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1 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
hique, qu’il me soit permis de le définir en deux mots : le talent de penser . Cette notion me paraît juste et naturelle : ouvr
ble d’abord, et qu’on doit regarder comme la racine même du talent de penser , comme le germe unique de la vraie philosophie ».
ils ont un art qui les fait parler éternellement, quand d’autres ont pensé pour eux, et qui les rend tout d’un coup muets, q
à son principe, doit se rapporter cette liberté et cette hardiesse de penser , cette noble indépendance des idées vulgaires, qu
rme, selon moi, un des plus beaux traits de l’esprit philosophique. »  Penser d’après soi-même : caractère plein de force et de
 ; on verra que tous les hommes, à la réserve d’un très petit nombre, pensent les uns d’après les autres, et que leur raison to
ur être philosophe, il ne suffisait pas de croire, mais qu’il fallait penser . À ces paroles toutes les écoles se troublèrent.
e elles par la force des analogies : c’est véritablement le talent de penser en grand. Ce brillant caractère me frappe d’abord
rincipes ; un esprit naturellement fier et courageux, qui dédaigne de penser d’après les autres ; un esprit observateur qui dé
flexion continuelle : telles sont les propriétés du sublime talent de penser  ; tels sont les grands caractères qui distinguent
de votre sagesse. » Mais si la nature, en vous accordant le talent de penser en philosophe, vous a refusé cette heureuse sensi
éritent. « La sagesse incarnée n’est pas venue défendre à l’homme de penser , et elle n’ordonne point à ses disciples de s’ave
ants : il voudrait porter dans un nouvel ordre d’objets sa manière de penser ordinaire : il voudrait encore ici marcher de pri
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
Le bon sens est la chose du monde la mieux1 partagée : car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont le
présente que quelques autres. Mais je ne craindrai pas de dire que je pense avoir eu beaucoup d’heur1 de m’être rencontré dès
ne laisse pas de recevoir une extrême satisfaction du progrès que je pense avoir déjà fait en la recherche de la vérité, et
anmoins j’étais en l’une des plus célèbres écoles de l’Europe1, où je pensais qu’il devait y avoir de savants hommes, s’il y en
faisait prendre la liberté de juger par moi de tous les autres, et de penser qu’il n’y avait aucune doctrine dans le monde qui
vers peuples, afin de juger des nôtres plus sainement, et que nous ne pensions pas que tout ce qui est contre nos modes soit rid
estimais fort l’éloquence, et j’étais amoureux de la poésie ; mais je pensais que l’une et l’autre étaient des dons de l’esprit
n’eusse osé les soumettre à la faiblesse de mes raisonnements, et je pensais que pour entreprendre de les examiner et y réussi
r acquérir qu’à faux titres. Enfin, quant aux mauvaises doctrines, je pensais déjà connaître assez ce qu’elles valaient, pour n
par le père Guénard : « Il est aisé de compter les hommes qui n’ont pensé d’après personne et qui ont fait penser d’après e
e compter les hommes qui n’ont pensé d’après personne et qui ont fait penser d’après eux le genre humain. Seuls et la tête lev
ur être philosophe, il ne suffisait pas de croire, mais qu’il fallait penser . À cette parole toutes les écoles se troublèrent 
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
euse, malicieuse, compatissante, pathétique et parfois sublime sans y penser , elle est aussi prompte au sourire qu’aux larmes,
comme je l’ai, je suis assurée que vous auriez pitié de moi ; mais je pense que vous n’en êtes pas quitte à meilleur marché,
de Dieu. Mais ce que je ferai beaucoup mieux que tout cela, c’est de penser à vous, ma fille ; je n’ai pas encore cessé depui
soit, cela me perce le cœur : je vous vois, vous m’êtes présente ; je pense et repense à tout ; ma tête et mon esprit se creu
u soir, 27 mai 1680. Je fus hier au Buron2, j’en revins le soir ; je pensai pleurer en voyant la dégradation de cette terre :
mes, et déjà tout habillés de deuil. Il vint trois gentilshommes, qui pensèrent mourir en voyant ce portrait : c’étoient des cris
sa tente. Ce fut là où M. de Lorges, M. de Roye et beaucoup d’autres pensèrent mourir de douleur ; mais il fallut se faire viole
u. Ses deux neveux étoient à cette pompe, dans l’état que vous pouvez penser . M. de Roye, tout blessé, s’y fit porter ; car ce
car cette messe ne fut dite que quand ils eurent repassé le Rhin. Je pense que le pauvre chevalier de Grignan étoit bien abî
fut le divertissement que nous eûmes. Nous dînâmes comme vous pouvez penser , et jusqu’à quatre heures nous ne fîmes que soupi
dans sa durée, ne soit qu’une imagination des hommes ! Les hommes ne pensent point ainsi : lisez saint Augustin dans la Vérité
ieu fait tout, il est le maître de tout, et voici comme nous devrions penser (j’ai lu ceci en bon lieu) : « Quel trouble peut-
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
se, malicieuse, compatisssante, pathétique et parfois sublime, sans y penser , elle est aussi prompte au sourire qu’aux larmes,
s pensées me faisaient mourir. J’écrivis à M. de Grignan, vous pouvez penser sur quel ton ; j’allai ensuite chez Madame de La
u soir, 27 mai 1680. Je fus hier au Buron1, j’en revins le soir ; je pensai pleurer en voyant la dégradation de cette terre :
mes, et déjà tout habillés de deuil. Il vint trois gentilshommes, qui pensèrent mourir en voyant ce portrait : c’étaient des cris
sa tente. Ce fut là où M. de Lorges, M. de Roye et beaucoup d’autres pensèrent mourir de douleur ; mais il fallut se faire viole
u. Ses deux neveux étaient à cette pompe, dans l’état que vous pouvez penser . M. de Roye, tout blessé, s’y fit porter ; car ce
car cette messe ne fut dite que quand ils eurent repassé le Rhin. Je pense que le pauvre chevalier de Grignan était bien abî
fut le divertissement que nous eûmes. Nous dînâmes comme vous pouvez penser , et jusqu’à quatre heures nous ne fîmes que soupi
aussi cela me perce le cœur. Je vous vois, vous m’êtes présente ; je pense , et repense à tout ; ma tête et mon esprit se cre
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
en détacherez comme de toutes choses. Que d’autres, saisis d’horreur, pensent , en la quittant, cesser d’être ; instruit de votr
e qui embrasse tout. Alors l’esprit perdu dans cette immensité, je ne pensais pas, je ne raisonnais pas, je ne philosophais pas
quelquefois : « O grand Être ! ô grand Être ! » sans pouvoir dire ni penser rien de plus2. » Ainsi s’écoulaient dans un délir
té du temps, je croyais n’avoir pas assez mis à profit ma journée, je pensais en pouvoir jouir davantage encore, et, pour répar
blement au retour, en me livrant à l’impression des objets, mais sans penser , sans imaginer, sans rien faire autre chose que s
point d’homme, ayant quelque hauteur d’âme et quelque vertu, qui pût penser , sans le plus mortel désespoir, qu’après sa mort
is rien faire qu’à faire quelque chose malgré moi ; et j’ai cent fois pensé que je n’aurais pas vécu trop malheureux à la Bas
c moi, je dois me connaître, et je vois, par la manière dont ceux qui pensent me pénétrer interprètent mes actions et ma condui
irs, n’en savent jamais trouver aucun. Ils prodiguent le temps qu’ils pensent économiser, et se ruinent, comme les avares pour
de n’avoir pas fait des journaux de mes voyages. Jamais je n’ai tant pensé , tant existé, tant vécu, tant été moi, si j’ose a
che a quelque chose qui anime et avive mes idées : je ne puis presque penser quand je reste en place ; il faut que mon corps s
tuation, tout cela dégage mon âme, me donne une plus grande audace de penser , me jette en quelque sorte dans l’immensité des ê
e suis emporté, mais stupide ; il faut que je sois de sang-froid pour penser . Ce qu’il y a d’étonnant est que j’ai cependant l
e ferais une fort jolie conversation par la poste. « Cette lenteur de penser , jointe à cette vivacité de sentir, je ne l’ai pa
6 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
eur de rhétorique. Cette longue expérience m’a permis, au moins je le pense , de bien connaître la nature et les besoins intel
e crois sur votre parole, mais je l’ai dit comme mien. Ne puis-je pas penser après eux une chose vraie, et que d’autres encore
puis-je pas penser après eux une chose vraie, et que d’autres encore penseront après moi ? » Enfin, il est des sujets fort ancie
uver celui d’apprendre ? à peine le temps d’agir, où trouver celui de penser  ? Les morts vont vite, disait la ballade allemand
nscris pas en faux contre la doctrine du progrès humanitaire, mais je pense que la voie en est longue, embarrassée, sinueuse,
e, embarrassée, sinueuse, se dérobant parfois à notre vue bornée ; je pense qu’à chaque époque l’humanité avance, recule, s’a
7 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — [Introduction] » pp. 18-20
e et la pensée, la vérité, puisque l’homme doit vivre dans la vérité, penser comme il vit et parler comme il pense. Le style e
mme doit vivre dans la vérité, penser comme il vit et parler comme il pense . Le style est donc l’art ou la manière propre à c
’écrivain. Sans doute, pour bien écrire, il est indispensable de bien penser  : scribendi recte, sapere est et principium et f
t l’homme même, il devra toujours avoir du rapport avec la manière de penser et de sentir de l’écrivain. Chaque homme aura don
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
travail se dérobe sous un air de facilité courante. Il écrit comme il pense , et vise à l’expression directe de son idée. Il a
ilieu du froid, du chaud, de la faim et des boulets ? Tandis que vous pensez à tant de choses, le canon gronde, votre tête est
es lauriers ou des cyprès, et toutes ces images, on les chassera pour penser vite ; car, une minute de plus, et une combinaiso
teur médiocre aussi ; mais si le génie s’en mêle, on devient sublime. Penser fortement, clairement, au fond de son cabinet, es
airement, au fond de son cabinet, est bien beau sans contredit ; mais penser aussi fortement, aussi clairement au milieu des b
9 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
rudents, que nous errons dans les temps qui ne sont pas nôtres, et ne pensons point au seul qui nous appartient ; et si vains,
ns de le voir échapper : nous tâchons de le soutenir par l’avenir, et pensons à disposer les choses qui ne sont pas en notre pu
s : il les trouvera toujours occupées au passé et à l’avenir. Nous ne pensons presque point au présent ; et, si nous y pensons,
à l’avenir. Nous ne pensons presque point au présent ; et, si nous y pensons , ce n’est que pour en prendre la lumière2, pour d
objet, ce n’a été que pour exercer votre superbe2. Ils vous ont fait penser que vous lui étiez semblables et conformes par vo
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
e. L’éloquence Il ne faut pas faire à l’Éloquence1 le tort de penser qu’elle n’est qu’un art frivole, dont un déclamat
’expressions fortes et proportionnées à ce qu’il tâche d’inspirer. Il pense , il sent3, et la parole suit. Il ne dépend point
e voir que la patrie. Il ne cherche point le beau ; il le fait sans y penser . Il est au-dessus de l’admiration. Il se sert de
qui entraîne tout. On ne peut le critiquer, parce qu’on est saisi. On pense aux choses qu’il dit, et non à ses paroles. On le
mplicité de Démosthène1. La simplicité en poésie Un homme qui pense beaucoup veut beaucoup dire ; il ne peut se résou
éducation qu’ils aient reçue, se sentent invinciblement assujettis à penser et à parler de même. Le maître qui nous enseigne
et à parler de même. Le maître qui nous enseigne sans cesse nous fait penser tous de la même façon. Dès que nous nous hâtons d
tons de juger, sans écouter sa voix avec défiance de nous-mêmes, nous pensons et nous disons des songes pleins d’extravagances2
Laissez donc tous vos amusements de l’âge passé. Faites voir que vous pensez et que vous sentez tout ce que vous devez penser
Faites voir que vous pensez et que vous sentez tout ce que vous devez penser et sentir. Il faut que les bons vous aiment, que
es idées, et le second un personnage débitant de grands mots. 3. Il pense , il sent. Joubert a dit : « Toute éloquence doit
et sublime que quand il faut l’être. 1. « Chacun se peint sans y penser dans ce qu’il écrit », dit Fénelon ; oui : ajouto
11 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
une, qu’il nous soit permis fie leur demander, dis-je, quel effet ils penseraient produire sur leurs lecteurs ? On peut, ce nous se
près l’orthographe ? Le style peut-il être à moitié bon ? Nous ne le pensons pas. L’orthographe doit être complètement possédé
es où les hommes affectionnaient une vie simple, nous serons fondés à penser que le langage humain a dû se ressentir de cette
représente fidèlement l’image qu’il a sous les yeux où à laquelle il pense , de même l’homme se servit de l’inflexion de sa v
st également applicable aux autres langues ; car nous ne devons point penser que notre langue possède seule cette analogie. De
12 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
ez méprisés sont les seuls capables de vous secourir. Que n’avez-vous pensé de bonne heure à vous faire de tels amis, qui mai
sa grandeur naturelle, il s’applique ce qu’il peut par le dehors3. Il pense qu’il s’incorpore4, si vous me permettez de parle
ulières, il ne peut plus se compter pour un seul homme. Et, en effet, pensez -vous, messieurs, que cette femme vaine et ambitie
: il ne faut toujours, pour l’abattre, qu’une seule mort. Mais il n’y pense pas, et dans cet accroissement infini que notre v
par ce dédaigneux souris. Pour Dieu, comme disait cet ami de Job, ne pensez pas être les seuls hommes, et que toute la sagess
rime ; vous voyez ses pieds, son corps et sa tête ; aussitôt que vous pensez le convaincre en lui racontant ce détail, par mil
rtificieux d’une histoire embarrassée et faite à plaisir. Ce que vous pensiez avoir vu si distinctement n’est plus qu’une masse
e esprit attentif, à régler ses mouvements vagues et incertains, et à penser sérieusement en vous-mêmes à ce que vous avez à f
13 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
objection on peut me faire, et Rousseau l’a fort bien formulée. « Je pense , dit-il, que quand ou a une fois l’entendement ou
et à la traduction de Boileau : Avant donc que d’écrire, apprenez à penser  ; ne réalisent pas dans la pratique ce qu’ils ap
mmun, et le jeune homme accoutume son âme à comprendre le grand, et à penser lui-même comme les illustres personnages qu’il fa
moyen d’invention : Étude analytique et synthétique des ouvrages bien pensés et bien écrits ; exercices de composition graduel
eur nature, il n’en est pas moins vrai qu’une fois que l’intelligence pense aux idées (notez l’expression, et distinguez-la d
ce pense aux idées (notez l’expression, et distinguez-la de celle-ci, pense ses idées), elle ne peut que se les rappeler, les
14 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
asses de grammaire et aux classes supérieures des lettres, nous avons pensé qu’il convenait d’adopter, pour le classement des
s théories, mais par la pratique des chefs-d’œuvre de notre langue, à penser et à écrire. L. F. Chefs-d’œuvre de prose.
il s’est élevé au-dessus de la raison, de la justice et des lois ; il pense avoir ôté à Rome jusqu’à la liberté de la voix et
vieilles murailles qui avaient été bâties à d’autres fins : ainsi je pensai que les sciences des livres, s’étant composées et
eilleure ; et, sans que je veuille rien dire de celles des autres, je pensai que je ne pouvais mieux que de continuer en celle
oie et satisfaction intérieure qui suit les actions vertueuses, si je pensais que votre raison ne le pût vaincre, j’irais impor
fruits dans vos vergers et à y être dans l’abondance jusqu’aux yeux, pensez -vous qu’il n’y en ait pas bien autant à voir veni
il l’a dérobée à leurs coups et enlevée au ciel dans l’instant qu’ils pensaient la tuer. Cette sorte de machine est entièrement h
en naissant. Le sens commun n’est pas une qualité si commune que l’on pense . Il y a une infinité d’esprits grossiers et stupi
s principes, sans presque considérer ni ce qu’ils disent ni ce qu’ils pensent . La vanité et la présomption contribuent encore b
ui peut le plus servir à former le jugement. La Logique (ou l’Art de Penser ) de Port-Royal, 1er discours58. La Rochefouca
té au travers des obscurités qui la cachent aux autres. Un bel esprit pense toujours noblement : il produit avec facilité les
se sont très différents. Le premier plaît toujours ; il est délié, il pense des choses délicates et voit les plus imperceptib
ables dans la conversation, c’est qu’il n’y a presque personne qui ne pense plutôt à ce qu’il veut dire qu’à répondre précisé
s’en instruire, à ceux qui vivent sans s’en mettre en peine et sans y penser . Je ne puis avoir que de la compassion pour ceux
ur plus sérieuse occupation. Mais pour ceux qui passent leur vie sans penser à cette dernière fin de la vie, et qui, par cette
mon corps, que mes sens, que mon âme et cette partie même de moi qui pense ce que je dis, qui fait réflexion sur tout et sur
ions, qu’il se considère comme seul maître de sa conduite et qu’il ne pense en rendre compte qu’à soi-même ? Pense-t-il nous
tre de sa conduite et qu’il ne pense en rendre compte qu’à soi-même ? Pense-t -il nous avoir portés par là à avoir désormais bie
tement au contraire, comme la chose du monde la plus triste ? S’ils y pensaient sérieusement, ils verraient que cela est si mal p
et où il peut arriver soit maintenant celai de notre discours102 ; il pensera peut-être que c’est là l’extrême petitesse de la
s et flottants, poussés d’un bout vers l’autre. Quelque terme où nous pensions nous attacher et nous affermir, il branle et nous
et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser  : voilà le principe de la morale. L’homme est vis
r : voilà le principe de la morale. L’homme est visiblement fait pour penser  : c’est toute sa dignité et tout son mérite ; et
c’est toute sa dignité et tout son mérite ; et tout son devoir est de penser comme il faut : or, l’ordre de la pensée est de c
sée est de commencer par soi, et par son auteur et sa fin. Or, à quoi pense le monde ? Jamais à cela ; mais à danser, à jouer
e des vers, à courir la bague, etc., à se bâtir, à se faire roi, sans penser à ce que c’est qu’être roi et qu’être homme. Il e
e le faire croire plus innocent qu’il n’est en effet, ou ôter, sans y penser , à un innocent quelqu’un des moyens de justifier
es armes des mains, de peur qu’en nous louant encore une fois, ils ne pensent avoir droit de condamner ce que nous avons entrep
es hommes qu’elle entre dans les esprits malgré qu’on en ait. Mais de penser qu’elle puisse subsister jamais séparée de cette
oi et sur vous sa miséricorde. Si quelqu’un, sire, nous ne le pouvons penser , s’opposait à cette miséricorde, à cette équité r
us avait confiés à d’autres mains que les siennes ; persuadés qu’elle pensait moins à nous, nous pensions bien moins à elle ; n
mains que les siennes ; persuadés qu’elle pensait moins à nous, nous pensions bien moins à elle ; nous ignorions presque nos of
lle146, et par où je vous rappelai, me fait peur à moi-même, quand je pense combien alors j’étais capable de me jeter par la
s sa durée, ne peut être une imagination des hommes164. Les hommes ne pensent pas ainsi : lisez saint Augustin dans sa Vérité d
ait tout, il est le maître de tout166, et voici comment nous devrions penser  : j’ai lu ceci en bon lieu : Quel mal peut-il arr
ce dédaigneux sourire. Pour Dieu, comme disait cet ami de Job229, ne pensez pas être les seuls hommes, et que toute la sagess
s trop dédaigneux ne s’en soucient plus, et n’y veulent pas seulement penser  ; ils ne savent s’ils croient ou s’ils ne croient
e : il paraît que tous deux ne l’ont estimé en nulle manière. L’un ne pensait pas assez pour goûter un auteur qui pense beaucou
en nulle manière. L’un ne pensait pas assez pour goûter un auteur qui pense beaucoup ; l’autre pense trop subtilement pour s’
pensait pas assez pour goûter un auteur qui pense beaucoup ; l’autre pense trop subtilement pour s’accommoder de pensées qui
elque chose n’est pas Dieu, qu’on me dise ce que c’est… En un mot, je pense  ; donc Dieu existe254 : car ce qui pense en moi,
ce que c’est… En un mot, je pense ; donc Dieu existe254 : car ce qui pense en moi, je ne le dois point à moi-même, parce qu’
ère, puisqu’il est impossible que la matière soit au-dessus de ce qui pense  : je le dois donc à un être qui est au-dessus de
’il se ressouvient, s’il affectionne, s’il craint, s’il imagine, s’il pense  : quand donc l’on me dit que toutes ces choses ne
la matière255, je puis au moins acquiescer à cette doctrine. Mais je pense , et je suis certain que je pense : or, si tout es
acquiescer à cette doctrine. Mais je pense, et je suis certain que je pense  : or, si tout est matière, et si la pensée en moi
d’avoir des parties selon lesquelles ils peuvent être divisés. Ce qui pense en moi doit durer beaucoup, parce que c’est un êt
qui voit la couleur ou ce qui entend les sons : elle n’est que ce qui pense . Or, comment peut-elle cesser d’être telle ? Ce n
Louis XIV au tombeau que de peu de mois. L’ardeur de la charité avait pensé l’entraîner, jeune, dans la carrière périlleuse d
éritable éloquence. Il ne faut pas faire à l’éloquence le tort de penser qu’elle n’est qu’un art frivole, dont un déclamat
xpressions fortes, et proportionnées à ce qu’il tâche d’inspirer ; il pense , il sent, et la parole suit. « Il ne dépend point
la fête de l’Assomption. (Fragment.) De la folie des hommes qui ne pensent pas à la mort. On vit comme si l’on devait toujo
ement nous-mêmes entraînés par le torrent dans cet abîme, et nous n’y pensons pas267. La plus vive jeunesse, le plus robuste te
désireux l’absolution du curé. Cependant le roi sortait de table, et pensa tomber à la renverse lorsque Fagon, se présentant
e repoussa même des mains, et lui dit qu’il ne fallait plus désormais penser qu’à lui-même. Alors le roi, presque en faiblesse
de cœur ou d’assez d’esprit en eux, et plus en d’autres qu’on n’avait pensé , tout cet amas d’objets vifs et de choses si impo
enir en France jouir de l’estime et des bienfaits de Louis XIV347. Et pensez -vous que les Anglais mêmes ne lui aient pas d’obl
illions à la compagnie des Indes, qu’il avait formée ; il donnait des pensions aux savants et aux braves officiers. Non seulemen
e Buffon est dans ces mots : « Bien écrire, c’est tout à la fois bien penser , bien sentir et bien rendre. » Il s’est trouvé da
gravité, il aura même de la majesté. Enfin, si l’on écrit comme l’on pense , si l’on est convaincu de ce que l’on veut persua
les, fruits de l’année sèchent dans leur fleur ? Toutefois, qu’on ne pense pas que Clazomène eût voulu changer sa misère pou
les idoles. Acte II, scène VI. Polyeucte, Néarque. NÉARQUE. Où pensez -vous aller ? POLYEUCTE.                          
qu’on se met en défense : Ce Dieu touche les cœurs lorsque moins on y pense . Ce bienheureux moment n’est pas encor venu ; Il
e obscurité ! En quel gouffre d’horreur m’as-tu précipité ? Quand j’y pense chercher la main qui l’assassine, Je m’impute à f
essentiellement, d’après sa propre expression, celui de paraître n’y penser pas. De là l’originalité et le charme de cet aute
su jamais pousser si loin L’ingratitude ? Adieu : j’ai dit ce que je pense . » L’homme, tout étonné d’une telle sentence, Dit
uivi que l’ombre ; J’ai toujours abusé du plus cher de nos biens. Les pensera amusants, les vagues entretiens, Cent autres pass
ne, on sait trop qu’il ne trouva pas le bonheur. Il est douloureux de penser que celui qui, par la fécondité inépuisable de sa
ropos, et de la bienséance, De dire à mille gens tout ce que d’eux on pense  ? Et, quand on a quelqu’un qu’on hait492 ou qui d
IMÈNE.                                           Vous vous moquez, je pense . ALCESTE. Non. Mais vous choisirez : c’est trop d
u’il soit jusqu’au bout tel qu’on l’a vu d’abord.     Souvent, sans y penser , un écrivain qui s’aime Forme tous ses héros semb
dame ! osez-vous balancer ? MONIME. Et ne m’avez-vous pas défendu d’y penser  ? MITHRIDATE. J’eus mes raisons alors : oublions-
plus me complaire, Vous refusez l’honneur que je voulais vous faire ? Pensez -y bien. J’attends pour me déterminer. MONIME. Non
622. JOAD. D’où vous vient aujourd’hui ce noir pressentiment ? ABNER. Pensez -vous être saint et juste impunément ? Dès longtem
Dieu cachait un vengeur armé pour son supplice. Croyez-moi, plus j’y pense , et moins je puis douter Que sur vous son courrou
: « Du zèle de ma loi que sert de vous parer ? « Par de stériles vœux pensez -vous m’honorer ? « Quel fruit me revient-il de to
reté stoïque, Vainqueur du chagrin léthargique Par un heureux tour de penser , Je sais me faire un jeu comique Des peines que j
privilège Ses astronomiques romans.     Sur ce portrait abominable On penserait qu’en lieu pareil Il n’est point767 d’instant dél
emède consiste dans la considération de la nature de nos âmes, que je pense connaître si clairement durer après cette vie, et
gue et les expliquait admirablement dans la nôtre. » 33. « Quand je pense , dit M. Nisard dans son Histoire de la littératur
et nos mœurs différentes. Les femmes savantes s’adonnaient, comme on pense bien, à ces frivoles études, et ce n’était pas le
rcher si loin, On ne sait comme va mon pot, dont j’ai besoin. Qu’eût pensé Chrysale des tables tournantes ou parlantes ? 5
mites de son doute méthodique, s’arrête devant cette proposition : Je pense , donc je suis, parce qu’elle s’impose à son espri
on, « où la divinité est aussi clairement empreinte que la faculté de penser dans les écrits du grand Newton. » Ce morceau est
autres hommes. Il la fait telle qu’il la lui faut pour la manière de penser et de sentir qui est à lui : expressions, tournur
de M. Helleu mérite aussi d’être rappelée (1864). 239. On aimerait à penser que ce passage, d’un tour si délicat et d’une si
difficile, en lisant ce portrait d’une touche si heureuse, de ne pas penser à La Bruyère lui-même : il semble avoir consenti
e des objets que vous voyez que de la vérité de cette proposition, je pense , donc je suis ? » Ce célèbre enthymème a été expo
qu’il ait été l’objet des bienfaits de Louis XIV. Voltaire, comme le pense M. Beuchot, son savant éditeur, l’a nommé ici par
i profondes, je ne dis pas que c’est bien dire, je dis que c’est bien penser . » Essais, III, 5. 377. Saint Clément d’Alexand
ingit oratio. » Fénelon a dit pareillement : « Chacun se peint sans y penser dans ce qu’il écrit. » — En étendant le sens de c
doit à Corneille la tragédie et la comédie, mais on lui doit l’art de penser . » 398. On peut appliquer à plusieurs productio
s ouvrages de Jean de La Fontaine. On peut voir ce que Mme de Sévigné pensait de La Fontaine : lettre à Mme de Grignan, du 29 a
g, 2e entretien : « Les grands écrivains se servent de la langue sans penser seulement à créer de nouveaux mots : y a-t-il dan
evait pas être, ainsi qu’on l’a indiqué. Ce mouvement fait de nouveau penser au meurtre de Zacharie dont se souillera Joas. — 
15 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
quelles en sont les qualités. Définition et qualités dispensées. Penser , c’est former dans son esprit la peinture d’un ob
re, A pourtant de ce roi parlé comme l’histoire. Tout ce morceau est pensé et rendu avec la plus grande délicatesse. En voic
ois mes plaisirs les plus doux ; Et quand j’y vais, ce n’est que pour penser à vous. Voici comme Racine exprime ces mêmes pen
s, on jugera sans peine que Racine avait bien raison de dire : je ne pense pas mieux que Pradon et Coras ; mais j’écris mieu
ien 2, la lumière qui brille dans un ouvrage d’esprit. Un écrivain ne pense , ne parle que pour les autres. Son premier devoir
et pour parvenir à ce point, plus difficile et plus délicat qu’on ne pense , concevez bien votre idée, saisissez-la tout enti
et de la clarté dans son style. Avant donc que d’écrire, apprenez à penser . Selon que notre idée est plus ou moins obscure,
n qui les explique. Si ton esprit veut cacher Les belles choses qu’il pense , Dis-moi qui peut t’empêcher De te servir du sile
ées, au contraire, dépendent uniquement de la manière particulière de penser et de sentir ; en sorte que la figure demeure tou
nt les paroles. Par cette figure on dit tout le contraire de ce qu’on pense , et de ce qu’on veut faire penser aux autres. Juv
on dit tout le contraire de ce qu’on pense, et de ce qu’on veut faire penser aux autres. Juvénal en fournit un exemple dans ce
tes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. 1. Man. de bien penser . II.e Dialog. a. Voyez ce mot, dans les notes, à
16 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
ar, vous le savez : C’est en vain qu’au Parnasse un téméraire auteur Pense de l’art des vers atteindre la hauteur : S’il ne
ouvrages les plus parfaits, des imperfections volontaires, ou qu’il a pensé vivre encore dans cet âge de goût et de raison où
ille, femme, sœur et mère de vos maîtres ! Que prétendez -vous donc ? Pensez -vous que ma voix Ait fait un empereur pour m’en i
uivent au combat des brigands qui les vengent, De quelle noble ardeur pensez -vous qu’ils se rangent Sous les drapeaux d’un roi
emploi si honteux. Qu’en dites-vous, seigneur ? Que faut-il que j’en pense  ? Ne ferez-vous pas taire un bruit qui vous offen
le puis-je croire, Qu’on ose des fureurs avouer la plus noire ? Vous pensez qu’approuvant vos desseins odieux, Je vous laisse
a tous ? Ne courons-nous pas rendre Hélène à son époux ? Depuis quand pense-t -on qu’inutile à moi-même, Je me laisse ravir une
endrait de ma bouche Qu’on l’abandonne ! Ah, reine ! et qui l’aurait pensé Que ce mot dût jamais vous être prononcé ! (Racin
. 5.) 4°. Je sors de chez un fat, qui, pour m’empoisonner, Je pense , exprès chez lui m’a forcé de dîner. Je l’avais b
sus, qui rappellent assez bien, selon nous, la manière d’écrire et de penser de nos deux Maîtres : c’est, en quelque sorte, un
17 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
, il s’élève quand il le faut. Il parle peu, mais on s’aperçoit qu’il pense beaucoup. Certains airs fins et spirituels marque
, et l’art y ressemble à la nature. On croit d’abord qu’on ne peut ni penser ni dire autrement ; mais après qu’on y a fait réf
près qu’on y a fait réflexion, on voit bien qu’il n’est pas facile de penser ou de dire ainsi. Il a de la droiture dans le sen
e. Hélas ! nous savions tout ce que nous pouvions espérer, et nous ne pensions pas à ce que nous devions craindre. La providence
ranimé par la vengeance ; tout le camp demeure immobile. Les blessés pensent à la perte qu’ils ont faite, et non aux blessures
18 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
objet où il peut arriver soit maintenant celui de notre discours ; il pensera peut-être que c’est là l’extrême petitesse de la
esse. Cette duplicité de l’homme est si visible, qu’il y en a qui ont pensé que nous avions deux âmes ; un sujet simple leur
et de la durée que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser  : voilà le principe de la morale. L’homme est vis
r : voilà le principe de la morale. L’homme est visiblement fait pour penser  : c’est toute sa dignité et tout son mérite ; et
c’est toute sa dignité et tout son mérite ; et tout son devoir est de penser comme il faut : or l’ordre de la pensée est de co
sée est de commencer par soi, et par son auteur et sa fin. Or, à quoi pense le monde ? Jamais à cela ; mais à danser, à jouer
e des vers, à courir la bague, etc., à se bâtir, à se faire roi, sans penser à ce que c’est qu’être roi et qu’être homme. Il e
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
e. Hélas ! nous savions tout ce que nous pouvions espérer, et nous ne pensions pas à ce que nous devions craindre. La providence
ranimé par la vengeance ; tout le camp demeure immobile. Les blessés pensent à la perte qu’ils ont faite, et non aux blessures
, et l’art y ressemble à la nature. On croit d’abord qu’on ne peut ni penser ni dire autrement ; mais après qu’on y a fait réf
près qu’on y a fait réflexion, on voit bien qu’il n’est pas facile de penser ou de dire ainsi. Il a de la droiture dans le sen
20 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Définition et division. »
nt, c’est la pensée. Donc, pour bien dire, il faut d’abord avoir bien pensé . Malheureusement l’art de bien penser n’est point
dire, il faut d’abord avoir bien pensé. Malheureusement l’art de bien penser n’est point encore fait. Si votre pensée est vrai
phe sera plus complet. En l’absence d’une méthode qui apprenne à bien penser et dont il serait probablement impossible de se s
21 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
x-même2 épureront, par leur long artifice,         Ton bonneur qu’ils pensent ternir. Soyez béni, mon Dieu ! vous qui daignez
Vains rimeurs, écoutez mes ordres absolus ; Pour plaire à ma raison, pensez , ne peignez plus ! Dès lors la poésie a vu sa déc
dans un juste oubli retomber désormais, Comme de vains auteurs qui ne pensent jamais !     Quelques vengeurs pourtant, armés d’
’ont dit. La marquise, le duc, pour lui tout est libraire : De riches pensions on l’accable ; et Voltaire Du titre de génie a so
22 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
Louis XIV au tombeau que de peu de mois. L’ardeur de la charité avait pensé l’entraîner, jeune, dans la carrière périlleuse d
et ces astres qui nous éclairent. Un homme qui vit sans réflexion ne pense qu’aux espaces qui sont auprès de lui, ou qui ont
êtes trop attentif aux dernières paroles de la malheureuse Didon pour penser à lui. Le poëte disparaît ; on ne voit plus que c
à se produire à la cour d’Auguste. Je vous ai dit librement ce que je pense sur vos ouvrages : dites-moi de même les défauts
nd hommage à la grâce de son élocution, quand il dit « qu’on voudrait penser comme Pascal, écrire comme Bossuet, parler comme
23 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
essentiellement, d’après sa propre expression, celui de paraître n’y penser pas. De là l’originalité et le charme de cet aute
ger         Le berger4 ». Je me dévoûrai donc, s’il le faut : mais je pense Qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi ;
un pré de moines passant, La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et, je pense ,     Quelque diable aussi me poussant, Je tondis
tend les animer par son bourdonhnement, Pique l’un, pique l’autre, et pense à tout moment     Qu’elle fait aller la machine ;
s ouvrages de Jean de La Fontaine. On peut voir ce que Mme de Sévigné pensait de La Fontaine : Lettre à Mme de Grignan, du 29 a
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
ombre de coquins qui te suivent, et ces six bêtes qui te traînent, tu penses que l’on t’en estime davantage. L’on écarte tout
torrent qui les porte ; qui les force de dire d’un homme ce qu’ils en pensent ou ce qu’ils n’en pensent pas, comme de louer sou
i les force de dire d’un homme ce qu’ils en pensent ou ce qu’ils n’en pensent pas, comme de louer souvent celui qu’ils ne conna
qu’il prend l’inattention pour une marque d’orgueil et de dédain. Ne pensez pas non plus que, comme l’ancien Phédon, “il sour
e les heureux du monde étaient charitables ; qu’aujourd’hui chacun ne pense qu’à soi. Que voulez-vous ? Giton a aujourd’hui l
n humeur, n’est pas l’excuser, comme on le croit, mais avouer, sans y penser , que de si grands défauts sont irrémédiables. »
le matin et le soir, le jour et la nuit ; c’est ce qui fait que l’on pense , que l’on parle, que l’on se tait, que l’on agit 
25 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
s êtes riche ; laissez-nous travailler à le devenir. L’école de Zénon pensait , comme Socrate, que toute espèce d’artifice était
tte institution, qui a mis l’art de parler éloquemment avant celui de penser juste, et qui nous t’ait abonder en paroles, dans
s. Ainsi le comble de l’éloquence est de dire ce que personne n’avait pensé avant que de l’entendre. et ce que tout le monde
rsonne n’avait pensé avant que de l’entendre. et ce que tout le monde pense après l’avoir entendu. Il ne s’agit donc que de s
à ceux qui veulent s’élever au ton de la haute éloquence. Quintilien pense comme eux : « C’est dans les poëtes, dit-il, qu’o
principe : la matière est dans une incapacité naturelle invincible de penser , et celui-ci : je pense, donc je suis, sont en ef
dans une incapacité naturelle invincible de penser, et celui-ci : je pense , donc je suis, sont en effet les mêmes dans l’esp
able n’appartiendra pas à celui qui en aurait jeté la semence, sans y penser et sans la connaître, dans une terre abondante qu
trop tard depuis plus de sept mille ans qu’il y a des hommes, et qui pensent . Sur ce qui concerne les mœurs, le plus beau et l
ens et les habiles d’entre les modernes. Il faut chercher seulement à penser et à parler juste, sans vouloir amener les autres
à ce cercle d’amis qui les idolâtrent. Eux seuls savent juger, savent penser , savent écrire, doivent écrire. Il n’y a point d’
te. Est-il lu, il me parle du sien. Et du vôtre, me direz-vous, qu’en pense-t -il ? Je vous l’ai déjà dit, il me parle du sien.
e : il paraît que tous deux ne l’ont estimé en nulle manière. L’un ne pensait pas assez pour goûter un auteur qui pense beaucou
en nulle manière. L’un ne pensait pas assez pour goûter un auteur qui pense beaucoup ; l’autre pense trop subtilement pour s’
pensait pas assez pour goûter un auteur qui pense beaucoup ; l’autre pense trop subtilement pour s’accommoder de pensées qui
utres génies. Ils sont plagiaires, traducteurs, compilateurs : ils ne pensent point. Ils disent ce que les auteurs ont pensé, e
ompilateurs : ils ne pensent point. Ils disent ce que les auteurs ont pensé , et comme le choix des pensées est invention, ils
e crois sur votre parole, mais je l’ai dit comme mien. Ne puis-je pas penser après eux une chose vraie, et que d’autres encore
puis-je pas penser après eux une chose vraie, et que d’autres encore penseront après moi42 ? Que dites-vous ? Comment ? Je n’y s
aladie, à débiter des phrases élégantes et des pensées subtiles ? Que penseriez -vous d’un avocat qui, plaidant une cause où il s’
tre les censeurs et les médecins du peuple. Ce que vous avez vu qu’en pensait Socrate doit nous faire honte. B. Je vois bien m
êtes trop attentif aux dernières paroles de la malheureuse Didon pour penser à lui le poète disparait ; on ne voit plus que ce
il ne perdra qu’un peu d’ornement ; et vous savez ce que nous devons penser de cette perte selon les principes que nous avons
N’avez-vous pas encore sur cela quelque opinion singulière ; A. Vous pensez vous moquer ; je ne suis pas moins bizarre sur ce
dez-vous avec vous-même, développez-nous tout cela : par exemple, que pensez -vous du style de Tertullien ? A, Il y a des chos
r un plaisir honnête dans la crainte de ce que les autres en pourront penser , je suivis le guide qui me faisait l’honneur de m
; nous avons l’habitude De rédiger au long de point en point Ce qu’on pensa  ; mais nous ne pensons point. Après cet aveu ing
de De rédiger au long de point en point Ce qu’on pensa ; mais nous ne pensons point. Après cet aveu ingénu, ces messieurs voul
autre mauvaise fortune ; mais la route est plus dangereuse que je ne pensais . Nous trouvâmes bientôt une nouvelle embuscade.
l, au reste, n’est pas si grand qu’on vous le dépeint ; ceux qui nous pensent envelopper sont, ou ceux mêmes que nous avons ten
e : Commencez, Seigneur, à songer Qu’il importe d’être et de vivre ; Pensez à vous mieux ménager. Quel charme a pour vous le
ines du Nord suaient à grosses gouttes, et que les gens de l’empereur pensaient le frire et le manger avec un grain de sel ? Est-
r l’empire des humains. Comme vous je m’y perds d’autant plus que j’y pense . Quoi ! seigneur, le sultan reverra son visage ?
e nature nous force de tendre sans cesse. Tout ce que nous faisons ou pensons , tout ce que nous sommes et que nous serons, n’es
picier le mérite du duc de Sully et du grand ministre Colbert : et ne pensez pas qu’il s’abaisse à citer le nom du duc de Sull
galop d’une vache72 . On s’exprime enfin aussi ridiculement que l’on pense , rem verba sequuntur 73 ; et, à la honte de l’esp
ent de l’être. Je serais très-fâché que ces messieurs crussent que je pense comme eux, parce que je fais une grande différenc
idées souffre moins ma gêne et l’esclavage. Il ne vous coûte point de penser , mais il coûte infiniment d’écrire. Je vous prêch
étier. La justesse sert à tout. Je m’imagine que M. de Catinat aurait pensé comme vous. J’ai pris la liberté de remettre au c
très-peu de saison. Je réprime mon envie de vous dire tout ce que je pense , et je me borne au plaisir de vous assurer de la
’est fait quelques noms abstraits de l’infinitif de ses verbes, comme penser , parler, sourire, souvenir ; et ces deux derniers
plus que du langage familier et naïf ; et quelque nécessaire que fût penser , il n’est reçu qu’en poésie. Enfin la poésie elle
aciem, et majores vestros et posteros cogitate : En allant au combat pensez à vos ancêtres et à votre postérité. Les mots su
ui peint la nature avec feu, avec sublimité et avec grâce que peut-on penser d’un tel art, si ce n’est qu’il est le génie des
é inventées que pour peindre plus vivement la vérité, que pourrait-on penser des invectives que je viens de rapporter ? Serait
s dans les détails, trop fades même dans bien des endroits. Enfin, je pense qu’on a dit de lui avec vérité qu’il n’avait fait
gularités et de licences, eut atteint, en naissant, sa perfection. Ne penserions -nous pas encore qu’il manque quelque chose à ce s
ne saurait être surpris qu’il ait des partisans très-passionnés, qui pensent qu’on doit respecter ses défauts même. Mais cette
n qui prétende que la conduite de l’ouvrage est peu régulière, et qui pense qu’en général M. de Voltaire n’est pas heureux da
e, lorsqu’on a mis dans la bouche d’un personnage ce qu’on veut faire penser de lui, et qui est précisément ce qu’il doit tair
héros dit qu’il est Un héros. Il faudrait que les personnages fissent penser tout cela d’eux, et que rarement ils le dissent ;
dissent ; mais, tout au contraire, ils le disent, et le font rarement penser . Le grand Corneille n’a pas été exempt de ce défa
Si l’on pouvait mêler des talents si divers, peut-être qu’on voudrait penser comme Pascal, écrire comme Bossuet, parler comme
. Nous nous flattons sottement de persuader aux autres ce que nous ne pensons pas nous-mêmes. XV. On ne s’amuse pas longtemps d
utenus : nul ne trouve tout dans son propre fonds. XXXVIII. Qui saura penser de lui-même et former de nobles idées, qu’il pren
utre éloquence : mais nulle ne peut s’acquérir, si d’abord on ne sait penser  : et on ne sait guère penser, si l’on n’a des pri
e peut s’acquérir, si d’abord on ne sait penser : et on ne sait guère penser , si l’on n’a des principes fixes et puisés dans l
étude du vrai la première, l’éloquence après. XLIV. Tout ce qu’on n’a pensé que pour les autres est ordinairement peu naturel
gravité, il aura même de la majesté. Enfin, si l’on écrit comme l’on pense , si l’on est convaincu de ce que l’on veut persua
manque, elles seront inutiles. Bien écrire, c’est tout à la fois bien penser , bien sentir et bien rendre ; c’est avoir en même
qu’elle possède. Toutes ces raisons se touchent de plus près qu’on ne pense . Nos artistes naïfs qui ressuscitent la vieille A
son humeur et dans son imagination. XLIX. L’art de bien dire ce qu’on pense est différent de la faculté de penser : celle-ci
LIX. L’art de bien dire ce qu’on pense est différent de la faculté de penser  : celle-ci peut être très-grande en profondeur, e
’humeurs ; et je crois qu’un orateur sacré ferait bien d’écrire et de penser toujours comme aurait écrit et pensé Bossuet. LX
acré ferait bien d’écrire et de penser toujours comme aurait écrit et pensé Bossuet. LXXIV. Tout son dans la musique doit av
concis appartient à la réflexion. On moule ce qu’on dit, quand on l’a pensé fortement. Quand on ne songe pas, ou quand on son
cision. XC. Concision ornée, beauté unique du style. XCI. Ceux qui ne pensent jamais au-delà de ce qu’ils disent, et qui ne voi
elà de ce qu’ils disent, et qui ne voient jamais au-delà de ce qu’ils pensent , ont le style très-décidé. XCII. Remarquez comme
rincipaux ouvrages : Entretiens d’Ariste et d’Eugène; Manière de bien penser les ouvrages de l’esprit. 21. Rabutin. Bussy-Ra
ruel. 31. Nicole et le P. Malebranche. Le premier est celui qui ne pense pas assez, et le second, celui qui pense trop sub
Le premier est celui qui ne pense pas assez, et le second, celui qui pense trop subtilement. 32. Amyot, né à Melun en 151
26 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
ne, on sait trop qu’il ne trouva pas le bonheur. Il est douloureux de penser que celui qui, par la fécondité inépuisable de sa
alezan. Tu l’as vu ? Éraste. Mon cheval alezan. Tu l’as vu ?Non, je pense . Dorante. Comment ! c’est un cheval aussi bon qu
est beau, Et que ces jours passés j’achetai de Gaveau. Je te laisse à penser si, sur cette matière, Il voudrait me tromper, lu
s chiens se sépare de l’autre, Et je les vois, marquis, comme tu peux penser , Chasser tous avec crainte, et Finaut2 balancer ;
27 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »
saurions être cléments, etc. — Si quelqu’un, sire (nous ne pouvons le penser ), s’opposait à cette miséricorde, à cette équité
us avait confiés à d’autres mains que les siennes : persuadés qu’elle pensait moins à nous, nous pensions bien moins à elle ; n
mains que les siennes : persuadés qu’elle pensait moins à nous, nous pensions bien moins à elle ; nous ignorions presque nos pr
28 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
et de la dire bien ; elle devient un roman entre ses mains ; il fait penser les gens à sa manière, leur met en la bouche ses
a narration ? Il y a des gens qui parlent un moment avant que d’avoir pensé . Il y en a d’autres qui ont une fade attention à
s, que leur mérite n’a ni placés ni enrichis, et qui en sont encore à penser et à écrire judicieusement ! Il faut l’avouer, le
ombre de coquins qui te suivent, et ces six bêtes qui te traînent, tu penses que l’on t’en estime davantage. L’on écarte tout
et d’impertinents. Celui dont il lui échapperait de dire ce qu’il en pense est celui-là même qui, venant à le savoir, l’empê
torrent qui les porte, qui les force de dire d’un homme ce qu’ils en pensent ou ce qu’ils n’en pensent pas, comme de louer sou
i les force de dire d’un homme ce qu’ils en pensent ou ce qu’ils n’en pensent pas, comme de louer souvent celui qu’ils ne conna
audrait que leur ôlertons ces soins ; car alors ils se verraient, ils penseraient à ce qu’ils sont, d’où ils viennent, où ils vont,
29 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
s productions littéraires. Mais d’un autre côté, il serait absurde de penser que, pour pouvoir juger, par exemple, d’un ouvrag
trahit la vérité, s’il écrit une seule ligne contraire à sa façon de penser , il trompera bassement ses lecteurs, et se manque
sur la poésie et la peinture, par l’abbé du Bos ; la Manière de bien penser dans les ouvrages d’esprit (en dialogues), par le
énelon 128 a fait des Dialogues sur l’éloquence, où tout est sagement pensé , exprimé avec la plus belle simplicité, et ramené
30 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
cent protestations ; pas un instant à soi, pas le temps d’écrire, de penser , ni de dormir. Je suis comme cet ancien qui mouru
cher ami, que je suis dangereusement malade ; je n’ai la force ni de penser ni d’écrire. Je viens de recevoir votre lettre et
rs n’ont de l’esprit qu’autant qu’il en faut, ne le cherchent jamais, pensent avec bon sens, et s’expriment avec clarté. Il sem
dissiper les fumé de la veille ; ainsi vous n’avez pas un moment pour penser à vous et à vos amis. Cela fait qu’une lettre à é
ur nous définir l’Esprit. D’Aguesseau disait aussi bien finement : «  Penser peu, parler de tout, ne douter de rien ; n’habite
On aime à entendre cette parole française. Car Voltaire a quelquefois pensé comme un Prussien, comme un Russe ; mais ce n’éta
31 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
asses de grammaire et aux classes supérieures des lettres, nous avons pensé qu’il convenait d’adopter, pour le classement des
s théories, mais par la pratique des chefs-d’œuvre de notre langue, à penser et à écrire. L. F. Chefs-d’œuvre de prose.
plus supporter le doute et l’incertitude de l’avenir ; et le soin de penser tous les jours à ses affaires lui sembla si fâche
nt les sièges qui se font en cette saison, j’arrêtai mon jugement. Je pensai que ceux qui avaient présidé à ce conseil avaient
ent où vous met cette nouvelle, je prenne mon temps de dire ce que je pense . Je ne suis pas de ceux qui ayant dessein, comme
trement éviter la perte de la pudicité ou de la vie, parce qu’ils ont pensé qu’alors, comme dit Cicéron, « les lois mêmes sem
udrait que leur ôter tous ces soins : car alors ils se verraient, ils penseraient à ce qu’ils sont, d’où ils viennent, où ils vont 
e parce qu’on ne peut demeurer chez soi avec plaisir. Mais quand j’ai pensé de plus près, et qu’après avoir trouvé la cause d
telle, et si misérable que rien ne peut nous consoler, lorsque nous y pensons de près. Quelque condition qu’on se figure, si l’
it offert. Ce n’est pas cet usage mol et paisible, et qui nous laisse penser à notre malheureuse condition, qu’on recherche, n
ocurer toutes sortes de plaisirs. Le roi est environné de gens qui ne pensent qu’à divertir le roi et l’empêchent de penser à l
vironné de gens qui ne pensent qu’à divertir le roi et l’empêchent de penser à lui : car il est malheureux, tout roi qu’il est
t de penser à lui : car il est malheureux, tout roi qu’il est, s’il y pense . Voilà tout ce que les hommes ont pu inventer pou
s satisfaire, s’ils répondaient, comme ils devraient le faire s’ils y pensaient bien, qu’ils ne cherchent en cela qu’une occupati
en cela qu’une occupation violente et impétueuse qui les détourne de penser à soi58, et que c’est pour cela qu’ils se propose
si on les a surmontés, le repos devient insupportable : car, ou l’on pense aux misères qu’on a, ou à celles qui nous menacen
de la bande, puisqu’ils le sont avec connaissance, au lieu qu’on peut penser des autres qu’ils ne le seraient plus s’ils avaie
ui, accablé de procès et de querelles, était ce matin si troublé, n’y pense plus maintenant ? Ne vous en étonnez pas : il est
nnête homme du monde ; toute la cour fut en larmes, et M. de Condom92 pensa s’évanouir. On était près d’aller se divertir à F
sa tente : ce fut là où M. de Lorges, M. de Roye et beaucoup d’autres pensèrent mourir de douleur ; mais il fallut se faire viole
u. Ses deux neveux étaient à cette pompe, dans l’état que vous pouvez penser . M. de Roye tout blessé s’y fit porter ; car cett
car cette messe ne fut dite que quand ils eurent repassé le Rhin. Je pense que le pauvre chevalier96 était bien abîmé de dou
ent assujettis à une force majeure : ils font plus ou moins qu’ils ne pensent , et leurs conseils n’ont jamais manqué d’avoir de
up une expédition redoutable à ses ennemis. Gand113 tombe avant qu’on pense à le munir : Louis y vient par de longs détours ;
ont les seuls qui seraient capables de vous secourir. Que n’avez-vous pensé de bonne heure à vous faire de tels amis, qui mai
et pleine de sagesse, n’étaient-ils pas plus miraculeux que s’il eût pensé à se tirer des mains de ses bourreaux et qu’il se
ce cercle d’amis qui les idolâtrent ; eux seuls savent juger, savent penser , savent écrire, doivent écrire194 ; il n’y a poin
e ; est-il lu, il me parle du sien. Et du vôtre, me direz-vous, qu’en pense-t -il ? Je vous l’ai déjà dit, il me parle du sien.
t des astronomes est inutile pour en marquer la distance, que doit-on penser de l’éloignement de deux étoiles qui, en effet, p
Louis XIV au tombeau que de peu de mois. L’ardeur de la charité avait pensé l’entraîner, jeune, dans la carrière périlleuse d
aissez donc tous les amusements de l’âge passé ; faites voir que vous pensez et que vous sentez ce qu’un prince doit penser et
; faites voir que vous pensez et que vous sentez ce qu’un prince doit penser et sentir. Il faut que les bons vous aiment, que
une nourrice attendrie par son petit enfant ; je veux qu’il me fasse penser non à lui et à son bel esprit264, mais aux berger
ondément gravée dans l’âme, y produit son effet, même sans que l’on y pense , et rend l’ouvrage conforme au modèle, même sans
avaient tirés. Mais le cardinal de Richelieu, à qui il était donné de penser au-dessus des autres hommes, sut ménager à son si
partage299 ? Mes frères, notre perte est presque assurée, et nous n’y pensons pas. Quand même, dans cette terrible séparation q
rs n’ont de l’esprit qu’autant qu’il en faut, ne le cherchent jamais, pensent avec bon sens et s’expriment avec clarté. Il semb
e plan du livre qui assure à son nom une célébrité durable : il avait pensé tout d’abord à écrire la relation supposée d’un v
urtout à cela de particulier, que, tout en courant, et presque sans y penser , d’un seul trait il décide420 le caractère et dév
Feraient naître des maladies Qui n’auraient jamais guérison ? Qui ne pensait que les furies Viendraient des abîmes d’enfer, En
VIEIL HORACE. J’en aurai soin. Allez : vos frères vous attendent ; Ne pensez qu’aux devoirs que vos pays demandent479. CURIACE
ous encourager, ma voix manque de termes., Mon cœur ne forme point de pensers assez fermes, Moi-même en cet adieu j’ai les larm
après m’avoir fait craindre509 ! Non, non, je me trahis moi-même d’y penser  : Qui pardonne aisément invite à l’offenser. Puni
ton envie ; Règne, si tu le peux, aux dépens de ma vie : Mais oses-tu penser que les Serviliens, Les Cosses, les Métels, les P
essentiellement, d’après sa propre expression, celui de paraître n’y penser pas. De là l’originalité et le charme de cet aute
ns 579: Et jamais à la cour on ne trouve ces biens. Mais quittons ces pensers  : Oronte nous appelle. Vous, dont il a rendu la d
ne, on sait trop qu’il ne trouva pas le bonheur. Il est douloureux de penser que celui qui, par la fécondité inépuisable de sa
qu’a de surprenant le discours que je fai ? On est faite d’un air, je pense , à pouvoir dire Qu’on n’a pas pour594 un cœur sou
nille, est-il d’une importance, D’un prix à mériter seulement qu’on y pense  ? Et ne devons-nous pas laisser cela bien loin ?
x on expose, Un plat seul de huit vers me semble peu de chose ; Et je pense qu’ici je ne ferai pas mal De joindre à l’épigram
on énergie ? Songiez-vous bien vous-même à tout ce qu’il nous dit, Et pensiez -vous alors y mettre tant d’esprit633 ? TRISSOTIN.
Et je mets à profit leurs malignes fureurs. Sitôt que sur un vice ils pensent me confondre, C’est en me guérissant que je sais
en me guérissant que je sais leur répondre : Et plus en criminel ils pensent m’ériger, Plus, croissant en vertu, je songe à me
lle, femme, sœur et mère de vos maîtres709, Que prétendez-vous donc ? Pensez -vous que ma voix Ait fait un empereur pour m’en i
et que dans la balance Mon nom peut-être aura plus de poids qu’il ne pense . BURRHUS. Quoi, madame ! toujours soupçonner son
lés ? Dans quel repos, ô ciel, les avez-vous coulés ! Quel plaisir de penser et de dire en vous-même : « Partout en ce moment,
 : Je ne l’écoute point avec un cœur tranquille. NARCISSE. Burrhus ne pense pas, seigneur, tout ce qu’il dit745 : Son adroite
ime point, car c’est une traîtresse Qui fait dire souvent ce qu’on ne pense pas. Je hais, je fuis ces gens qui font les délic
rendu méprisable. LE COMTE. Qui ? moi, je vous méprise ! osez-vous le penser  ? Qu’un soupçon si cruel a droit de m’offenser !
… LISIMON.                                       Vous vous moquez, je pense  ? C’est Lisette. LYCANDRE.                       
rox, qui dans son sang voit ce monstre nager, Lève une main hardie et pense le venger. Égisthe se retourne, enflammé de furie
ympe sublime844, Il voit, juge, connaît. Un démon magnanime Agite ses pensers , vit dans son cœur brûlant, Travaille son sommeil
es exploits militaires de Louis XIII. 22. C’est-à-dire en brevets de pensions , se faire de leurs éloges des titres à des récomp
rrespondance de tous les termes de la métaphore. 57. C’est-à-dire de penser à notre malheureuse condition. 58. À eux, dirio
style. « Avec un talent immense, il n’a écrit que pour dire ce qu’il pensait  : le mieux dans le moins, a été sa devise. » À ce
t été attribué aux membres du corps enseignant des traitements et des pensions de retraite qui les rendaient indépendants de tou
roles et qui consiste à rendre aisément et convenablement ce que l’on pense , de quelque nature qu’il soit ; c’est là l’éloque
cygne un singulier et intéressant contraste. On ne peut s’empêcher de penser au riche et au pauvre de La Bruyère. L’histoire n
e désenchantement de la société et de la vie active, ce plaisir de ne penser qu’à demi et de s’abandonner aux caprices des vag
e, sa variété, comme i aussi par un style d’une grâce facile qui fait penser quelquefois à Fénelon, mérite un souvenir durable
doit à Corneille la tragédie et la comédie, mais on lui doit l’art de penser . » 470. On peut appliquer à plusieurs productio
s ouvrages de Jean de La Fontaine. On peut voir ce que Mme de Sévigné pensait de La Fontaine : Lettre à Mme de Grignan, du 29 a
saient aussi les Latins, en parlant d’un homme faible qui ne voit, ne pense et n’agit que par une impulsion étrangère. 629.
 Harpe, un rapport naturel et presque infaillible entre la manière de penser , de sentir, et celle de s’exprimer. » Pour le dév
e tiens qu’il faut laisser Dans les plus beaux sujets quelque chose à penser . 697. « Il faut, observe Joubert, que la fin
sons ici, et qui mérite particulièrement les plus grands éloges, on a pensé que l’idée en avait pu être suggérée à Racine par
32 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
pénible fardeau de n’avoir rien à faire4. Vainement, offusqué5 de ses pensers épais, Loin du trouble et du bruit il croit trouv
r pensée. Ils croiraient s’abaisser dans leurs vers monstrueux, S’ils pensaient ce qu’un autre a pu penser comme eux. Évitons ces
isser dans leurs vers monstrueux, S’ils pensaient ce qu’un autre a pu penser comme eux. Évitons ces excès : laissons à l’Itali
travail. 5. Offusqué veut dire assombri, comme par des brouillards. Penser n’est masculin qu’en poésie, et par exception. 1
1. C’est-à-dire, qu’il faut chercher à comprendre. 2. Apprend-on à penser  ? 3. Les mots, comme les verres, obscurcissent t
33 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
rneille Corneille, vieux et pauvre, avait été rayé de la liste des pensions accordées par la Cour. Vous supposerez qu’un de s
dicule de la vertu ; c’est ce qu’il a fait dans Le Misanthrope. » Que pensez -vous de cette opinion ? (Toulouse, avril 1891.)
coup d’aiguillon ceux qu’il n’oserait attaquer de pied ferme. » Que pensez -vous de ce jugement de Rousseau sur La Fontaine ?
liste ancien a dit : « Ma patrie c’est le monde entier. » Que faut-il penser de cette théorie ? (Clermont, octobre 1887.) Appr
qui est faite dans la société à l’homme qui a perdu l’honneur. 3. Que pensez -vous du duel considéré comme moyen de réparer les
on vous, les meilleurs moyens de l’éviter. (Clermont, novembre 1885.) Pensez -vous avec Platon que les poètes soient inutiles d
ger, juillet 1890.) Que signifie ce vers d’André Chénier : « Sur des pensers nouveaux faisons des vers antiques. » (Alger, ju
dont Molière s’est moqué et celles de l’hôtel de Rambouillet ? – Que pensez -vous de Richelieu, protecteur des lettres ? – Que
ine dans la tragédie de Polyeucte est-il utile au sujet ? Que faut-il penser , en général, de l’emploi des songes dans les œuvr
l est pompeux et sublime, populaire et presque naïf. » – Que faut-il penser du jugement que Bossuet a porté sur le sénat roma
rer les lettres de Voltaire à celles de Mme de Sévigné. – Que faut-il penser de Voltaire poète ? Dans quels genres a-t-il exce
Racine ? Quelles en sont les qualités et les défauts ? – Que faut-il penser de la tragédie au xviii e siècle ? Quels sont dan
Histoire – Donner une idée de l’œuvre de Richelieu. – Que faut-il penser de Mazarin ? – Quels ont été pour la France les r
l’Etat ? Quel était leur chef et sur quel prince comptaient-ils ? Que pensez -vous de leurs projets ? – Portrait de Pierre le G
es été utiles à la France ? – Frédéric II et la France. – Que faut-il penser de Frédéric II ? – Rivalité maritime et coloniale
a Bruyère qui lui avait envoyé le livre des Caractères. – Que faut-il penser du jugement de La Bruyère sur Molière ? – Faire d
que le métier d’écrivain était peu lucratif et que le roi donnait des pensions aux gens de lettres. Avant Louis XIV la littératu
ommairement la pièce en quinze ou vingt lignes au plus. Dire ce qu’on pense de l’exposition, du nœud, de l’intrigue et du dén
e. On comprend que si elle l’engage à faire une bonne action, elle ne pense pourtant qu’à elle-même ; elle le pousserait au c
idactique qui remplit toutes les conditions du genre. Que faut-il penser de Voltaire poète, dans quels genres a-t-il excel
qu’il avait plus de chaleur d’esprit que de cœur ; c’est aussi qu’il pensait et qu’il écrivait vite, c’est qu’une longue patie
manières ; une simplicité forte et de bon goût lui plaît surtout ; il pense , il sent comme Molière lui-même. Célimène, qui n’
d est la première qualité de tout écrit. L’homme de bien s’efforce de penser juste ; il cherche en tout le vrai, et il ne se l
. C’est une belle âme qui se révèle à d’autres âmes. Ce souci de bien penser et de n’exprimer que des idées justes constitue l
ui inspire point de nobles sentiments. Ce n’est pas assez pourtant de penser juste, il convient aussi d’exprimer des idées agr
al l’estimait fort et il voulait qu’on s’en préoccupât toujours. Pour penser juste et pour trouver les idées qui conviennent l
oint la part des minuties où se joue l’esprit ingénieux des rhéteurs. Penser juste afin de plaire au plus grand nombre et parl
ds écrivains n’en ont pas connu d’autre ; c’est parce qu’ils ont bien pensé qu’ils ont bien parlé. Si leur style n’a point vi
atteint ; ce n’est pas à moi, vous m’en croirez sur parole, que j’ai pensé . Vous m’avez appris dans votre Art poétique à que
n prône. Ne point travailler assez, voilà le seul mal à son avis. Il pense des jours fériés comme Colbert et comme Louis XIV
s de la piété et qui s’insinue dans les bonnes maisons, Gnaton qui ne pense qu’à lui vivront toujours. Les défauts de l’espri
mais il a donné l’exemple à tous et c’est sa gloire. Que faut-il penser de Voltaire comme poète ? L’opinion de ses contem
jours revendiqué, pour eux-mêmes, le droit de dire tout le mal qu’ils pensent d’un « sot livre ». A les en croire ce n’est ni
pour quelques imperfections et s’il se décide à dire le mal qu’il en pense , c’est qu’il a été choqué par des fautes répétées
’un chef-d’œuvre ces expressions malheureuses. Oubliera-t-il, pour ne penser qu’à ces taches, les solides et éclatantes beauté
veau, de n’accorder ni raison ni sens à quiconque se conduit, sent ou pense autrement qu’eux-mêmes. Cette prétention avait ir
lleur, de plus noble, de plus généreux en notre âme. Un livre qui est pensé hautement, soulevé d’un beau souffle, par la forc
vec tant de finesse par Sainte-Beuve à la marquise du Deffand. – Que pensez -vous de ce jugement du philosophe Joubert : « Si…
liquer aux lettres de Mme de Sévigné elle-même ? Dites ce que vous en pensez . – 1° Expliquer et justifier par des exemples cet
, mais admirez rarement ; l’admiration est le partage des sots. » Que pensez -vous du conseil ? – Un grand ministre, M. Necker,
it aussi éminente par le caractère et par le cœur que par le talent ; pensez -vous que ce jugement soit vrai, d’après les lettr
e davantage. » Rapprochez ces deux jugements et dites ce que vous en pensez . – Commentez et appréciez cette pensée d’un grand
ien de nos semblables, le service de la patrie. » – Dire ce que vous pensez et ce que vous savez des opinions le Mme de Sévig
u’il ne sépare pas le mérite moral du mérite littéraire ; c’est qu’il pense que l’un est la condition de l’autre, opinion dis
qui a fait des lettres la principale affaire de sa vie, a le droit de penser et de juger comme il lui plaît. A ceux qui lui re
ux sonnets, dans ces deux poètes et dans tous nos auteurs à la mode ? Pensent -ils, ont-ils un cerveau, ont-ils une âme, ces ass
agues, sans justesse et quelquefois d’une naïveté enfantine. Il est à penser que les prochaines épreuves mettront en lumière d
richesse même de son répertoire d’expressions, plus d’un écueil. Que pensez -vous de ces opinions de Voltaire et de Villemain 
ou simples, ou figurées, dont nous avons été privés jusqu’ici. » Que pensez -vous d’abord du vœu que Fénelon, à la date de 171
ège, la question suivante, en trois points était posée : Que faut-il penser du vœu d’enrichissement pour la langue que Fénelo
ayant des clartés de tout. Comment, dans l’état actuel de la science, pensez -vous qu’il faille concevoir et conduire une telle
xacte ne vaut rien. » (Remarques sur le Sertorius de Corneille.) Que pensez -vous de ce moyen de distinguer les bons vers des
le nous aider à mieux connaître et à mieux pratiquer la nôtre ? – Que pensez -vous de la crainte qu’exprimait Chateaubriand, lo
e meilleur maître est celui qui éveille chez ses élèves la faculté de penser . » – On sait que c’est à la prière de la duchess
se confondent avec les sentiments ; elles sont déjà trop disposées à penser avec leur cœur ; il faut prendre garde et les sui
action est finie sur elles ; elles cesseront de nous dire ce qu’elles pensent , dès qu’elles auront compris, quand ce ne serait
nature pour le faire entrer dans la civilisation ? Il entend par là, pensons -nous, un état de civilisation où les relations so
savants uniquement préoccupés du côté utilitaire de la science, nous pensons qu’on pourrait fort bien concevoir, en effet, une
la raison, il saisit l’âme, il l’éclaire, et il l’échauffe. La Harpe pense qu’on ne saurait concevoir une barbarie lettrée ;
en apparence, ne sert à rien, y est accueillie avec enthousiasme. On pense que l’homme ne vit pas seulement de prose, mais e
ses procédés, en limitant l’étendue de ses propres affirmations… » Il pense que « le doute discret, le sourire, l’esprit de f
la composition littéraire : « A quels points de vue.…… » « Le jury a pensé qu’il y avait profit à donner un sujet qui permit
t quelquefois : « La grande attention qu’on porte aux mots empêche de penser . » Que faut-il croire de ce reproche qu’on a sou
ifiées, classées, coordonnées, contrôlées après coup ? Tout mot a été pensé d’abord ; toute opération matérielle du langage a
l’esprit, dont elle révèle le secret longtemps caché. En résumé, bien penser exige la plus grande somme d’attention aux mots,
cours de 1891. Ordre des lettres Composition littéraire. Que pensez -vous du regret que Voltaire, en terminant l’histo
ossible d’aimer le bien pour le bien que le mal pour le mal. » – Que pensez -vous de cette parole de Pascal : « … On ne voit
– Développer et commenter cette pensée : « Chercher à briller, c’est penser à soi ; chercher à plaire, c’est penser aux autre
« Chercher à briller, c’est penser à soi ; chercher à plaire, c’est penser aux autres. » – Développer et commenter cette pa
sse ; l’éducation est l’œuvre de la vie entière. » (O. Gréard.) – Que pensez -vous du préjugé que l’on nourrit d’ordinaire cont
Expliquer ce mot de Buffon : « Bien écrire, c’est tout à la fois bien penser , bien sentir et bien rendre ; c’est avoir de l’es
ofonde, elle n’eût pu être apaisée aussi commodément. Pédagogie. Que pensez -vous du pensum, employé comme moyen de punition d
 : ses passe-temps, ses lectures, ses réflexions, ses visites ; à qui pense-t -elle le plus ? – Mme de Sévigné avait affirmé que
scènes de cette comédie qui ont le plus captivé votre intérêt. – Que pensez -vous de cette maxime de Port-Royal : « Il faut lo
ette pensée de Mme Lambert : « Il ne faut pas toujours dire ce qu’on pense  ; il faut toujours penser ce que l’on dit. » – N
t : « Il ne faut pas toujours dire ce qu’on pense ; il faut toujours penser ce que l’on dit. » – Ne vous plaignez jamais du
lement chez les jeunes filles pour en faire de bonnes ménagères ? Que pensez -vous que doivent y gagner la tenue de la maison,
me davantage. » Rapprochez ces deux jugements et dites ce que vous en pensez . – Quelle sorte de plaisir espérez-vous trouver d
ation à la jeune fille dans l’école et dans la famille. – Que faut-il penser de l’emploi des punitions corporelles dans l’éduc
Vous qui êtes plus âgée et plus raisonnable, vous lui répondez. – Que pensez -vous de l’opinion exprimée par Molière dans ce ve
Mme de Maintenon : « Les femmes font et défont les maisons. » – Que pensez -vous des qualités que demande Mme de Maintenon de
s l’éducation, c’est la formation de la personnalité morale. » – Que pensez -vous de cette maxime : « La propreté est une demi
n instinct naturel, disent-ils, et non point un instinct acquis. Nous pensons que le milieu, les circonstances, l’éducation que
leur opinion, et à la motiver ; il ne faut point qu’ils s’habituent à penser toujours comme leur maître, et c’est à ce dernier
les sujets proposés pour la section des lettres. – Dans quelle mesure pensez -vous que l’éducation modifie le naturel de l’enfa
s que vous employez pour établir votre autorité sur vos élèves. – Que pensez -vous de ce proverbe : « Ce sont les femmes qui fo
s exemples dans l’étude de la grammaire à l’école primaire. – Comment pensez -vous qu’ils doivent être choisis ? Pédagogie. D’
e une couple de chevaux attelés au même timon. » – Dites ce que vous pensez de cette définition de James Mill : « L’éducation
e pour s’être sauvé mal à propos ; mécontent de sa faiblesse, le lion pense à faire un autre choix ; qu’il ne laisse pas écha
e bien tard qu’elle se souvint des siens et de son royaume et qu’elle pensa au retour. Elle va à l’ouverture par où elle étai
pays qu’il habitait. Un jour, pendant un jubilé, comme tout le monde pensait à faire pénitence, et que les autres chevaliers d
u’elles ont été inventées pour le malheur des humains. » Que faut-il penser de cette diversité de jugements ? École des m
’il avait la main pleine de vérités, il se hâterait de la fermer. Que pensez -vous de cette parole : 1° au point de vue moral ;
tre de l’humanité ? – Utilité de la vulgarisation scientifique. – Que pensez -vous de cette parole découragée écrite par le mat
exemples pris dans les diverses positions sociales. – Ce que doit en penser l’agriculteur en particulier. – Conclure par les
les montagnes. Dites, sous la forme de lettre à un ami, comment vous pensez employer votre temps. – Du Patriotisme. – Montrer
r les autres quand nous pouvons le faire. – Certains pères de famille pensent qu’il est dommage de laisser à la campagne des je
térieur du pays, ainsi que les douaniers français aux frontières. Que pensez -vous de cette opinion ? Discutez-la et prouvez qu
part. » L’appliquer au redressement des caractères difficiles. – Que pensez -vous de ce jugement de La Fontaine sur les enfant
ieux bœuf de labour, la ferraille hors d’usage, l’esclave usé. » Que pensez -vous d’un pareil conseil ? Rappelez la belle fabl
, si vous le trouvez digne de pitié, vous vous demandez ce qu’il faut penser de ces sortes de gens, s’ils ne méritent pas aprè
iel du monde. Et il est encore une quatrième langue, à laquelle on ne pense guère, car c’est celle d’un des plus petits pays
ans nos départements ? La question est maintenant nettement posée, je pense . D’une part, nous ne pouvons espérer maintenir da
notre armée ? Peut-on supposer un instant que la France cesserait de penser à l’Alsace et à la Lorraine parce qu’elle songera
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
té. Je ne veux pas me trouver jeudi à l’élection de l’Académie, et je pense que vous ne me désapprouverez point ; car je n’ai
r la vie de paris 2 A L’ABBÉ LE BLANC Je suis charmé quand je pense que vous vous levez tous les jours avant l’aurore
cent protestations ; pas un instant à soi, pas le temps d’écrire, de penser , ni de dormir. Je suis comme cet ancien qui mouru
obligé le soleil à rendre compte, pour ainsi dire, de tous ses pas. «  Pensez maintenant comment aurait pu prendre un tel ascen
35 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
nt un heureux commerce, une parfaite intelligence entre l’art de bien penser et celui de bien parler ; et l’on n’avait pas enc
voir connu ; et, si nous osons même le dire, parler avant que d’avoir pensé  ». Dans un autre discours sur la décadence du ba
s partisans se sont érigés en précepteurs du genre humain. Liberté de penser , voilà leur cri, et ce cri s’est fait entendre d’
36 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11
suis loin de votre altesse, je suis résolu de lui dire tout ce que je pense d’elle il y a longtemps, et que je n’avais osé lu
our le pouvoir3 souffrir en silence ; et vous seriez injuste, si vous pensiez faire les actions que vous faites sans qu’il en f
avez fait. A dire la vérité, monseigneur, je ne sais à quoi vous avez pensé  : et ç’a été, sans mentir, trop de hardiesse, et
37 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
ous les yeux excitent une pitié plus vive. Du reste, vous êtes, je le pense , encore plus animés de cette disposition à mon ég
moignerez à la mémoire de mon père la reconnaissance qui lui est due. Pensez qu’il entend nos paroles, qu’il assiste comme spe
ement. Les autres rois se réjouissent de donner la vie à des fils, et pensent avec joie qu’un jour ils leur remettront le royau
roit très défavorable pour eux, mais très avantageux pour nous. Je ne pense pas qu’il soit convenable de vous exciter par de
mblent pénibles et dures, n’est-il pas encore bien plus douloureux de penser que vos enfants, vos femmes seront traînés en esc
ont procurés aux Perses en général et à eux-mêmes en particulier. Je pense pourtant que, si l’on cultive la vertu, c’est pou
termes assez dignes de l’estime que vous me témoignez maintenant ; je pense en effet qu’il ne convient ni à vous d’user à mon
forces de mon corps sont épuisées et celles de mon âme anéanties. Ne pensez pas que je sois encore jeune, ne considérez pas m
l’unique empêchement à la réalisation de tes espérances. Mais oses-tu penser que les Paul Émile, les Fabius, les Cossus, les S
ienne inintelligente, en se séparant d’un corps sans intelligence. Je pense au contraire, que, dégagée de tout mélange du cor
droits de la victoire, et rempli les devoirs qu’impose l’humanité. Je pense aussi que les Romains seront satisfaits de mes pr
tuées entre l’Italie et l’Afrique seront la propriété des Romains. Je pense que, grâce à ces conditions, la sécurité de Carth
s plus animés de la même ardeur pour braver avec moi les périls, j’ai pensé qu’il était à propos de vous réunir dans cette as
us honteuse servitude le nom de capitulation ; ils ne doivent pas, je pense , être comptés au nombre des citoyens, ni admis da
’est ni la plus faible, ni la moins importante de la Grèce. Eh bien ! penses -tu que les Grecs oseront se mesurer avec moi ? À
r la vôtre, si vous ne repoussez pas mes propositions. Gardez-vous de penser que j’aie l’intention d’exiger de vous, en échang
gard. Je n’ai rien à vous dire non plus de ma pauvreté ; mais si vous pensez qu’à cause de cette pauvreté même je me trouve pl
pour la patrie avant tout. Quelle est donc la différence ? Celui qui pense être né uniquement pour sa famille, attend la mor
a fin de vos souhaits ? m’avez-vous enfin amenée à un endroit où vous pensez que je ne vous serai plus redoutable ? Lâches que
ables, qui vous efforcez en vain de combattre contre Dieu, dites-moi, pensez -vous par votre tyrannie détourner les secrets de
t dans le vestibule, veut s’échapper par une porte de derrière, qu’il pensait être à l’abri de tous les regards. Mais la trouva
38 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
t tourmentée par le plus fameux chicaneur de notre province, et je ne pense pas que la Normandie en ait jamais porté 13 un si
gne à trois lieues de lui qui soit assurée à celui qui la possède. Il pense faire grâce aux enfants quand il se contente de v
d’y faire toujours en idée50 quelque nouvelle réformation ; et si je pensais qu’il y eût la moindre chose en cet écrit par laq
s fruits en vos vergers, et à y être dans l’abondance jusqu’aux yeux, pensez -vous qu’il n’y en ait pas bien autant à voir veni
’avidité de leur ambition dévorait déjà le cœur d’un royaume dont ils pensaient avoir surpris les frontières102. Cependant les pr
jusqu’à faire beaucoup de gestes en parlant. Voilà naïvement comme je pense que je suis fait au dehors. J’en userai avec la m
vers ; et si j’étais sensible à la gloire qui vient de ce côté-là, je pense qu’avec peu de travail je pourrais m’acquérir ass
udrait que leur ôter tous ces soins ; car alors ils se verraient, ils penseraient à ce qu’ils sont 299, d’où, ils viennent, où ils
ux que parce qu’on ne peut demeurer chez soi avec plaisir. Quand j’ai pensé de plus près, et qu’après avoir trouvé la cause d
elle, et si misérable, que rien ne peut nous consoler, lorsque nous y pensons de près. Quelque condition qu’on se figure, si l’
atisfaire, s’ils répondaient, comme ils devraient le faire306 s’ils y pensaient bien, qu’ils ne cherchent en cela qu’une occupati
en cela qu’une occupation violente et impétueuse qui les détourne de penser à soi, et que c’est pour cela qu’ils se proposent
de la bande, puisqu’ils le sont avec connaissance, au lieu qu’on peut penser des autres qu’ils ne le seraient plus, s’ils avai
ui, accablé de procès et de querelles, était ce matin si troublé, n’y pense plus maintenant ? Ne vous en étonnez pas : il est
ôtés pour ne leur laisser pas une heure en la journée où ils puissent penser à eux-mêmes325 ? Et quand ils sont dans la disgrâ
auront confessé en ce monde378. La solitude Les hommes aiment à penser à eux d’une certaine manière, en jugeant qu’on le
use, malicieuse, compatissante, pathétique et parfois sublime, sans y penser , elle est aussi prompte au sourire qu’aux larmes 
s pensées me faisaient mourir. J’écrivis à M. de Grignan, vous pouvez penser sur quel ton ; j’allai ensuite chez Madame de la
’y a aucune partie de l’univers où il n’ait signalé son industrie502. Pensez maintenant, messieurs, comment aurait pu prendre
grandeur naturelle, il s’applique ce qu’il peut par le dehors513. Il pense qu’il s’incorpore514, si vous me permettez de par
ulières, il ne peut plus se compter pour un seul homme. Et, en effet, pensez -vous, messieurs, que cette femme vaine et ambitie
: il ne faut toujours, pour L’abattre, qu’une seule mort. Mais il n’y pense pas, et dans cet accroissement infini que notre v
La vanité littéraire L’homme est vain de plus d’une sorte. Ceux-là pensent être les plus raisonnables, qui sont vains des do
vent arranger des mots, mesurer un vers, ou arrondir une période, ils pensent avoir droit de se faire écouter sans fin, et de d
par ce dédaigneux souris. Pour Dieu, comme disait cet ami de Job, ne pensez pas être les seuls hommes, et que toute la sagess
z méprisés sont les seuls capables de. vous secourir. Que n’avez-vous pensé de bonne heure à vous faire de tels amis, qui mai
e esprit attentif, à régler ses mouvements vagues et incertains, et à penser sérieusement en vous-mêmes à ce que vous avez à f
, comme il vous en a déjà donné le désir. Tournez votre cœur à Dieu ; pensez souvent à l’obligation que vous avez de l’aimer d
e mensonges647. L’hypocrisie Quand je parle de l’hypocrisie, ne pensez pas que je la borne à cette espèce particulière q
hagrins ; à la cour, on ne s’y habitue pas. Parlez, écrivez, agissez, pensez comme si vous aviez mille témoins. Ne confiez à p
eveu, puisque votre amitié pour moi vous fait aimer ce nom, ce que je pense dans ce que saint François de Sales appelle la fi
: le vôtre sera bientôt en état de parler pour lui. Madame de Vilette pense à marier sa fille ; les petits de Murçay croissen
i je voulusse avoir d’obligation. Est-ce par hauteur et fierté que je pense ainsi ? Rien ne serait plus sot et plus déplacé ;
teindre à leur mérite, nous nous honorons de leur société, pour faire penser du moins qu’il n’y a pas loin d’eux à nous.931 C
trop friand, dit alors mon flatteur d’un ton de voix élevé : vous n’y pensez pas, mon ami ; apprenez que vous n’avez rien de t
ons. — Quoi ! monsieur, dit le géomètre, il y a vingt ans que vous ne pensez pas ! Vous parlez pour les autres, et ils pensent
ingt ans que vous ne pensez pas ! Vous parlez pour les autres, et ils pensent pour vous. — Monsieur, dit le savant, croyez-vous
rs n’ont de l’esprit qu’autant qu’il en faut, ne le cherchent jamais, pensent avec bon sens, et s’expriment avec clarté. Il sem
cent protestations ; pas un instant à soi, pas le temps d’écrire, de penser , ni de dormir. Je suis comme cet ancien qui mouru
té. Je ne veux pas me trouver jeudi à l’élection de l’Académie, et je pense que vous ne me désapprouverez pas ; car je n’ai p
s perdre un état que vous remplissez si mal. Adieu. » Eh bien ! qu’en pensez -vous ? Tandis que M. Colin de Saint-Marc me trait
z qu’il y aurait de la folie à refuser à vos semblables la faculté de penser  ? — Sans doute ; mais que s’ensuit-il de là ? Il
ussi clairement empreinte dans l’œil d’un ciron1283 que la faculté de penser dans les écrits du grand Newton ? Quoi ! le monde
ne m’est-elle pas mieux démontrée par ses ouvrages que la faculté de penser dans un philosophe par ses écrits ? Songez donc q
votre amitié qui me sera toujours chère. Non, je n’ai point cessé de penser à vous, et de vous aimer. Souvent je me suis dit
ts de tendresse et de respect que je vous dois ; et que je n’ai point pensé , comme vous avez paru le croire, ni à plaider con
on ! Quoique je ne parle pas toujours de cette triste séparation, j’y pense toujours. Tu peux bien te fier sur ma tendresse,
es ennemis et régna avec gloire ; mais il n’eut pas cette sagesse qui pense à la fois au présent et à l’avenir ; sa postérité
succédé. Le seul Méhémet-Chah1602, ton oncle, me semble avoir vécu et pensé en prince. Il a réuni sous sa domination la plus
tion d’un rêve romanesque ou épique, situation qui aurait pu me faire penser que j’étais tout seul si la fatigue et le corps t
e voir, vous n’eussiez su si j’étais mort ou vivant. Dieu ! quand j’y pense encore !.., Nous deux, presque sans armes, contre
tes les créatures louent Dieu, tout ce qui sent le bénit, tout ce qui pense l’adore : l’astre du jour et ceux de la nuit le c
l n’est rien de stable sous le soleil ; au lieu donc de s’aventurer à penser encore ce qu’il avait toujours pensé jusque-là, c
; au lieu donc de s’aventurer à penser encore ce qu’il avait toujours pensé jusque-là, ce qui était certain pour lui comme po
travail se dérobe sous un air de facilité courante. Il écrit comme il pense , et vise à l’expression directe de son idée. Il a
ilieu du froid, du chaud, de la faim et des boulets ? Tandis que vous pensez à tant de choses, le canon gronde, votre tête est
es lauriers ou des cyprès, et toutes ces images, on les chassera pour penser vite ; car, une minute de plus, et une combinaiso
teur médiocre aussi ; mais si le génie s’en mêle, on devient sublime. Penser fortement, clairement, au fond de son cabinet, es
airement, au fond de son cabinet, est bien beau sans contredit ; mais penser aussi fortement, aussi clairement au milieu des b
omprendre les relations nécessaires qui unissent le bien dire au bien penser . Religion tolérante d’un idéal élevé, voilà le fo
au vaste ombrage. — Sous ses fortes branches, Maddelè, repose-toi, et pense au chêne qui n’est plus. » Ici Madeleine commença
, ouvre la porte, et sort en demandant d’où vient ce tumulte. Loin de penser à une sortie de l’ennemi, il s’imaginait que le b
ux qu’il a guéris un moment du solitaire ennui1807, ceux qu’il a fait penser en les faisant douter ; la Fontaine, madame de Sé
i1813. On récapitule les ressemblances1814 communes : « Il a toujours pensé comme moi des matrones inconsolables, » se dit la
il est difficile. Il veut voir des défauts à tout ce qu’on écrit, Et pense que louer n’est pas d’un bon esprit ; Que c’est ê
à ce cercle d’amis qui les idolâtrent. Eux seuls savent juger, savent penser , savent écrire, doivent écrire. Il n’y a point d’
ame de Sévigné : « Comment, ma fille, j’ai donc fait un sermon sans y penser  ! J’en suis aussi étonnée que le comte de Soisson
ut seul : il tâche de s’agrandir, et de s’accroître comme il peut. Il pense qu’il s’incorpore tout ce qu’il amasse, tout ce q
aussi cela me perce le cœur. Je vous vois, vous m’êtes présente ; je pense , et repense à tout ; ma tête et mon esprit se cre
qui nous échappe en même temps : ah ! ne parlons point de cela ; j’y pense pourtant, et il le faut. Nous soupons à huit heur
ontaigne, Ess., I, 19.) — « La mort est plus aisée à supporter sans y penser , que la pensée de la mort sans péril. » (Pascal,
, et l’art y ressemble à la nature. On croit d’abord qu’on ne peut ni penser ni dire autrement ; mais après qu’on y a fait réf
près qu’on y a fait réflexion, on voit bien qu’il n’est pas facile de penser ou de dire ainsi. Il a de la droiture dans le sen
, de faire, de ne pas faire, de vouloir une chose ou une autre, je ne penserais pas à trouver un moment de repos. Il me faut l’au
lus jugeait ainsi Louis XIV : « Le roi parlait parfaitement bien. Il pensait juste, s’exprimait noblement, et ses réponses les
qu’il prend l’inattention pour une marque d’orgueil et de dédain. Ne pensez pas non plus que, comme l’ancien Phédon, il souri
e les heureux du monde étaient charitables ; qu’aujourd’hui chacun ne pense qu’à soi. Que voulez-vous ? Giton a aujourd’hui l
n humeur, n’est pas l’excuser, comme on le croit, mais avouer, sans y penser , que de si grands défauts sont irrémédiables.
le matin et le soir, le jour et la nuit ; c’est ce qui fait que lion pense , que lion parle, que lion se tait, que lion agit 
rtait tout le poids, 806. Ces lettres d’État étaient des brevets de pensions royales. 807. Allusions aux victoires stériles d
seuls    qui    se raient capables de vous secourir. Que n’avez-vous pensé de bonne heure à vous faire de tels amis, qui mai
le vive, enjouée, courante, qui était sa manière même de sentir et de penser . Celui qui n’avait rien été de son vivant, et de
es citations ; mais ce sera à jamais un génie heureux et profond, qui pense et fait penser. Son livre devrait être le bréviai
mais ce sera à jamais un génie heureux et profond, qui pense et fait penser . Son livre devrait être le bréviaire de ceux qui
rcie Dieu de m’avoir donné un tel père. Il n’y a pas de jour où je ne pense à lui, et, quand je ne suis pas trop mécontent de
rt des auteurs, je vois l’homme qui écrit, dans Montaigne l’homme qui pense . Les maximes de la Rochefoucauld sont les prove
ez que vous n’avez rien, et moi, je vous dis que vous avez tout. Vous pensez que vous n’humiliez personne, et vous humiliez to
pour un peu de bon sens. D’Aguesseau disait aussi bien finement : «  Penser peu, parler de tout, ne douter de rien ; n’habite
Colin ! il est dupe de son cœur. 1090. Aujourd’hui, bien des parents pensent encore comme la marquise, et sans y réfléchir dav
n aime à entendre cette parole Française; car Vol­taire a quelquefois pensé comme un Prussien, comme un Russe; mais ce n’étai
ligé le soleil à rendre compte, pour ainsi dire, de tous ses pas. «  Pensez maintenant comment aurait pu prendre un tel ascen
bas : Ah ! docteur, entre nous, que ne dirait-il pas ! Et que peut-il penser lorsque dans une rue, Au milieu de Paris, il prom
ustice, en grosse compagnie, Mener tuer un homme avec cérémonie ? Que pense-t -il de nous, lorsque sur le midi Un hasard au pala
ne savent pas que leurs parents sont mortels. Ils n’ont jamais osé y penser . » 1268. Tronchin, médecin, né à Genève. 1269.
c les sons. C’est un peu puéril. 1334. Au 17e siècle, on n’y eût pas pensé . Fi donc ! un manant ! 1335. Je n’aime pas ici c
Si lion pouvait mêler des talents si divers, peut-être qu’on voudrait penser comme Pascal, écrire comme Bossuet, parler comme
attribuant à la majesté du monument, lui dit : « Eh bien, Henri ! que penses -tu de cela ? » L’enfant, toujours préoccupé de la
bles, et aux codes de Justinien. 1760. Lacordaire a dit ailleurs : «  Pensez -vous que Rome ait régné par le fer de ses légions
la Grèce ait vaincu l’Asie avec la lance et le bouclier ? Si vous le pensiez , vous n’auriez pas la première idée de l’homme ni
semblait par tel ou tel côté. » 1815. Comprenez : «  Ainsi devise et pense chacun. » 1816. Le moi, c’est la personne, l’âme
39 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »
, le jeune orateur qui saura se pénétrer du génie de Bossuet, sentir, penser , s’élever avec lui, n’aura pas besoin de se dessé
rtes qui honorent le plus l’esprit de l’homme, l’orateur continue. «  Pensez , maintenant, comment aurait pu prendre un tel asc
llez le sentir, et il vous paraîtra si simple et si naturel, que vous penserez qu’il a dû s’offrir de lui-même. « Je médite auj
40 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
; ceux qu’il a guéris un moment du solitaire ennui, ceux qu’il a fait penser en les faisant douter ; La Fontaine, madame de Sé
de soi6. On récapitule les ressemblances7 communes : « Il a toujours pensé comme moi des matrones inconsolables », se dit La
e ressemble par tel ou tel côté. » 8. Comprenez : « Ainsi devise, et pense chacun. » 9. Ces beaux esprits sont des sceptiqu
41 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
rois de nos rois avaient manqué, et à laquelle le feu roi n’avait osé penser  ? Et n’eussent-ils pas conclu, aussi faussement q
peut pas faire de charge4, je suis résolu à vous dire tout ce que je pense d’Elle depuis longtemps. À dire le vrai, Monseign
s longtemps. À dire le vrai, Monseigneur, vous seriez injuste si vous pensiez faire les choses que vous faites sans qu’il en fû
42 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
Oui, monsieur. Valère. >Des gages ? >Oui, monsieur.>Mais y penses -tu bien ! >Où les prendrais-je, dis ? Hector.
sais-tu pas lire ? Hector. Oui. Ne sais-tu pas lire ?Hé ! vous n’y pensez pas. Je n’ai lu, de mes jours, que dans des alman
que savoir s’en passer. » Que ce mot est bien dit ! et que c’est bien penser  ! Ce Sénèque, monsieur, est un excellent homme. E
s Regnard « le don de n’être pas médiocrement plaisant », et Voltaire pensait que « celui qui ne goûte point les comédies de Re
43 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article » p. 409
frénésie, les hommes sensés, et dignes appréciateurs du vrai mérite, pensèrent , comme l’on pense encore aujourd’hui, que la mémo
sensés, et dignes appréciateurs du vrai mérite, pensèrent, comme l’on pense encore aujourd’hui, que la mémoire de ce grand mi
44 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
il. Puissé-je avoir approché de la perfection dont ces grands maîtres pensaient qu’un pareil ouvrage était susceptible. J’ai lu l
Je me suis attaché à ce qu’il y a de plus généralement en usage et je pense qu’on ne me désapprouvera point. Il n’est peut-êt
is à bien parler ni à bien écrire, si avant tout il n’a appris à bien penser , à bien raisonner : Dicere benè nemo potest nisi
nd orateur, s’il n’a soin de remplir son esprit de tout ce qu’ils ont pensé de plus sage et dit de plus exquis sur la pratiqu
is pourtant il ne saurait s’en passer ; tous les grands maîtres l’ont pensé  : « Ce sont deux choses, dit Horace, qui ont beso
Quoique des écrivains d’une autorité grave (MM. de Port Royal, Art de penser  ; 3e. partie, chap. 16), aient montré peu d’estim
s d’une fois répété ce précepte : Avant donc que d’écrire apprenez à penser , Tout doit tendre au bon sens…. (Art Poét., ch. I
ut le définir aussi une opération de l’entendement, par laquelle nous pensons qu’un objet est ou n’est pas d’une certaine maniè
inité me paraît frappante et je ne puis me dispenser de les unir ; je pense donc que le cercle est rond. Ai-je celles de cerc
quarré, je les sépare aussitôt comme opposées et inconciliables ; je pense alors que le cercle n’est pas quarré. Jugement a
e de la femme plaideuse, prouve que l’infortuné mari ne doit pas même penser à la séparation : Alcippe, tu crois donc qu’on s
le lion Parlait un jour au moucheron. L’autre lui déclare la guerre : Penses -tu, lui dit-il, que ton titre de roi Me fasse peu
conséquent. La seconde doit s’ensuivre de la première. Exemple : Je pense (antécédent.) Donc j’existe (conséquent.) On voi
nt.) Donc j’existe (conséquent.) On voit que la majeure, tout ce qui pense existe, est supprimée. Usage de l’enthymème dans
ère ordinaire dont les hommes expriment leurs raisonnemens. » (Art de penser , IIIe. partie, ch. 14.) On trouve quelquefois da
L’insensible Hippolyte est-il connu de toi ? Sur quel frivole espoir penses -tu qu’il me plaigne, Et respecte en moi seule un
and-prêtre Joad tous les dangers que court ce ministre des autels :… Pensez -vous être saint et juste impunément ? Dès long-te
Dieu cachait un vengeur armé pour son supplice. Croyez-moi, plus j’y pense et moins je puis douter Que sur vous son courroux
uivent au combat des brigands qui les vengent, De quelle noble ardeur pensez -vous qu’ils se rangent Sous les drapeaux d’un roi
d’autres, en descendant jusqu’à la personne dont il s’agit. » (Art de penser , 4e. part. ch. 2.) Quelle est celle dont l’orat
t utiles et solides sont en grand nombre, comme il arrive souvent, je pense qu’il faut faire un choix, et négliger ceux qui o
âter votre cause et de lui nuire, inconvénient moins rare que l’on ne pense . Antoine est loué par Cicéron comme l’orateur le
on et d’adresse pour découvrir tout ce qu’ont dans l’âme, tout ce que pensent , désirent ou attendent ceux à qui il veut persuad
rendent à l’autorité paternelle tout ce qui lui est dû. Il faut qu’on pense qu’il n’y a qu’une nécessité indispensable qui lu
t de la harangue pour Ligarius, où l’orateur examine ce qu’il fallait penser du parti de Pompée, demandait d’être traité avec
proposent. C’est le plus grand précepte de la rhétorique. » (Art. de penser , 3e. part., ch. 19.) Quintilien a traité excelle
ssions est lié avec la nature de l’homme. « Les preuves, dit-il, font penser aux juges que votre cause est bonne ; les passion
nd point de l’art. La nature et l’occasion sont les seuls maîtres. Je pense néanmoins que l’imitation y peut quelque chose. L
en quel temps, en quel lieu, en quelle conjoncture, ce que le public pense de l’affaire, ce qu’en pensent les juges eux-même
en quelle conjoncture, ce que le public pense de l’affaire, ce qu’en pensent les juges eux-mêmes, ce que vous avez à désirer,
plus fortes. » (L. V, c. 12.) Lequel des deux est préférable. Nous pensons que c’est au sentiment de Quintilien qu’il faut s
uve, à moins que la chose de soi fût difficile à croire, ou qu’on pût penser qu’elle a été faite par un autre que celui à qui
que dans les prémisses. Ce serait mal raisonner que de dire : l’homme pense  ; or l’homme est composé de corps et d’âme ; donc
e ; or l’homme est composé de corps et d’âme ; donc le corps et l’âme pensent  : car il suffit, pour qu’on puisse attribuer la p
car il suffit, pour qu’on puisse attribuer la pensée à l’homme, qu’il pense selon une de ses parties ; mais il ne s’ensuit nu
pense selon une de ses parties ; mais il ne s’ensuit nullement qu’il pense selon l’autre. (Art de penser, 3e. part., ch. 18.
es ; mais il ne s’ensuit nullement qu’il pense selon l’autre. (Art de penser , 3e. part., ch. 18.) Dans l’art oratoire, les sop
nous est impossible de séparer le style de l’auteur, de sa manière de penser . Aussi chaque nation a un style différent suivant
u’il y a de plus important dans l’éloquence. Voici ce que Voltaire en pensait  : « Presque toujours les choses qu’on dit frappen
ne partie très-importante ; il ne s’ensuit pas néanmoins qu’il faille penser uniquement aux mots, s’étudier à arranger des par
t suivra la pensée comme l’ombre suit le corps. Horace et Boileau ont pensé de même. Le premier a dit : Verbaque provisam r
rer l’un par l’autre. » (Traité des ét., tom. II.) Ce qu’il faut en penser . Cette classification a un air de justesse qui p
le bien écrire. « Bien écrire, dit Buffon, c’est tout à la fois bien penser , bien sentir, et bien rendre. » (Disc. de récep.
nfondent. En quoi elle consiste. Pour écrire convenablement il faut penser , sentir et s’exprimer selon la matière que l’on t
ent. Il est même de précepte rigoureux pour lui de s’oublier et de ne penser qu’à son sujet. Quand Démosthène exhortait les At
; il ira droit à sa cause avec vigueur. (Quint., l. XI, c. i.) « Que penseriez -vous, dit Fénélon, d’un avocat qui, plaidant une
noblesse ; énergiques, dans toute leur énergie, etc… C’est à quoi ne pensent pas assez la plupart de ceux qui écrivent. De là
ance qui lui est nécessaire, nous trouvons qu’avant tout il faut bien penser et bien sentir ; puis examiner la nature du sujet
rrêté votre main ! Pourquoi feindre à nos yeux une fausse tristesse ? Pensez -vous par des pleurs prouver votre tendresse ? Où
n’est rien, quand tu vas jouir du prix de la tienne ? Tu vas mourir, penses -tu : non, tu vas vivre ; et c’est alors que je ti
ilier, qu’il n’y a personne qui ne s’en serve à tout moment et sans y penser . Toutes les langues polies leur doivent le plus g
pré de moines passant, » La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et, je pense , » Quelque diable aussi me poussant, » Je tondis
par Silanus est contraire aux lois existantes. « Pour moi, P. C., je pense que les plus cruels supplices seraient trop doux
e. L’orateur était fort jeune, et c’était son début au barreau. « Je pense , magistrats, que vous êtes surpris, lorsque tant
, il n’en est, je crois, aucun qui…… Je n’ose pas dire tout ce que je pense . » On se sert de cette figure quand on craint de
L’ironie s’emploie lorsqu’on dit précisément le contraire de ce qu’on pense et de ce qu’on veut faire entendre. In illo schem
ument les pensées ingénieuses, mais il en proscrit la profusion. « Je pense , dit-il, que ces sortes d’ornemens sont comme les
e c’est un défaut de n’être pas touché de ce que l’on doit. » (Art de penser , 1er. part., ch. 13.) Les figures sont déplacée
n’est pas exempt du défaut dont nous parlons. Son génie, accoutumé à penser des choses sublimes, est guindé dans plusieurs en
fournira sans cesse d’excellens modèles qu’ils imiteront même sans y penser  ; ils se feront une juste idée de l’éloquence, et
roire que tout est faible dans les malheureux et dans les vaincus, ne pensent pas pour cela nous persuader que la force ait man
-à-fait l’idée que les anciens se faisaient de l’action oratoire. Ils pensaient que l’éloquence emprunte d’elle toute sa force. L
s Mæoniumque bibat felici pectore fontem. Quintilien et Cicéron ont pensé de même. Le premier dit que « c’est dans les poët
ions cette réflexion, Comment est-ce qu’Homère aurait dit cela ? que penserait Démosthène de ce que je dis, s’il m’écoutait ? (c
défini : « Lorsqu’on a défini l’éloquence l’art de persuader, on n’a pensé , dit-il, qu’à celle du barreau et de la tribune.
u syllogisme copulatif. Définition de l’enthymème. 1. Ẻνθυμεόμαι, je pense vivement, de ἐν, dans, et de θυμὸς, esprit. Usage
e ces genres. Peu exacte. Classification par Rollin. Ce qu’il faut en penser . Observation très-juste de La Harpe. Excellent pr
45 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
e voir que la patrie ; il ne cherche point le beau, il le fait sans y penser  ; il est au-dessus de l’admiration ; il se sert d
qui entraîne tout. On ne peut le critiquer, parce qu’on est saisi. On pense aux choses qu’il dit, et non à ses paroles. On le
instant, des efforts que fait l’auteur pour s’éloigner de la façon de penser et de parler ordinaire, et se maintenir à une élé
46 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
nfirmant par des exemples, cette définition du véritable orateur : Il pense , il sent, et la parole suit. (10 novembre 1883).
u’est-ce que Racine a emprunté au théâtre grec ? (8 août 1883). • Que pensez -vous des tragédies romaines de Racine ? (3 novemb
l’appui. (16 novembre 1881). • Dire ce que vous savez et ce que vous pensez de la règle des trois unités. (8 août 1881). • Qu
il faut le dire, à une époque plus raffinée, plus blasée, et qui a dû penser à la postérité en écrivant ses lettres. Que de cu
uripide d’avoir les idées et les sentiments de Racine, ni à Racine de penser et de sentir comme Euripide. La question oiseuse
oin plus héroïques et plus dignes d’admiration. Mais il est permis de penser qu’il n’a pas d’idées arrêtées sur les Romains ;
humanité et de famille, et n’exclut rien, ni l’amitié, ni l’amour. Il pense comme le dictateur d’Albe : Nous ne sommes qu’un
e comique : « Castigat ridendo mores ? » D’ailleurs, il fait parfois penser à Molière par sa profondeur d’observation, et mêm
la vérité ; il sait que la passion est comme l’âme de la parole ; il pense , il sent, et la parole suit. » C’est pourquoi il
de la parole comme un homme modeste de son habit pour se couvrir ; on pense aux choses qu’il dit, et non à ses paroles » ; ta
dans un vers devenu proverbe : Avant donc que d’écrire, apprenez à penser . Horace, qu’il traduit à peu près, avait dit :
en partout où il le trouvait ». [35] (16 novembre 1885) Faut-il penser avec La Bruyère que le plaisir de la critique nou
charme, nous en perdions toute la saveur ? La Bruyère semble l’avoir pensé , puisqu’il a dit : « Le plaisir de la critique no
possible un retour sérieux à la liberté. Au point de vue pratique, je pense que le meilleur gouvernement pour notre époque se
principaux se laissent parfois oublier : ils agissent plus qu’ils ne pensent . Dans la tragédie française, il y a surtout des s
paraître devant lui. Pourtant, dans ce moment suprême, je ne dois pas penser seulement à moi ; j’ai à considérer d’autres inté
º Et puis, derrière le ministre, il y a la France ; que le Coadjuteur pense à la populace armée, menaçant la Reine régente et
mée, menaçant la Reine régente et le roi enfant. 6º Que le Coadjuteur pense à ces considérations ; pour lui, il lui a parlé a
rle ; ils apprendront par là, sans effort, sans ennui, sans presque y penser , ce qu’il faut qu’ils sachent. Il leur faut appre
nd capitaine ; mais il offre à ceux qui le pleurent la consolation de penser comme lui que le héros jouit de l’immortalité bie
à Racine de cette flatteuse nouvelle. Il lui exprimera ses regrets de penser que le plus grand poète dramatique de l’époque va
. Corneille et la perfection de M. Racine ; mais notre grand critique pensait à sa fécondité merveilleuse et au naturel si viva
écondité merveilleuse et au naturel si vivant de ses peintures, et je pense que vous serez d’avis comme moi que son jugement
illi et négligé par la Cour, avait été rayé une année de la liste des pensions . Il y fut rétabli sur les instances de Boileau. C
teur du Cid, d’Horace, de Nicomède, vient d’être rayé de la liste des pensions . C’est là une indigne manœuvre des ennemis et des
ices qu’il va rendre à l’Académie et à la littérature française. Vous pensez bien que je n’ai pas longtemps gardé pour moi seu
vos projets ont été approuvés à l’unanimité ? Comme vous pouvez bien penser , l’exécution ne s’en fera pas longtemps attendre,
47 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
’il devait être la joie et la consolation. De quel œil, à votre avis, pensez -vous que je puisse voir cet amas d’actions indign
st poussée à bout par tes actions ; que je saurai, plus tôt que tu ne penses , mettre un terme à tes déréglements, prévenir sur
il est difficile. Il veut voir des défauts à tout ce qu’on écrit, Et pense que louer n’est pas d’un bon esprit ; Que c’est ê
à ce cercle d’amis qui les idolâtrent. Eux seuls savent juger, savent penser , savent écrire, doivent écrire. Il n’y a point d’
me de Sévigné : « Comment, ma fille, j’ai donc fait un sermon sans y penser  ! J’en suis aussi étonnée que le comte de Soisson
48 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
ire, ni vivacité, ni mœurs, ni conduite ; qui ne m’entend pas, qui ne pense point, qui s’énonce mal ; un musicien, par exempl
nce ; La nature est ton livre, et tu prétends y voir Moins ce qu’on a pensé que ce qu’il faut savoir. La raison te conduit :
de leur impertinence : Chacun redoute un honnête entretien ; On veut penser , et l’on ne pense rien. O roi David1 ! ô ressourc
e : Chacun redoute un honnête entretien ; On veut penser, et l’on ne pense rien. O roi David1 ! ô ressource assurée ! Viens
ire, ni vivacité, ni mœurs, ni conduite ; qui ne m’entend pas, qui ne pense point, qui s’énonce mal ; un musicien, par exempl
49 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
donne rien1. Deuxième ami. Moi, j’approuve monsieur, et toutefois je pense Qu’il est certains devoirs dont nul ne se dispens
, Rodolphe ; ces dépenses Ne vont pas, après tout, aussi loin que tu penses , Et je crois que l’on peut, sans trop grand embar
gité vers la gauche. Danton. Enfin, que veux-tu donc ? Marat. Je ne pense pas, moi, Que tout soif terminé, dès qu’on n’a pl
borieuse, on dirait le lis des champs filant lui-même sa tunique ; on pense à la femme forte de Salomon, et l’on respire je n
ous a fait voir l’émeute du 18 mars 1871. 1. M. Nisard a dit : « On pense aux maîtres et aux plus grands en lisant l’admira
50 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
ent assujettis à une force majeure : ils font plus ou moins qu’ils ne pensent , et leurs conseils n’ont jamais manqué d’avoir de
rime ; vous voyez ses pieds, son corps et sa tête ; aussitôt que vous pensez le convaincre en lui racontant ce détail, par mil
rtificieux d’une histoire embarrassée et faite à plaisir. Ce que vous pensiez avoir vu si distinctement n’est plus qu’une masse
stances, sa malignité, ses bizarreries. C’est ce qui m’a fait souvent penser que toutes les complaisances de la fortune ne son
immenses, qui soutiendront éternellement la fortune de sa maison. Il pense s’être affermi contre toutes sortes d’attaques. A
r toute la terre ? Je n’aperçois plus qu’un peu d’écume. O homme, que penses -tu faire, et pourquoi te travailles-tu vainement 
gence de tes héritiers le refuseront peut-être à ta mémoire ; tant on pensera peu à toi quelques années après ta mort ! Ce qu’i
’homme, d’un côté si grand, de l’autre si méprisable, n’ont su ni que penser ni que dire d’une si étrange composition. Demande
important que notre être même. Maintenant, qu’est-ce que notre être ? Pensons -y bien, chrétiens : qu’est-ce que notre être ? Di
51 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
ui revient à l’idée de Buffon : « Bien écrire est tout à la fois bien penser , bien sentir et bien rendre ; c’est avoir à la fo
re ; » Fénelon, s’appuyant de saint Augustin : « Le véritable orateur pense , sent, et la parole suit. Il ne dépend point des
otre originalité. Je répéterai donc le mot d’André Chénier : Sur des pensers nouveaux faisons des vers antiques. Encore une r
ication de son ouvrage. Mais en partageant les opinions de M. Wey, je pense qu’il se trompe en se croyant ici en opposition a
52 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
paupières et le sourire sur leurs lèvres. Je voudrais qu’ils pussent penser à moi au sein de leurs plus vives joies, sans qu’
, et vous en avez besoin ; vous en êtes même plus capable que vous ne pensez , car votre douleur, en ce moment, calomnie votre
aisent devant la vôtre, excepté la mienne. Je vous dis tout ce que je pense , et je pense avec vous ce que je veux. Sans moi,
la vôtre, excepté la mienne. Je vous dis tout ce que je pense, et je pense avec vous ce que je veux. Sans moi, vous n’aurie
53 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
rmes à cause de toi seul ; au moindre bruit, avoir peur de Catilina ; penser qu’il ne peut se tramer contre moi aucun complot,
t’ébranler ? que jamais tu t’amendes ? que tu songes à fuir ? que tu penses à t’exiler ? Puissent les dieux immortels t’en in
e par la guerre, que les villes seront saccagées, les maisons en feu, penses -tu alors n’être pas dévoré par les flammes venger
nd ils auraient obtenu déjà ce qu’ils convoitent avec tant de fureur, pensent -ils donc qu’au milieu de Rome en cendres, noyée d
artir vivant), lorsqu’enfin je voulais en purger notre territoire, je pensais , ou que les autres conjurés partiraient avec lui,
s lettres la confirmation des rapports qui m’avaient été faits, je ne pensais pas qu’en présence du péril suprême de la républi
des camps et des brigandages, sans quoi (je dirai, Romains, ce que je pense ), il m’eût été bien difficile de détourner de vos
ût pour auteurs des citoyens romains, voilà ce que jamais je n’aurais pensé . Maintenant, quoi qu’il en soit, de quelque côté
s une grande erreur, pères conscrits. Le mal est plus étendu qu’on ne pense  ; non seulement il a infecté l’Italie, mais encor
ue ; enfin, sur l’estime que Verrès en fait lui-même : car s’il avait pensé que ce Cupidon ne valait que quatre cents deniers
au sénat un arrêt flétrissant contre Héjus. IX. Homme insensé ! pensiez -vous obtenir la condamnation d’Héjus ? Vous ignor
de Cibyre deux frères, nommés Tlépolémus et Hiéron ; l’un faisait, je pense , des figures en cire, et l’autre était peintre. J
e d’avoir place parmi sa vaisselle d’argent. Verrès répondit qu’il en pensait de même. C’est ainsi que Pamphile remporta ses ex
prochaine audience, et tant de témoins ayant déposé contre lui, il ne pensait à rien de tout cela. À l’égard des esclaves de Si
z-vous, je ne puis en présenter. Quel parti prendrons-nous donc ? que pensez -vous que puissent faire ces juges ? Avant même vo
dépouillé de toute sa belle argenterie ; je passe ce fait, car il ne pense pas que vous lui ayez fait une injustice. Il sait
n sentiment sur leurs accusateurs, je me rabaisserai moi-même, car je pense que les bons accusateurs étaient ceux qui suivaie
une chose qui m’était entièrement échappée. À combien d’honnêtes gens pensez -vous que Verrès a enlevé leurs anneaux d’or ? Il
i paraît incroyable ; mais il est si connu, que Verrès n’aura pas, je pense , le front de le nier. Valentius, son secrétaire,
ration des étrangers, si cette affreuse injustice reste impunie. Tous penseront , surtout quand le bruit de l’avarice et de la cup
d’un appui étranger. Mais si l’amitié de Verrès vous retient, si vous pensez que ce que je vous demande n’intéresse que peu vo
iller. Il dit, et Sopater paraît tout nu au milieu des licteurs. Tous pensaient que cet infortuné, malgré son innocence, allait ê
l’instrument du supplice de ceux qui le lui ont érigé ? Quel respect pensiez -vous qu’on aurait pour vos statues ? vous vous at
mais vu, n’ont jamais connu l’intérieur de ce lieu saint ? Juges, que pensez -vous de cette femme ? quelle idée vous formez-vou
ils ne montrent que les places d’où elles ont été enlevées. Eh quoi ! pensez -vous que toutes ces pertes n’aient excité dans ce
’empressaient d’acheter avant ce relâchement ; ou à moins que vous ne pensiez que L. Crassus, Q. Scévola, C. Claudius, ces homm
ès et prononce leur jugement. V. Qu’arrive-t-il ensuite ? qu’en pensez -vous ? Vous vous attendez peut-être à quelque lar
if il a été tout d’un coup délivré de sa prison : ou peut-être encore pensez -vous que ce genre de déprédation a été employé et
brer avec pompe à l’honneur de Cérès, de Bacchus et de Proserpine. Je pense que, par la solennité d’autres jeux, je dois atti
Le sort vous ayant désigné pour rendre la justice, vous n’avez jamais pensé quel fardeau l’on vous imposait. Vous n’avez poin
loppé dans votre tunique brune et dans votre manteau. Quelle conduite pensez -vous, ô juges, que Verrès ait tenue à son départ,
s donc vous dissimuler ce que disaient ceux qui le voyaient, ce qu’en pensaient ceux qui l’entendaient dire ? S’imaginaient-ils q
: il lui dit qu’il n’a point à craindre la mort, mais il l’avertit de penser à se garantir des coups de verges. En un mot, vou
 ; il attend des crimes d’un genre nouveau et inconnu jusqu’à lui. Il pense que dans cette affaire il ne s’agit point du prét
plus. Vous vous trompiez, Verrès, vous vous trompiez fort, quand vous pensiez que les taches de vos larcins et de vos forfaits
’affreuse barbarie de Verrès et périr sous la hache fatale ? Quand je pense à ces Tyndarites, à ces Ségestains, les privilège
es des plus magnifiques dépouilles de nos alliés les plus fidèles. Où pensez -vous que sont les richesses des nations étrangère
tends vous feraient courir un grand risque, et plus grand que vous ne pensez . Vous vous reposez peut-être trop sur ce que votr
res publiques. Mais du jour que les tribuns ont été rendus au peuple, pensez -y, vous avez été dépouillé de tous ces avantages.
et que les bienfaits du peuple romain viennent chercher sans qu’ils y pensent . Je dois me conduire dans Rome par des principes
54 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
aut de l’exercice, de la dissipation, une vie unie et réglée. Vous ne penserez pas bien tant que vous vous porterez mal ; dès qu
ne ne l’est moins que moi. Je vous ai parlé de la mort, parce que j’y pense souvent. Je m’y prépare avec gaieté. Je voudrais
s sur quelque affaire importante, il lui disait plaisamment : « Qu’en pense votre solidité ? » On retrouve dans ses lettres «
55 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
s’imagine n’avoir plus envie de courir dès qu’il se repose, et qu’il pense avoir perdu tous les goûts qu’il a rassasiés. Mai
ps qu’il se ruine en un endroit, il se rétablit en un autre. Quand on pense qu’il quitte son plaisir, il ne fait que le suspe
rès de vous et pour faire peur à vos voisins. Grands Dieux ! qu’ai-je pensé faire ! j’allois finir ma lettre sans mettre votr
56 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
avoir été éloquents, parce qu’ils ont prouvé longuement que d’autres pensaient comme eux. Cet étalage de lecture, ce faste d’éru
e, parce qu’il peut se faire qu’un orateur ait eu raison autrefois de penser d’une manière et qu’il ait raison de penser aujou
it eu raison autrefois de penser d’une manière et qu’il ait raison de penser aujourd’hui différemment. J’ajoute encore qu’il e
57 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
inal, mais mon seul but et mon seul désir sont d’être utile ; et j’ai pensé qu’en présentant à mes lecteurs les idées des hom
rimer et à classer nos pensées avec convenance, nous apprenons à bien penser , à concevoir plus distinctement ; telle est l’étr
état d’excitation qui exalte leurs passions au plus haut degré ; ils pensent , ils s’expriment avec hardiesse et sans contraint
our s’élever par de belles épithètes et des mots sonores, vous pouvez penser aussitôt que, faible de sentiment, il cherche à s
Lorsque des rapports plus intimes devinrent nécessaires, nous devons penser que pour l’invention des mots ils imitèrent autan
ts et les choses semble disparaître ; cependant plusieurs savants ont pensé qu’on pouvait encore la suivre, et que dans les r
primitif et ses progrès. Nous sommes portés, avec trop de légèreté, à penser que ce qu’on appelle figures du discours sont les
ières d’êtres. Ces idées d’abstraction sont moins étrangères qu’on ne pense à la nature de l’esprit humain, et nous pouvons o
nt lorsqu’on ne l’avait pas sous les yeux ; car on peut difficilement penser que les pronoms aient été imaginés de bonne heure
ues réflexions qu’il atteignit la perfection où il est parvenu. Smith pense que la première forme du verbe fut l’impersonnel,
re d’une manière claire et précise à nos lecteurs. Si tous les hommes pensaient avec clarté et s’ils connaissaient parfaitement t
l’art de construire ses phrases avec ordre et méthode apprend aussi à penser avec justesse. Cette observation pourrait seule j
ques grecs et romains sur ce point a égaré quelques esprits ; ils ont pensé que les mêmes principes étaient applicables à not
jet digne de former une science, cependant nous devons nous garder de penser qu’en surchargeant nos écrits d’une grande quanti
t d’objets divers qui se pressent sur un même point. Cependant Longin pense qu’il y a des circonstances où l’on peut employer
res semblables. Ces distinctions naissent sans doute de la manière de penser de l’auteur, mais surtout de son mode d’expressio
aie source du style nerveux ou du style faible est dans la manière de penser d’un auteur. S’il conçoit un objet fortement, il
ités du style. Un auteur simple s’exprime de telle manière que chacun pense qu’il pourrait écrire de même. Horace le peint ai
faisons l’éloge, on nous écoute en général avec peu d’attention ; on pense que cette expression ne signifie qu’un arrangemen
ésie que de ce que nous appelons art oratoire. Il y a toute raison de penser , comme je l’ai indiqué, que le langage des premie
cadence harmonieuse ; mais il porta cette étude jusqu’à l’excès. Que penserons -nous d’un auteur qui passa dix années de sa vie à
admirable éloquence, c’est d’être quelquefois rude et sèche. On peut penser qu’il manque de douceur et de grâce, ce que Denis
ne voir que la patrie. Il ne cherche pas le beau ; il le fait sans y penser . Il est au-dessus de l’admiration. Il se sert de
qui entraîne tout. On ne peut le critiquer parce qu’on est saisi ; on pense aux choses qu’il dit et non à ses paroles. On le
r la première fois devant le soleil pour l’appeler père de la nature, pensez -vous qu’il fut voilé par des nuages destructeurs
généralement l’abondance comme préférable en ce cas ; je suis porté à penser cependant qu’il y a quelques dangers à courir dan
ur acquérir une connaissance complète des lois civiles. Bien plus, on pensait qu’on pouvait être très bon avocat sans jamais av
ar, quelle que puisse être son habileté dans l’art de parler, si l’on pense qu’il n’a qu’une connaissance superficielle de la
puissant préjugé s’élève en sa faveur : on est naturellement porté à penser qu’il conçoit pleinement et clairement tout ce qu
tures et des portraits particuliers de mœurs, l’auditoire est porté à penser que les descriptions ne le concernent pas. Ce son
convient à ce genre d’éloquence. Il faut d’ailleurs nous abstenir de penser que nous rendons notre style fort et expressif en
sées, et de s’abandonner pour l’expression à la chaleur du débit ; je pense qu’on ne peut à cet égard tracer des règles génér
quérir le pouvoir et l’habitude de parler avec correction, et même de penser avec justesse sur les sujets religieux. Cependant
ppartiennent. Mes frères, notre part est presque assurée, et nous n’y pensons pas. Quand même, dans cette terrible séparation q
de ce plan, travaillèrent à le réduire en un système si complet qu’on penserait qu’ils prétendaient enseigner les moyens mécaniqu
art trop parfait, ils en rendraient l’étude inutile et dérisoire. Je pense donc qu’il serait superflu d’insister sur cette d
inopinée, et de ne pas non plus tromper l’attente d’un auditoire qui pense être arrivé à la fin, en continuant à suspendre l
es manifeste pas de cette manière ne peut jamais nous persuader qu’il pense ou qu’il ressent les sentiments qu’il énonce ; so
rs et notre débit artificiel et affecté ? Rien de plus absurde que de penser qu’aussitôt qu’on se présente en public, il faill
58 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
ans son discours de réception à l’Académie, c’est tout à la fois bien penser , bien sentir et bien rendre ; c’est avoir en même
use-le, crois-moi, tu ne saurais mieux faire. — Hélas ! dit-elle, j’y pensais . Il ne faut pas confondre la pensée naïve avec l
le tombe dans l’affectation et dans l’obscurité. En effet, à force de penser délicatement, on se perd dans ses idées ; et, cro
en scène. C’est, en effet, une règle générale, dit Rollin, qu’il faut penser selon la matière que l’on traite ; et rien n’est
en rendre sa pensée ? Pour bien écrire, avons-nous dit, il faut bien penser , bien sentir, et bien rendre. Nous avons étudié e
e les pensées et les sentiments, c’est-à-dire ce qu’il faut pour bien penser et pour bien sentir. Nous avons ensuite examiné l
précédentes ; et il serait peu nécessaire d’en donner aucune, si l’on pensait toujours clairement, et si tous ceux qui pensent
nner aucune, si l’on pensait toujours clairement, et si tous ceux qui pensent possédaient parfaitement leur langue. Toutes les
59 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
vrai et du bon. 5. Pour agir fortement sur les hommes, pour les faire penser et vouloir comme nous, il faut sans doute leur mo
e sans jugement ne pourra jamais ni lier convenablement les idées, ni penser avec justesse, ni agir avec convenance. 20. Le go
s du style. 40. Bien écrire, dit Buffon, c’est tout à la fois bien penser , bien sentir et bien rendre ; c’est avoir en même
urs du manque d’idées et de sentiments, et tout ce qui n’est pas bien pensé , bien senti, est mal écrit. 41. Puisque le style
crois-moi, tu ne saurais mieux faire.         — Hélas ! dit-elle, j’y pensais . Le trait qui termine cette fable est un modèle
nécessairement s’unir à la pensée. Un ouvrage, quoique admirablement pensé , fatigue bien vite, lorsque le sentiment ne vient
n qui les explique. Si ton esprit veut cacher Les belles choses qu’il pense , Dis-moi ; qui peut t’empêcher De te servir du si
uage, et pure comme un rayon de lumière. Celui qui sait bien ce qu’il pense et ce qu’il veut, n’a pas à craindre de voir les
naïf exclut ordinairement la grandeur. 123. Il n’y a rien de si bien pensé ni de si bien dit que ce qui a un air naturel et
estins ? (Du Ryer.) Un autre poète a exprimé ainsi la même pensée : Pensez -vous qu’en effet, au gré de leur demande, Du vol
insinuer dans l’esprit de ses lecteurs et leur faire adopter ce qu’il pense , il ne doit négliger aucun moyen de plaire. S’il
s et plus hardies : C’est en vain qu’au Parnasse un téméraire auteur Pense de l’art des vers atteindre la hauteur, S’il ne s
lent croire que tout est faible dans les malheureux et les vaincus ne pensent pas pour cela nous persuader que la force d’âme a
ur décision. Dis, Valère, dis-nous, puisqu’il faut qu’il périsse, Où penses -tu choisir un lieu pour son supplice ? Sera-ce en
simulation) consiste à présenter précisément le contraire de ce qu’on pense et de ce qu’on veut faire entendre. Elle sert que
e propre à être étudié dans les classes, que lorsqu’il apprend à bien penser et à bien agir autant qu’à bien parler et à bien
littéraire, de pareils ouvrages sont toujours plus nuisibles qu’on ne pense . On perd, en les lisant, ces sentiments nobles et
à former l’homme, c’est-à-dire des livres qui vous apprennent à bien penser , à bien vouloir, à bien agir, et qui vous inspire
Démosthène auraient-ils atteint ici la-sublimité ? Que diraient, que penseraient Homère ou Démosthène s’ils étaient là pour m’ente
 : Le trou de l’escargot se rencontre en chemin.         Je laisse à penser si le gîte Était sûr. Mais où mieux ? Jean Lapin
l’e muet suivi ou non de s, nt : Avant donc que d’écrire, apprenez à penser . Cependant les troisièmes personnes du pluriel d
t le monde connaît ce que les saints Pères et nos orateurs sacrés ont pensé des œuvres dramatiques. Mais on ignore parfois ce
ième, il suffit de s’en souvenir, même confusément. L’homme de talent pense et dit les choses qu’une foule d’hommes aurait pe
 ; l’homme de génie, au contraire, a une façon de voir, de sentir, de penser qui lui est propre. Si c’est un plan qu’il a conç
es, qu’à la surprise qu’elles causent se mêle en secret le plaisir de penser qu’on a vu ce qu’il feint, ou du moins qu’on a pu
s vérités contradictoires. Ainsi l’homme doit : Vivre dans la vérité, Penser comme il vit, Et parler comme il pense. Voilà la
doit : Vivre dans la vérité, Penser comme il vit, Et parler comme il pense . Voilà la loi du style. Nous sommes ici en pleine
soit comme si nous ne nous étions jamais perdus de vue : pour moi, je pense continuellement à toi, et pour y penser avec plus
s perdus de vue : pour moi, je pense continuellement à toi, et pour y penser avec plus de plaisir, j’ai fabriqué dans ma tête
te le donne, et quand tu le feuilletteras, tu ne manqueras jamais de penser à ton papa. Ta maman, ton frère, ta sœur, t’embra
ère enfant, juge si je t’embrasse, si je te serre sur mon cœur, si je pense à toi continuellement. Adieu, mon cœur, adieu, ma
lestes hauteurs de l’immortalité ? C’est cette perspective, en grands pensers féconde ; C’est ce noble avenir qui, bien mieux q
ésie dramatique. Dialogue de Néarque et de Polyeucte. NÉARQUE. Où pensez -vous aller ? POLYEUCTE.                          
égie ? 573. Où se trouvent les plus belles élégies ? 574. Que faut-il penser des élégiaques païens ? 675. Quels sont nos meill
ité des études, liv. III, ch. iii; le P. Bouhours, La manière de bien penser dans les ouvrages d’esprit : l’abbé Tuet, Guide d
60 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
dire comme tout le monde ? Je partage bien l’avis de la Bruyère ; je pense bien, comme lui, que quand Acis veut dire : il fa
fois mes plaisirs les plus doux, Et quand j’y vais, ce n’est que pour penser à vous. Comparez à ces platitudes les vers de Ra
vous hâtez pas de le prononcer ; faites-le deviner, et vous paraîtrez penser d’une manière fort neuve et fort fine93. ». Le pr
qu’il produit ? Toutefois les hommes de goût ont cette cruauté ; ils pensent qu’une idée qui ne saurait être produite avec agr
61 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
ême. Nous avons dans l’esprit beaucoup plus de ressources que nous ne pensons  : il faut avoir en soi-même quelque confiance, se
tre exercés quelque temps à reproduire un modèle, ils s’habitueront à penser par eux-mêmes ; ils n’imiteront plus que de loin 
de Dieu. Étudions ces facultés intellectuelles qui nous font sentir, penser et raisonner ; donnons-leur une direction juste e
les-lettres, comme disent les modernes. C’est là qu’ils apprendront à penser avec noblesse, à parler avec élégance ; ils senti
62 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
et la cabane elle-même fut aussi gagnée par les flammes. Chacun alors pensa à sa sûreté : les gens de la suite de l’empereur
s pleurons, au contraire ! Non, monseigneur, jamais ! il n’y faut pas penser , Une autre ne pourra chez nous la remplacer. » F
est donc ainsi que tu nous laisses !.., Mais te voilà !… » Je donne à penser les caresses ! Brunon paraît sensible à l’accueil
s en tous lieux départis Où l’étranger, à l’aise achevant son voyage, Pense au nom des Trudaine et bénit leur ouvrage. Ton p
ayons, confusément épars. Là, je dors, chante, lis, pleure, étudie et pense . Là, dans un calme pur, je médite en silence Ce q
’aubépine Est tout son horizon. Là jamais ne s’élève Bruit qui fasse penser  ; Jusqu’à ce qu’il s’achève On peut mener son rêv
s Français de leurs droits ne sont-ils plus jaloux ? Cet homme a-t-il pensé que, vainqueur avec tous, Il pourrait, malgré tou
qualités de sa nature, tous les dons attachés à son espèce ; et on ne pense qu’à la figure et aux qualités du cheval, qui lui
errai plus loin. — Que dis-tu là, mon pauvre maître ? Crois-moi, trop penser ne vaut rien, Trop sentir est bien pire encore. D
tre bonté, J’ai fait gloire à ses yeux de ma félicité ; Que va-t-elle penser de votre indifférence ? Ai-je flatté ses vœux d’u
seur ? Céphise. Ainsi le veut son fils, que les Grecs vous ravissent. Pensez -vous qu’après tout ses mânes en rougissent ; Qu’i
Vieil Horace. J’en aurai soin. Allez : vos frères vous attendent ; Ne pensez qu’aux devoirs que vos pays demandent. Curiace. Q
vous encourager, ma voix manque de termes. Mon cœur ne forme point de pensers assez fermes, Moi-même en cet adieu j’ai les larm
des fers dorés se laissant enchaîner, Reçoivent d’eux les lois qu’ils pensent leur donner. Envieux l’un de l’autre, ils mènent
fille, femme, sœur et mère de vos maîtres ! Que prétendez-vous donc ? Pensez -vous que ma voix Ait fait un empereur pour m’en i
ine. L’Enthousiasme du martyre POLYEUCTE, NÉARQUE. Néarque. Où pensez -vous aller ? Polyeucte.                          
omme le plus invincible des pouvoirs est celui de refuser à faire… Je pense ainsi ; punissez l’ennemi de la paix. Mais vous,
sirs effrayés s’envolent loin du crime : Il fonde son bonheur sur les pensers d’autrui, Et son cœur abusé ne jouit pas pour lui
mme qui travaillait sentit son âme plus troublée qu’auparavant ; car, pensait -il, la mort de la mère, c’est la mort des enfants
force et de sa vertu : il n’était point riche par des charges ou des pensions , mais par son champ, par ses troupeaux, par ses e
il soit jusqu’au bout tel qu’on l’a vu d’abord59.     Souvent, sans y penser , un écrivain qui s’aime Forme tous ses héros semb
blâmant enfin j’ai dit ce que j’en croi ; Et tel qui m’en reprend en pense autant que moi.     « Il a tort, dira l’un ; pour
à se produire à la cour d’Auguste. Je vous ai dit librement ce que je pense sur vos ouvrages : dites-moi de même les défauts
minentes. En lisant certaines Causeries sur des lettres illustres, on pense à Plutarque et à Bayle, et on les retrouve. La tr
fléchir, sois-en bien convaincu… Mais tu rêves, Dupont ; à quoi donc penses -tu ? Alfred de Musset 75. Les Journalistes
celui qui m’a loué, . Au moins je pourrai dire : « Il écrit ce qu’il pense . » Est-il quelques chagrins que ce mot ne compens
t tourmentée par le plus fameux chicaneur de notre province, et je ne pense pas que la Normandie en ait jamais porté un si re
gne à trois lieues de lui qui soit assurée à celui qui la possède. Il pense faire grâce aux enfants, quand il se consente de
ittéraire Je pris certain auteur80 autrefois pour mon maître : Il pensa me gâter ; à la fin, grâce aux dieux, Horace, par
honnête homme du monde ; toute la cour fut en larmes, et M. de Condom pensa s’évanouir. On était prêt à aller se divertir à F
a lente : ce fut là où M. de Lorges, M. de Roye, et beaucoup d’autres pensèrent mourir de douleur, mais il fallut se faire violen
véritables neveux étaient à cette pompe, dans l’état que vous pouvez penser . M. de Roye tout blessé s’y fit porter ; car cett
car cette messe ne fut dite que quand ils eurent repassé le Rhin. Je pense que le pauvre chevalier était bien abîmé de doule
mps. J’ai le cœur et l’imagination tout remplis de vous ; je n’y puis penser sans pleurer, et j’y pense toujours : de sorte qu
nation tout remplis de vous ; je n’y puis penser sans pleurer, et j’y pense toujours : de sorte que l’état où je suis n’est p
is avec le roi de France ; vous m’avez fait perdre mes emplois et mes pensions  ; vous m’avez maltraité à Francfort, moi et une f
de vous servir sans aucune autre vue que celle de suivre ma façon de penser  ? Le plus grand mal qu’aient fait vos œuvres, c’e
de votre cabinet pour solliciter l’examinateur ; si votre manière de penser n’est pas la sienne, s’il n’est pas l’ami de vos
et Garant ; le reste viendra si je suis en vie. Je suis bien loin de penser qu’il faille s’en tenir aux définitions et aux ex
aisent devant la vôtre, excepté la mienne. Je vous dis tout ce que je pense , et je pense avec vous ce que je veux. Sans moi,
la vôtre, excepté la mienne. Je vous dis tout ce que je pense, et je pense avec vous ce que je veux. Sans moi, vous n’auriez
dans la cathédrale. Il ne se contenta pas de me demander ce que j’en pensais en général ; il m’obligea de lui dire quels endro
couchés sur la poitrine dans le gazon, il prenait ses chers livres et pensait à l’écart. A. de Vigny. Indépendance de Duc
Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée : car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont le
présente que quelques autres. Mais je ne craindrai pas de dire que je pense avoir eu beaucoup d’heur de m’être rencontré dès
et de la durée que nous ne saurions remplir ; travaillons donc à bien penser  : voilà le principe de la morale. L’homme est vis
r : voilà le principe de la morale. L’homme est visiblement fait pour penser  : c’est toute sa dignité et tout son mérite ; et
c’est toute sa dignité et tout son mérite ; et tout son devoir est de penser comme il faut. Pascal. L’Idéal et la Nature
e nom ; nous croyons tous que tout le monde s’occupe de nous. Les uns pensent que leur renommée va au moins jusqu’aux barrières
rend haleine Après sa course du matin ; Et c’est l’heure où l’âme qui pense Se retourne, et voit l’espérance Qui l’abandonne
n’est rien » quand tu vas jouir du prix de la tienne ? Tu vas mourir, penses -tu ? Non, tu vas vivre, et c’est alors que je tie
63 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
ivain se sent plus à l’aise ; la facilité vient avec la pratique ; il pense par lui-même et exprime ses propres impressions ;
e-même ; car, dans une lettre, on dit plus et l’on dit mieux ce qu’on pense , il y a moins de décousu dans les propos, enfin l
de qui pût tirer d’affaire. Je ne me sens point encore cette façon de penser à votre égard. Affaires. Voltaire à l’abb
’avez-vous pas reçu mes réponses ? J’ai été fort exact. Je ne saurais penser que vous m’ayez totalement quitté. Si ce n’est qu
oilà mes raisons ; bonnes ou mauvaises, je vous les mande comme je le pense . Il n’en est pas de même quand il est question du
fût autrement. Hélas ! pour tenir ma promesse, je n’ai besoin que de penser à cinq cents lieues qui nous séparent ; deux long
us reverrons, la réponse n’est pas si aisée. J’en meurs d’envie, vous pensez bien. Mais il faut achever de conquérir ce royaum
séquant la nature, Dans un coin du cerveau, nouvellement décrit, Voit penser la matière et végéter l’esprit ! « Insensé ! diro
rète, a tout le charme de l’originalité : peut-être même n’a-t-il pas pensé du tout à ce rapprochement, car cette idée venait
64 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
élèves de troisième les ont entre leurs mains ? Toutefois nous avons pensé que les élèves qui, en quatrième, avaient connu l
Nous avons été sobre d’appréciations purement littéraires. Nous avons pensé que les tableaux que nous offrons tout d’abord au
nt on vendra comme si feussent chordes de Munican ou Aquilleie37. Que pensez vous ? — S’ils vous plaist, dist Panurge, m’en ve
nie, contree de Hespaigne, vendoyent ung talent d’or la piece. Et que penses tu, o sot a la grande paye, que valoit ung talent
ue sans cause elle est notee de sedition et malefice. Afin que nul ne pense que nous nous complaignons de ces choses à tort,
mot lui suggère. Il prend sa pensée comme elle vient, récrit comme il pense  ; le lecteur doit la prendre comme il l’écrit. So
la prendre comme il l’écrit. Son livre « de bonne foy » nous convie à penser avec lui, non comme lui, et son modeste et scepti
le langage n’est que geste et figure. On peut dire de Montaigne : il pense , il voit, et la parole suit ; et cette parole, le
i profondes, je ne dis pas que c’est Bien dire, ie dis que c’est Bien penser . C’est la gaillardise de l’imagination qui s’esle
r ce qui vient aprez, il est bien en soy. Ie ne suis pas de ceulx qui pensent la bonne rhythme faire le bon poëme : laissez luy
vite. La pluspart des lecteurs, pour avoir trouvé une pareille robbe, pensent tresfaulsement tenir un pareil corps : la force e
lx qui me hantent parlent de mesme les Essais ; mais ie ne sçay s’ils pensent de mesme. Les Atheniens, dict Platon, ont pour le
t couvrir sa mauvaise cause et l’ordure de sa pestilente ambition, ie pense qu’en cela seul on y puisse trouver à redire qu’i
esantes au monde. Ie te dis qu’outre que tu es iniurieux à Dieu de le penser et vouloir estre ton bourreau, ton officier, exer
et du champ ; non de la vie, non des mœurs, non de la religion. Vous pensez bien faire d’adjuger la cause à celuy que vous es
is, comme il sembloit, sans grande raison, si ne veux-je pas que l’on pense que j’en atribue la bonne yssue et que j’en donne
la victoire est nostre. » Et criay tout haut : « O gentilshommes, ne pensons à autre chose qu’à tuer, car noz ennemis sont en
ouré, vous ne voulez pas souffrir que quatre ou cinq disent ce qu’ils pensent , et les menacez de leur donner un billet237 comme
il vous plaist m’honorer, si je vous en escrivois contre ce que j’en pense . C’est pourquoy, dès que j’entendis qu’après tant
à perdre. Et quand ceux d’icy qui ont le moins de passion auront bien pensé au préjudice que les longueurs leur apportent à e
’œuvre nés du génie qui se sent libre. Le jour où Louis XIV donna des pensions aux gens de lettres au nom de l’État, il les mit
nt les siéges qui se font en cette saison, j’arrêtai mon jugement. Je pensai que ceux qui avoient présidé à ce conseil avoient
ent où vous met cette nouvelle, je prenne mon temps de dire ce que je pense . Je ne suis pas de ceux qui ayant dessein, comme
rois de nos rois avoient manqué, et à laquelle le feu roi n’avoit osé penser  ! et n’eussent-ils pas conclu, aussi faussement q
es que par un seul, elles tendoient toutes à la même fin. Et ainsi je pensai que les sciences des livres, au moins celles dont
de bon sens touchant les choses qui se présentent. Et ainsi encore je pensai que, pour ce que nous avons tous été enfans avant
la tragédie est une imitation des actions, et non pas des hommes, je pense avoir quelque droit de dire la même chose de la c
objet où il peut arriver soit maintenant celui de notre discours ; il pensera peut-être que c’est là l’extrême petitesse de la
s et flottants, poussés d’un bout vers l’autre. Quelque terme où nous pensions nous attacher et nous affermir, il branle et nous
et de la durée que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser  : voilà le principe de la morale. (Pensées, art
prudents que nous errons dans les temps qui ne sont pas à nous, et ne pensons pas au seul qui nous appartient ; et si vains, qu
ons de le voir échapper. Nous tâchons de le soutenir par l’avenir, et pensons à disposer les choses qui ne sont pas en notre pu
sée ; il la trouvera toujours occupée au passé et à l’avenir. Nous ne pensons presque point au présent ; et, si nous y pensons,
à l’avenir. Nous ne pensons presque point au présent ; et, si nous y pensons , ce n’est que pour en prendre la lumière pour dis
n touchant mon véritable état ? Je vous l’avoue, lui répondit-il. Que pensez -vous que dit le malade ? Il se plaignit du procéd
ement pour le rassurer : Mais, après tout, mon père, à quoi avez-vous pensé de donner le nom de suffisante à une grâce que vo
uvoir opposer. Ils sont toujours en garde contre la vérité, et ils ne pensent qu’aux moyens de la repousser et de l’obscurcir,
en naissant. Le sens commun n’est pas une qualité si commune que l’on pense . Il y a une infinité d’esprits grossiers et stupi
s principes, sans presque considérer ni ce qu’ils disent ni ce qu’ils pensent . La vanité et la présomption contribuent encore b
ables dans la conversation, c’est qu’il n’y a presque personne qui ne pense plutôt à ce qu’il veut dire, qu’à répondre précis
gence de tes héritiers le refuseront peut-être à ta mémoire ; tant on pensera peu à toi quelques années après ta mort ! Ce qu’i
Tordre et de se maintenir dans une vertu solide et constante, s’il ne pense souvent qu’il doit mourir. Or, je trouve que tout
s de votre ambition et de votre cupidité : Memento, souvenez-vous, et pensez ce que c’est que l’ambition et la cupidité d’un h
e, et vous ne savez à quoi vous résoudre : Memento, souvenez-vous, et pensez quelle résolution il convient de prendre à un hom
us acquittez/négligemment de vos devoirs : Memento, souvenez-vous, et pensez comme il importe de les observer à un homme qui d
t pas, c’est porter un fardeau que je ne portois pas. Et quiconque le pense autrement pèche dans le principe et trouve dans s
qui y soient attachées, ou s’il n’y en a pas ; sans y avoir seulement pensé , sans se mettre en peine de s’en instruire, ou, s
, formant l’idée d’un homme de bien, il se découvroit lui-même sans y penser  : tantôt accommodant les différends que la discor
, il s’élève quand il le faut. Il parle peu, mais on s’aperçoit qu’il pense beaucoup. Certains airs fins et spirituels marque
, et beaucoup plus qu’il ne pensoit, et presque tout ce qu’on pouvoit penser sur toutes sortes d’affaires, et dont on a recher
son esprit ni de sa capacité : nous ne sommes pas assez heureux pour penser à la gloire ; le temps nous rendra peut-être ce q
par où il craindra qu’elle n’échappe. Si, maladroit et stupide, il ne pensera pas même à cet excès de finesse, qui, dérobe au l
nesse, qui, dérobe au lieu de se payer. Si, adroit et ingénieux, il y pensera du moins avec plus de précaution et plus d’adress
oi et sur vous sa miséricorde. Si quelqu’un, sire, nous ne le pouvons penser , s’opposoit à cette miséricorde, à cette équité r
mains que les siennes ; persuadés qu’elle pensoit moins à nous, nous pensions bien moins à elle ; nous ignorions presque nos of
que l’on veut, il n’est pas aisé de ne vouloir que ce que l’on doit. Pensez -y donc de bonne heure, mon fils, et si vous sente
l y a une modestie et une humilité qui ne sont pas moins louables. Ne pensez pas, mon fils, que ces vertus ne soient point fai
e nom de roi ; ce n’est pas un grand avantage de valoir un peu mieux. Pensez plutôt à tous ceux qu’on a le plus sujet d’estime
s pensées me faisoient mourir. J’écrivis à M. de Grignan, vous pouvez penser sur quel ton ; j’allai ensuite chez Madame de la
e le plus agréable, voilà l’état où je suis. Vous vous avisez donc de penser à moi, vous en parlez, et vous aimez mieux m’écri
ais si vous songez à moi, ma pauvre bonne, soyez assurée aussi que je pense continuellement à vous : c’est ce que les dévots
’avoir reçu la lettre. Je fus hier au Buron, j’en revins le soir ; je pensai pleurer envoyant la dégradation de cette terre :
dans sa durée, ne soit qu’une imagination des hommes ! Les hommes ne pensent point ainsi. Lisez saint Augustin dans la Vérité
ieu fait tout, il est le maître de tout, et voici comme nous devrions penser (j’ai lu ceci en bon lieu) : « Quel trouble peut-
de l’exercice, de la dissipation429, une vie unie et réglée. Vous ne penserez pas bien, tant que vous vous porterez mal ; dès q
me ; vous aviez à redouter l’imagination de l’empereur, et quand vous pensiez être à couvert par l’innocence, non-seulement de
qui fait faire de si grands progrès dans les sciences, qui fait bien penser , bien juger, bien parler et bien écrire, ne pourr
ombre de coquins qui te suivent, et ces six bêtes qui te traînent, tu penses que l’on t’en estime davantage. L’on écarte tout
z eux, ils ne s’aperçoivent point des désordres qui s’y passent ; ils pensent qu’ils se portent bien, parce qu’ils ne se senten
êtes trop attentif aux dernières paroles de la malheureuse Didon pour penser à lui. Le poëte disparaît ; on ne voit plus que c
voir que la patrie ; il ne cherche point le beau ; il le fait sans y penser . Il est au-dessus de l’admiration. Il se sert de
qui entraîne tout. On ne peut le critiquer parce qu’on est saisi. On pense aux choses qu’il dit et non à ses paroles. Je sui
allai dire un mot à l’oreille à la duchesse de Villeroy ; elle et moi pensions de même sur l’évènement pré sent. Elle me poussa
de cœur ou d’assez d’esprit en eux, et plus en d’autres qu’on n’avoit pensé , tout cet amas d’objets vifs et de choses si impo
les, car, outre qu’en telles occasions personne ne veut dire ce qu’il pense , et ne veut paroître avoir peur, nul aussi ne veu
u dire le bruit que le peuple commençoit à faire, elle avoit aussitôt pensé à moi, et à la frayeur que j’aurois au moment où
haînes tendues et de barricades. Elle avoit bien deviné : car j’avois pensé mourir d’étonnement quand on me vint dire que Par
de voir le jour. » Brinon tressaillit à ces tristes paroles ; mais il pensa s’évanouir quand je lui contai mon aventure. Il s
vain qui a l’esprit grand et élevé ne s’arrête point aux minuties. Il pense et parle avec plus de noblesse et de grandeur, et
oute sa vie fut le modèle. L’esprit, le pédantisme, la science Penser peu, parler de tout, ne douter de rien, n’habiter
t les pensées des autres, ils se soient condamnés eux-mêmes à ne plus penser , et que la science leur ait fait perdre l’usage d
ous tracer l’histoire des pensées d’autrui qu’à nous apprendre à bien penser  ; qui nous met, pour ainsi dire, dans la pleine p
à la vue d’une fin qui s’avance à grands pas, on diroit souvent qu’il pense plus à durer qu’à vivre, et à compter ses momens
discours ne me paroît pas tout à fait de la force des précédents. Ne pensez -vous pas cela comme moi ? » Ces paroles firent pâ
us sérieux et au plus dense des livres un tour d’imagination qui tait penser à son compatriote Montaigne : il a autant de piqu
r une pensée ; mais ce sera à jamais un génie heureux et profond, qui pense et qui fait penser. Son livre devrait être le bré
s ce sera à jamais un génie heureux et profond, qui pense et qui fait penser . Son livre devrait être le bréviaire de ceux qui
les grossisse à vos yeux : ils ont tout fait, tout vu, tout dit, tout pensé  : ils sont un modèle universel, un sujet de compa
comme l’effet d’une bonté paternelle ; et telle est notre manière de penser , que nous joignons au cruel sentiment de l’affron
te conduire comme il leur plaît. Ils n’ont qu’à changer de manière de penser , il faudra bien, par force, que tu changes de man
inexpérimentés qui, s’engageant pour la première fois dans les Alpes, pensent les franchir à chaque montagne, et, quand ils son
er quelquefois « Ô grand Être ! ô grand Être ! » sans pouvoir dire ni penser rien de plus. Ainsi s’écouloient dans un délire c
blement au retour, en me livrant à l’impression des objets, mais sans penser , sans imaginer, sans rien faire autre chose que s
me faire sentir avec plaisir mon existence, sans prendre la peine de penser . De temps à autre naissoit quelque foible et cour
c notre nature, ou avec notre condition. Le bon sens n’est donc pas à penser sur les choses avec trop de sagacité, mais à les
ù les fruits de l’année sèchent dans leur fleur ? Toutefois, qu’on ne pense pas que Clazomène eût voulu changer sa misère pou
bitement, comme il arrive dans les ouragans, nous eûmes le chagrin de penser que nous ne pourrions pas même rendre à cette fil
que cette catastrophe vomira sur la France, impassibles égoïstes, qui pensez que ces convulsions du désespoir et de la misère
utumé à me prêcher moi-même ! À Dieu ne plaise qu’un ministre du ciel pense jamais avoir besoin d’excuse auprès de vous ! car
’eus pas le moindre doute sur la vérité de l’aventure. Je te laisse à penser si nous nous sommes gaudis649 ensemble… Quelquefo
e tribun (le mot est de Lamartine), il est le poète. Du bonheur de penser Que ne puis-je rappeler tous les esprits écla
ire plaisir réciproquement et avec rapidité, de parler aussitôt qu’on pense , de jouir à l’instant de soi-même, d’être applaud
s, depuis un siècle, a été tout à fait dirigé par la conversation. On pensait pour parler, on parlait pour être applaudi, et to
convenus que je vous écrirais au hasard et sans suite tout ce que je penserais de l’Italie, comme je vous disais autrefois l’imp
ion du mouvement qui la termine, était généralement trop louée ; nous pensions qu’il était plus aisé, comme il l’est en effet, d
ui donner du prix à mes yeux ; mais, dans le même moment, nos ennemis pensaient à la détruire et à l’avilir ; et cette couronne d
a, 8 mars 1805. … Quant à quitter mon vil métier, je sais ce que vous pensez là-dessus, et moi-même je suis de votre sentiment
ils n’en finiront point. Je ne vois que le major Stroltz qui au moins pense encore à faire du feu ; s’il réussit, je te plant
Dieu délivrez-nous du malin et du langage figuré ! Les médecins m’ont pensé tuer, voulant me rafraîchir le sang ; celui-ci m
e qui travaillait sentit son âme plus troublée qu’auparavant ; « car, pensait -il, la mort de la mère, c’est la mort des enfants
e rencontrent en Espagne. Froissard suit ses héros. L’Espagne le fait penser au Portugal. Nulle distribution savante et systém
espoir de revoir sa patrie, tenait fortement à ce qu’il avait fait ou pensé , et à ce que penserait de lui l’avenir. Il racont
patrie, tenait fortement à ce qu’il avait fait ou pensé, et à ce que penserait de lui l’avenir. Il raconta sa vie, non seulement
t d’esprit et qui écrivaient si bien sans en faire profession et sans penser à se faire imprimer, au moins de leur vivant. Grâ
le remercier, mais au nom du muséum d’histoire naturelle, où il avait pensé , disait-il, que s’adressaient ces marques de la g
ine avant de passer à l’impression. Jacques n’imprima plus, mais n’en pensa pas moins. La lutte de sa pensée contre la force
s’était passée à les suivre machinalement ; dès qu’il les revit il ne pensa plus, il marcha… Il est temps que la plaisanterie
erses, s’il a terminé sa vie dans l’humble dévotion du chrétien, il a pensé jusqu’au bout avec la persévérante hauteur du gra
les abstractions que dans les réalités, il croyait que tout ce qui se pensait se pouvait. Il s’exagérait, comme la plupart de s
rcie Dieu de m’avoir donné un tel père. Il n’y a pas de jour où je ne pense à lui ; et quand je ne suis pas trop mécontent de
et des érudits. Ils étaient si enfoncés dans l’étude dû passé, qu’ils pensaient , sentaient, aimaient, haïssaient dans les langues
x me pénétra. J’entrai ; je le vis qui étendait la main du côté où il pensait que j’allais m’asseoir ; je la serrai avec affect
est aussi celui qui a ordonné à mon cœur de battre et à mon esprit de penser . Non, mon ami n’est point entré dans le néant ; q
s réflexions pour du galimatias, apprenez que telle est la manière de penser de tout le monde, et la vôtre à vous-mêmes. Perso
s, et sans se troubler l’imagination par de noirs fantômes. Enfin, je pense qu’il faut se permettre de rire, ou du moins de s
s composer cela d’avance, mon frère. Je me mets devant le mort, et je pense à ceux qui restent. Les larmes me viennent aux ye
vaste ombrage. — Sous ses fortes branches, Maddelé961, repose-toi, et pense au chêne qui n’est plus.   Ici Madeleine commença
vèdre, IV. — Calmann Lévy, éditeur.) Les gardes-côtes971 Je pensais à l’existence de ces gardes-côtes, humble provide
ne finisse par lui faire tort : « Je vous supplie de me dire ce qu’on pense de Marin dans Paris. » (Ibid.) 586. Arnaud-Bacul
65 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
il s’est élevé au-dessus de la raison, de la justice et des lois ; il pense avoir ôté à Rome jusqu’à la liberté de la voix et
pare ; le grand homme reste seul, et il tombe, et tout ce qu’il avait pensé et voulu seul, toute la partie purement personnel
ui-même une autre fois. Le récit de la retraite des Dix mille est, je pense , un des exemples les plus remarquables de cette o
de la république. Comme on le croyait déjà privé de sentiment, on ne pensait pas qu’il pût entendre les discours. Mais il n’en
e de cœur ou d’assez d’esprit en eux, et plus en d’autres qu’on avait pensé , tout cet amas d’objets vifs et de choses si impo
roire fermement à sa propre pensée, et agir résolument selon ce qu’il pensait , sans craindre la responsabilité. C’est surtout l
celle des conduites ; car l’homme agit bien plus en vertu de ce qu’il pense que par tout autre mobile. Dès que la querelle s’
es du peuple. Il aurait voulu, en diminuant les impôts, augmenter les pensions de ses courtisans. Il aurait de bon cœur réformé
le droit d’arriver, par l’indépendance de la raison et la liberté de penser , aux vérités que l’autorité religieuse révèle ; m
le, et sur sa blanche laine Entrelaçaient rubans et fleurs, Sans plus penser à lui, le mangent s’il est tendre. Dans cet abîme
ù les fruits de l’année sèchent dans leur fleur ? Toutefois, qu’on ne pense pas que Clazomène eût voulu changer sa misère pou
e nous avons confiance. Les jeunes gens sont portés à rougir, car ils pensent qu’il n’y a de beau que ce que la loi leur appren
ela, parce qu’appliquant au prochain la mesure de leur innocence, ils pensent qu’il souffre sans le mériter. Ils aiment à rire,
emploi si honteux. Qu’en dites-vous, seigneur ? Que faut-il que j’en pense  ? Ne ferez-vous pas taire un bruit qui vous offen
le puis-je croire, Qu’on ose des fureurs avouer la plus noire ? Vous pensez qu’approuvant vos desseins odieux, Je vous laisse
a tous ? Ne courons-nous pas rendre Hélène à son époux ? Depuis quand pense-t -on qu’inutile à moi-même, Je me laisse ravir une
eurs maux ; Leur misère est le fruit de votre illustre peine. Et vous pensez avoir l’âme toute romaine ! Vous avez hérité ce n
ton envie ; Règne, si tu le peux, aux dépens de ma vie ; Mais oses-tu penser que les Serviliens, Les Cosses, les Métels, les P
ivent au combat des brigands qui les vengent ; De quelle noble ardeur pensez -vous qu’ils se rangent Sous les drapeaux d’un roi
 : Je ne l’écoute point avec un cœur tranquille. NARCISSE. Burrhus ne pense pas, seigneur, tout ce qu’il dit : Son adroite ve
le cœur n’est pour rien, personne n’est ingrat. Les rois avec de l’or pensent que tout s’achète ; Mais un don qu’on vous doit,
es ennemis plus de crédit qu’à moi. LE ROI. Je ne puis rien sentir ni penser par moi-même, N’est-ce pas ? — Grâce à vous, voil
HELIEU. Vous, sire ? LE ROI.                     Moi, monsieur. Qu’en pensez -vous ? RICHELIEU. Rien, sire. LE ROI.            
veux-tu donc ? MARAT.                                           Je ne pense pas, moi, Que tout soit terminé dès qu’on n’a plu
térêt ; merci, je t’en dispense. Je ne suis pas encor si malade qu’on pense . Sois tranquille ; il me reste, en ce corps si ch
il est difficile ! Il veut voir des défauts à tout ce qu’on écrit, Et pense que louer n’est pas d’un bel esprit, Que c’est êt
s pour lui plaire ; Il prend toujours en main l’opinion contraire, Et penserait paraître un homme du commun, Si l’on voyait qu’il
et me voilà derechef sans emplois. Le désespoir m’allait saisir : on pense à moi pour une place ; mais, par malheur, j’y éta
. Belle morale ! — Hé bien, c’est ainsi qu’à Paris Sont contraints de penser les plus sages esprits ; La cause ? — Encombremen
les inquiétudes de la vanité. À Dieu ne plaise qu’un ministre du ciel pense jamais avoir besoin d’excuse auprès de vous ! car
que cette catastrophe vomira sur la France, impassibles égoïstes qui pensez que ces convulsions du désespoir et de la misère
ité violée avait été le point de départ de la révolution ; nous avons pensé que la légalité rétablie devait être seule son po
la légalité rétablie devait être seule son point de repos. Nous avons pensé qu’il n’appartenait qu’à la loi de finir une révo
force maternelle. Rigault 72. De l’Imitation des Anciens Pensez -vous, si Virgile ou l’aveugle divin Renaissaient
ns leur âge, où libre, sans détour, Chaque homme ose être un homme et penser au grand jour. Au tribunal de Mars, sur la pourpr
rs couleurs ; Allumons nos flambeaux à leurs feux poétiques ; Sur des pensers nouveaux faisons des vers antiques. A. Chénier
it donné de voir face à face, sous sa forme unique, la beauté divine. Penses -tu qu’il eût à se plaindre de son partage celui q
ma plume est estimée, Je ne dois qu’à moi seul toute ma renommée, Et pense toutefois n’avoir point de rival À qui je fasse t
st un grand écrivain, parce qu’on ne peut pas ne pas l’être, quand on pense et quand on sent avec grandeur : mais s’il est pe
cour l’autre jour à Saint-Cyr plus agréablement que je n’eusse jamais pensé . Nous y allâmes samedi, madame de Coulanges, mada
nt et sa durée, ne soit qu’une imagination des hommes ! Les hommes ne pensent point ainsi : lisez saint Augustin dans la Vérité
ieu fait tout, il est le maître de tout, et voici comme nous devrions penser (j’ai lu ceci en bon lieu) : « Quel trouble peut-
t de vous quitter, mon cœur me le dit tous les jours plus que vous ne pensez  ; mais j’ai très-bien fait de m’éloigner de ces m
rêve de trois années. Je vois bien qu’on a pressé l’orange ; il faut penser à sauver l’écorce. Je vais me faire, pour mon ins
. Si on l’arrête, il résiste ; si on l’enferme, il se révolte ; il ne pense et ne parle que de liberté. Telle est la dégradat
s’imagine n’avoir plus envie de courir dès qu’il se repose, et qu’il pense avoir perdu tous les goûts qu’il a rassasiés. Mai
ps qu’il se ruine en un endroit, il se rétablit en un autre. Quand on pense qu’il quitte son plaisir, il ne fait que le suspe
errains. Leurs ordres éternels régissent les humains ; Et je n’ai pas pensé qu’au-dessus des Dieux mêmes, De leurs prescripti
e insensé le plus pieux devoir : J’aurai, si j’ose dire ici ce que je pense , Le spectacle d’un fou qui parle de démence. G
sséquant la nature, Dans un coin du cerveau nouvellement décrit, Voit penser la matière et végéter l’esprit ; Insensé ! diront
entre nous, comme vous dites, une différence générale et profonde. Je pense , comme vous, qu’il ne faut confondre et absorber
re, Un inutile Dieu qui ne veut pas d’autels. Je vois rêver Platon et penser Aristote ; J’écoute, j’applaudis, et poursuis mon
66 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
cher ami, que je suis dangereusement malade ; je n’ai la force ni de penser ni d’écrire. Je viens de recevoir votre lettre et
idées souffre moins la gêne et l’esclavage. Il ne vous coûte point de penser , mais il vous coûte infiniment d’écrire. Je vous
de votre cabinet pour solliciter l’examinateur ; si votre manière de penser n’est pas la sienne, s’il n’est pas l’ami de vos
ssiper les fumées de la veille ; ainsi vous n’avez pas un moment pour penser à vous et à vos amis. Cela fait qu’une lettre à é
ent de l’être. Je serais très-fâché que ces messieurs crussent que je pense comme eux, parce que je fais une grande différenc
n lit ailleurs : « Nous pouvons nous dire l’un à l’autre ce que nous pensons du public, de cette mer orageuse que tous les ven
leur jugement, et qu’on fasse dépendre son bonheur de leur manière de penser . J’ai tâté de cet abominable esclavage, et j’ai h
67 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
nvention. Manière d’imiter. Mais il est plus difficile qu’on ne pense , de savoir bien imiter. C’est un art qui demande
ns les métamorphoses d’Ovide. Je ne fais que l’indiquer, parce que je pense que les précédents exemples doivent suffire pour
ffirmativement sur la moindre chose. S’agit-il de se déterminer ? j’y penserai , disent-ils ; il faudra voir ; cela pourra se fai
oins pouvoir se procurer tout à prix d’argent ; ou enfin parce qu’ils pensent que la richesse leur tient lieu de tout. » Le lux
grâces : bassesse de dissimulation, point de sentiments à soi, et ne penser que d’après les autres : bassesse de dérèglement 
s qu’il développe d’une manière non moins solide que brillante. « Je pense souvent en moi-même, et je me fais un vrai plaisi
ous dis-je, vous ne rougirez point de lui adjuger une couronne d’or ? Pensez -vous que Thémistocle80, et les héros qui moururen
les héros qui moururent aux batailles de Marathon81 et de Platée82 ; pensez -vous que les tombeaux mêmes de vos ancêtres n’écl
erai donc à dire ici que, pour réussir dans l’élocution, il faut bien penser , bien sentir, et écrire comme l’on pense et comme
s l’élocution, il faut bien penser, bien sentir, et écrire comme l’on pense et comme l’on sent ; qu’il ne faut ni prodiguer l
68 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
il prescrivait, il pratiquait le Avant donc que d’écrire apprenez à penser . Une ode et une dizaine de stances de lui contre
7 Pour vous payer, les deux princes lorrains Me pleigeront48. Je les pense si fermes, Qu’ilz ne fauldront pour moy à l’ung d
e taisent. (Élégies, liv. I, 7.) II. Lettre reçue Qui eust pensé que l’on peust concepvoir Tant de plaisir pour le
aux Quasy enfant sonnois des chalumeaux. Si ne sçaurois bien dire, ne penser , Qui m’enseigna si tost d’y commencer, Ou la natu
faire, Sans qu’aucun mal vous en puisse advenir. Quand je regarde et pense à l’avenir, J’ay bon vouloir de sage devenir Mais
s humains Cachans souvent la mort dedans nos seins, Alors que plus en pensons estre loing ! Et pour autant, il est tres grand b
              Mon pere, me voila. SATAN. Mais, je vous pry, qui cust pensé cela ? ISAAC. Or donc, mon pere, il faut comme je
j’ay soing de la despense Qui se fait chaque jour, et si fault que je pense A rendre sans argent cent créditeurs contens. Je
nelle memoire, Si vous ne l’emportez par outrager celuy Qui jamais ne pensa de vous donner ennuy ?     O la pitiê de voir la
auroit mis En route290 le pouvoir de cent rois ennemis…     O Rois ! pensés à vous ; et, puis que Dieu vous donc Le beau don
 ? ANTOINE. Voire, mais beaucoup plus à la patrie ils doivent. CÉSAR. Pensent -ils que je sois ennemy du païs ? ANTOINE. Mais330
sors tu, mon ame ? helas ! que tu ne sors D’un si mechant manoir340 ? penses tu qu’il me reste Encore un parricide et encore u
aine prisonniere Est close de ce corps comme un corps de sa biere. Tu penses me bien faire en prolongeant ma fin, Mais je n’ay
3) à Homère. La grâce souvent délicate et touchante de son style fait penser à Racine, comme l’énergie de Garnier à Corneille.
t Qu’aux riants rire et plaindre si l’on plaint401.     Je ne sçauroy penser ce qu’il faut dire Pour plaire au Prince en tout
ommes De tant louer indignement les hommes ! J’entends les grands qui pensent qu’on leur doit Tous les beaux vers qu’un bel esp
on plaisante419, Un haut bois, une prée, un parc qui le contente… Les pensers ennuyeux ne lui rident la peau, Ne lui changent l
nuit, Ou bien le temps mauvais le mène en son reduit ; Et mille beaux pensers qui lui font compagnie Sont cause qu’ainsi seul j
cœurs, Vos esprits trouveront en la fosse profonde Vray ce qu’ils ont pensé une fable en ce monde. Ils languiront en vain de
rreur sur la France pleuvoir ! Delbenc, en nostre temps eussions nous pensé voir La ville dans les champs et les champs dans
empruntée. Le procès ne doit rien aux changes de Protee512 ; Vous le pensez civil, il devient criminel ; Vous l’estimez fini,
crées Des monts, des eaux, des forests et des prées. Qui me privez de pensera soucieux, Et qui rendez ma volonté contente ; Cha
els inconnuë, Coula d’un jeune cœur pour s’envoler aux cieux529. Mon penser la suivit, au defaut de mes yeux, Jusqu’aux voûte
spirations qu’il exprimait en beaux vers : J’aime mieux en soucis et pensers élevés Estre un aigle abattu d’un grand coup de t
reur et la peine. Le monde est un berlan551 où tout est confondu. Tel pense avoir gagné qui souvent a perdu. Ainsi qu’en une
en cet aveuglement. Qui peche avecq’ le Ciel peche honorablement. Car penser s’affranchir, c’est une resverie. La liberté par
Contre Malherbe et son école574. À M. Rapin ………………………………………………… Pensent -ils, des plus vieux offençant la mémoire, Par le
ul plus que toy par toy n’est offensé : Tu dois premier, si bien y as pensé , Rendre de toy à toy mesme le compte. Las ! que
Ny sur la mer qui craindra le danger, Ny à la Cour qui dira ce qu’il pense . Plus n’embrasser que l’on ne peut estreindre ;
tourmenté694. Si vous n’avez auprés d’un prince Les estats695 et les pensions Pour gouverner quelque province, Aussi personne n
et le met de la barque A la table des dieux742. Mais quoy ! tous les pensers dont les ames bien nées Excitent leur valeur et f
vie : Fuyons donc ces grandeurs qu’insensez nous suivons772, Et, sans penser plus loin, joüissons de la vie Tandis que nous l’
s783. Commencez doncques à songer Qu’il importe d’estre et de vivre. Pensez mieux à vous mesnager. Quel charme a pour vous le
Au plus digne des trois que j’en fasse un monarque. Je vous laisse y penser tout ce reste du jour. Rivaux ambitieux, faites-l
us plaire ; On croit lire en vos yeux ce qu’il faut qu’on espère ; On pense avoir tout fait quand on vous a parlé. Mon palais
a plume est estimée : Je ne dois qu’à moi seule toute ma renommée, Et pense toutefois n’avoir point de rival À qui je fasse t
ue crédit, Vous ne passerez pour belle Qu’autant que je l’aurai dit. Pensez -y, belle marquise, Quoiqu’un grison fasse effroi,
madrigaux, qui chantait les Clymènes, et que « maître Vincent Voiture pensa gâter ». Ce premier La Fontaine se relie par l’Él
Et jamais à la cour on ne trouve ces biens865.     Mais quittons ces pensers  : Oronte nous appelle. Vous, dont il à rendu la d
uivi que l’ombre ; J’ai toujours abusé du plus cher de nos biens. Les pensera amusans, les vagues entretiens, Vains enfans du l
t je cours encore à des biens faux… Si872 faut-il qu’à la fin de tels pensers nous quittent ; Je ne vois plus d’instans qui ne
s connoître. Je pris certain auteur autrefois pour mon maître883 : Il pensa me gâter ; à la fin, grâce aux dieux, Horace, par
ÉRASTE.                                                      Non, je pense . DORANTE. Comment ! c’est un cheval aussi bon qu’
beau, Et que ces jours passés j’achetai de Gaveau912. Je te laisse à penser si, sur cette matière, Il voudroit me tromper, lu
s chiens se sépare de l’autre, Et je les vois, marquis, comme tu peux penser , Chasser tous avec crainte et Finaut balancer ; I
blâmant enfin, j’ai dit ce que j’en croi ; Et tel qui m’en reprend en pense autant que moi. Il a tort, dira l’un : pourquoi
és ? Dans quel repos, ô ciel ! les avez-vous coulés ! Quel plaisir de penser et de dire en vous-même : « Partout en ce moment,
                           Il poursuit son dessein parricide. Mais il pense proscrire un prince sans appui ; Il ne sait pas l
lire ? HECTOR.                                         Hé ! vous n’y pensez pas ! Je n’ai lu de mes jours que dans des almana
que savoir s’en passer. » Que ce mot est bien dit ! et que c’est bien penser  ! Ce Sénèque, monsieur, est un excellent homme. É
ur… en vérité… pour peu… Non… jamais… car enfin… ma bouche… quand j’y pense … Je me sens suffoquer par la reconnoissance. (À L
s « fait une lâcheté pour un empire ». Aussi fut-il pauvre malgré les pensions intermittentes de Marie de Médicis, de Mme de Lon
é Dubos, nous fait entendre par une ingénieuse prétention ce qu’il en pense quand il dit : « premier livre de la Pluralité de
Plus matin que le jour dans ces bois arrivée, La Nymphe pour chasser pense s’être levée1033. (Segrais, Athis, chant II.)
usses louanges ! Heureux qui ne croit point à de flatteurs discours ! Penser trop bien de soi fait tomber tous les jours En de
’humain que l’apparence ; Et d’ailleurs, il n’est pas si facile qu’on pense D’être fort honnête homme et de jouer gros jeu. L
ances Heureux qui sans souci d’augmenter son domaine Erre, sans y penser , où son désir le mène, Loin des lieux fréquentés 
és ; Il marche par les champs, par les vertes prairies, Et de si doux pensers nourrit ses rêveries, Que pour lui les soleils so
quence, grandeur même, tout y est. Âme vibrant à tout, tout ce qui se pense , se dit, se l’ait autour de lui dans le siècle, y
résent de notre commun roi. « La liberté, qu’il donne à tout être qui pense , « Fait des moindres esprits et la vie et l’essen
, Et nous lassait sans jamais se lasser. Il me choisit pour l’aider à penser , Trois mois entiers ensemble nous pensâmes, Lûmes
Il me choisit pour l’aider à penser, Trois mois entiers ensemble nous pensâmes , Lûmes beaucoup, et rien n’imaginâmes1083… —1084
ures Contre mes ennemis déposeront pour moi. — L’univers, mon ami, ne pense point à toi, L’avenir encor moins : conduis bien
rsé. César n’a point d’asile où son ombre repose ; Et l’ami Pompignan pense être quelque chose1092 ! (Satires.) Épître
ime point, car c’est une traîtresse Qui fait dire souvent ce qu’on ne pense pas. Je hais, je fuis ces gens qui font les délic
e aujourd’hui. DAMIS. Ils ont dit, il est vrai, presque tout ce qu’on pense  ; Leurs écrits sont des vols qu’ils nous ont fait
hement, des plaisirs, des biens de cette sorte, Ne font pas, quand on pense , une chaîne bien forte, Et, pour vous parler vrai
ûts, des sentimens, Une société peu nombreuse, et qui s’aime, Où vous pensez tout haut, où vous êtes vous-même, Sans lendemain
t et vous le connoissez. VALÈRE. Je ne le verrois plus si ce que vous pensez Alloit m’être prouvé ; mais on outre les choses :
seau, par ta fuite (Nous vivons, hélas ! peu d’instans), Fais souvent penser ton hermite Avec fruit au fleuve du temps1152.
prussienne. Un jour qu’au cabaret son maître étoit resté (C’étoit, je pense , un jour de fête), Notre singe en liberté Veut fa
dans un juste oubli retomber désormais, Comme de vains auteurs qui ne pensent jamais !     Quelques vengeurs pourtant, armés d’
 : Eux-même1174 épureront, par leur long artifice, Ton honneur qu’ils pensent ternir. Soyez béni, mon Dieu ! vous qui daignez
rmandie, Louveciennes et Versailles, et, dans les intervalles, vécut, pensa , travailla, écrivit à Paris, avec quelques amis,
fuit), qui est son « Illustration de la langue française » : Sur des pensers nouveaux faisons des vers antiques… Qui que tu so
en tous lieux départis, Où l’étranger, à l’aise achevant son voyage, Pense au nom des Trudaine et bénit leur ouvrage1247 ?…
attent par leurs discours, flattent par leur silence, Et craignant de penser , de parler et d’agir, Me font rougir pour eux, sa
e, Pourquoi pliez-vous les genoux ? Le riche et le pauvre — «  Penses -y deux fois, je t’en prie : À jeun, mal chaussé,
                               Aux seuls ressouvenirs Nos rapides pensers volent dans les étoiles.                         
; Reste, au bord de cette onde, à voir tes prés fleurir, À vivre sans penser , pour vivre sans souffrir. LE PÂTRE. Ami, qu’un D
Où, à laquelle. Le xviie  siècle fait souvent même emploi de où. 66. Penser . Étymol. : cogitare. 67. Comment un œil peut-il
it « de dépit et bouffy de colere : « Badin, quitte ces vers, et que penses -tu faire ? La Muse est inutile ; et si ton oncle
t si ton oncle a sceu S’avancer par cet Art, tu t’y verras deceu.      Penses -tu que le luth et la lyre des Postes S’accorde d’
Malherbe trouve bonnes. 529. Voilà une strophe d’une grâce qui fait penser à Lamartine, comme tel sonnet de Du Bellay. (Voir
me suis asservy. En public, à l’Eglise, à la chambre, à la table, Et pense avoir esté maintefois agréable. Mais instruict pa
eux et dans leur contenance Que la bouche ne parle ainsi que l’ame on pense  ; Et que c’est, mon amy, un grimoire et des mots
e grâce ; L’Orne comme autrefois nous reverroit encore, Ravis de ces pensers que la vulgaire ignore, Egarer à l’escart nos pas
ainsi ; Tout coque je voulois, il le vouloit aussi ; Il m’ouvroit ses pensers jusqu’au fond de son ame… (II, 2.) 772. Nous
ces farces ou esquisses comiques qu’il écrivait en province. Il fait penser à Thomas Diafoirus. 906. Cornet pour avertir de
le soupçon naît en elle : De tout ce que je vois que faut-il que je pense  ? Etc. Le second (IV, 4), où la certitude commen
ne, Vous fonderez en la logeant, Un hôpital pour peu d’argent, Car je pense avoir, ce me semble, Tout ce que peut avoir ensem
donc ainsi que nous perdons les jours. Longs pour les sots, pour qui pense si courts ? Mais que ferai-je ? où fuir loin de m
de l’homme, un grand exemple à suivre, Enfin l’art d’être heureux, de penser et de vivre. (II, 5.) Voilà les Espagnols du x
e. (II, 5.) Voilà les Espagnols du xvie  siècle qui ont appris à «  penser  » à un Péruvien ! — Corneille respectait autremen
du Glorieux bon nombre de personnages qui, à chaque instant, et sans penser à mal, inquiètent, irritent et humilient sa « glo
Ce qu’il écrit avec colère sur les auteurs en renom, la postérité le pense froidement. Ôtez à ses jugements le trait vengeut
e vous venez chercher. On plaint son espérance attristée ou ravie. On pense à la jeunesse, à la joie, à la vie. Au temps qui
a nuit. Ainsi, parmi les bois, quand seul je me promène. À de tristes pensers leur ombre me ramène ; Vers un autre horizon je p
e aujourd’hui, usité encore au xviiie  siècle. Chénier a dit Sur des pensers nouveaux faisons des vers antiques. 1480. C’es
69 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
cution d’Horace. Dis, Valère, dis-nous, si tu veux qu’il périsse, Où penses -tu choisir un lieu pour son supplice ? Sera-ce en
, et de son essence toute divine. Si donc les choses sont comme je le pense , si l’âme survit en effet au corps qu’elle abando
t que cette crainte vous empêche de rien faire, de rien dire, de rien penser même qui puisse blesser la piété et la justice. A
marcheront ensuite d’elles-mêmes. Peut-on en effet, pour peu que l’on pense en homme, souffrir sans indignation que leurs ric
ême (car il faut bien me vanter un peu, à la manière des vieillards), pensez -vous que j’eusse entrepris tant de travaux, consa
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
il est difficile ! Il veut voir des défauts à tout ce qu’on écrit, Et pense que louer n’est pas d’un bel esprit, Que c’est êt
s pour lui plaire : Il prend toujours en main l’opinion contraire, Et penserait paraître un homme du commun, Si l’on voyait qu’il
fallu, Et bien plus rigoureux que je n’eusse voulu. Vous pouvez bien penser quel parti je sus prendre ; Je fis ce que je pus
à ce cercle d’amis qui les idolâtrent. Eux seuls savent juger, savent penser , savent écrire, doivent écrire. Il n’y a point d’
gueil qui naît tout élevé, qui manque d’abord d’audace, mais qui n’en pense pas moins. Je crois qu’on peut lui enseigner des
71 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
e, la probité, la générosité, doivent respirer dans ses paroles. S’il pense noblement, il s’exprimera de même. C’est un devoi
n de la philosophie qu’on nomme logique, qui a pour but d’apprendre à penser et à parler avec justesse. On appelle argument ou
différentes espèces d’argument suffit pour habituer les jeunes gens à penser , à écrire avec précision, à raisonner avec justes
72 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
considérant ces hommes et leurs soins, Si je n’en disais mot, je n’en pensais pas moins, Et jugeai ce lourdaud, à son nez authe
e demeurât camus33, Si, par galanterie, ou par sottise expresse, Il y pensait trouver une étoile34 de graisse. Mais retournons
Que l’Inde et l’Euphrate lavent ; Et déjà, pâle d’effroi, Memphis se pense captive, Voyant si près de la rive Un neveu de Go
t de la barque            À la table des dieux. Mais quoi ! tous les pensers dont les âmes bien nées Excitent leur valeur, et
ar l’inspiration. Le Gentilhomme campagnard59 Thyrsis, il faut penser à faire la retraite, La course de nos jours est p
Au plus digne des trois que j’en fasse un monarque. Je vous laisse y penser tout ce reste du jour.     Rivaux ambitieux, fait
merveilleuse beauté de la Phèdre de Racine. Ni l’un ni l’autre n’ont pensé à rendre excusable et digne de compassion la cond
. Votre fille ! Agamemnon.                    Surpris, comme tu peux penser , Je sentis dans mon cœur tout mon sang se glacer 
tre bonté, J’ai fait gloire à ses yeux de ma félicité : Que va-t-elle penser de votre indifférence ? Ai-je flatté ses vœux d’u
uivent au combat des brigands qui les vengent, De quelle noble ardeur pensez -vous qu’ils se rangent Sous les drapeaux d’un roi
lire ? Hector.                                        Hé ! vous n’y pensez pas. Je n’ai lu de mes jours que dans des almanac
ns que savoir s’en passer. Que ce mot est bien dit, et que c’est bien penser  ! Ce Sénèque, monsieur, est un excellent homme. É
. Pour vous l’aube nourrit la terre de ses pleurs… » Tels étaient les pensers de la sainte héroïne. Pour Malc, il méditait sur
nous connaître. Je pris certain auteur autrefois pour mon maître ; Il pensa me gâter. À la fin, grâce aux dieux, Horace, par
n discours trop sincère aisément nous outrage : Chacun dans ce miroir pense voir son visage ; Et tel, en vous lisant, admire
ux de ma cervelle Que des vers plus forcés que ceux de la Pucelle. Je pense être à la gêne, et pour un tel dessein La plume e
Modère ces bouillons de ta mélancolie ; Et garde qu’un de ceux que tu penses blâmer N’éteigne dans ton sang cette ardeur de ri
i va me mettre en liberté ; Mais le vizir en moi perdra plus qu’il ne pense , Et je faisais pour lui certaine expérience      
se, leur écho, gens à Votre Excellence        Peu connus, comme je le pense ,        Mais dans le tribunal chrétien        Ten
raient l’agiter… Le Comte. Qui, moi ! Je vous méprise ? Osez-vous le penser  ? Qu’un soupçon si cruel a droit de m’offenser !
e jamais poète. Il a une extrême facilité de versification, il paraît penser et sentir en vers, mais il ne saurait atteindre l
de leur impertinence ; Chacun redoute un honnête entretien : On veut penser , et l’on ne pense à rien. Ô roi David ! ô ressour
ce ; Chacun redoute un honnête entretien : On veut penser, et l’on ne pense à rien. Ô roi David ! ô ressource assurée ! Viens
t donc ainsi que nous perdons des jours Longs pour les sots, pour qui pense si courts : Mais que ferai-je ? où fuir loin de m
res de Borée Bouleversent avec fracas… Sur ce portrait abominable, On penserait qu’en lieu pareil Il n’est point d’instant délect
hement, des plaisirs, des biens de cette sorte. Ne font pas, quand on pense , une chaîne bien forte ; Et, pour vous parler vra
riorité évidente sur tout ce qui l’entoure ; il s’exprime avec grâce, pense avec noblesse, agit avec courage et générosité ;
aujourd’hui. Damis. Ils ont dit, il est vrai, presque tout ce qu’on pense . Leurs écrits sont des lois qu’ils nous ont fait
ut vous corriger. Éclairez-vous, jeune homme ; au lieu de nous juger, Pensez  : à votre Dieu laissez venger sa cause. Si vous s
juger, Pensez : à votre Dieu laissez venger sa cause. Si vous saviez penser , vous feriez quelque chose. Surtout point de sati
r sied mal à la vertu. De vous, sur ces dehors, que voulez-vous qu’on pense  ? Hamlet. Mais, si mon cœur est pur, que me fait
la diction poétique. Il s’efforce de faire des vers antiques sur des pensers nouveaux. Il veut, en les étudiant sans cesse, s’
s ! Soit qu’en ses beaux vallons Nîme égare vos pas, Soit que de doux pensers , en de riants climats, Vous retiennent aux bords
Justice, vérité, si ma main, si ma bouche169,                 Si mes pensers les plus secrets Ne froncèrent jamais votre sourc
ur sa blanche laine         Entrelaçaient rubans et fleurs, Sans plus penser à lui, le mangent s’il est tendre,         Dans c
t l’influence des événements lugubres de 1794. En résumé, que faut-il penser de ce poète qui a été tant exalté d’abord, puis t
eur pénétrante Réveille tous mes sens ; sans trouble, sans chaos, Mes pensers plus nombreux accourent à grands flots. Mon idée
t, nous pleurons, au contraire Non, Monseigneur, jamais il n’y faudra penser . Une autre ne pourra chez nous la remplacer. » Fé
« C’est donc ainsi que tu nous laisses !… Mais te voilà. » Je donne à penser les caresses ! Brunon paraît sensible à l’accueil
aisément compréhensible, et de l’exprimer par des formes simples. Il pensa aux illettrés qu’oublient trop en France les poèt
dit-il, sont notre sang et notre chair à nous-mêmes, qui sentent, qui pensent , qui aiment, qui chantent comme nous pensons, com
-mêmes, qui sentent, qui pensent, qui aiment, qui chantent comme nous pensons , comme nous chantons, comme nous aimons, nous, ho
usations d’immoralité, de fatalisme, de provocation au suicide. On ne pensait pas, et il n’était pas très facile de penser que
ation au suicide. On ne pensait pas, et il n’était pas très facile de penser que ce n’était là que la première scène d’un dram
mée, Brûle de remonter à sa source enflammée. Je respire, je sens, je pense , j’aime en toi ! Ce monde qui te cache est transp
l séchant sa robe Mai tout mouillé rit dans les champs, J’ai souvent pensé dans mes veilles Que la nature au front sacré Déd
suivi naïvement les impulsions de mon cœur ou de ma fantaisie, et je pense d’ailleurs qu’autant il faut se faire un autre qu
été, si loin Des lieux et des objets, ainsi j’en prisse soin. Hélas ! pensais -je alors, la tristesse dans l’âme, Humbles hommes
l s’ennuyait, qu’il était brisé, qu’il n’avait pas le courage de rien penser , et aspirait d’être à Paris pour éteindre ce qui
e grâce : Dans ce cercle brillant de fêtes, de plaisirs, À peine pour penser ai-je quelques loisirs ; C’est tous les jours con
ond, Et connaissait la marche des étoiles. Bien plus encor, dans ses pensers hardis, Au risque, hélas ! de s’égarer peut-être,
upe l’entrée ! À cet aspect, effrayé plus encor, Ne sachant plus que penser ni que faire, Il court, il va le long du corridor
aine église, Sans dire notre nom aux habitants du lieu, Sans avoir de pensers pour d’autres que pour Dieu… À genoux, mes amis !
mier jour d’été, quand le monde est en joie, Voilà de son enclos quel penser le renvoie, Et comment il revient, tout poigné de
mps attendue, La paix à son esprit était enfin rendue, Que de sombres pensers ne troublaient plus ses sens. Et que son cœur brû
les éditions : Justice, Vérité, si ma bouche sincère,         Si mes pensers les plus secrets Ne froncèrent jamais votre sourc
73 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5
et nous accoutume peu à peu à concevoir avec une certaine facilité, à penser avec justesse, à nous exprimer avec une exacte ri
ats, les plus purs et les plus durables que puisse goûter l’homme qui pense . La joie dont elle enivre notre âme, n’est point
74 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
seur ? Céphise. Ainsi le veut son fils que les Grecs vous ravissent. Pensez -vous qu’après tout ses mânes en rougissent 2 ; Qu
ais j’ai cru qu’à mon tour tu me connaissais mieux. Quoi donc ! as-tu pensé qu’Andromaque infidèle Pût trahir un époux qui cr
, Mon cœur, mon lâche cœur, s’intéresse pour lui ! Je tremble au seul penser du coup qui le menace, Et, prête à me venger, je
ne vit plus pour nous. Le perfide triomphe et se rit de ma rage : Il pense voir en pleurs dissiper cet orage ; Il croit que,
75 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -
asses de grammaire et aux classes supérieures des lettres, nous avons pensé qu’il convenait d’adopter, pour le classement des
s théories, mais par la pratique des chefs-d’œuvre de notre langue, à penser et à écrire. L. F. 1. « C’est en lisant beaucou
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
ons. — Quoi ! monsieur, dit le géomètre, il y a vingt ans que vous ne pensez pas ! Vous parlez pour les autres, et ils pensent
ingt ans que vous ne pensez pas ! Vous parlez pour les autres, et ils pensent pour vous.  — Monsieur, dit le savant, croyez-vou
rcie Dieu de m’avoir donné un tel père. Il n’y a pas de jour où je ne pense à lui ; et, quand je ne suis pas trop mécontent d
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
mps de le dire ; il faut mourir. » Joubert. 4. Dieu éclaire ceux qui pensent souvent à lui, et qui lèvent les yeux vers lui. A
t. 1869.) 2. « Il faut craindre de se tromper en poésie, quand on ne pense pas comme les poëtes ; et en religion, quand on n
quand on ne pense pas comme les poëtes ; et en religion, quand on ne pense pas comme les saints. » Joubert. 3. « L’impiété
78 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
types véritables du beau idéal en poésie dramatique. 426. Que faut-il penser de cette question ? Les diverses opinions que no
douze, suivant la nature et les besoins de l’action. 456. Que faut-il penser de la division en cinq actes ? L’usage établi de
s et deux espèces : il est soutenu, quand l’acteur développe ce qu’il pense en un discours suivi, et que l’acteur opposé appr
u en proie à une grande agitation. Un homme tranquille se contente de penser , de réfléchir : ce n’est que lorsqu’il sent un gr
e, parce que c’est un ressort trop commun et trop facile ; et Bossuet pense avec raison que, loin d’être propre à guérir le s
nt regarder la comédie héroïque comme un genre distinct, parce qu’ils pensent que le caractère d’un drame vient moins de la con
pleurs, N’admet point dans ses vers de tragiques douleurs. Voltaire pensait de même sur ce sujet. D’un autre côté, Corneille
les exemples qu’il nous propose nous touchent plus sensiblement. Nous pensons que la comédie attendrissante qui, d’ailleurs, se
Médecin malgré lui ; les Fourberies de Scapin, etc. 526. Que faut-il penser de la farce ? La farce est le spectacle de la gr
d’ensemble rappellent seulement sa première origine. 536. Que faut-il penser des effets des spectacles dramatiques ? Nous avo
79 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
’écriait avec indignation : « D’icy à peu d’ans qui sera celuy qui ne pensera que la France ait appris l’art de la guerre en l’
i profondes, je ne dis pas que c’est bien dire, je dis que c’est bien penser . » Notre conclusion, c’est encore lui qui nous l’
, injurier à vilainer, piquer à poindre ; et dans les noms, pensées à pensers , un si beau mot et dont le vers se trouvait si bi
puisqu’il voulait dire estimer après réflexion, ce que ne signifie ni penser (pensare, peser), ni croire (credere, se fier à),
(multum) et prou (beaucoup) dont il faut faire son deuil, quoi qu’en pense La Bruyère. La contraction es (dans les), qui se
e en fit seule les frais. Elle répétait des lieux communs, au lieu de penser par elle-même. Elle fut un écho, non pas une voix
80 (1839) Manuel pratique de rhétorique
à laquelle on n’a plus confiance, et qu’une fois sorti du collège, on pense qu’il faut se hâter de brûler ses livres classiqu
notions superflues dont l’utilité ne se fait jamais sentir ? Je ne le pense pas. Si la rhétorique n’avait pour but que de for
s ouvrir les yeux sur les dangers d’une conduite irréfléchie. Il faut penser mûrement avant d’agir, considérer les faits et pr
traduire, on s’accoutume, presque sans s’en apercevoir, à sentir et à penser comme son auteur, la difficulté d’atteindre à la
a nature. La rhétorique, comme art, en suppose deux autres : l’art de penser , qui est la logique, et l’art de parler correctem
style de Cicéron, de Tacite. On sait que tout homme a une manière de penser ou de s’exprimer qui tient au tour particulier de
aux gens de bien asservis par la faction armée de Clodius, pouvais-je penser que je me verrais un jour abandonné des bons cito
oire et l’image de ton âme plutôt que celle de ton corps : non que je pense qu’il faille proscrire les statues de marbre et d
« Hélas ! nous savions tout ce que nous pouvions espérer, et nous ne pensions pas à ce que nous devions craindre. La providence
ranimé par la vengeance ; tout le camp demeure immobile. Les blessés pensent à la perte qu’ils ont faite, et non pas aux bless
e, on place l’auditeur ou le juge dans la nécessité de convenir qu’il penserait ou agirait de telle manière. Cicéron réunit ces d
tendait d’autre gémissement que ces mots : Je suis citoyen romain. Il pensait que cette réclamation seule éloignerait de lui le
Mathan, dans Athalie, peint sa criminelle ambition : « Ami, peux-tu penser que d’un zèle frivole, « Je me laisse aveugler po
ius un langage sublime et digne d’un Romain : « Ô Fabricius ! qu’eût pensé votre grande âme, si, pour votre malheur, rappelé
81 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
imputez-vous cela, fait-il, à moi ? — Je n’étais pas né ainsi que je pense . — Qu’est-ce que cela prouve ? A dit le loup ; — 
faut songer à la nourrir — et à la vêtir et à la chausser : — et s’il pense à s’élever tellement — qu’il la prenne fortement
int à reconnaître218, disant en soi-même : « Comment ! je ne fais que penser en mon pot ; les gens connaissent bien à ma façon
3, aussi que244 la vitrerie n’avait pas grande requête245, je vais246 penser que, si j’avais trouvé l’invention de faire des é
maux, je pilais en ces jours là de toutes les matières que je pouvais penser qui pourraient faire quelque chose, et, les ayant
uva blanche et polie, de sorte qu’elle me causa une joie telle que je pensais être devenu nouvelle créature. Et pensais dès lor
causa une joie telle que je pensais être devenu nouvelle créature. Et pensais dès lors avoir une perfection entière de l’émail
dernières épreuves310 s’étaient assez bien portées311 et dès lors en pensais savoir assez pour pouvoir gagner ma vie, combien
uits en vos vergers et à y être dans l’abondance jusques aux yeux483, pensez -vous qu’il n’y en ait pas bien autant à voir veni
e Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ; car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux mêmes qui sont l
’il devait être la joie et la consolation. De quel œil, à votre avis, pensez -vous que je puisse voir cet amas d’actions indign
s pensées me faisaient mourir. J’écrivis à M. de Grignan, vous pouvez penser sur quel ton. J’allai ensuite chez Mme de Lafayet
trouille, et le Rossignol 703 ! Cela est digne du premier tome704.... Pensez -vous que je ne vous aille point voir cette année 
mes, et déjà tout habillés de deuil. Il vint trois gentilshommes, qui pensèrent mourir de voir ce portrait : c’étaient des cris q
e ; ce fut là où723 M. de Lorges, M. de Roye724, et beaucoup d’autres pensèrent mourir de douleur ; mais il fallut se faire viole
u. Ses deux neveux étaient à cette pompe, dans l’état que vous pouvez penser  : M. de Roye tout blessé s’y fit porter ; car cet
r cette messe ne fut dite que quand ils eurent repassé le Rhin728. Je pense que le pauvre chevalier729 était bien abîmé de do
prit de grandeur, c’est un excès d’amour-propre743, qui, bien loin de penser aux autres, s’imagine qu’il n’y a que lui… Je sui
les seuls qui seraient capables de vous secourir751. Que n’avez-vous pensé de bonne heure à vous faire de tels amis, qui mai
accuse d’avoir aimé l’argent. Il avait un revenu très considérable en pensions du duc de Wolfenbuttel962, du roi d’Angleterre, d
M. Varignon dans une petite maison du faubourg Saint-Jacques. Là ils pensaient chacun de son côté, car ils n’étaient plus tant e
friand994 ? dit alors mon flatteur d’un ton de voix élevé ; vous n’y pensez pas, mon ami : apprenez que vous n’avez rien de t
es en faire autant, et demain vous recommencerez. C’est une erreur de penser que le sang soit nécessaire à la conservation de
qualités de sa nature, tous les dons attachés à son espèce, et on ne pense qu’à la figure et aux qualités du cheval, qui lui
quelquefois : « O grand Être ! O grand Être ! » sans pouvoir dire ni penser rien de plus. Ainsi s’écoulaient dans un délire c
té du temps, je croyais n’avoir pas assez mis à profit ma journée, je pensais en pouvoir jouir davantage encore ; et, pour répa
blement au retour, en me livrant à l’impression des objets, mais sans penser , sans imaginer, sans rien faire autre chose que s
is perdre un état que vous remplissez si mal. Adieu. » Eh bien, qu’en pensez -vous ? Tandis que M. Colin de Saint-Marc me trait
eure prendre un état d’une utilité moins tardive et moins incertaine, pensait -il à laisser en moi un second père à ses enfants.
ntaire bien plus riche, plus étendu et plus réellement utile qu’on ne pense , lorsqu’on se plaint que, dans les collèges, on n
ter du danger que lui faisait courir chaque moment de retard, et sans penser au péril auquel il exposait Oswald en le retenant
e voir, vous n’eussiez su si j’étais mort ou vivant. Dieu ! quand j’y pense encore !… Nous deux presque sans armes, contre eu
s dans le temps des récoltes, au fort de nos travaux ! Hors de là, je pensais reprendre ma charrue. Il me fait un procès pour u
onviés, et m’en aller à Nantes quérir d’autres papiers. Ma fiancée en pensa mourir de tristesse, et de regret de sa noce perd
avait déjà mordu plusieurs personnes et ne m’avait point épargné, je pensais à m’en défaire, lorsque, ayant prisa mon service
t probablement aussi parce qu’étant en très grand nombre chacun d’eux pensait que je ne pourrais éviter ses camarades placés pl
ainsi que je l’ai déjà dit, j’avais conservé la faculté de voir et de penser . Non seulement on se battait autour de moi, ce qu
que tu as été bonne pour les petites Dillon1493. Tu as bien raison de penser aux autres, grands ou petits, et de t’occuper de
ux autres, grands ou petits, et de t’occuper de leurs plaisirs. On ne pense jamais assez aux autres, on n’est jamais assez oc
elés toute la nuit, et où nous devions te secourir ! Qu’est-ce que tu penses de nous ? Tu nous avais si bien servis et nous t’
là tout exprès ; on m’attache la corde au cou… Toutes les fois que je pense à cette corde-là, mon gosier devient sec comme de
tu l’aimes. — Je vas1649 dire ma prière, reprit l’enfant, je n’ai pas pensé à la dire ce soir. Mais je ne peux pas la dire to
’il y a d’ici chez vous. Épargnez, de grâce, vos paroles. Ce que vous pensez , je le sais ; ce que vous faites, je vous en reme
elant comme de l’or. Fritz, le regardant monter entre les deux côtes, pensait  : « Dieu est grand ! » Et plus bas, voyant les ou
x rien ajouter ni rien retrancher, par ruse ou autrement, à ce que je pense . « Donc, moi, David Sichel, j’ai cette pensée sim
rtaient à mon enfance. Je n’ai jamais pu voir un potager correct sans penser à mon grand-père, excellent homme et parfait jard
, avec un gros soupir de temps en temps. Pauvre Mme Eyssette ! elle y pensait toujours à ce cher pays1754 qu’elle n’espérait pl
n de quai, près d’une certaine passerelle Saint-Vincent, auquel je ne pense jamais, même aujourd’hui, sans émotion. Je revois
t les remous, les tourbillons, le fameux trou de la Mort-qui-trompe ! Pensez que ce n’était pas une petite affaire de se guide
e s’était si bien perdue dans la désolation générale que personne n’y pensait plus. Chacun citait à l’envi quelque trait de ver
rs le peuple suit son prince. Aussi1997, pour être roi, vous ne devez penser Vouloir, comme un tyran, vos sujets offenser. Car
al ayez l’âme royale ; Tirez le peuple à vous d’une main libérale, Et pensez que le mal le plus pernicieux, C’est un prince so
t son bien domestique, Ne saurait gouverner une grand2006 république. Pensez longtemps devant que faire aucuns édits ; Mais, s
D’avoir en cheveux blancs terminé sa carrière, Qu’en fût-il advenu ? Penses -tu que, plus vieille, en la maison céleste Elle e
mi. L’Orne comme autrefois nous reverrait2038 encore, Ravis de ces pensers que le vulgaire ignore, Égarer à l’écart nos pas
en vers des Psaumes. La retraite Stances. Tircis2071, il faut penser à faire la retraite2072 : La course de nos jours
ant un jour tout seuls et sans témoins (Comme ils se confiaient leurs pensers et leurs soins), Racan commence ainsi : « Dites-m
2187 en cet âge avancé, A quoi me résoudrai-je ? II est temps que j’y pense . Vous connaissez mon bien, mon talent, ma naissan
ont jouer ces gens-là ? « Le plus âne des trois n’est pas celui qu’on pense . » Le meunier, à ces mots, connaît2192 son ignora
que ce nigaud, comme un évêque assis, « Fait le veau sur son âne, et pense être bien sage. — « Il n’est, dit le meunier, plu
is poltron ! Sans cela par la mort... ! mercure. Entre tes dents, je pense , Tu murmures je ne sais quoi ? Sosie. Non. Mais,
il est difficile ; Il veut voir des défauts à tout ce qu’on écrit, Et pense que louer n’est pas d’un bel esprit, Que c’est êt
Le pénible fardeau de n’avoir rien à faire. Vainement offusqué de ses pensers épais, Loin du trouble et du bruit il croit trouv
és ? Dans quel repos, ô ciel ! les avez-vous coulés ! Quel plaisir de penser et de dire en vous-même : « Partout en ce moment,
uivent au combat des brigands qui les vengent, De quelle noble ardeur pensez -vous qu’ils se rangent Sous les drapeaux d’un roi
Sénèque ? Valère. Oui. Ne sais-tu pas lire ? Hector. Hé ! vous n’y pensez pas : Je n’ai lu, de mes jours, que dans des alma
que savoir s’en passer. » Que ce mot est bien dit ! et que c’est bien penser  ! Ce Sénèque, monsieur, est un excellent homme. E
leur impertinence2510 ; Chacun redoute un honnête entretien : On veut penser et l’on ne pense rien. O roi David2511, ô ressour
510 ; Chacun redoute un honnête entretien : On veut penser et l’on ne pense rien. O roi David2511, ô ressource assurée, Viens
t donc ainsi que nous perdons des jours Longs pour les sots, pour qui pense si courts ! (Épître lxxiv, à Mme Denis, nièce de
nir. Eux-mêmes épureront, par leur long artifice, Ton honneur, qu’ils pensent ternir2542. » Soyez béni, mon Dieu, vous qui daig
sienne2556. Un jour qu’au cabaret son maître était resté (C’était, je pense , un jour de fête), Notre singe en liberté Veut fa
sentir tout leur courage fondre Chacun d’eux dévorait ce que l’autre pensait . Des enfants sur leurs bras le cri s’affaiblissai
Jaunes, sales, pareils aux grosses eaux d’un fleuve. « Tiens ! je ne pensais plus à cette pauvre veuve, Dit-elle ; mon mari, l
lvia.) Le joueur et l’enfant Me voici donc à Bade2765 ; et vous pensez sans doute, Puisque j’ai commencé par vous parler
t son troupeau tondu2767. Hélas ! le premier pas se fait sans qu’on y pense . Ma poche est comme une île escarpée et sans bord
es regards ; — je voudrais fuir les miens. D’un si honteux revers que pensera la Grèce ? Qu’en diras-tu, ma fille, ô ma seule t
e long du chemin ; J’en tirais clairement toutes les conséquences, Je pensais  : « Tous mourir ! Et si près des vacances ! En ét
i sans cesse, Mais la pluie à longs traits barrait les horizons. Oh ! pensais -je, palmiers, aloès, plantes grasses ! Quand vous
é. Pierre Le voyage... ? Legoëz Oh ! cela n’est rien. J’ai voyagé. Tu penses bien qu’après trente ans de cabotage2966, Ce bout
gens.... Voilà de beaux exploits, dont tu peux être fière. Dis, qu’en penses -tu, ma commère ? L’eau. Dame ! on n’est point p
légumes) cuisant au pot. 324. Linge. 325. [Ce] qui. 326. Cuida, pensa  : qui pensa, qui faillit me faire mourir. 327. I
isant au pot. 324. Linge. 325. [Ce] qui. 326. Cuida, pensa : qui pensa , qui faillit me faire mourir. 327. Il fallut (pa
. Certaines fois où. 353. Avant que. 354. Lequel je n’eusse jamais pensé [devoir survenir]. 355. De manière à éviter, cet
e cette appellation est incertaine. 533. A mon opinion, à ce que je pense . 534. Le mortier est une espèce de coiffure ayan
47. 694. Me convertir, délaisser les plaisirs du monde pour ne plus penser qu’à mes devoirs religieux. 695. Une idole dans
ne doit pas trop souvent parler de soi. Au contraire : un égoïste ne pense qu’à lui. 799. Avantageux. 800. S’en aller, s’
us grande considération. 842. Libertin. On appelait ainsi ceux qui pensaient librement sur les choses de la religion. 843. P
nombre de coquins qui te suivent et ces six bêtes qui te traînent, tu penses que l’on t’en estime davantage ; l’on écarte tout
abitudes des cours ; et, non sans malice, il dit franchement ce qu’il pense à celui que ses flatteurs ont sans doute habitué
: je vis en véritable ânesse (en latin asina), me laissant vivre sans penser . – Cochonne, adjectif également forgé, continue l
ore ces mots : Adieu la France !, Cela est faict. Adieu la France, je pense ne vous voir jamais plus. » 1532. Collingwood
quêtes, ces dotations furent remplacées, à titre d’indemnité, par des pensions , appelées pensions des donataires. 1592. On sai
ns furent remplacées, à titre d’indemnité, par des pensions, appelées pensions des donataires. 1592. On sait que le traité de
a première strophe. Mais c’est surtout à la musique qu’Edgar Quinet a pensé  : quoique, à vrai dire, et c’est là ce qui fait l
nage mis en mouvement par la machine du bateau. 1773. Le pape auquel pense l’enfant en faisant ce mensonge est Pie IX, qui m
traité plus honorablement. En traçant le caractère de Vadius, Molière pensait à Ménage (1613-1692), érudit assez célèbre, mais
e au roi d’Epire qu’elle a pu oublier Hector : c’est à Hector qu’elle pense , même au moment où elle loue Pyrrhus, 2412. Nou
er. 2448. Angélique est la jeune fille que Valère doit épouser. Il pense à elle chaque fois qu’il revient du jeu ruiné ; d
l croyait n’avoir à attendre que de la reconnaissance. 2542. Qu’ils pensent ternir. Entendez : l’acharnement qu’ils mettent à
ents à leurs égard. 2965. Car elle n’aime pas Pierre, et continue de penser à Jacquemin. 2966. Navigation marchande, qui se
82 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
e, joindre le grand art de bien écrire à l’art non moins difficile de penser toujours juste. 85« Quis enim vestrûm, judices,
quartier des parfumeurs. Que dirai-je de ces sourcils épais, où nous pensions tous voir un gage et des arrhes pour la républiqu
out ce que nous voudrons, mais supportons tout ce qui nous arrivera ; pensons enfin que, dans les grands hommes, le corps seul
83 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
roire fermement à sa propre pensée, et agir résolûment selon ce qu’il pensait , sans craindre la responsabilité. C’est surtout l
celle des conduites ; car l’homme agit bien plus en vertu de ce qu’il pense que par tout autre mobile. Dès que la querelle s’
bon sens du peuple prévaudra à la fin sur ses préjugés… Je ne saurais penser que la Providence ait tant fait pour rien… Le gra
84 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »
la même cause n’existe pas, l’opinion est généralement différente. On pense , avec raison selon nous, que, sans négliger des e
die sans nommer Eschyle, Sophocle, Corneille, Racine ? Personne ne le pensera . Ainsi, à propos de chaque genre, nous avons, com
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Silvestre de Sacy Né en 1804 » pp. 271-274
omprendre les relations nécessaires qui unissent le bien dire au bien penser . Religion tolérante d’un idéal élevé, voilà le fo
tout, le caractère de leur éloquence ! Ils disent bien, parce qu’ils pensent bien. C’est du trésor de leur cœur que sortent ta
86 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
e les paroles de la sagesse, contribue plus efficacement qu’ils ne le pensent à la félicité commune. Qu’il est grand en effet,
guste étendue ! Mais pour le faire dignement, il faut que cet orateur pense qu’il a pour juges Dieu et les hommes : Dieu, don
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
l n’est rien de stable sous le soleil ; au lieu donc de s’aventurer à penser encore ce qu’il avait toujours pensé jusque-là, c
; au lieu donc de s’aventurer à penser encore ce qu’il avait toujours pensé jusque-là, ce qui était certain pour lui comme po
88 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
tagne : c’est elle qui est fort escarpée : des vers d’un auteur : que pense-t -on d’eux ? d’une ou de plusieurs maisons : je lui
Les pronoms y et en suppléent au nom des personnes et des choses : = pensez -vous à moi ? Oui, j’y pense : = souvenez-vous de
t au nom des personnes et des choses : = pensez-vous à moi ? Oui, j’y pense  : = souvenez-vous de mon ami. Je m’en souviendrai
elon ses forces, ou, selon leurs forces. Mais après un mûr examen, je pense qu’on ne peut employer que son, sa, ses, parce qu
moment je lui puisse annoncer, Un bonheur où peut-être il n’ose plus penser . Wailly se trompe en disant que cet où n’est pa
etenir. Observations sur une remarque de Wailly. On a vu que je pense , après Duclos, l’abbé d’Olivet, et l’Académie, qu
sée tomber, mourir : elle s’est laissée aller, tomber, mourir. Wailly pense , au contraire, qu’il faut dire au masculin, en pa
pourraient bien paraître un peu trop rigides. Quoi qu’il en soit, je pense avec eux que, quand le sujet du second verbe est
, faire réflexion. = Prenez garde que l’auteur ne dit pas ce que vous pensez . Quand le verbe empêcher n’a point de négation, i
Voici deux gallicismes tirés d’une tragédie de Racine. Avez-vous pu penser qu’au sang d’Agamemnona, Achilleb préférât une fi
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
de la vérité. L’hypocrisie Quand je parle de l’hypocrisie, ne pensez pas que je la borne à cette espèce particulière q
, de faire, de ne pas faire, de vouloir une chose ou une autre, je ne penserais pas à trouver un moment de repos. Il me faut l’au
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
tait pour quelque chose le respect des choses respectables, et qui ne pensait pas que l’on pût se jouer impunément de la majest
gurez-vous le héraut s’avançant et faisant la proclamation du décret. Pensez -vous que les parents de nos malheureux guerriers
lation solide. Ce trait lui fait, sans doute, aux yeux de l’homme qui pense , autant d’honneur que les plus beaux morceaux de
91 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
de son Cours d’histoire de la philosophie, quel est celui de vous qui pense que les lieux, la terre qu’il habite, l’air qu’il
extérieur lui est indifférent et n’exerce sur lui aucune influence ?… Pensez -vous, quelqu’un a-t-il jamais pensé que l’homme d
erce sur lui aucune influence ?… Pensez-vous, quelqu’un a-t-il jamais pensé que l’homme des montagnes ait et puisse avoir les
92 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
st un grand écrivain, parce qu’on ne peut pas ne pas l’être, quand on pense et quand on sent avec grandeur : mais s’il est pe
ts, dans toute sa vie. Quoi qu’il fasse, quoi qu’il sente, quoi qu’il pense , il pense à l’infini, il aime l’infini, il tend à
oute sa vie. Quoi qu’il fasse, quoi qu’il sente, quoi qu’il pense, il pense à l’infini, il aime l’infini, il tend à l’infini.
93 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
ilations dont on vous accable ? Je respecte infiniment les règles. Je pense avec Cicéron qu’elles sont les auxiliaires utiles
but auquel il doit tendre, qu’elles l’empêchent de s’égarer ; mais je pense aussi comme lui qu’elles n’ont jamais formé un or
s, à quoi bon ces Entretiens sur l’éloquence. N’allez pas si vite. Je pense en effet que l’éloquence ne peut s’apprendre, par
94 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
ans son Discours sur les arts et les lettres : « O Fabricius ! qu’eût pensé votre grande âme, si, pour votre malheur, rappelé
ne idée, soit qu’on craigne d’y insister, soit qu’on veuille donner à penser à ceux qui nous écoutent : — Cependant Claudius
 ? (Racine.) Dis, Valère, dis-nous, si tu veux qu’il périsse, Où tu penses choisir un lieu pour son supplice : Sera-ce entre
95 (1854) Éléments de rhétorique française
sa lente : ce fut là où M. de Lorges, M. de Roye et beaucoup d’autres pensèrent mourir de douleur ; mais il fallut se faire viole
s l’heureuse ambition des sujets ou l’aveugle faveur des princes ; ne pensez pas à cette impatience téméraire de la plupart de
les palais somptueux ; les oiseaux se réjouissent dans les airs, sans penser s’il y a des créatures plus heureuses qu’eux sur
Mathan, qui veut faire tomber le bras d’Athalie sur le jeune Éliacin, pense qu’il faut le frapper s’il est d’une illustre ori
l, au reste, n’est pas si grand qu’on vous le dépeint : ceux qui nous pensent envelopper sont ou ceux même que nous avons tenus
ts, et que les lèvres prononcent par habitude sans que l’esprit y ail pensé , mais d’une conversation sérieuse et animée sur l
is mes plaisirs les plus doux ; Et, quand j’y vais, ce n’est que pour penser à vous. Voyez maintenant la même pensée sous la
voix. Quelle différence ! Racine lui-même disait à ses amis : Je ne pense pas mieux que Pradon et Coras, mais j’écris mieux
lorsque j’énonce ces faits au moment où ils se passent : je veux, je pense , je souffre, je jouis. La pensée est encore juste
êtes trop attentif aux dernières paroles de la malheureuse Didon pour penser à lui. Le poëte disparait ; on ne voit plus que c
t. Un discours tout hérissé de contrastes péniblement recherchés fait pensera l’orateur et oublier le sujet : c’est le reproche
à la fois la patrie et soi-même. A ce plan dès longtemps vous avez dû penser  ; Par où donc, dites-moi, comptez-vous commencer 
êchant sur le délai de la conversion, parle ainsi à ces hommes qui ne pensent à Dieu que lorsqu’ils ne peuvent plus songer au m
rrêté voire main ! Pourquoi feindre à nos yeux une fausse tristesse ? Pensez -vous par des pleurs prouver votre tendresse ? Où
ude. On est austère par la manière de vivre, sévère par la manière de penser , rude par la manière d’agir. On oppose la molless
es refformées, et par là de la gloire de Dieu, Quatrième membre. j’ai pensé devoir délibérer avec vous de ce qui vous touche.
si beau nom ? Dis, Valère, dis-nous, si tu veux qu’il périsse, Où tu penses choisir un lieu pour son supplice ? Sera-ce entre
devant quelques images de saints au coin des rues ; mais personne ne pensait aux secours naturels que Dieu a donnés à l’homme
ter du danger que lui faisait courir chaque moment de retard, et sans penser au péril auquel il exposait Oswald en le retenant
que cette catastrophe vomira sur la France, impassibles égoïstes, qui pensez que ces convulsions du désespoir et de la misère
s et sur moi sa miséricorde. « Si quelqu’un, sire, nous ne le pouvons penser , s’opposait à cette miséricorde, à cette équité r
us avait confiés à d’autres mains que les siennes ; persuadés qu’elle pensait moins à nous, nous pensions bien moins à elle ; n
mains que les siennes ; persuadés qu’elle pensait moins à nous, nous pensions bien moins à elle ; nous ignorions presque nos pr
a gravité, il aura même de la majesté. Enfin si l’on écrit comme l’on pense , si l’on est convaincu de ce que l’on veut persua
jours avec intérêt, et même avec plaisir, un homme qui parle comme il pense , et qui a, pour ainsi dire, son âme sur ses lèvre
à ces mots : Soyez naturel, soyez vrai. Dites simplement ce que vous pensez , sans courir après les développements inutiles et
n’ont de l’esprit qu’autant qu’il en faut, ne le recherchent jamais, pensent avec bon sens et s’expriment avec clarté. Il semb
nie de la solitude. Un jour, un gentilhomme des environs, qui n’avait pensé de sa vie qu’à la chasse, vint pour emmener mes f
ement, comme dit madame de Staël, l’occasion de parler aussitôt qu’on pense , d’être applaudi sans travail, de manifester son
urs écrits, qu’ils savent mettre en pratique les théories de l’art de penser et de l’art de bien dire ! Qu’ils confondent ces
96 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
mé, chacun cherche à obtenir que les autres hommes admettent ce qu’il pense et fassent ce qu’il veut. Le père de famille dans
ours marcher de compagnie. La logique, dit Batteux, est l’art de bien penser  ; la grammaire est l’art de bien parler ; la rhét
est l’art de bien parler ; la rhétorique est l’art de bien dire. Bien penser , c’est mettre de la précision et de la netteté da
ffets qu’elle produit : La secte des chrétiens n’est pas ce que l’on pense  ; On les hait ; la raison, je ne la connais pas.
t comme nuisibles. Rollin n’en parle nulle part. L’auteur de l’Art de penser ne voit rien de plus ridicule, et il va jusqu’à d
ns distributif, ou réciproquement, et de dire, par exemple : L’homme pense  ; Or l’homme est composé d’un corps et d’une âme,
r l’homme est composé d’un corps et d’une âme, Donc le corps et l’âme pensent . C’est encore abuser des mots que de passer du s
 ! L’eût-elle cru, il y a dix mois ? Et vous, messieurs, eussiez-vous pensé , pendant qu’elle versait tant de larmes en ce lie
digent, et, lorsqu’il emploie des raisons médiocres, il donne lieu de penser qu’il n’en a point de fortes et de frappantes. Ci
potentissimis ad levissima decrescat oratio . 199. Quelques rhéteurs pensent que la meilleure manière d’arranger les preuves c
ou atténue, relève ou abaisse les objets au point de dire ce qu’il ne pense pas, il perd toute sa dignité et n’a plus de droi
e peuple, qui savait tout peindre avec autant de vérité que de grâce, pensait que la parole doit produire la lumière avec tant
i lesquels il faut compter Fénelon, préfèrent la forme historique, et pensent que le meilleur moyen de louer un saint est de ra
révolte et bouleversé les empires, et il est d’excellents esprits qui pensent qu’elle est plus nuisible qu’utile au bonheur de
e abondance de Cicéron. 361. Pour persuader les autres, il importe de penser avec eux, en même temps qu’eux, c’est-à-dire qu’i
astique, qui est aujourd’hui trop négligé. Il est plus utile qu’on ne pense de savoir les vrais rapports de l’Église et de l’
la vraie éloquence. Il ne faut pas faire à l’éloquence le tort de penser qu’elle n’est qu’un art frivole dont un déclamate
domination. Ces deux passions les occupent beaucoup trop pour qu’ils pensent aux richesses ; la cupidité n’a pas le moindre em
ments. Rien de grand, rien de sublime n’éveille leurs désirs ; ils ne pensent qu’à ce qui peut les faire vivre. Ils sont avares
s conjonctures, contre leur propre inclination, se trouvèrent, sans y penser , hors des bornes de leur devoir. On peut compare
e de votre sagesse. Mais si la nature, en vous accordant le talent de penser en philosophe, vous a refusé cette heureuse sensi
avec assurance, mais sans audace ; soyez plutôt lent que rapide ; ne pensez pas à vos gestes, mais pourtant ne vous en permet
 ; on plaint le prédicateur que l’on suppose très fatigué, mais on ne pense seulement pas à profiter de ce qu’il dit. Un méde
du Ciel, demandez instamment à Dieu la grâce de vous oublier et de ne penser qu’à lui. (L’abbé Bautain.) XXVII. Devoirs de
tôt que les ignorants qui vous écoutent se rengorgent en eux-mêmes de penser qu’ils vous comprennent, si bien vous vous mettez
ue cette catastrophe vomira sur la France ; impassibles égoïstes, qui pensez que ces convulsions du désespoir et de la misère
de deuil, ne faisaient que pleurer ; il vint trois gentilshommes qui pensèrent mourir de voir ce portrait ; c’étaient des cris q
sa tente ; ce fut là où M. de Lorges, M. de Roye et beaucoup d’autres pensèrent mourir de douleur ; mais il fallut se faire viole
bien de genres d’éloquence ont comptés les anciens ? 298. Que faut-il penser de la classification des anciens ? 299. Comment l
français ? 397. Que comprend l’éloquence militaire ? 398. Que faut-il penser des harangues des historiens anciens ? 399. Ne ci
97 (1873) Principes de rhétorique française
à l’étude de nos enfants et à la méditation de tous ceux qui veulent penser , les préceptes de l’art de parler et d’écrire, Qu
us facile que la pratique ; l’art au contraire, c’est, après l’art de penser , le plus grand de tous les arts et le plus diffic
t bon d’exciter. Boileau a dit : Avant donc que d’écrire, apprenez à penser . 5. De la disposition. — La Disposition détermi
sain, un sens droit un esprit loyal, premier devoir de quiconque veut penser et écrire, première condition pour n’écrire et ne
r et écrire, première condition pour n’écrire et ne dire que ce qu’on pense sérieusement et au fond du cœur. La méditation du
nt ; tous les hommes sont portés à croire les discours de ceux qu’ils pensent être leurs amis. A ce sentiment se rattache l’ind
és ? Dans quel repos, ô ciel ! les avez-vous coulés ! Quel plaisir de penser et de dire en vous-même : Partout, en ce moment,
de celui qui parle doivent se peindre dans son discours, sans qu’il y pense . On sent bien que non-seulement pour l’éloquence,
que cet esprit dont tant de jeunes magistrats se flattent vainement ? Penser peu, parler de tout, ne douter de rien ; n’habite
au milieu des circonstances les plus extraordinaires. Tandis que vous pensez à tant de choses, le canon gronde, votre tête est
ut commun ; aucun mot n’est pour l’orateur ; on le perd de vue, on ne pense qu’à Philippe qui envahit tout. Telle est l’éloqu
t venu jusqu’à moi. Qu’en dites-vous, seigneur ? Que faut-il que j’en pense  ? Il faut les réponses dures et insolentes d’Aga
e ! L’eût-elle cru il y a dix mois ! et vous, Messieurs, eussiez-vous pensé , pendant qu’elle versait tant de larmes en ce lie
êtes trop attentif aux dernières paroles de la malheureuse Didon pour penser à lui. Le poëte disparaît ; on ne voit plus que c
ur soi. Tout appliqué à ses devoirs en les comprenant immenses, il ne pensa plus qu’à allier les devoirs de fils et de su ………
p grand nombre de raisons frivoles et vulgaires, c’est donner lieu de penser qu’on n’en a point de fortes et de frappantes. L
trésors d’originalité, et que ce qu’ils ont à dire n’a été ni lit, ni pensé par personne avant eux : Rien de nouveau sous le
t d’exemple !    Bossuet.   A Dieu ne plaise qu’un ministre du ciel pense jamais avoir besoin d’excuse auprès de vous !    
il faut se préoccuper plus que partout dans l’emploi des figures. Que penser d’un poëte qui, à propos du mouvement d’une fête
e l’astéisme, une figure qui consiste à dire le contraire de ce qu’on pense et de ce qu’on veut faire entendre. C’est la form
ant défigurés auxquelles, bien certainement, Mme de Sévigné n’a guère pensé en les employant, mais cela ne nous dispense pas
lier je pourrais me contraindre ? Non, non, je me trahis moi-même d’y penser . Dans un grand nombre de cas la subjection est u
être puni : Dis, Valère, dis-nous, puisqu’il faut qu’il périsse, Où penses -tu choisir un lieu pour son supplice ? Sera-ce en
roire que tout est faible dans les malheureux et dans les vaincus, ne pensent pas pour cela nous persuader que la force ait man
Le dialogisme s’emploie encore sous forme de supposition :    Que     pensez -vous que l’on dise ? — Ne    pas ; et dans un di
s-entendue. Quand David dit : Dieu est mon soleil et mon bouclier, il pense  : Dieu m’éclaire comme le soleil et me protège co
mages : un lion ne porte pas la foudre, et, tandis que la foudre fait penser à Jupiter, la dernière tête à frapper rappelle l’
la raison rie saurait tes percer : Avant donc que d’écrire apprenez à penser . Suivant que notre idée est plus ou moins obscure
ait partager la gloire de ces deux grands hommes. Nous tombons sans y penser dans une infinité de fautes à l’égard de ceux ave
n qui les explique. Si ton esprit veut cacher Les belles choses qu’il pense Dis-moi qui peut t’empêcher De te servir du silen
une nourrice attendrie pour son petit enfant. Je veux qu’il me fasse penser , non à lai et à son bel esprit, mais à ceux qu’il
t, Hélas ! nous savions tout ce que nous pouvions espérer, et nous ne pensions pas à ce que nous devions craindre. Tantôt l’ordr
ous vois, j’abandonne la chasse, Et quand j’y vais, ce n’est que pour penser à vous. Les qualités secondaires du style simple
sse qui consiste à réveiller plusieurs idées par un seul mot, à faire penser le lecteur ou l’auditeur aux rapports que ce mot
estins Soient un temple adorable où parlent les destins. DuRyer. Pensez -vous qu’en effet, au gré de leur demande, Du vol
l’emploi de mots qui éveillent des idées, des images et provoquent à penser . III. La sobriété doit toujours s’allier à la ric
ccès. Andrieux a dit avec un bon sens exquis : Pour apprendre à bien penser , à bien sentir, à bienrendre, il faut un choix to
nie avec le caractère même du sujet, et c’est un choix auquel il faut penser avant tout autre travail. L’esprit bien fixé sur
laissant une taupinière bien garnie do toutes ses provisions d’hiver. Pensez si la cigale s’empressa de s’y installer ; elle y
fin, selon moi, c’était un ouvrage achevé. Mais vous, monsieur, qu’en pensez -vous ? Fénelon. — Je crains de vous parler sur c
l’humiliation d’un chrétien qui se met des cendres sur le front pour penser à la mort et pour se détacher des plaisirs du mon
sépare. Le grand homme reste seul et il tombe, et tout ce qu’il avait pensé et voulu seul, toute la partie purement personnel
s des mortels- A peine la trappe fut-elle levée, qu’un nuage de fumée pensa étouffer le philosophe. En même temps, le son eff
98 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
r 1689. N° 6. — A M. de Bussy. Le roi m’a donné plus qu’il ne pense , Monsieur. Le compliment que la grâce qu’il m’a f
VI. Modèles de Lettres d’Excuses. N° 16. —A Mlle Vitart. Je pensais bien me donner l’honneur de vous écrire il y a hu
tre qui vous supplie, qui vous conjure. Quelle affliction pour moi de penser qu’un empereur, jusque-là modèle de la plus haute
esque un héros qui agit et qui parle. Il rit à l’épouvante est une pensé profonde. Rien de plus concis, et pourtant que de
l’a vu reconnaître, Saisir et dénoncer l’assassin de son maître. On pense alors au chien d’Aubry, qui reconnut et étrangla
es qu’on engraisse et qu’on couronne pour le sacrifice. Mais, loin de penser à cette affreuse catastrophe, ils semblent n’être
seriez quelque Grec ou quelque Latin, et on ne s’aviserait jamais de penser que Paracelse était un philosophe suisse. PARACEL
’aurait été préparé pour le recevoir. Il se permettra encore moins de penser que le propriétaire est un être malfaisant, sur c
tter, et laisse son compagnon aller en avant. Resté en arrière, il ne pensait qu’à jouir de ce délicieux ombrage, qui le défend
aisaient l’admiration de sa mère, de ses sœurs et de ses amies. Elles pensaient qu’une vertu si pure n’était pas faite pour l’ado
urnent à leurs affaires et à leurs plaisirs, et souvent la plupart ne pensent plus à lui. Les amis les plus fidèles et sur qui
l le baisa. Son livre était moins lourd. Et quittant le bon dogue, il pense , il marche, il court. L’espoir d’être homme un jo
faisait que de naître et avait le temps de croître de nouveau ; et je pense , il n’en est pas sûr, tant son cœur est éloigné d
style ! pas un mot de trop, tout arrangé comme à dessein ! Lafontaine pensait -il à cet effet ? Cela est peu probable ; son tale
pauvres gens, le froid jette partout son manteau de glace ; j’ai donc pensé , enfants, qu’il serait bien à moi de laisser de c
e sort de leur enfant, travaillent de toutes leurs forces, heureux de penser que leur enfant s’amuse, qu’il grandit entouré de
nt à chaque pas Un informe débris, monument du trépas. Voilà de quels pensers les cercueils m’environnent. Mais, loin que les e
nts comptent l’heure ; Ou quelque malheureux qui, l’œil fixe sur toi, Pense au monde invisible et rêve ainsi que moi ! Ah ! s
e-vie mais la précipitation inséparable d’un tel embarras empêcha d’y penser , l’embrasement redoubla avec plus de rage : l’app
re sont encombrés d’apprêts qui attestent aux soldats que leur chef a pensé à tout. Aux mulets rassemblés de toute la Suisse
pied relient la masse fatale, c’est la bonne action que tu as faite. Pense aux paroles de ta conscience :un de plus ! et tes
i, et s’il continue de te refuser, menace-le de me porter plainte. Je pense qu’il ne se laissera pas menacer deux fois. » Le
regarder les nuages et il y voyait bien des choses merveilleuses. Il pensait qu’entre les hommes et le Dieu qui a fait le ciel
t se fit entendre, mais si puissant, mais si rapproché, que Guillaume pensa qu’il n’aurait pas le temps de gagner sa maison,
çois en s’élançant à la poursuite de l’ours, et oubliant tout pour ne penser qu’à son ami, car il vit bien que si Guillaume n’
es précipite ; Il appelle ; l’écho redouble sa frayeur ; De sinistres pensers viennent glacer son cœur. L’astre heureux qu’il r
r la main La faim qui se déchire et se ronge le sein. Son sang, à ces pensers , s’arrête dans ses veines. Et quels regrets touch
Versés par le regret et séchés par la rage. Cependant il espère ; il pense quelquefois Entrevoir des clartés, distinguer une
essor, oubliant les objets terrestres et leur vaine frivolité, ils ne pensent plus qu’au souverain créateur de ces astres immen
lait brûler vive, après l’avoir condamnée comme sorcière ! Quant j’y pense , je suis d’une colère ! c’est comme si cela s’éta
e voir, vous n’eussiez su si j’étais mort ou vivant. Dieu ! quand j’y pense encore !… Nous deux, presque sans armes, contre e
tuellement sur eux, il ne prenait aucune précaution. Cette négligence pensa lui être funeste, et il ne dut son salut qu’à sa
t sortir de la cuisine. Cette petite histoire est amusante et donne à penser . Elle m’en rappelle une autre du même genre qu’un
mpe funèbre. Ma chère enfant, quelle espèce de lettre est-ce ici : je pense que je suis folle : à quoi peut servir une si gra
la fenêtre, elle est garnie de barreaux de fer. C’en est fait de moi, pensai -je, ma dernière heure a sonné. N’ayant plus d’esp
fant l’offrit tous les jours à Marie ; et il put sans trop de douleur penser à ses fleurs et à son vallon. A quelque temps de
vous me restiez ; mais je ne sentais qu’une chose alors. Depuis, j’ai pensé que s’il vivait et qu’il nous vit en cette détres
qu’il demeura perclus, sans pouvoir ni remuer ni parler, et c’était, pensait -on, un effet surnaturel de la colère divine. Le p
de vingt ans et un homme de guerre qui en avait plus de quarante ? Ou pensa qu’il serait bon de lier un bras à Pierre de Kœpf
itude, Meinrad fut assassiné (21 janvier 863) par deux misérables qui pensaient trouver des trésors dans cette pauvre cellule où
s promenades, dans mes études, au pied des autels, il me sera doux de penser que vos vertus sont une preuve de plus que je n’a
x, ils ne répondent aux menaces que par le cri commun des martyrs. Ne pensez donc pas qu’ils veuillent s’affranchir des saints
l, au reste, n’est pas si grand qu’on vous le dépeint : ceux qui nous pensent envelopper sont, ou ceux mêmes que nous avons ten
a fin de vos souhaits ! m’avez-vous enfin amenée à un endroit où vous pensez que je ne vous serai plus redoutable ? Lâches que
ables, qui vous efforcez en vain de combattre contre Dieu, dites-moi, pensez -vous par votre tyrannie détourner les secrets de
elins ne sont pas moins disposés à achever ce qui restera de nous. De penser à la retraite, vous n’avez qu’à lever les yeux po
e. Hélas ! nous savions tout ce que nous pouvions espérer, et nous ne pensions pas à ce que nous devions craindre. La providence
ranimé par la vengeance ; tout le camp demeure immobile. Les blessés pensent à la perte qu’ils ont faite, et non pas aux bless
99 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164
u2. L’Orne3, comme autrefois, nous reverrait encore, Ravis de ces pensers que le vulgaire ignore, Egarer à l’écart nos pas
ait que l’Orne est une rivière qui coule auprès de Caen, et l’on doit penser que Malherbe déplore ici la perte d’un de ses com
100 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
e est une figure par laquelle ou dit tout le contraire de ce que l’on pense et de ce que l’on veut faire penser aux autres. I
t tout le contraire de ce que l’on pense et de ce que l’on veut faire penser aux autres. Il y a plusieurs espèces d’ironies :
un pré de moines passant, La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et, je pense .           Quelque diable aussi me poussant, Je t
rt avec une autre dont on ne parle pas, mais à laquelle on veut faire penser . Ainsi lorsque Athalie adresse cette question au
ton envie ; Règne, si tu le peux, aux dépens de ma vie. Mais oses-tu penser que les Serviliens, Les Cosses, les Métels, les P
rox qui dans son sang voit ce monstre nager, Lève une main hardie, et pense le venger. Égisthe se retourne, enflammé de furie
t, qui était retenu prisonnier dans le donjon : Ô Fabricius ! qu’eût pensé votre grande âme, etc. Lectures. — 1° Les Tombe
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