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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
aintement commencé, les anciens du village viennent, à l’entrée de la nuit , converser avec le curé, qui prend son repas du s
de moi, et je goûtai, dans toute sa solitude, le beau spectacle d’une nuit parmi les déserts du nouveau monde. Une heure apr
ns le bois, tour à tour paraissait brillante des constellations de la nuit , qu’elle répétait dans son sein. Dans une savane,
rds mugissements de la cataracte du Niagara, qui, dans le calme de la nuit , se prolongeaient de désert en désert et expiraie
, ne sauraient s’exprimer dans les langues humaines ; les plus belles nuits en Europe ne peuvent en donner une idée. En vain,
e les villageois ? 1. Cette Philomèle classique, ne chantant que la nuit , est un rossignol de convention. 2. Romances, p
’horizon ; Ses rayons affaiblis dorment sur le gazon, Et le voile des nuits sur les mont se déplie. C’est l’heure où la natur
se déplie. C’est l’heure où la nature, un moment recueillie, Entre la nuit qui tombe et le jour qui s’enfuit, S’élève au cré
i tombe et le jour qui s’enfuit, S’élève au créateur du jour et de la nuit , Et semble offrir à Dieu, dans son brillant langa
2 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
é.   Au matin de l’éternité3   On se réveille de la vie, Comme d’une nuit sombre ou d’un rêve agité ! Sur le tombeau d
n d’être meilleurs, afin de voir les anges   Passer dans vos rêves la nuit  ! Donnez ! il vient un jour où la terre nous la
le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit . Il lui sembla, dans l’ombre, entendre un faible
lleurs2. La prière pour tous Ma fille ! va prier ! vois, la nuit est venue ; Une planète d’or là-bas perce la nue 
e1 ! Douce religion qui s’égaye et qui rit ! Prélude du concert de la nuit solennelle ! Ainsi que l’oiseau met sa tête sous
Ma fille, va prier ! — D’abord, surtout pour celle Qui berça tant de nuits ta couche qui chancelle, Pour celle qui te prit j
et canons en volées, Et louer le Seigneur en pompeux appareil, Et la nuit , dans le ciel des villes en éveil,   Monter des g
hé ce soir dans les nuées ; Demain viendra l’orage, et le soir, et la nuit  ; Puis l’aube, et ses clartés de vapeurs obstruée
la nuit ; Puis l’aube, et ses clartés de vapeurs obstruées, Puis les nuits , puis les jours, pas du temps qui s’enfuit ! Tous
suis, je veux l’être, et marcher dans ta route   Et les jours et les nuits . Remplis-moi d’un esprit qui me fasse comprendre
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
de moi, et je goûtai, dans toute sa solitude, le beau spectacle d’une nuit parmi les déserts du nouveau monde. Une heure apr
le bois, tour à tour reparaissait brillante des constellations de la nuit , qu’elle répétait dans son sein. Dans une savane,
rds mugissements de la cataracte du Niagara, qui, dans le calme de la nuit , se prolongeaient de désert en désert et expiraie
, ne sauraient s’exprimer dans les langues humaines ; les plus belles nuits en Europe ne peuvent en donner une idée. En vain,
ence. J’aime, j’aime à venir rêver sur ce tombeau, À l’heure où de la nuit le lugubre flambeau, Comme l’œil du passé, flotta
torrents sur les flots de Tibur. Ma harpe, qu’en passant l’oiseau des nuits effleure, Sur tes propres débris te rappelle et t
’horizon ; Ses rayons affaiblis dorment sur le gazon, Et le voile des nuits sur les monts se déplie. C’est l’heure où la natu
se déplie. C’est l’heure où la nature, un moment recueillie, Entre la nuit qui tombe et le jour qui s’enfuit, S’élève au cré
i tombe et le jour qui s’enfuit, S’élève au créateur du jour et de la nuit , Et semble offrir à Dieu, dans son brillant langa
couleur affaiblie, Tout repose la vue, et l’âme recueillie. Reine des nuits , l’amant devant toi vient rêver, Le sage réfléchi
Le sage réfléchir, le savant observer. Il tarde au voyageur, dans une nuit obscure, Que ton pâle flambeau se lève et le rass
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
(Les lèvres des enfants s’ouvrent, comme les roses, Au souffle de la nuit .) — Ses petits bras lassés Avaient dans son panie
s à pas son long troupeau le suit ; Etoile, où t’en vas-tu dans cette nuit immense ? Cherches-tu sur la rive un lit dans les
ournant à demi, Me montra du doigt la colline2… Un an après, il était nuit  ; J’étais à genoux près du lit Où venait de mouri
né ses yeux, Et, doutant de lui-même, interroge les cieux. Partout la nuit est sombre, et la terre enflammée. Il cherche aut
oëte Laissent, en expirant, d’immortels héritiers ; Jamais l’affreuse nuit ne les prend tout entiers. A défaut d’action, leu
d d’une chapelle il nous reste une croix ! Une croix ! et l’oubli, la nuit et le silence ! Écoutez ! c’est le vent, c’est l’
x assoupit ma blessure. (Élégies, éd. Charpentier.). 2. Tiré de la Nuit d’août. Dans ce dialogue, nous entendons les sang
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
Il est impossible de rendre ses compositions ; il faut les voir. Ses nuits sont aussi touchantes que ses jours sont beaux ;
’il emploie pour éclairer ses tableaux l’astre du jour ou celui de la nuit , la lumière naturelle ou les lumières artificiell
vait ordonné qu’on tînt sa chaise prête, il monta dedans et partit la nuit même, sans dire adieu à son compagnon de voyage.
otre chaise de paille, les bras posés sur vos genoux, votre bonnet de nuit renfoncé sur vos yeux, ou vos cheveux épars et ma
qu’il dit : Que la lumière se fasse, et la lumière est faite ; que la nuit succède au jour, et le jour aux ténèbres, et il f
te ; que la nuit succède au jour, et le jour aux ténèbres, et il fait nuit , et il fait jour ; c’est que son imagination, aus
s déplorables, victimes et scènes pathétiques de toute espèce ; jour, nuit , lumières naturelles, artificielles, effets sépar
6 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
s redouble. La Mollesse à ce bruit se réveille, se trouble : Quand la Nuit , qui déjà va tout envelopper, D’un funeste récit
cun soin n’approchait de leur paisible cour : [comte ? On reposait la nuit , on dormait tout le jour. Seulement au printemps,
l’œil et s’endort3. ………………………………………………………………………………………………………… Mais la Nuit aussitôt de ses ailes affreuses4 Couvre des Bour
ré Trouvait contre le jour un refuge assuré… « Suis-moi », lui dit la Nuit . L’oiseau plein d’allégresse Reconnaît à ce ton l
l que le vent favorise, Ils montent au sommet de la fatale église. La Nuit baisse la vue, et, du haut du clocher, Observe le
une victoire aisée : Mais allons : il est temps qu’ils connaissent la Nuit . »     A ces mots, regardant le hibou qui la suit
tant3 dont le jour les conduit Est pour eux un soleil au milieu de la nuit . Le temple, à sa faveur, est ouvert par Boirude :
leurs cheveux se hérissent ; Et bientôt, au travers des ombres de la nuit , Le timide escadron se dissipe et s’enfuit1. 1
7 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
à mon tour. Tout ce qui m’entourait me racontait ma perte ; Quand la nuit dans les airs jeta son crêpe noir, Mon père à ses
  Je voyais l’ombre auguste et chère          M’apparaître toutes les nuits  ;          Inconsolable en mes ennuis Je pleurais
inir son heureuse journée. Et moi, je vais chercher, pour y passer la nuit ,           Cette guérite abandonnée. Au foyer pa
vre chaumière, Le laitage durci qu’on partageait le soir. Et quand la nuit tombait l’heure de la prière Qui ne s’achevait pa
t d’un essaim qui s’enfuit. Souilles plus étouffés qu’un soupir de la nuit , Qui faisaient, par instants, sous les fermoirs d
8 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre II. Du Sublime dans les Choses. »
n plus profonde, quand ils troublent majestueusement le silence de la nuit . On emploie souvent les ténèbres pour ajouter au
vrez Milton : …………………………… Eh ! voyez l’Éternel Prendre au sein de la nuit un air plus solennel. Aux éclats de la foudre, à
e sein des nuages, Invisible et présent, sans ternir sa splendeur, La nuit majestueuse ajoute à sa grandeur.3 (Delille). N
par exemple, d’une plaine immense, l’aspect du ciel pendant une belle nuit , ou les sentiments moraux enfin, qui excitent en
9 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
ets, ce fleuve, ce pont, tout se fondit et disparut à l’arrivée de la nuit , comme les illusions du monde aux approches de la
t, comme les illusions du monde aux approches de la mort. L’astre des nuits se leva sur l’horizon. Bientôt des étoiles innomb
de la jeunesse, de la virilité et de la vieillesse, la mort, comme la nuit , doit nous découvrir aussi de nouveaux cieux et d
et demie dans une vaste campagne sans rencontrer personne. Il faisait nuit obscure, et nous nous serions infailliblement éga
sentir que s’il y avait des harmonies entre la lumière de l’astre des nuits et les forêts, il y en avait encore de plus touch
10 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
4. Tableau d’un incendie à Rome. Plan. Le feu prend pendant la nuit dans la place de Saint-Pierre à côté du Vatican.
village, plus sensés que lui, cultivent du blé et des choux. 9. La nuit . Plan. Dans un beau soir d’été, je m’éloignai
’éloignai du village. Insensiblement j’allai très-loin. Déjà il était nuit depuis longtemps, tout reposait dans la nature. J
priait : « O Dieu ! ma voix s’élève à toi au milieu du silence de la nuit . L’univers est ton temple. Comment des insensés o
sence, retournait à la maison paternelle. Il avait hâte d’arriver. La nuit le surprend : il s’égare ; il désire vivement un
dialogue. André s’est retiré dans sa chambre, à la ferme. Pendant la nuit , on le réveille : c’est Adolphe, fils du comte :
parole. Adolphe se retire en le menaçant avec fureur. Cette scène de nuit doit être très-développée ; c’est la partie impor
her André ; Adolphe, ainsi que son père, l’embrassent. La scène de la nuit n’était qu’une épreuve. Ravi de la discrétion de
ique aux juges par quel travail assidu, pendant le jour et pendant la nuit , par quels soins et par quelle surveillance lui e
are et cruel ; vous allez raconter ce qui causa sa chute. Pendant une nuit orageuse de décembre, un pèlerin s’arrête au pied
èlerin s’arrête au pied d’une des tours ; il implore un asile pour la nuit . Mettez dans sa bouche des plaintes touchantes, d
rtelle. Vesins était catholique, Regnier était protestant. Pendant la nuit de la Saint-Barthélemi, tous deux se trouvaient à
es du village se disputent à qui viendra, sans rétribution, passer la nuit auprès de lui. Ces quatre faits seront racontés a
a deux fois une large rivière à la nage, et revint au château dans la nuit , apportant la tête du loup. Plan. La narration do
succès que de courage. Les assiégeants manquent de vivres. Pendant la nuit , Khoreb leur en envoie avec un billet ainsi conçu
vous nous attaquez : nous vous regardons comme nos ennemis ; mais la nuit vous nous laissez en paix ; nous vous regardons c
se, se précipitant sur ses traces, remporte une victoire complète. La nuit est arrivée. Réunis dans la tente de leur chef, l
par la force, et les prières sont impuissantes. Colomb savait que la nuit prochaine une éclipse de lune devait avoir lieu ;
; il profite de cette circonstance. Il annonce aux Indiens que dès la nuit prochaine, Dieu irrité de leur inhumanité, va leu
et peignez la terreur des uns, l’incrédulité moqueuse des autres. La nuit est arrivée. L’éclipse commence. On se presse aut
coupables extravagances : il se plaisait surtout à courir la ville la nuit , à arrêter les passants et à les battre. Un des c
s gens de sa maison ; les courses des bateaux et des plongeurs qui la nuit , à la lueur des torches, sillonnent le fleuve dan
ur à Crillon, qui, disait-on, n’avait jamais eu peur. Au milieu de la nuit , par l’ordre de Guise, l’alarme est donnée : tumu
ant ; il tremble qu’il ne lui soit arrivé quelque malheur. Pendant la nuit il se traîne à la petite ville ; là il apprend qu
où leurs amis les attendent. La tempête les en éloigne. Tableau d’une nuit sombre et orageuse. La barque est obligée de se r
ux parviennent à ses oreilles ; il veut sortir ; efforts inutiles. La nuit est arrivée ; Flavio paraît devant lui et lui rév
res et périr comme eux, Flavio parvient à le calmer. Minuit sonne. La nuit est orageuse et sombre. Les deux amis traversent
petite ville de 16 lieues de Rome) qui se trouvait à Rome, fut tué la nuit , probablement par des brigands, Roscius était for
tre son père et contre eux. Les conjurés s’étaient réunis, pendant la nuit , dans une église ; un prêtre les entendit et révé
aximien vient trouver sa fille Fausta. Il sait qu’elle doit passer la nuit dans une chambre reculée du palais, auprès de son
ie en montrant Maximien occupé de consommé son crime. Au milieu de la nuit , Maximien entre par la porte secrète, il s’approc
s cette conspiration une foule d’hommes semblables à lui. Pendant une nuit , il réunit ses complices, il leur adressa une har
si elles seraient asservies aux Mahométans. Sujet et plan. Pendant la nuit qui précède la bataille, Eudes, en proie à l’agit
que la mer avait faite, et reste dans cette position pendant toute la nuit . Le lendemain, des voyageurs surviennent ; on app
ce qu’a fait et de ce qu’a souffert ce généreux enfant pendant cette nuit terrible. Dans la seconde, l’orateur fera valoir
res. 132. Discours d’un principal de collège. Sujet. Pendant la nuit fatale de la Saint-Barthélemy (1572), le jeune Su
appelait ainsi une sorte de prévôt) venait de surprendre un voleur de nuit en flagrant délit, et selon le droit de sa charge
ntroduisit l’assassin, qui plongea son glaive dans le sein du roi. La nuit suivante, Rosamonde et Elmige, devenus époux, s’e
cours. Pendant les cinq années de son absence, il a travaillé jour et nuit pour les siens ; le jeune frère qui n’avait que o
l était impossible d’y tenir. Alors un matin, n’ayant pas dormi de la nuit , je suis parti pour le pays. Le président. Avez-
le prix à notre père, que j’allais voir de temps en temps pendant la nuit . Il était bien inquiet de me savoir dans cette po
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
ts1 du jour qui se réveille : Retirez-vous, démons, qui volez dans la nuit . Chantons l’auteur de la lumière Jusqu’au jour
s ses liens, ô clarté toujours pure3 ! Pour te louer dans la profonde nuit . Que dès notre réveil notre voix te bénisse ; Qu’
jour par toi saintement commencé4. L’astre dont la présence écarte la nuit sombre5 Viendra bientôt recommencer son tour ; O
’est fait une vertu conforme à son malheur, Passe subitement de cette nuit profonde Dans un rang qui l’expose aux yeux de to
ouffre plus qu’on lui parle d’affaire. Il nous le fait garder jour et nuit , et de près : Autrement, serviteur, et mon homme
ler. Mais, veille qui voudra, voici mon oreiller. Ma foi ! pour cette nuit , il faut que je m’en donne. Pour dormir dans la r
rnité bienheureuse, qui ne connaît pas l’alternative du jour et de la nuit  ! » 3. O clarté. Cette clarté est Dieu, source
t pris de la folie de juger, envers et contre tous, du soir au matin, nuit et jour. (Voir la note p. 274, Recueil des classe
12 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
ble, l’agitation, la surprise, la foule, le spectacle confus de cette nuit si rassemblée. Les premières pièces offraient les
pectacle bizarre d’une princesse qui se remet en cérémonie, en pleine nuit , pour venir pleurer et crier parmi une foule de f
our venir pleurer et crier parmi une foule de femmes en déshabillé de nuit , presque en mascarade. Madame la duchesse d’Orléa
n fit demeurer auprès d’eux une Faculté complète et munie. Toute leur nuit se passa en larmes et en cris. De fois à autre, M
s qui ne l’empêcha pas de prendre de lui tous les soins possibles. La nuit de monseigneur et madame la duchesse de Bourgogne
ce. Ils voulurent que quelques-unes des dames du palais passassent la nuit dans leur chambre dans des fauteuils. Le rideau d
13 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
? » Point de trêve à ses soins, de borne à son amour ; Il me garde la nuit , m’accompagne le jour. Dans la foule étonnée, on
ssassiné l’ignore comme tout le monde, mais pendant la solitude de la nuit , l’ombre de son père lui apparaît, pour lui décou
ui apprend qu’il est l’ombre de son père, condamné à errer pendant la nuit jusqu’à ce que le feu ait purifié son âme, Il vou
mme volable, quand vous renfermez toutes choses, et faites sentinelle nuit et jour ? HARPAGON. Je veux renfermer ce que bon
N° 74 — Le Voyageur et le Palais. Un voyageur s’égare pendant la nuit  ; à la lueur d’un ciel étoilé, il découvre un pal
une mort violente, et son existence minée par le cours des jours, des nuits et des saisons. Le dragon de l’abîme est la damna
— Le Grillon et le Ver luisant Un grillon rencontre par une belle nuit un ver luisant au milieu de la prairie — … Il lui
mphonies harmonieuses des autres chantres du printemps : il attend la nuit … Il y a un moment où il n’est plus jour, où il n’
nuit… Il y a un moment où il n’est plus jour, où il n’est pas encore nuit — … C’est à cette heure que le rossignol fait ent
rce — tout se dessèche — … Le ciel est brûlant — … Point d’air — … La nuit est sans rosée — … Le sommeil est impossible — …
e acacia, et vous attendez là, en priant Dieu, le vent du nord que la nuit vous ramène. Racontez-nous ce petit voyage. N°
tombe sur le flanc, ses mâts semblent s’écrouler… il craque… toute la nuit se passe ainsi ; au lever du soleil s’accroît la
’éclaire de flambeaux. — Seul, un pêcheur attardé, prie l’astre de la nuit de blanchir le toit de sa chaumière — … La lune e
x desservent cet utile établissement ; à toute heure du jour ou de la nuit , ils sont prêts à porter du secours aux malheureu
de la nuit, ils sont prêts à porter du secours aux malheureux que la nuit ou la tourmente surprennent en route. Ils sont ac
rter seuls jusqu’à l’hospice. La neige tombe — … Plus de roule — … La nuit vient — … Le voyageur ne peut plus avancer — … Va
as Becket, archevêque de Cantorbéry. Exposition. Il était presque nuit , et l’archevêque pouvait fuir. — Il repoussa les
uragé ses compagnons d’armes, il tombe sur les Perses au milieu de la nuit , marche droit à la tente de Xerxès, y pénètre ; m
nivers, depuis que nous avions quitté la terre des barbares. Il était nuit , — nous voguions paisiblement, — Lorsqu’un sombre
ns — … Acclamations et fureur des Araucaniens — … Tableau d’une belle nuit — … Une déité céleste fend les nues, en laissant
au premier assaut ; Argant et Clorinde viennent l’embraser pendant la nuit . Tancrède accourt à cheval pour sauver la tour ;
tits Orphelins Exposition. C’était le premier jour de l’an — … La nuit tombait — … Courte description des rigueurs de l’
ns l’art d’expliquer les songes — Le vieillard arriva au milieu de la nuit , et parut devant le tyran — … celui-ci raconte so
be la colère du sultan — … Il congédie le fakir, passe le reste de la nuit dans la méditation, change dès le lendemain de co
adi, il rendit gracieusement la bourse — … Dénouement. Cependant, la nuit était venue et aucun esclave n’avait apporté les
s — … Nouvel effroi plus fondé ; incertitude de ce qu’il va faire, la nuit devient noire, c’est l’heure des spectres — … Il
N° 183. — Le Palmier bleu  (Forme épistolaire) Exposition. La nuit venait — … J’étais dans un désert — … Je m’étais
n magnifique poirier chargé de crassanes, qu’on lui volait toutes les nuits . Il se mit à l’affût avec un fusil chargé de sel
t ; en m’éveillant, je restai -incertaine, mais trois fois pendant la nuit je revis la sainte qui m’appelait. Alors je cédai
eval, nous nous égarâmes, et fûmes heureux de trouver au milieu de la nuit une cabane de charbonniers, où quinze gaillards r
re homme est emprisonné et condamné à être pendu — … N° 210. — Une Nuit dans l’Auberge de la Forêt Il y a un mois, j’é
ourtant l’ambassadeur put avoir un lit, mais moi, je devais passer la nuit sur une chaise — … Brisé par la fatigue, j’allai
Une jeune fille et sa mère avancée en âge, travaillaient pendant une nuit d’hiver, à la lueur d’une lampe et à la froide ch
… La mère alarmée voit un corbeau, et ses craintes en augmentent — La nuit vient — … Le chasseur ne paraît pas — … et la pau
e la main gauche… Maintenant, il faut garder les troupeaux pendant la nuit , depuis qu’un soir quelque fou eut offert de la b
rent forcés de fuir — … Mais ils prennent leurs revanches pendant les nuits , précipitent les avalanches sur les troupeaux, et
ataille de Rocroi Les ennemis étaient en présence à l’entrée de la nuit  ; le duc d’Enghien se reposa le dernier et plus t
Quand l’étoile solitaire du soir, précédant le char silencieux de la nuit , s’élève lentement dans la voûte des cieux, qu’il
genou, et la nef a reçu mes pas retentissants. Quel silence ! Quelle nuit  ! A peine au tond du sanctuaire aperçoit-on la lu
Les bois mêmes, — offrent aux regards — de volantes étoiles, quand la nuit est noire, qui, traçant dans l’ombre des sillons
es airs sont étonnés de cette clarté inattendue la forêt brille et la nuit est étincelante. Ils restent en repos, aussitôt c
ervice de l’homme. 7. Beautés des cieux. 8. Marche du soleil 9. La nuit . 10. Invisibilité de Dieu, mais sa présence se f
e de l’homme pour les clartés célestes que Dieu lui montre pendant la nuit . 73. Peinture du bonheur qu’on éprouve à rêver l
deux plantes, la différence de leur verdure vous frappera, etc. 83. Nuit profonde. 84. Plus de chaleur, c’est ce qui arrê
14 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
je vous promets de faire merveille ; j’y travaillerai plutôt jour et nuit . Comme ce n’est pas une petite entreprise, vous t
le mieux d’avoir été le premier génie qui ait brillé après la longue nuit des siècles barbares, ou d’avoir été le plus beau
éclatante revoir les pâles rayons de la lune, attrister le calme des nuits , et nous contraindre, vils jouets de l’erreur, à
suis l’ombre de ton père, condamnée, pour un certain temps à errer la nuit et à languir le jour au milieu des flammes, jusqu
N° 74. — Le Voyageur et le Palais. Un homme s’égare pendant la nuit  ; à la lueur d’un ciel étoilé, il découvre un pal
Vient poser rarement un pied blanc et vermeil ; Là les bourdonnements nuit et jour dans la bruine Montent sur la cité comme
les jours de disette. Cependant le rossignol ne faisait que voltiger nuit et jour dans tous les angles du bosquet, qui rete
la rose, et la corneille monotone occupa le nid même du chantre de la nuit . Le vent d’automne s’éleva, et les arbres commenc
r que vous m’y fassiez participer. » La fourmi lui répond :«  Jour et nuit , le bosquet ne retentissait que de vos chants, ta
maître. Il est très vigilant ; je le suis plus peut-être. Il dort la nuit , et moi j’écarte les méchants. J’éveille aussi ce
Dorat. N° 97. — Le Grillon et le Ver luisant. Par une belle nuit , un grillon sautillant Et chantant s’en allait to
ets, ce fleuve, ce pont, tout se fondit et disparut à l’arrivée de la nuit , comme les illusions du monde aux approches de la
t, comme les illusions du monde aux approches de la mort. L’astre des nuits , la triple Hécate, qui répète par des harmonies p
de la jeunesse, de la virilité et de la vieillesse, la mort, comme la nuit , doit nous découvrir ussai de nouveaux cieux et d
nies harmonieuses des autres chantres du printemps : il attend que la nuit ramène le silence, et se charge de cette partie d
s ombres. Il est une heure mystérieuse où les premiers silences de la nuit et les derniers moments du jour luttent sur les c
ie à une ardeur qui consume et dévore ; à un jour brûlant succède une nuit plus cruelle, que remplace un  jour plus affreux.
ivage maure, l’agite et l’enflamme encore davantage. Les ombres de la nuit sont embrasées de la chaleur du jour : son voile
pleurs de l’aurore. Le doux sommeil ne vient plus sur les ailes de la nuit verser ses pavots aux mortels languissants. D’une
comme son tombeau ; la lumière du jour, plus triste que l’ombre de la nuit , ne renaît que pour éclairer sa nudité, son impui
e de l’enfer ; elle roule lentement un sable noir de jour et rouge de nuit . On entend, quand elle approche, un petit bruit d
oule dans l’étendue. Elle redouble, vole, éclate dans les airs : Leur nuit est plus profonde, et de vastes éclairs En font s
aintement commencé, les anciens du village viennent, à l’entrée de la nuit , converser avec le curé, qui prend son repas du s
stre du jour va s’élancer brillant de tous ses feux. Le silence de la nuit n’est encore interrompu que par le chant plaintif
: homme de fer pour le péril et cœur de femme pour la pitié. Toute la nuit se passe ainsi. Le lever du soleil, dont on ne s’
sées dans les cordages qui me soutiennent contre les coups de mer. La nuit vient plus horrible encore ; les nuages pèsent su
plus effrayant et le plus admirable que j’aie vu pendant cette longue nuit  ; neuf heures de suite le tonnerre nous enveloppe
ans les traits de la jeunesse. J’ai eu ma cellule où j’ai couché deux nuits  ; et c’est avec regret, c’est en embrassant deux
célestes clartés, Il s’éclaire de feux à la terre empruntés. Quand la nuit vient t’ouvrir ta modeste carrière, Tu trouves to
d comme ces tombeaux objets de ton amour ! A peine sous ce ciel où la nuit suit tes traces, Un œil s’aperçoit-il seulement q
nt les ténèbres, Un atome perdu dans son immensité, Murmurait dans la nuit son nom à ta clarté. De Lamartine. N° 127. —
our la dernière fois, Sur la cime inhospitalière Dans les vents de la nuit l’aigle a jeté sa voix. A ce cri, d’effroyable au
Le bruit augmente à son oreille ; Une clarté subite a brillé dans la nuit . Tandis qu’avec peine il écoute, A travers la tem
du jour s’obscurcit tout-à-coup au milieu d’un ciel sans nuage ; une nuit soudaine et profonde investit la terre ; l’ombre
it, dans une immobilité morne, semblent se demander la cause de cette nuit inopinée ; leur instinct, qui compte les heures,
action mémorable, les généraux anglais, après avoir délibéré toute la nuit , résolurent de lever le siège et, avant que le jo
ée. Bartélémy. N° 145. — Combat des Thermopyles. Pendant la nuit , Léonidas avait été instruit du projet des Perses
t se placer dans les rangs qu’on leur avait assignés. Au milieu de la nuit , les Grecs, Léonidas à leur tête, sortent du défi
ent une mer étroite aussi terrible que dangereuse pendant les longues nuits de novembre. Les vaisseaux voguent à l’aventure,
eurai point encore ; je ne répondis point pendant tout ce jour, ni la nuit suivante, jusqu’au retour du soleil. Lorsque quel
iré l’univers depuis que nous avions quitté la terre des barbares. La nuit promenait en silence son char étoilé, nos vaissea
ressentir l’influence de l’ange des ténèbres, lorsque, au sein d’une nuit éclatante, ils virent descendre vers la terre une
s vaste théâtre ! Le soleil du moins devrait éclairer vos exploits. O nuit qui les caches dans le secret de tes ombres, souf
ient de ses premiers feux, et faisait pâlir le front des astres de la nuit . Tancrède voit son ennemi baigné dans son sang, l
hamps, alors tous les cœurs sont glacés. De l’an renouvelé c’était Sa nuit première, Les mortels revenant de la fête du jour
un père ! Le mien n’est plus.) — De la terre étrangère, Seul dans la nuit , et pâle de frayeur, S’en revenait un riche voyag
ssonnant, immobile, environné de mille morts, il passe la plus longue nuit dans une pénible agonie, désirant, frémissant de
ne servaient ni à te nourrir ni à te défendre ; ton âme était dans la nuit  ; tu ne savais rien, tu me dois tout. Serais-tu a
rraché à son premier sommeil, traîné par des soldats, au milieu de la nuit , et introduit dans ce palais que le peuple ne reg
et courut remercier le cadi de sa généreuse assistance. Cependant la nuit vint, et le joaillier se disposait à recevoir les
t le joaillier se disposait à recevoir les trésors annoncés : mais la nuit s’écoula sans que l’esclave du cadi parût avec le
il avançait, et il tremblait, et continuait cependant à la suivre. La nuit venait, le ciel, qui avait été grisâtre tout le j
lus peur qu’en plein midi ; car, si le jour est livré aux vivants, la nuit est de l’empire des morts. Ceux qui ne veulent cr
leurs chiffres, c’est bien ; ne leur demandez pas ce que c’est que la nuit , ils n’en connaissent que le sommeil, ils n’ont j
dans notre jeune paysan, aussi, s’il avait peur, ce n’était pas de la nuit , car, tout en tremblant de la vision, il se disai
core son nom. Anonyme.    N° 185. — Les deux Nègres. Il était nuit , le ciel était serein ; la mer était calme, et la
ées, un pauvre paysan nommé Guillaume Mona. Un ours venait toutes les nuits voler ses poires „ car à ces bêtes tout est bon.
qui est à mi-côte de la montagne et le jardin de Guillaume. Comme la nuit était assez claire, il vit sortir celui-ci par sa
ore naissante y cacha ses enfants, Jusqu’au jour où, du sein de cette nuit profonde, Triomphante, elle vint donner des lois
nébreuses, Il aime à voir ce lieu, sa triste majesté, Le palais de la nuit , cette sombre cité ; Ces temples où le Christ vit
s entiers voit à peine un mortel ; Et pour comble d’effroi dans cette nuit funeste, Du flambeau qui le guide, il voit périr
le ; L’heure approche, et déjà son cœur épouvanté Croit de l’affreuse nuit sentir l’obscurité. Il marche, il erre encor sous
l regarde, il écoute… Hélas ! dans l’ombre immense, Il ne voit que la nuit , n’entend que le silence, Et le silence ajoute en
x de mon pays en secret tourmenté, Tout mon cœur s’indignait, jour et nuit agité ; Et du bruit des combats au milieu des pra
x trop éclatant dont l’Éternel m’honore.    Mais trois fois, quand la nuit ramène le repos, Je vois les mêmes traits, j’ente
rougissait, Il s’arrêta devant la fenêtre qui donnait sur la cour. La nuit était sombre et la lune ne paraissait pas. Le pal
tache rouge, qui lui aurait suffi pour lui rappeler les scènes de la nuit , si elles n’avaient pas été trop bien gravées dan
ffliger par un brusque départ. Le silence commençait à régner avec la nuit , et l’on n’entendait plus dans la campagne que le
ois ; mais plus nous cherchions, plus nous nous perdions, et il était nuit noire quand nous arrivâmes près d’une maison fort
ise : moi, déterminé à veiller, je fis bon feu, et m’assis auprès. La nuit s’était déjà passée presque entière assez tranqui
ne s’est point vu une telle fureur. Mme de Sévigné. N° 210. — Une nuit dans l’Auberge de la forêt. Lemierre à un ami.
lit pour l’ambassadeur. Quant à moi, je me voyais réduit à passer la nuit sur une chaise ; j’avais pris mon parti, non sans
vre ! Je ne sais ce que je devins en ce moment ; mais au milieu de la nuit je me trouvai étendu par terre, sans lumière, et
doute, lui répondis-je, l’effet de l’événement qui m’est arrivé cette nuit  ; » et alors seulement je pus lui raconter l’hist
n : je vois ce que c’est, c’est un Juif qui est mort l’avant-dernière nuit  ; l’usage des Juifs est de laisser le mort pendan
e, pour qu’on ne vit point ses larmes couler. Et dans ses rêves de la nuit , il revoyait encore et la Vierge et l’enfant, qui
nt tous deux, l’enfant et le vieillard, une forêt sombre, immense, la nuit était sans étoiles, leur demeure encore éloignée,
cieux. P. C. N° 213. — La jeune Fille et sa Mère. C’était une nuit d’hiver. Le vent soufflait au dehors, et la neige
aient bien heureux. Ils n’étaient pas obligés de garder les vaches la nuit , exposés à l’aquilon des montagnes. Des fées, des
ais il ne fallait pas l’oublier, autrement il y avait tapage toute la nuit . Les esprits entraient par la cheminée, par les f
sassent de rendre aux bergers, les remettant sur le chemin pendant la nuit , les guidant aux mauvais passages, retenant les a
t d’orties la jatte qu’il lui portait tous les soirs. Au milieu de la nuit il fut réveillé brusquement, et une voix terrible
abac ne se vendait qu’un rapp. Maintenant ou ne voit plus, durant les nuits d’orage, que des dragons de feu traversant les ai
s le passage est sûr, il n’y arrive plus d’accidents ni le jour ni la nuit . Notre-Dame est si bonne, qu’elle protège et prés
due devant vous à un fil léger. La terreur assiégera vos jours et vos nuits  : à peine croirez-vous à votre existence. Enfin,
e sort ne peut qu’épouvanter ; tremblant sans cesse, regardant chaque nuit comme la dernière, chaque jour comme celui de not
atoires. - Modèles. N° 244. — Bataille de Rocroi. À la nuit qu’il fallut passer en présence des ennemis, comm
sel, et dont l’absence la laisse plongée au milieu des horreurs de la nuit  ; je comparerais le jeune homme à cette planète v
ent sans cesse et caracolent autour du temple de la fortune ; jour et nuit en embuscade, pour surprendre au passage le momen
Qu’il est doux, quand du soir l’étoile solitaire, Précédant de la nuit le char silencieux, S’élève lentement dans la voû
nt leur humble pierre, Et la nef a reçu mes pas retentissants. Quelle nuit  ! quel silence ! au fond du sanctuaire, A peine o
autonniers des phosphores vivants. Les bois mêmes, les bois, quand la nuit tend ses voiles Offrent aux yeux surpris de volan
es Offrent aux yeux surpris de volantes étoiles, Qui, traçant dans la nuit de lumineux sillons, Partent de chaque feuille en
airs sont étonnés de leur clarté nouvelle, La foret s’illumine, et la nuit étincelle : Ils s’arrêtent : soudain meurt ce rap
15 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
il s’assit plein de tristesse et dit : Que sera-ce de moi lorsque la nuit viendra et me surprendra dans cette solitude, san
36 à 139. Modèle de décomposition de descriptions. MATIÈRE. UNE NUIT DANS LES DÉSERTS DE L’AMÉRIQUE.   Une heure après
la précéder, comme sa fraîche haleine, dans les forêts, la Reine des nuits montait peu à peu dans le ciel : tantôt elle suiv
is, tour à tour reparaissait toute brillante des constellations de la nuit , qu’elle répétait dans son sein. Dans une vaste p
ements solennels de la cataracte du Niagara, qui, dans le calme de la nuit , se prolongeaient de désert en désert et expiraie
, ne sauraient s’exprimer dans des langues humaines ; les plus belles nuits en Europe ne peuvent en donner une idée. En vain,
touche d’un peintre habile. Tout lecteur remarque les mots Reine des nuits , cette périphrase est bien connue, mais elle est
des bancs doux à l’œil, la rivière brillante des constellations de la nuit , la clarté donnante sur les gazons ; renfermement
es étoiles, comme détails trop pâles à côté de l’éclat de l’astre des nuits . Cette partie avait besoin d’un peu de vie et de
perd dans les bois et va refléter plus loin les constellations de la nuit . La dernière partie est l’autre côté du fleuve. I
rande voix de la cataracte qui trouble par intervalles le calme de la nuit , et il semble par un effet d’harmonie imitative q
16 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
a l’art du profil. Dérobons à notre vue ce défaut de lumière et cette nuit funeste (phrase mauvaise de tout point : comment
de tout point : comment dérober à la vue un défaut de lumière et une nuit  ?) cette nuit funeste, qui, formée dans la confus
 : comment dérober à la vue un défaut de lumière et une nuit ?) cette nuit funeste, qui, formée dans la confusion des affair
) cette nuit funeste, qui, formée dans la confusion des affaires (une nuit funeste, formée dans la confusion des affaires !)
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
La maison du moustoir O maison du Moustoir ! combien de fois, la nuit , Ou quand j’erre le jour dans la foule et le brui
aille fraîche. Puis j’entre, et c’est d’abord un silence profond, Une nuit calme et noire ; aux poutres du plafond Un rayon
ôt, le temps venu de ses fauves amours, Il partit seul, errant et les nuits et les jours ; S’arrêtant pour humer, épuisé de s
et qui s’anime ! Que la fournaise flambe, et que les lourds marteaux, Nuit et jour, et sans fin, tourmentent les métaux ! Ri
18 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
à rendre notre situation affreuse. Notre grand mât avait été brisé la nuit par la foudre, et le mât de misaine2, avec notre
raissaient, au coucher du soleil, comme les flammes d’un incendie. La nuit même n’apportait aucun rafraîchissement à l’atmos
et demie dans une vaste campagne sans rencontrer personne. Il faisait nuit obscure, et nous nous serions infailliblement éga
entir que, s’il y avait des harmonies entre la lumière de l’astre des nuits et les forêts, il y en avait encore de plus touch
Tout à coup, au jour vif et brillant de la zone torride, succède une nuit universelle et profonde ; à la parure d’un printe
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
ache fort loin, et il éternue fort haut ; il dort le jour, il dort la nuit , et profondément ; il ronfle en compagnie ; il oc
une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d’e
si délicieux2 ! Je descends dans la ville, où je n’ai pas couché deux nuits , que je ressemble à ceux qui l’habitent : j’en ve
même il est oiseau, il est huppé, il gazouille, il perche, il rêve la nuit qu’il mue ou qu’il couve2. L’étude des langue
e à des insomnies, et il lui prescrit de n’être au lit que pendant la nuit  : elle lui demande pourquoi elle devient pesante,
i tranquillement que vous ; il n’y a jamais eu un jour serein, ni une nuit tranquille ; il s’est noyé de dettes pour la port
intérêt : c’est ce que l’on digère le matin et le soir, le jour et la nuit  ; c’est ce qui fait que l’on pense, que l’on parl
20 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
anchez-le impitoyablement ; c’est un hors-d’œuvre, et par là même, il nuit à la clarté, obstat quod non adjuvat. J’appuie su
en rayonner ensuite et illuminer tout ce qui l’environne : De cette nuit , Phénice, as-tu vu la splendeur ? Tes yeux ne son
-ils pas tout pleins de sa grandeur ? Ces flambeaux, ce bûcher, cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple,
s seuls sont fermes et bien accusés : Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout un peuple une nuit éter
songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle ; Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincela
21 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
e deviens méchant. Imaginez un peu à quoi je passe mon temps. Je rêve nuit et jour au moyen de tuer des gens que je n’ai jam
de bonheur ! « Il nous arrivait souvent de nous lever an milieu de la nuit , et d’aller nous asseoir sur le pont, où nous ne
les flots ! Jamais tu ne m’as pas troublé de ta grandeur que dans ces nuits où, suspendu entre les astres et l’Océan, j’avais
ord, formant un glorieux triangle avec l’astre du jour et celui de la nuit , une trombe, brillante des couleurs du prisme, s’
la vue de l’infini, nos chants s’étendant au loin sur les vagues, la nuit s’approchant avec ses embûches, la merveille de n
de moi, et je goûtai, dans toute sa solitude, le beau spectacle d’une nuit dans les déserts du Nouveau-Monde. « Une heure ap
es arbres à l’horizon opposé. Une brise embaumée, que cette reine des nuits amenait de l’Orient avec elle, semblait la précéd
le bois, tour à tour reparaissait brillante des constellations de la nuit , qu’elle répétait dans son sein. Dans une savane,
urds mugissements de la cataracte de Niagara qui, dans le calme de la nuit , se prolongeaient de déserts en déserts, et expir
u, ne sauraient s’exprimer dans les langues humaines, les plus belles nuits en Europe ne peuvent en donner une idée. En vain,
à peine il jette encore Quelques rayons tremblants qui combattent la nuit  ; L’ombre croit, le jour meurt, tout s’efface et
s, pleurant l’homme détruit, Se perdre dans les champs de l’éternelle nuit  ; Et quand, dernier témoin de ces scènes funèbres
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237
er aux eaux sans vous fatiguer. Le vent ayant beaucoup fraîchi4 cette nuit , une de nos canonnières qui étaient en rade a cha
, le rivage couvert de feux, la mer en fureur et mugissante, toute la nuit dans l’anxiété de sauver ou de voir périr ces mal
oir périr ces malheureux. L’âme était entre l’éternité, l’océan et la nuit . A 5 heures du matin, tout s’est éclairci, tout a
23 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
endre épouse ! c’est toi qu’appelait son amour, Toi qu’il pleurait la nuit , toi qu’il pleurait le jour. C’est peu ; malgré l
ênes émus s’inclinaient dans les airs. Telle sur un rameau, durant la nuit obscure, Philomène plaintive attendrit la nature,
de lui plaire : Il dédaigna leurs feux, et leur main sanguinaire, La nuit , à la faveur des mystères sacrés, Dispersa dans l
ville entière qui, se pressant à la messe pontificale, passait là la nuit dans les chants et les prières. Mais cette fois l
étaient à peine visités pendant le jour, et peu de fidèles, par cette nuit pluvieuse et noire, avaient fait le pèlerinage de
déjà l’ombre croît, le jour fuit ; Ce reste de clarté qui devance la nuit Guide encore ses pas à travers les prairies, Et l
l’environne et le suit ; La clarté des flambeaux brille à travers la nuit  ; Le cortège bruyant, qu’égaye un chant rustique,
en est fait, l’Éternel, trop longtemps méprisé,            Sort de la nuit profonde Où, loin des yeux de l’homme, il s’était
d’un cœur d’airain contre ses fils ingrats.            Sortez de la nuit éternelle,            Rassemblez-vous, âme des mo
r à mon tour. Tout ce qui m’entourait me racontait ma perle. Quand la nuit dans les airs jeta son crêpe noir, Mon père à ses
    Je voyais l’ombre auguste et chère        M’apparaître toutes les nuits  ;        Inconsolable en mes ennuis, Je pleurais
uelle main, dans les lampes sans nombre, De la maison céleste, allume nuit et jour L’huile sainte de vie et d’éternel amour 
t ce qu’il a fauché du troupeau des humains, Avant que l’envoyé de la nuit éternelle Vînt sur son tertre vert l’abattre d’un
Si, même avant cette heure où la grâce me touche, Je sentais, dans ma nuit , Dieu présent et vainqueur, Si j’invoquai toujour
ets, ce fleuve, ce pont, tout se fondit et disparut à l’arrivée de la nuit , comme les illusions du monde aux approches de la
t, comme les illusions du monde aux approches de la mort. L’astre des nuits , la triple Hécate, qui répète par des harmonies p
de la jeunesse, de la virilité et de la vieillesse, la mort, comme la nuit , doit nous découvrir aussi de nouveaux cieux et d
hé ce soir dans les nuées ; Demain viendra l’orage, et le soir, et la nuit  ; Puis l’aube, et ses clartés de vapeurs obstruée
la nuit ; Puis l’aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ; Puis les nuits , puis les jours, pas du temps qui s’enfuit !   To
vécu. L’espérance lointaine et les vastes pensées Embellissaient mes nuits tranquillement bercées ; À mon esprit déçu, facil
s ; Ils ne partiront pas sans achever leur tâche, Ils veulent qu’à la nuit tous leurs prés soient tondus. De la rapide faux
chiens, il se recèle pendant le jour dans son fort, n’en sort que la nuit , parcourt la campagne, rôde autour des habitation
sible, plus robuste ; il marche, court, rôde des jours entiers et des nuits  ; il est infatigable, et c’est peut-être de tous
plus il croit plaire, plus il a de penchant à aimer. La frivolité qui nuit au développement de ses talents et de ses vertus
harmonie sauvage et furieuse qui bouleverse le paisible empire de la nuit , c’est quelque chose d’incomparable en fait d’imp
nnue, Et mon cœur apaisé vit d’espoir et d’oubli. Laprade 28. La Nuit dans la forêt La nuit était d’une douce moite
it d’espoir et d’oubli. Laprade 28. La Nuit dans la forêt La nuit était d’une douce moiteur, et il faisait un beau
tel vacarme, qu’il fallut renoncer à tout sommeil pour le reste de la nuit . Un hurlement sauvage retentissait ; parmi les vo
mande aux Indiens la cause de ces bruits continuels pendant certaines nuits , ils répondent en souriant que « les animaux se r
avait coutume de dire, lorsqu’il redoutait un orage à l’entrée de la nuit . « Que le ciel nous procure une nuit tranquille,
outait un orage à l’entrée de la nuit. « Que le ciel nous procure une nuit tranquille, à nous ainsi qu’aux bêtes féroces de
De leurs rameaux unis ils protègent sa fuite. E. Augier 29. Une Nuit d’été à Saint-Pétersbourg Rien n’est plus rar
Rien n’est plus rare, mais rien n’est plus enchanteur qu’une belle nuit d’été à Saint-Pétersbourg, soit que la longueur d
aint-Pétersbourg, soit que la longueur de l’hiver et la rareté de ces nuits leur donnent, en les rendant plus désirables, un
es jouissaient en silence de la beauté du spectacle et du calme de la nuit . Près de nous une longue barque emportait rapidem
a main        Ensanglante et meurtrit mon sein !… Pendant les longues nuits , ma couche solitaire Sait par combien de pleurs j
Astres, divins flambeaux, rois éclatants du ciel,    Pâle clarté des nuits silencieuses,        Soleil, aux flammes radieuse
rable, Je le chasse du lit, je l’excite, et sa main Travaille jour et nuit pour un morceau de pain. Fallex (Trad. d’Aristo
antant l’autel qu’il tenait embrassé ? Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout un peuple une nuit éter
songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle ; Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincela
Varus, Je dus aussi la vie à ses mains généreuses : Dans l’une de ces nuits à jamais malheureuses, Où le commun effort et des
a verve à l’heure inspiratrice, Lui fatigue sa plume à polir, jour et nuit , De creux discours, enflés de mots qui font du br
un reste d’un gigot de mouton ; celui-ci, que l’on vous surprit, une nuit , en venant dérober vous-même l’avoine de vos chev
ouffre plus qu’on lui parle d’affaire. Il nous le fait garder jour et nuit , et de près : Autrement serviteur, et mon homme e
iller. Mais veille qui voudra, voici mon oreiller. Ma foi, pour cette nuit il faut que je m’en donne ; Pour dormir dans la r
çons, les alarmes vaines. Tout le jour il avait l’œil au guet ; et la nuit ,       Si quelque chat faisait du bruit, Le chat
ls si je leur manque ? Et tout le jour il fut sombre et triste, et la nuit il ne dormit point. Le lendemain, de retour aux c
être assoupie. La molle Oisiveté, sur le seuil accroupie, N’en bouge nuit et jour, et fait qu’aux environs Jamais le chant
faire des prodiges innocemment, de faire voir le soleil quand il est nuit , d’apprêter des festins sans viandes ni officiers
c lesquelles un bouton de rose s’épanouit au soleil, et se regerme la nuit  : on y trouvera plus de dessein, de conduite et d
e Actéon : L’ennemi des troupeaux est le roi Lycaon. Du chantre de la nuit j’entends la voix touchante ;                C’es
leurais de joie, lorsque je lisais ces pages ; je ne passais point de nuit sans parler à Alcibiade, Agésilas et autres ; j’a
le mieux d’avoir été le premier génie qui ait brillé après la longue nuit des siècles barbares, ou d’avoir ôté le plus beau
n’est pas de la terre, du jour que ne trouble aucun orage, et que la nuit n’obscurcit jamais. Lamennais 72. Les Encycl
uvais encore heureuse entre les mères. » Ainsi disait la mère, et la nuit s’écoulait ;               Depuis neuf jours elle
pourra vous donner une idée de sa tendresse pour moi. Je marchais une nuit à grands pas dans ma cellule, tourmenté de douleu
pas dans ma cellule, tourmenté de douleurs affreuses. Au milieu de la nuit , m’étant assis un instant pour me reposer, j’ente
n’ai mis douze brodeurs après, qui n’ont fait que travailler jour et nuit , tenez-moi pour un infâme. Je ne les ai pas quitt
de n’en eût point approché. Me voilà, poursuivit-il, à courir jour et nuit , connaissant votre impatience, et qu’il ne fait p
orte, il trouvait sa pierre placée par eux à l’abri et transportée la nuit sous quelque hangar. Cependant Sedaine étudiait t
mélange d’ennuis. Leurs jours les plus brillants ont les plus sombres nuits . Souvent mille chagrins empoisonnent leurs charme
zon qu’il colore Une moitié le voit encore, L’autre se plonge dans la nuit . C’est l’heure où, sous l’ombre inclinée, Le lab
e à des insomnies, et il lui prescrit de n’être au lit que pendant la nuit  : elle lui demande pourquoi elle devient pesante,
Pascal. La Prière pour tous Ma fille, va prier. — Vois, la nuit est venue. Une planète d’or là-bas perce la nue ;
se ! Douce religion qui s’égaye et qui rit ! Prélude du concert de la nuit solennelle ! Ainsi que l’oiseau met la tête sous
Ma fille, va prier ! — D’abord, surtout, pour celle Qui berça tant de nuits ta couche qui chancelle, Pour celle qui te prit j
entrevois, Mon cœur voudrait franchir plus de jours à la fois ? Si la nuit règne aux cieux, mon ardente insomnie ce cœur inq
24 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
z. Je prie à Dieu que vous puissiez attendre Qu’on ouvre l’huis, une nuit toute entière, Tout en pourpoint dessous une gout
soye habillez ; Ayez chaste le corps, simple la conscience ; Soit de nuit , soit de jour, apprenez la science ; Gardez entre
ourse : Chaque poil de leur barbe est une humide source ; De nues une nuit enveloppe leur front ; Leur crin froid et neigeux
    Le jour, il ne craint rien, et dans sa maison belle On ne pose la nuit garde ni sentinelle : Il n’est point désireux de
bois, de vallon en montagne, Prenant mille plaisirs jusqu’à ce que la nuit , Ou bien le temps mauvais le mène en son reduit ;
e trouveroient heureux… Mon lict est de mes larmes Trempé toutes les nuits , Et ne peuvent ses charmes, Lors mesme que je dor
re ; Puis que, souvent, trouvant en lieu champestre Moutons camus de nuit enclos es parcs, Il a bergier et les troupeaux es
i qui me nuit759, Quand j’avois de ma foy l’innocence premiere, Si la nuit de la mort m’eust privé de lumiere, Je n’aurois p
ort m’eust privé de lumiere, Je n’aurois pas la peur d’une immortelle nuit . « Qui voudra se vanter avec eux se compare, D’a
, De ces derniers instans dont il presse le cours, Ce que j’ôte à mes nuits je l’ajoute à mes jours ; Sur mon couchant, enfin
a ridé mon front. Le même cours des planètes Règle nos jours et nos nuits  : On m’a vu ce que vous êtes ; Vous serez ce que
ifférent de lui-même ! Pour lui les plus beaux jours sont de secondes nuits  : Les soucis dévorans, les regrets, les ennuis, H
yer, suffisamment instruit Que le plus beau couchant est voisin de la nuit . Le temps marche toujours ; ni force, ni prière,
s crainte des grands, sans faste et sans tristesse, Mes yeux après la nuit verront naître le jour ; Je verrai les saisons se
eul, l’erreur qui le conduit, Sous le morne silence et sous l’aveugle nuit … (Ibid., ch. VIII.) Quelle harmonie expressiv
icy de bruit, Et garde bien qu’il ne s’éveille, Car voicy la première nuit Que le pauvre Scarron sommeille1019. (Scarron.)
rdement, font retentir la terre ; La poussière se lève et compose une nuit Qui du camp disparu ne laisse que le bruit. (Id
er qu’à peine une obscure mémoire, Réunis par la mort en cette sombre nuit , Y sont sans mouvement, sans lumière et sans brui
être fort honnête homme et de jouer gros jeu. Le désir de gagner, qui nuit et jour occupe, Est un dangereux aiguillon. Souve
t l’appelle, Sans vouloir reculer et sans se plaindre d’elle, Dans la nuit éternelle il entre sans regret1036. (Maucroix.)
e et Guiscard a de belles situations et un vers inoubliable : Que la nuit paroît longue à la douleur qui veille et qui mér
es ? Un sépulcre funèbre, où vos noms, où vous-mêmes Dans l’éternelle nuit serez ensevelis1040. Les hommes, éblouis de leur
Couvroit d’ombres éternelles La clarté dont je jouis, Et, dans cette nuit funeste, Je cherchois en vain le reste De mes jou
ots. Victime foible et tremblante, À cette image sanglante Je soupire nuit et jour ; Et, dans ma crainte mortelle, Je suis c
yeux, noyés de larmes, Étoient lassés de s’ouvrir1046. Je disois à la nuit sombre : Ô nuit, tu vas dans ton ombre M’enseveli
armes, Étoient lassés de s’ouvrir1046. Je disois à la nuit sombre : Ô nuit , tu vas dans ton ombre M’ensevelir pour toujours 
dez-vous de paroître à mes yeux. (À Rhadamiste.) Pour toi, dès que la nuit pourra me le permettre, Dans tes mains, en ces li
fatale où le jour qui s’enfuit Appelle avec effroi les erreurs de la nuit , L’heure où souvent trompés nos esprits s’épouvan
n corps meurtri, du sang, une chair palpitante : C’étoit moi, dans la nuit , sur un lit ténébreux, Qui perçois à grands coups
t’asseoir en pleurant sur de tristes tombeaux ? Pourquoi, lorsque la nuit sur ses immenses voiles De leur rayon tremblant f
ttu ? (Abufar, I, 3.) II. Abufar à son fils Farhan1147 La nuit , quand nous levons nos mains vers les étoiles, Di
Voyez la naissance du monde ; Voyez1154… » Les spectateurs, dans une nuit profonde, Écarquilloient leurs yeux et ne pouvoie
ous leurs glaçons tremblans, les Alpes s’agitoient ; On vit errer, la nuit , des spectres lamentables, Des bois muets sortoie
euse1198… (Élégies, XXXVIII, t. 1.) VI1199 Salut, ô belle nuit , étincelante et sombre, Consacrée au repos. Ô sil
ux dieux, et voient où reluit L’enthousiasme errant, fils de la belle nuit . Accours, grande nature, ô mère du génie ; Accour
er où le ciel nage M’aspire. Je parcours l’océan sans rivage. Plus de nuit . Je n’ai plus d’un globe opaque et dur Entre le j
globe opaque et dur Entre le jour et moi l’impénétrable mur : Plus de nuit , et mon œil et se perd et se mêle, Dans les torre
mparez point à la troupe immortelle : « Ces rides, ces cheveux, cette nuit éternelle, « Voyez ; est-ce le front d’un habitan
eur vie et leur mort s’éteignent dans l’oubli ; « Que ton nom dans la nuit demeure enseveli. « — Viens, suis-nous à la vill
gir la terre, Et les rois assemblés, et sous les pieds guerriers, Une nuit de poussière, et les chars meurtriers, Et les hér
banquets d’hymenée, Quand Thésée, au milieu de la joie et du vin, La nuit où son ami reçut à son festin Le peuple monstrueu
vécu. L’espérance lointaine et les vastes pensées Embellissaient mes nuits tranquillement bercées ; À mon esprit déçu, facil
r à mon tour. Tout ce qui m’entourait me racontait ma perte. Quand la nuit dans les airs jeta son crêpe noir, Mon père à ses
r du soir. Je voyais l’ombre auguste et chère M’apparaître toutes les nuits . Inconsolable en mes ennuis, Je pleurais tous les
s du poids de ses ennuis1315, Du cri de ses douleurs s’il fatigue mes nuits , Quand ce spectre imposteur, maître de sa souffra
vivants, je suis avec les morts. Ce sont des jours affreux. J’ai des nuits plus terribles : L’ombre pour m’abuser prend des
ut. Eh quoi ! j’ai dévoré les dégoûts, les outrages, J’ai consumé mes nuits à polir mes ouvrages, Pour que vingt malheureux p
cclésiastique de Belley il « s’abîmait en Dieu » (Ibid.) ; accoudé la nuit à une fenêtre, il contemplait ravi « les horizons
ac1329 Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous
e ! Vous que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir, Gardez de cette nuit , gardez, belle nature, Au moins le souvenir ! Qu
pirs du vent dans les voiles, La foudre et son sublime effroi1331, La nuit , les déserts, les orages ; Et dans tous ces accen
aysage dans le golfe de Gênes. — Hachette et Cie, éditeurs.) Une nuit d’été C’est une nuit d’été, nuit dont les vas
ênes. — Hachette et Cie, éditeurs.) Une nuit d’été C’est une nuit d’été, nuit dont les vastes ailes Font jaillir da
ette et Cie, éditeurs.) Une nuit d’été C’est une nuit d’été, nuit dont les vastes ailes Font jaillir dans l’azur de
l comme un miroir terni, Permet à l’œil charmé d’en sonder l’infini ; Nuit où le firmament, dépouillé de nuages, De ce livre
es fragmens de lumière. Que le séjour de l’homme est divin, quand la nuit De la vie orageuse étouffe ainsi le bruit ! Ce so
mes, Dont les groupes épars croissent sur ces abîmes, L’haleine de la nuit , qui se brise parfois, Répand de loin en loin d’h
ant abîme Où luisent ces trésors du riche firmament, Ces perles de la nuit que son souffle ranime, Des sentiers du Seigneur
at plein d’écume, Demain, ô conquérant, c’est Moscou qui s’allume, La nuit , comme un flambeau. C’est votre vieille garde au
profond, — Tandis que ses geôliers, sentinelles placées Pour guetter nuit et jour le vol de ses pensées, En regardaient pas
iseau chantant dans l’écume, Sur le mât d’un vaisseau perdu ! Longue nuit  ! tourmente éternelle ! Le ciel n’a pas un coin d
viathan comme Alcyon1357 ! (Les Chants du Crépuscule, V1358.) Nuits de juin L’été, lorsque le jour a fui, de fleu
el ; Et l’aube douce et pâle, en attendant son heure, Semble toute la nuit errer au bas du ciel. (Les Rayons et les Ombres
fuir sinistre dans l’espace. Il marcha trente jours, il marcha trente nuits . Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits,
es cieux, Et vous m’avez prêté la force de vos yeux. Je commande à la nuit de déchirer ses voiles ; Ma bouche par leur nom a
lorsque l’air est sans bruit, De cette voix d’airain fait retentir la nuit  ; À ses chants cadencés autour de lui se mêle L’h
e gravier des plaisirs fiévreux, et alors, blessé, il trouva dans les Nuits d’incomparables accents qui le mettent, sans qu’i
descends sur la verte colline, Triste larme d’argent du manteau de la nuit , Toi que regarde au loin le pâtre qui chemine, Ta
s à pas son long troupeau le suit ; Étoile, où t’en vas-tu dans cette nuit immense ? Cherches-tu sur la rive un lit dans les
penchés sur la bille d’ivoire, Ayant à travers champs couru toute la nuit , Fuyards désespérés de quelque honnête lit ; Je
chemins. Ils couraient, ils partaient, tout ivres de lumière, Et la nuit sur leurs yeux posait son noir bandeau. Ces mains
Poète, prends ton luth ; c’est moi, ton immortelle, Qui t’ai vu cette nuit triste et silencieux, Et qui, comme un oiseau que
quelle main, dans les lampes sans nombre De la maison céleste, allume nuit et jour L’huile sainte de vie et d’éternel amour 
vent, Et, se frappant le cœur avec un cri sauvage, Il pousse dans la nuit un si funèbre adieu, Que les oiseaux des mers dés
lots ? Comprendrais-tu des cieux l’ineffable harmonie, Le silence des nuits , le murmure des flots, Si quelque part là-bas la
erre, Et des combats pour passe-temps ; Alors, plus de repos, plus de nuits , plus de sommes, Toujours l’air, toujours le trav
maison du Moustoir1450 Ô maison du Moustoir ! combien de fois la nuit , Ou quand j’erre le jour dans la foule et le brui
paille fraîche. Et j’entre ; et c’est d’abord un silence profond, Une nuit calme et noire ; aux poutres du plafond Un rayon
bat de loups et de taureaux L’été, lorsque du ciel tombe enfin la nuit fraîche, Les bestiaux tout le jour retenus dans l
Jésus dans les solitudes de la Judée Étoiles d’Orient ! belles nuits de Judée ! Plaine de Siloé1471 de soleil inondée 
Bientôt, submergeant tout de l’une à l’autre chaîne, La pâleur de la nuit noya l’immense plaine. Rasant l’herbe et les fleu
prêter l’oreille… pas un bruit ! Une voix cependant au sein de cette nuit S’élève : c’est la voix mélancolique et tendre, C
 ; Ils ne partiront pas sans achever leur tâche : Ils veulent qu’à la nuit tous leurs prés soient tondus. De la rapide faux
ale 1493, II, — 18, L’odeur des foins. — Calmann Lévy, éditeur.) Nuit de printemps La nuit régnait encor, belle nui
ur des foins. — Calmann Lévy, éditeur.) Nuit de printemps La nuit régnait encor, belle nuit de printemps, Pleine en
vy, éditeur.) Nuit de printemps La nuit régnait encor, belle nuit de printemps, Pleine encor de rayons, pleine de b
qui de l’aile effleuraient sa fenêtre Lui jetaient ces parfums que la nuit fait renaître. L’astre des claires nuits argentai
i jetaient ces parfums que la nuit fait renaître. L’astre des claires nuits argentait l’orient ; Tout flottait lumineux, limp
morne. Et quand, le télescope étant vaincu, mon œil Du vide et de la nuit croit atteindre le seuil, Au regard impuissant su
édouin dans l’immensité morne du désert de Syrie, le brahmine sous la nuit étoilée, aux bords du Gange, blanchis par le lotu
ns leurs suaires1534 ; Et, comme un marbre noir sur la tombe jeté, La nuit enveloppa le monde épouvanté ! Le peuple, amoncel
barbares. — L’Aurore. — A. Lemerre, éditeur. Bords du Gange. Une nuit ………………………………………………………… Et la nuit formidable
iteur. Bords du Gange. Une nuit ………………………………………………………… Et la nuit formidable enveloppa les bois. Les oiseaux s’étai
otus1548 entr’ouvraient sur les eaux murmurantes, Plus larges dans la nuit , leurs coupes transparentes ; L’arome des rosiers
ce en silence, Et le sombre soleil qui meurt dans ses yeux froids. La nuit roule de l’est, où les pampas sauvages1557 Sous
nfouie, Son cœur avec, n’ayant d’autre déduit Que d’y ruminer jour et nuit . 69. Qu’il convenait que je brûlasse cette let
s vents sont assoupis, les bois dorment sans bruit. (Égl., IV.) La nuit , Fouler l’herbe des prés au son de l’eau qui bru
II, 13 : Auroit-il (Dieu) imprimé sur le front des étoiles Ce que la nuit des temps enferme dans ses voiles ? Pour nous fai
, Desportes , Toujours plus haut, et la note. 205. Danser pendant la nuit dans… Fénelon eût dit une grotte. 206. Beaucoup.
221. Cotte, jupe. Desportes a dit : Que de plaisir de voir sous la nuit brune, Quand le soleil a fait place à la lune, Au
dames costumés en berger et bergères devisent, lisent et chantent. La nuit les sépare ; le jour suivant les rassemble ; de l
mollettes, Nymphetes de Sion (Églog. Sacrées), l’aile brunette de la Nuit , etc. 256. Apette, avette, de apicula, petite ab
ngage archaïque nous empêche de citer, dit : Tant doucement le oi la nuit Que mut me semble grand déduit (séduction, plaisi
e caro, chair). 759. Occasion, ce qui donne lieu à, sujet, cause. —  Nuit , fait mal, tourmente. 760. L’inversion que conti
t jaloux, Vous parutes alors aussi peu devant elle Que les feux de la nuit avoient fait devant vous 795. Ladislas, fils d
père ; elle est en réalité fiancée secrètement à son frère puiné. Une nuit , agité par sa jalousie et ses soupçons, il tue so
raisins empourprés et les javelles blondes. La nature, de jour et de nuit , brille ou luit doucement sur ses personnages : M
u luit doucement sur ses personnages : Mais le soleil se cache, et la nuit tend ses voiles ; Le ciel de toutes parts se cour
ement, Accompagné d’horreur et d’épouvantement. S’en vient toutes les nuits hurler devant ma porte, Redoublant ses abois d’un
Il n’est rien de si doux pour un cœur plein de gloire Que la paisible nuit qui suit une victoire. Il eût pu admirer ceux-ci
reux qu’accompagne un grand bruit Luit éternellement dans l’éternelle nuit . Voilà de beaux vers. Mais quelle étrange idée a
’épouvaute et me suit ? Quel tremblement ! ô ciel lot quelle affreuse nuit  ! dit Idoménée en entrant en scène. Puis, dans l
dans le récit qu’il fait de son arrivée en Crète : … Une effroyable nuit sur les eaux répandue Déroba tout à coup ces obje
orte, à l’ombre qui nous suit, Aux rameaux desséchés, à l’hiver, à la nuit . Ainsi, parmi les bois, quand seul je me promène.
trant les ténèbres profondes, Un voile transparent sur le front de la nuit … Voyez du haut des monts ces clartés ondoyantes
rre, des montagnes, des forêts, des plaines, des fleuves (Hymne de la nuit  ; Hymne du matin ; Hymne du soir ; Impressions du
t des rayons. « Nul ne se dérobe au ciel bleu, aux arbres verts, à la nuit sombre, au bruit du vent, au chant des oiseaux. A
e, ému, cette fête éternelle. Que le ciel rayonnant donne au monde la nuit  ! (Les Feuilles d’automne, XXI.) Au sentiment
e témoin qui lui pèse et l’étouffe ; il dresse devant lui, pendant la nuit , le fantôme grandi de sa victime. (Voy. p. 493, n
ner par ses blessures les éperons d’or d’officier. 1400. Papillon de nuit . Tel est le sens du mot grec, φάλαινα, traduit en
A. de Musset. C’est quelquefois une simple esquisse en un vers : La Nuit . Les épaules d’argent de la nuit qui frissonne… L
une simple esquisse en un vers : La Nuit. Les épaules d’argent de la nuit qui frissonne… La nuit aux pieds d’argent descend
un vers : La Nuit. Les épaules d’argent de la nuit qui frissonne… La nuit aux pieds d’argent descend dans la rosée… (Cf. H
fendre, il a chanté son « martyre », et il lui doit ses incomparables Nuits . Combien d’autres ont dû comme lui, soit à leurs
ure ici la raison du poète, comme elle console le cœur du chantre des Nuits  : La Muse. Poète, prends ton luth, et me donne
t me donne un baiser. ……………………………………………… Poète, prends ton luth ; la nuit , sur la pelouse, Balance le zéphyr dans son voile
fois de l’un à l’autre pôle, Usé dans la tempête et ses jours et ses nuits , Connu tous les labeurs, subi tous les ennuis Don
ont disparu, dure et triste fortune ! Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune, Dans l’aveugle océan à jamais enfouis 
L’un n’a-t-il passa barque et l’autre sa charrue ? Seules, durant ces nuits où l’orage est vainqueur, Vos veuves aux fronts b
se et tournante, dont un hémisphère, convexe sur nos têtes pendant la nuit , devenait hémisphère concave sous la terre pendan
onomie, de Jocelyn aux enfants (Lamartine, Jocelyn, ixe époque : La nuit tombait. : des cieux la sombre profondeur Laissai
u Borak, cheval qui, selon le Coran, transporta Mahomet, en une seule nuit , à Jérusalem, puis dans les cieux. 1552. Oasis c
nes avec celui de L. de Lisle, donnent une impression très vive de la nuit et du désert ; il offre d’ailleurs un contraste f
, comme un bruit monotone Que, sous un long portique, au milieu de la nuit , L’écho redit plus faible à l’écho qui le suit. A
s Des Homères du camp écoutent les récits ; Et l’étrange bivac que la nuit enveloppé Dans un cadre d’Asie offre un tableau d
issante, qui a l’enflure de cette marée montante et débordante, de la nuit , et aussi l’envergure immense que mesure le derni
25 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
ose que l’innocence dans le génie et la candeur dans la force. Ce qui nuit à l’idée qu’on se fait de la bonté, c’est qu’on l
e forêts, c’est là qu’ils se préparent à descendre : ils attendent la nuit , et font des évolutions au-dessus des bois. Aussi
aintement commencé, les anciens du village viennent, à l’entrée de la nuit , converser avec le curé, qui prend son repas du s
montables. Épuisé par les travaux de la journée, je n’avais durant la nuit que quelques heures pour délasser mes membres fat
t pourtant un charme à ce réveil du guerrier échappé aux périls de la nuit . Je n’ai jamais entendu sans une certaine joie be
oi une autre espèce de souvenirs. Plusieurs fois, pendant les longues nuits de l’automne, je me suis trouvé seul, placé en se
vie, que de fois, à l’abri des huttes des bergers où nous passions la nuit , que de fois, autour du feu que nous allumions po
s, et nous offrirent la bataille sur le rivage de la mer. On passa la nuit à se préparer de part et d’autre, et le lendemain
arbares prétendaient qu’elle était de la race de Rinfax, cheval de la Nuit , à la crinière gelée, et de Skinfax, cheval du Jo
cœur du plus faible et du moins courageux : ainsi, après un orage de nuit , quand le soleil du matin paraît dans l’orient, l
us mes yeux107. Bientôt des cris affreux succédaient au silence de la nuit , et les flammes du palais de Priam éclairaient ce
r, où notre vaisseau voguait paisiblement. Ibid. ib. 108 Une nuit dans les forêts de l’Amérique109 Trois heure
foncement du bois, à de pâles fantômes rangés en cercle au bord d’une nuit profonde. Minuit. Le feu commence à s’éteindre, l
oralement il jugera que c’est un crime, puisqu’au lieu de servir elle nuit . Or le genre humain juge-t-il ainsi ? Pas le moin
ines fortifiées par un rempart de pieux et de claies d’osier. Dans la nuit du 13 octobre, Guillaume fit annoncer aux Normand
uelqu’un, soit entre compagnons sous la tente. Dans l’autre armée, la nuit se passa d’une manière bien différente ; tout ent
Ils ont tué sans cause les Danois, hommes, femmes et enfants, dans la nuit de Saint-Brice ; ils ont décimé les compagnons d’
virent sans relâche, ne faisant quartier à personne. Ils passèrent la nuit sur le champ de bataille, et le lendemain, au poi
tumulte d’un siège et de la crainte de la mort qui l’obsédait jour et nuit . Son premier mouvement fut d’abandonner et de lai
té ! Quand on réfléchit à cette histoire de l’espèce humaine, à cette nuit profonde qui couvre en tous lieux son berceau, à
en larmes. Elle devança l’heure de son souper, afin d’avoir toute la nuit pour écrire et pour prier. À la fin de son repas,
envoyer. Lannes passa le premier, à la tête de l’avant-garde, dans la nuit du 14 au 15 mai (24-25 floréal). Il commandait si
de faire passer une pièce sous le feu même du fort, à la faveur de la nuit . Malheureusement l’ennemi, averti par le bruit, j
son armée, une femme s’est montrée à lui la couronne au front, et la nuit suivante trois spectres sont venus troubler son s
blierais-je qu’ici (souvenir plein d’horreur !), Des brigands dans la nuit répandant la terreur, D’un vaste embrasement, du
x Éclate, et sur leur trône épouvante les rois ; Quelquefois, dans la nuit , sous ces voûtes antiques, Elle recueille en paix
, il frissonne. MACBETH. Vaine erreur du sommeil, triste enfant de la nuit , Non, je ne te crois point : ma raison t’a détrui
fatale où le jour qui s’enfuit Appelle avec effroi les erreurs de la nuit , L’heure où, souvent trompés, nos esprits s’épouv
n corps meurtri, du sang, une chair palpitante : C’était moi, dans la nuit , sur un lit ténébreux, Qui perçais à grands coups
Là, de quelques rayons égayant ce séjour, Formez un doux combat de la nuit et du jour ; Plus loin, marquant le sol de leurs
s321 ; Pareils à ces esprits, à ces légères ombres, Qui, sitôt que la nuit étend ses voiles sombres, Visitent, nous dit-on,
cor naissante y cacha ses enfants, Jusqu’au jour où, du sein de cette nuit profonde, Triomphante, elle vint donner des lois
reuses329. Il aime à voir ce lieu, sa triste majesté, Ce palais de la nuit , cette sombre cité, Ces temples où le Christ vit
entiers voit à peine un mortel ; Et, pour comble d’effroi, dans cette nuit funeste, Du flambeau qui le guide il voit périr l
le ; L’heure approche, et déjà son cœur épouvanté Croit de l’affreuse nuit sentir l’obscurité.     Il marche, il erre encor
Il regarde, il écoute… Hélas ! dans l’ombre immense Il ne voit que la nuit , n’entend que le silence335, Et le silence ajoute
Vous que Dieu voit toujours debout à ses côtés, Qui dans un jour sans nuit l’environnez sans cesse De cantiques d’amour et d
e de l’univers, son principe et sa fin ; Ô toi qui, des clartés de la nuit ténébreuse, Te montres la dernière et la plus rad
radieuse, Qui viens fermer leur marche, et places ton retour Entre la nuit mourante et le berceau du jour, Célèbre l’Éternel
ieux, Célébrez le Très-Haut, votre source première, Qui du sein de la nuit fit jaillir la lumière ! Contemporains du monde,
Conduis-nous, soutiens-nous, et si l’ange du mal Nous tend durant la nuit quelque piège fatal, Dissipe, Dieu puissant, tous
en pleurs demandait ma ruine : Sur les mers de Toscane, hier avant la nuit , Jusqu’aux bouches du Tibre un vaisseau m’a condu
r absence361. Que dis-je ? le tyran ne peut dormir en paix ; Quand la nuit sur nos murs étend son voile épais, Des regrets i
vécu. L’espérance lointaine et les vastes pensées Embellissaient mes nuits tranquillement bercées ; À mon esprit déçu facile
foudre et des vents Se mêlant dans l’orage à la voix des torrents. La nuit est ton séjour, l’horreur est ton domaine. L’aigl
amour ton ombre qui les guide ; Noyé dans la lumière ou perdu dans la nuit , Je marcherai comme eux où ton doigt me conduit :
oblème, et ma fin un mystère ; Je ressemble, Seigneur, au globe de la nuit , Qui dans la route obscure où ton doigt le condui
haîne, Du néant au tombeau l’adversité m’entraîne ; Je marche dans la nuit par un chemin mauvais ; Ignorant d’où je viens, i
soi-même à tes propres accords, Et qu’un éclair d’en haut perçant ta nuit profonde, Tu verseras sur nous la clarté qui t’in
des chants immortels, reconnais-toi toi-même ! Laisse aux fils de la nuit le doute et le blasphème ; Dédaigne un faux encen
du rameau, Notre âme est suspendue et tremble à chaque haleine Sur la nuit du tombeau ; Quand des chants, des sanglots, la
dis-tu ? Tu sais, tu sais mourir ! et tes larmes divines, Dans cette nuit terrible où tu priais en vain, De l’olivier sacré
ce ta lyre Qui roule de tes mains avec ce bruit plaintif ? Mais de la nuit déjà tombait le voile sombre ; La barque, se perd
ait comme au hasard ; Elle resta muette et disparut dans l’ombre. La nuit fut orageuse. Aux premiers feux du jour Du golfe
vivants, je suis avec les morts. Ce sont des jours affreux ; j’ai des nuits plus terribles ! L’ombre pour m’abuser prend des
             Ora pro nobis. I Ma fille ! va prier ! — Vois, la nuit est venue. Une planète d’or là-bas perce la nue ;
oue au vent du soir la poussière du jour ! Le crépuscule, ouvrant la nuit qui les recèle, Fait jaillir chaque étoile en ard
le en ardente étincelle ; L’Occident amincit sa frange de carmin ; La nuit de l’eau dans l’ombre argente la surface ; Sillon
. Le jour est pour le mal, la fatigue et la haine. Prions : voici la nuit  ! la nuit grave et sereine ! Le vieux pâtre, le v
est pour le mal, la fatigue et la haine. Prions : voici la nuit ! la nuit grave et sereine ! Le vieux pâtre, le vent aux br
e ! Douce religion, qui s’égaye et qui rit ! Prélude du concert de la nuit solennelle ! Ainsi que l’oiseau met sa tête sous
Ma fille, va prier ! — D’abord, surtout pour celle Qui berça tant de nuits ta couche qui chancelle, Pour celle qui te prit j
De tout ce qu’ils ont fait le rêve les accable. Pas d’aube pour leur nuit , le remords implacable S’est fait ver du sépulcre
n ne leur jette un sourire moqueur. Ceux qu’on oublie, hélas ! — Leur nuit est froide et sombre, Toujours quelque arbre affr
descends sur la verte colline, Triste larme d’argent du manteau de la nuit , Toi qui regarde au loin le pâtre qui chemine, Ta
s à pas son long troupeau le suit ; Étoile, où t’en vas-tu dans cette nuit immense ? Cherches-tu sur la rive un lit dans les
souplesse de l’expression, la verve inattendue Les quatre élégies des Nuits , l’Épître à Lamartine et l’Espoir en Dieu restero
us entend, qu’il nous prenne en pitié ! Poésies nouvelles. La nuit de mai ………………………………………. LA MUSE. Poëte, prend
Poëte, prends ton luth ; c’est moi, ton immortelle, Qui t’ai vu cette nuit triste et silencieux, Et qui, comme un oiseau que
quelle main, dans les lampes sans nombre De la maison céleste, allume nuit et jour463 L’huile sainte de vie et d’éternel am
Et ce qu’il a fauché du troupeau des humains Avant que l’envoyé de la nuit éternelle Vînt sur son tertre vert l’abattre d’un
ur : c’est la relation presque heure par heure d’une journée et d’une nuit passées dans la forêt. 110. C’est-à-dire dans de
Fontainebleau, personnage mystérieux qui traverse la forêt pendant la nuit avec un bruit affreux de cors et de chiens, ne se
ime. « Ô toi, la plus belle des étoiles, la dernière du cortège de la nuit , si plutôt tu n’appartiens pas à l’aurore ; gage
devait l’en punir, Frappa mon bienfaiteur, et jeta sa famille Dans la nuit des cachots creusés sous la Bastille. Un de ses f
26 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
; Soit lorsque le soleil rentre dans sa carrière, Et que n’étant plus nuit , il n’est pas encore jour. (Les Lapins.) Tantôt
eurs sont des plus fortes et des plus animées. Un renard est entré la nuit dans un poulailler :              Les marques de
écrits, par les Grâces209 dictés, Ne quittent point vos mains jour et nuit feuilletés. Seuls dans leurs doctes vers ils pour
ifférent de lui-même ! Pour lui les plus beaux jours sont de secondes nuits  : Les soucis dévorants, les regrets, les ennuis,
lle Un peuple profanateur, Quand l’Assyrien274 terrible Vit, dans une nuit horrible, Tous ses soldats égorgés, De la fidèle
fières légions Devaient allumer la guerre Au sein de nos régions ? La nuit les vit rassemblées ; Le jour les voit écoulées C
ortelle Tout parle, tout nous instruit. Le jour au jour la révèle, La nuit l’annonce à la nuit. Ce grand et superbe ouvrage
tout nous instruit. Le jour au jour la révèle, La nuit l’annonce à la nuit . Ce grand et superbe ouvrage N’est point pour l’h
os. Victime faible et tremblante, À cette image sanglante, Je soupire nuit et jour ; Et dans ma crainte mortelle, Je suis co
t mes yeux noyés de larmes Étaient lassés de s’ouvrir. Je disais à la nuit sombre : Ô nuit, tu vas dans ton ombre M’enseveli
de larmes Étaient lassés de s’ouvrir. Je disais à la nuit sombre : Ô nuit , tu vas dans ton ombre M’ensevelir pour toujours.
s ténèbres Fait éclore les faits célèbres, Qu’il les replonge dans la nuit . Auteur de tout ce qui doit être Il détruit tout
consume. Mille noires vapeurs obscurcissent le jour. Les astres de la nuit interrompent leur course. Les fleuves étonnés rem
ages les plus douces et les plus riantes. Telles sont celles-ci : La nuit d’un voile obscur couvrait encor les airs, Et la
27 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
bien plus que de l’ignorance, et que ce que nous ne savons point nous nuit beaucoup moins que ce que nous croyons savoir. Or
alités. Quand mes douleurs me font tristement mesurer la longueur des nuits , et que l’agitation de la fièvre m’empêche de goû
mblent devenir meilleurs pour le tourmenter : il voit au milieu de la nuit des lueurs menaçantes ; il est toujours environné
age dont l’accent est aussi ému : « Je me souviens d’avoir passé une nuit délicieuse hors de la ville (à Lyon), dans un che
t charmante ; la rosée humectait l’herbe flétrie ; point de vent, une nuit tranquille ; l’air était frais sans être froid ;
cela… Absorbé dans ma douce rêverie, je prolongeai fort avant dans la nuit ma promenade sans m’apercevoir que j’étais las. J
r : c’est à la promenade, au milieu des rochers et des bois, c’est la nuit dans mon lit et durant mes insomnies que j’écris
l y a telle de mes périodes que j’ai tournée et retournée cinq ou six nuits dans ma tête avant qu’elle fût en état d’être mis
28 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
ine étaient logés dans la tour du moulin ; le capitaine, en bonnet de nuit et en caleçon, tenant un oreiller d’une main et s
la cloche du village tinta lentement, car un homme était mort dans la nuit . Orso fondit en larmes. Au bout de quelques minut
e fine et froide, qui était tombée sans interruption pendant toute la nuit , venait enfin de cesser au moment où le jour nais
29 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
cès d’amour qu’il porte à notre bien, Comme45 échapperons-nous en des nuits si profondes, Parmi tant de rochers qui lui cache
irs entendu quelque bruit ? Les vents nous auraient-ils exaucés cette nuit  ? Mais tout dort, et l’armée, et les vents, et Ne
orgueilleuse faiblesse. Pour comble de malheur, les dieux, toutes les nuits , Dès qu’un léger sommeil suspendait mes ennuis, V
courant ; Et ce vainqueur, suivant de près sa renommée, Hier avec la nuit arriva dans l’armée. Mais des nœuds plus puissant
Orgon. Le pauvre homme ! Dorine.                                 La nuit se passa tout entière Sans qu’elle pût fermer un
ue de la Piété paraît bien grave, après ces charmantes fictions de la Nuit , de la Mollesse, de la Chicane ; la fin du poème
Couvrait d’ombres éternelles La clarté dont je jouis ; Et dans cette nuit funeste Je cherchais en vain le reste De mes jour
106. Victime faible et tremblante, À cette image sanglante Je soupire nuit et jour ; Et dans ma crainte mortelle, Je suis co
t mes yeux noyés de larmes Étaient lassés de s’ouvrir. Je disais à la nuit sombre : « Ô nuit, tu vas dans ton ombre M’enseve
e larmes Étaient lassés de s’ouvrir. Je disais à la nuit sombre : « Ô nuit , tu vas dans ton ombre M’ensevelir pour toujours 
ureuse encor, trop heureuse la mère Dont il daignait, au retour de la nuit , Par sa présence honorer le réduit ! ………………………………
e, Il retire et rend la lumière Dans l’ordre qui lui fut prescrit. La nuit vient à son tour ; c’est le temps du silence. De
st captive ; Il y commande, il la cultive Jusqu’au règne obscur de la nuit . Seigneur, Être parfait, que tes œuvres sont bel
du cercueil : Ses jours sont des éclairs rapides Qu’engloutissent des nuits avides : Quel espace pour tant d’orgueil ! Il es
aient avec les alarmes Dans son cœur tendre et généreux. À la mort la nuit joint ses ombres, Roi, peuple, erraient sur ces b
s petits au soleil, les Glaciers des Alpes, la lumineuse Sérénité des nuits d’août, la Neige et les Hivers des peuples du Nor
rie, où son flambeau vous luit, Dansantes vous admire au retour de la nuit , Venez, j’ai fui la ville aux Muses si contraire,
isse. Les hauteurs de Meudon me cachent le soleil ; Le jour meurt, la nuit vient : le couchant moins vermeil Voit pâlir de s
hantée Reçoit par ses vitraux la lueur argentée. L’astre touchant des nuits verse, du haut des cieux, Sur les tombes du cloît
Symbole du soleil et de l’éternité, Luit devant le Très-Haut, jour et nuit suspendue ; La majesté d’un Dieu parmi nous desce
s déjà l’ombre croît, le jour fuit. Ce reste de clarté qui devance la nuit Guide encore ses pas à travers les prairies Et le
au l’environne, le suit ; La clarté des flambeaux brille à travers la nuit . Le cortège bruyant, qu’égaye un chant rustique,
ouvais encore heureuse entre les mères. » Ainsi disait la mère, et la nuit s’écoulait.               Depuis neuf jours elle
nd seigneur…       Adieu bonheur ! Ma fortune est faite. Le jour, la nuit , je m’inquiète : La chicane et tous ses suppôts C
ce ta lyre Qui roule de tes mains avec ce bruit plaintif ? Mais de la nuit déjà tombait le voile sombre ; La barque, se perd
rait comme au hasard ; Elle resta muette et disparut dans l’ombre. La nuit fut orageuse. Aux premiers feux du jour, Du golfe
it mes ennuis ! Ses beaux jours sont moins beaux que nos plus sombres nuits Je disais, tourmenté d’une pensée unique : Souffl
vivants, je fuis avec les morts. Ce sont des jours affreux. J’ai des nuits plus terribles ; L’ombre, pour m’abuser, prend de
c le bruit, Blanchir comme une ombre adorée Qui vous apparaît dans la nuit . Doux trésors de ma moisson mûre, De vos épis un
Fait pressentir que le retour Va poindre au céleste séjour, Quand la nuit n’est plus, quand le jour          N’est pas enco
es cieux, Et vous m’avez prêté la force de vos yeux. Je commande à la nuit de déchirer ses voiles, Ma bouche par leur nom a
 Qu’elle va s’allumer ailleurs ! Plus nous ouvrons les yeux, plus la nuit est profonde : Dieu n’est qu’un mot rêvé pour exp
t, tant de vertus jetées           En gage à l’immortalité ! Tant de nuits sans sommeil pour veiller la souffrance, Tant de
’horizon ; Ses rayons affaiblis dorment sur le gazon, Et le voile des nuits sur les monts se déplie : C’est l’heure où la nat
e déplie : C’est l’heure où la nature, un moment recueillie, Entre la nuit qui tombe et le jour qui s’enfuit, S’élève au cré
i tombe et le jour qui s’enfuit, S’élève au créateur du jour et de la nuit , Et semble offrir à Dieu, dans son brillant langa
sens, Seigneur, c’est ta vertu, ton souffle que je sens ; Et quand la nuit , guidant son cortège d’étoiles, Sur le monde endo
res voiles, Seul, au sein du désert et de l’obscurité, Méditant de la nuit la douce majesté, Enveloppé de calme, et d’ombre,
ule, Dans l’air éblouissant s’en exhalait en foule ; Et l’haleine des nuits à travers les rameaux Y soufflait l’harmonie et l
lui. Le sentiment de la personnalité s’y développe d’une manière qui nuit à l’œuvre et en rend souvent la lecture fatigante
et confondu, qu’il n’y a pas de clartés pures, que rien n’est dans la nuit comme rien n’est dans le jour, que tout est à l’é
tout se heurte, tout s’enchevêtre. Les deux volumes ressemblent à ces nuits d’orage que les ténèbres et la lumière se dispute
es. Presque toujours chez lui on sent l’effort, la chose du monde qui nuit le plus à la force ; presque partout on surprend
 ; Forteresse aux créneaux festonnés et croulants, Où l’on entend, la nuit , de magiques syllabes, Quand la lune, à travers l
ux comme un calife,            L’éblouissant Généralife Élève dans la nuit son faîte illuminé. Les clairons des Tours-Verme
ède et la fraîche aurore ; L’été, c’est le regard de Dieu. L’été, la nuit bleue et profonde S’accouple au jour limpide et c
petit bruit, Tandis qu’à la vitre rougie Heurtaient les papillons de nuit . Les anges se miraient en elle. Que son bonjour
Pour traverser ce gouffre où nul bord n’apparaît, Et pour qu’en cette nuit jusqu’à ton Dieu tu marches, Bâtir un pont géant
ir, sinistre, dans l’espace, Il marcha trente jours, il marcha trente nuits . Il allait, muet, pâle, et frémissant aux bruits,
Et la ville semblait une ville d’enfer ; L’ombre des tours faisait la nuit dans les campagnes ; Ils donnèrent aux murs l’épa
le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit . Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible br
ne voix de détresse                      Vainement crîrait-on ! Et la nuit vient, versant ses funèbres alarmes, Et vous avez
t ! Comme autrefois Samson, gardé par vingt cohortes, Qui de Gaza, la nuit , déracina les portes,                      Je sen
is j’ai vu du faubourg fumer les cheminées, J’ai regagné la ville aux nuits illuminées,                  Et le pavé mouvant,
age, Ou frissonner au vent son beau pavillon d’or ; Et quand tombe la nuit , morne il regarde encor La quille où s’épaissit u
, étourdi de vos bruits, Vous auriez, sous le vent, veillé toutes vos nuits , Vous n’auriez pas vécu pour cela plus peut-être
lit ; Ou vierge du Seigneur, dans l’étroite cellule, Sous la lampe de nuit dont la lueur ondule, Adorant saintement et la Mè
al et la vérité. On dirait par moments, — surtout dans ses admirables Nuits , l’apogée de son génie, la manifestation de sa pl
oirée perdue, des Stances à la Malibran, des Lettres à Lamartine, des Nuits , s’il avait eu une volonté plus énergique et s’il
ntendre mes pas seuls résonner sous leurs voûtes, Ou les pleurs de la nuit distiller goutte à goutte         Du dôme trembla
Et moi, tel qu’un aveugle aux murs tendant la main, À tâtons, dans la nuit , je cherchais mon chemin… » et dans la pièce int
Moustoir279. (Marie.) Ô maison du Moustoir ! combien de fois, la nuit , Ou quand j’erre le soir dans la foule et le brui
aille fraîche. Puis j’entre, et c’est d’abord un silence profond. Une nuit calme et noire : aux poutres du plafond Un rayon
ous, ô femme ? Si mon corps est sauvé, faut-il perdre mon âme ? Cette nuit , quand les flots se dressaient contre nous, Par l
bords. Autrefois, un esprit venait, d’une voix forte, Appeler chaque nuit un pêcheur sur sa porte : Arrivé dans la baie, on
e l’objet, à lui-même réduit, De l’aspect colossal que lui prêtait la nuit . D’ailleurs, il ne faut pas rougir de votre histo
le un reste de sa chasse, Un quartier du beau cerf qu’elle a mangé la nuit . Et sur la mousse en fleur une effroyable trace  
irs pavés, Et les laisse en passant derrière elle lavés. Effet de nuit . Voyager seul est triste, et j’ai passé la nu
vés. Effet de nuit. Voyager seul est triste, et j’ai passé la nuit         Dans une étrange hôtellerie. À la plus vi
ilence aux voûtes du plafond         Replia lentement son aile, Et la nuit , arrachée à son rêve profond,         Se redrapa
30 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
tesses sempres i at mandées : A un mostier de nonains est portée ; La nuit la guaitent entresque a l’ajornee. Lonc un alter
astère) de non-nains (Aude) est portée, — (les femmes) la veillent la nuit jusqu’au lever du jour. — Le long d’un autel bell
Qui de vilains fait i estoit, Ou il menoient15 leur atoivre Chascune nuit joer et boivre. Un seel y orent laissie. La vint
été fait par les campagnards, — où ils menaient leur bétail — chaque nuit s’ébattre et boire. — Ils y avaient laissé un sea
. En iceli tens déliteus, Que tote riens d’amer s’esfroie, Sonjai une nuit que j’estoie. (Roman de la Rose, vers 47-86. Édi
ieux, — alors que toute chose s’émeut d’aimer, — que je songeais, une nuit , que j’étais. II Jean de Meüng31 (vers 1250 —
s labeurs passés, il me fallut travailler l’espace de plus d’un mois, nuit et jour, pour broyer les matières desquelles j’av
ose malheureuse pour moi : car, combien que je fusse six jours et six nuits devant le dit fourneau sans cesser de brûler bois
parce que le dit four avait si fort chauffé l’espace de six jours et nuits , le mortier et la brique du dit four s’étaient li
n’ayant rien de quoi faire couvrir mes fourneaux, j’étais toutes les nuits à la merci des pluies et des vents, sans avoir au
n plein midi, il n’entre de jour que ce qu’il en faut pour n’être pas nuit … Les arbres y sont verts jusqu’à la racine, tant
enne. Comprenez-vous bien tout ce que je souffris ? Les réveils de la nuit ont été noirs, et le matin je n’étais point avanc
et des qualités les plus discordantes : il fait concourir ensemble la nuit et le jour, l’hiver et l’été, le froid et le chau
ême il est oiseau, il est huppé, il gazouille, il perche ; il rêve la nuit qu’il mue ou qu’il couve.... Cet autre aime les i
rache fort loin, et il éternue fort haut. Il dort le jour, il dort la nuit , et profondément ; il ronfle en compagnie. Il occ
ec une spirituelle affectation, à la manière de ceux des Mille et une Nuits , et quelques poésies, il a publié le récit des av
n’ai mis douze brodeurs après, qui n’ont fait que travailler jour et nuit , tenez-moi pour un infâme. Je ne les ai pas quitt
la pluie du monde n’en eût point approché. Me voilà à courir jour et nuit , connaissant votre impatience et qu’il ne faut pa
ant que leurs chevaux fussent prêts. Il était près de midi. Depuis la nuit précédente qu’879 ils étaient débarqués, jusqu’à
je le reconnaîtrais ? Ne fus-je pas obligé de boire avec lui toute la nuit à Calais pour en avoir bon marché ! » Termes s’ét
ter, comme Job974, que le jour qui les vit naître eût été lui-même la nuit éternelle de leur tombeau ; vous sentirez alors l
dant trois mois le licencié999 Sédillo sans me plaindre des mauvaises nuits qu’il me faisait passer. Au bout de ce temps-là i
l’occasion de le faire assister vivant à sa propre apothéose. Dans la nuit du 30 au 31 mai il mourut, laissant l’exemple d’u
à l’attaquer, et se porta au-devant de lui, par une marche forcée, la nuit du 15 au 16. Le général français, qui se doute du
ucher son armée sous les armes ; il envoie à la découverte pendant la nuit M. d’Assas, capitaine au régiment d’Auvergne1138.
récis du siècle de Louis XV, chap. XXXIII.) La voute étoilée La nuit était venue ; elle était belle ; l’atmosphère éta
sur un des plus légers, il conduit la troupe, la fait marcher jour et nuit , presque sans s’arrêter, ni boire, ni manger ; il
in. Mon grand cousin Bernard était singulièrement poltron, surtout la nuit . Je me moquai tant de sa frayeur, que M. Lamberci
tude Quand mes douleurs me font tristement mesurer la longueur des nuits , et que l’agitation de la fièvre m’empêche de goû
arde au bord d’un fleuve, où la pluie éteint tous les feux pendant la nuit , et pénètre dans vos habits, vous dites : « Heure
ée de ce qui se passe en Moravie1241 occupe ses jours, et, pendant la nuit , il rêve des combats qu’on donne sans lui. Que ve
oux du juste. (Soirées de Saint-Pétersbourg, IIIe Entretien.) Une nuit d’été à Saint-Petersbourg Il était à peu près
t. Bien n’est plus rare, mais rien n’est plus enchanteur qu’une belle nuit d’été à Saint-Pétersbourg, soit que la longueur d
aint-Pétersbourg, soit que la longueur de l’hiver et la rareté de ces nuits leur donnent, en les rendant plus désirables, un
es jouissaient en silence de la beauté du spectacle et du calme de la nuit . Près de nous, une longue barque emportait rapide
1348, je voudrais, oui, je voudrais que ce fût dans une de ces belles nuits , sur les rives de la Néva, en présence de ces Rus
gnon de route. Les deux amis se sont arrêtés à Ancône1350, quand, une nuit , un incendie d’une extrême violence y éclate. Osw
ose que l’innocence dans le génie et la candeur dans la force. Ce qui nuit à l’idée qu’on se fait de la bonté, c’est qu’on l
t aventures, les rois égarés à la chasse, frappaient, au milieu de la nuit , à la porte des vieilles abbayes, et venaient par
arcouru ces champs primitifs de la nature. (Atala, prologue.) Une nuit en Messénie1400 C’était une de ces nuits dont
(Atala, prologue.) Une nuit en Messénie1400 C’était une de ces nuits dont les ombres transparentes semblent craindre d
talier ; Alcyon1403 gémissait doucement sur son nid, et le vent de la nuit apportait à Cymodocée1404 les parfums du dictame
ois ; mais plus nous cherchions, plus nous nous perdions, et il était nuit noire quand nous arrivâmes près d’une maison fort
alise. Moi, déterminé à veiller, je fis bon feu et m’assis auprès. La nuit s’était déjà passée presque entière assez tranqui
cesse afin d’v subvenir ? Le jour, ils travaillent pour vous ; et la nuit encore, pendant que vous reposez, souvent ils vei
nt d’ancre à la poupe pour la contenir, avait été soulevée pendant la nuit par les lames, et mise en pièces contre les point
re, criant, morte encore, sur l’écueil où tu nous as appelés toute la nuit , et où nous devions te secourir ! Qu’est-ce que t
 ! » s’écria le fils d’Étienne, et il replongea volontairement. Cette nuit de décembre fut extrêmement froide, et le plus dé
it plus de séparation, et se flattait d’un retour sincère, lorsqu’une nuit , par l’ordre du roi, un serviteur affidé fut intr
ourner pour la regarder. Je me jetai à la nage, et j’abordai, dans la nuit , l’Océan, notre vaisseau, ma flottante prison. J’
e s’associer à l’illustre chef de nos pontonniers. On marcha toute la nuit , on atteignit Borisow le 25 à 5 heures du matin,
e impossible, mais ils pouvaient l’être le 26 en travaillant toute la nuit , ce qu’on était bien décidé à faire, quoiqu’on eû
it, ce qu’on était bien décidé à faire, quoiqu’on eût marché les deux nuits et les deux journées précédentes. Le général Eblé
it tout à coup redevenu des plus vifs, travailler dans l’eau toute la nuit et toute la journée du lendemain, au milieu d’éno
nt prouva bientôt la sagesse de cette précaution. A deux heures de la nuit trois chevalets cédèrent encore au pont de gauche
e va-et-vient de la lutte engagée entre Victor et Wittgenstein.... La nuit survenue ramena un peu de calme dans ce lieu de c
passer, et, à force de le vouloir, ne le pouvait plus. Quand avec la nuit vint le silence de l’artillerie, on ne songea plu
, ils craignaient les uns la trop grande affluence surtout pendant la nuit , les autres la perte d’un bivouac assuré pour un
assuré pour un bivouac incertain. Or avec le froid qu’il faisait, une nuit sans repos et sans feu, c’était la mort. Le génér
ue ; mais ce fut sans succès. Il fallut donc voir s’écouler toute une nuit sans que l’existence des ponts, qui allait être s
tardataires eussent le temps de passer. Ayant encore été debout cette nuit , qui était la sixième, tandis que ses pontonniers
es désirs s’éveillaient. Déjà divers excès avaient lieu le jour et la nuit . Les Carthaginois tremblants prièrent les chefs d
e française a Jemmapes1576 L’armée française fut tenue, toute une nuit , au fond d’une plaine humide, et le matin, affaib
et le matin, affaiblie et détrempée, on la mena au combat. Une telle nuit , passée, l’arme au bras, par des troupes si mal h
en fallait, dans l’eau et dans le brouillard que le marécage élève la nuit  ; eau dessous et eau dessus. La pleine était coup
chemins cachés, sourds ; le cliquetis des armes les annonce en pleine nuit , et par-dessus ce bruit souterrain, vous discerne
écits du broyeur de chanvre C’est à la fin de septembre, quand les nuits sont encore tièdes, qu’à la pâle clarté de la lun
rainures, hache la plante sans la couper. C’est alors qu’on entend la nuit , dans les campagnes, ce bruit sec et saccadé de t
ns des régions où, en plein jour, l’œil les distingue à peine1653. La nuit , on les entend seulement ; et ces voix rauques et
planer non loin de la terre, autour de la demeure des hommes… Dans la nuit sonore, on entend ces clameurs sinistres tournoye
omme tombée, croyant que vous lui lancez une pierre. C’est durant ces nuits -là, nuits voilées et grisâtres, que le chanvreur
e, croyant que vous lui lancez une pierre. C’est durant ces nuits-là, nuits voilées et grisâtres, que le chanvreur 1655 racon
etière. Je me souviens d’avoir passé ainsi les premières heures de la nuit autour des broyés en mouvement, dont la percussio
s, sans rencontrer un factionnaire allemand à toutes les gares, cette nuit de voyage était pour moi un plaisir sans fatigue.
demi-mots et les reproches discrets de ma grand’mère, il s’échappa la nuit , comme un voleur, laissant sa femme et ses enfant
r lequel la vie matérielle manquait de prise, capable de passer vingt nuits sans déboucler sa cuirasse et quarante-huit heure
rnier cri, leur dernier hoquet d’agonie, sont restés des jours et des nuits , trempés, salis, couverts d’une couche boueuse de
re ; il nous abandonnait, et il allait falloir se débrouiller dans la nuit …. … Yves1809 était monté avec les bâbordais1810 d
nt, tout béants, partout ; on s’y sentait, jeté tête baissée, dans la nuit profonde. Et puis une force vous heurtait d’une p
967 qui ne séjourne ; Et moi, sans faire long séjour, Je m’en vais de nuit et de jour, Au lieu d’où plus on ne retourne....
fant brûlée1971 Pour le rendre immortel, le prit en son giron Et, de nuit , l’emporta dans l’antre de Chiron, Chiron, noble
le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route Et les jours et les nuits . Remplis-moi d’un esprit qui me fasse comprendre
son prochain il avait quelque amour, M’aurait-il fait partir par une nuit si noire ? Et, pour me renvoyer annoncer son reto
que pour eux tout soit, dans la nature, Obligé de s’immoler. Jour et nuit , grêle, vent, péril, chaleur, froidure, Dès qu’il
nt l’autel qu’il tenait embrassé ? Songe, songe, Céphise2414, à cette nuit cruelle2415 Qui fut pour tout un peuple une nuit
éphise2414, à cette nuit cruelle2415 Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle ; Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincela
Comment ici, monsieur, voulez-vous qu’on repose ? Chez vous toute la nuit , on n’entend autre chose Qu’aller, venir, monter,
es ? Un sépulcre funèbre, où vos noms, où vous-mêmes Dans l’éternelle nuit serez ensevelis. Les hommes éblouis de leurs honn
terre, parlez. Quel bras peut vous suspendre, innombrables étoiles ? Nuit brillante, dis-nous qui t’a donné tes voiles ? O
ux ! Voyez la naissance du monde ! Voyez… » Les spectateurs, dans une nuit profonde, Écarquillaient leurs yeux et ne pouvaie
Dans le funeste jour de Cannes2560 On mit moins de Romains à bas. La nuit vient : tant de sang n’a point éteint la rage Du
mélodieux. (Premières Méditations poétiques, xxxv.) L’hymne de la nuit Fragment. O nuits, déroulez en silence
tations poétiques, xxxv.) L’hymne de la nuit Fragment. O nuits , déroulez en silence Les pages du livre des cieux
Partageant aux climats les saisons et les heures, Et ces astres des nuits que Dieu seul peut compter, Mondes où la pensée o
s accords, Quand la cloche des ténèbres Balance ses glas funèbres, La nuit , à travers les bois, A chaque vent qui s’élève, A
le cèdre altier l’herbe me glorifie ; J’y2625 chauffe la fourmi, des nuits j’y bois les pleurs, Mon rayon s’y parfume en tra
tes de leur route.... Les étoiles du ciel commençaient de jaillir, La nuit dans ses terreurs vint les ensevelir ; D’une étre
le bruit, Blanchir comme une ombre adorée, Qui vous apparaît dans la nuit . Doux trésors de ma moisson mûre, De vos épis un
ume. Ce jour entier passa dans le feu, dans le bruit ; Et, lorsque la nuit vint, sous cette ardente brume On ne vit pas la n
; Et, lorsque la nuit vint, sous cette ardente brume On ne vit pas la nuit . Nous étions enfermés comme dans un orage : Des d
lorsque l’air est sans bruit, De cette voix d’airain fait retentir la nuit  ; A ses chants cadencés autour de lui se mêle L’h
in d’être meilleurs ; afin de voir les anges Passer dans vos rêves la nuit  ! Donnez ! il vient un jour où la terre nous lais
nsi, quand de tels morts sont couchés dans la tombe, En vain l’oubli, nuit sombre où va tout ce qui tombe, Passe sur leur sé
le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit . Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible br
remière série, XIII, 1.) Les pauvres gens Fragments Il est nuit . La Cabane est pauvre, mais bien close. Le logis
t seule. Et dehors, blanc d’écume, Au ciel, aux vents, aux rocs, à la nuit , à la brume, Le sinistre océan jette son noir san
qui toujours se reforment, Il s’en va dans l’abîme et s’en va dans la nuit . Dur labeur ! tout est noir, tout est froid ; rie
é mon filet. Le diable était caché dans le vent qui soufflait. Quelle nuit  ! Un moment, dans tout ce tintamarre, J’ai cru qu
nt nous fouillons, Nous arrachons la houille à la terre fangeuse ; La nuit couvre nos reins de sa mante brumeuse, Et la mort
uvelles (1835-1840) que se trouvent ses plus belles inspirations, les Nuits , l’Ode à la Malibran, l’Espoir en Dieu. Comme pro
tiles Étalent au soleil leur vulgaire trésor ; Mais c’est au sein des nuits , sous des rochers stériles, Que fouille le mineur
né ses yeux, Et, doutant de lui-même, interroge les cieux. Partout la nuit est sombre, et la terre enflammée. Il cherche aut
chés sur la bille d’ivoire2773, Ayant à travers champs couru toute la nuit , Fuyards désespérés de quelque honnête lit ; Je l
emins2775. Ils couraient, ils partaient, tout ivres de lumière, Et la nuit sur leurs yeux posait son noir bandeau. Ces mains
n. Qui parle ainsi ? qui vient jeter sur notre toit, A cette heure de nuit , ces clameurs monstrueuses, Et nous sonner ainsi
labeurs et d’austères ennuis, Prolongés sans repos sous la lampe des nuits , Soixante ans de succès parvenus jusqu’au faîte,
ées, Mêle une odeur d’étable aux effluves salées Qui montent, jour et nuit , des embruns2889 de la mer. J’aime à vous retrouv
n nid à fleur d’eau tranquille maisonnée, Le jour au grand soleil, la nuit en paix dormant. En relief sur le pont, la cabine
ne est mort : voici sa croix2900, Retourne au logis, pauvre père ! La nuit vient, les matins sont froids Nous le vengerons,
vez bien, ce qu’on ne peut pas dire, Ce que nous rêvons tous dans nos nuits sans sommeil ; Ils verront, un matin, se lever ce
ni lieu, Avoir eu des passants les réponses bourrues, Avoir dormi la nuit sur le pavé des rues, Et s’être demandé, quand on
n de la cloche est triste, il l’est bien plus L’hiver, quand vient la nuit , et quand c’est l’Angélus Qui sonne lourdement a
s mains ! Que de soupirs éteints par le bois dans ses ombres ! Que de nuits sans sommeil lorsque les grandes eaux S’engouffra
a leçon ! » Ainsi je raisonnais d’une façon profonde, Et je rêvai, la nuit , de cette fin du monde ! « Si grand-père voulait,
n, La cigale, au sommet d’une tige menue, Qui s’attarde à chanter, la nuit presque venue, Parce que l’air est chaud et lui f
la voix ! Et les beaux jours vécus sur elle à pleines voiles ! Et les nuits où l’on croit cingler vers les étoiles ! Ah ! mon
ous ignorent pourquoi ; rien ne vous avertit. Dans les ténèbres de la nuit Ton flot, tout à coup, retentit Sous les voûtes d
it. Mais voir page 648, note 2. 1152. Plus triste que l’ombre de la nuit . Ordinairement lu nuit est comme le symbole de la
note 2. 1152. Plus triste que l’ombre de la nuit. Ordinairement lu nuit est comme le symbole de la tristesse ; mais, au d
du roi. 1484. L’évêque de Londres, Juxon. 1485. Il avait passé la nuit dans le palais de Saint-James et devait être exéc
entre l’île d’Ischia et le cap Misène) : c’est là qu’ils ont passé la nuit . La scène dont on va lire le récit se passe le le
ulu emmener avec lui, et qui était parti en avant, sans rien dire. La nuit étant fort avancée, on se décide à camper, jusqu’
isade (ce mot n’est pas antérieur au xvie siècle) est une attaque de nuit , une attaque soudaine exécutée par des soldats qu
lles de Troie 2414. Céphise, confidente d’Andromaque. 2415. Cette nuit cruelle, celle pendant laquelle Troie fur prise,
e de démon, qui, suivant certaines croyances populaires, viendrait la nuit tourmenter malicieusement les hommes. 2456. Esp
nfants, traversent le désert, guidés par un certain Stagyr. Mais, une nuit , ce traître les abandonne, en crevant les outres
e, nos poitrines Ne se briseraient pas sur de froides machines, Et la nuit nous laissant respirer ses pavots, Nous dormirion
à : « Donc, quand la moisson viendra ». 2955. C’est-à dire dans les nuits de pleine lune. 2956. Nous rappelons que M. Jea
31 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
air que les animaux respiraient était semblable à de l’eau tiède2. La nuit , qui répand avec ses ombres une douce fraîcheur,
s restes d’une tempête qui avait effrayé les mortels pendant toute la nuit . Les nuages étaient encore empestés de l’odeur de
en personne. Poussez-le ; vous lui ferez dire en plein jour qu’il est nuit , car il n’y a plus ni jour ni nuit pour une tête
ferez dire en plein jour qu’il est nuit, car il n’y a plus ni jour ni nuit pour une tête démontée par son caprice. Quelquefo
le. » 2. Cette fable fut composée un jour qu’au réveil, après une nuit d’été où avait éclaté un violent orage, le jeune
32 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
onnaît son séjour, et le trouve embelli. La verdure a pris, durant la nuit , une vigueur nouvelle : le jour naissant qui l’éc
s-humbles. À la belle étoile Je me souviens d’avoir passé une nuit délicieuse hors de la ville, dans un chemin qui c
it charmante, la rosée humectait l’herbe flétrie ; point de vent, une nuit tranquille ; l’air était frais sans être froid ;
cela. Absorbé dans ma douce rêverie, je prolongeai fort avant dans la nuit ma promenade, sans m’apercevoir que j’étais las ;
33 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
çons, les alarmes vaines. Tout le jour il avait l’œil au guet ; et la nuit ,           Si quelque chut faisait du bruit. Le c
pourra lire encore de M. Joseph de Maistre, un passage intitulé : Une Nuit d’été à Saint-Pétersbourg : il y brille un rare t
nt de description embellie par des images gracieuses. Lecture. — Une Nuit d’été à Saint-Pétersbourg. Vol. II, nº 98. § I
au milieu de cette nature désolante, un pauvre paysan surpris par la nuit , et s’efforçant de regagner sa chaumière. L’auteu
ige et la rigueur du froid, ses terreurs affreuses, l’obscurité de la nuit qui vient augmenter son malheur, et enfin sa tris
nue, loin de tout asile, loin de tous vestiges humains ! Cependant la nuit s’épaissît autour de lui, et la tempête, grondant
s, à s’y entretenir avec des fantômes errants pendant l’obscurité des nuits à rechercher les cérémonies funèbres, les songes
vérité les impressions profondes de la solitude, du silence et de la nuit au milieu des forêts vierges du Nouveau-Monde. L
is au soleil l’heure de son coucher. Vous répande les ténèbres, et la nuit est sur la terre : c’est alors que les bêtes de f
34 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
rnes à ton audace effrénée ? Quoi ! ni la garde qu’on fait toutes les nuits sur le mont Palatin, ni les soldats distribués po
t ici, ta conjuration est arrêtée et enchaînée ! Ce que tu as fait la nuit dernière, ce que tu fis la nuit précédente, le li
e et enchaînée ! Ce que tu as fait la nuit dernière, ce que tu fis la nuit précédente, le lieu où tu t’es rendu, les hommes
tons ici le récit de la bataille de Rocroi : Bataille de Rocroi À la nuit qu’il fallut passer en présence des ennemis, conn
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
ut donné, monsieur, jusqu’à sa vie ; Car c’est en confessant, jour et nuit , tel et tel, Qu’il a gagné la mort. — Oui, lui di
uttent entre eux, dans la sainte agonie, L’immortelle espérance et la nuit de la vie1. Son visage était calme et doux à re
ues ; Et priant, et chantant, et pleurant tour à tour, Je consumai la nuit , et vis poindre le jour. Près du seuil de l’égli
iment, Dieu n’éteindra pas plus sa divine étincelle Dans l’étoile des nuits dont la splendeur ruisselle, Que dans l’humble re
ais pourquoi chantais-tu ? — Demande à Philomèle Pourquoi, durant les nuits , sa voix douce se mêle Au doux bruit des ruisseau
36 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
nera ton audace effrénée ? Quoi ! ni les postes chargés de veiller la nuit sur le mont Palatin, ni les forces répandues dans
juration, et qu’ils la tiennent comme enchaînée ? Tes démarches de la nuit dernière, celles de la nuit précédente, les endro
ent comme enchaînée ? Tes démarches de la nuit dernière, celles de la nuit précédente, les endroits où tu es allé, les compl
pimius de veiller à ce que la république n’éprouvât aucun dommage. La nuit n’était point encore venue, et déjà l’on avait fr
effet, Catilina, qu’as-tu désormais à espérer, si les ténèbres de la nuit ne peuvent dérober à nos regards tes assemblées c
vembre, quand tu te croyais assuré de surprendre Préneste, pendant la nuit , as-tu bien compris que c’était grâce à mes ordre
létement initié. IV. Revois enfin avec moi cette avant-dernière nuit , et tu reconnaîtras aussitôt que je veille avec b
pour le salut de la république que toi pour sa perte. Je dis que, la nuit qui a précédé celle-ci, tu te rendis dans le quar
e à leur faire une blessure ! Ainsi, Catilina, tu as été chez Léca la nuit en question ; tu as fait à tes complices le parta
élivrer de cette préoccupation, t’ont promis de venir chez moi, cette nuit -là même, un peu avant le jour, et de m’égorger da
familles et pour guetter l’occasion d’un meurtre ; à veiller toute la nuit , non seulement pour profiter du sommeil des maris
des menaces énergiques du consul, Catilina s’était retiré pendant la nuit avec trois cents conjurés et était allé se mettre
e carnage et l’incendie. Toutes leurs résolutions de l’avant-dernière nuit m’ont été dénoncées ; ils le savent ; je les ai d
, et je dévoilai toute la conjuration ; ses menées pendant cette même nuit , les résolutions arrêtées pour la suivante, les p
isanes dans les camps ? Mais comment s’en passer, surtout pendant ces nuits d’hiver ? Et eux-mêmes, pourront-ils supporter le
e au milieu de nous et n’avoir pas quitté Rome, je m’attachai jour et nuit à ce que leurs manœuvres et leurs intrigues ne pu
expédier ses dépêches, passer, contre son habitude, une partie de la nuit à veiller. Un grand nombre de citoyens, des plus
os propres yeux. Sans parler de ces lueurs éclatantes qui, pendant la nuit , paraissaient à l’occident et embrasaient le ciel
’ouvrage de la vertu et non du hasard. Pour vous, Romains, puisque la nuit est venue, adressez vos hommages à Jupiter, que v
s vos maisons, et, bien que le danger soit passé, continuez, comme la nuit précédente, de les garder, de veiller sur elles e
chent vos sentiments et vos opinions, il faut vous prononcer avant la nuit . Vous voyez l’énormité du crime qu’on vous dénonc
tection des dieux pour étendre et agrandir cette fortune qu’une seule nuit a failli anéantir ! Empêcher que désormais un par
t point trouvé d’asile chez vous, et qu’il ait été exposé à passer la nuit sur la place publique : conduite inouïe dans tout
r celle des prières, il lui ordonne de sortir de la province avant la nuit  ; il lui dit qu’il est instruit que des pirates,
nèrent ordre aux édiles et aux questeurs de faire la garde pendant la nuit auprès des temples. Verrès n’osait pas faire un c
esclaves armés, marche vers ce temple, à la faveur des ténèbres de la nuit , et veut en forcer l’entrée. Les sentinelles et l
a Hiéron et Tlépolème de l’enlever. Ceux-ci vont au temple pendant la nuit , à la tête d’une troupe bien armée ; ils enfoncen
eunes filles. Les esclaves de Verrès enlèvent secrètement, pendant la nuit , cette statue de ce temple si saint et si ancien.
emps de dire le premier mot, il se leva et disparut. Il était presque nuit lorsque nous nous retirâmes. LXVI. Le lende
i il employait la courte durée des jours en repas, et la longueur des nuits en d’autres débauches. Le printemps commençait po
Rome six musiciens pour en faire présent à l’un de ses amis. Toute la nuit se passe à décharger ce vaisseau. On ne voit pas
e de Verrès, ordonne de réduire en cendres, dès le commencement de la nuit , cette belle flotte du peuple romain, repoussée j
nts ! Ô dépravation, ô turpitude inouïe de Verrès ! Une seule et même nuit voit le préteur brûlant des feux les plus impudiq
a flotte du peuple romain dévorée par les flammes. Au milieu de cette nuit qui fut calme, on apporte à Syracuse la nouvelle
artie de la ville. Les corsaires, qui n’avaient passé que cette seule nuit près d’Élore, laissent là nos vaisseaux en proie
, et lorsque sa mère en pleurs passait auprès de lui les jours et les nuits dans la prison, il écrivit son apologie. Chacun,
uchés sur le seuil de la prison ; les mères infortunées passaient les nuits à la porte, privées de la consolation d’embrasser
condamnés seraient ici présentes. L’une d’elles, lorsque j’arrivai de nuit à Héraclée, vint au-devant de moi, accompagnée de
aussi, Hercule, vous que, dans la ville d’Agrigente, au milieu d’une nuit profonde, par le moyen d’une troupe d’esclaves ar
37 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
tranquillité de Rome, qui sont deux choses beaucoup plus propres à la nuit et aux cimetières qu’à la cour et à la lumière du
en plein midi il n’entre de jour que ce qu’il en faut pour n’être pas nuit , et pour empêcher que toutes les couleurs ne soie
supportable71, la fraîcheur du soir malsaine, et où l’obscurité de la nuit couvre des larcins et des meurtres. Que si vous c
quillité d’esprit que je possède. Je dors ici76 dix heures toutes les nuits , et sans que jamais aucun soin me réveille. Après
fables, je mêle insensiblement mes rêveries du jour avec celles de la nuit  ; et quand je m’aperçois d’être éveillé, c’est se
ngé un reste de gigot de mouton ; celui-ci, que l’on vous surprit une nuit , en venant dérober vous-même l’avoine de vos chev
 : Nicole261, apportez-moi mes pantoufles, et me donnez mon bonnet de nuit , c’est de la prose ? l e maître de philosophie.
s feux de ses yeux réduisent votre cœur en cendre ; que vous souffrez nuit et jour pour elle les violences d’un263… m. Jour
urriture du corps, l’on distingue d’ordinaire par le goût même ce qui nuit à la santé. Il n’en est pas de même dans les alim
enne. Comprenez-vous bien tout ce que je souffris ? Les réveils de la nuit ont été noirs398, et le matin, je n’étais point a
ans robe de chambre : tous les valets, tous les voisins en bonnets de nuit . L’ambassadeur était en robe de chambre, et en pe
erai pas. » Il dit à Gourville461 : « La tête me tourne, il y a douze nuits que je n’ai dormi ; aidez-moi à donner des ordres
t du tout, dit M. le Prince, ne vous fâchez point, tout va bien. » La nuit vient, le feu d’artifice ne réussit pas, il fut c
et en quelle basse région du monde vous avez été relégué. Voyez cette nuit profonde, ces ténèbres épaisses qui vous environn
rage croissait avec les périls, et ses lumières avec son ardeur. A la nuit , qu’il fallut passer en présence des ennemis, com
ent. Et j’ai dit : Peut-être que les ténèbres me couvriront ; mais la nuit a été un jour autour de moi. Devant vous les ténè
our autour de moi. Devant vous les ténèbres ne sont pas ténèbres : la nuit est éclairée comme le jour ; l’obscurité et la lu
   » Les méchants trouvent Dieu partout, en    haut    et en    bas, nuit et jour : quelque matin qu’il se lève, il les pré
hône. La barque de mon équipage643 venait après moi, à l’entrée de la nuit  ; et soit que le patron fût ivre, soit qu’il n’eû
ache fort loin, et il éternue fort haut ; il dort le jour, il dort la nuit , et profondément ; il ronfle en compagnie ; il oc
face humaine, et en effet ils sont des hommes748. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d’e
délicieux760 ! Je descends dans la ville, où je n’ai pas couché deux nuits , que je ressemble à ceux qui l’habitent : j’en ve
même il est oiseau, il est huppé, il gazouille, il perche, il rêve la nuit qu’il mue ou qu’il couve766. L’amateur de prun
à des insomnies ; et il lui prescrit de n’être au lit que pendant la nuit  : elle lui demande pourquoi elle devient pesante,
en personne. Poussez-le ; vous lui ferez dire en plein jour qu’il est nuit , car il n’y a plus ni jour ni nuit pour une tête
ferez dire en plein jour qu’il est nuit, car il n’y a plus ni jour ni nuit pour une tête démontée par son caprice. Quelquefo
souffle des doux zéphyrs 842. Les nymphes et les faunes843 y font, la nuit , des danses au son de la flûte de Pan844. Le sole
ce, l’obscurité et la délicieuse fraîcheur y règnent le jour comme la nuit . Sous ce feuillage, on entend Philomèle845 qui ch
r que les animaux respiraient était semblable à de l’eau tiède858. La nuit , qui répand avec ses ombres une douce fraîcheur,
s restes d’une tempête qui avait effrayé les mortels pendant toute la nuit . Les nuages étaient encore empestés de l’odeur de
vertueux dans les Champs-Elysées Là, le jour ne finit point, et la nuit avec ses sombres voiles y est inconnue : une lumi
sogne achevée de part et d’autre, Charnecé amuse son homme jusqu’à la nuit bien noire1003, le paye et le renvoie content. Le
ne trouve point sa maison : il ne comprend point cette aventure ; la nuit se passe dans et exercice ; le jour arrive, et de
tard à corriger mes ouvrages ; je passe actuellement les jours et les nuits à réformer la Henriade, Œdipe, Brutus, et tout ce
Sur la mort de son père A Langres, 14 août 1789. J’ai encore deux nuits à passer ici. Jeudi prochain, de gran matin, je q
ute autre agitation, la plongeaient dans une rêverie délicieuse où la nuit me surprenait souvent, sans que je m’en fusse ape
onnaît son séjour, et le trouve embelli. La verdure a pris, durant la nuit , une vigueur nouvelle ; le jour naissant qui l’éc
rès-humbles. A la belle étoile Je me souviens d’avoir passé une nuit délicieuse hors de la ville, dans un chemin qui c
it charmante, la rosée humectait l’herbe flétrie ; point de vent, une nuit tranquille ; l’air était frais sans être froid ;
cela. Absorbé dans ma douce rêverie, je prolongeai fort avant dans la nuit ma promenade, s’en m’apercevoir que j’étais las ;
arde au bord d’un fleuve, où la pluie éteint tous les feux pendant la nuit , et pénètre dans vos habits, vous dites : Heureux
sée de ce qui se passe en Moravie1420 occupe ses jours, et pendant la nuit il rêve des combats qu’on donne sans lui1421.
ets, ce fleuve, ce pont, tout se fondit et disparut à l’arrivée de la nuit , comme les illusions du monde aux approches de la
t, comme les illusions du monde aux approches de la mort. L’astre des nuits se leva sur l’horizon. Bientôt des étoiles innomb
de la jeunesse, de la virilité et de la vieillesse, la mort, comme la nuit , doit nous découvrir aussi de nouveaux cieux et d
Rien n’est plus rare, mais rien n’est plus enchanteur qu’une belle nuit d’été à Saint-Pétersbourg, soit que la longueur d
aint-Pétersbourg, soit que la longueur de l’hiver et la rareté de ces nuits leur donnent, en les rendant plus désirables, un
es jouissaient en silence de la beauté du spectacle et du calme de la nuit . Près de nous, une longue barque emportait rapide
bras, je voudrais, oui, je voudrais que ce fût dans une de ces belles nuits , sur les rives de la Néva, en présence de ces Rus
sser que le reflet des lanternes qui éclairent les gondoles ; car, de nuit , leur couleur noire empêche de les distinguer. On
aintement commencé, les anciens du village viennent, à l’entrée de la nuit , converser avec le curé, qui prend son repas du s
blent devenir meilleurs pour le tourmenter ; il voit, au milieu de la nuit , des lueurs menaçantes ; il est toujours environn
s-vous immobile, tout est muet ; faites-vous un pas, tout soupire. La nuit s’approche, les ombres s’épaississent : on entend
’un chêne, pour attendre le jour ; il regarde tour à tour l’astre des nuits , les ténèbres, le fleuve ; il se sent inquiet, ag
pensée de son cœur1564. Retour de Cymodocée C’était une de ces nuits dont les ombres transparentes semblent craindre15
ier ; l’alcyon 1567 gémissait doucement sur son nid, et le vent de la nuit apportait à Cymodocée1568 les parfums du dictame
n camp Épuisé par les travaux de la journée, je n’avais, durant la nuit , que quelques heures pour délasser mes membres fa
t pourtant un charme à ce réveil du guerrier échappé aux périls de la nuit . Je n’ai jamais entendu, sans une certaine joie b
aux eaux sans vous fatiguer. Le vent ayant beaucoup fraîchi1608 cette nuit , une de nos canonnières qui étaient en rade a cha
, le rivage couvert de feux, la mer en fureur et mugissante, toute la nuit dans l’anxiété de sauver ou de voir périr ces mal
oir périr ces malheureux. L’âme était entre l’éternité, l’océan et la nuit . A 5 heures du matin, tout s’est éclairci, tout a
ois ; mais plus nous cherchions, plus nous nous perdions, et il était nuit noire quand nous arrivâmes près d’une maison fort
ise ; moi, déterminé à veiller, je fis bon feu, et m’assis auprès. La nuit s’était déjà passée presque entière assez tranqui
t le bénit, tout ce qui pense l’adore : l’astre du jour et ceux de la nuit le chantent dans leur langue mystérieuse. Il y a
es souliotes combattaient à côté de leurs pères et de leurs maris. La nuit fit cesser le carnage. Le christianisme au ive
u au coucher du soleil, à la naissance de la lumière ou à celle de la nuit , ces imposants tableaux ne produisent-ils pas sur
age jusqu’à Dresde1688. Partout du sable, partout des fonds de sapin. Nuit déjà froide, mais brillante, calme, majestueuse.
i, ayant été placé en sentinelle, pour veiller à sa sûreté pendant la nuit , entend, vers deux heures du matin, des pas de ch
en larmes ; elle devança l’heure de son souper, afin d’avoir toute la nuit pour écrire et pour prier. A la fin de son repas,
ine étaient logés dans la tour du moulin ; le capitaine, en bonnet de nuit et en caleçon, tenant un oreiller d’une main et s
re dans la splendeur du soleil, ou dans les magnificences d’une belle nuit  ! Heureux qui l’invoque et le prie à chaque accid
eux-mêmes pour la première fois, ils se cherchaient dans une sorte de nuit , avec le souvenir obscur et douloureux d’avoir ét
te dit : Nox aliis in audaciam, aliis ai formidinem opportuna. « La nuit aide au courage des uns, à la lâcheté des autres.
3 juillet, de Livry. — « Ah ! ma chère, que je vous souhaiterais des nuits comme on les a ici ! Quel air doux et gracieux !
s vers de Pierre Patrix sur l’égalité dans la mort : Je rêvais cette nuit que, de mal consumé, Côte à côte d’un gueux l’on
me le cèdre altier l’herbe me glorifie ; « J’y chauffe la fourmi, des nuits j’y bois les pleurs, « Mon rayon s’y parfume en t
intérêt : c’est ce que lion digère le matin et le soir, le jour et la nuit  ; c’est ce qui fait que lion pense, que lion parl
protecteurs : le manque d’appui et d’approbation non-seulement ne lui nuit pas, mais la conserve, l’pure et la rend parfaite
que. 855. Cette fable fut composée un jour qu’au réveil, après une nuit d’été où avait éclaté un violent orage, le jeune
éjour Où le regard de Dieu donne aux âmes le jour ; Où jamais dans la nuit ce jour divin n’expire ; Où la vie et l’amour son
eurs, Les bruits harmonieux que l’amoureux Zéphire Tire au sein de la nuit de l’onde qui soupire, La flamme qui s’exhale en
verbe est sous-entendu. 1003. « Charnecé amuse son homme jusqu’à la nuit noire. » Ce qui rend vraisemblable le dénoûment.
stimée veut dire approximativement, comme on peut le juger, en pleine nuit . 1005. Tourne au bout de l’allée. 1006. « Le jo
 ? » Point de trêve à ses soins, de borne à son amour, Il me garde la nuit , m’accompagne le jour. Dans la foule étonnée on l
siècle à peine avait produit ; Qui croira ton débris l’ouvrage d’une nuit  ? 1540. Machine de guerre qui servait à battre
à la vertu. » 1561. Cette Philomèle classique, ne chantant que la nuit , est un rossignol de convention. 1562. Romances
aucune précaution pour se défendre des embuscades et des surprises de nuit  ; voir dans cette lutte continuelle succomber ses
t que le pipeau du vacher se perdait dans l’éloignement ? Oh ! que la nuit tombait vite sur ces pages divines ! que le crépu
Car l’Ange de Dieu, à qui je suis et que je sers, m’est apparu cette nuit .  » Paul, m’a-t-il dit, n’ayez point de peur ;
38 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
ιχρòν έξαλλάττειν par « ou de changer un peu ce temps » (du jour à la nuit ou de la nuit au jour), et il tient fort à sa nou
ειν par « ou de changer un peu ce temps » (du jour à la nuit ou de la nuit au jour), et il tient fort à sa nouvelle explicat
s : « La tragédie commence et termine son action en un jour ou en une nuit autant que faire se peut : et si le fort de l’act
39 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
et en quelle basse région du monde vous avez été relégué. Voyez cette nuit profonde, ces ténèbres épaisses qui vous environn
ent. Et j’ai dit : Peut-être que les ténèbres me couvriront ; mais la nuit a été un jour autour de moi. Devant vous les ténè
our autour de moi. Devant vous les ténèbres ne sont pas ténèbres ; la nuit est éclairée comme le jour ; l’obscurité et la lu
même chose. » Les méchants trouvent Dieu partout, en haut et en bas, nuit et jour : quelque matin qu’ils se lèvent, il les
me le cèdre altier l’herbe me glorifie ; « J’y chauffe la fourmi, des nuits j’y bois les pleurs. « Mon rayon s’y parfume en t
40 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
lés en pure perte pour nous ? ils sont ensevelis pour jamais dans une nuit profonde ; l’homme d’alors, replongé dans les tén
us : ils en font peu d’usage ; et ils ne se posent que pour passer la nuit , et se laissent, pendant le jour, emporter dans l
humaines, des lumières qui, effacées peu à peu, aboutirent enfin à la nuit des temps barbares. 2. Le tissage serait aujourd
41 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
; de demain, crastinus ; le travail du matin, labor matutinus ; de la nuit , nocturnus ; de longue durée, diuturnus ; à sept
de remède, je me console moi-même. Avarus sibi ipse nocet, l’avare se nuit à lui-même. Ipse s’accorde au contraire avec le
scelus erupturam fors lenivit. Tac. Un hasard rendit le calme à cette nuit menaçante où allaient se commettre les plus grand
t dans un sens partitif. Ex. : De nocte per agros ambulare. Passer la nuit à travers les champs. Alexander de die inibat con
b noctem cura recurrit. Virg. L'inquiétude revient à l’approche de la nuit . Leves sub noctem susurri. Hor. De légers entreti
s sub noctem susurri. Hor. De légers entretiens au commencement de la nuit . Sub eas litteras recitatæ sunt etiam tuæ. Après
s le sens de dans ou très-près de. Ainsi sub noctem veut dire vers la nuit , à l’approche de la nuit tandis que sub nocte sig
-près de. Ainsi sub noctem veut dire vers la nuit, à l’approche de la nuit tandis que sub nocte signifie dans la nuit. De mê
a nuit, à l’approche de la nuit tandis que sub nocte signifie dans la nuit . De même sub lucem veut dire à l’approche du jour
octibus. C'est incroyable combien j’écris chaque jour, et même chaque nuit . XI Au lieu de quin, on se sert plus fréque
populi, nihil horum ora vultusque moverunt. Ni la garde qui veille la nuit sur le mont Palatin, ni les postes répandus dans
42 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
emblables à ces feux errants qu’on voit dans les airs au milieu d’une nuit obscure, nous ne paraissons que pour disparaître
ins. Gil Blas raconte sa première expédition. Ce fut sur la fin d’une nuit de septembre que je sortis du souterrain avec les
d’heures de travail, quoiqu’il travaillât beaucoup tous les jours. La nuit , il avait du feu et de la lumière, un pantalon et
talon et une robe de chambre auprès de son lit, et presque toutes les nuits il se levait seul et travaillait ainsi plusieurs
ta pas que la bataille ne fût gagnée. Il avait envoyé au milieu de la nuit le général Creuts avec cinq mille cavaliers ou dr
gestes, et les empêche d’approcher. Lorsqu’on lui a confié pendant la nuit la garde de la maison, il devient plus fier, et q
alités. Quand mes douleurs me font tristement mesurer la longueur des nuits , et que l’agitation de la fièvre m’empêche de goû
Il est impossible de rendre ses compositions ; il faut les voir. Ses nuits sont aussi touchantes que ses jours sont beaux ;
; incompréhensible, soit qu’il emploie l’astre du jour ou celui de la nuit , la lumière naturelle ou les lumières artificiell
pleurais de joie, lorsque je lisais ces Vies ; je ne passais point de nuit sans parler à Alcibiade, Agésilas et autres ; j’a
ans le cours de la journée, encore moins ceux qui n’y venaient que la nuit , attirés par de simples émanations, ou peut-être
tisfaction des parties contractantes. Enfin je passai la moitié de la nuit à écouter M. le Commensal, et je maudis l’étiquet
e, et qu’il soutient, serait encore loin d’être sans profit325. Une nuit d’été à Saint-Pétersbourg. Au mois de juillet
ntement. Rien n’est plus rare, mais rien plus enchanteur qu’une belle nuit d’été à. Saint-Pétersbourg, soit que la longueur
aint-Pétersbourg, soit que la longueur de l’hiver et la rareté de ces nuits leur donnent, en les rendant plus désirables, un
es jouissaient en silence de la beauté du spectacle et du calme de la nuit . La statue équestre de Pierre Ier s’élève sur le
bras, je voudrais, oui, je voudrais que ce fût dans une de ces belles nuits , sur les rives de la Néva, en présence de ces Rus
arbares prétendaient qu’elle était de la race de Rinfax, cheval de la Nuit , à la crinière gelée, et de Skinfax, cheval du Jo
lumière de Rome ! Lettre à M. de Fontanes (10 janvier 1804). Une nuit dans les forêts de l’Amérique395. Trois heures
foncement du bois, à de pâles fantômes rangés en cercle au bord d’une nuit profonde. Minuit. Le feu commence à s’éteindre, J
eaux, toujours liés par la même destinée, ils se sont revus après une nuit de quatre siècles, les cendres du roi qui avait a
si je leur manque ? » Et tout le jour il fut sombre et triste, et la nuit il ne dormit point. Le lendemain, de retour aux c
ment ; il jugera que c’est un crime, puisque, au lieu de servir, elle nuit . Or, le genre humain juge-t-il ainsi ? Pas le moi
ines fortifiées par un rempart de pieux et de claies d’osier. Dans la nuit du 13 octobre, Guillaume fit annoncer aux Normand
uelqu’un, soit entre compagnons sous la tente. Dans l’autre armée, la nuit se passa d’une manière bien différente : tout ent
s ont tué sans cause les Danois, hommes, « femmes et enfants, dans la nuit de Saint-Brice ; ils ont « décimé les compagnons
virent sans relâche, ne faisant quartier à personne. Ils passèrent la nuit sur le champ de bataille, et, le lendemain, au po
té ! Quand on réfléchit à cette histoire de l’espèce humaine, à cette nuit profonde qui couvre en tous lieux son berceau, à
en larmes. Elle devança l’heure de son souper, afin d’avoir toute la nuit pour écrire et pour prier. A la fin de son repas,
ênes. Lannes503 passa le premier, à la tête de l’avant-garde, dans la nuit du 14 au 15 mai (24-25 floréal). Il commandait si
es, Des gazons, des ruisseaux, des feuilles inquiètes, Du voyageur de nuit dont on entend la voix, De ces premières fleurs d
ence et avec un peu de crainte ce qui descend par la cheminée dans la nuit de Saint-Nicolas, ou ce qu’on trouve dans ses pet
le565 Tout parle, tout nous instruit : Le jour au jour la révèle, La nuit l’annonce à la nuit566. Ce grand et superbe ouvra
a complicité du soldat qui le garde, Alzire le fait évader pendant la nuit . Le premier usage qu’il fait de sa liberté, c’est
. Ce ressort si puissant, l’âme de la nature, Était enseveli dans une nuit obscure ; Le compas de Newton, mesurant l’univers
eux, Newton de ta carrière a marqué les limites ; Marche, éclaire les nuits  : tes bornes sont prescrites. Terre, change de fo
son armée, une femme s’est montrée à lui la couronne au front, et la nuit suivante trois spectres sont venus troubler son s
fatale où le jour qui s’enfuit Appelle avec effroi les erreurs de la nuit , L’heure où, souvent trompés, nos esprits s’épouv
n corps meurtri, du sang, une chair palpitante ; C’était moi, dans la nuit , sur un lit ténébreux, Qui perçais à grands coups
cor naissante y cacha ses enfants, Jusqu’au jour où, du sein de cette nuit profonde, Triomphante, elle vint donner des lois
reuses689. Il aime à voir ce lieu, sa triste majesté, Ce palais de la nuit , cette sombre cité, Ces temples où le Christ vit
entiers voit à peine un mortel ; Et, pour comble d’effroi, dans cette nuit funeste, Du flambeau qui le guide il voit périr l
le ; L’heure approche, et déjà son cœur épouvanté Croit de l’affreuse nuit sentir l’obscurité. Il marche, il erre encor sous
l regarde, il écoute… Hélas ! dans l’ombre immense, Il ne voit que la nuit , n’entend que le silence695. Et le silence ajoute
emblante : — « Ami, le Ciel écoute qui l’implore. Ce soir, lorsque la nuit couvrira l’horizon, Passe le pont mobile, entre d
Que par tes yeux si doux et tes grâces naïves. » — Mais cependant 1a. nuit assemble les convives702. En habits somptueux, d’
, Les corbeaux et des loups les tristes hurlements Répondant seuls la nuit à ses gémissements ; N’ayant d’autres amis que le
vécu. L’espérance lointaine et les vastes pensées Embellissaient mes nuits tranquillement bercées ; A mon esprit déçu facile
foudre et des vents Se mêlant dans l’orage à la voix des torrents. La nuit est ton séjour, l’horreur est ton domaine. L’aigl
amour ton ombre qui les guide ; Noyé dans la lumière ou perdu dans la nuit , Je marcherai, comme eux, où ton doigt me conduit
oblème, et ma fin un mystère ; Je ressemble, Seigneur, au globe de la nuit , Qui, dans la route obscure où ton doigt le condu
haîne, Du néant au tombeau l’adversité m’entraîne ; Je marche dans la nuit par un chemin mauvais, Ignorant d’où je viens, in
soi-même à tes propres accords, Et qu’un éclair d’en haut perçant ta nuit profonde, Tu verseras sur nous la clarté qui t’in
des chants immortels ; reconnais-toi toi-même ! Laisse aux fils de la nuit le doute et le blasphème ; Dédaigne un faux encen
ers de l’ombre qui s’enfuit, Comme une poudre d’or sous les pas de la nuit … De ces astres brillants, son plus sublime ouvrag
s clartés, Étonnent tout à coup l’œil qui les a comptés… Cependant la nuit marche, et sur l’abîme immense Tous ces mondes fl
urs, Vers un port inconnu nous avançons toujours. Souvent, pendant la nuit , au souffle du zéphire, On sent la terre aussi fl
 ? Allons-nous sur des bords de silence et de deuil, Échouant dans la nuit sur quelque vaste écueil, Semer l’immensité des d
du rameau, Notre âme est suspendue et tremble à chaque haleine Sur la nuit du tombeau ; Quand des chants, des sanglots, la c
dis-tu ? Tu sais, tu sais mourir ! et tes larmes divines, Dans cette nuit terrible où tu priais en vain, De l’olivier sacré
ce ta lyre Qui roule de tes mains avec ce bruit plaintif ? Mais de la nuit déjà tombait le voile sombre ; La barque, se perd
rait comme au hasard ; Elle resta muette et disparut dans l’ombre. La nuit fut orageuse. Aux premiers feux du jour Du golfe
vivants, je suis avec les morts. Ce sont des jours affreux ; j’ai des nuits plus terribles ! L’ombre pour m’abuser prend des
lorsque l’air est sans bruit, De cette voix d’airain fait retentir la nuit  ; A ses chants cadencés autour de lui se mêle L’h
tume. Ce jour entier passa dans le feu, dans le bruit ; Et lorsque la nuit vint, sous cette ardente brume, On ne vit pas la
; Et lorsque la nuit vint, sous cette ardente brume, On ne vit pas la nuit . Nous étions enfermés comme dans un orage : Des d
re ! Il doit lancer parfois la foudre comme un dieu ! Mais, venez, la nuit tombe et la fête commence ! Déjà l’incendie, hydr
s encore Peut durer son éternité ? Qu’un incendie est beau lorsque la nuit est noire ! Érostrate lui-même eût envié ma gloir
s.(Fragment.) Ora pro nobis. I Ma fille ! va prier ! — Vois, la nuit est venue. Une planète d’or là-bas perce la nue ;
coue au vent du soir la poussière du jour ! Le crépuscule, ouvrant la nuit qui les recèle, Fait jaillir chaque étoile en ard
le en ardente étincelle ; L’Occident amincit sa frange de carmin ; La nuit de l’eau dans l’ombre argente la surface ! Sillon
n. Le jour est pour le mal, la fatigue et la haine. Prions : voici la nuit  ! la nuit grave et sereine ! Le vieux pâtre, le v
est pour le mal, la fatigue et la haine. Prions : voici la nuit ! la nuit grave et sereine ! Le vieux pâtre, le vent aux br
 ! Douce religion, qui s’égaye, et qui rit ! Prélude du concert de la nuit solennelle ! Ainsi que l’oiseau met sa tête sous
Ma fille, va prier ! — D’abord, surtout pour celle Qui berça tant de nuits ta couche qui chancelle, Pour celle qui te prit j
ont disparu, dure et triste fortune ! Dans une mer sans fond par une nuit sans lune, Sous l’aveugle Océan à jamais enfouis 
’un n’a-t-il pas sa barque et l’autre sa charrue ? Seules, durant ces nuits où l’orage est vainqueur, Vos veuves aux fronts b
t à l’angle d’un vieux pont ! Où sont-ils les marins sombrés dans les nuits noires ? O flots ! que vous savez de lugubres his
le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts, sur qui tombait la nuit . Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible br
mouillaient de pleurs, songeant aux choses Qui nous attendent dans la nuit . Un jour mon tour viendra de dormir ; et ma couch
si farouche Que je n’entendrai pas non plus chanter l’oiseau ; Et la nuit sera noire ; alors, ô ma colombe, Larmes, prière
erre, Et des combats pour passe-temps ; Alors, plus de repos, plus de nuits , plus de sommes, Toujours l’air, toujours le trav
ment Devant cette île sainte816 échouée par le vent ! Malheur ! cette nuit même, en face de ces côtes, Dans leurs huttes de
s, A vos fils dévoués, bon saint, sont vos présents. Ah ! Comme cette nuit , votre digne servante, Au cœur des étrangers doit
niche. Laissez donc le courroux de la mer éclater ! Avec Dieu, cette nuit , venez nous visiter ! » Ainsi, dans ses rochers,
nt. Des feux brillaient toujours sur la côte de Sein. Comme après une nuit de fièvre et de délire, Jusqu’au nouvel accès un
e de l’expression, la profondeur du sentiment. Les quatre élégies des Nuits , l’Épitre à Lamartine et l’Espoir en Dieu restero
n nous entend, qu’il nous prenne en pitié ! Poésies nouvelles. La nuit de mai. LA MUSE. Poète, prends ton luth ; c’e
Poète, prends ton luth ; c’est moi, ton immortelle, Qui t’ai vu cette nuit triste et silencieux, Et qui, comme un oiseau que
quelle main, dans les lampes sans nombre De la maison céleste, allume nuit et jour838 L’huile sainte de vie et d’éternel am
Et ce qu’il a fauché du troupeau des humains Avant que l’envoyé de la nuit éternelle Vînt sur son tertre vert l’abattre d’un
descend sur la verte colline, Triste larme d’argent du manteau de la nuit , Toi qui regarde au loin le pâtre qui chemine, Ta
s à pas son long troupeau le suit ; Étoile, où t’eu vas-tu dans cette nuit immense ? Cherches-tu sur la rive un lit dans les
je suis triste. J’en parle aux jours sereins, j’en parle aux sombres nuits  ; Le vent parfois retient sa voix intermittente ;
nte, Et qui, d’un pied rougi dans le jus des raisins, Va bondir, à la nuit , sur les coteaux voisins848. Sur les pas de Thesp
es pâles flots ; Étendue à leurs pieds, elle y reste assoupie, Et, la nuit , on dirait l’eau dormante et croupie Qui s’amasse
ssonnant, à genoux, la poitrine courbée ; Je priais, je pleurais ; la nuit autour de moi Descendait, pénétrant mon cœur d’un
ur : c’est la relation presque heure par heure d’une journée et d’une nuit passées dans la forêt. 396. C’est-à-dire dans de
tirique, qui était saisie et applaudie par l’auditoire. 609. Ce qui nuit , dans la tragédie de Voltaire, à l’effet de ces v
’air. Voir sur le rôle que Shakespeare lui donne dans le’ Songe d’une Nuit d’Été quelques pages de M. A. Mézières dans le li
43 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198
arde au bord d’un fleuve, où la pluie éteint tous les feux pendant la nuit , et pénètre dans vos habits, vous dites : « Heure
pensée de ce qui se passe en Moravie2 occupe ses jours, et pendant la nuit il rêve des combats qu’on donne sans lui3 1.
44 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
ntant l’autel qu’il tenait embrassé 1 Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle, Qui fut pour tout un peuple une nuit éte
songe, Céphise, à cette nuit cruelle, Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle ; Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincela
: Réunissons trois cœurs qui n’ont pu s’accorder. Mais quelle épaisse nuit tout à coup m’environne ? De quel côté sortir ? D
vous l’appareil qui vous suit ? Venez-vous m’enlever dans l’éternelle nuit  ? Venez, à vos fureurs Oreste s’abandonne. Mais n
45 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
, Soit lorsque le soleil entre dans sa carrière, Et que, n’étant plus nuit , il n’est pas encor jour, Au bord de quelque bois
’horizon ; Ses rayons affaiblis dormant sur le gazon, Et le voile des nuits sur les monts se déplie. Lamartine. Lecture. —
te pour sortir ; il la referme ; il s’aperçoit qu’il est en bonnet de nuit  ; et venant à mieux s’examiner il se trouve rasé
nné sans tumulte et sans bruit : C’était à la faveur des ombres de la nuit , Etc. 3° Gradation Le troisième rapport à
46 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
Vous que Dieu voit toujours debout à ses côtés, Qui dans un jour sans nuit l’environnez sans cesse De cantiques d’amour et d
re de l’univers, son principe et sa fin. Ô toi qui, des clartés de la nuit ténébreuse, Te montres la dernière et la plus rad
radieuse, Qui viens fermer leur marche, et places ton retour Entre la nuit mourante et le berceau du jour, Célèbre l’Éternel
ieux, Célébrez le Très-Haut, votre source première, Qui du sein de la nuit fit jaillir la lumière ! Contemporains du monde,
Conduis-nous, soutiens-nous ; et si l’ange du mal Nous tend durant la nuit quelque piège fatal, Dissipe, Dieu puissant, tous
os ramènera le jour ; Mais il ne luira plus pour Troie. Ô détestable nuit  ! ô perfide sommeil ! D’où vient qu’autour de moi
comparez point à la troupe immortelle : Ces rides, ces cheveux, cette nuit éternelle, Voyez ; est-ce le front d’un habitant
leur vie et leur mort s’éteignent dans l’oubli ; Que ton nom dans la nuit demeure enseveli ! — Viens, suis-nous à la ville,
Dans l’ornière de sang tout roule, Tout s’éteint, tout fume. Il fait nuit , Il fait nuit, pour que l’ombre encore Fasse mieu
e de sang tout roule, Tout s’éteint, tout fume. Il fait nuit, Il fait nuit , pour que l’ombre encore Fasse mieux éclater l’au
ble, l’agitation, la surprise, la foule, le spectacle confus de cette nuit si rassemblée. Les premières pièces offraient les
de bas officiers de Monseigneur, et bien d’autres, errèrent toute la nuit dans les jardins. Plusieurs courtisans étaient pa
és par la faim, La poudre leur manquait, les souliers et le pain. Une nuit , à cette heure où le silence arrive, Quand des ga
tant dans le sombre réduit, Et tous deux s’oubliaient au milieu de la nuit , Tous deux, le front penché, poursuivaient ce lon
Et le cri prolongé : « Garde à toi, sentinelle ! » S’étendait dans la nuit comme un dernier soupir De la brise qui tombe et
Sur la plaine et les monts, de village en village, Comme on entend la nuit se lever un orage ! Les Prussiens arrivaient !… O
at blanc d’écume. Demain, ô conquérant, c’est Moscou qui s’allume, La nuit , comme un flambeau ; C’est votre vieille garde au
oète Laissent, en expirant, d’immortels héritiers ; Jamais l’affreuse nuit ne les prend tout entiers. À défaut d’action, leu
Le Lac Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous
que, pour eux, tout soit dans la nature Obligé de s’immoler : Jour et nuit , grêle, vent, péril, chaleur, froidure, Dès qu’il
mée ? Nul astre à tes côtés n’élève un front rival ; Les filles de la nuit à ton éclat pâlissent ; La lune devant toi fuit d
e jours ouverts sur l’immortalité, pour consoler un peu l’homme de la nuit dans laquelle il vit ici-bas. Ainsi, tout ce que
n existe où, même avec ce secours, on ne se hasarde pas à pénétrer de nuit . On concevra donc aisément combien il est indispe
ache fort loin, et il éternue fort haut ; il dort le jour, il dort la nuit , et profondément ; il ronfle en compagnie. Il occ
si tranquillement que vous ; il n’y a jamais eu un jour serein ni une nuit tranquille ; il s’est noyé de dettes pour la port
se en ses premiers parfums, ni le premier chant du rossignol dans les nuits d’avril ou de mai, non, rien, absolument rien dan
l s’attachait à moi, Me répétant : Je meurs si je repars sans toi ! Ô nuit  ! terrible nuit ; nuit d’adieux et d’alarmes ! Je
moi, Me répétant : Je meurs si je repars sans toi ! Ô nuit ! terrible nuit  ; nuit d’adieux et d’alarmes ! Je les parcourais
répétant : Je meurs si je repars sans toi ! Ô nuit ! terrible nuit ; nuit d’adieux et d’alarmes ! Je les parcourais tous, e
jours du poids de ses ennuis, Du cri de ses douleurs s’il fatigue mes nuits  ; Quand ce spectre imposteur, maître de sa souffr
vivants, je suis avec les morts. Ce sont des jours affreux ; j’ai des nuits plus terribles ! L’ombre pour m’abuser prend des
morne. Et quand, le télescope étant vaincu, mon œil Du vide et de la nuit croit atteindre le seuil Au regard impuissant suc
Oui, j’ai vécu trois ans dans les caves funèbres ; Comme l’oiseau de nuit , j’ai hanté les ténèbres ; J’en suis fier : c’est
oie ; Quant au pauvre avoué, son riche appartement Ne lui sert que la nuit , à dormir seulement. Il habite le jour dans un ca
Je n’ignore pas qu’ils ont des poignards à leurs ordres. Eh ! dans la nuit du 2 septembre, dans cette nuit de proscription,
oignards à leurs ordres. Eh ! dans la nuit du 2 septembre, dans cette nuit de proscription, n’a-t-on pas voulu les diriger c
e faux. Elle emplit d’innombrables volumes lus et relus le jour et la nuit par une génération curieuse. Des bibliothèques, l
qui dit incessamment qu’il a de l’honneur et de la probité, qu’il ne nuit à personne, qu’il consent que le mal qu’il fait a
de la Providence sur l’humanité. Reconnaissons-le : alors même que la nuit païenne couvrait la terre, ils firent briller d’a
les généreux efforts que firent plusieurs d’entre eux pour percer la nuit , pour découvrir par-delà l’horizon de leur siècle
ille est soudain frappée d’un bruit sinistre : elle a entendu dans la nuit comme les soupirs de l’abîme. L’Évangile, par sa
pasteurs qui veillaient, gardant tour à tour leur troupeau pendant la nuit  ; et voilà qu’un ange du Seigneur s’arrête près d
ar le gouverneur de Jérusalem qui nous pria de vouloir bien rester la nuit auprès de lui. Juge de ma joie de me trouver au m
jour, il les méconnaît ou ne peut se résoudre à les avouer. De cette nuit qui le couvre naissent les ridicules persuasions
ions publiques, le soir à l’éducation de leurs enfants, partageant la nuit entre l’étude et la prière... Aujourd’hui nous ne
le rêveur n’a à me raconter, en s’éveillant, que les sornettes de sa nuit , pourquoi le récompenserais-je ? pourquoi lui dir
s, pleurant l’homme détruit, Se perdre dans les champs de l’éternelle nuit  ; Et quand, dernier témoin de ces scènes funèbres
es. Dans quelque obscurité que tu plonges mes pas, Même au fond de ma nuit tu ne t’égares pas ! Quand ma raison s’éteint, to
de la musique et le son produisait un effet ravissant au milieu de la nuit sombre. Dans l’antichambre, deux jeunes peintres
47 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
ἐπείροιο. (Od. Ε. 402). Le bruit de la mer au milieu du calme de la nuit  ? Βῆ δ᾿ ἀκέων παρὰ θῖνα πολυφλοίσϐοιο θαλάσσης.
aborum. At non infelix animi Phænissa ! (Eneïd. Lib. iv. v. 522) La nuit avait rempli la moitié de son cours ; Sur le mond
té de sentiment, par ce contraste imposant et sublime du repos que la nuit donne à tout ce qui respire, avec la situation do
48 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
elle2 Tout parle, tout nous instruit ; Le jour au jour la révèle, La nuit l’annonce à la nuit3. Ce grand et superbe ouvrage
mes ? Un sépulcre funèbre où vos noms, où vous-mêmes Dans l’éternelle nuit serez ensevelis2. Les hommes, éblouis de leurs ho
nsume ; Mille noires vapeurs obscurcissent le jour ; Les astres de la nuit interrompent leur course ; Les fleuves étonnés re
49 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
a Grèce et de l’Italie. Racine, Corneille, Boileau méditaient jour et nuit les chefs-d’œuvre antiques. Fénelon semble avoir
ée, plus éloignée dans ce passage de J.-B. Rousseau : Je disais à la nuit sombre : O nuit, tu vas dans ton ombre M’enseveli
e dans ce passage de J.-B. Rousseau : Je disais à la nuit sombre : O nuit , tu vas dans ton ombre M’ensevelir pour toujours.
50 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
es ? Un sépulcre funèbre, où vos noms, où vous-mêmes Dans l’éternelle nuit serez ensevelis. Les figures touchantes ou propr
de son amour criminel pour Hippolyte. Où me cacher ? fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je ! mon père y tient l’u
r la Religion. Quel bras peut vous suspendre, innombrables étoiles ? Nuit brillante, dis-nous qui t’a donné tes voiles ? O
ison funèbre de Henriette-Anne d’Angleterrec duchesse d’Orléans. « Ô nuit désastreuse ! ô nuit effroyable, où retentit tout
ette-Anne d’Angleterrec duchesse d’Orléans. « Ô nuit désastreuse ! ô nuit effroyable, où retentit tout à coup comme un écla
51 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
re, Des désastres fameux sinistre avant-courrière ; Mais à travers la nuit qui nous glace d’effroi, Tous les astres encore r
Aut Athon, aut Rhodopen, aut alta Ceraunia telo Dejicit. Dans cette nuit affreuse, environné d’éclairs, Le roi des dieux s
eux que la bonace : Et ce courroux des flots, ce péril que tu crains, Nuit à mes ennemis, et sert à mes desseins. La confid
52 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
qui dit incessamment qu’il a de l’honneur et de la probité, qu’il ne nuit à personne, qu’il consent que le mal qu’il fait a
si tranquillement que vous ; il n’y a jamais eu un jour serein ni une nuit tranquille ; il s’est noyé de dettes pour la port
e à des insomnies, et il lui prescrit de n’être au lit que pendant la nuit  : elle lui demande pourquoi elle devient pesante,
53 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
Couvrait d’ombres éternelles La clarté dont je jouis ; Et dans cette nuit funeste, Je cherchais en vain le reste De mes jou
t bien loin de défigurer ce beau morceau. …………………………… Je disais à la nuit sombre : Ô nuit ! tu vas dans ton ombre M’ensevel
éfigurer ce beau morceau. …………………………… Je disais à la nuit sombre : Ô nuit  ! tu vas dans ton ombre M’ensevelir pour toujours
Symbole du soleil et de l’éternité, Luit devant le Très-Haut, jour et nuit suspendue ; La majesté d’un Dieu parmi nous desce
54 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
ait pressentir que le retour2 Va poindre au céleste séjour, Quand la nuit n’est plus, quand le jour   N’est pas encore3 !
c le bruit, Blanchir comme une ombre adorée Qui nous apparaît dans la nuit . Doux trésors de ma moisson mûre, De vos épis u
55 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
oyage jusqu’à Dresde1. Partout du sable, partout des forêts de sapin. Nuit déjà froide, mais brillante, calme, majestueuse.
u au coucher du soleil, à la naissance de la lumière ou à celle de la nuit , ces imposants tableaux ne produisent-ils pas sur
56 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
ampé dans un village, à une lieue de nos avant-postes, je partis à la nuit close avec un escadron de chevau-légers. Nous les
beau.) L’hypotypose est une peinture. Un malheureux avait pénétré la nuit dans la chambre d’une pauvre vieille et l’avait é
t de deux idées opposées. Toujours les poëtes opposeront le jour à la nuit , l’aurore au déclin, le berceau à la tombe, la fo
57 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
ois ; mais plus nous cherchions, plus nous nous perdions, et il était nuit noire quand nous arrivâmes près d’une maison fort
ise ; moi, déterminé à veiller, je fis bon feu, et m’assis auprès. La nuit s’était déjà passée presque entière assez tranqui
58 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
Tendre épouse, c’est toi qu’appelait son amour, Toi qu’il pleurait la nuit , toi qu’il pleurait le jour. Cette figure sert à
dez au jour » ? Et à la lune ; « Paraissez et soyez le flambeau de la nuit  » ? Qui a donné l’être et le nom à cette multitud
de délicatesse que pour les peines ; un citoyen fut fatigué toute la nuit d’une feuille de rose qui s’était repliée dans so
main : c’est une envie excessive de dominer, qui le tourmente jour et nuit . Elle s’annonce tellement dans ses regards, dans
comme son tombeau ; la lumière du jour, plus triste que l’ombre de la nuit , ne renaît que pour éclairer sa nudité, son impui
onne sans tumulte et sans bruit, C’était à la faveur des ombres de la nuit  : De ce mois malheureux l’inégale courtière Sembl
e songe affreux d’Athalie : C’était pendant l’horreur d’une profonde nuit . Athalie. Soumet caractérise ainsi le temps où
59 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
eu de vérité         Se mêle au plus grossier mensonge.         Cette nuit , dans l’erreur d’un songe,         Au rang des di
Autrefois, un Romain s’en vint fort affligé Raconter à Caton que la nuit précédente Son soulier des souris avait été rongé
ns les Folies amoureuses de ce dernier, Agathe chante :     Toute la nuit entière,     Un vieux vilain matou Me guette sur
60 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
enne. Comprenez-vous bien tout ce que je souffris ? Les réveils de la nuit ont été noirs5, et le matin je n’étais point avan
rterai pas. » Il dit à Gourville6 : « La tête me tourne, il y a douze nuits que je n’ai dormi ; aidez-moi à donner des ordres
t du tout, dit M. le Prince, ne vous fâchez point, tout va bien. » La nuit vient, le feu d’artifice ne réussit pas, il fut c
61 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
lumière confuse et troublée le rapproche des ténèbres et de l’obscure nuit  : son jour s’affoiblit peu à peu, et ses bords se
. Je n’irai point alors sur de frêles vaisseaux. Dans l’horreur de la nuit m’égarer sur les eaux. Mais lorsqu’il recommence
s ta lumière : Tu refusas le jour à ce siècle pervers ; Une éternelle nuit menaça l’univers. Que dis-je ? tout sentoit notre
ous leurs glaçons tremblans les Alpes(b) s’agitoient. On vit errer la nuit des spectres lamentables ; Des bois muets, sortoi
al : Aveugle que j’étois, je crus voir la nature. Je marchai dans la nuit , conduit par Epicure. J’adorai comme un Dieu ce m
à craindre que le trépas même, sort de sa chambre aussitôt qu’il fait nuit . Son tuteur qui la rencontre, lui témoigne sa sur
ré moi mon cœur s’est vu réduit ; Et pour justifier cette intrigue de nuit , Où me faisoit du sang relâcher la tendresse, J’a
tacher le poëte comique. Il faut qu’il les feuillette, qu’il les lise nuit et jour, comme le disoit Horace aux Romains, en p
doivent arriver au camp. Achille, qui n’ayant rejoint l’armée que la nuit précédente, ne savoit pas qu’on eût consulté l’or
ses hommages, Et le peuple, de fleurs couronner nos images. De cette nuit , Phénice, as-tu vu la splendeur ? Tes yeux ne son
-ils pas tout pleins de sa grandeur ? Ces flambeaux, ce bûcher, cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple,
antant l’autel qu’il tenoit embrassé ? Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle, Qui fut pour tout un peuple une nuit éte
songe, Céphise, à cette nuit cruelle, Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle : Figure-toi Pyrrhus(a), les yeux étinc
ns, Que pour rendre toujours mes desirs plus pressans. Une effroyable nuit sur les eaux répandue, Déroba tout-à-coup ces obj
s l’opéra de Thésée, en est un exemple. Sortez, ombres, sortez de la nuit éternelle, Voyez le jour pour le troubler : Que l
ailes bruyantes au milieu des ombres : il traverse les airs durant la nuit  ; et le doux sommeil ne lui ferme jamais les paup
ouvre des armes de Clorinde son amie, et sort de Jérusalem pendant la nuit pour aller offrir au héros chrétien de le guérir
vole, et suit les traces qu’il croit voir. Mais il s’égare pendant la nuit , arrive à un château habité par Armide, tombe ent
rt héroïque ? Il bande son arc, et levant les yeux vers l’astre de la nuit , Déesse, dit-il, qui brillez au ciel et qui prési
uisés, et peut-être la lassitude elloit décider la victoire : mais la nuit étend ses voiles obscurs ». Des descriptions
palais enrichi de l’or et des dépouilles des Barbares, fut dans cette nuit funeste entièrement détruit. Tout ce que la flamm
ant roi de l’Asie, à qui tant de peuples étoient soumis. En une seule nuit , son trône est renversé, son empire détruit, et s
s il embrase la terre. La chaleur épuise les forces des guerriers, et nuit aux desseins du héros. Les astres ne répandent pl
oie à une ardeur qui consume et dévore. A un jour brûlant succède une nuit plus cruelle, que remplace un jour plus affreux.
ge maure(b), l’agite et l’enflamme encore davantage. Les ombres de la nuit sont embrasées de la chaleur du jour : son voile
leurs de l’aurore. Le doux sommeil ne vient plus, sur les ailes de la nuit , verser ses pavots aux mortels languissans. D’une
ustes lieux, Mesurent l’Univers, et lisent dans les cieux, Et dans la nuit obscure apportant la lumière, Sondent les profond
mit dans son camp. Alors ses dieux pénates lui déclarèrent, durant la nuit , que l’Italie devoit être le terme de son voyage.
-tôt pour aller secourir la ville. Enée le suit et l’atteint. Mais la nuit les sépare. XII. Livre. Un combat singulier entr
xcite alors un violent combat entre les Chanoines et les Chantres. La Nuit , la Piété, la Justice personnifiées, qui intervie
entre dans la grand’salle, Et du fond de cet antre, au travers de la nuit , Fait sortir le Démon du tumulte et du bruit. Le
62 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
blessures, il se retira en bon ordre en cette forme, au milieu de la nuit , dans la petite ville de Gurau, à trois lieues du
dant, après avoir sacrifié peu de soldats, il passa l’Oder pendant la nuit . Il sauva ainsi son armée, et Charles ne put s’em
63 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
a poésie ; la prose s’en accommode beaucoup moins. Mal employée, elle nuit à la clarté ; on ne doit s’en servir pour cette r
: Tout-à-coup au jour vif et brillant de la zone torride succède une nuit universelle et profonde, à la parure d’un printem
image fait plaisir, elle disparaîtrait si l’on disait simplement : La nuit vient. Celui qui met un frein à la fureur des f
et par des interjections appelle à son aide des objets absents. « O nuit désastreuse ! ô nuit effroyable ! où retentit tou
ions appelle à son aide des objets absents. « O nuit désastreuse ! ô nuit effroyable ! où retentit tout à coup comme un écl
peine encore a fait un pas Sortez, ô manes de nos pères, Sortez de la nuit du trépas, Venez contempler votre ouvrage. Venez
ssance affermit tes cieux     Son souffle sema tes étoiles     Que la nuit étale à nos yeux. L’onde entra dans son lit, à se
ssion sublime sont jointes, et le sublime naît de cette union. Que la nuit étale à nos yeux serait un remplissage sans la mé
yeux serait un remplissage sans la métaphore gracieuse qui prête à la nuit une sorte d’orgueil. On aime à la voir étaler ses
ail superflu. Remplacez ce vers par les étoiles qu’on voit pendant ta nuit , et vous serez diffus, car chacun sait que ce n’e
peut dire en général que tout ce qui n’est pas convenablement exprimé nuit à la beauté du style ; mais il y a certaines impe
upissait. Tel autre montait sur un toit ; tel autre n’écrivait que la nuit  ; j’en connais qui ne peuvent tracer un mot, si l
64 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
is, et d’autres où il faut l’appeler capitale du royaume. » — Il fait nuit et Didon veille. — On comprend que le sentiment d
ous vous rappelez bien des périphrases pour rendre ces mots : il fait nuit  ; comparez-les ensemble, et, si elles appartienne
 : Eurydice, c’est toi qu’appelait son amour, Toi qu’il pleurait la nuit , toi qu’il pleurait le jour. Dans Massillon : « 
65 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
dépend uniquement             De ce qu’en ce jour ils vont faire. La nuit enfin les chasse, ils entrent au logis. Rentrent-
sent être celles de l’univers, et qui rembrunie sous les ombres de la nuit , reprend insensiblement son azur, à la clarté gra
e sa clarté féconde, Et jusques au fond des enfers Il fait rentrer la nuit profonde, Qui lui disputait l’univers. Toute la n
rfums. Ce bois semblait couronner ces belles prairies, et formait une nuit que les rayons du soleil ne pouvaient percer. Là,
66 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
érée cette œuvre merveilleuse. Il a semé, voilà tout ; et de jour, de nuit , par un secret travail, inconnu de lui dans ses v
l s’assit plein de tristesse et dit : « Que sera-ce de moi lorsque la nuit viendra et me surprendra dans cette solitude, san
n’est pas de la terre, du jour que ne trouble aucun orage, et que la nuit n’obscurcit jamais1. (Correspondance de Lamennais
67 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
tranquillité de Rome, qui sont deux choses beaucoup plus propres à la nuit et aux cimetières qu’à la cour et à la lumière du
portable aux têtes les plus malades. La fraîcheur et les rosées de la nuit viennent ensuite, et réjouissent ce qui languirai
68 (1854) Éléments de rhétorique française
qui lui disputait sa proie, la flamme qui réchauffait ses membres, la nuit qui jetait la tristesse dans son âme, le soleil q
nt celui où le soleil éclairait l’horizon. Pendant les ténèbres de la nuit , il dit : le soleil était brillant, pour énoncer
aient instantanées ; le grand éclat du jour succéderait à la profonde nuit , et les ténèbres épaisses prendraient tout à coup
et gémissaient avec lui, ne devaient-ils pas t’émouvoir davantage ? ( Nuits attiques, liv. X.) III. Du raisonnement. L
de est utile au succès de la cause et aux bénéfices de l’avocat, elle nuit beaucoup à la beauté du discours et à la gloire d
ranger sous sa plume, ces phrases où la complication de la période ne nuit en rien à la clarté du sens, et cet heureux arran
ée de la méditation de M. de Lamartine, intitulée le Temple : Quelle nuit  ! quel silence ! au fond du sanctuaire, A peine o
comprendre, par un ingénieux rapprochement, combien le despotisme se nuit à lui-même : « Quand les sauvages de la Louisiane
dans les arts nous donne l’exemple des contrastes. L’obscurité de la nuit nous rend plus sensible le bienfait de la lumière
me ainsi : « Dans cette ville où tout respire l’opulence, pendant les nuits les plus froides de l’hiver, une foule de malheur
és de l’amour du monde, celui-ci est assez grand et assez terrible. O nuit désastreuse ! ô nuit effroyable, où retentit tout
e, celui-ci est assez grand et assez terrible. O nuit désastreuse ! ô nuit effroyable, où retentit tout à coup, comme un écl
ère contre sa femme : « Si je dis oui, elle dit non ; soir et matin, nuit et jour elle gronde (antithèse). Jamais, jamais d
rument lui-même, comme dans ces vers de Corneille : Je l’ai vu cette nuit , ce malheureux Sévère, La vengeance à la main, l
ngé un reste de gigot de mouton ; celui-ci, que l’on vous surprit une nuit venant dérober vous-même l’avoine de vos chevaux,
composer des lunettes excellentes, après avoir choisi les plus belles nuits pour observer, auront enfin découvert dans les ci
mière du jour. Ne me précipitez pas, avant le temps, dans l’éternelle nuit … La vie est pour les mortels le premier des biens
res clartés qui tombent des étoiles (Corneille) ; » ou « La reine des nuits , montant peu à peu dans le ciel, tantôt suivant p
e un orage, une journée de printemps, un coucher de soleil, une belle nuit  ; au lieu de feuilleter leurs auteurs pour y trou
ces à Dieu de la victoire qu’il vient de remporter. Narration. « À la nuit qu’il fallut passer en présence des ennemis, comm
à Ancône, sur les bords de l’Adriatique. Tout à coup, au milieu de la nuit , un incendie éclata dans la ville. Les habitants
fixé son départ pour Rome au lendemain, lorsqu’il entendit pendant la nuit des cris affreux dans la ville ; il se hâta de so
mples, si l’on veut même les plus triviales : un chien qui aboyait la nuit dans la campagne, un rossignol qui revenait tous
ier moment, et ne pas se hâter de la faire partir. Laissez passer une nuit sur le mouvement passionné qui vous a mis la plum
ient l’habitude d’écrire avec négligence. Parler beaucoup et souvent, nuit  ; c’est dissiper ses fonds sans motif et sans rés
69 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
ngé un reste de gigot de mouton ; celui-ci, que l’on vous surprit une nuit , en venant dérober vous-même l’avoine de vos chev
is : Nicole4, apportez-moi mes pantoufles, et me donnez mon bonnet de nuit , c’est de la prose ? Le maître de philosophie.
s feux de ses yeux réduisent votre cœur en cendre ; que vous souffrez nuit et jour pour elle les violences d’un1… M. Jourd
70 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
e vapeur légère, Que le soleil fait dissiper ; Sa clarté n’est qu’une nuit sombre, Et ses jours passent comme l’ombre, Que l
leur dispense avec mesure Et la chaleur des jours et la fraîcheur des nuits . Genre et espèce. On prouve « qu’il faut a
eau, Toi dont le seul aspect fait pâlir les étoiles, Et commande à la nuit de replier ses voiles, Bienfait de mon tyran, che
où s’arrêtera ton audace effrénée ? quoi ! ni la garde qui veille, la nuit , sur le Mont-Palatin, ni les sentinelles distribu
t ici, ta conjuration est de ce jour enchaînée ? Ce que tu as fait la nuit dernière, la nuit précédente, le lieu où tu t’es
ion est de ce jour enchaînée ? Ce que tu as fait la nuit dernière, la nuit précédente, le lieu où tu t’es trouvé, ceux que t
longueurs, les mots vieillis ou surannés et les néologismes. Rien ne nuit plus à la clarté que le défaut de régularité dans
ne vapeur légère Que le soleil fait dissiper ; Sa clarté n’est qu’une nuit sombre ; Et ses jours passent comme l’ombre Que l
le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit . Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible br
a telo Dejicit… Georg., lib. I. Delille traduit ainsi : Dans cette nuit affreuse, environné d’éclairs, Le roi des dieux s
ns le latin, le père des humains. L’idée est heureuse. Les nuages, la nuit , l’éclair, la foudre forment son cortège. Le tabl
eur a surpris et enlevés de son nid encore sans plumes. Elle gémit la nuit durant, et, perchée sur une branche, elle redit s
que le sort me présente, Cachons-nous dans l’horreur d’une éternelle nuit . Quelle triste clarté, dans ce moment, me luit ?
tout l’univers est plein de mes aïeux. Où me cacher ? Fuyons dans la nuit infernale. Mais, que dis-je ? Mon père y tient l’
tiré de l’oraison funèbre de la duchesse d’Orléans par Bossuet : « Ô nuit désastreuse ! ô nuit effroyable ! où retentit tou
èbre de la duchesse d’Orléans par Bossuet : « Ô nuit désastreuse ! ô nuit effroyable ! où retentit tout à coup, comme un éc
71 (1873) Principes de rhétorique française
r dispense avec mesure    Et la chaleur des jours et la fraîcheur des nuits  ;    Le champ qui les reçut les rend avec usure.
ifier sa haine et la faire partager : Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle    Qui fut pour tout un peuple une nuit é
nge, Céphise, à cette nuit cruelle    Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle ; Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincela
ont les bornes de ton audace effrénée ? Quoi ! ni les gardes posés la nuit sur le Palatin, ni les sentinelles distribuées da
lence même de ceux qui t’environnent que ton crime est découvert ? Ta nuit dernière et la précédente, le lieu de la réunion,
’un moyen accessoire, par conséquent tout ce qui en elle ne sert pas, nuit et déplaît. C’est par l’abus de la description qu
 : Qu’il est doux, quand du soir l’étoile solitaire, Précédant de la nuit le char silencieux, S’élève lentement dans la voû
en à l’idée qu’il présente : de blancs flocons de neige ; — la sombre nuit  ; — les  tendres embrassements. C’est l’abus de c
ut, destiné à sauver le monde, naissait sur la paille, par une froide nuit d’hiver, sur la fin du règne d’Auguste. Sur la fi
fin du règne d’Auguste. Sur la fin du règne d Auguste, par une froide nuit d’hiver, naissait sur la paille, débile, souffran
emploie à propos de la mort foudroyante de la duchesse d’Orléans : O nuit désastreuse ! ô nuit effroyable ! où retentit tou
a mort foudroyante de la duchesse d’Orléans : O nuit désastreuse ! ô nuit effroyable ! où retentit tout à coup comme un écl
ransformer ces expressions en simples tours affirmatifs : Ce fut une nuit désastreuse, une nuit effroyable, celle où retent
ions en simples tours affirmatifs : Ce fut une nuit désastreuse, une nuit effroyable, celle où retentit tout à coup celle é
Marathon ; les citoyens romains attachés sur le gibet de Verrès ; la nuit , l’effroyable nuit où la mort de la princesse ret
oyens romains attachés sur le gibet de Verrès ; la nuit, l’effroyable nuit où la mort de la princesse retentit comme un coup
os d’un combattant qui meurt d’un coup qui lui crève les yeux. Et la nuit lui survient par les portes du jour. L’imaginati
ns les passages pathétiques. III. Toute figure qui manque de naturel nuit plus qu’elle ne sert à l’effet. IV. Les figures
es détails pour excuser sa défaite : Pompée a saisi l’avantage D’une nuit qui laissait peu de place au courage ; Mes soldat
blessures.    Montesquieu. La douleur que j’en éprouvai fut comme une nuit profonde dont mon cœur aurait été enveloppé. Mas
ent à l’expression. Ainsi Chateaubriand, décrivant le spectacle de la nuit dans les déserts du nouveau monde, au lieu de la
s les déserts du nouveau monde, au lieu de la lune dit : La reine des nuits monta peu à peu dans le ciel — le jour bleuâtre e
lumière, au lieu de rayons — toute brillante des constellations de la nuit , au lieu des étoiles. Souvent elle sert à voiler
épouvanté par la mort soudaine de la duchesse d’Orléans s’écrie : O nuit désastreuse ! ô nuit effroyable, où retentit tout
t soudaine de la duchesse d’Orléans s’écrie : O nuit désastreuse ! ô nuit effroyable, où retentit tout à coup comme un écla
ent Phèdre poursuivie par le remords : Où me cacher ? Fuyons dans la nuit infernale ; Mais que dis-je ? Mon pere y tient l’
ns le récit de Sosie se plaignant des exigences des grands : Jour et nuit , grêle, vent, péril, chaleur, froidure, Dès qu’il
lère contre sa femme : « Si je dis oui, elle dit non ; soir et matin, nuit et jour, elle gronde (accumulation et antithèse).
ur au style ; mais s’ils sont prodigués, c’est une espèce de fard qui nuit même à la vraie beauté. En effet, la sobriété est
connaît son séjour et le trouve embelli. La verdure a pris, durant la nuit , une vigueur nouvelle, le jour naissant qui l’écl
eure’ ? La fourmi aurait bien voulu se retirer sans répondre, mais la nuit approchait. « Je n’en puis plus, dit-elle, je sui
atre jours à faire trois lieues, se cachant le jour et se traînant la nuit . Enfin il culbuta le dernier factionnaire anglais
ul reste, c’est André Thillet. André Thillet mit trois jours et trois nuits à faire le trajet ; il ne voulut point se travest
pendant le jour ; il se traînait plutôt qu’il ne cheminait pendant la nuit . ; tantôt il tombait au milieu d’un bivouac des e
arbre pour se reposer quelques instants. C’était une des plus belles nuits de l’Attique ; tout était calme autour de lui ; l
72 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Amyot, 1513-1593 » pp. -
ervir de domestique à de riches écoliers, et à travailler, dit-on, la nuit , à la lueur de charbons embrasés, Amyot devint ma
nt homme tres sage et tres modéré. (Vie de Lycurgus.) Trop parler nuit Les autres passions et maladies de l’ame, com
73 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
gnie et societé de ce personnage, ce n’est que fumee, ce n’est qu’une nuit obscure et ennuyeuse. Depuis le iour que ie le pe
par ce que ledit four avoit si fort chauffé l’espace de six jours et nuits , le mortier et la brique dudit four s’estoient li
n’ayant rien de quoy faire couvrir mes fourneaux, j’estois toutes les nuits à la mercy des pluyes et vents, sans avoir aucun
rançaise, à « l’aimer passionnément ». Pellisson lut deux fois en une nuit ses Mémoires, et goûta cette négligence molle et
tranquillité de Rome, qui sont deux choses beaucoup plus propres à la nuit et aux cimetières qu’à la Cour et à la lumière du
enne. Comprenez-vous bien tout ce que je souffris ? Les réveils de la nuit ont été noirs, et le matin, je n’étois point avan
es les heures du jour, et bien plus que je ne voudrois à celles de la nuit . Voilà mes sentimens ; ils ne sont pas exagérés,
si tranquillement que vous ; il n’y a jamais eu un jour serein ni une nuit tranquille ; il s’est noyé de dettes pour la port
ne face humaine ; et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d’e
amais de cet heureux séjour de la paix. Le jour n’y finit point et la nuit , avec ses sombres voiles, y est inconnue. Une lum
bords de l’Euphrate, et qui voit renaître le jour après une si longue nuit  ; la terre sanctifiée par les pas du Sauveur et a
ble, l’agitation, la surprise, la foule, le spectacle confus de cette nuit si rassemblée. Les premières pièces offroient les
pectacle bizarre d’une princesse qui se remet en cérémonie, en pleine nuit , pour venir pleurer et crier parmi une foule de f
our venir pleurer et crier parmi une foule de femmes en déshabillé de nuit , presque en mascarade. Mme la duchesse d’Orléans
le de bas officiers de Monseigneur et bien d’autres errèrent toute la nuit dans les jardins. Plusieurs courtisans étoient pa
dables regards étoient la terreur de l’univers, couverts d’une sombre nuit , et ce bras redoutable qui faisoit la destinée de
a reine, et qu’il ne croyoit pas que cela se pût apaiser aisément. La nuit qui survint là-dessus les sépara tous, et confirm
, et que vous avez gagné. Cela valoit-il la peine de veiller toute la nuit  ! Que diroit Madame, si elle voyoit ce train ? — 
ier et pour quelques œillets me fait craindre pour eux le froid de la nuit que je ne sentirois point sans cela. Il ne manque
peine, comme j’en sortois de bon matin et que je n’y rentrois que la nuit pour y coucher, je prenois patience. J’étois tout
e causa le reste du jour une inquiétude mortelle. Je ne passai pas la nuit plus tranquillement ; le regret de voir évanouir
alités. Quand mes douleurs me font tristement mesurer la longueur des nuits , et que l’agitation de la fièvre m’empêche de goû
e j’étois forcé de travailler de toute ma force pour arriver avant la nuit close. D’autres fois, au lieu de m’écarter en ple
oute autre agitation, la plongeoit dans une rêverie délicieuse, où la nuit me surprenoit souvent sans que je m’en fusse aper
ent du lion est si fort que, quand il se fait entendre, par échos, la nuit dans les déserts, il ressemble au bruit du tonner
mbes de devant que par les parties postérieures du corps ; il voit la nuit comme les chats ; il ne dort pas longtemps et s’é
l’écorce est fort lisse. On entend les écureuils, pendant les belles nuits d’été, crier en courant sur les arbres les uns ap
comme son tombeau ; la lumière du jour, plus triste que l’ombre de la nuit , ne renaît que pour éclairer sa nudité, son impui
ré les crimes ou la gloire sanguinaire fût également enseveli dans la nuit de l’oubli ! Ainsi l’histoire civile, bornée d’un
leurois de joie, lorsque je lisois ces pages ; je ne passois point de nuit sans parler à Alcibiade, Agésilas et autres ; j’a
u un vaisseau en pleine mer, porté sur l’île par les courans ; que la nuit l’avoit dérobé à sa vue ; que, deux heures après
procha du gouverneur, et lui dit : « Monsieur, on a entendu, toute la nuit , des bruits sourds dans la montagne ; dans les bo
qui ne pouvons jamais tomber comme le soldat, dans l’obscurité de la nuit , fusillé dans les ténèbres, et sans témoins de sa
Dupaty L’incendie « del Borgo » Le feu prit hier, pendant la nuit , dans la place de Saint-Pierre, à côté du Vatican
mer Rome. Irrité par un vent impétueux, il s’enflamma tout à coup. La nuit la plus sombre sembloit éclairer de ses ténèbres
rs tourbillons s’élève, enveloppe l’incendie, l’étouffe, et rend à la nuit toutes ses ténèbres. Ah ! que ce tableau de Rapha
jour tempéroit l’horreur des ténèbres ; la fraîcheur naissante de la nuit calmoit les feux de la terre embrasée ; les pâtre
gs intervalles, on entendoit les lugubres cris de quelques oiseaux de nuit et de quelques chacals… L’ombre croissoit, et déj
. Rien de plus majestueux que le ciel vu de ces hauteurs ; pendant la nuit , les étoiles sont des étincelles brillantes dont
aquelle nous errons. On peut dire que pendant l’été il n’y a point de nuit pour ces sommets ; du fond de la plaine, on les v
êveries ou Contemplations, Fleurs de printemps ou Feuilles d’automne, Nuits de toutes les saisons, etc., est l’ancienne poési
un père presque plus père que les plus tendres ». (M. Nisard.) Une nuit d’été à Saint-Pétersbourg Il était à peu près
t. Rien n’est plus rare, mais rien n’est plus enchanteur qu’une belle nuit d’été à Saint-Pétersbourg ; soit que la longueur
int-Pétersbourg ; soit que la longueur de l’hiver et la rareté de ces nuits leur donnent, en les rendant plus désirables, un
es jouissaient en silence de la beauté du spectacle et du calme de la nuit . Près de nous une longue barque emportait rapidem
bras, je voudrais, oui, je voudrais que ce fût dans une de ces belles nuits , sur les rives de la Néva, en présence de ces Rus
de moi, et je goûtai, dans toute sa solitude, le beau spectacle d’une nuit parmi les déserts du nouveau monde. Une heure apr
le bois, tour à tour reparaissait brillante des constellations de la nuit , qu’elle répétait dans son sein. Dans une savane,
rds mugissements de la cataracte du Niagara, qui, dans le calme de la nuit , se prolongeaient de désert en désert et expiraie
, ne sauraient s’exprimer dans les langues humaines ; les plus belles nuits en Europe ne peuvent en donner une idée. En vain,
tombé avant ces débris… Bivouac nocturne d’Arabes Pendant la nuit que nous venions de passer sur la grève de la mer
on Ier , t. XXX, p. 361. Œuvres de Napoléon à Sainte-Hélène). La nuit du 1er au 2 mars 1816 (Retour de l’île d’Elbe696)
La nuit du 1er au 2 mars 1816 (Retour de l’île d’Elbe696) La nuit était fort obscure, la lune ne se levait qu’à une
si je leur manque ? » Et tout le jour il fut sombre et triste, et la nuit il ne dormit point. Le lendemain, de retour aux c
inement l’y cherche ; ce qu’il prend pour elle n’est qu’un gîte d’une nuit . Il s’en va errant sur la terre. Que Dieu guide l
de l’Asie, les tremblements de l’Etna, ses flammes réfléchies dans la nuit sur la mer de Sicile, les peuples barbares inonda
de sommeil : il ne dormait que deux ou trois heures : le reste de la nuit était employé à composer. Sa mémoire retenait fid
te hérésie sous les yeux de l’immortel écrivain dont les jours et les nuits se passaient à polir son style, et si vous me dem
s ; chaque soldat, jusqu’au dernier, donna sa pièce de monnaie, et la nuit suivante, comme si le ciel eût fait un miracle, l
r, éditeur.) En Russie. — Effet de neige sous la lune879 La nuit d’hiver est longue et profonde sous ces latitudes
tous les contrastes de tons vifs et crus dont le ciel, de jour ou de nuit , de soir ou de matin, les terrains, la verdure, l
Presque aussitôt on vient la relever, car ce poste n’est gardé que la nuit . À cette heure-là, le pays tout entier est rose,
-Madhy. — Plon et Cie, éditeurs, 4e édition.) Journée, soirée et nuit de décembre Mustapha d’Alger905, décembre 185
harmonieux entre la lumière et l’ombre et d’accoutumer les yeux à la nuit par la douceur des couleurs grises. Alors les éto
nu vague. D’abord on les compte ; bientôt le ciel en est illuminé. La nuit s’éclaire à mesure que toute trace du soleil disp
tre pièces de canon en batterie au pic du moulin, se replièrent, à la nuit tombante, ne laissant sur leur route que des sill
nce. Le lendemain je revins à la tour. Raphaël s’était éteint dans la nuit . La cloche du village voisin commençait à sonner
abbatial, où les évêques de Paris s’estimaient heureux de coucher une nuit , ce réfectoire, auquel l’architecte avait donné l
ers les rangs épais de gros romans oubliés. Il a voyagé de jour et de nuit autour de sa chambre (Voyage autour de ma chambre
chir le ciel ; les noires dées qui m’agitaient s’évanouissent avec la nuit , et l’espérance renaît dans mon cœur. — Non, celu
l’a point fait briller à mes regards pour me plonger bientôt dans la nuit du néant ; celui qui étendit cet horizon incommen
uil. J’ouvris la fenêtre, et je me mis à respirer l’air embaumé de la nuit . Une odeur de forêt venait à moi, par-dessus les
moins que le bourg de Batz, une splendeur aujourd’hui perdue dans la nuit des temps. Les bijoux, le drap, la toile, les rub
Colomba, vous savez peut-être que Charles-Baptiste Pietri est mort la nuit passée ? Oui, il est mort de la fièvre des marais
ndroit terrible, écoutant les arbres se briser autour d’elle dans les nuits sinistres, et cherchant à distinguer l’appel supr
e et des rugissements du flot. Je rêvais aussi aux délices des belles nuits d’été, aux harmonies de la brise marine, à la suc
ressort de la place que lui donne Bossuet à côté du mot tonnerre : Ô nuit désastreuse où retentit tout à coup comme un écla
Madame de Grignan en 1671 avait couru un danger sérieux en passant la nuit la montagne de Tarare, entre Lyon et Roanne, et e
e du maréchal de Saxe), qui a quelque rapport avec la fin. Pendant la nuit qui précéda la bataille de Raucoux (1746), M. Sén
répondit par ces vers d’Andromaque : Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle, Qui fut pour tout un peuple une nuit éte
songe, Céphise, à cette nuit cruelle, Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle, Songe aux cris des vainqueurs, songe a
vie, semble se reposer des voluptés du jour. Bientôt les brises de la nuit se levèrent : le feuillage, ranimé par leurs fraî
74 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
comparez point à la troupe immortelle : Ces rides, ces cheveux, cette nuit éternelle, Voyez ; est-ce le front d’un habitant
leur vie et leur mort s’éteignent dans l’oubli ; Que ton nom dans la nuit demeure enseveli ! — Viens, suis-nous à la ville,
75 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
leurais de joie, lorsque je lisais ces pages ; je ne passais point de nuit sans parler à Alcibiade, Agésilas et autres ; j’a
ave, c’est l’emploi des qualités fortes, la fermeté, la patience, les nuits laborieuses, les longues marches, avec la faim et
76 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
la cloche du village tinta lentement, car un homme était mort dans la nuit . Orso fondit en larmes. Au bout de quelques minut
e fine et froide, qui était tombée sans interruption pendant toute la nuit , venait enfin de cesser au moment où le jour nais
77 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
eur dispense avec mesure Et la chaleur des jours, et la fraîcheur des nuits  : Le champ qui les reçut les rend avec usure. Il
berceau. Lorsque tout dort, je travaille et je veille ; La paix des nuits ne ferme plus mes yeux : Permets du moins, appui
Tendre épouse, c'est toi qu'appelait son amour, Toi qu'il pleurait la nuit , toi qu'il pleurait le jour. (Delille.) 6° La co
peu faibles. Voici ce que l'un d'eux dit à la lune : C'était dans la nuit brune, Sur le clocher jauni, La lune, Comme un po
jauni, La lune, Comme un point sur un i. Qui t'avait éborgnée L'autre nuit  ? T'étais-tu Cognée A quelque arbre pointu ? Ces
le mérite d'avoir été le premier génie qui ait brillé après la longue nuit des siècles barbares, est un titre plus beau que
éments, tout est sous sa puissance ; Mais tandis que sa main, dans la nuit du silence De ce vaste univers sape les fondement
78 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
Tout à coup, au jour vif et brillant de la zone torride, succède une nuit universelle et profonde ; à la parure d’un printe
ise, d’admiration, de crainte, de joie, de douleur, d’indignation. O nuit désastreuse ! ô nuit effroyable où retentit tout
crainte, de joie, de douleur, d’indignation. O nuit désastreuse ! ô nuit effroyable où retentit tout à coup comme un éclat
esque locutæ. L’horreur. C’était pendant l’horreur d’une profonde nuit La consternation. O nuit désastreuse ! ô nuit
C’était pendant l’horreur d’une profonde nuit La consternation. O nuit désastreuse ! ô nuit effroyable ! où retentit tou
reur d’une profonde nuit La consternation. O nuit désastreuse ! ô nuit effroyable ! où retentit tout à coup, comme un éc
heur des malheureux, tendre mélancolie. Delille. Il ne voit que la nuit , n’entend que le silence. Delille. La vérité s
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
allumé le soleil pour présider au jour, et la lune pour présider à la nuit  ! Que toute la masse de l’univers était informe,
e ! » (Élévations.) L’âme humaine Je me suis levé pendant la nuit avec David, « pour voir vos cieux qui sont les ou
us toute la lumière que je reçois ? Si vous détournez votre face, une nuit affreuse nous enveloppe, et vous seul êtes la lum
s de l’amour du monde, celui-ci est assez grand et assez terrible3. O nuit désastreuse ! ô nuit effroyable ! où retentit tou
, celui-ci est assez grand et assez terrible3. O nuit désastreuse ! ô nuit effroyable ! où retentit tout à coup, comme un éc
80 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
omte ! Aucun soin n’approchait de leur paisible cour : On reposait la nuit , on dormait tout le jour. Seulement au printemps,
s autels. Élevons à sa cendre un monument célèbre. Que le jour de la nuit emprunte les couleurs. Soupirons, gémissons sur c
a imitée des Visions de Quevedo, poète espagnol : Je songeais cette nuit que de mal consumé, Côte à côte d’un pauvre on m’
81 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
re exclamation, dont les cœurs retentissent encore aujourd’hui : « Ô nuit désastreuse ! ô nuit effroyable, où retentit tout
les cœurs retentissent encore aujourd’hui : « Ô nuit désastreuse ! ô nuit effroyable, où retentit tout à coup comme un écla
82 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
ide aux enfants d’Israël dans le désert : le jour est d’un côté et la nuit de l’autre. Si tout était ténèbres, la raison, qu
re un œil qui n’est pas curieux à l’excès : laissez donc à Dieu cette nuit profonde où il lui plaît de se retirer avec sa fo
83 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article » p. 420
es, soit animaux, que les anges du Seigneur firent périr en une seule nuit .
84 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article »
rande, la Constellation du Petit Chien qui devance d’un jour et d’une nuit celle du Grand Chien, composée de dix-huit étoile
85 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
Hector. (Valère paraît en désordre comme un homme qui a joué toute la nuit .) Hector,apercevant son maître. On soupçonne ai
dam. Je viens pourtant ici souvent faire ma cour ; Mais vous jouez la nuit et vous dormez le jour. Valère. C’est pour cette
86 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
terre, parlez. Quel bras peut vous suspendre, innombrables étoiles3 ? Nuit brillante, dis-nous, qui t’a donné tes voiles ? O
delà de ma vie ? Par de brillants travaux je cherche à dissiper Cette nuit dont le temps me doit envelopper. Des siècles à v
87 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
e ta plume produit Est couvert de mille voiles : Ton discours est une nuit Veuve de lune et d’étoiles ; Mon ami, chasse bien
Lutrin, ch. II. Chateaubriand, en décrivant le spectacle d’une belle nuit dans les déserts du Nouveau-Monde, peint avec per
ements solennels de la cataracte du Niagara, qui, dans le calme de la nuit , se prolongeaient de désert en désert, et expirai
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
son prochain4 il avait quelque amour, M’aurait-il fait partir par une nuit si noire ? Et, pour me renvoyer annoncer son reto
que pour eux tout soit, dans la nature, Obligé de s’immoler6. Jour et nuit , grêle, vent, péril, chaleur, froidure, Dès qu’il
1. Cette expression toute faite n’est plus en usage. 2. En pleine nuit . 3. On dirait aujourd’hui me joue un… 4. C’est
89 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — T — article » p. 423
on du mont Vésuve ; l’incendie de Rome, qui dura trois jours et trois nuits , et l’horrible peste qui dépeupla considérablemen
90 (1839) Manuel pratique de rhétorique
tre sort ne peut qu’effrayer. Tremblants sans cesse, regardant chaque nuit comme la dernière, chaque jour comme celui de not
ts ne peut qu’effrayer. « Tremblants sans cesse, regardant chaque nuit comme la dernière, chaque jour comme celui de not
ne, le songe d’Athalie :    C’était pendant l’horreur d’une profonde nuit , Ma mère Jézabel devant moi s’est montrée, Comme
rage croissait avec les périls, et ses lumières avec son ardeur. À la nuit , qu’il fallut passer en présence des ennemis, com
nes à ton audace effrénée ? Quoi ! ni la -garde qu’on fait toutes les nuits sur le mont Palatin, ni les-soldats distribués po
ont ici, ta conjuration est arrêtée, enchaînée ! Ce que tu as fait la nuit dernière, ce que tu fis la nuit précédente. Le li
tée, enchaînée ! Ce que tu as fait la nuit dernière, ce que tu fis la nuit précédente. Le lieu où tu t’es rendu, les hommes
courbée sous sa chute. » Et dans l’oraison funèbre de Madame : « Ô nuit désastreuse ! ô nuit effroyable, où retentit tout
e. » Et dans l’oraison funèbre de Madame : « Ô nuit désastreuse ! ô nuit effroyable, où retentit tout à coup comme un écla
91 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
offensives, environné d’une garde nombreuse, ne couchant jamais deux nuits de suite dans la même chambre, et mourut d’une fi
renfermées les destinées des hommes. Momus, fils du Sommeil et de la Nuit , et regardé par les poètes comme le Dieu de la ra
rennent souvent pour ce même Dieu. Celui-ci, fils de l’Érèbe et de la Nuit , habitait un antre profond, silencieux, impénétra
dieu des bergers, des chasseurs et des campagnes, où il était jour et nuit , jouant continuellement de la flûte en gardant se
92 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
e ruine, au point d’oublier le terme et de se laisser surprendre à la nuit . « Dans le discours, dit Pascal, il ne faut point
q villes entières ? Tous l’ignorent, lui-même l’ignore. Et dans cette nuit profonde, un seul trait de lumière a jailli : Voi
93 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
mieux ma pensée. Ils distinguent les braves de jour et les braves de nuit . Les premiers sont les conscrits que la poudre gr
odiges, — sauf à se débander au premier sauve qui peut. Les braves de nuit sont les vétérans accoutumés à la canonnade, aux
94 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
rci voit sa perte assurée ; ses meilleurs régiments sont défaits ; la nuit sauve les restes de son armée ; mais que des plui
, etc. Hypotypose. La vie et le mouvement colorent la narration ; La nuit , les pluies, le courage, l’art, la nature tout e
un père ! Le mien n’est plus !… — De la terre étrangère, Seul dans ta nuit , et pâle de frayeur, S’en revenait un riche voyag
ore une rime masculine suffisante et régulière. N’avez-vous point de nuit fiévreuse et déliran-te, Où la voix du désir, tou
. Qu’il est doux, quand du soir l’étoile solitaire, Précédant de la nuit le char silencieux, S’élève lentement dans la voû
95 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
l’héroïne ; un Rubens, pour un tableau de Rubens ; Je l’ai vu cette nuit ce malheureux Sévère, La vengeance à la main… p
ts aux mers épouvantées, l’idée que nous nous faisons de l’exécrable nuit de 1572 nous empêche de voir aucune exagération d
96 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
em nocte nihil, præterquàm vigilatum est (sous-ent. actum est). Cette nuit on s’est contenté de faire bonne garde. 5° Les ve
custodes. Noctem custodia ducit insomnem. Les sentinelles passent la nuit sans dormir. Pietas pour viri pii. Victa jacet pi
nt, au visage vermeil, Ouvrait dans l’orient le palais du soleil ; La Nuit en d’autres lieux portait ses voiles sombres ; Le
(de cubare) se dit du lit et du lieu où l’on se retire pour passer la nuit . Cubile non erat instratum, le lit n’était pas fa
itare. Manere (de manè) signifiait d’abord se coucher, passer la nuit dans un endroit. Plerùmque in tabernaculo maneo,
icere. Liv. Qui officit, contrà facit ; qui obstat, contrà stat, l’un nuit , l’autre arrête. CLXVIII. — Obtendere, obteger
-de-garde, sentinelle. Disponere stationes. Cæs. — Vigilia, veille de nuit . Les Romains partageaient la nuit en quatre veill
tationes. Cæs. — Vigilia, veille de nuit. Les Romains partageaient la nuit en quatre veilles, et chaque veille comprenait tr
xcubæ (cubare ex) se dit proprement de la garde qu’on fait pendant la nuit  ; mais il se prend plus généralement : Vigilum ex
97 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PRÉAMBULE. » pp. -
rœca Nocturnâ versate manu, versate diurnâ. Hor. Feuilletez jour et nuit les modèles de la Grèce.
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
ns, les alarmes vaines. Tous les jours il avait l’œil au guet ; et la nuit , Si quelque chat faisait du bruit, Le chat prenai
plus petits que moi ; ……………… Le sommeil gracieux, rendant courtes les nuits  ; Vouloir tant seulement être ce que je suis ; Ne
ed, sur terre ? Pourquoi vouloir traverser les airs ? Trop de vitesse nuit  : qui de nous, depuis que nous allons si vite, es
lire en son sein Aurait-il imprimé sur le front des étoiles Ce que la nuit des temps enferme dans ses voiles ? 9. Il y a
99 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
blessée, il faut avouer du moins que l’oubli des lois de l’harmonie nuit aux meilleures choses76. Prenez donc garde égale
core dans Bossuet l’admirable récit de la bataille de Rocroi. « A la nuit qu’il fallut passer en présence des ennemis, comm
100 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
rier et les embellir encore. Nous arrivons dans ce château pendant la nuit  ; le lendemain, les fenêtres s’ouvrent au moment
multitude d’objets différents, nous n’en saurons pas plus, lorsque la nuit surviendra, que nous n’en savions lorsque les fen
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