ne proposerais pas pour modèle à l’orateur la narration de Bossuet, si éloquente qu’elle soit. L’art, en
s adroitement sur les côtés faibles et sur les côtés avantageux de la narration  ; il faut, ce qui est plus difficile encore, que
e votre client, votre bonne foi sera d’autant plus suspecte que votre narration aura été plus habile, et votre éloquence même dev
t qui fait illusion : imitez leur savante simplicité. Que, dans votre narration , les preuves s’abritent derrière les faits comme
s discrètes et des modulations caressantes ; souple et variée dans la narration , elle prend tous les tons des scènes qu’elle expo
10 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
uver, enfin de combattre les opinions opposées : c’est ce qu’on nomme narration ou thèse, confirmation et réfutation. La narratio
est ce qu’on nomme narration ou thèse, confirmation et réfutation. La narration doit être claire, précise, vraisemblable, intéres
vue le point culminant, c’est-à-dire le but, l’objet principal de la narration ou thèse. A la narration qui est l’exposé des fai
c’est-à-dire le but, l’objet principal de la narration ou thèse. A la narration qui est l’exposé des faits, il faut ajouter la de
est l’exposé des choses. En général, la description se rattache à la narration et ne doit s’y montrer que lorsqu’elle y est util
phie et éthopée, La description vive, colorée, animée, hypotypose, La narration ou description dans laquelle l’auteur s’exalte ju
énéral, une sorte de dialogue par écrit. Enfin, quand on veut, par la narration ou la description, remuer vivement l’âme et déter
lle qui agrandit, et celle qui atténue. Chapitre XIII. Quand la narration et les genres que nous y avons rattachés ne forme
11 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
ire de superflu dans le récit des faits : c’est le moyen de rendre la narration vive, rapide, pleine de force et de dignité ; c’e
es mieux placés, pour la perfection de son histoire. Que le fil de la narration ne soit jamais rompu : que tous les faits y soien
s à la naissance de Jésus-Christ, sont appelés l’ancien testament. La narration des quatre évangélistes et les actes des apôtres
’on donna le nom des neuf muses aux neuf livres qui la composent ; La narration d’Hérodote est en effet coulante, le style plein
facile, et un bon jugement. Mais il est quelquefois traînant dans sa narration . Le P. Le Jay, jésuite, l’a traduit. Historien
même. Il y a de très beaux morceaux, et des peintures très vives. La narration de cet historien est nette, la morale sage, et le
rien est pur, simple, précis, et peut-être trop dénué d’ornements. Sa narration unie et rapide enchaîne le lecteur. D’Ablancourt
Cet écrivain est quelquefois un peu crédule, verbeux et lent dans sa narration , quoique libre et aisée. Mais en général, son sty
s son Histoire du Bas-Empire, qui commence à Constantin. Le style, la narration , les détails, les portraits, les réflexions, tout
storiques. On y admire un style noble, élégant et orné avec goût, une narration nette, rapide et pleine de chaleur : c’est le tab
hes. Mais elles sont un chef-d’œuvre pour le style et la marche de la narration . Ses Révolutions de Suède sont écrites d’un style
it Montaigne, le langage doux et agréable d’une naïve simplicité, une narration pure, et en laquelle la bonne foi de l’auteur rel
12 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
joute pas à ce premier effet, l’affaiblit nécessairement. 2º De la Narration . Quand l’exorde a suffisamment préparé l’audit
des faits sur lesquels il va avoir à prononcer : c’est l’objet de la Narration . Quintilien veut qu’elle soit courte, claire et p
de la chaire, l’explication du sujet que l’on va traiter, remplace la narration judiciaire, et exige à peu près les mêmes qualité
les choses, élégance et correction dans le style. Mais au barreau la narration est une partie essentielle du discours, et celle
grand art plus loin que Cicéron ; et il n’y a presque pas une de ses narrations oratoires qui ne soit un modèle à citer. Mais nou
aturel des idées amène immédiatement la confirmation à la suite de la narration . Il faut prouver  en effet ce que l’on vient d’av
13 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
on, et mon père celles de l’honneur. Développez. Deuxième partie. Narrations . 11. Les deux pommiers. Sujet et plan. Un
de ce récit. Style simple, mais animé. Outre le sens littéral, cette narration a encore un sens allégorique : un jeune homme ne
a description du naufrage. Ce qui fait le plus grand intérêt de cette narration c’est la leçon morale qu’elle contient. Or, cette
et lui déclare qu’il ne sera jamais son ministre. L’intérêt de cette narration consiste surtout dans le détail des deux entrevue
ant ; il lui recommande la plus grande discrétion. Cette partie de la narration doit être détaillée : dialogue. André s’est retir
de nuit doit être très-développée ; c’est la partie importante de la narration . Le lendemain, le comte envoie chercher André ; A
s y perdirent plus de 15, 000 hommes. Pour donner plus d’intérêt à la narration , nous avons légèrement altéré, à la fin, le fait
t revint au château dans la nuit, apportant la tête du loup. Plan. La narration doit commencer au moment où le prince, fatigué d’
de l’assemblée entière ; paroles du prince. On pourra terminer cette narration par quelques phrases qui feront allusion à la glo
le contraste qu’elles formeront l’une avec l’autre, composeront cette narration  : la première, touchante et pathétique ; la secon
eaux. Cette dernière catastrophe, qui est le principal incident de la narration , devra être surtout développée. 54. Saint Luci
deux fois prisonnier par lui. Il mourut en 1377. 58. Almanzor. ( Narration allégorique.) Sujet et plan. Accablé de malheu
urs qu’Almanzor avait éprouvés ne doivent pas être mentionnés dans la narration  ; elle doit commencer au moment où il ose murmure
dité, et la leçon que l’ange lui adresse, suffisent pour composer une narration étendue et intéressante. 59. Menzikoff et Dolg
s le désert de Bérésoff. Menzikoff était mort en 1729. Pour rendre la narration plus intéressante, nous supposons qu’il vécut un
nis sous le sceptre de la maison d’Este. Pour l’intelligence de cette narration , il faut ne pas oublier que le peuple, en Italie,
on perpétuelle. Ce fait est antérieur à celui qui fait le sujet de la narration et sert à l’expliquer. On pourrait cependant fair
e la narration et sert à l’expliquer. On pourrait cependant faire une narration divisée en deux parties : la première partie sera
prononce la grâce de Gaëtano et la destitution du porte-clefs. Cette narration devra consister surtout en dialogues entre le pri
suivre l’ordre des faits tel qu’il est tracé plus haut, et couper la narration en deux parties, dont l’une sera le développement
éveloppement du troisième et du quatrième. On peut aussi commencer la narration au moment où la dame bienfaisante et ruinée, cher
t périr. Plan. Le récit du meurtre de Géta ne doit pas entrer dans la narration . Elle commence au moment où le crime vient d’être
es bornes : « il faut obéir ou mourir. » Papinien préfère la mort. La narration doit s’arrêter là et laisser entrevoir, sans le r
doute son épouse, laisse partir Salvator sans exiger de rançon. Cette narration peut se diviser en deux parties : Salvator tomban
jamais au monde et fit don de sa principauté à la France. Plan. Cette narration se divise naturellement en deux parties. Dans la
nom donné à la province. Humbert II, dont il est question dans cette narration , fut le dernier dauphin de Vienne. En cédant sa p
éperdus, tombe englouti dans un gouffre enflammé. Pour donner à cette narration un intérêt dramatique, vous pouvez supposer que d
la conscience ; le second, de celle de la passion. Le style de cette narration doit être animé et même poétique. 87 et 88. Mo
il exige leur grâce ; il l’obtient et rend le dernier soupir Plan. La narration commence au moment où les Vendéens, accablés de d
rer l’Écosse, qui le choisit pour son roi. Le fait raconté dans cette narration peut être rapporté à l’année 1306. L’Écosse, qui,
amis. C’est ce fait, donné par l’histoire, qui sera le sujet de votre narration . Vous nommerez ce Français Delmance15, vous donne
accusateur est confondu : Flavio est absous d’une voix unanime. Cette narration , dont le sujet est suffisamment expliqué par celu
te narration, dont le sujet est suffisamment expliqué par celui du la narration précédente, doit consister en paroles rapidement
eance du nouveau roi. Plan. Deux grandes scènes doivent remplir cette narration . Première scène : aux premières lueurs de l’auror
nom de Louis le Débonnaire. 100. Charlemagne et Lothaire. Cette narration est la suite de la précédente, qui suffit pour l’
Discours de Fédor à Ivan. Voir, pour l’explication de ce sujet, la narration intitulée Owinisko, formant le 82e exercice. Suje
ande en faveur d’un enfant de quatorze ans. (Discours contenant une narration .) Le sol de la Hollande est presque partout au
qui vient de provoquer l’attendrissement général. Il fera ensuite une narration vive et animée de tout ce qui s’est passé ; il fe
egret que l’orateur accuse un citoyen recommandable par ses talents. Narration  : Il a entendu Mélanthe qui, etc. Cette narration
e par ses talents. Narration : Il a entendu Mélanthe qui, etc. Cette narration doit être courte. Confirmation : Mélanthe demand
an. Exorde : Enfin la vérité peut se faire entendre. Proposition et narration  : L’orateur énonce la demande qu’il adresse aux j
devant les tribunaux. Plan. Après un exorde convenable et une courte narration , l’avocat de Flavianus, dans la première partie d
à Maxence, qui étaient beaux-frères, l’explicatif qui précède la 102e narration , intitulée Fausla. 7. Ce pont se nommait le po
circonstances merveilleuses.     La légende qui fait l’objet de cette narration est célèbre sur les bords du Rhin. 14. Son nom
14 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
descriptif, épistolaire, didactique, et nous devons parler ici de la narration , de la description, de la lettre, de la dissertat
ertation morale ou littéraire. § II. De la narration15. 298. La narration est l’exposé d’un seul fait, réel ou supposé, dep
disant réel ou supposé, nous indiquons les deux principaux genres de narration , la narration purement historique, et la narratio
u supposé, nous indiquons les deux principaux genres de narration, la narration purement historique, et la narration poétique. No
incipaux genres de narration, la narration purement historique, et la narration poétique. Nous ne parlons pas ici de la narration
t historique, et la narration poétique. Nous ne parlons pas ici de la narration badine, qui rentre dans le conte, ni de la narrat
ns pas ici de la narration badine, qui rentre dans le conte, ni de la narration oratoire, qui appartient à la rhétorique. Nous do
rtient à la rhétorique. Nous donnerons d’abord quelques règles sur la narration en général, et nous exposerons ensuite celles qui
elles qui sont particulières à chaque genre. Règles générales de la narration . 299. Toute narration comprend l’exposition, l
res à chaque genre. Règles générales de la narration. 299. Toute narration comprend l’exposition, le nœud de l’action, et le
ot de ces trois parties pour indiquer les règles essentielles à toute narration . 300. L’exposition a pour but de préparer les esp
ne peut prévoir si l’issue sera heureuse ou funeste. L’intérêt de la narration dépend presque toujours de la manière dont le nœu
vers qui n’ont plus aucun intérêt. 308. Les qualités générales de la narration sont l’unité, la clarté, la brièveté, l’intérêt e
, la clarté, la brièveté, l’intérêt et l’agrément. 309. L’unité de la narration consiste en ce que tous les détails et tous les f
qui fatiguent le lecteur. 311. La brièveté consiste à mettre dans la narration ce qu’il faut et rien que ce qu’il faut. On sera
ans le dénouement. Ce caractère général de rapidité qui convient à la narration se modifie suivant la diversité des sujets à trai
principe de Boileau est toujours vrai : Soyez vif et pressé dans vos narrations . 312. L’intérêt consiste à attacher le lecteur a
sont pour ainsi dire fondues dans le récit. Différentes espèces de narration . 314. Comme on peut raconter ou des faits réel
es ou des événements feints et supposés, on distingue deux espèces de narration  : la narration historique et la narration fabuleu
ments feints et supposés, on distingue deux espèces de narration : la narration historique et la narration fabuleuse ou poétique.
n distingue deux espèces de narration : la narration historique et la narration fabuleuse ou poétique. De la narration historiq
a narration historique et la narration fabuleuse ou poétique. De la narration historique. 315. La narration historique est l
ation fabuleuse ou poétique. De la narration historique. 315. La narration historique est l’exposé exact et fidèle d’un évén
ue est l’exposé exact et fidèle d’un événement réel. Dans ce genre de narration , il faut exposer les faits tels qu’ils sont, sans
tester le crime. 317. Outre les qualités qui sont nécessaires à toute narration , la narration historique doit encore réunir la vé
e. 317. Outre les qualités qui sont nécessaires à toute narration, la narration historique doit encore réunir la vérité, l’impart
ribué beaucoup à ruiner la morale et la religion parmi nous. De la narration poétique. 322. La narration poétique ou fabule
le et la religion parmi nous. De la narration poétique. 322. La narration poétique ou fabuleuse est l’exposé d’événements f
l’exposé d’événements feints, mais vraisemblables. Elle diffère de la narration historique par le fond et par la forme. Celle-ci
ple et plus modeste, et n’emploie les ornements qu’avec sobriété ; ia narration poétique cherche à plaire au lecteur en excitant
que le goût peut lui permettre. 323. Les qualités particulières à la narration poétique sont la vraisemblance et l’intérêt progr
s usages déjà connus. L’intérêt progressif convient spécialement à la narration poétique. L’historien est dominé par les faits, e
et Chateaubriand d’excellents modèles de récits poétiques. Quant aux narrations historiques, Hérodote, Thucydide, Tite-Live, Sall
e la chose paraît se passer sous nos yeux. Elle tient à la fois de la narration et de la description, et c’est pour cela qu’on l’
et de la description, et c’est pour cela qu’on l’appelle quelquefois narration descriptive. Dans ces descriptions, il faut évite
n dit que l’apologue est mixte. 557. L’apologue n’est qu’une sorte de narration poétique ou de petite épopée, et il doit suivre à
de, horrible, informe, M’accable de sa pesanteur. (L. Racine.) X. Narration historique. Massacre des prêtres dans l’église de
rnons à l’Abbaye, nous y trouverons du gibier. (De Barante.) XI. Narration poétique. Jeanne d’Arc devant ses juges. Prin
principaux genres de compositions littéraires ? 298. Qu’est-ce que la narration  ? 299. Combien de parties comprend une narration
98. Qu’est-ce que la narration ? 299. Combien de parties comprend une narration quelconque ? 300. Quel est le but de l’exposition
e dénouement est connu 308. Quelles sont les qualités générâtes de la narration  ? 309. En quoi consiste l’unité de la narration ?
lités générâtes de la narration ? 309. En quoi consiste l’unité de la narration  ? 310. En quoi consiste la clarté de la narration
siste l’unité de la narration ? 310. En quoi consiste la clarté de la narration  ? 311. En quoi consiste la brièveté de la narrati
e la clarté de la narration ? 311. En quoi consiste la brièveté de la narration  ? 312. En quoi consiste l’intérêt de la narration
e la brièveté de la narration ? 312. En quoi consiste l’intérêt de la narration  ? 313. Quels sont les ornements qui forment l’agr
arration ? 313. Quels sont les ornements qui forment l’agrément de la narration  ? 314. Combien distingue-t-on d’espèces de narrat
l’agrément de la narration ? 314. Combien distingue-t-on d’espèces de narrations  ? 315. Qu’est-ce que la narration historique ? 31
ombien distingue-t-on d’espèces de narrations ? 315. Qu’est-ce que la narration historique ? 316. Quel est le véritable but de l’
but de l’histoire ? 317. Quelles sont les qualités particulières à la narration historique ? 318. En quoi consiste la vérité de l
res à la narration historique ? 318. En quoi consiste la vérité de la narration historique ? 319. En quoi consiste l’impartialité
ien ? 321. Qu’exige la moralité de l’histoire ? 352. Qu’est-ce que la narration poétique ou fabuleuse, et en quoi diffère-t-elle
e la narration poétique ou fabuleuse, et en quoi diffère-t-elle de la narration historique ? 323. Quelles sont les qualités parti
ration historique ? 323. Quelles sont les qualités particulières à la narration poétique ? 324. Quels sont les écrivains qui prés
324. Quels sont les écrivains qui présentent les meilleurs modèles de narration  ? 325. Qu’est-ce que la description, et quel tale
Qu’est-ce que la topographie ? 336. Qu’est-ce que la démonstration ou narration descriptive ? 337. Qu’est-ce que la prosopographi
littérature, IIIe part., leç. 14, 15 et 16 ; De Calonne, Traité de la narration , IIIe part. 10. Auteurs à consulter : Longin, Tr
lter : Blair, Leçons de rhétorique, leç. 35, 36, 37 ; Marmontel, art. Narration  ; Collombet, Cours de littérature, sect. Ire, ch.
t, Cours de littérature, sect. Ire, ch. vi ; De Calonne, Traité de la narration  ; Fresse-Montval, Traité de la narration et de l’
i ; De Calonne, Traité de la narration ; Fresse-Montval, Traité de la narration et de l’analyse littéraire. 16. Auteurs à consul
15 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
Un discours peut renfermer six parties ; l’exorde, la proposition, la narration , la confirmation, la réfutation, la péroraison.
t la grandeur des vertus dont je suis engagé de vous parler. » 3° Narration . La narration se place ordinairement à côté de
vertus dont je suis engagé de vous parler. » 3° Narration. La narration se place ordinairement à côté de la proposition :
t ; mais ce récit peut se placer ailleurs, si on le juge à propos. La narration oratoire diffère de la narration historique ; cel
ailleurs, si on le juge à propos. La narration oratoire diffère de la narration historique ; celle-ci ne recherche que le vrai ;
qui pourraient nuire. On cite toujours comme un modèle d’habileté la narration de la mort de Claudius, dans le plaidoyer de Cicé
l’Oraison funèbre du prince de Condé, par Bossuet, est une admirable narration , pleine de mouvement et de grandeur. « À la nuit
16 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
ations ; 2° la harangue historique ; 3° la harangue militaire ; 4° la narration oratoire ; 5° enfin, le plaidoyer non légal malgr
corrobore la majeure, et le quatrième énonce la conséquence. § 2. Narration oratoire. Préceptes du genre. Voir page 55. Vo
44 et 245. Décomposition. Nota. Les procédés de décomposition de la narration oratoire sont plus compliqués que ceux des autres
ons oratoires, dans la disposition ils s’appliquent spécialement à la narration en général, puis reviennent dans l’élocution aux
formes plutôt oratoires que narratives. Modèle de décomposition de narration oratoire. MATIÈRE. Récit de la bataille de Fri
ns un guet-apens. Que faire ? Ici donc, durant huit jours , etc. La narration paraît arrêtée dans ces mouvements tout comme l’a
avec l’action. Mais, comme un autre Machabée , etc., comparaison. La narration se relève, l’orateur personnifie le courage et l’
a perte assurée , etc. Hypotypose. La vie et le mouvement colorent la narration  ; La nuit, les pluies, le courage, l’art, la nat
hin en fugitif. Voyez comme tout s’ébranle , etc, communication. La narration s’arrête, la transition est brusque, la phrase se
la mer. Il n’est personne qui, n’ayant pas lu préliminairement cette narration , et l’entendant réciter à haute voix et lentement
ment où Merci abandonne les bords du Rhin. Là pourrait se terminer la narration , et on ne doit regarder ce qui suit que comme un
bre et le genre historique, mais qui serait superflu dans toute autre narration . On peut réduire la narration à ces mots : le Pri
is qui serait superflu dans toute autre narration. On peut réduire la narration à ces mots : le Prince de Condé rencontra Merci d
t modestie. Cette dernière position est celle qui doit accompagner la narration ordinaire. La tête, par ses mouvements divers, de
mots et de tropes. Or, cet emploi des figures concerne aussi bien les narrations et les petits genres de composition que l’art ora
17 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
ébut d’un discours s’appelle ordinairement exorde ; le récit se nomme narration  ; la proposition garde son nom. Les preuves à l’a
oirs de l’orateur : on a dit que l’exorde était destiné à plaire ; la narration ou la proposition, la division, la confirmation e
anler ! § 8. Parties destinées à instruire. — Genres de causes. —  Narration . Après l’exorde, il faut passer aux parties de
es parties du discours destinées à instruire sont, avons-nous dit, la narration ou la proposition, la confirmation, la réfutation
onfirmation, la réfutation et la division, quand il y a lieu. Mais la narration , étant un récit, ne convient qu’aux choses passée
de ces diverses parties qui suivent l’exorde ; et d’abord étudions la narration . La narration est un récit par lequel on fait con
s parties qui suivent l’exorde ; et d’abord étudions la narration. La narration est un récit par lequel on fait connaître à l’aud
s favorables et les plus frappantes. Les rhéteurs recommandent que la narration soit simple et claire, vraisemblable, intéressant
montre les causes et les moyens des principaux faits qu’on avance. La narration doit être intéressante. Les hommes n’écoutent vol
toujours prêt à se laisser distraire par quelque objet extérieur. La narration doit être courte. La brièveté ne consiste pas à e
inutieuses ; il embellira celles qui méritent d’être développées. Une narration de deux lignes peut être trop longue, si elle con
es peut être trop longue, si elle contient des détails inutiles ; une narration de dix pages sera courte, si elle ne contient auc
rattache précisément au sujet. Il n’y a rien à dire de général sur la narration , la confirmation et la réfutation : recommander l
18 (1881) Rhétorique et genres littéraires
ortunité et mesure. 1° Exorde. 2° 1° Proposition ; 2° Division ; 3° Narration  ; 4° Confirmation ; 5° Réfutation : Sophismes et
° Geste ; 3° Physionomie. Mémoire. APPENDICE Exercices de rhétorique. Narration , Description, Tableau, Portrait, Parallèle, Éloge
n discours : 1° l’exorde ; 2° la proposition ; 3° la division ; 4° la narration  ; 5° la confirmation ; 6° la réfutation ; 7° la p
Manilla, etc.), — dans Massillon (Sermon sur la Passion), etc. 4° Narration La narration est l’exposition d’un fait. Elle
— dans Massillon (Sermon sur la Passion), etc. 4° Narration La narration est l’exposition d’un fait. Elle doit être claire
it le combat entre Clodius et Milon. Le modèle de la brièveté dans la narration sera toujours le bulletin laconique de César : « 
t d’Henri IV : « Je vins, vis et vainquis. » Il y a trois espèces de narration  : 1° oratoire, 2° historique, 3° poétique. La nar
is espèces de narration : 1° oratoire, 2° historique, 3° poétique. La narration oratoire doit être vraie, bien que les grands ora
surtout dans le genre judiciaire et dans l’éloquence de la chaire. La narration historique est l’exposé pur et simple des faits.
it être vraie, fidèle et complète, car on ne plaide pas comme dans la narration oratoire, et il n’est permis sous aucun prétexte
es textes sûrs et des documents authentiques. L’art du style, dans la narration historique, ne doit jamais nuire à la vérité. Ex
t jamais nuire à la vérité. Ex. On saisira mieux la différence de la narration oratoire et de la narration historique en lisant
Ex. On saisira mieux la différence de la narration oratoire et de la narration historique en lisant le récit de la bataille de R
ui de Voltaire sur le même sujet (Siècle de Louis XIV, chap. iii). La narration poétique orne le récit, l’enrichit de traits et d
e la vérité des faits annoncés dans la proposition et exposés dans la narration . C’est la partie la plus essentielle du discours,
rupto, 3° Simple, 4° Grave ou Sublime. Proposition et Division. Narration  : 1° Oratoire, 2° Historique, 3° Poétique. Co
ts exercices de rhétorique. On peut classer ainsi les principaux : 1° Narration , 2° Description, 3° Tableau, 4° Portrait, 5° Para
rt, 11° Dialogue, 12° Dissertation, 13° Analyse littéraire, etc. 1° Narration La narration est l’exposé d’un fait vrai ou su
, 12° Dissertation, 13° Analyse littéraire, etc. 1° Narration La narration est l’exposé d’un fait vrai ou supposé, accompagn
du tableau par le mouvement dramatique. Il ne s’agit point ici de la narration comme partie essentielle du discours. Nous avons
la Rhétorique (p. 18 [Division de la Rhétorique, II. Disposition, 4° Narration ]) que cette sorte de narration se divise en narra
de la Rhétorique, II. Disposition, 4° Narration]) que cette sorte de narration se divise en narration oratoire, historique et po
Disposition, 4° Narration]) que cette sorte de narration se divise en narration oratoire, historique et poétique ; nous en avons
caractères, les ressemblances et les différences. Considérons ici la narration comme œuvre séparée et constituant à elle seule u
ition littéraire. Elle est à peu près soumise aux mêmes règles que la narration oratoire. On donne plus particulièrement le nom d
, t. I, livre IV, p. 365, édit. Paulin, 1845), et tous les modèles de narration historique dus à la plume d’Augustin Thierry, de
nd ; — La Prise d’une redoute, par Mérimée, etc. Comme tout drame, la narration se compose de trois, parties essentielles : 1° l’
e, brève et intéressante. Cf. Boileau : Soyez vif et pressé dans vos narrations , etc. (Art poétique, chant III, vers 257.) À la
dans vos narrations, etc. (Art poétique, chant III, vers 257.) À la narration ou peinture des faits on peut rattacher naturelle
’exactitude. Les qualités de la description doivent être celles de la narration . Son but est de produire sur l’imagination du lec
Agneau, — Le Lièvre et la Tortue, etc. Le nœud de l’intrigue dans une narration est quelquefois traité sous forme de dialogue, ma
t-à-dire juger son style. Exercices de rhétorique (Appendice) Narration . Allégorie . apologue, parabole, etc. Descri
te place dans notre littérature. Le conte est soumis aux règles de la narration (unité, clarté, vraisemblance). Ses qualités esse
Leurs différences sont celles qui séparent la poésie de la prose, la narration régulière et élevée de la composition familière o
19 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
’Exorde ; 2° la Proposition où la Division se trouve comprise ; 3° la Narration  ; 4° la Confirmation ou la Preuve ; 5° la Réfutat
l’orateur est assuré de la bienveillance de son auditoire. § III. Narration Après la division, vient la Narration qui est
de son auditoire. § III. Narration Après la division, vient la Narration qui est le récit des faits. Dans l’Oraison funèbr
est le récit des faits. Dans l’Oraison funèbre du prince de Condé la narration comprend tout le récit de la vie du prince. On po
omposent, sont : 1° l’Exorde ; 2° l’Exposition et la Division ; 3° la Narration  ; 4° la Confirmation ; 5° la Réfutation, et 6° la
20 (1873) Principes de rhétorique française
proprement dit contient tous les genres de composition : description, narration , portrait, dissertation, dialogue, etc. ; il comp
ns vifs et pressants, employez les sentiments qui conviennent à cette narration et à cette démonstration, mais n’épuisez pas vos
étorique sont l’exorde, la proposition, qui comprend la division ; la narration , la confirmation, la réfutation et la péroraison.
a proposition et la division, la confirmation renfermera peut-être la narration et la réfutation ; mais, ces trois parties sont i
es faits étant la plus solide de toutes les bases d’argumentation, la narration vient à propos, avant la confirmation et la réfut
der aux circonstances. L’écrivain ou l’orateur peut commencer par une narration ou par quelque argument solide ; il peut encore f
t encore faire suivre l’exorde de la preuve, et renvoyer plus loin la narration . Ce sont des modifications qu’il essayera suivant
discours complet sont l’exorde, la proposition avec la division ; la narration et la confirmation, la réfutation et la péroraiso
doit être entière, opposée, graduée et naturelle. Leçon XV. De la narration . 1. Objet de la narration. — 2. Caractère prop
raduée et naturelle. Leçon XV. De la narration. 1. Objet de la narration . — 2. Caractère propre de la narration oratoire.
a narration. 1. Objet de la narration. — 2. Caractère propre de la narration oratoire. — 3. Rapports avec la confirmation. — 4
ation oratoire. — 3. Rapports avec la confirmation. — 4. Clarté de la narration . — 5. Vraisemblance. — 6. Brièveté. — 7. Intérêt
5. Vraisemblance. — 6. Brièveté. — 7. Intérêt et agrément. — 8. De la narration dans le genre démonstratif. — 9. Rôle de la narra
ent. — 8. De la narration dans le genre démonstratif. — 9. Rôle de la narration . — 10. Règles a suivre. 1. Objet de la narrati
. — 9. Rôle de la narration. — 10. Règles a suivre. 1. Objet de la narration . — La narration est l’exposition du fait sur lequ
a narration. — 10. Règles a suivre. 1. Objet de la narration. — La narration est l’exposition du fait sur lequel porte le disc
à la cause, de source à l’argumentation. 2. Caractères propres à la narration oratoire. —  L’historien et l’orateur ont l’un et
oratoire. —  L’historien et l’orateur ont l’un et l’autre à faire des narrations    ; mais dans des conditions morales qui mettent
n exemple fera bien sentir la différence du récit historique et de la narration oratoire : l’historien ayant à raconter le meurtr
rraient être choquantes. 3.Rapports avec la confirmation. — Ainsi la narration étant déjà un moyen de preuve, un premier argumen
Quintilien cite comme un modèle dans l’art de disposer ces détails la narration présentée par Cicéron pour la défense de Milon. L
les faits sous un jour favorable est la première qualité d’une bonne narration oratoire, littéraire ou morale. Toutes les autres
nvient à tou le discours ; mais elle est la qualité essentielle de la narration qui pose le fait et dont l’obscurité compromettra
t est mal exposé, les preuves manqueront de base et l’obscurité de la narration répandra les ténèbres sur tout le discours. Il f
nce comme les auteurs probables du crime.    6. De la brièveté. — La narration est courte, quand elle ne dit que ce qu’elle doit
u récit ! Mais Quintilien ajoute avec raison que pour être courte la narration ne doit pas être privée d’ornements ; autrement e
court, mais rude et escarpé. 7. De l’intérêt et de l’agrément. — La narration est intéressante lorsqu’elle éveille l’émotion da
i lit. Cette qualité résulte tout naturellement des trois autres. Une narration appropriée au sujet, claire, vraisemblable et cou
Une composition qui réunit clarté, vraisemblance et intérêt c’est la narration du meurtre de Clodius dans la défense de Milon :
 ; voilà pour conclure une périphrase de génie ! C’est à propos de la narration qu’on a pu dire que l’écrivain doit être peintre
rte l’émotion de l’âme de l’écrivain dans l’âme du lecteur, 8. De la narration dans le genre démonstratif. — Dans le genre démon
e démonstratif et dans toutes les compositions qui s’y rattachent, la narration joue un rôle très-considérable ; elle est le fond
bile offre de si parfaits modèles, donne le meilleur exemple de cette narration ornée, dans l’oraison funèbre de Louis XIV ; il f
e son auguste front rassurait les frayeurs publiques. 9. Rôle de la narration . — La narration ainsi considérée est d’un grand p
ont rassurait les frayeurs publiques. 9. Rôle de la narration. — La narration ainsi considérée est d’un grand poids dans toute
discussions stériles ou dans des querelles de mots. 10. Règles de la narration . — Il est donc essentiel de méditer et d’observer
le les règles qui résument toutes les observations précédentes. I. La narration doit être appropriée aux besoins du sujet. II. Po
 6. Règles pour la description. 1. Objet de la description. — A la narration c’est-à-dire à la peinture des faits se rattache
est au même titre que les détails descriptifs ajoutés par Racine à la narration de la mort d’Hippolyte sont autre chose que de fr
Dans le plus heureux, le plus éloquent mélange, Cicéron associe à la narration de la mort de Tibérius Gracchus les portraits viv
it-elle une éloquence plus vive et plus touchante que cette admirable narration , aurait-elle plus d’animation et de mouvement que
— La description des lieux et des personnes doit faire corps avec la narration , s’y mêler et en faire partie, car c’est le conco
e faire connaître le lieu, le temps et les personnes ; le début de la narration est donc la place la plus favorable pour la descr
ou tableau des traits et du caractère donne ta vie et l’intérêt à la narration . III. La description des lieux vient fournir le
détails superflus qui nuisent au lieu de servir. VI. Le début de fa narration est la place qui convient le mieux pour la descri
es modes peuvent souvent permuter. Par exemple dans la vivacité de la narration , le présent remplace avec avantage le passé..Boss
apostrophe donne une vivacité toute dramatique à l’exposition et à la narration . IV. La prosopopée ne convient qu’à l’expression
mphatique et ridicule. V. Le dialogisme donne à l’exposition ou à la narration toute la vivacité de l’action sous la forme du dr
méritent d’être analysées. Le genre simple, qui convient surtout à la narration , a pour caractères principaux une naïveté de pens
jetée sur la toile. 4. Usage du style simple. — C’est surtout à la narration et l’argumentation que le style simple paraît con
à tour et sans confusion vos preuves dans l’esprit des auditeurs. La narration exige des inflexions plus variées, qui représente
ons naturellement de ceux que nous voulons instruire et persuader. La narration admet volontiers l’attitude et la physionomie qui
urtrier de sa sœur. Ces travaux étaient préparés et complétés par des narrations , des lieux communs, des parallèles, etc. Sans dou
e fable comme celui de Menenius Agrippa ; presque tous renferment une narration . Le portrait, le parallèle, l’éloge ou la critiqu
on suivante : 1° Compositions littéraires.  Descriptions — Tableaux —  Narrations — Fables — Lettres — Rapports — Discours — Dialog
Leçon XLVII. Compositions littéraires. — Descriptions. Tableaux. —  Narrations . — Fables. 1. De la description. — 2. Du table
2. Du tableau. — 3. Exemples de description et de tableau. — 4. De la narration . — 5. Modèle de narration. — 6. De la fable. — 7.
es de description et de tableau. — 4. De la narration. — 5. Modèle de narration . — 6. De la fable. — 7. Modèle de fable, — 8. Rés
tu sois, à genoux ! prie pour ton frère qui prie pour toi. 4. De la narration . — La narration est la peinture d’une action. Ell
x ! prie pour ton frère qui prie pour toi. 4. De la narration. — La narration est la peinture d’une action. Elle se distingue d
mouvement dramatique dont elle ne saurait se passer. En effet, toute narration est comme un drame qui a son nœud, ses péripéties
n essentielle d’intérêt pour tout récit. Soyez vif et pressé dans vos narrations . C’est par là que le narrateur entraîne son lecte
lecteur jusqu’au dénoument, sans fatigue et sans ennui. 5. Modèle de narration . — Voici par exemple un sujet de narration histor
sans ennui. 5. Modèle de narration. — Voici par exemple un sujet de narration historique, traité avec une vivacité d’imaginatio
i résument tout ce qui se rapporte ù la description, au tableau, à la narration et à la fable : I. Choisir pour tes faîte entrer
u tableau un mouvement dramatique. IV. Discerner dans le sujet d’une narration le nœud, les péripéties et le dénoument. V, Le n
être clair, les péripéties vives, le dénoument vraisemblable. VI. La narration n’est intéressante que si elle évite toutes les l
annales des concours, c’est un discours heureusement encadré dans une narration historique. 6. Modèle de discours. Dion Chrysosto
21 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
Sans cette sobriété, qui dépend du tact et du goût de l’historien, la narration devient prolixe et diffuse : tout ce qui ne va pa
séparés et multiples, ne peuvent tous être conduits de front. § V. Narration historique. Style. La narration historique veu
us être conduits de front. § V. Narration historique. Style. La narration historique veut être vive et rapide ; elle doit m
22 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
toire peut avoir six parties, qui sont : l'exorde, la proposition, la narration , la confirmation, la réfutation et la péroraison.
ue. La proposition peut être renfermée dans l'exorde, ou terminer la narration  ; elle indique aux juges l'objet de la discussion
s propositions doit être entière, une, précise, claire et graduée. La narration est l'exposition d'un fait : elle doit être assor
de la cause. Narrer, c'est raconter une chose vraie ou fausse, et la narration doit être claire, courte, vraie ou vraisemblable.
rièveté consiste à ne rien dire de trop où de déplacé. Le style de la narration varie suivant le sujet que l'on traite : la tragé
doit prouver clairement la vérité du fait présenté par l'exorde et la narration  : les preuves doivent être appuyées sur des lois
a voix. L'exorde veut, ordinairement, un ton naturel et peu élevé. La narration doit être prononcée distinctement et sans affecta
ns ? Quelle doit-être la division des propositions ? Qu'est-ce que la narration  ? Quel est l'objet de la confirmation ? Quel est
poëte ni le grand orateur. L'heureux enchaînement de l'exorde, de la narration et des autres parties du discours oratoire ; la p
age, ne se ressente point d'un travail quelquefois pénible, et que la narration des faits particuliers ou épisodes ne fasse point
s plantes, etc, L'instruction ou moralité peut être renfermée dans la narration on en être détachée. Ce qui rend la fable si sédu
emps de l'action principale, depuis le point d'où part le héros ou la narration , ne peut être de plus d'un an, mais le poëme peut
23 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
a vérité des événements et des caractères ; elle inspire par une pure narration la plus solide morale, sans moraliser ; sa dictio
comptaient six parties du discours : Exorde, Proposition et Division, Narration , Confirmation, Réfutation et Péroraison. Cette di
prévenir les moindres commencements de division et de trouble. » 3° Narration . — La Narration est le récit des faits. Elle n’es
indres commencements de division et de trouble. » 3° Narration. — La Narration est le récit des faits. Elle n’est guère une part
d les faits sont connus, il n’y a plus de récit. Dans le discours, la narration , qui devient un moyen de persuasion et presque un
terminées par l’intérêt de l’orateur et de la cause. Trois sortes de narrations . — Narration historique. La narration de l’histor
l’intérêt de l’orateur et de la cause. Trois sortes de narrations. —  Narration historique. La narration de l’historien n’est don
de la cause. Trois sortes de narrations. — Narration historique. La narration de l’historien n’est donc pas la même que celle d
ces deux maîtres de l’histoire, qui ont été des peintres immortels. Narration poétique. — Le poëte et l’orateur ont la liberté,
t, l’un ce qui ne plaît pas, l’autre ce qui peut nuire à la cause. La narration poétique orne ou imagine les événements. Elle sup
iter nos grands poëtes tragiques, auxquels on a reproché l’abus de la narration  : combat de Rodrigue contre les Maures, des Horac
t autres ! Est-il besoin de rappeler, dans la comédie, les brillantes narrations des Fâcheux et du Menteur ? Narration oratoire.
ns la comédie, les brillantes narrations des Fâcheux et du Menteur ? Narration oratoire. — Il n’est pas permis à l’orateur d’ima
à l’orateur d’imaginer les faits et de créer, comme fait le poëte. La narration oratoire doit être vraie, quoique les grands orat
ervent à convaincre et à persuader. En un mot, elle plaide, ce que la narration historique ne fait pas. Hors du barreau, dans le
storique ne fait pas. Hors du barreau, dans le genre démonstratif, la narration oratoire change de caractère. Il ne s’agit pas de
fantaisies du dernier. On comprendra mieux encore la différence de la narration historique et de la narration oratoire, si l’on c
rendra mieux encore la différence de la narration historique et de la narration oratoire, si l’on compare ce récit de Bossuet à c
et la substance. L’exorde a préparé l’auditeur ; la proposition et la narration l’ont instruit et éclairé ; la confirmation lui m
hommes. « Le genre simple paraît convenir plus particulièrement à la narration et à la preuve. Son caractère principal est la cl
24 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
à peu près réunies. Cicéron en fournit un exemple remarquable dans la narration et la confirmation de son discours pour Milon.
fermer jusqu’à six parties différentes : l’exorde, la proposition, la narration , la confirmation, la réfutation et la péroraison.
dant ces six parties ne se rencontrent pas dans tous les discours. La narration et la réfutation conviennent principalement au ba
sentées avec affectation et mauvais goût. Article troisième. De la narration oratoire18. 183. La narration oratoire est l’e
is goût. Article troisième. De la narration oratoire18. 183. La narration oratoire est l’exposé d’un ou de plusieurs faits
t l’exposé d’un ou de plusieurs faits à l’appui d’une proposition. La narration oratoire diffère beaucoup de la narration histori
appui d’une proposition. La narration oratoire diffère beaucoup de la narration historique. « L’historien, dit Crevier, uniquemen
les passe même entièrement sous silence. » 184. Dans un discours, la narration peut se présenter sous trois formes différentes.
pportent. D’autres fois, le discours tout entier n’est qu’un tissu de narrations accompagnées des réflexions convenables au but qu
causes judiciaires, comme le plaidoyer contre Verrès. Dans ce cas, la narration constitue le fond perpétuel de tout l’ouvrage, et
ut entier sur un fait, comme dans les causes judiciaires, et alors la narration fait vraiment une partie distincte qui a ses règl
une partie distincte qui a ses règles à part. C’est là proprement la narration judiciaire dont nous allons expliquer le caractèr
aire dont nous allons expliquer le caractère et les qualités. 185. La narration judiciaire se place naturellement après l’exorde,
ur la Couronne et Cicéron dans sa Milonienne. 186. Le grand art de la narration judiciaire consiste à préparer l’esprit des juges
de tous les moyens qui seront employés dans la suite du discours. Une narration ainsi faite produira plus d’effet et d’impression
ffet et d’impression que les arguments les plus solides. Car, dans la narration , l’auditeur tire lui-même la conséquence et s’y a
e manière démonstrative, les rhéteurs exigent quatre qualités pour la narration judiciaire : la clarté, la brièveté, la vraisembl
té, qui est nécessaire dans toutes les parties, l’est surtout dans la narration , parce que c’est de là que doit partir la lumière
ur sera perdu. Narratio obscura totam obcæcat orationem (Cic.). « La narration sera claire, dit Quintilien, si l’orateur disting
it dans un seul mot. 190. La vraisemblance, dit Cicéron, exige que la narration s’accorde avec le caractère et les intérêts des p
e vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable. 191. Pour rendre la narration intéressante, l’orateur s’efforcera d’attacher so
ais désagréable et escarpé. Tous les rhéteurs ont cité pour modèle la narration de la Milonienne, et il est vrai qu’elle est un c
ue doivent se former de jeunes chrétiens. Nous aimons mieux citer une narration de Lally-Tollendal (Voir le nº xv). Article qu
ts qu’on peut employer, sur les idées qu’on veut faire entrer dans la narration , la réfutation et la péroraison, voir non seuleme
le style simple s’emploie dans la proposition et la division, dans la narration judiciaire, dans la discussion des preuves et des
homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël ! » (Fléchier.) XV. Narration oratoire. — Lally-Tollendal raconte le procès et
n’a-t-il pas de grandes autorités contre lui ? 183. Qu’est-ce que la narration oratoire, et en quoi diffère-t-elle de la narrati
Qu’est-ce que la narration oratoire, et en quoi diffère-t-elle de la narration historique ? 184. Sous combien de formes la narra
re-t-elle de la narration historique ? 184. Sous combien de formes la narration peut-elle se présenter dans un discours ? 185. Où
rration peut-elle se présenter dans un discours ? 185. Où se place la narration judiciaire ? 186. En quoi consiste le grand art d
ce la narration judiciaire ? 186. En quoi consiste le grand art de la narration judiciaire ? 187. Quelles sont les autres qualité
la narration judiciaire ? 187. Quelles sont les autres qualités de la narration judiciaire ? 188. Qu’est-ce que la clarté de la n
lités de la narration judiciaire ? 188. Qu’est-ce que la clarté de la narration , et quelle est sa nécessité ? 189. En quoi consis
et quelle est sa nécessité ? 189. En quoi consiste la brièveté de la narration  ? 190. Que demande la vraisemblance dans la narra
brièveté de la narration ? 190. Que demande la vraisemblance dans la narration  ? 191. En quoi consiste l’intérêt de la narration
aisemblance dans la narration ? 191. En quoi consiste l’intérêt de la narration judiciaire ? 192. Qu’est-ce que la confirmation,
artie, ch. I, art. ii ; Blair, 4e partie, leç. xxxi ; Marmontel, art. Narration  ; Leclerc, 2e partie, art. iii ; Lefranc, Rhétori
25 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
ire de superflu dans le récit des faits ; c’est le moyen de rendre la narration vive, pleine de force et de dignité ; c’est le mo
constamment le lecteur toujours distrait ou volage. Que le fil de la narration ne soit jamais rompu, mais que tous les faits y s
ujet plus que de l’historien. Les images vives, les descriptions, les narrations animées figurent avec plus de succès dans l’histo
rs à la naissance de Jésus-Christ sont appelés l’Ancien Testament. La narration des quatre évangélistes et les Actes des apôtres,
ants sont traités avec la même simplicité que les récits sublimes. La narration du Nouveau Testament a le même caractère. En un m
de plus grand, de plus noble, de plus vif, de plus varié, dans aucune narration . Celle-ci contient les principes et les développe
26 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
ant l’instruction au récit de ces vertus. La morale doit naître de la narration des faits, sans l’interrompre, sans l’étouffer so
eilleux. Ce moyen, employé avec art et discernement dans l’exorde, la narration ou la péroraison, est souvent plus puissant que l
rs du barreau et les plaidoyers ont deux parties de plus, savoir ; la narration qu’on place après l’exorde, et la réfutation qu’o
’être. Cicéron, dans son plaidoyer pour Milon, ne fait pas marcher la narration immédiatement après l’exorde. Il insère entre deu
orable au but que l’orateur s’est proposé. Chapitre V. De la Narration . Définition de la narration. Son importanc
proposé. Chapitre V. De la Narration. Définition de la narration . Son importance. La narration judiciaire, la s
la Narration. Définition de la narration. Son importance. La narration judiciaire, la seule dont il soit ici question, e
fons est narratio. (Cic., de Orat., l. II, n°. 330.) Qualités de la narration . Quintilien enseigne que la narration doit être
 II, n°. 330.) Qualités de la narration. Quintilien enseigne que la narration doit être courte, claire et vraisemblable. Brevis
mais à dire tout ce qu’il faut et rien de plus. » (Loc. cit.) « La narration sera courte, si elle ne remonte pas plus haut, et
tant, dans un autre endroit, que les détails sont bien placés dans la narration , lorsqu’ils ajoutent à la clarté, à la probabilit
s ajoutent à la clarté, à la probabilité et à l’intérêt du fait. « La narration , dit-il, est plus vraisemblable et plus facile à
int à la brièveté du récit. Voulez-vous paraître court, même dans les narrations les plus longues, semez-y à propos quelques ornem
narrations les plus longues, semez-y à propos quelques ornemens. « La narration , pour être courte, ne doit pas manquer de grâces 
a certains artifices qui servent à dissimuler quelques parties d’une narration qui se prolonge, tels que la figure appelée prété
clarté doit régner dans tout le discours, mais principalement dans la narration . Celle-ci est la base du plaidoyer ; c’est d’elle
io obscura totam obcœcat orationem. (De Orat., l. II, n. 329.) « La narration sera claire, dit Quintilien, si l’orateur disting
entendue, c’est moins à cause de l’obscurité que de la longueur de la narration . » (De inv. Rh., loc. cit.) L’ordre que Cicéron
ute matière pour la clarté des idées, appartient essentiellement à la narration . La vraisemblance. 3°. Quand on dit que le réci
e des auditeurs. (Cic., de inv. Rh. loc. cit.) Le moyen de rendre la narration vraisemblable, dit Quintilien, c’est de se consul
irer le désir du succès de la cause. Selon Quintilien, « le but de la narration n’est pas moins de persuader que d’instruire. »
l’intérêt qui vient de la manière de raconter, Quintilien veut que la narration soit ce qu’il appelle jucunda, c’est-à-dire, qu’e
roraison. » (Loc. cit.) Il faut cependant excepter de cette règle les narrations où il s’agit de choses si petites et si peu impor
rté et la précision sont les seuls ornemens qui leur conviennent. La narration doit présenter les faits d’une manière favorable
est un art qu’on pourrait regarder comme une cinquième qualité de la narration  ; une certaine adresse à arranger les circonstanc
s’il n’y a rien de plus difficile et de plus important dans toute la narration . Quand l’historien raconte un fait, il n’a pour b
tout ce que l’action de Milon pouvait avoir d’odieux. L’art dans la narration doit être caché. Mais l’art n’est jamais plus pa
lorsqu’il est dissimulé. Quintilien cite à ce sujet un endroit de la narration du plaidoyer pour Milon. Son défenseur voulait qu
ssinat ! Évitez donc que l’art se montre ; mettez du naturel dans vos narrations . Votre but est de vous rendre croyable ; or n’est
ne paraître occupé que du désir de briller et de plaire ? Toutes les narrations de Cicéron sont pleines de naturel et d’adresse.
tout dans les deux qui ont pour titre De Signis et De Suppliciis. La narration est-elle nécessaire ? Faut-il qu’il y ait une na
pliciis. La narration est-elle nécessaire ? Faut-il qu’il y ait une narration dans un plaidoyer ? doit-elle suivre immédiatemen
aît déjà le fait par l’exposé de l’adversaire, il n’y a pas matière à narration . Doit-elle suivre l’exorde ? Si des préventions
ir forment des questions préalables, et demandent un préliminaire, la narration sera utilement différée. C’est ainsi qu’en use Ci
t différée. C’est ainsi qu’en use Cicéron, dans la milonienne. De la narration dans le panégyrique et les discours de la tribune
discours de la tribune. Nous avons parlé jusqu’ici uniquement de la narration judiciaire ; il est bon de savoir qu’on peut en a
bon de savoir qu’on peut en appliquer les principes à toute sorte de narration oratoire. En général, la narration doit se traite
uer les principes à toute sorte de narration oratoire. En général, la narration doit se traiter dans le goût du genre auquel elle
iscours à chacun de ces trois genres de style : l’exorde au moyen, la narration et la preuve au genre simple ; la péroraison au g
ge quelconque, puisqu’on peut placer un trait sublime dans une simple narration , puisqu’on peut et qu’on doit même écrire des mor
ans la louange, où il s’agit d’amplifier avec magnificence ; dans une narration qui demande plus de pompé et de dignité que de ch
e sont point l’expression des passions énergiques. Il s’ensuit que la narration tranquille admet des comparaisons fréquentes ; qu
qui veut persuader ne se contente point d’indiquer les faits par une narration froidement exacte, mais par le prestige de l’éloq
art et de pompe Fénélon trouve que rien n’est moins naturel que cette narration . (Lett. à l’Acad. franç.) Au reste, cette faute,
Selon Quintilien, les différentes parties du discours, l’exorde, la narration , la preuve et la péroraison, se prononcent différ
point d’équivoque sur le choix des moyens propres à y parvenir. A la narration , La narration se prononce communément d’un ton s
ue sur le choix des moyens propres à y parvenir. A la narration, La narration se prononce communément d’un ton simple et famili
Les parties du discours qui en demandent le moins sont l’exorde et la narration . Celle-ci surtout, car il n’y a point de raison p
n des preuves ibid. Chap. IV. De la péroraison 163 Chap. V. De la narration 167 Chap. VI. De la réfutation 175 Appendice.
Dans les discours du barreau. Précepte fondamental. Définition de la narration . Son importance. Qualités de la narration. La bri
ndamental. Définition de la narration. Son importance. Qualités de la narration . La brièveté. La clarté. 1. M. Delamalle a très-
s oratoires. (L. II, c. 3.) La vraisemblance. Intérêt et agrément. La narration doit présenter les faits d’une manière favorable
présenter les faits d’une manière favorable à la cause. L’art dans la narration doit être caché. Le ministère public ne narre pas
seur. Une cause trop chargée doit se partager en plusieurs récits. La narration est-elle nécessaire ? Doit-elle suivre l’exorde ?
La narration est-elle nécessaire ? Doit-elle suivre l’exorde ? De la narration dans le panégyrique et les discours de la tribune
que partie du discours n’est pas le même. Ton propre à l’exorde, A la narration , A la preuve, A la péroraison. Ton qui convient a
27 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
velles, il est important de se souvenir qu’une lettre n’est point une narration . Il faut raconter avec simplicité et allier dans
piquants, on n’écrira plus une lettre de nouvelles, mais on fera une narration épistolaire dont nous parlerons à l’article de la
fera une narration épistolaire dont nous parlerons à l’article de la narration . Les réponses aux lettres de nouvelles sont des
28 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
eux ; et ce moyen, employé avec art et discernement dans l’exorde, la narration ou la péroraison, est souvent plus puissant que l
est susceptible. Mais le pathétique n’est pas exclus pour cela de la narration ni de la confirmation. Si, dans tout le corps de
de la manière de le traiter. Si donc le fait que vous exposez dans la narration est grand, atroce, digne de pitié, si les moyens
ir : l’exorde, la proposition (où la division se trouve comprise), la narration , la preuve ou confirmation, la réfutation, la pér
tances. L’orateur peut, selon le besoin de sa cause, commencer par la narration , ou par quelque argument solide, ou par la lectur
ssitôt après l’exorde, il arrive à la preuve, et la fait suivre de la narration  ; il peut se permettre quelques autres changement
s pouvez revenir à l’idée principale de cet exorde supprimé. Quand la narration vous paraîtra peu favorable à la cause, vous mett
être encore, ou trop brillant, ou trop long, ou peu d’accord avec la narration  ; enfin, il est défectueux toutes les fois qu’il
ceux qui font tant d’efforts pour se rendre ridicules ? III. De la narration . La narration, dans le discours, est l’exposit
t d’efforts pour se rendre ridicules ? III. De la narration. La narration , dans le discours, est l’exposition du fait assor
aidoyer de Lysias sur le meurtre d’Ératosthène72 : Le grand art de la narration consiste donc à présenter le germe de tous les mo
lorsqu’il est dissimulé. Quintilien cite à ce sujet un endroit de la narration du plaidoyer pour Milon. Son défenseur voulait qu
faits sous un point de vue favorable, est la principale qualité de la narration oratoire. Les rhéteurs en assignent quatre autres
rièveté, et, si la matière le permet, l’intérêt et l’agrément. 1º. La narration doit être claire. La clarté est un devoir de tout
tout le discours ; mais elle est particulièrement nécessaire dans la narration , parce que c’est de là que doit partir la lumière
st indispensable à la clarté, à la vraisemblance, à l’intérêt. 2º. La narration doit être vraisemblable. Le vrai même, pour être
actions surtout qu’il convient de caractériser les personnes. 3º. La narration doit être courte. Mais Aristote dit avec raison q
dit avec raison que ce n’est pas une qualité qui convienne plus à la narration qu’à l’exorde ou à la preuve77. La brièveté qu’on
s néanmoins traiter de superflus des ornements placés à propos : « La narration , dit Quintilien79, pour être courte, ne doit pas
ait grave, d’une action qui fixe tous les regards, vous rendrez votre narration attachante en peignant avec chaleur et vérité ; v
n style pompeux et des ornements recherchés ne conviennent point à la narration judiciaire. C’est surtout à notre barreau, c’est
ège tendu à son intégrité. Que le naturel fasse donc le charme de vos narrations  : le naturel est tout ; toujours vrai, toujours a
ne paraître occupé que du désir de briller ? (Quintilien, IV, 2.) La narration milonienne nous donnera encore un exemple d’un ré
ses, est comme l’âme de l’éloquence. Nous avons supposé jusqu’ici une narration unique dans la cause. Mais il est des causes char
isément. Cicéron en présente d’excellents modèles dans les nombreuses narrations des Verrines et dans le plaidoyer pour Cluentius.
if, lorsque celui qui propose de délibérer a rendu compte du fait, la narration devient inutile. Mais comme les exemples sont d’u
t il prétende s’autoriser ; et il y suivra les règles générales de la narration oratoire. Dans le genre démonstratif, les discour
ns le genre démonstratif, les discours ne sont souvent qu’un tissu de narrations accompagnées des réflexions et des sentiments qui
du genre les exige même, et les rend nécessaires82. Un beau modèle de narration oratoire est le morceau suivant de l’oraison funè
sur le ton du discours les morceaux de dignité, de démonstration, de narration , de plaisanterie… Le ton de la dispute peut être
à tour et sans confusion vos preuves dans l’esprit des auditeurs. La narration exige des inflexions plus variées, qui représente
ons naturellement de ceux que nous voulons instruire et persuader. La narration admet volontiers la même attitude, la même physio
ait composer, comme on le voit dans ses Exercices, des apologues, des narrations , des chries ou développements, des sentences, des
). Les exercices recommandés par Quintilien (II, 5 ; X, 5, etc.), les narrations , les lieux communs, les parallèles, les thèses, l
re quelques-uns des genres que repoussait la gravité romaine. Fables, narrations , discours mêlés de récits, lettres, portraits, pa
d’antiquités, ne les trouvez-vous pas épars dans la harangues ou les narrations dramatiques des historiens d’Athènes ou de Rome ?
29 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
reste de la phrase. 5. Toutes les fois qu’on pourra insérer dans une narration , un petit discours, un court dialogue, il faudra
Tout le monde en est affligé — … Avis. Une nouvelle n’est point une narration . Soyez court. N° 20. — Le maréchal de Luxembou
bassadeur de France, m’a tout raconté — … « Il reprenait le fil de sa narration … quand un convié lui dit. « Vous parlez à Séthon.
Voyez si jusqu’au dernier mot vous avez été intéressé et recréé. Narrations . Avis. Dans les canevas qui vont suivre, l’él
er. Par le travail qu’il a déjà fait, il aura bientôt remarqué que la narration est un composé des divers genres qu’il a étudies.
apprendre à bien distinguer l’exposition, le nœud et le dénouement. Narrations historiques. → Préceptes du genre, tome 1er, p
tes du genre, tome 1er, page 261. COMPOSITIONS. NOTE. Les canevas des narrations historiques devant exposera peu près complètement
Les païens admirèrent tant de courage, surtout dans une femme — … Narrations poétiques → Préceptes du genre, tome 1er, page
imé, et le misérable s’engloutit en me jetant une malédiction — … Narrations badines → Préceptes du genre, tome 1er, page 2
tes du genre, tome 1er, page 265. COMPOSITIONS Note. Les canevas des narrations badines seront plus secs que les précédents. L’él
et parut devant le tyran — … celui-ci raconte son songe -…   NOUVELLE NARRATION . (Forme épistolaire) Exposition. Je dormais — …
— … et atteignis avec la fin du jour le terme de mon pèlerinage. Narrations mixtes →Préceptes du genre, tome 1er, page 266
se. Puis ils se jettent à la mer. L’orage s’apaise. Avis. Dans cette narration , comme dans la précédente et dans les suivantes,
ions te généreux chevalier. Avis. Pour donner plus d’intérêt à cette narration , vous ferez, avant l’exposition, une petite descr
le, vous reproduirez une partie de cette note dans l’exposition de la narration suivante. Le jeune peintre Robert voulant visiter
trie d’Euripide sera sauvée, et celle gloire est due à la poésie. Narrations épistolaires → Préceptes du genre, tome 1er, p
ui amputa le bras, et ce brave homme demanda à être pensionné — … Narrations . Légendes → Préceptes du genre, tome 1er, page
les passants de rebrousser chemin — … Avis. Vous suivrez pour cette narration la disposition dramatique en commençant par le nœ
e c’est un des secrets du style. Fond. A quel genre appartient cette narration  ? Considérez là sous le rapport de l’invention et
e et se rendre à la cour de Thésée. BALLANCHE Fils. Avis. Voilà une narration un peu longue ; il ne faut pas songer à donner la
ez aucune attention aux tropes, car vous avez sous les yeux moins une narration qu’une suite de mouvements oratoires. Vous vous a
é l’esprit à ta disparition d’Œdipe. Fond. Quel genre réclame cette   narration , ou commence, où finit le nœud ? Le dénouement es
rayeur. Tour finir votre analyse, vous raconterez cette anecdote. Narrations oratoires → Préceptes du genre, tome 1er, page
allez pas annoncer, en répétant cette expression, le dénouement de la narration . 109. Ne touchez pas à ces deux phrases. 110. V
30 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
qui forme une composition à part, une œuvre distincte. C’est donc la narration ou le récit qui forme le fondement et la base de
stingue le genre épique des autres poèmes ? Le genre épique ayant la narration ou le récit pour base essentielle, se distingue p
certaines actions secondaires, certains incidents introduits dans la narration , et liés à l’action principale, qui ont pour but
cain, dans l’enceinte de la vérité historique, au risque de rendre sa narration sèche et aride ; ou, s’il ose aller au delà, comm
orde généralement à dire que depuis le moment où le poète commence sa narration , ce temps ne doit pas s’étendre au delà d’une ann
l’action soit arrêtée dans sa marche : Soyez vif et pressé dans vos narrations . Ainsi le style du poète, se resserrant tout à c
31 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »
s que par la nature des devoirs à faire. On faisait des thèmes ou des narrations en seconde, on fera ici des discours latins et de
orer. Comment ! un élève quittera le collège connaissant l’exorde, la narration , la confirmation et la péroraison, ou sachant trè
32 (1854) Éléments de rhétorique française
éduire à ses plus simples éléments. J’ai placé ensuite des modèles de narrations , de dissertations et de discours, les différents
er la nature de l’exorde. De l’exposition, de la division et de la narration . Quand l’orateur s’est assuré la bienveillance
enté pour les prévenir. À côté de l’ exposition se place également la narration , c’est-à-dire, le récit des faits qui se rattache
ans les autres parties du discours. Nous citerons, comme un modèle de narration oratoire, un passage de Bossuet où se trouve raco
voir pratiqué. Le premier exercice qui se présente, c’est celui de la narration . Il faut habituer les jeunes gens à bien voir les
s et donner des exemples de ces trois espèces d’exercices. I. De la narration . La narration est l’exposition d’un fait, acco
xemples de ces trois espèces d’exercices. I. De la narration. La narration est l’exposition d’un fait, accompagné de toutes
utes les circonstances qui en dépendent. Il ne s’agit point ici de la narration qui fait une partie essentielle du discours ; mai
de la narration qui fait une partie essentielle du discours ; mais la narration considérée comme œuvre séparée, comme constituant
seule une composition, est soumise à peu près aux mêmes règles que la narration oratoire. Aussitôt que les élèves ont sous les ye
nalogue à son sujet, il doit coordonner les différentes parties de sa narration . Ce second travail exige la plus grande attention
nature du sujet, simple, élégant, familier, véhément, etc. Une bonne narration doit être : 1° Claire. C’est la loi suprême de to
peine d’écrire ou de parler, si l’on ne veut point être compris, « La narration sera claire, dit Cicéron, si l’on emploie un styl
contre Paris, ou que Minerve s’entendît avec Hélène. 3° Complète. Une narration ne doit rien contenir de superflu ; mais elle ne
sion, et qu’il soit complet sans être minutieux. 4° Intéressante. Une narration pourrait être claire, vraisemblable, complète, et
s le premier mot jusqu’au dernier. Nous distinguerons trois genres de narrations  : le genre élevé, le genre tempéré et le genre si
ue l’on met en scène. Nous allons présenter aux élèves des modèles de narration dans les trois genres ; et, afin de bien montrer
qui présenteront en peu de mots l’analyse des faits développés. I. Narration dans le genre élevé. La bataille de Rocroy. A
incus, il rend grâces à Dieu de la victoire qu’il vient de remporter. Narration . « À la nuit qu’il fallut passer en présence des
aincre celui de pardonner. Ce qui ajoute encore à la beauté de cette narration , c’est la simplicité énergique et majestueuse du
tré poëte et guerrier, sans cesser d’être orateur et chrétien. II. Narration dans le genre tempéré. L’incendie d’Ancône. Ar
r à la reconnaissance publique, et disparaît avec le comte d’Erfeuil. Narration . « Lord Nelvil avait fixé son départ pour Rome au
à la poste. » (Madame de Staël, Corinne ou l’Italie, liv. I.) III. Narration dans le genre simple. Jeannot et Colin. Argum
de Colin, et trouva le bonheur dans le travail et dans la médiocrité. Narration . « Plusieurs personnes dignes de foi ont vu Jeann
II. De la dissertation ou pensée à développer. L’exercice de la narration est très-propre à former l’imagination des jeunes
s un mode d’exercice plus grave, mais aussi important que celui de la narration . C’est un service à rendre aux élèves, que de les
ncipes solides dont ils puissent un jour se servir, et de joindre aux narrations quelques dissertations sur les principales vérité
avance les objections qu’on pourrait y faire. Mais ici, comme dans la narration , le bon sens nous avertit d’être complets sans êt
ouronné par l’Académie française en 1755.) Nous allons, comme pour la narration , confirmer par des exemples les principes que nou
e plus difficile et le plus important des exercices de rhétorique. La narration développe surtout l’imagination ; la dissertation
remis de la gaieté qu’elle inspire, j’appellerai l’attention sur une narration d’un genre opposé, sur un récit aussi triste, aus
33 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
ssant pour reposer l’esprit et non pour lui faire perdre le fil de la narration . Ils doivent aussi offrir des objets différents d
égnait plus. Ce n’était plus ce prince, etc. C’est là le début de la narration . Le récit épique parcourt alors les temps, les li
s inventions, il doit toujours conserver les qualités générales de la narration , savoir la brièveté, la clarté, la vraisemblance 
les tours, les allusions, les allégories, etc. Mais ce qui rend cette narration particulièrement difficile, c’est le genre de sty
faire connaître l’art du poète dans les choses ; puis son art dans la narration , puis son art dans son style et dans ses vers 139
34 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
u corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation La narration et les genres que nous y avons rattachés, descrip
nœud de la controverse ou de la cause. Toute discussion, comme toute narration , a son point culminant. C’est là que doivent se c
lement à tous les trois. Il est évident, en effet, que les lois de la narration ou de la description ne sont pas celles de l’argu
35 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. »
ies de l’art oratoire. Il n’a pas un seul plaidoyer, peut-être, où la narration ne soit traitée avec une supériorité qu’on ne sau
raitée avec une supériorité qu’on ne saurait trop admirer. Mais si la narration exige ici plus de concision, l’argumentation, dev
36 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
le. 1. C’est le nom d’une petite ville d’Indre-et-Loire. 2. Cette narration est vivement menée ; mais, en général, il ne faut
on air ouvert, sa pointe de vanité. 1. Cette lettre est un modèle de narration habilement composée. Remarquez-y l’art de choisir
37 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
que le dialogue narratif ou dramatique doit, ainsi que le drame et la narration elle-même, avoir un objet, tendre à un but, aller
rêter sur l’épistolographie, terminons ce que nous avons à dire de la narration et des formes qui s’y rattachent, par quelques re
t avec raison M. Gouniot (Nouvel exposé de la composition littéraire, narration et description), est insuffisant ; le portrait mo
38 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
on esprit. Les discours de Tite-Live diffèrent considérablement de sa narration , et cela doit être ainsi ; il en est de même de T
ers, dans ces circonstances, une manière plus libre et plus large. La narration historique peut être belle, soit que le génie de
juges favorables, l’arrangement distinct des faits, l’agrément de sa narration , la conduite et l’exposition de ses arguments, of
rtout sa vigueur. Il a eu soin de l’annoncer dans l’exorde et dans la narration . Quand, après les moyens, il résout les difficult
les appuis de sa cause sont écartés ou repoussés. » À l’égard de la narration et de l’argumentation, j’en parlerai par la suite
iscours régulier. Je me bornerai actuellement à faire observer que la narration des faits au barreau doit être aussi concise que
Construction du discours dans toutes ses parties. Introduction, narration , explication. J’ai traité dans les chapitres p
de six : l’exorde ou introduction, le sujet ou division du sujet, la narration ou explication, l’argumentation pour établir ou r
par les paroles de l’orateur. La quatrième partie du discours est la narration ou explication du sujet ; je les réunis parce qu’
pour émouvoir les passions de ses auditeurs. Dans les plaidoiries, la narration est souvent une partie très importante du discour
as toujours facile de narrer avec grâce et lucidité, il y a, dans les narrations du barreau, une difficulté particulière. L’orateu
ut ce qui peut lui préjudicier, sont les conditions nécessaires de la narration  : elles exigent beaucoup de sagacité et d’habilet
videantur. Une autre difficulté qu’éprouve souvent l’avocat dans la narration des faits, est de rendre compte, d’une manière cl
ui peuvent seuls enseigner les moyens de dissimuler la longueur de la narration , ou de la rendre moins fastidieuse. La clarté, la
ont les conditions que les critiques demandent principalement dans la narration  ; chacune d’elles entraîne suffisamment avec elle
les parties du discours ; mais elle est surtout indispensable dans la narration , lui doit jeter de la lumière sur tout ce qui sui
e tous les arguments et de tous les raisonnements de l’orateur. Si la narration est invraisemblable, le juge n’y fera pas attenti
arté, outre l’étude des règles générales que nous avons indiquées, la narration exige une attention particulière pour fixer clair
x et chaque circonstance naturelle des faits racontés. Pour rendre la narration probable, il est nécessaire d’entrer dans quelque
te les circonstances superflues ; par cela seul vous donnerez à votre narration plus de nerf et plus de clarté Toutefois la brièv
e clarté Toutefois la brièveté, qui est une qualité essentielle de la narration , ne doit être que relative. « Si l’on appelle bri
vérité du précepte de ce grand maître. Cicéron est un modèle dans la narration . Ses discours en offrent mille exemples remarquab
la narration. Ses discours en offrent mille exemples remarquables. La narration du célèbre discours pro Milone a été souvent et j
e voyage à la campagne. Quelle adresse dans le passage qui termine la narration . Les esclaves de Milon furieux, et voulant venger
avec beaucoup d’art ; on peut voir particulièrement un bel exemple de narration dans son mémoire pour M. le marquis d’Hautefort.
ort. Dans les oraisons de la chaire où il y a bien rarement matière à narration , l’explication du sujet la remplace ; elle doit a
39 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »
Cicéron le prouve, par le récit même du fait, par ce chef-d’œuvre de narration dont nous avons déjà parlé, et qu’il nous tardait
et qu’il nous tardait de mettre sous les yeux de nos lecteurs. 2º Narration . 117« Interim quùm sciret Clodius (neque enì
ouvé le modèle nulle part, c’est l’art admirable qui règne dans cette narration . Comme toutes les circonstances y sont habilement
40 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
ion ; mais l’art de composer a deux branches principales, qui sont la narration et le discours. Considérée relativement à ces deu
autres préceptes de l’invention. 1. Invention narrative. Dans la narration on expose un fait, ou vrai ou supposé vrai. On pe
complir. Car, d’une part, si l’origine du fait n’était pas connue, la narration serait obscure ; mais il ne faut pas prendre cett
41 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
tales à la saine littérature, ils n’oubliaient jamais de suspendre la narration au moment où la curiosité était le plus vivement
le roman et l’histoire, la prose et la poésie, la dissertation et la narration , soit qu’il y ait disparate entre le genre d’espr
42 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
ce fondamentale entre le conte et le roman : l’un et l’autre sont des narrations mensongères ou regardées comme telles. Tout ce qu
t que conte est le terme générique, puisqu’il s’applique à toutes les narrations fictives, depuis les plus courtes jusqu’aux plus
43 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
s régulier, nous avons déjà examiné l’introduction, la division et la narration ou l’explication. Nous allons actuellement nous o
toutes les affaires de la vie. L’histoire n’est donc point une simple narration , faite pour plaire au lecteur en flattant son ima
uerre du Péloponnèse. L’auteur n’a pas en vue un objet principal ; sa narration est sans cesse coupée ; son histoire se divise pa
tiquité, en a fait une censure si sévère. L’historien, pour rendre sa narration plus agréable, ne doit pas s’écarter de l’ordre c
e comme épisodes, elles interrompent moins l’unité que ne le fait une narration toujours décousue. Parmi les modernes, le préside
rit, laisse soupçonner au lecteur qu’il ne cherche qu’à appuyer de sa narration quelque système particulier qu’il s’est formé d’a
éralement partagées ; c’est alors que l’historien peut interrompre sa narration pour se montrer, et se livrer quelques instants à
té. Examinons maintenant quelles sont les qualités essentielles d’une narration historique. Il est évident que la manière de raco
qu’à quel point telle manière peut être préférable à telle autre. Une narration historique doit être, avant tout, claire, bien di
toire est un genre de composition plein de noblesse et de dignité, la narration doit s’y soutenir constamment sur un ton grave. E
quelques phrases trop familières en l’intercalant dans le cours de la narration . Un historien qui n’est que profond, clair et gra
tôt même on ne lira plus du tout. Il doit donc s’attacher à rendre sa narration intéressante, et c’est là ce qui distingue princi
lui, et nous pourrions lui emprunter un grand nombre d’exemples d’une narration parfaite. Au commencement du neuvième livre (ch. 
érie ; mais elles sont écrites avec tant d’esprit et de vivacité, les narrations y sont si agréables et si heureusement variées, o
e furent en général, tant en France qu’en Angleterre, que de frivoles narrations dans lesquelles l’instruction et la morale n’entr
nts du poète ; il écrivit en prose, et borna ses efforts à donner des narrations fidèles et judicieuses des événements dont il vou
de Rome, dont les comparaisons, par leur extrême étendue, coupent la narration d’une manière trop sensible, et laissent aisément
ujet ou l’action, ensuite les personnages ou les caractères, enfin la narration . L’action qui fait le sujet d’un poème épique doi
aussi vivement le lecteur et fixer autant son attention, qu’une seule narration où tout est lié, où les incidents se tiennent tou
bornes étroites de l’exacte vérité, au risque de ne présenter qu’une narration pleine de sécheresse ; car si, comme Voltaire, il
nées ; mais si nous mesurons seulement le temps compris dans la seule narration du poète, c’est-à-dire depuis l’époque où le héro
de réalités qui détruirait entièrement la vraisemblance du récit. La narration est le dernier objet qui nous reste à examiner. I
de son sujet, et de passer rapidement sur les autres dans une courte narration . Cette méthode est surtout préférable lorsque l’a
plir l’attente du lecteur. Ce qui est surtout bien important dans une narration , c’est qu’elle soit claire, animée et embellie de
e ; nous en examinerons successivement l’action, les caractères et la narration . Il est évident qu’on ne saurait mettre en questi
e peignit avec les sons d’une manière plus heureuse et plus vraie. La narration d’Homère est toujours concise, ce qui lui donne b
y sont trop nombreuses et souvent même elles coupent brusquement une narration ou interrompent mal à propos une description. La
que lui offrait naturellement son sujet, il interrompt le cours de sa narration pour introduire le long épisode de Marius et de S
onologique, ce qui l’a souvent contraint à interrompre le cours de sa narration , et transporter brusquement son lecteur d’un lieu
in ne consiste ni dans l’art de raconter ni dans l’art de décrire. Sa narration est souvent sèche et dure ; ses descriptions, don
s unes des autres les parties de son poème, et en coupant toujours la narration d’un incident par un autre incident, sans attendr
ventures à Calypso, sont la partie de l’ouvrage la mieux exécutée. La narration en est vive et intéressante ; elle devient ensuit
quelques épisodes ont sans doute une étendue suffisante, cependant la narration y est en général trop rapide ; les événements y s
44 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
discours. Les principales parties qui le composent, sont l’exorde, la narration , la confirmation et la péroraison. I. De l’Exor
lus hautement sa sagesse : ce sera la seconde partie ». II. De la Narration . Après l’exorde, vient la narration, qui consi
econde partie ». II. De la Narration. Après l’exorde, vient la narration , qui consiste à instruire l’auditeur du fond du s
faisant entrevoir le germe des preuves qu’il a dessein d’employer. La narration oratoire considérée comme le récit d’un fait, ou
de soin, en un mot, le style pompeux et magnifique. Un beau modèle de narration oratoire est le morceau suivant de l’Oraison funè
ait trouver parmi nous de la fidélité et de la justice ». Quoique la narration doive être simple, il y a cependant des occasions
45 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
ée, de chaque période, il trace celui de la douceur. Et ainsi pour la narration , la dissertation, le discours. Par là il se famil
modifier la pensée et le style, selon le caractère des genres divers. Narrations historiques ou fictives, mêlées parfois d’allocut
46 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
crit. Vous composez, par exemple, un roman. La forme naturelle est la narration  ; mais pour donner plus d’animation à votre style
e commence : début, exorde, exposition, prologue ; elle se poursuit : narration , confirmation, réfutation, nœud, développement ;
47 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
ître d’hôtel Villanova qui l’ont réalisée. J’excuse pourtant dans les narrations infinies du xviie et du xixe  siècles, quand de
s autres membres dont se compose le corps de l’écrit ou du discours : narration ou thèse, description des choses, description des
48 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
entendez-vous bien ? ni plus ni moins) : l’exorde, la proposition, la narration , la confirmation, la réfutation, la péroraison, e
nce y étouffe. Aussi ai-je glissé légèrement sur la proposition et la narration . Arrivé à la confirmation… Le Juge. — Ah ! c’est
49 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
du récipiendaire, et enfin sa réception au sein de l’Académie. Cette narration est un petit chef-d’œuvre de brièveté, de goût et
yle au sujet. Chaque sujet a un style qui lui est propre. 1° Dans les narrations , par exemple, le style doit être uni, facile, nat
é ; rapide, quand il attache et entraîne. (Domairon.) Telle est cette narration empruntée de madame de Genlis, et intitulée : l’H
Minimes. Brantôme. La couleur locale répand un grand charme sur la narration , que nous signalons ici, et que nous devons à M. 
50 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
aurais-je fait fidèle ? L’ellipse ajoute infiniment de vivacité à la narration , surtout à la narration familière. Ecoutez le com
L’ellipse ajoute infiniment de vivacité à la narration, surtout à la narration familière. Ecoutez le commencement d’un petit réc
51 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »
stolaire. Enfin, après avoir posé les règles de la description, de la narration et de la dissertation, nous avons parlé de l’anal
52 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
res de style ; de la disposition et des parties du discours : exorde, narration , confirmation, péroraison. Ce n’est donc que dans
’en sépare d’abord en ce qu’elle a un mètre simple21 et que c’est une narration , puis par l’étendue, car la tragédie s’applique,
développant avec des personnages qui agissent, et non au moyen d’une narration , et opérant par la pitié et la terreur la purgati
ints, comme, par exemple, qu’est-ce que doit contenir l’exorde, ou la narration , ou chacune des autres parties d’un discours ; ca
urd’hui (les rhéteurs) établissent des distinctions ridicules, car la narration n’appartient, en quelque sorte, qu’au seul discou
t admettre que, pour le genre démonstratif et pour les harangues, une narration , telle qu’ils l’entendent, soit ou bien ce que l’
l’on établit de telles distinctions, ce que fait Théodore, on aura la narration , la narration additionnelle, la narration prélimi
e telles distinctions, ce que fait Théodore, on aura la narration, la narration additionnelle, la narration préliminaire, la réfu
e fait Théodore, on aura la narration, la narration additionnelle, la narration préliminaire, la réfutation et la réfutation addi
y avait à dire sur l’imputation calomnieuse. Chapitre XVI De la narration . I. La narration, dans les discours démonstrati
l’imputation calomnieuse. Chapitre XVI De la narration. I. La narration , dans les discours démonstratifs, ne se développe
(actions) célèbres ; aussi beaucoup de discours peuvent se passer de narration  : par exemple, si tu veux louer Achille ; car tou
est ridicule de dire, comme quelques-uns le font aujourd’hui, que la narration doit être rapide. C’est comme cet individu à qui
e bien ? » Il en est de même ici. Il ne faut pas être prolixe dans la narration , pas plus qu’il ne faut l’être dans l’exorde, ni
ntraire dans le cas opposé. V. Il (te) faut intercaler, sous forme de narration , tout ce qui peut mettre en relief ton mérite. Ex
encore tout récit fait pour plaire aux juges. VI. Dans la défense, la narration est moins importante. Le point discuté alors c’es
trouve dans l’Énée 697. VIII. Les mœurs doivent jouer un rôle dans la narration . C’est ce qui aura lieu si nous voyons ce qui lui
tre chose que ce qui lui est avantageux. X. De plus, il faut, dans la narration , tirer parti des effets de pathétique, déduire le
us nous en faisons déjà pourtant une certaine idée. Il faut placer la narration sur plusieurs points de son discours et, quelquef
ême, au début. XI. Dans la harangue, il y a très peu de place pour la narration , parce que l’on n’a rien à raconter quand il s’ag
l’on n’a rien à raconter quand il s’agit de l’avenir ; mais, s’il y a narration , elle prendra son texte dans des événements passé
porte ni mœurs, ni intention. IX. Les sentences sont de mise dans une narration et dans la preuve ; car c’est un élément moral :
53 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
à plaire ; c’est surtout une forme d’instruction et de critique, une narration qui doit signifier clairement la vérité que l’on
s la fable ? Les qualités du récit dans l’apologue sont celles de la narration en général et principalement la brièveté et la cl
ncement de la fable, le lecteur a le plaisir, en suivant le fil de la narration , de juger si chaque trait se rapporte exactement
54 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IX. » pp. 98-101
ur ce qui peut se faire, il bastit son ouvrage, laissant la véritable narration aux Historiographes qui poursuivent de fil en esg
55 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
s lois qui régissent les compositions secondaires. La description, la narration et la lettre ont été l’objet d’études très approf
56 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
Si, dans les sujets graves, austères, abstraits, comme les discours, narrations historiques, les définitions et portraits, son tr
’emphatique ; si enfin, dans les sujets légers, comme les fables, les narrations badines et les lettres, il sait saisir ces traits
jeune âge, comme les définitions philosophiques, les caractères, les narrations historiques, etc. Enfin par la troisième méthode
éthode on présente à l’élève un sommaire, dans lequel les faits d’une narration , les motifs d’un discours sont réduits à leur plu
. Je l’ai employée exclusivement pour les discours et quelques belles narrations . Puis, pour ne pas mettre à la torture l’esprit
a aussi que j’ai toujours séparé en trois paragraphes les canevas des narrations , pour indiquer clairement les trois parties de la
robe de chambre d’omelette . Cette image, un peu grotesque, égaie la narration . On peut regarder cette lettre comme une nouvelle
re comme une nouvelle. Elle serait digne, par ses détails, d’être une narration épistolaire. Guyet. Définitions. Modèl
et qui ne m’a caché aucune circonstance. » Il reprenait le fil de sa narration avec plus de confiance qu’il ne l’avait commencée
ion a été recréée jusqu’au dernier mot du dernier vers. Guyet. Narrations historiques. Modèles. N° 140. — Bat
rt une si étrange et si longue suite de tourments. St Eusèbe. Narrations poétiques. Modèles N° 150. L’Ange exi
ntendis pas, et qui retomba avec lui dans l’abîme. Victor Hugo. Narrations badines. Modèles. N° 164. — Le Chapea
our le terme de mon pèlerinage. Herder, trad. de M. Truenthal. Narrations mixtes. Modèles. N° 184. — L’hôpital A
on qu’elle avait accordée à son talent. Un Professeur de Paris. Narrations épistolaire. Modèles. N° 204. — L’hos
e ici : je pense que je suis folle : à quoi peut servir une si grande narration  ? Vraiment, j’ai bien satisfait le désir que j’av
e nourrir. » Je crois que vous me pardonnerez le peu d’ordre de cette narration , mais assurez-vous qu’elle est fort vraie. Racin
sus de l’échafaud. Louis Veuillot. Modèles de Décompositions de Narrations . N° 222. — Mort de Polyphonte. Forme. —
222. — Mort de Polyphonte. Forme. — Le tableau qui commence cette narration a un caractère sévère et grandiose. Il s’agit d’u
, et cet effet saisissant est dû à l’accumulation. Fond. Cette belle narration appartient au genre poétique ou fictif. Le récit
un gros de nos amis , et commence à : vous eussiez vu soudai.    La narration peut se réduire ainsi :  Au moment où Polyphonie
ste et la reine. Guyet. N° 223. — Mort d’OEdipe. Forme. Cette narration est surtout remarquable par les mouvements oratoi
e figurer à côté des plus beaux morceaux oratoires de l’antiquité. La narration ne pouvait se soutenir à cette hauteur. Le style
éparerait à la disparition complète de l’infortuné roi. Il y a peu de narrations aussi vigoureusement exposées. L’orateur s’y mont
triomphe du talent. Fond. Le genre poétique ou fictif réclame cette narration  ; à part les noms, tout est de l’invention de l’a
es que par la plus haute éloquence, l’éloquence sacrée. _ Guyet. Narrations oratoires. - Modèles. N° 244. — Batail
57 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
i la termine d’où la conclusion ou péroraison. » Il faut y joindre la narration qui, au besoin, narre les faits, la réfutation, q
de la lecture de quelque pièce. À la confirmation il fera succéder la narration , ou il commencera par la réfutation ; mais ces ch
pas que l’orateur n’échauffe et ne remue. » Chapitre III. De la narration . La narration, dans le discours, est le récit
r n’échauffe et ne remue. » Chapitre III. De la narration. La narration , dans le discours, est le récit ou l’exposé du fa
de Orat., II, 81). Le genre délibératif n’admet que par exception la narration  : il en est autrement du genre judiciaire et du g
u genre démonstratif. Ses qualités. Les qualités générales de la narration sont la clarté, la brièveté, la vraisemblance. El
à qui on les attribue. Enfin, une qualité spéciale que doit avoir la narration , consiste en ce que les ornements, les agréments
r la vérité énoncée dans la proposition ou les faits racontés dans la narration . Elle est la partie la plus importante du discour
umante salo, quelle rapidité dans ces mots ! Jamque arva tenebant, la narration se presse avec les serpents. Ardentesque oculos,
ppées les preuves ; c’est, en d’autres mots, celui de l’exorde, de la narration , de la confirmation. 2º L’accent de la dispute :
58 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
amatique ; mais cette dénomination rigoureuse ne peut convenir ni aux narrations , ni aux descriptions10. 10. Le fonds de ces qua
59 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
, cette habile ordonnance de l’intrigue, ce ton naturel et vrai de la narration , cette satire de bon goût qui devait chasser de l
60 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
é. » 1. Ce courage, il faut bien l’avouer, n’est que déplorable. La narration de madame de Sévigné est excellente ; mais, quant
61 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
des différentes espèces de styles, et de l’application du style à la narration , à la dissertation et aux lettres. Il se termine
62 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
et il ne faut manquer à aucune convenance. Il n’y a rien à dire de la Narration et de la Description ; ce sont des exercices qu’o
ies et des ouvrages philosophiques, il préparait des chefs-d’œuvre de narration historique et il faisait connaître les découverte
arvenir en France, il raconte à son ami, dans une brève et pathétique narration , les événements qui se sont écoulés entre ces deu
oire de Charles XII est-elle, comme on le prétend, un chef-d’œuvre de narration  ? Et quelles sont les qualités d’une bonne narrat
chef-d’œuvre de narration ? Et quelles sont les qualités d’une bonne narration historique ? – Faire d’après Voltaire un portrait
ercher le vrai, il trouve le beau par surcroît. Nous n’avons point de narration plus aisée et plus rapide que l’Histoire de Charl
s au baccalauréat de l’enseignement moderne, et réciproquement. Telle narration traitée à l’École navale peut être dictée à un ca
bien que ce qu’il a ressenti lui-même ? – Montrer la différence de la narration historique et de la narration oratoire. – Que sav
ui-même ? – Montrer la différence de la narration historique et de la narration oratoire. – Que savez-vous de l’Académie français
érents genres, car la composition peut leur être donnée sous forme de narration , discours, dialogue, portrait, développement de p
eil, à son apparition, par des cris d’allégresse. Une partie de cette narration doit être faite en dialogue et en allocution. (Ce
mme un coquin. Vous direz la réponse du batelier. Une partie de cette narration est dialoguée. (Centre d’examen : Dunkerque.) le
d’examen : Rennes.) CONSEILS ET PLAN CONSEILS. Le sujet comporte une narration et un discours. Il doit donc être divisé en deux
qui mette la scène sous les yeux du lecteur. PLAN 1er Paragraphe. –  Narration . – Décrire le groupe formé par les compagnons de
une allusion aux défaites des Autrichiens. fornoue. CORRIGÉ Voici la narration par M. J. Zeller dans son étude sur l’Italie et l
quand on se trouve en présence, non d’un récit imaginaire, mais d’une narration qui repose sur des événements réels. On s’expose
l avait, dans le texte, tous les éléments nécessaires pour rédiger sa narration . Il fallait se figurer un champ de bataille, l’am
e faire un devoir d’histoire, au lieu de rédiger une composition, une narration historiques. Le règne de Charles-Quint était conn
conduire l’armée contre les Germains. On pourra ne faire commencer la narration qu’au moment où les soldats en sont venus à senti
n pénétrer, les mettre en présence les uns des autres. Le style de la narration , du discours qui comporte certains ornements sera
induits souvent en erreur. Il indique que l’on aura à développer une narration ou une lettre le plus souvent historique, et, en
on nombre de jeunes gens qui après avoir tourné des descriptions, des narrations , des scènes, portraits et dialogues pendant toute
chine à vapeur de Denis Papin à nos jours. Insister sur James Watt. –  Narration . – Franklin et l’électricité. 1° Idée préconçue,
e la civilisation ; langue morte des hiéroglyphes à retrouver, etc. –  Narration . – Le 3 août 1794, Carnot monta à la tribune tena
l’histoire. Auguste Laugel. (Extrait de la Revue des Deux Mondes.) narration Raconter une visite faite dans le cabinet d’
composition ont un caractère un peu spécial. Ce sont des lettres, des narrations , des descriptions qui se rapportent à un ordre d’
63 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
des préceptes et des exemples sur tous les genres, sur l’apologue, la narration , les sentences, les éloges, les lieux communs, et
64 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
ux en quelque genre que ce soit, etc. Quel intérêt n’acquiert pas une narration des circonstances du lieu et du temps où la scène
65 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
ressources, la majesté dans le ton, la vigueur-, la richesse dans les narrations et les tableaux, la force, la dignité dans le sty
66 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
dont ils se sont engendrés les uns les autres, a découvert l’ordre de narration le plus beau, parce que c’est le plus naturel ; e
67 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
langue morte des hiéroglyphes à retrouver, etc. (1 er août 1883). Narrations et sujets historiques. • Récit de la première
gé avec ses légions dans les marais de la Frise, on entrevoit dans sa narration l’horizon brumeux et le ciel grisâtre de la Germa
ns sèches que celles d’Ésope ; il possède un certain agrément dans la narration , mais il met quelque subtilité dans le langage qu
onvient de citer : récit de la bataille de Rocroy, à comparer avec la narration oratoire de Bossuet dans l’oraison funèbre de Con
plation des belles choses. III. — Lettres, discours, dialogues et narrations . [1] (8 août 1885) Faire l’éloge du patri
arquera dans mes Annales une sobriété et une rapidité plus grandes de narration que dans mes Histoires, car je serai plus maître
des descriptions exactes, mais des portraits vivants. La plus courte narration que nous fait M. de La Fontaine vaut toutes les a
68 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
s partie ; du discours, ou plutôt le discours tout entier, sentences, narration , confirmation, etc. Quoi qu’il en soit, voici le
69 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
rationem mendaciunculis aspergere, semer de petits mensonges dans une narration . En ipse capellas protenùs æger ago. Virg. Je con
souvent usage du temps présent au lieu du temps passé pour rendre la narration plus animée, en présentant l’évènement comme se p
onner plus de rapidité au récit. (C'est ce qu’on nomme l’infinitif de narration .) Ex. : Tum Catilina hortari milites, prælium acc
70 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
s l’occasion de coudre, d’une manière quelconque, un lieu commun à sa narration  ; et si l’on retranchait de ses discours les plus
71 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
dans la situation même du personnage qu’on fait parler. Si c’est une narration , une description, il faut se figurer que l’on voi
72 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
l consiste principalement dans le trait final. Telle est cette petite narration de notre vieux Saint-Gelais : Un charlatan disai
73 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
crier et à pleurer cette grande perte. » 1. Il faut comparer cette narration à celle qui a été faite par Voltaire (Siècle de L
74 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
aisse rien à deviner. Rien n’est même plus fatigant que d’écouter une narration où, comme on le dit vulgairement, les points sont
e le fracas du tonnerre. Personne n’ignore ce détail, il eût rendu la narration moins rapide. On remarque ce changement brusque d
le de remarquer que l’hypotypose se présente à chaque instant dans la narration comme dans le discours. On l’emploie d’instinct p
cieuses. On ne l’emploie que dans la lettre familière, la fable et la narration badine. Quand on en bannit tout ce qui prête à la
75 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
ne l’est de lui-même, etc. Comme le style simple convient aussi aux narrations , nous en donnons, dans le deuxième volume, un exe
us est raconté par J.-J. Rousseau. Le jeune Trompette. Nous devons la narration suivante à M. Capelle, inspecteur de la librairie
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
p de bossus, ce qui lui inspira cette fantaisie. 3. Cet infinitif de narration donne de la vivacité au récit. 4. Les se rapport
de la rhétorique. Son exorde n’a pas été insinuant : il n’a usé ni de narration , ni de confirmation ; il va finir par une digress
77 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
des tableaux, des portraits, des parallèles, une grande partie de la narration , de la confirmation et de la réfutation oratoires
78 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
utant que pour gagner la bienveillance, en prévenant la crainte d’une narration infinie, qu’Horace conseille au poëte de ne point
79 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
e convient pas à tous les genres. D’une part le style épistolaire, la narration historique ou romanesque, la plaisanterie, la sat
80 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
utant que son indépendance, il avait « le style trop privé » pour une narration « équable et suivie ». Il fit donc « des Essais,
81 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
admirant la noblesse de ce sentiment. » 1. Il faut comparer cette narration à celle qui a été faite par Voltaire (Siècle de L
82 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
tyle bizarre ou affecté ; une histoire régulière et bien suivie à des narrations obscures ou décousues ; un dénouement touchant et
ction dans le style, une proportion plus exacte dans les parties, une narration plus savamment conduite ; c’est au milieu de scèn
l’étude de la composition. Car, dans un poème épique, dans une haute narration , dans un discours, dans quelque ouvrage de génie
t à tenir sans cesse son esprit tendu pour ne pas perdre le fil de la narration . Voyez, par exemple, comme cette métaphore est be
ement et a besoin d’un guide, étendez et développez votre pensée. Une narration historique peut être belle dans l’un et l’autre s
on de faire connaître les règles qui s’appliquent à la conduite de la narration et à la disposition des arguments. Je ferai seule
tion des arguments. Je ferai seulement observer ici qu’au barreau les narrations doivent être aussi concises que la nature des fai
e XXXI. De la composition générale d’un discours. — Exorde, division, narration , explication. Dans les quatre Lectures précéd
secondement, l’exposition ou la division du sujet ; troisièmement, la narration ou l’explication ; quatrièmement, les raisons ou
rès l’exorde et la division viennent, comme je l’ai dit plus haut, la narration et l’explication. Je les réunis toutes les deux,
quelques efforts pour soulever les passions. Dans les plaidoyers, la narration est souvent une partie fort importante du discour
n’est pas toujours aisé de raconter convenablement et avec grâce, les narrations ont, au barreau, une difficulté particulière. L’a
incte, vraisemblable et concise, sont les qualités essentielles d’une narration , et chacune de ces qualités renferme, dans sa déf
oute l’étendue du discours ; mais elle est surtout nécessaire dans la narration , destinée à répandre le jour sur tout ce qui suit
uge, peut détruire tout l’effet des raisonnements d’un orateur. Si la narration n’est pas vraisemblable, le juge ne daignera pas
lus frappant et plus clair. Cicéron montre beaucoup de talent pour la narration , et, sous ce rapport, l’étude de ses harangues pe
de faire un récit, mais l’exposition du sujet y occupe la place de la narration dans un plaidoyer, et doit être écrite sur le mêm
83 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
a sur elles : Ossements secs, vous revivrez. Le prophète continue sa narration  : 152Il dit ; et je répète à peine Les oracles
84 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
’évêque de Clermont offrent plus d’agréments dans le style et dans la narration , plus d’art dans l’enchaînement des faits avec la
e de n’y rien dire, qui ne soit entièrement tiré du fond du sujet. La narration sera également courte ; mais vive et agréable. L’
85 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
les yeux. Il est à remarquer que le plus communément les verbes de la narration sont au présent : ce qui rend le style plus rapid
eut connaître quelques beaux exemples d’hypotypose, on pourra lire la narration simple et touchante intitulée : Martyre de trois
86 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
e nous venons de citer. Après ce court préambule, Florian commence sa narration  : 168Lorsqu’autrefois un juge, au nom de l’Éter
87 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
ns les poésies de Lamartine de riches et brillantes descriptions, des narrations suaves et touchantes, des morceaux lyriques aussi
88 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
es sont également violées. À quoi bon couper tout à coup le fil de la narration , suspendre la marche des événements, pour nous fa
89 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
étouffés, mais vibrants et mâles, conviendra davantage au roman, à la narration et à l’épopée. L’espace nous manque pour nous occ
90 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
de ce règne mémorable. Le style coupé convient particulièrement aux narrations , aux sujets agréables, pour reproduire rapidement
91 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
’élocution. 482. La tragédie n’admet-elle pas les descriptions et les narrations  ? Les descriptions font un très bel effet dans l
. 3), et celle que fait Andromaque de la prise de Troie (III. 8). Les narrations que lait le poète pour instruire le spectateur de
92 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
ne survenait heureusement pour déranger le cercle et faire oublier la narration  ? Il y a des gens qui parlent un moment avant que
93 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
nt toutes les figures qui font l’ornement du langage. Peu propre à la narration , sur laquelle il répand du froid et de la séchere
94 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
ique. On se sert de ces rimes dans des pièces légères, pour rendre la narration plus rapide, et pour exprimer avec plus de force
95 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
il sut se couronner ; Enfin voilà l’époux que tu veux me donner. Les narrations que fait le poëte, pour instruire le spectateur d
iques s’accordent à dire que depuis l’endroit où le poëte commence sa narration , ce temps ne doit pas s’étendre au delà d’une ann
-estimable, n’en a pas rendu toutes les beautés. A ce chef-d’œuvre de narration dans le genre terrible, le poëte latin en a fait
jugement, et sait bien mieux orner la raison. Son plan est exact, sa narration rapide et jamais interrompue, sa diction toujours
int à une certaine régularité, et s’attacha principalement à semer sa narration d’images et de descriptions. Elles sont de la plu
96 (1875) Poétique
soutienne mieux que lui les métaphores et les mots étrangers. Car la narration épique est de toutes les poésies la plus hardie d
97 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
ncement de la fable, le lecteur a le plaisir, en suivant le fil de la narration , de juger si chaque trait s’y rapporte exactement
98 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
eprendre la peinture de la période Mérovingienne. Mais, au lieu d’une narration suivie, il choisit la méthode plus libre des réci
la mort de saint Martin, vers la fin du quatrième siècle, commence la narration originale de Grégoire de Tours, et le double but
actère d’une époque. 231. C’est là, on peut le dire, le modèle de la narration historique : aucune circonstance inutile ne vient
de lui rendre le contre-échange. » Il serait curieux de rapprocher la narration de M. Mignet de celle de notre vieil annaliste da
u Consulat et de l’Empire, est avec raison regardé comme un modèle de narration historique ; il est, en outre, très propre à donn
99 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
par la vie sociale dont il est le tableau, par la marche rapide de la narration , par l’ironie légère qui y circule, par la grâce
e les matériaux de l’Histoire de Charles XII, roi de Suède. Modèle de narration simple, rapide, élégante, l’ouvrage de Voltaire (
eprendre la peinture de la période Mérovingienne. Mais, au lieu d’une narration suivie, il choisit la méthode plus libre des réci
e Michelet. « Augustin Thierry, a-t-il écrit, avait appelé l’histoire narration , Guizot, analyse ; je l’appelle résurrection. » C
de lui rendre le contre-échange. » Il serait curieux de rapprocher la narration de M. Mignet de celle de notre vieil annaliste da
dont ils se sont engendrés les uns les autres, a découvert l’ordre de narration le plus beau, parce que c’est le plus naturel ; e
grand. » 502. Ce morceau est avec raison regardé comme un modèle de narration historique. Clarté parfaite d’exposition, enchaîn
100 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
l’exposition, par la clarté d’une division régulière et complète ; la narration , par son adresse et son air d’ingénuité ; la preu
si son exorde doit être véhément ou timide ; si son exposition ou sa narration exige la simplicité, la modestie, ou la magnifice
vous surprendra plus ; ce sont presque les mêmes coutumes, les mêmes narrations , les mêmes images des grandes choses, les mêmes m
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