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1 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
en est qu’une simple traduction, si elle n’offre pas des observations propres au temps où nous vivons. Elle ne doit pas non plu
dans sa Rhétorique, du genre judiciaire sans connaître ce qui lui est propre . Pour me mettre à l’abri d’un semblable reproche,
extrait de ces auteurs tout ce que j’ai cru y voir d’excellent et de propre à remplir mes vues. Je me suis appliqué ensuite à
naturellement disposé à devenir riche et fertile, le sera-t-il de son propre fonds ? il fécondera bien les germes, mais il fau
. Tantôt repoussant toute espèce d’artifice, sans autre parure que sa propre force, elle n’est, pour ainsi dire, que le langag
yens tirés des choses. Définition de la preuve. Tout ce qui est propre à établir une vérité, à constater un fait, porte
d’un peu de réflexion pour trouver toujours sous la main les argumens propres à la cause. Cependant il ne faut pas perdre de vu
llons faire connaître les lieux, l’esprit, le caractère et la manière propres à chacun des genres d’éloquence que nous avons di
m fundamentum sapientia. (Cic. , Orat., n°. 70.) Lieux qui lui sont propres . Ou il s’agit de mener les hommes par le devoir,
oublier que tout ce qui demande une logique déliée et suivie est peu propre à l’éloquence sacrée. Ce n’est pas pour discuter
on fera peu de cas de votre talent de raisonner. Lieux qui lui sont propres . Les moyens qu’emploie l’orateur de la chaire so
ie fermement aux vérités qu’il annonce, qu’il parle le langage de ses propres sentimens et de sa propre conviction ; si cette c
’il annonce, qu’il parle le langage de ses propres sentimens et de sa propre conviction ; si cette conviction est, comme on n’
e des saints dont l’Église honore la mémoire lui fournit des exemples propres à porter à la vertu et à la piété. La philosophie
le genre de persuasion de l’éloquence des éloges. Lieux qui lui sont propres . Pour louer justement quelqu’un, il faut le pren
ation que tout le monde apprécie, et que personne ne partage. Marche propre à ce genre de discours. Une marche trop didactiq
des mouvemens, des peintures vivantes, de l’éloquence enfin, dont le propre est d’agir sur les esprits et sur les âmes. Il fa
on des preuves indirectes. On comprend sous ce titre tout ce qui est propre à établir l’opinion de la vérité d’un fait par le
es unes par les autres. Celles qui ont entre elles de l’analogie sont propres à se servir de preuves l’une à l’autre. D’où il s
a destination de la chose, du genre ou de l’espèce, de ce qui lui est propre ou étranger, de ce qui est semblable, différent o
être d’une utile instruction, surtout pour les jeunes gens. Elle est propre à les guider dans le travail de la composition ;
Des Présomptions. Définition des présomptions. Le caractère propre des présomptions est de préjuger les cas particul
s mérites, si l’on n’y trouvait une suite, un enchaînement de pensées propres à satisfaire le jugement. Sans cette justesse il
er une logique applicable à l’art d’écrire et de parler ; une logique propre à diriger et à former le discernement et le goût,
es ont rangées par classes, leur ont donné des noms et des caractères propres  ; mais, dans la réalité, elles ne sont toutes que
i a été possible, que Milon en tuant Clodius n’a fait que défendre sa propre vie, il ajoute qu’au reste il a délivré Rome d’un
se priver : « Voyez-vous, lui répondit Philoclès, cette grotte plus propre à cacher des bêtes sauvages qu’à être habitée par
nthymèmes rapprochés que le pécheur, dans la pénitence, doit être son propre juge et prononcer lui-même son arrêt : « L’homme,
’est formée au commandement, non par les leçons d’autrui, mais par sa propre expérience ; non par ses défaites, mais par des v
’avait rien à craindre ; il se montrait à tous ses sujets comme à ses propres enfans. Celui-ci craint tout, et a tout à craindr
il sert d’appui au raisonnement, de règle aux opinions. Quoi de plus propre , en effet, à persuader ou à dissuader quelqu’un,
ire de tort. (Ibid. n°. 304 et suiv.) Aristote établit une règle bien propre à diriger l’orateur dans le choix dont il s’agit.
a lui est commun avec beaucoup d’autres ; mais d’employer des preuves propres et particulières au sujet que l’on traite, comme
as, quand on explique quelque chose, mesurer l’éclaircissement sur sa propre intelligence, mais sur celle de celui à qui on l’
ns d’esprit et de cœur de ses auditeurs ; les autres, enfin, dans son propre fonds. § I. Moyens qu’on trouve dans le sujet.
i naissent du sujet même, et que l’orateur doit faire ressortir comme propres à le faire aimer des auditeurs et à les y intéres
rat., l. II, n. 310.) § III. Moyens que l’orateur trouve dans son propre fonds. Deux espèces de moyens de plaire dans
se concilie la bienveillance. » (De Orat., l. II, n. 182.) Qualités propres à inspirer la confiance. Aristote fixe à trois l
propres à inspirer la confiance. Aristote fixe à trois les qualités propres à inspirer la confiance : ce sont la prudence, la
tement, témérité : « Pour moi, dit-il, si l’on me demande quel est le propre et véritable nom que l’on doit donner à notre mal
lque vérité, s’étudient à la revêtir des manières favorables qui sont propres à la faire approuver, et à éviter les manières od
mitié, d’indignation ou de crainte, ils font de votre affaire la leur propre . Ils n’examinent plus, ils sont emportés et entra
ir probus, d’émouvoir les passions, qui de leur nature sont bien plus propres à aveugler qu’à éclairer ? Au premier coup d’œil,
jusqu’au point que leurs yeux étincellent de colère. Il y ajoute son propre témoignage : « J’ai plaidé, dit-il, avec quelque
onvenances. § II. Moyens qui naissent de la cause. Ce qui est propre à nous émouvoir. Ce ne sont point les objets ina
tifier avec le sujet du discours, par la contemplation de son intérêt propre . Au barreau, l’orateur doit rendre personnelle au
e un retour sur lui-même. » (Cic., De Orat., l. II, n. 211.) Motifs propres à exciter les passions. Les anciens ont analysé
s propres à exciter les passions. Les anciens ont analysé les motifs propres à exciter l’amour, la haine, l’indignation, la co
inspire la crainte aux auditeurs, en leur présentant l’image de leurs propres dangers ou de ceux de la patrie. La crainte que p
t parvenu, se rapportaient au service de ses concitoyens et non à son propre avantage. Comme une fortune brillante ne manque j
d elles sont décrites d’une manière pathétique ; mais rien n’est plus propre à inspirer la pitié que la vertu malheureuse et o
eur présenter l’honneur avec les traits et sous les couleurs les plus propres à les toucher1. Après avoir exposé les moyens d’e
trouvées et amassées dans son esprit et qui brillent chacune de leur propre beauté, acquièrent par la bonne distribution qu’o
se soutiennent, elles se fortifient réciproquement et deviennent plus propres à opérer la persuasion. Deux manières d’ordonner
et disposer ensuite son travail dans l’ordre qui lui semblera le plus propre à atteindre son but. Si nous ne pouvons donner le
ie la bienveillance par des motifs tirés du sujet qu’on traite, de sa propre personne, de celle du client, de celle des advers
’un discours doit sortir du fond même du sujet, et lui être tellement propre , qu’il ne puisse convenir à aucun autre sujet. Le
d’œuvre, déplacé, à contre-sens. Un exorde vulgaire est celui qui est propre également à plusieurs sujets ; inutile, celui qui
Son but. L’orateur doit employer dans cette partie tous les moyens propres à fixer et à soutenir l’attention des auditeurs,
on des preuves, un ordre dans l’argumentation que l’art indique comme propre à répandre un plus grand jour sur les questions e
, et cet ordre ne peut manquer d’être le plus concluant. Arrangement propre aux questions de droit. C’est aux questions de f
ue l’on conseille, soit que l’on dissuade. Rien, en effet, n’est plus propre à persuader que de citer des exemples de choses s
On place ordinairement à la fin, dit Cicéron, les mouvemens oratoires propres à enflammer les juges ou à les calmer. C’est là,
’émouvoir l’auditoire de compassion pour lui-même, d’horreur pour ses propres vices, de terreur pour ses propres dangers. Il de
pour lui-même, d’horreur pour ses propres vices, de terreur pour ses propres dangers. Il devient le conciliateur de l’homme av
pensées qui mettent les événemens dans un plus grand jour, les traits propres à fixer l’attention sur les circonstances importa
qu’elle soit piquante. Il fait consister l’agrément dans une élégance propre à cette partie du discours, sans en exclure l’élé
de Rome sans aucun dessein d’attaquer Claudius. Rien n’était-il plus propre à le faire croire que cette description si simple
des choses, dit ce judicieux écrivain, que nous devons tirer de notre propre fonds. La bonne disposition, la véritable économi
res. L’orateur doit se faire une expérience, une manière qui lui soit propre et qui semble être en lui moins un effet de l’art
on. Ce que c’est que l’elocution. L’élocution, dans l’acception propre du mot, est l’énonciation de la pensée par la pa
mployer indistinctement l’un pour l’autre, car ils ont leur acception propre qu’il est utile de leur conserver. Différente si
vant son caractère ou son génie ; chaque écrivain en a un qui lui est propre , et qui tient à sa manière de voir et de sentir.
pour avoir à commandement les mots, les tours, les mouvemens les plus propres à exprimer, à prouver, à peindre ce qu’on veut di
pressions tiennent aux choses mêmes, et se découvrent à nous par leur propre lumière ; en sorte que, quand nous aurons dans l’
soit, exige ces qualités ; les différences consistent dans les idées propres à chaque sujet, dans les tropes. » (Dict. phil.,
viennent. L’expression simple et l’expression figurée sont également propres à rendre une idée sublime. Exemples. Si le mot
. « Puisque cette liaison vous est si nécessaire pour concevoir vos propres idées, vous comprenez combien il est nécessaire d
igine, dit avec franchise : Je suis fils d’un pécheur. Mais le mot propre a l’avantage et ne peut être suppléé dans les cho
t sentir dans quelle circonstance il est avantageux d’employer le mot propre , et dans quelle autre il faut user de métaphore o
principes sur ce choix. D’abord, il faut éviter d’employer les noms propres des choses qu’on ne peut nommer sans risquer de c
sible de Milon, et ce nombreux attirail de femmes et d’esclaves, plus propre à embarrasser qu’à servir au milieu d’un combat.
timent attend du goût de celui qui l’emploie l’expression qui lui est propre . Elle doit être considérée sous deux rapports.
us non pro causâ modò, sed et pro partibus causæ. (Quint.) 1°. Ton propre aux divers genres d’éloquence. Ton propre à
æ. (Quint.) 1°. Ton propre aux divers genres d’éloquence. Ton propre à l’éloquence de la tribune. Le sujet appartient
ui doit déterminer le ton de son discours et le choix des expressions propres à émouvoir et à persuader. Ton propre à l’éloque
s et le choix des expressions propres à émouvoir et à persuader. Ton propre à l’éloquence de la chaire. Cicéron, en détermin
très-bien déterminé celui du style de l’orateur sacré : « Ce qui est propre à l’orateur, dit-il, c’est de parler avec nobless
’onction insinuante des émotions vives, tendres et affectueuses. Ton propre au panegyrique. Veut-on proposer à l’admiration,
um insignibus quœ habent plurimum suavitatis. (Cic., loc. cit.) Ton propre à l’éloquence académique. Il y a un autre genre
onné l’exemple le jour de leur réception à l’académie française. Ton propre à l’éloquence du barreau. La vie, l’honneur ou l
e cause où il s’agirait de tout le bien de votre famille, ou de votre propre vie, ferait le bel esprit, et remplirait son plai
à décrire, souvenez-vous que toute action a un mouvement qui lui est propre . Mais il n’y a point de mouvement dans la nature,
e plus que la pensée, elle est exagérée. Nécessité d’employer le mot propre . Si vous n’employez pas le mot propre, votre pen
. Nécessité d’employer le mot propre. Si vous n’employez pas le mot propre , votre pensée paraît incertaine comme votre expre
st jamais plus clairement désigné que lorsqu’on l’appelle par son nom propre  ; de même aussi le nom propre de chaque chose en
gné que lorsqu’on l’appelle par son nom propre ; de même aussi le nom propre de chaque chose en offre l’idée à l’esprit avec l
n la langue qu’il parle, pour pouvoir appeler chaque chose de son nom propre , et pour n’être pas réduit à l’embarras où se tro
tâchent de suppléer par des circonlocutions souvent obscures, au nom propre qu’ils ignorent. La circonlocution pour le terme
ures, au nom propre qu’ils ignorent. La circonlocution pour le terme propre est vicieuse lorsqu’elle vient de l’indigence de
résultat inévitable d’un pareil abus. Il n’y a jamais qu’un seul mot propre à exprimer chaque idée, et c’est ce mot unique qu
donne de la force aux phrases et aux périodes, c’est une construction propre à en présenter le sens de la manière la plus avan
us de vivacité. Par ces exemples, nous voyons combien l’inversion est propre à faire ressortir les idées, en les mettant dans
dinairement ils n’apprennent qu’aux dépens de leurs sujets et de leur propre gloire à juger des affaires dangereuses qui leur
dinairement ils n’apprennent qu’aux dépens de leurs sujets et de leur propre gloire, à juger des affaires dangereuses qui leur
s doivent concourir ensemble ; 1°. la conformité des choses avec leur propre nature ; 2°. leurs rapports avec notre nature. Ai
’est beau que le vrai. Le second, celui de leur conformité avec notre propre nature ; par la raison que ce qui est vrai doit e
lissement à la fin de la phrase. Longin remarque que cette figure est propre à exprimer le trouble des passions ; et il cite p
ourt avec Pharaon se noyer dans les mers. (Art pòét., ch. I.) Tours propres au sentiment. Il y a des tours propres aux senti
. (Art pòét., ch. I.) Tours propres au sentiment. Il y a des tours propres aux sentimens. Une âme qui sent ne cherche pas la
tribue à l’expression des sentimens. Elle paraît être le tour le plus propre aux reproches. C’est aussi celui que Racine met d
ant, les mortels sont ignorans de leurs destinées. L’exclamation est propre à exprimer les sentimens d’horreur, d’étonnement,
s figures par lesquelles on transporte les mots de leur signification propre à une signification étrangère pour une plus grand
envisagée. Tous les mots inventés pour exprimer nos idées ont un sens propre , et un sens figuré. Sens propre. Le sens propre
pour exprimer nos idées ont un sens propre, et un sens figuré. Sens propre . Le sens propre est celui pour lequel le mot a d
s idées ont un sens propre, et un sens figuré. Sens propre. Le sens propre est celui pour lequel le mot a d’abord été employ
ces mots sont pris dans leur signification primitive, dans leur sens propre  ; mais, quand on dit la chaleur du combat, un ray
ris dans le sens figuré. Quand on transporte ainsi un mot de son sens propre à un sens figuré, il y a un trope. Ces expression
ssité. On a imaginé de s’en servir à défaut de mots pris dans le sens propre . Mais elles sont aussi, et plus souvent, le fruit
rs les maîtres souverains ; Mais, seigneur, notre gloire est dans nos propres mains. Si ces avertissemens étaient donnés à la
Antonomase. L’antonomase consiste à mettre un nom commun pour un nom propre , et un nom propre pour un nom commun. L’orateur
onomase consiste à mettre un nom commun pour un nom propre, et un nom propre pour un nom commun. L’orateur romain, pour marqu
athénien, pour désigner Démosthène ; c’est le nom commun pour le nom propre . Rien n’est plus usité que ces sortes d’expressio
noble. Il y a une sorte d’emphase à substituer un nom commun à un nom propre dont l’usage est plus ordinaire. Un Néron, pour f
; un Mécène, ou bien un protecteur des gens de lettres ; c’est le nom propre pour le nom commun. Boileau a dit : Aux Saumaise
Métaphore. La métaphore a lieu quand on transporte la signification propre d’un mot à une signification qui ne lui convient
es donneront une juste idée de toutes les autres. On dit dans le sens propre , s’enivrer de quelque liqueur ; l’on dit par méta
non pas avoir été traînée ou s’être jetée de force à la place du sens propre qu’elle représente. » (Cic.de orat. L. III, n°. 1
ppement complet en présentant toujours le sens figuré au lieu du sens propre . Cette figure est d’un très-bel effet dans la poé
Polyeucte, dit : Ainsi du genre humain l’ennemi vous abuse ! Le mot propre eût été ridicule. Précepte important sur l’emplo
t dans le discours. Les figures de pensées sont, suivant Quintilien, propres à prouver et à émouvoir. « L’utilité, dit-il, en
ces figures, faisant observer toutefois qu’une même figure peut être propre à produire plusieurs effets. Des figures qui s
bre d’une lâcheté servile. « Jusques à quand serai-je exilé dans mes propres états et forcé de fuir devant un prince étranger
ation au sujet, en mêlant les idees de la comparaison avec les termes propres de la chose. Exemple : « J’idée de Sully était p
e prennent d’objets physiques, parce qu’ils sont plus sensibles, plus propres à faire des tableaux ou des images. Voici pourtan
qu’un juge croit simplement entendre un récit, et non pas voir de ses propres yeux le fait dont il s’agit. » (L. VIII, c. 3.) C
nte à mes yeux ? » Il le peint ensuite avec cette force qui lui était propre  : « Ce ne sont pas seulement des hommes à combat
ressant et plus admirable par une diversité infinie. Leur effet. Le propre du contraste est de faire ressortir les objets qu
les jours qui, dans une jeunesse florissante, et avec tous les talens propres au monde, n’ont des pensées que pour le ciel. Quo
r par tous ces exemples que l’apostrophe est une des figures les plus propres , à exciter les passions, à remuer, à maîtriser le
raint de s’expliquer, quand on aurait trop de choses à dire. Elle est propre à marquer le trouble et l’agitation de l’âme : R
Ligarius. Tantôt sérieuse. Cette figure n’est pas si exclusivement propre à la gaieté, à l’enjouement, au ton de la société
vérité ; et quiconque se conduit au gré de ses passions sert mal ses propres intérêts, etc… » (Sall., de Bell. Cat.) Moyen d
intilien dit qu’une maxime générale est plus vive lorsqu’elle devient propre et particulière par l’application que l’on en fai
suit de là que l’orateur doit rarement les employer, sous leur forme propre . Il est un art de les enchâsser dans la phrase, e
sage que l’on en doit faire, et quels sont les sujets auxquels il est propre . » Il est visible qu’il est ridicule de s’en serv
ensée a un objet. Cet objet a une nature et des qualités qui lui sont propres , des rapports avec d’autres objets. Que fait l’es
es rives de l’Euxin. Elle n’est plus ; et Pergame est accablée de ses propres ruines. Voilà nos superbes remparts qui ne sont p
ère qui vient de dehors aux actions héroïques, qu’une réflexion de la propre lumière des actions, et un éclat qui leur est ren
ristote dit que cet art consiste à ne se pas servir simplement du mot propre qui ne dit rien de nouveau ; mais qu’il faut empl
us voyons, de ce que nous lisons, et de tout ce que les autres ou nos propres réflexions nous apprennent. C’est un trésor domes
: c’est celui que je sais le mieux ; parole d’un grand sens ; et bien propre à faire sentir à quel point la fidélité de la mém
x règles de l’art ; cependant Quintilien nous indique quelques moyens propres à nous guider, lorsque nous sommes obligés de tra
s. Quand on veut apprendre par cœur un long discours, rien n’est plus propre à soulager la mémoire dans ce travail que d’appre
e ait pu faire à l’orateur est celui des qualités de la voix les plus propres à remplir les sublimes fonctions de la parole, co
ns. Chacun les remplit selon sa nature et par les moyens qui lui sont propres . Comment elle peut les réunir. Comment la prono
ées dont les habitans ont des intonations particulières qui leur sont propres . Ces accens divers, tous plus ou moins vicieux, s
la souffrance et pour le plaisir. Chaque passion en a un qui lui est propre . Mais comment exprimer toutes ces émotions ? Com
er la fermeté de Milon. Dans les suivans, il a pris un ton de plainte propre à faire sentir qu’il était mécontent de lui-même.
rration, la preuve et la péroraison, se prononcent différemment. Ton propre à l’exorde, L’exorde portant nécessairement un c
de portant nécessairement un caractère de simplicité et de modération propres à disposer favorablement l’auditeur, demande un t
gie et de l’éclat ne laisse point d’équivoque sur le choix des moyens propres à y parvenir. A la narration, La narration se p
imer et l’embellir, ont chacune un caractère particulier qui leur est propre . Les inflexions de la voix doivent éprouver les m
ien les mouvemens du corps ont du rapport avec ceux de l’âme, et sont propres à les faire éclater au dehors. Les mouvemens du c
ns. Le geste comprend toutes les attitudes et les mouvemens du corps propres à faire mieux sentir la force de la pensée. Néanm
ulter les règles générales, mais encore étudier avec soin son naturel propre , ses qualités personnelles. Tout ce qu’on peut re
ue chacun en écrivant garde son caractère, sa physionomie, sa manière propre de sentir et de s’exprimer. L’imitation servile é
n qui dérobe le travail d’un autre et se l’attribue comme son travail propre . Rien n’est plus révoltant ni plus digne de mépri
de cœur des auditeurs 98 § III. Moyens que l’orateur trouve dans son propre fond 100 Des bienséances oratoires 103 Des préc
nt à l’orateur 114 § II. Moyens qui naissent de la cause 119 Motifs propres à exciter les passions 121 Des moyens de calmer
l’harmonie et de l’euphonie 211 § VI. De la convenance 224 1°. Ton propre aux divers genres d’éloquence 231 2°. Ton qui co
ribune. Elle admet les trois moyens de persuasion. Lieux qui lui sont propres . Usage des passions. Restriction à faire. Objet d
la chaire. Elle doit émouvoir plutôt qu’instruire. Lieux qui lui sont propres . L’orateur doit parler avec l’accent de la convic
Son objet. Il doit intéresser plutôt que prouver. Lieux qui lui sont propres . L’orateur doit avoir égard aux lieux, aux person
ais. fun. de Turenne et de Condé.) Il peut embellir les faits. Marche propre à ce genre de discours. Diverses espèces de panég
ces distinctions, aussi multipliées que subtiles, sont peut-être plus propres à brouiller les idées qu’à les éclaicir. Nous nou
ultés physiques. Facultés intellectuelles. Facultés morales. Qualités propres à inspirer la confiance. 1. Cette doctrine d’Ari
eur doit apporter à son émotion un tempérament convenable. Ce qui est propre à nous émouvoir. L’orateur doit établir un rappor
apport entre lui le sujet et ses auditeurs. Moyen d’y parvenir Motifs propres à exciter les passions. Amour. 1. Voyez comment
ement par le rapport naturel qui existe entre les choses. Arrangement propre aux questions de droit. Thèse, hypothèse. 1. Il
celui de l’élégie est triste ; etc. (Marmontel, Élém. de littér.) Ton propre à l’éloquence de la tribune. Il n’est pas le même
tribune. Il n’est pas le même devant le peuple et dans un sénat. Ton propre à l’éloquence de la chaire. Défauts à éviter. Ton
n sénat. Ton propre à l’éloquence de la chaire. Défauts à éviter. Ton propre au panegyrique. Ton propre à l’éloquence académiq
quence de la chaire. Défauts à éviter. Ton propre au panegyrique. Ton propre à l’éloquence académique. (1). C’est à peu près
sed ostentare etiam hominibus in hoc advocatis. (L. II, c. 10.) Ton propre à l’éloquence du barreau. Ton qui convient aux di
’on doit entendre par l’usage. Propriété. Nécessité d’employer le mot propre . La circonlocution pour le terme propre est vicie
. Nécessité d’employer le mot propre. La circonlocution pour le terme propre est vicieuse lorsqu’elle vient de l’indigence de
ingénieux. (1). Mot populaire qui veut dire lourde, grossière. Tours propres au sentiment. A l’amour. Au reproche. A l’étonnem
Figures de mots. Figures de pensées. Ce qu’on entend par tropes. Sens propre . Sens figuré. Exemples. Effet des tropes. Princip
, au mot accent.) Accent oratoire Chaque passion en a un qui lui est propre . Sa puissance dans l’action. Il peut donner plusi
Exemples. Le ton de chaque partie du discours n’est pas le même. Ton propre à l’exorde, A la narration, A la preuve, A la pér
2 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
nt-ils pas avoir plusieurs sens ? Les mots, outre le sens positif et propre par lequel ils signifient la chose pour laquelle
chaleur du feu, les rayons du soleil, ces mots sont pris dans le sens propre  ; mais lorsque l’on dit la chaleur du combat, un
’on dit une feuille de papier, c’est évidemment par nécessité. Le mot propre manquant pour l’objet, on a eu recours à ce qui e
et la rendent plus abondante, en multipliant les mots et les phrases propres à exprimer nos pensées et à en faire sentir les n
comme les figures de grammaire conservent aux mots leur signification propre  ; enfin, les tropes, qui donnent aux mots une sig
mmeil, grands de la terre. Bossuet. Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu.         Ce qu’on appelle vu. Molière.
nction, et l’apposition. Elles conservent aux mots leur signification propre comme les figures grammaticales ; mais elles se d
la même expression ou des expressions équivalentes. Cette figure est propre à exprimer fortement le caractère d’une passion v
i changent le sens des mots, et les font passer de leur signification propre à une signification étrangère. Ces figures ont po
étaphore est une figure par laquelle on transporte un mot de son sens propre et naturel à un sens moral ou métaphysique qui ne
e que les métaphores soient parfaitement suivies, de mêler le langage propre et le langage figuré, comme l’a fait Pope dans le
de manière à lui en désigner un autre ; un discours qui, sous un sens propre , offre un sens étranger qu’on n’exprime point. L’
s figuré est clair, transparent, et facile à saisir à travers le sens propre , et lorsque tous les détails, toutes les circonst
tes, et à laquelle on a recours quand on ne trouve point d’expression propre dans la langue pour exprimer sa pensée. Exemples 
r laquelle on se sert d’un nom commun ou d’une périphrase pour un nom propre , ou d’un nom propre pour un nom commun, ou enfin
t d’un nom commun ou d’une périphrase pour un nom propre, ou d’un nom propre pour un nom commun, ou enfin d’un nom propre déte
nom propre, ou d’un nom propre pour un nom commun, ou enfin d’un nom propre déterminé par un adjectif ou par un nom commun au
déterminé par un adjectif ou par un nom commun au lieu d’un autre nom propre . 217. Citez des exemples. On dit par antonomase 
ant concevoir à l’esprit plus ou moins qu’il ne signifie dans le sens propre . 221. Faites connaître les principales sortes de
nt, de manière à faire entendre autre chose que ce qu’annonce le sens propre . Ainsi l’on dit : il a été, il a vécu, pour dire
et de captiver l’imagination, par l’éclat et l’agrément qui leur sont propres . On s’en sert pour embellir la vérité de tous les
la mener, pour ainsi dire, au but qu’il se propose : ces figures sont propres aux passions, et sont appelées figures de mouveme
mouvement ou de passion. Les figures de la première catégorie, étant propres à instruire, peuvent convenir plus particulièreme
iverses catégories dont nous venons de parler. I. Figures de pensée propres à instruire. 229. Quelles sont les principale
rincipales figures de raison ? On compte parmi les figures de pensée propres à instruire et à convaincre, la prétérition, la c
urait dû être, mais qui ne représentent point ce qu’il a été, et plus propres à rappeler ses défauts qu’à servir à son éloge ?
orsque, dans une série de propositions, on répond coup sur coup à ses propres questions. Placée à propos, cette figure est très
judicia ejus, et investigabiles viæ ejus ! II. Figures de pensée propres à plaire. 237. Faites connaître les principale
remière. Dans la poésie comme dans l’éloquence, cette figure est très propre à donner de la force et du mouvement à la phrase
t, en traitant des compositions secondaires. III. Figures de pensée propres à émouvoir. 248. Quelles sont les principales fi
cipales figures de mouvement ou de passion ? Les principales figures propres à toucher et à émouvoir sont la suspension, la pe
allègue. Cette figure, une des plus familières à l’orateur, est très propre au pathétique, à l’expression des reproches ainsi
e eux, elle prend le nom de dialogisme. Cette figure est un tour très propre à soutenir l’attention en donnant au sentiment de
3 (1875) Poétique
raction. Tous les mots y sont choisis, pesés, employés dans leur sens propre et précis ; souvent une particule a besoin d’y êt
ès 3 et d’autres, dans lesquels on a employé l’ïambe, qui est le vers propre à la satire, à laquelle même il a donné son nom q
qué par la nature même. Car, de tous les vers, l’ïambique est le plus propre au dialogue. Cela est si vrai, qu’il nous en écha
à la péripétie, produit la terreur ou la pitié, c’est-à-dire l’effet propre de la tragédie ; c’est de celle-là encore que naî
simple, et être l’imitation du terrible et du pitoyable (car c’est le propre de ce genre d’imitation), il s’ensuit d’abord qu’
onner toutes sortes d’émotions, mais celles-là seulement qui lui sont propres . Puisque c’est par la pitié et par la terreur que
rès cela on remet les noms, on fait les détails qui doivent tous être propres au sujet, comme dans l’Oreste, sa fureur maniaque
ermocaïcoxanthus des Mégaliotes et beaucoup d’autres. Tout nom est ou propre ou étranger, ou métaphorique, ou d’ornement, ou f
allongé, ou raccourci, ou enfin changé de quelque manière. J’appelle propre le mot dont tout le monde se sert dans un pays, e
i appartient à la langue d’un autre pays. Ainsi le même mot peut être propre et étranger selon les pays : σίγυνον, épieu, est
mot peut être propre et étranger selon les pays : σίγυνον, épieu, est propre chez les Cypriens, étranger chez nous. La métapho
ger chez nous. La métaphore est un mot transporté de sa signification propre à une autre signification : ce qui se fait en pas
nd. Quelquefois même on met simplement le mot analogue au lieu du mot propre . Ainsi, la coupe étant à Bacchus comme le bouclie
nt au mot figuré une épithète qui lui ôte une partie de ce qu’il a au propre  : comme si l’on disait que le bouclier est, non l
la coupe sans vin. Le mot forge est celui que le poète fabrique de sa propre autorité, et dont avant lui personne n’avait usé.
en υ, πῶϋ, νάπυ, γόνυ, δόρυ, ἄστυ. Les neutres ont pour terminaisons propres ces deux dernières consonnes, et le ν et le ς.
gage vulgaire. Elle sera claire, si les mots sont pris dans leur sens propre  ; mais alors elle n’aura rien qui la relève : tel
s espèces que nous avons indiquées ; et elle sera claire par les mots propres . Un moyen qui ne contribue pas peu à relever l’él
combien ces locutions font d’effet. Qu’on mette dans un vers les mots propres à la place des métaphores, des mots étrangers, et
ïambique : celui-ci n’a changé qu’un seul mot : il a remplacé le mot propre par un mot étranger : le premier a fait un vers m
ir que ce qui est employé dans la conversation, c’est-à-dire le terme propre , la métaphore et quelques épithètes. En voilà ass
tels qu’ils devraient être. Cette imitation se fait par les mots, ou propres , ou étrangers, ou métaphoriques, ou changés de qu
genre, φωνή, voix, son, auquel il a ajouté par degré les différences propres de chaque espèce. On n’a pu conserver cette préci
4 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
ure et élégante, de connaître à fond la propriété des mots, leur sens propre et figuré, leurs synonymes. Or, le moyen le plus
t à bout de s’en souvenir. II Des mots considérés dans leur sens propre et dans leur sens figuré. Le sens propre d’un
considérés dans leur sens propre et dans leur sens figuré. Le sens propre d’un mot est celui qu’il a eu dès son origine, ce
our laquelle il a été créé. Ainsi le mot feu est employé dans le sens propre , quand il désigne réellement du feu. Ignis ardet,
du feu. Ignis ardet, le feu brûle. Le mot fruit est pris dans le sens propre , quand il désigne le produit d’un arbre ou d’une
a, les fruits pendent à leur arbre. Le mot aile est pris dans le sens propre , quand il désigne cette partie du corps dont les
ui les distinguent et donnent à chacun d’eux le caractère qui lui est propre . Il importe donc, si l’on veut parler et écrire a
vec les autres, quoiqu’elles différent par des qualités qui leur sont propres . Ainsi, dans l’ordre physique, il y a quelque ana
5 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
est de raisonner sur chaque objet conformément aux principes qui sont propres à cet objet. Absorber la rhétorique dans la philo
cien nous ont plus d’une fois dicté ce que nous donnons pour le terme propre . Il n’est pas moins juste de rappeler l’obligeanc
poésie s’est partagée en diverses branches, suivant la nature morale propre à chaque poète. Ceux qui étaient plus graves imit
comme ayant fait bien, mais aussi comme ayant produit des imitations propres au drame), de même il fut le premier à faire voir
, les poètes s’attachant à l’une ou à l’autre, suivant leur caractère propre , les uns, comme auteurs comiques remplacèrent les
ètre, attendu que cette forme poétique est celle de la satire et plus propre à la danse. Puis, lorsque vint le langage parlé17
rties qui les composent, les unes leur sont communes, les autres sont propres à la tragédie. Aussi, lorsque l’on sait ce qui fa
erminée au crayon. XVI. Ajoutons que les parties de la fable les plus propres à faire que la tragédie entraîne les âmes, ce son
la nécessité, et c’est à quoi réussit la poésie, en imposant des noms propres . Le détail particulier c’est, par exemple, ce qu’
de cette nature sont conçues par les mauvais poètes en raison de leur propre goût, et, par les bons, pour condescendre à celui
les choses qui excitent la terreur et la pitié (c’est là le caractère propre de ce genre d’imitation), il est évident, d’abord
, à provoquer un intérêt quelconque, mais celui qui lui appartient en propre . V. Comme le poète (tragique) doit exciter, au mo
’après les mêmes vues, lorsqu’il y a nécessité de produire des effets propres à exciter la pitié ou la terreur, des effets impo
(d’une phrase), à moins qu’il n’y ait convenance à le placer pour son propre compte au commencement d’une proposition, comme,
us n’employons pas (une des parties) comme ayant une signification en propre  : ainsi, dans le mot Θεόδωρος (Théodore), la part
ps, tandis que les mots marche, a marché, comportent, outre leur sens propre , l’un l’idée du temps présent, l’autre celle du t
parmi lesquels Hermocaïcoxanthos 104. IV. Tout nom est ou bien un mot propre , ou un mot étranger (glose), ou une métaphore, ou
un mot forgé, ou allongé ou raccourci, ou altéré. V. J’appelle « mot propre  » celui qu’emploie chaque peuple105, « glose » (o
n usage chez les autres peuples. On voit qu’un même mot peut être mot propre et glose, mais non pas dans le même pays. Ainsi l
lose, mais non pas dans le même pays. Ainsi le mot σίγυνον est un mot propre pour les Cypriens106 et une glose pour nous. VI.
pour dire laisser tomber la lumière du soleil, il n’y a pas de terme ( propre ). Or cette idée, par rapport au soleil, c’est com
étrangère (à l’objet dénommé), lui dénier quelqu’une de ses qualités propres  ; comme, par exemple, si l’on disait du bouclier
late. II. L’élocution la plus claire est celle qui consiste en termes propres , mais qui est terre à terre. La poésie de Cléopho
glose, la métaphore, l’allongement et tout ce qui est à côté du terme propre . IV. Maintenant, si l’on employait de telles expr
mes précitées ôteront au style la vulgarité et la bassesse ; le terme propre lui donnera de la clarté. VII. Une chose qui cont
forme insolite, perdra de sa vulgarité en devenant autre que le terme propre , tandis que la clarté d’un terme aura pour cause
our la métaphore et pour les autres formes, en y substituant le terme propre , on pourrait reconnaître que nous disons la vérit
un, en changeant un seul nom et faisant une glose à la place du terme propre employé habituellement, donne à ses vers une bell
ucune et sans vigueur, il m’a… Si l’on voulait substituer les termes propres , on dirait : Mais maintenant lui qui est petit,
’autres formes analogues. Comme elles ne rentrent pas dans les termes propres , elles ôtent au style sa vulgarité, et c’est ce q
ceux dont on fait usage dans le discours parlé, c’est-à-dire le terme propre , la métaphore et l’ornement. Chapitre XXIII
able à un animal unique et entier, elle cause un plaisir qui lui soit propre . Il faut éviter que les compositions ressemblent
e a, pour développer son étendue, des ressources variées qui lui sont propres , attendu que, dans la tragédie, l’on ne peut repr
evraient être. III. Ces choses sont énoncées au moyen de l’expression propre , ou bien par des gloses et par des métaphores. L’
ue, elle, est sujette à deux genres de fautes ; les unes qui lui sont propres , les autres accidentelles. En effet, si elle se p
. VII. De plus, la tragédie, même sans mouvement, remplit sa fonction propre de même que l’épopée ; car, rien qu’à la lecture,
nombre de parties, ainsi que l’Odyssée, qui ont chacune leur étendue propre  ; et cependant la constitution de ces poèmes est
gédie) l’emporte par tous ces avantages et, en outre, par la fonction propre de cet art (car les tragédies ne procurent pas un
action spontanée. Or tout le monde conviendra que cette étude est le propre de l’art. III. Aujourd’hui, ceux qui écrivent sur
général. Lorsqu’on prononce une harangue, l’auditeur est juge dans sa propre cause, et l’orateur n’a pas à faire autre chose q
le fût pas de manquer du secours de sa parole, ressource encore plus propre à l’être humain que l’usage des membres. XIII. Si
question, ce qui a lieu pareillement dans les autres arts. Ainsi, le propre de la médecine n’est pas de donner la santé, mais
e bonne santé reçoivent cependant des soins efficaces. Outre cela, le propre de la rhétorique, c’est de reconnaître ce qui est
bable et ce qui n’a que l’apparence de la probabilité, de même que le propre de la dialectique est de reconnaître le syllogism
est la faculté de considérer, pour chaque question, ce qui peut être propre à persuader. Ceci n’est le fait d’aucun autre art
la question donnée, pouvoir considérer, en quelque sorte, ce qui est propre à persuader. Voilà ce qui nous fait dire qu’elle
. Les premières sont toutes celles qui ne sont pas fournies par notre propre fonds, mais préexistent à notre action. Tels sont
moment, il nous suffit d’en donner une définition exacte. Ce qui est propre à persuader est propre à persuader certain audite
d’en donner une définition exacte. Ce qui est propre à persuader est propre à persuader certain auditeur. Tantôt la persuasio
en général et se trouvant dans tel ou tel état de santé. C’est là le propre de l’art, tandis que le cas individuel est indéte
enthymèmes particuliers sont tous ceux que l’on tire de propositions propres à chaque genre et à chaque espèce. Par exemple, i
onstratif, il comprend l’éloge ou le blâme. IV. Les périodes de temps propre à chacun de ces genres sont, pour le délibératif,
s inconvénients. Mais on emploie aussi, accessoirement, des arguments propres aux autres genres pour discourir dans celui-ci, t
ou l’injuste ; et ici encore, on emploie accessoirement des arguments propres aux autres genres. Pour l’éloge ou le blâme, c’es
els on ajoute, par surcroît, des considérations plus particulièrement propres aux autres genres. VI. Voici ce qui montre que ch
n éloge, il établit qu’il a fait une belle action au détriment de son propre intérêt. Par exemple, on louera Achille d’avoir é
ou enfin cause judiciaire. Chapitre IV Principales propositions propres au genre délibératif. I. Voyons, d’abord, en vu
quer à la rhétorique beaucoup plus de théorèmes que ceux qui lui sont propres . V. Il est bien vrai, comme nous l’avons dit préc
s proprement dites, on perdrait de vue, sans s’en douter, leur nature propre en les faisant passer dans le domaine des science
ici, en laissant à la science politique les spéculations qui lui sont propres , nous l’affirmerons encore une fois. Ainsi, presq
ur ses dépenses. Et ce n’est pas seulement d’après la pratique de son propre pays qu’il convient d’envisager cette question ;
les conditions. Il faut connaître non seulement les ressources de son propre pays, mais encore celles des pays limitrophes ; s
à la valeur morale, c’est-à-dire la tempérance et le courage, vertus propres au jeune homme. Au point de vue des particuliers,
ge des biens possédés dépende uniquement du possesseur. Celle du bien propre ou non propre, c’est la faculté, pour le possesse
ossédés dépende uniquement du possesseur. Celle du bien propre ou non propre , c’est la faculté, pour le possesseur, d’aliéner
été mis en pièces. XVIII. Quant à la vertu, comme c’est un lieu très propre aux louanges, nous aurons à développer ce sujet l
e, ou n’a pas d’importance. XXVIII. On préfère encore ce qui nous est propre ce que personne ne possède, et aussi le superflu,
aix, et je portais du poisson d’Argos à Tégée. Iphicrate faisait son propre éloge quand il disait : « Quels commencements a
mmencements a eus l’état actuel !234 » XXXIII. Ce qui vient de notre propre fonds a plus de valeur que ce qui est acquis, vu
us difficile à obtenir. Aussi le Poète a-t-il pu dire : J’ai été mon propre maître235. XXXIV. Pareillement, la plus grande p
us devrions nous-mêmes239 posséder la connaissance du caractère moral propre à chaque gouvernement ; car le meilleur moyen de
une question d’intérêt, soit au sujet ; des mœurs et des institutions propres aux diverses espèces de gouvernement ; pour quels
s, ainsi que celles qui sont produites par la vertu. Ce caractère est propre aux manifestations de la vertu et de ses actes. X
s tous les traitements subis (justement). En effet, par une exception propre à cette seule vertu (la justice), ce qui est subi
ent, celles que l’on accomplit pour la patrie, sans avoir souci de sa propre personne ; celles qui sont naturellement bonnes,
ofiter à un mort plutôt qu’à un vivant. Car ce que l’on fait dans son propre intérêt s’adresse plutôt à une personne vivante.
ce ; ou bien les bienfaits, car ils ne tournent pas au profit de leur propre auteur. XX. De même aussi les actions contraires
e désintéressement. XXVI. Les choses sont belles qui appartiennent en propre à tous les individus de chaque classe, et toutes
au aussi de ne se livrer à aucune profession grossière ; car c’est le propre d’un homme libre de ne pas vivre à la solde d’un
XXXII. Mais, comme l’éloge se tire des actions accomplies et que le propre de l’homme sérieux est d’agir conformément à sa d
oit par une initiative qui ne leur est pas personnelle, soit par leur propre initiative. Dans le premier cas, leur action se p
ussi, pour parler sommairement, toutes les choses que l’on fait de sa propre initiative, ou sont bonnes ou nous paraissent bon
tat conforme à la nature et, surtout, dans le cas où reprendront leur propre nature les choses produites conformément à cette
, il s’ensuit nécessairement aussi que tout ce qui nous appartient en propre nous est toujours agréable, comme, par exemple, n
umettre une cité, parce qu’il l’avait devancé dans l’exécution de son propre projet280. XXXI. De même ceux que l’on aura préju
ures. XXX. Si l’on accepte le serment, on allègue que l’on croit à sa propre bonne foi, mais non à celle de l’adversaire ; et,
r conséquent, l’on veut notre bien, ce qui était tout à l’heure334 le propre de l’ami. VIII. Ajoutons-y ceux qui sont disposés
lère ou très affairés, car cette opposition est un trait de caractère propre aux batailleurs. Nous aimons aussi ceux qui, d’un
V. Soit encore le cas où il y a quelque chose de déshonorant dans nos propres affaires et dans nos actions, ou dans celles de n
s : car il ressortirait de là qu’on n’aurait pas agi ainsi dans notre propre intérêt, — ou bien quand, au contraire, on rend s
malheur nous frappe d’épouvante, parce que l’on est tout entier à ses propres épreuves. VII. On aura de la pitié si l’on croit
i, nous éprouvons les mêmes sentiments que nous ferait éprouver notre propre situation. Voilà pourquoi Amasis ne pleura pas su
eux qui auront lieu bientôt, sont, pour la même raison, d’autant plus propres à exciter la pitié. XVI. Ajoutons-y la production
une condition semblable à la nôtre, car on sent bien que c’est par sa propre faute que l’on n’obtient pas le même avantage, et
u l’amitié ; ceux qui provoquent une admiration générale, ou la nôtre propre . VII. Ceux dont l’éloge et les louanges sont célé
âme comme de se croire digne de grandes choses ; or cette opinion est propre à celui qui a bon espoir. XII. Ils se déterminent
’avoir une épreuve à subir : or ce sentiment est, nous l’avons vu376, propre à ceux qui sont enclins à la pitié. De là vient q
mépriser même ceux qui sont d’une condition semblable à celle de nos propres ancêtres. Cela tient à ce que telles choses, cons
Cela tient à ce que telles choses, considérées à distance, sont plus propres que celles qui sont placées sous nos yeux à donne
assuré le salut des autres qu’il faudra recourir pour assurer le sien propre . » Autre exemple tiré d’Alcidamas : « Tous les pe
qui sert à faire l’huile ait besoin d’huile. » XXIII. Un autre lieu propre à la réfutation consiste à examiner les faits qui
est votre ami, mais il a prêté serment aux Trente » ; — ou la sienne propre  : « Il dit que j’aime les procès, mais il ne peut
provoqué un seul » ; — ou enfin, celle du contradicteur et la sienne propre  : « Il n’a jamais prêté d’argent, lui, et moi, j’
mble, et il n’y a pas d’effet sans cause. Exemple : Laodomas, dans sa propre défense, à cette imputation de Thrasybule qu’il a
l’attend456. XXX. En fait d’enthymèmes, on goûte plus ceux qui sont propres à réfuter que les démonstratifs, attendu que l’en
et les verbes, ceux-là rendent l’élocution claire qui sont des termes propres . Quant à ce qui a pour effet de lui ôter la basse
que l’on s’éloigne ainsi davantage du style convenable. VI. Le terme propre et familier, la métaphore, telles sont les seules
es métaphores dans la conversation, ainsi que des termes familiers et propres . Et par suite, il est évident que, si l’on procèd
t utiles au poète : or je parle ici des termes à la fois synonymes et propres  ; par exemple, πορεύεσθαι et βαδίζειν513, qui son
propres ; par exemple, πορεύεσθαι et βαδίζειν513, qui sont tous deux propres et synonymes l’un de l’autre. Qu’est-ce que signi
lle expression ou telle autre. Cela est faux ; car tel terme est plus propre qu’un autre, même plus rapproché de l’objet dénom
On a recours, d’ordinaire, aux mots composés, lorsque manque le terme propre et que le mot est bien composé, comme, par exempl
ssi l’image dans la prose ; seulement c’est rare, attendu qu’elle est propre à la poésie. On place les images de la même maniè
emploi des conjonctions. III. La seconde, c’est d’employer des termes propres et non compréhensifs549. IV. La troisième, d’évit
IV. Parmi les rythmes l’héroïque est majestueux et n’a pas l’harmonie propre à la prose571. L’ïambe se rapproche du langage or
sens des mots étrangers reste obscur et, d’autre part, celui des mots propres est chose connue. La métaphore est ce qui remplit
ard à son image en bronze, qui vous supplie… » C’est là une métaphore propre à la circonstance présente, qui n’est pas d’une a
oie la métaphore, comme on l’a dit précédemment643, la tirer d’objets propres (au sujet), mais non pas trop évidents. En philos
enir, bien qu’il n’en reparle plus nulle part. V. Quant à l’élocution propre aux harangues, elle ressemble tout à fait à un ta
elle sera forte. L’élocution démonstrative est, plus que toute autre, propre au discours écrit ; car elle est faite pour la le
rties essentielles sont la proposition et la preuve. Ces parties sont propres (au sujet). Les plus nombreuses qu’il puisse y av
voit, la fonction la plus essentielle du préambule, celle qui lui est propre , c’est de montrer le but vers lequel tend le disc
sur les autres points. V. Les exemples sont tout ce qu’il y a de plus propre aux harangues ; les enthymèmes, aux discours judi
l’on peut faire du pathétique contre l’adversaire, ou en faveur de sa propre cause, mais, en aucune façon, sans s’écarter du s
ire ; puis, cela fait, il s’y prit de cette manière pour produire ses propres raisons. XV. Si l’on parle le second, il faut d’a
era, de la façon que j’ai dit, les arguments plausibles qui nous sont propres . Je me porterai d’abord comme champion des déess
XVI. Quant aux mœurs, comme le fait de donner quelques détails sur sa propre personne nous expose à l’envie, à l’accusation de
a même façon que les choses ont été dites, les reprendre en vue de sa propre cause, et, par contre, si on le désire, revenir i
ls, et elle ne cessa de se transformer que lorsqu’elle eut trouvé son propre génie. » 17. Lorsque le monologue, puis le dial
peut-être ce passage est-il une réminiscence et une application à sa propre cause de l’argument que rapporte Aristote d’après
p. Eurip., Oreste, vers 1603. 528. Ibid., vers 1604. 529. Le terme propre et son diminutif. 530. Il s’agit du sophiste de
. Démétrius. 582. Cp. Démétrius, § 34. 583. C’est ce qui arrive, au propre , lorsque l’on croit avoir tant de marches à desce
que, § 72). Cp. Spengel. 707. C’est-à-dire les preuves justifiant sa propre opinion ou sa propre conduite. 708. Euripide, Tr
el. 707. C’est-à-dire les preuves justifiant sa propre opinion ou sa propre conduite. 708. Euripide, Troyennes, vers 969 ; a
6 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
avoir exercé préalablement ces trois facultés. De tous les exercices propres à les agrandir et à les fortifier, le plus effica
e la couleur locale. L’auteur doit ajouter à cette étude celle de ses propres rapports avec ses auditeurs ou ses lecteurs, ce q
dit. Le style, dans la véritable acception de ce mot, est le procédé propre à chaque écrivain pour exprimer sa pensée. On ne
ope. Le trope consiste à transporter un mot ou une phrase de son sens propre dans un autre, pour donner plus de valeur au disc
onsiste à prendre, dans la même phrase, un mot dans les deux sens, au propre et au figuré. Dans l’emploi de ces figures il fau
espèce de métaphore dans laquelle les expressions substituées au mot propre supposent une correspondance préalable entre les
antonomase, sorte de synecdoque, qui substitue un nom commun à un nom propre , et réciproquement, ou bien un nom propre ou comm
itue un nom commun à un nom propre, et réciproquement, ou bien un nom propre ou commun à un autre moins expressif ; La métalep
l’applique à une idée qui, elle-même, n’a point ou n’a plus de signe propre et exclusif dans la langue ; L’hyperbole, qui com
n paraît entrer dans l’opinion de l’adversaire, pour le ramener à ses propres idées. La délibération, où l’on semble remettre e
ou d’amplification est la périphrase par laquelle on substitue au mot propre une courte définition ou description, en la modif
7 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
L'argument personnel est une espèce d'enthymème qui renverse, par les propres faits de l'adversaire, les preuves qu'il pourrait
oratoire tire de la nature même de la chose dont on parle un argument propre à persuader ce qu'on veut prouver. On ne doit, da
peu dans ces sources, il tire du fond même de son sujet les argument propres à porter la persuasion dans le cœur des juges.
osition. La disposition est l'art de classer dans l'ordre le plus propre à les faire valoir, les pensées, les arguments fo
voir de la clarté, de la précision et de l'harmonie. L'expression est propre ou figurée ; et le style doit être, selon la pens
le choisit ceux qui sont les plus justes, si pourtant ces termes sont propres à l'effet que l'on veut produire, et s'ils ne tro
onvient aux pensées naturelles et aux pensées naïves. Les expressions propres désignent ce pourquoi elles ont été premièrement
eint ou rend avec une grande rapidité un sentiment noble ou généreux, propre à élever l'âme, appartient également à ces trois
u de temps que doit durer le règne de Galba. Nota. — Les expressions propres ont une teinte du sujet et conviennent si bien au
teur s'interroge lui-même ou interroge ses auditeurs, et répond à ses propres questions. Cicéron, dans la cause de Gracchus, di
s'adresse directement à un objet animé ou inanimé : cette figure est propre à passer brusquement d'une idée à une autre : O
une prière dans laquelle l'orateur exprime les sentiments qu'il croit propres à toucher ses auditeurs. Philoctète parle ainsi à
s et les mers ! Qu'elle-même sur soi renverse ses murailles Et de ses propres mains déchire ses entrailles ! Que le courroux du
rapportent tous les autres. La métaphore transporte la signification propre d'un mot à une autre signification qui ne lui con
se conviennent pas entre elles, ou ne conviennent pas aux expressions propres , elles manquent de justesse. En parlant de l'étud
On emploie aussi la catachrèse quand la langue n'offre point de mots propres pour exprimer nos pensées : une feuille de papier
e se rattache la métalepse, qui fait entendre autre chose que le sens propre . Vous le pleurez à présent qu'il n'est plus ! L
omase et l'antiphrase. L'antonomase emploie un nom commun pour un nom propre , ou un nom propre pour un nom commun : Un Mécène
ase. L'antonomase emploie un nom commun pour un nom propre, ou un nom propre pour un nom commun : Un Mécène est un protecteur
poëme dramatique fait souvent usage : Je l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu. (Molière.) Histoire véritable du grand
se, mais la poésie l'emploie aussi au masculin dans ce cas. Les noms propres employés pour désigner plusieurs personnes du mêm
ntion des auditeurs. Chaque sujet, chaque pensée a un ton qui lui est propre  : un sujet qui respire la joie demande une pronon
uffit pas que la pensée soit représentée avec les traits qui lui sont propres , avec la simplicité ou la majesté qui lui convien
e doit être modeste ; les pensées doivent être justes, convaincantes, propres à persuader ; l'art doit être bien caché. Quelque
ns sa parure, que la décence et la modestie ; loin d'afficher un luxe propre à fixer l'attention, elle rejette tous les orneme
société ou dans leurs écrits. Boileau a dit : Conservez à chacun son propre caractère. Le dialogue renferme une idée grande,
rase poétique a de l'élévation et de la noblesse ; si les images sont propres à faire une forte impression, et si un certain dé
dut inspirer le monstre vomi sur le rivage. 1. Expiré, dans le sens propre , se joint au verbe avoir, et la grammaire veut qu
chement. (Voyez notre Grammaire, Syntaxe.) 1. C'est une construction propre à la langue française (un gallicisme), et Racine,
8 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
es agréments particuliers. Il y a des pensées qui ont un caractère propre , on des agréments particuliers qui les distinguen
re nettement, doit se mettre à la place de ses lecteurs, examiner son propre ouvrage comme quelque chose qui lui est nouveau,
faut qu’elles soient rendues par les seules expressions qui leur sont propres . Les paroles sont les images des pensées, comme c
te sa vivacité, une pensée énergique dans toute son énergie. Un terme propre rend l’idée tout entière : un terme peu propre ne
son énergie. Un terme propre rend l’idée tout entière : un terme peu propre ne la rend qu’à demi : un terme impropre la défig
cle II. Du Style figuré. Les mots ont dans le discours un sens propre , ou un sens figuré. Ils sont dans le sens propre,
le discours un sens propre, ou un sens figuré. Ils sont dans le sens propre , lorsque ne perdant point leur signification prim
s dans le sens figuré, quand on les fait passer de leur signification propre ou naturelle, à une signification étrangère. Le m
chaleur du feu, les rayons du soleil, ces mots sont pris dans le sens propre . Mais quand on dit, la chaleur du combat, un rayo
celles de la première espèce, les mots conservent leur signification propre  : ces figures ne consistent donc que dans un cert
disjonction, et la périphrase. Répétition. La Répétition, figure propre à exprimer le caractère d’une passion fougueuse,
étaphores, puisqu’ils sont des mots dont on a changé la signification propre , pour leur en donner une qui est empruntée. Cepen
espèce de trope, par lequel on transporte un mot de sa signification propre à une signification nouvelle, qui ne lui convient
: cette campagne est riante, le mot riante n’a plus sa signification propre et primitive, ne signifiant plus qui rit. Mais il
l signifie agréable à la vue ; et cela, par comparaison entre le sens propre du mot riante, qui ne peut s’appliquer qu’aux per
ors que dans l’esprit : aucun terme ne l’exprime. La disette des mots propres a d’abord donné lieu aux métaphores : elles ont e
t fondu l’écorce des eaux. Fondre l’écorce ne peut point se dire au propre . Fondre se dit de la glace ou des métaux. On ne d
it plus ou moins que le mot dont on se sert, ne signifie dans le sens propre . On l’emploie, en prenant : 1°. La partie pour le
Il y a une autre espèce de Synecdoque, par laquelle on prend un nom propre pour un nom commun ou pour un adjectif ; comme lo
9 (1839) Manuel pratique de rhétorique
tantin a survécu à celui de ses victoires. 4° Théodose trouve dans sa propre vie d’assez beaux exemples à suivre. 5° Les habit
mine par une protestation touchante de l’influence qu’exercera sur sa propre destinée la décision de l’empereur. C’est ainsi q
e l’outrage fait aux statues de l’empereur n’a p porter atteinte à sa propre personne. « On a oublié une grande partie des vi
fallait donc les montrer en proie au sort le plus misérable, et plus propres à exciter l’effroi que l’envie. Quatrième moy
pprocher de son modèle, d’avoir recours à toutes les ressources de sa propre langue. Aux personnes qui, ne connaissant point l
i de traduire quelques passages des auteurs les plus estimés de notre propre langue en termes de la même langue tirés de notre
més de notre propre langue en termes de la même langue tirés de notre propre fond. J’entends qu’on prenne une page, par exempl
les rhéteurs grecs, en y ajoutant les observations qu’il devait à sa propre pratique. Quintilien, longtemps après, a mis à la
les du discours. Discours, en général, est une suite de raisonnements propres à prouver ce qui est énoncé dans la proposition.
choses, l’ordre dans lequel on les présente, l’expression ou le style propre à les faire valoir. Trouver les choses convenable
Preuves. On appelle preuves ou arguments, les moyens, les raisons propres à établir la vérité ou la proposition qui est le
les effets : la cause étant connue, on en tire les effets qu’elle est propre à produire, ou réciproquement des effets on remon
r les objets. Il est sûr que les objets font sur nous des impressions propres à produire dans notre âme des affections ou des s
en méditant son sujet, l’orateur y trouve des pensées et des tableaux propres à faire sur son âme les mêmes impressions qu’y fe
t animées, qui présentent toutes les différentes sortes de mouvements propres aux différentes situations dans lesquelles l’orat
ine par quelque chose de décisif qui laisse l’âme au degré de chaleur propre à entraîner la volonté. C’est surtout par l’analy
acile à suivre ; quelquefois on peut présenter le sujet comme neuf et propre à piquer la curiosité, même comme sérieux et comp
comme si l’on demandait : L’orateur doit-il employer une préparation propre à se rendre l’auditeur favorable ? Il est clair q
tés de l’exorde, en général, sont qu’il doit être ingénieux, modeste, propre au sujet, proportionné à la longueur du discours.
diteur est en garde contre les prétentions de l’orateur. Il doit être propre au sujet, puisqu’il est fait pour y préparer. Il
en lumières ou en opinions, et il doit employer seulement les preuves propres à les convaincre. L’habitude et le goût le dirige
tyle de la confirmation, chaque genre de discours en a un qui lui est propre , chaque discours, en outre, en a un qui convient
une couleur dominante pour chaque genre, et de plus quelque chose de propre à chaque partie et à chaque pensée. Celui-là seul
nt les anciens se servaient pour écrire ; au figuré, c’est la manière propre à un écrivain : le style de Cicéron, de Tacite. O
enter la pensée ou le raisonnement avec la clarté et l’ordre les plus propres à instruire et à convaincre des esprits qui ne so
t grand ou touchant, l’orateur emploie les expressions et les figures propres à la noblesse des pensées, à la hardiesse des ima
princes, soit qu’il la retire à lui-même, et ne leur laisse que leur propre faiblesse, il leur apprend leurs devoirs d’une ma
ait coûter une vie que chacun de nous eût voulu racheter de la sienne propre  ; et tout ce que nous pouvions gagner ne valait p
une scène tragique ; que je représente ce grand homme étendu sur ses propres trophées, que je découvre ce corps pâle et sangla
ita flexibilis Ut sequatur quòcumque torqueas. Des figures. Au propre , et pour les objets physiques, on nomme figure la
oir. Cette division est plus spécieuse que réelle, la même figure est propre aux trois effets, seulement elle est traitée d’un
rec. Il y a trope toutes les fois qu’un mot passe de sa signification propre et littérale à une autre qui ne lui convient qu’e
7 ; 4° l’Antonomase, qui applique un nom commun à un individu, un nom propre à plusieurs8 ; 5° la Métaphore, translatio ; c’es
d’âmes pour la plupart viles et mercenaires, qui, sans songer à leur propre réputation, travaillent à celle des rois et des c
’on respire en ce lieu ? Gradation. Cette figure est également propre à instruire, à plaire et à toucher aussi la retro
ma faiblesse, Je n’eusse d’une mère étouffé la tendresse ; Si de mon propre sang ma main versant des flots N’eût par ce coup
des mots et dans leur arrangement quelque chose qui est physiquement propre à exciter l’attention et à produire le plaisir ;
hément ? — Un exemple de pathétique doux ? Qu’appelle-t-on figures au propre  ? — Et dans le discours ? — Comment les figures s
nt, qu’eussé-je fait fidèle ? 11. « Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, « Ce qu’on appelle vu. 12. Description
10 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
e sujet et de citoyen, ainsi que l’humanité naturelle, jointe à notre propre intérêt, nous en font une loi inviolable. Nous ob
tre encore à l’égard de soi-même, en ne faisant jamais rien contre sa propre conscience. C’est là le moyen d’être toujours con
Un livre, où ces devoirs sont fort bien tracés, et qui est infiniment propre à former l’homme d’honneur, ce sont les Offices d
est exprimé avec autant de sagesse que d’élégance. C’est un des plus propres que je connoisse pour former l’esprit et le cœur
ion. D’un autre côté, une trop grande réserve nuit bien souvent à nos propres intérêts : la connoissance des hommes nous donne
qui l’admire, en atteste l’immuable vérité. En montrant à l’homme ses propres perfections dans tout leur éclat, cette morale lu
e lui-même. Est-il au faîte de la grandeur ? il doit être petit à ses propres yeux. Est-il dans l’extrême bassesse ? il doit s’
yeux. Est-il dans l’extrême bassesse ? il doit s’estimer grand par sa propre dignité. Une pareille morale devoit sans doute op
assesse. Tout ce qui peut l’humilier, tout ce qui peut l’élever à ses propres yeux, y est fidèlement exposé. En un mot, la natu
. L’un et l’autre offrent pour toute l’année, un cours de morale bien propre à nous inspirer les réflexions les plus sérieuses
11 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre II. Des qualités essentielles du poète » pp. 16-21
smet promptement ses impressions par le langage. Nous avons vu que le propre de la poésie est d’animer la nature. Or, quel est
faculté de l’esprit qui rend présents à la pensée une foule d’objets propres à produire dans l’âme de vives émotions. Elle com
s sont les sujets les plus poétiques ; ce sont ceux qui sont les plus propres à mettre en jeu l’imagination et la sensibilité,
s ruines sont, par la même raison, éminemment poétiques. Quoi de plus propre à faire naître l’inspiration que l’aspect d’un vi
nts du passé, tels que les tombeaux, les ruines, sont des sujets très propres à faire naître l’inspiration, que sera-ce quand l
12 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
que comme les abeilles sur les fleurs1, pour en tirer ce qui lui est propre . Rien n’est si impétueux que ses désirs, rien de
croire que chacune de ses passions a une espèce de magie qui lui est propre . Rien n’est si intime et si fort que ses attachem
uses étrangères, il y en a une infinité qui naissent de lui et de son propre fond. Il est inconstant d’inconstance, de légèret
cu et qu’on croit en être défait, on le retrouve qui triomphe dans sa propre défaite. Voilà la peinture de l’amour-propre, don
ire valoir toutes les raisons qu’il a dites, ajoutant modestement nos propres pensées aux siennes, et lui faisant croire, autan
e conversation, quelque spirituelle qu’elle soit, n’est pas également propre à toutes sortes de gens d’esprit. Il faut choisir
13 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
éceptes de littérature sont un recueil de principes et d’observations propres à diriger dans la composition ou dans l’appréciat
nt. Négliger cette étude, c’est se condamner à faire seul et avec ses propres forces tout le chemin que d’habiles maitres ont f
ert d’une langue pour exprimer sa pensée. 35. Le style est la manière propre à chacun d’exprimer sa pensée par la parole ; ou,
eté qui conviennent au genre simple ; la finesse et la grâce qui sont propres au genre tempéré ; la hardiesse, la force et la s
ns que lui fait Athalie. Athalie. Je prétends vous traiter comme mon propre fils. Joas. Comme votre fils ? Athalie.          
tinguer la naïveté de ce qu’on appelle une naïveté. La naïveté est le propre d’un enfant ingénu ou d’un villageois sans cultur
s les paroles de Manlius et de Brutus, qui condamnent eux-mêmes leurs propres fils et les font exécuter sous leurs yeux. Ils po
de cette comparaison dépend la clarté, la transparence de l’image. Le propre d’une image, c’est de peindre un objet sous des t
de sang, » j’emprunte à un objet étranger les traits qui me semblent propres à caractériser un homme cruel et sanguinaire. 78.
onvient le mieux. Chaque idée a dans chaque langue un mot qui lui est propre , et ce mot est unique. Un terme propre rend l’idé
aque langue un mot qui lui est propre, et ce mot est unique. Un terme propre rend l’idée tout entière ; un terme peu propre ne
t est unique. Un terme propre rend l’idée tout entière ; un terme peu propre ne la rend qu’à demi ; un terme impropre la défig
rme impropre la défigure. Il faut donc chercher avec constance ce mot propre qui ne se présente pas toujours au premier abord.
la pensée de l’auteur. Il fallait crédulité. 91. Ce qui rend les mots propres difficiles à trouver, c’est la ressemblance des m
ien comprendre soi-même ce qu’on veut dire et de méditer à loisir ses propres pensées. Quand une pensée se présente, ayez donc
style. 113. La pureté du style consiste à n’employer que les mots propres à la langue que l’on parle, à leur donner le sens
mples, les détails même les plus petits ont une noblesse qui leur est propre et que le goût sait très bien discerner. C’est la
mmuns et vulgaires : il le doit à cet art de les placer d’une manière propre à produire les effets qu’il se propose : Et je n
é des pensées, la pureté et la précision du langage sont les qualités propres au style simple. Il rejette les figures trop vive
d’entre eux. Les figures qui transportent un mot de sa signification propre dans une signification étrangère portent le nom d
ement le nom de figures de mots. 168. La plupart des mots ont un sens propre et un sens figuré. Ils sont employés dans le sens
ont un sens propre et un sens figuré. Ils sont employés dans le sens propre lorsqu’ils signifient la chose pour laquelle ils
la chaleur du feu, la dureté du fer, ces mots sont pris dans le sens propre  ; mais si l’on dit : la chaleur du combat, la dur
est une figure par laquelle on transporte un mot de sa signification propre à une signification étrangère en vertu d’une comp
e à laquelle on a recours par nécessité, quand il n’existe pas de mot propre pour exprimer ce qu’on veut dire. Les rhéteurs lu
178. L’antonomase (ἀντὶ, pour, ὄνομα, nom) consiste à employer un nom propre pour un nom commun, ou un nom commun pour un nom
ployer un nom propre pour un nom commun, ou un nom commun pour un nom propre . 1º L’apôtre pour saint Paul ; l’orateur romain p
nomase une métaphore particulière qui concerne le changement des noms propres et des noms communs. Quant à la synecdoque, elle
grammaire regarderait comme superflu. Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, Ce qu’on appelle vu. (Molière.) Puissé
s principales : à la raison, à l’imagination, au sentiment. Figures propres à instruire. 190. Les principales figures prop
iment. Figures propres à instruire. 190. Les principales figures propres à instruire et qui s’adressent spécialement à la
itur. Quid non mortalia pectora cogis, Auri sacra fames ? Figures propres à plaire. 199. Les principales figures qui s’a
t, au milieu de la pompe et de la splendeur. (De Bonald.) Figures propres à émouvoir. 208. Les principales figures propr
nald.) Figures propres à émouvoir. 208. Les principales figures propres à émouvoir, sont l’hyperbole, la permission, l’ap
ient donc toujours placées à propos, préparées avec soin, et vraiment propres à produire l’effet qu’on veut atteindre. Art
raché de la terre, Je vais d’où l’on ne revient pas ; Mes vallons, ma propre demeure, Et cet œil même qui me pleure Ne reverro
pour type du beau littéraire. Un livre n’est classique, c’est-à-dire propre à être étudié dans les classes, que lorsqu’il app
riture de tous les jours, une substance étrangère qui se change en sa propre substance. La société des livres est pleine d’ens
aux brillants aux beautés solides, et ils cherchent à justifier leurs propres défauts par l’exemple des auteurs qu’ils ont choi
ilieu, du milieu à la fin, la lecture produira peu de fruits. Rien de propre à détendre les ressorts de l’intelligence et à en
par les beautés apparentes et les réputations usurpées, et, dans ses propres compositions, il saura éviter le vague et l’incoh
rire, en effet, deux conditions sont essentielles : l’emploi du terme propre , et l’élégance des tours. Mais il n’est rien qui
s transporte d’une langue dans une autre, ou les emprunte à la sienne propre pour leur donner une expression nouvelle. C’est a
and l’enthousiasme sera refroidi, quand vous serez moins épris de vos propres pensées, relisez d’un œil calme et sévère ce que
es, des traits si naturels, qu’on ne lit plus, mais qu’on voit de ses propres yeux. Le talent de décrire suppose une imaginatio
l en attend. On doit ensuite choisir un objet intéressant et qui soit propre à enflammer l’imagination : certains sujets sont
fureur : Dans des ruisseaux de sang Troie ardente plongée, De votre propre main Polyxène égorgée Aux yeux de tous les Grecs,
ncitoyens de reproches, mais alors il n’est que l’interprète de leurs propres remords. Réfute-t-il un argument ? Il ne discute
x et mal écrit : l’étude sérieuse de ces défauts de style serait très propre à former leur jugement et leur goût. 364. Une ana
stamment un caractère, une tournure d’esprit, un style qui lui soient propres . 369. Nous avons déjà parlé du parallèle à propos
alexandrin ; mais il a plus de douceur, de grâce et d’abandon. Il est propre aux sujets simples ou badins. Dors, mon enfant,
J.-B. Rousseau.) Les vers qui ont moins de six syllabes ne sont guère propres qu’aux sujets simples et badins. Dans la composit
te dans l’usage privilégié de certaines hardiesses, d’une orthographe propre et des transpositions ou inversions. 411. On empl
s. En poésie, l’s peut aussi quelquefois se retrancher dans les noms propres et à la première personne du singulier du présent
L’action doit être héroïque. Toute autre action, en effet, n’est pas propre à devenir le sujet d’un poème épique, et elle se
l’homme y soit malheureux par sa faute ou son imprudence, jouet de sa propre faiblesse et victime de sa passion. 517. Les prin
nsemble de l’ouvrage, et que l’auteur sache rentrer avec art dans son propre sujet. La mort de César, dans les Géorgiques, est
rme au caractère connu des acteurs qu’on met en scène, et tout à fait propre à amener la conclusion pratique que l’on a en vue
le milieu entre ces deux états, et comme à la campagne tout n’est pas propre à intéresser, il ne doit prendre que ce qui peut
s les causes de ses peines ; il aime à s’entourer des objets qui sont propres à entretenir la tristesse dans son cœur. La tranq
Si tu veux du public éviter les outrages, Fais effacer ton nom de tes propres écrits. (Boileau.) Ci-gît l’auteur d’un gros li
ectionner ; il est grand dans les grandes choses, parce qu’elles sont propres à réveiller cet instinct sublime et à le mettre e
, au contraire, a une façon de voir, de sentir, de penser qui lui est propre . Si c’est un plan qu’il a conçu, l’ordonnance en
r, contre la langue pour la dompter :   Qu’il règne avec éclat sur sa propre conquête, Et que de sa victoire il couronne sa tê
et les mers ! Qu’elle-même sur soi renverse ses murailles, Et de ses propres mains déchire ses entrailles ! Que le courroux du
le le prie de lui faire le récit de la prise de Troie et celui de ses propres malheurs, depuis son départ de cette ville. Livr
du sol avec l’éloge de l’Italie, la manière de reconnaître le terrain propre à chaque arbre, la plantation et la culture de la
oi consiste la propriété du langage ? 91. Qu’est-ce qui rend les mots propres difficiles à trouver, et y a-t-il beaucoup de syn
uels sujets convient le style simple ? 142. Quelles sont les qualités propres au style simple et les modèles de ce genre ? 143.
mbre de figures de pensées ? 190. Quelles sont les figures de pensées propres à instruire ? 191. Qu’est-ce que la prolepse ? 19
prend le nom d’épiphonème ? 199. Quelles sont les figures de pensées propres à pi aire ? 200. Qu’est-ce que la correction ? 20
prend le nom de contraste ? 208. Quelles sont les figures de pensées propres a émouvoir ? 209. Qu’est-ce que l’hyperbole ? 210
14 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
op littéral ; car il n’y a point de langue qui ait précisément un mot propre pour chaque idée, et qui ne soit souvent obligée
’énoncer en termes convenables, et d’avoir, en écrivant, l’expression propre , n’était pas très rare. Aujourd’hui, si c’est un
près étrangère. Il n’y a que nos bons écrivains à qui l’usage du mot propre soit familier. Il n’y a point d’écrivain qui ne f
à l’expression. Il ne suffit pas pour être clair de parler en termes propres , il faut encore que la pensée à exprimer ne puiss
plus facile de le sentir dans les autres que de le découvrir pour son propre compte. Défauts opposés à la clarté. [Ob
é. Un poète, en parlant des pécheurs qui se percent le sein avec leur propre épée, ajoute : Je vois jaillir leur sang aduste.
soit qu’il la retire à lui-même Incise — et ne leur laisse que leur propre faiblesse, 5e — il leur apprend leur devoir d’une
que l’esprit peut facilement saisir l’analogie existante entre le mot propre et l’expression figurée ; si l’analogie est diffi
agination aperçoive un rapport clair et peu éloigné avec l’expression propre . En disant que l’on ne peut défricher un pays qu’
vent donner à l’expression une plus grande force. Je l’ai vu, de mes propres yeux vu, Ce qui s’appelle vu. (Mol.) Sans doute
ns la pensée l’analogie intime existante entre celui qui parle et son propre désespoir, son devoir particulier. Il y a une aut
ruit quelconque qu’il leur est impossible de faire entendre en termes propres . Ils disent alors, Le glou-glou de la bouteille.
ot Tropes signifie roue, qui tourne. Le trope, en effet, prend un mot propre pour en faire un mot figuré ; il tourne le sens d
exhale. (Fr.de N.) Les tropes tiennent donc la place des expressions propres , et cette réflexion est essentielle à retenir pou
nir la métaphore, une figure par  laquelle on change la signification propre  d’un mot en une autre signification qui ne  conv
d les couleurs de la vérité, le mot couleurs n’est plus dans son sens propre  ; car le mensonge n’a pas plus de couleurs que la
partant d’un centre radieux. La langue ne lui fournissait pas un mot propre aux émanations de la gloire divine. L’imagination
là qu’on ne doit employer l’expression métaphorique que quand le mot propre ne suffit pas à rendre la pensée. Plus la métapho
11. La Métonymie (changement de nom) est un trope qui supprime le mot propre et en met un autre à la place. Il y a plusieurs e
rit plus ou moins que le mot dont on se sert ne signifie dans le sens propre . Il y a cette différence entre la métonymie et la
t par imitation aux objets qui ressemblent à ceux exprimés par le mot propre , et en ce sens c’est une sorte de métaphore. Il y
heval , ferrer, que de les détourner à ce point de leur signification propre . Mais, il n’y a pas d’expressions meilleures dans
se borne a deux applications. 1° Ou elle fait un nom commun d’un nom propre  ; L’Orateur romain, pour Cicéron, L’Aigle de Me
élon  Le Père du peuple, pour Louis XII. 2° Ou bien elle fait un nom propre d’un nom commun. Un Crésus, pour un homme très r
rase est bonne. La périphrase employée sans nécessité, au lieu du mot propre , peut produire un effet tout contraire au but que
r changement. Elles consistent à donner à la phrase une tournure plus propre à l’expression des passions que les tournures sim
très bien exprimée par ces vers. L’interrogation est le tour le plus propre aux reproches et contribue plus que tout autre mo
loyées toutes deux oratoirement, c’est-à-dire avec les développements propres à l’éloquence. Après toute cette nomenclature, pl
d’écrire il est donc nécessaire d’étudier et de connaître d’abord son propre génie, ensuite d’écouter les inspirations de la n
les, tantôt relevés, ici lents, là rapides ; mélangez les expressions propres et le langage figuré ; recourez aux petites phras
on pense. De plus, ces sortes de pensées ont un brillant qui leur est propre , et si elles reviennent fréquemment, elles détour
ification n’est pas toujours pris eu mauvaise part. C’est même le mot propre pour désigner le remplissage des canevas qu’on do
ctées, de claires et simples phrases et non des périodes, expressions propres , recherche solide du fond, abandon de la forme, l
enfin, en appelant le goût à son aide, quelle est la manière la plus propre à rendre élégamment sa pensée. C’est là un travai
15 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre premier. Première espèce de mots.  » p. 6
chapeau.   11. — Il y a deux sortes de noms, le nom commun et le nom propre . Le nom commun est celui qui convient à plusieurs
oms communs ; car le mot homme convient à Pierre, à Paul, etc. Le nom propre est celui qui ne convient qu’à une seule personne
ersonnes, à toutes les choses semblables ou de la même espèce. Le nom propre convient à une ou à plusieurs personnes, à une ou
ent Jacques, Antoine, etc. Il n’est donc pas exact de dire que le nom propre ne convient qu’à une seule personne. 1. Les noms
16 (1873) Principes de rhétorique française
e des rapports entre la parole et la pensée ; cette étude est l’œuvre propre de la rhétorique. Et comme l’intelligence humaine
ratif. — Le genre délibératif se rapporte à l’avenir. Il a pour objet propre l’utile ; l’orateur conseille ou dissuade, il exh
es de l’État ; le roi Henri IV, aussi habile que généreux, fait de sa propre conduite un éloge qui aurait dû lui gagner tous l
cution. Cette division correspond aux trois faits positifs du travail propre à l’orateur et à l’écrivain, mieux encore à l’int
nt ce que l’on doit dire. II. Disposer ses idées dans l’ordre le plus propre à persuader. III. S’occuper d’adapter à son suje
il lui accorde les vertus. L’enthymène est, dit Aristote, l’argument propre de l’orateur et du poëte ; Homère a dit : Mortel
itive, qui ne trouve aucune retraite dans trois royaumes, et à qui sa propre patrie n’est plus qu’un triste lieu d’exil ; neuf
e dont le corps et l’âme sont des espèces. Ce lieu commun est surtout propre au genre judiciaire où l’avocat cherche à prouver
l’ordre merveilleux où nous le voyons. N’est-ce pas aller contre ses propres lumières et contre sa raison ? 2. Lescontraires
ntécédents et les conséquents. Cicéron considère ce lieu commun comme propre au genre judiciaire ; il s’en est servi pour just
Olivier Clisson — au moment où il venait de jurer la paix — dans son propre château — pour satisfaire une passion insensée —
ribue une supériorité de puissance et de force, on se couronne de ses propres mains ; et, lors même qu’on rend à Dieu de solenn
ertume, et on trouve le secret de n’être jamais heureux, soit par ses propres maux, soit par les biens qui arrivent aux autres.
grand ouvrage pour consulter les lieux communs ; rien ne serait plus propre que ces petits calculs à embarrasser la parole d’
le convaincre, de même les passions servent à le toucher. La fonction propre de la sensibilité est d’aimer ou de haïr. Si l’âm
s-mêmes un autre Philippe ; car il doit bien moins ce qu’il est à ses propres forces qu’à votre inaction.    Voilà ces traits
suit ma partie ; on force une maison. Quelle maison ? Maison de notre propre juge. On brise le cellier qui nous sert de refuge
nt vos élus ? et que reste-t-il pour votre partage ? Bien qu’il soit propre surtout à la péroraison, le pathétique n’est pas
out près de l’émotion. Dans Iphigénie, quand Clytemnestre a exalté sa propre colère par l’épouvantable tableau de Calchas qui
osition n’a nul mérite littéraire, nul crédit moral et n’est pas plus propre à persuader qu’un traité de dessin Linéaire n’est
est pas plus propre à persuader qu’un traité de dessin Linéaire n’est propre à former un Raphaël ou un Titien. Mais pour attei
our ranger les éléments fournis par l’Invention, dans l’ordre le plus propre à persuader. L’ordre n’est possible qu’après l’in
este toujours de ranger ses moyens de persuasion dans l’ordre le plus propre à faire connaître le plus vite possible l’objet d
l’écrivain et de F orateur le devoir de discerner ce qui convient en propre à son sujet, et quelles parties du discours peuve
; 3° sur les motifs les plus décisifs, les plus triomphants, les plus propres à soumettre les esprits les moins crédules. 2e Pa
, un mot, une interpellation donne occasion de commencer par un trait propre à la circonstance, il faut savoir en profiter. Ai
re, le besoin de nous écouter. 7. Du style de l’exorde. — La qualité propre du style qui convient à l’exorde c’est la simplic
eçon XV. De la narration. 1. Objet de la narration. — 2. Caractère propre de la narration oratoire. — 3. Rapports avec la c
matière même à la cause, de source à l’argumentation. 2. Caractères propres à la narration oratoire. —  L’historien et l’orat
, n’ayant jamais trouvé d’obstacles, n’avait eu qu’à se défier de ses propres désirs ; ce roi dont tant d’éloges et de trophées
e ; ils n’ont qu’à se montrer, la victoire se montre avec eux ; leurs propres succès les étonnent ; la valeur de nos troupes a
est la peinture animée des personnes mises en action. Rien n’est plus propre à intéresser l’imagination et la sensibilité que
des mots peut encore résulter de ce qu’on fait passer un mot du sens propre au sens figuré ou réciproquement. C’est ce que fa
e gourment entre eux ou s’accordent, qu’importe ? On passait du sens propre au sens figuré quand on donnait au roi Louis XIII
ersaire à la question, de fixer et de maintenir le terrain et l’objet propre du débat. C’est par cette insistance que Cléante
résumé des preuves ; 2° toucher, en excitant dans l’âme les émotions propres au sujet ; ainsi se complète l’œuvre de l’écrivai
mbarras. La grande difficulté de ce travail est de trouver les termes propres pour résumer sans redite et sans obscurité toute
e, quand on vous a démontré... ? puis, comme si vous parliez en votre propre nom. repassez tous vos raisonnements l’un après l
t..., nous les pourrions employer à tous les usages auxquels ils sont propres , et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseur
intérêt ; il s’ingéniera pour découvrir le moyen de remplacer ce mot propre dont le retour semblerait fatigant. Les synonymes
er ; bravo ! dit plus que bien ! etc. C’est une étude intéressante et propre à développer la délicatesse du goût que d’analyse
ègle principale serait donc de disposer les mots dans l’ordre le plus propre à produire l’effet le plus puissant sur l’imagina
qu’une autre. Cicéron a dit encore que les figures sont l’expression propre du sentiment dans le discours comme les attitudes
de la pensée en éveillant une image ou un sentiment. Par exemple, au propre , nous disons : dans la jeunesse ; au figuré : à l
nous disons : dans la jeunesse ; au figuré : à la fleur de l’âge. Au propre , on aurait pu dire : « Jeune encore j’allais mour
mers, et vous, terre, parlez ! Tout mot peut être pris dans un sens propre et dans un sens figuré : Socrate but le poison. —
sme     Voltaire. 2. Usage et abus des figures. Le but et l’objet propre des figures est d’augmenter la force de l’express
que certains ornements ajoutent au langage, soit surtout par la force propre des images, par le mouvement des idées et, des se
venue d’elle-même et non avoir été traînée de force à la place du mot propre . C’est tout un art, et très-délicat, que la prép
e partout redoublant ces alarmes, Nous-mêmes contre nous tournant nos propres armes, Les cris que les rochers renvoyaient plus
iption    réunira les circonstances    de temps, de lieu, de manière, propres à rendre le tableau plus complet et plus intéress
0 — La périphrase ou circonlocution est la figure qui remplace le mot propre par plusieurs autres mots. Elle allonge le discou
périphrase est un simple moyen d’éviter la répétition monotone du mot propre . Ainsi Buffon, dans son portrait de l’oiseau-mouc
Corneille a dit : Ainsi du genre humain l’ennemi vous abuse. Le mot propre eût été ridicule. Cicéron, voulant atténuer l’hor
meurtre de Clodius par les esclaves de Milon, ne prononce pas le mot propre  : Ils firent alors ce que chacun de nous aurait
simple prétendant ; des périphrases expressives ont remplacé les mots propres  : On verra d’un côté le fils d’un empereur,    
ment à l’air simple, ainsi la périphrase sert d’accompagnement au mot propre cl forme avec lui un bel accord, dès qu’on n’y mê
st une périphrase, mais elle est d’un effet plus frappant que le mot. propre , le blé ; moins vague, elle concentre l’attention
à la litote, mais elle n’en a que l’apparence ; elle remplace le mot propre par un équivalent, afin d’en diminuer l’effet et
stéisme ou euphémisme, indiquant par ces mots le caractère d’urbanité propre à cette figure. La Fontaine a réuni l’atténuation
i une scène tragique, que je représente ce grand homme étendu sur ses propres trophées, que je découvre ce corps pâle et sangla
lepse. — La prolepse ou antéoccupation est une figure qui est surtout propre à la réfutation elle consiste à prévoir une objec
e de la nouveauté, Boileau n’a pas manqué d’employer ce moyen dans sa propre apologie : Il a tort, dira l’un ; pourquoi faut-
urs les maîtres souverains. Mais, Seigneur, notre gloire est dans nos propres mains, Racine. Horace veut prouver que son fils
s plus vifs de l’âme, cependant il en est quelques-unes dont l’office propre est de produire cet effet; les principales sont l
chaque jour égorgés à la vue des autres, ceux qui restent voient leur propre condition dans celle leurs semblables, et se rega
. 5. De la catachrèse. — Il y a certains cas particuliers où, le mot propre manquant dans la langue, il faut y suppléer par u
ire substitution de mot, la figure qui substitue le nom commun au nom propre ou réciproquement : Ainsi, l’ orateur romain pour
ace du pléonasme et de la répétition : Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, Ce qu’on appelle vu.... Mettez simplemen
ce à l’expression, et convient à une passion vive : Je l’ai vu de mes propres yeux. C’est une figure qui se confond presque ave
e figure consiste à renverser l’ordre grammatical des mots : elle est propre aux langues qui subissent la construction logique
es revêtir. Ecrire avec négligence c’est faire bien peu de cas de ses propres pensées, car la seule conviction que nous sommes
t qui veut se faire entendre. Il ajoute qu’on distingue l’expression propre à ce qu’elle est celle qui était la plus simple,
re nettement, doit se mettre à la place de ses lecteurs, examiner son propre ouvrage comme quelque chose qui lui est nouveau,
est encore important d’indiquer le plus vite possible : le caractère propre de la phrase par les mots mêmes qui sont au début
ouve des mots répétés et qu’essayant de les corriger on les trouve si propres qu’on gâterait le discours, il faut les laisser,
imitation des mouvements lents ou vifs, gracieux ou pénibles qui sont propres aux êtres de la nature. C’est ainsi que le style
s de sujet je teindrai mon langage. Chaque genre d’écrire a son style propre comme toute œuvre artistique : l’architecture d’u
ent de la variété dans le ton, Cicéron assignait ainsi des caractères propres aux diverses parties de la composition : un style
genres de style. — 3. Du mélange des trois genres. — 4. Des qualités propres à chaque genre. — 5. Règles relatives aux trois g
e portrait de cet étrange et admirable ambassadeur ! 4. Des qualités propres à chaque genre. — Chacun des trois genres de styl
force que l’un et moins de grandeur que l’autre ; il a, pour qualités propres , l’élégance, la richesse, la finesse, il admet to
clarté, la grâce et l’abondance des pensées et des paroles ; c’est le propre du style tempéré. Il fait sur l’esprit le bon ef
quand il faut l’être. 4. Du sublime. — Le sublime est le caractère propre du sentiment ou de l’idée qui élève l’âme au plus
l délicat ; ensuite tous les mots de la langue ne se sont pas trouvés propres à la versification. Ainsi s’est formée une langue
le domaine littéraire se divisa : la poésie conserva comme son objet propre la traduction vive des sentiments et des passions
e est l’exposé des principes premiers conçus par la réflexion,, comme propres à expliquer toutes choses. Dieu, l’âme et le mond
ure que grandissait le rôle des peuples dans le gouvernement de leurs propres affaires, 9. Des genres secondaires. — Les genre
l’écouter parler sur ce sujet, pour rester convaincu de l’importance propre à cette étude, même encore aujourd’hui : L’actio
la réfutation. Le ton de l’amplification ou des grands mouvements est propre à exciter dans l’âme de l’auditeur l’indignation
au-dessous de l’énergique volubilité de la phrase. Enfin, dans le ton propre aux grandes figures de l’éloquence, si c’est l’in
réparé son sujet, il en a fixé par la méditation ou par écrit l’objet propre , les moyens accessoires et le plan, puis il laiss
nts, et le modèle de l’orateur grec d’alors fut ce Carnéade également propre à faire triompher les bonnes et les mauvaises cau
en latin et lit traiter à ses élèves des sujets généraux et factices propres à les préparer à parler sur toutes sortes de ques
té naît précisément de l’embarras qu’ils éprouvent à trouver les mots propres à rendre leur pensée. Lorsqu’une fois une idée a
tés et fixés avec soin, ils doivent être disposés de la façon la plus propre à persuader, c’est-à-dire en commençant par les j
n fortifie ce qu’on reconnaît être faible ; on substitue l’expression propre aux termes inexacts ; on sacrifie les ornements p
tyle épistolaire. Ce que je puis avoir omis vous sera suggéré par vos propres réflexions, ou suppléé par les maîtres habiles qu
nt des vertus ; mais il fallait le dire sans chercher des termes plus propres à une déclamation qu’à une lettre. Mme de Sévign
asser d’un point à l’autre sans transition en suivant l’ordre le plus propre à produire la clarté ; conclure très-brièvement,
ures touchantes sur cette vérité ? Les paroles mêmes de la Genèse, si propres , si naturelles à cette cérémonie, et choisies par
yez voir des fours de passe-passe. Est-ce là un air sérieux et grave, propre à vous faire espérer quelque chose d’utile et d’i
i et pour toute la compagnie ; il se rend maître du plat, et fait son propre de chaque service ; il ne s’attache à aucun des m
me temps pour son service ; tout ce qu’il trouve sous sa main lui est propre , hardes, équipages ; il embarrasse tout le monde,
tre doit saisir dans son modèle le trait qui lui donne sa physionomie propre  ; de même l’écrivain doit comprendre, marquer et
iolable, qui savait pour lui rester fidèle, être si sévère contre son propre frère ; qui n’avait pas rougi, avant, do s’embarq
pays et non à son illustration. Bonaparte a surtout l’ambition de sa propre renommée et se précipite vers la gloire dans tous
terre ; il ne veut créer que sa renommée ; il ne se charge que de sou propre sort, il semble savoir que sa mission sera courte
mmun ; maintenant il veut employer la force publique au service de sa propre pensée, de son propre désir ; lui seul sait et ve
eut employer la force publique au service de sa propre pensée, de son propre désir ; lui seul sait et veut ce qu’il fait. On s
es jugements qu’elle prononce, mais la critique a une vie qui lui est propre , elle n’est pas un travail, elle est un sentiment
17 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
t on ne doit tenir aucun compte à l’écrivain ; elles appartiennent en propre à celui qui les a créées, et peuvent, en conséque
ie est une métaphore dans laquelle les expressions substituées au mot propre supposent non-seulement une similitude quelconque
, comme lui, les ours et les panthères S’effrayer follement de leurs propres chimères, pour les animaux en général. La poésie
on a souvent appelée antonomase, qui substitue un nom commun à un nom propre , et réciproquement, ou encore un nom propre ou co
ue un nom commun à un nom propre, et réciproquement, ou encore un nom propre ou commun à un autre qui présenterait la même idé
sage ou de toute autre cause, une idée n’a point ou n’a plus de signe propre et exclusif dans la langue, on est forcé, pour l’
e trope est devenu avec le temps plus intelligible presque que le mot propre  ; vous serez mieux compris en disant un bon violo
t Naboth Deum et Regem. Le mot hébreu se prend dans les deux sens, au propre ou par antiphrase, je ne sais ; ce qui est certai
18 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
présenter le miroir où s’est reflétée l’image. Son talent, son génie propre consistent à dégager la substance morale des livr
ard, tâchons du moins d’être nous-mêmes. Faisons notre choix dans nos propres instincts. Ayons la sincérité et le naturel de no
x dans nos propres instincts. Ayons la sincérité et le naturel de nos propres pensées, de nos sentiments, cela se peut toujours
out autre, quel que soit l’auteur qu’on préfère et qui nous rende nos propres pensées en toute richesse et maturité, on va dema
ue des idées de durée et de vie. La médiocrité, non plus, n’est guère propre à faire naître en nous un sentiment d’espèce si d
t sujet à se méprendre plutôt que la voix unanime du public. C’est le propre des plus grandes œuvres du génie en tout genre qu
autant qu’ils le méritent, assez du moins pour enrichir et élargir sa propre intelligence par la compréhension de la parfaite
méthode est des plus utiles en elle-même : il est bon de douter de sa propre sagesse, il est bon de croire, il est bon d’admir
19 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
ec plus de confiance. J’ai osé quelquefois, il est vrai, associer mes propres observations à celles de ces grands hommes, mais
passages de Cicéron que j’ai cités, lorsque je n’ai pas rapporté les propres paroles du maître, j’ai fait usage des traduction
tion. L’expérience et la science peuvent seules fournir les matériaux propres à former le corps et la substance d’un ouvrage re
n’arrivera que difficilement à développer d’une manière honorable ses propres conceptions ; et quelles que soient l’étendue de
sol aride ; mais elle met en valeur et augmente le prix d’un terrain propre à la culture ; elle inspire du goût au génie et l
reux. En étudiant l’éloquence et la composition, nous cultivons notre propre intelligence par la liaison intime de cette étude
ction de Longin, définit le sublime : une certaine force du discours, propre à élever la pensée et à ravir l’âme, et qui provi
nous ne pouvons l’attribuer qu’à la structure de l’œil qui nous rend propre à recevoir les rayons lumineux modifiés de telle
ns parfaitement, suivant que les organes vocaux étaient plus ou moins propres à atteindre ce but. Par exemple, le son et le bru
opinion est exactement le contraire de la vérité. L’absence des noms propres à chaque chose obligea les hommes à appliquer le
t à l’art de parler ; les hommes imaginèrent des signes ou caractères propres à communiquer leurs idées lorsqu’ils n’étaient pa
dans la formation primitive des langues ; car, à l’exception des noms propres , comme César, Paul, Pierre, tous les autres subst
dé sur la distinction des deux sexes, et naturellement, dans son sens propre , il ne peut être appliqué qu’aux êtres animés qui
ais admettent le genre neutre ; il en résulte même une beauté qui est propre à leur langue. C’est qu’en faisant usage des arti
per les principes qui se rattachent à la nature et aux progrès de nos propres idées, aux opérations de nos facultés intellectue
esprit du lecteur. Sentant bien qu’ils n’ont pas atteint l’expression propre à manifester leur pensée, ils s’efforcent de l’éc
air, quoiqu’il soit fort éloigné de la précision. Il emploie les mots propres  ; leur arrangement est convenable ; il transmet s
rce, qui consiste en une disposition de mots ou de membres de phrases propre à exprimer le sens de la manière la plus avantage
l’arrangement et du nombre des syllabes. Il n’a donc pas une prosodie propre à former un chant. La longueur de nos syllabes es
urs, étaient fort divisés sur la convenance du pied qui était le plus propre à terminer la période et à entrer dans quelque au
er préalablement dans notre esprit une idée juste de la nature du ton propre au sujet, c’est-à-dire du ton qu’exigent les sent
es de pensées, suppose que les mots sont employés dans leur acception propre et littérale ; la figure consiste alors dans le t
e plus volontiers sur ces objets, et, au lieu d’employer l’expression propre à l’idée principale qu’elle conçoit, elle fait us
elles que repose la métaphore. Lorsque au lieu de faire usage du nom propre de l’objet nous employons celui d’un objet analog
lus frappante et plus lumineuse que si l’on avait fait usage des mots propres dans leur signification littérale. Quoique toute
ont pas prises dans leur acception primitive, mais changent leur sens propre en sens figuré, la métaphore est généralement cla
expressions dont elle est composée, prises dans leur sens naturel et propre  ; ainsi, lorsque je dis, Achille était un lion ;
chose représentée par une autre, mais enveloppée à dessein de détails propres à la rendre obscure. Lorsqu’on ne veut pas faire
itions, l’exact ajustement des circonstances figuratives avec le sens propre , de manière à ne rendre l’objet ni trop nu, ni tr
ut entières dans la pensée, et où les mots sont placés dans leur sens propre et littéral. Parmi les figures de pensée, la prem
dmise dans les sujets les moins élevés. Cicéron, parlant du cas de la propre défense où le meurtre est excusable, emploie les
t celui de l’indignation. Il existe encore une autre espèce de figure propre à animer la composition ; c’est celle qui consist
s figures groupées pour former un tableau. Elle résulte d’expressions propres à agrandir et à relever les objets, ou à les raba
fecte rarement une marche aussi régulière. Cette forme est même moins propre à déterminer la conviction qu’un arrangement moin
. Étudier et connaître son génie, suivre la nature, perfectionner ses propres qualités sans jamais chercher à les forcer, sont
age d’un auteur, quelque degré d’uniformité et de conséquence avec sa propre manière ; nous espérons trouver un caractère préd
tique. Toutefois tous les genres de composition ne sont pas également propres à former le style ; au contraire, par des composi
s. Il vaut mieux n’offrir que des productions médiocres tirées de son propre fonds, que d’affecter de se parer d’ornements emp
x d’une manière quelconque. S’il parle ou écrit de la manière la plus propre à atteindre ce but, il est vraiment éloquent. Cet
es, mais celle qui, d’après les leçons de l’expérience, était la plus propre à convaincre, attacher et persuader les auditeurs
on modèle, et dont il transcrivit, dit-on, huit fois l’histoire de sa propre main. Mais ces défauts sont bien rachetés par l’a
pour enflammer les passions. Par l’in fluence du goût dominant, leur propre génie devient beaucoup plus timide et plus sobre.
nneur en choisissant toujours le côté de la question vers lequel leur propre jugement les portera, et en le soutenant par les
arties d’un discours. Considérons maintenant le style et l’expression propre à l’éloquence des assemblées populaires. Il n’est
tie doit être son apanage. Un ton spirituel et gai, qui pourrait être propre à un sujet et à une assemblée ordinaire, serait e
ion annonce toujours quelque défiance de la part de l’orateur dans sa propre opinion, ce qui n’est en aucune manière une circo
elativement aux caractères particuliers et distinctifs de l’éloquence propre aux assemblées populaires. Je terminerai ce chapi
nnent au barreau exigent un genre d’éloquence très différent de celui propre aux assemblées du peuple. Dans ces dernières, l’o
ron et de Démosthène comme des modèles exacts de la manière de parler propre à l’état présent du barreau. Il est nécessaire d’
ire pour et contre l’argument ; qu’il a une confiance entière dans sa propre cause, et qu’il ne veut pas tenter de la soutenir
’éloquence. La chaire a certainement plusieurs avantages qui lui sont propres . La dignité et l’importance des sujets qu’elle tr
 ; elle n’exclut pas non plus la vivacité, et un style animé est très propre à l’éloquence de la chaire. L’ardeur que le prédi
e m’en retourne mécontent de moi-même, parce que je connais mieux mon propre cœur. » Construction du discours dans toutes
t. Une simplicité correcte, une élégante aisance, sont les caractères propres de l’exorde, ut videamur, dit Quintilien, accura
t. Il ne doit jamais oublier que s’il montre trop d’art il nuit à son propre dessein, en répandant le doute sur sa sincérité.
es esclaves, le meurtre cependant est justifié par la nécessité de la propre défense, et que Milon fut l’agresseur. Voici cet
inspirés. Car autre chose est de découvrir les raisonnements les plus propres à convaincre les hommes, et autre chose de présen
dans la voie où nous voulons les entraîner ; ils justifieront à leurs propres yeux les émotions qu’ils ressentent, satisfaits q
, est peinte de la manière la plus vive et avec les couleurs les plus propres à exciter contre lui l’indignation publique. Il r
ant, se servirait simplement des mots sans les fortifier par les tons propres et les accents prosodiques, ne ferait sur nous qu
isamment à l’orateur doué de sensibilité le caractère des intonations propres à la situation ; l’usage, l’observation, la flexi
on, lorsqu’il serait le plus animé et chercherait les moyens les plus propres à se faire écouter ; qu’il s’empare de ces observ
e point capital qu’on ne doit jamais oublier, c’est d’imiter les tons propres que la nature elle-même nous dicte pour exprimer
s qu’en général on ne soit pas toujours bon juge de l’agrément de ses propres mouvements, et qu’on ne s’expose à déclamer longt
e et de cette timidité qu’inspire souvent l’auditoire, et qui sont si propres à déconcerter l’orateur et à lui faire oublier ce
le utile de présenter quelques vues générales sur les moyens les plus propres à perfectionner l’art oratoire et sur les études
principal de ce chapitre, c’est-à-dire à traiter des moyens les plus propres à perfectionner l’éloquence. Et d’abord, ce qui o
modèles, de fréquents exercices de composition et d’action sont très propres à perfectionner les facultés intellectuelles et p
peut observer que dans chaque chose il y a une manière bienséante et propre , en regard de laquelle se trouve placée l’exécuti
ptions des mots, les versions ou traductions, sont des exercices très propres à former le jugement, et à enrichir l’imagination
enseignements, et que ce n’est pas un petit avantage de connaître les propres idées de Cicéron sur l’éloquence. L’Orator ad Bru
ron respirent ces hautes et sublimes idées de l’éloquence qui sont si propres à former le goût et à créer cet enthousiasme de l
20 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
érent. Article I. Du Style sublime et des Figures qui lui sont propres . Le Style sublime déploie toutes les richesse
s au hasard dans son Ode sur l’aveuglement des hommes. L’homme en sa propre force a mis sa confiance : Ivre de ses grandeurs
mes Dans l’éternelle nuit serez ensevelis. Les figures touchantes ou propres aux passions, celles qui conviennent plus particu
par tous ces exemples, que l’apostrophe est une des figures les plus propres à exciter les passions, à remuer, à maîtriser les
e délibération sur ce qu’on doit dire ou faire. Cette figure est bien propre à exprimer les mouvements d’une âme, qui, agitée
a vengeance en des bords étrangers ; Eux que leur intérêt et que leur propre vie Ont à peine arrachés du sein de leur patrie ?
une figure, par laquelle on parle en forme de question. Elle est très propre au pathétique, et donne une grande énergie au dis
être précipitée dans la gloire ? Car quelle créature fut jamais plus propre à être l’idole du monde ? Mais ces idoles que le
et les mers ! Qu’elle-même sur soi renverse ses murailles, Et de ses propres mains déchire ses entrailles ! Que le courroux du
venu l’époux, est sa mère. Quoique cette figure soit particulièrement propre au style sublime, il ne faut pas croire qu’elle n
teur. Racine nous fournit dans sa Tragédie d’Esther, un exemple bien propre à faire saisir la différence qu’il y a entre le s
21 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
’âmes, pour la plupart, viles et mercenaires, qui, sans songer à leur propre réputation, travaillent à celle des rois et des c
ugitive, qui ne trouve aucune retraite en trois royaumes, et à qui sa propre patrie n’est plus qu’un triste lieu d’exil ; neuf
l’ordre merveilleux où nous le voyons. N’est-ce pas aller contre ses propres lumières, et contredire sa raison » ? On peut co
as les mêmes pour toutes les espèces de discours. Chacune a les siens propres , que j’indiquerai en parcourant ces différentes e
a-t-il quelque heureux génie, assez riche pour trouver tout dans son propre fonds, assez vigoureux pour croître de lui-même,
ensées, il les tourne de manière qu’il paraît les avoir tirées de son propre génie. En passant par son imagination, elles ont
appartient point ; mais il s’en est rendu le maître, il en a fait son propre bien, par les tours et les expressions qui sont à
, qu’il est diamétralement opposé à la modestie, à la défiance de ses propres lumières, à la déférence que l’on doit à celle de
posé des mœurs de la jeunesse. » L’expérience d’une longue vie, leurs propres fautes, la fourberie des autres hommes rendent le
r noblesse, et qui se trouvent au même point où se sont trouvés leurs propres ancêtres. La gloire de ceux-ci ne leur paraît plu
se et de la puissance : ainsi son caractère est mêlé de ceux qui sont propres à ces deux états. Deux qualités cependant s’y fon
haut de cette croix jeter ses derniers regards sur l’Italie et sur sa propre maison. Oui, pères conscrits, c’est la première c
fait aux Grecs des services qu’ils en avaient reçus, étaient bien peu propres à lui rendre ses Juges favorables. Un pareil ton
pareil ton dans un Orateur, et dans un Orateur surtout qui plaide sa propre cause, ne peut qu’indigner le Juge, et même le si
te sa force, et jusqu’entre les bras de la mort, qu’il reprend par sa propre vertu, une vie bienheureuse et immortelle ». Tel
nait chargé des dépouilles de Samarie54, après avoir brûlé, sur leurs propres autels, les Dieux des nations étrangères : cet ho
ous le cède entièrement, et avoue qu’il vous appartient en tout et en propre , puisque la témérité et le hasard ne se trouvèren
etc., sont celles que l’orateur doit y employer, comme étant les plus propres à donner au discours cette véhémence et cette imp
clatent point en gémissements, si vous couronnez un homme qui, de son propre aveu, n’a cessé de conspirer avec les barbares à
son ouvrage, en donnant à l’objet qu’il peint, ce coloris qui lui est propre , et qui enlève tous les suffrages. Ce que fait le
22 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
ster, et ne songe qu’à faire la belle : qui, par conséquent, est plus propre pour les fêtes que pour les combats, et plaît dav
bouche des étrangers ; mais la conscience souscrit à cet arrêt par le propre témoignage de Tibère : car, environ ce temps-là,
e soi-même, abandonnée de Dieu et des hommes, qui a perdu jusqu’à ses propres désirs, qui ne peut ni vivre ni mourir. Il semble
ois aussi elle s’exerce secrètement et abandonne les méchants à leurs propres cœurs et à leurs propres pensées. Cette impunité
ecrètement et abandonne les méchants à leurs propres cœurs et à leurs propres pensées. Cette impunité apparente n’est ni grâce
était optimiste : sa sérénité voyait tout en beau, principalement son propre génie. 2. Il y avait en lui beaucoup d’indiffére
23 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
aient pas à sa doctrine, ont cru à son talent, par respect pour leurs propres lumières, qu’ils eussent craint de compromettre e
c’est ce même cœur qu’il va forcer de pardonner pour l’intérêt de sa propre tranquillité. Écoutons-le. « Rien n’est plus ord
douter, d’assez imprudents pour afficher ce doute, le mépris de leurs propres contemporains les a dénoncés d’avance à la postér
r emporter, son cœur prenait en secret le parti de sa vertu contre sa propre faiblesse. » Ainsi vécut d’abord l’impie sur la t
’univers, de vous révolter contre toute la nature, de désavouer votre propre cœur ; et reconnaissez, dans un sentiment commun
r sa conformité avec l’idée d’un Dieu sage, et par le sentiment de la propre conscience. Il tire ensuite de toutes les vérités
aré, dont il ne doit plus attendre d’indulgence, il se roule dans ses propres horreurs ; il se tourmente, il s’agite pour fuir
24 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
ommuns intérieurs et extérieurs. On entend par preuves les raisons propres à faire comprendre la vérité que l’on a avancée.
rennent presque tous les autres5. La définition est un petit discours propre à faire concevoir ce qu’est une chose. Elle ne di
’Orient et de l’Occident, et, joignant les richesses étrangères à ses propres trésors, il semble que la science lui ait appris
as les mêmes pour toutes les espèces de discours. Chacune a les siens propres  ; les anciens, qui ne songeaient dans leurs trait
ur cela, on recommande que l’exorde soit modeste, ingénieux, court et propre au sujet. L’exorde doit être modeste : la modesti
ont la tête est plus grosse que le reste du corps. Il doit enfin être propre au sujet, c’est-à-dire qu’il doit s’y appliquer e
cours. Cicéron était si persuadé qu’un exorde doit être exclusivement propre à son discours, qu’il recommande de ne le faire q
t le monde ; et l’orateur obtiendra ce résultat s’il emploie les mots propres , s’il évite les termes bas, obscurs ou prétentieu
circonstances avec beaucoup de grâce, les revêtir du coloris le plus propre , et fixer les yeux inconstants de l’auditeur, tou
ses humaines, et laissant tranquillement au hasard la conduite de son propre ouvrage, comme un soin indigne de sa grandeur et
pée, etc., sont souvent employées par l’orateur, comme étant les plus propres à donner au discours cette véhémence qui ébranle
entreprendra d’expliquer aux peuples, et lui fourniront les autorités propres à appuyer ses raisonnements. Une lecture réfléchi
princes, soit qu’il l’a retiré à lui-même, et ne leur laisse que leur propre faiblesse, il leur apprend leurs devoirs d’une ma
evenait chargé des dépouilles de Samarie, après avoir brûlé sur leurs propres autels les dieux des nations étrangères ; cet hom
re des fleurs dans un terrain qui, au premier aspect, paraît aride ou propre seulement à produire des épines. Mais il faut qu’
Verrès de la manière la plus énergique, et sous les couleurs les plus propres à exciter contre ce préteur l’indignation publiqu
25 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
fait, et se fortifiant mutuellement ; et, de l’autre, ces expressions propres , que l’auteur a peut-être cherchées avec effort,
clarté ; elle consiste à n’employer que des mots et des constructions propres à la langue que l’on parle. Surtout qu’en vos éc
De la propriété. La propriété consiste à rendre l’idée par le mot propre , tel qu’il a été consacré par l’usage. Il n’y a o
ce qu’il faut, avec le moins de termes possible. Cette qualité est le propre des esprits sains et justes. Les écrivains médioc
araître affecté et ridicule ; on sortirait par-là du naturel ; le mot propre vaut souvent mieux que les expressions détournées
nt empreints d’une naïve simplicité qui paraît avoir été le caractère propre de l’esprit gaulois. 4° Style fin. La fines
yle figuré. Il y a des mots qui peuvent être employés dans le sens propre , c’est-à-dire dans la signification primitive du
ou détournée. Ainsi, les mots chaleur, éclat expriment, dans le sens propre , des propriétés du feu ; on dit la chaleur, l’écl
e des mots qui paraissent superflus. Je l’ai, vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu. Ce qui s’appelle vu… Molière. Camille,
secours d’un goût délicat, il ne faut pourtant pas trop éviter le mot propre  : on risquerait de tomber dans l’affectation. Boi
où l’on fait prendre aux mots une signification qui n’est pas la leur propre . Les principaux tropes sont : la métaphore, l’all
sposition) est une figure par laquelle on transporte la signification propre d’un mot à une autre signification, au moyen d’un
ère qui vient de dehors aux actions héroïques, qu’une réflexion de la propre lumière des actions, et un éclat qui leur est ren
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
du mot : par l’accent et l’autorité de ses doctrines, nul n’est plus propre à diriger, à féconder les esprits ; nul ne forme
ofiter de ces rapprochements la vérité et le goût ; elle y ajoute ses propres pensées, et de ce travail de comparaison et de cr
rts pour être clair, simple, précis, pour ne se servir que des termes propres , c’est-à-dire pour n’être pas un méchant écrivain
ns notre langue, pour lier le discours et n’y employer que les termes propres  ? Pour la propriété, ce n’est pas assez d’être bi
qui dort, jusqu’au jour où l’inspiration les en tire, les anime de sa propre vie, en sorte que, tout en ayant le même sens, il
s animaux auxquels il s’était intéressé enfant, de reconnaître par sa propre réflexion, non plus sur la parole du maître ou du
cache la fin. Tout nous y plaît : la morale qui se confond avec notre propre expérience, en sorte que lire le fabuliste, c’est
27 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
solidité. Après l’étude des langues savantes, et singulièrement de sa propre langue ; après l’habitude formée de la parler cor
grandeur d’âme, de confiance, de patience et de persévérance ; que le propre de la grandeur d’âme est de former de généreux de
de compter sur soi, dans de louables entreprises, et de mettre en ses propres forces une espérance ferme, d’en vaincre les obst
ensées de mon auteur. » Voilà, je crois, le genre d’exercice le plus propre à former les disciples de l’éloquence ; et c’est
es, la vivacité des images ; dans les autres. Enfin, le ton, le style propre aux mouvements passionnés, se présenteraient pour
il l’a fait selon la loi, hors de la loi, contre la loi, seul, de son propre mouvement, ou par l’impulsion d’un autre, etc. ;
x causes générales, non-seulement comme plus simples, mais comme plus propres à faire connaître les grandes régions de l’éloque
s, aurait besoin d’aller chercher dans ces lieux oratoires les moyens propres à sa cause, serait un esprit lent, timide et sans
la méditation des livres sacrés, dont il doit être plein comme de sa propre substance ; leur grande étude à tous, l’étude de
in des mêmes leçons ; que celles de la seconde classe deviennent plus propres à l’éloquence, mais conviennent également à l’ora
temps ; et chaque citoyen destiné aux fonctions publiques en sortait propre à les remplir. « C’est un beau rêve, me dira-t-on
à la place de ceux qui doivent nous entendre, et faire essai sur son propre cœur du tour qu’on donne à son discours, pour voi
and. Ce n’est pas assez qu’une chose soit belle, il faut qu’elle soit propre au sujet ; qu’il n’y ait rien de trop, ni rien de
nt des mots répétés, et qu’essayant de les corriger, on les trouve si propres qu’on gâterait le discours, il les faut laisser :
de lui plaire ; et néanmoins chacun a ses fantaisies contraires à son propre bien, dans l’idée même qu’il a du bien, et c’est
ses maximes, comme il arrive à tout le monde de faillir, mais par ses propres maximes et par un dessein premier et principal. C
re, dans une terre abondante qui en aurait profité de la sorte par sa propre fertilité. Les mêmes pensées poussent quelquefois
rrive bien plus souvent qu’un bon esprit fait produire lui-même à ses propres pensées tout le fruit dont elles sont capables, e
rce : et ainsi, en les mettant à l’aventure parmi celles qui lui sont propres , il ne s’ensuit pas de là qu’ils14 aient entré da
ntre les modernes ; mais ils sont suspects, et semblent juger en leur propre cause, tant leurs ouvrages sont faits sur le goût
raits ainsi corrompus et défigurés, qui ne sont autre chose que leurs propres pensées, et leurs expressions, ils les exposent à
ngements aux Bérénices et à Pénélope ; il en faut aux Opéras :, et le propre de ce spectacle est de tenir les esprits, les yeu
leur à défendre leurs préventions, et à la faction opposée, et à leur propre cabale ; ils découragent par mille contradictions
ivre qui dort ou qui vomit : y a-t-il rien de plus naturel ? C’est le propre d’un efféminé de se lever tard, de passer une par
comparaison, et les marquer l’un et l’autre par ce qu’ils ont de plus propre et par ce qui éclate le plus ordinairement dans l
re nettement, doit se mettre à la place de ses lecteurs, examiner son propre ouvrage comme quelque chose qui lui est nouveau,
hoses. L’on doit avoir une diction pure, et user de termes qui soient propres , il est vrai ; mais il faut que ces termes si pro
rmes qui soient propres, il est vrai ; mais il faut que ces termes si propres expriment des pensées nobles, vives, solides, et
s tout ce qu’ils expriment sur le papier : dangereux modèles, et tout propres à faire tomber dans le froid, dans le bas et dans
de quelques autres ? Ains a péri : la voyelle qui le commence, et si propre pour l’élision, n’a pu le sauver ; il a cédé à un
énal, atteint Horace, semble créer les pensées d’autrui, et se rendre propre tout ce qu’il manie ; il a dans ce qu’il emprunte
critiques austères ; des esprits lins, délicats, subtils, ingénieux, propres à briller dans les conversations et dans les cerc
ne cause où il s’agirait de tout le bien de votre famille ou de votre propre vie, ferait le bel esprit et remplirait son plaid
exciter utilement pour lui faire aimer le bien ; les règles qui sont propres à le faire vivre en paix et à entretenir la socié
de choses avant que de parler. Je crois que je me souviendrai de ses propres termes, tant je les ai relus, et tant ils m’ont f
s, il me semble aussi que les poètes sont orateurs, car la poésie est propre à persuader. A. Sans doute, ils ont le même but 
des portraits fidèles ; en un mot, c’est un homme qui parle en termes propres , et qui dit des choses très-sensées. Il faut même
guère occupés de ces minuties. Il n’y a que les gens qui ne sont pas propres à discerner les grandes choses qui s’amusent à ce
nt en quel endroit il fallait placer chaque chose pour la rendre plus propre à faire impression. Souvent une chose qui, dite d
e la vérité. Alors il faut déployer les nuages vifs et les mouvements propres à exciter les passions. Pour cela, il faut connaî
Confessions et ses Soliloques. Il faut avouer qu’ils sont tendres et propres à attendrir le lecteur. A. C’est qu’il corrige l
nte pages. Tout l’esprit de Bayle se trouve dans un seul tome, de son propre aveu ; car ce judicieux philosophe, ce juge éclai
parla à peu près dans ce sens : car il ne m’est pas donné de dire ses propres mots : Adieu, mes plus chers favoris ; Comblés d
. La naïveté et la rapidité d’un dialogue familier excluent ce mérite propre à toute autre poésie. L’élégance semblerait faire
talent si rare de la déclamation), que de prêcher celle qui leur est propre , consiste dans l’art de préparer les événements,
die celle d’un opéra-bouffon, aussi chaque genre d’écrire a son style propre en prose et en vers. On sait assez que le style d
soit, exige ces qualités ; les différences consistent dans les idées propres à chaque sujet, dans les tropes. Ainsi un personn
iles. On a désiré seulement qu’il n’eût pas trop souvent sacrifié son propre goût au désir de plaire à son parti, et de procur
té de pareils vers trop prosaïques, et d’une familiarité qui n’est le propre que de la comédie. Mais ces vers se perdent dans
ner sa façon d’être, n’est qu’une conséquence nécessaire de l’essence propre de l’homme et de celle des êtres qui agissent sur
s, n’ont pour objet que de nous procurer un bonheur vers lequel notre propre nature nous force de tendre sans cesse. Tout ce q
ures de Raphaël. Il me semble que ce mélange gâte la langue, et n’est propre qu’à jeter tous les étrangers dans l’erreur. D’ai
siez un métier, très-noble à la vérité, mais un peu barbare, et aussi propre aux hommes communs et bornés qu’aux gens d’esprit
s, des impertinences dans lesquelles  entre de la passion, qui soient propres à l’intrigue. Il faut un joueur, un avare, un jal
quence et de poésie, j’ai pris soin d’indiquer le style convenable et propre à chacun d’eux. Mais à l’égard de la poésie héroï
ont communément, dans les langues, une expression noble qui leur est propre  ; et quand il s’agit de les rendre, la majesté du
, aux mauvais exemples de ses contemporains, et pour leur imposer ses propres lois. Ceux qui bornent le mérite de sa poésie à l
vers qu’on loue encore, et qui, n’étant pas aussi affectés, sont plus propres , par cet endroit même, à faire illusion. C’est Co
d’ailleurs si féconde en chimères, ne pouvait donner de la vie à ses propres inventions. Si Corneille eût fait attention que t
Pour finir, et marquer chacun de ces poëtes par ce qu’ils ont de plus propre , je dirai que Corneille a éminemment la force, Bo
ques autres de ses ouvrages, approchent de la perfection qui leur est propre , et on n’y regrette point la langue du sentiment,
rtient à de plus grands maîtres. Quant à celles qu’il a tirées de son propre fonds, il me semble qu’en général les fortes imag
ujours les y placer. C’est, je crois, cette sorte de grandeur qui est propre à Racine, et que tant de poètes après lui ont nég
vous expliquer dignement et marquer tous les traits qui vous ont été propres  ! Si l’on pouvait mêler des talents si divers, pe
nt les expressions, qui sont d’une force infinie et toujours les plus propres et les plus précises qu’on puisse employer. Peu d
arfaite régularité qui manque aux auteurs ne se trouve point dans nos propres conceptions. Le caractère naturel de l’homme comp
nventions, et par là sont plus soutenus : nul ne trouve tout dans son propre fonds. XXXVIII. Qui saura penser de lui-même et f
utre vérité qui l’éclaircisse, et former un corps de raison. C’est le propre des inventeurs de saisir le rapport des choses, e
eurs, et sert de preuves aux idées. XLVIII La marque d’une expression propre est que, même dans les équivoques, on ne puisse l
lle m’impose en ce jour ? Je n’ai, Messieurs, à vous offrir que votre propre bien : ce sont quelques idées sur le style, que j
caractère grand. IV. Il est peu d’hommes qui possèdent l’imagination propre à concevoir les réalités. Au contraire, presque t
ainsi l’antiquité à la mode, et que d’ailleurs, en trouvant, dans sa propre langue, cette pointe d’étrangeté qui pique et rév
les mots n’apprennent rien, c’est-à-dire, lorsqu’ils ne sont pas plus propres que d’autres à exprimer une pensée, et qu’ils n’o
tir les phrases et les mots à la voix, et la voix aux lieux. Les mots propres à être ouïs de tous, et les phrases propres à ces
voix aux lieux. Les mots propres à être ouïs de tous, et les phrases propres à ces mots, sont ridicules, lorsqu’on ne doit par
ls ont dit ; ils sont prudents. Les périodes de certains auteurs sont propres et commodes à ce dessein. Elles amusent la voix,
qui plaisent. XXXIV. Quelquefois le mot vague est préférable au terme propre . Il est, selon l’expression de Boileau, des obscu
XXXIX. Nous bégayons longtemps nos pensées, avant d’en trouver le mot propre , comme les enfants bégaient longtemps leurs parol
parent de l’attention au point de la détourner de la pensée. Ils sont propres surtout à manifester les attitudes et les mouveme
f qui la fait nettement ressortir. Ces derniers sont particulièrement propres à exprimer les pensées qui doivent être connues d
ées exige que la pensée, la phrase et la période s’encadrent de leurs propres formes, subsistent de leur propre masse, et se po
et la période s’encadrent de leurs propres formes, subsistent de leur propre masse, et se portent de leur propre poids. La Bru
ropres formes, subsistent de leur propre masse, et se portent de leur propre poids. La Bruyère, disait Boileau, s’était épargn
à montrer, dans leurs ouvrages, ou les mœurs de leur époque, ou leur propre caractère. Le bon goût lui-même, en ce cas, perme
oit son opinion de la manière que l’instinct lui indique être la plus propre à résister à l’attaque. Quant aux choses d’une vé
28 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
r bien comprendre, il faut apprendre d’abord ce que c’est que le sens propre et le sens figuré des mots. Les mots sont pris da
propre et le sens figuré des mots. Les mots sont pris dans leur sens propre , lorsqu’ils signifient la chose pour laquelle ils
on dit : la fureur de Roland, le mot fureur est employé dans son sens propre  ; et lorsque Racine a dit : la fureur des flots
t de même des expressions suivantes qui sont employées dans leur sens propre  ; la colère d’Achille, le feu brûle, un rayon de
r envoie. Voltaire. 5° Antonomase L’Antonomase emploie un nom propre à la place d’un nom commun, et un nom commun à la
opre à la place d’un nom commun, et un nom commun à la place d’un nom propre . Ex. : Le Sauveur, pour Jésus-Christ ; L’Orateur
elle Métaphore une figure par laquelle ou transporte la signification propre d’un mot à une autre signification qui ne lui con
’une idée nouvelle demande à être exprimée, on emprunte à tort le mot propre de l’idée qui a le plus de rapport avec ce que l’
rit plus ou moins que le mot dont on se sert ne signifie dans le sens propre . Elle consiste à prendre : 1° La partie pour le t
pour l’homme cruel ; La douceur, pour l’homme doux, etc. 6° Les noms propres devenus noms communs, pour désigner une classe pa
uant une autre pensée que l’on juge plus convenable. Ce tour est très propre à piquer ou à réveiller l’attention de l’auditeur
s adversaires même, délibère avec eux et semble s’en rapporter à leur propre jugement. C’est le moyen que Servilius, accusé d’
r interroge ses adversaires ou ses auditeurs et répond lui-même à ses propres questions. Le but de cette figure est souvent de
même ? Et pour les exclure de la société, pourquoi les bannir de leur propre patrie ? Qu’ont-ils fait ? Hélas ! sont-ce des sc
venance entre deux objets que l’on compare ensemble. Cette figure est propre à orner la pensée et à en augmenter l’intérêt. Te
29 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
rammaire rejetterait comme superflu : Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, Ce qu’on appelle vu. (Molière). La syll
ssant avec d’autres mots, auxquels il ne peut se joindre dans le sens propre  ; soit en lui donnant une extension ou une ressem
me donne la mort. Nous appuyons à dessein sur ces différences du sens propre au sens figuré, pour faire voir combien les figur
là, La Métaphore, figure par laquelle on transporte la signification propre d’un nom à une autre signification qui ne lui con
pement complet, en présentant toujours le sens figuré au lieu du sens propre . Il suffit d’ouvrir Cicéron, pour trouver des mod
nt la paix dont tu commences à jouir. Considère l’état affreux où tes propres fureurs t’ont réduite. Nonne vicies ut, etc. Il e
llégorie : c’est de traduire littéralement le sens figuré par le sens propre  ; et si toutes les circonstances se rapportent ég
pour la peindre, les tours et les expressions qu’il a jugées les plus propres à nous en donner l’idée qu’il en avait lui-même.
victis remisisti ». (Ibid. nº 11). Sans doute Cicéron exagérait ses propres sentiments ; mais entraîné par l’admiration réell
’exalte, et passe les bornes, sans s’en apercevoir43. L’hyperbole est propre à peindre le désordre d’un esprit à qui une grand
pendant caractériser le langage des passions, et assigner les nuances propres à le différencier. Si les rhéteurs ont été trop l
les discours de ceux dont il s’agit, elle met ces discours dans leur propre bouche : elle va enfin jusqu’à faire parler les m
30 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
ettre dans ses pensées et en faire une chaîne continue, ce qui est le propre de la disposition, comme nous le verrons bientôt.
t un peu abstrait ; mais, pour me faire comprendre, je vais citer mon propre exemple. Quand j’ai voulu traiter le sujet qui fa
ivant les règles de la vraisemblance, tous les traits d’une existence propre . Le moraliste qui peint les travers de la société
pour ses Dieux Enée ait un respect austère ; Conservez à chacun son propre caractère.    (Boil.) Lorsque le sujet est entiè
n’aimerais point à voir le vice rehaussé en beau style : car c’est le propre de la vertu de se faire aimer et respecter, même
e de communiquer aux autres une émotion qu’on ne ressent pas dans son propre cœur. 3° Considéré dans les moyens, le pathétique
de réchauffer. Pour trouver le pathétique, il faut descendre dans son propre cœur et étudier avec ce maître par excellence les
31 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
lon son instinct. Qu’il file la soie de son sein ; qu’il pétrisse son propre miel ; qu’il chante son propre ramage ; il a son
soie de son sein ; qu’il pétrisse son propre miel ; qu’il chante son propre ramage ; il a son arbre, sa ruche et son trou : q
éunir dans des régions invisibles, on n’a rien oublié de ce qui était propre à en faire un objet d’horreur. On nous l’a fait c
vais résolu, Monseigneur, de vous entretenir aujourd’hui, mais de mes propres qualités. Elles ont été l’objet de mes méditation
ées et Lettres, 2 vol. in-12. Joubert disait de lui-même : « Je suis propre à semer, mais non pas à bâtir et à fonder. « Le c
l’érudition. 1. Il fut le mentor de Chateaubriand ; nul n’était plus propre à diriger un esprit indépendant, sans gêner son e
32 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
e en ce qui concerne la foi et les bonnes mœurs, mais encore est très propre à éclairer l’esprit des jeunes humanistes, à épur
ous ne pouvons que les constater, pour garantir l’impartialité de nos propres éloges. Nous dirons cependant encore que ces volu
ignes tracées sur votre plan. Dans l’exécution, vous avez observé vos propres règles. Appropriant le terme à l’idée, l’expressi
pas moins que votre bel ouvrage y devienne classique. Car il est très propre à former tout ensemble l’esprit et le cœur des él
ples parfaitement choisis ; en sorte que votre ouvrage me paraît très propre à instruire exactement les esprits et à former ch
33 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
entir. Ils doivent, par conséquent, rendre d’une manière qui leur est propre leurs idées et leurs sentiments : les expressions
nent à flatter l’imagination, par l’éclat et l’agrément qui leur sont propres . L’Écrivain s’en sert pour embellir la vérité de
t la mener, pour ainsi dire, au but qu’il se propose : celles-là sont propres aux passions. Les figures de la première classe p
choses simples et communes. On compte parmi les figures qui lui sont propres , ou celles qui sont les plus convenables à la pre
uditeurs, quelquefois à ses adversaires mêmes, s’en rapportant à leur propre décision. C’est ainsi que Cicéron, dans son Orais
aintes et de noirs soucis. Les Dieux mêmes les ont couronnés de leurs propres mains avec des couronnes que rien ne peut flétrir
e plus majestueux, de plus imposant que ce spectacle ! ah ! qu’il est propre à élever l’âme jusqu’à l’être des êtres ! J’en ai
plus riches, les plus animées, et en même temps celles qui leur sont propres . Peut-on trouver, dans le genre brillant et graci
ain. Ce que j’ai à dire du style sublime, et des figures qui lui sont propres , je le renvoie à la section suivante, pour mettre
34 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
ui la rend plus libre, qui donne aux mots un tour neuf et saisissant, propre à la poésie. Elle est constamment pleine et nombr
xv. Nous cultivions en paix d’heureux champs, | et nos mains Étaient propres aux arts ainsi qu’au labourage. Id., XI, vii. L
des objets, abstraits on réels, déterminées d’après leurs caractères propres et leurs différences relatives. Prose et Poésie.
cantiques, hardie extraordinaire, naturel toutefois, en ce qu’il est propre à représenter la nature dans ses transports, qui
a poésie lyrique est toujours libre et spontanée. C’est l’inspiration propre et personnelle du poëte, indépendante du temps, d
a création et la chute du premier homme. Mais il ne parle plus en son propre nom que par hasard. Son inspiration cesse de lui
tères de l’épopée consacrée par les maîtres. Faites choix d’un héros propre à m’intéresser, En valeur éclatant, en vertus mag
’instinct même et la logique naturelle des passions, réduites à leurs propres armes, n’ébranleraient pas des résolutions si for
les hommes ; elle empêche les erreurs de la justice ; elle combat ses propres excès et corrige même les scandales qu’elle donne
airement de la seconde, qui s’y trouve comprise. C’est un lieu commun propre au genre judiciaire, où l’on cherche à prouver qu
ux du mot. Aussi l’exorde se tire-t-il plutôt encore de circonstances propres au sujet ou à l’orateur d’une comparaison, d’un s
ême méthode, déterminés par le bon sens et le goût. La première règle propre à l’art oratoire est l’ancienne division de la Rh
s les bureaux et toutes les commissions. Il y a une sorte d’éloquence propre à ce genre de discours, qui consiste, si je ne me
re nettement, doit se mettre à la place de ses lecteurs, examiner son propre ouvrage comme quelque chose qui lui est nouveau,
as de termes entièrement synonymes. Chaque idée, en effet, a un signe propre et particulier qui ne se peut changer. J.-B. Rous
ile, Du compagnon de Paul-Émile Fit tout le succès d’Annibal. Le mot propre était collègue. 3° Précision. — La Précision n’e
« Un caractère essentiel de la langue française, celui qui la rend si propre aux sciences, aux affaires et à la vie, celui qu’
e celle du siècle précédent. » (Ibid.) Alors disparaissent les tours propres à notre langue ; les idiotismes que Fénelon et La
i-même dans un sens figuré. C’est une métaphore. Figure, dans le sens propre , est la forme extérieure d’un corps. Tous les cor
ssions figurées ont encore une modification particulière qui leur est propre  ; et c’est en vertu de cette modification particu
l’avons vu, la proposition composée de trois termes, de trois signes propres chacun à l’idée qu’il représente. L’usage — seul
détail ou par une qualité (circonlocution) ; c’est la monnaie du mot propre . Cette figure, dont on a si souvent abusé par sys
ropes. — Les Tropes, avons-nous dit, tournent et transforment le sens propre et premier des mots. Les regards étincelants, le
raison funèbre de Henriette d’Angleterre.) « On se couronne de ses propres mains ; on se dresse un triomphe secret à soi-mêm
s ; on se dresse un triomphe secret à soi-même ; on regarde comme son propre bien les lauriers qu’on cueille avec peine, et qu
e partie.) Souvent l’allégorie sous-entend et laisse deviner le sens propre de la figure, sans exprimer ni indiquer aucunemen
is. 2° Catachrèse. — La Catachrèse est une extension abusive du sens propre des mots. Ainsi l’on dit par abus : un cheval fer
métonymie où l’on fait entrer, tantôt plus, tantôt moins que le sens propre du mot. Elle prend : Le genre pour l’espèce (et p
bstitution de nom. Il consiste à prendre : Le nom commun pour le nom propre (et de même le nom patronymique, le nom de famill
saint Paul, l’apôtre par excellence. L’antonomase prend aussi le nom propre pour un nom commun, par une transposition très-él
35 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
s oratoire en général et de ses différentes espèces. Persuader est le propre de l’éloquence : peindre est le propre de la poés
ntes espèces. Persuader est le propre de l’éloquence : peindre est le propre de la poésie. Mais il n’est pas rare que ces deux
vie ? Nous cultivons en paix d’heureux champs ; et nos mains Étaient propres aux arts ainsi qu’au labourage.         Qu’avez-v
ées et des sentiments. Le genre simple est donc plus particulièrement propre à la preuve, quoiqu’il soit quelquefois pathétiqu
ois pathétique et touchant. Le genre fleuri est plus particulièrement propre à plaire, quoiqu’il pénètre aussi quelquefois jus
à plaire, quoiqu’il pénètre aussi quelquefois jusqu’au cœur. Mais le propre du genre sublime est toujours d’émouvoir vivement
36 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
me qui renverse les moyens et les prétentions de l’adversaire par ses propres faits ou ses propres paroles. Tubéron accusait Li
oyens et les prétentions de l’adversaire par ses propres faits ou ses propres paroles. Tubéron accusait Ligarius de s’être batt
l’ordre merveilleux où nous le voyons. N’est-ce pas aller contre ses propres lumières et contre sa raison ? »   5º. Les contr
urtout les dépositions des témoins. Toute personne, dit-il, n’est pas propre à servir de témoin ; pour être digne de foi, il f
u, ab adjunctis, ils ont su prouver et persuader. Rien ne serait plus propre que ces calculs à ralentir le feu de la compositi
suit ma partie ; on force une maison. Quelle maison ? Maison de notre propre juge. On brise le cellier qui nous sert de refuge
teurs. Ce portait est chargé, sans doute ; mais il n’en est que plus propre à faire sentir le ridicule du vice qui s’y trouve
les dieux ce que votre père crut indigne de lui. » Ce discours était propre à faire impression sur un jeune prince accoutumé
s-mêmes un autre Philippe ; car il doit bien moins ce qu’il est à ses propres forces qu’à votre inaction44. » Voilà ces traits
es les connaissances humaines. Cicéron a traité le même sujet avec sa propre expérience (de Orat., II, 42-53), et nous avons c
out dans sa péroraison, nous donne occasion de commencer par un trait propre à la circonstance, nous sachions en profiter. Mai
destie, la douceur, la tranquillité, sont les caractères qui lui sont propres  : il n’est pas temps de déployer le ressort du pa
s lumineuse et plus exacte que celle des anciens, et qu’elle est plus propre à répandre la clarté sur des matières compliquées
ti de Rome sans aucun dessein d’attaquer Clodius : rien était-il plus propre à le faire croire que cette description si simple
, n’ayant jamais trouvé d’obstacles, n’avait eu qu’à se défier de ses propres désirs ; ce roi dont tant d’éloges et de trophées
e ; ils n’ont qu’à se montrer, la victoire se montre avec eux ; leurs propres succès les étonnent ; la valeur de nos troupes a
emandent quelquefois d’autres arrangements. Chaque sujet a ses règles propres  : c’est à la prudence et au bon sens de l’orateur
trouvera sans peine, en parcourant les lieux communs, ceux qui seront propres à son sujet, et il remontera même à leur véritabl
omme du caractère de Pérolla ; on commencera donc par cette idée. Son propre intérêt, son danger personnel, le touchent bien p
clair ce qui est douteux, pour avoué ce que nous lui contestons, pour propre à la cause ce qui n’est que vains discours et lie
t que par la réunion : les preuves ainsi séparées sont rendues à leur propre faiblesse. C’est alors un grand avantage, pour ce
cipales preuves, et de persuader, en excitant dans l’âme les émotions propres au sujet que l’orateur a traité. 1º. La récapitul
dire, quand on vous a démontré ?” et, comme si vous parliez en votre propre nom, repassez tous vos raisonnements l’un après l
mouvoir l’auditoire de compassion pour lui-même et d’horreur pour ses propres vices, ou de terreur pour ses propres dangers. Il
lui-même et d’horreur pour ses propres vices, ou de terreur pour ses propres dangers. Il est rare, en effet, que l’orateur chr
lui découvrir vous-même ; le mot pudeur ne semble pas d’abord le mot propre . On ne dit pas, j’ai pudeur de parler devant vous
ne dire que ce que l’on conçoit, et de le dire de la manière la plus propre à le faire concevoir aux autres. On répète souven
re nettement, doit se mettre à la place de ses lecteurs, examiner son propre ouvrage comme quelque chose qui lui est nouveau,
ence ou par faiblesse, on lui donne des circonlocutions pour un terme propre qui existe, des tours recherchés pour des traits
’ombre de ses ailes. Ces deux exemples ont la précision qui leur est propre . Sévère, qui parle en homme d’État, ne dit qu’un
e compagnon que collègue, dans un vers où ce dernier mot était le mot propre  : L’inexpérience indocile Du compagnon de Paul-É
sible de Milon, et ce nombreux attirail de femmes et d’esclaves, plus propre à embarrasser qu’à servir au milieu d’un combat.
la pensée, il nous reste à examiner avec quelque détail les qualités propres à chacun de ces trois genres, et les nuances dive
ue temperatus, ut cinnus amborum , Cicéron, Orat., c. 6), est surtout propre aux sujets agréables. Plus orné que le simple, mo
celle d’une maison commune : aussi chaque genre d’écrire a son style propre en prose et en vers. On sait assez que le style d
métaphore est une figure par laquelle on transporte la signification propre d’un mot à une autre signification, qui ne lui co
a glace, est d’ailleurs peu naturelle. Chaque langue a ses métaphores propres , et tellement consacrées par l’usage, que, si vou
laquelle on a recours par nécessité, quand on ne trouve point de mot propre dans la langue pour exprimer ce qu’on veut dire.
ne espèce de synecdoque par laquelle on met un nom commun pour un nom propre , ou bien un nom propre pour un nom commun. L’orat
par laquelle on met un nom commun pour un nom propre, ou bien un nom propre pour un nom commun. L’orateur romain pour marquer
lement le second Scipion l’Africain : c’est le nom commun pour le nom propre . Un Sardanapale, pour exprimer un prince voluptue
e cruel ; un Mécène, ou bien un protecteur des lettres : c’est le nom propre pour le nom commun. Boileau a dit : Aux Saumaise
la grammaire rejette comme superflu : Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu ; Ce qu’on appelle vu. Il suffisait pour
e n’a été bien maniée que par nos grands orateurs. Elle était surtout propre aux langues anciennes, et elle servait quelquefoi
le : « Fuyez, fuyez ; hâtez-vous de fuir. » Cette répétition est très propre à faire sentir au jeune Télémaque le danger du pa
les idées odieuses ou tristes sous des noms qui ne sont pas les noms propres de ces idées, comme vita functus pour mortuus, sa
la plupart des rhéteurs modernes ont négligées. Ainsi, à l’hyperbate, propre à toutes les langues, se rapportent, chez les anc
âme un secours convenable à nos besoins, en nous inspirant un langage propre à persuader ceux à qui nous parlons, parce qu’il
et allumé le feu vengeur qui le dévore ? Est-ce un profanateur de son propre corps ? A-t-il trempé ses mains dans le sang inno
rnit un exemple dans l’éloge funèbre de Montausier, dont le caractère propre avait été une noble franchise : « Oserais-je, dit
touché, on est touché soi-même par la force de la peinture. C’est le propre de la poésie : ut pictura poesis  ; et Homère es
envelopper des idées basses ou rebutantes, que rappellerait le terme propre . Voyez, dans Sémiramis, comme l’idée des médicame
dans Polyeucte : Ainsi du genre humain l’ennemi vous abuse. Le mot propre eût été ridicule. Enfin la passion a aussi ses pé
entièrement au pouvoir et à la volonté des autres, et qui est surtout propre à exciter la compassion194. La dubitation exprime
voulait dire mieux ou autre chose que ce qu’il dit. Ce tour est très propre à piquer et à réveiller l’attention de l’auditeur
elle était presque terminée, lorsque, sans nulle contrainte et de mon propre mouvement, je suis allé me joindre à ceux qui s’é
preuve artificieuse, la péroraison pathétique, l’action et la diction propres à captiver en même temps les yeux, l’oreille et l
la réfutation. Le ton de l’amplification ou des grands mouvements est propre à exciter dans l’âme de l’auditeur l’indignation
chaque repos dure autant que l’exclamation même. « Enfin, dans le ton propre aux grandes figures de l’éloquence, si c’est l’in
tre consolés ! Reprocherez-vous aussi à Xénophon d’avoir rapporté ses propres discours dans la Retraite des Dix Mille ? Mais s’
, le bon roi. » Ces tableaux que nous indiquons à peine nous semblent propres à intéresser la jeunesse et à l’éclairer. Les his
e leur a paru qu’un usurpateur ! Ah ! s’ils étaient abandonnés à leur propre cœur, si des impulsions étrangères et de perfides
37 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
ées et étourdies qu’ils cherchent. Tout cela vous enfoncera par votre propre goût dans une vie plus sérieuse et plus sombre :
les richesses et répandre le sang des vaincus, mais pour offrir leur propre sang et communiquer le trésor céleste3. Peuples,
e nous-mêmes, je veux dire notre raison, est ce qui nous est le moins propre , et qu’on doit croire le plus emprunté. Nous rece
t, et ne peut rien admettre du dehors, sans le trouver aussi dans son propre fonds, en consultant au dedans de soi les princip
ation de petites formalités ; il consiste pour chacun dans les vertus propres à son état. Un grand prince ne doit pas servir Di
ation, dont il était autant le père que le roi. Il voyait tout de ses propres yeux dans les affaires principales. Il était appl
ons, de sorte que les étrangers ne se fiaient pas moins à lui que ses propres sujets. Jamais prince ne fut plus sage pour polic
même vertu ; mais j’estime que les Siciliens, par exemple, sont plus propres à être poëtes que les Lapons. De plus, il y a eu
gue, qu’elle n’est ni harmonieuse, ni variée, ni libre, ni hardie, ni propre à donner de l’essor, et que notre scrupuleuse ver
ieuses collines, et ses horizons enchantés. Chaque édifice a son site propre d’où dépend sa beauté pittoresque. Le château féo
38 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
s de l’Euphrate, Que pour enorgueillir d’indignes sénateurs, De leurs propres appuis lâches persécuteurs, Grands, par vos trava
et les mers : Qu’elle-même sur soi renverse ses murailles, Et de ses propres mains déchire ses entrailles ; Que le courroux du
es discours travaillés avec prétention, que l’expression vraie de ses propres sentiments ; et c’est là surtout qu’il est facile
aît, à leurs discours, l’écrivain dont l’âme n’a eu qu’à traduire ses propres pensées, pour faire parler à ces grands hommes un
actes répétés d’une amitié mutuelle. Songez qu’on travaille pour ses propres intérêts, en s’occupant de ceux de son frère : l’
se est peinte de couleurs si aimables et si intéressantes ! Voici ses propres réflexions sur un sujet dont il était bien capabl
ils ne me sont pas plus chers que mon père et la république ; mais sa propre grandeur soutiendra mon père, et les autres armée
je soldats ? vous qui avez assiégé le fils de votre empereur dans son propre camp ; citoyens ? vous qui foulez aux pieds l’aut
39 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
titude d’âmes ; pour la plupart mercenaires2, qui, sans songer à leur propre réputation, travaillent à celle des rois et des c
ait coûter une vie que chacun de nous eût voulu racheter de la sienne propre  ; et tout ce que nous pouvions gagner ne valait p
i une scène tragique, que je représente ce grand homme étendu sur ses propres trophées, que je découvre ce corps pâle et sangla
la vie, comme le sang dans les veines. 1. Fléchier jugeait ainsi son propre style : « Pour son style et pour ses ouvrages, il
40 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
vénal, atteint Horace, semble créer les pensées d’autrui et se rendre propre tout ce qu’il manie ; il a, dans ce qu’il emprunt
es richesses. Ils n’ont point d’opinion qui soit à eux, qui leur soit propre  : ils en empruntent à mesure qu’ils en ont besoin
, l’on rampe vilement devant ceux qui sont au-dessus de soi. C’est le propre de ce vice, qui n’est fondé ni sur le mérite pers
l’argent, ou de dresser des comptes, que de porter les armes. Il est propre à tout, disent ses amis, ce qui signifie qu’il n’
our une chose que pour une autre, ou, en d’autres termes, qu’il n’est propre à rien. Ainsi la plupart des hommes, occupés d’eu
e nécessaire à tout son édifice, et qu’elle se trouvât portée par ses propres avantages à faire leur fortune ou à l’embellir. N
ur les hommes, autant admirateur du mérite que s’il lui eût été moins propre et moins familier : un homme vrai, simple, magnan
a bassesse et la complaisance viennent de le porter ; il rougit de sa propre réputation. Commence-t-il à chanceler dans le pos
(Note de La Bruyère.) 3. Proprement, ils emploient toujours le mot propre . 4. « Ce qui fait que peu de personnes sont agré
41 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
atim iret in Ciliciam, is negavit se iturum sine Catone. Cic. (Le nom propre Posthumius et le pronom is sont tous deux sujets
d’harmonie. Ex. : Auribus meis illud audivi. J'ai entendu cela de mes propres oreilles. Meismet oculis eum vidi. Je l’ai vu de
a de mes propres oreilles. Meismet oculis eum vidi. Je l’ai vu de mes propres yeux. Ibis tandem aliquandò. Vous irez enfin. Nis
verbe τρἐπω, je tourne,) parce qu’elles consistent à changer le sens propre d’un mot en un autre sens, avec lequel il a des r
) est une figure par laquelle on transporte, pour ainsi dire, le sens propre d’un mot à un autre sens qui ne lui convient qu’e
les dehors, les apparences morales, et cela par analogie avec le sens propre du mot couleur et les dehors d’un homme qui nous
t qui ne lui convient que sous une comparaison. Ardere, dans le sens propre , signifie brûler, être en feu. Domus ardet. Mais
tirée de loin, à laquelle on a recours, quand il n’y a point de mots propres pour exprimer clairement telle ou telle pensée.
espèce de métonymie qui consiste à employer un nom commun pour un nom propre , ou un nom propre pour un nom commun. Ainsi, les
e qui consiste à employer un nom commun pour un nom propre, ou un nom propre pour un nom commun. Ainsi, les mots philosophe, o
ar antonomase, on en fait des noms particuliers équivalant à des noms propres . Quand les auteurs anciens disent le Philosophe,
e sage, le grand, le conquérant, etc. L'antonomase prend aussi un nom propre pour un nom commun. Ainsi, l’on dit, en parlant d
par nécessité, quand, dans une traduction, on ne trouve point de mots propres qui répondent exactement aux expressions que l’on
éables, odieuses ou tristes, sous des noms qui ne sont point les noms propres de ces idées, mais qui leur servent comme de voil
en), avoir en abomination. Abominandæ sunt iniquitates. — Horrere, au propre , se hérisser. Comæ horruerunt. Ov. Au figuré, épr
, conduire des mines, miner. Agere diem, passer le jour. — Gerere, au propre , porter un fardeau ; au figuré, faire les choses
’un pour l’autre ; cependant on doit remarquer que fluvius est le mot propre pour désigner un fleuve, une masse d’eau coulant
s, méchant, mauvais par nature. Mala mens, malus animus. — Pravus, au propre , tordu, contrefait, difforme. Pravis fultum malè
multa intelligo, quàm multa dixisti. — Percipere (de capere per), au propre , cueillir. Fructus percipere. Au figuré, percevoi
ls. Jus domini in servos. — Æquitas (de æquus, uni, aplani, égal), au propre , ce qui est plat, uni, égal ; au figuré, équité.
nguescere, devenir languissant. Corpus meum languescit. — Marcere, au propre , être flétri, fané ; au figuré, être lâche, énerv
ce qu’on étend, tapis, couverture, lit. Dura strata. Ov. — Torus, au propre , signifie une corde formée de plusieurs lanières
ne de finesse. Sermonis lepos. Agrément de la conversation. — Sal, au propre , sel ; au figuré, ce qu’il y a de piquant dans le
, ingens. Virg. — Grandis (de gradior) se dit de la grandeur, tant au propre qu’au figuré. Grandis adolescens. Grandem pecunia
Fournir matière à une accusation. — Suppeditare (sub pedes dare), au propre , mettre sous les pieds. Il ne s’emploie qu’au fig
CLVIII. — Nomen, prænomen, cognomen, agnomen. Nomen était le nom propre qui distinguait la race d’où l’on sortait, comme
42 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
e la définit : le moyen de trouver dans chaque sujet ce qu’il y a de propre à persuader . 7. Il y a une grande différence ent
ux oratoires, et quelquefois lieux communs, certaines idées générales propres à diriger l’esprit dans la recherche des preuves
21.) 46. Les aveux d’un adversaire fournissent les arguments les plus propres à le réfuter et à le confondre, quoiqu’ils ne soi
ger les lieux oratoires les uns après les autres. Rien ne serait plus propre que ces calculs à ralentir le feu de la compositi
89. Les mœurs considérées dans l’orateur consistent dans les qualités propres à lui concilier l’estime et l’affection, et à don
en lui-même, et qui, pour faire aimer la vertu, n’a qu’à peindre son propre cœur ! 91. Les principales vertus ou qualités mor
haque condition, dit Marmontel, a ses mœurs et ses idées qui lui sont propres  : la noblesse, la bourgeoisie, l’homme d’épée, l’
observant les sentiments des autres hommes et surtout en étudiant son propre cœur. Tout le monde, en effet, porte le germe des
peuvent les mettre en jeu. Chaque passion a son caractère qui lui est propre , et pour pénétrer dans les cœurs, l’orateur doit
toire, on commence par réfuter ce qu’il a dit avant de développer ses propres arguments. C’est ce que font Démosthènes dans son
x princes, soit qu’il la retire à lui-même et ne leur laisse que leur propre faiblesse, il leur apprend leurs devoirs d’une ma
n, l’auditeur tire lui-même la conséquence et s’y attache comme à son propre ouvrage ; dans la confirmation, au contraire, le
moins de les compter que de les peser. 195. Les preuves doivent être propres au sujet, el c’est ce caractère de propriété qui
our l’arrangement des preuves. Chaque sujet a des règles qui lui sont propres , et c’est au bon sens de l’orateur à les découvri
nouveau point de vue, tantôt il parcourra les circonstances les plus propres à produire l’effet qu’il désire ; il aura recours
irmation, parce qu’on ne peut détruire les objections sans appuyer sa propre thèse, ni établir ses moyens sans détruire ceux d
’émouvoir l’auditoire de compassion pour lui-même, d’horreur pour ses propres vices, de terreur pour ses propres dangers. Quelq
pour lui-même, d’horreur pour ses propres vices, de terreur pour ses propres dangers. Quelquefois, à l’exemple de saint Vincen
ns les détails ; mais donner à un tout une belle ordonnance, c’est le propre d’un esprit supérieur. Pour considérer un vaste s
On sera toujours sûr de trouver des expressions fortes, énergiques et propres à émouvoir, lorsqu’on sera pénétré soi-même des s
gnez les objets réels de manière que l’auditeur croie les voir de ses propres yeux, et s’il s’agit de raisonnements ou d’idées,
encore la pensée. 287. Le geste comprend tous les mouvements du corps propres à faire ressortir plus vivement une pensée ou un
cours : sa parole va droit au cœur. 322. Rien ne rend l’orateur sacré propre à toucher son auditoire comme une ardente charité
e. S’il est vraiment attentif aux mouvements que Dieu excite dans son propre cœur, il les fera plus aisément passer dans le cœ
le, plus à la portée des esprits peu cultivés, et par conséquent plus propre à répandre l’instruction parmi le peuple. Il est
parallèles, de rabaisser un autre saint pour relever davantage votre propre héros. 345. En faisant l’éloge des saints, il vau
mbats. En second lieu, faites voir nettement le caractère qui lui est propre  ; c’est le moyen d’éviter ces idées vagues et ces
ature de l’affaire, et la singularité de la circonstance, est le plus propre à faire impression sur l’assemblée. Emparez-vous
i synonyme de pureté de langage. De pareilles conditions étaient très propres à élever l’éloquence à une haute perfection. 366.
bord connaître la jurisprudence ou le droit civil, qui est la science propre de sa profession. À cette connaissance il joindra
euvent être très éloquents, quand il s’agit d’une cause importante et propre à produire de fortes émotions dans l’âme des audi
té dans les détails, élégance dans le style, telles sont les qualités propres à ce genre. Le discours du P. Guénard sur l’espri
fend de s’emparer de la conversation et de l’exploiter comme son bien propre . Il faut, dit-il, que dans les entretiens familie
iscussion des étincelles qui brillent en éclairant. 414. Dans un sens propre et rigoureux, il n’y a de véritable éloquence que
e tous genres, et leurs écrits sont éloquents chaque fois qu’ils sont propres à toucher, à persuader, à produire de fortes et d
e qui parle pour moi et non pour lui, qui veuille mon salut et non sa propre gloire. L’homme digne d’être écouté est celui qui
Atlantique. Là, sur un rocher, il aimait à ramener devant lui-même sa propre vie, et de lui remontant à d’autres auxquels il a
rience d’une longue vie, la fourberie de la plupart des hommes, leurs propres erreurs, leurs disgrâces plus nombreuses que leur
 : jamais ils ne prononcent affirmativement. Ils sont moroses, car le propre d’un tel caractère est de voir sous un jour défav
e l’autre. Ils n’ont pas en eux-mêmes une confiance aveugle, c’est le propre de l’audace : ils ne sont pas non plus timides, i
aînés par le malheur des engagements et des conjonctures, contre leur propre inclination, se trouvèrent, sans y penser, hors d
Or les moyens oratoires qu’il emploie sont incontestablement les plus propres à obtenir cette noble fin. Athéniens, dit-il, il
, qui semble d’ailleurs fort naturel, puisqu’il est généralement très propre , non seulement à faire briller davantage le talen
nnocent. Cet exorde, tout à la fois modeste et courageux, était bien propre à concilier à l’auguste accusé la bienveillance d
evenait chargé des dépouilles de Samarie, après avoir brûlé sur leurs propres autels les dieux des nations étrangères ; cet hom
ui dont il s’agit ; c’est donc par là que commencera le discours. Son propre intérêt, son danger personnel le touchent bien pl
; 2º sur les motifs les plus décisifs, les plus triomphants, les plus propres à soumettre les esprits les moins crédules. 1er 
tous les pays, à toutes les races, à toutes les situations de la vie, propres à guérir Les maux de toutes les limes, les angois
i nous rend supérieurs à nous-mêmes, qu’on craint d’être réduit à ses propres forces dans cette situation critique, et ainsi de
lutôt vous ne verrez plus rien, vous serez dominé vous-même par votre propre émotion ; vous plierez, vous succomberez sous vot
u moment où il se croyait sûr de sauver la monarchie, la France et sa propre gloire. Il avait trop longtemps spéculé sur les p
confond par elle-même ; elle s’enveloppe, elle s’embarrasse dans ses propres subtilités, et ses précautions lui sont un piège.
Par la nature de son esprit, M. Louis Veuillot était essentiellement propre à la polémique : il consacra à la religion, qui a
tement toutes sortes de preuves ? 195. Les preuves doivent-elles être propres au sujet que l’on traite ? 196. Comment les preuv
43 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre V. Du Roman. »
est qu’en le remplissant, qu’il peut faire un ouvrage qui tourne à sa propre gloire, et à l’avantage des mœurs et de la sociét
il doit peindre le vice sous les couleurs les plus noires et les plus propres à inspirer l’horreur qu’il mérite, fût-il monté a
madame de La Fayette ; faits avec goût, écrits avec décence, et bien propres à entretenir dans les cœurs l’amour de la vertu :
44 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
t l’homme capable des grandes choses. Il savait croire fermement à sa propre pensée, et agir résolûment selon ce qu’il pensait
ent ébranlées1. La même énergie de conviction, la même fidélité à son propre jugement, qu’il portait dans l’appréciation génér
appe du sein de la tumultueuse assemblée, ou qu’il s’impatiente de sa propre lenteur, tout hors de lui, l’orateur s’élève2. Se
est venue prendre place et grandir à côté de ma tranquillité dans ma propre foi. C’est la jeunesse, ce sont ses ignorances na
1. Dans les plus mauvais jours, quand il avait à se défendre de sa propre tristesse, il disait : « Je ne puis pas ne pas es
45 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
s en aurez bientôt fait un autre, en continuant de négliger ainsi vos propres intérêts ». Voilà bien ce qui s’appelle frapper
lons les mettre en entier sous les yeux de nos lecteurs. Rien de plus propre à former le goût et la raison des jeunes gens, qu
contre cette misérable poignée de gens échappés au naufrage de leurs propres fortunes. Vos colonies, vos villes municipales va
e d’un ennemi éloigné qu’ils daignent agir aujourd’hui, ce sont leurs propres temples, ce sont vos asiles qu’ils honorent d’une
de préférence les exemples où nos ancêtres ont su triompher de leurs propres penchants, pour n’écouter et ne suivre que la voi
ré la guerre à leur patrie, à leurs parents, à leurs dieux et à leurs propres foyers. Mais il s’agit bien plutôt de se mettre e
e peu de cas que vous faisiez de mes avis, la république opposait ses propres forces à votre coupable indolence. Mais il n’est
quille piller le trésor public ; mais que l’on épargne au moins notre propre sang, et qu’on n’aille pas perdre tous les gens d
anlius Torquatus, pendant la guerre des Gaules, fit mettre à mort son propre fils, pour avoir combattu malgré sa défense ; et
46 (1852) Précis de rhétorique
a vérité qu’on a énoncée. On arrange ces preuves dans l’ordre le plus propre à frapper les esprits. L’art de bien présenter le
soit qu’il la retire à lui-même, Incise : et ne leur laisse que leur propre faiblesse, 5me : il leur apprend leurs devoirs d’
es sont purement grammaticales, lorsque le mot conserve son acception propre , et elles prennent le nom de tropes, quand le mot
ste à mettre ensemble sans conjonction deux noms dont l’un est un nom propre et l’autre un nom commun, en sorte que ce dernier
. On a recours à cette figure quand la langue ne fournit pas un terme propre . C’est ainsi qu’on dit le glou-glou de la bouteil
. Si je dis : Éléonore est courageuse, je conserve aux mots leur sens propre , je ne sors point de l’ordre moral, je parle sans
phore, pour être bonne, doit toujours être plus expressive que le mot propre . Et c’est une règle applicable à tous les tropes 
rit plus ou moins que le mot dont on se sert ne signifie dans le sens propre . 10. Il y a sept espèces de synecdoque : 1° du ge
se est un trope par lequel on substitue tantôt un nom commun à un nom propre  : ex. : l’Apôtre pour saint Paul ; tantôt un nom
mmun à un nom propre : ex. : l’Apôtre pour saint Paul ; tantôt un nom propre à un nom commun : ex. : un Benjamin pour un enfan
à l’orateur. Elles consistent à donner à la phrase une tournure plus propre à l’expression des passions que les tournures sim
e on semble prendre pour juges ses auditeurs, en les identifiant à sa propre situation. La gradation sert à lier ensemble plus
t lui faire. 7. Par la concession, l’orateur cède quelques-uns de ses propres moyens, pour tirer parti de cet abandon en faveur
en l’ornant de figures, le plus souvent en conservant les expressions propres . 7. Les inversions contribuent beaucoup à varier
s, de claires et courtes phrases et non des périodes, des expressions propres , une recherche solide du fond, sans égards minuti
, en ce qu’il peut faire à ses correspondants l’application de traits propres à la vie de leurs patrons, ou tirer un aimable so
ns l’ordre qui lui convient ; la différence, en montrant ses qualités propres , qui le distinguent des sujets de même genre. 5.
dine. 11. La narration badine ou conte est le récit d’un événement propre à instruire le lecteur, tout en l’amusant. C’est
’est l’occasion qui fournit le sujet et le genre de style qui lui est propre . Questionnaire. 1. Dans quels genres les anciens
es assemblages de 5, 7 et 9 vers ; mais ils n’ont pas de dénomination propre . 10. Dans tous ces petits genres de composition,
47 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
s premiers chants les actions de leurs dieux et de leurs héros, leurs propres exploits à la guerre, les succès ou les revers de
er une scène entière. Tel est cet antique tombeau champêtre, objet si propre à embellir un paysage, que nous présente Virgile,
res de la religion et de la piété, il est certain que rien n’est plus propre à élever l’âme vers Dieu que le spectacle de la n
ns tirées des objets qui frappent leurs yeux, au lieu des expressions propres qui quelquefois leur manquent. Lenta salix quant
aite, de Racan ; Ruth, par Florian, etc. 164. Quelles sont les règles propres à l’idylle ? Dans les cas très rares où l’idylle
48 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
ns les expressions, on n’emploie que des termes, des tours qui soient propres , justes, sans équivoque et sans ambiguïté. La naï
on puisse s’attacher pour le style simple, familier, naturel, qui est propre à l’apologue, et en même temps pour le choix et l
sont placées avec une simplicité merveilleuse : elles ne sont que les propres traits dont la nature se peint elle-même. Tout y
plus grand, font un effet très agréable dans l’apologue. Rien de plus propre à plaire et à attacher que cette espèce de contra
é a de plus riant et de plus gracieux ! Elle est, à mon avis, la plus propre à nous faire connaître le vrai génie de ce charma
vèrent si précieusement sa mémoire, qu’ils appelèrent longtemps leurs propres chansons, chansons sur Daphnis ; et, suivant nos
ui convient à chaque sujet, et en employant la mesure de vers la plus propre et la plus agréable. Boileau a décrit en vers hér
dans laquelle il prouve que nous devons chercher en nous-mêmes notre propre bonheur. C’est au repos d’esprit que nous aspiro
ù naît l’aurore, Où le Perse est brûlé de l’astre qu’il adoré. De nos propres malheurs, auteurs infortunés, Nous sommes loin de
ontent de rien, possède toute chose. Mais sans cesse ignorants de nos propres besoins, Nous demandons au ciel ce qu’il nous fau
en proie aux soins vulgaires, Dans la commune illusion, Offusquer mes propres lumières Du bandeau de l’opinion ? Irais-je, adul
s d’épîtres, il ne faut jamais s’élever au-dessus du ton qui leur est propre . La louange, sans avoir rien d’étudié, rien de po
d’ornements frivoles, non moins ridicules que déplacés. Ornements propres à l’élégie. Ce n’est pas que le cœur puisse, s
et l’art en se cachant, les a revêtues des couleurs qui leur étaient propres . Le sentiment y est toujours embelli par l’imagin
dèles de poésie lyrique. Racan, disciple de Malherbe, avait un génie propre à la poésie sublime. Mais en général, ses odes, p
49 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
s initier aux secrets de l’art d’écrire. Ces exercices, qui sont très propres à former le style, ont reçu le nom de composition
a description consiste à peindre l’objet sous les traits qui lui sont propres , de manière à le séparer nettement de toute autre
mplète. De plus, il convient de s’attacher aux circonstances les plus propres à caractériser l’objet décrit, à en marquer les t
e moment doit être le plus favorable ; et ces détails seront les plus propres à atteindre la fin que l’on se propose. Comme pre
l importe de suivre dans la description. 366. Quelles sont les règles propres à ces différents genres ? Les deux premières sor
ris) est une description dans laquelle on mentionne les circonstances propres à caractériser l’époque à laquelle appartient le
’esprit des impressions aussi délicieuses que profondes. En effet, le propre du contraste est de faire ressortir les objets, e
s la narration ? Dans la narration, on entend par intérêt ce qui est propre à exciter l’attention, à charmer l’imagination, à
es choses et des temps ; enfin, si l’on n’emploie que des expressions propres et usitées, mais sans recherche, sans trivialité
la vérité, et la vérité intéressante. 423. Quelles sont les qualités propres à la narration historique ? Outre les qualités g
les réflexions sont permises dans la narration, mais elles sont très propres à faire naître et à augmenter l’intérêt. Pour cel
consiste à dire clairement ce qu’il faut et rien de plus. Les termes propres , les tours simples, et surtout la brièveté, sont
tablir une légère discussion sur le fait, de hasarder une explication propre à l’atténuer, de redresser des renseignements que
ître ; les pensées, justes et convaincantes ; les tours, agréables et propres à persuader. Mais l’art doit être ici bien caché.
de la délicatesse et de la bienveillance. Rien, en effet, n’est plus propre à blesser et à aigrir qu’un ton dur et hautain, o
50 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
orps aux pensées. » En latin, le mot ædificare, employé dans le sens propre , est un terme fort simple. Ædificare domum, bâtir
est ce qu’exprime si bien le mot fatigant. » Satietas, dans le sens propre , est un terme très-commun. Cibi satietas et fasti
illent les vieillards. VI En latin, comme en français, les noms propres sont quelquefois plus élégants au pluriel, surtou
tellus. IX Avec les adjectifs utilis, utile à ; aptus, idoneus, propre à ; natus, né pour, on met généralement le nom de
bres. Aptum ad insidias hostis locum cepit. L'ennemi a choisi un lieu propre à des embûches. (La raison de cette différence de
f aliorum. Ex. : Cùm sit œmulantis angi alieno bono, puisque c’est le propre d’un envieux de s’affliger du bonheur des autres.
n par le participe en dus, da, dum. Ex. : Le bois sec est une matière propre à faire jaillir des étincelles. Lignum aridum mat
us, assuetus, aptus, idoneus, etc. Ex. : Membra apta natando, membres propres à nager. Crassus disserendo par non erat. Cic. Cr
acuendis puerorum ingeniis non inutiles lusus. Quint. Il y a des jeux propres à exercer l’esprit des enfants. 2° Après les verb
acuendis puerorum ingeniis non inutiles lusus. Quint. Il y a des jeux propres à exercer l’esprit des enfants. In voluptate sper
rre de la Tour. VII La préposition de, qui désigne dans le sens propre un mouvement de haut en bas, ou le lieu d’où l’on
n Cicerone, in Xenophonte.) XV La préposition præ, dans le sens propre , signifie devant, et se construit ordinairement a
comparé au Champ-de-Mars. XVI La préposition pro, dans le sens propre , signifie devant (sans changement de lieu). Ex. :
ulus est donc coupable ; et cependant nous ne devons pas négliger nos propres intérêts. XII Les conjonctions adversatives
l’envie ; mais si tu aimes mieux t’intéresser à ma réputation et à ma propre gloire, pars volontairement. XIV Quand le s
51 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
arences de la plus sincère bonne foi, une diction, enfin, et un débit propres à soutenir l’attention des auditeurs. Mais, plus
oratoire consiste à découvrir dans un sujet tout ce qu’il contient de propre à persuader. Or, pour persuader, il faut, suivant
représenter les objets et leurs rapports avec les idées qui leur sont propres  ». L’idée est donc la représentation d’un objet,
erse ce qu’elle a dit ou fait elle-même : c’est la combattre avec ses propres armes. Raisonnements de l’orateur différents
s sentiments d’honnêteté, de bonté, de justice, de vertus, en un mot, propres à lui rendre favorable l’auditeur. » S’il ne fait
le fureur ne s’acharne pas contre elle-même et ne se serve pas de ses propres armes pour anéantir le pays qu’elle doit dé fendr
revenait chargé des dépouilles de Samarie après avoir brûlé sur leurs propres autels les dieux des nations étrangères ; cet hom
sairement, que Milon n’est pas seulement innocent en donnant, pour sa propre défense, la mort à Clodius, mais encore qu’il mér
nt saisir toutes les circonstances ; si les termes qu’il emploie sont propres , usités et ne laissent aucun embarras dans l’espr
le plus victorieux est sans contredit de battre l’adversaire avec ses propres armes, en rétorquant contre lui les arguments don
. C’est ce qu’on appelle fallacia accidentis. 5º La confusion du sens propre des mots avec leur sens figuré, ou du sens divisé
représentent, une grâce particulière et leur prête ce vif coloris si propre à faire de riches peintures et des tableaux parla
ui sont les vrais signes représentatifs des idées. Un terme, s’il est propre , rend l’idée tout entière ; peu propre, il ne la
des idées. Un terme, s’il est propre, rend l’idée tout entière ; peu propre , il ne la rend qu’imparfaitement ; impropre, il l
t le rende doux, coulant et harmonieux. L’arrangement qui est le plus propre à donner de la force au discours, consiste à disp
e, on peut toujours faire résulter de ce mélange, des accents divers, propres à peindre les objets et à charmer l’oreille, s’il
sentir, il s’ensuit qu’ils doivent rendre d’une manière qui leur est propre leurs pensées et leurs sentiments. Aussi les tour
sporter d’un objet à l’autre les teintes ou les nuances qui leur sont propres . Voyez dans ces vers, tirés d’un opéra de Quinaul
andes figures et à tout ce que le langage a de plus relevé et de plus propre à passionner un auditoire. Il entre d’assaut dans
s vives, plus énergiques, qui remuent plus efficacement le cœur, plus propres par cela même aux grands mouvements, trouvent leu
in se reprend lui-même pour dire mieux ou autrement. Ce tour est très propre à piquer l’attention. En voici un exemple. Bossue
re humain l’ennemi vous abuse. La tragédie répudiait l’emploi du mot propre . Voltaire dans Sémiramis (Act. iv, sc. 2) : Ces
lle n’est pas moins familière aux poetes qu’aux orateurs, comme étant propre à donner de l’âme, du feu et de l’énergie au styl
’instantes prières, appuyées sur tous les motifs qu’on croit les plus propres à toucher ceux que l’on presse de faire ou de ne
, figure dont nous avons parlé plus haut, signifie dans son exception propre , instante prière ou supplications adressées à cel
u’on veut rendre, sur le sentiment qu’on veut exprimer. Elle est très propre à peindre une passion ardente, une émotion vive e
rûle, la lumière éclaire, brûler et éclairer sont pris dans leur sens propre . Mais, qu’au lieu d’appliquer l’idée de brûler au
pléer les termes qui font défaut. Ainsi l’on dira, en passant du sens propre au sens figuré, le feu du regard, la clarté du la
oint non plus d’image dégoûtante ou qui répugne. Boyaux, dans le sens propre , peut être pris pour entrailles, intestins ; mais
τονομασία), autre sorte de métonymie, prend le nom commun pour le nom propre et réciproquement. Dans le premier cas, on veut f
fait concevoir à l’esprit plus ou moins que ne signifie, dans le sens propre , le mot dont on se sert. Avec le plus il réveille
lièrement à la réfutation. 3º L’accent des grands mouvements : il est propre à peindre l’agitation du cœur, l’écart de l’imagi
52 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
et d’amuser le lecteur, en liant au sujet quelques épisodes agréables propres à donner plus d’éclat à l’ouvrage. Ces parties du
toutes les images, de toutes les comparaisons, de toutes les figures propres à donner de l’intérêt et de l’agrément à sa compo
um defixi. Eccles., xii, 11. Une autre manière plus poétique et plus propre à embellir ce genre, consiste à peindre les préce
En second lieu, il convient de s’attacher aux circonstances les plus propres à caractériser l’objet décrit, à en marquer les t
qui convient à chaque sujet et en employant la mesure de vers la plus propre et la plus agréable. Boileau a peint le passage d
e, que nous demeurions presque persuadés que le fabuliste a vu de ses propres yeux et qu’il croit voir encore l’action qui nous
voir encore l’action qui nous est racontée, et qu’il a entendu de ses propres oreilles et croit entendre les discours et les pa
ns piquante, et ordinairement exprimée d’une manière vive et précise, propre à la graver dans la mémoire ; Rien n’est si dang
ur convaincre David de son crime et le forcer à prononcer lui-même sa propre condamnation. Celui qui passe pour avoir été l’in
53 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
uger des beautés qui n’existent pas encore. Comme le sentiment de nos propres forces influe toujours sur nos opinions, le criti
t au paradoxe peut-être, à force de savoir et d’esprit, préférait, en propres termes, le Solliciteur au Misanthrope. Vous n’ête
uis bien des années, un ouvrage plus piquant et plus instructif, plus propre à être goûté par tout le monde, jeunes et vieux ;
que nous pouvons prendre sur les auteurs qui ne sont plus. Que notre propre conduite nous serve en cela de leçon : nous ne fa
mme des juges incompétents ! 1. Oh ! que cela est vrai ! Que de noms propres on pourrait mettre sous cette phrase ! 2. Aimer
54 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
ns cesse dans son progrès ; car il tire avantage, non-seulement de sa propre expérience, mais encore de celle de ses prédécess
-ils en être admirés et crus, et se contredisent à eux-mêmes par leur propre sentiment, leur nature, qui est plus forte que to
celle des animaux, il est déchu d’une meilleure nature qui lui était propre autrefois. Car, qui se trouve malheureux de n’êtr
à la place de ceux qui veulent nous entendre, et faire essai sur son propre cœur du tour qu’on donne à son discours, afin de
and. Ce n’est pas assez qu’une chose soit belle, il faut qu’elle soit propre au sujet, qu’il n’y ait rien de trop1, ni rien de
lui convient, qui n’ôte rien, mais surtout n’ajoute rien à sa valeur propre . Plus tard vint la rhétorique avec son triste pré
55 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nicole, 1625-1695 » pp. 72-75
utes les sottises étrangères, comme si nous n’avions pas assez de nos propres défauts et de nos propres misères, sans nous char
es, comme si nous n’avions pas assez de nos propres défauts et de nos propres misères, sans nous charger encore des défauts et
pas moins aveugles ; par là toute notre application se portant à nos propres défauts, nous en deviendrions beaucoup plus dispo
56 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
Les termes, dit l’Encyclopédie, sont le portrait des idées : un terme propre rend l’idée tout entière ; un terme peu propre ne
t des idées : un terme propre rend l’idée tout entière ; un terme peu propre ne la rend qu’à demi ; un terme impropre la rend
la période, on professa l’amour des circonlocutions, le dédain du mot propre , la personnification continuelle des substantifs
que vous serez naturel et vrai. 69. Aussi, je ne sais rien de plus propre à gâter le goût que ces éditions d’auteurs latins
57 (1854) Éléments de rhétorique française
fections par le cri même du sentiment, accompagné des gestes les plus propres à l’exprimer. A l’aspect d’un objet agréable ou t
, comment s’y prit-on pour assigner à chaque objet un nom qui lui fût propre , c’est-à-dire, pour inventer les mots ? Il est pr
ntèrent donc un langage nouveau, et créèrent des signes ou caractères propres à rendre la parole visible : c’est ce que nous ap
variait, et qui, disposées de diverses manières, formaient des signes propres à représenter les pensées. En Chine, chaque carac
change toujours ne s’améliore jamais. Quand on eût trouvé des signes propres à conserver la parole, alors seulement les langue
i forme le principe essentiel de notre langue, fait qu’elle est moins propre que plusieurs autres à l’enthousiasme et à la poé
, expliquer d’une manière courte et précise les qualités qui lui sont propres . Ainsi Voltaire, ayant à parler de l’esprit, comm
evenait chargé des dépouilles de Samarie, après avoir brûlé sur leurs propres autels les dieux des nations étrangères ; cet hom
x princes, soit qu’il la relire à lui-même et ne leur laisse que leur propre faiblesse, il leur apprend leurs devoirs d’une ma
fortifiant les unes les autres, et, de l’autre côté, ces expressions propres que l’auteur a peut-être cherchées avec effort, m
véritable originalité consiste à exprimer d’une manière qui vous est propre les pensées qui sont communes à tous. Une idée ju
e doit se servir d’une idée qu’après l’avoir soumise à l’examen de sa propre raison. II. Des pensées considérées dans les
ription directe représente les choses avec les qualités qui leur sont propres et les circonstances qui s’y rattachent. Cette fi
les objets de telle manière, qu’on s’imagine presque les voir de ses propres yeux : c’est ce qu’on a appelé l’hypotypose, ou r
our chercher un asile en France ; « Cette reine fugitive, pour qui sa propre patrie n’était plus qu’un lieu d’exil. » Cette fi
e ? Et c’est comme si vous lui disiez : « Seigneur, tant que je serai propre au monde et aux plaisirs, n’attendez pas que je r
mais le monde, après une certaine saison de la vie, « on n’y est plus propre  ; et il faut se hâter d’en jouir avant qu’il nous
té. La pureté consiste à n’employer que des mots et des constructions propres à la langue que l’on parle ; elle bannit toutes l
la nature des idées que l’on veut exprimer. Quelquefois l’expression propre ne se présente pas d’elle-même ; il faut la cherc
par le son même des mots, qu’il choisit avec un art infini : « Il est propre , leste, vif, très-alerte, très-éveillé ; il a les
e odieuse ou désagréable sous un mot qui n’est pas précisément le mot propre , mais qui exprime la pensée en l’adoucissant : c’
re soit nécessaire, c’est-à-dire qu’elle ait plus de force que le mot propre  : sans quoi celui-ci est préférable. Elle n’est f
pour se plonger dans le sein des plaisirs et de la mollesse. Voilà le propre  ; voici le figuré : Henri se réveilla du sein de
re de métaphore auquel on a recours par nécessité. Quelquefois le mot propre manque pour désigner un objet, et l’on est obligé
est-à-dire qu’au lieu d’exprimer un objet avec la qualité qui lui est propre , on énonce cette qualité indépendamment de l’obje
objet coloré. 9° On désigne une classe d’objets en général par le nom propre d’un objet particulier. Ainsi, en parlant des hom
pittoresque. 10° Quelquefois, au contraire, au lieu d’employer le nom propre d’un objet particulier, on se sert du nom de la c
rête aux pensées qu’il exprime quelque chose de la nature qui lui est propre  ; c’est en ce sens qu’il est vrai de dire avec Bu
ans le choix des mots, il ne se contente pas toujours de l’expression propre  : il n’admet, pour ainsi dire, que la fleur des m
e solide parmi les hommes, et que l’inconstance et l’agitation est le propre partage des choses humaines. Mais ce qui rendra c
la vie d’un orateur romain, Antoine, aïeul du triumvir, un trait bien propre à démontrer ce que nous venons de dire. Antoine p
l’Orateur, liv. III.) En donnant à chaque passion le ton qui lui est propre , il faut savoir s’arrêter à certaines limites : «
moment où nous allons indiquer les différents exercices de rhétorique propres à former les élèves, nous croyons devoir examiner
parler sans s’entendre, et se perfectionna dans l’habitude de n’être propre à rien. Il dépensa beaucoup, pendant que ses pare
idèlement aux événements et aux personnages le caractère qui leur est propre , et l’exercice du discours, loin d’habituer les é
anteau royal ; avant, qu’elle eût pris de l’autel, c’est-à-dire de la propre main de Dieu, cette couronne, ce sceptre, cette m
e ne soit excusé ; personne n’ignore maintenant qu’il est éclairé des propres yeux de son maître, C’est là que Votre Majesté fe
à nous, nous pensions bien moins à elle ; nous ignorions presque nos propres offenses, dont elle ne semblait pas s’offenser. C
t elle ne semblait pas s’offenser. C’est là, sire, le digne sujet, la propre et véritable matiere, le beau champ de sa clémenc
r à la postérité. Chaque genre de littérature a son style qui lui est propre . Buffon explique, en peu de mots, quelles sont le
lle m’impose en ce jour ? Je n’ai, messieurs, à vous offrir que votre propre bien : ce sont quelques idées sur le style que j’
nombre de faits sans ordre et sans intérêt, il faut choisir les plus propres à piquer la curiosité, et les présenter de manièr
nt-Cyr ; et comment vous négligerais-je, vous que je regarde comme ma propre fille ? je ne sais si c’est vous qui leur inspire
ins, Fénelon, Bossuet, Racine, Despréaux, employaient toujours le mot propre . On s’accoutume à bien parler en lisant souvent c
teur : elle attend, sans vous presser, que vous ayez rencontré le mot propre  ; et que ce mot soit élégant ou naïf, simple ou é
end de s’emparer de la conversation, et de l’exploiter comme son bien propre  : « On ne doit pas, dit-il, en exclure les autres
58 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
-même pourquoi un autre lui doit commander, jusqu’à ce que son besoin propre le lui fasse sentir. Mais ce besoin même, aussitô
t c’est par là qu’il vient à aimer l’obéissance, autant qu’il aime sa propre vie et sa propre tranquillité1. Testament pol
’il vient à aimer l’obéissance, autant qu’il aime sa propre vie et sa propre tranquillité1. Testament politique Fragme
59 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
e que l’histoire ou la société actuelle fournisse au poète une action propre à être mise sur la scène avec toutes ses circonst
plus courte : la tragédie est la représentation d’une action héroïque propre à exciter la terreur et la pitié. L’action de la
âme sensible au malheur des autres, et moins facile à abattre par nos propres infortunes159. Au reste, toutes les allégories, t
et remuer le cœur ; être toujours éloquent en vers, et de l’éloquence propre à chaque caractère que l’on représente ; parler s
quoiqu’il n’ait point égalé ses prédécesseurs dans le genre de mérite propre à chacun d’eux, il fait certainement le plus gran
e cours de l’action ou dans quelques parties seulement des situations propres à exciter la sensibilité et à faire verser des la
fille d’honneur de la reine, tandis que ce roi veut le marier avec la propre fille de cette même reine : dans la parodie, c’es
e genre de la comédie, surtout de la comédie en prose, n’était pas si propre aux Français, qu’ils semblent n’avoir qu’à prendr
60 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
le). Il est du moins certain que les conquérants oublièrent vite leur propre langue. Si le tudesque put se retremper à sa sour
rontières, encore indécises, deux régions qui ont chacune leur idiome propre , correspondant à des rivalités1 de races. C’est d
eur des savants, patron d’une académie à laquelle il avait ouvert son propre palais, il eût restauré les traditions du monde r
le pas avec évidence que l’esprit français n’a point renié ses vertus propres , pour avoir si merveilleusement profité des leçon
signifiait primitivement tromperie ; il nous a peut-être donné le nom propre de Tartuffe, immortalisé par Molière. 1. Ce sont
emme, le maison ; c’est de là que viennent par apocope plusieurs noms propres , Delpierre, Delfosse, qui se disent en français d
61 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
n cela le tempérament des grands artistes. La passion est son domaine propre . Nul n’a représenté par de plus touchantes et de
able, partout, à mes côtés assis2, Je prétends vous traiter comme mon propre fils3. Joas. Comme votre fils ! Athalie. Oui… V
ma faiblesse, Je n’eusse d’une mère étouffé la tendresse ; Si de mon propre sang ma main versant des flots N’eût par ce coup
suit ma partie3. On force une maison. Quelle maison ? maison de notre propre juge ! On brise le cellier qui nous sert de refug
est-à-dire une circonlocution qui traduit l’idée contenue dans le mot propre . 6. Noirs ennemis. Racine entend par là les mau
, dans le besoin. 3. « Il donne aux bêtes la nourriture qui leur est propre , et nourrit les petits des corbeaux qui invoquent
62 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
fuir à travers les mers et les orages le ressentiment injuste de ses propres sujets, et échappant comme par miracle à leurs fu
tous les événements de notre vie, par une raison particulière devient propre à mon lamentable sujet, puisque jamais les vanité
ntenant des vérités établies dans ce discours, sur les faits les plus propres à en inspirer la conviction ? « C’est ainsi que
couvert des vains ombrages, et ne leur laissait à craindre que leurs propres fautes. Très reconnaissante des services, elle ai
63 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
état de la question, expose celui des faits, et les appuie de preuves propres à fortifier l’opinion qu’il a de la bonté de sa c
; et c’est devant le peuple, que Cicéron vient combattre un projet si propre à séduire une multitude toujours facile à égarer,
Elle sera claire, si vous ne vous servez pour chaque chose que du mot propre , et si vous distinguez nettement les temps, les l
st manqué. Il vaudrait beaucoup mieux alors laisser les juges à leurs propres dispositions ; car ici les grands efforts, les gr
64 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Rochefoucauld. (1613-1680.) » pp. 15-19
monde. On imite souvent, même sans s’en apercevoir, et on néglige ses propres biens pour des biens étrangers, qui d’ordinaire n
uises doivent avoir un certain rapport et une certaine union avec nos propres qualités, qui les étende et les augmente impercep
plus éloquent qui n’en a point. Les passions ont une injustice et un propre intérêt, qui fait qu’il est dangereux de les suiv
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
rtir l’attention du lecteur par des commentaires qui provoqueront ses propres réflexions. C’est l’objet des notices qui accompa
r l’intelligence de l’élève par des aperçus qui éveilleront ses idées propres . De là vient que nous avons multiplié ces occasio
pour que, même sans aller s’informer au delà, il en garde un souvenir propre , et attache à chaque nom connu une idée précise.
66 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
du mot : par l’accent et l’autorité de ses doctrines, nul n’est plus propre à diriger, à féconder sûrement les esprits ; nul
mpagne. Sur la hauteur, aux endroits les plus découverts, des moulins propres et élégants ouvrent leurs ailes pour recevoir la
s animaux auxquels il s’était intéressé enfant, de reconnaître par sa propre réflexion, non plus sur la parole du maître ou du
67 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -
rtir l’attention du lecteur par des commentaires qui provoqueront ses propres réflexions. C’est l’objet des notices qui accompa
r l’intelligence de l’élève par des aperçus qui éveilleront ses idées propres . De là vient que nous avons multiplié ces occasio
pour que, même sans aller s’informer au delà, il en garde un souvenir propre , et attache à chaque nom connu une idée précise.
68 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
attacher, il faut s’efforcer de donner aux pensées l’espèce de beauté propre aux objets qu’elles représentent, et au genre dan
ique, quand elle présente à l’esprit des objets grands, importants et propres à élever l’âme ; mais cependant sans traits extra
omme dans ce dialogue : Athalie. Je prétends vous traiter comme mon propre fils. Joas. Comme votre fils ! Athalie. Comme
il est surtout nécessaire de se servir des mots, des termes les plus propres et les plus convenables pour l’exprimer d’une man
st point est faible. Les mots sont le portrait des pensées : un terme propre , ajoute Domairon, rend l’idée tout entière ; un t
erme propre, ajoute Domairon, rend l’idée tout entière ; un terme peu propre ne la rend qu’à demi ; un terme impropre la défig
sions dignes et convenables, et ne pas affecter d’employer les termes propres , comme il arrive trop souvent à notre époque. Not
e une disposition des divers mots et des divers membres de la phrase, propre à en présenter le sens de la manière la plus avan
ement qui rend pleinement le sens, et l’exprime de la manière la plus propre à le faire saisir, nous frappe comme un objet bea
69 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur les extraits des problèmes » pp. -144
hétorique, III, 7, et Poétique, chap. v. A ceux qui restent dans leur propre caractère.] Τοῖς τὸ ἦθος φυλάττουσιν. M. Bojesen
l « s’abstenir des actions et des mouvements passionnés » qui sont le propre signe des héros du drame. La dernière ligne du ch
i apprit aux tragiques l’usage de l’harmonie mixolydienne, comme plus propre aux effets de pathétique, tandis que l’harmonie d
70 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
monieuse et sans effort. Aucun n’a parlé aux passions un langage plus propre à les captiver et à les soumettre ; aucun n’a mie
ce n’était pas assez, il fallait encore qu’il fût marqué du caractère propre de vos élus : vous avez récompensé sa foi par des
ous les richesses des étrangers : le royaume, déjà si abondant de son propre fonds, se vit encore enrichi de l’abondance de no
71 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
modèles les plus incontestés et les plus purs, les morceaux les plus propres à former le cœur autant que l’esprit de la jeunes
bouche des étrangers ; mais la conscience souscrit à cet arrêt par le propre témoignage de Tibère : car, environ ce temps-là8,
soi-même, abandonnée de Dieu et des hommes ; qui a perdu jusqu’à ses propres désirs ; qui ne peut ni vivre ni mourir. Il sembl
is aussi elle s’exerce secrètement, et abandonne les méchants à leurs propres cœurs et à leurs propres pensées. Cette impunité
crètement, et abandonne les méchants à leurs propres cœurs et à leurs propres pensées. Cette impunité apparente n’est ni grâce
angers. Mais comme c’est l’étoile de notre nation de se lasser de son propre bonheur, et de se combattre elle-même quand elle
ert de toute crainte ; mais, quand il y aurait du péril, que c’est le propre d’une rare vertu de se signaler plutôt dans la te
sent rencontrer dans un grand génie, il y en a néanmoins qui lui sont propres et particulières : ses lumières n’ont point de bo
On peut avoir de l’esprit et l’avoir bien borné. Un esprit peut être propre à de certaines choses, et ne l’être pas à d’autre
ne l’être pas à d’autres ; on peut avoir beaucoup d’esprit et n’être propre à rien ; et avec beaucoup d’esprit on est souvent
s que comme les abeilles sur les fleurs, pour en tirer ce qui lui est propre . La confiance, si nécessaire entre les hommes, es
l attaque vivement l’extravagance des seconds, en leur opposant leurs propres discours. Les sentiments dénaturés de ces dernier
n être admirés et crus109, et se contredisent à eux-mêmes110 par leur propre sentiment : leur nature, qui est plus forte que t
celle des animaux, il est déchu d’une meilleure nature qui lui était propre autrefois111. Car qui se trouve malheureux de n’ê
ans cesse dans son progrès : car il tire avantage non seulement de sa propre expérience, mais encore de celle de ses prédécess
t que l’obscurité des finances ait fourni en tous les siècles un lieu propre et commode aux embûches de la calomnie et de l’en
e Majesté même, avant qu’elle eût pris de l’autel, c’est-à-dire de la propre main de Dieu, cette couronne, ce sceptre, cette m
e ne soit excusé : personne n’ignore maintenant qu’il est éclairé des propres yeux de son maître. C’est là que Votre Majesté fe
t elle ne semblait pas s’offenser. C’est là, sire, le digne sujet, la propre et véritable matière, le beau champ de sa clémenc
princes, soit qu’il la retire à lui-même, et ne leur laisse que leur propre faiblesse, il leur apprend leurs devoirs d’une ma
itive, qui ne trouve aucune retraite dans trois royaumes, et à qui sa propre patrie n’est plus qu’un triste lieu d’exil ; neuf
tous les événements de notre vie, par une raison particulière devient propre à mon lamentable sujet, puisque jamais les vanité
’y divertit202. Le génie de la princesse palatine se trouva également propre aux divertissements et aux affaires. La cour ne v
t il avait été le soutien ; et ensuite, je ne sais comment, contre sa propre inclination, armé contre elle : un ministre persé
ministre deux fois éloigné210, contre sa mauvaise fortune, contre ses propres frayeurs211, contre la malignité de ses ennemis,
arrête soudainement le cours de ces folles joies. L’homme sage à ses propres yeux, mais insensé à ceux de Dieu, se donne mille
omme dit saint Cyprien266, tomber tout le genre humain en ruine à nos propres yeux. Depuis que nous sommes nés, il s’est fait c
monieuse et sans effort. Aucun n’a parlé aux passions un langage plus propre à les captiver et à les soumettre : aucun n’a mie
évoyaient qu’avec transissement, et qui par celle-ci devenait la leur propre . Parmi eux s’en remarquaient d’autres, des plus é
nder compte à Marius de ses mépris. Pour cela, je l’attaquai avec ses propres armes, c’est-à-dire par des victoires contre les
onvenance du ton. Chaque genre a son mouvement, son style qui lui est propre . Le sublime convient surtout au poète et à l’orat
. Au contraire, le sacrifice mercenaire du bonheur public à l’intérêt propre est le sceau éternel du vice. On demande si la pl
conspiré non seulement la perte de cette princesse, mais celle de ses propres enfants. Antiochus, l’un d’eux, avait conduit au
la trace : au mérite de plaire il joignit essentiellement, d’après sa propre expression, celui de paraître n’y penser pas. De
t-on pardonner ? Toi-même tu te fais ton procès : je me fonde Sur tes propres leçons ; jette les yeux sur toi. Mes jours sont e
vie ? Nous cultivions en paix d’heureux champs ; et nos mains Étaient propres aux arts, ainsi qu’au labourage.         Qu’avez-
Je vais faire la guerre aux habitants de l’air. Une table au retour, propre et non magnifique, Nous présente un repas agréabl
e pour ses dieux Enée ait un respect austère ; Conservez à chacun son propre caractère. Des siècles, des pays, étudiez les mœu
ie, (Elle se jette aux pieds du roi.) J’ose vous implorer, et pour ma propre vie, Et pour les tristes jours d’un peuple infort
venu dans ces lieux souffler la cruauté ; Un ministre ennemi de votre propre gloire. AMAN. De votre gloire ! Moi ? Ciel ! le p
est fait entendre ;         L’homme superbe est renversé,         Ses propres flèches l’ont percé. UNE AUTRE.     J’ai vu l’imp
équité règne en tous mes avis : Mais lui-même, après tout, fût-ce son propre fils, Voudrait-il un moment laisser vivre un coup
table, partout, à mes côtés assis, Je prétends vous traiter comme mon propre fils. JOAS. Comme votre fils ! ATHALIE.          
ma faiblesse, Je n’eusse d’une mère étouffé la tendresse ; Si de mon propre sang ma main versant des flots N’eût par ce coup
éris, tu perds et ressuscites661. Ils ne s’assurent point662 en leurs propres mérites, Mais en ton nom sur eux invoqué tant de
pçons offensants de Rhadamiste, qui redoute un rival dans Arsame, son propre frère, et termine par ces beaux vers : Pour toi,
Vois si tu la connais. » — Ô surprise ! Immobile, Lycus a reconnu son propre sceau d’argile ; Ce sceau, don mutuel d’immortell
dit-il, Sont deux grands rémoras à la philosophie. Ce mot était, au propre , le nom d’un petit poisson qui passait pour pouvo
d’autre effet pour le moment que de faire aggraver les rigueurs de sa propre captivité. Fouquet, pendant ce temps, était trans
être. 258. L’indifférence pour la vérité était en effet le caractère propre des sophistes, qui regardaient comme le comble de
en délivrer, le mouvement vague de flux et de reflux qui, suivant ses propres expressions, gagnait tour à tour et perdait du te
ons publiques, préoccupé des besoins sociaux en même temps que de ses propres intérêts. C’est là ce qui, du cinquième au treizi
ie aux fureurs des partis triomphants, Mourante sous les coups de ses propres enfants, Invoquait à la fois mon bras et mon géni
parce que dans les questions de goût il a pour type involontaire son propre talent. il faut donc, pour avoir l’art tout entie
précepte trop exclusif, on se rappelle aussi qu’il faut éviter le mot propre toutes les fois qu’il indique des objets ou des i
’étonnent et le jettent hors de lui-même : c’est l’expression la plus propre d’un sentiment élevé ou d’une grande et surprenan
ure aujourd’hui ; elle a cependant une brièveté énergique qui lui est propre . — Pleinement, c’est-à-dire avec la plénitude de
au langage de la couleuvre un caractère de vérité et de naturel bien propre à lui concilier la pitié de son ennemi, ou du moi
cle de : il faut dire, par exemple, avant que de mourir. » 514. Mal propre , que sur la scène on remplace dans ce passage par
14. Mal propre, que sur la scène on remplace dans ce passage par peu propre , offrait alors une nuance différente de cette der
duré ; mais la crainte d’une fâcheuse équivoque a fait délaisser mal propre . 515. J’aurais lieu de me plaindre si me fiant à
t tant de cas d’Alceste que paire qu’il décorait du nom de sagesse sa propre misanthropie. Ici, on voit que les mots ont été p
reçut le simple titre d’ouvrage de poésie, tiré de l’Écriture sainte, propre à être récité et à être chanté. Ce fut la premièr
la scène, qui est le vestibule du temple. Ce qui suit n’est pas moins propre à éclairer le caractère des autres personnages et
lecture des livres sacrés. Le rapport sensible de ses paroles avec sa propre situation ou avec celle de la reine, aisément sai
critiques ont prétendu que ce coup d’œil jeté sur l’avenir était très propre à détruire l’intérêt qui s’attache à l’innocence
ême, et ne dissipent les fausses idées par lesquelles il rassurait sa propre conscience en l’égarant. Il se fait alors dans l’
ose en lui-même, et, vêtu de splendeur, Sans bornes, est rempli de sa propre grandeur…. 730. . On peut rapprocher de cet e
nt ses périodes à l’excès. — Quant au mot de Chartreuse, dont le sens propre désigne un couvent de chartreux, il désigne dans
72 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
pendant tout ce qui est vrai ou regardé comme tel, n’est pas toujours propre à être exposé sur le théâtre. Les horreurs, les a
mps et de lieu comme une conséquence de la première, est une loi très propre à favoriser la vraisemblance, et par là même l’il
ompositions dans les deux genres, et de les accepter pour leur mérite propre et malgré leurs diversités ; car les deux système
que les monologues et les récits des confidents sont, en général, peu propres à donner à l’exposition l’intérêt et la grandeur
ctives et fécondes, et de la nature livrée à elle-même l’agent de ses propres malheurs. Dès lors, le grand intérêt du théâtre d
lons faire connaître dans les trois paragraphes suivants le caractère propre et distinctif de chacune de ces pièces. § I. — 
ce poème était un bouc), est la représentation d’une action héroïque propre à exciter la terreur, la pitié, l’admiration, et,
commun et trop facile ; et Bossuet pense avec raison que, loin d’être propre à guérir le spectateur, la peinture de l’amour pr
amour eût paru ridicule dans leur bouche. 479. Quels sont les rythmes propres à la tragédie ? La tragédie a toujours parlé en
, quoiqu’il soit comme l’hexamètre composé de six mesures, était très propre à faire arriver la voix des acteurs jusqu’aux ext
it malheureux par sa faute, en danger par son imprudence, jouet de sa propre faiblesse, victime de sa passion, ce genre, avec
de Thétis et Pélée, par Fontenelle. 494. Faites connaître les règles propres à ce genre d’opéra. Dans l’opéra qui admet le me
e poète, dans la peinture des caractères, ne doit oublier aucun trait propre à caractériser parfaitement ses personnages, surt
73 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
ieusement de choses simples et communes. 139. Quels sont les qualités propres au style simple ? Les qualités propres au style
139. Quels sont les qualités propres au style simple ? Les qualités propres au style simple sont la naïveté, la finesse, la d
ses élégances les plus exquises, les tours, les ellipses qui lui sont propres , les tons variés dont elle est susceptible, les c
nécessairement toutes les figures qui font l’ornement du langage. Peu propre à la narration, sur laquelle il répand du froid e
toire, les odes, les compliments, etc. 156. Quelles sont les qualités propres au style tempéré ? Les qualités du style tempéré
vivacité du style, animée par le sentiment. Elle emploie les figures propres à émouvoir, comme l’interrogation, l’apostrophe,
ce par un exemple. Racine nous fournit, dans Esther, un exemple bien propre à faire saisir la différence qui existe entre le
74 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
phrases dont elles se composent ont une forme ou figure qui leur est propre , toujours la même et ne se confondant pas avec d’
Et nous remarquons encore aujourd’hui un procédé pareil dans les noms propres des sauvages. Cette nomenclature par similitude s
a fois plus abondantes et plus précises. On préféra la netteté du mot propre à l’éclat ou au piquant du rapprochement, on dema
’est-à-dire rien qui s’écarte du langage ordinaire ou de l’expression propre . Leur excuse est, comme ils nous l’apprennent eux
75 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
pensée ; et l’expression secoués doit être remplacée par l’expression propre tancés ou dispersés. On peut citer comme exemple
ul est capable de bien représenter cette pensée. Lorsque l’expression propre ne se présente pas d’elle-même, il faut la cherch
pression pour savoir l’employer à propos ; et aucune étude n’est plus propre à nous instruire du bon choix des mots que celle
es mots, qui, par le son ou la prosodie de leurs syllabes, paraissent propres à peindre l’objet. Elle les rapproche et les arra
nces, | soit qu’il la relire à lui-même, | et ne leur laisse que leur propre faiblesse ; (2e membre) ; Il leur apprend leurs d
evenait chargé des dépouilles de Samarie, après avoir brûlé sur leurs propres autels les dieux des nations étrangères ; || cet
76 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
it choisir les passages à proposer en modèles. Savoir beaucoup est le propre d’un érudit ; savoir à fond ce qu’il y a d’excell
vraie et primitive nature ; il s’efforce à la reconquérir ; mais ses propres forces n’y suffisent point. Dans les anciens âges
sion du sol ; il se l’est approprié par le travail. Il livre, pour sa propre conservation, des combats continuels contre les f
bouche des étrangers ; mais la conscience souscrit à cet arrêt par le propre témoignage de Tibère : car, vers ce temps-là, il
soi-même, abandonnée de Dieu et des hommes ; qui a perdu jusqu’à ses propres désirs ; qui ne peut ni vivre ni mourir. Il sembl
is aussi elle s’exerce secrètement, et abandonne les méchants à leurs propres cœurs et à leurs propres pensées. Cette impunité
crètement, et abandonne les méchants à leurs propres cœurs et à leurs propres pensées. Cette impunité apparente n’est ni grâce
mmun ; maintenant il veut employer la force publique au service de sa propre pensée, de son propre désir ; lui seul sait et ve
eut employer la force publique au service de sa propre pensée, de son propre désir ; lui seul sait et veut ce qu’il fait. On s
seul, et l’empire a disparu ; et toutes choses sont retournées à leur propre état, à leur tendance naturelle. Guizot.
étourné, qui leur retire le caractère de pures louanges, qui les rend propres à être offerts et acceptés par des esprits égalem
Efficacité du Christianisme L’efficacité, tel est le caractère propre et essentiel du christianisme. Quelque haute qu’e
ace et de la république florentine, était le pays de l’Europe le plus propre à faire revivre l’ancienne Grèce. La nature elle-
ent étouffée : enfin, le goût inné de tous les arts, avec des organes propres à apprécier ce qui est beau « dans tous les genre
répondit l’amour paternel que j’invoque, Transparent et voilé sous sa propre splendeur. Tel sortit autrefois Hippolyte d’Athè
vert de toute crainte ; mais quand il y aurait du péril, que c’est le propre d’une rare vertu de se signaler plutôt dans la te
é le traité des Pyrénées, son véritable titre de gloire, et laissé sa propre fortune, il faut bien le dire, en meilleur état q
évoyaient qu’avec transissement, et qui par celle-ci devenait la leur propre . Parmi eux s’en remarquaient d’autres des plus év
l’homme capable des grandes choses : il savait croire fermement à sa propre pensée, et agir résolument selon ce qu’il pensait
rent ébranlées. La même énergie de conviction, la même fidélité à son propre jugement, qu’il portait dans l’appréciation génér
terre ; il ne veut créer que sa renommée ; il ne se charge que de son propre sort. Il semble savoir que sa mission sera courte
le crédit de sa famille, il ne put s’y maintenir longtemps que par sa propre habileté ; car, dans notre époque d’extrême agita
r je menaçai ses jours. Sous un nom emprunté sa noire destinée Et ses propres fureurs ici l’ont amenée. Elle me voit, m’entend,
is qu’il ne sert plus la défense commune, Le sceptre n’a servi que sa propre fortune ; Affranchi du péril de nos rivaux ancien
s ces conquérants si fiers ; Qu’ils tremblent à leur tour, pour leurs propres foyers. Annibal l’a prédit, croyons-en ce grand h
oujours ? Est-ce à vous de prêter l’oreille à leurs discours ? De vos propres désirs perdrez-vous la mémoire ? Et serez-vous le
e auprès de moi ne vous a nui… que vous. Je suis las d’obéir dans mon propre royaume, Et de n’être d’un roi que l’ombre et le
après vos plans achever l’édifice. RICHELIEU. Pour moi, je ne connais propre à me succéder Que le père Joseph. LE ROI.        
saisir : on pense à moi pour une place ; mais, par malheur, j’y étais propre  : il fallait un calculateur, ce fut un danseur qu
avec eux-mêmes, obligés de se décider à l’instant, ayant aussi leurs propres passions à contenir, vont sur-le-champ, au risque
ie. Ils la proclament eux-mêmes, car ils prennent la poésie pour leur propre mesure ; ils estiment et ils demandent qu’on esti
res de la poésie, la plupart du temps ils s’égarent, ils perdent leur propre génie, sans dérober celui de la poésie. Mais la p
e lui plaire ; et néanmoins chacun a ses fantaisies, contraires à son propre bien, dans l’idée même qu’il a du bien ; et c’est
nt des mots répétés, et qu’essayant de les corriger, on les trouve si propres qu’on gâterait le discours, il faut les laisser,
père et tout ensemble la figure du Messie ; voyez-le détrôné par son propre fils, sortant de Jérusalem, traversant le torrent
ment décriés. Il est arrivé de là que la langue française a été moins propre à la musique et aux vers qu’aucune langue ancienn
rdie pour en saper les colonnes. Pascal seul, averti du péril par ses propres expériences, méditait un ouvrage où il espérait n
emiers chrétiens, Bossuet semble l’avoir créé, tant il se l’est rendu propre . Ce n’est pas à tort que l’admiration publique, p
nte pages. Tout l’esprit de Bayle se trouve dans un seul tome, de son propre aveu ; car ce judicieux philosophe, ce juge éclai
uis bien des années, un ouvrage plus piquant et plus instructif, plus propre à être goûté par tout le monde, jeunes et vieux ;
ard, tâchons du moins d’être nous-mêmes. Faisons notre choix dans nos propres instincts. Ayons la sincérité et le naturel de no
x dans nos propres instincts. Ayons la sincérité et le naturel de nos propres pensées, de nos sentiments, cela se peut toujours
ui endurcit votre cœur, vous est plus chère que la justice, que votre propre repos, que la conservation de vos peuples, qui pé
gueur reprend : « Punissez leurs forfaits ; Mais ne trahissez pas vos propres intérêts. À qui veut se venger, trop souvent il e
s que comme les abeilles sur les fleurs, pour en tirer ce qui lui est propre . Rien n’est si impétueux que ses désirs, rien de
croire que chacune de ses passions a une espèce de magie qui lui est propre . Rien n’est si intime et si fort que ses attachem
uses étrangères, il y en a une infinité qui naissent de lui et de son propre fond. Il est inconstant d’inconstance, de légèret
cu et qu’on croit en être défait, on le retrouve qui triomphe dans sa propre défaite. Voilà la peinture de l’amour-propre, don
ravit aucun de ses moyens. Ce trésor amassé l’a été aux dépens de ses propres jouissances, et non, comme le vulgaire est porté
se ferait débiteur quand il pourrait lui-même, en aidant un peu à ses propres défauts, se faire créancier. À Dieu ne plaise que
vous a piqué le pied en passant ! — Sauvez, me dit-on, le génie de sa propre faiblesse et de sa langueur. — Mais je me défie d
se trouver à ce beau rendez-vous, à détruire ainsi et à anéantir leur propre espèce ? ou, après l’avoir conclu, ne ririez-vous
ne poursuit aucune fin, qu’elle-même renferme un plaisir qui lui est propre , s’augmente sans secours étranger, enfin parce qu
quelque chose, se résignant à voir l’étranger assis en maître à leurs propres foyers, ou, frénétiques de désespoir, courant à l
ne Si tu te dégageais de tous dérèglements : Le désordre insolent des propres sentiments Forme tout l’embarras de la faiblesse
confond par elle-même : elle s’enveloppe, elle s’embarrasse dans ses propres subtilités, et ses précautions lui sont un piége.
franches du moyen âge étaient aux rois ; ils font la guerre pour leur propre compte, alors même qu’ils portent ses couleurs :
développer encore la philosophie moderne sous les formes qui lui sont propres , sont si loin d’être opposées aux vérités que con
gne s’examine, et ne peut se connaître ; Pascal fuit en tremblant ses propres visions ; Pyrrhon me rend aveugle, et Zénon insen
cience de nous entredesfaire et entretuer, de ruyner et perdre nostre propre espèce, il semble qu’elle n’a pas beaucoup de quo
77 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
éritable escrime, dont les leçons permettent à l’élève de vaincre son propre maître. Point de coups imprévus et mortels que no
contient ? Nous avons trié entre les idées générales celles qui sont propres à l’amplification oratoire et nous les avons appe
, que nous appelons artificielles, parce que nous les tirons de notre propre fonds, et que nous en sommes les créateurs et, po
eux de souplesse et de subtilité, et les prendre aux piéges de leurs propres arguments. Par ses interrogations pressantes, il
es moyens dans la péroraison. Enfin ils énumèrent toutes les qualités propres à l’élocution. Ces préceptes, dis-je, sont curieu
ter dans les coulisses et pressé de paraître en scène, il mettait ses propres sentiments dans la bouche de ses personnages ; s’
de vos juges, la nature elle-même vous inspirera les moyens les plus propres à vous assurer leur bienveillance. D’entrer dans
anière à produire l’évidence. Ne cherchons pas plus loin les qualités propres à cette partie du discours. Grouper les faits et
qui vous écoutent, ne prenez plus conseil que de vous-même et de vos propres mouvements. XI le style oratoire Il n’y a
, notre langue a cependant sa prosodie. Chaque période a son harmonie propre , chaque mot son accent tonique, que l’oreille doi
78 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
il vint à bout d’éclairer leur esprit, en leur faisant concevoir ses propres idées ; d’échauffer leur âme, en leur faisant épr
es propres idées ; d’échauffer leur âme, en leur faisant éprouver ses propres sentiments. De là, l’origine de l’éloquence. Tous
que nous croyions être transportés au milieu des champs, voir de nos propres yeux les beautés que la nature y étale, et partag
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
à vivre ; car, commençant dès lors à ne compter pour rien les miennes propres , à cause que je voulais les remettre toutes à l’e
s mon dessein ne s’est étendu plus avant que de tâcher à réformer mes propres pensées, et de bâtir dans un fonds qui est tout à
pourquoi le seriez-vous davantage de la seconde ? Si c’est pour votre propre intérêt, il est certain que vous la pouvez mieux
80 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
armes par la faveur qu’ils avaient auprès d’eux, convertirent en leur propre substance celle de leurs maîtres, dont ils firent
s quoiqu’il eût la civilité, l’extérieur et beaucoup d’autres parties propres à cet effet, il n’en eut jamais le je ne sais quo
etz en est jaloux, et veut lui faire expier tous les mécomptes de ses propres ambitions. 4. François, prince de Marsillac, pui
81 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
aites et les plus palpables. Tant de parties si bien arrangées, et si propres aux usages pour lesquels elles sont faites ; la d
que arbre tire de la terre, parmi une infinité de sucs, celui qui est propre pour le nourrir. Mais cette raison n’est pas dans
étendent leurs branches à proportion, et se couvrent d’une écorce si propre à les défendre contre les injures de l’air ; si l
s. On a beau exalter l’adresse de l’hirondelle, qui se fait un nid si propre , ou des abeilles, qui ajustent avec tant de symét
doivent sortir de nouvelles plantes. Chaque arbre porte des semences propres à engendrer son semblable : en sorte que d’un orm
82 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
e poëte a suivie, je ne crois pouvoir mieux faire que d’emprunter les propres paroles de J. B. Rousseau, dans le jugement qu’il
ui est vrai, ou regardé comme tel selon l’opinion, n’est pas toujours propre à être exposé sur le théâtre. Les horreurs, les a
romaque, dans Bajazet, dans Œdipe. Mais comme il y a bien des actions propres à être mises sur le théâtre, qui ne pourroient pa
t, et Brutus(b) dameret3. Le même personnage doit de plus avoir ses propres mœurs, et montrer dans toutes ses actions, dans t
aractère, les mœurs de leur, pays : mais chacun d’eux a son caractère propre et distinctif. Cette réunion des mœurs générales
nt et élevé d’une habitude vertueuse ou criminelle, selon qu’elle est propre et convenable à la personne qu’on introduit. Ains
ou imaginer des personnages, dont chacun ait un caractère qui ne soit propre et particulier qu’à lui. Si le même se trouve dan
e lui fournit dans toutes les circonstances possibles des expressions propres à peindre les sentimens qu’elle éprouve, les pass
oisir ce caractère, ensuite imaginer, arranger, distribuer une action propre à le faire connoître et à le développer. Il faut
cours de l’action, ou dans quelques parties seulement, des situations propres à exciter les passions et à faire verser des larm
regardée comme l’imitation d’une action prise dans la vie commune, et propre à instruire, non pas en remuant les grandes passi
rreur et la pitié, mais en peignant le ridicule d’une manière vive et propre à faire rire. Ils ajoutent que si ce prétendu com
chaleur et avec véhémence de cet art dont il fait ses délices, et si propre à échauffer l’imagination de celui qui le cultive
porte sur Pu. Vous parlez du barreau d’Athènes(c) et de Romed, Lieux propres autrefois à former un grand homme. L’encre de la
ont de plus saillant, et les a présentés avec plus d’art sous un jour propre à les rendre sensibles et l’objet de la risée pub
une connoissance des plus plus étendues du théâtre, le talent le plus propre à bien manier un sujet, à bien conduire, à bien d
aits essentiels d’un caractère, et le peint des couleurs qui lui sont propres . Il écrit purement ; mais il n’a pas assez de sai
fille d’honneur de la reine, tandis que ce roi veut le marier avec la propre fille de la reine même : dans la parodie, c’est P
les pensées doivent toujours être claires et justes, les expressions propres et choisies suivant la nature du sujet. Art
ulèvent l’âme, pour la faire retomber avec plus de force. Malheurs propres à la tragédie. Il s’ensuit de tout ce que j’ai
’objet innocent de son amour. Quel est l’homme qui, rentrant dans son propre cœur, ne se jugera pas capable d’un pareil excès
se réduit donc à présenter dans la tragédie les malheurs qui lui sont propres , avec reconnoissance ou sans reconnoissance, avec
s s’écarter de ce principe, et à faire toujours céder l’intérêt de sa propre gloire à celui des bonnes mœurs et de la vertu.
rs les maîtres souverains : Mais, Seigneur, notre gloire est dans nos propres mains. Pourquoi nous tourmenter de leurs ordres s
urs ces conquérans si fiers ; Qu’ils tremblent à leur tour pour leurs propres foyers. Annibal(a) l’a prédit, croyons en ce gran
fera jamais un bon effet. Je n’en connois pas de plus beau ni de plus propre à confirmer ce précepte, que celui d’Agamemnon, q
e mots à quoi ils se réduisent et en quoi ils consistent. Ce sont les propres paroles de Voltaire, dont je vais me servir. Crée
et remuer le cœur ; être toujours éloquent en vers, et de l’éloquence propre à chaque caractère que l’on représente ; parler s
qu’il n’ait point égalé ses trois prédécesseurs dans le genre qui est propre à chacun d’eux, est, dans ses bonnes tragédies, a
els, et à présenter des caractères historiques, en suivant les règles propres à ce théâtre ; mais encore à substituer à la pein
e, en surmontant les plus terribles obstacles, en triomphant de leurs propres foiblesses et de leurs passions, tels sont en gén
pas ce qui fait le mieux connoître ces divers caractères. Ce sont les propres discours des personnages mêmes, leurs actions, le
vaises. Il ne s’agit que de les peindre sous les traits qui leur sont propres  ; celles-ci, avec tout ce qu’elles peuvent avoir
-vous long-temps plaire et jamais ne lasser ? Faites choix d’un héros propre à m’intéresser, En valeur éclatant, en vertu magn
poëte est obligé de faire son art le noble et digne usage qui lui est propre  ; de cet art consacré, dès son berceau, autant à
y agissent avec d’autres héros, en n’y perdant jamais le soin de leur propre gloire. Que d’occasions, que de motifs de rappele
ision, l’élégance et l’harmonie, le coloris sur tout, mais un coloris propre à chaque objet, doivent le distinguer. C’est ici
du poëme, et d’y laisser entrevoir que le héros qu’on va chanter est propre à intéresser. Virgile exposant son sujet, dit :
s les armes et s’en couvre tout entier. Le Circassien voit couler son propre sang : plein d’horreur et de trouble, transporté
et à la vengeance, ne connoît plus le danger, et oublie le soin de sa propre défense. Il réunit toutes ses forces, et donne à
e le prie de lui faire le récit de la prise de Troie, et celui de ses propres malheurs depuis son départ de cette ville. II. L
ait des poëmes épiques. Il est certain qu’il est peu d’ouvrages aussi propres à former le goût. Le poëte latin n’a pas toute la
est le sujet. L’auteur qui ne le composa que pour fournir des sujets propres à exercer la jeunesse dans la poésie latine, ne s
on du lecteur. Le poëte peut sans doute se borner au choix d’un sujet propre seulement à plaire. Mais celui qui veut enlever t
83 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
egré, la mémoire, le jugement et l’imagination. De tous les exercices propres à agrandir et à fortifier les facultés intellectu
t et se combinent ; elle fixe leur valeur précise, leur signification propre ou métaphorique, leurs accidents, leur synonymie,
ure et les hommes qui l’entourent ; qu’il s’interroge souvent sur ses propres impressions ; qu’il s’habitue à s’en rendre compt
vos matériaux pour que votre intelligence ne soit pas perdue dans ses propres richesses et écrasée sous le faix ; qu’au contrai
84 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
ibue une supériorité de puissance et de force ; on se couronne de ses propres mains ; et lors même qu’on rend à Dieu de solenne
ême tranquillité que s’il fût revenu d’une promenade, plus vide de sa propre gloire que le public n’en était occupé. En vain l
doux et le plus innocent de la vertu héroïque : toutes ces choses, si propres à faire rentrer un homme en lui-même par une vani
85 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -
ique et rigide dont il façonna l’esprit et les mœurs à l’image de son propre génie. Banni de cette cité en 1538 par le parti d
ire flegmatique dont la vie fut un implacable combat, même contre ses propres soldats. Dur aux autres comme à lui-même, il offr
mesures. 1. Fatras, dérivé de fartaceus, fartus (farci), a le sens propre de pêle-mêle, amas de choses disparates. 2. A mê
86 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
versaire en contradiction avec lui-même, en retournant contre lui ses propres actes et ses propres paroles, est un moyen très-h
tion avec lui-même, en retournant contre lui ses propres actes et ses propres paroles, est un moyen très-habile et très-employé
ge, la bienséance ordonne ; sans cesse on suit des usages, jamais son propre génie : on n’ose plus paraître ce qu’on est ; et
87 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
militaire, à l’homme d’état, aux souverains mêmes. Aucun des détails propres à éclaircir un événement, ou à relever une action
de les peindre l’un et l’autre avec les seules couleurs qui leur sont propres  ; en un mot de ne louer que ce qui mérite les élo
touchante, plus persuasive. La simplicité du style fait le caractère propre des historiens sacrés : mais c’est une simplicité
e passe au-dedans, qu’à ce qui arrive au-dehors, ceux-là me sont plus propres  : voilà pourquoi c’est mon homme que Plutarque ».
ies des hommes illustres. Cet ouvrage est un chef-d’œuvre, et le plus propre , en ce genre, à former les hommes, soit pour la v
s, jésuite, dans son Histoire du grand-maître d’Aubusson ; infiniment propre à former le goût en ce genre. Le président Hénaul
Louis XIII ; importants pour cette partie de notre histoire, et très propres à former de bons militaires. Ceux de madame de Mo
88 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
eux, lorsqu’ils sont réunis, n’a exactement la couleur qui lui serait propre , s’ils étaient séparés. De ces reflets naît cette
en : le trope consiste à transporter un mot ou une phrase de son sens propre dans un autre, pour donner plus de valeur au disc
soit amené par d’autres qui ménagent la transition entre l’expression propre et l’expression figurée ; soutenue enfin, c’est-à
ent qu’à envelopper une pensée, a cependant, en quelque sorte, sa vie propre et indépendante. Je puis, dans Horace, ne voir qu
oratoire, en effet, consiste à prendre un mot dans les deux sens, au propre et au figuré, dans une même phrase. Sertorius veu
89 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Préface de la première édition. » pp. -
es, qui ne peuvent qu’enrichir l’esprit, tantôt de grands sentiments, propres à former le cœur, et contribuent toujours infinim
x de cette critique doit être écoutée par un Auteur qui écrit pour sa propre gloire, elle doit l’être encore davantage par cel
90 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
modèles les plus incontestés et les plus purs, les morceaux les plus propres à former le cœur autant que l’esprit de la jeunes
rès lequel trouvant plus de résistance qu’ils n’en attendaient, et le propre de la violence étant de durer fort peu, comme ils
; mais ils les montraient souvent au doigt, et les nommaient par leur propre nom. Et cette licence scandaleuse était si agréab
e. Cependant, ceux qui, en haine de celui qui gouverne, haïssent leur propre pays, et qui, pour perdre un homme seul, voudraie
de misère et de faim, et que l’on les voulait faire noyer dans leurs propres tranchées. Pour moi, quoique je susse les incommo
enfin, s’ils ont lieu, nous voilà réduits à ne nous plus croire ; nos propres sens seront esclaves en toutes choses ; et, jusqu
heureux qu’il s’ennuierait même sans aucune cause d’ennui, par l’état propre de sa complexion : et il est si vain qu’étant ple
confond par elle-même : elle s’enveloppe, elle s’embarrasse dans ses propres subtilités, et ses précautions lui sont un piège.
patrie, peut se vanter d’avoir trouvé la constitution d’État la plus propre à produire de grands hommes. C’est sans doute les
a su imiter à la manière des grands esprits, sans se dépouiller de sa propre originalité. Après avoir partagé les succès et pr
rien dans tout l’Évangile de plus grand, de plus merveilleux, de plus propre même à satisfaire des esprits raisonnables et sen
chrétiens, que je m’attache, parce qu’elle m’a paru, d’une part, plus propre à vous édifier et, de l’autre, plus digne de Jésu
ais, ils eussent eu assez de force pour en rendre, aux dépens de leur propre vie, le témoignage qu’ils en ont rendu174. De plu
’ont jamais fait, et ce qu’ils ne font pas même encore, puisque leurs propres auteurs, et Josèphe entre les autres, les démenti
sés à lui rendre la gloire qui lui était due ? Mais cet abandon de sa propre cause, et par conséquent de sa vie ; cette tranqu
raits ainsi corrompus et défigurés, qui ne sont autre chose que leurs propres pensées et leurs expressions, ils les exposent à
paraison, et de les marquer l’un et l’autre par ce qu’ils ont de plus propre , et par ce qui éclate le plus ordinairement dans
re nettement, doit se mettre à la place de ses lecteurs, examiner son propre ouvrage comme quelque chose qui lui est nouveau,
qu’il nous enseigne. Voyez, Lucile219, ce morceau de terre, plus propre et plus orné que les autres terres qui lui sont c
vénal, atteint Horace, semble créer les pensées d’autrui et se rendre propre tout ce qu’il manie ; il a, dans ce qu’il emprunt
on des petites formalités ; il consiste, pour chacun, dans les vertus propres de son état. Un grand prince ne doit pas servir D
ation, dont il était autant le père que le roi. Il voyait tout de ses propres yeux dans les affaires principales. Il était appl
ns ; en sorte que les étrangers ne se fièrent pas moins à lui que ses propres sujets. Jamais prince ne fut plus sage pour polic
rtement, tant il se contrefait bien. Après cette comédie, jouée à ses propres dépens, vous croyez bien qu’au moins il ne fera p
les richesses et répandre le sang des vaincus, mais pour offrir leur propre sang et communiquer le trésor céleste… Par ces ho
monieuse et sans effort. Aucun n’a parlé aux passions un langage plus propre à les captiver et à les soumettre : aucun n’a mie
, plus on se rend digne de le goûter ; on s’accoutume à sa prospérité propre , et on y devient insensible ; mais on sent toujou
ant lui-même, s’il est humain, est forcé de verser des larmes sur ses propres victoires. Mais la gloire d’être cher à son peupl
Il ne s’agissait pas du degré de leur puissance ; mais leur personne propre était attaquée. Risquer une guerre, c’était s’exp
’Afrique, de l’Asie et de la Grèce, sans y avoir presque de villes en propre . Il semblait qu’ils ne conquissent que pour donne
, Fénelon, Bossuet, Racine, Despréaux362, employaient toujours le mot propre . On s’accoutume à bien parler en lisant souvent c
es arts ensevelis, les nations dispersées, les peuples affaiblis, son propre bonheur ruiné et sa puissance réelle anéantie. « 
e connaît, qui ne distingue rien, et qui lui fait souvent dévorer ses propres enfants, et déchirer leur mère, lorsqu’elle veut
: on dirait alors qu’il préfère les chutes aux écarts. Il n’était pas propre à s’appesantir sur les faiblesses du cœur humain
Assez de funestes batailles Et de carnages inhumains Ont fait en nos propres entrailles Rougir nos déloyales mains443. Donne o
s dieux les suprêmes puissances Qu’avant ce jour fini, ces mains, ces propres mains, Laveront dans son sang la honte des Romain
nt ses désirs, punis son parricide ; Fais un tourment pour lui de ton propre trépas, En faisant qu’il le voie et n’en jouisse
la trace : au mérite de plaire il joignit essentiellement, d’après sa propre expression, celui de paraître n’y penser pas. De
partie ; Mais je n’approuve point une telle sortie : C’est une fille propre aux choses qu’elle fait, Et vous me la chassez po
la conduisez aux bains, Sans la marchander davantage. Noyez-la de vos propres mains. PHILAMINTE. On n’en peut plus. BÉLISE.    
lui croassent ; Et son trop de lumière, importunant les yeux, De ses propres amis lui fait des envieux. La mort seule ici-bas,
son fils, parce que, dans ces passions, elle voit une menace pour sa propre autorité. Acte III, scène III. Agrippine,
oujours ? Est-ce à vous de prêter l’oreille à leurs discours ? De vos propres désirs perdrez-vous la mémoire ? Et serez-vous le
la vie ? ÉGISTHE. D’un jeune audacieux, que les arrêts du sort Et ses propres fureurs ont conduit à la mort. MÉROPE. D’un jeune
bstantif divertissement, qui ne signifie qu’une occupation étrangère, propre à jeter l’âme hors d’elle-même. 55. Il faut ici,
lle couverte de feuilles. 223. Petits cours d’eau : ce sont des noms propres substitués à un nom commun. 224. C’est-à-dire un
nt depuis la distance absolue de Mars au soleil, ont donné la méthode propre à déterminer toutes les autres dimensions. 233.
emps qu’elle est de nature à expliquer la simplicité originale de ses propres écrits. On peut voir, sur ces ouvrages, l’Histoir
uvent imité, a cité ce passage dans un article sur l’éloquence, comme propre à en donner la plus haute idée. « Le lecteur, dit
de troisième, page 81. 365. Maxime aussi équitable que sensée, très propre à concilier la liberté de nos jugements avec le r
ur plein de sensibilité, il déplore les fautes de l’homme ruinant son propre bonheur qu’il a édifié au prix de tant de fatigue
rage, un principe inné de justice et de vertu, sur lequel, malgré nos propres maximes, nous jugeons nos actions et celles d’aut
e sentiment de sa situation ? 520. On francisait alors tous les noms propres latins, comme on a pu déjà le voir : goût auquel
des premières représentations de sa pièce, le rôle de Martine par sa propre servante, qui portait en effet ce nom. 600. Mart
our revenir à ce que nous disions tout à l’heure, la manière de louer propre à la sottise. Un homme de sens respecte la valeur
. Expression figurée, qui signifie hors de la dépendance d’autrui. Au propre et dans le principe, dire d’un jeune homme qu’il
On sait que dans l’antiquité le brodequin (soccus) était la chaussure propre aux acteurs comiques, et le cothurne la chaussure
is, moins naturel que le dix-septième et plus prosaïque. 819. Le mot propre , aujourd’hui, serait misère : bassesse, pris abso
beautés de sentiment les fausses beautés de déclamation. D’après son propre mot, il voulait frapper fort plutôt que juste. 8
d’Égisthe vient-elle d’échapper au péril d’être la meurtrière de son propre fils, qu’elle se voit sur le point de le perdre p
, III, 4. — Voltaire, ou peut le remarquer, quoique très riche de son propre fonds, a beaucoup puisé soit chez les anciens, so
rançaise un accent tout nouveau qui annonce le tour d’idées poétiques propre à notre temps. Le dix-huitième siècle en effet, s
91 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
r exemple, que quand Fléchier nous représente Turenne étendu sur ses propres trophées  ; quand il nous peint ce corps pâle et
r à ce sujet, pour éclairer l’inexpérience des jeunes gens dans leurs propres compositions et dans l’étude des orateurs, il nou
ou qu’il la retire à lui-même, et ne leur laisse apercevoir que leur propre faiblesse, il leur apprend leurs devoirs d’une ma
92 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
n’y manqua rien. La Fontaine. Écrire n’est pas créer dans le sens propre du mot ; c’est presque toujours se souvenir, et c
al auquel doivent aspirer tous les arts. On peut ensuite voler de ses propres ailes. Un exercice d’imitation dont un élève stud
t les ressources de l’art d’écrire ; c’est une gymnastique éminemment propre à développer le talent, et à comprimer les écarts
e ; l’étude peut le perfectionner et le polir, mais non le donner. Le propre du génie, c’est de créer, de produire des œuvres
93 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
s du grand monde ? Ne faut-il pas plutôt relever la littérature à ses propres yeux en lui montrant la grandeur de sa mission no
eux qu’une espérance un peu vague. La gloire, l’estime publique, leur propre estime, voilà la récompense qu’ils ambitionnent a
plus naturels des faiblesses ? Pourquoi sommes-nous honteux de notre propre nature ? À vrai dire, la Rochefoucauld ne laisse
et terrestres immortalités. Nous aurons beau essayer d’admirer notre propre sagesse et de nous contenter de nos vertus nature
94 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
dont l’honnête homme puisse se permettre de faire la satire sur leur propre tombeau. On peut citer en ce genre les épitaphes
y attendre ; la métaphore et l’antithèse sont les principales figures propres à ce genre de poésie, qui demande la brièveté, la
en entrepris en vain. Sans elle, en moi tout est divin. Je suis assez propre au rustique, Quand on me veut ôter le cœur Qu’a
emier, mon second, mon troisième… mon tout. Tous les mots ne sont pas propres à faire une charade ; il faut qu’ils présentent u
95 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
re, Tu ne te connais pas, et tu veux le connaître ! C’est d’après sa propre expérience, que parlait ainsi l’Ecclésiaste. Sédu
l est indispensable de faire et utile d’éviter, pour travailler à son propre bonheur, puisqu’il est impossible qu’il se trouve
matière de ces excellentes réflexions : Le riche est le jouet de sa propre fortune : C’est un tyran cruel, dont le joug l’im
oi l’indigence Voit-elle avec horreur votre altière opulence ? De vos propres faveurs, cruels, vous abusez ; Vous secourez le p
a sentie aussi profondément qu’Young, et ne l’a revêtue d’images plus propres à la faire vivement sentir à d’autres. C’est l’âm
96 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
ailleurs avec l’opinion de son époque, était en même temps éminemment propre à donner à son livre l’unité littéraire. De là vi
n’ôte à aucune des trois grandes divisions de l’ouvrage son caractère propre et spécial ; elles n’ont de commun, outre l’éclat
utile pour habituer nos jeunes gens à bien disposer à leur tour leurs propres idées, et à les faire dériver l’une de l’autre. I
t le comte du Lue. Ce n’est pas lui, Rousseau, strophe 30. Il est peu propre aux efforts d’une longue carrière ; je comprends
x de tous les rois d’Orient : un fils insensé devient le jouet de ses propres sujets, et voit dix tribus se choisir un nouveau
97 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
entreprendra d’expliquer aux peuples, et lui fourniront les autorités propres à appuyer ses raisonnements. Une lecture réfléchi
etc. » 2º. Loi de charité et d’amour. Amour et charité, dont l’effet propre est d’adoucir tout. Dieu, dit Saint Bernard, poss
ls pourraient, néanmoins, assez comprendre par eux-mêmes et par leurs propres sentiments. Parce qu’ils aiment le monde, à quell
ouvre nous-mêmes à nous-mêmes, et nous expose, pour ainsi dire, à nos propres regards avec toutes nos faiblesses, nos penchants
Princes, soit qu’il la retire à lui-même, et ne leur laisse que leur propre faiblesse ; il leur apprend leurs devoirs d’une m
e pour lui-même un vase de miséricorde, et pour les autres un exemple propre à confondre l’impiété ». Je n’ai pas craint de c
rné. Il nous le représente ensuite ; 1º comme un Héros supérieur à sa propre gloire, c’est-à-dire, qui fit tout pour l’acquéri
des fleurs dans un terrain, qui, au premier aspect, paraît aride, ou propre seulement à produire des épines. Toutes les affai
tes de discours doit être simple, naturel, mais surtout très clair et propre au sujet. L’homme d’État est obligé, peut-être pl
98 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
on lui prodigue, comme si en le louant ils sentaient qu’ils font leur propre éloge. Tous les peuples primitifs apprécient la r
pas un lieu commun oratoire, mais le seul exorde en rapport avec ses propres sentiments, avec la piété du peuple et la gravité
action qui sait parler. Je ne veux pas vous énumérer ici les qualités propres à ce genre d’éloquence. Des exemples instruiront
ur persuader, il faut inspirer de la confiance, ou, pour employer vos propres termes, avoir du caractère ? Vous voyez donc bien
iait d’éclairer les Athéniens et de lui inspirer les paroles les plus propres à les convaincre, sans leur déplaire. Mais la sol
C’était couper les ailes à l’éloquence, mais c’était se sauver de ses propres entraînements. Heureusement le génie triomphe de
s orateurs les plus habiles n’ont su tirer des lieux communs les plus propres à exciter la terreur ou la pitié et à bouleverser
la même valeur. Les formules abstraites n’ont ni couleur ni harmonie propres . Mais il n’en est pas de même des idées oratoires
ntenir, elle remonte sans cesse de son cœur à ses lèvres. En effet le propre de la passion est de se répéter toujours, mais sa
99 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
it choisir les passages à proposer en modèles. Savoir beaucoup est le propre d’un érudit ; savoir à fond ce qu’il y a d’excell
ons publiques, préoccupé des besoins sociaux en même temps que de ses propres intérêts. C’est là ce qui, du cinquième au treizi
ation de petites formalités ; il consiste pour chacun dans les vertus propres à son état. Un grand prince ne doit pas servir Di
ation, dont il était autant le père que le roi. Il voyait tout de ses propres yeux dans les affaires principales. Il était appl
ons, de sorte que les étrangers ne se fiaient pas moins à lui que ses propres sujets. Jamais prince ne fut plus sage pour polic
iolable ; qui savait pour lui rester fidèle être si sévère contre son propre frère ; qui n’avait pas rougi, avant de s’embarqu
armes par la faveur qu’ils avaient auprès d’eux, convertirent en leur propre substance celle de leurs maîtres, dont ils firent
s quoiqu’il eût la civilité, l’extérieur et beaucoup d’autres parties propres à cet effet, il n’en eut jamais le je ne sais quo
ions, voilà ce que Jean-Jacques a tenté. Il n’y a pas l’écrivain plus propre à rendre le pauvre superbe. Une piété irréligieus
s au nid sous la leçon d’un serin, d’un rossignol, etc., il se rendra propre le chant de ses maîtres ; mais on n’a point vu d’
urs malheurs ne vous refroidissent jamais. Un ami malheureux est plus propre qu’un autre soulager les peines que nous éprouvon
ur les hommes, autant admirateur du mérite que s’il lui eût été moins propre et moins familier : un homme vrai, simple, magnan
faites et les plus palpables. Tant de parties si bien arrangées et si propres aux usages pour lesquels elles sont faites : la d
rendre capable d’entrer ? que les eaux qui coulent dessus ne sont pas propres à la ramollir et ne viennent pas pour cela à poin
blement reçu dans l’esprit humain : mais le faux y entre bien sous sa propre figure ; car c’est le lieu de sa naissance et sa
té de Rome.     Ce nom depuis longtemps ne sert qu’à l’éblouir, Et sa propre grandeur l’empêche d’en jouir. Depuis qu’elle se
souffrante, Dans tous ses ennemis il voit ceux de l’État, Et dans sa propre injure un public attentat. En ce point seulement
princes, soit qu’il la retire à lui-même, et ne leur laisse que leur propre faiblesse, il leur apprend leurs devoirs d’une ma
itive, qui ne trouve aucune retraite dans trois royaumes, et à qui sa propre patrie n’est plus qu’un triste lieu d’exil ; neuf
, et dont il ne doit plus attendre d’indulgence. Il se roule dans ses propres horreurs ; il se tourmente, il s’agite pour fuir
menter la concorde, remplissez la capitale et la province de placards propres à armer le peuple des campagnes contre celui des
, de la manière la plus grave, dans une très mauvaise affaire avec sa propre famille, qui voulut absolument en avoir justice.
arité jusqu’à se faire charger juridiquement, et à se charger par son propre fait de toute la responsabilité du crime qu’ils a
i qui vais le crucifier de nouveau : c’est moi qui veux élever de mes propres mains sa croix sur un autre calvaire : c’est moi
, et ils ne peuvent non plus se délivrer de cette horreur que de leur propre nature ; ils n’ont point besoin d’autre châtiment
ie. Ils la proclament eux-mêmes, car ils prennent la poésie pour leur propre mesure ; ils estiment et ils demandent qu’on esti
es de la poésie, la plupart du temps ils s’égarent ; ils perdent leur propre génie, sans dérober celui de la poésie. Mais la p
n’atteint guère ou qu’il n’atteint que pour mieux se mesurer avec sa propre faiblesse, tandis que le talent poursuit une perf
monde. On imite souvent, même sans s’en apercevoir, et on néglige ses propres biens pour des biens étrangers, qui d’ordinaire n
uises doivent avoir un certain rapport et une certaine union avec nos propres qualités, qui les étende et les augmente impercep
ceux qu’ils prenaient pour modèles ; de sorte qu’ils cultivaient leur propre caractère, sous ces maîtres qu’ils consultaient e
e pour ses dieux Énée ait un respect austère ; Conservez à chacun son propre caractère. Des siècles, des pays, étudiez les mœu
ire valoir toutes les raisons qu’il a dites, ajoutant modestement nos propres pensées aux siennes, et lui faisant croire, autan
e conversation, quelque spirituelle qu’elle soit, n’est pas également propre à toutes sortes de gens d’esprit. 11 faut choisir
lui convient, qui n’ôte rien, mais surtout n’ajoute rien à sa valeur propre  ; plus tard vint la rhétorique avec son triste pr
ofiter de ces rapprochements la vérité et le goût ; elle y ajoute ses propres pensées, et de ce travail de comparaison et de cr
out prêchant l’art de la simple nature. Ennemi de ma gloire et de mon propre bien, Malheureux, je m’attache à ce goût ancien.
r. Le parasite d’un courtisan vous enlèvera l’emploi auquel vous êtes propre . Que le hasard vous amène dans une compagnie où i
ettres qui soient si assidus. L’Académie est souvent négligée par ses propres membres. Cependant, à peine un des Quarante a-t-i
t ces petites déclamations dans lesquelles un auteur ne donne que ses propres idées, qui ne sont qu’un sujet de dispute. C’est
celui des affaires étrangères, où mon application peut me rendre plus propre . Je n’oserais dire à Votre Majesté ce qui m’inspi
lon son instinct. Qu’il file la soie de son sein ; qu’il pétrisse son propre miel ; qu’il chante son propre ramage ; il a son
soie de son sein ; qu’il pétrisse son propre miel ; qu’il chante son propre ramage ; il a son arbre, sa ruche son trou : qu’a
vais résolu, Monseigneur, de vous entretenir aujourd’hui, mais de mes propres qualités. Elles ont été l’objet de mes méditation
Chacun de nous, plus sensible à la gloire de son ami qu’il la sienne propre , cherchait, non l’emporter sur lui, mais à lui cé
que arbre tire de la terre, parmi une infinité de sucs, celui qui est propre pour le nourrir. Mais cette raison n’est pas dans
s. On a beau exalter l’adresse de l’hirondelle, qui se fait un nid si propre , ou des abeilles, qui ajustent avec tant de symét
doivent sortir de nouvelles plantes. Chaque arbre porte des semences propres à engendrer son semblable : en sorte que d’un orm
ns cesse dans son progrès ; car il tire avantage, non-seulement de sa propre expérience, mais encore de celle de ses prédécess
urs. (Didier édit.). 75. Poésies. (Charpentier édit.) 76. C’est sa propre existence que dépeint ici C. Delavigne : sa vie a
100 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — [Introduction] » pp. 18-20
l vit et parler comme il pense. Le style est donc l’art ou la manière propre à chaque écrivain de formuler nettement et conven
que cette forme soit belle aussi, et qu’elle ne masque point par ses propres taches les beautés qu’elle recouvre. Car, ce qui
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