/ 107
1 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
toire 15 L'ordre grammatical consiste à disposer chaque terme d’une proposition , chaque partie d’une phrase, selon les règles éta
on le degré d’importance qu’elles renferment. Prenons pour exemple la proposition suivante, qui n’est point oratoire, car elle énon
e pas de mettre le sujet en premier lieu ; il le répète même à chaque proposition , pour le faire sentir davantage. Si l’objet princ
, Catil. Si l’attention se porte principalement sur l’attribut de la proposition , c’est cet attribut que l’on exprimera en premier
a, nihil, cœlum, placés pour la même raison au commencement de chaque proposition . Quelquefois c’est un complément indirect ou circ
le de remarquer combien le mot nihil répété au commencement de chaque proposition donne d’énergie à la pensée. Quand le terme qui e
cette disposition ramasse, pour ainsi dire, toutes les parties de la proposition , tous les membres de la période, et les réunit d’
lte du choix et de la disposition ingénieuse des mots qui forment les propositions , de la liaison bien ordonnée des propositions qui
es mots qui forment les propositions, de la liaison bien ordonnée des propositions qui composent la phrase ou la période, enfin de l
er aussi une suite de mots ayant les mêmes consonnances, une suite de propositions se terminant par les mêmes finales, comme dans ce
ntion de l’auditeur, en établissant entre les différents termes d’une proposition , entre les différents membres d’une période, une
esprits s’affaiblir et succomber dans les revers. Les deux premières propositions commencent par les corrélatifs cùm… tùm… Nous avo
son de cette élégance, à l’article des conjonctions. Dans la première proposition , le complément direct necessitates paraît en prem
au contraire, le même sujet mis à la première place, dans la seconde proposition , parce que l’intérêt principal lui est revenu. Da
ition, parce que l’intérêt principal lui est revenu. Dans la première proposition , les adjectifs plurimas et maximas sont placés av
ant aux verbes, nous voyons le premier, contineat, mis à la fin de la proposition . Ceci, nous l’avons dit, est habituel à la langue
tout à l’harmonie, afin qu’il n’y ait pas un verbe à la fin de chaque proposition  ; ce qui serait monotone et désagréable à entendr
it monotone et désagréable à entendre. Dans la quatrième et dernière proposition , le verbe patitur est mis en dernier lieu ; il es
e la dignité. Dans la première partie de cette phrase, le sujet de la proposition principale, ii, est exprimé en premier lieu, parc
ncipale, ii, est exprimé en premier lieu, parce qu’il est suivi d’une proposition incidente qui en détermine le sens : qui sunt in,
dente qui en détermine le sens : qui sunt in, etc. Dans cette seconde proposition , le verbe suit immédiatement le sujet, tandis que
eriores, qui exprime une idée principale, ressort bien à la fin de la proposition . Le verbe exæquare, qui fait suite à la propositi
en à la fin de la proposition. Le verbe exæquare, qui fait suite à la proposition principale, vient immédiatement après. Cette plac
seconde partie est disposée d’une manière analogue. Dans la première proposition , le verbe debent est sous-entendu, parce qu’il vi
sous-entendu, parce qu’il vient d’être immédiatement exprimé. Dans la proposition infinitive qui suit, le complément direct, se, pa
la pensée plus intéressante, on exprime d’abord l’un des termes de la proposition principale, et l’on renvoie l’autre partie tout à
l’harmonie des périodes. Outre l’harmonie des mots qui forment les propositions , il y a aussi l’harmonie des phrases et des pério
en premier lieu ; les compléments indirectes et circonstanciels, les propositions incidentes viendront se ranger à sa suite. exempl
rir. IX Deux substantifs employés à différents cas dans la même proposition , aiment à se trouver l’un à la suite de l’autre.
intérêt l’exige ; souvent même il importe de les répéter avant chaque proposition , afin de donner plus d’énergie à la pensée. exemp
iole les règles de la justice. Dans ce cas, il est mieux d’énoncer la proposition principale en premier lieu, quand elle offre plus
fruit de leur travail. Il est mieux aussi d’exprimer tout d’abord la proposition incidente, quand il s’agit de faire ressortir la
plus de grâce, quand il est placé avant son antécédent, ainsi que la proposition dont il fait partie, comme nous l’avons déjà vu p
en deux mots, et c’est ordinairement l’un des termes principaux de la proposition que l’on met entre les deux. exemple : Ne patrem
jonctions se placent ordinairement au commencement des phrases ou des propositions dont elles font partie. Si parfois il arrive que
nt les conjonctions et les locutions conjonctives sont séparées de la proposition dont elles font partie par d’autres propositions
s sont séparées de la proposition dont elles font partie par d’autres propositions déterminatives ou explicatives. Par ex. : An, quù
a haine allumés contre toi ? (Ici la conjonction an est séparée de la proposition dont elle fait partie par ces trois autres : quùm
ction ut et le sujet ii sont séparés du verbe et de l’attribut par la proposition incidente qui sunt, etc.) Il importe donc, pour l
d’apprendre aux jeunes élèves à distinguer les différentes espèces de propositions , et le rôle que chacune d’elles joue dans la phra
amque, enim, etenim. La conjonction nam se met au commencement de la proposition , et elle a une grâce particulière, quand elle est
r de trois manières différentes : 1° En mettant tùm dans une première proposition , et quùm dans une seconde. exemple : Tùm rex fui
il était permis de l’être à Rome. 2° En mettant quùm dans la première proposition , et tùm dans la seconde. exemple : Quùm animus m
iment s’appelle de la joie. 3° En mettant tùm à la fin de la première proposition , et quùm au commencement de la seconde. exemple :
ils auront vaqué aux affaires sérieuses. VIII Quand il y a deux propositions dont la première contient la raison de la seconde
bien au commencement d’une phrase, quand il est suivi de ut ou d’une proposition infinitive. exemples : Sic est factum, ut amici
êt et l’harmonie. L'ordre analytique veut que l’on exprime d’abord la proposition principale, et que l’on fasse suivre les proposit
prime d’abord la proposition principale, et que l’on fasse suivre les propositions complétives selon leurs rapports de dépendance. A
it les demande. Aussi ces deux verbes figurent-ils à la tête des deux propositions suivantes, dont ils expriment chacun l’objet prin
uivantes, dont ils expriment chacun l’objet principal. Vient enfin la proposition principale, accompagnée de ses modificatifs : diù
ent point confondues parmi des incidents, des termes accessoires, des propositions circonstancielles qui en obscurciraient le sens,
rincipaux y sont placés soit au commencement, soit à la fin de chaque proposition . Les compléments accessoires sont rangés au milie
dire il est facile de conclure que les circonstances accessoires, les propositions complétives se mettent bien au milieu de la phras
ajecit, ut Annibalem ex Italiâ deduceret ; il sera mieux de mettre la proposition complétive après le sujet de la proposition princ
l sera mieux de mettre la proposition complétive après le sujet de la proposition principale : Scipio, ut Annibalem ex Italiâ deduc
ullo diligatur, circumfluere omnibus copiis, etc. V Quand deux propositions unies entre elles par une conjonction ont le même
iderunt, telis missis interfecerunt. VI Si le complément de la proposition principale désignait la même personne ou la même
cipale désignait la même personne ou la même chose que le sujet de la proposition subordonnée, il faudrait placer ce complément le
il faudrait placer ce complément le premier, et le faire suivre de la proposition subordonnée. Ainsi, au lieu de dire : Etsi hæc qu
yaient tribut. VII La phrase serait encore plus élégante, si la proposition complétive n’avait ni le même sujet, ni le même c
ion complétive n’avait ni le même sujet, ni le même complément que la proposition principale, comme dans cet exemple : Maximos hono
’habituent à exprimer de différentes manières une même idée, une même proposition , une même phrase. C'est le moyen le plus facile d
2 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
x angles droits ? Parce que vous déduisez cette vérité d’une série de propositions successivement évidentes d’où elle découle invinc
on d’autres vérités précédemment admises ; tels sont les axiomes, les propositions mathématiques. On peut même ranger parmi elles le
ques. Voilà trois ordres d’assentiment auxquels on peut rapporter les propositions de toute nature. On remarquera que les trois ordr
niverselle à laquelle on puisse rattacher l’hypothèse. J’énonce cette proposition  : Milon, meurtrier de Clodius, est innocent. Si v
ée. Si maintenant nous analysons le syllogisme, nous y trouvons trois propositions , composées chacune de deux termes qui s’y représe
une de deux termes qui s’y représentent deux fois. Les deux premières propositions se nomment prémisses, parce qu’elles précèdent et
u’elles précèdent et amènent la dernière. Celle-ci n’est autre que la proposition même à démontrer, qui prend alors le nom de consé
sion. La première prémisse s’appelle majeure, parce qu’elle énonce la proposition générale, ou, en considérant les termes, parce qu
autres idées ; la seconde s’appelle mineure, parce qu’elle énonce la proposition particulière, ou, suivant les termes, parce qu’el
atégorique, conditionnel, ou disjonctif, selon que sa majeure est une proposition simple, conditionnelle ou disjonctive. L’exemple
rimée sans diminuer la force de l’argumentation, retranchez-la. Cette proposition  : Tout être raisonnable et libre est responsable
de raisonnement syllogistique est de réunir un assez grand nombre de propositions tellement liées ensemble que l’attribut de l’une
e dans toute hypothèse possible. La majeure du dilemme se forme d’une proposition conditionnelle dont l’antécédent est l’assertion
ivain ? Bien déterminer d’abord à quel ordre de vérités appartient la proposition à démontrer, et celle-ci une fois classée, arrive
radiction et de mensonge. Ayez soin encore de ne pas vous arrêter aux propositions que nul ne songe à contester, allez immédiatement
3 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
des deux verbes n’était pas le même, ou s’il y avait dans la seconde proposition un pronom qui se rapportât au sujet énoncé dans l
peut-être. XXVII Au lieu de répéter un substantif dans la même proposition , il est plus élégant de dire : et is, atque is, i
Les adjectifs alius, alter, répétés à différents cas dans la même proposition , ont une grâce particulière. Ex. : Alii aliis reb
source d’amitié établie par la nature. Il faut excepter le cas où la proposition incidente est nécessaire pour compléter le sens d
s que ces verbes ne soient employés impersonnellement et suivis d’une proposition infinitive. Ex. : Nihil magis cavendum est senect
lieu du verbe impersonnel videtur, il semble, il paraît, suivi d’une proposition infinitive, il est mieux d’employer le mode pers
suivre cette voie. Elle a lieu surtout dans une phrase où il y a une proposition conditionnelle. Ex. : Jam fames quàm pestilentia
ière pouvait parler, elle vous tiendrait ce langage7. XVIII Les propositions incidentes qui servent de complément à d’autres p
I Les propositions incidentes qui servent de complément à d’autres propositions se mettent généralement au mode subjonctif, quand
e que de celui qui parle ou qui écrit, ou quand elles dépendent d’une proposition subordonnée8. Ex. : Socrates dicere solebat omnes
rit tel que nous ne jugions pas mauvais ce que Dieu a établi. (Ici la proposition incidente quod sit… concourt avec la proposition
eu a établi. (Ici la proposition incidente quod sit… concourt avec la proposition subordonnée ut non… à énoncer la chose voulue par
dolescens, qui tuæ virtutis Homerum præconem inveneris ! Cic. (Ici la proposition incidente désigne par elle-même la cause, le moti
ne par elle-même la cause, le motif de ce qui précède.) XIX Une proposition infinitive est quelquefois employée seule, avec e
osition infinitive est quelquefois employée seule, avec ellipse de la proposition principale, pour exprimer l’étonnement, la surpri
tant de lumières, tenir un pareil langage ! XX Quand, dans une proposition incidente, on doit répéter le verbe qui est à l’i
ublent mon esprit vous agitent vous-même. Il en est de même après une proposition infinitive renfermant un comparatif suivi de quàm
, au lieu du subjonctif, il est quelquefois plus élégant de mettre la proposition infinitive. Ex. : Quòd si veteris contumeliæ obli
s tourniez, vous verrez Dieu s’offrir à vos regards. 2° Au lieu d’une proposition incidente. Ex. : Assistentem concionem, quia perm
mploie fréquemment et avec une élégance particulière pour réunir deux propositions en une seule, ou le participe passé français avec
bien au commencement d’une phrase, quand il est suivi de ut ou d’une proposition infinitive. Ex. : Sic est factum, ut amici tui di
ix et de l’élégance des conjonctions. Comme il y a deux sortes de propositions , les unes principales et coordonnées, les autres
il y a de même deux sortes de conjonctions : celles qui unissent les propositions principales et coordonnées, ou conjonctions de co
oordonnées, ou conjonctions de coordination ; celles qui unissent les propositions complétives et subordonnées, ou conjonctions de s
s affronts. De là l’usage fréquent de cette conjonction en tête d’une proposition pour servir de transition et faire mieux ressorti
à la lettre et non à l’esprit de la loi. XI Nec, en tête d’une proposition et réuni surtout aux conjonctions verò, enim, tam
end par nam, namque, enim, etenim. Nam se place au commencement d’une proposition , et il a une grâce particulière quand il est suiv
modò — sed…, on peut dire : non dico — sed…, ou ne dicam à la seconde proposition . Ex. : Quæ civitas est in Asiâ, quœ unius tribuni
atoris aut legati animos capessere possit ? XVII Quand les deux propositions sont négatives, il faut mettre dans la première n
ous, mais je ne blâme même pas votre conduite. XVIII Quand deux propositions négatives n’ont qu’un seul verbe, on supprime élé
ul verbe, on supprime élégamment la seconde négation dans la première proposition . Ex. : Assentatio non modò amico, sed ne libero q
nier cas, fait ressortir davantage ce qui est exprimé dans la seconde proposition  ; souvent même on ajoute verò, etiam, tamen, cert
nc afin que… ne pas, pour ne pas, de peur que ; et, quand il y a deux propositions négatives, neque (pour ne et que) se met élégamme
e le si conditionnel se construit avec le futur, quand le verbe de la proposition principale est au futur. A cet égard, deux choses
’en éprouverai une entière satisfaction. XIII Quand il y a deux propositions conditionnelles dans une même phrase, et que la s
xerceas. La mémoire s’affaiblit si on ne l’exerce. Mais si la seconde proposition avait un sens restrictif et commençait par ces mo
e la chose n’est pas, il faudrait ajouter la négation dans la seconde proposition . Ex. : Dubitat an turpe non sit. Cic. Il ne sait
t pas nùm ou ne dans l’interrogation indirecte, quand il n’y a pas de proposition corrélative. Ex. : Quæritur idemne sit justitia e
e jugement sont la même chose. Mais si l’interrogation porte sur deux propositions opposées l’une à l’autre, on met utrùm ou ne deva
it sur la loi agraire. XXI Il est très-élégant de construire la proposition principale avec l’un des adjectifs démonstratifs
des adjectifs démonstratifs hoc, id, illud, et de mettre quòd dans la proposition subordonnée, pour expliquer cet adjectif. Ex. : S
apable de parler au cœur d’un citoyen. (Gantrelle, Gram. lat.) 8. La proposition incidente exprime alors, ou par elle-même ou de c
ition incidente exprime alors, ou par elle-même ou de concert avec la proposition subordonnée, l’intention, le but, le motif de la
proposition subordonnée, l’intention, le but, le motif de la première proposition . Il y a donc rapport de dépendance ou de subordin
ion. Il y a donc rapport de dépendance ou de subordination. 9. Si la proposition incidente était simplement ajoutée pour exprimer
4 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre IX. Neuvième espèce de mots.  » p. 44
semble pour former un sens : les mots ainsi réunis font une phrase ou proposition 1 : la plus petite proposition doit avoir au moin
s mots ainsi réunis font une phrase ou proposition 1 : la plus petite proposition doit avoir au moins deux mots, le sujet et le ver
nt soit jamais savant. 1. La phrase n’est pas la même chose que la proposition , car la phrase peut se composer de plusieurs prop
chose que la proposition, car la phrase peut se composer de plusieurs propositions . 2. C’est-à-dire une proposition à une propositi
rase peut se composer de plusieurs propositions. 2. C’est-à-dire une proposition à une proposition.
ser de plusieurs propositions. 2. C’est-à-dire une proposition à une proposition .
5 (1873) Principes de rhétorique française
e mieux ses idées, on les subordonne toutes à l’idée principale, à la proposition qu’on veut établir ; l’ouvrage a de l’ensemble et
les formes diverses du raisonnement. Raisonner, c’est faire sortir de propositions connues une proposition nouvelle.    2. Du syllog
isonnement. Raisonner, c’est faire sortir de propositions connues une proposition nouvelle.    2. Du syllogisme 4. — Ce mot, d’orig
de l’argumentation. On définit le syllogisme un enchaînement de trois propositions dont la troisième est la conséquence des deux pre
es prémisses reste dans l’esprit et qui se trouve ainsi réduit à deux propositions dans le langage ; le syllogisme est complet dans
complet dans l’esprit, mais incomplet dans l’expression. La première proposition se nomme antécédent et la seconde conséquent : D
il est dangereux, car il peut être rétorqué, toutes les fois que les propositions sur lesquelles il s’appuie ne sont pas contradict
sorite. — Ce mot grec, qui signifie amas, désigne un enchaînement de propositions qui conduisent à une seule conclusion.    C’est u
mis en état de résumer lui-même ce qui lui est enseigné en une seule proposition simple, courte et claire. Comment l’auditeur pour
ntelligence. A cet effet et avant tout, il se demandera quelle est la proposition qui exprimerait le mieux le fond de ses idées et
e mieux le fond de ses idées et le sujet de son ouvrage ; puis, cette proposition , il la conservera sans cesse présente sous ses ye
rimées. Les six parties reconnues par la rhétorique sont l’exorde, la proposition , qui comprend la division ; la narration, la conf
use ; il s’informera de leur santé. Après cet exorde, il hasardera sa proposition  : il demandera un congé, une promenade, une exemp
té de la religion, il y a des hommes qui refusent de la reconnaître. Proposition . Prouvons-leur que la vérité de la religion est i
ès d’un avocat ou d’un écrivain ; le développement comprenant exorde, proposition et péroraison serait donc réservé pour les grands
éléments essentiels et permanents du discours. L’exorde comprendra la proposition et la division, la confirmation renfermera peut-ê
lui plaisant par le charme des mœurs. — A un esprit ainsi préparé, la proposition peut être présentée sans crainte. — Puis les fait
mposition en résumant pour soi-même son opinion et sa doctrine en une proposition qu’on gardera toujours présente à l’esprit. III.
Les six parties essentielles d’un discours complet sont l’exorde, la proposition avec la division ; la narration et la confirmatio
e style de l’exorde doit avant tout être simple. Leçon XIV. De la proposition et de la division. 1. De la proposition. — 2.
mple. Leçon XIV. De la proposition et de la division. 1. De la proposition . — 2. De la division. — 3. Réponse aux objections
de la division, — 5. Qualités d’une bonne division. — 6. Règles de la proposition et de la division. 1. De la proposition. — L’a
ivision. — 6. Règles de la proposition et de la division. 1. De la proposition . — L’auditeur ou le lecteur disposé par un exorde
, il est bon d’énoncer le sujet qui leur sera exposé et développé. La proposition est le sommaire du sujet ; elle indique le point
ce qui sera développé dans le courant du discours ou de l’ouvrage. La proposition est le discours abrégé comme le discours est la p
vrage. La proposition est le discours abrégé comme le discours est la proposition développée. Elle marque bien l’unité du sujet en
uissance de Dieu, Bossuet indique le sujet de son discours dans cette proposition  : La sage et religieuse princesse qui fait le su
uditeur de l’idée première qui règle votre marche. Dans ce cas, votre proposition vient en conclusion.de tout ce qui a été développ
accusant Eschine d’avoir prévariqué dans son ambassade, développe sa proposition en indiquant les divers chefs d’accusation, il an
icéron pour défendre Milon accusé du meurtre de Clodius emploie cette proposition et cette division : Je ne vous dirai point, juge
rce de Dieu et la sagesse de Dieu, à ceux qui sont appelés. Voila sa proposition , voici la division qui la suit : Vous n’avez peu
ans le Panégyrique de saint Louis, a résumé tout son sujet dans cette proposition  ; Ce qui a rendu saint Louis capable d’une haute
qu’elle sorte du sujet, qu’elle résulte d’une façon très-simple de la proposition  ; qu’elle soit exprimée dans les termes les plus
ni qui a inspiré à Jésus-Christ son divin sacrifice. 6. Règles de la proposition et de la division. — Ces développements peuvent ê
s peuvent être résumés en quatre règles pratiques et précises : I. La proposition doit venir aussitôt après l’exorde. II. Elle se
t encore un excellent exemple d’un récit trop long, bien que formé de propositions très-courtes : Voici le fait : Un chien vient da
tie de la composition littéraire qui prouve la vérité avancée dans la Proposition . Ainsi Bossuet, après avoir proposé son sujet en
rche des preuves. — Les preuves ou manières d’établir la vérité de la proposition avancée doivent sortir du sujet même : la meilleu
misères, outrages, etc. La périphrase, en remplaçant un mot par une proposition  :, arrête l’esprit sur une idée ; ainsi Bossuet a
onde Nous rendre les rayons de ta clarté féconde ? L’incise est une proposition qui s’introduit dans une autre proposition pour l
conde ? L’incise est une proposition qui s’introduit dans une autre proposition pour la rendre plus pleine en y ajoutant une idée
principe consiste à proposer comme preuve à l’appui d’une opinion une proposition contestable elle-même : Céthégus défendait Catili
sé. Ainsi, dans Tartufe, l’hypocrite ne répond jamais directement aux propositions loyales de Cléante : Sacrifiez à Dieu toute vot
lière de pétition de principe ; il consiste à prendre pour preuve une proposition , un jugement qui se prouve lui-même par le jugeme
par le sang. Le participe présent est remplacé avec avantage par une proposition incidente explicative : Au lieu de : Ce grand pri
jouté au substantif en vue de la force ou de l’agrément, — Dans cette proposition  ; L’homme juste ne craint pas les vaines menaces
ieux d’expression. Leçon XXIV. De la construction des mots et des propositions . 1. De la construction grammaticale. — 2. De l
a construction littéraire. — 3. De l’inversion. — 4. Construction des propositions principales. — 5. Construction des propositions s
— 4. Construction des propositions principales. — 5. Construction des propositions subordonnées. — 6. Construction des propositions
 5. Construction des propositions subordonnées. — 6. Construction des propositions incidentes. —  7. Régles de la construction. 1
uction est l’ordre dans lequel les mots sont arrangés pour former une proposition , les propositions pour former des phrases, les ph
e dans lequel les mots sont arrangés pour former une proposition, les propositions pour former des phrases, les phrases, des période
de vue abstrait les idées qu’il s’agit d’exprimer dans la plus simple proposition , un être ou un objet est antérieur à ses qualités
be, ensuite l’attribut, enfin les divers compléments comme dans cette proposition très-simple : Dieu donne ta pâture aux petits des
la, fin des phrases, puis aux divers repos indiqués par la coupe des propositions qu’il placerait les mots qu’il voudrait faire res
la rime et à la césure ; en prose c’est le commencement ou la lin des propositions , ce sont les repos indiqués par la coupe des phra
eusement occupés comme des postes d’élite. 4. De la construction des propositions principales. — Outre l’ordre des mots, la disposi
ropositions principales. — Outre l’ordre des mots, la disposition des propositions a une grande importance littéraire. Les propositi
disposition des propositions a une grande importance littéraire. Les propositions se classent de la façon la plus élémentaire en pr
aire. Les propositions se classent de la façon la plus élémentaire en propositions principales, propositions subordonnées, et propos
classent de la façon la plus élémentaire en propositions principales, propositions subordonnées, et propositions incidentes. Le rapp
lémentaire en propositions principales, propositions subordonnées, et propositions incidentes. Le rapport entre les propositions pri
itions subordonnées, et propositions incidentes. Le rapport entre les propositions principales qui se complètent est marqué par la j
hasse, aux tournois, à la course il brille, il étincelle. Quand deux propositions principales s’opposent l’une à l’autre parle sens
ent être ; celui-ci les peint tels qu’ils sont. 5. Construction des propositions subordonnées. — Les propositions subordonnées son
s qu’ils sont. 5. Construction des propositions subordonnées. — Les propositions subordonnées sont celles qui se rattachent aux pr
es. — Les propositions subordonnées sont celles qui se rattachent aux propositions principales pour en achever le sens. Suivant la r
ons principales pour en achever le sens. Suivant la règle logique les propositions subordonnées se placent après les propositions pr
t la règle logique les propositions subordonnées se placent après les propositions principales : Je ne veux point qu’un gendre puis
e d’un effet littéraire, on renverse souvent cette construction et la proposition principale rejetée à la suite est tenue en suspen
La règle la plus importante à cet égard c’est que le passage de la proposition principale à la proposition subordonnée soit touj
te à cet égard c’est que le passage de la proposition principale à la proposition subordonnée soit toujours clair et facile à saisi
juste et tu seras heureux.    J. J. Rousseau. 6. Construction des propositions incidentes. — Les propositions incidentes sont ce
J. J. Rousseau. 6. Construction des propositions incidentes. — Les propositions incidentes sont celles qui s’introduisent dans un
propositions incidentes sont celles qui s’introduisent dans une autre proposition à titre de compléments. On les appelle aussi conj
t représenter qu’un substantif pris dans un sens déterminé. Plusieurs propositions incidentes peuvent être rattachées sans obscurité
endre compte de la marche qu’ils ont suivie. V. Le rapport entre les propositions principales n’est souvent marqué que de la juxtap
ns principales n’est souvent marqué que de la juxtaposition. VI. Les propositions subordonnées doivent être unies aux propositions
taposition. VI. Les propositions subordonnées doivent être unies aux propositions principales de manière que la distinction en soit
s principales de manière que la distinction en soit facile. VII. Les propositions incidentes doivent être évitées parce qu’elles mu
s conjonctifs. VIII. Le discours direct offre un excellent moyen les propositions incidentes. Leçon XXV. Des phrases et des pér
ase et a la période. 1. De la phrase. — La phrase est une suite de propositions formant un sens complet et servant à l’expression
— Et je le tiens funeste. l’orateur et le poëte n’emploient que des propositions détachées ; ils expriment chacune de leurs pensée
ements était indiqué par des conjonctions, l’enchaînement logique des propositions formerait une phrase : Comme la main de Dieu éta
hommes agissent mollement dans les choses de leur devoir. Voilà une proposition  ; La Bruyère en fait une phrase en disant : Les
t l’opération la plus compliquée de l’esprit, il peut arriver que les propositions s’enchaînent assez longuement les unes aux autres
parler. 2. De la période. — De même qu’une phrase est une suite de propositions , une période se compose de phrases unies entre el
propositions, une période se compose de phrases unies entre elles. La proposition est renonciation d’un simple jugement ; la phrase
e nécessaire d’une période. Il ne suffit donc pas d’une succession de propositions , il faut qu’elles soient enchaînées avec symétrie
erribles leçons. La pensée de Bossuet peut se ramener à cette simple proposition  : Dieu fait la loi aux rois. Le développement de
rmonie ; elles forment en réalité une suite de périodes. Telle est la proposition de l’oraison funèbre de la reine où Bossuet passe
ression élevée et juste, nous n’avons plus qu’un lourd balancement de propositions et d’épithètes. Une loi de progression applicable
ession applicable surtout aux périodes, c’est de ne pas finir par une proposition trop courte, mais de conclure et de couronner le
ression du raisonnement, elle doit indiquer le lien logique entre les propositions . II. La période destinée à faire sentir les rapp
ériode destinée à faire sentir les rapports plus multipliés entre les propositions doit être symétrique. III. Cette symétrie ne doi
rs particuliers les plus simples. — Aux formes les plus simples de la proposition se rattachent des tours dont l’étude n’est pas sa
— Déjà l’énumération et l’analyse des différents tours dont une même proposition est susceptible, donne une idée de la variété que
on fils, il n’y a plus de Pyrénées ; il suffit de rapprocher ces deux propositions pour sentir ce que vaut une figure mise à propos.
mots et qui disparaissent par cela seuil qu’on change les mots de la proposition  : c’est ce que les rhéteurs appellent les figures
tait lui qui l’avait gagnée. Ce tour donne une allure plus vive à la proposition  ; mais il ne constitue pas une figure. Au contrai
e ou à son lecteur, afin d’avoir le droit de répondre pour lui. Cette proposition éveille la curiosité ; l’auditeur y cherche une r
ns l’âme des dévots ? Souvent l’orateur ou l’écrivain ramasse en une proposition concise tout l’esprit d’une suite de vérités qu’i
é nos provinces. Quant à l’inversion qui consiste à débuter dans une proposition par des compléments de temps ou de lieu, elle est
ercle de la lune.    La longueur des phrases et l’enchevêtrement des propositions sont des sources fécondes d’obscurité. C’est le d
onnes, de leur concours agréable, de leur arrangement musical dans la proposition . Il est un heureux choix de mots harmonieux ; F
ons, le mélange des longues et des brèves, une symétrie des mots, des propositions ou des phrases sont les moyens dont se sert le pr
rate ou de Courier. La cadence a sa valeur, même dans la plus simple, proposition  ; la chute en doit être sonore plutôt que muette,
érées, qu’il vienne. 2° La monotonie de phrases toutes longues ou de proposition toutes coupées. 5. De l’harmonie des périodes. —
des périodes consiste dans la succession régulière et symétrique des propositions qui servent à l’expression complète de la pensée.
s notes sonores ou harmonieuses. Les syllabes muettes, à la fin d’une proposition principale, sont un des écueils de notre langue,
la nudité et la sécheresse de cet aveu. Il s’agit donc de trouver une proposition qui, résumant ce qui vient d’être dit et développ
et développé, indique ce qui va être dit et développé maintenant, une proposition dont une partie rappelle le passé et l’autre anno
sortes de sujets, est l’emploi des phrases coupées, c’est-à-dire des propositions indépendantes et sans lien grammatical. — Ainsi F
ire universelle de Bossuet n’est que le développement de cette simple proposition  : La suite des a pour but l’avènement et la propa
acteurs mêmes, le discours est dramatique. Ce second vers contient la proposition du sujet et marque quel sera le ton de tout le di
6 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
moyen duquel vous l’affirmez. Tout syllogisme complet renferme trois propositions . La première se nomme majeure, la seconde mineure
a troisième conclusion. Il y a dans cet enchaînement logique de trois propositions quelque chose de régulier qui satisfait l’esprit.
Vertu nous rend heureux, Il faut aimer la Vertu. Réduit à ces deux propositions , le syllogisme s’appelle enthymème. L’enthymème e
atégiste prudent, qui assure sa marche en pays ennemi, ne hasarde une proposition qu’en l’appuyant de ses preuves. Si la majeure ou
, un homme de ce caractère peut-il être tué impunément ? » — Voilà la proposition . — « Que signifient donc ces escortes avec lesque
es circonstances. » — Le dilemme divise les moyens de l’adversaire en propositions contradictoires et le tient enfermé dans la concl
7 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre III. »
arent et peuvent fausser notre jugement. II. Du jugement et de la proposition . En comparant deux idées entre elles, notre es
e esprit forme un jugement. Le jugement énoncé par la parole se nomme proposition . La proposition est affirmative ou négative, selo
n jugement. Le jugement énoncé par la parole se nomme proposition. La proposition est affirmative ou négative, selon qu’on énonce u
on attribut. Des phrases. La phrase consiste en une ou plusieurs propositions formant un sens complet. La manière d’exprimer se
8 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
ction et l'argument personnel. 1° Le syllogisme est composé de trois propositions  : La majeure, la mineure et la conséquence ou con
ure, la mineure et la conséquence ou conclusion. — Les deux premières propositions se nomment aussi les prémisses. Exemple : Il faut
a langue maternelle et les mathématiques. 2° L'enthymème n'a que deux propositions énoncées, mais on en sous-entend une autre, qu'il
une autre, qu'il est toujours facile de suppléer : la première de ces propositions se nomme antécédent, et la seconde conséquent. Ex
faut aimer la morale chrétienne. 4° Le sorite est formé de plusieurs propositions unies les unes aux autres, et suivies d'une consé
ument est captieux lorsque la conclusion ne convient pas à toutes les propositions prises séparément. Exemple : Paul, qui a mangé de
sauvé ; donc Paul sera sauvé. 5° Le dilemme est composé de plusieurs propositions différentes ou contraires. L'orateur emploie cet
Le discours oratoire peut avoir six parties, qui sont : l'exorde, la proposition , la narration, la confirmation, la réfutation et
pompeux. l'exorde par insinuation et l'exorde violent ou brusque. La proposition peut être renfermée dans l'exorde, ou terminer la
ent prononcer. S'il y a deux choses à prouver, le discours aura deux propositions . La division des propositions doit être entière,
choses à prouver, le discours aura deux propositions. La division des propositions doit être entière, une, précise, claire et gradué
a phrase. Cette transposition est vicieuse lorsqu'il y a concours des propositions de et à ; on ne dirait pas : Je n'ai pu de mon f
avec un nom de personne, ou avec un nom de chose exprimé dans la même proposition que ces adjectifs. On ne dirait pas, en prose : C
le doit, sans paraître le faire à dessein, glisser légèrement sur les propositions incidentes et appuyer sur les idées, qui par leur
arguments ? Quels sont les arguments proprement dits ? De combien de propositions se compose le syllogisme ? De combien de proposit
? De combien de propositions se compose le syllogisme ? De combien de propositions se compose l'enthymème ? Qu'est-ce que l'épichérè
orde ? Dans quelle partie du discours oratoire peut être renfermée la proposition  ? Quel est l'objet de la proposition ? Le discour
oratoire peut être renfermée la proposition ? Quel est l'objet de la proposition  ? Le discours peut-il avoir plusieurs proposition
l est l'objet de la proposition ? Le discours peut-il avoir plusieurs propositions  ? Quelle doit-être la division des propositions ?
ut-il avoir plusieurs propositions ? Quelle doit-être la division des propositions  ? Qu'est-ce que la narration ? Quel est l'objet
9 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
’il représente ; 4° L’Écriture ; 5° La Grammaire ; 6° La Phrase et la Proposition . § I. Les Mots Si nous remontons par la pens
ent quand ils se réunissent pour ; former des phrases et exprimer des propositions . La mission des grammairiens anciens fut accompli
iples les grammairiens de Rome et d’Athènes. § VI. La Phrase et la Proposition Après avoir exposé en quelques lignes la forma
lconque et représenter un sens complet : la phrase fut trouvée, et la proposition lui vint en aide pour lui servir à exprimer un ju
s naître. » On confond souvent à tort le nom de phrase avec celui de proposition . Il y a cependant une différence bien marquée et
10 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
rté publique, ainsi parla cet illustre aveugle, lorsque, rejetant les propositions de Pyrrhus triomphant, il releva le courage abatt
rs par la parole ou par l’écriture, la phrase qui l’exprime s’appelle proposition . Proposition. La proposition est donc un jugeme
le ou par l’écriture, la phrase qui l’exprime s’appelle proposition. Proposition . La proposition est donc un jugement énoncé. Su
ure, la phrase qui l’exprime s’appelle proposition. Proposition. La proposition est donc un jugement énoncé. Sujet. Attribut.
est donc un jugement énoncé. Sujet. Attribut. Il est clair que la proposition nécessite deux termes, 1°. Celui qui représente l
épondent au substantif, à l’adjectif et au verbe de la grammaire. Une proposition peut être formée de deux mots : je cours : cela é
cours : cela équivaut à je suis courant. Alors le second terme de la proposition ou l’attribut, se trouve compris dans le même mot
compris dans le même mot avec la copule. Chacun des deux termes d’une proposition , peut être composé de plusieurs mots. Exemple : l
mme qui fait une découverte utile, est un bienfaiteur de l’humanité. Proposition affirmative et négative. Comme il y a des jugeme
et négatifs, il s’ensuit que les expressions de ces jugemens sont des propositions affirmatives ou négatives. Exemples : 1°. Proposi
emens sont des propositions affirmatives ou négatives. Exemples : 1°. Proposition affirmative. La raison du plus fort est toujours
affirmative. La raison du plus fort est toujours la meilleure. 2°. Proposition négative. Aucun chemin de fleurs ne conduit à la
chemin de fleurs ne conduit à la gloire. (La Fontaine.) Qualité des propositions . Les propositions sont aussi vraies ou fausses,
conduit à la gloire. (La Fontaine.) Qualité des propositions. Les propositions sont aussi vraies ou fausses, selon la vérité ou
ou la fausseté des jugemens, c’est ce qu’on appelle leur qualité. La proposition dans le discours oratoire s’appelle période. En
ition dans le discours oratoire s’appelle période. En considérant la proposition sous le rapport oratoire, on lui donne le nom de
umain ne peut pas toujours juger de la vérité ou de la fausseté d’une proposition , par la simple considération des idées qui la com
éfinition du syllogisme. Syllogisme signifie assemblage de plusieurs propositions rapprochées, comparées, prises ensemble1. Il est
ochées, comparées, prises ensemble1. Il est en effet composé de trois propositions tellement liées, que les deux premières étant vra
de la conclusion. La majeure d’un syllogisme est, comme on voit, une proposition fondamentale qui ne peut souffrir de contestation
ique, ou une opinion qu’on établit comme règle. La conclusion est une proposition douteuse qu’on veut affirmer ou nier.A quelle con
ition le syllogisme est concluant. C’est du rapprochement de ces deux propositions qu’on tire une conséquence qui forme le jugement.
ent. Pour que le syllogisme soit concluant, il faut que la majeure ou proposition générale contienne la conclusion, et que la mineu
permis à Milon de tuer Clodius. L’orateur étend d’abord la première proposition  ; il la prouve par le droit naturel, par le droit
oit positif, par des exemples, etc. ; il descend ensuite à la seconde proposition  : il examine l’équipage, la suite, les diverses c
is ils en viennent à la conclusion1. Souvent ils présentent les trois propositions dans un ordre différent de celui des logiciens. T
s, par cette raison, syllogisme tronqué. Il n’est composé que de deux propositions dont l’une s’appelle l’antécédent, et l’autre le
ui fixe l’attention et l’intéresse davantage. « La suppression d’une proposition , disent MM. de Port-Royal, flatte la vanité de ce
t humain.) Il n’est pas nécessaire que l’antécédent soit la première proposition , et le conséquent la seconde : l’ordre est souven
st souvent renversé dans les ouvrages de goût. On présente d’abord la proposition à prouver, et la raison qui la prouve n’arrive qu
les lieux où nous ne sommes pas. Enthymème renfermé dans une seule proposition . Quelquefois on renferme les deux propositions d
enfermé dans une seule proposition. Quelquefois on renferme les deux propositions de l’enthymème dans une seule proposition qu’Aris
efois on renferme les deux propositions de l’enthymème dans une seule proposition qu’Aristote appelle sentence enthymématique. (Rh.
sonnemens. Pour s’assurer s’ils sont concluans, il faut reproduire la proposition supprimée, et soumettre ensuite l’argument aux rè
s grâces qu’il puisse emprunter du style, est toujours fondé sur deux propositions pressantes : qui demandent le oui ou le non. Or d
ositions pressantes : qui demandent le oui ou le non. Or de pareilles propositions ne peuvent s’exprimer qu’avec une certaine rigueu
ue le dilemme n’est pas toujours exprimé dans son entier ; souvent la proposition disjonctive est sous-entendue, comme dans l’exemp
lus sublime éloquence, comme de la plus sublime poésie, la marche des propositions est si méthodique et si lumineuse, qu’elle frappe
Cette sorte d’induction, comme nous l’avons dît, sert à prouver une proposition générale par l’énumération des parties. Si l’on v
uves, la propriété des mots, la précision des phrases, l’analogie des propositions . Choix des preuves. Et d’abord il est nécessair
e souvenir difficile autant que l’intelligence pénible. Analogie des propositions L’analogie des propositions n’est pas moins impo
ue l’intelligence pénible. Analogie des propositions L’analogie des propositions n’est pas moins importante. Une preuve n’est que
prouver, qu’est la valeur de la preuve ; et c’est dans l’analogie des propositions employées à la démonstration avec la chose à démo
e à mettre à la place qui leur est marquée par la nature l’exorde, la proposition , la confirmation, etc. L’autre, aux idées princi
dans son discours, on ne veut pas savoir s’il a fait une exorde, une proposition , une confirmation, une péroraison ; mais s’il a d
elque compliqué qu’il puisse être, à un petit nombre de pensées ou de propositions générales qui le dominent tout entier. Un plan qu
demander que veux-je prouver ? que veux-je persuader ? Quelle est la proposition qui exprimerait le mieux le fond de mon ouvrage ?
ition qui exprimerait le mieux le fond de mon ouvrage ? C’est à cette proposition que l’ouvrage entier doit se rapporter. Combien
rement quatre parties : 1°. l’exorde qui prépare les esprits ; 2°. la proposition qui expose le sujet ; 3°. la confirmation qui le
e la cause. (De inv. Rhet., l. I, n. 18.) Chapitre II. De la proposition . Définition de la proposition. La propositi
. 18.) Chapitre II. De la proposition. Définition de la proposition . La proposition est l’exposition simple, claire
tre II. De la proposition. Définition de la proposition. La proposition est l’exposition simple, claire et précise du suj
place à la tête de la confirmation. (Quint., l. IV, c. 4.) Il y a des propositions simples et des propositions composées. (Ibid.) P
mation. (Quint., l. IV, c. 4.) Il y a des propositions simples et des propositions composées. (Ibid.) Propositions simples. On app
y a des propositions simples et des propositions composées. (Ibid.) Propositions simples. On appelle propositions simples celles
es propositions composées. (Ibid.) Propositions simples. On appelle propositions simples celles qui ne renferment qu’un seul sujet
té capitale qui va faire le sujet de ce discours. » (Petit Carême.) Propositions composées. On appelle propositions composées cel
ce discours. » (Petit Carême.) Propositions composées. On appelle propositions composées celles où plusieurs objets demandent ch
usant Eschine d’avoir prévariqué dans son ambassade, renferme dans la proposition les différens chefs d’accusation, et annonce « qu
ibid.)1. Dans quel cas on n’a pas besoin d’exprimer formellement la proposition . Dans les discours où l’auditeur voit clairement
ce qui est à prouver, il n’est pas besoin d’exprimer formellement la proposition . (Ibid.) Mais elle devient nécessaire dans les ca
eance des Romains. (Tit.-Liv., l. XXI et XXVI.) De la division. Les propositions composées offrent toujours différens points à tra
opositions composées offrent toujours différens points à traiter. Les propositions simples, étant souvent appuyées sur deux ou trois
s on peut les considérer. De là les divisions. Toutes les fois que la proposition est composée, ou qu’étant simple, on annonce qu’o
ncement de chaque point ou de chaque partie principale. Du plan. La proposition avec la division et la subdivision forme ce qu’on
ux, pour empêcher qu’ils ne découvrent notre dessein ; car il y a des propositions qui leur semblent dures. » (L. 4, c. 5.) L’orateu
r les matières compliquées et chargées d’incidens ; elle rappelle les propositions principales à l’auditeur, fixe son attention et l
ie du discours où l’orateur prouve la vérité qu’il a annoncée dans la proposition . Son importance. C’est la partie essentielle du
et la génération des idées. Les preuves d’un même fait ou d’une même proposition se tiennent toujours par quelque côté, et le plus
Il distingue deux sortes de questions, l’une qu’il appelle thèse, ou proposition générale, et l’autre hypothèse, ou proposition pa
u’il appelle thèse, ou proposition générale, et l’autre hypothèse, ou proposition particulière. La première n’est déterminée par au
la discussion et les formes de l’argumentation : tantôt annonçant la proposition à discuter avant de la développer ; tantôt la déd
pompe de l’élocution, l’air de sentence et de maxime qu’on donne à la proposition qu’on veut faire passer, enfin, tout l’artifice d
peut s’en passer entièrement ; s’il est plus utile de débuter par nos propositions ou par celles de la partie adverse, par nos preuv
e devient pas très-longue et qu’elle n’est composée que d’une ou deux propositions , on lui conserve le nom de phrase. « Les grandes
phrases. De la période. On appelle période la réunion de plusieurs propositions ou phrases, dont l’ensemble forme un sens complet
cise, dans toutes les situations de sa vie, se rapporte à la première proposition ou à la seconde. Il faut le déterminer plus posit
ette relation ne puisse pas échapper au lecteur. De réunir plusieurs propositions subordonnées ou incidentes les unes aux autres U
s les unes aux autres Un autre défaut est de construire une suite de propositions successivement subordonnées ou incidentes les une
ête plus ; il remonte au substantif histoire, et rapporte à ce nom la proposition incidente. On serait choqué de cette construction
ues ou louches, surtout quand ils ne se rapportent pas au sujet de la proposition . Un auteur a dit : « Hypéride a imité Démosthène
plus strictement nécessaires ; car une phrase est l’expression d’une proposition . Elle peut, sans doute, être composée de plusieur
ble tout simple de placer en avant ce qui est l’objet principal de la proposition . Cependant une phrase a quelquefois bien de la fo
ne faut jamais manquer, et qui consiste à ne point faire succéder une proposition de médiocre importance à une assertion énergique 
e à accorder à l’adversaire, à celui contre qui on raisonne, quelques propositions , pour défendre plus sûrement le reste de sa cause
sante ! (Trad. de Delille.) Quelquefois elle est renfermée dans une proposition sentencieuse. Massillon, après avoir prouve assez
on qu’on peut juger de la pensée. Sentences. Les sentences sont des propositions générales, des pensées morales universellement vr
De la disposition 139 Chap. Ier. De l’exorde 144 Chap. II. De la proposition et de la division 149 Chap. III. De la confirma
r précipitation des jugemens erronés. Jugement affirmatif et négatif. Proposition . Sujet. Attribut. Lien. Proposition affirmative e
. Jugement affirmatif et négatif. Proposition. Sujet. Attribut. Lien. Proposition affirmative et négative. Qualité des propositions
jet. Attribut. Lien. Proposition affirmative et négative. Qualité des propositions . La proposition dans le discours oratoire s’appel
en. Proposition affirmative et négative. Qualité des propositions. La proposition dans le discours oratoire s’appelle période. 1.
thymème dans le discours oratoire. Enthymème renfermé dans une seule proposition . Sentence enthymématique. 1. Διλϰμμϰ, (de δὶο, d
is espèces d’exemple. A pari. 1. Fabius opine pour qu’on rejette la proposition de la guerre d’Afrique : les revers des Athéniens
des preuves. Propriété des mots. Précision des phrases. Analogie des propositions La clarté du raisonnement est relative à la diver
e tout discours, à la rigueur, n’a que deux parties. Il appelle l’une proposition et l’autre preuve. « En effet, dit-il, proposer s
vient pas. Sources de l’exorde. Défauts de l’exorde. Définition de la proposition . Sa place. Propositions simples. Propositions com
’exorde. Défauts de l’exorde. Définition de la proposition. Sa place. Propositions simples. Propositions composées. 1. C’est la pro
exorde. Définition de la proposition. Sa place. Propositions simples. Propositions composées. 1. C’est la proposition du discours d
Sa place. Propositions simples. Propositions composées. 1. C’est la proposition du discours de Démosthène sur les prévarications
ambassade. Dans quel cas on n’a pas besoin d’exprimer formellement la proposition . De la division. Sa définition. De la subdivision
cer les adverbes, Les circonstances accessoires ; De réunir plusieurs propositions subordonnées ou incidentes les unes aux autres De
11 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
te son étendue. Un discours peut renfermer six parties ; l’exorde, la proposition , la narration, la confirmation, la réfutation, la
st mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël ? » 2° Proposition . La proposition est l’exposition simple, clair
uissant qui sauvait le peuple d’Israël ? » 2° Proposition. La proposition est l’exposition simple, claire et précise du suj
3° Narration. La narration se place ordinairement à côté de la proposition  : elle contient le récit des faits qui se rattach
on est la partie où l’on prouve la vérité que l’on a annoncée dans la proposition . C’est là le nerf et la substance du discours : l
rit par Colnet, en faveur des chiens et des chats, à l’occasion d’une proposition de M. Roger, qui voulait que ces animaux fussent
us4 et réformé comme tel. J’ai même vu le moment où les procureurs5… Proposition . « Mais voici bien un autre scandale : nos chien
12 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
s règles de la disposition. Ces règles ont pour objets : L’exorde, la proposition , la narration, la confirmation, la réfutation, et
attention de l’auditeur de se fixer sur le sujet ou sur l’orateur. Proposition . Elle énonce clairement la vérité qu’on veut p
rité qu’on veut prouver, et se place immédiatement après l’exorde. La proposition est simple, si l’on n’a qu’une seule vérité à pro
its nécessaires à l’intelligence de la cause ; elle se place après la proposition . La narration oratoire aura en général toutes les
eu de mots et sans se répéter, et la conclusion est le triomphe de la proposition de son discours. 2° La péroraison proprement dite
sme développé, dont la confirmation contient les prémisses et dont la proposition est la conséquence. Ce n’est point dans l’adolesc
13 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
age de tous, et à l’aide desquels on fait reconnaître et accepter une proposition , qui, sans cela, ne serait point admise par ceux
nion de jugements. Le syllogisme est un raisonnement composé de trois propositions  : la première se nomme Majeure, la deuxième Mineu
e, la deuxième Mineure et la troisième Conclusion. Les deux premières propositions s’appellent encore Prémisses. Premier exemple :
un ouvrage de composition, il y aurait plus de grâce à renverser les propositions , et à dire : Il faut rechercher la clémence, car
ndre ; prendre des deux côtés. Le Dilemme est un argument qui de deux propositions contradictoires tire la même conclusion. Exemple 
accumulation, est un raisonnement composé d’un nombre indéterminé de propositions , disposées de telle façon que l’attribut de la pr
jusqu’à la Conclusion, qui prend pour sujet, le sujet de la première proposition , et pour attribut l’attribut de la dernière. L’ex
te eau qui fait du bruit plie sous le faix. Il est essentiel que les propositions qui se suivent soient liées et dépendent les unes
dépendent les unes des autres ; autrement elles formeraient autant de propositions particulières dont la conclusion ne présenterait
lières dont la conclusion ne présenterait pas le sujet de la première proposition . C’est pour cela que le sorite de Cyrano de Berge
14 (1839) Manuel pratique de rhétorique
ar le sort des habitants ne peut qu’effrayer. 1° Énonciation de la proposition . 2° Développement tiré du tableau de la triste ex
ne suite de raisonnements propres à prouver ce qui est énoncé dans la proposition . Sous ce point de vue, les règles du discours app
arguments, les moyens, les raisons propres à établir la vérité ou la proposition qui est le sujet du discours. On distingue deux s
rmation. Quelques rhéteurs même regardent comme partie du discours la proposition , que d’autres rattachent à l’exorde qui est fait
uelque pensée générale dont l’application se fasse naturellement à la proposition . L’exorde sera proportionné au reste du discours,
. Enfin l’exorde doit se lier au reste du discours par le moyen de la proposition , et la proposition est l’exposé précis de tout le
it se lier au reste du discours par le moyen de la proposition, et la proposition est l’exposé précis de tout le sujet ramené à sa
exposé précis de tout le sujet ramené à sa plus simple expression. La proposition peut être simple, ou composée. Si elle est compos
principales parties, et celles-ci en leurs différents membres. Si la proposition est simple, il y a encore lieu à une division qui
n qui alors indique les différents moyens par lesquels on prouvera la proposition . Narration. La narration, en général, est l
. La confirmation est la partie du discours où l’orateur prouve la proposition qu’il a établie à la fin de l’exorde. De là autan
rde. De là autant de parties qu’il y a de membres de division dans la proposition , et que chaque membre a de sous-divisions. La con
’argumentation la plus parfaite, est un raisonnement exprimé en trois propositions , dont la première s’appelle majeure, la deuxième
de tuer Clodius (voilà la conclusion qui était contenue dans les deux propositions précédentes, qu’on appelle prémisses ou mises en
une espèce de syllogisme dont la majeure renferme ordinairement deux propositions ou deux suppositions telles que, quelle que soit
pichérème est un véritable syllogisme dont chacune des deux premières propositions a sa preuve avec elle. Exemple : « On a droit de
loie-t-on l’exorde pompeux ? — L’exorde véhément ? — Qu’est-ce que la proposition  ? — La narration ? — Combien de sortes de narrati
alles égaux ou inégaux qui doivent séparer et marquer les différentes propositions liées entre elles pour former un sens complet, un
, les idées étant liées par des rapports, il était nécessaire que les propositions fussent complexes, et par conséquent il fallait p
e moyen d’en saisir les rapports. D’un autre côté, la longueur de ces propositions ne permettait pas à l’orateur de les prononcer sa
de qu’il faut le considérer. On nomme période la réunion de plusieurs propositions tellement liées, que le sens reste suspendu jusqu
ue de règles précises. Au style périodique qui réunit et enchaîne les propositions , est opposé le style coupé qui les détache ; il a
15 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
1° Du syllogisme. Le syllogisme est un argument composé de trois propositions , dont la dernière est une conséquence des deux pr
lle, qu’il fallait prouver : donc il faut aimer la vertu. La première proposition se nomme majeure, la seconde mineure, la troisièm
uiser l’argument, de l’embellir, de l’étendre ; il change l’ordre des propositions à son gré. Ainsi il dira : Gardons-nous de nous l
l soit versé ? 4° Du sortie. Le sorite (amas) est une série de propositions dont la seconde doit expliquer l’attribut de la p
16 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
é que l’on a avancée. Tout l’art de prouver consiste donc à poser une proposition vraie et qui ne souffre aucune difficulté, et à m
ne souffre aucune difficulté, et à montrer ensuite la - liaison de la proposition contestée avec la vérité de la proposition incont
ensuite la - liaison de la proposition contestée avec la vérité de la proposition incontestable. La rhétorique indique, comme les s
scours oratoire, un exorde ou début ; ensuite viendra un récit ou une proposition , avec les preuves à l’appui ; et enfin une conclu
urs s’appelle ordinairement exorde ; le récit se nomme narration ; la proposition garde son nom. Les preuves à l’appui de ce qu’on
r : on a dit que l’exorde était destiné à plaire ; la narration ou la proposition , la division, la confirmation et la réfutation à
scours destinées à instruire sont, avons-nous dit, la narration ou la proposition , la confirmation, la réfutation et la division, q
er le discours. Dans le genre délibératif, elle sera remplacée par la proposition  ; et, dans le genre démonstratif, par l’énoncé de
qu’un tout, d’où découle naturellement la conclusion qui renferme la proposition générale. Il s’appliquera surtout à les développe
zac n’en demandaient pas davantage. Elle a donc pris le parti, sur la proposition de Duclos, à qui il est juste d’en faire honneur,
iscours ne fournit, du reste, qu’un petit nombre de bonnes pièces. La proposition de Duclos de donner pour sujets de prix les éloge
17 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
son degré de lumière. Tout discours est un, il se réduit à une seule proposition mise au plus grand jour par des tours variés. Cet
uand les rues sont droites, égales et en symétrie. Le discours est la proposition développée ; la proposition est le discours en ab
égales et en symétrie. Le discours est la proposition développée ; la proposition est le discours en abrégé. » Mais là est la diff
nt humain. Ici, tout se réduit à l’origine de nos idées ; là, à cette proposition  : — « Le meurtre de Clodius fut un acte licite. »
ture, à s’éloigner le plus possible de l’état de société. » Que cette proposition soit ou non un paradoxe, ce n’est ici le lieu ni
cation ou de développement. Ne perdez pas de vue, en effet, que toute proposition suppose trois questions à résoudre : la chose est
18 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
part des sermonnaires n’ont guère fait consister l’exorde que dans la proposition et la division, qui souvent en effet en sont la s
au sujet ou à l’idée mère du discours. Cette idée est-elle simple, la proposition l’expose. Est-elle complexe, ou renferme-t-elle,
du sermon déjà cité de Massillon sur les Tentations des grands ? Une proposition  : « Le démon tente surtout les grands ; » et une
isième sur le second, et ainsi de suite45. Cependant l’exorde par la proposition et la division n’appartient pas exclusivement à l
encontrerez à la tribune et au barreau. Cicéron donne l’exemple de la proposition dans la Milonienne, où il fixe bien nettement l’é
19 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
e sophismes. Des arguments6. 56. L’argument est un assemblage de propositions enchaînées de telle sorte que la dernière découle
la dernière découle des précédentes. 57. Tout argument est composé de propositions , toute proposition est composée de termes. Percev
des précédentes. 57. Tout argument est composé de propositions, toute proposition est composée de termes. Percevoir intellectuellem
roduisent au dehors par des mots, l’idée s’appelle terme, le jugement proposition , et le raisonnement prend le nom d’argument. 58.
onnel. 59. Le syllogisme (συν λογος) est un argument composé de trois propositions dont la dernière est déduite des deux premières.
ordinairement plus d’étendue, est toujours l’attribut de la dernière proposition , et le petit terme en est le sujet. On appelle mo
petit terme, nous rend heureux est le moyen terme. Dans les premières propositions , aimable et vertu sont comparés successivement au
aison en réunissant le grand et le petit terme. On appelle majeure la proposition qui contient le grand terme et qui est ordinairem
si les trois termes ont une signification identique dans les diverses propositions . 63. L’enthymème (Εν θυμοϛ) est un syllogisme dan
st aimable, Donc la vertu est aimable. Dans l’enthymème, la première proposition se nomme antécédent, et la seconde conséquent. 64
re avec la forme exacte de l’école. D’ordinaire on change l’ordre des propositions , on les met toutes deux dans une seule, ou l’on p
logisme des orateurs. On voit en effet qu’en supprimant ainsi une des propositions , le style devient plus élégant et plus rapide. (V
(Voir le nº v.) 60. Le prosyllogisme est un argument composé de cinq propositions qui forment deux syllogismes enchaînés de telle s
Donc la justice est aimable. 66. Le sorite (σωρος) est une série de propositions dans lesquelles l’attribut de la première devient
sujet de la troisième, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’on arrive à la proposition qu’on voulait prouver. Dans cette conclusion, le
qu’on voulait prouver. Dans cette conclusion, le sujet de la première proposition s’unit à l’attribut de la dernière.             
iscours peut renfermer jusqu’à six parties différentes : l’exorde, la proposition , la narration, la confirmation, la réfutation et
t dont il s’agit ; à raconter les faits, s’il y a lieu ; à prouver la proposition en faisant valoir nos raisons et en détruisant ce
y rassembler pour la pleurer elle-même ! Article deuxième. De la proposition et de la division17. 176. La proposition du di
Article deuxième. De la proposition et de la division17. 176. La proposition du discours est l’exposé clair, net et précis du
du sujet. Fénelon en a donné une idée fort juste quand il a dit : La proposition est le discours en abrégé, et le discours est la
dit : La proposition est le discours en abrégé, et le discours est la proposition développée. Il importe beaucoup de mettre de la c
sition développée. Il importe beaucoup de mettre de la clarté dans la proposition  ; car si l’auditeur ignorait le but où l’orateur
ments et même de les écouter avec intérêt. 177. Il y a deux sortes de propositions , la proposition simple et la proposition composée
les écouter avec intérêt. 177. Il y a deux sortes de propositions, la proposition simple et la proposition composée. La proposition
177. Il y a deux sortes de propositions, la proposition simple et la proposition composée. La proposition est simple lorsqu’elle n
de propositions, la proposition simple et la proposition composée. La proposition est simple lorsqu’elle ne renferme qu’un seul obj
ion est simple lorsqu’elle ne renferme qu’un seul objet à prouver. La proposition est composée quand elle renferme plusieurs objets
il ne l’était pas, vous devriez lui donner ce titre. 178. Lorsque la proposition est composée, ou lorsque, étant simple, elle doit
tion oratoire est l’exposé d’un ou de plusieurs faits à l’appui d’une proposition . La narration oratoire diffère beaucoup de la nar
u discours où l’orateur prouve la vérité qu’il a déjà avancée dans la proposition . C’est comme le corps et la substance de tout le
on. Elle n’y parviendrait jamais si le discours ne renfermait que des propositions courtes, mesurées et aboutissant toutes à une chu
e tige naissante, l’amplification doit l’opérer sur une preuve ou une proposition  ; elle la développe, la grossit, l’embellit, et e
a partie du discours où l’orateur détruit les raisons contraires à la proposition qu’il a avancée. 222. Cicéron ne veut pas qu’on d
entrer dans ce discours. 239. Tracer son plan, c’est se fixer sur la proposition , les divisions et les preuves, sur les passions e
sans confusion ; il est simple quand le discours se réduit à quelques propositions principales qui toutes présentent le sujet sous u
t un syllogisme dont la majeure est dans l’exorde, la mineure dans la proposition et la division, les preuves dans le corps du disc
que partie du discours. En général, le style simple s’emploie dans la proposition et la division, dans la narration judiciaire, dan
ité de la religion, il y a des hommes qui refusent de la reconnaître. Proposition . Prouvons-leur que la vérité de la religion est i
nt ? 57. Quels sont les éléments dont se composent un argument el une proposition  ? 58. Combien les rhéteurs comptent-ils de sortes
ts ? 59. Qu’est-ce que le syllogisme ? 60. De combien de termes et de propositions se compose le syllogisme ? 61. Quelle est l’opéra
ent ne demande-t-il pas un grand discernement ? 176. Qu’est-ce que la proposition , et quelle est son importance ? 177. Combien y a-
on, et quelle est son importance ? 177. Combien y a-t-il de sortes de propositions  ? 178. Qu’arrive-t-il quand la proposition est co
ien y a-t-il de sortes de propositions ? 178. Qu’arrive-t-il quand la proposition est composée, et qu’est-ce que la division ? 179.
y, xi et xii ; le P. Marin de Boylesve, Principes de rhétorique, art. Proposition . 18. Auteurs à consulter : Cicéron, De Orat., l.
20 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
son ; les autres de goût, parce que le goût en décide. Jugement et proposition . Les idées, de leur nature, ne sont pas isolée
de de la parole ou, si l’on veut, des mots ou termes, d’où résulte la proposition . Parmi les propositions, les unes sont simples, d
l’on veut, des mots ou termes, d’où résulte la proposition. Parmi les propositions , les unes sont simples, d’autres composées, d’aut
ns, les unes sont simples, d’autres composées, d’autres complexes. La proposition est simple, quand elle n’a qu’un sujet et un attr
une œuvre qui n’a point d’égale. Il n’est point besoin de dire que la proposition qui n’est que la traduction verbale ou littérale
qui n’est autre qu’un troisième jugement. On procède de même pour la proposition , et c’est là ce qu’on nomme argumenter. L’art de
enter. L’art de l’argumentation consiste donc à poser en principe une proposition d’une certitude avérée, à montrer ensuite la liai
roposition d’une certitude avérée, à montrer ensuite la liaison de la proposition contestée avec la proposition incontestable, d’où
rée, à montrer ensuite la liaison de la proposition contestée avec la proposition incontestable, d’où la conséquence ou conclusion.
ment dit personnel. Syllogisme. Le syllogisme est formé de trois propositions dont la première, plus générale, se nomme majeure
. Enthymème. Le syllogisme (du grec συλλογισμός) avec ses trois propositions , c’est-à-dire en forme, se rencontre rarement dan
me (en grec ἐνθύμημα), qui est un syllogisme tronqué ou réduit à deux propositions , nommées, la première antécédent, et la deuxième
acune des prémisses reçoit un développement qui vient à l’appui de la proposition . Il ne souffre rien d’obscur ni de douteux, rien
(du grec ὁσωρίτης ; sous-entendu συλλογισμός) se compose de plusieurs propositions tellement liées et enchaînées les unes aux autres
reux. » Dilemme. Le dilemme (du grec δίλεμμα) est formé de deux propositions qui, sans milieu possible, ne laissent aucune rép
ente est la méthode de l’orateur romain. Il rompt l’ordre logique des propositions , et puis de quelles grâces il va les revêtir ! «
ra ses arguments sous diverses formes, renversera l’ordre logique des propositions , les atténuera, les soutiendra, et, au besoin, le
démontrer ou de mettre dans tout son jour. De là lui vient le nom de proposition qu’on lui donne aussi. Si la proposition est comp
r. De là lui vient le nom de proposition qu’on lui donne aussi. Si la proposition est complexe ou qu’elle admette deux ordres de pr
e pour se concilier la bienveillance générale. Chapitre II. De la proposition . La proposition est l’exposition simple, clair
la bienveillance générale. Chapitre II. De la proposition. La proposition est l’exposition simple, claire et précise du suj
yers, le litige, (en grec τὸ κρινόμενον) ou l’état de la question. La proposition peut être simple ou composée. Elle est simple, qu
ut seuls, vérité capitale qui va faire le sujet de ce discours. » La proposition est dite composée, lorsqu’elle présente plusieurs
it pas, il mériterait de l’être. » Division. Chaque fois que la proposition est composée ou que, simple, elle demande à être
, une troisième division ou, si l’on veut, autant de subdivisions. La proposition , la division et les subdivisions forment ce qu’on
r objet d’affirmer, c’est-à-dire de prouver la vérité énoncée dans la proposition ou les faits racontés dans la narration. Elle est
tin demonstratio in orbem, c’est-à-dire une argumentation tirée de la proposition même qu’il s’agit de prouver. 2º L’ignorance du s
scours. Périodes. La période est une phrase formée de plusieurs propositions , liées et enchaînées de telle manière, les unes a
fin. La période se compose de membres et d’incises. Le membre est une proposition qui forme un sens, mais incomplet et dépendant de
21 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
ments sont les formes du raisonnement. Raisonner, c’est comparer deux propositions ou jugements, et, de cette comparaison, tirer une
r deux propositions ou jugements, et, de cette comparaison, tirer une proposition nouvelle, que l’on appelle conclusion. Voici un r
vertus à la prière. Cet argument, comme on voit, se compose de trois propositions , dont la troisième est une déduction des deux pre
ne déduction des deux premières. On l’appelle syllogisme. La première proposition s’appelle majeure : c’est la proposition générale
elle syllogisme. La première proposition s’appelle majeure : c’est la proposition générale ; la seconde, mineure : c’est la proposi
eure : c’est la proposition générale ; la seconde, mineure : c’est la proposition particulière qui se rapporte à la première ; la t
L’Enthymème se transforme à l’infini, et intervertit même l’ordre des propositions . 1. Et puisque autour de moi j’ai tous ses vrais
La Fontaine. Le Dilemme est un syllogisme double ; il tire de deux propositions contraires une seule et même conclusion, il met l
! J. Racine. On appelait Épichérème le syllogisme développé. Chaque proposition est suivie de sa preuve, et la tient comme par la
urmurer un bras obéissant ? L’Induction est un argument qui tire une proposition générale de plusieurs faits particuliers. Après a
et. Les rhéteurs anciens comptaient six parties du discours : Exorde, Proposition et Division, Narration, Confirmation, Réfutation
s de Henriette d’Angleterre, d’Anne de Gonzague, de Turenne, etc.) 2° Proposition et Division. — La Proposition, où l’orateur énonc
’Anne de Gonzague, de Turenne, etc.) 2° Proposition et Division. — La Proposition , où l’orateur énonce sommairement le sujet, se fo
trop funeste. Souffrez donc qu’en deux mots j’examine le reste. A la Proposition se rattache la Division, qui n’en est qu’un accid
téressera l’auditeur en l’instruisant. On peut s’en convaincre par la Proposition et la Division du sermon de Bossuet sur l’Unité d
e en est le corps et la substance. L’exorde a préparé l’auditeur ; la proposition et la narration l’ont instruit et éclairé ; la co
cieux n’est qu’une variété de la pétition de principes. On prouve une proposition par une autre qui s’appuie sur la proposition mêm
rincipes. On prouve une proposition par une autre qui s’appuie sur la proposition même qui est à démontrer ; on explique une propos
’appuie sur la proposition même qui est à démontrer ; on explique une proposition inconnue ou incertaine par une autre plus incerta
ent de la pensée. L’élément primitif et essentiel de la pensée est la proposition , c’est-à-dire l’énonciation d’un fait ou d’un jug
d’Anne de Gonzague.) À quoi se réduit cette belle période ? À deux propositions  : Les superbes seront confondus, les humbles rele
l’attaque, la défense, demandent au contraire le style coupé. Ici les propositions ne s’enchaînent pas ; elles sont indépendantes ;
primitive et essentielle de la pensée est, comme nous l’avons vu, la proposition composée de trois termes, de trois signes propres
22 (1852) Précis de rhétorique
n. 2. Les règles de la disposition oratoire concernent : l’exorde, la proposition , la narration oratoire, la confirmation, la réfut
rs ; 4° l’exorde pompeux, quand la circonstance est solennelle. 7. La proposition énonce la vérité qu’on veut prouver. S’il y a plu
aidoyer, l’oraison funèbre et le panégyrique. 9. Après l’exorde et la proposition , ainsi qu’après la narration (si toutefois il y e
ntinuez. — 6. Combien y a-t-il d’espèces d’exorde ? — 7. Qu’énonce la proposition  ? — 8. Qu’est-ce que la narration oratoire ? — 9.
n sagesse. En supprimant l’incidente explicative, j’aurais encore une proposition juste. 7. La période est une phrase composée de p
 : le Syllogisme, l’Enthymème et le Dilemme. 6. Le syllogisme a trois propositions . La première, ou majeure, est ordinairement l’éno
estation, et qu’il faut prouver, si elle est niée. Ces deux premières propositions sont nommées aussi prémisses. Quand les prémisses
mmées aussi prémisses. Quand les prémisses sont avouées, la troisième proposition , ou conséquence, celle qui contient la vérité qui
faut l’éviter. 9. Le dilemme est un raisonnement qui repose sur deux propositions au milieu desquelles une autre proposition ne peu
ement qui repose sur deux propositions au milieu desquelles une autre proposition ne peut trouver place ; il présente deux partis à
qui met un frein à la fureur des flots, j’énonce un commencement de proposition qui peut entrer aussi bien dans la prose que dans
marquez que la rime n’est pour rien dans mon appréciation ; car si la proposition était exprimée ainsi : Celui qui met un frein à
e, parce qu’il y aurait proportion exacte dans les deux membres de la proposition . Mais si au contraire je lisais : Celui qui met
efois dans la prose. Ainsi le rythme n’embrasse que les parties d’une proposition proportionnant exactement d’après les règles de l
s règles de la mesure ; la mesure, au contraire, s’étend à toutes les propositions d’un morceau poétique, et est assujettie à une qu
nd. Le repos final doit être plus marqué, lors même que le sens d’une proposition ne serait pas fini, et c’est ce qui se présente s
e, parce qu’il n’y a plus alors de proportion entre les membres de la proposition . Quand la césure est employée avec goût, elle pro
23 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
peuvent se réduire à six principales, qui sont : 1° l’Exorde ; 2° la Proposition où la Division se trouve comprise ; 3° la Narrati
t, et faire retomber sur toi les maux que tu nous prépares. § II. Proposition et Division La Proposition est l’exposition du
es maux que tu nous prépares. § II. Proposition et Division La Proposition est l’exposition du sujet que l’on se propose de
n suivra. Ceci s’appelle la Division, qui accompagne ordinairement la proposition . Ainsi Bossuet divise en quatre parties l’Oraison
24 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
Aristote s’exila en 322 et fut condamné à mort par contumace, sur la proposition d’Eurymédon, hiérophante ou grand prêtre de Cérès
elles-mêmes et avec leurs conséquences nécessaires… En énumérant les propositions relatives à ce qui est avantageux, honorable ou j
(Suivent de nombreux exemples.) En résumé, la division en lieux et en propositions spéciales, qu’Aristote semble établir sur les mêm
t convenance à le placer pour son propre compte au commencement d’une proposition , comme, par exemple, ἤτοι ou δή ; ou encore un so
significatif qui montre ou le début, ou la fin, ou la division d’une proposition  ; par exemple, la (locution) je dis 100, le (mot)
nt quelques parties ont une signification par elles-mêmes ; car toute proposition ne se compose pas de noms et de verbes, comme, pa
et de verbes, comme, par exemple, la définition de l’homme ; mais une proposition peut exister sans qu’il y ait de verbe, et pourta
toujours une partie significative, comme, par exemple, Cléon, dans la proposition  : « Cléon marche. » XIV. Le discours est un de de
ontrer comment les choses sont telles que les présente l’auteur de la proposition . Dans les affaires de procédure, cela n’est pas s
ltitude. Il faut, de plus, être en état de plaider le contraire de sa proposition , comme il arrive en fait de syllogismes, non pas
rès des arguments réduits antérieurement en syllogismes, soit par des propositions non réduites en syllogismes, mais qui ont besoin
concours avec couronne, car tout le monde le sait. XIV. Il y a peu de propositions nécessaires parmi celles qui servent à former les
grands détails sur ces points et sur la raison de ce fait que telles propositions ne peuvent entrer dans un syllogisme, et que tell
èce. Mais les enthymèmes particuliers sont tous ceux que l’on tire de propositions propres à chaque genre et à chaque espèce. Par ex
enre et à chaque espèce. Par exemple, il existe, sur la physique, des propositions qui ne fournissent ni enthymèmes, ni syllogisme p
enthymèmes, ni syllogisme pour la morale, et, sur la morale, d’autres propositions qui n’en fourniront pas sur la physique. Il en es
(les enthymèmes ni oratoires, ni dialectiques), meilleures seront les propositions que l’on aura choisies et plus, sans que les autr
spèces et les lieux qui les fournissent. Or j’appelle espèces 205 les propositions prises pour chaque genre particulier, et lieux 20
, puis considérons séparément, pour chacun d’eux, les éléments et les propositions qui s’y rattachent. Chapitre III Des trois
’est sur un fait futur que l’on délibère, soit que l’on soutienne une proposition , ou qu’on la combatte ; — pour une question judic
délibère, c’est l’intérêt et le dommage ; car celui qui soutient une proposition la présente comme plus avantageuse, et celui qui
vers autres points, mais on ne conviendra jamais de l’inutilité de la proposition que l’on soutient, ou de l’utilité de celle que l
onserver la vie. VII. Il est évident, d’après ce qui précède, que les propositions doivent porter d’abord sur ces points209 ; car, e
les preuves (τεκμήρια), les vraisemblances et les signes, ce sont des propositions (purement) oratoires, puisque, généralement, le s
rement) oratoires, puisque, généralement, le syllogisme se compose de propositions et que l’enthymème est un syllogisme formé de ces
positions et que l’enthymème est un syllogisme formé de ces sortes de propositions . VIII. Comme il est inadmissible que des faits im
que, dans le genre délibératif, le judiciaire et le démonstratif, les propositions portent sur le possible et sur l’impossible, de f
ports entre eux, il s’ensuit, évidemment, que l’on devra produire des propositions sur la grandeur et la petitesse et sur le plus ou
enons d’expliquer sur quels points doivent nécessairement reposer les propositions . Il faut maintenant établir des divisions spécial
émonstratif, ou enfin cause judiciaire. Chapitre IV Principales propositions propres au genre délibératif. I. Voyons, d’abor
s. Ainsi, presque tous les sujets de délibération, presque toutes les propositions que soutiennent les orateurs dans une assemblée d
nimés et le premier animal venu, il faut, ici encore, faire usage des propositions . Insistons là-dessus, à titre d’exemple. III. Le
au sujet de l’accusation et de la défense, la nature et le nombre des propositions qui devront composer les syllogismes. II. Il faut
er, blâmer et louer, accuser et défendre ; telles les opinions et les propositions efficaces pour les appuyer de preuves ; car c’est
passions. Donc, de la même façon que nous avons décrit en détail les propositions relatives aux matières traitées précédemment, nou
ente, et que, pour tous ces discours, on a exposé les opinions et les propositions d’où se tirent les preuves dans les genres délibé
e peut commencer à être de ce qui est impossible : par exemple, cette proposition qu’il y a commune mesure entre le diamètre (d’un
’il ne faut pas garder toujours sa colère, c’est une sentence ; et la proposition additionnelle « étant toi-même mortel » en est l’
utiles et nécessaires ; car, pour chaque chose, on a fait un choix de propositions  : notamment, parmi les lieux dont on doit tirer d
venus chez vous, ils se sont mis en vente597. » En effet, toutes ces propositions réalisent ce que nous avons dit. VIII. Ce genre d
n syllogisme ; car la réfutation n’est autre chose qu’une réunion des propositions opposées. IX. L’antithèse est donc (une période)
éviter la prolixité. IV. Ainsi donc, les parties essentielles sont la proposition et la preuve. Ces parties sont propres (au sujet)
au sujet). Les plus nombreuses qu’il puisse y avoir sont l’exorde, la proposition , la preuve, la péroraison. Les arguments opposés
ue l’autre point lui sera concédé ; car, s’informant sur une première proposition , il ne faut pas que sa seconde question porte sur
conviction, la preuve morale. 200. C’est ainsi que nous disons d’une proposition péremptoire : « c’est le dernier mot de la questi
exte qui donnerait au passage ce sens général : Mieux on choisira les propositions spéciales, moins les autres s’apercevront que les
ra les propositions spéciales, moins les autres s’apercevront que les propositions employées sont fournies par une science qui n’est
r une science qui n’est pas la rhétorique ni la dialectique. 205. Ou propositions spéciales. Cp. Thurot, l. c., appendice 8. 206.
’occupe plutôt de la façon de présenter les choses dans le sens de la proposition qu’il s’agit de faire prévaloir. 211. Chap. ii,
overbe. 552. On ne voit pas, par suite, si toujours se rapporte à la proposition principale ou à l’incidence. 553. Périphrase. 5
25 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
l’amour de la patrie, est excusable. Le crime est excusable, est une proposition monstrueuse. Les mots qui est commis pour l’amour
rueuse. Les mots qui est commis pour l’amour de la patrie, rendent la proposition admissible en certains cas. Dans les phrases comp
ve quand on pourrait la retrancher sans altérer le sens général d’une proposition . Ex.: « Les savants, qui sont plus instruits que
ts que le commun des hommes. On pourrait supprimer l’incidence, et la proposition n’en serait ni moins claire ni moins juste. Pour
ant : « Je suis un homme disposé à m’intéresser aux jeunes gens », ma proposition serait traînante. Les bontés de la nature nous at
lieu de : Vous Seigneur, vous seriez imposteur ! Le poète fait une proposition sans verbe, et chacun le comprend. Dans tous ces
ncontinent la réplique. Souvent la subjection n’est qu’une réunion de propositions dont chacune est suivie d’une autre proposition,
st qu’une réunion de propositions dont chacune est suivie d’une autre proposition , qui sert à la précédente de réponse ou de modifi
noms je, il, on tâche de changer souvent les nominatifs ou sujets des propositions . En agissant ainsi, on force presque la forme à s
ntymême et le dilemme. Syllogisme. Le syllogisme renferme trois propositions . La première ou majeure, est ordinairement l’énon
testation et qu’il faut prouver, si elle est niée. Ces deux premières propositions sont nommées aussi prémisses. Quand les prémisses
mmées aussi prémisses. Quand les prémisses sont avouées, la troisième proposition ou conséquence, celle qui contient la vérité qui
ticulières ne peuvent être combattues ; il contient deux ou plusieurs propositions différentes dont on laisse le choix à l’adversair
ntent jamais dans le style sous ces dehors arides ; on donne à chaque proposition les développements convenables ; mais avec un peu
26 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
éléments (six, entendez-vous bien ? ni plus ni moins) : l’exorde, la proposition , la narration, la confirmation, la réfutation, la
l’aise et l’éloquence y étouffe. Aussi ai-je glissé légèrement sur la proposition et la narration. Arrivé à la confirmation… Le Ju
Au lieu de glisser, comme vous avez fait, sur ce que vous appelez la proposition et la confirmation, il fallait au contraire insis
27 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
s dramatiques. On en voit un exemple dans la scène où Joas répond aux propositions que lui fait Athalie. Athalie. Je prétends vous
La phrase est un ensemble de mots qui forment ordinairement plusieurs propositions tellement liées ensemble que le sens n’est comple
ion et l’ordre. 94. La correction consiste à disposer les mots et les propositions selon les règles de la langue et d’après l’usage
dverbes qui modifient tantôt un seul mot, tantôt le sens de toute une proposition . Sans cette précaution, la pensée offre des équiv
t suis prêt à me taire. 192. Quand la prolepse présente une suite de propositions dont chacune est suivie d’une proposition qui ser
epse présente une suite de propositions dont chacune est suivie d’une proposition qui sert de réponse ou d’application à la précéde
t un sens complet. Cependant lorsque les phrases renferment plusieurs propositions liées entre elles, l’arrangement de ces divers me
un dernier et parfait repos. La période se compose donc de plusieurs propositions distinctes, mais toujours dépendantes les unes de
commun à toutes. 236. Toute phrase complexe et composée de plusieurs propositions ne constitue pas une période. Ce qui distingue la
les particules qui annoncent d’avance le rapport et la dépendance des propositions qui vont suivre. 237. Ou appelle membres de la pé
opositions qui vont suivre. 237. Ou appelle membres de la période les propositions dont la dépendance mutuelle est indiquée par des
dance mutuelle est indiquée par des particules ; les incises sont des propositions qui se suivent, se rattachent ensemble, sans qu’i
t s’arrêter là. Au contraire, l’esprit ne peut pas s’arrêter après la proposition  : Celui qui règne dans les cieux, ni après les de
ès la proposition : Celui qui règne dans les cieux, ni après les deux propositions suivantes. Les mots celui qui exigent une proposi
après les deux propositions suivantes. Les mots celui qui exigent une proposition correspondante et laissent le sens suspendu. Les
une proposition correspondante et laissent le sens suspendu. Les deux propositions  : de qui relèvent tous les empires, à qui seul ap
l y a là ce qu’on appelle vulgairement le style périodique ; mais ces propositions réunies ne forment pas une période proprement dit
riode proprement dite, parce que l’esprit peut s’arrêter après chaque proposition . C’est donc une phrase à plusieurs incises, mais
des expressions, les tours de phrase, les inversions des mots et des propositions , et le ton particulier à chaque auteur. À ces qua
n du sujet qu’on appelle début. Ce début renferme presque toujours la proposition , l’invocation et la préparation. 470. Dans la pro
toujours la proposition, l’invocation et la préparation. 470. Dans la proposition , le poète annonce le sujet qu’il va traiter et la
e héros se propose et les obstacles qui s’opposent à son œuvre. Cette proposition doit être simple, courte, sans pompe et sans affe
de Boileau. Ce n’est autre chose que le titre du poème développé. La proposition de Virgile peut nous servir de modèle : Arma vir
il va dévoiler. Quelquefois l’invocation se fait en même temps que la proposition , comme dans l’Iliade d’Homère ; d’autres fois, l’
n, comme dans l’Iliade d’Homère ; d’autres fois, l’invocation suit la proposition , comme dans l’Énéide de Virgile : Musa, mihi cau
e poète avant de commencer son récit ? 470. Que fait le poète dans la proposition  ? 471. Qu’est-ce que l’invocation ‘ ? 472. Que fa
28 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
. Mais il choisit les éléments de sa définition de manière que chaque proposition soit une des prémisses d’un syllogisme qui ait po
z comment la définition de l’idée armée sert de développement à cette proposition  : le commandement est chose difficile. Vous compr
 — présentée avec un caractère d’universalité si tranchant, une telle proposition révolte l’esprit, qui pouvait être amené doucemen
29 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
qui met un frein à la fureur des flots. J’énonce un commencement de proposition qui peut entrer aussi bien dans la prose que dans
marquez que la rime n’est pour rien dans mon appréciation ; car si la proposition était exprimée ainsi : Celui qui met un frein à
e, parce qu’il y aurait proportion exacte dans les deux membres de la proposition . Mais si au contraire je lisais : Celui qui met
fois dans la prose. Ainsi le rhythme n’embrasse que les parties d’une proposition , en les proportionnant exactement d’après les règ
s règles de la mesure ; la mesure, au contraire, s’étend à toutes les propositions d’un morceau poétique, et est assujétie à une qua
nd. Le repos final doit être plus marqué, lors même que le sens d’une proposition ne serait pas fini, et c’est ce qui se présente s
e, parce qu’il n’y a plus alors de proportion entre les membres de la proposition . Quand la césure est employée avec goût, elle pro
30 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
ntend des mots déjà exprimés dans une autre phrase, ou dans une autre proposition . PREMIÈRE ESPÈCE D'ELLIPSE. I ellipse de
mes malheurs et mon affliction. III ellipse des verbes. Toute proposition se compose essentiellement d’un sujet et d’un ver
end aussi fréquemment après les participes passés et futurs, dans les propositions infinitives. Ex. : Ædui juraverunt sese neque obs
-il, quels juges vous êtes. IV ellipse des adverbes. Dans les propositions corrélatives, on sous-entend fréquemment le premi
, quand on veut établir un contraste entre certains mots ou certaines propositions . Ex. : Melius, pejus ; prosit, obsit ; nihil vide
facile de voir le rapport qui existe entre la première et la seconde proposition . Ex. : Nimium ne crede colori ; alba ligus tra ca
6° La conjonction ut se supprime aussi quelquefois, quand il y a deux propositions subordonnées, l’une négative et précédée de ne, e
fférente. Elle a lieu : 1° Quand on sous-entend dans une ou plusieurs propositions le sujet, le verbe ou le complément de la même ma
é, on le sous-entend le plus souvent dans une première ou une seconde proposition . Ex. : Ut enim vitiis principum infici solet tota
rre. 3° On sous-entend aussi l’infinitif du verbe principal, dans une proposition relative. Ex. : Non facile irascetur judex cui tu
, quibus itineribus domo exire possent. Cæs. 2° Quand il y a dans une proposition , ou même dans une phrase deux mots employés dans
31 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
un sens différent et quelquefois contraire, certains mots d’une même proposition  : Nous ne devons pas juger des règles et des dev
rapproche beaucoup de la prolepse, a lieu lorsque, dans une série de propositions , on répond coup sur coup à ses propres questions.
se diviser en plusieurs parties, c’est-à-dire qui ne renferme qu’une proposition . La phrase est composée ou complexe lorsqu’elle e
former autant de phrases simples. Mais lorsque toutes ces parties ou propositions sont intimement liées ensemble, elles forment ce
u’on appelle une période. La période est donc la réunion de plusieurs propositions tellement liées les unes aux autres que le sens c
e à son tour peut subir des divisions. Ces parties du membre sont des propositions complémentaires qui forment un sens partiel, se s
style coupé. Ce dernier est le style où le sens est renfermé dans des propositions courtes, indépendantes et complètes par elles-mêm
32 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
isme et l’enthymème.   Le syllogisme est un argument composé de trois propositions  : Il faut aimer ce qui nous rend heureux ; Or la
rend heureux ; Donc il faut aimer la vertu. La première de ces trois propositions se nomme majeure, la seconde mineure, la troisièm
conclusion soit vraie.   L’enthymème est un syllogisme réduit à deux propositions , parce qu’on en sous-entend une, qu’il est aisé d
a vertu nous rend heureux ; Donc il faut aimer la vertu. La première proposition se nomme antécédent, et la seconde conséquent 14.
faut aimer la vertu. Dans un ouvrage de goût, on présente d’abord la proposition à prouver, et la raison qui la prouve n’arrive qu
uvent plus d’étendue au syllogisme oratoire en y ajoutant deux autres propositions , dont l’une sert de preuve à la majeure, et l’aut
e, et qu’un long discours n’est souvent que la preuve graduelle de la proposition , ou des prémisses dont elle est la conséquence im
isser aucun doute en arrière, on motive, en les énonçant, chacune des propositions . Cette méthode générale, singulièrement observée
llement, mais parce qu’elles y peuvent entrer ; savoir : l’exorde, la proposition (où la division se trouve comprise), la narration
t de l’exorde cette troisième qualité que parce qu’il y comprenait la proposition et la division. Cette remarque a échappé à la plu
ne, mais dont je n’ai jamais trouvé d’autre exemple. » II. De la proposition et de la division. La proposition est le somma
’autre exemple. » II. De la proposition et de la division. La proposition est le sommaire clair et précis du sujet. Elle se
ace et les traits d’un ennemi. » (Cic., pro Milone, c. 2.) Il y a des propositions simples et des propositions composées. Les simple
i. » (Cic., pro Milone, c. 2.) Il y a des propositions simples et des propositions composées. Les simples n’ont qu’un seul objet : «
savoir lequel de nous deux est le plus proche parent du défunt. » Les propositions composées ont plusieurs parties, comme lorsqu’on
usant Eschine d’avoir prévariqué dans son ambassade, renferme dans la proposition les différents chefs d’accusation, et annonce qu’
e, et de s’être laissé corrompre par Philippe. Toutes les fois que la proposition est composée, ou qu’étant simple, elle doit être
moyens sur lesquels on s’appuie, à prouver la vérité annoncée dans la proposition . C’est la partie la plus essentielle du discours 
vocat en contradiction avec lui-même. Il serait utile d’avancer telle proposition , d’articuler tel fait ; mais la vérité ne le perm
étonné de l’entendre. Voilà le sens divisé. Au contraire, dans cette proposition , les aveugles ne voient point, il est évident qu’
des aveugles en tant qu’aveugles : voilà le sens composé. Il y a des propositions qui ne sont vraies que dans ce dernier sens. Un h
Voulez-vous savoir si une pensée est naturelle et juste ? examinez la proposition contraire ; si ce contraire est vrai, la pensée q
est puissante ! (Delille.) Souvent l’épiphonème ramasse en une seule proposition vive et concise tout l’esprit d’une suite de véri
33 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
, il s’ensuit nécessairement que tous les goûts sont également bons : proposition qui peut bien passer lorsqu’il ne s’agit que de s
dont l’agrément des formes dépend essentiellement, et il appuie cette proposition d’un nombre très considérable d’exemples : l’une
re dans lequel se présentent les mots qui expriment une pensée ou une proposition quelconque, nous trouvons à cet égard une différe
t les temps des verbes, et indiquent le rapport mutuel des mots d’une proposition , quelle que soit la place qu’ils occupent dans la
des mots qui expriment le nom des objets ou indiquent le sujet d’une proposition  ; d’autres mots qui dénotent la qualité de ces ob
ifs sont les mots qui expriment les noms des objets ou le sujet de la proposition  ; les attributifs expriment les attributs, les pr
même phrase : Es-ne tu rex ? Thou art a man [tu es un homme], est une proposition générale et à peu près insignifiante ; mais Thou
ue je parle de la vertu dans le cours de la conversation, ou dans une proposition quelconque, je ne donne point de sexe à ce mot, c
e toute sa force ; aussi, sans un verbe quelconque, une phrase ou une proposition n’est jamais complète ; car, dans tout ce qu’on p
st susceptible de prendre. Le mode indicatif, par exemple, énonce une proposition pure et simple : scribo, I write [j’écris] ; scri
cris] ; scribat, let him write [qu’il écrive] ; le subjonctif rend la proposition conditionnelle et soumise à la chose à laquelle e
joignent-elles les mots les uns aux autres, et les réduisent-elles en propositions intelligibles et expressives. Les conjonctions so
l’être du tout, car l’homme qui veut en prendre la peine classera en propositions distinctes, et exprimera aux autres avec clarté c
es ornements avec tant de profusion, ou surcharge de tant de mots les propositions les plus simples, que, s’il ne les obscurcit pas,
hrase ou une période, à moins qu’on ne veuille admettre que c’est une proposition , ou l’énonciation complète d’une pensée. La défin
, ou liés ensemble par des rapports divers, la même pensée ou la même proposition peut être comprise dans une seule phrase, ou déve
ement nécessaire, car une phrase est par elle-même l’expression d’une proposition  ; elle peut être formée de plusieurs parties, il
e serait attendu à la dernière ? « Il était extrêmement aimé » est la proposition principale ; nous croyons que nous allons avoir q
hose qui y soit relatif ; point du tout, on nous présente soudain une proposition toute nouvelle : « qui nommèrent le docteur Tenni
que l’on ajoute du caractère de Dolabella est étranger à la première proposition , et rompt l’unité de la période entière, en plaça
nir à ces mots, « l’emportait sur lui de beaucoup. » Ils terminent la proposition  ; nous n’avions rien à attendre de plus, et cette
ue rien ne me fait plus vivement éprouver que la suffisance » est une proposition toute nouvelle, ajoutée à la phrase lorsqu’elle é
er est fort bonne lorsqu’on présente un sujet, ou que l’on avance une proposition sur laquelle on demande l’attention particulière
et tout naturel de placer en avant ce qui est l’objet principal de la proposition dont on s’occupe. Cependant une phrase a quelquef
elque autre chose, il faut faire en sorte que l’objet principal de la proposition reste en évidence, et ne soit pas comme enseveli
affaiblie, ni embarrassée, et que ce qui est l’objet essentiel de la proposition , savoir : « que ces poètes sont, avec raison, con
me dit Quintilien, et ne fortiori subjungatur aliquid infìrmius . Une proposition d’une médiocre importance ne doit pas succéder à
que si l’on disait, en commençant par la partie la plus étendue de la proposition  : « Lorsque nous nous flattons de l’idée que c’es
s est destiné à nous rappeler l’idée de l’adversité. Voici encore une proposition bien simple : « Il est impossible, quelque recher
er ? » j’ai introduit une figure dans le style ; je n’ai pas rendu la proposition seulement, j’ai encore voulu qu’elle produisît un
ts entre une idée physique et une idée morale, donne de la force à la proposition que l’auteur avance, et rend la persuasion plus i
contient qu’une simple affirmalion, ou même seulement l’énoncé d’une proposition  ; comme si, par cette manière affectée de ponctue
arties. Des sujets divers exigent diverses sortes de style. C’est une proposition si évidente, que je ne m’arrêterai pas à la prouv
; mais cette sobriété jette souvent de l’obscurité sur le sens de ses propositions . Cicéron est assurément le plus beau modèle que l
er ici, doit avoir pour objet les arguments sur lesquels on appuie sa proposition , et non pas les ornements et les figures. Quant a
ns une vive réplique, on veut jeter du ridicule sur quelques-unes des propositions de la partie adverse. Mais, quelque séduisante qu
pour la seconde fois, avec une fortune immense. Oppianicus lui fit la proposition de l’épouser. Celle-ci, loin de s’épouvanter à l’
Cluentius en avait donné plus que lui. Cependant Cicéron réfute cette proposition avec autant de clarté que de force de raisonnemen
lui. Pour y atteindre, écartez tous les raisonnements compliqués, les propositions générales uniquement spéculatives, et les vérités
dité. C’est ainsi qu’il en vient peu à peu à son projet d’attaquer la proposition de Rullus, mais toujours avec la plus grande préc
ement de l’un à l’autre. Après l’introduction, vient ordinairement la proposition ou l’énonciation du sujet. Ici nous n’avons rien
34 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
de l’orthographe usuelle et raisonnée, sur toutes les variétés de la proposition grammaticale et de la proposition logique, faisan
nnée, sur toutes les variétés de la proposition grammaticale et de la proposition logique, faisant toujours précéder la théorie de
35 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
lon avait dit : « Tout le discours est un ; il se réduit à une seule proposition mise au plus grand jour par des tours variés. Cet
utes les rues sont droites, égales et en symétrie. Le discours est la proposition développée ; la proposition est le discours en ab
égales et en symétrie. Le discours est la proposition développée ; la proposition est le discours en abrégé. » 3. Dans ce que j’
36 (1881) Rhétorique et genres littéraires
ion personnelle ; 2° Ton ou opportunité et mesure. 1° Exorde. 2° 1° Proposition  ; 2° Division ; 3° Narration ; 4° Confirmation ;
celui qui est le principe de tous les autres. Il se compose de trois propositions , dont la dernière est déduite des deux autres. Le
me double ( argumentum cornutum exutrinque feriens ). Il tire de deux propositions contraires une seule conclusion. Ex. À d’illustr
cte IV, scène v.) 7° Induction L’induction (inductio) tire une proposition générale de plusieurs faits particuliers (in-duce
ens distinguaient sept parties dans un discours : 1° l’exorde ; 2° la proposition  ; 3° la division ; 4° la narration ; 5° la confir
olennelles (Bossuet, Oraison funèbre d’Henriette d’Angleterre). 2° Proposition La proposition est l’exposition sommaire du su
t, Oraison funèbre d’Henriette d’Angleterre). 2° Proposition La proposition est l’exposition sommaire du sujet ; elle doit êt
oix et avec ordre. Elle confirme la vérité des faits annoncés dans la proposition et exposés dans la narration. C’est la partie la
cle vicieux est une variété de la pétition de principe. Il prouve une proposition par une autre qui s’appuie sur la proposition mêm
principe. Il prouve une proposition par une autre qui s’appuie sur la proposition même qui est à définir. L’esprit tourne dans un c
1° Par insinuation, 2° Ex abrupto, 3° Simple, 4° Grave ou Sublime. Proposition et Division. Narration  : 1° Oratoire, 2° Hi
à la grâce de la pensée, elle consiste dans l’habile arrangement des propositions et de la période (περιόδος, circuit ou contour.)
37 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
tendait par mode du syllogisme l’ordre dans lequel sont disposées les propositions , et par figure l’ordre dans lequel sont disposés
vent confondus au seizième siècle. 2. Il ajouta que le remède était. Proposition infinitive. 3. Contre cet interminable bavardage
38 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre II. Éloge de Démosthène par Lucien. »
t des exploits d’Antipater, et les derniers moments de Démosthène. La proposition est acceptée, et Lucien se retire chez lui avec c
39 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
e l’exposition dialoguée. Les discours de la chaire commencent par la proposition et la division, qui doit être complète, naturelle
èces : La réversion qui fait revenir les mots sur eux-mêmes dans deux propositions successives et opposées l’une à l’autre ; L’enth
40 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
degré de lumière. Tout le discours est un ; il se réduit à une seule proposition mise au plus grand jour par des tours variés. Cet
tes les rues sont droites, égales et en symétrie2. Le discours est la proposition développée ; la proposition est le discours en ab
gales et en symétrie2. Le discours est la proposition développée ; la proposition est le discours en abrégé. Quiconque ne sent pas
41 (1854) Éléments de rhétorique française
rce ; par elle, il devient la pièce essentielle d’une phrase ou d’une proposition . En effet, dans tout ce qu’on peut dire, on affir
nstances accessoires. Ainsi, il y a une grande différence entre cette proposition  : je me promène, et celle-ci : je me promène dans
démonstratif n’était pas autorisé, l’absence de l’article rendait la proposition vague et indéterminée. En français, il y a deux a
rdre dans lequel se présentent les mots qui expriment une pensée, une proposition quelconque, nous trouvons à cet égard une différe
et l’on peut dire que cet ordre est fondé sur ta raison : dans toute proposition , on énonce d’abord le nom de la personne ou de la
t les temps des verbes, et indiquent le rapport mutuel des mots d’une proposition , quelle que soit la place que ces mots occupent d
tc. Le principe du raisonnement une fois posé, on établit une seconde proposition qui doit être également une vérité reconnue ou un
rité reconnue ou un fait incontestable, et, à l’aide de cette seconde proposition , on en tire une troisième du principe que l’on av
it rechercher ce qui lui est utile ; puis, vous établirez cette autre proposition  : la science est utile à l’homme ; et cette secon
autre proposition : la science est utile à l’homme ; et cette seconde proposition vous servira d’intermédiaire pour passer de la ma
ulière : l’homme doit rechercher la science. La première de ces trois propositions , celle qui sert de point de départ, s’appelle maj
lusion. L’ensemble se nomme syllogisme, mot tiré du grec qui signifie proposition déduite. De l’épichérème. Le raisonnement
t, réduit à sa plus simple expression, serait renfermé dans les trois propositions suivantes : « Tous les êtres sont faits pour le b
hilosophique : Massillon en a fait un argument oratoire, où les trois propositions sont également développées. Cette forme de raison
riode sont de deux sortes, le membre et la section. Le membre est une proposition qui renferme en elle-même un certain sens, mais u
périodes soient aussi claires et aussi précises que les plus simples propositions . III. Des figures de mots. Outre les quali
, éblouis de la splendeur de cette alliance, acceptèrent avec joie la proposition . « Le marquis était un jour auprès de sa future é
42 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
ge qu’il va faire. Donnez quelques détails. Trouble d’Adolphe à cette proposition  ; refus ; insistance d’Ariste ; enfin Adolphe lai
omphe du parti impérial, propose de détruire la ville de Florence. La proposition allait réunir la majorité, lorsque Rinaldi, l’un
us ses compagnons et un peuple immense qui va se joindre à eux. Cette proposition de détruire la ville de Florence, tout affreuse q
e de Sicile. Ce prince réunit ses conseillers et leur fait part de la proposition qui lui a été faite. L’un d’eux, nommé Alonzo, ch
jet. Thémistocle avait dit aux Athéniens qu’il voulait leur faire une proposition très-utile, mais pour laquelle le secret était in
ectables de la république, et on en forma un conseil pour entendre la proposition de Thémistocle et donner ensuite un avis au peupl
Aristide, un des membres du conseil, s’élève avec force contre cette proposition . La seconde partie doit être le développement de
d fut suivi. Plan. Exorde : Enfin la vérité peut se faire entendre. Proposition et narration : L’orateur énonce la demande qu’il
prince par la mort d’Inès. Il appuya de divers motifs cette affreuse proposition , que le roi paraissait accueillir favorablement,
oublé, assemble quelques amis et leur demande leurs sentiments sur la proposition du premier ministre. Vladimir, homme honnête et c
e, se fit chérir des Romains et respecter de l’Europe entière. Sur sa proposition , le concile de Latran décréta l’abolition de la s
43 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
lui propose d’aller déjeuner avec lui à quelques lieues de Paris. La proposition est acceptée. La conversation s’engage. Désappoin
vec lui, à quelques lieues de Paris. 2° Difficultés d’abord ; puis la proposition est acceptée. 3° Les deux amis partent ensemble.
nous impose obligation de chercher à alléger ses maux, à améliorer la proposition où il se trouve, et c’est ce que peut quelquefois
44 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
… mes vœux vous accompagneront toujours ; conservez mon souvenir… Proposition de paix 2 Bonaparte, premier consul, a Sa Maj
ence aurait montrés devoir l’être. Si Votre Majesté se refusait à ces propositions , les hostilités recommenceraient5 ; et, qu’elle m
45 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
ibue son sujet en ses parties ; c’est-à-dire, qu’il en tire plusieurs propositions , qui, disposées avec ordre, indiquent la marche q
re pour le traiter : c’est ce qu’on appelle division. Ces différentes propositions doivent renfermer le sujet du discours dans toute
qu’un tout, d’où découle naturellement la conclusion qui renferme la proposition générale. Il s’appliquera surtout à les développe
qu’il ne partage avec personne. On va voir qu’il prouve d’abord cette proposition par un magnifique éloge de César, et ensuite par
46 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
de la vérité de la religion que comme il l’est de la certitude d’une proposition de géométrie ou d’un fait dont il a des preuves i
47 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
 : id viro bono satis est, docuisse quod sciret. Il y a ici peu de propositions réellement neuves, mais où trouver du neuf aujour
48 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
s d’aucun livre, il trouva seul à l’âge de douze ans, les trente-deux propositions d’Euclide. D’autres découvertes précoces prouvère
49 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
. Avant que le récit de l’épopée commence, il y a ce qu’on appelle la proposition du sujet, et ensuite l’invocation. Il est naturel
e et l’Ibère, Et fut de ses sujets le vainqueur et le père. Après la proposition , le poète invoque une divinité de laquelle il obt
50 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Amyot, 1513-1593 » pp. -
técédent du relatif est sous-entendu, ou plutôt dont se rapporte à la proposition précédente tout entière. C’est une tournure latin
51 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
ne faisons que constater ici l’usage général. Le poème s’ouvre par la proposition ou début. Tel est le début de la Henriade : Je c
52 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
e le germe unique de la vraie philosophie ». Il développe ensuite sa proposition , et c’est là que commence à se déployer avec avan
53 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
leur ambition personnelle, etc. C’est ainsi qu’il aborde peu à peu la proposition de Rullus, mais avec beaucoup de réserve, comme l
54 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
e occasionnera ne doit pas les en détourner. La première partie de la proposition est développée et démontrée par les antécédents,
55 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
emblées. Le premier président répondit qu’il fallait délibérer sur la proposition . On fut sur le point de le faire sur-le-champ ; m
56 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
e élimination du sujet pronominal devenait une règle absolue dans les propositions négatives : Ne sçay quoy faire… Je meurs, si sec
plumes autorisées, il n’est pas rare non plus de rencontrer alors des propositions infinitives tout à fait calquées sur la construct
57 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
popée ? Le début de l’épopée renferme trois choses : l’exposition ou proposition , l’invocation, et la préparation ou avant-scène.
it, doit donc exposer son sujet. C’est ce qu’on appelle exposition ou proposition . L’exposition n’est que le titre du poème plus dé
58 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
tropes : les premières s’appliquent à un seul mot, les secondes à une proposition  ; enfin, figures de pensées, absolument indépenda
59 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
sées par les Romains, pour y amasser des vivres et du butin. « Si mes propositions vous semblent pénibles et dures, n’est-il pas enc
Première partie.] Aulus Gabinius, tribun du peuple, avait fait une proposition tendant à conférer à Pompée le commandement de la
urs ne fut pas approuvé des capitaines de Darius. On disait que cette proposition était inspirée à Memnon, par le désir qu’il avait
tenir d’eux, par un tel moyen, le gage d’une paix durable. « Si cette proposition ne te convient pas, alors fais-les mourir jusqu’a
la reconnaissance que mériter la vôtre, si vous ne repoussez pas mes propositions . Gardez-vous de penser que j’aie l’intention d’ex
60 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
spèces d’antithèses. Fait-on revenir les mots sur eux-mêmes dans deux propositions successives et opposées l’une à l’autre, l’antith
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
mention au Conservateur. Or, M. Trouvé ayant répondu qu’il ferait la proposition , mais que le comité seul déciderait, ledit Maille
62 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
public ! Malheur à qui ne seconderait pas de toute son influence les propositions et les projets de l’homme que la nation elle-même
63 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
lus strictement requise dans la phrase. Soit qu’elle énonce une seule proposition , soit qu’elle en renferme plusieurs, la phrase do
se ait de la force, il faut éviter de la terminer par un adverbe, une proposition , ou quelque autre mot de peu d’importance : une t
64 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
ais en prose. L’énigme est, en général, une sentence mystérieuse, une proposition qu’on donne à deviner, et qu’on cache sous des te
65 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
l’humanité. » Je me suis formé une démonstration si parfaite de cette proposition , que je ne désespérerais pas de vous convertir vo
66 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
dant, comme l’ont pensé quelques-uns, la condition indispensable. Une proposition peut être largement développée, et ne pas manquer
67 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
’Aix-la-Chapelle conclu avec l’Espagne par Louis XIV, en 1668, et aux propositions de paix que la Hollande vaincue lui adressa quatr
68 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
enthèse qu’il appelle incidence, et dans laquelle il range toutes ces propositions elliptiques ou explicites que l’on jette à chaque
69 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
ospérité, soit dans l’adversité. 5°. Les adversatives, qui lient deux propositions , en marquant l’opposition de la seconde à la prem
conclusives, qui lient en exprimant une conséquence qu’on tire d’une proposition , et qui sont, donc, ainsi, partant, etc. : = La v
70 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
ication. Or, pour les confondre ces injustes reproches, j’avance deux propositions  : 1º. C’est une loi sainte et parfaite : mais dan
rtation ou de l’exportation. Pour pouvoir faire de sages et de justes propositions sur l’établissement des lois, il faut connaître l
71 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
ns toute affaire les questions particulières peuvent se ramener à une proposition générale, que le bon sens et la réflexion trouven
our. C’est une série d’arguments rattachés ensemble par le lien de la proposition maîtresse et qui s’appuient l’une sur l’autre en
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
e s’y passe point d’acte8 où il n’aille argumenter à outrance pour la proposition contraire1. Il est ferme dans la dispute, fort co
73 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
unes sots mal élevés. Desmahis. Avis. La première phrase contient la proposition de tout le portrait. Démontrez-le. — Indiquez les
cents écus. — Chaque fois que Géronte entend une réplique juste à ses propositions , il s’écrie : Que diable allait-il faire dans cet
er — … Plus loin une hirondelle voltigeait, l’enfant lui fait la même proposition qu’à l’abeille, mais l’oiseau répond que ses amis
dernières lignes, détruisez-la, prenez chaque mot et construisez une proposition distincte, ayant sujet, verbe et attribut, et voy
— Plaidoyer pour Polidore ou le Jeune Homme N° 246. — Exorde et proposition L’avocat de Polidore est un jeune homme qui dé
1. — Plaidoyer pour Callidore ou l’Homme mûr N° 249. — Exorde et proposition L’avocat de Callidore est un homme exercé depu
74 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
ivre, il trouva seul, à l’âge de douze ans, les trente-deux premières propositions d’Euclide. D’autres découvertes précoces et resté
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
fais ce que nous te proposons de faire nous-mêmes ». Cette dernière proposition respire bien franchement l’espèce de confiance qu
76 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
e nous examinons l’ordre et l’arrangement des mots dans une phrase ou proposition déterminée, nous trouvons une différence extrême
leur connexité ; enfin à joindre les mots ensemble pour en former des propositions intelligibles et significatives. Les conjonctions
. Cicéron en offre de fréquents exemples. Le style coupé est forme de propositions courtes et indépendantes qui offrent un sens parf
ur arriver à cette fin, évitez tous raisonnements embarrassés, toutes propositions spéculatives, toutes abstractions métaphysiques.
t ouvre la voie au sujet que l’on va traiter. Après l’exorde vient la proposition ou exposition du sujet : à cet égard, nous n’avon
che la conclusion comme une conséquence naturelle de la chaîne de ses propositions  ; c’est en général la méthode de d’Aguesseau. Ell
Toute argumentation tend à prouver l’une de ces trois choses, qu’une proposition est vraie, moralement juste et convenable, qu’ell
77 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
arément, se nomme membre de la période : les membres doivent être des propositions complètes et distinctes, mais unies par le sens e
78 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
, le rang, la gloire militaire ou l’éloquence, prend la parole. Si la proposition leur déplaît, ils la rejettent par un frémissemen
Livre second. Syntaxe particulière ou méthode. Chapitre Ier. Proposition infinitive. §§ 189 et 190. Proposition infin
ode. Chapitre Ier. Proposition infinitive. §§ 189 et 190. Proposition infinitive servant de complément. version
contre l’Italie. § 192.Infinitif français rendu en latin par une proposition infinitive. version 151. 1. Antonius or
char. Si vous y regardez bien, le naufrage est partout. » § 193. Proposition infinitive servant de sujet. version 154.
battre l’oisiveté. § 194. Changement de l’actif en passif dans la proposition infinitive. version 156. 1. Apud Issum
de consacrer à ce dernier le butin qu’ils feront. Chapitre II. Propositions complétives unies a la principale par les conjonc
possible. (2). Si l’on n’eût pas tourné par le passif cette deuxième proposition , il y aurait eu un amas choquant d’accusatifs. (
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
est point passé dans l’usage ; on le trouve dans Montaigne : « Nulles propositions m’estonnent, nulle créance me blece. » (Essais, I
80 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
manus, sic ora ferebat. V. Quand il y a dans la matière deux petites propositions unies par la conjonction et, il est quelquefois p
81 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
vos orateurs ordinaires eussent manifesté leur opinion ; et si leurs propositions m’avaient paru sages, j’aurais continué de garder
82 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
degré de lumière, tout le discours est un ; il se réduit à une seule proposition , mise au plus grand jour par des tours variés. Ce
utes les rues sont droites, égales et en symétrie. Le discours est la proposition développée ; la proposition est le discours en ab
égales et en symétrie. Le discours est la proposition développée ; la proposition est le discours en abrégé. Denique sit quodvis si
nce et fait appel à la protection divine. Cependant Abner apporte les propositions de paix de la reine : qu’on lui livre Éliacin ave
aux dernières limites de son doute méthodique, s’arrête devant cette proposition  : Je pense, donc je suis, parce qu’elle s’impose
ré de la présence des objets que vous voyez que de la vérité de cette proposition , je pense, donc je suis ? » Ce célèbre enthymème
e je résolus, etc. Le pronominal se résoudre est toujours suivi de la proposition à, et signifie prendre une résolution qui coûte u
émie française : « Tout le discours est un ; il se réduit à une seule proposition mise au plus grand jour par des tours variés. Cet
traîne ! Il semble que cette longue période qui précède, composée de propositions sans lien grammatical, ne puisse se terminer et n
83 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
si dire, à adopter une conclusion comme une conséquence naturelle des propositions précédentes auxquelles ils n’ont pu refuser leur
loquence de l’orateur, sans être persuadé de la vérité d’aucune e ses propositions . En admettant que vous ayez fait un choix heureux
s l’erreur ; des raisonnements plus solides les en feront sortir. Une proposition fondée sur une science, sur des connaissances ou
ui donner à la fois plus de grâce et d’utilité, c’est d’éclaircir les propositions que l’on met en avant par des citations empruntée
que le lecteur saisisse avec facilité l’enchainement et la suite des propositions . De tous les poètes didactiques dont j’ai rappelé
chille. Achille, comme on le pense bien, s’enflamme de colère à cette proposition  ; il reproche au roi des Grecs son insolence et s
st de ramener les hommes à la vertu par la pitié et la terreur. Cette proposition a quelque chose d’obscur ; on l’a interprétée de
de l’art, mais il faut prendre garde de donner trop d’étendue à cette proposition . On autoriserait par là tous les écarts imaginabl
84 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
me à juger d’une seule vue sont si étonnés quand on leur présente des propositions ou ils ne comprennent rien et où pour entrer il f
’on n’ait rien de plus clair pour les prouver. II. Prouver toutes les propositions un peu obscures, et n’employer à leur preuve que
res, et n’employer à leur preuve que des axiomes très-évidents ou des propositions déjà accordées ou démontrées. III. Substituer tou
être refusés au lieu où ils sont nécessaires, ni enfin de prouver des propositions qu’on accorderait sans preuve. Mais les cinq autr
ntes. Règles nécessaires pour les démonstrations. Prouver toutes les propositions , en n’employant à leur preuve que des axiomes trè
loyant à leur preuve que des axiomes très-évidents d’eux-mêmes ou des propositions déjà démontrées ou accordées ; N’abuser jamais de
passe maintenant à celle de l’ordre dans lequel on doit disposer les propositions , pour être dans une suite excellente et géométriq
85 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
unes des autres. La période est donc une pensée composée de plusieurs propositions ou phrases liées entre elles, et dont le sens est
86 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
veut déduire une connaissance morale, et la moralité, c’est-à-dire la proposition qui résulte du récit allégorique de l’apologue. C
87 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
susceptibles ni d’élévation, ni d’agrément. Il convient surtout à la proposition , à la division d’un discours, aux récits où l’ora
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
’attendait guère De voir Ulysse en cette affaire. La tortue écouta la proposition . Marché fait, les oiseaux forgent une machine Pou
89 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
ue et paisible jouissance par une loi qui punissait de mort la simple proposition d’affecter aux besoins de la guerre les fonds des
90 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
omme qui ne vous sert point vous trahit.) Le relatif peut relier à la proposition principale une incidente déjà subordonnée (latini
pour : Pierre viendra-t-il ?). — Du verbe dire devant que suivi d’une proposition , quand l’idée de dire est comprise implicitement
tement dans ce qui précède (ellipse très fréquente en latin devant la proposition infinitive). — Voyez dans Brantôme (Chancelier de
e avant son sujet (dirent alors les soldats que…) ; Le verbe avant la proposition relative qui détermine son sujet (celui ment qui
reste ils le laissassent dans le faubourg. Ils se contentent de cette proposition , et me l’accordent. Ainsy j’entray dans leur vill
moyens, de responses et repliques, et de partis et expediens sur les propositions dont Vostre Majesté a esté advertie, et dont elle
emblées. Le premier président répondit qu’il falloit délibérer sur la proposition . On fut sur le point de le faire sur-le-champ ; m
, je prétends que la pensée de la mort nous suffît, et j’avance trois propositions que je vous prie de bien comprendre, parce qu’ell
ous les ameniez où il vous plaisoit. J’avoue que me voilà amené à une proposition toute contraire à celle que j’avançois ; cependan
rédit, pour les revendre à bon marché ; Brinon se moqua de toutes ces propositions  ; et, après avoir eu la cruauté de me laisser lon
ux Cordelier où il s’élève jusqu’à l’éloquence : il paya de sa vie la proposition qu’il y fit de fonder un comité de clémence. E
iomes que vous avouez indémontrables, faisant de la sorte reposer les propositions qui se démontrent sur des propositions qui ne se
aisant de la sorte reposer les propositions qui se démontrent sur des propositions qui ne se démontrent pas, et bâtissant l’édifice
etraite de Coppet, il écrivit sur les finances et la politique. 600. Proposition faite dans une assemblée populaire tenue au Palai
91 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
us ne comprenez pas encore où cela peut aller. Voici une autre petite proposition incidente : vous savez qu’on fait les foins ; je
occasion comme celle-là ; cependant il n’avait garde de refuser cette proposition … « Monsieur le chevalier, lui dit le roi, de quel
, éblouis de la splendeur de cette alliance, acceptèrent avec joie la proposition  ; ils donnèrent leur fils unique à leur amie inti
toire de France, avec tous les détails, en cinquante volumes. » Cette proposition m’enchanta, et je l’accueillis avec des battement
(Paris, 1892, in-8°). 64. Voir page 557, note 1. 65. Ne. Dans les propositions négatives et interrogatives, les anciens auteurs
ent, que c’étaient. L’emploi du subjonctif et de l’indicatif dans les propositions subordonnées n’était pas aussi strictement réglé
aires, ou parlements. 659. Son imagination. Ces mots commencent une proposition principale que ne laissait pas prévoir le début d
u mot n’est pas connue. 1189. Sous-entendu : si j’étais riche. Cette proposition conditionnelle domine tout le développement dont
ui : il faudrait dire, de manière que sûr se rapportât au sujet de la proposition  : « presque sûr de le faire assez bien, je ne tro
au xvie siècle, est rare, mais non sans exemple chez Racan, dans une proposition coordonnée à une précédente. 2080. Heur, bonheu
dans la phrase, et, avec le participe sautant, constitue une sorte de proposition absolue. 2251. Incartade, acte d’extravagance.
, note 1. 2753. Laissant ne se rapporte pas au sujet du verbe de la proposition . Il serait donc plus correct d’écrire : « Que, si
92 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
s ne comprenez pas encore où cela peut aller ; voici une autre petite proposition incidente : vous savez qu’on fait les foins ; je
eule manière qui pouvait convenir à un Dieu. L’orateur établira cette proposition sur quatre preuves : 1. Il faut être Dieu pour pr
lant de sa mort et de ses souffrances, je ne crains pas d’avancer une proposition que vous traiteriez de paradoxe si les paroles de
endance de Dieu. Or voilà, chrétiens, sur quoi j’ai fondé cette autre proposition , que la mort de Jésus-Christ, bien considérée en
i de Chypre, avait des richesses immenses, ils firent une loi, sur la proposition d’un tribun, par laquelle ils se donnèrent l’héré
ble de supprimer pour le sens. 646. C’est l’enchaînement logique des propositions , qui caractérisa en effet la philosophie d’Aristo
93 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
mier acte, que les anciens appelaient protase parce qu’il contient la proposition du sujet, doit exposer avec clarté et intérêt la
94 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
à déjà bien des choses en une seule phrase ! mais cette phrase est la proposition du discours qui suit. Voyons les principaux trait
n du commencement, ce pronom il trop répété arrêtera votre style, ces propositions bien distinctes rendront vos allures plus lentes,
errier a refusé. Véturie insiste. Mon fils ! Pouvez-vous refuser une proposition si équitable, à moins que vous ne vouliez préfére
çu si généreusement, tu aurais un juste sujet de rejeter une pareille proposition . Mais Véturie est incapable de proposer rien de l
Euphraste, son avocat, ne saurait lui-même s’empêcher de sourire à la proposition  : quelle apparence qu’il puisse conduire un proje
95 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
rase, et qui consiste principalement à faire précéder des mots ou une proposition , par d’autres, qui, dans l’ordre naturel, auraien
96 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
tu dois aller en exil, tu promets d’obéir. Non, je ne ferai point une proposition qui répugne à mon caractère ; mais, je vais te me
redit un des plus remarquables. — L’orateur annonce son sujet par une proposition générale. Il présente Verrès comme un brigand qui
être absous, et l’opinion qu’il s’est formée de vous, est cause de la proposition et de la publication de cette loi. Au commencemen
97 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
doute point que l’estime qu’il s’est acquise ici ne vous rende cette proposition agréable. » Et, se tournant au garde des sceaux :
ant avec majesté sur son siège : « Messieurs, dit-il, M. le Duc a une proposition à vous faire ; je l’ai trouvée juste et raisonnab
e nécessaires au maintien de l’univers. Si l’on m’accorde la première proposition , jamais on n’ébranlera les suivantes ; si on la n
it s’élever au quart du revenu de chaque citoyen. Mirabeau soutint la proposition du ministre : à l’Assemblée constituante, il parl
re déclarait coupable de haute trahison. » Les lords repoussèrent ces propositions furieuses ; les conseils de Strafford furent ente
française502 (1800). L’Angleterre et l’Autriche avaient rejeté les propositions de paix du premier consul. Le total des troupes c
que sa position lui fait essuyer, il est près de faiblir et écoute la proposition qu’on lui fait d’épouser une vieille fille dont l
traîne ! Il semble que cette longue période qui précède, composée de propositions sans lien grammatical, ne puisse se terminer et n
98 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
isent à la nécessité d’une révélation. Le troisième chant poursuit la proposition avancée à la fin du précédent, en faisant voir, p
éjà signé le contrat. Celui-ci se met à la fenêtre, pour confirmer la proposition du commissaire. Il ne s’est point encore détrompé
ommencer son récit, le poëte expose son sujet. C’est ce qu’on appelle proposition , qui n’est autre chose que le titre du poëme, dév
99 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
uivant (atque servari nolit), qui réagit sur la première partie de la proposition . Page 60. — 1. An triste bidental moverit incest
100 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
’y passe point d’acte273 où il n’aille, argumenter à outrance pour la proposition contraire274. Il est ferme dans la dispute, fort
d’aucun livre, il trouva seul, à l’âge de douze ans, les trente-deux propositions d’Euclide. D’autres découvertes précoces prouvère
Je vous verrai tous avec plus de plaisir, n’ayant plus à craindre vos propositions  ; je les saurai par le roi : je lui dirai ce que
, éblouis de la splendeur de cette alliance, acceptèrent avec joie la proposition . Tout était déjà prêt pour les noces, et le jeune
loire du peuple français. Bonaparte à l’archiduc Charles1593 Proposition de paix Quartier général, Klogenfort, 11 germin
h, est arrivé se disant envoyé par toi, pour me porter en ton nom des propositions d’amitié ; mon serviteur Jaubert vérifiera la mis
/ 107