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1 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
ite de lui les plus belles leçons qui aient jamais été adressées à un roi . On sait combien elles furent stériles ; toutefoi
res, et dans ces derniers moments surtout où il préside à la mort des rois de la terre ; plus leur gloire et leur puissance
qu’il croyait être. Oui, mes frères, la grandeur et les victoires du roi que nous pleurons ont été autrefois assez publiée
Que nous reste-t-il ici ? que d’en parler pour notre instruction. Ce roi , la terreur de ses voisins, l’étonnement de l’uni
ous l’aviez écrit sur le livre éternel, dans la succession des saints rois qui devaient gouverner vos peuples ; vous l’aviez
tristement et augmenter l’appareil lugubre de leurs funérailles2 ; le roi , qui avait passé d’une minorité orageuse au règne
nement de saint Louis : ses vertus civiles et militaires. Le saint roi rendit aux peuples, avec la tranquillité, la joie
ce de nos voisins. Les Français vivaient heureux ; et, sous un si bon roi , tout ce qu’ils pouvaient souhaiter à leurs enfan
cles à venir, des secours publics aux misères publiques : notre saint roi connut ce devoir, et jamais prince ne fit plus d’
par ses soins ! il n’est point de genre de misère à laquelle ce pieux roi n’ait laissé pour tous les âges suivants une ress
s trésors pouvaient à peine suffire à ses pieuses largesses ; et tout roi qu’il était, il se croyait les dépenses les moins
core des misères à soulager. A la tête des armées, ce n’était plus ce roi pacifique, accessible à ses sujets, assis sous le
e l’orphelin, paraissant plutôt un père au milieu de sa famille qu’un roi à la tête de ses sujets, entrant dans des détails
orés, et ne trouvant indigne d’un prince et indécent à la majesté des rois que d’ignorer les besoins de leurs peuples. Ce n’
e d’ignorer les besoins de leurs peuples. Ce n’était plus, dis-je, ce roi pacifique et clément : c’était un héros toujours
ace a subsisté jusque dans notre siècle, des panégyriques de ce saint roi . Mais il vaut mieux voir en quels termes ce princ
Sa piété, qui était celle d’un anachorète, ne lui ôta aucune vertu de roi . Une sage économie ne déroba rien à sa libéralité
2 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
A peine arrivé dans le palatinat de Posnanie, il apprend que les deux rois , qu’il croyait à cinquante lieues de lui, avaient
à l’expérience contre cette cavalerie victorieuse, commandée par deux rois et par l’élite des généraux suédois. Il se posta
lle. A peine commençait-il de respirer dans cet endroit, que les deux rois paraissent tout à coup derrière lui. Au delà de G
réputation de Schullembourg dépendait d’échapper au roi de Suède ; le roi , de son côté, croyait sa gloire intéressée à pren
alie. Il n’y a que les républiques qui rendent de tels honneurs : les rois ne donnent que des récompenses. Mais ce qui faisa
rsait rien. Le kan des Tartares et le bacha, qui voulaient prendre le roi en vie, honteux de perdre du monde et d’occuper u
onnes, jugèrent à propos de mettre le feu à la maison pour obliger le roi à se rendre. Ils firent lancer sur le toit, contr
oment ; le toit tout embrasé était près de fondre sur les Suédois. Le roi donna tranquillement ses ordres pour éteindre le
y penser. L’embrasement redoubla avec plus de rage : l’appartement du roi était consumé ; la grande salle où les Suédois se
mité, crier qu’il fallait se rendre. « Voilà un étrange homme, dit le roi , qui s’imagine qu’il n’est pas plus beau d’être b
cette maison et s’y défendre. « Voilà un vrai Suédois ! » s’écria le roi  ; il embrassa ce garde, et le créa colonel sur-le
ement fut encore plus grand lorsqu’ils virent ouvrir les portes et le roi et les siens fondre sur eux en désespérés. Charle
e pas ; mais, le moment d’après, cette petite troupe fut entourée. Le roi , qui était en bottes, selon sa coutume, s’embarra
mme on porte un malade que l’on craint d’incommoder. Au moment que le roi se vit saisi, la violence de son tempérament et l
té écrits ». 1. Après la défaite de Charles XII à Pultava (1709), le roi suédois s’était retiré à Bender. Le sultan, à l’i
3 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
n fit un grand carnage, croyant tuer Ulysse, Agamemnon, et les autres rois de la. Grèce. Revenu dans son bon sens, il se per
auprès de Tissapherne, satrape, ou gouverneur d’une des provinces du roi des Perses. On ménagea son retour à Athènes ; et
ynie) une armée de cent mille Perses ; gagne ensuite sur Darius, leur roi , la bataille d’Issus (petite ville de Cilicie) ;
aume de Perse ; réduit en cendres Persépolis, ancienne demeure de ces rois  ; traverse les déserts, franchit les fleuves et l
vent pour l’Italie même. Elle tirait son nom d’Auson, un des premiers rois de ce pays. B Babylone, ville très célèbre
s, peuples de l’ancienne Palestine. Og, espèce de géant, qui en était roi , fut défait, et dépouillé de ses états par les Is
t : Il faudrait que votre majesté se retirât. — Non, non, répondit le roi , il est bon que je voie comment meurent mes parei
n que je voie comment meurent mes pareils. Quelques moments après, le roi dit au dauphin, en le tirant du chevet du lit de
Charlemagne, fils de Pépin, et le deuxième de la seconde race de nos rois . Il éleva la monarchie à un point de grandeur où
rsa. Chassée de son pays pour avoir empoisonné son mari, qui était un roi des Sarmates, elle se retira sur les côtes d’Ital
a voie d’une élection juridique, au trône de Pologne. Il fut proclamé roi de ce pays, le 27 juin 1693, par le cardinal Radz
des conquêtes, et ajouta plusieurs provinces à ses états. Mais Cyrus, roi des Perses, à qui il avait déclaré la guerre, lui
ne d’Espagne en 1700, il dit : Je n’aspire qu’à dire toute ma vie, le roi mon père et le roi mon fils. Cette espèce de prov
0, il dit : Je n’aspire qu’à dire toute ma vie, le roi mon père et le roi mon fils. Cette espèce de proverbe qui, même long
erbe qui, même longtemps avant sa mort, courut sur ce prince, fils de roi , père de roi, sans être roi, était fondé sur la s
e longtemps avant sa mort, courut sur ce prince, fils de roi, père de roi , sans être roi, était fondé sur la santé de Louis
nt sa mort, courut sur ce prince, fils de roi, père de roi, sans être roi , était fondé sur la santé de Louis XIV, qui était
t exterminés dans un temps marqué. Mais Esther implora la clémence du roi , qui, instruit par elle de la vérité des choses e
de Canaan, et qui s’appelait alors de leur nom Jébus. Nabuchodonosor, roi des Assyriens et des Babyloniens, s’en empara, l’
en 1099, et y fondèrent un nouveau royaume, qui dura 89 ans sous des rois français. Cette ville, aujourd’hui réduite presqu
t que dans le territoire de cette ville, on fit, par les ordres de ce roi cruel, un horrible massacre de tous les enfants m
de Bourbon. Je dirai ici qu’il y a des auteurs qui prétendent que nos rois de la troisième race descendent des rois de la se
teurs qui prétendent que nos rois de la troisième race descendent des rois de la seconde, et ceux-ci des rois de la première
e la troisième race descendent des rois de la seconde, et ceux-ci des rois de la première. Les preuves historiques qu’ils en
is, avec des forces très inférieures, les plus habiles capitaines des rois de Syrie, et profita d’un court intervalle de pai
st, une grande victoire sur une des plus nombreuses armées de Darius, roi des Perses, et dont ils firent un horrible carnag
1621, sans postérité. Mécène (Caius Clinius), descendant des anciens rois d’Étrurie (aujourd’hui Toscane). Il se trouva à t
ins dans la suite sous les Français, qui, malgré tous les efforts des rois d’Aragon, possédèrent la Sicile pendant une parti
d du mont Cithéron, et près de laquelle Mardonius, général de Xerxès, roi des Perses, fut entièrement défait l’an 479 avant
t premier duc et pair du royaume. Il avait le privilège de sacrer nos rois  ; et c’est à Reims que se faisait cette auguste c
rêts. Romulus, fondateur de la ville de Rome, dont il fut le premier roi . Un jour qu’il faisait la revue de son armée, il
duquel, il fut celui d’une province habitée par des colonies, que les rois d’Assyrie y avaient envoyées de leurs états. Sau
cinq mille Assyriens, c’est-à-dire, toute leur armée, à la réserve du roi et de quelques-uns de ses courtisans. Peu de temp
us, fils d’Agénor, roi de Phénicie, en fut le fondateur et le premier roi . La fable dit qu’aussitôt qu’il fut arrivé dans c
t l’homme qui avait été la gloire d’Athènes, en fut banni Artaxercès, roi des Perses, lui donna une retraite dans ses états
4 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
la Morée, dans la Turquie européenne). Il fut le chef général des dix rois de la Grèce, qui assiégèrent la ville de Troie. L
nement la ville de Césarée en Mauritanie, bâtie et embellie par Juba, roi de cette contrée. Ambres (le marquis d’), offici
fut mariée à Louis XIV en 1660, et mourut en 1683, âgée de 45 ans. Le roi , qui honorait sa vertu, dit en apprenant sa mort 
ibus du peuple de Dieu. Beringhen (le marquis de), premier écuyer du roi , et colonel du régiment Dauphin. Au passage du Rh
(Louis d’Oger, marquis de), grand maréchal-des logis de la maison du roi . Il donna de grandes preuves de valeur au passage
pour être leur bienfaiteur, se préparaient à lui déférer le titre de roi dans tout l’empire, excepté dans l’Italie. On con
étueux lui fit prendre, dans des temps de crise, les armes contre son roi . Mais dès le moment qu’il fut rentré dans le devo
mme il l’avait été auparavant, un des sujets les plus fidèles ; et le roi ne balança pas à lui rendre ses bonnes grâces et
il alla au parlement, où il fit prononcer, en 1646, la déposition du roi . L’année suivante, il fut proclamé généralissime
ans. Son cadavre, embaumé et enseveli avec pompe dans le tombeau des rois , fut exhumé en 1660, traîné sur la claie, pendu e
personnifiés, et qu’elle a mis au rang des dieux subalternes. David, roi des Juifs, et l’un des plus grands et des plus ve
bu de Juda, il naquit à Bethléem, l’an 1085 avant J.-C., et fut sacré roi du peuple Hébreu, l’an 1063 avant J.-C., pendant
g de l’Île-de-France dans le Gâtinois. Il y a un ancien palais de nos rois , et une forêt d’une étendue immense. C’est le lie
de Louis XIII. Les premiers livres dont on a formé la bibliothèque du roi , ont été placés, sous Louis XII, dans une des sal
pût aller à l’ennemi posté sur la rive opposée, il vint rapporter au roi qu’il avait trouvé un gué, et promit de passer à
être Joïada ou Joad. Élevé secrètement dans le temple, il fut reconnu roi à l’âge de sept ans, par les soins du grand-prêtr
qui en considération de ses services, fut inhumé dans le sépulcre des rois de Juda. À peine ce saint homme fut mort, que Joa
après avoir fait venir auprès de lui son père et ses frères, à qui le roi donna la grande terre de Gessen. Ses cendres fure
les païens honoraient comme le Dieu suprême, le père des Dieux, et le roi des hommes. On le représente assis sur un trône d
te nymphe commit avec Neptune dans un des temples de Minerve. Minos, roi de l’île de Crète (aujourd’hui Candie), fils de J
e et législateur des Juifs, qu’il délivra de l’oppression de Pharaon, roi de ce royaume, après avoir fait plusieurs miracle
la Porte, maître de la garde-robe, et maréchal de camp des armées du roi . Il fut tué, après le passage du Rhin, d’un coup
ant Jésus-Christ, sur les bords du Tibre, par Romulus, descendant des rois d’Albe. Il en fut le premier roi, en partageant n
Tibre, par Romulus, descendant des rois d’Albe. Il en fut le premier roi , en partageant néanmoins la souveraine puissance
milieu entre le peuple et le sénat. Rome fut ainsi gouvernée par des rois jusqu’à l’an 244 avant Jésus-Christ, qu’on y étab
rencontré devant eux, le croyaient Hollandais. Sardanapale, dernier roi des Assyriens, qui passa sa vie dans la mollesse,
France, et à 48, le titre de maréchal général des camps et armées du roi , titre dont il paraît qu’il a été honoré le premi
er prince du sang, et voulut qu’il fût enterré dans le tombeau de nos rois . Ce qui rehausse la gloire de Turenne, c’est qu’à
rquie d’Asie, et s’appelle Sour. U. Ulysse, fils de Laërte, et roi des îles d’Ithaque et de Dulichium, dans la mer É
hin. Il gagna sur l’ennemi un drapeau et un étendard qu’il apporta au roi . Vendôme(ville), capitale du Vendômois dans la B
intenir. Versailles, ville célèbre par la résidence ordinaire de nos rois , et située dans l’Île-de-France, à quatre lieues
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
une petite historiette, qui est très-vraie, et qui vous divertira. Le Roi se mêle depuis peu de faire des vers3 ; MM. de Sa
n apporte de toutes les façons. » Le maréchal, après avoir lu, dit au Roi  : « Sire, Votre Majesté juge divinement de toutes
là le plus sot et le plus ridicule madrigal que j’aie jamais lu. » Le roi se mit à rire, et lui dit : « N’est-il pas vrai q
re, il n’y a pas moyen de lui donner un autre nom. — Oh bien ! dit le Roi , je suis ravi que vous m’en ayez parlé si bonneme
échal ; les premiers sentiments sont toujours les plus naturels. » Le Roi a fort ri de cette folie, et tout le monde trouve
Pour moi qui aime toujours à faire des réflexions, je voudrais que le Roi en fît là-dessus, et qu’il jugeât par là combien
is vendredi qu’il s’était poignardé4 ; voici l’affaire en détail : Le Roi arriva jeudi au soir ; la chasse, les lanternes,
agea en ce qu’il put. Le rôti qui avait manqué, non pas à la table du Roi , mais aux vingt-cinquièmes, lui revenait toujours
ui dit : « Vatel, tout va bien, rien n’était si beau que le souper du Roi . » Il dit : « Monseigneur, votre bonté m’achève1 
el que tournait tout son voyage de Bourgogne4. M. le Prince le dit au Roi fort tristement. On dit que c’était à force d’avo
à sa manière ; on le loua fort, on loua, et on blâma son courage. Le Roi dit qu’il y avait cinq ans qu’il retardait de ven
anté2. Hier, qui était samedi, on fit encore de même ; et le soir, le Roi alla à Liancourt, où il doit demeurer aujourd’hui
par où il pèche, le flatteur ! 1. Le maréchal avait soixante ans, le roi vingt-six ans. 2. C’est la morale de l’anecdote
tables servies chacune à cinq services, et quatre repas par jour. Le roi ne passa que deux jours chez le prince de Condé,
6 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
Habitants malheureux de ces bords pleins de charmes, Du moins à votre roi n’imputez point vos larmes ; S’il cherche les com
nons de sa gloire et ceints de ses lauriers : D’Aumont, qui sous cinq rois avait porté les armes ; Biron, dont le seul nom r
al. Tous ces héros en foule attendaient le signal, Et, rangés près du roi , lisaient sur son visage D’un triomphe certain l’
u’enflammait sa présence : « Vous êtes nés Français, et je suis votre roi  ; Voilà nos ennemis, marchez, et suivez-moi. Ne p
Vous le verrez toujours au chemin de l’honneur. » A ces mots, que ce roi prononçait en vainqueur, Il voit d’un feu nouveau
Rester mes ennemis ou vivre mes sujets… Choisissez. » A ces mots d’un roi couvert de gloire, Sur un champ de bataille, au s
cette pièce.) Acte II, scène iii. Lusignan, prince du sang des rois de Jérusalem, a été fait prisonnier par les musul
j’ai fait l’apprentissage : Ma fortune et mon rang sont un don de ce roi , Si grand par sa valeur et plus grand par sa foi.
va révérer le martyr de la croix, Et la cour de Louis est l’asile des rois . Lusignan. Hélas ! de cette cour j’ai vu jadis l
ndre : Vous voyez qu’au tombeau je suis prêt à descendre ; Je vais au Roi des rois demander aujourd’hui Le prix de tous les
ous voyez qu’au tombeau je suis prêt à descendre ; Je vais au Roi des rois demander aujourd’hui Le prix de tous les maux que
ins, songe au sang qui coule dans tes veines ! C’est le sang de vingt rois , tous chrétiens comme moi ; C’est le sang des hér
s XV s’était rendu justice en refusant la dédicace d’un ouvrage où un roi père de ses sujets et un grand homme était célébr
e Burrhus Qui depuis… Rome alors estimait leurs vertus. Au reste, le roi sauva la vie de Charles de Biron à Fontaine-Franç
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
sa propre tranquillité1. Testament politique Fragment Les rois sont souvent obligés à faire des choses contre le
nclination, et être toujours en défiance de son naturel. Le métier de roi est grand, noble, flatteur, quand on se sent dign
ns sa royauté. Un prince qui douterait de lui-même serait le pire des rois . Voici comment Bossuet jugeait la majesté royale 
té royale : « Je n’appelle pas majesté cette pompe qui environne les rois , ou cet éclat extérieur qui éblouit le vulgaire.
es, et dans ces derniers moments surtout, où il préside à la mort des rois de la terre : plus leur gloire et leur puissance
essus de l’homme ! « Oui, mes frères, la grandeur et les victoires du roi que nous pleurons ont été autrefois assez publiée
ue nous reste-t-il ici, que d’en parler pour notre instruction ? « Ce roi , la terreur de ses voisins, l’étonnement de l’uni
oi, la terreur de ses voisins, l’étonnement de l’univers, le père des rois , plus grand que tous ses ancêtres, plus magnifiqu
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
, homme de cour et homme de lettres, favori de Madame de Pompadour et roi des philosophes, hôte et ami de Frédéric, flatteu
transparents, parce qu’ils sont peu profonds2. » Saint Louis Roi , il est le modèle des rois ; chrétien, il est le
sont peu profonds2. » Saint Louis Roi, il est le modèle des rois  ; chrétien, il est le modèle de tous les hommes.
hommes vulgaires, nous sommes enflés de vanité et d’orgueil ! Il est roi , et il est humble : c’est beaucoup pour les moind
ïens l’ont fait ; mais il s’abaisse devant eux, il est le premier des rois qui les ait servis. C’est là ce que la morale paï
eut-être le seul de tous les hommes, et jusqu’ici le seul de tous les rois , qui ait vécu sans faiblesse ; il a porté toutes
grand homme, admirable plutôt qu’à imiter. Sa vie doit apprendre aux rois combien un gouvernement pacifique et heureux est
, et non pas au coin de notre feu ? » Fallait-il vous quitter pour un roi  ? Que j’ai de remords, ma chère enfant ! que mon
a devise. J’ai besoin de plus d’une consolation. Ce ne sont point les rois , ce sont les belles-lettres qui la donnent. L
titre, j’ai pourtant l’honneur d’avoir cette place, que Sa Majesté le roi mon maître m’a conservée ? Lorsqu’on m’attaque su
gyrique de Saint Louis) : « A la tête des armées, ce n’était plus ce roi pacifique, accessible à ses sujets, assis sous le
e l’orphelin, paraissant plutôt un père au milieu de sa famille qu’un roi à la tête de ses sujets, entrant dans des détails
orés, et ne trouvant indigne d’un prince et indécent à la majesté des rois que d’ignorer les besoins de leurs peuples. Ce n’
e d’ignorer les besoins de leurs peuples. Ce n’était plus, dis-je, ce roi pacifique et clément : c’était un héros toujours
ous ferez une bonne œuvre J’aime mieux élever un Pichon que servir un roi , fût-ce le roi des Vandales. » 2. Discours su
onne œuvre J’aime mieux élever un Pichon que servir un roi, fût-ce le roi des Vandales. » 2. Discours sur l’origine de
ende pour fausse monnaie, me signifièrent de la part de Sa Majesté le roi de Prusse que j’eusse à ne point sortir de Francf
edemandez ? — C’être, monsir, répondit Freytag, l’œuvre de poéstie du roi mon gracieux maître. — Oh ! je lui rendrai sa pro
tôt le gros ballot de Leipsick sera ici, où est l’œuvre de poëshie du roi mon maître, que Sa Majesté demande, et l’œuvre de
ous paraîtra bon. À Francfort, 1er de juin 1753. Freytag, résident du roi mon maître.” J’écrivis au bas du billet : Bon pou
maître.” J’écrivis au bas du billet : Bon pour l’œuvre de poëshie du roi votre maître, de quoi le résident fut très-satisf
et de Sa Majesté impériale, que ma nièce et moi nous étions sujets du roi très-chrétien et que nous n’avions rien à démêler
né qu’un associé étranger lui prouvât ses bévues, persuada d’abord au roi que Kœnig, en qualité d’homme établi en Hollande,
endaient rien. On se contentait à Berlin de lever les épaules, car le roi ayant pris parti dans cette malheureuse affaire,
9 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
ues de la flatterie. Cette lettre injurieuse est écrite de la main du roi des Parthes, et il n’y a pas moyen de la supprime
que les vices de Tibère avaient offensé. Au nom de toute la terre, un roi se déclare partie et prend la parole contre un em
ire que les harangues de cet orateur renversaient les entreprises des rois , et que sa rhétorique était l’arsenal et le magas
le lieu comme pour le temps. Nos anciens, qui faisaient parler leurs rois en place publique, donnaient assez aisément l’uni
arté pour se tuer44. Nous ne prenons pas la même liberté de tirer les rois et les princesses de leurs appartements ; et, com
le terme fatal. Ces prospérités, qui avaient commencé du temps du feu roi , avaient encore continué avec plus d’éclat pendan
dire comme les choses se gouvernaient dans le cabinet. Le conseil du roi , pendant la régence de la reine, était composé de
écontents, les rentiers, les trésoriers de France, les secrétaires du roi , les officiers des tailles et des gabelles. Enfin
e, nuisible à la vie, à la liberté et aux biens de tous les sujets du roi . Le parlement, paraissant touché des misères publ
urs charges, qui sont instituées pour modérer l’extrême puissance des rois et s’opposer à leurs dérèglements, les y conviait
iomphe qui les rétablirait de leurs pertes passées : et néanmoins, le roi avait autorisé tous les arrêts que la compagnie a
tifs à le pousser. En ce temps-là, M. le prince commandait l’armée du roi en Flandre : il avait pris Ypres ; mais, durant c
alé, vint de sa part en porter les nouvelles à la cour. Le conseil du roi regarda ce grand succès comme un coup du ciel, do
était propre autrefois111. Car qui se trouve malheureux de n’être pas roi , sinon un roi dépossédé ? Trouvait-on Paul Émile
utrefois111. Car qui se trouve malheureux de n’être pas roi, sinon un roi dépossédé ? Trouvait-on Paul Émile malheureux de
l’être toujours. Mais on trouvait Persée si malheureux de n’être plus roi , parce que sa condition était de l’être toujours,
prouvent sa grandeur. Ce sont misères de grand seigneur, misères d’un roi dépossédé. La misère se concluant de la grandeur,
er, à faire des vers, à courir la bague, etc., à se bâtir, à se faire roi , sans penser à ce que c’est qu’être roi et qu’êtr
etc., à se bâtir, à se faire roi, sans penser à ce que c’est qu’être roi et qu’être homme. Il est dangereux de trop taire
s un exorde plein d’une respectueuse soumission envers la personne du roi , Pellisson demande à Louis XIV de laisser juger F
ce discours à Votre Majesté ; l’admiration véritable que j’ai pour un roi le plus grand, le plus magnanime, le plus triomph
i regardent le bien de son service. Veuille le maître des cœurs et le roi des rois que, pour en reconnaître la vérité et l’
ent le bien de son service. Veuille le maître des cœurs et le roi des rois que, pour en reconnaître la vérité et l’importanc
diront à Votre Majesté qu’en laissant juger les juges ordinaires, un roi se décharge de l’événement ; qu’en donnant des ju
ouvent celle de Dieu, cette voix qui fait, à vrai dire, la gloire des rois , qui parle si magnifiquement aujourd’hui par tout
gardant à Marcoussis le tombeau d’un surintendant immolé, sous un des rois précédents, aux jalousies de la cour et à la pass
rs donc, sire, que tant d’ordonnances confirmées par les serments des rois vos prédécesseurs et par celui de Votre Majesté m
tration des finances et son excessive ambition qu’on a représentée au roi comme suspecte et criminelle. Pour justifier l’ad
rintendant, rien n’en démontre mieux la fausseté que l’offre faite au roi par Fouquet de prendre Belle-Île, et d’accepter p
semblent demander leur ruine136. Le plus sage, le plus juste même des rois , crie encore à Votre Majesté comme à tous les roi
lus juste même des rois, crie encore à Votre Majesté comme à tous les rois de la terre : Ne soyez point si justes 137. C’est
nement ; cet heureux jour, dis-je, qui acheva de nous donner un grand roi en répandant sur la tête de Votre Majesté, si chè
re gravées sur le bronze, mais plus encore dans le cœur d’un si grand roi  : Je jure et promets de garder et faire garder l’
in vous la dire. Il épouse dimanche, au Louvre, avec la permission du roi , mademoiselle… mademoiselle… de, devinez le nom ;
lle de Montpensier, Mlle d’Orléans, Mademoiselle, cousine germaine du roi  ; Mademoiselle, destinée au trône, Mademoiselle,
quer. Baptiste157 avait fait un dernier effort de toute la musique du roi  : ce beau Miserere y était encore augmenté ; il y
es ; je ne crois point qu’il y ait une autre musique dans le ciel… Le roi est à Charleroi, et y fera un long séjour. Il n’y
, il mourut en 1704, au moment où la prospérité et la gloire du vieux roi avaient trouvé leur terme. C’est pour l’éducation
parole de son Écriture170 : « La miséricorde et la justice gardent le roi  ; et son trône est affermi par la bonté et la clé
soulagement de ses peuples, elle n’égalera jamais la vôtre. Les bons rois sont les vrais pères des peuples, ils les aiment
ne plus glorieux que le vôtre ? Il est arrivé souvent qu’on a dit aux rois que les peuples sont plaintifs173 naturellement,
e cœur attendri de tout ce qu’il a ouï réciter des bontés de ce grand roi envers son peuple et de l’amour extrême de son pe
eterre. (Exorde et fragments.) De quelle manière Dieu instruit les rois . — Révolution d’Angleterre. Celui qui règne dans
l’indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois , et de leur donner, quand il lui plaît, de grande
Chrétiens, que la mémoire d’une grande reine, fille, femme, mère de rois si puissants175 et souveraine de trois royaumes17
t miraculeusement rétabli. Voilà les enseignements que Dieu donne aux rois  : ainsi fait-il voir au monde le néant de ses pom
rs de faire des leçons aux princes sur des événements si étranges, un roi me prête ses paroles pour leur dire : et nunc, re
ut donné à celui-ci de tromper les peuples et de prévaloir contre les rois . Car, comme il eut aperçu que dans ce mélange inf
té qui a étonné l’univers. C’était le conseil de Dieu d’instruire les rois à ne point quitter son Église. Il voulait découvr
le se confondre dans un abîme où l’on ne reconnaît plus ni princes ni rois , ni toutes ces autres qualités superbes qui disti
partout on voit la douleur et le désespoir, et l’image de la mort. Le roi , la reine, Monsieur, toute la cour, tout le peupl
e que je vois l’accomplissement de cette parole du prophète186 : « Le roi pleurera, le prince sera désolé, et les mains tom
ces et les peuples gémissaient en vain ; en vain Monsieur, en vain le roi même tenait Madame serrée par de si étroits embra
la poussière avec les grands de la terre, comme parle Job ; avec ces rois et ces princes anéantis, parmi lesquels à peine p
as moins caché ni moins trompeur à lui-même qu’aux autres ? Ô éternel Roi des siècles, qui possédez seul l’immortalité, voi
aire durant ce temps ce qui se faisait à la cour et en la présence du roi  ? Lorsqu’il y fit lire la dernière lettre que lui
i-même avec tant de modestie ; et cette lecture, suivie des larmes du roi , fit voir ce que les héros sentent les uns pour l
content et trop heureux d’avoir encore assez de vie pour témoigner au roi sa reconnaissance, son dévouement, et, s’il l’osa
sentiments ; et ceux qui l’avaient ouï parler si souvent de ce grand roi dans ses entretiens familiers pouvaient assurer q
ue tous les autres, princes et princesses, nobles rejetons de tant de rois , lumières de la France, mais aujourd’hui obscurci
ux et n’arriver pas sans ressource à notre éternelle demeure, avec le roi de la terre il faut encore servir le roi du ciel.
e éternelle demeure, avec le roi de la terre il faut encore servir le roi du ciel. Servez donc ce roi immortel et si plein
roi de la terre il faut encore servir le roi du ciel. Servez donc ce roi immortel et si plein de miséricorde, qui vous com
toutes les paroisses de la Flandre, l’ancien maître de l’héritier des rois ne dédaignait pas d’y monter en chaire pour expli
ar celui des hommes ! Ô hommes faibles et impuissants qu’on nomme les rois et les princes du monde, vous n’avez qu’une force
r délivrer l’Église captive. Hâtons-nous ; passons aux Machabées, Les rois de Syrie persécutent l’Église : elle ne peut se r
ite de lui les plus belles leçons qui aient jamais été adressées à un roi . On sait combien elles furent stériles ; toutefoi
ver ce signal de toutes les nations au milieu de ses armées ; que nos rois , dans leurs entreprises contre les infidèles, all
mes pour les exterminer. Le monde devint un théâtre d’horreur, où les rois et les nations conjurées les unes contre les autr
lleul de Louis XIV, il ne sut pas néanmoins gagner la faveur du grand roi , qui s’accommodait mal de son caractère âpre et t
on. Il était là, et personne n’osait ouvrir la bouche pour avertir le roi ni madame de Maintenon. Le rare fut qu’on voulut
oi ni madame de Maintenon. Le rare fut qu’on voulut laisser mettre le roi à table pour souper avant d’effrayer par de grand
gé dans l’après-dînée, et qu’il en eut été fort peiné. Pendant que le roi soupait ainsi tranquillement, la tête commença à
reçut d’un air contrit et désireux l’absolution du curé. Cependant le roi sortait de table, et pensa tomber à la renverse l
ge si subit d’une sécurité entière à la plus désespérée extrémité. Le roi , à peine à lui-même, prit à l’instant le chemin d
ui dit qu’il ne fallait plus désormais penser qu’à lui-même. Alors le roi , presque en faiblesse d’un renversement si subit
temps. L’agonie sans connaissance dura près d’une heure depuis que le roi fut dans le cabinet. Madame la princesse de Conty
rincesse de Conty se partageait entre les soins du mourant et ceux du roi , près duquel elle revenait souvent, tandis que la
n le moment fatal arriva : Fagon sortit qui le laissa entendre296. Le roi , fort affligé, maltraita un peu ce premier médeci
nt à genoux tout du long de la cour, des deux côtés sur le passage du roi , lui criant, avec des hurlements étranges, d’avoi
jours de la même louange, c’est-à-dire de bonté303, et plaignaient le roi de la perte d’un si bon fils304. Les plus fins d’
re eux, ou les plus considérables, s’inquiétaient déjà de la santé du roi  ; ils se savaient bon gré de conserver tant de ju
et avis fut aussitôt embrassé… L’horreur régnait à Meudon. Dès que le roi en fut parti, tout ce qu’il y avait de gens de la
ndeur du chef : le prince était grand, l’homme l’était davantage. Les rois ses enfants furent ses premiers sujets, les instr
it qu’on ouvrît ceux des Ptolémées ; il dit qu’il avait voulu voir le roi , et non pas les morts. Ainsi, dans l’histoire de
seconde race, on cherche Pépin et Charlemagne ; on voudrait voir les rois , et non pas les morts. Un prince318, jouet de ses
s complaisances d’un vieux mari avec toutes les faiblesses d’un vieux roi , il mit un désordre dans sa famille, qui entraîna
son de ce prince et sa pénitence publique. On avait voulu dégrader le roi , on dégrada la royauté. On a d’abord de la peine
utation plus cruelle cent fois que celle que mes légions faisaient au roi barbare. Il ne sortait pas un seul mot de ma bouc
plus dures ; j’exigeai qu’il détruisît sa flotte, et qu’il rendît aux rois ses voisins tous les États dont il les avait dépo
évalu, parce qu’il encouragea les arts plus qu’aucun autre. Eh ! quel roi donc, en cela, a rendu plus de services à l’human
, en cela, a rendu plus de services à l’humanité que Louis XIV ? Quel roi a répandu plus de bienfaits, a marqué plus de goû
a fois des récompenses de lui, étonnés d’en être connus. « Quoique le roi ne soit pas votre souverain, leur écrivait Colber
maison, à Florence, des bienfaits de Louis XIV : il mit le nom de ce roi sur le frontispice, et vous ne voulez pas qu’il s
arly tant brigués par les courtisans ; il couchait dans la chambre du roi pendant ses maladies, et lui lisait ces chefs-d’œ
errer dans des montagnes : son père, chassé au berceau du palais des rois et de sa patrie, dont il avait été reconnu l’héri
avait bien que le maître n’était pas de son parti. « Le fils de votre roi , lui dit-il, vient vous demander du pain et un ha
gardez-les ; vous pourrez me les apporter un jour dans le palais des rois de la Grande-Bretagne. » Le gentilhomme auquel il
ochus (fils de Démétrius et de Cléopâtre), Rodogune (sœur de Phraste, roi des Parthes), Timagène (ancien gouverneur d’Antio
igneur (car ce n’est plus à moi À nommer autrement et mon juge et mon roi ), Que vous voyez l’effet de cette vieille haine Q
 ! Quand vous m’accablerez, où sera mon refuge ? Si je m’en plains au roi , vous possédez mon juge ; Et s’il m’ose écouter,
mon âme élevés : Vous demandiez mon sang ; j’ai demandé le vôtre : Le roi sait quels motifs ont poussé l’une et l’autre ; C
tour subir les mêmes lois. On ne peut craindre trop pour le salut des rois . Donnez donc cette preuve ; et, pour toute répliq
er ma rivale en ma place440. Règne ; de crime en crime enfin te voilà roi . Je t’ai défait d’un père, et d’un frère, et de m
: tous sont de son domaine ; Et le premier instant où les enfants des rois         Ouvrent les yeux à la lumière         Est
aut faire à la cour pour vous quelque ouverture, On sait qu’auprès du roi je fais quelque figure ; Il m’écoute, et dans tou
eille chanson que je m’en vais vous dire :                     Si le roi m’avait donné                         Paris sa gr
e, Et que la passion parle là toute pure ?                     Si le roi m’avait donné                         Paris sa gr
is qui me glacent d’effroi : — Hier, dit-on, de vous on parla chez le roi , Et d’attentat horrible on traita la satire. — Et
arla chez le roi, Et d’attentat horrible on traita la satire. — Et le roi , que dit-il ? — Le roi se prit à rire. Contre vos
attentat horrible on traita la satire. — Et le roi, que dit-il ? — Le roi se prit à rire. Contre vos derniers vers on est f
apporté, mais sans preuve certaine, que, pour plaider auprès du grand roi la cause des sujets malheureux, il encourut une d
eux et hâter ma retraite. Tandis que mes soldats, prêts à suivre leur roi , Rentrent dans mes vaisseaux pour partir avec moi
douté. Songez de quelle ardeur dans Éphèse adorée, Aux filles de cent rois je vous ai préférée580 ; Et, négligeant pour vous
faut qu’Esther, au mépris des usages de l’empire, paraisse devant le roi , pour obtenir la révocation de cet ordre barbare.
il de mes États vous donner la moitié ? ESTHER. Eh ! se peut-il qu’un roi craint de la terre entière, Devant qui tout fléch
désirs. Mais puisqu’il faut enfin expliquer mes soupirs, Puisque mon roi lui-même à parler me convie, (Elle se jette aux p
sque mon roi lui-même à parler me convie, (Elle se jette aux pieds du roi .) J’ose vous implorer, et pour ma propre vie, Et
e sa main redoutable. Les Juifs à d’autres dieux osèrent s’adresser : Rois , peuples, en un jour tout se vit disperser ; Sous
Brisa les fiers remparts et les portes d’airain603, Mit des superbes rois la dépouille en sa main, De son temple détruit ve
fêtes divines ; Et le temple déjà sortait de ses ruines. Mais, de ce roi si sage héritier insensé, Son fils604 interrompit
lui-même, et vous mit en sa place605. Que n’espérions-nous point d’un roi si généreux ! Dieu regarde en pitié son peuple ma
reux ! Dieu regarde en pitié son peuple malheureux, Disions-nous : un roi règne, ami de l’innocence. Partout du nouveau pri
                    Tais-toi. Oses-tu donc parler sans l’ordre de ton roi  ? ESTHER. Notre ennemi cruel devant vous se décla
erchons à respirer. Appelez Mardochée : il faut aussi l’entendre. (Le roi s’éloigne)612 UNE ISRAÉLITE. Vérité, que j’implo
ne I. Joad (grand prêtre), Abner (un des principaux officiers des rois de Juda). ABNER. Oui, je viens dans son temple ad
avid usurpe tous les droits, Se baigne impunément dans le sang de nos rois , Des enfants de son fils détestable homicide, Et
outiens de ce tremblant État628, Vous, nourri dans les camps du saint roi Josaphat, Qui sous son fils Joram commandiez nos
 Ai-je besoin du sang des boucs et des génisses629 ? « Le sang de vos rois crie, et n’est point écouté. « Rompez, rompez tou
 ? Benjamin est sans force, et Juda sans vertu : Le jour qui de leurs rois vit éteindre la race Eteignit tout le feu de leur
s ? Hélas ! nous espérions que de leur race heureuse Devait sortir de rois une suite nombreuse ; Que sur toute tribu, sur to
ser partout la discorde et la guerre, Et verrait à ses pieds tous les rois de la terre. JOAD. Aux promesses du ciel pourquoi
terre. JOAD. Aux promesses du ciel pourquoi renoncez-vous ? ABNER. Ce roi fils de David, où le chercherons-nous ? Le ciel m
eau ? Ah ! si dans sa fureur elle s’était trompée ; Si du sang de nos rois quelque goutte échappée… JOAD. Hé bien ! que feri
   Ô jour heureux pour moi ! De quelle ardeur j’irais reconnaître mon roi  ! Doutez-vous qu’à ses pieds nos tribus empressée
ourquoi me flatter de ces vaines pensées ? Déplorable héritier de ces rois triomphants, Ochozias restait seul avec ses enfan
Ni l’altier Philistin, par d’éternels ravages, Comme au temps de vos rois , désoler ses rivages ; Le Syrien639 me traite et
’a placé, Qu’importe qu’au hasard un sang vil soit versé ? Est-ce aux rois à garder cette lente justice ! Leur sûreté souven
i, nourri dans la guerre, aux horreurs du carnage, Des vengeances des rois ministre rigoureux, C’est moi qui prête ici ma vo
ns rompit toute alliance : David m’est en horreur ; et les fils de ce roi , Quoique nés de mon sang, sont étrangers pour moi
efuge, Que deviendra l’effet de ses prédictions ? Qu’il vous donne ce roi promis aux nations, Cet enfant de David, votre es
Seigneur a détruit la reine des cités : Ses prêtres sont captifs, ses rois sont rejetés ; Dieu ne veut plus qu’on vienne à s
portés673 ? Lève, Jérusalem, lève ta tête altière ; Regarde tous ces rois de ta gloire étonnés : Les rois des nations, deva
ve ta tête altière ; Regarde tous ces rois de ta gloire étonnés : Les rois des nations, devant toi prosternés,         De te
74 ! JOSABETH. Hélas ! d’où nous viendra cette insigne faveur, Si les rois de qui doit descendre ce sauveur. JOAD. Préparez,
ssance ; puis se prosternant à ses pieds, il a rendu hommage au jeune roi . Les lévites assemblés ont juré de mourir pour le
nt que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois  ; Qu’un roi n’a d’autre frein que sa volonté même
us saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois ; Qu’un roi n’a d’autre frein que sa volonté même ; Qu’il doi
Vous peindront la vertu sous une affreuse image. Hélas ! ils ont des rois égaré le plus sage677 Promettez sur ce livre, et
rois autres chefs des lévites, le chœur. JOSABETH, embrassant Joas. Ô roi , fils de David ! JOAS. Ô mon unique mère ! Venez,
arie, embrasser votre frère. JOSABETH, à Zacharie. Aux pieds de votre roi prosternez-vous, mon fils. (Zacharie se jette aux
e, Pharasmane689. RHADAMISTE. Un peuple triomphant, maître de tant de rois , Qui vers vous en ces lieux daigne emprunter ma v
st pas que Néron, de sa grandeur jaloux, Ne sache ce qu’il doit à des rois tels que vous ; Rome n’ignore pas à quel point la
de tant d’apprêts qui s’indigne et se lasse, N’a point accoutumé les rois à tant d’audace. Quoique Rome, peut-être au mépri
vu régir sous d’équitables lois L’empire du Potoze712 et la ville des Rois . GUSMAN. J’ai conquis avec vous ce sauvage hémisp
us offrir Au vertueux objet qu’il vous faut attendrir, À la fille des rois de ces tristes contrées715 Qu’à vos sanglantes m
s, esclaves de ma loi, Tremblent sous un seul Dieu comme sous un seul roi . ALVAREZ. Écoutez-moi, mon fils ; plus que vous j
lémence a surpassé mes crimes. Instruisez l’Amérique ; apprenez à ses rois Que les chrétiens sont nés pour leur donner des l
ait exercé avec honneur ce rôle d’intermédiaire entre le peuple et le roi qui appartenait à notre ancienne magistrature), e
uge des enfers Rhadamanthe fait comparaître devant lui l’âme du grand roi . Cf. République, liv. IX. 10. Tournure vive et e
homme, dans son poème de la Religion : C’est du haut de son trône un roi précipité Qui garde sur son front un trait de maj
L’affaire fut terminée par une sentence de bannissement, peine que le roi commua très injustement en celle de la prison per
encore enfant. Après la Fronde, elle demeura au coup, traitée par le roi avec des égards froidement respectueux. En 1670,
bre 1670, dans laquelle Mme de Sévigné mande à M. de Coulanges que le roi s’opposa finalement à la mésalliance de sa cousin
r. 157. Baptiste Lulli, né à Florence, surintendant de la musique du roi . 158. Madame de Sévigné parle ici de la conquête
-là même, Louvois était encore venu à trois heures travailler avec le roi . Il mourut quelques instants après l’avoir quitté
t empoisonné lui-même. Ce qui paraît vrai, c’est qu’il avait lassé le roi par ses hauteurs, et que celui-ci fut loin de le
t par là le rôle national que remplissaient auprès du plus absolu des rois les glorieux représentants de l’épiscopat françai
liarité à la noblesse. 289. Actes des Apôtres, ch. X. 290. Attila, roi des Huns, et Totila, roi des Goths. 291. Discipl
89. Actes des Apôtres, ch. X. 290. Attila, roi des Huns, et Totila, roi des Goths. 291. Disciple de saint Augustin, dont
la rechute qui l’emporta. 295. Celui-ci était le premier médecin du roi depuis 1693, et il mourut à près de quatre-vingts
son frontispice, allusion heureuse et au premier nom qu’on a donné au roi et à la manière dont elle a été acquise. » 344.
uve de plus de justice en consacrant de beaux vers à l’éloge du grand roi et de son siècle. 349. On peut voir, à ce sujet
sent des travaux… 456. Voy. la fable X du livre X, Le berger et le roi . 457. Remarquez la coupe variée de ces vers qui
ne révolution vraisemblable ou nécessaire : par exemple, dans l’Œdipe roi , celui qui vient, croyant lui faire plaisir et le
de Virgile : Ignescunt iræ . Æn., IX, 66. 593. Cf. Sophocle, Œdipe roi , v. 388 et suiv. (édit. d’Oxford, 1800). 594. Vo
J.-B. Rousseau a dit encore dans son ode de la véritable grandeur des rois  : Sa voix assure l’innocent…. 598. Cet Aman e
archerai devant loi dans les combats ; à ton approche, je mettrai les rois en fuite, je briserai les portes d’airain. » 60
té, Je gouverne l’empire où je fus acheté… 610. Voy. Exode, xvii ; Rois , i, 15. 611. Précédemment le roi avait été troub
acheté… 610. Voy. Exode, xvii ; Rois, i, 15. 611. Précédemment le roi avait été troublé par un songe effrayant, qui ava
parfaite connaissance du sujet, emprunté au IIIe et au IVe livre des Rois , la lecture de la préface que Racine a donnée à s
uns de ceux que prononce le grand prêtre dans l’exposition de l’Œdipe roi  : il y voit « une trace de la savante mémoire, de
s intéressante ; on ne tue point Athalie sur le théâtre ; le fils des rois est sauvé et reconnu roi : merveilleux ensemble q
point Athalie sur le théâtre ; le fils des rois est sauvé et reconnu roi  : merveilleux ensemble qui transporte les spectat
e, en qualité de directeur de l’Académie française, harangua le jeune roi à la tête de ce corps, dont il était membre depui
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
fie ce que dit l’Apôtre : « Que Dieu est heureux et le seul puissant, Roi des rois et Seigneur des seigneurs » ; heureux, d
ue dit l’Apôtre : « Que Dieu est heureux et le seul puissant, Roi des rois et Seigneur des seigneurs » ; heureux, dont le re
ononceraient à ton avantage. Je t’appelle à un jugement où préside un Roi couronné d’épines, que l’on a revêtu de pourpre p
d’ignominie : c’est à ce tribunal que je te défère ; c’est devant ce Roi que je t’accuse4. (Sermon sur l’honneur du monde.
l’indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois , et de leur donner, quand il lui plaît, de grande
. Chrétiens, que la mémoire d’une grande reine, fille, femme, mère de rois si puissants, et souveraine de trois royaumes, ap
miraculeusement rétabli : voilà les enseignements que Dieu donne aux rois . Ainsi fait-il voir au monde le néant de ses pomp
rs de faire des leçons aux princes sur des événements si étranges, un Roi me prête ses paroles pour leur dire : Entendez,
partout on voit la douleur et le désespoir, et l’image de la mort. Le roi , la reine, Monsieur, toute la cour, tout le peupl
ble que je vois l’accomplissement de cette parole du Prophète1 : « Le roi pleurera, le prince sera désolé, et les mains tom
ces et les peuples gémissaient en vain ; en vain Monsieur, en vain le roi même tenait Madame serrée par de si étroits embra
s la poussière avec les grands de la terre, comme parle Job, avec ces rois et ces princes anéantis, parmi lesquels à peine p
x, et n’arriver pas sans ressource à notre éternelle demeure, avec le roi de la terre, il faut encore servir le Roi du ciel
éternelle demeure, avec le roi de la terre, il faut encore servir le Roi du ciel. » Servez donc ce Roi immortel et si plei
i de la terre, il faut encore servir le Roi du ciel. » Servez donc ce Roi immortel et si plein de miséricorde, qui vous com
te parole de son Écriture : « La miséricorde et la justice gardent le roi  ; et son trône est affermi par la bonté et par la
soulagement de ses peuples, elle n’égalera jamais la vôtre. Les bons rois sont les vrais pères des peuples, ils les aiment
e plus glorieux que le vôtre3 ? Il est arrivé souvent qu’on a dit aux rois que les peuples sont plaintifs4 naturellement, et
ore le cœur attendri de ce qu’il a ouï réciter des bontés de ce grand roi envers son peuple, et de l’amour extrême de son p
ire serait accomplie, et on pourrait le proposer comme le modèle d’un roi parfait. Ce n’est point flatter Votre Majesté, qu
us puissiez accomplir ce beau précepte de saint Paul3, qui oblige les rois à faire vivre les peuples autant qu’ils peuvent,
is, ô mort, vous êtes muette, et vous ne parlez qu’aux yeux. Un grand roi vous va prêter sa voix, afin que vous vous fassie
ilieu de sa cour : Sire, elle est digne de votre audience4. O éternel Roi des siècles ! vous êtes toujours à vous-même, tou
ur elle Répandre cet esprit d’imprudence et d’erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur. 1. Conseils est pris d
lissez est à Dieu », etc. Bossuet dit ailleurs : « Dieu fait voir aux rois , en leur retirant sa puissance, que toute leur ma
11 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
e mes camarades. Pour moi je ne songerai toute ma vie qu’à marquer au Roi et à vous la reconnaissance de ce que je dois à l
Je viens d’apprendre avec beaucoup de joie, Monsieur, la grâce que le Roi vous a faite, non seulement pour l’intérêt de mon
is encore pour celui de mon Maître. Je trouve qu’il est aussi beau au Roi de vous faire du bien, qu’à vous de le mériter. »
ien, qu’à vous de le mériter. » Voici la réponse de Mascaron : « Le Roi m’a donné plus qu’il ne pense, Monsieur. Le compl
ue nous le sommes ici. Cette nouvelle arriva lundi à Versaillesa : le Roi en a été affligé, comme on doit l’être de la mort
e : son dessein était de donner sur l’arrière-garde, et il mandait au Roi , à midi, que dans cette pensée, il avait envoyé d
jeune d’Hocquincourt, et qu’il enverra un courrier pour apprendre au Roi la suite de cette entreprise : il cachette sa let
i, comme je vous ai dit, de sorte qu’à une heure l’une de l’autre, le Roi eut une lettre de M. de Turenne, et la nouvelle d
ur vos pareils, dans un de ces moments où Dieu parle au cœur des bons Rois , celui qui nous gouverne a jeté les yeux sur la p
et en tout temps, je dois être modeste ; et quoique les bien faits du Roi honorent ses plus grands sujets, je m’en tiendrai
voir tant d’obligations à devenir un sujet distingué, et de devoir au Roi votre vie et vos services, au double titre de vot
le titre de la personne) m’a honoré, etc. Tout le monde sait que les rois ont le titre de majesté, et leurs fils et petits-
ettres à des têtes couronnées n’ont d’autre adresse que celle-ci : Au Roi , à la Reine. Au-dessus des autres lettres, on exp
12 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
avait mis à l’ordre cette question : La nation doit-elle déléguer au roi l’exercice du droit de la paix et de la guerre ?
 : Il faut distinguer l’action et la volonté ; l’action appartient au roi  ; la volonté au corps législatif. Mirabeau, avec
éclaration de guerre soit tellement propre au corps législatif que le roi n’ait pas l’initiative, ou entendez-vous qu’il ai
ive, entendez-vous qu’il n’ait pas aussi le veto ? Dès lors, voilà le roi sans concours c ans l’acte le plus important de l
qu’il n’y en ait. Y en a-t-il au contraire à accorder l’initiative au roi  ? J’entends par l’initiative une notification, un
 ? Ce serait une étrange constitution que celle qui, ayant conféré au roi le pouvoir exécutif suprême, donnerait un moyen d
xécutif suprême, donnerait un moyen de déclarer la guerre sans que le roi en provoquât la délibération par les rapports don
is agissante, elle gouvernerait. Vous accorderez donc l’initiative au roi . Passons au second cas. Si vous accordez au roi l
donc l’initiative au roi. Passons au second cas. Si vous accordez au roi l’initiative, ou vous supposez qu’elle consistera
elle consistera dans une simple notification, ou vous supposez que le roi déclarera le parti qu’il veut prendre. Si l’initi
que le roi déclarera le parti qu’il veut prendre. Si l’initiative du roi doit se borner à une simple notification, le roi,
. Si l’initiative du roi doit se borner à une simple notification, le roi , par le fait, n’aura aucun concours à une déclara
n’aura aucun concours à une déclaration de guerre. Si l’initiative du roi consiste, au contraire, dans la déclaration du pa
ur laquelle je vous prie de raisonner avec moi. Entendez-vous que, le roi se décidant pour la guerre, le corps législatif p
trouve à cela aucun inconvénient. Entendez-vous au contraire que, le roi voulant la paix, le corps législatif puisse ordon
ls il est impossible de remédier. De cette guerre délibérée malgré le roi résulterait bientôt une guerre d’opinion contre l
omme on vous a proposé naguère des comités d’exécution politique ; le roi ne serait plus que l’agent de ces comités ; nous
s. Il a déclamé contre les maux que peuvent faire et qu’ont faits les rois  ; et il s’est bien gardé de remarquer que, dans n
s comptes : ne semblerait-il pas, à l’entendre, que Périclès a été un roi ou un ministre despotique ? Périclès était un hom
nde ; Rome elle-même n’est-elle pas détrônée ! son aspect console les rois dépouillés comme elle :   Cadono le città, cadono
adresse aux cabanes ; l’hirondelle frappe aux palais : cette fille de roi semble encore aimer les grandeurs, mais les grand
e autour de sa fenêtre, quelques colombes, composent l’héritage de ce roi des sacrifices. Cependant l’apôtre de l’Évangile,
pour enfoncer les barbares ; Clodion se précipite à sa rencontre. Le roi chevelu56 pressait une cavale stérile, moitié bla
joie, entourent Mérovée, l’élèvent sur un bouclier, et le proclament roi avec ses pères, comme le plus brave des Sicambres
es générations présentes et des races futures105. » Les pyramides des rois égyptiens sont pou de chose, comparées à la gloir
s divers on se permet sur le grand Louis XIV ! À peine mort, le grand roi lui-même fut laissé seul dans l’isolement de sa c
as se séparer avant d’avoir donné l’exemple du meurtre juridique d’un roi . L’un des premiers actes du long parlement fut de
et préparait les coups plus audacieux qu’il allait bientôt porter au roi lui-même. La perte de Strafford fut irrévocablem
mort. Au-dessus des pairs, dans une tribune fermée, prirent place le roi et la reine, avides de tout voir, mais cachant, l
r la haute trahison128. Elles imputaient à Strafford d’avoir donné au roi , en plein conseil, l’avis d’employer l’armée d’Ir
, le bill d’attainder fut définitivement adopté. À cette nouvelle, le roi désolé ne songea plus qu’à sauver le comte, n’imp
n’importe à quel prix : « Soyez sûr, lui écrivit-il, sur ma parole de roi , que vous ne souffrirez ni dans votre vie, ni dan
de la résistance insurmontable qu’opposerait au bill la conscience du roi  : « Le roi est obligé de se conformer, lui et sa
tance insurmontable qu’opposerait au bill la conscience du roi : « Le roi est obligé de se conformer, lui et sa conscience,
et échouer, pour le salut du comte, quelque nouveau dessein. Enfin le roi , contre l’avis de Strafford lui-même, fit appeler
haine des communes était inflexible et plus hardie que la douleur du roi  ; elles avaient prévu sa résistance et préparé le
upplice d’un grand délinquant. Les lords, provoqués par un message du roi , se plaignirent aux communes de ces désordres ; l
our le bill, dix-neuf contre ; il n’y manquait plus que l’adhésion du roi . Charles se débattait encore, se croyant incapabl
nda-t-il avec angoisse, Hollis fut d’avis que Strafford sollicitât du roi un sursis, et que le roi allât en personne présen
ollis fut d’avis que Strafford sollicitât du roi un sursis, et que le roi allât en personne présenter sa pétition aux chamb
rifier un individu au trône, sa conscience d’homme à sa conscience de roi . Il sortait à peine de cette conférence, une lett
ent. » Le lendemain, le secrétaire d’État Carlton vint, de la part du roi , annoncer à Strafford qu’il avait consenti au bil
comme il l’avait promis à Hollis, demander aux chambres un sursis, le roi se contenta de leur envoyer par le prince de Gall
e tomba ; le bourreau la montra au peuple en criant : « Dieu sauve le roi  ! » De violentes acclamations éclatèrent ; plusie
uelques amis fidèles. Les presbytériens qui voulaient traiter avec le roi turent expulsés de la chambre, et les républicain
é le peignait avec moins de soin : « Prenez, je vous prie, lui dit le roi , la même peine qu’à l’ordinaire, quoique ma tête
ieu le récit de la Passion de Jésus-Christ ; « Mylord, lui demanda le roi , avez-vous choisi ce chapitre comme le plus appli
ue, que c’est l’Évangile du jour, comme le prouve le calendrier. » Le roi parut profondément touché, et continua ses prière
u plus fort, quoique léger encore : « Allez voir qui est là », dit le roi  ; c’était le colonel Hacker. « Faites-le entrer,
dans l’instant, répondit Charles ; laissez-moi. » Hacker sortit : le roi se recueillit encore quelques minutes ; puis pren
ambours battaient ; le bruit couvrait toutes les voix. À la droite du roi était l’évêque ; à la gauche, tête nue, le colone
’il n’avait pas concouru, avec le feu duc de Buckingham, à la mort du roi son père : « Mon ami, lui répondit Charles avec m
autres, vinrent frapper à la porte, disant qu’ils voulaient offrir au roi leurs services : « Le roi est en prières », leur
la porte, disant qu’ils voulaient offrir au roi leurs services : « Le roi est en prières », leur répondit Juxon ; ils insis
, prier pour moi ; j’en serai reconnaissant. » Ils se retirèrent : le roi s’agenouilla, reçut la communion des mains de l’é
être, sur l’échafaud, quelque faiblesse… — Vous avez raison », dit le roi  ; et il mangea un morceau de pain et but un verre
Herbert tombèrent à genoux : « Relevez-vous, mon vieil ami », dit le roi à l’évêque en lui tendant la main. Hacker frappa
au péril de leur vie, immobiles derrière la garde, et priant pour le roi à mesure qu’il passait : les soldats, silencieux
ut auprès de la hache, tous deux en habits de matelots et masqués. Le roi arriva, la tête haute, promenant de tous côtés se
de les ranger sous son bonnet », répondit l’homme en s’inclinant. Le roi les rangea avec l’aide de l’évêque ; « J’ai pour
faire un grand trajet : il vous transporte de la terre au ciel. — Le Roi . Je passe d’une couronne corruptible a une couron
’il soit bien ferme, dit-il à l’exécuteur. — Il est ferme, sire. — Le Roi . Je ferai une courte prière, et quand j’étendrai
cuteur toucha ses cheveux pour les ranger encore sous son bonnet ; le roi crut qu’il allait frapper : « Attendez le signe,
ire, avec le bon plaisir de Votre Majesté. » Au bout d’un instant, le roi étendit les mains, l’exécuteur frappa, la tête to
aient autour de l’échafaud pour tremper leur mouchoir dans le sang du roi . Deux corps de cavalerie, s’avançant dans deux di
ation définitive sous Louis XIV, quand il remplissait les conseils du roi , le clergé et la magistrature. Cet ouvrage reçut
e des Merowings, ou enfants de Merowig, que la confédération prit ses rois , lorsqu’elle eut le besoin d’en créer197. Le prem
ses rois, lorsqu’elle eut le besoin d’en créer197. Le premier de ces rois dont l’histoire constate l’existence par des fait
uent pour en marquer les circonstances et les progrès202… … Parmi les rois franks de la première race, Clovis est l’homme po
204 pour se retirer au-delà de la Somme ; de plus, Il resta auprès du roi beaucoup de gens qui gardèrent leur croyance, san
à leur vasselage. Les légendes attestent que non-seulement le premier roi chrétien, mais encore ses successeurs, furent sou
e retrouve çà et là dans les documents originaux du second siècle des rois Mérovingiens. Je prends pour exemple le plus impo
sque, avec l’aide de Dieu, Chloclowig le Chevelu, le beau, l’illustre roi des Franks, eut reçu le premier le baptême cathol
te était jugé peu convenable fut amendé avec clarté par les illustres rois Chlodowig, Hildebert et Chlother ; et ainsi fut d
t qui bientôt se séparèrent violemment. Avant le douzième siècle, les rois établis au nord de la Loire ne parvinrent jamais
ccomplie, où il n’y eut plus, dans toute l’étendue de la Gaule, qu’un roi et des magistrats révocables à sa volonté. Au tem
le, qu’un roi et des magistrats révocables à sa volonté. Au temps des rois franks de la race de Clovis ou de celle de Charle
s franks de la race de Clovis ou de celle de Charlemagne, lorsque ces rois envoyaient des gouverneurs de leur nation dans le
a fortune des petits souverains de l’Île-de-France, que nous appelons rois de la troisième race. L’opinion qui, au temps de
Allemagne, comme décoré d’un titre anciennement supérieur au titre de roi . Cette idée, il est vrai, ne fut point réalisée p
rai, ne fut point réalisée politiquement par les empereurs ; mais les rois de France s’en prévalurent avec succès : pour eux
’avouèrent successivement vassaux et hommes-liges des successeurs des rois franks. Aussitôt qu’ils se reconnurent astreints
nnelle entre le vassal et le seigneur, entre le duc ou le comte et le roi , fut d’abord considéré comme réciproque. Les rois
uc ou le comte et le roi, fut d’abord considéré comme réciproque. Les rois avaient envers leurs hommes-liges des devoirs str
ations teutoniques s’attachèrent davantage au second, qui n’était que roi . Bientôt la question de la prééminence de l’empir
s étaient engagés de nouveau ne serait pas un jeu politique, les deux rois se jurèrent mutuellement de maintenir contre l’em
ormands eu Angleterre. Guillaume, duc de Normandie, envoya au nouveau roi un ambassadeur pour réclamer la couronne : il fon
mandie, et par lequel il s’était engagé à faire reconnaître Guillaume roi d’Angleterre. Sur le refus d’Harold d’exécuter sa
qui étaient venus de la contrée voisine combattre et mourir avec leur roi se réunirent pour rechercher ensemble et enseveli
l’Aquitaine. Sighebert avait demandé et obtenu en mariage la fille du roi des Wisigoths d’Espagne, Brunehaut. La sœur de ce
s préparatifs pour se rendre au lieu où il devait être inauguré comme roi des Franks occidentaux226. Paris, ni toute autre
mesure qu’on remontait vers le nord. Au moment du départ, lorsque le roi se mit en roule escorte de ses cavaliers d’élite,
tu prépares afin que ton frère y tombe te fera tomber toi-même. » Le roi ne fut nullement troublé de cette allocution inat
militaires, purent aisément s’y réunir pour l’inauguration du nouveau roi . La cérémonie eut lieu dans une plaine bordée par
tes s’avancèrent, tenant un bouclier sur lequel ils firent asseoir le roi , et qu’ils soulevèrent ensuite à la hauteur de le
était complète, et de ce moment Sighebert eut le droit de s’intituler roi des Franks, tant de l’Oster que du Neoster-Rike 2
ssances, en combats simulés et en festins somptueux, dans lesquels le roi , épuisant les provisions de la ferme de Vitry, fa
t capable de souffrance morale, Hilperik ressentait les chagrins d’un roi trahi et dépossédé ; Frédegonde, dans ses accès d
un présage de délivrance. Jugeant sa position presque désespérée, le roi attendait l’événement dans une sorte d’impassibil
dre soupçon, c’était une partie du costume germanique. Pendant que le roi les écoutait avec bienveillance, ayant l’un à sa
côtes. Sighebert poussa un cri et tomba mort. À ce cri le camérier du roi , Hareghisel, et un Goth nommé Sighila accoururent
ssé d’aller voir ce qui se passait chez lui ; car la mort imprévue du roi devait amener en Austrasie le signal d’une foule
ans haine, et il voulut que son frère eût des funérailles dignes d’un roi . Par son ordre, Sighebert fut revêtu, selon la co
est, dans aucune histoire, plus fortement empreint que dans celle des rois de la dynastie mérovingienne. Ces fils de conquér
 ? — Je vois, répondit l’évêque de Tours, le nouveau belvédère que le roi vient d’y faire élever. — Et tu n’aperçois rien d
soudain retour sur elle-même, Frédegonde se trouvait un jour avec le roi dans la pièce où leurs deux fils étaient couchés,
Ce moment d’inspiration vînt pour Frédegonde ; elle se tourna vers le roi , et attachant sur lui un regard qui commandait l’
le se redressa, comme inspirée par une résolution soudaine, et dit au roi  : « Eh bien ! si tu m’en crois, viens et jetons a
ret de l’année précédente sur l’impôt territorial était annulé par le roi , et de défendre aux comtes et à tous les officier
son sommeil, et en s’enfuyant dans les airs lui ont crié : « Tu seras roi  ! » Ces apparitions ont éveillé l’ambition de Mac
NDE. Macbeth, vous me cachez une secrète peine. Craignez-vous près du roi quelque lâche envieux De qui votre victoire ait o
H. Il en est un. Nolfock276 a déjà su m’instruire Que dans le cœur du roi sans doute il veut me nuire. FRÉDEGONDE. Et quel
che adresse Du facile Duncan gouverne la vieillesse ? Je sais que, le roi mort, le droit sacré du sang L’appelle à la couro
les palais sa formidable voix Éclate, et sur leur trône épouvante les rois  ; Quelquefois, dans la nuit, sous ces voûtes anti
prédit ta gloire, tes exploits, Ce bras victorieux et vengeur de nos rois , L’audace de Cador, nos discordes, nos guerres, D
si près a suivi la naissance. Enfin, Macbeth, enfin, après la mort du roi , Il n’est plus que Glamis entre le trône et toi.
en fuyant loin de moi, M’ont laissé pour adieu ces mots : « Tu seras roi . » FRÉDEGONDE. T’ont-ils réveillé ? MACBETH. T’o
nez qu’Étéocle, enivré de l’empire, Me bravant sans respect, moi, son roi , son aîné, M’a retenu mon sceptre, et s’est seul
Vous ramener dans Thèbe et vous nommer leur roi286. ŒDIPE. Moi, leur roi  ! moi, te suivre ! ingrat, l’as-tu pu croire287 ?
apeaux sacrilèges. Je plaindrai les Thébains, s’il faut que pour leur roi Le ciel n’ait qu’à choisir entre Étéocle et toi28
s les bois. Sans nous plaindre, et de l’homme, et des grands, et des [ rois , Nous déplorons sans fiel leur pénible esclavage.
airs il partagea l’empire, Ô vents, remplissez l’air du nom de votre roi  ! Forêts, inclinez-vous ; cèdre altier, courbe-to
n comme représentant du département de Seine-et-Oise, vota la mort du roi  ; et quelques jours après, par une contradiction
’orgueilleux Lentulus, L’ardent Catilina, l’effréné Céthégus, Et, des rois abolis craignant peu l’influence, Armé contre un
, Échappait au supplice en buvant le poison. Ô temps d’ignominie, où, rois sans diadème, Des brigands, parvenus à l’empire s
’mère ; Parlez-nous de lui. — Mes enfants, dans ce village. Suivi de rois , il passa. Voilà bien longtemps de ça : Je venais
torrents. La nuit est ton séjour, l’horreur est ton domaine. L’aigle, roi des déserts, dédaigne ainsi la plaine ; Il ne veu
reconnaît dans tes yeux Un rayon éclipsé de la splendeur des cieux ! Roi des chants immortels, reconnais-toi toi-même ! La
risera la réunion de la Bourgogne à la France. Coitier, le médecin du roi , conduit Nemours dans la chambre même de Louis XI
mours la clef de son appartement, par lequel il pourra s’échapper. Le roi survient ; à la nouvelle de l’évasion de son pris
is les miens sont présents, et tu trahis les miens. Tu le trompes, ce roi qui t’a comblé de biens. De quel prix n’ai-je pas
u’un contrat : Où le cœur n’est pour rien, personne n’est ingrat. Les rois avec de l’or pensent que tout s’achète ; Mais un
uvoir d’un mortel. Vous seul, quand tout périt, vous seriez éternel ! Roi , Dieu ne le veut pas. Sa faible créature Ne peut
x pouvoir, Ou j’aurai, s’il le faut, recours à la contrainte. Je suis roi  : sur mon front j’ai reçu l’huile sainte… Ah ! pa
roi : sur mon front j’ai reçu l’huile sainte… Ah ! pardon ! mais aux rois , mais aux fronts couronnés Ne devez-vous pas plus
pas de si haut cherchés dans leur poussière ? FRANÇOIS DE PAULE. Les rois et les sujets sont égaux devant lui ; Comme à tou
j’y songerai426. FRANÇOIS DE PAULE.                                   Roi , ce sont vos remords, C’est cette plaie ardente e
?Je le veux : écoutez. FRANÇOIS DE PAULE, qui s’assied, tandis que le roi reste debout les mains jointes. Pécheur, qui m’a
Qu’avez-vous fait ?L’effroi qu’il conçut du Dauphin Fit mourir le feu roi de langueur et de faim427. FRANÇOIS DE PAULE. Un
tout, livrait tout aux mains d’un favori : La France périssait, si le roi n’eût péri. Les intérêts d’État sont des raisons
royal. Rentre dans le néant, majesté périssable ! Je ne vois plus le roi , j’écoute le coupable. Fratricide, à genoux ! LOU
délivrer. LOUIS. L’intérêt le défend. FRANÇOIS DE PAULE, aux pieds du roi . L’intérêt le défend.La charité l’ordonne. Viens
on âme. LOUIS. Viens, viens sauver ton âme.En risquant ma couronne ! Roi , je ne le peux pas. FRANÇOIS DE PAULE. Roi, je n
En risquant ma couronne ! Roi, je ne le peux pas. FRANÇOIS DE PAULE. Roi , je ne le peux pas.Mais tu le dois, chrétien. LOU
cent pas, tant qu’on y persévère. LOUIS. L’Église a des pardons qu’un roi peut acheter. FRANÇOIS DE PAULE. Dieu ne vend pas
type de la loyauté chevaleresque ; le plus misérable des bouffons (Le Roi s’amuse, 1832) deviendra le plus tendre, le plus
gêné dans Sainte-Hélène, Manque d’air dans la cage où l’exposent les rois  ! Qu’il est grand à cette heure où, prêt à voir
ompte ; Tous semblent, adorant son front qui les surmonte, Faire à ce roi des temps une cour du passé. Ainsi tout, sous le
ut, manque-t-il quelque chose ? Il est le Saint des saints, il est le Roi des rois ! Il se fait des soleils un cortège supr
ue-t-il quelque chose ? Il est le Saint des saints, il est le Roi des rois  ! Il se fait des soleils un cortège suprême ! Il
er Aristote ; J’écoute, j’applaudis, et poursuis mon chemin. Sous les rois absolus je trouve un dieu despote ; On nous parle
de Dreux-Brézé, grand maître des cérémonies, vint, après le départ du roi , signifier aux communes l’ordre de se séparer : «
cria Mirabeau, nous avons entendu Ses intentions qu’on a suggérées au roi  ; mais vous qui n’avez ici ni place ni droit de p
t 1789, Necker, victime de basses intrigues, avait reçu une lettre du roi qui lui ordonnait de quitter la France ; mais qua
ste du ministre exilé. La prise de la Bastille (14 juillet) décida le roi à changer de conduite : il vint à l’assemblée, y
le se confondre dans un abîme où l’on ne reconnaît plus ni princes ni rois …, de même que ces fleuves tant vantés demeurent s
sa conduite, et celui qu’il s’efforçait d’imprimer au gouvernement du roi . » 126. Avocat et l’un des hommes les plus infl
648 correspond pour nous au 9 février 1649. 136. Valet de chambre du roi . 137. Les Indépendants étaient la secte tout à l
e ne devient pas cependant une souffrance ; la fermeté, la dignité du roi donnent à celle scène un caractère de majesté ser
ita de M. de Malesherbes l’honneur de partager avec lui la défense du roi . La lettre dans laquelle Louis XVI demandait à l’
96. Odin était le héros du Danemark, à la fois prêtre, soldat, poète, roi et législateur. Il vivait, à ce que l’on pense, v
une lutte inutile contre la force brutale et contre les passions des rois . » Retenu sur son lit par la souffrance, il avait
’un faux système et d’une imitation incomplète. » 276. Confident du roi qui ne joue d’ailleurs aucun rôle dans la pièce.
ù Macbeth lui fait part de l’apparition des sorcières qui l’ont salué roi , loin de chercher à se justifier à soi-même l’att
um animis æquabat opes… « Il égalait dans sa pensée les richesses des rois . » 312. Ces vers, d’un tour facile et gracieux
r, Pascal a écrit : « Ce sont misères de grand seigneur, misères d’un roi dépossédé. » 398. On retrouverait des accents a
en déplore les malheurs de son pays. 408. IIIe Messénienne. 409. Le roi répondit avec esprit « qu’il n’avait que sa place
t semblable. L’envoyé de Philippe le Bel vient apporter de la part du roi la grâce des condamnés déjà montés sur le bûcher
ssinés. Lui-même (acte I, sc. 4) définit ainsi sa situation auprès du roi , qui le ménage par peur : Il serait mon tyran, s
e ménage par peur : Il serait mon tyran, si je n’étais le sien… « Le roi , dit Commines dans ses Mémoires, l. VI, ch. 12, a
Nemours fit ma fortune ; et moi, moi, son ouvrage, Je n’ai pu de son roi fléchir l’aveugle rage ! Brillant de force alors,
ant devant un pauvre moine dont il attend la santé, le ton hautain du roi habitué à tout voir fléchir devant sa volonté, fo
François de Paule, et bientôt son indignation au récit des crimes du roi , tempérée par un sentiment de pitié chrétienne, s
lieu de fuir est rentré, à l’insu même de Coitier, dans la chambre du roi et s’est caché derrière les rideaux du lit, décid
pour son châtiment. Cette dernière secousse achève de briser chez le roi les ressorts de la vie ; il trouve cependant la f
13 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14
a au collége Sainte-Barbe pour se livrer à l’étude. Historiographe du roi , mais demeuré indépendant, on sait qu’il fut priv
yenne y vînt lui-même avec toute son armée. Il sembla, depuis, que le roi n’avait point prévu les dangereuses suites de cet
ès de quatre mille chevaux et plus de quinze mille hommes de pied. Le roi , étant donc bien étonné d’apprendre que cette arm
ait tirer de ce péril, et appréhendaient extrêmement pour le salut du roi , duquel dépendait celui de tout l’Etat ; de sorte
é. Ils appuyaient cet avis de tant de sortes de considérations que le roi même commençait à s’ébranler, quand le maréchal d
qu’il ne devait, prit la parole et d’une voix animée de colère dit au roi  : « C’est donc tout de bon, sire, que l’on vous c
e maréchal ferma la bouche à ceux qui avaient ouvert cet avis ; et le roi , dont le courage suivait toujours les plus hardie
14 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Simon 1625-1695 » pp. 144-147
es cœurs, tandis que sa situation personnelle avec son époux, avec le roi , avec Madame de Maintenon, lui attira les hommage
etites choses, et sans cesse, pour gagner Madame de Maintenon7, et le roi par elle. Sa souplesse, à leur égard, était sans
ie, elle s’acquit une familiarité avec eux9 dont aucun des enfants du roi , non pas même ses parents, n’avait pu approcher.
vait pu approcher. En public, sérieuse, mesurée, respectueuse avec le roi , et en timide bienséance10 avec Madame de Mainten
s qui apportaient les nouvelles les plus importantes, entrant chez le roi à toute heure, même des moments pendant le consei
y, qui, sous Henri III, étant président du Parlement, resta fidèle au roi , et dit au duc de Guise : « C’est grand pitié qua
le valet chasse le maître ; au reste mon âme est à Dieu, mon cœur au roi et mon corps entre les mains des méchants : qu’on
15 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
airs il partagea l’empire, Ô vents, remplissez l’air du nom de votre roi  ! Forêts, inclinez-vous ; cèdre altier, courbe-to
ut Troie ! adieu, terre chérie ! Adieu, mânes sacrés des héros et des rois  ! Doux sommets de l’Ida, beau ciel de la patrie,
ront pas sur la rive étrangère. Adieu, mânes sacrés des héros et des rois  ! Adieu, terre chérie ! Doux sommets de l’Ida, be
pleurs, à ses nobles leçons, Sentez de pardonner la magnanime envie, Rois , à lui rendre hommage, Auguste vous convie. Et vo
i ! levez-vous, levez-vous !… Aux acclamations d’une foule ravie, Les rois se sont levés pour honorer sa vie. Eh bien ! qu’à
de ta joue éteint la jeune fleur ? Parle. Est-ce cette Églé, fille du roi des ondes, Ou cette jeune Irène aux longues tress
ues de la flatterie. Cette lettre injurieuse est écrite de la main du roi des Parthes, et il n’y a pas moyen de la supprime
que les vices de Tibère avaient offensé. Au nom de toute la terre, un roi se déclare partie et prend la parole contre un em
ples d’Adonaï ! Foulant ses jougs, brisant ses maîtres, Il change ses rois pour des prêtres, Change ses prêtres pour des roi
res, Il change ses rois pour des prêtres, Change ses prêtres pour des rois  ; Puis, broyant palais, tabernacles, Il sème ces
arler. Incapable de crainte et d’injustice, elle donne des leçons aux rois , mais sans les insulter ; elle console le pauvre,
urs charges, qui sont instituées pour modérer l’extrême puissance des rois et s’opposer à leurs dérèglements, les y conviait
riomphe qui les rétablirait de leurs pertes passées : et néanmoins le roi avait autorisé tous les arrêts que la compagnie a
tifs à le pousser. En ce temps-là, M. le prince commandait l’armée du roi en Flandre : il avait pris Ypres ; mais, durant c
alé, vint de sa part en porter les nouvelles à la cour. Le conseil du roi regarda ce grand succès comme un coup du ciel, do
ui quelques années sans obstacles et sans partage ; il a régné sur le roi , sur la régente et sur le royaume, signé le trait
toujours de la même louange, c’est-à-dire de bonté, et plaignaient le roi de la perte d’un si bon fils. Les plus fins d’ent
re eux, ou les plus considérables, s’inquiétaient déjà de la santé du roi  ; ils se savaient bon gré de conserver tant de ju
et avis fut aussitôt embrassé… L’horreur régnait à Meudon. Dès que le roi en fut parti, tout ce qu’il y avait de gens de la
gouvernement, résister, au nom de la liberté et au nom du pouvoir, au roi et au peuple ; commencer une révolution et la fin
s entrailles de père, le peuple, de son côté, aimait et respectait le roi  ; la France, malgré des espérances tant de fois d
rances tant de fois déçues ou ajournées, s’obstinait à compter sur le roi . À la moindre ouverture gracieuse de Louis XVI, l
a confiance publique volait au-devant de lui. C’était moins contre le roi que contre la cour que la France demandait des ga
cœur réformé les abus, si cette réforme n’eût dû tomber que sur lui. Roi populaire dans les rues, il redevenait roi gentil
eût dû tomber que sur lui. Roi populaire dans les rues, il redevenait roi gentilhomme à Versailles, conspirant dans ses pet
é brillante et légère de Marie-Antoinette ; constitutionnel par goût, roi absolu par habitude, et, s’il faut le dire, aiman
ou l’autre. Sans doute les difficultés étaient grandes, même pour un roi qui aurait joint aux vertus douces et aux excelle
habitude, jetait le blé dans la rivière pour ramener l’abondance. Le roi songeait-il non à proclamer la liberté des entrée
, ceux qui voulaient, en rendant à la nation ses droits, conserver au roi les siens, perdaient dès les premiers jours leur
r popularité, détestés par les uns comme les ennemis de la cour et du roi , par les autres comme des traîtres qui abandonnai
res. Quiconque a violé le droit, est pour moi un coupable : peuple ou roi , il n’importe, mon devoir est de montrer à tous q
ants, a chassé devant elle Les maîtres, les valets, les moines et les rois  ; Elle a fondé pour tous l’égalité des droits. Et
n riant : « Jeanne, réjouis-toi, « La fille du bailli va couronner le roi … » Comme tout me revient !… Mon Dieu, quelle souf
en recomposer d’autres avec leurs débris ; il ne fait point dire aux rois à sa porte :   Qu’ils se font trop attendre, et q
, dans ses victoires. Penché sur le monde, d’une main il terrasse les rois , de l’autre il abat le géant révolutionnaire ; ma
. En vain pour satisfaire à nos lâches envies. Nous passons près des rois tout le temps de nos vies, À souffrir des mépris
comme aux vieilles couronnes, Éperdu, l’œil fixé sur quiconque était roi , Comme un aigle arrivé sur une haute cime, Il cri
choses de la terre, Gloire, fortune militaire, Couronne éclatante des rois , Victoire aux ailes embrasées, Ambitions réalisée
nt pervers L’homme aspire à l’Olympe, et sa folle arrogance Défend au roi de l’univers De jamais déposer sa foudre et sa ve
Impitoyables conquérants ? Des vœux outrés, des projets vastes ; Des rois vaincus par des tyrans ; Des murs que la flamme r
oits ! Est-ce donc le malheur des hommes Qui fait la vertu des grands rois  ? Leur gloire, féconde en ruines, Sans le meurtre
l est donc le héros solide Dont la gloire ne soit qu’à lui ! C’est un roi que l’équité guide, Et dont les vertus sont l’app
anglier tombe et roule sur l’arène, Allons ! allons ! les chiens sont rois  ! Le cadavre est à nous ; payons-nous notre peine
ci ma part de royauté ! » A. Barbier 34. Hymne au soleil Roi du monde et du jour, guerrier aux cheveux d’or, Q
our vos climats je quitte un ciel avare Où le génie est l’esclave des rois . Sauvez ma lyre, elle est persécutée ; Et si mes
oute l’élégance de ces eaux que l’art fait jouer dans les jardins des rois . Mais ici, dans le domaine de Dieu, les jeux sont
ous soutenez virilement contre une nation puissante depuis la mort du roi votre époux, ne diminuent rien de votre magnifice
s superbes secours. De la Grèce déjà vous vous rendez l’arbitre : Ses rois , à vous ouïr, m’ont paré d’un vain titre. Fier de
encor je respecte le père. Peut-être, sans ce nom, le chef de tant de rois M’aurait osé braver pour la dernière fois. Je ne
nat, ou bien la populace ? Ou, si l’on veut tenter l’essai d’un autre roi , Quel sera cet élu ? VALÈRE.                     
si mon vœu doit prévaloir, ni moi, Ni personne, jamais ne se nommera roi . Tarquin fut un tyran ; un autre pourrait l’être.
viendra tout énergique et fière. Elle eût été chétive, esclave de ses rois  ; Libre, elle soumettra l’Italie à ses lois. VALÈ
un mot, ce qui fut autrefois : Je ne veux rien changer à Rome que les rois . VALÈRE. Poursuis. BRUTE.                J’ai vis
celui de Solon. Sparte divise en deux l’autorité royale ; De ses deux rois rivaux la puissance est égale ; En sorte que chac
s qui sous le joug traînez des cœurs si braves ; Ils étaient plus que rois , ils sont moindres qu’esclaves ; Et la gloire qui
e, Et qu’ont mise si haut mon amour et mes soins, Qu’en te couronnant roi je t’aurais donné moins. Tu t’en souviens, Cinna,
lle noble ardeur pensez-vous qu’ils se rangent Sous les drapeaux d’un roi longtemps victorieux, Qui voit jusqu’à Cyrus remo
du ; Détruisons ces honneurs, et faisons disparaître La honte de cent rois , et la mienne peut-être ; Et, la flamme à la main
r son ouvrage. Ducis. Extraits de Louis XI Le médecin du roi COITIER. Du médecin d’un roi sait-on quelle e
raits de Louis XI Le médecin du roi COITIER. Du médecin d’un roi sait-on quelle est la vie ? Cet esclave absolu, q
is les miens sont présents, et tu trahis les miens. Tu le trompes, ce roi qui t’a comblé de biens. De quel prix n’ai-je pas
u’un contrat : Où le cœur n’est pour rien, personne n’est ingrat. Les rois avec de l’or pensent que tout s’achète ; Mais un
uvoir d’un mortel. Vous seul, quand tout périt, vous seriez éternel ! Roi , Dieu ne le veut pas. Sa faible créature Ne peut
x pouvoir, Ou j’aurai, s’il le faut, recours à la contrainte. Je suis roi  : sur mon front j’ai reçu l’huile sainte… Ah ! pa
roi : sur mon front j’ai reçu l’huile sainte… Ah ! pardon ! mais aux rois , mais aux fronts couronnés Ne devez-vous pas plus
pas de si haut cherchés dans leur poussière ? FRANÇOIS DE PAULE. Les rois et les sujets sont égaux devant lui : Comme à tou
e, j’y songerai. FRANÇOIS DE PAULE.                                    Roi , ce sont vos remords, C’est cette plaie ardente e
  Je le veux : écoutez. FRANÇOIS DE PAULE, qui s’assied tandis que le roi reste debout les mains jointes. Pécheur, qui m’ap
                   L’effroi qu’il conçut du dauphin Fit mourir le feu roi de langueur et de faim. FRANÇOIS DE PAULE. Un fil
tout, livrait tout aux mains d’un favori : La France périssait, si le roi n’eût péri. Les intérêts d’État sont des raisons
royal. Rentre dans le néant, majesté périssable ! Je ne vois plus le roi , j’écoute le coupable. Fratricide, à genoux ! LOU
délivrer. LOUIS. L’intérêt le défend. FRANÇOIS DE PAULE, aux pieds du roi .                                 La charité l’ord
                                            En risquant ma couronne ! Roi , je ne le veux pas. FRANÇOIS DE PAULE. Mais tu le
cent pas, tant qu’on y persévère. LOUIS. L’Église a des pardons qu’un roi peut acheter. FRANÇOIS DE PAULE. Dieu ne vend pas
i tournent autour d’eux, qui composent leur cour, Et tiennent de leur roi la chaleur et le jour. Oh ! oui, vous êtes mieux
te ; Vous la rétrécissez, et moi, je la dilate ; Comme on mettait des rois au char triomphateur, Je mets des univers aux pie
rs Ceux dont on n’avait point invoqué le secours. Tel est le sort des rois  : leur haine en maux féconde, Enfante la discorde
un lieu semblable. P. Lebrun. Louis XIII et Richelieu LE ROI .                           Je veux être le maître
mon maître et mon roi Prête à mes ennemis plus de crédit qu’à moi. LE ROI . Je ne puis rien sentir ni penser par moi-même, N
vous. Je suis las d’obéir dans mon propre royaume, Et de n’être d’un roi que l’ombre et le fantôme ; Je suis las de subir
s que Votre Majesté Dans le fond de son cœur m’a toujours détesté. LE ROI . Vous êtes clairvoyant. RICHELIEU.               
salaire, Sire, de tant d’efforts que j’ai faits pour vous plaire. LE ROI . Oui, je suis un ingrat ! car, grâce à vous, j’ai
ont soucieux à la vitre s’appuie, J’entends autour de moi dire : « Le roi s’ennuie. » — Moi-même je le dis parfois. Mais, s
la patience humaine ! Mais la mesure est comble enfin ! L’homme et le roi D’un égal désespoir se révoltent en moi. Je veux
poste, mais j’embrasse Comme faveur du ciel, sire, votre disgrâce. LE ROI . Tout est donc pour le mieux, monsieur ! J’en sui
Tout est donc pour le mieux, monsieur ! J’en suis ravi. RICHELIEU. Le roi reconnaît-il que je l’ai bien servi ? LE ROI. Peu
suis ravi. RICHELIEU. Le roi reconnaît-il que je l’ai bien servi ? LE ROI . Peut-être ! — Vous aurez un grand compte à me re
rendre. RICHELIEU. Si Votre Majesté sur-le-champ veut l’entendre… LE ROI . Rien ne presse. RICHELIEU.                      
                 Pardon, sire ! il est très-pressant D’être juste. LE ROI .                      Monsieur ! RICHELIEU.      
n cet endroit, Ce n’est pas seulement mon devoir, c’est mon droit. LE ROI . Je retire le mot. RICHELIEU.                    
ot. RICHELIEU.                           Pour conserver le doute ? LE ROI . Monsieur ! — Puisqu’il le faut, parlez. Je vous
Midi ; La féodalité, de tout le sol maîtresse, Qui mettait presque un roi dans chaque forteresse ; Si bien que la révolte à
olte à Votre Majesté, Au lieu d’un châtiment, arrachait un traité. LE ROI . Je m’en souviens, monsieur. RICHELIEU.          
ndigner et bouillir, Avant que de laisser l’opprobre s’accomplir ! LE ROI . Doutez-vous que l’honneur de la France m’émeuve 
tre place, eût eu Plus de haine que vous, sire, et moins de vertu. LE ROI . Mais peut-être Louis avec votre génie Aurait à v
er mon œuvre Entre les mains d’un traître ou celles d’un manœuvre. LE ROI . C’est un orgueil que rien ne saurait surpasser D
oi donc votre haine S’est-elle en me gardant imposé tant de gêne ? LE ROI . Si vous ne l’étiez pas, vous l’êtes aujourd’hui 
. Pour moi, je ne connais propre à me succéder Que le père Joseph. LE ROI .                                 Mieux vaudrait v
un mot, monsieur, ce successeur c’est moi. RICHELIEU. Vous, sire ? LE ROI .                     Moi, monsieur. Qu’en pensez-
         Moi, monsieur. Qu’en pensez-vous ? RICHELIEU. Rien, sire. LE ROI .                  Vous me blâmez au fond, et n’os
rte aux avis d’une mère Que vous rappellerez d’un exil nécessaire. LE ROI . Peut-être ! RICHELIEU.                  C’est ce
phe avec l’Autriche, Et le sol labouré par moi retourne en friche. LE ROI . J’admire pour combien votre sagacité Compte dans
lité. Que votre inquiétude en ce point se rassure ! Je ne suis pas un roi fainéant, je vous jure, Et j’ai pu supporter un m
vois, à la façon dont mon maître me traite, Qu’il faut me retirer. LE ROI .                                   Adieu, monsieu
adieu. RICHELIEU. Ne faites pas cela, non, sire, au nom de Dieu ! LE ROI . Monsieur ! RICHELIEU.                   Permette
utenir le fardeau ; Laissez-moi ce pouvoir qui me mène au tombeau. LE ROI . Vos dédains des grandeurs, monsieur, ne durent g
ont je sois convaincu, Et je dois en mourir, puisque j’en ai vécu. LE ROI . Quand donc permettrez-vous à mon tour que je viv
us arrive ! Ne vous abusez pas sur votre mission : C’est la vertu des rois que l’abnégation, Et n’appréhendez pas qu’elle vo
rapetisse, Sire : un homme est bien grand par un grand sacrifice. LE ROI . À vous toute la gloire, à moi l’obscurité ! Votr
fier à l’auguste patrie, Le monarque sa haine et le sujet sa vie ! LE ROI . Je ne peux plus ! RICHELIEU.                    
i sur mon âme immortelle, La France périra si je m’éloigne d’elle. LE ROI . À défaut de génie, ô divin Créateur ! Donnez la
Expliquant ma conduite, absolve ma mémoire. RICHELIEU. Oh ! sire… LE ROI .                    Pas un mot, pas un remercieme
t il est plus grand que moi. — Le royaume est sauvé ! Dieu protége le roi  ! E. Augier 53. Les Triumvirs de la Conve
our réformer l’État, réformez donc les cœurs ; Sinon, vainqueurs d’un roi , mais vaincus par le vice, Vous n’aurez fait bien
    Je ne pense pas, moi, Que tout soit terminé dès qu’on n’a plus de roi . C’est le commencement. — Je sais que chez les nô
         Deux Dumouriez ! Pourquoi N’extermine-t-on pas la famille du roi  ? DANTON. Des femmes ! MARAT.                    
oquer, et nous savons que presque tous les sentiments dont l’âme d’un roi est susceptible, l’amour de la gloire, celui des
doit à ses peuples, parce que ce n’est qu’aux dépens du peuple qu’un roi est vainqueur de ses ennemis, magnifique dans sa
ffe le parlement. C’est une vérité qu’il faut mettre sous les yeux du roi sans aucun ménagement, parce que c’est d’après ce
mais d’éteindre une étincelle qui peut produire un grand incendie. Le roi trouvera peut-être que je me sers ici de ces gran
des fautes irréparables qui répandront l’amertume sur toute la vie du roi , et précipiteront son royaume dans des troubles d
onc à la nation entière que l’on a affaire ; c’est à la nation que le roi répond, quand il répond au parlement. Or, quelque
épond, quand il répond au parlement. Or, quelque puissant que soit un roi , il a toujours beaucoup à craindre de l’indisposi
rrait être une consolation pour un homme de mon âge, mais non pour le roi . Malesherbes. Sur la Banqueroute Au m
rer ; et si, comme l’a dit un républicain célèbre, les infortunes des rois ont, pour ceux qui ont vécu sous des gouvernement
tentionnés, mais sous la garantie durable d’une dynastie élue et d’un roi honnête homme, on devient d’autant plus exigeant
es gagnées, quels sont les immortels services que vous avez rendus au roi et à la patrie ? Obscurs et médiocres comme nous,
erie qui met hors de gamme. Masquer la nature et la déguiser. Plus de roi , de pape, d’évêques ; mais auguste monarque, etc.
am et tout son peuple, Mozoch, Thubal et tout son peuple, Edom et ses rois et ses chefs qui ont péri, eux et les leurs, par
ont monté leurs lyres sur des tons si élevés, étaient quelquefois des rois et des princes puissants, toujours des Grecs dont
ême temps quelle prodigieuse variété dans les caractères ! Combien de rois , de princes, de héros de toutes nations nous a-t-
fait et si complet, qu’on n’y souhaite rien ; les filles qui font des rois et des personnages sont faites exprès ; on est at
rmée, et le maréchal aussi, qui sortit de sa place pour aller dire au roi combien il était content, et qu’il était auprès d
il était auprès d’une damé qui était bien digne d’avoir vu Esther. Le roi vint vers nos places, et, après avoir tourné, il
ire, je suis charmée ; ce que je sens est au-dessus des paroles. » Le roi me dit : « Racine a bien de l’esprit. » Je lui di
re un mot ; madame de Main tenon un éclair ; elle s’en allait avec le roi  ; je répondis à tout, car j’étais en fortune. Nou
le soir aux flambeaux : je soupai chez madame de Coulanges, à qui le roi avait parlé aussi, avec un air d’être chez lui qu
sse, mon cher cousin. Mme de Sévigné. La France en 1694 Au Roi . Au lieu de tirer de l’argent de ce pauvre peuple
vivre que de vos dons. Voilà ce grand royaume si florissant, sous un roi qu’on nous dépeint tous les jours comme les délic
eurs maux, que vous n’aimez que votre autorité et votre gloire. Si le roi , dit-on, avait un cœur de père pour ses peuples,
n est plus à son aise. Je ne suis pas fâché de me trouver auprès d’un roi qui n’a ni cour ni conseil. Il est vrai que Potsd
on appartement, au son du tambour. Je me suis retranché les dîners du roi  ; il y a trop de généraux et de princes. Je ne po
de princes. Je ne pouvais m’accoutumer à être toujours vis-à-vis d’un roi en cérémonie, et à parler en public. Je soupe ave
e chagrin et d’indigestion, s’il fallait dîner tous les jours avec un roi en public. On m’a cédé, ma chère enfant, en bonne
, pour voyager dans cet autre monde où, quelque chose qui arrive, les rois n’auront pas grand crédit. Comme je n’ai pas dans
s me faire, pour mon instruction, un petit dictionnaire à l’usage des rois . Mon ami signifie mon esclave. Mon cher ami veu
ance ; il demandait permission d’aller à Paris pour ses affaires ; le roi lui fit répondre qu’il connaissait mieux ses affa
ne, ainsi qu’aux bords du Tibre, On hait la servitude, on abhorre les rois . » Tout le peuple applaudit une seconde fois, « V
uvre comme du riche, de l’ignorant comme du savant, du pâtre comme du roi , et qu’il permet à Dieu de nous jeter tous tant q
s’était livré ; et toutefois, en mourant, il oublia Magnésie, que le roi lui avait donnée, quoiqu’il y eût été si bien tra
ons citoyens s’affectionnent à leur terre natale. « J’étais devant le roi , dit Néhémias, et je lui présentais à boire, et j
résentais à boire, et je paraissais languissant en sa présence. Et le roi me dit : « Pourquoi votre visage est-il si triste
t-il si triste, puisque je ne vous vois point malade ? » Et je dis au roi  : « Comment pourrais-je n’avoir pas le visage tri
plus de gouverneurs dévoués dans l’éducation publique, qu’un fils de roi dans réduction particulière. Dans une éducation p
à la liberté ce que les compagnies franches du moyen âge étaient aux rois  ; ils font la guerre pour leur propre compte, alo
er Aristote ; J’écoute, j’applaudis, et poursuis mon chemin. Sous les rois absolus je trouve un dieu despote ; On nous parle
16 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
ique, et établirent le siège de leur domination à Carthage. Gonderie, roi des Vandales en Espagne, qui régna de 406 à 427,
e Paulin. Paulin supplie le maître du jeune homme, Huneric, gendre du roi des Vandales, de lui accorder la liberté de l’enf
recouvrant ses sens, il prononça ces mots : « Je jure, si je deviens roi , de ne jamais faire souffrir à personne ce que je
moment : jamais personne ne périra par mes ordres. » Frédéric, devenu roi , tint ce serment, et n’ordonna jamais la mort de
’officier français ; exploits de San-Estevan, qui, avec l’agrément du roi et du duc de Vendôme, emmène dans son château les
ilement leurs ennemis si une soif cruelle n’abattait leur courage. Le roi des Spartiates convient avec le chef ennemi que S
nvient avec le chef ennemi que Sparte leur rendra ses conquêtes si le roi et l’armée boivent au fleuve qui coule près de le
mp. Allocution de Soüs à ses soldats : il promet de faire reconnaître roi à sa place celui qui s’abstiendra de boire. Tous
plaignirent d’avoir été trompés. Soüs se justifia en disant : « Si le roi et l’armée avaient bu, nous étions obligés de ren
avaient bu, nous étions obligés de renoncer à nos conquêtes ; mais le roi n’a pas bu. » On doit blâmer, en bonne morale, la
ue de Sparte avait deux chefs héréditaires, qui portaient le titre de rois , et qui commandaient les armées. Cinq magistrats
s, avaient, dans la direction des affaires, plus de puissance que les rois . Archidamus fut roi de Sparte de -469 à 427 avant
Consternation générale. Le maréchal reprend la parole. Investi par le roi d’une puissance absolue, il fait grâce au condamn
re a conservé celles-ci : « Tu as mérité de perdre la vie ; au nom du roi , je te la conserve : mais souviens-toi qu’elle n’
er. D’un geste plein de dignité, le président l’arrête, et, au nom du roi , lui commande de se rendre en prison. Paroles du
uelques années plus tard, le prince, par la mort de son père, devient roi  : il envoie chercher le président. Il le remercie
ceux qui avaient favorisé et partagé ses désordres. Le fils aîné des rois d’Angleterre porte le titre de prince de Galles.
Angleterre porte le titre de prince de Galles. Ce jeune prince devenu roi porta le nom de Henri V. Son père, Henri IV, étai
sa province à la France, il y mit pour condition que le fils aîné des rois de France porterait toujours le titre de dauphin.
e lui à outrance, il veut néanmoins respecter en lui son suzerain, un roi , un héros. Faites entrer ces paroles ou d’autres
se. Robert Bruce parvint à délivrer l’Écosse, qui le choisit pour son roi . Le fait raconté dans cette narration peut être r
ui avait seul accès auprès de sa personne. Artabane, voulant se faire roi à sa place, l’assassina l’an 471 avant J.-C. Arta
commettre, se saisit de son épée et s’enfuit. Le bruit de la mort du roi se répand ; on trouve Arbace tenant à la main l’é
sespoir, révèle la vérité et se livre à la juste vengeance du nouveau roi . Plan. Deux grandes scènes doivent remplir cette
eux filles, Marie et Hedwige. Les Hongrois choisirent Marie pour leur roi  ; elle épousa Sigismond, depuis empereur. Les Pol
d, depuis empereur. Les Polonais déclarèrent qu’ils choisiraient pour roi l’homme qui épouserait Hedwige, qu’ils proclamère
ire, et lui fera oublier les crimes de son oncle. Il part. Arrivée du roi mérovingien dans le cloître où Clodoald s’est con
il se jette dans les bras de son oncle. Ces caresses enhardissent le roi  : il explique alors toute sa pensée : il veut ado
resté fidèle. Don Jayme était le second fils de Pierre III. Il devint roi après son père et son frère aîné, Alphonse, en 12
a trahison, passèrent la mer et s’emparèrent de l’Espagne. Le dernier roi visigoth, Roderic, fut écrasé avec toute son armé
Il tyrannisa l’Arménie, qui n’obéissait qu’à regret à un homme devenu roi par un crime. Les Parthes le chassèrent, mais fur
armée de Henri IV, pleins d’indignation et d’impatience, supplient le roi de donner l’assaut. Henri leur répond. Plan. Le r
nce, supplient le roi de donner l’assaut. Henri leur répond. Plan. Le roi reconnaît qu’il serait facile, surtout à des guer
s d’une coupable et inutile résistance, ouvriront leurs portes à leur roi , à leur père. Dans le premier siège de Paris, en
e et quelquefois asservie par les Danois ou Normands. Alfred, sixième roi de la race savonne, avait commencé à régner en An
avaient envahi la France. La France était alors gouvernée, au nom des rois fainéants, par l’intrépide Charles Martel, maire
l, un écheveau qu’elle ne pourra jamais dévider. » Il remit à Alboin, roi des Lombards ; l’invita à venir faire la conquête
e par une trahison. Sujet et plan. Narsès écrit une seconde lettre au roi des Lombards. Il abjure ses coupables serments, i
m de Vêpres siciliennes vient d’être commis. Les Siciliens veulent un roi qui les défende contre la juste fureur de Charles
chez les anciens Égyptiens un usage très-remarquable ; on jugeait les rois après leur mort. Pendant leur règne, le peuple le
maudit, et les honneurs funéraires leur étaient refusés. L’un de ces rois , Chéops, avait accablé son peuple d’impôts intolé
la parole : il accusa Chéops et demanda que la mémoire de ce mauvais roi fut flétrie, et qu’au lieu d’admettre ses restes
°. Il est utile de donner par cet exemple sévère un avertissement aux rois qui seraient tentés d’imiter ce tyran. Péroraison
ivement à Charles lui-même, la conduite que l’on conseille au nouveau roi des Français de tenir. Il prouvera qu’on enhardir
r à l’héritage de ces deux héros, et il laissera entrevoir au nouveau roi quelles sont les disgrâces qui peuvent personnell
ez le 79e exercice). La France, envahie et ravagée, avait choisi pour roi (à l’exclusion de Charles le Simple, jeune frère
siège de cette ville, s’était couvert de gloire. Eudes fut le premier roi de la troisième race, qui fut, plus tard, appelée
t en 1216. 146. Discours adressé à Clovis II. Sujet. Clovis II, roi des Francs, devenu majeur et affranchi de la tute
es peuples, l’audace croissante des maires, qui réduiront bientôt les rois à n’être plus que de vains fantômes, et enfin, la
maintenue par le courage, s’éteindra dans l’ignominie. L’histoire des rois fainéants et de l’élévation de la race carlovingi
éric II, Clotaire III, Thierri, qui, après lui, portèrent le titre de rois , moururent jeunes. La liste des rois fainéants co
après lui, portèrent le titre de rois, moururent jeunes. La liste des rois fainéants commence à eux et ne s’arrête plus qu’à
es vaisseaux. Les colons français bâtirent un fort qu’en l’honneur du roi ils appelèrent la Caroline, et commencèrent à déf
s les environs de Coïmbre ; elle ignorait que son mari fut le fils du roi , et croyait qu’il n’était qu’un simple officier.
d’Inès. Il appuya de divers motifs cette affreuse proposition, que le roi paraissait accueillir favorablement, et que deux
L’orateur laisse éclater l’indignation qu’il éprouve. On propose à un roi de commander un assassinat ! Rien ne prouve qu’In
ime, quelle est la loi divine ou humaine qui le punit de mort ? Si le roi croit ce mariage illégitime, qu’il le fasse annul
i aura l’affreux courage de plonger son épée dans le sein d’Inès ? Le roi se souviendra qu’il est père et ne s’exposera pas
avec son père. Quinze mois après, Alphonse mourut. Don Pèdre, devenu roi , se fit livrer par le roi de Castille les trois a
tristes restes furent conduits en grande pompe dans la sépulture des rois de Portugal. Don Pèdre mourut après neuf ans de r
r Frédéric II, roi de Naples et de Sicile ; il s’était fait couronner roi après la mort de Conrad II, fils légitime de Fréd
périsse sur un échafaud. Un chevalier français cherche à détourner le roi de cette horrible résolution. Conradin doit être
e avait failli être victime. Au milieu de l’agitation universelle, le roi assemble à Blois les états généraux. Guise a l’au
ssassiné à son tour devant Paris, qu’il assiégeait. Sujet et plan. Le roi vient de communiquer sa résolution à ses amis. Un
erez. N’oubliez point 1° qu’en parlant, avec horreur du crime dont le roi a conçu l’idée, notre orateur ne doit jamais s’éc
Discours pour ou contre Rosamonde. (An 573 après J.-C.) Alboin, roi des Lombards (qui habitaient alors en Germanie),
ors en Germanie), attaqua les Gépides, autre peuple barbare, tua leur roi de sa main, et força Rosamonde, fille de ce roi,
ple barbare, tua leur roi de sa main, et força Rosamonde, fille de ce roi , à l’épouser. Il se fit faire, du crâne du roi va
Rosamonde, fille de ce roi, à l’épouser. Il se fit faire, du crâne du roi vaincu, une coupe pour boire ; mais il ne la mont
grand festin, il se fait apporter cette fatale coupe, où le crâne du roi des Gépides, orné d’or, semblait donner au vin qu
au, et introduisit l’assassin, qui plongea son glaive dans le sein du roi . La nuit suivante, Rosamonde et Elmige, devenus é
17 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
Demandez à votre protectrice cette dignité pour madame votre sœur. Le roi récompense la valeur, ne doit-il pas récompenser
re du premier juillet, monsieur, par laquelle je vois la grâce que le roi m’a faite à votre sollicitation. Votre bonté me t
r. Le ciel l’a fait pour nous, et dans leur cour rustique, Il fut des rois pasteurs le premier domestique ; Redevenu sauvage
i lui a donné ses ordres… De même que la Providence se repose sur les rois de la conduite des empires… elle se repose sur le
ants… Vous nous dites : « Les païens sont honorés. — Les Romains sont rois . — Ils sont riches. — Ils ont de la pompe et les
aites pas de détails ; idées générales. Mucius Scévola voulut tuer un roi , mais il se trompa, et condamné à mort il mit sa
ons. Bayard répond avec le respect dû à un prince issu du sang de ses rois . Il dit au connétable qu’il le voit lui-même avec
ë dans l’oreille, ce forfait est resté profondément caché. Le fils du roi assassiné l’ignore comme tout le monde, mais pend
ue quelques mois. Il se hâte de raconter que le Danemark croit que le roi , père d’Hamlet, est mort de la piqûre d’un serpen
es circonstances du crime, commis par son oncle pendant le sommeil du roi . — il finit par l’exciter à la vengeance ; et voy
mations. Enfin, viendra le récit du crime de Claudius, pendant que le roi donnait dans son jardin. N° 66. — Louis XI et
its secrets qu’il révéla dans son ouvrage. Il dévoila les grimaces du roi quand il parlait seul, ses faiblesses pour son ta
doit laisser les morts en paix, et que l’histoire doit respecter les rois . De Commines répond que, loin de vouloir flétrir
s rois. De Commines répond que, loin de vouloir flétrir la mémoire du roi , il s’est efforcé au contraire de faire de lui un
, aurait été connu plus tard, qu’il n’a dit que la vérité, et que les rois doivent respecter l’histoire à laquelle ils appar
artiennent. Avis. But du dialogue : Les faiblesses et les crimes des rois ne sauraient être cachés. Louis XI parlera le pre
abitants d’une ville avaient la coutume singulière de ne choisir pour roi qu’un étranger, mais, après quelque temps de le d
e. Ils s’empressèrent d’aller à sa rencontre, le saluèrent comme leur roi , le conduisirent au palais royal, et lui prêtèren
puissance et satisfais toutes les volontés de ton cœur. » Le nouveau roi trouva tout cela fort étonnant et il ne savait qu
en un paradis l’île déserte où vous serez infailliblement jeté. » Le roi se montra prudent, il pria son sage conseiller de
. Enfin, arriva le jour où les habitants de la vif le se saisirent du roi et l’ayant conduit au bord de la mer, l’embarquèr
lle qui fête l’étranger. 2º Quels sont les flatteurs qui entourent le roi . 3º Quel est le sage conseiller qui dicte au roi
urs qui entourent le roi. 3º Quel est le sage conseiller qui dicte au roi la conduite à suivre. 4º Enfin, ce que signifie l
xion. N° 86. — Les Amis après la Mort. Le serviteur d’un grand roi avait été envoyé dans une île lointaine pour gére
de beaucoup de fautes et il était fort inquiet de paraître devant le roi , ne sachant comment y justifier sa gestion ; tout
le long voyage qu’il allait faire, afin d’intercéder pour lui près du roi . Mais parmi ces amis, ceux-là même à qui il avait
pagnèrent pendant son voyage, parurent à ses côtés devant le trône du roi et parlèrent en sa faveur avec une telle énergie,
trône du roi et parlèrent en sa faveur avec une telle énergie, que le roi lui rendit ses bonnes grâces et lui donna dans so
Que le plus coupable périsse. Sire, dît le renard, vous êtes trop bon roi  ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse. Eh
es escadrons, et rencontra l’avant garde ennemie, — il le fit dire au roi , qui fit ébranler son armée — et Robert, avec la
œud. Cromwell, à la tête de son aile droite, attaqua l’aile gauche du roi . — Les deux infanteries, qui formaient le centre,
élançait sur l’ennemi, quand un officier saisit la bride du cheval du roi , en lui disant qu’il va se faire tuer100. — il en
ersonne ne bouge, l’infanterie étant en déroute. — Fuite générale. Le roi se porte vers Leicester, abandonnant à l’ennemi t
, au moyen de flèches entourées de matières allumées, pour obliger le roi à sortir et le prendre en vie. — Celui-ci tâche d
la chancellerie avec un toit de pierres, qu’il faut s’y réfugier. Le roi applaudit, embrasse ce soldat et le fait colonel1
pée à la main. — Ils reculent d’abord, puis entourent la troupe. — Le roi s’embarrasse dans ses éperons et tombe. Dénoueme
ux habitants et entra en triomphe à Jérusalem, traînant à sa suite le roi (Gui de Lusignan) et 20, 000 prisonniers faits à
mmes de mauvaise mine, qui faisaient semblant de dormir — … Nœud. Le roi s’approche — … les dormeurs s’éveillent et disent
trouvait un cheval magnifique — … En même temps chacun dépouillait le roi de ce qui faisait l’objet de son prétendu rêve —
ains ; Orléans t’attend, tu vaincras l’anglais et feras couronner ton roi . » Elle dit ; en m’éveillant, je restai -incertai
llé dans son cabinet avec le comte Brahé et le médecin Baumgarten, Le roi était dans un accès d’humeur noire, et quoique la
ion que fit le comte Brahé sur le portrait de la reine Ulrique111, le roi avait répondu brusquement, et s’était approché d’
r la cour. N° 196. — NŒUD Le palais où résident aujourd’hui les rois de Suède n’était pas encore achevé, et Charles XI
ers : c’est un grand bâtiment en forme de fer à cheval. Le cabinet du roi était à l’une des extrémités, et à peu près en fa
ographique étant un préambule du nœud restera telle qu’elle est.) Le roi voit la salle illuminée. Sa surprise, ses supposi
ée. Sa surprise, ses suppositions. Le comte Brahé va sonner ; mais le roi rempli d’une terreur religieuse veut aller lui-mê
rie lambrissée de chêne est en ce moment tendue de noir ! Surprise du roi , sa question au concierge ; maigre sa réponse peu
roi, sa question au concierge ; maigre sa réponse peu rassurante, le roi s’avance. Ses trois acolytes le conjurent tour à
le conjurent tour à tour de ne pas aller plus avant. Réponse ferme du roi parvenu à la porte de la salle. Il ordonne d’ouvr
ITE DU NŒUD Sur le trône royal était assis un cadavre « Costumé en roi  ; à droite était un enfant avec les insignes de l
et la tête du prisonnier vient frapper la pantoufle de Charles XI. Le roi , resté muet jusqu’alors s’avance et dit au présid
l’autre monde, laisse-nous en paix. » (Ne changez pas les paroles du roi .) Le fantôme répond que ce sang ne coulera que ci
obscurité, ne fut plus éclairée que par les flambeaux que tenaient le roi et ses compagnons ; on entendit comme une mélodie
Au nom de Kenneth, de joyeuses acclamations s’élèvent de la tente du roi  : A peine entend-on la réponse de Montserrat, qui
nce et dit : Discours direct dont voici la substance : « Girardin, le roi a appris votre belle action, il ne vous envoie po
ssée du palais de mon père et réduite à être esclave, moi, fille d’un roi  ! Et la mort ne termine pas mes douleurs. Ô mon p
je à de si funestes présages ? Pourquoi vis-je sans terreur le rapide roi des airs, l’aigle frappé de la foudre, tomber à m
retire-toi. » Antigone se jeta à ses pieds. « O ma fille, lui dit le roi , je te laisse seule sur la terre ; je ne puis te
conformer à sa fortune. » La vierge, baignant de larmes les genoux du roi , n’entend qu’à peine les dernières paroles d’Œdip
t, et remercie le duc de l’affection qu’il lui témoigne. Peut-être le roi n’aurait-il point voulu que cette entrevue eût li
le prince affligé, il le console, et le supplie de ne point parler au roi en sa faveur, puisque la volonté du monarque est
nfant, ou qu’ils accueillent et protègent la fille et le fus de leurs rois . Avis. Style relevé et soutenu. Harangue peu éte
e l’Angleterre. Entouré d’un petit nombre de braves gentilshommes, le roi qui n’a point encore conquis son royaume, hésite
nne ; ils sentiront son bras redoutable jusqu’en Angleterre, où leurs rois perdront la vie et leur royaume pour avoir voulu
La retraite est impossible au milieu de ces précipices. Les armes du roi sont victorieuses partout ailleurs. Les soldats d
longues. N° 255. — Un Curé à ses Paroissiens Note. Un édit du roi avait défendu aux communes d’enterrer les morts d
onne d’Elisabeth. Le peuple songera à la vengeance de la fille de ses rois  ; il retirera à la reine ses respects et sou amou
aint Léon-le-Grand, qui occupait le trône pontifical, va au-devant du roi des Huns, jusque sur les bords du Mincio, et l’ex
Rome. L’orateur reconnaît qu’Attila est devenu, par ses conquêtes, le roi de l’univers, et c’est, le peuple, qui portait au
pour le fait historique le nº 145. Les Spartiates ont à combattre un roi barbare, qui compte dans son armée autant de nati
salut de la patrie, Leur exemple va engendrer cent mille héros, et ce roi audacieux sera vaincu et obligé de fuir, aux yeux
oins, songe au sang qui coule dans tes veines, C’est le sang de vingt rois tous chrétiens comme moi ; C’est le sang des héro
s siècles emporta dans son cours ; royaumes, villes, tribus, sultans, rois , califes, noms célèbres autrefois, et maintenant
ez, — vous êtes en même temps Les archives des âges et le tombeau des rois , le dépôt de la science, de la religion, des lang
ngez le style. 106. Réponse de Charles XII. 107. Courte harangue du roi à sa petite troupe. — Changez le style. 108. N’a
rase. 111. Le comte Brahé dit que le portrait était ressemblant ; le roi répond le contraire. 112. Monte Serrato. Mont de
a cruauté avec laquelle sa mère, aidée d’Egisthe, avait fait périr le roi des rois au retour du siège de Troie. Elle sut dé
é avec laquelle sa mère, aidée d’Egisthe, avait fait périr le roi des rois au retour du siège de Troie. Elle sut dérober son
18 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
ême temps quelle prodigieuse variété dans les caractères ! Combien de rois , de princes, de héros de toutes nations nous a-t-
nce se souviendra avec plaisir que sous le règne du plus grand de ses rois a fleuri le plus grand de ses poëtes. On croira m
oin. Il a lui seul plus fait bâtir de somptueux édifices que tous les rois qui l’ont précédé. Il n’est pas croyable combien
evé au-dessus des autres, dans quelque profession que ce soit, que le roi , par ses largesses, n’ait excité à travailler1. A
et s’efforcent d’imiter. Mais ce ne sont point les seuls bienfaits du roi qui ont produit tant de miracles, et qui ont port
omme successeur de Maynard, onze ans après avoir donné le Cid. 2. Le roi . Le fondateur de l’Académie, Richelieu, en fut na
ernière maladie. Boileau, l’ayant appris, en fit aussitôt prévenir le roi , qui s’empressa d’envoyer deux cents louis à ce g
celui-ci s’en applaudissait, parlant toujours de son maître et de son roi avec un vif enthousiasme, et ne rendant pas moins
reçu avec Boileau, l’année précédente, la charge d’historiographe du roi , fut naturellement chargé, à ce titre, de rédiger
19 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
e doit servir à caractériser l’idée. Si je dis : Dieu fait la loi aux rois  ; Dieu arrête les complots des méchants, — j’énon
eux vérités, mais je ne caractérise pas Dieu en tant que dominant les rois ou réprimant le crime, et mes deux vérités couren
pourquoi Dieu « est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois , et de leur donner, quand il lui plaît, de grande
la poussière, avec les grands de la terre, comme parle Job, avec ces rois et ces princes anéantis, parmi lesquels à peine p
l y en a, dit Pascal, qui masquent toute la nature. Il n’y a point de roi pour eux, mais un auguste monarque ; point de Par
moquez ; mais sans cette périphrase, le mot si caractéristique du bon roi ne pouvait entrer dans une tragédie. — Eh bien !
, Détestables flatteurs, présent le plus funeste Que puisse faire aux rois la colère céleste ! Mais il est bien évident que
ris tout ce qu’a fait pour lui Henri III : « Tu n’as pu supporter ton roi débonnaire, si facile, si familier, qui s’était r
pprimez toutes les particules conjonctives. Ainsi dans Bossuet : « Le roi , la reine, Monsieur, toute la cour, tout le peupl
génie : Il me représenta l’honneur et la patrie, Tout ce peuple, ces rois à mes ordres soumis, Et l’empire d’Asie à la Grèc
e à la Grèce promis ; De quel front immolant tout l’Etat à ma fille, Roi sans gloire, j’irais vieillir dans ma famille…
20 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
n la chambre. — Voici à lui venue Aude, une belle dame. — Dit ceci au roi  : « Où est Roland, le capitaine, — qui me jura de
si la plaignent. Aude la belle est à sa fin allée. — Cuide [croit] le roi qu’elle s’est pâmée. — Pitié en a ; aussi l’emper
lever du jour. — Le long d’un autel bellement l’enterrèrent. — Là le roi lui a accordé très grand honneur6. Marie de F
6 et disent ensi en joindant leurs mains : « Gentilz sires et gentilz rois , ves nous chi six, qui avons esté d’ancisserie bo
nir de plorer de droite pité, ne qui peuist en grant pièce parler. Li rois regarda sus yaus très ireusement, car il avoit le
i là estoient, en plorant prioient si acertes que faire le pooient au roy qu’il en vosist avoir pité, merci ; mais il n’i v
is en vostre merci pour les aultres sauver. » A ce point se grigna li rois et dist : « Messire Gautier, souffrés vous, il ne
é que on ne le pooit soustenir. Elle se jeta en jenoulz par devant le roy son signeur et dist ensi : « Ha ! gentilz sires,
pour l’amour de mi, vous voelliés avoir de ces six hommes merci. » Li rois attendi un petit de parler et regarda la bonne da
, § 312.) Ces six bourgeois se mirent aussitôt à genoux par devant le roi et dirent ainsi en joignant les mains : « Gentil
i et dirent ainsi en joignant les mains : « Gentil seigneur et gentil roi , nous voici six, qui avons été, d’ancienneté, bou
bstenir de pleurer de juste pitié, ni qui pût de longtemps parler. Le roi jeta un regard sur eux tout à fait en colère, car
s les barons et les chevaliers qui étaient là en pleurant priaient le roi aussi instamment qu’ils le pouvaient faire de vou
se sont remis à votre merci pour sauver les autres. » A ce moment, le roi se fâcha et dit : « Messire Gautier, taisez-vous,
la soutenir, fit une grande humilité. Elle se jeta à genoux devant le roi son seigneur et dit ainsi : « Ah ! gentil seigneu
our l’amour de moi, vous veuillez avoir pitié de ces six hommes. » Le roi attendit un peu pour parler et regarda la bonne d
e, qui n’alloient point devers luy. Est-il donc possible de tenir ung roy , pour le garder plus honnestement, en plus estroi
voient quelques116 huict pieds en carré ; et luy, qui estoit si grant roy , avoit une bien petite court de chasteau à se pro
Quelques jours après survinrent certains commissaires, députés par le roi , pour ériger la gabelle271 au pays de Saintonge,
France. Deux ans après, l’amiral494, étant bien en cour, persuada au roi de renouer cette entreprise, dont fut fait chef,
et presque tous ceux qui l’avaient accompagné étant huguenots511, le roi , en haine de cette religion, dissimula une injure
Le lendemain de la fête521, c’est-à-dire le 26 d’août de 1648, le roi alla au Te Deum. L’on borda, selon la coutume, de
e, toutes les rues de soldats du régiment des gardes. Aussitôt que le roi fut revenu au Palais-Royal, l’on forma de tous ce
une petite historiette, qui est très vraie et qui vous divertira. Le Roi se mêle depuis peu de faire des vers ; MM. de Sai
n apporte de toutes les façons. » Le maréchal, après avoir lu, dit au Roi  : « Sire, Votre Majesté juge divinement bien de t
là le plus sot et le plus ridicule madrigal que j’aie jamais lu. » Le Roi se mit à rire, et lui dit : « N’est-il pas vrai q
re, il n’y a pas moyen de lui donner un autre nom. — Oh bien ! dit le Roi , je suis ravi que vous m’en ayez parlé si bonneme
échal : les premiers sentiments sont toujours les plus naturels. » Le Roi a fort ri de cette folie, et tout le monde trouve
our moi, qui aime toujours à faire des réflexions, je voudrais que le Roi en fît là-dessus, et qu’il jugeât par là combien
était livré. Et, toutefois, en mourant, il oublia Magnésie757, que le roi lui avait donnée, quoiqu’il y eût été si bien tra
s citoyens761 s’affectionnent à leur terre natale. « Jetais devant le roi , dit Néhémias762, et je lui présentais à boire, e
sentais à boire, et je paraissais languissant en sa présence. » Et le roi dit : « Pourquoi votre visage est-il si triste, p
est-il si triste, puisque je ne vous vois pas malade ? » Et je dis au roi  : « Comment pourrais-je n’avoir pas le visage tri
de la maison, que ses sujets étaient obligés de payer outre celle du roi . Il est vrai qu’il y a des droits justifiés par d
ment : « Je suis donc hors d’état de travailler ; c’est maintenant au roi à me nourrir816. » (Correspondance, lettre du 3
rde de refuser cette proposition… « Monsieur le chevalier, lui dit le roi , de quelle manière vous mettrez-vous pour le bal 
 : son habit, d’ailleurs magnifique, ne convenait point à la fête. Le roi s’en aperçut d’abord870 : « Chevalier de Gramont,
rdon-nez-moi, sire, dit-il, Dieu merci… — Comment, Dieu merci, dit le roi  ; lui serait-il arrivé quelque chose par les chem
quand vous l’avez cru perdu ; les beaux contes que vous avez faits au roi du sable mouvant, et qu’elle chienne de mine901 v
aite sans l’aveu de Fénelon (1699), acheva de lui aliéner l’esprit du roi  ; car celui-ci l’avait déjà, en 1697, relégué dan
e ; mais elle fit tant de tours plaisants et badins, que l’inflexible roi des Enfers ne put s’empêcher de rire, et lui lais
poisson, pour le rendre muet ; mais il fit encore une farce devant le roi des ombres, et les princes ne résistent guère aux
-on pas cacher certaines choses ? Commines. — Hé ! croyez-vous qu’un roi puisse être caché après sa mort comme vous cachie
faire.936 Louis. — Quoi ! l’histoire ne doit-elle pas respecter les rois  ? Commines. — Les rois ne doivent-ils pas respec
i ! l’histoire ne doit-elle pas respecter les rois ? Commines. — Les rois ne doivent-ils pas respecter l’histoire et la pos
un revenu très considérable en pensions du duc de Wolfenbuttel962, du roi d’Angleterre, de l’empereur, du czar, et vivait t
x heures ; l’été, à cinq, pour pouvoir1020 s’aller promener après. Le Roi n’y manquait point les dimanches et très rarement
e, un garçon bleu1021, en attente dans la tribune, courait avertir le Roi , qui arrivait toujours un moment avant le salut ;
ardes du corps postaient les gardes d’avance dans la tribune, d’où le Roi l’entendait toujours. Les dames étaient soigneuse
chacune, vieille et souvent jeune, tâchait de se l’acquérir auprès du Roi et de Mme de Maintenon. Brissac1024, fatigué d’y
qui postaient1026 ; et pendant la prière il arrive dans la travée du Roi , frappe dessus de son bâton, et se met à crier d’
sus de son bâton, et se met à crier d’un ton d’autorité : « Gardes du Roi , retirez-vous, le roi ne vient point au salut ».
e met à crier d’un ton d’autorité : « Gardes du Roi, retirez-vous, le roi ne vient point au salut ». A cet ordre tout obéit
gardes, il les fit reposter1029. Tout cela fut ménagé si juste que le Roi arriva un moment après, et que le salut commença.
juste que le Roi arriva un moment après, et que le salut commença. Le Roi . qui faisait toujours des yeux le tour des tribun
t fait à ces bonnes dévotes de cour, dont il s’était lassé de voir le Roi la dupe. Le Roi en rit beaucoup, et encore plus l
nes dévotes de cour, dont il s’était lassé de voir le Roi la dupe. Le Roi en rit beaucoup, et encore plus le courtisan. On
ui avaient soufflé leurs bougies et pris leur parti sur ce que1030 le Roi ne viendrait point, et il y en eut de furieuses q
naient de la nécessité des dépenses1034, et du peu d’espérance que le roi fût pour1035 retrancher celles de splendeur et d’
d’impôts, qui faisait entrer les levées directement dans la bourse du Roi , et, conséquemment, ruineux à l’existence des tra
surtout les frais immenses1049, qui, sans entrer dans les coffres du roi , ruinaient les peuples à la discrétion des traita
Mais ce livre avait un grand défaut1051 : il donnait, à la vérité, au roi plus qu’il1052 ne tirait par les voies jusqu’alor
sait en leur laissant tout ce qui n’entrait point dans les coffres du roi , à peu de chose près : mais il ruinait une armée
conspirassent contre un système si utile à l’État, si heureux pour le roi , si avantageux aux peuples du royaume, mais si ru
bons bourgeois seuls déplorèrent. Ce ne fut donc pas merveille si le roi , prévenu et investi de la sorte, reçut très mal l
pacité militaire, unique en son genre, ses vertus, l’affection que le roi y avait mise, jusqu’à croire se couronner de laur
douleur et d’une affliction que rien ne put adoucir, et à laquelle le roi fut insensible, jusqu’à ne pas faire semblant de
irs. Zadig1083 entreprit de le corriger. Il lui envoya, de la part du roi , un maître de musique avec douze voix1084 et ving
et quatre chambellans1085, qui ne devaient pas le quitter. L’ordre du roi portait que l’étiquette1086 suivante serait invio
cantate. Cette première journée lui parut délicieuse, il crut que le roi des rois l’honorait selon ses mérites ; la second
. Cette première journée lui parut délicieuse, il crut que le roi des rois l’honorait selon ses mérites ; la seconde lui par
ngué chaque jour à la même heure, il écrivit en cour pour supplier le roi qu’il daignât rappeler ses chambellans, ses music
us ferez une bonne œuvre. J’aime mieux élever un Pichon que servir un roi , fût-ce le roi des Vandales1118. (Lettres, 28 ju
nne œuvre. J’aime mieux élever un Pichon que servir un roi, fût-ce le roi des Vandales1118. (Lettres, 28 juillet 1757.)
une idée de la nature. Mais notre cabinet est plus riche que ceux des rois  ; ce cabinet est la terre entière. Chaque chose y
mon ressort. Je servirai mieux mes vassaux en les protégeant près du roi . Passez. Doublemain en prend un troisième. (Bart
mes montées sur leur palefroi1364, les preux cherchant aventures, les rois égarés à la chasse, frappaient, au milieu de la n
se distinguait par des abeilles ou trois fers de lance1431. Le vieux roi des Sicambres, Pharamond1432, conduisait l’armée
ion, il fut plus tard chargé par le duc d’Orléans, qui devait devenir roi sous le nom de Louis-Philippe, de l’éducation mil
é le peignait avec moins de soin : « Prenez, je vous prie, lui dit le roi , la même peine qu’à l’ordinaire, quoique ma tête
eu, le récit de la passion de Jésus-Christ : « Milord, lui demanda le roi , avez-vous choisi ce chapitre comme le plus appli
ue, que c’est l’Évangile du jour, comme le prouve le calendrier. » Le roi parut profondément touché, et continua ses prière
u plus fort, quoique léger encore : « Allez voir qui est là », dit le roi  : c’était le colonel Hacker. « Faites-le entrer,
dans l’instant, répondit Charles ; laissez-moi. » Hacker sortit : le roi se recueillit encore quelques minutes ; puis, pre
ambours battaient ; le bruit couvrait toutes les voix. A la droite du roi était l’évêque ; à la gauche, tête nue, le colone
n’avait pas concouru, avec le feu duc de Buckingham1486, à la mort du roi son père : « Mon ami, lui répondit Charles avec m
nts1487 vinrent frapper à la porte, disant qu’ils voulaient offrir au roi leurs services : « Le roi est en prières », leur
la porte, disant qu’ils voulaient offrir au roi leurs services : « Le roi est en prières », leur répondit Juxon ; ils insis
, prier pour moi : j’en serai reconnaissant. » Ils se retirèrent : le roi s’agenouilla, reçut la communion des mains de l’é
être, sur l’échafaud, quelque faiblesse… — Vous avez raison », dit le roi  ; et il mangea un morceau de pain et but un verre
Herbert tombèrent à genoux : « Relevez-vous, mon vieil ami », dit le roi à l’évêque en lui tendant la main. Hacker frappa
au péril de leur vie, immobiles derrière la garde, et priant pour le roi à mesure qu’il passait : les soldats, silencieux
ut auprès de la hache, tous deux en habits de matelots et masqués. Le roi arriva, la tête haute, promenant de tous côtés se
de les ranger sous son bonnet », répondit l’homme en s’inclinant. Le roi les rangea avec l’aide de l’évêque : « J’ai pour
faire un grand trajet ; il vous transporte de la terre au ciel. — Le Roi . Je passe d’une couronne corruptible à une couron
’il soit bien ferme, dit-il à l’exécuteur. — Il est ferme, Sire. — Le Roi . Je ferai une courte prière, et quand j’étendrai
cuteur toucha ses cheveux pour les ranger encore sous son bonnet ; le roi crut qu’il allait frapper : « Attendez le signe,
ire, avec le bon plaisir de Votre Majesté ». Au bout d’un instant, le roi étendit les mains, l’exécuteur frappa, la tête to
aient autour de l’échafaud pour tremper leur mouchoir dans le sang du roi . Deux corps de cavalerie, s’avançant dans deux di
moment du départ, un certain Thomas, fils d’Étienne, vint trouver le roi , et, lui offrant un marc d’or, lui parla ainsi :
aisseau sur lequel ton père monta pour aller à la conquête ; seigneur roi , je te supplie de me bailler en fief1507 le même
ai un navire appelé la Blanche Nef et disposé comme il convient. » Le roi répondit qu’il avait choisi le navire sur lequel
fils, sa fille et tout leur cortège. Le vaisseau qui devait porter le roi mit le premier à la voile par un vent du sud, au
és par le vin, faisaient force de rames pour atteindre le vaisseau du roi . Trop occupés de ce désir, ils s’engagèrent impru
uipage poussa un cri de détresse qui fut entendu sur les vaisseaux du roi déjà en pleine mer ; mais personne n’en soupçonna
nt les têtes des deux hommes qui tenaient la vergue : « Et le fils du roi , leur dit-il, qu’est-il arrivé de lui ? — Il n’a
tout point, il fit partir une ambassade, chargée d’aller demander au roi des Goths la main de GalesTinthe, sa fille aînée.
eait sa répugnance, ses craintes et ses pressentiments de malheur. Le roi était indécis et différait de jour en jour sa rép
essé par les ambassadeurs, il refusa de rien conclure avec eux, si le roi ne s’engageait par serment à congédier toutes ses
t de reines, pourvu qu’il obtînt une femme digne de lui et fille d’un roi .... A travers tous les incidents de cette longue
es ambassadeurs franks se présentèrent pour saluer la fiancée de leur roi et prendre ses ordres pour le départ ; mais, à la
is qu’ils avaient hâte de partir, lui parlant de l’impatience de leur roi et de la longueur du chemin. La reine pleura, et
rds possibles étaient épuisés ; Athanaghild interposa son autorité de roi et de père ; et, malgré les larmes de la reine, G
versa les rues de Tolède1514, et se dirigea vers la porte du nord. Le roi suivit à cheval le cortège de sa fille jusqu’à un
nthe pleura d’abord en silence ; puis elle osa se plaindre et dire au roi qu’il n’y avait plus dans sa maison aucun honneur
, et se flattait d’un retour sincère, lorsqu’une nuit, par l’ordre du roi , un serviteur affidé fut introduit dans sa chambr
pour l’Église, pour les monarques et les princes catholiques, pour le roi son fils1529, pour la reine d’Angleterre, pour se
e tenir, dans mon pays, un rang pareil au sien. Lorsque je voyais les rois du Midi1533 lui demander sa protection, et Napolé
qui a vu proclamer vainqueurs tous ses fils, et les présente au grand Roi pour être couronnés. Cette humble servante s’étai
venir de son séjour en Grèce qui lui inspira la piquante fantaisie du Roi des montagnes (1856). Quelques nouvelles attachan
ers ses anciens camarades de lit, qui passaient maréchaux, princes ou rois sous Bonaparte. Mais au commencement de l’année 1
-même il ne sait commander ; Et1834 qui le fait est franc et plus que roi . Mais le commun1835 n’entend point cette loi, Car
u roi François Ier pour lui demander de le délivrer de prison1884 Roi des Français, plein de toutes bontés, Quinze jour
s me dire en désarroi1889 : « Nous vous faisons prisonnier par1890 le Roi . » Incontinent qui fut bien étonné ? Ce fut Marot
utrui, Son principal espoir ne dépend que de lui, Il est sa cour, son roi , sa faveur et son maître. Il ne mange son bien en
oteste Qu’il est à mon commandement. Soit qu’il me treuve1958 chez le roi , Soit qu’il en sorte ou qu’il y vienne, Il met sa
tre roi de France, Il faut que la vertu honore votre enfance ; Car un roi sans vertu porte le sceptre en vain, Et lui sert1
a jeunesse tendre Et de science et d’art son Achille honorer1972 ; Un roi pour être grand ne doit rien ignorer. Il ne doit
les étendards Mettre par artifice1975 en ordre les soudards1976. Les rois les plus brutaux telles choses n’ignorent, Et par
s nous donnent. Quand les Muses, qui sont filles de Jupiter, Dont les rois sont issus1979, les rois1980 daignent hanter, Ell
re justice, Honorer la vertu et corriger le vice. Malheureux sont les rois qui fondent leur appui Sur l’aide d’un commis1987
r l’oreille D’un flatteur mensonger1989 qui leur conte merveille. Tel roi ne règne pas, ou bien il règne en peur, D’autant
Sire, ou je m’abuse en voyant votre grace1990, Ou vous tiendrez d’un roi la légitime place ; Vous ferez votre charge, et,
, Il fera dessous1994 l’eau sa navire1995 abîmer ; Ainsi, faillant un roi tant soit peu, la province1996 Se perd : car vol
perd : car volontiers le peuple suit son prince. Aussi1997, pour être roi , vous ne devez penser Vouloir, comme un tyran, vo
imitez Dieu, lequel vous a donné Le sceptre, et vous a fait un grand roi couronné Faites miséricorde à celui qui supplie,
uple vous regarde, Qu’il vous aime sans crainte ; ainsi les puissants rois Ont gardé leur empire, et non par le harnois2002.
enfance. Ne vous montrez jamais pompeusement vêtu : L’habillement des rois est la seule vertu. Que votre corps reluise en ve
nage. Or, Sire, pour autant que2010 nul n’a le pouvoir De châtier les rois qui font mal leur devoir2011, Punissez-vous vous-
a garde qui veille aux barrières du Louvre2036 N’en défend point nos rois . De murmurer contre elle et perdre patience, Il e
 ! C’est un point arrêté, que tout ce que nous sommes, Issus de pères rois et de pères bergers, La Parque2041 également sous
lles, Et les fruits passeront2051 la promesse des fleurs.... Quand un roi fainéant2052, la vergogne2053 des princes, Laissa
ans crime, C’est avecque2057 plaisir qu’on survit à sa mort. Mais, ce roi , des bons rois l’éternel exemplaire2058, Qui de n
st avecque2057 plaisir qu’on survit à sa mort. Mais, ce roi, des bons rois l’éternel exemplaire2058, Qui de notre salut est
empête, Et la rage des vents brise plutôt le faîte Des maisons de nos rois que des toits des bergers2073. O bienheureux celu
les sinistres présages Que pour le soin qu’il a du salut de ses blés. Roi de ses passions2076, il a ce qu’il désire : Son f
ndre pour moi. Nicomède. Seigneur, c’est à vous seul de faire Attale roi . Prusias. C’est votre intérêt seul que sa demand
de respect à de tels alliés. Nicomède. Je ne puis voir sous eux les rois humiliés ; Et quel que soit ce fils que Rome vous
me l’a résolu ; Et puisqu’elle a partout un pouvoir absolu, C’est aux rois d’obéir alors qu’elle commande. Attale a le cœur
it grand, l’âme grande, Et toutes les grandeurs dont se fait un grand roi  ; Mais c’est trop que d’en croire un Romain sur s
ffroyables tempêtes. Nicomède. J’ignore sur ce point les volontés du Roi  ; Mais peut-être qu’un jour je dépendrai de moi,
Sire, ou faites-moi taire. Je ne sais pas répondre autrement pour un roi A qui dessus2110 son trône on veut faire la loi.
ais qu’ils tueraient bientôt, du moins à ce qu’ils dirent. C’était le roi des ours, au compte de ces gens. Le marchand à sa
un défi ; Je m’écarte2178, je vais détrôner le sophi2179 ; On m’élit roi , mon peuple m’aime2180 ; Les diadèmes vont sur ma
tre avant-garde à bien faire animée ; Là, les archers de Créon, notre roi  ; Et voici le corps d’armée, Qui d’abord… Attende
tes, acte III, sc. iii.) Le poète a sa muse en l’envoyant vers le roi travestie en marquis2352 Vous savez ce qu’il
un air de qualité. Grattez du peigne à la porte2357 De la chambre du roi  ; Ou si, comme je prévoi2358, La presse s’y trouv
, sans tarder davantage, Faites-lui votre compliment. (Remercîment au roi .) Boileau (1636-1711) Nicolas Boileau Des
le sort m’eût exilée ; Qu’heureux dans son malheur le fils de tant de rois , Puisqu’il devait servir, fût tombé sous vos lois
Hector. De l’espoir des Troyens seule dépositaire, Songe à combien de rois tu deviens nécessaire. Veille auprès de Pyrrhus ;
lle noble ardeur pensez-vous qu’ils se rangent Sous les drapeaux d’un roi longtemps victorieux, Qui voit jusqu’à Cyrus remo
438, Détruisons ses honneurs, et faisons disparaître La honte de cent rois , et la mienne peut-être ; Et la flamme à la main
t des hommes2463 Qu’aux accents de ma voix la terre se réveille ! Rois , soyez attentifs ; peuples, ouvrez l’oreille2464 
e ; Il aime, il suit les lois dont vous bravez l’empire2482… Comme un roi , comme un père, il vient vous gouverner ; Et, plu
chrétiens, je n’en connais point d’autres ; Ils mouraient pour leurs rois , vous massacrez les vôtres : Et Dieu, que vous pe
ins, songe au sang qui coule dans tes veines ; C’est le sang de vingt rois , tous chrétiens comme moi ; C’est le sang des hér
e fils, madame, est-ce ici l’assassin ? mérobe. Mon fils, de tant de rois le déplorable reste, Mon fils, enveloppé dans un
2 enchaîné devant toi. L’héritier de Cresphonte, et ton maître et ton roi ... Polyphonte. Que prétendez-vous dire ? Et sur
on époux et ses frères. Vous voyez avec moi ses aïeux à genoux, Votre roi dans les fers. Égisthe. O reine ! levez-vous Et
digne et de vous et de moi : Si je suis votre fils, je sais mourir en roi . (Mérope, acte IV, sc. ii.) L’aigle et le se
lémence a surpassé mes crimes. Instruisez l’Amérique ; apprenez à ses rois Que les chrétiens sont nés pour leur donner des l
edoute un honnête entretien : On veut penser et l’on ne pense rien. O roi David2511, ô ressource assurée, Viens ranimer leu
colon, Dit-on Oh ! oh ! oh ! oh ! ah ! ah ! ah ! ah ! Quel bon petit roi c’était là ! La, la. Il faisait ses quatre repas
un peu vive ; Mais, en rendant son peuple heureux, Il faut bien qu’un roi vive. Lui-même à table et sans suppôt2595, Sur ch
buvant Devant : Oh ! oh ! oh ! oh ! ah ! ah ! ah ! ah. Quel bon petit roi c’était là ! La, la. (Chansons.) Mon habit
és ; Ou qu’encor palpitant des scènes de sa gloire, De l’échafaud des rois il nous disait l’histoire2607, Et, plein du grand
Cid, Elvire, sa fille. « A nous, Campéador2635, m’avait écrit le roi , Voici les Sarrasins. » Pas un real2636 chez moi
uvoir d’un mortel. Vous seul, quand tout périt, vous seriez éternel ! Roi , Dieu ne le veut pas, sa faible créature Ne peut
x pouvoir, Ou j’aurai, s’il le faut, recours à la contrainte. Je suis roi  : sur mon front j’ai reçu l’huile sainte2642....
sur mon front j’ai reçu l’huile sainte2642.... Ah ! pardon ! mais aux rois , mais aux fronts couronnés Ne devez-vous pas plus
eût pas de si haut cherchés dans la poussière. François De Paule. Les rois et les sujets sont égaux devant lui : Comme à tou
ns la nuit. Doux trésors de ma moisson mûre, De vos épis un autre est roi  ; Tilleuls dont j’aimais le murmure, Vous n’aurez
. Le succès de ses drames, Hernani (1830), Marion de Lorme (1831), le Roi s’amuse (1832), Ruy Blas (1838), les Burgraves (1
en pleurs ! Oh ! pour que notre amour coule des jours fidèles, O mon roi , Prends comme moi racine, ou donne-moi des ailes
ique O soldats de l’an deux2699 ! ô guerres ! épopées ! Contre les rois tirant ensemble leurs épées, Prussiens, Autrichie
nnait de la trompette autour de la cité, Au premier tour qu’il fit le roi se mit à rire ; Au second tour, riant toujours, i
gle faisait son nid, Si dure que l’éclair l’eût en vain foudroyée, Le roi revint, riant à gorge déployée, Et cria : « Ces H
e déployée, Et cria : « Ces Hébreux sont bons musiciens » ; Autour du roi joyeux riaient tous les anciens2707, Qui le soir
ens de faire disparaître Nuño, le petit roi de Galice, le fils du feu roi , leur frère, qui vient de mourir et dont ils veul
role. … « Avez-vous fait ce rêve ? » dit Roland2717. Et présentant au roi son beau destrier2718 blanc : « Tiens, roi ! pars
land2717. Et présentant au roi son beau destrier2718 blanc : « Tiens, roi  ! pars au galop, hâte-toi, cours, regagne Ta vill
e2780 elle-même s’abhorre ; Tu te hais, vagabond, dans ton orgueil de roi , Et tu hais ton voisin d’être semblable à toi. Pa
ai mon nid. « J’en ai noté la place exacte « Dans le pschent2807 d’un roi de granit. » Toutes : Demain, combien de lieues «
ous les deux notre emploi : Lui, les armes en main, doit défendre son roi  ; Il doit montrer l’exemple aux soldats qu’il com
e à la main, en haillons, sans souliers, Ont repoussé l’assaut de dix rois alliés2869. Ces héros, muscadins, bravant les car
après ce long oubli, Ce secret dans mon sein restât enseveli ; Car un roi doit à tous, quoi qu’on puisse prétendre, Dire la
n ! Vous m’avez compris, sire. Charlemagne. C’est vrai, Gérald ! Ton roi , ton juge et ton seigneur, Ne te saurait blâmer p
seigneur, Ne te saurait blâmer pour cet excès d’honneur ; Mais, comme roi , voici ma sentence dernière : Hier, pour délivrer
ce sans borne ouvert devant la marche, Quand vous y régnerez comme un roi patriarche. Peut-être cependant trouverez-vous au
ès courte, rapporte les « bonnes paroles et les bons enseignements du roi  », c’est la plus connue, celle à laquelle Joinvil
France, fils de Louis VIII, et Alix de Champagne, femme de Louis VII roi de France. 80. Eremburges, à qui son père Elie d
chargé d’introduire les requêtes des particuliers dans le Conseil du roi , ou des Requêtes du Palais, tribunal chargé de ju
De la Chambre aux Deniers, qui réglait les dépenses de la maison du roi . 88. Porte-panniers, portefaix. 89. Redire. J
contre Louis XI. Mais, en 1472, il crut devoir passer au parti de ce roi et vécut dès lors dans sa familiarité. Persécuté
leurs. 125. Je la regarde comme une punition. 126. . Pour qu’il (le roi ) en eût. 127. Aussi bien dans les choses, les pé
. 178. Philippus, sou (littéralement pièce frappée à l’effigie d’un roi appelé Philippe) ; — tournois, de Tours. Le sou t
garni de grelots ; c’était l’attribut des fous, ou bouffons, que les rois et les seigneurs avaient souvent auprès d’eux. 1
de Guise emporta la place (1562). 423. Catherine de Médicis, mère du roi Charles IX. 424. Chef, tête, sommet, couronneme
ablis à Bristol, en Angleterre, avaient été encouragés par Henri VII, roi de ce pays, à ce voyage d’exploration. 491. Il
e surpassa. 539. Monsieur. On sait qu’on appelait ainsi le frère du roi . Il s’agit ici de Gaston d’Orléans, frère du défu
e la page 47. 541. Lettres de cachet, lettres scellées du cachet du roi et contenant ses ordres. 542. De l’un et de l’a
t qui n’est peut-être pas de lui. 664. Les fleurs de lis, armes des rois de France, qui décoraient les chambres de justice
s provinciales des trois ordres, clergé, noblesse, tiers état, que le roi convoquait à des époques déterminées pour discute
es tenues dans des provinces éloignées par de hauts magistrats que le roi envoyait pour juger en son nom certains crimes ou
786. Le grand prévôt proprement dit était un officier de la maison du roi , chargé de connaître des crimes qui pouvaient se
es crimes qui pouvaient se commettre à la Cour ou dans l’entourage du roi . Mais l’expression désigne sans doute ici le prév
yé que par les roturiers, mais qui n’était levé en général que par le roi . 793. Sans-Fiance, à qui on ne peut se lier. 7
amur. Racine et Boileau avaient été eu 1677 nommés historiographes du roi . C’est à ce titre que Racine avait dû suivre aux
es, des soldats de la compagnie des Cent-Suisses, garde d’honneur des rois de France. 885. Tranchant, dont la couleur est
d’or d’une valeur de vingt-quatre francs, ainsi appelée du nom de nos rois dont elle portait l’effigie. 888. Un milord, un
erole terminée par une ou deux pointes) est proprement l’étendard des rois de France. Par figure, le mot se trouve ironiquem
avait été acquis par la France à condition que les fils aînés de nos rois porteraient désormais le titre de dauphins. 904
e bataille, puis, attaché à la personne de Louis XI, fut nommé par ce roi , qui l’appelait volontiers « mon compère », prévô
e charge lui donnait la juridiction sur le Louvre et sur la maison du roi , quelque part qu’elle se transportât. Tristan acq
ruauté servile. — Mon médecin, Jacques Coythier, à qui la peur que le roi avait de mourir assura à la cour un grand ascenda
ou le Daim, qui fut anobli par Louis XI, et pendu après la mort de ce roi . De son tailleur, Louis XI avait fait un héraut d
s. — Mes vieux habits : Commines a parlé en effet de la parcimonie du roi dans son habillement. 932. La sainte ampoule ét
mot) conservée à Reims et qui contenait l’huile destinée au sacre des rois . Dans ses derniers jours, Louis XI se la fit appo
nseignait avec beaucoup d’indépendance, on le voit, son « métier » de roi . 937. Ville du duché de Brunswick, dont l’univer
it garçons de la chambre de petits officiers attachés à la chambre du roi pour recevoir ses ordres ; on distinguait les ble
t le mouvement de la cour. 1028. Bloin, premier valet de chambre du roi , gouverneur de Versailles, qui avait l’accès de q
forme. 1051. La Dime royale de Vauban parut en 1707. 1052. Il : le roi . 1053. La magistrature, les juges de tout ordre
ôts) d’une manière plus évidente, plus éclatante. 1057. Les édits du roi devaient, avant d’être exécutés, être enregistrés
affection si forte qu’en élevant Vauban à la dignité de maréchal, le roi avait cru s’assurer à lui-même la plus belle des
, par opposition aux lettres closes, qui étaient de vraies lettres du roi , cachetées de son sceau), pièces émanant du souve
ment des colis, et quelquefois, on le voit, des voyageurs. 1118. Le roi des Vandales. Voltaire appelle ainsi, par plaisan
ef-lieu de canton du département de la Côte-d’Or. 1148. Le jardin du Roi est appelé aujourd’hui jardin des Plantes. 1149
on trouvera une version dans la fable de La Fontaine le Berger et le Roi (livre X, fable 10). 1229. Relevée, dans l’atti
le de Henri IV, que la Ligue voulut un moment faire reconnaître comme roi . 1368. Elisabeth de Valois (1545-1568), fille d
au début de la Révolution, comme engagé volontaire, et devait devenir roi des Deux-Siciles en 1808, passait pour le plus br
février ; il avait un peu plus de 48 ans. 1483. Valet de chambre du roi . 1484. L’évêque de Londres, Juxon. 1485. Il av
que des prêtres, tandis que la religion anglicane, professée par les rois d’Angleterre, est fondée sur la hiérarchie des év
ictorieux du roi de France, Louis VI, à Brenneville (Eure), Henri Ier roi d’Angleterre, fils de Guillaume le Conquérant, re
Hilperik, avait épousé en 566 Brunehaut, fille cadette d’Athanaghild, roi des Wisigoths d’Espagne. — Nous rappelons qu’Augu
le avait, en 1538, épousé le dauphin de France, François, qui, devenu roi sous le nom de François II, en 1559, mourut l’ann
e 317, note 2. 1528. Ce sont les psaumes LVI, LXX et XCI. 1529. Le roi son fils. Jacques VI (1566-1625), qui, quand Élis
chapper, Je traitait en ami, en pupille, plutôt qu’en captif. 1533. Rois du Midi, rois de Sardaigne, de Naples, d’Espagne.
aitait en ami, en pupille, plutôt qu’en captif. 1533. Rois du Midi, rois de Sardaigne, de Naples, d’Espagne. 1534. 7e hu
éant que l’historien Florus (fin du ier siècle ap. J.-C.) donne comme roi aux Teutons que Marius défit près d’Aix-en-Proven
autres hommes. 1839. C’était le premier mari de Marguerite, sœur du roi (celle que son second mariage devait faire plus t
le xviie siècle. 1849. Ils sont déjà aux mains, en la possession du roi . Le mot existe encore, mais dans un sens un peu d
eur. 1909. Si, de telle sorte. 1910. A vous : car c’est au nom du roi que procèdent (on les appelle les gens du roi : v
s : car c’est au nom du roi que procèdent (on les appelle les gens du roi  : voir page 398, note 1) les différents magistrat
hie française, regardée comme tenant son pouvoir de Dieu. 1980. Les rois , régime de hanter. 1981. Au milieu du respect u
st à vous. 2002. C’est ainsi et non par un appareil guerrier que les rois vraiment forts ont gardé leur empire. 2003. Fran
le. 2010. Puisque. 2011. Dans l’ancienne constitution française, le roi , représentant de Dieu, n’est considéré comme resp
considéré comme responsable que devant Dieu. 2012. Limite. 2013. Le roi qu’il a choisi lui-même. 2014. Le collège Coquer
s ascendants immédiats de Henri IV, qui étaient protestants, mais les rois de France, dont il s’était trouvé le plus proche
été surpassé en français. Il est tout à fait Virgilien. » 2052. Un roi fainéant, allusion à Henri III. 2053. Vergogne,
Pierre, qu’il dédiait à Henri III, il avait dit, en s’adressant à ce roi  : Tant d’ennemis à tes pieds abattus... Ont connu
s, les assemblées politiques ou judiciaires. 2076. Entendez : il est roi , lui aussi, — roi de ses passions, qu’il sait gou
politiques ou judiciaires. 2076. Entendez : il est roi, lui aussi, —  roi de ses passions, qu’il sait gouverner, modérer, e
dans les trois vers suivants. 2077. Le Louvre était la résidence des rois de France à Paris. Ce palais avait été construit
ement décoré par François Ier, après avoir été habité par nos anciens rois , il fut encore embelli et agrandi par ses success
peint Racan est un bon et loyal sujet : il a chez lui le portrait du roi . — Et se contente, pour et [il] se contente. Cett
, d’Attale. Voir la note 9 de la page 495. 2099. En : de ce rôle de roi qu’on lui destine, et dont l’idée est contenue da
commerçant qui manque à ses engagements 2120. Tuileries, palais des rois de France et jardin qui y était attenant. — Sur d
au nombre des choses chimériques et qu’on ne peut voir qu’en rêve un roi aimé de ses sujets. 2181. Devant, auparavant.
e juger avec lui ; les pairs du royaume étaient les grands vassaux du roi . 2245. Ai-je fait. Faire, dans le sens de dire,
ière lui-même, qui était au moment de sa plus grande faveur auprès du roi . 2259. Diantre. Ce mot qu’on a inventé, par une
s et très fats, sont en visite chez elle. 2301. Le levé ou lever du roi (la seconde orthographe est seule usitée aujourd’
st seule usitée aujourd’hui) : quelques instants après son réveil, le roi recevait ses grands officiers et certains personn
à l’épée. 2352. Le poète, par cette pièce ingénieuse, remerciait le roi , qui venait de lui accorder une pension de mille
de lui accorder une pension de mille livres (1663). Ce remercîment au roi , dans lequel Molière raille si agréablement la fa
agnie. 2356. La salle des gardes, qui précédait les appartements du roi , au Louvre, est maintenant la salle des Cariatide
is qu’on grattât à la porte des chambres. A la porte de la chambre du roi , les courtisans grattaient avec le peigne qu’ils
bon usage voulait qu’en donnant son nom à l’huissier de la chambre du roi , on ne se qualifiât pas de monsieur. 2360. Rep
n’a plus dans l’esprit que l’idée de marquis. 2363. La chaise où le roi est assis. 2364. Un magistrat. Les charges de m
es possède. 2371. Le comte de Guilleragues, secrétaire du cabinet du roi , qui fut nommé plus tard ambassadeur à Constantin
la basse servitude, je fis mon étude de… ». 2379. Du plus grand des rois , de Louis XIV, pour qui Boileau éprouvait la plus
eçut une pension en 1669 : ce fut la première marque de faveur que le roi lui accorda. Il avait commencé à écrire vers 1658
re fois, dans le morceau qu’on va lire, aux sentiments généreux de ce roi . 2408. Où est fréquemment employé, au xviie si
le récit de l’entrevue d’Achille et de Priam, et le discours du vieux roi demandant au vainqueur de lui rendre le cadavre d
La carte triple est la réunion de trois cartes de même valeur, trois rois , trois dames, etc. — Le joueur qui les a en main
eau. 2469. Corneille (le Cid, I, iii) : Pour grands que soient les rois , ils sont ce que nous sommes. 2470. Voir la no
3 des États généraux dans lesquels ils discutèrent de l’élection d’un roi qu’ils prétendaient substituer à Henri IV, légiti
de Henri IV n’eut lieu qu’en 1591. Mais, héritier légitime du défunt roi , il apparaît, même avant cette cérémonie, comme l
chevaliers chrétiens, parmi lesquels se trouve un vieillard issu des rois chrétiens de Jérusalem, Lusignan, prisonnier depu
nte se vante d’avoir jadis tout tenté, mais vainement, pour sauver le roi , au milieu de la sédition. 2495. Ces beaux vers
à force de cruauté, les dernières résistances des indigènes. Montèze, roi d’une partie du pays, n’a pas osé lui refuser en
riage sa fille Alzire quoiqu’elle eut été autrefois promise à Zamore, roi d’une autre région, que l’on croyait mort. Cepend
discret. 2511. Les jeux de cartes étaient à l’enseigne du roi David ( roi de pique). 2512. Sixain, paquet de six jeux de
. Du jeu rêveur qu’inventa Palamède, les échecs. Palamède est un des rois grecs qui prirent part à la guerre de Troie. — On
oulouse, fils de Louis XIV. Sa fille épousa le duc d’Orléans, père du roi Louis-Philippe. Son fils était le prince de Lamba
éphyr, au sud-est de l’Italie, aujourd’hui Bruzzano. 2570. Pandion, roi légendaire d’Athènes, père de Procné, qui fut, su
t le possesseur porta, entre le xive et le xvie siècle, le titre de roi . — C’est par allusion à ce souvenir que Béranger
Napoléon. 2594. Par Jeanneton, sa femme, une paysanne. — Les autres rois sont couronnés d’un diadème, et par les mains de
devient quelque chose de grand, d’estimable 2607. De l’échafaud des rois . Allusion à la mort de Louis XVI (21 janvier 1793
des sentiments très favorables : car le pape dut, à l’instigation du roi , lui enjoindre par un bref spécial (juin 1483) de
é, comme tous les hommes, créé à l’image de Dieu. Mais de plus il est roi , c’est-à-dire, suivant les théories du droit anci
re. Le sacre était la cérémonie par laquelle l’Église conférait à nos rois , après leur avènement, un caractère de légitimité
ligieuse. Il avait lieu dans la cathédrale de Reims : on y faisait au roi sept onctions avec l’huile contenue dans un vase
809, gouverneur de province en 1810, lieutenant général des armées du roi en 1825, mort en 1828. » 2710. Housard. Les ho
s nos cantons, Pour les mener aux Tuileries, Au mardi gras, devant le roi , Et puis les vendre aux boucheries ; Je ne veux p
cataracte du Nil. 2807. Pschent, coiffure élevée que portaient les rois d’Egypte. 2808. Ruckert (1787-1866), célèbre poè
21 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
ibilité douce dans ce tableau de la maladie et de la convalescence du roi à Metz ! « On se souvient de ces cris de douleur
it dire ce cri de la nation : la crainte universelle de perdre un bon roi , lui imposait la nécessité d’être le meilleur des
e perdre un bon roi, lui imposait la nécessité d’être le meilleur des rois . Après un triomphe si rare, il ne fallait pas une
’éloge de son héros ! « L’histoire déposera que, sans la présence du roi , la bataille de Fontenoy était perdue. On ramenai
côtés un feu continu qu’on ne pouvait ni ralentir ni soutenir. Si le roi eût cédé aux prières de tant de serviteurs, qui n
ux ? Ce moment en fut un grand exemple. On proposait la retraite : le roi regardait ses guerriers, et ils vainquirent ». V
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
blissent par la force, les autres par la grimace. C’est ainsi que nos rois n’ont pas recherché ces déguisements. Ils ne sont
ne île inconnue, dont les habitants étaient en peine4 de trouver leur roi , qui s’était perdu ; et ayant beaucoup de ressemb
rdu ; et ayant beaucoup de ressemblance de corps et de visage avec ce roi , il est pris pour lui, et reconnu en cette qualit
tous les respects qu’on lui voulut rendre, et il se laissa traiter de roi . Mais comme il ne pouvait oublier sa condition na
eait, en même temps qu’il recevait ces respects, qu’il n’était pas le roi que ce peuple cherchait, et que le royaume ne lui
Ainsi il avait une double pensée : l’une par laquelle il agissait en roi , l’autre par laquelle il reconnaissait son état v
parabole est que l’homme ressemble par sa misère et sa grandeur à ce roi de hasard. 4. Méditez chacune de ces formules :
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
les de se faire justice à eux-mêmes : et c’est par son esprit que les rois chrétiens ne se la font pas dans les crimes de lè
fallu établir des personnes publiques qui la demandent de la part du roi , ou plutôt de la part de Dieu. Est-ce par grimace
i était propre autrefois. Car, qui se trouve malheureux de n’être pas roi , sinon un roi dépossédé ? Trouvait-on Paul-Émile
autrefois. Car, qui se trouve malheureux de n’être pas roi, sinon un roi dépossédé ? Trouvait-on Paul-Émile malheureux de
l’être toujours. Mais on trouvait Persée si malheureux de n’être plus roi , parce que sa condition était de l’être toujours,
prouvent sa grandeur. Ce sont misères de grand seigneur, misères d’un roi dépossédé1. L’homme connaît qu’il est misérable.
er, à faire des vers, à courir la bague, etc., à se bâtir, à se faire roi , sans penser à ce que c’est qu’être roi et qu’êtr
etc., à se bâtir, à se faire roi, sans penser à ce que c’est qu’être roi et qu’être homme. Il est dangereux de trop faire
ncontrent entre les génies qu’entre les conditions, et le pouvoir des rois sur leurs sujets n’est, ce me semble, qu’une imag
inuellement aspiré à rencontrer le souverain par excellence. Tous les rois et tous les savants en étoient autant d’ébauches
e ; et à peine nos ancêtres ont pu voir en toute la durée du monde un roi médiocrement savant ; ce chef-d’œuvre étoit réser
24 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
ité, Qui mit à tout blâm er son étude et sa gloire À pourtant de ce roi parlé comme l’histoire. Un de nos poètes disait
nos poètes disait au roi de Danemark pendant son séjour à Paris : Un roi qu’on aime et qu’on révère A des sujets en tous c
qui veille aux barrières du Louvre                N’en défend pas nos rois . Certes l’idée de donner des coups de bâton à un
quer par une multitude de pensées brillantes et riches. La Prière Le roi brillant du jour, se couchant dans sa gloire, Des
ant la bataille d’Ivry : Mes amis, vous êtes Français, je suis votre roi , voilà l’ennemi ; nous courons aujourd’hui même f
d’Alexandre : « Comment veux-tu que je te traite ? dit Alexandre. En roi , répondit le vaincu. Cette réponse si noble et si
la seule vertu qui fait la différence. Voltaire. Le premier qui fut roi fui un soldat heureux ; Qui sert bien son pays n’
sage ; Du titre de clément rendez-le ambitieux : C’est par là que les rois sont semblables aux dieux. Du magnanime Henri qu’
que ce Dieu peut alors élever et abaisser son gré les princes et les rois  : Celui qui règne dans les cieux, de qui relèven
l’indépendance est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois , et de leur donner, quand il lui plaît, de grande
25 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
ais on doit ce respect au pouvoir absolu, De n’examiner rien quand un roi l’a voulu. A l’honneur qu’il m’a fait ajoutez-en
z bientôt sous d’autres lois, Et vous auriez bientôt vos ennemis pour rois . Chaque jour, chaque instant, pour rehausser ma g
, Il verrait… D. Diègue. Il verrait…Je le sais, vous servez bien le roi  : Je vous ai vu combattre et commander sous moi.
es hauts faits fut mon seul partisan. Le comte. Parlons-en mieux, le roi fait honneur à votre âge. D. Diègue. Le roi, qua
te. Parlons-en mieux, le roi fait honneur à votre âge. D. Diègue. Le roi , quand il en fait, le mesure au courage. Le comt
tant de fois a sauvé cet empire, Tant de fois affermi le trône de son roi , Trahit donc ma querelle et ne fait rien pour moi
 ; Et ton jaloux orgueil, par cet affront insigne, Malgré le choix du roi m’en a su rendre indigne. Et toi, de mes exploits
a tué mon père.Il a vengé le sien. Chimène. Au sang de ses sujets un roi doit la justice2. D. Diègue. Pour la juste venge
e. D. Fernand. Prends courage, ma fille, et sache qu’aujourd’hui Ton roi te veut servir de père au lieu de lui. Chimène.
et hâtait ma poursuite ; Et, pour se faire entendre au plus juste des rois , Par cette triste bouche elle empruntait ma voix3
eusse produit un fils digne de moi, Digne de son pays et digne de son roi  : Il m’a prêté sa main, il a tué le comte ; Il m’
herche son fils. Je vous ferai justice. Chimène. Il est juste, grand roi , qu’un meurtrier périsse. D. Fernand. Prends du
d’un sonnet : Oui, hier, il me fut lu dans une compagnie. 2. Au roi , faut-il sous-entendre. 1. Pour il a fallu se co
26 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
. Jésus-Christ nous en a donné l’exemple, et telle est l’intention du roi . C’est à vous à contenir tout le monde dans l’obé
aire des conversions par la doctrine et par l’exemple. Ni Dieu, ni le roi ne nous ont donné charge d’âmes. Sanctifiez la vô
ersonne importante, parce que vous êtes nourrie dans une maison où le roi va tous les jours ; et le lendemain de ma mort, n
aison où le roi va tous les jours ; et le lendemain de ma mort, ni le roi , ni tout ce que vous voyez qui vous caresse ne vo
n de Dieu, pour affliger un royaume trop heureux, et pour humilier un roi trop grand. Il ne faut point raisonner avec le ma
faut point raisonner avec le maître des événements, en disant que les rois qu’il paraît abandonner sont pieux, et que nos en
27 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
ait défendre. Mais que sert-il de le dissimuler ? Cette vertu, que le roi met aujourd’hui en usage, nous est aussi nouvelle
et un commencement d’impatience, quelles louanges donnerons-nous à un roi qui, ne sachant point si les actions qu’il entrep
ant assis dans un chariot d’or, il traînait après soi les trésors des rois , et les rois chargés de chaînes, il était permis
s un chariot d’or, il traînait après soi les trésors des rois, et les rois chargés de chaînes, il était permis aux soldats q
s maîtres. Ceux que l’on avait jetés dedans ont été bien aises que le roi leur ait permis d’en sortir, et ont quitté avec j
r bruit qui leur vient que Monsieur s’avance avec une armée et que le roi le suit de près, ils se retirent, ils se retranch
prendre Corbie pour la rendre, et pour la remettre entre les mains du roi , avec une contrescarpe, trois bastions et trois d
helle, laquelle d’ici à deux mille ans, dans toutes les minorités des rois , dans tous les mécontentements des grands et dans
ayant établi des lois pour faire mourir les criminels, il a rendu les rois ou les républiques dépositaires de ce pouvoir ; e
les de se faire justice à eux-mêmes ; et c’est par son esprit que les rois chrétiens ne se la font pas dans les crimes même
fallu établir des personnes publiques qui la demandent de la part du roi , ou plutôt de la part de Dieu. Est-ce par grimace
uté est le plus beau poste du monde ; et cependant qu’on s’imagine un roi accompagné de toutes les satisfactions qui peuven
e. Et c’est enfin le plus grand sujet de félicité de la condition des rois , de ce qu’on essaye sans cesse à les divertir et
cesse à les divertir et à leur procurer toutes sortes de plaisirs. Le roi est environné de gens qui ne pensent qu’à diverti
laisirs. Le roi est environné de gens qui ne pensent qu’à divertir le roi et l’empêchent de penser à lui : car il est malhe
r le roi et l’empêchent de penser à lui : car il est malheureux, tout roi qu’il est, s’il y pense. Voilà tout ce que les ho
i a été en mépris et en abomination aux gentils. « Les princes et les rois t’adoreront, parce que le Seigneur qui t’a élu es
ur les peuples, et ils t’apporteront des enfants dans leurs bras. Les rois et les reines seront tes nourriciers, ils t’adore
e doute pas qu’il ne l’ait sentie dans toute son étendue. Ce matin le roi a envoyé son chevalier du guet à mesdames Fouquet
le jeune Fouquet à Joinville en Champagne. La bonne femme a mandé au roi qu’elle avait soixante et douze ans ; qu’elle sup
pas longue. On dit que demain on le fait conduire à Pignerol ; car le roi change l’exil en une prison77. Mais gardez-vous b
e nous le sommes ici. Cette nouvelle arriva lundi à Versailles91 : le roi en a été affligé, comme on doit l’être de la mort
, il mourut en 1704, au moment où la prospérité et la gloire du vieux roi avaient trouvé leur terme. C’est pour l’éducation
ce que dit l’Apôtre105, que « Dieu est heureux, et le seul puissant, roi des rois et seigneur des seigneurs » : heureux, d
dit l’Apôtre105, que « Dieu est heureux, et le seul puissant, roi des rois et seigneur des seigneurs » : heureux, dont le re
leur pays et les tenaient serrés dans le Capitole ; ni quand Pyrrhus, roi des Épirotes, aussi habile qu’entreprenant, les e
mentent avec les armées. Si les Français peuvent tout, c’est que leur roi est partout leur capitaine ; et, après qu’il a ch
lui de servir secrètement à ses desseins. Par les soins d’un si grand roi , la France entière n’est plus, pour ainsi parler,
xcès ; et je crois facilement qu’en cette assemblée, et à la vue d’un roi si juste, de telles inhumanités n’oseraient paraî
des faux dieux, a conquis tout l’univers, au lieu que les plus grands rois de l’univers ont besoin pour les moindres conquêt
toutes les paroisses de la Flandre, l’ancien maître de l’héritier des rois ne dédaignait pas d’y monter en chaire pour expli
véritables intérêts de sa nation, dont il était autant le père que le roi . Il voyait tout de ses propres yeux dans les affa
eprise. Choisi par vous pour rendre de publiques actions de grâces au roi , j’avais tâché d’exposer en peu de mots quels ava
t principalement remise en vos mains et confiée à votre fidélité. Nos rois , à qui doit sa naissance l’Université de Paris285
de Paris285, dont le plus glorieux titre est celui de fille aînée des rois , nos rois ont voulu que l’on trouvât dans votre s
5, dont le plus glorieux titre est celui de fille aînée des rois, nos rois ont voulu que l’on trouvât dans votre sein une éc
ite de lui les plus belles leçons qui aient jamais été adressées à un roi . On sait combien elles furent stériles ; toutefoi
ieux que le pouvoir de faire des grâces ? Que serait la puissance des rois , s’ils se condamnaient à en jouir tout seuls ?… C
aux alliés ; en quoi il faisait deux choses : il attachait à Rome des rois dont elle avait peu à craindre et beaucoup à espé
e rendaient sacré et inviolable : de manière qu’il n’y avait point de roi , quelque grand qu’il fût, qui pût un moment être
indres : ainsi, il n’y avait point de services que les peuples et les rois ne fussent prêts de rendre318, ni de bassesses qu
à l’avarice publique. Les magistrats et les gouverneurs vendaient aux rois leurs injustices. Deux compétiteurs se ruinaient
Rome que le respect qu’elle imprima à la terre. Elle mit d’abord les rois dans le silence, et les rendit comme stupides321.
exposer à la captivité, à la mort, à l’infamie du triomphe. Ainsi des rois qui vivaient dans le faste et dans les délices n’
et on ne parlait pas. Un philosophe nommé Callisthène avait suivi le roi dans son expédition Un jour qu’il le salua à la m
tres. — Callisthène, lui dis-je, je vous verrai tous les jours. Si le roi vous voyait abandonné des gens vertueux, il n’aur
une action qui manque à la vie d’Alexandre. » Je reçus les grâces du roi  : j’adorai les décrets des dieux, et j’attendais
xandre mourut ; et toutes les nations furent sans maître. Les fils du roi étaient dans l’enfance : son frère Aridée n’en ét
elque mal à réparer. Je le trouve entre mon peuple et moi. Je suis le roi d’un peuple qui m’aime. Les pères de famille espè
Condé dans l’art de la guerre ; et il obligea, à force de mérite, le roi , qui ne l’aimait pas, à l’employer. Des intrigues
ait jaloux de la gloire de Turenne, et Louvois de sa faveur auprès du roi  ; Condé était jaloux en héros, et Louvois en mini
et large de vingt, avait le nom de Franche et l’était en effet : les rois d’Espagne en étaient plutôt les protecteurs que l
fort révéré dans cette ville ; ce qu’on lui accorda très aisément. Le roi arrivait à Dijon. Louvois, qui avait volé sur la
, vint lui apprendre que ces deux villes sont assiégées et prises. Le roi courut aussitôt se montrer à la fortune qui faisa
l’eut-on ouverte, qu’une foule de jeunes volontaires, qui suivait le roi , courut attaquer la contrescarpe et s’y logea. Le
ait partout avec son fils, et venait ensuite rendre compte de tout au roi , comme un officier qui aurait eu sa fortune à fai
e tout au roi, comme un officier qui aurait eu sa fortune à faire. Le roi , dans son quartier, montrait plutôt la dignité d’
losophe plein d’esprit, qui d’ailleurs était capitaine au régiment du roi . Il devina aussitôt M. de Vauvenargues363. Il ser
il plus à craindre que le lion : celui-ci souvent oublie qu’il est le roi , c’est-à-dire le plus fort de tous les animaux ;
pour sa défense, il sait combattre et vaincre sans jamais attaquer ; roi paisible des oiseaux d’eau, il brave les tyrans d
, et il est en paix avec toute la nature : il vit en ami plutôt qu’en roi au milieu des nombreuses peuplades des oiseaux aq
int à Paris en 1744 et s’attacha à M. de Boze, garde des médailles du roi , auquel il succéda en 1753. Une mission le condui
es d’amour et ne respirant que l’adultère et les forfaits, tantôt des rois dégradés par l’adversité, au point de se couvrir
le voir tantôt prêter aux esclaves le langage des philosophes, et aux rois celui des esclaves ; tantôt, pour flatter le peup
e, Et qu’ont mise si haut mon amour et mes soins, Qu’en te couronnant roi je t’aurais donné moins. Tu t’en souviens, Cinna,
Ve du nom, vivait dans le treizième siècle. Condition et devoirs d’un roi . Acte I, scène I. Venceslas : Ladislas, son
 ; J’y cherche Ladislas et ne le puis connaître : Vous n’avez rien de roi que le désir de l’être ; Et ce désir, dit-on, peu
la haute science Ne s’acquiert que par l’âge et par l’expérience. Un roi vous semble heureux, et sa condition Est douce au
erelles. Mais contre votre frère et contre un favori Nécessaire à son roi plus qu’il n’en est chéri, Et qui de tant de bras
érit, Ni la soumission d’un peuple qui vous rit, Ni d’un père et d’un roi le conseil salutaire, Lors, pour être tout roi, j
, Ni d’un père et d’un roi le conseil salutaire, Lors, pour être tout roi , je ne serai plus père : En vous abandonnant à la
n jeté Les attraits enchanteurs de la prospérité. Dans les palais des rois cette plainte est commune : On n’y connaît que tr
ge : Du titre de clément rendez-le ambitieux581: C’est par là que les rois sont semblables aux dieux. Du magnanime Henri qu’
ent de toutes les sciences, La grammaire, qui sait régenter jusqu’aux rois , Et les fait, la main haute, obéir à ses lois604 
ds pas ses naïades craintives, Qui toutes, accourant vers leur humide roi , Par un récit affreux redoublent son effroi. Il a
et, renforçant sa voix : « Grands arbitres, dit-il, des querelles des rois , Est-ce ainsi que votre âme, aux périls aguerrie,
rovinces, goûtées ; Pourvu qu’ils sachent plaire au plus puissant des rois , Qu’à Chantilly Condé les souffre quelquefois ; Q
apporté, mais sans preuve certaine, que, pour plaider auprès du grand roi la cause des sujet malheureux, il encourut une di
du-Mont700. De jeunes Israélites célèbrent les louanges d’un grand roi . UNE ISRAÉLITE.                 Que le peuple
.                 Que le peuple est heureux                 Lorsqu’un roi généreux, Craint dans tout l’univers, veut encore
univers, veut encore qu’on l’aime :     Heureux le peuple, heureux le roi lui-même ! TOUT LE CHŒUR.         O repos ! ô tra
auprès d’elle       La justice et la vérité ! UNE ISRAÉLITE.          Rois , chassez la calomnie :         Ses criminels atte
a fureur, de sang avide,         Poursuit partout l’innocent.          Rois , prenez soin de l’absent         Contre sa langue
écarte les nuages     Et chasse au loin la foudre et les orages : Un roi sage, ennemi du langage menteur, Écarte d’un rega
arte d’un regard le perfide imposteur. UNE AUTRE.         J’admire un roi victorieux, Que sa valeur conduit triomphant en t
torieux, Que sa valeur conduit triomphant en tous lieux ;     Mais un roi sage et qui hait l’injustice,     Qui, sous la lo
       Sont précieuses devant lui703. UNE ISRAÉLITE, seule. Détourne, roi puissant, détourne tes oreilles     De tout conse
t ta main va se plonger,         Pendant que tu sommeilles. Détourne, roi puissant, détourne tes oreilles     De tout conse
geuse             Le flux et le reflux… Liv. III, ode I. Appel aux rois chrétiens contre les Turcs774. Ô honte ! ô de
’une coupable race, Se servit des vaincus pour punir les vainqueurs. Rois , symboles mortels de la grandeur céleste, C’est à
us ; et vengez à la fois826 Les lois et la nature, et le sang de nos rois . ÉGISTHE. À la cour de ces rois telle est donc la
lois et la nature, et le sang de nos rois. ÉGISTHE. À la cour de ces rois telle est donc la justice ! On m’accueille, on me
7 : Mais je suis malheureux, innocent, étranger ; Si le ciel t’a fait roi , c’est pour me protéger. J’ai tué justement un in
re fils, madame, est-ce ici l’assassin ? MÉROPE. Mon fils, de tant de rois le déplorable reste, Mon fils, enveloppé dans un
enchaîné devant toi, L’héritier de Cresphonte, et ton maître, et ton roi . Tu peux, si tu le veux, m’accuser d’imposture. C
époux et ses frères833. Vous voyez avec moi ses aïeux à genoux, Votre roi dans les fers. ÉGISTHE.                          
sse, Et mes yeux du présent ne sont point éblouis : Je me sens né des rois , je me sens votre fils. Hercule ainsi que moi com
a d’un exploit si rare étonné les humains. NARBAS. Ô mon fils ! ô mon roi , qu’ont élevé mes mains ! ISMÉNIE. La victime éta
urs, peuples, écoutez-moi : Je vous le jure encore, Égisthe est votre roi . Il a puni le crime, il a vengé son père. Celui q
) Celui que vous voyez, vainqueur de Polyphonte, C’est le fils de vos rois , c’est le sang de Cresphonte, C’est le mien, c’es
                          Oui, j’atteste ces dieux Que c’est là votre roi qui combattait pour eux. ÉGISTHE. Amis, pouvez-vo
re une mère ? Un fils qu’elle défend ? un fils qui venge un père ? Un roi vengeur du crime ? MÉROPE.                       
rès la reprise de la ville de Corbie sur les Espagnols par l’armée du roi  : elle est datée du 24 décembre 1630. — Le nom de
rte bonheur à toute la France, et qu’encore qu’il ne conseille pas le roi , il ne lui inspire tout ce qui sera nécessaire po
de mal à notre pauvre ami. » 76. Par des signaux convenus. 77. Le roi , contrairement aux principes de notre législation
’est bien d’André Le Nostre, directeur et contrôleur des bâtiments du roi , qu’il est question : mais il est probable que La
Sa piété, qui était celle d’un anachorète, ne lui ôta aucune vertu de roi , une sage économie ne déroba rien à sa libéralité
orateurs sacrés ont prononcé des panégyriques de saint Louis, « de ce roi , pour parler avec M. de Chateaubriand, qui, placé
ui, placé au rang des saints, est devenu pour la France une espèce de roi éternel ». 256. Ce détail physiologique ne doit
sermon comparait « les quatre docteurs de l’église latine aux quatre rois du jeu de cartes ; Saint Grégoire au roi de carre
l’église latine aux quatre rois du jeu de cartes ; Saint Grégoire au roi de carreau, à cause de son peu d’élévation, etc. 
a même idée avec plus de force et d’éloquence : « Sa gloire (celle du roi conquérant) sera toujours souillée de sang : quel
cette politique insidieuse des Romains et ce honteux abaissement des rois . On peut revoir dans les Morceaux choisis de la c
tale. » 335. « Torstenson était page de Gustave-Adolphe en 1624. Le roi , prêt d’attaquer un corps de Lithuaniens en Livon
art et revient. Cependant les ennemis avaient changé leur marche ; le roi était désespéré de l’ordre qu’il avait donné : “S
emis faire un mouvement contraire, j’ai donné un ordre contraire.” Le roi ne dit mot ; mais le soir, ce page servant à tabl
e à ses enfants, dans laquelle elle les recommande à la protection du roi  : Dans ces prés fleuris Qu’arrose la Seine, Cher
nce à la plus belle strophe de Racan : elle se trouve dans son Ode au Roi  : Ce grand Henri, dont la mémoire, etc. On ajou
laissait pas d’être assez difficile, lorsqu’il louait et pleurait son roi « devant une reine qui ne fut pas assez surprise
nges,         Séraphins, prophètes, archanges, Courbez-vous, c’est un roi  ; chantez, c’est un martyr. 464. « Peut-être
neille fait dire à Chimène, Le Cid, II, 8 : Au sang de ses sujets un roi doit la justice. 529. Ce caractère de Ladislas
es magistrats n’osent poursuivie le crime, soupçonnant que le fils du roi n’y est pas étranger, ce qui accroît l’audace des
i, dix-sept ans après la condamnation de Fouquet, demandait encore au roi qu’il rendit la liberté au prisonnier ; il ne réu
onument de ce passage (12 juin 1672), « le prodige de la vie du grand roi  », a-t-on dit, et qui produisit un enthousiasme d
ête inspirait à Corneille ces beaux vers (Poèmes sur les victoires du roi ) : Tu reviens, ô mon roi, tout couvert de laurie
ces beaux vers (Poèmes sur les victoires du roi) : Tu reviens, ô mon roi , tout couvert de lauriers ; Les palmes à la main
re rapprocher de ces vers la pièce de Corneille, Sur les prétoires du roi , imitée des vers latins du Père de La Rue : Gram
mmont ouvre le fleuve à ces bouillants guerriers, Vendôme, d’un grand roi race tout héroïque, Vivonne, la terreur des galèr
out l’intérêt, fussent en quelque sorte concentrés sur la personne du roi . 667. Il y a une légère négligence dans la répét
icitait de ces quatre stances, qui contiennent des vérités utiles aux rois . » Le grand poète n’eût été que juste en s’applau
ccord avec Mme de Maintenon, à ce qu’il paraît, un mémoire adressé au roi sur les moyens de remédier aux calamités dont la
t les fêtes qu’il donnait à la cour. Mais que d’autres leçons pour un roi n’y a-t-il pas encore à puiser dans cette admirab
l avait la fierté d’un homme de cœur, il a facilement la dignité d’un roi . Aussi, dès ce moment, c’est lui qui prend le pre
28 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
, qu’il était sans connaissance et hors de toute espérance, et que le roi avait mandé à madame la duchesse de Bourgogne qu’
cabinet dans la chambre, en attendant le moment d’aller au passage du roi  ; et son maintien, toujours avec ses mêmes grâces
e de gens allait perdre. Vers minuit et demi, on eut des nouvelles du roi  ; et aussitôt je vis madame la duchesse de Bourgo
arrêtée dans l’avenue entre les deux écuries, elle n’avait attendu le roi que fort peu de temps. Dès qu’il approcha, elle m
pas, nous sommes pestiférés. » Je n’ai point su quel mouvement fit le roi , qui ne l’embrassa point à cause du mauvais air.
toujours de la même louange, c’est-à-dire de bonté, et plaignaient le roi de la perte d’un si bon fils. Les plus fins d’ent
re eux, ou les plus considérables, s’inquiétaient déjà de la santé du roi  ; ils se savaient bon gré de conserver tant de ju
uvelles de Meudon, sans vouloir comprendre la cause de la retraite du roi à Marly. Quelquefois il s’informait s’il n’y avai
29 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
de Sévigné. Paris, 1 février 1689. N° 6. — A M. de Bussy. Le roi m’a donné plus qu’il ne pense, Monsieur. Le compl
pour moi de voir cette sœur, que j’aime fort, abbesse de Chelles2. Le roi récompense le gain des batailles : ne pourrait-il
re du premier juillet, Monsieur, par laquelle je vois la grâce que le roi m‘a faite à votre sollicitation. Cette grâce, et
st pas pour vous humilier, mais pour vous exciter, par l’exempte d’un roi , à chercher votre pardon dans les larmes. Vous êt
es, qui, sans songera leur propre réputation, travaillent à celle des rois et des conquérants ; c’est un assemblage confus d
r exemple, en diverses façons, Donnant à tous les plus nobles leçons, Rois , magistrats, législateurs suprêmes, Princes, guer
familles, sur les législateurs du gouvernement de la société, sur les rois de la conduite des empires ; elle a fait les rich
du malheur, telles qu’un Mucius Scévola qui, pour avoir voulu tuer un roi , eût été mis à mort, s’il n’eut lui-même livré sa
félicité terrestre s’évanouit avant qu’on ait pu la saisir. Vous êtes roi  ? n’importe ; vous n’aurez pas moins de crainte q
moi. Je sors de la vie sans tache ; je meurs pour mon pays, pour mon roi , estimé des ennemis de la France, et regretté de
ices que je lui avais rendus. Madame m’a fait traiter indignement. Le roi , par faiblesse pour elle, m’a fait une injustice
e à l’ambition pour me jeter dans cette extrémité ? J’ai voulu que le roi se repentît de m’avoir traité si mal. BAYARD. Il
pas moins la vertu d’un héros que le courage. LE CONNÉTABLE. Mais le roi , étant si injuste et si aveuglé par sa mère, méri
méritait-il que j’eusse de si grands égards pour lui ? BAYARD. Si le roi ne le méritait pas, la France entière le méritait
deviez vous-même d’épargner la France, dont vous pouviez être un jour roi . LE CONNÉTABLE. Hé bien ! j’ai tort, je l’avoue ;
étrange que j’ai besoin de t’interroger. Je t’appellerai Hamlet, mon roi , mon père, prince du Danemarck. Oh ! réponds-moi 
n pas cacher certaines choses ? PH. DE COMMINES. Et croyez-vous qu’un roi puisse être caché après sa mort, comme vous cachi
ulu faire. LOUIS XI. Quoi ! l’histoire ne doit-elle pas respecter les rois  ? PH. DE COMMINES. Les rois ne doivent-ils pas re
l’histoire ne doit-elle pas respecter les rois ? PH. DE COMMINES. Les rois ne doivent-ils pas respecter l’histoire et la pos
nt que l’homme n’a pas trouvé cela. Cette suite d’interrogations à un roi , et à  un roi justement irrité, serait hors de vr
n’a pas trouvé cela. Cette suite d’interrogations à un roi, et à  un roi justement irrité, serait hors de vraisemblance da
tes sortes de biens et de plaisirs. Les flatteurs qui entouraient les rois éphémères de la ville, les engageant à ne cherche
lle la reçut dans son sein ; elle devint une perle digne du front des rois  : ainsi sa modestie fit son élévation : en s’abîm
s. On voit bien qu’un langage de prédicateur n’est point fait pour ce roi cruel. Aussi ce ton devient-il bientôt hautain et
trouve moyen de le complimenter sur sa conduite. Vous êtes trop bon roi , vous avez trop de délicatesse , vous fîtes à
rend la parole ; il se complique quand le renard excuse les crimes du roi  ; l’intérêt est à son plus haut degré à la confes
blesse de ses traits ; l’on y distingue encore la première origine du roi de la nature ; la défiance n’a pas rendu sa démar
ix de ses parents, il sort une seconde fois de sa couche, et ce jeune roi des airs, qui porte encore la couronne de l’enfan
luge de flamme assiège ces déserts ; La masse inébranlable insulte au roi des airs. Mais trop souvent la neige arrachée à l
ne autour de sa fenêtre, quelques colombes composent l’héritage de ce roi des sacrifices. Cependant l’apôtre de l’évangile,
tion du dieu des ivrognes, égaré dans sa route, retrouvant son logis, roi de l’univers, distribuant des couronnes à sa fami
même asseoir sur un trône, du haut duquel tombent sur ceux qu’aime ce roi d’un instant, les sceptres et les dignités. C’est
de Naseby, au nord-ouest de Northampton. A l’aube du jour, l’armée du roi (Charles 1er) était, en bataille, dans une positi
t voir qu’elle se retirait, et continua d’avancer, en faisant dire au roi de venir le joindre en toute hâte, de peur que l’
dont les escadrons occupaient l’aile droite, attaqua l’aile gauche du roi , que formaient des cavaliers des comtés du Nord,
e, l’une sous les ordres de Fairfax et Skitppon, l’autre sous ceux du roi lui-même, en vinrent pareillement aux mains. Null
meurtrier que par- tout ailleurs. Les parlementaires, chargés par le roi en personne, avaient été mis d’abord en grand dés
vement, quand le comte de Carnowarth, écossais qui galopait à coté du roi , saisit tout-à coup la bride de son cheval, et s’
e détourna brusquement à droite. Les cavaliers les plus rapprochés du roi firent comme lui, sans en comprendre la raison ;
vec ses escadrons. Un corps assez nombreux se reforma alors autour du roi , mais de cavaliers en désordre, fatigués, troublé
e était en pleine déroute ou déjà prisonnière. Il fallut fuir ; et le roi , avec deux mille chevaux environ, se jeta du coté
ement proclamèrent au loin dans les airs la victoire que les armes du roi venaient de remporter ; le peuple se pressait aut
rsait rien. Le kan des Tartares et le bacha, qui voulaient prendre le roi en vie, honteux de perdre du monde et d’occuper u
nnes, jugèrent à propos de mettre le feu à la mai son pour obliger le roi de se rendre. Ils firent lancer sur le toit, cont
ent ; le toit, tout embrasé, était prêt de fondre sur les Suédois. Le roi donna tranquillement ses ordres pour éteindre le
y penser, l’embrasement redoubla avec plus de rage : l’appartement du roi était consumé la grande salle où les Suédois étai
ité, crier qu’il fallait se rendre : « Voilà un étrange homme, dit le roi , qui s’imagine qu’il n’est pas plus beau d’être b
cette maison et s’y défendre. « Voilà un vrai Suédois ! » s’écria le roi  ; il embrassa ce garde, et le créa colonel sur le
ent fut encore  plus grand lorsqu’ils virent ouvrir les portes, et le roi et les siens fondre sur eux en désespérés. Charle
te pas ; mais le moment d’après, cette petite troupe fut entourée. Le roi , qui était en bottes, selon sa coutume, s’embarra
e Gui de Lusignan qui revenait captif dans une ville, où il avait été roi  ; vingt mille guerriers, faits prisonniers à Tibé
s frères à souffrir avec patience, et les avait envoyé devant elle au roi du ciel. Passant ensuite par les mêmes épreuves,
i vous allez voir vos misères bornées. Je suis le dernier sang de vos rois descendu, Qui par l’ordre des dieux doit être rép
ur de Loïs, sois l’ornement de la Seine ; et que, dans la main de ses rois , la fleur victorieuse l’emporte un jour sur le gu
Anecdote). Un beau jour de printemps, Charles-Quint, alors simple roi des Espagnes, chassait au long cours dans une for
e-Vieille. Un violent orage qui vint à éclater tout-à-coup, sépara le roi de sa suite, et le força de chercher promptement
ait sur mes épaules. » Et ce disant, le voleur dégraffe le manteau du roi et s’en empare. « Senor escadero, ajoute le secon
caverne, et bientôt cent personnes entourent le monarque. Lorsque le roi vit tous ses gens réunis, il se tourna vers les q
éloigna d’eux, et se mit à marcher à tâtons le long du mur. Quand les rois disputeurs furent revenus avec les présents qu’il
e. N° 178.—  Le Melon. (Conte.) Un jour, selon la coutume des rois d’Orient, le sultan Masud était allé à la chasse
a secourir. Alexandre Dumas. N° 189. — Mort de Mithridate. Le roi , trompé lui-même, en a versé des larmes, Et, déso
cœur réveillant leur audace, Ils reprennent courage, ils attaquent le roi , Qu’un reste de soldats défendait avec moi. Qui p
s’avançant de plus près, A mes yeux éperdus a montré Xipharès. A son roi , Xipharès toujours resté fidèle, Et qu’au fort du
Jugez de quelle horreur cette joie est suivie : Son bras aux pieds du roi l’allait jeter sans vie ; Mais on court, on s’opp
lait jeter sans vie ; Mais on court, on s’oppose à son emportement Le roi m’a regardé dans ce triste moment,     Et m’a dit
N° 190. — Combat singulier de Turenne et de d’Aumale. Paris, le roi , l’armée, et l’enfer et les cieux Sur ce combat i
er, l’un et l’autre s’avance. « O Dieu ! cria Turenne, arbitre de mon roi , Descends, juge sa cause, et combats avec moi : L
es humains, Donnèrent leurs rochers aux palais des Romains ; Avec ses rois , ses dieux et sa magnificence, Rome entière sorti
s, Et le temple de Reims verra dans son enceinte, Sur le front de ton roi , s’épancher l’huile sainte. » L’immortelle à ces
ton cœur te nourrit de cette sainte joie Qu’à ses plus chers élus le Roi des cieux envoie. Ta flûte harmonieuse, au son pl
sur je ne sais quelle indisposition. La soirée se prolongeait, et le roi , contre sa coutume, ne leur faisait pas sentir, e
exprimé la crainte que Sa Majesté n’eût besoin de repos. Un geste du roi l’avait retenu à sa place. A son tour, le médecin
an est bien délicate. Le comte Brahé, soupçonnant que la tristesse du roi provenait de ses regrets sur la perte de son épou
ois si majestueuse et si douce !… » « Bah ! » répondit brusquement le roi , qui croyait entendre un reproche toutes es fois
e et la lune ne paraissait pas. Le palais où résident aujourd’hui les rois de Suède n’était pas encore achevé, et Charles XI
ler : c’est un grand bâtiment en forme de fer à cheval. Le cabinet du roi était à l’une des extrémités, et à peu près en fa
ent en ce moment éclairées d’une vive lumière : cela parut étrange au roi  ; il supposa d’abord que cette lueur était produi
r l’envoyer reconnaître la cause de cette singulière clarté ; mais le roi l’arrêta : « Je veux aller moi-même dans cette sa
à couché. Baumgarten alla le réveiller, et lui ordonna, de la part du roi , d’ouvrir sur-le-champ la porte de la salle des É
grande à cet ordre inattendu ; il s’habilla à la hâte, et joignit le roi avec son trousseau de clefs. D’abord il ouvrit la
e qui servait d’antichambre ou de dégagement à la salle des Etats. Le roi entra, mais quel fut son étonnement en voyant les
entures-là ne viennent pas du garde-meuble de Votre Majesté ; » et le roi , marchant d’un pas rapide, était déjà parvenu à p
j’aille chercher une vingtaine de vos trabans. » « Entrons, » dit le roi d’une voix ferme, en s’arrêtant devant la porte d
sans hésiter ; mais c’est l’enfer que vous voulez que je défie. » Le roi arracha la clef des mains du concierge. « Je vois
osité, plus forte que la peur, et peut-être honteux d’abandonner leur roi , entrèrent seuls avec lui. La grande salle était
ouver dans cette foule une figure connue. Sur le trône élevé, d’où le roi avait coutume de haranguer l’assemblée, ils viren
 » Le fantôme lui répondit lentement et d’un ton solennel : « Charles roi  ! ce sang ne coulera pas sous ton règne… (ici la
udermanie, oncle de Gustave IV, qui fut régent du royaume -puis enfin roi , après la déposition de son neveu. P. Mérimée.
arquis de Montserrat, de trahison lâche et déshonorante envers le dit roi . » Lorsque ces mots, Kenneth d’Écosse, eurent ann
ui s’avançait au galop. Bientôt un cavalier se présente : « Au nom du roi , dit-il, je voudrais parler au sieur Girardin. »
illard. « Girardin, dit le cavalier, après avoir mis pied à terre, le roi a su que vous aviez refusé de vendre votre maison
out perdu. Que ne puis-je expirer ! du moins, je ne survivrais pas au roi des rois ; je ne verrais pas ses assassins, maîtr
u. Que ne puis-je expirer ! du moins, je ne survivrais pas au roi des rois  ; je ne verrais pas ses assassins, maîtres de mes
e mes pères, je me vois réduite à la condition d’esclave ! Fille d’un roi puissant, issu lui-même d’une race illustre, ento
emps du Palais Royal, qui par parenthèse s’en va à l’armée trouver le roi . Il est venu un jeune père de l’Oratoire pour fai
Baptiste (Lully) avait fait un dernier effort de toute la musique du roi  ; ce beau Miserere y était encore augmenté ; il y
i une que je ne puis différer de vous dire, et que j’ai ouï conter au roi même. Un soldat du régiment des Fusiliers, qui tr
ment : « Je suis donc hors d’état de travailler ; c’est maintenant au roi à me nourrir. » Je crois que vous me pardonnerez
re asile aux restes du maudit : or dans ce temps là Charlemagne était roi de toute la terre ; il voulut qu’on transportât P
fermés dans les discours que l’auteur met dans la bouche d’OEdipe. Ce roi infortuné marche, il le sait, vers les lieux où i
me du lecteur se préparerait à la disparition complète de l’infortuné roi . Il y a peu de narrations aussi vigoureusement ex
ommis le meurtre de Laius. Là, les remords assiègent la conscience du roi qui croit voir sur un rocher l’ombre de son père.
, et vos larmes ont déjà mérité toute ma reconnaissance ; je pars, le roi l’ordonne. C’est peut-être contre sa volonté que
tions ambitieuses. Supportez avec une douce résignation la volonté du roi , ou plutôt celle de Dieu lui-même. Ce sera le plu
er, de me sacrifier au jour de mon malheur, plutôt que de déplaire au roi . Vous pourrez épancher dans son sein vos joies et
’apprends que vous êtes le bienfaiteur des français avant d’être leur roi . Ainsi votre souvenir charmera mon exil. Dans mes
, comme les courtisans, je ne pleure que mon malheur. Je pars ; si le roi apprend que je vous ai parlé, j’espère qu’il me p
is qu’ils dépend de vous de rendre notre union éternelle ? Ah ! grand roi des Francs, si vous étiez chrétien, vous seriez i
ne sont plus. — Si vous étiez chrétien, vous seriez le plus puissant roi de la terre, les générations futures vous appelle
plus longtemps, je remets entre vos mains la fille et le fils de vos rois  ! J. C. N° 227. — Saint Maurice à ses Soldats
oin au Seigneur ! C’est sa main qui place la couronne sur la tête des rois , et c’est elle, on le sait, qui l’en arrache au g
. V. N° 228. — Le Maréchal de Biron à Henri IV. Il dissuade le Roi de sortir de France. Quoi ! Sire, on vous consei
ne connaissiez pas même de nom ; et vous serez vous-mêmes, avec votre roi , conduits chez des barbares, qui vous forceront d
votre tyrannie n’en a fait naître dans ce royaume, et sachez que vos rois perdront le leur avec la vie, pour avoir voulu us
tre seul courage. Pour Dieu ! mes amis, tandis que les armes de notre roi triomphent partout avec tant d’éclat ; ne souffro
ré à ses paroissiens. Pour les engager à se conformer aux édits du roi qui prescrivent d’établir les cimetières hors de
i, sans     avoir voulu m’écouter, se sont rendus coupables envers le Roi , la loi, la religion et l’humanité. » Un Curé du
ve au mépris de ses droits ; Mais le sang de Henri, la fille de leurs rois . Demain entrez dans Londres, où naguère adorée Vo
terprète, Ce silence glacé, dont, terrible à son tour, Il avertit les rois qu’ils n’ont plus son amour. Vous n’achèverez pas
ndrez que l’équitable voix, Qui dicte après leur mort le jugement des rois , Rangeant Stuart parmi les injustes victimes, Ne
, Vous êtes devenu, par le nombre et la rapidité de vos conquêtes, le roi des rois et le monarque de l’univers ; le sénat e
tes devenu, par le nombre et la rapidité de vos conquêtes, le roi des rois et le monarque de l’univers ; le sénat et le peup
s à venir que de voir à vos genoux ce même peuple qui a forcé tant de rois et tant de nations à se prosterner devant lui. Vo
Dieu m’inspire, Et le but salutaire où notre mort aspire ! Contre ce roi barbare, et qui compte aux combats Autant de nati
st ce sang. Lusignan va le lui faire sentir. C’est le sang de vingt rois tous chrétiens comme moi ;    C’est le sang des
e chose sacrée qui ne peut souffrir de profanation. Elle est issue de rois , de héros, de martyrs, de chrétiens ; comment ell
upable ; la prudence : il est incapable de la tromper car le sang des rois , des héros, des martyrs, coule dans ses veines. Q
e peuples, de héros, Que le torrent de l’âge emporta dans ses flots ; Rois , califes, sultans, villes, tribus, royaumes, Noms
urvivez : vous êtes à la fois Les archives du temps et le tombeau des rois , Le dépôt du savoir, du culte, du langage, La mer
30 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
, prêchés devant Louis XIV, opérèrent de soudaines conversions, et le roi disait de lui : « Mon père, j’ai entendu plusieur
êler de la foule des enfants d’Adam, au-dessus même des Césars et des rois de la terre, dans cette société immortelle de bie
a terre, dans cette société immortelle de bienheureux qui seront tous rois , et dont le règne n’aura point d’autres bornes qu
fardeau le plus pesant de notre vie1 La loi doit régner sur les rois Sire, c’est le choix de la nation qui mit d’a
un mot, comme la première source de leur autorité vient de nous, les rois n’en doivent faire usage que pour nous… Ce n’est
 ! ô dieux de boue et de poussière, vous mourrez comme des hommes ! O rois , exercez donc hardiment votre puissance, car elle
31 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
ouleurs, malheurs, et pleurs 68 id. ; Les quatre rimes fois, lois, rois et voix 96 id. ; Les cinq rimes foi, loi, moi,
es fois, lois, rois et voix 96 id. ; Les cinq rimes foi, loi, moi, roi et toi 186 id. ; Les trois rimes frère, mère e
lle noble ardeur pensez-vous qu’ils se rangent Sous les drapeaux d’un roi longtemps victorieux, Qui voit jusqu’à Cyrus remo
du ; Détruisons ses honneurs, et faisons disparaître La honte de cent rois , et la mienne peut-être ; Et, la flamme à la main
le savez, seigneur, Une mère, un amant, attachaient leur bonheur. Un roi digne de vous a cru voir la journée Qui devait éc
s superbes secours. De la Grèce déjà vous vous rendez l’arbitre : Ses rois , à vous ouïr, m’ont paré d’un vain titre. Fier de
encor je respecte le père. Peut-être, sans ce nom, le chef de tant de rois M’aurait osé braver pour la dernière fois. Je ne
X.) Je t’entends et je voi D’où vient que tu t’es fait secrétaire du roi . (Sat. X.) D’Hozier n’en convient pas ; mais, quo
Paris voit chez lui de tout temps… (Sat. IX.) Et c’est par là, grand Roi , que je te veux louer. (Ep. I.) La Seine, au pied
Je trouve au coin d’un bois le mot qui m’avait fui. (Ep. VI.) Que ce roi dont le nom fait trembler tant de rois, (Ep. X.)
i m’avait fui. (Ep. VI.) Que ce roi dont le nom fait trembler tant de rois , (Ep. X.) Dans ce dernier exemple, ou pourrait m
alors uniquement de monosyllabes, n’en serait pas moins bon : Que ce roi dont le nom fait peur à tant de rois. Conclusio
en serait pas moins bon : Que ce roi dont le nom fait peur à tant de rois . Conclusion. — C’est donc au versificateur de b
plus audacieuses, jusqu’à y faire un astre de la plume blanche que le roi porte ordinairement à son chapeau, et qui est, en
32 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
t entre ses capitaines. Eumène qui voulait protéger la famille de son roi , fut obligé de lutter contre les autres généraux.
étruire la race humaine. Habitués à combattre contre les esclaves des rois de l’Orient, ils trouveront dans notre pays des h
e à ses troupes avant la bataille contre Charles Martel. Abdérame, roi des Sarrasins, ne pouvait reculer davantage le mo
ne de vous en quoi consiste le vrai honneur. N’oubliez jamais que les rois ne règnent point pour leur propre gloire, mais po
ples : la première est une autorité injuste et trop violente chez les rois  ; la seconde est le luxe qui corrompt les mœurs.
z les rois ; la seconde est le luxe qui corrompt les mœurs. Quand les rois s’accoutument à ne connaître plus d’autres lois q
e incurable est le luxe. Comme la trop grande autorité empoisonne les rois , le luxe empoisonne toute une nation. On dit que
donner de nouvelles lois. Qui le pourra entreprendre, si ce n’est un roi philosophe, qui sache par l’exemple de sa propre
en plus, pour cette possession anticipée du gouvernement. Les autres rois se réjouissent de donner la vie à des fils, et pe
ute l’armée des Perses est rangée en bataille sur la rive opposée. Le roi prend aussitôt ses dispositions pour le combat. A
tre autorité souveraine, déclarez d’abord ce qui est évident pour les rois et pour les peuples, déclarez que nous sommes le
saura lui opposer une sérieuse résistance. D’ailleurs, la présence du roi a une grande influence sur une armée et contribue
injustement condamnés ! Je chercherais aussi à éprouver la sagesse du roi puissant qui conduisit des troupes formidables co
oi de Perse, Artarxercès. Quand il fut introduit en présence du grand roi , l’interprète lui demanda qui il était : « Je su
mi déclaré des Grecs. » Sans répondre immédiatement à Thémistocle, le roi pénétré d’admiration pour sa grandeur d’âme et sa
ar (Guerre des Gaules). LXIV. Discours de Suréna, général d’Orode, roi des Parthes. Premier fragment. Crassus, après
vait même pas voulu recevoir les députés que lui avait envoyés Orode, roi des Parthes. Celui-ci prenant à témoin les dieux
un bonheur longtemps désiré, si nous ne préservons aujourd’hui notre roi de nouveaux dangers, et si nous n’affranchissons
rèce, ses courtisans ne manquèrent pas d’inspirer un fol orgueil à ce roi qui oubliait la fragilité des choses humaines. Un
ster, d’autant plus que la concorde ne règne pas entre eux. » « Grand roi , répondit Démarate, dois-je vous parler conformém
t de rester fermes à leurs rangs, de vaincre ou de mourir. Non, grand roi , je n’ai pas voulu plaisanter. Puissent néanmoins
e, le Lacédémonien, osa lui adresser les paroles suivantes : « Grand roi , permettez-moi de vous dire que la trop grande mu
ère opposerons-nous à sa fureur ? Qui peut avoir oublié le jour où le roi des Perses pénétra dans notre ville incendiée, en
orps était étendu, privé de sépulture : arrêtée et conduite devant le roi , elle fait l’aveu de son crime franchement et san
d’amasser des richesses. Ce sont les monuments les plus beaux que les rois puissent laisser de leur générosité, et les plus
’était réfugié à la cour d’Antiochus III, dit le Grand. Appelé par le roi dans le Conseil où se discutait le projet de la g
, quand les eaux sont déjà réunies en abondance. Vous le savez, grand roi  : je vous ai exprimé cette opinion en particulier
les murs sacrés d’Ilion, jour où doit périr Priam, et le peuple de ce roi belliqueux. Mais le malheur des Troyens, d’Hécube
s pour cette étrange inégalité que nos ancêtres n’ont pu souffrir les rois et la monarchie ? Croit-on que le seul nom de roi
nt pu souffrir les rois et la monarchie ? Croit-on que le seul nom de roi ait fait cette grande aversion de nos pères ? C’e
! PHILIPPE. Non. Sans doute il peut être quelquefois glorieux pour un roi d’affronter les périls dans l’intérêt de son armé
votre tyrannie n’en a fait naître dans ce royaume ; et sachez que vos rois perdront le leur avec la vie, pour avoir voulu us
de déclarer ses projets de guerre contre la Grèce : Artaban, oncle du roi , recommandable par son âge et sa prudence, cherch
ue les hauteurs surtout sont frappées par la foudre du ciel. « Grand roi , ce n’est qu’en entendant énoncer des avis contra
ait opposé, c’en était fait du royaume des Perses. Ainsi, le salut du roi et de toute la Perse dépendit d’un seul homme ! «
nt pas évidents sur le moment même, on les reconnaît plus tard. Grand roi , ne dédaigne pas mes avertissements. » Traduit d
n violentes imprécations contre Rome qui lui est odieuse et contre le roi qui trahit les devoirs de l’hospitalité. Depuis
des Romains et n’ayant d’ailleurs aucune confiance dans la parole des rois . Aussi, pour se prémunir contre les dangers qui l
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
compenser les services passés. Le comte. Pour1 grands que soient les rois , ils sont ce que nous sommes : Ils peuvent se tro
ais on doit ce respect au pouvoir absolu, De n’examiner rien quand un roi l’a voulu. A l’honneur qu’il m’a fait ajoutez-en
z bientôt sous d’autres lois, Et vous auriez bientôt vos ennemis pour rois . Chaque jour, chaque instant, pour rehausser ma g
nd caractère, Il verrait… D. Diègue. Je le sais, vous servez bien le Roi . Je vous ai vu combattre et commander sous moi.
es hauts faits fut mon seul partisan. Le comte. Parlons-en mieux, le Roi fait honneur à votre âge. D. Diègue. Le Roi, qua
te. Parlons-en mieux, le Roi fait honneur à votre âge. D. Diègue. Le Roi , quand il en fait, le mesure au courage. Le comt
tant de fois a sauvé son empire, Tant de fois affermi le trône de son roi , Trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour mo
r, Et ton jaloux orgueil, par cet affront insigne, Malgré le choix du Roi , m’en a su rendre indigne. Et toi, de mes exploit
usse produit un fils digne de moi, Digne de son pays, et digne de son roi  : Il m’a prêté sa main, il a tué le comte ; Il m’
ponse de don Diègue, qui défend ici son fils contre Chimène devant le roi justicier, est d’une superbe amertume. Vieux et i
e son fils vive, pour continuer l’honneur de sa race, pour servir son roi et son pays, il n’aura plus de regret. En quels t
n pleurs à ses nobles leçons, Sentez de pardonner la magnanime envie, Rois , à lui rendre hommage Auguste vous convie ; Et vo
ui ! levez-vous, levez-vous ! Aux acclamations d’une foule ravie, Les rois se sont levés pour honorer sa vie : Eh bien, qu’à
34 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
faire le plan de l’état où les choses se trouvèrent à la mort du feu roi . C’est par où je devais commencer, mais le fil du
royaume qu’elle lui apporta de gloire ; et les lauriers couvrirent le roi , qui règne aujourd’hui, dans son berceau. Le roi
uriers couvrirent le roi, qui règne aujourd’hui, dans son berceau. Le roi son père, qui n’aimait ni n’estimait la reine sa
s par tous les laquais dans la cour de Saint-Germain, aussitôt que le roi eut expiré ; et si M. de Beaufort eût eu le sens
lui, donna de l’ombrage parce qu’il arriva une heure après la mort du roi , à Saint-Germain, avec deux cents gentilshommes q
Saint-Germain, tout le régiment des gardes s’y rendit ; l’on amena le roi à Paris. Monsieur1 se contenta d’être lieutenant
avait arrêté celui qui, cinq ou six semaines devant, avait ramené le roi à Paris avec un faste inconcevable, l’imagination
35 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
ouclier, et forçait celui des ennemis avec l’épée ; qui donnait à des rois ligués contre lui des déplaisirs mortels, et réjo
es armées, déconcerté les plus fiers et les plus habiles généraux des rois de Syrie, venait tous les ans, comme le moindre d
des assises tenues à Clermont par le parlement qui jugeait au nom du roi les crimes commis dans les provinces. 2. Les por
isais voir en pompe aux peuples étonnés Des souverains captifs et des rois enchaînés… Tout cet éclat passé n’est qu’un éclat
ix, 20, 21.) 4. Judas Machabée fut le chef des Juifs résistant aux rois de Judas. (2e siècle avant J. C.) 1. Cette pério
nne n’apprit la mort de M. de Turenne, qui ne crût d’abord l’armée du roi taillée en pièces, nos frontières découvertes, et
était redouté de ses ennemis sans en être haï ; mais enfin, ce que le roi sentit sur cette perte, et ce qu’il dit à la gloi
36 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
es forêts où règne un morne effroi, Il aborda des morts l’impitoyable roi , Et la Parque inflexible et les pâles Furies, Que
murs paternels revenait en vainqueur, Ou, courant assiéger les vingt rois de la Grèce, Lançait sur leurs vaisseaux la flamm
r, dociles à ses lois, Lui donnaient le bonheur qui s’enfuit loin des rois . Le soir, des simples mets que ce lieu voyait na
ion m’ont précipité. J’osai, dans le ciel même, déclarer la guerre au Roi du ciel. Il ne méritait pas un pareil retour, lui
perdu pour moi. Mal, sois mon unique bien ! Par toi du moins avec le Roi du ciel je partagerai l’empire : peut-être même r
gloire ; à vouloir, non pas posséder les richesses, mais vaincre les rois qui les possédaient ; à croire qu’on ne peut se r
lles se distinguait par des abeilles ou trois fers de lance. Le vieux roi des Sicambres, Pharamond, conduisait l’armée enti
retrouve çà et là dans les documents originaux du second siècle, des rois mérovingiens. Je prends pour exemple le plus impo
l’assemblée :   Seigneurs, or, faites paix, chevaliers et barons, Et rois et ducs, comtes et princes de renoms, Et prélats
leur confiait ses droits, Au serment d’être juste ils admettaient les rois . Leurs vœux mystérieux, leurs amitiés constantes
de leurs drapeaux Le chêne protecteur de son noble repos ! Est-ce un roi couronné des mains de la victoire ? Est-ce un tri
es, Au pied de nos autels expirant dans les flammes, Et notre dernier roi , courbé du faix des ans, Massacré sans pitié sur
ant dans la mêlée comme un simple soldat, il ne se souvient qu’il est roi que pour se souvenir qu’il est obligé de donner s
les différends de son peuple. Il n’y avait point de barrière entre le roi et les sujets, que le moindre ne pût franchir. On
avoir besoin de sa protection. Que j’aime à me le représenter, ce bon roi , comme l’histoire le représente dans le bois de V
jugements et ses oracles avec autorité, avec équité, avec tendresse ; roi , père et juge tout ensemble. Fléchier. Mort
pitaux et se traînaient à travers les ruines pour s’approcher de leur roi expirant. Louis était entouré de sa famille en la
tus et ses malheurs. Enfin, vers les trois heures de l’après-midi, le roi , jetant un profond soupir, prononça distinctement
ire ou qu’un simple particulier. Saint Louis s’est sanctifié en grand roi . Il était intrépide à la guerre, décisif dans ses
véritables intérêts de sa nation, dont il était autant le père que le roi . Il voyait tout de ses propres yeux dans les affa
ux autres pour tous les siècles à venir. Fénelon. Saint Louis Roi , il est le modèle des rois ; chrétien, il est le
ècles à venir. Fénelon. Saint Louis Roi, il est le modèle des rois  ; chrétien, il est le modèle de tous les hommes.
hommes vulgaires, nous sommes enflés de vanité et d’orgueil ! Il est roi , et il est humble : c’est beaucoup pour les moind
ïens l’ont fait ; mais il s’abaisse devant eux, il est le premier des rois qui les ait servis. C’est là ce que la morale paï
vie si sublime et si touchante à la fois, on se demande si jamais le roi du ciel a eu sur la terre un serviteur plus fidèl
es plus pauvres gens, s’il leur avait été fait quelque tort au nom du roi , et de le réparer aussitôt à ses dépens. Aussi, c
, entre le pape et l’empereur, entre les savants d’Angleterre et leur roi , captif et enchaîné par les infidèles, c’est enco
, les plus belles paroles qui soient jamais sorties de la bouche d’un roi . Avant de rendre le dernier soupir, on l’entend m
ité et sans son armée, de peur que son exemple n’autorisât les autres rois chrétiens à faire de même. Ils firent mieux : pas
. Ils firent mieux : pas un n’y alla après lui. Il fut le dernier des rois croisés, des rois vraiment chrétiens, des rois po
 : pas un n’y alla après lui. Il fut le dernier des rois croisés, des rois vraiment chrétiens, des rois pontifes : il en ava
Il fut le dernier des rois croisés, des rois vraiment chrétiens, des rois pontifes : il en avait été le plus grand. Il nous
aires du palais et les comtes de Paris se placèrent dans le trône des rois à la faveur des moyens qui leur avaient servi à s
sait par son pouvoir et par son faste royal la majesté personnelle du roi  ; mais il remplissait avec tant de dignité les fo
on était un grand seigneur, politique de cour, sincèrement attaché au roi qu’il avait toujours désiré servir, mais encore p
abord du duc de Buckingham, puis de la reine Henriette-Marie, puis du roi lui-même, puis du parlement ; passant, selon ses
rwich, cavalier jovial, facile, empressé à faire son devoir envers le roi , à servir ses amis et n’inspirant à ses ennemis n
stropiés, et qu’il pouvait justement être appelé le grand aumônier du roi des rois. » Lord Capell avait porté dans le Parle
, et qu’il pouvait justement être appelé le grand aumônier du roi des rois . » Lord Capell avait porté dans le Parlement, à l
r dans Westminster-Hall, quelques jours après celle qui avait jugé le roi . Guizot. Une Promenade de Fénelon Victim
l’esprit l’attitude ridicule d’un bourgeois de Neufchâtel se croyant roi  ; le bailli suisse de Gessner dans sa vieille tou
e voir goutte Que de révoquer en doute Le salut des fleurs de lis. Ô roi , qui du rang des hommes T’exceptes par ta bonté,
leurs de lis. Ô roi, qui du rang des hommes T’exceptes par ta bonté, Roi qui de l’âge où nous sommes Tout le mal as surmon
uire, N’eût trouvé pour la détruire Un bras fort comme le tien ? Mon roi , connais ta puissance : Elle est capable de tout.
? où vous cacher ? l’œil vengeur vous poursuit, Vous, brigands, jadis rois , ici sans diadème ; Les antres, les rochers, l’un
fille avec la mère ; Les amis, les amants, et la femme et l’époux, Le roi près du flatteur, l’esclave avec le maître ; Légi
gêné dans Sainte-Hélène, Manque d’air dans la cage où l’exposent les rois  ! Qu’il est grand à cette heure où, prêt à voir
ompte ; Tous semblent, adorant son front qui les surmonte, Faire à ce roi des temps une cour du passé. Ainsi tout, sous le
de à tant d’alarmes. Un héros, des mortels l’amour et le plaisir, Un roi victorieux vous a fait ce loisir.        Ses enn
respirer l’infini. Laprade. Ma Mansarde Il n’est que d’être roi pour être heureux au monde. Bénis soient tes décr
t, prodigue envers moi, M’as fait dans mon asile et mon maître et mon roi . Mon Louvre est sous le toit, sur ma tête il s’ab
ait à la beauté et non à la force, le paon serait, sans contredit, le roi des oiseaux ; il n’en est point sur qui la nature
il plus à craindre que le lion : celui-ci souvent oublie qu’il est le roi , c’est-à-dire le plus fort de tous les animaux ;
nuties ! » dit-il, pendant qu’il récite de mémoire toute une liste de rois des Mèdes ou de Babylone, et que les noms d’Apron
rsonne ne lui apprendra que Ninus a eu deux femmes. On lui dit que le roi jouit d’une santé parfaite ; et il se souvient qu
de qualité.      Grattez du peigne à la porte        De la chambre du roi  ;      Ou si, comme je prévoi,      La presse s’y
La Mort d’un Chêne Quand l’homme te frappa de sa lâche cognée, Ô roi qu’hier le mont portait avec orgueil, Mon âme, au
 !…            Voilà donc tes horribles chaînes,            Ô nouveau roi des immortels !            Hélas ! à quoi bon m’e
uelle félicité peut manquer à nos vœux ? À de plus grands honneurs un roi peut-il prétendre ? J’ai cru n’avoir au ciel que
orieux           Les pleurs et la prière ! Astres, divins flambeaux, rois éclatants du ciel,    Pâle clarté des nuits silen
le sort m’eût exilée ; Qu’heureux dans son malheur le fils de tant de rois , Puisqu’il devait servir, fût tombé sous vos lois
us qu’après tout ses mânes en rougissent ; Qu’il méprisât, madame, un roi victorieux Qui vous fait remonter au rang de vos
re un sang si précieux ? Et je laisse avec lui périr tous ses aïeux ! Roi barbare, faut-il que mon crime l’entraîne ? Si je
nomme, On hait la monarchie ; et le nom d’empereur, Cachant celui de roi , ne fait pas moins d’horreur. Il passe pour tyran
USTE. Et toutefois le seul qui dans Rome peut plaire. Cette haine des rois que depuis cinq cents ans Avec le premier lait su
tier, asservi sous ses lois, L’a vu cent fois marcher sur la tête des rois , Son épargne s’enfler du sac de leurs provinces.
s cieux Change selon les temps comme selon les lieux. Rome a reçu des rois ses murs et sa naissance ; Elle tient des consuls
s on n’a vu qu’une fois, Et qu’a fait voir comme eux le second de ses rois . Maxime. Les changements d’État que fait l’ordre
ond en glorieux exploits, Produit des citoyens plus puissants que des rois , Les grands, pour s’affermir achetant des suffrag
roïques Par la simplicité des vertus domestiques, Être même adoré des rois qu’il a vaincus, J’admire, ah ! disons mieux, j’a
eusse produit un fils digne de moi, Digne de son pays et digne de son roi  : Il m’a prêté sa main, il a tué le comte ; Il m’
Quint. J’ai cent mille écus de pension. Le Moine. Assez mal payés. Le roi votre fils n’en a guère de soin. Charles-Quint. I
ous venu chercher le repos dans cette retraite, qu’à condition que le roi votre fils ferait des conquêtes, croirait tous vo
é pour être en repos, demeurez-y, quoi qu’il arrive, laissez faire le roi votre fils comme il voudra. Ne faites point dépen
l’indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois , et de leur donner, quand il lui plaît, de grande
Chrétiens, que la mémoire d’une grande reine, fille, femme, mère de rois si puissants, et souveraine de trois royaumes, ap
miraculeusement rétabli : voilà les enseignements que Dieu donne aux rois . Ainsi fait-il voir au monde le néant de ses pomp
rs de faire des leçons aux princes sur des événements si étranges, un Roi me prête ses paroles pour leur dire : », entendez
ut donné à celui-ci de tromper les peuples et de prévaloir contre les rois . Car, comme il eut aperçu que dans ce mélange inf
té qui a étonné l’univers. C’était le conseil de Dieu d’instruire les rois à ne point quitter son Église. Il voulait découvr
ais qu’ils tueraient bientôt, du moins à ce qu’ils dirent. C’était le roi des ours : au compte de ces gens, Le marchand à s
une île inconnue, dont les habitants étaient en peine de trouver leur roi , qui s’était perdu ; et ayant beaucoup de ressemb
rdu ; et ayant beaucoup de ressemblance de corps et de visage avec ce roi , il est pris pour lui, et reconnu en cette qualit
tous les respects qu’on lui voulut rendre, et il se laissa traiter de roi . Mais comme il ne pouvait oublier sa condition na
eait, en même temps qu’il recevait ces respects, qu’il n’était pas ce roi que ce peuple cherchait, et que ce royaume ne lui
s. Ainsi il avait une double pensée l’une par laquelle il agissait en roi , l’autre par laquelle il reconnaissait son état v
vous vous trouvez maître, que celui par lequel cet homme se trouvait roi . Vous n’y avez aucun droit de vous-même et par vo
ui.    Quand le peuple, lassé de son obéissance, Aux nobles mains des rois arracha la puissance, Du trône ensanglanté les su
La mort, la mort réclame et nous et nos travaux : Ce port, digne des rois , qui reçoit nos vaisseaux ! Et ce fleuve dompté,
un monstre de pierre : ce monstre néanmoins est la belle demeure des rois , et la cour y loge commodément. Il y a des beauté
craindre le holà, Peut aller au parterre attaquer Attila ; Et, si le roi des Huns ne lui charme l’oreille, Traiter de visi
s écrits. Qu’il soit le mieux renté de tous les beaux esprits ; Comme roi des auteurs qu’on l’élève à l’empire ; Ma bile al
le bruit lugubre de ces premières morts nous arriverait de tombeau de roi en tombeau de roi, comme d’écho en écho ; « et po
e ces premières morts nous arriverait de tombeau de roi en tombeau de roi , comme d’écho en écho ; « et pourtant, dit le Sei
nsonge anonyme est le bonheur suprême. Écrivains, députés, ministres, rois , Dieu même, J’ai tout calomnié pour apaiser ma fa
que nous le sommes ici. Cette nouvelle arriva lundi à Versailles : le roi en a été affligé, comme on doit l’être de la mort
vous le dire : il épouse, dimanche, au Louvre, avec la permission du roi , Mademoiselle, Mademoiselle de… Mademoiselle… dev
ntpensier, mademoiselle d’Orléans ; Mademoiselle, cousine germaine du roi  ; Mademoiselle destinée au trône; Mademoiselle, l
montré cette lettre que je vous envoie de l’abbé de Suse, aumônier du roi . Je vous conjure, monsieur, de vouloir accueillir
phes ne peuvent vivre en paix, et ne peuvent vivre ensemble. Voici un roi qui ne croit pas en Jésus-Christ : il appelle à s
losophe plein d’esprit, qui d’ailleurs était capitaine au régiment du roi . Il devina aussitôt M. de Vauvenargues. Il serait
mais tout bas, pour ma gloire, « À nous, Campéador ! m’avait écrit le roi , Voici les Sarrasins. » Pas un réal chez moi Pour
 : son habit, d’ailleurs magnifique, ne convenait point à la tête. Le roi , qui s’en aperçut d’abord : « Chevalier de Grammo
onnez-moi, sire, dit-il, Dieu merci ! — Comment ! Dieu merci ! dit le roi  ; lui serait-il arrivé quelque chose par les chem
uceurs, errant parmi les bois, Il regarde à ses pieds les favoris des rois  ! Il lit, au front de ceux qu’un vain luxe enviro
37 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
apporté, mais sans preuve certaine, que, pour plaider auprès du grand roi la cause des sujets malheureux, il encourut une d
qu’après tout ses mânes en rougissent 2 ; Qu’il méprisât, madame, un roi victorieux Qui vous fait remonter au rang de vos
re un sang si précieux ! Et je laisse avec lui périr tous ses aïeux ! Roi barbare, faut-il que mon crime l’entraîne ? Si je
clave élevé pour son maître, Mais pour voir avec lui renaître tant de rois  ! Andromaque. Céphise, allons le voir pour la de
Hector. De l’espoir des Troyens seule dépositaire, Songe à combien de rois tu deviens nécessaire. Veille auprès de Pyrrhus ;
es yeux pour leur querelle, en dix ans de combats, Virent périr vingt rois qu’ils ne connaissaient pas : Et moi, je ne préte
our tous mes ennemis je déclare les siens, Et je le reconnais pour le roi des Troyens. » A ces mots, qui du peuple attiraie
étouffe en mon cœur la raison qui m’éclaire ; J’assassine à regret un roi que je révère ; Je viole en un jour les droits de
3. Racine, s’imitant lui-même, a dit dans Mithridate, III, 1 : … Un roi longtemps victorieux Qui voit jusqu’à Cyrus remon
38 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
tel. Je fais ici mon paquet. J’avais dessein de vous conter que le roi arriva hier au soir à Chantilly : il courut un ce
vis vendredi qu’il s’était poignardé ; voici l’affaire en détail : le roi arriva le jeudi au soir ; la promenade, la collat
agea en ce qu’il put. Le rôti qui avait manqué, non pas à la table du roi , mais aux vingt-cinquièmes, lui revenait toujours
i dit : « Vatel, tout va bien ; rien n’était si beau que le souper du roi . » Il répondit : « Monseigneur, votre bonté m’ach
tel que tournait tout son voyage de Bourgogne. M. le prince le dit au roi fort tristement : on dit que c’était à force d’av
anière ; on le loua fort, on loua et l’on blâma fort son courage1. Le roi dit qu’il y avait cinq ans qu’il retardait de ven
39 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
.           Grattez du peigne à la porte             De la chambre du roi  ;           Ou si, comme je prévoi,           La
tes le diable           Pour vous mettre le premier. (Remerciement au roi , 1663). Les Fâcheux1. (Une scène de cette
efusé cent pistoles, crois-moi, Au retour 8 d’un cheval amené pour le roi . Je monte donc dessus, et ma joie était pleine De
e les dégoûts dont l’abreuvaient ses ennemis. 1. Premier peintre du roi et directeur de l’académie de peinture ; il était
ci ne se trouvait pas d’abord : ce fut après la représentation que le roi , félicitant l’auteur, lui indiqua un personnage d
s de là, fut donnée à Fontainebleau, avec la nouvelle scène « dont le roi , dit Molière, lui avait suggéré l’idée, et qui fu
40 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
e à moi, convient mieux ; Riche d’encens, elle en fait le partage Aux rois d’abord, et, s’il en reste2, aux dieux. Mais l’
e ;     Parlez-nous de lui4. Mes enfants, dans ce village, Suivi de rois , il passa5.   Voilà bien longtemps de ça1 : Je v
iques. 5. Comparez Victor Hugo : Réveries d’un passant à propos d’un roi . (Feuilles d’automne, iii.) 1. Notez ces formes
comme aux vieilles couronnes, Eperdu, l’œil fixé sur quiconque était roi , Comme un aigle arrivé sur une haute cime, Il cri
choses de la terre, Gloire, fortune militaire, Couronne éclatante des rois , Victoire aux ailes embrasées, Ambitions réalisée
es pieds on peut voir la poussière Empreinte encor sur le bandeau des rois .
41 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
long cou ; et qu’Andrieux nous fait connaître Frédéric II Qui tout roi qu’il était fut un penseur profond ; Redouté de l
ir des batailles, D’un royaume nouveau la gloire et le soutien, Grand roi bon philosophe, et fort mauvais chrétien. Ailleu
… Mon moulin est à moi… Tout aussi bien au moins que la Prusse est au roi . — Allons, ton dernier mot, bonhomme, et prends-y
t fort plaisante. « M. de Vardes reconnut le dauphin et le salua. Le roi lui dit en riant : Vardes, voilà une sottise ; vo
me pardonne jusqu’à trente sottises. — Eh bien ! Je le veux , dit le roi  ; reste à vingt-neuf. » Tels sont en général les
charge de conseiller d’État ; il lui demande de vouloir bien prier le roi en sa faveur (1714). « Madame, Vous avez eu la b
confiance, je vous prie de m’accorder votre protection. Je demande au roi de donner à mon fils une place de conseiller d’Ét
et non point pour assister à toutes ces sortes de divertissements. Le roi et toute la cour savent le scrupule que je me fai
nt sur les leurs. » Lectures. — 1° Lettre de madame de Maintenon au roi , sur la mort de la reine. Vol. II, nº 133. — 2° L
hal de Grammont et si finement rapportée par madame de Sévigné : Le Roi poète et le Courtisan. Lettre adressée à M. de
une petite historiette qui est très vraie et qui vous divertira : le roi se mêle depuis peu de faire des vers ; il fit l’a
n apporte de toutes les façons. Le maréchal, après l’avoir lu, dit au roi  : Sire, Votre Majesté juge divinement bien de tou
oilà le plus sot et le plus ridicule madrigal que j’aie jamais lu. Le roi se mit à rire, et lui dit : N’est-il pas vrai que
re, il n’y a pas moyen de lui donner un autre nom. — Oh bien ! dit le roi , je suis ravi que vous m’en ayez parlé si bonneme
maréchal, les premiers sentiments sont toujours les plus naturels. Le roi a beaucoup ri de cette folie, et tout le monde tr
42 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
Thierry, au lieu d’être le chef militaire d’un clan barbare, soit le roi constitutionnel d’un des États de l’Europe modern
tes de proie comme les sauvages de l’Amérique. Ils ont des cités, des rois , des tribunaux, des arts : ils savent cultiver la
sprit de discorde, que peut faire Agamemnon avec son titre nominal de roi des rois ? Ce que fait Godefroy dans le camp des
discorde, que peut faire Agamemnon avec son titre nominal de roi des rois  ? Ce que fait Godefroy dans le camp des croisés :
, menacer quelquefois et céder presque toujours. D’un autre côté, ces rois ont en apparence un pouvoir fort étendu : en effe
Agamemnon et lui emprunte son sceptre, attribut de sa puissance. Aux rois et aux chefs qu’il rencontre, il jette en passant
des Grecs les effets de sa colère ! — Elle est terrible, la colère du roi , fils de Jupiter. — Son pouvoir vient de Jupiter,
lusieurs gouvernent. — Il faut qu’il n’y ait qu’un seul chef, un seul roi , celui à qui Jupiter a confié le sceptre et la ju
ours hardi et insolent, il ose s’attaquer à peu près en ces termes au roi des rois : — « De quoi te plains-tu, Agamemnon ?
di et insolent, il ose s’attaquer à peu près en ces termes au roi des rois  : — « De quoi te plains-tu, Agamemnon ? N’as-tu p
t’en donner la rançon ? Il ne faudrait pourtant pas, parce que tu es roi , t’habituer à marcher sur les têtes des Grecs. O
orateur, mais borne là tes discours et ne continue pas à injurier les rois  ; autrement, je te le jure, et ma parole s’accomp
. Maintenant, qu’il lui prenne envie, à l’arrogant, de poursuivre les rois de ses injures ! » III ulysse Cette figu
pelle d’abord les serments par lesquels ils se sont engagés envers le roi des rois. Puis il compatit à leurs maux, à leurs
abord les serments par lesquels ils se sont engagés envers le roi des rois . Puis il compatit à leurs maux, à leurs longues s
eux-mêmes faites ou consenties. La multitude a arraché des mains des rois tous les attributs de la souveraineté, le droit d
qui ne pouvait souffrir de maîtres, ils étaient plus maîtres que les rois absolus ne le sont au milieu de leurs armées. « 
s, n’ayant pour armes que son génie et sa conscience, il résista à un roi puissant et tint ses forces en échec : il montra
43 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
sous la rude main de Malherbe ou de Boileau1. Autour du nom de Marot, roi incontesté de la poésie dans la première moitié d
secrétaire de Lazare de Baïf, son père, puis précepteur des pages du roi  ; — Du Bellay, mort en 1560, à trente-six ans, sa
 Ier, Marguerite d’Angoulême, duchesse d’Alençon, valet de chambre du roi , qu’il suit au camp du Drap d’Or (1520), soldat d
la protection de François Ier et les fonctions de valet de chambre du roi qu’il avait déjà exercées, mais aussi littéraires
cueur noble en sçauroyt bien que dire13 : Et moy chetif, qui ne suis roy , ne rien, L’ay esprouvé. Et vous compteray14 bien
certes, et si feray, Et ce faisant, mon style j’enfleray, Disant : O roy amoureux des Neuf Muses, Roy, en qui sont leurs s
iences infuses, Roy, plus que Mars, d’honneur environné, Roy, le plus roy qui fut onc couronné, Dieu tout puissant te doint
prendrez-vous les cheveulx qu’avez ores61 Pour essuyer les piedz du roy des cieulx ? (Épîtres, II, 4.) Élégies
jours me tenir Mais, monseigneur, pour l’occire et deffaire Envers le roi veuillez mon cas parfaire Si que79 par vous je pu
: « C’est Villon à la cour, valet de chambre d’une reine et page d’un roi . Sorti du peuple, le service de la cour où il s’e
aise Vous pourchassiez101 d’estre mis en prison. Je prie à Dieu, le roy du paradis, Que mendiant vostre pain alliez querr
1550, celui qui l’y avait conquis en fut du premier coup proclamé le roi  ; il se révélait par le recueil intitulé : Les qu
religieuse ; tout haussait sa gloire. Il fut un pontife et un oracle. Rois , reines, poètes, philosophes, hommes d’État, lui
aient hommage. Charles IX, dans de beaux vers, inclina son diadème de roi devant la couronne du poète ; dans ses voyages il
s paré de vertu, non de pompe royale : La seule vertu peut les grands rois décorer. Sois prince liberal : toute ame liberale
jamais moqueur. Ren le droit à chacun, c’est la vertu premiere Qu’un roy doit observer : sois courageux et fort : La force
-mesmes et la mort. Mesprise la richesse et toutesfois desire, Comme roy valeureux, d’augmenter ton bonheur. Et par armes
t qui par les moissons au printemps retournees193, Et non pas par les Rois , va contant194 les annexes ; Qui se soustient les
enoncee La foy de pere en fils qui vous est annoncee, Soustenez votre roy , mettez-luy derechef229 Le sceptre dans la main
Luther la secte ny la foy, Monstrez-vous à ce coup bons serviteurs du roy .     Je suis plein de despit, quand les femmes fr
, Que ta condition est pauvre et peu durable. Où vont les plus grands Rois et plus grands Empereurs ? Mais que sont aujourd’
era mieux famé que quand il auroit mis En route290 le pouvoir de cent rois ennemis…     O Rois ! pensés à vous ; et, puis qu
’aimer et garder. Qui premier l’enfreindra, Qu’il tombe à la mercy du Roi qu’il assaudra ; Que de son ennemy son pais soit
st point de vaillance Qu’on doive comparer à la valeur de France. Rois et empereurs323 I. Nabuchodonosor Parei
ontés mets sous ton arbitrage, Donne moy le pouvoir d’impetrer de mon roy , Qu’ores il me conserve et tous les Juifs en moy.
3 ; Il a perdu ses gens, son temps, sa renommee, Henry, nostre grand roy , comme un veneur le suit, Le presse, le talonne ;
les boües. Encore un coup, sans espoir de retour, Vous trouveriés le Roi à Montcontour494, Ou maudiriés vostre folle entre
Et qui ne vend sa liberté pour plaire Aux passions des princes et des rois  ! Il n’a soucy d’une chose incertaine ; Il ne se
l’envie et la feintise, Cruels bourreaux de ceux qui font la cour aux rois . « J’ay fait par ses escrits admirer sa jeunesse
donnoit en proye à la rage de Mars, Vous dire incessamment : O grand roy qui pardonnes, Dés que le ciel a mis là vengeance
archers de la garde environnent son corps.     Ainsin accompagné, le roy marche dehors Avec tout l’attirail d’une aboyante
it ; Mais entre les veneurs personne ne le suit D’un tel cours que le roy volant par la campagne, Et Fontaines, qui joinct
viste, en leur course attenduë Ne partent si legers…………………………………… Le roy ferme à cheval d’une course legiere Ceux-cy, ceux
querelle domestique Sur sa petite republique Commande comme un petit roy  ; Qui n’oit plus sonner la diane D’une trompette
actions. Vous ne cherchez point l’artifice Pour attrapper un don du roy , Ou pour voler un benefice, Ou pour faire vendre
Venise, Tantost d’un chevalier Romain698… (Nicolas Rapin). Rois et reines Notices Les princes de la race
s aussi ont tenu la plume ; l’une d’elles, n’eût-elle pas été sœur de roi et reine, se fût fait un nom inoubliable dans l’h
ive personne, Pryant sans cesser, n’en doubtés. Dieu, que santé à mon roi donne. Quand nul ne voy, l’œil j’abandonne A pleu
luy de régner. Tous deux egalement nous portons des couronnes ; Mais, roy , je la reçus ; poète, tu la donnes. Ton esprit en
rendre content. Je la vois qui t’appelle, et qui semble te dire : «  Roi , le plus grand des rois, et qui m’es le plus cher
vois qui t’appelle, et qui semble te dire : « Roi, le plus grand des rois , et qui m’es le plus cher, Si tu veux que je t’ai
teur le duc de Bellegarde le fit entrer à seize ans dans les pages du roi  ; qu’il fut brave capitaine, et, dit Tallemant de
rié sur son compte. En s’excusant de chanter lui-même les louanges du roi , il disait en 1667 : Sur un ton si hardi, sans ê
 : Dès qu’elle vous sera ravie, Vous en vaudrez de moitié moins. Soit roy , soit prince, ou conquerant, On dechet789 bien fo
is, ou l’art de régner n’est plus une vertu, Et c’est une chimère aux rois que la justice, Ou, régnant, à l’État je dois ce
LAS. Eh bien ! achevez-le, voilà ce cou tout prêt. Le coupable, grand roi , souscrit à votre arrêt : Je ne m’en défends poin
ar Sergeste).   ADRIEN. C’est le Dieu que je sers qui fait régner les rois , Et qui fait que la terre en révère les lois. FLA
s divers mouvemens ; La terre à son pouvoir rend un muet hommage, Les rois sont ses sujets, le monde est son partage ; Si l’
ls, Et revère les dieux sans égard des mortels : Ils sont maîtres des rois  ; ils sont pieux, augustes ; Tous leurs arrêts so
ue des plus significatives, Horace représente le patriotisme sous les rois  ; Nicomède, la politique extérieure du sénat sous
me Que retenir ma main sur la moitié du crime811 ; Et, te faisant mon roi , c’est trop me négliger Que te laisser sur moi fr
ait bien acquis ce grand nom de soldat. J’en avois pour témoin le feu roi votre frère. Madame, et par trois fois… D. MANRIQ
peu de mots. On m’appelle soldat : je fais gloire de l’être ; Au feu roi par trois fois je le fis bien paroître. L’étendar
s timides cœurs, Rappela les vaincus et défit les vainqueurs. Ce même roi me vit, dedans l’Andalousie, Dégager sa personne
assez d’autres exploits Qui n’ont pas pour témoins eu les yeux de mes rois  : Tel me voit, et m’entend, et me méprise encore,
ur Don Lope et pour moi ? CARLOS. Je parle seulement de ce qu’a vu le roi , Seigneur, et qui voudra parle à sa conscience. V
, Seigneur, et qui voudra parle à sa conscience. Voilà dont818 le feu roi me promit récompense ; Mais la mort le surprit co
e lèvent et Carlos se sied. D. MANRIQUE. Achevez, achevez ; faites-le roi , madame ; Par ces marques d’honneur l’élever jusq
il puisse plus que moi. J’en ai fait un marquis, je νeux en faire un roi . Marquis, prenez ma bague, et la donnez pour marq
ns En ma propre grandeur l’ouvrage de vos mains ? Si vous m’avez fait roi , Lysandre, je veux l’être. Soyez-moi bon sujet, j
ies diverses, Excuse à Ariste 829 Quarante ans après (1676). Au Roi . Sur Cinna, Pompée, Horace, Sertorius, Œdipe, Ro
uceurs, errant parmi les bois, Il regarde à ses pieds les favoris des rois  ; Il lit au front de ceux qu’un vain luxe environ
n jeté Les attraits enchanteurs de la prospérité. Dans les palais des rois cette plainte est commune : On n’y connoît que tr
e : Du titre de clément rendez-le ambitieux867 ; C’est par là que les rois sont semblables aux dieux, Du magnanime Henri qu’
e la comédie. Dès lors il écrivit pour les fêtes et les amusements du roi , pour le public, pour l’immortalité, des comédies
fusé cent pistoles, crois-moi, Au retour918 d’un cheval amené pour le roi . Je monte donc dessus, et ma joie étoit pleine ;
qui parlât933. (Amphitryon, II, 1). Le cœur d’un père Le Roi , père de Psyché, Psyché 934. LE ROI. ………………………………
). Le cœur d’un père Le Roi, père de Psyché, Psyché 934. LE ROI . ……………………………………………………… Ah ! ma fille, à ces pleur
veux bien l’étaler, ma fille, aux yeux de tous, Et dans le cœur d’un roi montrer le cœur d’un homme. PSYCHÉ. Vous savez mi
ne teniez d’eux, Et c’est sans murmurer que vous devez me rendre. LE ROI . ……………………………………………………… Vois l’état où ces dieux m
t. Il eut pour amis Molière, La Fontaine et Racine, fut fort goûté du roi et des « plus honnêtes gens » ou des plus titrés
ine contre Pradon ; il a défendu Arnauld proscrit contre la colère du roi par un mot, Corneille pauvre contre l’oubli du ro
ontre la colère du roi par un mot, Corneille pauvre contre l’oubli du roi par son intervention, Patru contre la misère par
rits ; Qu’il soit le mieux renté de tous les beaux esprits956 ; Comme roi des auteurs qu’on l’élève à l’empire : Ma bile al
sa vie. La froideur du public l’avait blessé en 1677 ; la froideur du roi hâta sa fin en 1699. Louis XIV l’admirait et le g
cadre que pour le portrait. La fierté de Porus Porus, Taxile, rois dans les indes, Éphestion, ami et envoyé d’Alexan
, Qu’il n’avoit avec moi, dans des desseins si grands, Engagé que des rois ennemis des tyrans. Mais, puisqu’un roi, flattant
ns si grands, Engagé que des rois ennemis des tyrans. Mais, puisqu’un roi , flattant la main qui nous menace, Parmi ses alli
Et de parler pour ceux que Taxile a trahis. Que vient chercher ici le roi qui vous envoie971 ? Quel est ce grand secours qu
es esclaves en nombre égalent tous les hommes ! Plus d’États, plus de rois  : ses sacrilèges mains Dessous un même joug range
seuls ! il ne reste que moi Où l’on découvre encor les vestiges d’un roi . Mais c’est pour mon courage une illustre matière
x profonde : « Alexandre vainqueur eut dompté tout le monde ; Mais un roi l’attendoit au bout de l’univers, Par qui le mond
urtres fatigués ? Quelle gloire en effet d’accabler la foiblesse D’un roi déjà vaincu par sa propre mollesse, D’un peuple s
urs, de ses propos et de vers inavouables, il fit maintes requêtes au roi et au parlement. Écoutez de quel ton en parle Scu
n. Ode Alcippe, reviens dans nos bois, Tu n’as que trop suivy les rois Et l’infidèle espoir dont tu fais ton idole : Que
raison m’ont fait perdre l’envie D’encenser la faveur et de suivre le roy . Faret1011, je suis ravy des bois où je demeure 
es yeux fais la source d’une onde Qui touche de pitié le Monarque des Rois . Que tu serois courageuse et ravie Si j’avois so
ur sang ont cimenté la foi, L’adorent à genoux, saint peuple du saint roi … Au même tribunal où tout bon il réside, La sage
(Id., La Pucelle d’Orléans 1029.) Lemoyne Les tombeaux des rois d’Égypte Sous les pieds de ces monts taillés
es pour le séjour des morts et de leurs ombres. Là sont les corps des rois et les corps des sultans, Diversement rangés, sel
mes rustiques airs aucun il ne rejette, Et la chaste Pallas, race du roi des dieux, A trouvé quelquefois mon chant mélodie
comique, et en a créé un troisième. Dans la tragédie, Voltaire est le roi , contesté d’abord par quelques uns au profit de C
t bourgeois. On n’est plus tenu à ne pleurer que sur les douleurs des rois et des princesses et à ne pleurer qu’en alexandri
hommes du siècle Qu’aux accens de ma voix la terre se réveille : Rois , soyez attentifs ; peuples, ouvrez l’oreille : Qu
st libre ainsi que moi ; « C’est le plus beau présent de notre commun roi . « La liberté, qu’il donne à tout être qui pense,
insi, lorsque tu veux, la matière obéit. « Souverain sur la terre, et roi par la pensée, « Tu veux, et sous tes mains la na
quelle est la trempe ; Avec de l’or, je te fais président, Fermier du roi , conseiller, intendant : Tu n’as point d’aile, et
! Des plaisans de Paris j’ai senti la malice ; Je vais me plaindre au roi , qui me rendra justice ; Sans doute il punira ces
me rendra justice ; Sans doute il punira ces ris audacieux. — Va, le roi n’a point lu ton discours ennuyeux ; Il a trop pe
utenir ; en un mot les bourgeois Doivent très-rarement importuner les rois . La cour te croira fou : reste chez toi, bonhomme
mes vers, il faut faire une loi ; Et de ce même pas je vais parler au roi . Ainsi, nouveau venu sur les rives de Seine, Tout
ime De plaire à ses égaux, et d’être en leur estime. Un conseiller du roi , sur la terre inconnu, Doit dans son cercle étroi
eil en dise, Humains, faibles humains, voilà votre devise. Combien de rois , grands dieux ! jadis si révérés, Dans l’éternel
dont pleurent les provinces ; Clabaude1095 le matin contre un édit du roi , Le soir s’en va siffler quelque moderne, ou moi,
irgile et pour toi, Que tous deux, nés Romains, vous flattiez tant un roi … Frédéric exigeait des soins moins complaisans ;
esse agréable Fesait, sans nous gêner, les honneurs de sa table ; Nul roi ne fut jamais plus fertile en bons mots Contre le
tragédie, 1752.) À M. Arnaud1110 Mon cher enfant, tous les rois sont loués Lorsque l’on parle à leur personne ; M
lémence a surpassé mes crimes. Instruisez l’Amérique ; apprenez à ses rois Que les chrétiens sont nés pour leur donner des l
gaîté de l’épaisse opulence ; Tant de petits talens où je n’ai pas de roi  ; Des réputations, on ne sait pas pourquoi : Des
en fuyant loin de moi, M’ont laissé pour adieux ces mots : « Tu seras roi . » FRÉDEGONDE. T’ont-ils réveillé ? MACBETH.     
en des odes la conquête de Minorque, l’amour des Français pour leurs rois , l’héroïsme du Vengeur, et la bataille de Marengo
ternelles, Et depuis le chaos les amours immortelles1226 ; D’abord le roi divin, et l’Olympe, et les cieux, Et le monde, éb
ense guerre, Et le sang plus qu’humain venant rougir la terre, Et les rois assemblés, et sous les pieds guerriers, Une nuit
n a au moins laissé un vers qu’on n’a pas oublié sur Henri IV : Seul roi de qui le peuple ait gardé la mémoire. Berchoux
e ; MM. de Jouy, Arnault, Étienne, etc., avaient, en 1829, adressé au roi une requête pour interdire le Théâtre Français au
our interdire le Théâtre Français aux « barbares ». Rien n’y fit : le roi s’excusa, le public applaudit. Sous le drapeau de
un fauteuil à l’Académie, sans succès une tragédie de Don Pèdre ou le Roi et le Laboureur (1802) ; plus tard encore, une tr
n conquérant dans sa fortune altière Se fit un jeu des peuples et des rois , Et de ses pieds on peut voir la poussière Emprei
es pieds on peut voir la poussière Empreinte encor sur le bandeau des rois . ………………………………………… Dans un palais, où, près de la
rgueil, ô mon coursier fidèle ! Et foule aux pieds les peuples et les rois … La Paix, qui fuit, m’abandonne tes guides ; La
rgueil, ô mon coursier fidèle ! Et foule aux pieds les peuples et les rois … J’ai d’un géant vu le fantôme immense Sur nos b
Mon règne recommence ! Et de sa hache il montrait l’Occident1292. Du roi des Huns c’était l’ombre immortelle : Fils d’Atti
rgueil, ô mon coursier fidèle ! Et foule aux pieds les peuples et les rois . Tout cet éclat dont l’Europe est si fière, Tout
ère ; Parlez-nous de lui1296. Mes enfants, dans ce village, Suivi de rois , il passa. Voilà bien longtemps de ça : Je venais
min. Vingt fois pourtant on me verrouille Dans les cachots, de par le roi . De mon seul bien on me dépouille. Vieux vagabond
rs Ceux dont on n’avait point invoqué le secours. Tel est le sort des rois  : leur haine, en maux féconde, Enfante la discord
i Dieu ! ne l’est-il pas ? sait-on ce qu’on m’envie ? Du médecin d’un roi sait-on quelle est la vie ? Cet esclave absolu, q
(Louis XI, tragédie, I, 4. — Firmin Didot, éditeur.) Louis XI, roi Louis XI, Le comte de Dreux, Commine, Coitie
esté m’écoute un seul moment. LOUIS. Ah ! mon peuple est à vous ! et, roi sans diadème, Vous exigez de lui plus que le roi
ple est à vous ! et, roi sans diadème, Vous exigez de lui plus que le roi lui-même ! Mais mon peuple, c’est moi ; mais le d
e, Gens que j’estime fort, pensant bien, payant bien. Regardez ce feu roi que vous comptez pour rien ; Est-il vivant ou mor
délivrer. LOUIS. L’intérêt le défend. FRANÇOIS DE PAULE, aux pieds du roi .                                 La charité l’or
                                            En risquant ma couronne : Roi , je ne le peux pas. FRANÇOIS DE PAULE.           
acent pas tant qu’on y persévère. LOUIS. L’Église a des pardons qu’un roi peut acheter. FRANÇOIS DE PAULE. Dieu ne vend pas
ète aux personnages. (Voyez Hernani (1830), Marion Delorme (1831), le Roi s’amuse (1832), Ruy Blas (1838), en vers ; Lucrèc
comme aux vieilles couronnes, Éperdu, l’œil fixé sur quiconque était roi , Comme un aigle arrivé sur une haute cime, Il cri
choses de la terre, Gloire, fortune militaire, Couronne éclatante des rois , Victoires aux ailes embrasées, Ambitions réalisé
. Pendant six ans on vit, loin derrière l’Afrique, Sous le verrou des rois prudents, — Oh ! n’exilons personne ! oh ! l’exil
Vont roulant dans l’abîme obscur. Tout dérive et s’en va sous l’onde, Rois au berceau, maîtres du monde, Le front chauve et
rant a guidé les passages ; J’ai fait pleuvoir le feu sur la tête des rois  ; L’avenir à genoux adorera mes lois ; Des tombes
 ; Une jument sauvage à la croupe rustique, Fumante encor du sang des rois  ; Mais fière, et d’un pied fort heurtant le sol a
joyaux qui seraient l’orgueil de cent palais : Merveilles à ravir les rois et les artistes, Émeraudes, onyx, agates, améthys
rèce, tragédie, II, 2. — Calmann Lévy, éditeur.) L’Église et les rois . Monologue du moine légat Vanités et néant !
t que la sagesse est toute dans ses mains ; Puis il frappe ; — et les rois descendent de leur gloire Tout instrument est bon
armé du seul glaive des lois, Parmi leurs légions, peut triompher des rois  ! Ô miracle inouï, que dans la turbulence1505, Qu
é. Il sait que de lui seul dépend le sort du monde Et que l’œuvre des rois sans lui n’est pas féconde. Quand des sociétés le
ue ; Que notre coup d’essai délivre la Belgique, Et vengeons-nous des rois , contre la France armés, Par l’affranchissement d
de la création, Que d’être, comme aux jours, d’un vaniteux mensonge, Roi d’une illusion et possesseur d’un songe, Centre i
i tournent autour d’eux, qui composent leur cour, Et tiennent de leur roi la chaleur et le jour. Oh ! oui, vous êtes mieux
te : Vous la rétrécissez, et moi, je la dilate ; Comme on mettait des rois au char triomphateur, Je mets des univers aux pie
i vers l’horizon bleu coule à travers les prés, Le taureau mugissant, roi fougueux des prairies, Hume l’air qui l’enivre et
1536. (Poèmes antiques. — A. Lemerre, éditeur.) Midi Midi, roi des étés, épandu sur la plaine, Tombe en nappe d’
seul. — L’épître est de 1531. La défaite de Pavie et la captivité du roi sont de 1525 à 1526. — On remarquera que Marot, n
uc d’Alençon, qui commandait l’avant-garde de l’armée conduite par le Roi contre Henri de Nassau, général de Charles-Quint,
tte ; son père y est le bon Janot. Le tout pour aboutir à demander au roi , non pas de lui donner Deux mille arpentz de bât
stre Roy de Franc, Il faut que la vertu honore vostre enfance, Car un roy sans vertu porte le sceptre en vain. Et luy sert
sceptre en vain. Et luy sert d’un fardeau qui luy charge la main… Un roy pour estre grand ne doit rien ignorer… Il faut pr
homme se console. Après il faut tenir la loy de vos ayeux. Qui furent Roi  : en terre et sont là haut aux cieux ; … Celuy qu
un Roy… Ne vous monstrez jamais pompeusement vestu, L’habillement des Rois est la seule vertu… D’amis plus que d’argent mont
t noblesse, noblesse catholique, noblesse huguenote, clergé, princes, rois , et tous les pousse vivement, indépendant, hardi.
ait fait, il en est resté quelque chose chez nous dans le langage des rois de théâtre. A Robert Garnier, prince des Tragiq
s de ton cothurne antique. Les premiers trahissoient l’infortune des Rois . Redoublant leur malheur d’une trop basse voix :
t des cieux, ……………………………………………… Et du haut de son trône interroge les rois . 330. Mais (magis), plutôt. 331. On trouve d
et Claude Billard une tragédie de Henri le Grand sur l’assassinat du roi , l’année même de sa mort. 354. Puissent mes ner
t, ceux qui le veulent dire, Que Ronsard, dont la Muse a contenté les Rois , Soit moins que le Bartas, et qu’il ait par sa vo
courtisans avec la même verve : Chacun d’eux fait le grand, fait le roy , fait le prince, Chacun veut sa maison gouverner
e ? ou de Saint Gille, qui s’enfuit de son pays pour ne pas être fait roi  ? ou d’un verbe du haut-allemand qui signifie se
dent à mortier au Parlement de Paris, qui fut un des représentants du roi au concile de Trente (1562), et, en Pologne où il
juste… les lois anciennes… » L’art est déjà parfait. 676. Attend le roi . 677. Bossuet (Or. fun. de la princesse Palatin
ier couplet d’une ballade, qui accompagnait un crucifix envoyé par le roi à sa sœur. 701. Le fier [étant] humilié. 702. N
rophe suivante, le témoignage poétique de sa reconnaissance envers le roi son bienfaiteur. 745. Nous renvoyons à l’éditio
qu’en de si beaux faicts vous m’ayez pour tesmoin. Connoissez-le, mon roy , c’est le comble du soin Que de vous obliger ont
dace effrontée, Sur des ailes de cire aux estoiles montée, Princes et rois ait osé défier : La fortune t’appelle au rang de
intercession du ministre, et monte sur le trône, qu’abdique le vieux roi . Tels sont le sujet et le dénouement de la tragéd
n, trop longue pour trouver place ici, met, dès le début, en scène le roi et son fils, et en action le caractère de Ladisla
des Parthes, elle le tue au retour, pour le punir d’aimer la sœur du roi des Parthes, Rodogune, qu’il a ramenée, et pour c
par les jansénistes. Lysandre avait contribué à faire nommer Agésilas roi de Sparte et généralissime des Grecs contre les P
ix-neuf jours après, Fouquet, dont l’arrestation était décidée par le roi avant que le luxe accusateur de ses fêtes achevât
lui raconte sa chasse ; un savant lui fait prendre un placet pour le roi  ; un homme à projets lui recommande son invention
x furent conçus, écrits et appris en quinze jours, et joués devant le roi et la cour, à Vaux, chez Fouquet, le 17 août 1661
ée même où Boileau lui dédia sa ve  satire 937. . Cf. les paroles du Roi à Psyché, sa fille. 938. Ce sonnet était accomp
int d’en mourir de douleur. La dame fit dresser une liste de tous les rois qui avaient perdu leurs enfans, et la porta au ph
e liste des hommes de lettres qui méritaient d’être pensionnés par le roi . Conrart, « lequel, sans connoissance d’aucune au
épondre pour moi. Nicom. Seigneur, c’est à vous seul de faire Attale roi . Prusias. C’est votre intérêt seul que sa demand
que sous leur ordre on soit ce que nous sommes, Veulent sur tous les rois un si haut ascendant Que leur empire seul demeure
de Corneille fut représentée et chantée, pour les fêtes du mariage du roi , au château de Neubourg, chez le marquis de Sourd
, il se disait près d’aller réjoindre « sur le rivage du Cocyte » le roi qui sut protéger les lettrés et les savants : Ma
s l’ode ni dans l’épitre. Ne dira-t-il pas et du même diplomate et du roi qu’il servait : « Ministre né pour soutenir la g
qu’il servait : « Ministre né pour soutenir la gloire Du plus grand roi que vante notre histoire, Et pour transmettre aux
du nœud qui les rassemble, Les députés du peuple, et les grands et le roi , Divisés d’intérêts, réunis par la loi ; Tous tro
1794), entré au ministère avec Turgot, comme ministre de la maison du roi , s’était démis quand il avait prévu le renvoi de
on exemple à suivre : Tu gardas les troupeaux, mais c’était ceux d’un roi . Je n’aime les moutons que quand ils sont à moi.
tous ces conquérans rassemblée sur ce bord. Soldats sous Alexandre et rois après sa mort…, revenu d’Angleterre et tout plein
lvarez, son père, dans le gouvernement du Pérou, a obtenu de Montèze, roi d’une partie du Potoze, la main de sa fille Alzir
oze, la main de sa fille Alzire. Alzire aimait et aime encore Zamore, roi d’une autre partie du Potoze. On le croyait mort 
on, être enterré à Saint-Denis à côté de M. de Turenne… Est-ce que le Roi le lui a accordé ? demanda-t-il, — Non. — Tant pi
met au-dessus de nos lois Arme au moins le remords pour se venger des rois . (Hamlet, I, 2.) Je veux qu’à chaque instant
e la vie de Napoléon en France : l’empereur triomphant visite par des rois , le père au baptême de son enfant, l’empereur vai
era de :                    Ces guerres Où nous bousculions tous les rois  ; c’est le Vieux sergent qui a vu              
es Comptes. L’histoire l’accuse d’avoir abuse de son influence sur le roi pour se faire donner des biens considérables. Il
ire donner des biens considérables. Il était, dit Commines, « rude au roy  », et le menaçait de le laisser mourir : « Je sça
grâce. 1319. C’est ainsi qu’entre en scène pour la première fois ce roi que nous savons, par les révélations de Coitier,
r. Ce moribond, esclave courbé en secret sous la main de son médecin, roi en public, se redresse ; malgré le voisinage avil
l corsico monstro », selon l’expression du poète italien, « se relève roi  » et vainqueur du poète. Et le poète le suit de l
de l’Escurial au Kremlin, de Lodi à Montmirail, « bousculant tous les rois  », comme dit Béranger, « glanant tous leurs canon
nfant dont Dieu dispose ! Il lui faut un berceau tel que les fils des rois N’en ont point de pareil, si beaux qu’on les supp
pluie, etc. 1463. La Voulzie coule près de Provins. 1464. Obéron, roi des génies de l’air, dans la poésie scandinave, v
e Ceux qui ne sont pas revenus ! On demande : Où sont-ils ? sont-ils rois dans quelque île Nous ont-ils délaissés pour un b
s nos cantons, Pour les mener aux Tuileries, Au Mardi gras, devant le roi , Et puis les vendre aux boucheries ; Je ne veux p
lui conseille au nom de l’État, de reprendre sa première l’épouse. Le roi refuse l’abandon de sa nouvelle femme et au moine
ée qui l’offre, et au peuple mutiné qui le réclame. Agnès sauve et le roi de la déchéance, et le royaume de l’interdit, en
44 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
avait parmi eux aucun principe d’équité ni de justice. Ils avaient un roi d’une origine étrangère, qui, voulant corriger la
jours, les Troglodites crurent qu’il était à propos de se choisir un roi . Ils convinrent qu’il fallait déférer la couronne
de facilités pour y subsister. On pouvait juger par l’orgueil de ces rois , toujours vainement mortifiés par leurs défaites,
mœurs : il leur laissa encore leurs lois civiles, et souvent même les rois et les gouverneurs qu’il avait trouvés. Il mettai
s et tous les monuments de la gloire ou de la vanité des peuples. Les rois de Perse avaient détruit les temples des Grecs, d
le haïr. Je vais le comparer à César : quand César voulut imiter les rois d’Asie, il désespéra les Romains pour une chose d
our une chose de pure ostentation ; quand Alexandre voulut imiter les rois d’Asie, il fit une chose qui entrait dans le plan
45 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
ù ne domine d’abord que le souvenir du mal souffert : le testament du roi est annulé, et la joie du peuple éclate avec inco
argé de négociations politiques, accepte le titre d’historiographe du roi . L’Esprit des Lois paraît en 1748, et l’année sui
dans sa doctrine comme dans ses œuvres. En bannissant du théâtre des rois et les grands, sous le prétexte que leurs infortu
, tout ce que l’on peut croire des droits des peuples et de celui des rois , qui ne s’accordent si bien ensemble que dans le
levé. Elle avait proclamé le droit des peuples supérieur à celui des rois . Mais était-ce tout ? Et ne restait-il qu’à inscr
le prédicateur préféré de Louis XIV vieillissant, il reçut un jour du roi cet éloge délicat : " Mon père, j’ai entendu dans
moins que l’orgueil. Aussi les plus grands hommes, et les plus grands rois , ont toujours été les plus affables. Une simple f
tout ; leur rang donne du prix à tout. La seule sérénité du visage du roi , dit l’Écriture, est la vie et la félicité des pe
que dix-sept ans92. Monseigneur mourut ensuite. Mais bientôt après le Roi fut attaqué par des coups bien plus sensibles : s
nstances des plus douloureux malheurs qui éprouvèrent la constance du Roi , et qui rendirent toutefois un service à sa renom
s et si longs revers, parmi de si sensibles secousses domestiques, ce roi si accoutumé au plus grand et au plus satisfaisan
ce, par courage, par sagesse, non par aveuglement, ces dehors du même roi en toutes choses, c’est ce dont peu d’hommes aura
e justice aux pairs de France qui l’avaient demandée en même temps au Roi par une requête en corps, que Sa Majesté avait re
nsieur de Beaufort n’avait point eu d’autre rang sous les yeux du feu Roi , ni M. de Verneuil, que le Roi fit duc et pair, e
t eu d’autre rang sous les yeux du feu Roi, ni M. de Verneuil, que le Roi fit duc et pair, en 1663, avec treize autres, et
t pair, en 1663, avec treize autres, et qui fut reçu au Parlement, le Roi y tenant son lit de justice, avec eux, et y prit
la lecture, pour la faire enregistrer après au lit de justice que le Roi allait tenir. Un silence profond succéda à un dis
l’a soutenu depuis la Régence que par respect pour la volonté du feu Roi . Tout le monde aussi connaît sa vertu, son mérite
cs, je crois être en droit de vous la demander pour moi-même : le feu Roi a donné l’éducation de Sa Majesté à M. le duc du
a Majesté à M. le duc du Maine. J’étais mineur, et dans l’idée du feu Roi , M. du Maine était prince du sang et habile à suc
n et le précède partout : il ne peut donc plus demeurer gouverneur du Roi , sous la surintendance de M. du Maine. Je vous de
usée à mon âge, à ma qualité ni à mon attachement pour la personne du Roi et pour l’État. J’espère, ajouta-t-il, en se reto
l le précédait à cette heure ; que la surintendance de l’éducation du Roi ne pouvait être plus dignement remplie que de la
il, je crois que vous voulez lire ce que vous avez dessein de dire au Roi , au lit de justice ? » Là-dessus, M. le Duc le lu
dirai que ces deux mots-là, dit-il : voilà toutes les dispositions du Roi renversées, je ne le puis voir sans douleur. M. d
blime Politique tirée de l’Écriture Sainte, qui est l’instruction des rois . M. de Meaux savait tant et avec tant d’ordre et
t lui qui, par la familiarité que sa charge lui avait acquise avec le roi , lui donna les premières atteintes sur madame de
ent et l’évitèrent. Il patienta, puis alla deux journées au-devant du roi , qui revenait de Flandre, et qui fut bien fâché d
ts l’un de l’autre139. Id. CXXVIII. Mithridate140. De tous les rois que les Romains attaquèrent, Mithridate seul se d
u respirer après ses défaites. Rien n’avait plus perdu la plupart des rois que le désir manifeste qu’ils témoignaient de la
ppesantissait tous les jours sur elles, mirent leur confiance dans ce roi barbare qui les appelait à la liberté. Cette disp
grane, ou par la crainte, comme Philippe, Persée et Jugurtha, mais un roi magnanime, qui, dans les adversités, tel qu’un li
de ses entreprises et des hasards qu’il allait chercher, il mourut en roi . Ce fut alors que Pompée, dans la rapidité de ses
nd la paix pouvait lui donner assez d’avantages, fidèlement servi des rois mêmes qui étaient sous sa dépendance, il avait ga
ttres elles-mêmes et les beaux-arts ; "On n’a fait que l’histoire des rois , avait-il dit, mais on n’a point fait celle de la
ur passagère de la cour de France. Nommé gentilhomme de la chambre du roi et historiographe de France, il remplaçait, en 17
a célébrité ; mais il ne tarda pas à apprendre que l’égalité entre un roi et un philosophe est une chimère. Le « Marc-Aurèl
lipenbak, Hoorn, Sparre, Hamilton, le prince de Wurtemberg, parent du roi , et quelques autres, dont la plupart avaient vu l
ciers le disaient aux soldats ; tous s’encourageaient en marchant. Le roi conduisait la marche, porté sur un brancard à la
le temps de rallier sa cavalerie : il fondit à son tour sur celle du roi , qui, n’étant point soutenue par le détachement d
ie suédoise se ralliait à un quart de lieue de l’armée ennemie, et le roi , aidé de son feld-maréchal Rehnskold, ordonnait t
x autres ; une seconde volée mit le brancard en pièces et renversa le roi  ; de vingt-quatre drabans172 qui se relayaient po
, et ne savaient ni ce qu’ils devaient faire ni ce qu’était devenu le roi  ; ils couraient de côté et d’autre dans la plaine
arpe de la ville même, où ils furent tous pris par la garnison173. Le roi ne voulut point fuir et ne pouvait se défendre. I
et bien, et avec bonheur. Il fit signe à deux drabans, qui prirent le roi par-dessous les bras et le mirent à cheval malgré
l par nécessité, rallia cinq cents cavaliers auprès de la personne du roi  ; les uns étaient des drabans, les autres des off
ennemis l’espace d’une lieue, jusqu’au bagage de l’armée suédoise. Le roi , fuyant et poursuivi, eut son cheval tué sous lui
us loin. On trouva dans le bagage le carrosse du comte Piper : car le roi n’en eut jamais depuis qu’il sortit de Stockholm 
oiture, et l’on prit avec précipitation la route du Borysthène175. Le roi , qui, depuis le moment où on l’avait mis à cheval
en tutelle entre vos mains177. C’est une envie qui ne prend guère aux rois , aux victorieux, et aux barbes grises ; mais l’am
mêmes qu’un nouveau malheur, refusait de vérifier les édits179, et le roi eut besoin d’employer plusieurs jussions180 pour
s entretenus : c’est la gloire éternelle du duc de Sully, et celle du roi , qui osa choisir un homme de guerre pour rétablir
Saint-Germain ne tenait point à la ville ; il n’était point pavé : le roi se charge de tout. Il fait construire ce beau pon
r à Paris (4 décembre 1642), à cinquante-huit ans, et qu’il laissa le roi satisfait de l’avoir perdu et embarrassé d’être l
mes déliées qu’il ne fallait plus immoler à sa vengeance. Il légua an roi trois millions de notre monnaie d’aujourd’hui, so
par jour. Tout chez lui était splendeur et faste, tandis que chez le roi tout était simplicité et négligence ; ses gardes
, lorsqu’il était mourant, et qu’il se flattait encore de survivre au roi , il prenait des mesures pour être régent du royau
comme l’homme le plus propre à la direction scientifique du Jardin du Roi . Aucune situation, par la richesse des ressources
’écoulèrent cependant entre sa nomination à l’intendance du Jardin du Roi et la publication des premiers volumes de l’Histo
ieux ; de ceux-ci à d’autres plus grossiers, mais encore soumis à des rois , à des lois ; de ces hommes grossiers aux sauvage
dée de la nature. Mais le cabinet d’Émile est plus riche que ceux des rois  : ce cabinet est la terre entière. Chaque chose y
l’impatience et le besoin de l’action. Sous-lieutenant au régiment du roi , il fit la campagne d’Italie en 1734 ; et, en 174
tion d’éloquence ? Né pour cultiver la sagesse et l’humanité dans les rois , ta voix ingénue fit retentir au pied du trône le
celui de Figaro, plein de ressort et d’entrain, actif, raisonneur, le roi , a-t-on bien dit, et le dernier des valets de com
de bonnes médecines de cheval… Le comte. — Qui tuaient les sujets du roi  ! Figaro. — Ah ! ah ! il n’y a point de remède u
end éveiller par une voix très sonore qui se met à crier : A boire au Roi . Mon homme prête l’oreille ; l’instant d’après :
re au Roi. Mon homme prête l’oreille ; l’instant d’après : A boire au Roi , d’un ton plus grave, puis un peu plus fort, puis
encore plus haut, tousse, crache, s’égosille et toujours : A boire au Roi . Mon ami (suppose que ce soit moi) ne pouvant com
x heures et demie du matin ; que diable ! à cette heure-ci à boire au Roi . Le grand couvert est fini il y a longtemps ; qu’
ou). — Monsieur, je viens d’acquérir cette semaine une charge chez le Roi  ; je suis commensal 312. Mon cousin l’officier ac
songez donc, si l’on ne répond pas, si l’on n’apporte pas à boire au roi , que puis-je faire ? Je n’ai pas par ma charge le
e puisse apprendre, saisir, réussir, faire ce qu’il faut : A boire au Roi  ; c’est-il bien ? Vous allez peut-être souvent, m
grand couvert, faire votre cour, ah ! daignez me le dire : A boire au Roi  ; c’est-il assez-haut ? Cet homme se désespérait,
erait avec ou sans la concurrence du commensal-juré-crieur à boire au Roi . — Comment, monsieur, me répondit cet homme, vous
us croyez que cela se peut comme cela ? Vous croyez que la boisson du roi mon maître est indépendante des fonctions bien ou
tres, les vers et les dieux régnèrent longtemps avant la prose et les rois . Aussi peut-on dire que leur langue fut longtemps
de Nimègue, et désormais les intérêts des peuples et les volontés des rois reposeront sur une base plus fixe. Aristippe, aya
quand il paraît vouloir les imposer. Dévoué à son pays, fidèle à son roi dans la mauvaise fortune, Joseph de Maistre accep
nde ; Rome elle-même n’est-elle pas détrônée ! son aspect console les rois dépouillés comme elle : Cadono le città, cadono
pour enfoncer les barbares ; Clodion se précipite à sa rencontre. Le roi chevelu381 pressait une cavale stérile, moitié bl
lèvent ; ses états attaquent le trône laissé vide par la captivité du roi  ; un prince du sang, échappé de prison, vient mêl
était Charles le Sage, sauveur de son peuple, et l’un des plus utiles rois qui aient gouverné les hommes ? Mais Charles V n’
e, ils se sont revus après une nuit de quatre siècles, les cendres du roi qui avait arraché aux Anglais notre terre natale
as se séparer avant d’avoir donné l’exemple du meurtre juridique d’un roi . L’un des premiers actes du long parlement fut de
et préparait les coups plus audacieux qu’il allait bientôt porter au roi lui-même. La perte de Strafford fut irrévocableme
mort. Au-dessus des pairs, dans une tribune fermée, prirent place le roi et la reine, avides de tout voir, mais cachant, l
er la haute trahison427. Elles imputaient à Srafford d’avoir donné an roi , en plein conseil, l’avis d’employer l’armée d’Ir
, le bill d’attainder fut définitivement adopté. A cette nouvelle, le roi désolé ne songea plus qu’à sauver le comte, n’imp
n’importe à quel prix : « Soyez sûr, lui écrivit-il, sur ma parole de roi , que vous ne souffrirez ni dans votre vie, ni dan
de la résistance insurmontable qu’opposerait au bill la conscience du roi  : « Le roi est obligé de se conformer, lui et sa
tance insurmontable qu’opposerait au bill la conscience du roi : « Le roi est obligé de se conformer, lui et sa conscience,
t échouer, pour le salut du comte, quelque nouveau dessein. Enfin, le roi , contre l’avis de Strafford lui-même, fit appeler
haine des communes était inflexible et plus hardie que la douleur du roi  ; elles avaient prévu sa résistance et préparé le
upplice d’un grand délinquant. Les lords, provoqués par un message du roi , se plaignirent aux communes de ces désordres : l
our le bill, dix-neuf contre ; il n’y manquait plus que l’adhésion du roi . Charles se débattait encore, se croyant incapabl
nda-t-il avec angoisse. Hollis fut d’avis que Strafford sollicitât du roi un sursis, et que le roi allât en personne présen
ollis fut d’avis que Strafford sollicitât du roi un sursis, et que le roi allât en personne présenter sa pétition aux chamb
rifier un individu au trône, sa conscience d’homme à sa conscience de roi . Il sortait à peine de cette conférence, une lett
nocent. » Le lendemain, le secrétaire d’État Carlton vint, de la part roi , annoncer à Strafford qu’il avait consenti au bil
comme il l’avait promis à Hollis, demander aux chambres un sursis, le roi se contenta de leur envoyer par le prince de Gall
e tomba ; le bourreau la montra au peuple en criant : « Dieu sauve le roi  ! » De violentes acclamations éclatèrent ; plusie
ation définitive sous Louis XIV, quand il remplissait les conseils du roi , le clergé et la magistrature. Cet ouvrage reçut
soudain retour sur elle-même, Frédégonde se trouvait un jour avec le roi dans la pièce où leurs deux fils étaient couchés,
Ce moment d’inspiration vint pour Frédégonde ; elle se tourna vers le roi , et, attachant sur lui un regard qui commandait l
le se redressa, comme inspirée par une résolution soudaine, et dit au roi  : « Eh bien ! si tu m’en crois, viens, et jetons
ret de l’année précédente sur l’impôt territorial était annulé par le roi , et de défendre aux comtes et à tons les officier
ormands en Angleterre. Guillaume, duc de Normandie, envoya au nouveau roi un ambassadeur pour réclamer la couronne : il fon
mandie, et par lequel il s’était engagé à faire reconnaître Guillaume roi d’Angleterre. Sur le refus d’Harold d’exécuter sa
qui étaient venus de la contrée voisine combattre et mourir avec leur roi se réunirent pour rechercher ensemble et enseveli
la couronne de son règne. Ils furent bien étonnés de trouver le grand roi dans ce petit donjon, derrière ces grilles de fer
et terrible, une prison enfin si bien gardée qu’on n’entrait plus. Le roi y était consigné ; il était si maigre et si pâle,
rent reçus le soir, avec peu de lumières, dans une petite chambre. Le roi , qui était dans un coin, et qu’on voyait à peine
rouva peu de chose. Le moine chroniqueur pouvait, encore moins que le roi , distinguer, parmi tant d’événements, les résulta
fort mauvaise. C’est que Louis XI, sans être pire que la plupart des rois de cette triste époque, avait porté une plus grav
, on craignait la famine. Un évêque, ancien serviteur de René, que le roi avait fait son lieutenant à Paris, assembla les g
s rues que l’on commercerait comme auparavant, sans égard à l’édit du roi . S’il faut en croire quelques modernes, La Vacque
I, ne s’émut point, offrit sa démission et celle de ses collègues. Le roi , radouci tout à coup, aurait remercié pour ces bo
. Ils en faisaient à l’oreille mille contes effrayants, ridicules. Le roi , disait-on, dormait toujours, et, pour ne pas dor
ue, pour rajeunir sa veine épuisée, il buvait le sang des enfants. Le roi s’obstinait à vouloir vivre. Il avait obtenu du r
, et ordonna à tous ses serviteurs d’aller rendre leurs respects « au roi . » C’est ainsi qu’il désigna le dauphin. Il avait
’hommes ; qui est visité dans son berceau par les bergers, et par les rois , lui apportant à l’envi et l’or, et l’encens, et
us les siècles tributaires envers lui d’un amour qui ne s’éteint pas. Roi des intelligences, Jésus-Christ est encore le roi
ui ne s’éteint pas. Roi des intelligences, Jésus-Christ est encore le roi des cœurs, et, par une grâce confirmatrice de cel
l’enjouement et la facilité de la vie civile. En recevant les dons du roi , depuis que le roi était devenu l’État, il n’alié
facilité de la vie civile. En recevant les dons du roi, depuis que le roi était devenu l’État, il n’aliéna pas son droit de
lui en laissait la jouissance sa vie durant. Il appelait les dons du roi sur Corneille, vieux et pauvre. Le plus beau vers
Pharasmane 589. RHADAMISTE. Un peuple triomphant, maître de tant de rois , Qui vers vous en ces lieux daigne emprunter ma v
st pas que Néron, de sa grandeur jaloux, Ne sache ce qu’il doit à des rois tels que vous : Rome n’ignore pas à quel point la
de tant d’apprêts qui s’indigne et se lasse, N’a point accoutumé les rois à tant d’audace. Quoique Rome, peut-être au mépri
bes la colère des dieux. Indigné d’abord, puis surpris et troublé, le roi s’est rendu auprès de Jocaste pour éclaircir les
l suivait ses pas. ŒDIPE. Un seul homme ? JOCASTE. Un seul homme ?Ce roi , plus grand que sa fortune, Dédaignait, comme vou
608. ŒDIPE. O héros, par le Ciel aux mortels accordé ! Des véritables rois exemple auguste et rare ! Œdipe a-t-il sur toi po
lémence a surpassé mes crimes. Instruisez l’Amérique ; apprenez à ses rois Que les chrétiens sont nés pour leur donner des l
st libre ainsi que moi ; « C’est le plus beau présent de notre commun Roi . « La liberté, qu’il donne à tout être qui pense,
insi, lorsque tu veux, la matière obéit. « Souverain sur la terre, et roi par la pensée, « Tu veux, et sous tes mains la na
tés dont pleurent les provinces ; Clabaude le matin contre un édit du roi , Le soir s’en va siffler quelque moderne, ou moi 
nez qu’Étéocle, enivré de l’empire, Me bravant sans respect, moi, son roi , son aîné, M’a retenu mon sceptre, et s’est seul
Vous ramener dans Thèbe et vous nommer leur roi656. ŒDIPE. Moi, leur roi  ! moi, te suivre ! ingrat, l’as-tu pu croire657 ?
r son sommeil, et, en s’enfuyant dans les airs, lui ont crié Tu seras roi  ! » Ces apparitions ont éveillé l’ambition de Mac
en fuyant loin de moi, M’ont laissé pour adieu ces mots : « Tu seras roi . » FREDEGONDE. T’ont-ils réveillé ? macbeth. Non
ne enfant, que le Ciel quelquefois Venge les opprimés sur la tête des rois . Belle vierge, sans doute enfant d’une déesse, Cr
r que la décence impose un juste frein, Lui-même est par eux tous élu roi du festin. Et déjà vins, chansons, joie, entretie
Ta pourpre, tes trésors, ton front noble et tranquille, Semblent d’un roi puissant, l’idole de sa ville. A ton riche banque
n comme représentant du département de Seine-et-Oise, vota la mort du roi  ; et quelques jours après, par une contradiction
’orgueilleux Lentulus, L’ardent Catilina, l’effréné Céthégus, Et, des rois abolis craignant peu l’influence, Armé contre un
, Échappait au supplice en buvant le poison. O temps d’ignominie, où, rois sans diadème, Des brigands, parvenus à l’empire s
d’mère ; Parlez-nous de lui. — Mes enfants, dans ce village, Suivi de rois , il passa. Voilà bien longtemps de ça : Je venais
torrents. La nuit est ton séjour, l’horreur est ton domaine. L’aigle, roi des déserts, dédaigne ainsi la plaine ; Il ne veu
reconnaît dans tes yeux Un rayon éclipsé de la splendeur des cieux ! Roi des chants immortels ; reconnais-toi toi-même ! L
avorisera la réunion de la Bourgogne à la France. Coitier, médecin du roi , conduit Nemours dans la chambre même de Louis XI
i livre la clé de son appartement par lequel il pourra s’échapper. Le roi , à cette nouvelle, éclate en menaces contre son m
uvoir d’un mortel. Vous seul, quand tout périt, vous seriez éternel ! Roi , Dieu ne le veut pas. Sa faible créature Ne peut
x pouvoir, Ou j’aurai, s’il le faut, recours à la contrainte. Je suis roi  : sur mon front j’ai reçu l’huile sainte... Ah !
oi : sur mon front j’ai reçu l’huile sainte... Ah ! pardon ! mais aux rois , mais aux fronts couronnés Ne devez-vous pas plus
pas de si haut cherchés dans leur poussière ? FRANÇOIS DE PAULE. Les rois et les sujets sont égaux devant lui : Comme à tou
?Je le veux : écoutez. FRANÇOIS DE PAULE, qui s’assied, tandis que le roi reste debout les mains jointes. Pécheur, qui m’a
Qu’avez-vous fait ?L’effroi qu’il conçut du Dauphin Fit mourir le feu roi de langueur et de faim780. FRANÇOIS DE PAULE. Un
tout, livrait tout aux mains d’un favori : La France périssait, si le roi n’eût péri. Les intérêts d’État sont des raisons
royal, Rentre dans le néant, majesté périssable ! Je ne vois plus le roi , j’écoute le coupable. Fratricide, à genoux ! LOU
délivrer. LOUIS. L’intérêt le défend. FRANÇOIS DE PAULE, aux pieds du roi . L’intérêt le défend.La charité l’ordonne. Vien
on âme. LOUIS. Viens, viens sauver ton âme.En risquant ma couronne ! Roi , je ne le veux pas. FRANÇOIS DE PAULE. Roi, je n
En risquant ma couronne ! Roi, je ne le veux pas. FRANÇOIS DE PAULE. Roi , je ne le veux pas.Mais tu le dois, chrétien. LOU
cent pas, tant qu’on y persévère. LOUIS. L’Église a des pardons qu’un roi peut acheter. FRANÇOIS DE PAULE. Dieu ne vend pas
type de la loyauté chevaleresque ; le plus misérable des bouffons [Le Roi s’amuse, 1832) est tout ensemble le plus tendre,
 ; Une jument sauvage à la croupe rustique, Fumante encor du sang des rois  ; Mais fière, et d’un pied fort heurtant le sol a
er Aristote ; J’écoute, j’applaudis, et poursuis mon chemin. Sous les rois absolus je trouve un dieu despote ; On nous parle
la Méditerranée à l’Océan Taciturne et grondeur comme sont les vieux rois , s’il se joue plus à l’aise quand il peint la me
Pour réformer l’État, réformez donc les cœurs, Sinon, vainqueurs d’un roi , mais vaincus par le vice, Vous n’aurez fait bien
c ?Je ne pense pas, moi, Que tout soit terminé, dès qu’on n’a plus de roi  ; C’est le commencement. — Je sais que chez les n
e, ce qui le remplace. 64. De la ville de Thécua. Voir le livre des Rois , liv. II, chap. xiv. 65. Cf. la viie scène de l
é deux volumes : le premier contenant le Parallèle des trois premiers Rois Bourbons ; le second le Mémoire sur les Légitimés
Fagon et Boudin) ne doutèrent pas du poison et le dirent nettement au roi . Mais quels étaient les coupables ? Saint-Simon,
dit : « Je vous le remets pour le garder au Parlement…. L’exemple des rois mes prédécesseurs et celui du testament du roi mo
ement…. L’exemple des rois mes prédécesseurs et celui du testament du roi mon père ne me laissent pas ignorer ce que celui-
ufort (161-1669), célèbre dans l’histoire de la Fronde sous le nom de Roi des halles. 107. Le duc du Maine et le comte de
ble, » et par suite, « enregistrer ». 180. Lettres par lesquelles le roi enjoignait au parlement de faire une chose, que c
nd, il entra au service de Thamasp, qu’il déposa, et se fit proclamer roi . Ses généraux le tuèrent dans une expédition cont
l fut rappelé par Louis XVI et bientôt nommé ministre de la maison du roi . Il quitta le ministère avec Turgot. Défenseur de
t 1789, Necker, victime de basses intrigues, avait reçu une lettre du roi qui lui ordonnait de quitter la France ; mais, qu
ste du ministre exilé. La prise de la Bastille (14 juillet) décida le roi à changer de conduite ; il vint à l’assemblée, y
avait miis à l’ordre cette question : La nation doit-elle déléguer au Roi l’exercie du droit de la paix et de la guerre ? A
tres 312. Nom générique de tous les officiers attachés au service du roi . 313. « Le grand-queux était le surintendant des
du roi. 313. « Le grand-queux était le surintendant des cuisines du roi et commandait tous les officiers de cuisine et de
t épistolaire, par Dézobry, page 999.) 314. Le service du gobelet du roi se composait de sept officiers. 315. C’est la po
mins ! Sans toi, dans l’idéal il flâne et vagabonde. Vrai langage des rois et des maîtres du monde, Tu donnes à l’idée un co
le se confondre dans un abîme où l’on ne reconnaît plus ni princes ni rois … de même que ces fleuves tant vantés demeurent sa
sa conduite, et celui qu’il s’efforçait d’imprimer au gouvernement du roi . » 425. Avocat, et l’un des hommes les plus infl
ys. La première idée qui se présente, remarque Michelet, c’est que le roi craignait que les moines n’eussent fait de l’hist
en 1497, avait déjà résisté à Louis XI en 1476, quand les envoyés du roi étaient venus demander la soumission de sa ville
et xn. L’historien s’élève à une vraie éloquence, lorsqu’il montre le roi aussi misérable, dans son isolement chagrin, que
es avoient quelque huit pieds en carré ; et celuy qui estoit si grant roy , avoit une bien petite court de chasteau à se pro
it à la messe, sans passer par la dite cour. Vouldroit-on dire que ce roi ne soufïrist pas aussi bien que les autres, qui a
eul pas depuis le temps des Douze Tables, ou même depuis le temps des rois . » 539. Sur ces caractères du génie grec, lire l
avec bruit devant Boileau un méchant sonnet très goûté, disait-il, du roi et de la dauphine. « Le roi, dit le poète, est ex
méchant sonnet très goûté, disait-il, du roi et de la dauphine. « Le roi , dit le poète, est expert à prendre des villes, e
e, en qualité de directeur de l’Académie française, harangua le jeune roi à la tête de ce corps, dont il était membre depui
animis aequabat opes. …. « Il égalait dans sa pensée les riches des rois . » 683. Ces vers, d’un tour facile et gracieux,
r, Pascal a écrit : « Ce sont misères de grand seigneur, misères d’un roi dépossédé. » 755. On retrouverait des accents an
n déplore les malheurs de son pays. 766. IIIe Messénienne. 767. Le roi répondit avec esprit « qu’il n’avait que sa place
t semblable. L’envoyé de Philippe le Bel vient apporter de la part du roi la grâce des condamnés, déjà montés sur le bûcher
nt devant un pauvre moine, dont il attend la santé, le ton hautain du roi habitué à tout voir fléchir devant sa volonté, fo
François de Paule, et bientôt son indignation au récit des crimes du roi , tempérée par un sentiment de pitié chrétienne, s
ieu de fuir, est rentré, à l’insu même de Coitier, dans la chambre du roi , et s’est caché derrière les rideaux du lit, déci
pour son châtiment. Cette dernière secousse achève de briser chez le roi les ressorts de la vie ; il trouve cependant la f
u seizième siècle. 794. Dans la mythologie Scandinave, Obéron est le roi des génies de l’air. Voir sur le rôle que Shakesp
s, ayant le décorum pour loi, Et montant à Versailles aux carosses du roi  ! Les autres, tas de gueux, drôles patibulaires,
809, gouverneur de province en 1810, lieutenant-général des armées du roi en 1825, mort en 1828. » 808. Par un singulier
mes, au retour de la chasse, écoutent les chants d’un troubadour. Des rois , des évêques, des guerriers, gisent à terre, et l
cavalcade s’arrête au pied d’une montagne, devant les corps de trois rois étendus dans leurs bières. Toute cette compositio
46 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
son avantage. Selon le temps il met ses partis en avant. Alors que le roi passe, il gagne le devant ; Et dans la galerie, e
aisant autant que trois, De boire et de manger, comme aux veilles des Rois  : Mais à si beau dessein défaillant la matière, J
ent dès lors presque sans interruption. En 1596, il adressa encore au roi l’ode célèbre sur la Réduction de Marseille soumi
nissaient dans sa petite chambre, cénacle littéraire où il trônait en roi , et un peu en despote. Ode au roi Henri le Gran
oi Henri le Grand sur la réduction de Marseille à, l’obéissance de ce roi sous les ordres du duc de Guise, gouverneur de Pr
e, Et nous rends l’embonpoint comme la guérison. Nous sommes sous un roi si vaillant et si sage, Et qui si dignement a fai
nserver notre aise, Conservera celui qui nous l’aura causé. Quand un roi fainéant, la vergogne des rois, Laissant à ses fl
celui qui nous l’aura causé. Quand un roi fainéant, la vergogne des rois , Laissant à ses flatteurs le soin de ses province
dire sans crime, C’est avec plaisir qu’on survit à sa mort. Mais ce roi , des bons rois l’éternel exemplaire, Qui de notre
me, C’est avec plaisir qu’on survit à sa mort. Mais ce roi, des bons rois l’éternel exemplaire, Qui de notre salut est l’an
s du père, Nous la verrons captive aux triomphes du fils. Pour le roi allant châtier la rébellion des Rochelois, et cha
Anglais s’étaient emparés de l’île de Ré au mois de juillet 1627. Le roi , parti de Paris le 20 juin pour aller rejoindre s
rendre content. Je la vois qui t’appelle, et qui semble te dire : «  Roi , le plus grand des rois, et qui m’es le plus cher
vois qui t’appelle, et qui semble te dire : « Roi, le plus grand des rois , et qui m’es le plus cher, Si tu veux que je t’ai
ceint de rayons qu’on ne vit jamais luire            Sur la tête des rois . Soit que de tes lauriers ma lyre s’entretienne,
. En vain pour satisfaire à nos lâches envies, Nous passons près des rois tout le temps de nos vies À souffrir des mépris,
pête, Et la rage des vents brise plus tôt le faîte Des maisons de nos rois que des toits des bergers. Ô bienheureux celui q
es sinistres présages Que pour le soin qu’il a du salut de ses blés. Roi de ses passions, il a ce qu’il désire, Son fertil
au dehors, de faire connaître leur impérieuse manière d’agir avec les rois leurs alliés, leurs maximes pour les empêcher de
it bien acquis ce grand nom de soldat : J’en avais pour témoin le feu roi votre frère, Madame ; et par trois fois… Don Man
de mots.     On m’appelle soldat : je fais gloire de l’être ; Au feu roi par trois fois je le fis bien paraître. L’étendar
timides cœurs, Rappela les vaincus, et défit les vainqueurs. Ce même roi me vit dedans l’Andalousie Dégager sa personne en
ssez d’autres exploits, Qui n’ont pas pour témoins eu les yeux de mes rois . Tel me voit, et m’entend, et me méprise encore,
r don Lope et pour moi ? Carlos. Je parle seulement de ce qu’a vu le roi , Seigneur ; et qui voudra parle à sa conscience.
Seigneur ; et qui voudra parle à sa conscience.     Voilà dont le feu roi me promit récompense ; Mais la mort le surprit co
nt, et Carlos se sied 65.) Don Manrique. Achevez, achevez ; faites-le roi , madame : Par ces marques d’honneur l’élever jusq
puisse plus que moi : J’en ai fait un marquis, je veux qu’il fasse un roi . S’il a tant de valeur que vous-même le dites, Il
u’un bras qui tant de fois A fait trembler le Maure, et triompher nos rois , Reçût de sa naissance une tache éternelle ; Tant
endra bien Qu’à l’exemple du ciel j’ai fait beaucoup de rien. Au roi . — Sur Cinna, Pompée, Horace, Sertorius, Œdipe, R
eux la gloire que la vie et qui devant son vainqueur parle et agit en roi . Dans la Thébaïde et dans Alexandre, Racine n’ava
les sujets romains, Racine voulut, en 1673, mettre au théâtre ……… un roi qui, durant quarante ans, Lassa tout ce que Rome
nts, Et qui, dans l’Orient balançant la fortune, Vengeait de tous les rois la querelle commune. C’est en effet dans cette g
Le succès fut immense devant l’auditoire le plus brillant, devant le roi lui-même, et devant ce que la cour et la ville av
e I. Agamemnon, Arcas. Agamemnon. Oui, c’est Agamemnon, c’est ton roi qui t’éveille. Viens, reconnais la voix qui frapp
s si complaisants, Vous font-ils méconnaître et haïr leurs présents ? Roi , père, époux heureux, fils du puissant Atrée, Vou
bords vous étalent ? Tous ces mille vaisseaux, qui, chargés de vingt rois , N’attendent que les vents pour partir sous vos l
dustrie, Il me représenta l’honneur et la patrie, Tout ce peuple, ces rois , à mes ordres soumis, Et l’empire d’Asie à la Grè
e à la Grèce promis : De quel front, immolant tout l’État à ma fille, Roi sans gloire j’irais vieillir dans ma famille. Moi
lque pudeur, Charmé de mon pouvoir et plein de ma grandeur, Ce nom de roi des rois et de chef de la Grèce Chatouillait de m
eur, Charmé de mon pouvoir et plein de ma grandeur, Ce nom de roi des rois et de chef de la Grèce Chatouillait de mon cœur l
heur, Par des larmes au moins soulager ma douleur ! Triste destin des rois  ! Esclaves que nous sommes Et des rigueurs du sor
uelle félicité peut manquer à vos vœux ? À de plus grands honneurs un roi peut-il prétendre ? J’ai cru n’avoir au ciel que
lle noble ardeur pensez-vous qu’ils se rangent Sous les drapeaux d’un roi longtemps victorieux, Qui voit jusqu’à Cyrus remo
ndu ; Détruisons ses honneurs et faisons disparaître La honte de cent rois et la mienne peut-être. Épigrammes. — Sur la
nance. Mais je n’y vais jamais que par nécessité, Et pour y rendre au roi quelque civilité. Nérine. Il vous est obligé, mo
avec une liberté qui n’épargnait ni grands seigneurs, ni princes, ni rois . C’est un défaut capital chez La Fontaine, que la
ience. Qui a temps a vie. — Conte. À M. Salornay, secrétaire du roi . Le temps des plus vastes promesses Acquitte les
atri de ses Psaumes, — aurait-il pu rendre la sublimité des hymnes du roi inspiré ou des cantiques des prophètes, et s’assi
 Josse lit.                                      … Les conseillers du roi , Notaires soussignés, furent présents… Lisimon,
ce qu’il sera toute sa vie ; il attaque les prêtres en ménageant les rois , il oppose le pouvoir temporel au pouvoir spiritu
z la margrave de Baireuth, sœur du roi de Prusse, et il le dédia à ce roi , à la cour duquel l’athéisme s’était pour la prem
stoïques mains De se souiller du sang des malheureux humains. De son roi seulement son âme est occupée : Pour sa défense s
.) Je suis ambitieux : tout homme l’est, sans doute ; Mais jamais roi , pontife, ou chef, ou citoyen, Ne conçut un proje
Numa dans l’Italie, À des peuples sans mœurs, et sans culte, et sans rois , Donnèrent aisément d’insuffisantes lois. Je vien
romper ma patrie : Je détruis sa faiblesse et son idolâtrie ; Sous un roi , sous un dieu, je viens la réunir ; Et, pour la r
quelle est la trempe : Avec de l’or, je te fais président, Fermier du roi , conseiller, intendant ; Tu n’as point d’aile, et
porte un bruit, un nom qu’il n’entend plus ! L’ombre de Pope avec les rois repose ; Un peuple entier fait son apothéose, Et
t ; Mais presque tout consiste au mépris de la vie ! Et de servir son roi la glorieuse envie, L’espérance, l’exemple, un je
vrages qui furent mis en musique par Philidor, Monsigny et Grétry. Le Roi et le Fermier, Rose et Colos, le Déserteur, Félix
ne point habiter ce pays limitrophe           Des conquêtes de notre roi  !     Dans la Hollande, il est une autre loi : En
éments : Immobile dans cet orage, Il voit à ses pieds le naufrage Des rois , des peuples et des temps. D’un regard sa justic
claire L’abîme des cœurs insensés ! Il rit de l’orgueil téméraire Des rois follement insensés : De leurs couronnes qu’il agi
vieillard fuit, tombe, soupire, Et meurt sur ses fils écrasés ! Leur roi , plein d’un trouble funeste, Revolait vers ces mu
Dans son cœur tendre et généreux. À la mort la nuit joint ses ombres, Roi , peuple, erraient sur ces bords sombres, La terre
che se nourrit de plainte, Dans les pleurs la soif est éteinte ! Leur roi veille et gémit sur eux, Sa pompe irrite sa misèr
, n’a point de Dieu qui le gouverne ; La mort doit frapper l’âme, et, roi des animaux, L’homme voit ses sujets devenir ses
nt que pour moi ; De ces astres qui me couronnent La nature me fit le roi  : Pour moi seul le soleil se lève, Pour moi seul
illanime et tout passif Macbeth, que sa femme décide à assassiner son roi , son bienfaiteur et son hôte, sans même avoir l’a
, dans ces déserts Contre tant d’ennemis ne trouvant plus d’asile, Le roi de la forêt à jamais s’en exile : Il ne reverra p
s réservé. Je me puis faire un nom, et, dans mon ministère, Servir le roi , l’État, pacifier la terre. De quelque emploi bri
tinue sans voir Victor :) Fut élu chef des siens, puis fut nommé leur roi … S’il allait m’arriver la même chose, à moi ? Pou
ait m’arriver la même chose, à moi ? Pourquoi non ? Robinson fut bien roi dans son île ! Roi, je ferais bâtir une petite vi
me chose, à moi ? Pourquoi non ? Robinson fut bien roi dans son île ! Roi , je ferais bâtir une petite ville ; Car mon peupl
x et mon ministre et moi ; J’entends crier partout : « Vive notre bon roi  ! » Le pauvre me bénit au fond de la campagne. Re
s me marier. Voyons. Je puis choisir dans l’univers entier : Mais les rois mes voisins briguent mon alliance ; À leurs ambas
s’approchant et s’inclinant. Sire… M. d’Orglande, comme s’il était roi .            Que me veut-on ? Victor.            
te III, scène VI. Victor, seul. Il est fou… Là… songer qu’on est roi  ! seulement ! On peut bien quelquefois se flatter
que des Toscans la voix fière et suave, Tout ce que les Romains, ces rois de l’univers, M’offraient d’or et de soie, a pass
Catinat méditer quelquefois, Heureux de fuir la cour et d’oublier les rois .     J’ai trop connu Paris : mes légères pensées
ie ! Prophétique Jourdain, ils erraient sur tes bords ; Et vous qu’un roi charmait de ses divins accords, Cèdres du haut Li
ne, ainsi qu’aux bords du Tibre, On hait la servitude, on abhorre les rois . » Tout le peuple applaudit une seconde fois. « V
te, aux bords de son lac solitaire,         Jugeait les ombres de ses rois . « Compagnons dispersés de mon triste voyage. Ô
d’mère, Parlez-nous de lui. — Mes enfants, dans ce village, Suivi de rois , il passa. Voilà bien longtemps de ça : Je venais
ntroduit sur la scène, — outre le médecin, le barbier et le prévôt du roi , — un marchand juif, des rustres et des paysans.
it de leurs pas. Maudit la beauté de sa fille. ……………………………………… « Les rois , quand il faut nous défendre, Sont avares de leur
ux Inonde la terre où nous sommes, Comme on partage des troupeaux Les rois se partagent des hommes. « Un récit qui s’efface
uvoir d’un mortel. Vous seul, quand tout périt, vous seriez éternel ! Roi , Dieu ne le veut pas. Sa faible créature Ne peut
x pouvoir, Ou j’aurai, s’il le faut, recours à la contrainte. Je suis roi  : sur mon front j’ai reçu l’huile sainte. Ah ! pa
roi : sur mon front j’ai reçu l’huile sainte. Ah ! pardon ! mais aux rois , mais aux fronts couronnés Ne devez-vous pas plus
pas de si haut cherchés dans leur poussière ? François de Paule. Les rois et les sujets sont égaux devant lui. Comme à tous
e, j’y songerai. François de Paule.                                   Roi , ce sont vos remords, C’est cette plaie ardente e
e le veux ; écoutez. François de Paule, qui s’assied, tandis que le roi reste debout, les mains jointes. Pécheur, qui m’a
                   L’effroi qu’il conçut du dauphin Fit mourir le feu roi de langueur et de faim. François de Paule. Un fi
tout, livrait tout aux mains d’un favori : La France périssait, si le roi n’eût péri. Les intérêts d’État sont des raisons
royal. Rentre dans le néant, majesté périssable ! Je ne vois plus le roi , j’écoute le coupable ; Fratricide, à genoux !
ivrer. Louis. L’intérêt le défend. François de Paule, aux pieds du roi .                                La charité l’ordo
                                            En risquant ma couronne ! Roi , je ne le peux pas. François de Paule.          
cent pas tant qu’on y persévère. Louis. L’Église a des pardons qu’un roi peut acheter. François de Paule. Dieu ne vend pa
s la nuit. Doux trésors de ma moisson mûre, De vos épis un autre est roi  ; Tilleuls dont j’aimais le murmure, Vous n’aurez
rrant a guidé les passages, J’ai fait pleuvoir le feu sur la tête des rois  ; L’avenir à genoux adorera mes lois ; Des tombes
sur son tombeau ? La Prière. (Méditations poétiques, XVI.) Le roi brillant du jour, se couchant dans sa gloire, Des
st sans voix. Où sont les saints concerts ? D’où s’élèvera l’hymne au roi de l’univers ? Tout se tait : mon cœur seul parle
oix intérieures ou dans certaines scènes de ses drames, comme dans le Roi s’amuse et les Trouvailles de Gallus. Par compens
urs ; Barcelone Au faîte d’une colonne Lève un phare sur la mer ; Aux rois d’Aragon fidèle, Dans leurs vieux tombeaux Tudèle
De sa bastille octogone Tuy se vante, et Tarragone De ses murs qu’un roi fonda ; Le Douro coule à Zamore ; Tolède a l’alca
Les Brigands. (Rodrigue.) Extrait du poème de Rodrigue, dernier roi des Wisigoths d’Espagne, chassé pour les attentat
semblait lever sa lance énorme                      Ou son sceptre de roi . Et, devant son rocher, comme aux marches d’un tr
obstacle                      Au salut du pécheur, Pour que l’âme de roi , qu’il était prêt à rendre, Aux sources de la grâ
. (Odes et poèmes.) Quand l’homme te frappa de sa lâche cognée, Ô roi qu’hier le mont portait avec orgueil, Mon âme, au
ils donc purs de crimes ? Vous permettez au drame, introduit chez les rois . De vous montrer Néron, Macbeth et Richard trois 
lé les Espagnols à son secours pour se maintenir contre les forces du roi commandées par le duc de Guise. 41. Creusaient,
son époque est connue, et cela suffit. Mais l’Agamemnon d’Homère, le roi des rois, le chef d’une guerre sacrée, le prince
que est connue, et cela suffit. Mais l’Agamemnon d’Homère, le roi des rois , le chef d’une guerre sacrée, le prince allié aux
e disputent la victoire dans son cœur, on ne voyait pas intervenir le roi , ou plutôt si l’on ne savait pas, par ses propres
sa fille, non à la patrie ni à la volonté des dieux, mais à ce nom de roi des rois et de chef de la Grèce, qui chatouille d
, non à la patrie ni à la volonté des dieux, mais à ce nom de roi des rois et de chef de la Grèce, qui chatouille de son cœu
rgueil que les cieux ne roulent que pour lui, et que Dieu l’a fait le roi de monde. “Vous l’avez couronné de gloire et d’ho
231. Fondateur de l’ordre des Minimes (1416-1507) et le confesseur du roi . 232. Le duc d’Armagnac, enfermé dans une cage d
47 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
un lien naturel. — 9. Brutus, premier consul Romain, avait chassé les rois  ; les fils de Brutus regrettaient les Tarquins, e
 ; il les gourmanda en ces termes : « Moi, disait-il, j’ai chassé les rois  ; et vous, vous rappelez nos tyrans ! » § 12
e. — 10. Le cri du porc effraie les éléphants. — 11. Les volontés des rois sont d’ordinaire inconstantes. — 12. Une troupe d
té. — 11. Cirta était la capitale du royaume de Syphax ; Syphax était roi des Masésyliens ; cette nation était voisine des
ne n’était pas satisfait de l’éloquence de son siècle. — 6. Jugurtha, roi des Numides, comptant sur la multitude de ses sol
et d’angoisses. — 12. L’usage du feu est étranger aux bêtes. — 13. Un roi n’est pas en sûreté là où rien n’est en sûreté co
a Grèce était remplie de poëtes et de musiciens. — 15. Les palais des rois sont remplis d’hommes mais vides d’amis. § 13
gnavit, nepos Pompilii, avo suo similis. corrigé. Caractère des rois de Rome. Les sept rois de Rome furent d’un car
o suo similis. corrigé. Caractère des rois de Rome. Les sept rois de Rome furent d’un caractère différent. Romulus,
ustice et sa religion ; son règne fut paisible. La plupart des autres rois ressemblèrent plus à Romulus qu’à Numa. Tullus Ho
psâ gravior est, expulsus fuit. corrigé. Suite du caractère des rois de Rome. Après Ancus régna Tarquin l’Ancien, d
odùm juvenis defunctus est. corrigé. Sur Philippe et Alexandre, rois de Macédoine. Les plus célèbres des rois de Ma
ur Philippe et Alexandre, rois de Macédoine. Les plus célèbres des rois de Macédoine furent Philippe, fils d’Amyntas, et
trois fois Darius, roi de Perse. Il vainquit également Porus, un des rois de l’Inde, et soumit les Indiens, qui avaient été
ppe, roi de Macédoine, prit pour femme Olympias, fille de Néoptolème, roi des Molosses ; il eut pour fils Alexandre ; Alexa
ecture. — 7. Clélie, jeune fille Romaine, donnée en otage à Porsenna, roi des Étrusques, trompa la vigilance de ses gardien
corrigé. 1. Tous les anciens peuples ont obéi primitivement à des rois . — 2. La rose succède à la violette. — 3. La vill
avec les Thraces et les Illyriens. — 11. Les Lydiens eurent plusieurs rois avant Crésus. — 12. Chacun a son caractère. — 13.
a tempête. — 15. Brutus délivra le peuple Romain de la domination des rois . — 16. Il y a une grande distance entre un tyran
ation des rois. — 16. Il y a une grande distance entre un tyran et un roi . — 17. Les bêtes discernent les choses nuisibles
ne d’énergie et d’une réputation intacte, fut envoyé contre Jugurtha, roi des Numides. C’était par l’avarice des chefs que
a sottise, mais encore j’en rougis. — 4. Les Romains se lassèrent des rois . — 5. L’homme bon a pitié du prochain. — 6. Le sa
menait une vie errante et pauvre, lorsqu’il fut recueilli par Janus, roi très-prudent du Latium. Celui-ci prévoyait l’aven
’Alexandre, frère de Lynceste, qui le premier l’avait salué du nom de roi . Ensuite il entreprit la guerre contre les Perses
corrigé. Accroissements et institutions nouvelles de Rome sous les rois . Numa Pompilius bâtit un temple à Janus, et to
auritanie, prit les armes pour défendre son royaume. — 6. Maroboduus, roi des Suèves, vaincu par Arminius, envoya des ambas
une mémoire infaillible les bienfaits qu’il avait reçus. — 5. Orode, roi des Parthes, détruisit le général Crassus avec so
1. Dans le principe, le gouvernement des peuples appartenait à des rois . — 2. Les tremblements de terre ont lieu le plus
me du gouvernement fut changée, et les Juifs commencèrent à avoir des rois . Ceux-ci gardèrent le pouvoir pendant quatre cent
nt soixante ans jusqu’au règne de Sédécias. Les plus puissants de ces rois furent David et Salomon son fils ; ce dernier est
nem nata videbatur. corrigé. Sur les magistrats Romains. Les rois furent remplacés par les consuls, investis du pou
douze licteurs portant des faisceaux. Neuf ans après l’expulsion des rois , une nouvelle dignité fut créée à Rome ; elle s’a
ége de Rome avec une armée Étrusque, Mucius se rendit seul au camp du roi , et entreprit de le tuer. — 7. Junon priva Tirési
x d’autrui et en sont heureux. — 9. Démarate, riche marchand, père du roi Tarquin l’Ancien, habitait à Corinthe dans le Pél
érils. — 4. Alexandre de Macédoine s’égalait aux dieux. — 5. Prusias, roi de [illisible chars][texte coupé]thynie, se disai
egis potestatem redigit. corrigé. Dévouement de Zopyre pour son roi . Au commencement du règne de Darius, les Assyr
ille paraissait devoir être difficile à prendre. Alors Zopyre, ami du roi , se déchire tout le corps de blessures dans sa ma
nez, les oreilles et les lèvres, et se présente en cet état devant le roi surpris. Darius lui demandant avec étonnement les
, il montre au peuple son corps mutilé, il se plaint de la cruauté du roi . Le haut rang et le courage de Zopyre étaient éga
la livre aussitôt à Darius, et remet la ville elle-même au pouvoir du roi . version 112. De apibus. Apes ducunt suc
elles rejettent au dehors toutes les ordures. Elles obéissent à leur roi  ; le peuple a pour lui une rare soumission. Quand
le peuple a pour lui une rare soumission. Quand elles ont perdu leur roi , tout l’essaim se disperse. Le roi est le seul qu
ission. Quand elles ont perdu leur roi, tout l’essaim se disperse. Le roi est le seul qui n’ait pas d’aiguillon, ou qui ne
mourir et qui se trouve heureux de vivre. — 3. Le dernier de tous les rois de Rome fut Tarquin, qui fut surnommé le Superbe
1. La Macédoine, depuis Caranus, qui y régna le premier, a eu trente rois , sous le gouvernement desquels elle resta neuf ce
it auparavant un royaume, fut réduite en province sous son règne. Des rois , amis du peuple romain, fondèrent, en l’honneur d
n’est du ciel ? — 10. Quelle différence y a-t-il entre un tyran et un roi , si ce n’est que les tyrans sévissent pour leur p
i ce n’est que les tyrans sévissent pour leur plaisir, tandis que les rois ne sévissent jamais, si ce n’est par raison et pa
oute hâte au Forum, pour être la première à saluer son mari du nom de roi . Ayant reçu de lui l’ordre de se retirer de la fo
r qu’inspiraient ces animaux monstrueux était déjà bien affaiblie. Le roi lui-même, blessé à l’épaule, fut emporté du champ
res, à qui appartient alors le droit de maintenir l’ordre. Ensuite le roi ou quelqu’un des grands, suivant l’âge, le rang,
que celui d’entre eux dont le cheval aurait henni le premier, serait roi  : le cheval de Darius fit entendre le premier hen
interdit aux Juifs de manger de la chair de pourceau. — 5. Porsenna, roi des Clusiniens, ayant entrepris la guerre en fave
leurs bras, et le portent évanoui dans sa tente. Pendant ce temps, le roi avait commencé à respirer plus librement ; il lev
ttre de Parménion, arrivée la veille de Cappadoce, rendait suspect au roi ce médecin même, dont Parménion, qui ignorait la
l des oiseaux, répondit qu’elle était possible. « Eh bien, lui dit le roi , je me demandais en moi-même si je pourrais coupe
lus âgés, défendait la mémoire de Philippe et vantait ses actions, le roi , bouillant de colère, s’élança tout à coup de des
e monde était parti ; Clitus se retirait le dernier sans lumière ; le roi lui demande qui il est. Il répond qu’il est Clitu
it à Babylone une statue en bronze de Bélus, un de leurs plus anciens rois . Consacrée par la superstition populaire, Cyrus l
qu’ils mangeaient eux-mêmes la nourriture servie à l’idole. Aussi le roi demanda à Daniel, avec lequel il vivait familière
pourquoi il n’adorait pas la statue. Daniel, souriant de l’erreur du roi , soutint qu’il était impossible que cet airain in
urriture devant la statue, et qu’ensuite le temple soit scellé par le roi , à condition qu’ils seraient punis de mort si tou
ût imposée à Daniel. En conséquence, le temple est scellé du sceau du roi , après que Daniel, à l’insu des prêtres, eut semé
u des prêtres, eut semé de la poussière sur le pavé. Le lendemain, le roi , étant entré dans le temple, remarqua que ce qu’i
e souterrain, avaient dévoré ce qu’on avait servi à l’idole. Aussi le roi les fit tous mettre à mort, et le temple et la st
les Chrétiens. Néron, le plus cruel, je ne dirai pas seulement des rois , mais de tous les hommes et même des bêtes féroce
gner sur eux. — 12. Que chacun possède ce qui est à lui. — 13. Le bon roi se persuade, non pas que l’État est à lui, mais q
rouvé, la flotte des Athéniens livra une première bataille à celle du roi près d’Artémisium, entre l’île d’Eubée et la terr
e plus fidèle de ses esclaves, et l’envoya pendant la nuit trouver le roi , pour lui annoncer de sa part que ses adversaires
ue nous voulons paraître, et paraissons tels que nous sommes. — 4. Le roi doit être pour ses sujets tel qu’il voudrait que
déesse Fournaise ? — 4. Qui oserait tramer quelque complot contre un roi sous lequel règnent la justice, les mœurs, la séc
Après l’expulsion de Tarquin, on créa deux consuls à la place d’un roi unique, afin que, si l’un d’eux voulait abuser, l
année. On nomma donc consuls, la première année après l’expulsion des rois , Lucius Junius Brutus et Tarquin Collatin, mari d
le bienfait qu’on a reçu. — 15. C’est se tromper que de croire qu’un roi soit en sûreté là où rien n’est en sûreté contre
, en manière de tentes. En tête s’avançaient les amis et l’escorte du roi , le front ceint de fleurs et de couronnes de diff
de chacun, portaient l’armée, qui se livrait à d’ignobles orgies. Le roi lui-même était traîné avec ses convives sur un ch
r, qui le poursuivait, arriva trois jours après ; un des officiers du roi lui ayant présenté la tête et l’anneau de Pompée,
lui qui posséderait l’empire de l’univers ne fût le plus puissant des rois  ? Mais s’il est partagé entre plusieurs, chacun d
corrigé. 1. Rome était délivrée depuis peu de la domination des rois , lorsque Coriolan exilé conduisit l’armée des Vol
réponse, en présence de Diomédon : « L’argent est inutile ; car si le roi veut des choses qui soient utiles aux Thébains, j
s excitants de la gourmandise. — 6. Plus la clémence est rare dans un roi , plus elle est digne d’admiration. — 7. Plus la t
eureux ? et la foi ne change-t-elle pas toujours avec la fortune ? Le roi envoya donc à la rencontre de Pompée, par le cons
r un vice, se jettent dans le vice contraire. — 13. Quand on a un bon roi , pour peu que sa santé paraisse ébranlée, ce n’es
riaient de ses propos, tant le talent avait de privilége auprès de ce roi d’ailleurs irascible. Apelle avait une habitude c
députés lui porter l’ordre de lever le siége et de laisser en paix un roi allié de Rome. A leur arrivée, comme il tendait l
s, avec la baguette qu’il tenait à la main, traça un cercle autour du roi , en lui disant : « Avant de franchir ce cercle, r
e franchir ce cercle, rends-moi une réponse à reporter au sénat. » Le roi , stupéfait d’une injonction si impérieuse, hésite
petite elle fera cuire. — 11. Les auteurs ne sont pas d’accord si le roi des abeilles est seul dépourvu d’aiguillon, ayant
e du peuple Romain, et pour ainsi dire son enfance, s’écoula sous les rois . — 4. La physionomie est pour ainsi dire un langa
qu’un oracle avait annoncé qu’Athènes remporterait la victoire si son roi était tué. — 5. Certains arbres sont tapissés de
(1). Sous-entendu fuisse. (2). Syracuse. (1). Celui qui chassa les rois . (1). Sous-entendu scriptor. (1). S’emploie com
48 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
elle, laquelle, d’ici à deux mille ans, dans toutes les minorités des rois , dans tous les mécontentements des grands et dans
s dit qu’il ne fallait pas recommencer une entreprise où trois de nos rois avaient manqué, et à laquelle le feu roi n’avait
entreprise où trois de nos rois avaient manqué, et à laquelle le feu roi n’avait osé penser ? Et n’eussent-ils pas conclu,
 ; pris seize pièces de canon qui appartenoient à un prince, oncle du roi , frère de la reine, et avec qui vous n’aviez jama
dont César eût voulu couronner toutes les siennes, et qui redonne aux rois vos ancêtres autant de lustre que vous en avez re
49 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
, prêchés devant Louis XIV, opérèrent de soudaines conversions, et le roi disait de lui : « Mon père, j’ai entendu plusieur
(Carème. — Jeudi de la ive semaine.) La loi doit régner sur les rois Sire, c’est le choix de la nation qui mit d’a
un mot, comme la première source de leur autorité vient de nous, les rois n’en doivent faire usage que pour nous… Ce n’est
êler de la foule des enfants d’Adam, au-dessus même des Césars et des rois de la terre, dans cette société immortelle de bie
a terre, dans cette société immortelle de bienheureux qui seront tous rois , et dont le règne n’aura point d’autres bornes qu
esté royale : Je n’appelle pas majesté cette pompe qui environne les rois , ou cet éclat extérieur qui éblouit le vulgaire :
 ! ô dieux de bone et de poussière, vous mourrez comme des hommes ! O rois  ! exercez donc hardiment votre puissance, car ell
50 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
guerre de cent ans, avaient écrit les fabliaux ; le plus âpre de ses rois avait au xve siècle écrit ses Nouvelles nouvelle
correspondance révèle avec éclat l’écrivain dans le Gascon et dans le roi , et Marguerite de Valois (1553-1615), sa femme, d
r tout, et il a la prudence et l’esprit de se mettre en règle avec le roi et le pape : témoin le privilège royal donné en 1
du grand Gargantua père de Pantagruel) ; IIe (1533, N.B.), Pantagruel roy des Dypsodes, restitué en son naturel, avec les f
Ie l’entendz ainsi. Le march. Vous estes, ce croy ie, le ioyeulx31 du roy  ? Pan. Voyre. Le march. Fourchez la32. Ha, ha, vo
chez la32. Ha, ha, vous allez voir le monde, vous estes le ioyeulx du roy , vous avez nom Robin Mouton ; voyz ce mouton là,
iers. — Mais, dist Panurge, vendez m’en ung, et ie vous le payeray en roy , foi de pieton43. Combien ? — Nostre amy, respond
puis en français (1536), son Institution chrestienne, qu’il dédia au roi dans une admirable préface, qu’il remania et perf
hise, la force, l’éloquence de l’honnêteté. « Une foi, une loi, un roi  » Ceux qui veulent planter la religion chrest
me en faict deux. De là sort le vieil proverbe : Une foy, une loy, un roy . Messieurs, gardons et conservons l’obeyssance à
de tous biens et plaisirs. Je reviens à vous, qui tenez la justice du roy , dont moy, indigne, suis le chef : il me desplais
s. Vous dictes estre souverains : l’ordonnance est le commandement du roy  ; et vous n’estes pas par-dessus le roy. Il n’y a
nnance est le commandement du roy ; et vous n’estes pas par-dessus le roy . Il n’y a nuls, soit princes ou aultres, qui ne s
it princes ou aultres, qui ne soient teneus garder les ordonnances du roy . Doncques le serment que vous faictes d’icelles g
-vous de l’office de juges. Il y en a de grandes plainctes, et est le roy en voye de vous oster la cognoissance de beaucoup
egardez la verité, et ce qu’il appartient, et ce que Dieu veult et le roy  ; et ne craignez poinct le peuple. Faictes comme
trainct de dire : c’est trop, Rollin… L’œil de justice veoit tout, le roy veoit tout, et le temps découvre tout : ne faicte
ples des aultres estatz combien elle est perilleuse et incertaine. Le roy a plus d’hommes, vray ; mais il se trouve deux fo
ont jugé et recogneu les victoires estre donnees du ciel. La cause du roi est plus juste, je le crois ; mais Dieu se sert d
ulons despouiller de l’ung et de l’aultre… Voire mais, direz-vous, le roy se servyra des estrangiers, desquelz, en les bien
is et estrangiers ne gousteront jamais ce discours ; car la bourse du roy ne pourroit fournir seulement à la solde des estr
s crainct le plus, la ruyne de mon pays et la perte de l’estat de mon roy  ; et quelque doulx langaige que tiennent aujourd’
e la rassujettir à celuy qu’on a vaincu. Voire mais on me dira que le roy ne donnera bataille qu’il n’en tienne la victoire
tendemens des hommes. Pour y obvier, n’y a aultre moyen, sinon que le roy use de clemence envers son peuple, afin qu’il epr
faisant hommaige perpetuel et fidele de son repoz et felicité, Que le roy oublie et quitte tout mal talenz envers ses subje
bes à l’exemple d’un Catulle. Quant aux Comedies et Tragedies, si les Rois et les Republiques les vouloyent restituer en leu
d’aultres deshonorés et retirés en leurs maisons, sans que jamais les rois ni aultres en ayent voulu plus fere compte. Et, a
e de grande importance, et hazardeuse à executter, les lieutennens du roy , et les colonels me la bailloinct aussi tost ou p
ellier les renvoya sans recevoir leur serment, qu’il remonstreroit au roi leur ignorance, et qu’il en mist d’autres en leur
s dit : « Voylà de grands asnes ; c’est grand’charge de conscience au roy de constituer ces gens-là en sa justice. » Il ne
estant blessé216 fut fort bien secouru des médecins et chirurgiens du roy , et mesmes de ce grand personnage maistre Ambroys
er chirurgien, qui estoit fort huguenot ; et y furent tous envoyés du roy . Il fut aussi visité du roy, qui jura qu’il vange
rt huguenot ; et y furent tous envoyés du roy. Il fut aussi visité du roy , qui jura qu’il vangeroit sa blessure, et qu’il p
ceste sanglante feste estant venue, M. de Guyze en estant adverty du roy , et bien aise de l’occasion de vanger la mort de
pleu faire en la place de mon contract de mariage, où le dot que les Rois mes peres et freres m’ont laissé m’est confirmé e
le ne soit du tout annullée, et par conséquent le peu de bien que les Rois mes peres et frères mont laissé pour dot à l’aban
té et au respect qu’il a pleu à vostre majesté porter à la maison des Rois dont je suis sortie. Et d’elle tenant maintenant
jamais te guérir de ceste frénésie, qui pour un légitime et gracieux Roi t’a engendré cinquante Roytelets et cinquante Tyr
ons des catarres et maladies qui ruynent nostre santé. Nous aurons un roy qui donnera ordre à tout ; et retiendra ces tyran
rver tout le monde en repos et en tranquillité. Enfin nous voulons un roy pour avoir la paix ; mais nous ne voulons pas fai
s ne voulons pas faire comme les grenouilles qui, s’ennuyants de leur roi paisible, esleurent la cigogne qui les devora tou
sible, esleurent la cigogne qui les devora toutes ; nous demandons un roy et chef naturel, non artificiel ; un roy déjà fai
a toutes ; nous demandons un roy et chef naturel, non artificiel ; un roy déjà faict, non à faire, et n’en voulons point pr
irs, des amiraux, et des secretaires et conseillers d’Estat ; mais de roy , point. Il faut que celui seul naisse de lui-même
et de pleine sève, il n’a eu qu’à rester lui-même, Gascon, soldat et roi . Billets écrits, le pied sur l’étrier ou au débot
… Un soir, Armagnac avoit tiré le rideau du lict où son maistre (le Roi ) trembloit d’une fièvre éphémère : comme ces deux
 Du choix que l’on doit faire, quant à l’exercice des vertus » Le roy des abeilles ne se met point aux champs qu’il ne
es Roys de la terre ? Au demeurant, le plus grand bonheur de ce grand roy defunct fut celui par lequel, se rendant enfant d
eur reconciliation. Pour moi, je le confesse, les faveurs de ce grand Roi en mon endroit me sembloient infinies, mettant en
seigneurs « dont la familiarité assujettit plus que la protection du roi  » (M. Guizot)285. Il achève l’œuvre de Richelieu,
res, et daller faire de votre bouche celui qui marche sur la tête des rois et qui a la conduite de toutes les âmes. Le 3 jui
s maîtres. Ceux que l’on avoit jetés dedans ont été bien aises que le roi leur ait permis d’en sortir, et ont quitté avec j
r bruit qui leur vient que Monsieur s’avance avec une armée et que le roi le suit de près, ils se retirent, ils se retranch
prendre Corbie pour la rendre, et pour la remettre entre les mains du roi , avec une contrescarpe, trois bastions et trois d
helle, laquelle d’ici à deux mille ans, dans toutes les minorités des rois , dans tous les mécontentemens des grands et dans
s dit qu’il ne falloit pas recommencer une entreprise où trois de nos rois avoient manqué, et à laquelle le feu roi n’avoit
entreprise où trois de nos rois avoient manqué, et à laquelle le feu roi n’avoit osé penser ! et n’eussent-ils pas conclu,
le lieu comme pour le temps. Nos anciens, qui faisoient parler leurs rois en place publique, donnoient assez aisément l’uni
écarté pour se tuer. Nous ne prenons pas la même liberté de tirer les rois et les princesses de leurs appartements ; et, com
n’y cherchoit point d’autre finesse : parcequ’il y a des dieux et des rois dans son Amphitryon, il veut que c’en soit une, e
é que sur l’opinion qu’ils ont eue qu’il n’y avoit que la fortune des rois et des princes qui fût capable d’une action telle
prouvent sa grandeur. Ce sont misères de grand seigneur, misères d’un roi dépossédé. ……………………………………………………………………………………………………
avoit arrêté celui qui, cinq ou six semaines devant, avoit ramené le roi à Paris avec un faste inconcevable338, l’imaginat
re, tout ce que l’on peut croire du droit des peuples et de celui des rois , qui ne s’accordent jamais si bien ensemble que d
mmortalisa le nom de Molière, fils d’un tapissier-valet de chambre du roi , hérita de son père et remplit, en 1641, sa charg
’illustre théâtre, puis troupe de Monsieur, enfin (1665) comédiens du Roi . Aucun genre de comédie ne lui est resté étranger
ferai duchesse. (Le Bourgeois gentilhomme, III, 12). Placet au Roi présenté le 5 février 1669 Sire, Un fort honn
res à La Fontaine, à Boileau. Il a, en sa qualité d’historiographe du roi , écrit divers fragments historiques. Enfin, en ré
ême temps quelle prodigieuse variété dans les caractères ! Combien de rois , de princes, de héros de toutes nations nous a-t-
nce se souviendra avec plaisir que sous le règne du plus grand de ses rois a fleuri le plus grand de ses poëtes. On croira m
eur et l’abbé Fleury lecteur, évêque de Meaux (1679) et confesseur du roi . Il fut le principal conseiller de Louis XIV dans
. (Fragment des Sermons.) Les enseignements que Dieu donne aux rois Celui qui règne dans les cieux, et de qui rel
l’indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois , et de leur donner, quand il lui plaît, de grande
Chrétiens, que la mémoire d’une grande reine, fille, femme, mère de rois si puissans376, et souveraine de trois royaumes,
t miraculeusement rétabli : voilà les enseignemens que Dieu donne aux rois . Ainsi fait-il voir au monde le néant de ses pomp
ers de faire des leçons aux princes sur des événemens si étranges, un Roi me prête ses paroles pour leur dire : Entendez, ô
pas moins caché et moins trompeur à lui-même qu’aux autres. Ô éternel Roi des siècles, qui possédez seul l’immortalité, voi
te parole de son Écriture : « La miséricorde et la justice gardent le roi  ; et son trône est affermi par la bonté et par la
soulagement de ses peuples, elle n’égalera jamais la vôtre. Les bons rois sont les vrais pères des peuples, ils les aiment
plus glorieux que le vôtre389 ? Il est arrivé souvent qu’on a dit aux rois que les peuples sont plaintifs naturellement, et
ore le cœur attendri de ce qu’il a ouï réciter des bontés de ce grand roi envers son peuple, et de l’amour extrême de son p
ire seroit accomplie, et on pourroit le proposer comme le modèle d’un roi parfait. Ce n’est point flatter Votre Majesté, qu
ous puissiez accomplir ce beau précepte de saint Paul, qui oblige les rois à faire vivre les peuples autant qu’ils peuvent,
bouclier et forçoit celui des ennemis avec l’épée, qui donnoit à des rois ligués contre lui des déplaisirs mortels, et réjo
es armées, déconcerté les plus fiers et les plus habiles généraux des rois de Syrie, venoit tous les ans, comme le moindre d
Auvergne, vicomte de Turenne, maréchal général des camps et armées du roi , et colonel général de la cavalerie légère ? Où b
e des requêtes, secrétaire de Louis XIV, historiographe, historien du roi (Histoire de Louis XIV, 1660-1678), économe royal
sistible accent de persuasion. Son premier discours est une prière au roi , le second un mémoire au roi et à la France, les
. Son premier discours est une prière au roi, le second un mémoire au roi et à la France, les deux derniers des adresses au
ce discours à Votre Majesté : l’admiration véritable que j’ai pour un roi le plus grand, le plus magnanime, le plus triomph
regardent le bien de son service. Veuille le maître des coeurs et le roi des rois que, pour en reconnoître la vérité et l’
nt le bien de son service. Veuille le maître des coeurs et le roi des rois que, pour en reconnoître la vérité et l’importanc
ribunal devant lequel doit comparaître l’accusé. Pellisson supplie le roi de ne pas « se détourner du chemin battu, le plus
ouvent celle de Dieu, cette voix qui fait, à vrai dire, la gloire des rois , qui parle si magnifiquement aujourd’hui par tout
gardant à Marcoussis le tombeau d’un surintendant immolé, sous un des rois précédens, aux jalousies de la cour et à la passi
’esprit d’un maître irrité, mais avec celui d’un juge équitable, d’un roi bon et généreux, qui ne condamne jamais qu’à regr
, ce qu’il est besoin que Dieu fasse pour tous les hommes et pour les rois même, qui est de les menacer avant que de les pun
artifices de la calomnie et de l’envie, n’a produit aucune gloire aux rois prédécesseurs de V. M. ; que la douceur, que la b
nt, mourant de honte si nous n’étions pas dignes sujets d’un si grand roi , par là véritablement et par cette seconde format
es semblent demander leur ruine. Le plus sage, le plus juste même des rois , crie encore à Votre Majesté comme à tous les roi
lus juste même des rois, crie encore à Votre Majesté comme à tous les rois de la terre. Ne soyez point si juste 404. C’est u
nt, sire, dans sa belle carrière : Votre Majesté n’y trouvera que des rois , comme Alexandre le souhaitoit quand on lui parla
nement ; cet heureux jour, dis-je, qui acheva de nous donner un grand roi en répandant sur la tête de Votre Majesté, si chè
re gravées sur le bronze, mais plus encore dans le cœur d’un si grand roi  : Je jure et promets de garder et faire garder l’
vité et de noblesse peuvent donner l’idée d’un grand écrivain chez un roi , Louis XIV mérite ce titre. L’homme et le roi se
grand écrivain chez un roi, Louis XIV mérite ce titre. L’homme et le roi se retrouvent dans le style de ses Œuvres (6 vol.
t. Dreyss, t. 2e, p. 125). De l’humilité et de la fierté chez un roi Je tâche et je tâcherai toujours dans ces Mém
ou à ceux qui ont porté ou qui porteront encore indignement le nom de roi  ; ce n’est pas un grand avantage de valoir un peu
u rang que vous tenez dans le monde, des droits de votre couronne, du roi enfin et non pas du particulier, prenez hardiment
des princes plus qu’en celle des particuliers ; car qui dit un grand roi dit presque tous les talens ensemble de ses plus
le ne fait guère nos affaires sans nous, et quand elle veut rendre un roi heureux, puissant, autorisé, respecté, son chemin
r. Ce que j’ai remarqué dans la teneur de votre dépêche, c’est que le roi mon frère411 et ceux dont il prend conseil ne me
causer le différend du pavillon, et qu’ensuite il eût témoigné que le roi son maître espéroit de l’amitié dont je l’avois t
r les intérêts, de rompre le mariage, et, au besoin, de se joindre au roi catholique pour l’aider à cette conquête. Je croi
; Jésus-Christ nous en a donné l’exemple, et telle est l’intention du roi . C’est à vous à contenir tout le monde dans l’obé
faire des conversions par la doctrine et par l’exemple. Ni Dieu ni le roi ne vous ont donné charge d’âmes. Sanctifiez la vô
traordinaires ; S’il falloit courir, il vouloit que ce fût contre des rois . S’il aimoit la chasse, c’étoit celle des lions.
e de la vie. Tel est le plan de son tableau. Au centre, il a placé le roi (chap. x, du Souverain ou de la République). Son
ous soutenez virilement contre une nation puissante depuis la mort du roi votre époux, ne diminuent rien de votre magnifice
tonge pour la conversion des protestants. Précepteur du petit-fils du roi (1689-1697), il accomplit son plus bel ouvrage, i
e considérable, de rédiger différents mémoires destinés à éclairer le roi sur l’épuisement de la France et sur la nécessité
es ! (Sermon pour la fête de l’Épiphanie, 6 janvier 1685). Les rois aux Champs-Élysées À mesure que Télémaque s’é
e du séjour des héros. C’est dans ce lieu qu’habitoient tous les bons rois qui avoient jusqu’alors gouverné les hommes : ils
ils étoient séparés du reste des justes. Télémaque s’avança vers ces rois , qui étoient dans des bocages odoriférans sur des
ains. On n’a plus parlé de l’État ni des règles ; on n’a parlé que du Roi et de son bon plaisir. On a poussé vos revenus et
vivre que de vos dons. Voilà, ce grand royaume si florissant sous un Roi qu’on nous dépeint tous les jours comme les délic
eurs maux, que vous n’aimez que votre autorité et votre gloire. Si le Roi , dit-on, avoit un cœur de père pour son peuple, n
ant de se faire entendre, en 1699, à Paris, et à Versailles devant le roi . Il prononça plusieurs oraisons funèbres. Le débu
e que pour rendre heureux ceux qu’il gouverne ; en un mot, s’il n’est roi que pour le malheur des hommes, et que, comme ce
postérité parmi les conquérons, mais il ne le sera pas parmi ces bons rois , et l’on ne rappellera l’histoire de son règne qu
oit des ordres à des réparations nécessaires, lorsqu’il apprit que le Roi l’avoit honoré du bâton de maréchal de France. Il
lui-même, quelque temps auparavant, à cette suprême élévation que le Roi lui avoit annoncée ; il avoit représenté qu’elle
i entendu souvent s’en plaindre ; il protestoit que pour l’intérêt du Roi il auroit foulé aux pieds la dignité avec joie. I
étaires, de dessinateurs, de calculateurs et de copistes. Il donna au Roi , en 1704, un gros manuscrit qui contenoit tout ce
prétendoit leur restituer ce qu’il recevoit de trop des bienfaits du Roi . Il en a été comblé pendant tout le cours d’une l
en mourant qu’une fortune médiocre. Il étoit passionnément attaché au Roi , sujet plein d’une fidélité ardente et zélée, et
6 L’agonie sans connoissance dura près d’une heure depuis que le roi fut dans le cabinet. Mme la princesse de Conti se
rincesse de Conti se partageoit entre les soins du mourant et ceux du roi , près duquel elle revenoit souvent, tandis que la
nfin le moment fatal arriva : Fagon sortit qui le laissa entendre. Le roi , fort affligé, maltraita un peu ce premier médeci
nt à genoux tout du long de la cour, des deux côtés sur le passage du roi , lui criant, avec des hurlemens étranges, d’avoir
, qu’il étoit sans connoissance et hors de toute espérance, et que le roi avoit mandé à Mme la duchesse de Bourgogne qu’il
cabinet dans la chambre, en attendant le moment d’aller au passage du roi  ; et son maintien, toujours avec ses mêmes grâces
e de gens alloit perdre. Vers minuit et demi, on eut des nouvelles du roi  ; et aussitôt je vis Mme la duchesse de Bourgogne
toujours de la même louange, c’est-à-dire de bonté, et plaignoient le roi de la perte d’un si bon fils. Les plus fins d’ent
re eux, ou les plus considérables, s’inquiétoient déjà de la santé du roi  ; ils se savaient bon gré de conserver tant de ju
personnage douloureux. Je me contraignis moins qu’avant le passage du roi pour Marly de considérer plus librement toute cet
et de tels réveils savoureux. L’horreur régnoit à Meudon. Dès que le roi en fut parti, tout ce qu’il y avoit de gens de la
exion longue et redoublée qui ne finissoit que par le commandement du roi par la bouche du garde des sceaux, vil petit gris
teur de nos pieds… La remontrance finie, le garde des sceaux monta au roi , puis sans reprendre aucun avis, se remit en plac
mit en place, jeta les yeux sur le premier président et prononça : Le Roi veut être obéi et obéi sur le-champ. Ce grand mot
aînement les fortunes. Tout, jusqu’aux miuistres, jusqu’aux filles du roi , trembloit devant elle ; on ne l’approchoit que d
un sourire d’elle étoit une faveur qui se comptoit pour beaucoup. Le roi avoit pour elle une considération la plus marquée
illissoit sous le poids inutile de ses espérances, toujours odieux au roi , à qui personne n’osoit prononcer son nom, même e
aul Scarron (1610-1660), dont les comédies faisaient rire, enfant, le roi qui devait plus tard épouser sa veuve, et dont le
de Mézeray (1610-1683), né à Rye, près d’Argentan, historiographe du roi , membre (1649) et secrétaire perpétuel (1675) de
e, leur crie la paix, et leur remontre l’obéissance qu’ils doivent au roi , avec toutes les marques d’une affection à son se
, mais avec audace et emportement contre ce qu’ils devoient au nom du roi , demandant toujours leur protecteur, avec protest
lui dirent que ce n’étoit rien et que toutes choses s’apaisoient. Les rois se flattent aisément ; notre régente étoit de mêm
s ; mais comme il étoit sage, et qu’il savoit combien les paroles des rois sont pesées, il renfermoit souvent en lui-même ce
de changer de maître, et vous défaire d’un tyran pour vous donner un roi légitime. » En entrant dans l’appartement des sec
………………………………………………………………………………………… Les véritables fonds du revenu des Rois ne sont autres que les hommes mêmes, qui sont ceu
aîné par le culte de la monarchie et de la religion, ne discute ni le roi ni la foi ; le xviiie  siècle, affranchi de ce do
trouvois l’occasion. Par bonheur elle s’offrit à l’Escurial517, où le roi et le prince d’Espagne allèrent quelques jours ap
roi et le prince d’Espagne allèrent quelques jours après. Lorsque le roi étoit à l’Escurial, il y défroyoit tout le monde,
, ajouta-t-il en rompant l’entretien et en se levant, je crois que le roi ne tardera guère à se réveiller : Mon devoir m’ap
nola, des raretés du pays, et surtout de l’or qu’il leur présenta. Le roi et la reine le firent asseoir et couvrir comme un
laisirs : Zadig entreprit de le corriger. Il lui envoya de la part du roi un maître de musique avec douze voix et vingt-qua
ers et quatre chambellans, qui ne devaient pas le quitter. L’ordre du roi portait que l’étiquette suivante serait inviolabl
cantate. Cette première journée lui parut délicieuse, il crut que le roi des rois l’honorait selon ses mérites ; la second
. Cette première journée lui parut délicieuse, il crut que le roi des rois l’honorait selon ses mérites ; la seconde lui par
ngué chaque jour à la même heure, il écrivit en cour pour supplier le roi qu’il daignât rappeler ses chambellans, ses music
vec eux. La chaire évangélique a cent fois reproché aux grands et aux rois leur dureté envers les indigens. Cette capitale s
de facilités pour y subsister. On pouvoit juger par l’orgueil de ces rois , toujours vainement mortifiés par leurs défaites,
mœurs ; il leur laissa encore leurs lois civiles, et souvent même les rois et les gouverneurs qu’il avoit trouvés. Il mettoi
et tous les monumens de la gloire ou de la vanité des peuples546. Les rois de Perse avoient détruit les temples des Grecs, d
le haïr. Je vais le comparer à César : quand César voulut imiter les rois d’Asie, il désespéra les Romains pour une chose d
our une chose de pure ostentation ; quand Alexandre voulut imiter les rois d’Asie, il fit une chose qui entroit dans le plan
utation plus cruelle cent fois que celle que mes légions faisoient au roi barbare. Il ne sortoit pas un seul mot de ma bouc
plus dures ; j’exigeai qu’il détruisît sa flotte, et qu’il rendît aux rois ses voisins tous les États dont il les avoit dépo
deux ans membre de l’Académie des sciences, et intendant du jardin du roi , ou jardin royal des plantes médicinales, fondé,
rteau, brise-moi cette association d’êtres bizarres. Tu veux faire un roi protecteur ; qu’il le soit de l’Agriculture et du
es de bonnes médecines de cheval… LE COMTE. Qui tuoient les sujets du roi  ? FIGARO. Ah ! ah ! il n’y a point de remède univ
manœuvre, et les cris des matelots qui crièrent trois fois : Vive le Roi  ! car c’est le cri des François dans les dangers
r sur les bords d’un tombeau, et abattre l’orgueil des princes et des rois devant le Dieu qui, après les avoir distingués su
gnité de la vertu même sur laquelle et les hommes et les cours et les rois ne peuvent rien. La grandeur qui étoit dans son â
ans se plaindre des hommes ni de leur injustice ; pleurant son ancien roi , fidèle au nouveau ; ayant survécu à tout, except
Moines d’Occident jusqu’à saint Bernard ; de Falloux, l’histoire d’un roi (Louis XVI) et d’un saint (Pie V) ; A. de Broglie
s, le 3 mai, alla descendre à Notre-Dame : on avait voulu épargner au roi l’aspect des troupes étrangères : c’était un régi
s hommes, privés de leur capitaine, étaient forcés de saluer un vieux roi , invalide du temps, non de la guerre, surveillés
usse : le regard qu’il lui lança ne peut se dire. Quand la voiture du roi passa devant lui, il fit bondir son cheval, et ce
l aspire à descendre 699 ; mais non, il croit monter en s’égalant aux rois . Il aime mieux un titre qu’un nom. Pauvre homme !
de titres usés, mais il fit de son nom un titre supérieur à celui de roi … Adieu, nous t’attendons ici. Paperasserie mi
s condamné dès l’heure dans l’esprit de Messieurs, dès que l’homme du roi m’eut appelé pamphlétaire, à quoi je ne sus que r
et gare Sainte-Pélagie. Faites-en seize cents, vous serez présenté au roi . Malheureusement je ne saurais. Quand vint la sou
pendus ; et malgré la peine que cela leur fait, ils vont chercher le roi qui est bien capable de les faire pendre sur plac
col, lui fait mal ; elle pleure, et demande si bien leur grâce que le roi l’accorde, tout en grondant736. (Cours de litté
magistrat lui-même, reçu dans la cour et le conseil d’État d’un grand roi , le théologien profond, l’orateur incomparable, d
titre, hôte bien venu dans les cités de la Grèce, dans les palais des rois de Syracuse, d’Agrigente, d’Enna, de Cyrène, et s
ent et celle de la ruine. La splendeur du soleil, la magnificence des rois , les merveilles des arts, les palais, les fêtes,
uche de Joad, adressait au petit roi Joas des préceptes dont le grand roi n’était point choqué ; et lorsque Louis XIV, dans
re Majesté a toujours été heureuse ; elle ne le trouvera pas », et le roi souriait au spirituel courage du poète, au lieu d
l’Angleterre à cette époque était sans cesse poussé par les vices du roi et les passions des cavaliers. Émigré, le grand c
monde conspirait sa chute ; le parti national ne le soutint point, le roi fut charmé de s’en débarrasser. Lorsque Clarendon
supporté avec une entière humilité le poids si lourd du déplaisir du roi  ; pourra-t-on me blâmer d’employer le dernier sou
nant son plus bel honneur est d’avoir souvent résisté à ce méprisable roi que, dans ses derniers jours, il essaya si vainem
, d’une négociation importante, à laquelle le favori trop fameux d’un roi voisin769 prenait un grand intérêt. Cet homme, po
subjugué du chef, subjectus regis, dans le jargon moderne, subject du roy . En vertu de ce titre, Jacques ne payait au roi q
n moderne, subject du roy. En vertu de ce titre, Jacques ne payait au roi que des impôts fixes, tallias rationabiles, ce qu
tièmes, etc., etc. À ce prix exorbitant, il fut un peu protégé par le roi contre l’avidité des autres seigneurs ; cet état
paroles sublimes, qui feront pleurer éternellement… Abandonnée de son roi et du peuple qu’elle a sauvés, par le cruel chemi
mots : « Quand un homme libre pourrait démêler dans les querelles des rois (rois ou chefs politiques de tout genre) le parti
« Quand un homme libre pourrait démêler dans les querelles des rois ( rois ou chefs politiques de tout genre) le parti le pl
es citations de son Œdipe chez Admète. Il put même, sur le passage du roi , se parer, avec une joie un peu enfantine, de cet
er dans leur pays le leur arracher des mains. C’est ce que firent nos rois en ne croyant que conquérir des héritages douteux
a monarchie. Les colonnes s’ébranlent à la voix de leur souverain. Le roi , entouré du duc de Brunswick et de ses principaux
i son état-major. Intrépide comme le sang de Frédéric, il commanda en roi jaloux de l’honneur de sa nation, et s’exposa en
yait au bord de l’eau son groupe de tours. Les futaies des jardins du roi qui couvraient la pointe occidentale de la Cité m
Teston (testa, italien, tête), pièce de monnaie portant l’effigie du roi  ; sous François Ier valait 10 sous et quelques de
d’Arc) baissa la tête Et se prit à pleurer. Boileau, Ép. I : Et le roi , que dit-il ! — Le Roi se prit à rire. 192. Mo
Et se prit à pleurer. Boileau, Ép. I : Et le roi, que dit-il ! — Le Roi se prit à rire. 192. Montaigne écrit droict, A
ssuet.) 250. Le cardinal Du Perron fut, avec d’Ossat, négociateur du roi auprès du Saint-Siège. 251. Négligeât. On dit en
core : Je ne laisse pas de… 252. Nanti, qui est en possession de. Le roi plaide toujours saisi est une ancienne formule du
gné. 264. Armagnac était le valet de chambre, d’Aubigné, l’écuyer du roi . 265. Elle n’est même que… 266. C’est-à-dire co
rs de François de Sales. Il fut l’intermédiaire des offres que fit le roi à l’évêque pour l’attirer et le fixer en France.
stence va de l’affliction à la joie et de la joie à l’affliction ; le roi monte sur le trône, l’esclave se courbe devant lu
de Beaufort, petit-fils de Henri IV. 339. Gaston d’Orléans, frère du roi . 340. Le prince de Condé, père du grand Condé, a
le modèle de dada (Littré). 363. Mort le 1er octobre 1684. 364. Le Roi . Il prit ce titre après la mort du chancelier Ség
: « Bon homme, mais redouté de sa sœur pour sa langue. » Il disait du roi le beau-frère. — La Bruyère est plus sévère s’il
de prouver, et invraisemblable de supposer qu’elle ait été remise au roi . — On la croit écrite vers 1694. 476. Fénelon ou
ésidence ordinaire, le 14 avril 1711. Il est appelé Monseigneur. — Le roi , après la mort de son fils, se rendit avec madame
. — La princesse de Conti, dont parle Saint-Simon, était une fille du roi et de la duchesse de la Vallière, veuve en 1709 d
duc d’Orléans, depuis le Régent. — Fagon était le premier médecin du roi . — Saint-Simon était mal avec le Dauphin, et, com
u Dauphin. 488. Lit de justice signifie : 1° le trône sur lequel le roi rend la Justice, 2° la séance même. Les rois en t
1° le trône sur lequel le roi rend la Justice, 2° la séance même. Les rois en tenaient pour ordonner l’enregistrement d’é di
formes ; pour relever le crédit il publia son célèbre Compte rendu au roi (1781), premier essai de publicité en matière de
la France. Le 10 août l’Assemblée législative décréta la déchéance du roi et la formation d’un camp sous Parie. Le 19 août,
étonnant que lorsque, rompant son ban, jetant ses fers au visage des rois , il vint seul, de Cannes à Paris, coucher paisibl
ais), coup bu à la santé. 706. Joseph, frère de Napoléon. Ferdinand, roi , dépossédé, de Naples et de Sicile. 707. Ce n’es
tait accusé d’offense à la morale publique (1821). 714. Procureur du roi , qui avait requis contre lui. 715. Nombre de pag
fait ici le P. Lacordaire, à l’emploi qu’en fait Bossuet parlant des Rois et des Princes. 726. De mai à février 1815. Drou
ques traits qui étaient les siens. Les causes de leur retraite et les rois qu’ils ont servis font la seule différence. 750.
iselle, comme disaient les contemporains, fille de Monsieur, frère du roi Louis XIII, revenue en 1657 de l’exil dans sa ter
801. Un livre ne pouvait être publié sans permission et privilège du Roi . 802. 1789, la Révolution. 803. L’omnipotence d
tout avait vieilli. La France semblait pâlie de la vieillesse de son roi . Toutes ses gloires finissaient peu à peu. Colber
la liberté de se livrer à son génie. Il aime à dire : J’étais là, le Roi me dit… J’appris du prince… Je conseillai… De plu
lmy. 910. Lieutenant-général, sous les ordres de Kellermann ; depuis roi des Français sous le nom de Louis-Philippe Ier (1
51 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
e en a brisé les tiges, Dévoré la feuille et le fruit. 136Souverain roi de la nature, Permets-tu que des furieux Anéantis
ce concours soudain ? Pourquoi tous ces conseils de guerre Où tant de rois parlent en vain ? 138 … Celui qui fait sa demeu
le poids d’un sceptre de fer. 142Mortels qui jugez vos semblables, Rois qu’à la terre j’ai donnés, Rois devenus si formid
142Mortels qui jugez vos semblables, Rois qu’à la terre j’ai donnés, Rois devenus si formidables Par vos projets désordonné
Mettront leur orgueil à ses pieds ; Et des plus éloignés rivages, Les rois frappés de sa grandeur, Viendront par de riches h
our des humides marais. 149Qu’il vive, et que dans leur mémoire Les rois lui dressent des autels ; Que les cœurs de tous l
Liban. L’Enfer personnifié excite et anime contre lui les ombres des rois et des princes : toutes se lèvent à la fois, et v
ormait la terre ? Les marbres, les parfums, et les hymnes pieux, Des rois les plus obscurs honorent la mémoire ; Et même le
52 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
aires du palais et les comtes de Paris se placèrent dans le trône des rois à la faveur des moyens qui leur avaient servi à s
sait par son pouvoir et par son faste royal la majesté personnelle du roi  ; mais il remplissait avec tant de dignité les fo
, mais il est beau4. 1. Hugues Capet, comte de Paris, avant d’être roi . 1. Le cardinal de Retz a-t-il le droit d’être u
ur élever ou pour abattre, selon ses décrets éternels, la fortune des rois et des royaumes. » 1. Signifie : talents ou fac
t souvent après coup les moyens aux événements. « Il fit la guerre au roi  ; mais le personnage de rebelle était ce qui le f
53 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
son funèbre un autre reproche : celui de n’être réservée que pour les rois et les grands de la terre, etc. De là, ces éterne
sastreuses à retracer, de grandes scènes d’infortunes à déployer ! Un roi puissant précipité du trône dans les fers, et tra
re pour le génie de Bossuet, et pour l’instruction des peuples et des rois  ! Il n’est donc pas étonnant que ce magnifique su
se confondre dans un abîme, où l’on ne reconnait plus ni princes, ni rois , ni toutes ces autres qualités superbes qui disti
artout on voit la douleur, et le désespoir, et l’image de la mort. Le roi , la reine, Monsieur, toute la cour, tout le peupl
la poussière avec les grands de la terre, comme parle Job : avec ces rois et ces princes anéantis, parmi lesquels à peine p
54 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
de Guillaume III, dans le Siècle de Louis XIV. Il le compare au grand roi , et donne avec tout le monde la supériorité à ce
absolu. On l’appelait, comme on sait, le stathouder des Anglais et le roi des Hollandais. Il savait toutes les langues de l
it les femmes autant que Louis les aimait. Louis faisait la guerre en roi , et Guillaume en soldat. Il avait combattu contre
n’impose. Si les beaux-arts fleurirent en France par les soins de son roi , ils furent négligés en Angleterre, où l’on ne co
s généraux ont ajouté des provinces à la France, sur un ordre de leur roi  ; qui s’étonnent davantage d’avoir vu un seul Éta
le plus renommé et le plus illustre qui fut jamais, a été le dernier roi de sa race. S’il fut demeuré paisible dans la Mac
égales ; mais à Carthage, des particuliers avaient les richesses des rois . De deux factions qui régnaient à Carthage, l’une
e au moment où il résolut de s’emparer des affaires. Trois puissants rois menaçaient ainsi l’enfance de Charles XII. Les br
rands généraux étaient morts ; on avait tout à craindre sous un jeune roi qui n’avait encore donné de lui que de mauvaises
e regardèrent sans oser rien répondre ; enfin, étonnés d’avoir un tel roi , et honteux d’espérer moins que lui, ils reçurent
igoureuse ; peut-être encore par la vanité d’être le seul de tous les rois qui domptât un penchant si difficile à surmonter.
55 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Satire Ménippée, 1594 » pp. -
la faction Lorraine se disputaient le droit d’imposer à la France un roi de leur choix. Le tocsin avait partout appelé le
iait à plaisir et à la gauloise des Seize, des États, des cinq ou six rois de la coalition ; on redisait les bons mots du Di
l’autre Lorrain, sont venus ouvrir boutique en face du palais de nos rois , pour y débiter leurs drogues aux Parisiens. Le p
igneron de Suresnes, soutenant avec la logique de Sganarelie que « le roi est le vrai soleil de France, et que le soleil es
cette explosion de folie qui précéda le règne d’Henri IV, « Le seul roi dont le peuple ait gardé la mémoire. » Dans cert
56 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
oue. « Division. Saint Louis a été un grand Saint, parce qu’étant né Roi , il a fait servir sa dignité à sa sainteté. I. Pa
ervir sa dignité à sa sainteté. I. Partie. Saint Louis a été un grand Roi , parce qu’il a su, en devenant Saint, faire servi
tie. » I. Partie. Saint Louis a été un grand Saint, parce qu’étant né Roi , il a fait servir sa dignité à sa sainteté. En ef
, avec plus de force et plus de vertu. » 1º. Humble devant Dieu. Tout Roi qu’il était, il ne se considéra que comme un suje
obéir à Dieu et il préféra toujours la qualité de Chrétien à celle de Roi . De là procédait ce zèle admirable, qu’il eut pou
out cela, combien lui servit le pouvoir que lui donnait la dignité de Roi , etc. » 3º. Sévère à lui-même. Austérité, qui, da
t être regardée comme un miracle de la grâce. Car quel miracle, qu’un Roi couvert du cilice, atténué de jeûnes, couché sous
t, de nous sanctifier ? etc. » II. Partie. Saint Louis a été un grand Roi , parce qu’il a su, en devenant Saint, faire servi
l’indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux Rois , et de leur donner, quand il lui plaît, de grande
ans les deux époques malheureuses de sa vie ; l’une par rapport à son roi  ; c’est-à-dire, enveloppé dans un parti que forma
e à son rétablissement dans les bonnes grâces et dans l’obéissance du Roi . 4e Circonstance ; il n’omit rien de ce qui dépen
quatorzième siècle, et enterré à Saint-Denis, dans le tombeau de nos Rois , est le premier Héros dont on ait fait l’éloge fu
les, discours dans lesquels le premier président, ou l’un des gens du roi s’élève contre les abus et les désordres qui ont
viendra toujours avec plaisir que, sous le règne du plus grand de ses rois , a fleuri le plus grand de ses poètes. On croira
ied de votre trône. La naissance, Sire, vous a donné à la France pour roi  ; et la religion veut que nous tenions aussi de s
nt alors mis en usage pour la première fois. Le discours que ce grand roi tint à ses soldats, au moment qu’il allait livrer
57 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
, homme de cour et homme de lettres, favori de Madame de Pompadour et roi des philosophes, fla teur des souverains qu’il en
tés dont pleurent les provinces ; Clabaude le matin contre un édit du roi , Le soir, s’en va siffler quelque moderne, ou moi
, perdant la raison, dont je devais m’armer, J’allai m’imaginer qu’un roi pouvait aimer. Que je suis revenu de cette erreur
doute un honnête entretien ; On veut penser, et l’on ne pense rien. O roi David1 ! ô ressource assurée ! Viens ranimer leur
quelle est la trempe ; Avec de l’or, je te fais président, Fermier du roi , conseiller, intendant : Tu n’as point d’aile, et
l’inventer4 ; Que le sage l’annonce, et que les grands le craignent. Rois , si vous m’opprimez, si vos grandeurs dédaignent
ttre des machines régulières, vigoureuses, aguerries, qui voient leur roi tous les jours, qui sont connues de lui, et qu’il
expressif, mais vulgaire. 1. Il s’agit ici des jeux de cartes, où le roi s’appelle David. 2. Sixain, paquet de six jeux
58 (1854) Éléments de rhétorique française
tion, en l’isolant des autres objets semblables, comme en disant : le roi ou un roi, au lieu de dire simplement on ajoute b
’isolant des autres objets semblables, comme en disant : le roi ou un roi , au lieu de dire simplement on ajoute beaucoup à
possession d’une partie de leurs biens et de leurs droits civils. Les rois Francs traitèrent, surtout avec faveur le clergé
es de leurs nouveaux sujets. La langue germanique resta la langue des rois Francs et de leurs principaux compagnons, jusqu’à
, sans le déterminer, un des individus de l’espèce, comme un lion, un roi . Le premier, qu’on nomme défini ou déterminé, pos
spécialement un individu distinct parmi ceux de son espèce, comme le roi , le lion. Ou voit facilement l’avantage qui résul
e posséder deux articles. Ces trois manieres de parler : le fils d’un roi , le fils du roi, un fils du roi, présentent trois
articles. Ces trois manieres de parler : le fils d’un roi, le fils du roi , un fils du roi, présentent trois sens bien diffé
ois manieres de parler : le fils d’un roi, le fils du roi, un fils du roi , présentent trois sens bien différents ; la langu
ces monuments de tous les âges et de tous les pays ; ces travaux des rois , des consuls, des Césars ; ces obélisques ravis à
es armées, déconcerté les plus fiers et les plus habiles généraux des rois de Syrie, venait tous les ans, comme le moindre d
l’indépendance. est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois , et de leur donner, quand il lui plaît, de grande
grands, expose le sujet de son sermon : « Telle est la destinée des rois et des princes de la terre, d’être établis pour l
ré l’infâme désertion de la milice même, il était encore plus aisé au roi de lever des soldats que de les armer. La reine a
prince d’Orange, elle va pour engager les États dans les intérêts du roi , lui gagner des officiers, lui amener des munitio
sortie d’une tourmente si épouvantable, pressée du désir de revoir le roi et de le secourir, ose encore se commettre à la f
ssi bien que de la crainte ! Mais ne la verrons-nous jamais auprès du roi , qui souhaite si ardemment son retour ? Elle brûl
i s’opposait à sa marche ; elle triomphe, elle pardonne ; et enfin le roi la vient recevoir dans une campagne où il avait r
II, réunit en peu de mots toutes les raisons qui peuvent détourner le roi d’une pareille résolution : « Quoi ! sire, on vo
au jeune prince les devoirs de la royauté et le châtiment des mauvais rois , termine son discours par ces simples paroles : «
x, et n’arriver pas sans ressource à notre éternelle demeure, avec le roi de la terre, il faut encore servir le roi du ciel
éternelle demeure, avec le roi de la terre, il faut encore servir le roi du ciel. » Servez donc ce roi immortel et si plei
i de la terre, il faut encore servir le roi du ciel. » Servez donc ce roi immortel et si plein de miséricorde, qui vous com
s résignées : Et de ses assassins ce grand homme entouré Semblait un roi puissant de son peuple adoré ; Voltaire ne dit p
it un petit apologue ainsi conçu : « Un courtisan puni maudissait son roi . — Que dit-il ? demanda celui-ci. — Que Dieu pard
pe, dit un méchant : le malheureux vous maudit. — Tais-toi, reprit le roi  ; et se tournant du côté du sage : ô mon ami, tu
l but ; ils sont destinés à réaliser une seule idée, l’éducation d’un roi . L’unité est une de ces lois fondamentales que le
son suffrage, Vous reconnaît l’auteur de ce fameux ouvrage ; Que ses rois , qui pouvaient vous disputer ce rang, Sont prêts,
ne ruse dont il se sert pour faire tomber dans le piège l’ambition du roi des rois. Cette figure est connue sous le nom d’h
dont il se sert pour faire tomber dans le piège l’ambition du roi des rois . Cette figure est connue sous le nom d’hyperbole,
ssieurs, qu’attendez-vous ? peut-être d’avoir rétabli les affaires du roi son fils ?… Non, c’est de l’avoir fait reine malh
us soutenez virilement contre une nation puissante, depuis la mort du roi votre époux, ne diminuent rien de votre magnifice
ur elle Répandre cet esprit d’imprudence et d’erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur ! Henri de Navarre, consul
persécuté, sans secours, sans États, Errant de mers en mers, et moins roi que pirate, Conservant pour tout bien le nom de M
Partout de l’univers j’attacherais les yeux, Et qu’il n’est point de rois , s’ils sont dignes de l’être, Qui, sur le trône a
r, qui serait languissant et prosaïque. Malherbe a dit en parlant des rois qui meurent : Et tombent avec eux, d’une chute c
ns, songe au sang qui roule dans tes veines : C’est le sang de vingt rois , tous chrétiens comme moi ; C’est le sang des hér
ruauté s’attache, pour cette reine cruelle ; et dans Iphigénie : Un roi qui, non content d’effrayer les mortels, A tics e
tor ; le prêtre, au lieu de Calchas. Racine a dit, dans Phèdre : Le roi , qu’on croyait mort, va paraître en ces lieux.
Phèdre : Le roi, qu’on croyait mort, va paraître en ces lieux. Le roi est pour Thésée. De même, en parlant des lieux, o
désigner Rome ou Athènes ; le poëte, pour désigner Homère ; le grand roi , pour désigner le roi de Perse. III. Des di
articulier peut, sans déshonneur, mener une vie douce et obscure ; un roi ne peut, sans se déshonorer, préférer une vie dou
s voyez passer comme en un instant devant vos yeux, je ne dis pas les rois et les empereurs, mais les grands empires qui ont
l repose au milieu des villes tumultueuses, sur les palais des grands rois et sur les temples augustes de la religion. « Sou
s finances, Foucquet, fut accusé de concussion et de crime d’État. Le roi ne voulut point qu’il fut jugé par le parlement,
par expliquer les motifs qui l’ont décidé à s’adresser directement au roi , d’une part, l’admiration qu’il éprouve pour un s
ce discours à Votre Majesté : l’admiration véritable que j’ai pour un roi , le plus grand, le plus magnanime, le plus triomp
i regardent le bien de son service. Veuille le Maître des cœurs et le Roi des rois, que pour en reconnaître la vérité et l’
ent le bien de son service. Veuille le Maître des cœurs et le Roi des rois , que pour en reconnaître la vérité et l’importanc
up d’autres ordonnances plus anciennes, renouvelées d’âge en âge, les rois vos prédécesseurs ont promis solennellement à vos
diront à Votre Majesté qu’en laissant juger les juges ordinaires, un roi se décharge de l’événement ; qu’en donnant des ju
ouvent celle de Dieu, cette voix qui fait, à vrai dire, la gloire des rois , qui parle si magnifiquement aujourd’hui par tout
regardant à Marcoussy le tombeau d’un surintendant immolé sous un des rois précédents aux jalousies de la cour et à la passi
te, telle que celle de Votre Majesté. Le plus sage, le plus juste des rois crie encore à Votre Majesté comme à tous les rois
, le plus juste des rois crie encore à Votre Majesté comme à tous les rois de la terre : ne soyez point si justes que Votre
e douleur et d’étonnement, ce jour qui acheva de nous donner un grand roi en répandant sur la tête de Votre Majesté l’huile
re gravées sur le bronze, mais plus encore dans le cœur d’un si grand roi  : « Je jure et promets de garder et faire garder
de procédure, la chambre de justice le condamna au bannissement ; le roi changea cette peine en une détention perpétuelle,
jets, l’extrême désir que j’ai d’ajouter deux beaux titres à celui de roy , me fait trouver tout aisé et honorable. Mon chan
urcis, n’a-t-elle pas dû les désarmer, et les ramener aux pieds de ce roi qui venait noblement partager son pouvoir avec so
ements déplacés. Une dame, voulant féliciter un de ses amis, à qui le roi venait d’accorder une grâce, au lieu de se livrer
miliarité, qui faisait aimer l’homme sans rien coûter à la dignité du roi . Témoin ce petit billet écrit, la veille d’une ba
y. » À quelque temps de là, M. de Batz ayant été blessé à Coutras, le roi lui écrivait pour le consoler : « Je suis bien ma
rsonnage important, parce que vous êtes nourrie dans une maison où le roi va tous les jours ? Le lendemain de sa mort, ni s
ce qui vous caresse, ne vous regardera, ni vous, ni Saint-Cyr. Si le roi meurt avant que vous soyez mariée, vous épouserez
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
ace effrontée, Sur des ailes de cire aux étoiles montée,   Princes et rois ait osé défier : La Fortune t’appelle au rang de
! C’est un point arrêté2, que tout ce que nous sommes, Issus de pères rois et de pères bergers, La Parque également sous la
En vain, pour satisfaire à nos lâches envies, Nous passons près des rois tout le temps de nos vies A souffrir des mépris,
elui de régner. Tous deux également nous portons des couronnes ; Mais roi , je les reçois ; poëte, tu les donnes. Ton esprit
 » 2. Foudre. L’accent est fier, mais que de métamorphoses dans ce roi  : Jupiter, Lion, Hercule ! 3. Il veut dire le bo
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
tre relation ne l’embarrasse. Il aime ses compagnons ; il respecte le roi et le gouverneur ; mais ni l’affection ni le resp
conditions on peut réussir dans ce qu’il entreprend pour le compte du roi et du pays. Et ces conditions, ces moyens, il les
gouvernement, résister, au nom de la liberté et au nom du pouvoir, au roi et au peuple ; commencer une révolution et la fin
ux, déréglé, il savait pourtant aimer, estimer, résister et servir le roi contre la cour, et tout en poussant avec ardeur s
ers symptômes de la révolution, le Parlement le mit en accusation. Le roi , dont il n’avait été que l’instrument, eut la fai
bre patriote anglais, qui entra un des premiers en campagne contre le roi , et mourut en 1643. 2. Hommes d’État du Parlemen
61 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
iamans précieux, l’émeraude étale son vert ravissant sur le front des rois . Le bleu qui se montre à sa suite, offre à nos re
ile n’eût point désavouée. Que le coq de ses sœurs et l’époux, et le roi , Toujours marche à leur tête et leur donne la loi
r le grand-prêtre, est mise à mort par son ordre, et Joas est reconnu roi  ; voilà la fn. L’action est complètement achevée.
rticulier change presqu’à tous les instans. Tantôt c’est le palais du roi , tantôt l’appartement de l’Infante, tantôt la mai
entendons Achille éclater contre Agaemnon, braver ce chef de tant de rois , et lui parler sur le ton de la menace ; quand no
es périls du jeune Joas ; la générosité d’Abner, et sa fidélité à ses rois et à sa religion ; la fourberie, l’ambition, et l
on, son âge, son pays, et la situation où il se trouve. On sent qu’un roi a une façon de s’exprimer bien différente de cell
e Comédies héroïques, à celles où l’on a introduit des princes et des rois . Mais elles ne sont pas plus de vraies comédies,
ens de toutes les sciences, La grammaire, qui sait régenter jusqu’aux rois , Et les fait, la main haute, obéir à ses lois !
die d’Inès de Castro, tragédie de le. Dans Inès, on voit le fils d’un roi , marié secrètement avec une fille d’honneur de la
marié secrètement avec une fille d’honneur de la reine, tandis que ce roi veut le marier avec la propre fille de la reine m
s. Les personnages qui agissent, ou contre lesquels on agit, sont des rois , des princes, des hommes illustres par leur rang
le sort m’eût exilée ; Qu’heureux dans son malheur le fils de tant de rois , Puisqu’il devoit servir, fût tombé sous vos loix
re un sang si précieux ? Et je laisse avec lui périr tous ses aïeux ? Roi barbare, faut-il que mon crime l’entraîne ? Si je
ictoire de son amant dans le combat qu’elle a obtenu de la justice du roi , lui impose silence ; comme Cinna et Emilie, qui
sassinat, entra dans le royaume de son père, s’en empara, et força le roi à se cacher dans une caverne où il le fit assassi
n qui va se passer : c’est-là la préparation de l’action. Ce chef des rois de la Grèce ne pouvant étouffer la voix de la nat
e de la joie, lui dit : Tout succède, madame, à mon empressement. Le roi n’a point voulu d’autre éclaircissement ; Il en c
il la soustraire à la mort, contre l’ordre des Dieux et la volonté du roi  ? AV. Eriphile, toujours jalouse de ce que fait
lui répond avec toute la noblesse et toute la grandeur d’un chef des rois de la Grèce, et finit par lui dire qu’il rompt to
encor je respecte le père, Peut-être sans ce nom, le chef de tant de rois M’auroit osé braver pour la dernière fois. Je ne
dats moins barbares que moi, Respecter dans ses bras la fille de leur roi . Achille nous menace, Achille nous méprise. Mais
s républicains aimoient leur liberté jusqu’à l’excès. Ennemis nés des rois et de la monarchie, ils étoient assez satisfaits
ie, Et qu’on mise si haut mon amour et mes soins, Qu’en te couronnant roi , je t’aurais donné moins. Tu t’en souviens, Cinna
lle noble ardeur pensez-vous qu’ils se rangent Sous les drapeaux d’un roi long-temps victorieux, Qui voit jusqu’à Cyrus(b)
du : Détruisons ses honneurs, et faisons disparoître La honte de cent rois , et la mienne peut-être ; Et, la flamme à la main
longue absence, étoit souverain. Les Romains qui vouloient donner un roi à cette province, y avoient envoyé un ambassadeur
lui répandent mes exploits, D’un airain orgueilleux a bien vengé les rois . Mais quel soin vous conduit en ce pays barbare ?
ée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple, cette armée, Cette foule de rois , ces consuls, ce sénat, Qui tous de mon amant emp
je, et rends-nous au rivage ; Le premier des sujets rencontré par son roi , A Neptune immolé fatisfera pour moi…. » Mon sacr
e temps, quelle prodigieuse variété dans les caractères ! Combien des rois , de princes, de héros de toutes nations nous a-t-
la tragédie proprement dite, et le plus souvent dans la comédie, des rois , des héros, des grands, des bourgeois, même des h
même pour voir la fête qui est préparée dans le port. C’est Lycoméde, roi de l’île de Scyros, qui, désespéré de ce qu’Admèt
ie. En même tems l’autel que les arts ont élevé, s’ouvre, et offre au roi l’image de son épouse qui se perse le sein : alor
Voici le plus noble, le plus beau, et si l’on peut parler ainsi, les rois des poëmes. Tous les trésors de la poésie y brill
 ; soit par l’état et la qualité des personnages, lorsque ce sont des rois , des héros. Ajoutons ici (et c’est ce qu’il est n
qu’il met dans la bouche de S. Louis, montrant à Henri IV les mauvais rois punis dans les enfers. Regardez ces tyrans adoré
été le berceau d’un nouvel empire des Latins, et d’où sont sortis les rois d’Albe d et les fondateurs de la superbe Rome(e).
r un gros de cavalerie qu’Amate, reine des Latins, envoyoit à Turnus, roi des Rutules. « Je ne me trompe point, s’écria Vo
et les lambris dorés, superbes ornemens de la demeure de nos anciens rois , étoient arrachés et jetés sur l’ennemi. D’autres
le ralluma mon courage : j’y volai aussitôt, pour sauver le palais du roi , et en fortifier les défenseurs, prêts à succombe
ses longues salles, et tout l’appartement de Priam et de nos anciens rois . Cependant une troupe de Troyens étoient postés d
oit consacré. Ce palais magnifique où logeoient les cinquante fils du roi , ce palais enrichi de l’or et des dépouilles des
biles autour de l’autel qu’elles embrassoient. Hécube voyant le vieux roi couvert des armes d’un jeune homme : malheureux é
cé une seconde fois, il tombe près de l’autel, et expire aux pieds du roi et de la reine. Priam, près d’expirer lui-même, n
udre est sur leurs têtes ; Mais la gloire à leurs yeux vole à côté du roi  ; Ils ne regardent qu’elle et marchent sans effro
ent pleins d’effroi ; Ils sembloient respecter leur vainqueur et leur roi . Ils cédoient ; mais Mayenne(a) à l’instant les r
appelle au crime. Leurs bataillons serrés pressent de toutes parts Le roi dont ils n’osoient soutenir les regards. Sur le m
étoit grand poëte. On en jugera par le discours que prononce Turnus, roi des Rutules, pour combattre l’avis de Latinus, ro
e prononce Turnus, roi des Rutules, pour combattre l’avis de Latinus, roi des Laurentins, qui veut faire la paix avec les T
ui veut faire la paix avec les Troyens. « Si vous n’avez plus, grand roi , de confiance en nos armes ; si nous sommes sans
à un autre, et elle a souvent relevé ceux qu’elle avoit abaissés. Le roi des Etoliens vous refuse son appui. Eh ! n’avons-
e à la paix ; si les Troyens demandent un combat singulier entre leur roi et moi, et si ce parti vous plaît, je ne suis pas
lus célèbres guerriers. Il se dévoue aujourd’hui pour vous et pour le roi son beau-père. Enée m’appelle seul au combat ; c’
n la plus heureuse de cet endroit, relativement à quelques-uns de nos rois et des grands hommes de notre nation, lorsque S.
rop, pour que je ne doive pas le transcrire ici. La règnent les bons rois qu’ont produit tous les âges ; Là sont les vrais
’y sont plus que des frères. Le sage Louis douze(c), au milieu de ces rois , S’élève comme un cédre, et leur donne des lois.
ilieu de ces rois, S’élève comme un cédre, et leur donne des lois. Ce roi , qu’à nos ayeux donna le ciel propice, Sur son tr
! ô mœurs ! ô temps d’éternelle mémoire ! Le peuple étoit heureux, le roi couvert de gloire : De ses aimables lois chacun g
ntmorency(c), de Foixd, Guesclin(e), le destructeur et le vengeur des rois  ; Le vertueux Bayard(f), et vous brave Amazone(g)
aître un jour….. Approchons-nous ; le ciel te permet de connoître Les rois et les héros qui de toi doivent naître. Le premie
Tous deux sont entourés de gardes, de soldats. Il les prend pour des rois . Vous ne vous trompez pas ; Ils le sont, dit Loui
mirés ; Enfin par leurs efforts ou par leur industrie, Utiles à leurs rois , cruels à la patrie. O toi, moins puissant qu’eux
asphême. Ciel quel pompeux amas d’esclaves à genoux Est au pied de ce roi (a) qui les fait trembler tous ? Quels honneurs !
qui les fait trembler tous ? Quels honneurs ! quels respects ! jamais roi dans la France, N’accoutuma son peuple à tant d’o
Césars, Arbitre de la paix que la victoire amène, Digne appui de son roi , digne rival d’Eugène(a). Après avoir fait conno
aa, qui, suivie de toutes ses femmes, va laver ses robes et celles du roi et de la reine. Cela n’empêchera pas qu’une simpl
ace impie, et l’aveugle licence, Respectons les autels, obéissons aux rois . Toujours vertueux par systême, Coupable trop sou
e Mademoiselle Scudéri. C’est le nom qu’elle donne à Cyrus, ce fameux roi des Penses, dans les voyages qu’elle lui fait ent
62 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
ouclier, et forçait celui des ennemis avec l’épée ; qui donnait à des rois ligués contre lui des déplaisirs mortels, et réjo
es armées, déconcerté les plus forts et les plus habiles généraux des rois de Syrie, venait tous les ans, comme le moindre d
amner : il mourut sur l’échafaud. « Quel sera le crime de l’homme du roi , qui, trompé dès le début de son expédition, frus
de l’homme privé qui se dépouille de tout ce qu’il possède, pour son roi et sa patrie ; qui, haï, persécuté, menacé de poi
x, et n’arriver pas sans ressource à notre éternelle demeure, avec le roi de la terre il faut encore servir le roi du ciel.
e éternelle demeure, avec le roi de la terre il faut encore servir le roi du ciel.” « Servez donc ce roi immortel et si ple
i de la terre il faut encore servir le roi du ciel.” « Servez donc ce roi immortel et si plein de miséricorde, qui vous com
63 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
de délicatesse, comme le vers suivant suffirait à le prouver, Grand roi , cesse de vaincre, ou je cesse d’écrire, feint q
à son retour de la campagne un de ses amis lui parle des victoires du roi  : Dieu sait comme les vers chez vous s’en vont c
l’indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois , et de leur donner, quand il lui plaît, de grande
s oracles. Bossuet. Que peuvent contre lui (contre Dieu), tous les rois de la terre ? En vain ils s’uniraient pour lui fa
rrier : Ta douleur… ; le madrigal de Chamfort au roi de Danemark : Un roi qu’on aime… ; les verselets de Clotilde de Survil
Larochejaquelein : Hostem, an me, an vos ignoratis ? Je suis votre roi , vous êtes Français, voilà l’ennemi. Si j’avanc
à Porus, vaincu et prisonnier, comment il veut qu’on le traite : En roi  ! répond le monarque indien. Médée, dans la trag
e parler familière ; mais si l’on suit l’image, et que l’on dise : Un roi s’enivre des louanges que lui versent les flatteu
exprime le moyen terme, les images deviennent claires et justes : Un roi s’enivre du poison de la louange que lui versent
i s’enivre du poison de la louange que lui versent les flatteurs ; un roi s’enivre du parfum de la louange que les flatteur
r parlé, fait un signe de ses noirs sourcils ; les cheveux sacrés du Roi des dieux s’agitent sur sa tête immortelle, et le
ovit. Ovide. Dans l’idylle de Chénier, l’aveugle chante D’abord le Roi divin, et l’Olympe, et les cieux, Et le monde ébr
re : Cependant le soleil se montre à l’horizon, Mais triste comme un roi que l’on sort de prison, parce que le verbe sort
64 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
s même dans quelques vers de Corneille : Chimène demandant justice au roi  : Ce sang qui tout sorti fume encor de courroux
, il aperçut les petits princes qui allaient à cheval sur le dos : du roi , complaisamment couché par terre sur ses deux gen
 : par son troupeau, elle désigne ses enfants ; le dieu Pan, c’est le roi , à qui elle les recommande. La justesse de cette
ins, songe au sang qui coule dans tes veines : C’est le sang de vingt rois , tous chrétiens comme moi, C’est le sang des héro
au mépris de l’amnistie qu’ils venaient de recevoir de la clémence du roi , avaient tiré sur ses troupes. Il t’aborde, et sa
Turenne, nous annonce que Turenne fut enseveli dans le tombeau de nos rois  : Le roi, pour donner une marque immortelle de l
us annonce que Turenne fut enseveli dans le tombeau de nos rois : Le roi , pour donner une marque immortelle de l’estime et
e à ce qui est imposant par soi-même : si vous voulez exprimer que le roi vient, n’imitez pas ce poète qui, trouvant ces mo
tez pas ce poète qui, trouvant ces mots trop communs, dit : Ce grand roi roule ici ses pas majestueux ! Delille emploie d
ue. Cette figure produit un bel effet dans la bouche de Henri III. Ce roi vient d’être frappé, il va expirer. Henri de Bour
tion la grandeur et la bassesse de l’homme. Ver impur de la terre et roi de l’univers,… Etc. Lectures. — 1° L’Amour mate
Tous deux sont entourés de gardes, de soldats : Il les prend pour des rois . « Vous ne vous trompez pas ; Ils le sont, dit Lo
irés ; Enfin, par leurs efforts ou par leur industrie, Utiles à leurs rois , cruels à la patrie. » Voltaire, Henriade, ch. V
à Henri IV les plus nobles sentiments : Que devins-je à l’aspect du roi le plus chéri ? Etc. Citons aussi l’admirable Pr
ination.   Imprécations d’Athalie. Le jeune Joas vient d’être reconnu roi . Dieu des Juifs, tu l’emportes ! Oui, c’est Joas 
65 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
pas ses Naïades135 craintives, Qui toutes accourant vers leur humide roi , Par un récit affreux redoublent son effroi. On
Louis XIV. Hélas ! qu’est devenu ce temps, cet heureux temps, Où les rois s’honoraient du nom de fainéants ; S’endormant su
ô ciel ! ses vertus, son courage, La sublime valeur, le zèle pour son roi N’ont pu le garantir, au milieu de son âge,      
celle-ci est la plus belle : Combien plus sage et plus habile Est un roi , qui, par ses faveurs, Songe à s’élever dans les
et tranquilles, Seuls vous êtes les vrais plaisirs. ——————————— Le roi des cieux et de la terre Descend au milieu des éc
     Et je jouis de ma terreur. ——————————— On peut des plus grands rois surprendre la justice.               Incapables d
vers féminins qui ne rimeraient pas ensemble, comme dans celles-ci : Rois , chassez la calomnie. Ses criminels attentats Des
use harmonie. Sa fureur, de sang avide, Poursuit partout l’innocent. Rois , prenez soin de l’absent Contre sa langue homicid
66 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
oi, et je l’ai moi-même, au contraire, pleine et entière sur vous. Le Roi et Monseigneur1 vous l’ont dit assez souvent. Vou
usez-vous encore, Monsieur ; je ne m’en suis chargé que pour obéir au Roi et faire plaisir à Monseigneur, et nullement pour
J’irais de place en place jusque dans la dernière de la domination du roi . Je ne prêterais aucun serment, lorsque le roi n’
re de la domination du roi. Je ne prêterais aucun serment, lorsque le roi n’aurait plus aucune place dans mon diocèse ; alo
quitter mon troupeau. Alors j’irais à la cour pour demander ce que le roi voudrait de moi dans une telle extrémité. Si le r
emander ce que le roi voudrait de moi dans une telle extrémité. Si le roi ne désirait rien de moi, alors je demeurerais en
que Cambrai eût été cédé aux ennemis par un traité de paix ; et si le roi désirait que je quittasse, je quitterais cent mil
67 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Montluc, 1503-1577 » pp. -
témérité. Ecuyer, enseigne, capitaine, mestre de camp, lieutenant du roi , et enfin maréchal de France, il assista, durant
air, et justifie cette fière devise : « Nos vies et nos biens sont au roi , l’âme est à Dieu, l’honneur est à nous ; non, su
oi, l’âme est à Dieu, l’honneur est à nous ; non, sur mon honneur mon roi ne peut rien. » Il fut de ces gentilshommes pour
absolu : car il me semblait. 17. Titre donné à tous les délégués du roi . 18. Prirent. 19. Faisais le brave. 1. Tuer un
de Henri II. 2. Il a l’air de ne s’en prendre qu’aux conseillers du roi . 3. Ver est en Périgord : cette bataille fut gag
68 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164
 ! C’est un point arrêté, que tout ce que nous sommes, Issus de pères rois et de pères bergers1, La parque également sous la
oir goutte2 Que de révoquer en doute Le salut des fleurs de lis. O roi , qui du rang des hommes T’exceptes par ta bonté,
eurs de lis. O roi, qui du rang des hommes T’exceptes par ta bonté, Roi qui de l’âge où nous sommes Tout le mal as surmon
ire, N’eût trouvé pour la détruire Un bras fort comme le tien ? Mon roi , connais ta puissance : Elle est capable de tout.
69 (1839) Manuel pratique de rhétorique
t nous usons envers nos semblables nous attire celle du souverain des rois , et nous fait trouver grâce, Lorsque nous compara
l’indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois , et de leur donner, quand il lui plaît, de grande
s, qui, sans songer à leur propre réputation, travaillent à celle des rois et des conquérants ; c’est un assemblage confus d
llustre maison de la Tour-d’Auvergne, qui a mêlé son sang à celui des rois et des empereurs, qui a donné des maîtres à l’Aqu
ssieurs, qu’attendez-vous ? Peut-être d’avoir rétabli les affaires du roi son fils ? Non : c’est de l’avoir faite reine mal
llustre maison de la Tour-d’Auvergne, qui a mêlé son sang à celui des rois et des empereurs, qui a donné des maîtres à l’Aqu
t donné à celui-ci de tromper les peuples, et de prévaloir contre les rois . Car, comme il eût aperçu que dans ce mélange inf
té qui a étonné l’univers. C’était le conseil de Dieu d’instruire les rois à ne point quitter son église, etc. » Mathan, da
our s’attacha tout entière. « J’approchai par degrés de l’oreille des rois  ; « Et bientôt en oracle on érigea ma voix. « J’é
Tous deux sont entourés de gardes, de soldats : Il les prend pour des rois . « Vous ne vous trompez pas ; « Ils le sont, dit
; « Enfin, par leurs efforts, ou par leur industrie, « Utiles à leurs rois , cruels à la patrie. » « Ô toi, moins puissant qu
ouble, quel effroi ! Quand il dit : « Ô Philippe, ô mon maitre, ô mon roi  ! « Je te pardonne en vain, ta vie est condamnée 
est condamnée ; « Au tribunal de Dieu je t’attends dans l’année… (Au roi ) Les nombreux spectateurs, émus et consternés, Ve
e ralentit : Ils s’arrêtent non loin de ces tombeaux antiques, Où des rois ses aïeux sont les froides reliques. J’y cours en
re. Racine. Phèdre. Combat de Turenne et de d’Aumale. Paris, le roi , l’armée, et l’enfer, et les cieux, Sur ce combat
r, l’un et l’autre s’avance : « Ô Dieu ! cria Turenne, arbitre de mon roi , « Descends, juge sa cause, et combats avec moi ;
. Bossuet rassemble autour du tombeau du grand Condé les peuples, les rois , les princes, les pontifes, les juges de la terre
e tous les autres princes et princesses, nobles rejetons : de tant de rois , lumières de la France, mais aujourd’hui obscurci
ux et n’arriver pas sans ressource à notre éternelle demeure, avec le roi de la terre il faut encore servir le roi du ciel.
e éternelle demeure, avec le roi de la terre il faut encore servir le roi du ciel. Servez donc ce roi immortel et plein de
roi de la terre il faut encore servir le roi du ciel. Servez donc ce roi immortel et plein de miséricorde, qui vous compte
régner la vertu. Quand Cynéas prit notre sénat pour une assemblée de rois il ne fut ébloui, ni par une pompe vaine, ni par
ce qu’a vu notre siècle ; et ce qui est encore plus grand, il a vu un roi se servir de ces deux grands chefs, et profiter d
, ont recherché ma main ? Irai-je, suppliante, implorer l’hyménée des rois nomades que j’ai tant de fois dédaignés pour épou
ur égorger à la fois (Quel spectacle d’horreur) quatre-vingts fils de rois , Et pourquoi ? pour venger je ne sais quels proph
ns rompit toute alliance : David m’est en horreur ; et les fils de ce roi , Quoique nés de mon sang, sont étrangers pour moi
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
ous les deux notre emploi : Lui, les armes en main, doit défendre son roi  ; Il doit montrer l’exemple aux soldats qu’il com
, si mon vœu doit prévaloir, ni moi, Ni personne jamais ne se nommera roi . Tarquin fut un tyran ; un autre pourrait l’être.
viendra tout énergique et fière. Elle eût été chétive, esclave de ses rois  ; Libre, elle soumettra l’Italie à ses lois4 !
Pour réformer l’État, réformez donc les cœurs, Sinon, vainqueurs d’un roi , mais vaincus par le vice, Vous n’aurez fait bie
t. Je ne pense pas, moi, Que tout soif terminé, dès qu’on n’a plus de roi  ; C’est le commencement. — Je sais que chez les n
re sang, et où le futur consul, poussant un cri de révolte contre les rois , apparaît comme le génie libérateur de Rome ! L’i
t plusieurs années, jusqu’au jour où il leva le masque, et chassa les rois , 509 ans avant J.-C. 1. Roula, expression trop
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
ire que les harangues de cet orateur renversaient les entreprises des rois , et que sa rhétorique était l’arsenal et le magas
ons morts, au prix d’un feu si pur et si vif2. Dieu règne sur les rois et les empires Un peu d’esprit et beaucoup d
ues de la flatterie. Cette lettre injurieuse est écrite de la main du roi des Parthes, et il n’y a pas moyen de la supprime
que les vices de Tibère avaient offensé. Au nom de toute la terre, un roi se déclare partie et prend la parole contre un em
s encore publié la Pucelle ; mais il distribuait déjà les pensions du roi ou de son ministre. Il tenait les cordons de la b
72 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
ssement sans avidité. Assurément ce tableau n’est pas nouveau pour un roi , toutes les cours se ressemblent ; mais quand les
lutôt le mérite de celui qui les reçoit que le rang qu’il occupe. Le roi des Francs ne paraît point en société ; l’on y re
iété ; l’on y rencontre toute la famille royale, mais l’on ne voit le roi qu’à son coucher, à son lever, et le dimanche lor
e dire, quand il ne chasse pas ou qu’il ne va pas au spectacle : « Le roi ne fait rien aujourd’hui. » C’est-à-dire qu’il tr
ntraîne la multitude. On dit qu’il a été reçu assez froidement par le roi , en lui remettant son discours. On y a trouvé du
73 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
aux philosophes ; de pauvres pêcheurs ont été érigés en docteurs des rois et des nations, en professeurs de la science du c
s tours et nos clochers, pour venir recevoir les plaisirs des anciens rois , qui se désaltéraient dans les fontaines et se no
plus irrésistible que la sienne. Fils et petit-fils d’un tapissier du roi , élevé au collège de Clermont, puis dirigé vers l
blissent par la force, les autres par la grimace. C’est ainsi que nos rois n’ont pas recherché ces déguisements. Ils ne sont
té est le plus beau poste du monde ; et cependant, qu’on s’imagine un roi accompagné de toutes les satisfactions qui peuven
âces dans le bonheur. Son cœur a été tout entier342 à son Dieu, à son roi , à sa famille et à ses amis. Il a eu du respect p
île inconnue, dont les habitants étaient en peine347 de trouver leur roi , qui s’était perdu, et ayant beaucoup de ressembl
erdu, et ayant beaucoup de ressemblance de corps et de visage avec ce roi , il est pris pour lui, et reconnu en cette qualit
tous les respects qu’on lui voulut rendre, et il se laissa traiter de roi . Mais comme il ne pouvait oublier sa condition na
eait, en même temps qu’il recevait ces respects, qu’il n’était pas le roi que ce peuple cherchait, et que le royaume ne lui
Ainsi, il avait une double pensée : l’une par laquelle il agissait en roi , l’autre par laquelle il reconnaissait son état v
. Vous me parlez fort bien en vérité de Racine et de Despréaux404. Le roi leur a dit, il y a quatre jours : « Je suis fâché
une petite historiette, qui est très-vraie, et qui vous divertira. Le Roi se mêle depuis peu de faire des vers453 ; MM. de
n apporte de toutes les façons. » Le maréchal, après avoir lu, dit au Roi  : « Sire, Votre Majesté juge divinement de toutes
là le plus sot et le plus ridicule madrigal que j’aie jamais lu. » Le Roi se mit à rire, et lui dit : « N’est-il pas vrai q
re, il n’y a pas moyen de lui donner un autre nom. — Oh bien ! dit le Roi , je suis ravi que vous m’en ayez parlé si bonneme
échal ; les premiers sentiments sont toujours les plus naturels. » Le Roi a fort ri de cette folie, et tout le monde trouve
Pour moi qui aime toujours à faire des réflexions, je voudrais que le Roi en fit là-dessus, et qu’il jugeât par là combien
vendredi qu’il s’était poignardé459  ; voici l’affaire en détail : Le Roi arriva jeudi au soir ; la chasse, les lanternes,
agea en ce qu’il put. Le rôti qui avait manqué, non pas à la table du Roi , mais aux vingt-cinquièmes, lui revenait toujours
ui dit : « Vatel, tout va bien, rien n’était si beau que le souper du Roi . » Il dit : « Monseigneur, votre bonté m’achève 4
que tournait tout son voyage de Bourgogne465 . M. le Prince le dit au Roi fort tristement. On dit que c’était à force d’avo
à sa manière ; on le loua fort, on loua, et on blâma son courage. Le Roi dit qu’il y avait cinq ans qu’il retardait de ven
té467. Hier, qui était samedi, on fit encore de même ; et le soir, le Roi alla à Liancourt, où il doit demeurer aujourd’hui
n vous le dire : il épouse dimanche, au Louvre, avec la permission du roi , mademoiselle, mademoiselle de... Mademoiselle… d
ontpensier, mademoiselle d’Orléans, Mademoiselle, cousine germaine du Roi  ; Mademoiselle, destinée au trône ; Mademoiselle,
non495, non, ce ne sont pas. ces choses que j’admire le plus dans les rois . Mais quand je considère cette infinie multitude
ère : c’est ce qui me ravit, chrétiens ; c’est en quoi la majesté des rois me semble entièrement admirable ; c’est en cela q
de de ses bienfaits et de ses largesses498. (Sermon sur Jésus-Christ, roi et pontife, Metz, 1654.) L’homme et la nature
à faire. Prière de Bossuet parlant pour la première fois devant le roi O Dieu ! donnez efficace à votre parole ! O Di
ô Dieu vivant, que le zèle ardent qui m’anime pour le service de mon roi , me fait tenir à honneur d’annoncer votre Évangil
ge, que l’homme n’y paraisse pas588. A Mignard, premier peintre du roi , sur la mort de sa fille Je ne puis vous dire,
e parole du Fils de Dieu ; elle semble être prononcée pour les grands rois et pour les conquérants : « Que sert à l’homme, d
3, qui, sans songer à leur propre réputation, travaillent à celle des rois et des conquérants ; c’est un assemblage confus d
té. Jésus-Christ nous en donné l’exemple, et telle est l’intention du roi . C’est à vous à contenir tout le monde dans l’obé
aire des conversions par la doctrine et par l’exemple. Ni Dieu, ni le roi ne nous ont donné charge d’âmes. Sanctifiez la vô
n de Dieu, pour affliger un royaume trop heureux, et pour humilier un roi trop grand. Il ne faut point raisonner avec le ma
faut point raisonner avec le maître des événements, en disant que les rois qu’il paraît abandonner sont pieux, et que nos en
avec un peu de raison, ce que ce serait que mon personnage auprès du roi , ayant tous les jours de nouvelles grâces à lui d
isir, n’ayant plus à craindre vos propositions ; je les saurai par le roi  : je lui dirai ce que je pourrai pour vous servir
tirer, et le pavé pointu à piquer les pieds ; Suzon696 assure que le Roi a grand tort de prendre de pareilles villes, et q
ur me mettre en tutelle entre vos mains, envie qui ne prend guère aux rois , aux barbes grises et aux victorieux ; mais la vi
t l’extrême envie que j’ai d’ajouter ces deux beaux titres à celui de roi , me font trouver tout aisé et honorable. Mon chan
isies : c’est notre Virgile français. Racine à une revue 715 Le roi fit hier la revue de son armée et de celle de M.
compliments à votre mère. Il n’y a ici aucune nouvelle, sinon que le roi a toujours la goutte, et que tous les princes rev
vivre que de vos dons. Voilà ce grand royaume si florissant, sous un roi qu’on nous dépeint tous les jours comme les délic
eurs maux, que vous n’aimez que votre autorité et votre gloire. Si le roi , dit-on, avait un cœur de père pour ses peuples,
’irais de place en place jusque clans la dernière de la domination du roi . Je ne prêterais aucun serment, lorsque le roi n’
re de la domination du roi. Je ne prêterais aucun serment, lorsque le roi n’aurait plus aucune place dans mon diocèse ; alo
quitter mon troupeau. Alors j’irais à la cour pour demander ce que le roi voudrait de moi dans une telle extrémité. Si le r
emander ce que le roi voudrait de moi dans une telle extrémité. Si le roi ne désirait rien de moi, alors je demeurerais en
que Cambrai eût été cédé aux ennemis par un traité de paix ; et si le roi désirait que je quittasse, je quitterais cent mil
, prêchés devant Louis XIV, opérèrent de soudaines conversions, et le roi disait de lui : « Mon père, j’ai entendu plusieur
es cœurs, tandis que sa situation personnelle avec son époux, avec le roi , avec Madame de Maintenon, lui attira les hommage
ites choses, et sans cesse, pour gagner Madame de Maintenon982, et le roi par elle. Sa souplesse, à leur égard, était sans
, elle s’acquit une familiarité avec eux984 dont aucun des enfants du roi , non pas même ses parents, n’avait pu approcher.
vait pu approcher. En public, sérieuse, mesurée, respectueuse avec le roi , et en timide bienséance985 avec Madame de Mainte
s qui apportaient les nouvelles les plus importantes, entrant chez le roi à toute heure, même des moments pendant le consei
il veut demander justice à l’intendant, et partout on s’en moque ; le roi le sut, qui en rit1010 aussi, et Charnecé eut son
x Rome que le respect qu’elle imprima à la terre Elle mit d’abord les rois dans le silence, et les rendit comme stupides1029
ser à la captivité, à la mort, à l’infamie du triomphe1030. Ainsi des rois qui vivaient dans le faste et dans les délices n’
nq ou six monstres1033. Quoi ! ce sénat n’avait fait évanouir tant de rois que pour tomber lui-même dans le plus bas esclava
et quatre chambellans1111 qui ne devaient pas le quitter. L’ordre du roi portait que l’étiquette1112 suivante serait invio
antate. Cette première journée lui parut délicieuse. Il trouva que le roi l’honorait selon ses mérites ; la seconde lui par
tous les jours à la même heure, il écrivit à la cour pour supplier le roi qu’il daignât rappeler ses chambellans, ses music
st-il plus à craindre que le lion : celui-ci souvent oublie qu’il est roi , c’est-à-dire le plus fort de tous les animaux ;
t seulement au dedans d’eux-mêmes ; si vous étiez un amas d’or, ou un roi victorieux qui ne vivra pas demain, ils vous aper
tion d’éloquence ? Né pour cultiver la sagesse et l’humanité dans les rois , ta voix ingénue défendit contre les artifices de
bonnes médecines de cheval1432… l e comte. Qui tuaient les sujets du roi  ! figaro. Ah ! ah ! il n’y a point de remède uni
e autour de sa fenêtre, quelques colombes, composent l’héritage de ce roi des sacrifices 1553. Cependant, l’apôtre de l’Éva
e plus doux et le cours de l’astre le plus mystérieux. La fête des rois Les cœurs simples ne se rappellent point sans
euples de l’Occident ; par quelles marques éclatantes j’ai montré aux rois de l’Orient1599 l’intérêt que je leur porte, et q
praticables, il y a là dix conspirateurs, dix ennemis de l’État et du roi , dix hommes dont il faut s’assurer, avec précauti
Herbert tombèrent à genoux : « Relevez-vous, mon vieil ami, » dit le roi à l’évêque, en lui tendant la main. Hacker frappa
au péril de leur vie, immobiles derrière la garde, et priant pour le roi à mesure qu’il passait : les soldats, silencieux
ut auprès de la hache, tous deux en habits de matelots et masqués. Le roi arriva, la tête haute, promenant de tous côtés se
de les ranger sous son bonnet, » répondit l’homme en s’inclinant. Le roi les rangea avec l’aide de l’évêque : « J’ai pour
aire un long trajet, il vous transporte de la terre au ciel1648. — Le roi . Je passe d’une couronne corruptible à une couron
soit bien ferme, » dit-il à l’exécuteur. — « Il est ferme, Sire. — Le roi . Je ferai une courte prière, et quand j’étendrai
écuteur toucha ses cheveux pour les ranger encore sous le bonnet ; le roi crut qu’il allait frapper : « Attendez le signe,
ire, avec le bon plaisir de Votre Majesté. » Au bout d’un instant, le roi étendit les mains ; l’exécuteur frappa, la tête t
rent au pied de l’échafaud pour tremper leur mouchoir dans le sang du roi . Deux corps de cavalerie, s’avançant dans deux di
. Dans les temps modernes, un vaillant capitaine, qui devint un grand roi , notre Henri IV, a jeté à travers les épreuves de
son héroïsme original. Plus près do nous, un grand prince, Louis XIV, roi dès l’enfance, a laissé dans des fragments de mém
angage a manqué dans ses écrits ; et il sera, pour l’avenir, un grand roi , et un auteur ayant eu bien plutôt la passion que
ève les empires, met sur sa tête la couronne de Charlemagne, voit les rois lui offrir leur fille, choisit celle des Césars,
an, attaché comme Prométhée sur un rocher par la haine et la peur des rois . Ce fils du pauvre gentilhomme corse a bien fait
urs ne troublait pas la modestie et le repos du poëte. Il faisait des rois , et ne voulait pas être baron1744 ou tribun1745.
» 7. Louis XIII, ou plutôt Richelieu, qui était alors le véritable roi . 8. Équipage veut dire train et suite d’un pers
le pied sur le cou des grands et des superbes. » 11. Conseiller du roi . 12. Ce début a de la finesse et du tact. Il ne
exandre des chats, l’Attila, le fléau des rats. On sait qu’Attila, le roi des Huns, s’appelait le fléau de Dieu. 18. On d
si longtemps le Rhin captif sous nos lois, et dont le plus grand des rois a si glorieusement réparé la perte. » 104. Boss
souvent après coup les moyens aux événements. « Il fit la guerre au roi  ; mais le personnage de rebelle était ce qui le f
parabole est que l’homme ressemble par sa misère et sa grandeur à ce roi de hasard. 351. On pourrait appliquer à Nicole c
lieu de sa résidence. 404. Qui avaient été nommés historiographes du roi . 405. La flatterie est spirituelle. 406. Elle v
r où il pèche, le flatteur ! 456. Le maréchal avait soixante ans, le roi vingt-six ans » 457. C’est la morale de l’anecdo
tables servies chacune à cinq services, et quatre repas par jour. Le roi ne passa que deux jours chez le prince de Condé,
lainte : Condé, le grand Condé que la France révère, Recevoit de son Roi la visite bien chère, Bans ce lieu fortuné, ce br
el ; mon ami, calme-toi ; Rien n’étoit plus brillant que le souper du Roi  : Va, tu n’as pas perdu ta gloire et mon estime ;
et n’avait pas peur des mots simples. 560. Il dit ailleurs : « Si un roi épouse une fille de basse extraction, elle devien
os idiomes, comme Homère employait tons les dialectes. Le langage des rois , des politiques et des guerriers ; celui du peupl
r du Dauphin. 598. Commandé. Il est adroit d’avoir l’air d’obéir au roi . 599. Bossuet sut dire au roi ses vérités. Il eu
Il est adroit d’avoir l’air d’obéir au roi. 599. Bossuet sut dire au roi ses vérités. Il eut toujours le courage de ses de
ompenser une perte. 606. Le père De la Chaise était le confesseur du roi . 607. Il prend Louis XIV par l’intérêt, mais d’u
aient des assises extraordinaires tenues dans les provinces au nom du roi par les membres du Parlement. Fléchier avait alor
et du reproche. Elle n’aime pas à être importunée et à importuner, le roi . 686. Madame de Maintenon écrivait ailleurs à so
e, qu’elle charme et amuse, qu’elle embellisse la cour et l’égaye, le roi , son grand-père, ne lui demande rien autre chose.
la postérité. 714. Madame de Caylus jugeait ainsi Louis XIV : « Le roi parlait parfaitement bien. Il pensait juste, s’ex
es ; mais comme il était sage et qu’il savait combien les paroles des rois sont pesées, il renfermait souvent en lui-même ce
t il s’exprimait. » 715. Il était historiographe et gentilhomme du roi . 716. On se souvient des vers si tendres où son
On se souvient des vers si tendres où son Joad recommande au nouveau roi la compassion pour le pauvre peuple. 717. En eff
tion pour son cher malade. 725. Racine était alors historiographe du roi . 726. Heureux temps où Corneille, dans son petit
hes à l’ambassadeur de France en Hollande. 733. Homère appelait les rois pasteurs de peuples. 734. Herbe menue. Descrip
y, qui, sous Henri III, étant président du Parlement, resta fidèle au roi , et dit au duc de Guise : « C’est rand pitié quan
le valet chasse le maître ; au reste, mon âme est à Dieu mon cœur au roi et mon corps entre les mains des méchants : qu’on
I.) 1029. Stupides, a le sens latin : frappé de stupeur. 1030. Les rois conduits en triomphe à Rome étaient, au retour de
sa grandeur d’âme, en dépit des légendes sur le lion d’Androclès. Le roi des animaux pourrait bien avoir eu ses flatteurs,
s animaux pourrait bien avoir eu ses flatteurs, comme tous les autres rois . 1208. Il y a quelque peu de fantaisie dans ce p
er. Le Ciel l’a fait pour nous, et dans leur Cour rustique Il fut des Rois pasteurs le premier domestique. Redevenu sauvage,
le se confondre dans un abîme où l’on ne reconnaît plus ni princes ni rois ..., de même que ces fleuves tant vantés demeurent
recherché. J’aimerais mieux un style franc et moins apprêté. 1553. Roi des sacrifices. C’est solennel et ambitieux. C’ét
. Il dissimule l’échec de Saint-Jean-d’Acre. 1600. Il parle comme un roi des rois, tout en flattant l’amour-propre persan.
simule l’échec de Saint-Jean-d’Acre. 1600. Il parle comme un roi des rois , tout en flattant l’amour-propre persan. 1601. N
elques-uns : Où sont les saints concerts ? D’où s’élèvera l’hymne au roi de l’univers ? Tout se tait: mon cœur seul parle
janvier 1649. 1646. Hacker est un colonel presbytérien, qui garde le roi prisonnier. 1647. Il a, dans ce moment suprême,
ince de France. Les Berlinois veulent avoir de l’esprit, parce que le roi en a. Qui aurait dit qu’on se piquerait un jour d
des classes supérieures.) 1788. « Un Dieu, un Christ, un évêque, un roi , voilà la sphère lumineuse où la pensée de Bossue
74 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
r votre salut. C’est peu d’être philosophe, il faut être chrétien. Le roi ira à Chambord le 15 de septembre, de là à Fontai
; Jésus-Christ nous en a donné l’exemple, et telle est l’intention du roi . C’est à vous à contenir tout le monde dans l’obé
faire des conversions par la doctrine et par l’exemple. Ni Dieu ni le roi ne vous ont donné charge d’âmes : sanctifiez la v
teur de cette lettre n’était encore que la gouvernante des enfants du roi et de Mme de Montespan. Mais il est certain que,
75 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
que tous les vaisseaux qui arrivaient dans le port étaient à lui. Les rois et les grands sont de tous les hommes ceux auxque
de Jérusalem. 17. Il y avait, en Babylonie, un juif, officier du roi , nommé Néhémie, qui, grâce à son dévouement, étai
aux infidélités de sa nation, et implorait la divine miséricorde. Le roi , s’étant aperçu un jour, pendant le repas, qu’il
uppliait de lui accorder la permission d’y aller et de la rebâtir. Le roi se rendit à ces pieuses prières, et le laissa par
rix de tant de trésors : l’oubli d’une mort éternelle ! Maintenant, ô rois  ! confiez votre gloire à des monuments ! Il n’en
afin qu’il ne fût jamais esclave des passions, et qu’il apprît à être roi de lui-même, avant d’oser être roi des peuples. L
s passions, et qu’il apprît à être roi de lui-même, avant d’oser être roi des peuples. Le quatrième, enfin, lui traçait le
incu par Cyrus. 27. Comme Cyrus marchait contre Babylone, Crésus, roi de [illisible chars][texte coupé]ydie, fameux à c
ment l’armée de Crésus, découragée par l’issue du premier combat ; le roi lui-même [illisible chars][texte coupé]mbe en son
ville [illisible chars][texte coupé]e Barène, pour y vivre, sinon en roi , du moins dans une position voisine de la splende
Certes, à examiner les qualités guerrières, la France ne compte aucun roi , depuis Charlemagne, plus digne de ce titre. Il p
e faisait un terrible carnage des habitants. On implora le secours du roi contre ce fléau extraordinaire. Atys voulut aller
ation était un magnifique témoignage du goût et de la sollicitude des rois . Je ne vois là ni goût ni sollicitude, mais un lu
te éducation, qu’en peu d’années Alexandre semblait déjà promettre le roi qu’on vit en lui dans la suite. Ses jeunes membre
e proverbe grec bien connu : « Le grand nombre de médecins a perdu le roi . » Il fut enseveli au bord du Tibre ; et son fils
capitale et du reste de la France, sans songer à ces titres dont les rois aiment à s’entendre qualifier et à rehausser leur
ot lancé avec grâce frappait moins sûrement ; comme si les palais des rois étaient moins solides que les maisons du peuple,
naissance de tous les Grecs, s’il faisait mettre le feu au palais des rois de Perse : ceux dont les barbares avaient détruit
i grave, est accueilli de deux convives, comme elle gorgés de vin. Le roi lui-même, plus impatient d’agir que disposé à lai
nt, pour aller brûler cette ville qu’avaient épargnée leurs armes. Le roi fut le premier qui mit le feu au palais : après l
porter du secours. Mais, arrivés aux portes du palais, ils voient le roi en personne qui attisait encore l’incendie. Alors
à ce jour, donnait des lois à tant de nations, qui vit naître tant de rois , qui seule était jadis la terreur de la Grèce, qu
t glorieux à l’aspect d’une armée si puissante et si bien équipée, le roi regarde Annibal et lui dit : « Croyez-vous qu’on
. » On ne peut faire de repartie plus ingénieuse et plus piquante. Le roi , en l’interrogeant, avait en vue le nombre de ses
i eussent répondu avec cette liberté, au lieu de ménager la vanité du roi , qui se croyait déjà certain de la victoire avec
que, pour manquer l’occasion de dire un bon mot, même aux dépens d’un roi . Version LIII. Les Parthes. 53. Chez le
à tirer de l’arc. En temps de guerre, les plus riches fournissent au roi le plus de cavaliers. Ils ne savent pas combattre
d maître d’Olynthe. Il offre aux Athéniens la paix et l’amitié de son roi , promettant de relever, d’agrandir leur ville con
le hommes, et le combat s’engage dans ces plaines. Mais la fortune du roi n’avait pas changé avec le chef de ses armées. Ma
aincu avant d’avoir vu l’ennemi. Version LIX. Portrait d’un bon roi . 59. De tous les biens dont le Ciel, dans sa
nt la conduire et conspirer de concert à la félicité publique ; qu’un roi partisan de la paix, que dis-je ? Jaloux de la ma
s honorable, que sa haute fortune semble lui permettre davantage ; un roi qui, doux et clément, représente en sa personne l
sonne la bonté de Dieu, comme il en représente la puissance ; mais un roi surtout qui porte à ses sujets une tendresse pate
gouverne [illisible chars][texte coupé]Etat. Qu’ils souhaitent un tel roi , ceux qui ont encore des vœux à faire ; qu’ils pr
nt encore des vœux à faire ; qu’ils prient avec ardeur pour qu’un tel roi leur soit conservé longtemps, ceux qui se félicit
les yeux. Version LXVIII. Mot de Philippide sur les secrets des rois . 68. Lysimaque demandait à Philippide, poëte
lle et sage réponse ! En effet, celui qui est chargé des secrets d’un roi , court plus d’un péril : d’abord, ils peuvent lui
ndiscrétion d’autrui, sa fidélité peut être accusée. Les secrets d’un roi sont donc un fardeau bien pesant, si ce n’est pou
sérieusement à pénétrer, par toute espèce de moyens, dans ce que les rois ont de plus caché. Ils se croient, dans leur vani
nt, dans leur vanité, de grands personnages, d’heureux mortels, si le roi leur adresse un signe de tête muet, s’il leur dit
ille, s’ils ont l’air d’être établis dans la plus intime confiance du roi . On connaît la fable de Sémélé, qui sollicita lon
aire à ceux qui portent des regards trop curieux au fond de l’âme des rois . Les secrets des rois consument, en quelque sorte
t des regards trop curieux au fond de l’âme des rois. Les secrets des rois consument, en quelque sorte, ceux qui s’exposent
esclaves délibèrent sur le sort de l’empire, et décident de faire un roi tiré de leur sein, et de choisir, comme le plus a
ls avaient été réservés par les dieux, les esclaves nommèrent Straton roi de Tyr. Version LXX. Guerre des Pirates.
ne et prise sur son navire, et qui commençait à partager sa fuite. Le roi , par le conseil de Théodote et d’Achillas, envoya
coup un orage, accompagné de violents coups de tonnerre, enveloppe le roi d’un nuage si épais, qu’il le dérobe à tous les r
profonde, la jeunesse romaine, en voyant vide la place qu’occupait le roi , quoique disposée à croire les sénateurs qui s’ét
ple, tous à la fois saluent Romulus du titre de dieu, fils d’un dieu, roi et père de Rome ; ils le supplient de leur être p
la république entre les différents ordres de l’Etat : il attribua aux rois le pouvoir de faire la guerre ; aux magistrats ce
ces princes, ces rejetons du sang royal, vos chefs, semblables à des rois , sont dans ses fers ; à ma personne près, qui est
st, l’humble crèche honorée tous les ans des dons et des hommages des rois . Prosternés en foule au pied des autels, nous off
abitudes ; si des villes ont été bâties, des Etats constitués par des rois  ; si l’audace insolente s’est vu assujettir au fr
des héros et des dieux étaient célébrées sur la lyre, à la table des rois . Dans Virgile, Iopas ne chante-t-il pas errantem
sseins, les alliés et les peuples latins, par un décret du sénat, les rois , de leur propre mouvement, envoyèrent des secours
vrage de quatre siècles fut détruit en une heure. Cependant (comme le roi en avait donné l’ordre), on épargna les temples d
eut l’honnête pauvreté : Curius était pauvre, quand il triomphait des rois sur le champ de bataille ; Fabricius était pauvre
é sur les degrés du trône, nourrisson de ses sujets avant d’être leur roi , dès son enfance même, présenté aux peuples comme
nné la seconde place dans ce magnifique séjour, pour nous avoir faits rois de la terre ! On nous compare ces animaux dont no
On fit silence, et Callisthène, dont la vive franchise déplaisait au roi , comme si les Macédoniens, disposés sur ce point
r lui, Callisthène, voyant tous les yeux fixés sur lui seul : « Si le roi , dit-il, eût été présent à ton discours, on n’aur
précoces ne peuvent être de longue durée, et qu’au lieu d’assurer au roi les honneurs divins, tu les lui ravis : car il fa
érité. Quant à moi, je souhaite que l’immortalité vienne tard pour le roi , afin que sa vie soit longue, et sa majesté étern
c ? toi, Cléon, et moi, nous faisons des dieux ? C’est de nous que le roi tiendra le titre de sa divinité ? Je veux mettre
re de sa divinité ? Je veux mettre ta puissance à l’épreuve : fais un roi , si tu peux faire un dieu ; il est plus facile de
rougis point de ma patrie ; et pour savoir comment je dois honorer le roi , je n’ai pas besoin de l’apprendre des vaincus, q
serai pas, je l’espère, d’ajouter à l’admiration qu’inspire le peuple roi , si je réunis également sous un coup d’œil l’ense
, quatre périodes qui la partagent. Son premier âge se passa sous les rois , et remplit à peu près l’espace de deux cent cinq
’à ce qu’un des deux génies ait remporté la victoire. Alors, comme un roi détrôné, le vaincu se retire le plus souvent, pou
I. Quelques détails sur les mœurs des Germains. 71. Pour leurs rois , ils consultent la naissance ; pour leurs générau
s, ils consultent la naissance ; pour leurs généraux, la valeur : les rois n’ont pas une puissance illimitée ni arbitraire ;
ouilles enlevées par son aïeul sur Carthage abattue, les fers de deux rois , Syphax et Persée, précédant le char triomphal, f
posséda l’une et l’autre : elles lui étaient venues par héritage des rois de l’Orient. Dans le temps qu’Antoine se gorgeait
ssité que la fortune réduise des malheureux. Bannis de ta mémoire les rois tes ancêtres et l’illustre vieillard dont la puis
maîtres. 104 58. Première guerre punique. 106 59. Portrait d’un bon roi . 106 60. De l’Espagne. 108 61. De la finesse da
ence de Sextus Pompée. 120 68. Mot de Philippide sur les secrets des rois . 122 69. Straton est élu par les esclaves roi de
76 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
érité, Qui mit à tout blâmer son étude et sa gloire, A pourtant de ce roi parlé comme l’histoire. Tout ce morceau est pens
son retour de la campagne, un de ses amis lui parle des victoires du roi . Dieu sait comme les vers chez vous s’en vont co
humeur qu’affecte le poète ; dans ce refus simulé de faire l’éloge du roi , lors même qu’il le loue si bien ! C’est le combl
ue façon, neuve. La mort , dit-il, renverse également les palais des rois , et les cabanes des pauvres  ? Une autre pensée v
déclaré chef du conseil. Il continua de travailler pour la liberté du roi  ; et quand il fut délivré, il continua à le bien
te met dans la bouche de Mithridate : apprenez…… qu’il n’est point de Rois , Qui sur le trône assis, n’enviassent peut-être,
n ce que signifie un naufrage élevé au-dessus de la gloire des autres Rois , et encore moins ce que veut dire, achever un nau
ins, songe au sang qui coule dans tes veines. C’est le sang de vingt Rois tous chrétiens comme moi ; C’est le sang des Hér
aron, pour dire que Turenne avait été enseveli dans le tombeau de nos Rois , a employé cette belle périphrase : « Le Roi, po
dans le tombeau de nos Rois, a employé cette belle périphrase : « Le Roi , pour donner une marque immortelle de l’estime et
ur le même ton à Taxile :                         Approche, puissant Roi , Grand Monarque de l’Inde ; on parle ici de toi.
77 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
t qu’enfin, dans les assemblées des nations, ou dans les cabinets des rois , elle discute les intérêts des peuples et des sou
s, qui, sans songer à leur propre réputation, travaillent à celle des rois et des conquérants : c’est un assemblage confus d
t miraculeusement rétabli. Voilà les enseignements que Dieu donne aux rois  : ainsi fait-il voir au monde le néant de ses pom
si longtemps le Rhin captif sous nos lois, et dont le plus grand des rois a si glorieusement réparé la perte. Worms22, Spir
cette pensée d’Horace : « La mort renverse, également, les palais des rois et les cabanes des pauvres ». Le pauvre, en sa c
eille aux barrières du Louvre,                    N’en défend pas nos Rois . On souscrira, sans peine, au jugement du P. Bou
ouclier, et forçait celui des ennemis avec l’épée ; qui donnait à des Rois ligués contre lui, des déplaisirs mortels, et réj
es armées, déconcerté les plus fiers et les plus habiles généraux des rois de Syrie56, venait tous les ans, comme le moindre
ce mystère d’iniquité, et rapporta durant trois jours, au conseil du roi , cette affaire, avec tant d’ordre et de netteté,
agesse et de piété, qui devaient faire revivre le règne des meilleurs rois , et les anciens jours de paix et d’innocence. Arr
tre nom, est-il devenu pour vous comme le sang d’Achab, et de tant de rois impies dont vous exterminiez toute la postérité ?
ue tous les autres, Princes et Princesses, nobles rejetons de tant de Rois , lumières de la France, mais aujourd’hui obscurci
x, et ne pas arriver sans ressource à notre éternelle demeure avec le Roi de la terre, il faut encore servir le Roi du ciel
e éternelle demeure avec le Roi de la terre, il faut encore servir le Roi du ciel. Servez donc ce roi immortel et si plein
Roi de la terre, il faut encore servir le Roi du ciel. Servez donc ce roi immortel et si plein de miséricorde, qui vous com
78 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
uceurs, errant parmi les bois, Il regarde à ses pieds les favoris des rois  ; Il lit, au front de ceux que le luxe environne,
e le sujet de leurs entretiens. Par la même raison qu’ils avaient des rois , leurs champs étaient exposés aux malheurs que la
n jeté, Les attraits enchanteurs de la prospérité. Dans le palais des rois cette plainte est commune : On n’y connaît que tr
sage ; Du titre de clément rendez-le ambitieux. C’est par là que les rois sont semblables aux Dieux. Du magnanime Henri266
du siècle, s’écrie : Qu’aux accents de ma voix la terre se réveille. Rois , soyez attentifs ; terre, prête l’oreille ; Que l
, Impitoyables conquérants ? Des vœux outrés, des projets vastes, Des rois vaincus par des tyrans, Des murs que la flamme ra
oits. Est-ce donc le malheur des hommes, Qui fait la vertu des grands rois  ? Leur gloire féconde en ruines, Sans le meurtre
les Rochelais. En voici l’analyse. Le poète dans son début engage le roi à prendre sa foudre contre les rebelles. Pour jus
œux pour le succès de leur entreprise ? Non : il revient au voyage du roi , et lui promet la victoire par ce beau trait d’im
es palmes t’attend. Je la vois qui t’appelle, et qui semble te dire : Roi , le plus grand des rois, et qui m’es le plus cher
la vois qui t’appelle, et qui semble te dire : Roi, le plus grand des rois , et qui m’es le plus cher, Si tu veux que je t’ai
ouchante que fait le même poète dans l’Ode tirée du Cantique du saint roi Ézéchias 306 qui le composa, après avoir été mira
ce et tout à la fois la clémence du Seigneur. Dieu se lève : tombez, roi , temple, autel, idole. Au feu de ses regards, au
ône.                    Puissent tes palais embrasés Eclairer de tes rois , les tristes funérailles !                    Et
exprime, et le genre d’instruction qu’il nous donne. Ici, ce sont les rois , maîtres absolus de leurs sujets, mais sujets eux
petits bois, Une fraîche et tendre prairie Me font un trésor, que les rois Ne pourraient voir qu’avec envie. Je préfère l’ob
79 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
l, on triomphe sans gloire….. Vous parlez en soldat : je dois agir en roi . Dans le premier vers, le poète n’exprime que va
a à triompher. Dans le second vers, il ne désigne ni les soldats, les rois pris universellement ; ni aucun soldat, aucun roi
i les soldats, les rois pris universellement ; ni aucun soldat, aucun roi pris individuellement. Suppression de l’article
une faute, en disant dans sa tragédie de Mithridate ; qui sait si ce roi N’accuse point le ciel qui le laisse outrager,
si cette phrase de Fléchier : citoyens, étrangers, ennemis, peuples, rois , empereurs le plaignent et le révèrent . Elle a b
vait dit : les citoyens, les étrangers, les ennemis, les peuples, les rois , les empereurs le plaignent et le révèrent. On ve
est substantif. Si l’on dit à des hommes : êtes-vous les chasseurs du Roi  ? ils répondront : oui, nous les sommes ; parce q
e la suis ; c’est-à-dire, je suis elle : = êtes-vous les chasseurs du Roi  ? oui, nous les sommes ; c’est-à-dire, nous somme
truits par les barbares du nord : = ce peuple est gouverné par un bon roi . Les verbes neutres n’ont jamais de régime simple
dire pardonner à quelqu’un ; et en ce sens ce verbe est neutre : = le roi lui a pardonné et l’a remis en grâce. Satisfaire
un d’eux assujettit à son régime le même nom. Ne dites donc pas : les rois sont soumis et dépendants de Dieu : votre ami par
uivant et conformément aux principes de l’honneur. Il faut dire : les rois sont soumis à Dieu, et en sont dépendants : = vot
pe. Il faudra donc dire : je connais les deux braves officiers que le roi a nommés colonels : = votre mère, que j’avais vue
que j’ai dit, pag. 26), qui est en sujet. = Honoré de la confiance du roi , le nouveau ministre ne tarde pas à justifier le
que pour signifier en présence, ou vis-à-vis. = Il a prêché devant le roi . = Mettez cela devant le feu. On ne doit point s’
ns cette phrase de Massillon  : = Il réconciliera les peuples et les rois , loin de les diviser pour les affaiblir, et éleve
soins superflus, Maintenant je me cherche et ne me trouve plus… Un Roi sage, ainsi Dieu l’a prononcé lui-même, Sur la ri
80 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Henri IV, 1553-1610 » pp. -
diplomatique et intime, nous voyons tour à tour le chef de parti, le roi reconnu par une moitié de la France, combattu par
s, mais tempérées par la bonhomie et la belle humeur, on reconnaît le roi qui fait fi de la rhétorique, porte l’épée au côt
le crédit dont il jouissait auprès de Jeanne d’Albret. Lieutenant du roi dans la haute Auvergne, capitaine du château de F
81 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
ne nous reste que sept : Antigone, Électre, les Trachiniennes, Œdipe Roi , Ajax, Philoctète, Œdipe à Colone. Après lui, vie
s les savants de son siècle, et de tenir bonne table ; » on voyait le roi , avec le duc de Guise, le duc de Joyeuse, et la p
; voici à quelle occasion. Valentin Conrart, conseiller secrétaire du roi , avait pour cousin l’abbé Godeau, que Richelieu n
d’Achille se révèle dans sa dispute avec Agamemnon. Furieux contre le roi des rois qui lui a ravi Briséis, sa captive, il s
e se révèle dans sa dispute avec Agamemnon. Furieux contre le roi des rois qui lui a ravi Briséis, sa captive, il se retire
it parler ? — Critique qui tombe à faux, car Euripide, en prêtant aux rois et aux princes cette façon simple de s’exprimer,
ibilité inconnues aux anciens. — Pourquoi, disent-ils, faire tenir au roi des Achéens ce langage pompeux, qui n’a rien d’an
ge pompeux, qui n’a rien d’antique : Oui, c’est Agamemnon, c’est ton roi qui t’éveille ! et quel est cet Arcas, qui dit :
es un peu de cette majesté qui était, au xviie  siècle, l’apanage des rois et de ceux qui les approchaient. La tragédie ne p
e de Valenciennes par Louis XIV (chap. XIII) ; réception en France du roi Jacques II détrôné et fugitif (chap. XV) ; second
lieu particulier change de scène en scène ; tantôt c’est le palais du Roi , tantôt l’appartement de l’Infante, tantôt la mai
le même, et mes dernières pensées auront pour objet la France et mon roi . Je le sais, Sire, j’ai fait bien moins que vous
Coadjuteur pense à la populace armée, menaçant la Reine régente et le roi enfant. 6º Que le Coadjuteur pense à ces considér
ée dans l’église Notre-Dame de Paris, le 10 mars 1687, en présence du Roi , des princes du sang, des évêques, des compagnies
amné ses erreurs, il a fait l’impossible pour les réparer et le grand roi lui a pardonné. Sa mémoire reste donc pure et glo
lui conférer, de la part de Louis XIV, le brevet d’Historiographe du roi (1677). Plan. — Sentiments que Colbert éprouve
lanie pour Racine, honoré qu’il est de la confiance et de l’amitié du roi  ? Il se promet une bien douce consolation à ses p
s, s’ils vous apprennent du nouveau sur l’illustre défunt. Un jour le roi demanda à M. Despréaux quel était l’écrivain le p
it sembler difficile ; le satirique n’hésita pas et nomma Molière. Le roi en témoigna quelque surprise, ce qui peut s’expli
-ci écrit à Colbert qu’il serait confus d’avoir part aux bienfaits du roi , tandis qu’un homme comme Corneille serait laissé
nœuvre des ennemis et des envieux de Corneille, ignorée assurément du roi et du ministre. 2. Il sait que Corneille est viei
amille, et pressé par le besoin, il a dû vendre sa charge d’Avocat du roi à la table de marbre de Rouen et celle de Premier
s un rentier ordinaire. Pour l’honneur des lettres, pour la gloire du Roi , de son ministre, de la France, que sa pension lu
s’excusera de la liberté qu’il prend de donner des conseils au grand roi après en avoir tant reçu de lui. Mais il se ferai
s cinquante ans, ont toujours compté parmi les plus fidèles sujets du roi . Ils servent en grand nombre dans les années de t
le charge par le récit d’une victoire. Il y a trois cents ans que les rois de France n’ont rien fait de si glorieux ; je sui
nne anglaise, qui faisait face de tout côté. Il y eut un moment où le roi , qui n’avait pas voulu quitter son poste, malgré
d’évacuer Authoin, et de se replier vers le pont de Calonne par où le roi et son fils devaient se retirer, en cas de malheu
e. Tout à coup le duc de Richelieu, qui servait comme aide de camp du roi , tout hors d’haleine, l’épée au poing, arrive au
l’attaquer de flanc, en tombant sur elle comme des fourrageurs. » Le roi se range à cet avis, et aussitôt tout est mis en
uvre, s’ébranle, et se replie précipitamment, quoiqu’en bon ordre. Le roi qui allait de régiment en régiment, était accueil
accueilli par les cris enthousiastes de « Victoire » et de « Vive le roi  », les officiers s’embrassaient ; c’était une joi
née, qui coûta 12 000 hommes aux alliés, et à nous 7 000, il a dit au roi , en embrassant ses genoux : « Sire, j’ai assez vé
82 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
ités générales de la phrase, page 14 de ce volume. Caractère des sept Rois de Rome. (Tiré de l’Histoire universelle de Bossu
e précision le caractère et les principales actions des sept premiers rois de Rome. On remarquera que dans cette page, il n’
vé au ciel ; et lui firent dresser des autels. Numa Pompilius, second roi , dans une longue et profonde paix, Il acheva de t
fut bien un beau prince dont les amours s’y cachèrent, mais il était roi , et se nommait François Ier. Sa salamandre y jett
ces ? Ai-je besoin du sang des boucs et des génisses ? Le sang de nos rois crie et n’est point écouté. Rompez, rompez tout p
été à Dieu. Je suis la Piété, cette fille si chère, Qui t’offre de ce roi (Louis XIV) les plus tendres soupirs. Tu le vois
ue du serpent, l’hymne antique : Vexilla regis prodeunt. Derrière le roi se prosternait la multitude des prêtres irlandais
ude des prêtres irlandais, malheureux exilés qui venaient, comme leur roi , chercher un refuge au pied des autels. Et Jacque
s débris d’armoiries, vanité mondaine sur la poussière et la mort. Le roi restait sans connaissance, et la paralysie avait
et d’un fils se mêler aux hymnes du Christ sur la croix. Cependant le roi revenait à lui ; sa première parole fut une expre
as de nains difformes, Se taillent des pourpoints dans ton manteau de roi  ; Et l’aigle impérial qui, jadis, sous ta loi, Co
83 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
it grand, l’âme grande, Et toutes les grandeurs dont on fait un grand roi … Et si Flaminius en est le capitaine, Nous pourro
paroles du Lutrin où la Mollesse, en regrettant l’heureux siècle des rois fainéants, fait le plus bel éloge de la triomphan
is XIV ; ainsi plusieurs passages du même Boileau dans ses Epîtres au roi , Grand roi, cesse de vaincre, ou je cesse d’écri
si plusieurs passages du même Boileau dans ses Epîtres au roi, Grand roi , cesse de vaincre, ou je cesse d’écrire, etc. qu
ogé tour à tour par Arcas et par Clytemnestre. Arcas, éveillé par son roi , lui demande quel besoin lui a fait devancer l’au
84 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
l’indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois , et de leur donner, quand il lui plaît, de grande
ères années ; — 3° Le tableau de ses derniers moments ; ses adieux au roi et à sa famille On ne divise pas toujours les dis
mine son discours à Télémaque ; il lui parle du châtiment des mauvais rois  : Crains donc, mon fils, crains une condition si
x, et n’arriver pas sans ressource à notre éternelle demeure, avec le Roi de la terre, il faut encore servir le Roi du Ciel
i de la terre, il faut encore servir le Roi du Ciel. » Servez donc ce Roi immortel et si plein de miséricorde, qui vous com
85 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
ré l’infâme désertion de la milice même, il était encore plus aisé au roi de lever des soldats que de les armer. Elle aband
prince d’Orange, elle va pour engager les États dans les intérêts du roi , lui gagner des officiers, lui amener des munitio
er ne l’arrête pas onze mois après, quand il faut retourner auprès du roi  : mais le succès n’en fut pas semblable. Je tremb
mons. Division. Saint Louis a été un grand saint, parce qu’étant né roi , il a fait servir sa dignité à sa sainteté : prem
a dignité à sa sainteté : première partie. Saint Louis a été un grand roi , parce qu’il a su, en devenant saint, faire servi
ends des tribus, rétablit le culte du Seigneur, et fut le censeur des rois et des princes du peuple ; et qui enfin, déposita
l’indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois , et de leur donner, quand il lui plaît, de grande
partout on voit la douleur et le désespoir, et l’image de la mort. Le roi , la reine, Monsieur, toute la cour, tout le peupl
mble que je vois l’accomplissement de cette parole du Prophète : « Le roi pleurera, le prince sera désolé, et les mains tom
ouclier, et forçait celui des ennemis avec l’épée ; qui donnait à des rois ligués contre lui des déplaisirs mortels, et réjo
ses armées, déconcerté les plus fiers elles plus habiles généraux des rois de Syrie, venait tous les ans, comme le moindre d
son protecteur ; 4º celui de Louis XIV ; 5º à dater de la mort de ce roi , celui du prince régnant. L’académicien chargé de
86 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
te injustice et rappelle les titres du grand poète à la protection du roi . (Paris, juillet 1887.) Rotrou a Corneille (mars
it ressortir le tort que cette mesure pourra faire à la réputation du roi  : Corneille, plus que tout autre, est digne de la
ugé qu’il avait un devoir plus pressant à remplir à Bourges auprès du roi . Se retirer dans les provinces du midi, c’est déc
fidèles, c’est augmenter la confiance des ennemis qui poursuivront le roi dans sa retraite. Le péril est grand mais tout n’
spéré. Orléans n’est pas pris : les Anglais y peuvent échouer. Que le roi ait confiance pour redonner courage à son armée e
s glorieux débuts d’une carrière tout d’abord consacrée au service du roi et à la grandeur de la France. 2° Il exprime le r
éparer bientôt par de fidèles services lui obtiendront la clémence du roi . (On pourra s’inspirer, pour rédiger cette lettre
souffre dans le camp ennemi, et il offre de nouveau son épée au jeune roi . (Alexandrie (Égypte), juillet 1891.) Montrer com
tres, propose à Louis XIV d’ériger l’Hôtel des Invalides. 1° Désir du roi d’améliorer la condition des gens de guerre : cet
iration et sur la proposition de Colbert. Par lui étaient désignés au roi les hommes de mérite qui paraissaient dignes d’un
lui conférer, de la part de Louis XIV, le brevet d’Historiographe du Roi . Passant rapidement en revue les grands hommes, q
était tourné contre lui. Avant de quitter le ministère, il écrivit au roi pour le remercier de sa confiance passée et lui d
eut rédigé la déclaration des droits, des adresses furent envoyées au roi et au peuple d’Angleterre. Un jeune avocat, John
elée à rendre à la France, et la gloire qui serait attachée au nom du roi . (Grenoble, octobre 1889.) On lit au chapitre xxx
t d’une Académie des Sciences. » Vous ferez le rapport de Colbert au Roi  ; vous y exposerez ses raisons, ses plans, ses es
le règne de Louis XIV depuis le traité de Ryswick jusqu’à la mort du roi . (Paris, octobre 1876). Racontez les derniers mom
e Louis XIV ; dites quels contrastes il y avait entre la situation du roi et de la France à cette époque et celle que prése
XIV à Versailles, après le traité de Nimègue (1678). Montrez le grand roi , dans son palais ou dans ses jardins, entouré des
Détestables flatteurs, présent le plus funeste Que puisse faire aux rois la vengeance céleste. Montrer la justesse de ces
e qu’à cette époque le métier d’écrivain était peu lucratif et que le roi donnait des pensions aux gens de lettres. Avant L
taient à la mode ; on était grossier ou précieux. Sous l’influence du roi , le théâtre se réforme ; la cour se distingue par
ssitôt. Si Molière écrivait le Bourgeois gentilhomme pour divertir le roi , il songeait aussi à lui plaire quand il donnait
ait le Misanthrope et les Femmes savantes. L’influence personnelle du roi est surtout visible dans le théâtre de Racine. « 
able théâtre. » Racine écrit ses premières pièces pour la jeunesse du roi , et ses dernières, Esther et Athalie, pour sa mat
sa maturité. L’éloquence religieuse se modèle aussi sur les goûts du roi . Elle était emphatique, affectée, surchargée de c
t de religion. Bourdaloue et surtout Bossuet subissent l’influence du roi . En résumé, et bien que le goût de Louis XIV pou
dehors. En même temps elle favorise le développement intellectuel. Le roi s’entoure des plus grands écrivains et des plus g
ance presque absolue, et ils ont dù se défendre le premier contre son roi lui-même et l’autre contre des intrigues de cour.
industries qui enrichissent la France ; il sont des sujets fidèles du roi . Ceux qui pour échapper à la persécution ont quit
ouleurs, on les distrait. Il envoie son fils combattre les Maures. Le roi est plein de justice et de modération, mais ne jo
n’avance rien qu’il ne l’ait contrôlé. S’il cite quelques paroles du roi ou d’un ministre, il ne les leur prète point, il
urtout ce qui distingue Voltaire des historiens qui l’ont précédé. Le roi n’est plus seulement un guerrier, c’est aussi un
était trop incomplète. « On n’a fait, disait-il, que l’histoire des rois , mais on n’a point fait celle de la nation. Il se
ue pendant quatorze cents ans, il n’y ait eu dans les Gaules, que des rois , des ministres et des généraux ; mais nos mœurs,
est aimable et elle est de bon augure. Je n’ai pas dit la vérité aux rois , face à face, et ils ne m’ont pas traité comme Ca
allisthène, mais Lysimaque recouvra ses dignités et mieux encore ; le roi vous rappellera. D’Argenson. – Je n’ose l’espére
en nous-même. Ministre, vous avez dignement servi et la France et le roi , vous avez fait tout ce qu’un homme intelligent e
colonies donneront à la France plus de prospérité et ce sera pour le roi un grand honneur de reprendre la politique de Lou
pose ses projets de réformes. Les circonstances dans lesquelles le roi nous appelle à partager avec lui le fardeau du po
es propriétaires paieront une subvention territoriale ; le domaine du roi lui-même n’en sera pas exempt ; c’est vous dire q
ours habiles et qui ne sont qu’onéreux. Sur cette matière j’ai dit au roi tout ce que j’entendais faire et je le répète ici
ogramme ; l’économie partout, voilà ma règle de conduite. J’ai mis le roi lui-même en garde contre sa générosité et sa bont
entière jouira ainsi vraiment de la liberté ; elle s’associera à son roi pour la réforme de tous les abus, et sans secouss
t tout notre devoir. C’est ainsi que nous servirons vraiment ce jeune roi qui a fait de nous ses conseillers et ses ministr
ogues sublimes de l’amour et de l’honneur, du citoyen et du père, des roi et des grands, quand d’un coup d’aile encore plus
l’animait à Rocroi dans l’âme de Rodrigue. Le peuple, les grands, les rois , prenaient des leçons de ces hommes parfaits qu’é
çons de ces hommes parfaits qu’évoquait le génie. Ces héros, ce grand roi , ces poètes dont vous êtes si fiers, maintenant,
nt ainsi à son siècle, à son pays, les modèles que doivent imiter les rois et les héros. Il est le père de tout ce qui s’est
, le cerf qui se tire d’embarras par un conte habile. Au-dessus de ce roi et de cette cour est la masse du peuple, le finan
e, le bruit court, de la mort de Mithridate. Pharnace, second fils du roi , accourt pour épouser Monime qui hait en lui l’al
la nouvelle de la mort de Mithridate par l’annonce de son retour. Le roi , surpris de voir à sa cour, son fils Pharnace, de
e, avec enthousiasme, à embrasser la mort par ordre de Mithridate, le roi meurt et l’unit à Xipharès. – Il est inutile de d
rs de fête passés à Saint-Cyr. Elle justifie sa conduite à l’égard du roi . Désormais, retirée du monde, elle se préparera p
s de Mme de Montespau, et travaillant sourdement à détacher d’elle le roi , puis, épouse secrète de Louis XIV, et exerçant s
il était bien en cour ; une simple malice de lui, connue et goûtée du roi , pouvait rendre un auteur ridicule aux yeux de Lo
temps bizarre où nous vivons, c’est sur elle qu’on juge un homme ! Le roi vous honore de son estime, les plus honnêtes gens
isi par Louis XV pour succéder à Dufay dans la direction du Jardin du Roi , devenu, depuis, le Jardin des Plantes de Paris e
naturelle. Vous supposerez la lettre par laquelle Buffon remercie le roi de cette faveur et lui expose les plans qu’il a c
l’indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois , et de leur donner, quand il lui plaît, de grande
et miraculeusement rétabli. Voilà les enseignemens que Dieu donne aux rois  : ainsi fait-il voir au monde le néant de ses pom
ain jusqu’au xiv e siècle ? Indiquer pour chacune de ces dynasties le roi ou les rois les plus célèbres. II. – Raconter som
u xiv e siècle ? Indiquer pour chacune de ces dynasties le roi ou les rois les plus célèbres. II. – Raconter sommairement la
du Puget qui a pour sujet : Milon de Crotone. Attitude de la cour, du roi , etc. (Section de peinture, juillet 1887.) Racon
l faut seulement y placer quelques artistes qui pouvaient recevoir le roi ou l’accompagner et quelques personnages célèbres
s illustres, et de donner aussi quelques indications sommaires sur le roi et son époque. (Section d’architecture, juillet 1
rchitecture, juillet 1888.) Il existait autrefois dans le trésor des rois de France, une tapisserie dite de du Guesclin, où
ter était âgé de soixante-quinze ans. Vous supposerez qu’il répond au roi , pour le supplier de le laisser à la tête de ses
algré sa vieillesse, toute l’ardeur du jeune âge. C’est au service du roi et de la France, c’est sur l’élément, où il lui a
Brest) PLAN Préambule. – Il a reçu la missive de son maître, de son roi . Il le remercie des sentiments si nobles et si gé
l’avant-garde, malgré la fatigue des soldats ; un peu en arrière, le roi suivit lui-même à quelque distance avec le gros d
al, chargea brillamment, avec les gens d’armes vénitiens, le corps du roi . « Il est impossible, dit Comines, de plus hardim
ne-Espérance. Concours de 1871. Après ces choses, les frères du roi préparèrent leur flotte ainsi que les autres rich
u mois d’août 1250. Ils étaient porteurs d’une lettre adressée par le roi à ses sujets, sorte de compte rendu et de manifes
es saints lieux. Nota. – Le sujet de la composition est la lettre du roi . Concours de 1872. Rapport des généraux Dat
osamonde, non moins capricieuse qu’agile à la course, avait obtenu du roi son père qu’il la laissât disposer de sa main et
objets dont il s’était muni. Concours de 1884. funérailles du roi louis ix a l’abbaye de saint-denis La basilique,
chevée, avait reçu depuis quelques années seulement les sépulcres des rois , dispersés jusqu’alors de divers côtés. Avec celu
es campagnes et des villes voisines pour rendre un dernier hommage au saint Roi . Les chevaliers et les clercs déploraient l’issue
des monnaies et l’élévation des taxes. Sous Louis X, l’oncle du jeune roi , Charles de Valois, qui avait des griefs personne
pu se défendre, même contre l’accusation d’avoir voulu faire périr le roi . On représentera l’attitude ferme et courageuse d
I. Charles-Quint est brisé par l’émotion. Les acclamations au nouveau roi (quelques lignes à peine). Concours de 1891.
à lui rembourser les fortes sommes qu’il avait avancées. Un ordre du roi suspendit la procédure. Dupleix écrit à Louis XV
Louis XIV à Cherbourg, un notable habitant de cette ville remercie le roi de la création du port, et en montre l’importance
– Le 27 avril 1697, Jean Bart fut élévé au rang de chef d’escadre. Le roi lui annonça sa nomination à Versailles où le mari
 » Raconter la scène. Faites ressortir le sens du mot prononcé par le roi . – Raconter un incendie en mer. « Le feu à bord 
s Normands, et verse des larmes. – Colbert expose, dans un mémoire au roi , les plans pour la réorganisation de la marine mi
n attention sur l’importance de la colonie ; il implore le secours du roi . – Le lancement d’un navire. – Les derniers prépa
is que Charles VII est retiré à Chinon, apprend que l’on conseille au roi de reculer encore devant l’ennemi et de se réfugi
à que les Anglais doivent échouer. Si les secours humains manquent au roi , qu’il en attende du Dieu de Clovis et de saint L
ls violents qu’il vient d’entendre ne peuvent pas être adoptés par un roi qui veut être le père de ses sujets….. Il supplie
élicitera la France d’avoir enfin chassé les Anglais et reconquis son roi . Il peindra le triste état du royaume sous la dom
e courage de Charles VII, fait lever le siège d’Orléans et conduit le roi à Reims. Sa mission terminée, elle est tombée aux
trouvent un tombeau dans les plaines de Poitiers. (Montpellier.) le roi jean et le prince noir. Après avoir vaillamment c
dù….. » ….. Et le prince victorieux, faisant asseoir à une table le roi vaincu, se tient debout derrière lui et revendiqu
avec mépris de sa hardiesse, il persiste et il se présente devant le roi qui s’étonne, et lui dit qu’il n’est qu’un enfant
le cerf et lui dit que le lion malade l’a désigné pour être après lui roi des animaux, comme le plus digne ; il l’engage à
couverte, venait d’arriver en Espagne. L’attente est universelle. Les Rois , comme on appelait Ferdinand et Isabelle, lui fon
lomb était à cheval, entouré de l’élite de la noblesse d’Espagne. Les Rois se levèrent au moment où il s’agenouilla en les a
s le berger n’avait pas de chemise. (Bordeaux.) justice de philippe, roi de macédoine. Philippe, roi de Macédoine, avait u
un mot de la fable ni de La Fontaine. Quelques-uns ont supposé que le roi n’aimant pas La Fontaine, Boileau n’avait pas osé
ble que cette explication calomnie à la fois Louis XIV et Boileau. Le roi n’était pas capable de cette petitesse, de trouve
, comme il l’appelle, que sa reconnaissance et son dévouement pour le roi n’ôtaient rien à son indépendance. Il faut donc c
de sa tente….. ; son fils Philippe est à genoux près de son lit….. le saint Roi l’exhorte à remplir toujours fidèlement les devoi
ts se font entendre, s’affaiblissent et cessent. – Mort du pape et du roi . Concours de 1865. L’ignorance de l’avenir
nfirmer par quelques exemples cette pensée de Bacon : « L’homme, créé roi de la nature, exerce sur cette même nature un emp
ec la même facilité et la même abondance que sur toutes choses, et le roi et le chimiste ont pu discuter ensemble la théori
is XIV, car le parti protestant était soumis, fidèle, dans la main du roi . C.Causes intimes. – Influences subies par le roi
le, dans la main du roi. C.Causes intimes. – Influences subies par le roi  : Mme de Maintenon – Louvois – le confesseur roya
es sages réformes de Colbert, la guerre et les dépenses fastueuses du roi épuisent les ressources publiques et poussent le
s si jamais le sort conduisait le monarque espagnol dans les Etats du roi de France, le roi de France se souviendrait de ce
Andes quinze Républiques, – sans compter quelques autres morceaux de roi , tels que Cuba ou les Philippines. Pour le moment
s du Congo. C’est la Belgique qui ne dédaigne pas d’accepter pour son roi une couronne coloniale. C’est la Russie enfin qui
assurée du Canada, signaient des traités « non en marchands, mais en rois  ». Et c’est ainsi qu’on usait jusqu’à extinction
t-il la France ? Faut-il confondre et les ministres et l’entourage du roi et le monarque lui-même avec les sujets et avec l
87 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
x, il mourut en 1704 au moment où la prospérité et la gloire du vieux roi avaient trouvé leur terme. C’est pour l’éducation
rre. (Exorde et fragments.) De quelle manière Dieu instruit les rois . — Révolution d’Angleterre. — Courage de la reine
prince d’Orange3, elle va pour engager les Etats dans les intérêts du roi , lui gagner des officiers, lui amener des munitio
er ne l’arrête pas onze mois après, quand il faut retourner auprès du roi  : mais le succès n’en fut pas semblable. Je tremb
e se confondre dans un abîme où l’on ne reconnaît plus ni princes, ni rois , ni toutes ces autres qualités superbes qui disti
ier de la maison du duc d’Orléans, qu’elle avait fait exiler. 3. Les Rois forment quatre livres qui contiennent l’histoire
88 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
ette phrase de Thomson : Là s’avance du côté de l’Orient le puissant roi du jour, répandant la joie sur la nature. En tro
ins, songe au sang qui coule dans tes veines. C’est le sang de vingt rois , tous chrétiens comme moi : C’est le sang des hé
che de Ferney, pour Voltaire. On dit encore : un Sardanapale, pour un roi efféminé ; un Néron, pour un cruel tyran ; un Tra
animaux malades de la peste : Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi , etc., et : J’ai souvenance qu’en un pré de moine
efuge, Que deviendra l’effet de ses prédictions ? Qu’il vous donne ce roi promis aux nations ! Cet enfant de David, votre e
; elle approche, nous y touchons, la voilà venue. Vous voulez qu’un roi meure, et pour son châtiment Vous ne donnez qu’un
ssieurs, qu’attendez-vous ? peut-être d’avoir rétabli les affaires du roi son fils ? Non, c’est de l’avoir faite reine malh
mbrasse, Par ce sage vieillard, l’honneur de votre race, Daignez d’un roi terrible apaiser le courroux : Sauvez Aman, qui t
e la princesse son épouse : Règne : de crime en crime enfin te voilà roi … Telles sont les imprécations de Camille contre
ur elle Répandre cet esprit d’imprudence et d’erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur. Quomodo cantabimus canti
les mortels avec d’égales lois, Et du haut de son trône interroge les rois . Racine. 269. Quels sont les défauts à éviter d
maux ! Quam multi tineas pascunt blattasque diserti. Pourquoi ce roi du monde et si libre et si sage, Subit-il si souv
admirablement surmonté des difficultés de ce genre dans son Épître au roi sur le passage du Rhin. 5° L’accumulation de mots
vation, l’autorité. Qu’aux accents de ma voix la terre se réveille. Rois , soyez attentifs ; peuples, ouvrez l’oreille : Qu
M. de Turenne sortait de cette maison qui a mêlé son sang à celui des rois et des empereurs, et qui a donné des reines à la
89 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
la perfection du christianisme. Pour réussir dans ce pieux dessein du roi , votre fondateur, attachez-vous à inspirer aux de
d’aucune congrégation, qui est à la porte de la cour, dépendante des rois et des hommes du siècle qui seront auprès d’eux e
ersonne importante, parce que vous êtes nourrie dans une maison où le roi va tous les jours ; et le lendemain de ma mort, n
aison où le roi va tous les jours ; et le lendemain de ma mort, ni le roi , ni tout ce que vous voyez qui vous caresse ne vo
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
uceurs, errant parmi les bois, Il regarde à ses pieds les favoris des rois  ; Il lit au front de ceux qu’un vain luxe environ
t aux débats qu’ont parfois Les petits souverains se rapportants6 aux rois . La laitière et le pot au lait Perrette
us brave un défi ; Je m’écarte1 je vais détrôner le sophi ; On m’élit roi , mon peuple m’aime2 ; Les diadèmes vont sur ma tê
; tous sont de son domaine ; Et le premier instant où les enfants des rois Ouvrent les yeux à la lumière Est celui qui vient
ts. 5. Le Blésois est devenu le département de Loir-et-Cher. 6. Le roi est le cousin de Jupiter. 7. On appelle Cochet,
e les fait mieux que La Fontaine. Que ne rêve-t-il pas ? qu’on l’élit roi , et que son peuple l’aime. Je me persuade qu’à fo
e. 4. Comparer à la Peste des animaux (Virgile), et au début d’Œdipe roi . 5. Amis. Il a besoin d’eux ; il les flatte. Le
début d’Œdipe roi. 5. Amis. Il a besoin d’eux ; il les flatte. Les rois eux-mêmes se font parfois courtisans. 6. Le ber
t. Restriction grosse d’indulgence. Quelle abnégation ! 2. Trop bon roi . Il a l’absolution toute prête. C’est un casuiste
t faits pour le servir. « Nous avons percé la nue des cris de vive le roi  ! nous avons fait des feux de joie, et chanté le
91 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
ur centre de ses tableaux, et n’étudia l’univers que par rapport à ce roi de la création, et selon le degré d’utilité ou de
it des hommes, la violence fit les tyrans, la douce autorité fait les rois . Le lion et le tigre sur la terre, l’aigle et le
pour la défense, il sait combattre et vaincre sans jamais attaquer : roi paisible des oiseaux d’eau, il brave les tyrans d
, et il est en paix avec toute la nature : il vit en ami plutôt qu’en roi parmi ces nombreuses peuplades d’oiseaux aquatiqu
République. « Nous devons estimer la république bien heureuse où le roy est obéissant à la loy de Dieu et de nature, les
le roy est obéissant à la loy de Dieu et de nature, les magistrats au roy , les particuliers aux magistrats, les enfants aux
r avirons, pour flotte ces oiseaux Qui se pressent en foule autour du roi des eaux, Pour voile enfin son aile au gré des ve
92 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
i, confiné modestement dans l’Ile de France, suivra la fortune de nos rois . Dès l’abord, à la faveur des progrès accomplis p
natives ou des échanges amiables. C’est ainsi que les Français diront roi avec les Bourguignons, et reyne avec les Normands
saint Thomas de Cantorbéry, les traductions des Psaumes, de Job, des Rois , des Machabées, les Sermons de saint Bernard, Ben
conquêtes, les aventureuses expéditions entreprises en Italie par des rois trop chevaleresques eurent du moins l’avantage de
u monde. La poésie n’eut pas aussi brillante fortune. Sous Louis XII, roi grave, réfléchi, pieux, simple et sage, la muse m
qui appartient à l’Ile-de-France se distingue par la diphthongue oi : roi , roine, estroit, espois, il lisoit, que je sois,
93 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
u’ils font vous ennuie. O le plaisant détour ! Ils ont bien ennuyé le roi , toute la cour, Sans que le moindre édit ait, pou
es écrits, Qu’il soit le mieux renté de tous les beaux esprits, Comme roi des auteurs qu’on l’élève à l’empire, Ma bile alo
Et d’un mot innocent faire un crime d’Etat. Vous aurez beau vanter le roi dans vos ouvrages Et de ce nom sacré sanctifier v
nom sacré sanctifier vos pages : Qui méprise Cotin n’estime point son roi , Et n’a, selon Cotin, ni Dieu, ni foi, ni loi.
a guerre4 ? Hélas ! qu’est devenu ce temps, cet heureux temps, Où les rois s’honoraient du nom de fainéants, S’endormaient s
94 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
Impitoyables conquérants ? Des vœux outrés, des projets vastes ; Des rois vaincus par des tyrans ; Des murs que la flamme r
oits ! Est-ce donc le malheur des hommes Qui fait la vertu des grands rois  ? Leur gloire, féconde en ruines, Sans le meurtre
l est donc le héros solide Dont la gloire ne soit qu’à lui ! C’est un roi que l’équité guide, Et dont les vertus sont l’app
nt des hommes1. Qu’aux accents de ma voix la terre se réveille2 ! Rois , soyez attentifs ; peuples, ouvrez l’oreille : Qu
95 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11
raités et avoir assisté toujours honorablement dans le conseil de nos rois , il tombe tout d’un coup en disgrâce et est menac
seize pièces de canon qui appartenaient à un prince qui est oncle du roi et frère de la reine4, avec qui vous n’aviez jama
dont César eût voulu couronner toutes les siennes, et qui redonne aux rois vos ancêtres autant de lustre que vous en avez re
96 (1873) Principes de rhétorique française
es ou bonnes Ne fait qu’anéantir la force des couronnes. Le droit des rois consiste à ne rien épargner ; La timide équité dé
z bientôt sous d’autres lois, Et vous auriez bientôt vos ennemis pour rois . Chaque jour, chaque instant, pour rehausser ma g
de négligence ? Fénelon prête ce dilemme à Philoclès : Oh ! que les rois sont à plaindre ! s’ils sont méchants, combien fo
Chrétiens, que la mémoire d’une grande reine, fille, femme, mère de rois si puissants, et souveraine de trois royaumes, ap
t miraculeusement rétabli. Voilà les enseignements que Dieu donne aux rois  : ainsi fait-il voir au monde le néant de ses pom
 ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N’en défend pas les rois . 5. Le genre et l’espèce. — Ce lieu commun cons
es pas on les avait semés : elle s’est retournée menaçante contre le roi des rois, son seigneur et son maître : De mes br
n les avait semés : elle s’est retournée menaçante contre le roi des rois , son seigneur et son maître : De mes bras tout s
discours en deux parties : Louis fut un grand saint, il fut un grand roi . Chacune de ces parties se subdivise elle-même :
t, sévère à soi-même avec plus de force et de vertu. — Il a été grand roi , dans la guerre et’ dans la paix — dans la prospé
dans l’oraison funèbre de Louis XIV ; il fait tourner à la gloire du roi jusqu’aux revers de ses dernières années, grâce à
ls coups, ô mon Dieu, ne prépariez-vous pas à sa constance ! Ce grand roi que la victoire avait suivi dès le berceau, et qu
ceau, et qui comptait ses prospérités par les jours de son règne ; cc roi dont les entreprises toutes seules annonçaient to
uvé d’obstacles, n’avait eu qu’à se défier de ses propres désirs ; ce roi dont tant d’éloges et de trophées publics avaient
écueils qui naissent du sein même de la louange et de la gloire ; ce roi , si longtemps maître des événements, les voit, pa
ps terribles par lesquels s’accomplissent les décrets de Dieu sur les rois et sur les nations. 3. Recherche des preuves. — 
u peuple de Paris contre le roi Henri III : Tu n’as pu supporter ton roi débonnaire, si facile, si familier, qui s’était r
. De même Colbert dans sa lettre aux savants étrangers : Quoique le roi ne soit pas votre souverain, il veut être votre b
l’indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois et de leur donner, quand il lui plaît, de grandes
uet peut se ramener à cette simple proposition : Dieu fait la loi aux rois . Le développement de cette idée consiste à substi
aites des choses humaines20 ; tel encore le tableau de l’ambition des rois dans le sermon de Massillon sur les tentations de
. Ainsi Voltaire, dans sa lettre célèbre à milord Harvey : Eh ! quel roi donc en cela a rendu plus de services à l’humanit
nc en cela a rendu plus de services à l’humanité que Louis XIV ? Quel roi a répandu plus de bienfaits et marqué plus de goû
chacun d’eux toute l’estime que méritait l’autre ! et à propos des rois  : Oui ! Dieu l’a dit : vous êtes des Dieux ; mai
Détestables flatteurs, présent le plus funeste, Que puisse faire aux rois la colère céleste. Le tour ironique, dans le ge
, Bossuet à propos de la mort imprévue de la duchesse d’Orléans : Le roi , la reine. Monsieur, toute la cour, tout le peupl
a nature humaine dans de vives antithèses : Ver impur de la terre et roi de l’univers, Riche et vide de biens, libre et ch
Tel brille au second rang qui s’éclipse au premier. Il devint lâche roi , d’intrépide guerrier. Épaminondas disait : Ce
oire, la majesté, l’indépendance, est aussi celui qui fait la loi aux rois et qui leur donne quand il lui plaît, de grandes
fureur des flots est aussi celui qui se glorifie de faire la loi aux rois , etc. — Celui qui règne dans les cieux et de qui,
idicule : Il y en a qui masquent toute la nature : il n’y a point de roi parmi eux, mais un auguste monarque ; point de Pa
Oreste pressé par l’aveugle jalousie d’Herrnione : Vous voulez qu’un roi meure, et pour sou châtiment Vous ne donnez qu’un
 l’esprit républicain lorsqu’elle dit à Cinna : Pour être plus qu’un roi , tu te crois quelque chose. Parmi les exemples
ssieurs, qu’attendez-vous ? Peut-être d’avoir rétabli les affaires du roi son fils ? Non ; c’est de l’avoir faite reine mal
e d’une adulation habile l’apostrophe de Boileau à Louis XIV : Grand roi  ! cesse de vaincre ou je cesse d’écrire. Tel est
! Mon moulin est à moi, Tout aussi bien au moins que la Prusse est au roi . — Allons, ton dernier mot, bonhomme, et prends-y
ur elle Répandre cet esprit d imprudence et d’erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur. Presque tous les personna
u a dit, afin d’exprimer l’importance d’un bon ministre pour un grand roi  : Mais sans un Mécénas, à quoi sert un Auguste ?
i dit le renard, et flatteurs d’applaudir. La Fontaine. Oui, les rois dans le ciel ont un jugé sévère, L’innocence, un
lier fut chargé de veiller seul au salut de la patrie, pendant que le roi , muni de quatre-vingt mille hommes, se battait da
de vin, leur donne un souper digne du vainqueur, tics vaincus et des rois d Ecosse et de Chypre, qui s’y trouvèrent. Le ca
qu’en revêtant la pourpre romaine il venait de prendre h sceptre des rois et la livrée des roses. Ainsi le bon goût n’est j
ons : Un homme s’est rencontré, à propos de Cromwell ; Dieu donne aux rois de grandes et terribles leçons… Veut-il faire des
de cacophonie : Non il n’est rien que Nanine n’honore. Pourquoi ce roi du monde et si libre et si sage Subit-il si souve
ertus par quelque honneur extraordinaire, il fallait trouver un grand roi qui crût ignorer quelque chose et qui fût capable
memnon a quelque chose de noble et de louchant à la fois : Ce nom de roi des rois et de chef de ta Grèce Chatouillait de
quelque chose de noble et de louchant à la fois : Ce nom de roi des rois et de chef de ta Grèce Chatouillait de mon cœur
nos péchés cette infortune, etc. » Qui est-ce qui parle ? Est-ce le roi des animaux ou le roi  des rois, le lion ou Agame
rtune, etc. » Qui est-ce qui parle ? Est-ce le roi des animaux ou le roi  des rois, le lion ou Agamemnon, pasteur des peup
c. » Qui est-ce qui parle ? Est-ce le roi des animaux ou le roi  des rois , le lion ou Agamemnon, pasteur des peuples ? Quel
ne fausse richesse dans ce passage ridicule : Priam, père de tant de rois , est privé de sépulture et le feu lui manque dans
re mort frappe des mêmes coups la chaumière du pauvre et le palais du roi . Voici l’imitation de Racan : Les lois de la mo
t la garde qui veille aux barrières du Louvre     N’en détend pas nos rois . Il est aisé de voir pourquoi il y plus d’élégan
les mortels avec d’égales lois, Et du haut de son trône interroge les rois . La magnificence naît également de la précision
sénéchal ayant ramené les vainqueurs à Paris, ils furent présentés au roi , qui les combla de présents. Développement. — L
elles avec tant de soin. Et toi, France attristée par la folie de ton roi et les désordres de ta reine, relève la tète. Tu
a postérité parmi les conquérants, mais il ne sera pas parmi les bons rois  ; et l’on ne rappellera l’histoire de son règne q
jours en présence de Dieu auquel il rapporte tout. Développement. —  Roi , il est le modèle des rois ; chrétien, il est le
auquel il rapporte tout. Développement. — Roi, il est le modèle des rois  ; chrétien, il est le modèle de tous les hommes.
hommes vulgaires, nous sommes enflés de vanité et d’orgueil ! Il est roi , et d est humble : c’est beaucoup pour les moindr
ïens l’ont lait ; mais il s’abaisse devant eux. il est le premier des rois qui les ait servis. C’est là ce que la morale paï
des plus pauvres gens s’il leur avait été fait quelque tort au nom du roi et de réparer aussitôt à ses dépens. Il nous a la
pas au bout du monde. Penché sur le monde, d’une main il terrasse les rois , de l’autre il abat le géant révolutionnaire ; ma
97 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article »
Clovis, le cinquième des rois de France de la première race, mais regardé comme
’il nomma Fe. Lorsqu’il eut embrassé le christianisme, il fut le seul roi catholique qu’il y eut au monde : tous les autres
98 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article »
Cyrus, né l’an 599 avant J.C., de Cambyse, roi des Perses, et de Mandane, fille d’Astiages, roi
nt J.C., de Cambyse, roi des Perses, et de Mandane, fille d’Astiages, roi des Mèdes. C’est un des plus grands conquérans qu
99 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
Seigneur a détruit la reine des cités ; Ses prêtres sont captifs, ses rois sont rejetés ; Dieu ne veut plus qu’on vienne à s
int portés ? Lève, Jérusalem, lève ta téta altière ; Regarde tous ces rois de ta gloire étonnés ; Les rois des nations, deva
ve ta téta altière ; Regarde tous ces rois de ta gloire étonnés ; Les rois des nations, devant toi prosternés,           De
100 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
Ψ. v. 61). Voici le grec exactement traduit : « Pluton lui-même, le roi des enfers, s’épouvante dans ses demeures souterr
lorsque sa sœur offusque ses clartés, Pâle, et portant le trouble aux rois épouvantés, Il épanche à regret une triste lumièr
unia telo Dejicit. Dans cette nuit affreuse, environné d’éclairs, Le roi des dieux s’assied sur le trône des airs. La terr
me, Et la terre et la mer, et l’enfer et les cieux, Et le sceptre des rois et la foudre des dieux. Tout cela, il faut en co
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