/ 320
1 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. Les ouvrages didactiques, dans le
Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. Les ouvrages didactiques, dans le genre littéraire, sont ceux
it que de les expliquer, de les développer. Le mérite de ces sortes d’ ouvrages consiste donc principalement dans la méthode et d
c principalement dans la méthode et dans le style. Méthode dans les ouvrages didactiques. Celui qui veut composer un ouvrag
Méthode dans les ouvrages didactiques. Celui qui veut composer un ouvrage didactique, doit s’imaginer d’abord qu’il ne pren
e connaissance de toutes les règles de l’art. On ne doit pas, dans un ouvrage didactique, passer sous silence les premiers prin
d défaut encore, que ce qui est dit au commencement ou au milieu d’un ouvrage didactique, eût besoin d’être éclairci par ce qui
Il faut que, pour bien comprendre ce qui est dit au commencement d’un ouvrage didactique, on ne soit pas obligé de le lire et d
squ’à ce que celui-ci soit parvenu au sommet de l’arbre. Style des ouvrages didactiques. Un auteur didactique ne saurait t
era dans tous les détails qu’exigent les préceptes. Il bannira de son ouvrage , s’il est purement élémentaire, ces raisonnements
ût de ceux à qui il donne ses leçons. Il faut, en un mot, que dans un ouvrage didactique, tout soit proportionné à la capacité
iers objets de ses soins et de ses travaux. De la critique. Les ouvrages de critique, en matière de littérature, peuvent s
st de faire connaître les beautés et les défauts d’un ou de plusieurs ouvrages , et de rendre raison du jugement qu’il en porte.
l serait absurde de penser que, pour pouvoir juger, par exemple, d’un ouvrage de peinture ou de poésie, il fallût être peintre
ive quelquefois que l’auteur s’en est un peu écarté pour donner à son ouvrage une beauté de plus. C’est ce que l’on doit discer
terie, quelque bien tournée qu’elle soit, ne fera jamais apprécier un ouvrage à sa juste valeur. Voltaire a dit, des Cantiques
omptueux, qui se bornerait à une lecture rapide et superficielle d’un ouvrage , pour prononcer définitivement et d’un ton de maî
t capables par eux-mêmes d’apprécier sa critique, en la comparant à l’ ouvrage même. Un journaliste prudent, et jaloux de sa pro
ugement, et les beaux, et les médiocres, et les faibles endroits de l’ ouvrage qu’elle a pesé dans sa balance. Celui qui ne mett
réhensible, si l’on s’appesantissait sur les plus petits défauts d’un ouvrage , en passant rapidement sur les grandes beautés do
iale, c’est-à-dire, exempte de prévention et de passion. Déprécier un ouvrage sur le seul nom de l’auteur, qui, jusqu’à celui-c
eur, qui, jusqu’à celui-ci, n’en a publié que de médiocres ; louer un ouvrage sur le seul nom de l’auteur, déjà connu par d’exc
r d’excellents écrits, ce serait juger avec prévention. Si ce dernier ouvrage se trouvait réellement peu digne des suffrages de
ire au critique : Voilà de vos arrêts, messieurs les gens de goût. L’ ouvrage est peu de chose, et le seul nom fait tout125. P
ucune différence entre le Troyen et le Tyrien 126. Que l’auteur de l’ ouvrage sur lequel il va porter son jugement soit son ami
i et tempéré par la délicatesse et l’aménité du style. Cependant si l’ ouvrage apprécié était impie ou licencieux, c’est alors q
la charité chrétienne. La politesse ne doit pas moins régner dans les ouvrages polémiques. Voyez avec quelle sage retenue, avec
Du dialogue oratoire. On peut donner, et l’on donne souvent aux ouvrages de critique, et aux didactiques, la forme du dial
crivains didactiques ; écrivains critiques ; dialogueurs. Tous les ouvrages didactiques qui nous restent des Grecs, sont exce
en grec des Remarques critiques sur les anciens auteurs, et d’autres ouvrages de philosophie et de littérature. Le seul qui nou
oire, qui est un chef-d’œuvre. Nous avions une traduction de tous ses ouvrages par d’Ablancourt. Mais celle qu’en a donnée l’abb
aduites avec autant de fidélité que d’élégance par l’abbé Gédoin. Cet ouvrage et celui de Cicéron, bien dignes de servir à jama
destinent à courir la carrière de l’éloquence. Nous avons une foule d’ ouvrages didactiques en notre langue. Ceux qui méritent d’
t la peinture, par l’abbé du Bos ; la Manière de bien penser dans les ouvrages d’esprit (en dialogues), par le P. Bouhours, et l
7, jésuite. Le sage et judicieux Rollin, après avoir lu cet excellent ouvrage , dit que s’il avait pu le connaître lorsqu’il tra
on, né à Athènes vers l’an 429 avant Jésus-Christ, a composé tous ses ouvrages en Dialogues. Il y traite de la logique, de la ph
dessinés et bien soutenus. Indépendamment des traductions de tous les ouvrages de ce rhéteur par d’Ablancourt et l’abbé Massieu,
a nature des Dieux, par Cicéron, sont en Dialogues. Le dernier de ces ouvrages a été traduit par l’abbé d’Olivet. Fénelon 128 a
me éloge est bien dû aux Dialogues des morts par Fontenelle. Tous ces ouvrages sont d’excellents modèles de dialogue oratoire.
2 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
Considérations générales. § 1. Formes du langage. — Division des ouvrages de littérature. Il y a deux formes générales d
t le discours mesuré, ou les vers, dont nous parlerons plus tard. Les ouvrages en prose s’appellent, en général, des écrits quan
les deux autres ne le sont que dans des occasions particulières. Les ouvrages en vers s’appellent, en général et sans distincti
; qu’il faut, par conséquent, faire rentrer parmi les poèmes tous les ouvrages d’imagination, fussent-ils écrits en prose, comme
été d’un avis tout contraire, n’admettant jamais parmi les poèmes les ouvrages en prose, quelque poétiques qu’ils fussent. Volta
lement à ce sujet, sur lequel il revient en plusieurs endroits de ses ouvrages . La Harpe a traité en détail la question des poèm
erons point, dit-il, des poèmes en prose, quoiqu’il ait paru quelques ouvrages sous cette dénomination ridicule. Elle était inco
e l’opinion générale, et dire que la poésie est l’art de composer des ouvrages en vers, et que ces ouvrages en vers sont les seu
que la poésie est l’art de composer des ouvrages en vers, et que ces ouvrages en vers sont les seuls qu’on doive appeler des po
ateurs, comprenant les orateurs et les écrivains ; 2º les poètes. Les ouvrages sont les discours et les écrits, quand ils sont e
en français, et assez connus pour qu’on les désigne sous ce nom. Les ouvrages en prose, écrits et discours, sont aussi réunis,
ue, un cours d’éloquence française, font entendre l’étude de tous les ouvrages en prose, grecs ou français. On comprend enfin so
. On comprend enfin sous le nom de littérature la réunion de tous ces ouvrages , soit en prose, soit en vers. Ce mot littérature
connaissances littéraires en général ; enfin, et par excellence, aux ouvrages littéraires dont une nation peut se faire honneur
e ses qualités et de ses défauts, la littérature classe et étudie les ouvrages où toutes ces parties déjà connues doivent se ret
ne doutera qu’au nombre des conditions générales de la bonté dans les ouvrages , on ne doive compter les suivantes : 1º. La vérit
ition et l’arrangement des parties qui doivent former l’ensemble d’un ouvrage . 5º. La proportion. C’est surtout l’assortiment c
a nature a gravé dans notre âme en caractères ineffaçables. Ainsi, un ouvrage est bon lorsque les choses dont il est composé so
u degré de bonté ou même d’excellence s’ajoute au premier lorsque cet ouvrage est intéressant, bien écrit et instructif ; lorsq
fin, il respire la vertu. Mais il est bien essentiel d’observer qu’un ouvrage où cette vertu ne serait pas respectée, réunît-il
entales des productions littéraires en général ; mais chaque espèce d’ ouvrages en a de particulières, qui dépendent de sa forme,
e ces règles particulières, c’est-à-dire à propos des divers genres d’ ouvrages , que les premières se trouveront développées succ
ons. Nous dirons plus tard comment se divisent les poèmes ; quant aux ouvrages en prose, par lesquels nous commençons, nous parl
 ; 2º des lettres, ou de ce qu’on nomme le genre épistolaire ; 5º des ouvrages didactiques ; 4º des ouvrages historiques ; 5º de
’on nomme le genre épistolaire ; 5º des ouvrages didactiques ; 4º des ouvrages historiques ; 5º des contes et romans 2. 1. T
3 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
ion. — Division du chapitre. — Traités de sciences. — Histoire de ces ouvrages . Didactique est un mot grec ; il signifie qui
c les ouvrages- où l’auteur se propose d’enseigner quelque chose. Ces ouvrages sont assez nombreux ; on y distingue surtout les
tés, qu’on pourrait appeler des livres purement didactiques, sont des ouvrages où l’écrivain expose les principes et les règles
it que de les expliquer, de les développer. Le mérite de ces sortes d’ ouvrages consiste donc principalement dans la méthode, et
e connaissance de toutes les règles de l’art. On ne doit pas, dans un ouvrage didactique, passer sous silence les premiers prin
ra dans tous les détails qu’exigent les préceptes ; il bannira de son ouvrage , s’il est purement élémentaire, ces raisonnements
eur a sans doute fait lui-même toutes ces observations. Plusieurs des ouvrages didactiques qui nous restent des Grecs sont excel
ef-d’œuvre. Longin, né vers l’an 210, avait composé un grand nombre d’ ouvrages . Le seul qui nous soit parvenu est son Traité du
on traité intitulé Orator, le vrai modèle de l’orateur. Dans d’autres ouvrages , comme le de Inventione, les Topiques, les Partit
rhétorique pendant vingt ans, il publia son Institution de l’orateur, ouvrage considérable, et traité le plus complet que nous
§ 21. Articles de critique. — Principes généraux. — Polémique. Les ouvrages de critique, en matière de littérature, se rappor
st de faire connaître les beautés et les défauts d’un ou de plusieurs ouvrages , et de rendre raison du jugement qu’il en porte.
lie 40. La première condition pour qu’elle soit éclairée, c’est que l’ ouvrage qu’il s’agit de juger soit parfaitement connu du
’y aura aucun doute qu’il ne le possède comme il faut. L’analyse d’un ouvrage , en effet, consiste à dire ce qu’il y a dans cet
analyse d’un ouvrage, en effet, consiste à dire ce qu’il y a dans cet ouvrage , quelles en sont les parties, et dans quel rappor
faire en y donnant le soin convenable. Ce n’est pas tout d’avoir lu l’ ouvrage  ; il faut le bien comprendre, et, avant de porter
s. Il peut arriver que l’auteur s’en écarte un peu, pour donner à son ouvrage une beauté de plus. C’est ce que l’on doit discer
quelque bien tournée qu’on la suppose, ne feront jamais apprécier un ouvrage à sa juste valeur. La critique n’est équitable qu
jugement et les beaux, et les médiocres et les faibles endroits de l’ ouvrage qu’elle a pesé dans sa balance. Celui qui ne mett
préhensible si l’on s’appesantissait sur les plus petites fautes d’un ouvrage , en passant rapidement sur les plus grandes beaut
l faut qu’elle soit exempte de prévention et de passion. Déprécier un ouvrage d’après le nom seul de l’auteur, qui, jusque-là,
e l’auteur, qui, jusque-là, n’en a publié que de médiocres ; louer un ouvrage sur le seul nom de l’auteur, parce qu’il est déjà
tion. Il en serait de même si l’on concluait que tout est bon dans un ouvrage , parce que presque tout y est bon ; ou qu’au cont
i aucune différence entre le Troyen et le Tyrien. » Que l’auteur de l’ ouvrage qu’il va juger soit son ami ou son ennemi, ce cri
tique, et en même temps d’une grande justesse dans l’appréciation des ouvrages . Je l’emprunte à l’abbé Desfontaines. Il s’agit d
les Règles de l’éloquence, livre qui n’a rien de commun avec un autre ouvrage du même auteur, publié en 1703, sous le titre de
a réputation. M. Gibert attaque quelquefois M. Rollin dans son nouvel ouvrage  ; mais il ne le nomme pas : ainsi ce n’est pas un
piquante, une idée plus complète des qualités et des défauts des deux ouvrages . Le jugement est d’ailleurs rendu en termes d’une
xercée chez les anciens comme chez nous. On trouve souvent dans leurs ouvrages des jugements motivés sur les œuvres des contempo
n ne peut plus remarquables. Pour ne citer ici que les auteurs ou les ouvrages les plus connus, et qui roulent sur les matières
ment des mêmes choses. La politesse ne doit pas moins régner dans ces ouvrages que dans la critique ordinaire. On pourrait même
e dernier, une imitation en vers de l’Iliade, et mis au-devant de cet ouvrage un Essai sur Homère, où il relevait dans ce père
r achevé tout le livre, je trouvai qu’il n’y avait que la moitié de l’ ouvrage fait. J’ai déjà eu des injures ; il ne reste plus
. Dialogue philosophique. On peut donner et l’on donne souvent aux ouvrages de critique et aux didactiques la forme du dialog
42. Platon, né à Athènes vers l’an 429 avant J.-C, a composé tous ses ouvrages en dialogues. Il y traite de la logique, de la ph
r ma rendre maître du monde. 37. Domairon, Rhét, Méthode dans les ouvrages didactiques. 38. Domairon, Rhét, Style des ouvra
Méthode dans les ouvrages didactiques. 38. Domairon, Rhét, Style des ouvrages didactiques. 39. Domairon, Rhét, Écrivains didac
39. Domairon, Rhét, Écrivains didactiques. 40. Domairon, Rhét, des Ouvrages de critique. 41. Domairon, lieu cité, nos 1, 2,
4 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Règles pour les ouvrages de littérature »
Règles pour les ouvrages de littérature Ce que je viens de dire, doit fa
e dire, doit faire juger qu’il y a des règles pour la composition des ouvrages de littérature ; règles qui, émanées de la saine
ont au nombre de six, dont les trois premières servent à faire un bon ouvrage , et les trois autres, à le rendre aussi parfait q
ition et l’arrangement des parties qui doivent former l’ensemble d’un ouvrage . 3º. La proportion : elle consiste dans l’assorti
a nature a gravée dans notre âme en caractères ineffaçables. Ainsi un ouvrage est bon, lorsque les choses, dont il est composé,
nt bien assorties, et qu’elles se conviennent réciproquement. Ce même ouvrage est parfait, lorsqu’il est bien écrit, lorsqu’il
rsqu’il respire la vertu. Mais il est bien essentiel d’observer qu’un ouvrage , où cette vertu ne serait pas respectée, réunît-i
e toutes les productions littéraires en général. Mais chaque espèce d’ ouvrages en a de particulières, qui se rapportent toutes à
, que les premières se trouveront suffisamment développées. En fait d’ ouvrages de littérature, l’esprit est dans l’homme la facu
concourent toutes ensemble et en même temps à la composition d’un bon ouvrage , il est cependant vrai de dire que la principale
e. S’ils les ignorent, l’un se flatterait en vain de produire de bons ouvrages  ; l’autre de les bien apprécier. L’homme même, qu
ter beaucoup au sentiment agréable, que lui cause la lecture d’un bel ouvrage . Je vais diviser cette Partie en deux Sections. D
ie en deux Sections. Dans la première, seront exposées les règles des ouvrages en prose, et dans la seconde, celles des ouvrages
sées les règles des ouvrages en prose, et dans la seconde, celles des ouvrages en vers.
5 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
que les beautés littéraires renfermées dans les Écritures et dans les ouvrages inspirés par le Christianisme. Aussi ne nous éton
tant que l’esprit des jeunes gens. En un mot, vous avez publié un bon ouvrage pour le succès duquel je fais les vœux les plus s
t, Monsieur le Professeur, un asile honorable et bienfaisant dans vos ouvrages . Après le traité de la Poésie, le traité du Style
e la Poésie, présente, à mes yeux, de nombreux avantages sur tous les ouvrages de ce genre. Avant toutes choses, des vues larges
ecclésiastiques de mon diocèse, je ne désire pas moins que votre bel ouvrage y devienne classique. Car il est très propre à fo
nt de vue des enseignements de la foi, même netteté dans le plan de l’ ouvrage , même clarté dans la méthode, même justesse dans
favorable : ils le trouvent rempli de méthode et de clarté ; c’est un ouvrage complet et vivifié par un excellent esprit. MM. l
rien vu d’aussi bien, et il est fortement question de l’adopter comme ouvrage classique dans mon petit séminaire. Veuillez agré
je m’explique aisément les suffrages flatteurs que prodiguent à votre ouvrage mes vénérés collégues. C’est un devoir pour moi d
es que vous avez déjà reçues. Oui, Monsieur le Vicaire général, votre ouvrage , par l’exactitude et la netteté des définitions,
bien nourris, vos exemples parfaitement choisis ; en sorte que votre ouvrage me paraît très propre à instruire exactement les
ture, et je suis heureux de constater que vous avez réussi à faire un ouvrage complet et élémentaire. Il renferme, en substance
même on devrait se résoudre à ignorer quelque chose. En un mot, votre ouvrage est un excellent Traité de littérature. Je le rec
nt bien divisées, les règles claires et les exemples bien choisis ; l’ ouvrage me paraît répondre à vos bonnes et religieuses in
e Troyes a chargé M. le Supérieur du Petit-Séminaire d’examiner votre ouvrage et de lui en rendre compte. Sa Grandeur me charge
, le beau ne peut jamais être que la splendeur du vrai. En somme, cet ouvrage est une œuvre de science, de talent et de foi. Le
nts et vos longues études, j’ai fait examiner avec soin cet important ouvrage par MM. les Directeurs du Petit-Séminaire de Lang
me suis mis à le lire et à l’étudier. Jusqu’ici je n’ai trouvé aucun ouvrage élémentaire qui réunît sur la même matière toutes
qui réunît sur la même matière toutes les qualités nécessaires. Votre ouvrage est complet, il est méthodique, il est clair. Aus
s œuvres de même nature destinées à servir de manuel. En effet, votre ouvrage est bien complet, bien net, tout à fait à la port
ver l’objet de mes rêves et de mes désirs, quand j’ai rencontré votre ouvrage . Je l’ai feuilleté d’une main fiévreuse et je l’a
6 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
Chapitre III. Du Genre historique. Les bornes resserrées de cet ouvrage ne me permettent point de traiter le genre histor
i les faits intéressants et vrais, dont l’historien doit composer son ouvrage , il les mettra dans l’ordre et l’arrangement les
tilement. Mais il faut qu’elles ne nuisent point a la régularité de l’ ouvrage  ; qu’elles tiennent surtout au fond du sujet par
e un devoir bien important à remplir : c’est de ne rien dire dans son ouvrage qui ne porte un caractère de raison et d’équité ;
conduite de son peuple chéri, les trésors de sa sagesse dans le grand ouvrage de la rédemption qu’il prépare et qu’il consomme.
nheur. À ne considérer l’ancien et le nouveau testament que comme des ouvrages purement historiques, on peut assurer qu’il n’en
judicieux. Nous lui devons aussi les Mœurs des chrétiens ; excellent ouvrage où il nous fait parfaitement connaître ces hommes
ires des peuples, dans une étendue proportionnée au corps entier de l’ ouvrage . Il faudrait, avant de prendre le pinceau, dit l’
ns faits dont ils avaient perdu le souvenir. On sent que ces sortes d’ ouvrages ne sont susceptibles ni de grands détails, ni de
c’est ce qui lui a fait donner aussi le nom de Père du mensonge. Son ouvrage contient, outre l’histoire des guerres des Perses
dont quinze seulement nous sont parvenus avec quelques fragments. Cet ouvrage comprenait l’histoire des Égyptiens, des Syriens,
ux jeux olympiques, sentit naître, dit-on, son talent pour ce genre d’ ouvrages . Il écrivit en effet l’Histoire de la guerre du P
rit avec force et avec clarté dans ses Vies des hommes illustres. Cet ouvrage est un chef-d’œuvre, et le plus propre, en ce gen
une sagacité d’esprit admirables. Nous avons trois traductions de cet ouvrage  ; l’une d’Amyot, en vieux gaulois, qui offre enco
ssé un Voyage historique de la Grèce, où il avait fait un long séjour ouvrage aussi instructif par la vaste érudition dont il e
eilleure que la sienne ; Henri, duc de Rohan, a donné l’Abrégé de cet ouvrage , sous le titre de Parfait capitaine. Les militair
morceaux de l’antiquité. L’abbé de La Bletterie a traduit ce dernier ouvrage , les Mœurs des Germains, et les six premiers livr
t du sixième : Freinshemius y a fait des suppléments. Le style de cet ouvrage est pur, noble, élégant, fleuri et plein d’urbani
ançais. Nous en avons un très grand nombre. Mais les bornes de cet ouvrage ne me permettent que d’en nommer quelques-uns des
s en général, son style est pur, harmonieux, et souvent éloquent. Cet ouvrage d’ailleurs respire la vertu et la fait aimer. Son
uses de la grandeur des Romains et de leur décadence. Le titre de cet ouvrage dit assez que ce n’est point une histoire complèt
t sans prévention, ne fera jamais difficulté de placer parmi les bons ouvrages en ce genre. Voici le jugement que porte sur le P
ire que le P. Maimbourgavait un talent particulier pour cette sorte d’ ouvrages . Il y répandait beaucoup d’agrément, plusieurs tr
férends survenus dans l’empire d’Allemagne ? On peut lire l’excellent ouvrage que le P. Maimbourg, jésuite, a publié sur la Déc
ens ne l’ont cru. Le P. Griffet, jésuite, a donné une édition de cet ouvrage , qu’il a enrichi de grandes et belles dissertatio
depuis l’établissement de la monarchie jusqu’au règne de Louis XIV ; ouvrage non moins estimable par la recherche, le détail e
istoire des révolutions de la république romaine, un de nos meilleurs ouvrages historiques. On y admire un style noble, élégant
e des guerres et des négociations qui précédèrent ce traité. Ces deux ouvrages contiennent l’exposé de l’état politique de l’Eur
es huit premiers volumes des Vies des hommes illustres de la France ; ouvrage écrit avec chaleur, et qui honore autant la litté
de Charles XII, roi de Suède, regardée comme le meilleur de tous ses ouvrages historiques. Elle passe pour être exacte. Le P. B
France, le plus parfait modèle qu’on puisse choisir pour ces sortes d’ ouvrages  : c’est le chef-d’œuvre des abrégés. On est étonn
ortraits, les réflexions, les remarques donnent un nouveau prix à cet ouvrage si souvent réimprimé, et qu’on ne saurait trop re
aque auteur, de les peindre tous et de les caractériser d’après leurs ouvrages , dont il doit donner une analyse exacte, avec une
religion, les mœurs, les usages, le goût dominant de leur siècle. Tel ouvrage justement applaudi dans les âges qui nous ont pré
t les auteurs les plus célèbres. Il y a beaucoup d’érudition dans cet ouvrage écrit d’un style pur, rapide et précis. Tout ce q
ittérature moderne. Elle contient leurs vies et des extraits de leurs ouvrages . L’abbé Lambert a fait l’Histoire littéraire du r
téraire du règne de Louis XIV. Mais il n’a pas rempli le titre de son ouvrage  : il s’y est borné à faire connaître les grands h
ens de lettres, des savants et des artistes, avec une notice de leurs ouvrages . Dans l’Histoire de l’Académie française par Pell
t partie de l’histoire littéraire. Histoire naturelle. Tous les ouvrages dont le souverain créateur a embelli le globe que
en français. Parmi nous, Pluche a fait le Spectacle de la nature. Cet ouvrage est très instructif et agréable à lire, malgré le
7 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8
ticles, nous citerons seulement celui qui a paru dans l’Univers. Cet ouvrage , qui témoigne, dans son auteur, d’une véritable s
dernier Prélat relève avec une complaisance marquée les qualités de l’ ouvrage , et insiste sur la portée qu’il doit avoir infail
n diocèse, dit le savant Évêque, je ne désire pas moins que votre bel ouvrage , y devienne classique. » Déjà bon nombre de peti
uré. Ayez la bonté de m’envoyer par votre libraire … exemplaires de l’ ouvrage complet. Agréez mes meilleurs sentiments. ✝ Augus
et obvier aux inconvénients que présentent sous quelques rapports les ouvrages du même genre. Vous appuyant d’auteurs faisant au
comme l’ont pratiqué tant d’écrivains corrupteurs. Les auteurs et les ouvrages cités dans votre intéressant volume sont apprécié
lement rempli le double but que vous vous êtes proposé dans votre bel ouvrage intitulé : Poétique. D’abord, vos définitions, co
é logique du principe et des conséquences ; voilà pourquoi tout votre ouvrage forme un système méthodiquement ordonné dans ses
je m’explique aisément les suffrages flatteurs que prodiguent à votre ouvrage mes vénérés collégues. C’est un devoir pour moi d
es que vous avez déjà reçues. Oui, Monsieur le Vicaire général, votre ouvrage par l’exactitude et la netteté des définitions, p
favorable : ils le trouvent rempli de méthode et de clarté ; c’est un ouvrage complet et vivifié par un excellent esprit. MM. l
rien vu d’aussi bien, et il est fortement question de l’adopter comme ouvrage classique dans mon petit séminaire. Veuillez agré
ture, et je suis heureux de constater que vous avez réussi à faire un ouvrage complet et élémentaire. Il renferme, en substance
même on devrait se résoudre à ignorer quelque chose. En un mot, votre ouvrage est un excellent Traité de littérature. Je le rec
me suis mis à le lire et à l’étudier. Jusqu’ici je n’ai trouvé aucun ouvrage élémentaire qui réunît sur la môme matière toutes
qui réunît sur la môme matière toutes les qualités nécessaires. Votre ouvrage est complet, il est méthodique, il est clair. Aus
8 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »
ant qu’ils le peuvent, à classer dans leur mémoire ces distinctions d’ ouvrages , ces règles générales de composition qui font le
les deux formes de langage (la prose et les vers), vient l’étude des ouvrages en prose, et d’abord celle des discours prononcés
en prose, c’est-à-dire des contes et romans. Cela fait, on passe aux ouvrages en vers : d’abord, à quelques petits poèmes ancie
que l’usage commun le demande. C’est ici le moment de dire comment l’ ouvrage a été rédigé. Nous ne manquons pas de travaux, ou
urir aux hommes supérieurs ; on ne tirera d’eux, avec avantage, qu’un ouvrage philosophique analogue à notre Cours supérieur de
rentes, et se prononcer, après examen, pour la meilleure. C’est là un ouvrage pour les maîtres, ce n’en est pas un pour les éco
itue véritablement la science, selon l’opinion du monde ; qu’ainsi un ouvrage classique pour la littérature doit toujours s’app
ttérature doit toujours s’appuyer ou d’autorités incontestables, ou d’ ouvrages antérieurs reconnus bons et acceptés partout comm
récisément travaillé, l’abbé Batteux et Domairon, nous ont laissé des ouvrages où se trouve tout ce que les jeunes gens peuvent
ravail de ce genre a été fait tout au commencement de ce siècle sur l’ ouvrage de Batteux et n’a eu qu’un demi-succès ; mais, in
il ne suffit pas, quand on renouvelle pour l’usage présent un ancien ouvrage , d’y opérer quelques coupures : le nouvel éditeur
coupures : le nouvel éditeur doit y mettre son cachet et en faire un ouvrage vraiment neuf et qu’il puisse dire sien. Un espri
l puisse dire sien. Un esprit original se montre partout, et le vieil ouvrage qu’on retouche, en s’imposant même la loi de ne r
9 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
Chapitre V. Ouvrages historiques. § 23. Définition. — Division du
s quelques détails sur la manière dont on partage le plus souvent les ouvrages historiques et les noms qu’on donne à chacun d’eu
li les faits intéressants et vrais dont l’historien doit composer son ouvrage , il les arrangera dans l’ordre le plus convenable
lement. Mais il faut qu’elles ne nuisent en rien à la régularité de l’ ouvrage  ; qu’elles tiennent surtout au fond du sujet par
té un temps où c’était un mode de les distribuer à profusion dans les ouvrages historiques. Voici un portrait de Jules César mis
ces discours, malgré le mérite de la composition, ne sont pas dans l’ ouvrage des défauts réels. Quelquefois, on cite les parol
es peuples, réduites à une étendue proportionnée au corps entier de l’ ouvrage  : tous les objets détaillés, mesurés, placés selo
que en quarante livres, dont quinze seulement nous sont parvenus. Cet ouvrage comprenait l’histoire des Syriens, des Mèdes, des
out ce qui s’était passé dans l’univers jusqu’au règne d’Auguste. Cet ouvrage est entièrement perdu pour nous ; il ne nous en r
ux, et tous les deux d’un grand mérite, quoiqu’ils aient rédigé leurs ouvrages dans un esprit opposé : c’est Bossuet, dans son D
’exception de quelques fragments. Il nous reste seulement de lui deux ouvrages très courts, mais extrêmement précieux, la Conjur
de Rome. Des cent quarante-deux livres qui composaient ce magnifique ouvrage , il ne nous en reste qu’une trentaine ; et fort h
ste qu’une trentaine ; et fort heureusement un epitome ou abrégé de l’ ouvrage entier, rédigé par un auteur inconnu. Tacite, né
écrire l’histoire. Il fit, sous le nom d’Annales et d’Histoire, deux ouvrages qui nous restent en partie seulement, et qui, ens
e la grandeur et de la décadence des Romains. Extrayons de ce dernier ouvrage le parallèle entre les Carthaginois et les Romain
ne parler ici que des biographies très développées et qui forment des ouvrages considérables, nous ne pouvons du moins passer so
détails, et quelquefois par la vigueur des portraits, sont un de nos ouvrages historiques les plus considérables. L’Histoire li
c’est-à-dire qu’elle énumère, analyse, s’il y a lieu, et apprécie les ouvrages de tous ceux qui se sont distingués dans ces dive
que auteur ; de les peindre tous et de les caractériser d’après leurs ouvrages . Pour remplir avec succès ce dernier objet, il fa
religion, les mœurs, les usages, le goût dominant de leur siècle. Tel ouvrage justement applaudi dans les âges qui nous ont pré
e que les mœurs ne sont plus les mêmes62. Citons ici quelques-uns des ouvrages de ce genre qui ont obtenu une réputation brillan
plus grand succès dans les sociétés particulières où il avait lu son ouvrage . Les spectateurs furent bien plus sévères, et l’a
ns faits dont ils avaient perdu le souvenir. On sent que ces sortes d’ ouvrages ne sont susceptibles ni de grands détails ni de b
beaucoup au-dessus des simples abréviateurs ; car, dans ces sortes d’ ouvrages , on laisse entièrement de côté, ordinairement, le
té ; des portrait^, des remarques et des réflexions qui donnent à cet ouvrage un nouveau prix. L’abbé Millot a aussi, dans le d
primerie seule a donné le moyen de reproduire assez souvent les mêmes ouvrages pour pouvoir les corriger, y ajouter successiveme
es extrêmement riches, où les articles se comptent par milliers, et l’ ouvrage entier occupe quelquefois un grand nombre de volu
quelquefois un grand nombre de volumes. On conçoit que le mérite de l’ ouvrage vient alors de la perfection de ces petites notic
les on doit indiquer tout ce qu’il y a d’important dans la vie ou les ouvrages du personnage nommé. À mesure que l’ouvrage dimin
rtant dans la vie ou les ouvrages du personnage nommé. À mesure que l’ ouvrage diminue de volume, les notices se resserrent de p
roclamer avec le public, c’est qu’on ne saurait trouver ni un sujet d’ ouvrage plus convenable à l’auteur, ni un auteur mieux di
enable à l’auteur, ni un auteur mieux disposé ou mieux préparé pour l’ ouvrage . 64. Domairon, Rhét, Histoire profane. 65. Le D
10 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
ale dont je parle ici, dans ses Devoirs de l’homme et du citoyen. Cet ouvrage profond, solide, lumineux et méthodique, en nous
latin par Barbeyrac, qui y a joint d’excellentes notes. Au reste, cet ouvrage de Puffendorf n’est que l’abrégé de son grand ouv
. Au reste, cet ouvrage de Puffendorf n’est que l’abrégé de son grand ouvrage ds. Dans les Avis d’une mère à son fils, et dans
uent nécessairement sur les mœurs. Tout est solidement pensé dans cet ouvrage , et tout y est exprimé avec autant de sagesse que
t que l’élégant écrivain. Cependant il est nécessaire de dire que cet ouvrage devroit être lu avec quelque précaution, sans les
où se trouvent ces notes, est de 1777. Les Caractères de la Bruyère, ouvrage où tout le genre humain est peint en détail et av
veloppées. Son style est concis : mais il n’est jamais obscur. Un des ouvrages les plus utiles pour l’instruction des hommes est
ncipes aussi sages que vrais, tout se trouve réuni dans cet excellent ouvrage , qui ne laisse sur cette matière rien d’important
rdinaires. Amelot de la Houssaye a traduit de l’espagnol un fort bon ouvrage , intitulé : L’Homme de cour, par Balthasar Gracïa
elques critiques, qui l’avoient sans doute lu avec précipitation. Son ouvrage est un livre fait pour les bons esprits et pour l
il traite est sublime ; et l’expression l’est toujours. En un mot cet ouvrage ne peut qu’être de la plus grande utilité dans pr
s trouverez d’ailleurs, mon cher ancien élève, dans une foule de bons ouvrages de littérature et d’histoire, d’excellentes maxim
ui-là ! Se peut-il qu’un livre à la fois si sublime et si sage soit l’ ouvrage des hommes ? Se peut-il que celui dont il fait l’
ns pas besoin de nous engager dans la lecture d’une foule d’excellens ouvrages , où elle est vengée d’une manière si éclatante et
ité de la vérité de la religion chrétienne, par Ae. C’est le meilleur ouvrage que nous ayons en ce genre. La précision et la ne
issement, les progrès et la propagation étant un vrai miracle, sont l’ ouvrage de Dieu même. On y voit appuyée sur des preuves i
on, on ne peut regarder les productions de l’incrédule, que comme des ouvrages du délire ou de la mauvaise foi. Il faut joindre
xposition de la doctrine chrétienne par demandes et par réponses. Cet ouvrage précieux, en nous rappelant les instructions que
le mieux la puiser, est l’Art de se connoître soi-même, par Abbadie ; ouvrage écrit avec force, avec élévation, et plein d’idée
la plus grande justesse et la plus grande vérité. Nous avons un petit ouvrage , traduit de l’espagnol, qui est un vrai chef-d’œu
le jésuite remplit les vues du dauphin, par la composition d’un petit ouvrage , intitulé : Exercices de piété pour la communion 
Griffet, et lui dit dans sa lettre : J’ai encore à vous demander un ouvrage , qui ne roulera que sur l’accomplissement des pré
11 (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »
complet de Rhétorique, tous les soins dont je puis être capable. Cet ouvrage , publié il y a quelques années sans nom d’auteur,
, pour justifier l’estime dont on a honoré la première édition de mon ouvrage , et pour obtenir à celle-ci la même distinction.
mière fois. Les secours sont si multipliés aujourd’hui pour un pareil ouvrage , les sources où l’on peut puiser des préceptes et
c’est leur esprit, ce sont leurs principes que je reproduis dans mon ouvrage  : je me plais à les citer fréquemment ; et, lors
oup d’autres livres. M. de La Harpe prétend quelque part2 que c’est l’ ouvrage de ceux qui ne sont pas capables d’en faire d’aut
avaux bornés a perfectionner une langue. Celui qui entreprendrait cet ouvrage , y rassemblerait les plus beaux préceptes d’Arist
xactement suivi le plan indiqué par un grand maître pour faire un bon ouvrage . Le difficile n’était donc pas de réunir en un se
, naturellement secs et arides ; et c’était le seul moyen de faire un ouvrage neuf sur une matière en apparence épuisée depuis
dont l’opinion puisse être de quelque poids à mes yeux, ont jugé cet ouvrage avec quelque indulgence ; s’ils l’ont distingué d
pour la jeunesse, et qui écrit (comme je le faisais en commençant cet ouvrage ) immédiatement après les jours de la corruption e
s de faire une rhétorique nouvelle, je le répète, que de consacrer un ouvrage vraiment utile à démontrer l’accord indispensable
12 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
els que MM. de La Harpe, Delille et Chateaubriand méritaient, dans un ouvrage de la nature du mien, une distinction particulièr
icile qu’un écrivain conserve le même ton, le même caractère dans ses ouvrages , à des époques et dans des circonstances aussi di
l’affectation de supériorité qui perçaient toujours dans ces sortes d’ ouvrages  ; que le choix même des sujets, abandonné le plus
eux des autres, il ne faut pas, du moins, que la faiblesse réelle des ouvrages du critique contraste trop sensiblement avec la s
s M. de La Harpe ne devait plus tenir, même en les modifiant, dans un ouvrage destiné à faire époque, et où l’on veut trouver d
n opinion n’a jamais varié. Ce serait louer trop faiblement un pareil ouvrage , que de le mettre simplement au-dessus de ce que
uités, donné une juste étendue aux articles faits pour tenir dans son ouvrage un rang distingué, et rédigé le tout sur un meill
es souvenirs, et même aux illusions de ses espérances. Le mérite de l’ ouvrage fut contesté ; le succès fut général. Mais au mil
ut remarquer dans Atala tout ce qui caractérise la marche du génie. L’ ouvrage enfin fut reçu et traité par les appréciateurs éc
la religion, mais M. de Chateaubriand la fait aimer. Le succès de son ouvrage eût alors été incontestable, et les gens de lettr
alent, comme les personnes religieuses aux intentions de l’auteur. Un ouvrage aussi extraordinaire, et qui constituait, à propr
ents ? Que, malgré des articles très bien faits de part et d’autre, l’ ouvrage ne fut point mis, et n’est pas encore à sa place.
il n’y en a qu’une sur le mérite prodigieux de certaines parties de l’ ouvrage  ; mais elle varie sur les taches, que tous les le
et d’un style tout particuliers, le genre auquel il faut rapporter un ouvrage à la fois théologique, moral, littéraire et poéti
euse unité, sans laquelle le vrai et le beau n’existent plus dans les ouvrages de l’imagination. On n’imitera que trop facilemen
lui par des beautés du premier ordre ? C. — Sur M. Delille et ses ouvrages . Racine avait ouvert et fermé en même temps sa
celui du grand Frédéric ; il appelait la traduction des Géorgiques un ouvrage original ; il avait raison. Tout y respire en eff
iques qui se sont obstinés à chercher et à retrouver Virgile dans cet ouvrage , en aient été pour les frais de leurs recherches 
lacé sur la toilette et entre les mains des belles, celui de tous les ouvrages anciens qui devait, par la nature même de son suj
ion nerveuse que Voltaire n’a point connue, et que la traduction d’un ouvrage didactique commandait impérieusement à M. Delille
dans les Géorgiques, lui réussit également dans le poème des Jardins, ouvrage qu’il n’a jamais surpassé quant aux ornements de
Tibre et celles de la Seine. La critique a dû relever, dans ce grand ouvrage , bien des morceaux faibles et négligés, des trans
pardonner ces fautes ! quel torrent de poésie roule à travers tout l’ ouvrage , entraîne le lecteur, et le critique lui-même, qu
tions de M. Delille, sa traduction du Paradis perdu de Milton. Ce bel ouvrage n’a point été apprécié parmi nous ; et le peu d’e
rurent, mais que l’on distingue à peine aujourd’hui à côté des grands ouvrages dont nous venons de parler. Ce n’est pas que ces
à la critique. On ne vit que la succession rapide de plusieurs grands ouvrages , dans le court espace de quelques années ; mais l
tie, dans la notice. 186. Orthographié « Châteaubriant » dans tout l’ ouvrage [NdE]. 187. Je ne puis résister au plaisir de l
13 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XV. Genre didactique en prose. »
st moins un genre particulier qu’un genre collectif, qui renferme des ouvrages bien différents par la forme et par l’objet. Les
enferme des ouvrages bien différents par la forme et par l’objet. Les ouvrages didactiques sont en général des ouvrages sérieux,
la forme et par l’objet. Les ouvrages didactiques sont en général des ouvrages sérieux, où le jugement a plus de part que l’imag
ins imposer de règles, car celles qui s’appliqueraient à une espèce d’ ouvrages ne conviendraient pas à d’autres. La Bruyère, dan
nature ; Aristote ne ressemble pas à Platon. Les règles, dans chaque ouvrage didactique, sont tracées à l’auteur parle sujet m
la vérité, la justesse, telles sont les qualités essentielles à tout ouvrage dicté par la raison. L’écueil le plus difficile à
rage dicté par la raison. L’écueil le plus difficile à éviter dans un ouvrage didactique, c’est la sécheresse. Il faut donc, au
s. Le goût de l’écrivain doit le guider en cela. Fontenelle, dans ses ouvrages scientifiques, nous montre souvent mal à propos l
14 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
es littéraires, c’est-à-dire de ce qu’il y a de plus parfait dans les ouvrages d’esprit, a paru un moyen puissant pour développe
l’art d’écrire, doivent s’attacher dans leurs lectures aux meilleurs ouvrages des écrivains les plus illustres. C’était la prat
tique de Quintilien : Ego optimos quidem, et statim, et semper. Ces ouvrages sont ceux que le jugement des siècles, qu’une opi
us le rapport littéraire. 306. Montrez qu’il faut rejeter les mauvais ouvrages . Si le discernement est nécessaire dans les chos
teintes plus ou moins funestes à la religion et aux bonnes mœurs. Ces ouvrages d’ailleurs sont toujours nuisibles au développeme
points d’affinité singulièrement remarquables avec le beau. Aussi les ouvrages que nous venons de signaler comme devant être si
ience si peu avancée, il importe de ne nourrir son intelligence que d’ ouvrages qui se distinguent par un goût sûr et délicat, et
tion est moins éclatante. 308. — Est-il nécessaire de lire beaucoup d’ ouvrages  ? Une des règles relatives à la lecture des modè
onfusion. Pline le Jeune conseille de lire beaucoup un petit nombre d’ ouvrages  : Multùm legendum, non multa. Un célèbre docteu
le plus souvent et avec le plus de fruit un petit nombre d’excellents ouvrages et moins d’ouvrages médiocres. Il n’y a pas un gr
vec le plus de fruit un petit nombre d’excellents ouvrages et moins d’ ouvrages médiocres. Il n’y a pas un grand homme, pas un sa
ite avec ordre et méthode. Cette règle veut que l’on commence par les ouvrages les plus utiles, que l’on se garde de passer d’un
ernes, c’est la traduction, qui consiste à transporter une pensée, un ouvrage d’une langue dans une autre. La traduction est un
15 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -
la rhétorique, a été depuis longtemps entendu. Il existe de nombreux ouvrages pour les trois temps assignés par Marmontel aux d
idée que nous nous sommes faite d’une poétique élémentaire. Parmi ces ouvrages , dans lesquels nous nous plaisons d’ailleurs à re
s ont été l’objet d’un examen plus approfondi, et tiennent dans notre ouvrage une place qu’elles n’ont pas dans la plupart des
notre méthode, il nous écrivait dernièrement en ces termes : « Votre ouvrage me paraît très heureusement conçu et parfaitement
ui manque à beaucoup de traités… » Enfin, nous avons tenu à faire un ouvrage aussi complet que peut l’être un traité classique
ce, lorsque nous recevons d’un professeur distingué, dont les savants ouvrages sont connus dans toute la France, ces encourageme
t des auteurs que nous avons consultés. Le Batteux, dont les nombreux ouvrages attestent la vaste érudition, la pureté de goût e
que notre travail est appuyé sur des autorités sérieuses. Puisse cet ouvrage rendre plus agréable aux jeunes humanistes l’étud
16 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
re XI. Grands poèmes. § 59. Poème didactique. Quoique tous les ouvrages en vers soient des poèmes dans la rigueur du term
les compositions en vers, ils font des poèmes didactiques. Mais leurs ouvrages ne seraient que des poèmes médiocres si cette ins
ique doivent à peine être rangés parmi les poèmes : ce sont moins des ouvrages d’un genre particulier, que l’abus déraisonnable
e l’abus déraisonnable et exagéré des moyens employés dans les autres ouvrages . Quelques hommes, en effet, voyant que la descrip
. Delille s’est surtout distingué dans ce genre. L’art de composer un ouvrage , d’en assortir si bien les diverses parties qu’il
poème épisodique est tout en épisodes. Ce mot, en effet, exprime ces ouvrages d’un mérite inférieur où le plan est si peu combi
de cela, poème à tiroir. Comment, demandera-t-on, peut-il exister un ouvrage semblable ? Rien de plus facile à expliquer. Le p
muniqué ce qu’il savait aux jeunes gens qui l’entouraient. Le premier ouvrage que nous ayons dans ce genre, est le poème des Tr
es ingénieuses, de vigueur d’expression et d’harmonie de style, que l’ ouvrage est regardé avec raison comme admirable par ceux
œur dans cet admirable poème : nous n’en tirons rien ici, parce que l’ ouvrage est entre les mains de tous ceux qui étudient les
blessent constamment le bon goût, déshonorent le poète, et rendent l’ ouvrage illisible130. D’après ce qui précède, il est faci
l’entreprise de César contre la république romaine. En général, tout ouvrage où l’on voit l’action d’un particulier intéresse,
pée. Ce n’est pas une des parties les moins importantes de ce genre d’ ouvrages . C’est là, plus que partout ailleurs, que le poèt
; alors on ne leur donne pas le même nom. Voici les principaux de ces ouvrages . Quelques-uns ont des personnages semblables à ce
avoir dans les plus beaux poèmes épiques. Il faut lire cet admirable ouvrage tout entier pour en apprécier l’ensemble et le me
des Troyens dans l’Italie. Virgile a, dans son poème, imité les deux ouvrages d’Homère, et les a condensés, en quelque sorte, s
« que si c’était Homère qui avait fait Virgile, c’était son plus bel ouvrage . » Après Virgile, plusieurs Romains nous ont don
tères à l’infini et de les soutenir jusqu’à la fin. Il a mis dans son ouvrage autant d’intérêt que de grandeur. On lui reproche
ondité, la force et la beauté d’imagination qui règnent dans tout cet ouvrage , font marcher l’auteur bien près d’Homère, de Vir
t pas contesté à Voltaire, et qui suffirait seul pour faire vivre son ouvrage , c’est la perfection continue de son style, la no
17 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
détails inconnus jusqu’ici. Ainsi, ce que nous disons de l’un de ces ouvrages s’applique à l’autre, sauf les différences qu’ent
evoir du romancier. Ce n’est qu’en le remplissant qu’il peut faire un ouvrage qui tourne à l’avantage des mœurs et de la sociét
stiné à l’éducation des enfants. Il y a aujourd’hui un grand nombre d’ ouvrages estimables faits pour ce but, et qui sont mis ave
Chateaubriand, l’Antigone de Ballanche, etc. C’est pour cette sorte d’ ouvrage qu’on a quelquefois proposé le nom de poème en pr
inutile de nous étendre sur l’origine et les progrès de cette sorte d’ ouvrage , et de faire connaître ceux qui nous sont restés
et le xiie  siècle, dans la retraite et le silence des cloîtres. Ces ouvrages furent écrits en latin corrompu, nommé Romain rus
ux de Le Sage, et un autre du Télémaque de Fénelon. Le premier de ces ouvrages est littéralement une galerie de portraits. Un je
d’un visage dédaigneux et irrité, confondait, par l’excellence de ses ouvrages , la folle témérité d’Arachné, qui avait osé dispu
ges raconte, et qui peuvent jeter quelque variété sur l’ensemble de l’ ouvrage . Au-dessous des plus petites nouvelles, en diminu
18 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
, source unique de l’ordre et du dessein que nous apercevons dans ses ouvrages . Cette méthode est à peu près celle que Socrate e
sent apercevoir ; l’autre ne produit d’effet qu’autant qu’il semble l’ ouvrage de la nature. Sixièmement. Évitez d’introduire da
d Bolingbroke. Le grand mérite du premier est de réunir dans tous ses ouvrages la pureté de l’écrivain au naturel et à l’aisance
scours déclamés avec chaleur devant une assemblée nombreuse, qu’à des ouvrages médités et écrits dans le cabinet, pour passer en
s de Fénelon, Rollin, Batteux, Crévier, Gilbert, ont aussi laissé des ouvrages sur l’art oratoire ; la plupart peuvent être util
posées, que les rhéteurs grecs qui écrivirent après lui, et dont les ouvrages nous sont pour la plupart inconnus, ont fait fair
un critique exact et judicieux. Je n’ai pas besoin de recommander les ouvrages de Cicéron sur la rhétorique. Tout ce qu’un si gr
st son traité de l’Orateur, divisé en trois livres. Dans aucun de ses ouvrages il n’a porté la perfection plus loin que dans ce
à bien connaître l’idée que Cicéron s’était formée de l’éloquence. L’ ouvrage intitulé l’Orateur, et adressé à M. Brutus, est e
uts. J’en agirai de même lorsque j’aurai occasion de considérer leurs ouvrages sous un point de vue plus général. En conséquence
les auteurs plus récents, et même ceux de nos contemporains dont les ouvrages occupent un rang éminent dans la littérature. Une
ur base l’admiration de tous les hommes et de tous les siècles. Leurs ouvrages , il est vrai, renferment des imperfections ; l’on
ctions ; l’on y rencontre des passages évidemment vicieux. Eh ! quels ouvrages sortent parfaits de la main des hommes ? Mais si
erai dans la suite que la plupart en ont su profiter. Dans les grands ouvrages de poésie, nous avons sans doute gagné quelque ch
génie qui se trouve d’un côté l’emporte sans peine, au moins dans les ouvrages de goût, sur cette perfection artificielle qui n’
sidérations plus étendues ; ils peuvent aussi, dans quelques genres d’ ouvrages de goût, nous donner de très bons exemples d’une
e petit nombre d’auteurs qu’on ne se lasse jamais de lire ; et si les ouvrages de ses contemporains eussent été perdus pour nous
d’une juste critique, car la perfection absolue n’appartient pas aux ouvrages de l’homme. Nous pouvons, nous devons donc les li
oyale, qui, en nous montrant les défauts de quelques parties de leurs ouvrages , ne nous empêche pas d’en admirer l’ensemble. Apr
ue dans le caractère particulier des écrivains qui y ont excellé. Les ouvrages de littérature se divisent généralement en deux c
ivent être considérés séparément. Il est naturel de commencer par les ouvrages en prose. Je crois en avoir dit assez sur les har
formes assez régulières pour être du domaine de la critique, sont les ouvrages historiques, philosophiques, épistolaires, et les
, sont les ouvrages historiques, philosophiques, épistolaires, et les ouvrages d’invention. Je commencerai par l’histoire, et j’
s observations particulières, lorsque nous aurons d’abord examiné les ouvrages réguliers auxquels appartient véritablement le no
es réguliers auxquels appartient véritablement le nom d’histoire. Ces ouvrages peuvent se partager en deux classes principales :
n sait la conserver encore jusqu’à un certain point : car, bien que l’ ouvrage , pris dans son ensemble, forme un tout complet, c
ue l’on doit conclure de l’exposition qu’il nous donne du plan de son ouvrage au commencement de son troisième livre. Il observ
difficile à lire et d’exciter moins d’intérêt. Lecture XXXVI. Des ouvrages historiques. Après avoir fait, dans la derniè
modernes, je suis entré dans des considérations préliminaires sur les ouvrages historiques. L’histoire doit être regardée, en gé
e de Xénophon, et son Anabasis ou la Retraite des dix mille, sont des ouvrages pleins de beauté. Les circonstances y sont choisi
st. C’est une conception sublime, qui décèle un grand génie. Tous les ouvrages de Tacite sont écrits de main de maître. Partout
e de Tite-Live. Les Français, qui ont un si grand nombre d’excellents ouvrages dans tous les genres, en ont aussi dans le genre
nds et des plus aimables princes des temps modernes. Je connais peu d’ ouvrages où l’on trouve plus de sagesse et de vertu que da
en reçut les applaudissements que méritait cet ingénieux et éloquent ouvrage . Son Essai sur l’Histoire générale de l’Europe de
le style, la forme et les ornements ne sont point, dans ces sortes d’ ouvrages , des objets d’une bien grande importance. Toutefo
rs des impressions bien différentes. Il est évident que l’auteur d’un ouvrage philosophique doit, avant tout, s’appliquer à écr
’étude des règles du style et de la composition. Outre la clarté, les ouvrages philosophiques doivent encore réunir l’exactitude
la confusion dans les idées. Nous sommes donc en droit d’exiger qu’un ouvrage philosophique soit clair et précis. Toutefois un
un très heureux effet. Elles jettent de la variété dans le cours de l’ ouvrage , délassent l’esprit fatigué de suivre une longue
ats avec les objets réels et les événements ordinaires de la vie. Les ouvrages philosophiques doivent encore être écrits d’un st
s prennent quelquefois une forme sous laquelle ils se rapprochent des ouvrages de goût, celle d’un dialogue ou d’une conversatio
thodes, occupe, lorsqu’il est bien écrit, un rang important parmi les ouvrages de goût ; mais il n’est pas d’une exécution si fa
ces récits de conversations qu’il a introduits dans la plupart de ses ouvrages de philosophie et de critique, ne sont pas aussi
ruption de l’éloquence dialogue que l’on trouve réuni quelquefois aux ouvrages de Quintilien, quelquefois à ceux de Tacite, a he
du genre épistolaire, qui tient en quelque sorte le milieu entre les ouvrages sérieux et les ouvrages purement récréatifs. Ce g
ui tient en quelque sorte le milieu entre les ouvrages sérieux et les ouvrages purement récréatifs. Ce genre, au premier coup d’
mieux développé dans une correspondance que dans aucun autre genre d’ ouvrage destiné à l’impression. Nous aimons à voir un écr
wift et de leurs amis ; elles ont été publiées dans la collection des ouvrages de ces deux auteurs. La lecture en est amusante e
er d’un autre genre de composition en prose qui comprend une classe d’ ouvrages très nombreux et en général assez insignifiants,
us le nom de romans ou nouvelles. Il semble au premier aspect que ces ouvrages ne soient pas dignes d’une attention particulière
qui nous occupe. Car, quelque futile que soit par lui-même ce genre d’ ouvrage , la facilité avec laquelle il se répand et la gra
noblesse de leurs sentiments, leur délicatesse et leur modestie. Ces ouvrages furent les premiers auxquels on donna le nom de r
ntribuèrent à augmenter le goût que l’on avait déjà pour ces sortes d’ ouvrages . Tous furent dès lors consacrés à célébrer les ha
i, l’Arcadie de sir Philippe Sidney, et un grand nombre de volumineux ouvrages du même style, que l’on peut considérer comme app
n étaient outrés, le style boursouflé, les aventures incroyables. Les ouvrages d’ailleurs étaient immenses et fort ennuyeux. Les
ines circonstances, avaient de blâmable ou de digne d’éloge. Quelques ouvrages , publiés en France d’après ce système, eurent le
e, de passion, qu’elle mérite d’être placée au premier rang parmi les ouvrages du même genre. Les Anglais, il faut l’avouer, son
caractères avec autant de délicatesse ; cependant nous avons quelques ouvrages où l’on retrouve la force du génie de notre natio
es affections les plus douces. Dans Tom Jones, le plus célèbre de ses ouvrages , l’action est conduite avec un art admirable, et
i, par malheur, eut le talent de donner une étendue prodigieuse à des ouvrages de pur agrément. Si ces misérables productions, q
es, cependant, en considérant la manière dont la plupart du temps ces ouvrages sont écrits, on avouera qu’ils sont plus propres
n. J’ai terminé ce que j’avais à vous dire sur les divers genres d’ ouvrages en prose ; il me reste à parler des compositions
e sont les Grecs qui, les premiers, donnèrent une forme régulière aux ouvrages de poésie. Dans l’enfance de l’art, les différent
ger, d’Allan Ramsay, digne d’être mis en parallèle avec les meilleurs ouvrages de ce genre. Il est malheureux pour ce beau poème
éthode que dans un poème épique ou didactique ; mais encore, dans tel ouvrage que ce soit, doit-il y avoir un sujet, un ensembl
llons nous occuper de la poésie didactique, qui renferme une classe d’ ouvrages fort nombreuse. Le principal but de toute espèce
développement régulier et méthodique, ou bien, sans vouloir faire un ouvrage de longue haleine, il peut, comme dans les satire
lexions sur la vie ou le caractère de l’homme. Ces diverses espèces d’ ouvrages se rangent sous la dénomination de poésie didacti
e didactique. Dans ce genre de poésie, l’on place au premier rang les ouvrages qui renferment un traité régulier sur quelque suj
ileau sur l’Art poétique. Comme l’instruction est le but avoué de ces ouvrages , leur principal mérite consiste dans la justesse
amps désaltérés ranime la verdure. (Trad. de Delille.) Dans tous les ouvrages didactiques, l’ordre et la méthode sont essentiel
lus reproché d’avoir manqué de méthode ; et, en effet, c’est dans cet ouvrage qu’il a surtout négligé d’établir entre les parti
rompue de principes instructifs nous fatigue bientôt, surtout dans un ouvrage de poésie que nous ne lisons que pour notre agrém
isodes agréables. Ce sont toujours les parties les mieux connues de l’ ouvrage , celles qui contribuent le plus à soutenir la rép
(Trad. de Delille.) En anglais, le docteur Akenside a su donner à son ouvrage didactique sur les Plaisirs de l’Imagination la f
s écrites de Pont. Comme ces compositions ne sont autre chose que des ouvrages de sentiment, tout leur mérite consiste dans la j
ployé toute la force de son génie, car il paraît plus faible dans ses ouvrages poétiques d’un genre plus relevé. Dryden, quoique
liade est la plus élégante et la plus parfaite que nous ayons d’aucun ouvrage en vers, c’est un monument durable qu’il a élevé
ualités ont fait de son poème intitulé la Boucle de cheveux enlevée l’ ouvrage le plus parfait qui soit écrit dans un style vif
effet de la rime dans les vers anglais, qu’en lisant cette partie des ouvrages de Pope ; nous voyons combien elle ajoute au styl
rang trop distingué pour que nous ne fassions pas ici mention de ses ouvrages , qui portent tous l’empreinte d’un grand génie. S
e25 ; cependant son Art poétique, ses Satires et ses Épîtres sont des ouvrages d’un mérite supérieur, non seulement par la profo
’un récit, une action ou un sentiment forme le sujet principal de son ouvrage . Les descriptions sont plutôt des ornements que d
ues et plus complètes que celles du poème des Saisons, de M. Thomson, ouvrage d’un très grand mérite. Le style brillant et fort
i avancé sur l’importance d’un choix heureux de circonstances dans un ouvrage descriptif. Je ne citerai que ce passage du Pense
ette description des ruines de Balclutha est une des plus belles de l’ ouvrage  : « I have seen the walls of Balclutha, but they
docteur Lowth, intitulé De sacra Poesi Hebræorum. C’est un excellent ouvrage , remarquable par son élégance et la justesse des
t extrêmement littérale, nous trouvons des preuves nombreuses que cet ouvrage fut primitivement écrit en style mesuré, et souve
nie que l’on doit les superfluités et les redondances du style. Aucun ouvrage n’est plus rempli de figures hardies et animées q
us passons indifféremment sur des beautés de style qui, dans un autre ouvrage , attireraient toute notre attention. Les métaphor
mployées par la plupart des autres poètes. Il semble, en lisant leurs ouvrages , que l’on soit transporté dans la Judée ; l’on vo
alement lorsqu’ils parlent de l’apparition du Tout-Puissant ou de ses ouvrages . « La désolation marchait devant lui. — Ô grand D
plus parfait que l’on trouve dans l’Écriture, et peut-être dans aucun ouvrage poétique, c’est le livre intitulé les Lamentation
oint parvenu jusqu’à nous. Ce qui est fort remarquable, c’est que cet ouvrage n’a aucun rapport avec les affaires ni les mœurs
été de caractères et de tableaux, et, pendant tout le cours d’un long ouvrage , soutenir cette dignité dans les sentiments, et c
, dit-il, doit avant tout choisir la maxime ou le point moral que son ouvrage est destiné à inculquer. Ensuite il invente une h
axime ou d’une instruction qu’on pourrait conclure de l’ensemble de l’ ouvrage , comme on conclut la moralité d’une des fables d’
amment sous nos yeux, et embrasse étroitement toutes les parties de l’ ouvrage . L’unité de l’Odyssée est à peu près semblable, p
ce qu’il pèche contre cette règle ; il est trop détaché du sujet de l’ ouvrage , et placé si près du commencement, qu’il laisse c
s épisodes. On peut les regarder comme des parties constituantes de l’ ouvrage , qui forment une portion essentielle de l’intrigu
trer dans une composition épique. Ils jettent de la diversité dans un ouvrage aussi étendu, et délassent le lecteur en changean
ifficultés et les obstacles qui se sont multipliés dans le cours de l’ ouvrage . Aussi la plupart des poètes épiques ont couronné
prouver dans l’examen particulier que je me propose de faire de leurs ouvrages . Il suffira de dire ici qu’Homère, à cet égard, o
vent seuls nous toucher, et que si la vraisemblance est bannie de son ouvrage , il ne parviendra jamais à produire une impressio
ervations ne s’appliquent point à la conduite du poème de Milton. Cet ouvrage repose tout entier sur des idées religieuses ; la
L’épopée, selon l’opinion générale, tient le premier rang parmi les ouvrages poétiques, et mérite, sous ce rapport, une attent
est impossible d’entrer dans l’esprit de l’auteur et d’apprécier son ouvrage . Il ne faut espérer ni la correction ni l’éléganc
ion de tous les peuples de l’Europe. Cette admiration que commande un ouvrage dont le plan est si différent de celui qu’un poèt
ncipal, un caractère unique, qui se développe dans tout le cours de l’ ouvrage  ; enfin, il a pu atteindre un but moral, en montr
t considérer l’Énéide avec l’indulgence que l’on ne peut refuser à un ouvrage que son auteur n’a pas eu le temps d’achever. L’o
ère main du poète, qui, pour cette raison, demanda en mourant que son ouvrage fût livré aux flammes. Mais si cette circonstance
opée, approche du sublime, et donne au poète le pouvoir de rendre son ouvrage plus intéressant pour toutes les classes de lecte
pour excuser les endroits faibles de l’Énéide, que Virgile laissa son ouvrage imparfait. Lecture XLIV. La Pharsale, la Jérus
estinée de ce poète qu’on ne pourrait jamais louer les beautés de son ouvrage sans se rappeler aussitôt les défauts qui le dépa
e d’invention, et c’est pour un poète une qualité bien précieuse. Son ouvrage est rempli d’incidents entre lesquels il a su jet
n. La conquête de Jérusalem est l’objet auquel tout se rapporte, et l’ ouvrage se termine avec cette entreprise. Chaque épisode,
res dans ce pays, enfin leur retour, remplissent le reste du poème. L’ ouvrage , dans son ensemble, est conforme au plan d’une co
sans l’intervention des dieux d’Homère. Il est vrai qu’à la fin de l’ ouvrage , l’auteur donne une espèce de correctif à sa myth
sous silence l’aimable auteur des Aventures de Télémaque. Quoique son ouvrage ne soit point en vers, on peut cependant le regar
ont la langue française est susceptible, même en poésie. Le plan de l’ ouvrage est en général très bien conçu, le sujet ne manqu
squels Télémaque raconte ses aventures à Calypso, sont la partie de l’ ouvrage la mieux exécutée. La narration en est vive et in
ns de combats. La critique la plus sérieuse que l’on ait faite de cet ouvrage , considéré comme poème épique, a porté sur ces mi
es dégoûtantes de massacres et d’assassinats qui répandent sur tout l’ ouvrage une teinte lugubre. Cette action, comme dans Luca
et font le plus grand honneur au génie du poète français. Dans ce bel ouvrage , quelques épisodes ont sans doute une étendue suf
té qui animait Voltaire, et qu’il se plaisait à répandre sur tous ses ouvrages . Milton, dont il nous reste encore à parler, s’es
e sont les principaux personnages du poème ; et ce qui, dans un autre ouvrage , serait une fiction, n’est ici que l’effet du cou
uelquefois l’auteur s’est montré plus métaphysicien que poète. Mais l’ ouvrage , dans son ensemble, est plein d’intérêt ; il frap
ouer que le poète ne s’est pas soutenu dans la dernière partie de son ouvrage  ; il semble qu’après la chute de nos premiers par
de négligés et de prosaïques ; mais ils sont bien excusables dans un ouvrage si long et presque toujours si harmonieux. Consid
ndre plus instructive et plus morale. C’était toujours la partie de l’ ouvrage où l’auteur faisait le plus d’efforts pour arrive
alité de la pièce, n’auraient plus l’inconvénient de ne former dans l’ ouvrage qu’une partie incohérente, et de mêler des person
ivre et de les comprendre ; mais le vice le plus impardonnable de cet ouvrage , c’est que le dénouement, qui devrait toujours êt
l faut attribuer, d’une part, à l’état d’incorrection dans lequel ses ouvrages sont parvenus jusqu’à nous (car ils ont plus souf
pour que son action soit animée et naturelle ; mais cette partie de l’ ouvrage est bien moins essentielle, bien moins importante
comique, celle qui a peut-être le plus d’influence sur le succès d’un ouvrage , consiste à conserver pendant toute la pièce un d
nous en dit Plutarque, doivent nous faire vivement regretter que ses ouvrages ne soient point parvenus jusqu’à nous ; car il pa
e et d’extravagance. Néanmoins on convient généralement que, dans les ouvrages de Lope de Véga, on rencontre fréquemment des tra
igne de célébrité. On trouve dans ses comédies, comme dans ses autres ouvrages , de grands traits de génie mêlés à beaucoup d’inc
echute 49 mérite le même reproche, et cependant ce sont ses meilleurs ouvrages . Congrève est sans doute un homme de génie, brill
pprochement. Il eût été trop long, et l’on eût pu faire le sujet d’un ouvrage en plusieurs volumes, de la discussion du mérite
n’être point ému des violentes passions qui règnent en foule dans ses ouvrages . « C’est là, dans son plus haut degré, le sublime
me la cause pour l’effet, le signe pour la chose, l’instrument pour l’ ouvrage , etc. Ainsi l’on dit qu’un homme est dans le vin,
élégants qu’ils soient, le style sera diffus, lâche et traînant… Les ouvrages bien écrits seront les seuls qui passeront à la p
des découvertes ne sont pas de sûrs garants de l’immortalité ; si les ouvrages qui les contiennent ne roulent que sur de petits
u-dessus du Plaidoyer pour la couronne de ce dernier, mais ses autres ouvrages ne me paraissent pas, en général, de la même haut
charme de la diction, qui mettent le sceau de l’immortalité aux bons ouvrages . » Massillon. Tome l, page 447. Nous n’av
ture a pu produire de nos jours d’aussi grands génies et d’aussi bons ouvrages que ceux de l’antiquité grecque et latine, mais d
onne ne doute que si on voulait entreprendre aujourd’hui ces inutiles ouvrages , on n’en vînt aisément à bout en prodiguant beauc
ui tel nom qu’il vous plaira, pourvu que vous confessiez que c’est un ouvrage aussi admirable en son genre que l’Iliade.” « Ne
appeler son roman du nom de poème. J’ose dire plus, c’est que si cet ouvrage était écrit en vers français, je dis même en beau
assista à cette représentation, découvrit, à travers l’absurdité de l’ ouvrage , la sublimité cachée du sujet. Il y a souvent, da
que bizarre et non intéressante, il imagina un poème épique, espèce d’ ouvrage dans lequel les hommes sont convenus d’approuver
âge où Virgile avait fini le sien. À peine avait-il mis la main à cet ouvrage , qu’il fut privé de la vue. Il se trouva pauvre,
alors hors de mode. Enfin, Thompson lui donna trente pistoles de cet ouvrage , qui a valu depuis plus de cent mille écus aux hé
elle de Virgile. Ce n’est pas la première fois qu’on a porté, du même ouvrage , des jugements contradictoires. Quand on arrive à
à table, on s’y querelle, on se bat, on se tue : on croirait que cet ouvrage est le fruit de l’imagination d’un sauvage ivre.
plus déterminé, et formant un système suivi dans un certain nombre d’ ouvrages , peut lui mériter le titre de fondateur. Le succè
12. Blair est, je crois, ici dans l’erreur. Il paraît certain que l’ ouvrage intitulé Historia et vita Caroli magni et Rolandi
opinion) qu’il était Danois. Il a écrit l’histoire du Danemark ; cet ouvrage a quelque chose de fabuleux, mais le style en est
rement à M. Addison. Il paraît que c’est le P. Bouhours qui, dans son ouvrage intitulé : Manière de bien penser dans les ouvrag
ours qui, dans son ouvrage intitulé : Manière de bien penser dans les ouvrages d’esprit, a le premier commis cette méprise sur l
s beautés. Il n’y aurait n’y commencement, ni milieu, ni fin dans son ouvrage  ; et cependant l’auteur se croirait d’autant plus
ramatique.) 42. On trouve dans l’Essai de madame de Montague sur les ouvrages et le génie de Shakspeare, une défense excellente
’en a rien retrouvé dans ses papiers ; et ce n’est pas le seul de ses ouvrages dramatiques qu’il ait négligé de conserver.
19 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
sont dignes d’en avoir. Il se croira chargé des intérêts de tout bon ouvrage qui paraît sous la recommandation d’un nom déjà c
sorte d’impatience et de dépit à la lecture d’un ennuyeux et ridicule ouvrage  ; mais l’habitude corrigera bientôt l’amertume de
quelques beautés conformes à cet invariable modèle, répandues dans un ouvrage bizarrement mélangé, suffisent à son succès, et s
stie, vous opposeriez à ce long succès la forme un peu frivole de vos ouvrages . En général, ce qui compte le plus dans les produ
t pas même vos divers et ingénieux collaborateurs à beaucoup de jolis ouvrages que vous n’avez pas faits seul, mais qui n’auraie
et reproduit l’ingénieuse fécondité de ces poëtes espagnols, dont les ouvrages et les succès se comptaient par centaines. Au mil
s du Nord et du Midi. Partout on a ri, partout on s’est attaché à vos ouvrages  ; ce qui prouve que le costume et l’à-propos ne s
utant, je puis remarquer l’art ingénieux et délicat de vos principaux ouvrages , le mouvement toujours vif et libre du drame, la
ent l’envie de s’arrêter. On n’a pas fait, depuis bien des années, un ouvrage plus piquant et plus instructif, plus propre à êt
ples. Leur reconnaissance et leur affection le suivront partout ; cet ouvrage , nous l’avons presque fait ensemble : pendant que
ar un raisonnement sérieux et détaillé les défauts et les beautés des ouvrages . Mais autant la critique est légitime et utile, a
et les talents. « C’est à eux sans doute qu’il appartient de juger le ouvrages anciens et modernes ; mais il serait bon, ce me s
20 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
te voix en les commentant. Puis, j’ai pris La Bruyère au chapitre des Ouvrages de l’esprit. J’ai passé ensuite à Fénelon pour se
mbigua distinguere (Orat.). C’est donc à la philosophie à commencer l’ ouvrage de l’éloquence ; et cette méthode est visiblement
formes les plus régulières d’un corps vivant et animé ; et ce sera l’ ouvrage de l’amplification, ce grand talent de l’orateur,
ture doit les placer. A l’égard de l’économie et de l’ordonnance de l’ ouvrage oratoire, on le divisera, si l’on veut, en six, e
her des exemples... XIV. La dernière chose qu’on trouve en faisant un ouvrage est de savoir celle qu’il faut mettre la première
leur différente disposition. XXVI. Certains auteurs, parlant de leurs ouvrages , disent : Mon livre, mon commentaire, mon histoir
ais jugé d’une même chose exactement de même. Je ne puis juger de mon ouvrage en le faisant : il faut que je fasse comme les pe
s non pas trop. De combien donc ? Devinez. XXXI. Ceux qui jugent d’un ouvrage par règle6 sont, à l’égard des autres, comme ceux
nt peut-être écrit d’approchant au hasard, en quelques lieux de leurs ouvrages . Ceux qui ont l’esprit de discernement savent com
s réponses aux objections qu’on y peut faire et toute l’économie de l’ ouvrage  ; au lieu qu’en l’autre ce soient des paroles mor
venues dans l’esprit des autres. La Bruyère (1645-1696.) Des ouvrages de l’esprit Tout est dit : et l’on vient trop
ait homme délié et pratique dans les affaires ; il a fait imprimer un ouvrage moral qui est rare par le ridicule. Il n’est pas
rare par le ridicule. Il n’est pas si aisé de se faire un nom par un ouvrage parfait que d’en faire valoir un médiocre par le
d’en faire valoir un médiocre par le nom qu’on s’est déjà acquis. Un ouvrage satirique ou qui contient des faits, qui est donn
our merveilleux : l’impression est recueil. Si l’on ôte de beaucoup d’ ouvrages de morale l’avertissement au lecteur, l’épître dé
on n’a guère vu, jusqu’à présent, un chef-d’œuvre d’esprit qui soit l’ ouvrage de plusieurs. Homère a fait l’Iliade ; Virgile, l
s ; on les presse, on en tire le plus que l’on peut, on en renfle ses ouvrages  ; et quand enfin l’on est auteur, et que l’on cro
mple : il tire la raison de son goût particulier, et l’exemple de ses ouvrages . Il avoue que les anciens, quelque inégaux et peu
ils sont suspects, et semblent juger en leur propre cause, tant leurs ouvrages sont faits sur le goût de l’antiquité : on les ré
le goût de l’antiquité : on les récuse. L’on devrait aimer à lire ses ouvrages à ceux qui en savent assez pour les corriger et l
riger et les estimer. Ne vouloir être ni conseillé ni corrigé sur son ouvrage est un pédantisme. Il faut qu’un auteur reçoive a
vec une égale modestie les éloges et la critique que l’on fait de ses ouvrages . Entre toutes les différentes expressions qui peu
effort. Ceux qui écrivent par humeur sont sujets à retoucher à leurs ouvrages . Comme elle n’est pas toujours fixe, et quelle va
croit écrire raisonnablement. L’on m’a engagé, dit Ariste, à lire mes ouvrages à Zoïle, je l’ai fait : ils l’ont saisi d’abord,
e, n’est en état de se livrer au plaisir que donne la perfection d’un ouvrage . Le plaisir de la critique nous ôte celui d’être
r la multitude. Ils disent alors qu’ils ont les premiers approuvé cet ouvrage , et que le public est de leur avis. Ces gens lais
r, trouver bon ce qui est bon et meilleur ce qui est meilleur. Un bel ouvrage tombe entre leurs mains, c’est un premier ouvrage
st meilleur. Un bel ouvrage tombe entre leurs mains, c’est un premier ouvrage  : l’auteur ne s’est pas encore fait un grand nom.
urs langues : il n’est plus temps. Quelques-uns de ceux qui ont lu un ouvrage en rapportant certains traits dont ils n’ont pas
, et tout le monde convient qu’ils sont mauvais : mais l’endroit de l’ ouvrage que ces critiques croient citer, et qu’en effet i
savent penser, savent écrire, doivent écrire. Il n’y a point d’autre ouvrage d’esprit si bien reçu dans le monde, et si univer
ceux qu’il croit ne le valoir pas. Le hasard fait que je lui lis mon ouvrage , il l’écoute. Est-il lu, il me parle du sien. Et
e-t-il ? Je vous l’ai déjà dit, il me parle du sien. Il n’y a point d’ ouvrage si accompli qui ne fondît tout entier au milieu d
ient donné un autre tour. Il y a un terme, disent les uns, dans votre ouvrage , qui est rencontré, et qui peint la chose au natu
applications que l’on peut faire au sujet de quelques endroits de son ouvrage , et encore moins de les supprimer. Il est convain
une période tout un chapitre : leur avez-vous lu un seul endroit de l’ ouvrage , c’est assez : ils sont dans le· fait et entenden
oit de l’ouvrage, c’est assez : ils sont dans le· fait et entendent l’ ouvrage . Un tissu d’énigmes serait une lecture divertissa
quittent du bon et du beau. Quelle prodigieuse distance entre un bel ouvrage et un ouvrage parfait et régulier ! Je ne sais s’
on et du beau. Quelle prodigieuse distance entre un bel ouvrage et un ouvrage parfait et régulier ! Je ne sais s’il s’en est en
nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l’ ouvrage  : il est bon, et fait de main d’ouvrier. Capys, q
intelligible. Un auteur cherche vainement à se faire admirer par son ouvrage . Les sots admirent quelquefois, mais ce sont des
manquer pour toujours, et à n’y plus revenir. Il est étonnant que les ouvrages de Marot, si naturels et si faciles, n’aient su t
il peut être le mets des plus délicates. Deux écrivains31 dans leurs ouvrages ont blâmé Montaigne, que je ne crois pas, aussi b
e H. G.34 est immédiatement au-dessous du rien : il y a bien d’autres ouvrages qui lui ressemblent. Il y a autant d’invention à
s de faire chacun dans leur genre, et selon leur génie, de très-beaux ouvrages . D’où vient que l’on rit si librement au théâtre,
de plus propre et par ce qui éclate le plus ordinairement dans leurs ouvrages peut-être qu’on pourrait parler ainsi : Corneille
e ? Ou plutôt le naturel et le délicat ne sont-ils pas le sublime des ouvrages dont ils font la perfection ? Qu’est-ce que le su
ement, doit se mettre à la place de ses lecteurs, examiner son propre ouvrage comme quelque chose qui lui est nouveau, qu’il li
et d’être moins incertains de la pensée d’un auteur qu’ennuyés de son ouvrage  ? Si l’on jette quelque profondeur dans certains
doctrine ou d’un fait contesté, se font une querelle personnelle. Ces ouvrages ont cela de particulier qu’ils ne méritent ni le
fois étonné de leur lecture et ennuyé de leurs entretiens ou de leurs ouvrages . Ce sont ceux que les grands et le vulgaire confo
d’après quelqu’un, de ne se choisir pour exemplaires que ces sortes d’ ouvrages où il entre de l’esprit, de l’imagination, ou mêm
ains qui le disent en prose, et qui se commettent pour lui dans leurs ouvrages . Maint est un mot qu’on ne devait jamais abandonn
ononcer juste sur cette matière, opposer siècle à siècle et excellent ouvrage à excellent ouvrage ; par exemple, les meilleurs
tte matière, opposer siècle à siècle et excellent ouvrage à excellent ouvrage  ; par exemple, les meilleurs rondeaux de Benserad
voir, qu’on ne montrât dans les places, qu’on ne désignât par quelque ouvrage fameux qui lui avait fait un grand nom, et qui lu
utés de Platon est de mettre d’ordinaire, dans le commencement de ses ouvrages de morale, des histoires et des traditions, qui s
rder d’imiter ses pensées et son style ; mais on devrait tirer de ses ouvrages ses grands sentiments et la connaissance de l’ant
té combien l’exactitude chrétienne a châtié dans tout le reste de ses ouvrages ce qu’il y avait d’ornements superflus dans le st
sible, par la naïveté de ses mouvements et de ses affectons. Tous ses ouvrages portent le caractère de l’amour de Dieu : non-seu
ue la plupart des sermons que nous avons d’eux sont leurs moins forts ouvrages . Quand je vous montrais tantôt, par le témoignage
Sur ce petit pèlerinage Aussitôt on demandera Que je compose un gros ouvrage . Voltaire simplement fera Un récit court, qui ne
rs l’auteur des Mondes, lui dit : Je ne vous reprocherai pas certains ouvrages de votre jeunesse, comme font ces cyniques jaloux
corrigés et retranchés de la main des muses. On y voit entre autres l’ ouvrage de Rabelais réduit tout au plus à un demi-quart.
ifficile à satisfaire, mais qu’il n’aime point à demi. Je vis que les ouvrages qu’il critique le plus en détail sont ceux qui en
e charme de la diction qui mettent le sceau de l’immortalité aux bons ouvrages . Le genre tempéré est celui de ces discours d’app
Il ne suffit pas, pour le goût, de voir, de connaître la beauté d’un ouvrage  ; il faut la sentir, en être touché. Il ne suffit
tres. C’est une des raisons pourquoi les Asiatiques n’ont jamais eu d’ ouvrages bien faits presque en aucun genre, et que le goût
critique judicieuse, Addison est celui qui a le plus d’autorité : ses ouvrages sont très-utiles. On a désiré seulement qu’il n’e
n, ils enflaient mon courage ; Cette pleine victoire est leur dernier ouvrage . Le critique anglais trouve ces fadeurs ridicule
s héros ne sont que des raisonneurs dans ses quinze ou seize derniers ouvrages . Les vers de ces pièces sont durs, obscurs, sans
ant poète ? Ce n’est qu’au théâtre qu’on voit quelquefois réussir des ouvrages détestables, soit tragiques, soit comiques. Quell
ous trois à leur place. On voit souvent en tout genre le plus mauvais ouvrage avoir un succès prodigieux. Les solécismes, les b
lus simples. Sans le style, il est impossible qu’il y ait un seul bon ouvrage en aucun genre d’éloquence et de poésie. La profu
i confus. L’auteur de ce livre dit d’abord (page 1) que l’homme est l’ ouvrage de la nature, qu’il existe dans la nature, qu’il
uelquefois, dans des histoires, d’ailleurs bien écrites, dans de bons ouvrages dogmatiques, le ton le plus familier de la conver
n doit plus de respect qu’au public ? Est-il permis de dire, dans des ouvrages de mathématiques, qu’un géomètre qui veut faire s
l’Histoire de Charles XII. Je ne sais rien de si honorable pour les ouvrages de M. Despréaux que d’avoir été commentés par vou
fais une grande différence entre ses premières satires et ses autres ouvrages . Je suis surtout de votre avis sur la neuvième sa
. Je vous serai très-obligé de me faire tenir la nouvelle édition des ouvrages de ce grand homme, qui méritait un commentateur c
cuit ce pauvre Napolitain ; mais je brûlerais volontiers ces ennuyeux ouvrages , et encore plus l’histoire de sa vie. Si je l’ava
e n’aime point cette liberté qu’on se donne souvent, de mêler dans un ouvrage qui doit être uniforme, dans une épître, dans une
chimède ; cependant les Équipondérants d’Archimède seront à jamais un ouvrage admirable. La belle scène d’Horace et de Curiace,
ire que j’ai trouvé d’une des moins mauvaises éditions de mes faibles ouvrages  ; l’envie de vous offrir ce petit témoignage de m
une personne digne d’en être touchée. La singularité frappante de cet ouvrage , en faisant des admirateurs, a fait nécessairemen
, en faisant des admirateurs, a fait nécessairement des indiscrets. L’ ouvrage a couru. Il est tombé entre les mains de M. de La
ous, que je le suis contre moi-même, et que je crains d’avoir fait un ouvrage indigne d’être jugé par vous. Cependant je mérita
nfinis, et on les trouvera çà et là répandus dans les articles de cet ouvrage où il s’agit de l’art d’exprimer et de peindre. J
équivoques inévitables ; et qui veut chicaner en trouve mille dans l’ ouvrage le mieux écrit. Mais, comme La Motte l’a très-bie
n’être point ému des violentes passions qui règnent en foule dans ses ouvrages . » C’est là, dans son plus haut degré, le sublime
x qui donnent lieu à cette variété harmonieuse et ravissante ; et les ouvrages où elle règne sont du petit nombre de ceux dont o
Lorsqu’on a entendu parler de La Fontaine, et qu’on vient à lire ses ouvrages , on est étonné d’y trouver, je ne dis pas plus de
on sens rend sa simplicité piquante : de sorte que le brillant de ses ouvrages naît peut-être essentiellement de ces deux source
ar son exemple que par ses préceptes, que toutes les beautés des bons ouvrages naissent de la vive expression et de la peinture
mé ses écrits de cet intérêt qu’il est si rare de rencontrer dans les ouvrages didactiques. Cela met, je crois, dans son jour, c
ne s’est pas contenté de mettre de la vérité et de la poésie dans ses ouvrages , il a enseigné son art aux autres. Il a éclairé t
omment génie dans les poëtes que l’invention dans le dessein de leurs ouvrages . Ce n’est, disent-ils, ni l’harmonie, ni l’élégan
ait pas plus écrit, et n’ait pas travaillé avec le même soin tous ses ouvrages . Quelque différence que l’on ait mise, avec beauc
ui veulent écrire. Corneille et Racine Je dois à la lecture des ouvrages de M. de Voltaire le peu de connaissance que je p
e qu’il s’en écarte ; et j’en rapporterais de grands exemples, si ses ouvrages étaient moins connus. Il est vrai qu’il la quitte
r le goût juste : aussi l’a-t-il fait paraître non-seulement dans ses ouvrages , mais encore dans le choix de ses modèles, qu’il
ce ? C’est le défaut trop fréquent de cet art qui gâte les plus beaux ouvrages de Corneille. Je ne dis pas que la plupart de ses
temps qu’on a dit que l’expression était la principale partie de tout ouvrage écrit en vers. C’est le sentiment des grands maît
idées ? Racine n’est pas sans défauts. Il a mis quelquefois dans ses ouvrages un amour faible qui fait languir son action. Il n
plus haut la parole, et n'y versa plus de douceur. Qu’on examine ses ouvrages sans prévention : quelle facilité ! Quelle abonda
point par les essais d’un auteur, et par le plus petit nombre de ses ouvrages , qu’on doit en juger, mais par le plus grand nomb
s ouvrages, qu’on doit en juger, mais par le plus grand nombre de ses ouvrages , et par ses chefs-d’œuvre. Qu’on observe cette rè
édie ? Que reprocher donc à Racine ? D’avoir mis quelquefois dans ses ouvrages un amour faible, tel peut-être qu’il est déplacé
oût barbare de son siècle, on ne peut s’empêcher de rejeter, dans ses ouvrages , ce qu’ils retiennent de ce mauvais goût, et ce q
le prix de l’invention et du génie. Mais le reste des hommes juge des ouvrages tels qu’ils sont, sans égard pour le temps et pou
lui était pas nécessaire. Son Art poétique, et quelques autres de ses ouvrages , approchent de la perfection qui leur est propre,
arer devraient être, à ce qu’il me semble, les plus passionnés de son ouvrage  ; il est même d’autant plus nécessaire de mettre
, que ces petits poëmes sont ordinairement vides de pensées, et qu’un ouvrage vide de pensées sera toujours faible s’il n’est r
ment exprimés ? Je ne dirai rien des allégories et de quelques autres ouvrages de Rousseau. Je n’oserais surtout juger d’aucun o
lques autres ouvrages de Rousseau. Je n’oserais surtout juger d’aucun ouvrage allégorique, parce que c’est un genre que je n’ai
si que l’Ode à la Fortune, afin qu’on ne accusât pas de rapporter les ouvrages les plus faibles de Rousseau pour diminuer l’esti
plus passionné que je ne le suis pour les véritables beautés de leurs ouvrages . Je ne connais peut-être pas tout le mérite de Ro
e, s’il eût évité les défauts qui font languir quelquefois ses beaux, ouvrages . Je n’aime pas les familiarités qu’il a introduit
nt sans doute les défauts de ce poëte et la faiblesse de ses premiers ouvrages qui ont fermé les yeux de Despréaux sur son mérit
égale apparence de raison, selon les choses que l’on considère en ses ouvrages . Les beautés que Quinault a imaginées demandent g
s à la hâte et aussi mal écrits qu’ils sont frivoles. Sur quelques ouvrages de Voltaire. Après avoir parlé de Rousseau et
ssé, je crois que ce peut être ici la place de dire quelque chose des ouvrages d’un homme qui honore notre siècle, et qui n’est
sont en effet, passe néanmoins, sans contestation, pour le plus grand ouvrage de ce siècle, et le seul poëme, en ce genre, de n
e respirer. S’il y a donc quelqu’un qui prétende que la conduite de l’ ouvrage est peu régulière, et qui pense qu’en général M.
lui-même voulût sérieusement réduire à ce petit mérite d’élégance les ouvrages de M. Pascal, l’homme de la terre qui savait mett
du style ; et je ne puis comprendre que l’on juge si sévèrement d’un ouvrage si peu sérieux, et qui est un modèle d’agréments.
que la passion, que beaucoup d’assez longs poèmes. Je finirai sur les ouvrages de M. de Voltaire, en disant quelque chose de sa
venus, qui s’attachent à relever ou les erreurs ou les défauts de ses ouvrages , et qui demandent à un homme si universel la même
discours, plus de proportion et plus d’art. On remarque dans tout son ouvrage un esprit juste, élevé, nerveux, pathétique, égal
s aperçoit qu’il les sent. VIII. On proscrirait moins de pensées d’un ouvrage , si on les concevait comme l’auteur. IX. Lorsqu’u
de dépendances qu’on avait laissées échapper. XI. Si une pensée ou un ouvrage n’intéressent que peu de personnes, peu en parler
rant, facile, infatigable ; aussi ingénieux et aussi aimable dans les ouvrages de pur dément, que vrai et pathétique dans les au
les grâces ; savant à imiter le caractère et saisir l’esprit des bons ouvrages de chaque nation par l’extrême étendue de son gén
indre. C’est faire trop d’honneur à l’esprit humain de croire que des ouvrages irréguliers n’aient pas le droit de lui plaire, s
rages irréguliers n’aient pas le droit de lui plaire, surtout sur ces ouvrages peignent les passions. Il n’est pas besoin d’un g
lus vite tout son lustre et le mérite de la nouveauté : cependant les ouvrages des grands hommes, copiés avec tant de soin par d
bien : ce sont quelques idées sur le style, que j’ai puisées dans vos ouvrages  ; c’est en vous lisant, c’est en vous admirant qu
ns les détails, comme l’ensemble choquera ou ne se fera pas sentir, l’ ouvrage ne sera point construit ; et, en admirant l’espri
nissent jamais sans transitions forcées ; qu’en un mot, il y a tant d’ ouvrages faits de pièces de rapport, et si peu qui soient
nstances : autrement, le grand nombre de divisions, loin de rendre un ouvrage plus solide, en détruit l’assemblage ; le livre p
uniforme que toute interruption détruit ou fait languir. Pourquoi les ouvrages de la nature sont-ils si parfaits ? C’est que cha
uoi les ouvrages de la nature sont-ils si parfaits ? C’est que chaque ouvrage est un tout, et qu’elle travaille sur un plan éte
la perfectionne par un mouvement continu et dans un temps prescrit. L’ ouvrage étonne ; mais c’est l’empreinte divine dont il po
r les morceaux sublimes qui m’ont si souvent transporté en lisant vos ouvrages , je suis contraint de me borner à des réflexions.
nt vos ouvrages, je suis contraint de me borner à des réflexions. Les ouvrages bien écrits seront les seuls qui passeront à la p
es découvertes, ne sont pas de sûrs garants de l’immortalité : si les ouvrages qui les contiennent ne roulent que sur de petits
serre pas. Rien de trop juste ! Grande règle pour la grâce, dans les ouvrages et dans les mœurs. XXXIX. Nous bégayons longtemps
ns qui n’ont été modèles que pour avoir excellé à montrer, dans leurs ouvrages , ou les mœurs de leur époque, ou leur propre cara
jésuite, habile critique né à Paris en 1628, mort en 1703: principaux ouvrages  : Entretiens d’Ariste et d’Eugène; Manière de bie
uvrages : Entretiens d’Ariste et d’Eugène; Manière de bien penser les ouvrages de l’esprit. 21. Rabutin. Bussy-Rabutin, cousin
mpruntées d’autruy, il les transformera et confondra pour en faire un ouvrage tout sien. » (Montaigne, I, 25.) 43. Conciliez,
laume Temple, célèbre négociateur anglais, auteur d’un grand nombre d’ ouvrages historiques, mourut dans le comté de Susses en fé
21 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
ervations critiques ; et quand je le serais, je suis persuadé que les ouvrages de Votre Grandeur échapperaient à ma censure. » L
un homme qui avait une connaissance délicate des vraies beautés d’un ouvrage . « Voilà, s’écria-t-il, ce qu’on appelle avoir du
passer pour un parfait orateur a des charmes pour moi. On trouve mes ouvrages également forts et délicats ; mais je voudrais bi
me paraissait délicat à donner. Je jugeais qu’un auteur entêté de ses ouvrages pourrait le recevoir mal ; mais, rejetant cette p
arque ? — Non, Monseigneur, lui repartis-je, non : ce ne sont pas des ouvrages tels que les vôtres que l’on ose critiquer. Il n’
rté. Je la trouve excellente, quoique un peu au-dessous de vos autres ouvrages . — Je vous entends, répliqua-t-il. Je vous parais
r emphatique. Néanmoins, malgré le charme de la lecture, je trouvai l’ ouvrage si obscur, que je n’y compris rien du tout. — Ce
t guère intelligible, tant mieux. Les sonnets, les odes et les autres ouvrages qui veulent du sublime, ne s’accommodent pas du s
poëte ni bel esprit, que vous êtes aussi mauvais juge de tout genre d’ ouvrage que méchant auteur, que vous n’avez plus rien de
22 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
Chapitre XI. du corps de l’ ouvrage . — narration, description L’écrivain a exposé
t à la précédente. C’est cet enchaînement qui constitue le corps de l’ ouvrage . Mais existe-t-il un ordre normal pour disposer l
tellement. Et ainsi des autres genres. Voyons d’abord l’ensemble de l’ ouvrage , nous descendrons ensuite aux subdivisions. Dans
tique présente, après l’exorde, une synthèse, dont tout le reste de l’ ouvrage n’est que le développement analytique, sauf à con
insi plusieurs des dialogues de Platon, des traités de Condillac, des ouvrages de Bernardin de Saint-Pierre. Nous avons touché c
sont là presque toujours les trois membres principaux de tout corps d’ ouvrage et l’ordre dans lequel ils doivent se présenter.
ou par la thèse que l’on entre en matière. J’appelle thèse, dans les ouvrages didactiques, ce qu’on nomme narration dans l’art
té, précision, vraisemblance, intérêt, le défaut influe souvent sur l’ ouvrage entier. Narratio obscura totam obcæcat orationem
loi souveraine de ce plan lui-même est, comme pour l’ensemble de tout ouvrage , la loi de l’unité. Or il me semble, et c’est là
d’une thèse est d’une aussi puissante influence sur cette partie de l’ ouvrage , que l’est sur l’ensemble la parfaite intelligenc
est un tort. La description revient presque inévitablement en quelque ouvrage que ce soit. L’allégorie, la comparaison, la méta
23 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
philosophiques et religieux, d’éloquents sermons et plusieurs autres ouvrages , produit spontané de l’imagination la plus riche
ne sans peine toutes les formes qu’il lui plaît, pour les plus grands ouvrages de l’architecture et de la navigation. De plus, l
d’un ton si assuré : Je ne mourrai pas tout entier1. Virgile. Mes ouvrages ont résisté au temps, il est vrai ; mais il faut
, et toute la force de génie nécessaire pour exécuter les plus grands ouvrages , soit pour le poëme épique, soit pour la tragédie
cette dernière exactitude que l’essor du génie, la conduite de tout l’ ouvrage , la force et la hardiesse des peintures. A vous p
à la cour d’Auguste. Je vous ai dit librement ce que je pense sur vos ouvrages  : dites-moi de même les défauts des miens. Quoi d
s variée que la mienne. Virgile. Enfin, je n’ai fait que de petits ouvrages . J’ai blâmé ce qui est mal ; j’ai montré les règl
ignes de l’être. 1. « Le Traité de l’existence de Dieu est l’un des ouvrages les plus importants de Fénelon par le sujet et l’
X, 4. 1. Dans plusieurs passages de ses Jugements sur les orateurs, ouvrage dont M. Gros a donné une traduction distinguée so
t d’Horace par un juge si plein de délicatesse et de goût, d’un autre ouvrage de Fénelon, de la Lettre sur les occupations de l
24 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »
aux poèmes, est fondée sur la sagesse du plan et sur la conduite de l’ ouvrage  ; sur l’enchaînement admirable qui en lie toutes
caractères, du style avec les sentiments. Le plaisir qui résulte des ouvrages conduits de la sorte, est reçu et senti par le go
d’un semblable plan, plus nous trouvons de plaisir à la lecture de l’ ouvrage . Les caractères distinctifs du goût amené à son p
exactement le mérite relatif des diverses beautés que lui offrent les ouvrages du génie ; il les classe avec ordre, assigne, aut
e l’Iliade d’Homère et l’Énéide de Virgile. C’est ainsi que ces beaux ouvrages ont établi leur autorité, et sont devenus les mod
édiocre ; mais lorsque les étrangers ou la postérité parcourent leurs ouvrages , leurs défauts paraissent au grand jour, et le go
j’insisterai particulièrement sur le beau et sur le sublime, dans les ouvrages de l’esprit. Nous sommes bien loin encore d’un sy
25 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — De la Poétique » pp. 2-4
e est la théorie de l’éloquence : il sert à diriger le poète dans ses ouvrages , et fournit aux critiques les moyens d’apprécier
d’Horace, de Vida et de Boileau. Nous dirons un mot de chacun de ces ouvrages . Aristote. La plus ancienne poétique connue est
qu’il se réservait d’en parler plus longuement dans la partie de son ouvrage qui a disparu. Horace. Horace, célèbre poète lat
donnée plus tard par Quintilien, a été ratifiée par l’usage. Dans cet ouvrage , Horace ne s’asservit à aucune méthode, s’exprime
: la difficulté de l’entreprise, la beauté des vers et l’utilité de l’ ouvrage . De plus, ce poème offre une ordonnance bien plus
e les divisions secondaires, par la définition qui est en tête de cet ouvrage , peuvent se réduire à deux : la première comprend
26 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
, le conte, etc. 248. Quelle est l’étendue du genre didactique ? Les ouvrages qui rentrent dans ce genre sont susceptibles de d
rement dit, et dans le poème descriptif. Il peut aussi, sans faire un ouvrage régulier, s’élever dans un discours contre certai
tire des conséquences. C’est le poème philosophique : par exemple, l’ ouvrage de Lucrèce. Dans le second, on fait connaître des
me allégorique, sans la couvrir du voile de la fiction. Cependant son ouvrage ne serait point un vrai poème, si cette instructi
istingués entre eux, et se trouvent à leur place respective. Tous les ouvrages , et surtout ceux qui ont pour but d’instruire, ti
berté. Une instruction longtemps soutenue nous lasse, surtout dans un ouvrage de poésie, où l’on vent toujours trouver quelque
u sujet quelques épisodes agréables propres à donner plus d’éclat à l’ ouvrage . Ces parties du poème sont toujours celles que l’
ué du génie de son art, ne puisse s’approprier et introduire dans son ouvrage , pourvu toutefois que de tels épisodes réunissent
fleurs dans ce fond aride et semé d’épines. Toutes les parties de son ouvrage réuniront l’agréable et le solide, de manière que
on trouve une peinture fidèle et animée des beautés de la nature. Cet ouvrage a valu à son auteur le nom de Chantre du printemp
a morale et la raison, critiquer sans amertume et sans partialité les ouvrages d’esprit, les faux principes et les sophismes, po
4. Quel est le devoir du poète satirique quand il attaque les mauvais ouvrages  ? Lorsque le poète satirique s’érige en censeur
mauvais ouvrages ? Lorsque le poète satirique s’érige en censeur des ouvrages d’esprit, il faut que, dirigé par un goût sûr, il
yant pour but de conserver pures les idées du bon et du vrai dans les ouvrages d’esprit et de goût, et étant dans l’obligation d
sources où on pourrait les puiser, et peut par conséquent nommer les ouvrages . Mais il s’interdira les personnalités, et ne par
M. Auguste Barbier, d’Orléans, a également donné le nom d’Iambes à un ouvrage satirique, dans lequel il imite Chénier, sans s’a
a dédicace d’un livre, c’est-à-dire par laquelle on fait hommage d’un ouvrage à quelqu’un. 290. Quels sont les principaux poète
ble, et, suivant Phèdre, le but que l’on se propose dans ces sortes d’ ouvrages , c’est de corriger les défauts des mortels et de
plus si fort, du lynx qui, attendant le gibier, prépare ses dents à l’ ouvrage , de Morphée qui fait litière de pavots, etc. 308.
27 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
ui, d’habitude. Il ne suffit pas de voir, de connaître la beauté d’un ouvrage  ; il faut la sentir, en être touché ; il ne suffi
donner un conseil, ce serait de songer à être simple, à ourdir votre ouvrage d’une manière bien naturelle, bien claire, qui ne
t du lecteur. N’ayez point d’esprit, peignez avec la vérité, et votre ouvrage sera charmant. Il me semble que vous avez peine à
rétendu que mon mari lui avait manqué de respect dans son impertinent ouvrage , où personne n’a jamais rien compris… — Madame, a
bêtes. Il prend envie de marcher à quatre pattes, quand on lit votre ouvrage . Cependant, comme il y a plus de soixante ans que
vous rendre malheureux à jamais. Je suppose que vous ayez fait un bon ouvrage  : imaginez-vous qu’il vous faudra quitter le repo
s les finances. Enfin, après un an de refus et de négociations, votre ouvrage s’imprime ; c’est alors qu’il faut ou assoupir le
est la livrée de l’indigence. Enfin, je veux que la réputation de vos ouvrages ait forcé l’envie à dire quelquefois que vous n’ê
ie du cardinal de Richelieu a produit au moins ce bon effet. Quelques ouvrages dans ce genre seraient d’une utilité sensible. On
is XIV. Comptez qu’un jour cela peut vous être très-utile, et que cet ouvrage vous vaudrait vingt volumes de Lettres philosophi
i donné avis à un auteur illustre1 que vous vouliez écrire contre ses ouvrages , je réponds que vous êtes assez instruit par des
orsqu’on ose insérer dans des feuilles périodiques que j’ai vendu mes ouvrages à trois ou quatre libraires d’Allemagne et de Hol
. Lorsqu’on imprime que l’on doit s’attendre que j’écrirai contre les ouvrages d’un auteur respectable à qui je serai attaché ju
, voulait faire graver. C’était un double honneur qu’il faisait à cet ouvrage . Lorsqu’on imprime que j’ai volé un madrigal à fe
pas ce style charmant en prose et en vers, en le faisant servir à des ouvrages dont les sujets soient indigues et du peintre et
le reste. Corneille, par deux cents vers admirables répandus dans ses ouvrages  ; Racine, par tous les siens ; Boileau, par l’art
fais une grande différence entre ses premières satires et ses autres ouvrages . Je suis surtout de votre avis sur la neuvième sa
ite où on le vend ; si vous êtes affligé qu’on vous impute un mauvais ouvrage , il ne vous répond pas, et il court à l’Opéra-Com
œur, lui répliquai-je, quoique après tout j’aie plus d’un droit à cet ouvrage . Il m’a fait présent d’un bel exemplaire imprimé
atue de Voltaire qui est à la Bibliothèque de l’Institut. De tous les ouvrages de Pigalle, le plus connu et le plus digne de l’ê
28 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
non plus, comme en musique, des finale, des coda, pour toute sorte d’ ouvrage  ; j’exige seulement qu’on ne s’arrête que lorsqu’
puisée et que toute addition serait superflue. Sans doute la fin d’un ouvrage , quelque nom qu’on lui donne, épilogue, conclusio
reste qu’à se laisser descendre, sans dévier. Ainsi le dénoûment des ouvrages bien conduits est toujours convenable et facile :
r savoir combien il est malaisé souvent de terminer convenablement un ouvrage . « C’est chose difficile, dit Montaigne, de ferme
se sont croisées et compliquées, quand la moralité à recueillir de l’ ouvrage demande un résumé final pour être mise dans tout
n les a appelées, soudées plus ou moins mal adroitement au corps de l’ ouvrage . Tout le monde connaît le roman de Daniel de Foe,
eigne les justes proportions à observer entre toutes les parties d’un ouvrage , l’artifice de la gradation, des transitions, des
glent toute conclusion et en déterminent la nature d’après celle de l’ ouvrage entier. Le développement de ces préceptes démontr
ir, l’autre à les formuler. Que l’élève s’habitue à résumer ainsi les ouvrages didactiques qu’il aura lus, il lui sera plus faci
agédie s’applique parfaitement au roman, au poëme et à toute espèce d’ ouvrage . 62. « La catastrophe véritable de ce complot, o
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
d’abord, plut par sa nouveauté. Que ce style jamais ne souille votre ouvrage . Imitez de Marot1 l’élégant badinage, Et laissez
t5, et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage . Polissez-le sans cesse, et le repolissez ; Ajout
lissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez1. C’est peu qu’en un ouvrage où les fautes fourmillent, Des traits d’esprit se
evoirs de l’écrivai Que votre âme et vos mœurs, peintes dans vos ouvrages , N’offrent jamais de vous que de nobles images. J
onges grossiers souilla tous les écrits ; Et partout, enfantant mille ouvrages frivoles, Trafiqua du discours et vendit les paro
s. Ceux qui travaillent en bronze et eu marbre vieillissent sur leurs ouvrages , et il est certain qu’il faut méditer longtemps c
ant. La perfection exige les minuties. Si le génie commence les beaux ouvrages , le travail seul les achève. 2. « L’on devrait
ges, le travail seul les achève. 2. « L’on devrait aimer à lire ses ouvrages à ceux qui en savent assez pour les corriger et l
ger et les estimer. « Ne vouloir être ni conseillé ni corrigé sur son ouvrage est un pédantisme. « Il faut qu’un auteur reçoive
vec une égale modestie les éloges et la critique que l’on fait de ses ouvrages . » (La Buyère. Ouvrages de l’Esprit.) 3. Compar
es éloges et la critique que l’on fait de ses ouvrages. » (La Buyère. Ouvrages de l’Esprit.) 3. Comparez à l’Art poëtique d’Ho
30 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Préface. »
Préface. Je commence par déclarer que le but de cet ouvrage est de rendre la composition facile aux élèves ;
ire un volume de 3 à 400 pages ; mais quand on aura composé un nouvel ouvrage , aura-t-on fait quelque chose de plus utile que c
gé d’en croire tout le monde ; car probablement vous ne ferez pas vos ouvrages pour les lire tout seul1. Il n’est permis qu’au g
car ce mot s’applique mieux et plus souvent aux idées théoriques, aux ouvrages didactiques. Ces distinctions subtiles entre le t
ie, dans nos traités, il n’est point suivi dans la pratique, dans nos ouvrages  ; le talent sait quelquefois heureusement s’affra
n’admirons pas moins ses succès. En effet, si vous nous donnez un bel ouvrage , où dans un style tour à tour simple, sublime et
31 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Préface de la première édition. » pp. -
Préface de la première édition. Un Auteur qui produit un Ouvrage sur une matière que tant d’autres Écrivains ont t
ché d’exposer avec précision et avec clarté les règles des différents Ouvrages en prose ; du Discours oratoire en général, des D
scours académiques, des Discours politiques, du genre historique, des Ouvrages didactiques, du Roman : et, après quelques notion
ise et sur la poésie en général, j’ai tracé les règles des différents Ouvrages en vers ; de tous ceux qui peuvent être compris s
la marche que j’ai suivie dans mes leçons, et tel est le plan de cet ouvrage . On a jugé qu’un des moyens d’accélérer les progr
32 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
, dont il ne lui fut jamais donné de jouir. Nous laissons de côté les ouvrages de polémique qu’inspirèrent à Nicole les querelle
jour on montra à une personne de grande qualité et de grand esprit un ouvrage d’ivoire d’une extraordinaire délicatesse2. C’éta
olonne si déliée que le moindre vent était capable de briser tout cet ouvrage , et l’on ne pouvait assez admirer l’adresse avec
, elle témoigna qu’elle était tellement frappée de l’inutilité de cet ouvrage et de la perte du temps de celui qui s’y était oc
si délicats et aussi fragiles en leur genre que l’étaient ceux de cet ouvrage d’ivoire. Il ne faut qu’un tour d’imagination dan
la vie d’un homme ? Encore, en conservant avec quelque soin ce petit ouvrage , on le peut garder tant que l’on veut ; mais, que
partie, ch. vii, ix, et de la 2e partie, ch. i et iii. 1. Tous ces ouvrages ont été réunis sous le titre d’Essais de morale.
ages d’excellents critiques de nos jours : c’est, a-t-on remarqué, un ouvrage si court, si nourrissant et si pratique, qu’on vo
33 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
veut traiter. Le quatrième est l’étude analytique et synthétique des ouvrages bien pensés et bien écrits, et les exercices de c
jet, peut cependant s’y rapporter : témoignages, autorités, pièces et ouvrages sur la matière à traiter. Lieux internes, pris d
on, il faut aussi s’occuper des points suivants : Juste étendue de l’ ouvrage , en sorte qu’il ne soit ni trop vaste ni trop res
it ni trop vaste ni trop resserré ; Juste proportion des parties de l’ ouvrage , et entre elles, et dans leur rapport avec l’ense
s passions. Outre ces observations qui s’appliquent à l’ensemble de l’ ouvrage , il y en a de spéciales pour les diverses parties
et la fin d’un écrit. Chapitre X. Le commencement ou début d’un ouvrage doit être conforme à la nature de l’écrit tout en
vrage doit être conforme à la nature de l’écrit tout entier. Dans les ouvrages didactiques et narratifs, il suffit en général de
xagérée. Chapitre XIV. Enfin, il est des règles pour terminer l’ ouvrage , comme pour le commencer et le poursuivre. Dans l
-même. On peut terminer certains discours, de même que la plupart des ouvrages didactiques, philosophiques et historiques, par u
qui élève l’homme au-dessus de lui-même. Chapitre XX. Dans les ouvrages qui appartiennent au genre tempéré et même au gen
s l’analogie des idées, la nature des sentiments et le caractère de l’ ouvrage . Souvent, au lieu de développer la pensée, on pro
34 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
surprendre et émouvoir avec cette simplicité sans laquelle les longs ouvrages sont insupportables. Là où les imaginations ont p
le dans les derniers ; mais dans Ta partie même la plus épique de son ouvrage il est moins vrai qu’Homère, que le Dante, ou mêm
omme peut le faire un fabuliste ; rien ne serait plus froid qu’un tel ouvrage . Le poème épique chante les passions ; il les mon
eter en passant quelques réflexions courtes et vives, qui éclairent l’ ouvrage comme des traits lumineux, il ne faut pas oublier
héros qui domine tous les autres par sa grandeur ou par sa vertu ; l’ ouvrage y gagne en unité et en intérêt. Autour de lui se
chaleur et la pompe du style. Un coloris brillant doit animer tout l’ ouvrage . Les grandes images, les figures hardies y sont à
enfin, la simplicité, jointe à la majesté sublime, doit faire de cet ouvrage le chef-d’œuvre de l’esprit humain13. Outre l’épo
e, ou la parodie d’un poème sérieux. Les Anglais ont dans ce genre un ouvrage célèbre : c’est Hudibras, par Butler. 13. Voic
35 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
et, broyé telle couleur, cueilli à tel arbre, puisé à telle source. L’ ouvrage est-il bon ou est-il mauvais ? Voilà tout le doma
à la moralité. Nous pouvons dire du sujet ce que la Bruyère dit de l’ ouvrage  : « Quand une lecture vous élève l’esprit et qu’e
nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l’ ouvrage  : il est bon et fait de main d’ouvrier. » Le mot
ciation critique. Aussi qu’arriva-t-il ? C’est qu’en effet on lut ces ouvrages d’un bout à l’autre avec une ardeur fiévreuse, en
é le livre des mains avant la fin du quatrième tome. L’intérêt de ces ouvrages est celui d’une énigme ; qui songe encore à une é
, soit avec l’élégance ou l’énergie du style ; et nous, nous disons : ouvrage pernicieux, manière sèche, développement défectue
e, elle doit la motiver. Il ne s’agit pas de dire à un auteur : votre ouvrage est mauvais ; il faut ajouter le pourquoi ; et le
36 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
Notice sur la vie et les ouvrages de H. Blair. Voltaire se plaît à répéter souv
ue nulles ; qu’il n’existait qu’un très petit nombre de traductions d’ ouvrages anglais, et que Boileau, Corneille et Racine conn
elle ne l’avait été dans aucun temps : nous avons voulu connaître des ouvrages justement célèbres, dont quelques traductions ne
ue soient le temps ou la langue qui les ont produites ? L’auteur de l’ ouvrage dont j’offre au public une nouvelle traduction es
er le succès de ses Leçons de Rhétorique et de Belles-Lettres, si cet ouvrage ne se recommandait d’ailleurs par la sagesse et l
avant docteur John Blair, chanoine de Westminster, dans son estimable ouvrage intitulé Chronologie de l’histoire et du monde. E
e et en Irlande, et les Sermons du même auteur sont peut-être le seul ouvrage qui ait eu, dès le moment de sa publication, une
z familiers avec la langue anglaise pour admirer la distribution de l’ ouvrage , et les excellents principes qu’il renferme. On e
ec la plus grande attention, et pensa que l’Italie ne possédait aucun ouvrage qui pût lui être comparé, ou du moins que l’on dû
règles ne sont appliquées à la pratique avec plus de sagacité. » Cet ouvrage ne pouvait pas manquer d’avoir en France le même
i elle eut quelque succès, ce succès serait une preuve du mérite de l’ ouvrage de Blair, si on pouvait le contester. M. Prévost,
ction1. M. Prévost avait déjà fait passer dans notre langue plusieurs ouvrages de philosophie, et entre autres il avait enrichi
ent au public le droit d’exiger de lui une excellente traduction d’un ouvrage aussi recommandable que ce Traité de rhétorique,
érêt et répondu avec franchise. Je professe depuis longtemps pour ses ouvrages une véritable estime ; je n’ai pas eu dans cette
é quelque temps, finit par lui écrire pour le dissuader de livrer cet ouvrage à l’impression. Cependant cet estimable imprimeur
 Cadell, libraire, et qu’ils lui en offraient cent livres sterling. L’ ouvrage fut publié en 1777. Le public l’accueillit si bie
d, et ensuite par M. l’abbé Tressan. Quel qu’ait été le succès de cet ouvrage , cependant il faut convenir, et c’est l’avis d’un
egarder ses Lectures sur la Rhétorique et les Belles-Lettres comme un ouvrage bien supérieur. Elles sont, comme nous l’avons dé
ans certains endroits même il est vif et élégant, et si cet estimable ouvrage n’est pas le monument le plus brillant que l’aute
e spéculations mercantiles, mais encore qu’on le citait dans d’autres ouvrages , et que même il était menacé de se le voir tout à
les furent présentées dans ses leçons. S’il ne les donne pas comme un ouvrage entièrement original, il ne veut pas non plus qu’
, il ne veut pas non plus qu’on les regarde comme une compilation des ouvrages des autres. Ce sont ses propres pensées, c’est le
on livre plus de principes clairement développés que dans aucun autre ouvrage du même genre publié en Angleterre. Pour rendre s
e son travail encore plus utile, l’auteur a presque toujours cité les ouvrages qu’il avait consultés, autant du moins qu’il a pu
t adopté les idées de quelque écrivain sans se rappeler aujourd’hui l’ ouvrage auquel il en est redevable. Il ne peut s’attendre
ns à cet art aussi bien qu’à tous ceux que les hommes cultivent. Si l’ ouvrage que nous publions a quelque mérite, il sera dû au
lides peuvent seules recevoir un beau poli. Parmi ceux qui liront cet ouvrage , les uns se proposent de se livrer à l’étude de l
e n’est pas d’elles seules que l’on doive attendre la perfection d’un ouvrage , au moins servent-elles à nous empêcher de commet
parler ; enfin, nous terminerons par un examen critique des meilleurs ouvrages de prose ou de poésie. Première partie. L
oésie. Première partie. Lecture II. Le goût. LE but de cet ouvrage m’oblige à commencer par quelques recherches sur
lus difficile de s’exprimer avec précision ; et, dans le cours de cet ouvrage , aucun ne nous paraîtra plus aride et plus abstra
ression confuse ; il ne peut indiquer les beautés ou les défauts de l’ ouvrage qu’il lit ; il ne sait sur quelle base asseoir so
que nous éprouvons vient presque tout entière de ce que le plan de l’ ouvrage est habilement conduit, de ce que les parties ont
son nous met à même d’apercevoir de beautés dans cet ensemble, plus l’ ouvrage nous plaît. C’est de notre sentiment naturel pour
ndée. L’intelligence doit toujours avoir la plus grande part dans ces ouvrages de goût où l’on a eu pour but l’imitation de la n
ties avec le tout, et des moyens avec le but que l’on s’est proposé ; ouvrages tels qu’en ont produits un grand nombre de nos éc
pouvons non plus sentir ce qu’il y a de touchant et de juste dans les ouvrages qui ont pour sujets les affections, les caractère
e avec exactitude le mérite des beautés diverses qu’il trouve dans un ouvrage de génie, il met entre elles de justes distinctio
ouve, et ce plaisir lui-même est toujours proportionné au mérite de l’ ouvrage . Il est vrai que ces deux qualités du goût, la dé
a délicatesse au jugement que l’on porte sur le véritable mérite d’un ouvrage . La pureté consiste à écarter toutes les fausses
ranger. L’opinion générale doit nous guider dans ce qui concerne les ouvrages du génie. Si quelqu’un voulait soutenir que le su
de tout le monde avant de pouvoir juger par nous-mêmes du mérite des ouvrages de prose ou de poésie ? Non, assurément. Il y a d
on vienne à notre secours dans les jugements que nous portons sur les ouvrages de goût, il ne faut cependant point oublier que c
he à les imiter ; l’envie peut dérober un temps à leur réputation des ouvrages du plus grand mérite ; dans d’autres moments, la
de Virgile. Voilà la cause de cette autorité qu’ont acquise quelques ouvrages de poésie, et qui les a fait regarder comme l’éte
vre ceux qui s’exercent à des compositions du même genre. C’est à ces ouvrages , en effet, que nous sommes redevables de connaîtr
à un auteur médiocre, ou à quelque mauvais artiste ; mais quand leurs ouvrages sont placés sous les yeux des autres peuples ou d
d génie, il est vrai, pourra, de lui-même et sans guide, produire des ouvrages que ne réprouveront pas les règles les plus sévèr
en favorable ; car un véritable ami des lettres doit aimer à voir ses ouvrages livrés à l’examen de la saine raison et du bon go
nous guider dans l’application particulière de ces règles. Comme les ouvrages de goût sont ceux sur lesquels un plus grand nomb
tion plus solide des applaudissements qu’ont reçus du public quelques ouvrages , qui, examinés attentivement, se sont trouvés en
ure, le public est le juge suprême auquel on doit en appeler dans les ouvrages de goût, parce que le goût est fondé sur des sent
ne dicte-t-il pas toujours les applaudissements qu’obtient un nouvel ouvrage . Les premières comme les dernières classes de la
s senti le dégoût que pouvaient inspirer les défauts qui déparent ces ouvrages . On aime Shakspeare, mais ce n’est pas parce que,
’un poète devient plus délicat, il lui est plus facile de remplir ses ouvrages de beautés parfaites ; cependant un poète ou un o
akspeare viennent à l’appui de ce que j’avance : on trouve dans leurs ouvrages admirables des passages d’une rudesse et d’une gr
ificence que l’auteur de la nature a répandues avec profusion sur ses ouvrages , pour multiplier nos plaisirs, sont un des témoig
a pureté et son élégance, mais plus loin du sublime que celui d’aucun ouvrage classique ; cependant un critique allemand, Jean-
i pulchritudine orationis, dans la seule intention de prouver que cet ouvrage renferme les exemples les plus complets de toutes
style à lui-même est excellent et quelquefois sublime. Mais comme son ouvrage sert en tout lieu de règle, je devais faire conna
itude et la précision que vers l’énergique et le sublime. De tous les ouvrages anciens et modernes, ce sont les Écritures sacrée
effroyables que les dieux mêmes ne pourront voir sans horreur. » Les ouvrages d’Ossian, comme j’aurai plus loin occasion de le
lques traits déplacés ou de mauvais goût qui déparent plus ou moins l’ ouvrage  ; mais les émotions gaies ou agréables que l’on a
mber. Toute l’habileté d’un écrivain ne pourrait suffire à remplir un ouvrage de longue haleine d’une suite non interrompue d’i
pensées, par le grand nombre de belles idées dont ils composent leurs ouvrages , tiennent continuellement l’esprit du lecteur sur
ette observation, néanmoins, je ne prétends pas faire la censure de l’ ouvrage de M. Addison, où se trouvent beaucoup de passage
égale justice aux beautés qu’ils nous offrent. On ne déprécie pas un ouvrage pour y remarquer quelques défauts. Il me serait,
écrivains ; mais on y ferait peu attention si je les prenais dans des ouvrages que personne ne lit. Je crois en outre que la mét
lir davantage les objets ; aussi la recherche-t-on bien plus dans les ouvrages destinés seulement à plaire aux yeux. Je penche m
iger le support le plus solide. Nous ne pouvons jeter les yeux sur un ouvrage quel qu’il soit, sans être portés, par une associ
apport avec ce but. Lorsque nous saisissons nettement ces rapports, l’ ouvrage alors nous semble avoir quelque beauté ; mais il
oème épique, dans une haute narration, dans un discours, dans quelque ouvrage de génie que ce soit, nous cherchons toujours la
si elles ne forment pas des parties proportionnées à l’ensemble de l’ ouvrage , si elles n’ont aucun rapport avec le sujet princ
yle comme aux pensées, quel que soit d’ailleurs le motif par lequel l’ ouvrage plaise ; et, dans le langage vulgaire, on entend
4. Il est évident que, dans ce sens, on ne définit pas le mérite de l’ ouvrage , et que l’on n’indique pas quel est le genre de b
c’est lorsqu’il est employé à exprimer le caractère particulier d’un ouvrage , à désigner cette sorte de grâce et d’agrément ré
iption. Lorsque cependant un poète ou un historien introduit dans ses ouvrages des personnages qui s’expriment eux-mêmes, et que
rdies et d’un style plus pompeux que ceux que nous employons dans nos ouvrages de poésie19. Un autre exemple non moins remarquab
ydes de Scyros passe chez les Grecs pour avoir composé le premier des ouvrages en prose. Cet ancien vernis métaphorique et poéti
écriture a encore cet avantage sur la parole, que le lecteur qui a un ouvrage sous les yeux peut s’arrêter, et réfléchir sur le
bien plus profonde que celle que peut produire la lecture de quelque ouvrage que ce soit. Les tons, les regards, les gestes qu
crit ou que l’on connaît bien la sienne. Un écrivain peut produire un ouvrage bon et utile ; mais il ne sera jamais goûté du pu
equel elles se présentent ; voilà pourquoi, lorsque nous examinons un ouvrage , il nous est ordinairement très difficile de sépa
ité fondamentale du style, qualité si essentielle à tous les genres d’ ouvrages qu’elle ne peut être suppléée par aucune autre. S
écrivains les plus remarquables pour la précision du style. Dans ses ouvrages on ne trouve que rarement ou, pour mieux dire, ja
e. On trouve peut-être quelques légers exemples de ce défaut dans les ouvrages sérieux de l’auteur que nous venons de citer. Uni
e plus de justesse et de précision ; il faut même quelquefois dans un ouvrage changer de manière, et être tour à tour abondant
ui ne s’accorde pas aisément avec de trop longues périodes ; dans les ouvrages qui ne sont pas faits pour être débités en public
e trouvai autant de plaisir à me corriger qu’à écrire. Je publiai mes ouvrages , parce qu’on m’avait dit que je pourrais plaire à
re doit donc dominer, suivant le genre et le caractère principal de l’ ouvrage  ; mais le grand art est de savoir les mélanger he
ualités que doit réunir une phrase pour être parfaite. Le mérite d’un ouvrage , de quelque genre qu’il soit, dépend tellement de
éisme ou à l’athéisme. » On trouve encore une phrase semblable dans l’ ouvrage de Dean Swift, intitulé Vues sur les progrès de l
s longues, pénibles et embarrassées, sont les plus grandes taches des ouvrages de cet auteur, qui d’ailleurs est un de nos histo
vains incorrects ; j’en rapporterai un seul, que je prendrai dans les ouvrages de lord Bolingbroke ; la rapidité de son génie et
s sa lettre à un jeune ecclésiastique, s’exprime ainsi en parlant des ouvrages de Cicéron : « Les jeunes théologiens sont plus f
es ses facultés. » Et ailleurs : « Il nous est impossible de voir les ouvrages de la Divinité avec froideur et indifférence, ou
fort, plus noble et plus harmonieux. Il ne faut qu’ouvrir au hasard l’ ouvrage de M. Addison pour trouver des phrases construite
, ce que nous admirons le plus, c’est l’homme : dans l’autre, c’est l’ ouvrage . Homère nous entraîne avec une impétuosité irrési
en doit être de même, à bien plus forte raison, d’un discours ou d’un ouvrage qui serait composé tout entier de phrases semblab
utilement consulté ; mais celui qui, de nos jours, entreprendrait un ouvrage sur le même sujet, serait obligé de lui donner un
de leur style. On trouve des phrases admirables dans quelques-uns des ouvrages en prose de Milton ; mais les écrivains de son si
ère et Virgile sont de grands maîtres en ce genre de beauté, et leurs ouvrages en offrent à chaque instant des exemples dont la
ou d’un corps de préceptes, si c’est d’elle que dépend la beauté d’un ouvrage , nous devons cependant nous garder de croire qu’e
différentes classes, ont porté quelques personnes à croire que leurs ouvrages auraient tous les genres de beautés si ces orneme
montre dans tout son éclat ; je l’emprunte des dernières lignes de l’ ouvrage intitulé Remarques sur l’Histoire d’Angleterre, p
irer. Je pense que, sous le rapport de l’art d’écrire, il n’est aucun ouvrage anglais qu’on ne puisse lire avec plus de fruit q
ieux que ces pamphlets dont l’existence ne doit avoir qu’un jour. Ses ouvrages posthumes, que l’on appelle ses œuvres philosophi
racieuse dans une harangue, qui produit un fort mauvais effet dans un ouvrage d’histoire ou de philosophie. N’oublions pas que
’on traite. Rien ne semblerait plus bizarre qu’un auteur qui, dans un ouvrage didactique, se servirait de figures qui convienne
ux membres de la phrase semblent n’avoir aucun rapport entre eux. Les ouvrages d’Ossian sont remplis de métaphores hardies et co
ouvent dans ce genre de faute, et font reposer tout le mérite de leur ouvrage sur la force de l’hyperbole. Telle est celle-ci d
être très bien placées, même dans des traités de morale, ou dans des ouvrages de pur raisonnement ; et pourvu qu’elles soient f
loyé la personnification avec autant d’énergie que de noblesse. Leurs ouvrages méritent éminemment d’être consultés à cet égard,
lus correct, mais aussi plus flegmatique des Anglais, qui, dans leurs ouvrages en prose, ont rarement atteint aux plus grandes h
ls, qu’une mort prématurée lui a enlevé pendant qu’il travaillait à l’ ouvrage qui a immortalisé son nom : Nam quo ille animo,
sion sur notre esprit. Le caractère général des comparaisons, dans un ouvrage , est une marque certaine pour distinguer un poète
sur l’objet principal. On en trouve des exemples à chaque page de ses ouvrages , mais dans ses odes principalement. Troisièmement
x lorsque de pareilles sentences se succèdent en grand nombre dans un ouvrage , et que l’écrivain adopte cette manière de s’expr
sur lesquels se fonde le mérite le plus réel et le plus durable d’un ouvrage , si le style est roide et affecté, s’il manque de
comme un discours oratoire ; chacun sent aussi que chaque partie d’un ouvrage veut un style et un caractère particuliers. Les o
dans la péroraison d’un sermon ou d’une harangue que dans celle d’un ouvrage didactique. Mais ce que j’insiste à faire remarqu
quelque chose de conforme à lui-même, à trouver le style de tous ses ouvrages empreint d’un caractère particulier, qui est comm
encieuse de l’autre. Les Lettres persanes et l’Esprit des lois sont l’ ouvrage du même écrivain. Ce sont assurément deux genres
à leur style les meilleurs écrivains, quel que soit le genre de leurs ouvrages . C’est une règle qui n’a presque pas d’exception.
re de s’arrêter sur une description que sur telle autre partie de son ouvrage , et que, par un style nourri et développé, il la
Salluste sont concis, tous quatre cependant ont composé d’excellents ouvrages . J’ai remarqué que le style développé abondait en
er Raleigh, sir Francis Bacon, Hooker, Chillingworth, Milton dans ses ouvrages en prose, Harrington, Cudworth, et beaucoup d’aut
gue. Mais l’auteur qui, par le nombre et la réputation méritée de ses ouvrages , contribua le plus à donner à notre style la form
crire lors de la restauration, et pendant longtemps publia différents ouvrages en prose et en vers. Il s’appliquait à étudier la
ination ni l’oreille. Il n’est rigoureusement supportable que dans un ouvrage tout à fait didactique, mais seulement lorsqu’il
e Dean Swift, que nous devons placer à la tête des écrivains dont les ouvrages sont d’un style uni. Peu d’auteurs ont fait preuv
e former un style exact et correct. Mais il ne faut chercher dans ses ouvrages ni grâce ni ornements. Son génie fier et sombre n
mbellir sa pensée, il la mettra sur-le-champ de côté. Aussi, dans ses ouvrages sérieux, son style approche de la sécheresse et d
os écrivains philosophes qui a employé le moins d’ornements. Dans les ouvrages qui les admettent, dans ceux même où ils sont néc
tyle poli ou soigné, et on lira toujours avec plaisir un sermon ou un ouvrage de philosophie traité de cette manière. Dire qu’u
timents de piété et de bienveillance que son cœur a déployés dans ses ouvrages , et à l’imagination brillante avec laquelle il le
vis simplex duntaxat et unum. (Ars poet., v. 23.) Il faut que tout ouvrage , à l’unité fidèle, De la simplicité nous offre le
n rarement il est fort et sublime. Cependant, malgré ses défauts, ses ouvrages sont si constamment remplis de raison et de piété
donné à son style l’empreinte de son propre caractère. En lisant ses ouvrages , on croit converser avec lui ; ce n’est pas l’aut
erait son style (quoique d’ailleurs parfaitement adapté au genre d’un ouvrage comme le Spectateur) d’être donné comme un modèle
nt, il tient, comme prosateur, un rang bien plus élevé ; et parmi ses ouvrages en prose, sa philosophie est inférieure, pour la
pas essentiellement, et qu’un autre genre de beauté domine dans leurs ouvrages . Ainsi Milton est simple au milieu de toute sa gr
milieu de sa véhémence. La simplicité donne un air plus vénérable aux ouvrages sérieux et solennels. Aussi est-elle surtout empr
exemple le plus frappant que l’on puisse citer d’un écrivain dont les ouvrages , d’ailleurs pleins de beautés, perdent beaucoup p
faire connaître. C’est, sans contredit, un homme de grand mérite. Ses ouvrages pourraient être lus avec avantage pour les précep
rver qu’un auteur peut écrire avec simplicité, sans que pour cela ses ouvrages aient aucune espèce de beauté. On peut être sans
est plutôt celui d’un ardent déclamateur, que d’un écrivain dont les ouvrages sont le fruit de ses méditations. Il prodigue les
écrit. Ses raisonnements sont presque toujours faux ou frivoles, ses ouvrages politiques sont factieux ; et dans ceux auxquels
expressions elles-mêmes soient oubliées. Ensuite, nous revoyons notre ouvrage avec l’œil froid de la critique, comme s’il était
erait impossible à un auteur qui la négligerait de faire recevoir ses ouvrages  ; mais il est méprisable celui qui ne voit rien a
de Dean Swift. Nous n’avons pas cru devoir augmenter le volume de cet ouvrage par la traduction de ces cinq Lectures, qui ont e
émoin la France, où, depuis le règne de Louis XIV, on a publié plus d’ ouvrages véritablement éloquents que dans aucune autre nat
ermogène (de Ideis, lib. ii, c. 9) nous a conservé un fragment de ses ouvrages assez étendu pour que l’on puisse se former une i
éclamateur que comme un orateur qui sait persuader. Cicéron, dans ses ouvrages de critique, ne dissimule pas les défauts d’Isocr
et c’est ce que son style nous porte à croire aisément. En lisant ses ouvrages , il semble que son caractère avait plus d’austéri
un modèle, et l’on dit qu’il recopia huit fois de sa propre main les ouvrages de cet historien. Mais ces légers défauts sont pl
de réputation. Cicéron, dans ce dialogue, et dans quelques-uns de ses ouvrages , fait admirablement bien sentir la différence de
pardonner à Cicéron sa vanité ; et ses harangues, ainsi que tous ses ouvrages , nous laissent de lui l’idée d’un homme de bien,
la véritable éloquence attique, que lui seul avait rappelée dans ses ouvrages . Quintilien, dans le dixième chapitre du dernier
met cette opinion dans ses réflexions sur la rhétorique et la poésie, ouvrage de peu d’étendue, qui se trouve ordinairement réu
peut être sujet d’un discours. Mais il conviendra mieux au but de cet ouvrage , et l’on trouvera peut-être plus utile de suivre
tes, descriptives, on leur passe quelques inexactitudes, qui, dans un ouvrage écrit, eussent été remarquées et blâmées. Au mili
L’on trouve parmi eux beaucoup de noms infiniment respectables. Leurs ouvrages sont dignes d’éloges, ils réunissent plusieurs ge
discours de ce genre. L’on pourrait encore conseiller la lecture des ouvrages de l’évêque Butler, comme très propres à donner u
lorsqu’il compose, il ait continuellement ce but devant les yeux. Ses ouvrages en seront plus estimés et plus utiles. Qu’il n’em
nce, ils n’en doivent pas moins être considérés comme vicieux dans un ouvrage auquel ils ne se rattachent en aucune manière. Le
tes parfaitement bien liées avec le sujet ; mais celles de ses autres ouvrages n’ont pas le même mérite. Il paraît, par une de s
introductions ou de préfaces toutes prêtes à être adaptées au premier ouvrage qu’il aurait à publier. Il lui arriva, par suite
sans s’en apercevoir, le même exorde, en le mettant à la tête de deux ouvrages différents. Atticus l’en ayant fait apercevoir, i
iscours utiles et instructifs. 1. « Le premier traducteur de cet ouvrage , dit M. Prévost en parlant de M. Cantwell, a souv
nde différence entre la signification de ces deux épithètes, et qu’un ouvrage , pour être bon, peut n’être pas bien fait, et vic
aire anglaise du docteur Lowth, avec les notes critiques. De tous les ouvrages qui ont paru de nos jours sur cette matière, c’es
el on trouve une plus véritable instruction, est M. Dumarsais, dont l’ ouvrage est intitulé Traité des Tropes pour servir d’intr
ences ou devises que quelques auteurs mettent au frontispice de leurs ouvrages , et qui en indiquent l’objet ; mais ce mot s’appl
observations qu’a faites le célèbre La Bruyère en comparant, dans son ouvrage intitulé les Erreurs de ce siècle, l’éloquence de
37 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
ojet d’écrire l’Histoire de la nature. Publié entre 1749 et 1788, cet ouvrage compta parmi les événements du siècle. Un de ses
détails4, comme l’ensemble choquera ou ne se fera pas assez sentir, l’ ouvrage ne sera point construit ; et, en admirant l’espri
unissent jamais sans transitions forcées ; qu’en un mot il y a tant d’ ouvrages faits de pièces de rapport, et si peu qui soient
nstances : autrement, le grand nombre de divisions, loin de rendre un ouvrage plus solide, en détruit l’assemblage ; le livre p
niforme que toute interruption détruit ou fait languir3. Pourquoi les ouvrages de la nature sont-ils si parfaits4 ? C’est que ch
oi les ouvrages de la nature sont-ils si parfaits4 ? C’est que chaque ouvrage est un tout, et qu’elle travaille sur un plan éte
la perfectionne par un mouvement continu et dans un temps prescrit. L’ ouvrage étonne, mais c’est l’empreinte divine dont il por
iplier encore : servons-nous de ces nouveaux aides pour achever notre ouvrage  ; que le bœuf, soumis au joug, emploie ses forces
entre sous la main de la nature : elle reprend ses droits, efface les ouvrages de l’homme, couvre de poussière et de mousse ses
ces nobles et douces qui nous rappellent l’idée de ses plus charmants ouvrages  ; coupe de corps élégante, formes arrondies, grac
, Projet de rhétorique.) 4. Quelques beautés. C’est peu qu’en un ouvrage où les fautes fourmillent, Des traits d’esprit se
riés. Cette unité de dessein fait qu’on voit, d’un seul coup d’œil, l’ ouvrage entier, comme on voit de la place publique d’une
ns ce que j’ai dit ici, j’avais en vue le livre de l’Esprit des lois, ouvrage excellent pour le fond, et auquel on n’a pu faire
38 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
e, continue les idées l’une par l’autre du commencement à la fin de l’ ouvrage , quelque long, quelque compliqué qu’il soit. Et t
détails, comme l’ensemble choquera, ou ne se fera pas assez sentir, l’ ouvrage ne sera point construit… C’est par cette raison q
unissent jamais sans transitions forcées ; qu’en un mot il y a tant d’ ouvrages faits de pièces de rapport, et si peu qui soient
st que Buffon, sans avoir jamais écrit un vers, fut, dans son immense ouvrage , un poëte sublime et varié ; c’est qu’Horace, en
l’expression. » Le premier point à méditer dans la disposition d’un ouvrage , c’est l’unité. Voilà le précepte qu’Horace a mis
jusque dans la moindre feuille, l’âme qui vivifie tout le corps de l’ ouvrage , mens agitat molem. « L’écrivain, dit Fénelon, d
, comme du centre, se répandra la lumière sur toutes les parties de l’ ouvrage , de même qu’un peintre place dans son tableau le
variés. Cette unité de dessein fait qu’on voit d’un seul coup d’œil l’ ouvrage entier, comme on voit de la place publique d’une
t lecteur de saisir, là où elle se trouve, cette unité qui ajoute à l’ ouvrage , quel qu’il soit, dramatique ou oratoire, histori
cette fusion savante n’ôte à aucune des trois grandes divisions de l’ ouvrage son caractère propre et spécial ; elles n’ont de
er sa liberté. Quelque ordre que les gens à talent mettent dans leurs ouvrages , il est rare qu’ils s’y assujettissent, lorsqu’il
39 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
pas, à coup sûr, celui de l’homme de lettres méditant paisiblement un ouvrage utile ; à moins que ce ne soit celui de Thomas lu
re, et le ton ridiculement emphatique qui règnent en général dans les ouvrages de Thomas : il était impossible qu’il y eût rien
que l’homme coupable ne puisse te lire sans être tourmenté ; que tes ouvrages le fatiguent ; qu’ils aillent dans son cœur remue
ce qui suit : « Comment anéantir des formes qui ne sont point notre ouvrage , et qui sont le résultat nécessaire de mille comb
 : présomption fondée jusqu’à un certain point, puisque chacun de ses ouvrages était honoré d’un triomphe public ; puisque La Ha
exprime, dans un article, d’ailleurs fort indulgent, sur le meilleur ouvrage de Thomas, son Essai sur les Éloges. « La dictio
40 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
ans doute bien incomplète, mais nous avons cru devoir nous borner aux ouvrages qui sont plus communément à la portée des profess
us honore et à l’accueil sympathique et bienveillant qu’on fait à nos ouvrages . J. V. Paris, le 1er septembre 1862. Notions p
. 1. La littérature, en général, est la connaissance raisonnée des ouvrages d’esprit qu’on trouve chez les anciens et chez le
ure se prend pour la collection des règles qui apprennent à juger des Ouvrages d’esprit et à écrire ou parler soi-même avec goût
sage et des règles sont proprement du domaine des lettres. Pour qu’un ouvrage appartienne aux belles-lettres, il faut de plus q
qu’il éprouve, et ce plaisir est toujours proportionné au mérite de l’ ouvrage . La délicatesse a donc sa source dans le cœur ; l
t de profondeur. III. Règles de littérature. Plan et division de l’ ouvrage . 26. Les règles ou préceptes de littérature so
ons propres à diriger dans la composition ou dans l’appréciation d’un ouvrage . 27. Les règles sont fondées sur la nature de l’
’est le jugement que nous portons sur les beautés ou les défauts d’un ouvrage en prose ou en vers. Il n’est pas nécessaire, po
e en prose ou en vers. Il n’est pas nécessaire, pour bien juger d’un ouvrage , d’être soi-même capable de faire mieux ou aussi
s, qui sont plutôt littéraires, dépendent du bon goût et donnent à un ouvrage cet agrément qui le fait lire avec plaisir. Les q
un évêque de son temps, ne m’a rien fait voir de plus nouveau que vos ouvrages  ; en les lisant à l’ombre de ses palmes, je vous
t intéresser, le sentiment doit nécessairement s’unir à la pensée. Un ouvrage , quoique admirablement pensé, fatigue bien vite,
oque lorsqu’il peut avoir deux ou plusieurs sens différents. Dans les ouvrages sérieux, l’emploi des équivoques accuse l’ignoran
, est le principal défaut qui puisse se rencontrer dans le style d’un ouvrage . Elle vient des images, lorsqu’elles sont vagues
elle de Voiture et de Balzac. L’air de contrainte et d’effort dans un ouvrage semble faire partager au lecteur la peine que l’a
garder de croire que la noblesse ne convienne qu’à un certain genre d’ ouvrages ou de compositions. Les sujets les plus simples,
ornements du style doivent être dispensés avec mesure et sobriété. Un ouvrage qui serait partout brillant et fleuri causerait p
arlez en soldat, je dois agir en roi. (Racine.) La vérité, dans les ouvrages de raisonnement, est un roi à la tête de son armé
ement, est un roi à la tête de son armée un jour de combat ; dans les ouvrages d’imagination, elle est comme une reine, au jour
et la variété du nombre on rende le style agréable et mélodieux. Les ouvrages de philosophie et d’histoire exigent sous ce rapp
’éviter des mots un peu barbares et choquants pour l’oreille. Dans un ouvrage scientifique ou un traité de philosophie, on est
rentes régions ; - qu’il développât sa raison par l’inspection de ses ouvrages  ; - et qu’il s’enflammât de son amour par le sent
que célèbrent les Pères et les Docteurs de l’Église. 256. Pour qu’un ouvrage soit cité comme modèle et étudié comme classique,
comme classique, il ne suffit pas qu’il soit écrit avec élégance. Un ouvrage où la morale et la religion sont attaquées par le
uvrage où la morale et la religion sont attaquées par le sophisme, un ouvrage inspiré par le vice ou l’erreur ne peut être prop
gion et aux bonnes mœurs. Même au point de vue littéraire, de pareils ouvrages sont toujours plus nuisibles qu’on ne pense. On p
le plus souvent et avec le plus de fruit un petit nombre d’excellents ouvrages et moins d’ouvrages médiocres. 265. Ce n’est pas
vec le plus de fruit un petit nombre d’excellents ouvrages et moins d’ ouvrages médiocres. 265. Ce n’est pas tout de bien choisir
xion. Appliquez-vous à saisir le plan, la conduite et l’ensemble d’un ouvrage , à découvrir la suite et la progression des senti
I. De l’analyse. 270. L’analyse (ἀνά λύω) consiste à décomposer un ouvrage , à le réduire à sa plus simple expression et à se
il y a trois opérations de l’esprit pour tout écrivain qui compose un ouvrage  : invention, disposition, élocution, il y a aussi
éments primitifs les idées et les sentiments qui forment le fond de l’ ouvrage  ; elle étudie ensuite l’ordre et la liaison de ce
’œil juste et sûr, et qu’il saura ramener le sujet le plus vaste et l’ ouvrage le plus étendu à deux ou trois idées principales.
x ; de l’analyse philosophique, qui retranche les développements d’un ouvrage pour le réduire à quelques preuves dont elle mont
La lecture, c’est trop souvent un regard furtif et rapide jeté sur un ouvrage  ; la traduction, c’est la contemplation laborieus
un effort et de se mettre sérieusement à l’œuvre. Si l’on reprend un ouvrage interrompu, Quintilien veut qu’on relise avec soi
ent, et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage . Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoute
résentées les premières ; chaque fois qu’ils remettent la main à leur ouvrage , ils changent, ils effacent et cherchent toujours
ous avons écrit parvienne enfin à nous plaire ; que la lime polisse l’ ouvrage , mais qu’elle ne l’use pas. » 297. Lorsqu’on don
ais il est d’une nécessité d’autant plus rigoureuse que le cadre de l’ ouvrage est plus petit. Ce n’est pas qu’il faille proscri
incipales compositions qui se rapportent au genre didactique sont les ouvrages élémentaires, les ouvrages de polémique, les crit
se rapportent au genre didactique sont les ouvrages élémentaires, les ouvrages de polémique, les critiques ou analyses littérair
et solides connaissances sont nécessaires à tout homme qui compose un ouvrage élémentaire et veut enseigner les principes des s
aires ont pour but de faire connaître les beautés ou les défauts d’un ouvrage d’esprit. Nous les comprenons dans le genre didac
ssance et l’application des préceptes de l’art. 362. La critique d’un ouvrage doit être avant tout éclairée, consciencieuse et
, consciencieuse et équitable. Elle suppose un examen approfondi de l’ ouvrage , un goût pur et délicat pour en apprécier les bea
ittérature ne sont pas encore capables de bien saisir l’ensemble d’un ouvrage et d’en apprécier le mérite et la valeur. Mais il
, par des traits nets et précis, le but de l’écrivain et le plan de l’ ouvrage . Rejetez donc les détails sans importance, et tou
ur des principes vrais et sur des conséquences bien déduites. Mais un ouvrage de ce genre ne peut être un enchaînement sec et m
ts de ressemblance et les différences essentielles ; rapprochez leurs ouvrages ou du moins les endroits importants, et voyez s’i
tes dans leurs diverses compositions, ou qui aident à apprécier leurs ouvrages . Comme dans tous les arts la pratique a précédé l
gage mesuré. De l’aveu de tout le monde, il y a de la poésie dans les ouvrages de Platon et de Bossuet, bien qu’ils ne soient pa
uère propres qu’aux sujets simples et badins. Dans la composition des ouvrages en vers libres, on fait entrer indistinctement le
fin du vers, ailleurs il compte pour une syllabe. C’est peu qu’en un ouvrage où les fautes fourmillent, Des traits d’esprit re
ivi de s, nt, comme dans ces vers : Père barbare, achève, achève ton ouvrage . (Corneille, Polyeucte.) Naître avec le printem
ntres de l’univers. 476. Il est permis au poète épique d’enrichir son ouvrage de discours, de descriptions et de portraits. Lor
c’est Dante, le Tasse, Milton, Camoëns, Klopstock. L’épopée, c’est l’ ouvrage d’une vie entière, le centre de toute l’existence
ce genre. Remarquons, en passant que la morale ne peut approuver ces ouvrages ni dans leurs détails, ni dans leur ensemble et l
tout et se mêle à tout. L’expérience et la raison démontrent que ces ouvrages ne font qu’exalter l’imagination et transporter l
eur populaire. La parodie, en général, est l’imitation travestie d’un ouvrage sérieux. On y réussit en substituant une action t
ans la poésie dramatique. Oubliant la fin essentielle de ces sortes d’ ouvrages , qui est d’inspirer l’amour de la vertu et de cor
l’honneur, doit s’interdire la lecture de la plupart de ces dangereux ouvrages . 538. Ce qui fait le péril du théâtre et des pièc
ls ne soient pas d’une longueur disproportionnée avec l’ensemble de l’ ouvrage , et que l’auteur sache rentrer avec art dans son
les vices et les travers des hommes, et où l’on critique les mauvais ouvrages . La satire vient du mot latin satyra, qui signifi
les et aux peintures licencieuses, et il n’est presque aucun de leurs ouvrages qui puisse être étudié par le littérateur chrétie
’efforts, de larmes et de cris, Cotin, pour faire ôter ton nom de mes ouvrages  ? Si tu veux du public éviter les outrages, Fais
i, c’est fait. Si je pouvais encor de mon cerveau Tirer cinq vers, l’ ouvrage serait beau. Mais cependant me voilà dans l’onziè
itieux sur les jours que l’on doit craindre ou préférer pour certains ouvrages  ; enfin des pronostics tirés du lever et du couch
ion ? 31. Qu’est-ce que la critique et que faut-il pour bien juger un ouvrage  ? 32. Quels sont les principes communs à toute co
ement dans les chefs-d’œuvre des païens ? 256. Que faut-il pour qu’un ouvrage puisse être cité comme modèle ? 257. Combien d’ex
précautions pour le choix des livres ? 262. Faut-il s’interdire tout ouvrage immoral ? 263. Doit-on lire des auteurs médiocres
issertation ou au genre didactique ? 359. Quelles qualités demande un ouvrage élémentaire ? 360. Quels sont les caractères qui
être le style de l’épopée ? 476. Le poète épique peut-il enrichir son ouvrage de discours, de descriptions et de portraits ? 47
liv. III, ch. iii; le P. Bouhours, La manière de bien penser dans les ouvrages d’esprit : l’abbé Tuet, Guide des humanistes. 5
41 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
out, et si noir et si grand3 ? Et qui, voyant un fat s’applaudir d’un ouvrage Où la droite raison trébuche à chaque page, Ne s’
nnocent faire un crime d’Etat. Vous aurez beau vanter le roi dans vos ouvrages Et de ce nom sacré sanctifier vos pages : Qui mép
réaux : en faire un éloge plus étendu, ce serait entreprendre sur ses ouvrages , qui le font eux-même. » La Harpe lui a consacré
rticles de son Cours de littérature. Daunou, Victorin Fabre, Auger (l’ ouvrage de ce dernier a été couronné en 1805 par l’Académ
es, bien que cette imitation soit, en ce genre, l’un de ses meilleurs ouvrages  ; Gilbert en a emprunté quelques traits dans son
ppelait ceux que Pétrone à nommés vultures togati. 1. Pour tous ces ouvrages et ces auteurs inconnus, comme dit très-bien Boil
onde. 3. Toute cette apologie, que Boileau fait ici de lui et de ses ouvrages , est imitée de la XIIe satire de Régnier, qui a p
commandé par Horace (Art Poét., v. 343), qui fait goûter et vivre les ouvrages  : Omne tulit punctum qui miscuit utile dulci. C
te satire fut composée, Quinault n’avait pas encore fait paraître les ouvrages auxquels il a dû sa plus grande réputation. 1. 1
42 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
moments heureux, notre langue parvenue à sa maturité. Ses principaux ouvrages sont le Socrate chrétien, où une teinte antique r
ux travaux des lettres, ne lui a permis toutefois que de laisser deux ouvrages , les Provinciales et les Pensées. Aucun livre n’a
uphin, confié à ses soins, qu’il a composé plusieurs de ses immortels ouvrages  : jamais il n’écrivit que pour remplir un devoir.
s levé pendant la nuit avec David, « pour voir vos cieux qui sont les ouvrages de vos doigts, la lune et les étoiles que vous av
ence, dire avec l’abbé Maury que « Bourdaloue a été un des plus beaux ouvrages de Bossuet », qu’il a su imiter à la manière des
le mystère, il s’agit d’y reconnaître le dessein de Dieu, ou plutôt l’ ouvrage de Dieu ; il s’agit d’y trouver l’établissement e
t que ce seul miracle eût détruit tous les autres, et arrêté le grand ouvrage qu’il avait entrepris et à quoi178 tous les autre
tous les autres miracles se rapportaient comme à leur fin, savoir, l’ ouvrage de la rédemption des hommes qui devait être conso
ntes réflexions, de pensées solides et de formes heureuses185. Des ouvrages de l’esprit. Du goût et du discernement dans l
. Des ouvrages de l’esprit. Du goût et du discernement dans les ouvrages de l’esprit. — Des règles de la tragédie et de ce
re et de ce qui en fait la perfection. L’on devrait aimer à lire ses ouvrages à ceux qui en savent assez pour les corriger et l
riger et les estimer. Ne vouloir être ni conseillé ni corrigé sur son ouvrage est un pédantisme186 Il faut qu’un auteur reçoiv
vec une égale modestie les éloges et la critique que l’on fait de ses ouvrages . Entre toutes les différentes expressions qui peu
orts. Ceux qui écrivent par humeur188 sont sujets à retoucher à leurs ouvrages  : comme elle n’est pas toujours fixe, et qu’elle
t écrire raisonnablement. L’on m’a engagé, dit Ariste 190, à lire mes ouvrages à Zoïle : je l’ai fait ; ils l’ont saisi d’abord,
e, n’est en état de se livrer au plaisir que donne la perfection d’un ouvrage . Le plaisir de la critique191 nous ôte celui d’êt
la multitude ; ils disent alors qu’ils ont les premiers approuvé cet ouvrage , et que le public est de leur avis. Ces gens lais
r, trouver bon ce qui est bon et meilleur ce qui est meilleur. Un bel ouvrage tombe entre leurs mains : c’est un premier ouvrag
t meilleur. Un bel ouvrage tombe entre leurs mains : c’est un premier ouvrage , l’auteur ne s’est pas encore fait un grand nom,
urs langues : il n’est plus temps. Quelques-uns de ceux qui ont lu un ouvrage en rapportent certains traits dont ils n’ont pas
, et tout le monde convient qu’ils sont mauvais : mais l’endroit de l’ ouvrage que ces critiques croient citer, et qu’en effet i
ent penser, savent écrire, doivent écrire194 ; il n’y a point d’autre ouvrage d’esprit si bien reçu dans le monde et si univers
ceux qu’il croit ne le valoir pas : le hasard fait que je lui lis mon ouvrage , il l’écoute ; est-il lu, il me parle du sien. Et
e-t-il ? Je vous l’ai déjà dit, il me parle du sien. Il n’y a point d’ ouvrage si accompli qui ne fondît tout entier au milieu d
oit qui leur plaît le moins… Quelle prodigieuse distance entre un bel ouvrage et un ouvrage parfait ou régulier ! je ne sais s’
laît le moins… Quelle prodigieuse distance entre un bel ouvrage et un ouvrage parfait ou régulier ! je ne sais s’il s’en est en
bles et courageux200, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l’ ouvrage  : il est bon, et fait de main d’ouvrier201… Le po
de plus propre, et par ce qui éclate le plus ordinairement dans leurs ouvrages , peut-être qu’on pourrait parler ainsi : Corneill
ement, doit se mettre à la place de ses lecteurs, examiner son propre ouvrage comme quelque chose qui lui est nouveau, qu’il li
philosophiques et religieux, d’éloquents sermons et plusieurs autres ouvrages , produit spontané de l’imagination la plus riche
me esprit, quand il ne craint pas d’en cacher une partie ! Afin qu’un ouvrage soit véritablement beau, il faut que l’auteur s’y
esprit importun qui ne me laisse point respirer. Voilà les espèces d’ ouvrages dont le charme ne s’use jamais : loin de perdre à
eur lecture n’est point une étude, on s’y repose, on s’y délasse. Les ouvrages brillants et façonnés imposent et éblouissent ; m
de sa parole, la cause de l’instruction, en composant les excellents ouvrages où subsiste la trace vivante de ses leçons, et qu
l’Université, Rollin soumet à son jugement la première partie de son ouvrage . 2. Dans cette première partie il n’a voulu que f
donné de le traiter avec plus d’étendue. Je sentais bien qu’un pareil ouvrage était au-dessus de mes forces ; mais j’ai mieux a
plus grand nombre de nos compatriotes. Voici la première moitié de l’ ouvrage que je soumets à votre jugement ; et je me tiendr
a retracé l’image du savant et poli siècle d’Auguste284, et, par des ouvrages qui ne périront jamais, a acquis à notre France u
vance que vous êtes chargés du soin de conserver ce bon goût dans les ouvrages d’esprit, je ne prétends point, par une témérité
philosophes parfaits. Notre devoir est de commencer et de crayonner l’ ouvrage , d’en tracer les premiers traits, et non pas de l
ivent éviter. En un mot, nous posons les fondements solides de tout l’ ouvrage  ; nous jetons la bonne semence, la semence choisi
ans l’âme, y produit son effet, même sans que l’on y pense, et rend l’ ouvrage conforme au modèle, même sans la réflexion de l’a
on les vit bientôt retomber presque dans la même barbarie d’où tant d’ ouvrages fameux les avaient tirés. Mais le cardinal de Ric
l’un ni devenir le modèle de l’autre, la replongea, montre que leurs ouvrages ne furent que comme d’heureux intervalles qui éch
du langage nous amena celle des mœurs : le goût qui régnait dans les ouvrages d’esprit entra dans les bienséances de la vie civ
ra dans les bienséances de la vie civile ; et nos manières, comme nos ouvrages , servirent de modèle aux étrangers. Le goût est l
r : dès que le faux, le mauvais et l’indécent sont applaudis dans les ouvrages d’esprit, ils le sont bientôt dans les mœurs publ
us durable que l’airain et le bronze, parce que l’amour dont il est l’ ouvrage est plus fort que la mort. Le titre de conquérant
la richesse d’imagination et de savoir qui se montre dans ce dernier ouvrage  : on peut dire qu’aucun, dans le dix-huitième siè
ix. De la Grâce et de l’Élégance. Dans les personnes, dans les ouvrages , grâce signifie non seulement ce qui plaît, mais
que l’épithète de gracieux. Ce n’est pas qu’il y ait un seul genre d’ ouvrage qui puisse être bon, en étant opposé aux grâces :
grâces d’une élégie de Tibulle : il plaît par des beautés fortes. Un ouvrage peut donc être sans grâce, sans que cet ouvrage a
es beautés fortes. Un ouvrage peut donc être sans grâce, sans que cet ouvrage ait le moindre désagrément. Le terrible, l’horrib
donner un conseil, ce serait de songer à être simple, à ourdir votre ouvrage d’une manière bien naturelle, bien claire, qui ne
prit du lecteur. N’ayez point d’esprit, peignez avec vérité, et votre ouvrage sera charmant. Il me semble que vous avez peine à
ous daignez de si loin me consulter, je vous invite à ne lire que les ouvrages qui sont depuis longtemps en possession des suffr
nous a si parfaitement tracé les lois. Par là, en donnant à son grand ouvrage l’immortalité du style, il se plaça au nombre des
iplier encore : servons-nous de ces nouveaux aides pour achever notre ouvrage  ; que le bœuf, soumis au joug, emploie ses forces
entre sous la main de la nature : elle reprend ses droits, efface les ouvrages de l’homme, couvre de poussière et de mousse ses
ent : c’est le sens de l’esprit et la langue de l’intelligence. Même ouvrage  : de l’homme ; âge viril. Comparaison du lion
leur naissance, la race entière des monstres qu’il produit381 ! Même ouvrage  : animaux carnassiers. Le héron. Le bonheu
uir ; il périt sans se plaindre et sans apparence de regret383. Même ouvrage  : oiseaux, Le cygne. Dans toute société, s
ces nobles et douces qui nous rappellent l’idée de ses plus charmants ouvrages  ; coupe de corps élégante, formes arrondies, grac
entiment cette expression touchante : C’est le chant du cygne ! Même ouvrage  : oiseaux aquatiques. Rousseau (1712-1778.)
t jour enfin à une époque déjà avancée de sa vie ; il éclata dans des ouvrages où le bien et le mal, le vrai et le faux, se trou
ines, nous viennent de nous. Le mal moral est incontestablement notre ouvrage , et le mal physique ne serait rien sans nos vices
397 ! Se peut-il qu’un livre à la fois si sublime et si simple soit l’ ouvrage des hommes ? Se peut-il que celui dont il fait l’
e, je vais rapporter les changements que les deux derniers tirent à l’ ouvrage du premier. Sophocle reprochait trois défauts à E
se laissa quelquefois éblouir par de légères beautés éparses dans des ouvrages médiocres ; mais il ne tarda pas à mettre les hom
es imaginations indociles ; il atteignit dans quelques parties de ses ouvrages une hauteur d’inspiration et une perfection de st
ter le prix453; Et quand j’aurai peint ton image, Quiconque verra mon ouvrage Avoûra que Fontainebleau, Le Louvre ni les Tuiler
s de génie ne cessèrent, en brillant çà et là, même dans ses derniers ouvrages , de rappeler sa gloire passée470: ses poésies div
un père, comme vous. ÉMILIE. Je l’avais bien prévu, que, pour un tel ouvrage , Cinna saurait choisir des hommes de courage, Et
consentir, pour gagner ses suffrages, A me déshonorer en prisant ses ouvrages  : C’est par eux qu’à mes yeux il a d’abord paru,
tous beaux et sages. ARMANDE. Nous serons par nos lois les juges des ouvrages  ; Par nos lois, prose et vers, tout nous sera sou
n nom verser la Champmeslé671. Ne crois pas toutefois par tes savants ouvrages , Entraînant tous les cœurs, gagner tous les suffr
licats se laissent pénétrer ? Et plût au ciel encor, pour couronner l’ ouvrage , Que Montausier voulût leur donner son suffrage !
a province admirer le Typhon685. Que ce style jamais ne souille votre ouvrage . Imitons de Marot l’élégant badinage686, Et laiss
t694; et, sans perdre courte, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage  ; Polissez-le sans cesse et le repolissez695. Ajo
ez695. Ajoutez quelquefois, et souvent effacez696. C’est peu qu’en un ouvrage où les fautes fourmillent Des traits d’esprit sem
ans vous Néron va s’égarer. Mais vous qui, jusqu’ici content de votre ouvrage , Venez de ses vertus nous rendre témoignage, Expl
e vois que mon silence irrite vos dédains ; Et c’est trop respecter l’ ouvrage de mes mains. Pallas n’emporte pas tout l’appui d
fera bientôt perdre la volonté. J’ai commencé, je vais poursuivre mon ouvrage . Quel que soit le dévouement de Burrhus pour Nér
eux. Il sait que leur vertu, leur bonté, leur prudence, Doit être son ouvrage et non sa récompense, Et que leur repentir, pleur
il avait composé, sous le titre de Lettres de Philarque à Ariste, un ouvrage où il le critiquait avec amertume. 14. C’était u
adressés au cardinal. 35. Cf. La Bruyère, ch. I des Caractères (des ouvrages de l’esprit) : « Que dites-vous du livre d’Hermod
de son Port-Royal, et M. Cousin, qui parle ainsi dans son remarquable ouvrage sur les Pensées de Pascal : « Il est venu à cette
uence en 1822. — On sait l’estime que madame de Sévigné accordait à l’ ouvrage auquel ce fragment est emprunté : « Bon Dieu, que
nte de clartés… 67. Pascal espérait, comme on sait, dans son grand ouvrage sur la religion, dans cette apologie du christian
sur la fin de sa belle vie, M. Royer-Collard, cet excellent juge des ouvrages d’esprit, lisait chaque soir, après une page de T
se retirer dans la solitude de Port-Royal. On lui doit, entre autres ouvrages , deux traductions estimées, celles des Confession
4.) 107. « On a souvent nommé Bossuet, dit M. Patin au sujet de cet ouvrage et notamment de cette IIIe partie, l’historien, l
IV ; en outre, les Réflexions sur les divers génies du peuple romain, ouvrage estimable de Saint-Évremond, que nous avons fait
ppées par Aristote, Poétique, chap. XIII et XIV : v. l’édition de cet ouvrage donnée par M. Egger, p. 338 et suiv. 204. Sur le
énelon, La Fontaine et Mme de Sévigné avaient seuls montré dans leurs ouvrages un sentiment vrai et passionné des beautés de la
e l’Académie française, rédigée en 1714, est certainement son dernier ouvrage . Ainsi, comme on l’a remarqué, Voltaire, au terme
la simplicité originale de ses propres écrits. On peut voir, sur ces ouvrages , l’Histoire de la littérature française de M. Nis
e en 429, et l’église d’Afrique fut anéantie pour des siècles. Voir l’ ouvrage cité de M. Villemain, page 496, in-12, 1854. 280
marquée. En 1818, son Éloge a été proposé par l’Académie française. L’ ouvrage de M. Berville, qui remporta le prix, se trouve e
ixante ans, avait pour la première fois employé notre idiome dans cet ouvrage . De là ce que lui disait d’Aguesseau : « Vous par
e profusion et sa grandeur simple, peut être considéré comme l’un des ouvrages les plus accomplis de Massillon. 299. On peut ic
. Il en résulte une certaine monotonie dans les développements de cet ouvrage , que l’on a ‘eu tort de mettre au-dessus du Carêm
de laquelle Douai et Lille restèrent entre nos mains. 343. Dans son ouvrage tout à l’heure cité, l’Histoire de Louis XIV, de
t à la fin du seizième siècle : le Christ au tombeau est son plus bel ouvrage . 349. Ce chef-d’œuvre de la sculpture antique a
sait quelle impulsion l’étude des sciences naturelles a reçue de cet ouvrage  ; à Buffon l’on a dû peut-être Cuvier. 376. Cf.
é, de la littérature au dix-huitième siècle ; M. de Barante, dans son ouvrage sur la littérature française à la même époque. M.
est donc au fond des âmes, dit encore fort bien Rousseau dans le même ouvrage , un principe inné de justice et de vertu, sur leq
ous l’apprend Diogène Laërce dans la vie de celui-ci : liv. II de son ouvrage sur les Philosophes illustres. 400. C’est ce que
rlant, a beaucoup de rapport avec celle de Socrate. » 402. Dans cet ouvrage , qui n’est autre chose qu’un roman sur l’éducatio
de chanter quelque air sur son épinette ». 410. C’est là le dernier ouvrage de Rousseau : il fut composé de 1777 à 1778. 411
et 1793 des mémoires fort intéressants à consulter sur sa vie et ses ouvrages  : on les trouvera à la tête des principales éditi
iverses libéralités avaient élevé jusqu’au chiffre de 4 400 livres. L’ ouvrage était d’ailleurs très digne de cette belle récomp
ui un livre plein de recherches curieuses : Histoire de la vie et des ouvrages de Jean de La Fontaine. On peut voir ce que Mme d
homme. » Sur cette bonhomie de La Fontaine, qui se réfléchit dans ses ouvrages , Vergier a fait de jolis vers que La Harpe a cité
dans le Dictionnaire. Heureusement, La Fontaine les a mises dans ses ouvrages , où elles sont encore mieux, et où elles revivent
élicieuse, dit La Harpe, on donnerait peut-être la palme sur tous les ouvrages de La Fontaine, si parmi tant de modèles on avait
e comme « charmante et aussi parfaite pour l’exécution qu’aucun autre ouvrage sorti des mains de La Fontaine ». On admirera sur
oujours avec une singulière admiration, dans plusieurs parties de ses ouvrages . De nos jours aussi, sa vie et ses œuvres ont été
ve Planche a parlé de cette pièce, qui lui semble le plus parfait des ouvrages de Molière : « C’est dans sa cinquantième année q
réaux : en faire un éloge plus étendu, ce serait entreprendre sur ses ouvrages , qui le font eux-mêmes. » La Harpe lui a consacré
ticles de son Cours de littérature. Daunou, Victorien Fabre, Auger (l’ ouvrage de ce dernier a été couronné en 1805 par l’Académ
lter à ce sujet le livre de M. Deltour sur les ennemis de Racine. Cet ouvrage serait le meilleur comme le plus complet commenta
mot de Voltaire : « Tout homme qui veut bien écrire doit corriger ses ouvrages toute sa vie, » 696. Par-dessus tout, en effet
chose à penser. 697. « Il faut, observe Joubert, que la fin d’un ouvrage fasse toujours souvenir du commencement. » Pensée
suivie d’une autre plus calme, a témoigné lui-même que, « de tous les ouvrages qu’il avait donnés au public, il n’en était aucun
re de Racine est sans aucun doute l’une des meilleures parties de cet ouvrage . Signalons, en terminant, le jugement général que
ont le fléau de la société, comme l’indiquent assez les titres de ses ouvrages  : l’Irrésolu, l’Ambitieux, l’Archi-Menteur, l’Env
oète, qui malheureusement paraît perdu, a fait un commentaire sur les ouvrages dramatiques anciens et modernes, auquel il avait
ui a paru chez Lefèvre, 1811, précédée d’une notice sur la vie et les ouvrages de l’auteur (par M. de Senone) ; enfin celle de C
illeurs il rappelle encore le souvenir et le succès de ce remarquable ouvrage  ; c’est dans le IIIe de ses Discours sur l’homme,
œuvres, ou plutôt tous nos grands écrivains ont pris soin, par leurs ouvrages , de réfuter cette accusation. D’une langue que l’
43 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
soit qu’il s’agisse de composer, soit qu’il s’agisse d’apprécier des ouvrages d’esprit. On entend encore par littérature la con
nce des productions littéraires elles-mêmes, ainsi que l’ensemble des ouvrages d’un peuple, d’un siècle, ou d’un genre quelconqu
sensibilité à cette finesse d’esprit qui aperçoit facilement dans un ouvrage des beautés ou des défauts peu apparents, et qui
et délicat, net et précis des beautés et des défauts que renferme un ouvrage d’esprit. Le goût distingue ce qu’il y a de confo
evient plus sûr ; il discerne non seulement le caractère général de l’ ouvrage , mais les beautés et les défauts de chaque partie
goût donne une idée très juste du goût exquis qui doit régner dans un ouvrage  : Simple en était la noble architecture : Chaque
s belles-lettres, la critique n’est autre chose que l’art de juger un ouvrage d’esprit, pour en connaître les beautés et en sig
44 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
savoir, par exemple, quelles règles peuvent déterminer l’étendue d’un ouvrage et des parties qui le composent. La nature vous l
dans un juste rapport d’étendue avec l’argumentation et le corps de l’ ouvrage . Souvent le lecteur trouve long et par conséquent
me les corps dans l’univers de Newton. Quand l’auteur de ces sortes d’ ouvrages a épuisé une pensée, il passe à l’autre avec simp
’ingénieux, du piquant de la diction et des sentences détachées. Tout ouvrage qui n’est qu’une collection de sentences et de tr
onnu : L’ennui naquit un jour de l’uniformité38. Disposez donc votre ouvrage de manière à y faire contraster les idées et les
jusqu’à présent de la disposition peut s’appliquer à l’ensemble de l’ ouvrage . Il est temps d’entrer dans le détail des diverse
les divers genres, le nom que vous voudrez, toujours est-il que tout ouvrage aura un commencement, un milieu et une fin, et qu
Wey, sont des parties disproportionnées avec l’ensemble du plan d’un ouvrage , ou mal distribuées dans l’ordonnance du drame….
45 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
té que nous devons rechercher. Attachons-nous aux bons modèles, à ces ouvrages que l’admiration universelle et une critique écla
le plus souvent et avec le plus de fruit un petit nombre d’excellents ouvrages , et moins d’ouvrages médiocres. Il faut recherche
ec le plus de fruit un petit nombre d’excellents ouvrages, et moins d’ ouvrages médiocres. Il faut rechercher, non les ouvrages l
ouvrages, et moins d’ouvrages médiocres. Il faut rechercher, non les ouvrages les plus amusants, mais les plus utiles. Ce conse
emps et ses loisirs. Mais, dira-t-on, quels livres choisir ? Les bons ouvrages ne manquent pas. Consultez un maître, un ami sage
l’état de votre âme et de votre esprit. Choisissez de préférence les ouvrages historiques ; vous apprendrez à y connaître les h
sûr et délicat saisit vivement les beautés et les imperfections d’un ouvrage  ; un instinct de l’âme les lui fait sentir ; la r
de blâmer les défauts, mais aussi de faire ressortir les beautés d’un ouvrage . La critique est nécessaire aux progrès du talent
46 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
ulement, que les discours de réception des académiciens devinrent des ouvrages vraiment utiles et vraiment éloquents. Destiné à
qui avait fait d’avance tout ce qu’il va nous conseiller, et dont les ouvrages offraient des modèles, bien avant qu’il songeât à
flexion. De là, cette foule déjà prodigieuse et toujours croissante d’ ouvrages , qui blessent à la fois l’ordre, la liaison des i
us capable d’inspirer la confiance. « Pourquoi, continue Buffon, les ouvrages de la nature sont-ils si parfaits ? C’est que cha
on, les ouvrages de la nature sont-ils si parfaits ? C’est que chaque ouvrage est un tout, et qu’elle travaille sur un plan éte
la perfectionne par un mouvement continu et dans un temps prescrit. L’ ouvrage étonne, mais c’est l’empreinte divine dont il por
47 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
nous a si parfaitement tracé les lois. Par là, en donnant à son grand ouvrage l’immortalité du style, il se plaça au nombre des
s accents inspirés par la nature aux êtres qu’elle rend heureux. Même ouvrage  : oiseaux. L’oiseau-mouche. De tous les êtr
oleil tous prennent l’essor et se dispersent dans les campagnes. Même ouvrage  : ibid. 1. L’éloge de Buffon a été fait par V
lle, mais les éditeurs récents les ont justement placées en tête de l’ ouvrage ), écrites par Buffon à soixante-dix ans, ont été
écrire ». Par là il a mérité ce jugement de La Harpe, qui a placé ses ouvrages entre les titres de la gloire nationale : « Il es
sait quelle impulsion l’étude des sciences naturelles a reçue de cet ouvrage  ; à Buffon l’on a dû peut-être Cuvier. 2. Ce par
48 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
uphin, confié à ses soins, qu’il a composé plusieurs de ses immortels ouvrages  : jamais il n’écrivit que pour remplir un devoir.
sage. Oraison funèbre du prince de Condé (1687). Le corps humain, ouvrage d’un dessein profond et admirable. Tout est mé
t fait par intelligence, mais non pas que tout soit intelligent. Même ouvrage , chap. V, § 2. Borner ses désirs à une vie obs
œuvre du salut des hommes ? Et tu dis : Je n’ai rien à faire, quand l’ ouvrage du salut des hommes est en partie entre tes mains
de la langue grecque et de la langue latine. Aussi a-t-on vu par vos ouvrages qu’on peut, en parlant français, joindre la délic
es véritables beautés du style se découvrent de plus en plus dans les ouvrages français, puisqu’on y voit la hardiesse, qui conv
L’éloquence n’est pas seulement une production de l’esprit ; c’est un ouvrage du cœur. » 1. A Charles Ier d’Angleterre, dans
t comparer, à ce sujet, Fénelon, Lettres sur la religion, II. 1. Cet ouvrage est aussi désigné par un autre titre, celui d’Int
et, on apprend à connaître Dieu, les hommes et soi-même ; et ces deux ouvrages peuvent tenir lieu d’un grand nombre de livres su
49 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »
ersonnes, sous le nom de genre épistolaire, une classe particulière d’ ouvrages . Quelle idée de genre peut, en effet, nous rester
au public ; et, pour tout dire en un mot, des lettres ne sont pas un ouvrage  : elles sont plusieurs ouvrages. C’est chaque let
en un mot, des lettres ne sont pas un ouvrage : elles sont plusieurs ouvrages . C’est chaque lettre considérée en elle-même qui
ans le moyen employé peut entraîner des différences dans la forme des ouvrages mêmes et dans l’expression ; mais la nature en es
tres philosophiques et les lettres familières. Les premières sont des ouvrages destinés, la plupart du temps, au public, et qui
public, et qui sont naturellement soumis aux règles convenables à ces ouvrages mêmes. Les lettres familières, dont nous nous occ
50 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
lanisse l'entrée. Ces préceptes s'appliquent généralement à tous les ouvrages de littérature qui ont quelque étendue, et nous d
stantifs comme épithètes : C'est dans un faible objet, imperceptible ouvrage , Que l'art de l'ouvrier me frappe davantage. (Rac
que les pensées sublimes ? Qu'est-ce que la période ? Quels sont les ouvrages de littérature qui réclament le style simple ? Qu
uvrages de littérature qui réclament le style simple ? Quels sont les ouvrages qui réclament le style tempéré ? Quels sont les o
els sont les ouvrages qui réclament le style tempéré ? Quels sont les ouvrages qui réclament le style sublime ? Qu'est-ce que le
gie et celles des lois et des coutumes ; enfin, il doit connaître les ouvrages des écrivains célèbres. Préceptes. « On a r
availle sur un plan dont elle ne s'écarte point, et que chacun de ses ouvrages est un tout : elle ébauche en quelque sorte la fo
dans un temps prescrit, peut atteindre à la perfection. De même, tout ouvrage d'esprit doit être un et simple ; et, s'il a été
gé avec soin. Boileau a dit : Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage . « Mais l'esprit humain produira peu s'il n'a p
ité ou la majesté qui lui convient, il faut encore que le discours, l' ouvrage , ne se ressente point d'un travail quelquefois pé
religieux et la philosophie. C'est à cette poétique que l'on doit les ouvrages de Schiller, de Gœthe, de Shakspeare, de Wieland
tre conseil que votre goût. Je vous invite pourtant à ne lire que les ouvrages qui sont en possession des suffrages du public, e
entielle de la philosophie ; elle a sa source dans l'intelligence des ouvrages de Dieu et dans l'étude de soi-même et des autres
harmes de la retraite sont les sujets dont elles s'occupent. (Voyez l' ouvrage qui a pour titre : Difficultés de la syntaxe.)
essence ; et l'océan des âges Roule au-dessus de nous, règne sur tes ouvrages  ; Mais il n'approche point de ton trône immortel.
e Sphinx, je leur pardonnerai s'ils ne devinent pas. (Voyez, dans les ouvrages de grammaire du même auteur, les règles de la ver
dicules, les préjugés contraires au bonheur de tous et la parodie des ouvrages de littérature sont de son domaine ; mais quelle
et pourtant cherche à cacher son larcin. — Si, dans la rédaction des ouvrages classiques, on donne des phrases entières d'un au
pte qui s'applique également à tous les genres. Bien que le plan d'un ouvrage ne soit pas toujours tracé par les règles, bien q
uvrage ne soit pas toujours tracé par les règles, bien que, lorsqu'un ouvrage est long et compliqué, l'écrivain ne puisse pas t
que soient les pensées, quelques beautés qu'offrent les détails, son ouvrage , dont l'esprit ne peut saisir l'ensemble, ne touc
es nouvelles Études françaises par Châteaubriand et Lamartine, et les ouvrages de E. Lefranc, sont les sources où j'ai puisé. 1
51 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre II. Éloge de Démosthène par Lucien. »
rquable par l’originalité piquante, qui fait le caractère spécial des ouvrages du sage de Samosate. Lucien se promène, en rêvant
ie n’a été qu’une suite non interrompue de belles actions et de beaux ouvrages , de grandes vertus et de talents supérieurs, les
t pour le prouver, Thersagoras propose à Lucien de lui communiquer un ouvrage que lui seul possède, et qui renferme le récit de
e. La proposition est acceptée, et Lucien se retire chez lui avec cet ouvrage  ; il le parcourt avec avidité, et la seconde part
52 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
; nous nous sommes assez étendus sur cet article au commencement de l’ ouvrage , pour nous dispenser d’y revenir. Poursuivons not
race eussent trouvé le véritable type de ce genre de poésie, dans les ouvrages de leurs contemporains ou de leurs devanciers. Eh
us grand lyrique de la France163. Mais si dans l’un de ses plus beaux ouvrages , dans celui qu’il a peut-être le plus soigné, il
uction, c’est la grande pensée de la religion, qui domine dans tout l’ ouvrage , qui en rattache toutes les parties au but que l’
ouce annonce bien heureusement celui qui va régner dans le reste de l’ ouvrage . Écoutons maintenant le commentaire que l’auteur
convaincre le lecteur, que ce qu’il y a de plus attendrissant dans l’ ouvrage de Florian, appartient exclusivement à la beauté
use aidant son pied tardif, Il va, des bords du champ, voir avancer l’ ouvrage . Sa voix, des bras lassés ranime le courage, Et j
et suivants). 163. En vain lui voudrait-on opposer Lebrun, dont les ouvrages sont le combat perpétuel du bon et du mauvais pri
fruits de sa victoire, dans le cas où l’académie aurait couronné son ouvrage .
53 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
ouvelles, ou de les arranger dans l’ordre où elles peuvent former des ouvrages . Le Petit traité des formes des figures et des qu
usage que partout ailleurs ; mais on les emploie dans toutes sortes d’ ouvrages en prose et dans la poésie même. Il n’est pas rar
s l’invention ; dans la disposition, la prudence et le jugement. Tout ouvrage doit avoir, s’il est entier, un commencement, un
et. Point de développement, point de détails. Sans ces précautions, l’ ouvrage serait comme ces monstres dont la tête est plus g
aines, et laissant tranquillement au hasard la conduite de son propre ouvrage , comme un soin indigne de sa grandeur et incompat
corps, et faisant comme une partie d’un monde qui tout entier est son ouvrage . Que sais-je ? car je ne prétends pas tout dire,
-d’œuvre les plus admirables. Cette éloquence comprend ; entre autres ouvrages , les sermons, les panégyriques, les oraisons funè
r exactement ce qui est de foi d’avec ce qui n’est que d’opinion. Les ouvrages des Pères de l’Église, qu’il doit lire avec métho
ut remarquer des divisions aussi exactes que celle-ci dans les autres ouvrages du même genre qui sont regardés comme excellents.
le monde, sous le nom d’éloquence académique, deux ou trois sortes d’ ouvrages essentiellement différents, et que nous sépareron
ellement à la biographie, et c’est quand nous parlerons de ce genre d’ ouvrages que nous nous en occuperons ; 2º les discours d’a
s, et envoyés au concours pour les prix qu’elles décernent. Ces trois ouvrages devant être entendus et jugés par les auditoires
ublic reçut avec applaudissements cette innovation ; et plusieurs des ouvrages qu’elle a fait naître sont bien préférables aux l
u’ alors34. Parmi ces recueils de lieux communs, il y a cependant des ouvrages qui méritent d’être distingués ; par exemple, le
long passage cité par son historien, si elle mérite de faire vivre l’ ouvrage , ne justifie pas celui qui, par un intérêt tout p
mpagnies savantes, nous a valu, au contraire, un assez grand nombre d’ ouvrages estimés ou même célèbres. Le premier éloge propos
et qui, s’ils ne prouvent pas qu’un concours fasse jamais naître des ouvrages de premier ordre, montrent au moins que cette ins
54 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
ieu de couleurs brillantes, de détails admirables, on reconnaît que l’ ouvrage n’est point construit, et on accuse l’auteur de m
réunies que par des transitions forcées, c’est ce qui fait que tant d’ ouvrages sont faits de pièces rapportées, et qu’il y en a
si vaste qu’il soit, il peut être renfermé dans un seul discours. Les ouvrages de la nature ne sont si parfaits que parce que ch
re exemple. Quand j’ai voulu traiter le sujet qui fait l’objet de cet ouvrage , j’ai dû songer d’abord à la définition générale
ble et moral. 1. Intéressant. Pour soutenir l’attention dans un ouvrage , il est nécessaire que le fond puisse captiver l’
nt en action. Si vous ne remplissez pas cette loi de l’intérêt, votre ouvrage deviendra froid, et la curiosité faisant place à
st moral. L’utilité doit être le principal but d’un écrivain, et tout ouvrage , pour être utile, doit contenir une morale instru
re de les voir recourir aux plus grands efforts du pathétique ; leurs ouvrages en offrent de fort beaux modèles. C’est que l’ind
55 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
est en effet admirable, et nous l’avons fait voir, chap. iii de notre ouvrage , en parlant du sublime dans les compositions litt
et de la Bible, et cet endroit n’est pas le moins intéressant de son ouvrage . Il a très bien vu et parfaitement établi les dif
a religion. On a pu relever, sans doute, quelques défauts dans ce bel ouvrage  : pour nous, qui l’avons lu comme il a été compos
moins de fidélité à nous les reproduire, que dépendent le mérite de l’ ouvrage , et le plaisir que nous en peut faire la lecture.
font, ce que doivent faire les écrivains qui transportent dans leurs ouvrages la nature telle qu’elle s’offre à leurs yeux, et
56 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
Plantes, il lui adressa ces paroles simples et vraies : « J’ai lu vos ouvrages  ; ils sont d’un honnête homme » L’intendance fut
’il lui demande, il lui annonce la tempête avant qu’elle arrive. Même ouvrage (étude Xe). Les forêts agitées par les vents.
it tour à tour sans interrompre la foule qui cherche le plaisir. Même ouvrage , II. Invocation à Dieu. Les riches et les p
n homme1, je ne dis pas la durée, mais la fraîcheur du moindre de vos ouvrages  ! Que leurs grâces divines passent dans mes écrit
e ne rende plus terrible. » 1. Bernardin de Saint-Pierre parle de l’ ouvrage même dont cette page est la préface éloquente. C’
57 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
icéron et Quintilien, ont écrit sur ces matières ; et leurs immortels ouvrages ont servi de guides à tous ceux qui, depuis, ont
mprudent de se jeter sans préparation dans la lecture de ces précieux ouvrages  ; on s’exposerait à s’égarer. Il faut que des con
il faut vouloir sincèrement s’instruire pour se déterminer à lire ses ouvrages . Il lui préfère Longin. Toutefois, le Traité du S
e Traité du Sublime ne paraît être qu’un fragment d’un plus important ouvrage , et la lecture attentive de ce précieux traité se
mise par quelques critiques, que Longin ne fut que l’abréviateur d’un ouvrage plus étendu, qu’ils attribuent à Denys d’Halicarn
ans l’esprit des étudiants. Quintilien est sans contredit le meilleur ouvrage que l’on puisse mettre entre les mains d’un jeune
e la saine critique. C’est une éloquente et méthodique paraphrase des ouvrages de Cicéron ; partout on y voit l’habile rhéteur e
ceux qui s’occupent de la partie purement didactique de l’art. Un bon ouvrage sur la rhétorique, à l’usage des gens de goût, ma
avaux bornés à perfectionner une langue. Celui qui entreprendrait cet ouvrage , y rassemblerait tous les beaux préceptes d’Arist
t, en ne prenant que la fleur de la plus pure antiquité, il ferait un ouvrage court, exquis et délicieux. » Pourquoi ce parfait
chant à un système bien conçu, et à des idées nouvelles, il a formé l’ ouvrage le plus remarquable qui ait paru dans ces temps m
is pu facilement, avec les matériaux que j’avais rassemblés, faire un ouvrage entièrement original, mais mon seul but et mon se
fournir les matériaux propres à former le corps et la substance d’un ouvrage recommandable, la rhétorique sert à ajouter le po
une attention soutenue pour les meilleurs modèles, par la lecture des ouvrages les plus recommandables, et la comparaison des di
lus grande partie des productions du génie n’est qu’une imitation des ouvrages de la nature, la représentation des actions, des
anifeste principalement par le juste discernement du vrai mérite d’un ouvrage  ; la correction consiste à savoir rejeter les pré
vrai, par sa seule force et par l’observation de la nature, créer un ouvrage digne des plus grands éloges sans connaître les l
sé des choses les plus sacrées et les meilleures. Il est vrai que des ouvrages qui avaient d’abord mérité les applaudissements d
n admiration s’évanouit, et la saine critique finit par condamner les ouvrages , objets de l’admiration du vulgaire, et son triom
quer que ce ne sont pas les écarts de Shakspeare qui font admirer ses ouvrages  : ils possèdent des beautés en harmonie avec les
is principes, et la puissance de ces beautés a été si grande, que ses ouvrages ont triomphé de la censure. C’est par la manière
ous la montre dans les coquillages, dans les fleurs, et même dans les ouvrages des peintres et des sculpteurs : il fonde son sys
tout l’agrément disparaîtrait. Cette observation s’applique aussi aux ouvrages d’imagination, quelle que soit la richesse et l’é
ce qui exigerait des recherches peu compatibles avec la nature de cet ouvrage , et en considérant même cette connexion comme pur
dans un style plus pompeux que celui dont nous faisons usage dans nos ouvrages poétiques. Avec les progrès du langage, les mots
u langage parlé. (Voyez, sur ce chapitre et le précédent, l’excellent ouvrage de M. le président de Brosses, Formation et mécan
rite bien d’être consulté ; toutefois si l’on écrivait aujourd’hui un ouvrage sur la construction des phrases on pourrait exige
ou de l’auditeur et conserver de la vivacité et de la force dans nos ouvrages , sachons varier notre discours : cela s’applique
tous les genres de composition, ni même aux diverses parties du même ouvrage . Il serait trop absurde d’écrire un panégyrique d
auteurs qui ont traité de la rhétorique et de la composition. Un des ouvrages les plus instructifs et les plus remarquables sur
celle-ci, peuvent être employées, même dans les traités de morale et ouvrages de simple raisonnement ; et pourvu qu’elles soien
et dégradante que d’interpeller les vêtements qu’il portait. Dans les ouvrages en prose, cette figure doit être employée avec pl
ier ont tenté et exécuté cette figure avec chaleur et dignité ; leurs ouvrages sont dignes d’être consultés à cet égard, et sous
s dans la nature, mais dans les écrits de ses devanciers. Enfin, si l’ ouvrage est sérieux ou si le sujet est élevé, les compara
e fortement figuré et élevé, et cependant il peut n’en résulter qu’un ouvrage froid et dénué d’intérêt. Sans parler du sentimen
ent et de la pensée qui constituent le mérite réel et durable de tout ouvrage , si le style est raide et affecté, s’il manque de
urs les plus solides qualités de l’orateur ou de l’écrivain. Bien des ouvrages n’exigent rien de plus. Étudier et connaître son
e observer, c’est que, au milieu de la variété, nous exigeons, dans l’ ouvrage d’un auteur, quelque degré d’uniformité et de con
n et la réflexion. Les Lettres persanes et l’Esprit des lois sont des ouvrages du même auteur ; ils exigeaient un style tout à f
e caractère distinctif n’existe pas, nous jugeons, avec raison, que l’ ouvrage émane de quelque auteur trivial et vulgaire qui é
parfaits et les plus originaux peuvent être reconnus dans tous leurs ouvrages par leur style et leur manière. C’est un axiome q
’imagination, ni à l’oreille. Ce genre n’est supportable que dans les ouvrages purement didactiques ; il faut même beaucoup de p
it, par exemple, laissent tellement apercevoir ce penchant dans leurs ouvrages , qu’ils impriment à leur style le caractère d’un
s inspire l’expression soit calmée. C’est alors qu’il faut revoir son ouvrage d’un œil froid et sévère, et retoucher les imperf
Le troisième conseil est relatif aux avantages qu’on peut retirer des ouvrages de ses devanciers. À cet égard, il est notoire qu
éclamateur, orateur sans naturel et peu persuasif . Cicéron, dans ses ouvrages de critique, tout en reconnaissant ses fautes, la
des Romains, nous trouverons toujours plus de génie naturel dans les ouvrages des premiers, plus d’art et de régularité dans ce
s genres avec beaucoup d’élégance dans ce dialogue et dans ses autres ouvrages de rhétorique. Mais comme il n’existe aucune de l
de Cicéron et son rival au barreau, il est inutile de transcrire des ouvrages de Cicéron ce qu’il dit sur ces orateurs et sur l
entation ne peut lui être entièrement pardonnée ; ses discours et ses ouvrages laissent dans nos esprits l’impression d’un homme
eurie des Asiatiques. D’un autre côté, Cicéron, dans plusieurs de ses ouvrages de rhétorique, et surtout dans son Orator ad Brut
un genre froid et stérile au véritable atticisme, et soutient que ses ouvrages sont formés d’après le vrai style attique. Quinti
mette rien au-dessus du plaidoyer pour la couronne ; mais les autres ouvrages de Démosthène ne me paraissent pas, en général, d
ncerne le gouvernement et l’économie politique. Ce n’est que dans les ouvrages de Démosthène et de Cicéron qu’on trouvait des mo
s ne révèlent pas le grand orateur. Mais M. Delamalle, dans son utile ouvrage intitulé : Essai d’institutions oratoires et l’us
t peu judicieuse. Cependant l’avocat peut encore tirer de l’étude des ouvrages de ce grand maître d’immenses avantages. L’adress
ie, dans ses Oraisons, n’offre pas la même exactitude dans ses autres ouvrages  ; il résulte d’une de ses lettres à Atticus, qu’i
d’introductions ou préfaces, prêtes à être adaptées à toute espèce d’ ouvrage qu’il publiait. Par suite de cette singulière mét
i arriva d’employer deux fois, par mégarde, la même préface dans deux ouvrages différents ; Atticus l’ayant informé de cette mép
ommunes et sedes argumentorum, qui joue un rôle si important dans les ouvrages d’Aristote, de Cicéron, de Quintilien. Les sophis
dans l’autre, il n’y a pas d’effet possible s’il ne paraît pas être l’ ouvrage de la nature seule. La cinquième : qu’il faut évi
chez moi dans cette intention ; ainsi quand je lis attentivement ces ouvrages , je m’aperçois que leur style donne de la couleur
démontré ; ils veulent aller trop loin : mais la méditation de leurs ouvrages est indispensable pour arriver au seul but raison
aient été conçues sur les passions et sur les mœurs, quoique dans cet ouvrage , comme dans ses autres écrits, son extrême briève
dicieux et très correct. Il est inutile de recommander la lecture des ouvrages de rhétorique de Cicéron, tout ce qu’a écrit sur
ce un aussi éloquent orateur est digne de la plus grande attention. L’ ouvrage le plus important qu’il nous ait transmis sur ce
’Orator ad Brutum est aussi un traité important ; et, en général, les ouvrages de rhétorique de Cicéron respirent ces hautes et
le plus instructif et le plus utile est Quintilien. Je connais peu d’ ouvrages qui renferment plus de bon sens, et qui montrent
il est lui-même un écrivain éloquent. Quoique quelques parties de ses ouvrages contiennent trop de ce système technique et artif
58 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
composition. Les qualités particulières varient selon la nature de l’ ouvrage ou la différence du genre. Nous examinerons ces d
putations sont presque toujours posthumes. Mais, si on dit bien qu’un ouvrage est posthume, lorsqu’il a été publié après la mor
ui bien souvent s’entend moins de la facilité réelle avec laquelle un ouvrage a été composé, que du résultat du travail opiniât
ntage à Bossuet sur Fléchier. Le travail ne doit pas paraître dans un ouvrage , parce que la gêne et l’effort de l’auteur ne man
ur d’une manière désagréable. Un évêque de Lisieux ayant lu un nouvel ouvrage de Balzac, se contenta de dire : Cela est beau,
nt le style simple ? Le style simple s’emploie généralement dans les ouvrages didactiques, les récits de faits ordinaires, les
: Est quædam diligentia negligens. On entend par froideur dans les ouvrages d’esprit, l’absence de vie, de chaleur, d’énergie
ts du discours. Le style sec et froid ne doit être admis que dans les ouvrages purement didactiques ; et, pour y être supportabl
s. 182. Les trois genres de style peuvent-ils se trouver dans le même ouvrage  ? Ces distinctions du genre simple, du genre tem
arquer qu’aucun de ces genres ne se trouve ordinairement seul dans un ouvrage . Ces trois espèces de style se touchent, et les m
s orateurs et des écrivains, se garde bien de l’être toujours. Chaque ouvrage , comme chaque tableau, doit avoir un ton général 
59 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »
ût et l’imagination ; c’est, enfin, d’apprendre à juger sainement les ouvrages d’esprit. La littérature forme donc la base essen
ttéraires aussi simples, aussi claires que possible. Nous croyons cet ouvrage utile aux élèves qui, après avoir terminé les cla
moyen de les fixer à jamais dans son esprit. Voilà pourquoi, dans cet ouvrage , nous avons voulu être à la fois court et complet
t, et moins de prétentions. L’étude des genres en prose qui termine l’ ouvrage renferme un tableau complet de l’éloquence, de l’
60 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
le. On peut leur reprocher de plus d’avoir copié trop servilement les ouvrages des anciens sur l’art oratoire, d’avoir répété po
n. En ne prenant que la fleur de la plus pure antiquité, il ferait un ouvrage , court, exquis et délicieux… » (Lettre à l’Acad.
roché de la perfection dont ces grands maîtres pensaient qu’un pareil ouvrage était susceptible. J’ai lu les rhéteurs anciens,
adémie française, a composé pour les élèves de l’École Polytechnique, ouvrage qui m’aurait détourné d’entreprendre celui-ci, s’
la chaire, du barreau, et le panégyrique ; et dans tout le cours de l’ ouvrage j’ai distingué aussi exactement que je l’ai pu le
it ? Est-il possible de parler de tous les genres de discours dans un ouvrage de la nature de celui-ci ? Les matières sur lesqu
rminer la nature, en développer les règles, ce serait entreprendre un ouvrage immense et vouloir réunir dans un seul traité tou
de l’autre ; Cicéron la considère ainsi en plusieurs endroits de ses ouvrages . En effet, il faut que l’éloquence s’appuie d’abo
les élémens de toute production de l’esprit ; et il ne peut y avoir d’ ouvrage bien écrit qu’à condition que chaque phrase en pa
e doit pas être oubliée dans une rhétorique. J’aurais cru laisser mon ouvrage imparfait si je l’eusse passée sous silence. En l
liger dans l’éducation des jeunes gens. De quelque nature que soit un ouvrage , l’auteur a nécessairement mis en œuvre tous les
aujourd’hui ne saurait les dispenser de lire et méditer plus tard les ouvrages dont celui-ci n’est qu’un extrait. Ceux d’entre e
être le sujet d’un discours ; mais il conviendra mieux au but de cet ouvrage , et l’on trouvera peut-être plus utile de suivre
oisis et bien placés, par une élégance naturelle et soutenue. C’est l’ ouvrage de l’imagination. Ce que c’est que de toucher.
er l’un après l’autre, sur la contribution qu’ils peuvent fournir à l’ ouvrage dont on cherche les matériaux. L’orateur doit ava
rix et de la force, non-seulement au discours oratoire, mais même aux ouvrages où l’imagination a le plus de part. Ils manquerai
s parfait au dernier repos. Il en sera question dans la partie de cet ouvrage qui traitera du style. §. II. Du raisonnement
ns les écrits, si ce n’est quelquefois dans les plaidoiries, dans les ouvrages polémiques, dans les discussions animées (Quint.,
, et le conséquent la seconde : l’ordre est souvent renversé dans les ouvrages de goût. On présente d’abord la proposition à pro
l’enthymème, et très-propre à figurer dans les discours et les autres ouvrages de goût, c’est le dilemme1. Définition du dilemm
le induction pour montrer que son siècle abonde en sots admirateurs d’ ouvrages platement écrits : ………. ainsi qu’en sots auteurs
et la province. Il en est chez le duc, il en est chez le prince ; L’ ouvrage le plus plat a chez les courtisans De tout temps
qu’elle est dans le discours oratoire. La méthode relativement à un ouvrage , à un discours, est la manière d’en disposer les
disposer, tient au talent de bien concevoir. L’écrivain, qui dans ses ouvrages n’offre pas cet ordre lumineux qui doit régner da
sur cette partie importante de l’art d’écrire au livre second de cet ouvrage . Deux sortes de méthode. Les logiciens distingu
en ne sert autant à éclairer une discussion, à rendre un discours, un ouvrage lumineux, qu’une définition bien faite. Tous les
ne saurait assez méditer ce chapitre, qui est un des plus beaux de l’ ouvrage . Article II. Des Moyens d’émouvoir, ou d
dialogue De Oratore, que nous voudrions répandre tout entier dans cet ouvrage . Nous allons en suivre le texte, auquel nous join
sujet quelconque, un plan régulier et satisfaisant ; c’est, dit-on, l’ ouvrage du génie. « Disposer et mettre en œuvre les moyen
r ? Quelle est la proposition qui exprimerait le mieux le fond de mon ouvrage  ? C’est à cette proposition que l’ouvrage entier
ait le mieux le fond de mon ouvrage ? C’est à cette proposition que l’ ouvrage entier doit se rapporter. Combien ton discours d
n et enseigné par tous les maîtres de l’art, il s’applique à tous les ouvrages de quelque genre qu’ils soient1. Mais revenons à
uent seulement par le travail d’autrui : il faut veiller, pâlir sur l’ ouvrage , faire des efforts extraordinaires. L’orateur doi
t sous lequel elles se présentent. En sorte que, quand nous lisons un ouvrage , il nous est impossible de séparer le style de l’
lus simples. Sans le style, il est impossible qu’il y ait un seul bon ouvrage en aucun genre. (Dict. phil., au mot style.) »
ul bon ouvrage en aucun genre. (Dict. phil., au mot style.) » « Les ouvrages bien écrits, dit Buffon, seront les seuls qui pas
e des découvertes ne sont pas de sûrs garans de l’immortalité. Si les ouvrages qui les contiennent sont écrits sans goût, sans n
e de prescrire exclusivement un de ces trois genres de style à chaque ouvrage , ou même à chaque partie d’un ouvrage quelconque,
trois genres de style à chaque ouvrage, ou même à chaque partie d’un ouvrage quelconque, puisqu’on peut placer un trait sublim
u’on peut et qu’on doit même écrire des morceaux très-simples dans un ouvrage du genre le plus élevé. Observation très-juste d
l’expression, la véhémence des mouvemens, et qui domine dans certains ouvrages , même dans certains genres, comme la tragédie, l’
n essence, et qui sont indispensables et communes à tous les genres d’ ouvrage . Qualités particulières. Les qualités particuli
aturel, quand il est porté à la perfection, est de faire croire que l’ ouvrage a coulé de source ; qu’il n’a, pour ainsi dire, r
quand nous lisons ceux-ci : L’Éternel est son nom, le monde est son ouvrage  ; Il entend les soupirs de l’humble qu’on outrage
ots, ch. 2.) Ce sentiment nous accompagne surtout dans la lecture des ouvrages  ; en sorte qu’une composition dure et rude blesse
du style à la nature des choses. Son importance. Dans toute sorte d’ ouvrages , le style doit convenir au sujet que l’on traite.
es discours de réception, les éloges des académiciens, etc… Comme ces ouvrages ont surtout pour but de plaire à l’esprit en l’am
les sentences ou maximes détachées, dans certains morceaux des grands ouvrages , comme les portraits, les caractères, etc. Dans l
s grands ouvrages, comme les portraits, les caractères, etc. Dans les ouvrages destinés à instruire, on peut consentir quelquefo
sans interruption. La netteté du style convient particulièrement aux ouvrages didactiques, aux polémiques, à toutes les discuss
(Volt., ibid.) Cette qualité du style convient particulièrement aux ouvrages dans lesquels l’auteur n’a guère d’autre dessein
é et de plus touchant que l’élégance. « Dans les personnes, dans les ouvrages , grâce signifie non-seulement ce qui plaît, mais
e l’épithète de gracieux. » Ce n’est pas qu’il y ait un seul genre d’ ouvrage qui puisse être bon en étant opposé aux grâces, c
.) Style pittoresques. Ses diverses qualités se mêlent dans un même ouvrage . Le style pittoresque représente vivement les ob
e se trouver seule et à l’exclusion de toutes les autres dans quelque ouvrage que ce soit. Au contraire, elles se rapprochent l
nt de la prose. Le précepte de la variété du style ne convient qu’aux ouvrages qui en sont susceptibles, et qui ont une certaine
yle doit donc dominer suivant le genre et le caractère principal de l’ ouvrage  ; mais aucun des deux ne doit dominer à l’exclusi
t réunir une phrase, une période pour être bien faite. Le mérite d’un ouvrage , de quelque genre qu’il soit, dépend tellement de
c. 4.) On sent bien qu’il serait absurde, par exemple, de dire : Cet ouvrage m’a paru admirable, et je l’ai lu avec plaisir. —
ans une dissertation latine sur les vraies et les fausses beautés des ouvrages d’esprit, et sur la manière de distinguer les une
s est agréable qu’elles le soient. Quelles sont ces sources dans les ouvrages d’esprit. Ainsi, dans les ouvrages d’esprit, ces
Quelles sont ces sources dans les ouvrages d’esprit. Ainsi, dans les ouvrages d’esprit, ces deux rapports doivent également se
nt le soir, repose-toi le reste du jour, tu le peux : mais voyons ton ouvrage . Quelle réponse tiens-tu prête au juge suprême qu
haute éloquence, au style le plus élevé. Ils conviennent surtout aux ouvrages où l’écrivain traite de grands intérêts, où il a
e des passions ; et, par conséquent, elles contribuent infiniment à l’ ouvrage de la persuasion qui est le but de l’éloquence :
la cause pour l’effet. Exemple : lire Cicéron, Virgile, pour dire les ouvrages de ces auteurs. Les poëtes mettent Vulcain pour l
racieuse dans une harangue, qui produit un fort mauvais effet dans un ouvrage d’histoire ou de philosophie. Elle est plus hard
stantifs comme épithètes : C’est dans un faible objet, imperceptible ouvrage . Que l’art de l’ouvrier me frappe davantage. (Po
’ouvrier me frappe davantage. (Poëm. de la Religion.) Imperceptible ouvrage est joint par apposition à faible objet ; tour pl
s hardi et plus vif que si l’auteur eût dit : Faible objet qui est un ouvrage imperceptible. L’apposition ne convient qu’au sty
s sauvages et les coteaux décorés de vignes, rend le spectacle de ses ouvrages plus intéressant et plus admirable par une divers
ourrais vous faire remarquer qu’elle connaisait si bien la beauté des ouvrages d’esprit, que l’on croyait avoir atteint la perfe
es sentences et des traits, qui ne sont pas les moindres ornemens des ouvrages de tout genre. Pensées. Le mot de pensée, pris
lle particulièrement traits appartient davantage au genre simple, aux ouvrages légers et plaisans. On en trouve beaucoup d’exemp
de penser, 1er. part., ch. 13.) Les figures sont déplacées dans les ouvrages didactiques. Dumarsais observe que lorsqu’on fai
ns les ouvrages didactiques. Dumarsais observe que lorsqu’on fait un ouvrage purement didactique, où lorsqu’on traite d’objets
uses sont des abeilles volages ; Leur goût voltige, il fuit les longs ouvrages  ; Et ne prenant que la fleur d’un sujet, Volent
, Zaïre, ne peuvent être soupçonnées d’avoir un goût ennemi des longs ouvrages . La pensée de ces vers est donc fausse. Du devoi
mple. Racine, si admirable d’ailleurs par le vrai qui règne dans ses ouvrages , s’est écarté de cette règle dans sa tragédie de
ille fameuse qui était le rempart de la puissante Asie et le glorieux ouvrage des dieux. En vain l’on vit arriver à son secours
irection naturelle vers la terre. En publiant le premier volume d’un ouvrage et annonçant les autres, on dit dans le prospectu
l’Académie française. Il ne faut, pour s’en convaincre, que lire les ouvrages et les discours mêmes des principaux membres qui
ointes, les jeux de mots, les traits d’esprit doivent être bannis des ouvrages sérieux. Ces saillies ne peuvent être heureuses q
ouvrages sérieux. Ces saillies ne peuvent être heureuses que dans un ouvrage badin ou dans la conversation familière. Boileau
paraître le croissant funeste. » Ce qu’on entend par esprit dans un ouvrage . Il y a plusieurs manières de montrer de l’espri
oses avec esprit. Quand nous disons que l’esprit est déplacé dans un ouvrage sérieux et qui doit intéresser, on doit entendre
jusqu’où cet esprit doit être admis. Il est clair que dans les grands ouvrages on doit l’employer avec sobriété par cela même qu
toutes les règles. 4°. Style froid. Style froid. On dit d’un ouvrage qu’il est froid, quand on y désire une expression
les voit, dit-il, lecteurs insipides et récitateurs ennuyeux de leurs ouvrages , ôter à l’orateur la vie et le mouvement en lui ô
t celui dont l’usage est le plus fréquent, parce qu’il est rare qu’un ouvrage entier présente ou plutôt admette la familiarité
out connu, il faut y revenir. » (Quint., lac. cit.) A-t-on lu un bon ouvrage ou quelque morceau important de philosophie, de l
n ; d’en faire une analyse qui contienne la substance et le plan de l’ ouvrage  ; d’examiner l’enchaînement et la progression des
s caractères ; et que c’est surtout par l’agrément répandu dans leurs ouvrages que l’esprit qui se dessèche par un exercice jour
t lui-même mis en pratique, et qu’il avait traduit en latin plusieurs ouvrages de Platon, et les deux célèbres harangues d’Eschi
et dans les choses, leur dessin, l’ordre et la disposition de tout l’ ouvrage  ; comme ce qu’ils semblent n’avoir dit que pour p
ssions, ni leurs pensées. Longin veut que quand nous travaillons à un ouvrage qui demande du grand, nous fassions cette réflexi
Tabl. Pages. Préface. Dessein de l’auteur. — Plan de l’ ouvrage . j Notions préliminaires 1 Livre premier. De l’
orter en détail. D’ailleurs Cicéron lui-même abandonne cette théorie, ouvrage de sa jeunesse, dans le traité de l’orateur. (L. 
Institutions oratoires à l’usage de ceux qui se destinent au barreau, ouvrage excellent que l’éloquence du barreau français att
ançais attendait depuis long-temps comme un supplément nécessaire aux ouvrages oratoires de Cicéron et de Quintilien. Nous y avo
uri. Style pittoresques. Ses diverses qualités se mêlent dans un même ouvrage . Variété du style. Elle ne doit pas être recherch
ammatum, donné par Lancelot, in-12. Quelles sont ces sources dans les ouvrages d’esprit. La vérité n’y suffit pas. (1). Requie
rtent pas. Règle sûre à ce sujet. Les figures sont déplacées dans les ouvrages didactiques. Dans les situations pathétiques. Ell
. Pointes, jeux de mots. Exemples. Ce qu’on entend par esprit dans un ouvrage . Manière de dire les choses avec esprit. Style fr
61 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
donner un conseil, ce serait de songer à être simple, à ourdir votre ouvrage d’une manière bien naturelle, bien claire, qui ne
t du lecteur. N’ayez point d’esprit, peignez avec la vérité, et votre ouvrage sera charmant. Il me semble que vous avez peine à
ous daignez de si loin me consulter, je vous invite à ne lire que les ouvrages qui sont depuis longtemps en possession des suffr
e bêtes. Il prend envie de marcher à quatre pattes quand on lit votre ouvrage . Cependant, comme il y a plus de soixante ans que
! le bon temps est passé : vous avez quarante journaux, et pas un bon ouvrage  ; la barbarie est venue à force d’esprit3. Que Di
pas ce style charmant en prose et en vers, en le faisant servir à des ouvrages dont les sujets soient indignes et du peintre et
nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l’ ouvrage  : il est bon et fait de main d’ouvrier. » 5. Fon
atue de Voltaire qui est à la Bibliothèque de l’Institut. De tous les ouvrages de Pigalle, le plus connu et le plus digne de l’ê
62 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Avis du libraire sur cette nouvelle édition » pp. -
Avis du libraire sur cette nouvelle édition Cet Ouvrage est assez avantageusement connu, pour qu’on puiss
ccuper de la réimpression des auteurs classiques, avait conseillé cet Ouvrage dans son rapport du 25 floréal an xi (15 mai 1803
e Professeurs et d’autres personnes ont témoigné le désir d’avoir cet Ouvrage en entier, je me suis déterminé à en donner une n
63 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
es plus éminentes. Quoiqu’on donne le nom général de poëme à tous les ouvrages en vers, il convient néanmoins plus particulièrem
que, et au poëme épique. Ce n’est pas seulement parce que ce sont des ouvrages de longue haleine ; c’est encore parce qu’ils exi
e forme allégorique, sans la couvrir du voile de la fiction. Mais son ouvrage ne seroit point un vrai poëme, si cette instructi
ement distingués entr’eux, et se trouvent chacun à sa place. Tous les ouvrages , et principalement ceux où l’on se propose d’inst
outes les vertus chrétiennes, l’auteur ne pouvoit mieux couronner son Ouvrage , qu’en nous en faisant sentir le prix et la néces
auté de l’élocution : deuxième règle du Poëme didactique. Ces deux ouvrages dont on vient de voir le plan, sont chacun dans s
leurs dans ce fonds aride et semé d’épines. Toutes les parties de son ouvrage réuniront l’agréable et le solide, de manière que
sous une longue montagne une route aux eaux dormantes de ce marais : ouvrage admirable qui ne devoit pas être inutile aux sièc
opposer à la hardiesse de notre entreprise la grandeur de son ancien ouvrage , voulant ravir à la France la gloire d’un si beau
ue la chèvre légère franchissoit autrefois avec peine. C’est-là votre ouvrage , illustre Riquet(c) : c’est à vous que Béziers, v
peignant ces objets qui ne tiennent qu’aux principales parties de son ouvrage , il trace une suite raisonnée de préceptes. C’est
s d’abord, des fils qu’elle ménage, Elle forme un duvet, appui de son ouvrage  : Bientôt elle décrit des mouvemens plus courts ;
ong-temps avant le siècle d’Alexandre, dans un poëme intitulé ls. Cet ouvrage semé d’un grand nombre de traits de morale, conti
erniers poëtes, entreprit de tracer les règles de la poésie. Mais son ouvrage n’est proprement qu’une épître, dans laquelle, dé
autre chose que le calendrier des Romains. C’est un de ses meilleurs ouvrages . Le P. Kervillars, jésuite, l’a fort bien traduit
ues ! quelle versification ! Ces deux choses jointes à l’utilité de l’ ouvrage même, le rendent le plus précieux que nous ayons
uteur. Le second est le poëme des Jardins, par le P. Rapin, jésuite ; ouvrage vraiment digne du siècle de Virgile, par l’économ
esse, et l’heureuse facilité avec laquelle sont décrits les différens ouvrages de verrerie. L’auteur lui-même les a traduits en
on a eu raison de dire, en rendant justice aux grandes beautés de cet ouvrage , qu’il pèche par une abondance stérile. Le second
, sans être essentiel à l’action, est seulement nécessaire pour que l’ ouvrage soit fait conformément aux règles de l’art, on l’
ans une pièce de théâtre. Ainsi le poëte ne doit bâtir le plan de son ouvrage , et conduire l’action jusqu’à sa fin, qu’en emplo
De la conduite de l’Action dramatique. Actes et scènes. Un ouvrage dramatique est composé de plusieurs parties, qu’o
n ne puisse en détacher aucune, sans rompre et détruire entièrement l’ ouvrage . C’est ce qu’exige la perfection de l’art. Le nom
erminé dans les actes : celui des actes ne l’est pas non plus dans un ouvrage dramatique, quoique Horace ait dit qu’il doit en
ie de Bajazet par Racine, est la plus belle qui ait été faite dans un ouvrage dramatique. Voltaire ne connoît que celle-là qui
Nœud ou intrigue. Le nœud ou intrigue fait tout l’intérêt d’un ouvrage dramatique. Il consiste, comme je l’ai déjà dit,
s se multiplient, les efforts deviennent plus vifs. L’intérêt dans un ouvrage dramatique étant ce qui attache, ce qui émeut par
le dénouement. III. Ds. Les personnages ou acteurs dans un ouvrage dramatique, sont le principal objet qui fixe l’at
s sont égales, lorsque les personnages paroissent jusqu’à la fin de l’ ouvrage , avec le même caractère qu’ils ont eu au commence
l’a vu d’abord1. Observons ici que ce seroit un grand défaut dans un ouvrage dramatique, si plusieurs personnages avoient les
ommes dans la société ordinaire. Pour faire connoître tous les divers ouvrages que renferme ce genre, je parlerai dans cet artic
re du génie comique pour les vues, la disposition et la conduite de l’ ouvrage . Il n’y a point dans cette comédie de caractère p
et jour, comme le disoit Horace aux Romains, en parlant des excellens ouvrages de théâtre que les Grecs ont laissés. Différen
le poëte comique doit rigoureusement s’astreindre, s’il veut que ses ouvrages causent le même plaisir au lecteur et au spectate
ient qu’aux sots d’admirer et de rire, Et qu’en n’approuvant rien des ouvrages du temps, Il se met au dessus de tous les autres
r, furent Chionidés, Magnés et Ps. Il ne nous est rien resté de leurs ouvrages . On distingue trois espèces ou trois âges dans la
île de Rhodes, vers l’an 455 avant Jésus-Christ, est le seul dont les ouvrages nous soient parvenus. On y trouve aussi quelques
que, fils d’un autre Philémon, contemporain et rival de Ménandre. Les ouvrages de ce dernier Philémon ont été perdus, ainsi que
ortir, la conduite, le style, l’enjouement, le comique, tout rend cet ouvrage immortel, digne d’une si honorable distinction. M
ures pièces de Molière. Les uns disent que ces deux comédies furent l’ ouvrage de Brueys et de Palaprat. Les autres assurent que
k, Congrève, le Chevalier Steele, et Cibber. La Place a traduit leurs ouvrages , ou en a donné des extraits dans son théâtre Angl
es de Théâtre qui ont rapport à la Comédie. De la Farce. Les ouvrages dramatiques qui se rapportent à la comédie, sont
licencieuses. Le bon goût et l’honnêteté les proscrivent de tous les ouvrages d’esprit. En un mot il ne faut pas oublier que ce
ns mots et en saillies, est nécessaire pour réussir dans ces sortes d’ ouvrages dramatiques. On peut faire des pièces à Scènes dé
ccordée en mariage. De la Parodie. La Parodie est en général un ouvrage en vers, composé sur quelque pièce de poésie conn
on, il fasse, pour ainsi dire, oublier le noble et le pathétique de l’ ouvrage parodié. La seconde espèce de parodie, qui est ce
corriger le goût, eu relevant d’une manière comique les défauts de l’ ouvrage parodié, soit par rapport à la conduite, soit par
uteur qui avoit surpris l’admiration. Ainsi la parodie est un genre d’ ouvrage qui nous fait distinguer dans une pièce de théâtr
; mais jamais il n’outrage. Nul ne sait mieux priser les beautés d’un ouvrage , Que celui qui s’occupe à chercher ses défauts1.
me. Aristote en compte de quatre espèces dans la tragédie. Si dans un ouvrage de ce genre, il n’y a point de révolution subite,
’intérêt, le choc des passions, et généralement pour la conduite de l’ ouvrage , est l’Iphigénie en Aulide de Racine. C’est un vr
plus familiers. D’ailleurs il faut plaire aux femmes, qui jugent des ouvrages de théâtre par sentiment ; et ce ne seroit pas fl
s, Et, chassant les Romains de l’Asie étonnée, Renverser en un jour l’ ouvrage d’une année. D’autres temps, d’autres soins. L’Or
agédies grecques, avec des discours concernant le théâtre d’Athènes : ouvrage unique dans son espèce, (est-il dit dans l’avant-
e premier nous a donné aussi l’Ee. Quant à Euripide, on trouve dans l’ ouvrage du P. Brumoi l’entière traduction de quatre de se
te en Angleterre. Le Tourneur nous a donné une traduction de tous les ouvrages de Se. Voici ce que l’auteur des Affiches, etc.,
res vagues, qui d’ailleurs ne pourroient être que superflues dans cet ouvrage , qu’il nous suffise de sentir qu’on peut imaginer
étiques peut fournir au poëte notre auguste religion ! Les admirables ouvrages des prophètes et des écrivains sacrés en sont la
et du haut des remparts. Ces remparts menaçans, leurs tours et leurs ouvrages S’écroulent sous les traits de ces brûlans orages
épique. C’est le peintre de l’univers : il faut qu’il peigne dans son ouvrage les hommes et les Dieux ; par conséquent, qu’il y
sublimes dans ce récit d’une action si commune, donnent à ce charmant ouvrage tout le sel, tout l’enjouement, toutes les grâces
me le plus parfait des poëmes épiques. Il est certain qu’il est peu d’ ouvrages aussi propres à former le goût. Le poëte latin n’
an en est sage et régulier ; mais il n’y a presque pas de poésie. Cet ouvrage dont je ne connois pas de traduction, fut, comme
ces. Je dois bien nommer ici la Mort d’Abel, par Gessner, quoique cet ouvrage ne soit qu’en prose mesurée. Tout y est peint des
de l’action épique, on convient généralement qu’il les a toutes. Cet ouvrage accueilli avec le plus vif empressement dans sa n
de l’autre, également outrés. Les uns n’ont pas craint de mettre cet ouvrage au-dessus de l’Iliade et de l’Enéide ; les autres
t le. On a pu voir dans l’exposé que j’ai fait des règles des divers ouvrages en vers, qu’il n’est presqu’aucun genre de poésie
64 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Avertissement de l’auteur sur la seconde édition. » pp. -
Les circonstances qui m’avaient obligé de hâter l’impression de cet Ouvrage , lorsque je le publiai, ne m’avaient point laissé
littérature allemande. Toutes les augmentations que j’ai faites à cet Ouvrage , ont fourni la matière d’un troisième volume. Je
e, une Lettre, qui n’a été écrite qu’après la première Édition de cet Ouvrage , et qui, par la seule importance de son objet, m’
65 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
it des lois , a dit Voltaire, est l’amour des lois qui règne dans cet ouvrage  ; et cet amour des lois est fondé sur l’amour du
estine, elle changera nécessairement ses lois ; et ce ne sera point l’ ouvrage d’un législateur, mais celui de la corruption mêm
nt travaillé que moi eût fait mieux que moi. Pourtant j’avoue que cet ouvrage a pensé me tuer1 J’entends quelques frelons qui
t pur. Il ne s’attache point à mettre de méthode et de suite dans ses ouvrages  ; aussi sont-ils plus brillants qu’instructifs. «
lle sa bibliothèque. » 2. Voltaire appelle les Lettres persanes un ouvrage de plaisanterie, plein de traits qui annoncent un
ton de Berne. (Note de Montesquieu.) 2. M. Villemain juge ainsi cet ouvrage  : « Montesquieu a adopté, dans les Considération
un peu partisan de la méthode, et je tiens que sans elle aucun grand ouvrage ne passe à la postérité. » Il se corrige ailleur
l y a des idées, mais il n’y a pas de sentiments politiques. Tous ses ouvrages ne sont que des considérations. C’est par les sen
66 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
isse les grammaires généralement adoptées ; je veux seulement que ces ouvrages synthétiques ne viennent que lorsque l’étude anal
s lectures de toute espèce, si l’on se borne, avare de son temps, aux ouvrages instructifs ou originaux en leur genre ; des voya
outer, étudier la nature et ses merveilles, l’homme, ses mœurs et ses ouvrages . Tout cela fournit des faits, des observations, d
à rien. Boileau vous a dit : Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage  ; j’y consens ; mais ne l’y remettez pas cent fo
tes. J’accorde également qu’on doive laisser dormir quelque temps son ouvrage . L’esprit y revient plus frais, il voit bien des
ut. Quatrième moyen d’invention : Étude analytique et synthétique des ouvrages bien pensés et bien écrits ; exercices de composi
67 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
t supposé attacher à l’expression. Buffon était du même avis : « Les ouvrages bien écrits, dit-il, seront les seuls qui passero
s découvertes, ne sont pas de sûrs garants de l’immortalité65. Si les ouvrages qui les contiennent sont écrits sans goût, sans n
r saisir le ton convenable, considérez attentivement l’objet de votre ouvrage  ; appliquez-vous à en apprécier la nature, à en p
lus simples. Sans le style, il est impossible qu’il y ait un seul bon ouvrage en aucun genre d’eloquence ou de poésie. » Aussi
que j’avais écrite et professée longtemps avant la publication de son ouvrage . Mais en partageant les opinions de M. Wey, je pe
7. Quelques rhéteurs ont été jusqu’à admettre, pour certains genres d’ ouvrages , le style sec ; comme si l’on pouvait jamais supp
68 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
de l’unité : Denique sit quodvis simplex duntaxat et unum. Plus un ouvrage est un, c’est-à-dire, plus les diverses parties q
les affaiblir. — Mais si l’unité contribue puissamment au mérite d’un ouvrage , la variété lui est également nécessaire pour emp
pour empêcher l’esprit de se lasser par la succession des objets. Un ouvrage d’esprit est donc d’autant plus parfait, qu’à l’u
es, si les images manquent de justesse et les sentiments de vérité, l’ ouvrage ne saurait être complètement beau. — Si à la véri
à la vérité des idées, des images, des sentiments qu’il renferme, un ouvrage joint le mérite de l’ordre, qui consiste dans la
es du style, les ornements, etc. C’est ainsi que l’élocution achève l’ ouvrage de l’invention et de la disposition, et donne à l
dans la chose exprimée, comme nous l’avons dit au commencement de cet ouvrage , et le style ne serait rien par lui-même s’il ne
onc d’une haute importance ; et Buffon n’a pas craint de dire que les ouvrages bien écrits sont les seuls qui passent à la posté
ec la première ébauche ; Bossuet corrigeait avec beaucoup de soin ses ouvrages , comme le prouvent ses manuscrits ; Buffon attend
e à sa période et à sa pensée, et il fit recopier onze fois un de ses ouvrages en y introduisant toujours d’heureux changements.
lentement dans l’exercice de la composition, après avoir révisé son ouvrage en le remettant vingt fois sur le métier , persu
ns n’étaient qu’un moyen de relever ce qu’il y avait de moral dans un ouvrage . C’est ainsi que Virgile ne décrit la tempête qui
rses parties du tableau. Enfin, la description peut faire partie d’un ouvrage plus considérable, comme une épopée, un poème did
en devoir aux élèves. Quant aux descriptions qui font partie d’autres ouvrages , elles sont soumises à certaines règles particuli
de vue le sujet principal. Pour tendre plus efficacement au but de l’ ouvrage , et pour ne pas offrir l’idée de choses étrangère
nture de l’extérieur d’une personne peut répandre de l’intérêt sur un ouvrage , lorsque les traits les plus frappants sont saisi
mo. Cette petite composition, qui tient une sorte de milieu entre les ouvrages sérieux et ceux de simple amusement, est destinée
t éperdue…, et de celle de Voltaire à lord Hervey à l’occasion de son ouvrage intitulé le Siècle de Louis XIV : Eh ! quel roi…
69 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
moments heureux, notre langue parvenue à sa maturité. Ses principaux ouvrages sont le Socrate chrétien, où une teinte antique r
ux de César et de Pompée ; vous considérerez les ruines de ces grands ouvrages , dont la vieillesse est encore belle, et vous vou
ai de considérer que souvent il n’y a pas tant de perfection dans les ouvrages composés de plusieurs pièces et faits de la main
res, j’en aurai encore davantage pour ceux dont je verrai réussir les ouvrages sur la scène avec quelque apparence de régularité
ragédie 47 . Arnauld (1612-1694.) [Notice.] Les nombreux ouvrages de celui que le siècle de Louis XIV appela le gra
ux travaux des lettres, ne lui a permis toutefois que de laisser deux ouvrages , les Provinciales et les Pensées. Aucun livre n’a
réputation ? qui donne le respect et la vénération aux personnes, aux ouvrages , aux lois, aux grands, sinon cette faculté imagin
uphin, confié à ses soins, qu’il a composé plusieurs de ses immortels ouvrages  : jamais il n’écrivit que pour remplir un devoir.
rs. C’est pour cela que l’Ecclésiaste, après avoir commencé son divin ouvrage par les paroles que j’ai récitées, après en avoir
ariage de la princesse Anne fut un heureux commencement d’un si grand ouvrage . Mais, hélas ! tout ce qu’elle aimait devait être
manquer pour toujours, et à n’y plus revenir. Il est étonnant que les ouvrages de Marot, si naturels et si faciles, n’aient su f
il peut être le mets des plus délicats. Deux écrivains247 dans leurs ouvrages ont blâmé Montagne248, que Je ne crois pas, aussi
de ceux qui courent après lui ne peut l’atteindre. Caractères, des Ouvrages de l’esprit. Le philosophe. Je vais, Cliti
culer les distances de Saturne et de Jupiter : j’admire Dieu dans ses ouvrages , et je cherche, par la connaissance de la vérité,
que je fasse pour vous ? Faut-il quitter mes livres, mes études, mon ouvrage , cette ligne qui est commencée ? Quelle interrupt
philosophiques et religieux, d’éloquents sermons et plusieurs autres ouvrages , produit spontané de l’imagination la plus riche
un fonds de connaissances et pour se rendre capable de faire de bons ouvrages . Je voudrais que cette préparation générale le mî
, comme du centre, se répand la lumière sur toutes les parties de cet ouvrage  ; de même qu’un peintre place dans son tableau le
variés. Cette unité de dessein fait qu’on voit d’un seul coup d’œil l’ ouvrage entier, comme on voit de la place publique d’une
sée et une multitude confuse de maisons irrégulières d’une ville ? Un ouvrage n’a une véritable unité que quand on ne peut rien
es et de la protection de leurs armes. Aveugles, qui voulez mesurer l’ ouvrage de Dieu par celui des hommes ! Ô hommes faibles e
ses Mémoires, les notes précieuses qu’il avait recueillies. De là un ouvrage qui fait revivre à nos yeux, avec une incroyable
la richesse d’imagination et de savoir qui se montre dans ce dernier ouvrage  : on peut dire qu’aucun, dans le dix-huitième siè
ux chapitres imprimés en Hollande avec tant de fautes qui rendent mon ouvrage inintelligible ; … mais surtout soyez un peu moin
Observatoire et tracer une méridienne d’un bout du royaume à l’autre, ouvrage unique dans le monde. Il faisait imprimer dans so
aux brillants) ne conviennent point ou conviennent fort rarement à un ouvrage sérieux, et qui doit intéresser. La raison en est
ingénieuses qu’on prodigue aujourd’hui, ne conviennent qu’aux petits ouvrages de pur agrément. La façade du Louvre, de Perrault
nous a si parfaitement tracé les lois Par là, en donnant à son grand ouvrage l’immortalité du style, il se plaça au nombre des
détails, comme l’ensemble choquera ou ne se fera pas assez sentir, l’ ouvrage ne sera point construit ; et en admirant l’esprit
nissent jamais sans transitions forcées ; qu’en un mot, il y a tant d’ ouvrages faits de pièces de rapport, et si peu qui soient
nstances : autrement, le grand nombre de divisions, loin de rendre un ouvrage plus solide, en détruit l’assemblage369 ; le livr
uniforme que toute interruption détruit ou fait languir. Pourquoi les ouvrages de la nature sont-ils si parfaits ? c’est que cha
uoi les ouvrages de la nature sont-ils si parfaits ? c’est que chaque ouvrage est un tout, et qu’elle travaille sur un plan éte
la perfectionne par un mouvement continu et dans un temps prescrit. L’ ouvrage étonne ; mais c’est l’empreinte divine dont il po
onieux et mouvant, le ton sera non seulement élevé, mais sublime. Les ouvrages bien écrits seront les seuls qui passeront à la p
es découvertes, ne sont pas de sûrs garants de l’immortalité : si les ouvrages qui les contiennent ne roulent que sur de petits
s de génie ne cessèrent, en brillant çà et là, même dans ses derniers ouvrages , de rappeler sa gloire passée398 ; ses poésies di
nne. Félix, Pauline, Albin. PAULINE. Père barbare achève, achève ton ouvrage  ; Cette seconde hostie420 est digne de ta rage :
sur un époux fit son apprentissage A bien pu sur un fils achever son ouvrage . Je ne dénierai point, puisque vous les savez, De
abus que j’aurais de suffrages Si tu donnais les tiens à mes derniers ouvrages  ! Que de tant de bonté l’impérieuse loi Ramènerai
aire éclat de tels amusements ; Et que, par la chaleur de montrer ses ouvrages , On s’expose à jouer de mauvais personnages521. O
urs, Diffama le papier par ses propos menteurs. De là vint cet amas d’ ouvrages mercenaires, Stances, odes, sonnets, épîtres limi
Les règles du poème dramatique. Voulez-vous sur la scène étaler des ouvrages Où tout Paris en foule apporte ses suffrages Et q
eur le figure à vos yeux601 : L’Eternel est son nom, le monde est son ouvrage  ; Il entend les soupirs de l’humble qu’on outrage
. Mais, de ce roi si sage héritier insensé, Son fils604 interrompit l’ ouvrage commencé, Fut sourd à nos douleurs : Dieu rejeta
chassé le nuage ? TOUT LE CHŒUR.     L’aimable Esther a fait ce grand ouvrage . UNE ISRAELITE, seule. De l’amour de son Dieu son
bjets divers le bizarre assemblage Peut-être du hasard vous paraît un ouvrage  : Moi-même quelque temps, honteuse de ma peur, Je
et né pour l’esclavage658, Hardi contre Dieu seul ! Poursuivons notre ouvrage . Mais qui retient encor ces enfants parmi nous ?
ltaire ; de là beaucoup d’attaques dirigées contre sa personne et ses ouvrages . Mais la postérité impartiale s’élève au-dessus d
eur je dus à ses bienfaits. Dieux, l’homme bienfaisant est votre cher ouvrage , Vous n’avez point ici d’autre visible image ; Il
t le cœur des tyrans, on le verrait déchiré de coups et de blessures, ouvrage de la cruauté, de la débauche, de l’injustice, qu
15. Apulée naquit à Madaure en Afrique, 128 ap. J.-C. Ses principaux ouvrages sont les Florides, sortes de mélanges littéraires
ours, qui parut en 1637, que Bossuet le mettait au-dessus de tous les ouvrages de son siècle. 30. J’ai éprouvé, dit encore aill
ont une gêne pour l’homme de génie, puisque voilà les deux plus beaux ouvrages de notre théâtre tragique, où l’effort qu’elles o
alyse. 58. « La logique de Port-Royal, dit un juge très compétent, ouvrage composé dans un dessein pratique et inspiré par l
e foi à la vertu. » C’est ce qui fait que J.-J. Rousseau a appelé cet ouvrage un triste livre . Au contraire, Montesquieu disa
de son Port-Royal, et M. Cousin, qui parle ainsi dans son remarquable ouvrage sur les Pensées de Pascal : « Il est venu à cette
ver les hommes. » 91. Pascal espérait, comme on sait, dans son grand ouvrage sur la religion, dans cette apologie du christian
sur la fin de sa belle vie, M. Royer-Collard, cet excellent juge des ouvrages d’esprit, lisait chaque soir, après une page de T
citée de Blaise, t. VII, p. 430. M. de Chateaubriand a loué dans cet ouvrage la force du raisonnement. 166. Cf. Fénelon dans
ns funèbres et celles des autres prédicateurs français, comparées aux ouvrages du même genre que nous a laissés l’antiquité, on
ours et le résultat de cette assemblée du clergé, voy. M. de Bausset, ouvrage et vol. cités, p. 139. 236. Numeri, XXIV, 5. 2
nc je suis ? » Ce célèbre enthymème a été exposé et soutenu dans deux ouvrages de Descartes, les Méditations sur la philosophie
309-312. 262. Cicéron a développé cette pensée dans plusieurs de ses ouvrages . V. Orat., c. 4 : « Positum sit in primis, sine p
oir qui a tant honoré en lui son ministère. » En outre, dans ces deux ouvrages , l’onction se mêle à la force et la familiarité à
l (20 vol. in-8º), Cette importante publication a été complétée par l’ ouvrage du même auteur intitulé ; Saint-Simon considéré c
e recueil de Duchesne, t. II, p. 307. (M.) 324. On peut voir, dans l’ ouvrage cité de M. Guizot, le troisième essai intitulé :
la construction de l’Observatoire de Paris. On lui doit, entre autres ouvrages , le livre intitulé Mesure de la terre, 1671, in-f
lle, mais les éditeurs récents les ont justement placées en tête de l’ ouvrage ), écrites par Buffon à 70 ans, ont été onze fois
écrire ». Par là il a mérité ce jugement de La Harpe, qui a placé ses ouvrages entre les titres de la gloire nationale : « Il es
être trop méditées. On étudiera, dans les Caractères, le chapitre des Ouvrages de l’esprit ; les articles Goût et Style dans le
’Académie française, « l’ordre est ce qu’il y a de plus rare dans les ouvrages de l’esprit : quand l’ordre, la justesse, la forc
variés. Cette unité de dessein fait qu’on voit d’un seul coup d’œil l’ ouvrage entier comme on voit, de la place publique d’une
qué dans ses Pensées : « La dernière chose qu’on trouve en faisant un ouvrage est de savoir celle qu’il faut mettre la première
dmirable sérénité empreinte dans cette prière qui termine l’un de ses ouvrages  ; « Dieu clément ! Dieu vengeur des faibles ! Je
e pendant six années : les deux premiers livres parurent en 1651. Cet ouvrage eut un grand succès et fut réimprimé environ quar
iverses libéralités avaient élevé jusqu’au chiffre de 4 400 livres. L’ ouvrage était d’ailleurs très digne de cette belle récomp
ui un livre plein de recherches curieuses : Histoire de la vie et des ouvrages de Jean de La Fontaine. On peut voir ce que Mme d
homme. » Sur cette bonhomie de La Fontaine, qui se réfléchit dans ses ouvrages , Vergier a fait de jolis vers que La Harpe a cité
putation fut très grande au seizième siècle. Ce dernier, entre autres ouvrages , en a publié un sous le titre de Marco Aurelio co
oujours avec une singulière admiration, dans plusieurs parties de ses ouvrages . De nos jours aussi, sa vie et ses œuvres ont été
rgane du goût, Despréaux, proclama néanmoins la supériorité du nouvel ouvrage , comme il devait plus tard rendre hommage, bien a
, le Misanthrope de Schiller, fragment dramatique. Sur ces différents ouvrages , on peut consulter une thèse de M. Widal : Des di
réaux : en faire un éloge plus étendu, ce serait entreprendre sur ses ouvrages , qui le font eux-mêmes. » La Harpe lui a consacré
ticles de son Cours de Littérature. Daunou, Victorien Fabre, Auger (l’ ouvrage de ce dernier a été couronné en 1805 par l’Académ
ipe, et d’après sa destination spéciale, elle reçut le simple titre d’ ouvrage de poésie, tiré de l’Écriture sainte, propre à êt
e, dès lors, comme l’a dit Voltaire, n’a cessé de se glorifier de cet ouvrage , le plus accompli de notre théâtre et même de not
e sur ce point un critique, une de ces convenances délicates dont les ouvrages de Racine offrent une multitude d’exemples. 648.
s, en lui enfonçant un clou dans la tête. 660. ‌ M. Patin, dans son ouvrage cité sur les tragiques grecs, rapproche ces vers
st la 3e). Dijon, sa ville natale, conserve son mausolée par Lemoyne, ouvrage d’un rare mérite, que Louis XV a commandé. Quelqu
nées auparavant, en 1750, ce prince avait fait imprimer au Louvre les ouvrages de Crébillon (2 vol. in-4º). Entre les autres édi
ivre XIII. 688. À partir du second acte, observe La Harpe, « que cet ouvrage est neuf et vigoureux ! » On a souvent répété que
Voltaire a célébré encore Newton dans plusieurs autres parties de ses ouvrages . 728. . Isaac Newton, le plus grand génie scien
e au dix-huitième siècle. Plus récemment, il a paru encore sur lui un ouvrage très complet de M. de Cayrol (2 vol. in-8º, Dumou
70 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
able à peu près à celle qui résulte de l’aspect de la beauté dans les ouvrages de la nature. Il n’élève point l’âme très haut, i
érite à la beauté et aux grâces, qui font le caractère spécial de ses ouvrages . Parmi les orateurs, Cicéron doit plus au beau qu
vons fait l’énumération, doit se rapporter celui qui résulte d’un bel ouvrage de poésie ou d’éloquence : nous répondrons qu’il
mité. Cependant quand le poète ou l’historien introduisent dans leurs ouvrages un personnage qui parle réellement ; quand, par l
71 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
en cette partie que Corneille et Molière153. § 72. Distinction des ouvrages dramatiques. Tragédie. Les ouvrages dramatique
e153. § 72. Distinction des ouvrages dramatiques. Tragédie. Les ouvrages dramatiques se distinguent d’après leur dénouemen
ino, Louis XI, les Enfants d’Édouard, la Fille du Cid, etc., sont des ouvrages qui restent dans toutes les mémoires, et dont la
inutile de dire que quand ces fautes dépassent une certaine mesure, l’ ouvrage qui les admet devient tout à fait indigne de l’at
omain de plus en plus, aussi bien que Pacuvius, Cécilius, Attius. Les ouvrages de tous ces auteurs sont perdus. Quant à Plaute,
a répandu partout le sel et la plaisanterie ; mais il reste dans ses ouvrages quelque rouille du siècle précédent. Il y a de ma
ançais, qu’ils semblent n’avoir qu’à prendre la plume pour écrire des ouvrages piquants par l’exacte observation des mœurs, inté
§ 77. Pièces à musique, à danse, à spectacle. Il y aurait dans cet ouvrage une lacune considérable si nous ne parlions, au m
nd pas, et, d’ailleurs, il faut bien le dire, à mesure qu’on mêle aux ouvrages de littérature un plus grand nombre d’assaisonnem
s de parler, la gloire du succès est bien faible pour l’écrivain. Ces ouvrages tiennent, si l’on veut, à la littérature par le f
72 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Avertissement de la deuxième édition. » pp. -
, en 1849, dans l’Essai sur l’histoire de la Critique chez les Grecs, ouvrage depuis longtemps épuisé1. J’aurais voulu pouvoir
seront peut-être jamais éclaircies, à moins qu’on ne retrouve de cet ouvrage quelque copie moins imparfaite que tous les manus
de Firmin Didot, par beaucoup d’éditions et traductions spéciales des ouvrages du Stagirite. J’ai donc lieu d’espérer que les pr
73 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
ce que l’on pense, sans que rien ne paraisse en aucune manière être l’ ouvrage de l’art ou le fruit de la réflexion. Ce sont, da
e de Naples, l’an 10 avant Jésus-Christ, sont le meilleur de tous les ouvrages que nous a laissés ce poète, un des plus féconds
ssortiment des couleurs paraissent être, non l’effet de l’art, mais l’ ouvrage de la nature. Gresset, dans son Ode à Virgile, pa
netière. Quoi qu’il en soit, le plus ancien poète grec, connu par des ouvrages dans le genre pastoral, est Théocrite, né à Syrac
bbé Desfontaines 214. Gresset les a mises en vers français ; mais son ouvrage , comme il le dit lui-même, est moins une traducti
s’évanouit. Français, connaissez votre image ; Des modes vous êtes l’ ouvrage  ; Leur souffle incertain vous conduit. Vous sédui
pas d’autre traduction que celle de Martignac, qui a traduit tous les ouvrages de ce poète. On a cultivé depuis peu parmi nous c
ctement les vices des hommes, et où l’on critique de même les mauvais ouvrages . Le poète peut le faire sur un ton sérieux, caust
re une branche pourrie. Ce qu’il faut observer dans la satire des ouvrages d’esprit. Lorsque le poète satirique s’érige e
vrages d’esprit. Lorsque le poète satirique s’érige en censeur des ouvrages d’esprit, il faut que, dirigé par un goût sûr, il
sources où l’on pourrait le puiser, et peut par conséquent nommer les ouvrages . Mais il s’interdira les personnalités, et ne par
sordre intéressant, cette négligence aimable, qui, quoiqu’en partie l’ ouvrage de l’art, ne paraît être que l’effet du sentiment
, sous ce désordre apparent de l’ode, règne un ordre caché, qui est l’ ouvrage de l’art ; tout y est sagement distribué, tout y
parties, même dans celles qui paraissent ne point tenir au corps de l’ ouvrage . L’ode proprement dite se divise en trois espèces
mouvements d’une âme, qui s’élève à Dieu par la contemplation de ses ouvrages . Les cieux instruisent la terre À révérer leur a
r au jour la révèle, La nuit l’annonce à la nuit. Ce grand et superbe ouvrage N’est point pour l’homme, un langage Obscur et my
ètes lyriques. La Grèce a été féconde en Poètes lyriques. Mais les ouvrages du plus grand nombre ont été perdus. Nous ne conn
74 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
point, on la regarde, avec raison, presque comme mauvaise. Ces petits ouvrages poétiques sont : 1º. L’énigme, le logogriphe, et
des meilleures. Un certain sot de qualité, Lisait à Saumaise 156 un ouvrage , Et répétait à chaque page, Ami, dis-moi la vérit
Les honnêtes gens ne peuvent pas même soutenir la lecture de pareils ouvrages . Si l’on se sent un talent décidé pour ce genre d
me de huit syllabes. Tout doit être exact, poli, châtié dans ce petit ouvrage . On n’y souffre ni le moindre écart du sujet, ni
sonne. La précision et la clarté font le principal mérite de ce petit ouvrage . Je n’en connais pas de plus belle pour un monume
ie sert à répandre une infinité d’agréments dans ces sortes de petits ouvrages . Le style en doit être riche brillant, gracieux,
ore, né à Himères, ville de Sicile, vers l’an 612 avant J.-C., et des ouvrages duquel il ne nous est parvenu que quelques petits
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre premier. »
us allons examiner ici les productions académiques, considérées comme ouvrages d’éloquence ou monuments de philosophie. Quoique
ire à épurer, à fixer la langue par de sages observations, ou par des ouvrages utiles ; et lorsqu’ils proposaient des prix à l’é
différents esprits, tant de jugements divers, à qui nous exposons nos ouvrages  ? Quel moyen que de nous-mêmes nous assemblions u
76 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
elle plan l’ordre dans lequel on dispose les différentes parties d’un ouvrage ou d’une composition. Il n’y a pas de règle absol
n œuvre. Il doit tout ramener à une pensée générale. La division de l’ ouvrage doit se rattacher à certaines pensées secondaires
s confusion. Il connait le point de départ, il entrevoit le but, et l’ ouvrage lui fait éprouver dans toute son étendue une sati
lan particulier : une ode ne se compose pas comme un drame1. Dans les ouvrages même les moins importants, il y a un art de combi
rats. » Colnet. 1. Nous indiquons, dans la seconde partie de l’ ouvrage , le plan qui confient spécialement à chaque genre
rtie de l’ouvrage, le plan qui confient spécialement à chaque genre d’ ouvrage . 2. Pondichéry. 3. Les orateurs choisissent sou
77 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
exactement ce qui est de foi, d’avec ce qui n’est que d’opinion. Les ouvrages des Pères de l’église, qu’il doit lire avec métho
us importants. « Ces saints prédicateurs, dit l’Abbé Fleury, dans son ouvrage des mœurs des premiers chrétiens, n’étaient pas d
auditeurs. Les sermons de Saint Augustin sont les plus simples de ses ouvrages , parce qu’il prêchait dans une petite ville à des
érents, suivant leur génie particulier et le goût de leur siècle… Les ouvrages des Pères grecs sont également solides et agréabl
estinent à la chaire. Nous avons beaucoup d’autres Orateurs, dans les ouvrages desquels ils pourront puiser le goût de la bonne
echerché. Il faut cependant convenir que ce discours est celui de ses Ouvrages où il s’en est le plus garanti. Sacy en a donné u
suppose celui-ci. Le premier ayant tout le temps de réfléchir sur un ouvrage , en saisit jusqu’aux plus légers défauts, jusqu’a
mes éloquents, qui parurent avec éclat dans l’aréopage, mais dont les ouvrages ont été entièrement perdus. Périclès, sous le gou
iques. Cette traduction est très estimée, ainsi que celle de tous les ouvrages de l’orateur grec par l’abbé Auger. Eschine, né
istingués, qui coururent avec éclat la carrière de l’éloquence. Leurs ouvrages ne nous sont point parvenus. L’éloge qu’en fait C
vé, à l’âme la plus sensible et la plus vertueuse. Il y a un très bon ouvrage qu’on peut regarder comme faisant partie de l’élo
différence cesse. La postérité qui se plaît, qui s’instruit dans les ouvrages qu’ils lui ont laissés, ne fait point de difficul
éloges doivent varier suivant le rang, les titres, les dignités, les ouvrages de la personne qui en est l’objet. Fontenelle occ
78 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
actères et de descriptions ; soutenir pendant tout le cours d’un long ouvrage la convenance dans les sentiments, l’élévation da
du lecteur et sont étalés avec la plus grande magnificence. Aussi cet ouvrage exige-t-il toute la vigueur, toute la hardiesse,
ngtemps un récit égal et uniforme ; la variété, au contraire, rend un ouvrage plus agréable et le fait paraître moins long, grâ
e épique, mais lorsqu’ils sont bien exécutés, ils deviennent pour son ouvrage une brillante parure. 344. Combien distingue-t-on
e s’il l’avait respectée. On devrait en dire autant de Lucain, si son ouvrage était réellement un poème épique. L’antiquité est
de front un grand nombre de caractères, et si le sujet le demande, l’ ouvrage ne pourra que gagner en grandeur et en intérêt. A
eux qui refusent au Télémaque le titre de poème épique, parce que cet ouvrage n’est pas écrit en vers, Blair répond qu’il mérit
in et le poème burlesque. Nous dirons quelques mots de ces différents ouvrages . 401. Qu’est-ce que le poème héroïque ? Le poème
ne tarde-t-il pas à amener l’ennui et le dégoût. 407. Quels sont les ouvrages que ton peut ranger dans le genre épique ? Ce so
le genre épique ? Ce sont d’abord les grandes épopées. Orales seuls ouvrages vraiment épiques, d’après notre définition, sont
79 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre V. Du Roman. »
voir du romancier. Ce n’est qu’en le remplissant, qu’il peut faire un ouvrage qui tourne à sa propre gloire, et à l’avantage de
à la première origine des romans, sur laquelle nous avons un très bon ouvrage de l’auteur que j’ai déjà cité. Il me paraît de m
e qui nous les fait lire avec plaisir et avec intérêt. Tels sont deux ouvrages charmants qu’a publiés le comte de Tressan ; une
80 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
re ; arrangements des vers. Les poèmes, nous l’avons dit, sont les ouvrages en vers. On appelle vers, dans la plus grande éte
dernière syllabe est muette, c’est-à-dire formée par l’e muet, comme ouvrage et suffrage, mère et sincère, chérie et patrie. L
ète doit joindre au talent de faire des vers, celui d’en composer des ouvrages  ; il faut pour cela inventer et peindre. Cette in
res, à distinguer la poésie de la simple prose. La classification des ouvrages en vers est difficile à faire d’une manière exact
81 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
ut même les employer tour-à-tour, pour répandre de la variété dans un ouvrage . Cependant, on peut dire en général que le style
tre, suivant la pensée de Quintilien 2, la lumière qui brille dans un ouvrage d’esprit. Un écrivain ne pense, ne parle que pour
sprit, l’esprit vrai, l’esprit seul agréable, qui fait le mérite d’un ouvrage , la gloire d’un écrivain, et le charme du lecteur
ement, doit se mettre à la place de ses lecteurs, examiner son propre ouvrage comme quelque chose qui lui est nouveau, qu’il li
culière à chacun. En voici un exemple pris au hasard dans l’excellent Ouvrage de l’abbé Girard sur cette matière. Les mots décl
r exemple : nous ne trouvons point la critique qu’a faite Eugène d’un ouvrage d’Ariste, dans le recueil de ses œuvres ; ce pron
t dans le recueil des œuvres d’Eugène, la critique qu’il a faite d’un ouvrage d’Ariste ; ou ; nous ne trouvons point dans le re
ns point dans le recueil des œuvres d’Ariste, la critique d’un de ses ouvrages , qui a été faite par Eugène. Un auteur a dit : Hy
son précepteur. Voilà deux exemples de néologisme. On dit bien qu’un ouvrage est posthume, lorsqu’il a été publié après la mor
que ce défaut du style est bien voisin du Phébus. Il rend de plus un ouvrage froid, parce que les termes ampoulés, emphatiques
e de ce qu’on gagne en travaillant : = lire Cicéron, c’est-à-dire les ouvrages de Cicéron. C’est en ce sens qu’en parlant des Di
82 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
et la société, dit Villemain, « devient plus folle que jamais de ses ouvrages . » C’est une époque nouvelle qui s’annonce. Troi
tion l’eut éclairé. Quant à l’histoire proprement dite, sauf quelques ouvrages de Voltaire, elle n’a rien laissé au dix-huitième
de Florian même ; et ce qui a sauvé de l’oubli quelques-uns de leurs ouvrages , ce sont tantôt des traits touchants de naturel e
icard sont trois noms d’aimable souvenir. Si Collin, par son meilleur ouvrage , le Vieux Célibataire, appartient à l’époque préc
uvent s’appliquer à toutes ses œuvres : a Un honnête homme a, par ses ouvrages d’histoire, enchanté le public. C’est le cœur qui
hitecture ont de plus beau et de plus grand, et avait établi dans ses ouvrages le modèle et la règle du goût de toute la postéri
s traitants et leurs mœurs corrompues. Malgré la gaieté qui anime cet ouvrage , l’impression en est triste. La vie nous y est mo
ervations critiques ; et quand je le serais, je suis persuadé que les ouvrages de Votre Grandeur braveraient ma censure. » Le pr
un homme qui avait une connaissance délicate des vraies beautés d’un ouvrage . « Voilà, s’écria-t-il, ce qu’on appelle avoir du
passer pour un parfait orateur a des charmes pour moi. On trouve mes ouvrages également forts et délicats ; mais je voudrais bi
me paraissait délicat à donner. Je jugeais qu’un auteur entêté de ses ouvrages pourrait le recevoir mal ; mais, rejetant cette p
tarque ? — Non, Monseigneur, lui répartis-je, non. Ce ne sont pas des ouvrages tels que les vôtres que l’on ose critiquer : il n
erté. Je la trouve excellente, quoiqu’un peu au-dessous de vos autres ouvrages . — Je vous entends, répliqua-t-il. Je vous parais
er en des choses plus particulières. On se contentera de coter124 ses ouvrages contre le ministre Jurieu125 et les protestants ;
24 ses ouvrages contre le ministre Jurieu125 et les protestants ; ses ouvrages de piété et d’instruction qui sont infinis, son i
te où il céda sa charge, voulant, disait-il, consacrer son temps à un ouvrage sur la législation, ce qui lui attirait cette épi
et plus tard seulement se dégagea ce qui est la meilleure partie de l’ ouvrage , c’est-à-dire l’expression déjà précise des grand
les Causes de la Grandeur et de la Décadence des Romains (1734). Cet ouvrage , le mieux composé de tous ceux de Montesquieu, es
s après seulement, en 1748, que Montesquieu fit paraître à Genève son ouvrage capital : De l’Esprit des Lois. Montesquieu enten
nt été établies, "L’auteur, dit-il de lui-même dans la Défense de son ouvrage , embrasse toutes les institutions qui sont reçues
lors que Pompée, dans la rapidité de ses victoires, acheva le pompeux ouvrage de la grandeur de Rome. Il unit au corps de son e
depuis le Danube jusqu’au Rhin, détruisit tous les forts et tous les ouvrages qu’on avait faits sur ces fleuves, et rendit les
es XII, roi de Suède. Modèle de narration simple, rapide, élégante, l’ ouvrage de Voltaire (1731) marque en outre l’avènement de
rtent à cette période, ce fut là qu’il prépara deux de ses principaux ouvrages historiques, le Siècle de Louis XIV et l’Essai su
e des logements dans le Louvre, sous cette longue galerie qui est son ouvrage , à des artistes en tous genres, qu’il encourageai
Il ne suffit pas, pour le goût, de voir, de connaître la beauté d’un ouvrage  ; il faut la sentir, en être touché ; il ne suffi
vous rendre malheureux à jamais. Je suppose que vous avez fait un bon ouvrage  : imaginez-vous qu’il vous faudra quitter le repo
s les finances. Enfin, après un an de refus et de négociations, votre ouvrage s’imprime ; c’est alors qu’il faut ou assoupir le
est la livrée de l’indigence. Enfin, je veux que la réputation de vos ouvrages ait forcé l’envie à dire quelquefois que vous n’ê
ie du cardinal de Richelieu a produit au moins ce bon effet. Quelques ouvrages dans ce genre seraient d’une utilité sensible. On
bêtes ; il prend envie de marcher à quatre pattes, quand on lit votre ouvrage . Cependant, comme il y a plus de soixante ans que
endu ; un homme203, plus coupable encore, faisant imprimer mon propre ouvrage du Siècle de Louis XIV avec des notes dans lesque
parée des espèces et leur classification méthodique. La partie de ses ouvrages demeurée avec raison la plus populaire est celle
tmorency (1756-1762) que Rousseau composa et publia ses plus célèbres ouvrages . Dans la Lettre sur les Spectacles, il continue l
mais à lui tout abandonner. Décrété de prise de corps pour ce dernier ouvrage , J. J. Rousseau quitta la France. De jour en jour
peintre de son propre cœur, a dit Villemain, en parlant de ce dernier ouvrage , comme écrivain égoïste et rêveur, Rousseau eut u
insi je crois vous devoir remercier à la fois de l’exemplaire et de l’ ouvrage . J’y ai trouvé le plaisir avec l’instruction, et
otre poésie ; mais c’est pour rendre mon admiration plus digne de vos ouvrages , que je m’efforce de n’y pas tout admirer. Je fer
mieux la première. Vous ne voulez pas, monsieur, qu’on regarde votre ouvrage comme un poème contre la Providence ; et je me ga
la fait précéder, la plupart de nos maux physiques sont encore notre ouvrage . Sans quitter votre sujet de Lisbonne, convenez,
cueil de Pensées philosophiques (1746), il arrive à l’athéisme dans l’ ouvrage qui lui valut une détention à Vincennes : sa Lett
re de l’univers entier un seul être et une seule vie ; impur dans ses ouvrages et généreux dans sa conduite, Diderot a pu être c
Lorsqu’on a entendu parler de La Fontaine, et qu’on vient à lire ses ouvrages , on est étonné d’y trouver, je ne dis pas plus de
on sens rend sa simplicité piquante : de sorte que le brillant de ses ouvrages naît peut-être essentiellement de ces deux source
responsable de nos malheurs et de nos vices ; mais si, au moment où l’ ouvrage parut, la thèse fut loin de nuire à son succès, d
omme moi, s’y arrêtent à chaque pas, ravis de la beauté de ses divins ouvrages . J’étais encore porté à ce noble dessein par le d
eillir quelque observation agréable. Je me proposais de commencer mon ouvrage quand je cesserais d’observer, et que j’aurais ra
risons, Mirabeau devint un redoutable polémiste, et dans les nombreux ouvrages qu’il publia jusqu’en 1788, il se montra le promo
rassa le parti de la monarchie. Émigré en 1791, il écrivit un dernier ouvrage intitulé : Discours sur l’Homme intellectuel et m
’exila et alla vivre en Suisse, où il connut Mme de Staël. Le premier ouvrage qui rendit son nom célèbre fut les Considérations
c’est de la beauté, et non pas de la vérité, qu’on cherchera dans son ouvrage  ; que son esprit seul, et non pas sa doctrine, en
ndance (1801). Bernardin de Saint-Pierre et Chateaubriand349. L’ ouvrage de M. Bernardin de Saint-Pierre ressemble à une s
-Antoinette. Mme de Staël publia, dans les années qui suivirent, deux ouvrages importants. Dans le premier cependant, intitulé :
eux encore que le spectacle de la nature et des arts. » Mais un autre ouvrage , qui devait ajouter encore à l’éclat de sa réputa
aucune part. Gœthe ayant écrit dans tous les genres, l’examen de ses ouvrages remplira la plus grande partie des chapitres suiv
ésent qu’il faut que l’auteur soit calme, alors même qu’il compose un ouvrage passionné, et que l’artiste doit conserver son sa
ur introduire, comme la nature, le génie destructeur dans ses propres ouvrages . S’il n’était pas un homme estimable, on aurait p
s restrictions laissent supposer qu’ils se sont permis d’examiner des ouvrages qui gagnent cependant beaucoup à l’examen. Un hom
. Après une campagne stérile, il se retira en Angleterre. Son premier ouvrage , publié à Londres en 1797, l’ Essai sur les Révol
volution de 1830, il s’occupa, dans la retraite, à terminer plusieurs ouvrages , qui, d’ailleurs, n’ajoutèrent rien à sa gloire :
dix feuilles ? quinze feuilles, vingt feuilles ? — Font un volume, un ouvrage . » Moi, là-dessus : « Monsieur, je m’en rapporte
pamphlet sur la souscription de Chambord, j’eusse fait un volume, un ouvrage , l’auriez-vous condamné ? — Selon. — J’entends :
terre porte peu de ces insensés qui, dans l’empire de Dieu, parmi ses ouvrages , parmi ses bienfaits, osent dire qu’il n’est pas,
e ne pas sacrifier le principe d’autorité au principe de liberté. Les ouvrages de Guizot sur les origines et la suite de l’histo
ontesquieu seul excepté, il n’y avait eu que des systèmes. » Un autre ouvrage , fruit de la disgrâce de Guizot, dont le cours av
ux tableaux de cette époque. Il semblait que Guizot préludât, par cet ouvrage , au rôle qu’il allait jouer après 1830. L’histori
e racontée à mes petits-enfants. Sa fille, Mme de Witt, a terminé cet ouvrage sur le plan et d’après les notes laissées par son
ue l’analyse vivante de l’esprit humain. Tels sont les caractères des ouvrages qui résument l’enseignement de Villemain : le Tab
 ; » et il ajoutait avec un naïf orgueil : « Il y a dans mes derniers ouvrages infiniment plus de perfection que dans les premie
ta dans sa chaire en 1828, sous le ministère de M. de Martignac. Deux ouvrages importants résument les dernières années de son e
et d’une lutte entre deux races violemment réunies sur le même sol. L’ ouvrage d’Augustin Thierry parut en 1825 et excita une vi
ur l’Histoire de France ; en 1840, les sept fragments qui composent l’ ouvrage parurent sous leur nom définitif : Récit des Temp
il remplissait les conseils du roi, le clergé et la magistrature. Cet ouvrage reçut quinze années de suite de l’Académie frança
re avec une heureuse rapidité le mouvement général des idées dans les ouvrages de ceux dont il raconte la vie. Si parfois son st
cet enseignement de quarante années sont sortis les meilleurs de ses ouvrages  : le Cours de Littérature dramatique, ou De l’Usa
listes (1867), et les études par malheur inachevées sur la Vie et les Ouvrages de Jean-Jacques Rousseau (1875). Le Cours de Litt
Tacite n’a point calomnié l’humanité. J. J. Rousseau, sa Vie et ses Ouvrages , chap. v. Figaro530. Figaro fait à lui seul
celle du pauvre comme celle du riche. J. J. Rousseau, sa Vie et ses Ouvrages , ch. xiv. Lacordaire.(1802-1861.) On ne s’
de Soréze. dont il avait accepté la direction. Outre plusieurs autres ouvrages . Considérations philosophiques sur le système de
is les Études sur les Poètes latins de la Décadence, « Sur ce dernier ouvrage , a-t-il écrit dernièrement, la nouvelle école ne
xemple d’une telle sûreté de jugement dans un auteur qui apprécie les ouvrages d’esprit de son époque. Rien ne troubla la main q
l’influence des personnes, ni la mode qui prévalait au moment où ces ouvrages avaient vu le jour, ni aucun intérêt de vanité, r
a vérité, même au roi556. J’ajoute que, se trouvant assez payé de ses ouvrages par les nobles libéralités de Louis XIV, il en ab
icate de Racine, forcé, par ses nécessités domestiques, de vendre ses ouvrages  ; pour Boileau, il donnait les siens. Il achetait
faculté souveraine en toutes les choses de la vie, comme en tous les ouvrages de l’esprit, c’est la raison. Aucun poète de son
érité, où il se déclare victime de son inflexible vertu 562. Bien des ouvrages de Rousseau sont tombés dans l’oubli : ses comédi
u jour la révèle, La nuit l’annonce à la nuit566. Ce grand et superbe ouvrage N’est point pour l’homme un langage Obscur et mys
leur triste esclavage T u viens dégager mes sens, Si tu détruis leur ouvrage , Mes jours seront innocents. J’irai puiser sur ta
rté, serions-nous ses images ? « Que lui reviendrait-il de ses brutes ouvrages  ? « On ne peut donc lui plaire, on ne peut l’offe
s sont des abeilles volages ; Leur goût voltige641, il fuit les longs ouvrages , Et, ne prenant que la fleur d’un sujet642, Vole
ononce sur elle, Et son autorité, malgré les protecteurs, Pulvérise l’ ouvrage et les admirateurs. ARISTE. Mais vous le condamne
nt heureuse avec laquelle sont retracées les mœurs arabes. Ce dernier ouvrage , qui fut représenté en 1795, avait été commencé p
plusieurs fois d’une traduction en vers des Géorgiques de Virgile. L’ ouvrage de Delille parut en 1769 et lui mérita les éloges
eau dont Virgile avait esquissé les premiers traits. C’était moins un ouvrage didactique, composé selon les régles du genre, qu
vue rendait plus cruelles, ne laissa pas de publier encore plusieurs ouvrages , l’Homme des Champs (1800), le poème des Trois Rè
eur je dus à ses bienfaits. Dieux, l’homme bienfaisant est votre cher ouvrage , Vous n’avez point ici d’autre visible image ; Il
leur ensemble, dépassé le mérite ni amoindri le succès de son premier ouvrage . La critique même pourrait mêler quelques regrets
oi reculer devant la vérité ? Ton titre devant Dieu, c’est d’être son ouvrage , De sentir, d’adorer ton divin esclavage, Dans l’
ussière emporté par le vent ; Glorieux de mon sort, puisqu’il est ton ouvrage , J’irai, j’irai partout te rendre un même hommage
or sous les pas de la nuit… De ces astres brillants, son plus sublime ouvrage , Dieu seul connaît le nombre, et 1a distance, et
ola, une idylle sœur de Marie, et les Histoires poétiques. Ce dernier ouvrage fut couronné par l’Académie française en 1855, et
grandeur, et l’autre de courage. — Alors ce sera moi qui ferai votre ouvrage . Il se lève, et marche d’un pas agité. DANTON. E
frugalité. « Quand un écrivain, ajoute-t-il, a défini un mot dans son ouvrage  ; quand il a donné, pour me servir de cette expre
on peut lire le livre Ier intitulé : Théorie du Luxe, dans le savant ouvrage de M.H. Baudrillart : Histoire du Luxe privé et p
, célèbre par ses grands opéras ou opéras-ballets a aussi composé des ouvrages théoriques remarquables. 191. De même La Bruyère
é des ouvrages théoriques remarquables. 191. De même La Bruyère {Des Ouvrages de l’Esprit) : « Il y a dans l’art un point de pe
762, il fut fermier-général, protégea les lettres et composa quelques ouvrages de société qui sont restés anonymes. 199. Madame
u livre de Saint-Marc Girardin : Jean-Jacques Rousseau, sa Vie et ses Ouvrages . 201. Tronchin (1709-1781). C’est à lui que Volt
qu’il publia les Notes sur le Siècle de Louis XIV, avec le texte de l’ ouvrage . 204. Ou Nadir-Chah, roi de Perse, né en 1688, m
ousseau du fond même de ses idées. Voir J. J. Rousseau, sa Vie et ses Ouvrages , tome I, chapitre II. 219. L’expression ici pour
229. Lire, sur J. J. Rousseau : Jean-Jacques Rousseau, sa Vie et ses Ouvrages , par Saint-Marc Girardin, 2 vol., 1875 ; les 23e,
r cette polémique entre Rousseau et Voltaire, lire le chapitre v de l’ ouvrage cité de Saint-Marc Girardin et intitulé Rapports
Platon ; et même, comme il l’a dit souvent, il n’avait jamais lu les ouvrages du philosophe de Leipsig. Leibniz fait de Dieu un
’ils naissent de la corruption de l’homme, créé libre, qui dénatura l’ ouvrage de son Dieu. » 242. Voltaire, en combattant l’o
249. Lire le jugement de Saint-Marc Girardin sur cette lettre dans l’ ouvrage cité (tome II, ch. xiv : Rousseau et Malesherbes)
isse et le tableau. Ainsi, dans le Salon de 1767 : « L’esquisse est l’ ouvrage de la chaleur et du génie, et le tableau l’ouvrag
« L’esquisse est l’ouvrage de la chaleur et du génie, et le tableau l’ ouvrage du travail, de la patience, des longues études et
quis de Mirabeau avec Vauvenargues, on peut lire le chapitre xvn de l’ ouvrage de M. de Loménie : Les Mirabeau, Nouvelles Études
ame Goëzmann. 286. Le sieur Lejay était le libraire qui débitait les ouvrages de M. Goëzmann. C’était lui qui avait porté à mad
n (1560-1626) traita particulièrement de l’histoire naturelle dans un ouvrage traduit en latin par J. Gruter, sous le titre de
lantes et du Cabinet d’histoire naturelle. Il lui dit : « J’ai lu vos ouvrages  ; ils sont d’un honnête homme, et j’ai cru nommer
Physicien anglais, né en 1635, mort en 1703. Il laissa, entre autres ouvrages , une Micrographie, ou Description physiologique d
l’Almanach : car, si on oubliait un moment que nous sommes en 1804, l’ ouvrage serait manqué. » (Ibid., page 129.) 334. J. de M
politiques sur quelques écrits du jour. Au premier vol., p. 259, de l’ ouvrage intitulé Mélanges politiques. 360. Un des premie
o Tasso, Faust) sont jugées dans les chap. xxi, xxii et xxiii du même ouvrage . 366. Nous poumons appliquer à Mme de Staël le m
analyse de ce sentiment devait être le résumé et le couronnement de l’ ouvrage . 373. C’est-à-dire cette faculté de l’enthousias
de la beauté antique Tous deux ont innové en fait de langage : leurs ouvrages sont les origines de la langue que nous parlons ;
sur Lamennais, le tome III des Mémoires de M. Guizot. Les principaux ouvrages de Lamennais ont été édités chez Garnier et Didie
re, et que je me suis soustrait au fardeau de mes œuvres. » 423. Les ouvrages historiques de Guizot ont été publiés en volumes
s en volumes du format in-8° et in-12 par la librairie Didier. Chaque ouvrage se vend séparément. Les mémoires et les œuvres ph
76). 438. On reconnaît dans cette page la pensée qui avait inspiré l’ ouvrage de madame de Staël sur la Littérature considérée
isis de Buffon. 447. Né à Agen en 1756, mort en 1825. Son principal ouvrage est une Histoire Naturelle des Poissons. 448. «
ez nous à la fin du siècle dernier et au commencement du nôtre. » Les ouvrages philosophiques de Cousin ont été publiées à la li
orale sociale. Voir page 391 et suivantes. 458. La 10e leçon du même ouvrage est la suite et le complément naturel de la précé
t tout entière dans le livre De l’Esprit, qui parut en 1758. Dans cet ouvrage , divisé en quatre discours, Helvétius cherchait à
Idées et de mes Travaux historiques, Préface de Dix Ans d’Études. Les ouvrages d’Augustin Thierry ont été publiés chez Furne et
fils de Godwin avait juré à son insu. 478. Voir le livre II du même ouvrage . 479. De même, Galgacus dit aux Bretons (Vie d’A
ents qu’elles ont produits dans le règne animal. La conclusion de cet ouvrage est que les recherches géologiques et historiques
nt. » (Journal de l’Instruction publique, 25 janvier 1835.) 513. Les ouvrages de Michelet sont publiés par les librairies Hache
ux Eaux des Pyrénées de M. Taine et l’article de Sainte-Beuve sur cet ouvrage , Causeries du Lundi, tome XIII. 515. .Le mont V
s le temps des rois. » 539. Sur ces caractères du génie grec, lire l’ ouvrage de M. Jules Girard : Le Sentiment religieux en Gr
vre IV. — Dijon, sa ville natale, con­serve son mausolée par Lemoyne, ouvrage d’un rare mérite, que Louis XV a commandé. 588.
e au dix-huitième siècle. Plus récemment, il a paru encore sur lui un ouvrage très complet de M. de Cayrol (2 vol. in-8°, Dumou
ut sujet ; Je vais de fleur en fleur et d’objet en objet. Les longs ouvrages me font peur, a dit aussi le fabuliste. 642. C’
Dieu, nous voulons croire à sa bonté, nous voulons lire dans tous ses ouvrages non pas seulement les signes de sa grandeur, mais
est rangé dans le parti des indulgents, on consultera avec intérêt l’ ouvrage de M. Wallon : Histoire du Tribunal révolutionnai
gênait l’action du tribunal révolutionnaire. Voir, sur ces points, l’ ouvrage de M. Wallon cité plus haut, t. I, p. 82 et 84.
un rapport adressé au nom de la commission des primes à décerner aux ouvrages dramatiques (1854), signalait ainsi le mérite de
83 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
discours. Viennent ensuite les nuances ; et c’est ici que commence l’ ouvrage du goût, et que l’art peut offrir quelques consei
de tous les vices d’un style, dont nous ferons justice ailleurs, des ouvrages où l’on remarque à chaque pas les efforts pénible
i bien pensées que bien écrites ; que son Essai sur les Éloges est un ouvrage neuf, plein de recherches curieuses et qui fait h
à proposer aux jeunes gens, j’ai dû les signaler au commencement d’un ouvrage qui n’a pour but, et ne saurait avoir d’autre mér
84 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
ourne les sources grecques et les accommode à de nouvelles rives. Cet ouvrage est-il le rêve d’un utopiste et d’un poëte, ou le
un fonds de connaissances, et pour se rendre capable de faire de bons ouvrages . Je voudrais que cette préparation générale le mî
, comme du centre, se répand la lumière sur toutes les parties de cet ouvrage , de même qu’un peintre place dans son tableau le
variés. Cette unité de dessein fait qu’on voit d’un seul coup d’œil l’ ouvrage entier, comme on voit de la place publique d’une
sée et une multitude confuse de maisons irrégulières d’une ville ? Un ouvrage n’a une véritable unité que quand on ne peut en r
esprit, quand il ne craint point d’en cacher une partie ! Afin qu’un ouvrage soit véritablement beau, il faut que l’auteur s’y
grecs. Un édifice grec1 n’a aucun ornement qui ne serve qu’à orner l’ ouvrage  ; les pièces nécessaires pour le soutenir ou pour
rès-longue tradition de politesse, d’étude et de règles, tant sur les ouvrages d’esprit que sur les beaux-arts. Les anciens ont
oui de leur ivresse et de leur enthousiasme, l’abbé leur montra que l’ ouvrage était de Fénelon. Le discours ne leur parut que p
85 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XV. » pp. 109-111
a souvent induit de ces ressemblances, qu’Horace lisait et imitait l’ ouvrage d’Aristote  rien n’est moins démontré. La plupart
mann lit περί, et il pense qu’il s’agit de la danse et de la musique. Ouvrages déjà publiés.] Ἐϰδεδομένοις. Expression consacrée
Cf. Stahr, Aristotelia, ii, p. 238 et 263. Mais on ne sait pas à quel ouvrage se rapporte cette allusion.
86 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre premier. De l’art de la composition en général. »
de se perfectionner dans l’art d’écrire. Il faut donc revenir sur son ouvrage , le corriger, le polir, le limer avec le plus gra
s l’excès contraire, et corriger sans cesse de manière à enlever à un ouvrage son animation, son naturel, sa facilité : il y a
onieuse qui y brille : cherchons à reproduire cette harmonie dans nos ouvrages , et nous parviendrons à la beauté. Pour qu’une co
87 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IX. » pp. 98-101
sible : et sur le possible et sur ce qui peut se faire, il bastit son ouvrage , laissant la véritable narration aux Historiograp
ecs, imaginé des sujets de pure invention. Nous eûmes beaucoup de ces ouvrages du temps du cardinal de Richelieu  c’était son go
à mot dans la compilation de Récits merveilleux qui figure parmi les ouvrages d’Aristote, § 156 (ou 167)  le compilateur met se
88 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
ans peine le principe et le terme en même temps du succès de certains ouvrages , élevés par l’esprit de parti bien au-dessus de l
est moins choquant ; mais il n’y règne pas moins. Le sujet même de l’ ouvrage , le cadre très heureux sous certains rapports, qu
leurs si intéressante. Le tableau de la mort de Marc-Aurèle termine l’ ouvrage de la manière la plus imposante. « Quand le dern
vec raison La Harpe, produirait sur la toile le tableau qui termine l’ ouvrage , si le pinceau d’un grand artiste l’y transportai
le supplice qu’il éprouve lui-même. 108. Voyez sur La Harpe et ses ouvrages la Note A, à la fin du volume.
89 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
. Nous ne doutons point que ce changement si considérable n’ait été l’ ouvrage de l’éloquence, si nous nous formons une juste id
s qui n’avaient assurément pas les vertus qu’ils font aimer par leurs ouvrages  ? On répond à cela qu’au moment où ces Auteurs on
possible que ces sortes de traits soient en bien grand nombre dans un Ouvrage  : ils n’y paraissent que rarement et par interval
s cœurs, et leur cause une émotion délicieuse et durable. Dans un bon ouvrage , les endroits où règne l’éloquence proprement dit
s genres de littérature. Avant de traiter cette seconde Partie de mon Ouvrage , je vais faire quelques remarques sur le style ép
90 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
Platon, de la République ou des Lois, des Lois surtout, ce délicieux ouvrage de sa vieillesse, tranquille et doux comme une be
ainsi Cicéron : « Son traité sur les devoirs, De Officiis, restera l’ ouvrage de morale civile et politique le plus parfait qui
et le bon citoyen, mais le galant homme et l’homme aimable. Enfin un ouvrage unique dans son genre, et dont l’antiquité ne nou
urs de Rome. Par cette mort il a confirmé toute sa vie, imprimé à ses ouvrages le sceau de la vérité ; il a fini comme devait fi
ù l’on pouvait les voir et les écouter ! Il nous reste du moins leurs ouvrages , où ils ont déposé l’immortelle empreinte de leur
91 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
ant pour les plans des compositions de ces trois années à l’excellent ouvrage de M. Condami‌n1. Première partie. Textes des
es plus grands écrivains en prose du xviiie  siècle, leurs principaux ouvrages et leur mérite ? (7 novembre 1881). Dissertati
prosateurs du xviiie  siècle d’après ce que vous connaissez de leurs ouvrages . (30 juillet 1883). • Des ouvrages historiques de
ès ce que vous connaissez de leurs ouvrages. (30 juillet 1883). • Des ouvrages historiques de Voltaire. (21 novembre 1882). • De
avez oublié qu’un caractère, celui de l’auteur qui lit sans pitié ses ouvrages aux pauvres malades. » Vous décrirez la scène et
et les Jours, la Théogonie, le Bouclier d’Hercule. Le premier de ces ouvrages , qui est le principal et le plus authentique, est
es tendances pratiques dominent tout chez ce peuple. Le premier grand ouvrage en prose, on l’a remarqué souvent, est le De re r
moralistes français du xviie  siècle. Développement. — Le genre d’ ouvrages que nous allons caractériser en quelques mots se
le-t-on critique littéraire ? Quels sont, en français, les principaux ouvrages de critique littéraire, antérieurs au xixe  siècl
tique littéraire est l’art d’apprécier les mérites et les défauts des ouvrages de l’esprit. Autrefois, la critique était dogmati
ue, historique, étudie l’homme en même temps que son œuvre. Parmi les ouvrages de critique littéraire, antérieurs au xixe  siècl
lt (1628-1703) et l’Art poétique ; les deux chapitres intitulés : Des ouvrages de l’esprit et de la chaire dans les Caractères (
Racine lui a donné. Un critique a comparé une certaine partie de cet ouvrage à un poème épique, tant pour la nature des faits
même, quand il a dit de ses fables :                … Je fais de cet ouvrage Une ample comédie à cent actes divers            
les finances, etc. Quant au talent de Voltaire, il consiste, dans cet ouvrage , à se montrer narrateur consommé, écrivain facile
scours sur le style. Buffon s’étend sur la nécessité du plan dans les ouvrages de l’esprit, et a pratiqué trop peu son précepte.
la pensée « puisse l’embrasser d’un seul coup d’œil » ; il faut que l’ ouvrage soit « fondu d’un seul jet ». Faute de plan, l’éc
e même, » et peut seul promettre aux auteurs l’immortalité, car « les ouvrages bien écrits sont les seuls qui passeront à la pos
mie quelques réflexions seulement, que lui a inspirées la lecture des ouvrages de ses nouveaux confrères ; mais il n’en est rien
st l’homme de société par excellence… La plupart de ses plus célèbres ouvrages ne sont que les conversations rédigées… On peut d
de de l’histoire romaine qu’il se propose de raconter dans son nouvel ouvrage  ; il caractérise les principaux événements de cet
mes. Développement. — Tacite à son ami… Salut. Je médite encore un ouvrage , toujours historique, le dernier peut-être, à moi
mme je les appellerai, formeront avec mes Histoires un grand et vaste ouvrage . Bien que souvent les grammairiens emploient indi
oir. D’ailleurs, l’important n’est pas de justifier ici le titre de l’ ouvrage que je prépare ; je veux seulement bien marquer à
l’imiter en cela ; en revanche, je crois que je ferai bien d’égayer l’ ouvrage plus qu’il n’a fait. Non que je le blâme d’en êtr
trop égayer les narrations25. Mais ce n’est pas tant la forme de mon ouvrage que je tiens à vous faire apprécier à l’avance, c
mps à ses délicates et nouvelles fonctions. Mais quels que soient les ouvrages de Racine, poésie ou prose, tragédie ou histoire,
ressembler à un projet sommaire, à un simple mémoire ! C’est tout un ouvrage , et non un des moindres que vous ayez composés, M
ent, n’a d’égale que votre modération. Partout d’ailleurs, dans votre ouvrage , on remarque un goût sûr, une critique fine et pr
, et d’érudition littéraire. Ce ne sera pas là le moins admiré de vos ouvrages . Car il ne faut pas que ce beau travail reste man
92 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
sions sont choisies, ses pensées mesurées, ses vers soignés. C’est un ouvrage presque parfait ; cependant il était oublié à Rom
implicité ingénue, ce goût exquis, cette facilité qu’on voit dans ses ouvrages . Cet homme célèbre réunissait en lui les grâces,
y introduire une division quelconque qui permît de rapporter tous les ouvrages de ce genre à certaines catégories. On a distingu
s’évanouit. Français, connaissez votre image : Des modes vous êtes l’ ouvrage  ; Leur souffle incertain vous conduit. Vous sédui
ires de Boileau101. » Nous n’en citons pas ici d’extrait, puisque cet ouvrage est entre les mains de tout le monde. Gilbert, né
ès qu’il avait espérés, il s’arma du fouet de la satire, et dans deux ouvrages remarquables, le Dix-huitième siècle et Mon apolo
puis bien longtemps les poètes lyriques ne chantent pas du tout leurs ouvrages . Mais on croit que les Amphion, les Orphée le fai
puisse être considéré comme une seconde, une troisième partie dans l’ ouvrage entier. Telle est la dernière des odes sacrées de
   Quels hymnes lui rendront honneur ?         L’éclat pompeux de ses ouvrages ,         Depuis la naissance des âges,         Fa
ers et la longueur des stances. Il est, du reste, bien rare qu’un tel ouvrage soit excellent. § 58. Histoire de l’ode. La
93 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
ement, doit se mettre à la place de ses lecteurs, examiner son propre ouvrage comme quelque chose qui lui est nouveau, qu’il li
r ; là, point de parti pris contre telle ou telle actrice, contre tel ouvrage  ; point d’influence de journaux, de coteries, de
ls demeurèrent fixés durant plusieurs siècles, et commença les grands ouvrages qui devaient servir à la commodité publique. Serv
. Cette précieuse qualité se fait particulièrement découvrir dans les ouvrages où elle règne ; dès que nous rencontrons un style
tyle naturel, nous nous sentons à notre aise, et il nous semble que l’ ouvrage ait coulé de source, et qu’il n’ait coûté aucune
eure. Le tailleur, pour mettre un peu de régularité dans ce singulier ouvrage , fit les manches avec les deux bras d’Armide, et
ntre eux en France ont été comblés de cette faveur, et la lecture des ouvrages où elle règne plonge l’âme dans un ineffable ravi
elui-là en est à la troisième partie de son roman ; cet autre met ses ouvrages sous la presse. C’est là ce qui vous fait valoir
es auteurs les plus remarquables en ce genre est Paul Scarron, et les ouvrages burlesques qu’il a composés sont les huit premier
a la province admirer le Typhon. Que ce style jamais ne souille votre ouvrage . Imitons de Marot l’élégant badinage, Et laissons
94 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
ent ; et sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage  : Polissez-le sans cesse et le repolissez : Ajout
s forte raison, tu voi, tu croi, pour tu vois, tu crois. (Voir notre ouvrage De la Rime d’après Boileau et Racine.) « M. de
ement au talent, il a jeté comme une expiation de son génie, dans ses ouvrages les plus parfaits, des imperfections volontaires,
s, Et, chassant les Romains de l’Asie étonnée, Renverser en un jour l’ ouvrage d’une année. D’autres temps, d’autres soins. L’Or
bjets divers le bizarre assemblage Peut-être du hasard vous paraît un ouvrage  : Moi-même quelque temps, honteuse de ma peur, Je
ne sont pas de tels hommes qui seront jamais exposés à produire mille ouvrages frivoles, pour avoir Trafiqué du discours et ven
laria groeca Nocturna versate manu, versate diurna. 2. Voir notre ouvrage De la Rime d’après Boileau et Racine. 3. Si no
ui se jugent perdus dès qu’ils l’aperçoivent. Voilà le dessein de cet ouvrage . Je ne réponds pas d’y avoir réussi ; et je ne sa
95 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
de poésie et de sentiment, il faudra bien convenir que la Bible est l’ ouvrage le plus étonnant, la conception la plus merveille
ents. L’Éternel lui-même s’est fait un jeu d’abandonner un moment son ouvrage à la puérilité de leurs discussions : Tradidit m
eux encore et plus étonnant que l’Ecclésiaste. L’auteur de ce dernier ouvrage ne s’est occupé que de la recherche et de la démo
eut-être de toute l’antiquité ; et nous a-t-il laissé, dans ses seuls ouvrages , des modèles achevés de plus d’un genre de poésie
des nuits ; c’est cette touche d’originalité divine qui en a fait un ouvrage à part, qui n’avait point de modèles, et qui ne t
ntibus in se. (Prov. c. 30. v. 5). 184. Voyez sur M. Delille et ses ouvrages la Note C, à la fin du volume.
96 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
, d’après la nature des sentiments, et enfin d’après le caractère des ouvrages  ; car ce sont là les trois influences auxquelles
e petite comédie de Molière, le Sicilien, ou l’Amour peintre, le seul ouvrage peut-être en vers blancs qu’ait produit le xviie
le sentiment d’après les lois de la liaison des idées et le ton de l’ ouvrage , point de périphrase ; je préfère le mot propre,
e ; tant mieux ; il est rare qu’on se repente d’avoir ainsi remis son ouvrage sur le métier pour le polir et le corriger. Vous
donner. Le goût, l’intelligence du génie de la langue et le tou de l’ ouvrage sont les seuls guides à suivre dans ces infractio
97 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
enser en grand. Ce brillant caractère me frappe d’abord dans tous les ouvrages marqués au coin de la vraie philosophie : je sens
ltats profonds et lumineux ; mais cette ébauche imparfaite d’un grand ouvrage , n’en contient pas moins des pages achevées, que
hilosophique, qu’il ne peut jamais se réconcilier avec lui, combien d’ ouvrages immortels où brille une savante raison, parée de
leur. Il faut que la philosophie, quand elle veut nous plaire dans un ouvrage de goût, emprunte le coloris de l’imagination, la
98 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
e de rattacher plus étroitement notre recueil à ceux de notre père. L’ ouvrage de M. Léon Feugère, complété d’abord par les intr
Dans cette mesure, les notes sont utiles et même nécessaires pour un ouvrage classique. Un rapprochement soulèvera une questio
jeunes gens studieux le désir de se mettre en contact direct avec les ouvrages mêmes dont nous ne présentons ici que de très cou
chose de cette pureté et de cette fermeté de goût qui distinguent ses ouvrages . Ce serait à sa mémoire que nous aimerions à rapp
prisons Mirabeau devint un redoutable polémiste, et dans les nombreux ouvrages qu’il publia jusqu’en 1788, il se montra le promo
ie-Antoinette. Mme de Staël publia dans les années qui suivirent deux ouvrages importants : dans le premier (1796), elle analysa
umain, l’observation vraie et pénétrante de la société. Mais un autre ouvrage , qui devait ajouter encore à l’éclat de sa réputa
e en arrivant en face de Saint-Pierre. C’était la première fois que l’ ouvrage des hommes produisait sur lui l’effet d’une merve
aucune part. Goethe ayant écrit dans tous les genres, l’examen de ses ouvrages remplira la plus grande partie des chapitres suiv
ésent qu’il faut que l’auteur soit calme, alors même qu’il compose un ouvrage passionné, et que l’artiste doit conserver son sa
ur introduire, comme la nature, le génie destructeur dans ses propres ouvrages . S’il n’était pas un homme estimable, on aurait p
s restrictions laissent supposer qu’ils se sont permis d’examiner des ouvrages qui gagnent cependant beaucoup à l’examen. Un hom
’on sait à quoi se prendre pour les juger ou pour les haïr ; mais les ouvrages ne sont qu’un amas fastidieux de vaines paroles,
ttérature pour elle-même. Il aurait été résolu à ne point publier ses ouvrages , qu’il y aurait donné le même soin ; et jamais au
si les méchants n’existaient pas ; et quand il les peignait dans ses ouvrages , c’était avec plus d’exagération et moins de prof
tion pour la Divinité, animaient son génie ; et dans l’analyse de ses ouvrages , il sera facile de montrer à quelle vertu ses che
retira en Angleterre. Le besoin le fit homme de lettres. Son premier ouvrage , l’Essai sur les Révolutions, ne révélait encore
de ces causes diverses naquit la pensée du Génie du christianisme. L’ ouvrage entier, publié en 1802, eut un succès éclatant. J
ation de ce voyage est devenue l’Itinéraire de Paris à Jérusalem. Cet ouvrage , remarquable par la richesse du coloris, la nouve
révolution de 1830, il s’occupa dans la retraite à terminer plusieurs ouvrages qui d’ailleurs n’ajoutèrent rien à sa gloire : c’
lageoise. La procession rentre enfin au hameau. Chacun retourne à son ouvrage  : la religion n’a pas voulu que le jour où l’on d
onneur de tous deux. Je plains et dédaigne les rédacteurs d’un pareil ouvrage . J’ai reçu immédiatement après la note de son min
t ferme, hardi avec prudence, et plein de grandeur dans ses vues. Les ouvrages de M. Guizot sur les origines et la suite de l’hi
ontesquieu seul excepté, il n’y avait eu que des systèmes. » Un autre ouvrage , fruit de la disgrâce momentanée de M. Guizot, do
tableaux de cette époque. Il semblait que M. Guizot préludât par cet ouvrage au rôle politique qu’il allait jouer après 1830.
ue l’analyse vivante de l’esprit humain. Tels sont les caractères des ouvrages qui résument l’enseignement de M. Villemain, le T
 » ; et il ajoutait avec un naïf orgueil : « Il y a dans mes derniers ouvrages infiniment plus de perfection que dans les premie
forte raison ses erreurs, ne vivraient plus que dispersées dans vingt ouvrages . Par le génie de l’expression, il s’est fait une
ne place durable dans l’instabilité progressive de la science, et ses ouvrages ont pu cesser d’être utiles sans cesser d’être ad
nta dans sa chaire en 1828 sous le ministère de M. de Martignac, Deux ouvrages importants résument les dernières années de son e
et d’une lutte entre deux races violemment réunies sur le même sol. L’ ouvrage de M. Augustin Thierry parut en 1823 et excita un
ur l’histoire de France ; en 1840, les sept fragments qui composent l’ ouvrage parurent sous leur nom définitif : Récits des tem
il remplissait les conseils du roi, le clergé et la magistrature. Cet ouvrage reçut quinze années de suite de l’Académie frança
appartient au règne de Dagobert. Le prologue dont elle est précédée, ouvrage de quelque clerc d’origine franke, montre à nu to
re avec une heureuse rapidité le mouvement général des idées dans les ouvrages de ceux dont il raconte la vie. Si parfois son st
’Empire 261 qu’il achevait après quinze années d’un travail assidu. L’ ouvrage se termine au drame suprême de Waterloo, et compr
ombent. C’est faire injure à M. Thiers, qui, par sa vie comme par ses ouvrages , a montré qu’il n’acceptait pas cette mauvaise co
r d’Albaredo. Quinze cents travailleurs avaient fait à ce sentier les ouvrages les plus urgents. On avait élargi les endroits tr
nt heureuse avec laquelle sont retracées les mœurs arabes. Ce dernier ouvrage , qui fut représenté en 1795, avait été commencé p
onheur sa présence est le gage… Elle vient, cher Macbeth, achever son ouvrage . J’en conçois, je l’avoue, un présage flatteur. V
plusieurs fois d’une traduction en vers des Géorgiques de Virgile. L’ ouvrage de Delille parut en 1769 et lui mérita les éloges
eau dont Virgile avait esquissé les premiers traits, C’était moins un ouvrage didactique, composé selon les règles du genre, qu
vue rendait plus cruelles, ne laissa pas de publier encore plusieurs ouvrages , l’Homme des champs (1800), le poème des Trois Rè
                                                 Voilà donc ton ouvrage , Dieu puissant, dont ce monde est la brillante im
ez tout dans vos jeux éternels, Dont le fécond mélange entretient ses ouvrages , Ainsi que vos travaux, variez vos hommages, Nébu
leur ensemble dépassé le mérite ni amoindri le succès de son premier ouvrage . La critique même pourrait mêler quelques regrets
oi reculer devant la vérité ? Ton titre devant Dieu, c’est d’être son ouvrage , De sentir, d’adorer ton divin esclavage, Dans l’
ussière emporté par le vent ; Glorieux de mon sort, puisqu’il est ton ouvrage , J’irai, j’irai partout te rendre un même hommage
o Tasso, Faust) sont jugées dans les chap. xxi, xxii et xxiii du même ouvrage . 28. Nous pourrions appliquer à Mme de Staël le
analyse de ce sentiment devait être le résumé et le couronnement de l’ ouvrage . 37. C’est-à-dire cette faculté de l’enthousiasm
dans lequel elles se produisent, est une des parties supérieures de l’ ouvrage . 46. La marque du grade de centurion était un b
littéraires, morales et historiques, par M. de Sacy, t. II. 124. Les ouvrages historiques de M. Guizot ont été publiés en volum
s en volumes du format in-8° et in-12 par la librairie Didier. Chaque ouvrage se vend séparément. Les mémoires et les œuvres ph
ubliées dans les formats in-8° et in-12 à la librairie Didier. Chaque ouvrage se vend séparément. 146. Boileau, Art poét., ch
oisis de Buffon. 154. Né à Agen en 1756, mort en 1825. Son principal ouvrage est une histoire naturelle des poissons. 155. Le
t M. Flourens dans son Histoire des travaux et des idées de Buffon, l’ ouvrage du dix-huitième siècle qui a le plus élevé l’imag
ussi l’une des parties les plus neuves et les plus attachantes de cet ouvrage . 171. « La qualité de cette prose du dix-septièm
s à la fin du siècle dernier et au commencement du nôtre. » 172. Les ouvrages philosophiques de M. Cousin ont été publiés à la
et plus varié dans ses modes d’expression. 181. La 10e leçon du même ouvrage est la suite et le complément naturel de la précé
t tout entière dans le livre de l’Esprit, qui parut en 1758. Dans cet ouvrage , divisé en quatre discours, Helvétius cherchait à
emières lettres sur l’histoire de France sont la partie critique de l’ ouvrage . M. Augustin Thierry passe en revue les diverses
ne Apollinaire, Carmen in panegyr, Majoriani. — On pourra lire dans l’ ouvrage précédemment cité de M. Ampère deux chapitres int
ovis. 205. Grégoire, évêque de Tours, naquit en Auvergne en 539. Son ouvrage intitulé Histoire ecclésiastique des Franks remon
des Francs sur tous les peuples voisins. » 209. On peut voir dans l’ ouvrage déjà cité de M. Guizot le quatrième Essai, chapit
ls de Godwin avait juré à son insu. » 223. Voir le livre II du même ouvrage . 224. La Chanson de Roland ou de Roncevaux, dont
ents qu’elles ont produits dans le règne animal. La conclusion de cet ouvrage est que les recherches géologiques et historiques
eurs volumes in-douze par les librairies Hachette et Pagnerre. Chaque ouvrage se vend séparément. 395. Georges Gordon, lord By
airs dans les ténèbres Ne font que vous égarer. Dieu seul connaît ses ouvrages  ; L’homme, entouré de nuages, N’est fait que pour
Dieu, nous voulons croire à sa bonté, nous voulons lire dans tous ses ouvrages non pas seulement les signes de sa grandeur, mais
ù Coitier dit à Commines : Nemours fit ma fortune ; et moi, moi, son ouvrage , Je n’ai pu de son roi fléchir l’aveugle rage ! B
un rapport adressé au nom de la commission des primes à décerner aux ouvrages dramatiques (1854), signalait ainsi le mérite de
99 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
alement à celles que nous avons fait connaître dans le cours de notre ouvrage , et que nous avons appuyées des exemples les plus
us choquer, ces sortes de comparaisons nous plaisent-elles dans leurs ouvrages  ; et nous les regardons avec raison comme un de c
out, et qui indique à chaque instant le génie divin qui a présidé à l’ ouvrage , animé l’esprit et dirigé la plume de l’écrivain.
Sagesse, personnifiée par Salomon, et si souvent introduite dans ses ouvrages . Il ne se borne point à nous la représenter comme
les écrivains qui nous les ont si heureusement reproduits dans leurs ouvrages . « Glaive du Seigneur, quel coup vous venez de f
100 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
de versification française, n’hésite pas à dire : « Il n’y a guère d’ ouvrages en vers qui soient plus beaux que le sonnet, ni a
. « Tout, dit Domairon, doit être exact, poli ; châtié dans ce petit ouvrage . On n’y souffre ni le moindre écart du sujet, ni
toi, peintre brillant, d’un art inimitable Tu fais sans nul effort un ouvrage inconstant, Qui ressemble toujours et n’est jamai
/ 320