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1 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
nom ; vous l’aviez écrit sur le livre éternel, dans la succession des saints rois qui devaient gouverner vos peuples ; vous l’
Gouvernement de saint Louis : ses vertus civiles et militaires. Le saint roi rendit aux peuples, avec la tranquillité, la
ux siècles à venir, des secours publics aux misères publiques : notre saint roi connut ce devoir, et jamais prince ne fit plu
prince ne fit plus d’usage d’un si heureux privilége. Que de maisons saintes dotées ! que de lieux de miséricorde élevés par s
l’insolence et les conquêtes des nations infidèles. Poussé d’un zèle saint , il sort, comme un autre Abraham, de sa terre et
par des barbares, qui foulaient encore aux pieds une partie des lieux saints de la Palestine et menaçaient d’envahir le reste,
pelâtes alors, en voyant ce pieux héros armé pour la délivrance de la sainte Jérusalem, vous rappelâtes vos anciens jours de g
la trace a subsisté jusque dans notre siècle, des panégyriques de ce saint roi. Mais il vaut mieux voir en quels termes ce p
2 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
me, aigle vainqueur, Au bruit de tes ailes de flamme, Je frémis d’une sainte horreur ; Je me débats sous ta puissance, Je fuis
D’arbre en arbre au verger errer son habit noir5. Car c’était l’heure sainte où, libre et solitaire, Aux rayons du couchant, i
or du soir qui perçaient les volets, Comme luttent entre eux, dans la sainte agonie, L’immortelle espérance et la nuit de la v
il respectueux ne voyait qu’un élu. Puis, avec l’assistant disant les saints cantiques, Je m’assis pour pleurer près des chère
la bière. Chacun des villageois jeta sur le cercueil Un peu de terre sainte , en signe de son deuil ; Tous pleuraient en passa
a foule muette un sourd sanglot sortit. Quand ce fut à mon tour : « O saint ami ! lui dis-je, Dors. Ce n’est pas mon cœur, c’
respirer, ni faire un mouvement, Comme si du passé l’image tendre et sainte Devait, au moindre bruit, s’enfuir de cette encei
pour tout le monde du haut des cieux. Dans chaque village s’élève ta sainte maison, et le son de l’orgue et les chants des ch
nourri aux affections de famille, et a éprouvé une de ces grandes et saintes douleurs que le cœur n’oublie pas, retrouve ici s
x et battant des ailes comme pour le féliciter de sa venue. Alors, le saint dit à son compagnon : “Je vois qu’il est de la bo
3 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre II. Études du Prédicateur. »
suasion dans les cœurs, la consolation dans les âmes, qu’il ouvre les saintes écritures, qu’il se nourrisse, qu’il enrichisse,
mentaire perfide. Sans compter les ressources immenses que les livres saints offrent au prédicateur qui sait en faire usage, p
léchier a su tirer de la rare conformité que lui offraient les livres saints entre le héros des Machabées, et le grand homme (
rces inépuisables de tous les genres de beautés. À l’étude suivie des saintes écritures, il est essentiel de joindre la lecture
4 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
é mes fautes derrière toi. — Le Seigneur m’a sauvé : aussi son temple saint retentira tous les jours de ma vie des chants de
uets, tes fêtes solennelles ? » Ne pourrons-nous jamais, unis dans le saint lieu, » Du retour de tes fils remercier ton Dieu 
écrivain pouvait retirer de l’étude et de la connaissance des livres saints , sources toujours fécondes, toujours ouvertes à q
tère particulier. Je crois, par exemple, que l’esprit seul des livres saints pouvait inspirer le morceau suivant : Digne prix
ui prennent naturellement ici le ton et la couleur du sujet. Le plus saint des devoirs, celui qu’en traits de flamme La natu
es biens. « Je vous donne à jamais, » Et ma main et ma foi ; le plus saint hyménée » Aujourd’hui va m’unir à votre destinée.
nfant, docile aux soins de son aïeul, De nos fastes sacrés prenait le saint recueil, Mais non sans le baiser ; sa main respec
cteur dirigeant les récits, Le vieillard lui disait : Lisez ces pages saintes  ; Abel, le juste Abel, de son sang les a teintes.
stait sans larmes et sans voix. Mais l’azime céleste, et les onctions saintes , Au mourant ont rendu ses facultés éteintes ; Et
5 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
élire factice qui porte certains poètes à parler de leur feu, de leur sainte ivresse, etc., ni dans des apostrophes comme cell
nous trouver une juste idée de la poésie sacrée ? Ce sont les Livres Saints qui pourront nous donner une juste idée de la poé
ait comblé. On trouve encore d’autres poèmes lyriques dans les Livres Saints  : les plaintes sublimes de Job, Pereat dies, et c
tions, des prières ou des louanges que le poète adresse à Dieu ou aux saints  : à Dieu, pour le célébrer, le remercier, implore
me, et demande à être chantée. C’est le nom qu’a pris dans les Livres Saints la poésie lyrique, à l’exception des Psaumes. Che
t comme l’hymne liturgique, ils célèbrent Dieu et ses grandeurs ; les saints , leurs vertus et leur gloire ; les mystères et le
sacrées, hymnes et cantiques. Outre les poésies tirées de l’Écriture Sainte et le Carmen sæculare d’Horace, dont nous avons f
Marie, que l’on prendrait pour l’œuvre d’un catholique ; une prière à sainte Marie Madeleine, par Pétrarque ; les Disciples à
i de plus vivant, de plus délicieux que le passage suivant des Livres Saints  : Vous bénirez nos champs, Seigneur, et vos bénéd
La religion chrétienne, qui est la source de toutes les inspirations saintes , a épuré ces sentiments, et a appris aux poètes à
e qu’elle est quelquefois consacrée aux souvenirs de l’innocence, aux saintes joies de la vertu, aux allégresses d’une bonne co
ne bonne conscience. Saint François d’Assise, saint Jean de la Croix, sainte Thérèse, Fénelon, ont composé des chansons sur de
c’est que celui-ci, étant destiné à être chanté en chœur dans le lieu saint , doit toujours être grave et sérieux ; tandis que
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Marc Girardin Né en 1801 » pp. 275-278
vivacité sémillante, et la verve soutenue d’une haute raison1. Un saint Qui de vous ne se souvient de Fénelon aidant
 — Eh bien, cherchons-là ensemble. » Il la retrouvent. « Vous êtes un saint , monsieur l’abbé : vous avez retrouvé ma vache ! 
us avez retrouvé ma vache ! » Elle se trompait d’un mot : il était un saint parce qu’il l’avait cherchée1. La passion au
mbres des ponts supérieurs, et là ils priaient et lisaient l’Écriture sainte avec les femmes des officiers et des passagers. P
7 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
propres à appuyer ses raisonnements. Une lecture réfléchie des livres saints , en le pénétrant de la grandeur et de la sainteté
es injustes reproches, j’avance deux propositions : 1º. C’est une loi sainte et parfaite : mais dans sa perfection, elle n’a r
mais dans sa modération, elle n’a rien de lâche. » 1º. C’est une loi sainte et parfaite ; mais dans sa perfection, elle n’a r
amne pas tout comme mortel : mais elle nous donne, en même temps, une sainte horreur de tout péché, même du véniel. Elle disti
ou dans laquelle il choisissait les sujets les plus importants. « Ces saints prédicateurs, dit l’Abbé Fleury, dans son ouvrage
ons. Le Panégyrique Chrétien est uniquement consacré à la louange des Saints . L’Orateur s’y propose de les honorer par l’éloge
égyrique. Mais ce serait un défaut de suivre exactement les traces du Saint , depuis sa naissance jusqu’à sa mort, et de louer
t Louis par le P. Bourdaloue. « Division. Saint Louis a été un grand Saint , parce qu’étant né Roi, il a fait servir sa digni
Partie. Saint Louis a été un grand Roi, parce qu’il a su, en devenant Saint , faire servir sa sainteté à sa dignité, II. Parti
eté à sa dignité, II. Partie. » I. Partie. Saint Louis a été un grand Saint , parce qu’étant né Roi, il a fait servir sa digni
Partie. Saint Louis a été un grand Roi, parce qu’il a su, en devenant Saint , faire servir sa sainteté à sa dignité. Il a été
à l’abri de toute critique. L’application des passages de l’Écriture Sainte , y est quelquefois peu juste, et l’usage de l’ant
quent, qui d’ailleurs a le grand mérite de ne perdre jamais de vue le Saint dont il célèbre les vertus. Les anciens avaient a
la gloire de ce Héros, ni interrompre l’attention que vous devez aux saints mystères, par un stérile, quoique magnifique réci
moments de sa vie, par tout ce que la religion peut inspirer de plus saint et de plus tendre à un cœur fervent ». Ces trois
8 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
guillons leurs paroles ne laissent-elles pas dans son esprit ! quelle sainte jalousie leurs actions n’allument-elles pas dans
peu aujourd’hui qui ne s’érigent en juges et en censeurs de la parole sainte . On ne vient ici que pour décider du mérite de ce
propres à appuyer ses raisonnements. Une lecture réfléchie des livres saints , en le pénétrant de la grandeur et de la sainteté
vera la première partie en montrant que la loi chrétienne est une loi sainte et parfaite, et ensuite que c’est une loi modérée
gile qu’on venait de lire, soit de quelque autre partie de l’Écriture sainte . Les prédicateurs proportionnaient leur style à l
un tout autre caractère ; il est uniquement consacré à la louange des saints . L’orateur s’y propose de les honorer par l’éloge
égyrique. Mais ce serait un défaut de suivre exactement les traces du saint depuis sa naissance jusqu’à sa mort, et de louer
alogue à celle de ses sermons. Division. Saint Louis a été un grand saint , parce qu’étant né roi, il a fait servir sa digni
partie. Saint Louis a été un grand roi, parce qu’il a su, en devenant saint , faire servir sa sainteté à sa dignité : deuxième
ctions même de leur ministère l’occasion de leurs désordres ; l’arche sainte ne rendait plus ses oracles à Silo ; mais, tombée
héri du ciel, qui renouvela le gouvernement, qui répandit une onction sainte sur les princes de sa nation, et qui jugea l’asse
Bernard, et ce prophète, si fameux et si souvent loué dans les livres saints , à celui dont j’entreprends aujourd’hui l’éloge ?
exte d’une oraison funèbre, c’est-à-dire les lignes tirées des livres saints que l’orateur prononce avant de commencer son dis
ir, qu’en recueillant ces termes nobles et expressifs dont l’Écriture sainte se sert pour louer la vie et pour déplorer la mor
9 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
er à celle de la terre : c’est celle qui se manifeste dans les Livres saints , et qui a pour interprète les cantiques de Moïse
lus beau dans notre langue. Mais d’où vient que mon cœur frémit d’un saint effroi ? Est-ce l’Esprit divin qui s’empare de mo
ment en un plomb vil l’or pur s’est-il changé ? Quel est dans le lieu saint ce pontife égorgé ? Pleure, Jérusalem ; pleure, c
peuples à l’envi marchent à ta lumière. Heureux qui, pour Sion, d’une sainte ferveur           Sentira son âme embrasée !     
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
ille à l’instant de l’ignominie du siècle, et nous place dans le lieu saint . La mort d’un aîné change nos vues, nous rengage
des grâces. Quels sont les motifs qui conduisent cet autre à l’autel saint  ? que vient-il chercher dans l’église ? ses tréso
ouï dire qu’il y trouverait des richesses immenses, et les dépouilles saintes des peuples. Ce sont des vues de fortune, d’éléva
soutenir son nom et s’établir convenablement dans le monde, un asile saint lui paraît plus honorable aux yeux des hommes qu’
ise des ministres que l’Église n’appelle point, et qui n’acceptent le saint ministère que comme un joug odieux qu’une injuste
11 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
e vérité par l’Écriture, par les Pères de l’Église, par l’exemple des saints , j’emploie des preuves extrinsèques. 27. Les preu
ature,     Et la lumière est un don de ses mains,         Mais sa loi sainte , sa loi pure Est le plus riche don qu’il ait fait
il s’appuie continuellement sur les exemples que nous ont laissés les saints  : Qui oserait dire, s’écrie Démosthènes, qu’un b
travail et à la vertu des prêtres vénérables qui ont blanchi dans le saint ministère. Voyez quels égards et quelle convenanc
en permettre qui soit indigne d’une longue vie consumée dans les plus saintes fonctions. (Discours synodaux.) 100. La différen
êtes parti, pourquoi vous avez quitté votre ordre, vos frères, votre sainte retraite, moi-même enfin qui vous suis attaché pa
les discours académiques, les oraisons funèbres, les panégyriques des saints et les éloges des grands hommes. L’exorde de Boss
’Écriture, mais qu’il se pénètre tellement de la substance des livres saints , que la parole de Dieu se trouve continuellement
Sales, qu’est-ce autre chose que l’Évangile expliqué, que l’Écriture sainte exposée ? Ce sont les instruments par lesquels Di
mais pourvu qu’il se propose ce noble but, il peut embellir la parole sainte de tous les charmes de la vraie et solide éloquen
ançois de Sales, doit être libre, noble, généreuse, naturelle, forte, sainte , grave, et un peu lente. « Il faut parler affectu
; forte, contre une certaine action morte, molle et sans efficacité ; sainte , contre la manière adulatrice, parfumée et mondai
it comme lui. » Au contraire, la seule voix d’un homme que l’on croit saint réveille des idées pieuses, et donne du poids à s
anisme, on lisait d’abord, dans l’assemblée des fidèles, un texte des saintes Écritures, et l’orateur sacré commentait cette le
que qui détermine les volontés, et enfin une invocation à Dieu ou aux saints pour obtenir la grâce ou la vertu dont il s’agit.
l’Apologétique et les prescriptions de Tertullien, la Cité de Dieu de saint Augustin. Il pourra aussi consulter avec fruit qu
ent question, est un discours exclusivement consacré à la louange des saints . Cette sorte de discours, dit M. Laurentie, dériv
r ses exemples et encourager les fidèles à l’imiter. 344. L’éloge des saints se tire des diverses positions où ils se sont tro
de Dieu. Évitez toutefois, dans ces parallèles, de rabaisser un autre saint pour relever davantage votre propre héros. 345. E
our relever davantage votre propre héros. 345. En faisant l’éloge des saints , il vaut mieux insister sur les moyens qui les on
her la sainteté à des œuvres extraordinaires, et de n’estimer que les saints dont la vie porte le cachet du merveilleux. Le pr
e d’après les deux ou trois vertus principales qui ont brillé dans le saint et qui forment le fond de son caractère. La forme
iser le discours d’après les époques ou les divers états de la vie du saint . Quelques-uns aiment mieux Je premier genre ; mai
ent la forme historique, et pensent que le meilleur moyen de louer un saint est de raconter sa vie. « Amas d’épithètes, mauva
tement le caractère du personnage. Certains prédicateurs exaltent les saints dont ils parlent au-dessus de tous ceux qui ont v
La religion ne souffre pas que, à la face des autels et au milieu des saints mystères, on fasse l’éloge d’un homme qui a toujo
ristianisme, quelle force et quelle chaleur depuis les Apôtres et les saints Pères jusqu’à Bossuet et Fénelon, de Maistre et C
ueuses. Mais si cela était, reprend saint Bernard, pourquoi David, ce saint roi, dans la ferveur de sa contrition, aurait-il
uissent monter jusqu’à votre trône ! Mais ce sont les vœux de tant de saints rois qui ont gouverné la monarchie, et qui, metta
en parler jamais, que, comme dans la gloire éternelle, les fautes des saints pénitents, couvertes de ce qu’ils ont fait pour l
étés de nos sacrés cantiques et du pompeux appareil de nos cérémonies saintes , elle va se réunir au tombeau des martyrs, portée
rs des anges, la gloire et la clarté des prédestinés, te mêler à leur sainte joie, jetant du haut de la céleste gloire un œil
ir, qu’en recueillant ces termes nobles et expressifs dont l’Écriture sainte se sert pour louer la vie et pour déplorer la mor
de Dieu avec tant d’éclat et de fruit avant nous. Nous n’avons pas la sainte et admirable éloquence de ces hommes qui, sans lu
illante que forte et victorieuse. Ce luxe et ces délices de la parole sainte convenaient à des temps plus heureux, et pouvaien
le lévite dans un même tombeau, est-ce à toi de reprocher à la tribu sainte mutilée l’affaiblissement de son éclat et de ses
’autorité une chose inviolable ; en faisant de l’obéissance une chose sainte  ; en faisant de l’abnégation et du sacrifice, ou
rand prince, dorénavant, je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte  ; heureux, si, averti par ces cheveux blancs du c
e pas se dire à soi-même que c’est avec une pieuse modestie, avec une sainte gravité, et même avec une imposante majesté, que
mes péniblement affectés. Est-ce là, nous le demandons, la dignité du saint prêtre, l’attitude pieuse de l’apôtre ? D’autres
ourdaloue. On peut citer comme un modèle le panégyrique d’un grand saint loué par un grand prédicateur : c’est l’éloge de
de Sales par Bourdaloue. En voici l’analyse : Sujet. Dieu l’a fait saint par l’efficace de sa foi et de sa douceur. C’est
ève lorsqu’il en fut fait évêque ? l’hérésie y était dominante, et ce saint pasteur y convertit plus de soixante-dix mille hé
s du moyen âge, dont le repentir guerroyant se croisait pour la Terre sainte , afin de réparer par les armes, aux dépens des in
Qu’est-ce que le panégyrique chrétien ? 344. D’où se tire l’éloge des saints  ? 345. De quelle manière faut-il présenter l’élog
oge des saints ? 345. De quelle manière faut-il présenter l’éloge des saints  ? 346. Combien de formes diverses peut-on donner
12 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
era le premier monument de la prose officielle, comme le cantilène de sainte Eulalie est le premier symptôme de la poésie popu
ent des germes de civilisation naissante. En Italie, sous le frère de saint Louis, Charles d’Anjou, Naples va faire accueil à
ion normande, soit par le souvenir de Charlemagne, soit par la guerre sainte , comme la Chanson d’Antioche 1, se mêlent aussi,
figure de Louis IX, fondant la Sorbonne, faisant traduire les livres saints , ouvrant la première bibliothèque publique, organ
où brille le génie patriotique de l’homme d’état sous les vertus d’un Saint .   xive  siècle. — Les croisades avaient eu des
e en latin, de peur de gâter son style, qu’Érasme appelait Cicéron un saint , et qu’Alphonse d’Aragon, roi de Naples, fit la p
13 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
Né tendre et vif, mais encore innocent : Bref, digne oiseau d’une si sainte cage, Par son caquet digne d’être en couvent…    
s enchanteurs Dès que sa voix frappait les auditeurs. Orné, rempli de saintes gentillesses Que lui dictaient les plus jeunes pr
monde édifié.     Ainsi vivait dans ce nid délectable, En maître, en saint , en sage véritable, Père Ver-Vert, musqué, pincé,
14 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
Marcius ; accompagna de cérémonies sacrées, afin de rendre la milice sainte et religieuse. ! Après lui, Tarquin l’Ancien, pou
e du chrétien, et s’avouant heureux d’être appelé au ciel le vendredi saint . Toutes les institutions périssent ; la royauté
holicisme, puissance de mystères, de pompes, de famille, d’arts et de saintes mémoires. Vains spectacles du monde, qu’êtes-vous
ens, de ce de profundis de la mort, de ces antiennes de réjouissance, sainte expression de toute la vie de l’homme ? Je ne sui
Je ne suis jamais entré dans une vieille église, avec sa vierge, ses saints , ses vitraux qui reflètent en mille couleurs l’en
des races et de la liberté politique. Et ces cérémonies de la semaine sainte , qui ont fait tant réfléchir mon enfance ; cette
parlent tant nos vieux chroniqueurs ; ces rameaux parsemés ; ce jeudi saint avec ses autels de fleurs et ses croix voilées de
re parole fut une expression de joie d’être appelé à Dieu le vendredi saint . Il répondait aux sanglots de la reine par des pa
hair un dur cilice, une discipline aiguë. Ils s’écrièrent : « Il sera saint aux yeux de Dieu, et le Seigneur permettra des mi
15 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
isit le cercueil ; Puis venait un enfant qui, d’espace en espace, Aux saintes oraisons répondait à voix basse ; Car Louise étai
, la paix du cœur en furent les ciments. Dix siècles ont passé sur le saint édifice ; Donc, pour bien affermir la nouvelle bâ
avail 3 Au travail ! au travail ! qu’on entende partout Le bruit saint du travail, et d’un peuple debout. Que partout on
16 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8
ige l’attention de ses auditeurs vers les beautés fécondes des livres saints , et il aime à former leur goût sur les chefs-d’œu
ment tous les genres de poésie trouvent leurs modèles dans les Livres saints  : l’Ode, dans les chants de Moïse et de Débora ;
jamais l’occasion de faire ressortir les richesses littéraires de nos saintes Écritures et de nos grands auteurs chrétiens. Vot
17 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
e la terre. C’est ce qui a fait diviser l’histoire sacrée en histoire sainte et en histoire ecclésiastique. Histoire sainte.
e sacrée en histoire sainte et en histoire ecclésiastique. Histoire sainte . L’histoire sainte a été écrite par des hommes
ainte et en histoire ecclésiastique. Histoire sainte. L’histoire sainte a été écrite par des hommes inspirés de Dieu. Ell
a création du monde, jusqu’à la publication de l’Évangile, Les livres saints où sont consignés les événements antérieurs à la
i se sont vérifiées à la face du monde entier ; tout annonce dans les saintes Écritures que Dieu lui-même a, pour ainsi dire, e
ement le plus naturel. L’éloquence continue qui règne dans les livres saints , n’y doit rien aux ressources de l’art : elle est
le lecteur. C’est ce que n’a point fait un abréviateur de l’Histoire sainte , dans cet endroit, où il se borne à dire que Jose
18 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
de plusieurs psaumes et cantiques. Soutenue par la grandeur du texte saint , elle se montre par intervalles poète inspirée. M
lèges, Les immortels eux-mêmes en sont persécutés ; Et c’est aux plus saints lieux que leurs mains sacrilèges            Font
ulut essayer de la donner à un autre sujet tiré de même de l’Écriture sainte , et de le traiter dans la forme et suivant les rè
poésie orientale, qu’il ne se soit pas davantage rapproché des livres saints , ce qui lui aurait permis de donner à certaines p
s bontés de son père ; Ma fille… Ce nom seul, dont les droits sont si saints . Sa jeunesse, mon sang, n’est pas ce que je plain
aits dévots, Aucune chose au monde et plus noble et plus belle Que la sainte ferveur d’un véritable zèle, Aussi ne vois-je rie
use impunément et se joue à leur gré De ce qu’ont les mortels de plus saint et sacré. Ces gens qui, par une âme à l’intérêt s
res écartés, Des favoris du ciel autrefois habités : Les lions et les saints ont eu même demeure. Là Malc priait, jeûnait, sou
moteur de nos desseins, Que ne peux-tu sur nous, si tu plais même aux saints  ? Il veut fonder un cloître, et destiné le reste
hagards, Engeance qui portait la mort dans ses regards. La cohorte du saint est d’abord dispersée : Équipages, trésors, jeune
fruit de tes desseins frivoles !… » Ramené par le malheur à de plus saintes idées et plein du souvenir de son ancien désert,
encourageaient chacun parleur exemple. Un du peuple étant mort, notre saint le contemple En forme de convoi soigneusement por
il et le travail des mains Me pouvaient rendre utile à des troupes de saints … » Il va donc trouver la bergère : « Ma sœur, s
us êtes exposée aux malices des hommes ; Je n’ai plus de mes bois les saintes voluptés. Ne reviendront-ils point, ces biens que
ire du monstre dont il ignore la présence, et subit le même sort. Les saints , sauvés par un prodige, quittent le ténébreux sou
ée Maronia. Là le couple pieux aussitôt se sépare ; De leur mensonge saint l’offense se répare : Leur hymen se dissout. La d
ses troupeaux. Bientôt entre leurs mains ils devinrent plus beaux. Le saint couple cherchait les lieux les plus sauvages, S’a
ins contentez-vous. Tandis que la bergère, en extase ravie, Priait le Saint des saints de veiller sur sa vie, Les ministres d
tez-vous. Tandis que la bergère, en extase ravie, Priait le Saint des saints de veiller sur sa vie, Les ministres divins veill
aube nourrit la terre de ses pleurs… » Tels étaient les pensers de la sainte héroïne. Pour Malc, il méditait sur la triple or
essant : Tu m’as donné pour aide au fort de la tourmente Une compagne sainte , il est vrai, mais charmante. Son exemple est pui
Heureux l’homme à qui la grâce Départ ce don efficace Puisé dans ces saints trésors, Et qui, rallumant sa flamme, Trouve la s
ments109 La mort aveugle et muette Ne sera point l’interprète De vos saints commandements. Mais ceux qui de sa menace, Comme
enchanteurs, Dès que sa voix frappait les auditeurs. Orné, rempli de saintes gentillesses Que lui dictaient les plus jeunes pr
ea Domino ; Deus meus, magnificatus es vehementer. Inspire-moi de saints cantiques, Mon âme, bénis le Seigneur. Quels conc
évot adorateur de ces maîtres antiques, Je veux m’envelopper de leurs saintes reliques ; Dans leur triomphe admis, je veux le p
t-on, ces pères des humains Dont le nom aux autels remplit nos fastes saints  ; Avoir amis, enfants, épouse belle et sage, Erre
gnorée du siècle de Louis XIV, qui connaissait seulement l’austère et sainte tristesse de l’éloquence religieuse197 ». Tout ce
ples cachés Renferment tous leurs vœux sur le ciel attachés ; Cloître saint , ouvre-moi tes modestes portiques ! Laisse-moi m’
e d’airain à l’accent monotone ; Ce temple où chaque aurore entend de saints concerts Sortir d’un long, silence et monter dans
e dis-je ? accablé de l’horreur de ses crimes, Souvent dans ces lieux saints l’oppresseur désarmé Venait demander grâce aux pi
8, Aimé de son troupeau, ne veut point d’autre titre, Et, des apôtres saints fidèle imitateur, A mérité comme eux ce doux nom
s et des flots, L’éternel mouvement et l’éternel repos.     Avec quel saint transport tout ce peuple champêtre, Honorant ses
mple ; Il parlait, et les cœurs s’ouvraient tous à sa voix. Quand, du saint ministère ayant porté le poids, Il cherchait, ver
els si fiers d’un vain et mince éclat, Voyez en ce moment ce digne et saint prélat, Que son nom, son génie et son titre décor
en 1814 à l’Académie française. La jeune Fille malade. L’huile sainte a touché les pieds de la mourante,               
ifix de bois Que la vierge chrétienne a saisi de ses doigts, Et l’eau sainte , et le buis à la sombre verdure, Du chevet des mo
se lève armé de feux plus éclatants : Le jour la voit encor devant la sainte image. Longtemps elle y gémit, elle y pria longte
une certaine décence dans l’expression et le respect pour les choses saintes , ce qui lui fit rencontrer indulgence chez le cle
bans errer sur les créneaux ? Du profane étendard qui chassa la croix sainte , Voyez-vous, sur les tours, flotter les crins mou
fumer l’encens, répond aux mots sacrés, Et présente le vin durant le saint mystère. Les rames de sa main s’échappent à la f
nvertir les cœurs par le glaive et les flammes, Dans le temple où tes saints prêchaient la vérité, Où de leur bouche d’or desc
                 J’espère un bien si grand ! Comment m’abaisser trop, saint homme, en l’implorant ? François de Paule. Que p
s, Et je vous comblerai d’honneurs et de présents. Tenez, de tous les saints je porte ici les restes ; Si j’obtiens ces… vingt
ecours à la contrainte. Je suis roi : sur mon front j’ai reçu l’huile sainte . Ah ! pardon ! mais aux rois, mais aux fronts cou
e le roi reste debout, les mains jointes. Pécheur, qui m’appelez à ce saint ministère, Parlez donc. Louis, après avoir dit
des larcins Vient cacher sa jeune couvée Dans les plis de tes voiles saints . Adieu, chapelle qui protège Le pauvre contre se
r s’arrête, et la cloche rustique Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts. Mais à ces doux tableaux mon âme indif
énébreux recouvra son flambeau ! Heureux l’homme à qui Dieu donne une sainte mère ! En vain la vie est dure et la mort est amè
Dieu que la nature adore. Mais ce temple est sans voix. Où sont les saints concerts ? D’où s’élèvera l’hymne au roi de l’uni
respirer, ni faire un mouvement, Comme si du passé l’image tendre et sainte Devait au moindre bruit s’enfuir de cette enceint
tarabie ; Alicante aux clochers mêle les minarets ; Compostelle a son saint  ; Cordoue aux maisons vieilles À sa mosquée, où l
ut-être Que tel cœur inconnu qu’un village a vu naître, Qu’un cloître saint ensuite a du monde enlevé, Et qui pria vingt ans
rgueil, Mon âme, au premier coup, retentit indignée, Et dans la forêt sainte il se fit un grand deuil. Un murmure éclata sous
tombant des cieux ! Fier alors du péril, le poète partage         La sainte gloire du guerrier, Et cueille, transporté de joi
on, L’Éternité seule jamais ne change ! « Comment, mon Dieu, dans la sainte cité, Peuvent-ils donc, ceux que ta grâce appelle
n esprit il avait hasardées, Tout doucement mènent au fond du bois Le saint rêveur perdu dans ses idées. « Que de ma chair j
’espérance illumine, De ses bontés rendant grâce au Seigneur, Vers le saint cloître en paix il s’achemine. En un instant tou
dans une ou deux pièces, où le son d’une cornemuse, la rencontre d’un saint breton à Rome, remuent sa fibre nationale. Les ad
la patrie, l’amour de la nature et de l’art, les meilleures, les plus saintes émotions de l’âme humaine ; de n’avoir jamais prê
ésespéré. Il dit dans Marie : « Aujourd’hui que mes pas négligent le saint lieu, Sans culte, et cependant plein de désirs ve
âme ? Cette nuit, quand les flots se dressaient contre nous, Par les saints de la mer nous avons juré tous, Si leur main nous
Et la peuplade entière autour d’eux se pressait ; Et devant tous les saints , devant toutes les vierges, Fumaient des encensoi
uen, à Caen et à Dieppe, en l’honneur de l’immaculée Conception de la  sainte Vierge. Cette institution remontait au moyen âge.
19 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
erveilleuse dont l’esprit humain puisse se faire une idée. Les écrits saints ont un avantage bien marqué sur ce que nous offre
xtrêmes ne se rencontrent point dans la philosophie divine des livres saints  : la morale y est ce qu’elle doit être, douce et
plus qu’à moi-même. » ……………………………………………………… » Un cœur juste, un cœur saint , voilà ce qu’il demande. » À l’un de ses côtés, l
bjection. C’est le mérite particulier de la philosophie de l’Écriture sainte  : nous l’avons déjà dit, et nous allons continuer
loire qui inspire les autres poètes. Pénétré de la lecture des livres saints , enthousiasmé de tous les genres de beautés qui y
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
e des fossés, il pose des gardes, il a quelque chose de durable et de saint à garder. Un temple lui offre sous une image sens
suscitant en un même jour, ils ont donné aux vivants et aux morts une sainte et dernière apparition de la patrie1. (De la prop
de preuve d’attachement que celle dont votre lettre est la vivante et sainte expression ; et si je ne consultais que mon désir
mme une distraction élégante, mais en même temps j’enflammerais d’une sainte ardeur tous les jeunes courages impatients de lut
, et où vous êtes entièrement oublié ; puisque, s’il arrive que votre saint nom y soit proféré, c’est presque toujours pour y
21 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre IV. Prédicateurs français. »
ses contemporains. Il leur apprit le ton convenable à la gravité d’un saint ministère, et le soutint constamment dans ses nom
ement pénétré de l’esprit de l’évangile et de la substance des livres saints , il traite solidement un sujet, le dispose avec m
22 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
ètes : en vous humiliant par la pénitence, vous suivrez l’exemple des saints . S. Ambroise. (Date.) N° 28. — M. le comte de
anguir dans cette fatale ignorance, mais parle ; dis-moi pourquoi tes saints ossements, ensevelis dans la terre, ont déchiré l
r, à me faire frotter depuis la tête jusqu’aux pieds de l’huile de la sainte ampoule, et à faire des pèlerinages, par où je pr
l trop libre dans ses remontrances ? Quel est l’homme aujourd’hui, si saint , si haut placé qu’il fût, qui oserait, si Dieu de
igneur, Par lui du repentir les larmes sont comptées. Car de la pitié sainte il a reçu le don : C’est lui qui mène à Dieu les
punir ; c est là que chacun rendra un hommage volontaire ou forcé aux saintes lois de la justice. » A ces mots, un coup de lumi
mpagnon était déjà loin, et ne tarda point à se rendre dans la ville. St . Ephrem. N° 78 — La Discorde. L’archan
ortel. Debout dans cette enceinte, De la postérité l’image auguste et sainte Répétait ses accents dont le long souvenir Allait
débauche ; Jamais, le front huilé, la mort ne vous y fauche, Car les saints monuments ne restent dans ce lieu Que pour dire :
les collines bondiront et vous entendront avec joie. » L’étendard des saints , antique bannière des temps chevaleresques, ouvre
invisible et rêve ainsi que moi ! Ah ! si j’en, crois mon cœur et ta sainte influence, Astre ami du repos, des songes, du sil
eu du foyer s’allume, où Marthe file ;    Marthe, meuble vivant de la sainte maison, Qui suivit dans le temps son vieux maître
alaire et pour l’honneur de Dieu, Surveillant à la fois la cure et le saint lieu, Et qui, voyant de Dieu l’image dans son maî
aient restés en dehors et ajouta : « Nous vous ordonnons au nom de la sainte obéissance de laisser les portes ouvertes, car il
s excommuniés ; il répondit : « Jusqu’à ce qu’ils aient satisfait aux saints canons, je ne les absoudrai pas. » Puis l’homme d
ernière prière : « Je recommande à Dieu, à la bienheureuse Marie, aux saints patrons de ce lieu et au bienheureux martyr saint
ue souffre pour Jésus-Christ aura part à la gloire du Dieu vivant. La sainte resta ainsi exposée aux bêtes, sans qu’aucune vou
court, il remplit son casque, et revient tristement s’acquitter d’un saint et pieux ministère. Il sent trembler sa main, tan
happait fugitive Et bientôt on ne passa plus. Ils frappent à la porte sainte  ; Car leur mère avait dit que Dieu n’oubliait pas
recette. « Combien, dans ton troupeau, comptes-tu de moutons, Dit le Saint au berger ? — Quarante. — Ont-ils des noms ? — No
ots sont si longs : Celui-là suffirait pour deux ou trois moutons. Le Saint très patient ; le berger très docile, Sortirent c
moutons, L’oraison fut apprise en quarante leçons. Six mois après, le Saint retrouve le berger ; Sur le Pater noster il veut
e l’étranger qui lui avait donné le sequin. « Par Mahomet et tous les saints , lui cria le paysan, je vous en conjure, dites-mo
un réduit, Mystérieux asile où l’espoir le conduit, Il voit des vases saints et des urnes pieuses, Des vierges, des martyrs dé
s arma David et dirigea Moïse, Dans les murs de Fierbois, au pied des saints autels, Cacha depuis longtemps aux regards des mo
verra dans son enceinte, Sur le front de ton roi, s’épancher l’huile sainte . » L’immortelle à ces mots remonte dans les airs 
’ineffable beauté que donne la vertu, Et ton cœur te nourrit de cette sainte joie Qu’à ses plus chers élus le Roi des cieux en
ait d’une douceur inexprimable, et il se prenait à contempler dans de saintes délices la Vierge-Mère et le petit enfant. Puis,
t à travers le silence de la forêt vous n’eussiez plus entendu que ce saint dialogue de la prière et les pas des deux voyageu
uillage. Et quand deux fois déjà ils eurent parcouru les grains de la sainte couronne, ils arrivaient à la solitaire habitatio
main sur le front du jeune enfant ; puis elle prit le signe sacré, le saint rosaire suspendu à ses doigts d’albâtre : et auss
et serra sur son cœur la jeune fille. A quelque temps de là, une âme sainte vit deux formes lumineuses monter vers le ciel, e
tueux chevalier alla un jour outre-mer en Palestine, pour visiter les saints lieux, esquels Nostre-Seigneur avoit fait les œuv
rt sainct qui fait ce récit au premier de ses sermons de l’Ascension. St . François de Sales. N° 215.— Le Jugement de D
que je le prouverai à l’aide de Dieu, de Notre-Dame et de monseigneur saint Georges, le brave chevalier. — Il faut d’abord, d
, que cet étranger prouve qu’il est chevalier et de noble lignage. Le saint ordre du Temple ne permet pas à ses champions de
er l’ honneur que tu as perdu. Par ce reliquaire, templier, et par la sainte relique qu’il contient, si tu ne consens à me com
au Père, au Fils et au Saint-Esprit, et si elle tenait à la foi de la sainte Église. Elle répondit à toutes ces questions en l
urées tu t’es parjuré. Ainsi m’assistent Dieu, la bonne Vierge et les Saints  ! » Disant cela, elle le regardait en face et il
t disparu. Les hommes sont devenus trop méchants, et n’était la bonne sainte Vierge qui nous protège encore de son inépuisable
ve un petit oratoire ouvert, orné de peintures naïves représentant la Sainte Vierge Marie. Cette douce image, ainsi placée loi
e plus sur, on imagina d’y bâtir une chapelle et d’y mettre une image sainte , afin que personne n’oubliât, quels que fussent l
ant plusieurs qui s’y rendirent après avoir assisté à la messe. Et la sainte mère de Dieu, pour prouver à ces hommes pieux sa
voyageur, que la prudence vous inspire, que la bonne vierge et votre saint ange vous protègent, et tâchez d’être sans péché,
ui peut rendre fier, la science et le rang : vivantes leçons, modèles saints , glorieux anneaux destinés à transmettre aux sièc
t point les hommes et ne cherche que la justice ici-bas. Cependant le saint ermite soupirait après une retraite plus close ;
uriez du venir plus tôt, afin d’assister à ma messe pour conjurer les saints de vous être propices à votre dernière heure. Vou
plus grandes peines est celle de lui avoir déplu. E.V. N° 225. —  Sainte Clotilde à Clovis. Elle exhorte son époux à se
mun des martyrs. Ne pensez donc pas qu’ils veuillent s’affranchir des saints devoirs de la pénitence et de la soumission. Loin
dans le sentier de la Loi divine, le Seigneur fera de vous un peuple saint , un peuple à part : il vous l’a juré, sa parole e
pour elle seule, le plus humain et le plus doux de tous les princes. St . Jean Chrysostome, Trad. par Maury. N° 232. —
onts de Messénie aux mers de l’Hellespont, Et cent mille héros, qu’un saint accord anime, S’arment en attestant notre mort un
de la noblesse, non-seulement parce qu’elle est empruntée aux livres saints , mais encore parce que Jésus-Christ est présent,
baissent la tête. « Retranchez ces quatre sortes de cette assemblée sainte , car ils en seront retranchés au grand jour. » P
oi, me disait un jour un critique, Massillon a-t-il mis ici assemblée sainte , puisqu’il parle à une assemblée de pécheurs ? L’
ne on aperçoit la tremblante lumière De la lampe qui brûle auprès des saints autels. Seule elle luit encor quand l’univers som
mesurés ; Du sanctuaire enfin j’ai franchi les degrés. Murs sacrés ! saints autels ! je suis seul, et mon âme Peut verser dev
ectueux prodiguent les douceurs. Plus d’une apprit longtemps, dans un saint monastère, En invoquant le Ciel, à protéger la te
contredire les afflictions du cœur, leur rendit quelque chose de plus saint et de plus pur. Tout le secret du cœur d’une mère
23 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
 : L’une fait tort à l’autre ; et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône. Le financier riant de
vrez-les, c’est le Combat spirituel, le Chrétien intérieur et l’Année sainte  ; d’autres livres sont sous la clef. S’il marche
rti, s’apaise et ne souille pas. Il entre une autre fois dans un lieu saint , perce la ; foule, choisit un endroit pour se rec
des forêts, celui qui partage la retraite de l’homme, obéissent à tes saintes lois ; tous sont sensibles aux soins dont ils son
ue plusieurs grandes et sublimes images, si fréquentes dans les lieux saints . Lecture. — La Mort de saint Louis. Vol. II, nº 
i des méchants arrêter les complots, Soumis avec respect à sa volonté sainte , Je crains Dieu, cher Abner, et n’ai point d’autr
acré, saisi d’une inspiration divine, prophétise l’avènement de notre sainte Église en se servant des expressions les plus ric
irent dans les psaumes, comme dans tous les livres émanés de l’Esprit Saint , et c’est là ce qui rendra toujours ce recueil si
24 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
voué à votre majesté, je ne puis consentir à vous laisser assister au saint sacrifice — … J’agirais ainsi si vous n’étiez cou
mort que d’une seule personne — … J’imite les prophètes ; imitez les saints , —  Avis. Sous le voile d’une invitation paterne
itieuses et hypocrites, comme par exemple de se faire frotter d’huile sainte de la tête aux pieds, de faire croire qu’il avait
t le juge de la terre pourrait-il ne pas rendre justice. LE SEIGNEUR, St je trouve cinquante justes en Sorbonne, je pardon
. — L’Ange. Il est au ciel aux pieds de Jésus-Christ, à côté de la sainte Vierge, un ange…3 Il  est toujours troublé et ne
relleurs jusqu’aux simples malins Au dire de chacun étaient de petits saints . L’âne vint à son tour, et dit : J’ai souvenance,
l répond qu’il ne le fera point jusqu’à ce qu’ils aient satisfait aux saints canons. (1) Puis, tombant à genoux, il recommande
commande son âme et la cause de l’église à Dieu, à la Ste-Vierge, aux saints patrons du lieu et à saint Denis. (1) Dénouement
Thomas avait cinquante-trois ans. —  Notes. (1) A tous ces numéros le saint parlera. (2) Ne touchez pas à ce commencement d’a
même méthode que pour les canevas ordinaires. N° 149. — Martyre de Sainte Blandine Exposition. Il était temps que les g
donne une vie immortelle — … Clorinde sourit en entendant les paroles saintes — …. Dénouement. Soudain ses joues pâlissent, se
réussit à apprendre le pater — … Mais voilà qu’au bout de six mois le saint veut faire répéter sa leçon au berger — … Celui-c
’Allemagne, était à la chasse ; il rencontre un prêtre qui portait le saint viatique. Il descend de cheval et s’agenouille ;
que les premiers chrétiens enterraient leurs morts et célébraient les saints mystères de leur culte. Vastes labyrinthes de gal
t, je restai -incertaine, mais trois fois pendant la nuit je revis la sainte qui m’appelait. Alors je cédai, et je fis mes adi
ur — … Avis. Dans le nœud vous ne ferez pas la description des lieux saints , mais vous aurez soin de dire quels souvenirs de
l’autre, déclinèrent aux juges leurs noms de baptême, confessèrent la sainte Trinité et la sainte Eglise, et se répétèrent à l
aux juges leurs noms de baptême, confessèrent la sainte Trinité et la sainte Eglise, et se répétèrent à la face leur accusatio
démons — … Il était maudit — … On imagina d’y placer une image de la sainte Vierge — … Quelques ouvriers pieux se présentèren
. N° 225. — Saint Clotilde à Clovis Note. C’est aux prières de sainte Clotilde, que la France doit le bonheur d’être ch
son peuple. Le monarque avait résisté longtemps aux supplications de sainte Clotilde. Au moment de lui faire ses adieux, quel
avant la bataille de Tolbiac, qui devait décider du sort de l’empire, sainte Clotilde fait une tentative nouvelle pour toucher
N° 230. — Anthusa à saint Jean-Chrysostome Note. Anthusa, mère de saint Jean-Chrysostome, apprend que son fils se propose
rouvés ! Retranchez ces quatre sortes de pécheurs de cette  assemblée sainte , car ils en seront retranchés an grand jour ; par
 ? Pourquoi Massillon dit-il de son auditoire que c’est une assemblée sainte , puisqu’il parle à une assemblée de pécheurs ? At
re aperçoit-on la lumière tremblante de la lampe qui brûle auprès des saints autels. Elle luit seule quand l’univers sommeille
émit seul ; enfin, j’ai franchi les degrés du sanctuaire. Murs sacrés saints autels ! Je suis seul, et devant vous mon âme peu
25 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IX. De l’élégie. »
ers le ciel et aspirer à Dieu. Lamartine a bien compris cette mission sainte de l’élégie : sa poésie est vraiment celle des cœ
s c’est du ciel que descend toute consolation ; c’est dans les Livres saints qu’il faut aller chercher la plus haute inspirati
26 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
ns philosophes), et vous verrez bien évidemment la supériorité de nos saintes maximes sur celles de la sagesse humaine. Envisag
reinte de la divinité même. Cependant cette religion si auguste et si sainte est aujourd’hui plus que jamais l’objet des décla
vers : C’est le sacré lien de la société, Le premier fondement de la sainte équité, Le frein du scélérat, l’espérance du just
la nécessité et la vérité de la révélation, l’authenticité des livres saints et l’accomplissement des prophéties qu’ils contie
27 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
’autel du Dieu qui juge et le héros et le panégyriste ! « La tribune sainte , dit M. de La Harpe, est pour l’éloquence un théâ
urs preuves, et appuyés partout du témoignage irréfragable des livres saints . Mais la marche nécessairement froide de la diale
ue cette sincère résignation qu’elle a eue aux ordres de Dieu, et les saintes humiliations de la pénitence ».
28 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
es passions par la morale. La prédication religieuse s’appuie sur les saintes Écritures, sur la doctrine des Pères et des conci
ont laissé beaucoup d’homélies. Le panégyrique sacré est l’éloge d’un saint  ; il a pour objet de célébrer les vertus des pieu
t, en s’appuyant sur la justice et sur la loi. C’est donc un noble et saint ministère que celui de l’homme qui tient dans sa
29 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
 ; inspire-moi Cette crainte vigilante Qui fait pratiquer ta loi. Loi sainte , loi désirable, Ta richesse est préférable A la r
e parler3. Mes chants vont seconder les accords de ma lyre ; L’esprit saint me pénètre, il m’échauffe, il m’inspire Les grand
Odes sacrées, Rousseau a tenté de s’approprier les beautés des livres saints . Nous renvoyons, pour la citation des textes que
30 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
Jésus-Christ tout seul dans la pureté naturelle de ses vérités toutes saintes , que nous voyions encore régner dans l’Eglise cet
ndez pas de cette princesse des discours étudiés et magnifiques : une sainte simplicité fait ici toute la grandeur. Elle s’écr
r leur mort quand ils préparent leur confession, qui ne reçoivent les saints sacrements que par force, dignes certes de recevo
ec componction, l’eucharistie avec crainte et puis avec confiance, la sainte onction des mourants avec un pieux empressement.
31 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
de la cour ; ils passent les mers ; ils entrent dans l’église, où le saint célébrait l’office ; ils s’avancent vers lui, la
ble, aussi magnifique, aussi vraie que celle qu’en donnent les livres saints  ? Je suis celui qui est… Le Seigneur régnera dan
i des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte , Je crains Dieu, cher Abner, et n’ai point d’autr
uleurs les plus vives, les plus fortes et les plus vraies. Les livres saints offrent presque à chaque page des exemples de ce
Dieu cite devant lui tous les peuples divers ; Et pour en séparer les Saints , son héritage, De sa religion vient consommer l’o
32 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre III. Troisième espèce de mots. » pp. 8-11
t, on y ajoute un e muet pour former le féminin : prudent, prudente ; saint , sainte ; méchant, méchante ; petit, petite ; gra
ajoute un e muet pour former le féminin : prudent, prudente ; saint, sainte  ; méchant, méchante ; petit, petite ; grand, gran
33 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
cinora atque flagitia sua ipsi quoque in supplicium verterant9. » Les saintes Écritures, et les saints Pères qui les expliquent
ipsi quoque in supplicium verterant9. » Les saintes Écritures, et les saints Pères qui les expliquent, sont partout de l’opini
omme le seul asile pour prévenir leur dernière oppression ; qu’une si sainte mission, étant approuvée du ciel et suivie des ac
xemple du grand Henri votre aïeul, que les avis des personnes doctes, saintes et pieuses ; que la voix du peuple, que tant de r
ête de Votre Majesté, si chère et si précieuse à ses peuples, l’huile sainte et descendue du ciel. En ce jour, sire, avant que
de mes yeux à terre, comme si c’eût été de l’eau qu’on eût répandue ; Sainte Marie, madame de La Fayette, mon retour dans cett
sa sœur, dont les vertus font éclater par toute l’Elise la gloire du saint monastère de Maubuisson196 ; et ces bienheureuses
grand prince, dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte  ; heureux si, averti par ces cheveux blancs du co
! que rien n’altère cette paix et cette unité où Dieu habite ! Esprit saint , esprit pacifique, qui faites habiter les frères
ait lui-même. Pour eux, faute de la servir, ils périraient, selon les saints oracles273. Jetons les yeux sur l’Église, c’est-à
has274, aucun besoin, de tous ces secours, ayant pour consolation les saints livres gui sont dans nos mains. Et en effet, de q
oire que par une autre Rome sortie de ses cendres, qui, étant pure et sainte , est devenue à jamais le centre du royaume de Jés
sanctuaire de la paix, mêler un discours évangélique à une cérémonie sainte . La parole dont j’ai l’honneur d’être le ministre
ive que vos ennemis avaient tenu si longtemps levé sur la tête de vos saints s’est tourné enfin contre eux-mêmes. Lassés d’imm
vos saints s’est tourné enfin contre eux-mêmes. Lassés d’immoler ces saintes victimes, et leurs mains encore sanglantes, ils o
cteurs d’un culte profane et insensé, ces oppresseurs barbares de vos saints et de votre Église ? À peine en reste-t-il quelqu
la sainteté de leur vie et l’éminence de leurs vertus ? Non ; soyons saints , et nous serons respectés : honorons notre minist
le monde envie plus notre opulence qu’il ne l’honore : faisons-en un saint usage, il n’enviera plus nos richesses et il resp
un panier d’osier et le sang de Jésus-Christ dans un vase de terre. Ô sainte magnificence ! ô faste vraiment épiscopal et dign
core renouveler les opinions humaines ; il déclara la guerre aux plus saintes , aux plus inébranlables vérités. À cette lutte, q
n’ont pas mis en eux leur dernière ressource ; la foi seule est leur saint asile, leur inébranlable soutien. Elle les consol
eux, tous les traits éclatants De l’histoire profane et de l’histoire sainte . De tant d’enseignements l’impuissante langueur S
EUCTE. Mais dans le ciel déjà la palme est préparée. NÉARQUE. Par une sainte vie il faut la mériter. POLYEUCTE. Mes crimes en
ême a craint la mort. POLYEUCTE. Il s’est offert pourtant, suivons ce saint effort, Dressons-lui des autels sur des monceaux
frémis d’allégresse et de crainte ;         Et vous, sous sa majesté sainte ,             Cieux, abaissez-vous616 ! UNE AUTRE.
le retour, Du temple, orné partout de festons magnifiques, Le peuple saint en foule, inondait les portiques619 ; Et tous, de
ous vient aujourd’hui ce noir pressentiment ? ABNER. Pensez-vous être saint et juste impunément ? Dès longtemps elle hait cet
evelie. Je l’observais hier, et je voyais ses yeux Lancer sur le lieu saint des regards furieux : Comme si, dans le fond de c
i des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte , Je crains Dieu, cher Abner, et n’ai point d’autr
des soutiens de ce tremblant État628, Vous, nourri dans les camps du saint roi Josaphat, Qui sous son fils Joram commandiez
tables mains De merveilles sans nombre effrayer les humains ; L’arche sainte est muette, et ne rend plus d’oracles. JOAD. Et q
                Que Dieu veut être aimé ; Qu’il venge tôt ou tard son saint nom blasphémé ; Qu’il est le défenseur de l’orphe
nt moi fermer toutes les portes. JOAD. N’y reste-t-il que vous et vos saintes cohortes ? AZARIAS. De ses parvis sacrés j’ai deu
qu’a dispersé la crainte : Et Dieu n’est plus servi que dans la tribu sainte . Depuis qu’à Pharaon ce peuple est échappé, Une é
n ton nom sur eux invoqué tant de fois, En tes serments jurés au plus saint de leurs rois663, En ce temple où tu fais ta deme
t du soleil égaler la durée. Mais d’où vient que mon cœur frémit d’un saint effroi664 ? s’ouvrent, Est-ce l’esprit divin qui
ment en un plomb vil l’or pur s’est-il changé ? Quel est dans le lieu saint ce pontife égorgé669 ? Pleure, Jérusalem, pleure,
x sources de larmes             Pour pleurer ton malheur ? AZARIAS. Ô saint temple ! JOSABETH.                           Ô Da
s peuples à l’envi marchent à ta lumière. Heureux qui pour Sion d’une sainte ferveur         Sentira son âme embrasée !       
flatteurs la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux roi
on Dieu, punissez-moi si je vous abandonne ! JOAD. Venez : de l’huile sainte il faut vous consacrer. Paraissez, Josabeth : vou
e ! Toi qu’un amour si tendre assurait à ma flamme, Qu’as-tu fait des saints nœuds qui nous ont enchaînés ? ALZIRE. Ô jours !
onfiés au ministre du dieu, Vivaient de quelques dons offerts dans le saint lieu. Par des sentiers secrets fuyant l’aspect de
et de l’austérité de ses mœurs. Ce jeune prince, « tout simple, tout saint , tout plein de ses devoirs », n’en omettait aucun
pas comme chez les modernes, grâce aux lumières du christianisme, la sainte idée du respect qu’il faut également avoir pour l
e, elle reçut le simple titre d’ouvrage de poésie, tiré de l’Écriture sainte , propre à être récité et à être chanté. Ce fut la
ense de Racine, d’abord que le fait est ainsi raconté dans les livres saints  ; ensuite, qu’un homme dont l’esprit est en proie
B. Rousseau se sont aussi approprié cette magnifique image des livres saints  ; le premier, dans le chant V de la Henriade : V
l’intérêt de la pièce n’y a été omis. Quant aux imitations des livres saints , fort multipliées comme dans Esther, nous nous ab
alutem germinet ! 675. Circonstance conforme aux récits des livres saints et très-heureusement rapportée ici, en ce qu’elle
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
ensurées ! combien d’intentions droites mal expliquées, et combien de saintes actions empoisonnées ! L’oubli et l’abandon d
ésormais une vie plus tranquille, c’est-à-dire plus régulière et plus sainte . Je sens que mon corps s’affaiblit et tend vers s
35 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
s, qui partit, en 1097, pour aller délivrer les chrétiens de la terre Sainte , qui gémissaient sous l’oppression des infidèles.
commerce. Depuis rétablissement du christianisme, on l’a nommée Terre Sainte , à cause des mystères que le divin auteur de notr
dans l’Artois, sur le ruisseau de Souchets, au nord d’Arras. Louis ( Saint ), roi de France, et le neuvième de nom, de la tro
s de la mer Méditerranée, au sud-ouest de la Judée, aujourd’hui Terre Sainte . Phœbus. Quoique ce nom n’ait été donné à Apollo
oyez ce mot. Sennachérib, roi d’Assyrie. Nous lisons dans l’Écriture sainte que, vers l’an 710 avant J.-C., ce prince impie e
e que, vers l’an 710 avant J.-C., ce prince impie et blasphémateur du saint nom du vrai Dieu, étant entré, avec une armée for
36 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
e bergère, conduisant parmi les lis les blanches brebis de son Fils ; sainte Agnès, au nom si doux, qui fait entre ses bras un
nom si doux, qui fait entre ses bras un lit pour le céleste Agneau ; sainte Madeleine, visitée dans la Sainte-Baume par les a
t aux oiseaux et les faisant taire lorsqu’il récitait son bréviaire ; sainte Germaine marchant sur les flots, quand le torrent
37 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »
sage admirable qu’il fait de l’Écriture : au lieu de citer les livres saints en fastidieux érudit, il s’en sert en orateur ple
l’homme la conduite de la providence. « Nous lisons dans l’histoire sainte que le roi de Samarie ayant voulu bâtir une place
38 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
du chêne antique que hantaient jadis les fées, qui ne méprise pas le saint du lieu et le miracle d’hier qu’on en raconte ! C
eurs ; les principales, en le descendant à la fosse, lui ont donné de saints baisers, et toutes ont chanté jusqu’à la fin la p
39 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
ême, en lui laissant la conscience de cette élévation. C’est dans nos saintes Écritures que les pensées sublimes se rencontrent
parlant de Jupiter : Annuit, et tolum nutu tremefecit Olympum. Nos saintes Écritures sont pleines d’images plus sublimes enc
odèle de style simple l’histoire de Joseph et celle de Tobie dans nos saintes Écritures, les Satires et les Épîtres d’Horace, l
s à l’envi marchent à ta lumière.         Heureux qui pour Sion d’une sainte ferveur             Sentira son âme embrasée !   
vanté. (Racine.) Les métaphores sont très souvent employées dans les saintes Écritures, et les tropes les plus hardis se prése
nce des ennemis de votre maison ! Ô Éternel, veillez sur elle ! Anges saints , rangez alentour vos escadrons invisibles, et fai
am. Faut-il que je me jette à vos sacrés genoux ? Au nom du lieu si saint qui n’est ouvert qu’à vous, Lieu terrible où de D
i des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte , Je crains Dieu, cher Abner, et n’ai point d’autr
e la vertu. Mais puisque Dieu lui-même a daigné s’en servir, dans les saintes Écritures pour graver dans l’esprit des hommes l’
gine de la poésie est si vénérable et que sa première destination est sainte et sacrée, objet de la poésie doit être toujours
le retour, Du temple, orné partout de festons magnifiques, Le peuple saint en foule inondait les portiques ; Et tous, devant
brer les perfections et les œuvres de Dieu, la gloire et la vertu des saints . Pour avoir une juste idée de la poésie religieus
faut passer chez les Hébreux et chercher nos modèles dans les livres saints . C’est en effet chez eux que nous trouvons une vé
e grand fléau de notre société. 539. Tout le monde connaît ce que les saints Pères et nos orateurs sacrés ont pensé des œuvres
du genre pastoral, l’histoire de Ruth, qui forme un des livres de nos saintes Écritures. (Voir le nº xix.) Chapitre troisièm
trace de tes pas ; ils t’appelleront la Cité du Seigneur, la Sion du saint d’Israël. Parce que tu as été abandonnée et en bu
une chapelle ; l’archevêque d’Arles et les évêques de Beauvais et de Saintes , tous les deux du nom de La Rochefoucauld, et la
ard de plus de quatre-vingts ans, dont la vie avait été exemplaire et sainte . Les mains croisées sur la poitrine et levant les
était à genoux devant un autel, ils vinrent l’y prendre. L’évêque de Saintes fut appelé ; il ne venait point. Messieurs, dit-i
lais de montagne en montagne Conduire nos troupeaux, ou, cherchant le saint lieu, Chanter devant l’autel les louanges de Dieu
me confiant en la main qui délivre, Je me faisais relire aux pages du saint livre L’histoire du berger que protégeait le ciel
pelle en sa fidèle enceinte, « Et le front de ton roi demande l’huile sainte . » La vision céleste à ces mots s’envola ; Mais d
EUCTE. Mais dans le ciel déjà la palme est préparée. NÉARQUE. Par une sainte vie il faut la mériter. POLYEUCTE. Mes crimes en
oit trouver un successeur eu moi. « Mais puis-je réclamer ce noble et saint usage ? « Je crains que mes vieux ans n’effarouch
ses pieds. « Je vous donne à jamais « Et ma main et ma foi ; le plus saint hyménée « Aujourd’hui va m’unir à votre destinée.
de sa mère. Tous trois à l’Éternel adressent leur prière, Et le plus saint des nœuds en ce jour les unit. Juda s’en glorifie
40 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
Jésus-Christ tout seul dans la pureté naturelle de ses vérités toutes saintes , que nous voyions encore régner dans l’Église cet
ines pensées par la bouche de son prophète Ézéchiel : « Assur, dit ce saint prophète, s’est élevé comme un grand arbre, comme
la vîmes séchée ; et ces fortes expressions par lesquelles l’Écriture sainte exagère l’inconstance des choses humaines devaien
grand prince, dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte  : heureux si, averti par ces cheveux blancs du co
5. Je prie Dieu sans relâche qu’il donne à Votre Majesté et à lui ses saintes bénédictions, et qu’il conserve votre santé dans
xécution des desseins des hommes. Il faut adorer en tout ses volontés saintes , et apprendre à le servir pour l’amour de lui-mêm
41 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
Les regrets de l’absence À Madame de Grignan Livry, mardi saint , 24 mars 1671. Voici une terrible causerie, ma c
ville, et conclut qu’il fallait que la religion chrétienne fût toute sainte et toute miraculeuse de subsister ainsi par elle-
Vérité de la Religion ; lisez l’Abbadie 2, bien différent de ce grand saint , mais très-digne de lui être comparé, quand il pa
42 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
lique à Joinville les causes et les effets de son expédition en Terre Sainte . Lecture. — Louis IX à Joinville. Vol. II, nº 15
gnages. L’orateur sacré peut puiser ces lieux communs dans l’Écriture sainte , dans les Pères de l’Église, dans l’Histoire Eccl
is du même lait, l’amitié, contrat sacré qui nous lie pour la vie, la sainte indignation dont notre cœur est saisi à la vue d’
c’est la passion calme et pure comme la raison : nos devoirs les plus saints deviennent nos voluptés les plus douces, et tout
foi de tes oracles, Ravirait aux mortels le plus cher de tes dons. Le saint que tu promets et que nous attendons ? Non, non,
43 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
Mais peut-on introduire, dans un sujet chrétien, Dieu, les anges, les saints , les démons ? Boileau ne pense pas que le christi
iennent ensuite ces innombrables phalanges d’esprits angéliques et de saints , tous couronnés de gloire dans le ciel, et dispos
par leurs vertus, à l’enfer par leurs vices ; aimés des anges et des saints , haïs des démons. Certes, ces ressorts sont grand
e, chère au ciel, l’histoire de Joseph et de ses frères. Le chœur des saints Rois, David à leur tête, le glorieux collége des
y fait rencontrer en même temps Jésus-Christ et Bacchus, Vénus et la sainte Vierge. Vasco de Gama, essuyant une tempête, adre
44 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
dans un quartier lointain et désert. Cependant le pape, revêtu de ses saints ornements, debout à l’autel, célébrait la messe d
ivrance augustes monuments ; Et d’un nouveau David la valeur noble et sainte           Semblait dans leur enceinte D’un royaum
oment trempée, Et de l’autre à nos yeux montrant avec fierté De notre sainte foi le signe redouté, Criant à haute voix : « Fra
Seigneur, j’entrerai dans votre maison et je vous adorerai dans votre saint temple. » Et son âme s’envola dans le saint templ
vous adorerai dans votre saint temple. » Et son âme s’envola dans le saint temple qu’il ôtait digne d’habiter. Chateaubria
vres, qu’il soulageait lui-même ! Et cependant à toutes ces vertus de saint , il savait unir la plus téméraire bravoure ; c’ét
mple ; Il parlait, et les cœurs s’ouvraient tous à sa voix. Quand, du saint ministère ayant porté le poids, Il cherchait vers
travaux : il le vit peindre d’abord un grand tableau représentant la sainte Cène pour le maître-autel de l’église de Saint-Ge
t      De cette douleur infinie ; Où, déchiré d’un coup, le rideau du saint lieu,      Que d’invisibles mains tirèrent, Des c
lampes sans nombre, De la maison céleste, allume nuit et jour L’huile sainte de vie et d’éternel amour ? Crierons-nous à Tarqu
se rabaisse ?            Faut-il oublier, avant tout, Que la Liberté sainte est la seule déesse            Que l’on n’adore q
                   Fleurs, naissez sous ses pas.           Ô ciel, ô saintes destinées,        Qui prenez soin de ses jours fl
premier nuage Que colore le jour ! Signal de la prière, Elle part du saint lieu, Appelant la première L’enfant de la chaumiè
e fois j’errai dans tes belles retraites, Auteuil ! lieu favori, lieu saint pour les poètes ! Que de rivaux de gloire unis so
e ciel ou l’horizon de la vallée, et redescendre à pas lents, dans la sainte et délicieuse contemplation de la nature et de so
. Pour qui encore ? car elle répond deux fois. Pour toutes les choses saintes de la terre, pour la naissance, pour la mort, pou
déclin du jour. Céleste horloge, je sonnerai l’Angélus et les heures saintes où Dieu veut être loué. À mes tintements, les âme
les âmes pieuses prononceront le nom de Jésus, de Marie ou de quelque saint bien-aimé ; leurs regards monteront au ciel, ou,
rgueil, Mon âme, au premier coup, retentit indignée, Et dans la forêt sainte il se fit un grand deuil. Un murmure éclata sous
e. Air pur, voile céleste étendu sur la terre,        Voûte immense, sainte lumière, Mon cri de désespoir vous salue !… Et ma
jà se l’imagine Qui m’amène Octavie, et d’un œil enflammé Atteste les saints droits d’un nœud qu’elle a formé, Et, portant à m
eucte. Mais dans le ciel déjà la palme est préparée. Néarque. Par une sainte vie il faut la mériter. Polyeucte. Mes crimes, en
me a craint la mort. Polyeucte. Il s’est offert pourtant : suivons ce saint effort. Corneille. La Provocation LE COMT
ne sais quoi de céleste. Elle crut, c’est elle-même qui le raconte au saint abbé : écoutez, et prenez garde surtout de n’écou
caché sous les voiles eucharistiques : livrez-le-moi sur cette table sainte  : c’est moi qui vais le crucifier de nouveau : c’
s ; L’une fait tort à l’autre, et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône. » Le financier, riant
i j’ai quitté. Et lorsque dans ses yeux une dernière flamme Révèle un saint espoir, né d’une ardente foi, Je recommande à Die
rès humble et très obéissant serviteur. Joubert. L’Amitié de deux saints Saint Basile et saint Grégoire de Nazianze ét
es, mères, frères, sœurs, aïeuls de côté et d’autre, étaient tous des saints , et la plupart des saints fort illustres. Le natu
aïeuls de côté et d’autre, étaient tous des saints, et la plupart des saints fort illustres. Le naturel heureux que Dieu leur
maîtres. Enfin ils se rejoignirent à Athènes, où ils se lièrent d’une sainte amitié. Cette liaison se fortifia toujours de plu
me des maladies contagieuses qui se communiquent aisément. » Ces deux saints , et l’on ne peut trop le répéter aux jeunes gens,
rions absolument. » Rollin. La Jeune fille mourante L’huile sainte a touché les pieds de la mourante,               
fix de bois Que la vierge chrétienne a saisi de ses doigts : Et l’eau sainte , et le buis à la sombre verdure, Du chevet des mo
se lève armé de feux plus éclatants, Le jour la voit encore devant la sainte image. Longtemps elle gémit ; elle pria longtemps
ns dans ton hameau ne t’ont point rapporté 1 Ils ne t’ont point nommé saint de leur confrérie ! Les rimeurs se sont tus ! l’o
45 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
dans le sentier de la loi divine, le Seigneur fera de vous un peuple saint , un peuple à part : il vous l’a juré, et sa parol
ner le prix, en vous réservant une portion de l’héritage promis à ses saints  ». Plaignons, et plaignons bien sincèrement ceux
46 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
cieux ne sont ni moins fréquentes, ni moins heureuses dans les livres saints . L’image de l’homme vertueux et l’heureuse influe
des Sous l’ombrage de leurs berceaux. 135Mais que dis-je ? ta vigne sainte N’est plus qu’un stérile désert, Qu’un verger aux
e ciel leur envoie ; Et tant que luira le soleil, L’homme plein d’une sainte joie Le bénira dès son réveil. 144Son trône dev
47 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
ctobre 1830. Dieu vous l’avait donnée, Dieu vous l’a ôtée2 : que son saint nom soit béni ! Hélas ! que je sens bien votre pe
issement que nous trouverions dans la vie, si nous savions, comme les saints , nous reposer en Dieu ! Ils vont à lui comme les
orment, ils prient, ils pleurent, ils demeurent. Dieu est le lieu des saints  ; mais nous, terrestres, nous ne connaissons que
48 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
eilleux, mais moins encor que toi ! Mon âme en t’admirant frémit d’un saint effroi ! Ah ! qui peut exprimer tes grandeurs imm
s qu’ayant des yeux je traversai les flots ; Car jadis, abordant à la sainte Délos, Je vis près d’Apollon, à son autel de pier
sont levés pour honorer sa vie. Eh bien ! qu’à leur exemple, ému d’un saint transport, Le peuple, devant lui, se lève après s
ouver : que tes traits, que ton âge, De sa mère à ses yeux offrent la sainte image ! Tiens, prends cette corbeille et nos frui
acinora atque flagitia sua ipsi quoque in supplicium verterant. » Les saintes Écritures, et les saints Pères qui les expliquent
ipsi quoque in supplicium verterant. » Les saintes Écritures, et les saints Pères qui les expliquent, sont partout de l’opini
i Qui marchait revêtu de housses violettes, Turpin disait, tenant les saintes amulettes : « Sire, on voit dans le ciel des nua
e feu : Suspendez votre marche, il ne faut tenter Dieu ; Par monsieur saint Denis, certes ce sont des âmes Qui passent dans l
de Dante « Lorsque Virgile et moi nous gravissions les pentes Du saint mont qui guérit les âmes pénitentes, Et quand nou
omme le seul asile pour prévenir leur dernière oppression ; qu’une si sainte mission, étant approuvée du ciel et suivie des ac
C’est au prix de son sang que la postérité Doit recueillir un jour la sainte liberté. Cela suffit. Qu’importe où sa cendre rep
Sous mille préjugés dans la honte abattue, Refaire un piédestal à la sainte statue, Et sur son front levé rendre à l’humanité
pas un cœur où reposer le sien, Une âme où dans ses maux, comme en un saint , asile, Il puisse fuir la sienne et se rasseoir t
vers la mitraille, Et sous le sabre détesté, La grande populace et la sainte canaille. Se ruaient à l’immortalité ? Tandis que
nt le monde entier est jaloux, Que les peuples émus appellent tous la sainte , Et qu’ils ne nomment qu’à genoux, Paris n’est ma
ume ; Le ciel brille d’éclairs, s’entr’ouvre, et parmi nous Jette une sainte horreur qui nous rassure tous. Le soldat étonné d
ésarmé j’encensais les autels. Vers les derniers parvis de la demeure sainte Je m’avance… un jeune homme en occupait l’enceint
me, une ombre… et c’est mon frère ! Triste dépouille, ô dieux !… Urne sainte , ouvre-toi ! Oui, place pour la sœur !… Oreste, r
arrive, Essayez-en. LOUIS.                     Oui, traître, oui, le saint que j’attends Peut réparer d’un mot les ravages d
     Sans intérêt. Ma souffrance est extrême, J’en conviens ; mais le saint peut me guérir demain. C’est donc par amitié que
                 J’espère un bien si grand ! Comment m’abaisser trop, saint homme, en l’implorant ? FRANÇOIS DE PAULE. Que pu
s, Et je vous comblerai d’honneurs et de présents. Tenez, de tous les saints je porte ici les restes ! Si j’obtiens ces… vingt
ecours à la contrainte. Je suis roi : sur mon front j’ai reçu l’huile sainte … Ah ! pardon ! mais aux rois, mais aux fronts cou
ue le roi reste debout les mains jointes. Pécheur, qui m’appelez à ce saint ministère, Parlez donc. LOUIS, après avoir dit me
’avez retenue. De tous les souverains blessant la majesté, Malgré les saintes lois de l’hospitalité, Malgré le droit des gens e
rs doux ; Cœurs sensibles et bons, je m’en rapporte à vous ! C’est la sainte équité, c’est la philanthropie Qui m’ont seules a
rcis, ah ! c’est ici seulement qu’il fallait faire retentir la parole sainte dans toute la force de son tonnerre, et placer av
éprouvés. Retranchez ces quatre sortes de pécheurs de cette assemblée sainte  : car ils en seront retranchés au grand jour : pa
ée et d’Élide ; Allons voir au théâtre, aux accents d’Euripide, D’une sainte folie un peuple furieux Chanter : Amour, tyran de
le qu’il faut mettre la première. Pascal. Du style des Livres saints Jusque dans le langage de l’Écriture, son ins
nocent, tout y est sublime et touchant : cette fidélité de l’histoire sainte donne du respect ; tous les chants convenables au
ville, et conclut qu’il fallait que la religion chrétienne fût toute sainte et toute miraculeuse de subsister ainsi par elle-
a Vérité de la Religion ; lisez l’Abbadie, bien différent de ce grand saint , mais très-digne de lui être comparé, quand il pa
our résoudre toutes les questions qui peuvent s’élever sur l’Écriture sainte , il faudrait savoir à fond les langues orientales
une bonne œuvre aussi que la beauté ; Les grâces, les atours sont de saintes ressources : On se laisse attirer vers l’astre ra
ient et dans la Grèce. Il réunit en lui tout ce qu’il y a de vrai, de saint et de sage dans le théisme de l’Orient, dans l’hé
49 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
la religion se sous-divise en deux espèces, dont l’une est l’Histoire sainte , écrite par des hommes inspirés ; l’autre, l’Hist
rite par des hommes aidés de la seule lumière naturelle49. L’Histoire sainte comprend tous les siècles qui se sont écoulés dep
a création du monde jusqu’à la publication de l’Évangile ; les livres saints où sont consignés les événements antérieurs à la
ns toute sa grandeur et dans toute sa noblesse, c’est dans les livres saints qu’il faut l’envisager. L’auteur, dépouillé de to
50 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
la magnificence des morceaux où le poète rend les beautés des livres saints . Le commencement en est, en particulier, si remar
modernes. Peut-on, dans un sujet chrétien, introduire les anges, les saints et les démons ? Il y a des critiques qui ne le pe
fait rencontrer, en même temps, Jésus-Christ et Bacchus, Vénus et la sainte Vierge. Son héros, essuyant une tempête, adresse
, qui, élu général des croisés, vient mettre le siège devant la ville sainte . Le Tasse fait paraître plusieurs grands personna
51 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
e redevenir à l’aspect du malheur, tout à coup animés par une volonté sainte et terrible ! Ni les blessures ni le sang même ne
les collines bondiront et vous entendront avec joie. » L’étendard des saints , antique bannière des temps chevaleresques, ouvre
Constance lui-même ôte sa couronne de laurier et s’incline. La troupe sainte se relève, et, sans jeter ses javelots, elle marc
qu’un flocon de neige aux rameaux d’un pin du Ménale ou du Lycée. Les saintes martyres, Eulalie, Félicité, Perpétue, descendent
es120. Sur ce, je prie Dieu, monsieur mon frère, qu’il vous ait en sa sainte et digne garde, etc. Retour de l’île d’Elbe (
rer des prodiges sans le secours de la matière. Maintenant, je suis à Sainte Hélène… maintenant que je suis seul et cloué sur
s seigneuries, et aussi celui de ces gages sacrés que m’a laissés une sainte maintenant au ciel… (à ces mots il s’arrêta, fond
e dévouement à l’égoïsme ; on célèbre les sacrifices de la vertu, les saintes douleurs qui accompagnent l’accomplissement du de
tême, orna somptueusement d’or et de pierres précieuses les corps des saints martyrs, que les Romains avaient brûlés par le fe
re propre main ; mais nous essuyâmes nos larmes et nous dîmes avec le saint homme Job : Le Seigneur me les a donnés, le Seign
euses du siècle, ils l’exposèrent couché dans son lit sur la tombe du saint et firent un vœu solennel pour le rétablissement
y ait pour nous, qui sommes des êtres raisonnables, quelque chose de saint , de sacré, d’obligatoire, c’est nier l’une de ces
devait songer qu’à paraître devant Dieu. Elle chercha dans la Vie des Saints , que ses filles avaient coutume de lui lire tous
ombre et religieux, Ses pâles habitants, leur rigide abstinence, Leur saint recueillement, leur éternel silence, Et, la bêche
éduit, Mystérieux asile où l’espoir le conduit330 ; Il voit des vases saints et des urnes pieuses, Des vierges, des martyrs, d
eilleux, mais moins encor que toi ! Mon âme en t’admirant frémit d’un saint effroi. Ah ! qui peut exprimer tes grandeurs immo
r L’harmonieux soupir de l’éternel amour, Les accents du bonheur, les saints concerts des anges Qui, dans le sein de Dieu, cél
; Dans ses sacrés tombeaux Rome m’a vu descendre ; Des mânes les plus saints troublant le froid repos, J’ai pesé dans mes main
on descendra dans l’ombre de ton âme ; Peut-être que ton cœur, ému de saints transports, S’apaisera soi-même à tes propres acc
ante Avec son dernier souffle et son dernier adieu, Symbole deux fois saint , don d’une main mourante, Image de mon Dieu ! Qu
remblantes mains tu passas, tiède encore De son dernier soupir ! Les saints flambeaux jetaient une dernière flamme : Le prêtr
bans errer sur les créneaux ? Du profane étendard qui chassa la croix sainte Voyez-vous, sur les tours, flotter les crins mouv
t fumer l’encens, répond aux mots sacrés Et présente le vin durant le saint mystère415. Les rames de sa main s’échappent à l
nvertir les cœurs par le glaive et les flammes, Dans le temple où tes saints prêchaient la vérité, Où de leur bouche d’or desc
oi qu’il arrive, Essayez-en. LOUIS. Essayez-en.Oui, traître, oui, le saint que j’attends Peut réparer d’un mot les ravages d
vous,Sans intérêt. Ma souffrance est extrême, J’en conviens ; mais le saint peut me guérir demain. C’est donc par amitié que
ce, relevez-vous.J’espère un bien si grand ! Comment m’abaisser trop, saint homme, en l’implorant ? FRANÇOIS DE PAULE. Que pu
s, Et je vous comblerai d’honneurs et de présents. Tenez, de tous les saints je porte ici les restes ! Si j’obtiens ces… vingt
ecours à la contrainte. Je suis roi : sur mon front j’ai reçu l’huile sainte … Ah ! pardon ! mais aux rois, mais aux fronts cou
e le roi reste debout les mains jointes. Pécheur, qui m’appelez à ce saint ministère, Parlez donc. LOUIS, après avoir dit me
anité447. Pour ceux que les vices consument, Les enfants veillent au saint lieu ; Ce sont des fleurs qui le parfument, Ce so
’ose Au Seigneur, au Très-Haut, manque-t-il quelque chose ? Il est le Saint des saints, il est le Roi des rois ! Il se fait d
igneur, au Très-Haut, manque-t-il quelque chose ? Il est le Saint des saints , il est le Roi des rois ! Il se fait des soleils
pes sans nombre De la maison céleste, allume nuit et jour463 L’huile sainte de vie et d’éternel amour ? Crierons-nous à Tarqu
patriotiques espérances, s’écriait : Ô jour ! jour triomphant ! jour saint  ! jour immortel ! Jour le plus beau qu’ait fait l
drap d’or s’était levé et « l’on découvrit les ossements et les corps saints dont la cuve était remplie jusqu’au bord, et sur
comparer de beaux vers de M. de Lamartine dans la pièce de la Semaine sainte à la Roche-Guyon (Médit. poét.). Ici viennent mo
chœur d’Esther, act. I, sc. 2. 417. C’est-à-dire des paroles de tes saints . Le poète fait allusion au voyage de saint Paul à
son âme, il fit ôter ce mot de l’âme, disant que c’était assez que le saint lui fit recouvrer la santé du corps sans l’import
52 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
jamais l’occasion de faire ressortir les richesses littéraires de nos saintes Écritures et de nos grands auteurs chrétiens. Vot
eu le bon esprit d’initier ses élèves aux beautés incomparables de la sainte Écriture, de leur développer les règles et de pla
53 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
   Et la lumière est un don de ses mains ;               Mais sa loi sainte , sa loi pure, Est le plus riche don qu’il ait fai
orateur de la chaire puise une partie de son autorité dans les Livres saints et dans les Pères de l’Église ; l’orateur du barr
54 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
l’épopée le Dieu des chrétiens avec sa majesté terrible et douce, la sainte Vierge, les anges, les saints, et ces intelligenc
s avec sa majesté terrible et douce, la sainte Vierge, les anges, les saints , et ces intelligences déchues, que leur désobéiss
55 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
mal, mais qu’il ne trouve jamais. Autrefois l’imagination faisait des saints pour les légendes ; aujourd’hui elle fait des dém
les légendes ; aujourd’hui elle fait des démons pour les romans. Mais saints ou démons, elle prend toujours ses modèles hors d
56 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
onte jusqu’à l’antiquité la plus reculée. Nous voyons dans les livres saints qu’il fut en honneur chez les Hébreux., et par co
é les pas chancelants hors de ta cabane, pour célébrer le soir par de saintes prières, et tu te seras endormi en priant. Tu aur
, S’échauffe par degrés, prépare ce moment, Où saisi tout à coup d’un saint frémissement, Sur des ailes de feu l’esprit vole
u’un possédé que le prêtre exorcise, Fêter dans ses serments tous les saints de l’église. Voyez encore avec quelle force de r
te parler. Mes chants vont seconder les accords de ma lyre ; L’Esprit saint me pénètre ; il m’échauffe, et m’inspire Les gran
t si touchante que fait le même poète dans l’Ode tirée du Cantique du saint roi Ézéchias 306 qui le composa, après avoir été
célébrer la mémoire !                    De nos aïeux sacré berceau Sainte Jérusalem312, si jamais je t’oublie ;            
57 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
te loi ? Joas. Que Dieu veut être aimé ; Qu’il venge tôt ou tard son saint nom blasphémé ; Qu’il est le défenseur de l’orphe
stres, par les instructions et les conseils paternels, par les livres saints lus avec recueillement, par les merveilles de la
parfaite ; car il n’y a pas là un mot qui ne soit pas dans les livres saints . Mais ces quatre vers, comme ceux que l’auteur me
58 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
le qu’il veuille faire pitié à ceux à qui il faisait encore peur. Les saintes Écritures et les saints Pères qui les expliquent
tié à ceux à qui il faisait encore peur. Les saintes Écritures et les saints Pères qui les expliquent sont partout de l’opinio
59 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article » p. 420
Premiers-nés des Egyptiens. Nous lisons dans l’Ecriture sainte que, vers l’an 1489 avant J. C., Pharaon, roi d’E
60 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
on. De tous les écrivains anciens ou modernes, les auteurs des livres saints sont ceux qui nous offrent le plus d’exemples du
féconde ; et nous renvoyons à l’article de l’Éloquence de l’Écriture sainte , ce que nous avons à dire à ce sujet. Après les é
61 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
 : L’une fait tort à l’autre ; et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône. » Le financier, riant
lleurs, jusqu’aux simples mâtins, Au dire de chacun étaient de petits saints . L’âne vint à son tour, et dit : « J’ai souvenanc
62 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
tiques, sans songer aux effusions lyriques qui remplissent l’Écriture sainte , et qui s’épanchaient dans l’éloquence de Bossuet
piété eût craint d’introduire la critique littéraire dans les livres saints . Avec la hardiesse du génie, Bossuet a défini com
et la fondation de Rome, d’exploits héroïques comme la délivrance des saints lieux ; on l’a vu, chantre inspiré, raconter dign
ouvoir quand il expose, démontre et défend les grandes vérités et les saintes lois de la morale et de la religion, il n’oublie
’exemple du sacrifice d’Abraham. N’êtes-vous pas ici sur la montagne sainte Où le père des Juifs sur son fils innocent Leva s
où l’idée du beau domine dans son expression la plus pure et la plus sainte , présente les plus grands modèles d’exordes pathé
grand prince, dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte  ; heureux si, averti par ces cheveux blancs du co
plus d’enthousiasme, les beautés des Pères de l’Église et des Livres saints . Il n’a pas non plus oublié Bossuet. (Livre IV, c
nce des ennemis de votre maison ! O Éternel, veillez sur elle ! anges saints , rangez à l’entour vos escadrons invisibles, et f
inutiles. Je me trompe, nous avons encore des prières : nous avons ce saint sacrifice, rafraîchissement de nos peines, expiat
e fait aller mon discours jusqu’à elle, que j’ai moi-même entendu ces saintes réponses. » (Oraison funèbre de M. Le Tellier.)
63 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
arence, et les philosophes soumirent leur raison orgueilleuse à cette sainte folie ; elle n’annonçait que des croix et des sou
vous servir, appelée à la société immortelle de votre Fils et de vos Saints , enrichie de vos dons, et par eux capable de fair
vait proscrit toute liberté jusqu’à la ravir aux consciences les plus saintes et les plus orthodoxes101. Ce gémissement, plus f
’Histoire universelle, et cette sublime Politique tirée de l’Écriture Sainte , qui est l’instruction des rois. M. de Meaux sava
euilles et des abeilles, y lisant avec passion Robinson et la Vie des Saints . Il cherchait en imagination son île ; « mais, aj
vorer en silence tes petites seccatures 336, et te faire aimer de tes saintes geôlières. Ce monde-ci, ma chère Adèle, est une g
e redevenir à l’aspect du malheur, tout à coup animés par une volonté sainte et terrible ! Ni les blessures ni le sang même ne
, et des mains françaises ont brisé le cercueil de Du Guesclin, arche sainte devant qui tombaient les remparts ennemis. Analys
s seigneuries, et aussi celui de ces gages sacrés que m’a laissés une sainte maintenant au ciel… (à ces mots il s’arrêta, fond
e dévouement à l’égoïsme ; on célèbre les sacrifices de la vertu, les saintes douleurs qui accompagnent l’accomplissement du de
propre main ; mais nous essuyâmes « nos larmes et nous dîmes avec le saint homme Job : Le « Seigneur me les a donnés, le Sei
euses du siècle, ils l’exposèrent couché dans son lit sur la tombe du saint , et firent un vœu solennel pour le rétablissement
devait songer qu’à paraître devant Dieu. Elle chercha dans la Vie des Saints , que ses filles avaient coutume de lui lire tous
ir vivre. Il avait obtenu du roi de Naples qu’il lui envoyât « le bon saint homme » François de Paule ; il le reçut comme le
ce confirmatrice de celle qui n’appartient qu’à lui, il a donné à ses saints le privilège de produire aussi dans la mémoire de
 Passant, va dire à Sparte que nous sommes morts ici pour obéir à ses saintes lois. » Voilà encore l’obéissance, et non pas une
es les lumières, de toutes les certitudes, et, par elle, la force des saints , la force des apôtres et des martyrs, la force de
 ; inspire-moi Cette crainte vigilante Qui fait pratiquer ta loi. Loi sainte , loi désirable, Ta richesse est préférable A la r
ébranlée, Par ses cris impuissants573 : Tel aux premiers accès d’une sainte manie, Mon esprit alarmé redoute du génie L’assau
JOCASTE. Cet organe des dieux est-il donc infaillible ? Un ministère saint les attache aux autels ; Ils approchent des dieux
rtèrent jusqu’à moi cette voix effrayante : « Ne viens plus des lieux saints souiller la pureté : « Du nombre des vivants les
e ! Toi qu’un amour si tendre assurait à ma flamme, Qu’as-tu fait des saints nœuds qui nous ont enchaînés ? ALZIRE. O jours !
Né tendre et vif, mais encore innocent : Bref, digne oiseau d’une si sainte cage, Par son caquet digne d’être en couvent... A
s enchanteurs Dès que sa voix frappait les auditeurs. Orné, rempli de saintes gentillesses Que lui dictaient les plus jeunes pr
son monde édifié. Ainsi vivait dans ce nid délectable, En maître, en saint , en sage vénérable, Père Ver-Vert, musqué, pincé,
éduit, Mystérieux asile où l’espoir le conduit690 ; Il voit des vases saints et des urnes pieuses, Des vierges, des martyrs, d
onfiés au ministre du dieu, Vivaient de quelques dons offerts dans le saint lieu. Par des sentiers secrets fuyant l’aspect de
r L’harmonieux soupir de l’éternel amour, Les accents du bonheur, les saints concerts des anges Qui, dans le sein de Dieu, cél
; Dans ses sacrés tombeaux Rome m’a vu descendre ; Des mânes les plus saints troublant le froid repos, J’ai pesé dans mes main
on descendra dans l’ombre de ton âme ; Peut-être que ton cœur, ému de saints transports, S’apaisera soi-même à tes propres acc
es étoiles.(Fragment.) Il est pour la pensée une heure… une heure sainte , Alors que, s’enfuyant de la céleste enceinte, De
ante Avec son dernier souffle et son dernier adieu, Symbole deux fois saint , don d’une main mourante, Image de mon Dieu ! Que
tremblantes mains tu passas, tiède encore De son dernier soupir ! Les saints flambeaux jetaient une dernière flamme : Le prêtr
bans errer sur les créneaux ? Du profane étendard qui chassa la croix sainte Voyez-vous, sur les tours, flotter les crins mouv
t fumer l’encens, répond aux mots sacrés Et présente le vin durant le saint mystère772. Les rames de sa main s’échappent à la
nvertir les cœurs par le glaive et les flammes, Dans le temple où tes saints prêchaient la vérité, Où de leur bouche d’or desc
ce, relevez-vous.J’espère un bien si grand ! Comment m’abaisser trop, saint homme, en l’implorant ? FRANÇOIS DE PAULE. Que pu
s, Et je vous comblerai d’honneurs et de présents. Tenez, de tons les saints je porte ici les restes ! Si j’obtiens ces… vingt
ecours à la contrainte. Je suis roi : sur mon front j’ai reçu l’huile sainte ... Ah ! pardon ! mais aux rois, mais aux fronts c
e le roi reste debout les mains jointes. Pécheur, qui m’appelez à ce saint ministère, Parlez donc. LOUIS, après avoir dit me
i marchait revêtu de housses violettes, Turpin 793 disait, tenant les saintes amulettes : « Sire, on voit dans le ciel des nuag
u ; « Suspendez votre marche : il ne faut tenter Dieu. « Par monsieur saint Denis, certes ce sont des âmes « Qui passent dans
désolé qu’il est ton cloître solitaire Est encore à mes yeux le plus saint de la terre : Aussi, quand l’œil du jour, de ses
uteneurs de leurs affreux desseins, O profanation ! Ils invoquent les saints  ! Barbares chevelus, hideuses Valkyries, Aux fure
es larges vaisseaux ouverts sur ces brisants, A vos fils dévoués, bon saint , sont vos présents. Ah ! Comme cette nuit, votre
, Si quelque démon vert ou gris ne nous empêche : Car, depuis que les saints sont par nous reniés, Sur la côte on ne voit que
a tempête ! C’est notre seigle, à nous ! C’est le blé destiné Par les saints de la mer aux enfants de Kerné ! » Comme le cormo
sa perte était proche820. Tous, se couvrant la face, invoquèrent leur saint . Des feux brillaient toujours sur la côte de Sein
pes sans nombre De la maison céleste, allume nuit et jour838 L’huile sainte de vie et d’éternel amour ? Crierons-nous à Tarqu
us le ciel de plus belles cités. Mais, rebelles aux lois de la nature sainte , Les peuples qui roulaient de l’une à l’autre enc
magnifique haillon ! Alors une clameur immense, universelle, Reçut le saint débris qu’apportait la nacelle ! De tous les lieu
reinte, d’un côté l’image de l’Agneau, et de l’autre celle de quelque saint . 86. « L’amour-propre d’auteur, dit Sainte-Beuve
ecture, nous citerons : dans la troisième partie : l’arrivée en Terre Sainte , Béthléem, la mer Morte ; dans la quatrième parti
drap d’or s’était levé, et l’on découvrit les ossements et les corps saints dont la cuve était remplie jusqu’au bord, et sur
nt d’être partial en faveur des Vaudois, comme plus tard en faveur de sainte Thérèse et de saint Ignace de Loyola. C’est cepen
Odes sacrées, Rousseau a tenté de s’approprier les beautés des Livres saints . Nous renvoyons, pour la citation des textes que
ur d’Esther, acte I, scène, ii. 774. C’est-à-dire des paroles de tes saints . Le poète fait allusion au voyage de saint Paul à
son âme, il fit ôter ce mot de l’âme, disant que c’était assez que le saint lui fît recouvrer la santé du corps, sans l’impor
64 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
es services, fut inhumé dans le sépulcre des rois de Juda. À peine ce saint homme fut mort, que Joas se laissa séduire par de
monarque, qui les laissa sortir de ses États. C’est à la prière de ce saint conducteur du peuple de Dieu, que ce peuple toujo
ue à la main, et chaussée avec des brodequins. Thomas de Cantorbéry ( saint ), né à Londres l’an 1117, et dont le nom de famil
tôt quatre de ses gentilshommes passent la mer, et vont assassiner le saint archevêque au pied de l’autel, l’an 1170. Thrace
65 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
prisez qu’une pomme sauvage. On ne veut que l’argent, un mariage est saint , Est sortable et bien faict, quand l’argent est e
on onde Au demeurant des eaus qui sont dessus le monde…     Tandis la sainte Nef sur l’échine azurée375 Du superbe océan navi
ssage… Qui sçait bien à part soy dans son cœur consulter Tousjours un saint conseil Dieu lui vient apporter. Sur tout ne sois
eux Glisser subtilement et se perdre en la nuë, Cette ame heureuse et sainte , aux mortels inconnuë, Coula d’un jeune cœur pour
ndre, Car je n’estois resté que pour cueillir ta cendre Et ta mémoire sainte orner comme je doy ; Maintenant que j’ay fait ce
leur insolence avoit fait souspirer754. (Poésies, LXIII). Les Saints Innocents755 « Que je porte d’envie à la tro
e l’objet et l’acteur de moi-même, Purgé de mes forfaits par l’eau du saint baptême, Qu’une céleste main m’a daigné conférer,
maîtres des rois ; ils sont pieux, augustes ; Tous leurs arrêts sont saints , toutes leurs lois sont justes : Ces esprits, dép
vers. Ô Christ, notre unique lumière ! Nous ne reconnoissons que tes saintes clartés ; Notre esprit t’est soumis ; entends not
esta un aimable poète. Ses poésies sont des Sonnets, Odes, Hymnes aux saints , Poèmes chrétiens, Paraphrases des psaumes de Dav
t en vers on n’a gardé mémoire que de son épopée de Saint-Louis ou la Sainte Couronne reconquise sur les Infidèles. Les pastic
es, Et ceux qui par leur sang ont cimenté la foi, L’adorent à genoux, saint peuple du saint roi… Au même tribunal où tout bon
par leur sang ont cimenté la foi, L’adorent à genoux, saint peuple du saint roi… Au même tribunal où tout bon il réside, La s
e de lui-même : On voit comme à l’envi les drapeaux ondoyans, Vers la sainte cité d’eux-mêmes se ployans ; Le cri des bataillo
arler1038. Mes chants vont seconder les accords de ma lyre : L’Esprit saint me pénètre ; il m’échauffe et m’inspire Les grand
e ébranlée Par ses cris impuissans1051 : Tel, au premier accès d’une sainte manie1052, Mon esprit alarmé redoute du génie L’a
savonneuses, les collines pierreuses, une outre vineuse, le tissu des saintes mélodies, Et d’Hermus aux flots d’or l’harmonie
qu’ayant des yeux je traversai les flots ; « Car jadis, abordant à la sainte Délos, « Je vis près d’Apollon, à son autel de pi
Ainsi le grand vieillard, en images hardies, Déployait le tissu des saintes mélodies. Les trois enfants, émus à son auguste a
ar, disciple aimé des dieux ; « Des jeux, tous les cinq ans, rendront saint et prospère « Le jour où nous avons reçu le grand
e fois j’errai dans tes belles retraites, Auteuil ! lieu favori, lieu saint pour les poètes ! Que de rivaux de gloire unis so
nce), militaires (le Vieux Sergent, le Vieux Caporal), politiques (la Sainte Alliance des Peuples), sociales (Jeanne la Rousse
’avez retenue. De tous les souverains blessant la majesté, Malgré les saintes lois de l’hospitalité, Malgré la foi des gens et
  LOUIS, au comte de Dreux. Ne vous y jouez pas, comte ; par la croix sainte  ! Qu’il me revienne encore un murmure, une plaint
r s’arrête, et la cloche rustique Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts. Mais à ces doux tableaux mon âme indif
ranchant Pour ouvrir le sillon le guide au bout du champ. Ô travail, sainte loi du monde, Ton mystère va s’accomplir ; Pour r
e premier jour où la plaine S’entr’ouvrant sous sa forte main, But la sainte sueur humaine Et reçut en dépôt le grain ; Pour v
jamais du vil poids de son éorps, Va s’envoler aux dieux, et, dans de saints transports, Saluant ce jour pur, qu’elle entrevit
le prix du combat, la céleste couronne Qu’aux bornes de la course un saint juge nous donne, La voix de Jupiter qui nous rapp
Moab couvrant la vaste enceinte, Pressés au large pied de la montagne sainte , Les enfants d’Israël s’agitaient au vallon Comme
lampes sans nombre De la maison céleste, allume nuit et jour L’huile sainte de vie et d’éternel amour ? Crierons-nous à Tarqu
que soit le souci que ta jeunesse endure, Laisse-la s’élargir, cette sainte blessure Que les noirs séraphins t’ont faite au f
omb leurs vitres exiguës, Légendes du vieux temps où les preux et les saints Se groupent dans l’ogive en fantasques dessins, A
isit le cercueil ; Puis venait un enfant qui, d’espace en espace, Aux saintes oraisons répondait à voix basse ; Car Louise étai
jour mes yeux battus d’un si long vent, Je veux faire à tes bords un saint pèlerinage, Revoir tous les buissons si chers à m
Marchant où l’appelait l’esprit de vérité, Porter dans les déserts sa sainte oisiveté ! Cueillez-y sur ses pas les fleurs imma
grands dieux1475 « Mais c’est la pauvreté qui par moi vous profane, Saints temples des forêts, arbres que j’aime en vain ! P
e, en tout lieu. Il faut, pour lui forger une armure complète, Que la sainte nature aide l’esprit de Dieu. Allons nous ravive
n’est qu’en l’outrageant qu’on s’incline sous elle ; Mais le pontife saint , fort de la vérité, Dans les rébellions marche ve
eillissez-moi du récit de nos gloires ! — Non, tu n’es pas flétrie, ô sainte liberté, Par les crimes commis sous ton nom empru
vous estes l’image, et porter au milieu De vostre cœur son nom et sa sainte parole. Comme le seul secours dont [par lequel] l
ncore, Bergeries, IV : O champs plaisans et doux ! ô vie heureuse et sainte  ! Où, francs de tout soucy, nous n’avons point de
terre et les cieux s’enfuiront devant toy, En te voyant si grand, si saint , si redoutable, Les anges fremiront au regard de
is me seribere plures Aut citius possit versus ? 629. 1° Actes des saints à lire (legenda) jour par jour ; 2° récits mervei
itre : Pensées de la reine de Navarre estant en sa… 703. La semaine sainte . 704. Affirmer. 705. Vers écrits en vue des côt
ques belles stances, par exemple : Heureux sont les mortels dont les saints artifices Ont lavé les péchés par des pleurs assi
mon trône au dessus du soleil, Et prés de l’aquilon, sur la montagne sainte , J’irai m’asseoir sans crainte ; À mes pieds trem
ur du sujet, mais que la supériorité reste à Chapelain. … Et dans le saint olympe où la divine essence Étale sa grandeur et
amour, avec l’intelligence, Unis et divise composent son essence. Ses saints , dans les douceurs d’une éternelle paix, D’un tor
Dieu : C’est le sacré lien de la société, Le premier fondement de la sainte équité, Le frein du scélérat, l’espérance du just
des Essais de littérature et de morale (1736), et un Panégyrique des Saints (1755). 1084. Nous abrégeons beaucoup le récit d
culeuses le fit appeler par Louis XI, qui espérait que les prières du saint prolongeraient sa vie. Il ne se rendit en France
éonidas, de Caton d’Utique, de Jeanne d’Arc, de Bayard, de Corneille, sainte Elisabeth, de sainte Victoire, des sapins, d’une
tique, de Jeanne d’Arc, de Bayard, de Corneille, sainte Elisabeth, de sainte Victoire, des sapins, d’une fleur de bruyère, des
frôlement d’un lourd manteau de soie, Tout cela dans son cœur met une sainte joie. (Vers la Saint-Jean, II, 9.) Dans cet or
, qui sacrifie un honnête et ardent amour pour le suivre à Rome où le saint office le cite à comparaître. À Rome (acte IIIe),
66 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
s n’en sont pas justes et décidés, tout l’effet est perdu. La tribune sainte est pour l’éloquence un théâtre auguste, d’où ell
sur l’oreille un effet désagréable. Vers de douze syllabes. Du lieu saint à pas lents je montais les degrés Encor jonchés d
es honneurs qu’il a trop mé — rités.     -- Fuyez de mes plaisirs la sainte aust-erité ; Tout respire ici Dieu, la paix, la v
e. Pourquoi le même poète n’a-t-il pas dit, dans Athalie ? Le peuple saint en foule inondait les portiques Du temple orné pa
éprochables. Du temple orné partout de festons magnifiques Le peuple saint en foule inondait les portiques. 2. L’hiatus est
67 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
arleraient tout seuls ; notre cœur s’échapperait malgré nous-mêmes en saintes effusions, comme celui de la mère de Samuel devan
us n’aurez jamais ces effusions de cœur, cette douce confiance, cette sainte liberté que la familiarité toute seule donne, et
68 (1839) Manuel pratique de rhétorique
s pour le reste de l’empire un exemple d’impunité bien dangereux ? Le saint évêque s’empresse de prévenir cette objection par
récompenses dans une autre vie. Enfin, pour donner à ses paroles une sainte autorité, l’orateur quitte le ton suppliant, et s
ureux compatriotes, remplit une mission de charité, bien digne de son saint ministère ; il ne se dissimule pas toute la gravi
ose le dire, grand prince, si vous nous pardonnez, nous devrons notre saint à votre indulgence ; mais vous devrez à notre off
des méchants arrêter les complots. « Soumis avec respect à sa volonté sainte , « Je crains Dieu, cher Abner, et n’ai point d’au
s plus solennels, que nous avons donné à Annibal les marques les plus saintes d’une amitié inviolable ; et, sortis à peine de c
informe sur sa mort, comme s’il s’agissait de la profanation des plus saints mystères. » Enfin, elle reparaît dans la pérorai
grand prince, dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte  ; heureux si, averti par ces cheveux blancs du co
69 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
usseau a si bien peint dans ces vers : Tel, aux premiers accès d’une sainte manie, Mon esprit alarmé redoute du génie        
n du psaume 103113 par Lefranc de Pompignan :         Inspire-moi de saints cantiques,         Mon âme ; bénis le Seigneur.  
leur objet : Le cantique est une pièce lyrique consacrée à Dieu, à la sainte Vierge, aux anges ou aux saints, ou contenue dans
pièce lyrique consacrée à Dieu, à la sainte Vierge, aux anges ou aux saints , ou contenue dans nos livres sacrés : le cantique
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
ne,   Et je ne regarde Pauline7   Que comme un obstacle à mon bien. Saintes douceurs du ciel, adorables idées1, Vous rempliss
u supplice pour intimider Polyeucte. 3. Ruses de l’enfer. Voilà une sainte colère. 4. Je n’adore qu’un Dieu. C’est le Cred
sont levés pour honorer sa vie : Eh bien, qu’à leur exemple, ému d’un saint transport. Le peuple devant lui se lève après sa
71 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
t la sauver, seigneur, j’allais moi-même Répandre sur son front l’eau sainte du baptême, Lorsque les Sarrasins, de carnage fum
plusieurs conquêtes. 1. Allusion aux victoires de Taillebourg et de Saintes , remportées par le roi de France Louis IX, en 124
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
mais laissé ses cendres en repos, Si Dieu lui-même ici de son ouaille sainte A ces loups dévorants n’avait caché les os1.
res, Un œil chaste, un front sans souillures, Comme, aux approches du saint lieu, Des enfants, des vierges voilées, Jonchent
73 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
mais comme images du Dieu qu’elle adore. Elle a pour chacun d’eux un saint respect qui les lui rend tous vénérables, comme r
enfants, ou comme étant capable de l’être. Ce sont ces raisons toutes saintes qui, depuis que Dieu s’est fait homme pour le sal
ne sais quoi de céleste. Elle crut, c’est elle-même qui le raconte au saint abbé : écoutez, et prenez garde surtout de n’écou
voleurs sans dérober et des meurtriers sans verser de sang. Tous les saints Pères disent d’un commun accord que ce riche inhu
ller sur vous une rosée rafraîchissante ; leurs côtés revêtus, dit le saint prophète, leurs entrailles rafraîchies, leur faim
trailles rafraîchies, leur faim rassasiée, vous auraient béni ; leurs saints anges veilleraient autour de votre lit comme des
nous en donner l’exemple, et il n’a tenu qu’à nous, les voyant en ce saint jour au pied de l’autel adorer Jésus-Christ sur l
es vertus, combien de confesseurs, combien de martyrs, combien d’âmes saintes dévouées à son culte, combien de disciples zélés
x. Il faut qu’elle déchire notre chair, cette chair de péché, par les saintes rigueurs de la pénitence. Car pourquoi ce Dieu mo
cles qui vivront éternellement ; c’est là que régnait avec majesté la sainte discipline, modèle après lequel nous soupirons en
ieux de la religion, quand il avait déshonoré la majesté de la parole sainte , en y mêlant, ou des termes barbares qu’on n’ente
éprouvés. Retranchez ces quatre sortes de pécheurs de cette assemblée sainte , car ils en seront retranchés au grand jour. Para
core renouveler les opinions humaines ; il déclara la guerre aux plus saintes , aux plus inébranlables vérités. À cette lutte, q
irent. Besançon ne demanda pour capitulation que la conservation d’un saint suaire fort révéré dans cette ville ; ce qu’on lu
nge, Peuvent donner une louange Qui demeure éternellement454. Les Saints Innocents455. Que je porte d’envie à la troup
is-moi d’un esprit qui me fasse comprendre Ce qu’ordonnent de moi tes saintes volontés, Et réduis mes désirs au seul désir d’en
          Par ses cris impuissants759 : Tel aux premiers accès d’une sainte manie, Mon esprit alarmé redoute du génie        
éternelle ! Un peuple de brigands, sous un chef infidèle, De ses plus saints remparts détruit la sûreté ; Et le mensonge impur
e leurs mains, en ruines fécondes, Osèrent, du Jourdain souillant les saintes ondes, Profaner le tombeau du fils de l’Éternel,
ivrance augustes monuments ; Et d’un nouveau David la valeur noble et sainte             Semblait dans leur enceinte D’un roya
, XI. Hermès842 (fragment). Les Législateurs. Voyez ces hommes saints , ces sublimes courages, Héros dont les vertus, le
-on, ces pères des humains, Dont le nom aux autels remplit nos fastes saints  ; Avoir amis, enfants, épouse belle et sage ; Err
ses divisions, ses preuves, ses images. « Au lieu de citer les livres saints en fastidieux érudit, remarque avec raison le car
ce roi, pour parler avec M. de Chateaubriand, qui, placé au rang des saints , est devenu pour la France une espèce de roi éter
plus de simplicité, mais aussi avec plus d’onction, des beautés de la sainte Écriture en général : IIIe des Dialogues sur l’él
emploi très rare. 466. Voir l’hymne que chante l’Église le jour des Saints Innocents : Salvete, flores martyrum, In lucis i
, res. Joinville, au commencement de ses Mémoires sur Louis IX : « Ce saint homme aimait et craignait Dieu sur toute rien » ;
673. Molière, mort excommunié comme comédien, ne fut inhumé en terre sainte que grâce à la volonté expresse de Louis XIV. 67
, plus étonnant encore, du génie de Racine avec le sublime des livres saints . Au-delà il n’y a rien. » 748. Plusieurs biogr
74 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
aux peuples les vérités augustes de la religion, et qu’elle loue les saints et les héros ; soit que, dans le sanctuaire de la
ux, dit à la muse qu’il invoque : Ose répandre encor sur ces vérités saintes , Les voiles enchanteurs de tes images feintes. La
r, qu’en recueillant ces termes nobles et expressifs, dont l’Écriture Sainte se sert, pour louer la vie et déplorer la mort du
les ignorances des sens, les ténèbres mêmes, si je l’ose dire, et les saintes obscurités de la foi ? Que deviennent alors ces b
grand Prince, dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte . Heureux, si averti par ces cheveux blancs, du co
75 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »
x. Art poétique. § II. Historique de la pastorale. L’Écriture sainte nous offre d’admirables modèles de la vie pastora
76 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
le retour, Du temple, orné partout de festons magnifiques, Le peuple saint en foule inoudait les portiques… Mais lui-même ét
a vîmes séchée ; et ces fortes expressions, par lesquelles l’Ecriture sainte exagère l’inconstance des choses humaines, devaie
77 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
. Règne, ô Père éternel, Fils, sagesse incréée ;             Esprit saint , Dieu de paix, Qui fais changer des temps l’incon
s. Règne, ô Père éternel, Fils, sagesse incréée,             Esprit saint , Dieu de paix, Qui fais changer des temps l’incon
78 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
en priant ; L’enfant paraît, adieu le ciel et la patrie Et les poëtes saints  ! la grave causerie   S’arrête en souriant. Il
is-moi d’un esprit qui me fasse comprendre Ce qu’ordonnent de moi tes saintes volontés, Et réduis mes désirs au seul plaisir d’
79 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168
t qu’aux champs Idumées2 Qu’il a son trône établi : De cette demeure sainte Il marche, et porte la crainte Au front des plus
80 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
el coup vous venez de frapper ! O Eternel ! veillez sur elle. — Anges saints  ! rangez à l’entour vos escadrons. — O Dieu terr
ays m’emploie, J’accepte aveuglément cette gloire avec joie. Ce droit saint et sacré rompt tout autre lien ; Rome a choisi mo
le serment prend une forme religieuse par Y invocation de Dieu ou des saints . O vierge sainte, plutôt mourir que de perdre l’
ne forme religieuse par Y invocation de Dieu ou des saints. O vierge sainte , plutôt mourir que de perdre l’innocence (H. l’
sté dans le style consiste à parler dignement et gravement des choses saintes et de tout ce qui a droit à nos hommages et à nos
i des méchants arrêter les complots, Soumis avec respect à sa volonté sainte Je crains Dieu, cher Abner et n’ai point d’autre
c’est ordinairement ce qui arrive quand on parle dignement des choses saintes . On verra ensuite que ces vers contiennent l’enth
81 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
œurs, et la loi révélée, écrite et consignée dans le dépôt des livres saints  : ses clients, la nature, dont il défend les droi
82 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
es larcins3, Vient cacher sa jeune couvée Dans les plis de tes voiles saints . Adieu, chapelle qui protége Le pauvre contre s
83 (1852) Précis de rhétorique
voyage : Je vais en Égypte. Cette allusion à la fuite en Egypte de la sainte Famille signifiait clairement : Je fuis mes persé
sté dans le style consiste à parler dignement et gravement des choses saintes et de tout ce qui a droit à nos hommages et à nos
sur l’oreille un effet désagréable. Vers de douze syllabes. Du lieu saint à pas lents je montais les degrés Encor jonchés d
i les honneurs qu’il a trop mé — rités. —— Fuyez de mes plaisirs la sainte aust — érité ; Tout respire ici Dieu, la paix, la
ie. Pourquoi le même poète n’a-t-il pas dit dans Athalie ? Le peuple saint en foule inondait les portiques Du temple orné pa
éprochables. Du temple orné partout de festons magnifiques Le peuple saint en foule inondait les portiques. 2. L’hiatus est
84 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
es fables, les emblèmes des anciens sages et les paraboles des livres saints . Les auteurs de l’Encyclopédie ont, à l’imitation
85 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Principaux homonymes. » pp. 63-65
ipe, entouré. Cinq, adj. numéral. Sain, adj. en bon état, salubre. Saint , adj. béatifié, consacré. Sein, n. m. partie du
86 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
i des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte , Je crains Dieu, cher Abner, et n’ai pas d’autre
uspende l’hémistiche, — en marque le repos. Partout déjà, — sous la sainte bannière, Vont s’enrôler — les soldats de la croi
urra, grand Dieu, pénétrer         Ce sanctuaire impénétrable, Où tes saints inclinés, d’un œil respectueux, Contemplent de to
87 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
— Aude répond : « Ce mot m’est étrange. — Ne plaise à Dieu, ni à ses saints , ni à ses anges, — après Roland que vivante je de
Or vous pri jou humblement et requier en propre don que, pour le fil sainte Marie et pour l’amour de mi, vous voelliés avoir
humblement et vous demande en présent personnel que, pour le Fils de sainte Marie et pour l’amour de moi, vous veuillez avoir
-1587) Né dans le diocèse d’Agen, Bernard Palissy a surtout vécu à Saintes jusqu’au moment où, inquiété et arrêté comme prot
u de mes chausses367. Je m’allais souvent promener dans la prairie de Saintes , en considérant mes misères et ennuis, et, sur to
personne cet avertissement ; mais se promenant l’endemain425 au mont sainte Catherine426, d’où se faisait notre batterie à Ro
ures Paris parut plus tranquille que je ne l’ai jamais vu le vendredi saint . (Mémoires, IIe partie.) La Rochefoucauld (
compassion765. » (Politique tirée des propres paroles de l’Écriture sainte , livre I, article ii.) La bonté Loin de nou
Dieu tout le mal que vous souffrez, et remettez-vous entièrement à sa sainte volonté. Assurez-vous qu’on ne peut pas vous aime
es ; à me faire frottes depuis la tête jusqu’aux pieds, de l’huile de sainte ampoule932, et à faire des pèlerinages où je prét
été guéri. Vous avez fait mention de ma barrette933 chargée de petits saints et de ma petite Notre-Dame de plomb, que je baisa
cieux, les anges, les trônes, les chérubins, te proclament trois fois saint , Seigneur, Dieu des armées ! » Les évêques chanta
on pays, et bientôt serait infailliblement une loi de l’humanité ! Le saint vieillard, absorbé déjà dans les pensées éternell
l’avait fixée à la proue pour la protéger contre le mauvais temps. O saint impitoyable ! Comment est-il montré reconnaissant
deux rochers, un éclat du bateau laissé à sec par une lame, voilà le saint  ! » La pauvre femme oublia toute sa colère et tou
elle part du sillon comme une flèche, porte au ciel l’hymne de joie. Sainte poésie, fraîche comme l’aube, pure et gaie comme
ira après avoir subi toute la série des tourments. De toute la troupe sainte il ne restait plus que Blandine. Elle triomphait
le drapeau ; mais le drapeau, c’est tout pour l’homme qui comprend le saint mot de patrie. Et dire qu’au printemps de 1870, i
is du droit chemin. Non certes que les écoliers soient tous de petits saints  : si je vous1746 le disais, je perdrais votre con
de toutes les vieilleries. Il riait des antiques plats à barbe et des saints évêques dont le nez était cassé. Fontanet était d
t vous êtes l’image, et porter au milieu De votre cœur, son nom et sa sainte parole, Comme le seul secours dont1983 l’homme se
is-moi d’un esprit qui me fasse comprendre Ce qu’ordonnent de moi tes saintes volontés, Et réduis mes désirs au seul désir d’en
à-bas entre elles se demandent S’il est fête au village, et pour quel saint nouveau2406 On les laisse aujourd’hui si longtem
te parler. Mes chants vont seconder les accords de ma lyre : L’Esprit saint me pénètre, il m’échauffe, il m’inspire Les grand
Louis, debout. J’espère un lien si grand ! Comment m’abaisser trop, saint homme, en l’implorant ? François De Paule. Que pu
s, Et je vous comblerai d’honneurs et de présents. Tenez, de tous les saints je porte ici les restes2640 : Si j’obtiens ces… v
des larcins, Vient cacher sa jeune couvée Dans les plis de tes voiles saints . Adieu, chapelle qui protège Le pauvre contre ses
i marchait revêtu de housses violettes, Turpin2675 disait, tenant les saintes amulettes2676 : « Sire, on voit dans le ciel des
i Ne reverra jamais son vieux père endormi ! Hélas ! il a perdu cette sainte défense Qui protège la vie encore après l’enfance
uisit le cercueil ; Puis venait un enfant qui d’espace en espace, Aux saintes oraisons répondait à voix basse ; Car Louise étai
nt funeste et d’autant plus perfide, Que j’eus dans tous les temps la sainte horreur du vide2769, Et qu’après le combat je rêv
on habit vert, et de me mettre en noir. Laerte. Non, de par tous les saints , non, je vous remercie. La peste soit de vous ! Q
e des ancêtres Vierge des pas2824 d’un conquérant ; Quand, la liberté sainte aux flots des mercenaires2825, Opposant ses trois
eu le deuil, et vous aurez l’honneur. Prononcez mieux que nous2835 ce saint nom : la Patrie ! Osez enfin tout haut vous procl
tager une suprême étreinte Avec l’aîné d’entre eux, une âme droite et sainte , — Un homme enfin, — le seul de son nom qui restâ
Toi, jeune et belle encore, au travail t’obstinant, Plus tu me parais sainte , héroïque, adorable, D’être si vertueuse étant si
, — C’est grâce à toi, Gérald, que, dans un jour plus beau, Le glaive saint ira le rejoindre au tombeau ! Sois donc glorifié,
nnait quatre petites pièces, Tobie (1887), Noël (1890), la Légende de Sainte Cécile (1892), les Mystères d’Eleusis (1894), d’u
nom de Blanche-Villon désigne peut-être Blanche de Castille, mère de saint Louis. 77. Avec une voix de sirène. 78. Berthe
arlé en effet de la parcimonie du roi dans son habillement. 932. La sainte ampoule était une petite fiole (c’est le sens du
mais ne sont cités ici que [...] volontaires et plus ou moins graves. Saint [...] en 286 ; saint Victor, en 303 ; Gervais et
mépris. 2202. Enchâsser, mettre en châsse, comme les reliques d’un saint . 2203. Allusion au couplet suivant d’une chanso
05. L’aune, ancienne mesure qui équivaut à lm, 20. 2406. Pour quel saint nouveau, quel est le saint dont on a décidé tout
e qui équivaut à lm, 20. 2406. Pour quel saint nouveau, quel est le saint dont on a décidé tout d’un coup de célébrer la fê
r que la cour de Rome qui canonise, peut bien, à sa volonté, déclarer saints un plus ou moins grand nombre de personnes. Franç
s. François de Paule fut réellement canonisé en 1519. 2642. L’huile sainte , l’huile du sacre. Le sacre était la cérémonie pa
nctions avec l’huile contenue dans un vase consacré qu’on appelait la Sainte Ampoule (du latin ampulla, vase, flacon). 2643.
y peut plus rentrer, dès qu’on en est dehors. (Sat., X.) 2769. La sainte horreur du vide. Expression piquante, empruntée a
88 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
et riante Italie m’offrit la foule de ses chefs-d’œuvre. Avec quelle sainte et poétique horreur j’errais dans ces vastes édif
; Dans ses sacrés tombeaux Rome m’a vu descendre ; Des mânes les plus saints toublant le froid repos, J’ai pesé dans mes mains
89 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
uples. Sur ce, je prie Dieu, monsieur mon frère, qu’il vous ait en sa sainte et digne garde. De Votre Majesté, le bon frère, N
e n’étant à autre fin, je prie Dieu qu’il vous ait, ma cousine, en sa sainte et digne garde. En mon camp impérial de Colditz,
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
ui-même ! Toujours environné de ces censeurs rigoureux, et plein d’un saint respect pour le tribunal devant lequel il doit pa
91 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
ance, c’était une aliénation24 de sens, une maladie surnaturelle, une sainte , une divine fureur. Aussi les païens s’en étonnai
pécher contre le Saint-Esprit si je tâchais à vous détourner d’une si sainte résolution61 ; même vous devez pardonner à mon zè
’être éternelle, et d’être la vie de Dieu ; mais surtout qui voit les saints tellement ravis de ce divin exercice de connaître
, se signalèrent entre les autres à citer les plus beaux endroits des saints Pères à la louange des grands jours, et firent vo
ensurées ? combien d’intentions droites mal expliquées, et combien de saintes actions empoisonnées ? Sermon sur le jugement de
ésormais une vie plus tranquille, c’est-à-dire plus régulière et plus sainte , Je sens que mon corps s’affaiblit et tend vers s
, à mesure qu’ils étendent les connaissances ; au lieu que l’Ecriture sainte inspire l’humilité à ceux qu’elle instruit. Mais
la plus ancienne histoire qui soit parmi les hommes après l’Écriture sainte . Il me semble qu’à votre âge il ne faut pas volti
éprouvés. Retranchez ces quatre sortes de pécheurs de cette assemblée sainte  ; car ils en seront retranchés au grand jour : pa
e que le juste est alors comme un autre Moïse mourant sur la montagne sainte , où le Seigneur lui avait marqué son tombeau : le
u repos que le Seigneur lui montre de loin, et il regarde la montagne sainte où il va expirer, comme la récompense de ses trav
les collines bondiront et vous entendront avec joie. » L’étendard des saints , antique bannière des temps chevaleresques, ouvre
leur langue mystérieuse. Il y a écrit au firmament son nom trois fois saint . Gloire à Dieu dans les hauteurs des cieux. Il l’
devait songer qu’à paraître devant Dieu. Elle chercha dans la Vie des Saints , que ses filles1702 avaient coutume de lui lire t
mbres des ponts supérieurs, et là ils priaient et lisaient l’Écriture sainte avec les femmes des officiers et des passagers. P
e. Saluez-le donc en passant, et qui que vous soyez, chrétien et même saint , aimez entendre à votre oreille, et surtout au fo
eurs ; les principales, en le descendant à la fosse, lui ont donné de saints baisers, et toutes ont chanté jusqu’à la fin la p
du chêne antique que hantaient jadis les fées ; qui ne méprise pas le saint du lieu et le miracle d’hier qu’on en raconte ! C
je lis cette prière : « Je vous offre, mon Dieu, la traduction de ce saint et admirable livre ; je ne l’ai pas entreprise po
n’ai eu d’autre dessein que de mettre, plus avant dans l’esprit, les saintes instructions qui y sont répandues, par l’attentio
 : voilà à peu près la règle de notre couvent ; il y a sur la porte : Sainte liberté, ou fais ce que tu voudras. J’aime cent f
eux, tous les traits éclatants De l’histoire profane et de l’histoire sainte  : De tant d’enseignements l’impuissante langueur
était moins un  homme qu’une nature humaine, avec la tempérance  d’un  saint , la justice d’un évêque, la prudence d’un docteur
de même, cette souveraine bonté assurera le nid de nos cœurs pour son saint amour, contre tous les assauts du monde où il nou
nous-mêmes, jusque dans le renoncement à nous-mêmes, jusque dans les saintes rigueurs que Dieu nous inspire d’exercer sur nous
lieu de paître des brebis, il paît des hommes. Paître dans la langue sainte , c’est gouverner, et le nom de pasteur signifie l
altérées, D’un nectar éternel ne sont pas enivrées, Mais où les mânes saint , les immortels esprits, De leurs corps immolés vo
familière. 875. Cette expression est une réminiscence de l’Écriture sainte . 876. Fénélon était le plus tendre, le plus indu
nels ? « Voici, messieurs un grand spectacle : venez considérer les saints anges dans la chambre d’un mauvais riche mourant.
grande ère de l’éternité. Un prêtre assis à son chevet le console. Ce saint ministre s’entretient avec l’agonisant de l’immor
spect d’un beau paysage je me sens ému, sans pouvoir dire de quoi. Un saint évêque trouva une vieille femme qui, pour toute p
vers de Lamartine sur la Prière. En voici quelques-uns : Où sont les saints concerts ? D’où s’élèvera l’hymne au roi de l’uni
ne est justement vantée ; De baptêmes et de patrons ? Il a ses quatre saints et vous cite leurs noms ; De vos amis ? les siens
fertiles de Magdebourg, qui étaient autrefois le domaine de plusieurs saints archevêques, et qui se couvrent aujourd’hui des p
92 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
e les vices en général et contre les personnes ; les panégyriques des saints , les oraisons funèbres, les éloges, les complimen
93 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
sir et de bonheur. De là ces allusions si fréquentes, dans les livres saints , à une terre aride et brûlante, où il n’y a point
94 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
acrée raconte les faits relatifs à la religion : on la nomme histoire sainte quand elle renferme les événements religieux anté
95 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
ez voir et compter ces opinions dans les livres de la Cité de Dieu de saint Augustin2. Jésus-Christ a ainsi traité les sages
96 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
core renouveler les opinions humaines ; il déclara la guerre aux plus saintes , aux plus inébranlables vérités. A cette lutte, q
97 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
ture. Tout enfant, il lisait avec une curiosité passionnée la Vie des saints ou le récit des travaux apostoliques des jésuites
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
pécher contre le Saint-Esprit si je tâchais à vous détourner d’une si sainte résolution1 ; même vous devez pardonner à mon zèl
99 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
mes pieux où se déroulait, sous une forme saisissante, l’histoire des saintes croyances qui remplissaient leur âme. Aussi on fu
an, exaltaient tour à tour, en se donnant la réplique, les mérites du saint que l’on fêtait ; ou bien, le jour de l’Ascension
s yeux ce que son intelligence eût dédaigné ; diriger vers les choses saintes le goût des représentations païennes, qui était r
miracles, suivant qu’ils étaient tirés des Écritures ou de la vie des saints . Le plus ancien de tous est le mystère intitulé l
arut peu à peu l’intérêt qui s’attachait naguère aux drames tirés des Saintes Écritures. Bientôt, ce théâtre semi-barbare excit
te (1640), et Théodore (1644) furent toutes deux tirées de la Vie des Saints  ; par là Corneille se montrait le continuateur de
le ardente et inspirée ; il n’hésite pas à engager, dans cette guerre sainte , jusqu’à son honneur même, et reçoit l’or du roi
aire de ses capacités et de ses mérites. C’est un dignitaire de notre sainte Église, que Votre Majesté connaît depuis plusieur
é. Sa mémoire reste donc pure et glorieuse, et Bossuet le compare aux saints pénitents qui ont mérité et obtenu la divine misé
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
hat vivant comme un dévot ermite, Un chat faisant la chattemitte2 Un saint homme de chat, bien fourré, gros et gras, Arbitre
s : L’une fait tort à l’autre, et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône. » Le financier, riant
leurs, jusqu’aux simples mâtins, Au dire de chacun, étaient de petits saints . L’âne vint à son tour, et dit : « J’ai souvenanc
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